revue de presse black out
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REVUE DE PRESSE BLACK OUT version janvier 2016 FRANCAIS et ALLEMAND photo © Philippe Weissbrodt 20131209 TV5 Monde web Black Out Paris p.1/2 !!"#$%& ' ' !" #$% & &'('$ #)*#+#*& $,#$ .-/ 029 0!9 "!90123425 !96704444 :9 ;!$ ;!< ( 82411# #:!89; #241=$ >#) 2410 7)+,8.7= @ 7,,,-.7!A. 7+B+C769?"% ( 2417 7+),'72AA ')*+,*,'+- .#/.0#11$ #!1*2.!%3$1.*" %#$%4#5#.!6! .* !17.%%*21!4*2 *!#8%1%6* 15$!4#!.!!%# * ')+,,'+- !# 'D+','+- %)%+ ? ',+','+- 20131209 TV5 Monde web Black Out Paris p.2/2 !" !#$" !$# %!&#&&'(&&) *"+"' ,-./ !! , I +% 0""1 2$ +3" 45 ! 65 + +73 "" $3 8!9: "#$!%# %!&! " !"' """ &!!0 $ # 9; #5& $% !"# PIHNA/O0DOM/ L(M 38"." *"+!"<+=>$"" !!9#+ $ ?"@AB +$!/C0' "9;#+&@3@$ !"# PIHNA/O0DOM/ L(?3B IQ$PIHNA/O0DOM/ #&'(%)! %(,-. D " # *"8"E"+"FAG 00# " $# &! *$ !"<! D'/!##+"H" 4 $!,, A$#"!IF !# " /$(8A8"3&3J" !!! *"+&!K/$! /" " #*""" K " IHNA/O0 20140109 Time Out Black Out in NY print.jpg 20131101 La Terrasse print Black Out Paris La Terrasse Marie Chavanieux Décembre 2011 Critique / Black Out Connu pour ses pièces à la dramaturgie intense, marquées par une forme de narration, Philippe Saire nous surprend avec une création qui tient autant de l’installation plastique que de la chorégraphie. Imaginez que vous êtes un oiseau, survolant une plage en été. Sur le sol clair, des corps allongés, en maillot de bain, ne protégeant que leur visage, s’offrent à la lumière. Reposés, déposés, ils s’offrent aussi à la gravité : la première image de Black Out nous invite à contempler des corps bien éloignés de la tonicité qui caractérise traditionnellement les danseurs. De fait, tout au long de la pièce, les spectateurs sont invités à expérimenter un point de vue inhabituel sur les corps dansants. La standardisation de la durée des pièces chorégraphiques (une « vraie » pièce, aujourd’hui, est censée durer une heure...) a relégué les pièces courtes au statut de « petites formes » : la courte durée va généralement de pair avec l’économie de moyens, notamment en termes de décors et d’équipements techniques. Black Out échappe à ce diktat. Avec ses 35 minutes, qui confèrent à l’action un caractère implacable, elle affirme un véritable dispositif scénographique et technique : dans cette pièce que nous avons vue lors de sa création à Lausanne, les spectateurs (une quarantaine par représentation) sont placés sur des coursives, au-dessus d’une véritable boîte noire - ou blanche. Lors des représentations parisiennes, les spectateurs seront placés moins haut, mais ce point de vue surplombant sera préservé, dans une plus grande proximité avec les danseurs. La danse vue d’en haut. Photographie : Philippe Weissbrodt Perception bouleversée Or, vus d’en haut, c’est en position allongée que les corps s’offrent le plus aisément à la vue. Le trouble survient lorsqu’ils se lèvent : on ne voit plus alors que le sommet du crâne, la nuque, les épaules, une partie des bras... On scrute la peau, on cherche à inventer des façons d’observer malgré tout la forme de leurs gestes, l’impulsion de leur mouvement. La situation se retourne dans un passage saisissant, qui bouleverse la perception de l’espace : la danseuse, Maëlle Desclaux, parcourt le sol comme si elle gravissait un mur, à quatre pattes. Offrant pour la première fois son visage aux spectateurs, elle expose également la vulnérabilité qui est la sienne dans cet espace qui tient aussi de la fosse aux lions, et dans lequel les danseurs sont enfermés. En effet l’ambiance de plage - minée dès le début de la pièce par le grattement persistant des doigts d’un danseur sur le sol - se transforme rapidement. Bombardés de matière noire, les danseurs deviennent les artisans d’une œuvre calligraphique qui menace de les engloutir. On retrouve ici l’attrait de Philippe Saire pour le dessin : les corps des danseurs s’inscrivent dans la matière, qui devient une trace de leurs gestes, trace vouée à s’effacer elle aussi. Une écriture du mouvement, qui est aussi une écriture de la posture du spectateur : tour à tour témoin, voyeur, invité à l’empathie ou à la répulsion, il ne sortira pas indemne de la matière noire qui envahit l’espace, dissolvant contours et images. Marie Chavanieux L’Hebdo Julien Burri L’oeuvre au noir 3 novembre 2011 L’Hebdo Julien Burri L’oeuvre au noir 3 novembre 2011 Le Temps 1211 Genève 2 022/ 888 58 58 Le Temps www.letemps.ch Genre de média: Médias imprimés Type de média: Presse journ./hebd. Tirage: 44'450 Parution: 6x/semaine N° de thème: 833.34 N° d'abonnement: 1089841 Page: 30 Surface: 62'764 mm² Marie-Pierre Genecand Philippe Saire, force obscure de la ligne claire 24 novembre 2011 Observation des médias Analyse des médias Gestion de l'information Services linguistiques ARGUS der Presse AG Rüdigerstrasse 15, case postale, 8027 Zurich Tél. 044 388 82 00, Fax 044 388 82 01 www.argus.ch Réf. Argus: 44311756 Coupure page: 1/2 Rapport page: 1/18 mps Genève 2 888 58 58 Le Temps etemps.ch Genre de média: Médias imprimés Type de média: Presse journ./hebd. Tirage: 44'450 Parution: 6x/semaine Marie-Pierre Genecand Philippe Saire, force obscure de la ligne claire 24 novembre 2011 N° de thème: 833.34 N° d'abonnement: 10 Page: 30 Surface: 62'764 mm² 24 Heures Florian Cella Comme un papillon dans la nuit 21 novembre 2011 349 44 44 4heures.ch Tirage: 37'145 Parution: 6x/semaine Page: 33 Surface: 81'184 mm² 24 Heures Florian Cella Comme un papillon dans la nuit 21 novembre 2011 Observation des médias Analyse des médias Gestion de l'information Services linguistiques ARGUS der Presse AG Rüdigerstrasse 15, case postale, 8027 Zurich Tél. 044 388 82 00, Fax 044 388 82 01 www.argus.ch Réf. Argus: 4427551 Coupure page: 2/3 Rapport page: 2/14 Genève Le Courrier Le Courrier 1211 Geneve 8 022/ 809Dalla 55 66 Torre Cécile www.lecourrier.ch L’effet de Saire 23 novembre 2011 Genre de média: Médias imprimés Type de média: Presse journ./hebd. Tirage: 8'389 Parution: 6x/semaine Observation des médias Analyse des médias Gestion de l'information Services linguistiques ARGUS der Presse AG Rüdigerstrasse 15, case postale, 8027 Zurich Tél. 044 388 82 00, Fax 044 388 82 01 www.argus.ch N° de thème: 833.34 N° d'abonnement: 1089841 Page: 16 Surface: 43'143 mm² Réf. Argus: 44305743 Coupure page: 1/2 Rapport page: 6/18 Le Courrier Cécile Dalla Torre L’effet de Saire 23 novembre 2011 Observation des médias Analyse des médias Gestion de l'information Services linguistiques ARGUS der Presse AG Rüdigerstrasse 15, case postale, 8027 Zurich Tél. 044 388 82 00, Fax 044 388 82 01 www.argus.ch Réf. Argus: 44305743 Coupure page: 2/2 Rapport page: 7/18 20131214 Danser Canal Historique blog web et newsletter Black Out Paris 20131209 DMDM blog web Black Out Paris p.1/2 20131209 DMDM blog web Black Out Paris p.2/2 Date: 09.10.2012 Neue Zürcher Zeitung 8021 Zürich 044/ 258 11 11 www.nzz.ch Genre de média: Médias imprimés Type de média: Presse journ./hebd. Tirage: 122'803 Parution: 6x/semaine N° de thème: 833.30 N° d'abonnement: 1091709 Page: 17 Surface: 20'829 mm² Ein Albtraum in Schwarz-Weiss Cie. Philippe Saire mit «Black Out» in der Roten Fabrik Lilo Weber Drei Menschen, drei Bade- doch erst damit gespielt, gemalt und ge- oder ist es eine gewöhnliches, auch im Theater nicht. zeichnet, mit ihren Körpern Muster in den schwarzen Sand gezogen haben ähnlich jenen auf den Badetüchern, auf Wäre da nicht die Perspektive, jene denen sie zu Beginn sich sonnten. eines Vogels nämlich, oder eines ganzen Schwarms von Vögeln, die wir nun während rund vierzig Minuten im Backstein Philippe Saire ist ein Urgestein der freien Schweizer Tanzszene. Seit 1986 tücher, ein Strand Dachterrasse? Auf alle Fälle nichts Un- der Roten Fabrik einnehmen. Wir stehen rund um eine Box und schauen hinab auf die sich sonnenden Leiber. So könnten Ferien sich anfühlen, dereinst, wenn wir uns die Reise nicht mehr leisten können, weil Fliegen seinen Preis kostet. Platonische Badeferien gewis- so gab es in den letzten 26 Jahren immer gleich, einige winzig kleine Lichter funkeln als kämen sie von weit, weit her. Oder als wäre der Himmel vor unseren Augen auf die Erde gefallen. Die Körper, sie erzählen uns nichts, keine Geschichten, auch nicht von sich selbst. Mittel sind sie, die Pinsel in diesem Werk. Und die Spuren, die sie hinterlassen, sind Zeichen nur, deutungslos. Schliesslich verschwinden sie im schwarzen Loch, outgeblackt, ge- wieder Stücke, die man nicht so ohne wissermassen. Und wir stehen darum weiteres dem Lausanner mit algerischen Wurzeln zugeordnet hätte. Nie aber war herum, schauen hinab, während irgendwo unseren hinter Rücken Zirkusmusikanten vorbeiziehen. Ist das jenes in sich gekrümmte Weltall, das wir uns nicht vorstellen können? Ein dunkles Stück wie viele im langen Werk des Philippe Saire. Und wie in arbeitet er kontinuierlich mit seiner Compagnie in Lausanne und hat sich in der Zeit mehrmals neu erfunden. Und der Bruch zwischen zwei Stücken so sermassen. Und beinahe erholsam. gross wie zwischen dem neustem «Black Würde da nicht einer ständig mit seinen Fingernägeln den Boden kratzen. Das ist nur der Anfang. Bald können Out» von 2011 und dem letzten Stück «Je veux bien vous croire» von 2010. Jenes war der dritte Teil von Saires Trilogie über das menschliche Verlangen nach Unterhaltung und Vergnügen, die wir uns glücklich schätzen, dass wir nicht dort unten auf einem der schwarz- weissen Tücher liegen. Denn nun tut sich über den Köpfen, den unseren und der ihren, der Himmel auf. Und es regnet pechschwarzes Granulat. Wir begin- nen zu ahnen, warum Philippe Saires neuestes Stück «Black Out» heisst. «Black Box» wäre zu harmlos für das, was folgt. Die drei, Philippe Chosson, Maelle Desclaux und Benjamin Kahn werden förmlich aufgesogen von der schwarzen Masse. Dies, nachdem sie 2006 begann mit «Est-ce que je peux me permettre d'attirer votre attention sur la brivet de la vie?» Das waren Stücke, die in ihrer Fröhlichkeit schmerzten, theatralisch, bunt, grell, hoch expressiv und eruptiv. Und nun ein Gemälde in SchwarzWeiss, besser: Eine Leinwand, die von Weiss zu Schwarz wird, ein Stück, das all seinen düstereren Stücken springt auch hier der Funke gerade aus dem schwärzesten Ort. Dann nämlich, wenn Maülle Desclaux, begraben unter der schwarzen Massen, diese mit ihrem Atem zu bewegen beginnt und sich langsam daraus befreit. Später wird auch ihr Körper eingehen ins Dunkel. Dann aber ist dieses längst zum Hort geworden. Für alles, was sich hier mal bewegt hat. vom Licht ins Dunkel führt, in ein rabenschwarzes Loch, aus dem, Sternen Observation des médias Analyse des médias Gestion de l'information Services linguistiques Zürich, Rote Fabrik, 5. Oktober. ARGUS der Presse AG Rüdigerstrasse 15, case postale, 8027 Zurich Tél. 044 388 82 00, Fax 044 388 82 01 www.argus.ch Réf. Argus: 47534308 Coupure Page: 1/1 Rapport page: 7/8 MEPHISTO 97.6 / www.mephisto976.de Leipzig, 08.11.2015 Verschlungen und Verschwunden von Thilo Körting Der Choreograph Philippe Saire hat sich nicht nur dem Tanz verschrieben, sondern hat auch ein großes Interesse an der Malerei. In "Black Out" verbindet er beides und schafft ungewohnte Perspektiven. Wie eine schwarze Infektion | Foto: Phillipe Weissbrodt Die Dunkelheit fällt Ist das nicht die größte Angst? Die Angst vor der Dunkelheit und die Angst davor, das Licht nicht mehr zu sehen? Deswegen betteln Kinder darum, die Lampen anzulassen, deswegen werden Mediziner immer erfinderischer und darum hoffen viele Menschen auf den Ruhm: um nicht von der Dunkelheit verschlungen zu werden. Genau das lässt Saire aber seinen drei Tänzern in "Black Out" widerfahren. Der Anfang mag zwar nach Strandurlaub aussehen, wie die großartigen Tänzer Maëlle Desclaux, Mickaël Henrotay Delaunay und Benjamin Kahn auf ihren Badetüchern liegen. Doch darunter schwelt schon etwas Schreckliches: Sie liegen verdreht da und rutschen abrupt weg. Sie wirken gequält, wie sie sich hin und her werfen, ihre Gesichter verstecken und dann ist da noch das ständige Quietschen, dass einer der drei die ganze Zeit verursacht. Doch vielleicht entsteht der gequälte Eindruck auch durch die besondere Perspektive der Zuschauer: Die Tänzer bewegen sich in einer relativ kleinen Box, in die der Zuschauer von oben hereinschauen kann. So nimmt er also eine erhöhte, fast göttliche Position ein und die Tänzer schaffen es nicht Kontakt zu ihm aufzunehmen. In der Nacht wird alles schwarz Diese Sicht ermöglicht Saire die Kombination von Tanz und Malerei, die mit einem äußerst mysteriösen Moment beginnt. Wie ein göttliches Gericht fällt plötzlich schwarzer Sand von der Decke und malt den weißen Boden schwarz. Je öfter das passiert, desto mehr bekommt der Zuschauer das Gefühl von einer sich ausbreitenden Infektion und tatsächlich hat das Schwarzwerden Auswirkung auf die Tänzer, die auf einmal ganz unterschiedliche Kämpfe beginnen: Zwei Männer raufen sich und hinterlassen dabei Spuren auf dem Boden, manchmal machen alle drei Tänzer Bewegungen, die ganz bewusst Spuren hinterlassen - mit weißem Boden malen sie in den schwarzen Sand. Doch es hilft nichts, die Dunkelheit saugt sie auf: Wenn sie schwarze Kleidung anziehen, werden sie fast unsichtbar. Nur die Tänzerin kämpft dagegen an, bis auch sie überwältigt und von der Schwärze verschlungen wird. Immer noch hinterlassen sie in immer kontrollierteren Bewegungsabläufen ihre Spuren, mehr und mehr harmoniert das jedoch mit der Schwärze um sie herum. Bis sie sich schließlich ihrem Schicksal ergeben, alles weiß bedecken und letztendlich selbst verschwinden. Das Aufleuchten kleiner roter Punkte zum Ende ist dann vieldeutig, ob es noch ein letztes Aufbegehren, ein friedliches Aufgehen in etwas Anderem oder schlussendliches Verglühen ist, kann jeder für sich selbst entscheiden. Philippe Saire gelingt hier ein großartiges Experiment und ein großartiger Grenzgang. Und das ist deswegen so beeindruckend, weil er sowohl mit dem Publikum spielt, als auch mit der künstlerischen Form. Die Choreographie funktioniert so geschickt, dass die Tänzer gleichzeitig Pinsel und Figuren sind, die uns menschliche Ursorgen vorführen. *** TÜPFELHAUSEN E.V. – Das Familienportal / www.tuepfelhausen.de Leipzig, 07.11.2015 Dunkelheit zieht Publikum und TänzerInnen in ihren Bann von Enrico Engelhardt „Black out“ überrascht bei der euro-scene nicht nur durch die Perspektive Am Samstag, den 7. November 2015, feierte das Stück „Black out“ des Schweizer Regisseurs Philippe Saire im Rahmen der euro-scene seine Deutschlandpremiere. Aufgeführt wurde das Crossover zwischen Tanz, Malerei und Performance um 15:00 Uhr in der Diskothek des Schauspiel Leipzig. Das Verschwinden und Sich-selbst-Auflösen soll Thema des Stücks sein. Schon im Programmheft überrascht der Hinweis, dass keine Sitzplätze vorhanden sein werden. Das Publikum steht zwar nicht direkt neben den TänzerInnen, dafür aber eine Ebene über ihnen, auf einem Gerüst, das eine würfelförmige Bühne umgibt. Bis zu 45 ZuschauerInnen finden dort Platz und sehen bei diesem Theater aus der Vogelperspektive nach unten. Dort unten, in dieser Box, liegen Maëlle Desclaux und ihre beiden männlichen Kollegen Mickaël Henrotay Delaunay und Benjamin Kahn neben ihren Handtüchern auf dem weißen Tanzboden. Es sieht nach Urlaub und Strandatmosphäre aus. Die Helligkeit blendet die Menschen, die nur mit Bikini oder Badehosen bekleidet sind. Durch ruckartige Bewegungen wechseln sie ihre Positionen, einer kratzt mit seinen Fingern auf dem Boden herum. Mit mindestens einem Arm schützen alle ihr Gesicht. Plötzlich erklingt aus der Ferne Dixielandmusik. Die Figuren im Stück fühlen sich gestört, ändern wieder vermehrt ihre Positionen und Haltungen. Die Musik kommt näher, wird lauter, zieht wie eine Parade um die Box herum. Mit und ohne Handtuch bewegen sich die TänzerInnen fort, bis aus einer kleinen Box von der Decke schwarzer Kies in den Bühnenraum fällt. Die Menschen stehen auf, rollen ihre Handtücher zusammen und das Stück nimmt Fahrt auf. Mehrere Boxen, die an der Decke zwischen den Scheinwerfern hängen, entleeren ihren schwarzen Inhalt. Noch haben die TänzerInnen Glück, werden nicht getroffen, können gerade noch ausweichen. Aber bald ist die Bühne stellenweise voll mit schwarzem Kies. Während sich die Männer umarmen, anschließend einen Ringkampf beginnen und dabei die schwarze Masse verteilen, tastet sich die Frau an der Wand entlang, beim Versuch den Kies möglichst nicht zu berühren. Auf dem Bühnenboden entstehen durch Linien und Kreise Formen und Bilder, die sich verändern, aufgelöst werden und wieder neue abstrakte Formationen bilden. Die Männerkörper fungieren dabei in ihrem Ringkampf als Pinsel und Künstler zugleich. Das Licht schwindet. Die Männer lösen sich von einander und beginnen Pirouetten zu drehen, die Tänzerin tut es ihnen gleich. Hierbei werfen sie das erste Mal einen Blick nach oben, nehmen die ZuschauerInnen als schattenhafte Gestalten war und ziehen sich daraufhin in eine separate Ecke der Box zurück. Als Zuschauer kann man sich dem Gedanken nicht erwehren, voyeuristisch irgendeinem sozialen Experiment beizuwohnen. Es wird noch dunkler. Die drei Menschen in der Box verteilen mit ihren Füßen weiterhin den schwarzen Kies indem sie Skiläufer-ähnliche Bewegungen machen. Wege und Kreuzungen entstehen auf dem Boden. Einer der Männer verschwindet von der Bildfläche, der andere hat sich einen Schneeschieber geschnappt und versucht einen Weg freizuschieben. Die Tänzerin agiert nun in Zeitlupe, versucht aber bald der Box zu entkommen, als sie wieder das Publikum als Beobachter wahrgenommen hat. Der Versuch scheitert, weder der Box noch den Blicken entkommt sie. Stattdessen sinkt sie zu Boden, ein Mann hat sich schon ganz in schwarze Sachen gehüllt, der andere folgt ihm darin kurze Zeit später. Wie eine Leiche liegt die Tänzerin auf dem Boden, lässt bereitwillig um sich herum malen, wie es an Tatorten üblich ist. Beide Männer sind mit der Gestaltung des Bodens beschäftigt, offensichtlich schon als Teil der schwarzen Masse. Musikalisch wird es durch ein lautes unangenehmes vibrierendes Geräusch deutlich, dass es auch für die Frau kein gutes Ende nehmen wird. Schnelle Hell-Dunkel-Lichwechsel fordern DarstellerInnen und Publikum gleichermaßen. Auf dem Bühnenboden sind derweil kornkreisförmige Muster entstanden. Die Männer schaufeln die schwarze Masse zu einem Haufen auf, dem sich die Frau nicht entziehen kann. Sie versucht es trotzdem und wird in einer sehr körperlichen tänzerischen Weise auf dem Körper eines der schwarz bekleideten Männer in den Kieshaufen getragen. Hier erhält auch sie schwarze Sachen, die sie ebenfalls von Kopf bis Fuß bedecken, die Dixielandmusik ertönt wieder und nach diesem Ankleidungsritual wird es noch dunkler. In schemenhafter Form bekommen die ZuschauerInnen nun eine Beerdigungsszene zu sehen. Die Tänzerin wird vollständig unter der schwarzen Masse begraben. Die Männer umarmen einander wieder und begeben sich umschlungen zur Wand, wo sie sich in der Dunkelheit auflösen. Einen Moment passiert nichts, dann regt sich das Grab und dehnt sich aus. In finsterster Nacht ersteht die Tänzerin aus ihrem Grab – der eindrucksvollste Moment dieser Inszenierung. Anschließend werden von den drei Nachtgestalten noch die letzten hellen Flecken auf dem Bühnenboden mit dem schwarzen Belag ausgelöscht. Für einen kurzen Moment leuchten sternbildhaft einige Lichtpunkte aus der Schwärze hinauf, dann verlöschen auch sie. Dunkle Nacht umfängt Publikum und die Darstellenden. Ein starker Abschluss, nachdem sich kaum jemand zu klatschen traute. Um so heftiger und herzlicher wurde der Applaus dann, als das Bühnenlicht wieder leuchtete - mit Standing Ovations natürlich. Das Stück war in seiner Konsequenz und dem Durchhalten des schwarz-weiß-Schemas so einfach wie prägnant. Wer will kann daraus eine apokalyptische Endzeitgeschichte herauslesen oder den Übergang in die Schwärze des Todes, aber die starken Bilder, die düstere Ästhetik des Ganzen und die varianten- und bilderreiche Gestaltung des Bühnenbodens, machen den Besuch von „Black out“ empfehlenswert. Der Tanzspezialist Philippe Saire hat nach seinen Gastspielen 1993 und 1999 nun auch gezeigt, dass er auch im neuen Jahrtausend noch zu den Größen seines Fachs gehört und ein wichtiger Teil der euro-scene ist. Gemeinsam mit seiner Compagnie Philippe Saire schuf er seit 1986 über 30 Stücke. Das heutige feierte in seinem künstlerischen Heimatort Lausanne im Jahr 2011 Premiere, in Leipzig ist das beklemmend-schöne Werk aus der ungewöhnlichen Perspektive nochmals am Sonntag um 15:00 und 18:00 Uhr zu sehen. *** an DanceBeat blog | AJBlog Central | Contact me | Advertise 20140115 Black Out in NY by Deborah Jowitt in Dance Beat web Deborah Jowitt on bodies in motion HOME ABOUT Search this website… CONTACT POSTS Ending in Darkness January 15, 2014 by Deborah Jowitt SEARCH COMMENTS DEBORAH JOWITT 1 Comment Deborah Jowitt began to Compagnie Philippe Saire brings Black Out to LaMama dance professionally in 1953, to choreograph in 1961, and to write about dancing in 1967. Read More… DANCEBEAT This blog acknowledges my appetite for devouring dancing and spitting out responses to it. Criticism that I love to read—and have been struggling to write ever since the late 1960s—probes deeply and imaginatively into choreography and dancing, … [Read More...] ARCHIVES Select Month This is how it begins: Philppe Saire’s Black Out. (L to R): Jonathan Schatz, Maëlle Desclaux, Philippe Chosson. Photo: Philippe Weisbrodt TAGS Black Out, a creation by Philippe Saire, mates choreography with visual art in ways calculated to disturb us. He is frank about his mission, describing Black Out as “A work that contemplates the randomness of mortality in a world of genocide, disease, epidemics, and senseless violence.” Alexei Ratmansky American Ballet Theatre Ashley Bouder BAM Fisher In it, three collaborating members of Compagnie Philippe Saire (based in Lausanne, Switzerland) function as both designers and performers; they alter and modify their environment, all the while adapting to forces beyond their control. Christopher Wheeldon Clifton Brown Craig The stunning work is resonant with possible interpretations, and these fluctuate over the piece’s 40 minutes. The set has completely transformed the Ellen Stewart Theater at LaMama. We must enter the semidark space, and, guided by a flashlight, mount a flight of stairs at the far end. Once there, we take our places around a barricaded square—about twelve of us to a side. With wooden fencing behind us to prevent our falling off, and more in front of us on which we can rest our elbows, we stand, packed shoulder to shoulder, for the duration of the piece. Our focus is directed downward into what might be a miniature, contemporary version of a pit for bearbaiting. Yet, given its white floor and the bright light initially trained on it (lighting by Yan Godat), we might as easily imagine it to be a sunbaked beach, where Philippe Chosson, Maëlle Desclaux, and Jonathan Schatz have decided to get a tan. A towel spread beside each adds to the almost twodimensional look of the image. At first, the three barely move; Chosson, lying face down, makes the fingers of one hand squeak against the floor, while Stéphane Vecchione’s sound design offers a faint, repetitive pattern of tickings. For a while, the performers adjust their positions as economically as possible. I begin to think that there’s really only one position—lying supine with one arm draped over the eyes—which they turn and twist and rotate in individual ways. Now they’re bellydown, now they’re jackknifed on their sides, frozen in midtransition. At first, they move slowly, inchbyinch, pausing for long moments. In the virtual distance, a brass band plays a dead march that is gradually swallowed by other less musical sounds. Benjamin Millepied Bill T. Jones Brian Brooks Salstein Danspace Project David Gordon David Hallberg Doris Duke Studio Theater Emily PopeBlackman George Balanchine Herman Cornejo Igor Jacob's Pillow Stravinsky Janet Eilber Jennifer Tipton John Cage Jonah Bokaer Kyle Abraham Lar Lubovitch Marcelo Gomes Mark Morris Martha Graham Melissa Toogood Merce Cunningham Natalia Osipova New York City Ballet Nora Chipaumire Paul Taylor Pavel Zustiak Philip Glass Pina Bausch Polina Robert Rauschenberg The Kitchen Trisha Brown Valda Semionova Robert Fairchild Setterfield Wendy Whelan William Forsythe RECENT COMMENTS Carol Egan on Ending in Darkness What an exciting piece that sounds like. Wish I could see it. The audience setup is similar to Andrzej Grotowski's... Posted Jan 16, 2014 John Branch on Dissecting Pop Culture I met Luke Miller in one of his other jobsas a bartendera few years ago and since then have tried... Posted Dec 15, 2013 judith brin ingber on Just What Are We Celebrating? Loved your conclusion to your rich description of Lift: "She could be kissing his open, receptive chest or inhaling his... Posted Dec 15, 2013 Call of Duty Ghosts Cheats on Moving Pictures Hi! Someone in my Myspace group shared this site with us so I came to check it out. I'm definitely... Posted Dec 15, 2013 Lottie on Life as Disorder, Order as Life I am regular visitor, how are you everybody? This piece of writing posted at this web page is actually good. Posted Dec 09, 2013 Jonathan Schatz (L) and Philippe Chosson paint with each other’s bodies. Photo: Phiippe Weisbrodt The people’s moves become bolder, and a new activity develops. On hands and feet, they propel the towels around. Then without warning, a storm subverts this dreamily rearranging itself painting and swerves it toward drama. Black granules pour down in one spot, some spattering onto the performers. Another load falls, and another, and another, just missing the residents of these cramped quarters. After a brief rest in a human pile, the three cope with what we sense as a disastrous environmental change. Chosson, Desclaux, and Schatz become far more intimately involved with what becomes their “material” than Jackson Pollock was with his. He flung paint onto a canvas while walking around it at a more or less safe distance. These dancers integrate themselves into an artwork that may (do they imagine this?) make the unnatural disaster manageable. They kick the granules (tiny pellets of black rubber) around. Chosson and Schatz use each other’s hands and feet as brooms—crawling and slithering over the floor together, each grasping and manipulating now one of his partner’s body parts, now another. Their sweeping actions bare curving white shapes beneath the black. As all three walk across the floor, sliding their feet along, they overlay snaking designs with sharp, straight lines, then with basketweave. The arena amplifies and feeds back the sounds. Some cultures create elaborate sand paintings that aren’t meant to last, but the ones made by these dancerpainters are destroyed almost immediately. Maëlle Desclaux outlined in Philippe Saire’s Black Out. Photo: Philippe Weisbrodt At some point, the confined blackwalled space begins to seem imprisoning. We could be voyeurs, or amateur scientists observing an ant colony going about its business in a transparent box, or detectives watching an interrogation through oneway glass. What are we to make of the long row of piledup granules that lies almost invisibly against one of the walls? And the shovels that appear? How does Chosson contrive to disappear? Then Schatz? The relationship among the three changes, shifting from that of three collaborating workers to that of two artists (?) and their model. I can no longer distinguish between the men, because when each reappears, he not only casts a black shadow, he is one. Every inch of him (face included) is covered by a black fabric skin. Desclaux has occasionally looked up, as if fearing more precipitation from above; now she races about, banging against the walls and eventually falling at the feet of one of the men (Schatz, I believe). With a little trowel he piles up granules around her splayed form and then uncovers fat white worms of flooring to amplify the design, working in a frenzy. The chalked outline of a murder victim? Or just a piece of postmodern performance art? The lights brighten to a glare, then go out. The situation changes again, worsens. Head on a pile of the debris, Desclaux attempts to push it away, backs off, tries again. Now we have to confront the enormity of what seems to be turning into a ritual murder. Chosson (I think) brings a bundle of black rags to Desclaux; it turns out to be a suit like the ones he and Schatz wear. Painstakingly they fit it onto her and smooth the hood over her head. Then they lay her on her back in the center of the space and arrange her limbs. The men prepare Desclaux for burial in Saire’s Blackout. Photo: Philippe Saire Seizing spades out of the darkness, the men shovel load after load of pellets over her. A current seems to run through the rapt spectators. A woman near me whimpers under her breath. Working rapidly, the black shadowmen cover Desclaux’s legs, her arms, her body. . .her head (please, no!!). By the time they’ve finished, she is invisible, entombed in a neat black catafalque. How many of us are holding our breaths, wondering how long she has to hold hers? If there is a hidden pocket of air for her, it’s not apparent. Fortunately for all concerned, we can, after a few agonizing minutes, see her beginning to move under the black load, but that’s seconds before the lights go out. And stay out. We can just make out the fact that the floor below us is getting more uniformly dark; a few tiny lights suddenly stud it. Has the sky fallen? When the overhead illumination finally comes on again, the white floor has turned completely black. Suddenly, I think back to the beginning of Black Out, and my memory of it changes; the valiant performers and their poses now summon up figures from ancient Pompeii, felled as they worked or slept, immobilized in volcanic ash. Brutality. Devastation. This is the way the world ends. Share this: 01/15/14 8:06 PM | filed under: New Dance from Abroad | Comments KPI: 150.000 201306 Time Out print Black Out in St Petersburg