Comité de Coopération avec le Laos
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Comité de Coopération avec le Laos
Comité de Coopération avec le Laos Boîte postale 4791, Vientiane, Laos Tél : (856-21) 25 40 39 - Télécopie : (856-21) 21 69 25 Email : [email protected] Site : www.ccl-laos.org Revue de presse du 10 au 14 Février 2014 Vous trouverez ci-joint un choix d'articles publiés au Laos en anglais dans le quotidien "Vientiane Times" et en français dans l'hebdomadaire le "Rénovateur". Bonne réception et bonne lecture, Cordialement, Bureau du CCL à Vientiane Le Rénovateur : - La croissance économique du Laos est l‟une des plus rapides du monde - Plus de 500 tonnes de riz Kaynoy exportées chaque année au Vietnam - Khammouane et Savannakhet, clés de la sécurité alimentaire - Prés de 580 000 hectares de plantations industrielles d‟hévéas et d‟eucalyptus au Laos - Traitements et opérations gratuits du goitre à Oudomxay - Soins oculaires gratuits pour les malvoyants de Bokèo - Lancement du projet de soutien au schéma directeur de la Justice - Khong : l‟une des plus belles îles du Mékong - Descendre le Mékong pour la cause de l‟eau potable pour tous Vientiane Times : - More work required before AEC integration - Investment in special economic zone reaches US$1 billion - Health standards lacking in rural Xieng Khuang - Recreational parklands under development in Xieng Khuang - Japanese investment skyrockets in Laos - Health University launches new masters courses - Five countries meet to keep French-speaking alive - Kai noi rice adds crispness to new beerlao cold - Climate change adapt ation aims to secure wetland - Sepon increases community poverty alleviation initiatives - Illegal Opium crop declines - Ministry addresses health sector projects - Thai property firm toexpand business in Laos - Increasing market boosts Laos coffee exports La croissance économique du Laos est l’une des plus rapides du monde (Phong Thammavongsa) Le Laos est devenu l‟un des dix pays dont la croissance économique est la plus rapide du monde, et dont le revenu moyen par habitant tend à passer du niveau inférieur au niveau moyen. Selon une étude récente de la Banque mondiale, la RDP Lao suit la voie d‟un développement durable, grâce à des réformes permettant de diminuer la pauvreté et de soutenir une croissance dynamique. Le taux de croissance du pays a dépassé 7 % chaque année de 2001 à 2010, et a atteint 7,6 % en 2011. Il restera élevé dans les années à venir selon les prévisions. En 2011, le habitant a été de plus de 1 000 dollars. On peut ainsi prévoir que la RDP Lao sortira d‟ici 2020 de la liste des pays les moins avancés établie par l‟ONU. La Banque mondiale note également que le secteur des ressources naturelles et forestières, l‟agriculture, les barrages hydroélectriques et les mines contribuent à plus de la moitié de la richesse de la RDP Lao. L‟hydroélectricité et l‟industrie minière représentent un tiers de la croissance économique du pays. Ces dernières années, cette croissance a contribué à élever le niveau de vie de la population et à réduire la pauvreté. On s‟attend pour 2014 à un taux de croissance de 8,5 %. Le Laos est ainsi l‟un des dix pays dont la croissance économique est la plus forte, aux côtés notamment de la Mongolie, de la Sierra-Leone, du Turkménistan ou encore du Bhoutan. (Rénovateur 10 Février 2014) Plus de 500 tonnes de riz Kaynoy exportées chaque année au Vietnam (Somphavanh Siramath) Le riz gluant Kaynoy (rizpoussin), essentiellement cultivé et produit dans les provinces de Xiengkhouang et de Houaphanh est l‟un des produits phares de la région. Plus de 500 tonnes de ce riz sont exportées chaque année au Vietnam. Ce riz traditionnel est très prisé des consommateurs lao mais aussi vietnamiens pour sa saveur particulière et ses bienfaits sur la santé. Les autorités de ces deux provinces comptent promouvoir davantage la culture du riz gluant Kaynoy en vue d‟élever leurs exportations et faire de ce riz une spécificité régionale. Le service de l‟Agriculture et des forêts de la province de Xiengkhouang, promeut trois variétés de riz gluant Kaynoy, le blanc, le noir et le rouge. On le cultive principalement dans quatre districts : Khoune Pèk, Phaxay et Phoukhoune. L‟année dernière, sa culture sur 10 000 hectares a produit une récolte de 40 000 tonnes de riz, soit quatre tonnes à l‟hectare. 10 000 tonnes ont été distribuées sur le marché intérieur, plus de 500 tonnes ont été exportées et le reste a été conservé pour le marché local. En raison de ses qualités intrinsèques, son prix est plus élevé que les autres riz ; un kilo de riz gluant Kaynoy se vend actuellement 10 000 kips. Le service de l‟Agriculture et des forêts recommande aux agriculteurs de la région de ne pas utiliser d‟engrais ou de pesticides chimiques en vue de créer à l‟avenir une certification « culture biologique » pour cette variété de riz. Il entend faire de la culture de ce produit un levier pour accroître le revenu des villageois et ainsi améliorer leurs conditions de vie. (Rénovateur 10 Février 2014) Khammouane et Savannakhet, clés de la sécurité alimentaire (Douangta Manokoune) Le Comité national de coordination du projet de promotion de la production marchande et de la sécurité alimentaire a tenu récemment sa première réunion dans la province de Khammouane, a avec la participation des hauts fonctionnaires de l‟administration nationale et des provinces et de membres du groupe de production de semences et du groupe des rizeries de plusieurs districts des provinces de Khammouane et de Savannak- het, sous la présidence du vice-Premier ministre, M. Somsavat Léngsavad, chargé des affaires économiques. Plusieurs questions ont été discutées : la signification et l‟importance de la sécurité alimentaire, le programme d‟action et les travaux à effectuer, la sécurité alimentaire dans les provinces de Khammouane et de Savannakhet et la mise en oeuvre du projet exemplaire de production intensive de riz près de la troisième écluse du barrage hydroélectrique Namtheun 2. Elles ont été introduites par le vice-ministre de l‟Agriculture et des forêts, M. Phouang Parisak Pravongviengkham, président du Comité responsable du projet. M. Phouang Parisak Pravongviengkham a expliqué que durant les cinq dernières années la production de riz avait augmenté de 3,9 %. En 2012, la production était de 520 à 540 kilos de paddy par habitant dans les plaines qui longent le Mékong. Mais elle reste insuffisante dans les régions montagneuses, au nord-ouest et au nord-est du pays. On prévoit qu‟en 2025, le nombre de bouches à nourrir dans le pays, en tenant compte de l‟augmentation de la population lao et du nombre croissant des touristes, sera de 12 millions : les besoins alimentaires seront donc deux fois plus élevés et la production de riz devra atteindre 3,3 ou 3,4 millions de tonnes. Pour développer la production alimentaire tout en se conformant aux normes sécurité alimentaire fixées par la FAO, la RDP Lao doit faire face à de multiples défis : le changement climatique, la concurrence qualitative, la surface limitée les terres arables etc. Au Laos, huit provinces seulement jouissent de l‟autosuffisance alimentaire, alors que dans les neuf autres la production est inférieure à 350 kilos par an et par personne. Huit de ces neuf provinces sont au nord du pays, une autre au sud. 44 de leurs districts seulement (31 %) ont une production excédentaire, et 29 autres (21 %) une production suffisante. Mais 68 districts (48 %) manquent de riz à certaines saisons. 16 % des familles sont encore pauvres et n‟ont pas assez de riz. Dans la province de Khammouane, les rizières couvraient en 2013 75 000 hectares, dont 15 000 hectares de rizières irriguées, et la récolte a été de 300 000 tonnes, soit 700 kilos de riz par an et par personne. La même année, la province de Savannakhet comptait 225 000 hectares de rizière, dont 30 000 hec- tares de rizières irriguées et la récolte a été d‟un peu plus d‟un million de tonnes. Les deux provinces ont donc produit ensemble 1,3 million de tonnes. Mais en 2025 il en faudra trois millions pour pouvoir assurer la sécurité alimentaire nationale, et constituer une réserve de 500 000 à 600 000 tonnes. Pour atteindre cet objectif il faudra 700 000 hectares de rizières. Dans les deux provinces, la surface totale consacrée à la culture du riz est de 634 500 hectares dont 200 000 hectares servent à la culture des deux saisons. La production annuelle (une saison) s‟effectue sur 234 500 hectares. Il sera nécessaire de porter le volume de la production à 1,65 million de tonnes. En 2025, la province de Khammouane devra compter 83 000 hectares de culture intensive afin de produire 750 000 tonnes de riz, deux fois plus qu‟en 2013, et celle de Savannakhet 200 000 hectares pour atteindre 1,8 millions de tonnes, soit 58 % de plus que la production actuelle. Le secrétariat de du projet de sécurité alimentaire collectera des données plus précises, à la demande du Comité national de coordination, pour les présenter au gouvernement à sa réunion du mois de février. (Rénovateur 10 Février 2014) Prés de 580 000 hectares de plantations industrielles d’hévéas et d’eucalyptus au Laos (Somphavanh Siramath) Le secteur de la sylviculture au Laos, notamment les plantations industrielles d‟hévéas et d‟eucalyptus, compte 212 exploitations sur une superficie de 574 534 hectares. L‟ensemble de ces exploitations représente un investissement de 1,65 milliard de dollars. La production de ce secteur est essentiellement destinée à l‟exportation. Le nombre de ces exploitations est resté le même depuis que le gouvernement lao a décidé, en 2011, de suspendre les conces- sions de terre pour des projets de plantations d‟hévéas et d‟eucalyptus. 130 plantations d‟hévéas et d‟eucalyptus (269 122 hectares) sont situées dans les provinces nord du pays. Elles représentent un investissement de 422, 4 millions de dollars, soit 60,32 % du montant total des investissements engagés dans ces cultures. Plus au centre, notamment dans les provinces de Vientiane, de Borikhamxay et de Khammouane, on compte 48 plantations (152 830 hectares) qui ont nécessité un investissement de 757 millions de dollars. Dans les provinces du sud, 473 millions de dollars ont été investis dans 36 plantations (152 830 hectares). L‟exploitation industrielle d‟hévéas et d‟eucalyptus de la province de Luang Namtha a commencé en 1994 dans le village de Hadgnao (district de Luang Namtha). Progressivement la surface des cultures d‟hévéas s‟est étendue aux autres districts tels que les districts de Long, de Sing et de Nalè. Cette province compte aujourd‟hui plus de 20 projets d‟investissement liés à la culture de l‟hévéa, et les plantations sont de trois catégories : investisseurs privés en partenariat avec les agriculteurs locaux, terrains loués par l‟Etat à des sociétés pour cultiver l‟hévéa, ou bien terrains cultivés par des paysans. La culture de l‟hévéa dans la province de Luang Namtha occupe plus de 40 000 hectares. (Rénovateur 10 Février 2014) Traitements et opérations gratuits du goitre à Oudomxay (Phetphoxay Sèngpaseuth) Cette mission a permis de traiter une centaine de patients et d’en opérer 75 La Lao Réhabilitation Foundation (LRF), organisation humanitaire non gouvernementale dont le siège est en Californie (EtatsUnis), vient de financer l‟achat de matériels et d‟équipements médicaux de l‟hôpital de la province d‟Oudomxay et la mise oeuvre d‟une mission médicale visant à opérer gratuitement les personnes atteintes de goitres. La remise du matériel, d‟un montant de plus de 30 000 dollars, a eu lieu le 28 janvier, en présence des directeurs du service pédiatrique et du service d‟urgence de l‟hôpital, le Dr Soulideth Kingkham et le Dr Chansanith Phothirath, du président de la LRF, le Dr Luc Janssens et des fonctionnaires concernés. La mission médicale qui s‟est déroulée du 21 au 28 janvier avait aussi pour objectif d‟étudier les causes des facteurs goitrigènes chez les patients. Cette mission, la quatrième menée par LFR, a permis de traiter une centaine de patients et d‟en opérer 75. Les études ont souligné la nécessité de mettre en oeuvre des prophylaxies et des traitements appropriés chez les groupes à risque élevé, comme les femmes enceintes et les nouveaunés, dont un fort pourcentage peut souffrir d‟hypothyroïdie congénitale. « Un déficit en iode et une carence alimentaire sont des facteurs goitrigènes contre lesquels il faut remédier, a déclaré le Dr Chansanith Phothirath. L’iode est un oligo-élément constituant obligatoire des hormones et le tabac est un facteur de risque de goitre. Les synthèses des hormones thyroïdiennes peuvent aussi se faire de façon imparfaite par suite d’un déficit enzymatique congénital. » Le goitre est cliniquement isolé : il n‟y a pas de tumeur, pas de caractère vasculaire,pas de signe d‟hypo ni d‟hyperthyroïdie. Le goitre est diffus, de volume variable, ferme ou mou mais jamais dur. Il augmente parfois,gonflant et dégonflant au cours des épisodes de la vie génitale (règles, grossesse), des stress et des émotions. Certains goitres évoluent vers la formation de nodules froids. Les goitres : qu’est-ce que c’est ? C‟est l‟augmentation diffuse de volume du corps thyroïde. Le goitre se manifeste par un gonflement de la région antérieure du cou. Cette affection est très fréquente : 800 millions de personnes en sont atteintes dans le monde. Le goitre peut être homogène ou hétérogène comprenant un ou plusieurs noyaux. On distingue : - les goitres tumoraux qui sont irréguliers ; la tumeur peut être bénigne ou maligne ; - les goitres inflammatoires qui se voient au cours des thyroïdites ; - les goitres vasculaires de l‟hyperthyroïdie (maladie de Basedow) ; - les goitres avec hypothyroïdie qui sont dus à un trouble de la synthèse des hormones thyroïdiennes ; - les goitres simples qui correspondent à une augmentation isolée de volume de la glande, sans tumeur, sans inflammation, sans trouble de la sécrétion thyroïdienne. (Rénovateur 10 Février 2014) Soins oculaires gratuits pour les malvoyants de Bokèo (Phetphoxay Sèngpaseuth) Les prochaines missions du Centre interviendront également dans les écoles primaires de la province Le Centre d‟Ophtalmologie de Vientiane vient de lancer une campagne à l‟ intention des personnes malvoyantes de la province de Bokèo pour les informer du passage d‟une mission du Centre prochainement dans leur région. Il s‟agit d‟une équipe médicale am- bulante qui pourra traiter et opérer gratuitement les patients sur place. Cette mesure de santé publique, à „initiative du ministère de la Santé, vise à soigner les personnes défavorisées ne disposant pas suffisamment de moyens pour voyager et celles dans l‟incapacité de se déplacer. Depuis plusieurs années, le Centre d‟Ophtalmologie de Vientiane organise des missions dans les zones rurales isolées. Le Centre administre ponctuellement des traitements et procède à des interventions chirurgicales gratuitement dans ses locaux. Du 15 au 25 d cembre dernier, une équipe médicale du Centre est partie en mission dans la province de Bokèo. « Lors de cette dernière mission, 72 personnes ont été opérées, a déclaré le directeur adjoint du service de santé de province de Bokèo, le Dr Nouchanh Vitsouthiphanh. Dans les zones rurales éloignées du pays la majorité des malvoyants et des aveugles sont en attente de soins. Les équipes du Centre d’Ophtalmologie de Vientiane font un travail formidable. Ces missions devraient contribuer à atteindre les Objectifs du Millénaire pour le Développement d’ici 2015.» Le Centre d‟Ophtalmologie s‟est donné pour objectif de former plus de personnel dans le domaine de la santé oculaire et d‟aider les hôpitaux de province à acquérir du matériel médical adapté aux soins oculaires. En outre, les hôpitaux centraux et régionaux seront incités à moderniser leurs méthodes de traitement et de services. Les prochaines missions du Centre interviendront également dans les écoles primaires de la province. Au Laos les malvoyants et les non-voyants seraient environ 60 000. Il y a dans le monde près de 285 millions de personnes qui présentent une déficience visuelle: 39 millions d‟entre elles sont aveugles et 246 millions présentent une baisse de l‟acuité visuelle. Près de 90% de celles qui présentent une déficience visuelle vivent dans des pays en développement. Le nombre de personnes qui deviennent aveugles à des causes infectieuses a considérablement réduit au cours des 20 dernières années. Cependant, on estime que 19 millions d‟enfants souffrent de déficience visuelle. Près de 65% de l‟ensemble des personnes présentant une déficience visuelle sont âgées de 50 ans et plus et près de 20% de la population mondiale appartiennent à cette classe d‟âge. Avec une population vieillissante dans de nombreux pays, toujours plus de gens seront exposés à une déficience visuelle liée à l‟âge. (Rénovateur 10 Février 2014) Lancement du projet de soutien au schéma directeur de la Justice (Communiqué de presse de l’Ambassade de France) Vendredi 31 janvier 2014, en présence du représentant résident du PNUD, du chargé d‟affaires de l‟Union européenne et des ambassadeurs français et américain, avait lieu la cérémonie de lancement du soutien au schéma directeur de la Justice (Legal Sector Master Plan, LSMP). Ce projet de trois ans, soutenu par ces quatre partenaires, vise à améliorer l‟accès à la justice des citoyens et à encourager la création de lois plus claires et plus adaptées, en coopération avec les autorités laotiennes. La France apporte 548 000 USD à ce projet de 3,9 MUSD, qui prévoit notamment la création d‟un institut juridique national. En ouverture de cette cérémonie, l‟Ambassadeur de France au Laos, M. Yves Carmona, a prononcé cette brève allocution : « Je me réjouis d’être avec vous aujourd’hui pour cette cérémonie de lancement du projet de soutien au schéma directeur de la Justice (Legal Sector Master Plan, LSMP). Bien entendu, je partage sans réserve, en tant qu’État membre de l’Union européenne, l’avis de mon collègue Michel Goffin. L’État de droit, les droits de l’Homme et la démocratie constituent des priorités de la coopération française en RDP Lao. L’État de droit n’est pas seulement un objectif de développement, c’est surtout une condition sine qua non du développement, dans la mesure où il constitue le socle d’un environnement favorable à un développement inclusif. Le LSMP est le fruit d’une coopération unique entre différents ministères, institutions et partenaires de développement, réunis pour atteindre un objectif fondamental : établir un État de droit complet et efficace au Laos. La mise en place du LSMP ne sera pas simple, mais, quand j’observe l’engagement de tous les partenaires, je suis certain qu’il deviendra réalité. La semaine dernière, nous avons longuement discuté de ce projet avec Monsieur le ministre, le Professeur Chaleun Yiapaoheu ; j’ai pu alors mesurer l’implication totale du ministre dans cette réforme ambitieuse, et je voudrais le remercier pour son action. En mettant en oeuvre ce plan ambitieux, qui appelle tant d’activités différentes, nous ne devons pas perdre de vue sa finalité : de meilleures lois, de meilleures institutions judiciaires, un personnel plus qualifié et un meilleur accès à la justice, pour le bien du peuple laotien. Je félicite le PNUD pour son travail permanent de coordination de tous les soutiens et de toutes les initiatives qui ne l’éloigne pas des objectifs principaux. Je voudrais remercier une fois encore le gouvernement laotien pour sa volonté d’avancer sur ce chemin difficile, et je rappelle notre engagement à travailler ensemble. » L‟ambassadeur a ensuite rappelé le montant de la contribution française à ce projet : « La France est un contributeur majeur à la justice, avec 548 000 USD engagés pour soutenir le SPLSMP sur la période 2014-2016 mais également l’allocation de 1,2 million USD supplémentaire en expertise, à court et à moyen terme. Elle apportera l’expertise de ses juges, procureurs et avocats pour soutenir l’établissement d’un institut juridique national, en collaboration avec le ministère de la Justice, la Cour suprême, le Bureau du Procureur suprême général et l‟Association du barreau laotien. L’institut offrira une formation initiale améliorée aux professionnels de la justice, moyen fondamental de garantir un traitement équitable de tous les citoyens devant la justice. » (Rénovateur 10 Février 2014) Khong : l’une des plus belles îles du Mékong (Bouaphanh Vinounsak) Le Mékong est le fleuve le plus important d‟Asie du Sud-Est. Il prend sa source au Tibet, sur le toit du monde. Il traverse la Chine, le Myanmar, la Thaïlande, la République Démocratique Populaire Lao, le Royaume du Cambodge et la République socialiste du Vietnam, avant de se jeter dans la mer de Chine, après un parcours de plus 4 000 kilomètres. Le Mékong est considéré pour les Lao comme un axe de communication. Appelé la « mère des eaux », il est aussi la source de la vie pour ses riverains. Sur son parcours en territoire lao, il est parsemé de rapides, de récifs et d‟îles. Plus le Mékong s‟éloigne de sa source, plus il s‟élargit. A Champassak, sa largeur peut atteindre près de quinze kilomètres et se compose de milliers d‟îles. Les locaux qui habitent sur les îles nomment leur région « les 4 000 îles ».En fait, « la mer du Laos »est parsemée des jolies îles et îlots verdoyants avec de l‟eau pure, très claire en saison sèche. Le Mékong coule en cette portion plus lentement. La plus grande des îles de larégion des 4 000 îles est Done Khong. Cette île occupe une surface de plus d‟une dizaine de kilomètres carrés Elle possède deux montagnes magnifiques, couvertes de forêts primaires et de rizières. Les habitants vivent de l‟agriculture, de l‟élevage et de la pêche. Done Khong est riche. Elle dispose de nombreuses infrastructures, routes, hôpitaux, écoles et abrite d‟innombrables ressources naturelles. Elle est mieux lotie que ses consoeurs plus petites qui manquent d‟électricité du fait de leur éloignement. Les charmes du Mékong dans cette région sont les chutes d‟eau. Les plus importantes sont le Liphi et la chute de Khonphaphéng. Le Liphi se trouve dans l‟île de Khone. Done Khong est le chef-lieu du district. Pour le visiter, il faut prendre un taxi ou un bus depuis Paksé, capitale de la province de Champassak. Le trajet est de 120 kilomètres avant d‟atteindre l‟embarcadère pour se rendre dans l‟île. Le visiteur peut alors prendre un bateau, à Nakasang ou dans d‟autres endroits. La traversée coûte de 10 000 à 15 000 kips. L‟île de Khong se compose aussi de plusieurs petites îles dont Done Khone et Done Déd. A Done Déd, le Mékong est parcouru par des rapides et parsemé de rochers. C‟est la nature qui donne le charme à cette région. A un kilomètre et demi à l‟est de Done Khone, se trouve la chute de Liphi. Le site est formé par des grandes roches assez hautes coupant et ralentissant le courant du Mékong. Le Mékong coule entre les groupes de rochers primaires et tombe sur une certaine hauteur avant de couler dans un couloir assez étroit faisant un bruitincessant. Le visiteur peut, de ces rochers, regarder les chutes d‟eau qui continuent leur chemin vers le sud. Ce paysage présente une nature superbe, inoubliable pour ceux qui l‟ont visité. La chute de Khonephaphèng est un site pittoresque et magnifique. Elle se trouve près de la frontière avec le Cambodge. Le site est parsemé de petites îles et de rochers. C‟est le résultat de treize kilomètres de puissants rapides. Le mur de rochers, haut de quinze mètres, coupe le courant du Mékong. Cette chute est plus intéressante que le Liphi. Le Mékong continue ensuite lentement son parcours vers le Cambodge. Ces deux sites majestueux reçoivent des milliers de touristes locaux et étrangers chaque année. (Rénovateur 10 Février 2014) Descendre le Mékong pour la cause de l’eau potable pour tous (Somsanouk Mixay) Rémi Camus, français de 28 ans, est parti le 8 octobre 2013 un peu au nord de Dêqên dans le Yunnan, à la frontière du Tibet. Il a mis trois mois pour arriver à Vientiane, le 4 janvier, après avoir fait 2 800 kilomètres sur le Mékong. Il lui reste 1600 kilomètres à faire jusqu‟au Delta de ce grand fleuve. Après quoi court-il ? Ou plutôt après quoi nage-t-il ? « Pour attirer l‟attention du monde sur l‟accès à l‟eau potable et pour sauver le fleuve de la pollution. » C‟est une noble entreprise, en effet. D‟où lui en est venue l‟idée? Ce bourgeois (il est né à Bourges) se destinait à la restauration. Après un Bac technique il a été pris de bougeotte et a voyagé un peu partout : Grande Bretagne, Nouvelle Zélande, Pologne, Australie, Thaïlande, Malaisie. Il est même venu au Laos en 2010. Un peu assagi, il a fait de la restauration près de Genève. Mais cela n‟a pas duré. Il commence une expédition, une gageure: traverser l‟Australie en courant ! Faut le faire ! A cause d‟un petit garçon atteint du syndrome de Lowe. Il veut attirer l‟attention sur cette maladie et aider tous ceux qui en sont affectés. Il fait 5400 kilo- mètres en cent jours en trainant une remorque de quarante kilos. Le plus gros problème rencontré durant cette course folle? « Le manque d’eau. J’ai été obligé de boire mon urine à deux reprises », se rappelle-il. Rémi Camus décide donc de créer « Expédition Terre Inconnue », trouve une quinzaine de sponsors, réunit 20 000 euros et commence la descente du Mékong. En bateau, en kayak, en canoë, en radeau ? Non, en se laissant flotter et en nageant à l‟aide d‟un flotteur auquel il s‟accroche et qui contient tout son matériel, ordinateur, camera etc. Il flotte et nage en se propulsant avec ses palmes en moyenne 50 à 60 kilomètres par jour, commençant à 8 heures du matin jusqu‟à la tombée de la nuit, parfois sans s‟arrêter. Il se sustente sur l‟eau. A la fin de la journée, s‟il arrive devant un village, il s‟y arrête et demande l‟hospitalité qui lui est toujours généreusement accordée, non sans moult discussions entre les villageois pour savoir qui sera l‟hôte. S‟il n‟y a pas de présence humaine, Rémi installe un bivouac, attache son hamac entre deux arbres et se fait sa tambouille après avoir péché dans le Mékong. Il lui est arrivé d‟attraper des poissons de taille respectable avec de simples filets. A-t-il rencontré des dangers ? A-t-il eu des accidents ? « Pratiquement non. Seulement des frayeurs », avoue-t-il. Une fois dans un torrentueux passage du Lancang (c‟est le nom du Mékong quand il est encore en Chine ou son cours est très encaissé) il a été aspiré dans un tourbillon puissant. « Sije ne m’étais pas agrippé au guidon de mon flotteur, j’étais parti pour de bon », se rappelle-t-il. Une autre fois, il a failli être aspiré dans un trou de déviation d‟un barrage en construction en Chine. « La aussi, je n’en serai jamais revenu », se rappelle-t-il avec effroi. Comment son expédition contribue-t-elle à sa campagne pour l‟eau potable et un fleuve propre ? « Ce que je fais, c’est une goutte d’eau dans l’océan », reconnait-il. Mais ce n‟est pas inutile. D‟abord, il ne passe pas inaperçu. Tout le monde lui demande d‟où il vient, ce qu‟il fait et il leur explique avec plaisir, même si, complètement épuisé, certains soirs, il n‟aspire plus qu‟à dormir. Rémi Camus a comme partenaires les élèves de sept classes dans diverses écoles autour de Bourges. Une fois par mois il a une vidéoconférence avec eux. « Je fais d’abord un reportage de mon voyage, de mes rencontres puis nous avons une session questionsréponses. Je leur raconte comment dans certains villages les gens sont obligés d’aller chercher de l’eau loin dans les rivières alors que chez eux, en France, il leur suffit d’ouvrir un robinet ». Les élèves font un concours pour réduire leur consommation d‟eau dans les toilettes. Ils sont fiers des résultats qu‟ils obtiennent. « Pour faire plaisir à Rémi », disent-ils. Il leur explique aussi comment il encourage les villageois riverains à éviter de polluer le fleuve. Il leur explique que, une fois arrivée dans les eaux lao, il a commencé à avoir des boutons, signe que le fleuve est pollué en quelque sorte. A la fin du voyage, Rémi se propose de faire un film (il a une caméra en permanence sur son casque pour cela) et il écrira un livre. En présence de quelques amis qu‟il s‟est fait à Vientiane au cours de son séjour dans la capitale pour se mettre en règle avec l‟immigration, et de représentants des médias, Rémi Camus, très ému, s‟est remis à l‟eau vendredi matin, non sans avoir répondu aux questions des journalistes. Tout le monde lui a souhaité un bon voyage et un grand succès pour sa campagne. Remi Camus a un GPS et si l‟on ouvre sa page Facebook, on peut savoir, à la minute près, où il se trouve. (Rénovateur 10 Février 2014) More work required before AEC integration (Times Reporters) The government needs to improve itself in many fields in preparation for the country becoming a member of the Asean Economic Community (AEC) next year Represèntatives from different sectors of the government and the private sector gathered in Vientiane on Friday to deepen,their knowledge About Asean issues under the second Asean Awareness seminar. The seminar comes under tha umbrella of The Laos Pilot Programme for Narrowing the Development Gap towards Asean integration (LPP Prolect). Deputy Minister of Planning and Invvestment Dr Bounthavy Sisouphanthong spoke at the seminar. He said the aim is to boost the preparedness of each branch of the government and the private sector prior to Asean integration, especially in regard to the improvement of regulations, human resource developmet, administrative institutes, financial systems as the standard and quality of goods production. Meanwhile, senior JICA representative Mr Kimura Hironori reiterated the importance of focusing on preparation for the Asean Economic Community (AEC) in Laos, introducing the policy measures and framework of the AEC in Thailand and promoting the awareness of current Asean issues. The LPP targets balancing development growth and environmental conservation and the harmonization with three components, these being environment, tourism and agriculture, he said.Each of these components hase made significant progress to date but the opportunitiesfor Lao counterparts of each component and the private sector were limited, especially on learning about Asean integration, Mr Hironori said. Laos still has many challenges to integrate with Asean as the knowledge of key personnel in the government and private sector in regard to trading and economics are still limited, the Asean Department Director General, Dr Khiane Phansourivong explained. The ability of the country to compete with other Asean countries is still low, there is poor infrastructure for products, transportation and service, while financial regulation is not strict and the trading and banking system is not sufficientry strong, he noted. Preparations by Laos to integrate with the AEC are currently focused on four areas of work; one is to generate an understanding of the AEC to link with the region and the international economy he said, while the second in to create mechanisms to improve coordination between the various central government sectors and local authorities. The third is study commercial production projects, goods lists, service systems and to increase support to small and medium enterprises and the fourth is the improvement of rules and regulations in relation to setting up business operations. “We also want to develop human resources in each sector from the central to the local levels to participate in international economic integration,” said Dr Khiane. To achieve the vision, it will require close cooperation and coordination from every sector, both from the government and the private sector.The seminar was jointly organized by the ministries of Foreign Affairs and planning and Investment and JICA. (Vientiane Time 10 Janvier 2014) Investment in special economic zone reaches US$1 billion (By Somsack Pongkhao) More than 100 companies have invested in the country's existing 10 special and specific economic zones (SEZs), with the value amounting to over US$1 billion, creating about 8,000 jobs in Laos. projects proceed until completion. The lack of infrastructure development makes it hard to attract other businesspeople to do business in the zones as planned. Another challenge for Laos is to supply enough skilled Lao labourers to the zones. Agricultural production to supply the zones has not lived up to expectations. Laos currently has 10 SEZ zones which cover an area of more than About 24 companies have invested in Nonthong Industrial and Trading Park in Vientiane. -- Photo Bounthan Deputy Minister and Vice President of the Lao National Committee for Special Economic Zones (NCSEZ) Ms Bouatha Khattiya was speaking at a nationwide meeting in Vientiane on Monday. Attended by relevant officials from various provinces, the meeting aimed to evaluate the achievement of SEZ development in Laos. Ms Bouatha said SEZ development and management is a new task in Laos and an SEZ development model is still lacking therefore the relevant sectors need to discuss and exchange lessons on a regular basis to ensure that SEZ development is based on the country's strategy from now until 2020. According to a report provided at the meeting, the developers of the 10 SEZs in Laos initially required more than US$4 billion to develop necessary infrastructure to accommodate the inflow of investment into the zones. Nevertheless in reality the developers have yet to develop the infrastructure in their zones as planned due to financial limitations and the difficulty of land compensation for villag ers affected by the projects. The report stated that it's hard to ensure that developers have the genuine resources and skills to ensure the Ms Bouatha Khattiya. 13,500 hectares. These include the That Luang Marsh specific economic zone in Vientiane, Savan-Seno special economic zone in Savannakhet province, Golden Triangle special economic zone in Bokeo province, Boten Dankham specific economic zone in Luang Namtha province, Vientiane Long Thanh Golf Course in Vientiane, and the Phoukhiew specific economic zone in Khammuan province. Several international companies have decided to do business in the Savan-Seno SEZ including Aeroworks, Toyota and KP Breau. The zone is located along the Road No.9 linking Laos to Thailand and Vietnam which will facilitate the transportation of goods in the zone. Meanwhile the US$500-million Boten Dankham SEZ project has seen some progress. Chinese developers have so far invested US$130 million to develop infrastructure including electricity, water supply, telecommunications, roads, warehousing and drainage systems. The Golden Triangle SEZ has also seen progress. Since 2007, the US$86-million project concentrated on infrastructure development including embankments, electricity, water supplies, hotels and an entertainment centre. Nonthong Industrial and Trading Park in Vientiane is being jointly operated by the Ministry of Industry and Commerce in collaboratio n with a private company from Taiwan. The cost of the investment is US$43 million, of which Laos has a 30 percent share and the Taiwanese company a 70 percent share. So far 24 companies have invested in the park. (Vientiane Time February 11, 2014) Health standards lacking in rural Xieng Khuang (By Khonesavanh Latsaphao) Many health centres in Xieng Khuang province are providing low standards of care to mothers and their children, owing to a lack of health workers, medical equipment and small, outdated buildings. From this low base, The Korea Foundation for International Healthcare (KOFIH) is helping the Ministry of Health to build higher standard health centres in the province. On Saturday, KOFIH handed over the seventh of its model health centres to people in the Khangphaniem village of Nonghet district, Xieng Khuang province. KOFIH has been working on the integrated package of maternal and child health from 2010 in Xieng Khuang and Huaphan provinces, in collaboration with the Ministry of Health. Due to the efforts of the Ministry of Health, many maternal and child health indicators have improved including the maternal mortality rate, President of KOFIH, Mr Lee Soo-Ku said at the handover ceremony. Unfortunately, many health centres here are still experiencing a shortage of equipment, facilities and staff and facing many barriers to the provision of maternal and child health services, he pointed out. “We have been working on the improvement of facilities including delivery rooms, training of new midwives and support of essential medical equipment to ensure the access to maternal and child health services for mothers and their children,” he stated. He also mentioned that he was very proud of the achievements and progress made so far at the opening of Khangphaniem Health Cen- tre. The foundation will continue to support the maternal and child health programme in close cooperation with the Ministry of Health. Mr Lee Soo-Ku hopes that this programme could be evaluated as a great contribution to the development of the health system in the Lao PDR. “Xieng Khuang has 54 health centres including seven model health centres built by KOFIH,” Head of the provincial Mother and Child Healthcare Division, Mr Khamphet Vongphachanh told Vientiane Times. “We put a health centre in each village group in the province, and 95 percent of Xieng Khuang's population is connected to the service of these centres,” he added. Minister of Health Prof. Dr Eksavang Vongvichit said that by 2015, health sector professionals aim to achieve all the health related Millennium Development Goals. “Health centres are significant in the effort to get Lao people to understand the importance of good quality healthcare,” he stated. Only about 40 percent of centres are identified as offering services up to the required standard. Mr Khamphet explained that the poor centres might have only one nurse in the centre and are still lacking medical equipment. The Khangphaniem Model of Health Centre that was built by KOFIH. It has five rooms and five or seven nurses and doctors to treat sick people in the centre. The provincial Health Department expected that about 20 people in villages surrounding Khangphaniem Model of Health Centre would come to use the service, especially mothers and their children. (Vientiane Time February 11, 2014) Recreational parklands under development in Xieng Khuang (By Khonesavanh Latsaphao) By Khonesavanh Latsaphao Xieng Khuang provincial authorities have commenced a project to develop a recreational parklands area just outside the provincial capital of Phonsavan, aiming to provide new amenities for local residents. Preliminary works at the Nam Ngam River Park. The park is being built on the Nam Ngam River, where a 17 hectare area will be developed at a cost of 135 billion kip. Sibounheuang Construction Development Company has been contracted to undertake the principle construction works at the Nam Ngam River Park project. “We will aim to complete all works before the middle of 2016 because Xieng Khuang will host the 11th National Games in 2017,” the chairman of the company Mr Khettisak Pakviset, told Vientiane Times on Tuesday. If it's not complete 100 percent before the middle of 2016 due to adverse weather conditions or other constraints, the company should have progressed works to at least 80 percent, he assured. In fact, the project is scheduled to be completed in 2017 but the provincial authorities would rea ly like them to be finished before the national games commence. The park will also link with a road to the provin- cial stadium, where the 11th National Games will take place, aiming to provide an attractive venue for local and foreign visitors to relax after sporting competition is finished each day. Nam Ngam park is located in a nice area just outside the town of Phonsavan, against a backdrop of rising mountains and surrounding plains. However many mountains around the town were sprayed with defoliating chemicals during the Indochina War, meaning that what were once lush forests are now barren and bare. However, the parklands will be developed as an inside-oftown oasis for public use. It is expected that local residents will warmly welcome the new recreational area where they will be able to enjoy some quality time with their friends and relatives. Mr Khettisak said the new park will include a fountain in the middle of Nam Ngam river, as a central water feature to attract more people there, who will be able to escape from the heat during the summer months. There will also be a lot of landscaping works to create gardens and flower beds as well as picnic areas around the site of the park for people to sit, relax and unwind. Alternatively, they will also be able to enjoy a spot of exercise, with facilities for sporting pursuits also to be incorporated into the development. Xieng Khuang province has set a target of attracting more than 48,000 foreign visitors to the area this year. Last year, Xieng Khuang generated revenue of around US$5 million from over 43,000 foreign visitors. The Plain of Jars, Keng Mountain, Tham Piew cave and Kha and Ka waterfalls are all popular with foreign visitors. (Vientiane Time February 12 2014) Japanese investment skyrockets in Laos (By Somsack Pongkhao) Japanese investment in Laos has skyrocketed and the prospects remain strong looking forward, according to a leading economic expert in the field. With strong forecasts for growth, Japanese investors see Laos as a new production base following the improvement of the country's infrastructure, legal framework and the availability of cheap labour. The value of Japanese investment in Laos in 2013 reached US$405.7 million, increasing by a factor of almost 15 compared to the year before, according to Japanese economic expert Prof. Dr Motoyoshi Suzuki. Japan is also a major donor to development in Laos. Prof Suzuki, who is Executive Advisor to the Government Office and Ministry of Planning and Investment, was giving an interview to Vientiane Times on Monday on the sidelines of the nationwide meeting to evaluate the achievement of Special and Specific Economic Zones (SEZ) development in Laos. “I think that within the next two years, Japan will climb in the rankings from 6th to 4th largest for foreign investment in Laos after China, Vietnam and Thailand,” he said. Prof. Suzuki observed that foreign investment in Laos, notably in SEZs, was centred largely on real estate and golf courses but the Japanese investors will focus on manufacturing, services and agroforestry. “Manufacturing, for example, offers good job opportunities for people,” he said, noting that only four people are required for one hectare of agriculture production. Whereas if you use that one hectare for manufacturing, the project will hire between 2,000 and 5,000 people. Prof. Suzuki said 47 percent of people in Savannakhet province go to work in Thailand because there are not enough jobs available in Laos. “Many par- ents of villagers in Savannakhet said to me that they don't want to send their children to Thailand, particularly the daughters, because [the perception at least is that] it is quite dangerous,” he said. Prior to this, Japanese companies told Prof. Suzuki that they didn't want to come to Laos because there was limited infrastructure in terms of water supplies, electricity and roads while a good legal framework was also lacking. However there has been considerable improvement in these sectors in recent years and that's why many Japanese have decided to do business in Laos. Prof Suzuki said there is still some concern though from Japanese enterprises about the reliability of supplies of electricity and water if many companies set up factories in Laos. In addition, the surging labour costs in China, especially in major cities, and the floods in 2011 plus continuing political turmoil in Thailand have led to an increase in the number of Japanese investors in Laos to 60 last year, up from 27 in 2009, according to Japanese data. He said the flooding in Thailand made the Japanese change their minds and not rely on production bases in one location only; that's why many companies from the more than 7,000 Japanese companies in Thailand are looking to shift their businesses to Laos. The latest investors from these countries include Nikon and Toyota, which will both be building part of their production bases in Laos. Due to the rising number of Japanese investors coming to Laos, the Japan External Trade Organisation (JETRO) plans to open an office in Vientiane this year. JETRO said Laos was appealing to Japanese investors because of its political stability, cheap labour and robust economic growth. (Vientiane Time February 12 2014) Health University launches new masters courses (By Times Reporters) The University of Health Sciences' Faculty of Dentistry on Monday launched a new masters degree curriculum of Clinical Sciences Programme in Periodontology. The new programme will run under the technical support of the Japanese Organisation of International Support for Dental Education (ISDE). The two-and-half year curriculum will comprise 47 credits, of which 30 are for professional subjects, one is for social science, four are for selected subjects, and 12 are for a thesis. The programme will cover 10 students each time. The students will be restricted to those who have working experience in the field for two or more years. However, three newly graduated students will join the first group of students in a special case. Deputy Minister of Health Assoc Prof. Dr Som Ock Kingsada and University of Health Sciences' Vice Rector Buavanh Sensathit attended the launch. In his remarks at the ceremony, Dean of the Dentistry Faculty Assoc Prof Dr Sengphouvanh Ngonphady said the University of Health Sciences, especially his faculty, greatly appreciated the Japanese assistance which began in 2004. Under the cooperation, the faculty recently succeeded in establishing a masters course on Preventive Medicine for Oral Infectious Diseases, and a modern dental radiology laboratory in Laos. Dr Sengphouvanh praised the coordination implemented by ISDE President Prof. Dr Takashi Miyata who intended to help in dental education, with a project of capacity building for dispensary and nursing students in Vientiane province, along with the dental training course organised in 2012. (Vientiane Time February 12 2014) Five countries meet to keep French-speaking alive By Times Reporters With French speaking increasingly being influenced and replaced by other foreign languages in the region, senior officials from five Asia-Pacific countries held talks in Vientiane yesterday to discuss ways to keep French speaking current. Senior representatives from Cambodia, Laos, Thailand, Vietnam and Vanuatu convened their annual meeting for 2013 at Don Chan Palace hotel yesterday. French was once widely spoken in the three Indochinese countries - Cambodia, Laos and Vietnam, but now it has been increasingly replaced by English. More job opportunities on offer have obviously influenced the younger generations to learn English, while Chinese is also becoming increasingly popular in several countries in the region due to growing Chinese outbound investment. With the Asean community set to be realised in 2015 English is seen to dominate communication, so the meeting yes- terday placed its focus of discussion on the future role of French, notably in the three Indochinese countries. Deputy Director General of the External Relations Department, Ministry of Education and Sports, Dr Bounchanh Siphanthong, told Vientiane Times the participants discussed ways to ensure French remains spoken in the region. The five countries briefed the meeting about the activities they have carried out over the past year in promoting French learning and speaking and job opportunities towards the sustainability of the French language. Since the five countries convened such dialogue a decade ago, they have cooperated in personnel training and exchanges of visits by their delegations including French teachers in relation to French programmes, Dr Bounchanh said. He added that more than 10 Lao nationals have been to Vietnam to pursue a master's degree in French language under this cooperation mechanism. In addition, some have been to France to pursue master's and doctorate degrees. At present Laos produces about 50 graduates majoring in French language with a bachelors degree, according to the deputy director general. Lao Deputy Minister of Education and Sports Mr Lytou Bouapao and his counterparts from Cambodia and Vietnam, along with senior officials from Thailand and Vanuatu, attended the meeting (Vientiane Time February 12 2014) Kai noi rice adds crispness to new beerlao cold The Lao Brewery Company plans to encourage farmers in Xieng Khuang and Huaphan provinces to grow Khao Kai Noi, the highly prized rice being one of the most important raw materials for its new beer brew.The company held a ceremony on Monday to unveil its new Beerlao Gold brand in Vientiane, with the new premium brew hoped to become a favourite among local people as foreign beers start to flow into the country as regional integration progresses. The Lao Brewery Company announced that it will encourage farmers in the two provinces of Laos to grow the rice variety, adding that the company needs to source 100-200 tonnes of premium rice grain annually for its special brew. Managing Director of Lao Brewery Company Mr Kissana Vongsay said he is very proud to have been able to utilise Kai Noi rice, which is of a superior quality and rich in nutrients, in the production of a top shelf beer.He said that company officials are confident they are onto a winner with this particular brew and its popularity will grow rapidly as more people in Laos have greater disposable incomes thanks to continued economic growth. The company is also proud to be able to work with local farmers in the production of this premium product, thereby ensuring that some of the profits flow back to ordinary people living in rural communities in Laos. Brand Manager of Lao Brewery Company Mr Saysavanh Boutthavong told Vientiane Times that the company now buys Kai Noi rice from famers in both in Xieng Khuang and Huaphan provinces, which boast terrain highly suite d to the cultivation of the crop.He said Kai noi rice is rich in nutrients and low in sugar. It is resistant to disease and yields a high productivity at three tonnes per hectare, which farmers grow using organic methods, cauing it to be in high demand.With the specific characteristics of Kai Noi rice, many countries are also interested to import Kai Noi rice for domestic consumption especially the European countries as well as Japan and Vietnam.Lao Brewery Company aims to promote the cultivation of this rice in the country, Mr Kissana said, as it represents the pride of the Lao people when it comes to growing top quality rice.He said Kai Noi rice is a niche market and still represents only 2 percent of the 70,000 tonnes of rice purchased annually in Laos. However it sells for between 10,000- 11,000 kip per kg on average, commanding a higher price than regular rice, which averages 7,000- 8,000 per kg. The use of Kai Noi rice in the production of the new BeerLao Gold will support local farmer s and help them to improve their livelihoods. Na-ou village in Xieng Khuang province is one of those which will benefit from the initiative. It has 44 families in the village and a Kai Noi production group.In Xieng khuang province, more than 10,000 hectares is dedicated to the cultivation of Khao Kai noi, along with another 6,000 hectares in Huaphan, representing 50 percent of the rice growing land in the region. (Vientiane Time February 12 2014) Climate change adapt ation aims to secure wetland The wetlands in the Ramsar site in Pathoumphone district’s Beung Khiat Ngong in Champassak province have already been affected by the change of climate. New projects and proposals on climate change adaptation have been developed for the Ramsar site to ensure the long term sustainability of the area. With the new project the Lao government, with support from the International Union for Conservation of Nature (IUCN), aims to protect the natural habitats of wildlife and also support local livelihoods. Sustainable agriculture is perfectly compatible with conservation of wetlands as long as it is adequately planned to balance production and conservation at site level, IUCN said. Recently a climate expert told Vientiane Times that the Ramsar site in Pathoumphone district's Beung Khiat Ngong, Champassak province was already affected by the change of the weather and many small ponds in the wetlands ran out of water. As a result, the local villagers had no water to irrigate their rice crops. The expert ad- vised that organic agriculture has the most potential for local people to adapt to the changes and improve their livelihood. Recent surveys conducted by IUCN demonstrated that the potential for the wetlands to support its wildlife population is still high, but better conservation systems need to be put in place with more involvement of local communities. Villagers in Xe Champhone and Beung Kiat Ngong wetlands in Savannakhet and Champassak provinces communed in their respective areas to mark World Wetlands Day celebrations held last week. The World Wetlands Day celebrations were jointly organised by IUCN Lao PDR, the Ministry of Agriculture and Forestry and the Ministry of Natural Resources and Environment under the theme “Wetlands and Agriculture: Partners for Growth.” (Vientiane Time February 13 2014) Sepon increases community poverty alleviation initiatives Some communities use the fund to facilitate access to clean water. MMG LXML Sepon increased its Village Development Fund (VDF) from US$278,000 in 2013 to over US$877,000 in 2014 to assist the Lao government alleviate poverty in Savannakhet province's Vilabouly district. The VDF programme, designed in consultation with district authorities and villagers, will expand from 29 villages in 2013 to provide support to 42 villages in 2014. This will benefit ten thousand additional people and the 13 poorest villages in Vilabouly district. Since commencing in 2010, VDF has consulted many villages near the Sepon mine and directly supported the establishment of schools, roads, latrines, fish ponds, and village meeting places. “We decided to use the fund to invest in chairs and tables so villagers can rent them for a small fee for social events such as weddings, festivals and funerals,” Nongkadaeng village chief, Lamthouk Ouphaxay said. “We earn about seven million kip from this activity.” “MMG LXML Sepon is proud to provide additional support to improve living conditions and assist the Lao Government's goals in alleviating poverty in Vilabouly,” General Man- ager of MMG LXML Sepon, Rick Watsford said. “This additional support combined with existing projects will assist Vilabouly district to achieve the development goal of exiting poorest district status by 2015.” The company is also introducing several new community initiatives, including agricultural livelihood projects and a „millennium education' project to encourage school participation in Savannakhet. MMG supports existing partnerships with the Lao Ministry of Health and UNICEF to improve child nutrition in several provinces in Laos, and with Health Frontiers to coordinate paediatric programmes. The company supports community development in cooperation with district authorities through a US$750,000 trust fund. Since 2003, MMG LXML Sepon has contributed over US$5 million to schools, hospitals, provision of clean water directly to Vilabouly, and other infrastructure. The company spends more than US$100,000 per annum developing local businesses in the district, which provide more than 75 percent of the fresh produce for the mine. MMG LXML Sepon has also provided hundreds of mil- lions of dollars of employment through Lao contract partners, which has contributed significantly to the Lao economy. Sepon has generated over US$1 billion direct revenue to the Lao Government over the past decade since production commenced in 2003 through royalties and taxes, contributing significantly to progress, training, and development for long term social and economic growth in the Lao PDR. (Vientiane Time February 14 2014 Illegal Opium crop declines (By Khonesavanh Latsaphao) The area covered by illegal poppy fields concealed in dense forest in the north of Laos has been found to be less than last year. Viewing poppy fields from a helicopter. --Photo UNODC The survey, made by helicopter and satellite, reported that the opium fields reduced from about 5,000 hectares in 2012 to 3,900 or 4,000 hectares in 2013. “It reduced because the opium controllers are working hard to oversee the illegal crop,” Acting Chairman of the Lao National Commission for Drug Control and Supervision (LCDC), Mr Kou Chansina told Vientiane Times on Thursday. Conversely, the reduction was due in the main to a substantial increase in alternative development efforts in the country, the United Nations Office on Drugs and Crime (UNODC) reported. This survey was conducted by the LCDC and UNODC, and included assistance from the Chinese government, which provided recent satellite imagery. The locations surveyed were in the six provinces of Xieng Khuang, Huaphan, Luang Prabang, Oudomxay, Phongsaly and Luang Namtha where most of the crop is grown. Three of the provinces, Phongsaly, Xieng Khuang and Huaphan, confirmed the existence of opium poppy cultivation. After the satellite and helicopter survey, the authorities eradicated 397 hectares of poppy plantations in Huaphan and Phongsaly provinces. As in previous years, no yield figures were given for the poppy fields in 2013. The yield of six kilogrammes per hectare was estimated in 2007. Most opium cultivation in the country is concentrated in remote areas, which makes it difficult for eradication teams to reach and destroy the opium crop. In Oudomxay, Luang Namtha and Luang Prabang provinces, no poppy was found in the segments surveyed in 2013. A project encouraging former opium poppy farmers to instead grow organic vegetables in Oudomxay province is progressing well and preparing to expand. The project, run by the Lao government, Thailand's Royal Project Foundation and the UN Office on Drugs and Crime, is launching in Xay district's Lak Sip village, with the Thai organisation providing seeds and offering workshops on organic vegetable cultivation. Lak Sip village was once surrounded by fields of opium poppies but the farmers won't go back to growing opium poppies now they have an income from selling organic vegetables. In 1999, there were almost 27,000 hectares of opium poppies, but there were just 1,500 hectares remaining when Laos declared itself to be virtually free of the crop. However, subsequent surveys have demonstrated that the total elimination of opium poppies has not been achieved. The opium fields are gradually making a comeback, although they are still well below the levels when large scale eradication efforts and crop substitution efforts were launched in 1999. The area under poppy cultivation in 2008 was estimated at 1,600 hectares, and since then it has steadily increased to 1,900 ha in 2009, 3,000 ha in 2010, 4,100 ha in 2011, and about 5,000 ha in 2012. The area of poppy fields has fallen in the country but the number of regular opium users was still estimated at between14,000-15,000 in the 10 northern provinces in 2013. (Vientiane Time February 13 2014) Ministry addresses health sector projects (By Xayxana Leukai) The Planning and International Cooperation Department of the Ministry of Health will consider calling off some ineffective small health projects in an effort to ensure good quality health services in the years to come. The ministry is now implementing six major plans related to the health sector, under which 120 projects are being undertaken. However, some of the 400 small projects that are not suitable may be cancelled in order to yesterday that in the past the department has found that some small projects get submitted for consideration despite the fact they lack staff, clear financial resources to support the project and exact durations or timeframes for implementation. “All projects should have exact periods of time, staff sufficiency and have apparent financial support,” he said, adding that importantly, all projects should be in line with the government policy on achieving Millennium Development Goals (MDGs). These included focusing on improving the quality of health services; upgrading living standards among Lao ethnicities; reducing the death rates among mothers and their children and increasing life expectancy. During the one-day meeting, project managers from health sector organisations such as centres, hospitals, departments, institutes and universities, are encouraged to share their ideas for small projects before submitting them to the government for consideration. Health officials stressed at the meeting the overall objective of improving the health sector to achieve the MDGs by 2015 and remove Laos from the UN list of least developed countries by 2020. In addition, the meeting unanimously approved an overall plan and some small plans and priority projects for health development in 2014-2015. The meeting also introduced the draft of the eighth five-year health development plan from 2016-2020, focusing on the modernisation of healthcare services and increasing access to universal health coverage in line with the national health reform strategy. The Asian Development Bank supported the one day meeting. (Vientiane Time February 14 2014 Thai property firm toexpand business in Laos (Ekaphone Phouthonesy) A shopping mall under construction in Vientiane. The Lao property market is booming thanks to increased foreign investment in the country. A major Thai property consulting firm plans to expand its business into Laos amid rising demand for accommodation and offices in the country. The Century 21 Chief e x e c u t i v e , M r K i t i s a k Jampathippong announced earlier this week that it was holding discussions with a Lao registered firm about a possible joint venture in the real estate business in Laos. “From now until 2030, the property market in Laos will experience huge movement and very fast growth, as there is a master plan for a new government centre, as well as high-rise and lowrise residential projects and business centres in Nong Ping,” Mr Kitisak told the Bangkok Post on Wednesday. The Lao property firm which Century 21 plans to form a business partnership with is owned by is a large Chinese property developer investing in Laos, he said. There are a number of Chinese companies investing in the development of property in Laos after the government granted land concessions to develop infrastructure in special economic zones, tourist sites, accommodation and offices in Laos. A number of foreign companies, in particular from Japan, are considering moving their production bases to Laos after learning that the country has be- come a WTO member, has a pro-private investment policy and that the cost of business operations is still low compared to other countries. Economists have said that Laos will be one of the soughtafter investment destinations following the establishment of the Asean Economic Community (AEC), which will transform the region into a single market and production base. M r K i t i s a k s a i d t h e contraction of the Thai property market was also one of the main factors which has encouraged the Thai firm to expand their business into neighbouring countries including Laos ahead of the establishment of the AEC, which is scheduled to come into force at the end of 2015. “The Thai property market will contract if the political crisis stretches into the third quarter. Growth will be the lowest in the last two years,” he noted. Mr Kitisak said that fewer than 10 new projects will be launched in Thailand in the first quarter, as many projects have been postponed to the second half. Condominium sales have dropped 40 percent and site visits have fallen by half as half as potential buyers delay their decisions. “Condo projects to be completed this year may see risks as some customers are unable to get unit transfers. This group will possibly make up 30 percent since banks are not confident about approving home loans,” he said. For any condo projects where 20-30 percent of units remain for sale, the developers plan to launch strong promotional campaigns in an effort to attractmore potential buyers. (Vientiane Time February 14 2014) Increasing market boosts Laos coffee exports (Times Reporters) The number of Lao coffee beans exported overseas this year is expected to be higher than last year as the market for coffee continues to expand. Last year, the country exported more than 30,000 tonnes of coffee beans, worth almost US$73 million and in January this year exported almost 2,000 tonnes, worth about US$3.7 million, according to the Lao Coffee Association. In previous years, coffee traders would buy coffee solely to supply domestic processing companies as they didn‟t have other markets to supply, but in recent years merchants have found more export destinations for their product and are still looking for new markets. Coffee plantations in the south average around 78 hectares in size, with most crops planted on the Boloven Plateau in Pakxong district, Champassak province, Thataeng in Xekong province and Laungam in Saravan province. In 2011, Laos received income of US$63 million from coffee bean exports and this increased to US$66.4 million in 2012, the association officer reported. This commercial crop has created permanent jobs for about 20,000 farming families and 300,000 indirect labourers. Lao people have a long tradition of growing coffee and the govern- ment is promoting this crop as one of the country‟s most prominent products. The government recently approved a coffee strategy from now to 2025 for coffee, to improve product quality and marketing, thereby adding value, increasing profits and improving sustainability. This strategy is focusing on improving the quality of coffee plantations, meaning an update in planting techniques and processing. The production demand from local traders is high and there has been very strong competition between buyers in the recent years. In the short term, this competition may be profitable for producers. Recent grow than d investment in the coffee sector has been driven by high coffee prices on the international market. One of the challenges that might be faced by the sector will be to sustain the profitability and competitiveness of the Lao coffee industry in a context of lower prices. Farmers are currently selling their coffee bean for the low price of about 12,000 kip a kg, while it‟s trading at the shipping ports for around US$2,000US$2,500 a tonne, the Champassak provincial Industry and Commerce Department Official, Mr Vilaysone Keolasy told Vientiane Times yesterday. (Vientiane Time February 14 2014)