Tribocorrosimètre pour l`étude du fretting-corrosion
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Tribocorrosimètre pour l`étude du fretting-corrosion
Tribocorrosimètre pour l'étude du fretting-corrosion Julie PELLIER, Jean GERINGER, Bernard FOREST École Nationale Supérieure des Mines de Saint-Etienne, 158 cours Fauriel, 42023 Saint-Etienne Cedex 02 Contexte de l’étude : Le descellement des tiges fémorales de prothèses de hanche est principalement dû au fretting-corrosion. Chaque année, 120 000 prothèses totales de hanche sont posées en France et 800 000, en Europe. Par ailleurs, 10 % des prothèses reprises après 10 ans. Les enjeux deviennent de santé publique en raison du vieillissement de la population. Fretting-corrosion : Frottement sous petits débattements (quelques µm à quelques centaines µm) entre deux surfaces en contact, en milieu corrosif. Objectifs : Reproduire le phénomène de fretting-corrosion entre un échantillon métallique plan (acier inox 316L) simulant la tige fémorale et un polymère cylindrique transparent (PMMA) simulant le ciment chirurgical. Identifier et quantifier les débris (synergie corrosion et mécanique) Étude à sec Étude en solution Objectifs : déterminer la transition entre le glissement partiel et total établir une carte de fretting à sec pour les deux matériaux en contact Objectifs : comparer les comportements à sec et en solution étudier les mécanismes d’usure de l’acier inoxydable 316L déterminer le terme de synergie « mécanique-corrosion » PMMA PMMA glissement 316L Bumper (amortissement) Cellule de force Électrode de référence (ECS) Contre-électrode (fil de platine) glissement 316L Moteur Échantillons Capteur capacitif de déplacement Détermination de la transition entre le glissement partiel et total Bûche de fretting Glissement partiel : cycles elliptiques, la • Solution de Ringer • Force normale = 170 N • Débattement total : 80 µm • Durée totale = 1800 cycles zone de contact est divisée en deux parties, une zone collée et une zone de glissement. Glissement total : cycles en forme de parallélogramme, avec une phase de déformation élastique et une phase de glissement (force tangentielle constante). Transition GP/GT en solution Méthodes des débattements variables Comparaison des transitions à sec et en solution Transition GP/GT à sec Période de rodage = 1000 cycles 9 paliers : 2 µm, 5 µm, 10 µm, 15 µm, 20 µm, 30 µm, 40 µm, 60 µm et 80 µm Durée des paliers = 200 cycles Fréquence = 1Hz Forces normales = 42,5 N (cf. graphe), 85 N, 127,5N et 170 N Le déplacement à la transition est déplacé vers des valeurs plus faibles lorsque l’on est en solution : effet lubrifiant. Mesure électrochimique : potentiel libre Carte de fretting à sec Forces normales = 42,5 N (cf. graphe), 85 N, 127,5N et 170 N Débattement : de 5 µm à 60 µm Î Transition glissement partiel/total • Fn = 127,5 N, f = 1 Hz, d = ± 40 µm, solution de Ringer • La diminution du potentiel libre lorsqu’on commence le fretting correspond à une endommagement de la surface. • L’arrêt du fretting entraine un remontée du potentiel, atteignant presque sa valeur initiale (=phénomène réversible). Usure W : synergie corrosion-mécanique W = Wc + Wm + ΔW Volume total d’usure Usure due à la corrosion sans frottement Usure mécanique en absence de corrosion Synergie entre corrosion et frottement Conclusions et perspectives : Les principaux objectifs de la thèse • comparaison des résultats à sec avec les résultats de la thèse précédente (J. GERINGER) sur un dispositif différent • détermination des mécanismes d’usure en solution de Ringer (solution simulant le liquide physiologique) • détermination du terme de synergie et comparaison électrochimique du comportement de la surface avec et sans fretting • détermination qualitative et quantitative de l’usure et des débris • étude à potentiel imposé : carte d’usure pour le contact étudié en fonction du potentiel appliqué Subventions : Conseil Général de la Loire Saint-Etienne Métropole Dotation parlementaire C. Cabal