livre des résumés PAANS 2014 - African Journal of Neurological

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livre des résumés PAANS 2014 - African Journal of Neurological
21èmeCONGRES DE LA PAANS
21st PAANS CONGRESS
PROGRAMME ET RESUMES
PROGRAM AND ABSTRACTS
N’SA HOTEL, GRAND-BASSAM - CÔTE D’IVOIRE
21ème Congrès de la PAANS – Grand-Bassam – 23-25 Avril 2014
21st PAANS Congress – Grand-Bassam – April 2014, 23-25th
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21èmeCONGRES / 21st CONGRESS
de la / of the
En collaboration avec / with collaboration of
21ème Congrès de la PAANS – Grand-Bassam
Grand
– 23-25 Avril 2014
21st PAANS Congress – Grand-Bassam
Bassam – April 2014, 23-25th
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« AKWABA »
Chers congressistes,
Au nom du comité d’organisation, je souhaite le traditionnel AKWABA de bienvenue en
Côte D’Ivoire, à Grand-Bassam ville chargée d’histoire, à tous les participants au 21ème
congrès de la PAANS.
Les thèmes de ce 21ème congrès concernent des affections ayant bénéficié d’avancées
thérapeutiques spectaculaires mais qui restent malheureusement souvent inaccessibles ou au
stade embryonnaire en Afrique. C’est le cas notamment des AVC, des douleurs neuropathiques,
de certaines tumeurs sellaires et parasellaires et de certaines épilepsies avec les MAE de
nouvelle génération qui ont fait reculer le concept de pharmaco résistance.
Comme tous les autres congrès de la PAANS ce 21éme congrès restera un forum
d’échanges entre spécialistes africains et ceux des autres continents. Il contribuera également à
la formation des jeunes spécialistes en neurosciences grâce au cours de neurologie et de
neurochirurgie qui précède le congrès. Ce cours est assuré cette année par les enseignants de
la SFN, la SFNC et SNLF, que nous avons accueillis avec un grand plaisir et que nous
remercions très sincèrement.
Mais face aux défis de plus en plus nombreux rencontrés dans l’exercice de notre
spécialité dans notre contexte africain, il nous a paru intéressant de fixer un objectif
supplémentaire à ce congrès : celui de nous permettre de mesurer le chemin à parcourir pour
nous rapprocher des standards internationaux. Ainsi, pour chaque thème principal une enquête
sur l’état des lieux de la situation en Afrique sera présentée. Elle sera suivie d’une conférence
sur la prise en charge selon les standards internationaux présentée par un expert.
Le souhait du Bureau de la PAANS et du CLO est que les travaux de ce 2ème congrès
aboutissent à des résultats concrets qui aident à faire véritablement avancer la situation de la
neurologie et de la neurochirurgie en Afrique. C’est pourquoi, chers congressistes africains, je
voudrais nous engager à nous inscrire résolument dans une dynamique de recherche de
solutions concrètes à travers les congrès de la PAANS, avec le principe d’un suivi et d’une
évaluation régulière de nos travaux tous les 2 ans lors des congrès de notre association.
Bonnes et fructueuses journées de travail !
Bon séjour en terre ivoirienne !
Pr SONAN- DOUAYOUA Thérèse
Présidente du CLO
Présidente de la Société Ivoirienne de Neurologie
21ème Congrès de la PAANS – Grand-Bassam – 23-25 Avril 2014
21st PAANS Congress – Grand-Bassam – April 2014, 23-25th
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« AKWABA »
Dear Congresswomen and Congressmen,
In the name of the Local Organizating Committee (LOC), I wish the participants of the
congress of the PAANS : the traditional « AKWABA ! », welcome in Ivory Coast, at GrandBassam, city full of history.
21st
The topics of this 21st congress are related to diseases which have had spectacular
therapeutic progress but still often, remain unfortunately inaccessible or at the embryonic
stage in Africa. Particularly for strokes, neuropathic pains, sellar, parasellar tumors and some
epilepsies with the new generation of drugs against epilepsy, which have pushed back the
concept of pharmaco-resistant epilepsy.
As all the other congresses of the PAANS, this 21st congress remains a forum for sharing
experiences between African specialists and colleagues from other continents. It will also offer
a training of the young specialists in neurosciences thanks to the course in neurology and
neurosurgery, which will be held before the meeting. This course will be given by some experts
of the SFN, the SFNC and SNLF ; who we welcome with great pleasure and thank very
sincerely.
In the light of our african contexts, facing the increasing challenges met in the practice
of our specialities ; we have decided with the Executive Council to select an additional
objective in order to reach the international standards by identifying the best strategy. For
each main topic, the result of a survey in Africa will be followed by a conference delivered by
an expert on the current state of the Art.
The wish of the LOC is that this 21st congress of the PAANS leads to concrete actions to
move forward the situation of neurology and neurosurgery in Africa. This is why, dear African
congresswomen and congressmen, I would like to urge us to resolutely adopt a dynamic and
concrete attitude through the congresses of the PAANS with the principle of a follow-up and a
regular evaluation of our work every 2 years during the next meetings of our association.
Have a great and fruitful work session !
Enjoy your stay in Côte d’Ivoire !
Pr SONAN- DOUAYOUA Thérèse
President
Local Organizating Committee
Ivorian Society of Neurology
21ème Congrès de la PAANS – Grand-Bassam – 23-25 Avril 2014
21st PAANS Congress – Grand-Bassam – April 2014, 23-25th
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Mot du président de la PAANS
Chers Collègues,
Les congrès de la Pan African Association of Neurological Sciences (PAANS) sont
toujours de grands moments. Depuis 42 ans, tous les deux ans, malgré les aléas financiers,
sociaux, politiques, les congrès de la PAANS se sont tenus dans toute l’Afrique : du nord au sud,
de l'est à l'ouest et le centre. Cette constance est de bonne augure pour le futur.
Selon le contexte, les rencontres étaient différentes, intimistes ou fastueuses, mais avec
une atmosphère fondée sur l'amitié confraternelle avec la ferme volonté d’aller de l’avant
pour développer nos spécialités sur l’ensemble du continent africain. Nos préoccupations, nos
désespoirs étaient vite effacés par la certitude que l’avenir ne pouvait que transformer nos
rêves en réalité. Il reste encore beaucoup à faire mais notre volonté, détermination et
opiniâtreté sont les moyens pour gagner les rudes batailles qui permettront d’offrir des soins
de qualité à tous nos patients dans un souci d’équité.
La PAANS a la singularité d’être la seule association scientifique au monde qui réunisse
à la fois plusieurs spécialistes de tout un continent dans la multidisciplinarité. Cette exception
demande à être poursuivie, car elle permet d’apporter une attention médicale non
segmentaire à nos patients.
Ce congrès est dédié à notre élève, collègue, ami, frère qui nous a quitté récemment:
Prof. N’Guessan Raymond Boni qui a œuvré activement pour l’organisation de ce congrès. Ses
exceptionnelles qualités d’honnêteté, d’intégrité et d’humanisme sont un exemple.
Deux cents communications sont présentées. Les participants viennent de près de 30
pays avec une vingtaine d'éminents orateurs qui ont fait preuve d’une solidarité - pour laquelle
nous les remercions vivement - en mobilisant leurs propres moyens pour être avec nous. Un
cours qui deviendra pérenne précèdera le meeting en collaboration avec la Société Française
de Neurologie, la Société de Neurochirurgie de Langue Française et la participation de
collègues de Turquie.
Les thèmes abordés sont d’actualité et rejoignent les préoccupations de nos populations :
Accidents Vasculaires Cérébraux, Epilepsies, Neuro-VIH, Douleurs, Oncologie cérébrale et
rachidienne, Poliomyélite, Infections nosocomiales sans oublier la Neuro- Traumatologie, les
Neuropathies périphériques, la pathologie dégénérative, inflammatoire. L’analyse des réalités
de la pratique du terrain nous permettra de proposer des stratégies d’actions pour un futur
immédiat.
Akwaba en Côte d’Ivoire !
Prof Gilbert Dechambenoit
Président
Pan African Association of Neurological Sciences
21ème Congrès de la PAANS – Grand-Bassam – 23-25 Avril 2014
21st PAANS Congress – Grand-Bassam – April 2014, 23-25th
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Message from the president of the PAANS
Dear Colleagues,
The Pan African Association of Neurological Sciences (PAANS) congresses are always
great moments. For 42 years, every two years, in spite of the financial, social and political
situations, the meetings of the PAANS have been held all over Africa : North, South, East, West
and centre. This consistency is a good omen for the future.
Depending on the context, the meetings were different, intimate or sumptuous, but
always in a setting based on fraternal friendship with the firm will to move forward in
developing our specialities on the whole African continent. Our concerns, our despairs were
quickly erased by the certainty that the future will transform our dreams into reality. There still
remains much to do but our will, determination and obstinacy are the means with which to win
the tough battles allowing us to offer quality of care to our patients in the interest of equity.
The PAANS has the singularity of being the only scientific association in the world which
unites several specialists of a whole continent in a context of multidisciplininarity. This exception
must be upheld as it allows to provide nonsegmentary medical attention to our patients.
This congress is dedicated to our pupil, colleague, friend, brother who recently left us:
Prof Raymond N’Guessan Boni who actively worked for the organization of this congress. His
exceptional qualities of honesty, integrity and humanism stand as an example.
Two hundred communications are presented. The participants come from almost 30
countries including about twenty eminent speakers who have shown great solidarity - for which
we thank them - by mobilizing their own means to be with us. A course which shall become
perennial will precede the meeting in collaboration with the French Society of Neurology, the
Neurosurgical Society of French Speaking Countries and the participation of Turkish colleagues.
The scientific topics addressed are highly topical and reach the concerns of our
populations : Stroke, Epilepsies, Neuro-Aids, Pains, cerebral and spine oncology, Poliomyelitis,
Nosocomial infections without forgetting Neuro-traumatology, Peripheral neuropathies,
neurodegenerative, inflammatory diseases… The analysis of the realities of medical practice
in the field will lead to action strategies for the immediate term.
Akwaba in Côte d’Ivoire !
Prof Gilbert Dechambenoit
President
Pan African Association of Neurological Sciences
21ème Congrès de la PAANS – Grand-Bassam – 23-25 Avril 2014
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Le bureau de la PAANS / PAANS Executive Committee
Pr. Gilbert DECHAMBENOIT (Côte d’Ivoire) : Président / President
Pr Riadh GOUIDER (Tunisie) : Vice-Président / Vice-President
Pr. Nimrod Juniahs MWANG’OMBE (Kenya) : Secrétaire Général / General Secretary
Dr Mehila ZEBENIGUS (Ethiopia) : Secrétaire Générale Adjointe / Assistant General Secretary
Pr Gilbert Dossou AVODE (Bénin) : Trésorier / Treasurer
Pr Gilbert DECHAMBENOIT (Côte d’Ivoire) : Editeur / Editor
Pr. Adelola ADELOYE (Nigeria) : Historien / Historian
Le comité d’organisation local / The local organizing comittee
Pr KOUASSI Beugré, Pr BA ZEZE Vincent, Pr BOA YAPO Félix, Pr VARLET Guy,
Pr DOUAYOUA-SONAN Thérèse, Pr BONI N’Guessan †, Pr ASSI Amonchyepo Berthe,
Pr AKA-ANGHUI DIARRA Evelyne, Dr BROALET Espérance, Dr HAIDARA Aderehime,
Dr KOUAME-ASSOUAN Ange-Eric, Dr DOUMBIA-OUATTARA Mariam, Dr DROGBA Kporou
Landry, Dr KOUASSI Kouamé Léonard, Dr TANOH Abel Christian, Dr KPI-N’DIH Annabelle,
Dr KRAIDY Louis-Charles, Dr PORQUET Arthur, Dr JIBIA Alain, Dr BONY Kotchi Elysée,
Dr KONAN Landry, Dr KASSI Omer Kouamé, Dr YAPO-EHOUNOUD Constance, Dr BOA
Christelle, Dr DIAKITE Ismaïla, Mme GRAGBO Suzanne, Mme ANGOUA Jacqueline, Mme AVOH
Blandine, Mme MOUGOU Rosine
Le Comité Scientifique de la PAANS/ PAANS Scientific Committee
Pr Beugre KOUASSI (Côte d’Ivoire), Pr Vincent BA ZEZE (Côte d’Ivoire), Pr Riadh GOUIDER
(Tunisia), Pr Mohamadou Mansour N’DIAYE (Sénégal), Pr Amadou Gallo DIOP (Senegal),
Pr Gilbert Dossou AVODE (Benin), Pr Jean-Pierre KALALA (RDC), Pr Faris M. EL ALAOUI
(Morocco), Pr Mohamed AREZKI (Algeria), Pr Adesola OGUNNIYI (Nigeria), Pr Yomi OGUN,
Pr Seydou BADIANE (Sénégal), Pr Youssoupha SAKHO (Senegal), Pr Paul-Marie LOEMBE
(Gabon), Pr Nimrod Juniahs MWANG’OMBE (Kenya), Pr Mouhamadou DIAGANA (Mauritania)
Pr Moussa TRAORE (Mali), Pr Alfred NJAMNSHI (Cameroun), Pr Ahmed Iqbal BHIGJEE (South
Africa), Pr Abel KABRE (Bukina Faso).
21ème Congrès de la PAANS – Grand-Bassam – 23-25 Avril 2014
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PARTENAIRES / PARTNERS
21ème Congrès de la PAANS – Grand-Bassam
Grand
– 23-25 Avril 2014
21st PAANS Congress – Grand-Bassam
Bassam – April 2014, 23-25th
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Planning
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Mardi 22 avril 2014
PRE CONGRES / COURS INTERNATIONAL DE NEUROLOGIE ET NEUROCHIRURGIE/ PAANS 2014
THEMES
08H0009H00
09H0010H00
10H0010H30
10H3012H30
Cours
Méthodologie de la recherche
Cours
Communication orale et Communication affichée
Cours SFN
Prise en charge des gliomes et des lymphomes
cérébraux primitifs
Syndromes paranéoplasiques
Dr PSIMARAS Dimitri
(France)
DEJEUNER
Neurologie
(salle 1)
SFN
Cours SFN
COURS SFNC
et SNCLF
AIT et AVC mineurs / prise en charge
des AVC
Syndrome de Guillain Barré
Pr SAMSON
Yves (France)
Dr WEISS Nicolas
(France)
Pr RAFTOPOULOS
Refractory epilepsy treated using a
Christian
multiple subpial transection technique
(Belgique)
Neurochirurgie
Surgical indication for the cerebral
(salle 2)
SNCLF et SFNC arteriovenous malformations
Management of neurosurgical
societies : return of experiences
16H0016H30
16H3017H30
Pr PREUX Pierre Marie
(France)
Pr DIOP Amadou Gallo
(Sénégal)
PAUSE-CAFE
12H3014H00
14H0016H00
ENSEIGNANTS
Pr PROUST François
(France)
Prs Ethem
Beskona – françois
Beskonakli
Proust – Christian
Raftopoulos
PAUSE-CAFE
Cérémonie
d’ouverture
Allocutions
Cocktail de bienvenue
21ème Congrès de la PAANS – Grand-Bassam
Grand
– 23-25 Avril 2014
21st PAANS Congress – Grand-Bassam
Bassam – April 2014, 23-25th
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Mercredi 23 Avril 2014 / Wednesday, April 23rd 2014
AMPHITHEATRE/AMPHITHEATER
08H30 – 09H30
09H30 – 10H30
10h30 – 11h00
11h00 – 12h00
12h00 – 13h00
13h00 – 14H00
Urgences neurovasculaires :
Etat des lieux et perspectives en Afrique /
Neurovascular emergencies
State of the art and prospects in Africa
Cardiopathies emboligènes et AVC /
Stroke and cardioembolism
PAUSE-CAFE / COFFEE BREAK
VISITE DES STANDS ET POSTERS / EXPOSITION AND POSTER SESSION
Troubles cognitifs post – AVC
Post-stroke cognitive disorders
Symposium SERVIER
Symposium BRAINLAB
DEJEUNER / LUNCH
VISITE DES STANDS ET POSTERS / EXPOSITION AND POSTER SESSION
14h00 – 15H00
AVC et neuroradiologie interventionnelle /
Interventional neuroradiology
Prise en charge des anévrismes complexes /
Surgery of complex aneurysms
15h00 – 16h00
Indications actuelles de la chirurgie au cours
des AVC / Currents in stroke surgery
16h00 – 16h30
SALLE /ROOM 2
PAUSE-CAFE / COFFEE BREAK
VISITE DES STANDS ET POSTERS / EXPOSITION AND POSTER SESSION
16h30 – 17h30
Communications orales 1 /
Oral communications 1
Communications orales 2 /
Oral communications 2
17H30 – 18H30
Communications orales 3 /
Oral communications 3
Communication orales 4 /
Oral communications 4
21ème Congrès de la PAANS – Grand-Bassam – 23-25 Avril 2014
21st PAANS Congress – Grand-Bassam – April 2014, 23-25th
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Jeudi 24 Avril 2014 / Thursday, April 24th 2014
AMPHITHEATRE/AMPHITHEATER
08H30 – 09H00
09H00 – 09H30
09H30 – 10H30
10h30 – 11h00
11h00 – 12h00
12h00 – 13h00
SALLE / ROOM 2
Manifestations neurologiques de l’infection à
VIH chez le sujet traité par les ARV /
HIV neurological manifestations occuring
during ART
Lutte contre la poliomyélite en Côte d’Ivoire
de 2008 à 2013 /
Acute anterior poliomyelitis campaign in Côte
d’ivoire from 2008 to2013
Infections nosocomiales en neurologie et
neurochirurgie /
Nosocomial infections in neurology and
neurosurgery
PAUSE-CAFE / COFFEE BREAK
VISITE DES STANDS ET POSTERS / EXPOSITION AND POSTER SESSION
Epilepsie : neurobiochimie et
pharmacorésistance /
Chirurugie du rachis /
Epilepsy : neurobiochemy and
Spine surgery
pharmacoresistance
Neuroradiologie pédiatrique /
Pediatric neuroradiology
13h00 – 14H00
DEJEUNER / LUNCH
VISITE DES STANDS ET POSTERS / EXPOSITION AND POSTER SESSION
14h00 – 15H00
Epilepsie : imagerie et chirurgie /
Epilepsy : neuroimaging and surgery
15h00 – 16h00
Communications orales 5 /
Oral communications 5
16h00 – 16h30
PAUSE-CAFE / COFFEE BREAK
VISITE DES STANDS ET POSTERS / EXPOSITION AND POSTER SESSION
16h30 – 17h30
Communications orales 7 /
Oral communications 7
17H30 – 18H30
AG PAANS
PAANS ASSEMBLY
19H30 – 23H00
Communications orales 6
Oral communications 6
Communication orales 8 /
Oral communications 8
DINER GALA / GALA EVENT
21ème Congrès de la PAANS – Grand-Bassam – 23-25 Avril 2014
21st PAANS Congress – Grand-Bassam – April 2014, 23-25th
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Vendredi 25 Avril 2014 / Friday, April 25th 2014
AMPHITHEATRE/AMPHITHEATER
08H30 – 09H00
09H00 – 09H30
SALLE 2
Douleurs neuropathiques : Etat des lieux et
perspectives en Afrique /
Neuropathic pain : State of the art and
prospects in Africa
09H30 – 10H30
10h30 – 11h00
11h00 – 12h00
PAUSE-CAFE / COFFEE BREAK
VISITE DES STANDS ET POSTERS / EXPOSITION AND POSTER SESSION
Tumeurs sellaires et parasellaires /
Session mémoire /
Sellar and parasellar tumors
Memory session
12h00 – 14H00
DEJEUNER / LUNCH
VISITE DES STANDS ET POSTERS / EXPOSITION AND POSTER SESSION
14h00 – 15H00
Tumeurs sellaires et parasellaires /
Sellar and parasellar tumors
15h00 – 16h00
Communications orales 10 /
Oral communications 10
16h00 – 16h30
Communication orales 9 /
Oral communications 9
Communications orales 11 /
Oral communications 11
PAUSE-CAFE / COFFEE BREAK
VISITE DES STANDS ET POSTERS / EXPOSITION AND POSTER SESSION
16h30 – 17h30
Communications orales 12 /
Oral communications 12
17H30 – 18H00
CEREMONIE DE CLOTURE /
CLOSING CEREMONY
21ème Congrès de la PAANS – Grand-Bassam – 23-25 Avril 2014
21st PAANS Congress – Grand-Bassam – April 2014, 23-25th
Communication orales 13 /
Oral communications 13
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Programme / Program
21ème Congrès de la PAANS – Grand-Bassam – 23-25 Avril 2014
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MARDI 22 AVRIL 2014 / TUESDAY APRIL22nd 2014
PRECONGRES/ COURS DE NEUROLOGIE ET DE NEUROCHIRURGIE
PRECONGRESS / NEUROLOGY AND NEUROSURGERY TEACHING COURSES
____________________________________
___________________________________________________________________________________________________________________________________
_____________________________
08H00 – 10H00
COMMUNICATION ET REDACTION MEDICALE /COMMUNICATION
AND MEDICAL WRITING
08H00 – 09H00
Méthodologie de la recherche
re
Pr Pierre-Marie
Pierre
PREUX (France)
09H00 – 10H00
Conception des diapositives et d’un poster
Pr Amadou Gallo DIOP (Sénégal)
10H00 – 10H30
PAUSE CAFE / COFFEE BREAK
10H30 – 12H30 :
NEURO--ONCOLOGIE – NEURO-ONCOLOGY /SFN
10H30 – 11H30
Prise en charge des
des gliomes et des lymphomes cérébraux primitifs
Dr Dimitri PSIMARAS (France)
11H30 – 12H30
Syndromes neurologiques paranéoplasiques
Dr Dimitri PSIMARAS (France)
12H30 – 14H00
DEJEUNER
14H00 – 16H00 :
SALLE 1 : COURS DE NEUROLOGIE –COURSE
COURSE OF NEUROLOGY
NE
/SFN
14H00 – 15H00
AIT et AVC mineurs / Prise en charge des AVC.
Pr Yves SAMSON (France)
15H00 – 16H00
Syndrome de Guillain Barre.
Dr Nicolas Weiss (France)
14H 00 – 16H00 :
SALLE 2 : COURS DE NEUROCHIRURGIE – COURSE OF
NEUROSURGERY /SNCLF - SFNC
14H00 – 14H40 :
Refractory
efractory epilepsy treated using a multiple subpial transection
technique.
Pr Chistian Raftopoulos (Belgique)
14H40 – 15H00
Management of Neurosurgical societies: return of experiences
Pr Chistian Raftopoulos (Belgique), Pr François Proust (France), Pr Etem
Beskonakli (Turquie)
15H00 – 16H00
Surgical indication for the cerebral arteriovenous malformations.
malformations
Pr Francois Proust (France)
16H – 16H30
PAUSE CAFE
16H30 – 17H00 : CEREMONIE D’OUVERTURE
21ème Congrès de la PAANS – Grand-Bassam
Grand
– 23-25 Avril 2014
21st PAANS Congress – Grand-Bassam
Bassam – April 2014, 23-25th
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MERCREDI 23 AVRIL 2014/ WEDNESDAY, APRIL 23rd 2014
PATHOLOGIE VASCULAIRE / NEUROVASCULAR DISEASES
__________________________________________________________
08H30 – 09H30 : URGENCES NEUROVASCULAIRES / NEUROVASCULAR EMERGENCIES
Modérateurs / Moderators : Pr Mansour N’DIAYE (Sénégal) – Pr Paul Trouillas (France)
08H30 – 08H40
Enquête sur la prise en charge des AVC à la phase aigüe en Afrique
Survey of the management of acute stroke in Africa
Dr Ange-Eric KOUAME-ASSOUAN (Côte d’Ivoire)
08H40 – 08H50
Prise en charge des AVC en UNV en Afrique : L’expérience du CongoBrazzaville
Management of stroke in an African stroke unit: Brazzaville’s
experience
Dr Paul-Macaire OSSOU-N’GUIET (Congo)
08H50 – 09H10
Prise en charge actuelle des AVC à la phase aigüe dans les pays
développés
Management of acute stroke in developed countries
Pr Paul TROUILLAS (France)
09H10 – 09H30
Discussion
09H30 – 10H30 : CARDIOPATHIES EMBOLIGENES / CARDIOEMBOLIC STROKE
Modérateurs / Moderators : Pr Jean KABORE (Burkina Faso) – Pr Mofou BELO (Togo)
09H30 – 09H50
Les cardiopathies emboligènes : épidémiologie et diagnostic
Cardioembolic stroke : epidemiology and diagnosis
Pr Iklo COULIBALY (Côte d’Ivoire)
09H50 – 10H10
Indication des anticoagulants au cours des AVC liés aux
cardiopathies emboligènes
Use of anticoagulants in cardioembolic strokes
Dr Thierry ADOUKONOU (Bénin)
10H10 – 10H30
Discussion
10H30 – 11H00
PAUSE-CAFÉ / COFFEE BREAK
21ème Congrès de la PAANS – Grand-Bassam – 23-25 Avril 2014
21st PAANS Congress – Grand-Bassam – April 2014, 23-25th
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11H00 – 12H00 : TROUBLES COGNITIFS POST-AVC / POST-STROKE COGNITIVE
DISORDERS
Modérateurs / Moderators : Pr Fausto VIADER (France) – Pr Riadh GOUIDER (Tunisie)
11H00 – 11H20
Troubles cognitifs post-AVC
Post-stroke cognitive disorders
Pr Fausto VIADER (France)
11H20 – 11H40
Dépression post AVC
Post-stroke depression
Pr Jean KABORE (Burkina Faso)
11H40 – 12H00
Discussion
12H00 – 13H00 : SYMPOSIUM SERVIER (SALLE 1 / ROOM 1)
12H00 – 13H00 : SYMPOSIUM BRAINLAB (SALLE 2 / ROOM 2)
13H00 – 14H00
DEJEUNER / LUNCH
14H00 – 15H00 : NEURORADIOLOGIE-ANEVRISMES / NEURORADIOLOGY – ANEURYSMS
Modérateurs / Moderators : Pr Christian RAFTOPOULOS (Belgique) – Pr Médard KAKOU
(Côte d’Ivoire)
14H00 – 14H20
AVC et neuroradiologie interventionnelle
Interventional neuroradiology and stroke
Pr Paulette YAPO (Côte d’Ivoire)
14H20 – 14H40
Prise en charge des anévrysmes intracrâniens d’abord chirurgical
difficile
Management of complex surgically intractable intracranial
aneurysms
Pr Christian RAFTOPOULOS (Belgique)
14H40 – 15H00
Discussion
15H00 – 16H00 : PRISE EN CHARGE CHIRURGICALE DES AVC / STROKE SURGERY
Modérateurs /moderators : Pr Olivier De WITTE (Belgique) – Pr Youssoupha SAKHO (Sénégal)
15H00 – 15H20
Indications chirurgicales actuelles des AVC hémorragiques
Current indications in stroke surgery
Pr Olivier De WITTE (Belgique)
15H20 – 15H40
Le resaignement des lésions vasculaires cérébrales rompues
Rebleeding of cerebral vascular lesions
Pr François Proust (France)
15H40 – 16H00
Discussion
16H00 – 16H30
PAUSE-CAFÉ / COFFEE-BREAK
21ème Congrès de la PAANS – Grand-Bassam – 23-25 Avril 2014
21st PAANS Congress – Grand-Bassam – April 2014, 23-25th
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16H30 – 17H30 : SALLE/ROOM 1 : COMMUNICATIONS AVC / STROKE
COMMUNICATIONS
Modérateurs / Moderators : Pr Athanase MILLOGO (Burkina Faso) – Pr Edgar Brice
N’GOUNGOU (Gabon)
16H30 – 16H40 : C1 – Accidents vasculaires cérébraux ischémiques de l’enfant au Sénégal :
aspects cliniques, paracliniques et évolutifs. Moustapha N’DIAYE. Sénégal (Dakar)
16H40 – 16H50 : C2 – Les accidents vasculaires cérébraux (AVC) : mortalité et facteurs
associés à moyen et long terme au CNHU-HKM de Cotonou. Dieudonné GNONLONFOUN.
Bénin (Cotonou)
16H50 – 17H00 : C3 – Les accidents vasculaires cérébraux au Burkina Faso : aspects
épidémiologiques, cliniques, étiologiques et thérapeutiques. Christian NAPON. Burkina Faso
(Ouagadougou)
17H00 – 17H10 : C4 – Les accidents vasculaires cérébraux hémorragiques à Douala.
Yacouba MAPOURE. Cameroun (Douala)
17H10 – 17H20 : C5 – Itinéraire des patients admis pour un accident vasculaire cérébral à
Bamako. Dramane Baba COULIBALY. Mali (Bamako)
17H20 – 17H30 : C6 – Connaissances et attitudes pratiques sur la prise en charge de
l’accident vasculaire cérébral en phase aigüe au CHU de Bouaké/Côte d’Ivoire. Any
GNAZEGBO. Côte d’Ivoire (Bouaké)
16H30 – 17H30 : SALLE / ROOM 2 : COMMUNICATIONS AVC / STROKE
COMMUNICATIONS
Modérateurs / Moderators : Pr Paul-Marie LOEMBE (Gabon) – Pr Abel KABRE (Burkina Faso)
16H30 – 16H40 : C7 – Prise en charge des anévrismes artériels intracrâniens en Côte D’ivoire.
Médard KAKOU. Côte d’Ivoire (Abidjan)
16H40 – 16H50 : C8 – Problématique de la prise en charge des hémorragies cérébroméningées par rupture d’anévrisme au Mali. Oumar DIALLO. Mali (Bamako)
16H50 – 17H00 : C9 – Chirurgie des hémorragies de la fosse cérébrale postérieure à Abidjan
entre 2007 et 2013. Alain JIBIA. Côte d’Ivoire (Abidjan)
17H00 – 17H10 : C10 – Prise en charge microchirurgicale d’un anévrisme de la branche
temporo-médiale du segment P2 de l’artère cérébrale postérieure droite. Arthur PORQUET.
Côte D’Ivoire (Abidjan)
17H10 – 17H20 : C11 – Les hématomes intracrâniens chez les enfants de 0 à 15 ans : étude
rétrospective à propos de 43 cas. Cheick SY. Sénégal (Dakar)
17H20 – 17H30 : C12 – Causes and risk factors of non-traumatic sub-arachnoid haemorrhage
among patients at the Kenyatta National Referral Hospital. Kenya. Nimrod J MWANG’OMBE.
Kenya (Nairobi)
21ème Congrès de la PAANS – Grand-Bassam – 23-25 Avril 2014
21st PAANS Congress – Grand-Bassam – April 2014, 23-25th
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17H30 – 18H30 : SALLE/ROOM 1 : COMMUNICATIONS AVC / STROKE
COMMUNICATIONS
Modérateurs / Moderators : Pr Dismand HOUINATO (Bénin) – Pr Pascal MBELESSO (RCA)
17H30 – 17H40 : C13 – La dépression post-AVC (DPAVC) en milieu hospitalier à
Ouagadougou (Burkina Faso). Christian NAPON. Burkina Faso (Ouagadougou)
17H40 – 17H50 : C14 – La dysfonction érectile après un AVC à Brazzaville. LF BANZOUZI.
Congo (Brazzaville)
17H50 – 18H00 : C15 – Prévalence de l’infection à VIH chez les patients hospitalisés pour un
accident vasculaire cérébral au CHU campus de Lomé. Komi ASSOGBA. Togo (Lomé)
18H00 – 18H10 : C16 – Infarctus bithalamique révélé par un syndrome démentiel aigu chez
un sujet immunodéprimé par le VIH. Léonard KOUASSI. Côte D’ivoire (Abidjan)
18H10 – 18H20 : C17 – Quelle prise en charge pour l’infarctus cérébral malin en Afrique
Sub-saharienne ? D NGUIEGNA. Congo (Brazzaville)
18H20 – 18H30 : C18 – Analyse des compte rendus d’écho-doppler cervical dans la prise en
charge des AVC ischémiques. Muriel AMON. Côte D’Ivoire (Abidjan)
17H30 – 18H30 : SALLE/ROOM 2 : COMMUNICATIONS LIBRES / FREE COMMUNICATIONS
Modérateurs /Moderators : Pr Ethem BESKONAKLI (Turquie) – Pr Nimrod MWANG’OMBE
(Kenya)
17H30 – 17H40 : C19 – Traitement chirurgical des paralysies du plexus brachial posttraumatiques. Mathieu MOTAH. Cameroun (Douala)
17H40 – 17H50 : C20 – Les traumatismes crânio-encéphaliques du patient âgé : étude de 80
cas. MC BA, N NDOYE, PI NDIAYE, AB THIAM, M THIOUB, SB BADIANE. Sénégal (Dakar)
17H50 – 18H00 : C21 – Hydrocéphalie chez l’enfant : résultats préliminaires d’une prise en
charge assistée au CHU de Conakry Guinée. Ibrahim SOUARE. Guinée (Conakry)
18H00 – 18H15 : C22 – Neuroimaging features of nasofrontal cephaloceles. Patrice JISSENDI
TCHOFO. Cameroun/France
18H15 – 18H30 : C23 – Current concepts in metabolic and functional imaging of hemispheric
low grade gliomas in adults. Ihsan SOLAROGLU. Turkey (Istambul)
18H30 – 18H45 : C* – Transcortical-transventricular approach in colloid cysts of the third
ventricle:Surgical Results. Ethem BESKONAKLI
21ème Congrès de la PAANS – Grand-Bassam – 23-25 Avril 2014
21st PAANS Congress – Grand-Bassam – April 2014, 23-25th
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JEUDI 24 AVRIL 2014 / THURSDAY, APRIL 24th 2014
PATHOLOGIE INFECTIEUSE – EPILEPSIE / INFECTIOUS DISEASES – EPILEPSY
_____________________________________________________
08H30 – 09H00 : INFECTION A VIH / HIV INFECTION
Modérateurs / Moderators : Pr Elly KATABIRA (Ouganda) – Pr Beugré KOUASSI (Côte D’Ivoire)
08H30 – 08H50
Manifestations neurologiques du VIH chez le sujet traité par les
antirétroviraux
Neurological manifestations of HIV infection in patients on
antiretroviral therapy
Pr Elly KATABIRA (Ouganda)
08H50 – 09H00
Discussion
09H00 – 09H30 : POLIOMYELITE (OMS-PEV) / POLIOMYELITIS (WHO-EPI)
Modérateurs / Moderators : Pr Félix BOA YAPO – Pr Beugré KOUASSI (RCI)
09H00 – 09H20
La lutte contre la poliomyélite en Côte d’Ivoire de 2008 à 2013
The fight against polio in Côte d'Ivoire from 2008 to 2013
Dr Nicaise AKA (Côte D’Ivoire)
09H20 – 09H30
Discussion
09H30 – 10H30 : INFECTIONS NOSOCOMIALES / NOSOCOMIAL INFECTIONS
Modérateurs / Moderators : Pr Seydou BADIANE (Sénégal) – Pr Olivier De Witte (Belgique)
09H30 – 09H50
Prévention des infections nosocomiales en milieu neurochirurgical
Prevention of nosocomial infections in neurosurgical environment
Pr Vincent BA ZEZE / Pr Emmanuel BISSAGNENE (Côte d’ivoire)
09H50 – 10H00
Infections nosocomiales en neurologie : exemple du service de
neurologie du CHU de Cocody.
Nosocomial infections in neurology: example of Neurology Unit CHU Cocody.
Pr Adèle KACOU-N’DOUBA (Côte D’Ivoire)
10H00 – 10H10
Infections nosocomiales en neurochirurgie : exemple du service de
neurochirurgie du CHU de Yopougon.
Nosocomial infections in neurosurgery : example of the
Neurosurgery Unit – CHU Yopougon
Dr Catherine BONI-CISSE (Côte D’Ivoire)
10H10 – 10H30
Discussion
10H30 – 11H00
PAUSE-CAFÉ / COFFEE-BREAK
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21st PAANS Congress – Grand-Bassam – April 2014, 23-25th
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11H00 – 12H00 : SALLE / ROOM 1 : EPILEPSIES / EPILEPSIES
Modérateurs / Moderators : Pr Michel DUMAS (France) – Pr Pierre N’DIAYE (Sénégal)
11H00 – 11H20
Neurobiologie de l'épileptogenèse et implications thérapeutiques
Neurobiology of epileptogenesis and therapeutic implications
Pr Amadou Gallo DIOP (Sénégal)
11H20 – 11H40
Epilepsies pharmacorésistantes
Multi-drug-resistant epilepsies
Pr Riadh GOUIDER (Tunisie)
11H40 – 12H00
Discussion
11H00 – 12H00 : SALLE / ROOM 2 : CHIRURGIE DU RACHIS / SPINE SURGERY
Modérateurs / Moderators : Pr Mehmet ZILELI (Turquie) – Pr Azize DIOP (Sénégal)
11H00 – 11H20
La chirurgie des déformations rachidiennes post-infectieuses
Surgical procedures of spinal post-infectious deformities
Pr Mehmet ZILELI (Turquie)
11H20 – 11H30
Brèches durales per-opératoire durant une intervention
décompressive du rachis lombaire: de l'alitement au lever
Incidental dural tears in lumbar decompressive surgery: from bed to
bench and back
Pr Ihsan SOLAROGLU (Turquie)
11H30 – 11H50
Prise en charge des tumeurs rachidiennes
Management of spine tumors
Pr Mehmet ZILELI (Turquie)
11H50 – 12H00
Discussion
12H00 – 13H00 : SALLE / ROOM 1 : NEURORADIOLOGIE PEDIATRIQUE / PEDIATRIC
NEURORADIOLOGY
INTERVENTION DU COMITE « TROMBUS » / INTERVENTION OF THE « TROMBUS » COMITTEE
Modérateurs / Moderators : Pr Paulette YAPO (Côte d’Ivoire) – Pr Moustapha N’DIAYE
(Sénégal)
12H00 – 12H10 :
Guide de prévention de la maladie thromboembolique
Guide for the Prevention of thromboembolic disease
Pr Abdoulaye BANA (Côte d’Ivoire)
12H10 – 12H15
Discussion
12H15 – 12H35
Imagerie des AVC chez l’enfant
Neuroimaging of stroke in children
Pr Patrice JISSENDI-TCHOFO (Cameroun/France)
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12H35 – 12H45
Présentation de cas cliniques
Clinical cases
Dr Mariam DOUMBIA-OUATTARA (Côte D’Ivoire)
12H45 – 13H00
Discussion
13H00 – 14H 00
DEJEUNER / LUNCH
14H00 – 15H00 : EPILEPSIES /EPILEPSIES
Modérateurs / Moderators : Pr Amadou Gallo DIOP (Sénégal) – Pr Patrice JISSENDI
TCHOFO (Cameroun/France)
14H00 – 14H20
Imagerie des épilepsies de l’enfant
Neuroimaging of epilepsy in children
Pr Patrice JISSENDI TCHOFO (France/Cameroun)
14H20 – 14H40
Technique anesthésique durant une crâniotomie éveillée : un
protocole pour la chirurgie cérébrale éveillée
The continuous awake craniotomy (CAC) protocol: A protocol for
awake craniotomies
Guenther C. FEIGl. (Allemagne)
14H40 – 15H00
Discussion
15H00 – 16H00 : SALLE/ROOM 1 : COMMUNICATIONS EPILEPSIES / EPILEPSIES
COMMUNICATIONS
Modérateurs / Moderators : Pr Philomène KOUNA (Gabon) – Pr Moustapha N’DIAYE (Sénégal)
15H00 – 15H10 : C24 – Vivre avec l’épilepsie dans le contexte culturel sénégalais : exemple
de la femme en âge de procréation. EHM BA. Sénégal (Dakar)
15H10 – 15H20 : C25 – Epilepsie : les connaissances, attitudes et pratiques des tradipraticiens
du district de Bamako. Salimata DIALLO. Mali (Bamako)
15H20 – 15H30 : C26 – Syndrome des Pointe-Ondes Continues du Sommeil : Une cohorte
Sénégalaise. Moustapha NDIAYE. Sénégal (Dakar)
15H30 - 15H40 : C27 – Syndrome de Landau-Kleffner (SLK): à propos d’un cas observé en
Côte d’Ivoire. Mariam DOUMBIA-OUATTARA. Côte d’Ivoire (Abidjan)
15H40 – 15H50 : C28 – Epilepsie et troubles du langage chez le bilingue: Evolution et
facteurs pronostiques. Ngor Side DIAGNE. Sénégal (Dakar)
15H50 – 16H00 : C29 – Evaluation des troubles anxieux chez les épileptiques en milieu rural
au Mali (cas de Markacoungo) de septembre 2008 à février 2009 à propos de 332 cas.
Karamoko NIMAGA. Mali (Markacoungo)
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21st PAANS Congress – Grand-Bassam – April 2014, 23-25th
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15H00 – 16H00 : SALLE/ROOM 2 : COMMUNICATIONS NEUROINFECTIONS /
NEUROINFECTIOUS DISEASES COMMUNICATIONS
Modérateurs / Moderators : Pr Gilbert AVODE (Bénin) – Pr Yvonne ASSENGONE-ZEH
(Gabon)
15H00 – 15H10 : C30 – Hémorragie parenchymateuse révélant une toxoplasmose cérébrale
au CHU Campus. Komi ASSOGBA. Togo (Lomé)
15H10 – 15H20 : C31 – Neurocysticercose et VIH à propos de 4 cas observés aux CHU de
Lomé. Vinyo KUMAKO. Togo (Lomé)
15H20 – 15H30 : C32 – CT Brain imaging of neurocysticercosis in rural Burkina Faso. R CISSÉ.
Burkina Faso (Bobo Dioulasso)
15H30 – 15H40 : C33 – La cryptococcose neuroméningée au cours de l’infection à VIH à
Bangui, à l’ère du traitement antirétroviral. Pascal MBELESSO. RCA (Bangui)
15H40 – 15H50 : C34 – Infections de valves à Abidjan. ML KONAN. Côte d’Ivoire (Abidjan)
15H50 – 16H00 : C35 – Prise en charge des suppurations intracrâniennes (SIC) en milieu
neurochirurgical. David SISSOKO. Côte d’Ivoire (Abidjan)
16H00 – 16H30
PAUSE-CAFÉ / COFFEE-BREAK
16H30 – 17H30 : SALLE/ROOM 1 : COMMUNICATIONS EPILEPSIES / EPILEPSIES
COMMUNICATIONS
Modérateurs / Moderators : Pr François AKANI (Côte D’Ivoire) – Pr Pierre-Marie PREUX
(France)
16H30 – 16H40 : C36 – Aspects cliniques, étiologiques et thérapeutiques de l’épilepsie de
l’enfant à Yaoundé. Jacob ENOH. Côte d’Ivoire (Abidjan)/Cameroun (Yaoundé)
16H40 – 16H50 : C37 – Epilepsie symptomatique à crises variées et inhabituelles. M
CISSOKO. Côte D’Ivoire (Abidjan)
16H50 – 17H00 : C38 – Prévalence de la neurocysticercose chez des épileptiques en milieu
rural au Burkina Faso. Athanase MILLOGO. Burkina Faso (Bobo Dioulasso)
17H00 – 17H10 : C39 – Méta-analyse du lien entre toxoplasmose et épilepsie. Edgard Brice
NGOUNGOU. Gabon (Libreville) / France (Limoges)
17H10 – 17H20 : C40 – The prevalence and subjective handicap of epilepsy in Ilie- a rural
riverine community in Southwest Nigeria : A door-to door survey. Mustapha F ADEKUNLE.
Nigeria (Ilie)
17H20 – 17H30 : C41 – Apport de la chirurgie dans le traitement de l’épilepsie lésionnelle
temporale pharmacorésistante. Médard KAKOU. Côte d’Ivoire (Abidjan)
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16H30 – 17H30 : SALLE /ROOM 2 : COMMUNICATIONS RACHIS / SPINE
COMMUNICATIONS
Modérateurs / Moderators : Pr Guy VARLET (Côte D’Ivoire) – Pr Jean-Pierre KALALA
(RDC/Belgique)
16H30 – 16H40 : C42 – Tumeurs intrarachidiennes : Etude rétrospective à propos de 60 cas
colligés au service de neurochirurgie du CHU de Fann. ECN SY, M FAYE, Y KESSELY,
M MBAYE, M THIOUB, AB THIAM, MC BA, SB BADIANE. Sénégal (Dakar)
16H40 – 16H50 : C43 – Profil épidémiologique et traitement des affections rachidiennes à
l’unité de neurochirurgie du CHD-Borgou, Bénin. OH FATIGBA, A HANS-MOEVI, MSC
PADONOU, KM SAVI DE TOVE, AG PAPE, EBl LAWIN, ED MENSAH. Bénin (Parakou)
16H50 – 17H00 : C44 – Irradiations en chirurgie rachidienne. L DROGBA, D N’DRI-OKA, L
KONAN, N ADOU, A HAЇDARA, G VARLET, V BA ZEZE. Côte d’Ivoire (Abidjan)
17H00 – 17H10 : C45 – Technique de vissage de la masse latérale de l’atlas. D N’DRI-OKA,
A HAÏDARA, N KONE, V BA ZEZE. Côte d’Ivoire (Abidjan)
17H10 – 17H20 : C46 – Complications neurologiques de la fluorose osseuse. MG SAKHO, Y
SAKHO, A FONDO, ND NDOYE, M.C.BA, SB BADIANE. Sénégal (Dakar)
17H20 – 17H30 : C47 – Fenestrated Screw Augmentation. Mohamed Mohi ELDIN. Egypt
(Giza)
17H30 – 18H30
19H30 – 23H00
:
:
AG PAANS /PAANS ASSEMBLY
DINER-GALA PAANS/ PAANS GALA EVENT
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21st PAANS Congress – Grand-Bassam – April 2014, 23-25th
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VENDREDI 25 AVRIL 2014 / FRIDAY, APRIL 25th 2014
DOULEURS ET TUMEURS SELLAIRES / PAIN AND SELLAR TUMORS
_______________________________________________________
08H30 – 10H30 : LES DOULEURS NEUROPATHIQUES / NEUROPATHIC PAIN
Modérateurs / Moderators : Pr Gilbert AVODE (Bénin) – Pr Alfred NJAMNSHI (Cameroun)
08H30 – 08H50
Traitement médical des douleurs neuropathiques
Medical treatment of neuropathic pain
Pr Patrick MERTENS (France)
08H50 – 09H10
Traitement chirurgical des douleurs neuropathiques
Surgical treatment of neuropathic pain
Dr Christine DESENCLOS (France)
09H10 – 09H30
Neurochirurgie des douleurs du cancer
Neurosurgery of cancer pain
Pr Patrick MERTENS (France)
09H30 – 09H50
Discussion
09H50 – 10H00
Enquête sur la prise en charge de la douleur neuropathique en
Afrique
Survey of the management of neuropathic pain in Africa
Dr Aderehime HAIDARA (Côte d’Ivoire)
10H00 – 10H10
Mise en place d’un réseau anti-douleur
Establishment of a pain network
Dr Aderehime HAIDARA (Côte d’Ivoire)
10H10 – 10H30
Discussion
10H30 – 11H00 :
PAUSE-CAFE / COFFEE-BREAK
11H00 – 12H00 : SALLE/ROOM 1 : TUMEURS SELLAIRES ET PARASELLAIRES / SELLAR
AND PARASELLAR TUMORS
Modérateurs / Moderators : Pr Vincent BA ZEZE (Côte D’Ivoire) – Pr Azize DIOP (Sénégal)
11H00 – 11H10
Enquête sur les tumeurs sellaires et parasellaires en Afrique
Survey of the sellar and parasellar tumors in Africa
Pr Nimrod MWANG’OMBE (Kenya)
11H10 – 11H30
Voie d’abord endonasale endoscopique pour les adénomes
parasellaires, les crâniopharyngiomes, et les méningiomes
suprasellaires
Endoscopic extended endonasal approaches to parasellar adenomas,
craniopharyngiomas and suprasellar meningiomas
Pr Roman BOSNJAK (Slovénie)
11H30 – 12H00
Discussion
21ème Congrès de la PAANS – Grand-Bassam – 23-25 Avril 2014
21st PAANS Congress – Grand-Bassam – April 2014, 23-25th
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11H00 – 12H00 : SALLE/ROOM 2 : SESSION MEMOIRE / MEMORY SESSION
Modérateurs / Moderators : Pr Fausto VIADER (France) – Pr Pierre-Marie PREUX (France)
11H00 – 12H00
CAT devant une plainte mnésique
What to do in front of a memory complaint
Pr Fausto VIADER (France)
12H00 – 14H00
DEJEUNER / LUNCH
14H00 - 15H00 : SALLE/ROOM 1 : TUMEURS SELLAIRES ET PARASELLAIRES / SELLAR AND
PARASELLAR TUMORS
Modérateurs / Moderators : Pr Nelson OYESIKU (USA) – Pr Nimrod MWANG’OMBE (Kenya)
14H00 – 14H20 :
Etat des lieux de la chirurgie des tumeurs hypophysaires
State of the Art in surgery of pituitary tumors
Nelson OYESIKU (USA)
14H20 – 14H40 :
Tumeurs sellaires et parasellaires : microchirurgie ou endoscopie ?
Sellar or parasellar tumors : microsurgery or endoscopy ?
Jean Pierre KALALA-OKITO (RDC/Belgique)
14H40 – 15H00 :
Discussion
14H00 – 15H00 : SALLE / ROOM 2 : COMMUNICATIONS NEUROPATHIES / NEUROPATHY
COMMUNICATIONS
Modérateurs / Moderators : Pr Elly KATABIRA (Ouganda) – Pr Yomi OGUN (Nigeria)
14H00 – 14H10 : C48 – Les neuropathies périphériques liées au VIH/SIDA. Joe KABONGO.
RDC (Lumbubashi)
14H10 – 14H20 : C49 – Douleur neuropathique au cours du VIH/SIDA chez les patients sous
traitements antirétroviraux et suivis en ambulatoire à Bamako au Mali. Youssoufa MAIGA.
Mali. (Bamako)
14H20 – 14H30 : C50 – Comparison of clinical scoring systems for the diagnosis of distal
symmetrical polyneuropathy among adult diabetics at the University of Port Harcourt Teaching
Hospital. Alagoma M IYAGBA. Nigeria (Port Harcourt)
14H30 – 14H40 : C51 – Les troubles urinaires dans le syndrome de Guillain Barré : intérêt du
bilan urodynamique. Samira LARABLY. Maroc (Rabat)
14H40 – 14H50 : C52 – Bilan urodynamique et hyperactivité vésicale: à propos de 40 cas.
Karima BELHAJ. Maroc (Rabat)
14H50 – 15H00 : C53 – IRM du rachis lombo-sacré : à propos de 100 cas colligés au service
de Radiologie du CHU de Treichville. Raïssa Michèle KABAS. Côte D’Ivoire (Abidjan)
21ème Congrès de la PAANS – Grand-Bassam – 23-25 Avril 2014
21st PAANS Congress – Grand-Bassam – April 2014, 23-25th
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15H00 – 16H00 : SALLE / ROOM 1 : COMMUNICATIONS TUMEURS / TUMORS
COMMUNICATIONS
Modérateurs / Moderators : Pr Momar CODE BA (Sénégal) - Pr Dominique NDRI-OKA (Côte
d’Ivoire)
15H00 – 15H10 : C54 – Les adénomes hypophysaires : A propos de 53 cas. A KABRE, DS
ZABSONRE, Y HARO, B IRTHUM. Burkina Faso (Ouagadougou)
15H10 – 15H20 : C55 – Prise en charge des craniopharyngiomes à l’hôpital du Mali à propos
de 15 cas. O DIALLO, D KANIKOMO, M DAMA, O COULIBALY, Y SOGOBA, MS DIARRA,
SB BADIANE. Mali (Bamako)
15H20 – 15H30 : C56 – Neuroendoscopic treatment of cystic sellar lesions. AA DIOP, J TINE,
JN JABANG, MH CISSE. Sénégal (Dakar)
15H30 – 15H40 : C57 – Prise en charge des tumeurs de la région sellaire. A propos de 35
cas. AB THIAM, SP MUDEKEREZA, MC BA, M GAYE, N NDOYE, JN JABANG, MC
KACHUNGUNU, N THIOUB, MN MBAYE, SB BADIANE. Sénégal (Dakar)
15H40 – 16H00 : C58 – Actualités en imagerie des tumeurs hypophysaires. Clément
IFFENECKER. France (Boulogne)
15H00 – 16H00 : SALLE / ROOM 2 : COMMUNICATIONS LIBRES / FREE
COMMUNICATIONS
Modérateurs / Moderators : Pr Berthe ASSI (Côte d’Ivoire) Pr Agnon BALOGOU (Togo)
15H00 – 15H10 : C59 – How to Upgrade Neurology Services in Africa. What’s missing?
Tamer EMARA. Egypt (Cairo)
15H10 – 15H20 : C60 – Situation of the EEG in a Developing Country. Karim ASHRAF. Egypt
(Cairo)
15H20 – 15H30 : C61 – Programme EPIDEMCA - Démences en Afrique Centrale : existe-t-il
une différence entre milieu rural et urbain? Pierre Marie PREUX France(Limoges)
15H30 – 15H40 : C62 – Relevance of aerodynamic evaluation in Parkinsonian dysarthria
Moustapha Mamadou SARR. Sénégal (St Louis)
15H40 – 15H50 : C63 – Sleep disturbances in Parkinson Disease at the neurological
department of Fann Teaching Hospital, Dakar. Lala Bouna SECK. Sénégal (Dakar)
15H50 – 16H00 : C64 – Qualité de vie des malades parkinsoniens au Bénin. Constant
ADJIEN. Bénin (Cotonou)
16H00 – 16H 30
PAUSE-CAFÉ / COFFEE-BREAK
21ème Congrès de la PAANS – Grand-Bassam – 23-25 Avril 2014
21st PAANS Congress – Grand-Bassam – April 2014, 23-25th
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16H30 – 17H30 : SALLE / ROOM 1 : COMMUNICATIONS TUMEURS / TUMORS
COMMUNICATIONS
Modérateurs / Moderators : Pr Gilbert DECHAMBENOIT (RCI) – Pr Lucien MWANNYOMBET
(Gabon)
16H30 – 16H40 : C65 – Neurinome kystique du trijumeau : à propos d’un cas et revue de la
littérature. M KAKOU, R KOUITCHEU, F KOUAKOU, I DEROU, D N’DRI OKA, P YAPO, I
DIOMANDE, G VARLET, V BA ZEZE. Côte d’ivoire (Abidjan)
16H40 – 16H50 : C66 – Compression médullaire cervicale par des neurofibromes plexiformes
à propos d’une observation à l’IRM. L GUI-BILE. Côte d’Ivoire. (Abidjan)
16H50 – 17H00 : C67 – Tumeurs cérébrales et grossesse : à propos de cinq cas. AB THIAM,
AER BIKONO, SP MUDEKEREZA, MC BA, M GAYE, N NDOYE, M THIOUB, M MBAYE, JN
JABANG, MC KACHUNGUNU, M NDOUR MBAYE, SB BADIANE. Sénégal (Dakar)
17H00 – 17H10 : C68 – Méningiomes olfactifs : à propos de 11 cas. DS ZABSONRE, Y
SAKHO, GM SAKHO, ND NDOYE, MC BA, SB BADIANE. Sénégal (Dakar)
17H10 – 17H20 : C69 – Ultrasound Guided Resection of High Grade Gliomas : Early
outcomes. MA ELZOGHBY, HA MOHAMED Egypt (Cairo)
17H20 – 17H30 : Discusssion
16H30 – 17H30 : SALLE / ROOM 2 : COMMUNICATIONS LIBRES / FREE
COMMUNICATIONS
Modérateurs / Moderators : Pr Médard KAKOU (Côte d’Ivoire) – Pr Abel KABRE (Burkina Faso)
16H30 – 16H40 : C70 – Etude de l’activité opératoire à l’Hôpital Mère Enfant « Le
Luxembourg » : Problèmes, résultats et perspectives. MS DIARRA, O DIALLO, D KANIKOMO,
M DAMA, Y SOGOBA, O COULIBALY. Mali (Bamako)
16H40 – 16H50 : C71 – Techniques de dissection de la substance blanche de l’encéphale. N
ADOU, Y ZUNON-KIPRE, F KOUAKOU, D N’DRI OKA. Côte d’Ivoire (Abidjan)
16H50 – 17H00 : C72 – Cartographie du cercle artériel de la base du cerveau et de ses
branches collatérales chez l’africain mélanoderme. A propos de 15 cas d’injection-dissection. A
HIMA-MAIGA. Niger (Niamey)
17H00 – 17H30 : C73 – Cisternostomy for head injuries. Iype CHERIAN. Nepal (Bharatpur,
Chitwan)
17H30 – 18H00
:
CEREMONIE DE CLOTURE /CLOSING CEREMONY
21ème Congrès de la PAANS – Grand-Bassam – 23-25 Avril 2014
21st PAANS Congress – Grand-Bassam – April 2014, 23-25th
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Résumés des conférences
Conference abstracts
21ème Congrès de la PAANS – Grand-Bassam – 23-25 Avril 2014
21st PAANS Congress – Grand-Bassam – April 2014, 23-25th
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MERCREDI 23 AVRIL 2014 /WEDNESDAY, APRIL 23rd 2014
Enquête sur la prise en charge des AVC à la phase aigüe en Afrique
Ange-Eric KOUAME-ASSOUAN (1), Evelyne AKA-ANGHUI DIARRA (1), Constance
YAPO (1), Mariam DOUMBIA-OUATTARA (1), Berthe ASSI.
(1) Université Félix Houphouët Boigny de Cocody - Neurologie – Abidjan, COTE D'IVOIRE,
L'Afrique subsaharienne accuse un retard important dans la prise en charge moderne des AVC
aigus, en particulier en ce qui concerne le développement des unités neurovasculaires (UNV) et
la pratique de la fibrinolyse.
L'objectif de cette étude était de faire le point des structures disponibles et des ressources
humaines impliquées dans la prise en charge des AVC à la phase aigue en Afrique.
Nous avons adressé un questionnaire à des neurologues référents en pathologie vasculaire
dans la majorité des pays africains. Ce questionnaire comportait des items relatifs aux
structures disponibles (services de neurologie, unités neurovasculaires, équipement...), au
personnel (neurologues vasculaires, neurochirurgiens, neuroradiologues, paramédicaux...) et
aux AVC (nombre type, mortalité). Nous présentons et discutons les résultats de cette étude.
Ces données de base devraient permettre à la PAANS de mettre en place un plan d’action
visant à améliorer la prise en charge des AVC en Afrique.
Mots clés : Accident vasculaire cérébral, prise en charge, Afrique
Prise en charge des AVC en UNV en Afrique : L’expérience du Congo-Brazzaville
OSSOU-NGUIET PM1, MATALI E1, ELLENGA-MBOLLA BF2, OTIOBANDA GF3, MAWANDZA
PDG3, BANDZOUZI-NDAMBA B1
1. Service de neurologie, 2. Service de cardiologie, 3. Service de réanimation. CHU de
Brazzaville, Congo
Introduction. La prise en charge des AVC en unité neurovasculaire (UNV) réduit la mortalité et
le handicap. C'est un préalable indispensable à la thrombolyse. Les UNV sont cependant
inexistantes dans la majorité des pays d’Afrique subsaharienne. Nous rapportons l’expérience
des 3 premiers mois de l’unité de soins intensifs neurovasculaires (USINV) du CHU de
Brazzaville. Méthodologie. Il s’agit d’une étude transversale observationnelle, réalisée du 6
janvier au 31 mars 2013 dans l’USINV du CHU de Brazzaville. Ont été inclus, tous les patients
admis pour AVC confirmé au scanner cérébral. Les critères d’admission ont été : AVC graves
quelle que soit la durée, tout AVC ou AIT de moins de 24 heures quelle que soit la sévérité.
Les variables de l’étude ont été : l’âge, le sexe, le type d’AVC, la sévérité initiale, la
surveillance multiparamétrique, le traitement et la mortalité. Résultats. Durant la période
d’étude, 72 patients ont été hospitalisés dans l’USINV avec un âge moyen de 52 ans±14, dont
37 (51,4%) d’hommes. Les AVC hémorragiques représentaient 52,8% (n=38) des cas, et les
AVC ischémiques 47,2%(n=34). Le score NIHSS moyen était de 21±8. La pression artérielle
moyenne à l’admission était de 186±56, la fréquence cardiaque moyenne 98±44, la SaO2
moyenne à 96±3, et la température moyenne à 37±2. Douze patients ont présenté une
arythmie complète par fibrillation auriculaire, et 3 une tachycardie ventriculaire. Tous les
patients AVC ischémiques ont bénéficié d’antiagrégant plaquettaire, de prévention
thromboembolique. La prise en charge de l’hypertension artérielle, l’hyperglycémie, la
température a été initiée en fonction des seuils fixé et inscrit dans les protocoles du service.
Treize patients ont bénéficié d’une ventilation assistée. Nous avons enregistré 32 (44,4%) de
décès dont 24 (75%) d’AVC hémorragique et 8 (25%) AVC ischémique. Les causes de
mortalité ont été inévitables chez 29 (90%) des cas. Aucun patient n’a été fibrinolysé.
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Conclusion. L’ouverture de l’unité des soins intensifs neurovasculaires au CHU de Brazzaville,
avec des critères sélectifs d’admission a permis de réduire la mortalité due à des causes
évitables au cours des AVC graves. La mise en place d’une filière bien définie et coordonnée
de prise en charge permettra d’améliorer encore nos résultats.
Mots clés : Unité neurovasculaire, AVC, Brazzaville
Prise en charge actuelle des AVC à la phase aigüe dans les pays développés
Pr Paul TROUILLAS (France)
Non parvenu.
Les cardiopathies emboligènes : épidémiologie et diagnostic
Pr Iklo COULIBALY (Côte d’Ivoire)
Université Félix Houphouët Boigny de Cocody – Cardiologie – Abidjan, COTE D'IVOIRE
Les maladies cardiovasculaires et les accidents vasculaires cérébraux constituent de par le
monde, les plus grandes pourvoyeuses de mortalité dans les registres de l’OMS.
Si en occident, les AVC semblent intéresser les sujets âgés, dans les pays en voie de
développement comme la plupart des pays d’Afrique subsaharienne, les AVC intéressent des
sujets relativement jeunes dont l’âge varie selon les études entre 52 et 60 ans avec une forte
proportion de sujets de moins de 40 ans. Les étiologies dominantes des AVC ischémiques sont
constituées par l’athérosclérose intracérébrale, l’athérosclérose aortique dont l’hypertension
artérielle est le facteur de risque majeur et les cardiopathies emboligènes qui occupent une
place de choix avec une proportion variant entre 17 et 46% des cas. Les AVC qu’elles
induisent se caractérisent par leur sévérité en rapport avec des lésions cérébrales plus
importantes que dans les AVCI d’autres étiologies. Ces cardiopathies emboligènes n’ont
cependant pas toutes les mêmes risques d’induire un AVC I. On en distingue 2 groupes selon le
niveau de risque. Les cardiopathies emboligènes à risque majeur sont représentées par la
fibrillation auriculaire, l’IDM récent ou une cardiomyopathie ischémique avec anévrysme, les
cardiomyopathies, les masses cardiaques et les valvulopathies rhumatismales notamment le RM
(Rétrécissement Mitral) et les endocardites infectieuses. Parmi les cardiopathies à risque
embolique mineur, l’on retrouve le prolapsus de la valve mitral, les calcifications annulaires, la
sténose aortique calcifiée, l’anévrysme du septum inter-auriculaire et le foramen ovale
perméable.
Si le diagnostic de ces cardiopathies emboligènes repose sur une évaluation clinique complète
et l’électrocardiogramme de surface, il a cependant été largement amélioré par l’évolution
des méthodes d’imagerie que sont l’échographie doppler cardiaque dans ses modalités
transthoracique et transoesophagienne, le scanner thoracique et l’IRM cardiaque.
Indications des anticoagulants dans la prévention secondaire des accidents ischémiques
cérébraux d’origine cardioembolique
Thierry ADOUKONOU (Bénin)
UER Neurologie Faculté de Médecine Université de Parakou, Bénin
Les cardiopathies emboligènes pourraient expliquer entre 10 et 20% des accidents
ischémiques cérébraux. Près de la moitié de ces cardiopathies est représentée par la
fibrillation auriculaire non valvulaire. La prévention secondaire des ces AIC repose souvent sur
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l’usage des antithrombotiques. Devant un AIC cardioembolique la question est de savoir quel
antithrombotique utiliser et pour quel patient ? Toutes les cardiopathies n’ont pas le même
risque embolique. Le choix entre un anticoagulant et un antiagrégant plaquettaire doit reposer
sur le risque de chaque cardiopathie et sur le patient. Malgré les recommandations sur
l’utilisation des anticoagulants dans la fibrillation auriculaire en prévention secondaire, des
questions restent non résolues telles chez les patients très âgés avec une maladie sévère des
petites artères et chez les sujets dont la surveillance du traitement anticoagulant n’est pas
facile. L’arrivée récente des nouveaux anticoagulants oraux permettrait de résoudre beaucoup
de situation notamment dans nos pays africains où la surveillance du traitement par une
antivitamine K est souvent difficile. Mais leur accessibilité et disponibilité rend pour le moment
leur usage limité en Afrique.
Mots clés : Accident ischémique cérébral, anticoagulant, cardiopathie emboligène
Les troubles cognitifs post-AVC
Pr Fausto VIADER (France)
Les troubles cognitifs surviennent après 35% des accidents vasculaires cérébraux (AVC). Ils sont
un facteur de dépendance au même titre que les déficits moteurs ou sensoriels. L’AVC est un
puissant facteur de risque de démence, et les troubles cognitifs post-AVC augmentent aussi
fortement le risque de récidive. Les principaux prédicteurs cliniques de la survenue de troubles
cognitifs après un AVC sont l’âge, l’état cognitif et le niveau d’éducation pré-morbide, le
nombre et la gravité des facteurs de risque, notamment l’hypertension, le diabète et les
cardiopathies.
Les troubles cognitifs sont plus fréquents et importants après les AVC hémisphériques gauches.
Ils sont corrélés au volume des lésions mais aussi à la présence d’infarctus silencieux, de lésions
de la substance blanche, d’une atrophie temporale interne ou d’une atrophie globale. Ils
peuvent survenir aussi après des AVC territoriaux que lacunaires. Les troubles varient avec la
topographie et la nature des lésions. Les infarctus ou hémorragies de localisation stratégique
peuvent causer des déficits monosymptomatiques lourds (aphasie, amnésie, héminégligence…).
Les troubles cognitifs post-AVC lacunaires sont dominés par le ralentissement, les dysfonctions
exécutives et les troubles globaux de l’efficience intellectuelle, avec des troubles mnésiques et
visuo-spatiaux secondaires.
A long terme, les troubles dysexécutifs et la bradypsychie sont les séquelles les plus durables.
La dépression et l’apathie sont fréquemment associées aux troubles cognitifs succédant à un
AVC et aggravent leur retentissement.
L’évaluation et la prise en charge spécifique des troubles cognitifs sont des temps essentiels de
la prise en charge des AVC.
La dépression post AVC en Afrique Subsaharienne
Pr B Jean KABORE (Burkina Faso)
Service de neurologie, CHU Yalgado Ouedraogo, Ouagadougou, Burkina Faso
L’association de la dépression à un évènement vasculaire cérébral est suspectée depuis le XIXè
siècle, lorsque DURAND-FARDEL en 1843 établit pour la première fois un lien entre pathologie
vasculaire cérébrale et dépression ; mais ce n’est que depuis les années 1980 que l’affection
est reconnue comme entité nosologique. Si le diagnostic de dépression et d’AVC semble aisé,
celui de dépression post AVC (DPAVC) reste malaisé, car bien de manifestations cliniques
fonctionnelles et somatiques qui accompagnent la dépression peuvent être attribuées à l’AVC.
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Il y a beaucoup de controverse autour de cette entité, certaines études ayant montré que 30%
des déprimés post AVC présentaient des symptômes de dépression avant l’évènement
vasculaire. Cependant, toutes les études s’accordent sur l’importance de la survenue de
dépression après un AVC ; la prévalence varie de 20 à 60%, et la moyenne autour de 30%.
Les comparaisons sont difficiles, car les méthodologies utilisées sont diverses. En Afrique, les
quelques études consacrées à la DPAVC s’accordent pour sa prévalence élevée et sont rôle
dans la récupération du déficit, et la réhabilitation physique et fonctionnelle. Les autres
caractéristiques épidémiologiques diffèrent selon les méthodologies utilisées. Dans l’étude faite
à Ouagadougou, le délai de survenue de la DPAVC était précoce, chez 73% des patients, dès
le premier mois de survenue de l’AVC. Un cas sur trois était une dépression sévère à l’échelle
MADRS, alors que près de trois patients sur quatre sont des déprimés majeurs selon
l’évaluation par les critères du DSM IV. La prise en charge thérapeutique de la DPAVC reste
pour la majorité des études la prescription d’antidépresseurs notamment les ISRS et certains
auteurs ont pu constater une récupération plus rapide du handicap chez des patients traités,
alors que d’autres n’y ont vu aucun effet favorable. La DPAVC est un diagnostic à évoquer et
traiter chez tout patient victime d’AVC dans notre pratique, en attendant que son mécanisme
soit mieux compris.
AVC et neuroradiologie interventionnelle
Pr Paulette YAPO (Côte d’Ivoire)
Université Félix Houphouët Boigny de Cocody – Radiologie – Abidjan, Côte d'Ivoire
Objectifs : Connaître la place de la Radiologie interventionnelle dans la prise en charge des
Accidents Vasculaires Cérébraux (AVC), connaître la répartition des activités de Radiologie
interventionnelle en Neuroradiologie en activités diagnostique et thérapeutique, connaître les
indications, les techniques, les limites et les résultats de la Radiologie Interventionnelle en
Neuroradiologie.
Messages à retenir : Des méthodes alternatives à la chirurgie guidées par l’imagerie
interventionnelle peuvent être proposées dans la prise en charge thérapeutique des AVC. Le
recours à ces techniques de Radiologie interventionnelle nécessite cependant une concertation
pluridisciplinaire
Résumé : La neuroradiologie interventionnelle est née dans les années 1980 du fait de la
nécessité d’aborder par voie endovasculaire des pathologies intraitables par voie
neurochirurgicale. Ses domaines d’action se sont considérablement élargis au cours de ces
dernières années, avec le développement des nouveaux matériaux d’embolisation et de
l’amélioration constante de l’imagerie de l’encéphale. Trois grands domaines d’application
bénéficient de cette discipline les malformations artérioveineuses, les Accidents Vasculaires
Cérébraux ischémiques (AVCi) et les AVC hémorragiques (AVCh) causés par les anévrismes
cérébraux. L’émergence de la thrombectomie mécanique qui a pour but d’extraire le thrombus
permet d'améliorer potentiellement le pronostic vital de l'AVCi en recanalisant l'artère
intracrânienne occluse ; elle permet ainsi la reperfusion et à terme la revascularisation du
parenchyme cérébral en souffrance. De même l’utilisation des matériaux d’embolisation
permet d’occlure efficacement par voie endovasculaire les anévrysmes artériels et les
malformations artérioveineuses.
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Surgical indications and techniques for failed coiled aneurysms
Pr Christian RAFTOPOULOS (Belgique)
For two decades, endovascular coiling has revolutionized the treatment of intracranial
aneurysms. However, as with all techniques, it has limitations and endovascular radiologists and
neurosurgeons are regularly confronted by what we call ‘‘failed’’ coiled aneurysms. Failed
coiled aneurysms can occur in different situations: a) Presence of a significant remnant at the
end of an endovascular procedure; b) recanalization of an initially satisfactory occlusion ; and
c) coil extrusion deemed too thrombogenic or threatening the blood flow in the parent vessel.
We and other teams around the world have developed strategies to manage these difficult
cases. In this manuscript, we compare our own experience with other reports in the literature.
Indications chirurgicales actuelles des AVC hémorragiques
Pr Olivier De WITTE (Belgique)
Non parvenu
Le resaignement des lésions vasculaires cérébrales rompues.
Pr François PROUST (France)
Une lésion vasculaire cérébrale rompue expose au resaignement, et guide la stratégie que le
neurochirurgien doit savoir proposer. En particulier, le degré d’urgence à un traitement curatif
dépend du risque de resaignement. Nous proposons de faire une revue de la littérature.
Après rupture d’un anévrisme cérébral, le risque de resaignement est de 35.9% dans les 3
heures et de 48% dans les 6 heures qui suivent la rupture. Ainsi la proportion dans les 24
heures est estimée entre 9% et 17%. Quelques facteurs de risque ont été démontrés : l’artère
communicante antérieure, le sexe masculin, et le grade sévère de l’HSA (grade IV WFNS).
Après rupture d’une malformation artério-veineuse, le risque de resaignement serait de 17%
la première année avec pour unique facteur de risque le drainage veineux profond. Dans le
cadre de la fistule durale, ce risque serait de 35% les 2 premières semaines et celui des
cavernomes serait de 5% durant la première année.
La connaissance de ces différents risques de resaignement permet de mieux inscrire la
procédure thérapeutique dans l’histoire naturelle de la lésion vasculaire.
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JEUDI 24 AVRIL 2014 / THURSDAY, APRIL 24th 2014
Neurological manifestations of HIV infection in patients on antiretroviral therapy
Pr Elly KATABIRA (Ouganda)
College of Health Sciences, Makerere University, Kampala, Uganda.
During the pre-antiretroviral therapy era, neurological manifestations of HIV infection was a
major cause of morbidity and mortality. This was particularly noticeable in sub-Saharan Africa
where even effective drugs for these complications were either too expensive or not readily
available. The major causes of these neurological manifestations include HIV associated
neurocognitive disorders, HIV associated peripheral neuropathy, cryptococcal meningitis,
Toxoplasma and CMV encephalitis and varicella zoster. The picture has now changed with the
introduction of highly active antiretroviral therapy (HAART), although not necessarily uniformly
across the region.
The use of antiretroviral therapy (ART) has led to a dramatic reduction of these complications
as a result of improved immune status, particularly where access to ART has been successful.
Where the access has yet to achieve a high percentage of coverage, you still encounter
neurological complications that were seen during the pre-HAART era though some of them in a
milder form.
However, ART has also introduced its own neurological complications in the form of side effects
or drug induced immune reconstitution inflammatory syndromes (IRIS). In some patients,
particularly those who initiate therapy late when complications have already set it in, their
improvement may not be very significant as in the case of those with HIV associated dementia
(HAD). In others who have achieved significant viral suppression, the patients may have milder
complications that may be difficult to detect by the attending clinician.
Situation de la lutte contre la poliomyélite en Côte d’Ivoire de 2008 à 2013 ?
LBN AKA1,2, K YAO1, C ASSA1, S NOUFE1, AN BROU1, KD EKRA 2, NS DAGNAN2, YF BOA4, B
KOUASSI 3.
1
Direction de coordination du Programme Elargi de Vaccination
de santé publique et informatique médicale, Université FHB d’Abidjan
3 Président du comité national de certification de l’éradication de la poliomyélite de Côte
d’Ivoire
4 Président du comité national d’expert pour la poliomyélite de Côte d’Ivoire
2 Département
Contexte et justification : La campagne mondiale d’éradication de la poliomyélite dans le
monde, lancée par l’OMS en 1988 peine à atteindre ses objectifs en Afrique. Aussi,
l’Assemblée Mondiale de la Santé a déclaré le 26 mai 2012 que l’achèvement de
l’éradication de la poliomyélite dans le monde constituait une «urgence programmatique pour
la santé publique mondiale». Il a donc été élaboré un plan stratégique pour l’éradication de
la poliomyélite comprenant la phase finale 2013-2018. En Côte d’Ivoire, le dernier cas de
poliomyélite du au poliovirus sauvage date du 24 juillet 2011. Il nous est apparu opportun de
présenter la situation de la lutte contre la poliomyélite en Côte d’Ivoire de 2008 à 2013.
Méthode : Il s’agit d’une enquête transversale par revue documentaire portant sur les données
de surveillance des Paralysies flasques aiguës (PFA), de la vaccination de routine et des
activités de vaccination supplémentaires de 2008 à 2013. Ces données, générées par les
districts sanitaires, sont compilées au niveau central par la Direction de Coordination du
Programme Elargi de Vaccination. Résultats : Au plan de la surveillance de la poliomyélite : 1)
La proportion de districts sanitaires ayant notifié au moins un cas avec prélèvement était :
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87% en 2008, 95% en 2009, 99% en 2010, 91% en 2011, 100% en 2012 et 2013. 2) Taux
de PFA non Polio pour 100 000 enfants de moins de 15 ans : 2,4 en 2008, 3,3% en 2009 et
2010, 5,3% en 2011, 4,3 en 2012 et 4,9 en 2013. 3) Pourcentage de selles prélevées dans
les 14 jours suivant la paralysie : 93% en 2008, 73% en 2009, 80% en 2010, 71% en 2011,
82% en 2012, 89% en 2013. 4) Nombre de cas de poliovirus sauvage détecté : 26 en 2009
(type 1) et 36 en 2011 (type 3). 5) Le comité national d’experts pour la poliomyélite a classé
plusieurs cas compatibles : 1 sur 17 cas en 2008, 9 sur 90 cas en 2009, 3 sur 61cas en 2010,
8 sur 208 cas en 2011, 7 sur 97 cas en 2012, 2 en 2013.
Au plan de la vaccination de routine, la couverture en VPO3 et proportion de districts
sanitaires ayant atteint une couverture de 80% : respectivement 58% et 18% en 2008, 77%
et 39% en 2009, 82% et 52% en 2010 ; 57% et 15% en 2011, 93% et 85% en 2012, 97%
et 96% en 2013. Au plan des journées nationales de vaccination contre la poliomyélite, les
données du monitorage étaient les suivantes: 1) la variation de la proportion d’enfants non
vaccinés : 3,5 à 2,6% en 2009 ; 2,5 à 2,2% en 2010 ; 3,4 à 4,5% en 2011, 2 à 5,4% en
2012 et à 4,5% en 2013. 2) La variation de la proportion des localités insuffisamment
couvertes : 4,5 à 3,6% en 2009 ; 3,2 à 1,7% en 2010 ; 3,6 à 5,2% en 2011; 4,7 à 8% en
2012 et 3,4 à 4,5% en 2013. Discussions : La Cote d’Ivoire a amélioré ses performances
dans la lutte contre la poliomyélite en matière de surveillance des paralysies flasques aigues,
de la vaccination de routine et des activités de vaccination supplémentaires sur la période
2008 à 2013. Cependant on constate une persistance d’enfants non vaccinés et d’enfants
jamais vaccinés, l’existence de localités insuffisamment couvertes de même des cibles non
atteinte en vaccination de routine. Il reste donc des efforts à faire pour atteindre toute la cible
au cours des activités de vaccination et une amélioration de la surveillance. Une plus grande
implication communautaire et des pouvoirs publics pourrait aider à l’atteinte des objectifs.
Conclusion : L’éradication de la poliomyélite en Côte d’Ivoire nécessite une plus grande
implication des communautés. Les comités d’experts pour la poliomyélite pourraient aider à
l’atteinte de ce statut.
Mots clés : Poliomyélite, vaccination, éradication, Côte d’Ivoire.
Prévention des infections nosocomiales en milieu neurochirurgical
Pr Vincent BA ZEZE / Pr Emmanuel BISSAGNENE (Côte d’ivoire)
Non parvenu
Quelle antibiothérapie dans les services de réanimation? Bases microbiologiques de
l’antibiothérapie.
Pr Adèle KACOU- N’DOUBA (Côte D’Ivoire)
Département de Microbiologie, UFRSMA, UFHB/ Unité de Bactériologie Clinique, IPCI
Les infections nosocomiales ou plus généralement les infections liées aux soins, constituent
aujourd’hui un grand problème de santé publique, encore méconnu et mal maîtrisé dans nos
structures sanitaires. « Une infection est dite associée aux soins si elle survient au cours ou à la
suite d’une prise en charge (diagnostique, thérapeutique ou préventive) d’un patient, si elle
n’était ni présente, ni en incubation au début de la prise en charge ». Ces infections sont
responsables d’une morbidité et d’une mortalité importantes. Les conséquences sont multiples
telle que le surcoût direct (frais de prise en charge) et indirect (productivité), la surchage de
travail pour le personnel médical… L’une des préoccupations des infections nosocomiales est
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l’émergence et la diffusion des bactéries multi-résistantes. Une bonne prise en charge de ces
infections passe par la connaissance et la maitrise de la circulation des bactéries résistantes.
Les infections nosocomiales les plus fréquemment rencontrées sont les infections urinaires, les
infections des voies respiratoires, les infections du site opératoire, les bactériémes et les
infections sur cathéter vasculaire. Les services les plus touchées sont la chirurgie, la réanimation,
la neurochirurgie, la neurologie, la pneumologie, les maladies infectieuses. Les pathogènes
menaçant sont celles qui présentent une multi-résistance aux antibiotiques. Il s’agit de
Staphylococcus aureus résistant à la methicillinr (SARM), les entérobactéries productrices de
bêta-lactamases à spectre élargi (EBLSE), Pseudomonas aeruginosa résistant à la ceftazidime
(PARC), Acinetobacter résistant à la ticarcilline (ART), Enterococcus résistant à la vancomycine
(ERV). Ces bactéries sont dites indicatrices d’infections nosocomiales. En raison de l’évolution
croissante de la résistance, ces bactéries constituent une menace de plus en plus inquiétante en
milieu hospitalier voire en milieu communautaire.
Pour combattre les infections à bactéries multi-résistantes, les associations d’antibiotiques sont
souvent préconisées.
La connaissance de l’épidémiologie de la résistance des bactéries aux antibiotiques et son
évolution dans le temps en fonction de la progression ou de l’apparition des mécanismes de
résistance est indispensable pour l’établissement des algorithmes thérapeutiques. Le bon usage
des antibiotiques passe par le respect des règles de bonnes pratiques. Il constitue un enjeu. La
lutte contre les infections nosocomiales est multidisciplinaire. L’activation du comité de lutte
contre les infections nosocomiales demeure une priorité.
Infections nosocomiales en milieu neurochirurgical : l’exemple du CHU de Yopougon
C BONI CISSE, S MEITE; A MLAN; H FAYE KETTE; M DOSSO. (Côte D’Ivoire)
Introduction : Les infections nosocomiales (IN) sont des infections contractées à l’hôpital et se
manifestant dans un délai supérieur à 48 heures après l’admission. Pour les infections sur le site
opératoire (ISO), le délai es de 30 jours après intervention et de 1 an pour prothèse et
implant. La lutte contre les IN passe par une organisation du système de santé. Au niveau de la
structure sanitaire, le laboratoire de microbiologie joue un rôle important dans la surveillance
de l’écologie microbienne et dans la résistance des bactéries. Objectifs : a) Décrire le système
de lutte contre les infections nosocomiales ; b) Surveiller l’environnement des services
hospitaliers du CHU de Yopougon afin d’identifier les réservoirs potentiels de bactéries
d’infections nosocomiales. Méthodologie : La description du système de lutte contre les
infections nosocomiales s’est faite à l’aide de la revue bibliographique. Concernant la
surveillance microbiologique de l’environnement hospitalier, des prélèvements de surface de
matériel médical, des locaux et du mobilier ont été effectués à l’aide d’écouvillons stériles
dans les différentes unités du CHU de Yopougon dont le service de neurochirurgie. Les
prélèvements ont été faits au niveau du service de neurochirurgie. Les isolements des bactéries
ont été réalisés sur les milieux sélectifs usuels et l’identification s’est faite selon les méthodes
classiques de bactériologie. Résultats : La lutte contre les contre les infections nosocomiales au
niveau des structures est sous la responsabilité du comité d’hygiène et de lutte contre les
infections nosocomiales. Cela est rendu possible par l’organisation du comité, la surveillance
clinique des infections nosocomiales et de l’environnement hospitalier avec la recherche des
bactéries multi résistantes. Cependant la mise à disposition de moyens est nécessaire pour
l’atteinte de ces objectifs. Concernant la surveillance de l’environnement, de 2005 à 2008,
431 prélèvements ont été effectués. 58,5% provenaient des surfaces du mobilier. Sur les 270
bactéries, 30,7% étaient d’origines humaines. S.aureus (11,1%) et K.pneumoniae (11,8%)
étaient les bactéries prédominantes. 13,3% des Staphylococcus sp étaient méticillino résistants
et 23,5% des entérobactéries produisaient une BLSE. Conclusion : L’organisation et le bon
fonctionnement du CLIN est la condition majeure pour une lutte efficace contre les infections
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21st PAANS Congress – Grand-Bassam – April 2014, 23-25th
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nosocomiales. Lors des surveillances de l’environnement hospitalier, la présence de bactéries
multi résistante d’origine humaine est le témoin d’une mauvaise hygiène dans les structures de
soins.
Cependant avec la présence du biofilm bactérien, de nouvelles mesures de lutte et d’hygiène
doivent être mise en place dans nos structures sanitaires.
Mots clés : Infections nosocomiales, Neurochirurgie, Bactéries multirésistantes
Neurobiologie de l'épileptogénèse et implications thérapeutiques
Pr Amadou Gallo DIOP (Sénégal)
Département de Neurologie, Université Cheikh Anta Diop, Dakar, Sénégal
L’épilepsie est encore un important problème de santé publique dans la majorité des pays
Africains. Prés de 70 millions de personnes en souffrent à travers le monde. En Afrique, la
prévalence moyenne est estimée à 15 pour 1000 habitants. Le taux d’échappement
thérapeutique (treatment gap) y varie de 60 80% selon le contexte géographique et socioculturel. Le neurone, son fonctionnement intime, son environnement, et les bases physiconeurochimiques de communication pouvant expliciter l’hyperexcitabilité, base de la crise
épileptique, sont décrits dans cette communication. Les déductions d’approches thérapeutiques
sont partagées afin de comprendre le pourquoi et le comment du traitement anti-épileptique
afin de le rendre adapté, prudent, le plus efficace et le moins à risque possible. Comprendre
les mécanismes qui expliquent la crise épileptique, en déduire les principes sous-tendant les
modalités thérapeutiques, notamment médicamenteuses sont fondamentales pour tout praticien
ayant en charge des patients souffrant d’épilepsie, afin de minimiser les risques iatrogènes,
d’envisager les meilleures options bénéfiques à la personne à traiter et anticiper sur les rares,
mais possibles, résistances au thérapeutiques anti-épileptiques.
L’épilepsie pharmaco-résistante
Pr Riadh GOUIDER (Tunisie)
Service de Neurologie CHU Razi, Tunis-Tunisia
L’épilepsie pharmaco-résistante représente 20 à 30% des épilepsies et ce malgré l’avènement
de nouveaux médicaments antiépileptiques. Le concept exact de pharmaco-résistance a connu
ces dernières années de transporteurs présents dans la barrière hémato encéphalique ainsi
que leur variation génétique dans la résistance aux anti-épileptiques.
Le traitement chirurgical des épilepsies pharmaco-résistantes, développé depuis les années 50
constitue le seul traitement curatif reconnu. La vidéo EEG fait partie du bilan préchirurgical et
permet de diagnostiquer des pseudo-crises chez 2% des patients avec épilepsie classée
pharmaco-résistante. On retrouve dans la littérature un taux de succès pour la chirurgie
temporale de 70%.
D’autres approches thérapeutiques palliatives impliquant une neurostimulation ont été
développées durant les quinze dernières années. Elles peuvent être proposées si la chirurgie
résective ne constitue pas une option thérapeutique raisonnable. La stimulation du nerf vague
réduit à long terme la fréquence des crises de moitié chez 50% des patients. La stimulation
cérébrale profonde est une autre technique palliative prometteuse visant soit directement le
foyer épileptique, soit un nœud important du réseau épileptique. Le régime cétogène utilisé
chez les enfants peut améliorer l’effet des thérapies conventionnelles. Dans les épilepsies
pharmaco-résistantes, le taux de mortalité est 2 à 10 fois supérieur à celui de la population
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générale. Réduire la mortalité en cas de pharmaco-résistance, en particulier liée au risque de
mort subite, est un des objectifs essentiels du traitement. La prise en charge des épilepsies
pharmaco-résistantes ne se résume pas uniquement au traitement médicamenteux ou
chirurgical mais nécessite une prise en charge multidisciplinaire médicale, paramédicale et
sociale.
Surgical procedures of spinal post - infectious deformities
Pr Mehmet ZILELI (Turquie)
Non parvenu
Incidental dural tears in lumbar decompressive surgery: from bed to bench and again back
Pr I SOLAROGLU, Pr G. EVREN KELES
Koç University, School of Medicine, Department of Neurosurgery, Rumelifeneri Yolu, 34450
Sarıyer, Istanbul, Turkey
The aim of theTranslational Medical Research is to translate knowledge, mechanisms and
techniques discovered by basic scientific research into new approaches for diagnosis and
treatment of diseases. Translation in the reverse direction is also highly pertinent, namely the
translation of clinical observations into new research questions. This can be described as ‘triple
B’ (from bench to bedside and back again). However, in various clinical problems it is also
possible to reverse this direction from bedside to bench and back again. In this lecture, the
short story of a newly described ligament at the lumbar level, the ATA, will be presented as a
case study in ‘triple B’. Also, the problem in our clinical practice, importance of the problem,
logical reasons to study on this topic will be discussed.
Management of tumors of spine
Pr Mehmet ZILELI (Turquie)
Non parvenu
Guide de prévention de la maladie thrombo-embolique
Pr Abdoulaye BANA (Côte d’Ivoire)
Président du Comité « trombus »
Longtemps il nous a été enseigné que la Maladie Thrombo Embolique Veineuse (M.T.E.V.) était
une affection exceptionnelle du fait d’une prétendue « protection naturelle » que les patients
de race noire auraient à l’égard de cette pathologie grave qui continue à faire des ravages
en Europe et en Amérique. Les asiatiques ont eux aussi été victime de cette légende.
Ce qui est réel en la matière, c’est la pauvreté pour ne pas dire l’absence d’études fiables sur
le sujet en ce qui concerne la race noire tant au plan épidémiologique que prophylaxique ou
encore thérapeutique.
Le comité TROMBUS de Côte d’Ivoire a décidé de contribuer modestement à combler ce
manque en initiant avec le concours des Laboratoires SANOFI-AVANTIS une étude ENDORSE
sur le modèle de ce qui se fait ailleurs.
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Les résultats de cette étude que nous publierons sont édifiants et nous pouvons aujourd’hui sans
« risque » de nous tromper dire que le patient de race noire est lui aussi un patient à
« risque » comme les autres.
Donc la MTEV est comme pour les autres un gros problème de santé publique chez les patients
de race noire, qui tue silencieusement (l’expression n’est pas de moi) dans nos contrées et qui
mérite qu’on la combatte de façon organisée.
Aussi c’est sans prétention aucune mais avec une détermination à nulle autre pareille que le
comité TROMBUS a travaillé à l’élaboration de ce « GUIDELINE » espérant ainsi être de cette
lutte qui assurément sera ardue.
Merci à tous de votre implication, de votre abnégation et de votre foi en notre action
Imaging of stroke in children
Pr Patrice JISSENDI TCHOFO (Cameroun/France)
Neuroradiology, University Hospital of Lille, France.
Pediatric Neuroradiology, University Hospital Saint-Pierre, Brussels.
The development of non-invasive imaging tools and their applications in the field of
cerebrovascular diseases has increased the recognition of stroke in Children. In emergency
situations, computerized tomography (CT) is largely the first modality to apply because of its
availability, and because it does not require an absolute immobility, which is often hard to
achieve in very young children. CT may show the infarcted area or hemorrhage, but may
disclose no abnormal densities in the first hours. Transcranial Doppler (TCD) ultrasound will be
used to record blood velocity in the Willis circle branches, mainly in the middle cerebral artery.
TCD is also used to monitor children with sickle cell disease for stroke prevention. The optimal
imaging modality is magnetic resonance imaging, as in adults, to confirm the clinical diagnosis
of stroke, the volume of the infracted tissue by means of Diffusion, the presence of hemorrhage
and the salvageable penumbra area. However, MRI often requires sedation, and even
anesthesia, in young children. Moreover, gadolinium enhanced first pass perfusion imaging is
not always possible because venous catheterization is limited. Whereas non-contrast enhanced
perfusion arterial spin labeling technique can help overcoming this difficulty, phase contrast
and time-of-flight MR angiography techniques will be helpful to detect vascular occlusion or
stenosis, and malformations. The objective of this topic is to review the physiological basis of
stroke in children as well as the application of brain imaging tools available in order to
contribute to the optimal management of the child.
Présentation de cas cliniques
Dr Mariam DOUMBIA-OUATTARA (Côte D’Ivoire)
Bien qu’il s’agisse essentiellement d’une maladie du sujet âgé, les AVC peuvent survenir à tout
âge, notamment chez l’enfant. Ces AVC de l’enfant se démarquent de ceux de l’adulte par
une présentation clinique, des facteurs de risque, et des causes différentes.
Chez l’enfant avant 10 ans, la présentation clinique est surtout motrice. L’hémiplégie s’installe
généralement en 2 temps, séparés de quelques heures à quelques jours par une phase de
récupération initiale trompeuse. L’AVC peut également être révélé par des crises épileptiques,
en particulier chez le jeune enfant avant trois ans. Des céphalées ainsi que des vomissements
peuvent dominer le tableau initial.
Une fièvre accompagne souvent cette symptomatologie. Nous rapportons 2 observations
d’AVC chez des enfants, à partir desquelles, nous discuterons des aspects cliniques et
radiologiques pour illustrer ces propos.
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Neuroimaging of epilepsy in children
Pr Patrice JISSENDI TCHOFO (France/Cameroun)
Neuroradiology, University Hospital of Lille, France.
Pediatric Neuroradiology, University Hospital Saint-Pierre, Brussels.
Imaging of epilepsy has evolved considerably these last years towards the integration of
different modalities (morphological Magnetic Resonance Imaging, diffusion tensor, functional
MRI, ASL, PET), which results, taken together, contribute to the anatomo-electro-clinical
correlations for the detection of the epileptogenic focus. Also, many computer tools have been
developed to facilitate the mapping of these results on the same brain. However, the child's
brain is not well suited for these post-processing techniques, due to its small size and its level of
development. The objective of this topic is to re-emphasize the contribution of morphological
MRI (conventional and advanced) in the context of neuroimaging investigations of epilepsy in
children. In this setting, brain Computerized Tomography (CT) will be mentioned only as for
emergency imaging.
The continuous awake craniotomy (CAC) protocol: A protocol for awake craniotomies
GC FEIGL1, R LUERDING2, K ROSENGARTH2, C DOENITZ3, KM SCHEBESCH3, M LANGE3, A
BRAWANSKI3, J SCHLAIER3, E HANSEN4.
1Department of Neurosurgery, Klinikum Bamberg, Germany
2 Department of Neuropsychology, University of Regensburg, Germany
3 Department of Neurosurgery, University Hospital Regensburg, Germany
4Department of Anesthesiology, University Hospital Regensburg, Germany
Objective : The generally used asleep-awake-asleep protocol makes reliable intra-operative
testing difficult since patients are frequently disoriented when woken-up from sedation.
Furthermore, this protocol carries potential risks for the patient with respiratory complications
being the most common. In an effort to eliminate potential risks for the patient during awake
craniotomies and in order to improve reliability of intra-operative test results we implemented
a new protocol for awake craniotomies, the awake-awake protocol where the patient in not
sedated during the entire procedure. We present first results of this new protocol. Methods : In
a prospective study we analyzed awake craniotomies which were performed between
September 2006 and June 2008. Data included OR-records, anesthesiological protocols,
patient’s charts and neuropsychological records. Results : Data of 12 consecutive primary
brain tumor patients (6 men / 6 women) with a mean age of 46 years who underwent 13
awake craniotomies were analyzed. A gross total resection was achieved in 10 patients
(83.3%) of which 1 patient (8.3%) suffered from a new neurological deficit post-operatively.
One patient suffered a generalized seizure and one a focal seizure triggered by direct
cortical stimulation. There were no anesthesiological or surgical complications in this study.
Conclusion : This study shows that the awake-awake protocol is safe, was tolerated well by
all patients and created a very controllable situation during all surgeries. Applying this method,
sedation related complications such as respiratory complications and haemodynamic
dysregulation can be avoided as are potential risks during an intra-operative wake-up phase.
Furthermore, intra-operative neuropsychological test results become more reliable.
Keywords: awake craniotomy, glioma, seizure, brain mapping, complications, awake-awakeprotocol.
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VENDREDI 25 AVRIL 2014 / FRIDAY, APRIL 25th 2014
Traitement médical des douleurs neuropathiques
Pr Patrick MERTENS (France)
Non parvenu
Traitement Neurochirurgical des douleurs neuropathiques.
Dr Christine DESENCLOS (France)
Tout traitement d’une douleur chronique qu’il soit chirurgical ou non repose sur une analyse
minutieuse de ses mécanismes générateurs ainsi que l’identification précise de la cible
thérapeutique. Il faut savoir apprécier l’objectif thérapeutique sans jamais oublier la notion de
« bio-psycho-social » puisqu’une douleur chronique n’est jamais un modèle unidimensionnel. Le
geste doit être adapté et sélectif, le moins traumatisant possible et réalisé au sein d’une
équipe pluridisciplinaire formée à la douleur chronique. Trois types de techniques
neurochirurgicales sont disponibles pour traiter une douleur réfractaire.
Les méthodes d’interruption des voies de la douleur. Ces techniques les plus anciennes sont
réalisées le moins souvent possible car la pratique d’une lésion est irréversible. Le site
chirurgical de la lésion est fonction des caractéristiques anatomiques de la douleur. Il est
primordial de tenir compte de l’évolutivité lésionnelle à court terme lorsqu’une chirurgie de ce
type est envisagée.
Les pharmacothérapies locales par administration intrathécales. Les thérapies intra-thécales ou
la Morphinothérapie intracérébro-ventriculaire sont le plus souvent indiquées dans les douleurs
cancéreuses.
Les techniques de neuromodulation. Le traitement neurochirurgical des douleurs neuropathiques
fait appel aux techniques de neuromodulation. L’intervention la plus classique est la stimulation
médullaire. La stimulation médullaire fait suite aux travaux de MELZACK et WALL datant de
1965 sur la Théorie de la Porte ou Gate Control. En 1967, SHEALY faisait un rapport
préliminaire concernant cette nouvelle technique. Les résultats étaient décevants essentiellement
du fait d’une mauvaise sélection des indications et des insuffisances techniques à l’époque. En
France, le rapport de la SNLF de SEDAN et LAZORTHES en 1975, a permis de bien définir les
indications que sont les Douleurs neuropathiques avec un critère d’efficacité qui est l’obtention
de paresthésies dans le territoire douloureux induites par la stimulation. Deux études
rétrospectives françaises, celles du Pr LAZORTHES en 1995 et celle du Pr BLOND à LILLE en
2000 ont permis d’ analyser les résultats de la technique ainsi que ses aléas.
La technique chirurgicale est bien codifiée avec deux temps chirurgicaux. Différentes
électrodes sont disponibles et peuvent être positionnées par voir chirurgicale ou percutanée en
épidural. Après une phase de test dont la durée est variable en fonction des habitudes de
chaque équipe, dans un second temps, on relie l’électrode à un neuro pace maker.
Si Le geste neurochirurgical est globalement assez simple, plus difficile est la sélection des
patients. Pour cela, il est indispensable de réaliser une évaluation préalable multidisciplinaire
en tenant compte des différents aspects du syndrome douloureux chronique. L’évaluation des
caractéristiques sensori-discriminatives de la douleur chronique et le test de neurostimulation
transcutané externe sont importants en pré opératoire. L’analyse des PES par stimulation des
nerfs périphériques permet d’étudier le degré de dégénérescence lemniscale. Les indications
idéales sont celles ou le degré de dégénerescence lemniscal est partiel. La sciatalgie
neuropathique et les douleurs neurogènes d’origine tronculaires représentent les indications les
plus classiques.
Le contexte général est également primordial à prendre en compte avant de poser l’indication
opératoire. Il faudra évaluer les composantes affectives, thymiques, comportementales,
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culturelle, cognitive pouvant renforcer la plainte douloureuse et être source d’échec. Il faudra
éliminer la recherche de bénéfices secondaires (affectifs ou économiques). Vérifier l’absence
de conflit médicolégal.
En 2007, l’étude PROCESS réalisée par KUMAR a confirmé l’intérêt de la stimulation
médullaire dans le failed back surgery syndrome avec une amélioration de la qualité de vie.
Actuellement, se pose la question de l’élargissement des indications notamment dans certains
syndromes douloureux régionaux complexes ou certaines lombalgies réfractaires lorsqu’elles
sont accompagnées d’une sciatalgie neuropathique. Ces indications doivent rester prudentes et
ne se concevoir qu’après évaluation des résultats par le biais des études prospectives en cours.
Neurochirurgie des douleurs du cancer
Pr Patrick MERTENS (France)
Non parvenu
Enquête sur la prise en charge de la douleur neuropathique en Afrique
A HAIDARA (1), H N’DAH (1) ; L DROGBA (1), L KONAN(1), V BA ZEZE (1).
1 : Service de neurochirurgie du Yopougon
Ces dernières années, les débats sur la prise en charge de la douleur et des soins palliatifs,
s’entendent à nos pays de l’Afrique sub-saharienne.
L’objectif de notre enquête est de mettre en avant l’urgence de la prise en charge de la
douleur, en particulier, la mise en place d’unités et de centres d’évaluation et de traitement de
la douleur, l’accès aux morphiniques, ainsi que la formation des professionnels de santé au
traitement de la douleur et aux soins palliatifs, dans nos pays d’Afrique sub saharienne
Mots clés : prise en charge, douleur, afrique sub saherienne.
Survey of the sellar and parasellar tumors in Africa
Pr Nimrod MWANG’OMBE (Kenya)
Non parvenu
Endoscopic extended endonasal approaches to parasellar adenomas, supradiaphragmatic
craniopharyngiomas and suprasellar meningiomas – a single center experience
R BOŠNJAK, A VITTORI, M BENEDIČIČ, M PFEIFFER*, T KOCJAN*, A SABATI*.
Dept. of Neurosurgery, University Medical Centre Ljubljana, Slovenia
*Dept. of Endocrinology, University Medical Centre Ljubljana, Slovenia
Introduction: Extended endoscopic endonasal approaches in combination with the use of
dedicated instruments and neuronavigation expanded the capacity of trans-sphenoidal
approach for the removal of intradural suprasellar lesions and enabled exposure of different
cavernous sinus (CS) compartments. The biportal approach using both nostrils enables direct
transfer of the bimanual microsurgical techniques to the endonasal skull base surgery. Aim:
We describe our surgical technique and results with extended endonasal approach for
pituitary adenomas invading CS, supradiaphragmatic craniopharingiomas and suprasellar
meningiomas.: Material and Methods: From our series of 438 transsphenoidal surgeries we
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analysed a series of 21 patients with parasellar adenomas (Knosp grade ≥ 3 or residual). A
series of 8 patients with supradiaphragmatic craniopharyngiomas (mean size 23 mm; range
16 – 34 mm) and 8 patients suprasellar meningiomas (mean size 18 mm, range 10-22 mm),
removed by transplanum-transtuberculum approach, were similarly analyzed according to
completeness of removal and surgical morbidity. Results: Lateral CS compartment was
involved in 10/21 patients. Gross total removal was achieved in 76,2%, there were 3
residual (< 10 mm) and 1 suspected residual adenomas, 1 residual secretory adenoma was
not visualized but remained active. All secretory parasellar adenomas were either cured after
the surgery or fully controlled with pharmacological agents. The preoperative level of pituitary
function was preserved in 84,5%. There were two cases of transient cranial nerve dysfunction.
The mean follow-up period was 14.6 months (range 7- 49 months). Gross vs near total
resection was achieved in 75% vs. 13% (88%). Visual improvement was present in 6 of 8
patients of patients or in 14 of 16 eyes. New endocrinopathy, including diabetes insipidus,
appeared in 5 of 8 patients. Stalk was preserved in 4 patients. Cognitive decline was present
in 2 cases. Five of 8 patients retained previous quality of life. The cerebrospinal fluid leakage
rate was 25% (2 of 8 patients) and there was no leakage in the last 3 patients. The follow-up
period ranged from 4 months to 6 years. Suprasellar meningiomas were removed completely
and optic canal was entered in all cases. Mild to moderate visual deterioration was present in
2/8 cases, new endocrinopathy was present in 2 cases despite stalk and pituitary
preservation, CSF leackage rate was 2/8. Follow-up 4months- 4,5 yrs. Conclusion: The choice
of extended endonasal approach to parasellar adenomas, suprasellar craniopharingiomas
and meningiomas as minimally invasive access introduces the possibility of complete tumour
resection with minimal surgical morbidity in a significant subset of patients. The long-term
advantage over transcranial approaches should be tested in larger series.
Key words: endonasal, endoscopic, cavernous sinus, meningioma, craniopharyngioma
State of the Art in surgery of pituitary tumors
Pr Nelson M. OYESIKU
Department of Neurosurgery? Emory University School of Medicine? Atlanta, GA USA
Selective transsphenoidal adenomectomy by an experienced neurosurgeon is a safe and
effective procedure and remains the first-line treatment for most patients with pituitary tumors.
Endoscopic transsphenoidal surgery is emerging as an important technique in pituitary surgery
and the technology and instrumentation continues to develop. Several studies suggest that
endoscopic pituitary surgery is as safe as microscopic surgery. The development of 3D
endoscopy systems has introduced a new dimension for pituitary surgery. These systems
address the main limitation of 2D endoscopes by combining a wider surgical view with the
depth of field provided by microscopy. Prolactinomas constitute 50-60% of functional
pituitary tumors. The effectiveness and safety of pharmacotherapy limits the need for surgery.
If a patient fails to respond, then surgery is recommended. Acromegaly results when the
pituitary produces excess growth hormone (GH). TSA remains the first-line treatment. Plasma
GH decreases within hours after surgery, while IGF-1 decreases over several weeks. In
Cushing’s disease, the therapy of choice is TSA. Remission is achieved in 70-94% of patients
with microadenomas. Nonfunctioning (NF) adenomas, account for 30% of pituitary tumors and
do not cause hormone hypersecretion. Unlike functional tumors, there is no available effective
medical therapy. The usual treatment is transsphenoidal resection. Overall, surgical resection
remains the best primary therap for pituitary adenomas with the potential for long-term cure
and a low incidence of complications in experienced hands.
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Tumeurs sellaires et parasellaires : microchirurgie ou endoscopie ?
JP KALALA OKITO, F DEWAELE
Ghent University Hospital, Belgique.
Les tumeurs sellaires et parasellaires constituent une entité pathologique importante pour le
neurochirurgien et leur prise en charge peut constituer un challenge. La plupart de ces tumeurs
ne sont pas malignes, et lors de leur diagnostic dans nos milieux, ont souvent atteint une taille
critique. Hormis les prolactinomes qui devront bénéficier d’un traitement médical initial, les
autres tumeurs devront être prises en charge soit chirurgicalement soit par le niais de la
radiothérapie.
Le choix de la technique chirurgicale sera fonction de la nature, de la localisation et de la
taille de la lésion, mais aussi de l’expérience de l’équipe neurochirurgicale et des facilités dont
elle dispose. Au cours de cet exposé, en dehors des principes de base qui sont rappelés, notre
expérience avec la microchirurgie par voie transphénoïdale, ptérionale, subfrontale ainsi
qu’avec l’endoscopie est revue. Les arguments et autres critères en faveur de l’une ou l’autre
technique sont revus ainsi que les résultats et complications. Cette partie est illustrée par un
court film.
Le traitement par radiothérapie sera évoqué, en particulier les craniopharyngiomes traités par
instillation endocavitaire d’Yttrium.
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Résumés des communications orales
Abstracts of oral communications
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MERCREDI 23 AVRIL 2014 / WEDNESDAY, APRIL 23rd 2014
SALLE/ROOM 1 : COMMUNICATIONS AVC / STROKE COMMUNICATIONS
C1 – Accidents vasculaires cérébraux ischémiques de l’enfant au Sénégal : aspects
cliniques, paracliniques et évolutifs.
NDIAYE M+, SOW AD, SECK LB, SAMI OL, TOURE K, BASSE AM, SENE MS, DIAGNE NS, DIOP
AG, NDIAYE MM.
Service Neurologie, CHU Fann, Dakar, Sénégal, BP 5035
+ Hôpital d’Enfants Albert ROYER
Introduction : Les publications sur les accidents vasculaires cérébraux de l’enfant (AVC) sont
relativement rares en Afrique. L’objectif de ce travail était d’étudier les aspects cliniques,
paracliniques et évolutifs des accidents vasculaires cérébraux ischémiques dans une cohorte
d’enfants sénégalais. Patients et Méthodes : Nous avons réalisé une étude multicentrique
(centres hospitaliers universitaires de Dakar), rétrospective de dossiers d’enfants hospitalisés
pour accident vasculaire cérébral ischémique (AVCI) entre Juillet 2003 et juillet 2013.
Résultats : Nous avons colligé 70 enfants qui présentaient un accident vasculaire cérébral
ischémique (AVCI). L’âge des patients variait entre 2 mois à 15 ans. L’âge moyen de survenue
de l’AVCI était de 6,91 ans. Le début de la symptomatologie était brutal ou rapidement
progressif en quelques heures et les signes cliniques étaient dominés par l’hémiplégie (84,3%),
les crises partielles motrices (27,14%), les troubles aphasiques (14,3%), les céphalées et
vomissements (7,14%) et les troubles de la conscience (4,3%). L’ischémie concernait l’artère
cérébrale moyenne dans 81,42% des cas et les principaux facteurs étiologiques identifiés
étaient la drépanocytose SS (25,7%), les cardiopathies emboligènes (11,42%) et les infections
du système nerveux central. 4 patients étaient décédés en phase aigüe. Une majorité des
patients présentaient, à leur sortie de l’hôpital, des séquelles neurologiques à type d’épilepsie
partielle motrice, d’hémiparésie spastique, de trouble du langage, de régression
psychomotrice. Conclusion. Un suivi précoce et multidisciplinaire des drépanocytaires et la
prévention des cardiopathies rhumatismales contribueraient à réduire considérablement
l’incidence des accidents vasculaires cérébraux de l’enfant.
Mots-clés : Accident vasculaire cérébral, enfant, Sénégal
C2 – Les accidents vasculaires cérébraux (AVC) : mortalité et facteurs associés à moyen et
long terme au CNHU-HKM de Cotonou.
D GNONLONFOUN1, C ADJIEN1, T ADOUKONOU², I AVLESSI1, D HOUINATO1, GD AVODE1
1 : Service de neurologie du Centre National Hospitalier et Universitaire de Cotonou (CNHUHKM), Bénin
2: Centre Hospitalier Départemental et Universitaire (CHDU) de Parakou, Bénin
Introduction: L’AVC constitue la principale cause de mortalité et de handicap physique en
Afrique sub-saharienne. Objectif : déterminer la mortalité à moyen et long terme des AVC et
identifier les facteurs associés. Méthode : Il s’agit d’une étude transversale, prospective,
descriptive et analytique qui s’est déroulée du 1er Avril au 31 Août 2013 dans le service de
Neurologie du CNHU-HKM de Cotonou. Elle a porté sur 100 patients, victime d’AVC depuis au
moins 6 mois, qui ont été hospitalisés et sortis. Les survivants ont été recontactés et revus à
domicile ou à l’hôpital. Les cas de décès ont été systématiquement enregistrés avec précision
du délai du décès. Le logiciel statistique STATA/IC11.0 a servi de base pour l’analyse des
données. Des analyses univariée et multivariée ont permis d’identifier les facteurs associés. Un
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21st PAANS Congress – Grand-Bassam – April 2014, 23-25th
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p<0,05 a été considéré comme significatif. Résultats : Le taux de mortalité global était de
29%. La mortalité était plus élevée chez les patients de plus de 70 ans avec une fréquence de
57,1%. Le taux de mortalité à moyen terme était de 25% contre 4% à long terme. Le délai
moyen de survenue du décès après l’événement vasculaire était de 7mois±6,4mois. Les
facteurs prédictifs de mortalité étaient l’âge du patient (IC95%=7,73 [1,49–39,99], p=0,015),
la situation matrimoniale (IC95%=0,27 [0,08–0,94], p=0,039) et l’existence d’aphasie
(IC95%=5,52 [1,45–20,94], p=0,012). Conclusion : La mortalité par AVC reste encore
importante, même près la sortie des patients de l’hôpital. Sa réduction passera certainement
par un bon soutien psychologique de la famille et une bonne prise en charge de l’aphasie.
Mots clés : Mortalité, AVC, moyen terme, long terme, Cotonou
C3 – Les accidents vasculaires cérébraux au Burkina Faso : aspects épidémiologiques,
cliniques, étiologiques et thérapeutiques.
C NAPON (1), A DABILGOU (1), R KABORE (2), L LOMPO (2), G BOUNDAONE (1), J KABORÉ
(1).
(1) Service de neurologie CHU Yalgado OUÉDRAOGO
(2) Service de neurologie Hôpital national Blaise COMPAORÉ
Introduction : Les accidents vasculaires cérébraux (AVC) posent un problème majeur de santé
publique et constituent le premier motif d’hospitalisation en Neurologie. Notre objectif était
d’étudier les caractéristiques épidémiologiques, cliniques, diagnostiques, étiologiques et
thérapeutiques des accidents vasculaires cérébraux dans le service de neurologie du centre
hospitalier universitaire Yalgado Ouédraogo (CHU-YO) de Ouagadougou. Méthodologie :
Il s’agissait d’une étude rétrospective et analytique d’une durée de 6 ans 6 mois allant du 1er
juillet 2006 au 31 décembre 2012. Résultats : Durant notre période d’étude, 967 cas d’AVC
ont été colligés. L’âge moyen des patients était de 59 ans avec des extrêmes de 15 et 98 ans.
Les hommes représentaient 61,4 %, soit un sex ratio de 1,6. L’AVC ischémique représentait
57,2 % des cas et l’AVC hémorragique 41,5 % des cas. Les principaux facteurs de risque
étaient l’hypertension artérielle (65,3 %) l’alcoolisme (28,8 %) et le tabagisme (21,6 %).
L’athérosclérose était la principale étiologie des AVC ischémiques et l’hypertension artérielle
des AVC hémorragiques. La durée moyenne de séjour était de 13,4 jours avec des extrêmes
de 1 à 59 jours. Les troubles de la conscience et des troubles du langage constituaient des
facteurs de mauvais pronostic. Le taux global de mortalité était de 11,6 %. Conclusion : Les
AVC sont fréquents. Ils nécessitent une politique de prévention qui repose essentiellement sur la
lutte contre les facteurs de risque modifiable, notamment l’hypertension artérielle.
Mots-clés : Accidents vasculaires cérébraux, hypertension artérielle, alcool, tomodensitométrie
cérébrale, neurologie, CHU-YO, Burkina Faso.
C4 – Les accidents vasculaires cérébraux hémorragiques à Douala.
NY MAPOURE1,2, NG MOUNJOUOPOU2, R PETOUO2, ESSISSIMA2, LUMA NH1,3, HB
MBATCHOU NGAHANE1,2, AK NJAMNSHI3.
1 : Hôpital Général de Douala, Cameroun
2 : Faculté de Médecine et des Sciences Pharmaceutiques, Université de Douala
3 : Faculté de Médecine et des Sciences Biomédicales, Université de Yaoundé I
Contexte et justification : Les accidents vasculaires cérébraux (AVC) constituent un problème
majeur de santé publique. Les données sur les AVC hémorragiques sont rares en Afrique
Subsaharienne. Le but de ce travail était de déterminer les caractéristiques épidémiologiques
et pronostiques des AVC hémorragiques à l’Hôpital Général de Douala (HGD), Cameroun.
Patients et Méthodes : Il s’agissait d’étude transversale prospective allant du 1er janvier 2010
au 31 décembre 2013 et menée à l’unité de neurologie et au service de réanimation de
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l’HGD. Nous avons inclus tous les patients âgés de plus de 15 ans, admis pour AVC
hémorragique confirmé par le scanner cérébral. Pour chaque patient, les données sociodémographiques, cliniques, scannographiques et biologiques étaient recueillies à l’aide d’une
fiche technique uniforme. Résultats : 194 patients étaient inclus dont 120 hommes (61,9%).
L’âge moyen des patients était de 55,21 ±12 ans. Les principaux facteurs de risque cérébrovasculaire étaient l’hypertension artérielle (84,53%), l’alcoolisme (30,9%), le diabète sucré
(14,94%), et le tabagisme (14, 4%). Le score moyen de Glasgow était de 12,57 ± 3,17 et le
score moyen de la NIHSS était de 11,81 ± 9,43. Les hémorragies intraparenchymateuses (HIP)
représentaient 92,27% des cas contre 7,73% d’hémorragie méningée. Parmi les HIP, 81%
étaient de localisation profonde contre 16% d’hématome lobaire et 3% d’hématome de la
fosse cérébrale postérieure. Une effraction ventriculaire était observée chez 32,47% des cas.
La durée moyenne d’hospitalisation était de 8,84 ± 7,34 jours pour une mortalité hospitalière
de 42%. Les causes de decès étaient dominées par le sepsis (12,37%), l’engagement cérébral
(11,34%) et le syndrome de défaillance multiviscérale (7,21%). Conclusion : L’hypertension
artérielle reste le principal facteur de risque d’hémorragie cérébrale. La mortalité hospitalière
est élevée et rappelle la place prépondérante de la prévention primaire dans notre milieu.
Mots clés : Accident vasculaire cérébral hémorragique-facteurs de risque-mortalité-Douala.
C5 – Itinéraire des patients admis pour un accident vasculaire cérébral à Bamako.
DB COULIBALY (1), Y MAÏGA (1), FZ DIARRA (1), S DIALLO (1), SH DIALLO (1), M SISSOKO (1),
M DIALLO (1), Z MAMADOU (1), HA TRAORE (2).
1 Service de Neurologie, CHU Gabriel Touré 267, Bamako Mali
2 Service de Médecine Interne CHU point G, Bamako Mali
Introduction : L’incidence des accidents vasculaires cérébraux (AVC) est en augmentation en
Afrique. Pour optimiser les campagnes d’IEC face aux AVC la compréhension de l’itinéraire
des patients victimes d’AVC est indispensable. Méthode et Objectif : Nous avons réalisé une
étude transversale descriptive allant du 1er avril 2010 au 30 septembre 2010 ayant comme
objectif d’étudier l’itinéraire des patients admis pour AVC dans les CHU de Bamako.
Résultats : La fréquence hospitalière était 22,48 %, le sexe masculin a prédominé (53,9 %),
et la moyenne d’âge était de 60,87 ± 14,5 ans avec des extrêmes de 24 et 93 ans. Le
premier geste accompli par la famille a été l’évacuation dans une structure sanitaire dans 51,7
% des cas. Les CHU ont été le premier recours pour 30,6 % des patients. L’évacuation fut faite
dans les 3 heures suivant l’AVC pour la majorité, soit 65 % des cas. Elle a été faite à l’aide
de transport non médicalisé (76,7 %). La majorité de nos patients, soit 61,7 % ont été admis
dans un délai de 24 heures. La structure d’accueil a été un service d’hospitalisation (urgences,
Neurologie, cardiologie, médecine) chez 70,6 % de nos patients. Le premier prescripteur était
un médecin généraliste dans 61,1 % des cas. Environ 36 % des patients ont bénéficié d’un
scanner cérébral dans les 3 heures suivant l’admission. Conclusion : L’AVC, problème de
développement, nécessité de réorganiser les filières de prise en charge en réseau dans nos
pays, d’où l’intérêt des UNV.
Mots clefs : AVC, itinéraire, Mali
C6 – Connaissances et attitudes pratiques sur la prise en charge de l’accident vasculaire
cérébral en phase aigüe au CHU de Bouaké/Côte d’Ivoire.
AKANI A F*, GNAZEGBO A*, BONY KE*, KARIDIOULA HA*, GNABA A***, AMON MT**,
YAPO AC**, TANOH AC**
*Service de neurologie CHU de Bouaké/Côte d’ivoire
**Service de neurologie CHU de Cocody/Côte d’ivoire
***Service de cardiologie CHU de Bouaké/Côte d’ivoire
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Introduction: Les AVC constituent un motif fréquent d’admission aux urgences médicales du
CHU de Bouaké. Des recommandations sur leur prise en charge à la phase aigue ont été
publiées par l’ANAES en 2012. Qu’en est-il de l’application de ces recommandations au CHU
de Bouaké ? Objectif général: Evaluer les connaissances et les pratiques réelles des médecins
du CHU de Bouaké sur la prise en charge des AVC à la phase aigue selon les
recommandations de l’ANAES. Méthodologie: Il s’agit d’une étude transversale, descriptive
réalisée du 15 Mai au 15 Juin 2013. Résultats: Parmi ces médecins, 15 internes et un médecin
généraliste ont été interrogés. Leur ancienneté professionnelle moyenne était de 3 ans. Une
évaluation systématique de l’état de vigilance était réalisée par tous et l’échelle de Glasgow
était la seule utilisée. 81% des enquêtés installaient leurs patients en décubitus dorsal. 60%
des enquêtés effectuaient une prévention thromboembolique systématique et 47% utilisaient
les neuroprotecteurs à la phase aigue. Conclusion: Les médecins et internes du CHU de
Bouaké doivent bénéficier de séances de formation continue afin d’améliorer la prise en
charge des AVC.
Mots- clés: AVC-prise en charge-connaissances pratiques
SALLE / ROOM 2 : COMMUNICATIONS AVC / STROKE COMMUNICATIONS
C7 – Prise en charge des anévrismes artériels intracrâniens en Côte D’ivoire.
M KAKOU, V TOKPA, N ADOU, V BA ZEZE
Service de Neurochirurgie, CHU de Yopougon, Abidjan Côte d’Ivoire
Les anévrismes artériels intracrâniens constituent une entité pathologique neurovasculaire de
plus en plus diagnostiquée en Côte d’Ivoire. Le traitement actuel en est exclusivement
chirurgical, le traitement endovasculaire n’étant pas encore disponible. Objectifs :Evaluer la
prise en charge actuelle des anévrismes artériels intracrâniens en Côte d’Ivoire et faire une
revue de la littérature en vue de son amélioration. Méthodologie : étude rétrospective sur 21
ans et prospective sur 2 ans portant sur les dossiers et patients ayant été hospitalisés en
neurochirurgie pour un anévrisme artériel intracrânien confirmé par une artériographie ou un
angioscanner. Les caractéristiques épidémiologiques, cliniques, anatomiques, thérapeutiques et
évolutives ont été analysées. Résultats :Quatre-vingt (80) dossiers et patients ont été retenus.
On notait 50 femmes (62,5%) et 30 hommes (37,5%) avec un âge moyen de 47 ans. Trente
patients (37,5%) étaient hypertendus connus. Cliniquement la rupture était la principale
circonstance de découverte (97,5%). Quatre-vingt (91) anévrismes ont été diagnostiqués dont
la plupart étaient de localisation carotidienne (23 anévrismes) soit 25,3%. On notait 23
anévrismes au niveau de l’artère cérébrale moyenne, 19 au niveau de l’artère communicante
antérieure, et 13 au niveau de l’artère cérébrale antérieure. La quasi-totalité de ces
anévrismes étaient sacciforme (99%). Les anévrismes étaient de petite taille dans 47% et de
taille moyenne dans 38%. Seize (16 cas) d’hydrocéphalie et 22 cas de resaignement ont été
constatés .Le traitement chirurgical a été réalisé chez 56 patients possédant 64 anévrismes
dont 58 clippages et 4 enrobages, 2 cas d’embolisation en France chez un même patient. Les
suites opératoires immédiates ont été simples chez 38 patients (67,85%). Les séquelles
observées sont 2 cas d’anosmie bilatérale, 1 cas d’aphasie motrice, 6 cas de déficit moteur
séquellaire et 1 cas d’épilepsie. La reprise des activités professionnelles a été possible pour
44 patients parmi les opérés. Conclusion : L’amélioration de la prise en charge des
anévrismes intracrâniens en Côte d’ Ivoire passe par l’acquisition de la technique
endovasculaire.
Mots clés : anévrisme intracrânien-hémorragie méningée
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C8 – Problématique de la prise en charge des hémorragies cérébro-méningées par rupture
d’anévrisme au Mali.
O DIALLO1, K DRISSA2, M DAMA1, C OUMAR1, MS DIARRA3, Y SOGOBA2, SB BADIANE4.
Les hémorragies méningées par rupture de malformations vasculaires au Mali constituent une
préoccupation des praticiens quant à leur prise en charge adéquate
Les objectifs de cette étude ont été d’établir la fréquence de cette affection en milieu
hospitalier et de ressortir des difficultés de prise en charge. Nous rapportons une étude
rétrospective de septembre 2011 à Aout 2013 portant sur les hémorragies cérébro-méningées
en rapport avec une rupture d’anévrisme. Notre sérié comportait 32 patients dont 20 de sexe
féminin. Les âges allaient de 28 ans à 65 ans. L’état clinique des patients allait de céphalée
au coma profond. Ces patients ont tous bénéficié d’une TDM sans injection et d’un
angioscanner avec reconstruction vasculaire. La classification de Fischer a été utilisée pour
l’ensemble des scanners. 12 patients ont ressaigné avant la chirurgie. La chirurgie a consisté
en un clippage du collet anévrismal. Il y avait 17 cas d’anévrismes de la communicante
antérieure, 8 cas de la carotidienne supra-clinoïdienne, 4 cas au niveau de la bifurcation
sylvienne, 2 cas au niveau de la fosse cérébrale postérieure et 1 cas de l’artère ophtalmique.
Dix huit patients ont été opérés au mali, 5 patients embolisés à l’extérieur du Mali, 9 patients
n’ont pas été opérés. Il y a eu 6 décès dont 3 en post opératoires et trois autres non opérés
à domicile. La prise en charge des anévrismes au Mali pose un problème de diagnostic et de
traitement.
Mots clés : hémorragie méningé, anévrisme, chirurgie.
C9 – Chirurgie des hémorragies de la fosse cérébrale postérieure à Abidjan entre 2007 et
2013.
A JIBIA, M KAKOU, D N’DRI OKA, G VARLET, V BA ZEZE.
Service Neurochirurgie CHU Yopougon, Abidjan – Côte d’Ivoire
Introduction : Les hémorragies de la fosse cérébrale postérieure sont d’évolution rapide et
péjorative. La triple agression ventriculaire et cérébello-tronculaire quasi constante interpelle
le chirurgien à une attitude de décompression nerveuse. Quels sont les paramètres et comment
cette chirurgie s’évalue-t-elle notamment en milieu hospitalier subsaharien ? Objectifs : Evaluer
la morbi-mortalité postopératoire des hémorragies de la fosse postérieure et rapporter notre
expérience chirurgicale. Matériels & Méthode : Etude rétrospective et analytique de dossiers
de patients hospitalisés entre Janvier 2007 et Décembre 2013, avec diagnostic radioclinique
confirmé d’hématome non traumatique de la fosse postérieure. Les scores de Glasgow Coma
(GCS)/Outcome Scale (GOS) et Rankin (mRS) ont été employés. Résultats : Treize patients ont
été colligés. L’âge moyen était de 54,5 ans et le sex-ratio de 1,6. La topographie
hémisphérique cérébelleuse était prépondérante (46,15%). Nous avons noté une relative
altération postopératoire du GCS préopératoire moyen : de 8,3 à 7,2. La dérivation
ventriculaire externe (5 cas) ou la craniectomie occipitale avec ablation des caillots (4 cas) ont
été les gestes chirurgicaux les plus usités. L’handicap sévère (GOS ≤ 2 ou mRS ≥ 4)
représentait l’état clinique postopératoire dominant. La mortalité était de 30,7%. Discussion –
Conclusion : Les hémorragies de la fosse cérébrale postérieure restent rares et très
invalidantes dans notre contexte. Elles imposent une attitude prompte et adaptée selon le
siège et l’importance des caillots.
Mots-Clés : Dérivation ventriculaire externe – Fosse crânienne postérieure – Hémorragie
cérébrale.
21ème Congrès de la PAANS – Grand-Bassam – 23-25 Avril 2014
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C10 – Prise en charge microchirurgicale d’un anévrisme de la branche temporo-médiale du
segment P2 de l’artère cérébrale postérieure droite.
M KAKOU, A PORQUET, V TOKPA, N ADOU, V BA ZEZE
Service de Neurochirurgie, CHU de Yopougon, Abidjan Côte d’Ivoire
Introduction : Les anévrismes artériels intracrâniens développés aux dépens de la circulation
cérébrale postérieure sont rares et constituent environ 1% des anévrismes cérébraux
intracrâniens. Le traitement de choix est habituellement endovasculaire. Cependant, celui-ci
peut être remplacé par un traitement microchirurgical le cas échéant. Nous rapportons le cas
d’un patient traité chirurgicalement par voie intradurale médiotemporale. Observation : Il
s’agit d’un homme de 53 ans victime deux mois avant sa prise en charge chirurgicale de
céphalées d’apparition brutale. Le score de Glasgow initial était à 13 sans signes de
localisation neurologique (grade II de WFNS) avec un syndrome méningé franc. Le scanner
crânio-encéphalique initial a mis en évidence une hémorragie méningée juxtamésencéphalique en grade III de FISCHER. L’angioscanner encéphalique a montré un anévrisme
de la branche temporo-médiale du segment P2 de l’artère cérébrale postérieure droite. En
l’absence de traitement endovasculaire, un traitement microchirurgical a été indiqué. Celui-ci a
consisté en un clippage microchirurgical par voie intradurale médiotemporale. Les suites
opératoires ont été simples. Conclusion : Le clippage microchirurgical des anévrismes du
segment P2 constitue une option en cas d’indisponibilité du traitement endovasculaire.
C11 – Les hématomes intracrâniens chez les enfants de 0 à 15 ans : étude rétrospective à
propos de 43 cas (Dakar).
ECN SY, M FAYE, N SYLLA, M MBAYE, M THIOUB, AB THIAM, MC BA, SB BADIANE.
Introduction : Les hématomes intracrâniens constituent un problème de santé publique
responsable de mortalité et de morbidité importante chez l’enfant. Objectifs : Le but de notre
étude est d’étudier les aspects épidémiologiques, cliniques, radiologiques, thérapeutiques et
évolutifs des hématomes intracrâniens chez l’enfant. Patients et méthodes : Il s’agissait d’une
étude rétrospective concernant 43 enfants âgés de 0 à 15 ans colligés au service de
neurochirurgie de FANN et de l’Hôpital Général de Grand Yoff de Janvier 2000 au
Décembre 2010. Résultats : 500 cas d’hématomes intracrâniens ont été enregistrés durant
notre période d’étude dont 43 enfants soit une fréquence de 8,6% de l’ensemble des
hématomes intracrâniens. L’âge moyen était de 7 ans avec des extrêmes de 13 jours et 15 ans.
On notait une prédominance masculine avec 30 cas. L’étiologie des hématomes intracrâniens
était dominée par les chutes dans 20 cas soit 46,5%, les accidents de la route dans 8 cas soit
16,5%. Nous avions notait 3 cas d’hématomes intracrâniens spontanés soit 7%. Une notion de
perte de connaissance immédiate était retrouvée dans 70% des cas. Les vomissements
représentaient le signe le plus fréquent avec 19 cas. 10 patients étaient admis dans un état
de choc. 2 patients présentaient un coma. 12 patients avaient bénéficié d’une radiographie du
crâne, un patient bénéficiait d’une radiographie du rachis cervical, chez tous nos patients la
tomodensitométrie cérébrale a été réalisée et on notait 17 cas d’hématomes sous duraux, 16
cas d’hématomes extraduraux et 10 cas d’hématomes intra parenchymateux. 8 patients
avaient bénéficiaient d’une prise en charge à la réanimation.16 patients avaient bénéficié
d’un traitement chirurgical. L’évolution a été favorable dans 33 cas et 4 décès ont été
enregistrés. Conclusion : Les hématomes intracrâniens chez l’enfant restent redoutables en
pathologie traumatique d’urgence. Le diagnostic lésionnel est tomodensitométrique et la
prévention reste le meilleur traitement.
Mots clés : Hématomes, intracrâniens, traumatismes
21ème Congrès de la PAANS – Grand-Bassam – 23-25 Avril 2014
21st PAANS Congress – Grand-Bassam – April 2014, 23-25th
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C12 – Causes and risk factors of non-traumatic sub-arachnoid haemorrhage among
patients at the Kenyatta National Referral Hospital. Kenya.
NJ MWANG’OMBE, VD WEKESA, CK MUSAU, JG KIBOI.
Neurosurgical Unit, Department of Surgery, Kenyatta National Hospital, University of Nairobi.
PO box 19676-0020, Nairobi Kenya.
Background: Subarachnoid haemorrhage (SAH) has been shown to have a global incidence of
2-49 cases per 100 000 population, and it is associated with a high morbidity and mortality.
There is a scarcity of data regarding this condition in Kenya. This paper presents the causes
and risk factors for this condition in patients presenting to our hospital. Methods: This
descriptive cross-sectional study was conducted at the Kenyatta National Hospital, Nairobi,
Kenya. All patients admitted between December 2010 and March 2011 with a diagnosis of
SAH were included in the study. A total of 55 patients with SAH were recruited in the study.
Results: Slightly more females suffered from SAH than males, with a male to female ratio of
1:1.1. The mean age was 47.6 years with a modal age group being 41-50 years. Intracranial
aneurysms were seen in 29% of patients, the commonest location being in the anterior
communicating artery (31%). Arteriovenous malformations were seen in 4% of patients. 51%
of the patients had poorly controlled hypertension. Other risk factors included alcohol intake
(31%),
cigarette smoking (15%) and use of hormonal contraceptives in females (22%).
Conclusion: In our population, the commonest cause of spontaneous SAH is aneurismal bleed,
mainly from the anterior communicating artery. Further, most of the risks associated with SAH
are preventable.
SALLE/ROOM 1 : COMMUNICATIONS AVC / STROKE COMMUNICATIONS
C13 – La dépression post-AVC (DPAVC) en milieu hospitalier à Ouagadougou (Burkina
Faso).
C NAPON(1), A DABILGOU(1), A KABORÉ (1), J KABORÉ(1)
(1) CHU Yalgado Ouédraogo - Neurologie - 7022 OUAGADOUGOU - BURKINA FASO,
Introduction : Lourde de conséquences sur la récupération motrice du patient, la dépression
post-accident vasculaire cérébral (DPAVC) est souvent méconnue et sous-diagnostiquée. Notre
objectif était d'en étudier les aspects épidémiologiques, cliniques, thérapeutiques en milieu
hospitalier au Burkina Faso. Méthodologie : Il s'agissait d'une étude transversale de 21 mois.
Elle a concerné tous les cas d'AVC hospitalisés dont le délai de survenue de l'ictus était
supérieur ou égal à 2 semaines. Une fois le diagnostic de DPAVC posé par les critères du DSM
IV, sa sévérité était évaluée par l’échelle MADRS (Montgomery and Asberg Depression Rating
Scale). Les patients DPAVC étaient revus 2 mois après pour réévaluation. Résultats : Sur 167
hospitalisations pour AVC, 65 patients avaient une DPAVC (38,9%). L’âge moyen était de
56,9 ans avec des extrêmes de 29 et 84 ans. Le sex ratio était de 0,9. Les AVC ischémiques
étaient majoritaires (53,8%). Quarante-trois patients (66,15%) présentaient une DPAVC
mineure et 22 patients (33,85%), une DPAVC majeure. La DPAVC a été précoce dans 73,8%
des cas (délai inférieur ou égal à 30 jours). Un traitement antidépresseur a concerné 28
patients (43,1%). L’évolution à deux mois chez 31 patients était favorable dans 29% des cas.
Conclusion : La DPAVC est fréquente dans notre contexte. Elle compromet le pronostic
fonctionnel et augmente le risque de morbidité et de mortalité Elle devrait être recherchée
21ème Congrès de la PAANS – Grand-Bassam – 23-25 Avril 2014
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systématiquement chez tout hémiplégique, en particulier à la phase précoce, lors des entretiens
réguliers avec la famille, et devant toute modification du psychisme du patient.
Mots-clés : Dépression post-AVC - Accident vasculaire cérébral - Burkina Faso - Afrique
C14 – La dysfonction érectile après un AVC à Brazzaville.
LF BANZOUZI1, D NGUIEGNA1, C MAKOUMBOU1, A MAFOUANA TCHIBINDA1, XR
MATONGO1, ASW ODZEBE2, PM OSSOU-NGUIET1, B BANDZOUZI-NDAMBA1
1. Service de Neurologie CHU de Brazzaville, Congo
2. Service d’Urologie CHU de Brazzaville, Congo
Introduction : La dysfonction érectile (DE) est l’un des handicaps post-accident vasculaire
cérébral (AVC) le moins documenté. Pourtant, elle altère la qualité de vie, non seulement du
patient mais également du couple. Le but de ce travail était d’étudier les caractéristiques de
la DE chez les patients victimes d’AVC. Méthodologie. Il s’agit d’une étude transversale à
recueil de données prospectif conduite de février à octobre 2011, ayant permis de recenser,
104 patients vus en consultation externe de neurologie du Centre Hospitalier et Universitaire
de Brazzaville et dans les centres de réadaptation fonctionnelle, pour un suivi après un AVC.
Les paramètres étudiés étaient : l’âge, le statut matrimonial, les antécédents, les facteurs de
risque vasculaire, la localisation de l’hémiplégie, l’étiologie de l’AVC, le score de Rankin
modifié et le score NIHSS. Les caractéristiques cliniques et paracliniques, l’index international
de la DE (IIEF-5) dans sa version française. Le logiciel SPSS12 a été utilisé pour l’analyse
statistique des données. Le test de Chi2 a été utilisé pour les comparaisons. Le seuil de
significativité était p < 0,05. Résultats. Parmi les patients inclus, 54 présentaient une DE, soit
51,92 %, l’âge moyen était 56,32 ans. Le délai moyen de survenue de la DE après l’AVC
était de cinq mois, la survenue était progressive dans 70,4 %. L’hypercholestérolémie était
bien corrélée au risque de la DE (p=,007) et de sa sévérité (p=0,010). La DE était modérée
dans 61,1 % et presque supportable dans la moitie´ des cas. Conclusion. La DE post-AVC est
fréquente avec un retentissement dans la vie du couple. L’hypercholestérolémie semble être est
un facteur indépendant de risque de survenue d’une DE après un AVC, mais une étude sur
large population mérite d’être réalisée.
Mots clés : Dysfonction érectile, AVC, Brazzaville.
C15 – Prévalence de l’infection à VIH chez les patients hospitalisés pour un accident
vasculaire cérébral au CHU campus de Lomé.)
M FIAWOO1, KD EKOUEVI2, K ASSOGBA1, K APETSE 1, AAK BALOGOU1
1) Service de neurologie du CHU Campus, 03 BP 30284, Lomé, Togo
2) Département de Santé Publique, Lomé, Togo
Introduction : Le VIH est associé à un risque élevé de maladies cardiovasculaires dont les
accidents vasculaires cérébraux (AVC). L’objectif de cette étude était d’estimer la prévalence
du VIH chez les patients hospitalisés pour AVC. Méthode : Une étude transversale a été
réalisée dans le service de neurologie du CHU Campus de Lomé du 01 août 2012 au 28
février 2013. Tous les patients hospitalisés pour AVC sur la base de données cliniques et de
scannographie cérébrale ont été enrôlés. Une sérologie au VIH avec deux tests rapides en
série a été réalisée. Une analyse de régression logistique a été réalisée pour identifier les
facteurs associés à l’infection au VIH. Résultats : Au total 444 patients ont été enrôlés. L’âge
médian était de 57ans (étendue interquartile de 44-68 ans) avec 53,7% de sujets de sexe
féminin. Parmi ces patients, le diagnostic d’AVC ischémique a été confirmé chez 309 (69,6%)
patients et celui d’AVC hémorragique chez 145 (30,4%). La prévalence du VIH était de 8,1%
(n= 36) avec un intervalle de confiance (IC) à 95% (5,6-10,6%). Parmi ces patients, 72
(16,2%) patients avaient fait un dépistage du VIH avant l’hospitalisation et 17 étaient connus
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infectés par le VIH. L’analyse de régression logistique avait montré que le type d’AVC n’était
pas associé à l’infection à VIH avec un Odds Ratio de 0,63, IC à 95% (0,10-4,02).
Conclusion : Cette séroprévalence chez les sujets hospitalisés pour AVC est plus élevée que
celle de la population nationale qui est de 3,2%.
C16 – Infarctus bithalamique révélé par un syndrome démentiel aigu chez un sujet
immunodéprimé par le VIH.
KL KOUASSI¹, M DOUMBIA-OUATTARA¹, I DIAKITE¹, D AKADJE², YF BOA¹, DT SONAN¹
(1) Service de Neurologie du CHU de Yopougon, Abidjan Côte d’Ivoire
(2) Service de Médecine Physique et de réadaptation fonctionnelle, CHU de Yopougon, Abidjan
Introduction : Les infarctus bithalamiques et simultanés sont rares. Ils sont dus à l’occlusion
d’une artère dite de Percheron qui est un tronc commun pour la vascularisation médiale des
thalamus. La symptomatologie très polymorphe, rend difficile leur diagnostic. Observation :
Les auteurs rapportent un cas d’infarctus bithalamique révélé par des troubles neurocognitifs
chez un sujet immunodéprimé par le VIH, soulignent le rôle prépondérant de l’IRM dans le
diagnostic. A travers une revue de la littérature, ils discutent le lien entre l’infarctus et le VIH.
Conclusion : l’infarctus bithalamique bien que rare, doit être évoqué devant un syndrome
démentiel aigu. L’IRM cérébrale apparait être l’examen essentiel pour le diagnostic. Par
ailleurs, la présence d’une infection au VIH ne doit pas faire égarer le diagnostic.
Mots clés : démence, thalamus, AVC, IRM, VIH
C17 – Quelle prise en charge pour l’infarctus cérébral malin en Afrique Sub-saharienne ?
NGUIEGNA D1, MAWANDZA PDG1, BANZOUZI LF1, OTIOBANDA GF2, ELLENGA-MBOLLA BF3,
OSSOU-NGUIET PM1, B BANDZOUZI-NDAMBA1,
1. Service de Neurologie, 2. Service de réanimation, 3. Service des Urgences.
CHU de Brazzaville, Congo
Introduction. Le terme d’infarctus malin caractérise une occlusion complète ou quasi-complète
de l’artère cérébrale moyenne, associée à un œdème cérébral important et un effet de masse.
La présentation clinique est souvent sévère, les troubles de la conscience surviennent dans les
24 à 48 heures, nécessitant le plus souvent un recours à la ventilation mécanique, avec une
mortalité d’environ 80%. En Afrique subsaharienne, il n’y a pas de données disponibles sur la
prise en charge de ces patients. Nous rapportons l’expérience congolaise. Patients et
méthodes. Il s’agit d’une étude transversale, observationnelle réalisée de Février 2011 à
Octobre 2012 dans les services des urgences, réanimation et neurologie du CHU de
Brazzaville. Ont été inclus, tous les patients admis pour infarctus cérébral intéressant plus des
2/3 du territoire de l’artère cérébrale moyenne. Les variables de l’étude ont été l’âge, le sexe,
la sévérité initiale, à J3, les traitements administrés et l’évolution intrahospitalière. Le logiciel
Epi-info 6.1 a servi pour l’analyse statistique. Résultats. Durant la période d’étude 36 patients
ont été hospitalisés pour infarctus malin, dont deux décédés à l’admission, notre étude a donc
intéressé 34 patients. L’âge moyen était de 61±9,4 ans, Le sex ratio de 1,27 pour les hommes.
L’hypertension artérielle était retrouvée dans 94,1%. Le délai moyen de consultation était de
26,3±27,34 heures et celui de réalisation du scanner 3,2±2,8 jours. A l’admission, le score
NIHSS moyen était de 16±3, le score de Glasgow moyen à 8±3. A J3, le score NIHSS moyen
était à 22±4, et le score de Glasgow à 6±2. Tous les patients ont bénéficié d’un traitement
par Aspirine 250mg, Mannitol 125ml en trente minutes toutes les 6 heures, associé au
furosémide 40mg quand la pression artérielle était au-dessus de 180mm Hg, Nicardipine en
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pousse seringue électrique a été administré pour les patients qui avaient une pression
artérielle supérieur ou égale à 220mm Hg. L’insuline rapide a été administrée en cas
d’hyperglycémie supérieur ou égale à 1,5g/l, le paracétamol si température était au-delà de
37°5. Aucun patient n’a bénéficié d’une craniectomie décompréssive, ni d’une intubation. La
limitation des soins a et la décision de non transfert en réanimation été proposée en accord
avec la famille du patient dans 18 cas (52,9%). Nous avons enregistré 29 décès, soit 85,3%.
Conclusion. La problématique de la prise en charge des infarctus malin, et de limitation de
soins en cas d’AVC graves mérite une réflexion éthique, et des choix thérapeutiques en Afrique
subsaharienne où les moyens de prise en charge sont limités et le plus souvent à la charge du
patient.
Mots clés : Infarctus malin, Prise en charge, Afrique Sub saharienne
C18 – Analyse des comptes-rendus d’écho-doppler cervical dans la prise en charge des
AVC ischémiques.
M AMON, AC YAPO-EHOUNOUD, P DIOPOH, AC TANOH, AE KOUAME-ASSOUAN
Université Félix Houphouët Boigny, Département de neurologie, Abidjan, Côte d’Ivoire
Introduction: L’echodoppler cervical est un élément important du bilan étiologique des AVC
ischémiques. Il permet entre autres le diagnostic et l’évaluation d’une sténose carotidienne
athéromateuse et conditionne une éventuelle endartériectomie en prévention secondaire. Dans
notre contexte de travail, cet examen est insuffisamment réalisé et les informations nécessaires
à la décision thérapeutique sont parfois manquantes. Objectif : Analyser la qualité des
comptes-rendus de ces examens doppler. Méthodologie: Nous avons inclus rétrospectivement
les dossiers des patients hospitalisés pour un accident vasculaire cérébral ischémique durant
une année dans le service de neurologie du CHU de Cocody (Abidjan). Résultats: 157
patients ont ainsi été sélectionnés. 38% d’entre eux avaient réalisé un echodoppler cervical
dans le bilan étiologique. L’échostructure était précisée dans tous les comptes-rendus. Une
plaque d’athérome était visualisée dans 65% des cas. Une sténose carotidienne était
rapportée dans 13% des cas. Le degré de sténose était signalé chez 6 patients sur 8, mais la
méthode de calcul n’était précisée dans aucun cas. Conclusion: L’écho-doppler est un examen
de première intention dans le bilan étiologique des AVC ischémiques. Il serait important
d’améliorer le taux de réalisation et la qualité des comptes-rendus.
Mots clés : AVC Ischémique- Echodoppler cervical- Sténose carotidienne
SALLE/ROOM 2 : COMMUNICATIONS LIBRES / FREE COMMUNICATIONS
C19 – Traitement chirurgical des paralysies du plexus brachial post-traumatiques.
M MOTAH1, V DJIENTCHEU2, GE GUEGANG3, JN DOUMBE1, SM NDIAPA TCHIENGUE1 , SA
MOUELLE1.
1-Faculté de Médecine et des Sciences Pharmaceutique, Université de Douala
2,3-Faculté de Médecine et des Sciences Biomédicales, Université de Yaoundé I
Introduction : Le but de la présente étude était de déterminer les aspects diagnostiques,
thérapeutiques et pronostiques des paralysies du plexus brachial post traumatiques.
Méthodologie : Il s’agissait d’une étude longitudinale, rétrospective et prospective à visée
descriptive qui s’est déroulée à l’Hôpital Général de Douala de janvier 2007 à avril 2013.
Etaient inclus tous les sujets de plus de 15 ans présentant une paralysie du plexus brachial
consécutive à un traumatisme. En étaient exclus les enfants et les autres causes de paralysie du
plexus brachial. Résultats : Nous avons retenu 18 patients opérés. Le sexe ratio était de 18/0
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en faveur des hommes. La moyenne d’âge était de 33 ans avec des extrêmes allant de 16 à
57 ans. Les accidents de la voie publique représentaient 81,5% des causes de traumatisme.
L’électromyogramme retrouvait les axonotmésis (51,9%) et les neurotmésis (44,4 %). Les
lésions supra claviculaires représentaient 61,53% des cas et les avulsions 33,3%. Le délai
moyen préopératoire était de 269 jours, soit 9 mois. La durée moyenne de suivi était de 16
mois. La neurolyse a été effectuée chez 14 patients soit 77,7% des cas, la neurotisation, chez
7 patients soit 38,8% et la greffe du nerf sural chez 7 patients soit 38,8%. L’amélioration des
forces musculaires et de la sensibilité suivant différentes classifications était statistiquement
significative. Conclusion. Le traitement chirurgical des paralysies du plexus brachial posttraumatiques dans notre série a donné des résultats encourageants malgré un échantillonnage
modeste et un suivi relativement court.
Mots clés : Plexus brachial, traumatisme, Chirurgie
C20 – Les traumatismes crânio-encéphaliques du patient âgé : étude de 80 cas.
MC BA, N NDOYE, PI NDIAYE, AB THIAM, M THIOUB, SB BADIANE.
Introduction : Le traumatisme crânio-encéphalique (TCE) est une cause majeure de décès et
invalidité. Chez le patient âgé, la pathologie survient sur un terrain volontiers poly
pathologique. Le but de notre étude est de décrire les aspects cliniques et thérapeutiques des
traumatismes crânio-encéphaliques chez des patients de plus de 60 ans. Patients et
Méthodes : Il s’agit d’une étude rétrospective menée de 1995 à 2012 portant sur 80 cas de
traumatisme crânio-encéphalique survenu chez les patients de 60 ans et plus. Ont été inclus les
patients reçus au décours d’un TCE avéré, de même que ceux présentant des lésions
traumatiques à l’imagerie, que le traumatisme soit établi ou non à l’interrogatoire. Tous les
patients ont bénéficié d’une imagerie, TDM notamment. Le suivi évolutif va de trois mois à
deux ans. Résultats : De 1995 à 2012, 80 cas de TCE ont été recensés à la Clinique
Neurochirurgicale. Les patients âgés de 60 ans et plus représentent 9% l’effectif. L’âge moyen
est de 77 ans, les extrêmes allant de 60 à 95 ans. La tranche d’âge de 60 à 70 ans est la
plus représentée : La répartition par le sexe note une nette prédominance masculine (80% en
faveur des hommes). Le délai de consultation est précisé chez 45 patients. Sa durée est de 2 à
3 mois. La perte de connaissance initiale a été retrouvée dans 15 cas. Le score de Glasgow a
été établi dans 70 cas. Le déficit moteur a été recensé dans 55 cas. Le scanner cérébral a été
effectué chez 70 patients. Les lésions TDM les plus fréquentes sont constituées par l’hématome
sous dural aigu ou chronique (52 cas). Au plan Thérapeutique, tous les patients présentant un
hématome sous dural chronique ont été opérés. L’intervention a été effectuée sous AG et a
consisté en une trépanation suivie d’évacuation et de lavage au sérum physiologique. Ce
traitement chirurgical a été encadré par des mesures adjuvantes. Conclusion : Les
traumatismes crâniens du sujet âgé représentent une pathologie peu en étudiée en Afrique
Subsaharienne. Ils sont le plus souvent consécutifs à un accident de la voie publique.
L’hématome sous dural chronique en constitue la complication la plus fréquente.
C21 – Hydrocéphalie chez l’enfant : résultats préliminaires d’une prise en charge assistée
au CHU de Conakry Guinée.
IS SOUARE1, B KEITA2, LK BEAVOGUI3, N SIDIBE2, L DIALLO4, KEITA M2.
1Service de Neurochirurgie, Hôpital ASIGUI; CHU de Conakry
2service de chirurgie pédiatrique ; Hôpital national Donka; CHU de Conakry
3 service de Neurochirurgie, Hôpital national Donka; CHU de Conakry
4service de Neurologie, Hôpital ASIGUI; CHU de Conakry
Introduction : L’hydrocéphalie est une pathologie d’étiologies diverses, caractérisée par
l’accumulation intracrânienne excessive du liquide cérébro-spinal. Chez les sujets en bas âge,
elle peut entrainer des difformités crânio-cérébrales avec des lésions cérébrales invalidantes.
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Objectifs : Les objectifs étaient d’analyser l’évolution post-opératoire immédiate, d’identifier
les principales complications post-opératoires et d’analyser les principales difficultés liées à
cette prise en charge. Matériel et méthodes : Notre étude prospective de 12 mois allant du
29 décembre 2010 au 30 décembre 2011, réalisée dans le service de Chirurgie Pédiatrique
de l’Hôpital National DONKA à porté sur 30 cas d’hydrocéphalie hospitalisés bénéficiant une
dérivation ventriculo-péritonéale. Résultats : La fréquence de l’hydrocéphalie est de 5,01% ;
une prédominance masculine 73,33% (sex-ratio = 1,14) ; l’âge moyen était de 4,87 mois.
L’étiologie présumée principale était la méningite dans 63,33% des cas. Le diagnostic de
l’hydrocéphalie a été clinique, confirmé par les données de la tomodensitométrie cérébrale
dans les 30 cas. L’évolution était favorable dans 53,33% des cas; 16,66% de complications
mécaniques, 10% de complications infectieuses et 16,66% de décès. Conclusion : les suites
postes opératoires immédiates de l’hydrocéphalie restent dépendantes du délai de la prise en
charge sur la base d’un diagnostic précis, mais aussi et surtout de l’impact des co-morbidités
sur l’état préopératoire. Ce dernier expliquerait en partie les difficultés de la prise en charge,
ainsi que la majorité des complications enregistrées.
Mots clés : hydrocéphalie, dérivation ventriculo-péritonéale, résultats
C22 – Neuroimaging features of nasofrontal cephaloceles
Patrice JISSENDI-TCHOFO
Neuroradiology, University Hospital of Lille, France;
Pediatric Neuroradiology, University Hospital Saint-Pierre, Brussels.
The purpose of this topic is to review imaging features of nasofrontal cephaloceles with an
emphasis on cranial computerized tomography (CT) imaging findings, which technique is often
the only choice in developing countries. In such conditions, neurosurgeons may perform a repair
of the malformation on the basis of cranial CT with thin slices and possibly 3D volume
rendering. This review is based on a series of six cases (four females and two males) aged
from day of birth-10 years, documented over 2 years in Burkina Faso. We found various
aspects of facial dysmorphisms and cranial CT associated with nasofrontal cephaloceles as
observed in five children, the 6th showing a complex form of mixed nasofrontal and
nasoorbital defects. Other common malformations were interhemispheric cysts and agenesis of
the corpus callosum. Adequate cranial CT protocol allows the correct diagnosis of this
malformation and the planning for reconstructive surgery. The latter will impact favorably the
family and social attitude towards affected children.
C23 – Current concepts in metabolic and functional imaging of hemispheric low grade
gliomas in adults.
I SOLAROGLU, G. EVREN KELES
Koç University, School of Medicine, Department of Neurosurgery, Rumelifeneri Yolu, 34450
Sarıyer, Istanbul, Turkey
Low-grade gliomas (LGGs) are a heterogeneous group of relatively slow-growing primary
tumors with distinct clinical, histological, and molecular characteristics. LGGs are infiltrative
cerebral neoplasms frequently invading functionally critical or “eloquent” brain regions. Many
studies show that the quality of life and the median survival in LGG seems correlated to the
extent of resection. However, the resection of LGGs that are located in eloquent brain areas
remains a neurosurgical challenge and carries a high risk of permanent deficit. Pre-operative
metabolic and functional imaging and intra-operative functional mapping can be used to
decrease the risk of complications following surgical resection of LGGs. The use of metabolic
and functional imaging techniques extends surgical indications and improves the extent of
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21st PAANS Congress – Grand-Bassam – April 2014, 23-25th
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resection, while safeguarding the patient's quality of life. The utility and limitations of these
advanced techniques will be discussed briefly in this lecture.
C* – Transcortical-Transventricular approach in colloid cysts of Third Ventricle: Surgical
Results.
Ethem BESKONAKLI.
Background : Colloid cysts of the third ventricle account for 0.5–2% of all intracranial tumors.
Although several surgical approaches have been proposed for the treatment of these lesions,
the best surgical option has not yet been determined. Patients and Methods : Between 1995
and 2013, a total of 48 patients with colloid cysts of the third ventricle were managed in our
neurosurgical department. 47 underwent transcortical-transventricular approaches. One
patient, in whom the diagnosis was made incidentally on CT after a traffic accident, refused
surgery. The clinical presentation, radiological findings, complications, and outcome were
analyzed. Results : There were 27 males and 20 females. The mean age was 38.2 (range,
12-63). Headache was the most common presenting symptom. 47 patients were treated
surgically with a transcortical-transventricular approach through the middle frontal gyrus. Total
excision was achieved in 44 patients, while partial cyst excision was done in three patients.
There was no surgical mortality. The main morbidity was epileptic seizures in three patients.
Overall outcome was good in all patients. The duration of the follow-up period varied
between 13 months and 12 years, with a mean of 6.6 years. Computed tomographic scans
were obtained in 22 patients and MRI in 25 during follow-up period. There were no tumor
recurrences. Conclusion : the transcortical-transventricular approach for the removal of colloid
cysts of the third ventricle represents a safe procedure, and can be considered a very good
option for the treatment of these lesions with low risk of mortality and morbidity.
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JEUDI 24 AVRIL 2014 / THURSDAY, APRIL 24th 2014
SALLE/ROOM 1 : COMMUNICATIONS EPILEPSIES / EPILEPSIES COMMUNICATIONS
C24 – Vivre avec l’épilepsie dans le contexte culturel sénégalais : exemple de la femme en
âge de procréation.
BA EHM1, BA F2, DADAH S ML3, KONE Z3, NDIAYE M3, DIAGNE NS3, GAYE NM3, CISSE O3,
BASSE AM3, DIOP MS3, SECK LB3, SOW AD3, TOURE K3, DIOP AG3, THIAM MH1, SECK S1,
FAYE PL1, NDIAYE MM3
1 Clinique de psychiatrie, UCAD
2 Laboratoire de physiologie, UGB
3 Clinique Neurologique, UCAD
Introduction : L’épilepsie est un problème de santé publique au Sénégal et en Afrique du fait
de sa gravité et de son poids social. Elle survient à tout âge n’épargnant aucun sexe. Elle peut
influencer la vie sexuelle et vice versa. L’objectif de ce travail est d’étudier, les conséquences
des médicaments antiépileptiques sur la vie sexuelle des femmes sénégalaises épileptiques,
l’influence de ces drogues sur la grossesse et au moment de l’allaitement. Méthodes : Il s’agit
d’une étude prospective qui s’est déroulée du mois de Mars au mois d’Aout 2011 à la clinique
neurologique du centre hospitalier et universitaire de Fann Dakar Sénégal et qui est orientée
uniquement sur les femmes sénégalaises épileptiques. Résultats : Nous avons colligé, 120
patientes âgées de 16-64 ans avec une moyenne d’âge de 30,58 ans, dont 45% sont mariées,
44,16% étaient non scolarisées prépondérantes. Toutes nos patientes prenaient des
médicaments antiépileptiques, 89,16% était en monothérapie. 55% de nos patientes étaient
connues épileptiques depuis au moins 6ans. 45,83% présentaient une épilepsie généralisée,
44,17% des épilepsies partielles. Dans notre cohorte, 64,16% étaient sous phénobarbital,
69,16% avaient une bonne observance thérapeutique. Comme effets secondaires des
médicaments, 90% avaient des troubles sexuels. 75% menaient une vie sexuelle active, On
notait une diminution du nombre de rapports sexuels par semaine, durant la maladie
[31 /55=56,66%]. Par ailleurs, 51,17% ont eu à utiliser une contraception, dont 38,7% de
type oral. 64,86% avaient remarqué une augmentation de la fréquence des crises au moment
de leurs grossesses. Parmi les 74 femmes qui avaient contracté une grossesse, 41,89 % avaient
des enfants prématurés, 16,21% avaient fait des avortements. 61,17% avaient une vie
psychosociale affectée. Conclusion : Les femmes sénégalaises vivant avec l’épilepsie
éprouvent souvent des problèmes sexuels, lesquels peuvent être dus à l’épilepsie, aux
antiépileptiques et/ou aux réactions du partenaire, de l’entourage familial ou professionnel
face à la charge symbolique de cette affection.
C25 – Epilepsie : les connaissances, attitudes et pratiques des tradipraticiens du district de
Bamako.
DIALLO S (1), MAIGA Y (1), COULIBALY A( 1), COULIBALY D (1), DIALLO S H (1), DIAKITE S (1),
TRAORE H A (2).
1. Service de Neurologie CHU Gabriel Touré 267 Bamako MALI
2. Service de Médecine Interne CHU point G, Bamako MALI
Introduction : L’épilepsie constitue un problème majeur de santé publique en Afrique, du fait
des croyances socio culturelles erronées qui entourent cette pathologie. Objectif: L’objectif était
d’étudier les connaissances, attitudes et pratiques des tradipraticiens à propos de l’épilepsie à
Bamako (Mali). Méthode: Il s’agissait d’une étude transversale, prospective descriptive et
analytique qui a porté sur une cohorte de 150 Tradipraticiens exerçants dans le district de
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Bamako qui étaient membres de la FEMATH (fédération malienne des tradithérapeutes et
Herboristes) et qui ont accepté de participer à l’étude. Résultats: La tranche d’âge de 41-60
ans (53,3%). Le sexe ratio était de 1,1 pour les hommes. Selon 36% l’épilepsie peut toucher
tous les âges, La crise tonico-clonique était la plus connue par 66,67%. Pour 58,67% de notre
population l’épilepsie n’est pas contagieux et 34% des tradithérapeutes pensaient que
transmissible à la descendance de celui qui le soigne. Le déclenchement spontané des crises a
été évoqué par 21,33%, mais 20,26% évoquaient à un facteur déclenchant (la foule, le stress,
la pleine lune). Les complications les plus rapportées étaient : La déficience mentale pour
32,6% et la folie pour 28,67%. En ce qui concerne l’attitude face à une crise, 37,3% avaient
une attitude qui consistait à éloigner les malades des objets dangereux. Pour les moyens
thérapeutiques, 51,52% affirmaient traiter avec des plantes, 30% par des prières
(incantations ou invocations des Djinns). Conclusion: La prise en charge efficace de l’épilepsie
en Afrique exigerait une collaboration étroite entre les praticiens de la médecine moderne
et les «tradipraticiens». La jeune ligue malienne contre l’épilepsie devra s’atteler à cette tache.
Mots Clés : Epilepsie, connaissances, attitudes, pratiques, tradipraticiens, Bamako, Mali
C26 – Syndrome des Pointe-Ondes Continues du Sommeil : Une cohorte Sénégalaise.
NDIAYE M, KAFANDO JK, BASSE AM, SOW AD, SAMI OLM, SECK LB, SÈNE MS, TOURÉ K,
DIAGNE NS, DIOP AG, NDIAYE MM.
Service de Neurologie, CHU Fann, Dakar, Sénégal, BP 5035
Introduction : Le syndrome des "pointe-ondes continues au cours du sommeil" est une
encéphalopathie épileptique sévère de l’enfant caractérisée par la présence de plusieurs
types de crises, d’une atteinte neuropsychologique et d’un pattern EEG typique fait de PO
diffuses occupant plus de 85% du sommeil lent. Le but de cette étude était d'examiner les
facteurs étiologiques, les aspects électro-cliniques, radiologiques et évolutifs de cette
encéphalopathie épileptique dans une cohorte d'enfants sénégalais. Patients et méthodes : Il
s’agit d’une étude rétrospective de dossiers de patients suivis pour un syndrome des « pointes
ondes continues pendant le sommeil lent (POCS) », dans le cadre de la consultation de
neurologie pédiatrique du service de neurologie du Centre Hospitalier National Universitaire
(CHNU) de Fann. Les patients étaient suivis de juillet 2007 à décembre 2012. Résultats: Il y
avait 24 patients âgés de 4 à 14 ans, avec un âge moyen de 68,61 ans. Les patients étaient
divisés en 2 groupes. Le premier composé de 3 enfants ayant une épilepsie idiopathique qui
avait évolué vers un syndrome des « pointes ondes continues au cours du sommeil lent ». Dans
ce groupe, les enfants avaient en commun un développement psychomoteur initial normal et
une bonne évolution électro-clinique. Dans le second groupe composé de 21 enfants présentant
une épilepsie non idiopathique, 16 patients (66,7%) avaient des facteurs de risque :
antécédents d’asphyxie périnatale (3patients), de méningite (3patients), de prématurité (1cas),
de convulsions néonatales (2 cas), de pré-éclampsie (1cas), une épilepsie familiale (3patients),
un retard psychomoteur (5 patients), une consanguinité parentale (2 patients). Aucune étiologie
n’a été identifiée chez 4 patients. Les crises d’épilepsie étaient principalement les crises
partielles motrices (18 patients) suivies par les crises généralisées tonico-cloniques (5 patients),
les crises atoniques (3 patients), les absences typiques et atypiques (3 patients), les myoclonies
(3 patients) et les crises gélastiques (1 patient). Les signes associés étaient un déficit cognitif
global (19cas), des troubles du comportement (10 patients) et des troubles moteurs (3
patients).L’électro-encéphalogramme de sommeil de tous les patients montrait des pointeondes ≥ 85%. 12 patients avaient eu une imagerie cérébrale morphologique (TDM et/ou IRM),
l’imagerie était normale chez 10 patients et mettait en évidence chez 2 autres une atrophie
corticale et/ou sous corticale. Tous les patients avaient été mis sous corticothérapie et/ou
benzodiazépines. Seuls 3 patients ont eu une bonne évolution clinique et
électroencéphalographique. Conclusion: Le pronostic de l'encéphalopathie épileptique avec
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des pointe-ondes continues pendant le sommeil lent reste pauvre et entrave le développement
neuropsychologique des enfants.
Mots-clés: pointes-ondes continues pendant le sommeil lent, Sénégal
C27 – Syndrome de Landau-Kleffner (SLK) : à propos d’un cas observé en Côte d’Ivoire.
DOUMBIA-OUATTARA M1, KOUAME-ASSOUAN AE2, KOUASSI L1, DIAKITE I1, BONY E2,
DOUAYOUA–SONAN T1
1: Service de Neurologie CHU de Yopougon, 21 BP 632 ABIDJAN 21 Côte d’Ivoire.
2: Service de Neurologie CHU de Cocody BP V 13 ABIDJAN Côte d’Ivoire.
Le syndrome de Landau–Kleffner (SLK) est une entité rare, caractérisée par une aphasie
acquise de l’enfance associée à des anomalies bitemporales paroxystiques à
l’électroencéphalogramme (EEG), survenant habituellement entre l’âge de deux et huit ans.
Cette affection parait rare, du fait de sa méconnaissance par les professionnels de la santé, et
des erreurs du diagnostic surtout en Afrique. Nous rapportons le cas d’une fillette de 6 ans,
reçue en consultation de Neurologie, pour une régression du langage d’installation progressive
évoluant depuis 6 mois, associée à de rares crises convulsives généralisées. Le SLK a été
diagnostiqué à l’EEG qui montrait des pointes et pointes-ondes plurifocales bilatérales, de
grande amplitude, activées pendant le sommeil lent. La patiente a été traitée par de fortes
doses d’hydrocortisone à 5 mg/kg/j, associées à une rééducation orthophonique intensive.
L’évolution a été favorable, avec une récupération complète du langage et une disparition des
crises.
Mots-clés : aphasie, corticostéroïdes, EEG, épilepsie, syndrome de Landau-Kleffner.
C28 – Epilepsie et Troubles du langage chez le bilingue: Evolution et facteurs pronostiques.
DIAGNE NS1, SECK LB2, NDAO AK3, NAIT KHACHAT A1, AMRANI N1, LMIDMANI F1, EL FATIMI
A1, DIOP AG2, NDIAYE MM2.
1
: Department of Rehabilitation and Physical Medicine, Ibn Rochd, Casablanca, Maroc
: department of neurology, Fann, Dakar, Senegal
3 : Department of Rehabilitation and Physical Medicine, Dakar, Senegal.
2
Introduction: Il existe plusieurs type de récupération du langage chez le bilingue parmi
lesquelles la récupération différentielle. Cette dernière comporte des controverses quant à la
nature de la langue récupérée. Observation: Nous décrivons l’observation de M.S, 23 ans,
commerçant et droitier. Le poular est sa langue maternelle et le wolof celle du travail. Les
symptômes ont débuté il y’a 5ans, par des crises généralisées tonicocloniques, suivies d’une
perte de connaissance, une hémiparésie gauche. L’évolution a été favorable après trois jours
d’hospitalisation en réanimation avec disparition des troubles de la conscience. Des troubles
sévères de la compréhension et un jargonnage, ont été notés. L’imagerie par résonnance
magnétique cérébrale, le bilan infectieux étaient normaux. L’électroencéphalogramme a
retrouvé un micro-voltage diffus, des activités paroxystiques discrètes à l’HPN. Le patient a été
mis sous phénobarbital (100mg/ J). L’évolution a été marquée par la régression du déficit
moteur. La survenue d’une crise par an a nécessité l’adjonction de la carbamazèpine (200mg
tous les deux jours) au traitement. L’évaluation des troubles du langage oral 10ans après, par
Bilingal Aphasia Screening Test (BAT) traduit en wolof et en poular objectivait une fluence
verbale réduite, des troubles de l’articulation des mots, des troubles de la dénomination, de
désignation, de discrimination auditive verbale moins marqués en wolof. Les troubles de la
compréhension syntaxique et la répétition étaient sévères pour les deux langues. Conclusion:
Nos résultats soutiennent l’hypothèse que chez le bilingue, la langue la mieux restituée serait
celle la plus utilisée par le sujet au moment de l’accident.
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21st PAANS Congress – Grand-Bassam – April 2014, 23-25th
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C29 – Evaluation des troubles anxieux chez les épileptiques en milieu rural au mali (cas
de Markacoungo) de septembre 2008 à février 2009 à propos de 332 cas.
NIMAGA. K, FANE. K, TOGORA. A, SISSOKO, M KOUMARE B
Introduction : L’épilepsie est une maladie universelle, ubiquitaire mais certainement pas
égalitaire. Les troubles anxieux de l'épileptique sont aujourd'hui sous-évalués et par
conséquent sous-traités. Au Mali, peu d’études ont été consacrées à la particularité de
l’anxiété chez les épileptiques. L’objectif de notre étude était d’évaluer les troubles anxieux
chez les épileptiques. Méthode : Cette étude prospective et descriptive a été effectuée à
Markacoungo dans la clinique rurale DINANDOUGOU de Septembre 2008 à Février 2009.
La collecte a été réalisée en utilisant l’échelle d’évaluation de l’anxiété d’Hamilton. Résultats :
L’étude a porté sur 332 patients vivant avec l’épilepsie. Cette étude nous a permis, d’affirmer
que l’anxiété est très fréquente chez les épileptiques (89,8%), à des degrés divers (13,4 %
dans les CGTC et 2,9% dans les crises focales).17,2% d’anxiété sévère chez les femmes contre
9,5 % chez les hommes. 16,2% chez les patients avec une crise au cours des six derniers mois
contre 7, 3% chez ceux sans crise depuis 24 mois. Conclusion : Cette étude démontre que
l’anxiété est très fréquente chez les épileptiques, que la fréquence des crises est un facteur
d’aggravation de l’anxiété et que les patients qui font des CGTC sont plus anxieux que ceux
qui font les crises focales.
Mots clés : épilepsies, anxiété, milieu rural
SALLE 2 COMMUNICATIONS NEUROINFECTIONS / NEUROINFECTIONS DISEASES
COMMUNICATIONS
C30 – Hémorragie parenchymateuse révélant une toxoplasmose cérébrale au CHU
Campus de Lomé
ASSOGBA K, KOMBATE D, APETSE K, BARQUE-BARRY R, BALOGOU AAK
Service de neurologie du CHU Campus.
Contexte : La révélation d’un abcès cérébral par une hémorragie parenchymateuse est une
situation radioclinique rare. Nous rapportons deux cas dans cette étude. Observations : Il
s’agit de l’observation de deux patients de 39 et 42 ans, droitiers, sans antécédents
particuliers. Les symptômes ont débuté une semaine avant l’admission dans un contexte de
céphalées et de vomissements. L’examen a retrouvé un syndrome pyramidal bilatéral pour le
premier et droit pour le second. Le scanner cérébral a montré des lésions spontanément
hyperdenses multiples pour le premier et capsulolenticulaire gauche pour le second. Ils avaient
été pris en charge comme un AVC hémorragique. Il a été noté au 4ème jour une fièvre à 39°40°C avec aggravation du déficit moteur puis altération profonde de la conscience (coma
stade III de Glasgow). Le scanner de contrôle réalisé dix jours plus tard avait montré une
aggravation des lésions sous forme d’hypodensité. La sérologie rétrovirale était positive au
VIH1 dans les deux cas. Le taux de CD4 était de 13 et 6 cellules/mm3. La sérologie
toxoplasmique est positive au IgM à 4/256ème. Un traitement d’épreuve antitoxoplasmique
avait été institué. L’évolution a été bonne pour le premier patient. Le second décéda au 28ème
jour. Conclusion : L’abcès toxoplasmique cérébral peut se révéler par une hémorragie
parenchymateuse.
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C31 – Neurocysticercose et VIH à propos de 4 cas observés aux CHU de Lomé.
KUMAKO VK (1), GUINHOUYA KM (1) APETSE K (2), ASSOGBA K (2), KOMBATE D (2), BELO
M (1), BALOGOU AK (2)
1. Service de Neurologie, CHU Campus de Lomé, Togo
2. Service de Neurologie, CHU Sylvanus Olympio de Lomé, Togo
Introduction : la cysticercose cérébrale est l’une des plus importantes parasitoses du système
nerveux central. Elle sévit essentiellement dans les pays en voie de développement notamment
en Afrique Noire. En outre, en 2006, L’OMS estimait que 64 % des personnes vivant avec le
VIH se trouvent également en Afrique Noire dont, 4,1% de la population générale togolaise.
Cependant, peu de publications y relatent la coexistence de l’infection VIH et la
neurocysticercose. Objectifs : colliger les cas de VIH et de neurocysticercose, rapporter la
comorbidité que représente la neurocysticercose chez les personnes vivant avec le VIH et
analyser l’évolution de ces deux pathologies chez le même individu. Résultats : notre étude qui
a eu pour cadre les locaux des différents services de neurologie des CHU Tokoin et Campus
de Lomé a porté sur une population totale de 2943 patients neurologiques hospitalisés entre
le premier Janvier 2001 et le 31 Décembre 2005. Elle a permis d’identifier 04 cas de
neurocysticercose immunodéprimés présentant tous des particularités en raison de
l’immunodépression tant sur le plan clinique paraclinique qu'évolutif. Conclusion : ce travail a
permis de montrer les aspects particuliers que peut revêtir la neurocysticercose chez les
personnes vivants avec le VIH permettant ainsi d’engager ainsi l’établissement des moyens de
diagnostic et de prise en charge de cette affection chez les personnes vivant avec le VIH.
Mots clés : Neurocysticercose, VIH, Togo.
C32 – CT Brain imaging of neurocysticercosis in rural Burkina Faso.
CISSE R1, 2, MILLOGO A1,3
1UFR
des Sciences de la Santé, Université de Ouagadougou
Yalgado Ouédraogo, Ouagadougou, Burkina Faso
3CHU Souro Sanou, Bobo-Dioulasso, Burkina Faso
2CHU
The internationally recognized diagnosis of neurocysticercosis (NCC) includes the results of
brain imaging. The most common neuroimaging examination done in endemic areas such as
Burkina Faso is CT as MRI is still not yet available in many tropical countries facing NCC.
Computerized Tomography scan is a good method for detecting cerebral cysticercosis at
different stages of evolution: cysts with scolex, calcified cysts or both simultaneously, which is
the evidence of several successive infestations. Even in such conditions, CT scan is ranking
among the best tools to detect NCC lesions. Cystic lesions showing the scolex on CT is one of
the 3 absolute criteria for the diagnosis of NCC. Through a pilot study in Burkina Faso, the
average number of the NCC lesions was 7.6, predominantly intraparenchymal and in the
cerebellum. Calcifications were found in combination with other lesions such as cyst, scolex,
colloidal and granular forms of NCC. Furthermore, in tropical areas where infectious diseases
are common and especially those related to HIV complications, CT is helpful for differential
diagnosis of these brain occupying space processes such as tuberculous abscess, toxoplasma
encephalitis and even brain tumors.
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C33 – La cryptococcose neuroméningée au cours de l’infection à VIH à Bangui, à l’ère du
traitement Antirétroviral.
P MBELESSO1, E GBANGBA-NGAI2, V FIKOUMA V3, CDMOSSORO-KPINDE4, G TEKPA G3, V
SENEKIAN1, E YANGATIMBI1
1 Service
de neurologie, hôpital de l’Amitié, BP 2166 Bangui, République Centrafricaine
Service des maladies infectieuses du Service de santé des armées, BP 430 Bangui, République
Centrafricaine
3 Service des maladies infectieuses, hôpital de l’Amitié, BP 2166 Bangui, République
Centrafricaine
4 Laboratoire Nationale de biologie clinique et de santé publique, Bangui République
Centrafricaine
2
La cryptococcose neuroméningée est la plus fréquente des infections mycosiques méningées au
cours du VIH/Sida. Elle constitue la deuxième affection opportuniste du système nerveux
central. Les auteurs rapportent les résultats d’une étude rétrospective de 122 cas de
cryptococcose neuroméningée observés en quatre ans, à Bangui en République Centrafricaine
à l’ère où le traitement antirétroviral est en vogue, correspondant à une prévalence de 4,7 %.
Ces infections survenaient plus fréquemment chez les sujets de sexe féminin, et chez des
patients dont l’âge moyen était de 35 ans avec des extrêmes allant de 18 à 69 ans. La
présentation clinique était très diversifiée et les symptômes cliniques fréquemment rencontrés
étaient les céphalées (97,5 %), la fièvre (94,3 %), l’altération de l’état général du patient
(86,1 %) et la raideur méningée (85,2 %). Des cas de comorbidité avec la tuberculose, la
candidose digestive, les pneumonies bactériennes et la maladie de Kaposi ont été notés.
L’examen du liquide céphalorachidien montrait une cytorachie basse et même normale dans
12,2 % des cas. L’examen à l’encre de chine a contribué au diagnostic dans 97,5 % des cas,
et la culture réalisée chez 74 patients était dans tous les cas positive. Elle a permis de poser le
diagnostic chez trois patients dont l’examen à l’encre de chine était négatif. La numération des
lymphocytes CD4 était inférieure à 100/mm3 dans 97,7 % des cas. La létalité était de 66,4
%, influencée négativement par une numération des CD4 < 50/mm3 et l’absence du
traitement antirétroviral. Malgré la mise en place d’un programme national d’accès au
traitement antirétroviral devant faire infléchir la fréquence des infections opportunistes dont la
cryoptococcose neuroméningée, cette affection reste toujours présente bien qu’elle soit en
décroissance. Le polymorphisme clinique de cette affection impose un diagnostic précoce afin
d’éviter une prise en charge tardive corollaire d’une mortalité très élevée comme nous l’avons
observée.
C34 – Infections de valves à Abidjan.
KONAN ML, BROALET MYE, DROGBA KL, ADOU AN, YAO KS, DEROU KL, KOUITCHEU NR,
N’DRI OD, BAZEZE V.
Service de Neurochirurgie CHU Yopougon Abidjan
Contexte : La dérivation ventriculo-péritonéale est l’une des procédures neurochirurgicales les
plus couramment réalisées. Cependant l’infection post opératoire demeure la hantise du
neurochirurgien. Notre objectif est de de déterminer les facteurs favorisants ces infections de
valves et de rapporter notre expérience sur la prise en charge de cette complication.
Méthode : étuderétrospective sur les patients ayant subi une dérivation ventriculo- péritonéale
entre le 1er janvier 2013 et le 31 décembre 2013. Résultats : 09/61 (14,75%) ont eu une
infection post opératoire. Elles ont affecté exclusivement les nourrissons. L’âge moyen était de
6. 8 mois avec un sex-ratio de 1/3. Le délai moyen de diagnostic était de 1,6 mois. La fièvre
était le signe d’alarme chez tous les patients Les facteurs favorisants d’infections étaient
retrouvé dans 04 cas : le manque d’hygiène corporel (n=1), une nécrose cutané en regard du
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corps de valve (n=2) , une suppuration de la paroi abdominale (n=1)). Le traitement a consisté
à une ablation des valves (remplacées par des dérivations externes), une bi antibiothérapie.
Un décès a été enregistré. Conclusion : Les complications infectieuses post opératoiresdes
dérivations ventriculo péritonéales sont fréquentes et graves. Le traitement est couteux d’où la
prise de mesures efficaces pour les réduire.
Mots clés : infections, dérivation ventriculo-péritonéale, hydrocéphalie, valve, complications.
C35 – Prise en charge des suppurations intracrâniennes (SIC) en milieu neurochirurgical.
SISSOKO D, BROALET E, TOKPA A, KONE N, GBAGUIDI A, N’DRI OD, KAKOU M, BA ZEZE V
Service de Neurochirurgie CHU Yopougon
Introduction : La PEC des SIC demeure toujours difficile malgré les progrès scientifiques.
Objectif : analyser les caractéristiques épidémiologiques, diagnostiques, thérapeutiques et
évolutives des SIC à Abidjan. Méthodologie : Etude rétrospective portant sur les dossiers de
patients hospitalisés dans le service de Neurochirurgie du CHU de Yopougon du 1er janvier
2004 au 31 décembre 2013 pour une SIC diagnostiquée par une TDM ou une IRM. Résultats :
Au cours de cette étude 103 dossiers de patients ont été retenus avec une prédominance
masculine 81,55%. L’âge moyen était de 10, 59 ans avec des extrêmes de 0,11 à 75 ans. Les
empyèmes subduraux représentaient 60,19%, les abcès cérébraux 33%, les empyèmes
extraduraux12,62%. La porte d’entrée était essentiellement ORL 63,1% avec une proportion
importante de porte d’entrée non identifiée 25,6%. Le traitement était médico-chirurgical
dans74,75%. Le germe n’a été isolé que dans 15,53% des cas et était varié dominé par le
Staphyloccocus Aures 47,75%. L’évolution a été favorable chez 95 patients soit 92,23% avec
des séquelles chez 6 patients. La mortalité était de 7,76%. Conclusion : Les SIC constituent
encore un problème de santé publique dont la résolution passe nécessairement par le
diagnostic et le traitement précoce de la porte d’entrée notamment ORL.
Mots clés : Abidjan, abcès cérébral, empyème cérébral, sinusite, otite.
SALLE/ROOM 1 : COMMUNICATIONS EPILEPSIES / EPILEPSIES COMMUNICATIONS
C36 – Aspects cliniques, étiologiques et thérapeutiques de l’épilepsie de l’enfant à
Yaoundé
NGUEFACK S1. ENOH J1-2, TAMBEKOU U.1, MBOMBA E.1
12-
Service de Neuro pédiatrie : HGOP de Yaoundé
Service de pédiatrie médicale : CHU Treichville (Abidjan)
Introduction : L’épilepsie se définit comme une affection chronique caractérisée par la
répétition de crises résultant d’une décharge excessive de neurones cérébraux. Objectif :
déterminer les aspects cliniques de l’épilepsie chez l’enfant et identifier les principales
étiologies et les médicaments antiépileptiques utilisés. Méthodologie : Nous avons réalisé une
étude transversale descriptive dans l’unité de Neuropédiatrie de l’Hôpital Gynéco-obstétrique
et Pédiatrique de Yaoundé (HGOPY- Cameroun) durant une période de 6 mois (1 février au
30 juillet 2012). Elle a concerné les enfants âgés de 0 à 16ans, souffrant d’épilepsie. Ces
enfants examinés par un neuropédiatre ont été recrutés après avoir réalisé un électro
encéphalogramme (EEG), un scanner cérébral, une IRM selon l’indication. Résultats : Nous
avons recruté 330 patients avec un âge moyen de 6,58 ± 4,5 ans. Le sexe ratio était de 1.21.
Les crises débutaient avant l’âge de 5 ans dans 79,96 % de cas. L’épilepsie focale retrouvée
dans 55,15% de cas dont 24,8% sans altération de la conscience, 23,3% avec altération de
la conscience et 7% de crises bilatérales (secondairement généralisés). Les crises d’emblées
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généralisées représentaient 44,8%. L’EEG, a montré une anomalie de nature épileptique dans
63, 63% des cas. Elles étaient généralisées dans 27,16% des cas, focales dans 36,47% :
Temporales (9,09%) frontales (7,9%) Centro-temporales (6,06%). Quant à l’imagerie, 153
scanners cérébraux ont été réalisés et 62,10% étaient pathologiques. Les principales lésions
étaient les atrophies corticales. Les facteurs étiologiques identifiés étaient l’asphyxie néo
natale (31%), les antécédents de convulsions fébriles (21%), les antécédents familiaux
d’épilepsie (18.12%) et les méningites (9,87%). Au plan thérapeutique, les principaux
médicaments utilisés étaient le Valproate de sodium (41,2%), la carbamazépine (39,8%) et le
phénobarbital (13,4%). Enfin, 42 malades (12,7%) ont eu recours initialement à un traitement
traditionnel témoignant de préjugés autour de l’épilepsie. Conclusion : Les auteurs suggèrent
une meilleure connaissance et plus d’intérêt pour la prise en charge de l’épilepsie de l’enfant
dans les pays en voie de développement.
Mots clés : prise en charge, épilepsie, enfant, Yaoundé
C37 – Epilepsie symptomatique à crises variées et inhabituelles.
SISSOKO M, ASSI B, AMON M, TANOH C, YAPO C, DIOPOH P
UFR Sciences Médicales, Université FHB Abidjan-Côte d’Ivoire, BP V166 Abidjan
Introduction: L’épilepsie maladie chronique, est caractérisée par la répétition des crises
d’épilepsie. Les aspects cliniques de ces crises sont très variés. Dans les épilepsies
symptomatiques, le siège de la lésion cérébrale, est déterminant, et la sémiologie peut être
très déroutante. Nous rapportons une observation avec des crises variées. Objectif : Attirer
l’attention sur l’existence de crises épileptiques inhabituelles et la possibilité de crises très
variées chez un même patient. Observation : La patiente, âgée de 32 ans, traitée pour une
miliaire tuberculeuse, a présentée de façon progressive un déficit moteur de l’hémicorps
gauche, dans un contexte d’hypertension intracrânienne. En cours d’hospitalisation, elle a
présenté de brefs épisodes hallucinatoires auditifs et visuels, des épisodes de pleurs (crises
dacrystiques) ou de rires inexpliqués (crises gélastiques), de même que des crises
tonicocloniques généralisées. Le caractère stéréotypé et la brièveté des épisodes a fait
évoquer des crises d’épilepsie. L’EEG réalisé, a mis en évidence des grapho-éléments irritatifs,
à type de pointes-ondes à début occipital. La tomodensitométrie cérébrale réalisée, a mis en
évidence de multiples formations abcédées sus et sous tentorielles bi hémisphériques avec
œdème péri-lésionnel, dont les sièges justifiaient bien les différentes crises présentées. Elle a
bénéficiée d’un traitement antiparasitaire, d’anticonvulsivant et de corticoïdes. L’évolution a
été favorable avec disparition des crises en quelques jours, et amélioration des autres signes
cliniques au bout une semaine.
Mots-clés : Epilepsie- Crises inhabituelles- Anticonvulsivants- Abidjan – Côte d’Ivoire
C38 – Prévalence de la neurocysticercose chez des épileptiques en milieu rural au Burkina
Faso.
MILLOGO A1,2, CISSE R1,3
1UFR
des sciences de la santé, Université de Ouagadougou, Burkina Faso
Souro Sanou, Bobo-Dioulasso, Burkina Faso
3CHU Yalgado Ouédraogo, Ouagadougou, Burkina Faso
2CHU
Introduction: La neurocysticercose fait partie des anthropozoonoses négligées pourtant elle
représente l’une de causes les plus fréquentes des parasitoses du système nerveux central dans
le monde. L’association épilepsie-neurocysticercose a été retrouvée dans de nombreux pays en
Afrique subsaharienne. Objectifs: Evaluer la prévalence de la neurocysticercose parmi les
personnes souffrant d’épilepsie dans trois villages au Burkina Faso. Méthodologie: Trois
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villages avaient été choisis pour représenter 3 types d’élevage de porcs: Batondo où les porcs
étaient élevés en liberté, Pabré où les porcs étaient soient attachés soit dans des enclos et
Nyonyogo, où la majorité de la population était musulmane avec très peu d’élevage de porcs.
Etait considéré comme épileptique, tout individu ayant eu plus d’un épisode de crise
épileptique non provoquée. Les personnes confirmées comme épileptiques avaient bénéficié
d’un scanner cérébral sans puis avec injection de produit de contraste. Le diagnostic de NCC
avait été posé sur les critères modifies de Del Brutto et al. Résultats: Trente neuf (4%) des
888 personnes sélectionnées au hasard avaient été confirmées comme étant épileptiques par
un examen médical. Parmi ces 68 personnes souffrant d’épilepsie et qui avaient bénéficié du
scanner cérébral, 20 avaient été confirmées soit cas certains ou probables de NCC soit une
fréquence de 46,9% à Batondo et 45,5% à Pabré. Aucun cas de NCC n’avait été retrouvé à
Nyonyogo. Tous les cas certains et probables de NCC provenaient des deux villages où
l’élevage de porcs était une pratique courante. Conclusion : Les mesures prophylactiques
visant à réduire le fardeau de l’épilepsie au Burkina Faso devraient prendre en compte toutes
les actions capables d’interrompre le cycle de Taenia solium.
C39 – Méta-analyse du lien entre toxoplasmose et épilepsie.
EB NGOUNGOU1-2,3, A NZOGHE3, D BHALLA1-2, M-L DARDE 1,2,4, P-M PREUX1,2
1- INSERM, UMR1094, Neuroépidémiologie Tropicale, Limoges, France
2- Institut d’Epidémiologie Neurologique et de neurologie Tropicale, CNRS FR 3503 GEIST,
Faculté de Médecine, Université de Limoges, France
3- Equipe Accueil Neuroépidémiologie et Maladies Infectieuses Tropicales (EA-NEMIT/DEBIM),
Faculté de Médecine, Université des Sciences de la Santé, Libreville, Gabon
4- Laboratoire de Parasitologie-Mycologie, CHU de Limoges, France
Contexte : La toxoplasmose est une infection parasitaire due à un protozoaire Toxoplasma
gondii. Cette maladie cosmopolite touche plus d'un tiers de la population mondiale et des
études ont mis en évidence son rôle dans la survenue de l'épilepsie. Objectif : Dans cette étude,
nous avons voulu quantifier ce lien à travers une méta-analyse des données disponibles et
rechercher les mécanismes physiopathologiques sous-jacents à l’aide une revue systématique.
Méthodes : Une recherche de la littérature, sans restriction de dates, avec la toxoplasmose
comme exposition et l’épilepsie comme maladie a été conduite. Elle a permis de collecter des
données sur des études épidémiologiques (cas-témoins et transversales). L’odds-ratio commun a
été déterminé à partir des logiciels EasyMa version 2001 et Medcalc version 12.6.0.
Résultats : Six études ont été incluses soit un total de 2888 sujets dont 1280 épileptiques (dont
477 toxoplasmose positifs) et 1608 non épileptiques (dont 503 toxoplasmose positifs). L'oddsratio commun par modèle à effets aléatoires était de 2,25 [IC 95% : 1,27 - 3,98], p = 0,005.
Le test d’hétérogénéité était non significatif (p = 0,6). Conclusion : Cette étude montre que la
toxoplasmose est un facteur de risque d'épilepsie séquellaire. Les mécanismes
physiopathologiques devront être élucidés.
Mots clés : Association, Epidémiologie, Epilepsie, Méta-analyse, Toxoplasmose
C40 – The prevalence and subjective handicap of epilepsy in Ilie- a rural riverine
community in Southwest Nigeria: A door –to- door Survey.
MUSTAPHA AF*, PREUX PM+ & SANYA EO++
*Department of Medicine College of Health Science, LAUTECH Osogbo, Osun state Nigeria
+Institute of NeuroEpidemiology and Tropical Neurology UMR
INSERM 1094 Limoges France
++Department of medicine, University of Ilorin, Kwara state, Nigeria
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Background : The prevalence of epilepsy is high in tropical countries, particularly in Africa
with an estimated mean prevalence of 15 per 1000. There is lack of recent data on epilepsy
prevalence in Nigeria. The main objective of this study was to determine the prevalence of
epilepsy in Ilie in South West (SW) Nigeria and secondary objectives were to determine the
clinical characteristics and the seizure types with EEG recording, the pattern of treatment and
to evaluate the subjective handicap of PWE. Materials and methods : The study which was
descriptive cross-sectional, was carried out in Ilie, a rural community in South west Nigeria
using a random sample technique. The survey was done in 2 phases from January 2013 to
April 2013. Phase 1: Door to door screening using the WHO Neuroscience Research Protocol
to detect neurological disorders by health workers. Phase 2: Individuals with positive screening
had complete neurologic examination by neurologists as well as an EEG recording. The
questionnaires for survey of epilepsy in tropical countries and subjective handicap of epilepsy
were administered to all PWE. Results : 2212 individuals from 231 households were screened
during the first phase and 33 cases of neurologic diseases were detected. During the second
phase, 10 cases were confirmed to be epilepsy by neurologists, thus giving a crude lifetime
prevalence of 10/2212=4.5/1000 population (CI95% 2.30, 8.04). Conclusions : The
prevalence of epilepsy in Ilie South West Nigeria is rather low compared to previous figures
from studies in rural Africa.
Keywords: Epilepsy, Prevalence, community, Subjective Handicap& Treatment
C41 – Apport de la chirurgie dans le traitement de l’épilepsie lésionnelle temporale
pharmacorésistante.
KAKOU M, JIBIA A, TOKPA A, DROGBA L, ADOU N, BA ZEZE V.
Service Neurochirurgie CHU Yopougon, Abidjan – Côte d’Ivoire
Introduction : L’épilepsie temporale réfractaire est source d’handicap psychosocial dans la
population jeune scolarisable. La chirurgie s’intéresse à la lésion et/ou la zone épileptogène
dont 70 à 80% ont une localisation temporale. Elle a pu prouver son efficacité dans l’épilepsie
lésionnelle Quelles sont les modalités selon lesquelles elle s’effectue notamment en milieu subsaharien et sa contribution au traitement de l’épilepsie lésionnelle pharmaco-résistante ?
Objectifs : Déterminer et évaluer les options possibles de chirurgie de l’épilepsie en milieu subsaharien. Matériels & Méthode : Illustration de 2 cas cliniques. Les données radiocliniques,
électrophysiologiques, chirurgicales et évolutives sont rapportées avec revue de la Littérature.
La classification d’Engel modifiée est employée. Résultats : Il s’est agi d’une fillette de 10 ans
et d’un adulte de 30 ans, souffrant depuis 5 et 20 ans respectivement d’épilepsie temporale.
Dans les 2 cas, les bilans et traitements initiaux étaient adaptés. La pharmaco-résistance a été
avérée tardivement autant que le diagnostic radiologique. La lésionectomie a été effectuée
seule ou couplée à une amygdalo-hippocampectomie. Le recul postopératoire était satisfaisant
à 1 an et à 4 ans ; avec amélioration comportementale et cognitive sans déficit neurologique
permanent, Engel I. Discussion : Les candidats à cette chirurgie demeurent peu nombreux bien
qu’éligibles dans notre contexte. Conclusion : La chirurgie peut profondément améliorer le
devenir fonctionnel voire socio-scolaire des jeunes patients.
Mots-Clés : Chirurgie – Epilepsie temporale – Grading d’Engel – Pharmaco-Résistance.
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21st PAANS Congress – Grand-Bassam – April 2014, 23-25th
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SALLE /ROOM 2 : COMMUNICATIONS RACHIS / SPINE COMMUNICATIONS
C42 – Tumeurs intrarachidiennes : Etude rétrospective à propos de 60 cas colligés au
service de neurochirurgie du CHU de Fann.
SY ECN, FAYE M, KESSELY Y, MBAYE M, THIOUB M, THIAM AB, BA MC, BADIANE SB.
Introduction: Les tumeurs intrarachidiennes constituent une entité anatomo-clinique peu
fréquente représentant 15% de l’ensemble des tumeurs primitives du système nerveux central
et de ses enveloppes. Objectifs : Evaluer les aspects épidémiologiques, cliniques, paracliniques,
thérapeutiques et pronostiques des tumeurs intra rachidiennes. Patients et méthodes : Il
s’agissait d’une étude rétrospective portant sur 60 cas de tumeurs intrarachidiennes colligés au
service de Neurochirurgie de l’hôpital Fann durant la période d’Octobre 2007 à Décembre
2012. Résultats : 60 cas de tumeurs intrarachidiennes ont été recensés dont 37 hommes. L’âge
moyen était de 43,6 ans avec des extrêmes de 10 et 84 ans. Le délai moyen de diagnostic
était de 12 semaines. La symptomatologie était dominée par les troubles moteurs observés
dans 95% des cas. La TDM cérébrale était réalisée dans 9 cas, la myélographie dans 3 cas,
le myéloscanner dans 11 as et l’IRM dans 51 cas. La tumeur était intra médullaire dans 13 cas,
intra durale extra médullaire dans 21 cas et extradurale dans 26 cas de topographie surtout
dorsale dans 28 cas. 46 patients ont été opérés, l’exérèse était complète dans 26 cas et
partielle dans 15 cas, une biopsie était réalisée dans 3 cas et 2 patients avaient recours à une
laminectomie décompressive. L’examen anatomo-pathologique réalisé dans 27 cas, le
méningiome était le type histologique le plus fréquent (10 cas). La radiothérapie a été
pratiquée chez 2 patients et la chimiothérapie dans 3 cas. On notait 1 cas de méningite, 1 cas
de méningocèle post opératoire. 7 décès ont été enregistrés. L’évolution était favorable dans
27 cas, on notait 2 cas de récidive. Conclusion : Les tumeurs intrarachidiennes sont des
tumeurs peu fréquentes .L’IRM reste l’examen de choix. L’exérèse chirurgicale complète doit
être réalisée dans la mesure du possible pour éviter les récidives.
Mots clés : tumeurs, rachis, intradural, intramédullaire
C43 – Profil épidémiologique et traitement des affections rachidiennes à l’unité de
neurochirurgie du CHD-Borgou, Bénin.
FATIGBA OH(1), HANS-MOEVI A(2), PADONOU MSC(1), SAVI DE TOVE KM(3), PAPE AG(1),
LAWIN EBL(1), MENSAH ED(4).
1.
Unité d’Enseignement et de Recherches en Neurochirurgie, Faculté de Médecine de
l’Université de Parakou, Bénin.
2.
Unité d’Enseignement et de Recherches en Orthopédie et Chirurgie Réparatrice, Faculté
des Sciences de la Santé de l’Université d’Abomey-Calavi, Bénin
3.
Unité d’Enseignement et de Recherches en Imagerie Médicale et Radiodiagnostic, Faculté
de Médecine de l’Université de Parakou, Bénin
4.
Unité d’enseignement et de Recherches en Chirurgie générale, Faculté de Médecine de
l’Université de Parakou, Bénin
Objectif : Décrire les aspects épidémiologiques des affections rachidiennes au CHD-Borgou et
rapporter les possibilités thérapeutiques. Patients et méthodes : Il s’est agi d’une étude
rétrospective, descriptive et transversale réalisée au CHD-Borgou (Bénin) du 1er janvier 2008
au 30 juin 2013. Elle a inclus tous les patients hospitalisés à l’unité de neurochirurgie pour une
affection rachidienne. Laclinique et l’imagerie ont permis de poser les diagnostics. L’âge, le
sexe, les signes cliniques, l’étiologie, le traitement et l’évolution ont été les variables étudiées.
Résultats : Parmi les 1463 hospitalisations durant la période d’étude, une affection
rachidienne a été diagnostiquée chez 504 patients (34,5%). Il s’agissait de 408 adultes
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(80,1%) et 96 enfants (19,9%) dont les moyennes d’âge respectives étaient 41±16,11 ans et
4,5±1,3 ans. Ces patients se répartissaient en 287 hommes (64,9%) et 177 femmes (35,1%).
Les atteintes étaient traumatiques (41,2%), dégénératives (32,3%), malformatives (19,8%),
infectieuses ou tumorales (2,3%). La radiographie standard (48,5%) et le scanner lombaire
(22,3%) ont été les principaux moyens diagnostiques. Le traitement était chirurgical chez 271
(53,8%) patients. L’évolution a été favorable chez 262 patients (52%) quel que soit le type
de traitement. La mortalité globale était de 10,4% et 6,3% parmi les patients opérés.
Conclusion : La prise en charge des affections rachidiennes est fréquente au CHD-Borgou.
Contrairement aux affections dégénératives et malformatives, il subsiste des difficultés
concernant les affections traumatiques et tumorales.
Mots clés : Affections rachidiennes, Chirurgie rachidienne, Epidémiologie, Scanner,
Radiographie standard.
C44 – Irradiations en chirurgie rachidienne.
DROGBA L, N’DRI-OKA D, KONAN L, ADOU N, HAЇDARA A, VARLET G, BA ZEZE V.
Service de Neurochirurgie du CHU de Yopougon
Introduction : La fluoroscopie est un élément clé de la chirurgie rachidienne ; elle permet, en
2D, le repérage du site opératoire, la mise en place d’implants ainsi que leur contrôle.
Néanmoins la fluoroscopie expose patients et chirurgiens aux radiations ionisantes. Les
irradiations au cours de la radiologie interventionnelle ne font pas partie de cette étude.
L’étude avait pour but d’évaluer les doses d’exposition de l’équipe chirurgicale à ces
irradiations lors de la chirurgie rachidienne et discuter les risques. Matériel et méthode : Nous
avons rétrospectivement retenu 47 cas/ 183 patients, dans notre institution, de Janvier 2012 à
Octobre 2013, tous opérés du rachis quel que soit le niveau (cervical, thoracique, lombaire,
sacré). On notait
15 cas de chirurgie cervicale, 3 casthoraciques, 29 cas lombaires. 6
chirurgiens différents étaient identifiés. Les différentes doses d’irradiation ont été récupérées
du disque dur de la fluoroscopie utilisée dans les 47 procédures chirurgicales rachidiennes et
gardées en mémoire. Résultats : La moyenne globale de dose d’irradiation par procédure
était de 2480,12mGy/cm2 pour un temps moyen d’expositionde 21,53s. Au niveau cervical la
moyenne était de 1240, 71mGy/cm2 pour 15 cas avec un temps moyen de 15,35 secondes.
Au niveau thoracique la dose moyenne d’irradiation était de 4001,66 mGy/cm2 pour 3 cas
avec un temps moyen d’exposition par intervention de 65,66 secondes. En lombaire la dose
moyenne était de 2882,86 mGy/cm2 pour un temps moyen de 19,65 secondes. Discussion :
L’irradiation aigue peut être responsable d’un érythème à partir de 2000mGy, d’une
cataracte à 2000mGy, d’une épilation permanente à 7000mGy et une nécrose cutané
retardée à 12000mGy. Certains auteurs ont trouvé que le risque d’avoir un cancer de la
peau ou de la thyroïde ou une cataracte induite par l’irradiation est faible mais non
négligeable au cours d’une vertébroplastie. Conclusion : La chirurgie rachidienne assistée de
la fluoroscopie expose patients et praticiens aux l’irradiation. Si les doses émises au cours
d’une procédure sont globalement faibles, les doses cumulées quant à elles peuvent être
élevées donc néfastes. Il convient donc de les connaitre ainsi que les risques pour affiner la
planification et les mesures de radioprotection.
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C45 – Technique de vissage de la masse latérale de l’atlas
D N’DRI OKA, A HAÏDARA, N KONE, V BA ZEZE
Service de Neurochirurgie/CHU de Yopougon
Introduction : En 1994, Goel et Laheri ont décrit la technique de vissage de la masse latérale
de l’atlas. Cette technique est utilisée dans le traitement des instabilités de la jonction crâniorachidienne et du complexe atloïdoaxoidien. L’objectif était de décrire la technique et de
discuter à partir d’une revue de la littérature ses bases anatomiques et biomécaniques.
Matériel et méthodes : 11 patients ont été traités par cette technique au service de
neurochirurgie d’Abidjan au cours de l’année 2012. Les indications étaient une instabilité
crânio-cervicales ou atloïdoaxoidienne. Le mécanisme était traumatique dans neuf cas,
infectieux dans un cas et dégénératif dans un cas. Résultats : Aucune lésion peropératoire n’a
été observée au niveau du canal rachidien et du canal de l’artère vertébrale. Une reprise
opératoire a été réalisée après un démontage du matériel chez un patient. Les résultats
préliminaires jugés au scanner par un montrent une bonne tenue des vis et des signes de
fusion à un an de l’intervention. Discussion : À travers ces 11 observations les auteurs discutent
les bases anatomiques et biomécaniques de la technique de vissage de la masse latérale de
l’atlas.
Mots clés : vissage de la masse latérale de l’atlas/anatomie/biomécanique.
C46 – Complications neurologiques de la fluorose osseuse.
M GAYE SAKHO, Y SAKHO, A FONDO, ND NDOYE, MC BA et SB BADIANE
Service de Neurochirurgie HOGGY Dakar / Clinique Neurochirurgicale CHU Fann
Objectifs : Rapporter les premiers cas de fluorose à manifestations neurologiques au Sénégal,
d’évaluer les aspects épidémiologiques, de décrire les caractéristiques cliniques et les moyens
diagnostiques, de discuter les problèmes thérapeutiques ainsi que d’évaluer les aspects
évolutifs. Matériels et méthode : Nous avons effectué une étude rétrospective au niveau du
service de neurochirurgie du Centre Hospitalier National (CHN) de Fann d’avril 2007 à
décembre 2010. Nous avons pu colliger 4 observations cliniques de patients présentant une
fluorose rachidienne. Résultats : L’âge moyen de nos patients était de 52,5 ans avec des
extrêmes de 38 ans et 67 ans. La prédominance masculine a été notée avec un sex ratio à 3.
Tous nos patients étaient des cultivateurs et originaires de zones d’endémie fluorosique
(Kaolack, Fissel, louga). Le délai d’admission allait 6 mois à 2 ans avec un délai moyen de 1
an. Sur le plan clinique les signes prédominants étaient la douleur osseuse diffuse (4patients),
une impotence fonctionnelle des membres inférieurs (2patients), impotence fonctionnelle des
quatre membres (2patients), incontinence urinaire avec constipation (2patients).Trois patients
ont présenté une hypoesthésie avec un niveau sensitif bien défini. Le score JOA est coté à 5
chez deux patients et à 6 chez les deux autres patients.Nous avons retrouvé une fluorose
dentaire chez trois de nos patients (75%). L’imagerie médicale (IRM et/ou TDM) a permis de
retrouver une compression médullaire chez tous nos patients, la localisation était cervicale chez
deux d’entre eux, thoracique chez un et lombaire chez un autre. Les valeurs de la fluorémie
retrouvées chez nos patients étaient comprises entre 0,61 mg/l et 2,983 mg/l, avec un taux
moyen de 1,49 mg/l (soit 149 µg/l). Tous nos patients ont bénéficié d’une prise en charge
neurochirurgicale qui a consisté à une laminectomie décompressive. Nous avons déploré un cas
de décès à J2 suite à une pneumopathie d’inhalation. Les 3 patients ont bénéficié de séances
de kinésithérapie en post opératoire et l’index de récupération neurologique était de 60%
chez ces trois patients, synonyme d’une bonne récupération neurologique postopératoire.
Conclusion : Actuellement dans le monde, la fluorose constitue un véritable problème de santé
publique. Il faut signaler qu’au Sénégal, même s’il existe des prémisses d’une politique de
prévention, la fréquence des myélo-radiculopathies est amplement sous-estimée.
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C47 – Fenestrated Screw Augmentation.
MM ELDIN
We describe a percutaneous or minimally invasive approach to apply an augmentation of
pedicle fenestrated screws by injection of the PMMA bone cement through the implant and
determine the safety and efficiency of this technique in osteoporotic patients. Clinical outcome
and the function were assessed using respectively the Visual Analogue Scale (VAS) score and
the Oswestry Disability Index (ODI). Radiographic follow-up was based on plain fluoroscopic
control. In this approach, precautions are described to minimize complications that may occur.
Based on this experience, PMMA augmentation technique through the novel fenestrated screws
provided an effective and long lasting fixation in osteoporotic patients. Applying this
procedure through percutaneous or minimally invasive approach under fluoroscopic control
seems to be safe.
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VENDREDI 25 AVRIL 2014 / FRIDAY, APRIL 25th 2014
SALLE/ROOM 2 : COMMUNICATIONS NEUROPATHIES / NEUROPATHIES
COMMUNICATIONS
C48 – Les neuropathies périphériques liées au VIH/SIDA : une étude clinique chez les
patients infectés par le VIH à Lubumbashi.
K KABONGO J, WEMBONYAMA S, MUTOMBO V, LUBOYA O, MUKENDI R.
Introduction : Les complications neurologiques du système nerveux périphérique sont
fréquentes chez les patients infectés par le VIH, et la pathologie neuromusculaire est associée
à une morbidité importante. La neuropathie périphérique (NP) est la manifestation
neuromusculaire la plus fréquemment observée dans le VIH / SIDA, surtout à l'avènement du
traitement antirétroviral. Méthodologie : Il s’agit d’une étude transversale (n= 101) menée au
centre d’excellence depuis 1 an, la visée de l’étude est de mesurer à l’aide de 2 échelles DN4
et EVA la gravité de la douleur et, par des procédés cliniques déterminer des troubles
sensitivomoteurs qui surviennent chez ces patients. Résultats : Les 101 patients représentent
3,12% de la cohorte générale ; 53,3% des patients présentent une abolition des réflexes
ostéotendineux des membres inférieurs ; 77,89% présentent une hypoesthésie thermo algique
en chaussette et en gants ; 25% ont présenté une amyotrophie des membres inférieurs; 76,5%
ont été soumis à un traitement antirétroviral contenant la stavudine; 11,7% ont pris la DDI et
ABC. 84% ont une moyenne de CD4 de 292 cel/mm3. Conclusion : La NP altère la qualité de
vie de nos patients et diminue l’adhérence au traitement antirétroviral. Plusieurs facteurs sont
incriminés dans la survenue de la NP, l’effet direct des antirétroviraux, l’effet inflammatoire
dysimmunitaire, l’effet infectieux lié aux infections opportunistes.
Mots clés : Neuropathie, HIV, SIDA, TARV, CD4
C49 – Douleur neuropathique au cours du VIH/SIDA chez les patients sous traitements
antirétroviraux et suivis en ambulatoire à Bamako au Mali.
MAIGA Y (1), DIAKITE S (1), DIALLO SH, DIALLO S, COULIBALY D, SISSOKO Y (2), DIALLO F
(3), MAIGA AI (4), TOLOBA Y (5) TRAORE HA (6).
1.
2.
3.
4.
5.
6.
Service de Neurologie CHU Gabriel Touré 267 Bamako MALI
Service de médecine, Hôpital Régional Gao, MALI
USAC Commune V centre de référence quartier MALI, Bamako MAL
Unité d'Epidémiologie Moléculaire de la Résistance du VIH aux ARV, SEREFO, FMPOS,
USTTB, Bamako, Mali
Service de Pneumo-phtisiologie CHU Point G, Bamako, MALI.
Service de Médecine Interne CHU Point, Bamako MALI
Introduction : Les neuropathies douloureuses induites au cours du VIH/SIDA sont fréquentes et
susceptibles d’avoir un impact négatif sur la qualité de vie des patients et sur l’observance du
traitement. Objectif : L’objectif était d’étudier la douleur neuropathique chez les patients
infectés par le VIH, suivis en ambulatoire à Bamako (MALI). Méthode : Il s’agissait d’une étude
longitudinale, prospective, descriptive et analytique qui a porté sur une cohorte de 600 patients.
Le diagnostique de neuropathie douloureuse a été retenu chez patients présentant une
neuropathie sensitive, distale et symétrique des membres inférieurs (DN4 positif). L’évaluation
avec l’échelle verbale simple (EVS); l’impact sur la qualité de vie avec les échelles suivantes:
HAD et le questionnaire concis sur les douleurs. Le suivi des malades avec une échelle de
soulagement. Résultats : Sur notre cohorte, 120 patients avaient une DN4 positif soit 20%. La
tranche d’âge [25 à 59] ans était la plus représentée avec des extrêmes à 18 et 75 ans. On
notait une prédominance féminine. Les signes cliniques étaient dominés par les brûlures,
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engourdissement, les douleurs fulgurantes. La majorité des patients signalaient des douleurs
modérées à intense ; La douleur avait un impact négatif sur la qualité de vie (sommeil, le
travail habituel, la marche, l’humeur) et surtout l’observance de traitement. Conclusion :
En dépit des efforts consentis par la communauté internationale pour rendre accessible les
ARV, la douleur neurologique, si rien n’est fait, deviendra un problème de santé publique. Pour
atteindre l’idéal d’un accès universel aux soins pour les patients infectés par le VIH/SIDA, la
qualité de vie des malades sous traitements mérite d’être appréhendée.
Mots clés : Douleur Neuropathique, DN4, VIH/SIDA, ARV, Mali, Afrique.
C50 – Comparison of clinical scoring systems for the diagnosis of distal symmetrical
polyneuropathy among adult diabetics at the University of Port Harcourt Teaching Hospital.
IYAGBA AM1, ONWUCHEKWA AC1, OGUNNIYI A2.
1
Department of Internal Medicine, University of Port Harcourt Teaching Hospital (UPTH), Port
Harcourt, Nigeria
2 Department of Internal Medicine, University College Hospital, Ibadan, Nigeria
Background: Distal symmetrical polyneuropathy (DSPN) is the most common neurological
complication affecting diabetics. The frequency of this complication is however unknown at the
UPTH. Objective: To determine the frequency of DSPN among adult diabetics in UPTH using
clinical scoring systems (Diabetic Neuropathic Symptom Score and Michigan Neuropathy
Disability Score). Method: One hundred and twenty one adult diabetics and 100 age and sex
matched controls who met the inclusion criteria were enrolled into the study. Using a
standardized protocol, participants received assessment with questionnaires assessing
demographic parameters and neurological symptoms. Neurological examination with emphasis
on the distal sensory system was also carried out. The clinical scoring systems were applied
and biothesiometry (gold standard for diagnosing DSPN in this study) was performed on all
participants. Results: We enrolled 121 diabetics comprising 61 males and 60 females, giving
a male: female ratio of 1:1. One hundred controls matched for age and sex were used in the
study comprising 54 males and 46 females with a male: female ratio of 1:1.17. The frequency
of distal symmetrical polyneuropathy was 32.23%, 36.36% and 60.33% using biothesiometry, MNDS and the DNSS respectively. Conclusion: The DNSS diagnosed more diabetics as
having DSPN by its criteria than the MNDS and biothesiometry. The sensitivity and specificity
of the DNSS relative to biothesiometry were 84.6% and 87.5% respectively while those of the
MNDS were 64.1% and 81.8% respectively.
C51 : Les troubles urinaires dans le syndrome de Guillain Barré : intérêt du bilan
urodynamique.
SAMIRA .LAHRABLI, A KHADIR, K.BELHAJ, S.MEFTAH, F.LMIDMANI, A.EL FATIMI
Service de médecine physique et de réadaptation fonctionnelle. CHU ibn rochd Casablanca
Introduction : Le syndrome de Guillain Barré se manifeste par une polyradiculonévrite (PRN)
aiguë avec une atteinte quasi-exclusive du système nerveux périphérique, Les troubles vésicosphinctériens et digestifs sont retrouvés dans 50% des formes sévères. Observation : Mme R.A
37 ans, présente une polyradiculonévrite aigue « syndrome de guillain barré dans sa phase
aigue avec une tétraparésie flasque, aréflexique au niveau du membre supérieur,une diplégie
faciale,une gêne respiratoire une constipation et une rétention urinaire, à l’EMG une atteinte
sensitivomotrice distale et proximale hétérogène avec stigmates de démyélinisation , atteinte
axonale importante sans signes de dénervation active en faveur d’une PRNA sévère , le bilan
urodynamique a objectivé une dysurie avec un temps de miction allongé et un résidu post
mictionnel important et une hypertonie sphinctérienne en rapport avec une dyssynergie
vésicosphinctérienne. Discussion: Les troubles vésico-sphinctériens dans le syndrome de
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Guillain Barré sont en rapport avec le dysfonctionnement du système nerveux autonome. Il est
important de ne pas méconnaître ces troubles car ils peuvent parfois être les premiers
symptômes de la maladie et révéler celle ci ; par ailleurs ils nécessitent une prise en charge
spécifique à la phase initiale et jusqu'à récupération complète. le pronostic de ces troubles
vésico-sphinctériens est globalement bon quelle que soit le tableau clinique, la disparition des
symptômes étant presque constante, dans des délais variables selon les études pouvant
entraîner un an. Conclusion : les troubles urinaires peuvent être le premier symptôme du GB,ils
doivent être traités de façon conservatrice car ils régressent dans la majorité des cas.
C52 – Bilan urodynamique et hyperactivité vésicale: à propos de 40 cas.
K.BELHAJ, S.LAHRABLI, S.MEFTAH, N.S.DIAGNE, F.LMIDMANI, A. EL FATIMI
Service de médecine physique et de réadaptation fonctionnelle. CHU IBN ROCHD. Casablanca
Introduction: Le bilan urodynamique (BUD) permet d’étudier les phénomènes biomécaniques
qui caractérisent le cycle continence- miction, d’analyser la physiopathologie du bas appareil
urinaire et de proposer une conduite thérapeutique adaptée au dysfonctionnement objectivé.
Objectif: Définir l’apport du BUD dans le diagnostic et la prise en charge de l’hyperactivité
vésicale. Patients et méthodes: il s’agit d’une étude rétrospective sur 3 ans portant sur les
patients colligés au service de médecine physique et de réadaptation de Casablanca pour
BUD. Résultats: Il s’agit de 40 patients, avec prédominance féminine (52%), l’âge moyen est
de 20,78 ans(3,5ans ;74ans). L’indication du BUD était une urgenturie et une vessie
neurologique dans 21% des cas chacune, une incontinence urinaire totale, une dysurie et des
infections urinaires à répétition dans 13% des cas respectivement, des fuites urinaires dans 9%
des cas, une rétention aigue d’urines dans 3% des cas et une énurésie dans 4% des cas. Le
BUD avait objectivé des hyperactivités vésicales dangereuses pour le haut appareil. La prise
en charge consistait en la prescription des anticholinergiques à dose progressive, avec un
calendrier mictionnel et auto-sondage dans 97% des cas et un agrandissement chirurgical de
la vessie dans 3% des cas. Un BUD de contrôle a été indiqué chez tous les patients afin
d’évaluer l’efficacité des thérapeutiques proposées. Discussion/conclusion: L’hyperactivité
vésicale est une pathologie très fréquente. Elle a un impact signicatif sur la qualité de vie. Le
traitement est très variable. Le BUD a une place primordiale dans le diagnostic, la prise en
charge thérapeutique et le suivi des patients.
C53 – IRM du rachis lombo-sacré : à propos de 100 cas colligés au CHU de Treichville.
KABAS RM, OHUI-ACKO E, COULIBALY AK, GUI-BILE LN, DIABATE AS, DEDE NS, KOUADIO E,
YAPO P, OUATTARA DN.
Service de Radiologie. Centre Hospitalier Universitaire De Treichville. Côte D’ivoire
Introduction : L’exploration de la pathologie lombaire à l’IRM est d’apparition récente dans
notre pays. But : Décrire la pathologie du rachis lombaire à l’IRM au CHU de TreichvilleAbidjan. Patients et méthode : Etude rétrospective descriptive à propos de 100 résultats
d’IRM effectués en 9 mois. Résultats : L’âge moyen des patients était de 49,51 ans. Les
hommes représentaient 64%. Les patients provenaient dans 54% des cas des services de
neurochirurgie et l’hôpital hôte 8%. Les indications étaient dans 51% des cas des
lomboradiculalgies, le bilan post-opératoire 12% et le syndrome du cône terminal 6%. Les
lésions étaient dans 49,8% des cas des dégénérescences discales, l’arthrose zygapophysaire
12%, les sténoses canalaires centrales 7% et foraminales 6,2%, les spondylolistésis 6%, les
compressions médullaires 4%, les spondylodiscite 2,7%, les pathologies musculaires et
traumatiques 2,6%, une atrophie du cône médullaire, un cas de lypomyéloméningocèle et un
cas d’hémangiome vertébral. Les IRM étaient normales dans 5,8% des cas. Conclusion : l’IRM
21ème Congrès de la PAANS – Grand-Bassam – 23-25 Avril 2014
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du rachis lombaire excellente méthode non invasive permet d’étudier de façon complète et
satisfaisante le rachis lombaire et le cône médullaire.
Mots clés : IRM-rachis lombaire-séquences-pathologie
SALLE/ROOM 1 COMMUNICATIONS TUMEURS SELLAIRES / SELLAR TUMORS
COMMUNICATIONS
C54 – Les adénomes hypophysaires : A propos de 53 cas.
KABRE A1, ZABSONRE DS1, HARO Y1, IRTHUM B2.
1Service
2Service
de neurochirurgie CHU Yalgado OUEDRAOGO OUAGADOUGOU
de neurochirurgie CHU Gabriel MONTPIED CLERMONT FERRAND
Introduction : Les adénomes hypophysaires (AH) sont des tumeurs bénignes histologiquement
mais malignes par leur siège sellaire en dessous du chiasma optique. Ils posent deux types de
problèmes. D’une part les troubles endocriniens avec parfois un retentissement sur la
procréation et d’autre part le syndrome tumoral avec des troubles opto-chiasmatiques
pouvant aboutir à la cécité. Objectifs : Etudier les aspects épidémiologiques, cliniques
thérapeutiques des AH. Matériel et méthodes : Il s’agit d’une étude rétrospective portant sur
les AH répertoriés en 10 ans dans le service de neurochirurgie du CHU de Ouagadougou.
Résultats : L’âge moyen des patients était de 42 ans, avec un sex-ratio de 1.2. Le motif de
consultation a été dominé par des céphalées (90%), les troubles visuels (84%), et les troubles
endocriniens (54%). La prolactinémie était élevée dans 80% des cas et dans 22% des cas il
s’agissait d’un adénome non sécrétant. L’histologie de la pièce opératoire notait un adénome
diffus hypophysaire (42%), un adénome gonadotrope (24%), un adénome somatotrope (16%).
Le traitement a été médical dans 25% des cas et chirurgical dans 75% dont 93% par voie
endonasale transphénoidale. L’évolution a été favorable dans 95%. Conclusion : Le macro
prolactinome était la forme la plus courante dans notre série et répond bien à
l’hormonothérapie. Cependant les adénomes hypophysaires chirurgicaux étaient les plus
nombreux du fait des cas non-secrétants et des diagnostics tardifs. Le traitement a été
bénéfique sur la vue. Le pronostic est réservé sur les troubles endocriniens.
Mots clés : Adénome, hypophyse, chirurgie.
C55 – Prise en charge des craniopharyngiomes à l’hôpital du Mali A propos de 15 cas.
OUMAR DIALLO1, DRISSA KANIKOMO2, MAHAMADOU DAMA1, OUMAR COULIBALY1,
YOUSSOUF SOGOBA2, MAMADOU S DIARRA3, SB BADIANE4.
1 : service de neurochirurgie hôpital du Mali,
2 : service de neurochirurgie hôpital Gabriel Toure
3 : hôpital le luxemburg ,
4 : hôpital Fann Dakar
Les craniopharyngiomes sont des tumeurs bénignes dont l’évolution reste imprévisible. Les
objectifs de cette étude ont été de décrire et d’apprécier la prise en charge neuroendoscopique et neurochirurgicale des craniopharyngiomes. Il s’agit d’une étude rétrospective
d’octobre 2010 à septembre 2012 portant sur tous les craniopharyngiomes confirmés à
l’histologie. Nous avions récensé 15 cas de craniopharyngiomes de 4 à 42 ans. Le sex ratio
était en faveur des hommes. Les céphalées et troubles visuels ont été symptomatologies
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d’admissions. Les scanner a été pratiqué chez tous les patients. Il y avait deux cas de
craniopharyngiomes kystiques, un cas charnu, cinq cas à double composante, cinq cas triple
composante. Le traitement neuro-endoscopique a concerné 6 patients, chirurgical par voie
fronto-ptérionale 3 cas, frontale trans-ventriculaire 3 cas, placement d’Omaya 3 cas.
L’évolution a été marquée par la récidive et accroissement du volume tumoral chez 8 patients.
Cinq patients sont décédés à cout et moyen terme. Les troubles visuels ce sont améliorés chez 6
patients et sont restés stationnaire chez 4 patients aucun patient n’a bénéficié d’un traitement
complémentaire. La prise en charge des craniopharyngiomes reste complexe et d’évolution
imprévisible.
Mots clés : craniopharyngiome, bénigne, récidive.
C56 – Neuroendoscopic treatment of cystic sellar lesions.
DIOP AA, TINE I, JABANG JN., CISSE M. H.
Methods : A retrospective study of six years from September 2007 to December 2013
conducted in Principal Military Hospital including all patients with cystic sellar lesions treated
using neuroendoscopic approach. Results : A total of five cases, three craniopharyngiomas
and two Rathke cleft cyst were fenestrated through neuroendoscopic approach. The mean
ages were 13.3 years for craniopharyngioma and 19.5 years for Rathke cleft cyst ranging
from 7 to 26 years. Male sex predominance of 3. Clinical features were dominated by
headache 100% and visual disorders 80%. All patients had MRI and or CT scan and were all
treated by fenestration of cyst using neuroendoscope. Mean time for surgery was 60 mins with
a mean hospital stay of 7 years. One patients had moderate bleeding peroperatively and
only one patient had a long term post op complication of seizures. The evolution was
favourable. Conclusion : Minimal invasive surgery has again prove its efficacy in the
management of cystic sellar tumors.
Key words : Cystic sellar tumors, headache, visual disorders.
C57 – Prise en charge des tumeurs de la région sellaire. A propos de 35 cas.
THIAM AB, MUDEKEREZA SP, BA MC, GAYE M, NDOYE N, JABANG JN, KACHUNGUNU MC,
THIOUB, NDOUR MBAYE M, BADIANE S.B
Clinique Neurochirurgicale CHU Fann Dakar Sénégal. BP 5035 Dakar Fann
Objectif : décrire les aspects épidémiologiques, cliniques, anatomopathologiques,
thérapeutiques et évolutifs des tumeurs de la région sellaire et les comparer aux données de
la littérature. Matériels et méthodes : Il s’agit d’une étude rétrospective s’étalant sur une
période de 4 ans allant d’octobre 2007 à décembre 2011. Nous avons ainsi colligé
l’observation clinique de 35 patients porteurs des tumeurs de la région sellaire. Résultats :
L’âge moyen était de 35ans et le sexe ratio de 0,67. La durée moyenne d’évolution de la
symptomatologie avant la consultation en neurochirurgie était de 2 ans avec des extrêmes de
2 mois à 4 ans. Les signes fonctionnels étaient dominés par des céphalées, des vomissements et
des troubles visuels. L’examen physique a retrouvé un syndrome d’hypertension intracrânienne
(HTIC) associé au syndrome endocrinien dans 35% des cas. 30 patients ont présenté des
troubles visuels dont 25% des cas de cécité totale. La tomodensitométrie a été réalisée chez
15 patients et l’IRM chez 20 patients. L’imagerie a ainsi permis d’évoquer le diagnostic
d’adénome hypophysaire dans 68,5% des cas, de craniopharyngiome dans 25,7% des cas et
de méningiome dans 5,7% des cas. La localisation tumorale était surtout intra et supra-sellaire
dans 85% des cas et para-sellaire dans 8,5% des cas. Le bilan hormonal a été réalisé chez
16 patients et a mis en évidence une hyperprolactinémie chez 9 patients. Tous les patients ont
bénéficié d’une exérèse chirurgicale de la tumeur avec prélèvement pour anatomopathologie.
L’exérèse était macroscopiquement complète dans 68,5% des cas. 7 résultats
d’anatomopathologie ont été retrouvés dans les dossiers (soit 20% des cas), confirmant le
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diagnostic de craniopharyngiome dans 3 cas, d’adénome hypophysaire dans 2 cas, de
méningiome et de neurofibrome dans 1 cas chacun. Le suivi post-opératoire variait de 10 jours
à 4 ans avec amélioration de la symptomatologie dans 15 cas. La mortalité dans notre série a
été de 20%. 17 patients ont présenté diverses complications post-opératoires à type de
paralysies occulo-motrices, cécité, diabète insipide et de déficit hémicorporel. Conclusion : Les
adénomes hypophysaires représentent les tumeurs les plus retrouvées au niveau de la région
sellaire. L’I.R.M. permet d’évoquer le diagnostic. L’efficacité de la prise en charge dépend de
la précocité du diagnostic. La prise en charge associe l’exérèse tumorale complète à la
radiothérapie et à la chimiothérapie.
Mots clés : adénome hypophysaire, voie transsphénoidale, craniopharyngiome, imagerie par
résonance magnétique.
C58 – Actualités en imagerie des tumeurs hypophysaires
Clément IFFENECKER. (Boulogne, France)
La technique d'imagerie reine permettant d'étudier de façon précise l'hypophyse et la region
périsellaire est l'IRM. Le scanner garde cependant une grande utilité en cas de contre
indication, dans le bilan préopératoire cartographique sinusal, en cas de nécéssité d'analyse
de la trame osseuse fine ou encore de recherche de calcifications. Après un rappel des
paramètres d'acquisition techniques importants et des artéfacts, l'aspect normal de
l'hypophyse et de la région périsellaire et ses variantes normales sera décrit. Puis sera
détaillée la sémiologiede l'imagerie des tumeurs hypophysaires : detection, caractérisation,
extension, complications, aspects post thérapeutiques. Outres les séquences morphologiques
classiques, l'apport des technologies nouvelles sera précisé: IRM à 3 Tesla, Spectroscopie,
diffusion, vélocimétrie, angio MR. Enfin il sera rappelé la sémiologie des principaux diagnostics
différentiels pouvant simuler une lésion hypophysaire.
SALLE/ROOM 2 : COMMUNICATIONS LIBRES / FREE COMMUNICATIONS
C59 – How to Upgrade Neurology Services in Africa. What’s missing ?
TAMER EMARA
Ain Shams University, Cairo, Egypt; Medical Director at Taheal Rehabilitation Center.
Objective: To offer insights into the current state of neurology practice inAfrica. The current
limitations as the availability of trained staff, lack of funding opportunities for sustained
investment projects, governmental support and the realization of the need to work on the
development of service based as opposed to person based practices. Background: Non
communicable brain disorders are increasing as the population is aging. The prevalence of
neurologic disorders is higher in countries with inefficient healthcare systems. According to
WHO, stroke occurs 20 years earlier in developing countries, there are more traumatic brain
and spinal cord injuries. 90% of epileptics are present in the developing world. Methods: We
will offer a vision to promote service development and transfer of knowledge with a strong
community outreach program. This should be associated with using technology to connect,
follow up and train our human resources. Using small mobile teams to transfer knowledge both
ways between developed and less developed centers. This is done with a clear objective for
this institution to eventually gain autonomy. Conclusions: There is a great need to develop
neurology and neurorehab services in the developing world. This might be possible if there is a
clear vision that wisely uses given resources, knows its limitations and has a plan to overcome it.
Establishing strategically placed regional centers of excellence that has clinical, educational
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and research potential will limit the leak of well educated Africans to more developed
countries and may act as an example that can be later replicated.
C60 – Situation of the EEG in a Developing Country.
KARIM TAWFIK AHMED
Faculty of Medicine – Ain Shams University, Cairo, Egypt
Purpose: EEG is the most important investigation in all types of epilepsies; providing that it
was properly performed and carefully interpreted in the context of a well-described clinical
setting. This work aims at high lightening the situation of the EEG service in a developing
country. Method: All consecutive EEG reports from 1232 patient done over a year at 3
locations were retrospectively reviewed. The following data were evaluated; EEG findings,
clinical indications, requesting physician specialty, age of the patient, duration of the record,
state of the patient whether awake or asleep, and the cost of the procedure. Results: EEG in a
developing country besides being ordered mainly by neurologists and neurosurgeons; it was
noticed to be ordered by other specialties in a significant percentage. Striking enough overt
continuous seizures/movements and witnessed seizure without return to baseline was not the
main indication for ordering an EEG from all physicians including neurologists and
neurosurgeons. The majority of the EEGs undergone for children at the school age or below
were done during induced sleep using chloral hydrate. Routine short term EEG remains the most
common type of EEG ordered in Egypt compared to long term video/sleep EEG. The Concept
of the continuous EEG monitoring for an ictal recording is having many limitations in a
developing country some of them are financial and others are related to the professional
awareness about its usefulness. Conclusion: More awareness is required as regard the
indications and value of all types of EEG in a developing country.
C61 : Programme EPIDEMCA - Démences en Afrique Centrale : existe-t-il une différence
entre milieu rural et urbain?
B NDAMBA-BANDZOUZI1, P MBELESSO2, M GUERCHET3, S PILLERON3, J-P CLEMENT3, J-F
DARTIGUES4, P-M PREUX3 POUR LE GROUPE EPIDEMCA.
1- Département de Neurologie, Hôpital Universitaire de Brazzaville, Brazzaville, Congo
2- Département de Neurologie, Hôpital de l'Amitié, Bangui, République Centrafricaine
3- Institut de Neurologie Tropicale, Inserm UMR 1094 Neuroepidemiologie Tropicale, Limoges,
France
4- Inserm U897, Bordeaux, France
La population mondiale vieillit, et l’augmentation du nombre de personnes âgées est plus
rapide dans les pays à faibles et moyens revenus qu’elle ne l’a été dans les pays à revenus
élevés. Le poids des maladies chroniques, dont celles liées à l’âge, augmente et s’ajoute à celui
déjà existant des maladies infectieuses. L’épidémie de démences va donc affecter de manière
considérable ces pays, avec une augmentation du nombre de personnes âgées affectées de
79% d’ici 2030, et de 246% d’ici 2050 (Alzheimer’s Disease International, 2013). Malgré une
augmentation du nombre d’études menées dans les pays à faibles ou moyens revenus ces
dernières années, peu de données sont disponibles dans les pays d’Afrique Sub-saharienne.
De faibles prévalences de démences ont été rapportées dans les populations d’Afrique de
l’Ouest (Nigeria, Bénin) mais celles-ci étaient plus élevées en Tanzanie rurale et dans les
capitales d’Afrique Centrale.
Le projet EPIDEMCA est un projet de recherche fondamentale coordonné par l’Institut de
Neurologie Tropicale, unité Inserm U1094 de Limoges. Il associe le Centre Inserm 897
Epidémiologie et Biostatistiques (Bordeaux), ainsi que l’unité Inserm U744 Santé Publique et
épidémiologie moléculaire des maladies liées au vieillissement (Lille). L’objectif du programme
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Epidemca est de contribuer à une meilleure compréhension des démences et de la Maladie
d’Alzheimer dans ces deux pays d’Afrique Centrale (République Centrafricaine et République
du Congo), notamment en comparant les prévalences en milieu urbain et rural.
Un dépistage des troubles cognitifs et démences a été réalisé grâce au Community Screening
Interview for Dementia, un questionnaire spécifiquement développé pour un usage auprès des
personnes ayant un faible niveau d’éducation et insensible aux effets culturels. Certaines
questions ont été adaptées au contexte et deux items liés à l’écriture ont été remplacés afin de
ne pas biaiser les résultats des personnes illettrées à ce test. Après cette première étape, les
participants ayant obtenu de mauvaises performances à ces tests cognitifs ont été examinés
par un neurologue et ont réalisé des tests neuropsychologiques supplémentaires afin de
confirmer ou d’infirmer le diagnostic de démence. Les antécédents médicaux ainsi que les
activités de la vie quotidienne par les personnes âgées, éléments importants dans
l’établissement du diagnostic, étaient également examinées durant cet entretien. Les
prévalences des démences ont été standardisées sur la structure de la population d’Afrique
sub-saharienne afin de permettre une meilleure comparabilité des résultats entre les sites, et
avec d’autres études.
Après dépistage des troubles cognitifs et démences chez 2 002 participants de 65 ans et plus
vivant dans les zones rurales et urbaines de République Centrafricaine (RCA) et du Congo, les
prévalences des démences étaient les suivantes : 7,2% en milieu rural RCA, 5,5% dans la
capitale de RCA, 4,5% en milieu rural congolais, et 4,8% dans la capitale congolaise.
Ces prévalences n’indiquaient donc pas de différence urbain/rural, et étaient significativement
plus élevées chez les femmes que chez les hommes uniquement en milieu rural. Ces résultats ont
été intégrés dans la révision du nombre de personnes atteintes de démences dans le monde,
publiée par Alzheimer’s Disease International lors du G8 sur les démences qui s’est tenu en
décembre 2013.
Groupe EPIDEMCA : Maëlenn Guerchet, Bébène Ndamba-Bandzouzi, Pascal Mbelesso, Sophie Pilleron, Iléana Désormais, Philippe Lacroix,
Victor Aboyans, Jean-Claude Desport, Pierre Jésus, Achille Tchalla, Benoît Marin, Jean-Pierre Clément, Jean-Charles Lambert, Jean-François
Dartigues, Pierre-Marie Preux.
REMERCIEMENTS :
French National Agency (ANR) for funding this study through the ANR-09-MNPS-009-01 grant
Universities of Bangui (CAR) and Marien Ngouabi in Brazzaville (Congo)
Institut Pasteur in Bangui and Laboratoire National de Santé Publique in Brazzaville
Health ministries of the Central African Republic and the Republic of Congo, for their moral support
University of Limoges, Doctoral School of Limoges University
Limousin Regional Council
All the participants to this survey, the investigators, and staffs of Bangui and Brazzaville hospitals for their assistance.
C62 – Relevance of aerodynamic evaluation in Parkinsonian dysarthria
SARR MM (1,5), GHIO A (2), ESPESSER R (2), TESTON B (2), KA MM (1), GUEYE L (5), VIALLET
F (2,4)
1.
2.
3.
4.
5.
UFR Santé- Université de Thiès- Sénégal
Laboratoire Parole et Langage-Aix-en-Provence-France
UFR Santé- Université Gaston Berger- Saint-Louis- Sénégal
Service de Neurologie du Centre Hospitalier du Pays d’Aix- Aix-en-Provence- France
UMI 3198 CNRS-UCAD « Environnement, Santé, Sociétés » Dakar- Sénégal
background: Among Parkinsonian axial signs, dysarthria represents an important disabling
symptom able to lead towards a significant reduction of oral communication. Several methods
of dysarthria assessment have been used but aerodynamic evaluation is rare in the literature.
Objective: To highlight the importance of aerodynamic parameters measures in assessment of
parkinsonian dysarthria. Patients And Method : Using a dedicated system (EVA2), 24
parkinsonian patients were recorded after withdrawal of L-dopa for at least 12 h (condition
called OFF DOPA) in order to evaluate intra-oral pressure (IOP), mean oral air flow (MOAF)
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and laryngeal resistance (LR) on six /p/ during realization of the sentence ‘‘Papa ne m’a pas
parle´ de beau-papa’’ (‘‘Daddy did not speak to me about daddy-in-law’’) which corresponds
to a breath group. 50 control subjects were recorded in parallel in order to define reference
measurements. Results: It appeared that there is in Parkinson's disease aerodynamic
impairments which were evidenced by the fall in IOP and that of MOAF in patients compared
with control subjects. The difference between the two groups was statistically significant. In
addition a greater instability of LR in patients compared with control subjects was also noted.
Conclusion: Our results show that measurements of aerodynamics parameters, by reflecting
the dysfunction induced by disease, may well be relevant factors in parkinsonian dysarthria
evaluation.
C63 – Sleep disturbances in Parkinson Disease at the neurological department of Fann
Teaching Hospital, Dakar.
L BOUNA SECK1, P MBONDA1, Y FOGANG1, K TOURÉ1, 2, NS DIAGNE1, AM BASSE1, MSD
SÈNE1, AD SOW1, SML DADAH1, AK NDAO3, M NDIAYE1, AG DIOP1, MM NDIAYE1
1 Neurological Department of Fann teaching hospital, Dakar, Senegal
2 Public Health Department, Cheikh Anta Diop University, Dakar, Senegal
3 Orthopaedic Equipment National Center, Dakar, Sénégal
Objective - Sleep disorders are common in Parkinson's disease (PD). They are the consequence
of both neurodegenerative process and neurochemical changes, but also of drug intake.
Despite its high incidence, they are not included in the routine clinical examinations. Our aim
was to assess sleep disorders among PD patients followed-up in a hospital center in Dakar.
Patients and Methods - The study enrolled 26 consecutive patients who fulfilled criteria for
idiopathic PD in the neurological department of Fann Teaching Hospital. They were tested with
standardized scales: unified PD rating scale (UPDRS) and Hoehn and Yahr staging scale (HY
scale). Parkinson's disease sleep scale (PDSS) was applied for the assessment of sleep
problems. Results - There were 54% of male and 46% of female. Correlations were found
between PDSS score, HY stage and the mean duration of disease, but not between PDSS score
and UPDRS. There was no difference in PDSS scores regarding gender and age. Analyzing
each item in the PDSS scale, the lowest score was obtained for item 8 (nocturia). We did not
find any difference in PDSS score between the patients under dopamine-agonist and those
under L-dopa. Conclusion - Patients in advanced stages of the disease and worse motility are
more likely to have sleep problems. This could lead practicians to take sleep disorders into
account while following-up PD patients.
C64 – Qualité de vie des malades parkinsoniens au Bénin.
KODJO CONSTANT ADJIEN (1), TOUSSAINT KPADONOU (2), DIEUDONNE GNONLONFOUN
(1), MIREILLE DIMIGOU (2), DISMAND HOUINATO (1), DOSSOU GILBERT AVODE (1),
(1) Neurologie Centre National Hospitalier et Universitaire H.K.Maga de COTONOU
(2) Service de Rééducation et Réadaptation Fonctionnelle Centre National Hospitalier et
Universitaire H.K.Maga de COTONOU
Introduction : La maladie de Parkinson, pathologie neurodégénérative chronique est
caractérisée par une triade caractéristique : tremblement de repos, akinésie et rigidité. Les
objectifs de cette étude étaient de décrire le profil des malades parkinsoniens au Bénin,
d'apprécier leur qualité de vie et de déterminer les facteurs influençant cette dernière.
Méthodologie : Il s'agissait d'une étude rétro-prospective à visée descriptive et analytique
portant sur 32 patients parkinsoniens suivis à la Clinique Universitaire de Neurologie et au
Service de Rééducation et Réadaptation Fonctionnelle du CNHU-HKM de Cotonou de Janvier
2001 à Janvier 2009 pour la partie rétro prospective et de Mai à Août 2009 pour la partie
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prospective. L’échelle de HOEHN et YARD et le questionnaire d'évaluation de la qualité de vie
Parkinson's Disease Quotation (PDQ) étaient utilisés. Résultats : On notait une importante
prédominance masculine de 78,12% ; 40,60% des sujets parkinsoniens étaient au stade II de
la classification de Hoehn et Yahr ; 50% des sujets parkinsoniens étaient déprimés; 25% des
sujets avaient une bonne qualité de vie. La voix nasonnée, le regard figé, le freezing,
l'immobilité, la dépression et le stade d'évolution influençaient leur qualité de vie. 40,60% des
sujets parkinsoniens étant au stade II de la classification de Hoehn et Yahr. CAROD-ARTAL et
KLEPAC trouvent dans leur étude respectivement 47% de déprimés au Brésil et 21,05% en
Croatie et montrent que la dépression est une caractéristique de la maladie de Parkinson.
Conclusion : Cette étude révèle une altération moyenne de la qualité de vie des malades
parkinsoniens.
Mots clés : malades parkinsoniens, qualité de vie, bénin
SALLE/ROOM 1 : COMMUNICATIONS TUMEURS / TUMORS COMMUNICATIONS
C65 – Neurinome kystique du trijumeau : à propos d’un cas et revue de la littérature.
KAKOU M., KOUITCHEU R1., KOUAKOU F1., DEROU L1., N’DRI OKA D1., YAPO P2., DIOMANDE
I3., VARLET G1., BAZEZE V1.
1- Service de Neurochirurgie du CHU Yopougon. Côte-D’ivoire
2- Service de Neuroradiologie du CHU Treichville. Côte-D’ivoire
3- Laboratoire Anatomie pathologie CHU Cocody. Côte-D’ivoire
Nous rapportons un cas de schwannome kystique du trijumeau intracaverneux droit découvert
à la suite d’une exophtalmie axile et cécité monoculaire droite. C’est une femme de 35 ans
admise au service d’ophtalmologie pour une baisse progressive de l’acuité visuelle droite
évoluant depuis trois mois. L’examen ophtalmologique et neurologique montrent une cécité
monoculaire droite, une hypertension intracrânienne, une paralysie de la troisième, quatrième
et sixième paire crânienne droite ; une hypoesthésie dans le territoire des trois branches du
nerf trijumeau droit ; une paralysie du masséter homolatérale. Le scanner et l’imagerie par
résonance magnétique (IRM) cranio-encéphalique montrent un volumineux processus tumoral
expansif extra axial, intradural de la fosse temporale droite avec extension intra orbitaire,
extra optique, intracaverneux, extra carotidienne, multikystiques. La voie fronto-ptérionotemporale intra et extra dural a permis une résection de la tumeur. L’anatomopathologie a
confirmé le schwannome du trijumeau. L’imagerie par résonance magnétique (IRM) de contrôle
post-opératoire montre une exérèse macroscopiquement complète. Notre patiente a maintenu
une cécité monoculaire droite pendant 02 ans de surveillance.
Mots Clés : Cécité, exophtalmie, schwannome kystique du trijumeau
C66 : Compression médullaire cervicale par des neurofibromes plexiformes à propos
d’une observation à l’IRM.
GUI-BILE LN, DIABATE AS DEDE NS, KABAS RM, KOUADIO E, OHUI-ACKO E, COULIBALY A,
YAPO P, OUATTARA DN
Service de radiologie CHU de Treichville 01 BP V3 Abidjan - COTE D’IVOIRE
La neurofibromatose de type 1 (NF1) ou maladie de Von Recklinghausen est la plus fréquente
des phacomatoses. C’est une affection autosomique dominante où les mutations de novo
concernent 50% des patients. Elle est polymorphe et touche la plupart des organes. Les
symptômes sont le plus souvent neuro cutanés. Les manifestations neurologiques s’observent
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aussi bien au niveau du système nerveux central que du système nerveux périphérique. Les
lésions du système nerveux périphérique correspondent à des neurofibromes qui sont des
tumeurs bénignes développées à partir des tissus des gaines des nerfs périphériques ou des
troncs nerveux (neurofibromes plexi formes). Ces neurofibromes sont en général multiples, pluri
radiculaires et sont asymptomatiques dans 40 à 60% des cas. On peut observer dans certains
cas des complications à type de compression médullaire cervicale avec ou sans
symptomatologie clinique. Ces complications compressives sont moins fréquemment rapportées
dans la littérature. Les auteurs rapportent un cas de compression médullaire cervicale par des
neurofibromes plexi formes chez un patient atteint de neurofibromatose de type 1.
Mots-clés: Neurofibromatose, Neurofibrome plexiforme, compression médullaire, IRM.
C67 – Tumeurs cérébrales et grossesse : à propos de cinq cas.
THIAM AB, BIKONO A.E.R., MUDEKEREZA SP, BA MC, GAYE M, NDOYE N, THIOUB M.,
MAGUETTE MBAYE, JABANG JN, KACHUNGUNU MC, NDOUR MBAYE M, BADIANE S.B
Clinique Neurochirurgicale CHU Fann Dakar Sénégal. BP 5035 Dakar Fann
Introduction : La découverte d’un processus expansif intracrânien au cours d’une grossesse est
une circonstance exceptionnelle. Elle pose des problèmes de diagnostic, d’attitude
thérapeutique et d’éthique. Objectif : Le but de l’étude est d’évaluer l’attitude thérapeutique
devant un cas de processus expansif intracrânien sur grossesse et de présenter les
particularités évolutives observées. Patients Et Méthodes : L’étude porte sur tous les cas de
processus expansif intracrânien découverts au cours d’une grossesse dans les services de
neurologie et de neurochirurgie du centre hospitalier national et universitaire de FANN à
DAKAR, sur la période allant du 01 Janvier 2008 au 31 Décembre 2011. Résultats : Les
auteurs rapportent cinq cas. L’âge moyen était de 28,2 ans avec des extrêmes de 18 et 38
ans. Le diagnostic était fait dans 04 cas au cours du deuxième trimestre de grossesse. Le
tableau clinique était composé d’une altération de la conscience (1cas), de crises épileptiques
(2cas), d’un syndrome d’hypertension intracrânienne (5cas) et de signes focaux (3cas). Le
scanner cérébral et l’IRM ont permis de poser le diagnostic. Deux patientes ont subi une
intervention neurochirurgicale dont l’une au cours de la grossesse et l’autre en post-partum
précoce, toutes dans un contexte d’urgence neurochirurgicale. Une patiente a eu une résolution
totale des signes après un avortement tardif spontané. Deux décès maternels sont survenus.
Deux grossesses ont abouti à la naissance d’enfants vivants. Chez les deux autres, on a noté
une interruption spontanée de grossesse et un décès périnatal. Conclusion : L’attitude
thérapeutique est conservatrice. Le geste neurochirurgical n’a été réalisé qu’en cas d’urgence.
Le pronostic maternel tant foetal est réservé. L’amélioration du plateau technique, notamment
en neuroréanimation contribuerait à la réduction de la mortalité materno-foetale.
C68 – Méningiomes olfactifs : à propos de 11 cas.
ZABSONRE DS., SAKHO Y., GAYE M SAKHO, ND NDOYE BA MC, BADIANE S.B
Service de Neurochirurgie HOGGY. Clinique Neurochirurgicale CHU Fann
Introduction : Les méningiomes olfactifs sont des tumeurs généralement bénignes développées
à partir des cellules méningothéliales de l'arachnoïde. Ils s’insèrent sur la ligne médiane au
niveau de l’étage antérieur de la base du crâne de l’apophyse crista gali de l’éthmoïde au
planum sphénoïdal. Ils représentent ente 8 à 13% des méningiomes intracrâniens. La grande
particularité des méningiomes olfactifs réside dans le fait que leur traitement chirurgical est
réputé difficile. Pour lever ce défi plusieurs techniques chirurgicales ont été proposées. En
Outre cette chirurgie a graduellement bénéficié des techniques modernes de neuroradiologie
thérapeutique et de neuro réanimation. Objectif : Décrire la prise en charge des méningiomes
olfactifs dans nos services. Méthodologie :Il s’agissait d’une étude rétrospective allant du 1er
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21st PAANS Congress – Grand-Bassam – April 2014, 23-25th
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juin 2003 au 31 décembre 2011.Elle a concerné tous les centres de neurochirurgie de Dakar
(SENEGAL).Ont été inclus tous les cas ayant bénéficié d’au moins un scanner cérébral et dont le
dossier clinique comportaient les informations sur la clinique, l’intervention chirurgicale et le
suivi post opératoire. Résultats : 11 patients ont été inclus en 8,5 ans. L’âge moyen était de
47,9 ans ; le Sex ratio: 0,43. Les signes d’appel étaient dominés par les céphalées (7 cas) et
convulsions (7 cas). Un scanner cérébral a été réalisé chez 10 patients et une IRM chez 3 (dont
2 avec TDM préalable). L’abord chirurgicale était bifrontale dans 8 cas et frontale unilatérale
dans 3 cas dont un avec dépose orbitaire. L’exérèse était d’un grade II de Simpson dans 9cas
et d’un grade IV dans 2 cas. L’évolution était favorable dans 9 cas. On a noté 2 décès.
Conclusion : Les méningiomes olfactifs sont cliniquement peu bruyants en général. Ils posent un
problème diagnostic du fait que le passage inaperçu des troubles de l’olfaction peut faire
errer le diagnostic mais aussi un problème thérapeutique. L étape de la planification pré
opératoire qui s’appuie sur les données de l imagerie permet de déterminer les zones à
risque chirurgical élevé. Les voies d’abord chirurgicales doivent être les plus directes possibles
en minimisant l’écartement cérébral .L’objectif du chirurgien peut raisonnablement se limiter
à une réduction tumorale si l’exérèse complète présente un quelconque risque pour le malade.
Mots clés : Méningiome, olfactif, chirurgie
C69 – Ultrasound Guided Resection of High Grade Gliomas: Early outcomes.
MA ELZOGHBY1, HA MOHAMED2.
1Department
2Department
of Neurosurgery, Ain Shams University School of Medicine, Cairo, Egypt.
of Radiodiagnosis, Asiut University School of Medicine, Asiut, Egypt.
Context: In the early times, gross resection of gliomas was associated with severe handicaps
and poor prognosis because of the lack of efficient knowledge, technology and sufficient post
operative treatment. However, with the advent of Image guided surgery (Neuronavigation,
Intraoperative Ultrasound and Intraoperative MRI) and the extensive knowledge of the
biological behavior of HGG as well as the advances in postoperative treatment, there came
some light at the end of the tunnel. Recent studies concluded that the extent of resection is an
independent prognostic factor for the disease free survival and the overall survival in patients
with high grade gliomas Objective: Our aim was to evaluate the feasibility and efficacy of
intraoperative ultrasound use in tumor localization and assisting near-total resection of high
grade glioma, in Ain Shams University Hospitals, Cairo, Egypt. Materials and Methods:
Sixteen patients with radiological diagnosis high grade glioma underwent ultrasound guided
resection, in the period between 1/2012 to 5/2012. Tumor resection was defined as neartotal resection ≥96% of tumor volume, subtotal resection ≥80% of tumor volume and partial
resection <80% of tumor volume. Results: Ultrasound assisted tumor localization was achieved
in all cases (100%). Near-total resection was achieved in 10 patients (62%). Subtotal resection
was achieved in the remaining 6 patients (38%). Ten patients (62%) experienced detectable
clinical improvement in the form of regain of motor power or speech. Four patients (25%) did
not experience improvement or new neurological deficit. Only 2 patient (12.5%) experienced
postoperative new neurological deficit in the form of dysphasia (resolved by the next day)
and dense hemiparesis (improved in the lower limb but not the upper). Conclusions:
Intraoperative ultrasound can accurately localize high grade glioma, delineate the surrounding
anatomy, detect residual and control resection with minimal incidence of functional deficits.
Keywords: High grade glioma, Intraoperative ultrasound.
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21st PAANS Congress – Grand-Bassam – April 2014, 23-25th
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SALLE/ROOM 2 : COMMUNICATIONS LIBRES / FREE COMMUNICATIONS
C70 – Etude de l’activité opératoire à l’Hôpital Mêre Enfant « Le Luxembourg » : Problèmes,
résultats et perspectives.
DIARRAM.S 1, DIALLO O.2, KANIKOMO D.3, DAMA M.2, , SOGOBA Y.3, COULIBALY O.2
1. Service Neurochirurgie Hôpital Luxemburg BP 4194, Hamdallaye Bamako. Mali.
2. Service de neurochirurgie Hôpital du Mali.
3. Service neurochirurgie hôpital Gabriel Touré.
Introduction : Pendant longtemps mal connue, la neurochirurgie en Afrique est actuellement en
pleine expansion. Elle présente aussi des caractères particuliers en raison des caractéristiques
climatiques, mais dépend toujours de la volonté politique, de l’organisation du système de
santé et de l’itinéraire thérapeutique des patients , qui est souvent long, dépend des croyances
et de la méconnaissance des pathologies. Le neurochirurgien se trouve alors au centre de la
réflexion, de la communication avec la famille, de la décision et de la mise en place des
moyens de prise en charge de patients de tous âges et de divers milieux plus ou moins
défavorisés. Des questions peuvent alors se poser : Que faut-il opérer ? Quand faut -il
opérer ?Comment organiser la prise en charge dans un environnement insuffisant en matériel
et en personnel ? Méthodologie : A travers les résultats des débuts d’une petite unité de
neurochirurgie, nous nous proposons de nous intéresser à divers aspects originaux de la prise
en charge de notre série de patients opérés entre 2010 et 2013, à la coopération
interdisciplinaire, ainsi qu’aux problèmes posés dans notre pratique quotidienne. Résultats :
Ainsi plus de 300 patients ont été opérés dans le service avec de bons résultats. Trois quarts
des dossiers étaient exploitables et les particularités des principales pahologies rencontrées
ont été discutées. Conclusion : Nous pouvons dire en conclusion que malgré les bons résultats
obtenus, des efforts restent toujours à faire pour la prise en charge rapide et spécialisée, afin
de coller au mieux aux standards universels.
C71 – Techniques de dissection de la substance blanche de l’encéphale.
N ADOU, Y ZUNON-KIPRE, F KOUAKOU, D N’DRI OKA.
Service de neurochirurgie CHU de Yopougon / Côte d’ivoire (Abidjan)
L’étude des fibres de la substance blanche de l’encéphale demeure complexe. Pour ce faire
plusieurs méthodes ont été utilisé pour mieux comprendre la disposition de la micro anatomie
de ces fibres la technique de dissection des fibres ex vivo fut la première technique .Elle
ensuite abandonné au profit du microtome et de l’histologie du faite des difficultés pratique
engendré. C’est à partir de 1956 qu’elle a connu un regain d’intérêt avec son amélioration
par Josef Klingler .A partir des années 2000 alors que la technique continue d’être amélioré
une autre technique de dissection in vivo est mise au point. Une revue de la littérature nous
permet dans le présent travail nous faisons une description détaillée de la technique dans un
but didactique
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C72 – Cartographie du cercle artériel de la base du cerveau et de ses branches collatérales
chez l’africain mélanoderme A propos de 15 cas d’injection-dissection.
HIMA-MAIGA A1,NDIAYE A2,DIALLO M3 ,SAKHO Y1.
1Service
de Neurochirurgie du CHU FANN
d’Anatomie -Organogenèse de l’UCAD
3Service d’Orthopédie et Traumatologie de l’hôpital le DANTEC. Dakar – Sénégal
2Laboratoire
Introduction : Le cercle artériel du cerveau est un système d'anastomoses artérielles situé à
la base du cerveau, permettant l'apport de sang pour le fonctionnement de ce dernier. Le
but de notre travail est d’étudier la disposition topographique du cercle artériel de la base
du cerveau chez le sujet Africain mélanoderme sénégalais par la technique d’injectiondissection. Matériels et méthodes : Cette étude a été une description de la disposition
topographique du cercle artériel du cerveau et de ses branches collatérales de 15 sujets
adultes de sexe masculin âgés de 30 à 70 ans avec une moyenne d’âge de 45 ans.
L’injection était réalisée au moyen de matière plastique de type résine polyester mélangé à
un accélérateur de type octoate de cobalt et coloré au rouge soudan. La dissection
proprement dite intéressait l’artère cérébrale postérieure, la communicante postérieure, la
carotide interne, la cérébrale moyenne, la cérébrale antérieure et la communicante
antérieure. Résultats : Nous avions ainsi noté cinq types de variations anatomiques d’origine
soit 40%. Il en résulte 60% de cas de cercle artériel classique soit 9 cas /15. Les absences
concernaient un cas d’aplasie des 02 communicantes postérieures (4e variation) et un cas
d’aplasie de la communicante antérieure (1ière variation) ; ainsi dans 13 cas sur 15, toutes les
branches du polygone étaient présentes. La plus grande particularité de notre recherche
concerne deux artères cérébrales antérieures surnuméraires s’unissant en un tronc
commun et s’abouchant à la communicante antérieure en son milieu (deux segments A1
de chaque coté). Ces deux artères grêles sont selon nous, probablement une source
parallèle pour plus de sang dans la communicante antérieure même s’il pourrait aussi s’agir
d’un reliquat d’une artère cérébrale antérieure primitive peu développée.
Mots clés : cercle artériel ; base du cerveau ; disposition topographique ;africain
mélanoderme
C73 – Cisternostomy- End of a century of decompressive hemicraniectomies
Iype CHERIAN.
Bharatpur, Chitwan, (Nepal).
Head injury is one of the major players in neurosurgical practice and accounts for much more
patients than most of the other sub specialties put together. However, the surgical
advancements in the field of head injuries have been very limited with the use of MRI,
microsurgical principles etcetera being almost nonexistent in most of the settings. Cisternostomy
brings together the microsurgical principles of skullbase and vascular surgery together to treat
head injury and has opened an exciting surgical avenue in managing severe head injury in a
microsurgical manner. 1013 patients were treated by the author till December 2013 with
Cisternostomy with a mortality rate of 13.3 percent and vastly reduced ventilator days and
ICU days. The principle of cisternostomy is about fluid transport through Virchow Robin spaces
from Cisterns to brain resulting in brain edema. There has been conclusive evidence for this
through Nedergaard's and Iliff's paper on the glymphatic system. It is common knowledge
amongst Neurosurgical fraternity that most of the times, severe head injuries are managed by
residents .Another unforeseen benefit for this approach is that the resident who would be
trained to do cisternostomy would be well accustomed to all the vascular and anterior
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skullbase approaches. Microsurgical training is imparted to them in a proper way, whilst
treating head injuries in a much superior manner. Conclusion : Cisternostomy is a new
technique which combines the microsurgical principles of neurovascular and skullbase surgery
for treating head injuries. This has proven to be vastly superior to decompressive
hemicraniectomy and should be taught to residents to treat severe head injuries.
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Résumés des posters
Abstracts of posters
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MERCREDI 23 AVRIL 2014 / WEDNESDAY, APRIL 23rd 2014
P1 – les Accidents Vasculaires Cérébraux dans le service de neurologie du CHU Gabriel
Toure (Mali)
SH DIALLO (1), Y MAIGA (1), RH BANA (1), S DIALLO (1), D COULIBALY (1), S DIAKITE (1), I
SIDIBE (1), B KAMATE (1), HA TRAORE (2)
1 : Service de neurologie CHU Gabriel Touré
2 : Service de Médecine interne CHU du Point G
Introduction : Les AVC constituent un véritable problème de santé publique dans le monde. En
Afrique, particulièrement au Mali, peu d’études ont porté sur les déterminants des AVC.
Objectif et Méthode : Il s’agit d’une étude prospective, analytique qui s’est déroulée du 1er
Décembre 2011 au 31 novembre 2012 dans le service de neurologie du CHU Gabriel Touré.
L’objectif était d’étudier les déterminants épidémio-cliniques des AVC. Résultats : Ont été
inclus 266 patients, l’âge moyen était 58,72 ans +/- 12,73, un sex- ratio 0,8 (H/F). La
fréquence hospitalière était de 77,7% dans le service avec une mortalité de 13,9%. L’AVC
survenait le matin chez 40,2% des patients, avec un pic en Décembre (15,4%). L’HTA était le
facteur de risque dans 52,6%. Dans 60,2%, le CHU était le 1er niveau de recours,
l’hospitalisation a été l’attitude dans 64,7%. Le transport était non médicalisé (Taxi) dans
63,2%. Le délai d’admission aux urgences était < 03H dans 35,7%. La TDM cérébrale était
réalisé les 03H suivant l’admission dans 89,5%. La plupart des patients (36,5%) étaient admis
aux urgences, 04 heures suivant l’AVC et 60,2% transférés en Neurologie en 24h. L’AVC était
ischémique dans 68,4% des cas. A l’admission, le NIHSS était 10-15 dans 50% avec une
mortalité plus élevée quand le NIHSS> 10. L’athérosclérose était l’étiologie chez 34,2% des
AVC ischémique et l’HTA 24,8% des hémorragies. Le mRS de sortie à 4 chez 41,7%.
Conclusion : La prévalence des AVC est élevée au Mali, la mise en place d’UNV s’impose
pour améliorer leur prise en charge.
Mots clés : AVC, déterminants socio épidémiologique, prise en charge.
P2 – Pronostic des Accidents Vasculaires Cérébraux à Douala.
DOUMBE J (1)*, KUATE C (1), MOTAH M (2), GOPDJIM L (1), DJIENTCHEU V (3).
(1) :Service de Neurologie ,Hôpital Laquintinie de Douala-Cameroun
(2) :Faculté de Médecine et des Sciences Pharmaceutiques de l’Université de Douala.
(3) :Faculté de Médecine et des Sciences Biomédicales de l’Université de Yaoundé I.
Introduction : L’Accident Vasculaire Cérébral (AVC) est un problème majeur de santé
publique : c’est la deuxième cause de mortalité et la première cause de handicap moteur non
traumatique chez l’adulte. En occident la mortalité due aux AVC est en réduction; cependant
tel n’est pas le cas en Afrique en général et au Cameroun en particulier. Le but de cette étude
était de déterminer le devenir à court et à long termes des accidents vasculaires cérébraux à
douala. Méthode : Une étude prospective, descriptive et analytique a été menée de janvier à
juillet 2012 à l’hôpital laquintinie de Douala. Etaient inclus tous les patients hospitalisés dans le
dit hôpital pour AVC, avec confirmation diagnostique par le scanner cérébral .Les données
démographiques, facteurs de risque vasculaire, cliniques, radiologiques, biologiques, ainsi que
les facteurs pronostiques ont été recueillis chez tous les patients hospitalisés pour AVC.
Résultats : 120 patients ont été recrutés dont 64 de sexe masculin et 56 de sexe féminin.
L’âge moyen était de 60,5+/- 12 ans. L’HTA était le principal facteur de risque (71%). 53%
des patients avaient un AVC ischémique contre 47% d’AVC hémorragique. Les facteurs de
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mauvais pronostic étaient respectivement un score de Glasgow initial inférieur à 8, une
pneumopathie et une perte de connaissance initiale. 52,6% de décès étaient dus à l’AVC
hémorragique. Cependant le meilleur pronostic fonctionnel était retrouvé chez les AVC
hémorragiques.
P3 – Prise en charge des Accidents Vasculaires Cérébraux dans un service de médecine
interne de la banlieue de Dakar.
FALL M1, LÉYE A1, BAHATI MA1, NDIAYE M2, LÉYE Y1, DIOP M1, TALL C.T1, NIASS A1, NIANG E
S1, NDIAYE MM2.
1. Service de médecine Interne du CHN de Pikine
2. Service de Neurologie du CHUN de Fann
Les accidents vasculaires cérébraux constituent de nos jours, un véritable problème de santé
publique. En effet, ils demeurent fréquents et graves du fait de leur mortalité élevée et des
séquelles qu’ils engendrent. Nous avons évalué par une étude rétrospective et descriptive, les
différents paramètres épidémiologiques et cliniques des accidents vasculaires cérébraux dans
le service de Médecine interne du CHN de Pikine dans la banlieue de Dakar. Trente-quatre
dossiers ont été colligés sur une période de 24 mois. La prévalence hospitalière était de 2,1 %.
La moyenne d’âge était de 63,97 ans. Les femmes étaient plus touchées avec une sex-ratio
de 0,54. Tous les patients avaient consulté tardivement au-delà de la 3ème heure.
L’hypertension artérielle constituait le principal facteur de risque. Elle a été observée chez
64,7 % des patients. L’obésité était présente dans 32,4 %. Le diabète de type 2 était noté
chez 29,4 %. Les accidents vasculaires cérébraux ischémiques étaient de 67,6 %. Pour les
accidents vasculaires ischémiques, des signes d’athérosclérose étaient mis en évidence dans
35,3 %, le mécanisme cardio-embolique dans 20,6 %. L’hypertension artérielle était observée
chez 81,2 % des patients atteints d’accidents vasculaires cérébraux hémorragiques. L’examen
clinique mettait en évidence une hémiplégie dans 55,8 % des cas et une hémiparésie dans
29,4 % des cas. Vingt-six pour cent des patients présentaient un coma profond à l’admission
avec un score de Glasgow inférieur à 9. L’évolution à court terme était favorable sans
séquelles chez 9 patients soit 26,5 %. La mortalité était de 26,5%.
Mots clés : Prise en charge-AVC-Banlieue.
P4 – Evaluation de l’installation au lit des patients hémiplégiques vasculaires hospitalisés
dans les CHU d’Abidjan.
TANO M, ALLOH AD, BOMBO J, SERI S, KOUAKOU J, AKADJE D, PILLAH AL, MANOU B,
NANDJUI B.
Service de MPR du CHU de Yopougon 21 BP 632 Abidjan 21
Introduction : La prise en charge des patients hémiplégiques post-AVC passe par une bonne
installation afin de prévenir les complications de décubitus mais aussi de lutter contre les
troubles orthopédiques facteurs de non récupération fonctionnelle. L’installation au lit de ces
patients est bien codifiée. L’étude se propose d’évaluer l’installation des hémiplégiques
vasculaires hospitalisés en phase initiale. Matériel et méthodes : Etude transversale réalisée
dans les services de neurochirurgie et de neurologie dans les CHU de Yopougon et de Cocody
en février 2014 sur une population de 19 patients hémiplégiques vasculaires hospitalisés.
L’évaluation du mode d’installation au lit des patients s’est faite à partir de différentes
positions de référence en décubitus dorsal, latéral sur côté sein, latéral sur côté hémiplégique.
Résultats : 19 hémiplégiques vasculaires dont 12 de sexe féminin ont été colligés. L’âge
moyen était de 57,21ans. La durée moyenne de séjour pendant la période de l’étude était
6,94jours. 12 patients avaient un AVC hémorragique. 7 patients présentaient des escarres soit
36,8%. 63,2% des patients étaient en décubitus dorsal au moment de l’enquête. 9 patients
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étaient partiellement bien installés. Le rythme de retournement dans le lit de même que les
transferts n’étaient respecté chez aucun patient. Conclusion : L’installation au lit des patients
hémiplégiques demeure une problématique dans les services d’hospitalisation. Une éducation
des aidants et du personnel de soins sur les techniques de manutention des patients alités doit
donc s’inscrire dans les stratégies de prévention des complications de décubitus. Une bonne
installation au lit est le garant d’une bonne prise en charge rééducative ultérieure.
Mots clés : hémiplégie-prévention escarre-rééducation
P5 – Efficacité de la contrainte induite dans la rééducation du membre thoracique de
l’hémiparétique vasculaire
KC ADJIEN (1), D GNONLONFOUN (1), E ALAGNIDE (2), LSO HOUETO (2), D HOUINATO (1),
DG AVODE (2).
(1) Neurologie Centre National Hospitalier et Universitaire H.K.Maga de COTONOU
(2) Service de Rééducation et de Réadaptation fonctionnelle Centre National Hospitalier et
Universitaire H.K. Maga de COTONOU
La Thérapie par Contrainte Induite (TCI) oblige le patient à utiliser son membre thoracique
parétique, permet de vaincre la «non-utilisation acquise » et favorise ainsi une réorganisation
corticale. Les objectifs étaient d'évaluer l'effet de la TCI sur la motricité volontaire du membre
thoracique parétique, son impact sur les activités courantes et comparer les résultats avant et
après application. Il s'agissait d'une étude prospective à visée descriptive et analytique
portant sur les patients hémiparétiques vasculaires admis dans le Service de Rééducation et de
Réadaptation Fonctionnelle et la Clinique Universitaire de Neurologie du Centre National
Hospitalier et Universitaire Hubert K.Maga de Cotonou du 1er Octobre au 30 novembre 2011.
Le membre sain était immobilisé et celui déficitaire était associé à une rééducation intensive.
Action Research Arm test (ARA) et Frenchay arm test (FAT) étaient utilisés. Au total 38 patients
étaient recrutés avec une prédominance masculine (sex-ratio à 1,53). L'âge variait de 25 à 75
ans avec une moyenne de 53,6ans. Les sujets retraités étaient plus touchés avec 42,11%. Le
côté le plus atteint était le côté droit (74%).Les scores des patients à la fin des séances de
rééducation sur les échelles ARA et FAT surtout à la phase subaigüe ont été augmentés. Les
résultats obtenus à la suite de l'application de la TCI chez nos patients sont comparables à
ceux de la littérature. La Thérapie par Contrainte Induite, méthode innovante, est utile,
efficace et permet aux patients d'intégrer plus tôt l'utilisation du membre thoracique parétique
dans les pratiques quotidiennes.
P6 – La démence post-AVC à la Clinique Neurologique du CHU de Fann, Dakar-Sénégal:
une réalité à prendre en considération
TOURE K1,2, GOUDJINOU G1, SOW A1, BASSE A1, DIAGNE NS1, DIOP MS1, SECK LB1,
NDIAYE M1, DIOP AG1, NDIAYE MM1.
1Service
de Neurologie, CHU de Fann, Dakar-Sénégal
de Médecine Préventive et santé Publique, Faculté de Médecine, Pharmacie et
odontologie, Université Cheikh Anta Diop de Dakar-Sénégal
2Département
Contexte. La démence vasculaire post-AVC constitue de nos jours un problème de santé
publique dans le monde. Elle peut grever le pronostic vital des patients. L’objectif de ce travail
était d’estimer son incidence à la Clinique Neurologique du CHU de Fann, Dakar-Sénégal.
Méthodologie. Nous avons suivi de manière périodique mensuelle pendant 06 mois 105
patients âgés de 60 ans et plus cognitivement normaux au début et présentant un AVC
diagnostiqué sur le plan clinique et radiologique. Nous avons collecté des données de Mai
2011 à 29 Mars 2012 en rapport avec les caractéristiques sociodémographiques, les
antécédents, le mode de vie, le réseau social, l’autonomie fonctionnelle, et évalué le profil
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cognitif avec l’IQCODE. Etait considéré comme dément tout patient avec un score IQCODE
supérieur à 3,31. Résultats. Ils étaient âgés de 61,8 ans ±13,2, de sexe féminin (55,2%),
mariés (95,2%) et instruits (53,3 %) avec comme principaux antécédents: HTA (96,2%),
cardiopathie (17,1%), diabète (4,8%), troubles familiaux de mémoire (7,6%), consommation
d’alcool (10,5%) et tabagisme (35,2%). Ils vivaient en famille (99%). L’incidence cumulée de
la démence était de 35,2 % ± 0,09 au 3e mois et de 30,5 % ± 0,08 au 6ième mois, variant de
manière statistiquement significative avec l’âge du patient. Conclusion. Cette incidence élevée
nous donne un aperçu de l’importance de cette pathologie dans notre pratique quotidienne. Il
y’a nécessité de la rechercher chez tout patient suivi pour AVC.
Mots-clés : Démence post-AVC, Incidence cumulée, Sénégal
P7 – Evaluation de la dépression chez l’hémiplégique vasculaire
AKANI AF, GNAZEGBO A, BONY KE, KARIDIOULA HA, GNABA A, KOUAKOU ESCL, YAO JC
Service de Neurologie du CHU de Bouaké
Introduction : Les accidents vasculaires cérébraux (AVC) représentent une cause majeure de
morbidité et de handicap. La survenue d’une dépression est une complication fréquente des
AVC ; elle influence la récupération fonctionnelle de l’hémiplégique. Objectifs : Apprécier
l’importance de la dépression chez l’hémiplégique vasculaire en Côte d’Ivoire à travers
l’échelle de dépression de Beck. Patients et méthode: Notre travail est une étude transversale
prospective réalisée sur période d’un an au service de rééducation fonctionnelle du CHU de
Cocody. 50 patients hémiplégiques vasculaires ont été inclus et évalués selon l’échelle de Beck.
Résultats : L’âge moyen était de 59,64 ans, avec des extrêmes de 28 et 80 ans.
L’hypertension artérielle représentait le principal facteur de risque vasculaire, touchant 84%
des patients. 46% des patients étaient déprimés selon l’échelle de Beck, mais aucun ne
présentait une dépression sévère. La dépression augmentait avec l’âge ; 87% des sujets
déprimés étaient âgés de plus de 50ans. Plus de la moitié des patients déprimés étaient de
sexe féminin (56%). 60 % des patients déprimés étaient en couple. Conclusion : La
dépression post-AVC est aussi fréquente sous nos contrées. Son diagnostic précoce et une prise
en charge efficiente permettraient d’améliorer le pronostic fonctionnel des hémiplégiques
vasculaires.
Mots-clés : Dépression - AVC – Hémiplégique- Echelle de Beck
P8 – Troubles périphériques chez des aphasiques multilingues ivoiriens post-AVC
Privat Lawa GNAGBEU
Université Félix Houphouët-Boigny de Cocody-Abidjan
Cette communication s’intéresse aux troubles périphériques chez des aphasiques multilingues
ivoiriens post-AVC. L’AVC comme nous l’avons souligné, est une pathologie neuro-végétative
aux conséquences dramatiques. Le texte qui s’appuie sur les résultats d’une enquête réalisée
auprès de patients aphasiques multilingues post-AVC, montre que les troubles périphériques,
dans leurs caractéristiques et leur développement présentent divers aspects complexes. Ces
troubles généralement d’ordre comportemental impactent le savoir-faire, le savoir-prévoir et
le savoir-parler. Il s’agit ici de troubles psycho-comportementaux, c’est-à-dire des
manifestations neuropsychologiques qui affectent l’ensemble des fonctions supérieures et qui
sont dominées par le syndrome exécutif. Les troubles périphériques aphasiques post-AVC,
dans leurs divers aspects observés chez les sujets, se manifestent notamment par l’apathie, la
désinhibition et la prosopagnosie. Les conséquences se traduisent notamment par des
paralysies corporelles, des troubles de la mémoire et des fonctions langagières.
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P9 – Aspects épidémiologiques et cliniques des infarctus cérébraux associes à une
athérosclérose carotidienne.
KOUASSI K L¹, BOA YF¹, DIAKITE I¹, DOUMBIA OM¹, AKADJE D², SONAN D T¹
(1) Service de Neurologie du CHU de Yopougon, Abidjan Côte d’Ivoire
(2) Service de Médecine Physique et de réadaptation fonctionnelle, CHU de Yopougon
Introduction: L’athérosclérose des artères extra et intracrâniennes est une cause fréquente
d’infarctus cérébral. L’objectif de ce travail était d’analyser les aspects épidémiologiques et
cliniques des infarctus cérébraux en rapport avec une athérosclérose carotidienne.
Méthodologie : Dans une étude rétrospective, les dossiers de patients présentant un infarctus
cérébral confirmé par la TDM cérébrale et des anomalies carotidiennes à l’écho doppler des
troncs supra-aortiques ont été analysés. Résultats : Sur une population de 52 patients, 61,5%
(32/52) étaient des hommes avec un sex-ratio de 1,6. L’âge moyen des patients était de 65
ans. L’hypertension artérielle (57,7%), le tabac (25%) et le diabète (19,2%) étaient les
facteurs de risques vasculaires les plus fréquents. L’hémiplégie présente chez tous nos patients
était totale dans 67% des cas. Les troubles de la conscience et du langage étaient observés
respectivement dans 28,85% et 23,07%. Un souffle carotidien existait dans 28,84% des cas.
Les anomalies ultrasonographiques observées étaient essentiellement des plaques d’athérome
(65,38%) et une épaisseur I-M (intima- média) pathologique (34,62%). Le taux de mortalité
était de 11,7%. Conclusion : Les infarctus cérébraux en rapport avec une athérosclérose
carotidienne semblent être l’apanage des sujets âgés hypertendus. Nous suggérons une étude
ultérieure prospective sur un plus grand nombre de patients pour préciser les données
concernant l’athérosclérose.
Mots clés : athérosclérose, carotide, AVCI, échodoppler
P10 – Accident Vasculaire Cérébral par dissection carotidienne au cours d’un
accouchement
AJM GHADI, A MOULAYE, M DIAGANA
Introduction : Les dissections carotidiennes sont des accidents aigus caractérisés par la
présence d’un hématome dans la paroi artérielle. Elles entrainent une réduction significative
du calibre de l’artère réduisant ainsi drastiquement la perfusion cérébrale en aval. On leur
décrit des causes locales, et systémiques chroniques. Elles sont responsables d’environ 25 %
des infarctus des sujets de moins de 45 ans. Nous présentons l’observation d’une patiente
hospitalisée dans notre service pour AVC ischémique et dont le bilan étiologique a montré une
dissection carotidienne survenue au cours d’un accouchement. Observation : Il s’agit d’une
patiente de 34 ans, sans antécédents médicaux, qui a présenté de façon brutale des
céphalées, une hémiplégie droite avec aphasie au 15e jour du postpartum. Le scanner cérébral
a montré une hypodensité dans le territoire de l’artère sylvienne gauche. Le doppler des
vaisseaux du cou met en évidence une thrombose de la carotide interne gauche, confirmée à
l’angio-IRM avec aspect de dissection de l’artère. L’évolution sous anticoagulants a été
favorable. Discussion : Les dissections des artères carotidiennes (DAC) sont responsables des
accidents vasculaires cérébraux surtout chez les sujets jeunes. On retrouve comme cause
essentiellement des facteurs traumatiques. Les accouchements sont rarement cités dans les
circonstances de survenue. Le tableau clinique est constitué d’une triade caractéristique :
douleur unilatérale, signe de Claude-Bernard-Horner, et quelques heures ou jours plus tard
l’apparition d’un signe de localisation neurologique. Des formes asymptomatiques, ou
incomplètes sont également décrites. Conclusion : Les DAC sont des étiologies fréquentes des
AVC du sujet jeune. A côté des causes traumatiques, l’accouchement peut également être une
circonstance de découverte.
Mots clés : dissection ; AVC, sujet jeune.
21ème Congrès de la PAANS – Grand-Bassam – 23-25 Avril 2014
21st PAANS Congress – Grand-Bassam – April 2014, 23-25th
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P11 – Angéite cérébrale et syndrome de Gougerot et Sjogren : à propos d’une observation
clinique au CHU de Lomé
BELO M (1), NAGBE Y (2), KOMBATE D (3), KUMAKO V (1), BISSA H (4), AMEGBOR K (5),
ADJENOU KV (6) BALO P (2), BOKO EN (7)
1) – clinique de neurologie, CHU Sylvanus Olympio, Lomé
2) – service d’ophtalmologie CHU Sylvanus Olympio, Lomé
3) – service de neurologie CHU du campus, Lomé
4) – service ORL et chirurgie maxillo faciale, CHU Sylvanus Olympio, Lomé
5) – service d’anatomo pathologie CHU Sylvanus Olympio, Lomé
6) – Service de radio imagerie, CHU du campus , Lomé
7) – Service ORL et chirurgie maxillo faciale, CHU du Campus, Lomé
Introduction Le syndrome de Gougerot et Sjögren primitif est une exocrinopathie auto immune
systémique caractérisée par une infiltration lymphoplasmocytaire avec destruction des
glandes salivaires et lacrymales. Observation clinique : Nous rapportons un cas de SGSp
révélé par des symptômes neurologiques dans un contexte inflammatoire. Une femme de 64
ans, droitière a consulté pour tremblement des extrémités, des crampes et des céphalées le 3
mars 2012. Elle a rapporté une sécheresse de la bouche. L’examen clinique n’a montré aucun
signe neurologique en foyer en dehors d’une abolition des réflexes ostéotendineux aux
membres inférieurs. Le liquide céphalorachidien est inflammatoire avec une dissociation
albuminocytologique. Le test de Schirmer est positif. La vitesse de sédimentation est à 110 à
la première heure. Les anticorps antiSSA et antiSSB sont fortement positifs. Le bilan
histologique a montré une infiltration histoplasmocytaire des glandes salivaires accessoires au
grade 3 de Chisholm. L’IRM cérébrale montre des hypersignaux périventriculaires en
séquence Flair et à l’angiographie met en évidence des artères moniliformes en rapport avec
une angéite. L’électroneuromyographie n’a pu être réalisée. Un traitement par corticothérapie
à raison d’1mg/kg/jour. L’évolution est favorable avec nette régression des symptômes.
Conclusion : Le SGSp est une affection ubiquitaire. Il est rarement rapporté en Afrique noire.
Même en l’absence de manifestations glandulaires, et devant toute affection neurologique
évoluant dans un contexte inflammatoire, il est licite d’y penser.
P12 – Thromboses veineuses cérébrales. Une étude rétrospective de 13 cas colligés en 12
ans au service de neurologie du CHU de Cocody/Abidjan/Côte d’Ivoire.
AKANI AF, BONY KE, KARIDIOULA HA, GNAZEGBO A, TANOH AC, AMON MT, YAPO AC.
Description : Les thromboses veineuses cérébrales (TVC) sont rares, de diagnostic difficile à
cause du polymorphisme clinique. En côte d’Ivoire depuis l’avènement du scanner à la fin des
années 1980 et celui de l’Imagerie par Résonance Magnétique (IRM) en 2008, l’approche
diagnostique et thérapeutique de la thrombose veineuse cérébrale s’est vue modifiée.
Objectifs : Décrire des modalités de prise en charge des TVC, à la lumière de ces nouveaux
outils de diagnostic. Méthode : Nous rapportons dans une étude rétrospective réalisée sur une
période de 12 ans (avril 2001-mai 2013) les modalités de prise en charge des thromboses
veineuses cérébrales (TVC) en milieu neurologique africain. Elle a inclus 13 patients admis pour
TVC confirmée à l’imagerie (scanner ou IRM). Résultats : La médiane des âges était de 30,8
ans. Il s’agissait de 6 femmes et 7 hommes. Les symptômes initiaux étaient dominés par les
céphalées (8/13). L’examen physique a objectivé un syndrome d’hypertension intracrânienne
et un syndrome infectieux chez 8 patients, un syndrome pyramidal chez 7 patients et un
syndrome comitial chez 2 patients. Les circonstances étiologiques objectivées étaient le
processus infectieux chez 10 patients, le post-partum et le déficit de protéine S chez un
patient. Une intoxication aigüe alcoolique a précédé l’installation des signes chez 2 patients.
L’évolution a été favorable chez 12 patients et on a noté 1 décès. Conclusion : La présente
série souligne les difficultés rencontrées par le praticien dans la prise en charge des TVC en
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milieu neurologique africain. Il s’agit du coût prohibitif des examens d’imagerie qui induisent un
retard au diagnostic et à la mise en route du traitement spécifique.
Mots-clés : Afrique, Neurologie, Thromboses veineuses cérébrales.
P13 – Anévrisme post traumatique: étude a propos d’un cas.
M THIOUB, M MBAYE, AB THIAM, MA MEIDAL, C SY, PI NDIAYE, MC BA, SB BADIANE.
Centre Hospitalier National Universitaire De Fann
Cas clinique : Patient de 16 ans, hospitalisé dans notre service le 23/05/2013 pour
traumatisme crânio-encéphalique avec plaie crânio-cérébrale. Le début remonterait le jour de
son hospitalisation vers 08H au décours d’un accident domestique par effet blast il aurait été
propulsé contre le mur avec notion de perte de connaissance de durée non précisée.
L’examen à l’admission retrouvait : Un score de Glasgow à 13/15, Il n’y avait pas de déficit
sensitivomoteur, Une plaie frontale avec issu de matière cérébrale. La tomodensitométrie
cérébrale montrait une fracture de l’os frontal avec migration d’un fragment en intra
parenchymateux. Le diagnostic de plaie crânio-cérébrale avait été posé et il avait bénéficié
d’un parage le même jour. Les suites opératoires ont été simples. A noter qu’au scanner
cérébral de contrôle il y’avait toujours la persistance de petits fragments osseux intra
parenchymateux. Le patient est sorti le 29/05/2013. Le 08/06/2013 il est réhospitalisé pour
céphalées, crises convulsives tonico cloniques généralisées, vomissements et cervicalgies.
L’examen retrouvait un coma avec un score de Glasgow à 7/15 et des pupilles isocores
intermédiaires peu réactives. Le scanner cérébral réalisée le 09/06/2013 montrait un
volumineux foyer hémorragique bifrontale avec inondation ventriculaire, persistance de
quelques fragments osseux intraparenchymateux et engagement sous faloriel. Une dérivation
ventriculaire externe a était faite le 10/06/2013. L’angioscanner revenait en faveur d’un
anévrysme péricalleuse post traumatique. Le clippage de l’anévrysme a été réalisée le
14/06/2013 avec des suites simples. A 5 mois post opératoire, le statut neurologique s’est
nettement amélioré sans déficit moteur mais persistance d’un syndrome frontal résiduel.
P14 – Affections neurologiques dans les hôpitaux de la ville de Kinshasa : profil
épidémio-clinique
HUTU K (1), KAYEMBE K (2), KABAMBA M. K. (1) (3)
(1). Université de Kinshasa, CNPP/MA, Département de Neurologie, service externe, unité des
urgences.
(2). Université de Kinshasa, CNPP/MA, Chef de Département de Neurologie.
(3). Hôpital Biamba Marie Mutombo.
Contexte : Les affections neurologiques représentent une cause non négligeable de
morbimortalité dans le monde. Les données précises sur ces affections sont indispensables pour
une définition rationnelle de stratégies de prise en charge dans la communauté. Objectif :
Évaluer la situation des affections neurologiques dans quelques grands hôpitaux de la ville de
Kinshasa, dégager le profil et établir les priorités dans la gestion de la pathologie
neurologique. Méthodes : Étude documentaire et descriptive de 1281 dossiers de patients
suivis pour affections neurologiques dans 6 Hôpitaux de Référence de la Ville de Kinshasa,
entre Novembre 2007 et Décembre 2008. Les données démographiques et cliniques ont été
analysées. Le test de chi-carré a été utilisé au seuil de signification statistique de 0.05.
Résultats : Mille deux cent quatre-vingt-un dossiers (84 %) ont été retenus sur 1526 éligibles.
L’âge moyen des sujets était de 57,45 ± 9,2 ans, avec prédominance masculine. La tranche de
40 à 79 ans a été la plus représentée ; les céphalées (62 %), la fièvre (54%), l’impotence
fonctionnelle d’un membre (45%) et les crises convulsives (37%) ont constitué les principaux
motifs d’admission. 351 patients (31%) avaient une affection de nature infectieuse, contre
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779(69%) présentant une atteinte de type non transmissible. Le taux de létalité a été de 8,7%,
dominé par les causes infectieuses (51%) ; les atteintes vasculaires (31%) et tumorales (16%),
occupant les second et troisième rangs. Conclusion : Cette étude a identifié les principales
affections neurologiques dans quelques grands hôpitaux de Kinshasa, dominées par les
pathologies infectieuses, vasculaires et tumorales.
Mots clés : affections neurologiques, données épidémio-cliniques, hôpitaux, Kinshasa.
P15 – Migration spontanée de projectile intracrânien. Cas clinique et revue de la littérature
BROALET E JIBIA A, ADOU N ,N’DRI OKA D.
Service de Neurochirurgie CHU Yopougon 21 B.P. 632 Abidjan 21
Introduction : La grave crise militaro-civile survenu en Côte d’Ivoire a eu pour conséquence des
plaies par arme a feu dont les plaies crânio- encéphaliques il nous a été donné de constater des
cas de migrations intra parenchymateuse de projectiles chez trois patients. La présente
communication a pour but de discuter la pathogénie de ces migrations et de proposer une conduite à
tenir devant les migrations. Observations cliniques : La première observation était celle d’un
nourrisson âgé de 3 ans. La migration n’a entraîné aucun signe neurologique. Le délai diagnostique
de la migration a été de 9 mois. La seconde a concerné un enfant de 12 ans. Le délai diagnostique
de la migration a été de 14 jours dans un contexte de trouble neurologique. La dernière
observation était celle d’un adulte jeune âgé de 39 ans, le délai diagnostique 7 mois dans un
contexte trouble du contenu de la conscience Discussion : Le plus souvent la migration peut rester
asymptomatique Cette migration intra-parenchymateuse du projectile commence dès les premiers
jours qui suivent le traumatisme.la surveillance doit être radio clinique. L’extraction du projectile ne
doit se faire que lorsqu’il devient superficiel.
Mots clés: Traumatismes crâniens, Arme à feu, Migration de corps étranger intracrânien
P16 – Prise en charge des AVC : connaissances, attitudes et pratiques du personnel de
santé des districts sanitaires de Dakar.
AD SOW-SEMBENE, K. TOURE, M NDIAYE, NM GAYE, AM BASSE, LB SECK, MS DIOP, M BA,
AG DIOP, M NDIAYE.
Clinique Neurologique, CHUN de Fann, BP 5035 Dakar – Sénégal.
Introduction : Les accidents vasculaires cérébraux (AVC) constituent un problème de santé
publique de par leur fréquence, gravité et coûts, d’où l’intérêt de stratégies adaptées pour
réduire leur morbi-mortalité. Ceci passe par une meilleure connaissance du personnel de santé
des attitudes et pratiques adaptées en matière de diagnostic et prise en charge des AVC,
d’où cette étude. Méthodes : Etude prospective de type évaluatif entre Mai et Décembre
2008 concernant les médecins et infirmiers de 44 centres et postes de santé des 4 districts du
Département de Dakar (~ 2 millions d’habitants). La collecte de données s’est faite sur la base
d’un questionnaire avec analyse sur le logiciel statistique SPSS for windows 16.0. Résultats :
296 patients atteints d’AVC ont été reçus dans ces 4 districts dont 198 cas dans le District
Ouest principalement dans le Centre de santé gériatrique de Ouakam. 68,2% des patients ont
plus de 60 ans et 55,4% des patients sont des femmes. Le taux de réponses est de 95,45 %
sur un public constitué de 54,76% d’infirmiers, 30,95% de médecins et 14,29% de sagesfemmes. Les médecins sont généralement plus jeunes et moins expérimentés que les
paramédicaux. Pour définir l’AVC, 41,66 % des médecins et 71,43% des paramédicaux ont
juste traduit le sigle « AVC ». Toutefois, 33,32% des médecins contre 3,57% des
paramédicaux se sont rapproché de la définition de l’OMS. Les signes évocateurs de l’AVC
sont assez bien connus par les médecins et moindres chez les paramédicaux. Les médecins
comme les paramédicaux confondent mécanismes de survenue et types d’AVC en évoquant
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hémorragie ou ischémie. Les FDR sont également bien connus, surtout le trio HTA – Diabète –
Obésité rapporté par la majorité des médecins et des paramédicaux. Le bilan de première
intention est la TDM cérébrale pour 91,66% des médecins contre seulement 35,3% des
paramédicaux dont certains citent des bilans inadaptés comme l’EMG ou la PL ou le bilan
rénal. Conclusion : Il ressort de cette étude une connaissance mitigée voire limitée des AVC
par le personnel des Districts sanitaires, rendant ainsi problématique la prise en charge
adaptée et optimisée des AVC.
P17 – Itinéraire thérapeutique des enfants souffrant d’hydrocéphalie. Analyse de 26 cas a
l’hôpital national de Donka ; Conakry/Guinée.
SOUARE IS; KEITA B; BEAVOGUI LK; TRAORE I.S; DIALLO LL; KEITA M.
Service de Neurochirurgie, Hôpital ASIGUI; CHU de Conakry
Service de Neurochirurgie, Hôpital national Donka; CHU de Conakry
Service de chirurgie pédiatrique ; Hôpital national Donka; CHU de Conakry
Chef service de Neurologie, Hôpital ASIGUI; CHU de Conakry
Nous avons mené une étude prospective de type descriptif portant sur la prise en charge de
26 cas d’hydrocéphalie chez les enfants à l’Hôpital de Donka, durant période de 6 mois (20
Juin au 20 Décembre 2011). Objectifs : Identifier les différentes étapes de parcours
thérapeutique des enfants atteints d’hydrocéphalie avant leur admission a l’Hôpital national
Donka ; déterminer les types de recours les plus fréquemment utilises ; décrire les principales
raisons de choix du premier recours. L’âge moyen de nos patients était de 1 an 9 mois [1mois9 ans.] La tranche d’âge de 0-11 mois a été la plus représentée avec 73, 07%, et nous avons
noté une légère prédominance féminine de 53,84%. Quatre types de recours ont été identifiés:
la consultation traditionnelle (84,61%), la consultation médicalisée en dehors du service de
Chirurgie Pédiatrique (76,92%), L’Automédication moderne ou traditionnelle (38,46%) et ceux
admis directement dans le service de Chirurgie Pédiatrique (11,53%).
Les Tradithérapeutes ont lié la maladie : au diable (40,90%), à l’ensorcellement (27,27%), à
la violation des interdits (18,18%), à l’empoisonnement (9,09%) et à l’accumulation d’eau dans
la tête (4,54%). L’itinéraire thérapeutique montre que, les tradithérapeutes constituent le
premier recours aux soins. C’est pourquoi, leur intégration, plutôt qu’une attitude d’opposition
entre médecine traditionnelle et médecine moderne est souhaitable afin de raccourcir le circuit
thérapeutique de ces enfants.
Mots clés : Itinéraire ; Hydrocéphalie ; Enfants ; Thérapeutique.
P18 – A propos d’une association lésionnelle rare d’hématome extradural chez un
hydrocéphale dont la valve est dysfonctionnelle. Problèmes thérapeutiques
1Y.SAKHO ,2H.DIAB ,1M.GAYE ; 1A.FONDO
1Service de Neurochirurgie HOGGY Dakar
2 Clinique du Cap Dakar
Les auteurs rapportent le cas d’un adolescent de 17 ans, hydrocéphale et porteur d’une valve
de dérivation ventriculo péritonéale, qui ,à la suite d’une traumatisme cranio encéphalique
sévère a développé un hématome extra dural temporo parietal homolateral à la zone
d’implantation de la valve. Dans la prise en charge thérapeutique les auteurs ont été
confrontés à l’effet de balance qui existait entre le gradient de pression à direction
contradictoire généré autant par l hématome que par le processus d’hydrocéphalie .Une
évolution post thérapeutique de 1 mois est mauvaise avec l’installation d ,un état de mutisme
akinétique. Une revue exhaustive de la littérature ne nous a pas permis de retrouver un cas
similaire.
21ème Congrès de la PAANS – Grand-Bassam – 23-25 Avril 2014
21st PAANS Congress – Grand-Bassam – April 2014, 23-25th
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JEUDI 24 AVRIL 2014 / THURDAY, APRIL 24th 2014
P19 – L’épilepsie en milieu pénitentiaire
LB SECK1, JPK OLEN1, M KEITA1, A BEKETI1, D SAKHO1, M NDIAYE1, AG DIOP1, L GUEYE1, MM
NDIAYE1
1 Service de Neurologie, CHU Fann, Dakar, Sénégal
Introduction : L’épilepsie est un problème de santé publique en Afrique, qui peut entraver tous
les domaines de la vie quotidienne de l’individu. Elle est mal étudiée en milieu carcéral,
cependant certaines de ses manifestations peuvent conduire à des problèmes médico-légaux.
Objectif : Nous avons voulu étudier le profil clinico-électrique de la maladie épileptique chez
des patients séjournant en milieu carcéral. Méthode : Nous avons procédé à une étude
prospective descriptive transversale, portant sur la population carcérale d’une maison d’arrêt
de la ville de Dakar, après consentement éclairé des sujets inclus. Résultats : Sur un échantillon
de 70 sujets, 18 présentaient des signes cliniques compatibles avec le diagnostic d’épilepsie.
L’âge moyen était de 24.6 ans. Parmi les antécédents pathologiques, l’épilepsie familiale était
prédominante. La sémiologie clinique était dominée par les manifestations psycho-sensorielles
puis motrices. 10 patients ont bénéficié d’un EEG qui était le plus souvent normal. Conclusion :
L’épilepsie est une affection poly-symptomatique, avec des manifestations pouvant parfois
revêtir une allure psychiatrique, et poser des problèmes médico-légaux. Dans le domaine
carcéral, il faut toujours savoir y penser afin de ne pas méconnaitre une éventuelle origine
épileptique de ces événements médico-légaux.
P20 – Qualité de vie et épilepsie en consultation de Neurologie, au CHU de Cocody
ASSI B, AKA-DIARRA E, KOUAME-ASSOUAN A, AMON M, YAPO C, KOUAME L, KOUASSI B.
UFR Sciences Médicales, Université FHB Abidjan-Côte d’Ivoire, BP V166 Abidjan
Introduction: L’épilepsie, maladie chronique, est un véritable problème de santé publique. Elle
est fréquente, les préjugés sont énormes, et les répercussions importantes sur la qualité de vie
des patients atteints. L’objectif était d’identifier les répercussions des crises et des traitements
sur l’activité psychisme, physique, cognitive et socioprofessionnelle des patients. Méthodologie:
C’est une étude prospective, réalisée de Mars à Mai 2013 (3 mois) en consultation de
neurologie. Le questionnaire à 31 items (QOLIE 31), nous a permis d’explorer 7 domaines:
bien être émotionnel, énergie/fatigue, fonctions cognitives, inquiétude par rapport aux crises,
effets indésirables des traitements, fonctionnement social, qualité de vie globale. Résultats :
Nous avons retenu 103 épileptiques. Le retentissement psychique était notable quelque soit
l’âge et le sexe. Le manque de dynamisme était permanent chez près de 10% des patients.
Les patients étaient inquiets quand au risque de survenue des crises (55,5%), et de se faire
mal (50%). Tristesse et nervosité étaient présents respectivement dans 66% et 40%. L’impact
physique était le plus important chez les moins de 35 ans. 80% des patients décrivaient une
fatigue, avec la carbamazépine et le phénobarbital. Le retentissement intellectuel existait chez
la moitié des patients. Conclusion: Les répercussions de l’épilepsie sur la qualité de vie sont
variables. Un diagnostic et une prise en charge précoce amélioreront la qualité de vie.
Mots clés : Epilepsie - Qualité de vie - Abidjan - Côte d’Ivoire
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P21 – Connaissances, attitudes et vécu en matière d’épilepsie en milieu scolaire à
Brazzaville
A.MBIKA-CARDORELLE 1, B. BANDZOUZI-NDAMBA 2, J.E. DIATEWA 2, P.M. OSSOU-NGUIET 2
1
2
Service de pédiatrie grands enfants, Centre Hospitalier et Universitaire de Brazzaville
Service de neurologie, Centre Hospitalier et Universitaire de Brazzaville,
L’épilepsie est l’une des affections les plus stigmatisante en Afrique. Cette stigmatisation est le
plus souvent représentée par une attitude de rejet liée à la méconnaissance et aux préjugés
concernant la maladie. Ces aspects constituent un frein à la prise en charge efficace de
l’épilepsie. Cette étude, avait pour objectifs de décrire les connaissances, les attitudes et le
vécu de l’épilepsie en milieu scolaire brazzavillois. L’étude a concerné 5 enfants vivant avec
une épilepsie, diagnostiqués lors d’une étude transversale et descriptive réalisée dans les
établissements primaires et secondaires du quatrième arrondissement du département de
Brazzaville. Des lacunes sur la connaissance de l’épilepsie étaient notées chez les patients.
Celles-ci ont porté essentiellement sur la crise tonico clonique, à l’origine de dénominations
diverses, qui toutes, ont été distinctes de la psychose. Bien qu’ayant tous entendu parler de
l’épilepsie, seuls 3 élèves (60%) ont su reconnaitre au moins deux signes d’épilepsie.
L’épilepsie a été reliée à une cause surnaturelle chez deux des 3 élèves ayant reconnu la
maladie. Pour 80% des sujets enquêtés l’épilepsie est contagieuse mais curable chez 60%
d’entre eux. Pour eux le traitement de cette maladie relèverait plus de la médecine
traditionnelle et/ou spirituelle (66,67%) que de la médecine moderne (33,33%). Le
comportement de l’entourage à leur égard était dominé par la stigmatisation (3 cas). En outre,
les patients témoignaient de la honte qu’ils ressentaient face à leur maladie (4 cas) et la
percevait comme un obstacle à leur épanouissement.
Ces résultats prouvent que le faible niveau de connaissance de cette maladie et le manque
d’informations rationnelles pourraient expliquer l’attitude de l’entourage envers ces patients, et
par conséquent, la perception que ces derniers se font de leur maladie. Des actions de
sensibilisation devraient être menées dans ce milieu pour lutter contre la stigmatisation liée à
cette maladie.
Mots-clés : Epilepsie, connaissance, contagion, attitudes, vécu, stigmatisation.
P22 – Problématique de l’épilepsie en milieu scolaire guinéen
LL DIALLO(1), I S SOUARE(3), FA CISSÉ(2), A DIALLO(1), IM DIALLO(2), K CAMARA(1), S
CAMARA(1), A CISSÉ(2).
(1) Hôpital de Kipé - Service : Neurologie, 3368 Conakry - 1,
(2) Hôpital Ignace Deen - Service : Neurologie, 7103 Conakry - 2,
(3)Hôpital de Kipé : Service de Neurochirugie 3368 Conakry-3
Introduction : En l’absence de données épidémiologiques sur l’épilepsie dans les
établissements d’enseignements secondaires à forte densité en Guinée, Il nous est apparu
opportun de contribuer à la connaissance de sa prise en charge. Objectifs : Déterminer la
prévalence, décrire les caractéristiques électro-cliniques et para-cliniques, Assurer les
approches thérapeutiques. Contribuer au niveau de connaissance et attitudes des élèves et
enseignants sur l'épilepsie. Méthodes : Étude dynamique, transversale de 6 mois (01/01 au
30/06/12) 82 cas de manifestations paroxystiques ont été colligés sur 5628 élèves. Étaient
inclus, les patients ayant manifesté au moins deux crises de nature épileptique avec des
critères diagnostiques qui reposaient sur un faisceau d’arguments anamnestique, clinique et
paraclinique (NFS, VS,GE,Glycémie,Calcémie, TDM cérébrale, EEG dans les 24h). Le
phénobarbital 100 mg était le traitement de choix. Deux sensibilisations avaient été planifiées
dans les écoles concernées par l'étude. Résultats : Prévalence était de14 p 1000; 97,56% F
et 2,44% H; la tranche d'âge 11-15 ans 42 patients (51,21%) était plus touchée; 91,46% de
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crises généralisées; 8,56% de crises partielles simples. 5 cas (6,09%) d'hypoglycémie;
2(2,43%) drépanocytose.55 (67,09%) EEG normal, 27(32,92%) EEG anormal; 63(76,82%)
TDMC sub-normale, 19(23,10%) TDMC anormale.77 (93,90%) sous phénobarbital 100mg/jr,
5(6,09%) Metformine 850 mg 2fois/24h. 65(79,26%) pensaient que l'épilepsie serait
contagieuse.71 (86,58%) de discrimination, 11(13,41%) décrochage scolaire. Discussion :
Notre prévalence 14 p 1000 est supérieure à celles rapportées par AVODE et coll [2] au
Bénin à 7,9 %O ; 3 %O. PAZZAGLIA et coll.[4]. Cette différence serait liée à la taille des
échantillons. Notre tranche la plus touchée de 11 - 15 ans était proche de celle de Guerrinir et
coll 5-17 ans [3]. 58(70,73%) avaient eu comme premier recours la médecine traditionnelle
comparativement aux données de Millogo 69,5% [1].24(29,26%) connaissaient l'épilepsie.
Conclusion : La prise en charge optimale de l'épilepsie en milieu scolaire, doit être une des
priorités des services de médecine scolaire et universitaire. L'éducation pour la santé est
l'approche idéale pour les interventions réussies.
Mots-clés : Épilepsie, prise en charge, milieu scolaire
P23 – Problématique de la prise en charge thérapeutique au cours du syndrome des
pointes-ondes continues au cours du sommeil à propos de 29 cas
JMA KYELEM KAFANDO1, SOM LEMINE1, M NDIAYE1, C NAPON2, AG DIOP1, MM NDIAYE1
1 : clinique neurologique du CHU de Fann (Dakar)
2 : Service de Neurologie du CHU Yalgado Ouédraogo (Ouagadougou)
Introduction. Le syndrome des "pointe-ondes continues au cours du sommeil" (POCS) est une
encéphalopathie épileptique. Objectifs. Déterminer les aspects électro-cliniques des patients et
évaluation l’efficacité de la corticothérapie. Méthodologie. Etude rétrospective incluant des
patients suivis en consultation neuropédiatrique du service de neurologie du CHU de Fann et
de l’hôpital d’enfants Albert Royer de Juin 2003 à Juin 2013. Résultats. Nous avons suivi
29patients avec une moyenne d’âge de 8,7ans et un sex-ratio de 1,9. Chez 13patients on
retrouvait des antécédents d’asphyxie périnatale (4cas), de méningite (3cas), d’HTA
gravidique (2cas), de convulsion néonatale (2cas), d’épilepsie familiale (2cas). Le
développement psychomoteur était antérieurement normal chez 24patients. Les crises
épileptiques étaient le principal motif de consultation dans 89,7% avec un âge moyen de
début des crises de 4,4ans. Les crises les plus fréquentes étaient les crises motrices partielles
avec ou sans généralisation secondaire (17 patients), les crises atoniques (2 patients), les
absences typiques ou atypiques (2 patients), les crises atoniques (1 patient), les myoclonies (1
patient) et les crises gélastiques (1 patient). Une association de plusieurs types de crises
épileptiques était retrouvée dans 17,2% des cas. Les signes associés étaient des troubles isolés
du langage (2patients), des déficits cognitifs globaux (13patients), des troubles du
comportement (9patients) et des déficits moteurs (3patients). L’électroencéphalogramme
montrait des pointe-ondes supérieur à 85% du tracé au cours du sommeil. La durée moyenne
de la corticothérapie était de 33,21mois).19patients avait une corticothérapie de plus de
24mois ; 3patients avait eu une bonne évolution électro-clinique. Conclusion. Le pronostic des
POCS est aggravé par la persistance des troubles neuropsychologiques.
Mots clés : pointe-ondes continues au cours du sommeil, Sénégal
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21st PAANS Congress – Grand-Bassam – April 2014, 23-25th
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P24 – Epilepsie du sujet âgé : expérience du service de Neurologie du CHU Gabriel Touré
de Bamako, Mali
MAIGA Y (1), DAOU M (1), DIALLO S (1), KAMATE B (1), SISSOKO M (1), DIAKITE S (1), SIDIBE
I (1), DIALLO SH (1), COULIBALY A (1), COULIBALY D (1), BAH H (2), MINTA I (2), MAIGA MY
(3), TRAORE HA (4).
(1) Service de Neurologie CHU Gabriel Touré, BP 267, Bamako, Mali
(2) Service de Cardiologie, CHU Gabriel Toure BP 267, Bamako, MALI
(3) Département de médecine, CHU Gabriel Touré BP 267, Bamako, Mali
(4) service de Médecine interne CHU Point G, Bamako, Mali
Contexte : La prévalence élevée de l’épilepsie chez le sujet âgé est bien documentée.
L’épilepsie chez la personne âgée reste très peu rapportée dans notre contexte. Ce travail a
pour objectif de déterminer les caractéristiques épidémiologiques et cliniques de cette
pathologie chez le sujet âgé. Méthode : Il s’agissait d’une étude prospective réalisée sur une
période d’un an dans le service de Neurologie du Centre Hospitalier Universitaire(CHU)
Gabriel Touré au Mali. Ont été éligibles, tous les sujets âgés de 50 ans ou plus qui ont
présenté au moins deux crises épileptiques documentées, constatées et rapportées par le
patient et /ou son entourage. Pour le diagnostic de la crise, nous avons utilisé le questionnaire
validé de L’Institut de Neurologie et Epidémiologie Tropicale de Limoges. Résultats : Durant la
période d’étude, 1753 patients ont été admis dans le service de Neurologie du CHU Gabriel
Touré ; 39 cas d’épilepsie du sujet âgé ont été diagnostiqués, soit 2,2% des malades dans le
service. L’âge moyen était de 63 ans avec des extrêmes de 50 à 84 ans. Les crises partielles
étaient les plus représentées, soit 69,23% des cas. Une épilepsie symptomatique a été
retrouvée chez 82,1% des patients ; 18% des patients n’avaient pas d’étiologie bien
déterminée. Les étiologies étaient dominées par les causes vasculaires, soit 64,1% (25) des cas.
Un traitement a été mis en route chez tous nos patients avec un succès après 6 mois. Le
Valproate de sodium (VPA) a été la molécule la plus prescrite en première intention soit
51,3% (20) des patients, suivi de la Carbamazépine (41%). Conclusion : Cette étude
confirme la fréquence de cette affection dans cette tranche d’âge. Au vu de la polypathologie
du sujet âgé, cette affection nécessitera une prise en charge pluridisciplinaire.
Mots-clés : Epilepsie- Sujet âgé- Epidémiologie- Epilepsie vasculaire- Mali.
P25 – Aspects épidémiologiques, électro-cliniques et étiologiques de l’épilepsie en
consultation de neurologie au CHU de Bouaké, Côte d’Ivoire
AKANI AF*, KARIDIOULA HA*, BONY KE*, GNAZEGBO A*, TANOH AC**, AMON MT**,
YAPO AC**
*Service de Neurologie CHU de Bouaké /Côte d’Ivoire
**Service de neurologie CHU de Cocody/Côte d’ivoire
Contexte : L’épilepsie est un problème de santé publique. En Côte d’Ivoire, il existe peu
d’étude consacrée à l’épilepsie en milieu rural. Du fait de la crise socio-politique, le système
sanitaire ivoirien a été désorganisé dans les zones Nord du pays en majorité rurale. L’objectif
principal de cette étude était de faire le point sur les caractéristiques épidémiologiques et
électrocliniques de l’épilepsie, dans la période post-crise, après la réouverture du service de
neurologie en 2011 dans cette zone du pays. Méthodologie : Une étude rétrospective
descriptive a été réalisée sur une période de 20 mois incluant les malades reçus en
consultation de neurologie avec un diagnostic d’épilepsie. Résultats : L’âge moyen des patients
était de 19,03 ans. La première crise épileptique est survenue dans 52,17 % des cas avant
l’âge de 5 ans. Le sex-ratio était de 1,5 en faveur des hommes. Les élèves étaient majoritaires
(28,70%). Les crises étaient généralisées dans 78,26% et partielles dans 20,86% des cas. Les
crises généralisées étaient tonico-cloniques dans 66,95 % des cas. 12,17% des patients ont
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présenté un trouble du développement psychomoteur notamment un trouble d’acquisition
motrice et trouble du langage. 80,39% patients ont présenté une pathologie infantile
susceptible d’être à l’origine de leur épilepsie; il s’agissait de souffrance néonatale dans
49,01% des cas et d’une méningo-encéphalite dans 31,37% des cas. Conclusion : Cette
étude fournit des données épidémiologiques de base sur l’épilepsie en milieu neurologique
rural ivoirien. Ces résultats serviront à orienter les recherches ultérieures et les activités de lutte
et de prévention, en particulier contre les facteurs périnataux et la pathologie infectieuse.
Mots-clés : Epilepsie –CHU de Bouaké
P26 – Infections opportunistes du VIH/sida en milieu hospitalier neurologique au Togo
APETSE K (1), ASSOGBA K (1), KOMBATE D (1), BARQUE R (1), BELO M (2), BALOGOU AK (1)
1 Service de Neurologie, CHU Campus de Lomé, 03 BP 30284 Lomé Togo
2 Service de Neurologie, CHU Sylvanus Olympio de Lomé, Togo
Introduction: La morbi-mortalité au cours du VIH/sida est souvent liée à des infections
opportunistes (IO) neurologiques. L’objectif de cette étude est de déterminer en milieu
hospitalier neurologique au Togo, les principales IO et celles qui sont liées à un fort taux de
létalité. Méthodes : Il s’agit d’une étude descriptive transversale sur 12 mois réalisée dans le
service de neurologie du CHU Campus de Lomé de janvier à décembre 2008. Les patients
hospitalisés et présentant une IO avec une sérologie VIH positive avaient été inclus. Le
diagnostic des IO a été fondé sur la clinique et/ou les examens paracliniques disponibles: CTscan, échographie, radiographie standard, numération formule sanguine, vitesse de
sédimentation, dosage du taux de CD4, examens cytobactériologiques avec recherche de
BAAR, cultures sur milieux spécifiques (Sabouraud, Lowenstein) ou non, de l’examen à l’encre
de Chine et de la recherche des antigènes solubles cryptococciques, électroencéphalographie,
examen du fond d’œil et électrocardiogramme. Résultats: Sur 940 patients hospitalisés, 360
(38%) ont bénéficié d’une sérologie au VIH et 68 étaient positifs soit 19% des patients testés.
Chez ces patients séropositifs, la toxoplasmose cérébrale (54% des patients) et la
cryptococcose neuro méningée (10% des patients) étaient les IO les plus fréquentes. Le taux
de létalité était de 33% pour la toxoplasmose cérébrale et de 28% pour la cryptococcose
neuroméningée. Conclusion : La toxoplasmose cérébrale et la cryptococcose neuroméningée
sont les IO à évoquer en cas d’atteinte du système nerveux central chez le patient séropositif
au VIH.
P27 – Neurosyphilis chez 3 patients HIV négatifs.
CISSE A F1,2, MAPOURE Y2, JEDOU A1, NDIAYE M1, DIOP A1 G, NDIAYE MM1
1-Service de Neurologie, CHU de Fann Dakar-Sénégal
2-Service de Neurologie CHU de Conakry- Guinée
La neurosyphilis est devenue une affection rare depuis l’avènement de la penicillinothérapie ;
elle connait aujourd’hui un regain d’intérêt avec la pandémie du VIH. Les auteurs rapportent
les manifestations cliniques et scannographiques de 3 patients présentant des symptômes
neurologiques dus à la neurosyphilis. Le diagnostic a reposé sur l’existence de symptôme(s)
neurologique(s) ou psychiatrique(s), la positivité des sérologies syphilitiques notamment :
Treponema Pallidum Hemagglutinations Assay (TPHA), Venereal Disease Research Laboratory
(VDRL), (Fluorescent Treponemal Antibody) FTA dans le sang et le liquide cephalorachidien
(LCR), et la négativité des sérologies VIH (1 et 2). Tous les patients avaient une hypercellularité
lymphocytaire dans le LCR. La tomodensitométrie cérébrale (TDM) a mis en évidence des
lésions ischémiques dans les trois cas. L’évolution a été favorable dans le 1er cas et stationnaire
dans le 3e. Un cas de décès brutal a été noté à J6 du traitement dans le 2e cas ce qui a fait
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évoquer l’hypothèse d’un choc anaphylactique ou d’une réaction de Jarisch Herxheimer.
L’objectif de cette étude était de réévaluer cette affection sur le plan clinique et paraclinique
dans un contexte de ressources sanitaires limitées. Conclusion : La neurosyphilis constitue un
diagnostic à ne pas méconnaitre devant tout infarctus cérébral surtout quand aucune cause
habituelle n’est retrouvée.
Mots clés : neurosyphilis, LCR, sérologies, tomodensitométrie, penicillinotherapie. Mots clés :
neurosyphilis, TDM, VIH, LCR.
P28 – Tuberculose cérébro-méningée chez les sujets non infectés au VIH /Sida à la clinique
neurologique du CHU-SYLVANUS-OLYMPIO-Lomé.
KUMAKO VK (1), GUINHOUYA KM (1) APETSE K (2), ASSOGBA K (2), KOMBATE D (2), BELO
M (1), BALOGOU AK (2)
1. Service de Neurologie, CHU Campus de Lomé, Togo
2. Service de Neurologie, CHU Sylvanus Olympio de Lomé, Togo
Introduction : La localisation cérébro-méningée demeure l’une des formes les plus graves de
la tuberculose extrapulmonaire responsable de mortalité et de morbidité élevée dans nos
pays en voie de développement. Elle constitue ainsi un défi majeur de santé publique. Nous
rapportons le cas de trois patients séronégatifs au VIH, victime d’une tuberculose
neuroméningée. Observations : les observations ont concerné 2 femmes et un homme âgés
respectivement de 26, 29 et 32 ans. Les trois patients ont présenté des céphalées inhabituelles
dans un contexte fébrile. Ils ont bénéficié d’une TDM cérébrale, d’une IRM encéphalique était
réalisée chez une patiente et d’une recherche systématique de BK dans le liquide cérébro –
spinal, qui ont confirmé le diagnostic. L’évolution a été favorable chez tous les trois patients
sous traitement antituberculeux. Conclusion : Ce travail nous a permis de confirmer que le
diagnostic et la prise en charge rapide de la tuberculose cérébro-méningée, chez les sujets
immunocompétents, permet de réduire la morbimortalité liée à cette affection.
Mots clés : Tuberculose cérébro-méningée, patient non infecté au VIH, Lomé.
P29 – Tuberculome cérébral et grossesse : à propos d’un cas observé au service de
neurologie du CHU de Yopougon
DIAKITE I, KOUASSI K L, DOUMBIA-OUATTARA M, KONAN M L, KONE S, BOA YF, SONANDOUAYOUA T
Les tuberculomes intracrâniens se définissent comme des processus occupants intracrâniens en
relation avec la présence du bacille tuberculeux au niveau du parenchyme cérébral. Ils
représentent l’une des localisations les plus graves de la tuberculose. Le diagnostic est basé sur
un faisceau d’arguments anamnestiques, cliniques, biologiques, et radiologiques. La
confirmation reste histologique. Cependant, l'atteinte tuberculeuse du système nerveux central
est rare (1%) et reste plus fréquente chez les patients immunodéprimés au VIH. Elle peut se
présenter sous diverses formes cliniques, biologiques, radiologiques. Ainsi en l'absence de
preuve bactériologique et histologique, son diagnostic peut être difficile. Les auteurs
rapportent un cas de tuberculome cérébral, chez une patiente enceinte âgée de 32 ans,
immunocompétente au VIH, dont le principal symptôme était une hémiparésie droite
d’installation brutale sans fièvre. Le scanner crânio-encéphalique mettait en évidence une
masse tumorale occupant tout l’hémisphère cérébral gauche non spécifique. L’IDR à la
tuberculine était positive, la radiographie pulmonaire normale, la biopsie pour l’examen
histologique non réalisée pour raisons financières. Le diagnostic du tuberculome cérébral a été
retenu après une épreuve thérapeutique avec des antituberculeux à base de Rifampicine,
Pyrazinamide, Ethambutol associé à un traitement œdémateux (corticoïdes).
Mots-clés : tuberculome cérébral – grossesse – diagnostic - prise en charge
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P30 – Etiologie bactérienne des infections hospitalières en neurochirurgie au CHU de
Yopougon en 2013
MEITE S, BONI CISSE C, MLAN A; ZABA F, FAYE KETTE H, DOSSO M.
Laboratoire de Bactériologie Virologie CHU de Yopougon
Introduction : Jusqu’à la fin de la seconde moitié du 19e siècle, les infections postopératoires
étaient à l’origine d’une mortalité importante. L’amélioration des mesures d’hygiène a
considérablement réduit ces infections. Cependant dans les pays à ressources limités, la
prévalence de ces infections liées aux soins reste encore élevée. Les patients dans les services
sensibles comme la neurochirurgie restent vulnérable vis-à-vis de ces infections. Objectifs :
Identifier les bactéries impliques dans les infections en milieu hospitalier au service de
Neurochirurgie et déterminer leur profil de résistance aux antibiotiques. Méthodologie ! Il
s’agit d’une étude rétrospective portant sur les produits biologiques provenant des malades
hospitalisés en Neurochirurgie au CHU de Yopougon. Les prélèvements ont été reçus au
laboratoire de bactériologie dudit CHU, de Janvier 2013 à Décembre 2013. Les échantillons
ont été analysés selon les techniques classiques de bactériologie. Le profil de résistance des
bactéries a été identifié par la méthode de l’antibiogramme par diffusion en milieu gélosé.
Résultats ! Sur 71 produits biologiques reçus pendant cette période, 49,2% étaient des
suppurations, 19,7% étaient des urines, 12,67% du LCR et 9,8% de bouts de sonde urinaire.
45,07% des prélèvements étaient positives à la culture. 42,4% des bactéries isolées étaient
des entérobactéries et 39,4% de Cocci à Gram positifavec 30,3% de Staphylococcus aureus.
Entérobacter cloacae était la principale Entérobactérie avec18,2% . Concernant le profil de
résistance aux antibiotiques, 50% des Enterobacterie produisaient une BLSE et 30% des S
aureus étaient des SARM. Une souche Salmonella multirésistante a été isolée. Conclusion : La
présence d’EBLSE et de SARM renforce l’origine hospitalière de ces infections avec pour
conséquence un surcout pour le patient. D’où la nécessité d’améliorer les mesures d’hygiènes et
de lutte contre les infections nosocomiales dans nos services hospitaliers.
Mots clefs : Neurochirurgie – Bactéries – Antibiotiques
P31 – La microdiscectomie dans le traitement des hernies discales lombaires en milieu
Africain.
MOTAH M1, DOUMBE JN1, FOUDA BF1, DISSONGO J1, MOUMI LM1, DJIENTCHEU V2
1. Faculté de Médecine et des Sciences Pharmaceutiques de l’Université de Douala
2. Faculté de Médecine et des sciences biomédicales de l’Université de Yaoundé.
Le but du présent travail était de déterminer l’efficacité, l’innocuité et le coût de la
microdiscectomie dans le traitement des hernies discales lombaires. L’étude s’est déroulée au
service de chirurgie de l’Hôpital Général de Douala du mois d’avril 2009 au mois d’avril
2010. La microdiscectomie fut réalisée chez des patients souffrant d’une lombosciatique mono
radiculaire hyperalgique ou paralysante sur hernie discale lombaire, latérale et réfractaire au
traitement médical, après au moins trois mois de suivi. Après la chirurgie, on a noté une
réduction de la douleur (P<0,001), et une amélioration du handicap fonctionnel (P<0,001).la
longueur moyenne de l’incision était de 21,78 mm+4,72, et le coût de l’opération était en
moyenne de 391,13 €. +28,04. En conclusion, la microdiscectomie lombaire est une technique
chirurgicale efficace, moins dangereuse et relativement peu coûteuse pour le traitement des
hernies discales latérales.
Mot clés : Microdiscectomie - Hernie discale lombaire - Lombosciatique
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P32 – Dynamic Cervical Implants (DCI)
Mohamed Mohi ELDIN
This study evaluated the efficacy and safety of Dynamic Cervical Implants (DCI) as a form of
dynamic fusion to treat single level cervical disc disease. Surgical data covered a 3-year
period from October 2009 to December 2012 and included 44 consecutive patients, 30 men
and 14 women, with ages ranging from 27 to 64 years (mean, 47 years). Patients underwent
anterior cervical microdiscectomy followed by interbody fusion with a DCI implant at a single
level ranging from C3 to C7. Thirty-one patients had a herniated intervertebral disc, thirteen
had degenerative disc disease. At clinical presentation, 36 patients had neck pain, 33 had
radiculopathy, and nine had myelopathy. Diagnostic imaging studies included spinal dynamic
x-rays, and magnetic resonance imaging. Lesions were located at C3–4 in seven cases, C4–5
in 22 cases, C5–6 in 11 cases, and C6–7 in four cases. The follow-up period ranged from 7 to
24 months (mean, 16 months). Results revealed that the procedure was technically feasible.
There was no intra- or postoperative complications. The most commonly used DCI implants were
9 mm high. Imaging studies showed no implant instability, migration, or other complications. The
advantages of this procedure over a similar operation using traditional tricorticate bone graft
are: no graft morbidity; shorter operation time (mean time saved, 35 minutes); reduced blood
loss (average blood loss, 75 mL); dynamic fusion; and early postoperative ambulation (mean,
2.7 hospital days). Disc replacement with DCI is a new strategy, in between ACDF & ADR. It is
an intermediate solution in the spectrum of management strategies of cervical disc diseases.
The changes made in the new larger foodprint shape of the new generation of DCI is said to
decrease the rate of fusion.
P33 – La sténose du canal lombaire : Résultats chirurgicaux et fonctionnels à l’unité de
neurochirurgie du CHD-Borgou, Bénin.
FATIGBA OH(1), BELO M(2), PAPE AG(1), SAVI DE TOVE KM (3), ALIHONOU T (4), LAWIN EBL(1),
MENSAH ED (5).
1. Unité d’Enseignement et de Recherches en neurochirurgie, Faculté de Médecine de l’Université
de Parakou, Bénin.
2. Service de Neurologie, Faculté de Médecine de l’Université de Lomé, Togo.
3. Unité d’Enseignement et de Recherches en imagerie médicale et radiodiagnostic, Faculté de
Médecine de l’Université de Parakou, Bénin.
4. Unité d’Enseignement et de Recherches en neurochirurgie, Faculté de Médecine de Porto-Novo,
Bénin.
5. Unité d’enseignement et de Recherches en Chirurgie générale, Faculté de Médecine de
l’Université de Parakou, Bénin
Introduction. La sténose du canal lombaire est une affection rachidienne fréquente. A Parakou,
sa prise en charge neurochirurgicale est possible malgré notre modeste plateau technique.
Objectif. Rapporter les résultats chirurgicaux et fonctionnels des sténoses du canal lombaire
opérées dans une unité de neurochirurgie au Bénin. Méthodes. Il s’est agi d’une étude
rétrospective et descriptive basée sur examen de dossiers. Elle a inclus tous les patients opérés
pour une sténose du canal lombaire entre Janvier 2008 et Mars 2013 au CHD-Borgou du
Bénin. Les renseignements cliniques et l’imagerie ont permis de poser le diagnostic puis les
indications opératoires. Les variables étudiées étaient les données socio démographiques, les
signes cliniques, l’imagerie et l’évolution post opératoire. Résultats : Durant la période de
l’étude, 178 cas de sténose du canal lombaire opéré ont été retenus. Ces patients se
répartissaient en 97 hommes (54,5%) et 81 femmes (45,5%). L’âge moyen était de 52,36 ±
10,94 ans. La claudication neurogène (92,7%), Les radiculalgies (93, 8%) et les troubles
mictionnels (59,6%) étaient les principaux signes cliniques. Leur durée moyenne d’évolution
était de 3,55±2,46 ans. Le scanner lombaire a contribué au diagnostic pour147 patients
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(82,6%). Les suites opératoires était simples (88,8%) et les résultats fonctionnels étaient
excellents ou bons dans 84,2% des cas. Les principales complications étaient les brèches
durales (5,6%) et les suppurations pariétales (3,9%). La létalité était de 1,1% (n=2).
Conclusion. La chirurgie de la sténose du canal lombaire est réalisable à Parakou. Les
résultats post opératoires et fonctionnels sont conformes à ceux de la littérature.
Mots clés : Claudication radiculaire, Laminectomie, Scanner lombaire, Sténose du canal
lombaire
P34 – Traumatisme du rachis lombaire au CHU Gabriel Touré : A propos de 114 cas
SOGOBA Y1, KANIKOMO D1, MAIGA Y2, D DJIBO3
1Neurochirurgien,
Service de Neurochirurgie, CHU Gabriel Touré, Bamako
Service de Neurologie, CHU Gabriel Touré, Bamako
3Anesthésiste-réanimateur, Service d’anesthésie et de Réanimation, CHU Gabriel Touré, Bamako
2Neurologue,
Introduction: Les traumatismes constituent la première cause de décès parmi les jeunes. Dans
ce travail, les auteurs présentent leur expérience dans la prise en charge des traumatismes du
rachis lombaires. Matériels et méthodes: De janvier 2011 à Décembre 2012, 114 cas de
traumatisme du rachis lombaire ont été pris en charge au service de Neurochirurgie du CHU
Gabriel Touré à Bamako, Mali. Nous avons analysé de façon rétrospective les données
cliniques, radiologiques, les méthodes thérapeutiques et l’évolution clinique de ces patients.
Résultats: L’âge moyen de nos patients était de 29 ans avec des extrêmes de 11 et 64 ans.
La fréquence était plus élevée dans la tranche d’âge de 21 à 30 ans. Les chutes et les
accidents de la voie publique étaient les principales étiologies des traumatismes du rachis
lombaire avec 36,84% et 34,21% respectivement. Les deux premières vertèbres lombaires
étaient les plus touchées (70,2%). Selon la classification de Frankel, 41 (35, 96%) patients
étaient classés Frankel A, 34 (29,82%) Frankel B, 12 (10,53%) Frankel C, 19 (16,67%)
Frankel D et 8 (7,02%) Frankel E. Le traitement chirurgical avec ostéosynthèse a été réalisé
chez 59 (51,75%) patients tandis que le traitement orthopédique a été réalisé chez 55
(48,25%) patients. L’amélioration clinique a été observée chez 49 (42, 98%) patients dont 38
(64,41%) avec le traitement chirurgical et 11 (20%) avec le traitement orthopédique.
Conclusions: Le traitement chirurgical reste l’option thérapeutique de choix dans la prise en
charge des traumatismes instables du rachis lombaire. Cependant, les contraintes
socioéconomiques font que le traitement orthopédique demeure souvent la seule option
thérapeutique chez un grand nombre de patients dans notre Hôpital.
Mots clés : Fracture, rachis lombaire, ostéosynthèse.
P35 – Radiographie standard et IRM du rachis cervical chez les rugbymen Noirs Africains
de première ligne asymptomatiques
AS DIABATE, EV OHUI-ACKO, NS DEDE, KE KOUADIO, LN GUI-BILE, RM KABAS, AK
COULIBALY, M SIDIBE, P YAPO, DN OUATTARA
Service d’Imagerie Médicale et Radiodiagnostic CHU Treichville
Objectifs : présenter les aspects radiographiques et IRM du Rachis cervical des Rugbymen
Noirs Africains de première ligne asymptomatiques. Déterminer la corrélation radiographie
standard et IRM d’éventuelles anomalies et apport IRM dynamique. Matériels et méthodes : Il
s’agit d’une étude prospective transversale dans le service de radiodiagnostic du CHU de
Treichville. Quinze joueurs de rugby de première ligne, de sexe masculin, jamais explorés, ont
eu une radiographie standard de profil et une IRM du rachis cervical en position neutre, en
flexion, en extension. Résultats : Age moyen 26,6 ans. Anomalies radiographiques : lésions
spondylarthrosiques 80%, étroitesse canalaire (indice de TORG) 26,66%. Anomalies IRM :
sténose canalaire (mesure du RMC) 46,66%, lésions disco-médullaires 13,33%. L’IRM apparait
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plus performante que la radiographie standard dans l’appréciation des sténoses canalaires
respectivement 46,66% et 26,66% .L’IRM dynamique en hyper extension détecte mieux les
anomalies morphologiques canalaires 46,66% / 60% et disco-médullaires 13,33% / 26,66%.
Conclusion : Importantes lésions radiologiques non symptomatiques, nécessité d’un bilan
systématique d’aptitude.
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VENDREDI 25 AVRIL 2014 / FRIDAY, APRIL 25th 2014
P36 – Le craniopharyngiome : étude rétrospective a propos de 11 cas
AB THIAM, NW NDOYE, PI NDIAYE, N SYLLA, M THIOUB, SB BADIANE.
Centre Hospitalier National Universitaire De Fann
Le craniopharyngiome est une tumeur bénigne par sa nature mais grave en raison des
difficultés chirurgicales, des séquelles visuelles, endocriniennes et neurologiques, ainsi que de la
fréquence des récidives. Les progrès réalisés dans la chirurgie, la radiothérapie et la prise en
charge médicale ont néanmoins amélioré le pronostic. Notre travail est basé sur une étude
rétrospective, étalée du 01 Janvier 2008 au Décembre 2011 et portant 11 cas de patients
hospitalisés pour craniopharyngiome. Ces 11 craniopharyngiomes représentent 4% des 275
tumeurs intracérébrales prises en charge au cours de la même période. L’âge moyen est de 22
ans et 64% sont de sexe masculin, avec un sex-ratio de 1,75. Le délai moyen de diagnostic
est de 9 mois. La clinique est dominée par l’hypertension intracrânienne qui est retrouvée dans
90% des cas, l’atteinte visuelle dans 81% (cécité 27%, baisse acuité visuelle 63%), alors que
les troubles endocriniens avec retard staturo-pondéral sont présents dans 27% cas. L’imagerie
a mis en évidence l’aspect en triple composante : kystique, charnue, calcifications chez 45%
des patients et une double composante : kystique, charnue dans 36%. La localisation tumorale
a été intra et supra-sellaire dans 54% et supra-sellaire dans 36%. Différents abords
chirurgicaux ont été utilisés : sous frontal 3, transsphénoïdal 2, ptérional et temporo-parietofrontal 1. L’exérèse a été totale chez 2 patients, partielle chez 4 et une simple biopsie a été
effectuée 1 fois. L’évolution a été bonne dans 3 cas mais 3 décès ont été déplorés par ailleurs.
L’évolution est marquée par 1 cas de diabète insipide et de 2 récidives. Pas de chimiothérapie
ni de radiothérapie instituées. Nos résultats sont jugés satisfaisants, malgré le diagnostic tardif.
Mots clés : Craniopharyngiome, Tumeurs sellaires, Voie transsphénoïdale, Récidive
P37 – Le traitement endoscopique endonasal trans-sphénoïdal des adénomes de
l’hypophyse à l’unité de neurochirurgie de l’Hôpital Principal de Dakar
CISSE MEH, JABANG J, TINE I, DIALLO S, DIOP AA
Unité de neurochirurgie, Hôpital Principal de Dakar
Introduction : Les adénomes de l’hypophyse représentent 10 à 15% des tumeurs
intracrâniennes et 95% des tumeurs de la région sellaire. L’endoscopie endonasale a permis
d’élargir les indications de l’abord trans-sphénoïdal. Patients et méthodes : Une étude
prospective dans sa phase préliminaire a été réalisée sur deux ans (Aout 2008 à Aout 2010)
à l’unité de neurochirurgie de l’Hôpital Principal de Dakar. L’étude a inclus les patients
porteurs d’adénomes hypophysaires et opérés par voie endoscopique endonasale transsphénoïdale pure. Résultats : Le nombre de patients inclus a été de 15 avec un âge moyen de
39 ans et un sexe ratio de 0,5. Le syndrome tumoral a été prédominant avec des céphalées
(93%) et troubles visuels (73%). Un macroadénome a été trouvé dans 70% des cas. Les
prolactinomes (46,7%) ont été plus fréquents. La durée d’installation du malade a été en
moyenne de 40,3 minutes et la durée du geste de 85 minutes. La morbidité en per opératoire
a été de : 5 cas de saignement, 4 cas de fuite de LCS et aucun cas de perforation septale. En
post opératoire tardif, il a été noté : un cas d’insuffisance antéhypophysaire, un cas d’anosmie
et un cas de décès. Conclusion : L’abord endonasal trans-sphénoïdal sous endoscopie des
adénomes hypophysaires est moins invasif avec une morbidité moindre.
Mots clés : voie endoscopique endonasale trans-sphénoïdale, adénomes hypophysaires
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P38 – Méningiome du foramen magnum : à propos d’un cas avec revue de la littérature
KAKOU M, KOUITCHEU R, KOUAKOU F, DEROU L, N’DRI OKA D, VARLET G, BA ZEZE V.
Service de Neurochirurgie du CHU Yopougon - Côte-D’ivoire
Nous rapportons un cas de méningiome du foramen magnum découvert à la suite d’une
symptomatologie clinique polymorphe. Le scanner de la jonction crânio-rachidienne montre un
processus siégeant, le 1/3 au niveau du foramen magnum et 2/3 au niveau de la région
cervicale haute descendant jusqu’en C1. Cette tumeur est plus latéralisée à droite avec une
queue remontant au niveau du basi clivus. L’abord par craniectomie occipitale droite à os
perdu, ouvrant le foramen magnum avec ablation de l’arc postérieur de C1 a permis une
résection de la tumeur, avec une bonne évolution clinique. L’anatomopathologie a confirmé le
méningiome fibroblastique. Le scanner cérébral de contrôle post-opératoire montre une
exérèse macroscopiquement complète.
Mots Clés : foramen magnum, méningiome, méningiome fibroblastique
P39 – Apoplexie hypophysaire et ophtalmoplégie bilatérale sévère: à propos d‘un cas.
KONE N, TOKPA A, SISSOKO D, KONAN L, ADOU N, BROALET E, BONI N, KAKOU M, VARLET
G, BA ZEZE V.
Service de neurochirurgie du CHU de Yopougon
Introduction : Il s’agit d’un remaniement nécrotico-hémorragique d’installation brutale, avec
des céphalées, et une constitution soit immédiate soit plus ou moins rapide de manifestations
visuelles sévères ou d’un syndrome sinus caverneux avec atteintes oculo-motrices variées, en
général unilatérales avec parfois même une atteinte trigéminale. Objectifs: Rapporter un cas
d’apoplexie hypophysaire avec ophtalmoplégie bilatérale sévère et faire une revue de la
littérature. Résumé de l’observation. Monsieur O.S. âgé de 55 ans, chauffeur; sans
antécédent particulier, adressé pour la prise en charge de céphalée d’emblée intense avec
une ophtalmologie bilatérale évoluant depuis 2 jours associées à une notion de vomissement.
L’examen physique a mis en évidence un syndrome d’hypertension intracrânienne ; une
paralysie bilatérale de tous les nerfs oculomoteurs sans trouble de la vigilance. Le scanner et
l’IRM ont mis en évidence un syndrome de masse de la région sellaire ce qui a motivé une
exérèse tumorale par voie endonasale. L’examen anatomopathologique de la pièce
opératoire était en faveur d’une apoplexie hypophysaire. Conclusion : L’apoplexie
hypophysaire est une urgence endocrinienne et neurochirurgicale potentiellement mortelle.
Malgré sa relative rareté, elle doit être présente à l’esprit en raison des difficultés
diagnostiques et des décisions thérapeutiques médicales et parfois neurochirurgicales qu’elle
nécessite en urgence.
Mots clés : Apoplexie pituitaire / Ophtalmologie
P40– Gangliogliome cérébral a propos de 3 cas
NDOYE N, KESSELY YC, THIAM AB, CHEIKH S, MEIDAL MA, OKOME DM, THIOUB M, MBAYE M,
BA MC, BADIANE SB
Service de neurochirurgie du centre hospitalo-universitaire de Fann (Dakar)
Introduction : Le gangliogliome est une tumeur bénigne rare, à évolution lente survenant le
plus souvent chez l’adulte jeune et l’enfant. Il représente 0,33 à 1,3% des tumeurs cérébrales
primitives (4,10). Le siège de prédilection est le lobe temporal et l’épilepsie demeure la
manifestation clinique majeure. Il est sur le plan histologique, une tumeur bien différenciée à
composante gliale et neuronale. Buts : Etudier les aspects, diagnostiques, thérapeutiques et
évolutifs de la pathologie. Patients et méthodes : Les auteurs rapportent une étude
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rétrospective portant sur les enfants pris en charge au service de neurochirurgie de Fann pour
gangliogliome cérébral de décembre 2009 à février 2012. Un suivi avec recul maximum de
18 mois a été indispensable. Résultats : Trois patientes suivies pour épilepsie pharmacorésistante ont été retenues pour cette étude. Les consultations ont été faites à un stade avancé
de la pathologie se traduisant par une cécité liée à l’hypertension intracrânienne ainsi qu’un
déficit moteur. L’imagerie a mis en évidence une lésion temporo-pariétale totalement kystique
et cloisonnée ou à deux composantes : charnu et kystique. L’intervention chirurgicale a consisté
à une exérèse. Le contenu kystique était différent dans les trois cas : clair, jaune citrin et
xanthochromatique. L’étude anatomopathologique a conclu dans deux cas à une forme
bénigne et dans un cas à une forme anaplasique qui a récidivé rapidement. Conclusion : Le
gangliogliome est une tumeur bénigne et rare, diagnostiquée dans notre contexte à un stade
avancé. Il récidive dans sa forme anaplasique de façon rapide et dramatique.
Mots clés : chirurgie, gangliogliome, tumeur
P41 – Glioblastome multiforme (GBM) : cas de l’adulte jeune et facteurs pronostiques à
Abidjan.
JIBIA A, FONDJO S, KAKOU M, N’DRI OD, BA ZEZE V
Service de Neurochirurgie, CHU Yopougon
Objectifs : Rapporter notre expérience et déterminer des facteurs pronostiques possibles dans
notre contexte. Méthodologie : 02 patients colligés entre 2007 et 2009. Les paramètres
thérapeutiques et évolutifs ont été enregistrés. Cas Rapportés : 02 patients âgés à la
découverte de leur maladie de 42 ans pour Mr DY et 31 ans pour Mr KWJC, aucun ne
présentant de facteurs de risque extrinsèques de GBM ni de comorbidité. Les délais
opératoires étaient de 04 ans pour Mr DY, 01 mois pour Mr KWJC. L’exérèse était
macroscopiquement totale pour les deux, sans radio-chimiothérapie chez Mr DY,
chimiothérapie adjuvante chez Mr KWJC. Mr DY a eu une survie de 04 ans et Mr KWJC est à
sa quatrième année de survie. Discussion : L’âge de nos patients en dessous de celui-ci
présenté dans la littérature suggère de probables facteurs de risque intrinsèques dont le
plateau technique réduit rend la recherche impossible, et des facteurs environnementaux
locaux prédisposant les sujets jeunes au GBM. Nos patients jeunes présentent une survie de 04
ans avec des moyens thérapeutiques limités ; faisant de la précocité diagnostique et
certainement de leur jeune âge des facteurs de bon pronostic. Conclusion : Le jeune âge des
patients porteurs de GBM représenterait un facteur de bon pronostic pour lequel toutes les
alternatives thérapeutiques devraient être mises en contribution.
Mots-Clés : Adulte jeune – Glioblastome – Survie
P42 – Le plasmocytome solitaire vertébral : intérêt de la vertébroplastie per-cutanée (cas
clinique et revue de la littérature)
A HAÏDARA, AF GBAGUIDI, K LANDRY, D N’DRI OKA, V BA ZEZE
Service de neurochirurgie. CHU de Yopougon
Introduction et objectif : Le plasmocytome est une tumeur maligne développée à partir de
plasmocytes. Les atteintes osseuses sont dominées par les localisations vertébrales dans plus de
50% des cas. L’objectif de notre travail est de montrer l’intérêt de la vertébroplastie per
cutanée dans le traitement des compressions médullaires tumorales. Matériel et méthodes :
Nous rapportons un cas de plasmocytome vertébral thoracique chez un patient présentant une
compression médullaire. La prise en charge a consisté à réaliser une vertébroplastie percutanée acrylique associée à la chirurgie. Résultats : Le résultat a été satisfaisant avec une
amélioration de la douleur de plus de 90%. Une récupération du déficit neurologique et une
bonne consolidation vertébrale ont été également observés au cours de l’évolution.
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Conclusion : Cette technique, en complément avec la chirurgie, est une alternative intéressante
à l’ostéosynthèse classique, et doit être vulgarisée dans la prise en charge de nos patients
atteints de compressions médullaires d’origine tumorales ou dégénératives.
P43 – Aspects épidémiologiques, cliniques, thérapeutiques et socio-économiques de la
prise en charge de la lombalgie commune au CHU Gabriel Touré de Bamako (Mali, Afrique
de l’ouest).
Y MAIGA(1), Z MAMADOU(1), D MOUSSA (1), D COULIBALY (1), S DIALLO, SH DIALLO (1), Y
SOGOBA (2), HA TRAORE (3), J NIZARD(4).
(1)Service de Neurologie, CHU Gabriel Touré 267, Bamako MALI.
(2)Service de Neurochirurgie, CHU Gabriel Touré BP 267, Bamako, MALI.
(3) Service de Médecine Interne CHU Point, Bamako MALI.
(4) Centre d’Evaluation et de Traitement de la Douleur, Centre Fédératif Douleur Soins de
Support Ethique clinique, UIC22 et laboratoire de Thérapeutique (EA3826), CHU Nantes, France.
Introduction : La lombalgie commune est une pathologie fréquente en pratique courante. Son
impact sur la qualité de vie des patients et son coût économique sont bien documentés. Sa prise
en charge reste peu rapportée dans la littérature en Afrique en général, et au Mali en
particulier. Méthode et Objectif : Nous avons mené une étude longitudinale, descriptive et
prospective dans le service de Neurologie du CHU Gabriel Touré de Bamako(Mali), dont les
objectifs étaient d'une part d’étudier les aspects épidémiologiques, cliniques et le parcours
thérapeutique des patients lombalgique et d’autre part d’analyser l’impact socio-économique
de cette pathologie. Résultats : La fréquence hospitalière de la lombalgie commune était de
9,94% avec une prédominance féminine. L’âge moyen était de 49,5ans avec des extrêmes de
20 à 79 ans. Le profil évolutif était aigu dans 19,2% et chronique dans 80,8%. 45% des
patients ont eu recours en première ligne aux médecins généralistes et la durée moyenne de la
prise en charge à ce niveau était de 215 jours. Environ 56% des patients avaient bénéficié
d’un arrêt de travail dont la durée moyenne était de 12 jours. Le coût financier annuel de la
prise en charge était de 223.551,79 FCFA soit 341,3 euro. Un retentissement important de la
lombalgie sur la qualité de vie (activité quotidienne, travail, loisir, anxiété et dépression) était
noté chez la majorité des patients selon l’auto questionnaire de DALLAS. Conclusion: A l’instar
des études occidentales, notre travail montre l'impact de la lombalgie commune sur le patient,
sa famille, et la société.
Mots clefs : Lombalgie, douleur, Dallas, qualité de vie, Mali.
P44 – Diagnostic et traitement d’une lombo-radiculalgie d’étiologie inhabituelle : kyste de
Tarlov
KONE N, TOKPA A., DEROU L., SISSOKO D. ; BONI N., BA ZEZE V.
Service de neurochirurgie du CHU de Yopougon
Introduction : Les kystes de Tarlov (kystes péri radiculaires) sont des poches remplies de
liquide cérébro-spinal issues d’excroissances d’une des méninges (arachnoïde et ou de la duremère) du ganglion spinal. Il s’agit d’affection rare constituant une cause classique de
lombalgies, sciatalgies et atteintes pluri-radiculaires. Objectifs : Décrire les kystes de Tarlov
comme une cause potentielle méconnue d’algie lomboradiculaire. Evaluer les résultats de notre
prise en charge et faire une revue de la littérature. Observation : Madame T .M . âgée de
70 ans, sage femme à la retraite ; aux antécédents de drépanocytose A /S et d’angiome
hépatique ; adressée pour la prise en charge d’une lombocrurosciatalgie bilatérale
prédominant à droite, rebelle aux antalgiques usuels ; responsable d’une diminution du
périmètre de la marche. L’examen physique a mis en évidence une hypoesthésie dans les
territoires de L 3 et L4 ; une diminution des reflexes ostéotendineux L3; L4. Les résultats du
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scanner demandés étant peu informatives ; l’IRM a permis de révéler un hypersignal en
séquence T2 engainant la racine de L4 droit. Un traitement chirurgical a été entrepris.
Conclusion : Les kystes de Tarlov représentent une cause classique de lombalgies, de
sciatalgies et d’atteintes pluri-radiculaires de la queue de cheval. A l’heure actuelle, ces
symptômes sont rarement rattachés à leur véritable cause,
Mots clés : diagnostic, kyste périneural
P45 –PRN paranéoplasique à propos d’une observation.
YAPO C1- AMON M1- KOUAME ASSOUAN AE 1- TANOH C1 – BONY KE2-AKA- ANGHUI
DIARRA E1- ASSI B1.
1-Service de neurologie du CHU de Cocody- BP V 13- Abidjan- Cote d’Ivoire
2-Service de neurologie du CHU de Bouaké- Cote d’Ivoire
Les polyradiculoneuropathies (PRN) sont des atteintes neurogènes périphériques des troncs et
des racines nerveuses, caractérisées par un déficit sensitivomoteur bilatéral, symétrique, distoproximal des membres et d’évolution ascendante. Elles peuvent être idiopathiques ou
secondaires, notamment d’un processus malin. Les PRN secondaires néoplasiques restent rares,
mais sont importantes à connaitre car elles précèdent le cancer dans plus de la moitié des cas.
Nous rapportons une observation d’un patient de 56 ans, qui a présenté une atteinte
périphérique multiple de nerfs crâniens associée à des polyadénopathies superficielles d’allure
inflammatoire révélant une polyradiculoneuropathie néoplasique notamment un lymphome
malin non hodgkinien.il a bénéficié d’une chimiothérapie anticancéreuse. Cette observation a
permis en outre de faire une revue de la littérature sur les aspects épidémiologique, clinique et
évolutif des PRN au cours des cancers.
Mots clés : PRN, nerfs crâniens, lymphome malin, Abidjan
P46 – Devenir des plexopathies brachiales traumatiques de l’adulte à Cotonou
TG KPADONOU, E ALAGNIDE, G HOUNGBEDJI, D NIAMA NATTA, H AZANMASSO
Service de Médecine Physique et de Réadaptation du CNHU de Cotonou, Bénin
Les plexopathies brachiales traumatiques (PBT) sont lourdement invalidantes pour les patients
hypothéquant le pronostic fonctionnel du membre thoracique. Objectif : évaluer le devenir des
lésions traumatiques du plexus brachial de l’adulte. Méthode : il s’agit d’une étude
transversale à visée descriptive et analytique portant sur 35 adultes atteints d’une PBT et
Suivis au service de Rééducation et de Réadaptation Fonctionnelle du CNHU-HKM de Cotonou
du 1er Janvier 1998 au 31 Décembre 2009. Ces patients ont été revus d’Aout à décembre
2010 pour évaluer leur évolution. Résultats : les PBT de l’adulte ont été fréquentes chez les
jeunes de 18 à 38 ans (71%) suite aux accidents de la voie publique (88%) avec une
prédominance masculine (83%). Les atteintes complètes (57,1%) et pamplexuelles (62,82%)
ont été plus nombreuses prédominant au membre thoracique gauche (66%). Tous les patients
ont eu la rééducation associée au traitement médical, 63 % un traitement traditionnel et 6% la
neurochirurgie. La récupération a été complète chez 45,70% et incomplète chez 54,30% avec
des séquelles à type de douleur, de déformations articulaires, de troubles sensitifs et
trophiques et de faiblesses musculaires. Les répercussions socioprofessionnelles ont été souvent
le chômage, le changement de travail et une vie sociale perturbée. Le devenir des PBT a été
influencé par la durée d’évolution, le membre thoracique atteint, la topographie et la sévérité
de l’atteinte initiale. Conclusion : les PBT de l’adulte ont eu un devenir mitigé au Bénin.
L’association plus étendue de la microchirurgie aux prestations de la rééducation pourrait
l’améliorer. La nécessité d’insister sur la prévention s’impose sous tous les cieux.
Mots clés : Devenir, Plexus brachial, Traumatisme, Adulte, Benin.
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P47 – Impact des céphalées sur la qualité de vie et le rendement en milieu de travail dans
la ville de Ouagadougou
DABILGOU A1, NAPON C1, BASSOLE PR1, DRAVE A1, KABORE J1.
Service de neurologie du CHU YO. BP 7022 Ouagadougou 03.
Introduction : Les céphalées constituent un problème de santé publique et ont un impact sur la
qualité de vie des patients. Patients et méthode : Il s’est agit d’une étude transversale
descriptive allant du 1er avril au 31 juin 2011. Elle a concerné tous les travailleurs consultant
pour céphalées dans 3 centres de l’office de santé des travailleurs de la ville de
Ouagadougou. Les aspects cliniques, épidémiologiques et l’impact des céphalées ont été
évalués grâce HIT-6 et MIDAS. Résultats : 110 patients ont été inclus soit une prévalence de
8 %. L’âge moyen des patients était de 38,52 ans avec des extrêmes de 21 et 59 ans. Les
ouvriers étaient les plus concernés avec 67,3 %. Les céphalées primaires représentaient 83,64
% des cas. L’impact des céphalées sur la vie quotidienne était important dans 17,27% et
majeur dans 31,82% au test HIT-6. Les grades III et IV d’invalidité étaient respectivement de
21,82 % et de 9,09 % au test de MIDAS. Conclusion : Les céphalées font peser un lourd
fardeau aux patients céphalalgiques en milieu de travail. La bonne maitrise de leur prise en
charge permettra d’améliorer la qualité de vie des patients céphalalgiques pour un meilleur
rendement professionnel.
Mots clés : céphalées, milieu de travail, qualité de vie.
P48 – Le syndrome de la tête tombante : à propos d'un cas
S.LAHRABLI, N DIAGNE, S MEFTAH, F LMIDMANI, A ELFATIMI.
Service de médecine physique et de réadaptation fonctionnelle ; CHU ibn rochd Casablanca
Introduction : Le syndrome de la tête tombante correspond à un déficit de l’extension
spontanée du chef. Ce syndrome peut révéler une maladie générale notamment
neuromusculaire voire endocrinienne. Lorsqu’aucune étiologie n’est retrouvée, on parle de
syndrome de la tête tombante isolé. Patients et méthodes : Mme C.R, 80 ans Depuis 1mois
s’étaient installées une chute de la tête associée à une cervicalgie mécanique dans un contexte
de conservation de l’état général. L’examen clinique à l’admission retrouvait une patiente
avec aspect de tête tombante réductible passivement ainsi qu’une importante cyphose
rachidienne compensatrice. Les mouvements du rachis étaient limités en rotation flexion
extension. L’examen neurologique était strictement normal. Le diagnostic de syndrome de la
tête tombante isolé a été posé devant la négativité du bilan étiologique. Un traitement par
kinésithérapie a été instauré et suivi consciencieusement par la patiente. Discussion : Le
syndrome de la tête tombante constitue une éventualité clinique relativement rare en et sa
présentation initiale chez le sujet âgé peut faire suspecter une maladie générale Un tel
syndrome doit conduire à une enquête étiologique précise car il peut être révélateur d’une
pathologie neurologique ou musculaire Sur le plan thérapeutique, lorsque la chute de la tête
rentre dans le cadre d’une pathologie définie, son traitement repose d’abord sur la prise en
charge thérapeutique spécifique de la maladie . Lorsqu’il s’agit d’un syndrome isolé, la
rééducation peut être efficace. Conclusion : Le syndrome de la tête tombante est une entité
très rare, les étiologies sont multiples nécessitant un bilan clinique et biologique bien précis
pour étiqueter le diagnostic.
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P49 – Prise en charge des dystonies focales type blépharospasme : expérience d’une
consultation de mouvements anormaux à Abidjan.
AKA-ANGHUI DIARRA E- AMON M- TANOH C- YAPO C- KOUAME ASSOUAN AE- ASSI B.
Service de neurologie du CHU de Cocody- BP V 13- Abidjan- Cote d’Ivoire
La dystonie focale est caractérisée par des contractions musculaires soutenues et involontaires
des muscles entrainant des mouvements répétitifs, de torsion ou de posture anormale
parasitant le mouvement volontaire. Une des formes les plus fréquentes au niveau de la face,
localisée aux muscles des paupières est le blépharospasme. Dérivé du grec, le terme vient du
mot « blépharon » qui signifie « paupière » et du mot « spasmos » qui signifie « contraction ».
Le blépharospasme a une prévalence estimée à 1 cas / 33 000 en France et est caractérisée
par la contraction soudaine et involontaire du muscle de la paupière entraînant une fermeture
forcée des yeux. Il s’agit généralement d’une affection bénigne, peu connue, idiopathique qui
répond peu ou pas aux traitements médicamenteux habituels des dystonies, en dehors de la
toxine botulique. Nous avons sélectionnés 03 dossiers de patients reçus en consultation de
mouvements anormaux présentant cette affection afin d’en décrire les variantes cliniques, les
modalités évolutives et les possibilités de prise en charge dans notre environnement de travail
à Abidjan (Côte d’Ivoire).
Mots clés : Dystonie focale- Blépharospasme- Toxine botulique- Abidjan
P50 – Neuromyélite optique de Devic : à propos de trois cas.
JMA KYELEM KAFANDO1, SOM LEMINE1, P-CC MBONDA1, M NDIAYE1, AG DIOP1, MM
NDIAYE1
1 : clinique neurologique du centre hospitalier universitaire de Fann
La neuromyélite optique de Devic (NMO) est une affection grave caractérisée par l’association
d’une atteinte médullaire, d’installation subaiguë et d’une neuropathie optique aiguë, uni- ou
bilatérale. La particularité africaine de la pathologie rapportée par la littérature reste un
aspect sous-évalué dans notre contexte. Nous rapportons trois cas de NMO observés à la
clinique neurologique de Fann. Il s’agissait de trois patients qui présentaient une tétraplégie
associé à une baisse de l’acuité visuelle. L’IRM médullaire montrait une lésion en hypersignal T2
étendue sur plus de trois segments de vertèbres. Les potentiels évoqués visuelles montraient
une névrite optique rétrobulbaire bilatérale. L’étude du liquide céphalo-rachidien montrait une
hypercytose et une hyperprotéinorachie. L’évolution sous corticoïdes était marquée par une
amélioration du déficit moteur et persistance des signes oculaires. La NMO est une entité
clinique qui pourrait être sous diagnostiquée en Afrique subsaharienne du fait de
l’inaccessibilité aux outils diagnostiques tel que l’IRM et le dosage des Anticorps anti-NMO.
Mots- clés : Neuromyélite optique de Devic, Sénégal
P51 – La désintégration phonétique chez un sujet adulte atteint d’aphasie fluente.
YAGO ZAKARIA, DADIE EGÉ KYNE.
Département des Sciences du Langage, Université Félix Houphouët-Boigny. Abidjan Côte d’Ivoire
L’aphasie en général et les aphasies fluentes en particulier sont des troubles du langage
méconnu par l’homme de la rue et même par le personnel médical non spécialisé. L’une des
causes majeures de ce trouble du langage est représentée par les accidents vasculaires
cérébraux (AVC). En moyenne 20 % des accidents vasculaires cérébraux (AVC)
s’accompagnent de troubles neuropsychologiques parmi lesquels des troubles du langage. Ces
troubles constituent un handicap majeur dans la vie quotidienne des malades. Nous voulons par
cette communication, décrire les aspects cliniques de la désintégration phonétique du langage,
au niveau de ses différents versants, en l’occurrence l’expression orale et écrite, et la
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compréhension écrite, chez l’adulte atteint d’aphasie fluente. Il convient de signaler que ce
trouble linguistique est habituellement rencontré chez les sujets atteints d’aphasie non fluente.
P52 – Facteurs prédictifs de « l’effet gommage » chez l’étudiant en médecine à Brazzaville
OSSOU-NGUIET PM1,2, OBONDZO-ALOBA K1, OTIOBANDA GF3, ODZEBE AWS3,
GNONLONFOUN D4
1.
2.
3.
4.
Service de Neurologie CHU de Brazzaville, Congo
Département de médecine, Faculté des Sciences de la Santé de Brazzaville
Département de Chirurgie et maternité, Faculté des Sciences de la Santé de Brazzaville
Clinique universitaire de Neurologie CNHU-HKM, Cotonou, Bénin
Introduction. « L’effet gommage » est un terme consacré, utilisé par les étudiants en médecine
de la Faculté des Sciences de la santé de Brazzaville, défini par un oubli lacunaire en pleine
évaluation écrite ou orale, d’un cours initialement assimilé. Le but de notre étude était
d’identifier les facteurs prédictifs de « l’effet gommage » chez l’étudiant en médecine à
Brazzaville. Méthodologie. Il s’agit d’une étude transversale auprès de 261 étudiants en
médecine à la fin de la session d’examen de Juin 2011. Les variables d’études ont été les
méthodes et conditions de lecture, la présence au cours, la durée du sommeil entre la dernière
lecture et l'évaluation, le délai de souvenance du cours après l'évaluation. L'analyse
multivariée et les régressions linéaires ont été réalisées grâce au logiciel Epiinfo7. Résultats.
La prévalence de l’effet gommage est de 79,69%, l’âge moyen des étudiants de 22±3,7 ans.
L'effet gommage intéressait plusieurs cours au premier cycle, et en majorité un seul cours en
deuxième cycle. Les cours les plus concernés étaient la pathologie, la biochimie, l'anatomie et
l’anatomie pathologique. Les facteurs prédictifs retrouvés sont : la fréquence de lecture <2 fois
et la durée de sommeil de nuit <1heure après la dernière lecture. Le délai moyen de
souvenance du cours était de 30±17,6min. Conclusion. Effet gommage est un phénomène
fréquent chez l’étudiant en médecine, responsable parfois d’échec scolaire. Des mesures
éducatives sur les conditions de lecture méritent d’être proposées afin d’en réduire l’incidence.
Mots clés : Effet gommage, étudiant en médecine, Brazzaville
P53 – Les anomalies électroneuromyographiques précoces au
polyradiculoneuropathies aigues
Y SIDHOM, L. SELLAMI, I. KACEM, B. BEN AMOU, A. GARGOURI, R. GOUIDER
cours
des
Service de Neurologie, Unité de recherche 12SP21 CHU Razi. Tunis
Introduction : Les polyradiculoneuropathies aigues (PRNa) sont des affections aiguës du
système nerveux périphérique pouvant engager le pronostic vital ; leur diagnostic est parfois
difficile aux stades précoces surtout en cas de normalité des examens complémentaires.
Objectif ! Etudier les anomalies électroneuromyographiques (ENMG)précoces les plus
fréquemment observées et déterminer l’intérêt de l’ENMG aux stades précoces des PRNa.
Patients et Méthodes ! Il s’agit d’une étude rétrospective sur une période de 11 ans (Juin
2002, Décembre 2013), réalisée à l’unité des explorations neurophysiologiques du service de
Neurologie du CHU Razi, incluant les examens ENMG des patients ayant une PRNa confirmée
et dont les symptômes avaient débuté moins de 8 jours avant l'exploration neurophysiologique.
Les paramètres électriques analysés comprenaient les vitesses de conduction motrices (VCM),
les amplitudes des réponses motrices et sensitives, les latences motrices distales (LD), les ondes
F, les blocs de conduction moteurs (BC) et électromyographie. Résultats ! Sur les 110 patients
adressés pour suspicion de PRNa à l’unité de neurophysiologie, 35 ont été inclus. Trente deux
patients présentaient un syndrome de Guillain Barré (SGB) et 3 avaient une forme motrice
axonale aigue (AMAN). Tous les patients avaient au moins un paramètre altéré. L'anomalie la
plus fréquente était une altération de l’onde F qui était absente dans 68.5 % des cas. Un
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allongement des LD a été retrouvé dans 65.7% des cas, un ralentissement des VCM a été
observé dans 48.5% des cas, une diminution des amplitudes motrices et sensitives a été notée
respectivement dans 57% et 57.1% des cas, et des BC dans 34.2 % des cas.Onze pour cent
des patients présentaient une dispersion temporelle et 51.4% des patients avaient un tracé
neurogène à la détection. Discussion et Conclusion ! En concordance avec la littérature, le
paramètre le plus précocement altéré était celui de la conduction proximale correspondant à
une altération de l’onde F. Des anomalies électromyographiques précoces sont observées dans
83% à 100% des cas selon les séries. Ceci a été retrouvé dans notre étude où une altération
d’au moins un paramètre électrique a été notée. Notre travail montre la valeur diagnostique
importante de l'examen ENMG au cours des PRNa évoluant depuis moins de 8 jours. Toutefois,
un examen ENMG complet intéressant les quatre membres et étudiant au moins huit nerfs est
nécessaire pour pouvoir déceler précocement les anomalies et orienter vers le diagnostic de
PRNa permettant ainsi une prise en charge précoce et adaptée.
P54 – Elaboration d’un protocole d’évaluation de la dénomination orale dans l’aphasie
AMON AL*, ASSI AB**, BONY KE***, AMON MT**, YAPO AC**
**Service de Neurologie CHU de Cocody./ ***Service de Neurologie CHU de Bouaké
*Département de Linguistique, Université Félix Houphouët Boigny
L’aphasie est très peu étudiée en Côte d’Ivoire et les tests disponibles pour son évaluation
explorent le langage dans les langues officielles telles le français, l’anglais, l’allemand. Il n’en
existe pas de disponible dans les langues ivoiriennes. Nous rapportons donc une étude de cas
réalisée chez un enfant unilingue (langue maternelle malinké) de six ans qui a présenté une
aphasie suite à un accident de la voie publique. L’objectif est d’identifier les caractéristiques
de la dénomination orale en malinké à partir des déficits linguistiques observés afin d’établir
un protocole d’évaluation adapté aux structures des langues ivoiriennes. La méthodologie de
recherche s’appuie sur une série d’images informatisées à nommer en malinké. Les productions
orales du patient sont ensuite comparées à celles du langage normal (non pathologique) d’une
personne servant de témoin. Les résultats révèlent une production syllabée et des troubles
arthriques dans le langage aphasique. La vitesse de dénomination est influencée par l’âge
d’acquisition du mot.
Mot clés : Aphasie post-AVC - Dénomination orale - Langue ivoirienne - Côte d’Ivoire
P55 – Traumatismes crânio-encéphaliques et vertébro-médullaires dans la Région de
Mamou (République de Guinée)
BEAVOGUI K1, GUILAVOGUI V1, DIALLO B1, KABA DI1, CHERIF M1, BEAVOGUI Z1, GOUMOU
K1, SYLLA NF1, DIALLO AT2, CAMARA ND2
1 Université de Conakry, Service de Neurochirurgie Hôpital National de Donka
2 Université de Conakry, Service de chirurgie viscérale, Hôpital National I. Deen
But: Déterminer la fréquence et décrire le profil épidémiologique des traumatisés crâniens et
vertébraux de la voie publique dans la région de Mamou. Patients et Méthodes: Il s’agissait
d’une étude rétrospective portant sur les patients reçus pour traumatismes crânioencéphaliques (TCE) et vertébro-médullaires (TVM), du 1er janvier au 31 décembre 2008.
Résultats: 127 patients ont été colligés. L’accident de la voie publique (AVP) était la cause de
127 cas sur 181 hospitalisations soit 70%. Le sex-ratio était de 2,9. L’âge moyen était de 34
ans. Les accidents survenaient au 4ème trimestre dans 39%. Dans 47%, les accidentés étaient
admis après les 12heures. Les conducteurs ont été les victimes dans 46% ; les motos étaient les
engins les plus impliqués dans 73%. Les stupéfiants ont constitué le facteur de risque dans 41%.
Conclusion : Les AVP entraînent des atteintes crânio-encéphaliques et vertébro-médullaires,
responsables d’une morbi-mortalité fréquente avec impact socio-économique important.
Mots clés: Accident de la voie publique- Traumatismes crânien et vertébral- Guinée
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