FABRICATION DES MEDICAMENTS STERILES
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FABRICATION DES MEDICAMENTS STERILES
FABRICATION DES MEDICAMENTS STERILES Référentiels: -BPF / GMP -Federal standart 209 -NF EN ISO 14644-2 LE CONCEPT DE PROPRETE MICROBIOLOGIQUE Critère indispensable pour trois raisons : La production à grande échelle et la large diffusion des médicaments spécialisés qui en cas d’altération d’ordre microbiologique peuvent faire courir des risques considérables. Nécessité d’une parfaite stabilité du médicament pendant toute la durée de sa validité Qualité de l’environnement LE CONCEPT DE PROPRETE MICROBIOLOGIQUE Stérilité (Absence de germes revivifiables) Médicaments stériles Pureté microbiologique Médicaments non ( contamination microbienne) obligatoirement stériles MOYENS A METTRE EN OEUVRE Personnel qualifié Locaux adaptés Matériel et services adéquats Des procédures et instructions approuvés Procédés de stérilisation adaptés et validés Procédé de fabrication validés (TRA) Stockage approprié MOYENS A METTRE EN ŒUVRE: PERSONNEL QUALIFIE => (BPF point 14. Lignes directrices particulières) Toutes les personnes (y compris le personnel de nettoyage et d’entretien) employées dans les ZAC doivent recevoir une formation continue portant sur les BPF des médicaments stériles .Cette formation doit comporter les éléments d’hygiène et de microbiologie Il faut former et surveiller attentivement le personnel exterieur non formé et qui est amené à pénétrer dans ces locaux ( Entretien – construction) => Cas particulier des médicaments biologiques: formation complémentaire portant spécifiquement sur les médicaments qui y sont fabriqués et sur leur travail ( point 1.ligne directrice particulière / Médicaments biologiques ) : ⇒ ISO :Le personnel doit être formé: -Hygiène personnelle -les règles concernant le maquillage et le port des bijoux -les éléments essentiels des techniques aseptiques -les grands principes de la microbiologie -les modes opératoires en matière d’habillage MOYENS A METTRE EN ŒUVRE: PERSONNEL QUALIFIE : Vêtements => (BPF point 19. Lignes directrices particulières) Les vêtements et leur qualité doivent être adaptés aux fabrications et aux classes des zones de travail .Ils doivent être portés de façon à protéger le produit des contaminations . => Les vêtements personnels ne doivent pas être introduits dans les vestiaires menant aux locaux de classe B et C Un vêtement protecteur propre et stérile doit être fourni à chaque opérateur en zone A/B lors de chaque séance de travail ,ou au moins une fois /jour si les résultats de contrôle le justifient .Les gants doivent être régulièrement désinfectés pendant les opérations ;le masque et les gants doivent être changés au moins à chaque séance de travail. : ⇒ Les vêtements des ZAC doivent être nettoyés et manipulés de façon à ce qu’ils ne se chargent pas de contaminants qui pourraient être libérés ultérieurement ( procédures écrites et validées ) MOYENS A METTRE EN ŒUVRE: Locaux adaptés ⇒BPF Lignes directrices particulières: Fabrication des médicaments stériles La fabrication des médicaments stériles doit s’effectuer dans des ZAC . L’entrée dans ces zones se faire par des sas réservés au personnel et/ou au matériel et aux substances. Les ZAC doivent être maintenues à un niveau de propreté approprié et elles doivent être alimentées en air filtré sur des filtres d’efficacité correspondant au niveau de propreté requis. MOYENS A METTRE EN ŒUVRE: Locaux : Classes particulaires ( BPF) Classe Au repos En activité Nombre maximale Autorisé de particules par m3, de taille égale ou > à: 0.5 µm 5 µm 0.5 µm 5 µm A 3500 0 3500 0 B 3500 0 350.000 2000 C 350.000 2000 3.500.000 20 000 D 3.500.000 20.000 Non défini Non défini MOYENS A METTRE EN ŒUVRE: Locaux : Classes( BPF) Classe Limites recommandées contamination. Microbiolog. Surveillance Microbiologique en activité Echantillon d’air ufc/ m3 Boites de Pétri ( d:90 mm) ufc/ 4 h Gélose de contact (d:55 mm) Ufc /plaque Empreintes de gant ( 5 doigts) Ufc / gant A <1 <1 <1 <1 B 10 5 5 5 C 100 50 25 Non défini D 200 100 50 Non défini MOYENS A METTRE EN ŒUVRE: Locaux : classes (ISO 14644-1) Numé Numéro de Classification Nombre maximale Autorisé Autorisé de particules par m3, de taille égale ou > à : 0.1µ 0.1µm 0.2µ 0.2µm 0.3µ 0.3µm 0.5µ 0.5µm 1 µm 5 µm Classe ISO 5 (A) ( B) 100 000 23 700 10 200 3520 832 29 Classe ISO 6 1 000 000 237 000 102 000 35 200 8320 293 Classe ISO 7 (C) 352 000 83 200 2930 Classe ISO 8 (D) 3 520 000 832 000 29300 Classe ISO 9 35 200 000 8 320 000 293 000 Surveillance microbiologique et particulaire 1/ Les résultats de la surveillance microbiologique et particulaire doivent être pris en compte lorsque les dossiers de lot sont examinés en vue de la libération des produits finis. 2/ Une surveillance microbiologique supplémentaire est également nécessaire en dehors des phases de production, par exemple après des . opérations de validation,de nettoyage ou de désinfection 3/ Des seuils d’alerte et d’action appropriés doivent être définis pour les résultats de la surveillance particulaire et microbiologique. En cas de dépassement de ces limites, des procédures doivent imposer des mesures correctives. Conception des locaux Toutes les surfaces apparentes doivent être lisses,imperméables et sans fissures afin de réduire la libération ou accumulation de particules et de microorganismes et permettre l’usage répétée de produits de nettoyage et /ou désinfectants. Placards et matériel réduits au minimum Portes coulissantes doivent être exclues Les faux plafonds doivent être scellés pour éviter les contaminations provenant de l’espace supérieur. Les canalisations et les gaines doivent être installées de façon à faciliter le nettoyage et éviter tout recoins Les éviers et les canalisations d’évacuation doivent être exclus des zones de classe A/B utilisées pour des fabrications aseptiques. Les évacuations au sol des autres classes doivent être équipées de siphons pour éviter tout reflux. Les vestiaires doivent être conçus et utilisés comme des sas en vue de fractionner les différentes phases de l’habillage. Conception des locaux Les vestiaires doivent être efficacement ventilés avec de l’air filtré. La dernière partie du vestiaire doit relever ,au repos, de la même classe que la zone à laquelle elle mène. L’utilisation de vestiaires distincts pour l’entrée et la sortie de la ZAC est préférable. Les différentes portes d’un sas ne peuvent être ouverte en même temps. L’ alimentation en air filtré doit maintenir en toute circonstance une pression positive et une circulation d’air par rapport aux zones voisines de classes inférieure et balayer efficacement la zone. Les écarts de pression entre pièces adjacentes relevant de classes différentes doivent être de 10 à 15 pascals ( valeurs guides) Il doit être démontré que le schéma aéraulique ne présente pas de risque de contamination. L’alimentation en air doit être munie d’un système d’alarme détectant toute déficience . ( gtc /traçabilité , gestion des alarmes ) Conception des locaux Systèmes et programmes de contrôle de l’air ambiant Paramètres à contrôler: => Température et humidité => Air ( Laminarité , vitesse , pressions différentielles) => Intégrité des filtres ( certification, pressions différentielles des filtres, DOP) MATERIEL Le matériel,les appareils et les installations techniques doivent être conçus et installés afin de permettre que les interventions ,l’entretien et les réparations puissent être effectués de l’extérieur de la ZAC. Le matériel doit être conçu afin de permettre les opérations de nettoyage Les installations de traitement et de distribution de l’eau doivent être conçues , construites et entretenues en vue d’assurer de façon fiable une production d’eau de qualité appropriée. NETTOYAGE ET DESINFECTION DES ZAC La désinfection des ZAC est particulièrement importante. Les zones de traitement aseptique doivent être régulièrement nettoyées et désinfectées conformément au mode opératoire documenté et approuvé. Lorsqu’on emploie des désinfectants,il convient d’en employer plusieurs et de différents types ( souches résistantes => surveillance microbiologique ) Seuls les agents nettoyant et désinfectants validés et approuvés doivent être utilisés. Les agents nettoyants et désinfectants doivent être exempts de toute contamination microbiologique ( nécessité de filtrer avant utilisation ) NETTOYAGE ET DESINFECTION DES ZAC Des rapports de nettoyage et de désinfection doivent être établis et conservés L’élimination des résidus d’agents désinfectants et nettoyants des surfaces entrant en contact avec le produit doit être validée . Les désinfectants doivent porter une date d’expiration précise. L’efficacité et la fréquence des procédures de désinfection doivent faire partie de la validation du procédé. L’efficacité des opérations de nettoyage et de désinfection doit faire partie du programme global de l’environnement. Si des résultats microbiens ne sont pas satisfaisants => Identifier l’origine de la contamination METHODES DE STERILISATION STERILISATION PAR LA CHALEUR STERILISATION PAR IRRADIATION. STERILISATION PAR FILTRATION STERILISATION A L’OXYDE D’ETHYLENE STERILISATION PAR LA CHALEUR Chaque cycle de stérilisation doit être enregistré sur un diagramme indiquant le temps ainsi que T° / P sur une échelle ou dispositif juste et précis ( position des sondes calibrées et étalonnées ) La position des sondes permettant l’enregistrement doit être déterminée au cours de la validation. Détermination du Fo ( A réaliser sur chaque charge ) Utilisation d’indicateurs biologiques Qualité de la vapeur utilisée STERILISATION PAR IRRADITION Cette méthode n’est acceptable que si l’absence d’effet nuisible a été démontrée. La dose d’irradiation doit être mesurée pendant le processus de stérilisation ( dosimètres en nombre suffisant). Utilisation d’indicateurs biologiques Utilisation d’indicateurs radio –sensibles ( montrant si le produit a été ou non soumis au traitement radioactif ) STERILISATION PAR FILTRATION Cette méthode peut être appliquée si le produit ne peut pas être stérilisé dans son récipient final. Les solutions ou les liquides peuvent être filtrés sur un filtre stérile à pore de diamètre nominal de 0.22µ ( ou moins) ou sur un filtre possédant des propriétés de rétention microbienne au moins équivalents,le filtrat étant recueilli dans un récipient stérilisé. Ces filtres peuvent retenir les bactéries et les moisissures , mais pas tous les virus ni les mycoplasmes. La filtration doit être effectuée au plus près possible du point de remplissage. STERILISATION PAR FILTRATION La libération de fibres par les filtres doit être minimale. L’intégrité des filtres stérilisés doit être contrôlé avant usage et confirmée immédiatement après usage par une méthode appropriée telle que les tests de point de bulle ,de diffusion ou de maintien en pression. La durée de filtration d’un volume connu de solution et la différence de pression entre l’entrée et la sortie du filtre doivent avoir été déterminées pendant la validation . Toute divergence significative doit être notée et examinée. L’ intégrité des filtres évents et des filtres à gaz situés en des points critiques doit être confirmée après usage ( L’intégrité des autres filtres doit être confirmé à une fréquence approprié ) STERILISATION PAR OXYDE D’ETHYLENE Cette méthode ne doit être employée que lorsqu’aucune autre méthode n’est utilisable. Au cours de la validation , l’absence d’effets nuisibles pour le produit doit être démontrée et il doit être prouvé que les conditions et le temps prévu pour la désorption permettent d’abaisser les taux de gaz résiduel et des produits de réactions jusqu’à des limites acceptables ( ppm) Méthode aujourd’hui de moins en moins utilisée. VALIDATION D’UN PROCEDE ASEPTIQUE MEDIAFILL OU TRA La validation des procédés de fabrication doit comprendre la simulation du procédé à l’aide d’un milieu de culture. La composition du MC utilisé doit être en général,équivalente à celle du produit stimulé. Le test de simulation doit se rapprocher le plus possible des procédés de fabrication aseptique habituels et en comprendre toutes les étapes critiques. Cette simulation doit être répétée à intervalles définis et après toute modification importante de l’équipement et/ ou du procédé. Le taux de contamination doit être inférieur à 0.1% avec un niveau de confiance de 95%. BPF 2007/1 bis VALIDATION D’UN PROCEDE ASEPTIQUE MEDIAFILL OU TRA ISO 13408-1 « La répartition simulée est une représentation à un moment donné des capacités de traitement aseptique d’un système, dans un environnerement et avec un équipement et un personnel donné » On différentie : QUALIFICATION OPERATIONNELLE INITIALE : Menée pour chaque nouvelle chaîne de remplissage et /ou pour chaque nouvelle configuration du produit REQUALFICATION OPERATIONNELLE PERIODIQUE : Les requalifications doivent avoir lieu tous les six mois et doivent porter sur chaque configuration de récipient aseptique et sur chaque chaîne de remplissage. VALIDATION D’UN PROCEDE ASEPTIQUE MEDIAFILL OU TRA MODES OPERATOIRES: Les répartitions simulées doivent être effectuées à des jours différents et à des moments différents durant la période de travail normale. Une liste des interventions autorisées et proscrites pouvant survenir pendant le traitement aseptique doit être disponible. Les répartitions simulées doivent être réalisées dans des conditions incluant le « cas le plus contraignant » ( interventions,simulation panne…) Elles doivent être d’une durée suffisante pour couvrir la plupart des manipulations et des opérations effectuées en temps normal au cours du traitement QUALIFICATION INITIALE /CRITERES D’ACCEPTATION Taille du lot de production < 500 500 à 2999 >3000 Nombre minima de TRA Nombre minimal d’unités totales remplies NIVEAU D’ALERTE NIVEAU D’ACTION > 3 selon les besoins pour obtenir le nbre total d’unités 5000 1 unité 2 unités contaminée contaminées Rechercher la cause et renouveler le TRA Id 5000 id id 3 remplissages sur 3000 unités 9000 id id REQUALIFICATION PERIODIQUE/CRITERES D’ACCEPTATION Taille du lot de production < 500 500 à 2999 >3000 Nombre minima de TRA > 3 selon les besoins pour obtenir le nbre total d’unités Nombre minimal d’unités totales remplies Taille maximale du lot NIVEAU D’ALERTE NIVEAU D’ACTION 1 unité 2 unités contaminée contaminées Cesser la requalification Rechercher la cause .Ré .Répéter la requalification Cesser la requalification Rechercher la cause .Ré .Répéter la requalification initiale 1 Taille maximale du lot id id 1 3000 Tableau 3 Niveau d’alerte Tableau 3 Niveau d’alerte NIVEAU D’ALERTE ET D’ACTION POUR UN NOMBRE ELEVE D’UNITES REMPLIES ( Taux de contamination > .01% pour un niveau de confiance de 95%) NIVEAU D’ALERTE NIVEAU D’ACTION 3000 Non Applicable 1 4750 1 2 6300 1 3 7760 1 4 9160 2 5 10520 2 6 11 850 3 7 13 150 3 8 14 440 3 9 Nombre d’unités dans un Essai unique Systèmes de production d’eau de qualité pharmaceutique Niveaux de qualité d’eau : Eau Potable Eau Purifiée Eau Hautement Purifiée Eau PPI Systèmes de production d’eau de qualité pharmaceutique Définitions: Eau destiné destinée à la pré préparation de mé médicaments autres que ceux qui doivent être sté stériles et exempts de pyrogè pyrogènes,sauf exception justifié justifiée et autorisé autorisée. Pré Préparé parée par distillation,par échange d’ d’ions ou tout autre procé procédé approprié approprié à partir d’ d’une eau destiné destinée à la consommation humaine. Eau Hautement Purifiée: Eau destiné destinée à être utilisé utilisée dans la pré préparation des mé médicaments losqu’ losqu’une eau d’ d’une qualité qualité biologique élevé levée est né nécessaire,sauf dans les cas ou l’ l’emploi d’ d’eau PPI est requis. Obtenue par des procé procédés approprié appropriés partir d’ d’une eau destiné destinée à la consommation humaine. ( Osmose inverse à double passage combiné combinée à d’autres techniques approprié appropriées telle que l’ l’UF et la désionisation Eau Purifiée : Eau PPI Eau PPI destiné destinée soit à la pré préparation des mé médicaments pour administration parenté parentérale à véhicule aqueux ( Eau PPI en vrac ) ,soit à la dissolution ou la dilution de substances ou pré préparations pour administration parenté parentérale ( Eau sté stérilisé rilisée pour pré préparation injectable) Obtenue soit à partir d’ d’une eau destiné destinée à la consommation humaine soit à partir d’ d’une eau purifié purifiée par distillation dans un appareil dont les surfaces en contact avec l’eau sont constitué é es de verre neutre,de constitu quartz ou d’ d’un mé métal approprié approprié Systèmes de production d’eau de qualité pharmaceutique ESSAIS EAU HAUTEMENT PURIFIEE Contamination microbienne Conductivité Conductivité Teneur en ( COT) Endotoxines 10 UFC/ 100ml ( 200ml ) sur milieu R2A Au maximum 1.1µ 1.1µS.cmS.cm-1 À 20° 20°C Au maximum 0.5 mg/l Moins de 0.25 UI /ml Essais requis Aluminium ( 10 µg/ l) Nitrates ( 0.2 ppm ) Métaux lourds( 0.1ppm) EAU P P I 10 UFC/ 100ml ( 200ml ) sur milieu R2A Au maximum 1.1µ 1.1µS.cmS.cm-1 À 20° 20°C Au maximum 0.5 mg/l Moins de 0.25 UI /ml Aluminium ( 10 µg/ l) Nitrates ( 0.2 ppm ) Métaux lourds( 0.1ppm EAU PURIFIEE 100 UFC/ ml ( vol NP ) sur milieu R2A Au maximum 4.3 µS.cmS.cm-1 À 20° 20°C maximum 0.5 mg/l Non exigé exigée Sauf si destiné destinée pour pré préparation de solutions pour dialyse Aluminium ( 10 µg/ l) Nitrates ( 0.2 ppm ) Métaux lourds( 0.1ppm Systèmes de production d’eau de qualité pharmaceutique Techniques de traitement: Eau Potable ……………….Chloration/ozone/ UV Eau Purifiée ………… …….Distill. /Echang. d’ions/ Osm. Inverse /UF Eau Hautement Purifiée….. Distill. /Echang. d’ions/ Osm. Inverse/UF Eau PPI …………………Distillation /UF CONCEPTION D’UNE INSTALLATION Etape 1 : Cahier des charges Eléments à considérer : => Définir les niveaux de qualité exigés ( Physico chimique et microbiologique) => Définir les besoins quantitatifs => Définir le coût des investissements (Coût de contrôles- coût de validation- de suivi- coût de maintenance- coût d’investigation en cas de non-conformité) => Définir et identifier les procédés de pré traitement : Eau potable ( Faire un bilan sur une année ( chloration,colloïdes molécules organiques ) + bactériologie Eau brute ( Bilan des matières solubles : ions , gaz,molécules organique + matières insolubles ) + bactériologie CONCEPTION D’UNE INSTALLATION Etape 1 : Cahier des charges Eléments à considérer (suite): => Définir les procédés de traitement ( Osmose inverse – distillation – ultrafiltration – traitement ozone – boucle froide ? Boucle chaude ?) => Production / Stockage / Distribution Longueur des boucles de distribution Nombre de points de puisage et leurs localisation Vitesse d’écoulement ( > 1.5 m/s) Température de l’eau ( seuil d’alerte et action ) Débits instantanés par unité de production Conception des cuves de stockage ( soudure- protection du filtre évent Inertage à l’azote) -Qualités des pompes (qualité alimentaire , facilement nettoyable et équipée d’un système d’aseptisation ) - Tuyauterie ( qualité des soudures inox 316 L) Qualité des joints ( alimentaires et apyrogènes ) Qualités des vannes ( y compris de vannes de prélèvements) Eviter les points bas => Formation du personnel CONCEPTION D’UNE INSTALLATION Etape 2 : Réception et exploitation 1/=> REALISER UNE ETUDE AVANT LA PRODUCTION EN ROUTINE Vérifier la conformité par rapport au cahier des charges ( QI) Simuler les conditions d’utilisation ,vérifier la qualité d’eau obtenue Etablir les procédures d’utilisation Etablir les procédures de fonctionnement Etablir les procédures de maintenance Etablir le plan d’échantillonnage Etablir les procédures de calibration ( conductivimètre , température ,pression ,o3) CONCEPTION D’UNE INSTALLATION Etape 2 : Réception et exploitation 2/=> REALISER UNE ETUDE COMPLEMENTAIRE EN COURS DE PRODUCTION EN ROUTINE Vérifier et s’assurer sur une plus longue période de la constance de la qualité de production et de distribution de l’eau et valider les maintenances; Etablir d’après les résultats de la validation ( par type d’eau ) : – => la norme interne usuelle – => la limite d’alerte – => la limite d’action corrective