aflatoxine

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aflatoxine
AFLATOXINE: UNE SYNTHÈSE DE LA RECHERCHE
EN SANTÉ, AGRICULTURE ET COMMERCE
REGIONAL ECONOMIC GROWTH
AND INTEGRATION
USAID EAST AFRICA
PO BOX 629
VILLAGE MARKET 00621
NAIROBI, KENYA
DANYA INTERNATIONAL KENYA
EDEN SQUARE BUSINESS CENTRE,
7TH FLOOR
CHIROMO ROAD, WESTLANDS
NAIROBI, KENYA
TEL: 254-20-862-2000
FAX: 254-20-862-2680 / 2682
TEL: +254-20-367-3246
CONTENTS
Avant-propos3
Acronymes
4
1
Introduction
5
A.Contexte
5
B.
Le but de la revue littéraire
5
C.
Vue d’ensemble de la revue littéraire
5
2.
La Santé
Résumé
A.introduction
B. Conséquence de l’Aflatoxine sur la Santé
B.1 Aflatoxicose aiguë et chronique
B.2 Cancer du foie
B.3 Cirrhose du foie
B.4 Système immunitaire et le lien avec la croissance ralentie
B.5 Liens avec VIH et TB
C.
Impact de l’Aflatoxine en Afrique
C.1 Impact en Afrique de l’Est
C.2 Impact en Afrique Australe
C.3 Impact en Afrique Occidentale et Centrale
D.
Capacité du secteur de la Santé de répondre
D.1 Diagnostique et Traitement
D.2 Prévention et contrôle
D.3 Systèmes du Suivi Epidémiologique
D.4 Politiques et Stratégies
D.5 Utilisation des preuves de la recherche
E.
Notes de fin
F. Bibliographie
7
7
8
9
10
11
13
13
16
17
17
20
21
23
23
23
25
26
28
29
36
3.Agriculture
Résumé
A.Introduction
B.
Prévention par la manutention post-récolte
B.1 Controle biologique
B.2 Déplacement Compétitif
B.3 Techniques agricoles
B.4 L’amélioration génétique des plantes afin d’assurer la résistance
C. Prévention par la manutention post-récolte
C.1Transformation
C.2 Strategies de stockage
C.3 Mise en œuvre
D.
Pratiques d’alimentation des animaux
D.1 Niveaux de contamination dans les sous-produits
D.2 Effets sur les animaux
E. Manutention des produits contaminés
E.1Traitement
E.2 Notes de fin
F. Biblliographie
41
41
41
42
42
43
1
46
48
48
49
52
53
53
54
56
56
58
62
4.Commerce
Résumé
AIntroduction
B.
Evolution des normes d’aflatoxine
B.1 Etablissement des Normes multinationaux
B.2 Harmonisation Européenne
C.
Normes d’aflatoxine pour les humains et les animaux
C.1 Consommation humaine
C.2 Aliments pour animaux
D.
Procédures de dépistage
E.
Barrières du commerce E.1 Impact des mycotoxines sur le commerce
E. 2 Barrières non tarifaires du commerce
F.
Flux du commerce F.1 Importations et exportations
F.2 Achats par le Programme Alimentaire Mondial de l’ONU
G.
Notes de fin
H.Bibliograhpie
Glossaire
2
66
66
67
67
67
68
70
70
70
71
72
72
73
74
74
74
75
77
79
AVANT-PROPOS
L’approvisionnement en aliments sains et nutritifs est un élément principal de la
sécurité alimentaire en Afrique. C’est pour quoi, le Partenariat pour le Contrôle de
l’Aflatoxine en Afrique (PACA) va lancer un programme détaillé pour élaborer des
politiques, identifier des solutions, et soutenir la mise en œuvre des programmes
en vue de trouver des solutions aux problèmes en matière de santé, de l’agriculture
et du commerce liés à la contamination par les aflatoxines dans des aliments de
base. Aujourd’hui la contamination par les aflatoxines, est encore un problème
de dimensions inconnues dans les terres agricoles, les entrepôts, les installations
de transformation, et les produits alimentaires. Ce que nous savons, cependant,
est que la consommation généralisée et chronique des aliments contaminés par
l’aflatoxine en Afrique continue d’être une grande menace à la santé humaine et
animale. On constate aussi que les producteurs et les commerçants subissent des
pertes économiques importantes en raison des niveaux élevés a la contamination
par les aflatoxines dans les céréales et les légumineuses sont également
importantes. Le but de ce présent document est de fournir un résumé des données
publiées sur l’aflatoxine, en mettant l’accent sur l’Afrique et plus particulièrement la
région de l’Afrique de l’Est. Cette analyse constitue une référence pour l’élaboration
de politiques claires et le développement d’un plan d’action et identifie les
lacunes dans les connaissances par rapport la recherche. Le document fournit
également une des idées communes a l’USAID et au PACA lesquelles serviront a
engager les organisations régionales, les gouvernements, les bailleurs de fonds,
les organisations non gouvernementales, les producteurs, les commerçants, les
transformateurs et les consommateurs dans un dialogue constructif fondé sur des
preuves solides. Nous remercions les membres de PACA et les bailleurs de fonds
pour leur engagement à la recherche de solutions de ce problème complexe.
Feed the Future
Le Bureau d’Intégration Economique Régionale
USAID Mission Régionale de l’Afrique de l’Est
Nairobi, Kenya
Novembre 2012
3
ACRONYMES
AGOA
African Growth and opportunity Act
SIDA
Syndrome d’Immunodéficience Acquise
UA
Union Africaine
CUA
Commission de l’Union Africaine
BW
Poids corporels
CCelsius
CAADP
Programme Détaillé pour le Développement Agricole de l’Afrique
CD4
Cluster de Différenciation 4 (également connu sous le
nom cellules-t)
CDC
Centres pour le Contrôle et la Prévention des Maladies
DNA
Acide désoxyribonucléique
ELISA
Technique Immuno-Enzymatiques
UE
Union Européenne
FEHD
Département de l’Hygiène Alimentaire et de
l’Environnement
FAO
Organisation pour l’Alimentation et l’agriculture
VIH
Virus de l’Immunodéficience Humaine
IARC
Agence Internationale pour la Recherche sur le Cancer
KBS
Kenya Bureau of Standards
KGKilogramme
MRC
Medical Research council
TM
Tonnage Métrique
NEPAD
Nouveau Partenariat pour le Développement de
l’Afrique
NGNanogramme
PACA
Partenariat pour la Lutte contre les Aflatoxines en
Afrique
NSP
Normes sanitaires et phytosanitaires
TBTuberculose
USAID
United States Agency for international Development
PAM
Programme Alimentaire Mondial
OMS
Organisation Mondiale de la Santé
4
1
« Il est nécessaire de
mettre en place des
systèmes de suivi ciblé
des aflatoxines dans des
pays a risque’ »
INTRODUCTION
Contexte
L’aflatoxine est une toxine hautement cancérigène produite par le champignon
Aspergillus flavus (A. flavus). Ce champignon, ainsi que les toxines qu’il produit,
réside normalement dans les sols et sur la matière végétale, y compris des graines ou
des céréales, des arachides, des semences, et d’autres légumineuses. L’intoxication
par l’aflatoxine dans la région de l’Afrique de l’Est est devenue une épidémie,
en particulier dans les régions arides et semi-arides. L’exposition à l’aflatoxine
chronique peut avoir un impact négatif sur la santé et elle a été associée au cancer
du foie, à la croissance retardée et un retard de croissance chez les enfants. Elle a
été également associée à l’affaiblissement du système immunitaire. Récemment
elle est également été liée au VIH et à la tuberculose (TB). À des niveaux élevés
de concentration, l’exposition aux aflatoxines peut provoquer des hémorragies,
des œdèmes, et même la mort immédiate. Dans les pays comme le Kenya, des
cas documentés de l’intoxication répandue par les aflatoxines représentent les
phénomènes très courants, en particulier dans les régions rurales. Bien que la
recherche et les interventions limitées soient en cours dans des pays comme la
Gambie depuis le début des années 1940, les efforts comparables n’existent
presque pas dans de nombreuses autres régions de l’Afrique. Il est nécessaire
d’initier des recherches plus poussées visant à trouver les solutions innovantes en
vue de répondre aux questions souvent négligées de contamination et exposition
de l’aflatoxine a l’échelle mondiale.
Le but de la revue littéraire
Cette revue littéraire met en évidence les effets de la contamination par les
aflatoxines au niveau international et au sein des diverses régions de l’Afrique,
avec un accent particulier sur l’Afrique de l’Est. Cette analyse, fait le reportage des
principaux secteurs de la santé, de l’agriculture, et du commerce, constitue une
ressource pour le Partenariat pour la Lutte contre les Aflatoxines en Afrique (PACA)
et fournit un cadre qui servira à trouver des solutions à la menace d’aflatoxine
en Afrique de l’Est. Des chercheurs de DANYA International, Inc. Grâce à un
financement de la Mission Régionale de l’Afrique de l’Est de USAID, ont effectué
cette analyse, elle servira aussi de développement des initiatives multisectorielles
d’aflatoxine en cours et futures, ainsi que la stratégie quinquennale de Feed the
Future de l’Afrique de l’Est.
Vue d’ensemble de la revue littéraire
Vu qu’une approche multisectorielle soit nécessaire pour prévenir et contrôler
l’aflatoxine, cette analyse de la littérature, couvrant plus de 100 grands articles
de recherche scientifique publiés depuis 2000, étudie le problématique de la
contamination par l’aflatoxine tant qu’elle a des effets dans le domaine de la santé,
de l’agriculture et du commerce. Chaque section résume les questions principales,
et examine globalement la publication de recherche le plus récente.
L’analyse comprend la recherche et les résultats de plus de 100 articles publiés
dans les 10 dernières années en matière des sciences de la santé et physique, la
microbiologie, les sciences de l’agriculture, le commerce, et la macroéconomie.
Les questions clés ont été identifiées et résumées. On a aussi inclut les aides
visuelles utiles, telles que des tableaux, des graphiques, et des cartes. Les termes
scientifiques clés ont été définis et inclus dans le glossaire à la fin de cette analyse.
5
Santé. La section 2 présente les résultats de recherche sur les différents niveaux
d’exposition à l’aflatoxine ainsi que l’impact de cette exposition sur la croissance
humaine et le système immunitaire. La relation entre des modes de consommation
des aliments à risque et les niveaux chroniques de sérum d’aflatoxine dans le
corps est également décrite. L’incidence de l’exposition aigue aux aflatoxines et la
prévalence chronique en Afrique sont examines, avec un accent particulier sur les
épicentres géographiques.
La figure 1 met en lumière les régions mondiales à risque de contamination. Les
interventions visant à diagnostiquer et traiter sont également examinées dans cette
section, soulignant la nécessité des systèmes ciblés de suivi et de surveillance dans
les pays et les régions à risque.
Figure 1. Régions et Populations à risque d’Exposition Chronique à la contamination incontrôlée d’Aflatoxine
40 °
40 °
0°
0°
40 °
40 °
Source: Williams et al., 2008
Agriculture. La section 3 décrit les risques pour le secteur agricole posé par des
niveaux haut aussi bien que des niveaux bas de contamination par les aflatoxines. Elle
passe en revue les méthodes pré-récolte et la manutention post-récolte, y compris les
agents de lutte biologique, les méthodes améliorées de stockage, et les interventions
prometteuses de détoxication. Par ailleurs, elle présente aussi les statistiques sur les
effets de l’exposition à l’aflatoxine sur le bétail, la volaille et les sous-produits animaux
sont présentées avec des interventions visant à limiter la contamination dans les
produits destiné à la consommation humaine sont également présentes. L’utilisation
des produits alimentaires contaminés est également présentée dans cette section.
Commerce. La section 4 présente l’impact que l’exposition aux aflatoxines, la
contamination, et les règlements ont sur le commerce de plusieurs produits agricoles
y compris le maïs, les noix et les fèves de café. En outre, les normes, les guides, et les
réglementations concernant les niveaux d’aflatoxines dans les catégories d’aliments,
dans pays différents et régions sont évalués. Les résultats de recherches sont
également présentés sur le flux du commerce d’exportation ainsi que l’impact des
normes sanitaires et phytosanitaires (NSP) sur le commerce. Les normes rigoureuses
NSP des pays importateurs limitant les niveaux d’aflatoxines ont eu un impact
significatif sur les importations de l’Afrique orientale.
6
2
« L’aflatoxine, les
moisissures et les
champignons qui la
produisent, ne sont
pas visibles dans les
aliments contaminés »
« Les êtres humains sont
exposés à l’aflatoxine
principalement par la
consommation des
produits agricoles et
animaux contaminés
tels que la viande, les
œufs, la volaille, et le
lait. »
LA SANTÉ
Résumé
L’aflatoxine est une substance cancérogène de classe 1 produite naturellement
par des champignons de la famille Aspergillus, en particulier Aspergillus flavus (A.
flavus). La forme la plus toxique l’aflatoxine B1, est un cancérogène microbienne
le plus puissant et il est directement liée aux effets néfastes sur la santé tels que
le cancer du foie et la cirrhose. Les êtres humains sont exposés à l’aflatoxine
en mangeant des aliments contaminés. La contamination par l’aflatoxine est
répandue en Afrique et dans plusieurs autres pays d’Asie. On la trouve dans les
grains, en particulier le maïs, le sorgho et le millet, de même que dans les arachides,
les produits d’origine animale comme la viande, les œufs, la volaille et le lait.
L’aflatoxine est également présente dans les graines de manioc et de coton.
L’exposition à l’aflatoxine conduit à plusieurs maladies, y compris aflatoxicose
aiguë et chronique, l’aflatoxine est aussi a liée l’affaiblissement immunitaire,
au cancer du foie, a la cirrhose du foie, et aux problèmes de nutrition tels que le
retard de croissance chez les enfants.1 L’exposition à l’aflatoxine peut également
aggraver les problèmes qui pre-existent de santé. Les personnes infectées par le
virus de l’hépatite B qui s’exposent à l’aflatoxine ont 30 fois la chance de contracter
le cancer du foie que celles qui n’en souffrent pas2. Au niveau mondial, on estime
que l’exposition aux aflatoxines contribue à entre 4,6 pourcent et 28,2 pourcent de
tous les cas de cancer du foie, il faut noter qu’on rencontre la plupart de ces cas en
Afrique Sub-saharienne, au sud-est Asiatique et en Chine. Il faut aussi noter que ces
régions ont des niveaux les plus élevés d’exposition à l’aflatoxine. La réduction des
effets de l’aflatoxicose sur le foie humain peut se faire à travers trois interventions
principales: clinique, alimentaire, et agricole.
En outre, un large éventail de signes et de symptômes peut être utilisé pour
diagnostiquer l’aflatoxicose en fonction du niveau d’exposition. Les signes et
les symptômes de cette maladie comprennent des vomissements, des douleurs
abdominales et des hémorragies, un œdème pulmonaire, la destruction aigue
du foie, la perte de la fonction de l’appareil digestif, des convulsions, un œdème
cérébral, et le coma. Des interventions telles que les vaccinations contre l’hépatite
B, l’éducation à travers des campagnes de sensibilisation, et des mesures de chimio
prévention telles que le déplacement compétitif, l’application d’extraits de plante,
et la pulvérisation méthyleugénol (voir Section 3) se sont avérés efficaces dans
le contrôle et la prévention des effets néfastes de l’exposition a l’aflatoxine sur la
santé.3
L’aflatoxine constitue un problème grave de santé qui affecte toute la chaîne
alimentaire, nécessitant une approche multidisciplinaire quant à l’analyse, les
actions et les solutions visant à lutter contre ses effets négatifs. Pour maximiser
l’utilisation des ressources on doit mettre en place, un système ciblé de suivi et de
surveillance des régions à haut risque. Par ailleurs on doit collecter et analyser les
spécimens appropriés (normalement des aliments, de l’urine et du sérum) 4, au sein
des populations de ces régions. Selon Hell et Mutegi, 5 la recherche sur l’aflatoxine
en Afrique est nécessaire pour s’assurer que les décideurs dans la région subsaharienne reconnaissent qu’il est important d’augmenter les interventions prérécolte et post-récolte pour améliorer la sécurité alimentaire et assurer la sécurité
des aliments en vue d’assurer une meilleure santé de la population à court et à long
terme.
7
« Exposition aux
aflatoxines conduit à
plusieurs conditions
liées à la Santé. »
INTRODUCTION
L’aflatoxine, un agent puissant cancérigène microbienne naturelle, est produite
principalement par A. flavus et Aspergillus parasiticus (A. parasiticus) et constitue
un groupe d’environ 20 types connexes de champignon. La figure 2 montre
une moisissure jaune, causée par A. flavus et A. parasiticus, qui produit souvent
l’aflatoxine. Bien que la présence d’autres moisissures dans les aliments puisse
conduire à la contamination, l’aflatoxine, et les moisissures et les champignons qui
les produisent, ne sont pas visibles dans les aliments contaminés.
Il existe quatre principal types d’aflatoxine naturellement produit ; B1, B2, G1, G2.
Autre deux plusieurs types sont les produits métabolique d’aliment contaminée qui
se trouve dans le lait et autre produit litière. Le type le plus toxique ; aflatoxine B1 est
directement liée aux divers effets de la santé comme le cancer de foie.
Figure 2: Moisissure Jaune causée par A. flavus et A. parasiticus
Source: APSnet, Mycotoxines dans les cultures: Un menace de la Santé humaine et animale domestique, 2011
Les humains sont exposés à l’aflatoxine principalement par la consommation des
produits agricoles ou animaux contaminés. D’autres modes d’exposition incluent
l’inhalation de toxines par exposition professionnelle.6 Il faut aussi noter que
l’exposition humaine aux l’aflatoxine a un impact négatif sur la santé. L’exposition
peut conduire à l’aflatoxicose aiguë ou chronique, selon la durée et le montant de
l’exposition, et peut être aggravé par les problèmes de santé existants ou le risque
de transmission de la maladie.
8
CONSEQUENCES DE L’AFLATOXINE SUR LA SANTE
L’exposition à l’aflatoxine peut conduire à plusieurs conditions liées à la santé, y
compris l’aflatoxicose aiguë et chronique, l’immunosuppression liée à l’aflatoxine,
cancer du foie, cirrhose du foie, ainsi que les problèmes liés à la nutrition chez les
enfants tel que la croissance ralentie.7 Dans de nombreux domaines, en raison
de consommation répandue, la contamination d’aflatoxine par les aliments
est inévitable en raison de l’absence d’alternative alimentaire et de ressources
alimentaires. Lorsqu’il est ingéré, l’aflatoxine se lie aux protéines du foie. Les
produits métaboliques peuvent persister pendant 2 à 3 mois ou plus et peut être
détectée par les tests sanguins.8 La figure 3 montre les conséquences de
l’exposition aux aflatoxines sur la santé.
Figure 3. Cheminement de la Maladie d’aflatoxine dans les être humains
Contamination au terrain et
post-récolte
Mauvaises conditions
de stockage
Accumulation d’Aflatoxine
dans les cultures vivrières
et aliments
Consommation
d’aflatoxine
Malnutrition et la croissance
ralentie chez les enfants
Aflatoxicose Aigue
Cirrhose du foie
Aflatoxicose chronique
Affaiblissement immunitaire
Effets néfastes sur la santé
reproductive
L’Hépatite B
Chronique et infection de C
Cancer du foie
(Carcinome hépatocellulaire)
Adapté de Wu, 2010
L’exposition à l’aflatoxine peut être mesurée de deux façons: (1) une analyse des
aliments préparés ou (2) au moyen de marqueurs biologiques de l’exposition à partir
d’échantillons de sang ou d’urine qui sont obtenues et analysées pour la présence
de dérivés d’aflatoxine. Les possibilités de minimiser l’exposition biologique
comprennent (1) chimio protection grâce à l’utilisation des médicaments et des
compléments alimentaires qui détoxifient l’aflatoxine et (2) les additifs alimentaires
enterosorptifs qui se rattachent à la toxine et rendent l’aflatoxine biologiquement
indisponible dans le corps.9
9
B.1
AFLATOXICOSE AIGUE ET CHRONIQUES
L’aflatoxicose est une maladie causée par un empoisonnement par l’aflatoxine. La
maladie peut être aiguë, ce qui signifie qu’elle est causée par l’exposition à court
terme à des niveaux élevés de l’aflatoxine, ou chronique, ce qui signifie qu’elle est
causée par une exposition à long terme aux niveaux bas ou modérés de l’aflatoxine.
Les symptômes diffèrent entre les formes aiguë et chronique de la maladie et sont
décrites dans cette section.
« L’aflatoxicose
se produit plus
fréquemment que
l’aflatoxicose aiguë. »
« Il est estimé que
plus de 5 milliards
de personnes dans
les pays en voie de
développement
dans le monde sont
exposées à l’aflatoxine
et sont au risqué
d’exposition chronique
par les aliments
contaminés. »
« L’aflatoxicose aiguë
est associé à des
niveaux extrêmement
élevés d’aflatoxine. »
Aflatoxicose aiguë
Aflatoxicose aiguë, associée à des doses extrêmement élevées de l’aflatoxine, est
caractérisé par des hémorragies, une destruction aigue du foie, œdème, et un taux
élevé de mortalité chez les êtres humains. L’aflatoxicose aiguë est associée à des
incidences sporadiques de la consommation d’aliments fortement contaminés.
Les premiers symptômes d’exposition d’infection à haut niveau à l’aflatoxine
comprennent la diminution de l’appétit, un malaise, et la faible fièvre; les symptômes
plus tard, comprennent des vomissements, des douleurs abdominales, et
l’hépatite, qui peuvent signaler une défaillance du foie potentiellement mortelle.10
L’aflatoxicose aiguë chez les animaux était documenté la première fois en 1960,
après la mort de plus de 100.000 dindes suite à éruption une au Royaume Uni.11 Le
Kenya a connu plusieurs récurrences d’aflatoxicose aiguë chez les êtres humains et a
enregistré des centaines de morts dans les 4 derniers décennies.12
Aflatoxicose chronique
L’aflatoxicose chronique est associée à des niveaux bas et modérés d’exposition
d’aflatoxine dans les aliments. Il est estimé que plus de 5 milliards de personnes dans
les pays en voie de développement dans le monde entier sont à risque d’exposition
à l’aflatoxine chronique par les aliments contaminés 13 L’exposition chronique de
niveau bas d’aflatoxine, l’aflatoxine B1 en particulier, est associée à un risque accru de
développer le carcinome hépatocellulaire, ou cancer du foie, ainsi que les troubles de
la fonction immunitaire et la malnutrition et une croissance ralentie chez les enfants.
L’aflatoxine B1 est le cancérogène du foie le plus puissant et se trouve dans des
concentrations plus élevées que n’importe quel autre aflatoxine qui se manifestent.14
Selon l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), le carcinome hépatocellulaire est
la troisième cause des morts par cancer dans le monde.15 Environ 83 pourcent des
morts liés au cancer en Est de l’Asie et en Afrique Subsaharienne Afrique sont dus au
foie cancer.16
Le carcinome hépatocellulaire, en tant que résultat de l’exposition chronique
d’aflatoxine, se présente le plus souvent chez les personnes qui ont le virus chronique
de l’hépatite B et/ou les infections du virus chronique de l’hépatite C.17 cela indique
que l’exposition à l’aflatoxine et aux infections de l’hépatite B, les facteurs clés de
risque pour le cancer du foie, sont particulièrement répandues dans les pays en voie
de développement dans lesquels les gens subsistent en grande partie sur céréales.18
L’aflatoxicose chronique augmente également le risque de développer une
altération de la fonction immunitaire et la malnutrition, un problème déjà répandue
dans les populations consommant des niveaux élevés de céréales.19 Les évaluations
des risques de cancer et des études sur la toxicité aiguë dans les espèces montrent
que les êtres humains adultes sont relativement tolérants de l’aflatoxine, mais, les
données examinées dans les sections précédentes indiquent qu’il existe des preuves
que l’exposition à l’aflatoxine affecte le développement précoce, ainsi que certains
aspects de l’immunité humaine et des processus nutritionnels.20
10
Le maïs (Zea Mayis l.) et les arachides (Arrachis hypogaea I.) sont des aliments
vivriers de base de nombreux régimes africains et asiatiques. Comme ces deux
cultures sont très sensibles à l’infection par les aflatoxines, l’incidence de l’exposition
aux aflatoxines est étroitement liée au régime alimentaire de subsistance des
populations dans le pays en voie de développement.21 A partir de 2001 à 2003, les
pays en voie de développement ont produit 46 pour cent du maïs mondial.22 Les
mauvaises pratiques de récolte et de stockage et la gestion faible de contamination
de mycotoxines dans ces pays exacerbent les taux d’exposition d’aflatoxine.23
Selon une enquête de 1978 menée au Ghana, on a trouvé que 50 à 80 pourcent
d’arachides contiennent les niveaux d’aflatoxine dépassant les niveaux
recommandés. Dans une étude plus récente, les populations gambiennes qui
subsistent sur un régime d’arachides et le maïs ont des plus hauts niveaux
enregistrés de l’exposition chronique à l’aflatoxine.24
« L’aflatoxine B1 la
cancérogène du foie la
plus puissante connu
par l’homme et cause le
cancer du foie. »
B.2 CANCER DU FOIE
L’aflatoxine B1 est le plus toxique des aflatoxines et le plus fort cancérogène
chimique du foie naturellement survenant connu. L’aflatoxine, métabolisé par
les enzymes dans le foie, s’attache aux protéines et entraîne une toxicité aiguë
(aflatoxicose). L’exposition de l’aflatoxine est à la base de destruction aiguë du foie
et la cirrhose du foie, ainsi que le développement de tumeurs ou d’autres effets
génétiques. 25 L’incidence du cancer du foie a augmenté et égale les infections de
l’hépatite chronique B et l’hépatite C. Des études ont montré que les personnes
ayant l’infection de l’hépatite B qui vivent avec l’exposition aux aflatoxines
chroniques ont un risque de contracter le cancer du foie qui est 30 fois plus grande
que les personnes qui sont négatives de l’hépatite B. La figure 4 montre les taux
d’incidence élevé, par 100,000 personnes en 2008, de cancer du foie chez les mâles
et les femelles au Kenya et au Mali par rapport à l’Amérique du Nord et en Europe.
Figure 4. Taux d’incidence du Cancer du Foie chez les Mâles et femelles (par 100,000)
Nation
Mâles
Femelles
Kenya
8,5
4,9
Mali
19,4
8,8
Amérique du Nord
6,8
2,2
Europe
6,5
2,2
Source: IARC GLOBOCAN, 2008
On sait aussi que les aflatoxines sont aussi la cause du cancer du foie chez les
personnes souffrant d’ l’hépatite C. Les populations africaines sub-sahariennes
et asiatiques ayant des taux élevés endémiques de l’hépatite B et de l’hépatite C
et sont, par conséquent, susceptibles d’avoir plus grande prevlence de cancer du
foie.28 Malgré la relation qui existe entre l’infection a l’hépatite et le cancer du foie,
les facteurs provoquant le cancer du foie sont influencés par une variété de facteurs
environnementaux et d’autres facteurs que les chercheurs ne saissisent pas encore
entierement. Des études plus avancées sont nécessaires pour comprendre les
mécanismes de l’exposition aux aflatoxines avec l’hépatite B et l’hépatite C. De plus,
les autres interactions d’aflatoxine peuvent contribuer au fardeau de la maladie,
mais restent encore à identifier.30
11
Au niveau mondial, on estime que l’aflatoxine contribue à entre 4,6 et 28,2 pourcent
des cas de cancer du foie. Chaque année, 550,000-600,000 nouveau cas du cancer
du foie sont enregistrés dans le monde, et environ 25,200-155,000 des cas sont
attribuables à l’exposition aux aflatoxines. En 2008, le cancer du foie représentait
la troisième cause principale des décès liés au cancer dans le monde.31 l’Afrique
subsaharienne, le Sud-est Asiatique et les pays du pacifique occidentale enregistrent
une plus grande plevalance du cancer du foie, comme le montre la figure 5.
Figure 5. Répartition Hépato carcinomes Attribuables à l’ Aflatoxine
Europe
0%
Pacifique Occidentale
20%
Afrique
40%
Asie du Sud-est
27%
Amérique du Nord
0%
Méditerranée Orientale
10%
Amérique Latine
3%
Source: Yu & Liu, 2010
La charge mondiale de morbidité de l’aflatoxine est fortement influencée par les
tendances de l’incidence géographique et temporelle du cancer du foie. La figure 6
ci-dessous illustre la corrélation entre des taux élevés de cancer du foie et le risque
élevé d’exposition chronique à l’aflatoxine.
Figure 6. Corrélation entre des Taux Elevés de Cancer du Foie et le Risque Elevé d’Exposition
Chronique à la Contamination par l’Aflatoxine
Source: GLOBOCAN 2002 data base and Williams et al., 2004
12
Le manque de données fiables constitue un défi majeur pour quantifier l’ampleur
des conséquences économiques et sanitaires liés à la consommation d’aliments
contaminés par l’aflatoxine dans les pays en voie de développement. Il est difficile
de pleinement attribuer l’impact de la contamination par aflatoxine sur les maladies
du foie dans les pays en développement, étant donne que la maladie du foie peut
être masquée par l’aflatoxicose aiguë et peut ne pas être diagnostiqué.32
Il y a trois interventions primaires pour atténuer les effets de l’aflatoxicose sur
les maladies du foie humain: clinique, alimentaire, et agricole. Une intervention
clinique efficace consiste a administrer un vaccin contre l’hépatite B, surtout
aux enfants.33 L’élimination complète de l’aflatoxine est peu probable, et, par
conséquent, une bonne prise en charge est la seule intervention qui puisse réduire
ses effets néfastes sur la santé a l’échelle mondiale.34
B.3
CIRRHOSE DU FOIE
Le lien entre l’aflatoxine et la cirrhose du foie n’est pas aussi bien documenté que
celui du cancer du foie. Certaines études ont suggéré que le lien entre l’aflatoxine et
cirrhose du foie est faible, 35 tandis que d’autres études ont indiqué qu’il existe une
preuve suffisante pour associer l’aflatoxine à la cirrhose. Une étude sur l’exposition
de l’aflatoxine et la cause de la cirrhose du foie en Gambie a révélé que l’infection
chronique de l’hépatite B et l’exposition de l’aflatoxine - soit séparément, soit en
synergie - constitue des agent les plus probablement responsables de la plupart
des cas de cirrhose chez les populations de l’Afrique de l’Ouest.36
B.4 SYSTÈME IMMUNITAIRE ET LE LIEN AVEC LA CROISSANCE RALENTIE
La recherche montre que l’aflatoxine retarde de la croissance et contribue à la
suppression immunitaire chez les animaux ; toutefois des recherches sérieuses
sur la suppression immunitaire chez les êtres humains n’ont été que récemment
effectuées, surtout chez les enfants. Une étude menée au Bénin et au Togo a
montré que les niveaux d’aflatoxine albumine était en moyenne 30 a 40 pourcent
supérieure au niveaux observes dans les sérums des enfants ayant un poids
normal.37 Par ailleurs, une étude menée en Gambie par Turner et al. démontre que
des niveaux élevés d’aflatoxine-albumine étaient associés à un retarde de croissance
et un insuffisance pondérale chez les enfants de 6 à 9 ans ; ceci représentant un
échantillon des enfants les plus âgés ayant démontrée l’existence de ce lien pour
la premier fois. Il faut noter que les enfants des pays en développement semblent
être naturellement exposés à l’aflatoxine par leur alimentation à des niveaux qui
compromettent le système immunitaire chez les autres espèces. Les fonctions
immunitaires associées à une sensibilité aux infections bactériennes et parasitaires
ont également été attribuées à l’exposition à l’aflatoxine.38
En général, la proportion de la du retard de croissance d’enfance est directement
corrélée à la proportion de la population vivant en dessous du seuil national de
pauvreté, et est inversement corrélée au produit intérieur brut par habitant.39
Comme dans le cas du cancer du foie, la prevelance de retarde croissance des
enfants est très élevée dans les régions du Sud-est d’Asie et de l’Afrique subsaharienne, où l’exposition aux aflatoxines par la consommation de la nourriture
contaminée est répandue. La figure 7 décrit la corrélation entre les caractéristiques
socio-économiques, l’exposition aux aflatoxines et la prévalence de retard de
croissance dans 12 pays.
13
Figure 7. Exposition à l’Aflatoxine ; Caractéristiques Economiques et de la Santé et des Nations Sélectionnées
Pays
vivant au-dessous
du seuil national de
pauvreté
PIB par habitant,
2010 en USD
Exposition
Aflatoxine,
ng/ Kg de poids
corporel/jour
Retard de croissance
les enfants*
France
6,2
34.250
0,3 – 1,3
Pas Disponible
Espagne
19,8
29.649
0,3 – 1,3
Pas Disponible
Etats-Unis
12
47.702
0,26
4
Argentine
30
15.030
0–4
8
Thaïlande
13
8.479
53 – 73
16
Chine
5
7.240
17 – 37
22
Gambie
58
1.479
4 – 115
28
Philippines
37
3.604
44 – 54
34
Kenya
52
1.783
3.5 – 133
36
Nigeria
34
2.357
139 – 227
43
Tanzanie
36
1.484
0,02 – 50
44
Inde
29
3.176
4 – 100
48
Notez: Note: PIB = Produit Intérieur Brut; NA = non disponible ou non reporté; * pour le pourcentage retard de croissance
chez les enfants. Ce chiffre s’appuie sur les données pour “les enfants de moins de 5 ans qui souffrent d’insuffisance
pondérale”
Sources: Khlangwiset, 2011, Indexmundi www.indexmundi.com/g/r.aspx?r=69
L’aflatoxine est également liée au kwashiorkor, une maladie causée par la malnutrition
protéine-énergétique. Le kwashiorkor a certaines caractéristiques associées aux
effets pathologiques provoquées par l’exposition aux aflatoxines chez les animaux,
mais le lien entre l’exposition aux aflatoxines et le kwashiorkor n’est pas encore
claire.40 Malgré ces résultats préliminaires, les mécanismes par lesquels l’aflatoxine
influe sur la croissance sont actuellement inconnus et nécessitent des recherches plus
avancées. Les taux de mortalité dus à la maladie du foie, qui sont élevés en Afrique,
en surtout en ce qui concerne la malnutrition protéine-énergétique, sont présentés
dans la figure 8. L’incidence mondiale des maladies du foie, y compris l’hépatite B et
C, la malnutrition protéino-énergétique, la cirrhose du foie, et le cancer du foie, est
montré dans la figure 9.
14
Figure 8. Taux de mortalité de Maladie du foie dans le monde sur 100,000 par région ainsi qu’au Kenya et au Mali
Monde
Hépatite B
Hépatite C
Cancer du foie
Cirrhose du foie
Malnutrition
protéineénergétique
1,63
0,84
9,47
11,99
3,89
Afrique
1,64
0,72
8,9
3,85
15,09
Amériques
0,57
0,92
4,16
12,87
4,46
Europe
0,83
0,52
7,33
20,94
0,54
Sud-est d’Asie
2,21
0,82
3,50
12,57
3,30
Pacifique Occidentale
1,60
0,88
21,68
9,53
0,82
Kenya
0,50
0,22
2,58
2,47
4,02
Mali
4,99
2,24
16,91
3,82
47,93
Source: OMS, 2004
Figure 9. Incidence de la Maladie du Foie sur 100,000 dans le Monde par Région et au Kenya et au Mali
15
B.5
« ...un lien possible
entre le VIH et
l’empoisonnement
d’aflatoxine... »
« ...une fréquence de
transmission du VIH est
positivement associé
à la consommation du
maïs en Afrique. »
LIEN AVEC VIH ET LA TB
On a suggéré que les effets de l’affaiblissement immunitaire et nutritionnel suite à
l’exposition chronique à l’aflatoxine peuvent être liés à la forte prévalence du VIH en
Afrique du Sud. Bien que ce lien est possible, il n’est pas toutefois définitif, parce que
la recherche ciblant les effets d’aflatoxine comme agent cancérigène a généralement
pris le devant par rapport la recherche se traduisent sur la nutrition et l’immunité.43
On a montré que l’exposition à l’aflatoxine provoque l’affaiblissement immunitaire,
en surtout on ce qui concerne les réponses de médiation cellulaire.44
La corrélation entre les niveaux de l’aflatoxine-albumine et le taux de CD4 chez
les personnes séropositives a été récemment étudié. Il faut noter qu’il existe une
interaction entre les cellules CD4 qui agit comme une voie pour l’infection à VIH.
Les protéines CD4 qui sera affaiblis par l’exposition à l’aflatoxine peutc corréler
positivement avec l’infection à VIH.45 En outre, pour la première fois, de nouvelles
recherches ont lié les niveaux d’aflatoxine élevés avec une augmentation de risque
de développer la tuberculose (TB) chez les personnes séropositives. La transmission
de la tuberculose est associée à l’exposition aux aflatoxines soulève un nouveau
problème de santé chez les personnes séropositives, en plus de préoccupations liées
à une susceptibilité accrue aux maladies du foie.46
Les personnes qui sont exposées à l’aflatoxine et sont séropositives ont des niveaux
diminués plasmatique de la vitamine A et la vitamine E dans le sang, bien qu’il n’y
ait pas d’interaction détecté entre l’aflatoxine et l’infection au VIH.47 Néanmoins, on
a proposé d’autres mécanismes qui expliquent le lien entre le VIH et l’exposition
aux aflatoxines. Williams et al.ont supposé que l’infection au VIH est susceptible
d’augmenter l’exposition à l’aflatoxine par deux voies possibles: (1) infection aux
VIH diminue les niveaux de nutriments antioxydants qui favorisent la détoxification
de l’aflatoxine, ou (2) le haut degré de coïnfection des personnes séropositives avec
l’hépatite B qui augmente également l’exposition biologique à l’aflatoxine. Bien
qu’aucune étude spécifique sur les humains ne soit pas encore menée, la preuve
suggère une diminution des systèmes immunitaires d’animal comme résultat de
l’exposition à l’aflatoxine.48
Une étude plus récente réalisée par Williams a conclu que la fréquence de la
transmission du VIH est positivement associée à la consommation de maïs en Afrique.
Cependant, la relation entre le cancer et la nutrition suggère que la contamination par
les fumonisines, une autre mycotoxine agricole répandue, plutôt que de l’aflatoxine,
peut être le facteur le plus probable dans le maïs qui favorise l’infection au VIH. La
Recherche suggère que l’amélioration de la qualité du maïs peut éviter jusqu’à 1,
000,000 transmissions du VIH chaque année.49
16
IMPACT DE L’AFLATOXINE EN AFRIQUE
« ... cas d’intoxication
par les aflatoxines dans
la région de l’Afrique
de l’Est est depuis
devenu une épidémie
renouvelable... »
La contamination par l’aflatoxine est répandue en Afrique et a été étudié dans
plusieurs pays en Afrique. On a détecté l’aflatoxine dans de nombreux aliments de
base tells que le maïs, le sorgho, le teff, le blé et le lait. Bien que les communautés
de l’Afrique Orientale soient d’une importance particulière aux objectifs de cette
analyse, les chercheurs ont présenté des données sur plusieurs régions africaines.
On a présenté la recherché en sections par pays pour maintenir l’intégrité des
résultats de cette recherche.
C.1
Impact en Afrique de l’Est
En Afrique de l’Est, il y a de nombreux rapports de l’invasion fongique et la
contamination par les mycotoxines des cultures vivrières. Les cas récurrents
d’intoxication par les aflatoxines dans la région de l’Afrique de l’Est sont devenus
une épidémie renouvelable, surtout dans les zones arides et semi-arides de la
région. Cette épidémie a été attribuée principalement aux pratiques de cultiver
des cultures et aux pratiques post-récolte. En Ethiopie, on a détecté l’aflatoxine B1
dans quatre cultures: l’orge, le sorgho, le teff et le blé. Les détaillants et les marchés
ouverts sont au plus grand risque de la contamination des cultures. Des études
dans des pays sélectionnés en Afrique de l’Est et Centrale fournissent des preuves
de cas où l’intoxication par l’aflatoxine a été observée.
Le Kenya
L’intoxication par l’aflatoxine provoquer encore une maladie très répandue et la
mort dans les régions rurales dans les provinces orientales et centrales du Kenya. Le
taux de l’exposition à l’aflatoxine et la prévalence de l’hépatite B dans les populations
rurales sont plus élevés que les taux dans les populations urbaines, même dans
les pays en développement à forte charge. Cette disparité peut s’expliquer par les
différences entre un régime alimentaire urbain qui est plus diversifié que celui des
populations rurales de base vivrière composée de maïs, d’arachides, et d’autres
aliments sujettes au contamination d’aflatoxine.50
Le Kenya a connu plusieurs flambées d’aflatoxicose au cours des 25 dernières
années, dont la plupart ont eu lieu dans le district de Makueni et Kitui dans le
province de l’Est.51 Les deux districts sont sujettes à des pénuries alimentaires dues
aux précipitations insuffisantes et irrégulières et des températures élevées. Par
ailleurs, la contamination du maïs par l’aflatoxine est une préoccupation mondiale
notamment parce que le maïs est un aliment de base largement cultivé dans de
nombreux pays. Au Kenya, plus de 40 pourcent des régimes alimentaires des ruraux
et urbains se compose de maïs et des produits du maïs.52
La première flambée d’aflatoxicose signalée au Kenya a eu lieu en 1978; d’autres
épidémies ont eu lieu en 1981, 2001, 2004, 2005, 2006, 2007 et 2008 qui ont abouti
à la maladie, à la mort et à la destruction des stocks de maïs contaminés.53 La
plus grande flambée étant de 317 cas, dont 125 décès, reporté dans le monde au
cours des dernières 20 années a eu lieu au Kenya à partir de Janvier à juin 2004.54
Les analyses du cerveau et des échantillons de sérum sanguin ont révélé que les
graines de maïs provenant des ménages de cas avait des concentrations plus
élevées de l’aflatoxine que les ménages contrôlés. Le maïs de la région affectée
contenait autant que 4.400 ppb d’aflatoxine B1, qui est 440 fois plus grande que le
niveau de tolérance 10 ppb fixé par le Bureau de Standards du Kenya.55
Un sondage représentatif de produits dérivés du maïs sur les marchés agricoles et
les points de vente dans le district de Makueni, de Kitui, deThika, et de Machakos
17
« Contamination du
maïs par aflatoxine est
une préoccupation
spécifique mondiale
parce que le maïs est
cultivé largement
comme aliment
de base dans de
nombreux pays »
a été mené afin d’évaluer l’étendue et l’ampleur de l’aflatoxine. Les résultats
préliminaires indiquent qu’il existe une contamination, répandue par les aflatoxines
de haut niveau. En effet, un total de 182 (53,2%) de 342 échantillons avaient un plus
grand niveau que celui du Département de l’Agriculture Américain (USDA) et celui
d’OMS dont le niveau acceptable est 20 parties par milliard (ppb) de l’aflatoxine.
En outre, un pourcentage substantiel d’échantillons de chaque district, y compris
Makueni (12,1%), Kitui (9,6%), Thika (3,9%), et Machakos (2,9%), avaient les niveaux
d’aflatoxine qui étaient supérieures à 1,000 ppb. Le gouvernement du Kenya a fourni
un remplacement alimentaire dans les districts les plus touchés, qui comprenait le
district de Makueni (Population: 771,545) et le district de Kitui (population: 515,422).
Les habitants des districts touchés ont été avisés d’éviter la consommation de maïs
ou d’autres aliments soupçonnés d’être moisi ou apparaissant décolorée. De plus, les
inspections de la nourriture par les autorités de santé publique ont été menées, et la
nourriture douteuse était saisi, détruit, et remplacé. La surveillance de l’intoxication
possible par les aflatoxines chez les êtres humains a été étendu à d’autres parties
du Kenya par le Ministère de la Santé, et on a intensifié le dépistage de maïs
potentiellement contaminé.56
La flambée de 2004 au Kenya était a suivi une mauvaise récolte de maïs qui avait été
endommagé et, par conséquent fait susceptible à la moisissure par la sécheresse.
Pour se protéger contre le vol de la maigre récolte, les gens ont stocké du maïs dans
leurs maisons, où ils faisaient plus chaudes et plus humides que dans les greniers,
où la récolte est généralement stockée. Les responsables de la santé ont exclu les
maladies du foie virales lorsque, soupçonnant l’intoxication par l’aflatoxine aiguë, ils
ont examiné des échantillons de maïs et ont trouvé des concentrations d’aflatoxine
B1 aussi haut que 4,400 ppb, ce qui est 220 fois le niveau acceptable au Kenya pour
la nourriture. Un remplacement rapide du maïs contaminé par des aflatoxines avec
du maïs non contaminé s’est avéré être une intervention critique; pourtant, en
Juillet 2004, un nombre limité de nouveaux cas devraient être détectés. Comme
cette flambée démontre, l’empoisonnement de l’aflatoxine continuera à être une
préoccupation de santé publique jusqu’à ce que les méthodes de manutention et
de stockage post-récolte sûrs et scientifiquement appropriées soient adoptées par
la population locale. En outre, une surveillance renforcée de l’empoisonnement
humain par l’aflatoxine et les tests de maïs vendus dans les marches pour les niveaux
d’aflatoxine mènera aux améliorations à long terme de la santé publique.57 Les
méthodes de prévention et de désintoxication sont décrites en détails à la section 3.
« Un remplacement
urgent du maïs
contaminé par
aflatoxine
avec le maïs non
contaminé s’est avéré
être une intervention
importante. »
Ouganda
En Ouganda, le maïs et les arachides sont les deux produits les plus recherchés pour
la contamination par l’aflatoxine, et des échantillons de ces deux produits ont montré
la présence de la contamination. Ces deux cultures sont les principaux aliments de
base pour la majorité des personnes dans le pays.58
La recherche d’aflatoxine sur les cultures vivrières en Ouganda a commencé dans
les années 1960 et a continué dans les années 1970. Les résultats de ces études ont
indiqué qu’un nombre important de la population a été régulièrement exposé à
des aliments contaminés par les aflatoxines. Ces études ont également lié les cas
de cancer du foie aux niveaux élevés d’aflatoxine dans les aliments ougandais. Par
ailleurs, aucune recherche d’aflatoxine n’a été signalée en Ouganda entre 1971et 1989,
probablement en raison de l’insécurité politique pendant cette période. De 1990 au
présent, des études sur le stockage des produits dans les exploitations et les marchés
ont commencé. Peu de travail a été fait sur la contamination en avant la récolte des
produits; les recherches supplémentairement dans la conception de programmes de
18
gestion et de contrôle en vue de effectuer un suivi approprié de contamination par
l’aflatoxine qui est nécessaire pour obtenir des recommandations sur la méthode
de conserver les produits à partir de la culture jusqu’à la période de récolte.59
« En Ouganda, environ
1,000 cas du cancer
sont enregistrés chaque
année. »
En Ouganda environ 1.000 cas de cancer sont enregistrés chaque année.60 A
l’hôpital de Mbarara au sud-ouest de l’Ouganda, seulement 40 cas sont rapportés
chaque année, mais de nombreux cas, peuvent ne pas être diagnostiqués. A part
les virus de l’hépatite qui peuvent conduire à un carcinome hépatocellulaire, des
études ont déterminé que les niveaux d’aflatoxine de divers aliments suspects
couramment consommés dans la région peuvent également être à blâmer aux
taux élevés de cancer.
Soudan
La littérature suggère que les aliments les plus vulnérables à la contamination par
l’aflatoxine au Soudan sont les arachides et les produits d’arachide. Le Soudan
est un leader mondial producteur des arachides.62 Younis et Malik63 ont étudié la
contamination par les aflatoxines dans les arachides soudanaises et des produits
d’arachide et ont constaté que le pourcentage de la contamination par les aflatoxines
était 2 pourcent, 64 pourcent, 14 pourcent et 11 pourcent pour les coquilles, le beurre,
les gâteaux et les arachides grillées, respectivement. Par ailleurs les chercheurs ont
confirmé que l’aflatoxine B1 était prédominante dans tous les échantillons, suivie
par G1, B2, et G2. L’apparition du cancer du foie au Soudan pourrait être grandement
réduite en rapprochant les niveaux acceptés pour les aliments contaminés par
l’aflatoxine par rapport aux niveaux internationalement acceptés.64
Les exportations d’arachides du Soudan sont régies par les normes strictes
d’Europe et d’autres pays avec de très faibles niveaux acceptables de l’aflatoxine.
Les normes élevées pour le marché d’exportation ont résulté à la classification
approfondie des produits d’arachide pour éliminer les grains contaminés. Ces
coquilles contaminées, cependant, peuvent encore se trouver dans le marché local,
en particulier pour usines de production de l’huile.65
« ...les aliments les
plus vulnérables à la
contamination par
les aflatoxines au
Soudan sont des
arachides et des
produits d’arachides... »
La majorité de l’huile produite dans ces usines pourraient être contaminés par
l’aflatoxine. Plusieurs huiles végétales, y compris les arachides, les graines de coton,
le sésame, et l’huile de tournesol, sont produites au Soudan et sont consommées
par presque toutes les populations de l’état de Khartoum, du Soudan. Elzupir et
al.66 Ont rapporté des niveaux élevés de l’aflatoxine dans les huiles des légumes
à Khartoum, au Soudan. L’ampleur de risque pour la santé résultant de la
consommation des huiles contaminées par les aflatoxines reste inconnu.67
Une étude visant à déterminer la présence de mycotoxines dans les produits, les
aliments et ainsi que dans les ingrédients d’aliments provenant directement à des
fermes d’élevage et des sites de production d’aliments a trouvé que les échantillons
soudanais ont montré une prévalence élevée de l’aflatoxine, étant 54 pourcent des
échantillons qui ont testés positive.68 Cela illustre les conséquences potentielles
économiques de la contamination d’un produit d’exportation mondiale tels que
les arachides.
19
C.2
Impact en Afrique Australe
Plusieurs études sur l’aflatoxine ont été menées au Botswana, au Malawi et en Afrique
du Sud. Les conclusions pertinentes sont présentées dans la section suivante.
« Une incidence élevée
de contamination
mycotoxines dans la
bouillie de maïs
suggère que les
aflatoxines peut
jouer un rôle dans
la provocation de
kwashiorkor. »
Botswana
Au Botswana, Mphande et al.69 ont montré la présence des aflatoxines ainsi que
d’autres contaminants dans la farine de maïs, avec la moitié des échantillons
contenant de l’aflatoxine à des concentrations supérieures à 20 ppb. Le fumonisine,
un autre mycotoxine cancérogène, est également présente dans des aliments
au Botswana, même si les aflatoxines sont des toxines les plus détectées dans les
échantillons.70
Malawi
L’aflatoxine ayant de concentration jusqu’ua 1,020 ppb ont été signalées dans les
grains au Malawi.71 Le maïs et le millet malté est utilisé dans la production des bières
locales qui est largement consommées au Malawi et au Kenya. Bien que ces bières
ne soient pas analysées dans cette étude, les chercheurs ont déterminé dans des
études antérieures que les toxines présentes dans les grains ne sont pas affectées
par les températures de cuisson normales. Les auteurs ont également fait signaler
un certain nombre de morts au Kenya, qui ont été attribuées à la consommation de
bière locale.
Afrique du Sud
Les chercheurs en Afrique du Sud ont noté une incidence élevée de la contamination
par les mycotoxines dans la bouillie de maïs. Patuline, une mycotoxine produite
par Aspergillus Penicillium et qui endommage le système immunitaire chez les
animaux,72 est généralement associées aux fruits et légumes moisis et est présent aux
niveaux élevés dans les pommes à cidre en Afrique du Sud.73 surtout dans les zones
où les températures sont plus élevés que 120 degrés Celsius.74 Patuline, comme
l’aflatoxine, est une autre mycotoxine dangereuse produite par des moisissures et
des champignons de la famille Aspergillus.
Le nombre d’enfants souffrant de kwashiorkor dans les hôpitaux de Durban a
augmenté depuis 1992. Ces cas de kwashiorkor, de marasme, et une insuffisance
pondérale qui ont été rapporté pendant cette période par rapport aux résultats
de la fonction affaiblie de foie. Comme indiqué précédemment, les chercheurs ont
suggéré que l’aflatoxine peut jouer un rôle dans la pathogenèse de kwashiorkor.76
20
C.3
« Le manque d’activités
de recherche financées
par les spécialistes
autochtones dans
le domaine de la
mycotoxicologie
est un obstacle qui
entrave les découvertes
scientifiques par les
chercheurs africains. »
Impact en Afrique Occidentale et Centrale
La contamination par l’aflatoxine et par les fumonisines est répandue dans les
cultures en Sierra Leone et au Ghana. Les villages du Burkina Faso ont connu la
contamination par les fumonisines sur le maïs, avec des niveaux aussi élevés que
29.000 ppb.77 Les chercheurs ont confirmé que 100 pourcent des 72 échantillons
provenant de plusieurs marchés locaux ont testé positifs pour les fumonisines.
Par ailleurs, les chercheurs ont également sonné l’alarme sur les conséquences
chroniques de l’exposition aux fumonisines chez la population humaine. Le Ghana,
le Nigeria, le Sénégal, le Togo, et le Burkina Faso ont enregistré la contamination
par les aflatoxines sur le sorgho, le maïs, les graines de coton, les arachides et les
produits d’arachide, l’igname, et le manioc à des différents niveaux avec les niveaux
de contamination dépassant généralement les standards de l’UE et de l’USDA.78
Nigeria
Dès 1961, les scientifiques de l’Institut de Recherche des Produits Stockés et
l’institut de Recherche Agricole, grâce à l’aide de l’Institut de Recherche des
Produits de la zone Tropicale de Londres, ont démontré la sensibilité de l’arachide à
la contamination par les aflatoxines au Nigeria. La prévalence des espèces toxiques
de l’Aspergillus sur les grains de maïs provenant de trois zones agro-écologiques
dans la partie nord du Nigeria a également été bien établie.79 La sensibilisation des
mycotoxines au Nigeria et le réseau d’étude ont mis en place un système en vue
de créer une carte en mycotoxines le pays qui est prévu faciliter d’autres études
gestion.
Le manque d’activités de recherche financées par des spécialistes autochtones dans
le domaine de la mycotoxicologie est une perte des opportunités de recherche
au Nigeria, tout comme la poursuite de l’approvisionnement des procédures, du
matériel et du personnel, peut être obstacle aux réalisations significatives pour
les chercheurs africains. Les initiatives directes nationales et régionales sont très
importantes dans la gestion des mycotoxines dans les aliments.80
Bénin et Togo
En Afrique de l’Ouest, la plus part de gens ne sont pas seulement mal nourri, mais
aussi sont chroniquement exposée à des niveaux élevés de mycotoxines. Une
étude visant à déterminer le niveau d’exposition à l’aflatoxine chez les enfants
du Bénin et du Togo suggère un lien entre la consommation alimentaire, le statut
socioéconomique, la résilience des zones agro-écologiques ainsi que les mesures
spécifiques pour les cultures. Les niveaux d’aflatoxine élevés étaient associés
au retard de croissance des enfants, à la mortalité infantile, à l’affaiblissement
immunitaire, à la déficience neurologique de l’enfance.81
Cameroun
Au Cameroun, les chercheurs ont déterminé que les chips de manioc consommé
par la population locale contiennent des niveaux d’aflatoxines élevés, ce qui a
pu se produire à la suite de pratiques de transformation, les conditions dans les
entrepôts et la durée de stockage.82 Bien que les études ont déclaré des niveaux
faibles d’aflatoxine et d’autres mycotoxines dans le maïs dans les forêts humides
et dans les régions montagneuses de l’Ouest du Cameroun, la présence constante
de la fumonisine de Fusarium pallidoroseum sur le maïs stockés fait signaler la
nécessité d’une plus grande attention aux champignons toxigènes, en surtout
ceux qui peuvent produire des mycotoxines dans les champs. 83
21
Gambie
L’expérience de la Gambie de l’aflatoxine retrace la présence de l’aflatoxine dans
les sérums, le lait maternel, le sang maternel par voie intraveineuse, et des cordons
ombilicaux des patients dans les hôpitaux de maternité.84 En Gambie, les arachides
sont des aliments de base et la culture principale commerciale, et les résultats de
communs de consommation à l’exposition forte et prolongée aux aflatoxines.
« En Gambie
une étude de
l’intervention contre
l’hépatite montre
clairement que la
vaccination de
d’hépatite B peut être
mise en œuvre dans
les programmes de la
vaccination nationale
des pays en
développement
et que la vaccination
est plus efficace
dans la prévention de
l’infection chronique
de l’hépatite B
et l’apparition
de carcinome
hépatocellulaire. »
La Gambie a une incidence le plus élevée du cancer du foie, l’infection endémique
d’hépatite B chronique, les niveaux faibles, mais toujours présence d’infections de
l’hépatite C, et une exposition presque omniprésente d’aflatoxine. Il y a une longue
histoire de recherche en collaboration entre le Ministère du gouvernement gambien
de la santé et les groupes internationaux, commençant par la création d’un centre
de terrain de ‘Medical Research Council-UK’ (MRC) en 1947. Les premiers efforts de
recherche MRC se focalisaient sur une variété de maladies, y compris l’hépatite B. En
1986, l’Agence internationale pour Recherche sur le cancer (IARC), en collaboration
avec les partenaires mentionnés ci-dessus, ont initié une étude d’intervention contre
l’hépatite en Gambie et le premier programme conçu en Afrique en vue d’évaluer
l’efficacité de la vaccination contre l’hépatite B dans la prévention de maladie
chronique du foie ainsi que le cancer du foie. Par ailleurs, une série d’études castémoins ont été mis en œuvre afin d’évaluer le rôle de l’exposition aux aflatoxines et
l’infection de l’hépatite C, en plus de l’infection par hépatite B, dans le cas du cancer
du foie.86
Les données du Registre National du Cancer (RNC) ont confirmé la forte incidence du
cancer du foie en Gambie avec des taux d’incidence normalisés selon l’âge de 35,7
et 11,2 par 100.000 chez les mâles et chez les femelles, respectivement, l’apparition
précoce du cancer du foie avec l’âge médian à 45 ans, et la prédominance masculine,
étant une répartition globale hommes-femmes de 3:4 hommes par femmes.87 Les
chercheurs ont aussi observé les tendances similaires démographiques dans les
études de cas-contrôle du cancer du foie menée en Gambie en 1981-1982, 19881989, et plus récemment en 1997 à 2001.88
En Gambie, les efforts de recherche importants ont documenté l’incidence élevée
du cancer du foie résultant a l’infections d’hépatite B de l’enfance, a l’exposition
de l’aflatoxine durant la vie alimentaire, et a les infections chroniques d’hépatite
C. En Gambie, 57 pourcent des cas de cancer du foie sont imputables à l’infection
de l’hépatite B chronique. Il faut aussi noter qu’en Gambie, une étude menée sur
intervention contre l’hépatite montre clairement que la vaccination contre l’hépatite
B peut être mis en œuvre dans les programmes nationaux de vaccination des pays
en développement et aussi que la vaccination est très efficace dans la prévention
de l’infection de l’hépatite B chronique et l’apparition probable de carcinome
hépatocellulaire.89
Ghana
Les études menées au Ghana qui ont recueilli des échantillons à partir de sites de
transformation majeures à Accra ont rapporté des niveaux d’aflatoxine jusqu’ a 2 ppb
à 662 ppb,90 les quantités qui dépassent de loin les niveaux réglementaires de l’OMS
et l’USDA de 20 ppb.
22
Capacité du secteur de la Santé de répondre
« La contamination
par l’aflatoxine est un
problématique sérieuse
a la santé dans toute
la chaîne alimentaire,
ainsi nécessitant
un approche multi
disciplinaire en vue
d’analyser, d’agir et de
trouver des solutions. »
La contamination par l’aflatoxine est une préoccupation sérieuse de santé enracinée
dans toute la chaîne alimentaire, ce qui nécessite une approche multidisciplinaire
en vue d’analyser, d’agir, et de trouver des solutions. En 2005, un réunion du Groupe
d’experts concernant les aflatoxines et la santé tenue à Brazzaville, à la République
du Congo, a recommandé que les pays africains doivent prendre des mesures
concrètes en vue de trouver la solution de ce problème qui affecte négativement
les moyens de subsistance et la vie, en surtout ceux des pauvres, qui n’ont pas un
choix d’aliments.91
D.1
Diagnostique et Traitement
Un large éventail de signes et des symptômes peuvent être utilisés pour
diagnostiquer l’aflatoxicose, selon le niveau d’exposition.92 Les signes et les
symptômes comprennent des vomissements, des douleurs abdominales et des
hémorragies, d’œdème pulmonaire, des dommages aiguës au foie y compris le
changement de gras, la perte de la fonction digestive, des convulsions, d’œdème
cérébrale, et le coma. D’autres symptômes comprennent les yeux jaunes, les
vomissements, le gonflement abdominal, de l’eau dans l’abdomen, un gonflement
des jambes, une faiblesse générale, et la somnolence.93 L’apparition des symptômes
est relativement lente, se produisant environ 8 heures après l’exposition. En cas
d’ingestion, se nourrissant de grandes quantités d’un adsorbant, tels que les
additifs d’argile comme Novasil, peut-être utilisé.94
D.2
Prévention et contrôle
Les vaccinations contre l’hépatite B, l’éducation voie des campagnes de
sensibilisation, et les mesures de chimio prévention telles que le déplacement
compétitif, les applications de l’extrait de plante, ou de sprays Méthyleugénol (voir
Section 3) sont présentés comme étant efficaces dans la prévention et le contrôle
des effets néfastes sur la santé de l’aflatoxine.
Vaccinations d’Hépatite
Le carcinome hépatocellulaire, un cancer du foie, est le cinquième cancer le plus
commun dans le monde, avec 80 pourcent des cas survenant dans les pays en
développement. Les facteurs de risques majeurs de ce cancer ont été identifiés
comme les infections virales chroniques, telles que l’hépatite B et l’hépatite C,
et l’exposition alimentaire à l’aflatoxine. Etant donné les estimations qu’environ
70 pourcent des cas des cancers du foie dans les pays en développement sont
attribuables à l’hépatite B, une vaccination sûre et efficace pour prévenir les
maladies chroniques de l’hépatite B pourrait prévenir plus de 250.000 cas par an.95
La vaccination contre l’hépatite B n’a pas été officiellement considérée comme une
intervention de lutte contre les aflatoxines, vu que le vaccin n’a aucun impact sur les
niveaux d’aflatoxines dans les régimes alimentaires. Cependant, il réduit l’impact
synergique de l’hépatite B et de l’aflatoxine en induisant le cancer du foie.96
Des études ont mis la réduction des cas de cancer du foie attribuables à la
vaccination de l’hépatite B de 30 à 50 pourcent. Perz97 estime qu’environ 50 à 80
pourcent des cas mondiaux de cancer du foie sont attribuables à l’hépatite B et il
postule que la réduction correspondante de risque de carcinome hépatocellulaire
en raison de la vaccination de l’hépatite B est comprise de 45 à 50 pourcent. Selon
les estimations de Kuniholm et al, la réduction du risque de l’hépatite B chronique
par la vaccination pourrait réduire le risque de cancer du foie causé par l’aflatoxine
par autant que 30 fois. La vaccination peut également jouer un certain rôle dans
la réduction de cirrhose causé par les aflatoxines.98 Plus récemment, Khlangwiset
estime que le vaccin contre l’hépatite B réduit le taux de cancer du foie par presque
50 pourcent.99
23
Avec une meilleure reconnaissance des facteurs de causalité et la compréhension
du mécanisme de la maladie, les interventions visant à réduire l’incidence de
carcinome hépatocellulaire et la morbidité peuvent être conçus et mis en œuvre.
La vaccination contre l’hépatite B dans l’enfance est l’approche la plus efficace en
vue de prévenir le cancer du foie, en surtout dans les pays en développement.100 La
réduction concomitante de l’exposition à l’aflatoxine B1 peut également se révéler
comme une mesure efficace de prévention primaire. Les vaccins pour la prévention
de l’hépatite C, cependant, sont encore au niveau de débuter des essais cliniques.
Les traitements Antiviraux contre l’hépatite peuvent également interrompre ou
retarder la progression du carcinome hépatocellulaire.101
Un défi majeur à l’intégration de la vaccination contre l’hépatite B dans le programme
national de vaccination reste de savoir comment s’assurer la disponibilité du vaccin
dans des pays ayant des cas prévalents de l’intoxication par l’aflatoxine. Les principaux
obstacles à la diffusion de la vaccination peuvent inclure un financement insuffisant,
manque d’accès à la technologie, et les préoccupations au sujet des droits de
propriété intellectuelle. Le développement d’un vaccin contre l’hépatite C est plus
problématique, en raison de l’hétérogénéité génétique du virus. Cependant, avec 24
pourcent des cas de cancers du foie dans les pays en développement attribuable à
l’hépatite C (environ 93.000 cas par an), un tel vaccin ferait une contribution majeure
à la prévention du cancer.102
Au Nigeria, l’aflatoxine et l’infection chronique par hépatite B sont à la base d’environ
8 à 27 pourcent et 59 à 62 pourcent des cancers du foie total, respectivement. Des
trois stratégies de lutte contre l’aflatoxine testé au Nigeria (le vaccin contre hépatite
B, lutte biologique, et un absorbant de calcium appelé Novasil argile), la vaccination
contre l’hépatite B réduirait le plus grand nombre du total des cas de cancer du foie.
Sur 43, 000 cas total de cancer du foie, on a calculé que le vaccin contre l’hépatite B,
la lutte biologique, et Novasil réduiraient le cancer du foie par 49 pourcent, 5 à 19
pourcent, et 3 à 10 pourcent, respectivement, comme le montre la figure 10.103
Figure 10. Estimations de réduction des risques des interventions du contrôle sélectionnées dans le cancer du foie par
Etiologie
Unités par 100.000
Interventions
Baseline risque
Arr
rrr
nnt
Incidences de Cancer du foie
Liée à l’aflatoxine
Induit par HBV
Générale
475,42 – 499,59
805,78
Vaccine
450,44 – 475,81
395,05 – 424,47
Biocontrol
31,27 – 127,41
36,98 – 151,82
NovaSil
22,12 – 74,22
26,30 – 88,23
Vaccine
0,95
0,49 – 0,53
Biocontrol
0,06 – 0,27
0,05 – 0,19
NovaSil
0,04 – 0,16
0,03 – 0,11
Vaccine
210 – 222
236 – 253
Biocontrol
785 – 3,198
659 – 2,704
NovaSil
1,347 – 4,521
1,133 – 3,803
RRR = réduction du risque relatif; ARR = réduction de risque absolu; NNT = nombre nécessaire pour traiter; HBV = Virus
de l’hépatite B
24
Campagnes de sensibilisation
Au cours de la période d’épidémie de 2005 au Kenya par les aflatoxines, les individus
ont étaient appris les méthodes de transformation du maïs ainsi que la manière
de stockage grâce à une campagne de sensibilisation menée par l’Organisation
pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) des Nations Unies, le Ministère de la santé
et le Ministère de l’Agriculture. Ces individus 26 qui ont étaient sensibilisés avaient
des niveaux faibles d’aflatoxine sériques que les individu qui n’on pas étaient
sensibilisés.104 Les campagnes de sensibilisation devraient utiliser des systèmes
qui sont déjà en place en vue de diffuser de l’information aux petits exploitants
agricoles. Par ailleurs des campagnes de sensibilisation devraient diffuser des
informations à de multiples organisations et utiliser des moyens diverses afin de
diffusion les informations en vue de parvenir à un large éventail de personnes, étant
donné la diversité des cultures et l’éloignement des villages.105 Les organisations
qui sensibilisent aurait besoin d’identifier les groupes qui ne sont pas au courant
des messages des campagnes actuelles ainsi que les méthodes appropriées pour
poursuivre la sensibilisation de ces populations. Il faut aussi noter que les diffuseurs
de la campagne auraient également besoin de déterminer pourquoi les individus
ou les groupes ne sont pas prêts ou en mesure d’adopter les recommandations
proposées.
« Les campagnes de
sensibilisations doivent
utiliser les systèmes
qui sont déjà en place
afin de diffuser de
l’information... »
« Comme les maladies
dans le monde en
développement ne
sont pas rapportés, les
épidémies connus vont
probablement sous
estimer le problème... »
Réalisations dans la technologie Bio marquer
Les études concernant les méthodes dont les animaux et les humains métabolisent
l’aflatoxine ont fourni des possibilités de développer des approches de chimio
prévention chez les populations humaines. Les chercheurs examinent les effets
au corps et les effets chimiques de carte découlant de l’exposition aux aflatoxines.
L’apparition de nouveaux marqueurs chimiques, ou bio marqueurs, des altérations
de signaux dans le corps provoqué par l’aflatoxine. Les bios marqueurs peuvent être
utilisés comme les résultats dans ces études ou d’autres études sur la prévention
primaire. Les bios marqueurs peuvent également être utilisés dans les plantes
sujettes à l’exposition par l’aflatoxine. L’examen de bio marqueurs permet aux
scientifiques d’identifier les régions où des mesures de chimio prévention peuvent
être appliquée aux cultures, en limitant l’impact de la contamination d’aflatoxine.106
Les mesures de chimio prévention tels que les interventions cliniques visant à
lutter contre la contamination par les aflatoxines peut être considéré comme une
intervention «secondaire» car il ne peut pas réduire les niveaux d’aflatoxines dans
les aliments, mais peut améliorer les maladies liées aux aflatoxines par la réduction
de la biodisponibilité de l’aflatoxine ou ses espèces réactives de l’oxygène qui se lie
à l’ADN pour initier le cancer.107
D.3 Systèmes du Suivi Epidémiologique
L’exposition récente à l’aflatoxine est reflétée dans l’urine excrétée, mais seulement
un petit fraction de la dose est excrétée dans cette façon.108 Les épidémies
précédentes au Kenya ont été identifiés par les médecins qui ont remarqué
une augmentation des cas de jaunisse, malgré l’absence d’un système active et
organisé de rapportage.109 Bien qu’un système national de rapportage pour la
jaunisse serait bénéfique pour les pays en développement, le taux de référence
de la jaunisse et l’ensemble de ses causes possibles ne sont pas connu.110 Étant
donné que les tests de confirmation en utilisant des marqueurs biologiques soient
limités, un système de rapportage active et organisée des cas possibles d’aflatoxine
pourraient permettre une détection plus précoce des flambées épidémiques
potentielles. Comme les maladies dans le monde en développement sont souvent
non déclarées, les épidémies connues sont normalement sous-estimées. En outre,
le fardeau de la maladie attribuable à l’exposition aux aflatoxines chronique comme
25
le cancer du foie, les troubles de la croissance, de l’affaiblissement immunitaire reste
indéfinie.111 ces épidémies récurrentes soulignent la nécessité de quantifier et de
contrôler l’exposition aux aflatoxines dans les pays en développement et de mettre
en évidence le rôle potentiel à la santé publique. En outre, un système d’alerte
précoce pour surveiller les niveaux d’aflatoxines dans les sources de nourriture ou
des individus éviterait ou réduirait ses effets négatifs sur la santé. La surveillance des
niveaux d’aflatoxines dans les aliments ou des individus pour identifier les personnes
à risque de maladie est plus difficile que la surveillance de l’incidence d’aflatoxicose;
Cependant, la surveillance des taux de jaunisse peut identifier la susceptibilité plus
tôt et permettre une intervention plus rapide.112
Dans les pays développés, une infrastructure adéquate existe qui est employé
afin de faire le suivi des niveaux des contaminants dans les aliments, tandis que
des communautés agricoles rurales pauvres dans les pays en développement
ont tendance à ne pas avoir le choix de détourner des aliments contaminés de la
consommation humaine, et la diversité générale alimentaire dans son ensemble
tend à être base.113 Alors que les aliments à risque sont fortement réglementés en
Amérique du Nord et en Europe, de nombreux pays en développement n’ont pas
de réglementation et la mise en application cohérente.114 Plusieurs interventions
clés énumérées dans les sections 3 et 4 comprennent la lutte biologique et des
méthodes de test qui ont déjà été inaccessible aux agriculteurs et aux organismes de
réglementation dans les pays en développement. Un suivi rigoureux ou un système
de surveillance tel que celui utilisé dans les pays en développement - serait difficile
à établir et à maintenir.
Un système précoce
doit inclure un
protocole de
réponse pour
prévenir d’avantage
d’exposition à
l’aflatoxine et les
résultats de la santé y
associé une fois que
une source d’aliments
contaminés est
identifiée. »
Pour maximiser les ressources, un système ciblé de suivi ou de surveillance dans les
régions à haute risque si non les populations pourraient être mis en place qui utilise le
spécimen le plus approprié (de la nourriture, de l’urine ou du sérum) qui est approprié
pour la capacité du pays de recueillir des échantillons.115 Une combinaison de tests
rapides sur le terrain et dans les tests de confirmation du laboratoire qui analysent
l’aflatoxine dans les échantillons alimentaires ou biologiques serait idéal pour un
système d’alerte précoce. Un système d’alerte précoce doit inclure un protocole
d’intervention pour prévenir d’autres expositions aux aflatoxines et des résultats
de santé associés une fois une source de nourriture contaminée est identifiée. Un
protocole ne sera efficace que si l’infrastructure et des fonds pour remplacer des
aliments contaminés existent et une méthode pour identifier les familles dans le
besoin est déterminée. En vue de faire réussir un système d’alerte précoce et de
réaction des protocoles, les membres clés de divers organismes gouvernementaux,
le secteur des soins de santé et les organisations non gouvernementales doivent faire
partie du développement et de mise en œuvre des stratégies de communication et
des systèmes de réponse.
D.4
Politiques et Stratégies
Les Ministres de l’Union africaine de la santé se sont réunis à Johannesburg en 2007
pour harmoniser toutes les stratégies de santé existantes en élaborant une stratégie
de santé en Afrique qui couvre la période 2007-2015, et que les communautés
économiques régionales (CER), d’autres entités régionales et les États membres
pourraient utiliser pour enrichir leurs stratégies nationales.116 La stratégie globale
vise à compléter les autres stratégies détaillées et spécifiques en ajoutant la valeur
du point de vue unique de l’Union Africaine (UA) et de fournir une orientation
stratégique aux efforts de l’Afrique dans la création d’une meilleure santé pour
tous. Malheureusement, le fardeau de la contamination par l’aflatoxine n’est pas
mentionné dans la stratégie.
26
En Mars 2011 hors du 7ème réunion de la Plateforme de Partenariat pour le
Programme Détaillé du Développement Agricole en Afrique (CAADP - PDDAA) à
Yaoundé, Cameroun, les dirigeants africains ont demandé que la Commission de
l’Union Africaine (CUA) découvre un «Partenariat pour le contrôle de l’aflatoxine en
Afrique » (PACA) et de le relier aux processus du PDDAA. La PACA sera un innovateur,
s’approprié par l’Afrique et géré par un consortium qui coordonnera les mesures
d’atténuation d’aflatoxine dans les secteurs de la santé, de l’agriculture et du
commerce en Afrique, Cela servira comme un modèle holistique pour une solution
multisectorielle. Il sera intégré au sein des institutions africaines existantes et aligné
avec les processus du PDDAA pour intégrer les efforts existants d’harmonisation
au niveau continental.
En Juin 2010 lors du 10ème forum annuel de la Croissance et les Possibilités
Economiques en Afrique (AGOA) à Lusaka, en Zambie, le gouvernement américain
(USG) a annoncé que 12 millions de dollars de l’exercice 2011 (FY11) le financement
de l’organisation feed the future serait utilisé pour soutenir les priorités PACA. Le
Département de l’Agriculture des Etats-Unis (USDA), l’Agence américaine pour le
développement international (USAID) et les Centres Américains pour le Contrôle et
la Prévention des Maladies (CDC) ont été désignés comme la les agences clés pour
mener des programmes d’atténuation d’aflatoxines en Afrique. Ce financement
est complété par d’autres bailleurs de fonds ainsi que des organisations non
gouvernementales.
« ...la recherche sur
les aflatoxines en
Afrique est nécessaire
en vue d’assurer que
les décideurs dans la
région de l’Afrique Subsaharienne reconnaît
que la mise en œuvre
accrue du contrôle
d’aflatoxine avant et
après la récolte est
un moyen important
d’augmenter la
production des aliments
et assurer la sécurité
des aliments afin de
protéger la santé de
leurs citoyens... »
Le PACA a organisé sa première réunion de planification organisationnelle dans
le cadre des auspices de la CUA à Nairobi, au Kenya en octobre 2011. Quarante
et un participants représentant les pays membres de la CUA, les communautés
économiques régionales (CER), les organisations professionnelles, les bailleurs, les
ONG et les organisations paysannes, le secteur privé, et es experts techniques y
ont participé. L’élan mis en place comme résultat de cette réunion marque une
étape importante pour aborder cette question formidable de la santé publique, de
l’agriculture, et du commerce.
L’identification des stratégies de santé publique pour la réduction de la morbidité
et la mortalité associé à la consommation des aliments contaminés par l’aflatoxine
dans les pays en développement signifierait l’élaboration d’un plan intégré qui
combine de manière plus efficace la santé publique et les approches agricoles pour
contrôler l’aflatoxine.117 Dans le pays riches producteurs de céréales du monde, des
ressources économiques suffisantes existent pour s’assurer que les règlements
visant à limiter l’exposition aux aflatoxines dans l’alimentation sont mis en œuvre
et les prix du maïs et des arachides sont souvent dictés par le niveau d’aflatoxine,
ce qui contribue à des niveaux beaucoup plus faibles de l’exposition des pays
riches.118 Les réglementations relatives aux aflatoxines dans de nombreux pays
les moins avancés (PMA) font presque rien pour protéger la santé publique, car il
existe l’application limitée des réglementations de la sécurité des aliments, surtout
parmi les communautés rurales où la qualité des aliments est rarement inspecté
officiellement.119 Souvent il n’y a pas de différenciation des prix sur le marché entre
les aliments contaminés et ceux non contaminés.
L’élaboration et la mise en œuvre de politiques demeure un problème crucial en
Afrique, et cela peut être dû à l’absence de révision de la politique et l’insuffisance
d’expertise national bien formé.120 Les évaluations des politiques systématiques
ne sont pas souvent entreprises. Les Plans Nationaux d’Action de l’Environnement
et de la Santé (NEHAPS) sont des documents du gouvernement qui traitent des
27
problèmes de santé environnementale dans une approche globale, holistique,
et intersectorielle. Les plans d’action nationaux sont élaborés normalement
en coopération avec d’autres partenaires, y compris les experts techniques et
professionnels; les autorités nationales, régionales et locales et les organisations non
gouvernementales. Cependant, ces plans doivent être traduits en action, de sorte
qu’ils peuvent être utilisés comme une plate-forme pour la lutte contre les incidences
aflatoxicose en Afrique.
D.5
Utilisation des preuves de la recherche
Selon Hell et Mutegi, 121 la recherche d’aflatoxine en Afrique est nécessaire pour
s’assurer que les décideurs de la région sub-saharienne reconnaissent que la mise
en œuvre accrue de contrôle d’aflatoxine avant et après la récolte est une avenue
importante pour accroître la production alimentaire et assurer la sécurité des
aliments pour la protection de la santé de leurs citoyens. Il serait également utile
de sensibiliser les parties prenantes sur les dangers de la commercialisation et la
consommation des aliments moisis. La recherche informerait aussi le développement
de l’infrastructure pour accueillir le suivi ainsi que la recherche sur les mycotoxines.
Par ailleurs l’effort concerté et commun sur la recherche d’aflatoxine en Afrique afin de
minimiser la répétition assurerait que les ressources sont focalisées sur les domaines
prioritaires identifiés, notamment la documentation de l’impact de l’aflatoxine sur la
santé et les économies en Afrique. La coordination et la collaboration assureraient
également le développement de mécanismes d’alerte précoce, en particulier dans
les zones fortement exposées, pour éviter les cas d’intoxication aiguë qui conduisent
à des fatalités.122
28
Notes de fin
Wu, F., Narrod, C., Tiongco, M., & Liu, Y. (2011). Economies de la Santé de l’Aflatoxine:
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40
3
« Même les niveaux
bas d’aflatoxine
peuvent avoir des
impacts négatifs sur la
viande, la volaille, et les
produits d’animaux. »
AGRICULTURE
Résumé
La contamination par l’aflatoxine pose un risque grave à l’industrie agricole avec des
niveaux modérés à des niveaux élevés d’aflatoxine qui sont à la base de morbidité et
de mortalité chez les êtres humains et les animaux. Les niveaux actuels d’aflatoxine
peuvent causer des effets à long terme au bétail, à la volaille et aux produits d’origine
animale comme la viande, les œufs et les produits laitiers. Bien que l’infrastructure de
surveillance en place pour les aflatoxines dans les pays développés serait difficile à
mettre en œuvre facilement dans le monde en voie de développement, il y a quelques
interventions relativement moins coûteuses qui peuvent être mises en œuvre avant
et après la récolte. Les méthodes de manutention avant la récolte en vue d’éviter
toute formes de contamination par les aflatoxines avant-récolte comprennent
l’utilisation de lutte biologique, la rotation des cultures, le déplacement compétitif,
et l’utilisation de différentes souches de maïs et autres cultures. L’utilisation
d’interventions afin de réduire l’exposition à un stress environnemental peut réduire
la contamination par les aflatoxines. Les meilleures pratiques pour la manutention
après récolte comprennent le séchage et la transformation appropriés, en plus à un
climat tempéré, sec, exempt de parasites de stockage.
Les stratégies visant à éliminer ou limiter la propagation de la contamination par les
aflatoxines une fois que les cultures sont récoltés comprennent la transformation
des aliments, des stratégies de stockage telles que le séchage et l’amélioration des
conditions et les mesures covenants et appropriés pour les zones agro-écologiques
particulières. La mise en œuvre d’un paquet ou d’un ensemble de procédures visant
à prévenir la contamination par les aflatoxines des cultures est plus efficace que les
procédures traditionnels post-récolte et a réduit l’exposition post-récolte dans la
chaîne alimentaire par plus de la moitié.
Des études ont montré que les aliments contaminés par les aflatoxines peuvent être
désintoxiqué par l’utilisation de sels inorganiques et les acides organiques, ammoniac,
et l’utilisation des agents de liaison d’aflatoxine B1. Une recherche novatrice est
actuellement en cours sur les méthodes de détoxiquer les cultures contaminées en
utilisant des acides naturels tels que des sels et des extraits des plantes. Par ailleurs
l’ammoniac des cultures renforce également la protéine livrable dans l’alimentation
animale. D’autres utilisations des cultures contaminées par l’aflatoxine comprennent
les aliments pour animaux (si les niveaux sont suffisamment faibles), et la production
de l’éthanol pour les biocarburants. Les avantages et les inconvénients de ces
alternatives sont examinés ci-dessous.
INTRODUCTION
La contamination par l’aflatoxine pose un risque grave au secteur agricole; les niveaux
modérés à des niveaux élevés d’aflatoxine peuvent causer des maladies aux êtres
humains et aux animaux. Même de faibles niveaux d’aflatoxine peuvent avoir des
effets à long terme sur le bétail, la volaille, et les produits d’origine animale. En outre
plusieurs méthodes de manutention pré-récolte et les meilleures pratiques pour
la manutention après la récolte peuvent réduire la contamination. Actuellement,
les chercheurs examinent les effets des acides naturels, des sels, et des extraits de
plantes pour détoxiquer les cultures contaminées. Une méthode plus courante est
l’ammonisation, ou le traitement des cultures contaminées en utilisant la vapeur
d’ammoniac, ce qui élimine le champignon A. flavus qui produit de l’aflatoxine.
41
PREVENTION PAR LA MANUTENTION POST-RECOLTE
« Dans Ia prévention
d’aflatoxine, les
méthodes de
lutte biologique
d’aflatoxine, peuvent
être appliquées
avant la récolte ou
dans les champs
lorsque les plantes
se développement et
deviennent mûrs. »
Les méthodes de la manutention pré-récolte en vue d’éviter la contamination par les
aflatoxines comprennent l’utilisation des agents de lutte biologique, qui instituent
un processus de déplacement compétitif à l’aide des souches atoxigènes employant
les différentes techniques agricoles, et développant de races de souches plus forts ou
plus résistantes de maïs et d’autres cultures.
B.1
CONTROLE BIOLOGIQUE
La pollution environnementale causée par l’utilisation excessive de pesticides
chimiques étant donne qu’il existe l’inquiétude des effets des produits chimiques
sur les aliments destinés à la consommation par les êtres humains a conduit à une
pression croissante du public pour éliminer les pesticides des marchés agricoles. De
nombreuses régions du monde commencent à réglementer et même interdire les
produits chimiques dangereux utilisés par les agriculteurs. Dans plusieurs années
passées, les chercheurs de la lutte antiparasitaire ont commencé à développer
des méthodes les plus naturelles dans l’agriculture, principalement dans le
développement de lutte biologique. Les luttes biologiques employées au lieu
des pesticides chimiques traditionnels, sont respectueuse à l’environnement et
proviennent des moyens naturels et peuvent inclure les insectes bénéfiques, les
extraits de plantes, ou l’introduction d’autres organismes naturels. Dans la prévention
de l’aflatoxine, les méthodes de bio contrôle peuvent être appliquées avant la récolte
ou dans les champs lorsque les plantes développent et deviennent mûrs. Bien que les
méthodes de la lutte biologique ne puissent pas être aussi efficace que les méthodes
chimiques, les agriculteurs et les chercheurs continuent de réfléchir sur les avantages
et les inconvénients de court et de long terme d’utilisation de mesures préventives.
Les extraits des plantes
Les huiles essentielles extraites de certaines plantes se sont avérées une alternative
valable aux pesticides chimiques et aux fongicides. En utilisant des extraits de plantes
et des méthodes de contrôle biologiques généralement disponibles, les chercheurs
ont examiné les effets des utilisations de différents à de ses agents contrôle sur une
quantités du riz données.
Par rapport au riz non traité, l’utilisation de certains extraits de plantes a pu réduire
le niveau de l’aflatoxine B1 par 99 pourcent; l’utilisation de certains d’autres agents
de lutte biologique a réduit les niveaux d’aflatoxine B1 par 83 pourcent. Ces résultats
ont démontres que l’utilisation des autres méthodes naturel peut effectivement
inhiber ou réduire les aflatoxines dans les cultures.1
Les effets de 41 types d’huiles essentielles sur la croissance d’A. flavus ont été évalués
sur le maïs dans des conditions différentes de l’activité de l’eau. Les huiles essentielles
testées comprennent, l’aniseboldus, le thym de montagne, de clou de girofle, Griseb,
et Poleo. L’addition des huiles essentielles a montré un effet sur la croissance et
l’accumulation d’A. flavus, avec clou de girofle, thym de montagne, et Poleo ayant
le plus grand effet. Les huiles essentielles peuvent être appliquées sous forme de
vapeur, ce qui rend l’application particulièrement pratique et convenable pour une
utilisation dans des entrepôts fermés.2
Vaporiser Méthyleugénol
Méthyleugénol est une substance présente naturellement dans les huiles essentielles
et les fruits. Il est soluble dans l’eau et est généralement utilisé dans aromatisation
des gelées, des aliments cuits au four, des boissons non alcoolisées, de gomme à
mâcher, des bonbons, des desserts, de condiment, et de la crème glacée à de faibles
42
concentrations. Il faut noter qu’Il est une alternative biologique aux pesticides
ou fongicides chimiques manufacturés, son utilisation exclut généralement les
arachides pour la consommation humaine. En outre dans une étude réalisée en
2009, l’utilisation de Méthyleugénol s’est avérée un inhibiteur important de la
croissance de A. flavus par 56 pourcent des repas agar d’arachide. Méthyleugénol
également ralenti la croissance dans les gousses et les graines d’arachide. Bien
que les essais sur le terrain doivent être menés, l’utilisation de pulvérisation
Méthyleugénol naturelle peut être une alternative mieux aux produits chimiques
dans la prévention de la croissance d’A. flavus sur les arachides stockées.3
B.2
« Pas toute souche
d’A. flavus produira de
l’aflatoxine. »
Déplacement Compétitif
Il existe plusieurs souches d’A. flavus, mais pas toutes les souches de A. flavus sont
capable de produire l’aflatoxine. Certaines souches sont toxigènes, ce qui signifie
que le champignon n’est pas toxique lorsqu’il est consommé. Lorsque des souches
toxigènes sont appliquées sur les cultures, ils sont en concurrence avec les souches
toxiques pour les ressources. Généralement, l’application des souches toxigènes en
résulte en une diminution considérable ou l’élimination des souches toxigènes qui
produisent l’aflatoxine. La recherche a été effectuée sur les arachides4 et le maïs5
des résultats exelente. Horn et Dorner6 ont démontré qu’il y’avaient une réduction
de 77 à 98 pourcent de la contamination par les aflatoxines dans arachides avec
l’application des souches toxigènes. Abbas, Zablotowicz, Bruns, et Abel7 ont
déterminé qu’un mélange de souches toxigènes (dans leur cas ct3 et K49) a eu un
grand impact qu’une seule souche. La figure 11 montre les différences de toutes
les instances de contamination par les aflatoxines dans deux souches primaires
d’A. flavus. Ces statistiques démontrent que la souche I de A.flavus peut être un
concurrent pour les situations de déplacement compétitif.
Figure 11. Pourcentage d’infection de culture et Pourcentage de Contamination par Aflatoxine Causée par 2 Souches d’A. flavus
100%
80%
60%
40%
20%
0%
Infection des Cultures
L&S
Souche S
Souche L
Contamination par Aflatoxine
18%
11%
11%
81%
71%
8%
Source: Services de Recherche Agricole (ARS) du Département de l’Agriculture des Etats-Unis (USDA), Etiologie, 2010
43
Par ailleurs, Probst et al.8 ont identifié des souches atoxigène particulière présentes
dans quelques districts au Kenya, 12 de ces souches se sont avérées efficaces en
vue a réduire des niveaux d’aflatoxine dans le maïs par plus de 80 pourcent, étant
un niveau d’efficacité comparable à une souche commercial distribués aux EtatsUnis. Ces résultats suggèrent que les souches spécifiques atoxigène doivent être
identifiées afin d’être utilisées dans toutes les zones écologiques d’Afrique.
L’identification des souches spécifiques à une région élimine les préoccupations
concernant les taux d’exposition par des champignons étrangers. Il y a aussi le
potentiel que les souches utiles qui ont été identifiés pour une région donnée
peuvent déplacer plus efficacement les souches toxigènes à laquelle ils sont plus
étroitement reliés.9
« Utilisation des
techniques agricoles,
telles que
la rotation des cultures
et les interventions
pour réduire
l’exposition au stress
environnemental
peut réduire la
contamination par les
aflatoxines. »
L’utilisation des souches de A. flavus atoxigène s’est avérée être très efficace en vue
d’éliminer la contamination par les aflatoxines dans des diverses cultures. Cependant,
certaines méthodes d’application se sont avérées plus efficaces que d’autres. Dans
une étude de 2009, les chercheurs ont examiné plusieurs méthodes: 1) l’inoculation
du sol avec une souche atoxigène, (2) la pulvérisation des plantes cultivées avec des
conidies - ou spores - de la souche atoxigène et 3) la pulvérisation des plantes avec
un produit hydrosoluble qui comprend la souche atoxigène. Les chercheurs ont
constaté que 50 pourcent de A. flavus échantillonnés à partir du sol inoculé était
atoxigène, 65 pourcent des échantillons de plantes qui ont été traitées avec des
conidies atoxigène, et 97 pourcent des échantillons collectées à partir de plantes
traitées avec des souches formulées étaient atoxigène. Ces résultats indiquent que
les moyens les plus efficaces de livraison des souches atoxigène pour remplacer
compétitivement les souches toxigènes de A. flavus sont la pulvérisation aérienne de
souches atoxigène formulées. Cependant, comme cette option ne peut pas toujours
être possible pour les petites parcelles de terre ou de communautés, l’inoculation du
sol autour des plantes peut aussi être très efficace.10 Le remplacement concurrentiel
est largement utilisé en vue d’effectuer les opérations agricoles commerciales dans
le sue des États-Unis étant atténue un succès considérable.
B.3
Techniques agricoles
L’utilisation de techniques agricoles, telles que la rotation des cultures et les
interventions visant à réduire l’exposition à un stress environnemental, peut
également réduire la contamination par les aflatoxines.
Rotation des cultures
Les facteurs environnementaux qui facilitent l’infection par les aflatoxines dans
les champs comprennent la température du sol et de l’air, l’humidité relative,
la disponibilité de l’eau, la sécheresse, le stress d’azote, et l’espacement des
plantes. Les plantes qui vivent les niveaux d’humidité plus élevés, les périodes de
fluctuations extrêmes d’humidité ou de température, les environnements stressants
en raison de la sécheresse, la météo, les insectes, et d’autres facteurs de stress, ou
le surpeuplement sont beaucoup plus susceptibles à l’infection par A. flavus. Hell
et Mutegi11 disent que les niveaux d’aflatoxine dans les échantillons de maïs en
Ouganda étaient les plus élevés dans les échantillons prélevés dans les zones plus
humides que les échantillons prélevés à partir des régions sèches; les résultats
similaires ont été signalés dans des échantillons en provenance du Nigeria dans des
conditions similaires.
On a démontré les relations causales entre la température du sol et les niveaux de
l’aflatoxine. Une étude réalisée dans le sud du Texas ont démontré que les niveaux
d’aflatoxine sont beaucoup plus faibles dans les cultures pendant les mois d’hiver
44
que pendant les mois d’été, étant donnée que la température du sol a eu une
grande influence sur la croissance d’A. flavus. En outre, les chercheurs ont pratiqué
la rotation des cultures, y compris le maïs, le coton et le sorgho, dans les champs
d’expérimentation, ils ont également constaté que toutes les cultures ont montré
des niveaux réduits de contamination par les aflatoxines au cours des mois d’hiver,
mais le maïs a toujours démontré des niveaux plus élevés d’aflatoxine que d’autres
cultures sous études12
Des échantillons de sol qui se sont collectés après la récolte ont montré une incidence
plus élevée de contamination par l’aflatoxine dans des champs qui avaient du maïs
que dans d’autres cultures toute l’année. Ces résultats ont eu lieu dans Bt (une
espèce de maïs génétiquement modifié) ainsi que dans les échantillons de maïs
non-Bt. Les montants les plus élevés d’aflatoxine ont été trouvés dans les champs
contenant des résidus de maïs en provenance des épis contenant du maïs laissé
dans les champs.13 Tels que le coton et le sorgho sont beaucoup moins sujettes
à la contamination par les aflatoxines que le maïs, ces résultats suggèrent que la
rotation du maïs avec des cultures tels que le coton, le sorgho, ou d’autres plantes
moins sensibles à la contamination par les aflatoxines, ainsi que l’échelonnement
de la saison de croissance, peut permettre d’avoir un environnement plus sain et
diminuer généralement la croissance de l’exposition par l’aflatoxine.14
Le stress de l’environnement
Le climat a un impact causal direct sur la croissance et la santé des cultures. Les
souches de A. flavus sont communs entre les latitudes de 40 ° degrés de latitude
nord et 40o degrés de sud dans le monde entier. Cela comprend des déserts irrigués
ainsi que dans les climats chauds et humides avec la combinaison de la chaleur et
l’humidité étant un facteur clé dans la facilitation de la croissance fongique. Dans les
régions tempérées, la contamination par les aflatoxines est plus probable pendant
les périodes de sécheresse. Les climats extrêmes peuvent avoir les effets négatifs
sur les plantes, les rende supscecibles aux dommages causés par les ravageurs et la
contamination par les aflatoxines. Cependant, dans des climats extrêmes, certaines
cultures peuvent être affectées différemment par l’aflatoxine que d’autres. Bien
que la contamination des semences de coton soit positivement corrélée aux des
périodes de pluie et d’humidité accrue, la sécheresse est un facteur majeur dans la
contamination du maïs et d’arachide.15
Les facteurs de stress environnementaux influent grandement sur la santé et de
la virilité des cultures. Les plantes qui peuvent soutenir le stress d’insectes ou
climatique ne sont pas en aussi bonne santé que les plantes qui ne le sont pas;
tout comme les gens, un environnement stressant laisse les plantes sensibles à la
maladie. Le stress de la sécheresse est un contributeur majeur à la contamination
par les aflatoxines avant la récolte. La recherche montre qu’un niveau plus élevé
de protéines liées au stress trouvés dans le maïs peut causer des gènes différents
de prédominer, ce qui conduit à un autre produit final à la récolte. Cela peut
rendre difficile de prévoir comment une récolte donnée peut être affectée par la
sécheresse, ou comment il peut être sensible à la contamination par l’aflatoxine.
La recherche suggère que les souches résistantes devraient être élevées pour
produire des niveaux plus élevés de protéines de défense, ce qui rend les cultures
plus résistantes aux facteurs de stress tels que la sécheresse, et par conséquent être
moins sensibles à la contamination par l’aflatoxine.16
45
B.4
L’amélioration génétique des plantes afin d’assurer la résistance
Dès le début de pratique agricole, les êtres humains ont travaillé pour le
développement des plantes plus fortes, plus polyvalentes et plus efficaces. Comme
suggéré dans la section précédente, les cultures peuvent être développées pour avoir
des gènes particuliers ou des protéines qui les rendent moins sensibles aux facteurs
de stress environnementaux. D’autres plantes ont été développées afin de produire
de plus grandes quantités de nourriture, appelé les variétés à haut rendement. Dans
de nombreux cas, les cultures sont maintenant génétiquement modifiées pour
renforcer les propriétés naturelles et/ou de combiner des gènes bénéfiques d’autres
plantes ou des organismes pour créer des souches les plus réussies. Des plantes
plus fortes sont moins sensibles à la contamination par les aflatoxines. Deux cas que
nous présentons ici du maïs Bt et des technologies participatives d’amélioration des
plantes (ppb).
« L’approche de
sélection végétale
participative (PPB)
Fournit aux parties
prenantes une
opportunité de
consulter et de
participer
dans la technologie
et la diffusion, ainsi
augmentant la
probabilité que les
techniques et les
souches de plantes
seront adoptées
par la communauté. »
Un cas réussi de la technologie de modification génétique est celle du maïs Bt. Bacillus
thuringiensis (Bt) est une espèce de bactéries trouvées dans le monde et est reconnu
pour ses propriétés insecticides comme un pesticide naturel. Utilisé d’abord comme
une pulvérisation insecticide, l’insertion d’ADN directement dans le maïs permet la
production de toxines insecticides par la plante elle-même. Par conséquent, le maïs
Bt est moins sensible à la pénétration des insectes. En 2000, le maïs Bt constitue une
quantité significative de production aux États-Unis, en Argentine et au Canada. De
nombreux pays européens, cependant, ont été plus lents concernant l’adoption
de la technologie de modification génétique, comme cela est encore incertain
en ce qui concerne les effets à long terme de la modification génétique. L’impact
sur l’environnement au sens large est encore largement inconnu. L’élimination
de certains ravageurs auront un impact sur les insectes et les animaux qui s’en
nourrissent, et l’introduction de toute nouvelle pesticides presque certainement
conduit à la naissance éventuelle des “super bactéries” résistantes. L’introduction du
maïs Bt, et toute plante génétiquement modifiée, nécessitent la recherche sur base
de région et une documentation cohérente.17
L’arachide est une culture importante pour l’Afrique Orientale car il est généralement
résistant, et riche en énergie alimentaire. Une livre de cacahuètes fournit la même
énergie ou de protéines que 2 livres de boeuf, 1,5 kilos de fromage cheddar, 9
pintes de lait, ou 36 œufs de taille moyenne. Consommés crus, blanchis, rôti,
écrasé, comme aliment du bétail, ou comme l’huile extraite, les cacahuètes
sont extrêmement polyvalentes et nutritifs. Cependant, elles sont sujettes à de
nombreuses problèmes comme d’autres cultures de rente - maladies, ravageurs, et la
sécheresse. Okello, Biruma, et Deom18, décrivent une pratique d’élevage, la sélection
végétale participative (PPB), qui est actuellement employé dans certaines parties
de l’Ouganda et d’autres régions de l’Afrique. Ce programme est en grande partie
une collaboration entre les agriculteurs et les phytogénéticiens pour sélectionner et
planter les souches d’arachides qui rendraient les meilleurs ajouts à un programme
formel de reproduction. L’approche PPB offre aux intervenants l’occasion de consulter
et de participer dans la technologie et la diffusion, augmentant ainsi la probabilité
que les techniques et les souches végétales seront adoptées par la communauté.
Cette collaboration assure également que les innovateurs et les agriculteurs
deviennent plus familiers avec les besoins, les compétences, les motivations, les
défis et les réussites les uns des autres. La PPB devrait être liée au système formel de
reproduction pour assurer un système informel d’approvisionnement continu des
semences qui peut assurer un approvisionnement continu des variétés nouvelles
et un système informel d’approvisionner les semences pour répandre les nouvelles
variétés prometteuses dans les fermes et les communautés locales.
46
La PPB permet aux membres de la communauté de développer des plantes
fortes et plus résistantes grâce à la collaboration avec d’autres scientifiques de la
région. Une application pratique de la technologie dans le terrain, les plantes qui
sont élevées pour être plus fortes et plus résistantes à la maladie, aux pestes, et
au climat sont par conséquent et également plus résilientes aux dommages liés
à l’exposition aux aflatoxines. Tel que discuté précédemment dans cette section,
les plantes affaiblies par des conditions météorologiques difficiles et l’invasion
par des insectes montrent de plus des niveaux plus élevés d’aflatoxine. Okello,
Biruma, et Deom proposent une corrélation directe entre les nouvelles souches de
plantes résistantes et des incidences bases de la toxicité. En outre, la collaboration
communautaire peut également augmenter le moral régional.
47
PREVENTION PAR LA MANUTENTION POST RECOLTE
Malgré l’efficacité démontrée par la lutte biologique et d’autres méthodes de
contrôle pré-récolte, la contamination par les aflatoxines reste endémique en
Afrique. Décrites ci-dessous sont plusieurs stratégies pour l’utilisation post-récolte
pour éliminer ou limiter la propagation de la contamination par les aflatoxines tout
au long de la récolte. Ces interventions comprennent la transformation des aliments,
les stratégies de stockage telles que le séchage et l’amélioration des conditions et
des mesures qui sont appropriées et bien adaptées pour la zone agro-écologique.
« ...certaines méthodes
de transformations
peuvent diminuer
considérablement
les niveaux
d’aflatoxine dans les
produits transformés. »
C.1TRANSFORMATION
Selon des nombreuses études, bien que les procédures de transformation ne peuvent
pas éliminer complètement l’exposition aux aflatoxines dans les cultures récoltées,
certaines méthodes de transformation peuvent réduire de manière significative les
niveaux d’aflatoxines dans le produit final. Par ailleurs, Scudamore19 fait référence
à une étude réalisée au Royaume-Uni, qui a démontré qu’une grande partie des
mycotoxines trouvés dans les avoines récoltés sont concentrées dans la coque de
la plante. En enlevant la coque, seulement 5 à 10 pourcent des mycotoxines restent
dans le gruau, qui constitue la base pour la consommation humaine des avoines.
En plus des résultats similaires ont été démontrés dans les pistaches. La coque agit
comme une barrière naturelle de la pistache. Cependant, les pistaches récoltés avec
des coquilles cassées, tachées, ou autrement endommagés avaient des niveaux plus
élevés d’aflatoxine que les pistaches ayant des coquilles intactes.20 Cela suggère que
les cultures avec des coquilles endommagées ou plus faibles sont plus susceptibles
à l’exposition a l’aflatoxine et exigent un stockage séparé ou des procédures de
transformation plus sélectives pour éliminer ou diminuer la menace d’exposition a
l’aflatoxine, sa dissémination, ou la contamination par celle-ci.
Une étude sur la production de beurre d’arachide à grande échelle a documenté
les niveaux décroissants de l’aflatoxine dans la transformation des arachides
contaminées. Les chercheurs ont constaté que la torréfaction des arachides avait
un effet dramatique sur les niveaux d’aflatoxine trouvé dans les noix. L’ensemble
du processus a réduit les niveaux d’aflatoxine par 89 pourcent comme le montre la
figure 12. 21 Bien que le processus de torréfaction ne chauffe pas les noix n’importe
où à proximité du point de fusion de souches des aflatoxines, 237oc - 289oc, les
chercheurs supposent que le chauffage des noix à 160 degrés Celsius détruit assez
la structure chimique de l’aflatoxine pour réduire les niveaux d’aflatoxine par une
moitié. Les résultats similaires sont montrés lorsqu’on fait la torréfaction du café et
des pistaches.
Figure 12. Niveaux décroissants de Contamination par la transformation des arachides
51%
Rôtissage a
160 o C
27%
48
Blanchiment/
Écorchage
11%
Broyage
89%
Réduction totale
« Lorsque les
infiltrations, se présente,
la documentation
de fluctuations
environnementales
dans les entrepôts peut
aider à déterminer le
potentiel de
contamination par
aflatoxine dans
les cultures stockées. »
Scudamore22 a évalué plusieurs méthodes de transformation des céréales et il
a constaté que dans de nombreux cas, cette transformation n’est pas suffisante
pour diminuer les mycotoxines à un niveau de sûreté approprie des aliments. Par
exemple, il a trouvé que la transformation du blé contaminé pour produire du pain
blanc, par opposition au pain de blé entier, menait a des résultats différents. Il a
également constate que le pain blanc avait des niveaux beaucoup plus faibles de
mycotoxines par rapport au pain de blé entier. Il a conclu que ces résultats étaient
lies au niveau de transformation de la farine de blé. La farine blanche utilisée
dans la fabrication du pain blanc est traitée d’une manière plus complète; mais
il contient beaucoup moins de d’élément nutritifs para rapport a la farine de blé
entier. Il a également noté que les produits à base de céréales sont fabriqués en
utilisant différentes méthodes, dont les suivante; la préparation avec de l’eau sous
haut température, la fermentation, la mise à four, la friture, le séchage, la grillage, et
l’extrusion. Il faut noter que chacune de ces méthodes peut avoir un effet différent
sur la diminution ou l’intensification des niveaux de mycotoxines dans un produit
alimentaire final.
Les températures élevées peuvent réduire la menace de la contamination par les
aflatoxines, mais, il convient de noter que les standards des procédés de la cuisine
à domicile sont généralement insuffisants pour réduire l’aflatoxine à des niveaux
sûrs. Bien que la cuisson puisse souvent diminuer les niveaux d’aflatoxine par
autant que 48 pourcent, la cuisine et la mise en conserve ont généralement peu
d’effet. Scudamore23 étudie les études qui démontrent que seulement 23 pourcent
de contamination par les mycotoxines est perdue lors de la préparation des repas à
domicile de bouillie typique de maïs en Afrique. La mise en conserve des aliments
contaminés aboutis qu’à une perte de 15 pourcent de mycotoxines.
C.2
STRATEGIES DE STOCKAGE
Séchage
Les chercheurs conviennent que la première étape pour un bon entreposage des
cultures commence par minimiser le temps entre la récolte et le séchage lorsque
cela est possible. Le séchage chauffé doit être utilisé lorsque cela est possible
pour éviter la détérioration qui peut se produire lorsque les cultures sont séchées
naturellement, en particulier lorsque le climat est humide au moment de la récolte.
Les céréales récoltées, par exemple, au moment de la récolte, généralement
contiennent 16 à 20 pourcent d’humidité. Empêcher la détérioration par les
moisissures, le blé doit être séché à au moins 14,5 pourcent d’humidité. Le maïs est
chauffé à des températures basses pour le sécher rapidement. La chaleur n’élimine
pas l’exposition aux aflatoxines, mais l’élimination progressive d’humidité dans le
maïs récolté est une méthode efficace d’empêcher la croissance fongique et de
moisissure. Le séchage chauffé est efficace pour limiter la propagation d’A. flavus
et d’autres champignons nuisibles qui peuvent produire des mycotoxines, comme
les aflatoxines.24
Conditions de Stockage
La recherche montre que les fluctuations de température et d’humidité à l’intérieur
des silos de stockage et d’autres bâtiments peuvent conduire à un risque accru de
l’exposition aux mycotoxines et à la contamination dans les cultures récoltées. Des
mesures devraient être prises pour minimiser les fuites dans les bâtiments. Lorsque
des fuites se produisent, la documentation de fluctuation de l’environnement dans
les zones de stockage peut aider à déterminer le potentiel de contamination par
l’aflatoxine dans les cultures stockées. L’activité des insectes dans les entrepôts
49
peut également augmenter le niveau de température et d’humidité dans les
cultures avoisinantes. À part de causer des dommages potentiellement généralisée
et la détérioration des cultures, les niveaux d’humidité dans les sections de cultures
stockées peuvent conduire à la croissance fongique, qui à son tour peut conduire à
la production de mycotoxines dans les entrepôts.25
« Toutes méthodes de
stockage étaient plus
efficaces dans les
régions sèches,
démontrant que
les climats chauds
et humides créent
un environnement
particulièrement
favorable pour la
croissance fongique
Dans les cultures
stockées. Le stockage
du maïs près audessus de la cheminée
utilisant n’importe
quelle méthode
corrélée aux niveaux
faibles d’aflatoxine... »
Beaucoup d’agriculteurs utilisent actuellement des sacs silo pour se prémunir contre
l’infiltration d’insectes et d’humidité. Les sacs silo sont relativement peu coûteux
et tiennent entre 180 - 200 tonnes du maïs. En matière plastique, les sacs sont
composés de trois couches et sont environ 60 mètres long avec un diamètre de 2,74
mètres50 Les sacs sont imperméables à l’eau et ont un certain niveau de l’étanchéité
au gaz, ce qui signifie que l’oxygène et niveaux de dioxyde de carbone dans les sacs
dépendent sur l’équilibre entre la respiration, la perte de dioxyde de carbone, et
l’entrée d’oxygène dans le sac. Pour un stockage à long terme, cette imperméabilité
peut conduire à la croissance fongique; cependant, les sacs silo peuvent être utilisés
comme une méthode de stockage à court terme lorsque c’est nécessaire.26
Effets climatiques
Un sondage réalisé par les agriculteurs africains dans plusieurs régions agroécologiques démontre la variété des méthodes de stockage employées dans les
zones et les problèmes face auxquels se trouvent les agriculteurs. Les agriculteurs ont
rapporté qu’ils utilisent les méthodes suivantes: mettre de côté une chambre dans la
maison pour stocker les cultures; lier des boisseaux sur les arbres; suspendre dans un
pot en argile dessus de la cheminée; stocker dans des paniers tissés mis au-dessus de
la cheminée, collecter dans une crèche câblée en plein air; placer sur un plate-forme
de bambou; mettre ensemble de maïs en faisceau au-dessus de la cheminée; stocker
dans un Rhumbu, un silo traditionnel de boue ou de l’herbe; placer sur un Oba, une
natte en herbe soutenu par les souches d’arbres; ou la mise en bouteilles de verre, de
grands barils, ou un silo, des sacs en polyéthylène. La méthode la plus commune de
stockage dans la région était utilisation des sacs de stockage, en dépit des rapports
plus élevés de problèmes avec des champignons dans les zones les plus humides.
Les chercheurs ont constaté que les sacs contenaient également les niveaux plus
élevés d’aflatoxine. Les sacs ne semblaient pas être particulièrement efficaces pour
gérer l’activité des insectes.
Toutes les méthodes de stockage étaient plus efficaces dans les régions plus
sèches, Ce qui démontre que les climats chauds et humides crée un environnement
particulièrement adapté à la croissance fongique dans les cultures stockées. Le
stockage de maïs près ou au-dessus de la cheminée en utilisant toute méthode
corrélée également à des niveaux inférieurs de l’aflatoxine, ce qui convaincre
les chercheurs à supposer que la fumée sec rend les récoltes entreposées moins
sensibles à la croissance fongique et à l’infestation par les insectes.27
Une étude menée par, cardwell, Setamou et Poehiling28, a démontré que les
différentes méthodes de stockage sont plus adaptées aux différents climats. Ils ont
aussi constaté que dans de nombreux cas, les méthodes de stockage ont été utilisées
dans des différentes zones agro-écologiques sans se soucier de leur adaptation à
une zone particulière. Par exemple, l’utilisation d’Ago, un grand panier tissé, dans
des zones sèches australes peut constituer un moyen plus efficace pour le stockage;
mais lorsque l’on utilise dans les régions humides nordiques, cette méthode de
stockage devient un endroit idéal pour la croissance fongique et la contamination
par les aflatoxines. Les chercheurs ont également constaté que l’utilisation de
la fumée pour sécher les récoltes, ainsi que les cultures stockées au-dessus ou à
proximité d’une source de fumée, tel qu’une cheminée, était un inhibiteur efficace
de la croissance fongique. La figure 13 met en évidence les principales conclusions
de cette étude.
50
Figure 13. Taux de problèmes d’insectes et des champignons par le système de stockage et la région agro-écologique
RÉGION
Forêt Humide
(Humidité élevée)
Moyenne altitude
(Climat frais)
Savanes du Guinée
Australe
(Précipitations annuelles
100cm–150cm)
Savane du Guinée du
Nord
(Saison de pluie durant
4–6 mois)
Savane du Soudan
(Saison sèche qui dure
6–8 mois)
SYSTÈME DE STOCKAGE PROBLÈME
CHAMPIGNON
INSECTES
Plate-forme
29
34
Sac
61
23
Cheminée
50
35
Pot
0
7
Bouteille
0
25
Plate-forme
0
13
Sac
50
49
Rhumbu
0
60
Sol
0
20
Arbre
0
0
Sac
0
58
Panier
40
13
Cheminée
0
0
Rhumbu
0
19
oba
0
27
Sac
0
84
Rhumbu
0
28
Sol
0
11
Panier
0
20
sac
0
58
Rhumbu
0
39
Sol
0
7
Panier
0
7
51
C.3 Mise en œuvre
« ...Mettre en
œuvre un paquet
ou un ensemble
des procédures
pour prévenir la
contamination
par l’aflatoxine des
cultures est plus
efficace que des
procédures techniques
traditionnelles postrécolte. »
La recherche montre que la mise en œuvre ou d’un ensemble de procédures visant
à prévenir la contamination par les aflatoxines des cultures est plus efficace que
la procédure traditionnelle post-récolte. Dans une étude sur l’agriculture et sur la
consommation de l’arachide au niveau de subsistance en Afrique sub-saharienne,
les chercheurs ont mené une enquête sur 20 fermes, dont la moitié utilisaient un
ensemble de mesures post-récolte et dont la moitié suivaient les procédures postrécolte les plus courants. On a observe que les niveaux d’aflatoxine dans le sang de
plus de 600 membres de la communauté dans les deux groupes étaient similaires.
Cinq mois après la récolte et le stockage d’arachide, des nouveaux échantillons ont
été pris. Les chercheurs ont constaté que les niveaux d’aflatoxine chez les membres
de la communauté qui avaient consommé des arachides récoltées et stockées
par les agriculteurs qui avaient utilisé l’ensemble de mesures post-récolte étaient
inférieure de 57 pourcent par rapport aux niveaux d’aflatoxine chez les membres de
la communauté qui avaient consommé des arachides provenant des agriculteurs qui
avaient utilisé les mesures post-récolte les plus courants. L’ensemble de mesures postrécoltes proposées aux agriculteurs appartenant au premier groupe comprenaient
des renseignements et des suggestions sur les diverses méthodes visant à réduire la
contamination par les aflatoxines:
• Identifiez les arachides qui sont moisis ou qui Contient des coquilles
endommagées
•
Utilisez des nattes pour sécher les arachides et pour éviter l’humidité lors du
séchage.
•
Jugez ‘efficacité du séchage au soleil des arachides.
•
•
Utilisez des sacs naturels en fibres pour le stockage. Rangez les sacs d’arachides sur des palettes plutôt que sur le plancher.
•
Utilisez un insecticide.
Toutes ces méthodes ont été démontrée à avoir un impact sur la contamination par
les aflatoxines dans la population locale, mais quand il est utilisé comme paquet de
ces mesures on réduit l’exposition post-récolte dans la chaîne alimentaire par plus
de la moitié.29
52
Pratiques d’alimentation des animaux
« Dans de nombreux
cas, les sous-produits
des aliments
transformés qui ont
des niveaux de
contamination par les
aflatoxines qui sont
très élevés pour
la consommation
humaine est au lieu
utilisé pour aliments
d’animaux... »
« ... les niveaux
d’aflatoxine
étaient les plus élevés
dans les pays chauds,
avec des températures
humides, tels que le
Nigeria, le Kenya, et le
Ghana, s’élevant à plus
de 70 pourcent de
contamination dans
les échantillons
d’aliments. »
Dans de nombreux cas, les coproduits ou sous-produits des aliments traités ayant
des niveaux de contamination par les aflatoxines trop élevés pour la consommation
humaine sont utilisés pour alimenter les animaux si les niveaux de contamination
sont encore relativement bas.30 Cependant, dans les doses élevés, les animaux
peuvent devenir malade, et leurs sous-produits contiennent alors les niveaux de
l’aflatoxine qui sont encore trop élevés pour la consommation humaine, rendant
ainsi les produits dangereux et inconsommable. Il est difficile pour les chercheurs
de prédire le niveau des aflatoxines qui peuvent être présents dans les produits
laitiers, après qu’une vache a consommé des aliments contaminés. Une certaine
quantité de l’aflatoxine sera absorbée et transformée par le corps de l’animal,
mais la santé de l’animal, l’exposition à long terme à l’aflatoxine, et la quantité de
l’aflatoxine consommée à un moment donné sont des variables qui peuvent être
difficiles à suivre.
D.1
Niveaux de contamination dans les sous-produits
Des études ont montré que le lait, le fromage et les œufs peuvent aussi être
contaminés par des aflatoxines. On a trouvé les aflatoxines dans les viandes
fraîches et séchées au soleil et la volaille. De nombreux agriculteurs des pays en
voie développement ont indiqué qu’ils n’étaient pas au courant du fait que le lait,
les œufs et la viande pourraient être contaminés par les aflatoxines et étaient mal
informés sur les moyens de prévenir l’exposition.
Produits laitiers et le lait
Dans une étude menée en 2009, les chercheurs ont pris 830 d’alimentation
animale et 613 échantillons de lait des centres urbains au Kenya. On a analysé
les échantillons pour l’aflatoxine B1 et l’aflatoxine M1, afin de trouver le type de
la mycotoxine présent dans le lait et autres produits laitiers. Les chercheurs ont
constaté que 86 pourcent des échantillons d’aliments ont été contaminés par
l’aflatoxine B1 étant que 67 pourcent de ces échantillons, dépassaient les limites de
la FAO pour l’aflatoxine. Par ailleurs, environ 72 pourcent du lait provenait de petits
éleveurs et 84 pourcent étaient les grands et moyens exploitants; cependant, 99
pourcent de tout le lait pasteurise et commercialisé était contaminé par l’aflatoxine
M1. Du lait contaminé représentant 20 pourcent, 35 pourcent et 31 pourcent de
ce lait, respectivement, était au-dessus des limites de la FAO et de l’OMS pour
l’aflatoxine. Soixante-sept pourcent des petits éleveurs urbains ne savait pas que
le lait pourrait être contaminés par l’aflatoxine.31 Des études similaires ont été
effectuées dans le Moyen-Orient, en outre démontrant qu’il s’agit d’une question
mondiale de santé.32
Il existe peu de recherches sur les effets de la transformation des produits laitiers
en vue d’éliminer l’aflatoxine. Bien qu’il n’existe pas d’études sur la plupart des
processus de transformation des produits laitiers, la production du fromage du
lait contaminé augmente en fait la concentration de l’aflatoxine M1 - au moins
trois fois plus élevé dans les fromages à pâte molle et cinq fois plus élevé dans les
fromages à pâte dure. Il faut noter qu’il existe un malentendu parmi les chercheurs
concernant le fait que la pasteurisation permettrait de réduire la contamination par
l’aflatoxine. En fait, les traitements comme la pasteurisation et la stérilisation n’ont
aucun effet sur la quantité d’aflatoxine M1 dans les produits laitiers.33
53
Viande et œufs
Les chercheurs ont trouvé un effet de causalité entre les niveaux d’aflatoxine dans
les aliments des poules pondeuses et dans les résidus de leurs œufs. Même des
niveaux encore relativement faibles d’aflatoxines dans les aliments pour animaux
contaminés ont abouti à des œufs contaminés par l’aflatoxine. En outre, on a constaté
que l’aflatoxine B1 est stable dans les œufs contaminés naturellement pour jusqu’à 20
minutes dans l’eau bouillante.
Bien que bouillir des oeufs durs est un moyen efficace d’éliminer d’autres contagions,
comme la salmonelle et l’e. coli, il a peu à aucun effet sur la réduction des niveaux
d’aflatoxines dans l’œuf. La meilleure façon de réduire la contamination par les
aflatoxines dans les œufs est de l’empêcher totalement.34 D’autres études ont montré
des résultats mixtes, ce qui suggère que des niveaux très faibles d’aflatoxine peut ne
pas affecter les œufs, mais peut avoir un effet sur le foie de poule, où la toxine est
stockée. Des recherches plus poussées devraient être menées sur les effets à long
terme d’un régime contaminé par des aflatoxines sur la ponte et les caractéristiques
des œufs.
Une étude réalisée en 2010 échantillonné les viandes fraîches et séchées au soleil
vendues dans les centres urbains au Nigeria. On a analysé les échantillons pour les
contaminants, y compris l’aflatoxine. On a trouvé l’aflatoxine dans chaque échantillon.
Les niveaux d’aflatoxines étaient plus élevés dans les échantillons frais, mais les
échantillons séchés au soleil avaient des niveaux plus élevés d’autres contaminants
fongiques, supposés provenir de l’utilisation des outils contaminés dans l’abattage
et/ou processus de séchage. Bien que les niveaux d’aflatoxine étaient inférieurs aux
limites admissibles, les chercheurs suggèrent que retenir l’aliment pour animaux
contaminé par des aflatoxines pendant 3 à 4 semaines avant l’abattage peut être
suffisant pour éliminer les toxines du tissu musculaire.35
Figure 14. Contamination par les aflatoxines par pays et type d’aliments
Pourcentage d’échantillons contaminés dans les pays africains
Algérie
Egypte
0%
19%
Ghana
72%
Kenya
78%
Nigeria
Afrique du Sud
94%
6%
Soudan
54%
Pourcentage d’échantillons contaminés dans les pays africains et les pays de Moyen Orient
Maïs
22%
Blé
6%
Alimentation
transformée
50%
D.2
Soja
8%
Autres aliments
59%
Effets sur les animaux
Les animaux sont touchés par l’aflatoxine par l’ingestion des aliments pour animaux
contaminés. Les différentes espèces sont plus sensibles aux aflatoxines que d’autres.
On a déjà documenté l’effet des aflatoxines sur les volailles, en particulier, les poulets
et les dindes et les porcs.
Contamination des aliments destines aux animaux
Les chercheurs ont mené une enquête sur les aliments pour animaux échantillonnés
à partir de l’Afrique et du Moyen-Orient en 2009. Plus de 300 échantillons ont
été recueillis et analysés pour les niveaux de mycotoxines. L’équipe a constaté
que les niveaux d’aflatoxine étaient les plus élevés dans les pays chauds avec des
températures humides, comme le Nigeria, le Kenya, et le Ghana, atteignant plus de
54
70 pourcent dans la contamination des échantillons d’aliments. Plus de la moitié
des échantillons prélevés à partir du Soudan a montré une contamination par les
aflatoxines, comparable à une étude de 2009 qui a démontré 64 pourcent de la
contamination d’aliment pour animaux.36 Les chercheurs ont également constaté
que dans tous les pays échantillonnés en Afrique et au Moyen-Orient, le maïs,
aliment transformé, et d’autres produits alimentaires, qui inclus de plus petites
quantités d’herbe, luzerne, graines de coton, tourteau de tournesol, gluten, sorgho,
d’orge, farine de poisson, et arachides, ont des niveaux plus élevés de contamination
que d’autres types d’aliments. En fin de compte, les chercheurs ont constaté qu’il
existe une relation entre le modèle de contamination par les aflatoxines et l’origine
du produit.37 La figure 14 ci-dessus montre les résultats clés de cette étude.
« Complémenter
les aliments
potentiellement
contaminés par les
aflatoxines avec le
chardon-marie a montré
des effets positifs dans
les poussins de chair... »
« Les additives d’argile
ont inhabité les effets
de contamination par
les aflatoxines... »
Effets documentés sur la volaille et les porcs
La volaille est généralement considérée étant très susceptible aux effets de
l’aflatoxine, y compris aflatoxicose. Les différentes espèces sont plus susceptibles
que d’autres; les dindonneaux sont les plus susceptibles, alors que les poulets sont
les plus résistants. Les chercheurs ont étudié les effets des aliments contaminés
par les aflatoxines sur la croissance des dindonneaux. Ceux recevant 100-1000
ppb d’aflatoxine ont montré des signes d’aflatoxicose telles que la mauvaise mise
en drapeau, l’apathie, et la pâleur des pieds et du bec. Certains oiseaux recevant
500-1000 ppb ont connu des crises convulsives. Les niveaux supérieurs de toxicité
aflatoxine correspondaient à des niveaux inférieurs de la consommation d’aliments,
ce qui résulte à un gain de poids inférieur des dindonneaux nourris par les aliments
contaminés.38
Des études montrent que les poulets qui consomment les régimes contaminés
par l’aflatoxine ont des lésions rénales,39 performances de croissance plus faible,
une diminution du rendement immunitaire, et les taux de survie inférieurs à ceux
des oiseaux nourris par les aliments sans contamination.40 Les oiseaux nourris par
des régimes riches en mycotoxines ont aussi développé moins d’anticorps que les
oiseaux nourris par un régime propre. Complémenter des aliments potentiellement
contaminé par des aflatoxines avec le chardon-Marie montre des effets positifs
dans de poussins de chair, peut-être en raison de la capacité du chardon-Marie de
soutenir le système immunitaire bien que cela soit antioxydant, action de balayage
radical libre qui préserve les effets d’autres antioxydants dans les aliments, ainsi
que d’autres effets positifs sur le système immunitaire. L’ajout de chardon-Marie
dans les régimes alimentaires contaminés a également montré un effet positif sur
le gain de poids dans les poussins de chair.41
Les porcs sont également très sensibles à l’intoxication par l’aflatoxine. L’aflatoxine
a des effets similaires sur le porc que sur les volailles telles que le système
immunitaire compromis, le pauvre gain de poids, baisse de l’appétit, et des
dommages aux organes. On a montré des effets néfastes/indésirables aux deux
doses de haute et basse; les doses aussi faibles que 175 ppb – en combinaison
avec d’autres contaminants - ont été montré de provoquer le durcissement du foie
et des dommages aux vaisseaux connexes. Les additifs d’argile ont montré des
résultats prometteurs en inhibant les effets de contamination par les aflatoxines,
mais des recherches plus poussées sont nécessaires avant la recommandation
d’utilisation à grande échelle.42
55
Manutention des produits contaminés
Lorsque la contamination se produit, il existe des alternatives à jeter les denrées
alimentaires contaminées, tels que les procédures de transformation résumés à la
section C.1. D’autres alternatives incluent le traitement des cultures contaminées
avec des agents de liaison ou d’autres substances pour éliminer l’aflatoxine ou
trouver d’autres utilisations pour les cultures au-delà de la consommation.
« ...Il existe des
E.1Traitement
alternatives employés
Des études ont montré que les aliments contaminés par les aflatoxines peuvent
pour éliminer les
être désintoxiqué par l’utilisation de sels inorganiques et les acides organiques,
aliments contaminés... » ammoniac, et l’utilisation des agents de liaison d’aflatoxine B1.
« Ammoniac est
actuellement le
processus le plus viable
économiquement pour
la décontamination. »
Sels inorganiques et acides organiques
Shekhar, Singh, Khan, et Kumar43 ont démontré l’efficacité de six produits chimiques
dans la dégradation des niveaux d’aflatoxine dans le maïs stocké. Ces produits
chimiques non toxiques ne sont pas dangereux pour l’utilisation sur les aliments
et comprennent le carbonate de sodium, bicarbonate de sodium, le carbonate
de potassium, le carbonate d’ammonium, l’acide acétique, et le préopinante de
sodium. L’équipe de recherche a montré que chacun de ces produits chimiques,
provenant des sels inorganiques ou d’acides organiques, sont efficaces pour réduire
la concentration de l’aflatoxine jusqu’à 88 pourcent. D’autres tests ont été réalisés
qui ont démontré que des acides organiques (acide acétique et le préopinante de
sodium) sont efficaces pour réduire la concentration d’aflatoxine jusqu’à 69 pourcent
dans des conditions ambiantes d’entreposage pour huit mois.
Une autre étude a enregistré les effets de l’acide citrique dans la détoxification de riz
contaminés par les aflatoxines. L’acide citrique est un autre acide organique trouvé
dans les fruits et utilise couramment pour régler l’arôme en jus de fruits et de légumes
et des bonbons. Cet additif alimentaire agit comme un conservateur antimicrobien
naturel, ce qui ralentit la détérioration des aliments. Les chercheurs ont constaté que
lorsque l’application de l’acide citrique au riz qui avait les niveaux faibles d’aflatoxine
(contenant moins de 30 ppb), les spores d’aflatoxine étaient complètement
dégradées. Dans le riz qui contient des niveaux plus élevés d’aflatoxine (Contenant
30 ou plus ppb), 97,22 pourcent des spores d’aflatoxines étaient dégradées.44
Ammoniac
De tous les procédés de décontamination décrite dans le présent document,
ammonisation est actuellement le plus économiquement viable. L’ammoniac
sous forme gazeuse est ajouté aux cultures dans une zone fermée et est permis
d’imprégner pendant 1 à 2 semaines. Dans une étude sur le maïs artificiellement
contaminé, les procédures de l’ammoniac a détruit 90 pourcent des aflatoxines.45
Cette pratique fait généralement des produits qui étaient déjà dangereux pour
la consommation, bon pour la consommation du bétail en diminuant les niveaux
d’aflatoxine à un niveau acceptable pour les animaux.
Les études sur les poulets de chair mettent en évidence les effets de l’ammoniac
sur les aliments pour animaux. Les chercheurs ont réuni deux groupes de poussin;
un groupe a été nourri par le maïs contaminé par les aflatoxines, tandis que l’autre
groupe a été nourri par le maïs contaminé par les aflatoxines maïs qui est traité avec
de l’ammoniac. Après 6 semaines, les poussins qui étaient nourris le maïs contaminé
par des aflatoxines a montré une augmentation significative de taux de la mortalité
par rapport à ceux qui ont été nourri par les aliments traités. La consommation, et le
taux de gain de poids, et le taux de conversion d’aliment étaient supprimés dans les
56
poussins nourris par les aliments contaminés par l’aflatoxine, tandis que les poussins
nourris par ce qui a été traité a montré une croissance normale.46 Dans une étude
réalisée en 2008, les chercheurs ont montré que le maïs traité avec les procédures
d’ammonisation n’a pas d’effet sur la santé générale de poussins de chair.
Les poussins étaient séparés en quatre groupes: groupe A a été nourri de maïs
normale et propre; groupe B a été nourri de maïs propre qui avait été traitée avec de
l’ammoniaque; groupe c était nourri par le maïs contaminé à 1000 ppb d’aflatoxine
B1; le groupe D a été nourri par le maïs contaminé à 1000 ppb d’aflatoxine B1 qui
a ensuite été traité avec de l’ammoniaque. Les poussins de chair nourris avec du
maïs contaminé qui n’avait pas été ammoniaquée avaient un taux significatif
de mortalité plus élevé que les poussins de chair dans les autres groupes.47 Les
poussins dans tous les autres groupes avaient des taux comparables de mortalité.
Agents efficaces de liaison sur l’Aflatoxine B1
Figure 15. Taux de mortalité des poussins de chair nourri des aliments contaminés et/ou ammoniaqué
Condition
AFB (ppb) dans les aliments
Taux de mortalité
Groupe A
Maïs pas contaminé
0
5,8%
Groupe B
Maïs pas contaminé et 0
traité par ammoniac
6,5%
Groupe c
Maïs contaminé
650
22,5%
Groupe d
Maïs contaminé et
traité par ammoniac
3,5
8,7%
Plusieurs études sont en cours concernant l’utilisation des argiles, (par exemple,
Novasil) en vue de diminuer la menace par l’aflatoxine. Une étude propose que
l’argile smectite doive être administrée aux aliments contaminés pour agir comme
un agent de liaison. L’argile se lie avec les molécules d’aflatoxine B1, les protégeant
de l’absorption dans le système digestif lorsqu’ils sont consommés et de leur
permettre de passer sans danger dans le corps.48 D’autres études examinant les
effets des bactéries appliquées aux aliments contaminés en tant qu’agent de
liaison49 Les chercheurs qui connaissent des taux de réduction élevés, cependant,
sont limités aux souches spécifiques de bactéries. Ces théories nécessitent
beaucoup plus de recherche avant son utilisation à grande échelle.
Autres utilisations des cultures contaminées par l’aflatoxine comprennent les
aliments pour animaux (uniquement si les niveaux sont faibles), dans l’industrie
d’extraction par voie humide, et la production d’éthanol. Dans le processus
d’extraction par voie humide, le maïs est trempé dans l’eau et le dioxyde de
soufre gonfle les coquilles. Lorsque le processus est terminé, les éléments nutritifs
provenant des coquilles auront entré dans le liquide et peut être condensé, traitée,
et utilisé comme aliments pour animaux. La partie restante des coquilles peut être
utilisé pour l’huile ou l’amidon, qui peut être transformé en sirupe fructose.50 La
production d’éthanol est une autre utilisation potentielle pour les combustibles
contaminés. L’éthanol est un biocarburant actuellement utilisé comme additif
écologique aux combustibles fossiles. Cependant, un sous-produit de la production
d’éthanol est une substance souvent utilisée pour aliments pour animaux qui,
après la production d’éthanol à partir du maïs contaminé, devient alors une source
contaminée plus concentrée de l’aflatoxine. Les aliments pour animaux résultant
de chacune de ces alternatives doivent être surveillés pour s’assurer qu’elle répond
aux standards d’aflatoxine pour aliment pour animaux.51
57
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65
4
« Standards des
niveaux d’aflatoxine
variant selon les
aliments, les pays ou
région, et utilisation
prévue d’aliment. »
COMMERCE
Résumé
Les Mycotoxines portent un impact sur le commerce de plusieurs produits agricoles,
y compris les céréales, les oléagineuxs, les tubercules, les fruits secs, et les grains de
café, qui fait la base de économie du secteur agricole de la plupart des pays africains
en voie de développement. Les normes pour les limites des niveaux d’aflatoxine
varient selon les aliments, le pays ou la région ainsi qul’utilisation prévue de l’aliment.
Les technologies classiques visant à détecter et quantifier les mycotoxines peut
inclure la chromatographie de liquide à haute performance (HPLC), la fluorescence
ou la détection par spectrométrie de masse, chromatographie sur couche mince,
ELISA (enzyme-linked immunosorbent assay), chromatographie en phase gazeuse,
et chromatographie à ionisation de flamme.
Les guides internationales sur l’aflatoxine sont fournies par la commission Codex
Alimentarius instituée par l’organisation alimentaire et agricole des Nations Unies
(FAO) et l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS). De plus, le Département
Agricole des Etats-Unis (USDA), l’Union européenne (UE), le Canada, et de nombreux
pays africains et asiatiques ont établi des règlements spécifiques sur les niveaux
acceptables de l’aflatoxine dans l’alimentation humaine et animale. Les règlements
relatifs au commerce sur l’aflatoxine ont été imposées depuis des décennies et sont
de plus en plus strictes: le niveau acceptable de l’aflatoxine pour les êtres humains
est de 0,5 ppb dans le lait à autant que 20 ppb dans les aliments transformés.
« ...le coût d’Afrique
d’aflatoxine de $750
millions de dollars
chaque année
dans les exportations
des céréales, des fruits
secs, et des noix. »
Les barrières non tarifaires sont les obstacles au commerce qui ne sont pas fondées
dans les lois, les traités, ou les réglementations officielles. Ils sont souvent contenus
dans les règles et les règlements d’un pays en ce qui concerne le commerce ou les
standards sanitaires et phytosanitaires des produits. Les obstacles principaux non
tarifaires comprennent les obstacles techniques, tels que les normes de sécurité,
les normes électriques, les normes environnementales, les normes sanitaires,
et d’autres codes de protection. Les coûts associés à la conformité au rejet des
produits alimentaires en raison d’un manque de respecter les règlements peuvent
être considérables. Par exemple, L’Europe est le marché le plus important pour les
exportations africaines. Entre 1989 et 1998, l’UE a importé environ 66 pourcent de
ses exportations d’arachides des Afrique pays.1 Dans les directives les plus strictes
d’harmonisation de l’UE, les exportations de céréales et les préparations céréalières
en 1998 pourraient avoir diminué par 59 pourcent, ou 177 millions de dollars. Bien
que l’adoption de normes codex qui ne sont pas strictes augmente les exportations
de céréales et la préparation de céréales par 68 pourcent, ou 202 millions de dollars
en 1998, les normes ne sont pas assouplies.
Dr Kofi Annan, l’ancien Secrétaire Général de l’ONU, a fait appel aux nations
Occidentaux de remédier à un commerce mondial qui est désavantageux pour
les pays en voie développement après avoir rejeté les produits sous-qualité. Il a
également cité une étude de la Banque Mondiale qui a révélé que le règlement
de l’Union Européenne sur l’aflatoxine coûte pour l’Afrique 750 millions de dollars
chaque année dans les exportations de céréales, des fruits secs, et des noix.2
66
Introduction
La hausse des normes et des limites inférieures pour la contamination par les
aflatoxines a eu un impact énorme sur la capacité des pays en voie développement
en Afrique d’exporter les produits. Les règlements diffèrent selon les pays et
les régions et selon la nourriture et les types de nourriture. Malgré les normes
scientifiques recommandées, les règlements sont devenus de plus en plus stricte,
ce qui rend l’exportation des produits de plus en plus difficile pour les pays en voie
de développement. Plusieurs méthodes de tests existent pour analyser les niveaux
d’aflatoxine. La chromatographie sur couche mince, ELISA, et les méthodes de
dépistage rapide est la méthode d’essai peu coûteux, bien qu’elles ne soient pas
aussi précises que les méthodes plus chères. En outre, le plus grand obstacle au
commerce est des niveaux de l’aflatoxine fixées par le partenaire du commerce clé
de l’Afrique ; l’UE. Selon les estimations les pertes dues à des limites strictes de l’UE
à entre 400 et 450 millions de dollars chaque année.
Evolution des normes d’aflatoxine
Bien que les États-Unis, l’UE et le Canada imposent des réglementations
commerciales sur les aflatoxines pendant des décennies, les règlements sont de
plus en plus stricts. Cependant, les niveaux légaux stricts sont en augmentation
et/ou sont imposées avec une considération limitée de la recherche axée sur les
régions ou la capacité des pays en voie de développement de répondre à nouvelles
normes imposées. La commission Codex Alimentarius, créé par la FAO et l’OMS,
fournit des guides internationales.
Figure16. USDA Régulations les niveaux d’Aflatoxine dans l’aliment
Produit
Niveau total d’Aflatoxine (ppb)
Aliments pour consommation humaine
20
Lait
0,5
Bovins
300
Porc (plus de 100 lbs.)
200
Reproducteurs de bovins, porcs, ou volailles
100
Animaux immatures
20
Animaux laitiers
20
Source: Association ‘National Grain and Feed Association’. www.ngfa.org/files/misc/Guidance_for_Toxins.pdf
B.1
Etablissement des Normes multinationaux
Etabli par la FAO et l’OMS en 1963, la Commission Codex Alimentarius a été formée
en vue de protéger la santé des consommateurs et garantir un traitement équitable
des pratiques dans le commerce alimentaire. Bien que les recommandations
soient fondées sur la science et non discriminatoire, il est important de noter
que le codex n’impose pas de contrôle sur les règlements. Les recommandations
formulées par cette commission ont un caractère consultatif en nature. Dohlman3
propose que les règlements de sécurité des aliments qui sont plus strictes que les
recommandations du Codex puissent imposer un fardeau économique injuste, en
surtout sur les pays exportateurs ayant un faible revenu brut (2008). En 1997, le
Comité mixte de la FAO/OMS sur les additifs alimentaires (JECFA) a démontré les
impacts possibles de deux autres normes (10 ppb et 20 ppb) sur la santé humaine
en utilisant deux populations et régimes alimentaires comme exemple: un régime
alimentaire européen avec 1 pourcent de la population soufrant de l’hépatite, et un
régime d’Extrême-Orient avec 25 pourcent de la population soufrant de l’hépatite.
67
Pour les régions ayant des taux plus élevés de l’hépatite, cette petite différence dans
le niveau de l’aflatoxine peut prevenir le plus grand nombre possible de 300 morts
par cancer par milliard de personnes chaque année. La figure 16 ci-dessus souligne
les normes américaines d’aflatoxines qui sont réglementés par l’USDA.
« Les réglementations
harmonisés proposés
par l’UE on établit un
standard de 4 ppb
du total de souche
d’aflatoxine permit
dans les céréales et
les arachides pour
la consommation
humaine... »
Les réglementations harmonisés proposés par l’UE a établi une norme de 4 ppb des
souches d’aflatoxines totales autorisées dans les céréales et les arachides destinées à
la consommation humaine; de cette 4 ppb, pas plus de 2 ppb peut être composé de
l’aflatoxine B1. Les produits alimentaires destinés à une transformation ultérieure sont
autorisés d’avoir des niveaux plus élevés de l’aflatoxine, tels que certaines procédures
de traitement diminuer les niveaux d’aflatoxine. En dépit de l’assouplissement des
normes pour les aliments destinés à la transformation, les limites fixées par l’UE sont
encore beaucoup plus faible et plus strictes que les suggestions du Codex, ainsi que
les normes fixés dans de nombreux pays en développement, qui conduit beaucoup
à protester contre ces niveaux comme des réglementations commerciales injustes
qui sont obstacles pour le potentiel d’exportation des pays en développement.
Plusieurs facteurs influencent les limites de tolérance d’aflatoxine: (1) la disponibilité
des données toxicologiques, y compris l’identification et la caractérisation des
dangers, (2) la disponibilité de données sur l’occurrence de l’aflatoxine dans et entre
les produits de base; (3) la disponibilité des méthodes d’analyse; (4) les intérêts
commerciaux domestiques et les règlements étrangers; (5) la situation intérieure
d’approvisionnement alimentaire. L’importance de chacun de ces facteurs varie dans
le temps et entre les pays. Chacun de ces facteurs devraient être pris en compte lors
de l’élaboration de règlements sur les limites d’aflatoxine.4
L’un des résultats était un Accord concernant l’Utilisation des normes Sanitaires
et Phytosanitaires (NSP), qui comprend une série d’accords sur la façon dont les
mesures sanitaires et phytosanitaires pour les animaux et les plantes devraient être
réglementés dans le commerce. Les pays se sont accordés de veiller à ce que les
mesures NSP utilisé ne discriminent pas les partenaires du commerce. Les pays
peuvent utiliser les mesures raisonnables NSP, ou des combinaisons de mesures,
sur les produits pour mettre les contaminants alimentaires à un niveau acceptable.
Les mesures NPS sont des mesures utilisés en vue d’assurer la protection dans de
nombreuses situations:5
• Les mesures NSP peuvent protéger la vie humaine ou animale contre les risques
découlant des additifs, contaminants, toxines ou organismes pathogènes
présents dans leurs aliments.
• Les mesures NSP peuvent protéger la vie humaine des contre les maladies des
plantes ou des animaux.
• Les mesures NSP peuvent protéger la santé animale ou végétale contre les
ravageurs, les maladies, ou organismes causant des maladies.
• Les mesures NSP peuvent prévenir ou limiter d’autres dommages à un pays de
l’entrée, l’établissement, ou la propagation d’organismes nuisibles.
B.2
Harmonisation Européenne
En 1998, l’UE a annoncé une réglementation commune pour les indemnités
maximales d’aflatoxines dans les produits alimentaires importés. Toutefois, les
données empiriques sur l’impact du commerce du resserrement des normes sont
extrêmement limitées. Peu d’information de ligne de base est produit pour informer
68
la politique commerciale et la prise de décision. Otsuki et al.6 ont effectués une
étude menée en 1997 par la FAO qui a révélé plusieurs questions ayant un impact
sur le conformite par les pays en développement: le manque de fonds alloués à
la recherche sur l’aflatoxine, la pénurie de personnel hautement qualifié, des
installations inadéquates pour assurer la sécurité de la recherche d’aflatoxine, un
manque d’entretien des installations de laboratoire, et la manque de l’infrastructure.
Otsuki note également que, bien que l’équipement qui est plus sensible soit mis à
disposition pour le test des niveaux d’aflatoxines dans les produits alimentaires, le
développement des techniques agricoles efficaces se retarde encore.
69
Normes d’aflatoxine pour les humains et les animaux
« En 2003, les
réglementations
d’aflatoxine existaient
dans cinq pays en
Afrique y compris le
Kenya et l’Afrique du
Sud. »
Les normes pour des niveaux d’aflatoxines varient selon les produits alimentaires,
les pays ou les régions, et l’utilisation prévue des aliments. Les limites décrites cidessous sont pour chacun de ces catégories.
C.1
Consommation humaine
Union Européenne: l’UE a quelques-unes des normes les plus strictes on vue de
contrôler les mycotoxines, y compris les aflatoxines, dans le monde. La limite pour
l’aflatoxine est 4 ppb.7
États-Unis: les Etats-Unis ont adopté 20 ppb comme le niveau maximal pour
aflatoxine8 et 0.5 ppb pour le lait milk9.
Canada: On a fixé une norme de ppb 15-20 pour les produits alimentaires
transformés.10
Pays Asiatiques: les niveaux de la Chine de l’aflatoxine B1 dans le beurre d’arachide et
dans la pâte de sésame ne doivent pas dépasser 20 ppb. Ces règlements sont basés
sur la commission de l’UE La directive 2003/121/EC, qui stipule que pour les arachides,
les noix, les fruits secs, et les céréales destinées à la consommation humaine directe,
l’incertitude de mesure et la correction en vue de la récupérer doivent être prises en
compte si un ou plusieurs des sous-échantillons dépassent le niveau maximal audelà de tout doute raisonnable.11
Pays africains: l’aflatoxine est très peu réglementée en Afrique. En 2003, les
règlements d’aflatoxine ont été présents dans cinq pays Africains, y compris le Kenya
et l’Afrique du Sud. Les normes fixées de niveau d’aflatoxine sont entre 10 ppb et 20
ppb.12 pour de nombreux pays, les règlements n’ont pas encore été mandatés ou ne
sont pas fortement appliquées.
C.2
Aliments pour animaux
L’inquiétude généralisée sur les effets potentiels de l’aflatoxine chez les êtres humains
et les animaux – ainsi que le transfert possible des résidus d’aflatoxine aux tissus
comestibles d’origine animale et le lait - a conduit à des mesures de réglementation
dans l’UE et aux États-Unis. Il convient de noter que les produits dépassant ces niveaux
peuvent être saisis et détruits.13 En outre les chercheurs prédisent que apres environ
72 heures sur l’alimentation sans aflatoxines dans le lait d’eliminer les aflatoxines;14
d’autres chercheurs suggèrent que la rétention des aliments contaminés par les
aflatoxines des animaux pendant 3 à 4 semaines avant l’abattage peut être suffisant
afin d’elimeiner les toxines du tissu musculaire.15 Décrites ci-dessous sont les
règlements pour l’alimentation animale:
Union Européenne: le maïs destiné à l’alimentation ne peut pas dépasser 20 ppb
d’aflatoxine B1.16
États-Unis: pour les animaux adultes non-allaitants, les niveaux d’aflatoxines ont été
fixées à 100-300 ppb, en fonction du type d’alimentation et l’espèce d’animal. 17
70
Procédures de dépistage
Il existe plusieurs méthodes d’essai et des technologies qui peuvent être utilisés
dans l’identification du niveau de contamination dans les produits alimentaires
diverse. En plus, ces technologies varient selon l’efficacité et le coût. Les technologies
classiques utilises pour quantifier les mycotoxines comprennent inclusion de la
chromatographie liquide à haute performance (HPLC), la fluorescence (voir figure
17) ou la détection par spectrométrie de masse, chromatographie sur couche mince,
chromatographie en phase gazeuse, et chromatographie à ionisation de flamme.
Les données sur la concentration des mycotoxines dans les denrées alimentaires et
aliments destinees aux animaux sont nécessaires pour les chercheurs, les décideurs
et les gestionnaires de risque, il n’y a pas de méthode unique pour les mycotoxines.
La chromatographie en phase gazeuse, HPLC, la chromatographie en phase liquide
sont des tests les plus précis, mais l’équipement nécessaire pour effectuer ces tests
est très coûteux et requiert un haut niveau d’expertise pour le mener.
Figure 17. Le maïs contaminé sous les rayons normaux et ultraviolets
Source: Cassel et al, 2001. South Dakota State University
Une variation, le test chromatographie sur couche mince, est un test simple, peu
coûteux pour l’aflatoxine, mais ce test n’est pas généralement aussi sensible et
manque une précision. Une autre méthode ; le test ELISA, nécessite une préparation
simple et l’équipement peu coûteux. Le test ELISA est très sensible, bonne pour le
dépistage, et peut être utilisé pour tester la présence de mycotoxines connexes,
en plus de l’aflatoxine, mais il peut parfois conduire à des résultats faux-positifs.
Le test rapide en utilisant une carte d’essaie base sur membrane, une tube revêtue
d’anticorps, et/ou des tests de tasse immunodot sont simples, rapides (Procédures
prendre 5-10 minutes), peu coûteux, et donnent des données quantitatives ou
semi-qualitatives. Le test rapide peut aussi générer des résultats faussement
positifs, et les méthodes manquent de sensibilité des résultats des essais qui se
rapprochent des limites de réglementation.18
71
Barrières du commerce
« Les coûts se
rapportant a la
rejection des
produits alimentaires
peuvent être
significatifs, surtout
ceux qui sont lies
a l’exportation
d’arachides. »
Les coûts d’assurer les conformités associées au rejet de produits alimentaires peuvent
être considérables, en particulier pour les exportateurs d’arachide. L’industrie de
l’arachide des États-Unis a estimé en 2001 que le respect de normes aux normes
d’échantillonnage de l’UE donnerait lieu à un montant supplémentaire de 150
dollars par lot des arachides brutes. L’industrie a calculé un taux de rejet d’environ 30
pourcent pour les exportations américaines. Les exportateurs africains d’arachides
dépendent fortement du marché européen. Entre 1985 et 1998, 56 pourcent des
exportations africaines d’arachides comestibles, 61 pourcent de l’huile d’arachide
exportée, et 74 pourcent des graines d’huile ont été vendus à des pays de l’UE. Les
chercheurs estiment que l’impact de resserrement des normes d’aflatoxine B1 par
une réduction de 10 pourcent des niveaux acceptable conduirait à une réduction
de 11 pourcent des exportations d’arachides comestibles à l’UE. Cette perte estimée
s’élève à plus de $ 238,000, soit environ 36 pourcent de la valeur totale des échanges
du commerce en 1998.19
E.1
Impact des mycotoxines sur le commerce
Les mycotoxines ont un impact sur le commerce de plusieurs produits agricoles, y
compris les céréales, les oléagineuxs, les tubercules, les fruits secs, et les grains de café,
qui font la base économique du secteur agricole dans la plupart des pays africains
en voie de développement. Sous les guides d’harmonisation plus strictes de l’UE, les
exportations de céréales et les préparations céréalières en 1998 auraient diminué
par 59 pourcent, ou 177 millions de dollars. L’adoption des normes moins strictes de
Codex pourrait augmenter les exportations de céréales et la préparation de céréales
a 68 pourcent, ou 202 millions de dollars en 1998. Pour les noix comestibles et des
fruits séchés et préservés, le déclin estimé des exportations africaines vers l’Europe
a été à 220 Millions de dollars (47%) conformément aux guides d’harmonisation de
l’UE; sous les normes du Codex, l’accroissement des exportations est estimé à 66
millions de dollars (14%). Wu estime que des pertes d’exportation à 450 millions
de dollars sous les normes de l’UE, Presque cinq fois plus élevés que si les normes
des Etats-Unis étaient adoptées (2004). En 2007, le comité African Peanut Council
estime que le coût annuel de la mise en œuvre d’un programme en vue de réduire la
contamination par les aflatoxines à des niveaux admissibles pour les exportations de
l’UE pourrait atteindre 7,5 millions de dollars.20
72
E. 2
« Les barrières non
tarifaires constituent
des obstacles au
commerce et ne sont
pas basées sur les lois,
les réglementations ou
traités officiels. »
Barrières non tarifaires du commerce
Les barrières non tarifaires sont les obstacles au commerce qui ne sont pas fondées
dans les lois, les traités ou les réglementations officielles. Ils sont souvent cachés
dans les règles et les règlements d’un pays en matière de commerce ou de normes
de produits. Les principaux obstacles non tarifaires peuvent prendre formes
différentes:21
• Subventions, les paiements, ou de l’aide aux producteurs nationaux et aux
entreprises qui peuvent rendre les entreprises nationales plus compétitives par
rapport à la concurrence étrangère.
• Protection à l’importation d’urgence afin de lutter contre les augmentations subites des importations qui pourraient endommager l’économie locale peut
mettre les produits étrangers à un inconvénient.
• Barrières administratives, tels que les procédures inutiles des contrôles
douaniers, qui peuvent empêcher les importations d’entrer dans le pays.
• Pratiques industrielles et commerciales, les embargos, ou les boycottages qui
peuvent entraîner l’effendrement des entreprises étrangères.
• Obstacles techniques, tels que les normes de sécurité, les normes électriques,
les normes environnementales, les normes sanitaires, et d’autres codes de
protection qui peuvent faire grimper le coût de faire des affaires.
• Des pratiques tels que les forces sociales ou culturelles, le contrôle des échanges
monétaires, les politiques étrangères de passation de marché, les systèmes de
licences, et même la corruption pourraient avoir des conséquences négatives
pour les partenaires commerciaux.
73
Flux du commerce
Les principales exportations agricoles de l’Afrique comprennent le maïs et les
arachides. Des exemples des flux commerciaux pour le Kenya - ainsi qu’un bref
aperçu de l’impact des activités du Programme pour l’Alimentation Mondiale en
Afrique - sont décrites ci-dessous.
F.1
Importations et exportations
L’Europe est le marché le plus important pour les exportations africaines; entre
1989 et 1998, l’UE a importé environs deux tiers de ses exportations d’arachides des
pays africains avant de lever ses normes.22 Alors que le commerce intra-régional en
Afrique est toujours robuste, la contamination par les aflatoxines limite l’accès par
l’Afrique au marché mondial des exportations. Comme indiqué précédemment,
les experts estiment les pertes subies à plus de 400 millions de dollars en raison de
normes strictes de l’UE. Sans des mesures importantes en vue éviter l’exposition
aux aflatoxines des cultures clés telles que le maïs, les céréales et les arachides, les
exportations de la Communauté Est Africaine (EAC) ne peuvent pas surmonter les
principaux obstacles au commerce extérieur qui comprennent le respect des coûts
des aliments rejetés et les standards de sécurité.
F.2
Achats par le Programme Alimentaire Mondial de l’ONU
En 2011, le Programme Alimentaire Mondial (PAM) a acheté 2,4 millions de tonnes
métriques (Mt) d’alimentation mondiale d’un montant de 1,23 milliard de dollars. Les
produits alimentaires principaux procurés en 2011 comprennent le blé (31%; 751,2
tm), le maïs (17%; 410,2 tm), et les aliments composés ou de céréales (14%; 350,0 tm).
Le PAM a acheté 713 654 tm (305,2 millions de dollars) en Afrique. Le tonnage total
et la valeur métrique est démontré dans la figure 18.23 Les chercheurs notent que
les achats d’alimentation en Afrique ont prouvé d’être un bon rapport coût-efficacité
ainsi que efficace pour soutenir les petits exploitants agricoles.24 Les normes et les
protocoles du PAM dans les tests des niveaux d’aflatoxine ont joué un rôle dans la
sensibilisation des agriculteurs, des commerçants, et des gouvernements au sujet
de la prévalence de la contamination par les aflatoxines et la nécessité pour les
politiques et programmes pour y remédier.
Figure18. Quantité et valeur des aliments acquis des pays sélectionnés de l’Afrique en 2011
Quantité en tonnage métrique
(tm)
Valeur (milles de dollars de US)
Afrique du Sud
109.683
53.361
Tanzanie
64.992
20.031
Kenya
57.961
22.867
Ghana
6.710
3.673
Niger
3.526
1.684
Pays
Les achats du PAM sont une composante intégrante du commerce agricole dans les
régions en développement de l’EAC, surtout concernant les normes agricoles sur
les aliments qui ont tendance d’être contaminés par les aflatoxines restent strictes
dans les principaux partenaires commerciaux mondiaux, tels que les Etats-Unis et
l’UE. Les coûts de conformité associés au rejet des produits alimentaires en raison
de manquer de respecter les règlements peuvent être importants. Etant donné
qu’il existe l’instabilité économique, la question reste de savoir si le PAM continuera
à répondre à l’augmentation de demande étant donné que la valeur des produits
acquis dépasse la quantité des produits achetés.
74
Notes de fin
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78
GLOSSAIRE
Aflatoxicose
L’empoisonnement qui résulte a l’ingestion
d’aflatoxines dans les aliments contaminés ou des
aliments. L’apparition peut être aiguë - en raison d’une
seule ou quelques doses modérées à des doses élevées
des aflatoxines ou chronique - due à l’exposition à long
terme à des aliments contaminés par les aflatoxines. Les
symptômes d’aflatoxicose aiguë peuvent inclure des
douleurs abdominales, des vomissements, le foie élargi
et/ou un dommage du foie, de la fièvre, hémorragie,
difficulté à respirer, une mauvaise digestion, ou des
convulsions. L’aflatoxicose chronique peut entraîner le
dommage du foie, la cirrhose du foie, le cancer du foie,
et/ou retard de croissance et de développement dans
des enfants exposés a l’aflatoxicose chronique.
Aflatoxine Les aflatoxines sont des toxines cancérigènes
hautement produites par les champignons Aspergillus
flavus qui sont généralement présents dans les sols et
dans les céréales, les noix, les semences et légumineuses
infectées. Les aflatoxines ont un impact négatif sur la
santé et ont été associée au cancer du foie, au retard
de croissance chez les enfants, à l’affaiblissement du
système immunitaire et plus récemment, elles sont été
liées au VIH ainsi que la tuberculose.
Ammonisation Les cultures sont traitees à l’ammoniac diluee dans une
vapeur d’eau où celles-ci permettant la penetration de
l’ammoniaque dans ces cultures. L’ammoniac detruit
les champignons ou des moisissures et a un effet
de nettoyage sur les aliments. Les aliments traités à
l’ammoniac peuvent être consumées par les animaux
sans danger et peut rendre plus efficace des aliments
lorsqu’ ceux-ci sont utilisés à court terme.
Lutte biologique Une méthode des ravageurs inhibant en perturbant
leur état écologique dans l’environnement local à
travers l’introduction d’organismes naturels tels que
les parasites ou des agents pathogènes. Un exemple
de ceci est l’introduction d’une souche non toxigène
d’A. flavus pour déplacer la souche toxigène.
Carcinogène Toute substance qui est un agent directement impliqué
pour causer le cancer en raison de sa capacité à
endommager ou perturber les processus métaboliques
cellulaires. Les cancérogènes peut augmenter le risque
de cancer en modifiant le métabolisme cellulaire ou en
endommageant l’ADN directement dans les cellules,
qui cause des difficultés aux processus biologiques.
L’altération des cellules induit la division incontrôlée
maligne, finalement conduisant à la formation de
tumeurs, et le dommage de l’ADN qui conduit la cellule
à devenir une cellule cancéreuse.
79
Cirrhose Un état dans lequel le foie se détériore lentement et
fonctionne mal causé par des années de blessures
chroniques. C’est une conséquence de la maladie
chronique du foie caractérisée par le remplacement de
tissu hépatique par un tissu cicatriciel fibrose, et des
nodules régénératives (grumeaux qui se produisent à la
suite d’un processus dans lequel les tissus endommagés
sont régénérés), ce qui conduit à la perte de la fonction
hépatique. La cirrhose est le plus souvent causée par
l’alcoolisme, l’hépatite B et C, et la stéatose hépatique,
mais elle a beaucoup d’autres causes possibles. Le tissu
cicatriciel remplace les tissus du foie sain - bloquant
partiellement l’écoulement de sang à travers le foie-et
diminue la capacité du foie à contrôler les infections;
éliminer les bactéries et les toxines du sang; utiliser
des nutriments, des hormones, et des médicaments;
fabriquer des protéines qui régulent la coagulation
du sang ; et produire de la bile pour aider l’absorption
des graisses - y compris le cholestérol - les vitamines
liposolubles.
Fumonisine
C’est une mycotoxine tirés par les Fusarium verticillioides
et Fusarium moniliforme. Il se produit comme les
fumonisines B1 et fumonisine B2. Le fumonisine B1 se
produit principalement dans le maïs, le blé et d’autres
céréales. L’exposition humaine est plus grande dans
les régions où les produits du maïs sont les produits
alimentaires de base. Le fumonisine B1 provoque
l’apoptose accrue dans le foie ou des reins des animaux
traités par les fumonisines suivi par une prolifération
cellulaire régénérative. Alors que la phase aiguë de la
toxicité des fumonisines est faible, il est la cause connue
de deux maladies qui se produisent chez les animaux
domestiques avec une apparition rapide: équine
leucoencéphalomalacie et le syndrome porcine œdème
pulmonaire. Le fumonisine B2 est plus toxique que les
fumonisines B1 et contamine souvent le maïs et d’autres
cultures.
Mycotoxine Il est un métabolite toxique secondaire produit par des
organismes de la famille de champignon, communément
appelés des moisissures. Le terme «mycotoxines» est
habituellement réservé pour les produits chimiques
toxiques produits par des champignons qui peuvent
facilement coloniser les cultures. Une espèce de
moisissures peut produire de nombreux mycotoxines
différentes et/ou le même mycotoxine comme d’autres
espèces. Les six grands groupes des mycotoxines sont les
aflatoxines, les pautilins, les fusariums, les ochratoxines,
les citrinins et les alcaloïdes de l’ergot.
Toxigènes Quelque chose qui produit un poison ou une toxine ;
alors que, non-toxigènes c’est quelque chose qui n’est
pas capable de produire de produire le poison.
80
AFLATOXINE: A SYNTHESIS OF THE RESEARCH
EN SANTÉ, AGRICULTURE ET COMMERCE
REGIONAL ECONOMIC GROWTH
AND INTEGRATION
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