corny-sur-moselle Treize chevaux arrachés d`un mouroir
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corny-sur-moselle Treize chevaux arrachés d`un mouroir
Région Mercredi 18 Mars 2015 1 FAITS DIVERS-JUSTICE thionville corny-sur-moselle Un policier thionvillois poursuivi notamment pour association de malfaiteurs écope de 20 mois de prison dont 12 avec sursis. Treize chevaux arrachés d’un mouroir n policier thionvillois est en U détention provisoire, placé à l’isolement, depuis 5 mois. Une Quatre sont morts. Treize autres sont en piteux état. Mais sauvés. La SPA et des services de l’Etat ont récupéré la semaine dernière plusieurs chevaux laissés à l’abandon dans un parc de Corny-sur-Moselle. Huit mois ferme pour le policier période qui s’imputera sur la condamnation prononcée à son encontre hier par le tribunal correctionnel de Thionville. Yohan Weyh, 43 ans, écope de 20 mois de prison dont 12 avec sursis. Il est reconnu coupable d’association de malfaiteurs. Mais également de travail dissimulé après la revente, considérée illégale, de voitures. Enfin, la justice lui reproche d’avoir consulté des données personnelles issues de fichiers nationaux contenant des informations sur les permis de conduire et les immatriculations de véhicules. L’affaire avait été évoquée devant le tribunal il y a 15 jours (RL du 4 mars). Le ministère public avait alors requis deux ans de prison ferme contre le policier. Devant les magistrats, le fonctionnaire suspendu était revenu sur ses premières déclarations, assurant qu’il avait toujours agi dans le but de rendre service, de dépanner. Il avait toutefois con- cédé avoir fait preuve « de bêtise et de légèreté » en parlant à deux types, déjà bien connus de la justice, d’une maison vide et cossue à Hettange-Grande ainsi que d’un appartement à Thionville, susceptibles d’être cambriolés. U Comparses présumés également condamnés Ses deux associés présumés dans cette affaire n’ont cessé de l’accabler le jour de l’audience. Certifiant que le policier avait tout orchestré. Bachir Mabrouki, Uckangeois de 30 ans, considéré comme un intermédiaire, et Jessi Gemelli, Hayangeois de 28 ans, cambrioleur désigné qui n’est finalement pas passé à l’acte, ont été condamnés à 10 mois de prison ferme chacun. Des peines auxquelles s’ajoute la révocation partielle de précédents sursis avec mise à l’épreuve prononcés à leur égard dans le passé. Soit 8 mois de détention supplémentaire pour le premier homme. Et 4 mois pour le second. F. T. völklingen 300 kg de cocaïne au milieu des bananes 300 kg de cocaïne dissimulés dans des caisses de bananes : voilà ce qu’ont découvert lundi avec surprise des employés d’un grossiste en fruits et légumes à Völklingen (Sarre). Conditionnée dans des sacs plastique, la drogue se trouvait coincée au milieu des régimes de bananes en provenance d’Amérique du Sud. Dans cet entrepôt de Völklingen, les bananes devaient passer par une phase de mûrissement. Dès la découverte de la drogue, les employés ont alerté la police. Celle-ci a confirmé qu’il s’agissait de cocaïne d’une valeur de plusieurs millions d’euros mais elle s’est refusée à d’autres précisions sur l’enquête en cours. La valeur marchande de cette drogue pourrait atteindre les 20 millions d’euros. La méthode pour ce trafic ne semble pas nouvelle puisque l’an dernier déjà, 130 kg de cocaïne avaient été saisis dans des caisses de bananes destinées à une chaîne de magasins discount de Berlin. sarrebruck Une femme médecin tuée par un patient Après l’émoi, c’est l’inquiétude qui a gagné le corps médical sarrois à la suite d’un nouveau drame qui s’est déroulé à Dudweiler. Pour la deuxième fois en moins d’un an, un malade à qui on avait refusé un traitement est revenu armé et a abattu le médecin. Cette fois, une femme psychiatre de 52 ans en est morte. Les faits se sont produits vendredi dernier dans un cabinet de psychiatrie-psychothérapie installé sur la place centrale de Dudweiler, un quartier de Sarrebruck. Un homme de 44 ans a fait irruption dans la salle d’attente et, en présence d’une dizaine de personnes – patients et personnel – a tiré plusieurs coups de feu sur une femme médecin derrière le bureau d’accueil. Grièvement blessée, la femme a succombé sur place. Le meurtrier a pris la fuite mais il a été interpellé peu après par une patrouille de police. L’arme, un pistolet de calibre 9 mm, a été retrouvée dans une poubelle. Selon les premiers éléments de l’enquête, l’homme qualifié de psychologiquement fragile, un patient de ce cabinet médical, serait venu une première fois dans la matinée mais n’aurait pas obtenu ce qu’il demandait. Après son arrestation, l’individu qui a refusé toute déclaration, a été transféré dans un hôpital psychiatrique. Déjà en mai 2014, à Sarrebruck, un médecin de 62 ans avait été grièvement blessé à la tête par un patient, toxicomane qui lui avait tiré dessus devant son cabinet. Ce dernier avait ensuite retourné l’arme contre lui et mis fin à ses jours. nes bêtes. « Elles étaient d’une telle maigreur. Et encore, les plus jeunes ont un pelage d’hiver, un peu plus épais, ça se voit moins. Certaines sont blessées. C’est terrible de voir des animaux dans cet état. » Elle a alerté tous les services de l’Etat, les services vétérinaires de la direction départementale de la protection des populations (DDPP) en tête. Elle est aussi restée dans la ferme, auprès du propriétaire, pendant presque deux jours. « Je tenais à ce que les choses bougent. Et vite. Je me disais qu’ils ne survivraient pas longtemps. » Un petit miracle… La SPA a négocié ferme avec le propriétaire des chevaux pour qu’il consente à les abandonner. « Dans le cas contraire, on aurait dû lancer une procédure judiciaire. Et ça aurait mis six mois », indique la patronne du refuge d’Arry. Elle a réussi à organiser un transfert des animaux vers une pension meurthe-et-mosellane en quinze jours. « C’est aussi à ce moment-là qu’on a découvert l’ampleur du cheptel. » Il y avait treize chevaux en tout. « Dont quelques miraculés. » La présence d’une pouliche de quelques mois, notamment. « On se demande comment elle a fait pour survivre dans de telles conditions. » Deux juments ont été récupérées pleines, aussi. Il a fallu six heures, jeudi dernier, pour monter les animaux dans la remorque. « C’étaient des animaux jamais manipulés, donc très craintifs. Faut imaginer leur état de stress. » Des bêtes jamais vaccinées, jamais traitées, jamais enregistrées non plus. « On attend désormais que la DDPP nous saisisse pour mener un certain nombre de constatations », prévient la gendarmerie d’Ars-sur-Moselle. Le propriétaire a promis à la SPA de ne plus reprendre de chevaux. « Je crois que notre intervention a été une délivrance pour lui, pense Jessica Giordani. Il a fallu discuter et trouver un arrangement. Il a accepté de donner ses chevaux s’il avait la promesse qu’ils ne finiraient pas à l’abattoir. » Une fois remis en forme, les chevaux seront transférés dans un grand refuge pour équidés ouvert par la SPA en Normandie. K. G. tribunal pour enfants de briey Dix jeunes jugés pour agressions sexuelles Dix jeunes, tous mineurs à l’époque des faits, sont jugés aujourd’hui et demain à Briey à huis clos : ils auraient imposé des fellations à deux adolescentes. Les faits se seraient déroulés à Mont-Saint-Martin. L a révélation des faits avait provoqué l’émoi à l’époque, en mars 2011, à Mont-Saint-Martin. Quelques mois plus tôt, deux adolescentes poussent la porte du commissariat de police de Longwy pour dénoncer des actes extrêmement graves. Aux forces de l’ordre, elles déclarent que des jeunes gens d’à peu près leur âge leur ont imposé des fellations. Certaines auraient été exécutées sous la menace d’un bâton. D’autres fois, les jeunes filles étaient, toujours selon leurs dires, frappées à coups de pied ou de poing si elles ne répondaient pas aux désirs du groupe. Des affirmations étayées par des ecchymoses constatées sur certai- nes parties de leurs corps. Les faits se seraient passés durant plusieurs mois de l’année 2010, dans un garage de Mont-Saint-Martin. Après une première vague d’interpellations cette année-là, quatre autres jeunes sont placés en garde à vue et mis en examen en mars 2011. Au bout de quatre ans d’instruction, ce sont finalement dix individus qui sont jugés à huis clos à par tir d’aujourd’hui, et pour deux jours, par le tribunal pour enfants de Briey. Faits correctionnalisés Agés de 13 à 17 ans à l’époque, les prévenus doivent répondre d’agressions sexuelles avec la circonstance aggravante qu’elles auraient été commises en réunion. « Les faits ont été correctionnalisés alors que normalement, une fellation imposée est un viol, c’est-à-dire un crime jugé par une cour d’assises », précise une source proche du dossier. Certains des mis en cause sont également poursuivis pour extorsion par violence, menace ou contrainte. En clair, ils auraient racketté une troisième jeune fille. Une victime présumée qui, elle, n’aurait pas subi de violences sexuelles. Enfin, parmi le groupe, deux jeunes sont aussi dans le viseur de la justice pour captation et diffusion d’images à caractère pornographique mettant en scène un mineur : des fellations auraient été filmées, les vidéos auraient ensuite circulé « sous le manteau ». Dans l’ensemble, les mis en cause nient toute implication ou affirment que les victimes supposées étaient consentantes. Placés sous contrôle judiciaire durant l’instruction, ils seront défendus par une dizaine d’avocats. Les familles des trois adolescentes ont décidé de se constituer partie civile et seront elles aussi défendues. « Mais pas sûr que l’une des ados ni ses proches soient présents au procès : terrorisés, ils ont déménagé ailleurs… » G. I. messin dans le couloir de la mort en indonésie Mobilisation générale pour sauver Serge Atlaoui serait rendu dans plusieurs villes de la région Nord-Est. Lundi dans la soirée, ce ressortissant turc, vivant en Allemagne et âgé de 42 ans, ainsi que ce Roumain de 39 ans ont été déférés au parquet de Metz. Ils ont été mis en examen et placés en détention provisoire. Une information judiciaire a été ouverte pour recel et tentative de vol et permettre aux enquêteurs de la sûreté départementale de mener des investigations supplémentaires. D.-A. D. route Deux radars lorrains parmi les 20 qui flashent le plus en France Les radars automatiques de Maxéville (sens Metz – Toul, 15e, 75 459 déclenchements) et Champigneulles (sens Nancy-Metz, 20e, 72 189 déclenchements) sont parmi les 20 radars automatiques français qui ont flashé le plus en 2014 selon un palmarès publié par L’Express, qui a compilé les données du ministère de l’Intérieur. En Moselle, la cabine de Thionville (sens Kanfen–Metz, 70 288 déclenchements) se classe 21e et celle de Montigny-lèsMetz (sens Nancy-Metz, 41 499 déclenchements) 61e. «A idez-moi à faire bloc autour de mon mari et le protéger […] Toute personnalité qui souhaite le soutenir, c’est maintenant ou jamais. » Les mots de Sabine Atlaoui, sur RTL lundi, ont lancé la mobilisation générale pour sauver son mari Serge. Le Messin de 51 ans est dans le couloir de la mort depuis mai 2007 en Indonésie et risque d’être exécuté prochainement. Le président Joko Widodo a rejeté fin janvier la demande de grâce présidentielle du Lorrain, qui tente ces jours-ci son vatout judiciaire dans des conditions très difficiles. Mercredi dernier, le tribunal de Tangerang a refusé que des témoins soient entendus le 25 mars lors de la prochaine audience décisive pour son recours en révision auprès de la Cour suprême. Comme il l’a déclaré au Républicain Lorrain (lire l’édition du 14 mars), « on m’accorde le recours (en révision) mais on ne m’autorise pas à me défendre en faisant entendre des témoins […] Je crois que tout le monde a droit à une seconde chance […] Lors de la reconstitution par la police, on voit bien que je ne suis qu’un ouvrier, que je n’ai jamais manipulé de substances chimiques », regrettait Serge Atlaoui depuis son île-prison de Nusa Kambangan, au sud de Java. Manif à Paris Avant le rendez-vous judiciaire du 25 mars, Sabine, son épouse, installée avec armes, bagages et enfants à Cilacap, l’embarcadère pour l’île pénitentiaire, mais également l’association Ensemble contre la peine de mort (ECPM), lancent une grande campagne de mobilisation pour tenter d’éviter le peloton d’exécution au Messin. Après un édito de son directeur général, Raphaël Chenuil-Hazan, vendredi, l’association va développer des actions de lobbying auprès de ses réseaux, mais également à destination des politiques. « Il n’y a plus une seule seconde à perdre. S’il y a une dernière chance pour sauver Serge Atlaoui, citoyen français condamné à mort en Indonésie, c’est maintenant […] La mobilisation internationale – politique, médiatique et citoyenne – en soutien à Serge Atlaoui et aux autres condamnés à mort en Indonésie, s’impose urgemment. Le soutien des Etats dont des citoyens sont dans les couloirs de la mort indonésiens et la mobilisation de la société civile 6 REPÈRES Meuse : retrouvée momifiée chez elle Tous les soutiens de Serge Atlaoui – proches, associations contre la peine de mort, ambassade de France à metz Djakarta – lancent des initiatives de la dernière chance pour éviter le peloton d’exécution au Messin de 51 ans. Mis en examen pour vol de carte de carburant En patrouille rue des Lanterniers, à l’Actipôle de Metz, un équipage de la BAC repère, dimanche matin, deux hommes dont le comportement les intrigue. L’un est dans l’habitacle d’une Audi alors que le second est à proximité d’un camion dont la porte est forcée. A la vue des uniformes, le second tente de prendre la fuite. Tous deux sont interpellés et placés en garde à vue. Dans la voiture, plusieurs cartes de carburant ainsi que divers objets sont retrouvés. Des tickets de péage laissent penser que le duo se Les chevaux étaient extrêmement maigres lorsqu’ils ont été sauvés. Photo DR ne impression déplaisante d’abord. Beaucoup de chevaux sont maltraités. En Moselle, les affaires se suivent. Les services de l’Etat et la Société protectrice des animaux (SPA) sont intervenus en fin de semaine dernière dans un vaste enclos posé du côté de Corny-sur-Moselle. Trente hectares imaginés comme un havre de paix pour équidés. Au fil des années, il s’est transformé en mouroir. « Avec l’âge, le propriétaire s’est laissé déborder. Et il ne pouvait plus s’occuper d’eux », explique Jessica Giordani, responsable du refuge SPA d’Arry. Il n’a jamais appelé au secours, non plus. Les bêtes ont passé l’hiver dehors. Plusieurs peut-être. Quatre sont mortes en février. Les carcasses n’ont jamais été retirées. La SPA a été alertée à ce moment par des témoins. « Nous avons constaté le piteux état de certains animaux. Nous avons alors porté plainte auprès de la gendarmerie. » Pour différents problèmes liés à l’hygiène des chevaux et défaut d’équarrissage. Une promeneuse, monitrice d’équitation, est tombée par hasard il y a dix jours sur certai- TTE Le corps quasi momifié d’une femme de 86 ans a été retrouvé hier dans son appartement de Bar-le-Duc (Meuse), dix mois après son décès. La police a constaté qu’en se desséchant, le corps s’était momifié. Comme aucune odeur de décomposition ne s’échappait de l’appartement, les voisins de l’immeuble n’ont rien remarqué pendant dix mois. C’est un neveu de la vieille dame qui, s’inquiétant de ne plus avoir de ses nouvelles depuis longtemps, a alerté les autorités. La police de Bar-leDuc a précisé qu’il s’agissait d’une « mort naturelle ». Viol : 8 ans pour le contrôleur SNCF Un ancien contrôleur SNCF a été condamné à 8 ans d’emprisonnement hier soir par la cour d’assises des Vosges à Epinal, reconnu coupable du viol d’une passagère d’un train en 2008, pour lequel il avait déjà été condamné deux fois. Le verdict est conforme aux réquisitions de l’avocat général. Jean-Michel Ancel, 61 ans aujourd’hui, avait toujours affirmé que la relation était consentie. Les faits avaient eu lieu le 17 juillet 2008, dans un train Lyon-Strasbourg, où l’accusé, alors à trois mois de la retraite, était le seul contrôleur à bord. La partie civile, 22 ans au moment des faits, affirme que le contrôleur l’a violée dans un compartiment où il l’avait entraînée. Faux mineurs bangladais La police aux frontières (PAF) du Bas-Rhin a démantelé une filière d’immigration clandestine bangladaise à Strasbourg, qui a permis depuis 2010 à 114 faux mineurs isolés d’être pris en charge par le conseil général du Bas-Rhin. Le préjudice s’élève à 6 M€. Le 10 mars, la PAF a interpellé six hommes et une femme à Strasbourg et Paris, tous de nationalité bangladaise. Agés de 32 à 44 ans, les six hommes auraient participé à l’acheminement irrégulier de 114 compatriotes du Bangladesh vers Strasbourg, via l’Italie ou le Royaume-Uni. Après avoir obtenu un visa (professionnel en Italie, étudiant au Royaume-Uni), les migrants étaient dirigés vers la France, où un membre du réseau fabriquait de faux actes de naissance bangladais en modifiant l’année de naissance. Ces documents permettaient ensuite aux faux mineurs d’être intégralement pris en charge par le Département. Les candidats à l’exil devaient débourser 15 000 € pour le voyage, plus 2 000 à 3 000 € pour les faux papiers. A l’issue de leur garde à vue, les six Bangladais ont été mis en examen pour aide à l’entrée et au séjour irrégulier, escroquerie, faux et usage de faux. Quatre ont été écroués, les deux autres placés sous contrôle judiciaire. Superman a encore tué Un homme de 19 ans a été retrouvé mort dans son lit, au domicile de ses parents à Völklingen (Sarre). Selon les premiers éléments de l’enquête de la police, le jeune homme avait consommé des pilules d’ecstasy Superman. Ce petit cachet rose ou rouge ayant la forme d’un diamant portant un S à sa surface a déjà provoqué au moins six décès en Angleterre et en Suède et de nombreuses intoxications graves en Europe. Bien que l’autopsie pratiquée à Homburg n’ait pas encore donné lieu à la publication de résultats définitifs, la police allemande met en garde contre la consommation de cette pilule aux effets dévastateurs. Delme : le motard dans un état grave Sabine Atlaoui remue ciel et terre pour sauver son mari du peloton d’exécution. Photo AFP sont indispensables », plaide Raphaël Chenuil-Hazan. ECPM vient de proposer aux mairies de Paris et de Metz d’installer un portrait géant de Serge Atlaoui sur leurs façades et prévoit une grande manifestation parisienne le 24 mars au soir, veille de l’audience au tri- bunal de Tangerang. Hier, l’ambassadrice de France à Djakarta a repris la parole, trois semaines après une conférence commune avec Sabine Atlaoui à son arrivée dans l’archipel. « Je demande au président Widodo qu’il repousse l’exécution de Serge Atlaoui jusqu’au terme du processus judiciaire. En France, la peine de mort a été abolie en 1981. Aucun Français n’a été exécuté depuis. Le gouvernement et les citoyens soutiennent aujourd’hui Serge Atlaoui », a déclaré Corinne Breuzé. Alain MORVAN. Le motard qui a été blessé dans la soirée de lundi (voir RL d’hier) entre Delme et Solgne était toujours dans un état grave hier soir. Sa moto est entrée en collision avec une voiture sur la RD 955 à hauteur de l’intersection qui mène aux villages de Foville et Liocourt. Hospitalisé à Nancy, le blessé, âgé de 40 ans, est un ancien militaire originaire du Nord, et habitant dans la région messine. Ce père de famille travaillait depuis un an à la ferme de la Marchande de Château-Salins.