Les 14 juillet d`antan

Appareils sanitaires p. 04
Tribune : Pour une politique p. 05
Saint-Pierre-et-Miquelon p. 07
Contrôler les traces rosées
ambitieuse d’éducation populaire
Nouvelle évaluation du PIB
l’écho caps]
Archipel de Saint-Pierre-et-Miquelon
des
Ville de Saint-Pierre
≥ É m i l i e D ra ke & L i a m C l é m e n t
Reine et Roi du Carnaval 2012
≥ Fête de Saint-Pierre
≥ Témoignage
≥ Culture
« Les 14 juillet d’antan »
Tous à vos archives ! p. 03
« Stella Manuella »
d’André L’Espagnol p. 12
Allan Lafitte
« Passer outre… » p.15
00]
écho des caps n° 1275 • vendredi 6 décembre 2012
© J.-C. L’Espagnol / V. S-P
Hebdomadaire municipal gratuit n° 1282 24 février 2012
00]
écho des caps n° 1275 • vendredi 6 décembre 2012
[ vie municipale ]
Par Jean-Louis Mahé
La Fête de Saint-Pierre
Les « 14 juillet d’antan »
Ce sera cette année la troisième édition de la Fête de Saint-Pierre,
un rendez-vous vite devenu incontournable pour lancer les festivités
de l’été à Saint-Pierre.
La Commission municipale Fêtes et Loisirs
et l’Association Saint-Pierre en Fête ont
choisi le thème 2012 : « Les 14 juillet d’antan ».
Pour que l’édition 2012 soit couronnée de
succès, comme les deux précédentes, votre
concours est des plus précieux !
≥ Tous à vos archives !
Si vous possédez chez vous des photographies, des diapositives, des vidéos… liées
aux activités programmées et à l’ambiance
des 14 juillet au siècle dernier et/ou si vous
avez dans votre grenier des objets symbolisant cette fête populaire, vous êtes invités à
vous rapprocher de notre Journal qui centralise tous les documents.
Vous pouvez les remettre à Clarisse à l’accueil de l’Écho des Caps. Ils vous seront
rendus dans les meilleurs délais.
Tous à vos archives donc, car les albums de
famille doivent contenir de nombreux clichés intéressants. La Fête nationale a toujours été joyeusement célébrée à SaintPierre ; les activités proposées pour marquer l’événement ont toujours été variées ;
elles perdurent au fil des ans comme en
témoigne le journal « Foyer Paroissial »
dans son numéro daté de juillet-août 1928 :
• « La fête du 14 Juillet – Le beau temps
s’est mis de la partie, ce qui n’avait pas eu
lieu le jour de la fête nationale de Jeanne
d’Arc.
Aussi a-t-on profité largement, à SaintPierre, des distractions annoncées depuis
plusieurs jours par des grandes affiches
jaunes. Disons que la Municipalité a bien fait
les choses.
Dans la matinée, un concours de tir a eu lieu
au Stand de la route Iphigénie. Parmi les
vainqueurs, MM. Eug. Goupillière, P. Luberriaga, Jos Lefèvre, R. de la Villefromoy, ont
remporté les premiers prix.
Dans la soirée, à 13 h., on a continué le programme, avec courses de bicyclettes (1er
prix : M. F. Guéguen) ; course de chevaux (1er
prix : M. A. Artano) ; match de Jeu de Paume
au fronton du Zazpiak-bat (prix : MM. P.
Gogny et E. Sarrazola) ; match de Football
entre équipes de l’A.S.S.P. (Association
Sportive Saint-Pierraise), Rouges et Blancs,
spécialement constituées pour la circons-
tance. Après le coup d’envoi donné par M. le
Gouverneur, la partie s’est déroulée avec
des alternatives de succès et de revers pour
chaque camp ; et finalement les Blancs l’ont
emporté de justesse, par 5 buts à 4.
À partir de 16 h., il y a eu des jeux divers :
mât de cocagne, tourniquet, courses en sac,
courses à pied, etc.
À 21 h., le Cinéma a donné une représentation sur la place du Gouvernement ; puis
après un superbe feu d’artifice, une retraite
aux flambeaux a marqué la fin des réjouissances en plein air, pendant que les fervents
de la danse se sont retrouvés dans les
salons du Gouvernement et dans la salle
municipale des Fêtes. »
•••
Ce document nous a été fourni par la Bibliothèque municipale. Nous remercions toute
l’équipe pour ses recherches qui nous sont
toujours très précieuses.
Pour revivre les « beaux 14 juillet d’antan »,
rendez-vous est donné pour la troisième
édition de la Fête de Saint-Pierre. Elle est
programmée le vendredi 29 juin ! •
écho des caps n° 1282 • vendredi 24 février 2012
[03
≥ vie municipale
Déneigement
Petite piqûre de rappel
© J.-C. L’Espagnol / V. S-P
© J.-C. L’Espagnol / V. S-P
Traces rosées
sur les appareils sanitaires
Contrôler leur prolifération
≥ vie municipale
De très nombreuses personnes s’interrogent sur la présence de
résidus rosés constatée sur les appareils sanitaires. Pour en savoir
plus sur la provenance de cette substance et sur la manière d’en
limiter sa prolifération, par l’intermédiaire du Président du Conseil
d’exploitation de la Régie Eau et Assainissement, nous avons
contacté Martin Milot, technicien de laboratoire au service des eaux
potables et usées, qui a étudié le phénomène pour la ville de TroisRivières. Cette ville du Québec exploite des eaux aux caractéristiques proches de celles de Saint-Pierre.
Les accumulations de neige peuvent très vite congestionner le
réseau routier obligeant les services de déneigement à entrer en
action.
Une fois encore, nous faisons appel au civisme des citoyens afin que
les conducteurs d’engins accomplissent leur travail déjà pénible en
toute sérénité. Leurs engins sont compliqués à manier en raison
de leur gabarit imposant. De plus, ils interviennent dans des conditions météo difficiles. Donc, évitons de les gêner car ils agissent
pour notre sécurité en rendant les routes plus praticables.
Nous devons aussi faire preuve de patience car les agents chargés
du déneigement ne peuvent être partout à la fois, c’est une évidence !
Écho : D’où provient cette substance rosée ?
Martin Milot : L’apparition de résidus roses sur vos appareils sanitaires n’est pas liée à un problème de la qualité de l’eau, mais plutôt à la présence dans l’air de certaines bactéries. Celle qui nous
concerne s’appelle Serratia Marcescens. Elle produit un film rose
ou grisâtre, sur les surfaces humides comme les toilettes, la baignoire, la douche, les évacuations d’eau, les filtres d’humidificateur et même sur les bols de nos animaux domestiques.
Écho : Quelle est l’origine de cette bactérie ?
Martin Milot : À l’origine, cette bactérie est omniprésente dans le sol,
les plantes, les insectes, les oiseaux. Chez l’homme et les animaux,
on retrouve la Serratia dans les selles et l’urine. Ces bactéries se
développent à des températures variant entre 22 °C et 37° C, 37 °C
étant la valeur optimale.
Écho : Que faire pour contrôler sa prolifération ?
Martin Milot : La meilleure façon d’éliminer cette bactérie est de
nettoyer régulièrement la surface atteinte. Un nettoyant à base de
chlore est meilleur qu’un détergent abrasif. Ces derniers endommagent la surface nettoyée et favorisent l’infiltration future d’autres bactéries. Pour la cuvette des WC, vous pouvez ajouter régulièrement dans le réservoir 2 à 3 cuillerées à soupe d’eau de Javel
ou des pastilles chlorées à dilution lente. Évidemment, il est impossible d’éliminer totalement toutes les bactéries puisqu’elles sont
omniprésentes dans notre environnement. Cependant, vous réussirez à bien contrôler leur multiplication en ajustant la fréquence de
nettoyage. Ne pas dépasser 5 jours. • J.-L. Mahé
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écho des caps n° 1282 • vendredi 24 février 2012
Les particuliers ont eux aussi des devoirs. Celui de respecter l’arrêté N° 110 du 15 septembre 1989 qui stipule qu’il est formellement
interdit de jeter la neige, de leur cour ou de leur jardin par exemple,
dans la rue. Cet acte est passible d’une amende.
Alors, un peu de civisme car l’hiver n’est pas fini ! Et nous l’avons
écrit et répété, le déneigement coûte cher, très cher à la Municipalité. • J.-L. Mahé
[ tribune ]
Par Annick Girardin, députée PRG de Saint-Pierre et Miquelon,
Et Michel Ménard, député PS de Loire-Atlantique
Pour une politique ambitieuse
d’éducation populaire
La situation l’impose, il faut se réengager dans une politique
ambitieuse d’éducation populaire.
Après la soirée-débat qui a réuni 300
personnes, le mardi 31 janvier, dans
une salle de l’Assemblée Nationale,
débat dans lequel j’intervenais, avec
Marie-Christine Blandin,
Marie-Georges Buffet
et Michel Ménard et que nous avions
organisé en partenariat
avec le Cercle de l’Éducation
populaire, je vous propose la lecture
de la tribune que je publie à cette
occasion avec Michel Ménard, député
PS de Loire-Atlantique.
Notre société est en profonde mutation.
Cela se traduit par une crise économique,
financière et sociale. Mais cette mutation
s’accompagne aussi d’un déficit éducatif,
culturel, démocratique, citoyen. Les illettrismes, les dépendances, les aliénations
d’aujourd’hui ne sont certes plus celles
d’hier, mais une politique d’émancipation
individuelle et collective demeure indispensable et d’actualité.
≥ Comprendre pour agir
et non plus subir
Chaque jour nos médias préférés d’information nous parlent du CAC 40, de l’État des
marchés, des fluctuations boursières… de
quoi parlent-ils réellement ? Qui comprend
? Ce sont pourtant ces évolutions chiffrées
qui orienteront les décisions de la gouvernance économique mondiale et s’imposeront aux décideurs de chaque état.
Dans la seconde moitié du XIXe siècle, des républicains, convaincus que la citoyenneté ne
pouvait s’exercer que par le libre arbitre, ont
développé l’éducation populaire. Il s’agissait
alors de permettre à chacun de se faire sa
propre opinion en faisant preuve d’esprit critique. Pour cela, l’apprentissage pour tous de
la lecture, de l’écriture, du calcul devenait in-
dispensable. L’École publique, pour le développement de laquelle ils militaient, se chargerait de cet enseignement premier pour les
enfants. Mais dans la logique des idées de
Condorcet, ils étaient persuadés qu’il faudrait
le compléter par d’autres approches, d’autres temps, d’autres méthodes et proposer
une éducation « tout au long de la vie », « permanente »…
Cette même exigence est indispensable
aujourd’hui. Si l’École a réussi une forte élévation du niveau et des connaissances, il
demeure que de nombreux savoirs, savoirfaire et savoir-être sont à découvrir en permanence. Le citoyen ne peut être que récepteur, il doit aussi être acteur, auteur de cette
éducation. Au travers de projets, d’approches sensibles, de formes variées d’expression… toujours dans une démarche collective, participative, active, l’éducation
populaire propose cette éducation citoyenne
qui permet à chacun de mieux connaître et
comprendre le monde qui l’entoure afin de
pouvoir agir sur la transformation de la
société.
En effet, comment agir pour plus de solidarité, d’humanisme, de solidarité ? Sans
connaître et comprendre, on ne peut que
subir. N’est-ce pas la triste réalité de notre
monde actuel dans lequel trop souvent
l’économie dicte sa loi, l’individualisme
l’emporte sur le vivre ensemble, le communautarisme sur le « faire société » !
≥ Garantir
l’engagement associatif
Depuis les origines des premières structures d’éducation populaire, c’est le regroupement libre de femmes et d’hommes décidés à agir qui fut la forme privilégiée : celle
des associations. Aujourd’hui encore, les
mouvements et associations assurent la
présence et la diffusion de la démarche
d’éducation populaire sur l’ensemble du
territoire et au plus près des citoyens.
Or le tissu associatif est en danger. L’économie néolibérale les considère comme des
entreprises et refuse de prendre en considération leur spécificité, leurs apports
démocratiques et leur rôle de pilier de notre
République. Appels à projet, appels d’offre,
marchés publics sont autant de mises en
concurrence qui les affaiblissent et rendent
incertain leur avenir.
Il est indispensable de reconnaître le rôle du
monde associatif dans l’éducation populaire, de lui permettre de continuer son
action et son projet associatif dans la sécurité et la durée des financements.
écho des caps n° 1282 • vendredi 24 février 2012
[05
Pour une politique
ambitieuse
d’éducation
populaire
≥ littérature
Mikkhaïl W.Ramseier
Un nouveau roman
Les collectivités territoriales doivent également se voir doter de compétences, de pouvoir et de moyens afin de développer pour
tous et partout cette éducation citoyenne,
sans que cela relève de la seule volonté ou
possibilité des élus. Dans ce domaine, la
clause de compétence générale doit certainement demeurer afin que les niveaux
locaux, départementaux et régionaux puissent être complémentaires.
Parce que les questions de « vivre ensemble » et de « faire société » sont au cœur du
renouveau social, culturel et démocratique
dont la France a aujourd’hui besoin, il est
temps de s’engager dans l’élaboration et la
réalisation d’une politique ambitieuse d’éducation populaire qui associe tous ses acteurs : les associations, les collectivités territoriales et l’État, mais aussi ses millions
de militants, de bénévoles et de bénéficiaires : c’est-à-dire chacun d’entre nous ! •
06]
écho des caps n° 1282 • vendredi 24 février 2012
Mikkhaïl W. Ramseier lauréat du Prix Littéraire de l’Archipel « Récits de l’ailleurs » 2011, décerné par les élèves du Lycée Émile Letournel, vient de sortir un nouveau roman « Nigrida ». C’est l’histoire
d’Edmond, un vieux colonial qui, chaque jour, se retrouve dans un bistrot de Tananarive. Il écrit, seul à sa table, ce qui semble être une correspondance qu’il n’envoie jamais. Lorsqu’il disparaît en laissant
derrière lui toute cette paperasse, 3 hommes réunis par le hasard entreprennent de résoudre l’énigme entourant cet homme mystérieux.
Le prochain livre de Ramseier, dont la trame se déroule dans notre
l’Archipel, est en attente d’approbation chez Coups de tête, éditeur de
« Nigrida ». • J.-C. L’Espagnol
≥ culture
« Lula-Rose »
Prochain album d’Alex !
© J.-C. L’Espagnol / V. S-P
Pour cela il faut réaffirmer que, s’inscrivant
dans un projet global d’éducation de toutes
et tous tout au long de la vie, une politique
d’éducation populaire, relève d’une mission
de service public.
À ce titre, elle doit être portée par l’État, les
collectivités territoriales et les associations
dans une clarification de la place et du rôle
de chacun.
L’État doit maintenir et renforcer son implication par la réaffirmation d’un département ministériel et de services déconcentrés dédiés. La situation actuelle est insensée, personne ne peut s’y retrouver entre un
secrétariat d’État rattaché au ministère de
l’éducation nationale, des personnels gérés
par celui de la santé et des directions départementales sous l’autorité des préfets qui
mêlent sports, jeunesse, action sociale,
éducation populaire, solidarité, droit des
femmes, voire service vétérinaire…
La mission d’éducation doit être effective et
si le secteur ne peut bénéficier – vu son trop
faible effectif – d’un périmètre autonome, il
faut lui donner toute sa place dans un grand
ministère de l’Éducation au sens large (scolaire et hors scolaire… pouvant aller jusqu’à
la culture…).
© J.-C. L’Espagnol / V. S-P
≥ Affirmer la mission
de service public
Dans quelques mois, Alexandra Hernandez, auteur-conpositeurintreprète, sortira son deuxième album, d’influences country / folk,
intitulé « Lula-Rose ». « Dès à présent vous pouvez participer au bon
déroulement des choses et aider l’artiste à bien travailler », explique
l’équipe de production dans une newsletter. « En quelques clics, vous
pouvez acheter l’album en pré-vente sur http://lularose.canalblog.com. Il vous suffit de suivre les instructions. Vous payez maintenant, vous aidez l’artiste à enregistrer et vous recevrez votre album
en priorité dès sa sortie en juin 2012. » Originaire de l’Archipel, Alex
vit depuis 8 ans en Métropole où elle se produit régulièrement dans
des festivals. • J.-C. L’Espagnol
[ économie ]
Propos recueillis par Didier Gil
Une nouvelle évaluation du PIB
de Saint-Pierre et Miquelon
Fabrice Dufresne, directeur de l’agence de l’IEDOM
de Saint-Pierre-et-Miquelon a bien voulu répondre
à nos questions à l’occasion de la publication du résultat
des travaux d’actualisation pour l’année 2008 du produit intérieur
brut de l’Archipel après une première appréciation du PIB de
2004.
Écho : L’IEDOM vient de réaliser une
nouvelle évaluation du produit
intérieur de l’Archipel. Avant de nous
en détailler les résultats, que recou
vre cette notion de PIB et comment
est-il déterminé ?
Fabrice Dufresne : Le PIB ou produit intérieur brut est un indicateur économique utilisé pour apprécier la création de richesses
produites par un territoire ou un pays par
l’ensemble des agents économiques (les
ménages, les entreprises, les établissements financiers et les administrations
publiques). L’évaluation du PIB de SaintPierre-et-Miquelon s’est appuyée sur deux
approches, l’une par la production reposant
en particulier sur le calcul des valeurs ajoutées, et l’autre par les revenus en agrégeant
notamment les rémunérations des salariés.
La première appréciation du produit intérieur brut de l’Archipel a été réalisée sur la
base des informations de l’année 2004. Les
travaux d’actualisation du PIB, initiés à la fin
de l’année 2010, sont conséquents et se
déclinent d’abord par la collecte de nombreuses informations provenant de différentes sources, puis le recoupement des
renseignements collectés pour la validation
des estimations et enfin l’analyse des résultats obtenus.
Écho : À quelle valeur se situe
actuellement le PIB de l’Archipel ?
F. Dufresne : Le PIB de Saint-Pierre-etMiquelon est évalué à 172 millions d’euros
pour l’année 2008 contre 161 millions d’euros au titre de l’année 2004, soit une progression relativement faible sur l’ensemble
de la période. Elle représente une augmentation de 1,6 % par an en moyenne.
Écho : Mais la forte hausse des prix
sur l’Archipel n’a-t-elle pas tendance à limiter cette progression ?
F. Dufresne : La progression en valeur du
PIB intègre la croissance des prix. Mais
celle-ci ne peut pas être rapprochée de l’indice des prix à la consommation. En effet,
l’indice des prix à la consommation intègre
une forte proportion de biens importés alors
que le produit intérieur brut mesure la création de richesses sur le territoire.
Écho : L’étude conclut pourtant à une
baisse du pouvoir d’achat
des ménages ?
Écho : Que représente cet indicateur
par rapport à la Métropole ?
F. Dufresne : Il est inférieur de près de 7 %
à la moyenne nationale dont le PIB par habitant s’élève à près de 30 400 euros, mais il
est supérieur d’environ 6 % à celui de la province. Il se situe au même niveau des
régions Alsace et Provence-Alpes-CôteD’azur.
Écho : Et par rapport aux autres
collectivités d’outre-mer ?
F. Dufresne : Le PIB par habitant de
l’Archipel reste actuellement le plus élevé de
l’outre-mer même si celui de la NouvelleCalédonie enregistre ces dernières années
une forte progression pour se situer à près
de 26 000 euros. Dans les autres collectivités
d’outre-mer, les évaluations de l’année 2008
font état d’un PIB par habitant proche de
14 000 euros en Guyane, de plus de 21 000
euros à la Martinique et de plus de 18 000
euros à la Réunion.
F. Dufresne : L’évolution du pouvoir d’achat
des ménages se mesure en comparant celle
des revenus avec la progression des prix à la
consommation. Sur la période 2004-2008, le
revenu moyen des ménages a augmenté de
4,1 % par an en moyenne alors que la hausse des prix s’établit en moyenne à 4,8 % par
an. Le pouvoir d’achat des ménages a donc
légèrement diminué de 0,7 % par an entre
2004 et 2008.
Écho : Quelle est la valeur du PIB
par habitant ?
F. Dufresne : Le PIB par habitant en valeur
de Saint-Pierre-et-Miquelon s’établit à environ 28 300 euros en 2008 contre 26 073
euros en 2004.
Écho : Comment situer
Saint-Pierre-et-Miquelon
par rapport à ses plus
proches voisins ?
F. Dufresne : Les résultats de cette seconde
évaluation se montrent très enrichissants
lorsqu’ils sont comparés avec les évolutions
observées dans les provinces atlantiques du
Canada. Si l’indicateur de richesses par
habitant de l’Archipel reste encore supérieur
à celui des provinces de l’Île-du-PrinceEdouard (21 531 euros) et de la NouvelleÉcosse (23 621 euros), en revanche l’écart
entre les années 2004 et 2008 s’est réduit de
manière importante.
Au contraire, Terre-Neuve-et-Labrador,
dont l’économie est principalement tirée par
l’industrie pétrolière, a vu son PIB par habitant dépasser celui de l’Archipel au cours de
cette période pour atteindre près de 39 000
euros en 2008.
Écho : Quels sont les principaux secteurs
de l’Archipel qui contribuent le plus
à la création de cette richesse ?
écho des caps n° 1282 • vendredi 24 février 2012
[07
Une nouvelle évaluation
du PIB de l’Archipel
≥ communiqué
Déclaration d’impôts
sur les revenus de 2011
F. Dufresne : L’administration, le commerce
et la construction concentrent un peu plus
des deux tiers de la valeur ajoutée en 2008.
Les secteurs primaire (agriculture, élevage,
pêche…) et secondaire (construction, industries…) sont peu représentés. Le secteur
primaire représente moins de 1 % de la
valeur ajoutée contre moins de 2 % pour la
France entière. L’économie de l’Archipel
reste donc dominée par le secteur tertiaire
qui contribue à hauteur de 84 % de la valeur
ajoutée contre 78 % pour la France entière.
Les services administrés représentent 49 %
de la valeur ajoutée contre 39 % en 2004. Si
l’on exclut les services administrés, seule la
contribution du secteur de la construction
est plus élevée dans l’Archipel par rapport à
la France entière (8 % de la valeur ajoutée à
Saint-Pierre-et-Miquelon contre un peu
moins de 7 %).
Écho : L’étude fait également ressortir
un autre indicateur le PIB par
emploi ? Que signifie cette notion ?
F. Dufresne : Le contexte économique d’un
territoire ou d’un pays ne peut se résumer
au seul indicateur du PIB par habitant. Le
PIB par emploi ou par actif occupé permet
également d’apprécier le niveau de richesse
créée par chacun de ses contributeurs.
Pour cet indicateur, le positionnement de
l’Archipel est moins favorable. Le PIB par
emploi d’un montant proche de 60 000 euros
est inférieur de 20 % par rapport à la
moyenne nationale et de 4 % à celle des
régions antillaises et réunionnaise.
Écho : Quels enseignements
peut-on en tirer ?
F. Dufresne : Ce faible PIB par emploi traduit un contexte économique plutôt riche en
postes de travail permettant de contenir le
taux de chômage (9,9 % en 2008) tout en
maintenant un taux d’activité élevé (77,5 %).
Cette situation, plutôt favorable de l’Archipel en termes de taux d’activité, s’explique
notamment par une population en âge de
travailler, c’est-à-dire âgée de 15 à 64 ans
selon la définition de l’INSEE, plus élevée à
Saint-Pierre-et-Miquelon. Cette part s’élève
à 67 % contre 65 % au niveau national et
64 % pour la moyenne des DOM. •
•••
≥ Pour en savoir plus…
Cette nouvelle publication est disponible en
téléchargement gratuit sur la page du site
de l’IEDOM :
http://www.iedom.fr/saint-pierre-etmiquelon/publications-110/les-notesexpresses-249/les-notes-expressesportrait-239/evaluation-du-pib-en-20081696.html
08]
écho des caps n° 1282 • vendredi 24 février 2012
Le formulaire pour la déclaration d’impôt sur les revenus de 2011
est distribué dans les boîtes postales depuis le mercredi 22 février
2012. Des imprimés sont également disponibles à la Direction des
Services Fiscaux, auprès de la Trésorerie Générale, du Conseil Territorial et des Mairies de Saint-Pierre et de Miquelon-Langlade.
La déclaration peut aussi être téléchargée à partir du site :
www.services-fiscaux975.fr
La date limite pour le dépôt des déclarations papiers est fixée au 31
mars 2011.
En ce qui concerne la télédéclaration, elle sera possible à partir
du 19 mars à l’adresse Internet citée ci-dessus, et ce jusqu’au 1er
mai 2012. Une confirmation de cette date sera effectuée sur le site
Cheznoo.net
Sur le site, depuis le mercredi 22 février 2012 les contribuables ont
accès à la calculette permettant de connaître son montant d’impôt
(nota : la calculette traite l’ensemble des situations les plus courantes, pour les dossiers plus complexes il est recommandé de
prendre contact directement avec la Direction des services fiscaux).
Également, la foire aux questions est ouverte, elle a été mise à jour
et enrichie avec les nouvelles interrogations les plus fréquentes. Il
est possible de poser une question en ligne, une réponse sera
adressée dans les 48 heures.
Afin de faciliter l’accès aux dispositions législatives contenues dans
le code local des impôts, un pointeur à partir de la table des
matières est mis à disposition.
Les agents de la Direction des Services Fiscaux restent à la disposition des personnes qui souhaiteraient avoir de plus amples informations. Sur la période du jeudi 22 mars au vendredi 30 mars, des
horaires d’ouverture élargis seront mis en place : soit de 8 heures
30 à 12 heures et de 13 heures 30 à 18 heures. Deux agents assureront une réception sur Miquelon le 27 mars 2011, si les conditions météorologiques le permettent. •
animation
Mardi Gras 2012
© J.-C. L’Espagnol / V. S-P
À l’heure du conte à la bibliothèque municipale
Pour un petit avant-goût de la célébration de Mardi Gras et de son défilé, la bibliothèque municipale de Saint-Pierre, en association
avec Croq’paroles, a eu le plaisir de proposer aux enfants de 4 à 6 ans et de 7 à 9 ans deux après-midi « Heure du Conte » costumés pendant les vacances de février.
Une quarantaine de jeunes enfants a donc bien vite trouvé le chemin de l’étage de la bibliothèque le mercredi 15 et le samedi 18 pour écouter attentivement les histoires palpitantes et inédites des deux conteuses, Lauriane et Sylvie. Histoires de bulots, histoires de chapeaux,
histoires de mocassins et de petits indiens...
Les costumes de princesses, fées, super-héros et divers petits monstres (tous des classiques !) étaient évidemment de sortie, ainsi que
d’autres déguisements jamais encore vus auparavant dans nos locaux, tel qu’un ninja et un couple de meneuses de claques...
Ces animations toujours très prisées étaient comme d’habitude suivies d’un goûter : des dégustations de crêpes « faites maison », Carnaval oblige, également fort appréciées par les petits et les plus grands. Il faut par ailleurs faire remarquer qu’il s’agit d’une des rares
occasions où vous pourrez voir une mariée, un pompier et un policier goûter en compagnie de deux ou trois fées Clochette (à la mode cette
année), d’un pirate et d’un dalmatien, entre autres… • Valérie Vidal, animatrice à la bibliothèque municipale de Saint-Pierre
écho des caps n° 1282 • vendredi 24 février 2012
[09
Mardi Gras 2012
Plus de 200 bambins costumés à l’Île aux Enfants
10]
écho des caps n° 1282 • vendredi 24 février 2012
© J.-C. L’Espagnol / V. S-P
... en images
écho des caps n° 1282 • vendredi 24 février 2012
[11
[ témoignage ]
Avec l’aimable autorisation de la famille de l’auteur
Un poème de M. André L’Espagnol
Stella Manuella
Un poème de M. André L’Espagnol *, écrit à la fin des années 50
après avoir fait une virée à un bal costumé organisé à l’Étoile
« du temps de Manu Casier » (nos photos).
Un témoignage qui retrace une certaine atmosphère et qui ne
sera pas sans rappeler quelques souvenirs à nos lecteurs…
Pour compléter le tableau, un trompettiste
Ressemblant plutôt à un équilibriste,
Perché sur une branlante estrade tout là-haut,
Semble vivre son dernier Waterloo.
Les couples valsent ou plutôt jouent des coudes
S’entrechoquent, s’entrecroisent en peu d’espace vital
Anachronisme en cette ère spatiale,
La conquête lunaire nous dépannera sans doute.
Vingt-trois heures sonnent au clocher du village,
Travestis, en piste ! Notre petit K moscovite
Va passer en revue ce petit monde insolite
De gens de toutes races, et de tous âges.
Flanqués d’un numéro artistement coincé
Par une épingle à linge, support discret,
Nos candidats défilent, tel un premier mai,
Sous l’œil inquisiteur de notre K saint-pierrais.
Depuis plusieurs semaines, on m’avait dit : « André,
Si tu veux voir un spectacle à nul autre pareil,
Il te faut aller chez Manuel Casier
Pour régaler à la fois tes yeux, tes oreilles ».
Ainsi vendredi dernier, escorté de joyeux compères,
Je partis à l’assaut de ce lieu salutaire
Où beaucoup trouvent, à défaut de fraîcheur,
Une ambiance qui ne manque pas de saveur.
La porte à peine franchie, le maître de céans,
Le populaire Manuel nous accueille tout souriant
Et de sa douce voix, nous invite illico
À prendre place, après force claques dans le dos.
La glace ainsi rompue, nous allons assister
Non comme spectateurs, mais acteurs endiablés
À la fureur du twist, du charleston, du tamouré,
Que déverse sur ces couples un orchestre déchaîné.
L’accordéoniste aux yeux « charivari »
Pourrait inspirer un Néo-de-Vinci…
À défaut d’une Mona Lisa nationale,
Nous aurions à l’Étoile, notre Joconde locale.
Le castillan Milo muni de castagnettes
Sent bouillir en lui tout le sang d’un gitan…
Quand quelques chansons fusent de sa voix fluette
Il y a de quoi vous glacer tout le sang.
12]
écho des caps n° 1282 • vendredi 24 février 2012
Juge omnipotent, jury délibérant,
Manu règne en maître souverain tout-puissant
Organise, décide, récompense tout venant
En maître absolu, pour ne pas dire en tyran.
C’est ainsi que nanti d’un quinzième prix
Je fus gratifié de parfums à vils prix
« Fleur de tabac, Lotion de Lilas, cuir de Russie »
Achetés à bon compte dans quelques Monoprix.
Après ce palmarès, la musique nous entraîne,
Et le « petit moustique » par la bière excité
Me serre dans ses bras, à faire claquer ma gaine
Que je portais ce jour-là, pour faire plus d’effet.
Minuit ! L’orchestre entame sa dernière danse
Il nous faut à regret quitter ce lieu choisi
Où nous avons passé quelques heures de transe
Sans boire un martini, pas plus qu’un whisky.
* NDLR : M. André L’Espagnol y était allé, déguisé en femme,
avec des amis, et comme d'habitude, pendant la période du
Mardi-Gras, la salle étant archi bondée, il n'avait pas pu se désaltérer de toute la soirée. Tous nos remerciements vont à sa
famille qui nous a autorisés à reproduire ici ce texte. Remerciements également à Mme Brigitte Dearburn pour le prêt des photos. • La rédaction
≥ emploi
≥ animation
Décembre
Les chiffres
© J.-C. L’Espagnol / V. S-P
© J.-C. L’Espagnol / V. S-P
Club Lions Doyen
Après-midi costumé
En décembre, on compte 212 demandeurs d’emploi, le niveau le plus
bas enregistré ces 5 dernières années pour un mois de décembre.
L’indicateur de chômage s’établit à 6,64 %, en augmentation d’un point
par rapport à novembre 2011. En décembre, malgré une augmentation du nombre de nouveaux inscrits, la tendance sur un an demeure à la baisse, elle atteint presque 15 %, ce qui est la plus forte
baisse constatée en 2011. La croissance du chômage des hommes
entraîne une baisse de la part des femmes, elles ne représentent
plus que 48 % de l’ensemble des demandeurs d’emploi (contre 58
% en novembre 2011). Les chômeurs de longue durée représentent
15,1 % des inscrits (20 % en novembre dernier). • Source DCSTEP
≥ IEDOM
Éclairage économique
Le taux de l’usure
Constitue un prêt usuraire tout prêt consenti à un taux effectif global (TEG) qui excède, au moment où il est consenti, de plus du tiers,
le taux effectif moyen pratiqué par les établissements de crédit
pour des opérations de même nature. Les taux effectifs moyens
sont déterminés trimestriellement par la Banque de France. Le
TEG prend en compte le taux d’intérêt mais également les frais,
commissions et rémunérations diverses (frais de dossier, …). À
compter du 1er avril 2011, de nouveaux seuils de l’usure ont été
introduits pour les crédits aux particuliers autres que les crédits
immobiliers. Un taux d’intérêt effectif global supérieur au taux de
l’usure est considéré comme abusif. • Extrait RA IEDOM SPM
Organisé par le Club Lions Doyen dans le cadre des festivités de
Mardi Gras, l’après midi récréatif a permis de rassembler les personnes handicapées de l’Archipel le samedi 18 février à la salle de
l’A.S.I.A. Les membres du club avaient invité toutes les personnes
en situation de handicap sans exception ainsi que leur famille, les
bénévoles, les membres et salariés de l’association d’Aide aux
Handicapés à se joindre à eux dans l’amitié et la bonne humeur.
Les scouts, toujours prêts à rendre service, faisaient également
partis de la fête. Un rendez-vous traditionnel avec une animation
dansante agrémentée d’une collation qui se déroule tous les ans le
samedi précédant la journée du Mardi Gras. • J.-C. L’Espagnol
écho des caps n° 1282 • vendredi 24 février 2012
[13
cérémonie
Hommage aux morts de la Gendarmerie Nationale
© J.-C. L’Espagnol / V. S-P
Un héroïsme discret, celui du quotidien
La journée du 16 février a rassemblé à travers toute la France les gendarmes pour rendre un hommage solennel à leurs 8 collègues
qui ont perdu la vie dans l’accomplissement de leur devoir en 2011 en associant les 2 militaires décédés depuis le début de cette année.
En présence des élus, des personnalités et des chefs de service de l’État, une cérémonie s’est déroulée à Saint-Pierre à la caserne Colmay, au cours de laquelle Jean-Michel Vidus, Secrétaire Général de la Préfecture, a relayé le discours de Claude Guéant, ministre de l’intérieur, de l’outre-mer, des collectivités territoriales et de l’immigration : « […] Que ce soit en métropole, outre-mer ou dans les opérations extérieures, vous vous impliquez avec courage et générosité dans vos missions au service de la France et de la sécurité des Français. Cet engagement humble et constant force le respect de tous car il traduit un héroïsme discret, celui du quotidien. […] Dans une
société à la recherche de repères, le gendarme constitue une référence solide. Porteur d’une identité forte des valeurs militaires, il fait
vivre une certaine idée du service public à travers un modèle de sécurité de proximité qui agit au profit des Français en conciliant efficacité et humanité. […] ». Après la solennité, le lieutenant-colonel Philippe Coué a rendu hommage aux soldats du feu pour leur travail
exemplaire lors de l’incendie du logement B2 de la Gendarmerie Nationale, et a remercié tous ceux qui se sont impliqués dans les secours.
Il a aussi salué l’élan de solidarité de la population envers les familles sinistrées. • J.-C. L’Espagnol
14]
écho des caps n° 1282 • vendredi 24 février 2012
culture
« Passer outre… »
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Le nouvel album folk-rock d’Allan Lafitte
Allan Lafitte compte désormais 10 albums dans sa discographie. « Passer outre », le dernier-né, comporte 14 morceaux dont 6 en français, 4 en anglais et 4 pièces instrumentales, le tout mixé par Philippe, son frère. « Mes inspirations des débuts viennent des formations
anglophones telles Eagles ; Crosby, Stills and Nash ; The Beatles et aujourd’hui c’est James Blunt d’où cette sonorité folk-rock ! », explique
l’auteur-compositeur-interprète. Grand complice depuis la nuit des temps, Didier Gil a signé plusieurs textes pour les compositions francophones. « Il a une rapidité d’écriture incroyable et une grande compréhension de ce que je veux et de ce que j’attends de lui », insiste
Allan.
L’artiste fait une belle place à deux invités dans ce « compact disc » : Bénédicte Laurent, professeur de chant au Lycée Émile Letounel,
prête ses cordes vocales sur « J’entends ta voix », et Didier Lozano, ancien professeur de guitare au Centre Culturel et Sportif, se lâche
sur « Où sont passés les anges ? ».
Si vous voulez avoir un avant-goût de cet album, vous pouvez découvrir, sur Facebook et Youtube, le clip « C’est ça que je veux » réalisé
par Jean-Paul Vigneau avec la collaboration de Cathy Sabarots, Miss Saint-Pierre-et-Miquelon 2009.
Son prochain disque, prévu normalement en 2013, sera entièrement consacré à la musique classique sur lequel Back, Mozart et Haendel, entre autres, se côtoieront. • J.-C. L’Espagnol
écho des caps n° 1282 • vendredi 24 février 2012
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sport
« Les Foulées blanches »
© J.-C. L’Espagnol / V. S-P
De l’athlétisme en hiver
« Tous à vos baskets ! » en plein hiver, tel était le slogan choisi par La Foulée des Îles qui a proposé aux amateurs d’athlétisme de participer à sa toute nouvelle épreuve, « Les Foulées blanches ». Une course de 7,5 Km à faire en solo ou en duo, les couples étant formés
par tirage au sort. Une manifestation également ouverte aux marcheurs et qui a eu lieu le samedi 11 février 2012.
Les départs ont été donnés à 14 heures pour les marcheurs et à 14 heures 30 pour les coureurs, devant le local de La Foulée des Îles. Le
parcours proposait aux participants une nouvelle balade passant, entre autres, par l’aéroport Saint-Pierre Pointe Blanche, rejoignant
ensuite la Route de la Pérouse, puis la Route du Milieu, un tour de l’étang du Pont Boulot faisant aussi partie du trajet.
Au total 19 coureurs et 25 marcheurs ont pris part aux deux départs. Résultats en course, les 3 premiers binômes ont respectivement été
: Jean-Paul Bouillie et Patrick Ollic (41’25) ; Micheline Bouroult et Michel Le Carduner (42’57) ; puis Jean-François Ruel et Jean-Louis
Rabottin (43’18). Du côté des marcheurs, on retrouve sur le podium : Philippe Lebas (58’38), devant Laurent Boutault (1h08’48) et, ex æquo,
Josette Urdanabia et Martine Dodeman (1h13’23).
Désormais chacun va pouvoir se réchauffer douillettement à la maison, en attendant le « Réveil du Coureur », traditionnelle première
épreuve de la saison d’athlétisme et dont ce sera la 18e édition cette année. Rendez-vous donc le dimanche 15 avril prochain, avec deux
distances au choix : 5 Km pour les marcheurs et les coureurs, et 10 Km pour les coureurs. • D. Gil
16]
écho des caps n° 1282 • vendredi 24 février 2012
Pharmacies
de garde
Agenda des marées
du lundi 20 fév. 9 h
au lundi 27 fév. 9 h
Les jours croissent de 1 heure 24 minutes
Février 2012
BASSES MERS
Pharmacie CHFD
PLEINES MERS
inéma
Cvoir la vie en grand présente
Samedi 25 - St Roméo
04:47 16:58
11:13 23:31
Dimanche 26 1er Carême - St Nestor
05:20 17:29
11:48
Lundi 27 - Ste Honorine
00:09 12:23
05:55 18:03
Mardi 28 - St Romain
06:33 18:41
00:49 13:02
Mercredi 29 - St Auguste - Lune :P.Q.
07:19 19:27
01:35 13:49
41 47 47
du lundi 27 fév. 9 h
au lundi 05 mar. 9 h
Pharmacie SPM
55 28 02
Numéros
d’appels
d’urgence
Mars 2012
15
urgence médicale
Les jours croissent de 1 heure 40 minutes
Jeudi 1er - St Jonathan
02:30 14:48
08:17 20:27
Vendredi 2 - St Charles le Bon (Carl)
09:36 21:46
03:35 16:00
Samedi 3 - St Guénolé
11:02 23:09
04:47 17:14
Dimanche 4 - St Casimir
12:10
05:54 18:19
17
gendarmerie
18
sapeurs-pompiers
sudoku
Le jeudi 1er mars à 20 heures 30
De Valérie Donzelli, avec Valérie Donzelli et Jérémie Elkaïm
Problème n° 1282 • niveau : expert
6
1
3
5
3
9
7
7
2
5
7
4
9
5
6
3
5
9
8
Solution du n° 1281
1
4
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6
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1
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1
4
7
6
2
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8
2
9
5
3
4
Niveau
expert
1 6
4
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7
1
2
8
7
4
5
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5
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3
8
7
2
1
6
3
7
1
2
9
5
4
8
1282 Sudoku solution 1281
Niveau difficile
6
Régles du jeu :
Vous devez remplir toutes les
cases vides en placant les chiffres 1 à 9 une seule fois par ligne
une seule fois par colonne et une
seule fois par zone de neuf cases.
Chaque zone de 9 cases est
marquée d’un trait plus foncé.
Vous avez déjà quelques chiffres
par zones pour vous aider.
1282
Sudoku grille 1282
2 8 4 1 9 7
3
8
1
1
7
La presse en parle
Pour Les cahiers du cinéma : « “La guerre est déclarée” est un
grand film d’amour et un grand film sur l’amour. Il emporte tout
sur son passage parce que son sujet (la maladie) n’est précisément pas son problème, seulement la pierre de touche des sentiments. »
Voir la vie en grand…
3
9
8
6
2
8
2
« Un couple, Roméo et Juliette.
Un enfant, Adam.
Un combat, la maladie.
Et surtout, une grande histoire d’amour, la leur… »
9
9
5
L’histoire :
Avec des critiques aussi dithyrambiques, « La guerre est déclarée » ne peut passer inaperçu dans votre vie de spectateur. À partir d’une histoire vraie, douloureuse, celle de la maladie d’un
enfant, le film touche. Encore davantage lorsque l’on sait que
l’histoire racontée par Valérie Donzelli et Jeremie Elkaim est leur
histoire et celle de leur enfant : « utiliser quelque chose que j’ai
vécu de manière triste pour en faire quelque chose de positif. Le
film est resté en gestation longtemps au fond de moi et à un
moment donné, j’ai compris que c’était le moment de le faire ».
À l’écriture, à la réalisation et devant la caméra, Valérie et Jérémie offrent un film personnel mais surtout un film populaire.
Loin de tous les clichés larmoyants d’usage avec un tel scénario,
les auteurs donnent une énergie, une vivacité à leur récit, d’ailleurs pour eux ce film « c’est juste un film physique, intense,
vivant ». Intense le tournage l’aura été aussi, qui dit petite production dit petit budget donc « on était moins de dix sur le plateau, ça force tout le monde à être polyvalent. On avait inventé le
concept de techniciens “couteau suisse”, dont les différentes
lames remplissent plein de fonctions différentes ». Pour suivre le
combat de deux parents pour la vie de leur enfant et pour… voir
la vie en grand ! • Cédric Lebailly
écho des caps n° 1282 • vendredi 24 février 2012
[17
Ville de Saint-Pierre
≥ État civil Janvier 2012
Naissances
04 – CLOONY Camille, Elisa, Margot • 06 – BONNIEUL Clémence • 10 – ROVERCH Chloé, Sylvie, Frédérique • 17 – LETOURNEL - - ALÈGRE Kerry • 21 – MICHEL Emy, Janelle, Noémie.
Mariage
07 – POIRIER Kévin, Charles, Christian et DISNARD Axelle, Jennifer, Maryse.
Décès
03 – BOISSEL Augusta, Léone, Thérèse, Veuve de Pierre, Joseph TELETCHEA • 07 – TIBBO
Jean, Constant, Georges • 17 – JUGAN Gérard, Constant, Elie • 28 – PATUREL Simone, Geneviève Henriette, Veuve de Eric, Robert, Marie, René ENGUEHARD.
≥ DTAM Primes à la construction
* Communiqué de la Direction des Territoires, de l’Alimentation et de la Mer.
Afin d’effectuer le calcul des primes à la construction, il est demandé aux personnes concernées de bien vouloir faire parvenir, dans les meilleurs délais et au plus tard le vendredi 16
mars 2012, leur fiche d’imposition ayant servi au calcul de l’impôt sur le revenu pour l’année
2011, accompagnée d’un relevé d’identité bancaire au Service aménagement du territoire,
urbanisme et prospective de la DTAM, boulevard Constant Colmay à Saint-Pierre.
≥ La Foulée des Îles Mini-Tombola
* Résultats de la mini-tombola organisée par La Foulée des Îles.
• 1111 – Billet A/R St. Pierre/Halifax (1 personne) • 1276 – Massage Feng Shui • 1433 – Bon
pour un soin (Esthe-Tic) • 2600 – Bon d’achat de 30 euros (CIA) • 2869 – Téléphone cellulaire
• 3112 – Caisse (6) de vin (Nat et Lyne) • 3161 – Massage Feng Shui • 4097 – Bon pour un
repas au restaurant (Ongi Etorri) • 4691 – Caméscope • 4855 – Écran plat 26” • 4981 – Ordinateur portable • 5610 – Panier garni • 5791 – Bon de 40 euros (Cyber Polly Gone Home). •
Les lots peuvent être réclamés chez Carole Bouillie - 21 rue Colbert – Tél. 41 42 14.
≥ Collège St-Christophe Mini-Tombola
* Résultats de la mini-tombola organisée par le Collège Saint-Christophe,
tirage du 8 février 2012.
• 1078 – 1 Bon de 50 euros (Offert par le Tire-Bouchon) • 1104 – 2 Certificats cadeau pour six
pains au chocolat (Pâtisserie Guillard) • 1181 – 1 Trimestre d’activité au CCS (CCS) • 1257 –
1 Echarpe (Maison Hélène) • 1569 – 1 Couverture 201x239 cm (BricoClochet) • 1746 – 1 Voyage
A/R St John’s pour 1 personne • 2064 – 1 Certificat cadeau pour 6 locations DVD (L’Art du Jeu)
• 2300 – 1 Bonnet et ses gants (Maison Hélène) • 2537 – 2 Certificats cadeau pour six pains
au chocolat (Pâtisserie Guillard) • 2590 – 1 Livre de recettes « Cuisine minute » (Solar Éditions)
• 2615 – 1 Coffret de deux bouteilles de vin (Le Tire-Bouchon) • 3109 – 2 Certificats cadeau
pour six pains au chocolat (Pâtisserie Guillard) • 3273 – 5 Places de Cinéma (CCS) • 4001 – 1
Valise (Nouvelle Papeterie) • 4312 – 1 Ceinture à outils (Borotra Frères) • 4376 – 2 Certificats
cadeau pour six pains au chocolat (Pâtisserie Guillard) • 4439 – 5 Places de Cinéma (CCS) •
4964 – 1 Bon de 40 euros au restaurant (L’Escale) • 5501 – 1 Ipod Touch 8 GB Blanc • 5649 –
1 Bon de 50 euros au restaurant (L’Atelier Gourmand) • 5886 – 1 Bon de 100 euros de fioul
(Hardy S.A.S.) • 5956 – 2 Certificats cadeau pour six pains au chocolat (Pâtisserie Guillard) •
6030 – 1 Bon cadeau pour une coupe-brushing (Évanescence) • 6458 – 1 Sacoche à outil (Borotra Frères) • 6608 – 1 Paire de Jumelles « Paralux » (Studio Michel Briand & Fils) • 6797 – 1
Boîte à couture (Chez Martine) • 7548 – 1 PlayStation 3 Slim • 7650 – 2 Certificats cadeau
pour six pains au chocolat (Pâtisserie Guillard) • 8169 – 1 Voyage A/R St John’s pour 1 personne (Air Saint-Pierre) • 8276 – 1 Bon de 50 euros au restaurant (Ongi Etorri) • 8391 – 1 Bon
pour un plat de charcuterie pour 6 personnes (Charcuterie Jean-Marc Audouze).
Cette liste pourra être consultée dans l’Écho des Caps et sur le site Internet : www.cheznoo.net • Elle est également visible sur le site du Collège Saint-Christophe : www.saint-christophe.org • Tous ces lots peuvent être retirés auprès du Secrétariat du Collège Saint-Christophe aux heures d’ouverture de l’établissement.
Numéros utiles
* Outre le numéro du standard
à utiliser durant les heures d’ouverture
des bureaux, vous pouvez également
joindre la Mairie de Saint-Pierre par
télécopie. D’autres numéros peuvent
aussi vous être utiles, notamment
en cas d’urgence.
Mairie standard
41 10 50
Mairie télécopie
41 43 13
Pôle Voirie
55 80 65
Responsable du centre
technique 55 80 64
Traitement des eaux
55 80 61
[Fourrière
Fourrière ]
Service Fourrière
55 19 75
Journal édité par la
Ville de Saint-Pierre
Site internet
www.mairie-stpierre.fr
Fondateur Albert Pen
(Février 1982) Directeur de la
publication
et Éditorialiste
Karine Claireaux Rédacteur
en chef Didier Gil 05 08 41 10 91
Journaliste Jean-Louis Mahé
05 08 41 10 92 Secrétaire
de rédaction et Accueil
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Jean-Christophe L’Espagnol
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05 08 41 10 94 Photographe
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(J.-C. L’E.) [email protected]
Jean-Luc Drake (J.-L. D.)
[email protected]
Dessins
d’actualité Benoît Germe
Pour nous joindre
L’Écho des Caps,
rue Georges Daguerre • BP 4213 •
97500 SPM • Tél. 05 08 41 10 90
• Fax 05 08 41 49 33 courriel
[email protected]
Tirage 3 000 exemplaires
18]
écho des caps n° 1282 • vendredi 24 février 2012
Commission paritaire
numéro 68511
[ partenaires de la semaine]
Le fanatisme
de l’Apocalypse :
Sauver la terre,
punir l’homme
Pascal Bruckner
Éditions Grasset
Documentaire
Pascal Bruckner, écrivain et journaliste, lance ici un pavé dans la mare de
l’écologie. Il dénonce le catastrophisme
de cette nouvelle religion totalitaire.
Après l’effondrement du communisme en 1989, le monde
s’est découvert un nouvel ennemi : l’homme lui-même et
son impact négatif sur la planète qui met en danger son
avenir. L’auteur dénonce les remèdes dérisoires face à
l’énormité des dangers futurs. Connu pour son côté provocateur, Pascal Bruckner ne laisse en tous cas personne
indifférent avec cet essai qui suscite bien des polémiques !
Baron d’Arignac
Vin de Pays d’Oc
Vins de Pays, France. Baron d’Arignac est un producteur
spécialisé dans la production de vins de table.
En stock : • le 75 cl rouge, blanc ou rosé à 3,43 euros*.
• le 1,5 l rouge à 5,46 euros*.
* Remise quantitative
CIA, 7 rue Albert Briand – 41 47 97.
L’abus d’alcool est dangereux pour la santé.
Dans les forêts
de Sibérie
Sylvain Tesson
Éditions Gallimard
Documentaire
Écrivain, journaliste, grand voyageur, Sylvain Tesson, décide en
2010, de vivre en ermite pendant
six mois en Sibérie. Il s’installe dans
une cabane au bord du lac Baïkal.
Ses plus proches voisins habitent à 5
heures de marche. Sans ordinateur,
avec un téléphone satellitaire qui fonctionne épisodiquement, Sylvain Tesson va prendre le temps de penser, de
regarder la nature, tout en effectuant les gestes nécessaires à sa survie : couper du bois, pêcher, etc…. Dans ses
malles : des outils, de la nourriture, une soixantaine de
livres, des cigares et beaucoup de vodka !
Fête des Grand-Mères le 4 mars
•••
Rubrique animée par Josée Gautier
Bibliothèque-Médiathèque de Saint-Pierre
Site : http://www.biblispm.com
Tél : 05 08 41 31 99 • Fax : 05 08 41 71 40
E-mail : [email protected]
écho des caps n° 1282 • vendredi 24 février 2012
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≥ Vie locale
© J.-C. L’Espagnol / V. S-P
Carnaval 2012
Un défilé très coloré