Wider die Kartoffelfäule Contrer la pourriture

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Wider die Kartoffelfäule Contrer la pourriture
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Thema | Thème
Wider die Kartoffelfäule
Contrer la pourriture
Sie sind der Kartoffelproduzenten Feind: Fäulnis erzeugende Bakterien. Forschende der HAFL haben zwei
neue solcher Schaderreger in der Schweiz nachgewiesen – und eine Methode entwickelt, mit der sich künftig
befallenes Pflanzgut von vornherein entfernen lässt.
Elles sont les bêtes noires des producteurs de pommes de terre : les bactéries responsables de la pourriture.
Une équipe de recherche de la HAFL a pu non seulement attester la présence en Suisse de deux nouveaux
agents pathogènes, mais également élaborer une méthode pour identifier et éliminer d’emblée les plants
contaminés.
Dr. Andreas Keiser, Dozent für Ackerbau und Pflanzenzüchtung
Dr. Patrice de Werra, wissenschaftlicher Mitarbeiter
Dr Andreas Keiser, professeur en grandes cultures et sélection végétale
Dr Patrice de Werra, collaborateur scientifique
Text | Texte : Gaby Allheilig
Triebe und Knollen befallen
Tiges et tubercules sont attaqués
Fäulnis hervorrufende Bakterien gehören zu den bedeutendsten Krankheitserregern im Kartoffelanbau. Die ökonomischen Verluste, die sie zur Folge haben, sind beträchtlich.
Allein beim Pflanzgut verursacht etwa die Schwarzbeinigkeit
– bei der sich Wurzeln und Stängel meist tiefschwarz verfärben und schleimig werden – in der Schweiz jährlich einen
Schaden von rund 2,5 Mio. Franken. In den Niederlanden
sind es etwa 30 Mio. Euro. Darin nicht eingerechnet sind
die Einbussen der Nassfäule: Hervorgerufen von denselben
Bakterien, verwandeln sich die Knollen von Speisekartoffeln
im Boden oder bei der Lagerung unter ungünstigen Bedingungen in einen wässrigen, modrigen Brei.
Les bactéries responsables de la pourriture comptent
parmi les principaux agents pathogènes menaçant les
cultures de pommes de terre. Les pertes économiques
qu’elles entraînent sont considérables. A elle seule, la jambe
noire, qui se traduit par le noircissement et le ramollissement visqueux des racines et des tiges, provoque chaque
année en Suisse des dégâts à hauteur d’environ 2,5 millions de francs sur les plants. Au Pays-Bas, on frise même les
30 millions d’euros. Ceci sans compter les pertes dues à la
pourriture molle, imputable aux mêmes micro-organismes,
qui transforme les tubercules infectés, encore dans le sol
ou durant le stockage, en des masses spongieuses moisies.
«Hilfreich für die Produktion von befallsfreiem Pflanzgut»
« Nous pouvons détecter des infections latentes »
Was bedeutet es für die Schweizer Kartoffelproduktion, dass
auf hiesigen Feldern zwei neue Erreger von bakteriellen
Krankheiten gefunden wurden?
Die beiden Bakterien sind ja vermutlich schon seit einigen Jahren
in der Schweiz verbreitet. Neu ist, dass sich die Bakterien mit
der Pflanzgutanalyse der HAFL nachweisen lassen. Bezüglich der
Befallssituation im Feld erwarten wir also keine Veränderung, aber
wir wissen nun, mit welchen Schaderregern wir es zu tun haben.
Das ist entscheidend.
Deux nouveaux agents pathogènes bactériens ont été identifiés dans les champs de Suisse. Que signifie cette découverte
pour les producteurs de pommes de terre ?
Ces deux bactéries sont vraisemblablement présentes en Suisse
depuis quelques années déjà. Ce qui est inédit avec cette méthode, c’est la possibilité de les détecter sur les plants. Nous ne
nous attendons à aucun changement quant à la contamination
sur le terrain, mais maintenant, nous savons à quels organismes
nuisibles nous avons à faire. C’est cela qui est déterminant.
Welche Bedeutung hat die an der HAFL entwickelte Methode
für die Praxis?
Sie ist sehr hilfreich für die Produktion von befallsfreiem Pflanzgut. Bisher konnte man das Pflanzgut bei der Zertifizierung nur
Quelle est l’importance pratique de la méthode développée
à la HAFL ?
Elle nous est d’un grand secours pour produire des plants exempts
d’infection. Jusqu’ici, le contrôle de certification se limitait à une
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Thema | Thème
Von denselben Bakterien hervorgerufen: Schwarzbeinigkeit (links) und Nassfäule (rechts).
La jambe noire (à gauche) et la pourriture molle (à droite) : deux maladies causées par les mêmes bactéries
Neue Methoden fördern neue Erreger zutage
Bislang waren in Europa drei Bakterienarten bekannt, die
Schwarzbeinigkeit und Nassfäule erzeugen: Dickeya spp.,
Pectobacterium atrosepticum und Pectobacterium carotovorum subsp. carotovorum. Dank moderner Analyseverfahren (siehe Box) konnten Forschende der HAFL erstmals
zwei neue bakterielle Erreger derselben Krankheiten in der
Schweiz nachweisen. Dabei handelt es sich um Pectobacterium wasabiae und Pectobacterium carotovorum subsp.
brasiliensis. Ersteres kommt vermutlich seit längerem in der
Schweiz vor, wurde aber mangels geeigneter Bestimmungsmöglichkeiten mit dem genetisch eng verwandten Pectobacterium carotovorum subsp. carotovorum verwechselt. Die
durch eine visuelle Kontrolle der Felder auf ihre Gesundheit prüfen. Die Erfahrungen haben gezeigt, dass dies nicht immer ausreicht. Mit der neuen Methode haben wir die Möglichkeit, latenten
Bakterienbefall im Pflanzgut zuverlässig nachzuweisen.
Verändert sich damit etwas für die Pflanzgutproduzenten?
Ja, das Risiko, einen befallenen Pflanzgutposten für die Vermehrung zu erhalten, lässt sich so deutlich reduzieren. Dadurch sinkt
der Anteil an Pflanzgutposten, die bei der Zertifizierung abgewiesen werden müssen.
Meinrad Müller
Geschäftsführer Swisssem
Directeur de Swisssem
De nouvelles méthodes mettent au jour de
nouveaux agents pathogènes
Jusqu’ici, en Europe, on connaissait trois agents de la
jambe noire et de la pourriture molle : les bactéries Dickeya spp., Pectobacterium atrosepticum et Pectobacterium
carotovorum subsp. carotovorum. Grâce à des techniques
d’analyse modernes (voir encadré), des chercheurs de la
HAFL ont été les premiers à attester la présence en Suisse
de deux nouveaux agents de ces maladies, à savoir Pectobacterium wasabiae et Pectobacterium carotovorum subsp.
brasiliensis. L’un existe probablement depuis longtemps
dans le pays, mais, faute d’une méthode de détermination
appropriée, il a été jusqu’ici confondu avec Pectobacterium
inspection visuelle au champ. L’expérience récente a montré que
cela ne suffit pas toujours. Avec cette méthode, nous pouvons
aussi détecter des infections latentes.
Cela change-t-il quelque chose pour les producteurs de
plants ?
Oui, le risque de recevoir un lot de plants à multiplier qui soit
contaminé s’en trouve considérablement réduit, et par conséquent
la proportion de lots à écarter lors du processus de certification.