Créez votre site inte
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informatique | bureautique | communication internet 90 informatique | bureautique | communication Créez votre market.ch | décembre - janvier 2011 internet informatique | bureautique | communication site Internet ! Jean-Daniel Faessler L e paysage de la communication a complètement changé grâce à l’arrivée massive d’Internet dans les entreprises et les foyers. Avec plus de 240 millions de sites en fonction et 1,7 milliard d’internautes fin 2010, plus aucune entreprise ou individu n’aurait l’idée de se faire connaître par un autre moyen. Toutefois, créer un site Web et le faire connaître peut se révéler beaucoup plus compliqué que cela peut paraître, si son concepteur n’a pas acquis certaines connaissances au préalable et particulièrement, si une approche pragmatique n’est pas réalisée dès le début. Les premiers pas commencent par la recherche et la réservation d’un nom de domaine (nom de site unique, reconnaissable dans l’espace Internet) dont le public-cible pourra facilement se souvenir et surtout identifier le contenu du site à travers ce nom. Pour ce faire, différents organismes reconnus officiellement, comme Switch.ch ou vtx.ch, permettent de réserver de nouveaux noms de domaine. Cette étape de base franchie, il s’agira de définir une stratégie claire pour la conception du nouveau site Web. Celleci sera différente selon le public visé, même si le but premier est de rendre visible une entreprise, une activité ou une association. Typiquement, une recherche sur le Web doit permettre à l’internaute de retrouver rapidement le site en question, d’où l’importance également de son bon référencement. Les habitudes des consommateurs et par conséquent des internautes évoluant aussi très rapidement, un site Internet doit constamment rester attractif et performant, ce qui impliquera un bon choix de l’outil de création et de maintenance. Le besoin et l’utilité d’un site n’étant pas le même selon l’activité de l’entreprise, de la société ou de l’individu, les fonctionnalités proposées par les logiciels disponibles sur le marché doivent également faire l’objet d’une analyse préalable. Aujourd’hui, les possibilités offertes pour leur création sont très nombreuses. Celles-ci passent par des solutions gratuites téléchargeables ou utilisables via un hébergeur, à des solutions payantes et propriétaires, offrant parfois plus de fonctionnalités mais aussi moins de souplesse. décembre - janvier 2011 | market.ch 91 internet informatique | bureautique | communication Les solutions gratuites téléchargeables Pour créer un site Internet sans frais, de nombreuses solutions gratuites existent et sont téléchargeables directement sur la toile. Parmi elles, certaines se financent par l’insertion de publicités dans le site créé, d’autres fournissent leurs logiciels sans contrainte à l’exemple d’IziSpot (www.izispot.com), un outil simple, permettant aux novices de concevoir et de publier rapidement un site de bonne qualité. Il comprend entre autres une gamme de chartes graphiques et d’animations flash et offre de créer et de gérer un catalogue de produits, un formulaire ou des téléchargements de fichiers. Dans le même registre, Nvu (www. nvu.com) est une solution plus complète pour la création de sites, capable de rivaliser avec les plus grands noms du marché. L’application regroupe un gestionnaire de fichiers Web et un éditeur de page du type WYSIWYG (What you see is what you get – interface intuitive pour l’utilisateur). Les fonctionnalités de base permettent de créer facilement des pages sophistiquées comme l’intégration de tableaux, de formulaires ou d’images, tout en respectant le formatage des textes. Le but de ce produit est de faciliter le processus de création en offrant la possibilité aux utilisateurs plus expérimentés d’accéder directement au code source. La publication du site réalisé s’effectue dans les deux cas très simplement : une fois les paramètres d’accès vers l’hébergeur complétés, l’application le publie sur le serveur Internet de l’hébergeur. Dans un autre registre, Google, au sein de Google Apps, offre une solution de création de sites au travers de son produit « Google Sites », issu du rachat de JotSpot en 2006. A la différence des deux produits mentionnés ci-dessus, l’hébergement avec « Google Sites » (sites.google.com) se fait uniquement sur Google et fait partie d’un compte Gmail. En plus de ses fonctions de base, « Google Sites » permet de créer des Intranets collaboratifs en voulant se positionner comme concurrent à des produits comme SharePoint de Microsoft. De plus, cet hébergement et compte commun permettent l’in- 92 market.ch | décembre - janvier 2011 plus communément dans le jargon Internet « CMS » ou « Content Management System ». tégration de documents dérivés de Google Docs, de photos issues de Picasa ou encore d’agenda provenant de Google Agenda. Ces trois solutions, simples et rapides à mettre en place, peuvent servir pour des sites de particuliers, de classes d’écoles, de groupes d’étudiants, d’associations locales ou de petites entreprises cherchant à n’avoir qu’un début de visibilité sur la toile. Les grands standards du marché Dès le moment où un site Internet prend de l’ampleur, en comprenant de nombreuses pages et de nombreuses données, des logiciels professionnels comme TYPO3, Joomla!, Drupal ou WordPress deviennent nécessaires. Même si ceux-ci sont aussi gratuits au téléchargement, leurs utilisations et options sont légèrement plus complexes. De plus, tous les quatre proposent un système de gestion de contenu appelé TYPO3 (www.typo3. org) est un outil adopté par des millions d’utilisateurs. Il s’adresse aussi bien à des sites de quelques pages, qu’à ceux en comprenant des milliers tout en restant simple d’utilisation. Basés sur une mise en page prédéfinie, les sites créés avec cet outil gardent constamment la charte graphique, ce qui peut paraître un handicap dans un premier temps, mais qui se révèle à terme comme un avantage. L’architecture du produit est constituée en plugins, fondée sur de nombreuses extensions, ce qui permet de répondre à des besoins spécifiques sans toucher au code source. TYPO3 permet également d’établir relativement simplement des connexions avec d’autres bases de données. Ce logiciel a l’avantage d’être utilisé par de nombreux développeurs dans le monde, à l’instar de l’entreprise « hemmer.ch », spécialiste dans le développement de sites Internet et membre de la communauté romande TYPO3 qui relève que « ce dernier ne connaît aucune limite de fonctionnalités. Outre les milliers de modules mis à disposition par la communauté, nous pouvons coder sur mesure, en fonction des besoins de chaque entreprise ou organisation ». Joomla ! (www.joomla.org), une alternative à TYPO3, a fait ses lettres de noblesses par sa facilité de mise en œuvre et d’utilisation. Il permet d’ajouter du contenu puis de le gérer de façon simple en s’adressant aussi bien à des sites personnels que professionnels. Il intègre un moteur de recherche et un outil de traduction. Comme pour TYPO3, via une communauté de développeurs plusieurs plugins et composants additionnels sont proposés aux créateurs. Bien qu’utilisé par de nombreuses entreprises, cet outil s’adresse avant tout à des sites relativement simples, demandant peu de mises à jour. Drupal (www.drupal.org), troisième internet informatique | bureautique | communication exemple des grands standards du marché, s’adresse aux particuliers et aux entreprises en leur permettant de publier, de gérer et d’organiser leurs pages Web de manière conviviale. Adopté par plusieurs milliers de personnes, Drupal est utilisé aussi bien pour la création de sites Internet que de blogs, forums, newsletters ou podcasts. Bien que facile à exploiter, il reste relativement complexe à mettre en place. En 2009, il a été classé par la société britannique « Packt » dans la catégorie « Best Open Source PHP CMS » devant Joomla!. WordPress (www.wordpress. org) comme les trois autres outils, propose toutes les fonctionnalités habituelles d’un éditeur de sites et permet en plus au travers de « Widgets », de ne plus passer par un FTP (protocole de transfert de fichiers) pour télécharger certains contenus. Ce logiciel inclut un outil de gestion qui facilite la mise en page et l’apparence de la page sans nécessiter la modification du code. Il est notamment utilisé par le Wall Street Journal, Wired, Le Monde ou encore Reuters. Dans les quatre cas, il s’agit de produits appelés « Open Source », c’est-à-dire pouvant être utilisés par différentes plateformes ou prestataires sans devoir remettre en cause les développements initiaux. Toutefois, côté hébergement, il sera nécessaire de s’assurer auparavant que le fournisseur supporte ce type de technologie. Les solutions offertes par les hébergeurs Si, dans les produits mentionnés ci-dessus, la notion du choix de l’hébergeur n’est pas une donnée fondamentale, il n’en va pas de même pour les solutions proposées par les opérateurs. Dans les trois exemples qui suivent, le créateur d’un site Internet devra se conformer aux directives du produit et de son hébergement. Cela présente l’inconvénient majeur de sa non transportabilité chez un autre hébergeur, mais, à contrario, l’association des deux mondes offre aux clients des solutions intégrées comprenant notamment la messagerie et la gestion des agendas. Néanmoins, elle apporte surtout un support unique, ce qui peut s’avérer fort utile dans certains cas. VTX (www.vtx.ch), l’opérateur local connu depuis très longtemps, propose à ses clients sa propre solution « Direct2Web » (www.direct2web.ch), dont le noyau est également basé sur un « CMS ». Décliné en trois packs (WebPME, WebAssociation et WebCity), il répond à la majorité des besoins en offrant des possibilités comme la gestion de la périodicité d’une publication, les styles (polices, tailles, couleurs) qui peuvent être modifiés en tout temps ou un workflow d’édition activable sur demande. De plus, il répond, selon le pack choisi, aux besoins spécifiques des métiers. C’est un outil simple et multisites. Swisscom (www.swisscom.com), l’opéra- décembre - janvier 2011 | market.ch 93 internet informatique | bureautique | communication QuickSite (www.quicksite. ch), du même nom que l’entreprise, est un outil « CMS » comme TYPO3 ou Joomla!, permettant la gestion du contenu en ligne et proposant des options comme la réservation, le commerce électronique ou la gestion de réseaux sociaux et de blogs. Le positionnement d’un site sur la toile étant aussi un élément très important, QuickSite propose en plus à ses clients son composant « SEO+ » qui permet d’améliorer nettement son référencement dans des moteurs de recherche comme Google. A relever que tous les sites créés avec cet outil s’adaptent automatiquement à l’environnement natif d’un iPhone. Cette solution n’étant bien entendu pas unique, plusieurs autres entreprises locales proposent des développements propriétaires offrant plus ou moins de fonctionnalités. Le critère du choix se fera principalement par rapport aux besoins et aux attentes de l’entreprise ou de l’individu voulant se lancer dans la création d’une plateforme virtuelle. teur historique, offre à l’ensemble de ses clients la possibilité de créer et de gérer leurs propres sites gratuitement. Pour ce faire, l’outil « HomepageTool Light » (www. homepagetool.ch) est accessible directement à travers Internet et en quelques minutes, comme pour « Google Sites », les clients peuvent voir leur résultat s’afficher sur la toile. A savoir que l’outil de base gratuit est très limité. Il comprend toutefois 30 modèles de design, le support de Flash intro, un formulaire de contact et une fonction RSS-Feed permettant d’afficher des informations provenant d’autres sites. Pour obtenir plus de fonctionnalités, d’autres packages payants sont proposés par Swisscom. Sunrise (www.sunrise.ch), le deuxième opérateur suisse, donne la possibilité à ses clients d’utiliser l’outil « SiteBuilder ». SiteBuilder est un logiciel de la société Parallels, combiné à l’offre d’hébergement de Sunrise. Très facile à utiliser, il est destiné à la création et à l’administration de sites Web. De base, les modules suivants sont inclus dans l’outil : blog, galerie de photos, livre d’or, e-boutique, forum, formulaire de contact, inscription, lecteur RSS, vote, script défini par utilisateur, Googlemaps, téléchargement de fichiers et page d’introduction en flash. Quant à la création d’un site, elle est réalisée à l’aide d’une assistance conviviale comprenant seulement cinq étapes. Les bonnes pratiques pour créer un site Internet Les solutions propriétaires Comme dans toute solution, les grands standards et les offres des opérateurs ne répondent pas forcément à tous les besoins des entreprises. Pour ces dernières, un développement spécifique sur mesure pourra s’avérer nécessaire ou dans certains cas, des outils développés localement répondront mieux à leurs besoins. C’est le choix de l’entreprise QuickSite ba- 94 market.ch | décembre - janvier 2011 sée à Vevey, qui propose son propre outil de développement notamment à des communes, des hôtels ou des organisateurs de conférences. Il faut savoir que la création d’un site Internet de qualité ne s’improvise pas en quelques minutes. Pour garantir sa réussite et lui permettre d’atteindre l’objectif fixé, quelques règles de base doivent être établies pour ne pas devoir remettre tout en question peu de temps après. internet informatique | bureautique | communication une influence directe sur la structure et le contenu qui doivent être faciles à comprendre, tout en assurant une navigation simple et rapide. Une bonne combinaison entre ces différents facteurs créera de la valeur ajoutée. Côté standard, en dehors du respect de la norme W3C (Organisme de standardisation), le créateur du site veillera à ce qu’il soit accessible par tous selon les règles « Accès pour tous » (www. access-for-all.ch). Avant de choisir un outil de création, il est nécessaire de déterminer son type, soit un site de genre « statique » pour des pages réalisées en dur (demandant une mise à jour manuelle) ou « dynamique », pour des pages crées à la volée (données provenant d’autres sources). Dans le premier cas, un simple outil suffira alors que dans le deuxième cas, un outil plus complexe comme TYPO3 ou Joomla! supportant, par exemple, du PHP sera nécessaire. Et côté contenu, le site contiendra au minimum une page de présentation, une page formulaire pour que les internautes puissent prendre contact avec l’entreprise ou l’organisme, éventuellement l’inscription à une newsletter, le nom du Webmaster, les conditions d’utilisation, les mentions légales si nécessaire, un outil de recherche et la date de la dernière mise à jour. Il est ensuite recommandé de s’assurer que l’affichage pourra aussi bien se faire sur les différents navigateurs : Internet Explorer, Firefox ou encore Chrome, sans quoi des internautes auront peutêtre des difficultés à afficher certaines informations. Le design, ou Look&Feel du site, est le reflet de l’image de l’entreprise ou de l’organisation. Par conséquent, dans certains cas, une agence Web peut s’avérer nécessaire. De plus, celui-ci aura Pour télécharger les différents logiciels libres : www.telecharger.com dotBase : 1er intégrateur suisse de soLutions open source Laissez dotBase maîtriser la complexité technologique et bâtissez avec nous votre avenir en toute confiance. cLient open source • Rationnalisezlagestiondevotreentreprise • Organisezlarelationavecvosclients • Optimisezvotree-commerce • Gerezlescontenusdevotresiteweb • Communiquezetcollaborez • Hébergezvossolutions • GérezetsécurisezvotreinfrastructureIT décembre - janvier 2011 | market.ch 95 software informatique | bureautique | communication Google enterre-t-il la hache(tte) de guerre ? L vrages qui ne sont plus disponibles dans britanniques, allemands, espagnols, itale commerce. Ceci semble a priori dans liens, belges et... suisses. l’intérêt du consommateur et des éditeurs. Toutefois certains dénoncent un écran de Accord sur les nouveautés aux Etats-Unis fumée, car le vrai problème n’est pas celui La situation se complique du fait que Google des livres non réédités, mais celui des édités et Hachette-Livre ont signé le 17 novembre que Google numérise à tour de scanner de- un deuxième accord aux Etats-Unis sur les puis cinq ans pour son projet Google Books, nouveautés cette fois. Au terme de celui-ci, dans l’illégalité car sans avoir demandé les nouveautés des filiales américaines de Hal’autorisation des auteurs chette seront mises sur ni des éditeurs. Pour cette la plateforme de vente raison, le Syndicat Natio- Toutefois certains de livres numériques nal de l’Edition (français) dénoncent un écran Google Editions. Au (SNE) se refuse à mettre un premier trimestre de terme à l’action judiciaire de fumée, car le vrai cette année, les livres qu’il a lancée contre le por- problème n’est pas numériques ont reprétail américain. « Google senté 10% du chiffre reste une machine à cash, celui des livres non d’affaires de Hachette qui se sert des livres pour réédités, mais celui aux Etats-Unis. Cet augmenter la fréquentation accord met Google de son site et dégager plus des édités que Google Editions dans la course de recettes publicitaires », numérise à tour de face aux autres platerelève le SNE. De son côté, formes outre-atlanle Ministre de la culture scanner depuis cinq tiques comme AmaFrédéric Mitterrand veut ans pour son projet zon, Barnes & Noble voir plus large en souet Apple. Ce mouveGoogle Books haitant un accord-cadre ment stratégique tend Vrai-faux problème à infirmer la thèse de la L’accord entre Google et Hachette porte entre le groupe américain sur la numérisation des livres non réédités et l’ensemble des éditeurs français afin de préservation des biens culturels en désuétude du groupe français. Le moteur de recherche garantir l’équité entre tous les acteurs de la et à renforcer celle de nouveaux canaux compourra ainsi proposer à la vente des ou- profession. « Il existe en France des milliers merciaux pour les éditeurs. Une autre conclud’éditeurs dont sion paraît s’imposer : aujourd’hui, les éditeurs beaucoup n’ont pas n’ont plus les moyens de faire l’économie La Haute école de gestion (HEG) cherche la taille nécessaire d’une version numérique de l’ouvrage d’un pour négocier seuls auteur s’ils veulent garantir leurs droits légiavec Google », times de propriété intellectuelle. Et le contenexplique-t-il au tieux Google-éditeurs de livres doit également quotidien. En élar- tirer une sonnette d’alarme chez TOUS les gissant encore le éditeurs, y compris ceux de journaux et de débat, on peut es- magazines... D’autres leçons sont à tirer de l’ « > Pour le département Informatique de gestion timer qu’il ne s’agit affaire Houellebecq » dont le dernier roman, pas d’un problème Prix Goncourt de surcroît, se retrouve gratuiUn-une professeur-e HES commercial fran- tement sur un site Internet sous prétexte qu’il en bases de données et business intelligence co-américain, mais aurait « pompé » dans l’encyclopédie publique Taux d’activité: 100% européen, car il Wikipedia. Détail du poste: concerne égalewww.hesge.ch/heg ment les éditeurs Alain R. Walon es accords signés entre Google et Hachette, numéro un français de l’édition, déchainent les réactions dans le milieu de l’édition et des droits d’auteur. Capitulation devant la puissance du géant américain du Net selon les uns, avancée significative dans les nouveaux droits d’auteur à l’ère du tout numérique, selon les autres. Le contenu de ces accords n’est pas encore connu, mais beaucoup considèrent qu’il s’agit d’une victoire de Google en France et en Europe qui nous rapproche de la situation aux Etats-Unis. « Google devient ainsi, pour les libraires, à la fois l’un de leurs concurrents majeurs dans la diffusion commerciale des œuvres, l’un de leurs fournisseurs potentiels de contenus et de services et le principal portail d’accès du public vers leurs sites Internet, » souligne le Syndicat des libraires français. Concurrent ou partenaire ? On ne sait encore, mais un fait est acquis : les droits d’auteur des biens culturels ne seront plus jamais les mêmes que par le passé. 96 market.ch | décembre - janvier 2011 details.ch Protecting Your Business Starts with Securing Your Assets! 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P our son organisateur et fondateur Laurent Haug, un tel événement répond à un réel besoin de la part du public : « Les nouvelles technologies occupent une place importante dans notre société d’aujourd’hui et il devient indispensable d’en parler afin de devancer leur évolution, car subir une innovation est un danger, tandis que l’anticiper est une opportunité. » marque horlogère Hublot. Une des sessions les plus attendues est sans conteste celle de Hasan Elahi, un Americano-bengalis qui a choisi de médiatiser sa vie quotidienne après que le FBI l’ait inscrit par erreur sur sa liste des terroristes potentiels. Selon lui, la meilleure façon de protéger sa vie privée est de l’exposer entièrement, allant jusqu’à porter un GPS sur lui en permanence afin que les autorités puissent en tout temps repérer sa position exacte. L’objectif de la conférence est aussi de favoriser les interactions entre participants et spécialistes. De nombreux ateliers ont été mis sur pied, ainsi que, et c’est une nouveauté pour cette édition, l’introduction d’un jeu dont le but est d’encourager les rencontres entre les visiteurs eux-mêmes. En outre, ces derniers auront la possibilité de commenter les conférences en temps réel grâce à un système de feed-back mobile, accessible sur ordinateur, smartphone ou tablette électro- nique, chaque session étant ensuite suivie d’une séance de questions-réponses. Un succès qui a fait des émules Le succès des éditions précédentes a permis à Lift conférence de s’exporter hors des frontières helvétiques, notamment à Lyon avec RoboLift (du 23 au 25 mars 2011, dont la thématique portera sur l’influence de la robotique dans la vie quotidienne ainsi que son évolution à venir), et même en Corée du Sud où un partenaire coréen, suite à sa participation à l’édition de 2006, a décidé de lancer Liftasia, un événement similaire, avec la collaboration de l’équipe genevoise. Et comme le résume bien le slogan de Lift conférence : « Welcome to Lift, What can the future do for you ? » www.liftconference.com Sabrina Ammann Des conférenciers accessibles S’adressant à un public varié (étudiants, entreprises et patrons de start-ups), les conférences ou sessions dureront entre 10 et 30 minutes et seront dispensées par des intervenants aux profils très différents. En effet, il sera possible de croiser Robert Scoble, dont le blog scobleizer.com est une référence dans le monde des technologies virtuelles, mais aussi Claude Nicollier, le premier astronaute suisse ou encore Jean-Claude Biver, CEO de la 98 market.ch | décembre - janvier 2011 © Ivo Naepflin équipement informatique | bureautique | communication Des disques vraiment... durs U n ordinateur portable qui chute et refuse obstinément de redémarrer. Un incident banal, mais fort ennuyeux. La relative fragilité des disques durs « mécaniques » a poussé les fabricants à se tourner vers la récente technologie des mémoires flash ou statiques pour créer de nouvelles unités de stockage sans pièces en mouvement, donc beaucoup moins sensibles aux chocs : les disques SSD (Solid State Disk). Très chers, moins performants que les disques durs magnétiques classiques, d’une durée de vie limitée, les premiers modèles de disques SSD n’ont pas tenu leurs promesses. Les nouvelles versions qui font maintenant leur apparition sur le marché corrigent ces défauts, et certains battent même à plates coutures les disques magnétiques en matière de performances. Temps d’accès très court La rapidité d’accès aux programmes et aux fichiers, ainsi que la vitesse de traitement ont été dès le départ l’intérêt majeur des disques SSD. Malheureusement, cet avantage a diminué de plus en plus au fil des écritures/réécritures en raison de la nature des cellules-mémoire qui ne supportaient qu’un nombre limité d’entrées-sorties. Ceci expliquait la durée de vie limitée de ces disques. Depuis, les contrôles ont été considérablement améliorés et les disques flash dotés de mémoire-cache. A présent, ils supportent tous la fonction « Trim » permettant de conserver les performances dans la durée. MS Windows 7 a été optimisé pour ce nouveau type de mémoires de masse. Résultat : les derniers modèles affichent maintenant une durée de vie de 100 à 200 ans en utilisation normale quotidienne. Quant aux performances, elles sont les suivantes : les logiciels les plus usités, tout en conservant le disque dur magnétique pour le stockage et l’archivage, le tout pour 100 francs à peine. On comprendra aisément que celui qui a eu entre les mains un ordinateur portable ainsi équipé sera séduit par les applications qui se lancent instantanément et par la réponse immédiate à ses actions. Bref, il ne pourra plus s’en passer. Selon certaines évaluations, les disques SSD devraient supplanter leurs homologues magnétiques dans les applications nomades dès 2012-2013. Prix en baisse Disque dur magnétique SATA 7200 t/ min : 90 IOPS Disque dur magnétique SCSI 10.000 t/min : 140 IOPS Disque dur magnétique SCSI 15.000 t/min : 180 IOPS Premiers disques SSD SLC : 400 IOPS Disque SSD Intel X25-M MLC : 350000 IOPS en lecture et 8600 IOPS en écriture. Confort Tous ceux qui ont pesté contre la lenteur de mise en action des PC et d’accès à leurs fichiers ne pourront qu’être séduits par l’apport d’un disque flash. Selon Intel, un disque SSD X25 M de 80 Go seulement permet déjà de stocker tout le système d’exploitation, plusieurs logiciels de bureautique et personnels ainsi que des milliers de fichiers, morceaux de musique, photos et vidéos. Le modèle de base X25 V 40 Go donne la possibilité d’installer le système d’exploitation et Les disques SSD suivent le même schéma industriel que les autres produits informatiques, les mémoires flash notamment. Une fois les amortissements opérés et la production lancée, les prix ne cessent de baisser. On l’a vu avec les clés USB. Pour Noël, Intel annonce d’ailleurs une réduction sur ses unités de stockage SSD. Le X25 V (Value) 40 Go baisse à 99 dollars (environ 100 francs), le X25-M 80 GO à 179 dollars (180 francs), le nouveau X25-M 120 à 239 dollars (240 francs) et le X25-M 160 GO à 399 dollars (400 francs). Ils sont fournis avec l’utilitaire Data Migration Software permettant de clôner l’ancien disque dur, de recopier le système d’exploitation, les logiciels, les documents et les paramètres personnels. Et ce n’est certainement qu’un début. En SSD, le Go est actuellement à 2 francs. Evidemment, on est encore loin des 10 centimes/Go des disques magnétiques actuels de 1 ou 2 To. Néanmoins, on s’en rapprochera progressivement avec l’accroissement de la capacité des unités et leur généralisation. Et ce d’autant que la très faible consommation des disques SSD intéresse également les opérateurs de Data Centers qui utilisent des milliers de disques en batterie. Alain R. Walon décembre - janvier 2011 | market.ch 99 gri news informatique | bureautique | communication L’ e-mail est en train de mourir Les réseaux sociaux vontils bientôt détrôner le courriel en tant que moyen principal de communication interpersonnelle ? Ce n’est pas impossible. S oumis à rude épreuve en raison de la propagation des pourriels et autres pollutions numériques, la bonne vieille messagerie électronique toussote de plus en plus et les prédictions faites sur sa disparition prochaine sont nombreuses. Le titre de la nouvelle est accrocheur. Il est signé par Gartner, l’un des plus prestigieux cabinet d’analystes de la planète. D’ici 2014, une entreprise sur cinq devrait principalement communiquer par l’intermédiaire des réseaux sociaux et non plus par l’e-mail. Cette nouvelle est importante car elle illustre la prodigieuse montée en puissance de cette nouvelle forme de communication professionnelle que représentent les réseaux sociaux. 100 market.ch | décembre - janvier 2011 Mais le phénoménal succès de Facebook ne doit pas nous faire oublier que les réseaux sociaux ne sont pas uniquement utilisés dans le cadre de nos loisirs, mais également dans le cadre professionnel. Du moins pour les entreprises clairvoyantes qui en ont saisi les enjeux. Oui, les réseaux sociaux sont également sources d’opportunités professionnelles et commerciales et répondent particulièrement bien à la nature résolument sociale des êtres humains employés dans nos entreprises. Le Groupement romand de l’informatique a compris très tôt qu’il lui fallait investir dans les médias sociaux pour se mettre à l’écoute des professionnels romands des technologies de l’information. La création du réseau « Informatique Romande » (http:// informatiqueromande.ning.com) illustre cette prise de conscience et relie quelque 150 informaticien(ne)s helvétiques qui ne font pas forcément encore partie de notre association faîtière. Le succès des réseaux sociaux s’explique par la plus grande disponibilité de services qui convergent tous vers un échange d’informations optimisé. Plus besoin désormais de jouer au ping-pong par courriel interposé et de créer des messages électroniques interminables. La boîte à outil du communicateur moderne du 21ème siècle est bien plus di- versifiée. Elle se compose de services de vidéo, de chat, de forums de discussions, de Wiki et de Web-téléphonie, qui se complètent harmonieusement. Elle nous fait épargner du temps de travail perdu sur la route ou dans le train bondé par les pendulaires et détend nos nerfs. Je rêve d’un monde où chaque entreprise relierait ses différentes parties prenantes au sein de son propre réseau social ; d’un monde où les réseaux sociaux privatifs auraient remplacé les bons vieux sites Web institutionnels ; d’un monde où régneraient communication interactive, ergonomie et facilité d’accès à l’information. Est-ce de la science-fiction ? Juste avant Noël, permettez au GRI de vous offrir cette réalité lorsque vous visiterez la communauté « Informatique Romande ». Nous venons d’en simplifier son accès pour votre plus grand confort d’utilisation et vous offrons désormais d’accéder au site via votre compte Facebook, Google ou Yahoo! sans devoir créer un nouveau mot de passe si facilement oubliable. « HO HO HO ! ». Nous vous souhaitons d’excellentes fêtes de fin d’année et plein succès pour l’an 2011. Mathieu Janin GRI les actus de la sisr informatique informatique || bureautique bureautique || communication communication L’ école de la forêt grâce à l’Internet mobile Q SN Technology, département de l’Institut ICARE, basé au sein du technoArk de Sierre, dans le Valais, a développé une application originale de l’Internet mobile, à la demande de la commune de Mase, située dans le Val d’Hérens (Valais). Cette initiative, appelée Sylvagora, permet à des visiteurs de décrouvrir la richesse d’une forêt traditionnelle au travers d’un parcours interactif entre des points d’intérêts particuliers et le mobile du visiteur. L’application s’adresse tant aux élèves d’une classe qu’aux adultes. But du projet L’objectif de cette application est de rendre plus accessible la richesse d’une forêt, son écosystème et la diversité de ses métiers, de ses animaux et de ses plantes grâce au téléphone mobile de chaque visiteur. Une application « Ecole de la Forêt » a été publiée sur l’App Store à destination des détenteurs d’iPhone. Une fois l’application téléchargée, le visiteur doit simplement photographier les codes datamatrix (code-barres à 2 dimensions) apposés sur certains supports au long du parcours pour accéder à un contenu relatif à l’endroit où il se trouve. Cette application contient des informations sous forme de texte, d’images ou de vidéos, qui sont liées à chacun des codes 2D du parcours. Une fois le code décrypté par l’application, l’affichage du contenu correspondant se fait automatiquement en quelques secondes, sans besoin de connexion GSM (gestion en local). Tout au long du parcours, l’application stocke les réponses données par le visiteur à des questions posées sous forme de quizz, puis les télécharge vers un serveur en fin de parcours, après accord du visiteur (opt-in). Ces données peuvent être retrouvées par l’enseignant d’une classe qui a effectué le parcours, pour une restitution en classe de l’expérience vécue par les élèves et le travail pédagogique qui en découle. La personnalisation de l’expérience Un des nombreux avantages de ce type d’application est de permettre une personnalisation de l’expérience du visiteur, selon s’il est un élève au sein d’une classe en visite ou un simple touriste adulte. L’application dispose d’un menu « Profil » permettant d’indiquer une classe d’âge, un niveau d’intérêt ou d’autres paramètres qui vont modifier les données affichées par l’application tout au long du parcours. De même, la restitution de ces informations se fait en lien avec le numéro unique affecté à chaque application lors de son premier lancement, ce qui constitue la base d’une exploitation « single source » des données, à l’image de ce que les sociétés d’études de marché réalisent au sein d’un panel. nus automatiquement, sans aucune intervention de l’utilisateur sur son mobile. Collaboration Cette application a été développée grâce à l’association du QSN Technology avec l’Institut ICARE, la commune de Mase et un groupe d’enseignants de l’école de Sion. www.sylvagora.ch Eric Balet. Orchys Consulting [email protected] QSN Technology-Institut ICARE [email protected] Commune de Mase (Valais) www.mase.ch Des contenus dynamiques Il est également possible de modifier la gestion du contenu à partir du serveur auquel les applications peuvent se connecter. Si l’administrateur le souhaite, les images, textes ou vidéos peuvent être modifiés dans la base de données du serveur et à chaque nouvelle connexion. Chaque application sera synchronisée pour charger les nouveaux conte- décembre - janvier 2011 | market.ch 101 les nouvelles du giti informatique | bureautique | communication B2S vous aide à trouver de jeunes talents Business2School (B2S) est une association à but non lucratif, qui propose de mettre gratuitement en relation des chef(fe)s d’entreprises et des étudiant(e)s HES-SO. Pour cette mise en contact, B2S dispose d’une plateforme d’échange appelée www.b2s. ch. G râce à cette plateforme d’échange gratuite, l’employeur peut placer des annonces et répondre à celles des étudiants sans aucun frais. Ainsi, au travers de la publication d’une annonce, le ou la chef(fe) d’entreprise peut trouver la perle rare correspondant à ses besoins – que ce soit pour un stage, un mandat, des travaux de diplôme (Bachelor et Master) ou un premier emploi. 102 market.ch | décembre - janvier 2011 brique « infos pratiques » du site B2S (www.b2s.ch/practicals_infos.php), qui vous fournira des informations complémentaires à ce sujet. Vous y trouverez les dates, les délais, ainsi que les coordonnées des personnes de contact pour les différentes filières et écoles. Afin de donner une chance aux étudiants de toutes les écoles romandes, publiez votre annonce sur Business2School ! Les stages Les étudiants inscrits sur www.b2s.ch sont issus des nombreuses filières appartenant aux domaines « Economie et services » et « Sciences de l’ingénieur ». Les travaux de Bachelor Les travaux de Bachelor sont des projets d’une certaine envergure, qui peuvent développer de nouvelles idées au sein d’une société. Ces travaux marquent la fin des études de base pour les étudiants, qui consacrent huit semaines à leur réalisation. Les pratiques dans les différentes écoles peuvent varier : certaines proposent à l’étudiant(e) d’effectuer son travail pendant le sixième semestre (>huit semaines à temps partiel) ; d’autres le planifient après le sixième semestre (huit semaines à plein temps). N’hésitez pas à consulter la ru- Les stages permettent à l’étudiant(e) de mettre en pratique l’enseignement reçu en HES. Dans « stage », il y a la notion d’apprentissage. Un(e) stagiaire peut, par exemple, s’occuper d’un projet ou travailler dans plusieurs services. Il ou elle va porter un regard neuf sur l’entreprise. Le meilleur moment pour un stage en cours d’études est la pause estivale (juillet-septembre). Vous avez également la possibilité de proposer des stages post-études, qui ont une envergure plus grande et qui aboutissent souvent à un premier emploi. Les premiers emplois Il n’est pas toujours évident pour les jeunes diplômés de trouver un premier emploi. Le principal problème est le manque d’expérience pratique. Si vous avez une place de travail disponible qui pourrait être un bon premier emploi, n’hésitez donc pas à placer une annonce dans la rubrique « First Job ». Pour de plus amples informations : www.b2s.ch ou [email protected]. Sabina Küffer swiss media informatique | bureautique | communication L’ incubation et la création d’ entreprise selon SwissMedia L ’incubateur de SwissMedia permet aux futurs entrepreneurs de trouver de l’aide dans la plupart des activités menant à la création de leur entreprise, et ce dans les domaines du multimédia et des technologies de l’information (TI). Un incubateur d’entreprises est une structure accueillant et accompagnant des sociétés jusqu’à leur création, et parfois durant les premiers mois de leur existence, voire plus. Celui-ci peut proposer une palette de services aux fondateurs d’entreprise : hébergement, conseils juridiques et financiers, analyse du modèle d’affaires, recherche de financements, parcours de formation à destination des créateurs, accès privilégié aux établissements de recherche et d’enseignement supérieur, ainsi qu’à un réseau de contacts, etc. Grâce à cette communication privilégiée avec les autorités politiques et économiques, l’incubateur peut offrir un appui financier, en subventionnant par exemple les études de marché, d’antériorité ou encore les dépôts de brevets sous la forme d’avances remboursables en cas de succès ou de prêts d’honneur. Les incubateurs se distinguent les uns des autres par leur éventail de services (plus ou moins étendu) et leur vocation. SwissMedia, en l’occurrence, cible les projets dans les domaines des TI et du multimédia. Cette dernière a mis en place son incubateur avec le soutien des pouvoirs publics, notamment du Service de l’économie du canton de Vaud et de la ville de Vevey, en se concentrant sur les projets de création d’entreprises dans les domaines de la communication digitale et des TI appliquées aux domaines les plus divers. Collaboration avec les écoles et les services de l’emploi L’incubateur SwissMedia collabore avec les écoles d’ingénieurs et de formation du domaine pour remplir sa mission : accompagner les projets des étudiants, jeunes diplômés ou anciens élèves. Il ne se refuse néanmoins pas d’accompagner toute création d’entreprise dont les porteurs de projets sont issus du marché de l’emploi, développant l’auto-emploi et par là même la création de sociétés. SwissMedia s’est mise au service du démarrage de nouvelles sociétés en fournissant locaux, services multiples, conseils, formations, coaching, échanges et contacts jusqu’à l’autonomie qui marque le succès. Première année, premiers succès Dès son ouverture en novembre 2009, l’incubateur a pu soutenir plusieurs projets portés par les fonts baptismaux de l’entreprise. Huit autres projets sont suivis actuellement et devraient voir la création de nouvelles PME prochainement. Appel à projets et à porteurs de projets Parfois, un futur entrepreneur n’a ni l’envie, ni le temps, ni la volonté de concrétiser ses projets. A l’inverse, certaines personnes appelées par une vocation entrepreneuriale ne disposent pas de projet. SwissMedia propose sa plateforme et son expérience pour mettre en contact les deux éléments indispensables à l’établissement d’une société : le projet et son porteur. Pour en savoir plus, consultez les sites Internet consacrés à la création d’entreprise et aux pépinières SwissMedia : www.startpack. ch et www.swissmedia-center.ch. Roland Grunder Secrétaire Général SwissMedia décembre - janvier 2011 | market.ch 103 focus informatique | bureautique | communication Oracle, fournisseur universel Après l’intégration de Sun et de plusieurs autres éditeurs, Oracle dispose à présent d’une offre complète en matériel et logiciel. Dernier en date : le progiciel intégré Fusion Applications. L ’édition 2010 d’Oracle OpenWorld, grande messe annuelle de la firme de Larry Ellison, revêtait cette année une importance toute particulière pour une double raison. D’une part, il s’agissait de la première depuis l’intégration de Sun 104 market.ch | décembre - janvier 2011 Microsystems ; d’autre part, du fait du lancement de la nouvelle génération d’applications Oracle Fusion. La manifestation a été l’occasion d’un torrent d’annonces qui n’a pas faibli à ce jour. Quelle transformation subie par cette société en quelques années seulement ! A l’origine un éditeur de systèmes de gestion de base de données, la firme de Redwood Shores propose aujourd’hui du matériel (processeurs, serveurs, systèmes de stockage), du logiciel d’intendance (middleware) et un portefeuille très large d’applications de gestion. Elle occupe plus de 100’000 employés et a réalisé, au cours de l’exercice 2010, près de 27 milliards de dollars de chiffre d’affaires. 4 milliards sont investis cette année dans la recherche et le développement. En Suisse, Adrian Schlund assume depuis peu la fonction de directeur national, et Daniel Schudel, ancien responsable romand chez Sun, est en charge des produits hardware. Matériel : SPARC continue « L’architecture SPARC n’est pas morte », clame-t-on haut et fort. Loin de là même, puisqu’on nous promet pour les cinq années à venir de multiplier par cinq le nombre de cœurs sur la puce, par 32 celui des processus (threads) exécutés en parallèle, par 16 la capacité de la mémoire et par 40 le nombre de transactions par seconde. A l’heure actuelle, le processeur T3 comprend déjà 16 cœurs (une première mondiale) et assure en parallèle l’exécution de 128 processus. Les systèmes de stockage ZFS se déclinent sous forme de quatre modèles dont la capacité de mémoire atteint le pétaoctet. Dans l’optique de la virtualisation et du cloud computing, Oracle propose en outre deux machines prêtes à l’emploi pour lesquelles matériel et logiciel ont été accordés de manière à assurer le meilleur niveau de performance, de fiabilité et de sécurité. Ce sont la machine base de données Exadata X2-8 et le serveur d’applications Exalogic. Chez un client particulier, 60 Teradata ont été remplacés par trois Exadata avec une amélioration considérable de la vitesse. Et toute la billetterie des chemins de fer chinois tourne aujourd’hui sur une seule armoire Exalogic. Logiciel : point d’inflexion En ce qui concerne le logiciel, Oracle couvre à présent l’ensemble des couches d’un système. Au niveau inférieur, on trouve les systèmes d’exploitation Solaris et Linux, un hyperviseur et des outils de gestion de système. Au niveau intermédiaire (le middleware), les bases de données Oracle et MySQL, ainsi que les outils de business intelligence, de gestion des accès et des performances. Et, au niveau supérieur, une large palette d’applications destinées à l’ensemble des branches ou à des industries spécifiques. « Nous nous trouvons à un point d’inflexion déterminé par des nouvelles tendances telles que le Web 2.0 et le cloud computing », affirme Jürg Maurer, directeur des applications pour la Suisse. « Les clients veulent définir leurs processus de bout en bout, même avec du logiciel sous forme de service. Il faut guider focus informatique | bureautique | communication l’utilisateur dans ses tâches et les outils de collaboration jouent un rôle essentiel. » Applications : Fusion est là ! Nous avons déjà abordé (market.ch, juin 2010, n°80) la large palette d’applications de gestion d’Oracle et leurs évolutions. En résumé, cette offre se composait jusqu’à présent de l’ERP E-Business Suite et, parmi beaucoup d’autres, de Peoplesoft (ressources humaines) et Siebel (gestion de la relation client). Ces outils sectoriels sont très répandus et appréciés, le problème étant de les faire évoluer en fonction des technologies et besoins. Oracle a développé pour cela une infrastructure commune, Fusion Middleware, sur laquelle la firme a porté l’ensemble de ces produits, permettant leur Imprimantes, consommables modernisation sans pénaliser les utilisateurs ou obliger les clients à des migrations coûteuses. Mais l’intention déclarée d’Oracle depuis des années a toujours été de développer un nouvel ensemble complet d’applications. C’est chose Adrian Schlund, nouveau faite aujourd’hui directeur d’Oracle pour la Suisse. avec l’annonce de la version 1 de Fusion Applications, qui sera disponible au printemps prochain. Fusion pourra rempla- cer des progiciels existants, compléter une palette lacunaire ou même s’intégrer avec des outils d’éditeurs tiers. La version 1 comprendra les modules suivants : • gestion financière • ressources humaines • vente et marketing • chaîne d’approvisionnement • portefeuille de projets • achats • gouvernance, risques et conformité. Oracle (Suisse) Sàrl 29, route de Pré-Bois (WTC) CH-1215 Genève 15 www.oracle.ch Jean-Luc Perrenoud Systèmes d’enregistrement de temps En Budron D 5, 1052 Le Mont-sur-Lausanne Tél. 021/653 43 43, Fax 021/653 47 47 www.bixi.ch – [email protected] Votre pub ici! VOUS DÉSIREZ FAIRE CONNAÎTRE VOS SERVICES OU VOS PRODUITS AUX LECTEURS D’IB COM? N’HÉSITEZ PAS À NOUS CONTACTER M. Guy Chavannes Tél. 021 613 12 03, fax: 021 617 17 47 Etiquettes Etiquettes autocollantes pour toutes imprimantes à jet d’encre, laser et photocopieurs. Association IT • PROJECT SUPPORT qualifié • certifié • sûr SHERIF TRADING SA Chemin du Petray 26 1222 Vésenaz/Genève Tél. 022/566 17 94 Fax 022/752 48 73 www.datatack.com P. LENZLINGER SA Noyers 11, 2000 Neuchâtel Tél. 032 731 93 31 Fax 032 731 20 28 ISDN 032 737 10 71 [email protected] Indigo - Service rapide www.lenzlinger.com www.swissPRM.ch Association suisse décembre - janvier 2011 | market.ch 105 virtualisation informatique | bureautique | communication Comment gérer efficacement son infrastructure virtuelle ? Tandis que les technologies de virtualisation continuent à être en tête de liste des initiatives informatiques les plus populaires et génératrices de retour sur investissement, la capacité à gérer efficacement ces environnements virtuels est ce qui déterminera en fin de compte leurs avantages à long terme. D epuis plusieurs années, les entreprises doivent pouvoir réagir rapidement aux changements du marché, particulièrement dans le climat actuel de trouble économique. Etant donné que la plupart de ces organisations comptent sur leur IT pour supporter leur activité, leur réactivité sera limitée à l’agilité de leurs infrastructures IT. Pour atteindre les niveaux de services imposés, avec des contraintes budgétaires toujours plus drastiques, les professionnels de l’informatique transforment les Data Centers en faisant de la consolidation une priorité et en étendant leur utilisation des technologies de virtualisation. Cette virtualisation accrue, tant au niveau des serveurs que du stockage, offre beaucoup d’avantages, comme l’efficacité des processus, les coûts d’investissement à la baisse et les frais opérationnels réduits. Mais cela peut également engendrer un certain nombre de défis et de risques potentiels qui doivent être pris en compte. Bouleversement des rôles L’IT doit s’assurer que l’expansion de la virtualisation n’ajoute pas de complexité au système d’information. Pour garder les projets futurs sous contrôle, les entreprises doivent gérer le changement des rôles dans l’administration. Autrefois chargés de la virtualisation, les administrateurs pouvaient se contenter 106 market.ch | décembre - janvier 2011 d’une expertise orientée serveur uniquement. Aujourd’hui, on leur demande de plus en plus de gérer le stockage en s’appuyant sur les administrateurs de stockage pour provisionner correctement les serveurs virtuels. Les infrastructures virtuelles étant de plus en plus dépendantes du réseau et des ressources de stockage, notamment pour la mobilité des données, la sauvegarde et la reprise après sinistre, chaque solution ne doit pas rester dans son propre silo technologique. Inefficacités engendrées par la prolifération Grâce aux technologies de virtualisation, particulièrement la virtualisation des serveurs, il est de plus en plus facile de créer des nouvelles machines virtuelles (VMs). Tirées d’une image standard, les VMs sont répliquées de nombreuses fois et chaque copie exige plus de stockage, même si c’est une copie parfaite du même fichier. Autre problématique avec la prolifération des VMs : alors que de nouvelles machines peuvent être créées en quelques clics, celles-ci sont rarement décommissionées. Les baies de stockage sont alors encombrées de VMs abandonnées et de données ainsi créées, conduisant à une nouvelle inefficacité. Problématiques de processus Introduire une nouvelle technologie, telle que la virtualisation, exige qu’un nouveau processus soit développé. Il y aura non seulement des nouveaux outils de gestion pour les nouveaux environnements, mais il faudra aussi des nouveaux processus pour gérer facilement les sauvegardes instantanées (snapshot), la continuité d’activité et la reprise après sinistre ou le provisionnement de nouvelles applications. Sans un logiciel basé sur des règles, élaborer de nouveaux processus peut vraiment ralentir une implémentation. Intégration avec les outils de gestion existants Nouvelles technologies signifient nouveaux outils de gestion. Généralement, ceux-ci diffèrent des outils existants et exigent de nouvelles compétences et des formations. Les entreprises dépensent beaucoup d’argent et de temps pour l’achat et le déploiement d’une suite complète d’outils de management pour gérer leurs environnements. Aujourd’hui, peu de solutions de stockage peuvent s’intégrer à ces cadres de management existants mais pour garantir des niveaux de services plus élevés et mettre en œuvre une gestion correcte de l’IT, l’intégration est indispensable. Les entreprises reconnaissent donc l’importance de la gestion contextuelle et la nécessité de gérer le Data Center dans son ensemble. Les administrateurs ont besoin d’outils de gestion étroitement intégrés qui simplifient les tâches entre les différentes couches d’infrastructure et permettent l’automatisation basée sur des règles, afin d’assurer la visibilité et la flexibilité. Les fabricants de stockage ont énormément travaillé pour étendre les capacités de virtualisation informatique | bureautique | communication leurs solutions de management du stockage, même de marques hétérogènes. Ses solutions permettent de répondre aux nouvelles attentes du marché. Intégration étroite L’exemple de NetApp, avec sa Virtual Storage Console complètement intégrée au vCenter de VMware, illustre parfaitement cette idée d’outil de gestion intégré. Pour améliorer les performances et la disponibilité, les administrateurs peuvent surveiller et gérer le stockage directement à partir de la console de virtualisation au lieu d’avoir à gérer séparément les systèmes de stockage. D’un seul endroit, ils peuvent découvrir les attributs et surveiller la santé du stockage, gérer la capacité, l’approvisionnement, le clonage et la sauvegarde/restauration pour les infrastructures SAN et NAS. La valeur d’un tel outil est évidente. Simplifier la gestion du stockage réduit les coûts et améliore la disponibilité. Visibilité de bout en bout Certaines solutions comme SANscreen de NetApp permettent de tracer le chemin d’accès depuis la machine virtuelle (VM) jusqu’aux LUN sur les baies de stockage, en intégrant le composant critique du réseau afin que la visibilité sur le chemin d’accès soit complète. Cette visibilité est essentielle ; elle permet d’identifier et de valider les niveaux de protection appropriés pour chaque application, ainsi que de trouver rapidement les capacités de stockage ou les machines virtuelles orphelines pour une correction rapide. Cette découverte en temps réel et les rapports sur la santé et l’utilisation du stockage améliorent sensiblement la réactivité dans les infrastructures virtualisées. Automatisation Les entreprises cherchent à devenir plus efficaces en optimisant leurs infrastructures. Un des meilleurs moyens est de supprimer les tâches manuelles répétitives et de les remplacer par des solutions logicielles automatisées basées sur des règles. Avec un aperçu détaillé et une orchestration réglementée, les entreprises peuvent alors offrir des niveaux plus élevés d’automatisation et de self-service. Par exemple, la Virtual Storage Console de NetApp rend les tâches de gestion du stockage plus facile depuis le vCenter de VMware, grâce aux automatisations. L’administrateur du stockage conserve la surveillance tout en ayant plus de temps pour la définition et la mise en place de règles de stockage. Conclusion Au fur et à mesure que votre entreprise investit et déploie des technologies de vir- Bechtle Suisse Romande en bref Fondée en 1984, basée à Crissier et Genève, Bechtle Suisse romande (entreprise du groupe Bechtle) est une société de services informatiques qui compte plus de 130 collaborateurs. Elle est spécialisée dans la conception, la planification, l’intégration et l’exploitation de solutions d’infrastructures personnalisées, répondant aux exigences et attentes spécifiques des PME et des grandes entreprises romandes. Bechtle Suisse Romande propose une approche personnalisée afin d’offrir des solutions informatiques spécifiques, parfaitement fonctionnelles et participant à un abaissement durable du coût global de l’informatique (TCO). NetApp, VMware, Citrix, Cisco font partie de ses nombreux partenaires. www.bechtle.ch ou [email protected] tualisation de serveur dans les environnements avec du stockage, n’oubliez pas que la technologie elle-même ne vous mènera pas bien loin. Afin de développer réellement un « cloud privé » capable de s’adapter rapidement aux besoins de l’entreprise, une gestion pointue et globale sera la clé du succès à long terme. Lydie Lecrivain Inside Sales Representative Bechtle Suisse Romande décembre - janvier 2011 | market.ch 107 e-marketing informatique | bureautique | communication Nouvelle fonctionnalité Adwords Des milliers d’internautes utilisent quotidiennement les moteurs de recherche pour faire du shopping et trouver leur bonheur en surfant sur les différents résultats proposés sans se fatiguer. Google décide d’aller plus loin et offre la possibilité aux annonceurs de communiquer directement sur leurs produits via le service Google Product Ads. J usqu’à présent, la publicité sur Google se limitait à la diffusion d’annonces « texte » avec une courte description, ainsi qu’un lien sur le site, le tout, relatif à des mots-clés. Un processus parfait pour de nombreuses entreprises, mais qui comporte plusieurs défauts pour les sites de e-commerce. En effet, l’annonce au format texte attire moins les internautes qu’une photo ou description précise d’un produit. En outre, la méthodologie actuelle implique un CPC (coût par clic). Dans le cas d’un site marchand, le large panel de produits à vendre ne peut pas être précisément décrit avec de simples annonces limitées à 35 caractères. Ainsi, les internautes cliquent sur le lien sans forcément trouver ce qu’ils recherchent et vous, vous devez payer. Aujourd’hui, il est possible d’opter pour le CPA, soit le coût par action, qui renforce la pertinence de vos dépenses. Tous ces avantages sont inclus dans la nouvelle fonctionnalité de Google Adwords : Product Ads. Elle permet de communiquer sur un produit en particulier, avec une photo, une description, un prix, mais elle propose également différents modes de facturation. Pour fonctionner, Google Product Ads doit être lié à un compte « merchant center ». Ensuite, plusieurs possibilités de format d’annonces s’offrent à vous. En ce qui concerne la facturation, Google Product Ads offre la possibilité d’opter pour la mé- 108 market.ch | décembre - janvier 2011 thodologie du CPA. Ceci sous-entend que l’annonce est facturée si l’achat est effectué. Par ailleurs, le client peut déterminer un CPA général ou bien adapté au produit. Le CPC reste tout de même envisageable. Les attributs de ce nouvel outil sont nombreux, comme celui de rendre les annonces plus attractives. Et le CTR (Clic Through Rate) augmente. En effet, vous générerez plus de clics mieux qualifiés, car avant de vous rendre sur votre annonce, les internautes seront mieux informés sur vos offres. L’inconvénient, puisqu’il y en a un, c’est que Google Product Ads n’est disponible qu’aux Etats-Unis pour le moment, sur www.google.com. Julien Monseu WnG Solutions lifestyle tech informatique | bureautique | communication Hauts-parleurs 500XL Détrompez-vous, ce ne sont pas des écouteurs de la célèbre marque à la pomme, mais bien des hauts-parleurs, à connecter à votre ordinateur, mp3 ou autres. 75 CHF, www.myidbok.com Taille crayon USB Pour enfin tailler facilement et rapidement vos crayons, sans faire de déchets. 7,90 EUR, www.pearl.fr Batteries rechargeables par USB Rechargez maintenant vos piles par les ports USB d’un quelconque ordinateur : un moyen de ne plus polluer avec des batteries à usage unique. 29,95 CHF, www. enjoymedia.ch Chaussons chauffants USB Un accessoire qui réchauffera vos pieds pendant les longues journées d’hiver. 19,90 EUR, www.coindugeek.com 110 market.ch | décembre - janvier 2011 Avertisseur d’e-mails USB Cette enveloppe vous alerte lorsque vous recevez un courrier électronique, même si vous êtes éloigné de votre écran. 18,90 EUR, www.nodshop. com lifestyle tech informatique | bureautique | communication Ventilateur – lumière flexible USB Ce gadget quatre en un vous rafraîchit, vous éclaire et permet également de connecter vos divers appareils avec ses ports USB. 12,56 EUR, www.mageekstore.com Réchauffe-tasse avec 4 ports USB Pour ne plus jamais boire du café froid au bureau ! 14,90 EUR, www. connectland.net Mini aspirateur USB Branchez-le à votre ordinateur et vous pourrez nettoyer votre clavier dans les moindres recoins grâce à sa brosse rétractable et à sa petite lumière. 19,90 CHF, www.enjoymedia.ch Hub USB 4 ports Ce petit bonhomme vous offre 4 ports USB supplémentaires pour connecter tous vos appareils. 7,90 EUR, www.mageekstore.com Frigo USB noir Ce mini-frigo USB conserve les boissons au frais. 29,90 EUR, www. coindugeek.com décembre - janvier 2011 | market.ch 111 livres informatique | bureautique | communication IMPRESSUM IBCOM – 30ème année Le périodique pour l’informatique, la bureautique et la communication. Organe officiel du GITI, du GRI, de la SISR et de SwissMedia. Maquette Edouard Woog « La Banque » dont il s’agit est Goldman Sachs (GS), dont l’auteur, correspondant du Monde à Londres, nous explique « comment elle dirige le monde ». L’angle choisi est celui des manœuvres de l’établissement pour s’infiltrer dans les plus hautes sphères du pouvoir. On lira avec intérêt le chapitre sur la Grèce, qui résume de manière simple et complète l’esprit et la méthode de « la Banque ». Un chapitre très drôle concerne la vie sentimentale (c’est un bien grand mot) des cadres de GS : il rappelle irrésistiblement certaines scènes de la vie domestique des Affranchis, dans le film de Scorsese. Le chapitre le plus intéressant retrace – trop rapidement ! – l’histoire de la Banque entre 1910 et 1940, quand GS est en butte aux avanies des grands banquiers protestants de la place new yorkaise, et en particulier de Morgan, opposant aux démocrates et à Roosevelt : c’est avec ce dernier que le président de GS entretiendra, par conséquent et adroitement, des rapports privilégiés, dans l’ébauche d’une stratégie qui vaudra une part de ses succès à la banque aujourd’hui admirée autant qu’honnie. Jim Collins est auteur de plusieurs bestsellers consacrés aux clés de la réussite des entreprises. Dans ce dernier ouvrage (How the Mighty Fall ; and Why Some Companies Never Give In, paru en 2009), il s’intéresse au contraire à l’effondrement des plus orgueilleuses d’entre elles. Il distingue à cet égard cinq stades : orgueil né de la réussite, quête indisciplinée du « toujours plus », déni des risques, salut à tout prix et enfin capitulation. Chaque étape du déclin est analysée à travers des cas réels d’entreprises américaines. L’argumentation se termine avec une conclusion fort simple : il ne faut jamais renoncer – longues citations de Churchill à l’appui. De manière plus originale et intéressante, l’auteur inscrit d’emblée sa réflexion dans le cadre du déclin réel ou supposé de l’Amérique contemporaine. À noter une très importante bibliographie et plusieurs annexes statistiques et méthodologiques. La Banque, Marc Roche, Albin Michel, Paris, 2010 Ces géants qui s’effondrent, Jim Collins, Pearson, Paris, 2010 www.woog.ch Contact [email protected] Annonces Guy Chavannes [email protected] +41 21 545 65 51 Rédacteurs Jean-Luc Perrenoud Mathieu Janin Jean-Daniel Faessler Alain Walon Cédric Michelet Farid Emam Kenza Majbar Julien Monseu Roland Grunder Cette rubrique vous est offerte par la Librairie Ellipse, rue Rousseau 14, 1201 Genève Tél.022/909 89 89 - Fax 022/738 36 48 www.ellipse.ch e-mail : [email protected] 112 market.ch | décembre - janvier 2011 Samantha Wagner Sabrina Ammann