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STEUERN
V ER R EC H N U N G S ST EU ER U N D E M I S S I O N SA B G A B E B E I KO N ZER N F I N A N Z I ER U N G
am Cash Pooling teilnehmen können, ohne dass die inländischen Gesellschaften zur verrechnungssteuerlichen Bank
werden. Dabei muss aber beachtet werden, dass die Mittel aus
Anmerkungen: 1) ESTV, Merkblatt vom April
1999 betreffend Obligationen (S-02.122.1), Ziff. 3;
Andreas Risi, in: Zweifel/Athanas/Bauer-Balmelli
(Hrsg.), Kommentar zum schweizerischen Steuerrecht, Band II/3: StG, Basel 2006, Art. 5a N 2 ff.;
Martin Busenhart, in: Oberson/Hinny (Hrsg.),
Kommentar StG, Zürich 2006, Art. 5 a N 1 ff.; Duss/
von Ah, in: Zweifel/Athanas/Bauer-Balmelli (Hrsg.),
Kommentar zum schweizerischen Steuerrecht,
Band II/2: VStG, Basel 2005, Art. 4 N 15 ff. 2) Art. 9
Abs. 2 VStG i. V. m. ESTV, Kreisschreiben Nr. 34
vom 26. Juli 2011 betreffend Kundenguthaben,
Ziff. 4. 3) ESTV, Merkblatt vom 22. September 1986
betreffend Verrechnungssteuer auf Zinsen von
Bankguthaben, deren Gläubiger Banken sind (Interbankguthaben) (S-02.123). 4) Vgl. ESTV, Merkblatt vom 1. April 1993 betreffend Emissionsabgabe auf Feldanlagen bei inländischen Banken,
Ziff. 5. 5) Vgl. auch Brauchli Rohrer/Hünerwadel,
Cash Pooling im Konzern – aus Sicht des Zivil-
dem ausländischen Bond nach wie vor nicht im Inland verwendet werden dürfen, um eine Umqualifikation dieser Auslandsemission in eine Inlandsemission zu verhindern.
„
und des Steuerrechts, GesKR 2010, 151 ff., 160. 6) Vgl.
ESTV, Merkblatt vom 1. April 1993 betreffend
Emissionsabgabe auf Feldanlagen bei inländischen Banken, Ziff. 2. 7) Vgl. Olivier Gehriger,
Konzernfinanzierungsgesellschaften – Quo Vadis
Standort Schweiz?, ST 2008/4, 242 ff.; Storck/Spori,
Konzernfianzierung in der Schweiz: Fakten und
Steuern, FStR 2008, 249 ff.; Jaussi/Pfirter, Unternehmensfinanzierung und insbesondere Konzernfinanzierung, ST 2009/5, 399 ff. 8) Vgl. ESTV
vom 23. 1. 1991, in: Praxis der Bundessteuern, II. Teil,
Band 2, Art. 9 Abs. 2 VStG, 1. Bankenbegriff Nr. 10.
9) Vgl. Zirkular Nr. 6746 der SBVg vom 29. Juni
1993; ESTV, Kreisschreiben Nr. 15 vom 7. 2. 2007
betreffend Obligationen und derivative Finanzinstrumente als Gegenstand der direkten Bundessteuer, der Verrechnungssteuer sowie der Stempelabgaben, Ziff. 3.1. 10) Kritisch hierzu Gehriger/
Vitali, Silberstreifen am Horizont bei der Konzernfinanzierung, zsis 2010; Brügger/Pauli, Neue
Entwicklungen im Bereich Cash Pooling, ST 2010/10,
704 ff. 11) Zum Begriff und zu den privatrechtlichen Aspekten des Cash Pooling vgl. Oliver Blum,
Cash Pooling: Gesellschaftsrechtliche Aspekte,
AJP 2005, 705 ff.; Brauchli Rohrer/Hünerwadel,
Cash Pooling im Konzern aus Sicht des Zivil- und
des Steuerrechts, GesKR 2010, 151 ff. 12) Vgl. Kuhn/
Sidler, Optimierung der Unternehmensfinanzierung aus steuerlicher Sicht, ST 2003/11, 1019 ff.,
1022 ff.; Thomas Jaussi, Unternehmensfinanzierung und insbesondere Konzernfinanzierung,
ST 2009/5, 399 ff.; Jaussi/Pfirter/Ghielmetti, Fremdfinanzierung im schweizerischen Unternehmenssteuerrecht, Muri b. Bern 2010; Michael Buchser,
Liquiditätsbewirtschaftung im Cash Pool – aktuelle Hindernisse im schweizerischen Privatund Steuerrecht, StR 2011, 274 ff., 396 ff.; Kurt
Arnold, in: Zweifel/Athanas/Bauer-Balmelli (Hrsg.),
Kommentar zum schweizerischen Steuerrecht,
Band II/2: VStG, Basel 2005, Art. 4 N 294 ff.
R É SU M É
L’impôt anticipé et le droit de timbre d’émission
dans le financement des groupes
Les intérêts versés sur les revenus obligataires et les avoirs
de clients sont assujettis à l’impôt anticipé. L’émission d’obligations est soumise de surcroît au droit de timbre d’émission. Le terme d’obligation comme celui d’avoirs de clients
ont une acception très large. Dans les deux cas, tout dépend
du nombre de créanciers, à l’exception des créanciers de la
banque (privilège attaché aux avoirs interbancaires). Pour ne
pas tomber sous le coup de l’impôt anticipé et du droit de
timbre d’émission au titre des obligations de caisse, le nombre
des créanciers non bancaires doit ne pas dépasser 20 dans
aucune des trois classes suivantes:
p dettes à plus d’un an, p dettes à moins d’un an et p dépôts
de garantie. Pour échapper à l’impôt anticipé au titre des
avoirs de clients, le nombre des créanciers non bancaires titulaires de créances sans durée explicite (dettes sur comptes
courants) ne doit pas dépasser 100.
Jusqu’au 1er août 2010, les sociétés d’un groupe octroyant
des prêts à d’autres sociétés de ce groupe devaient être comptées elles aussi au nombre des créanciers non bancaires
potentiels.
Or, l’article 14 a al. 1 de l’Ordonnance sur l’impôt anticipé (OIA)
dispose désormais que les avoirs dans le groupe ne sont considérés ni comme des obligations au sens de l’article 4 al. 1 let. a
de la loi sur l’impôt anticipé (LIA), ni comme des avoirs de clients
au sens de l’article 4 al. 1 let. d de cette même loi. L’article 16 a
al. 1 de l’ordonnance sur les droits de timbre (OT) contient une disposition analogue à propos du droit de timbre d’émission.
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Toutefois, le privilège accordé aux avoirs dans le groupe en
vertu des articles 14 a al. 1 OIA et 16 a al. 1 OT n’est jamais applicable si une société suisse d’un groupe garantit une obligation d’une société étrangère appartenant au même groupe,
conformément aux articles 14 a al. 3 OIA et 16 a al. 3 OT. Mais
contrairement au libellé des articles 14 a al. 3 OIA et 16 a al 3
OT, les obligations émises uniquement par des émetteurs
étrangers et assorties de garanties downstream de sociétés suisses sont dangereuses. En revanche, les garanties upstream et
crossstream, qui, en droit suisse, doivent impérativement être
restreintes aux bénéfices distribuables des sociétés garantes,
sont inoffensives à la lumière de ces dispositions. Par conséquent, le champ d’application des articles 14 a al. 1 OIA et 16 a
al. 1 OT est plus large qu’on ne pourrait le penser à première
vue.
Par contre, pour les groupes dans lesquels une société suisse
accorde une garantie downstream sur une obligation émise à
l’étranger, l’article 14 al. 1 OIA ne prévoit aucun allégement.
La gestion centralisée (cash pooling) de telles sociétés est toutefois facilitée par la circulaire n° 34 du 26 juillet 2011 de l’Administration fédérale des contributions (AFC), en ce sens que
désormais, 100 sociétés au maximum peuvent participer au
cash pooling sans que les sociétés suisses ne deviennent une
banque assujettie à l’impôt anticipé. À noter cependant que
les fonds issus de l’obligation étrangère ne peuvent toujours
pas être utilisés en Suisse aux fins d’empêcher la requalification de cette émission étrangère en émission suisse.
SO/AM
D E R S C H W E I Z E R T R E U H Ä N D E R 2011 | 9