APPLICATIONS DE LA DYNAMIQUE DANS LES NON
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APPLICATIONS DE LA DYNAMIQUE DANS LES NON
APPLICATIONS DE LA DYNAMIQUE DANS LES NON-GALILEENS I - REFERENTIEL RELATIF EN TRANSLATION DANS LE REFERENTIEL ABSOLU A- Le référentiel barycentrique a. Définition du centre de masse et du référentiel barycentrique b. Grandeurs cinétiques dans le référentiel barycentrique c. Théorèmes de König d. Dynamique dans le référentiel barycentrique B- Le référentiel géocentrique a. Définition b. Théorie statique des marées II- REFERENTIEL RELATIF EN ROTATION AUTOUR DโUN AXE FIXE DANS LE REFERENTIEL ABSOLU A- Le référentiel terrestre. a. Définition b. Le poids c. La déviation vers lโest B- Etude sommaire des points de Lagrange. I - REFERENTIEL RELATIF EN TRANSLATION DANS LE REFERENTIEL ABSOLU A- Le référentiel barycentrique a. Définition du centre de masse et du référentiel barycentrique Le centre de masse d'un système de points matériels est un point géométrique qui ne dépend que des masses considérées et des positions relatives des PM considérés. Noté traditionnellement G, il est défini par la relation intrinsèque: โ โ ๐๐ โโโโโโโโ ๐ฎ๐ด๐ = ๐ ๐ ou encore par la relationโ équivalente, où O est un point quelconque et M la masse totale du système. โโโโโโ โ ๐๐ โโโโโโโโโ ๐ถ๐ด๐ = ๐ด๐ถ๐ฎ ๐ La projection de cette relation sur Ox permet le calcul de l'abscisse de G : โ ๐๐ ๐๐ = ๐๐ฅ๐บ ๐ Les propriétés de l'ordonnée et de la cote sont évidemment analogues. Un repère d'étude R étant choisi, le repère barycentrique R* est en translation dans R à la vitesse de G. Les lois de compositions des vitesses et des accélérations permettant de relier R et R* sโexpriment très โ ๏จR*/R๏ฉ๏ ๏ est nul simplement car le vecteur rotation instantané de R* dans R , โ๐ โโโโ M/R) = ๐ โ (G/R) + โโโโโ ๐( ๐ฃ โ(M) โโโโโ ๐(M/R) = ๐(G/R) +โโโโโโ ๐ โ(M) Dans le cas de systèmes décrits par une représentation continue de masse, la somme discrète est remplacée par une intégrale dans laquelle lโélément différentiel est la masse élémentaire dm . Ainsi, dans le cas courant dโune distribution volumique, la définition du centre de masse devient โโโโโโ ๐๐ = ๐๐๐บ โโโโโ โญ ๐๐ dont la projection sur lโaxe des x sโécrit โญ ๐๐๐ = ๐๐๐บ Conformément au programme, nous ne ferons pas de détermination pratique de G. Nous envisageons des situations où sa position est évidente du fait des symétries ou donnée. b- Grandeurs cinétiques dans le référentiel barycentrique Résultante cinétique d'un système de points matériels. 1 - Définition Cette notion étend, par simple sommation, à un système matériel la notion de quantité de mouvement introduite pour un point matériel. Définition : Pour un système discret: ๐ = โ๐ ๐๐ โ๐ฃโ๐ Pour un système continu, ๐ = โญ โโโโ ๐๐ = โญ โโโโโโโโโโ ๐ฃ(๐)๐๐ On note donc que la résultante cinétique est, comme les vitesses, dépendante du référentiel dans lequel on se place. Propriété: Dérivons temporellement la relation suivante dans R : โโโโโโ โ ๐๐ โโโโโโโโโ ๐ถ๐ด๐ = ๐ด๐ถ๐ฎ ๐ โโโโโ๐ฎ โ ๐๐ ๐ โโโ๐ = ๐ด๐ฝ ๐ La résultante cinétique dโun système matériel dans le référentiel R est donc le simple produit de sa masse totale par la vitesse de son centre de masse dans le référentiel R โโโโโโโโ ๐(๐/๐ ) = ๐๐ ๐บ/๐ Dans le référentiel barycentrique, G est au repos. Il en résulte immédiatement que la résultante cinétique barycentrique โโโโโโ ๐ท โ est nulle. Moment cinétique en un point O d'un système matériel. 1 - Définition Cette notion étend par sommation à un système la notion de moment cinétique d'un PM. Pour un système de point : ๐ โโโโ๐ = โ๐ โโโโโโโโ ๐๐๐ โง ๐๐ โ๐ฃโ๐ โโโโโโ โง ๐ฃ๐๐ Pour un système continu : ๐ โโโโ๐ = โญ ๐๐ Conformément au programme nous nโen feront pas de calculs systématiques, nous bornant à rappeler ici le cas dโun solide en rotation autour dโun axe fixe vu en MPSI. Soit O un point de lโaxe de rotation. Le moment cinétique en O est compliqué dans le cas général mais sa projection sur lโaxe de rotation vaut ๐๐ = ๐ฝฮฉ où J est le moment dโinertie du solide par rapport à lโaxe de rotation et ฮฉ la vitesse angulaire de rotation. 2 - Formule de changement de point. Exprimons le moment cinétique d'un système de points dans le repère R en un point O' distinct de O. On obtient โโโโโโโโโ โง ๐ โ๐ฃโ ๐๐โฒ = โ๐โฒ๐ ๐ ๐ ๐ โฒ ๐ โง ๐ โ๐ฃโ + โ๐๐ โโโโโโโ โโโโโโโโ๐ โง ๐๐ โ๐ฃโ๐ ๐๐โฒ = โ๐ ๐ ๐ โโโโโโโโ๐ โง ๐๐ โ๐ฃโ๐ ๐๐โฒ = โ๐๐ โ๐ฃโ๐ โง โโโโโโโ ๐๐โฒ + โ๐๐ โโโโโโโ ๐๐โฒ = ๐ โโโโ๐ + ๐โ โง ๐๐โฒ Cette relation est la relation de changement de point pour le moment cinétique. โโโโโโ est nulle et donc le moment cinétique est Dans le référentiel barycentrique R*, la résultante cinétique ๐ โโโโโโ. indépendant du point choisi pour le calculer dโoù la notation ๐ Energie cinétique d'un système de points. Cette notion étend à un système matériel la notion d'énergie cinétique d'un point matériel. 1 Pour un système discret : ๐ธ๐ = โ๐ ๐๐ ๐ฃ๐2 2 1 Pour un système continu: ๐ธ๐ = โญ ๐ฃ 2 ๐๐ 2 Conformément au programme nous nโen feront pas de calculs systématiques, nous bornant à rappeler ici le cas dโun solide en rotation autour dโun axe fixe vu en MPSI. 1 Ec = ๐ฝฮฉ2 2 Théorèmes de König. Ils permettent d'accéder aux grandeurs cinétiques dans R à partir de la connaissance des mêmes grandeurs dans R*. Leur démonstration s'appuie sur la loi de composition des vitesses permettant de passer de R dans R*. Décomposant ainsi le calcul dโune grandeur « compliquée » en somme de deux grandeurs plus simples, ils joueront un rôle important dans lโétude de la mécanique du solide où ils permettent dโappliquer la méthode des petits pas. Th de König pour le moment cinétique: Rappel dโune propriété vue plus haut: Dans R* le moment cinétique est indépendant du point choisi pour le calculer. On le note๏ ๏ณ *. Le plus souvent, on choisit de le calculer en G. Th de König: Le moment cinétique dโun système matériel en O est la somme de son moment cinétique barycentrique et du moment cinétique en O dโun point matériel unique, confondu avec G, et affecté de la masse totale du système. Il se traduit par la formule suivante : โโโโ๐บ ๐ โโโโ๐ = โโโโ ๐ โ + โโโโโ ๐๐บ โง ๐๐ Noter que le moment cinétique en G dans R et le moment cinétique barycentrique sont identiques Th de König pour l'énergie cinétique Th de König: Lโénergie cinétique dโun système matériel est la somme de son énergie cinétique barycentrique et de lโénergie cinétique dโun point matériel unique, confondu avec G, et affecté de la masse totale du système. Il se traduit par la formule suivante : ๐ธ๐ = ๐ธ๐โ + 1 ๐๐ 2 2 ๐บ c- Théorème généraux dans le référentiel barycentrique Il est clair quโen général le mouvement de G dans R galiléen nโest pas rectiligne et uniforme. R* nโest pas systématiquement galiléen. Cependant, il est toujours, par définition, en translation dans R donc les résultats généraux se simplifient et ๏ท ๏ท Il nโy a pas à considérer de force de Coriolis dans R* Lโaccélération dโentraînement est la même pour tous les points matériels du système étudiée. Elle vaut ๐๐บโ ๏ท La force dโinertie dโentrainement vaut visiblement ๐ ๐ โโโโโโโโ ๐๐บโ ๏ท ๏ท Le moment en G de la force dโinertie dโentrainement est nul. La puissance de la force dโinertie dโentrainement dans le référentiel barycentrique est nulle Finalement : Le théorème du centre dโinertie nโest guère intéressant dans R* car le mouvement de G y est connu : il est au repos. Le théorème du moment cinétique et le théorème de lโénergie cinétique sโappliquent dans R* comme sโil était galiléen car les forces dโinertie y apportent des contributions nulles. ๐ ๏ท ๏ท ๐ Application à un pendule composé. B- Le référentiel géocentrique a. Définition En première approximation la terre décrit une orbite elliptique autour du centre de masse du système solaire, quasi confondu avec le centre du soleil. Lโexcentricité de cette ellipse étant très faible, on confond le plus souvent cette ellipse avec un cercle. Considérons le repère de Copernic associé à un système dโaxe dont le centre est confondu avec le centre de masse du système solaire et les axes pointent vers trois étoiles dites fixes. Cโest la meilleure approximation de référentiel galiléen connue. Le référentiel géocentrique est un référentiel en translation dans le référentiel de Copernic avec une vitesse égale à celle du centre de la terre. Cette translation est donc circulaire et même circulaire et uniforme compte tenu des propriétés des mouvements dans les champs de force centrale. Il est donc clair quโun point matériel de masse m étudié dans le référentiel géocentrique ne subit pas de force de Coriolis et quโil subit une force dโinertie dโentraînement ๐๐ โโโโโโโโ โ où T est le centre de la ๐ terre et R le référentiel de Copernic. b. Théorie statique des marées Etudions le mouvement dโun point matériel situé près de la surface terrestre dans le référentiel géocentrique. Le bilan des forces comprend ๏ท Lโattraction gravitationnelle de la terre : ๐๐บ (๐) ๏ท Lโattraction gravitationnelle de tous les autres astres: ๐๐บ (๐) ๏ท Les autres forces dites occasionnelles dans lesquelles on peut ranger les forces de pression pour une particule fluide La force dโinertie dโentraînement détaillée au paragraphe précédent ๐๐ โโโโโโโโ โ ๏ท ๐ La relation fondamentale de la dynamique pour ce point matériel dans le géocentrique sโécrit : ๏ท ๐๐ โโโโโโโโโโโโ = ๐๐บ (๐) + ๐๐บ (๐) + โ ๐ ๐บ ๐๐ โโโโโโโโ โ ๐ Admettons maintenant que la relation fondamentale de la dynamique pour le système terre dans R galiléen peut sโapproximer par ๏ท ( ) ๐๐ โโโโโโโโ โ = ๐๐บ ๐ Il vient donc ๏ท ๐๐ โโโโโโโโโโโโ = ๐๐บ (๐) + โ ๐ ๐บ + ๐( ๐บ (๐) ๐บ ( )) Le dernier terme est le plus souvent négligé dans les problèmes de mécanique ordinaire. Dans le référentiel géocentrique on approxime donc fréquemment la rfd par ๏ท ๐๐ โโโโโโโโโโโโ = ๐๐บ (๐) + โ ๐ ๐บ Néanmoins le terme négligé joue un rôle important pour les masses dโeau qui entourent la terre pour lesquelles lโattraction de la terre est quasi-compensée par la réaction du fond. Il est responsable des effets de marées dโoù son nom : Terme des marées. Considérons le cas dโun seul astre et limitons nous à observer le plan équatorial. Le terme indépendant de M est en bleu. Le terme dépendant de M en rouge. La somme sโen déduit et on peut comprendre lโexistence du bourrelet océanique et de deux marées par jour. Un développement limité simple permet dโévaluer le terme des marées en A et B. Pour comprendre les phénomènes de vives eaux et de mortes eaux, il faut au moins deux astres (le soleil et la lune pour nous). Sโils conjuguent leurs effets le phénomène est accentué (vives eaux) mais si les effets se contrarient on a les mortes eaux. Il existe de nombreux aspects des marées qui ne sont pas décrits par cette théorie très simple : le décalage progressif des heures de haute mer où les variations locales des hauteurs des marées. Une théorie ondulatoire est nécessaire pour le premier aspect. Elle conduit parfois à des résonances qui expliquent le second. II- REFERENTIEL RELATIF EN ROTATION AUTOUR DโUN AXE FIXE DANS LE REFERENTIEL ABSOLU A- Le référentiel terrestre. a. Définition Le référentiel terrestre est lié au « solide » terre. Si on tente de dessiner un système dโaxe au centre de la terre, il est immédiat de constater que ce référentiel est en rotation autour de lโaxe des pôles par rapport au référentiel géocentrique. La période de rotation étant environ T = 1 jour=24h=24*3600s, on en déduit ฮฉ = 2 Si on dessine un système dโaxe en un point M de la surface terrestre, ce système dโaxe est fixe par rapport au précédent et donc le vecteur rotation par rapport au géocentrique est inchangé. Comme le géocentrique est en translation dans Copernic, qui est la meilleure approximation de galiléen disponible, on connait donc le vecteur rotation instantanée du référentiel terrestre dans tous les galiléens. b. Le poids Le poids est la force compensée par la tension du fil à plomb pour un point matériel en équilibre dans le référentiel terrestre. Cโest donc la somme de lโattraction gravitationnelle exercée par la terre et de la force dโinertie dโentraînement (on néglige ici le terme des marées qui en toute rigueur est présent) Quand on implique le poids dans le référentiel terrestre en le considérant galiléen, on prend en compte sans le dire la force dโinertie dโentraînement associée à la rotation de la terre autour de lโaxe des pôles. Cette façon de procéder améliore grandement la qualité de lโapproximation. Pour approcher la dépendance du poids vis-à-vis de lโaltitude, on considère que la dépendance est la même que celle de son terme prépondérant : lโattraction gravitationnelle. Le poids décroit, en première approximation, comme le carré de la distance au centre de la terre. Pour approcher la dépendance du poids vis-à-vis de la latitude, on considère la terre comme sphérique et un simple dessin montre que le poids dโun même objet est plus grand au pôle quโà lโéquateur. La comparaison de ๐บ ๐ et de ฮฉ2 ๐ sโimpose La verticale est la direction du poids. La radiale pointe vers le centre de la terre. Les deux directions diffèrent un peu (sauf au pôle ou à lโéquateur). c. La déviation vers lโest Ce paragraphe sera lโoccasion de donner un exemple dโapplication simple dโune méthode variationnelle. Le paramétrage est celui du schéma ci-dessus On étudie la chute libre dโun point libéré sans vitesse initiale en ๐๐ { en négligeant la force de Coriolis. La chute sโexécute selon la verticale ๐ฅฬ = { ฬ= ฬ= { ๐ฅฬ = ฬ= ฬ= ๐ฅ= = { = 1 2 2 On reprend en tenant compte de la force de Coriolis mais en approximant cette dernière par lโexpression obtenue à partir de la vitesse relative du cas précédent. On exhibe ainsi une déviation vers lโest dans les deux hémisphères. 2โโโโโโฮฉ โง ๐ฃ = 2๐ฮฉ { โง{ 2๐ฮฉ = { ๐ฅฬ = 2ฮฉ ฬ= { ฬ= ๐ฅฬ = ฮฉ 2 { ฬ= ฬ= ๐ฅ= ฮฉ = { = 1 2 En résolvant z=0, on obtient la durée de la chute : = โ 2 2 En reportant dans x, on obtient la déviation vers lโest : ๐ = 2 ( ) โ2 Pour une chute de lโordre de 100m, la déviation est de lโordre du centimètre. Lโétude est complétée par la lecture du document suivant dans lequel on notera une expression erronée à la première question mais pas dans le corrigé : Exercice corrigé sur la déviation vers l'est Lโinfluence de la force de Coriolis sur un mouvement horizontal peut être évoquée. Comme le montre le calcul de la force de Coriolis dans ce cas, lโévolution de la vitesse est régie par la โโ composante verticale de ฮฉ 2โโโโโโฮฉ โง ๐ฃ = ๐๐ฃ = ๐ 2๐ฮฉ { ๐ฅฬ โง{ ฬ โโโโ โง ๐ฃ 2ฮฉ โโโโ est en Comme ฮฉ , la force de Coriolis dévie la particule sur sa droite dans lโhémisphère nord et sur sa gauche dans lโhémisphère sud. On reconnait de plus une équation analogue à celle régissant le mouvement dโun point matériel chargé dans un champ magnétique uniforme. Le produit scalaire par ๐ฃ montre que le module de la vitesse nโest pas affecté. Le mouvement est circulaire uniforme : ๐ = 2 ๐ ๐ = 2ฮฉ ๐ฃ๐. Le rayon est Lโexpérience du pendule de Foucault est une expérience historique mettant en évidence le caractère non galiléen du référentiel terrestre. B- Une étude sommaire des points de Lagrange. Soit, pour faire simple, un astre massif A1 autour duquel tourne un astre moins massif A2 sur une orbite circulaire. Dโaprès la loi des aires le mouvement de A2 est uniforme. โโ et un Introduisons alors un repère tournant, dโorigine A1, dont lโun des axes porte ฮฉ autre est confondu avec โโโโโโโโโโ 1 2, Un point de Lagrange est un point de ce repère pour lequel une petite masse m peut être en équilibre sous lโaction des champs gravitationnels de A1 et A2 et de la force dโinertie dโentraînement. Il est facile de voir quโil y a trois tels points sur lโaxe A 1A2. On en trouve deux autres en dehors de lโaxe. Ils définissent des triangle équilatéraux avec les astres. Lโétude de lโénergie potentielle gravitationnelle et associée à la force dโinertie dโentraînement ne suffit pas pour étudier leur stabilité car la force de Coriolis intervient dès quโil y a mouvement. Les points stables sont parfois occupés par des objets célestes. Les points instables peuvent être utilisés par des satellites. Suivre ce lien pour des compléments C- Une étude en électromagnétisme