COURRIER i>E L`OISE - Bibliothèque municipale de Senlis

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COURRIER i>E L`OISE - Bibliothèque municipale de Senlis
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M^è Â kuiéM M R * Héeîmm%em et iHaevtieHe eeneertuéf^t jParim et tee Dépmriem^mü^ eont reçuem mu Duremu du Journml, f , ru e ISuint^Pierre, à iSfentU,
: L * llg n * . OJO c * - L ’a o â e n c * « o -d c sM u t d e 5 lignes. 1 £r.
R é c la m e s : L a lig n e, 0,40 c. ^ K n fa its d iv tra , 0.50 c.
M. Giolitti a osé le faire l’autre jour en
pleine Chambre, que son indépendance
est menacée. Elle doit ne pas se montrer
arrogante en présence des difficultés ou
se débat ITtalie, pour ne pas donner de
prétextes à ceux qui, avec M. Barzilaï,
lui conseilleront de ne pas modifier sa
politique pour n’avoir pas besoin.de « de­
mander pardon à la France. >
La France ne songe pas à amener
l'Italie à lai demander pardon,-pas plus
qu’elle ne désire l’attaquer. Elle sermt
.heureuse seulement deluivoirabandonner
Senlis, le 28 M ai 1892.
une politique que rien ne justifie et qui
risque dejeter dans une guerre effroyable
deux peuples qu’aucun intérêt vital ne
sépare. Les craintes à ce sujet sont
Il est certain que la situation devient d’autant plus justifiées que les difficultés
présentes sont de dangereuses conseil­
très grave en Italie.
La Cabinet Giolitti, non satisfait, et lères pour le roi Humbert et pourraient
cela se conçoit, d’avoir obtenu, jeudi bien lui souffier à l’oreille, comme jadis &
dernier, 9 voix de majorité seulement, d’autres souverains, que la guerre est un
surtout en pensant que ces voix sont cellés dérivatif aux maux intérieurs.
Quoique l'Italie parle sans cesse de la
de ses membres, vient de portersa démission au roi Humbert. Le roi l’a refusée, paix, et quoique sans doute elle la désire,
et M. Giolitti est retourné devant la il n’y a pas à se le dissimuler, s’il y a
'Obambre, qui a tenu une séance des plus quelque part en Europe un danger de
tumultueuses, où le mot de coup d’Ë tat a guerre, c’est bien de l’autre côté des
Alpes.
R. C.
retenti plusieurs fois.
Le nouveau Cabinet Italien ne tient à
rien, c’est bien évident, et tout le monde
s’attend à voir une troisième crise minis­
térielle s’ouvrir en moins de deux mois.
Uéjà on parle dissolution et d’une con­
IN T Ë R IE U B
sultation du pays; et dans les circons­
tances actuelles, il semble que cette
M . le c om te de M ue i feit 1 Grenoble, en eon>
consultation sera grave, puisqu’elle por­ g rè s de l'A sso d a tio n catholique de la Jennease
tera sur l’ensemble même de la politique française, une adhésion parfaitem ent claire aux
que les hommes d’E tat de la péninsule institutions républicaines. L’o ra te u r catholique e st
com plètem ent sorti des form ules em brouillées é
ont suivie dans ces dernières années.
dessein que d’a u tre s m em bres de son pa rti avaient
M. Crispi, M. di Rudini sont tombés em ployées p our f u r e leur adhésion, e t il a déclaré
devant la situation impossible que crée ù ob é ir sans a rrière-pensée au x injoneliona de
ritalie sa participation à la Triple- L é o n X IH .
Alliance; M. Giolitti est, semble-t-il, sur
N os nationaux résidant i C hanghaî, viennent
le point de succomber sous les mêmes
d’adresser u ne pétition à la C ham bre p o u r obtenir,
difficultés. La te rre classique où l’on so it la réparation, so it m ême la dém olition du
trouve si facilement une c combinazione > C onénlat de F ran ce dans ce tte ville.
Ce bâtim ent, trè s mal co nstruit, a dû ê tre
pour se tirer d’affaire, parait ne plus pou­
voir en enfanter une nouvelle pour per­ évacué ta n t le séjour en é ta it dso g ereu x , e t son
délabrem ent, com paré i la som ptuosité des Consu­
mettre à. l’Italie d’entretenir plus long­ la ts allem and e t anglais, e st de n a tu re i nuire a n
temps un état militaire hors de proportion p re stige d e la F ran c e dans l’e sp rit d es Chinois.
avec ses véritables ressources.
E spérons que le- G ouvernem ent com prendra
Le corps électoral aura donc à choisir to u te l’im portance d e ce tte affaire.
entre les deux termes de ce dilemne : ou
bien un désarmement au moins partiel,
U n certain nom bre d e jo u rn au x d e Paria o n t
p ris l’initiative d’une souscription en faveur des
ou bien la ruine et la banqueroute.
Nous n’osons pas espérer que l’Italie victim es de réponvantable cyclone q u i a ravagé
préférera s’en tenir au premier parti. lU e M aurice. Il faut espérer que c e tte souscription
s e ra abondante, ca r il n e faut pas oublier que
Les passions qui l’animent sont trop n i e M aurice s’e st longtem ps appelée l’île de
aveugles, sa mégalomanie trop incor­ F ran ce , e t qu’elle e st e ncore habitée, en grande
rigible pour qu’elle n’hésite pas beau­ p a rtie , p a r des créoles d’origine fran çû se, qui
coup avant de réduire son armée. De plus, to u t en acceptant la domination trè s libérale de
ngleterre, o n t g ardé o n profond attachem ent i
la dynastie répugne absolument à cette l’A
le u r ancienne m ère-patrie.
solution, et il n’est pas douteux que le
Gouvernement italien emploira toute la
force que lui donnent une centralisation
C O IiO N lE S
puissante et une armée de fonctionnaires
D ahom ey.
pour peser sur le corps électoral et l’em­
L e s Dahom éens m enacent O rand-P opo. Des
pêcher de l’adopter.
En présence de la crise actuelle, la ren fo rts o n t é té em barqués à bord de l’aviso le
B r a n d o n p ar la je té e de K otonou e t dirigés su r
presse française doit sans cesse répéter G rand-P opo.
aux Italiens que nous ne songeons pas un
U n g ros p a rti de Dahoméens est tonjonrs établi
seul moment à les menacer, ou à re­ devant K otonou. A ucun incident è signaler.
prendre Rome pour la rendre an Pape.
Il y a peu de éhance qu’elle soit crue,
Il e st trè s difficile de se re ndre exactem ent
mais du moins elle aura fait son possible com pte de la p o û tio n des forces dahoméennes.
pour mettre dans leur to rt ceux qui T o u t ce qu’on sait, c’e st qu’elles n ’osent pas
disent à la nation italienne, comme pren d re l’initiative, e t le débarquem ent de re n ­
MM. Im A o tio n n o ires s o n t In form és
qu’a u x ter m o s d o s S t a tu ts , l'A ssom bléo g é n é r a le o r d in a ir e d e la S o c ié té
du c JOURNAL DE SENLIS » a u r a
lieu a il s ié g a so o ia l, la M ardi 21 Juin
1 8 9 2 , A d eu x h e u r e s.
Ils s o n t p r ié s d e v o u lo ir b ien y
a s s is t e r ou s ’y fa ir e r a p r é sa n ta r pa r
un A ction n aire m uni d’un p ou voir
sig n é.
En Italie.
INFORMftTlONS
(30)
F E U IL L E T O N
M Ë C H E D 'O R
PAR
P p iR R E
SA U SS
TROIBIEHB PARTIE
IV
BIUGARO BN CAMPAOIfB
Zéphirin temblail, d’aiileiiri, fo rte aln e ;
Wiâ* en le regardant plus attentivement,
Q r i | ^ tfMva sur son vliage des traces de
Htigde : les yeux étalent battus, rougis, les
traits tirés. Puis, si Zéphirin faisait toujours
coQicieBclcBsement son métier, il n’avait plus
M talle. allure d'autrefois, son air gai. Brigard pensa qu’il p p u ) ^ t le faire bavarder.
7 * DitM-mol, M pnirin, voas n’ètes plus le
m ^ e ... Vous avea.done qnelque obagnn T
Le fieux soldat se passa la m a lisu rJ e e
y e u et répondit nalvemedl t
AqpvoéMtloB s a t e r M e m x
Joanuux ^ s a t
u tietté evee M, OMMsna U vy ééUewr, ft P aris,
R V U A U X A B 4É IIIE 8
L 'abenB em sD t e s t p ajrakie tfa v a n e e .:!! n ’e s t Ja m a is in iÿ rre m p v e t e s t c e n sid é ré com m e re a c n v e lé I
ai à l ’e x p ira tio n o n n e d o n n e {uu d 'a v is c o n traire
I
forts français n e fera q u e le s confirm er dans
le u r prudence.
On d it qu e Béhanzin a é té t r è s impressionné de
la c onstruction de la je té e m étallique de K otonou,
Il considérait la b a rre e t les requins comme sa
pin s sûre défense du côté de la m er.
Grâce BU beau travail de M M . Daydé e t P illé,
de Creil, c e tte ligne de défense n'est plus u n obs­
tacle pour nous.
U e s d e la S o c ié té .
U n rap p o rt arrivé au sous-secrétariat des
Colonies ré d u it à bien peu de chose la révolte que
le N e w -Y o r k -H e r a ld annonçait il y a peu de
tem ps com m e s’é ta n t produite aux lles-sons-leVent.
Il s 'a g it sim plem ent d ’un conflit e n tre indigènes
partisans d é la France e t indigènes hostiles, à
propos d 'une em barcation a y an t arb o ré le pavillon
de RaTaléa, d o n t nous tolérons e ncore l ’em ploi.
11 e st probable que les P olynésiens, trè s doux
e t peu nom breux, qui habitent les Iles-sous-leV en t, n e ta rd e ro n t pas à se soum ettre com plète­
m e n t à la domination française.
E X T É R IE U R
Ita lie .
M . Giolitti a lu aux C ham bres italiennes la
déclaration d u nouveau cabinet; elle est fastidieuse
e t a é té éqoutée froidem ent.
Elle contient de vaines prom esses d’économie,
to u t e n m aintenant les dépenses m ilitaires. O n se
dem ande com m ent M . Giolitti saura, concilier ces
deux contraires.
L a déclaration affirme que l’Italie e st plus fidèle
q u e jam ais i la T riple-lA liance.
M . Im briani, député républicain, aviolem m ent
attaq u é M . G iolitti, lui objectant la lourdeur des
im pôts e t des charges m ilitaires. « Votre politique,
a’est-il écrié, e s t u n e politique dynastique^ b
A près u n e séance trè s confuse, l’ordre du j o u r
suivant a é té v oté pa r une m ajorité de 8 voix
avec 3 8 a bstentions.
» L a Cham bre, se réservant de ju g e r les pro poritions do m inistère lorsqu'elles lui seront p ré ­
sentées, passe â l ’o rdre d u jo u r , s
M a ro c .
On annonce q ue l ’entrevue q u e le représentant
de l'A n g le terre, M. Euan Sm ith, a eue avec le
Sultan le 18 d e ce m ois, se ra p p o rte à la création
d ’u n vice-consulat à F es e t u n a n tre dans la ville
d e M aroc, i l'établissem ent d ’u n bnreau de poste
m arocain, e t i l’en trée d u M aroc dsns l’union
postale, & l’extension du câble télégraphique i
to u s les p o rts du M aroc, i la construction du
chem in de fe r à F e s.
Il semble p eu probable qu e l a cour chérifienne
renonce i son im m obilité séculaire p our an toriser
â la fols to u tes ces créations ; m ais en to u s cas il
convient d’avoir l ’œ il su r le s agissem ents de
l’A n g leterre a u M aroc.
A friq u e p o rtu g a is e .
De graves nouvelles arriv e n t de la colonie de
M ozam bique. L es indigènes des environs de
Quilimane se so n t soulevés e t o n t d é tru it toutes
le s ré c o lte s; la ville m êm e a é té menacée un
instant.
L es com m erçants français, nom breux dans ce tte
région, subiront des p ertes considérables. Ils
liv re n t leurs marchandises aux p la nteurs en
échange des récoltes encore su r pied. L a destruc­
tion des récoltes em pêchera sans doute les plan ­
te u rs de les p a y er c ette année.
A u trio h e -H o n g rie .
L es S o d é té s d e gym nastique tchèques, d o n t on
connaît les tendances n e tte m e n t antiallem andes
e t q ui o nt fiiit si grand aecneil l’année dernière
au x étudiants français, délégués i l’Exposition d e
P ra g u e, avaient m anifesté l’in ten tio n d e répondre
i l’invitation dos étudiants d e Nancy e t d 'a sd ste r
en corps au x fê te s qui se ro n t données d ans c ette
ville. M ais l e m inistre de l’in térieu r vient d e leur
défendre d’a ssister en c o rps. II est probable
q u ’elles to u rn e ro n t la difficnlté e n se faisant
re p ré s e n te r^ a r u n groupe im portant de délégués.
— Oui, Monsieur, je vous l’avoue : c’est le même pas la lettre qu'elle avaitreçoe la veille
chagrin de penser que le fils de mon ancien de Julienne. Ce n’était plus h cela qu’elle
maître a si mal tonmé 1
songeait, mais à Serge. Elle u contenta de
E t lüi-méme tourna le dos h Brigard, pour dire, lonque ie notaire vouiut lui expliquer
continner sa besogne.
la maladie de sa fille :
Le premier clerc renonça à lui poser de
— C'est une maladie complaisante, mon
nouvelles questions :
cher, e t qui durera aussi longtemps que votre
— Jemecontenteraidelesurveiller.pensa- fille voudra vousempêcher delaijparler sérieu­
sement.
t-il.
La jouméesepassa sans incident. Lenolaire
* Pais elle se laissa aller è sa nouvelle préoc­
arriva assex tard h son bureau. La veille, il cupation. Oh était Sirge en ce moment T E t
était rentré h Asnières pour dîner avec sa Brigard ledécouvrirait-Tl?
fille; mais Julienne, voulant retarder l’expli­ - ^...Brigard avait attendu patiemment la fin
cation qa’elle‘ devinait sur les lèvres de son de la journée, surveillant les moindres actes
père, n’était, pas descendae à la salle è man­ de Zéphirin, et II n’avait rien surpris d ’anor­
ger, prétextant qu’elle avait une migraine mal. Lorsque la nuit arriva, le clerc de notairé
partit le premier, pour ne p u éveiller l’atten­
ejmBvaatabta '
Allons! s’était dit le notaire, ce sera tion du vieux soldat.
pour demain matin.
. — Je serai bien fixé tout de snite, p e n u Hais, lelendemain matin, la migraine avait t-il.
persisté, encore plus tenace. E t II arrivait à
Si Zéphirin rentrait chez loi et y restait,
Paris,trèsmallieureax,nesachantpucommeBt ses soupçons étalent mal fondés. Si Zéphirin
U pourrait se présenter chez Aogélina. Heu­ sortait de Paris, c’est qn’il irait retrouver
reusement 11 reçut une convocation de Claude et Serge ; et, alors, il suffirait de les
H. LÙars et passa son après-midi au PalMs filer pour surprendre ie secret delenr cachette.
de Justice. Ce (ut une dlstraétion poar lai. 11 Brigard se posta donc au coin de la m e d’Antin et attendit. Zéphlrinsortitpresqoeaussitôt;
et, au lieu de remonter le rsobèorg Saintllp a rta d’eflracuen, d’escalade, de n n s de Honoré qui l’aurait mené h son logement. Il
clôture... Il finit même par se persuader qu'il gagna la m e de la Beétle.
avait conrn un m n d danger. E t, le soir, il
Bigre 1 murmura Brigard, voilà nn che­
alla dîner chez Aogélina, se disant que la min qnlrèsseiiblediaBtremefit à ceint d e là
maladie de. sa fille, car il transformait.la gère saint-Latare !
idfgiralne dè s a ’fille eh maladie, était une
Puis,>Zèphtrtn s 'en n g ea dans la m e de la
excuse suffisante pour retarder tout projet Pépinière,
Cette fols, ça V est 1 fit Brigard avec
im portànt:
■u AigéUM iest’nAe perMRne Irpp raison^ joie. Je nemhtrompafs pas.
N M è p w 'M i p à n i n c ô m p y w d é e l
Cinq minutes après, Zéphirin pénétritltdaM
Elle le comprit si bien qu’elle n’adressa pas la gare Saint-Laure et s’arrêtait an guichet
on reproche au notaire; elle ne lal montra d e là ligne de Versailles.
D a n e m a rk .
fêtes du jubilé des m onarques danois se
p o n i^ v e n t avec le plus g ran d éclat. L a popula­
tion danoise m ontre le plus grand em pressem ent
i fê tér ses sonveValns, q ui o n t partagé depuis si
lo n ^ e m p s la bonne e t s u rto u t la m auvaise fortune
de 1# nation. Elle n’a pas oublié que le roi a pris
énergiquem ent p a rt à la résistance de son vaillant
penide attaqué en 1863 p ar la P russe e t l ’A utriche
éoaheées.
.
L ^ familles princières alliées à celle du
D an^m arksont tontes représentées à Copenhague,
qui ^onne e n ce m om ent l’hospitalité a u tsa r, au
prince d e G alles e t an roi d e Grèce.
' On a beauconp rem arqué la grande situation
faite an re p ^ se n ta n t de la F rance. On a égalem ent
beaucoup adm iré les m agnifiques tapisseries
des Gobelins offertes en présent p ar M. C arnet
au x souverains danois.
NÉCROLOGIE
O d a o n o o c e la m o r t d e M . M a d ie r d e
H odL iau.
C e t b o m m e p o litiq u e , u n d e s d e r n ie r s
r e p r é s e n ta n ts d e la g é n é r a lio D r é p u b lic a in e
d e 1 8 4 8 , a c o n s ta m m e n t c o m b a ttu d a n s le s
r a n g s d u p a r ti r a d ic a l. M ais so n ra d ic a lis m e
é t a i t tr è s in d é p e n d a n t, e t il n 'a ja m a is h é s ité
à s e s é p a r e r d e se s a m is p o litiq u e s q u a n d il
c ro y a it q u ’ils fa is a ie n t fa u s s e ro u te .
M a d ie r d e M o n tja u a é té u n d e s h o m m e s
q u i o n t le p lu s é n e r g iq u e m e n t c o m b a ttu à
c ô té d e G a m b e tte , c o n tr e le O o u T e rn e m e n l
d u lO J U a ù C’e s t p o u rq u o i i l a d r o i t , a u
m o n ie n t o ù il d is p a r a ît, à u n e d e r n i è r e
p e n s é e d e c e u x q u i, e n p o litiq u e , s o n t lo in
d e p a r ta g e r to u te s se s Id é e s.
CONSEIL D ^filM STR ES
M o d n s -v iv c n d i c o m m e p c ia l
a v e c l ’E s p a g a c .
L e Conseil a approuvé le p rojet de décret p ré­
paré e t présenté par M M . R ibot e t Ju le s Roche
s u r les relations commerciales e n tre la F ran ce et
l’Espagne.
E n v e rtu de ce décret e t des mesures analogues
prises p a r le gouvernem ent espagnol, les m ar­
chandises des deux pays v o n t jo u ir, im m édiate­
m ent des tarifs les p lus réduits.
L è ta rif minimum français va donc ê tre appliqué
au x m archandises espagnoles, tandis q ue les m arebandises françaises vont jo u ir du ta rif conven­
tionnel espagnol avec l’A ngleterre e t les autres
pays, en v ignenr jusqu’au 30 ju in prochain.
Ce ta rif conventionnel e st beaucoup m oins élevé
que le t a rif m inimum espagnol.
Le gonvernem ent français a déclaré toutefois
que le ta rif minimum espagnol, applicable après
que le t a r if conventionnel a u ra pris fin, ne saOrait
être m aintenu te l qu’il e st, e t sans l’alMisaement
de certainea taxes qui frap p e n t trop lourdem ent
les m arohandisee françaises.
E n conséquence, des délégués espagnols vont
être envoyés i P a ris i b re f délai, pour é tu d ie r les
moyens d e donner satisfaction aux réclam ations de
notre com m erce.
. E n m êm e tem ps que para îtra an / o n n i a l offi­
ciel le dé cre t concédant à l’B spsgne n o tre ta rif
minimum, le J o u rn a l o fficiel espagnol publiera
un d é cre t accordant è n o tre pays le ta rif le plus
réduit. C es deux d écrets p a raîtro n t probablem ent
dimanche prochain.
le Conseil municipal de Paris.
Le C o n se il m u n ic ip a l d e P a r i s c o n tin u e à
n e d o u te r d e r i e n , p a s m é m o d e la p a tie n c e
in c ro y a b le d e se s é le c te u r s , q u i p o u r ta n t
d e v ra it b ie n f in ir p a r s e la s s e r.
L’a u t r e jo u r , a u p u n c h q u i a s u iv i l’in a u g u r a tio n d e la B o u rs e d u T r a v a il, i l s ’e s t
o ffert le p la is ir d e p r o c la m e r u n e fo ls d e p lu s
so n a tta c h e m e n t a u s o c ia lis m e i n te r n a tio n a l.
U n d e s e s m e m b te s a b u ù l a C o m m u n e , q u i
II allait demander nn billet pour Asnières,
quand II entendit des pas p r e s ^ derrière lui.
Il se retourna machinalement et aperçut Bri­
gard qui accourait. Brigard se retourna
aussi, espérant que Zéphirin n'avait pas dis­
tingué son visage.
— Aurait-ilTaudace de me filer? se dit
celui-ci. En tout cas, soyons prudent. Tu ne
connaispas le vieux Zéphirin, monbonhommel
— Seconde... Ville d’Avray 1
Brigard se prit à celte ruse grossière. Il
attCDUit que Zéphirin eût quitté la salle des
Pas-Perdus : puis 11gagna, à son tour, le gaichet et demanda triomphalement :
— Prem ière... Ville d’Avray I
En'se.dlrigeint-vers le train, il pensait :
—,11 y a quinze jours que j’aorais dû me
défier de cet animal. Janrals déjà pincé
Glande ; Thérèse serait encore en prison, et
mon plan relatifà Serge aurait réussi... Etaisje sot avec ma jalousie?
Il t'installa, tont joyeux, dans son wagon
jusqn’à la station de Ville
_
, __________ J l t alors le premier sur le
quai, pour guetter Zéphirin a sa sortie du
compartiment, oh il l’avait vu monter. Pour
cela. Il 80 dissimula derrière nn des piliers du
petit pont de bois, dévisageant tons les voya­
geurs qui défilaient devant lui. Il ne voyait
pas Zéphirin ; et cependant son w a n n était
ouvert. E t le train repartit sans que Zéphirin
cAt r ^ r u .
Brigard, tout abasourdi, sortit de la station,
s’Im afinait qu'il allait retrouver le garçon de
burean sur la roule. Hais bientôt, une nou­
velle m it a ti o i le p rit : quelle route fàllatt-il
suIvreT
- • Bérhts»ièJoiéf tnrmnrai>t-il.
Cela rbnmillait : joué par un lidividn qo
avait tonjonrs coMidéré comme nn Imbécile
O N S 'A B O N N E
A S E N L IS. a u B u re a u d u J o u r n a l, 1, r u e S a in t-P ie rre . 1.
e t chez to u s les L ib ra ire s d u d é p a rte m e n t.
c o u s a v a lu < l ’e x p lo s io n d e s id é e s s o c ia ­
lis te s u n iv e r s e lle s » , e t il a t e r m in é a u c r i
c V iv e la C o m m u n e ! > r e p r is e n c b œ u r
p a r le s a s s is ta n ts .
M . V a illa n t a v iv e m e n t c o n s e illé a u x s y n ­
d ic a ts d e p r e n d r e u n c a r a c tè r e c o s m o p o lite .
I l a d é c la r é q u e s ’i l y a v a i t d e s B o u rs e s d u
T '-a v a il d a n s to u te s le s v ille s , e t si e lle s
é l a i e n t f é d é r é e s , « il n ’y a u r a i t p lu s q u ’u n
f a ib le c o u p d ’é p a u le à d o n n e f p o u r r e n v e r s e r
là c la s s e c a p ita lis te . >
I A u d é b u t, o n p e n s a i t q u e la B o u rs e d u
W v a il é ta it d e s tin é e , c o m m e s o n n o m l ’i n ­
d iq u e , à f a c iiite r a u x o u v r ie r s lu lo c a tio n d e
l e u r tr a v a il.
O n c r o y a i t d e m ê m e q u e le s s y n d ic a ts
é t a i e n t s im p le m e n t c r é é s p o u r f a i r e les
a ffa ire s d e le u r c o r p o r a tio n . M a is c ’é t a i t n e
p a s c o m p te r a v e c le C o n se il m u n ic ip a l d e
P a r i s , d o n t le s p e n s é e s s o n t a u t r e m e n t
v a s te s .
E lu p o u r s ’o c c u p e r d e s i n t é r ê t s q u i s’a g i­
te n t à l 'i n t é r i e u r d e s fo r tif ic a tio n s , s e s a s p i­
r a tio n s n ’o n t p u s e c o n te n i r d a n s c e tte
e n c e in te ; e lle s o n t m ê m e f r a n c h i le s fro n ­
tiè r e s d u p a y s , p u is q u e le C o n s e il, d a n s s o n
e n s e m b le , tr o u v e l ’id é e d e P a i r i e s u r a n n é e ,
e t la r e n i e . L e rô le q u ’il s 'e s t d o n n é , c ’e s t la
p ro p a g a tio n d e s id é e s s o c ia lis te s, e t il le fa it
p a s s e r b ie n a v a n t lé s i n té r ê t s d e l a v ille q u ’il
a m is s io n d ’a d m i n is tr e r .
T o u t c e la e s t f o r t e n c o u r a g e a n t p o u r le s
h a b i t a n t s d e s c o m m u n e s q u e le s r é c e n te s
é le c tio n s o n t g r a tif ié e s d e c o n s e ils so c ia ­
l is te s , e t s u r to u t f o r t r é jo u is s a n t p o u r la
p o p u la tio n p a r i s i e n n e .
D é jà , il d é p e n s a it le s fin a n c e s d e la v ille
e n jo lis tr a ite m e n t s a t t r i b u é s à s c â m e m b re s ,
m a lg r é le s te r m e s f o r m e ls d e la lo i; e n
la ïc is a tio n s i n e p t e s ; e n b o u la n g e r ie s m u n i ­
c ip a le s e t a u tr e s f a n ta is ie s d u m ê m e g e n r e ;
m a in te n a n t, il o ffre a u x P a r i s i e n s le p la is ir
d ’a v o ir v u é l e v e r à l e u r s f r a is u n é d ific e q u i,
d ’a p r è s u n d e s a s s is ta n ts a u p u n c h d e l’a u tr e
j o u r , s e r a t la f o r te r e s s e d e la ré v o lu tio n
u n iv e r s e lle » .
V o ilà o ù l ’a p a t h i e e t l a d é s u n io n p e u v e n t
m e n e r le s h a b it a n t s d 'u n e g r a n d e v ille . O n
s e d e m a n d e c e q u e le C o n se il m u n ic ip a l d e
P a r i s , q u i n e r e p r é s e n t e q u e le s id é e s d ’u n e
in f im e m in o r ité , d e v r a f a ir e p o u r r é v e i l l e r
le s P a r is ie n s d e l e u r t o r p e u r , e t .se v o ir e n fin
r e m p la c é p a r u n e a s s e m b lé e q u i s ’o c c u p e ra
u n p e u m o in s d e p o litiq u e e t u n p e u p lu s d e
l a v o ir ie , d e la q u e s tio n d e s e a u x e t a u tr e s
q u e s tio n s a u s s i p e u g r a n d io s e s , c e q u i e s t, e n
s o m m e , le v é r ita b le r ô l e d ’u n e é d i l il é d ig n e
d e ce n o m .
R . G.
LE PARLEMENT
Séance du vendredi 27 mai.
L e S é n a t v o le l’u r g e n c e e n f a v e u r d e la
p r o p o s itio n d e lo i r e la tiv e à la c é lé b r a tio n
d u 2 2 s e p te m b r e 1 7 9 2 , p u is il r e v i e n t à la
d is c u s s io n s u r l’o r g a n is a tio n c o lo n ia le .
L e p r é s id e n t a n n o n c e q u e l a c o m m is s io n
a p r é s e n té p o u r l’a r t i c le p r e m i e r u n e n o u ­
v e lle r é d a c tio n a i n s i c o n ç u e :
< L e m in i s t è r e d e l a m a r i n e e s t c h a r g é d e
l’a d m in is tr a ti o n g é n é r a le d e s c o lo n ie s .
< L e s p a y s d e p r o t e c to r a t q u i n e so n t
p o in t p la c é s d a n s le s a ttr i b u t i o n s d u d é p a r ­
te m e n t d e s a f fa ire s é t r a n g è r e s r e l è v e r o n t d u
m i a i s l é r e d e la m a r i n e . >
M . Is a a c , r a p p o r t e u r , r e v e n u d ’A lg é rie ,
r é é d ite le s a r g u m e n t s d e M M . A llè g r e e t
L e n o c l p o u r p r o u v e r q u e l e r a tta c h e m e n t
d e s c o lo n ie s à l a m a r i n e n ’im p liq u a it n u l l e ­
m e n t l ’a p p lic a tio n d ’u n r é g im e m i l i ta i r e à
et qu’il traitait régulièrement de t vieille
bête de soldat > ! Il entra dans une auberge
et dina en maugréant; mais, à la fin de son
repas, il se m it h rire :
— Bah I dit-il, cela a aussi son bon côté.
Il faut donc admettre que cet animal m’avait
aperçu et m'a joint: Or, pourquoi m’aurait-il
joué?... Voila une preuve absolue qu'il est
toujours dévoué à Claude. C'est déjà fort joli
d’être arrivé à ce résultat. Pour le moment,
ne nous occupons de lui ; je le filerai demain...
Hais que faire cette nuit ?
Il se frappa le front :
— Je parierais que Zéphirin est descendu
à Asnières I... Si je retournais à Asnières t Je
ne perdrai peut-être pas mon temps à espion­
ner ce qui se passe autour de la maison do
patron.
Une heure après. Il airivait à Asnières et
gagnait immédiatement la Seine, en se disant :
— C’est du côté de l’eau que je les déconvrim i... Des canotiers...
Il marcha assez longtemps au hasard, rega^
dant les rares passants qui longeaient le che­
min de balage. Vers onze heures du soir,
quoique la lune fût superbe, il n’avait rien
découvert. Déjà H se disait :
» G’estàrooommencer :
E t 1180 disposait à r^ re n d re le chemin de
la gare, quand il- se trouva en face du pont
des piétons, qui est en amont du pont du diemin de fèr. Ce fist presque machinalement
qu’il s’y engagea, pour regarder la Seine, qnt
s étendait, avee une merveilleuse clartfi andessous de lui. Comme tous les hommes qni
ont touché à la terre, 11 aimait la natnre et se
laissait facilement émouvoir par la beauté d’an
n o s p o s s e s s io n s d ’o u tr e - m e r . H . I s a a c s 'e s t
d é c la r é f e r m e p a r t i s a n d u r é g im e c iv il,
m a is il a d i t q u ’u n m i n i s t è r e m i l i t a i r e é t a i t
t o u t a u s s i p r o p r e q u ’u n a u t r e à f a i r e a p p li­
q u e r l a lo i.
C a r c 'e s t l a lo i q u ’i l s ’a g it d e f a ir e r é g n e r
à l ’a v e n i r d a n s to u te s n o s p o s s e s s io n s
d ’o u t r e - m e r , e t n o n p lu s le s d é c r e ts o u le s
s é n a tu s - c o n s u l t e s . P a r c e s e u l f a it q u ’à u n
r é g im e e x c e p tio n n e l s u c c é d e r a u n ré g im e
lé g a l e t r é g u li e r , l ’a d m i n i s t r a ti o n d e s c o lo ­
n i e s s e r a s e n s i b l e m e n t a m é lio r é e . C e la n e
v e u t p a s d ir e q u ’o n n e d é c e n t r a l is e r a p a s ;
lo in d e l à , o n a c c o r d e r a a u x C o n s e ils lo c a u x ,
s p é c ia le m e n t d a n s le s d e u x p rin c ip a le s île s
d e s A n tille s , tr a n s f o r m é e s e n v é r ita b le s
d é p a r te m e n ts f r a n ç a is , d e s p o u v o irs a u s s i
é t e n d u s q u e le c o m p o r te le r e s p e c t d e s d r o its
d e l’E t a t . P a r l à , o n r é a li s e r a l ’a s s i m i l a t io n ,
le v r a i b u t v e r s le q u e l o n d o it t e n d r e e t ,
p o u r le r e s t e , l e r a t ta c h e m e n t à l a m a r i n e ,
p e r m e tt r a d e m e t t r e le s s e r v ic e s d a n s le s
m a i n s o ù ils s e r o n t le m ie u x .
A v e c u n m i n i s t è r e sp é c ia l d e s c o lo n ie s
d o n t o n r é c la m e la c r é a tio n il f a u d r a i t
s ’a t t e n d r e à u n e in g é r e n c e t y r a n n i q u e e t '
i n c e s s a n te m ê m e d a n s le s a f fa ire s m i li t a i r e s .
P o u r a v o i r u n m in i s t è r e d e s c o lo n ie s , il f a u ­
d r a i t c o n s e n t ir à ce q u e l a F r a n c e a i t d e u x
a r m é e s e t d e u x m a r i n e s c e q u i e s t in to lé ­
ra b l e . L e r a p p o r t e u r n e v e u t p a s n o n p lu s
d u r a t ta c h e m e n t d e s c o lo n ie s a u m i n i s t è r e
d u co m m e rc e .
M . L o u b e t a r é p o n d u à M . I s a a c e t a p a r lé
e n f a v e u r d e l a c r é a ti o n d ’u n m i n i s t è r e s p é ­
c ia l ; il a d i t q u e c e n 'é t a i t p a s c o n s titu e r u n
t r o is iè m e m i n is tè r e m i l i t a i r e n i a m e n e r d e s
l u tt e s e n t r e le n o u v e a u q u ’o n c h a î n e r a i t d e
DOS p o s s e s s io n s d ’o u t r e - m e r e t l a g u e r r e e t
l a m a r i n e , p a r c e q u e c e n e s o n t p a s le s t i t u ­
l a i r e s d e c e s d e u x d é p a r t e m e n ts ,m a i s b ie n le
G o u v e r n e m e n t to u t e n t i e r q u i e s t c h a r g é
d 'a s s u r e r l a d é f e n s e e t l a s é c u r ité d e s
c o lo n ie s .
D a n s c e tte p r e m i è r e p a r tie d e s o n d is c o u r s
le p r é s id e n t d u c o n s e il a é t é é c o u té a v e c
a tte n t i o n ; m a is il n ’e n a p a s é té to u t à f a it
d e m ê m e , lo r s q u e , p a s s a n t à u n o r d r e d ’a r ­
g u m e n ts u n p e u d if f é r e n t, i l a i n v ité l e S é n a t
à s u r s e o ir à t o u te d é c is io n , € a tt e n d u q u e l a
C h a m b r e e s t s a is ie d ’u n e p ro p o s itio n r e l a ti v e
à l a c r é a tio n d ’u n m i n i s t è r e d e s c o lo n ie s » .
A d r o it e , e n p a r t i c u l i e r , d e v iv e s r u m e u r s s e
s o n t f a i t e n t e n d r e , e t M . B u ffe t s ’e s t é c r i é :
c A lo r s , to u te s le s fo is q u ’il y a u n s e r v ic e à
o r g a n is e r , c 'e s t à t a C h a m b r e q u ’il f a u t la i s ­
s e r le p r e m ie r e t le d e r n i e r m o t. > M . L o u b e t
s ’e s l d é f e n d u d ’a v o ir r i e n d i t q u i f û t d e
n a t u r e à é v e i l le r l a s u s c e p tib ilité c d ’u n
c o rp s a u q u e l i l s e f a it h o n n e u r d ’a p p a r ­
t e n i r » . M ais M . B u ffe t n ’e n a p a s m o in s
m a i n t e n u q u ’il n ’é t a i t p a s c o n fo rm e à l a
d ig n ité d u S é n a t d ’a t te n d r e l a d é c is io n d e l a
C h a m b r e s u r u n e p r o p o s itio n d ’in i tia tiv e
p a r l e m e n t a ir e q u i n ’e s t m ê m e p a s à l ’é t a t d e
r a p p o r t , a l o r s q u ’il e s t s a is i, l u i , d e c o n c lu ­
s io n s f e r m e s , d é p o s é e s d e p u is lo n g te m p s .
D e s o n c ô té , M . T r a r i e u x a f a it o b s e r v e r
q u ’il é t a i t im p o s s ib le q u e le S é n a t s 'i n c l i n â t
d e v a n t le s « e x h o r ta t i o n s > d e H . le P r é s i ­
d e n t d u C o n s e il. L e S é n a t n ’a p a s b e s o in
d ’a t te n d r e le s lu m i è r e s d u d e h o r s ; i l s e
t r o u v e e n p r é s e n c e d e d e u x s y s tè m e s : c e l u i
d e la c o m m is s io n , c’e s t - à - d i r e le r a t t a c h e ­
m e n t à la m a r i n e ; c e lu i d u G o n v e rn e m e n t»
q u i p r o p o s e l a c o n s litu lio n d ’u n m i n is tè r e
s p é c ia l. L ’u n e t l ’a u t r e , d 'a i ll e u r s , r o m p e n t
a v e c le r é g im e a c tu e l d e s s o u s - s e c r é ta ir e s
d ’E ta t a u to n o m e s , e t a v e c r a i s o n , p u is q u e
d a n s c e r é g i m e u n h o m m e a l a d ir e c t i o n
s a n s a v o i r l a r e s p o n s a b ilité . S e u le m e n t i l n e
fa u t p a s s e p a y e r d e v a in e s f o r m u le s : a v e c
u n m i n i s t r e s p é c ia l c o m m e a r e c u n s o u s s e c r é ta i r e d ’E t a t , l a d u a l i té d e s p o u v o ir c iv il
, e t m ilita ir e s u b s is te ra a v e c s a c o n sé q u e n c e
écoulée si paisible ; puis il songeait à la terrible
et cruelle existence qu’il menait. Cela aug-,
mentait l’amertume qu il ressentait. Et, con­
templant les flots qui passaient devant loi, il
murmura :
Quel beau linceul cela me ferait I J a
ne soulfrirals plus !
Il eut alors un geste brusque, et son brai
détacha une petite pierre qui tomba. Il n’en-,
tendit pas le clapotement, mais nn bruit maL'
Et aussitôt une voix cria en dessous :
Hé 1 Là bautl vous ne pourriez pasfairn
attention ?
Brigard fut bouleversé par le son de cette
voix.
— Est-ce possible ? balbntia.t-il.
Il regarda attentivement au-dessous de loi
et distingua une barque, dans laquelle n i
homme péchait à la ligne. L’homme était
coiffé d'un large chapeau. Impossible de voUr
son visage.
— Je saurai bien qui tu es I dit Brigard
ragepr
*
It il laissa tomber son cigare, qui était
bien lllum é, juste au-dessus du chapeau. La
voix hurla avec colère :
~ A bça,to n n en el Prenez-vous moncht*
peau pour nn cendrier!
Brigérd ne répondit rien. Il s’aeeronplt
contre le parapet. La voix continuait aMi
dessous :
— On ne peut plus prendre sa M tnrtà
ranqullle, maintenant t
Brigard n’hésita plus. Il pronença :
b
r .-'»
f o r e ^ : l*aff&ib1i& s d m e n td e i 'a n to r ilé , ta n d is
q u ’a n s e r a l l i a n t a u x id é e s d e l a c o m m issio n
o n s e r a a s s u r é d e c o n c e n tr e r le s d e u x p o u ­
v o i r s d a n s le s m ô m e s m a in s , — s o lu tio n q u e
l ’e x p é r i e n c e a d é m o n t r é ê t r e l a m e ille u r e e t
q u ’i l e s t i n d i s p e n s a b le d e f a ir e p r é v a lo ir .
S i le S é n a t a v a i t p a s s é a u v o te a p r è s le
d is c o u r s d e H . T r a r i e u x , l e r é s u l t a t n ’e ù t
p a s é té d o u te u x ; m a is M. le P r é s i d e n t d u
C o n s e il, \ o y a n l l e d a n g e r , a ré c la m é le
r e n v o i d e l a d is c u s s io n , c e q u i lu i a é té n a ­
tu re lle m e n t ac c o rd é .
L a p r o c h a i n e s é a n c e a u r a lie u lu n d i.
Trois d’entre eux étalent assez gravement
atteints pour que leur transport & l'hôpital
Lariboisière ait été Jugé nécessaire.
CHAM BRE D E ^ D EPUTES
L a C o m m is s io n d u b u d g e t p o u r s u it l’e x a ­
m e n d e l a r é f o r m e d e s b o is s o n s s u r le
r a p p o r t d e S a lis . C e tte é tu d e n ’e s t p a s a c h e ­
v é e ; m a is , d é s a u j o u r d 'h u i, n o u s d e v o n s
s i g n a l e r u n e im p o r t a n t e d é c is io n p r is e p a r
la C o m m is s io n .
C e lle - c i, q u i, c o n t r a ir e m e n t à l ’a v is d u
G o u v e r n e m e n t, s’o s i p r o n o n c é e p r é c é d e m ­
m e n t p o u r le m a i n t ie n d u p r iv ilè g e d es
b o u i l le u r s d e c r u , a d é c id é q u e to u s le s
c u lt i v a te u r s q u i v o u d r a ie n t ê t r e b o u ille u r s
d e c r u , c’e s t- à - d ir e f a ir e d e l’a lc o o l p o u r le u r
c o n s o m m a tio n p e r.s o n n e lle e t n o n p o u r le
v e n d r e , d e v r a ie n t e n f a ire la d é c la r a tio n à
l ’a u to r ité .
L a C o m m is sio n e s tim e q u e , d e la s o rte , o n
p o u r r a f e r m e r !a p o r te à la f r a u d e e n v é r if l a n t .s i le s d é c la r a n ts n e v e n d e n t p a s l’alcool
q u ’ils o n t p r o d u it. E n d e h o r s d e s p é n a lité s
p o r t é s c o n tr e le s f r a u d e u r s , a u x q u e lle s ils
r e s t e r o n t s o u m is , la C o m m issio n a d é c id é
q u e le s c o n tr e v e n a n ts s e v e r r a ie n t d é p o u illé s
Au Journal de l’Oise.
L e / o t i r n a l d e J ’O iie n o u s r e p r o c h e d ’a v o ir ,
d a n s u n d e n o s d e r n i e r s n u m é r o s , in d iq u é
q u 'i l y a v a it lie u d ’e x a m in e r s o ig n e u s e m e n t
l a s itu a tio n c r é é e p a r l e n o u v e a u t a r i f d e s
d o u a n e s a v e c c e r ta in s p a y s a m is , n o ta m ­
m e n t a v e c l ’E s p a g n e .
N o u s l’a v o n s d i t b ie n d e s fo is : le J o w n a l
d e S e n tis , e n c e s m a tiè r e s , a u s s i b ie n d u r e s te
q u ’e n to u te s a u tr e s , n ’e s t p o in t u n e f e u ille
d o c tr in a ir e e t n ’a p o in t d e p a r ti p r is . S i
n o u s p e n s io n s q u ’o n a é té tr o p lo in l’a n n é e
d e r n iè r e , q u e c e q u ’o n a f a it r is q u e d e n u ir e
a u x in té r ê ts n a tio n a u x , n o u s n ’h é s ite rio n s
p a s à le d ir e . M ais te lle n ’e s t p a s n o tr e
pen sée.
N o u s n e c ro y o n s p a s q u ’o n p u is s e à l’h e u r e
a c tu e lle ju g e r s é r ie u s e m e n t le s e f f e ls d e ta rifs
a p p liq u é s s e u le m e n t d e p u is le 1 " f é v rie r.
C e n ’e s t q u ’a p r è s u n e lo n g u e e x p é rie n c e
q u ’o n p o u r r a v o ir s ’il f a u t a p p o r te r q u e lq u e s
m o d ific a tio n s a u n o u v e l é ta t d e c h o s e s . M ais
a u jo u r d ’h u i, a lo r s q u e le's sto c k s a c c u m u lé s
a v a n t le v o te d e s ta r if s s o n t lo in d ’ê tr e
é p u is é s , a lo r s q u e la p ro d u c tio n n a tio n a le
n ’a p u c o m p lé te r s o n o u tilla g e a p p r o p r ié a u x
n o u v e a u x b e s o in s d u m a r c h é , a lo rs q u e n o u s
ig n o r o n s la s itu a tio n r é e lle d e la p ro d u c tio n
e t d e la c o n s o m m a tio n i n t é r i e u r e , 11 s e ra it
a b s u r d e d e p r é te n d r e p o r te r u n ju g e m e n t
d ’e n s e m b le d é f in itif s u r c e tte œ u v r e d e s
d u p r iv ilè g e e x is ta n t.
L a C o m m is s io n d u r e n o u v e lle m e n t p a r tie l
d e l a C h a m b r e , q u i, a v a n t le s vacanceS:
a v a it d é c id é q u e le r e n o u v e lle m e n t a u r a i t
l i e u p a r m o itié , to u s les tr o is a n s , a r e p r is
s e s d é l ib é r a ti o n s e t a e x a m in é la q u e s tio n
d e sav o ir, s i le r e n o u v e lle m e n t s e f e r a it d a n s
c h a q u e d é p a r t e m e n t , p a r a r r o n d is s e m e n t o u
p a r c i r c o n s c r ip tio n .
MM. D o u m e r e t R iv e t o n t d e m a n d é q u e
l e r e n o u v e lle m e n t e û t lie u p a r c irc o n s ­
c r ip tio n .
M . R e in a c h a s o u te n u l e r e n o u v e lle m e n t
p a r a r r o n d i s s e m e n t , q u i a é té a d o p té p a r
l a C o m m is s io n .
L a C o m m issio n a d é c id é , e n o u tr e , d e
m a i n t e n i r to u te s le s d is p o s itio n s e x is ta n te s
n o n c o n t r a i r e s a u r e n o u v e lle m e n t p a r tie l.
M . J u l l i e n a é té n o m m é r a p p o r te u r .
L a c o m m is s io n d e s C aisse s d ’é p a rg n e s ’e s t
r é u n i e h i e r p o u r e x a m in e r l’a m e n d e m e n t
S ie g f r ie d q u i , o n le s a it, lu i a é té re n v o y é
p a r la C h a m b r e . C e t a m e n d e m e n t te n d , o n
s ’e n s o u v ie n t, à a u t o r is e r la C aisse d e s
d é p ô ts à e m p lo y e r le s fo n d s d e s C a isses
d ’é p a r g n e e n o b lig a tio n s d e s v ille s e t d e s
d é p a r t e m e n t s , m ê m e n o n n é g o c ia b le s . L e
p r o j e t d e la c o m m is s io n n ’a d m e tta it l ’e m p lo i
Accident sur la ligne du Nord,
U n g r a v e a c c id e n t s ’e s t p r o d u it h i e r m a tin
à la g a r e d u N o rd .
L e t r a in d e v o y a g e u rs p a r t a n t d e Beaum o n t e t a r r i v a n t à P a r i s à 8 h e u r e s 50 i
h e u r t é , à l ’e n t r é e d e la g a r e d u N o rd , d e u x
m a c h in e s q u i s e r e n d a ie n t a u d é p ô t d e la
C h a p e lle .
C es m a c h in e s a ll a ie n t t r è s le n te m e n t
d ’a u t r e p a r i, le t r a in e n t r a n t e n g a r e a v a it
n a t u r e ll e m e n t r a le n t i s o n a llu r e .
N é a n m o in s u n e c o llisio n s e p ro d u is it
l e s v o y a g e u r s d u t r a in e n s u b ir e n t les c o n ­
s é q u e n c e s a s s e z g ra v e s .
O n .i g n o r e , j u s q u ’ici, à «pii in c o m b e n t les
r e s p o n s a b il i t é s d e c e t a c c id e n t.
L e m é c a n ic ie n d u tr a in ta m p o n n e u r a -t-i
T ra n c h i le s ig n a l d ’a r r é l q u ’a d û f a ir e l’ai
g u i ll e u r d e la p a s .'e re lle d e s s ig n a u x ?
d e r n i e r a - t - i l n é g lig é d e m e ttr e le d is q u e
l ’a r r é t ?
L e s d é g â ts m a té r ie ls s o n t in s ig n ifia n ts ,
f o u r g o n d u t r a i n t e m p o n n e u r a e u u n e tr a ­
v e r s e b r is é é e t la lo c o m o iiv e d u m ê m e tr a in
u n e p la q u e d é fo n c é e ; il n ’y a e u a u c u n d é ­
r a i l l e m e n t ; m a is o n c o m p te u n e v in g ta in e
d e b le s s é s .
p o u r m a d e m o is e lle J u lie n n e F o u rra o n t. L e
b r a v e g a rç o n r e g r e tt a a u s s itô t d ’a v o ir c r ié ;
11 fil r e c u le r d o u c e m e n t so n c a n o t e t r e s ta
q u e lq u e s m in u te s s o u s le p o n t P u i s c o m m e
i l n 'e n te n d a it p lu s a u c u n b r u i t , il s e h a s a r d a
e t q u itta l’a r c h e q u i l’a b r iia it. M ais, p a r m e ­
s u r e d e p r é c a u lio n , il lo n g e a le p o n t, de façon
à r e s s o r tir p a r u n e a u tr e a r c h e .
— Z é fih irin a ra is o n , s e d is a it-il, on n ’e s t
j a m a is tr o p p r u d e n t. 11 su ffira it d ’un m a u v a is
h a s a r d .. .
H s’é lo ig n a u n p e u e t r e g a r d a . I l n e v it
p e r s o n n e . A v e c q u e lle r a p id ité il a u r a it filé
e t g a g n é S u r e s n e , s 'il a v a it su q u e B r ig a rd ,
la is s a n t h p e in e d é p a s s e r s a tê te a u ra s d u
p a r a p e t , n e p e r d a it p a s u n d e se s ra o u v e ^
j
a -,
A p r è s s 'ê t r e u n p eu p ro m e n é , Llaiidt) fin it
p a r a b o r d e r . Q u a n d il s a u ta à te r r e , B rig a rd ,
r a m p a n t p o u r a in s i d ir e c o n tr e la b e rg e ,
n ’é t a i t q u 'a u n e lé g è re d is ta n c e d e lu i. L e
m is é r a m e n e p u t r e te n ir u n c ri d e jo ie . U n
h o m m e v e n a it à la r e n c o n tre d e C laude. Il n e
d is tin g u a p a s so n v isa g e : m a is H d e v in a b ie n
q u e c e n e p o u v a it ê tr e q u e S e r g e . D’a ille u r s ,
l e u r c o n v e rs a tio n te re n s e ig n a to u t d e s u ite .
A s tu fa it u n e b o n n e p ê c h e ? d e m a n d a
le n o u v e a u v e n u .
_ M a g n ifiq u e , m on c h e r ; u n e v in g ta in e
de g o u g c o n s , d e s a b le tte s , et u n e p e tite c a r p e .
— P o u r u n h o m m e re c h e rc h é p a r to u te la
p o lic e , c 'e s t g e n ti l . M ès c o m p lim c u ts I
— M on b r a v e S e r g e , le po lice ne re tro u v e
p i s le s p is te s s u r l'e n n : ça n e la isse p a s d e
tr a c e s . T u v o is q u e n e u s n e se rio n s n u lle p a rt
a u s s i t r a n q u ille s , a u s s i e n s û r e té q u e d a n s ce
a y s , e t q u e n o u s p o u v o n s y a tte n d r e le jo u r
e n o tr e p r o c è s .
„
^
j.. . v
S e r g e c h a n g e a d e to n ; il r é p o n d it tr è s
Ifa v e m e o t :
i
S
I-
E 4 a 1 « e iv il
m u n ic ip a l d e
« le f ! $ e n l i l l
N aissance».
2 2. G oH ier (M arie-JulIa-AlphonsiDo), & la Vic­
toire.
24. Langloi» (Lucie-V icloire), rua VieiHo-deP .iria, &.
27. Clioiuio (M aTguerilo-Joaôphine-Clém ence),
rue V ieilie'de-Faria, 42.
Décès.
22. D am bly.(R ichB rd-A loxandre),3m oit22jour*,
ruo de ta T onnellerie, 7.
23. M. C hduquet (A lfred), commie épicier,84ana
4 mois, ruo du Faubourg-Sainc-M artin, 1.
25. M . F ontaine (L ouia-A iexandre-JulM ). 75 ans
11 uiois, rue du Faubourg S aint-M arliu, 1.
26. M. Ouillot (N o ol-P rudent), sans profession,
71 a. 9 m ., rue du F aubourg Saint-M arliu, 1.
Q a r fo n s .
S e n tis *
L e C o n se il m u n ic ip a l d e la v ille d e S e n lis
s ’e s t r é u n i le 2 3 m a i c o u r a n t, à h u i t h e u r e s
d u s o ir, à l’I lô te l-d e - V ille , d a n s la s a lle
o rd in a ir e d e se s s é a n c e s , s o u s la p r é s id e n c e
d e M . C a g n v , m a ire .
S o n t p r é s e n ts : MM. H e r b e t, B o u c h e r,
t;u ltr u , L e v a s s e u r , D é m e lin , C ag n y , L e p e tit,
H e r v a u x , B o ig e , D e la p o rte , S o m m a ire ,
l 'a u lh ie r , D e s m a re s l, B o is s a y , C h o q u e t
F u u lr a t, G e n s s e , M ouy e t B e a u fo rl.
S o n t a b s e n ts : MM. V in c e n t, P a y e n ,
C o ssin , C o m p iè g n e .
M. le M aire p r é s e n te a u C o n se il le s c o m p tes
(le g e s tio n d u r e c e v e u r m u n ic ip a l p o u r
l'e x e rc ic e 1891.
S o n t n o m m é s p o u r le s e x a m in e r : MM
B o ig e, B o u c h e r, C u ltr u , D e la p o r te , L e p e tit
e t M ouy.
. .
Le (Conseil co n fie à la m ê m e c o m m issio n
le so in d ’e x a m in e r le s c o m p te s d ’a d m in is tr a ­
tion d u M a ire (p r é s e n té s so u s la p ré s id e n c e
d e M. D e s m a re s t), le b u d g e t s u p p lé m e n ta ir e
d e 1892 e t le b u d g e t p r im it if d e 1893.
P u is il p ro c è d e à l'é le c tio n d e p lu s ie u r s
c o m m issio n s. S o n t n o m m é s :
1“ P o u r l’e x a m e n d e s c o m p te s e t b u d g e ts
(le l’ilô p iia l G é n é ra l d e S e n lis , d u B u re a u
d e b ie n fa is a n c e e t d e la F a b r iq u e d e l’E g lise :
M.M. B o is s a y , D e s m a r e s l, S o m m a ir e e t
V in c e n t.
. .
2“ P o u r f a ire p a r tie d e la c o m m issio n
s c o la ire ; MM. B o u c h e r , B o u r b o n n e u x ,
C o ssin , H e rv a u x , O d e n t, P a y e n e t S a v a ry .
3 * P o u r f a ire p a r tie d o la c o m m issio n d e
r e c e n s e m e n t d e s c h e v a u x : MM. D e sm a re st
e t L e p e tit.
— N o u s n 'a tte n d r o n s p e u t- ê tr e p a s ju s ­
q u e -là .
~ T u a s d o n c a p p r is q u e lq u e c h o se de
n o u v e a u ? fit C la u d e , é to n n é .
— N on M ais, c e s o ir, q u a n d tu m ’a s eu
q u itté , j’a i lo n g u e m e n t ré flé c h i, j ’ai to u t e x a ­
m i n é . . Il y a r é e lle m e n t, d a n s c e lle a ffa ire ,
d e b ie n c u rie u s e s c o ïn c id e n c e s ... C e p e n d a n t
ce la e s t s i te r r ib le d ’a c c u s e r s a n s p r e u v e s , e t
j ’a i ta n t so u ffe rt p e n d a n t m o n e m p ris o n n e ­
m e n t, q u e j ’h é s ite a v a n t d e so u p ç o n n e r s é ­
rie u s e m e n t...
C la u d e r iiitc r r o m p it b r u s q u e m e n t :
— C’e s t le s o u p ç o n q u i a v a it d é jà tr a v e rs é
la tê te e t q u i te r e v ie n t ?
— O ui ! c o m m e u n e id é e fixe !
— M oi a u s s i, j'y ai so n g é to u t ce s o ir ;
m a is il y a d e te lle s p re u v e s c o n tre c e q u e tu
c r o is ...
E h ! f itS e r g e a v e c c rrtp o ric m e n t,s a v o n s n o u s to u te la v é r ité ? N ’y a - t - i l p a s q u e lq u e
d é ta il q u e n o u s ig n o r o n s e n c o re e t q u i p o u r­
r a it n o u s é c la ire r to u t à c o u p ... ? J ’a i b eso in
d e re p a r le r e n c o re d e c e la a v e c T h é rè s e e t
a v e c J u lie n n e ...
— N o u s a llo n s le s v o ir, M . F o u rm o n l e s t
re s té à F a ri-i.D è s q u ’ils c r a r e n tr é e t e n d o rm i,
J a c q u e t v ie n d ra n o u s p ré v e n ir ... J ’ai c a u sé
q u e lq u e s 'in s ta n ts a v e c lu i, to u t à l’h e u r e ...
C la u d e a c h e v a it à p e in e c e s m o ts , q u 'u n
p a s r e te n tit s u r la ro u te .
— T ie n s , le v o ic i, d it- il.
— N o n . C’est Z ip h ir in .
B rig a rd é c o u ta it, to u jo u rs , c o u c h é à p la t
v e n tre , n e p e r d a n t p a s u n e p a ro le ...
I
2*
—
22 5(1
19 .5C
3. .................. 16 n»
15 •»
A .o m e. 1 * 7 ’ ” “'' 14 ■»
Poulain (E m illenne).
D uvernsy (M srcelle-A ugustlne).
L e p rêtre (HenrieUe-Louise-Oraziolla).
K erstom ont (G eorgette-A ngustino),
Bel (M arie-A lexandrine-G eorgette).
D upont (Jeanue-A ndrée).
B égot (Jeanne-L éocsdie).
DÉC&S
12. D elcourt ( J e a n n e -A d o lp b io e -Z o o ), femtna
Pons, âgée de 3 0 ans 1 m ois.
13. C hâtelain ^ Ju lie n ) ,â g é d e M a n s 3 m o is 4 jo u r t.
14. F a y srd (P alm yre), âgée de 3 ans 2 mois
12 jours.
14. A ubrjot (AGxlB-Zôphir), figé de 1 sn 2
16. E dm ont (L u cienne-B erthe-A ngèle), figée de
23 jours.
17. Blot (B lsnche-A lexandrine), figée d e 12 jours.
21. G oubet (A lphonso-H onoré-François), âgé de
77 ans.
24. B allot (Charles-Em ilien), figé de 1 mois
] 6 jours.
24. Cbougny (P ie rre ), âgé de 37 ans 8 jours.
Vold* PflX
prix
da
da
OWmatwBs
OOUI. l'beot. l'hcei.
3.') S a m v a r.
Id .
»»
75
Id .
Id .
IH!
Id .
6<;
•Id.
90
Id .
P rix du Paiu (to I B lanc. . . 0,36 le k.r Sans vi
16 au 31 M ai.lB is-blan: 0,31 — (
id.
F btîuo : tes 157 k ü o g .. 55 fr. — H ausse, 1 fr.
Arroadissement d9 Sentis.
C h a o tilK y .
Les C o u rse s d u 2 6 m a i.
G râ c e à ta c o ïn c id e n c e d e l’A sc e n sio n ,
c e tte d e u x iè m e jo u r n é e d u m e e tin g d e
C h a n tilly a v a it a ttir é b e a u c o u p p in s d e
m o n d e q u e l a jo u r n é e c o r r e s p o n d a n te d e l’a n
d e r n ie r .
. . .
T o u jo u rs m ô m e c h a le u r a c c a b la n te e t
m ô m e s la m e n ta tio n s d e s p r o p r ié ta ir e s e t
e n tr a în e u r s , n a v r é s d e l ’é ta t a c tu e l d e s
r o u te s d ’e n tr a în e m e n t e t d e s p iste s.
H o m m e s e t c h e v a u x r é c la m e n t u n p e u
d ’e a u . S u r les six é p r e u v e s d e c e j o u r , n o u s
a v o n s e u d e u x m a tc h s , to ta le m e n t d é p o u rv u s
(l’im p r é v u , B é r e n g e r n ’a y a n t p a s à s ’é te n d r e
p o u r b a ttr e L e C a p r ic o r n e , d a n s le T r ie n n a l;
T r a ia n a y a n t p e r d u e n r o u le , p e u a p r è s le
d é p a r t, s o n in d ig n e c o n c u r r e n t d u p r ix d e
V io e u il.
S a h e l a r e m p o r té u n e n o u v e lle v ic to ire
d a n s le p r ix d e la P e lo u s e , q u i a r é u n i , à
l ’a r r iv é e , le s tr o is m e ille u r s c h e v a u x d u lo t.
L es a u tr e s c o u r s e s , d ’in té r ê t b ie n se c o n d a y e , o n t é té re m p o r té e s p a r L a C o u le u v r e ,
D a n ie l e t N o c ta m b u le .
L e p rix d u Jo c k e y -C lu b a d o n n é lie u à
d ’im p o rta n ts p a r i s ; tr è s offert a u d é b u t d e
la jo u r n é e à 3 /1 , C h ê n e - R o y a l a re c o n q u is ,
e n c lô tu r e , sa p la c e d e p r e m ie r f a v o r i e t o n
n e l e tr o u v a it p lu s q u ’à 2 /1 . F r a - A n g e lic o
e s t to u jo u rs à 1 0 0/30 ; A m a d is, à 4/1 ; B u ce n ta u r e , tr è s p ris , à 3/1 ; M ad c a p , à 12/1 ; le s
a u tr e s d e 2 3 à 100 c o n tr e u n .
L a p o lic e fa it d e p u is u n e q u in z a in e
j o u r s u n e g u e r r e a c h a r n é e a u x b o n n e te u r s
q u i e n c o m b r e n t le s c h e m in s c o n d u is a n t aux
d itlé r e n ts liip p u d ro m e s .
U n jo u r n a l d u s o ir , le J o u r , p u b lie d e p u is
q u e lq u e s s e m a in e s d e s a r tic le s r é v é la n t le s
tru c s e m p lo y é s p a r le s b o n n e te u r s p o u r
m e ttr e le 'p u b lic e n g a r d e c o n tr e c e s e sc ro c s.
U n v e n d e u r d u J o u r a é lé h i e r a s s a illi
p a r u n e b a n d e d e b o n n e te u r s s u r la r o u te d e
G o u v ie u x . L ’u n d 'e u x lu i d e m a n d a a n
PUBLICATIONS DX MABIAOBS
15. E n tre le sieur G aillard (A ngnste), garçon t>oalanger, dem eurant à S aint-M andé depuii
m oins d e 0 m ois, e t précédem m ent fi Creil,
e t la dem oiselle N oël (M arie-E léonore),
couturière, dem eurant fi Creil.
22. E n tre le sieur Didier (H e nri-A nge), mouleur,
domicilié fi C reil, e t dem oiselle Devynck
(M arie-A lpbonsiue), sans profession,dom i­
cilié fi M ontataire.
22.. E n tre le sieur Borel (L u cle n -A lb e rt), faïen­
cier, domicilié fi Creil, e t demoUelle Lengrand ^Sophie), tisseuse, domiciliée fi SaintQ uentin (A isne).
22. E n tre le sieur P u ire t (M arie-Joseph), pâtis­
sie r, domicilié fi Creil, e t demoiselle P iron
(M arguerite), couturière,dom iciliée fi N arcy
(N ièvre).
22. E n tre le sieur Sucbéry (A lfred-FrançolsM arie-Joseph), cha rp en tie r, domicilié fi
C reil, e t dem oiselle N odinot (BlancheJea n n e-M arie), couturière, domiciliée fi
Paris.
22. E n tre le sienr Bouche (Ju les-Jo se p h ), sellier,
domicilié fi Chiry-O uracam ps (Oise), «fi
demoiselle L efrane (L aure-E m m a-L ncieB erth e), sans profession, dom iciliée fi C reil.
— Eh non, ma chère, c‘esl moi l Dépêchezvous de vous lever l si vous siviez les g « ^
nouvelles que je vous apporte 1 Victoire I
Victoire I
•
^
'
Elle se leva à la bâte et entr'on4nt sa chan^
bre. Quand elle vit Brigard, tout rayoniiaiil
dans le jour clair du matin, elle fut stupé­
faite. Il le devina et d it: Ah, ah l cela vous
bouleverse de me voir ainsi ? Pour un peu,
vous ne me reconnaîtriez p as?... Dam ! tne
chère, il suffit d'une minute de bonheur pour
transformer un homme !
— Une.minute d eb oobeur?
'
Eh, oui, nous les tenons I
Et, remarquant une inquiétude qui assom­
brissait soudain le visage d’Angélina, il lal
cria, changeant brusquement de ton :
•— Ah çà, ma belle amie, ne serions-nous
plus dans les mêmes dispesitione que l’autre
nuit?
Elle domina son émotion et répondit en
souriant :
— Mais si, mon ami, mais si ! Seutemeot,
je suis à peine éveillée...
— Oh ! vous êtes charmante ainsi.
li la contempla avec amour, dans son dé­
shabillé coquet qui détaillait sa belle p o itrill,
ses hanches larges. Parbleu» l’espoir de pos­
S o c ié té d e s e c o u r s * l a F r a t e r n e l l e » .
D im a n c h e , 8 9
d e l a S o c ié té d e
n e lle .
10 V e r s e m e n t
10 A d m is s io n
m a i, a u r a l ie n l a 5 * ^ u n i o n
s e c o u r s m u tu e ls l a F r a f e r d e s c o tis a ti o n s ;
d e n o u v e a u x m em b res.
V IL L E D E P O N T -S A IN T K -M A X E N C E
F ête P e tr o n a ie
< D im a n c h e d e r n i e r , u n a c te d e s a u v e ta g e
a é té a c c o m p li p a r u n s o ld a t d e l a t e r r i t o ­
r i a l e a c c o m p lis s a n t a c t u e lle m e n t u n e p é r io d e
d ’in s tr u c tio n a u 3* g é n ie , à A r r a s .
t C e m il i t a i r e ; n o m m é R o d o lp h e L a ­
m a r r e , é t a i t a i l é a v e c q u e lq u e s c a m a r a d e s
p a s s e r la j o u r n é e à B o u lo g n e . C o m m e il s e
r o m e n a it, v e r s n e u f h e u r e s d u m a t i n , le
i n g d e la je té e , s u r le c h e m in d e h a la g e ,
u n J e u n e A n g la is , f a is a n t p a r t i e d ’u n g r o u p e
d ’é lè v e s d u c o llè g e t e n u p a r M . C o lle t,
to m b a a c c id e n te lle m e n t à l a m e r . A c e t e n ­
d r o it , i l n ’y a v a i t p a s d ’e s c a lie r .
« L a m a r r e , v o y a n t le d a n g e r q u e c o u r a i t
c e j e u n e h o m m e d e 1 6 a n s , d e m a n d a à l’u n
d e se s c a m a r a d e s s a c e in t u r e d e f la n e lle e t
la t e n d it à l’A n g la is , q u i p a r v i n t , n o n
p e in e , à l a s a is ir .
c P e n d a n t q u ’o n l e m a i n te n a i t d a n s c e lle
p o s itio n , L a m a r r e c o u r u t c h e r c h e r u n e
b o u é e à l’a u t r e e x tr é m ité d e la J e té e , l ’a t t a ­
c h a a u g a r d e - f o u s a u t a à la m e r e t f u t a s se z
h e u re u x p o u r s a is ir c e p a u v re J e u n e h o m m e ,
q u i é t a it à b o u t d e fo rc e s e t d o n t le s b o u ts
d e d o ig ts é t a i e n t c o m p lè te m e n t u s é s à fo rc e
d e s e c r a m p o n n e r . L e c o u r a g e u x s a u v e te u r
f u t a lo r s c h a u d e m e n t fé lic ité p a r l e p r in c ip a l
d u c o llè g e , le p r o f e s s e u r e t le s c a m a r a d e s d u
j e u n e é tu d i a n t .
c L a m a r r e n e v o u l u t a c c e p te r a u c u n e
e s p è c e d e ré c o m p e n s e . T o u te fo is , i l r e v i n t à
A r r a s a v e c u n c e r tif lc a l v is é p a r le m a ir e
B o u lo g n e e t r e l a t a n t s o n a c te d e c o u ra g e .
K
HARIAOKS
14. L e sieur Chaboz (M srie-Joseph-A im é), poiatle r, domicilié fi Creil, e t la demoiselle
Deviack (A ugèle), ssus profeuioD , domiciliée fi Creil.
14. L e sieur W atrip o n (Louis-G ilbert), employé
au chem iu de for, domicùlié fi Laignevilte
(Oise), e t la demoiselle D roupie (AusTsA ugustiue), maDouvriôre,dom1ciUéefi Creil.
21. Le sieur M oraucy (E rnest-A rm aud), employé
au x lignes télégraphiques, domicilié fi Creil,
e t dem oiselle T hibaudat (Eugénie), conturière, dom iciliée fi Creil.
C r é p y - e n - 'V a l o i s .
Le lu n d i 6 j u i n p r o c h a in a u r a lie u , a u
T h é â tr e (le C ré p y , u n e g r a n d e M a tin é e C o n c e rt, o r g a n is é e p a r le C o m ité c a n to n a l
d e la S o c ié té d e S e c o u rs a u x B le ssé s m i li t a iie s , a u p ro f it d e s a c a is s e d ’a s s is ta n c e . L e
C o m ité n ’a r i e n n é g lig é p o u r d o n n e r à ce
sp e c ta c le to u t l’a t t r a i t d é s ir a b le , e t il s ’e s t
a s s u r é le c o n c o u rs d ’a r tis te s d is tin g u é s d e s
p rin c ip a u x T h é â tr e s e t C o n c e rts d e P a r is ,
D u v jy *
D a n s la n u i t d u 16 a u 1 7 m a i d e r n i e r , o n
a a r ra c tn i e n v ir o n 150 to u ffes d e p o is d a n s le
ja r d in d e M. R o b e r t (V ic to r) , e m p lo y é d e
c h e m in d e f e r à l a b ifu rc a tio n d u F o u d - d e V aux.
L ’a u te u r d e c e t a c te m é c h a n t e t s tu p id e
e s t in c o n n u .
rien... Voiis ne me racontez rien...
— Hé, un peu de patience, ma chère! J'ai
commencé par vous annoncer le résultat:
nous les tenons ' J'ai ri tout le chemin, h cette
douce pensée... Mais riez donc, ma chèrel
Elle se mit à rire, maîtrisant l'envie qui lui
venait d’insulter cet être grossier.
— Oui, rions, dit-elle. Je ris de confiance..,
j'espère, qu’après cela, vous m'apprendrez...
— Ma chère, on les pincera tous, d'un
seul coup de filet!... Là. ne vous Impatientez
plus : je vais vous donner des détails. Seule­
ment, ne m’offrirez vous pas un biscuit, avec
un petit verrede ce cognac, que vous réser­
vez au patron?... Je vous jure queje l'ai bien
m éri-le, celté nuit r
Sans rien répondre, elle alla chercher une
assieite do biscuits et le carafon de c(3^Dac.
Elle servit même Brigard, qui riait toujours,
en répétant :
— Ah 1 Quelle nuit 1 Quelle nuit !
11 commença enfin son irécit. 11 s'étendit
longuement sur la bonne farce que lui avait
jouée Zépbirin
— J’aurais dû penser à cela tout de suite,
et me délier de cet animal-lh; mais vous aviez
raison, la jalousie m’affolait... Je ne serai plus
jaloux, je vous le ju^e! Que voulez-vous, cette
idée riaicnie, qûe vous aimez votre cousin,
était entrée dans mon cerveau; et je ne pou­
vais plus la chasser ! oH ! c'est fini, bien fini !
Je vois que vous êtes aussi joyeuse que moi,
à la pensée que nous allons les faire reprendre
tous, <oui/
— Cei tesl déclara l’aventurière, aveo un
geste violent. E t Serge, le premier 1 Mais
comment l
U n C u ltiv a te u r de V e m eu H .
I M e u i lly - e n - T lie lie *
b ie n q u e liju e s a n n é e s d e so u ffra n c e I ...
— P u is , d
' it-elle, vous ne m'expliquez
A n g é lin a d o rm a it e n c o re , d 'u n so m m eil
a g ité , lo rs q u ’on fra p p a d e u x p e tits c o u p s à la
p o r te d e s a c h a m b re . Ë d e d e m a n d a , é to n n é e ,
ce v o u s, M a rtin e ?
U n e v o ix jo y e u se lu i r é p o n d it :
Ce s u j e t , é t a n t d ’a c t u a li t é , a beaut^oup
in té r e s s é l’a u d itd T re , c a r a u j o u r d 'h u i , il n ’y
a p a s & s e le d is s im u le r , p o u r ê t r e b o n c u l­
t i v a te u r , il n e s u ffit p a s d a v o ir la p r a t iq u e ,
ilf a u l é g a le m e n t c o n n a t i r e u n p e u d e t h é o r ie ,
e t c 'e s t p a r d e s c o n f é r e n c e s ré p é té e s q u e le s
a g r i c u ll e u r s p o u r r o n t s e p e r f e c tio n n e r e t
* in s tr u i r e .
M . A le x a n d r e a p r o m is d e r e v e n i r à P o n t S a in te - M a x e n c e f ln s e p t e m b r e o u c o in m e n c e m e n t d ’o c to b r e , f a i r e u n e c o n f é r e n c e s u r le s
S e m a tilM d 'A u t o m n e .
N ous lu i sa v o n s g ré d e l a c o n fé re n c e d e
d im a n c h e , e t s e r o n s t r è s h e u r e u x d e l ’e n te n d r e e t d e l ’a p p l a u d ir e n c o r e u n e fois.
)
L es D im a n c h e 5 , L u n d i 6 , M a r d i 7
e t M e r c re d i 8 J u i n J 8 9 2 .
L e C o tM T te r d u P a s - d e - C a la is r a p p o r t e |
l ’a c te d e s a u v e t a g e s u iv a n t :
séder un jour cette délicieuse femme, valait
o u l ’on v i e n t a l ' a i d e d e l a p o l ic e
& là cnltorei il a indiqué qnelUs sont les
différenles espèces d’engi^ais les moins coû­
teux, comment et A quelle époque il faut les
employer.
D e s p r ix s e r o n t d é œ r o é s a u x v a in q u e u r s .
A q u a t r e h e u r e s . T ir a g e d e l a T o m b o la ,
n o m b r e u x e t j o l i s lo ts & g a g n e r , c o n s is ta n t
e n : R e m o n to ir e n o r . P e n d u l e a v e c c a n d é ­
la b r e s , O r f è v r e r ie , F a u t e u il , S e r v ic e à ca fé ,
e t c ., e tc .
P e n d a n t l e s d e u x J o u r s d e l a F ô te , g r a n d
B a l (le n u i t , s o u s u n e T e n t e p a r q u e té e e t
b r illa m m e n t Illu m in é e .
D e s s a lv e s d ’a r t i l l e r i e a n n o n c e r o n t l a fê te
e t l ’o u v e r t u r e d e s j e u x .
F illes.
19.
14.
15.
20.
20.
25.
^ .
H aro h é de S e n ü a du 2 4 M ai 1 8 9 2 .
S e ig le
Le L u n d i 6 J u in ,
A deux heures, la Queue du Diable, jeu
pour les Garçons.
A trois heures, l’Oiseau Captif, Jeu pour
les Demoiselles.
14. Davos (Ctiarles-FninçolB).
14. Levasseur (M srcel-A agnsto).
15. DeÛBQdrefLucioD'M aurico).
10. O aité (A udré-E roest).
17. OUd (M arcei-Roger).
22. Jscom m e (E lle-A lphonse).
C lém ent (F élix-E douard).
P u b lica tio n s de m ariages.
18
17
15
12
Il
6
5
Programme :
L e D im a n c h e 5 J u i n ,
A u n e h e u r e p r é c is e , R é c e p tio n d e s C o m p a ­
g n ie s d e S a p e u r s - P o m p ie r s d e M o n ta ta ir e ,
C ra m o isy , S a i n t- V a a s t - I e s - H e l lo , e t d e la
S o c ié té m u s ic a le d e C ir e s - le s - H e llo . — V in
d ’h o n n e u r s o u s la t e n t e . D é filé .
A tr o is h e u r e s , E x e r c ic e s e t M a n œ u v re s
p a r le s d iv e r s e s C o m p a g n ie s . I n t e r m è d e s p a r
l a m u s iq u e .
A q u a tr e h e u r e s e t d e m ie , g r a n d B a n q u e t
s o u s l a te n te .
NAISSANOKS
M . C lüux (Louia-Jules A uguste), peintre e n bâti­
m ents, dem eurant à Crépy-en-V alois, e t
M ademoiselle L ecierc (Louise-Victorine),
dom estique, dem eurant i Sentis.
78
74
70
64
T2
44
42
L e s D im a n c h e S e t L u n d i 6 J u i n J 8 9 3 .
E ta t-C iv il d e C r e il d u J 3 a u 2 6 m a i.
M ariages.
28. M. B onavanture (H ippolyte-H enry), entre­
preneur do peintures, dem eurant à Sentis,
e t Mademoisetlo B arré (Elodie-RoaeAloxandrino), saus profession, dem eu­
ra n t à SenliB.
Blé vieux, 1'* quoi. ?3 5 0
l'* quai. /•A n.)
M a y a e l.
f ê t e p a t r o n a l e d e l a PENTECOTE
D im a n c h e d e r n i e r , 8 2 m a i, v e r s s e p th e u r e s
d u m a tin , la fe m m e D o sse a u x , m é n a g è re ,
d e m e u r a n t r u e H a u t- d e s - T u f s , à C re il, e s t
a llé e d a n s s o n t u f p o u r a r r a n g e r 1 8 0 b o u q u e ts
d e m u g u e t, a fin d a l l e r le s v e n d r e a u x q o u rse s
d e C h a n tilly .
E lle tr o u v a l a p o r te o u v e r te e t le c a d e n a s
d is p a r u ; d a n s l’i n t é r i e u r , u n m a lf a ite u r
in c o n n u a v a it c o u p é to u t le m ilie u d e se s
b o u q u e ts , c e q u i c a u s e à l a f le u ris te u n
p r é ju d ic e d e 2 & f r .
D u 88 a u 88 M ai 1898.
C B S O E n Q ^ L O C tL S
C o n s e il
Journal; pendant que le vendeur en retirait
un de sa liasse, les autres lui tombèrent
dessus et l’assommèrent à demi ; après quoi
Ils s'enfuirent.
Dimanche dernier, deux autres vendeurs
du môme journal ont été également très
malmenés.
De nombreuses arrestations ont été opé­
rées.
' C p c U.
Le S e c r é ta ir e d u C o n s e il m u n ic ip a l,
P a u l D ELAPORTE.
p o u v o irs p u b lic s .
N ous p e r s is to n s à c r o ir e q u e c e lle œ u v re
e s t s a lu ta ir e e t q u e si, m o m e n ta n é m e n t, e lle
a m è n e u n ra le n tis s e m e n t d e s é c h a n g e s , e lle
p ro d u ir a , e n fin d e c o m p te , u n a c c ro is s e ­
m e n t d e la p r o d u c tio n f r a n ç a is e , e t sa u v e ­
g a r d e r a u n e p a r tie c o n s id é r a b le d e n o tr e
a g r ic u ltu r e e t d e n o tr e in d u s tr ie , m e n a c é e s
p a r la c o n c u r r e n c e é tr a n g è r e .
M ais, e s t- c e à d ir e q u e n o u s n e d e v o n s
p a s e x a m in e r s’il n e c o n v ie n t p a s d e n égo­
c ie r a v e c c e r ta in s p a y s , v ie u x c lie n ts e t a m is
d é v o u é s d e l a F r a n c e , c o m m e l’E sp a g n e ,
q u i d e m a n d e n t q u e n o u s l e u r fa s s io n s q u e l­
q u e s c o n c e s s io n s , à la c o n d itio n , b ie n e n ­
te n d u , d e n o u s e n f a ir e d 'é q u iv a le n te s ? Ce
s e r a it là u n fa n a tis m e q u e n o u s n 'a v o n s p a s ,
e t q u e l’iiU é rô t n a tio n a l n e n o u s p e r m e t p a s
d ’a v o ir. S a n s n o u s a p ito y e r le m o in s d u
m o n d e s u r l’E s p a g n e , c o m m e n o tr e c o n fr è re
n o u s ac c u se d e le f a ir e , n o u s tro u v o n s q u ’il
y a lie u d ’e x a m in e r s é r ie u s e m e n t e t d ’e s s a y e r
d ’a m é lio r e r la s itu a tio n f a ite à n o tr e com ­
m e rc e d ’e x p o r ta tio n d a n s c e p a y s.
N ous n ’a v o n s p a s d i t a u tr e c h o se , e t n o u s
n ’a v o n s p u , p a r c o n s é q u e n t, la is s e r p a s s e r
le b o u t d e l ’o r e ille , n i la is s e r p e r c e r u n
lib r e - é c h a n g is m e q u i n ’e s t p a s n o tr e fa it,
quoi»iu’e n d is e le J o u r n a l d e l’O ise. C e lu ic i n e s a u r a it d ’a ille u r s , s ’il v e u t e n v is a g e r
s é r ie u s e m e n t le s c h o s e s , a d o p te r u n sy stè m e
p lu s a b s o lu , n i s o u te n ir u n e a u t r e d o c trin e
q u e la n ô tr e .
I L C.
q u ’e n o b lig a tio n s d é p a r te m e n ta le s o u c om ­
m u n a l e s , n é g o c ia b le s .
M . C h r i s t o p h l e a , d a n s u n d is c o u rs re m p lid e fa its e t d e c h ittr e s , m o n tr é q n e l ’a d o p tio n
d e l ’a m e n d e m e n t S ie g frie d s e r a it la r u in e
d u C r é d it f o n c ie r.
L e m i n i s t r e d e s fin a n c e s a p a r lé d a n s le
m ê m e sen s.
L ’a m e n d e m e n t S ie g frie d a é té r e je té e t le
te x te p r i m it i f d e la c o m m issio n m a in te n u .
fi
4» P o u r r é v a lD a lio n d e s r é c o lte s a n p o in t
dO 'V uede.s d ro its d ’o c tro i : MM. C o m p iè g n e ,
D e s m a re s l, H e r v a u x , L e v a s s e u r .
50 P o u r l e c h o ix d e s liv r e s d e p r ix :
MM. D e la p o rle , D é m e l i n .P a u t h i e r e t P a y e n .
6 » P o u r la liq u id a tio n d e la r e t r a i t e d e
M. S a m so n : M U . B o u c h e r, C u ltr u , D e la p o rte
e t D é m e ljn .
70 E t p o u r e x a m in e r l a p ro p o s itio n d e
su p p r e s s io n d e ’ l’o c tr o i : MM. B o u c h e r,
C h o q u e t, C u ltru , D é m e lin , L e p e lil, S o m m a ire .
L e C o n se il d é lé g u é e n s u ite ;
1* P o u r f a ir e p a r tie d e l a c o m m issio n
a d m in is lr u tiv e d e l’H ô p ita l g é n é r a l d e S e n l i s :
MM. D o u rb o n n e u x e t F a is a n t.
S» E t p o u r f a ire p a r tie d u B u r e a u d e
b ie n f a is a n c e : MM. B u r e a u e t H e r b e t.
L a s é a n c e e s t le v é e à d ix h e u r e s u n q u a r t.
F o i r e a o n a e l l e d e S a l n te - C l a l r e
S u r lé C h a m p - d e - ifa r s , le M e r c r e d i 8 j u i n .
C e tte F o ir e , f r a n c h e d e to n s d r o i ts d e
p la c e , e s t d e s t i n é e & l a V e n te d e s D e n r é e s ,
M a r c h a n d is e s e t B e s tia u x . — D e s p a r c s
s e r o n tc o n v e n a b le m e n td is p o s é s p o u r r e c e v o ir
le s M o u lo n s . — L e s M a r c h a n d s t r o u v e r o n t
e m p la c e m e n t c o m m o d e e t p r o te c tio n .
L es
P la c é s s e r o n t d é s ig n é e ^ à l ’a v a n c e p a r
l ’A g e n t d e P o lic e .— L e s J e u x d e h a s a r d s o n t
s é v è r e m e n t i n te r d it s .
P e n d a n t to u s le s j o u r s d e l a F ê t e : D iv e r ­
tis s e m e n ts d iv e r s .
L e s d e u x C o m p a g n ie s d ’A rc o f f r e n t- d e s
P r i x G é n é r a u x , 40 P r i x d ’u n e v a l e u r d e
8 .3 0 0 fr a n c s .
L a S o c ié té d 'A r b a lè te r e n d é g a le m e n t d e s
P r i x e t o r g a n i s e r a u n T i r à l a C a r a b in e d e
6 m iilim è tr e s .
' D es P ro g ra m m e s s p é c ia n x s e ro n la d re s s é s ,
p a r le s C o m p a g n ie s d ’A rc e t d ’A r b a lè te , a u x
r.
é tra n g è re s .
L e t e r r i t o r i a l d o n t il e s t q u e s tio n , le c o u ­
r a g e u x s a u v e t e u r d o n t p a r l e n t a u j o u r d ’h u i
to u s le s j o u r n a u x , e s t M . L a m a r r e , s e r g e n t m a jd r d e la C o m p a g n ie d e s s a p e u r s - p o m ­
p ie r s d e N e u illy - e n - T h e lle .
N o u s s o m m e s h e u r e u x d e s ig n a l e r s a b e lle
c o n d u ite .
N o g e n U l e s - ’V i e r g e s .
L e 1 5 m a i d e r n i e r , A r m a n d in e M illa rd ,
c u is in iè r e , p a s s a l 'a p r è s - m id i e n p r o m e n a d e
a v e c la n o m m é e C la ra B a u d a r d , d o m e s tiq u e
c h e z M . N ic o la s , m e u n ie r . A r m a n d in e c o u c h a
m ô m e le s o i r v e n u d a n s l a c h a m b r e d e sa
c o m p a g n e . L e l e n d e m a in , e ll e s ’a p e r ç u t d e
la d i s p a r itio n d e s a m o n tr e e n n i c k e l, d ’u n e
v a l e u r d e 3 5 f r . E lle c r u t à u n e p l a i s a n t e r ie ;
m a is n e v o y a n t r e p a r a î t r e n i la m o n tr e , n i la
v o le u s e s u p p o s é e , e lle s e d é c id a à p o r t e r
p la in te . L ’i n c u l p é e ,r e c h e r c h é e , n e ta r d a p a s
à ê t r e r e tr o u v é e d a n s C r e il. E lle é t a i t e n
. p o sse ssio n d e la m o n tr e , q u i f u t r e s t it u é e à
la p r o p r ié t a i r e . C la r a B a u d a r d e s t u n e f e m m e
d e m œ u r s lé g è r e s , h a b i t a n t C r e il d e p u is
q u e lq u e s m o is s e u le m e n t.
P o n t-S a ÎD t^ Ilfa x e D c c *
C o n fé r e n c e a g r ic o le
s u r les E n g r a is c h im iq u e s .
L a C o n fé re n c e q u e n o u s a v io n s a n n o n c é e ,
a e u lie u d im a n c h e d e r n i e r , à d e u x h e u r e s
e t d e m ie , d a n s la s a lle d u T h é â tr e .
D eu x c e n t s p e r s o n n e s e n v i r o n a s s is ta ie n t
à c e tte r é u n i o n , d a n s la q u e l l e n o u s a v o n s
re m a r q u é p lu s ie u r s M a ire s d e s lo c a lité s v o i­
s in e s , d e n o m b r e u x c u l tiv a te u r s d e P o n t,
V e r n e u il, F l e u r i n e s , P o n t p o i n t, S a r r o n , V il­
le n e u v e , R o b e r v a l, le s A g e u x , B e a u r e p a ir e ,
e t c ., p r e s q u e to u s le s I n s ti t u t e u r s d u c a n to n
e t q u e lq u e s - u n s d u c a n to n d e L ia n c c n r t.
M. B e r d in , m a i r e d e P o n t , c o n s e ille r g é ­
n é r a l, q u i p r é s i d a it , a s o u h a ité la b ie n v e n u e
a u C o n f é r e n c ie r ; p u is , il a r e m e r c ié H . le
P r é f e t d o l’O ise d o lu i a v o i r d o n n é la p r é s i ­
d e n c e d e c e tte r é u n i o n , e t to u te s le s p e r ­
s o n n e s p r é s e n te s . M a ire s , A d jo in ts , A g ric u l­
t e u r s e t I n s t it u t e u r s , d ’a v o i r r é p o n d u e n
a u s s i g r a n d n o m b r e à l 'a p p e l q u i l e u r a v a i t
é té fa it.
A s o n to u r , H . A le x a n d r e , l e j e u n e p r o ­
fe s s e u r d ’a g r ic u l t u r e d e n o t r e d é p a r te m e n t,
a p ria l a p a r o le , e t , p e n d a n t u n e h e u r e , a
d é v e lo p p é , d ’u n e fa ç o n s a v a n te , le s s e r v ic e s
q u e p e u v e n t r e n d r e le s e n g r a is c h im iq u e s
Elle avait prononcé cette phrase avec an
tel accent de vérité que Brigard n’hésita plus
à lui dévoiler tous les secrets qu’il avait découveris pendant la nuit :
— Une nuit que je ne n'oublierai pas, ma
chère! Cela m'a creusé...
H but un second verre de cognac; et Angélina le remplit encore; en lui échauffant la
tète, elle le ferait éucore mieux parler, pensa
t-elle. Maintenant, il racontait i’incident du
— Comprenez-vous cela? Un aussi simple
hasard me livrant Claude Garancierl Quelle
audace 1 Pêcher sa petite, friture comme un
bon boprgeois, quand on. a a répondre d'un
assassinat! 11 est vrai que Serge Horain et
Claude Garancier OQt l'espoir de prouver leur
innocence.
Angélina tressaillit Brigard conlinnalt:
— E h oui, ma chère, ils ottt certains soup­
çons... sur certaine personne...
— Sur qui? fltpelte en tremblant.
— Ils ne Font pas nommée. ‘
— Brigard» ne meniez pas! o
< •
— Ma parole! Lorsque les.deux amie se
sont rencontrés sur le chemin de halage, et
que moi Je les écooUis» h plat ventre contre
U berge, J'al bien entendu toutes leurs paro­
les. Ils soupçonnent uae.femrae; mais iis u'oscralent pas l'aecuser, car il y a des preuves
absolues que cette femme n'était pas à Paris,
an moment où le crime a été commis...
Et il ajouta d'on ton canaille:
— Un alibi, quoi I
Angéliaa respira; et même, voyant rira
Brigard, elle fit comme lai.
— Donc, reprit il, mes denx gailtardsen
étalent là de leur, converpaiion, et Serge
disait t « J'al besoUi de reparler de ceUi «veo
Le D im a n c h e 5 J u i n ,
G r a n d e F ê te d e s A r c h e r s .
A n e u f h e u r e s d u m a l i n . — R é c e p tio n d e s
C o m p a g n ie s d ’A rc d e F le u r in e s e t d e L i a n c o u r t p a r l a 1'* e t l a 2* C o m p a g n ie d ’A rc d e
P o n t , a v e c le c o n c o u r s d e l a S o c ié té M u si­
c a le , d e la S o c ié té d e G y m n a s tiq u e la
P a t r i o t e , e t d s la C o m p a g n ie d e S a p e u r s P o m p ie r s .
A d ix h e u r e s . — V in d ’h o n n e u r , o f f e r t &
l ’H ô le l- d e - V ilie , p a r l a M u n ic ip a lité , à to u te s
le s S o c ié té s .
A o n z e h e u r e s . — B a n q u e t s o u s la T e n te
d e M . N a n th ie r .
A u n e h e u r e d u s o i r . — P a r ti e s d e J a r d i n
e n t r e le s C o m p a g n ie s d e F l e u r i n e s e t d e
L ia n c o u r t, e t le s d e u x C o m p a g n ie s d ’A rc d e
P o n t.
'
P e n d a n t c e s P a r t i e s d e J a r d i n , l a S o c ié té
m u s ic a le d o n n e r a , à p a r t i r d e d e u x h e u r e s ,
u n C o n c e r t s u r la P l a c e d ’A rm e s , e t la
P a t r i o t e e x é c u te r a d i v e r s E x e rc ic e s .
A d e u x h e u r e s e t d e m ie , s u r l a P la c e
d ’A rm e s . — L e J e u d e C ise a u x , p o u r le s
P e t i te s F ille s .
A tr o i s h e u r e s e t d e m i e . — L ’O is e a u c a p tif ,
p o u r le s G a rç o n s .
A q u a t r e h e u r e s . ~ T i r d ’O is e a n x à l a
P e r c h e , a u C h a m p - d e - M a r s . P r ix o ffe rts p a r
la V ille d e P o n t a u x C o m p a g n ie s d ’A rc e t
a u x C h e v a lie r s f a i s a n t p a r t i e d ’u n e C om ­
p a g n ie .
L e L u n d i d e l a P e n te c ô te ,
A d e u x h e u r e s d e l 'a p r è s - m id i. — T i r &
l ’A n g u ille , s u r l’O is e , a v e c C o u rs e a u x
C a n a r d s . P e n d a n t c e s J e u x , la M u s iq u e
j o u e r a l e s p lu s b e a u x M o rc e a u x d e s o n
R é p e r to ir e .
A tr o is h e u r e s e t d e m ie , s o u s l a T e n te . —
B al (i’Ë n f a n ts , s o u s la d i r e c tio n d e M . N a n ­
t h i e r , a v e c u n o r c h e s tr e d e c h o ix . (L e s
E n f a n t s p o u r r o n t ê t r e tr a v e s t is ) .
Le M a r d i 7 J u i n ,
A d e n x h e u r e s . — G r a n d e T o m b o la c o m ­
p o s é e d e 7 5 L o ts, d o n t le p r e m ie r s e r a u n e
M a g n ifiq u e P e n d u l e e t le d e r n i e r u n O b je t
d ’a r t.
C o n c e r t, a v e c le c o n c o u r s d o l a M u s iq u e
e t d e la S o c ié té ly r i q u e .
E t le M e r c re d i, j o u r d e la F o ir e ,
A d e u x h e u re s . — G ra n d e P a r tie d e
B o u le s .
P e n d a n t to u s le s J o u r s d e la F ê t e , J e u x
d iv e r s , P a n o ra m a s » C h e v a u x d e b o is. B a la n ­
ç o ir e s , C ir q u e s , J e u x d e T o u p ie e i d e B illa r d ,
T i r , e t c . — I l lu m in a t i o n d e la v ille .
B a l d e N u it, s o u s u n e T e n te \
d é c o r é e e t b r i l l a m m e n t illu m in é e .
N o t a . — D e s P r i x se ro n t'a ffe c té s a u x d ifl^ é r e n ts J e u x . — Les J e u x se ro n t a n n o n c é s p a r
d e s S a lv e s d ’a r t i l le r i e .
Thérèse e t avec Julienne, • lorsque Zéphirin
est arrivé.
— Zéphirin 1
— Oui, ma chère ! Zépbirin qui va et vient
tranquillement, qui porte, à Serge et à Claude,
leur nourriture, leurs journaux. Décidément,
si nous ne venons pas eh aide à la police, Ja­
mais on ne les arrêterait. Donc, Zéphirin
arrivait le prem ier; quand il a vu les deux
jeunesgens, ilacriétroisfois, et, presque aus­
sitôt mademoiselle Thérèse Garancier est
apparue e t s’est jetée dans les bras de Seige
Horain .. Un spectacle attendrissant 1
Angélina eu besoin de toute son énergie
pour ne pas laisser voir sa colère jalouse,
serge croyait donc bien cerulnement à l’inno­
cence de Thérèse ?...
(A suivre).
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s io n , il n e pe
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d ’u n e f a ç o n l
des s e n t i m e n
n ’a u r a it q u ’à
m u n ic ip a l si
m e ille u r e r é
v e illa n te s afi
l ’a r r o n d i s s e n
j o m
Q u é b e c , q u e l e c b lffre d e s im p o r ta tio n s d e s
m a r c h a n d is e s fr a n ç a is e s r e s te s ta tio n n a ir e
a u C a n a d a , e t q u e le s im p o r ta tio n s a lle ­
m a n d e s , b e lg e s e t s u is s e s s 'v d é v e lo p p e n t
c h a q u e a n n é e d a n s u n e g r a n d e p r o g re s s io n .
L e s c o n tr e f a ç o n s é t r a n g è r e s p r e n n e n t a in s i
s u r c e m a r c h é la p la c e d e n o tr e c o m m e rc e e t
d e n o tr e in d u s tr ie .
C e tte a to n ie d e l a fo rc e e x p a n s iv e d e la
F r a n c e , d a n s u n p a y s q u i s e ra tta c h e A e lle
p a r d e s lie n s s é c u la ir e s , e t d o n t u n e g r a n d e
p a r t i e d e la p o p u la tio n p a r l e n o tr e la n g u e ,
e s t r é e lle m e n t d e s p lu s fA cheuse.
N o tr e C o n su l g é n é r a l a t t r i b u e A n o tr e
V e rb e rle .
m o lle s s e A r e c h e r c h e r l a c lie n tè le e t A l'a b ­
O n n o u s p r i e d 'i n s é r e r l a l e t t r e s u i v a n te :
s e n c e d e c o m m is v o y a g e u rs , u n e d e s ca u se s
d e n o tr e i n f é r io r ité .
v U o n sie u r l e R é d a c t e u r d u J o u m a f d e S e n li*
L e C a n a d a , q u i a c o n s tr u it d ’H a lifa x A
L e h a s a rd fa it to m b e r so u s m es y e u x u n
V a n c o u v e r l a p lu s g r a n d e v o ie fe r r é e d u
n u m é r o d u j o u r n a l l ’E c h o d e l ’O U e, d u
m o n d e , a u n c o u r a n t d ’im m ig r a tio n q u i
43 m a i, j o u r n a l A p e u p r è s in c o n n u & V e rs 'a c c e n tu e d e j o u r o n j o u r ; s o n m o u v e m e n t
b e r ie , r e n d a n t c o m p te d e s é le c tio n s d e V e r c o m m e rc ia l a tte in t u n m illia r d e t a u g m e n te
b e r ie p o u r l e d e u x iè m e t o u r d e s c r u t i n .
c h a q u e a n n é e a u f u r e t A m e s u r e q u e se s
P o u r q u o i n ’a - t - o n p a s c o m m e n c é p a r le
im m e n s e s s o litu d e s s e m e tte n t e n v a le u r .
p r e m ie r 7 E s t- c e p a r c e q u e 9 r é p u b lic a in s
Ce n 'e s t d o n c p a s s e u le m e n t l e p ré s e n t
é ta ie n t p a s s é s à u n e f o r t e m a jo r ité s u r
q u ’i l c o n v ie n t d e s a u v e g a r d e r , m a is I a v e n ir
4 0 é lu s 7 P r o b a b l e m e n t .
q u 'il f a u t a s s u r e r , s i la F r a n c e n e v e u t pai
L 'o n a n n o a c e p o m p e u s e m e n t l ’a r r i v é e d e
s e v o ir é lim in e r d 'u n m a r c h é d o n t l'im p o r­
H . d e M a in d r e v ille e n t è t e d e s 6 d e r n ie r s
ta n c e f u tu r e a fr a p p é to u s le s é c o n o m is te s e
é lu s , c o m m e c o n s e r v a te u r m o d é r é ; .il y a
to u s le s v o y a g e u rs .
d o n c d e s c o n s e r v a te u r s im m o d é r é s . E n s u ite
P a r s u ite d e s s o u v e n ir s q u e n o u s av o n s
v ie n t , d 'a p r è s l 'a r ti c l e , M . P a y e n . P o u r q u o i
la is s é s d a n s c e p a y s , p a r le s a ffin ité s m u lti­
le d é n o m m e r a i n s i ? E s t- c e p a r c e q u 'i l n 'e s t
p le s q iii r é s u lte n t d e l a c o m m u n a u té d ’o r i­
p a s c lé r ic a l q u 'o n l’a p p e lle P a y e n , p u is q u e
g in e , d e la n g u e , d e r e lig io n , n o u s y so m m es
s o n n o m e s t P a y e u r , a n c i e n i n s t i tu t e u r 7 L 'o n
p la c é s c e p e n d a n t d a n s d e s c o n d itio n s favo­
a jo u te : le j e u n e o fD c ie r d e 3 0 a n s , d é m is ra b le s p o u r y tr o u v e r d e s d é b o u c h é s s é r ie u x .
^ o n n a i r e , A q u i o n r e p r o c h a i t s o n je u n e
N é a n m o in s n o tr e in ffu e n c e y d é c r o ît a lo rs
Age, s a u r a , n o u s l ’e s p é r o n s , lo r s q u e le s c ir ­
q tie c e lle s d e l ’A lle m a g n e , d u la B e lg iq u e e t
c o n s ta n c e s l 'e x ig e r o n t , p r e n d r e l a d é fe n s e
d e l a S u is s e s 'y d é v e lo p p e n t.
d u f o r t c o m m e d u f a ib le .
L e ^ i f f r e to ta l d e s im p o r ta tio n s a n n u e lle s
E n l i s a n t c e tte ti r a d e , l’o n s e p r e n d A
a u C an ad a est d e 5 0 0 m illio n s ; la F ra n c e y
r é v e r . Q u ’e s t- c e q u e c e la v e u t b ie n d i r e : la
ffg u re s e u le m e n t p o u r
m il l i o n s , u n q u a ­
d é fe n s e d u f o r t c o m m e d u f a ib le ? C 'e s t d o n c
ra n tiè m e /
q u ’il y a u r a b a t a i ll e ? e t d a n s c e c a s u n b o n
P a r m i le s m a r c h a n d is e s é tr a n g è r e s q u 'o n
c h e v a lie r d o i t s e t o u r n e r d u c é té d u p lu s
y c o n so m m e c h a q u e a n n é e , o n p e u t c ite r , a u
fa ib le s e u le m e n t. M oi q n i n e v o is p a s d ’a u s s i
n o m b re d e c e lle s o ù la s u p r é m a tie f ra n ç a is e
lo in , j e n e v o is q u e le s i n t é r ê t s d e la co m ­
e s t in c o n te s ta b le :
m u n e A d é fe n d re , e t d a n s ce cas u n bon
L e s la in a g e s , 5 6 m illio n s ; le s so ie rie s ,
c o n s e ille r d o it s u i v r e l ’in s p ir a t io n d e sa
45 m illio n s ; le s g a n ts , 4 m illio n s ; le s p ro ­
c o n s c ie n c e .
d u its p h a r m a c e u tiq u e s , 6 m illio n s ; les
L ’o n a j o u t e q u e l a m u n ic ip a lité s e r e tr o u ­
m o d e s, 6 m illio n s ; l a b ijo u te r ie , 2 m illio n s ;
v e r a l a m ê m e , s a u f 5 o u 6 o p p o s a n ts ; o p p o ­
la b r o d e r ie , 4 m illio n ; le s a r tic le s d e f a n ­
s a n ts A q u i , A q u o i ? C e lu i q u i p a r a i t s i b ie n
ta is ie e t d e to ile tte , 44 m illio n s , e tc .
r e n s e ig n é d e v r a i t n o u s le d ir e .
M. le G o u v e r n e u r d o S a in t- P ie r r e e t M iE s t-c e o p p o s a n ts a u m a i r e r é p u b lic a in , A
q u e io n a p e n s é q u e n o tr e c o lo n ie , s i ra p p r o ­
l a R é p u b liq u e ?
c h é e d u C a n a d a , a v e c le q u e l e lle a d e s E s t-c e p lu t ô t o p p o s a n ts A la b o n n e m a r c h e
c o m m u n ic a tio n s f ié q u e n le s e t fa c ile s, n o u s
d e s a ffa ire s d e l a c o m m u n e ? D a n s c e d e r n ie r
o ff r ir a it le s m o y e n s d 'y d é v e lo p p e r n o s
c a s , c e s e r a i t l ’a n c ie n s y s tè m e q u i a s i m a l
affa ire s e n y i n s titu a n t u n g r a n d e n tr e p ô t
r é u s s i à ses d e u x a u t e u r s .
d e s m a r c h a n d is e s fra n ç a is e s .
I l n e m e p a r a î t p a s i n u t i l e d e r e p r o d u ir e
C h a q u e a n n é e , d e n o m b r e u x n a v ir e s
le s d e u x p r e m ie r s v o te s d u n o u v e a u C o n se il,
p a r le n t s u r te s t d e F r a n c e p o u r a l l e r c h e r ­
q u i p r o u v e r o n t s i le s p r é v is io n s d e l'a u t e u r
c h e r la m o ru e A S a i n t - P i e r r e ; ils ja u g e n t
d e 1 a r t ic le s e s o n t r é a lis é e s .
p lu s d e 2 7 .0 0 0 to n n e a u x e t ils s e r a ie n t h e u ­
R ifu n to n d u C o n s e il m u n i c i p a l de V e rb erie .
re u x d e p r e n d r e d u f r e t à m o in s d e 3 0 f r . le
to n n e a u . D e S a i n t - P i e r r e a u x p o r ts d u litto ­
N o m in a tio n d u m a i r e , 4 5 m a i.
r a l c a n a d ie n , le f r e t s e r a it d e 40 f r , a u p lu s ,
M . C o rb o n , r é p u b l i c a in , m a ir e d e p u is
s o it u n to ta l d e 4 0 f r . la to n n e , ta n d is q u 'il
8 a n s , a é té r é é l u p a r 42 v o i x s u r t S v o la n ts ,
a tte in t 5 0 f r . a u m o in s p a r le t r a je t d ire c t,
e t t i n ’a p a s p r i s p a r t a u v o t e ; d o n c 3 o p p o ­
e t il f a u t a jo u te r q u e le m a té rie l n a v a l f r a n ­
s a n ts A s a n o m in a tio n .
ç a is c o n s a c r é A c e tte n a v ig a tio n d ir e c te e s t
it^ u m o n d u C o n s e il m u n i c i p a l d u S 3 m a i.
d ’u n e g r a n d e fa ib le s s e n u m é r iq u e . 11 e s t A
p e n s e r q u e le s fr a is d e m a n ip u la tio n e t
L e s c o m p te s d u M a ire o n t é té a p p r o u v é s
d 'e n tr e p ô t A S a i n t - P i e r r e n e d é p a s s e r a ie n t
s a n s a u c u n e r é c la m a tio n p a r 43 v o ix s u r
p a s 5 f r . d e la to n n e .
44 v o ta n ts .
M ais il e s t u n p o in t p lu s in té r e s s a n t e n L e s o p p o s a n ts s e r é d u i s e n t A u n .
c o r e .X ’e s t q u 'o n p e q t d e m a n d e r a u x co lo n s
L ’o n n o u s p r o m e t d e r e v e n i r p lu s ta rd s u r
fr d n ç a is d e S a i n t - P i e i r é d u f o rm e r u n n o y a u
le s q u e s tio n s q u i i n t é r e s s e n t a u p lu s h a u t
d ^ v o y a g e s e t d e r e p r é s e n ta n ts a u c o u p o in t l e c o m m e rc e e t le s a ffa ire s d e la co m ­
i 4 e s ^ ù t s e t d e s h a b itu d e s c a n a d ie n n e s ,
m une.
p a r l a n t l’a n g la is , e t e n ra p p o r ts fr é q u e n ts
. T a n t m ie n x ; n o u s n 'y v o y o n s p a s d ’in c o n ­
a v e c la c ô te . L e u rs f r a is d e vo y ag e s e r a ie n t
v é n ie n t ; n o t r e c o m m u n e p r e n a n t d e l ’e x te n ­
fa ib le s , é ta n t d o n n é le v o is in a g e d e S a i n t s io n , il n e p e u t n o u s d é p l a ir e q u e l ’o n s 'e n
P i e r r e e t d 'H a lifa x , tê te d e lig n e d u g ra n d
o c c u p e , A l a c o n d itio n c e p e n d a n t q u e c e s o it
c h e m in d e f e r d u D o m in io n . L e s p rin c ip a le s
d 'u n e f a ç o n lo y a le , e t s a n s ê tr e g u id é p a r
m a is o n s d e S a i n t - P i e r r e c o n s e n te n t A r e ­
des s e n t i m e n t s i n a v o u a b le s ; to u t le m o n d e
p r é s e n te r le s in d u s tr ie s fr a n ç a is e s p o u r le
n ’a u r a it q u ’A y g a g n e r . L e v o le d u C o n seil
p la c e m e n t d e le u r s p r o d u its a u C a n a d a , s o it
m u n ic ip a l s u r le s c o m p te s d u m a ir e e s t la
q u e le s m a r c h a n d is e s a r r i v e n t d ii'e c te m e n t,
m e ille u r e r ^ o n s e a u x in s i n u a ti o n s m a l­
o u q u ’e lle s p a s s e n t p a r l'e n tr e p ô t d e u o tr e
v e illa n te s a flic h é e s c o n t r e lu i d a n s to u t
c o lo n ie .
l ’a iT o o d ls s e m e o t.
L a C h a m b r e d e C o m m e rc e d e S a in t- P ie r r e
Un abonné.
s 'e s t m o n tr é e tr è s f a v o ra b le A c e tte co m b i­
n a is o n , e t e lle a p a tr o n n é 4 9 h o n o ra b le s
V e p n e u il.
c o m m e rç a n ts d e c e tte c o lo n ie c o m m e s u s ­
T o h b o la d e 4 8 9 3 .
c e p tib le s d e r e p r é s e n te r d e s m a is o n s m é tro ­
L i s t e d e s n u m é r o s g a g n a n ts .
p o lita in e s a u C a n a d a e t d a n s to u t le D o m i­
n io n .
45 — 2 3 — 4 5 — 7 8 — 8 4 — 9 8 — 444 —
E n p o r ta n t le p r o je t, re c o m m a n d é p a r
428 — 4 3 3 — 4 4 6 - 4 8 0 — 2 4 2 — 2 3 0 —
290 — 320 — 333 — 342 — 384 — 395 —
. le S o u s - S e c r é ta ir e d 'E la t d e s C o lo n ie s, A
400 — 4 3 2 — 4 6 5 — 4 8 3 — 493 — 4 96 —
la c o n n a is s a n c e d e s in d u s tr ie ls e t c o m m e rm e r ç a n ls d e l’O ise , la C h a m b re d e Com ­
497 — 5 3 2 — 5 6 3 — 5 7 4 - 5 8 3 — 6 25 —
m e rc e d e B e a u v a is s e ti e n t A l e u r d is p o s i­
632 — 6 5 2 — 6 5 4 - 6 5 9 - 0 6 6 — 6 80 —
694 — 7 3 0 — 7 3 8 — 7 5 4 — 7 6 3 — 7 9 5 —
tio n p o u r a d r e s s e r A ce u x q u i e n fe ro n t la
828 — 861 — 8 8 5 — 9 0 0 — 9 4 3 — 9 1 5 —
d e m a n d e a u P r é s id e n t la lis te d e s n é g o c ia n ts
p a tr o n n é s p a r la C h a m b re d e S a i n t - P i e r r e ,
9 2 3 - 9 8 5 — 4 0 3 2 — 4 0 5 5 - 4 0 5 9 — 4078
e t a u x q u e ls ils p o u r r a ie n t s 'a d r e s s e r p o u r
— 4 0 8 9 — 4 4 0 2 - 4 4 3 9 — 44 43 — 4 4 8 4 —
le s r e p r é s e n te r , d o l’a u t r e c ô té d e l’A tla n 4230 — 4 2 7 3 — 4 2 8 6 - 4291 — 4 3 5 4 — 4355
tiq u e . U n e x e m p la ir e d u ra p p o r t d e M . le
— 4 4 4 4 — 4 4 2 6 — 4427 — 4434 — 4 473 —
G o u v e r n e u r d e S a i n t - P i e r r e e t M iq u elo n
4 4 7 5 — 4 4 8 4 — 4 4 8 7 — 4 490 — 4 5 0 6 — 4 54 2
p o u r r a it m ê m e le u r ê t r e c o m m u n iq u é , s’ils
— 4622 — 4553 — 4555 — 4583 - 4584 d é s ir a ie n t c e tte c o m m u n ic a tio n .
4592 — 4 6 0 5 — 4 6 4 6 — 4 6 5 0 - 4743 - 4728
— 4734 — 4 7 3 2 — 4794 — 4 8 2 7
4 8 30 —
4 833 — 4 8 3 6 — 4 8 42 — 4 8 7 8 — 4 8 9 7 — 4 927
— 4 9 3 7 — 4 9 3 9 — 4 9 6 0 — 4 9 7 2 — 4 979 —
4982.
S a in t-V a a s M e s -M e llo *
U n o D v rio r c a r r i e r , d a 00 m d e B re to n ,
a v a it (OQchô 4 0 f r . d e p a v e !e 8 t c o n r a o t, e t
a v a it n o u é c e t a r g e n t <fana s o n m o u c h o ir.
A p rè s a v o i r f a i t q u e lq u e s c o n s o m m a tio n s e t
a c q u is itio n s , i l m i r e s t a i t d e 3 0 & 3 4 fr.
R e n tr é c h e x lu i , i l c a c h a s o n m o u c h o ir so u s
la to itu r e d ’u n p e t i t b & lim o n t s itu é d a n s u n e
c o u r c o m m u n e . A y a n t e u b e s o in le le n d e m a in
d e r e c o u r i r à s a c a c h e tte , il n e t r o u v a p lu s
le p r é c ie u a m o u c h o ir ,
t e v o le u r e s t in c o n n u .
C O U P S D E C IS E A U X
R e la tio n s c o m m e rc ia le s
e n tre la F r a n c e e t le C a n a d a .
,M . le S o u s - S e c r é ta i r e d 'E l a t d e s C o lo n ies
v ie n t d e c o m m u n iq u e r à la C h a m b re d e
C o m m e rc e d e D e a u v a is u n e x c e lle n t r a p p o r t
d e M. le G o u v e r n e u r d e s li e s S a i n t - P i e r r e
e t M iq u e lo n , s u r le s r e l a t io n s c o m m e rc ia le s
e n tr e la F r a n c e e t la C a n a d a .
I l e n r é s u lt e , a in s i d ’a i l le u r s q u e d e s r a p ­
p o rts o ffic ie ls d u C o n s u l g é n é r a l d e F r a n c e A
d a m n é ; r e n d e z - m o i l e s e r v ic e d e p r e n d r e ici
m o n lie u e t p la c e ; s i j e s o rs , g r â c e A v o u s , j e
v o u s d o n n e r a i 50 fra n c s .
L e m a r c h é f u t a g ré é p a r le v a g a b o n d q n i
p r itfd e s n o te s c o m p lè te s s u r l 'é t a t c iv il d e
so n c o - d é le n u , le s m iis q u i lu i é ta ie n t r e p r o ­
c h é s , p o u r p o u v o ir r é p o n d r e a v e c a s s u r a n c e
d e v a n t le m a g is ta t in s tr u c te u r .
T ro is jo u r s a p r è s , B e o te l b é n é f lc ia it d 'u n
n o n -lie u , m a is u n m a n d a t d e d é p ô t é ta it
d é c e r n é c o n tr e W in th e n .
L e s o ir, A l’a p p e l d e s lib é ré s , W in th e n
r é p o n d it a u n o m d e B e u te l e t s 'e n a lla ,
tr a n q u ille , s o u s l'œ il v ig ila n t d e s g a rd ie n s
q u i le la is s è r e n t p a s s e r.
L ’a u tr e , p r is p o u r le ta ille u r , f u t e n v o y é A
H azas.
B ie n tô t c e p e n d a n t, la s u p e r c h e r ie fu t
d é c o u v e r te , e t B e u te l, se u l d é te n u , f a t d é f é r é
d e v a n t l a p o lic e c o r r e c tio n n e lle , so u s p r é ­
v e n tio n d e c o m p lic ité d 'é v a s io n .
L e s j u g e s d e v a n t l e s q u e ls il c o m p a r a is s a it
n e l ’o n t c o n d a m n é q u'A q u in z e jo u r s d e
p r is o n .
A fo n s fp u c u s e h is to iv e .
L e < B o a r d o f T r a d e > d e L o n d r e s v ie n t
d e p u b lie r la s ta tis tiq u e , p o u r 4 894, d u
n o m b r e d e p e r s o n n e s tu é e s e t b le s s é e s s u r
le r é s e a u d e s c h e m in s d e f e r a n g la is .
I l y a e u 4 .2 4 7 tu é s e t 4 4 .5 0 0 b le ssé s.
C h iffre tr è s c o n s id é ra b le . M ais il e s t r a s s u ­
r a n t , n é a n m o in s , p o u r le s v o y a g e u rs. D e
c e s 4 .2 4 7 m o r ts , 47 s e u le m e n t, s o it 5 v o y a ­
g e u r s e t 42 e m p lo y é s d e c h e m in d e f e r , o n t
é té v ic tim e s d ’a c c id e n ts d o c h e m in d e fe r
p r o p r e m e n t d its .
5 3 7 d e s m o r ts é ta ie n t d e s e m p lo y é s d e
c h e m in d e fe r, t u é s e n a c c o u p la n t d e s w a g o n s,
e n r e m is a n t d e s tr a i n s e t e n s e liv r a n t A
d 'a n tr e s b e so g n e s p é r ille u s e s ; il y a e u 87
s u ic id e s d e v o y a g e u r s q u i s e s o n t j e té s s u r la
v o ie p o u r s e tu e r v o lo n ta ir e m e n t ; e t 3 06
p e r s o n n e s s e s o n t f a it t u e r p a r im p rn d e n c e
f r a n c h is s a n t d e s v o ie s, a u x p a ssa g e s A
n iv e a u , o u e n d e s c e n d a n t d e v o itu r e a v a n t
l’a r r ê t c o m p le t d e s tr a in s .
I l r é s u lte d e c e s c h iffre s q u e l e m é tie r d e s
m a lh e u r e u x e m p lo y é s s u r le s v o ie s d e s r a i l w a y s n 'a p a s c e ssé d ’ê t r e d é p lo r a b le m e n t
d a n g e r e u x , m a is q u e le c h e m in d e f e r e s t,
io u r le s v o y a g e u rs , le m o y e n le p lu s s û r d e
o co m o tio n q u i e x is te .
t
P o m m e s d e t e r r e n o u v e lle s *
R ie n n ’e s t p l u s fa c ile q u e d e f a ire d e s
p r im e u r s , d e s p o m m e s d e te r r e n o u v e lle s.
V oici ta r e c e tte . V o u s c h o isisse z p a rm i le s
v ie ille s p o m m e s d é t e r r e d e l'a n d e r n ie r le s
p lu s p e tite s : v o u s le s m e tte z s u r u n lin g e
s a u p o u d r é d e s e l g r is , e t, A l'a id e d 'u n a u tr e
lin g e te n u A la m a in , v o u s le s ro u le z lA d e s s u s . A u b o u t d ’u n in s ta n t, l a p e a u e s t
t r è s d é lic a te m e n t ra c lé e e t il n e v o u s re s te
p lu s q u ’A te s p a s s e r d a n s l'e a u p o u r a v o ir
d e s p o m m e s d e te r r e n o u v e lle s ... e n a p p a ­
re n c e .
l'hectolitre.
lei lOOkil. l’hectolitre.
k
i " q. 2* q.
1” q. 2*q. l**q. 2*q.
5-
24 60
23 60
(.1 65 11 72 13 39
22 12 18 40 19 K4 19 18 18 39
33
38
17 . . 14 50
îT
38
37
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35
32
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12 76 18 60
42
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12 70
il !.
34
.
Nanteoll
.
P ool-8t-H n „
BeaavaU........
G le r M D t. . . .
& « 9 i 4 g a e .. .
M evy................
I jr t p i ................
N e y e i'* » .* * .
Marque deCorbell. 60 4
Marque de ch o ix ..
67
Pretnières mtrquec 66
Bonnes marques. .
64
Marques ordinaires 63
69
69
57
65
54
.33
36
56
34
33
26 41
23 60 ‘0
23 .. 22 67 17 48 (6 63
..
23 65 21 03 U
23 60 24 .
23 . . 21 .
23 73 i i ' : :
10 60 M
48
15 70 11
16 30 12
12
16
15
17 60 12
16 . . 12
60 14 90 43
.. 43 80 12
.. 13 . 12
46 14 28
50 43
42
12
. 18
62
62
63
64
76 4
39
03
39
75
37
37
36
33
34
57
67
30
03
^
•M M U
25
26
75
..
89
85
35
C o u r a n t....., . .
Prochain.......... .
Juillet-Août. . . .
4 dernier.......... .
14
14
14
16
100 hO.
25414
26 14
75 15
75 . .
34 40
34
26
.33
34
35
26
80
3.%
86 . .
84
..
,,
Disponible
Gourant
Prochain
JnUlet-AoAt....
4 dentier
66
63
55
66
67
21
18
16
16
100 kfl.
..4 2 !
. . 18
75 . .
25 16
25
25
..
50
AM O O M
..
60
..
..
COLXA
80
B o u r s e d e P a r i s d | i 2 S M a i.
9 8 »»
0/0 a m o r t i s s a b l e
0/0 n o u v e a u .........
98 20
—
S p.
—
3 p.
S ’a d r e s s e r A M. D r iv iè r e , A g e n t-G é n é ra l
d e s C o m p a g n ie s Le P h é n i x ( I n c e n d i e e l V ie ),
e t d o L a P r é s e r v a tr ic e (A c c id e n ts ) , A S e n lis .
P R O T O G R A P I I I E IV O U V F L X E
6 , Hue S a in t-P ie rr e , 6 .
M. E. DE R O ZY C K I f a it s a v o ir q u 'i l n ’a
>as d e s u c c u rs a le p o u r la p o s e , à S e n l i s ; il
n y ite le s p e r s o n n e s q u i d é s ir e n t u n t r a v a i l
so ig n é e t d u r a b le A s ’a d r e s s e r d i r e c te m e n t
T o u jo u rs a u c o u r a n t d e s p r o c é d é s n o u ­
v e a u x , d e b e a u c o u p s u p é r i e u r s a u x a n c ie n s ,
c l e m p lo y a n t le s m e ille u r s p r o d u its , M . E .
d e R ozycki l iv r e A s e s C lie n ts d 'a u s s i j o lie s
ih o to g ra p liie s q u e c e lle s q u ’il a e n v o y é e s A
'E x p o sitio n i n te r n a tio n a le ( p a l a i s d n C h a m p
de U a r s t, e t q u i o n t é té a d m is e s A lig u r e r
d a n s la s a lle p r in c ip a le .
Plus tie VèteiHcnts en caoutchouc
IM P E R M E A B IL IS A T IO N N O U V E L L E
p r é s e r v a n t d e la p lu ie e t n ’a r r ê t a n t p a s
la tr a n s p i r a t i o n ,
a p p lic a b le A to u s tis s u s e n p iè c e
o u v ô te m e n ts fa its ,
p ro c é d é s p é c ia l e t s a n s a n a lo g u e ,
N u a n c e s in v a r ié e s .
P r é s e r v a ti f des M ites e l de l'J l u m i d i t é .
PRIX INSIGNIFIANT
R é e x p é d itio n d a n s le s tr o is j o u r s .
O -U R IS T E L i
I m p e r m ë a b ilis a tc u r b r e v e té ,
P A ltlS , 3 , H ue C la u z e l, P A IU S
N . B . — P o u r le s p e r s o n n e s d é s i r a n t o p é re i
e lle s-m ê m e s , o n e n v o ie c o n tr e m a n d a t d e
d i x fr a n c s la m é th o d e e t le p r o d u i t p o u r
im p e rm é a b ilis e r s o i- m ê m e , s a n s d iffic u lté ,
ilu s ie u rs v ê te m e n ts o u 5 0 m è tr e s d e tis s u a u
ù r e t à m e s u r e d e s b e s o in s . O n n o p e u t p a s
e x p é d ie r m o in s d e c e p r o d u it.
SOCIÉTÉ DE TODLODSË
A s s u r a n c e M u tu e lle
E te n d u e
40
jm o 2 »
c o n t r e l a G r é lc ,
_
_
A to u te
49
48
47
42
..4
75
76
75
..
49
48
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..
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LUI
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2 5 4 ., . . 45 . . 4 . . . .
23
. . 4 5 ...................
25 65 60 45 ............... •
766 6 . .
45 60 46 . .
................ 47 . . 47 60
\
la
F ra n c e ,
la p lu s a n c ie n n e e l l a p lu s p u is s a n te ,
d is p o s a n t d ’u n f o n d s d e r é s e r v e im p o r ta n t.
M . B o u r g o i u , A g e n t g é n é r a l à C ré p y .
eTraoUB
B*m l tU p la u »
lempUcânl le
M e u 8UU dooleur ni ebOto du
poil. — Ouérison
rtplda e l lOrfl
des B sM eH e s,
W » n tu r e a ,
k l o u t s , U olcU es. V esalcon s Eugorge' ia ieo> sd egl«nit)es. S u fos, Ep s m n s , «u.
La c o n so m m a tio n d e s b o n s m é d ic a m e n ts
a u g m e n te to u jo u rs , a lo rs q u ’u n o fo u le d 'a u ­
tre s d is p a r a is s e n t; c ’e s t c e q u i a r r iv e p o u r le
S i r o p d e R a i f o r t lo n d d e G r i h a u l t e t C ‘*,
q u i a é té a d o p té p a r la C o m m issio n olffcielle
d u C odex c o m m e s iro p a n lis c o r b u tiq u e ; p o u r
le s j e u n e s e n f a n ts p riv é s d 'a p p é tit, p â le s ,
d é lic a ts, ly m p a tiiiq u c s , s u je ts a u x é ru p tio n s
d e la tê te , d e la p e a u e t d u v isa g e , A l 'i n ­
fla m m a tio n d>'s g la n d e s d u c o u , c ’e s t u n
m é d ic a m e n t h é ro ïq u e .
E to ffe f a n ta is ie , d e p u i s
3 0 0 fr.
E n v e lo u rs f r a p p é ............................
4 0 0 fr.
35 fr.
45 f r .
E n tre p ris e d ’E b é n lste rie .
R é p a ra tio n d e M eubles a n c ie n s e t m o d ern es.
SOCIÉTÉ
d’Assnranoes Motiielles
V ln e c H e tic
S E IIV F -R T -M A R IV E
C ap ita u x A ssurés................. 941 m liHong,
F o n d s d» R é s e r v e
3 .0 9 1 .0 0 0 fr.
Tïhù iiltrieun de p lu de 4 0 0/q à c e u dei xBlree Ceupafiiet
A p e p ç n du T a r if p a p 1 , 0 0 0 fr a n c s
A com parer avec ceux de vos polices d'assurauce
Q a t, F o u d re et D ro its de tim b re com pris.
B âtim ents
t Im m en b les.. . . . . . . . 0 '1 5
comm unaux.
(M o b ilie r.......................Q 30
M ab d n s bourgeoises | Im m eablea.................. 0 20
isolées.
t M obilier.......................0 40
Maisons
^ Im m eu b les.................. 0 25
d ’habitatio n .
( M o b ilie r.......................0 45
Im m eubles.................. 0 35
M obilier e t M archan­
dises ......................... 0 65
(Im m e u b le s.................. 0 5 0
P e tite C ulture . . . . < M obilier, M atériel e t
( B estiaux...................0 7 0
(Im m e u b le s .................. 0 80
G rande C ulture . . . l M obilier, M atériel et
( B e stiau x ................ .. 0 8 0
R écoltes e n b â tim e n ts
0 90
Î
R éco lte, en m eule. 1
■>"“ '!
*____ « I m ois
J «>
2 47
L e s p olices s o n t d é liv ré e s g ra tu ite m e n t.
F ix ité p r a tiq u e des cotisations.
Sinistres toujours payés in té g r a le m e n t
el c o m p ta n t.
S ’a dresser ou écrire p o u r tous R e n se ig n e m e n ts
a u x A g e n ts g é n é r a u x de la Société :
MM, B0UR601N, alli’e du Jo n -d e -P a u m e , à Crépv.
GAZIER, quai d 'A m o n t, 54, à G reil.
Q f l U T P A T n i l C ren d u e sa n s m édecine,
O n n I I . H I U U O san s pu rg e e t sans
frais, p a r la d élicieu se fa rin e d e s a u te du BARRY
DB L o n d r e s ,
u a tv iiË S C itS E
G u é rissao t les conslipalioD s liab ilu ellcs les plus
g a r a n t i a u x la v a g e s e t à l'u s a g e ,
sa n s o d e u r n i r a i d e u r .
A C O T IS A T IO N S F IX E S
q jn m n liE ïr
MEUBLE DE SALON ANGLAIS
Composé de é Canapé, 2 Fauteuils, 2 Chaises.
OATS DS LA FONDATION : 1 8 1 0
La Régionale du Nord
C o m p a g n ie d 'A s s ù r a n c e s c o n tr e L a G r ê le ,
Fondée e n 1869.
9 8 40
— 4 4 /2 p . 0 / 0 ....................................... 405 05
GRâND CHOIX DE FlUTEUILS INCIENS
B e rg è re s, P anteoU s, C haises L o u is XV, XVL
DR
D e r n ie r c o u r s a u c o m p ta n t.
R e n te 3 p . O /o ............................................
Le dernier mol du progrôsl
LA N I C A R D I N E
d o n n e a u x c u iv r e s le b r i l l a n t d u s o le il, e s t
d ’u n e m p lo i fa c ile e l p r o m p t ; e lle e s t in d i s le n sa b le A to u te p e r s o n n e s o u c ie u s e d e sa
a t i g u e e t d e s o n te m p s ; p o lit e t e n t r e t ie n t
to u s le s m é ta u x , a in s i q u e le n ic k e l.
{
E n v e n te c h e z to u s le s é p ic ie r s , q u in c a il­
l ie r s , m a rc h a n d s d e c o u le u r s .
ΠU FSAC O U V EEi
U sPom es d e
belles e t grossesT oiatnos
r a u r n n e e t d élicate, poD te alw ndanto, ven'iu es aux
balles d e n r l s so a s la dâDomlnatlon de r o v l e t a
v m d e s e n d a a , 4 rta d o n s a in e , 7 'ie a 2 5 r r a n c o .
V M ts r o v B s l a a 1 8 ria d o n a a lD e ,8 6 rie stS R 0 B r* .
tm baU aoet com pris. — a. tontes dem andes de
rebelles, dyspepsies, g asiriies, gastralgies, phlhisics.d y su ü (crics,g laires, fliiius, a ig re u rs,a c id ité s,
p itu ite s, plilegines, n a u sé e s, re n v o is, vom isseineuls iniênie en gro ssesse), d ia rrh é e s , coliques,
toux, asllitnc, c a tarrh e, iiillueuxa, grip p e, o p p res­
sio n , langueurs, cougcsiiuii, névrose, faiblesse,
é p m sciiicu l, a n é m ie , c h lo ro se , rh u m a tism e ,
goutte, tous dtiso n ires de la p o itrin e , g o i^e,
haleine e t voix; a in si q u e dus b ro iicb es, v essie,
foie, re in s, in te stin s, m uqueuse c l saug.
P o u r les convalescents, c’c s l la n o u rrllu re p a r
excellen ce, l’alinu-nl ind isp en sab le p o u r ré p a re r
les forces. E x tra it de lOU.UUÜ c u re s a u th e n tiq u e s:
. • D epuis ^8^4, je nie su is to u jo u rs gu érie de
m es dyspepsies p ar la b o n n e R cv alcscîère du
B arry e l m e tro u v e trè s b ie n , quo iq u e j'a i
73 a n s p assés, l u fév rier d e rn ie r j e n e pouvais
p 'iis rie n digérer, je m e su is m ise en c o re à la
K evalesciure, c l e n m a rs je m angeais d e to u t
com m e lo u i le m o n d e, e l n c n ne m e faisait m al.
M lle GAOCüELiif, 16, ru e B e ru a rd -P a lis-y , chez
les R e lig ie u se sA iig u siiu e s,T o u rs,2 Ju illc lt6 9 l. •
W ilry -lcs-R eim s fM arne), le 21 O c to b re 189D.
J e fais p ersonnellem ent usage d e la R ev alesciôrc, e t la prescris à m es m alad es, p a n ic u liè re m e u t d ans les aflections du tu b e dig estif, e t d an s
to u s le s cas où il y a in té rê t à so u te n ir e t 4
ra n im e r les furccs d es m alades; j ’c u a i to u jo u rs
ob ten u le s m eilleurs ré su lta ts, t ) ' RAVAUD.
L e Ü’ E liiislie é c rit : V o tre R evalescière vaut
so n p e sa n t d 'ur. E lle e s t le m eilleur a liro en i pour
élevcV ies enfants, é u u i bien p ré férab le au lait
e t a l'h u ile d e foie d e m orue.
C e tte , 2 ja n v ier IK90. V o tre R ev alescière m ’#
ep ipéché de m o u rir d ep u is d ix -h u it m o is; c'est
la seu le chose q ue le puisse d ig érer. — t i . G a f FiHO, C uré-doyen d e C elte (H érau lt).
Q u a tre fois p lu s n o u rrissa n te q u e U v iande
sa n s jam ais échauffer, elle économ ise encore
50 fois son p rix en m éd ecin es e t ré p a re le s c o n s­
titu tio n s les plus épu isées p a r l’âg e, le travail
ou les excès q u elconques. E u b o ite s : 1/4 k ll..
2 f r . 5 0 ; 1/2 k il., 4 f r . 5 0 ; t k il., 7 f r. 7 5 ;
2 k . 1 / 2 , 1 6 fr. 50; 6 k ., 4 0 f.; soit en v iro n 25 c. té
re p a s. 46 a n s de su c c è s; KHI.oou c u re s a n n u elles.
A ussi • la R e v a l e s c i è r e C h o c o u x t è b ■ . E lle
re n d ap p é tit, b o n n e d ig estio n e t so m m eil ra fraî­
ch issa n t aux p erso n n es les p lu s ag itées. E n b o ttes
de 2 fr . 50, 4 fr . 5 0 e t 7 fr. 75. E nvoi franco
c o n tre m andat- p o ste . — E n v e n te p a rto u t chez
les b o n s p h arm acien s e t é p iciers. D u B a r r t
c l C” (lim iled ), 8 , ru e C asiiglionc, à P a ris.
D épôt à S eu ils, ch ez M. D üfo u rm en tel, é p icier,
su ccesseu r d e M e rc ie r; M. 'T aupin, ép ic ie r;
M. L cclcrcq, é p ic ie r; M. U ouffciier, ép icier,
place de la lla lle .
Le G é ra nt : L a b a m d e.
'C T i S Î Î 'i i S i Ï Ï i ï i P Ï Ï M ï ï i V Ï S " '
S e n lis . —
37 75433 . .
37 76 38 . .
38 !! 38 26
3 7 .............. .
1 6 ................
A AA OmnbM s s a T lA n B l I
26 Mai.
Borar
MOUTON
1/4 derrière. 1 10 42 . . 1^ qualité.. 1 764186
1 /4devant.. 60 4 10 2* qualité... 130 166
A lo y s i...... 140 S .. 8 * ^ a lité ... .7 0 126
— déhsnchd 160 3 20 G l^ U
1 60 2 20
VMAII
Cam spsrés. 1 40 3 80
Extra
1 9 0 4 2 .. Agnesostète 1 20 1 70
l**qnslit<... 166 186
ponc
2*quaUtd... 146 1 6 0 l'«qu alité... 1301140
S 'q n slitd ... 126 140 2* q u alité... 114 126
4*qnaliié... 1 . . 1 20 S *q u tlité... .9 0 110
Psn,c«issoi. 120 240 Pertrineiss). 1 20 160
■Bm AVX
4B
u r è c is
1 il
1432
Vaches.. 468
Taureaux 184
VeaiK... 16(>9
Montoni. 11801
PerMgr. 6239
Im p rim e rie Er r is t P a t in .
B«in* 1* Ptrli i l 27 l a i 1892.
Courant
.................. .
Prochain
..........
4d e mai
.................
Juillet-août...........................
Roux 88 d ep és...................
Hél. de raffiner............
fJUIVS
75 4 53 . .
75 53 . .
50 63 75
25 54 50
m tià
looka
ConranL.......... . 24 ..4 2 4
Prochain.......... . 24 . . 94
Juillet-A oût... . 94 50 t4
4 dernier.......... . «4 76 25
IT O D IB
17 19 1 5 11 47 44
17 .. 13 . . 44 . 18 ..
16 . 11 .. 48 . . 12 60
L e s p o u le s n é e s p e n d a n t le s tr o is p re m ie r s
m o is d o l’a n n é e fo n t le s b o n n e s p o n d e u s e s
d 'h iv e r . A u tre fo is, c e s c o u v é e s précoce.-i
é ta ie n tp r e s q iie im p o ssib le s, m a is m a in le n a tit
r ie n n ’e s t p lu s fa c ile , g r â c e a u x in c u b a te u r s
e t a u x é le v e u s e s v itré e s d ite s s o u te r r a in e s .
Voici d o n c u n m o y en p o u r a v o ir de.s œ u fs
to u t l'h iv e r , ç 'e s t A d ir é A l'é p o q u e o ù ils o n t
la p lu s g r a n d e v a le u r :
€ C h a q u e a n n é e , A la m i- ja n v ie r , f a ir e u n e
c o u v é e , c e q u i e s t fa c ile a v e c u n in c u b a te u r;
a u b q u t d e tr o is m o is e t d e m i, r e t i r e r d e la
b a n d e d o j e u n e s v o la ille s to u te s le s p lu s
b e lle s p o u le tte s e t le s m e ttr e so ig n e u s e m e n t
d a n s u n p a r q u e t s é p a r é ; — ce s e r o n t le s
p o n d e u s e s d 'h iv e r .
L e s a u tr e s , ré u n ie s a u x c o q s , s o n t e n g r a is ­
sé e s e t v e n d u e s a u m a r c h é d a n s la p re m iè i e
q u in z a in e d e m a i, a u m o m e n t o ù le s p o u le ts
j e u n e s e t te n d r e s s o n t tr è s r a r e s e t s e p a ie n t
u n p rix é le v é .
V e rs le 4.5 n o v e m b r e , c h a n g e r la n o u r r i­
tu r e d e s a u tr e s p o u le s. P o u r les e x c ite r à la
p o n te , f a ire b o u illir d e l’o r g e e t la le u r d o n ­
n e r c h a u d e e t d e m i- c u ite ; y jo in d r e d e
l’a v o in e e t d e s c r ib lu r e s d e b lé , e t, p o u r les
éc h a u ffe r d a v a n ta g e , u n p e u d e c h o n e v is.
E lle s o n t to u jo u rs A le u r d is p o s itio n d e l'e a u
tr è s p ro p r e e t d u p o u s s ie r d e c lia rb o n d e
te r r e , a v e c le q u e l e lle s s e p o u d r e n t e t d o n t
e lle s m a n g e n t q u e lq u e p e u , c e q u i les fo rtifie
beaucoup.
Paul DUFOUR
3 * » G r a n d e - R u e , à C h a n t i l l y (O ise)*
(E tendue au x d ép artem en ts lim itro p h es).
6y R u e S a ï u t - P i c r r e » G
M o y e n d 'o b t e n i r d e s œ u f s
p e n d a n t l ’h i v e r .
AM EU BLEM ENTS DE T O U S S T Y L E S
F A U T E U IL S V O L T A IR E depBB.
E n v e lo u rs f r a p p é .........................
L es p e rs o n n e s o b è s e s s e s o n t s o u v e n t d e ­
m a n d é e s q u e lle é ta it l a c a u s e r é e l l e d e c e tte
in firm ité ; e lle e s t t o u t e n t iè r e d a n s la le n ­
t e u r h a b itu e lle d e l a d ig e s tio n e t s u r to u t
lo rs q u e la n o u r r i t u r e e s t tr o p a b o n d a n t e e t
tro p s u c c u le n te . A p rè s le r e p a s , la t ê te d e s
g ro s m a n g e u r s s ’a lo u r d i t, la s o m n o le n c e a r ­
riv e , u n s e n tim e n t d e p e s a n t e u r le s e n v a h i t ;
c 'e s t a lo rs q u 'il fa u t a v o i r r e c o u r s a u x P e r le s
d e p e p sin e p u r e de C h u p o te a u t; o n v o it la
digeM ion s e r é g u la r i s e r , e t le s a n g , a u lie u
d e s ’é p a is s ir , r e p r e n d r e s o n c o u rs n o r m a l .
P o u r n e t t o y e r le s p e ig n e s .
N e lavez ja m a is le s p e ig n e s si vo u s p o u v e z
é v i t e r d e le f a ir e , c a r l’e a u fen d le s d e n ts
d u d it p e ig n e , e t r e n d d u r e l'é c a ille d e to r tu e
o u la c o rn e . O n tr o u v e A t r è s b o n m arc ffé d e
p e tite s b ro sse s p o u r n e tto y e r le s p e ig n e s.
O n n e ilo y e b ie n le p e ig n e a v e c c e tte p e tite
b ro sse e t e n s u ite o n l'e s s u ie a v e c u n lin g e
o u u n e s s u ie -m a in s .
■ ir o a s ;
INkO.
..............
G ourant..........
Prochain..........
Juillet-Août....
4 dernier..........
34
Mandlle..........
Héra
BB o o n o a o K A v z o ïr
ISO ku.
IM UL
V A a m t SODMM HAHQIJSt
LmM .
Chaaaoot........
C tèvecau r....
Sonteon*.. A. , ,
S
■trekéi à% Parii U 26 l a i 1892.
b l As
I l 90 14 30
20
14 . .
F a ite s d is s o u d r e d a n s u n b o l d ’e a u c h a u d e
u n m o rc e a u d e c a r b o n a te d e so u d e d e la
g r o s s e u r d 'u n e n o ix p o u r u n d e m î- lilr e d 'e a u .
T re m p e z le s so ie s d a n s l’e a u e n a y a n t so in
q u e le s d o s e t le s m a n c h e s d e s b ro sse s n e
lo u c h e n t p a s l'e a u . R é p é te z l’o p é ra tio n ju s ­
qu'A ce -q u e le s so ie s s e m b le n t p ro p re s ,
r in c e z a lo r s la b ro sse , d a n s u n p e u d 'e a u
fro id e , se c o u e z b ie n e t e ssu y e z le s m a n c h e s
e t le s d o s Avec u n e s s u ie - m a in s , m a is n 'e s ­
su y e z p a s le s so ie s e t m e tte z la b ro s s e A
s é c h e r a u s o le il o u p r è s d u fe u , m a is p a s
tro p p rè s .
CfM /nuM COMitrs « a d a t tf* afnttt.
Recettes utiles.
C h a rle s B e u te l, s a n s so u n i m a ille , s ’e n
f u t, le 2 6 m a r s d e r n i e r , a u p o s te d e p o lic e
d e so n q u a r tie r , p r i a n t le b rig a d ie r d e le
m e ttr e e n é ta t d a r r e s ta tio n p o u r v a g a tm n " ig e .
O n l'e m p r is o n n a s u r l’h e u r e ; le s o ir , o n
l’e n v o y a a u d é p ô t.
LA, n o tr e h o m m e fit l a c o n n a is s a n c e d 'u n
ta ille u r , n o m m é W in th e n , a c c u sé d e v o l.
H é la s I d i t W in th e n , j e s u is b ie n m a lh e u ­
r e u x , j 'a i u n e fe m m e , u n e n f a n t, A la m a is o n ,
q u i s e r a ie n t d a n s l a m is è r e si j 'é t a i s c o n ­
16
L es s o u lie r s d o iv e n t ê t r e e s s u y é s a v e c u n e
é p o n g e oor'llb ch iffo n d o u x tre m p é d e la it,
a p rè s q u ’o n a b ro s s é le s c h a u s s u r e s p o u r
e n le v e r to u te la b o u e . E m p lo y e z e n s u ite la
m ix tu r e s u iv a n te : M êlez A p ro p o rtio n s é g a le s
d e l'h u ile , d u v in a ig re e t q e l a m é la s s e a v e c
3 0 g ra m m e s d e n o ir d e fu m é e . Q u a n d to u s
c e s in g r é d ie n ts s o n t c o m p lè te m e n t in c o r­
p o ré s , f ro tte z le s b o tte s a v e c le m é la n g e e t
m e tte z -le s A s é c h e r d a n s u n e n d r o it fra is ,
f n - S t H E l U , n s .n a !,B o iii< ,P a rl.
U n m o y e n d e s 'é v a d e r d u D é p ô t.
P o u r c in q u a n te fra n c s .
S a in te -C o lo m b e -d ’O r p l e r r e ( H a n t e 8- A lp e s ),
le 5 a o û t 48 9 4 . — L a b o ite d e P i l u l e s S u is s e s
q u e v o u s m 'a v e z e n v o y é e m 'a c o m p lè te m e n t
u é r i d ’u n e e sp è c e d e c h o lé r in e q u e j ’a v a is
e p u is la m - i j u il l q t; a u b o u t d e tr o i s o u
q u a tr e jo u r s , t o u t e s t r e v e n u A s o n é t a t n o r ­
m a l. A la m é m o é p o q u e , m a fe m m e so u f f r a it
d 'u n e c o n s tip a tio n o p in iâ tr e q u i r é s i s ta i t A
to u s le s m o y e n s c o n n u s ; a p r è s a v o i r p r is
p e n d a n t tr o is j o u r s d e s u ite q u a tr e P i l u le s
S u is s e s p a r j o u r , le v e n t r e s’e s t d é g a g é e t a u
b o u t d e n u i t j o u r s la m a la d e é ta it e n p le in e
c o n v a le s c e n c e . J e v o u s a u to r is e A d o n n e r A
c e tte d o u b le c u r e fo u le l a p u b lic ité q u ’i l v o u s
p la ira .
(S ig . lé g .) .
B o s c , i n s titu te u r .
P o u p n c tlo y e p l e s s o u lie p s d e
c h e v re a u o u d e c u ir v e ru l.
P o u r la v e r le s b ro ss e s .
D im a n c h e s o ir , v e rs d ix h e u r e s , ta n d is
q u e le s p a s s a n ts s illo n n a ie n t e n to u s s e n s
1 a v e n u e d e C lic h y , A la q u e lle u n e b e lle
s o ir é e d ’é té d o n n a it u n e g r a n d e a n im a tio n ,
u n e fe m m e , te n a n t d a n s s e s b r a s u n je u n e
e n f a n t d o n t le s y e u x é ta ie n t re c o u v e rts d ’u n
b a n d e a u , te n d a it la m a in e t im p lo ra it Iq
p itié d u p u b lic . L 'e n f a n t p le u r a it e t g é m is­
s a it. S e s t r a its é ta ie n t v is ib le m e n t c o n tra c té s
p a r u n e d o u le u r tr è s viv e.
Q u e iq u e s p e r s o n n e s s ’a r r ê t è r e n t e t q u e s ­
tio n n è r e n t la fe m m e . E lle é ta it tr è s m a lh e u ­
r e u s e . S o n e n f a n t, m a la d e , n e p o u v a it
r e c e v o ir le s s o in s q u i lu i é ta ie q t n é c e ssa ire s.
L ’a r g e n t m a n q u a it. A p ito y é es p a r c e ré c it e t
p a r la v u e d e c e p e t i t ê tr e c h é tif , m a lin g r e ,
d o n t le s c r is r e d o u b la ie n t, c e s p e r s o n n e s
a l la ie n t r e m e ttr e u n e p e tite so m m e A la
m è r e , lo rs q u ’u n j e u n e d o c te u r. M l L o u is S . .. ,
d e m e u r a n t b o u le v a rd d e C o u rc e lle s, in te r ­
v in t. M a lg ré la ré s is ta n c e d e la m è r e , il
s o u le v a le b a n d e a u q u i l'e c o u v ra it le s y e u x
d e l'e n f a n t e t a lo r s o n s ’a p e r ç u t q u e l’œ il
d r o it a v a it é té e n fe r m é , a n q u e lq u e s o r te ,
d a n s u n e c o q u ille d e n o ix so u s la q u e lle u n e
a r a ig n é e a v a it é té lo g ée . L a p a u p iè r e , tu m è llé e p a r le s p iq û r e s d e la b é te , f o r m a it u n e
p la ie . L o rsq u e le s p a s s a n ts , d o n t le n o m b r e
a v a it g ro s s i, s e f u r e n t a in s i r e n d u c o m p te
d e s c a u se s d e l a so u ffra n c e d e l’e n fa n t, la
m e v o u lu t s 'é lo ig n e r . M ais sa isie p a r p lu ­
s ie u r s p e r s o n n e s q u i d u r e n t la p r o té g e r
c o n tr e l a f u r e u r d e q u e lq u e s - u n s , e lle fu t
m a in te n u e ju sq u 'A l'a r r iv é e d e d e u x g a r­
d ie n s d e la p a ix q u i la c o n d u is ir e n t a u po ste ,
d 'o ù e lle f u t e n v o y é e a u D ép ô t. C ette fem m e
s e n o m m e L o u ise 0 . . . ; e lle e s t â g é e d e q u a ­
ra n te an s.
v A B im
AnHBviUen.. .
GrandvIUien. . 23 95
NeaUlM............ 24 15 <4 03 19 45
Ife rü .
G o m a y ..........
20 ..
St-Jaitren-Ch..
23 *.
MmrMN.
Bretetül............ 21 49
Foraerie.......... 25 64 25 !
P o u p n e tt o y e p l e s b p on zes<
D e l'e a u d e sa v o n o u d e l a liq u e u r d 'a m ­
m o n ia q u e tr è s d ilu é e e n lè v e r a la p o u s s iè re
d e s fin es r a in u r e s d e s o r n e m e n ts o u d e s
s ta tu e s d e b ro n z e . L e s s ta tu e s d e b ro n z e
ex p o sé e s A l 'a i r , A la f u m é e e t A la p o u s s iè r e
p e u v e n t ê t r e n e tto y é e s a v e c u n e s o lu tio n
c o n c e n tré e d e c a r b o n a te d 'a m m o n ia q u e .
T e r r ib le a c c id e n t.
U n te r r ib le a c c id e n t e s t a r r iv é a u c am p
d e C hA lons. S ix s o ld a ts d u 29* d ’a r tille r ie
é ta ie n t c h a r g é s d e tr a n s p o r te r u n e ca isse d e
p o u d r e d e l’a r s e n a l a u p o ly g o n e . I ls é ta ie n t
a s s is tr a n q u ille m e n t s u r le .c a is s o n e n fu m a n t
d e s c ig a r e tte s , q u a n t tout-A -coup le c a isso n
fit e x p lo s io n e t le s p r o je ta to u s le s s ix A u n e
h a u te u r d e d ix A d o u z e m è tr e s . Q u a n t'o n
a c c o u ru t A l e u r s e c o u rs , le u r s v ê te m e n ts
a v a ie n t p r i s fe u e t o n e u t b e a u c o tip d e p e in e
A é te in d r e le s fla m m e s.
L e u r c o rp s e s t c o u v e rt d e b r û lu r e s . L ’é ta t
d e d e u x d 'e n t r e e u x e s t sa tis f a ic a n t. O n a
p e r d u l ’e s p o ir d e s a n v e r le s a u tr e s . L e c o n ­
d u c te u r d e l a p r o lo n g e e t le s d e u x c h e v a u x
n 'o n t e u a u c u n m a l.
Tableau synoptique des Marehés du Département.
nem.
L O C A L IT É S
VÊ 991U 8
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9*4 qté qté extrêmes.
92 86
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I 13 1 07
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«7 664 99
61 464 95
60 65 4 87
81 624122
77 604106
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3 0 /0 |o u .l« j..
3 0/0 s m o n ..
4 1/2 0/0 1S83.
Bdnsliq. 74-73
Det.tun.3I0/0
Paris, 1855-60
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Est..................
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672
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B . Ottomane.
G . fonc. d'Ant.
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- 30/0 84 tp
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Méditer. 60/0.
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t, n o ta ire
tu d e d e I . ^
«tomtnira «AHOAM»
U tI* k i i . iH O t I t t n U in ., E-----------canton d e Betx, arrondissM nent de
IM lS oatlon a é té f rite i M. le P ro ­
Ab t . 6 .
ConunoBe d e M o geat-leB -T lerfes.
^
~
Senlis (Oise),
c u r e u r d e le R épubliqne, p rè s le
Etude d e M* LOHBOIS. notaire
A te c fa c u lté d e r ^ n i o n lo fa le o u
T " , . .
M . f r É Z I E R , m arc h a n d d e
T e a le « n x B n o liè re «
W b tm a l civil d e p re m ière In ita n c e
h P fécy-snr-O ise.
partieU e.
'b a i i M a
â f l n i n K l r i t l V I l l d h e v a u x , & P a r is , a l’h o n n e u r d e ] p « r i t d t e d e c e n a t l o n d e o a l t u e ,
Ktod« d e H*A o c u i e SAIMTErBEOTB* d e S enlis:
A U U l l U I C I i r i i n ç p ré v e n ir m m . les CulU vatenrs q u ’U s e
t h u b v vn v a ir is
De l ’expédition d ’u n acte d re ssé a u
uToëé à SenïU .
S uivant c o n tra t re ç u p a r M* LoraL’adjudication a u ra U ea le
ni
tro u v e ra a n P lessis-BellevU le, a n x l
A T O U R Y - ^ V ^ jO I S ^
Greffe d u T ribunal civil d e S enlis, bols, n o taire à P récy -su r-O ise, le dix D i m a n c h e f SB J a l n
COMMODO ET INCOMMODO
O u atre H ontes, chez M.
au^
• VENTE SUR LICITA-TION le n e u f Mai m il h u it c e n t q u atro - Mai m il h u it c e n t q uatre-vingt-douze,
d u n e h e u re d e relevée.
—
I b e r À t e , av ec 8 0 ' C h e v a u x I l e D im a n ch e W J fo t, o ttrte h e u re ,
v
ingt-douzo,
en
re
g
istré
,
co
n
statan
t
M. L ouls-D ésiré cmniBB, m archand
XNTBe U&JBUBS ET MMBimS
E n l a M airie d e BouiU ancy,
L e Maire d e là c om m une d e N o g e n t - l h o u x p e s , e n t i e r a e t e l M - | F a r le m in istè re d e M* M ézitan ,
le n épét fait a u d it Greffe, le d it lo u r, é p ld e r, e t M adame Léonie-Zéllo Dud ’oeb
n
o
ta
ire
à B elz,
do la copie d û m e n t coU ationnM e t p u is, son épouse, dem eu ran t ensem ­ P a r le m inistère d e M* DniABi), n o taire les-V lerges pràvient se s adm inistrési | v a u x d e c a k b H o l e t , les 2 2 ,2 3 ,
à Senlis,
q u e p en d an t la quinzaine à d a te r d e 1 2 4 ,2 5 e t 26 J u in pro ch ain .
enregistrée, d 'u n p ro cè s-v erb a ld re ssé ble à S a in t-L c u -u ’E sseront, o n t vendu
com m is à ce t offeL
P riè re i& MM. les C u ltivateurs
ltivatènrs iiD
qui
p a r H ' M orlreux, n o taire à Crépy-en- à H. A lbert-C élestin L esubub , ja rd i­
.--. lo u.r,. ^- a q i i e _h a b iu n ^
^ é c h an g er d e «
S ise à CBAMOISY.
Valois, le vingt-trois février m il huil n ie r, e t M adam e Clotilde-lléloïso De - S 'a d re sse r p o u r les re n seiijn e m e n ts ; irendre connaissance, a la M airie, a u I jjjji
2 CH EV A U X
ce n t quatre -v in g t-d o u ze , enreg istré , SBiNB, son é p o u se, d e m e u ra n t en­
BT DB
1* A M ” SAINTE-BEUVE e t LE- a u x P la n s d 'A lig n e m e n t des E u es d e I f»‘r e a m e•n e r a u Plessis-B rileville.
1 2 ,0 0 0 b o t t e i d e P a llie e t F o u rra g e .
contenant à la re q u ête d e H . A don is- sem ble à P reste s (S eiue-et-O ise), le VIEUX, avoués i Senlis ;
la d ite C om m u n e , q u i v ien t d ’y ê tre
Em ile C uisy, m a rch a n d d e v in s, de­ fonds d e com m erce d’épicerie, rouen2’ A M* DRIARD, n o ta ire à Senl
Æ iTiBor.
d é p < ^ : e t q u ’à 1 ex p iratio n de e e |
NOUVEAU
M ÊM E 6 T U PB
Sises tç rro lî de CRAMOISY,
m e u ran t à A ntiily, e t a y an t dem ouré nerio e t bonneterie, exploité p a r eux
c h arges.
ïAidonàaooijr.,|WJî
oantoD d e Ç reil,
précédem m ent à V auciennes, ad ju d i­ dan s u n e m aison sise à Saint-L eu, dépositaire d u ca h ie r
S ain t-P au l, Çom m issairo désigné p a r
arro n d isse m e n l do S eolis (Oise).
cation a u p rofit d e M. C hapelle, acqué­ Quai d e l'O ise, prè s d u p ont, a u x con­
a rrê té préfectoral d u 6 m a l c o u ra n t,!
(S ystèm e BoiSBBRAtiLT,
re u r s u s-n o m m é, d e s im m eubles « - ditions e t p rix stipulés a u d it contrat.
E tude d e M* A. SAIHTB-BBDVE,
S s S s s a s r a s Æ s r *
d e P le i> s * e B à R A U p ,
re ev ra à ladite M airie, le u rs décla' ' « A m iâ ir P * a n d R ia so N
ap rè s désignés :
L ’adludicallon a u ra lieu
L’en trée e n jou issan c e a été fixée
licencié e n d ro it,
se c o n u n u n e d e VARINFROY,
ra tio n s s u r ru ü lité publique de
le D Im a n o h e SB tia in
a u v in gt-cinq Mai m il h u it cent q u a ­
‘A v o u é à SFJ4LIS (Oise),
T e rro ir d e T auctennea.
p
ro
jet,
les
lundi
13,
m
a
rd
i
14
e
t]
B
r
e w f é e n f V a n c e e f d lE ir a n f lie r .
S u p e rfic ie 4 heet. 78 a . 78 e .,
18»S, , ,
Suctf do M'* V awtroys e t fiiûMT.
1. — Uue Maison, sise & Vaucion- tre -v in g t-d o u ze .
m erc red i 15 ju in , d e m idi à q u a tre |
A d re sse r les com m andes,
d u n e h e u re de relecée,
Election d e dom icile e n la d em eure
par Adjudication E scom pte d e T raites e t B illets. —
n é s , en la G rande R ue d u V illage,
Ià M. C n a u v in -W iix a d u b , à Villers- AVendire
E n l a M airie d e C ra m o la r,
V E N T E S U R L l C I T k T l O N h e n re s d e relevée.
E n 1a M airie d e T azin lro y i
A vances d e Fonds s u r s i R u a t u r e ^ —
co m prenant : tro is pièces d’hab ita­ respective d es pprtiss.
A N ogent-les-V iergos, le 29 Mal J
C olleréls,
P a r le m inislère do M'D ksabie ,
D’im
tion, cuisine, cave, gre n ie r c o uvert
A a n i i-oni-rinnnfn«r nm ip iM
IP aPr aio
r lem iu
m iste
in istè
re re
0 6dM'
e M*
xEziEUB,
M é z iè si, i p r ê t s s u r successions, H ypolhèquM
1892.
n o taire & Creil,
ou ardoises, co u r, da n s laquelle b&M a r c h é de 2 0 h . 0 5 a . 3 T c .
d é p a r t e m o S t s d o r A i s n e e t d e r o i s e l ^ ^ l ^ i n a n ^ g j u l f i d dewB h e u re s . | e t a u tres
Le M aire,
com m is à c e t effet.
timCDt è usag e d e g r a n g e , b û ch er
Etude d e M* Gboboes LEVIEUX.
DB
______
'
EltracU oD e te x p lo ittllo D ta c U » ,.DEHAGNEZ.
e t toit à p o rc s; trois au tres petits licencié o n d ro it, avoué à Senlis,
-------------------------------------------------------------- , p ro jlm iu s d u C an al d e l’O ureq e l d e d e o r « . - O p é r . U o «
n û exécullon d ’un ju g e m en t re n d u logem ents; te rra in on la rris de rriè re;
ru e S a in t-llilaire, n ’ 10,
E lu d e d e M- DBIARD, n o taire i S enlis, la ligne terrée e n c o n s tru c u e n d e P a-1
p ju ie , l a F ran ce e |
s u r re q u ê te p a r le T ritu n a l « v il de l’ensem ble, d ’u n e coutenauce su p e r­
Suce' d e M" A lluabd e t C ualuin .
E tu d e d e M* PLIVARD, notaire
E N 47 P IÈC ES
su c c e sse u r d e M* Bbnoist . i « s à Reim s.
fB-franoar.
Senlis, le v ingt-sept A vril m il huit ficielle do vingt a res itu a ran te cen­
à C lorm ont (Oise).
Sises te rro irs do CREPV-EN-VALOIS
ce n t q u a tre-vingt-douze, o n reglstrô; tiares, tie u t d ’u n côté n o rd les h é ri­
A ffaires civiles e l c om m erciales.
et d o D UVï,
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Dalleux,
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A O J U G E ïn
E t a u x requfile, po u rsu ite e t dili­
canton d e Crépy-en-V alols,
A L’AMIABLB
te n tie u x d u M arais, .31, r u e R am tie rs T hibaut, d’u n bout e s t à la rue, A l’audiençe d e s criée s d u tribunal
gen ce d e :
arro n d isse m e n t de Senlis (Oise),
E n ladite E tude,
A d ju d ic a tio m V o lo n ta ir e
d ’au tre bout les terres d e la plaine.
w vil d e p re m iè re instance d e Seuils,
b u le a u , 31, P aris.
r
M adame M arguerite S c h m it.
A te c fa c u lté d e r é u n io n to ta le
Section B, n u m éros 113 e t 114.
Le J e u d i 23 J u i n 4892. d 2 h eures.
a u P alais d e Ju stice , ru e de
TRn l a m a iso n d ’E c o le d e V U lersépouse do M. Philippe J a a s , em ployé
o u parliellem
2. — Dix ares quatre-vingt-dixS a in t-G e n e st,
Républiqne,
lO X -X J T IO D J
d e b u re a u , et ce d e rn ie r ta n t en son sept centiares d e ja rd in , en la G rande
m e R ougem aille, n* 14.
F a r le m in istè re d e H* M éziébb,
L’adjudication
au
ra
lie
u
le
n o m iiersonuel q u e p o u r assister et R ue d u Village, te n an t d’u n côté MM. D’ U N E
M A I S O N D im a n c h e d ix -n e u f J n i n
APPBLÉB
n
o ta ire à Betz.
S’a
d
re
sse
r
à
M*
DRIARD.
a u to rise r la d am e son épouse, dem eu­ de Saint-M aiirice, L cm oine, Effelle, Sise I LAMOBLAÏE, canlon do Creil,
C
h
A
t
e
a
o
d
e
C
o
a
t
a
n
c
e
,
1 8 9 2 ,
l e L u n d i de la P entecôte, à 2 h eu re s
r a n t ensem ble à P a ris, r u e ^ F a u - la pièce suivante, et d ’a u tre <^té "
arro n d isse m e n t de Senlis,
. « * î £ " '! r a i p w Æ c w w « « ( ! i» * j ÿ .
d d e u x h e u re s d e relevée.
Sise àNBDILlY-SOUS-CLBBXONT (OlSe),
b o u ra Saiot-Douiâ, nu m éro 208 bjfi ; ru e , d ’u n b o u t no rd à M. F oum ier,
HÛM8 ÉTonn
su r la ro u te d e P a ris à A m iens, u* 40. E n l a M airie d e C répj-en-V alol8,
2" M. Dominique Schm il, cocher,
'a u tre b out Bégé de Coyolles.
A 3 e t 4 kilom ètres d e chacune
d e m e u ra n t à P a n s, ru e d u Faubourg
Section B, n u m éros 67 e t 72.
L’adjudication a u ra lieu ie M a r d i P a r le m inistère do M* Diuabd , notaire des g a res de L iaucourt-R antigny A V e n d r e o u ^ h C é d e r
Saint-D énis, n um éro 2 08 bw ;
à Senlis,
3. — Treize are s c in q u a n te -d eu x
1 J u Id 1 8 9 2 »
A l ’AXIABLB
e t C lerm ont.
3* M adame Louise S chm it, épouse centiares d e p ré p la n té , lieu d it le
coîniimis à c et effet.
heu re de m id i,
rioaes. surtout a u à - « r d e g e e m
d e M. Léon L eroy, m an o u v rier, e t cç Village ou la Touffe M ijon, tenant,
Cette P ro p riété com p re n d :
■ ■ le iie a uoe^ a e U o n ^ _ a é « M v e ^ » a J
S'a d re sse r p o u r tesren se ig n e m en ls :
d e rn ie r ta n t on sou nom personnel d’un côté n o rd Effelle, d ’a u tre coté y a d resser p o u r les renseignem ents
gran d ja
M aison d e m aaître,
îtn
" r d jM s jg g ^ g ^ N u s , r u e d es CordeUdT», 8 ,1 E lu d e d e M* FéU x COOTN, h u issie r | g l S w M éf*
q u e p o u r a ssister e t au to riser son Bégé de Covolles, d’u n bout o rien t le
1* A M* LEVIEUX, avoué à Senlis,
1- A M - SAINTE-BEUVE et .l’ag rém en t, potager
itager e t fru itier, belle
aybo
à Pont-S aiote-M axence.
ép o u se, avec laquelle il dem eure a m êm e, d’a iu re bout la piècé précé­ pou rsu iv an t la v ente ;
LEVIEÜX, avoués à S en lis;
se rre e n fe r vitrée),
iréo, v a ste s c o m m i s , 1
^
I
, . ,
,
^
1 ..
S aint-D énis (S e in e ), C ours Benoit, dente.
2 ’ A u Greffe d u T ribunal civil
J a
P u l f i m n Notice
2 ' A M* DRIARD, n o ta ire à & n lis, étangs, ea u x vives, contenance 11 S’a d re s s e r à
n u m é ro 9 ;
.
„ .
Senlis, où le ra h ie r des c h a ire s
Section B, n um éro 267 bia.
hec ta re 71 a res 35 centiares.
dépositaire d u cah ier d e s '■
4* M adame Phllom one Sctimii
4 . — T ren te -tro is are s quatreépo u se de M. L ouis-A lbert Piocel, vingt-onze centiares de p ré planté,
3- E t à M’ CORNUAU, notaire
22
ÔOO f r . l E tu d e d e ■■ P E n r , n e le ire à S euils. KI p j p j o i t ^ ^ j ^ j s a ü o n d ’exploitalton
o u v rie r c a rrie r, e t c e d e rn ie r ta n t en lieu d it la Vieille A rche o u la Touffe
a a ,w v v U I
M" P h il ip p e MARTIN . Hue à Prix
L uzarches (Seine-et-O ise).
so n nom p ersonnel q u e p o u r assiste r Mijon, te n a n t d.4’un
'i,n côté
o.ilii Baisset-Ble:
n n ie c p t.R lp « avoué à S enlis. m e
A vendre par Adjudication
A u dom icile d o H . BOURSIER,
J o n i s s a n c e d e s a ite *
e t a u to rise r son épouse, avec laquelle son, d ’a u tre côté Victor Foim nier, d ’i
d e la R é publique,
c u ltiv a te u r à B rasseu se,
il d e m eu re à C raraoisy;
E tude d e M* G eorges LEVIEÜX
n ' 20 ;
bout est les m ara is co m m u n au x , et
On
tr
a
ite
r
a
it
a
v
a
n
t
l’A
djodlchtion.
Le D im a n ch e 29 M ai, à 2 h e u re s.
5* Madame Marie K aulen, vcuvo de d ’a u tre bout la ru e .
licencié e n d ro it, avoué à Senlis,
B E R A , h u issie r à
O n 'd e m a n d e
r u e S a in t-llila ire , n’ 10,
P a r lo m in istè re d e H ’ C o n in .
M. P ie rre Schm it, ladite dam e sans
N euilly-en-Thelle.
A u te rro ir de SENLIS,
a n e c h a s s e d e 3 0 0 à A O iO
Section B, n u m éros 8 2 et 83.
i d e M' BALLÉDENT, com m is-1 Le M a rd i 7 J u i n , d d e u x h eu res,
profession, d e m e u ran t à A nzin(Nord)i
S uc' d e M" A lluabd e t Chalmin .
E t ce, m oyennant le p rix principal,
h e c ta i^ *
saire-p
riscu
r
à
Senlis.
r u e de la V errerie, nu m éro 3 0 .
x
a
'C
i
^
C
B
d e h u if m ille d eu x cent c in q u a n te
A SENLIS,
s ’a d re sse r à M* MORTREUX, n o taire
E tu d e ( M' JOLT, b u issio r-p rise n r
'^ 7 ' C B ' C D C B
« A gissant a u nom et c om m e fra n c s, o u tre les charges ;
P a r suite d e la ta illile d u sie u r DÉsiné
E n l’E tu d e e t p a r le m in istère
à C hantilly,_
j j crép y -en -V alo is (Oise).
a tutrice n atu relle e t légale d e
SUR SAISIE IMMOBILIÈRE
LAURET, e n tre p re n e u r d e battage
d e M 'PBTiT, n o ta ire . S uccesseu r d e M' B émbt .
Avec déclaration à M onsieur le P ro­
a ses enfants m in eu rs, M arieE n n n s e u l L o t,
à N euilly-en-Tliello, e l à la requête
c
u
re
u
r
de
la
République
:
M é n a g e san s en fan t d e « Philom ène Schm it e t Eugene
AUX BSCHÊnKS BT AU COMPTANT
de M' Ma d t in , sy n d ic d e ladite
1* Que ladite notification lu i est En l’audience d es criées d u T ribunal
I m a n d e p l a c e d a n s u n e ferm e ou
>S, n o ta ire |
civil de p rem iè re instance de
« S chm it; u
. ,
fa.illite,
A près le décès do M adame L b u è t u b , I
faite, e n conform ité d e l’article 2194
I m aison b o uigeoise, le m a ri, ------- .
à P o nt-Sainte-M axence.
A y an t po u r avoué constitue,
Senlis, séan t a u P alais de Justice
d u Code civil, p o u r q u ’il ait à p ren ­
A
NEÜILLT-EN-THELLE
I
ja
rd
in
ie
r o u v a le t d e c h am b re. la
E
n
son
dom
icile
à
VILLEVERT,
Sainte-Beuve, d e m e u ra n t à S enlis, ru e
d e ladite ville, r u e d e la R épu­
dre , s’il le juge convomable, dan s h
A V endrepar Adjudication 1
p o u r c a u s k d e oicès
I fem m e p o u r l’in té rie u r, b o n n e c u is iE n la d em eure d u sie u r L aurbt ,
m e d u H aut, n . 13,
d e la R épublique, n um éro 17;
blique,
délai d e d eu x m ois de ce jour, au
I nièro .
Le
D
im
anche
42
/
u
t
n
Le
D
im
anche
29
M
ai
4892.
a
4
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|
DE
Pétüdo
Cl
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r
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m
in
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re
*
O
m
n
lllly
,
m
.
d
.
n
16,
E n présence o u lu i d û m e n t appelé profil d e q u id o d ro iç s u r les im m eu­
d u n e h e u re de relevée.
j ’a d rc sse r p o u r to u s re n se ig n e d e M’ B r a u c h a m p s , n o ta ire à P o n t - |
En
bles v endus, telles inscriptions d’hy­
de :
P a r l e m inistère d e H *'B éaA ,huissier V oir le s affiches p o u r l e d é ta il.
S a iu te-H ax en ce,
I
èl ’ DAMIRON,
I m onts a u B u reau d u J o u rn a l.
M. L ouis-Albert P iocel. ou v rie r c a r­ pothèque légale q u ’il a v isera, sinon
à N euilly.
AVEC
L
e
D
im
a
n
ch
e
42
J
u
i
n
,
à
d
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u
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e
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re
s
Les
V
end
red
i
40
e
t
S
a
m
e
d
i
44
J
u
in
,
e
t
faute
de
le
faire
d
an
s
ce
d
élai
et
rie r , d em eu ra n t à Cram oisy,
M , G U Y O T , ferblanticrC irconstaiices e t D épendances,
d u n e h e u re d e relevée.
^ a d r e s s e r p o u r les rense ig n e m e n ts
« A gissant a u nom e t com m e icelui p assé,quelesditsim m eublespa9l i , ci:» \S t 3-El i ü
UNE GRANDE
I z in g u eu r à
Béthisy-Saiul-M artin
F o r m a n t u n e s e u l e P r o p r ié té ,
a su b ro g é-tu te u r des d eu x m i- sera ie u te td e m e u re ra ie u ta u x m a in sd e
P a r le m in istè re d u d it M' J olt .
Le 4 " N ovem bre 4892,
1* A M' MARTIN, avoué à Senlis;
(Oise), d e m a n d e d e su ite a n
Sises à SAINT-CLÉMENT,
« n e u rs S chm it, sus-nom m és;) l’acqu ére u r francs et q uittes de toutes
2* A M* BÉRA, hu issie r à NeuillyB E IiE E
O a v p i e p bien a u c o u ra n t d e la
dettes e t ch arges de cette n atu re non
com m une de M o b ib n v a l (Oise),
Il se ra procédé, le D im anche tin y l- in scrites;
I p artie.
.
Lieu d it le Clos M a rin o u Us Q uatre en-T hcllc;
A usage de T annerie e t Gorroierie
stœ J u i n m il h u i t c e n t q u a tr e - n n g t
2* Que les anciens propriétaires
[tues.
p o u ta n ts e r v ir à to u ta u lr e e o m m e r c e
Agents d’Assnrances
d o u z e , d u n e h e u re de relevee. en la desdits im m eubles sont, o utre les v en­
E n p a r f a i t é t a t d e e u ltu r e ,
Etude d e M* E m ile DEMELIN,
M . B l d O C » àO rm oy-Y illors
o u in d u s tr ie ,
L’adjudication a u ra lie u le M a r d i
M airie d e Cram oisy, p a r lo m inistère
L
a
Com
pagnie
d
’A
ssu
ra
n
c
e
s
con
tre
\
!îtm M d e a n m
licencié e n d ro it, avoué à Senlis,
Siso à DROIZELLES,
d e u rs :
lA J u in 1 8 9 2 ,
A PONT-SAlNTE-MAXENCE
l’incendie l a JféJropofc d e m a n d e I
d e M* Desabie, n o ta ire siis-nom m e, a
m e d e V illevert, n* 7,
p rè s N anteuil-le-H audouin.
G ervals-Christophe-O oésim e Cuisy
d tiitd i.
s u r les b o rd s d e la riv iè re d ’Oise.
la v en te a u x en chères publiques, au x
d e s s o n s - a g e n t s d a n s les a rro n ­
S u c' d e M" D b lg o v b e t T h bm b t .
S’adre sse r à M. LAIR, 126, bo u le­
p lu s offrants e t dern iers enc h éris­ et O pportune-E lcouore R ossclet, sa S ’a d resser p o u r les ren seig n em e n ts :
dissem en ts d e S enlis, C lerm ont et
_
M . l i E G R A N D , c h a r­
v a r d M alesherbes, P a ris. ^
V A M* LEVIEUX. avoué à Senlis,
’’^ 5 : s s 3 ’'C P ’5 : a
s e u rs des im m eubles dont la désigua- fem m e ;
Com piègne.
E tude de M* RICHARD, n o ta ire
c u tie r à S eulis, d e m a n d e a n a p Po u r l’article 2 :
F o rtes r em ises.
P a r su ite d e s a is ie im m o b iliè re,
p o u rsuivant la vente;
tion su it :
à
P
o
n
t-S
ainte-M
ax
en
ce.
p p e n ti.
E poux Voisin-Flobert ;
2* A M’ POULAIN, hu issie r à Crépy;
- d ’une
'ad
re
sse
r
à
M.
E
.
ALLARD,
à
|
A
L
.
O
U
1
5
Ï
1
P o u r l’article 3 :
3* Et a u Greffe d u T ribunal civil
D E S IG N A T IO N
C hcvrhgny, p rè s Laon (A isnet
U n e d a m e de 4 2 a n s, m u ­
Nicolas L eclère e t Virgim c-A gatbe de S enlis, o ù le c a h ie r d e s charges
ünb
P r e m i e r L ot.
n ie d e b ons certificats, a y a n t d éjà
C aron, sa femme ;
e st déposé.
____
lise à YERNEUIL, r u e d u C arro ir,
trav aillé d a n s la c u ltu re e t sach an t
Charles-E ugèiie Carou et C aroline
Une M aison, située à Cram oisy,
C lRC O N STA flC ESel DÉPENDANCES
ET
te
n
ir
les
livres, d e m a n d e a n e
M istoufiet, sa femme ;
. YINEUIL-SAINT-FIRMIN (Oise),
Sise à ACY-EN-MULTIEN,
E tude de M’ G eorges LEVIEUX,
A m édée-E ustaclieC aroneiP alm yrel a c e d e c o n c i e p g e dans une
14 Pièces de Terre, Pré et Bols
en la gra n d e R ue, p rè s l’Eglise.
licencié en d ro it, avoué à Seulis,
rm e o u u n e occupation quelconque,
A u re z-d e-ch au ssée, cuisine, salle
H au t, consistant au rez-de-cbaussce Laurence M orineaux, sa fem m e ;
Sises
a
u
te
rrito
ire
de
YERNEUIL,
ru e Saini-U ilaire, n* 10,
A rtU L d eU es (et p lu ti M-plM
le t et les
L’adjudication a u ra lieu le M a r d i à m an g er, u n salon.
Paul-A rm and Caron et A lphousm e
e n u n e cave, u n e é la b le , u n fournil,
a u b u re a u d u Jo u m a L
■elllesr «ircIiéieiBplOTèdp'Itii
____________
,.
. VlmCdlUSuce» d e M” A l lü a r d e t Ch a l m in .
» 1
M A I 1892»
P rem ie r étage, q u a tre ch a m b re s a A Vendrepar Adjudication
u n e pièce d’habitation, un e g range; Vilcoq, sa fem m e;
Sêtsurs^Ctusurs
itH oaSêteurs^Etsseurs oa
de la rSflnii
rtfln n di
h e u re d e m id i.
KM.ceoirad’éleTaie le riasimportiai.
coucher, d e u x ch am bres d e dom es­
A rt. 1 e t 4 e t p artie d e 1 a rt. 2
a u p re m ie r é ta g e e n d eu x pièces, u n
E n l a M airie d e Y ern en il,
m* G n e p e r s o n n e d e 40 a n s,
/*~
P8IX
«ni
Concoart.
H
n
O
U
S
M
L ouis-Isidore-H onoré Rosselet et V EN TE SUR LICITATION En l’audience d e s criées d u Tribuiial tiques.
p e tit c abinet, g re n ie r ensuite ;
I sa c h a n t faire to u t ce q u i co n cern e le
n ix n i m n . u a iE u s rm , vuP a r le m in istè re d u d it H* R ic h a r d ,
civil d e p rem ière in stance d e Senlis,
E c u rie e t rem ise. Cave e t g ren ier.
2’ D’un p e u t b â tim ent couvert en R osalie-Paiiline V erdière, sa fem m e;
■ m , itt.4«ti..
m énage, d ë s i p e s e p l a c e r ch ez
AU PLUS OFFANT ET DERNIER
séant a u P a lais do Ju stic e, r u e d e
A ndré-G uillaiim e Cheval e t A nastuiles, à usage de bo u tiq u e ; d 'u n petit
ENCHBBtSSEUR
S ’a d re sse r d M. DIDAUX. à V în eu tl. L e D im a n ch e 42 J u i n , d 2 h eures.
“ N'ACHETEZ PA S ” I u n M onsieur seul.
la R épublique.
to it à porcs, poulailler e t a u tre s d é ­ tasie-Pélagie Villefroy, sa fem m e;
u n e avoir pris conaiisunM do aoaveaa
S’ad re sse r a u B u reau d u J o u rn a l.
Les époux Leclère e t consorts Ca­
CatalotaeblBriré, envoyé rraneo.
p en d a n c e s; c o u r e t ja rd in , p uits m i­
f adresser p o u r les ren seig n em e n ts
Etu d e d e M* J o ie s VÉNUAT, notaire
ron, sus-n o m m é s ;
to y en avec M. Seillière.
A
r m s r n u B
ŒUFS 1”A PRIX
COUVER
a u Plessis-Bellevillo (Oise).
V A H ' DEMELIN, avoué à Senlis,
A x 'e c C o u r ,
txmr U n M é n a g é e d é s i r e
Augustiiio-A im ée Lefèvre, veuve
Le tout tenant d’u n côté M. Seilliere
TRÈS
BON
itf CenWHPt Urlnk PAHlt HO
p o u rsuivant la v e n te ;
I p l a c e d a n s u n e m arso n b o u rseo lse,
J a rd in e t D ép endances,
e t Félicité D ebeauvais, d’a u tre côté de M. Jean-V ictor Oblel;
DeNOUS itM U IA l, la donxaine.
2* A M* LÉPINE, h u issie r à
le m ari valet d e ch a m b re , s a fem m e
M adam e veuve G odart, p ar d e v a n t la
H ippolvte Lefèvre;
NOLES Al FAVUHU8
Sise à BÉTI!ISY-S t -MARTIN,
P
M
u
a
a
u
n
i
o
i
concierge.
M ario-tliércse Lefèvre, fem m e de
3 ' A M* M ÉZIkRE, n o taire à Belz
r u e d ’E n lia n t, d ’a u tre b o u t
P rès la place d u C arrouy,
De C harpente e t d e C h arronn ag e.
Spétialiie de ees3 nees.
S itu ées te rro ir d e VER,
F rançois Ja n e t de Saint-Julien ;
4 ' A H ' BUTEL, n o ta ire à Chàteauvelle route.
Le m a ri à 27 a n s, la fem m e 38 et
r* |o rt(oit«epr«.la tlalrt u m t twplacéa
e t DE
S’a d resser à M. YALADON, à Nan- A Vendre par Adjudication
François-A loxis C harpentier ;
Tbierry (Aisne).
I u n enfan t de 3 a n s .
D e u x iè m e L ot.
PETITS POU88IN8
1 6
P I Ë C E I S
3* E t qu e ne connaissant pas tous
te
u
il-le-lla
u
d
o
u
in
.
De posles de S m A I et FA TU eU Il
5’ A u Greffe d u T ribunal civil d e
Le D im a n ch e 42 J u i n , d 2 h eures,
S’a d re sse r a u B u reau d u Jo u rn a l.
Deux ares q u a ran te-c in q centiares ceux d u chef desquels il pourrait
DB
l
e
tr.
la
d
o
u
iia
e
,
2
S
fr.
le^
S5.
prem ière instance d e S enlis, o ù
d e te rre , te rro ir d e Cram oisy, lieu dit ôiro p ris des inscriptions p o u r raison
Imco tnitM (tn a, Bm m irrivéi faniU a
A VER, e n la Maison d ’Ecole,
cahier d e s c h a ig e s e st déposé.
A .
V E I V O r t - E
le t i s u j n t ( n « o r l'A fltiltE n Ixiwles Beauvettcs, te n an t d 'u n côté M. d’hypothèque lé g a le . le req u é ran t
um r O n d é a i p e p r e n d r e a n
trielli.fact.aitllcat
«et.
tH8
ta
tiNk.-f*.
P
a
r
le
m
in
isièro
de
H*
J.
V
é
n
u
a
t
,
lle u r te u r , d 'au tre côté plusieurs, d un ferait publier ladite notification dans
IF o n d s d e B o n l a n g e r l e d a n s
1 » 2 0 0 fra n c s
Situées te rro ir de
n o taire.
M’ E m ile D É M E L IN
b o u t veuve Guillem , d a u tre bout la un Journ.il d ’annonces ju d ic ia ire s,
ilprcu»(»r a B O V U A M tUInt-U-Olm)
I lo d é p artem en t d e l’Oise.
BÉTIilSY-SAINTMARTlN.
lim n la la tocUU d« AcricalUanM Inaca.
avoué à Sentis ;
sente.
conform ém ent à la loi.
S’ad re sse r a u B u reau d u J o u rn a l.
B i ^ i i f s t t » ! ra,w a/<M iMTiM.
L’adjudication
a
u
ra
lie
u
le
E tudo d e M* G. LOMBOIS, notaire
T ro is iè m e L ot.
P o u r e x tra it ;
D im a n c h e 1 9 J u in 1 8 9 2 »
8 ans, papiers d ’o rigine, ta ille l‘ 58,
à P récy -su r-O ise.
(Signé) G. LEVIEUX.
Treize ores quara u lc -d eu x ce n tia res
d d e u x heures.
’aitclie, se m onte, b eaucoup de fonds;
d e te rre , m êm e lieu, tenant de tous
E t d e M' RICHARD, n o ­ toutes garanties. A fait d e u x saisons 1 4 H e e t . 1 9 A r e s 8 5 CL
Eu la M airie d e B étbisy-S t-M artin.
côtés p lusieurs, e t p a r hache re n tra n te
ta ire à Pont-S ainle m ontée pa r un e d a m e . H abituée au x
DB
A rt. 3 .
S 'a d resser p o u r U s renseignem ents:
à M. lle u rte u r.
M axence.
chem in do fer et tram w ays.
Etudes
de
M"
DÉMELIN
et
LEVIEUX,
Q u a triè m e L ot.
1’ A M’ LEVIEUX, avoué à Senlis,
S’a
dresser
chez
H.
LEFEBYRE,
au
" E x tr a . S iip é r * le x ir* e .
avoués à Senlis.
V Q B
Sis te rro irs d e PRÉCY-SUR-OISE
poursuivant la vente ;
Q uatre are s d ix centiares de terre,
Hontcel-Pontpoint (Oise).
e t VILLERS-SOUS-SAINT-LEU,
FAR IU I1I D'ACCEPTATIOI lÈliFtClAIRI
2 ’ A M* HOCQUARD, not.airc â
m êm e te rro ir, lieu d it les M artelets,
e u r ^
g m
R
éthisy-S
aint-P
ierre,
dépositaire
d
u
1* DB
te n a n t d ’un côté M. Sniiiliard, d ’autre
A vendre par Adjudication A
F
I I - . A
T
T
E
&
G
“
côté Madame F a n clie ro n .d ’un bout la
J o u r n a l de S enlis, feuille du 22 ca h ie r d es charges.
L e D m a n c h e 4 2 J u in .d d û u x h eures,
c a rriè re Ju stin e, d ’autre bout Des- Mai 1892, n ’ 41, 4 ' page, 1” colonne,
3* Et à M. DÈREST, p ro p riétaire à
(j8 ^
c c x e s e s
a
En l’é tu d e e t p a r le m in istè re de
Béthisy-Saint-M artin.
p re z .
Sises à MONTLAYILLE.
18’ ligue:
,
,
.
M' L o m b o is , n o taire à P récyL ire : L'article 1" h M. Louis TisG E N R E D U C -P L A C E
com m une de V ern e u il-su r-O ise ;
sur-O ise.
Se trouve à Senlis, otiex :
M IS E S A P R IX
se ra n t; a u lieu d e l’a r ti c le 1” à Made­
E tude de M G eorges LEVIEUX,
2 “ BT DB
O C C A S IO N
HH.
MM.
Indép endam m ent des charges, c lau ­ m o is e lle A iig é lin e -J o s é p h in e H erbain. licencié en d ro it, avoué à Senlis,
l’adresser à M. SIHAR, propriétaire
ide
do
M'
HOCQUARD,
notaire
CHOQUET-BRASSIER
, ép icerie e n LAURENT, m e d u C hàtel.
r
u
e
S
a
in
t-llila
ire
,
n
’
10,
se s et conditions de l’adjudication, les
(Signé) E m ile DEMELIN.
à N anteuil-le-Haudouin.
à Béthisy-S ain t-Picrro.
LECLERCQ, r u e Y ieilie-de-Paris.
im m eubles sus-désigtiés sero n t m is
S uc’ do M“ A l lc a r d e t Cu a l u in .
g ro s, ro u le do N antouil.
G b o r g e s LEVIEUX.
LABOURABLE
a u x enchères su r les m ises à prix
NIVART, ru e V ieille-de-P aris.
BOUFFETIER, place d o la H alle.
Sises te rro ir de VERNEUlL-s.-OISE.
su iv an tes, fixées p a r lo ju g em en t susPATTb, r u e d e la Poterne.
DES 8 E, place H en ri IV.
Art. 4 .
L’adjudication a u ra lieu le
AUX e n c h è r b s p u b liq u e s
énoncé, savoir •
DUFOURMBNTEL, r u e dc l’A p p o rt- TONNELIER, m e d e V illeveri.
D
i
m
a
n
c
h
e
d
o
u
z
e
J
u
i
n
GREFFE DU TRIBUNAL DE SENLIS P a r s u ite d ’a c c e p ta tio n bénéficiaire,
P o u r le prem ier lot,
H** v euve PLANSON, p o rte S ain tau -P a in .
1892»
( o ise )
1 .5 0 0 fr.
s u r celle d o ....................
SUR BAISSB DE MISES A PRIX
Y incont.
ENCAUSSE, place L avaran d e.
d d e u x heu res d e relevée.
P o u r le deuxièm e
En l’Etude e t p a r le m inistère
M'* v euve TAUPIN, r u e Bollon.
S
isoà
MORIENYAL,
m
o
d
e
l’A
breuvoir
En
la
M
airie
de
V
em
enil-SDr-O
Ue.
POIRÉE,
ru
e
Rougem
aille.
Déclaration
do
Faillite.
A
C é d e r d e s u ite
lo t, s u r celle d e
»
de M* B b a u c h a h p s , notaire à PontBT
P a r le m inistère de H ' R ic h a b d ,
P our le troisièm elot,
M*' v euve FOUET, G rande R ue.
Sainte-M
axencc,
f44 Cham bre^/,
D’un ju g e m e n t re n d u p a r défaut,
6 B e c t. 0 8 A res 3 8 C en t.
notaire â Pont-Sainte-M axence,
s u r celle d e ....................
^
H H . LE ROMAIN, G rande Rue.
com m is h ce t effet,
X C h a n tilly » c h e z
DB
nar le T ribunal do com m erce de Sen­
BONNE CLIENTÈLE
.com m is à c et effet.
P o u r le quatrièm e
RUBÉ-BOCQUET, place d u M arché.
DB
lis, le d ix -se p t Mai 1892, e n re g istré ;
lo t, s u r celle d e ............
S ’a d r e s s e r p o u r le s r e n s e i g n e m e n t s :
S’adresser à
M adame v euve
MM. TUIERRY-PÛULAIN, ép . e n g ros.
D
IX
C
P
I
È
C
E
S
A été ex trait ce q ui su it :
V A M' DEMELIN, avoué à Seolis, POUCilARD, place do l’Hôpital,
Total des m ises à M
E n Y O P a p c e lic a »
DB
BEAUYAL-ROBERT.
L
eT
ribunal
déclare
le
s
ie
u
r
A
lexanChantilly.
poursuivant
la
v
ente
;
p r i x ..................................
*
Sises
te
rro
irs
de
GILOCOURT
BENOIST.
A
P
o
n
t-S
s
ln
to
-M
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e
n
o
e
»
c
h
e
z
tlrc-ProspcrALÉPÈK. pè re, m archand
2* A M* RICHARD, n o taire à Ponte t MORIENYAL,
Fait et rédigé p a r l’avoué p o u rsu i­ (lü bois à Belle-Eglise, en é ta t d efailDUCROCQ.
Sainte-M axence,
H " dEépositaire
m ilb D É HdEuUcahier
Ni
S ituées a u x te rro irs de
v a n t soussigné,
des
charges.
A
V
endrepar
Adjudication
Veuve TESSON e t Fils.
\
G b o rg b s L E V IE U X ,
E
tudes
de
F ixe p ro ^ so irc m e n t h ce jo u r la P o nt - S a in t e -M a x b n c b , P o n t p o in t ,
'
avoués à Senlis.
Senlis, le 28 Moi 1892.
E n l a M airie d e M orienval,
e t S a in t - V a a s t - d k - L oncm on t ,
A
Céder
de
S
u
ite
date de la cessation des p aiem ents;
Le D im a n ch e 42 J u in , à d e u x heures. Le Paquet de 250 grammes se vend partout 0,30 cent.
Signé : A . SAINTF.-BEUVE.
a rrondissem ent do Senlis,
O rdonne l’apposition des scellés
POUR CAUSB DB DÉCÈS
P a r le m in isièro d u d it M“ H o c q u a b d .
iiartoul où besoin se ra ;
E x ig e r le P a q u e t B i e n A f ^ e n t e t le nom A R I j A T T E m
Avec fac n lté d e ré o n io n to ta le on PAR SCITB DBSURBNCIIÈBBS DD SIXIÛMB
E t e n registré.
S’adresser è Madame veuve VIN­
Nom m e M. P a rm e n ticr juge-com ­
p a rtie lle .
CENT, à N anleuil-le-IIaudouin.
I f adresser p o u r les renseignem ents
1* d ' dnb
m issaire et M* M artin, avoué à Senhs,
de M ' l i e n i c q a e . no
L ’adjudication a u ra lieu
1* A M* SAINTE-BEUVE, avoué à syndic provisoire.
h N anteuii-le-H auaouin.
le D im a n c h e 2 9 J u i n
B eillis, poursuivant la v en te;
P o u r insertion :
A . V E ilV O ItE i
1892»
ET SES DÉPENDANCES
LeG reiner d u T rib u n a l.
A Vendre par Actjudication
• V A M* DESABIE, notaire à Creil,
, d d e u x h e u re s de relecéei
Chez M. TASSIN. p ire ,
L
é
o
n
BOUCHER,
Sise è NANTEUIL-LE-HAUDOUIN,
d é p o sitaire d u ca h ie r des charges.
route do Com pldgoe, 15,
f adresser p o u r les renseignem ents
on la ru e a u x P o u arre s, n* 2 5 5 b i s ;
P o u r insertion :
V A M'LEVIEUX. avoué à Senlis,
2 ‘ BT DB
Signé : A. SAINTE-BEUVE,
Art . 5 .
E n 2 0 Flèeea,
p o u rsuivant la v ente ;
T e rro irs d e PEROY, BOISSY• ■ Do différentes C oaleivs,
2- A M' BRAUCIIAMPS, n o taire
GREFFE DU TRIBUNAL DE SENLIS
o t L É s m
0
FRÇSNOY CILEVIGNEN
^
(OiM)
Pont-Sninto-M axcnco, dépositaire du
BT AUTRES
AfiT. 2.
T e rro ir d e NANTEUlL,
■ É a f a i Ë MlA-nUn
'
DU O H E W B U X i
Le
D
im
a
n
ch
e 42 J u i n , d u n e heu re,
o a h ie r d es charges.
lieu d it en ta P laine d u B o is d u Y<4>
E tudo d e M“ O eorgea LEVIEUX,
S Y N D IC A T
E a U m a iso n d ’Eooie d e PeroyA
vet-voBt
dM
C
l
t
m
a
z
g
ria
?
licencié en d r o it, avoué a Senlis,
L’adjudication a u ra lieu le I h l a r d l
les-O om brieB,
A vM -voiu dM PaUlcMlMY
m e S aint-U ilaire, n* 10,
' E tudo d e M’ A. SAINTE-BEUVE,
Y
M ChaveoB
~
...........................
se p t J a ln 18 9 2 »
P a r le m in istè re d e M' L b bic o d b .
fM
sont41a
MÎMm N toBd>aal4lsl ,E
A
V M S N T tÈ H B
Les cré anciers p ré su m é s d u sieur licencié e n d r o it, avoué à Senlis,
. Suce’ de M" A l Lu a r d e t C h a l m in .
h e u re d e m id i.
• m t •rr.
®
Au C hâteau d e OUoeow t.
A lé pé b , père, sus-nom m é, so n t inviru e de la R épublique, n ' 17,
> KiaptOTM ! • ItOTAl. W m M O R . « n i i w
En
l’audience
d
e
s
criées
o
ù
T
ribunal
té s à s e p re s e n lc rle M ard i r J J m n f M * . Successeur d e M" V an t r o ts e t F r é m i .
,
«ox
GoBveax
o
ris
la
eonlaor « t la
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. l^ u a rg e
E .é g » l e
E
tu
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e
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M*
QdRiLliON,
notâjTe
tm
civil d e p rem iè re instance d e Seuils,
~-nn«UeB
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ebet*
J
d n e u f heu re s et dem ie d u m arif». au
à C bam b ly (Oise),
au P alais do Ju stic e, r u e 4 e l i
a PaDlmilea. 11 cat la BEOL R èo6nM etew I
Suivant e xploit d e Dennel, hu issie r Greffe d u T rib u n a l, sis au Palais de V EN TE SU R L iaT A T IG N
--------------1
T a n U to a R m n « tM M n ta . — 1
R épublique.
à C répy-cn-Valois, d u vingt-cinq Mai Jnsllco, à Senlis, ru e d e la Républi.w.
.te d o is l«fM M M s*. 8 e treava é b u lea OotffMra-PaHtt- ■
d ' ùm
5 A n s . G p tn R o a e n .
f a d resser p o u r les r e n se ig n e m m ts
_
____ A nteoBa e t dettt-flaéoBa.
. . . .
A
1
p d lh u ltc eo tq u a irc -v in g t'd ü u z e, cnre- mto p o u r y d o nner leu r avis ta n t su r
la com position do l’éta l dos créanciers
r A H ” DÉMELIN e t LEVIKUX. Boa p our le G harroi e t l a G o n n e . Sise h RoNQUBitoLLBsfSeine-et-Olse),
|£HTREPOT : S iS .'S iu e d o l ' é o lilû u ie i.. PA R IS !
plu­
p rè s l’Eglise,
avoués è S e n lis;
® E tà * la re q u ê te do M. Julos-Philo- que s u r la nom ination d ’u n
I l i i v d b a n e e s u r d ie a B d # dn P re sp e e ta i eontenâttl ddtàils â a ltM ta tie e i, 1
De
l
a
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n
te
n
an
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sieurs
sy
n
d
ics
définitifs
de
la
faiflilc,
’ 3* A r LENICQUE. o o u ir e à N ang ^ n e C hapelle, boulanger, dem eurant
d M.kU<métres de la g a re de
A T B )« b R IB '
e n exécution de l’article 462 d u Code -eo h e o ta re a 2 4 s a tê 69 o e n tlarea,
teuil-lo-llaudouin;
C ham bly,
L e a u ri^ a é lu dom icile, en l’étude de com m erce.
3 ' E t a u Greffe d u T ribim aj cItU de
E n 5 t P lè i^ e n ,
A Vetbdt^ 0 U à Msouer
P o u r insertion :
à e H ' L evieu». a voué à S enlis, m e ,
Senlis.
ÀCREIL, M . R E 9 T A T f N T . C ollfelif-P»rtnm «M , 15, . r t n a . i t I . O t n .
Sjse-s terro irs d e BOUILLANCY, RÉEZA
L’AMIABLB
Le
Greffier
d
u
T
rib
u
n
a
l.
S a ln l-H ilaire , n u m é ro 1 0 , q ui est
FOSSE-HARTIN, VILLm S-SA IN Ta C R ip r - E N - r iL O I S , » 1 . e i I R N l R R , l , m e (te U B ooobetle. '
S’ad resser a n B ureau d u Jo tim a l.
U o N BOUCHER.
eonsUiué e t o t» u p era p o u r e u x su r I
CENEST e t BR 0 ÜY4
liL p résente notification e l les sm ie s ;
. A m u ^ m ic m
'
J o d ld te irtM *
A m o u i l" .
______
I
I
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Attirail de Culture
3 Pièces de Terre
D b trib o te n r d’H ngrsis BELLE CARRIÈRE
Caidtau à flacar.
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I V E A lU S O T S T I
Maison de Campagne
3'- 63“ 70' , de Terre
1B JL 1 8 0 B
-___ ..i_„ Matériel de C u t l u1 r e t e H ^ ^ l i l S
1d e m a n d e s _ e t
U ''84“ 5 1 'de Terre et Pré]
o ffres
VENTE MOBILIÈRE
BEAU MOBILIER
Trois Maisons conlignes
P R O P R IE T E
Ferme de 180 Ilect.
M AISON
MAISON BOURGEOISE
:iv E A is o T s r
g
D’ UNE
MAI SON
Bols, de
r
Chauffage
T E R R E S
Terre, Pré, Bois &Friches
!
Une Jument grise
Terres & Bois
DEUX MAISONS
CHICOREE BLEU ARGENT
VOITURE
Beux Pièces de Terre
Petit Corps de Ferme
Maison Meublée
AI.4 1 S O N
Terre, Pré et Bois
Terre, Pré,Bois et Friches
Fonds de Mécanieien
iv tA iis o J s r
27“ 40' de Bois Gareiie
400 GÉRANIUMS
4''38“41'de Terre &Bols
Pl&ites diranei pov mauîft
Bon Cheval Hongre
llarché(itTerre,PrétBo
Un Billard (i'becasion
HUSON DE CAMPAGNE
b ép 5 .à|^ u 8 , J ,. IVOREL, « . Ï Ï i K W 'v r .
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