FIT TO PRINT - Musées de Strasbourg

Transcription

FIT TO PRINT - Musées de Strasbourg
« All the News
That’s Fit to Print »
Illustrations de presse,
de Strasbourg
au New York Times
Le Petit Journal
En français, in Deutsch, in English
www.musees.strasbourg.eu
Janvier, January, Januar 2016
FIT TO
PRINT
ILLUSTRATIONS
DE PRESSE,
DE STRASBOURG
AU NEW YORK TIMES
« A ll the News That’s Fit to Print »
(Toute l’information pertinente
à être imprimée) est la devise du
New York Times pour l’information.
Elle peut aussi s’appliquer pour son
­illustration.
Alexandra Zsigmond, directrice
artistique de la section « Opinion »
du New York Times et commissaire de
l’exposition, a découvert la diversité
et la richesse de l’atelier d’illustration
de la Haute école des arts du Rhin
(HEAR) à Strasbourg dans la r­ evue
Nyctalope et les blogs de ses auteurs,
puis leur a commandé des illustrations de presse pour le New York Times.
L’exposition présente les dessins de
17 artistes* publiés dans le New York
Times. En introduction à l’exposition
sont présentées les grandes affiches
publicitaires que Tomi Ungerer a
réalisées pour le New York Times au
début des ­années 1960.
* Baptiste Alchourroun, Alexis
Beauclair, Fanny Blanc, ­Guillaume
­C hauchat, ­Q uentin Duckit, ­Juliette
Etrivert, Marion Fayolle, Caroline
Gamon, Lucie Larousse, ­A ntoine
­M aillard, ­Bénédicte Muller, ­M ayumi
Otero, ­M argaux Othats, Eugène
Riousse, ­M arine Rivoal, Simon
­Roussin et ­Raphael Urwiller
Bénédicte Muller, « A disease Doctors Refuse to
See », 2015, dessin illustrant l’article A Disease
Doctors Refuse to See paru dans The New York
Times, 25.02.2015. Coll. de l’artiste © B. Müller
Musée Tomi Ungerer
— Centre International
de l’Illustration
EN PASSANT
PAR LA
HEAR
Haute école
des arts du Rhin
Baptiste Alchourroun, sans titre, 2013, dessin
illustrant l’article Preparing Teachers for the
Classroom paru dans The New York Times le
28.10.2013. Coll. de l’artiste © B. Alchourroun
Par GUILLAUME DÉGÉ,
artiste, professeur dans la section
illustration à la HEAR
DU NEW YORK
TIMES
L’atelier d’illustration apparaît
dès la fondation de l’école des Arts
­décoratifs de Strasbourg en 1892. Sa
forme ­actuelle arrive dans les années
1970 à l’initiative de Claude Lapointe,
­illustrateur et professeur à l’école.
Par ALEXANDRA ZSIGMOND,
directrice artistique, section « Opinion »,
New York Times
Depuis, le contexte de l’illustration a
bien évolué. Ainsi les étudiants, inscrits
dans une culture globalisée et multimédia ont été confronté à des nouvelles
problématiques. Il n’en demeure pas
moins que le ­dessin, l’image et son
sens, apprendre à dessiner, mais aussi
apprendre à voir et à lire, restent au
cœur des préoccu­pations de l’atelier.
« Fit to Print » réunit une sélection
d’illustrations éditoriales créées entre
2012 et aujourd’hui, par des diplômés
de la HEAR, à la demande de la section « Opinion » du New York Times. Au
cours de sa longue histoire, depuis la
création de sa page Op-Ed en 1970,
le NYT Opinion a publié des illustrations exceptionnelles. Elle commande
actuellement près de mille cinq cents
œuvres originales par an.
Ces illustrations, qui donnent une
forme visuelle à des sujets d’actualité
brûlants – des violences par armes à
feu à la fracturation hydraulique en
passant par les examens normalisés et
le traitement du cancer – sont réalisées
dans des délais très courts, de l’ordre
de 6 à 24 heures ­entre la commande
et la livraison. Elles sont visuellement
frappantes, conceptuellement fortes
et techniquement élaborées, autant
de qualités qui font les meilleurs dessins éditoriaux. Malgré leur diversité
stylistique, les ­illustrations des anciens
étudiants de la HEAR présentent une
certaine unité en ce sens qu’elles privilégient le ­dessin à la main sur le numérique et contiennent, dans leur conception et leur composition, une dimension
poétique, souvent surréaliste.
L’exposition présente également des
œuvres personnelles de chaque artiste,
ce qui est une occasion rare de découvrir comment les sensibilités artistiques individuelles s’expriment dans
un travail commercial. Elle montrera,
je l’espère, la force de l’illustration éditoriale, non seulement dans son rôle
fonctionnel de moyen de communication visuel, mais aussi comme forme
particulière d’expression artistique.
Cette formation technique ne saurait être efficace sans une réflexion
soutenue sur l’illustration dans toutes
ses formes, de ses origines à nos
jours, en prenant compte du phénomène dans sa richesse, ses possibilités et ses nombreuses perspectives.
L’illustration tout en s’inventant et en
s’élaborant à l’école reste un continent
dont des pans entiers sont à découvrir
ou à redécouvrir.
Marion Fayolle, « La Conscience de soi », 2013, dessin illustrant l’article Secret Ingredient For Success paru dans The New York Times
le 20 janvier 2013. Transfert d’encres et encre de Chine sur papier, montage numérique. Coll. de l’artiste © M. Fayolle
JUSQU’AU MUSÉE TOMI UNGERER
Par CÉCILE RIPOLL,
assistante de conservation, Musée Tomi Ungerer
C’est un cheminement qui
nous amène jusqu’au musée pour
l’exposition ‘Fit To Print. Illustrations de presse, de Strasbourg au
New York Times… Ce cheminement
part de New York avec Alexandra
­Zsigmond, directrice artistique de
la rubrique opinion au New York
Times, une de ses collègues, lui
ramène la revue Nyctalope de Berlin. Elle y d­ écouvre le travail de
plusieurs illustrateurs strasbourgeois. Elle contacte Guillaume
Dégé, ­r esponsable de la section
­illustration de la HEAR et ils
débutent ensuite un partenariat,
ses étudiants vont publier dans
le New York Times.
cadre d’un festival Central ­Vapeur
(décembre 2012) et certains des
Pourquoi alors ne pas montrer ­illustrateurs que vous découvrez dans
cette collaboration ? Le musée Tomi cette exposition étaient déjà présents.
­Ungerer – ­C entre
Ainsi, entre les affiches
Exposition
i nter nat iona l de
« Fit to Print. Illuspublicitaires réalisées
l’Illustration à Strastrations de ­presse,
en 1960 pour le New
bourg a été sollicité.
de ­Strasbourg
Depuis son ouverture au New York Times » York Times par Tomi
en 2007, le ­musée mon- au ­Musée Tomi ­Ungerer, Ungerer, lui aussi
issu de l’école des arts
tre l’œuvre de Tomi
du 16 janvier
­Ungerer mais aussi
au 10 avril 2016
­décoratifs de Strasd’autres illustrateurs
bourg, et ce projet,
tels Saul Steinberg, R
­ obert Weaver,
comment ne pas imaginer un lien et
­William Steig… La jeune création
s’était ­furtivement invitée dans le donc un accueil de cette exposition ?
Antoine Maillard, [Cruauté envers les
a­ nimaux], 2015, dessin illustrant l’article
Outrage: Cruelty at a U.S. Meat Lab paru dans
The New York Times, 23.01.2015.
Coll. de l’artiste © A. Maillard
Mayumi Otero, sans titre, 2012, dessin
illustrant l’article Sunday Dialogue: Improving
Our Schools paru dans The New York Times,
22.07.2012. Coll. de l’artiste © M. Otero
BIOBIOBIOBIOBIOBIOBIOBIOBIOBIOBIOBIOBIOBIOBIO
Par eux-mêmes (diplômés entre 2009 et 2015)
Baptiste Alchourroun. Après
un crochet dans l’atelier de Pierre di
­Sciullo, il part s’installer à ­Montréal
avec Yannick Calvez et Lémuel
­Malicoutis. Ils y fondent le collectif
Château-vacant au sein duquel ils façonnent des images à 6 mains. Désormais sur Paris, il officie pour la presse
et se consacre essentiellement à la
réalisation de pochettes et d’affiches
pour des labels de ­musique électronique, parmi lesquels ­Bromance
­Records (FR) et Potion Records (BE).
Marion Fayolle, « Bonheur », 2013, dessin illustrant l’article The Key Ingredients for Happiness
paru dans The New York Times, 21.12.2013. Coll. de l’artiste © M. Fayolle
STRASBOURG - NEW YORK, 1950
Tomi Ungerer et
le New York Times
Par THÉRÈSE WILLER,
conservatrice en chef du musée Musée Tomi Ungerer
Dans les années 1950, Tomi
­Ungerer fréquentait la section
« graphisme publicitaire » à l’École
des arts décoratifs de Strasbourg.
La campagne réalisée dans les
­a nnées 1960 pour The New York
Times, à l’époque l’une des plus
ambi­tieuses qui aient jamais été
commandées à un artiste, montre
son inventivité en 24 affiches de
grand format diffusées dans les
rues et le métro de New York et en
i­ nsertions publicitaires dans la presse. Formé par le style de S­ avignac,
le jeune artiste a imaginé des situations absurdes pour provoquer le
choc visuel ­indispensable à l’art de
la publicité. Le résultat illustre parfaitement les propos que tenait alors
Ed Almgren, le directeur artistique
de l’agence BBDO : « The best way
to use Ungerer is to let him wing
it » (Le meilleur moyen d’utiliser
­Ungerer c’est de le laisser faire).
Alexis Beauclair. En 2008, il
créa, avec ses camarades de la HEAR,
la revue de bandes-dessinées et de dessins Belles Illustrations. Il fonda en 2012
avec Bettina Henni l’imprimerie riso
Papier Machine. Ils impriment pour
d’autres ainsi que leurs propres livres
autoédités. En 2014 il publia sa première bande dessinée : Quasar contre
Pulsar aux éditions 2024 ; et créa avec
Sammy Stein la revue de bande dessinée Lagon, imprimée dans son atelier.
Il contribue de plus en plus régulièrement à la presse.
Fanny Blanc. En parallèle de
projets éditoriaux, et notamment
avec l’atelier Couteau (dont fait aussi partie Quentin Duckit), elle travaille régulièrement pour la presse.
À l’initiative de Claire Sichez, elle a
commencé à travailler en 2015 sur
un projet de film d’animation.
Guillaume Chauchat. Il fait
ses débuts dans la revue Belles Illustrations, qu’il cofonde avec des amis
de promotion. Depuis sa sortie de
l’école, il édite ses bandes dessinées
aux éditions 2024, dessine, sculpte
et martèle de curieuses figures en fil
de fer et signe à l’occasion un dessin
pour la presse. Il enseigne également
à la HEAR depuis 2014.
Quentin Duckit. Il travaille
pour la presse, l’édition jeunesse, et
fait partie d’un collectif de petites
éditions, Couteau.
Juliette Etrivert. Sérigraphe, peintre et auteure de bandesdessinées, elle créé depuis 2010 des
aventures ironiques, fantastiques et
science-fictionnelles des revues de
­microédition comme Psoriasis et illustre des affiches pour des évènements
culturels. Elle comble ses besoins
de bricolages manuels à travers des
sculptures figuratives et la fabrication
de livres d’art en éditions limitées.
Marion Fayolle. Elle réalise
des livres illustrées pour les petits et
les grands aux éditions Magnani et
dessine fréquemment pour la presse
française et étrangère.
Caroline Gamon. Elle travaille
en tant qu’illustratrice free lance et
intervenante. Elle participe à la revue
Nyctalope ainsi qu’au collectif C
­ entral
Vapeur, collabore avec la presse et
encadre des ateliers d’illustration et
de cinéma d’animation dans diverses
structures strasbourgeoises.
Lucie Larousse. Elle écrit, dessine, grave, imprime, coud et peint.
Antoine Maillard. Ses bandesdessinées sont principalement visibles dans des revues telles Citrus,
Franky (et Nicole), etc. ; mais aussi sur
la plateforme gratuite : grandpapier.org. Il illustre régulièrement
des articles pour la presse. Il vient
d’achever un projet hybride entre
bande-dessinée et animation à la
main, le tout à lire sur écran.
Bénédicte Muller. Elle est
c­ o-fondatrice du collectif Dessins
des fesses, participe au magazine
Nyctalope et travaille de temps à autre
pour la presse.
Margaux Othats. Son premier
livre La Chasse sort aux éditions
­Magnani en 2014. Elle vit à Lyon où
elle travaille sur ses projets d’édition
et ponctuellement pour des revues et
journaux. Son prochain livre sortira au
printemps 2016, toujours aux éditions
Magnani.
Eugène Riousse. Il a travaillé
aux éditions 2024, avant de retrouver les bancs de l’école à La Fémis en
section scénario-TV. Aujourd’hui, il
dessine pour la presse et le cinéma,
développe sa première série télévisée
et travaille à son premier livre pour
les éditions 2024.
Marine Rivoal. Elle a publié
deux albums jeunesses aux éditions du Rouergue et travaille en
temps que réalisatrice sur un court
­métrage d’animation Iâhmès et la
Grande Dévoreuse produit par Xbo
Films, sortie prévue pour 2016.
Simon Roussin. Son travail
porte de façon récurrente sur la
figure du héros, et il cherche dans
ses histoires à retrouver le souffle de
Simon Roussin, « Grand Canyon », 2014,
­dessin illustrant l’article A Cathedral
Under Siege paru dans The New York Times,
10.08.2014. Coll. de l’artiste © S. Roussin
ses lectures enfantines. Il est déjà
l’auteur de Robin Hood, aux é­ ditions
L’employé du Moi (2010) et Les
­Aventuriers, aux éditions ­M agnani
(2011). Il est aussi l’un des fondateurs
et principaux auteurs de la r­ evue
Nyctalope. Contributeur ­régulier
du magazine Sofilm, il ­publie,
à l’automne 2014, le remarqué
­Barthélémy aux éditions Cornélius.
Mayumi Otero. Raphaël
­ rwiller. Ils ont fondé les édiU
tions expérimentales Icinori, au
sein desquelles ils développent leurs
univers, réalisent des livres déraisonnables. Ils travaillent en duo ou
non. Passionnés d’estampes, nourris d’imagerie populaire et de dessin contemporain, ils travaillent avec
autant de plaisir pour la presse (New
York Times, l’Express, Le Monde, Le
Nouvel Obs, Forbes, Wired, XXI, etc.),
l’édition (Actes Sud Junior, RMN,
Les Fourmis Rouges, Thierry
­Magnier, Toussaint Louverture, etc.)
que sur tout autre type de média.
In English
FIT TO
PRINT
PRESS
ILLUSTRATIONS,
FROM STRASBOURG TO
THE NEW YORK TIMES
“All the News That’s Fit to Print»
is the motto of The New York Times
for news. It can also apply to its
­illustration. Alexandra Zsigmond,
artistic ­d irector of the opinion
section at The New York Times and
­curator of the exhibition, discovered
the diversity and richness of the
­illustration workshop at the Haute
école des arts du Rhin (HEAR) in
Strasbourg via Nyctalope magazine
and the blogs of its authors, and
commissioned press illustrations
from them for The New York Times.
The exhibition presents drawings by
17 artists* published in The New York
Times. The large a­ dvertising posters
that Tomi U
­ ngerer produced for The
New York Times in the early 1960s are
displayed in the introduction to the
exhibition.
* Baptiste Alchourroun, Alexis Beauclair,
Fanny Blanc, ­Guillaume ­Chauchat, ­Quentin
Duckit, J­ uliette Etrivert, Marion Fayolle, Caroline Gamon, Lucie Larousse, ­Antoine M
­ aillard,
­Bénédicte Muller, ­Mayumi Otero, ­Margaux
Othats, Eugène Riousse, ­Marine Rivoal, Simon
­Roussin et ­Raphael Urwiller
Benedicte Muller, “Treating the mentally
ill”, 2013, drawing for the article Sunday
Dialogue: Treating the Mentally Ill published
in The New York Times, 02.03.2013.
Coll. of the artist © B. Muller
FROM THE NEW
YORK TIMES
VIA
THE HEAR
THROUGHOUT THE
TOMI UNGERER MUSEUM
By ALEXANDRA ZSIGMOND,
artistic ­director, opinion section,
New York Times
Haute école
des arts du Rhin
By CÉCILE RIPOLL,
assistant, Tomi Ungerer Museum
By GUILLAUME DÉGÉ,
artist, professor in the illustration
section at the HEAR
Mayumi Otero, Untitled, 2014, drawing for
the article The Price of Prosperity Toxic
published in The New York Times, April 27
2014. Coll. of the artist © M. Otero
“Fit to Print” brings together a
s­election of editorial illustration created by HEAR graduates, commissioned for the New York Times Opi­nion
section from 2012 to the present.
NYT Opi­nion has a rich history of
­publishing­ ­exceptional illustration
since the founding of the OpEd page in
1970, and ­today commissions around
1500 original artworks per year.
The illustrations here give visual
form to pressing news topics — from
gun violence and fracking to standardized testing and cancer treatment — and were created under quick
deadlines, often with just 6-24 hours
from start to finish. The work is visually striking, conceptually strong, and
technically refined — all qualities of
the best in editorial art. While diverse
in style, the illustrations of HEAR
graduates are united by a focus on
the hand-drawn over the digital, and
an often surreal, poetic approach to
composition and concept.
Also included in the exhibition
are personal pieces by each artist,
which provide a rare opportunity
to see how their individual artistic
sensibilities manifest in commercial
work. My hope is that this show
demonstrates the power of editorial
illustration not only in its functional
role as visual communication, but
also as a unique form of fine art.
The illustration workshop was present from the very foundation of the
Strasbourg School of Decorative Arts
in 1892. Its present form emerged in
the 1970s at the instigation of Claude
Lapointe, an illustrator and teacher at
the school. Since then the context of
illustration has evolved. Thus students
enrolled in a globalized and media
culture are confronted with new pro­
blems. The fact remains that drawing,
the image and its meaning, learning to
draw, but also learning to see and read,
remain at the heart of the workshop
agenda.
This technical training cannot be
­effective without sustained reflection on
illustration in all its forms, from its origins to the present day, taking account
of the phenomenon in all its wealth, its
possibilities and its many perspectives.
Illustration, while being invented and
developed in school, remains a continent of which whole sectors are to yet to
be discovered or rediscovered.
It is a particular path that leads published in The New York Times.
us to the museum for the exhibition So, why not show this collabora‘Fit To Print. Press
tion? The Tomi
Illustration, from
Ungerer Museum
Exhibition
Strasbourg to The
– ­I nternational
“Fit To Print.
New York Times...’ This
Centre for IllustraPress Illustrations
path began in New
tion in Strasbourg
from Strasbourg
York with A
­ lexandra
was ­approached.
to New York Times”
­Z sigmond, artisSince opening in
at Tomi ­Ungerer
tic director of the
2007, the museum
­Museum,
opinion section of
has sought to profrom ­January 16th
The New York Times,
mote the work of
to April 10th
then passed through
Tom i ­U ngerer
Berlin, where one
but also of other
of her colleagues showed her the illustrators such as Saul ­Steinberg,
Nyctalope review in where she disco­ ­Robert Weaver, William Steig, etc.
vered the work of several illus­trators Younger artists were furtively infrom Strasbourg. From there, she vited within the framework of the
contacts Guillaume Dégé, head Central Vapeur festival (December
of the illustration section of the 2012) and some of the ­illustrators that
HEAR, leading to a partnership you will encounter in this exhibition
in which students’ work would be were already present then. So, how
Caroline Gamon, Untitled, 2014, drawing
for the article The Slaying of 2 Officers in
Brooklyn published in The New York Times,
12.23.2014. Coll. of the artist © C. Gamon
could it be possible not to see a link
between the advertising posters created in 1960 for The New York Times
by Tomi Ungerer (a former student
of the Strasbourg School of Decorative Arts) and this project and host it?
Alexis Beauclair, [Cancer], 2014, drawing
for the article How to Reduce Deaths From
Cancer published in The New York Times,
01.14.2014. Coll. of the artist. © A. Beauclair
Margaux Othats, [Waiting], 2014, drawing for the article Sad Dads in the Empty Nest
published in The New York Times, 09.21.2014. Coll. of the artist © M. Othats
BIOGSBIOGSBIOGSBIOGSBIOGSBIOGSBIOGSBIOGSBIOGSBIOGSBIOGSBIOGSBIOGSBIOGSBIOGSBIOGS
By themselves (Graduates between 2009 and 2015)
earn some money and printed their
own self-published books. In 2014,
he ­published his first comic book for
a publisher (Quasar contre Pulsar, 2024
Editions) and created with Sammy
Stein the cartoon magazine ­Lagon,
printed in his studio. His work
­increasingly appears in the press.
Fanny Blanc. In addition to publishing projects, particularly with the
Couteau studio (which also includes
Quentin Duckit) she regularly works
for the press. She began working on
an animated film project in 2015 at
the instigation of Claire Sichez.
Quentin Duckit. He works
for the press and children’s book
­publishers and is part of the Couteau
collective of small publishers.
Juliette Etrivert. Silkscreen
artist, painter and author of comics, since 2010 she has created ironic
fantasy and science-fiction adventures for various magazines and via
desktop publishing ventures like Psoriasis and designs posters for various
cultural events. She fulfils her need
for manual crafts through figurative
sculptures and the production of art
books in limited editions.
Baptiste Alchourroun, Untitled, 2013, drawing for the article Why We Love Beautiful Things
published in The New York Times, 02.17.2013. Coll. of the artist © B. Alchourroun
Baptiste Alchourroun. ­After a
detour in the studio of Pierre di ­Sciullo,
he moved to Montreal with Yannick
Calvez and Lemuel ­Malicoutis. There
they founded the Chateau-vacant
collective in which they produced
images between them. Now in Paris,
he officiates from time to time for the
press, and devotes himself primarily to
the production of covers and posters
for electronic music labels including
Bromance R
­ ecords (FR) and Potion
Records (BE).
Alexis Beauclair. In 2008,
he and his fellow students at the
HEAR created Belles Illustrations
magazine which featured comic
Eugène Riousse, Untitled, 2014, drawing for the article The Trick of Life
published in The New York Times, 03.06.2014. Coll. of the artist © E. Riousse
press. He has also just completed a
hybrid project involving comics and
hand-drawn animation to be read
on screens.
Alexis Beauclair, Untitled, 2014, drawing for
the article Domestic Violence published
in The New York Times, 03.16.2014.
Coll. of the artist © A. Beauclair
strips and drawings. In 2012 he and
­Bettina Henni founded the tiny riso
printing company Papier Machine.
They printed things for others to
STRASBOURG - NEW YORK, 1950
Tomi Ungerer and
The New York Times
Guillaume Chauchat, Untitled, 2013, drawing
for the article A Lifesaving Treatment, and
a Killer published in The New York Times,
11.19.2013. Coll. of the artist © G. Chauchat
Guillaume Chauchat. His work
first appeared in the magazine Belles
Illustrations which he ­co-founded with
classmates. Since leaving the school
he has published his comics with
2024 Editions, draws, sculpts and
hammers out curious figures in wire
and produces the odd drawing for
the press. He has also taught at the
HEAR since 2014.
By THÉRÈSE WILLER,
Chief Curatof of Tomi Ungerer’s Museum
Tomi Ungerer attended the
«commercial art» section at the
School of Decorative Arts in
Strasbourg in the 1950s. The
campaign carried out in the 1960s
for The New York Times, one of the
most ambitious ever to be commissioned from an artist at the
time, showed his inventiveness via
24 large-format posters displayed
in the streets and subway of New
York and in advertisements in the
press. Influenced by the style of
Savignac, the young artist ima­
gined absurd situations in order
to cause the visual shock indispensable to the art of advertising.
The result perfectly illustrates the
­remarks of Ed Almgren, artistic
director at the BBDO agency:
“The best way to use Ungerer is
to let him wing it”.
Marion Fayolle, [The classification of
mental disorders], 2013, drawing for the
article I­ nvitation to a Dialogue: Psychiatric
Diagnoses published in The New York Times,
03.20.2013. Coll. of the artist © M. Fayolle
Marion Fayolle. She has produced illustrated books for children
and adults published by Editions
Magnani and frequently draws for
the French and foreign press.
Caroline Gamon. She works as
a freelance illustrator and workshop
supervisor. She participated in the
review Nyctalope and the Central
Vapeur collective, sometimes works
with the press and regularly supervises illustration and animation
workshops at various institutions in
Strasbourg.
Lucie Larousse. She writes,
draws, etches, prints, sews and
paints.
Quentin Duckit, “Health Care”, 2014, drawing
for the article Limiting Patients’ Choice of
Doctors published in The New York Times,
03.11.2014. Coll. of the artist © Q. Duckit
Antoine Maillard. His comics
are mainly visible in journals [­Citrus,
Franky(et Nicole)...] but also on the
free platform grandpapier.org. He
regularly illustrates articles for the
he ­published, in autumn 2014, the
noted Barthélémy for Editions
Cornélius.
Bénédicte Muller. She is
c­ o-founder of the collective Dessins
des fesses, participates in Nyctalope
magazine and occasionally works
for the press.
Eugène Riousse. He worked
with Editions 2024, before returning to school in the Fémis scenarioTV section. Today, he draws for the
press and the cinema, is developing
his first television series and working
on his first book for Editions 2024.
Marine Rivoal. Since then
she has released two youth albums
for Editions du Rouergue and has
directed the short animated film
Iâhmès et la Grande Dévoreuse,
produced by Xbo Movies, to be
­released in 2016.
Simon Roussin. His work
r­ ecurrently focuses on the figure
of the hero and he seeks in his stories to ­relive the excitement of his
childhood reading. He is already
the author of Robin Hood, for Editions L’employé du Moi (2010) and
Les Aventuriers, for Editions Magnani (2011). He is also one of the
founders and main authors of the
excellent ­review ­Nyctalope. A regular
contributor to the magazine ­Sofilm,
Mayumi Otero, Untitled, 2012, drawing for the
article Concerns About the Safety of Drilling
published in The New York Times, 12.26.2012
Collection of the artist © M. Otero
Mayumi Otero, Raphael
Urwiller. They founded the
­experimental Editions Icinori in
which they develop their universe,
produce unreasonable books,
working as a pair or independently.
Passionate about prints and feeding on popular imagery and contemporary design, they work with
equal pleasure for the press (New
York Times, l’Express, le Monde, Le
Nouvel Obs, Forbes, Wired, XXI, etc.)
and for publishers (Actes Sud Junior,
RMN, Les Fourmis Rouges, Thierry ­Magnier, Toussaint Louverture,
etc.) and any other type of media.
In Deutsch
FIT TO PRINT
BIOBIOBIOBIOBIOBIOBIOBIO
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PRESSEILLUSTRATIONEN – VON STRASSBURG
ZUR NEW YORK TIMES
„All the News That‘s Fit to
Print“ – „Alle Nachrichten, die
zum Druck taugen“, so lautet die
Devise der New York Times. Und
dies gilt auch für die Illustrationen.
Alexandra Zsigmond, die künstlerische Lei­terin der Abteilung
„Kommentar“ der New York Times
und Kuratorin dieser Ausstellung,
hat in der Zeitschrift Nyctalope und
den Blogs ihrer ­Autoren die Vielfalt
und den Reichtum der Abteilung
Illustration der Straßburger Kunst­
hochschule (Haute école des arts
du Rhin - HEAR) entdeckt und
daraufhin eine Reihe von Illustrationen für die New York Times in
Auftrag gegeben. Die ­Ausstellung
Absolventen zwischen 2009 et 2015
Baptiste Alchourroun. Nach
e­ inem Abstecher ins Atelier von
Pierre di Sciullo lässt er sich
zusammen mit Yannick Calvez
und L­ émuel Malicoutis in Montreal nieder. Die drei gründen dort
das ­K ollektiv „Château-vacant“
(„vakantes Schloss“) und arbeiten
sechshändig. Heute lebt Baptiste
Alchourroun in Paris, arbeitet für
die Presse und vor allem entwirft
er CD-Covers und Plakate für
Labels elektronischer Musik,
darunter Bromance Records (in
Frankreich) und Potion Records
(in Belgien).
zeig t die I­llustrationen von
17 Künst­lern*, alle Absolventen der
HEAR, die in der amerikanischen
Zeitung veröffentlicht wurden.
Einleitend zur Ausstellung werden
die großen Werbeplakate gezeigt,
die Tomi ­Ungerer zu Beginn der
1960er Jahre für die New York Times
­entwarf.
* Baptiste Alchourroun, Alexis
Beauclair, Fanny Blanc, G
­ uillaume
­C hauchat, ­Q uentin Duckit, ­Juliette
Etrivert, Marion Fayolle, Caroline
Gamon, Lucie Larousse, ­A ntoine
­M aillard, ­Bénédicte Muller, ­M ayumi
Otero, ­M argaux Othats, Eugène
Riousse, ­M arine Rivoal, Simon
­Roussin et ­R aphael Urwiller
VON
DER
NEW YORK
TIMES
Haute école
des arts du Rhin
ZUM
TOMI-UNGERER-MUSEUM
ALEXANDRA ZSIGMOND,
künstlerische Leiterin der Abteilung
“Kommentar“, New York Times
GUILLAUME DÉGÉ,
Professor an der HEAR,
Abteilung Illustration
CECILE RIPOLL,
stellvertretende Konservatorin im Tomi Ungerer Museum
Fit to Print führt eine Auswahl von
Illustrationen zusammen, die zwi­schen
2012 und heute von der ­Abteilung
„Kommentar“ der New York Times
an Absolventen der Straßburger
Kunsthochschule HEAR in Auftrag
gegeben wurden. Die Abteilung „New
York Times Kommentar“ blickt seit
der Gründung von OpEd page im
Jahr 1970 auf eine reiche Geschichte
zurück, was die Veröffentlichung
außergewöhnlicher Illustrationen
­anbelangt. Heute gibt sie jährlich etwa
1500 Originalzeichnungen in Auftrag.
Die Werkstatt für Illustration entstand schon bei der Gründung der
Straßburger Schule für angewandte
Kunst im Jahr 1892. Die heutige Ausrichtung nahm sie in den
1970er Jahren unter der Leitung
des Illustrators Claude Lapointe
an, der an der Schule unterrichtete.
Die Illustrationen, die hier gezeigt
werden, setzen aktuelle Nachrichten
visuell um – so etwa von Gewalt mit
Waffen, über Fracking, standardisierte
Tests, bis hin zu Krebsbehandlung –
und sie entstanden allesamt unter Zeitdruck, mit sehr kurzen Lieferterminen:
Oft waren gerade mal 6 bis höchstens
24 Stunden Zeit zwischen Auftrag und
Abgabetermin. Die Arbeiten sind auffallend, ihr Konzept stark, die Technik
raffiniert – alles von höchster Qualität
auf dem Gebiet der Zeitungsillustration. Obwohl sehr unterschiedlich
im Stil, ist allen Illustrationen der
HEAR-Absolventen gemeinsam, dass
sie die manuelle Zeichnung gegenüber
einer digitalen Technik bevorzugen
und ­dabei oft einen surrealen, fast
­poetischen Ansatz für die Idee und
die Darstellung finden.
In die Ausstellung wurden auch
persönliche Arbeiten der einzelnen
Künstler aufgenommen, was eine seltene Gelegenheit bietet, zu erkennen,
wie sie ihre jeweils eigene künstlerische
Sensibilität auch in kommerzielle
­Arbeiten einbringen. Ich hoffe, dass
diese Ausstellung die Stärke der Presse-­
Illustration zutage treten lässt, nicht
nur in ihrer funktionalen Rolle für die
visuelle Kommunikation, sondern auch
als ganz eigene Form von Kunst.
Bénédicte Muller, « Music in the key of
melancholy », 2013, Zeichnung für
Music in the Key of Melancholy,
The New York Times, 26.09.2013.
Sammlung des Künstlers © B. Muller
ÜBER
DIE HEAR
Seit dieser Zeit hat sich das
­Umfeld der Illustration stark verändert. Die heutigen Studierenden,
die in einer globalen, multimedialen Kultur aufwachsen, werden
mit ganz neuen Problemstellungen konfrontiert. Dennoch stehen
das Zeichnen, das Bild und dessen
Sinn, das Zeichnenlernen, aber
auch das Sehen- und Lesenlernen
im Mittelpunkt der Ausbildung.
Die technische Ausbildung wäre
unvollständig, ja nutzlos, würde
sie nicht von stetem Nachdenken
über die Illustration in all ihren
Ausprägungen begleitet, von ihren
Anfängen bis in die Gegenwart:
das Genre muss in seinem ganzen
Reichtum, seinen Möglichkeiten
und seinen unzähligen Aspekten
betrachtet werden. Die Illustration ist ein Fach, das sich die
Schüler erarbeiten und für sich
neu ­erfinden, aber es ist eine Welt,
von der ganze Teile entdeckt oder
wiederentdeckt werden müssen.
Marine Rivoal, « A chance to the terminally ill », 2015, Zeichnung für
Easing Death for the Terminally Ill, The New York Times, 25.15.2015.
Sammlung des Künstlers © M. Rivoal
Es ist eine Art Wanderung: Der Tomi-Ungerer-Museum, Centre
Weg führt bis ins Museum, in die ­international de l’Illustration in
Ausstellung „Fit To Print – Presse­ Straßburg wurde kontaktiert. Seit
illustration, von Straßburg zur seiner Eröffnung im Jahre 2007
New York Times…“ Er nahm seinen stellt das Museum das Werk von
­Anfang in New York bei ­A lexandra Tomi Ungerer aus, aber auch die
Zsigmond, der künstlerischen Arbeiten anderer Illustratoren, wie
­L eiterin der A
­ bteilung Kommen- Saul Steinberg, Robert Weawer,
tar bei der New
W i l l i a m Steig
York Times. Eines
und viele a­ ndere.
Tages bringt ihr Ausstellung „Fit to Print. D i e j u n g e n
eine Kollegin von
­K ünstler waren
Presseillustrationen­ – ihrer Berlin-­Reise
schon einmal aufvon Straßburg zur
ei ne Nu m mer
getaucht, wenn
New York Times“
der Zeitschrift
auch diskret,
­N yct a l o pe m it . im Tomi-Ungerer-Museum im Rahmen des
16. Januar bis
­Darin entdeckt sie
Festivals „Cendie Arbeiten mehtral Vapeur“ im
10. April 2016
rerer Straßburger
Dezember 2012,
Illustratoren. Sie
und einige von
nimmt Kontakt auf mit Guillaume ihnen wird der Besucher hier wieDégé, dem Leiter der Abteilung Illus­ der ­entdecken. So drängte es sich
tration an der HEAR, damit beginnt auf, zwischen den Werbeplakaten,
eine Zusammenarbeit: ­Guillaume die Tomi ­Ungerer 1960 im Auftrag
Dégés ­S tudenten erhalten die der New York Times schuf, – auch er
Möglichkeit, eigene Illus­trationen in hatte ja an der Straßburger Kunst­
der New York Times zu veröffentlichen. hochschule studiert – und diesem
Warum also nicht das Ergebnis Projekt eine Verbindung herzusteldieser Zusammenarbeit auch hier len und diese Ausstellung im Tomider Öffentlichkeit vorstellen? Das Ungerer-­Museum auszurichten.
Führung
in Deutscher
Sprache
Fanny Blanc. Fanny Blanc ­arbeitet
regelmäßig für die Presse, aber auch an
Buchprojekten, insbesondere mit dem
Atelier Couteau (wo auch Quentin
Duckit mitarbeitet). 2015 hat sie auf
Anregung von Claire Sichez b­ egonnen,
an einem Animationsfilm zu arbeiten.
Guillaume Chauchat. Sein
Debüt gibt er mit der Gründung der
Zeitschrift Belles Illustrations, gemein­
sam mit Studienkameraden. Seit dem
Ende des Studiums veröffentlicht er
Comics im Verlag éditions 2024,
zeichnet, schnitzt und hämmert
sonderbare Drahtfiguren, gelegentlich liefert er auch eine Zeichnung für
die Presse. Seit 2014 unterrichtet er
an der HEAR.
Quentin Duckit. Er a­ rbeitet
für die Presse, für Kinder- und
­Jugendbuchverlage und ist Mitglied
von Couteau, einem Kollektiv von
Kleinverlagen.
Juliette Etrivert. Serigrafin, Malerin und Comic-Autorin.
Seit 2010 produziert sie ironische,
fantas­tische und science-fictionartige Abenteuer für Zeitschriften wie
­Psoriasis, die in sehr kleinen Verlagen
veröffentlicht werden; außerdem
entwirft sie Plakate für Kulturevents.
Ihr Bedürfnis nach handwerklicher
Tätigkeit befriedigt sie, indem sie
gegenständliche Skulpturen und
Kunstbücher in kleinen Auflagen
produziert.
Marion Fayolle. Sie entwirft
Bilderbücher für Kinder und
­E rwachsene im Verlag éditions
­Magnani und zeichnet regelmäßig
für die französische und die ausländische Presse.
Samstag
30. Januar, 20. ­Februar
und 12. März
um 15.00 Uhr
Simon Roussin, ohne Titel, 2013, Zeichnung
für How the West Was Won: A Day-to-Day
Struggle,The New York Times, 16.02.2013.
Sammlung des Künstlers,
courtesy Arts Factory © S. Roussin
Alexis Beauclair. 2008 gründete er mit seinen Freunden von der
HEAR die Comic-Zeitschrift Belles
Illustrations. Gemeinsam mit Bettina
Henni gründete er 2012 die kleine
Druckerei „Riso Papier Machine“.
Sie drucken ihre im Selbstverlag
­erscheinenden Bücher und produ­
zieren auch Bücher in kleinen Auflagen für andere. 2014 veröffentlicht er
im Verlag „éditions 2024“ sein erstes
Comic: Quasar contre Pulsar; im selben
Jahr gründet er mit Samy Stein die
Comic-Zeitschrift Lagon, die in ­seiner
Werkstatt gedruckt wird. ­Immer
öfter liefert er Beiträge für die Presse.
Caroline Gamon. Sie ­arbeitet
als freie Illustratorin und Lehrbeauf­
tragte. Sie beteiligt sich an der
Zeitschrift Nyctalope und am Kollek­
tiv Central Vapeur, arbeitet für die
Presse und leitet Workshops für
­Illustration und Animationsfilm in
diversen Straßburger ­Einrichtungen.
Fanny Blanc, « A Parchment on Millennials », 2013, Zeichnung für A Parchment on Millennials,
The New York Times, 03.08.2014. Sammlung des Künstlers © F. Blanc
Lucie Larousse. Sie schreibt,
zeichnet, entwirft Grafik, druckt,
näht und malt.
A ntoine Maillard. Seine
­ omics erscheinen hauptsächlich
C
in Zeitschriften wie Citrus, Franky (et
­Nicole), usw. Aber auch auf der kostenlosen Website grandpapier.org. Er
illustriert regelmäßig Presseartikel.
Unlängst hat er ein hybrides, am
Bildschirm lesbares Projekt reali­
siert, das zwischen Comic und Hand-­
Animation angesiedelt ist.
Bénédicte Muller. Sie ist Mitbegründerin des Kollektivs Dessins de
fesses (Sexzeichnungen), arbeitet für
die Zeitschrift Nyctalope und hin und
wieder für die Presse.
Margaux Othats. Ihr erstes Buch
La Chasse (Die Jagd) erschien 2014 im
Verlag éditions Magnani. Sie lebt in
Lyon, wo sie an Verlagsprojekten und
hin und wieder für Zeitschriften und
Zeitungen arbeitet. Ihr nächstes Buch
erscheint 2016, e­ benfalls im Verlag
éditions Magnani.
Eugène Riousse, ohne Titel, 2014, Zeichnung
für Efforts to Curb Solitary Confinement,
The New York Times, 27.02.2014.
Sammlung des Künstlers © E. Riousse
Eugène Riousse. Er hat für den
Verlag éditions 2024 gearbeitet, ehe
er in La Fémis in der Abteilung TV-­
Drehbücher wieder die Schulbank
drückte. Heute liefert er Beiträge
für Presse und Film und arbeitet an
seiner ersten Fernsehserie für den
Verlag éditions 2024.
Marine Rivoal. Sie hat zwei
Jugendbücher im Verlag éditions du
Rouergue veröffentlicht und arbeitet
derzeit an einem Animations-Kurzfilm Iâhmès et la Grande Dévoreuse, der
von Xbo Films produziert und 2016
ausgestrahlt wird.
Simon Roussin. Sein wiederkehrendes Thema ist die Figur
des Helden, und immer versucht
er, seinen Geschichten die Spannung einzuhauchen, die er einst in
Kinderbüchern fand. Im Verlag
L’employé du Moi hat er 2010 Robin
Hood veröffentlicht und bei éditions Magnani 2011 Les Aventuriers
(Die Abenteurer). Er ist Mitbegründer
und einer der Hauptautoren der
Zeitschrift Nyctalope. Die Zeitschrift
Sofilm veröffentlicht regelmäßig
­Beiträge von ihm, und 2014 erschien
sein vielbesprochenes Buch B­ arthélémy
im Verlag éditions Cornélius.
Mayumi Otero, Raphaël
­ rwiller. Gemeinsam haben sie
U
den experimentellen Verlag Icinori
gegründet, in dem sie ihre eigene Welt
entwickeln und unvernünftige Bücher
veröffentlichen. Sie ­arbeiten im Duett
oder einzeln. Ihre Leidenschaft gilt der
Druckgrafik, den Bilderbögen und der
zeitgenössi­schen Zeichenkunst, und sie
arbeiten genauso gern für die Presse
(New York Times, L’Express, Le Monde, Le
Nouvel Observateur, Forbes, Wired, XXI,
u.s.w.) wie für Buchverlage (Actes
Sud Junior, RMN, Les Fourmis Rouges,
­Thierry Magnier, Toussaint Louverture u.s.w.) oder für jedwede Medien.
STRASBOURG - NEW YORK, 1950
Tomi Ungerer und die
New York Times
Bénédicte Muller, ohne Titel, 2012,
­Zeichnung für In Need in New York,
The New York Times, 21.06.2012.
Sammlung des Künstlers © B. Muller
Raphaël Urwiller, ohne Titel, 2013, Zeichnung für In Nigeria, You’re Either Somebody Or Nobody,
The New York Times, 10.02.2013. Sammlung des Künstlers © R. Urwiller
Guillaume Chauchat, ohne Titel, 2014,
Zeichnung für In a Book Group? Share Your
Story,The New York Times, 27.03.2014.
­Sammlung des Künstlers © G. Chauchat
THÉRÈSE WILLER,
Direktorin des Tomi-Ungerer-Museums
In den 50er Jahren des vergangenen Jahrhunderts war Tomi
­Ungerer Schüler der Fachhochschule für angewandte Kunst,
Abteilung „Werbegraf ik“, in
Straßburg. Die Werbekampagne
– damals eine der ambitionier­
testen, mit denen jemals ein
Künstler beauftragt worden war
–, die er in den 60er Jahren für
die New York Times ausführte
(Werbespots in der Presse und
24 großformatige Plakate, die in
der ­Untergrundbahn und den
Straßen von New York verbre-
itet wurden), zeigt, wie erfindungsreich der junge Künstler
damals schon war. Als Erbe des
Plakatkünstlers ­Savignac stellte er
­absurde Situationen dar, um den
für die Werbekunst unumgänglichen ­v isuellen Schock zu verursachen. Das Ergebnis ist die perfekte
­Illustration dessen, was damals Ed
Almgren, der künstlerische Leiter
der Agentur BBDO verkündete:
„The best way to use Ungerer is to
let him wing it“ (Das beste ­M ittel,
Ungerers Fähigkeiten zu nutzen,
ist: ihn gewähren lassen).
www.musees.strasbourg.eu
Programmation
autour de l’exposition
Visites commentées
Dimanches
24 janvier, 28 février,
20 mars et 10 avril
à 15h
Führung in
Deutscher Sprache
Samstag 30. Januar,
20. Februar und 12. März
um 15.00 Uhr
Juliette Etrivert, [Yoga vs Anxiété], 2012, dessin illustrant l’article
Drugs, Sweat and Fear paru dans The New York Times, 26.08.2012.
Coll. de l’artiste © J. Etrivert
Le temps d’une
rencontre
Samedi 16 janvier à 14h30
« À deux voix » avec
­Alexandra Zsigmond, commissaire de l’exposition et
­Guillaume Dégé, enseignant à l’atelier d’illustration
de la HEAR
Samedi 27 février à 14h30
« Génération spontanée »
avec Guillaume Chauchat,
illustrateur, enseignant à la
HEAR, coordinateur de
l’exposition
DANS LE CADRE DU FESTIVAL
« LES RENCONTRES DE L’ILLUSTRATION DE STRASBOURG »
(DU 9 AU 20 MARS 2016)
Atelier 8 / 12 ans
« Attention à la chute ! »
Samedi 12 mars de 14h30 à 17h
Avec Caroline Gamon, peintre, illustratrice pour
l’édition et la presse adulte (revue XXI, Le Monde, The
New York Times).
Atelier d’illustration dans lequel nous allons tenter de
­réaliser des images poétiques et surprenantes ; d’un
paysage anodin, d’un objet quelconque devrait surgir
l’impensable. Comme si tout à coup, les choses menaçaient de s’envoler, comme si quelqu’un au loin, risquait de tout faire tomber, comme si là-bas, une chose
étrange nous guettait... Étrange, étrangeté !
Technique : peinture, collage.
Prix : 6,50 € en prévente à la caisse du musée
Le temps d’une rencontre
« À deux voix »
Mercredi 16 mars à 17h30
Avec Guillaume Chauchat, illustrateur, enseignant
à l’atelier d’illustration de la HEAR et Cécile ­R ipoll,
assistante de conservation au Musée Tomi ­Ungerer,
coordinateurs de l’exposition « Fit to Print. ­Illustrations
de presse, de Strasbourg au New York Times »
FRANCS
TIREURS
2005-2015
EXPOSITION
PARTENAIRE
Du 11 au 20 mars 2016
Du 19 au 20 mars 2016
L’atelier de sérigraphie est depuis
une décennie le creuset d’une création graphique débridée, permettant l’expression spontanée, mais
néanmoins organisée de talents aussi
variés qu’improbables. L’exposition
en présente une large sélection.
Alexis Beauclair, [Tireurs], 2015, dessin
­illustrant l’article What Makes a Shooter Do It?
paru dans The New York Times, 26.07.2015
Coll. de l’artiste © Alexis Beauclair
L’esprit, qui s’est développé en son
sein a alimenté non seulement les productions en interne de l’école, mais
aussi l’édition illustrée française.
Vernissage : jeudi 10 mars à 18h30
La Chaufferie
5 rue de la Manufacture des Tabacs
67000 Strasbourg
Entrée libre, tous les jours de 14h à 18h.
www.hear.fr
Lucie Larousse, sans titre, 2014, dessin illus­
trant l’article What to Do About California’s
Drought paru dans The New York Times,
17.03.2014. Coll. de l’artiste © L. Larousse
L’illustration est à Strasbourg
d’une exceptionnelle richesse, patri­
moniale et vivante. En témoignent
les collections des musées, les fonds
et actions des médiathèques, le
rayon­nement des anciens et actuels
élèves de la HEAR, la vitalité du
festival Central Vapeur. Ces Rencontres sont le fruit de leur concertation, parrainées par l’un des plus
prolifiques illustrateurs jamais formés dans cette ville, Serge Bloch.
Les Rencontres de l’Illustration
de Strasbourg auront lieu du 9 au
20 mars 2016 avec Central Vapeur, la
HEAR, le réseau des médiathèques
avec son Centre de l’Illustration, le
Cabinet des Estampes et des Dessins
et le Musée Tomi Ungerer.
Atelier 12 / 120 ans
« Hard Prospects »
Samedi 19 mars de 14h30 à 17h
Atelier de 2h30, pour 12 personnes de 12 à 120 ans.
Atelier d’illustration entre la 2D et la 3D où nous ­allons
explorer les multiples manières d’aborder le thème de
la science-fiction. Qu’est ce qui la caractérise, de quoi
parle-t-on vraiment dans les histoires et les ­images
de science-fiction ? De quelle manière met-elle en
­perspective l’avenir ou le passé, positifs ou négatifs, tout
en pouvant être très significative des préoccupations
­actuelles ? Comment partir du réel pour créer des choses inconnues et incroyables ? Comment transformer les
dérives « psychédéliques » de l’imagination en i­ mages ?
À chacun sa version de l’univers intergalactiques, de
l’évolution technologique ou de nouvelles planètes exotiques, du surréalisme et de l’indéfinissable.
À travers des recherches autour de la science-fiction,
nous allons tenter de construire des saynètes de plans
en papier successifs, jusqu’à la fabrication de livres carrousel pour les plus téméraires.
Techniques : dessin, peinture, découpage, collage
Prix : 6,50 € en prévente à la caisse du musée
Prix : tarif d’entrée du musée
Margaux Othats, « Enveloppe », 2014, dessin illustrant l’article Avoiding Faux Pas With the Grieving
paru dans The New York Times, 27.01.2014 .Coll. de l’artiste © M. Othats
Visite
« Œuvres choisies »
des ­collections
­p ermanentes
Mercredis
10, 17 février
et 6 avril 2016
à 15h
Bénédicte Muller, sans titre, 2012, dessin illus­
trant l’article The Challenges of a Dementia­
Patient paru dans The New York Times,
14.05.2012. Coll. de l’artiste © B. Muller
Marion Fayolle, « L’infidélité », 2015, dessin illustrant l’article Infidelity Lurks in Your Genes
paru dans The New York Times, 24.05.2015. Coll. de l’artiste © M. Fayolle
Musée Tomi Ungerer –
Centre international de l’Illustration
Villa Greiner, 2 Avenue de la Marseillaise
67000 Strasbourg
Horaires : de 10h à 18h, fermé le mardi
Tél. + 33 / (0)3 68 98 51 53
Programmation complète et
plus d’informations sur le site des musées :
www.musees.strasbourg.eu
Eugène Riousse, « La Battue », mai 2013
Coll. de l’artiste © E. Riousse
À VENIR
AU MUSÉE TOMI UNGERER
à partir du 15 avril 2016
« Oncle Sam, Thomas Nast
et Tomi Ungerer. Une s­ atire
s ocia le et pol it ique de
­
l’Amérique »
À partir du 15 avril 2016
Considéré comme l’un des plus
importants dessinateurs satiriques
améri­cains du xixe siècle et comme
l’un des pères de la caricature améri­
caine, Thomas Nast est un dessinateur
allemand. Il a entre autres popularisé
le personnage de l’Oncle Sam, et
c’est grâce à lui que la figure de Santa
Claus s’est imposée aux États-Unis.
Roland Ries, Maire de Strasbourg
Petit journal
Alain Fontanel, Premier Adjoint
en charge de la Culture et du ­Patrimoine
Textes : Guillaume Dégé, Cécile Ripoll,
Thérèse Willer, Alexandra Zsigmond
Directrice des Musées
Traductions :
Jean-François Allain, Irène Kuhn,
Simon Welch
Joëlle Pijaudier-Cabot, conservatrice
en chef du patrimoine
« Rigor Mortis et autres
­danses macabres »
À partir du 15 avril 2016
Les danses macabres ont ­constitué
depuis le Moyen Âge un motif
iconographique majeur. Tomi
Ungerer s’est posé en héritier de
cet imaginaire avec Rigor ­Mortis
(1983). Le thème continue à
trouver de profondes résonances
chez des a­ rtistes du xx e siècle et
d’aujourd’hui dont plusieurs seront
présentés dans l’exposition.
Musée Tomi Ungerer –
Centre international de l’Illustration
Thérèse Willer, conservatrice en chef
du musée
Graphisme :
Rebeka Aginako
Impression :
Commissariat de l’exposition :
­A lexandra Zsigmond, directrice
artistique de la ­rubrique « Opinion »
au New York Times
Cette exposition est organisée en partenariat
avec la Haute école des arts du Rhin (HEAR)
Fanny Blanc, « Dans la serre », 2015.
Coll. de l’artiste © F. Blanc

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