Créez votre site inte

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Créez votre site inte
informatique | bureautique | communication
internet
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informatique | bureautique | communication
Créez votre
market.ch | décembre - janvier 2011
internet
informatique | bureautique | communication
site Internet !
Jean-Daniel Faessler
L
e paysage de la communication a complètement changé grâce à l’arrivée massive d’Internet dans les entreprises et les
foyers. Avec plus de 240 millions de sites
en fonction et 1,7 milliard d’internautes
fin 2010, plus aucune entreprise ou individu n’aurait l’idée de se faire connaître par
un autre moyen.
Toutefois, créer un site Web et le faire connaître peut se
révéler beaucoup plus compliqué que cela peut paraître, si
son concepteur n’a pas acquis certaines connaissances au
préalable et particulièrement, si une approche pragmatique
n’est pas réalisée dès le début.
Les premiers pas commencent par la recherche et la réservation d’un nom de domaine (nom de site unique, reconnaissable dans l’espace Internet) dont le public-cible pourra
facilement se souvenir et surtout identifier le contenu du
site à travers ce nom. Pour ce faire, différents organismes
reconnus officiellement, comme Switch.ch ou vtx.ch, permettent de réserver de nouveaux noms de domaine.
Cette étape de base franchie, il s’agira de définir une stratégie claire pour la conception du nouveau site Web. Celleci sera différente selon le public visé, même si le but premier
est de rendre visible une entreprise, une activité ou une
association. Typiquement, une recherche sur le Web doit
permettre à l’internaute de retrouver rapidement le site en
question, d’où l’importance également de son bon référencement.
Les habitudes des consommateurs et par conséquent des
internautes évoluant aussi très rapidement, un site Internet doit constamment rester attractif et performant, ce qui
impliquera un bon choix de l’outil de création et de maintenance. Le besoin et l’utilité d’un site n’étant pas le même
selon l’activité de l’entreprise, de la société ou de l’individu,
les fonctionnalités proposées par les logiciels disponibles
sur le marché doivent également faire l’objet d’une analyse
préalable.
Aujourd’hui, les possibilités offertes pour leur création
sont très nombreuses. Celles-ci passent par des solutions
gratuites téléchargeables ou utilisables via un hébergeur, à
des solutions payantes et propriétaires, offrant parfois plus
de fonctionnalités mais aussi moins de souplesse.
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Les solutions
gratuites téléchargeables
Pour créer un site Internet sans frais,
de nombreuses solutions gratuites existent et sont téléchargeables directement
sur la toile. Parmi elles, certaines se financent par l’insertion de publicités dans le
site créé, d’autres fournissent leurs logiciels sans contrainte à l’exemple d’IziSpot (www.izispot.com), un outil simple,
permettant aux novices de concevoir et
de publier rapidement un site de bonne
qualité. Il comprend entre autres une
gamme de chartes graphiques et d’animations flash et offre de créer et de gérer
un catalogue de produits, un formulaire
ou des téléchargements de fichiers.
Dans le même registre, Nvu (www.
nvu.com) est une solution plus complète pour la création de sites, capable
de rivaliser avec les plus grands noms du
marché. L’application regroupe un gestionnaire de fichiers Web et un éditeur
de page du type WYSIWYG (What you
see is what you get – interface intuitive
pour l’utilisateur). Les fonctionnalités de
base permettent de créer facilement des
pages sophistiquées comme l’intégration de
tableaux, de formulaires ou d’images, tout
en respectant le formatage des textes. Le but
de ce produit est de faciliter le processus de
création en offrant la possibilité aux utilisateurs plus expérimentés d’accéder directement au code source.
La publication du site réalisé s’effectue
dans les deux cas très simplement : une fois
les paramètres d’accès vers l’hébergeur complétés, l’application le publie sur le serveur
Internet de l’hébergeur.
Dans un autre registre, Google, au sein de
Google Apps, offre une solution de création
de sites au travers de son produit « Google
Sites », issu du rachat de JotSpot en 2006.
A la différence des deux produits mentionnés ci-dessus, l’hébergement avec « Google
Sites » (sites.google.com) se fait uniquement sur Google et fait partie d’un compte
Gmail. En plus de ses fonctions de base,
« Google Sites » permet de créer des Intranets collaboratifs en voulant se positionner
comme concurrent à des produits comme
SharePoint de Microsoft. De plus, cet hébergement et compte commun permettent l’in-
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plus communément dans
le jargon Internet « CMS »
ou « Content Management
System ».
tégration de documents dérivés de Google
Docs, de photos issues de Picasa ou encore
d’agenda provenant de Google Agenda.
Ces trois solutions, simples et rapides à
mettre en place, peuvent servir pour des
sites de particuliers, de classes d’écoles, de
groupes d’étudiants, d’associations locales
ou de petites entreprises cherchant à n’avoir
qu’un début de visibilité sur la toile.
Les grands
standards du
marché
Dès le moment où un site Internet prend
de l’ampleur, en comprenant de nombreuses pages et de nombreuses données,
des logiciels professionnels comme TYPO3,
Joomla!, Drupal ou WordPress deviennent
nécessaires. Même si ceux-ci sont aussi
gratuits au téléchargement, leurs utilisations et options sont légèrement plus complexes. De plus, tous les quatre proposent
un système de gestion de contenu appelé
TYPO3
(www.typo3.
org) est un outil adopté par
des millions d’utilisateurs.
Il s’adresse aussi bien à des
sites de quelques pages,
qu’à ceux en comprenant
des milliers tout en restant
simple d’utilisation. Basés
sur une mise en page prédéfinie, les sites créés avec
cet outil gardent constamment la charte graphique,
ce qui peut paraître un
handicap dans un premier
temps, mais qui se révèle à
terme comme un avantage.
L’architecture du produit
est constituée en plugins,
fondée sur de nombreuses
extensions, ce qui permet
de répondre à des besoins
spécifiques sans toucher
au code source. TYPO3
permet également d’établir
relativement simplement des connexions
avec d’autres bases de données. Ce logiciel a
l’avantage d’être utilisé par de nombreux développeurs dans le monde, à l’instar de l’entreprise « hemmer.ch », spécialiste dans le
développement de sites Internet et membre
de la communauté romande TYPO3 qui
relève que « ce dernier ne connaît aucune
limite de fonctionnalités. Outre les milliers
de modules mis à disposition par la communauté, nous pouvons coder sur mesure, en
fonction des besoins de chaque entreprise
ou organisation ».
Joomla ! (www.joomla.org), une alternative à TYPO3, a fait ses lettres de noblesses
par sa facilité de mise en œuvre et d’utilisation. Il permet d’ajouter du contenu puis de
le gérer de façon simple en s’adressant aussi
bien à des sites personnels que professionnels. Il intègre un moteur de recherche et un
outil de traduction. Comme pour TYPO3,
via une communauté de développeurs plusieurs plugins et composants additionnels
sont proposés aux créateurs. Bien qu’utilisé par de nombreuses entreprises, cet outil
s’adresse avant tout à des sites relativement
simples, demandant peu de mises à jour.
Drupal (www.drupal.org), troisième
internet
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exemple des grands standards du
marché, s’adresse aux particuliers et
aux entreprises en leur permettant
de publier, de gérer et d’organiser
leurs pages Web de manière conviviale. Adopté par plusieurs milliers
de personnes, Drupal est utilisé aussi
bien pour la création de sites Internet que de blogs, forums, newsletters
ou podcasts. Bien que facile à exploiter, il reste relativement complexe à
mettre en place. En 2009, il a été classé par la société britannique « Packt »
dans la catégorie « Best Open Source
PHP CMS » devant Joomla!.
WordPress
(www.wordpress.
org) comme les trois autres outils,
propose toutes les fonctionnalités
habituelles d’un éditeur de sites et
permet en plus au travers de « Widgets », de ne plus passer par un FTP
(protocole de transfert de fichiers)
pour télécharger certains contenus.
Ce logiciel inclut un outil de gestion
qui facilite la mise en page et l’apparence de la page sans nécessiter la
modification du code. Il est notamment utilisé par le Wall Street Journal, Wired, Le Monde ou encore
Reuters.
Dans les quatre cas, il s’agit de produits appelés « Open Source », c’est-à-dire pouvant
être utilisés par différentes plateformes ou
prestataires sans devoir remettre en cause les
développements initiaux. Toutefois, côté hébergement, il sera nécessaire de s’assurer auparavant que le fournisseur supporte ce type
de technologie.
Les solutions
offertes par les
hébergeurs
Si, dans les produits mentionnés ci-dessus,
la notion du choix de l’hébergeur
n’est pas une donnée fondamentale, il n’en va pas de même
pour les solutions proposées par
les opérateurs. Dans les trois
exemples qui suivent, le créateur
d’un site Internet devra se conformer aux directives du produit et
de son hébergement. Cela présente l’inconvénient majeur de
sa non transportabilité chez un
autre hébergeur, mais, à contrario, l’association des deux mondes
offre aux clients des solutions intégrées comprenant notamment
la messagerie et la gestion des
agendas. Néanmoins, elle apporte
surtout un support unique, ce qui
peut s’avérer fort utile dans certains cas.
VTX (www.vtx.ch), l’opérateur local connu depuis très longtemps, propose à ses clients sa
propre solution « Direct2Web »
(www.direct2web.ch), dont le
noyau est également basé sur un
« CMS ». Décliné en trois packs
(WebPME, WebAssociation et
WebCity), il répond à la majorité
des besoins en offrant des possibilités comme la gestion de la périodicité
d’une publication, les styles (polices, tailles,
couleurs) qui peuvent être modifiés en tout
temps ou un workflow d’édition activable sur
demande. De plus, il répond, selon le pack
choisi, aux besoins spécifiques des métiers.
C’est un outil simple et multisites.
Swisscom (www.swisscom.com), l’opéra-
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QuickSite (www.quicksite.
ch), du même nom que l’entreprise, est un outil « CMS »
comme TYPO3 ou Joomla!,
permettant la gestion du contenu en ligne et proposant des
options comme la réservation,
le commerce électronique ou
la gestion de réseaux sociaux
et de blogs. Le positionnement
d’un site sur la toile étant aussi
un élément très important,
QuickSite propose en plus à ses
clients son composant « SEO+ »
qui permet d’améliorer nettement son référencement dans
des moteurs de recherche
comme Google. A relever que
tous les sites créés avec cet outil s’adaptent automatiquement
à l’environnement natif d’un
iPhone.
Cette solution n’étant bien
entendu pas unique, plusieurs
autres entreprises locales proposent des développements
propriétaires offrant plus ou
moins de fonctionnalités. Le
critère du choix se fera principalement par rapport aux besoins et aux attentes de l’entreprise ou de l’individu voulant
se lancer dans la création d’une
plateforme virtuelle.
teur historique, offre à l’ensemble
de ses clients la possibilité de créer
et de gérer leurs propres sites gratuitement. Pour ce faire, l’outil
« HomepageTool Light » (www.
homepagetool.ch) est accessible
directement à travers Internet et
en quelques minutes, comme pour
« Google Sites », les clients peuvent
voir leur résultat s’afficher sur la
toile. A savoir que l’outil de base
gratuit est très limité. Il comprend
toutefois 30 modèles de design, le
support de Flash intro, un formulaire de contact et une fonction
RSS-Feed permettant d’afficher des
informations provenant d’autres
sites. Pour obtenir plus de fonctionnalités, d’autres packages payants
sont proposés par Swisscom.
Sunrise (www.sunrise.ch), le
deuxième opérateur suisse, donne
la possibilité à ses clients d’utiliser
l’outil « SiteBuilder ». SiteBuilder
est un logiciel de la société Parallels,
combiné à l’offre d’hébergement de
Sunrise. Très facile à utiliser, il est
destiné à la création et à l’administration de sites Web. De base, les
modules suivants sont inclus dans
l’outil : blog, galerie de photos, livre
d’or, e-boutique, forum, formulaire
de contact, inscription, lecteur RSS,
vote, script défini par utilisateur,
Googlemaps, téléchargement de
fichiers et page d’introduction en
flash. Quant à la création d’un site,
elle est réalisée à l’aide d’une assistance conviviale comprenant seulement cinq étapes.
Les bonnes
pratiques
pour créer
un site
Internet
Les solutions
propriétaires
Comme dans toute solution,
les grands standards et les offres
des opérateurs ne répondent pas
forcément à tous les besoins des
entreprises. Pour ces dernières,
un développement spécifique sur
mesure pourra s’avérer nécessaire ou dans
certains cas, des outils développés localement répondront mieux à leurs besoins.
C’est le choix de l’entreprise QuickSite ba-
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sée à Vevey, qui propose son propre outil
de développement notamment à des communes, des hôtels ou des organisateurs de
conférences.
Il faut savoir que la création d’un site Internet de
qualité ne s’improvise pas en
quelques minutes. Pour garantir sa réussite et lui permettre
d’atteindre l’objectif fixé, quelques règles
de base doivent être établies pour ne pas
devoir remettre tout en question peu de
temps après.
internet
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une influence directe sur la structure et le contenu qui doivent
être faciles à comprendre, tout en
assurant une navigation simple
et rapide. Une bonne combinaison entre ces différents facteurs
créera de la valeur ajoutée.
Côté standard, en dehors du
respect de la norme W3C (Organisme de standardisation), le
créateur du site veillera à ce qu’il
soit accessible par tous selon les
règles « Accès pour tous » (www.
access-for-all.ch).
Avant de choisir un outil de
création, il est nécessaire de déterminer son type, soit un site de
genre « statique » pour des pages
réalisées en dur (demandant une
mise à jour manuelle) ou « dynamique », pour des pages crées
à la volée (données provenant
d’autres sources). Dans le premier cas, un simple outil suffira
alors que dans le deuxième cas,
un outil plus complexe comme
TYPO3 ou Joomla! supportant,
par exemple, du PHP sera nécessaire.
Et côté contenu, le site contiendra au minimum une page de présentation, une page formulaire
pour que les internautes puissent
prendre contact avec l’entreprise
ou l’organisme, éventuellement
l’inscription à une newsletter, le
nom du Webmaster, les conditions d’utilisation, les mentions
légales si nécessaire, un outil de
recherche et la date de la dernière
mise à jour.
Il est ensuite recommandé de
s’assurer que l’affichage pourra
aussi bien se faire sur les différents
navigateurs : Internet Explorer,
Firefox ou encore Chrome, sans
quoi des internautes auront peutêtre des difficultés à afficher certaines informations.
Le design, ou Look&Feel du
site, est le reflet de l’image de l’entreprise ou de l’organisation. Par
conséquent, dans certains cas,
une agence Web peut s’avérer
nécessaire. De plus, celui-ci aura
Pour télécharger les différents
logiciels libres :
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software
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Google enterre-t-il la
hache(tte) de guerre ?
L
vrages qui ne sont plus disponibles dans britanniques, allemands, espagnols, itale commerce. Ceci semble a priori dans liens, belges et... suisses.
l’intérêt du consommateur et des éditeurs.
Toutefois certains dénoncent un écran de Accord sur les nouveautés aux Etats-Unis
fumée, car le vrai problème n’est pas celui
La situation se complique du fait que Google
des livres non réédités, mais celui des édités et Hachette-Livre ont signé le 17 novembre
que Google numérise à tour de scanner de- un deuxième accord aux Etats-Unis sur les
puis cinq ans pour son projet Google Books, nouveautés cette fois. Au terme de celui-ci,
dans l’illégalité car sans avoir demandé les nouveautés des filiales américaines de Hal’autorisation des auteurs
chette seront mises sur
ni des éditeurs. Pour cette
la plateforme de vente
raison, le Syndicat Natio- Toutefois certains
de livres numériques
nal de l’Edition (français) dénoncent un écran
Google Editions. Au
(SNE) se refuse à mettre un
premier trimestre de
terme à l’action judiciaire de fumée, car le vrai
cette année, les livres
qu’il a lancée contre le por- problème n’est pas
numériques ont reprétail américain. « Google
senté 10% du chiffre
reste une machine à cash, celui des livres non
d’affaires de Hachette
qui se sert des livres pour réédités, mais celui
aux Etats-Unis. Cet
augmenter la fréquentation
accord met Google
de son site et dégager plus des édités que Google
Editions dans la course
de recettes publicitaires », numérise à tour de
face aux autres platerelève le SNE. De son côté,
formes outre-atlanle Ministre de la culture scanner depuis cinq
tiques comme AmaFrédéric Mitterrand veut ans pour son projet
zon, Barnes & Noble
voir plus large en souet Apple. Ce mouveGoogle Books
haitant un accord-cadre
ment stratégique tend
Vrai-faux problème
à infirmer la thèse de la
L’accord entre Google et Hachette porte entre le groupe américain
sur la numérisation des livres non réédités et l’ensemble des éditeurs français afin de préservation des biens culturels en désuétude
du groupe français. Le moteur de recherche garantir l’équité entre tous les acteurs de la et à renforcer celle de nouveaux canaux compourra ainsi proposer à la vente des ou- profession. « Il existe en France des milliers merciaux pour les éditeurs. Une autre conclud’éditeurs
dont sion paraît s’imposer : aujourd’hui, les éditeurs
beaucoup n’ont pas n’ont plus les moyens de faire l’économie
La Haute école de gestion (HEG) cherche
la taille nécessaire d’une version numérique de l’ouvrage d’un
pour négocier seuls auteur s’ils veulent garantir leurs droits légiavec
Google », times de propriété intellectuelle. Et le contenexplique-t-il
au tieux Google-éditeurs de livres doit également
quotidien. En élar- tirer une sonnette d’alarme chez TOUS les
gissant encore le éditeurs, y compris ceux de journaux et de
débat, on peut es- magazines... D’autres leçons sont à tirer de l’ «
> Pour le département Informatique de gestion
timer qu’il ne s’agit affaire Houellebecq » dont le dernier roman,
pas d’un problème Prix Goncourt de surcroît, se retrouve gratuiUn-une professeur-e HES
commercial fran- tement sur un site Internet sous prétexte qu’il
en bases de données et business intelligence
co-américain, mais aurait « pompé » dans l’encyclopédie publique
Taux d’activité: 100%
européen, car il Wikipedia.
Détail du poste:
concerne
égalewww.hesge.ch/heg
ment les éditeurs Alain R. Walon
es accords signés entre
Google et Hachette, numéro
un français de l’édition, déchainent les réactions dans
le milieu de l’édition et des
droits d’auteur. Capitulation
devant la puissance du géant
américain du Net selon les
uns, avancée significative dans les nouveaux
droits d’auteur à l’ère du tout numérique, selon les autres. Le contenu de ces accords n’est
pas encore connu, mais beaucoup considèrent
qu’il s’agit d’une victoire de Google en France
et en Europe qui nous rapproche de la situation aux Etats-Unis. « Google devient ainsi,
pour les libraires, à la fois l’un de leurs concurrents majeurs dans la diffusion commerciale
des œuvres, l’un de leurs fournisseurs potentiels de contenus et de services et le principal
portail d’accès du public vers leurs sites Internet, » souligne le Syndicat des libraires français.
Concurrent ou partenaire ? On ne sait encore,
mais un fait est acquis : les droits d’auteur des
biens culturels ne seront plus jamais les mêmes
que par le passé.
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market.ch | décembre - janvier 2011
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®
lift conférence
informatique | bureautique | communication
Le rendez-vous des
nouvelles technologies
Du 2 au 4 février prochain se
tiendra, au Centre International
de Conférence Genève
(CICG), la 6ème édition de Lift
conférence, une série de
rencontres autour du thème
des nouvelles technologies et
de leur influence dans notre vie
quotidienne.
P
our son organisateur et fondateur Laurent Haug, un tel
événement répond à un réel
besoin de la part du public :
« Les nouvelles technologies
occupent une place
importante dans
notre société d’aujourd’hui et il devient indispensable
d’en parler afin de devancer leur
évolution, car subir une innovation
est un danger, tandis que l’anticiper
est une opportunité. »
marque horlogère Hublot. Une des sessions
les plus attendues est sans conteste celle de
Hasan Elahi, un Americano-bengalis qui
a choisi de médiatiser sa vie quotidienne
après que le FBI l’ait inscrit par erreur sur sa
liste des terroristes potentiels. Selon lui, la
meilleure façon de protéger sa vie privée est
de l’exposer entièrement, allant jusqu’à porter un GPS sur lui en permanence afin que
les autorités puissent en tout temps repérer
sa position exacte.
L’objectif de la conférence est aussi de favoriser les interactions entre participants et
spécialistes. De nombreux ateliers ont été
mis sur pied, ainsi que, et c’est une nouveauté pour cette édition, l’introduction d’un jeu
dont le but est d’encourager les rencontres
entre les visiteurs eux-mêmes. En outre, ces
derniers auront la possibilité de commenter les conférences en temps réel grâce à un
système de feed-back mobile, accessible sur
ordinateur, smartphone ou tablette électro-
nique, chaque session étant ensuite suivie
d’une séance de questions-réponses.
Un succès qui a fait des émules
Le succès des éditions précédentes a permis à Lift conférence de s’exporter hors des
frontières helvétiques, notamment à Lyon
avec RoboLift (du 23 au 25 mars 2011, dont
la thématique portera sur l’influence de la
robotique dans la vie quotidienne ainsi que
son évolution à venir), et même en Corée
du Sud où un partenaire coréen, suite à sa
participation à l’édition de 2006, a décidé de
lancer Liftasia, un événement similaire, avec
la collaboration de l’équipe genevoise.
Et comme le résume bien le slogan de Lift
conférence : « Welcome to Lift, What can
the future do for you ? »
www.liftconference.com
Sabrina Ammann
Des conférenciers accessibles
S’adressant à un public varié
(étudiants, entreprises et patrons
de start-ups), les conférences ou
sessions dureront entre 10 et 30
minutes et seront dispensées par
des intervenants aux profils très différents. En effet, il sera possible de
croiser Robert Scoble, dont le blog
scobleizer.com est une référence
dans le monde des technologies virtuelles, mais aussi Claude Nicollier,
le premier astronaute suisse ou encore Jean-Claude Biver, CEO de la
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market.ch | décembre - janvier 2011
© Ivo Naepflin
équipement
informatique | bureautique | communication
Des disques
vraiment... durs
U
n ordinateur portable qui chute et
refuse obstinément
de redémarrer. Un
incident banal, mais
fort ennuyeux. La
relative fragilité des
disques durs « mécaniques » a poussé les fabricants à se tourner
vers la récente technologie des mémoires
flash ou statiques pour créer de nouvelles
unités de stockage sans pièces en mouvement, donc beaucoup moins sensibles aux
chocs : les disques SSD (Solid State Disk).
Très chers, moins performants que les
disques durs magnétiques classiques, d’une
durée de vie limitée, les premiers modèles
de disques SSD n’ont pas tenu leurs promesses. Les nouvelles versions qui font
maintenant leur apparition sur le marché
corrigent ces défauts, et certains battent
même à plates coutures les disques magnétiques en matière de performances.
Temps d’accès très court
La rapidité d’accès aux programmes et
aux fichiers, ainsi que la vitesse de traitement ont été dès le départ l’intérêt majeur
des disques SSD. Malheureusement, cet
avantage a diminué de plus en plus au fil
des écritures/réécritures en raison de la nature des cellules-mémoire qui ne supportaient qu’un nombre limité d’entrées-sorties. Ceci expliquait la durée de vie limitée
de ces disques. Depuis, les contrôles ont été
considérablement améliorés et les disques
flash dotés de mémoire-cache. A présent,
ils supportent tous la fonction « Trim » permettant de conserver les performances dans
la durée. MS Windows 7 a été optimisé pour
ce nouveau type de mémoires de masse. Résultat : les derniers modèles affichent maintenant une durée de vie de 100 à 200 ans en
utilisation normale quotidienne. Quant aux
performances, elles sont les suivantes :
les logiciels les plus usités, tout en conservant le disque dur magnétique pour le stockage et l’archivage, le tout pour 100 francs à
peine. On comprendra aisément que celui
qui a eu entre les mains un ordinateur portable ainsi équipé sera séduit par les applications qui se lancent instantanément et par la
réponse immédiate à ses actions. Bref, il ne
pourra plus s’en passer. Selon certaines évaluations, les disques SSD devraient supplanter leurs homologues magnétiques dans les
applications nomades dès 2012-2013.
Prix en baisse
Disque dur magnétique SATA 7200 t/
min : 90 IOPS
Disque dur magnétique SCSI 10.000
t/min : 140 IOPS
Disque dur magnétique SCSI 15.000
t/min : 180 IOPS
Premiers disques SSD SLC : 400 IOPS
Disque SSD Intel X25-M MLC :
350000 IOPS en lecture et 8600 IOPS
en écriture.
Confort
Tous ceux qui ont pesté contre la lenteur
de mise en action des PC et d’accès à leurs
fichiers ne pourront qu’être séduits par l’apport d’un disque flash. Selon Intel, un disque
SSD X25 M de 80 Go seulement permet
déjà de stocker tout le système d’exploitation, plusieurs logiciels de bureautique et
personnels ainsi que des milliers de fichiers,
morceaux de musique, photos et vidéos. Le
modèle de base X25 V 40 Go donne la possibilité d’installer le système d’exploitation et
Les disques SSD suivent le même schéma industriel que les autres produits informatiques, les mémoires flash notamment.
Une fois les amortissements opérés et la
production lancée, les prix ne cessent de
baisser. On l’a vu avec les clés USB. Pour
Noël, Intel annonce d’ailleurs une réduction sur ses unités de stockage SSD. Le X25
V (Value) 40 Go baisse à 99 dollars (environ
100 francs), le X25-M 80 GO à 179 dollars
(180 francs), le nouveau X25-M 120 à 239
dollars (240 francs) et le X25-M 160 GO
à 399 dollars (400 francs). Ils sont fournis
avec l’utilitaire Data Migration Software
permettant de clôner l’ancien disque dur,
de recopier le système d’exploitation, les
logiciels, les documents et les paramètres
personnels. Et ce n’est certainement qu’un
début. En SSD, le Go est actuellement à 2
francs. Evidemment, on est encore loin des
10 centimes/Go des disques magnétiques
actuels de 1 ou 2 To. Néanmoins, on s’en
rapprochera progressivement avec l’accroissement de la capacité des unités et
leur généralisation. Et ce d’autant que la
très faible consommation des disques SSD
intéresse également les opérateurs de Data
Centers qui utilisent des milliers de disques
en batterie.
Alain R. Walon
décembre - janvier 2011 | market.ch
99
gri news
informatique | bureautique | communication
L’ e-mail
est en train de mourir
Les réseaux sociaux vontils bientôt détrôner le
courriel en tant que moyen
principal de communication
interpersonnelle ? Ce n’est pas
impossible.
S
oumis à rude épreuve en raison
de la propagation des pourriels
et autres pollutions numériques, la bonne vieille messagerie électronique toussote de
plus en plus et les prédictions
faites sur sa disparition prochaine sont nombreuses.
Le titre de la nouvelle est accrocheur. Il est
signé par Gartner, l’un des plus prestigieux
cabinet d’analystes de la planète. D’ici 2014,
une entreprise sur cinq devrait principalement
communiquer par l’intermédiaire des réseaux
sociaux et non plus par l’e-mail. Cette nouvelle
est importante car elle illustre la prodigieuse
montée en puissance de cette nouvelle forme
de communication professionnelle que représentent les réseaux sociaux.
100
market.ch | décembre - janvier 2011
Mais le phénoménal succès de Facebook
ne doit pas nous faire oublier que les réseaux
sociaux ne sont pas uniquement utilisés dans
le cadre de nos loisirs, mais également dans
le cadre professionnel. Du moins pour les entreprises clairvoyantes qui en ont saisi les enjeux. Oui, les réseaux sociaux sont également
sources d’opportunités professionnelles et
commerciales et répondent particulièrement
bien à la nature résolument sociale des êtres
humains employés dans nos entreprises.
Le Groupement romand de l’informatique a compris très tôt qu’il lui fallait investir dans les médias sociaux pour se mettre
à l’écoute des professionnels romands des
technologies de l’information. La création du
réseau « Informatique Romande » (http://
informatiqueromande.ning.com)
illustre
cette prise de conscience et relie quelque 150
informaticien(ne)s helvétiques qui ne font
pas forcément encore partie de notre association faîtière. Le succès des réseaux sociaux
s’explique par la plus grande disponibilité de
services qui convergent tous vers un échange
d’informations optimisé. Plus besoin désormais de jouer au ping-pong par courriel interposé et de créer des messages électroniques
interminables. La boîte à outil du communicateur moderne du 21ème siècle est bien plus di-
versifiée. Elle se compose de services de vidéo,
de chat, de forums de discussions, de Wiki et
de Web-téléphonie, qui se complètent harmonieusement. Elle nous fait épargner du temps
de travail perdu sur la route ou dans le train
bondé par les pendulaires et détend nos nerfs.
Je rêve d’un monde où chaque entreprise
relierait ses différentes parties prenantes au
sein de son propre réseau social ; d’un monde
où les réseaux sociaux privatifs auraient remplacé les bons vieux sites Web institutionnels ;
d’un monde où régneraient communication
interactive, ergonomie et facilité d’accès à l’information.
Est-ce de la science-fiction ? Juste avant
Noël, permettez au GRI de vous offrir cette
réalité lorsque vous visiterez la communauté
« Informatique Romande ». Nous venons d’en
simplifier son accès pour votre plus grand
confort d’utilisation et vous offrons désormais
d’accéder au site via votre compte Facebook,
Google ou Yahoo! sans devoir créer un nouveau mot de passe si facilement oubliable.
« HO HO HO ! ». Nous vous souhaitons d’excellentes fêtes de fin d’année et plein succès
pour l’an 2011.
Mathieu Janin
GRI
les actus de la sisr
informatique
informatique || bureautique
bureautique || communication
communication
L’ école de la forêt grâce
à l’Internet mobile
Q
SN
Technology,
département
de
l’Institut ICARE,
basé au sein du
technoArk
de
Sierre, dans le Valais, a développé
une
application
originale de l’Internet mobile, à la
demande de la commune de Mase, située
dans le Val d’Hérens (Valais). Cette initiative,
appelée Sylvagora, permet à des visiteurs de
décrouvrir la richesse d’une forêt traditionnelle au travers d’un parcours interactif entre
des points d’intérêts particuliers et le mobile
du visiteur. L’application s’adresse tant aux
élèves d’une classe qu’aux adultes.
But du projet
L’objectif de cette application est de
rendre plus accessible la richesse d’une forêt,
son écosystème et la diversité de ses métiers,
de ses animaux et de ses plantes grâce au
téléphone mobile de chaque visiteur. Une
application « Ecole de la Forêt » a été publiée
sur l’App Store à destination des détenteurs
d’iPhone. Une fois l’application téléchargée,
le visiteur doit simplement photographier
les codes datamatrix (code-barres à 2 dimensions) apposés sur certains supports au long
du parcours pour accéder à un contenu relatif à l’endroit où il se trouve.
Cette application contient des informations sous forme de texte, d’images ou de vidéos, qui sont liées à chacun des codes 2D du
parcours. Une fois le code décrypté par l’application, l’affichage du contenu correspondant se fait automatiquement en quelques
secondes, sans besoin de connexion GSM
(gestion en local). Tout au long du parcours,
l’application stocke les réponses données
par le visiteur à des questions posées sous
forme de quizz, puis les télécharge vers un
serveur en fin de parcours, après accord du
visiteur (opt-in). Ces données peuvent être
retrouvées par l’enseignant d’une classe qui a
effectué le parcours, pour une restitution en
classe de l’expérience vécue par les élèves et
le travail pédagogique qui en découle.
La personnalisation de l’expérience
Un des nombreux avantages de ce type
d’application est de permettre une personnalisation de l’expérience du visiteur, selon
s’il est un élève au sein d’une classe en visite
ou un simple touriste adulte. L’application
dispose d’un menu « Profil » permettant d’indiquer une classe d’âge, un niveau d’intérêt
ou d’autres paramètres qui vont modifier les
données affichées par l’application tout au
long du parcours. De même, la restitution
de ces informations se fait en lien avec le
numéro unique affecté à chaque application
lors de son premier lancement, ce qui constitue
la base d’une exploitation « single source » des
données, à l’image de ce
que les sociétés d’études
de marché réalisent au
sein d’un panel.
nus automatiquement, sans aucune intervention de l’utilisateur sur son mobile.
Collaboration
Cette application a été développée grâce
à l’association du QSN Technology avec
l’Institut ICARE, la commune de Mase et un
groupe d’enseignants de l’école de Sion.
www.sylvagora.ch
Eric Balet. Orchys Consulting
[email protected]
QSN Technology-Institut ICARE
[email protected]
Commune de Mase (Valais)
www.mase.ch
Des contenus
dynamiques
Il est également possible de modifier la gestion du contenu à partir
du serveur auquel les
applications peuvent se
connecter. Si l’administrateur le souhaite, les
images, textes ou vidéos
peuvent être modifiés
dans la base de données
du serveur et à chaque
nouvelle
connexion.
Chaque application sera
synchronisée pour charger les nouveaux conte-
décembre - janvier 2011 | market.ch
101
les nouvelles du giti
informatique | bureautique | communication
B2S vous aide à trouver
de jeunes talents
Business2School (B2S) est
une association à but non
lucratif, qui propose de mettre
gratuitement en relation des
chef(fe)s d’entreprises et des
étudiant(e)s HES-SO. Pour
cette mise en contact, B2S
dispose d’une plateforme
d’échange appelée www.b2s.
ch.
G
râce à cette plateforme
d’échange
gratuite, l’employeur
peut placer des annonces et répondre
à celles des étudiants
sans aucun frais.
Ainsi, au travers de la
publication d’une annonce, le ou la chef(fe)
d’entreprise peut trouver la perle rare correspondant à ses besoins – que ce soit pour
un stage, un mandat, des travaux de diplôme
(Bachelor et Master) ou un premier emploi.
102
market.ch | décembre - janvier 2011
brique « infos pratiques » du
site B2S (www.b2s.ch/practicals_infos.php), qui vous fournira des informations complémentaires à ce sujet. Vous y
trouverez les dates, les délais,
ainsi que les coordonnées des
personnes de contact pour les
différentes filières et écoles.
Afin de donner une chance
aux étudiants de toutes les
écoles romandes, publiez
votre annonce sur Business2School !
Les stages
Les étudiants inscrits sur www.b2s.ch sont
issus des nombreuses filières appartenant
aux domaines « Economie et services » et
« Sciences de l’ingénieur ».
Les travaux de Bachelor
Les travaux de Bachelor sont des projets
d’une certaine envergure, qui peuvent développer de nouvelles idées au sein d’une société. Ces travaux marquent la fin des études
de base pour les étudiants, qui consacrent
huit semaines à leur réalisation.
Les pratiques dans les différentes écoles
peuvent varier : certaines proposent à
l’étudiant(e) d’effectuer son travail pendant le
sixième semestre
(>huit semaines
à temps partiel) ;
d’autres le planifient après le
sixième semestre
(huit
semaines
à plein temps).
N’hésitez pas à
consulter la ru-
Les stages permettent à l’étudiant(e) de
mettre en pratique l’enseignement reçu en
HES. Dans « stage », il y a la notion d’apprentissage. Un(e) stagiaire peut, par exemple,
s’occuper d’un projet ou travailler dans plusieurs services. Il ou elle va porter un regard
neuf sur l’entreprise. Le meilleur moment
pour un stage en cours d’études est la pause
estivale (juillet-septembre). Vous avez également la possibilité de proposer des stages
post-études, qui ont une envergure plus
grande et qui aboutissent souvent à un premier emploi.
Les premiers emplois
Il n’est pas toujours évident pour les jeunes
diplômés de trouver un premier emploi. Le
principal problème est le manque d’expérience pratique. Si vous avez une place de
travail disponible qui pourrait être un bon
premier emploi, n’hésitez donc pas à placer
une annonce dans la rubrique « First Job ».
Pour de plus amples informations :
www.b2s.ch ou [email protected].
Sabina Küffer
swiss media
informatique | bureautique | communication
L’ incubation et la création
d’ entreprise selon SwissMedia
L
’incubateur de SwissMedia permet aux futurs entrepreneurs de trouver de
l’aide dans la plupart des
activités menant à la création de leur entreprise, et
ce dans les domaines du
multimédia et des technologies de l’information (TI).
Un incubateur d’entreprises est une structure accueillant et accompagnant des sociétés jusqu’à leur création, et parfois durant
les premiers mois de leur existence, voire
plus. Celui-ci peut proposer une palette de
services aux fondateurs d’entreprise : hébergement, conseils juridiques et financiers,
analyse du modèle d’affaires, recherche
de financements, parcours de formation à
destination des créateurs, accès privilégié
aux établissements de recherche et d’enseignement supérieur, ainsi qu’à un réseau
de contacts, etc. Grâce à cette communication privilégiée avec les autorités politiques
et économiques, l’incubateur peut offrir
un appui financier, en subventionnant par
exemple les études de marché, d’antériorité ou encore les dépôts de brevets sous la
forme d’avances remboursables en cas de
succès ou de prêts d’honneur.
Les incubateurs se distinguent les uns des
autres par leur éventail de services (plus ou
moins étendu) et leur vocation. SwissMedia,
en l’occurrence, cible les projets dans les
domaines des TI et du multimédia. Cette
dernière a mis en place son incubateur avec
le soutien des pouvoirs publics, notamment
du Service de l’économie du canton de Vaud
et de la ville de Vevey, en se concentrant sur
les projets de création d’entreprises dans
les domaines de la communication digitale
et des TI appliquées aux domaines les plus
divers.
Collaboration avec les écoles et les
services de l’emploi
L’incubateur SwissMedia collabore avec
les écoles d’ingénieurs et de formation du
domaine pour remplir sa mission : accompagner les projets des étudiants, jeunes
diplômés ou anciens élèves. Il ne se refuse
néanmoins pas d’accompagner toute création d’entreprise dont les porteurs de projets
sont issus du marché de l’emploi, développant l’auto-emploi et par là même la création de sociétés. SwissMedia s’est mise au
service du démarrage de nouvelles sociétés
en fournissant locaux, services multiples,
conseils, formations, coaching, échanges et
contacts jusqu’à l’autonomie qui marque le
succès.
Première année, premiers succès
Dès son ouverture en novembre 2009,
l’incubateur a pu soutenir plusieurs projets
portés par les fonts baptismaux de l’entreprise. Huit autres projets sont suivis actuellement et devraient voir la création de nouvelles PME prochainement.
Appel à projets et à porteurs de projets
Parfois, un futur entrepreneur n’a ni l’envie, ni le temps, ni la volonté de concrétiser
ses projets. A l’inverse, certaines personnes
appelées par une vocation entrepreneuriale
ne disposent pas de projet. SwissMedia propose sa plateforme et son expérience pour
mettre en contact les deux éléments indispensables à l’établissement d’une société : le
projet et son porteur.
Pour en savoir plus, consultez les sites Internet consacrés à la création d’entreprise et
aux pépinières SwissMedia : www.startpack.
ch et www.swissmedia-center.ch.
Roland Grunder
Secrétaire Général
SwissMedia
décembre - janvier 2011 | market.ch
103
focus
informatique | bureautique | communication
Oracle,
fournisseur
universel
Après l’intégration de Sun et
de plusieurs autres éditeurs,
Oracle dispose à présent
d’une offre complète en
matériel et logiciel. Dernier
en date : le progiciel intégré
Fusion Applications.
L
’édition 2010 d’Oracle
OpenWorld,
grande
messe annuelle de la firme
de Larry Ellison, revêtait
cette année une importance toute particulière
pour une double raison.
D’une part, il s’agissait
de la première depuis l’intégration de Sun
104
market.ch | décembre - janvier 2011
Microsystems ; d’autre part, du fait du lancement de la nouvelle génération d’applications Oracle Fusion. La manifestation a
été l’occasion d’un torrent d’annonces qui
n’a pas faibli à ce jour. Quelle transformation subie par cette société en quelques
années seulement ! A l’origine un éditeur
de systèmes de gestion de base de données, la firme de Redwood Shores propose
aujourd’hui du matériel (processeurs, serveurs, systèmes de stockage), du logiciel
d’intendance (middleware) et un portefeuille très large d’applications de gestion.
Elle occupe plus de 100’000 employés et a
réalisé, au cours de l’exercice 2010, près de
27 milliards de dollars de chiffre d’affaires.
4 milliards sont investis cette année dans la
recherche et le développement. En Suisse,
Adrian Schlund assume depuis peu la fonction de directeur national, et Daniel Schudel, ancien responsable romand chez Sun,
est en charge des produits hardware.
Matériel : SPARC
continue
« L’architecture
SPARC n’est pas
morte », clame-t-on
haut et fort. Loin de
là même, puisqu’on
nous promet pour
les cinq années à venir de multiplier par
cinq le nombre de
cœurs sur la puce,
par 32 celui des
processus (threads)
exécutés en parallèle, par 16 la capacité de la mémoire
et par 40 le nombre
de transactions par
seconde. A l’heure actuelle, le processeur
T3 comprend déjà 16 cœurs (une première
mondiale) et assure en parallèle l’exécution
de 128 processus. Les systèmes de stockage
ZFS se déclinent sous forme de quatre modèles dont la capacité de mémoire atteint
le pétaoctet. Dans l’optique de la virtualisation et du cloud computing, Oracle propose
en outre deux machines prêtes à l’emploi
pour lesquelles matériel et logiciel ont été
accordés de manière à assurer le meilleur
niveau de performance, de fiabilité et de sécurité. Ce sont la machine base de données
Exadata X2-8 et le serveur d’applications
Exalogic. Chez un client particulier, 60 Teradata ont été remplacés par trois Exadata
avec une amélioration considérable de la
vitesse. Et toute la billetterie des chemins
de fer chinois tourne aujourd’hui sur une
seule armoire Exalogic.
Logiciel : point d’inflexion
En ce qui concerne le logiciel, Oracle
couvre à présent l’ensemble des couches
d’un système. Au niveau inférieur, on
trouve les systèmes d’exploitation Solaris et
Linux, un hyperviseur et des outils de gestion de système. Au niveau intermédiaire
(le middleware), les bases de données
Oracle et MySQL, ainsi que les outils de
business intelligence, de gestion des accès
et des performances. Et, au niveau supérieur, une large palette d’applications destinées à l’ensemble des branches ou à des
industries spécifiques. « Nous nous trouvons à un point d’inflexion déterminé par
des nouvelles tendances telles que le Web
2.0 et le cloud computing », affirme Jürg
Maurer, directeur des applications pour
la Suisse. « Les clients veulent définir leurs
processus de bout en bout, même avec du
logiciel sous forme de service. Il faut guider
focus
informatique | bureautique | communication
l’utilisateur dans ses tâches et les outils de
collaboration jouent un rôle essentiel. »
Applications : Fusion est là !
Nous avons déjà abordé (market.ch, juin
2010, n°80) la large palette d’applications de
gestion d’Oracle et leurs évolutions. En résumé, cette offre se composait jusqu’à présent
de l’ERP E-Business Suite et, parmi beaucoup d’autres, de Peoplesoft (ressources
humaines) et Siebel (gestion de la relation
client). Ces outils sectoriels sont très répandus et appréciés, le problème étant de
les faire évoluer en fonction des technologies et besoins. Oracle a développé pour
cela une infrastructure commune, Fusion
Middleware, sur laquelle la firme a porté
l’ensemble de ces produits, permettant leur
Imprimantes, consommables
modernisation sans
pénaliser les utilisateurs ou obliger
les clients à des migrations coûteuses.
Mais
l’intention
déclarée d’Oracle
depuis des années
a toujours été de
développer
un
nouvel ensemble
complet d’applications. C’est chose
Adrian Schlund, nouveau
faite aujourd’hui
directeur d’Oracle pour la
Suisse.
avec l’annonce de
la version 1 de Fusion Applications, qui sera disponible au
printemps prochain. Fusion pourra rempla-
cer des progiciels existants, compléter une
palette lacunaire ou même s’intégrer avec
des outils d’éditeurs tiers. La version 1 comprendra les modules suivants :
• gestion financière
• ressources humaines
• vente et marketing
• chaîne d’approvisionnement
• portefeuille de projets
• achats
• gouvernance, risques et conformité.
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décembre - janvier 2011 | market.ch
105
virtualisation
informatique | bureautique | communication
Comment gérer efficacement
son infrastructure virtuelle ?
Tandis que les technologies de virtualisation continuent à être
en tête de liste des initiatives informatiques les plus populaires
et génératrices de retour sur investissement, la capacité à gérer
efficacement ces environnements virtuels est ce qui déterminera en
fin de compte leurs avantages à long terme.
D
epuis plusieurs années, les entreprises
doivent pouvoir réagir
rapidement aux changements du marché,
particulièrement dans
le climat actuel de
trouble économique.
Etant donné que la plupart de ces organisations comptent sur leur IT pour supporter
leur activité, leur réactivité sera limitée à l’agilité de leurs infrastructures IT.
Pour atteindre les niveaux de services imposés, avec des contraintes budgétaires toujours plus drastiques, les professionnels de
l’informatique transforment les Data Centers
en faisant de la consolidation une priorité et
en étendant leur utilisation des technologies
de virtualisation.
Cette virtualisation accrue, tant au niveau
des serveurs que du stockage, offre beaucoup
d’avantages, comme l’efficacité des processus, les coûts d’investissement à la baisse et
les frais opérationnels réduits. Mais cela peut
également engendrer un certain nombre de
défis et de risques potentiels qui doivent être
pris en compte.
Bouleversement des rôles
L’IT doit s’assurer que l’expansion de la virtualisation n’ajoute pas de complexité au système d’information. Pour garder les projets
futurs sous contrôle, les entreprises doivent
gérer le changement des rôles dans l’administration. Autrefois chargés de la virtualisation,
les administrateurs pouvaient se contenter
106
market.ch | décembre - janvier 2011
d’une expertise orientée serveur uniquement.
Aujourd’hui, on leur demande de plus en plus
de gérer le stockage en s’appuyant sur les administrateurs de stockage pour provisionner
correctement les serveurs virtuels.
Les infrastructures virtuelles étant de plus
en plus dépendantes du réseau et des ressources de stockage, notamment pour la mobilité des données, la sauvegarde et la reprise
après sinistre, chaque solution ne doit pas rester dans son propre silo technologique.
Inefficacités engendrées par la
prolifération
Grâce aux technologies de virtualisation,
particulièrement la virtualisation des serveurs, il est de plus en plus facile de créer
des nouvelles machines virtuelles (VMs).
Tirées d’une image standard, les VMs sont
répliquées de nombreuses fois et chaque copie exige plus de stockage, même si c’est une
copie parfaite du même fichier. Autre problématique avec la prolifération des VMs :
alors que de nouvelles machines peuvent être
créées en quelques clics, celles-ci sont rarement décommissionées. Les baies de stockage
sont alors encombrées de VMs abandonnées
et de données ainsi créées, conduisant à une
nouvelle inefficacité.
Problématiques de processus
Introduire une nouvelle technologie, telle
que la virtualisation, exige qu’un nouveau
processus soit développé. Il y aura non seulement des nouveaux outils de gestion pour
les nouveaux environnements, mais il faudra
aussi des nouveaux processus pour gérer facilement les sauvegardes instantanées (snapshot), la continuité d’activité et la reprise après
sinistre ou le provisionnement de nouvelles
applications. Sans un logiciel basé sur des
règles, élaborer de nouveaux processus peut
vraiment ralentir une implémentation.
Intégration avec les outils de gestion
existants
Nouvelles technologies signifient nouveaux
outils de gestion. Généralement, ceux-ci diffèrent des outils existants et exigent de nouvelles compétences et des formations. Les
entreprises dépensent beaucoup d’argent et
de temps pour l’achat et le déploiement d’une
suite complète d’outils de management pour
gérer leurs environnements. Aujourd’hui, peu
de solutions de stockage peuvent s’intégrer
à ces cadres de management existants mais
pour garantir des niveaux de services plus élevés et mettre en œuvre une gestion correcte
de l’IT, l’intégration est indispensable.
Les entreprises reconnaissent donc l’importance de la gestion contextuelle et la nécessité
de gérer le Data Center dans son ensemble.
Les administrateurs ont besoin d’outils de
gestion étroitement intégrés qui simplifient
les tâches entre les différentes couches d’infrastructure et permettent l’automatisation
basée sur des règles, afin d’assurer la visibilité
et la flexibilité.
Les fabricants de stockage ont énormément travaillé pour étendre les capacités de
virtualisation
informatique | bureautique | communication
leurs solutions de management du stockage,
même de marques hétérogènes. Ses solutions permettent de répondre aux nouvelles
attentes du marché.
Intégration étroite
L’exemple de NetApp, avec sa Virtual
Storage Console complètement intégrée au
vCenter de VMware, illustre parfaitement
cette idée d’outil de gestion intégré. Pour
améliorer les performances et la disponibilité, les administrateurs peuvent surveiller
et gérer le stockage directement à partir de
la console de virtualisation au lieu d’avoir à
gérer séparément les systèmes de stockage.
D’un seul endroit, ils peuvent découvrir
les attributs et surveiller la santé du stockage, gérer la capacité, l’approvisionnement,
le clonage et la sauvegarde/restauration
pour les infrastructures SAN et NAS.
La valeur d’un tel outil est évidente. Simplifier la gestion du stockage réduit les coûts
et améliore la disponibilité.
Visibilité de bout en bout
Certaines solutions comme SANscreen
de NetApp permettent de tracer le chemin
d’accès depuis la machine virtuelle (VM)
jusqu’aux LUN sur les baies de stockage, en
intégrant le composant critique du réseau
afin que la visibilité sur le chemin d’accès
soit complète. Cette visibilité est essentielle ;
elle permet d’identifier et de valider les niveaux de protection appropriés pour chaque
application, ainsi que de trouver rapidement
les capacités de stockage ou les machines
virtuelles orphelines pour une correction
rapide. Cette découverte en temps réel et les
rapports sur la santé et l’utilisation du stockage améliorent sensiblement la réactivité
dans les infrastructures virtualisées.
Automatisation
Les entreprises cherchent à devenir plus
efficaces en optimisant leurs infrastructures.
Un des meilleurs moyens est de supprimer
les tâches manuelles répétitives et de les
remplacer par des solutions logicielles automatisées basées sur des règles. Avec un
aperçu détaillé et une orchestration réglementée, les entreprises peuvent alors offrir
des niveaux plus élevés d’automatisation et
de self-service. Par exemple, la Virtual Storage Console de NetApp rend les tâches
de gestion du stockage plus facile depuis
le vCenter de VMware, grâce aux automatisations. L’administrateur du stockage
conserve la surveillance tout en ayant plus
de temps pour la définition et la mise en
place de règles de stockage.
Conclusion
Au fur et à mesure que votre entreprise
investit et déploie des technologies de vir-
Bechtle Suisse
Romande en bref
Fondée en 1984, basée à Crissier et Genève, Bechtle
Suisse romande (entreprise du groupe Bechtle) est
une société de services informatiques qui compte
plus de 130 collaborateurs. Elle est spécialisée
dans la conception, la planification, l’intégration
et l’exploitation de solutions d’infrastructures
personnalisées, répondant aux exigences et attentes
spécifiques des PME et des grandes entreprises
romandes.
Bechtle Suisse Romande propose une approche
personnalisée afin d’offrir des solutions informatiques
spécifiques, parfaitement fonctionnelles et participant
à un abaissement durable du coût global de
l’informatique (TCO). NetApp, VMware, Citrix, Cisco
font partie de ses nombreux partenaires.
www.bechtle.ch ou [email protected]
tualisation de serveur dans les environnements avec du stockage, n’oubliez pas que la
technologie elle-même ne vous mènera pas
bien loin. Afin de développer réellement un
« cloud privé » capable de s’adapter rapidement aux besoins de l’entreprise, une gestion pointue et globale sera la clé du succès
à long terme.
Lydie Lecrivain
Inside Sales Representative
Bechtle Suisse Romande
décembre - janvier 2011 | market.ch
107
e-marketing
informatique | bureautique | communication
Nouvelle fonctionnalité
Adwords
Des milliers d’internautes utilisent quotidiennement les moteurs
de recherche pour faire du shopping et trouver leur bonheur en
surfant sur les différents résultats proposés sans se fatiguer.
Google décide d’aller plus loin et offre la possibilité aux
annonceurs de communiquer directement sur leurs produits via
le service Google Product Ads.
J
usqu’à présent, la publicité sur
Google se limitait à la diffusion d’annonces « texte » avec une courte
description, ainsi qu’un lien sur le
site, le tout, relatif à des mots-clés.
Un processus parfait pour de nombreuses entreprises, mais qui comporte plusieurs défauts pour les
sites de e-commerce. En effet, l’annonce
au format texte attire moins les internautes
qu’une photo ou description précise d’un
produit. En outre, la méthodologie actuelle
implique un CPC (coût par clic). Dans le cas
d’un site marchand, le large panel de produits à vendre ne peut pas être précisément
décrit avec de simples annonces limitées à
35 caractères. Ainsi, les internautes cliquent
sur le lien sans forcément trouver ce qu’ils
recherchent et vous, vous devez payer. Aujourd’hui, il est possible d’opter pour le CPA,
soit le coût par action, qui renforce la pertinence de vos dépenses.
Tous ces avantages sont inclus dans la
nouvelle fonctionnalité de Google Adwords :
Product Ads. Elle permet de communiquer
sur un produit en particulier, avec une photo,
une description, un prix, mais elle propose
également différents modes de facturation.
Pour fonctionner, Google Product Ads
doit être lié à un compte « merchant center ». Ensuite, plusieurs possibilités de format d’annonces s’offrent à vous. En ce qui
concerne la facturation, Google Product
Ads offre la possibilité d’opter pour la mé-
108
market.ch | décembre - janvier 2011
thodologie du CPA. Ceci sous-entend que
l’annonce est facturée si l’achat est effectué.
Par ailleurs, le client peut déterminer un
CPA général ou bien adapté au produit. Le
CPC reste tout de même envisageable.
Les attributs de ce nouvel outil sont nombreux, comme celui de rendre les annonces
plus attractives. Et le CTR (Clic Through
Rate) augmente. En effet, vous générerez
plus de clics mieux qualifiés, car avant de
vous rendre sur votre annonce, les internautes seront mieux informés sur vos offres.
L’inconvénient, puisqu’il y en a un, c’est
que Google Product Ads n’est disponible
qu’aux Etats-Unis pour le moment, sur
www.google.com.
Julien Monseu
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informatique | bureautique | communication
IMPRESSUM
IBCOM – 30ème année
Le périodique pour
l’informatique, la bureautique et
la communication. Organe officiel
du GITI, du GRI, de la SISR et de
SwissMedia.
Maquette
Edouard Woog
« La Banque » dont il s’agit est Goldman Sachs
(GS), dont l’auteur, correspondant du Monde
à Londres, nous explique « comment elle dirige le monde ». L’angle choisi est celui des
manœuvres de l’établissement pour s’infiltrer
dans les plus hautes sphères du pouvoir. On
lira avec intérêt le chapitre sur la Grèce, qui
résume de manière simple et complète l’esprit
et la méthode de « la Banque ». Un chapitre très
drôle concerne la vie sentimentale (c’est un
bien grand mot) des cadres de GS : il rappelle
irrésistiblement certaines scènes de la vie domestique des Affranchis, dans le film de Scorsese. Le chapitre le plus intéressant retrace
– trop rapidement ! – l’histoire de la Banque
entre 1910 et 1940, quand GS est en butte aux
avanies des grands banquiers protestants de la
place new yorkaise, et en particulier de Morgan, opposant aux démocrates et à Roosevelt :
c’est avec ce dernier que le président de GS
entretiendra, par conséquent et adroitement,
des rapports privilégiés, dans l’ébauche d’une
stratégie qui vaudra une part de ses succès à la
banque aujourd’hui admirée autant qu’honnie.
Jim Collins est auteur de plusieurs bestsellers consacrés aux clés de la réussite des entreprises. Dans ce dernier
ouvrage (How the Mighty Fall ; and Why
Some Companies Never Give In, paru
en 2009), il s’intéresse au contraire à
l’effondrement des plus orgueilleuses
d’entre elles. Il distingue à cet égard
cinq stades : orgueil né de la réussite,
quête indisciplinée du « toujours plus »,
déni des risques, salut à tout prix et
enfin capitulation. Chaque étape du déclin est analysée à travers des cas réels
d’entreprises américaines. L’argumentation se termine avec une conclusion
fort simple : il ne faut jamais renoncer
– longues citations de Churchill à l’appui. De manière plus originale et intéressante, l’auteur inscrit d’emblée sa
réflexion dans le cadre du déclin réel ou
supposé de l’Amérique contemporaine.
À noter une très importante bibliographie et plusieurs annexes statistiques
et méthodologiques.
La Banque, Marc Roche, Albin Michel, Paris,
2010
Ces géants qui s’effondrent, Jim Collins,
Pearson, Paris, 2010
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Julien Monseu
Roland Grunder
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