Niko - Sculptures - La Galerie Africaine

Transcription

Niko - Sculptures - La Galerie Africaine
www.lagalerieafricaine.com
Exposition
On ne badine pas
avec l’AfRiQue
Niko - Sculptures
Camara Gueye - Peintures
Kely - Sculptures
Marie B - Sculptures
Nkosikhona - Vidéo
er
1 au 24 juin 2oo9
11h-19h
Cloître des Billettes
www.lagalerieafricaine.com
Exposition
On ne badine pas
avec l’AfRiQue
Exposition du 1er au 24 juin 2oo9
Vernissage mercredi 3 juin de 18h à
22h Entrée libre du lundi au samedi
de 11h à 19h dimanche de 14h à 19h
Cloître des Billettes 24 rue des
archives 75oo4 Paris métro Hôtel de
ville
La Galerie Africaine
Visibilité noire
www.lagalerieafricaine.com
Aude Minart o6 6o 24 o6 26
[email protected]
Visibilité Noire
L’Afrique actuelle ne mérite-t-elle pas une
place de choix pour s’exposer, pour s’imposer,
pour se faire connaître et re-connaître ?
C’est donc dans ce lieu millénaire, en plein
cœur de Paris, après plusieurs années de
persévérance et de ténacité que je réalise, à
nouveau, une fraction de mon rêve, motif et
moteur de toutes mes actions envers l’Afrique :
faire vivre des œuvres d’artistes actuels
dans des lieux exceptionnels.
Talentueuses, imaginatives, singulières,
interrogatrices, spectaculaires,
du Sénégal, Burkina Faso, Bénin,
Caraïbes et Afrique du Sud.
Puissent ces œuvres trouver l’écho universel
profond, le goût, le mouvement, le plaisir de
tous les sens, l’effervescence et la
spiritualité de l’Afrique dont nous avons tant
à apprendre et dont notre humanité fait si peu
de cas.
Je vous invite à une pause pour déambuler
entre les sculptures à vous attarder devant les
dessins et peintures et vous laissez toucher
par la video Praying for Peace, une pause de
cinq minutes quatorze secondes pour notre
monde.
L’Afrique, terriblement l’Afrique.
NikO
Je suis devenu AUTODIDACTE.
L’art, une conversation,
une conversion…
ARt
et Bois
Suis-je un fils de la nature,
de la tradition, d’un primitivisme fondé
sur l’Animisme, constituant mes rituels
autour du sang de l’homme et du souffle
des esprits ?
Destinataire de messages à découvrir, je
lis, j’écoute, je rends compte.
Je, je comme l’ancêtre herculéen, taille
le bois de traverse de chemin de fer,
les arbres abattus par les tempêtes
parisiennes,
Je modèle la terre, sans oublier la
ferraille et les objets de récupération,
les formes pour chaussures.
Deux outils, le ciseau et le maillet,
accouchent, couchent, dressent le plus
souvent mes voyageurs, gardiens,
esprits et personnages.
Cette foule de personnes
en fuite, en ermitage,
pélerins penchés vers la vie intérieure
et ses questions d’avenir, m’entoure de
l’âme-racine qui me tourne et retourne
vers le père et le mystère d’une
religion unique, aimer.
NIKO à la première personne et à tu, il, nous, vous,
elles et ils.
Je suis né METIS.
Mère : connue professeur de sciences naturelles.
Père : rencontre brève, brève rencontre par ma mère, rencontre
par son fils, à l’âge de quarante ans avec l’ingénieur en électricité
béninois, alors et à ce jour grand industriel, rencontre d’un jour et
de toujours.
Je suis né puis éduqué catholique par ma grand-mère
et je fais un kilomètre à pied aller et retour le jour de ma
communion, mon cierge à la main et la solitude comme une pierre
au cœur.
Originaire du Pas-de-Calais, d’un Afrique mythique dont
j’ignore longtemps le pays qui m’y rattache, le silence
pour tabou, je passe de cuisinier à peintre puis à
sculpteur. Peu importe comment, sauf que j’ai fondé
une association qui continue sans moi pour que tous
ceux du Ch’nord, mes voisins, connus et inconnus,
prennent pinceau et toile pour oser l’art…
Le théâtre où je travaille, Théâtre du Soleil,
agite les armes, leurs haines et leurs amours,
racontent les rendez-vous de l’humanité.
Qu’est-ce que c’est que vivre ? Sur ma scène
j’apprends à me tuer, à faire des enfants, à
me donner des rendez-vous avec ces fables
qu’on entend depuis la première parole taillée.
Pascal Payen-Appenzeller
Kely
Kely sculpteur de métal incarne la
nouvelle génération d’artistes africains
contemporains initiée dès le berceau aux
techniques artistiques ancestrales et à la
vocation rituelle des objets, génération
qui assume aujourd’hui pleinement la
création de répertoires esthétiques issus
de ce patrimoine et pourtant
en dehors du cadre.
Voici une pièce unique en métal et bois,
présentée à la dernière biennale de Dakar
dans la section officielle du Dak’art.
Elle se distingue par sa complexité
formelle originale, combinaison ludique
et harmonieuse d’univers de référence
distincts. Habité, l’objet attire, se pose et
s’impose, rassure et apaise.
Solide, aérienne, explicite, ultra-inédite,
cette sculpture exceptionnelle
exprime force et réserve tels
ces totems et ces fétiches
qui habitent les demeures et y
demeurent…
FEtiCheS
A propos de Kely
___________________________________
L’art de Kely s’enracine dans l’enfance avec
l’apprentissage de la sculpture sur bois - masques,
totems, fétiches, objets rituels et de décoration - au
côté de son père qui fait profession de sculpteur au
Burkina-Faso. En 1991, à l’âge de 17 ans, Kely bénéficie
par la fondation Olurun, d’une initiation aux techniques
perfectionnées de la sculpture sur métal avec
Claude-Marie Kabré. Cette pratique de la forge et du
feu oriente vers de nouvelles voies le jeune artiste qui
va dès lors poursuivre son chemin en autodidacte.
A partir de 2oo4, ses œuvres sont remarquées à
Ouagadoudou lors d’expositions éphémères dans des
hôtels, des restaurants, des manifestations
culturelles. Il expose pour la première fois en France
et en Suisse en 2oo5.
Remarqué par un peintre français, Kely part en
résidence artistique à Toulouse en 2oo6. Le jeune
homme y exerce ses talents de récupérateur
et de recycleur de chutes et de déchets
métalliques auxquels il donne une nouvelle vie.
Il présente avec succès les œuvres réalisées
au cours de diverses expositions dans la région
Installé en France depuis lors,
Kely a fait partie de la sélection officielle
de la Biennale de Dakar 2oo8,
le Dak’art.
L’armée de fétiches de Kely
As human we need to activate our hearts and minds and hold out a hand
VIDEO
Nkosikhona
When I was born on 28 September 1981 my
mother, Jabulile Radebe gave me twonames
Nkosikhona and Bongamahlubi.
As a boy growing up in rural KwaZulu Natal
I tended cattle and spent my days making
cars using clay, playing soccer with my
friends and listening to my mother’s infinite
wisdom about the life that lay ahead of me.
She taught me to listen to my heart and to
my mind and to find the narrow space of
truth that lies between the two.
My mother also taught me to respect
women, and to treat other people with
respect
RisiNg SoN
These are lessons that have made me that
the man that I am today and they are
lessons I hope to pass on to my own children.
Vidéo - Praying for Peace
2006 , durée : 00:05:14
Une nécessité pour les humains, mettre en marche
leurs cœurs et leurs esprits, et tendre la main.
VIDEO
Nkosikhona
Le jour de ma naissance le 28 September 1981,
ma mère, Jabulile Radebe, me donna deux
noms Nkosikhona and Bongamahlubi.
J’ai grandi enfant dans le rural KwaZulu Natal,
je gardais le bétail and j’ai passé mes journées
à construire des voitures avec des canettes, à
jouer au foot avec mes amis, et à écouter les
chuchotements sans fin de ma mère sur la vie
qui m’attendait devant moi.
Elle m’a appris à écouter mon coeur
et mon esprit, à trouver l’espace étroit
de vérité qui repose entre les deux.
Ma mère m’enseigna aussi à
respecter les femmes, à traiter les
autres personnes avec respect.
RisiNg SoN
Vidéo - Praying for Peace
2006 , durée : 00:05:14
Ce sont les leçons qui ont fait l’homme que je
suis aujourd’hui, et j’espère les transmettre à
mes propres enfants un jour.
Marie B
Caraïbes
L’artiste Marie B nous livre
son travail depuis à peine huit
ans.
Elle donne à voir des œuvres
spectaculaires et denses, des
objets étranges et
remarquables, polymorphes et
totémiques, à l’architecture
audacieuse, aux formes inédites
et à la patine parfaite.
Toujours, il s’en dégage
l’impression d’un mystère, d’un
message caché bientôt révélé
et pourtant tu.
.
Guetteurs
« Les anciens marqueurs identitaires sont aujourd’hui invalidés, nous
entrons dans une complexité telle que les fraternités, que les terres
natales, que les langues pourront se choisir et que pour trouver mon
frère en littérature ou en art, il faut voir quelle est sa vision, sa
compréhension du monde. Ce sont ces structures d’imaginaire qui vont
créer les fraternités. » Patrick Chamoiseau, écrivain martiniquais.
dispositif
CamAra Gueye
Camara Gueye est un peintre de l’envol. Ses
personnages flottent sur ses dessins, ses toiles,
au-dessus des rues. Comme dans un rêve, comme
dans nos rêves, quand nous volons au-dessus du
monde, quand nous regardons la beauté du monde.
Comme quand nous sommes gonflés de bonheur et
que nous ne touchons plus terre. Elisabeth Bouetard,
enfants
…Cette peinture riche sur les plans chromatiques et graphiques
s'est apaisée. Utilisant de grands formats, Camara Gueye
privilégie la figure humaine sur l’environnement urbain. Nous
entrons de plein fouet dans de grandes oeuvres, face aux hommes
géants, à travers lesquels on perçoit quelque fois la vie sans cesse
en mouvement. L’emploi de couleur terre donne une unité de ton
tout en jouant sur les rehauts de noir et blanc qui scandent la toile
et lui confère un rythme.
Elsa Despiney
garçons
L’artiste lui-même n’hésite pas à entrer dans la danse et à se
représenter au coin d’une de ses toiles, ou en figure locale,
accroissant le mystère de son sourire énigmatique.
La palette d’Amadou Camara Gueye, habituellement restreinte à des
tons pastel d’ocre, de blanc et de noir, atteint ici sa quintessence
dans la sobriété avec ses traits charbonneux qui s’imposent à
l’espace…
Toujours sous l’apparence violente immédiate du propos, vient, comme en
contrepoint, une touche de douceur, d’érotisme, d’espoir, sorte de message
codé, sésame de cet homme qui déambule dans l’existence, sans éclats, ni
excentricités, au rythme d’une œuvre jeune, mais déjà mature et si pleine
de promesses. Sylvain Sankalé, Dakar, 5 Mai 2002
chambre
Il y a aussi des chats.
chats
Le trait y est essentiel, un trait noir, puissant qui
le plus souvent s’affirme sans détour avec
franchise, générosité mais qui peut aussi devenir
léger, vibrant, musical, il parcourt alors la surface
du tableau, impose son rythme et crée au passage
de nouveaux espaces parallèles à l’image d’abord
aperçue.
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Exposition
On ne badine pas
avec l’AfRiQue
Exposition du 1er au 24 juin 2oo9
Vernissage mercredi 3 juin de 18h à
22 h Entrée libre du lundi au samedi
de 11h à 19h dimanche de 14h à 19h
Cloître des Billettes 24 rue des
archives 75oo4 Paris métro Hôtel de
ville
La Galerie Africaine
Visibilité noire
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Aude Minart o6 6o 24 o6 26
[email protected]