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Transcription

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No 11
NOUVELLE SERIE
OCTOBRE 1974
t r im e s t r ie l
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FLOPETROL
2 2 8 , RUE E IN S T E IN , 7 7 5 3 0 V A U X L E P E N IL
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s o m m n iR E
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M
Concorde le Magnifique par C. JAFFEUX ......................................................
2
Quelques images de D .M .0 .................
4
La formation professionnelle par F.
BOUYS ..................................................
6
La Roumanie par A. BAJENARU
..
8
Les vacances de nos enfants par M.
DUBREUIL ..............................................
12
Le Pétrol sous la face des eaux. . . .
14
Tournoi de Volley-Ball par P. DROUX
15
A first in Far-East par P. ABORDHUGON ..................................................
16
Organigramme du Service du Per­
sonnel ......................................................
19
Assignment o f Operational Personnel
20
Rions un p e u .........................................
21
Les nouveaux arrivés
........................
22
..............................................
24
Nos je u x ..................................................
26
M e rc i! par N. BOUS SA C ...................
29
Le Carnet
w.'
\
PLAN D'EPARGNE FLOPETROL
Valeur de la part
au 3 1 -8-1974 :
par Christiane JAFFEUX
Ce bel oiseau il faut le vo ir voler pour l'aim er. Ses larges
ailes fuyantes et son bec fin, le rendent particulièrem ent
élégant.
Jean-Pierre et moi avons eu le privilège de le visiter et,
mieux encore, de l'accom pagner, lors d'un de ses fameux
vols d'étude. Ainsi, par un é to u ffa n t samedi après-m idi, à
l'heure où le soleil est plus chaud que l'enfer, nous nous
somm es retrouvés à l'a é ro p o rt de Bahrein, parmi les quatrevin g t personnes de to u te s nationalités, dont six français, in­
vités par leur Ambassade respective. Nous étions là, devant
le guichet de la British A irw ays, car nous allions m onter à
bord de notre cousin, le Concorde 202, fabriqué en
Angleterre. Dès que nous eûmes présenté nos passeports,
car une escale n'était pas exclue, nous gagnâmes
rapidem ent la porte d'em barquem ent. Nous ignorions encore
quel était notre plan de vol et, connaissant les performances
de ce supersonique, to u s les espoirs d'une escale lointaine
étaient permis. Enfin, nous franchissons la passerelle. J'eus à
peine un regard pour le beau m onstre, tant j'avais hâte d'en­
tendre vro m b rir ses puissants m oteurs. Nos places étaient
attribuées, aussi avons-nous filé to u t de go aux sièges qui
nous avaient été désignés. Me voilà calée dans mon fauteuil,
le 1 7B et, déjà ma ceinture de sécurité me m aintient fe r­
mem ent prisionnière.
Bien que très émue par ce qui m 'arrivait, je pensais soudain
que j'avais eu to rt de ne pas rédiger mon testam ent, alors
que nous étions devenus pour quelques heures des cobayes.
Ce jour-là, il s'agissait d'une étude a pprofondie sur le con­
ditionnem ent d'air. A lors je me suis mise à prier, afin que
rien de catastrophique n'arrivât et me jurai que j'accepterais
le mauvais sort, mais plus tard !.. Une chose devenait in­
tolérable : une faim soudaine qui me tira illa it les entrailles.
Dès cet instant, je ne cessais de taquiner Jean-Pierre afin
qu'il se renseignât si un lunch devait être servi.
2
Pendant ce tem ps, une véritable cacophonie envahissait
l'appareil. Les passagers d'un jour et de to u te s races, revêtus
pour la plupart des vêtem ents propres à leur pays, s'étaient
assagis et fo u illa ie n t sans réserve dans la poche avant de
leur siège, afin d'en extraire les inévitables sacs à rejets,
règles de sécurité et p u b licité intense sur l'avion qui les
transportait. Il n ’y eut pas d'accueil o ffic ie l à ce m om ent-là.
Déjà une vie intense régnait à bord : les journalistes se
hâtaient de s o rtir leurs carnets de notes, les ingénieurs et les
techniciens étaient afférés devant les innom brables tableaux
de bord, substitués pour l'heure à la cabine réservée aux
bagages. Que de fils, de com pteurs, de boutons et de
petites lumières, de quoi faire rougir la NASA. Dans le
couloir infin im e n t long, se fa u fila it une hôtesse, plus très
jeune, affublée d'un vilain ensemble rouge et blanc, digne
d'une ouvreuse de cinéma de quartier. Mais com m e elle
d istribuait des orangeades et que nous avions soif, je la
trouvais sym pathique quand même.
A utour d'elle, je vis évoluer deux techniciens, en short I Ils
relevaient avec grand sérieux les tem pératures am biantes
depuis notre m ontée. Un grand maigre, en tenue décente,
puisqu'il po rta it le pantalon, rem it à chacun un volum ineux
dossier sur « l'A ffa ire
Concorde », accom pagné d'un
questionnaire long com m e la nuit, auquel nous avons du
répondre, au cours des quarante-cinq m inutes passées à
terre. Je finissais par penser q u 'il devait s'agir d'un vol
simulé quand enfin, un speaker nous annonça le programme.
Par chance, ma curiosité fu t vite assouvie car l'annonceur
parlait anglais, il le fit en arabe ensuite. Donc, pour nous
résumer, je com pris que nous allions dé co lle r à 16 heures ;
(plus que v in g t m inutes de patience), que nous volerions à
l'a ltitude vertigineuse de 20 000 mètres, que la route choisie
était Karachi au Pakistan, retour en décrivant un cercle audessus de Bombay en Inde, puis M uscat en Oman, Dubai et
Bahrein. Cela devenait sérieux et je me surpris à nouveau à
penser à mon testam ent !...
Nous avions rem is notre questionnaire, lorsque nous vîmes
un stew ard portan t un plateau chargé de coupes de cham ­
pagne. Comme nous avons apprécié cette délicate a t­
tention ! Si ma grand-m ère viva it encore, elle eut d it : Ce
liquide me descend dans la gorge, com m e le Petit Jésus en
c ulotte de velours !
Entre tem ps un événem ent im p o rta n t venait de se produire :
les m oteurs com m ençaient à pousser leurs cris strid e n ts et,
l'on eut l'im pression alors, d'être sur un engin spatial tant le
bruit était intense.
Les machines avaient a tte in t leur chaleur m axim um ; nous
vîmes que nous roulions doucem ent sur la piste. L’aventure
com m ençait et l'anim ation é ta it à son com ble à bord. On ne
s'entendait plus ; to u t le m onde était excité. Nous n'avions
pas l'im pression d 'a tteind re une vitesse extraordinaire, mais
to u t de même on se sentait planer sur le sol com m e cela
doit être à bord d'une fusée. Le décollage avait eu lieu, alors
que je me préparais à l'in sta n t même à y assister. Là, j'ai en­
fin com pris que j'étais dans un supersonique, qui allait me
transporter à la vitesse fulgurante de 1 350 miles par heure,
c 'e s t-à -d ire Mach 2,08.
Tout se passa très vite ensuite, le tem ps de co m p te r jusqu'à
cinquante et nous ne voyions plus, ni la terre, ni la mer par­
ticu liè re m e n t bleue et calme ce jour-là. Dans mon cerveau se
déroula un grand film : le passé, l'avenir et le retour possible
sur terre... Jeus raison de rêver, p u iq u 'e n tre -te m p s arrivait
l'inespéré : le repas tant attendu I grand-m ère hôtesse, très
souriante dans sa blouse blanche, pour ne pas tacher le bel
ensemble, circu la it presque avec grâce dans l'allée et co m ­
mençait la longue d is trib u tio n des plateaux. Le destin était
avec moi, puisque nous fûm es, Jean-Pierre et moi, les
prem iers s e rv is ; d'où l'avantage d'ê tre près des cuisines et
en tê te ou en queue de rang. Je jetai un regard circulaire sur
le menu proposé : viande fro id e (peut-être du bœuf, mais
rien de sûr), puis from age c o to ya n t des figues baignant dans
un épais sirop ; une boule de pain de mie sous cellophane
accom pagnait le to u t. Le stew ard nous o ffr it sans com pter
un excellent vin rouge de Saint-Em ilion, lequel ne manqua
pas de me faire plaisir. Je mangeai avec joie, je bus
beaucoup... Concorde nous m aitenait toujours dans une
position légèrem ent inclinée en arrière, car lui, dévorait
toujours l'a ltitu d e et g rim pait haut dans le ciel. Depuis
longtem ps le paysage n 'o ffra it que de lourds nuages chariés
dans un ciel sans couleur. Nous venions d'ê tre débarrassés
de nos plateaux lorsqu'on nous annonça le survol de Karachi.
Hélas, mon cœ ur se serra à l'annonce du stew ard qui nous
in fo rm a it que déjà Concorde entam ait un grand cercle audessus de Bombay pour revenir sur Muscat, Dubai et
Bahrein. Quelle déception amère, j'aurais tant aimé visiter
Bombay. Je fus ramenée à la réalité car l'atm osphère
bruyante de l'appareil n'avait cessé de nous envelopper. Les
conversations ne s'en trouvaient pas altérées, mais c'é ta it
to u t de même fo rt gênant.
Il nous fa llu t s o rtir un autre questionnaire et chacun s'ap­
pliqua à fo rm e r une croix dans chaque case qui lui paraissait
être la bonne. Dubai éta it au-dessous de nous lorsque
brutalem ent
le
supersonique
amorça
ses
prem ières
décélérations. Les violentes secousses durèrent bien dix
minutes, puis s 'a ffa ib lire n t jusqu'à devenir im perceptibles.
19 h 15, nous apercevions la piste de Bahrein, que nous
touchions avec la grâce et la légèreté d'une plume. Notre bel
oiseau avait relevé son nez pour nous o ffrir à nouveau son
air digne. C ontrairem ent à l'habitude, on ne se précipita pas
vers la sortie, mais avec beaucoup de patience et de
com préhension, nous sortim es notre dernier interrogatoire.
Je m anipulais une fo is encore mon s ty lo -b ille bleu,
représentant Concorde, qui m 'avait été o ffe rt en supplém ent
au dossier. Je répondis le plus sincèrem ent possible à to u te s
les questions, lesquelles étaient identiques sur tous les fo r­
mulaires. Une grande enveloppe nous fu t remise, sur laquelle
il fa llu t inscrire nos adresses. Plus tard, nous devions
recevoir un beau c e rtific a t atte sta n t notre p a rticipation à ce
m erveilleux vol. A yant remis to u s ces docum ents au
stew ard, nous fûm es invités à q u itte r l'appareil. Nous ne
nous hâtâmes pas vers les p e tits cars de navette, mais à
maintes reprises, chacun se retournait pour admirer, toujours
une dernière fo is ce m agnifique avion qui fa it faire un
prodigieux bond en avant à l'aviation de tourism e.
On ne peut pas être déçu avec Concorde.
D u b a ï et ses très be au x Dahos.
Ces ba te a u x n a v ig u e n t du G olfe Persique
au G olfe du B engale e t tra n s p o rte n t
tou te s s o rte s de denrées,
des étoffes,
des m a rc h a n d is e s le s p lu s bizarres
en p ro ve n a n ce d 'E x trê m e -O rie n t e t d'O rient.
M esd am e s Jau zeleau , M e n g u a l, H u issm a n ,
P olla k et W illa lm e .
M e ssie u rs P o lla k e t W illa lm e .
« Le Radeau de la M é d u s e » !
T out F lo p e tro l à b o rd
p o u r o b s e rv e r un ba nc de dauphins.
J .-J . R ichou co n va in cu p a r M a d a m e W illa im e .
A . P o lla k e t M a d a m e J a ffe u x .
>
La fa m ille M e n g u a l en détente
a ve c P ascale et S andrine.
5
par F. BOUYS
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A fin de lever un coin du voile sur le m ystère des tubings, séparateurs, side pockets et autre pulling et w o rk over, sans oublier les
choke m anifold, un groupe com posé de dessinateurs, techniciens et secrétaires de D.D.E. et FA, est allé co u rir les champs de
Châteaurenard (champs de pétrole, bien entendu).
La visite com m ença à la Base FLO où M. BOISSY donna quelques explications sur les a c tiv ité s locales.
Le groupe se dirigea ensuite vers la station ELF de TRIGUERES où M. BIANCA après nous avoir accueillis, dirigea la visite donnant
tou tes les e xplicatio ns quant au fo n ctio n n e m e n t et aux buts de l'appareillage. C'est ainsi que la p olym érisation et le complexe de
SAINT-FIRM IN n'o nt plus de secret pour les visiteurs.
A près ces e ffo rts , il fa lla it bien se rem ettre et c 'e s t à DOUCHY que beaucoup p ortèrent un grand intérêt à la table qui par certains
côtés rappelait ces réunions de pétroliers bruyants de l'Epopée Saharienne.
L'après-m idi fû t consacrée au pulling. M. ROUCOULE s'étant jo in t à nous fû t, à l'im age de M. BIANCA, généreux en explications et
nous rem ercions le personnel qui travaillait sur ce m atériel de leur m agnifique dém onstration de nettoyage de puits par cuillérage.
C'est plus tard que prévu que l'autobus regagna sa Base et se libéra du groupe content d 'a vo ir connu le g oût du brut.
D u ra n t le traje t, M .
B IA N C A
(Elf) donne
des e xp lica tio n s.
6
S te e p le -ch e a se dans la
s ta tio n de S a in t-F irm in .
Le G roupe d e v a n t
tête de cheval.
Un p e tit c ro q u is
discou rs,
A . S c h w a c h h e im
m e n ta ire s
de
a tte n tiv e
au x c o m ­
M . ROUCOULE.
d ix it
la
vau t m ie u x
q u 'u n
g ra n d
M . RO UC O U LE (Elf).
« M . B oucher, i l ne fa u t
p a s m o n tre r du d o ig t ».
7
NIE
par A. BAJENARU
A llez prendre en Roumanie un bain reposant de folklore et de
tra d itio n s, éloignez-vous un m om ent de vos soucis, invitezvous dans une fam ille roumaine, là où l'on sait encore recevoir,
où l'on v o it encore dans les rues, en M oldavie, les paysans se
prom ener en costum e national le dimanche, et où l'on imagine
aisément com bien de patience et de tem ps il a fallu à des
mains expertes pour broder de telles splendeurs I
Cette île latine, entourée par la Hongrie et les pays slaves
com m e la Y ougoslavie, la Bulgarie et l'URSS, qui s'étend sur
237 000 km2 donc à peu près la m o itié de la France avec une
population de 20 m illio n s d'habitants et qui est appelée « La
Petite France » par la d ive rsité de son relief, d o it sa réputation
aux représentants de son riche fo lklo re sur to u s les continents,
à sa p o litiq u e étrangère de détente e t de paix dans le monde, à
son e ffo rt de développem ent industriel qui l'a fa it sortir de
l'anonym at, à ses e xp lo its sur le plan culturel et sportif.
Mais com m ent e x p liq u e -t-o n son o rigine latine au milieu des
slaves ?
En 106, la fin des lu tte s entre les Daces (population
autochtone) et les Romains, marque le début de l'in­
terpénétration des c ivilisa tio n s dace et romaine, l a population
daco-rom aine a continué de vivre sur ses te rrito ire s après
l'abandon de la Dacie par l'arm ée et l'a d m in istratio n romaine
(271-274) sous la pression exercée par les peuples migrateurs
(Sarmathes, Goths, Huns, etc.) qui déferlent sur le territo ire de
la fu tu re Roumanie : ce qui reste de ces peuples est à peu près
assimilé par les daco-rom ains.
Au VIe et VIIe siècle, ce sont les slaves qui pénètrent et s'y
fixe n t pour être absorbés par la population indigène.
Entre le VIIe et le IXe siècle, on assiste à l'achèvem ent du processus de fo rm a tio n du peuple et de la langue roumaine.
Depuis quand, la roumanie, considérée com m e un pays agricole, a -t-e lle com m encé son développem ent industriel ?
Le 23 août 1944, le renversem ent de la d ictature fa sciste et la libération du pays, de l'o ccu p a tio n étrangère, ont marqué le début
de la révolution populaire marquant une nouvelle étape dans le développem ent du pays.
Ses richesses en m atières prem ières : le pétrole, 2e pays d'Europe ; gaz naturel, 4e pays du m onde ; charbons, gisem ents de fer,
magnèse bauxite. Une autre richesse : l'o r (parmi les prem ières d'Europe) ont joué un rôle prim ordial dans son essor industriel.
De la m e r N o ire , fro n tiè re n a tu re lle aux au tre s fro n tiè re s ...
Quand on pense Roumanie, on pense M A M A IA , perle de la M er Noire I avec ses plages de sable fin et blanc. Mais il ne s u ffit pas
d 'y venir en conquérant, l'appareil pho to en bandoulière, la peau à l'air, prête à bronzer I.
Il faut fû re te r dans les ruelles de Constanza, ville portuaire encore im prégnée d 'in flu e n ce orientale où l'on découvre une mosquée à
l'in té rie u r de laquelle, un énorm e tapis exécuté en dix sept ans, mesurant quarante m ètres de longueur et pesant environ huit cents
kilos, s 'o ffre à nos yeux héberlués !
8
P aysa ns ro u m a in s à la s o rtie du M o n a stè re
Voronet.
On peut accéder au haut du m inaret (qui est le po in t le plus haut de la ville) par un escalier en colim açon d'environ deux cent
cinquante marches, pour adm irer un som ptueux panorama. Il ne fa u t pas m anquer de v is ite r le port, bordé de ruines rom aines et de
mosaïques encore très belles.
Oh ! j'oubliais ! le plateau de la Dobrogea avec ses vignobles à perte de vue, fa it le vin M u rfa tla r (M eilleur que le vin de Gallician)
qui a reçu des médailles d 'o r dans les concours internationaux.
Delta du Danube
Situé à 120 km de Constanza, le delta du Danube s'étend sur une longueur de 80 km, avec une superficie de 270 000 hectares de
roseaux, marécages, saules pleureurs et quantité d'oiseaux que l'o n peut découvrir, à c o n d itio n de se laisser g u id er par un pêcheur
qui vous emmènera dans sa p e tite em barcation, loin du monde, et vous o ffrira un spectacle fascinant, vous invitera à manger une
« Ciorba de peste » (prononcer tch io rb a de pechté) — soupe de poissons, dans un décor rustique, mais amical. Mais n 'oublions
pas qu'il faut y séjourner plusieurs jours si nous som m es de ceux qui aim ons à com prendre la nature et le peuple.
M o ld a vie
Les monuments d'arch ite ctu re médiévale, les plus beaux, se
trouvent dans le Nord de la M oldavie, notam m ent les monastères,
bâtis aux XV e et X VIe siècles, et d o n t les murs extérieurs sont
entièrem ent recouverts de fresques. Ces m onastères sont tous
situés dans le décor au charme si reposant des c o n tre fo rts subcarpatiques. Ils co n stitu e n t un m erveilleux et vivant tém oignage de
l'habileté artistique des maîtres artisans m oldaves, tant en ar­
chitecture qu'en peinture murale.
Le mode de préparation et d 'a p p lic a tio n 'd e s délicates couleurs de
ces fresques extérieures, qui, en dé p it des siècles et du clim a t
assez rude, ont gardé jusqu'à nos jours, leur fraîcheur et leur beauté,
est resté un secret des artistes qui les réalisèrent. La peinture des
Maîtres Moldaves de ce tte époque est considérée com m e ap­
partenant à la dernière période brillante de l'a rt byzantin, celle qui a
gardé en Europe, l'héritage de l'a n tiq u ité .
Retenons Suçevita, Vatra M oldovita, Voronet...
Voronet : remarquable m onastère !
Un erm ite avait encouragé le Prince dans un m om ent de grand péril,
pendant les guerres menées contre les Turcs. A près avoir gagné la
bataille et chassé les envahisseurs, Etienne le Grand a élevé cet
édifice situé au pied des montagnes.
Les peintures de ce tte église o n t des co lo ris vifs, nuancés, lyriques,
inspirés par la nature environnante. Ces peintures extérieures valent
à Voronet une grande renom mée. Dans ce tte région les coutum es et
le folklore restent encore intacts. Je m 'y suis trouvée, par hasard,
un dimanche. A ma grande joie, j'y ai rencontré des fem m es en
tenues paysannes (corsages aux broderies de to u te s couleurs, les
manches bouffantes ou très larges, ornés de broderies de fil de
soie, métal, paillettes, perles colorées, et des hom m es vêtus de
pantalons blancs et « bunda » — veste sans manches en peau de
mouton retournée, bordée d'une p e tite fourrure de m outon noir,
frisée — , coiffés d'un bonnet en m outon noir).
J'aime aussi le m assif m éridional, couvert de fo rê ts , dont la
présente du Cerf des Carpates, qui d étient le record m ondial de
beauté (cerbul carpatin). Cette région co n tie n t encore des chamois,
lynx, ours.
J'aime ces m ontagnes avec leurs pics, leur paysage ta n tô t ac­
cueillant ta n tô t très sauvage. Quelques villes : Sinaîa, station
M o n a s tè re de Curtea de A rg e s.
g
-
E t B u c a re s t?
P aysan m o ld a v e en co stu m e national.
clim atique (l'on y tra ite les maladies du systèm e ner­
veux). On ne peut pas y passer sans vis ite r le Château
de PELES, ancien, palais de la Dynastie des Hohenzoller, instauré en Roumanie, en 1867. La co n ­
stru ctio n de ce château est inspirée du style néo­
renaissance allemande, qui prédom ine aussi dans la
décoration intérieure, bien q u 'il y ait des pièces
aménagées
en
divers
styles : néo-renaissance
italienne et anglaise, baroque allemand, Louis XIV
néo -ro coco français, hispano-m auresque, turc...
Une autre très jolie ville : BRASOV qui a conservé de
nom breux m onum ents de l'époque médiévale.
Je ne dois pas o u b lie r la ville de Curtea de Arges,
centre de la céram ique fo lklo riq u e , située dans la
Valachie, où l'église épiscopale est le m onum ent du
X V Ie siècle le plus intéressant de ce tte région. M er­
veille du monde le lle est enrichie de to u rs originales,
et de colonnes en spirale, décorées extérieurem ent
de feuille s en pierre, stylisées, fleurs de lys, torsades.
A l'intérieur, l'é d ific e est soutenu par douze co lo n ­
nes. Une légende laisserait supposer qu'un artisan,
pour parfaire la c o n stru ctio n de l'église, y aurait em ­
muré vivante, sa propre épouse. (A vous faire fris s o n ­
ner, Mesdam es !).
10
Je n'en ai pas encore dit un seul m ot !
BUCAREST, c 'e s t : de grandes avenues aux larges
perspectives,
com m e
la très
belle « soseaua
A v ia tilo r» (avenue des aviateurs), qui nous conduit à
l'arc de Triom phe, érigé à la m ém oire des soldats
tom bés pendant la prem ière guerre m ondiale et qui
ressem ble un peu, mais en plus p e tit au nôtre. De
vastes zones de verdure et de fleurs, de nombreux
parcs, fleuris, agrém entés de lacs naturels ou
a rtificie ls, com m e celui de Cism igiu qui est un coin
de paradis ? Les Roumains s ’y prom ènent après leur
travail, et se rassem blent dans un e n d ro it où sont des
tables en pierre, ornées d ’une plaque en céramique,
spécialem ent conçue pour jouer aux échecs. C'est
une véritable partie de plaisir que de les regarder.
L'on y rencontre des groupes parlant sport, avec fer­
veur.
Le plus grand parc de BUCAREST, HERASTRAU,
s'étend sur cent sept hectares. Bucarest, c'est aussi
ses quelques tro is cents églises, ses nombreux
musées, qui renferm ent de grandes richesses.
Les to u riste s ne manquent pas de v is ite r le musée du
village où ont été groupées plus de deux cents
maisons paysannes provenant de to u te s les provin­
ces roumaines, du X VIIIe et X IX e siècle, chacune
d ’elles est m eublée et décorée dans le style de la
région.
Le cirque reste par ailleurs une des grandes distrac­
tio n s des Roumains.
Bucarest a enregistré ces dernières années des tran­
s form ations im pressionnantes. On y construit de
nouveaux quartiers dotés de to u te s les annexes com ­
merciales, sociales et culturelles.
Il me faut q u itte r to u te s ces ville s pour vous parler de
la culture en Roumanie.
Le sp o rt : l ’éducation physique prend une place im­
portante dans l'éducation des Roumains.
L'architecture : est basée sur des liens étroits avec
l'a rch ite ctu re populaire. Caractéristique selon les
régions et les matériaux em ployés.
Peinture : Un des noms les plus célèbres de la pein­
ture roumaine N. Grigorescu.
Théâtre : Une dram aturgie nouvelle est née, ces
M o n a stè re .
dernières années issue des problèm es de l'époque.
Musique : la musique roumaine et ses valeurs
plongent de profondes racines dans la m e et le cœ ur
d'un peuple doué d'une sensibilité et d'un raf­
finem ent artistique. C'est la musique qui, jaillie du
cœur, tend à ém ouvoir le cœur. Tous les co m ­
positeurs qui, comm e Georges ENESCO, ont lié leur
nom au destin de cette m usique, furent, et sont les
interprètes du génie populaire.
La musique fu t et est servie avec art en Roumanie et
à l'étranger par des chefs d 'orchestre com m e D im itri
DINICO, et par des chanteurs com m e Hariclea DARCLEE, Nicolae HERLEA, Octave EMIGARESCU, qui
triom phèrent sur les scènes de l'Opéra à Milan, Paris,
New-York, etc.
Danse : très variée selon les régions, captivante tant
par la beauté des costum es que par la grande d ive r­
sité des figures.
A rt populaire et folklore : principalem ent : costum es
nationaux, tapis, broderies, céram ique noire, objets
sculptés en bois, occupent une place im portante
dans la culture du peuple roumain. Les tra d itio n s
restent ancrées.
A Noël et au Jour de l'An, les enfants et adolescents,
viennent de porte en porte, chanter des couplets, et
souhaiter la « M ulti Ani » (Bonne année). C'est le jour
du jeu de capra : Un groupe d'enfants tiennent une
« chèvre » confectionnée en bois, et fo n t claquer son
bec, et circulent dans le village, accom pagnés de
musiciens.
A Pâques, les œufs sont décorés de dessins et de
peintures.
Le Dimanche qui suit le 20 juillet, a lieu dans les
monts Apuseni, la foire aux fille s du M ont Gaina.
Cette fête est annoncée à l'aide de buccins. Les m on­
tagnards fo n t quelques kilom ètres à pied pour arriver
au haut de ce m ont et se rassembler. Certains vien­
nent de très loin.
Danses folkloriques, chants et p ittoresque sont de
rigueur.
Bien des idylles s'y nouent aussi...
Ce qui m'amènera, au prochain numéro, à vous parler
des coutum es assez particulières d'un mariage
roumain.
11
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A
S
ïli
par M artine DUBREUIL
Cette année, quarante « colons et co lo n ette s » FLOPETROL
ont eu la chance de pa rticip e r aux séjours de vacances
organisés par le C om ité d'Entreprise ELF RE.
Deux centres leur étaient proposés :
— l'un à la m e r: CAPBRETON (Landes);
— l'autre à la m ontagne : S A IN T-JE A N -D E -S IX T (Savoie).
Au cours d'un voyage à CAPBRETON, j'ai pu vis ite r le centre
de colonie, et déco uvrir les a ctiv ité s de loisirs proposés aux
enfants. Toutes les co n d itio n s sem blaient être réunies pour
passer d 'exce lle ntes vacances:
— des locaux agréables et bien aménagés,
— un parc im m ense sous les pins avec aire de jeux : g o lf
m iniature, etc.,
— une piscine d'eau de m er (bassin de 25 m de long)
favorisant ainsi la pratique de la natation to u t au long de la
journée.
Etait réservée aux plus grands, l'a c tiv ité VOILE. Très
développée à CAPBRETON, plus particulièrem ent sur le lac
d'H ossegor. La colonie disposait de Zelfs, de Caravelles,
d 'O ptim istes, de Zodiacs ;les cours étaient donnés par un
m oniteur diplôm é.
Des activité s manuelles et culturelles ont été réalisées avec
grand succès, com m e par exemple, les pièces de théâtre
jouées sur les lieux mêmes de la colonie.
A S AIN T-JE A N -D E -S IX T, les a ctivité s proposées aux colons
furent du même ordre, variées, éducatives et distrayantes. La
vannerie, le tissage, les perles ont été réservés aux plus
petits. L'ate lie r photo rem porta un énorm e succès chez les
12
plus grands ; les ballades dans la m ontagne, les randonnées
à b icycle tte ont eu égalem ent beaucoup d'adeptes.
Ainsi, SAINT-JEAN et CAPBRETON, par leur animation et
leur situation géographique, ont favorisé l'évasion et la
détente m éritées après une année scolaire.
Nous rem ercions les organisateurs de leur aide efficace et
to u s les parents qui nous o n t confié leurs enfants pendant
ces séjours.
Sabine i SEVRE
và/; ii ;-,w» c m i ic v
i- m
W illia m SOLLIEZ
sabe e PR GENT
11
VI.-C. T A M IA T TO
Franck GARRABOS
Eric BOISSY
Dominique GARRABOS
Stéphane BOIS
C o u s in e de M C. T A M IA T TO
O livier PRIGENT
Eric GEORGE
Bernadette GASPARINI
Florence SUBERCAZE
Chantai GAMBIEZ
Christine VAUTIER
Pascal VAUTIER
Jérôme
GASPARINI
Jean-Yves ESPOSITO
13
DU PETROLE
§ d ) 0D § Hfl É E E Œ ËB M f f l
Si l'on rapproche les conclusions du dernier rapport
du Gouvernem ent britannique sur les réserves d 'h yd ro ca r­
bures de la zone britannique de la mer du Nord et le récent
rapport des autorités de Bruxelles sur la « nouvelle
stratégie », on s'a p e rço it que d 'ic i une dizaine d'années la
mer du Nord sera suscep tib le de fo u rn ir en pétrole et en gaz
l'équivalent de quelque 400 m illions de tonnes de pétrole :
400 m illions de tonnes de pétrole, nous le rappelions dans
un récent Bulletin, c'e st ce que p ro d u it aujourd'hui l'A rabie
Saoudite. Quand ce rythm e de p ro d u ctio n sera a tte in t en mer
du Nord, l'Europe des Neuf tirera de ce tte zone un bon quart
des ressources énergétiques globales dont elle aura alors
besoin. « Jette ton pain sur la face des eaux, tu le
retrouveras un jo u r », nous affirm e le Roi Salomon au Livre
des Proverbes. Il y a aujourd'hui beaucoup de dollars à in­
ve stir sur la face des eaux de la mer du Nord, du go lfe de
Guinée et autres zones o ff - s h o r e : à term e, il y aura
beaucoup à recueillir.
Beaucoup à investir : un kilom ètre de p ip e -lin e posé sur le
fo n d de la m er du Nord coûte à peu près autant qu'un
kilom ètre d'auto rou te, so it une bonne dizaine de m illio n s de
nos francs. A vec le coû t d'une seule journée de forage, en
mer — environ 350 000 fra n c s — il serait possible de
s'acheter une assez jolie propriété de campagne. Sur la terre
ferm e, en A rabie Saoudite, l'équipem ent d'un gisem ent de
pétrole coûte dix dollars par to n n e de p ro d u ctio n annuelle :
en m er du Nord, il faut co m p te r sept à huit fo is plus. Par
grande profondeur, on parle de 150 à 200 dollars.
S'il y a beaucoup à in ve stir - le développem ent d'un
gisem ent de gaz m oyen com m e celui de Frigg coûtera
5 m illiards de fra n c s — il y a beaucoup à recueillir, à con­
d itio n bien sûr que les taxes des pays producteurs tiennent
com pte de l'am pleur des investissem ents préalables. En to u t
état de cause, la conjoncture est aujourd'hui très favorable
aux travaux marins. Au plan p o litiq u e , la d ive rsifica tio n
géographique est à l'évid e n ce une nécessité. On sait m oins
que l'inventaire le plus o b je c tif qu'on puisse faire des
p o ssibilités de p ro d u ctio n s pétrolières des tre n te prochaines
années oblige à chercher en mer dès aujourd'hui, com pte
tenu des délais q u'im pose la nature, l'essentiel du pétrole
des années 1 990 -2 0 0 0 ; pour rem placer les réserves qui
com m enceront alors à décliner partout en Orient, sauf en
A rabie Saoudite et, pe u t-ê tre , dans quelques pays favorisés
(Emirats, Irak), il faudra aller en to u te prem ière ligne p rospec­
te r les quelque 70 m illion s de kilom ètres carrés de surfaces
sédim entaires que recouvrent les océans. Elles co n stitu e n t
sur notre planète la surface vierge la plus im portante, por­
teuse des m eilleures espérances pétrolières des trente
prochaines années, et se présentent géologiquem ent sous
un jour beaucoup plus favorable qu'on ne le pensait encore il
y a m oins de dix ans.
La plus grande partie de ces surfaces se tro u ve n t à des
profondeurs supérieures ou très supérieures à celles de la
mer du Nord, entre 300 et 3 000 mètres de fo n d , inac­
cessibles aux plongeurs. T o u t un m atériel d o it être imaginé,
14
construit, expérim enté, atteindre un degré de fiabilité quasi
absolu, avec l'obsession perm anente de p ro te ctio n du milieu
marin ; il met en oeuvre les techniques les plus élaborées de
la co n stru ctio n marine, de l'électronique, du calcul scien­
tifiq u e , de l'a u to m a tisa tio n : on l'a maintes fo is rappelé, le
problèm e du travail par grandes profondeurs en milieu
hostile à la présence de l'hom m e n'est pas sans ressem­
blance avec celui q u 'o n t dû résoudre les explorateurs de
l'espace.
Bénéficiant de l'im p u lsio n donnée par les travaux de ses
sociétés nationales, la France est assez bien placée dans la
course aux profondeurs marines. Quand l'actuel délégué
général à l'Energie exerçait, voici douze ans, des respon­
sabilités pétrolières directes, il avait su amener les deux
principaux groupes français et l'in s titu t Français du Pétrole à
c o n stitu e r des équipes spécialisées et à travailler ensemble,
au sein d'un Com ité p é tro lie r d'é tu d e s marines subventionné
pour une large part grâce à une d o ta tio n spéciale prélevée
sur le Fonds de Soutien aux H ydrocarbures. Il en est résulté
les succès que l'on sait en mer du Nord et en Adriatique,
dans le golfe de Gabès, dans le golfe de Guinée, dans le
g olfe arabo-persique. Des matériels originaux de classe in­
ternationale ont été conçus puis fabriqués, souvent à
plusieurs exem plaires : p la te s-fo rm e s sem i-subm ersibles du
type Pentagone, grands ouvrages en béton (réservoir DORIS
pour Ekofisk), p la te s-fo rm e s articulées du typ e ELFOCEAN,
engins de forages à p o sitionnem ent dynam ique (Pélican,
Pétrel, Dyposemi). T out un ensemble d'entreprises de con­
struction, d'équipem ents marins, de forage, de plongée
sous-m arine, de pose d 'in sta lla tio n s fix e s et de pipe-lines se
sont créées et ont prospéré en fo n c tio n des besoins et à la
suite des pro sp e ctio n s des groupes français, dont le rôle
d'entraînem ent restera indispensable à leur développem ent.
C’est ainsi que le forage par 1 000 m ètres d'eau doit être
essayé dans deux ans, et que d 'ic i six ans, le matériel
capable d 'e x p lo ite r des gisem ents à cette profondeur devrait
être opérationnel.
Sans doute ira -t-o n plus loin encore. Déjà, près de 20 % du
pétrole que nous consom m ons vient de la mer. Comment
im aginer que, sous la double pression de la p o litique et de la
nécessité de renouveler les réserves, les entreprises ne
s'em ploient pas à fo re r toujours plus profondém ent, année
après année, le long des talus continentaux de nos océans ?
Que ce soit en produisant eux-m êm es leur énergie ou en
vendant leurs services, il faudra bien que les pays con­
som m ateurs équilibrent leurs com ptes extérieurs. Grâce à
leurs réalisations passées, appuyées par l'e ffo rt d'ex­
ploration et de développem ent des groupes pétroliers
français, les industries d'ingénierie et d'équipem ents marins
de notre pays ont devant elles un bel avenir, si elles savent
saisir une conjoncture m ondiale aussi favorable. II semble
bien que jusqu'à présent elles ne soient pas en retard pour le
faire.
Extrait du bulletin mensuel
d 'in fo rm a tio n s «ELF»
Le grand jour est arrivé !
Après m oult consultations,
formées.
les équipes
sont
« il faut les vo ir ces vaillants, ces fu rie u x
qui form ent les co h o rte s volleyiennes, de
tous âges, de to u s gabarits... »
Tous des champions représentant qui ?
la DET, EM, FA, DOP ou DDE.
L'affrontem ent sera dur. Qui l'e m p o rte ra ? T o u s
sont déterminés ; l'enjeu est d 'im p o rta n c e : la
coupe inter-service de V o lle y -b a ll réco m ­
pensera les meilleurs et sera pendant un an le
gage de la haute valeur s p o rtive des te n an ts de
|a coupe.
Les rencontres se déroulent selon les règles de
la F.F.V.B. sous la haute c o m p é te n ce de l'a rb itre
impartial s'il en est, P. DROUX qui, s iffle t à la
bouche et crayon à la main, pénalise avec la
plus extrême rigueur des fa u tes q u 'il ne peut
décemment laisser passer.
Les champions suivants d é fen d e n t les couleurs
des équipes :
Les équipes
en p le in e action..
P.
G.
B.
J.M.
GOMEZ
BAYON
DOREMUS
REVEL
J.P.
G.
C.
F.
J.P.
A.
RIBEYRE
WALTER
M ARTY
GAMBIEZ
PAPOT
GUIMARD
Ch.
C.
P.
M.
J.
MONIN
ROBERT
POLLAK
PEARCE
SALIOU
DET
A.
Y.
J.
M.
F.
J.M .
R.
SACCHET
G ALLAND
BLASCOT
ALLAIS
GOBINOT
BONNARD
DEJEAN
FA
R.
P.
M.
A.
H.
R.
R.
P.
M ASSIANI
CAYUELA
M AUG UIN
FRAIN
GEFFARD
TYBIN
SOBEL
DROUX
les remplaçants, irrem plaçables fu re n t TIC -TAC alias R. D E JE A N e t J.
CHAMALET, nos deux vedettes aux actions déterm inantes...
Le tournoi se term inera c o u ra n t octobre. N u l doute que ces rencontres
seront passionnantes. N ous vous tiendrons in fo rm é s du ré su lta t de ce
tournoi, dans votre prochain ECHO FLO.
L 'a rg u m e n t fra p p a n t
de l'a rb itre
15
Flopetrol D id ik Teknisi2
Indonesia
trol belum dapat menerima
banyak siswa karena harusj
12
Orang teknisi muda In­ menyesuaikan
kebutuhan j
donesia lulusan Akademi Tek
(permintaan) dan kemampu-1
nik aaat ini mendapat pendi­
an penerimaan, Diharapkan
dikan intensif mengenai cara
dalam waktu dekat Ini sudah
cara penambangan
minyak
akan dihasilkan beber&pa tebumi di lepas pantai dan danaga ahli perminyakan Indoratan, demikian'pula mengenesia yang mendapat pendi­
nai penggunaan peralatandikan di dalam negeri. (J )
nya.
|jakarta, Kompas.
Pendidikan yang untuk per
tama kalinya di Indonesia itu
dikoor dinir Flopetr ol S A , perusahaan Perancis yang berge r ak di bidang ten&ga-tenaga teknis industri-industr i mi
nyak, akan memakan -waktu
3 bulan di Jakarta. Bagi mereka yang lulus dengan baik
berkemungkinan akan dikirim melanjutkan pendidikan
di pusat perusahaan tab diParis,
a first
in
far east
par P. ABORD-HUGON
Flopetrol is still expanding and
growing. This year, for the f.irst time, a
training session took place in DEO and
I was fortunate enough to be the
training instructor in charge of this
session.
When told I was to go to Jakarta, I
must admit I had to consult an atlas as
I had never travelled to the Far East
and certainly hadn't realised Jakarta is
in the Southern Hemisphere.
On May 6th, I left France on a DC 10,
imagine my surprise at meeting an
acquaintance — Harry W right and his
family. During the long flight to
Singapore, Harry teasingly reminded
me what a serious and strict instructor
I was when he was a young trainee in
Melun a few years ago. We were
agreably surprised to be welcomed at
the airport by Reg Hay, my new
Division Manager for the next three
months.
District Manager Flopetrol
S.A, Bernard Colson, menyatakan bahwa sudah seharusnya Indonesia sebagai negara
penghasil
minyak memlliki
tenaga-tenaga ahli sendiri
yang dapat mengolah sumber
devisa itu sendiri. Dan dengan
tampilnya Flopetrol S.A. Ini
maka pendidikan ahli-ahli itu
tidak perlu dilaksanakan diluar negeri lagi, cukup di In­
donesia sendiri sebagaimana
yang pernah dilakukannya di
negara-negara lainnya didunia.
Untuk taraf pertama Flops
On the 28 th flo o r o f the
N u s a n ta ra ,
th e
m eal
p re s id e d o v e r b y B. CO LSO N
( if yo u lo o k c a re fu lly, you can
see the tip o f his nose).
Singapore... a beautiful and extremely
clean city, this was my first encounter
with Asia. During a short stay in this
city I. worked in the division office and
met several known Flopetrol ex­
patriates, and got acquainted with
three young trainees who were to
train in Jakarta. On May 10th I flew
from Singapore to Jakarta and crossed
the equator for the first time. After
going through the usual controls, I
carried my suitcases, hampered by
heavy clothing worn upon take-off
from France, I sweated profusely and
anxiously looked around hoping to see
a known Flopetrol employee. While
walking to the outer gate I saw an at­
tractive young Indonesian lady smiling
at somebody, I looked back, per­
suaded this charming smile was not
for me and was very surprised to hear,
« Good morning Mr. Abord ». The
charming Mrs. Simon had detected my
small Flopetrol crest on my briefcase
while her husband who was standing
nearby continued to look at the
ladies I This was my first meeting with
an Indonesian citizen and during my
three month stay in this country I
always met agreeable and smiling
people. I must add that Michel Simon
was to be one of my trainees. Soon I
was to see- some known faces
— Bled, Wendlinger, Idelot, not to
mention my new boss and friend Ber­
nard Colson.
I soon discovered that m y tru n k co n taining all m y
books and courses had so m e h o w been m isd ire cte d
between Paris and Singapore, and I had to go back to
Singapore to p ick it up w h e n it was fin a lly lo ca te d. On
May 18th I fle w back fro m Singapore, to Jakarta w ith
Yam, W ong, Omar, all three w ere to be part o f m y
group o f 12 trainees. For one o f th e b o ys th is flig h t
was a firs t experience. In th e Jakarta a irpo rt, like an
experienced traveller, I g u id e d m y frie n d s th ro u g h the
various co n tro ls and w e w ere m et b y M r. C olson w h o
helped us w ith the cu sto m o ffic e r — M r. C olson's
ability to speak Indonesian flu e n tly soon g o t us over
that d iffic u lty .
May 20th was th e firs t day o f th is m em orable firs t
training session, you can see th e ir faces on th e at­
tached p h o to and I hope y o u 'll agree th a t th e y d o n 't
seem to have su ffe re d to o m uch under m y strifct
supervision. To add in te re st w e to o k a 2 -d a y fie ld trip
to Jetibarang, 1 50 km east o f Jakarta, here the boys
visited a drilling rig and learned th e tru e m eaning o f a
« Christmas tree » in th e oil jargon. A Pertamina
engineer gave us valuable in fo rm a tio n a b o u t th is ,fie ld
where special p ro b le m s are en co un te re d, w ill you be
surprised if I te ll you th a t th e oil le ft on th e ground
rapidly cools o ff, s o lid ifie s and can be picked up by
hand (a pour p o in t o f 40 °C). W e saw a Forex d rillin g
rig, visited the S ch lu m b e rg e r base and th e D o w e ll
base w here we w ere g ive n visual, u seful and in ­
teresting in fo rm a tio n b o th in English and Indonesian.
W e to o k another sh o rt fie ld trip to Merak, 120 km
west o f Jakarta, w here w e saw som e F lo p e tro l b u r­
ners and enjoyed b e a u tifu l scenery. A t th e end o f the
session, a small g ro u p o f fo u r trainees w e n t w ith me
to Balikpapan (Mr. V aissade's kingdom ) to see the
p roduction barge. A h e lic o p te r fle w us fro m Balik­
papan airport to th e fix e d p la tfo rm o f a w e ll and a
boat to o k us to the te s t barge ; a very rough sea m ade
the trip delicate if n o t frig h te n in g fo r som e, b u t m ore
interesting and s p o rty fo r all o f us. M r. M o u lis to ld us
about the equipm ent, th e p ro d u ctio n , w h ile the rollin g
waves kept the barge s w in g in g back and fo rth .
On the return flig h t fro m Balikpapan w e boarded th e
Viscount, taxied aways, then sto p p e d , w e w ere asked
to step dow n and in vite d to push th e plane w h ich had
accidentally co llid e d w ith th e a irp o rt b u ild in g . W h ile a
small po rtio n o f an overhanging ro o f w as being
hacked away and a g ro u p o f passengers gave a hand
pushing the plane back on to th e a irstrip , I h u rriedly
snapped a fe w in te re stin g p h o to s o f o u r m ishap.
The pace o f a c tiv ity in Indonesia is such th a t som e
trainees had to w o rk and co u ld n o t a tte n d the fa re w e ll
supper fo llo w e d
by dancing
in a n ig h t-c lu b .
Mr. Colson o ffe re d us a w o n d e rfu l v ie w o f Jakarta at
night as our restaurant and n ig h t-c lu b w ere on the
28th flo o r o f the Nusantara, th e highest b u ild in g in
Jakarta. As you can see, o u r n e w Indonesian o p e ra to rs
are as versatile as the e xpatriate operators, lo o k at
Bob Fox singing in the n ig h t-c lu b ... Take a lo o k at the
appetizing dishes, th e happy fa ce s and I d ra w yo u r a t­
tention to Paul P io llet's s lig h tly slanted eyes (he has
been in DEO fo r fiv e years). I haven't, b u t can sk illfu lly
manage chopsticks and g re a tly enjoyed Indonesian
food. W e made th e headlines in Indonesian and
English Jakarta new papers. A sam ple is p ro vid e d fo r
those o f you w h o w ill d o u b tle s s ly agree I
Bob F ox c a rry in g
o u t h is duties.
Is th is an In ­
d o n e sia n
c iti­
zen ? N o t a t all,
th is
is
P.
P IO L L E T ... d a z­
z le d !
T ra in in g is
to u g h
a ll
tim e I
not
the
^
P ho to S o u v e n ir
The c/ass-room
A fte r saying g o o d b y e to all m y trainees and frie n d s I
decid e d to go back to France b y c o m p le tin g th e circle
around the earth. I fle w to H o n g -K o n g (w hat an in­
trig u in g and b e a u tifu l city). I sp e n t th e n ig h t in H ongKong, tim e e n ough to buy a ta ilo r-m a d e suit I W ith
s to p -o v e rs at T okyo , San Francisco, I fin a lly landed in
V a n co u ve r and fle w east o ve r the spectacular
Canadian Rockies, the w e a th e r w as clear and I had a
w o n d e rfu l v ie w o f s n o w capped m ou n ta in s and
num erous em erald lakes. I landed in Paris w here m y
w ife and ch ild ren w ere w a itin g fo r me, m y 2 1 /2 years
old d a u gh te r M yriam was ch a rm in g ly shy and hesitan­
tly recognized her Daddy, o u r fo u r o ld e r ch ild ren had a
lo t o f ca tch in g up to do, relating su m m e r cam p ex­
periences, s u c c e s s fu lly passed exams — I had m y
o w n e xperiences to ta lk a b o ut and share and fo r at
least th re e days everyone spoke at once at a te rrific
pace.
Dear frie n d s fro m DEO, I do hope to go back again to
y o u r d ivisio n . W e n o w have a g ro u p o f brand new
o p e ra to rs in DEO, I'm sure all o f you jo in me in b id d in g
them
w e lc o m e
to
our
very
in ternational
co m p a n y — FLOPETROL.
A stu d io u s train ee
ORGANIGRAMME
DU SERVICE
DU PERSONNEL
Vous connaissez le S e rv ic e du P e r s o n n e l, b ien sûr.
M ais c o n n aiss e z-vo u s les « t ê t e s » : d e c e u x qui
s 'o ccupent de vous e t ce q u 'ils f o n t e x a c t e m e n t ?
D EPARTM ENT HEAD
N. BOUSSAC
P e u t-ê tr e h é s ite r e z -v o u s m o in s à v o u s a d r e s s e r à
eux si vous les c o n n a is s e z un p e u plus.
Sachez en to u s cas q u 'ils s o n t à v o t r e d is p o s itio n
(et moi la p r e m i è r e ) p o u r vo us v e n ir en a id e , si
besoin est.
SECRETARIES
E. C UC H EVAL
F. FELIX
N. B O U S S A C
PAYROLL
J. BRULE
H U M A N R ELATIO N S
M. DUBREUIL
DISPATCHER
F. ESPOSITO
SOC IAL A N D IN SU R AN .
E. LIM O U SIN
TRIPS A N D V IS A S
M. VAU TIER
M - ïB M
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J P ^ 1WÊk
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“■ L
W
STATISTIC S
J.L. DEBELLUT
WMÊÊSm
mm
PAYROLL DEPT
J.C. B O U D REAU LT
J .J. FOURCOT
MESSENGER
R. TAPIE
assignments
of operational personnel
as from august 31st, 1974
DIVISION
AL G ER IA
BARTHES M ichel
NAV AR R O Jean
COSTES Jean-P ierre
CHASTEL M axim e
GOUBERT Bernard
KUHN Christian
LEFEVRE A ndré
V IC IA N A Emile
CAMICEL Georges
CHARUEL Raym ond
GARNIER M ichel
J A U N A Y M ichel
J A U N A Y A ndré
KIRCHHOFF Guy
LANCOIS Daniel
W O Z N IA K Germain
D I V I S I O N LIBYA
DEFRANCE Yves
ARN OU LT Pierre
BLA AS A lexandre
COLLOMBEL Raym ond
DUBENT A lb e rt
L A S C AU X Christian
PRIGENT Jean
QUILICHINI Jean
ROUSSEAU Paul
REYNES René
CHAFFARD José
DAVIES P. M a ld w y n
FON TO VA Raym ond
RUIZ José
ROMER Yves
VENTURIN O svaldo
W IL L IA M S Fred
D I V I S I O N N IG E R IA
BERNABEU Isidore
EXBR AYAT Jacques
BENNARDIS M ichel
GOLDSCHILD Pierre
BROGLI Daniel
BRU M AS M arius
CAROL Pierre
CANLER Pierre
CASTEL M ichel
DE SANFELICIANO Alain
LACOSTE Jean
LE COADOU Jean-P ierre
LOPEZ Jacques
MARGALEF Christian
PLUCHON C hristian
TUCCELLA M ariano
BOIG M aurice
BEVERCOMBE John
BOTTREAU Max
CASTEL Jean-C laude
DAN EY Pierre
DONIAS Jacques
DE COUESPEL Jean
EVANO Joseph
FERRIE H ugh
FOUGERAIS Daniel
HORNBY Keith
K A R A K U LA Guy
LEROUX A u g u ste
LAZZA R O TTO Alain
20
MERCIER Gilles
M A N K James
ROSIER Pierre
DIVISION AR G EN TIN A
DELOUVRIER Jacques
FERRIGNO Janvier
BOUQUET Claude
CONTINI Jean-C laude
KELLER Alain
RA Y N A U D Claude
AUGUSTE Marcel
FROMONT Pierre
D IV IS IO N
N O R T H EUROPE
TUECH Max
DELAHOUSSAYE W arren
FLOCKTON Keiran
M A S S A Claude
BROUCARET Francis
BRAMLEY G e o ffre y
BESTEL Guy
BREITLING A rm in
CABANIS Henri
DABURON Claude
HOSKIN Ian
LANNURIEN Jean
LAPLEIGNE Jean
MELTON Bryant
NOUBLANCHE Claude
REISS David
SMITH John
SELF John Charles
TOUPOTTE Roland
V ID A L Marc
BARBEDETTE Alain
BONNIER D om inique
BOISSARD Peter
CLARKE M ichael
DARBY Kevin
FULLARD David
FEIJAO Luis Filipe
GOODW IN Paul
GARNIER Yann
HAM ILTO N Gavin
LONG Robert
NICHOLAS Richard
POSKITT Léonard
SHAND John
VA N DER PEET Laurent
W O RTHINGTO N W illia m
W HITEHEAD Stephen
Z W A R T Klaas
D IV IS IO N
W E S T AF R IC A
LAGUERRE Roger
BRIGNOLLE Jacques
CHAPLAIN Guy
BIZE René
BEN Sim on
CROS Jean
CANO Francois
CHIBOIS Jean
DRAPPIER Henri
FAGET Pierre
GOUSSARD Christian
GUITTARD Lucien
GOUT Christian
HELDERLE Paul
K R A K O W IA K Gustave
LE DUC Serge
LORGIS M ichel
TORCATIS Guy
ZARDI Elio
AVRILLO N Alain
BUISSON M arcel
BURLOT A ndré
COUDERC Léonce
CONFLANT Bernard
FIORE Guy
GA'UME François
LAM OUR M arc
LONGATTE Daniel
LHOMM E Jean-C laude
LEGRAND Lucien
M A T U S Z A C Jean
MOSSET A ndré
PIC Je a n -Y ves
RIBES Max
TOURTELOT Jean
D IV IS IO N
M ID D LE EAST
POLLAK A lexandre
JAFFEUX Jean-P ierre
JOHNSTON Douglas
ADER Eloi
BADIN Léopold
BOUSSAT P hilibert
CORDINGLEY Gérald
DUSUAU DE LA CROIX J.
DEREYMEZ Léon
DUCHADEAU A ndré
DELUMEAU Gérard
FALQUE G ilbert
GENESTE Jacques
GREGOIRE R obert
GOUBAULT John
HUMBLET M aurice
H UISM AN Cornelis
KOPIETZ Peter
LECLERC Marc
LARCHEVEQUE Daniel
LACATTE François
LARTIGUE Jacques
LIVERPOOL Frank
MOURGUES Paul
M O N TO YA A n to in e
M ENGUAL Yves
MILLON FREMILLON F.
PRASLICKA Jean
PRONGUE Jean
ROSEMPLATT Jean
RICHOU Jacques
ROL M ichel
SOUFFRIN Roger
T A M IA T T O CLAUDE
W ILLAIM E Roger
BOITEUX Eric
BRUNET Jean-P ierre
CASTEX Robert
COLOMBIER Jacques
CORNETS
DE
GROOT
Hugo
EVENAT Alain
FERDINAND Daniel
FLAMMIER Christian
GAUDIN Guy
GAUCHERAND Bernard
HUBNER Pierre
HUART Claude
HENDERSON Peter
HESS Dick
HIGDON Ronald
JEANNE Philippe
JAUZELEAU Christian
KERNEIS Jean-N oël
KENNADY Paul
LAK Sies
LEMAITRE M ichel
OTT W e rne r
PELISSIER Max
PRIGENT Yvon
PARIS Jean-C laude
PINAUD M ichel
PELLEGRIN Raoul
RUIZ Gabriel
ROBERT Claude
ROMBOUT Casper
SINDALL Richard
SHEW CHUK Mike
TRENTINI Adrien
TRINCKLIN Gérard
TALBO TT Robert E.
VOLLE Gérard
YOUNGS Hubert
D IV IS IO N
FAR EAST
H A Y Richard
OLLIER Jean-Pierre
COLSON Bernard
D E V E Z E A U X Yves
VAISSADE Louis
ABO RD-H UG ON Pierre
A T T A L René
BLONDEAU Jean-Claude
BONDAZ Charles
BLED Jean
BERGE Jean-C laude
BEECROFT Peter
FAGET Joël
IDELOT Daniel
JOHNSON Claire
PIOLLET Paul
WENDLINGER Francis
A N TC ZAK Edward
BRADY G ordon
BORCHERT Guenter
CAILLY Alain
CLARKE Edward
CHESNEL Rémi
DENIS Jean-Jacques
DEVOUCOUX Gérard
DYDE A n to n y
ESCOLAN M ichel
HEPP Jean-Charles
H A Y James
KEEMINK Jacob
LEGUAY M ichel
LACHENAIT Jean-Pierre
LUNET A ndré
LANCEY Jean
LYONS Barry
M UMFORD David
M OULIS C lém ent
MAYER Reinhard
MENNETEAU M ichel
OPTEN Jan
ROUND Bernard
W RIG HT Harry
D I V I S I O N FRANCE
JURKIEW ICZ Stanislas
BOISSY Pierre
GOBINOT Freddy
BONNARD Jean-M arc
CAPOANI Jean-M arie
CARIOU Serge
CRIBELLIER Marceau
FILLION Alain
G UAY Daniel
G AUTARD Guy
GARRABOS Claude
GUIEZE Paul
LEPICARD M ichel
MARCELOT Claude
MINEREAU Yves
PORTE Daniel
RAIGNEAU Bernard
VOGELSBERGER Gaston
VO LA N T M arcel
CALLEW AERT André
FRANCE FOREIGN
G ALLAN D Yves
DEJEAN René
ARIF Jean-Pierre
BLASCOT Joseph
BONHOM M E Serge
BOISSON Gérard
DAURIS Alain
GASPARINI Raymond
H URAULT René
JONIK Jean
SMITH Philip
ALO Y Yves
FLAO René
GOEHRY Charles
JOYEUX Gerard
PRADES Alain
PITANCE A ndré
V IC IA N A Jean
VIGE Daniel
H O U S T O N OFFICE
BOUSIGUES André
VITET Jacques
UNALLOCATED
P E RSO NNE L
BENNEHARD Jean-Pierre
FEVRE Jean-Pierre
MAURICE Yves
MARCHE Guy
ô & d u ca d A e
H o nn i s o it qu i m a / y pense
c fc irt&
{ 'e tfA e /tw e
Le cadre, dans l'e n tre p rise,
rien à faire, si ce n 'e s t :
n'a
p ra tiq u e m e n t
— de d é c id e r ce q u 'il fa u t fa ire ,
— de d é s ig n e r q u e lq u 'u n
p o u r le fa ire ,
— d 'é c o u te r les ra is o n s p o u r le s q u e lle s la
chose ne d o it pas ê tre fa ite , ou d o it ê tre fa ite
plus ta rd, ou a u tre m e n t, ou p a r q u e lq u 'u n
d'autre,
— de m a in te n ir sa d é c is io n ,
— de suivre la q u e s tio n p o u r s 'a s s u re r q u e
la chose a été fa ite ,
— de d é c o u v rir q u 'e lle ne l'a pas été,
— d 'é c o u te r les e x c u s e s de ce lu i q u i a u ra it
dû la faire,
Une grave erreur d'étiquetage...
— de su ivre de n o u v e a u la q u e s tio n p o u r
s'assurer que c e tte fo is la c h o s e a é té bien
faite,
— de s 'a p e rc e v o ir
travers,
q u 'e lle
a
é té
fa ite
de
— de d é te rm in e r e x a c te m e n t c o m m e n t e lle
aurait dû ê tre fa ite , de c o n c lu re q ue, m a in ­
te n a n t q u 'e lle a é té fa ite , c 'e s t to u jo u rs
m ieux que rien e t q u 'il v a u t m ie u x la is s e r les
choses en l'é ta t,
— de se d e m a n d e r si o n ne p o u rra it pas se
débarrasser de ce ty p e q u i fa it to u jo u rs to u t
de tra vers,
— de se dire q u 'il d o it a v o ir une fe m m e et
de n o m b re u x e n fa n ts , q u 'a u fo n d so n s u c ­
cesseur s e ra it p ro b a b le m e n t a u ssi m a u v a is
que lui et p e u t-ê tre p ire , e t q u 'e n to u s cas, il
fa u d ra it le p a ye r p lu s ch e r,
— de s 'a s s e o ir tr is te m e n t e t de se d ire
qu'o n au ra it pu fa ire la c h o s e s o i-m ê m e en
v in g t m in u te s a lo rs q u 'o n a p e rd u d e u x jo u rs
à co m p re n d re p o u rq u o i il a fa llu tr o is
sem aines à q u e lq u 'u n d 'a u tre p o u r le fa ire de
tra ve rs.
Le photographe photographié
21
B. BUCHANAN
c a n a d ie n
P. BO/SSARD
a n g la is
E.
ANDERSEN
J.C. CEZEUR
n o r v é g ie n
f ra n ç a is
T. CZERW INSKI
J.P. GELINET
c a n a d ie n
fra n ç a is
M. COLVIN
é c o s s a is
G. GIBBONS
c a n a d ie n
J.J. JUIGNET
f ra n ç a is
A. JEGEN
f ra n ç a is
L. JOHNSON
c a n a d ie n
G. LABEYE
fra n ç a is
R. McCONNACHIE
B. NILSSEN
J.P. RICH A U D
écossais
n o rv é g ie n
fra n ç a is
H. SPENCE
c a n a d ie n
D. WADDELL
a n g la is
T. W ILKINS
canadien
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JoM
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23
le carnet
NA ISSA NC ES
P a tr i c ia T A N G U Y , née
N a d i n e L O P E Z , née le
O l i v i e r B L O N D E A U , né
S t é p h a n e F R E C H E , né
J o h n R O U N D , né le 6
J e a n -P ie rre H U B N E R ,
te m b re 1974
le 10 ju in 1974
4 ju ille t 1974
le 11 ju ille t 1974
le 9 a o û t 1974
s e p te m b re 1974
né le 30 s e p ­
A TOUS NOS FÉLICITATIONS
FRECHE très fie r de son fils...
MARIAGES
J e a n - N o ë l K E R N E IS avec M lle F lorence
M IN E T , le 27 ju ille t 1974
C la u d e M A R C E L O T avec M lle P a tricia
LONGHI, le 14 s e p te m b re 1974
A la in
CREPEAU
avec
M lle
J o s e tte
LA Z O T T E S , le 7 s e p te m b re 1974
A la in C R IB E L L IE R avec M lle C la ud in e
GIRO IX, le 28 s e p te m b re 1974
C h r is ti a n J O U A N Y avec M lle D anielle
M A U R E R , le 17 a o û t 1974
H ila ire G E F F A R D avec J o c e ly n e MOLLE,
le 28 s e p te m b re 1974
J e a n - F r a n ç o i s BLED avec D onna, le 20
s e p te m b re 1974
David HELDERLE. —
N o u s a im e rio n s lu i
demander s i cette po se e st con fortable...
Jour...
La jo ie de vivre à B a h ra in d 'A le x a n d re J a ffe u x
e t de sa M a m a n .
J.C. M ALOUBIER
C. J O U A N Y
25
«
W (ES
Three yachts leave L o s A n g e le s fo r H o n o lu lu in th e T ra n s -P a c ific Y acht
Race, w h ic h takes 10 d a y s . In a b ris k w in d , T ic o n d e ro g a w o u ld g o tw ic e
as fa s t as S iriu s o r O rie n t. In a s to rm , S iriu s w o u ld g o h a lf a g a in as fa s t
as T ic o n d e ro g a o r O rie n t. In lig h t a irs , O rie n t w o u ld o u tru n T ic o n d e ro g a
and S iriu s tw o to one. D u rin g th e race, th e re w ere th re e d a ys o f b ris k
w in d s , th re e d a ys o f s to rm and fo u r d a ys o f lig h t a irs . The d is ta n c e
t raveled by th e fa s te s t y a c h t each day w a s th e sam e, re g a rd le s s o f
w e a th e r. W h ic h y a c h t w o n th e race?
R o unsevelle W . Schaum
New Y o rk, N. Y.
Professor S.
P.
Lunker, a r­
c h a e o lo g is t, d isc o v e re d th e se
s t range f ig u res on th e w a ll o f
a P yrenees cave. “ D ra w in g s
by E arly M a n ,” c o n c lu d e d h is
a s s is ta n t. “ N o t a t a ll, ” sa id
th e p e r c e p t iv e p r o f , w h o
q u ic k ly proceede d to d ra w the
n e xt fig u re , at rig h t, in the
s e q u e n ce . Can you?
H o rst T ruestedt
P ine Is la n d , M in n .
Match th e to o ls and in s tru m e n ts lis te d in th e le fth a n d
o c c u p a tio n s
c o lu m n w ith
lis te d on the rig h t:
1. p e s tle
a. c h e m is t
2. c a n t h o o k
b. lo g g e r
3. g im le t
c. m u s ic ia n
4. b u re tte
d. fa rm e r
5. c a p s ta n
e. a p o th e c a ry
6. fla g e o le t
f. c a rp e n te r
7. q u o in
g. p rin te r
h. engraver
8. lis te r
9. b u rin
i. s a ilo r
A lan A. Brow n
San F ra n c is c o , C a iif.
ÿ a c q u iA & it p lu d a n m d .
a ysi~ }fjS b u >
(Ü M fe A tp tu O $ w r)d q m
J tc m
rmau) n&M \a«iÂAû q u £ Puvuisyü M > e ^ t ft& M ) v x M t c y A x ^ « a v u
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C 5 c u ^ - £k& y? (w tc u Ç fe j. .
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C W L jfiz c n .
?
tueàe/f
M on appel à l'aide a été entendu ! M erci à ceux qui ont répondu aussi
promptement. Mais surtout ne vous arrêtez pas là : continuez à nous en­
voyer beaucoup de photos et des articles (pas trop longs) et des dessins
humoristiques (comme vous pouvez le remarquer dans ce numéro, nous
n ’en n'avons plus).
Devant le nombre des articles reçus, nous n'avons pu tous les publier. Ne
vous impatientez pas : vous les verrez dans nos prochains numéros.
Je remercie encore ceux qui ont été touchés par notre « cri d ’angoisse »
et je compte sur vous tous pour que nous n'ayons pas à le renouveler.
You heard m y call for help ! Thank you to those who replied so quickly.
But, don't stop right now. Carry on sending us a lot o f photos, articles
(short ones are better) and cartoons. (You w ill notice we have none o f
them for the present issue).
We received such a lot o f articles, that it has not been possible to issue
all o f them. Don't lose patience : you w ill see them in the next issues.
Once more, / say thank you to those who have been touched by our
« S.O.S. » and / hope that, thanks to you, we w on't have to do it again.
N. BOUSSAC

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