VOTRE AGENDA CULTUREL (n° 222)

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VOTRE AGENDA CULTUREL (n° 222)
Coup de soleil
B.P. 2433, 75024 Paris cedex 01
tél. : 01.45.08.59.38
fax : 01.45.08.59.34
courriel : [email protected]
site : www.coupdesoleil.net
VOTRE AGENDA CULTUREL (n° 222)
Du vendredi 1er mai 2015
au dimanche 10 mai 2015
Cet Agenda culturel paraît chaque vendredi (il est disponible le soir même sur le site de Coup de soleil).
Il « couvre » les dix jours qui suivent sa parution.
La plupart de ces informations sont extraites de la presse écrite, notamment : le Courrier de l’Atlas, Géo, Jeune
Afrique, le Monde, le Monde diplomatique, l’Obs ou Télérama et de la presse numérique, comme : babelmed.net
ou africultures.com. Certains événements nous sont directement signalés par les producteurs ou par des institutions
partenaires (voir leurs coordonnées ci-dessous). Mais nos lecteurs sont aussi invités à nous communiquer toutes
les informations susceptibles d’alimenter cet agenda.
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Les titres soulignés en gras sont des liens vers d’autres sites.

Les nouvelles encadrées sont des événements : - organisés par Coup de soleil / ou dont l’association est partenaire. / ou qu’elle a décidé de soutenir
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Nos principaux partenaires institutionnels
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Le CCA (Centre culturel algérien) / 171 rue de La-Croix-Nivert,
http://www.cca-paris.com/
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L’ICI (Institut des cultures d’Islam) / 19 rue Léon, 75018 Paris / 01 53 09 99 80 /
http://www.institut-cultures-islam.org/

L’IISMM (Institut d’études de l’Islam et des sociétés du monde musulman)
190 avenue de France, 75013 Paris / 01 53 63 56 05 / http://iismm.ehess.fr/

L’IMA (Institut du monde arabe) / place Mohammed-V, 75005 Paris / 01 40 51 38 38 /
http://www.imarabe.org/

L’Institut français / 8 rue du Capitaine-Scott, 75015 Paris / 01 53 69 83 00 /
http://www.institutfrancais.com/fr / Et ses antennes en Algérie, au Maroc, en Mauritanie et en Tunisie.

L’IREMMO (Institut de recherche et d'études Méditerranée et Moyen-Orient) /
7 rue Basse-des-Carmes, 75005 Paris / 01 43 29 05 65 / http://www.iremmo.org/

Le MAHJ (Musée d’art et d’histoire du judaïsme) / 71 rue du Temple, 75003 Paris / 01 53 01 86 53 /
http://www.mahj.org/fr/

La MCM (Maison des cultures du monde) / 101 bd Raspail, 75006 Paris / 01 45 44 72 30 /
http://www.mcm.asso.fr/

Le MNHI (Musée national de l’histoire de l’immigration) / palais de la Porte dorée, 293 avenue Daumesnil,
75012 Paris / 01 53 59 58 60 / http://www.histoire-immigration.fr/

Le MuCEM (Musée des civilisations de l’Europe et de la Méditerranée) / 1 esplanade du J4, 13002 Marseille/
04 84 35 13 13 / http://www.mucem.org/
1
75015 Paris
/ 01 45 54 95 31 /
Sommaire
SOMMAIRE
2
EVENEMENTS ORGANISES (OU SOUTENUS) PAR COUP DE
SOLEIL
3
AUTRES EVENEMENTS
4
CONFERENCES, DEBATS & RENCONTRES
8
LITTERATURE
10
CINEMA ET PROJECTIONS
13
EXPOSITIONS
16
MUSIQUE
25
THEATRE ET DANSE
28
HUMOUR
29
DESSINS DE PRESSE
31
PRESSE ECRITE
31
RADIO – TELEVISION
33
ON S’ENTRAIDE ?
34
2
Evénements organisés (ou soutenus) par Coup de soleil
A noter sur vos agendas :
Du mardi 12 au dimanche 24 mai 2015 – Montpellier
- du mardi 12 au dimanche 24 mai 2015, le festival Arabesques (cinéma,
danse, littérature, musique, etc) se déroule à Montpellier (Hérault), en partenariat avec notre section du Languedoc.
[festivalarabesques.fr]
Mardi 19 mai 2015 à 19h - Paris
- le mardi 19 mai 2015 à 19h à Paris, Maison de l’Amérique
latine, Coup de soleil organise une rencontre-débat exceptionnelle autour du livre de Charles Poncet « Camus et l’impossible trêve civile, suivi d’une correspondance de Charles
Poncet avec Amar Ouzegane », éd. Gallimard, 2015.
Cette rencontre-débat, animée par Georges Morin, nous permettra d’entendre Yvette Langrand, Christian Phéline et
Agnès Spiquel-Courdille, qui ont établi, annoté et commenté
ces textes en accord avec les enfants de Charles Poncet et
d’Amar Ouzegane. Benjamin Stora nous donnera son point de
vue d’historien et Edwy Plenel (directeur de Médiapart) montrera combien cet « Appel pour une trêve civile en Algérie»,
lancé le 22 janvier 1956 par un Camus « qui ne se résigne pas
au meurtre et à la haine », conserve une grande part d’actualité.
Cette rencontre débutera par un hommage à l’éditeur François Maspéro… qui aurait dû, si la mort
ne l’avait pas frappé entretemps, « plancher » ce même 19 mai à la Maison de l’Amérique latine !
C’est notre ami François Vitrani, directeur de la M.A.L, qui saluera la mémoire de cet homme
hors du commun, tellement lié, lui aussi, à l’Algérie et à son peuple.
Lire les articles dédiés au livre dans la presse :
L’Obs
Le Huffington post
La Croix
3
Autres événements
Du mercredi 6 au dimanche 10 mai 2015 – Tanger (Maroc)
Salon international de Tanger des livres et des arts – 19ème édition
Cette année, les femmes seront à l’honneur au Salon international de Tanger des livres et des arts ! Après un salon sur « Les
Afriques » qui a permis de constater combien les questions d’éducation, de santé, de développement économique et de démocratie
sont liées au statut et au rôle des femmes, cette 19ème édition leur
sera donc totalement dédiée.
Le processus de renversement de l’ordre patriarcal dans le monde
occidental a été long et n’est pas achevé. Quarante ans après leur
affirmation massive, les termes des combats féministes ont grandement été transformés, dans les pays du Nord, par des réflexions
sur le genre et l’adjonction de nouvelles revendications.
Le Maroc est directement concerné par ces évolutions. Des lois ont été adoptées, des actions entreprises pour défendre la condition de la femme. La Moudawana, code du statut personnel marocain, promulgué en 2004 en est une démonstration. Les efforts en matière d’éducation des filles et
de leur accès au marché du travail en sont d’autres.
Écrivains, philosophes, artistes et penseurs, des femmes en majorité, se retrouveront pendant ces
cinq jours à Tanger pour des lectures, des débats, des concerts et des expositions : Laure Adler,
Asma Lamrabet, Soumaya Naamane-Guessous, Marek Halter, Nawal El Moutawakel,
Amina Benbouchta, Jacqueline Dauriac, Ali Benmakhlouf, Vénus Khoury-Ghata, Colette
Fellous...et beaucoup d’autres seront au rendez-vous.
Salon international et projet de promotion du livre et de la lecture, il accueillera des séquences en
diverses langues : arabe, anglais, espagnol, italien et sera précédé et accompagné d’un travail pédagogique, mené dans les établissements de l’Académie régionale de l’enseignement et de la formation : une caravane assurera la mise en place du concours régional du Plaisir de lire (en français et en arabe).
La littérature bien sûr mais aussi la musique, les arts plastiques et la danse seront à l’honneur
durant ce salon où se conjugueront réflexion et plaisirs de la rencontre et de l’expérience esthétique.
Entrée libre
Où ? Palais des Institutions italiennes, 3 rue Mohammed-Ben-Abdelouhab, TANGER –
Maroc.
4
Jeudi 7 mai 2015 à partir de 9h30 – Nanterre
JOURNÉE D’HOMMAGE À ABDELWAHAB
MEDDEB
Journée d’hommage à Abdelwahab Meddeb organisée par
le Département de lettres modernes de l’UFR PHILLIA,
ponctuée de lectures de textes d’ Abdelwahab Meddeb et
d’écoutes d’extraits de ses émissions radiophoniques
(grâce au soutien de France Culture.
- 9h30 : ouverture de la journée et allocution de Jean-François
Balaudé, président de l’université Paris Ouest Nanterre La Défense
Introduction par l’équipe d’organisation (Carole Boidin et
Stéphane Pujol)
- 10h-11h30 : « Abdelwahab Meddeb enseignant et transmetteur ». Lectures, témoignages et hommages d’anciens
étudiants et collègues
Intervenants : Thomas Clerc (PONLD), Benoit Conort (Rennes 2), Inès Horchani (Paris 3), JM
Maulpoix (PONLD), Raphaël Lauro (PONLD),
- 11h30-12h30 : « Abdelwahab Meddeb, figure intellectuelle du dialogue entre les cultures
(idées et travaux savants) » première partie
- Benjamin Stora (Paris 13) : sur les travaux communs autour du livre Histoire des relations entre
juifs et musulmans
- Azzeddine Guellouz (universités de Tunis et Paris 1, ex-ambassadeur de Tunisie à l’UNESCO) :
« Lire le Coran à la lumière de l’actualité : une discussion sans cesse reprise »
Déjeuner
- 14h-16h : « Abdelwahab Meddeb, figure intellectuelle du dialogue entre les cultures (idées et
travaux savants) » deuxième partie, table ronde.
Intervenants : Tahar Bekri (MCF UPONLD) : « Abdelwahab Meddeb et la relecture de l’héritage
culturel arabo-musulman »
Jean-Luc Nancy (Philosophe et PR ; retraité de l’Université de Strasbourg)
Philippe Zard (PONLD) : « La maladie comme métaphore ? Penser l’intégrisme avec A.
Meddeb »
Pause
- 16h30-17h30 : table ronde «Abdelwahab Meddeb et la littérature »
Intervenants: Ines Horchani (Paris 3), A. Mdarhi Alaoui (université Mohamed V, Rabat, Maroc),
Anne Roche (université Aix-Marseille).
Où ? Université Paris-Ouest Nanterre-La Défense, département de lettres modernes,
200 avenue de la République, Nanterre (Hauts-de-Seine).
5
Jusqu’au dimanche 10 mai 2015 – Maroc
9
ème
Festival « Awaln’art »
Rencontres artistiques internationales en espace public
Le festival Awaln’art renouvelle sa formule itinérante et se tient cette année du 17 avril au 10
mai 2015 dans les villes de :
- Casablanca : le 17 avril dans le cadre des Journées du
Patrimoine (association Casamémoire)
- Marrakech : du 22 au 26 avril
- Meknès : 22 et 30 avril
- El Jadida : 2 mai
- Agadir : du 7 au 10 mai dans le cadre des Rencontres
du Cirque (If Agadir)
Au programme, pas moins de 15 nationalités représentées à travers l’invitation de compagnies, plasticiens, auteurs, programmateurs et circassiens
Compagnie Spirale (France) ; compagnie La Mondiale
Générale (France) ; compagnie Falinga (Burkina
Faso/Congo) ; compagnie Enʼcorps, (Maroc), compagnie
Nous jouons pour les arts (Maroc) ; Odile Sankara (Burkina Faso) ; compagnie Incognito (Espagne) ; compagnie
Claire B et Adrien M (France) ; Centre dʼart acrobatique Keita Fodéba (Guinée Conakry) pour
n’en citer que quelques-uns.
Awaln’art c’est aussi…
Les rencontres professionnelles et notamment l’accueil exceptionnel de la 3ème pépinière Internationale du théâtre francophone, une table-ronde ouverte au public et dédiée aux écritures
contemporaines en espace public, une exposition en partenariat avec la Marrakech Biennale de
l’artiste franco-congolais Kouka et du conteur congolais Abdon Kaf, des résidences d’artistes réunissant la compagnie Dabateatr et des élèves de l’Isadac et de la FAI ART (Formation avance de
la rue – Marseille).
Organisé annuellement par l’association Éclats de Lune et soutenu par l’Institut français du Maroc et le Service d’action et de coopération culturelle de l’ambassade de France ; le festival
« Awaln’art » interroge les nouvelles écritures en espaces publics et valorise le patrimoine immatériel de Marrakech, et plus largement marocain, dans une rencontre avec la création contemporaine d’arts en places publiques.
Consulter le programme
6
Jusqu’au lundi 15 juin 2015 – Paris
La RATP invite... Harry Gruyaert dans le métro
L'exposition de la RATP est un « complément de parcours » à la première rétrospective que la
Maison européenne de la photographie consacre à l'œuvre d'Harry Gruyaert.
Embarquement pour l'image : quatre univers thématiques...
La RATP vous propose de voyager dans l'univers d'Harry Gruyaert à travers quatre thèmes.
Voyage culturel, à la découverte des différents pays et villes explorés par l’artiste… Mais aussi
voyage esthétique, à travers la couleur, ou plutôt les couleurs, les teintes et les lumières, si caractéristiques des images de Harry Gruyaert et qui en font toute la force. Présentées en grand format
et dans des scénographies variées, ces photographies sont comme des fenêtres graphiques et colorées, empreintes d’émotion et ouvertes sur l’ailleurs :
MAROC
Luxembourg
Depuis quarante ans, il parcourt le Maroc qui
est l’un de ses réservoirs d’inspiration inépuisable. Harry Gruyaert ressent la campagne
marocaine comme « une véritable fusion entre
les habitants et la nature, dans une parfaite harmonie de couleurs qui fait penser à la peinture
de Brueghel. »
TV SHOTS
Jaurès
Vivant à Londres en 1972 et influencé par le Pop
Art découvert à New York, il réalise l’étonnante série TV Shots en déréglant un poste de télévision
et en zappant sur les tout nouveaux programmes couleur. Il transforme les Jeux Olympiques, les
variétés, les premiers pas sur la lune en symboles stylisés d’une télévision balbutiante. Du reportage en chambre, alors que le terme de « photographie conceptuelle » n’existe pas encore.
MADE IN BELGIUM
Hôtel-de-Ville,
La Chapelle,
Saint-Denis Porte de
Paris.
Après avoir vécu à Paris, Londres, New York et voyagé notamment au Maroc, Harry Gruyaert
éprouve le besoin, à la fin des années soixante-dix, de retourner photographier en Belgique.
D’abord, il n’y voit pas les couleurs, puis elles finiront par apparaitre, acides, beauté de la laideur.
Ce sera aussi le moyen de solder la relation douloureuse qu’il entretient avec le pays de sa jeunesse.
RIVAGES
Saint-Michel,
Bir Hakeim
Harry Gruyaert a beaucoup photographié les bords de mer, rarement exotiques.
Il a souhaité les rassembler dans cette série, où l’on se rend compte que composer avec l’immensité
du ciel et de la mer est un exercice très particulier, bien que largement partagé, et que la maîtrise
des lumières y est assez complexe. La créativité dont il fait preuve nous renvoie à des scènes
familières, devenues picturales par le traitement exceptionnel de la lumière.
7
Conférences, débats & rencontres
Lundi 4 mai 2015 à 18h30 – Paris
Crimes contre l’humanité et réparations. Regards croisés.
Colloque en partenariat avec le Cran (Conseil Représentatif des Associations Noires de
France) et la Licra (Ligue internationale contre le racisme et l'antisémitisme).
À l'approche du 10 mai 2015, date nationale consacrée à la commémoration de l'esclavage, le Cran
et la Licra en partenariat avec le musée national de l’histoire de l'immigration, organisent un colloque sur le sujet : "Crimes contre l'humanité et réparations. Regards croisés".
Participeront à cette rencontre des historiens, des membres d’associations, dont Benjamin Stora,
Myriam Cottias, Alain David, Antoine Spie, afin de présenter différents points de vue et questionnements. Ne faudrait-il pas faire un état des lieux des maux à réparer ? Qu'est-ce qui a été fait,
qu'est-ce qui est souhaitable, et qu'est-ce qui est possible ? Le fait de réparer ne va-t-il pas susciter
des tensions ? Le fait de ne pas réparer ne risque-t-il pas d'en causer davantage ? Comment faire
de la réparation un outil pour le vivre ensemble ? Tel est donc l'enjeu de cette rencontre organisée
en partenariat avec le musée national de l’histoire de l'immigration, par la Licra et par le Cran.
Où ? MNHI (Musée national de l’histoire de l’immigration), 293 avenue Daumesnil, Paris 12ème
Mardi 5 mai 2015 à 18h30 – Paris
Israël - Palestine : nouvelles recherches
Avec :
Matthieu Cimino, docteur associé au CERI et
enseignant au collège universitaire de Sciences Po.
Ses recherches, dans le cadre d’un post-doctorat à
l’université de Tel-Aviv (centre Moshe Dayan),
portent sur la politique syrienne d’Israël depuis la
révolution (2011-2015).
Thomas Vescovi, diplômé de l’université Paris
8, il s’intéresse particulièrement à la société juive
israélienne, dans ses relations avec la société palestinienne, et son rapport à l’histoire. Il est auteur de l’ouvrage La mémoire de la Nakba en Israël,
éditions l’Harmattan, 2015.
Xavier Guignard, docteur en sciences politiques à l’université Paris I, associé à l’Institut français du Proche Orient (IFPO). Ses recherches portent sur les "Négociations et négociateurs palestiniens, retour sur les deux décennies de la Palestine d’Oslo".
Inscription : [email protected]
Où ? iReMMO, 5 rue Basse-des-Carmes, Paris 5ème
8
Mercredi 6 mai 2015 à 18h30 – Paris
Gaz et pétrole au Moyen-Orient, quels enjeux ?
Avec :
Philippe Hochart, directeur de la stratégie et de
la communication chez GDF-Suez.
Olivier Appert, ancien président de l’IFPEN
(Institut français du pétrole énergies nouvelles).
Matthieu Auzanneau, chargé de la prospective
au sein du Shift Project et auteur de l’Or noir, la
grande histoire du pétrole, 2015, éditions la Découverte.
Modération : Clément Therme, docteur en relations internationales et chercheur associé à
l’EHESS.
Où ? iReMMO, 5 rue Basse-des-Carmes, Paris 5ème.
Jeudi 7 mai 2015 à 18h30 – Paris
Grande figure : Georges Corm
Pensée et politique dans le monde arabe
Ancien ministre des finances de la République du
Liban, économiste et historien, Georges Corm est
consultant auprès de divers organismes internationaux et professeur d’université. Auteur de nombreux ouvrages consacrés aux problèmes du développement et du monde arabe, dont : Le ProcheOrient éclaté (1983 ; Gallimard Folio/histoire, 2005, 2007, 2012), L’Europe et l’Orient (1989 ; La
Découverte/Poche, 2004), Le Nouveau désordre économique mondial (1993), Georges Corm raconte dans son nouveau livre Pensée et politique dans le monde arabe, Contextes historiques et
problématiques, XIXe-XXIe siècle la complexité de la pensée arabe depuis le 19ème siècle,
Les multiples facettes de la pensée politique arabe contemporaine depuis le 19ème siècle sont pleinement inscrites dans la richesse d’une culture trop méconnue. Ses acteurs, loin d’être figés dans
le carcan théologico-politique décrit par certains récits canoniques sur les Arabes et l’islam, ont
souvent exprimé une pensée critique forte, sur les plans religieux et philosophique, anthropologique et politique. La marginalisation forcée de cette pensée politique arabe a facilité l’installation
hégémonique de la pensée islamiste, instrumentalisée par certains régimes locaux, comme par
leurs protecteurs occidentaux.
Un retour à la paix dans cette région tourmentée qu’est le Proche-Orient dépend largement de la
reconnaissance de la puissante dynamique de cette pensée, critique et profane, loin de l’image
sclérosée qui en est souvent donnée.
Conférence animée par François Gèze, ancien PDG des éditions La Découverte.
Où ? IMA, place Mohammed-V, Paris 5ème
9
Littérature
Les dernières parutions
Nostalgérie
L’interminable histoire de l’OAS
Alain Ruscio
(Cahiers libres)
Pour des centaines de milliers d’Européens qui ont naguère vécu en Algérie, l’idéalisation du passé s’est transformée en une « nostalgérie », beau
mot chargé de mélancolie. Mais le drame commence lorsqu’on constate
qu’une seule famille politique française, celle des anciens de l’Organisation
armée secrète (OAS) et de leurs héritiers, l’a malhonnêtement et durablement instrumentalisée. Non contents d’avoir mené toute une communauté
à l’impasse puis à l’exil, les « ultras » de l’Algérie française ont tenté, depuis, d’accaparer sa mémoire. Et ils y sont en partie parvenus.
Ce livre est une précieuse réponse à l’un des derniers négationnismes que
véhicule encore une certaine histoire coloniale « à la française ».
Libres, insoumises et audacieuses
Claire Champenois - Catherine Bendayan
(Les points sur les i)
Najat Vallaud-Belkacem (ministre), Rachida Dati (maire et députée
européenne), Amel Brahim-Djelloul (soprano), Samia Ghali (sénatrice maire), Meriem Chadid (astronome), Zahia Ziouani (chef d’orchestre) Zohra Mahi (avocate) et 9 autres femmes célèbres, arabes ou
nées de parents arabes, sont parvenues aux plus hautes marches de la
société française. Elles ont osé et n’ont jamais rien lâché.
Ces « égéries venues d’Orient » n’ont pas accepté de se laisser traiter
d’inférieure par quiconque. Elles ont en commun la passion, le courage, l’intelligence, la force de travail, et, avant tout, la capacité à résister aux échecs. Pour elles, la fatalité n’existe pas. Malgré leur situation familiale, leur éducation, leur milieu social, elles ont eu l’audace
de vouloir réussir. Les réunir dans ce livre (sans parti pris pour les politiques, puisqu’elles sont de droite comme de gauche) est une façon de leur rendre hommage.
Nous donnons la parole à ces dix-sept femmes qui se racontent. Elles nous révèlent leur lutte intérieure pour gérer deux cultures, leurs efforts pour étudier et leurs combats pour parvenir au sommet. À l’évidence il leur a fallu plus de talents que les autres. (…)
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10
Focus spécial sur le journaliste Gérard Dhôtel, récemment décédé
« Journaliste et auteur de fictions et documentaires pour le lectorat adolescent, Gérard Dhôtel est
mort d’un cancer foudroyant le 27 mars 2015, à Paris, à l’âge de 59 ans.(…) Journaliste, Gérard
Dhôtel l’est viscéralement, cherchant à comprendre et à faire comprendre. Avec une exigence dans
la démarche, une lucidité dans l’analyse, une honnêteté dans la posture qui expliquent aussi pourquoi
il ne vit pas l’obtention de sa carte de presse comme un sésame tricolore, une distinction qui l’assimile
à une caste privilégiée, mais comme une sorte de code d’honneur, une injonction déontologique dont
rien ne doit le distraire. Mieux, il décide très tôt de vouer son savoir et son savoir-faire aux jeunes
lecteurs, contribuant... » Le Monde, 02/04/2015
Ses ouvrages majeurs :
Israël-Palestine : une terre pour deux
Gérard Dhôtel
Actes Sud junior, 2013
Depuis plus de 65 ans, des hommes se déchirent pour la possession d'un territoire de 20 000 m2, à peine 4 % de la surface de la France métropolitaine.
D'un côté les juifs d'Israël, de l'autre les Palestiniens, musulmans ou chrétiens.
Un conflit qui a des répercussions sur de nombreux points du globe. Où prendil ses racines ? Quels en sont les principaux acteurs et les enjeux ?
Pour s'y retrouver, il faut remonter plus de 3 000 ans en arrière. De la naissance du judaïsme à aujourd'hui, cet ouvrage retrace avec clarté, en tentant de
dépassionner le débat, l'histoire d'une cohabitation jalonnée de tragédies et de difficiles tentatives de
dialogue : le traumatisme de la Shoah, la naissance de l'État d'Israël, les guerres de conquête du territoire, le rôle des États voisins et celui des États-Unis, les deux Intifada, la colonisation, la construction
du mur de séparation avec la Cisjordanie...
Comment parler de l’islam aux enfants
Gérard Dhôtel
Le Baron perché, 2014
Pourquoi parler de l'islam aux enfants aujourd'hui ? La plupart d'entre eux y
sont directement ou indirectement confrontés, mais ne connaissent pas cette
religion pour autant. Parce que son image est souvent brouillée par les comportements et les discours médiatisés de certains extrémistes et par des débats
de société autour du voile, de la place de la femme ou de l'intégration sociale.
Parce que l'islam est souvent confondu avec l'islamisme voire avec le terrorisme. Parce que l'islam est la deuxième religion de France et la deuxième la
plus pratiquée dans le monde.
Avec cet ouvrage, Gérard Dhôtel nous éclaire et décrypte cette religion, ses origines, son histoire, ses
rites et ses valeurs, mais aussi les questions qu'elle soulève dans le monde actuel.
11
Rencontres littéraires
Mardi 5 mai 2015 à 18h30 – Marrakech (Maroc)
Rencontre signature avec Nicole de Pontcharra
Autour de son livre : Et je boirai encore s’il me plaît l’univers
Des nouvelles que l’auteur préfère appeler courtes histoires. Des petites
fables tirées de la réalité de la vie marocaine partagée pendant de longues
années par l’écrivain. Des êtres, des situations, certes avec des caractéristiques relevant de l’appartenance à ce pays, le Maroc, mais aussi concernant
l’humanité dans sa globalité. Cela s’est passé là mais pourrait se passer ailleurs. L’homme est comme ça, il aime, il est compassionnel ou égoïste.
Sensible à la beauté ou fermé à l’émotion esthétique.
Ecrivaine française d’origine russe, Nicole de Pontcharra a vécu à Marrakech de 1945 à 1955.
Elle initie des voyages et des rencontres de poètes et d’artistes du monde arabe et d’Europe.
Nicole de Pontcharra a réalisé une monographie sur le peintre Koraïchi. Elle écrit les textes de
catalogues d’artistes contemporains : Bernard Cathelin, Lydie Arrickx, Saladi. Elle a participé à
deux ouvrages collectifs, "L’Ivre caravane" et "Campagnes en Russie sur les traces de Stendhal".
Où ? Institut français de Marrakech, Jbel Gueliz, Marrakech – Maroc
Jeudi 7 mai 2015 à 18h30 – Paris
Dans le cadre de la commémoration du 8 mai 1945
Rencontre autour de l'ouvrage
« Enfumades - Mazouna résiste dans la nuit coloniale »
de Benali Boukortt.
Avec la participation de Lila Boukortt, fille de l'auteur, de Chekib Abdessalam, responsable des éditions Abarre, de l'historien et écrivain
Sadek Sellam et de l'universitaire et écrivain Abdelkader Benarab.
« Enfumades: Mazouna résiste dans la nuit coloniale » s’inscrit dans l'histoire coloniale de
l'Afrique du Nord et de l’Ouest au 19ème siècle. Cet ouvrage posthume est une relation de faits de
guerre et de résistance qui se sont déroulés dans la ville historique de Mazouna et dans la région
des monts du Dahra en Algérie.
Benali Boukortt rappelle les destructions, les incendies, les pillages et l'extermination, par enfumades perpétrées et répétées dans les grottes où se réfugiaient hommes, femmes, enfants et troupeaux des Ouled Riah. Il analyse les inepties du discours officiel et retrace l’extraordinaire résistance des tribus dirigée par le héros Bou Maâza, chef de la guérilla populaire du Dahra et de
l’Ouarsenis.
Où ? CCA, 171 rue de La-Croix-Nivert, Paris 15ème.
12
Cinéma et projections
Dernière sortie
- On est vivants
Documentaire de Carmen Castillo.
De quoi est fait l'engagement politique aujourd'hui ?
Est-il encore possible d'infléchir le cours fatal du monde ?
C'est avec ces questions, dans un dialogue à la fois intime et politique
avec son ami Daniel Bensaïd, philosophe et militant récemment disparu,
que Carmen Castillo entreprend un voyage qui la mène vers ceux qui ont
décidé de ne plus accepter le monde qu'on leur propose. Des sans domiciles de Paris aux sans terres brésiliens, des zapatistes mexicains aux
quartiers nord de Marseille, des guerriers de l'eau boliviens aux syndicalistes de Saint Nazaire, les visages rencontrés dans ce chemin dessinent
ensemble un portrait de l'engagement aujourd'hui, fait d'espoirs partagés,
de rêves intimes, mais aussi de découragements et de défaites. Comme Daniel, ils disent: "L'histoire n'est pas écrite d'avance, c'est nous qui la faisons".
Bande annonce
Les salles
A l’affiche à partir du mercredi 6 mai 2015
- Les terrasses
Film réalisé par Merzak Allouache.
Avec : Adila Bendimerad, Nassima Belmihoub, Ahcene Benzerari.
De l’aube à la nuit au rythme des appels à la prière. Une foule étonnante
grouille et s’agite sur les terrasses d’Alger. Des espaces clos, devenus miroirs à ciel ouvert des contradictions, de la violence, de l’intolérance, des
conflits sans fin qui minent la société algérienne.
Bande annonce
Les salles
Encore à l’affiche
- Histoire de Judas
Péplum réalisé par Rabah Ameur-Zaïmèche
Avec : Nabil Djedouani, Rabah Ameur-Zaïmèche, Mohamed Aroussi
Après un long jeûne, Jésus rejoint les membres de sa communauté, soutenu
par son disciple et intendant, Judas. Son enseignement sidère les foules et
attire l'attention des grands prêtres et de l'autorité romaine. Peu avant son
arrestation, Jésus confie une ultime mission à Judas...
Bande annonce
Les salles
13
- L’astragale
Drame réalisé par Brigitte Sy.
Avec : Leïla Bekhti, Reda Kateb, Esther Garrel
Une nuit d’avril 1957. Albertine, 19 ans, saute du mur de la prison où elle
purge une peine pour hold-up. Dans sa chute, elle se brise l’os du pied :
l’astragale. Elle est secourue par Julien, repris de justice, qui l’emmène et
la cache chez une amie à Paris. Pendant qu’il mène sa vie de malfrat en
province, elle réapprend à marcher dans la capitale. Julien est arrêté et emprisonné. Seule et recherchée par la police, elle se prostitue pour survivre
et, de planque en planque, de rencontre en rencontre, lutte au prix de toutes
les audaces pour sa fragile liberté et pour supporter la douloureuse absence
de Julien…
Bande annonce
Les salles
- Le challat de Tunis
Film réalisé par Kaouther Ben Hania.
Avec : Kaouther Ben Hania, Jallel Dridi, Moufida Dridi
Tunis, avant la révolution. En ville une rumeur court, un homme à moto,
armé d'un rasoir, balafrerait les fesses des femmes qui ont la malchance de
croiser sa route. On l'appelle le challat, "le balafreur". Fait divers local ?
Manipulation politique ? D'un quartier à l'autre, on en plaisante ou on s'en
inquiète, on y croit ou pas, car tout le monde en parle... sauf que personne
ne l'a jamais vu. Dix ans plus tard, sur fond de post-révolution, les langues
se délient. Une jeune réalisatrice décide d'enquêter pour élucider le mystère du challat de Tunis. Ses armes : humour, dérision, obstination.
Bande annonce
Les salles
- Les chebabs de Yarmouk
Documentaire réalisé par Axel Salvatori-Sinz
Les « chebabs » de Yarmouk, c’est avant tout une bande de potes, qui se
connaissent depuis l'adolescence… Dans le plus grand camp de réfugiés
palestiniens du Proche-Orient, créé en Syrie en 1957, ils partagent leur
quotidien, se cherchent un avenir. Troisième génération d’exilés, ils ne
rêvent plus du retour en Palestine. Mais leur soif de vivre, leur désir de
révolte se heurtent aux murs du camp. Au seuil de choix existentiels,
l’Histoire les rattrape à nouveau. En mars 2011, éclate la Révolution en
Syrie. Le camp sera en grande partie détruit, leur vie bouleversée. Le
film, tourné juste avant, cristallise leurs derniers moments, ensemble, à
Yarmouk.
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Les salles
14
- Les jours d’avant.
Moyen métrage. Réalisé par Karim Moussaoui.
Dans une cité du sud d’Alger, au milieu des années 90, Djaber et Yamina
sont voisins, mais ne se connaissent pas. Pour l’un comme pour l’autre, il
est si difficile de se rencontrer entre filles et garçons, qu’ils ont presque
cessé d’en rêver. En quelques jours pourtant, ce qui n’était jusque-là
qu’une violence sourde et lointaine éclate devant eux, modifiant à jamais
leurs destins...
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Les salles
- Pourquoi j’ai pas mangé mon père
Film d’animation réalisé par Jamel Debbouze
Avec : Jamel Debbouze, Mélissa Theuriau, Arié Elmaleh
L’histoire trépidante d’Édouard, fils aîné du roi des Simiens, qui, considéré
à sa naissance comme trop malingre, est rejeté par sa tribu. Il grandit loin
d’eux, auprès de son ami Ian, et, incroyablement ingénieux, il découvre le
feu, la chasse, l’habitat moderne, l’amour et même… l’espoir. Généreux, il
veut tout partager, révolutionne l’ordre établi, et mène son peuple avec éclat
et humour vers la véritable humanité… celle où on ne mange pas son père.
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Les salles
-Timbuktu
Drame franco-mauritanien réalisé par Abderrahmane Sissako,
Avec : Ibrahim Ahmed dit Pino, Toulou Kiki, Abel Jafri.
Non loin de Tombouctou tombée sous le joug des extrémistes religieux, Kidane mène une vie simple et paisible dans les dunes, entouré de sa femme
Satima, sa fille Toya et de Issan, son petit berger âgé de 12 ans. En ville, les
habitants subissent, impuissants, le régime de terreur des djihadistes qui ont
pris en otage leur foi. Fini la musique et les rires, les cigarettes et même le
football… Les femmes sont devenues des ombres qui tentent de résister
avec dignité. Des tribunaux improvisés rendent chaque jour leurs sentences
absurdes et tragiques. Kidane et les siens semblent un temps épargnés par le
chaos de Tombouctou. Mais leur destin bascule le jour où Kidane tue accidentellement Amadou le pêcheur qui s'en est pris à GPS, sa vache préférée.
Il doit alors faire face aux nouvelles lois de ces occupants venus d’ailleurs…
Bande annonce
Les salles
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Expositions
Jusqu’au samedi 2 mai 2015 - Paris
Exposition de calligraphies arabes
Par Abdelkrim Benbelkacem
La calligraphie arabe repose sur des règles strictes, sans cesse
réinventées. Les différents styles d’écriture témoignent de
l’évolution de cet art ancestral qui continue de fasciner, au fil
des siècles. Les calligraphies présentées pour cette exposition
sont à géométrie vivante, comme une poésie du regard ou une
musique silencieuse. Ce sont autant de danses de la pensée, autant d’invitations au voyage et à la réflexion visant à mettre en
valeur le sens de l’humain dans sa dimension d’universelle.
La démarche artistique d’Abdelkrim Benbelkacem est loin
d’être académique et s’inscrit dans un cadre culturel riche de la
diversité des messages de paix, d’amour et de rêve. Par son art, il souhaite construire un pont
culturel entre l’Orient et l’Occident, entre les hommes d’hier et ceux d’aujourd’hui.
Où ? Le patronage laïque Jules-Vallès, 72 avenue Félix-Faure, Paris 15ème
Jusqu’au samedi 2 mai 2015 – Tunis (Tunisie)
Exposition "Rétrospective, 10 ans de peinture" d'Adel Akremy
La galerie Alexandre Roubtzoff rend
hommage à l'artiste Adel Akremy en organisant une exposition, "Rétrospective,
10 ans de peinture", regroupant une quarantaine d'œuvres riches et variés, à découvrir jusqu'au 2 mai 2015.
"L'artiste entame sa belle aventure, 10
ans auparavant, en peignant essentiellement sur des sacs de ciments, des panneaux de bois récupérés, des toiles de
jutes pour enfin aboutir au noble support
qu'est la toile retournée.
Son œuvre puise sa force dans notre riche
patrimoine culturel et civilisationnel.
Sa poésie plastique exprime ses profonds fantasmes, ses rêves, ses influences artistiques, ses
amours et ses errances. Il s'inscrit dans cette synergie des grands maîtres de l'art contemporain."
"Adel Akremy
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Il peint avec un sourire dans les yeux, reflet du sourire de son âme d’éternel jeune homme émerveillé par la beauté des femmes, par l’harmonie architecturale de sa Médina, par les couleurs de
la nature, du ciel, des ombres et de la chevelure de ses odalisques. Opulentes et lascives elles
s’exposent sûres d’elles-mêmes et sûres de la puissance de leurs charmes. Elles regardent, légèrement étonnées, la vie qui se déroule à leurs jolis pieds et attendent la fantaisie d'Adel qui décidera de leur rajouter un bel homme à la chéchia rouge, des poissons volants, des fleurs de toutes
couleurs, des seins hauts perchés ou un vêtement sobre et sévère, elles sont ses créations et s’en
réjouissent.
Adel, c’est comme ça, selon ses amours et ses désirs, ses états d’âme et ses rêveries, ses colères et
ses fou-rires , il invente et réinvente la palette de ses couleurs éclatantes et tonitruantes, douces
ou ombrées, il dessine et teinte ses fantasmes de toutes les nuances de son imaginaire. Ses poissons volent, ses fleurs dansent, son bouquet de jasmin est aussi grand qu’un arbre, il refuse de
s’enfermer dans la petite réalité du quotidien.
C’est un poète en peinture, un amoureux du dessin, un maitre coloriste. Il charme, il croque tous
les bonheurs, il partage sa joie, fait aimer la vie et fait désirer l’amour.. »
(Extrait d'un texte de Sabrine Chaouch, directrice de la galerie)
Où ? Galerie Alexandre Roubtzoff, rue de l'Imam -Abou-Hanifa, La-Marsa – Tunisie.
Jusqu’au dimanche 3 mai 2015 - Paris
« Borders, voyage en territoire textile »
exposition de Sokina Guillemot
"Borders" est une création artistique réalisée au Musée de l'histoire de l'immigration pendant une
résidence avec des lycéens encadrée par deux plasticiennes spécialistes du textile : Sokina Guillemot, assistée
de Jeanne Goutelle.
"Borders" qui signifie frontières en anglais est très proche
du mot broder. C’est un regard sur le vêtement, la mode
et les codes identitaires qu'ils induisent.
Lors de leur résidence, les lycéens seront invités à découvrir dans un premier temps l’exposition « Fashion Mix »,
puis à décoder leurs propres attitudes de mode, leurs héritages vestimentaires mais aussi à revendiquer leur droit
de créer.
Grâce au soutien d'Emmaüs, les participants réaliseront un "vêtement manifeste" qui dégagera des
notions personnelles expliquées sur leur cartel. Pour cela, ils utiliseront les techniques propres au
tissus telles que la broderie, le tissage, le dessin textile, l’accumulation, la découpe ... A l’issue de
cette résidence, "Borders" exposera les pièces textiles réalisées et, en regard, le portrait et la démarche de leurs créateurs.
Où : Musée national de l’histoire d l’immigration, 293 avenue Daumesnil, Paris 12ème
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Du mercredi 6 au samedi 30 mai 2015 – Paris
« Menouars des deux rives: exposition rétrospective,
hommage à Ali Menouar (1937-2015) »
sculpture de Fabienne Menouar
Ali Menouar est né le 8 janvier 1937à El Achache, aujourd’hui Souani, dans la wilaya de Tlemcen
(Algérie), berceau du romancier et poète Mohamed Dib. Il décède le 16 février 2015 à Marrakech
et repose au cimetière d’Essaouira où il a vécu depuis 1996.
Ali passera ses jeunes années entre la Médersa et le dur
labeur des champs, seul bien laissé au père d’Ali par le
grand-père, cadi de Nedroma. En 1952, c’est le départ
pour la France en compagnie de son frère aîné Mohamed.
Il quitte la campagne de son enfance, les paysages et les
couleurs d’Afrique pour la grande cité de Lyon. Il enchaîne alors différents métiers pour survivre. En 1955 la
guerre d’Indépendance fait rage depuis un an et Ali passera une année des plus difficiles, de celles que l’on n’oublie jamais... En 1956, il devient primeur le matin et bénévole dans un garage l’après-midi.
Ali est passionné de belles mécaniques, de belles voitures et finit par créer son propre garage en
1961. Il exercera sa passion jusqu’en 1985. Très rapidement les voitures ne lui suffisent plus, alors
il se lance dans la collection et la restauration d’objets d’art. Chaque fin de semaine, dès 5h du
matin, il épure les marchés du Lyonnais à la recherche du « mouton à cinq pattes ». La peinture va
très vite devenir son principal centre d’intérêt. L’huile, l’aquarelle, le fusain, peu importe, il éduque
son regard.
En 1974, un grave accident le cloue au lit. Inapte à l’exercice de sa profession, il entreprend de
réaliser un tableau géant sur un mur de la boutique d’antiquités qu’il a construite pour sa femme.
Il prend alors le fond des pots de peinture de son atelier de carrosserie et se met à l’ouvrage. Cette
peinture rencontrera un vif succès auprès des visiteurs. Même si, par timidité, le peintre reste anonyme auprès de ses admirateurs, encouragé par tant de bonnes critiques, Ali se consacrera dès lors
à l’exercice de sa peinture. Sur la toile, le carton, le tissu, les murs, Ali crée. Il laisse imploser ses
émotions, immortalise sur la toile ce feu intérieur qui l’anime et l’habite depuis toujours, qui est
sa source et son volcan. En perpétuelle quête du figuratif et de l'abstrait, il exprime ses joies et ses
souffrances, transcrit, « les souvenirs enfouis au plus profond de son âme », et conçoit sa peinture
comme un espace convivial où chacun peut trouver une réponse ou un écho à une part de son
angoisse...
De nos jours, ses tableaux ont trouvé leur place dans une quarantaine de collections d’art de par le
monde, de Haïti au Danemark, en Finlande comme en France, au Maroc comme en Suisse. Ali
Menouar, peintre en perpétuel gestation, a plus de 40 expositions en France et ailleurs (Italie,
Suisse, Monaco, Etats-Unis, Allemagne, Maroc) à son actif, la dernière en date, et de son vivant,
étant celle d’Essaouira, à l’automne 2013, organisée à Dar Souiri par Maurice Goufrani (ex-Centre
Pompidou).
Où ? CCA, 171 rue de La-Croix-Nivert, Paris 15ème.
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Du mercredi 6 au samedi 30 mai 2015 – Paris
Exposition de photographies du Sud-algérien de Bernard Nicolau-Bergeret
Des belles photographies représentant une sorte de synthèse de trois voyages effectués par
Bernard Nicolau-Bergeret entre 2008-2009, dont deux en avion de tourisme, dans le Sud algérien (Tassili n'Ajjer, Timimoun, Ghardaïa ...)
Le photographe Bernard Nicolau-Bergeret a commencé à pratiquer la photo amateur à l’âge de 16 ans. Son parcours professionnel, essentiellement dans la communication, l'’amène à collaborer avec de nombreux photographes professionnels.
Chacun d’entre eux lui apporte une expertise technique et une
vision esthétique. Parallèlement, voyages et expériences diverses contribuent à exercer un regard attentif sur les êtres et les
choses qui les entourent. Aujourd’hui, le photographe est convaincu que la photographie peut être l’un des moyens offerts à
l’homme pour être à la fois témoin et acteur de la vie, le vecteur
d’un humanisme militant et optimiste, un regard esthétisant
mais objectif de notre environnement.
En 2008 et 2009, il a eu la chance d’accompagner des pilotes
privés parisiens dans deux voyages en avion de tourisme et de
découvrir plusieurs régions du Sud algérien. Le premier les a conduits à Djanet via Alger, Touggourt, Hassi-Messaoud, In-Amenas. Une escale de quelques jours leur a permis de partir bivouaquer dans le Tassili N’Ajjer, d’y apprécier ses reliefs tourmentés et quasi lunaires, la Vallée des
Cyprès et les peintures rupestres témoignant d’une époque où la mer recouvrait la région. Ce fut
aussi l’occasion de partager en partie la vie nomade des guides touaregs, de découvrir une population qui a ancré profondément en elle une tradition d’accueil et de gentillesse.
Le second périple aérien, en 2009, les a conduisit à Timimoun, via Oran puis Ghardaïa. Deux
nouveaux aspects du Sud saharien, avec d’un côté le refuge des ksours et de l’autre les oasis du
Mzab. Il est à noter que ce type de voyage est extrêmement rare dans la mesure où peu de pilotes
amateurs se risquent à de telles expéditions, compliquées par la logistique qu’elles réclament et la
longueur inhabituelle des trajets pour des avions de ce type.
A la suite de ce deuxième voyage, Bernard Nicolau-Bergeret eut le plaisir d’accompagner un
voyage de presse à la demande de l’ONT (l'Office national du tourisme algérien), à l’occasion du
SITEV (Salon international du tourisme et des voyages en Algérie). Un court séjour dans la région
de Taghit fut l’occasion d’ouvrir de nouvelles perspectives et de nouvelles rencontres.
Montrer ces images est un témoignage bien parcellaire et une modeste manière de remercier tous
ceux, connus ou anonymes, qui ont rendu cette aventure possible, l’ont rendu enrichissante malgré
les différences de langue et de culture, m’ont donné l’envie de la poursuivre et de la faire partager.
Où ? CCA, 171 rue de La-Croix-Nivert, Paris 15ème.
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Jusqu’au dimanche 31 mai 2015 – Bruxelles (Belgique)
Exposition « L’Empire du Sultan »
Le monde ottoman dans l'art de la Renaissance.
Découvrez l’attrait enchanteur qu’exerça l’Empire
ottoman auprès des peintres occidentaux et l’influence du monde islamique sur la pensée de la Renaissance. Depuis la chute de Constantinople en
1453, la fascination pour la civilisation ottomane
poussa intellectuels, diplomates, humanistes ou artistes à se rendre dans ce nouveau carrefour de la
créativité. « L’Empire du Sultan. Le monde ottoman dans l’art de la Renaissance » fait revivre ce
moment charnière exaltant où deux mondes se rencontrent et s’influencent. Entrez dans l’univers envoûtant des Ottomans et laissez-vous porter par
son génie, comme Bellini, Dürer, Véronèse et bien
d’autres.
Cette exposition est organisée dans le cadre du projet international “Ottomans & Europeans”, qui met
à l’honneur les relations culturelles entre l’Europe et l’Empire ottoman/la Turquie.
Pour plus d’information, cliquez ici.
« Les relations entre le monde ottoman et l’Europe de la Renaissance : c’est de cela que traite
« L’Empire du sultan », sous la forme d’une exposition longue et dense. Elle les évoque du point
de vue artistique au sens large, de la peinture et de la gravure aux armures et aux automates.
Mais, les relations artistiques étant indissociables des relations diplomatiques, militaires ou économiques, toutes ces données se trouvent présentes, de façon explicite ou plus discrètement.
La période étudiée s’étend de la chute de Constantinople, en 1453, au début du 2e siècle, marqué
par l’accord de paix de Zsitvatorok, signé en 1606. L’expansion de l’Empire ottoman en Europe
centrale dans la seconde moitié du15e siècle, le siège d’Otrante en 1480, qui finit en carnage, ceux
de Vienne en 1529 et de Malte en 1565 qui échouèrent tous deux, la mort de Soliman le Magnifique
en 1566 durant celui de la forteresse de Szigetvar en Hongrie, les ambassades et manœuvres des
rois de France cherchant à faire alliance avec la puissance turque pour prendre à revers le SaintEmpire romain germanique, la bataille navale de Lépante en 1571… Autant de dates et de faits
qu’il vaut mieux se remettre en mémoire avant de s’engager dans les galeries du Palais des beauxarts de Bruxelles.
Il n’est pas inutile non plus de réviser ses connaissances artistiques, car le regard va de Dürer à
Tintoret, de Hans Memling à Gentile Bellini, des graveurs allemands aux graveurs flamands.
Tous, qu’ils s’y soient rendus ou non, ont popularisé en Europe quelques types – le janissaire,... »
Le Monde, mardi 31 mars 2015
Où : Palais des beaux-arts, 23 rue Ravenstein, Bruxelles - Belgique.
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Jusqu’au dimanche 31 mai 2015 - Paris
Exposition "Fashion Mix"
Mode d'ici. Créateurs d'ailleurs.
Entre parcours personnels et histoire de la mode, Fashion Mix raconte une autre histoire de l'immigration, celles d'hommes et de
femmes, artisans, créateurs, contribuant à faire la renommée de Paris, capitale internationale de la mode.
Fashion Mix est une exposition en hommage au savoir-faire français que
créateurs russes, arméniens, italiens, espagnols, japonais, belges... font
rayonner à travers le monde. De Charles Frederick Worth à Azzedine
Alaïa, de Mariano Fortuny à Issey Miyake et Yohji Yamamoto, d’Elsa
Schiaparelli à Martin Margiela, ou encore Cristobal Balenciaga, Robert
Piguet, Paco Rabanne ou Raf Simons… autant de stylistes et directeurs artistiques étrangers qui
révolutionnent la mode française, enrichissent son histoire.
Visites guidées de Fashion Mix : tous les samedis du mois de mai. Une conférence présentera
aux visiteurs le parcours de créateurs et artisans étrangers qui font rayonner la mode française à
travers le monde. / Tarif : 7€ / Réservations sur : [email protected]
Où : Musée national de l’histoire d l’immigration, 293 avenue Daumesnil, Paris 12ème
Jusqu’au dimanche 31 mai 2015 – Paris
ANMA Fondation présente : « Alger en vies »
Cette exposition est consacrée à Alger pour essayer de faire comprendre ce qui s’y passe. A
travers un grand « journal », des installations et des débats, elle tente de répondre à deux
questions : Que se passe-t-il à Alger ? Comment imaginer l’avenir de la ville?
De l’autre côté de la Méditerranée,
« en face » comme disent certains,
Alger la mystérieuse. Car c’est bien
une interrogation obsédante qui
nous taraude en regardant l’horizon. Que se passe-t-il là-bas? Audelà des mémoires partagées, des
vies entre deux, des échanges culturels, quel est le quotidien de l’Algérois ? Cette exposition tente d’ouvrir des portes sur les vies à
Alger, et de découvrir l’avenir commun qui pourrait se dessiner. A travers deux regards celui de
l’Algérois qui relate et fait parler ses amis et celui de l’extérieur qui observe et questionne cette
belle inconnue, Alger se révèle.
Nicolas MICHELIN
Pour plus d’information, cliquez ici
Où ? La Manne, lieu d’expositions et d’échanges, 11 rue des Petites-Ecuries, Paris 10ème
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Jusqu’au dimanche 14 juin 2015 – Paris
Exposition-photos « Gérard Rondeau au bord de l’ombre »
« Siège de Sarajevo, pérégrinations au Maroc ou au Japon, portraits de personnalités célèbres
du monde de l'art et de la culture… C'est un parcours poétique que nous propose le photographe
Gérard Rondeau dans l'exposition intitulée Au bord de l'ombre à la Maison européenne de la
photographie. Un parcours où l'on peut croiser le regard intelligent du caricaturiste Cabu, l'une
des victimes de l'attentat contre Charlie Hebdo, ou encore le grand écrivain américain Paul
Bowles. » source : RFI.fr.
Gérard Rondeau est photographe. C’est certain, puisqu’il se sert
d’appareils photographiques et ses œuvres sont des tirages sur papier, en noir et blanc. En dit-on beaucoup plus quand on le définit
par ce mot ? Il est permis d’en douter.
(…) L’une de ses particularités les plus flagrantes est qu’il va et
vient sans cesse entre différentes façons de “faire de la photo”, ne se
borne à aucun genre, échappe aux classements. On imagine combien
cette singularité peut déplaire aux amateurs de tiroirs. Combien ils
préfèreraient qu’il s’en soit tenu à un type d’images ou un autre sans
aller voir ailleurs et que, surtout, il en soit resté à la “pure” photographie. Qu’il soit un photoreporter de guerre et rien d’autre. Qu’il
soit un portraitiste et voilà tout.
Mais Rondeau fait le contraire. Non de façon délibérée, par provocation brutale ou goût de la
négation ostensible ; mais parce qu’il ne peut pas faire autrement et parce qu’il ne voit aucune
raison pour s’interdire de partir d’un côté, d’un autre. Dans son œuvre se côtoient bord à bord des
fragments d’autobiographie, des récits de l’histoire contemporaine, des traces d’histoires plus anciennes et des réflexions sur ce que c’est que voir et se souvenir. Ces éléments peuvent être joints
ou disjoints – joints le plus souvent. Il est naturellement possible de les considérer chacun isolément mais ils s’éclairent les uns les autres.
Ainsi opère Au bord de l’ombre. Ce n’est ni le catalogue complet de ses travaux, ni une série close
sur elle-même, mais un arrangement d’œuvres qui ont été exécutées à des années de distance, dans
des circonstances et des lieux variés, et que Rondeau dispose en un certain ordre. Cet ordre est
celui de leurs relations et de ce que ces relations suggèrent. Il se dispense de la chronologie, cette
commodité. Il opère par montage, que ce soit dans l’exposition ou dans l’ouvrage qui l’accompagne. Il procède par vis-à-vis et juxtapositions. (…) Au regardeur de tendre des fils entre elles et
de comprendre ce qui lui est indiqué de façon à la fois logique et elliptique.
Sur le dos d’une femme nue assise sur un lit, Rondeau a écrit ces mots pris à Roger Gilbert-Lecomte : “Regarder à se crever les yeux, à éclater le crâne, avec les yeux de derrière les yeux, de
derrière la tête, comme un aveugle avec un grand cri lumineux (…).” Les yeux de derrière les yeux
: on ne peut pas mieux dire.»
Philippe Dagen, février 2015
Où ? Maison Européenne de la photographie, 5 rue de Fourcy, Paris 4ème .
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Jusqu’au vendredi 10 juillet 2015 – Gières (Isère)
Exposition : "Denis Martinez, peintre algérien - et la poésie algérienne"
Organisée par la Maison de la poésie Rhônes-Alpes et la Bibliothèque universitaire droit-lettres
La Maison de la poésie Rhônes-Alpes vient
de rééditer l’anthologie Bacchanales de la poésie algérienne « Des chèvres noires dans un
champ de neige ? » en l’enrichissant de douze
nouveaux auteurs.
A cette occasion, elle accueillera à la Bibliothèque droit-lettres de l’université Stendhal à
Gières une importante exposition du peintre
Denis Martinez autour de la poésie algérienne.
Denis Martinez est un peintre connu de l’Algérie indépendante. Né à Mars-el-Hadjadj (près
d’Oran), en 1941, il a très tôt manifesté des
dons pour le dessin et les couleurs. De 1957 à
1962, il étudie à l’Ecole des beaux-arts d’Alger
puis, à Paris.
L’œuvre de Denis Martinez tire sa substance
des arts populaires, des motifs des poteries, des
tissages et du travail de bois, des caractères de
l’alphabet amazigh, le tifinagh, et des mouvements de la calligraphie arabe, traces toujours
présentes de l’Andalousie.
Il a fondé avec Choukri Mesli le mouvement
“Aouchem, signe & tatouage”, mouvement ouvert à des artistes et poètes. Jusqu’en 1994, il a
enseigné à l’Ecole des beaux-arts d’Alger et
participé, sans discontinuer, à de nombreuses
manifestations artistiques et expositions de
peinture.
Exposition du lundi au vendredi de 8h à 19h.
Pour plus d’information, cliquez ici
Où ? Bibliothèque universitaire droit-lettres, 1130 avenue centrale, Domaine universitaire,
Gières (Isère).
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Jusqu’au dimanche 26 juillet 2015
Hip Hop : du Bronx aux rues arabes
Une exposition-événement à l’Institut du monde arabe, sous la direction artistique du rappeur Akhenaton, consacrée au mouvement Hip-Hop, devenu en une quarantaine d’années
une culture universelle aux facettes multiples et souvent méconnues.
Pour la première fois en
France, la culture Hip-Hop
s’exposera en toute liberté à
l’Institut du monde arabe. Depuis qu’il existe le hip-hop est
un genre subversif. Il est un véritable médium artistique d’expression sociale et politique
pour la jeunesse.
Le hip-hop arabe est au départ
un phénomène underground.
Rapidement, par les réseaux
sociaux et le web, il s’est fait
l’écho d’un désir grandissant
de dignité, de liberté et d’un futur meilleur. Les différents printemps arabes révolutionnaires de
ces dernières années, ont vu les modes d’expression du hip-hop jouer un rôle d’éveilleur de conscience.
Ainsi, à sa manière, avec ses propres codes, le hip-hop s’est inscrit dans la grande histoire d’un
style devenu universel. L’ambition de cette exposition est de retracer l’histoire de cette culture, de
sa genèse aux États-Unis dans les années 1970, en passant par sa réappropriation en France dans
les années 1980, à son développement dans les rues arabes des printemps révolutionnaires.
L’Institut du monde arabe ouvrira ses espaces à ceux qui, aux États-Unis, en France et dans le
monde arabe, incarnent ce phénomène planétaire, sous de multiples formes : la musique, l’écriture,
le graffiti, le tag, la danse, la mode, la photographie ou encore le cinéma.
Près d’une centaine d’œuvres historiques d’artistes américains, français et arabes seront déployées
aux côtés de documents d’archives, dans une scénographie unique, sur plus de 1000 m2.
Dans une démarche de transversalité historique, géographique et artistique, des œuvres inédites de
graffeurs tels que JonOne, Evol, Jay One, Meen One ou Yazan Halwani seront créées à cette
occasion. Une bande sonore originale produite spécialement par Thierry Planelle positionnera
cette exposition aux avants gardes de ce courant effervescent.
Où ? IMA (Institut du monde arabe), place Mohammed-V, Paris 5ème
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Musique
Vendredi 1er mai 2015 à 20h – Tlemcen (Algérie)
Musique et poésie des deux rives
Les villes de Lille et Tlemcen poursuivent leurs relations hors pair à travers des projets engagés dans différents domaines (santé, médicosocial, économie, développement durable, culture…). Ensemble ces deux
villes prestigieuses construisent dans la durée une coopération fondée sur les relations humaines et les
échanges culturels. Le retour de Music and Peace
s’ancre dans cette perspective. Les musiciens tlemceniens: Tewfik Benghabrit, Khalil Baba Ahmed et leur
Ensemble, leurs retrouvailles avec Anne-Christine Leuridan et Véronique Wdowiak, membres de
l’association Music and Peace (16 musiciens), permettront pour la deuxième année consécutive
de réaliser un travail musical hors du commun. Dans un cadre de transmissions, d’apprentissages,
de master classes et de deux concerts incontournables à l’Institut et à la Maison de la Culture.
Pour en savoir plus, cliquez ici.
Où ? Maison de la culture, Place du Commandant-Ferradj – Tlemcen (Algérie).
Mercredi 6 mai 2015 à 20h30 – Guyancourt (Yvelines)
Natacha Atlas featuring Ibrahim Maalouf
Après une résidence à La Batterie, Natacha Atlas
proposera à l'Auditorium l'un de ses rares concerts en compagnie d’Ibrahim Maalouf ! Cette résidence sera l'occasion pour ces deux artistes de réaliser une création artistique qui sera la copie conforme du show ensuite donné au festival Jazz à
Vienne (Isère) !
Découverte par le grand public lors de sa consécration aux Victoires de la musique en tant qu’interprète féminine de l’année 2000, Natacha Atlas revient 15 ans plus tard, plus posée, plus mûre, plus
sereine. Après une collaboration avec Angelin
Prejlocaj et quelques featurings dont ceux avec Nithin Sawhney et Sinead O’Connor, elle croise
la route du musicien, compositeur et producteur Ibrahim Maalouf.
« La première fois que j'ai croisé Natacha c'était à Istanbul, lors d'un concert du musicien oudiste
Smadj qui nous avait invité à le rejoindre sur scène. Loin des clichés orientaux ou orientalistes, je
rencontre une femme consciente du monde qui nous entoure, multiculturelle, ouverte à la fois aux
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cultures anglophones, francophones et arabes. Mais surtout je reconnais une voix unique. Peutêtre la seule voix arabe d'Occident et d'aujourd'hui qui peut encore se revendiquer authentique, à
la fois contemporaine et moderne. »
C’est ainsi qu’Ibrahim décrit cette artiste à qui il propose de préparer le retour sur scène.
Les deux artistes réunissent leurs idées en un subtil mélange de ces différences culturelles qui les
unissent et c'est ainsi qu’ils dessinent le retour sur scène d’une voix qui n’a plus peur de s’éloigner
des clichés du chant arabe. Pour la première fois de toute sa carrière Natacha Atlas signe un album
de jazz où ses mélopées orientales s’épanouissent sans retenue.
Où ? La Batterie, 1 rue de la Redoute, Guyancourt (78280)
Samedi 9 mai 2015 à 20h30 – Tanger (Maroc)
Concert d’Ihsan R’miki
Concert de musique mouwachah (arabo-andalouse)
C’est un riad où s’écoule une fontaine, se répandent
les parfums de ses orangers et jasmins et pépient les
oiseaux, sous les rayons du soleil derrière sa grande
porte en bois sculptée. Ihsan Rmiki trouvait là, à
Ksar El Kébir, au sud de Tanger, une petite
Alhambra à la mesure de sa taille d’enfant. Une
ville qui a accueilli les réfugiés juifs et musulmans
d’Andalousie et d’Algarve, mystiques et érudits,
fuyant la reconquête chrétienne. Ihsan est ainsi née
sous le signe de leur héritage culturel, la musique
arabo-andalouse.
Art qu’elle apprend à chanter au conservatoire de sa cité natale et à celui de Marrakech, alors
qu’elle grandit aux rythmes des samaâ et madih, les invocations soufies dont son père est un adepte
notoire, lui qui est un membre influent de la confrérie tijaniya de sa région. Depuis, Ihsan n’a eu
cesse de mettre la pureté et la sensualité de sa voix au service de ses deux cultures, la sacrée et la
profane, celle du mouwachah.
Une composition poétique savante aux rimes et mètres multiples, née au 11ème siècle en Andalousie
et étendue aujourd’hui jusqu’aux rives du Golfe, qui induit la création, la subtilité de
l’interprétation dont se délecte Ihsan, influencée aussi bien par Oum Kalsoum que par le grand
maître syrien du genre, Sabah Fakhri.
Ihsan Rmiki a fondé Zaman Al Wasl, un orchestre (kanoun, oud, ney, violon…) avec lequel elle
parcourt les scènes du monde pour lui faire partager une passion qu’elle a exprimée aussi à
Grenade, la terre des jardins de l’Alhambra.
Où ? Palais des institutions italiennes, 23 rue Mohammed-Ben-Abedelouhab, Tanger - Maroc
26
Dimanche 10 mai 2015 à 16h – Paris
Ali Amran en concert
S’il puise sa source dans sa Kabylie natale, Ali Amran distille un
savant mélange de genres qui fait l’originalité de sa musique.
Auteur-compositeur-interprète, ses chansons à textes, comme son
sens mélodique, véhiculent l’âme d’une culture berbère trop souvent
bâillonnée ; ses compositions, quant à elles, empruntent leur
rythmique à l’univers folk rock, avec des accents tantôt blues tantôt
pop. En résulte une harmonie toute particulière, à l’image de sa voix,
au timbre doux et profond.
Où ? L’Alhambra, 26 rue Yves-Toudic, Paris 10ème
Sortie C.D
Hindi Zahra, Homeland
Pour s'intéresser à Homeland, on peut commencer
par sa pochette. Pour cette image, Hindi Zahra pose
dans une cour de ferronniers au cœur de Marrakech.
Elle nous regarde, droit dans les yeux, en robe
longue et noire. Hindi Zahra est comme une prêtresse. Et dès la première chanson, "To The Forces",
elle vous embarque dans la transe d’un groove touareg.
Hindi Zahra est née au Maroc. Elle arrive en France
grâce au regroupement familial au début des années
1980. Elle a 12 ans.
Homeland fut enregistré entre Marrakech et Paris,
avec une escale à Cordoue, en Andalousie espagnole. Le disque vous fait faire le voyage. Un voyage
par les paroles : les textes sont en anglais, mais aussi en français et en berbère. Un voyage par
la musique : Hindi Zahra mélange mélopées et guitares andalouses.
Hindi Zahra s’est intéressée au chant lyrique et sa voix de mezzo-soprane est propice à la mélancolie. Mais elle ne s’y complaît jamais. Certains titres privilégient les percussions avant que ne
surgisse une voix qui fait entrer la lumière et léviter le morceau.
Source : Franceinter.fr
Actuellement en tournée dans toute la France (province).
Date parisienne : mercredi 20 mai 2015 à La Cigale, 120 Boulevard de Rochechouart,
Paris 18ème.
Pour voir toutes les dates cliquez ici.
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Théâtre et danse
A réserver dès maintenant
Samedi 20 juin 2015 à 20h - Paris
Ramy et Julietta, les amoureux du Caire
Compagnie Bell’Masry
L’adaptation d’une histoire d’amour éternelle aux portes de l’Orient
Au Caire, Ramy et Julietta se marient en secret. Ils voudraient vivre leur amour au
grand jour, mais leurs familles, si différentes, sont ennemies de longue date.
Entre joie, peine, amour et rivalité, quel
avenir attend les amoureux ? Quelle est
cette mystérieuse main du destin qui semble
intervenir dans leurs vies ?
Cette nouvelle création de danse théatralisée est librement inspirée de l’histoire
d’amour éternelle de Roméo et Juliette, où
Taly et Kareem GaD (co-directeurs de la
compagnie Bell’Masry) réussissent avec
élégance le pari de mêler les valeurs de
l’Égypte traditionnelle à la modernité du
21ème siècle.
Au cours de ce spectacle unique mêlant
danse de folklore, danse moderne et expression contemporaine, 30 artistes (danseurs,
musiciens, comédiens) vous emporteront
dans un tourbillon d’émotions, vous faisant
passer du rire au drame ! Vous serez transportés jusque dans les rues animées du Caire, dans des
tableaux riches de costumes aux couleurs éclatantes.
Une représentation unique à Paris à ne pas manquer le samedi 20 juin 2015 !
Où ? Bobino, 14 rue de la Gaité, Paris 14ème
Plus d’infos : bobino.fr/?fiche=597
bellmasry.fr/
www.facebook.com/bellmasry
Pour réserver, cliquez ici
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Humour
Djal, du jeudi au samedi à 20h30
D'jal, c'est cet humoriste aux quelques millions de vues sur internet...
Son sketch du Portugais est déjà culte.
Alors vous aussi comme "Mouyoumed", laissez-vous prendre en otage
par D'jal, vous allez mourir... de rire !!
Entre un Chinois dans la savane, un écureuil de banlieue, une vendeuse
sud-américaine, un cro-magnon qui donne son premier baiser... D'jal va
vous faire voyager et plus encore : Vous aussi embarquez à bord du fameux "houloucouptère"... attachez vos ceintures, zone de turbulences en
vue, avalanche de rires, destination l'Hilarité. Une expédition à couper
le souffle ! On vous aura prévenus !
Où ? L’Alhambra, 26 rue Yves-Toudic, Paris 10ème
Samia Orosemane, Tous les mardis à 19h
Cette jeune femme pleine d'énergie et de fraîcheur nous fait découvrir
à travers différents personnages son univers drôle et chaleureux.
Elle campe à merveille différents personnages, entre la mama africaine
imposante, la mère maghrébine surprotectrice et la vieille râleuse aigrie... Son humour se veut avant tout porteur d'un message : la tolérance.
Elle retranscrit avec humour les anecdotes qui font son quotidien.
Un personnage attachant par son humanisme et sa simplicité... Attendez-vous à une soirée colorée !
Le saviez-vous ?
Samia Orosemane est une des révélations du gala « Les Impertinentes
2014 » organisé par Le Grand Point Virgule et Auféminin.
Où ? Point Virgule, 38 bd de Bonne-Nouvelle, Paris 10ème
Noman Hosni, Tous les mercredis à 21h15
Noman a vraiment de drôles d'idées, et ses idées sont drôles. Après
avoir fait ses armes sur les scènes de Genève, Londres, et New York,
ainsi que celle du Jamel Comedy Club pendant deux saisons, Noman
Hosni présente aujourd'hui son one man show au Point Virgule à Paris. Dans ce spectacle qu'il mène à 200 à l'heure, Noman nous livre
sa vision du monde et de la vie quotidienne avec une facilité et une
générosité qui nous donne l'impression d'écouter un bon copain qui
aurait toujours un truc marrant à raconter.
Où ? Point Virgule, 38 bd de Bonne Nouvelle, Paris 10ème
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Yassine Belattar, Tous les vendredis et samedis à 21h45 Ministère de l'humour intérieur
Extrait du casier judiciaire humoristique de M. Yassine Belattar
- Pour avoir fait des vannes sur les Arabes : condamné à travailler tous les
matins sur Beur FM ;
- Pour avoir fait des vannes sur les Juifs : condamné à ne pas faire de télé ;
- Pour avoir fait des vannes sur les homos : condamné à ne pas faire de cinéma ;
- Pour avoir fait des vannes sur les Noirs : condamné à rien ;
- Pour avoir fait des vannes sur les bobos : condamné à manger du quinoa
et du boulgour à chaque repas ;
- Pour avoir fait des vannes sur François Hollande : condamné à revoter
pour lui en 2017 (ça c'est dur quand même !...) ;
Où ? Théâtre de Dix Heures, 36 bd de Clichy, Paris 18ème // Tél : 01.46.06.10.17
Le Comte de Bouderbala et Nora Hamzawi
Le comte de Bouderbala :
Sami livre sa version des faits, une vision décalée et originale des grands thèmes de société qui
s’appuie sur son parcours étonnant et atypique.
Nora Hamzawi :
Reine de la mauvaise foi, Nora dresse un portrait acide d’une femme d’aujourd’hui, en un peu plus
ballonnée. C’est avec un sens du détail obsessionnel que Nora décortique son quotidien. Cachée
derrière ses lunettes, elle scrute ses névroses et taquine celles de son public. Anxieuse et parano,
elle est la girl next door qu’il vaut mieux croiser sur scène que sur son palier.
Pour les jours de représentation et réservation :
www.theatreonline.com/Theatre/Theatre-Le-Republique/784
Où ? Théâtre République , 23 place de la République, Paris 3eme
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Dessins de presse
Dilem, TV5Monde, 23/04/2015
Plantu, Le Monde, 17/04/2015
Presse écrite
Revue XXI, Hors-série
« Les Maisons de l’islam », Hors-série
La réédition de onze récits sur l'islam, des grands reportages, des enquêtes, un entretien, un
récit graphique, un portfolio inédit.
- «l’Islam mondialisé?», par Patrick
de Saint-Exupéry.
- « L’islam à la carte une nouvelle génération de prédicateurs sur les bords
du Nil. »Par Joseph Confavreux Issam.
- « Le terroriste aimait les chevaux, Issam était son ami. » Par Marion Quillard
- «Treize anglais sur le chemin de Damas. Au départ de Londres, ils sont
treize, tous anglais. La route est
longue jusqu'à la Syrie. » Par Florentin
Cassonnet.
- Reportage photo « rupture de jeûne. Ces repas de fête viennent clore le ramadan ». Par les photographes d'AP Tarzan et Jane, version pachtoune.
- « Ils obéissent à un code quasi féodal et raffolent du cinéma ». Par Célia Mercier Mohamed.
- « Le singulier destin d'un « touriste-témoin », ancien émigré en France. » Par Eric Lemasson.
31
- « Les jésuites de l’islam. Enquête sur une confrérie turque qui fut parmi les plus puissantes. »
Par Guillaume Perrier Documentaire le jardin des captives.
- « Ici, les afghanes ont un nom et un visage. Elles s'épaulent et se dévoilent. » Par Maryam Ebrahimi et Nima Servestani
- Enquête sur Khaled Jarrar : « L'oiseau de Palestine qui veut briser la cage ». Par Jean-Pierre
Filiu.
- Entretien Malek Chebel : « Penser l'islam en liberté ». Par Léna Mauger.
- Récit graphique « Les reines de Saba. Au Yémen, elles rompent avec la tradition. » Par Agnès
Montanari et Ugo Bertotti Vécu.
Le courrier de l’Atlas
N°92 – mai 2015
Etre franco-maghrébin,
ça veut dire quoi ?
Ce magazine donne une place large aux thèmes
de société en vous proposant des dossiers thématiques, des sujets économiques et politiques en
France, en Europe et dans les pays du Maghreb
ainsi que de la culture et des loisirs. Le Courrier
de l’Atlas occupe un espace vacant dans la presse
magazine et ambitionne de montrer la diversité de
la communauté maghrébine en France et en Europe en lui donnant la parole.
TGV Magazine
N°173 – avril 2015
A lire :
- Une interview de Jamel Debouzze (p.6 à 10) : « Jamel n’a
pas mangé son père – c’est même le titre de son film, librement
inspiré du livre de Roy Lewis-, il vénère sa mère, et tente de
comprendre ses paris, plus encore depuis qu’il est devenu papa.
(…) ».
- Un focus sur le Festival Arabesques (p.90) : « Musique,
théâtre, danse, cinéma… Durant les treize jours de cette 10ème
édition, le domaine d’O à Montpellier se met à l’heure de la
culture arabe ! (…) »
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Radio – Télévision
Télévision
Samedi 2 mai, à 20h30 sur France 5 : Echappées belles. Maroc, l’éternel enchantement. Documentaire.
Cette semaine aux commandes du magazine globe-trotteur de la chaîne, Sophie Jovillard propose une plongée dans le Nord du Maroc, à la recherche des racines du pays. Elle déambule dans les villes qui ont fait et
font son histoire et sa légende, de Tanger, la rebelle inspirante, à Fès, le coeur respirant du Maroc, en passant
par la mystique Chefchaouen, la romaine Volubilis et l'impériale Meknés.
Samedi 2 mai, à 20h55 sur TV5 Monde : Frères d’armes. Mohamed Lakhdar Toumi. Documentaire.
Dimanche 3 mai, à 20h sur TV5Monde : Maghreb-Orient-Express. Magazine d’information. La rédaction de TV5Monde se mobilise pour relayer l'actualité du monde arabe. Réactions et décryptage à chaud.
Dimanche 3 mai, à 22h25 sur France 5 : Maghreb 39-45, un destin qui bascule. Documentaire. Le 8 mai
1945, tandis que la France fête l'armistice, les défilés qui se déroulent à Sétif, en Algérie, tournent au drame
dans un bain de sang. Comment expliquer ce violent contraste ? La Seconde Guerre mondiale a conféré à
l'Afrique du Nord française un rôle capital, décor d'affrontements majeurs, enjeu dans le choc des puissances adverses, tremplin pour une reconquête. Mais elle a également fait mûrir les germes des révoltes
coloniales, qui se déploieront dans la décennie suivante. Ce film explore les racines les plus vives de la
décolonisation selon un point de vue inédit, celui des «indigènes». Un changement de perspective qui permet d'éclairer de l'intérieur cette histoire complexe, violemment colorée par des destins individuels et des
passions collectives et des solidarités en mouvement.
Mercredi 6 mai, à 13h40 sur Planète+Thalassa : Thalassa. Méditerranée : les îles mystérieuses. Documentaire découverte.
Jeudi 7 mai, à 16h55 sur Voyage : Le Monde vu du train. Maroc (11). Documentaire découverte.
Vendredi 8 mai, à 13h40 sur Planète+Thalassa : Thalassa. L’Algérie, la mer retrouvée. Magazine de la
mer. La grande majorité des Algériens vivent le long des côtes. Pourtant certaines plages restent désertes
et les bateaux sont rares. Après la décennie de guerre civile qui a ensanglanté le pays dans les années 90, la
population est restée prudente. Mais à présent, la société civile se mobilise pour faire revivre le littoral.
L'équipe de Thalassa a suivi quatre Algériens impliqués dans cette renaissance : une plongeuse, un cuistot,
un écologiste et un chanteur. Ils sont les guides de ce voyage à travers l'Algérie, qui permettra de croiser la
jeunesse dorée du pays et les vacanciers à la plage, de visiter une étonnante criée silencieuse, de découvrir
les recoins de la casbah d'Alger, puis de pénétrer dans des grottes inexplorées.
Vendredi 8 mai, à 20h45 sur Planète+Thalassa : Sale temps pour la planète. Tunisie, le climat au pouvoir (5/5). Documentaire. Fin 2010, la «révolution du jasmin» éclatait en Tunisie, embrasant bientôt de
nombreux autres pays du monde arabe. Tous les secteurs de la vie tunisienne sont touchés. Le tourisme,
une des principales sources de revenus du pays, l'est également. Sur les 1300 km de côtes que compte la
Tunisie ont été construites, tout au long des précédentes décennies, toujours plus d'infrastructures. Destinées à accueillir des masses de touristes, celles-ci sont souvent bâties au mépris de l'environnement, dégradant le littoral en sus de l'érosion marine. Des associations ont tenté d'attirer l'attention de leur gouvernement sur cette détérioration de l'environnement, en vain. Peut-être l'ère de changement qui vient de s'amorcer leur donnera gain de cause.
Radio
Dimanche 26 avril à 14h05, sur France Inter : Cosmopolitaine. Avec Dominique de Saint-Piern, auteure
de Baronne Blixen (Stock) ; Merzak Allouache, réalisateur algérien pour le film Les terrasses. Par Paula
Jacques.
Vendredi 8 mai à 15h, sur France Culture : Cultures d’islam. Par Abdennour Bidar.
33
On s’entraide ?
Financement participatif pour aider au financement du spectacle
« Ramy et Julietta, les amoureux du Caire », de la Cie Bell’Masry
(voir rubrique « Théâtre et danse » de l’Agenda culturel)
À quoi servira la collecte ?
Le scénario est bouclé, les chorégraphies se peaufinent, les danseurs répètent d'arrache-pied, les décors sont en cours de construction, les croquis
des costumes n'attendent que d'être réalisés... : bref, la préparation du
spectacle bat son plein.
Votre générosité permettra au spectacle de s’embellir grâce à des costumes évocateurs et variés pour une prestation des plus envoûtantes. Il ne
faut pas oublier tous les accessoires, tels que les voiles en soie, les ailes
d'isis, shamadan et les décors, qui participeront à la magie du spectacle.
La plupart des contributions vous permettent de vous rapprocher au plus près de notre travail, de
vivre avec nous l’avancement de ce projet auto produit, et de rencontrer la belle brochette
d’artistes réunis ( autant des danseurs professionnels que des musiciens, des circassiens, des grapheurs, des costumiers, des acteurs, des techniciens, des bénévoles…) en vous donnant la possibilité de participer à des cours de danse, aux répétitions générales, ou encore à des apéritifs conviviaux avec l’équipe du spectacle.
Dans cette époque où deux cultures rencontrent de nombreux points d'incompréhensions mutuelles, ce spectacle se veut être un pont solide entre le monde occidental et oriental.
Grâce à vous, Orient et Occident seront alors reliés par à la rencontre de différents styles de danse
révélant la richesse de chaque culture.
Pour soutenir le spectacle : cliquez ici
En vous remerciant de tout cœur,
La Compagnie Bell’Masry
bellmasry.fr/
www.facebook.com/bellmasry
Un bon restaurant traiteur libanais à Paris ?
Adressez-vous à Rayan, 11 rue de Chaligny, Paris 12ème.
Tel : 01 43 07 00 92 (métro Reuilly-Diderot)
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Ed. 02/01/2015
Depuis sa création en 1985, l’association Coup de soleil aspire à rassembler les gens originaires
du Maghreb et leurs amis. Elle a pour vocation première de renforcer les liens entre ces populations, quelles que soient leurs origines géographiques (Algérie, France, Maroc ou Tunisie), culturelle (arabo-berbère, juive ou européenne), ou historiques (immigrés ou rapatriés). Elle a
aussi pour objectif de mettre en lumière les apports multiples du Maghreb et de ses populations
à la culture et à la société françaises.
Les activités de Coup de soleil sont essentiellement tournées vers l’information (réflexion sur
l’histoire ou l’actualité du Maghreb et de l’intégration) et vers la culture (mise en valeur des livres,
films, musiques, spectacles, arts plastiques, etc.).
A travers ces objectifs et ces activités, les militants de Coup de soleil veulent contribuer à bâtir
une «société française sûre d’elle-même, ouverte au monde et fraternelle» (art. 2 des statuts). Ils
inscrivent résolument leur action dans le cadre d’une communauté de destin entre les peuples de
la Méditerranée occidentale.
Vous êtes originaire ou ami du Maghreb ? Notre action vous intéresse ?
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(sur 100 € v ersés à Coup de soleil v ous déduirez 66 €, ce qui rev ient à nous v erser 34 €). Reçu fiscal adressé en mars 2016
À retouner, avec votre chèque, à : COUP DE SOLEIL, BP 2433, 75024 PARIS CEDEX 01
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