Solde des marchandises en décembre

Transcription

Solde des marchandises en décembre
AUJOURD’HUI DANS
import-export : à quel
moment se trouve-t-on
en contrebande ?
Jeudi 19
décembre 2013
N° 194 > 300 FCFA
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FINANCEMENT DES PME
Les banquiers
posent leurs
conditions
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uQue peut bien faire le
programme Phoenix ?
500 MILLIONS
D’EUROBONDS À LA CI
Les 4 conditions
du FMI avant
l’émission
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RÉSEAUX SOCIAUX
Attention,
Facebook nous
espionne !
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BRVM
Les valeurs
agricoles se
réveillent
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SOLDE DES MARCHANDISES EN DÉCEMBRE
Pages 2-3
Est-ce une arnaque ?
Ces magasins
qui sont hors- la loi
2
focus
Jeudi 19 décembre 2013
Fête de Fin d’année
La saison des dépenses
DiDier N’GuessaN (stG)
D
écembre est le mois par excellence de forte consommation.
Les commerces refont peau
neuve et renforcent leurs provisions :
aux produits alimentaires achetés couramment s’ajoutent les articles nécessaires pour une fête réussie, en
l’occurrence les objets décoratifs (luminaire, sapins, guirlandes etc.) les jouets,
et les vêtements et aussi la boisson. Les
ménages quelque soit leur niveau social
ne se privent pas de dépenser un peu
plus que d’ordinaire. A quelques jours
des festivités quelle est l’affluence dans
les magasins et vitrines ? Quels sont les
secteurs qui s’animent et ceux encore
maussades ? La réglementation des
soldes rentrée en vigueur en début d’année est-elle respectée par les mar-
chands? D’où vient-il que les pétards et
feux d’artifice pourtant interdits par le
gouvernement circulent sur les marchés
à l’occasion des fêtes de fin d’année ?
Enquête
Fête de Fin d’année/a une semaine de la noël
La fièvre des emplettes pas encore au rendez-vous
La période des fêtes de fin d’année est la traditionnelle saison propice pour le secteur de la grande distribution, tout type confondu – alimentation, textile, jouet et décoration – de faire de bonnes affaires. Cette année cependant, à une semaine de la fête de la noël, l’affluence dans
l’ensemble est encore timide. Seules quelques enseignes tirent leur épingle du jeu. Retour sur notre périple entre rayons et bureaux.
DiDier N’GuessaN (stG)
G
alerie du parc plateau, il est 11
heures ce lundi 16 décembre
2013, lorsque nous entrons dans
l’un des magasins de l’enseigne. Dans ce
commerce dédié aux vêtements aucun
client n’est présent au moment de notre
passage et les employés semblent se tourner les pouces. Une quinzaine de minute
après avoir observé les marchandises,
nous demandons à voir le responsable de
la boutique. Le libanais, d’une quarantaine d’année, qu’on nous présente n’à
point le visage gai. A la question de savoir
son jugement sur l’affluence, il lance
entre deux bourdes et trois bouffées de
cigarette « Vous-même vous voyez, qu’est ce
que je peux dire ? » avant de s’enfermer
dans son bureau, nous éconduisant. Dans
un autre local du même groupe consacré
à la maroquinerie et aux objets de beauté,
l’ambiance moins timide n’est pas non
plus à la fête. A. M, une des vendeuses a
quitté sa caisse pour rejoindre les
quelques rares clients qui s’y trouvent afin
d’identifier leurs besoins et mieux les
orienter. « Quand il n’y a pas grand monde,
ça ne sert à rien de rester derrière son comptoir à attendre. Mon travail consiste aussi à
coacher le potentiel client pour qu’il fasse des
achats qui répondent à son aspiration, car
nous sommes dans le domaine du luxe et un
client qui ressort sans rien acheter c’est une
double perte » nous confie t-elle. Non loin
de nous, un groupe de jeunes femmes
échangent leurs avis sur la couleur des
sacs de marque avant de s’orienter vers la
lingerie. Toujours dans la même commune chère au maire Akossi Bendjo,
nous marquons notre troisième escale à
City sport. Ici, l’on dénombre 4 visiteurs.
Selon le conseiller-client auquel nous
nous présentons, le niveau de fréquentation de l’établissement reste largement en
dessous de la moyenne même si, ajoute
t-il, ces deux précédentes années, la dernière semaine du mois de décembre enregistrait à elle seule la moitié des ventes
de fin d’année. Chose qui pour lui se justifie par les virements de salaire effectifs
vers les 23 et 24 du mois. L’entrée d’un
groupe d’étudiants (au nombre de 5 reconnaissables par leur uniforme) interrompt notre conversation, le temps pour
notre interlocuteur de ranger leurs sacs.
De retour vers nous, il explique que les
vêtements pour enfant sont pour l’heure
les plus demandés. Et de se justifier de la
présence de vélos destinés à cette tranche
d’âge, exceptionnellement pour la période de fin d’année. En effet, ces bicy-
Les achats n’ont pas encore atteint leur vitesse de croisière laissant sur leur faim les commerçants
clettes apparaissaient comme des intrus
dans un environnement de chaussures et
vêtements de sport. Ce magasin qui nous
apprend-on est réservé spécialement aux
soldes (voir encadré) n’est pas pour autant
pris d’assaut par les clients. Est-ce le coût
des marchandises qui malgré la réduction
semblent rester un cran au dessus de la
Fêtes de Fin d’année
bourse moyenne des Ivoiriens ? A cette
interrogation le conseiller-client répond:
« Tout à un prix, la qualité aussi a un prix.
Nous ne faisons pas que vendre nous recommandons telle ou telle marchandise selon ses
caractéristiques au client en fonction de
l’usage qu’il veut en faire».
Autre lieu, même constat. L’espace Tralala réservé aux ‘’touts petits’’, les enfants
de 0 à 5 ans n’est pas noir de monde. Et
c’est un euphémisme de le dire ainsi. Les
employés en profitent les uns pour disposer des étagères, les autres pour donner
un dernier coup de touche à la décoration
de noël. Entre les rayons de jouets, de vêtement et d’objets de décoration dévissent une poignée de travailleurs qui
profitent de la pose de la mi-journée
pour visiter le magasin. L’un des clients
que nous approchons, fait remarquer,
pour sa petite expérience, que plus vite
fait-il ses achats ( c'est-à-dire à près de
deux semaines des fêtes) plus c’est moins
chers, la ferveur n’étant pas encore au
rendez-vous. Pour lui, il est toujours bon
pour le portefeuille de visiter 3 ou 4 enseignes avant de passer à l’achat. Et son
collègue d’ajouter qu’après avoir observé
les rayons, il retourne préparer ses enfants
au type de jouet qu’il peut leur offrir avec
Feux artiFices et pétards
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Solde des marchandises en décembre : une arnaque ?
uLa boutique "CITY SPORT" est-elle hors la loi ?
S
’il y a un fait marquant qui mérite
d’être souligné à la suite de notre
tournée en cette fin d’année, c’est
bien la pratique des soldes qui sont utilisées par la majorité des commerces. Ils
consistent à ‘’brader’’ des marchandises,
considérées comme invendues, à des tarifs largement réduits, passé une saison
de vente ordinaire. En Côte d’Ivoire,
faut-il le rappeler, les soldes sont officiels
depuis le 6 mars 2013 suite à une décision du conseil des ministres de la même
date relative à la réglementation des
ventes, soldes et autres formes de ventes
équivalentes. Ainsi la décision fixe t-elle
deux (2) périodes de solde dans l’année
: du 10 au 31 mars et du 10 au 31 août.
Le gouvernement intervient ainsi pour
éviter aux clients d’être grugés (de bonne
foi) par les commerçants véreux. Le
mois de décembre n’est donc pas
concerné par les soldes. Mais sur le terrain la réalité est contraire. Tout le
monde ou presque pratique les soldes
sans pour autant renseigner sur les prix
initiaux. A ‘’City sport’’ où nous étions,
la boutique est dédiée entièrement aux
soldes qui y sont donc appliquées toute
l’année. Si de l’extérieur aucune annonce
n’informe le client, certainement pour
passer inaperçu, à l’intérieur plusieurs
écriteaux vous avertissent : « Les marchandises soldées ne sont ni échangées ni reprises ». Le même principe est observé
dans les magasins ‘’Foire de Chine’’ où
une réduction systématique de 20% est
appliquée pour tout achat à partir de
8000 F CFA. Si la pratique semble à
première vue faire l’affaire des clients,
dans le fond ils n’ont aucun outil pour
vérifier si la supposée réduction est réelle
ou non. Et c’est bien ce à quoi l’Etat veut
mettre fin. Mais pour l’heure, sa décision
n’est pas respectée
D.N
L
es bruits de pétard qu’on entend çà
et là en cette période de fête ne sont
pas qu’issue de fabrication traditionnelle. Ces explosifs se vendent sous leurs
formes les plus modernes et sophistiquées
comme nous avons pu le constater de visu
dans la commune d’Adjamé sur un marché
mitoyen à la mairie. Non exposés, pétards
et feux d’artifice sont accessibles pour celui
qui se montre fouineur. Ceux que nous
avons pu observer mesurent environ 70 cm
et libèrent selon la vendeuse 20 coups, et 30
coups en fonction de la puissance. Et de
donner les prix respectivement de 4000 et
4500 F CFA l’unité dans un paquet qui en
contenait 8. Selon les indiscrétions, le business de pétard serait dû à la porosité des
frontières ivoiriennes mais également à des
complaisances lors des contrôles douaniers
surtout que d’après notre interlocutrice ces
explosifs entrent en Côte d’Ivoire mélangés
à d’autres marchandises. Le circuit de ce
commerce remonterait jusqu’en Chine, pays
qui compte environ 75% de la production
mondiale de pétards et feux d’artifice et en
est le premier exportateur avec un chiffre
d’affaires de 4,2 milliards de dollars en 2010,
soit un peu plus de 2100 milliards de
FCFA. C’est une branche naissance de cet
important commerce qui se déroule discrètement près de l’autorité administrative incarnée par la mairie d’Adjamé et à quelques
encablures du commissariat du 3ème arrondissement, malgré l’interdiction en vigueur. En effet depuis novembre 2000,
l’arrêté ministériel n° 1068 INT. AT. DG
interdit la vente et l’utilisation des pétards
sur toute l’étendue du territoire national. Un
autre arrêté du ministère de l’Intérieur, le n°
626 MI. CAB datant du 15 décembre 2009
renforce le premier en portant interdiction
de l’usage de pétards, de feux d’artifices
et/ou d’autres substances explosives du
genre. Ces décisions n’ont pas annihilé l’ardeur des fêtards et commerçants qui continuent de les outrepasser. L’on se souvient
qu’en 2012, deux lycéens suite à l’usage de
ces explosifs s’étaient grièvement blessés à
Tiassalé. Dans la même période à Abobo,
un incendie causé par des pétards endeuillait
une famille avec à la clef 6 personnes brulées
vives. Alors prudence !
D.N
Jeudi 19 décembre 2013
son salaire de fonctionnaire. Car poursuit-il, le choix du jouet dépend du pouvoir d’achat pas forcement de sa qualité.
Lorsque nous nous présentons à Kouo
Olivier, gérant de la vitrine, il ne se fait
pas prier pour nous dépeindre la situation. « L’engouement a une tendance baissière cette année contrairement à l’état des
lieux 3 ou 4 ans en arrière où à un mois des
fêtes on était déjà débordé » précise t-il. Et
de nous situer sur la quantité des marchandises commandées pour ces fêtes,
réduites dans l’ordre d’environ 50%. Un
chiffre pour le moins évocateur. A une
cliente qui l’interpelle sur un type de
jouet qu’elle désirait, il répond c’est le dernier, il n’y en avait pas assez. Comme
panel
pour confirmer ses propos tenus plus
haut. Par ailleurs le gérant déplore que
cette année la plupart des parents ne
viennent pas accompagnés de leurs enfants. Selon Kouo Olivier, la présence de
ceux-ci est un atout commercial pour le
magasin car ils n’hésitent pas à forcer la
main des parents en se jetant par terre ou
en choisissant des vêtements ou jouet en
plus. « Le patron est plusieurs fois intervenu
dans de tels cas pour que des facilités soient
accordés aux parents » nous relate t-il un
sourire au coin.
Alimentation, c’est la morosité
Même si la grande distribution dans son
3
focus
ensemble reste encore timide, le secteur
de l’alimentation, de notre constat, est le
plus désert. Dans la commune de Marcory au niveau du chantier de l’échangeur
du 3ème pont, se dresse l’hyper marché
Casino. Nous y entrons une demi-heure
après 15 heures. De tous les rayons, ceux
de l’alimentation quoique bien fournis
sont quasi déserts, contrairement au textile et articles de décoration qui sont bien
achalandés. Pourtant, la commune de
Marcory est réputée abriter une population de consommation.
Du côté d’Adjamé liberté sur l’ancien
site de l’église universelle du royaume de
Dieu, au super marché Cash Ivoire offrant uniquement des produits alimen-
taires, c’est le même constat. L’ambiance
est celle des jours ordinaire. Ici seule la
présence des guirlandes nous rappelle les
fêtes. Un des clients que nous abordons,
habitant des 220 logements, nous confie
que les mêmes produits pratiquement se
trouvent dehors à vil prix sur les étales
des vendeuses. Pour lui, même si les habitudes alimentaires sont difficiles à
changer, la présence d’un super marché
dans son quartier est à saluer. Les
moyennes surfaces ou enseignes de
proximité King Cash et Bon Prix dans
les communes de Yopougon et Abobo
sont pour l’essentiel alimentaires. Dans
celles que nous avons visité respectivement à Niangon académie et Abobo
gendarmerie, les clients trainent encore
les pieds.
Somme toute, à quelques jours de la Noël,
ce n’est pas encore la grande affluence.
Les clients trainent les pas, quand les
commerçants se rongent les pouces. Ainsi
depuis deux années, cette attitude des
consommateurs ivoiriens devient peu à
peu une coutume. La situation morose du
pays y est pour quelque chose. Espérons
donc que la situation change pour les éditions de noël à venir, vu que le relèvement
du smig et la revalorisation des salaires
des fonctionnaires à partir de janvier 2014
bouleverseront les habitudes de consommation
Propos recueillis par DIDIER N’GUESSAN (Stg)
Pensez vous que la Côte d’Ivoire est une société de
consommation ? Quel est votre rythme de fréquentation des super marchés, et lesquels visitez vous ?
Guéi Constant, professeur
La Côte d’Ivoire est à mi chemin entre une société
qui consomme et une société de consommation, faut
faire la différence. Dans le 1er cas on achète quand
c’est nécessaire (les achats mensuels par exemple)
alors que dans le second faire les emplettes dévient
un lobby, une activité récréative. Personnellement je
vais au super marché toute les fois que le besoin se
faire sentir.
Assouan stéphane, chef d’entreprise
Non la Côte d’Ivoire n’est pas encore une société de
consommation comme les grands pays industrialisés
mais nous y arriverons pas la multiplication des super
marchés que je visite en moyenne 1 fois par semaine
selon les besoin liés à mon travail.
Fofana Assetou, Sécrétaire
Tout pays est une société de consommation, c’est
une question d’échelle. Je pense que les Ivoiriens
n’attendent pas seulement les fêtes pour faire des
achats, tout est une occasion pour eux de faire la
fête d’où la célébration des festivités comme la
saint valentin autrefois méconnue. Je visite les
moyennes surfaces deux fois par mois.
Djidja Emmanuel, informaticien
Dans le cas de mon métier la consommation d’objet informatique monte en puissance et en la matière les communes de Treichville et Plateau sont
les références. Je préfère fréquenter les grandes
surfaces comme Sococé où je peux trouver tout en
un seul lieu.
Kouassi Casimir, producteur Radio télé
Oui je pense que la Côte d’Ivoire est une
société de consommation et c’est bien la raison pour laquelle le gouvernement a instauré des périodes légales de soldes.
L’extension d’orca déco et Cap nord dans la
zone nord d’Abidjan en est une preuve. Je
vais au super marché rarement, c’est ma
femme qui s’en occupe.
Appé Angahi Roger, Créateur d’évènement
La culture du super marché n’est pas encore
très répandue pour parler de société de
consommation. Je fréquente tout type de
super marché pourvu que je trouve ce que je
cherche.
ConsTruIre l’AfrIque
N
otre continent l’Afrique, mère de tous les continents, berceau du monde et de la civilisation, connait un grand retard dans son développement économique. Depuis
plusieurs années, l’Afrique occupe la queue de l’indice de développement humain.
Son économie n’arrive pas à décoller alors qu’il regorge des plus importantes ressources naturelles de la planète. Comment accélérer le développement économique de l’Afrique ?
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Toute l’économie Ivoirienne,
Africaine et Internationale
4
nation
Jeudi 19 décembre 2013
Financement des pme
Les banquiers posent leurs conditions
Le tissu des PMES de Côte d’Ivoire représente une part massive de l’économie nationale soit 98% du tissu économique formel, 20% du PIB, 12% de l’investissement national, 23% de la population active se concentrant essentiellement dans la région d’Abidjan.
eMeLiNe PeHe aMaNGOua
D’énormes réformes pour
les PME
A
près plus de dix années de crise,
ce tissu est sinistré. Les PME
ivoiriennes souffrent de nombreuses difficultés et contraintes. Il s’agit
notamment de contraintes d’ordre structurel, de problème de gestion, d’organisation, de financement etc. Pour
permettre aux PMES de pouvoir jouer
un rôle dans l’objectif de l’émergence de
la Côte d’Ivoire à l’horizon 2020, l’Association professionnelle des banques et
établissements financiers de Côte
d’Ivoire (APBEF-CI) a initié la
deuxième édition des journées du banquier articulée autour du thème « financement des PME : levier de croissance
économique ».
Des résultats satisfaisants mais,
il y a urgence.
Selon l’APBEF-CI, au cours des deux
dernières années, les emplois globaux des
ressources des établissements financiers,
ont été largement dominés par les crédits
à la clientèle des entreprises privées.
«Ainsi à fin septembre 2013, par exemple,
sur un portefeuille global de plus de 3.416
milliards F CFA, ce sont un peu plus de 1
876 milliards F CFA, soit 54.9%, de cette
enveloppe, qui ont été consacrés au financement des entreprises » note le président de
Diarrassouba Souleymane, président de l’APEBF-CI
l’APBEF-CI. Au cours de cette
deuxième édition, les établissements de
crédits de Côte d’Ivoire ont annoncé
qu’ils sont déterminés à financer de
façon hardie, mais maîtrisée, l’économie
dans toutes ses composantes en vue
d’améliorer leur contribution au PIB et
d’être très rapidement au-dessus de la
Que peut bien faire le Programme Phoenix ?
E
n novembre dernier, le ministre
du commerce de l'artisanat et
des PME, Jean Louis Billon, a
procédé au lancement du programme
gouvernemental ‘’Phoenix’’ des PME
dont l’objectif de doubler, d’ici 2020, le
nombre de petites en moyennes entreprises à 120 000 et de créer 600 000
emplois. Pour conduire à bien ce programme, ce sont près de 150 à 200 milliards FCFA qui sont nécessaires.
L’accès au financement et aux marchés
des PME ivoiriennes, le renforcement
des capacités techniques et managériales, l’amélioration du climat des affaires des PME, le développement de
la culture entrepreneuriale et la valorisation de l’innovation sont les principaux axes opérationnels du Phoenix
des PME. Ce programme est certes
ambitieux, mais il est moins expressif
sur le rôle que devra jouer les banques
sur l’épineuse question du financement.
En effet, le véritable problème des
PME ivoiriennes est loin d’être leur
nombre, encore moins le nombre d’emplois qu’elles génèrent. Mais plutôt la
question de leur financement qui demeure encore problématique, malgré
les efforts déjà consentis par le secteur
bancaire. De quelles garanties le programme phœnix dispose-t-il pour inciter les banques à doubler le volume de
leurs crédits aux PME ? Là est le véritable enjeu de la redynamisation des
PME ivoiriennes dont un nombre important a mis la clé sous le paillasson
faute d’indemnisation de l’Etat au sortir de la crise postélectorale. Le secteur
des PME en Côte d’Ivoire a beaucoup
plus besoin "d’un plan marshal" en
termes de financement que de tout
autre chose. Ainsi, Comment prétendre
donc doubler le nombre de PME en
Côte d’Ivoire d’ici 2020, et créer plus
de 600.000 emplois par leur entremise,
sans en assurer les meilleures conditions de financement qui sont la principale cause de la "mort en cascade"
des PME. Pourquoi le programme
phœnix ne serait-il pas un fonds de garantie comme y a songé le secteur privé,
par le biais du patronat, qui a mis sur
pied un fond de garantie interne de 5
milliards FCFA ? Déjà que les banques
publiques dédiées au financement des
PME sont elles-mêmes sur le point
d’être privatisées, il revient au gouvernement de redonner une orientation
beaucoup plus pragmatique et urgente
à l’ambitieux programme phœnix qui,
si l’on n’y prend garde, aura le même
sort que le programme de renouvellement du parc automobile de Côte
d’Ivoire qui était censé permettre aux
PME du secteur des transports de bénéficier à travers un mécanisme, de financements. Aujourd’hui, un flou
artistique s’est emparé de ce programme qui avait pourtant suscité
beaucoup d’espoir
MARINA SIDIBÉ
norme communautaire de 20%. Le président de l’APBEF-CI est revenu sur les
difficultés des banquiers à financer les
PMES. Il s’agit de l’insuffisance dans l’
organisation et la structuration des
PME, la faiblesse de leurs fonds propres,
l’absence de perspectives à moyen et long
termes claires sur leur développement, la
porosité des frontières entre les actifs et
le patrimoine personnel de l’entrepreneur,
l’absence d’encadrement, l’absence de
fonds de garantie, et la forte asymétrie
d’information qui caractérise les PME,
fondent les établissements de crédits à
être extrêmement prudents voire réti-
cents à financer les PME. Pour
l’APEFB-CI il est temps de relever le
défi en renforçant la contribution des
PME dans la croissance économique ; ce
qui revient à la promotion du financement des PME par les établissements de
crédit. « Relever ce challenge requiert une
implication et un changement de paradigme
de toutes les parties, c'est-à-dire les PME, les
établissements de crédit, l’Etat, l’Autorité de
supervision. Chacun doit prendre sa part.
Les banques et établissements financiers de
Côte d’Ivoire sont prêts à jouer pleinement
leur partition».
Malgré les difficultés qui ont bouleversé
l’économie ivoirienne, Daniel Kablan
Premier ministre de Côte d’Ivoire, s’est
réjouit des résultats apportées par les réformes entreprissent par le gouvernement pour améliorer la compétitivité de
l’économie. La Côte d’Ivoire a réalisé un
taux de croissance de 9,8% ce qui permet
de figurer parmi les pays à forte capacité
de création de richesses en Afrique et
dans le monde. « L’estimation de croissance
du PIB pour l’année 2013 est de 8,7%. Le
taux d’investissement devrait connaitre un
relèvement significatif, passant de 13,7% du
PIB en 2012 à 17,5 % du PIB en 2013 et
23,5% du PIB en 2015 Le secteur privé y
contribuera à concurrence de 60-70%» s’est
réjouit le premier ministre. Le ministre
en charge des PME, Jean-Louis Billon a
lui, exposé la stratégie de développement
des PME à travers le programme Phoenix. D’un montant de 150 milliards
FCFA, ce programme devrait permettre
de créer en 2020 une masse critique de
100.000 PME compétitives et dynamiques contribuant au développement
économique de la Côte d’Ivoire, a dit le
ministre. Il a annoncé par ailleurs des lois
en cours d’élaboration pour aboutir à des
mesures phares de favorisation de l’accès
au crédit et au renforcement des capacités des PME. « Le programme phœnix est
un programme ambitieux et exigeant qui va
remettre les PME au cœur du développement de la nation » a-t-il expliqué
compétitivité des pme
L’Uemoa forme une vingtaine d’Entreprise de Service Eco-énergétique (ESE)
Depuis le 16 décembre et ce jusqu’au 27 du même mois, 22 cabinets de la sous région opérant
dans le secteur de l’énergie renforcent leurs capacités à Abidjan, l’objectif étant d’offrir des
services crédibles dans l’industrie et les services.
S
i la route précède le développement,
l’énergie elle en est l’un des organes
vitaux. L’effort de croissance des économies ouest africaines est en porte à faux
avec la crise énergétique à laquelle elles font
face. Dans les pays membres de l’Uemoa, le
déficit quasi permanent dans la fourniture
d’électricité, les coupures fréquentes et le
coût élevé de l’énergie constituent un frein
au développement des entreprises. C’est
pour panser ce mal et repenser une politique
énergétique plus efficace que l’Uemoa et le
Centre pour le développement de l’entreprise (CDE), ont initié cet atelier de formation dans le cadre du Programme
d’action pour la promotion et le financement des PME (PAPF-PME). Une des
stratégies communautaires élaborées dans
ce sens est l’Initiative régionale pour l’énergie durable (IRED) qui implique une maitrise de la consommation d’électricité.
Durant donc ces deux semaines, onze modules au total seront passés au peigne fin. Ils
L’Uemoa et le CDE œuvrent à l’émergence d’une offre de service de qualité
en éco énergie dans les secteurs industriels et tertiaires
s’articulent pour l’essentiel autour du
concept d’ESE et de ses aspects contractuels ; le redressement et l’optimisation des
factures d’électricité ; les équipements de
production de chaleur et de froid industriel;
la conduite d’un projet d’efficacité énergétique et l’analyse des risques qui en décou-
lent. La phase théorique sera suivie de la
mise en œuvre pratique avec des campagnes
de mesure sur site. Au sortir de ce stage, un
réseau d’entreprise de service éco énergétique devrait voir le jour
DIDIER N’GUESSAN (Stg)
Jeudi 19 décembre 2013
5
nation
500 millions d’eurobonds à la ci
Les 4 conditions du FMI avant l’émission
Le gouvernement envisage de lever dans le premier semestre de 2014, un emprunt obligataire international de 500 millions d’euros, soit 225 milliards de
FCFA à un taux non concessionnel pour le financement du Programme de Développement National (Pnd) 2012-2015 évalué à 11076 milliards FCFA.
CHeCk kONé
2-Réduire le déficit budgétaire
C
Pour le FMI, le déficit budgétaire devrait
être inférieur au niveau programmé, en
raison d’un volume de dépenses d’équipements inférieur aux prévisions. Le projet de loi de finances de 2014 repose sur
des hypothèses macroéconomiques prudentes et vise à réduire davantage le déficit budgétaire tout en permettant une
augmentation des dépenses d’investissement. Il faudra cependant redoubler d’efforts pour accroître la marge de
manœuvre budgétaire, notamment en
élargissant l’assiette fiscale et en réduisant
les exonérations. L’amélioration de la gestion des finances publiques doit également rester une priorité, et une stratégie
d’endettement à moyen terme s’impose
pour sauvegarder la viabilité extérieure.
ette ambition du gouvernement
ivoirien qui ressemble beaucoup
plus à une stratégie de ré-endettement, a été conditionnée par le Fonds
Monétaire International (FMI) après
que la ministre Nialé Kaba ait sollicité
auprès de l’institution un avis de non-objection, nous a rapporté la Lettre du
Continent dans sa dernière livraison. Ce
qui est vu d’un mauvais œil par l’institution de Bretton Woods qui s’est empressée de tirer sur la sonnette d’alarme. En
effet, le FMI a tout d’abord recommandé
à l’Etat de Côte d’Ivoire, le 6 décembre
dernier, de se faire noter par les agences
de notation Fitch ou Moody’s. Pour rappel, la Côte d’Ivoire n’a jusque-là pas de
note financière pour évaluer sa qualité de
crédit et son risque d’insolvabilité. Aussi,
le FMI a proposé quatre conditions au
gouvernement ivoirien avant de s’aventurer sur le marché international.
La ministre déléguée auprès du premier ministre chargée de l’économie et des finances,
Nialé Kaba soutient que la Côte d’Ivoire enregistre un endettement minimum
1-Poursuivre les reformes politiques
Selon le FMI, les perspectives à moyen
terme sont certes positives, mais il sera
nécessaire de poursuivre la mise en
œuvre de réformes et de politiques
saines afin d’entretenir une forte croissance et d’améliorer le niveau de vie, objectifs primordiaux du Plan national de
développement.
3-Un secteur bancaire renforcé
qu’il soit renforcé pour mieux accompagner le développement économique et
l’inclusion financière.
4-La question de la bonne gouvernance
La problématique de la bonne gouvernance démeure au cœur des recommandations du FMI. Pour ses experts, les
autorités ivoiriennes ont appliqué plusieurs mesures pour améliorer la gouvernance et le climat des affaires, mais, pour
eux, d’autres initiatives s’imposent pour
renforcer le cadre légal afin de mobiliser
l’investissement extérieur et l’investissement intérieur privé.
La Côte d’Ivoire est loin d’un
ré-endettement
La ministre déléguée auprès du premier
ministre chargée de l’économie et des finances, Nialé Kaba, bat en brèche tous ceux
qui soutiennent que la Côte d’Ivoire court
de nouveau vers un endettement qui ne dit
pas son nom. Pour elle, le taux d’endettement pour un pays qui veut se développer
est de 30%. La Côte d’Ivoire est à un taux
d’endettement de 18%. « Nous avons par
conséquent de la marge. Nous sommes à un endettement minimum. Ce qu’il faut, c’est le
profil de la dette après le PPTE »
renForcement des capacités
Pour les experts du FMI, des mesures
sont nécessaires pour améliorer le dispositif de supervision dans le secteur bancaire, mais aussi faciliter la gestion des
liquidités bancaires et promouvoir le crédit au secteur privé. Même s’ils reconnaissent globalement que le secteur bancaire
de la Côte d’Ivoire est solide, il propose
Depuis le 16 décembre dernier, la Cellule d’analyse des politiques économiques du
Cires (CAPEC) a débuté les festivités marquant son 20ème anniversaire. Cette organisation veut apporter sa contribution à l’émergence du pays projetée à 2020.
insertion socio proFessionnelle
Un ‘’Think Tank’’ ivoirien dans l’élan de l’émergence
GuY-assaNe YaPY
C
lassé premier ‘’Think Tank’’ sur 12 en
Côte d’Ivoire et 22ème en Afrique
subsaharienne sur 550, la Cellule
d’analyse des politiques économiques du
Cires (CAPEC) ne veut pas être en marge
du train de l’émergence. Déjà, elle affiche un
bilan fort remarquable avec près de 200
études réalisées, contre 1.250 cadres des administrations publique et privée formés en
20 années d’existence. Et cela grâce à trois
phases d’accord de don entre l’Etat ivoirien
et l’African Capacity Bulding Foundation
(ACBF) depuis 1993. Il est maintenant
question d’amplifier les actions de la
CAPEC pour accroitre sa visibilité et ses répercussions auprès des différentes couches de
la population. Lors de la cérémonie de lancement des festivités, le 16 décembre dernier,
le ministre de l’industrie et des mines, JeanClaude Brou, représentant de parrain Daniel
Kablan Duncan, a fait savoir que ‘’la CAPEC
peut être un cadre de référence pour la marche de
la Côte d’Ivoire vers l’émergence’’. En effet, cette
structure étatique- qui a pour point d’encrage
l’Université Félix Houphouët Boigny de Cocody, est spécialisée dans la recherche appliquée et la formation continue. ‘’La CAPEC
a sa raison d’être dans le paysage du renforcement
des capacités en Côte d’Ivoire. En espace de 20
ans, la cellule veut être un centre d’expertise’’, a
précisé le professeur Alban Emmanuel
Ahouré, directeur par intérim de la CAPEC
depuis 2011. Elle donne ainsi des orientations stratégiques aux pouvoirs publics sur
des questions de politiques économiques en
vue d’éclairer les décideurs. Pour cela, divers
travaux de recherche sont réalisés chaque
année.Toutefois, l’utilisation efficiente des ré-
sultats de la recherche demeure une préoccupation majeure. Il est maintenant question
de mettre tous les fruits de cette recherche au
service de l’émergence. C’est dans cet élan que
s’inscrit le ministre en charge de l’industrie et
des mines. ‘’Pour ma part, le gouvernement
prendra toutes les dispositions pour une meilleure
diffusion des résultats de la recherche’’, a-t-il affirmé. L’on perçoit ainsi les enjeux ou la forte
contribution que la recherche pourrait apporter à une économie en pleine émulation,
comme celle de la Côte d’Ivoire. C’est même
un passage obligatoire ! Car sans recherche,
il y a point d’innovation et de valeur ajoutée
pour une économie moderne. A l’âge de la
maturité, la CAPEC veut encore mettre ses
compétences et chercheurs au service des ministères, du secteur privé et de la société civile
ivoirienne.
La Côte d’Ivoire peut compter sur
ses chercheurs
En matière de politiques économiques, la
CAPEC reste une référence non seulement
pour le pays mais pour toute la région ouestafricaine. Parce qu’elle a signé des conventions
avec des institutions comme l’Union économique et monétaire ouest africain
(UEMOA) et la Communauté des Etats de
l’Afrique de l’ouest (CEDEAO) pour réaliser
des appuis techniques à travers des études
spécifiques. La Côte d’Ivoire peut ainsi
compter sur le savoir faire de ses chercheurs
pour répondre aux nombreux défis auxquels
elle est confrontée dans l’atteinte de l’émergence en 2020. Mais, les difficultés d’ordre financier que rencontre la CAPEC ne sont pas
à occulter. ‘’Depuis le 30 novembre 2013, le
principal bailleur de fonds- l’ACBF s’est of-
Le ministre de l’industrie et des mines,
lors du lancement des Journées portes
ouvertes de la CAPEC
ficiellement retiré de la CAPEC (…) Pour le
moment, la part de l’Etat ivoirien est de 20%
du budget global, contre 67% pour l’ACBF
et 13% en termes de mobilisation interne. Il
importe que cette contribution puisse aller
jusqu’à 50% puisque la CAPEC est une institution étatique’’, a fait savoir le Directeur de
la CAPEC, lors d’une interview accordée à
‘’La Tribune de l’Economie’’. Même si cette
structure va encore bénéficier de l’appui de
l’ACBF (environ 40% du budget de fonctionnement) à travers le Programme pays de
renforcement des capacités, financé à hauteur
de 5 millions de dollars (2,5 milliards F Cfa),
sa marge de manœuvre se voit réduite. C’est
à l’Etat ivoirien de combler le déficit et jouer
pleinement sa partition. Dans tous les cas, le
premier ‘’Think Tank’’ ivoirien demeure une
véritable source de compétences dont l’Etat
et ses démembrements devraient tirer le
maximum de profits
La PFS Abobo-Anyama insère 426 jeunes
426. C’est le nombre de jeunes, à ce jour
qui ont été recrutés et placés auprès des
entreprises locales et artisans professionnels ou ONG et cabinets de formation en
vue de leur perfectionnement pour un emploi salarié ou une installation future par la
Plate-Forme de Services Abobo-Anyama
en deux ans d’existence. Soit 124,92% au
regard des objectifs contractuels des bailleurs de fonds (PAPC et SCAC). Parmi
eux, 96 ont obtenu un emploi salarié avec
contrat de travail tandis que 26 autres
jeunes ont été financés et exercent leur métier dans la couture, la cordonnerie, la vente
des œufs frais, dans les métiers de la coiffure, sculpture, bâtiments et aussi dans le
commerce des chaussures, de pagnes et de
poissons à Abobo et Anyama. L’information a été donnée par le coordonnateur de
la PFS Abobo-Anyama, le samedi 14 décembre dernier, lors de la tenue de l’assemblée générale dans les locaux de
l’association à Abobo. Une assemblée générale qui fut l’occasion de renouveler et
d’élire le nouveau bureau du Comité local
d’insertion jeune (CLIJ) dont le président,
FEH SUNDE, a été reconduit dans ses
fonctions. Il sera secondé par DIARRASSOUBA YAYA, adjoint au maire
d’Anyama. Au cours de son intervention,
le coordonnateur, M. ASSIE Julien, en
présence des autorités locales d’Abobo et
d’Anyama a indiqué que pour l’implantation physique, l’équipement, la réalisation
d’activité et le fonctionnement de la PFS
ABOBO-ANYAMA, la Banque mondiale via le Projet d’Assistance Post Conflit
(PAPC), a financé à hauteur de 180 308
689 FCFA. Pour le financement des indemnités de mise en activité des jeunes, la
mission locale a également obtenu un apport du Service de Coopération et d’action
culturelle de l’Ambassade de France en
Côte d’Ivoire (SCAC) ; à hauteur de
47.780.000 FCFA. Au titre des perspectives pour l’année 2014, le représentant de
la Plate-Forme de Services Côte d’Ivoire,
M. DRI BI Jacob, a souligné que le mardi
10 décembre dernier, la PFS-CI a signé
une convention qui la lie à l’Unité de
Coordination de Projet-emploi Jeunes
(UCPE) (ministère de d’Etat, ministère de
l’emploi et de la formation professionnelle).
Une convention qui va permettre à la
structure faitière d’obtenir des ressources
prévues dans le cadre de la mise en œuvre
du contrat de désendettement et de développement (C2D) et qui seront affectées
aux différentes missions locales dont la
Plate-Forme de Services Abobo-Anyama.
La représentante de M. KARAMOKO
Yayoro, parrain de la cérémonie, s’est dite
impressionnée par les résultats obtenus par
la Mission locale en deux ans d’existence.
Elle a fait savoir que la mission locale bénéficiera de l’appui des autorités locales.
Profitant de l’occasion, elle a au nom du
parrain, inauguré le centre Informatique de
Recherche et de Documentation pour la
Mission Locale (CIRD-ML) dont l’objet
principal sera la formation, l’encadrement
et le suivi des jeunes dans leur parcours
professionnel après l’obtention de leur diplôme
MARINA SIDIBÉ
6
tech’ ec
réseAux soCIAux
une rubrique Animée
PAr CheCk koné
Attention, Facebook nous espionne !
Le réseau social prêt à tout pour collecter les données personnelles de ses utilisateurs ? Selon
une étude américaine relevée par Slate.fr, Facebook récupèrerait même les statuts et commentaires
qui n'ont jamais été publiés, les considérants comme de "l'autocensure".
Jeudi 19 décembre 2013
ACTU MOBILE
Téléphonie en Af Sud/ MTN menace de revoir ses investissements
si le régulateur impose la baisse des tarifs d’interconnexion
c’est actuellement la grande attente dans le secteur sud-africain des télécommunications. L’Autorité indépendante des
communications (Icasa) va bientôt publier les recommandations finales qui gouverneront la baisse des tarifs d’interconnexion durant les trois prochaines années. Avant la mesure,
l’opérateur MTN menace déjà de revoir ses investissements.
ACTU WEB
Cameroun / l’électricien AES-Sonel menacé de sanctions pour
un projet de distribution low-cost de l’Internet
L’Agence de régulation des télécommunications (Art) menace
d’infliger des sanctions contre Aes-Sonel, le concessionnaire du
service public de l’électricité, qui a « illégalement » déployé la
fibre optique au Cameroun et qui ambitionnait de commercialiser
l’Internet à coût réduit. L’entreprise reconnaît quant à elle que ce
n’est pas la première fois que l’ART menace de la sanctionner.
ACTU INFOS
Terminaux/ Samsung fusionne ses divisions mobiles et images
Le réseau social Facebook nous espionnerai-t-il contre notre gré ?
ui n'a pas hésité à commenter un article publié par un ami sur Facebook ?
Qui n'a pas osé poster un statut un
peu trop "olé olé" de peur d'être jugé par un
collègue de travail ? Bref, on a tous déjà (et
plusieurs fois) commencé à écrire quelques
mots dans notre barre de statut... et fait machine arrière pour finalement tout effacer.
Ouf, personne ne saura ce que je m'apprêtais à publier. Sauf Facebook.
Car si on en croit une étude publiée par deux
Américains, le réseau social est capable de
savoir ce que vous avez tapé, même quand
vous avez décidé de ne pas le publier. Facebook considère ces pensées non-postées
comme de "l'autocensure" et s'est amusé à
les analyser.
Q
tères. Autrement dit, dès les premiers mots
tapés dans la barre de statut, Facebook enregistrait les données. Si le post n'était pas
publié dans les 10 minutes qui suivaient, le
contenu était estampillé "Censuré".
Un exemple ?
analysé (un porte-parole l'affirme à Slate.fr),
cela ne saurait tarder. Comme l'assurent les
deux auteurs de l'étude : "La prochaine
étape sera de savoir ce que les utilisateurs
refusent de publier et pourquoi". Alors à
quand le moment où Facebook s'infiltrera
dans nos cerveaux pour décrypter les pensées que nous ne voulions pas partager ?
Pour être plus explicite, on prend l'exemple
de la messagerie Gmail. Effectivement,
quand on commence à écrire un mail, le
texte est directement enregistré dans les
brouillons, même si vous n'enregistrez pas
votre prose et que vous décidez de ne jamais
l'envoyer. Facebook utiliserait la même technologie, mais sans vous prévenir.
Le constructeur aurait fusionné sa division Mobile et sa partie Digital Imaging, autrement dit
celle qui gère le développement des technologies liées à l’image. L’idée consiste à prendre le
meilleur du savoir-faire de ces deux entités en
les associant. La fusion permettra donc de fabriquer une synergie entre les deux divisions pour
créer des Smartphones dotés d’optiques optimisées
Axes rouTIers en CôTe d’IvoIre
Orange-CI améliore sa couverture réseau
Que dit la charte de Facebook ?
Le comportement de 5 millions
Dans la Politique d'utilisation des données
d'utilisateurs à la loupe
Pour comprendre ce fameux comportement
d'autocensure, Sauvik Das, un étudiant-chercheur qui a fait un stage d'été d'ingénieur
chez Facebook et Adam Kramer, un datascientifique de Facebook, ont passé au crible
les non-statuts, les non-posts et les noncommentaires de 5 millions d'utilisateurs vivant aux Etats-Unis et au Royaume-Uni,
pendant 17 jours.
de Facebook, dans le chapitre des "Informations que nous recevons et leur utilisation",
le réseau social écrit qu'il reçoit "des données à votre sujet à chaque fois que vous
entreprenez une action dans Facebook". Plusieurs exemples de données collectées sont
cités ("lorsque vous consultez le journal
d'une autre personne", "recherchez un(e)
ami(e) ou une Page") mais rien ne dit que
l'entreprise récupère des éléments que vous
ne partagez pas.
Comment ça marche ?
Pour collecter le texte que vous finissez par
effacer, Facebook envoie du code à votre navigateur, qui analyse votre texte et le renvoie
à Facebook. Au cours de leur enquête, les
chercheurs se sont principalement penchés
sur les statuts et les commentaires des utilisateurs. Ils ne prenaient en compte que les
messages qui dépassaient les cinq carac-
Facebook voit-il exactement le
contenu des posts "fantômes" ?
D'après les deux Facebookeurs qui ont travaillé sur cette étude, il s'agissait simplement "d'enregistrer la présence ou l'absence
de texte", pas les frappes, ni le contenu en
lui-même. Si Facebook assure pour le moment que le contenu des posts n'est pas
’est désormais possible de communiquer
sur le tronçon Abidjan-Yamoussoukro
long de 260 kilomètres. En effet, en
marge des travaux de l’autoroute du nord, le
premier opérateur de téléphonie mobile a renforcé son dispositif de relais sur ce tronçon.
Ainsi, les usagers qui emprunteront désormais
cet axe, pourront communiquer sans plus d’interruptions d’appels pendant leurs voyages.
Au-delà de la couverture réseau totale sur
l’axe routier Abidjan-Yamoussoukro, Orange
s’est aussi chargé de fournir un service de
même facture sur la portion de route Singrobo-Yamoussoukro, longue de 86 km et
inaugurée le 11 décembre 2013 par le président Alassane Ouattara. Elle fait partie du projet d’autoroute sous-régionale reliant la Côte
d’Ivoire à certains pays voisins comme le Mali
et le Niger, nous rapporte l’agence ecofin. Les
routes nationales étant inclues dans le cahier
de charges des opérateurs télécoms, l’entre-
C
C’est désormais possible de communiquer sur l’autoroute qui part d’Abidjan à
Yamoussoukro
prise de téléphonie mobile Orange s’est aussi
consacrée à l’ancienne route N’zianouan-Toumodi-Yamoussoukro. Pour Orange, le but de
toutes ces améliorations est de conserver le
titre de « meilleur opérateur de télécommunications » du pays
Jeudi 19 décembre 2013
7
finances & bourses
analyse boursière
Le réveil des valeurs agricoles de la BRVM gagne le titre PALMCI
S’il y a un élément qui ne passe pas inaperçu ces derniers jours à la BRVM, c’est manifestement le sursaut subit des valeurs agricoles en cette fin
d’année. L’on se disait que ce mouvement d’inversion de tendance ne toucherait seulement que les valeurs SAPH et SOGB, mais à la surprise
générale, le titre PALMCI est lui aussi entré dans la danse après les deux premiers jours de cotation de cette semaine.
accéléré cette semaine après qu’un média
chinois a annoncé de nouvelles mesures
de restriction dans le pays.
Le titre PALMCI copie les
mouvements de SAPH CI et SOGB CI
En ce qui concerne la Bourse Régionale
des Valeurs Mobilières (BRVM) il n’ y a
pas eu trop de volatilité sur les deux premiers jours de cotation de cette semaine.
Situation qui a occasionné une progression de 0.63% au niveau de l’indice
BRVM 10 et une avancée de 0.40% du
MARCHÉ DES ACTIONS
Les graines de palmes constituent un intrant primordial dans le développement
des activités de la société PALMCI
D
ébutons ce tour d’horizon des
marchés financiers avec la polémique internationale sur le Bitcoin, cette monnaie virtuelle. La monnaie
virtuelle Bitcoin enregistre un nouvel
accès de faiblesse après l’annonce de mesures de restrictions supplémentaires en
Chine. Elle a perdu mercredi jusqu’à
65 % par rapport à son cours de fin novembre.
Le Bitcoin a-t-il atteint son apogée ?
La bulle spéculative semble avoir explosé,
le krach pointe du nez. Lâchée par les autorités monétaires chinoises, qui imitent
la position de l’Autorité bancaire européenne , le Bitcoin a dévissé à nouveau
mercredi dernier. Sur BTC China, prin-
cipale plate-forme d’échanges de Chine
et deuxième au monde pour cette monnaie virtuelle, son cours est descendu
jusqu’à 2.551 yuans (417 dollars), soit un
plongeon de plus de 65% par rapport à
son niveau record de fin novembre quand
son cours avait dépassé celui de l’or.
L’explication ? Alors que la Chine est le
premier marché pour les échanges de Bitcoins, la Banque centrale chinoise a, le 5
décembre, interdit à ses banques (mais
pas aux particuliers), toute transaction
dans cette monnaie alternative . Résultat:
en une heure, l’équivalent de 5 milliards
de dollars s’étaient évaporés à l’échelle
mondiale. Le même jour, la Banque de
France avait émis une alerte à son sujet.
Le Bitcoin a bien tenté ensuite de se reprendre, mais son repli s’est sévèrement
Les nouvelles du marché financier
Banque mondiale : La Banque mondiale a
annoncé mardi 17 décembre avoir reçu un
montant record de 52 milliards $ sur 3 ans
en vue de renforcer l'action de l'Association
internationale de développement (IDA) qui
accorde des prêts à taux zéro et concessionnels, aux pays du sud, majoritairement africains. Le président du groupe de la Banque
mondiale, Jim Yong Kim, a remercié la coalition de 46 Etats développés et en développement qui a permis cet engagement avec un
montant en hausse de 5,4% par rapport aux
49,3 milliards $ collectés en décembre 2010.
« C'est un succès pour la communauté internationale. Nous sommes profondément reconnaissants des efforts extraordinaires déployés par les
pays donateurs, dont beaucoup sont confrontés à
leurs propres difficultés économiques, de contribuer pour aider les plus pauvres.. »
Commercial Bank of Cameroon : Dans un
communiqué daté du 9 décembre 2013, Capital Financial Holdings Luxembourg SA
(CFHL), entreprise présentée dans ce document comme étant « l’actionnaire de référence de la Commercial Bank of Cameroon
(CBC) », dénonce une «nouvelle étape dans
la tentative d’expropriation des actionnaires
historiques de la CBC». Cette dénonciation
survient après l’expulsion des représentants de
CFHL (Luxembourg), Fotso Group Hol-
dings (Chypre) et Dawney Holdings Ltd
(Iles Vierges Britanniques), de la salle des travaux de l’Assemblée générale mixte de la
CBC tenue le 9 décembre 2013 à Douala.
Un incident que n’ont pas digéré les trois entreprises sus mentionnées, qui revendiquent
toujours 53,71% du capital de la CBC, malgré sa mise sous administration provisoire en
2009 et le lancement de sa restructuration le
28 janvier 2013.
Egypte : L’Egyptian Exchange a terminé la
semaine s’achevant jeudi 12 décembre dans
le vert, tirée par son principal indice, EGX30,
qui a affiché une progression de 4,3% à
6604,65 points, contre 6332,13 points la semaine précédente. Les valeurs Télécom
Egypt, Palm Hills Development Company
et El Sewedy Electric ont particulièrement
marqué la semaine grâce à de bonnes performances et de bonnes annonces à l’endroit des
investisseurs. Telecom Egypt a clôturé la semaine sur une hausse de 2% à 13,75 livres
égyptiennes (LE). Elle a déclaré avoir réalisé
environ 421 millions $ de revenus au troisième trimestre 2013, représentant une
hausse de 16% sur la performance réalisée à
période comparée l’année précédente.
Une sélection de JOSEPH MEMEL
côté de l’indice BRVM Composite.
Les titres qui ont le vent en poupe depuis
quelques jours sont ceux issus du secteur
agricole. Le redressement des cours mondiaux des matières premières à l’international en cette fin d’année 2013 se
présente comme une véritable aubaine
pour certaines valeurs composant cet indice sectoriel.
Le titre SAPH CI a enregistré en deux
de cotation une variation de 7.41% et affichait comme dernier cours de clôture
mardi dernier, une estimation de 29 000
FCFA. Le titre SOGB CI à son niveau
Séance du mardi 17 décembre 2013
brandissait une valeur de clôture de 46
000 FCFA, soit un taux de croissance de
2.22% après deux journées de cotation.
Le titre PALMCI décide de suivre ce
même mouvement. Il a terminé les cotations du mardi avec un dernier cours de
clôture évalué à 17 700 FCFA, soit une
hausse sur deux jours de 7.27%. Rendezvous la semaine prochaine où nous vous
détaillerons les raisons pour lesquelles le
titre PALMCI redresse sa trajectoire
boursière !
JOSEPH MEMEL
BRVM
8
INTERVIEW
enjeux
Jeudi 19 décembre 2013
ivan cornet, directeur associé chez latitude Five :
Les investisseurs attendent 2015 pour s’assurer de la
stabilité de la Côte d’Ivoire
Il y a beaucoup de prospections économiques en Côte d’Ivoire, mais au vu de la faiblesse du taux d’implantation d’entreprises étrangères, l’on se demande si elles aboutissent réellement. Une situation qui laisse planer le doute sur les capacités de la Côte d’Ivoire à mobiliser et retenir les investissements directs étrangers. Pour comprendre cette situation nous avons approché Ivan Cornet, directeur associé chez Latitude Five, une société de
conseil en stratégie et investissement avec des bureaux à Abidjan et à Londres. Dans cette interview, il explique les raisons des réticences des investisseurs et dévoile les recettes pour les attirer et les maintenir.
PrOPOs reCueiLLies Par
Marius NOuza
Les pays francophones africains sont négligés par les investisseurs au prof it des pays
anglophones. Quelle est l’ampleur du phénomène ? Peut-on avoir des exemples pour
étayer cette inquiétude ?
Ce ne fut pas toujours le cas et il y a des
exceptions, mais le constat s’impose :
19% du PIB en Afrique sub-Saharienne
provient des pays francophones alors
que 47% provient des pays anglophones.
C’est d’autant plus frappant que l’on exclut de ce chiffre l’apport de l’Afrique du
Sud anglophone et première économie
africaine. La croissance moyenne du PIB
dans la zone UEMOA au cours des dix
dernières années a été de 3,4% ; à titre
de comparaison, la croissance moyenne
des pays d’Afrique de l’Est, anglophone,
a été de 5,4% sur la même période. Un
dernier exemple : 8 des dix derniers pays
du classement « développement humain» de 186 pays par le Programme
des Nations Unies pour le Développement (PNUD) sont francophones et
deux d’entre eux (RDC et Niger) occupent les deux dernières places.
Selon vous qu’est-ce qui explique que les
pays francophones soient négligés par les
investisseurs ? Sont-ils victimes de simples
préjugés ou existe-il des raisons valables ?
Il y a plusieurs raisons à cela. Tout
d’abord, les deux locomotives de
l’Afrique francophone, la Côte d’Ivoire
et la République Démocratique du
Congo, n’ont pas, en raison de troubles
politiques au cours de la dernière décennie, pu jouer leur rôle de développement
de l’économie régionale. Leurs difficultés
ont même renforcé la réputation d’instabilité de toute la région. Outre cet élément, la perception par les investisseurs
du marché et des risques qui y sont attachés reste un frein. Contrairement à
une idée répandue chez les investisseurs
anglo-saxons, les marchés d’Afrique
francophone ne sont pas inaccessibles et
ne sont plus dominés par des opérateurs
francophones. La plupart des hommes
d’affaires et des hauts fonctionnaires de
ces pays travaillent indifféremment en
français et en anglais. Avant tout, un travail de communication doit être fait par
les autorités et les opérateurs privés locaux pour démystifier les difficultés
d’entrée sur nos marchés. Les investisseurs asiatiques, y compris les entreprises
chinoises, indiennes ou même coréennes, ne semblent pas avoir le même
a priori.
On cite généralement l’interventionnisme
des Etats au nombre des obstacles à l’investissement étranger dans les pays
d’Afrique francophone. Au regard de ce
constat peut-on dire que le processus de
privatisation en cours actuellement en
Côte d’Ivoire est un atout pour ce pays ?
La Côte d’Ivoire a un avantage compétitif certain par rapport à d’autres pays
de la sous-région, qu’ils soient francophones ou anglophones. La culture d’ouverture et le libéralisme économique
font partie de l’ADN de la Côte d’Ivoire
et ce, depuis l’indépendance. Les différents programmes de privatisation et les
réformes législatives menés par l’actuel
gouvernement sont dans la continuité de
cette approche favorable à l’investissement privé.
Il reste cependant important de prendre
la mesure de la réalité à laquelle est
confronté l’investisseur ou l’opérateur
économique : en effet, l’interventionnisme des Etats peut prendre d’autres
formes, comme des procédures administratives longues et compliquées pour obtenir tel permis ou telle autorisation, ou
encore une fiscalité lourde pénalisant le
développement des PME. Il nous reste
du travail dans ce domaine en Côte
d’Ivoire.
Dans vos échanges avec les potentiels investisseurs, quels atouts mettez-vous en
avant pour vendre la destination Côte
d’Ivoire ?
La Côte d’Ivoire a de nombreux atouts.
Au point de vue macro-économique, la
Côte d’Ivoire, malgré les crises de ces
dernières années, reste un poids lourd de
la sous-région. Cette influence est renforcée par l’intégration régionale du fait
de la CEDEAO, sa présence au sein de
la zone franc de l’UEMOA permettant
une stabilité de sa monnaie et son adhésion au Traité de l’OHADA harmonisant le droit des affaires dans 17 pays
d’Afrique. D’autres aspects méritent
d’être soulignés, comme par exemple la
localisation géographique de la Côte
d’Ivoire en Afrique de l’Ouest, la présence d’une infrastructure solide même
si elle nécessite d’importants investissements de maintien et d’expansion, la richesse inexploitée de son sous-sol, des
services financiers développés, une main
d’œuvre relativement qualifiée, etc.
C’est pour toutes ces raisons que le gouvernement britannique a, le mois dernier, désigné la Côte d’Ivoire comme un
des pays prioritaires avec lequel il souhaite resserrer sa coopération économique. La Côte d’Ivoire est le seul pays
francophone d’Afrique à être sur cette
liste. Les autres pays sont l’Angola, le
Ghana, le Mozambique et la Tanzanie.
Quel regard portez-vous sur les efforts du
gouvernement pour améliorer le climat des
affaires, notamment avec le CEPICI ?
Existe-t-il des failles dans le système ?
Les réformes entreprises par le gouvernement sont une étape importante. Je citerais à titre d’exemple la mise en place
d’un guichet unique pour la création
d’entreprises au sein du CEPICI, le nouveau Code des Investissements et la
mise en place du Tribunal de Commerce, un outil indispensable pour restaurer la confiance des investisseurs.
Ce n’est qu’une étape, qui a été saluée
notamment par la Banque Mondiale
dans le classement « Doing Business »
2014, dans lequel la Côte d’Ivoire est en
nette amélioration. Cependant le pays
reste encore en queue de peloton en
étant classé 167 sur 189 pays analysés,
alors que la moyenne régionale est à 142
et que le voisin ghanéen est classé
67ème.
On constate un certain engouement des investisseurs pour la destination Côte d’Ivoire
à travers des missions de prospection en provenance de pays développés ou émergents.
Mais rare sont les entreprises qui s’installent véritablement dans le pays. Qu’est-ce
qui peut expliquer cette situation ? Que
faut-il pour transformer les missions de
prospection en création d’entreprises ?
La Côte d’Ivoire a certainement un fort
potentiel mais les investisseurs étrangers
restent prudents. Ainsi la situation politique de la Côte d’Ivoire reste une inquiétude et les prochaines élections
présidentielles de 2015 seront une étape
décisive sur ce point. Nos clients reconnaissent la Côte d’Ivoire comme destination d’investissement mais pour
l’instant ce ne sont que des missions de
prospections, tous attendent 2015 pour
s’assurer qu’aucun remous ne remette en
cause le retour de la Côte d’Ivoire sur la
scène économique internationale.
Un autre sujet qui est soulevé par nos
clients est la situation de la corruption
dans le pays. La Côte d’Ivoire reste mal
notée sur ce point ; ainsi le Transparency
International Corruption Perceptions
Index de 2013 classe le pays comme
mauvais élève, 136ème sur 177. Ceci
cause d’autant plus d’inquiétudes que de
nombreux pays occidentaux, dont la
Grande-Bretagne et les Etats-Unis, ont
mis en place des législations anti-corruption draconiennes qui autorisent les
juridictions de ces pays à prononcer des
peines d’emprisonnement ferme pour
tout chef d’entreprise qui aurait participé
à des actes de corruption même à l’étranger.
L’urbanisation et l’émergence d’une classe
moyenne sont citées comme des atouts communs à tous les pays africains. Dans le cas
de la Côte d’Ivoire, peut-on réellement affirmer qu’une classe moyenne se développe
dans la mesure où 48% de la population est
en proie à la pauvreté ?
L’urbanisation et l’émergence d’une
classe moyenne est une tendance sur le
long terme en Afrique. Ainsi un rapport
préparé par le bureau international en
stratégie McKinsey fin 2012 souligne
que seulement 28% des Africains vivaient en milieu urbain en 1980, contre
40% actuellement et 50% en 2030. A
cette date, les plus grands centres urbains
en Afrique dont fera partie Abidjan, auront un pouvoir d’achat de plus de 1,3
trilliard – soit mille milliards – de dollars
américains. Cette émergence d’une
classe moyenne ne peut se confirmer et
continuer que si les gouvernements,
dont celui de la Côte d’Ivoire, investissent massivement dans des secteurs
prioritaires comme l’éducation et la
santé.
On dit souvent que la Côte d’Ivoire a un
potentiel d’investissements énormes. A
votre avis quels sont les projets majeurs
qu’elle peut vendre aux investisseurs ?
Il y a de nombreux projets d’investissements dans tous les secteurs d’activités,
et même sans doute trop de projets
compte tenu du capital et de l’expertise
disponibles qui ne pourront satisfaire
qu’une partie des projets.
Nous voyons des opportunités intéressantes en matière d’infrastructure, y
compris le BTP, le transport et la logistique, ainsi que l’immobilier résidentiel,
commercial et hôtelier. Le secteur minier présente aussi un fort potentiel,
mais la Côte d’Ivoire devra s’imposer
dans un contexte concurrentiel très difficile, alors que les pays de la sous-région
sont presque tous plus avancés dans le
domaine de l’exploration minière qui est
la base de tout investissement dans cette
industrie. Les secteurs de l’éducation et
de la santé, outre leur importance stratégique pour le développement national,
présentent des opportunités d’investissement et de croissance, notamment
dans le cadre de PPP.
Quels conseils pouvez-vous donner aux investisseurs désireux de venir en Côte
d’Ivoire ?
S’il y a un conseil à donner à tout investisseur ou opérateur souhaitant s’installer
en Côte d’Ivoire, comme je le donnerai
à tout investisseur ou opérateur souhaitant s’installer dans n’importe quel pays
étranger : appuyez-vous sur un partenaire local de confiance, apprenez à
connaître le marché, ses acteurs, ses opportunités et ses difficultés avant tout
investissement important. Une approche
différente ne peut être que source de déception. Pour cette raison, il est crucial
d’avoir des relais locaux de qualité qui
maitrisent l’environnement. Ce sera également pour la contrepartie locale un
gage de sérieux et d’engagement de cet
opérateur ou investisseur.
Quels sont vos projets actuels pour la Côte
d’Ivoire ?
Latitude five se concentre sur trois secteurs d’activités à forte croissance : l’immobilier et l’hôtellerie, l’infrastructure et
le minier. A partir d’Abidjan, nous couvrons toute l’Afrique de l’Ouest. Nous
travaillons actuellement sur de nombreux
projets à travers la sous-région, dans le
domaine du développement d’actifs immobiliers commerciaux et résidentiels, de
l’infrastructure et des activités minières.
Latitude Five est en phase de croissance,
nous recrutons et consolidons notre présence et notre reconnaissance sur le marché ouest-africain
Jeudi 19 décembre 2013
enjeux
9
intelliGence economiQue
Un autre instrument pour attirer les investisseurs en CI
Dans l’élan de la relance économique, les autorités ivoiriennes ont recours à tous les moyens pour davantage capter des investissements étrangers. Le Centre pour la promotion des investissements de Côte d’Ivoire (CEPICI) veut maintenant intégrer l’intelligence économique dans sa stratégie.
GuY-assaNe YaPY
L
es grands pays s’appuient sur l’intelligence économique pour attirer
les investissements. En Côte
d’Ivoire, quelques acteurs du privé se sont
déjà engagés dans l’intelligence économique qui vise à faire de la veille stratégique, de l’anticipation et des prévisions.
On remarque des cabinets privés faisant
de l’intelligence économique leurs spécialités pour apporter assistance à de grosses
entreprises telles que les compagnies de
téléphonie mobile, les banques, etc. Il
s’agit pour ces derniers de répertorier les
activités liées au secteur d’activités, d’observer les tendances du marché ainsi que
les actions menées par les entreprises
concurrentes. Tout cela permet de prendre une longueur d’avance et se préparer
à la rude compétition du marché. Bien
que l’intelligence économique ne soit pas
encore rependue, elle se pratique déjà en
terre ivoirienne. Et cela date de quelques
deux à trois années maintenant. Ayant
perçu les enjeux de ce nouvel outil, les
pouvoirs publics veulent également se
l’approprier pour la conduite de leurs affaires. C’est ainsi que le Centre pour la
promotion des investissements de Côte
d’Ivoire (CEPICI) marque son engagement à faire de l’intelligence économique
un autre levier de sa politique d’attraction
des investisseurs. C’est ce qui a amené
cette structure étatique a organisé un atelier international, les 17 et 18 décembre
Le Dg de CEPICI, Essis Esmel Emmanuel veut se donner d’une nouvelle arme pour capter des investisseurs étrangers
dernier à Abidjan sur le thème de ‘’l’intelligence économique face aux enjeux de la
promotion des investissements privés en
Côte d’Ivoire’’. A cette occasion, le directeur général du CEPICI, Essis Esmel
Emmanuel a relevé la forte contribution
que l’intelligence économique pourrait
apporter à l’économie nationale. ‘’Elle permettra à notre pays et au CEPICI en particulier
de disposer d’une approche
méthodologique en termes de dispositif national ou sectoriel d’Intelligence Econo-
mique, pour mieux appréhender les enjeux
de la société de l’information’’, a-t-il fait savoir. Un véritable catalyseur pour la relance de l’économie ivoirienne.
Aujourd’hui, les pays développés et émergents ne peuvent se passer de l’intelligence économique qui présente des
avantages inouïs.
Ce que l’intelligence
économique peut apporter
Tout comme le privé, l’Etat a aussi besoin de l’intelligence économique. Et
cela pour des raisons diverses. En réalité,
elle sert à recueillir des informations
pertinentes sur les différents pans de
l’économie pour les mettre à la disposition de tierces personnes, notamment
les investisseurs publics et privés. Ces
derniers veulent avoir des informations
crédibles sur le pays avant de s’y engager
pour des réalisations. En Côte d’Ivoire,
les données officielles ne sont pas en
tout temps accessibles et ne reflètent pas
toujours les réalités du terrain. Pourtant,
elles s’avèrent indispensables pour tout
investisseur aussi bien public que privé.
L’intelligence économique s’impose
donc et vient combler un vide. ‘’C’est un
outil d’analyse des marchés, d’analyse de la
performance et d’aide à la décision’’, a fait
savoir Alain Kouadio, du patronat ivoirien. De même, cette intelligence permet d’agir favorablement sur des
éléments nuisibles pour l’économie. ‘’Il
s’agit du piratage d’informations, l’espionnage et la contrefaçon’’, a indiqué le directeur associé de ILEADS Consulting,
Marc Amand. L’un des experts conviés
par le CEPICI pour mieux cerner les
contours de l’intelligence économique.
Par la même occasion, l’intelligence
économique permet de réaliser une cartographie des risques encourus et sert à
réaliser l’audit de sécurité d’un pays. Ce
sont des éléments plus qu’indispensables pour tout investisseur public et
privé. ‘’L’information devient la matière
première du business’’, a également relevé
Marc Armand. Après le privé, l’Etat est
entrain de se donner les moyens de faire
son intelligence économique. Dans sa
mission de promotion de la destination
Côte d’Ivoire, le CEPICI veut en faire
une autre stratégie de sa marche. La
forte contribution que l’intelligence
économique pourrait rapporter beaucoup dans le processus de l’émergence
de la Côte d’Ivoire
10
Jeudi 19 décembre 2013
Constitutions • Liquidations • Redressements
Publications financières • Dissolutions
Nominations• Modifications • Brevets
Faillites • Convocations d'Assemblées
Appels d’offres • Marques et Noms
commerciaux, etc ...
Journal d’Annonces Légales et d’Informations Juridiques de Côte d’Ivoire
PROCEDURES A quel moment peut-on se trouver en contrebande ?
import – export de marchandises
douAnIeres
Par BOrGia kOBri
Pour certaines activités commerciales basées sur l’import-export et la commercialisation de certaines marchandises, l’envie est parfois grande de vouloir éviter ou même se dérober du contrôle d’un bureau des douanes.
Et ce, dans le but de se soustraire au paiement des droits et taxes à l’importation. Ainsi, et bien souvent, l’on
est poussé, sans vraiment le savoir, à commettre des actes répréhensibles tels que la contrebande.
C
ela pourrait paraître surprenant
pour certains, mais il est très facile de se retrouver en situation
de contrebande lorsque l’on tente d’importer ou d’exporter des marchandises.
Et ainsi, de tomber sous le coup de
sanctions particulièrement sévères. Ce
qui n’aurait toutefois pas été le cas si l’on
avait emprunté la voie normale du dédouanement des marchandises quel
qu’en soit les coûts imposés par le paiement des droits et taxes afférents. En
effet, la loi n° 64-291 du 1er août 1964
portant Code des Douanes établit une
liste exhaustive d’actes à l’importation
comme à l’exportation qui peuvent être
qualifiés de contrebande. A ceux-ci, plusieurs sanctions sont associées.
documents présentés sont faux, inexacts,
incomplets ou inapplicables.
Les sanctions de la contrebande
Ces marchandises sont saisis en quelle
lieu qu’elles se trouvent et les détenteurs,
transporteurs, vendeurs, ou cédant sont
poursuivis et punis par les lois douanières lorsqu’ils auront eu connaissance
que celui qui a délivré les justifications
d'origine ne pouvait le faire valablement
ou que celui qui leur a vendu, cédé
échangé ou confié les marchandises
n'était pas en mesure de justifier la détention régulière, les détenteurs et transporteurs seront condamnés aux mêmes
peines et les marchandises seront saisies
et confisquées dans les mêmes conditions, quelles que soient les justifications
qui auront pu être produites
Ce que c’est que la contrebande
La contrebande est le fait d'effectuer des
importations ou exportations en dehors
des bureaux de Douane et de violer les
dispositions légales ou règlementaires
relatives à la détention et au transport
des marchandises à l'intérieur du territoire douanier. Ce sont : le fait de ne pas
conduire les marchandises importées
par les frontières terrestres dans les bureaux de Douane ; les aéronefs qui effectuent le parcours international hors
de la route aérienne qui leur est imposée
; les déchargements et jets de marchandises en cours de route ; les marchandises à exporter qui ne sont pas
conduites dans un bureau des Douanes
pour y être déclarées en détail ; les marchandises soumises à la formalité du
passavant provenant de l'intérieur du
territoire douanier qui pénètrent dans la
zone terrestre du rayon des Douanes
sans être conduites au bureau des
Douanes pour y être déclarées ; les marchandises soumises à la formalité du
passavant que l'on désire enlever dans la
zone terrestre du rayon des douanes
pour y circuler ou pour être transportées
hors du rayon dans l'intérieur du territoire douanier et qui ne font pas l'objet
de déclarations au bureau de Douane ;
les transporteurs qui s'écartent de la
route indiquée sur le passavant sans cas
De nombreux actes peuvent être qualifiés de contrebande
de force majeure justifié ; les versements
frauduleux ou embarquements frauduleux effectués soit dans l'enceinte des
ports, soit sur les côtes, à l'exception des
débarquements frauduleux des marchandises n'ayant pas fait l'objet de déclaration en détail ; les soustractions ou
substitutions, en cours de transport de
marchandises expédiées sous un régime
suspensif, l'inobservation, sans motif légitime, des itinéraires et horaires fixés.
Les manœuvres ayant pour but ou pour
résultats d'altérer ou de rendre inefficaces les moyens de scellement, de sûreté ou d'indentification et, d'une
manière générale, toute fraude douanière relative au transport de marchandises expédiées sous un régime
suspensif; la violation des dispositions,
soit législatives, soit réglementaires, portant prohibition d'exportation ou de réexportation ou bien subordonnant
l'exportation ou la réexportation au
paiement des droits et taxes ou à l'accomplissement de formalités particu-
lières, lorsque la fraude a été faite ou
tenté en dehors des bureaux et qu'elle
n'est pas spécialement réprimée par une
autre disposition.
Les actes assimilés à la
contrebande
Sont assimilées à des actes de contrebande, les importations ou exportations
sans déclaration lorsque les marchandises passant par un bureau de Douane
sont soustraites à la visite du service des
Douanes par dissimulation dans des cachettes spécialement aménagées ou
dans des cavités ou espaces vides qui ne
sont pas normalement destinés au logement des marchandises. Sont réputées
avoir été introduites en contrebande ou
fait l'objet d'une tentative d'exportation
en contrebande : les marchandises trouvées dans la zone terrestre du rayon sans
être munies d'un acquit de paiement,
passavant ou autre expédition valable
pour la route qu'elles suivent et pour le
temps dans lequel se fait le transport à
moins qu'elles ne viennent de l'intérieur
du territoire douanier où les transporteurs desdites marchandises devront
présenter aux agents des Douanes, à la
première réquisition les titres de transport dont ils sont porteurs et des quittances attestant que ces marchandises
ont été régulièrement importées, ou des
factures d'achat, bordereaux de fabrication, ou toutes autres justifications d'origine émanant de personnes ou sociétés
régulièrement établies à l'intérieur du
territoire douanier ; les marchandises,
même accompagnées d'une expédition
portant l'obligation ‘’expresse’’ de la faire
viser à un bureau de passage, lorsqu'elles
ont dépassé ce bureau sans que ladite
obligation ait été remplie ; les marchandises prohibées se trouvant dans la zone
terrestre du rayon des Douanes et dont
la quittance ne peut être produite ; les
marchandises classées dans une catégorie donnée dont les détenteurs ne peuvent justifier leur origine ou si les
Journal d’Annonces Légales
et d’informations juridiques
Directeur de publication :
Lucien AGBIA
Rédacteur en Chef
KOBRI Borgia
07 16 65 17
Secrétaire de rédaction
Ana YANLA
67 59 85 33
Edité par Multiconsult Gestion SARL
au capital de 5 000 000 fcfa
06 BP 1779 Abidjan 06 – RCI
Tél. : 22 48 80 76 / Fax : 22 44 17 80
E-mail : [email protected]
Directeur Général: Lucien AGBIA
Récépissé du PR
n° 5/D du 31 mai 2011
Autorisation de publication
de la Direction Générale
de l’Administration du Territoire
( DGAT ) du 23 juin 2011
Dépôt Légal n° 9547 du 27 juin 2011
Tirage 5000 ex.
Imprimeur : SNPECI
Distribution CI : Edipresse
11
annonces LÉGaLes
CONSTITUTIONS
« CLINIQUE MEDICALE DES 2 PLATEAUX AGBAN »
SIEGE SOCIAL: ABIDJAN-COCODY II PLATEAUX,
EXTENSION, ROUTE D’AGBAN, LOT N° 265, ILOT N° 20,
1ER ETAGE
27 BP 557 ABIDJAN 27
Aux termes de la DNSV et des statuts en date du 06 Décembre 2013 reçus
par Me N’GORAN KOUAME, Notaire, il a été constitué une SARL. Dénomination: « CLINIQUE MEDICALE DES 2 PLATEAUX AGBAN
». Objet: La création, l’exploitation et la gestion d’une clinique médicale. L’exercice de toute activité de prestations de service médical, notamment les consultations internes et externes (visite à domicile), diagnostics, hospitalisations.
L’exercice de toute activité de prestations de service de soins de toute nature
dont les urgences. Les interventions chirurgicales. L’imagerie (échographie, radiographie et autres). La maternité. Tous examens et analyses cliniques dans
les domaines de la médecine générale. Prise en charge spécifique des malades
atteints du VIH SIDA. L’obstétrique, la gynécologie, la pédiatrie, l’ophtalmologie et exposition des montures, la cardiologie, l’ORL, La fibroscopie. Bloc
opératoire et autres. L’importation, l’exportation, l’approvisionnement par tous
moyens. La commercialisation, l’achat, la vente, le courtage, la représentation
commerciale et la distribution de tous produits, matériels et équipements nécessaires. Capital social: 1 000 000 F CFA. Siège social: Abidjan- Cocody II
Plateaux, Extension, route d’Agban, lot n° 265, îlot n° 20, 1er étage, 27
BP 557 Abidjan 27. Gérant: Monsieur GNAGO Ouraga Jean-Yves. RCCM:
n°CIABJ-2013-B-20124 du 16/12/2013 au Tribunal du commerce d’Abidjan.
Durée: 99 ans. Dépôt au greffe : n° 7460 du 16/12/2013.
POUR AVIS LE CEPICI
…………………………………………………………………
ETUDE DE ME KOUAME N`GUESSAN NADEGE.F
NOTAIRE A BOUAFLE
QUARTIER KOKO FACE A LA MISSION CATHOLIQUE
1 ER ETAGE
BP. 702 BOUAFLE
TEL: 09-40-27-25
E-MAIL: [email protected]
ABOS INVEST
I/ Aux termes de la DNSV et des Statuts reçus par Maître KOUAME
N`Guessan Nadège F. le 18 Octobre 2013, il a été constitué la Société A Responsabilité Limitée ayant pour Objet: Le commerce en général; l`importation
et l`exportation de tous produits et marchandises la construction; Le génie
civil; La gestion immobilière ; Toutes prestations de services; La prise de participation sous toutes les formes dans toutes sociétés ivoiriennes ou étrangères
créées ou à créer, et plus généralement toutes opérations connexes. Dénomination : ABOS INVEST. Siège social: ABIDJAN-COCODY Les DeuxPlateaux 04 BP 1157 Abidjan 04. Durée: 99 ans à compter de son
immatriculation au Rccm. Capital social: 1.000.000 F CFA divisé en 100 parts
sociales de 10.000 F CFA chacune numérotées de 1 à 100 entièrement souscrites et libérées, ainsi que l`atteste la DNSV sus-visée. Gérant: M. Ouédraogo
S. Paul demeurant à ABIDJAN 04 BP 1397 ABIDJAN 04, pour une durée
non limitée.
II/ Dépôt au greffe du tribunal d’Abidjan d`une expédition et de trois copies
des actes constitutifs de ladite Société le 25 Novembre 2013 sous le N°7047.
III / Immatriculation de la Société au RCCM d`ABIDJAN le 25 Novembre
2013 sous le N° CI-ABJ- 2013-B- 18782.
POUR AVIS LE NOTAIRE ET LE GERANT
…………………………………………………………………
ETUDE DE MAITRE LANDOU KONAN ALEXANDRE
NOTAIRE A ABIDJAN
COCODY LES DEUX PLATEAUX DERRIERE L'ECOLE
NATIONALE D'ADMINISTRATION (ENA) RUE J 32,
LOT N°190
20 BP 1278 ABIDJAN 20
TEL: 22.41.77.33/34
NEES. Les gérants: Messieurs KHATAMI AFTARI Hossein Ali et SALEHIFARD Jouneghani Aliasghar. Réserves : constitution de réserves légales.
Dépôt Au Greffe: 2 expéditions de la DNSV et 2 expéditions des STATUTS,
déposées au Greffe le 02 Décembre 2013 sous le numéro 7187. RCCM
d'ABIDJAN PLATEAU sous le numéro CIABJ-2013-B-19219.
POUR AVIS LE NOTAIRE
…………………………………………………………………
ETUDE DE ME KOUAME N'GUESSAN NADEGE.F
NOTAIRE A BOUAFLE
QUARTIER KOKO FACE A LA MISSION CATHOLIQUE
1 ER ETAGE
BP. 702 BOUAFLE
TEL: 09-40-27-25
EMAIL: [email protected]
ABOS INVEST
I/ Aux termes de la DNSV et des Statuts reçus par Maître KOUAME
N'Guessan Nadège F. le 18 Octobre 2013, il a été constitué la Société A Responsabilité Limitée ayant pour Objet: Le commerce en général; l'importation
et l'exportation de tous produits et marchandises la construction; Le génie civil;
La gestion immobilière ; Toutes prestations de services; La prise de participation sous toutes les formes dans toutes sociétés ivoiriennes ou étrangères créées
ou à créer, et plus généralement toutes opérations connexes. Dénomination :
ABOS INVEST. Siege Social: ABIDJAN COCODY Les Deux-Plateaux.
04 BP 1157 Abidjan 04. Durée: 99 ans à compter de son immatriculation au
RCCM. Capital social: 1.000.000 F CFA divisé en 100 parts sociales de 10.000
F CFA chacune numérotées de 1 à 100 entièrement souscrites et libérées, ainsi
que l'atteste la DNSV sus-visée. Gérant: M. Ouédraogo S. Paul demeurant à
ABIDJAN 04 BP 1397 ABIDJAN 04, pour une durée non limitée.
II/ Dépôt au greffe du tribunal d’Abidjan d'une expédition et de trois copies
des actes constitutifs de ladite Société le 25 Novembre 2013 sous le N°7047.
III / Immatriculation de la Société au RCCM d'ABIDJAN le 25 Novembre
2013 sous le N° CI-ABJ- 2013-B- 1878.
POUR AVIS LE NOTAIRE ET LE GERANT
…………………………………………………………………
ETUDE DE ME KOUAME N`GUESSAN NADÈGE.F
NOTAIRE
A BOUAFLE QUARTIER KOKO FACE À LA MISSION
CATHOLIQUE 1ER ETAGE
B.P. 702 BOUAFLE
TEL: 09-40-27-25
E-MAIL : [email protected]
BASE 2A
I/ Aux termes de la DNSV et des Statuts reçus par Maître KOUAME
N`Guessan Nadège F. le 30 Novembre 2013, il a été constitué la Société A
Responsabilité Limitée ayant pour Objet: Tous travaux de bâtiment et d`assainissement,Tous travaux d`électrification rurale et urbaine,Tous travaux routiers, la menuiserie, La fourniture de matériel de bureau, d`électricité et de
matériel médical, La climatisation; La prise de participation sous toutes les
formes dans toutes sociétés ivoiriennes ou étrangères créées ou à créer, et plus
généralement toutes opérations connexes. Dénomination: BASE 2A. Siege
Social: ABIDJAN-YOPOUGON Quartier Maroc 21 BP 4400 Abidjan 21.
Durée: 99 ans à compter de son immatriculation au RCCM. Capital social:
1.000.000 F CFA divisé en 100 parts sociales de 10.000 F CFA chacune numérotées de 1 à 100 entièrement souscrites et libérées, ainsi que l`atteste la
DNSV sus-visée. Gérant: M. BINDE Aka Célestin demeurant à SAN
PEDRO 02 BP 47 ABIDJAN 02, pour une durée non limitée.
II/ Dépôt Au Greffe Du Tribunal D’Abidjan d`une expédition et de trois copies des actes constitutifs de ladite Société le 10 Décembre 2013 sous le N°
7353.
III/ Immatriculation de la Société au RCCM d`ABIDJAN le 10 Décembre
2013 sous le N° CI-ABJ- 2013-B-19737.
POUR AVIS LE NOTAIRE ET LE GERANT
…………………………………………………………………
"ELITE GAZ COTE D'IVOIRE SARL"
MENUISERIE LES ARCADES
CAPITAL: 1.000.000 F CFA
SIEGE SOCIAL: ABIDJAN TREICHVILLE, AVENUE 14,
RUE 13 BARREE
01 BOITE POSTALE NUMERO 599 ABIDJAN 01
Aux termes de la DNSV et des STATUTS des 11 et 14 Octobre 2013, il a
été constitué une Société Responsabilité Limitée, ayant pour Objet: La commercialisation et la distribution de produits gaziers et de produits pétroliers;
Le transport des produits gaziers, pétroliers et autres lubrifiants; L'industrie et
le commerce dans toutes les parties du monde, de tous combustibles solides,
liquides ou gazeux, de pétroles en général et de leurs dérivés, de tous carburants,
lubrifiants, huiles lourdes et sous produits divers, ainsi que toutes opérations
concernant ces industries et commerces s’y rattachant directement ou indirectement; La création, l'acquisition, l'affermage, la cession, l'exploitation, la mise
en valeur en tout pays du monde de tous terrains miniers ou pétrolifères et de
leurs concessions; L'acquisition, la location, l'exploitation, la vente de tous établissements et usines pour la distillation et le raffinage des hydrocarbures, solides, liquides ou gazeux et autres produits ou matières. Dénomination : ELITE
GAZ CÔTE D'IVOIRE-SARL. Siege Social: ABIDJAN TREICHVILLE, Avenues 14, rue 13 barrée, 01 Boîte Postale numéro 599 ABIDJAN
01. Capital Social: 1.000.000 F CFA. Durée: 99 ANNEES. La Gérante: Madame POSSET MARIE HENRIETTE. Réserves: constitution de réserves
légales. Dépôt au greffe: 2 expéditions de la DNSV et 2 expéditions des STATUTS, déposées au Greffe le 06 Décembre 2013 sous le numéro 7324.
RCCM d'ABIDJAN PLATEAU sous le numéro CI-ABJ- 2013-B-19629.
POUR AVIS LE NOTAIRE
…………………………………………………………………
ETUDE DE MAITRE LANDOU KONAN ALEXANDRE
NOTAIRE A ABIDJAN
COCODY LES DEUX PLATEAUX DERRIERE L'ECOLE
NATIONALE D'ADMINISTRATION
(ENA) RUE J 32, LOT N°190
20 BP 1278 ABIDJAN 20
TEL: 22.41.77.33/34
"SOCIETE PASTEUR COTE D'IVOIRE SARL"
CAPITAL : 1.430.000 F CFA
SIEGE SOCIAL: ABIDJAN COCODY 30 BOITE POSTALE
NUMERO 404 ABIDJAN 30
SOCIETE A RESPONSABILITE LIMITEE
SIEGE SOCIAL: ABIDJAN-COCODY ANGRE
ADRESSE POSTALE: 28 BP 910 ABIDJAN 28
Aux termes de la déclaration notariée de souscription et de versement et des
statuts par Me N`DRI N`DA YAO Jacques, Notaire à Abidjan, il a été constitué pour une durée de 99 ans, une société à responsabilité limitée dénommée
MENUISERIE ARCADES en abrégé «MELA» Au capital social de
2.500.000 F CFA avec pour Objet : La confection et vente de cadres et portes,
Vente de lambris, confection et vente de table bancs, Vente de bois, de contre
plaqués, confection et vente de meubles, Menuiserie générale. Dépôt au greffe
le 13/09/2013 sous le n° 5740. RCCM d`Abidjan le 13/09/2013 sous le N°CI-ABJ-2013-B-14461.
POUR AVIS LE NOTAIRE & LE GERANT
…………………………………………………………………
«2 A LOCATIONS ET SERVICES»
SOCIETE A RESPONSABILITE LIMITEE UNIPERSONNELLE
AU CAPITAL DE 1.000.000 DE FCFA
SIEGE SOCIAL : ABIDJAN ANGRE
06 BP 1327 ABIDJAN 06
Aux termes d'un acte SSP en date du 08/10/2013, déposé au rang des minutes
de Maître Jean Claude NIAMIEN, Notaire, le 24/10/2013, et de la déclaration
notariée de souscription et de versement, il a été constitué une SARL Unipersonnelle ayant pour Dénomination «2A LOCATIONS ET SERVICES» et
pour objet social la location de voitures et services divers. Gérant: GBEHI
ALBERT. Dépôt des actes au greffe du Tribunal du Commerce d'Abidjan le
11/12/2013 sous le n°7407; RCCM n°CI-ABJ-2013- B-19.904.
POUR AVIS LE GERANT
…………………………………………………………………
MAITRE ANOMA EHUA MARTHE
NOTAIRE A ABIDJAN-COCODY LES
II PLATEAUX BOULEVARD LATRILLE, 1er CARREFOUR A
GAUCHE APRES L'AMBASSADE DE CHINE
28 BP 659 ABIDJAN 28
TEL: 22 42 39 74 / 22 42 39 91 / 04 88 83 49
"BENOIT & STEPHANIE" «BS»
Aux termes de la DNSV et des STATUTS des 11 et 14 Octobre 20l3, il a été
constitué une Société A Responsabilité Limitée, ayant pour Objet :Les services
d'ambulances, tous types de transports sanitaires, toutes destinations ; Assurer
le transport des patients de leur domicile ou lieu de travail à la formation sanitaire traitante; L'achat, la vente, la location de tous matériels médicaux aux
structures et formations sanitaires; Le transport d'enfants handicapés, dans le
cadre de ramassage scolaire, de sorties à but médical, culturel ou de loisirs; Le
transport de personnes; L'exploitation d'un centre de dialyse; L'import export,
l'achat, la vente et la commercialisation de tous produits autorisés ; La vente et
la location de véhicules; La vente de pièces détachées; L'assistance de voyage:
réservation d'hôtel, d'appartements de séjour, demande de visas; La vente de
cercueils, la conservation de corps; La location de corbillard; La vente d'accessoires de funérailles; L’organisation d’obsèques. Dénomination: SOCIETE
PASTEUR CÔTE D’IVOIRE-SARL. Siège social: ABIDJAN COCODY LES DEUX PLATEAU, ABIDJAN COCODY, 30 Boîte Postale
numéro 404 ABIDJAN 30. Capital social: 1 430 000 F CFA. Durée: 99 AN-
Aux termes de la DNSV et des STATUTS dressés par Maître ANOMA
EHUA MARTHE, Notaire à ABIDJAN, le 31/10/2013, il a été constitué
pour Une durée de 99 ans, sous la dénomination de «BENOIT & STEPHANIE», une SARL Au capital de 1.000.000 FCFA en numéraire, ayant son
siège social à Abidjan Cocody les deux plateaux, boulevard Latrille, 1er carrefour a gauche après l'ambassade de chine, immeuble « aurore », 28 B.P. 659
ABIDJAN 28 et pour Objet: L'import-export, l'achat, la vente, la distribution
de (Produits alimentaires, agricoles, phytosanitaires, d'Appareils électroménagers, de Matériels médicaux, d'électricité et de quincaillerie, de Pièces détachées,
d'auto et moto) L'acquisition, la vente et l'échange de tous terrains bâtis ou
non bâtis, La construction, la gérance, la location, la mise en valeur, l’administration, l'exploitation directe ou indirecte des terrains-ci-dessus; Le négoce en
général; Les opérations d'aménagement, de lotissement et l'entretien d'espace
vert; La restauration et l'hôtellerie et toutes activités touristiques; L'intermédiation dans divers domaines, notamment industriels, agricoles, immobiliers,
métaux précieux etc. ), L'imprimerie; Le gardiennage, Le transport, La représentation dans tous les domaines précités, La menuiserie et la Décoration, Gérants: M. KIDAH EBI BENOIT et MME KOUADIO STEPHANIE
N'GUESSAN YAMINA. Les Associés peuvent constituer tous fonds de réserve. Dépôt au greffe du tribunal de commerce d’Abidjan: Le 11/12/2013,
sous le N° 7406. Immatriculation au RCCM d’Abidjan, le 11/12/2013 sous
le N° CI-ABJ-2013-B- 19896.
POUR AVIS LE NOTAIRE
…………………………………………………………………
SOCIETE « ATELIER TOPOGRAPHIQUE KOTOKOU »
« A.T.K »
SIEGE SOCIAL: ABIDJAN-COCODY LYCEE TECHNIQUE 80
LOGEMENTS
01 BP 4164 ABIDJAN 01
Aux termes de la DNSV et des statuts en date du 12 Décembre 2013 reçus
par Me SHAW J. William, Notaire, il a été constitué une SARL. Dénomination: « ATELIER TOPOGRAPHIQUE KOTOKOU », par abréviation
« A.T.K». OBJET : L’étude topographique, foncier. Les travaux de Génie civil.
La menuiserie. La formation en informatique. La prise de participation dans
toutes entreprises ou sociétés créées ou à créer, ayant un objet similaire ou
connexe, que ce soit par voie d’achat, souscription, négociation de titres, fusion,
scission, alliance ou autrement. Et pour la réalisation de l’objet social : l’acquisition, la location et la vente de tous biens, meubles et immeubles. L’emprunt
de toutes sommes et en garantie l’affectation hypothécaire ou en nantissement
de tout ou partie des biens sociaux. La prise en location-gérance de tout fonds
de commerce. CAPITAL SOCIAL: 1 000 000 F CFA. SIEGE SOCIAL:
Abidjan- Cocody Lycée technique 80 Logements, 01 BP 4164 Abidjan 01.
GERANT: Monsieur KOTOKOU Kouakou Urbain.
RCCM: n°CI-ABJ-2013-B- 19926 du 12/12/2013 au Tribunal de commerce
d’Abidjan. DUREE: 99 ans. Dépôt au greffe : n° 7417 du 12/12/2013.
POUR AVIS LE CEPICI
…………………………………………………………………
SOCIETE « SERVICES MANAGEMENT ET SUPPORT »
« SM&S-SARL »
Jeudi 19 décembre 2013
SIEGE SOCIAL: ABIDJAN-MARCORY, BIETRY,
SUR LE BOULEVARD VALERY GISCARD
D’ESTAING EN FACE D’IVOIRE MOTORS
01 BP 7434 ABIDJAN 14
Aux termes de la DNSV et des statuts en date du 03 Décembre 2013, reçus
par Me Marie Thérèse A. POLNEAUDOUAMBA, Notaire, il a été constitué une SARL. Dénomination: «SERVICES MANAGEMENT ET SUPPORT » par abréviation « SM&S-SARL ». OBJET: Entretien et nettoyage
de navires. Assistance aéroportuaire. Prestations de services divers. Et pour la
réalisation de l’objet social : l’acquisition et la vente par voie d’apport, d’échange,
d’achat ou autrement, la construction, l’installation, l’aménagement, la prise à
bail à court ou à long terme, avec ou sans promesse de vente, de tous immeubles
bâtis ou non bâtis, pouvant servir d’une manière quelconque aux besoins et
affaires de la Société, ainsi que de tous établissements, fonds de commerce,
matériels, objets mobiliers, denrées, produits, marchandises et objets de toute
nature. CAPITAL SOCIAL: 1 000 000 F CFA. SIEGE SOCIAL : Abidjan-Marcory, Biétry, sur le Boulevard Valéry Giscard d’Estaing en face d’Ivoire
Motors, 01 BP 7434 Abidjan 14. GERANT: Monsieur KONAN Kouassi.
RCCM: n°CI-ABJ-2013-B-19928 du 12/12/2013 au Tribunal de commerce
d’Abidjan. DUREE: 99 ans. Dépôt au greffe : n°7419 du 12/12/2013.
POUR AVIS LE CEPICI
…………………………………………………………………
SOCIETE «SUPERSHIELD WEST AFRICA » « SWA »
SIEGE SOCIAL: ABIDJAN-MARCORY, BIETRY, ZONE 4 C,
RUE DES ALIZEES
01 BP 158 ABIDJAN 01
Aux termes de la DNSV et des statuts en date du 11 Décembre 2013 reçus
par Me KOUAME Koffi Athanase, Notaire, il a été constitué une SARL.
Dénomination: « SUPERSHIELD WEST AFRICA », par abréviation «
SWA ». OBJET: L’importation, l’exportation et la commercialisation de matériaux et équipements pour la construction. La construction, la réalisation
d’opérations immobilières. L’importation et la commercialisation d’articles divers. La prise de participation en tous pays et sous quelque forme que ce soit,
dans toutes entreprises ou sociétés, dont les activités ou l’industrie seraient similaires à celles de la présente société ou de nature à en favoriser le développement. Et généralement, toutes opérations industrielles, commerciales,
financières, civiles, mobilières ou immobilière pouvant se rattacher directement
ou indirectement à l’un des objets visés ci dessus ou à tous objets similaires ou
connexes. CAPITAL SOCIAL: 1 000 000 F CFA. SIEGE SOCIAL:
Abidjan-Marcory, Biétry, Zone 4 C, Rue des Alizées, 01 BP 158 Abidjan 01.
GERANTS: Messieurs COMETTO Guido et LIA Bi Valentin. RCCM:
n°CI-ABJ-2013-B-19924 du 12/12/2013 au Tribunal de commerce d’Abidjan. DUREE: 99 ans. Dépôt au greffe : n° 7415 du 12/12/2013.
POUR AVIS LE CEPICI
…………………………………………………………………
SOCIETE « ANDOKO DU SUDCOMOE»
SIEGE SOCIAL: ADIAKE, BP 08 ADIAKE
Aux termes de la DNSV et du dépôt des statuts SSP reçus par Me BEHIBRO K AUGUSTIN, Greffier-Notaire, il a été constitué une SARL. Dénomination: « ANDOKO DU SUD-COMOE ». OBJET:
Commercialisation de produits agricoles, halieutiques, végétaux et médicaux,
Phyto et hygiène publique. Création et gestion de plantations villageoises,
PME et PMI. Recensement et encadrement des planteurs, mise en relations
d’affaires, intermédiaires agricole et financières, épargne, crédit, investissement
et financement de projets, sécurisation informatique des bases de données.
Formation, audits, assistance, conseils et recrutement. Exploration et exploitation minière, pétrolière, énergétique et hydraulique. Commerce général.
Fourniture de matériels médicaux, électriques, informatique et bureautiques.
Transport, courtage des colis privés, assurance, transit et import export. Bâtiment, génie civil et urbain. Publicité, évènementiel, communication audio-visuelle, sous-traitance, prise de participation dans les capitaux etc.. CAPITAL
SOCIAL: 8 000 000 F CFA. SIEGE SOCIAL: Adiaké, BP 08 Adiaké.
GERANT: Monsieur N’DJA AHIKO ERNEST. RCCM: n° CIGRDBSM-2013-B-2105 du 27/08/2013 au Tribunal de Grand Bassam.
DUREE: 99 ans. Dépôt au greffe : n° 31 du 27/08/2013.
POUR AVIS LE CEPICI
MODIFICATIONS
ROSEBATE SARL
CAPITAL SOCIAL DE 2 000 000 F CFA
SIEGE SOCIAL: VRIDI, ZONE INDUSTRIELLE
01 BP 1631 ABIDJAN 01
RCCM N° CI-ABJ- 2004-B-7379
AUGMENTATION DU CAPITAL SOCIAL
TRANSFERT DU SIEGE SOCIAL NOMINATION
D'UN NOUVEAU GERANT NOMINATION DU COMMISSAIRE AUX COMPTES
Suite à la cession de parts sociales intervenue le 30 Oct 2013 et suivant PV
de décisions extraordinaires en date du 05 Nov 2013 enregistré sous le n°
517, Bord 517/11. Fol 40, Vol 01, du 25 Nov 2013, les associés ont décidé de
porter le capital de 2.000.000 FCF A à 20.000.000 FCFA par apports en
numéraires, du transfert du siège social à Marcory, Quartier Mockey, 01 BP
1631 Abj 01 et de la désignation de Mme DJETOU Djoman Rosalie en
qualité de Gérant pour une durée illimitée. M. N'GUESSAN Adrien, Expert comptable diplômé, a été nommé commissaires aux comptes. Dépôt des
statuts modifiés, du PV de l'AGM et de la DNSV établie par Maître
KOUASSI Loukou Bertin, Notaire au
RCCM sous le n° 7398 du 11 Déc 2013. Inscription modificative au RCCM
sous le n°CI-ABJ-2013-M-19847 du 11/12/2013.
POUR AVIS LE GERANT
…………………………………………………………………
SALADS&SUBS
Aux termes des décisions extraordinaires des associés de la SARL dénommée
« salads&subs » en date du 12 novembre 2013, il a été décidé d`une part à la
cession totale de parts sociales par Monsieur Abbas Farran et Mme Abir
Fayad au profit de Beatrice Grandcolas, et d`autre part à la modification des
statuts. Gérante: Béatrice Grandcolas de la société a responsabilité limitée
unipersonnelle. Dépôt au greffe du tribunal d`Abidjan le 11/12/2013 sous le
n° 2574/2013 et une inscription modificative a été obtenue au greffe du tribunal d`Abidjan le 11/12/2013 sous le n°CI-ABJ- 2013-M- 19838.
LA GERANTE
…………………………………………………………………
MAITRE GBATTA LEVRIT JOSEPH
NOTAIRE A ABIDJAN
COCODY, 7, RUE LEPIC,
«IMMEUBLE EDEN ROC»
08 BP 1168 ABIDJAN 08
TEL: 22 44 01 01/22.44 44 01
«BIO ARCHITECTES »
SOCIETE A RESPONSABILITE LIMITEE
CAPITAL: 1 000 000 FCFA
SIEGE SOCIAL: ABIDJAN-COCODY
RIVIERA PALMERAIE ROSIER PROGRAMME 2, 3EME
BARRIERE VILLA 148, CP
05 BOITE POSTALE 1897 ABIDJAN 05
CHANGEMENT DE DENOMINATION
Aux termes d'un procès verbal d'Assemblée Générale Extraordinaire reçu
au rang des minutes de Maitre GBATTA Levrit Joseph, notaire, en date du
25/11/2013 à Abidjan, les associés décident de changer la dénomination sociale de la société, anciennement dénommée BIO SARL devient BIO ARCHITECTES, les associés confèrent tous pouvoirs à la Gérance pour
effectuer ou faire effectuer toutes formalités de publicité.
En conséquence, les statuts de la société sont modifiés. Dépôt au greffe du
TCA le 11/12/2013, sous le numéro 7388. Modification au RCCM le
11/12/2013 sous le numéro CI-ABJ-2013-M-19837.
POUR AVIS LE NOTAIRE
ETUDE DE ME BOA PATRICIA MARIE
CLAUDE, NOTAIRE A ABIDJAN
PLATEAU, BD DE LA REPUBLIQUE
IMMEUBLE JECEDA ENTREE C- 2EME
ETAGE - PORTE 21 - B.P. 803 CIDEX 3
ABIDJAN
TEL. : (225) 20 22 60 90 / 20 22 60 42
E-MAIL: [email protected]
GOLD CONTROL SERVICE (G.C.S)
SOCIETE ANONYME AVEC ADMINISTRATEUR
GENERAL
AU CAPITAL DE : 100.000.000 F CFA
SIEGE SOCIAL: ABIDJAN TREICHVILLE
IMMEUBLE BAMBA FACE AU PALAIS
DES SPORTS
23 B.P. 3611 ABIDJAN 23
ACTE MODIFICATIF
Aux termes des délibérations de l'Assemblée Générale Extraordinaire de la
société GOLD CONTROL SERVICE, par abréviation « G.C.S », Société
Anonyme avec Administrateur Général, en date à ABIDJAN du
11/11/2013, il a été décidé de la modification de l'objet social qui devient
désormais: Contrôle qualité café cacao.Tierce détention. Expertise maritime.
Traitement phytosanitaire. Dépôt au Greffe du Tribunal de Commerce
d'ABIDJAN le 04/12/2013 sous le n° 7232 de 2 extraits originaux du procès
verbal de l'Assemblée Générale Extraordinaire en date du 11/11/2013 de la
société portant modification de l'objet social, ainsi que de 2 expéditions d'un
acte reçu au rang des minutes de Maître BOA Patricia Marie Claude, Notaire à ABIDJAN, le 18/11/2013 portant modification statutaire de la société
susmentionnée - Modification au Registre du Commerce et du Crédit Mobilier d'ABIDJAN sous le n° CI-ABJ- 2013-M-19374.
POUR AVIS LE NOTAIRE
CESSIONS
«SOCIETE IVOIRIENNE D’INVESTISSEMENT
DESBONNET NOKA» « S0CIDI DESBONNET-NOKA »
SOCIETE A RESPONSABILITE LIMITEE
CAPITAL SOCIAL: 1.000.000 F CFA
SIEGE SOCIAL: ABIDJAN-MARCORY, ZONE 4C, BIETRY
01 BOITE POSTALE 12136 ABIDJAN 01
RCCM NOCI-ABJ-2013-B-12162
CESSION DE PARTS SOCIALES
CHANGEMENT DE MODE DE GERANCE
Aux termes du Procès-Verbal de Résolutions de l'Assemblée Générale Extraordinaire tenue le 12 novembre 2013, il a été procédé:
1- à la cession partielle des parts sociales de Monsieur DESBONNET
Christophe au profit de Monsieur FOURTET Nicolas.
2- à la cession partielle des parts sociales de Madame NOKA Reine Edith
au profit de Madame NOKA Georgette. NOUVEAUX ASSOCIES:
Monsieur FOURTET Nicolas et Madame NOKA Georgette.
3- au changement du mode de gérance unique par la cogérance.
COGERANTS: Mesdames NOKA Reine Edith et NOKA Georgette.
Le dépôt des actes modificatifs a été effectué au Greffe du Tribunal de Commerce d'ABIDJAN le 04 décembre 2013 sous le n° 7235 suivi de l'inscription
modificative au RCCM sous le n°CI-ABJ-2013-M-19377.
POUR AVIS, LA GERANCE
…………………………………………………………………
SCPA KANGA-OLAYE & ASSOCIES
AVOCATS A LA COUR ABIDJANCOCOOY, ROUTE DU
LYCEE TECHNIQUE, IMMEUBLE CODIPAS
04 B.P.1975 ABIDJAN 04
TEL. : (225) 22.48.00.60/62/ FAX. : (225) 22.44.94.19
E-MAIL: [email protected]
PYRAMIDE COTE D'IVOIRE
SOCIETE A RESPONSABILITE LIMITEE (PYRAM-CI)
CAPITAL SOCIAL: 5.000.000 F CFA
SIEGE SOCIAL: 10 BP 316 ABIDJAN
10 RC : CI-ABJ-2007-B-7190
REPUBLIQUE DE COTE D'IVOIRE
Aux termes des Assemblées Générales Ordinaire et Extraordinaire des 16 et
23 Novembre 2013 dont deux (02) exemplaires originaux de chaque procès
verbal ont été déposés au Greffe du Tribunal de Commerce d'Abidjan sous
le n° 7362 du 10 Décembre 2013, les Associés ont adopté à l'unanimité et/ou
à la majorité tous les points inscrits à l'ordre du jour, dont:
1) A titre ordinaire :
- Départ de Monsieur SOUDAN GHASSAN de la Société.
- Cession de ses parts à Monsieur SOUDAN MOUSTAPHA.
2) A titre extraordinaire:
- Changement de l'objet de la Société.
- Modification consécutive des statuts,
- Monsieur ADNAN MOURAD demeure
LE GERANT
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12
industries & matières premières
Jeudi 19 décembre 2013
Questions Industrielles
Par Marius NOuza
rapport onudi 2013
Le développement économique fortement lié à l’industrialisation
Le rapport sur le développement industriel, la publication phare de l’Organisation des nations unies pour le développement industriel (ONUDI), a été
présenté au début du mois de décembre à Lima, la capitale péruvienne. Il insiste sur l’importance de l’industrialisation dans le développement économique et
social des pays en voie de développement, trente-huit ans après l’appel lancé dans la même ville.
E
n 1975, les pays membres de
l’Onudi ont produit à Lima un
appel commun dans lequel ils exprimaient leur ferme conviction que l’industrie joue un rôle important en tant
qu’instrument dynamique de croissance
indispensable pour l’accélération du développement économique et social des
nations en voie de développement, et
plus particulièrement des pays les moins
développés. Par conséquent, ils invitaient
les décideurs à s’engager résolument dans
le développement industriel. Aujourd’hui
plus que jamais, cet appel est toujours
d’actualité. Selon le nouveau rapport,
l’industrialisation demeure toujours la
voie idéale pour atteindre le développement. ‘‘L’industrie accroit la productivité et
crée de la richesse, il réduit la pauvreté tout
en multipliant les opportunités d’inclusion
sociale. Lorsque les nations développent leurs
industries, la volonté d’augmenter la valeur
ajoutée entraine une plus grande application
de la science, des technologies et de l’innovation, encourage l’investissement dans les
compétences et dans l’éducation et apporte de
nouvelles ressources pour répondre à des
préoccupations économiques plus impor-
Le dernier rapport de l’ONUDI insiste sur l’importance du secteur industriel dans le
développement économique des nations et dans la création d’emplois
tantes’’ explique Li Yong, le directeur général de l’ONUDI. Aujourd’hui les faits
sont là. Les pays les moins développés de
l’époque qui ont mis en œuvre les recommandations de cet appel et engagé des
réformes structurelles, ont atteint aujourd’hui un niveau de développement
égal à ceux des pays développés de
l’époque.
côte d’ivoire
Retour à la case départ
Bien avant l’appel de Lima, la Côte d’Ivoire avait compris
l’importance de l’industrialisation dans le développement
économique. Pays sous-développé, elle avait l’ambition de
changer de statut en se hissant au rang des pays développés.
O
n peut dire que les choses étaient
bien parties puisque les autorités
avaient mis en œuvre une politique
volontariste et ambitieuse en matière d’industrialisation. Cette politique s’est axée autour de l’objectif de fabrication au plan local
des produits de grande consommation, notamment agro-alimentaires alors importés
par le pays. Cette politique a contribué à la
création de plusieurs zones industrielles et a
contribué à créer en Côte d’Ivoire, l’un des
tissus industriel les plus dynamiques de la
sous-région. Malheureusement, les élans
dans le sens du développement vont être
compromis à la fin des années 70 et au début
des années 80 avec les politiques d’ajustement structurel imposées par les institutions
de Bretton Woods suite au surendettement
du pays et à la détérioration des termes de
l’échange. Pendant plusieurs décennies, le
secteur industriel est demeuré dans la léthargie, mais elle a conservé sa place de leader
dans la sous-région ouest-africaine. La Côte
d’Ivoire élabore en ce moment sa nouvelle
politique en matière de politique industrielle.
Aujourd’hui, le rapport de l’ONUDI la positionne au nombre des économies en cours
d’industrialisation, un statut qu’elle partage
avec des pays comme la Chine, l’Inde et le
Brésil mais également avec des pays africains
comme le Bénin, le Niger et le Kenya. Mais
dans cette catégorie, il y a trois groupes de
pays. Il y a les économies industrielles émergentes regroupant les pays tels que l’Argentine, l’Inde, la Chine et l’Afrique du Sud.
Ensuite la deuxième catégorie de pays à laquelle appartient la Côte d’Ivoire est appelée
‘‘autres économies en développement’’. Elle
regroupe 78 pays dont des pays africains
comme l’Angola, le Cameroun, l’Algérie, le
Botswana, le Congo et le Cap vert. La dernière catégorie est composée des économies
les moins développées. En termes de revenues par tête d’habitants, le rapport place la
Côte d’Ivoire dans la catégorie des pays à revenue variant entre 4035 $ et 1026 $ par tête
d’habitants, c’est à dire en troisième partie du
tableau qui en contient quatre. On note que
la part de l’agriculture dans le PIB le dispute
à l’industrie. Selon divers sources, l’agriculture représente entre 25 et 30% du PIB ivoirien contre 30% pour l’industrie. La volonté
du ministère de tutelest de porter la part de
l’industrie à 40% à l’horizon 2020. Pour cela
plusieurs instruments juridique ont été
adoptés ou sont en cours d’adoption
MARIUS NOUZA
Passer d’un système agraire
à l’industrialisation
Le rapport de l’Onudi insiste sur l’importance des changements structurels mettant
l’accent sur le processus d’industrialisation.
‘‘L’emploi ne tombe pas du ciel comme la
manne. Il est le résultat du développement économique, des efforts conjugués des entrepreneurs et des gouvernements qui créent de
nouvelles entreprises et développent des activités économiques’’. Au cours des décennies
écoulées, beaucoup de nations se sont engagées sur la voie du développement mais
elles n’ont pas toutes obtenu les mêmes résultats. Celles qui ont opté pour l’industrialisation, en accroissant la part de
l’industrie dans le PIB, sont celles qui ont
créé le plus de richesses. En effet, le constat
est que l’agriculture représente une part
importante du PIB d’un pays lorsque
celui-ci a de faibles revenus. Cette part est
plus importante que celles du secteur manufacturier et non manufacturier comme
les mines, les services publiques et la
construction. Autrement dit, lorsqu’un
pays se concentre essentiellement sur
l’agriculture dans sa politique économique,
elle ne peut créer suffisamment de richesses pour atteindre le développement.
Par contre lorsque les revenues s’accroissent, la situation est inversée : l’agriculture
recule tandis que le secteur industriel
gagne du terrain pour atteindre un pic de
20% du PIB à 14 000 $ par tête d’habitant.
En d’autres termes, le développement économique est fortement lié à l’augmentation de la part de l’industrie dans le PIB.
Pour cela, l’une des principales recommandations du rapport stipule que les pays doivent passer des secteurs utilisant des
technologies inférieures aux secteurs utilisant des technologies de pointes, des secteurs à faibles valeurs ajoutés aux secteurs
à fortes valeurs ajoutées et des secteurs de
faible productivité à des secteurs de forte
productivité.
Suivre l’exemple des pays asiatiques
Au fil des décennies, on observe cependant
une orientation des économies vers l’in-
dustrialisation. En 1950, 40% du PIB des
68 pays en voie de développement provenait du secteur agricole contre 12% pour le
secteur manufacturier. 55 ans plus tard, la
part de l’agriculture est tombée à 16% tandis que le secteur industriel a augmenté sa
part à 17%. Certains pays ont mieux réussi
que d’autres dans ce changement structurel. En milieu de 20éme siècle, l’agriculture
représentait 40% du PIB des pays tels que
la Chine, l’Indonésie, la république de
Corée, la Malaisie et la Thaïlande contre
14% pour le secteur industriel. Aujourd’hui, un grand changement s’est
opéré. L’agriculture représente en moyenne
3 à 13% du PIB dans ces pays contre 25%
pour l’industrie. Aujourd’hui, l’exemple de
ces pays est à suivre puisqu’ils figurent
parmi les mieux loties en matière de développement économique. Pour atteindre le
développement industriel, chaque pays
selon son niveau de développement peut
s’orienter. Les pays les moins développés
disposent d’immenses potentiels dans le
secteur agro-industriel (nourriture et boissons), dans le textile et les vêtements avec
de bonnes perspectives en termes de création d’emplois et de grande productivité.
Quant aux pays à revenues intermédiaires,
ils peuvent s’en sortir en misant sur les industries employant des technologies
moyennes telles que les industries des métaux de base et des métaux fabriqués. Ces
secteurs d’activités offrent une gamme de
produits nécessaires pour favoriser l’investissement et qui constituent une forte demande dans les pays les plus avancés. Les
pays les plus développés qui connaissent
aujourd’hui un certain déclin en termes de
création d’entreprises et d’emplois peuvent
quant à eux encore se concentrer sur les
industries utilisant des technologies de
pointes et générer de l’emploi dans les industries liées au secteur des services.
L’industrialisation, un facteur qui
accroit la création d’emploi
L’industrialisation crée de la richesse, mais
elle créé surtout de l’emploi. En 1970, le
secteur industriel employait directement
211 millions de personnes dans le monde.
En 2009, ce chiffre est monté à 388 millions ou 470 millions si l’on prend en
compte les emplois indirects soit 16% de
la force de travail mondial estimés à 2,9
milliards de postes. En 2013, le rapport estime à plus du demi-milliard le nombre
d’emplois créés par le secteur industriel à
l’échelle mondiale. Cependant, l’on estime
qu’une évaluation de la taille des emplois
dans le secteur industriel fondée sur les enquêtes auprès des entreprises ne peut que
sous-évaluer cette taille. Mais l’incapacité
à capter tous les emplois informels dans le
secteur industriel ne suffit pas à expliquer
cette sous-estimation. La réalité c’est
qu’une partie des emplois créés dans ce secteur sont parfois considérés comme faisant
partie des emplois du secteur tertiaire. Par
ailleurs, l’industrialisation a l’avantage d’absorber des travailleurs très peu qualifiés, elle
élève le niveau de vie des populations en
leur donnant les moyens d’acquérir des
biens et services et leur permet d’investir
dans l’éducation et la santé
Actu ‘Industrie
ALCOOL ET TABAC
L’augmentation de la taxe bientôt en vigueur
Le gouvernement ivoirien a décidé récemment de l’augmentation de la taxe sur le tabac
et les boissons alcoolisées de 3 points. Ainsi la
taxe passe de 12 à 15%. Cette augmentation
prendra effet à partir du 1er Janvier 2014 date
d’entrer en vigueur de l’annexe fiscale 2014.
Du coté des brasseurs, c’est avec appréhension
qu’on attend cette date fatidique. Au cours
d’un point de presse organisé récemment, les
responsables des nouvelles brasseries de Côte
d’Ivoire ont cependant affiché leur sérénité.
Pour Moussa Bouali, directeur général adjoint
du groupe, «la concurrence devrait servir de régulateur au marché et le choix du consommateur
s’avèrera particulièrement déterminant». Par ailleurs, on assure de ce coté qu’aucune augmentation des prix n’est en préparation en réponse
à cette augmentation. « Pour l’instant, nous
n’envisageons pas de répercussion sur nos prix » affirme Emmanuel Hurtado, premier responsable de la Brasserie, qui n’exclut cependant pas
la possibilité que le réseau de distribution
choisisse cette option.
SECTEUR MINIER
La Sodemi célèbre ses 50 ans sur fonds de recherche de fonds
Dans le cadre des festivités marquant les 50
ans de son existence, le directeur général de la
société de développement des mines de Côte
d’Ivoire (SODEMI), Kouamé Kadio, a animé
un point de presse le vendredi dernier au cours
duquel il a indiqué que la Sodemi veut se donner les moyens pour relever les défis auxquels
sa structure est confronté du fait de la privatisation de ses actifs. La Société veut mobiliser
de nouvelles ressources financières, renforcer
ses capacités techniques et s’internationaliser.
Le nouveau plan stratégique est conçu autour
des principaux axes qui se résument en la création de valeurs, en la maîtrise des métiers, au
développement du potentiel minier et à l’amélioration de la gouvernance. Notons que la Sodemi vient de s’allier au français EPC pour
participer à la construction d’une unité de fabrication d’explosifs civils et envisage par ailleurs d’encadrer les artisans miniers pour
l’exploitation du diamant dans le cadre du processus de Kimberley

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