CHAPITRE G3 DYNAMIQUES GEOGRAPHIQUES DE

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CHAPITRE G3 DYNAMIQUES GEOGRAPHIQUES DE
CHAPITRE G3
DYNAMIQUES GEOGRAPHIQUES DE GRANDES AIRES CONTINENTALES
CHAPITRE G3c
L’AFRIQUE : LES DEFIS DU DEVELOPPEMENT
I – En quoi l’espace saharien est-il à la fois source de tensions et d’espoir pour le continent africain ?
A) Un espace entre atouts et contraintes
1) les contraintes du plus grand désert du monde
2) un espace aux richesses multiples
B) Un espace géopolitiquement sensible
1) une présence maintenue des puissances étrangères
2) des tensions et des conflits internes permanents
3) l’impact négatif des activités clandestines
II – Comment les différents territoires du continent africain s’intègrent-ils à la mondialisation dans une
perspective de développement ?
Continent de 30 millions de km² (3 fois l’Europe), l’Afrique est aujourd’hui peuplée de plus d’un milliard
d’habitants. Elle est aux yeux du monde le continent le plus mal développé (elle abrite la grande majorité des
PMA) et le moins intégré à la mondialisation. Cependant, des évolutions nouvelles sont en cours.
A) Des héritages compliqués à gérer pour le continent africain
1) Un continent qui reste pauvre et mal développé
L’Afrique est le continent le plus pauvre du monde. En Afrique subsaharienne, plus de 400 millions de
personnes vivent avec moins de 1,25 dollar par jour. Cette pauvreté influe énormément sur les conditions de
vie des populations : même si la croissance de population dans les villes africaines est explosive, la population
reste majoritairement rurale ; l’éducation est limitée ce qui perpétue les modes de vie natalistes ancestraux et
conduit aussi bien à l’infériorité de la place des femmes dans la société, à une forte croissance démographique
(la population devrait doubler d’ici 2050 ; 41 % de la population subsaharienne a moins de 15 ans) qu’à des
problèmes d’hygiène favorisant la diffusion des épidémies (l’espérance de vie n’est que de 57 ans contre 69
ans en moyenne dans le monde) ; c’est pour cela que les organisations humanitaires pensent que l’éducation
des filles doit être un levier important pour le développement de l’Afrique.
Peu industrialisé, le continent est confronté à un important défi alimentaire du fait de la croissance de
la population. En dépit de riches terres agricoles (mais pas toujours utilisées pour des cultures vivrières), la
famine reste une menace pou de nombreux pays et la sous-alimentation est une situation courante pour des
millions de personnes. Signe statistique éloquent de cette pauvreté de l’Afrique, le PIB de l’ensemble du
continent équivaut à celui… de la seule agglomération de Tokyo !!!
2) Un continent peu ouvert sur le monde
L’Afrique tient une place réduite encore dans les échanges mondiaux (3% du commerce mondial de
marchandises). Ses espaces sont le plus souvent marginaux dans le processus de mondialisation et restent à
l’écart de la plupart des grands flux. Les réseaux de communication y sont encore bien peu développés
(personnes, marchandises, informations et données informatiques) et ceux qui existent sont généralement les
héritages de la période coloniale ; ainsi les réseaux ferroviaires des différents pays sont rarement connectés
entre eux car l’objectif des lignes construites par les Européens était de mettre en relation l’intérieur
(plantations ; gisements de matières premières) et un port pour exporter les productions brutes vers l’Europe
(ex de la ligne du Congo-Océan au Congo). Les ports édifiés au XIXème ou au début du XXème siècle sont
aujourd’hui loin des standards actuels : l’accès aux gros navires est difficile, le chargement et le déchargement
sont lents et compliqués. On trouve également les mêmes soucis de modernisme pour les aéroports africains.
L’Afrique est surtout ouverte sur le monde par l’intermédiaire des flux de migrants généralement
tournés vers l’Europe et le Moyen-Orient (pays pétroliers). Migrations de travail ou de réfugiés sont
cependant encore plus importantes à l’intérieur du continent africain puisque près de 3% des Africains vivent
dans un pays qui n’est pas le leur. La pauvreté comme le manque d’infrastructures de transport expliquent
que la majorité des migrations africaines se fassent à pied.
3) Un continent profondément divisé
L’Afrique est un continent divisé en une cinquantaine de pays (il est difficile de donner un chiffre précis
en raison de quelques situations politiques compliquées – des pays non reconnus internationalement – et de
la situation de certaines îles pouvant être rattachées à l’Afrique ou non). Cette division, parfois qualifiée de
balkanisation, est une des conséquences de la période coloniale qui a regroupé dans des territoires des
populations différentes (par exemple, en Côte d’Ivoire, on trouve quatre ethnies principales différentes… et
chacune se trouve être également présente dans un pays voisin). Beaucoup de pays ont des territoires étirés
de la côte vers l’intérieur (autour du golfe de Guinée en particulier, situation héritée de l’établissement initial
sur les côtes avant une conquête de l’intérieur du continent au cours du XIXème siècle). L’héritage européen
est également linguistique puisque les langues européennes (français et anglais notamment) demeurent les
principales langues de communication faute d’une langue locale acceptée par tous.
La coexistence entre l’idée d’Etat national apportée par les Européens et les réalités ethniques est donc
difficile. Cela peut largement expliquer (même s’il existe d’autres raisons) l’instabilité politique au sein des
pays africains (guerres civiles comme au Soudan, au Mali, en Centrafrique ; totale désagrégation du pays
comme pour la Somalie) et les nombreuses situations de tensions, voire de conflits entre les pays. Les paix qui
peuvent intervenir, généralement après intervention de puissances extérieures, sont souvent fragiles et
remises rapidement en cause. Ces situations conflictuelles, qui concerne 20 % des Africains, ont bien
évidemment un effet négatif sur l’économie et les conditions de vie des populations.
B) L’Afrique commence à s’intégrer dans la mondialisation
Cependant, de nouvelles perspectives s’ouvrent pour le territoire africain. C’est un des aspects que les
partisans de la mondialisation aiment à souligner, jouer le jeu de la mondialisation c’est se donner la possibilité
de se développer. On voit donc aujourd’hui une véritable transition se faire en Afrique. Elle repose sur des
atouts jusqu’alors peu ou mal utilisés et se traduit par une amélioration de la situation du développement.
1) L’Afrique dispose d’atouts
Comme l’étude de cas sur le Sahara l’a montré, le continent africain dispose d’importantes ressources
tant minérales qu’énergétiques. Une partie du Sahara (Algérie, Libye), la région du sud Soudan, les rivages du
golfe de Guinée du Nigéria jusqu’à l’Angola) offrent des richesses en hydrocarbures ; l’Afrique de l’Ouest (de la
Guinée au Niger) et l’intérieur (de l’Afrique du Sud à la République Démocratique du Congo) possèdent
d’importantes richesses minières allant de l’uranium jusqu’aux métaux précieux ; on sait que, par exemple,
l’Afrique est le continent qui fournit certains métaux rares utilisés dans la fabrication des tablettes et
smartphones. La zone équatoriale permet l’exploitation de la forêt.
A ces ressources, il faut ajouter tout un potentiel agricole. L’Afrique est essentiellement constituée de
plaines et de plateaux avec dans sa partie centrale de grandes réserves en eau et des sols fertiles. La diversité
des climats rend possible des productions très différentes depuis les cultures méditerranéennes (au nord et au
sud) jusqu’aux cultures tropicales. Les climats chauds, la diversité des paysages et le sentiment de
dépaysement offrent également à l’Afrique un potentiel touristique important… d’autant que le coût des
séjours y est souvent moins cher.
L’Afrique propose également ce qui a été à partir des années 70-80 un des avantages importants pour le
continent asiatique : une population jeune et désireuse de revenus par le travail afin de s’extirper de la plus
grande pauvreté. Les progrès dans l’éducation réalisés permettent également de dégager une main d’œuvre
capable d’effectuer les tâches attendues soit dans l’industrie, soit dans les services.
2) L’Afrique connaît un décollage économique récent
Depuis le début du siècle, la plupart des pays africains connaissent une forte croissance économique
(plus de 5 % en moyenne) ce qui ressemble à ce qui a pu se passer en Asie du Sud-Est à partir des années 70. Il
ne s’agit cependant que de l’amorce d’un processus car il n’y a pas eu d’évolutions spectaculaires des IDH qui
restent pour beaucoup de pays africains parmi les moins élevés au monde.
Cependant, la multiplication des investissements directs à l’étranger en Afrique (augmentation de plus
de 80 % depuis 2003) atteste d’un basculement. L’Afrique devient véritablement un continent attractif pour les
pays développés du Nord (délocalisation d’une partie de la production de H&M en Ethiopie par exemple) mais
surtout pour les puissances émergentes (Brésil, Inde ou Chine). On voit ainsi des entreprises chinoises ou
indiennes acheter des terres en Afrique (phénomène de land grabbing) afin d’y produire des cultures destinées
ensuite à l’exportation, y compris des fleurs. La Chine contrôle ainsi environ 1500 entreprises dans un
ensemble de 40 pays africains. Il découle de ce phénomène un accroissement des échanges avec l’Asie. Ces
investissements se traduisent également par des travaux pour améliorer les infrastructures (construction du
gazoduc Medgaz en Algérie, d’un port en eaux profondes à Tanger ou de barrages hydroélectriques en
Ethiopie).
Ces évolutions ont des effets sur les sociétés. On voit apparaître des classes moyennes représentant
environ 1/10 de la population continentale, surtout en Afrique australe et en Afrique du Nord. Ces classes
moyennes, jeunes et urbaines, consomment des produits mondialisés, sont imprégnés d’une « culture
mondiale » et sont donc une cible pour les entreprises transnationales qui n’hésitent donc plus à venir
s’installer sur place.
Toutefois, ce décollage économique se traduit aussi par des flux ressortant de la « mondialisation
grise », celle des réseaux de trafics illégaux (contrebande de produits médicaux ; drogues ; armements ;
clandestins). Les Etats se révèlent pour la plupart incapable d’y faire face de manière efficace.
C) Un début d’intégration à la mondialisation qui génère de nouveaux problèmes
Si les évolutions en cours sont réelles, elles soulèvent de nouvelles questions. Le développement de
l’Afrique, son intégration dans le processus de la mondialisation, ne parviennent pas en effet à résoudre
rapidement les problèmes anciens du continent mais conduisent aussi à l’irruption de problématiques
auxquelles l’Afrique n’avait pas eu à faire vraiment face jusque là.
1) Une inégalité des dynamiques spatiales
Sur un continent de 30 millions de km² (soit autant que l’Europe, la Chine et les Etats-Unis réunis), tous
les espaces ne peuvent bien évidemment pas connaître les mêmes évolutions. Il n’y a donc pas une mais des
Afrique. Très souvent, l’intégration à la mondialisation concerne les espaces qui disposaient déjà d’atouts
(ressources naturelles) et avaient le niveau de développement le plus avancés. Cependant, la possession de
richesses naturelles a déjà par le passé joué de méchants tours aux pays qui avaient choisi de baser tout leur
développement sur eux (cacao pour la Côte d’Ivoire, pétrole pour le Nigéria, gaz pour l’Algérie…). Outre que les
pays sont fortement dépendants de l’évolution des cours mondiaux (sur lesquels ils ne sont pas en mesure
d’influer vraiment), ils ont eu tendance à ne pas chercher à diversifier leur économie ou à se tourner vers des
réalisations « de prestige » coûteuses et peu efficace ; ce fut le cas par exemple de l’Algérie qui, riche de ses
revenus gaziers, avait choisi de ne pas développer son agriculture (on achetait les produits alimentaires à
l’étranger) sinon dans les régions désertiques en exploitant les ressources des nappes phréatiques.
L’Afrique du Nord (du Maroc à l’Egypte) apparaît comme la zone la plus proche des standards de vie
occidentaux par sa richesse et son niveau de développement (présence d’une classe moyenne importante) ce
qui ne signifie pas pour autant que leur développement économique puisse encore en faire des puissances
continentales (hormis l’Egypte et, dans une moindre mesure, l’Algérie). Le tourisme ou les ressources du soussol sont certes des atouts mais la situation politique instable (terrorisme et instabilité suite aux printemps
arabes de 2011) est un handicap aux yeux des touristes et des investisseurs.
C’est donc en Afrique du Sud que se trouve la seule puissance véritablement émergente du continent.
Disposant d’importantes ressources dans son sous-sol, profitant des avantages acquis lorsqu’elle était un
dominion britannique et ayant tourné la page de l’apartheid qui l’avait mise au ban des nations, l’Afrique du
Sud profite également de sa situation privilégiée au sud du continent. De grands groupes internationaux se
sont développés dans le pays (1/4 des grandes entreprises africaines) et le PIB du pays représente 20 % de celui
de l’Afrique. Des villes comme Johannesburg, Le Cap ou Durban concentrent l’essentiel de la richesse du pays.
Il n’est pas étonnant de constater que le seul membre des BRICS à venir du continent africain soit le seul pays à
avoir accueilli une coupe du monde de football, à pouvoir envisager de déposer sa candidature pour
l’organisation des Jeux olympiques… ou à avoir monté une équipe de cyclisme qui participera au prochain Tour
de France 2015.
Les autres puissances du continent africain sont des puissances régionales. Outre l’Egypte et l’Algérie, le
Nigéria (et dans une moindre mesure l’Angola) peuvent envisager avoir une influence sur leurs pays voisins de
par leur réussite économique. Deuxième pays par la richesse, le Nigéria profite d’une rente pétrolière
importante et peut s’appuyer sur une population nationale de plus de 100 millions d’habitants ; le pays,
devenu le deuxième producteur de films au monde, ne parvient pas pourtant à améliorer le sort d’une
population très pauvre (vastes bidonvilles de Lagos, capitale économique du pays).
A l’opposé de ces quelques puissances régionales, on trouve en Afrique subsaharienne les pays les plus
pauvres qui, s’ils voient leur développement progresser, sont encore dans des situations complexes de mal
développement. Ces pays doivent de surcroît faire face pour la plupart à un défi géographique supplémentaire,
celui de l’enclavement car ils n’ont pas accès à la mer. Des pays comme le Tchad, le Mali, le Niger ou le nouvel
Etat du Soudan du Sud se trouvent confrontés à cette difficulté ; pour se développer, ils ont besoin d’accords
avec leurs pays voisins… Or, les relations entre pays africains sont souvent difficiles.
2) Une intégration continentale indispensable mais difficile à réaliser
Depuis 1963, il existe une organisation regroupant les pays africains. Elle s’est appelée OUA
(Organisation de l’Unité Africaine) jusqu’en 2002 avant de devenir L’Unité Africaine en 2002 (mais les médias
continuent souvent à parler de l’OUA). Ses buts sont d'œuvrer à la promotion de la démocratie, des droits de
l'homme et du développement à travers l'Afrique, surtout par l'augmentation des investissements extérieurs
par l'intermédiaire du programme du Nouveau partenariat pour le développement de l'Afrique (NEPAD). Ce
programme considère que la paix et la démocratie sont des préalables indispensables au développement
durable. La confrontation des objectifs et des réalités politiques du continent (nombreux régimes dictatoriaux)
montre que la réalisation de ces buts paraît difficile à imaginer dans un avenir proche.
SI tous les pays du continent en sont membres (sauf le Maroc en raison de la présence des Sahraouis),
l’organisation ne vise pas à mener une intégration économique (même si ses institutions sont calquées sur
celles de l’Union européenne). En effet, la question de savoir si une telle intégration est possible à l’échelle de
tout le continent n’a pas trouvé de réponse ; il y a à la fois beaucoup de pays (54 membres) et de trop
nombreuses causes de tensions (religieuses et territoriales notamment) pour qu’un tel projet puisse voir
vraiment le jour.
En revanche, on trouve sur le continent une profusion d’organisations économiques régionales que le
lien suivant détaille (http://cartographie.sciences-po.fr/fr/ensembles-r-gionaux-africains-vocation-conomique).
On peut constater que ces organisations découpent l’Afrique en zones géographiques différentes mais que
certains pays appartiennent à plusieurs.
3) Des problèmes environnementaux qui se multiplient
Le développement en cours de l’Afrique (ou du moins de certains espaces du continent) pose
clairement la question de la durabilité de ce développement. En effet, outre que la possession de richesses
naturelles ne se traduit pas nécessairement par le développement de l’ensemble de la population
(« malédiction de la rente »), ces richesses profitent surtout aux pays qui ont investi dans leur mise en
exploitation (pays occidentaux ou pays émergents). De plus, il s’agit là de richesses épuisables et qu’une
volonté d’enrichissement rapide ne peut qu’amoindrir rapidement (et quel avenir ensuite ?) ; c’est ce qu’on
appelle une gestion prédatrice des ressources.
L’exploitation de ces richesses a également un impact sur les écosystèmes. On peut s’inquiéter de voir
s’opérer en Afrique une déforestation semblable à celle qu’a pu connaître l’Amazonie afin d’étendre les terres
agricoles et d’exploiter le bois (déforestation en cours du bassin du Congo). L’utilisation des ressources en eau
par une population plus nombreuse et par des activités économiques de plus en plus gourmandes a déjà des
effets négatifs (désertification du Sahel, assèchement rapide du lac Tchad ou des grands lacs d’Afrique de l’Est).
Les ressources en poisson au large des côtes africaines ont déjà été largement réduites de par une exploitation
par des navires de pêche industrielle. Le développement économique, et notamment l’extension des villes,
accroît les problèmes de pollution atmosphérique et de gestion des déchets. A cela s’ajoute les effets du
réchauffement climatique : la sécheresse est devenue récurrente dans la Corne de l’Afrique ; menaces sur les
populations littorales du golfe de Guinée du fait de l’élévation du niveau des mers.
Pour faire face à toutes ces menaces, il faudrait des pouvoirs étatiques forts. Or la force de ceux-ci est le
plus souvent seulement tournée vers le maintien à la tête du pays. Sur un continent où l’économie informelle
est très développée et où la corruption est très fréquente, la question environnementale n’apparaît pas
prioritaire lorsqu’on la met en balance avec les demandes formulées par les investisseurs étrangers.
Conclusion :
Par rapport à la question que formulait René Dumont en 1962, on ne peut qu’avoir une réponse
hésitante. Certes, depuis le début du XXIème siècle, le continent africain commence à voir son niveau de
développement progresser et des espaces entrent peu à peu dans le processus de mondialisation. Cependant,
ce progrès est très inégal puisqu’il profite de manière très différente aux espaces (plus aux pays littoraux
qu’aux pays enclavés, plus aux pays ayant des richesses naturelles qu’aux autres, plus aux espaces urbains
qu’aux espaces ruraux…). Ce progrès se fait également dans des conditions économiques, sociales et politiques
qui restent celles qui existaient déjà sur le continent africain ; les enjeux pour le continent demeurent donc les
mêmes mais se trouvent encore compliqués par l’irruption de nouvelles questions (problèmes
environnementaux en particulier).