FIT TO PRINT - Musées de Strasbourg
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FIT TO PRINT - Musées de Strasbourg
« All the News That’s Fit to Print » Illustrations de presse, de Strasbourg au New York Times Le Petit Journal En français, in Deutsch, in English www.musees.strasbourg.eu Janvier, January, Januar 2016 FIT TO PRINT ILLUSTRATIONS DE PRESSE, DE STRASBOURG AU NEW YORK TIMES « A ll the News That’s Fit to Print » (Toute l’information pertinente à être imprimée) est la devise du New York Times pour l’information. Elle peut aussi s’appliquer pour son illustration. Alexandra Zsigmond, directrice artistique de la section « Opinion » du New York Times et commissaire de l’exposition, a découvert la diversité et la richesse de l’atelier d’illustration de la Haute école des arts du Rhin (HEAR) à Strasbourg dans la r evue Nyctalope et les blogs de ses auteurs, puis leur a commandé des illustrations de presse pour le New York Times. L’exposition présente les dessins de 17 artistes* publiés dans le New York Times. En introduction à l’exposition sont présentées les grandes affiches publicitaires que Tomi Ungerer a réalisées pour le New York Times au début des années 1960. * Baptiste Alchourroun, Alexis Beauclair, Fanny Blanc, Guillaume C hauchat, Q uentin Duckit, Juliette Etrivert, Marion Fayolle, Caroline Gamon, Lucie Larousse, A ntoine M aillard, Bénédicte Muller, M ayumi Otero, M argaux Othats, Eugène Riousse, M arine Rivoal, Simon Roussin et Raphael Urwiller Bénédicte Muller, « A disease Doctors Refuse to See », 2015, dessin illustrant l’article A Disease Doctors Refuse to See paru dans The New York Times, 25.02.2015. Coll. de l’artiste © B. Müller Musée Tomi Ungerer — Centre International de l’Illustration EN PASSANT PAR LA HEAR Haute école des arts du Rhin Baptiste Alchourroun, sans titre, 2013, dessin illustrant l’article Preparing Teachers for the Classroom paru dans The New York Times le 28.10.2013. Coll. de l’artiste © B. Alchourroun Par GUILLAUME DÉGÉ, artiste, professeur dans la section illustration à la HEAR DU NEW YORK TIMES L’atelier d’illustration apparaît dès la fondation de l’école des Arts décoratifs de Strasbourg en 1892. Sa forme actuelle arrive dans les années 1970 à l’initiative de Claude Lapointe, illustrateur et professeur à l’école. Par ALEXANDRA ZSIGMOND, directrice artistique, section « Opinion », New York Times Depuis, le contexte de l’illustration a bien évolué. Ainsi les étudiants, inscrits dans une culture globalisée et multimédia ont été confronté à des nouvelles problématiques. Il n’en demeure pas moins que le dessin, l’image et son sens, apprendre à dessiner, mais aussi apprendre à voir et à lire, restent au cœur des préoccupations de l’atelier. « Fit to Print » réunit une sélection d’illustrations éditoriales créées entre 2012 et aujourd’hui, par des diplômés de la HEAR, à la demande de la section « Opinion » du New York Times. Au cours de sa longue histoire, depuis la création de sa page Op-Ed en 1970, le NYT Opinion a publié des illustrations exceptionnelles. Elle commande actuellement près de mille cinq cents œuvres originales par an. Ces illustrations, qui donnent une forme visuelle à des sujets d’actualité brûlants – des violences par armes à feu à la fracturation hydraulique en passant par les examens normalisés et le traitement du cancer – sont réalisées dans des délais très courts, de l’ordre de 6 à 24 heures entre la commande et la livraison. Elles sont visuellement frappantes, conceptuellement fortes et techniquement élaborées, autant de qualités qui font les meilleurs dessins éditoriaux. Malgré leur diversité stylistique, les illustrations des anciens étudiants de la HEAR présentent une certaine unité en ce sens qu’elles privilégient le dessin à la main sur le numérique et contiennent, dans leur conception et leur composition, une dimension poétique, souvent surréaliste. L’exposition présente également des œuvres personnelles de chaque artiste, ce qui est une occasion rare de découvrir comment les sensibilités artistiques individuelles s’expriment dans un travail commercial. Elle montrera, je l’espère, la force de l’illustration éditoriale, non seulement dans son rôle fonctionnel de moyen de communication visuel, mais aussi comme forme particulière d’expression artistique. Cette formation technique ne saurait être efficace sans une réflexion soutenue sur l’illustration dans toutes ses formes, de ses origines à nos jours, en prenant compte du phénomène dans sa richesse, ses possibilités et ses nombreuses perspectives. L’illustration tout en s’inventant et en s’élaborant à l’école reste un continent dont des pans entiers sont à découvrir ou à redécouvrir. Marion Fayolle, « La Conscience de soi », 2013, dessin illustrant l’article Secret Ingredient For Success paru dans The New York Times le 20 janvier 2013. Transfert d’encres et encre de Chine sur papier, montage numérique. Coll. de l’artiste © M. Fayolle JUSQU’AU MUSÉE TOMI UNGERER Par CÉCILE RIPOLL, assistante de conservation, Musée Tomi Ungerer C’est un cheminement qui nous amène jusqu’au musée pour l’exposition ‘Fit To Print. Illustrations de presse, de Strasbourg au New York Times… Ce cheminement part de New York avec Alexandra Zsigmond, directrice artistique de la rubrique opinion au New York Times, une de ses collègues, lui ramène la revue Nyctalope de Berlin. Elle y d écouvre le travail de plusieurs illustrateurs strasbourgeois. Elle contacte Guillaume Dégé, r esponsable de la section illustration de la HEAR et ils débutent ensuite un partenariat, ses étudiants vont publier dans le New York Times. cadre d’un festival Central Vapeur (décembre 2012) et certains des Pourquoi alors ne pas montrer illustrateurs que vous découvrez dans cette collaboration ? Le musée Tomi cette exposition étaient déjà présents. Ungerer – C entre Ainsi, entre les affiches Exposition i nter nat iona l de « Fit to Print. Illuspublicitaires réalisées l’Illustration à Strastrations de presse, en 1960 pour le New bourg a été sollicité. de Strasbourg Depuis son ouverture au New York Times » York Times par Tomi en 2007, le musée mon- au Musée Tomi Ungerer, Ungerer, lui aussi issu de l’école des arts tre l’œuvre de Tomi du 16 janvier Ungerer mais aussi au 10 avril 2016 décoratifs de Strasd’autres illustrateurs bourg, et ce projet, tels Saul Steinberg, R obert Weaver, comment ne pas imaginer un lien et William Steig… La jeune création s’était furtivement invitée dans le donc un accueil de cette exposition ? Antoine Maillard, [Cruauté envers les a nimaux], 2015, dessin illustrant l’article Outrage: Cruelty at a U.S. Meat Lab paru dans The New York Times, 23.01.2015. Coll. de l’artiste © A. Maillard Mayumi Otero, sans titre, 2012, dessin illustrant l’article Sunday Dialogue: Improving Our Schools paru dans The New York Times, 22.07.2012. Coll. de l’artiste © M. Otero BIOBIOBIOBIOBIOBIOBIOBIOBIOBIOBIOBIOBIOBIOBIO Par eux-mêmes (diplômés entre 2009 et 2015) Baptiste Alchourroun. Après un crochet dans l’atelier de Pierre di Sciullo, il part s’installer à Montréal avec Yannick Calvez et Lémuel Malicoutis. Ils y fondent le collectif Château-vacant au sein duquel ils façonnent des images à 6 mains. Désormais sur Paris, il officie pour la presse et se consacre essentiellement à la réalisation de pochettes et d’affiches pour des labels de musique électronique, parmi lesquels Bromance Records (FR) et Potion Records (BE). Marion Fayolle, « Bonheur », 2013, dessin illustrant l’article The Key Ingredients for Happiness paru dans The New York Times, 21.12.2013. Coll. de l’artiste © M. Fayolle STRASBOURG - NEW YORK, 1950 Tomi Ungerer et le New York Times Par THÉRÈSE WILLER, conservatrice en chef du musée Musée Tomi Ungerer Dans les années 1950, Tomi Ungerer fréquentait la section « graphisme publicitaire » à l’École des arts décoratifs de Strasbourg. La campagne réalisée dans les a nnées 1960 pour The New York Times, à l’époque l’une des plus ambitieuses qui aient jamais été commandées à un artiste, montre son inventivité en 24 affiches de grand format diffusées dans les rues et le métro de New York et en i nsertions publicitaires dans la presse. Formé par le style de S avignac, le jeune artiste a imaginé des situations absurdes pour provoquer le choc visuel indispensable à l’art de la publicité. Le résultat illustre parfaitement les propos que tenait alors Ed Almgren, le directeur artistique de l’agence BBDO : « The best way to use Ungerer is to let him wing it » (Le meilleur moyen d’utiliser Ungerer c’est de le laisser faire). Alexis Beauclair. En 2008, il créa, avec ses camarades de la HEAR, la revue de bandes-dessinées et de dessins Belles Illustrations. Il fonda en 2012 avec Bettina Henni l’imprimerie riso Papier Machine. Ils impriment pour d’autres ainsi que leurs propres livres autoédités. En 2014 il publia sa première bande dessinée : Quasar contre Pulsar aux éditions 2024 ; et créa avec Sammy Stein la revue de bande dessinée Lagon, imprimée dans son atelier. Il contribue de plus en plus régulièrement à la presse. Fanny Blanc. En parallèle de projets éditoriaux, et notamment avec l’atelier Couteau (dont fait aussi partie Quentin Duckit), elle travaille régulièrement pour la presse. À l’initiative de Claire Sichez, elle a commencé à travailler en 2015 sur un projet de film d’animation. Guillaume Chauchat. Il fait ses débuts dans la revue Belles Illustrations, qu’il cofonde avec des amis de promotion. Depuis sa sortie de l’école, il édite ses bandes dessinées aux éditions 2024, dessine, sculpte et martèle de curieuses figures en fil de fer et signe à l’occasion un dessin pour la presse. Il enseigne également à la HEAR depuis 2014. Quentin Duckit. Il travaille pour la presse, l’édition jeunesse, et fait partie d’un collectif de petites éditions, Couteau. Juliette Etrivert. Sérigraphe, peintre et auteure de bandesdessinées, elle créé depuis 2010 des aventures ironiques, fantastiques et science-fictionnelles des revues de microédition comme Psoriasis et illustre des affiches pour des évènements culturels. Elle comble ses besoins de bricolages manuels à travers des sculptures figuratives et la fabrication de livres d’art en éditions limitées. Marion Fayolle. Elle réalise des livres illustrées pour les petits et les grands aux éditions Magnani et dessine fréquemment pour la presse française et étrangère. Caroline Gamon. Elle travaille en tant qu’illustratrice free lance et intervenante. Elle participe à la revue Nyctalope ainsi qu’au collectif C entral Vapeur, collabore avec la presse et encadre des ateliers d’illustration et de cinéma d’animation dans diverses structures strasbourgeoises. Lucie Larousse. Elle écrit, dessine, grave, imprime, coud et peint. Antoine Maillard. Ses bandesdessinées sont principalement visibles dans des revues telles Citrus, Franky (et Nicole), etc. ; mais aussi sur la plateforme gratuite : grandpapier.org. Il illustre régulièrement des articles pour la presse. Il vient d’achever un projet hybride entre bande-dessinée et animation à la main, le tout à lire sur écran. Bénédicte Muller. Elle est c o-fondatrice du collectif Dessins des fesses, participe au magazine Nyctalope et travaille de temps à autre pour la presse. Margaux Othats. Son premier livre La Chasse sort aux éditions Magnani en 2014. Elle vit à Lyon où elle travaille sur ses projets d’édition et ponctuellement pour des revues et journaux. Son prochain livre sortira au printemps 2016, toujours aux éditions Magnani. Eugène Riousse. Il a travaillé aux éditions 2024, avant de retrouver les bancs de l’école à La Fémis en section scénario-TV. Aujourd’hui, il dessine pour la presse et le cinéma, développe sa première série télévisée et travaille à son premier livre pour les éditions 2024. Marine Rivoal. Elle a publié deux albums jeunesses aux éditions du Rouergue et travaille en temps que réalisatrice sur un court métrage d’animation Iâhmès et la Grande Dévoreuse produit par Xbo Films, sortie prévue pour 2016. Simon Roussin. Son travail porte de façon récurrente sur la figure du héros, et il cherche dans ses histoires à retrouver le souffle de Simon Roussin, « Grand Canyon », 2014, dessin illustrant l’article A Cathedral Under Siege paru dans The New York Times, 10.08.2014. Coll. de l’artiste © S. Roussin ses lectures enfantines. Il est déjà l’auteur de Robin Hood, aux é ditions L’employé du Moi (2010) et Les Aventuriers, aux éditions M agnani (2011). Il est aussi l’un des fondateurs et principaux auteurs de la r evue Nyctalope. Contributeur régulier du magazine Sofilm, il publie, à l’automne 2014, le remarqué Barthélémy aux éditions Cornélius. Mayumi Otero. Raphaël rwiller. Ils ont fondé les édiU tions expérimentales Icinori, au sein desquelles ils développent leurs univers, réalisent des livres déraisonnables. Ils travaillent en duo ou non. Passionnés d’estampes, nourris d’imagerie populaire et de dessin contemporain, ils travaillent avec autant de plaisir pour la presse (New York Times, l’Express, Le Monde, Le Nouvel Obs, Forbes, Wired, XXI, etc.), l’édition (Actes Sud Junior, RMN, Les Fourmis Rouges, Thierry Magnier, Toussaint Louverture, etc.) que sur tout autre type de média. In English FIT TO PRINT PRESS ILLUSTRATIONS, FROM STRASBOURG TO THE NEW YORK TIMES “All the News That’s Fit to Print» is the motto of The New York Times for news. It can also apply to its illustration. Alexandra Zsigmond, artistic d irector of the opinion section at The New York Times and curator of the exhibition, discovered the diversity and richness of the illustration workshop at the Haute école des arts du Rhin (HEAR) in Strasbourg via Nyctalope magazine and the blogs of its authors, and commissioned press illustrations from them for The New York Times. The exhibition presents drawings by 17 artists* published in The New York Times. The large a dvertising posters that Tomi U ngerer produced for The New York Times in the early 1960s are displayed in the introduction to the exhibition. * Baptiste Alchourroun, Alexis Beauclair, Fanny Blanc, Guillaume Chauchat, Quentin Duckit, J uliette Etrivert, Marion Fayolle, Caroline Gamon, Lucie Larousse, Antoine M aillard, Bénédicte Muller, Mayumi Otero, Margaux Othats, Eugène Riousse, Marine Rivoal, Simon Roussin et Raphael Urwiller Benedicte Muller, “Treating the mentally ill”, 2013, drawing for the article Sunday Dialogue: Treating the Mentally Ill published in The New York Times, 02.03.2013. Coll. of the artist © B. Muller FROM THE NEW YORK TIMES VIA THE HEAR THROUGHOUT THE TOMI UNGERER MUSEUM By ALEXANDRA ZSIGMOND, artistic director, opinion section, New York Times Haute école des arts du Rhin By CÉCILE RIPOLL, assistant, Tomi Ungerer Museum By GUILLAUME DÉGÉ, artist, professor in the illustration section at the HEAR Mayumi Otero, Untitled, 2014, drawing for the article The Price of Prosperity Toxic published in The New York Times, April 27 2014. Coll. of the artist © M. Otero “Fit to Print” brings together a selection of editorial illustration created by HEAR graduates, commissioned for the New York Times Opinion section from 2012 to the present. NYT Opinion has a rich history of publishing exceptional illustration since the founding of the OpEd page in 1970, and today commissions around 1500 original artworks per year. The illustrations here give visual form to pressing news topics — from gun violence and fracking to standardized testing and cancer treatment — and were created under quick deadlines, often with just 6-24 hours from start to finish. The work is visually striking, conceptually strong, and technically refined — all qualities of the best in editorial art. While diverse in style, the illustrations of HEAR graduates are united by a focus on the hand-drawn over the digital, and an often surreal, poetic approach to composition and concept. Also included in the exhibition are personal pieces by each artist, which provide a rare opportunity to see how their individual artistic sensibilities manifest in commercial work. My hope is that this show demonstrates the power of editorial illustration not only in its functional role as visual communication, but also as a unique form of fine art. The illustration workshop was present from the very foundation of the Strasbourg School of Decorative Arts in 1892. Its present form emerged in the 1970s at the instigation of Claude Lapointe, an illustrator and teacher at the school. Since then the context of illustration has evolved. Thus students enrolled in a globalized and media culture are confronted with new pro blems. The fact remains that drawing, the image and its meaning, learning to draw, but also learning to see and read, remain at the heart of the workshop agenda. This technical training cannot be effective without sustained reflection on illustration in all its forms, from its origins to the present day, taking account of the phenomenon in all its wealth, its possibilities and its many perspectives. Illustration, while being invented and developed in school, remains a continent of which whole sectors are to yet to be discovered or rediscovered. It is a particular path that leads published in The New York Times. us to the museum for the exhibition So, why not show this collabora‘Fit To Print. Press tion? The Tomi Illustration, from Ungerer Museum Exhibition Strasbourg to The – I nternational “Fit To Print. New York Times...’ This Centre for IllustraPress Illustrations path began in New tion in Strasbourg from Strasbourg York with A lexandra was approached. to New York Times” Z sigmond, artisSince opening in at Tomi Ungerer tic director of the 2007, the museum Museum, opinion section of has sought to profrom January 16th The New York Times, mote the work of to April 10th then passed through Tom i U ngerer Berlin, where one but also of other of her colleagues showed her the illustrators such as Saul Steinberg, Nyctalope review in where she disco Robert Weaver, William Steig, etc. vered the work of several illustrators Younger artists were furtively infrom Strasbourg. From there, she vited within the framework of the contacts Guillaume Dégé, head Central Vapeur festival (December of the illustration section of the 2012) and some of the illustrators that HEAR, leading to a partnership you will encounter in this exhibition in which students’ work would be were already present then. So, how Caroline Gamon, Untitled, 2014, drawing for the article The Slaying of 2 Officers in Brooklyn published in The New York Times, 12.23.2014. Coll. of the artist © C. Gamon could it be possible not to see a link between the advertising posters created in 1960 for The New York Times by Tomi Ungerer (a former student of the Strasbourg School of Decorative Arts) and this project and host it? Alexis Beauclair, [Cancer], 2014, drawing for the article How to Reduce Deaths From Cancer published in The New York Times, 01.14.2014. Coll. of the artist. © A. Beauclair Margaux Othats, [Waiting], 2014, drawing for the article Sad Dads in the Empty Nest published in The New York Times, 09.21.2014. Coll. of the artist © M. Othats BIOGSBIOGSBIOGSBIOGSBIOGSBIOGSBIOGSBIOGSBIOGSBIOGSBIOGSBIOGSBIOGSBIOGSBIOGSBIOGS By themselves (Graduates between 2009 and 2015) earn some money and printed their own self-published books. In 2014, he published his first comic book for a publisher (Quasar contre Pulsar, 2024 Editions) and created with Sammy Stein the cartoon magazine Lagon, printed in his studio. His work increasingly appears in the press. Fanny Blanc. In addition to publishing projects, particularly with the Couteau studio (which also includes Quentin Duckit) she regularly works for the press. She began working on an animated film project in 2015 at the instigation of Claire Sichez. Quentin Duckit. He works for the press and children’s book publishers and is part of the Couteau collective of small publishers. Juliette Etrivert. Silkscreen artist, painter and author of comics, since 2010 she has created ironic fantasy and science-fiction adventures for various magazines and via desktop publishing ventures like Psoriasis and designs posters for various cultural events. She fulfils her need for manual crafts through figurative sculptures and the production of art books in limited editions. Baptiste Alchourroun, Untitled, 2013, drawing for the article Why We Love Beautiful Things published in The New York Times, 02.17.2013. Coll. of the artist © B. Alchourroun Baptiste Alchourroun. After a detour in the studio of Pierre di Sciullo, he moved to Montreal with Yannick Calvez and Lemuel Malicoutis. There they founded the Chateau-vacant collective in which they produced images between them. Now in Paris, he officiates from time to time for the press, and devotes himself primarily to the production of covers and posters for electronic music labels including Bromance R ecords (FR) and Potion Records (BE). Alexis Beauclair. In 2008, he and his fellow students at the HEAR created Belles Illustrations magazine which featured comic Eugène Riousse, Untitled, 2014, drawing for the article The Trick of Life published in The New York Times, 03.06.2014. Coll. of the artist © E. Riousse press. He has also just completed a hybrid project involving comics and hand-drawn animation to be read on screens. Alexis Beauclair, Untitled, 2014, drawing for the article Domestic Violence published in The New York Times, 03.16.2014. Coll. of the artist © A. Beauclair strips and drawings. In 2012 he and Bettina Henni founded the tiny riso printing company Papier Machine. They printed things for others to STRASBOURG - NEW YORK, 1950 Tomi Ungerer and The New York Times Guillaume Chauchat, Untitled, 2013, drawing for the article A Lifesaving Treatment, and a Killer published in The New York Times, 11.19.2013. Coll. of the artist © G. Chauchat Guillaume Chauchat. His work first appeared in the magazine Belles Illustrations which he co-founded with classmates. Since leaving the school he has published his comics with 2024 Editions, draws, sculpts and hammers out curious figures in wire and produces the odd drawing for the press. He has also taught at the HEAR since 2014. By THÉRÈSE WILLER, Chief Curatof of Tomi Ungerer’s Museum Tomi Ungerer attended the «commercial art» section at the School of Decorative Arts in Strasbourg in the 1950s. The campaign carried out in the 1960s for The New York Times, one of the most ambitious ever to be commissioned from an artist at the time, showed his inventiveness via 24 large-format posters displayed in the streets and subway of New York and in advertisements in the press. Influenced by the style of Savignac, the young artist ima gined absurd situations in order to cause the visual shock indispensable to the art of advertising. The result perfectly illustrates the remarks of Ed Almgren, artistic director at the BBDO agency: “The best way to use Ungerer is to let him wing it”. Marion Fayolle, [The classification of mental disorders], 2013, drawing for the article I nvitation to a Dialogue: Psychiatric Diagnoses published in The New York Times, 03.20.2013. Coll. of the artist © M. Fayolle Marion Fayolle. She has produced illustrated books for children and adults published by Editions Magnani and frequently draws for the French and foreign press. Caroline Gamon. She works as a freelance illustrator and workshop supervisor. She participated in the review Nyctalope and the Central Vapeur collective, sometimes works with the press and regularly supervises illustration and animation workshops at various institutions in Strasbourg. Lucie Larousse. She writes, draws, etches, prints, sews and paints. Quentin Duckit, “Health Care”, 2014, drawing for the article Limiting Patients’ Choice of Doctors published in The New York Times, 03.11.2014. Coll. of the artist © Q. Duckit Antoine Maillard. His comics are mainly visible in journals [Citrus, Franky(et Nicole)...] but also on the free platform grandpapier.org. He regularly illustrates articles for the he published, in autumn 2014, the noted Barthélémy for Editions Cornélius. Bénédicte Muller. She is c o-founder of the collective Dessins des fesses, participates in Nyctalope magazine and occasionally works for the press. Eugène Riousse. He worked with Editions 2024, before returning to school in the Fémis scenarioTV section. Today, he draws for the press and the cinema, is developing his first television series and working on his first book for Editions 2024. Marine Rivoal. Since then she has released two youth albums for Editions du Rouergue and has directed the short animated film Iâhmès et la Grande Dévoreuse, produced by Xbo Movies, to be released in 2016. Simon Roussin. His work r ecurrently focuses on the figure of the hero and he seeks in his stories to relive the excitement of his childhood reading. He is already the author of Robin Hood, for Editions L’employé du Moi (2010) and Les Aventuriers, for Editions Magnani (2011). He is also one of the founders and main authors of the excellent review Nyctalope. A regular contributor to the magazine Sofilm, Mayumi Otero, Untitled, 2012, drawing for the article Concerns About the Safety of Drilling published in The New York Times, 12.26.2012 Collection of the artist © M. Otero Mayumi Otero, Raphael Urwiller. They founded the experimental Editions Icinori in which they develop their universe, produce unreasonable books, working as a pair or independently. Passionate about prints and feeding on popular imagery and contemporary design, they work with equal pleasure for the press (New York Times, l’Express, le Monde, Le Nouvel Obs, Forbes, Wired, XXI, etc.) and for publishers (Actes Sud Junior, RMN, Les Fourmis Rouges, Thierry Magnier, Toussaint Louverture, etc.) and any other type of media. In Deutsch FIT TO PRINT BIOBIOBIOBIOBIOBIOBIOBIO BIOBIOBIOBIOBIO PRESSEILLUSTRATIONEN – VON STRASSBURG ZUR NEW YORK TIMES „All the News That‘s Fit to Print“ – „Alle Nachrichten, die zum Druck taugen“, so lautet die Devise der New York Times. Und dies gilt auch für die Illustrationen. Alexandra Zsigmond, die künstlerische Leiterin der Abteilung „Kommentar“ der New York Times und Kuratorin dieser Ausstellung, hat in der Zeitschrift Nyctalope und den Blogs ihrer Autoren die Vielfalt und den Reichtum der Abteilung Illustration der Straßburger Kunst hochschule (Haute école des arts du Rhin - HEAR) entdeckt und daraufhin eine Reihe von Illustrationen für die New York Times in Auftrag gegeben. Die Ausstellung Absolventen zwischen 2009 et 2015 Baptiste Alchourroun. Nach e inem Abstecher ins Atelier von Pierre di Sciullo lässt er sich zusammen mit Yannick Calvez und L émuel Malicoutis in Montreal nieder. Die drei gründen dort das K ollektiv „Château-vacant“ („vakantes Schloss“) und arbeiten sechshändig. Heute lebt Baptiste Alchourroun in Paris, arbeitet für die Presse und vor allem entwirft er CD-Covers und Plakate für Labels elektronischer Musik, darunter Bromance Records (in Frankreich) und Potion Records (in Belgien). zeig t die Illustrationen von 17 Künstlern*, alle Absolventen der HEAR, die in der amerikanischen Zeitung veröffentlicht wurden. Einleitend zur Ausstellung werden die großen Werbeplakate gezeigt, die Tomi Ungerer zu Beginn der 1960er Jahre für die New York Times entwarf. * Baptiste Alchourroun, Alexis Beauclair, Fanny Blanc, G uillaume C hauchat, Q uentin Duckit, Juliette Etrivert, Marion Fayolle, Caroline Gamon, Lucie Larousse, A ntoine M aillard, Bénédicte Muller, M ayumi Otero, M argaux Othats, Eugène Riousse, M arine Rivoal, Simon Roussin et R aphael Urwiller VON DER NEW YORK TIMES Haute école des arts du Rhin ZUM TOMI-UNGERER-MUSEUM ALEXANDRA ZSIGMOND, künstlerische Leiterin der Abteilung “Kommentar“, New York Times GUILLAUME DÉGÉ, Professor an der HEAR, Abteilung Illustration CECILE RIPOLL, stellvertretende Konservatorin im Tomi Ungerer Museum Fit to Print führt eine Auswahl von Illustrationen zusammen, die zwischen 2012 und heute von der Abteilung „Kommentar“ der New York Times an Absolventen der Straßburger Kunsthochschule HEAR in Auftrag gegeben wurden. Die Abteilung „New York Times Kommentar“ blickt seit der Gründung von OpEd page im Jahr 1970 auf eine reiche Geschichte zurück, was die Veröffentlichung außergewöhnlicher Illustrationen anbelangt. Heute gibt sie jährlich etwa 1500 Originalzeichnungen in Auftrag. Die Werkstatt für Illustration entstand schon bei der Gründung der Straßburger Schule für angewandte Kunst im Jahr 1892. Die heutige Ausrichtung nahm sie in den 1970er Jahren unter der Leitung des Illustrators Claude Lapointe an, der an der Schule unterrichtete. Die Illustrationen, die hier gezeigt werden, setzen aktuelle Nachrichten visuell um – so etwa von Gewalt mit Waffen, über Fracking, standardisierte Tests, bis hin zu Krebsbehandlung – und sie entstanden allesamt unter Zeitdruck, mit sehr kurzen Lieferterminen: Oft waren gerade mal 6 bis höchstens 24 Stunden Zeit zwischen Auftrag und Abgabetermin. Die Arbeiten sind auffallend, ihr Konzept stark, die Technik raffiniert – alles von höchster Qualität auf dem Gebiet der Zeitungsillustration. Obwohl sehr unterschiedlich im Stil, ist allen Illustrationen der HEAR-Absolventen gemeinsam, dass sie die manuelle Zeichnung gegenüber einer digitalen Technik bevorzugen und dabei oft einen surrealen, fast poetischen Ansatz für die Idee und die Darstellung finden. In die Ausstellung wurden auch persönliche Arbeiten der einzelnen Künstler aufgenommen, was eine seltene Gelegenheit bietet, zu erkennen, wie sie ihre jeweils eigene künstlerische Sensibilität auch in kommerzielle Arbeiten einbringen. Ich hoffe, dass diese Ausstellung die Stärke der Presse- Illustration zutage treten lässt, nicht nur in ihrer funktionalen Rolle für die visuelle Kommunikation, sondern auch als ganz eigene Form von Kunst. Bénédicte Muller, « Music in the key of melancholy », 2013, Zeichnung für Music in the Key of Melancholy, The New York Times, 26.09.2013. Sammlung des Künstlers © B. Muller ÜBER DIE HEAR Seit dieser Zeit hat sich das Umfeld der Illustration stark verändert. Die heutigen Studierenden, die in einer globalen, multimedialen Kultur aufwachsen, werden mit ganz neuen Problemstellungen konfrontiert. Dennoch stehen das Zeichnen, das Bild und dessen Sinn, das Zeichnenlernen, aber auch das Sehen- und Lesenlernen im Mittelpunkt der Ausbildung. Die technische Ausbildung wäre unvollständig, ja nutzlos, würde sie nicht von stetem Nachdenken über die Illustration in all ihren Ausprägungen begleitet, von ihren Anfängen bis in die Gegenwart: das Genre muss in seinem ganzen Reichtum, seinen Möglichkeiten und seinen unzähligen Aspekten betrachtet werden. Die Illustration ist ein Fach, das sich die Schüler erarbeiten und für sich neu erfinden, aber es ist eine Welt, von der ganze Teile entdeckt oder wiederentdeckt werden müssen. Marine Rivoal, « A chance to the terminally ill », 2015, Zeichnung für Easing Death for the Terminally Ill, The New York Times, 25.15.2015. Sammlung des Künstlers © M. Rivoal Es ist eine Art Wanderung: Der Tomi-Ungerer-Museum, Centre Weg führt bis ins Museum, in die international de l’Illustration in Ausstellung „Fit To Print – Presse Straßburg wurde kontaktiert. Seit illustration, von Straßburg zur seiner Eröffnung im Jahre 2007 New York Times…“ Er nahm seinen stellt das Museum das Werk von Anfang in New York bei A lexandra Tomi Ungerer aus, aber auch die Zsigmond, der künstlerischen Arbeiten anderer Illustratoren, wie L eiterin der A bteilung Kommen- Saul Steinberg, Robert Weawer, tar bei der New W i l l i a m Steig York Times. Eines und viele a ndere. Tages bringt ihr Ausstellung „Fit to Print. D i e j u n g e n eine Kollegin von K ünstler waren Presseillustrationen – ihrer Berlin-Reise schon einmal aufvon Straßburg zur ei ne Nu m mer getaucht, wenn New York Times“ der Zeitschrift auch diskret, N yct a l o pe m it . im Tomi-Ungerer-Museum im Rahmen des 16. Januar bis Darin entdeckt sie Festivals „Cendie Arbeiten mehtral Vapeur“ im 10. April 2016 rerer Straßburger Dezember 2012, Illustratoren. Sie und einige von nimmt Kontakt auf mit Guillaume ihnen wird der Besucher hier wieDégé, dem Leiter der Abteilung Illus der entdecken. So drängte es sich tration an der HEAR, damit beginnt auf, zwischen den Werbeplakaten, eine Zusammenarbeit: Guillaume die Tomi Ungerer 1960 im Auftrag Dégés S tudenten erhalten die der New York Times schuf, – auch er Möglichkeit, eigene Illustrationen in hatte ja an der Straßburger Kunst der New York Times zu veröffentlichen. hochschule studiert – und diesem Warum also nicht das Ergebnis Projekt eine Verbindung herzusteldieser Zusammenarbeit auch hier len und diese Ausstellung im Tomider Öffentlichkeit vorstellen? Das Ungerer-Museum auszurichten. Führung in Deutscher Sprache Fanny Blanc. Fanny Blanc arbeitet regelmäßig für die Presse, aber auch an Buchprojekten, insbesondere mit dem Atelier Couteau (wo auch Quentin Duckit mitarbeitet). 2015 hat sie auf Anregung von Claire Sichez b egonnen, an einem Animationsfilm zu arbeiten. Guillaume Chauchat. Sein Debüt gibt er mit der Gründung der Zeitschrift Belles Illustrations, gemein sam mit Studienkameraden. Seit dem Ende des Studiums veröffentlicht er Comics im Verlag éditions 2024, zeichnet, schnitzt und hämmert sonderbare Drahtfiguren, gelegentlich liefert er auch eine Zeichnung für die Presse. Seit 2014 unterrichtet er an der HEAR. Quentin Duckit. Er a rbeitet für die Presse, für Kinder- und Jugendbuchverlage und ist Mitglied von Couteau, einem Kollektiv von Kleinverlagen. Juliette Etrivert. Serigrafin, Malerin und Comic-Autorin. Seit 2010 produziert sie ironische, fantastische und science-fictionartige Abenteuer für Zeitschriften wie Psoriasis, die in sehr kleinen Verlagen veröffentlicht werden; außerdem entwirft sie Plakate für Kulturevents. Ihr Bedürfnis nach handwerklicher Tätigkeit befriedigt sie, indem sie gegenständliche Skulpturen und Kunstbücher in kleinen Auflagen produziert. Marion Fayolle. Sie entwirft Bilderbücher für Kinder und E rwachsene im Verlag éditions Magnani und zeichnet regelmäßig für die französische und die ausländische Presse. Samstag 30. Januar, 20. Februar und 12. März um 15.00 Uhr Simon Roussin, ohne Titel, 2013, Zeichnung für How the West Was Won: A Day-to-Day Struggle,The New York Times, 16.02.2013. Sammlung des Künstlers, courtesy Arts Factory © S. Roussin Alexis Beauclair. 2008 gründete er mit seinen Freunden von der HEAR die Comic-Zeitschrift Belles Illustrations. Gemeinsam mit Bettina Henni gründete er 2012 die kleine Druckerei „Riso Papier Machine“. Sie drucken ihre im Selbstverlag erscheinenden Bücher und produ zieren auch Bücher in kleinen Auflagen für andere. 2014 veröffentlicht er im Verlag „éditions 2024“ sein erstes Comic: Quasar contre Pulsar; im selben Jahr gründet er mit Samy Stein die Comic-Zeitschrift Lagon, die in seiner Werkstatt gedruckt wird. Immer öfter liefert er Beiträge für die Presse. Caroline Gamon. Sie arbeitet als freie Illustratorin und Lehrbeauf tragte. Sie beteiligt sich an der Zeitschrift Nyctalope und am Kollek tiv Central Vapeur, arbeitet für die Presse und leitet Workshops für Illustration und Animationsfilm in diversen Straßburger Einrichtungen. Fanny Blanc, « A Parchment on Millennials », 2013, Zeichnung für A Parchment on Millennials, The New York Times, 03.08.2014. Sammlung des Künstlers © F. Blanc Lucie Larousse. Sie schreibt, zeichnet, entwirft Grafik, druckt, näht und malt. A ntoine Maillard. Seine omics erscheinen hauptsächlich C in Zeitschriften wie Citrus, Franky (et Nicole), usw. Aber auch auf der kostenlosen Website grandpapier.org. Er illustriert regelmäßig Presseartikel. Unlängst hat er ein hybrides, am Bildschirm lesbares Projekt reali siert, das zwischen Comic und Hand- Animation angesiedelt ist. Bénédicte Muller. Sie ist Mitbegründerin des Kollektivs Dessins de fesses (Sexzeichnungen), arbeitet für die Zeitschrift Nyctalope und hin und wieder für die Presse. Margaux Othats. Ihr erstes Buch La Chasse (Die Jagd) erschien 2014 im Verlag éditions Magnani. Sie lebt in Lyon, wo sie an Verlagsprojekten und hin und wieder für Zeitschriften und Zeitungen arbeitet. Ihr nächstes Buch erscheint 2016, e benfalls im Verlag éditions Magnani. Eugène Riousse, ohne Titel, 2014, Zeichnung für Efforts to Curb Solitary Confinement, The New York Times, 27.02.2014. Sammlung des Künstlers © E. Riousse Eugène Riousse. Er hat für den Verlag éditions 2024 gearbeitet, ehe er in La Fémis in der Abteilung TV- Drehbücher wieder die Schulbank drückte. Heute liefert er Beiträge für Presse und Film und arbeitet an seiner ersten Fernsehserie für den Verlag éditions 2024. Marine Rivoal. Sie hat zwei Jugendbücher im Verlag éditions du Rouergue veröffentlicht und arbeitet derzeit an einem Animations-Kurzfilm Iâhmès et la Grande Dévoreuse, der von Xbo Films produziert und 2016 ausgestrahlt wird. Simon Roussin. Sein wiederkehrendes Thema ist die Figur des Helden, und immer versucht er, seinen Geschichten die Spannung einzuhauchen, die er einst in Kinderbüchern fand. Im Verlag L’employé du Moi hat er 2010 Robin Hood veröffentlicht und bei éditions Magnani 2011 Les Aventuriers (Die Abenteurer). Er ist Mitbegründer und einer der Hauptautoren der Zeitschrift Nyctalope. Die Zeitschrift Sofilm veröffentlicht regelmäßig Beiträge von ihm, und 2014 erschien sein vielbesprochenes Buch B arthélémy im Verlag éditions Cornélius. Mayumi Otero, Raphaël rwiller. Gemeinsam haben sie U den experimentellen Verlag Icinori gegründet, in dem sie ihre eigene Welt entwickeln und unvernünftige Bücher veröffentlichen. Sie arbeiten im Duett oder einzeln. Ihre Leidenschaft gilt der Druckgrafik, den Bilderbögen und der zeitgenössischen Zeichenkunst, und sie arbeiten genauso gern für die Presse (New York Times, L’Express, Le Monde, Le Nouvel Observateur, Forbes, Wired, XXI, u.s.w.) wie für Buchverlage (Actes Sud Junior, RMN, Les Fourmis Rouges, Thierry Magnier, Toussaint Louverture u.s.w.) oder für jedwede Medien. STRASBOURG - NEW YORK, 1950 Tomi Ungerer und die New York Times Bénédicte Muller, ohne Titel, 2012, Zeichnung für In Need in New York, The New York Times, 21.06.2012. Sammlung des Künstlers © B. Muller Raphaël Urwiller, ohne Titel, 2013, Zeichnung für In Nigeria, You’re Either Somebody Or Nobody, The New York Times, 10.02.2013. Sammlung des Künstlers © R. Urwiller Guillaume Chauchat, ohne Titel, 2014, Zeichnung für In a Book Group? Share Your Story,The New York Times, 27.03.2014. Sammlung des Künstlers © G. Chauchat THÉRÈSE WILLER, Direktorin des Tomi-Ungerer-Museums In den 50er Jahren des vergangenen Jahrhunderts war Tomi Ungerer Schüler der Fachhochschule für angewandte Kunst, Abteilung „Werbegraf ik“, in Straßburg. Die Werbekampagne – damals eine der ambitionier testen, mit denen jemals ein Künstler beauftragt worden war –, die er in den 60er Jahren für die New York Times ausführte (Werbespots in der Presse und 24 großformatige Plakate, die in der Untergrundbahn und den Straßen von New York verbre- itet wurden), zeigt, wie erfindungsreich der junge Künstler damals schon war. Als Erbe des Plakatkünstlers Savignac stellte er absurde Situationen dar, um den für die Werbekunst unumgänglichen v isuellen Schock zu verursachen. Das Ergebnis ist die perfekte Illustration dessen, was damals Ed Almgren, der künstlerische Leiter der Agentur BBDO verkündete: „The best way to use Ungerer is to let him wing it“ (Das beste M ittel, Ungerers Fähigkeiten zu nutzen, ist: ihn gewähren lassen). www.musees.strasbourg.eu Programmation autour de l’exposition Visites commentées Dimanches 24 janvier, 28 février, 20 mars et 10 avril à 15h Führung in Deutscher Sprache Samstag 30. Januar, 20. Februar und 12. März um 15.00 Uhr Juliette Etrivert, [Yoga vs Anxiété], 2012, dessin illustrant l’article Drugs, Sweat and Fear paru dans The New York Times, 26.08.2012. Coll. de l’artiste © J. Etrivert Le temps d’une rencontre Samedi 16 janvier à 14h30 « À deux voix » avec Alexandra Zsigmond, commissaire de l’exposition et Guillaume Dégé, enseignant à l’atelier d’illustration de la HEAR Samedi 27 février à 14h30 « Génération spontanée » avec Guillaume Chauchat, illustrateur, enseignant à la HEAR, coordinateur de l’exposition DANS LE CADRE DU FESTIVAL « LES RENCONTRES DE L’ILLUSTRATION DE STRASBOURG » (DU 9 AU 20 MARS 2016) Atelier 8 / 12 ans « Attention à la chute ! » Samedi 12 mars de 14h30 à 17h Avec Caroline Gamon, peintre, illustratrice pour l’édition et la presse adulte (revue XXI, Le Monde, The New York Times). Atelier d’illustration dans lequel nous allons tenter de réaliser des images poétiques et surprenantes ; d’un paysage anodin, d’un objet quelconque devrait surgir l’impensable. Comme si tout à coup, les choses menaçaient de s’envoler, comme si quelqu’un au loin, risquait de tout faire tomber, comme si là-bas, une chose étrange nous guettait... Étrange, étrangeté ! Technique : peinture, collage. Prix : 6,50 € en prévente à la caisse du musée Le temps d’une rencontre « À deux voix » Mercredi 16 mars à 17h30 Avec Guillaume Chauchat, illustrateur, enseignant à l’atelier d’illustration de la HEAR et Cécile R ipoll, assistante de conservation au Musée Tomi Ungerer, coordinateurs de l’exposition « Fit to Print. Illustrations de presse, de Strasbourg au New York Times » FRANCS TIREURS 2005-2015 EXPOSITION PARTENAIRE Du 11 au 20 mars 2016 Du 19 au 20 mars 2016 L’atelier de sérigraphie est depuis une décennie le creuset d’une création graphique débridée, permettant l’expression spontanée, mais néanmoins organisée de talents aussi variés qu’improbables. L’exposition en présente une large sélection. Alexis Beauclair, [Tireurs], 2015, dessin illustrant l’article What Makes a Shooter Do It? paru dans The New York Times, 26.07.2015 Coll. de l’artiste © Alexis Beauclair L’esprit, qui s’est développé en son sein a alimenté non seulement les productions en interne de l’école, mais aussi l’édition illustrée française. Vernissage : jeudi 10 mars à 18h30 La Chaufferie 5 rue de la Manufacture des Tabacs 67000 Strasbourg Entrée libre, tous les jours de 14h à 18h. www.hear.fr Lucie Larousse, sans titre, 2014, dessin illus trant l’article What to Do About California’s Drought paru dans The New York Times, 17.03.2014. Coll. de l’artiste © L. Larousse L’illustration est à Strasbourg d’une exceptionnelle richesse, patri moniale et vivante. En témoignent les collections des musées, les fonds et actions des médiathèques, le rayonnement des anciens et actuels élèves de la HEAR, la vitalité du festival Central Vapeur. Ces Rencontres sont le fruit de leur concertation, parrainées par l’un des plus prolifiques illustrateurs jamais formés dans cette ville, Serge Bloch. Les Rencontres de l’Illustration de Strasbourg auront lieu du 9 au 20 mars 2016 avec Central Vapeur, la HEAR, le réseau des médiathèques avec son Centre de l’Illustration, le Cabinet des Estampes et des Dessins et le Musée Tomi Ungerer. Atelier 12 / 120 ans « Hard Prospects » Samedi 19 mars de 14h30 à 17h Atelier de 2h30, pour 12 personnes de 12 à 120 ans. Atelier d’illustration entre la 2D et la 3D où nous allons explorer les multiples manières d’aborder le thème de la science-fiction. Qu’est ce qui la caractérise, de quoi parle-t-on vraiment dans les histoires et les images de science-fiction ? De quelle manière met-elle en perspective l’avenir ou le passé, positifs ou négatifs, tout en pouvant être très significative des préoccupations actuelles ? Comment partir du réel pour créer des choses inconnues et incroyables ? Comment transformer les dérives « psychédéliques » de l’imagination en i mages ? À chacun sa version de l’univers intergalactiques, de l’évolution technologique ou de nouvelles planètes exotiques, du surréalisme et de l’indéfinissable. À travers des recherches autour de la science-fiction, nous allons tenter de construire des saynètes de plans en papier successifs, jusqu’à la fabrication de livres carrousel pour les plus téméraires. Techniques : dessin, peinture, découpage, collage Prix : 6,50 € en prévente à la caisse du musée Prix : tarif d’entrée du musée Margaux Othats, « Enveloppe », 2014, dessin illustrant l’article Avoiding Faux Pas With the Grieving paru dans The New York Times, 27.01.2014 .Coll. de l’artiste © M. Othats Visite « Œuvres choisies » des collections p ermanentes Mercredis 10, 17 février et 6 avril 2016 à 15h Bénédicte Muller, sans titre, 2012, dessin illus trant l’article The Challenges of a Dementia Patient paru dans The New York Times, 14.05.2012. Coll. de l’artiste © B. Muller Marion Fayolle, « L’infidélité », 2015, dessin illustrant l’article Infidelity Lurks in Your Genes paru dans The New York Times, 24.05.2015. Coll. de l’artiste © M. Fayolle Musée Tomi Ungerer – Centre international de l’Illustration Villa Greiner, 2 Avenue de la Marseillaise 67000 Strasbourg Horaires : de 10h à 18h, fermé le mardi Tél. + 33 / (0)3 68 98 51 53 Programmation complète et plus d’informations sur le site des musées : www.musees.strasbourg.eu Eugène Riousse, « La Battue », mai 2013 Coll. de l’artiste © E. Riousse À VENIR AU MUSÉE TOMI UNGERER à partir du 15 avril 2016 « Oncle Sam, Thomas Nast et Tomi Ungerer. Une s atire s ocia le et pol it ique de l’Amérique » À partir du 15 avril 2016 Considéré comme l’un des plus importants dessinateurs satiriques américains du xixe siècle et comme l’un des pères de la caricature améri caine, Thomas Nast est un dessinateur allemand. Il a entre autres popularisé le personnage de l’Oncle Sam, et c’est grâce à lui que la figure de Santa Claus s’est imposée aux États-Unis. Roland Ries, Maire de Strasbourg Petit journal Alain Fontanel, Premier Adjoint en charge de la Culture et du Patrimoine Textes : Guillaume Dégé, Cécile Ripoll, Thérèse Willer, Alexandra Zsigmond Directrice des Musées Traductions : Jean-François Allain, Irène Kuhn, Simon Welch Joëlle Pijaudier-Cabot, conservatrice en chef du patrimoine « Rigor Mortis et autres danses macabres » À partir du 15 avril 2016 Les danses macabres ont constitué depuis le Moyen Âge un motif iconographique majeur. Tomi Ungerer s’est posé en héritier de cet imaginaire avec Rigor Mortis (1983). Le thème continue à trouver de profondes résonances chez des a rtistes du xx e siècle et d’aujourd’hui dont plusieurs seront présentés dans l’exposition. Musée Tomi Ungerer – Centre international de l’Illustration Thérèse Willer, conservatrice en chef du musée Graphisme : Rebeka Aginako Impression : Commissariat de l’exposition : A lexandra Zsigmond, directrice artistique de la rubrique « Opinion » au New York Times Cette exposition est organisée en partenariat avec la Haute école des arts du Rhin (HEAR) Fanny Blanc, « Dans la serre », 2015. Coll. de l’artiste © F. Blanc