fi0* Àtmée, PERVENCHES

Transcription

fi0* Àtmée, PERVENCHES
Àtmée, — JV*
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Pvbç
d e
Dimanche 17 Novembre 1889,
Param ant le Dimanthe et le Jeudi.
P r i x d e l*A lM »nnem ent s
T A b o n n em en t t
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p o u à LB d é p a r t ^ b b n t •
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H é c la m e s e t
ln s e i* fîo M
e « M U ije ra à ft4 P o r l É
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L ’O I S E
fe « h é p w te m ié ! ^ , « e n ! r e ^ e a
a u
p u r e a u
4 u ,tfa u r n a h .^ »
La poUtiqae d’apaisem^B^* dont nous
Boahaltionv l’avèaemont dés le lendemain
des élections’ générales,' vient d’entrer
délis tfire ^oie décisive. La GhàRilB'é 6es
dépnt&'a yalidé sans tiébat quatre cent
cinquante iélections; .on- prévoit qu’elle'
n’annulera strictem ent que celles qui
serment entécbées'de fraudes matérielles,
ou de îaits:4d.cori\uption assez nombreux
pour en viéier le résultat. 11 y aura peutêtre une dbuzaine' de boulangistes dont
la singulièi^ propagande laisse beaucoup
à dire, et :qui auront & ôomparaitre :de
nouveau.,4qVdnt, Ip. euffrage universel.
Mais iln V ^ B ^ PBBdeces.il hécatombes »,
dont les in tram si^ ^te de Droite prédi­
saient.lé rôbéuri’ Malgré les mauvais
conseil* dei M. J^apaUle PpllekWr
' M, Giémenneaui et le principal rédacteur
de la
lequel protestait hier à
la tribune qn’op validait trop liâtivement,
— les députés républicains sont résolus à
persévérer dans leur excellent esprit
d’impartialités
Le ministère actuel, dont on avait
inexactement annoncé la démission, s’est
rendu compte des bonnes dispositions de
la nouvelle Ghambre. 11 prépare une dé­
claration, dont il sera donné lecture au
Parlement lundi ou mardi prochain, et
qui contiendra, dit-on, un programme très
nettement mo4éré. Nous en citons plus
loin, d’aprés les journaux les mieux in­
formés,* le . résumé complet. S’il est vrai,
comme tout porte à le croire, que le mi­
nistère de M. Tirard va se prononcer ré­
solument pour une politique d’affaires et
de réformes pratiques, en repoussant
toutes les revendications touchant la ré­
vision et autres chimères dont le seul ré­
sultat serait de semer la division dans le
parti républicain, nous sommes certains
qu’il trouvera dans la Chambre actuelle
une majorité pour le maintenir au pou­
voir. La Droite elle-même, ou plutôt cette
partie de la Droite qui paraît vouloir re­
noncer à son ancienne opposition systé­
matique et former un groupe constitu­
tionnel; ne pourrait guère le combattre.
Mais il trouverait un appui plus que suf­
fisant dans la majorité républicaine, qui
aété élue, nousl’avons maintes fois répété,
sur un programme de modération, de ré ­
formes économiques et financières, et
nullement pour soulever de nouveau les
questions politiques stériles et irritantes.
vateurs désireux de se rallier à la Répdblique, en faisant à l’un d’entre eux, à
M. Piou, par exemple, une place dans le
bureau. En revenant à cette tradition; la
Gauche montrerait, sans rien abandonner
de ses principes, qu’elle est résolue à
suivre une politique conciliante, qui
répond, croyons-nous, au vœu del’opinion.
^ G. L.
IN F O R M IO N S
I . a d é c la r a tio n m in ls té p ie lle .
L e cabinet T ira rd , qui, dans une précédente
ronnioDi avait réaolu de so préaenter to u t entier
devant les Chambrea, à la re n tré e , à complété
jeudi matin cette résolution en décidant de faire
■ne D éclaration, lundi ou m ardi, dès que le bum u définitif de la C hambre serait constitué.
* C ette D éclaration a ura pour objet de, définir la
ligne de conduite politique du C a b in e te t do trac er
u n program m e de travail pour la Cham bre.
L e gouvernem ent' sera très n et. Il invoquera la
U éaM Ité d'heeéder a ux vœ ux d'apaieem ent elairem ent exprim és p ar le pays dans les dernières
élections, e t de substituer à la p olitique p urem ent
spéculative la politique d’afiaires e t de réform es
dont le p ays réclam e la réalisation.
O n ignore encore si la déclaration m inistérielle
insistera su r les questions d ’ordre spéculatif que
le gouvernem ent voudrait voir é ca rter ; il n’a pas
é té décidé si elle les désignera nom m ém ent ou si
elle se b ornera i les indiquer p ar prétérition.
Q uant aux réform es financières e t autres, le
gouvernem ent ne se bornera pas à en constater
l’utilité. Il affirm era sa résolution de proposer p ar
voie budgétaire, d ès le début de la session ordi*
naire de 1890, des réform es considérables.
11 déposera n otam m ent u n p rojet d e loi tendant
à la révision de l'im pôt foncier, e n p renant p o u r
base la âernièro évaluation dés propriétés bâties,
qui a f û t ressortir un grand uom bre de nouvelles
valeurs imposables. La p lus-value qui en résultera
est évaluée &4ô millions ; elle perm e ttra la sup­
pression de l’im pôt des portes e t fenêtres e t
d’autres dégrèvemonU.
L e g onvernem ent annoncera égalem ent son in­
tention de reprendre dans ses principales disposi­
tions, toujours p a r voie budgétaire, le p ro jet dé­
posé e n 1886 p a r M . C arnet, a lo rs m inistre dos
finances, e t te n d a n t à la réform e de l’im pôt des
boissons. Parm i les dispositions conservées figu­
re ro n t celles qui tendent à la s u p p r a u o n d e l’eze reice.
L e m inistère, après avoir donné lecture de sa
déclaration, acceptera toute discussion qui, plus ou
moins directem ent, perm ettra au P arlem ent d ’ex­
prim er son sentim ent su r le program m e qui lui
a u ra é té suggéré.
L e gouvernem ent dem andera que la G hambre
term ine c elte discussion p ar u n o rdre d(i jo u r de
confiance. Sinon, il se retirera.
En nommant aujourd’hui et lundi son
bureau définitif, là Ghambre des députés
aura une occasion de pianifester ses sen­
timents de conciliation. Elle réélira, cela
ne fait aucun doute, M. Floquet, prési­
dent, et MM. Develle et Gasimir-Périer,
vice-présidents. Mais elle aurâ à choisir
eu outre deux autres vice-présidents, et
il serait à bouhaiter qu’elle en prit un
parmi les membres de la Droite. Elle
reviendrait ainsi à une habitude de cour­
toisie parlementaire, qui a été délaissée
depuis la lutte du 16 Mai. Depuis cette
époque, l’attitude de la Droite n’a pas été
irréprochable, loin de là. Toutefois, il
serait bon d’encourager les députés conser­
(9 )
FE U IL L E T O N
LE CHALET
PERVENCHES
F o r t u n é d u B O IS G O R IB Y .
— Et pourqneir murmura BIscaros stupé­
fait.
— Parce que Je ne me mô|e Jamais des
aiïairci d e s a u lK S . Le Bordelais est mort Tant
pis pour luli le né le connaissais pas, etje
ne tiens pas à le venger.
— Mais, moi, j'y tiens. Il a été mon
camarade... et l’on m'a accusé...
— Tu t’es Jnsiifié. Qu'est ce qu’il te faut de
dus7 Si tu es sage, tu resteras tranquille, au
leu de ceurir après an gueux que personne
n’a vu et qui doit être loin d’ici à cette beure.
Laisse-le aller te faire pendre aillenrs.
— Vous ne croyez donc plus que c'est un
des Parisiens qui habitent U ville d’hiver 7
— le n'ai pas dit ça.
— Veut me l'avea laissé entendre... et ce
R'est pas knpoatlble. Gémouc se vantait
f
r é c e p t i o n s d e A f. C a m o t#
L e J o u rn a l o fficiel publie l’avis suivant :
« L e P résident de ta R épublique e t M” * C arnet
recevront M M . les S énateurs e t M M . les Députés,
au palais do l ’Elysée, les sam edis 16, 23 e t 30 n o ­
vem bre, i neuf h eures e t demie d u soir ».
L e président de l a République a regn, vendredi
m atin, en audience de congé, M . Diaz, m inistre
de l’U ruguay &P aris.
M . C arnot a reçu égalem ent le général G nsm sn
Blanco, m inistre de Venezuela à P aris, qui lui a
rem is le grand cordon de l’ordre de B olivar, ainsi
qu e M. le vice-am iral Layrie.
L e p résident d e la République a regu, e n ou tre ,
M. Francisco M edina, m inistre plénipotentiaire du
N icaragua, accompagné de M. G aston M enier,
commissaire délégué de cette République à l’E x ­
position de 1889, qui lui o n t rem is, de la p a rt du
président do la R épublique d u N icaragua, u n petit
m euble en m arqueterie de bois précieux du pays,
orné d’incrustations d e monnaies, a v w une dédicace.particulière au président de la République
française.
M . C am ot a exprim é ses rem erciem ents e t a
8
4 50
à
O N S ’A ltO N N E
'q u e n t, n e s o n t p a s é lig ib le s . L a C lia m b re
e s t, i e l o n l a C o n s titu tio n , ju g e d e l'é le c tio n ;
m a is e lle n ’a n i le d r o i t , n i le p o u v o ir, n i la
fa c u lté d ’in v h lid e r te ju g e m e n t d u m o in d re
K<e b O F e a u d o l a C h a m b r e .
I r i b u i a l . A u tr e m e n t, il n ’y a u r a i t p lu s d e
L a Cham bre d es D éputés procédera aujourd’hui
ju s tic e n i d e s é p a r a tio n d e s p o u v o irs , n i lo is
samedi à l’élection de son bureau définitif. E n
n i tr ib u n a u x .
prévision de c ette élection, o n s’occupait h ier dans
< l e s d e u x n o m s q u e la h a u te c o u r d e
D e u x o n b lié s .
les couloirs de la Ghambre, des candidatures aux
justib(<, co n v o q u é e e n v e r tu d o l a C o n s titu ­
L es visiteurs qui se trouvaient vendredi, dans
divers' sièges de ce bureau qui comprend : o n
l’après-m idi, à la nouvelle Bastille, o nt é té vive­
tio n , u f ra p p é s d e d é c h é a n c e , n e d e v a ie n t
lidont, q u atre vice-présidents, h uit secrétaires
m ent surpris en apercevant, visitant l’établisse­
p a s ê t r e c o m p té s d a n s le d é p o u ille m e n t d e s
e t trois questeurs.
m ent dans tous ses détails, M. Grévy, accompagné
s c r u tin s . 11 n ’e s t p a s a d m is s ib le q u ’u n a r r o n ­
Po u r la présidence) la confirmation de M . F lo ­
de M"* G révy e t de M. Tyilson.
d is s e m e n t é le c to ra l, c e lu i d e iM o n tm a rlre p a s
q uet dans les fonctions qu’il rem plit actuellem ent
A ppuyé su r une canne, l'ancien président de la
p lu s q u e le m o in s n o m b r e u x o u le p lu s p e tit
i titre provisoire n e fait d e d oute pour personne.
République marchait avec une réelle difficulté.
De même, M M . C asirair-Perier e t Develle seront
d e to u s , a b o lis s e le j u g e m e n t d e la h a u te
Toutefois, sa santé { ^raît ê tre excellente..
m aintenus dans leurs fonctions de vice-présidents.
c o u r, p a s p lu s q u e c e lu i d u p lu s p e tit d es
Q uant à M. W ilson, très v o û té ,le regard vague,
Po u r les d eux autres sièges d e vice-présidents,
t r ib u n a u x . £ l la C h a m b re n 'a p a s e lle -m é M e
la barbe plus que grisonnante, il a énorm ém ent
on parle de M . Ju les Roche e t d’un député radical
c e p o u v o ir n i ce d r o i t . E lle n e p e u t p a s lou­
çhangé. Il écoutait d’u n a ir distrait les expücaqui serait M. P e y tra l,M . B oysaètouM . L ockroy.
c h e r a u x lo is , e x c e p té p a r d ’a u tr e s lo is , e t,
jiens d’un gniJe.
Mais u n grand nombre de députés de la G auche
A u bout d ’une heure, les trois visiteurs se sont
a lo r s , e lle n e p e u t p a s le f a ire s e u le . I l n 'y a
vont proposer i leurs collègues de revenir au x
èe tirés;
p a s d e s e n s c o m m u n à v e n ir c r ie r à la v io la ­
traditions de la Chambre de 1876. e t de donner à
tio n d e la s o u v e r a in e té d u sulTrage u n iv e r - .
la m inorité de Droite un siège de vice-président.
N f o u v e llc s ù l a m a in .
se l. A c e c o m p te , o n tr o u v e r a b ie n u n a r r o n ­
Si cet avis é ta it écouté, la Gauche choisirait
On avait donné à la petite Lillie une grande cage
H . Piou, m em bre d e la D roite, comme quatrièm e
d is s e m e n t p o u r n o m m e r le c o m te d e P a r is
pleine d ’oiseanx, qu’elle avait placée a u fpnd du
vice-président.
o u le p rin c e N a p o lé o n , o u L o u ise M ich el.
. O npara!t» 'êtrea rrâtéJU ia ,-liale < eu iw ih u P Q V ^ j Ü S S w
-......................................
A u ta n t d ir e q u ’u n s im p le c o llè g e é le c to ra l
^;M { ù s tu avais treize oiseanx lui d it hier sa
la désignation des secrétaires : .MM. Boissye s t a u - d e s s u s d e la C o n s titu tio n , o u q u e la
m è ti; e t j e n 'e n vois plus q ue douze.
d'A nglas, ' P ichon, Jutnel,' Philippon, R abier e t
C h a m b re d e s d é p u té s , q u i n ’e s t q u ’u n d e s
—
«
Oui,
m
am
an;
Je
t’oi
socvent
entendu
dire
Lavertujon, de la Gauche ; M M . Aihédéo D u h a re
tr o is p o u v o irs d e l 'E t a l , e s t le p o u v o ir
q ue le nombre treize p o rtait m alheur, a lo rs... j ’en
e t de K ergorlay, de la Droite,
u n iq u e .»
ai fisit envoler un I
Enfin, pour ' la . questure', la réélection de
*
MM . Guillaomott e t du commandant R oyer, qui
* *
rem plissaient déjà ces fonctions dans la précédente
L e p etit Robert atotO ours de mauvaises notes
Chambre, ne soulèvera aucune diffionité.
en arithm étique. Son père le conduit dernièrem ent
P a r contre, le troisième siège de questeur s era
dans une bsraque de chiens savants.
vivem ent disputé. On cite parmi. les candidats :
— T u vois, R obert, comme ce caniche sa it bien
MM. A lbert Ferry, Duclaud, Pochon, G erm ain
com pter. Cola ne te fait-il pas honte?
(H sute-G aronne), Bizarelli, N uol-Parfait.
' - 1- Oui, papa; mais, m aintenant, interroge-le
d u c h â t e a u d e l a 'V i c t o i r o .
d n peu su r la géographie, po u r voir.
chargé le m lnidtre plénipotentiaire de les tra n s­
m ettre & M . le p réudent de la République du
N icaragua.
L ab lô n se de M. T hivrier, em pêche, pardlt-il,
quelques-uns de ses collègues de d orm ir. ’
H . de Guillontet, député des Landes, e s t venu
t la G hambre coilfé du b ére t landais.
'P our peu que cels continue, la Cham bre ne
tnanquora pas de pittoresque.
CHRONlQjJE LOCALE
L E VOL
l i ’A s s o c i a t i o n
d e s d a m e s fra n ç a is e s .
L ’Association des dames françaises a tenu ven ­
dredi son assemblée générale, dans la saHe des
fêtes de l’H ôtel C ontinental, q u i s’est trouvée trop
petite pour la nom breuse assistance q ui s’y p re s­
sait.
M. G eorges B erger présidait la réunion, a y a n t
à ses côtés la présidente d e l'ceuvre, Mme la com ­
tesse Foucher de Gareil, M M . le» docteurs DnchaùsBoy, Dujardin-Beaum elz e t ColUn, M M . le
baron L arrey e t le com te Foucher de Gareil.
Des rapports lus au cours de la séance, il r é ­
sulte que rA ssociation, q u i com pte neuf années
d ’existence seulem ent, a depuis sa fondation dis­
tribué ou dépensé 650,000 francs.
E lle e st actuellem ent en m esure d'organiseï' des
secours d ans c e n t cinquante localités.
Cette année l’A ssociation a envoyé des provi­
sions de toutes sortes à l’arm ée du T onkin e t a
secouru u n grand nom bre de soldats re venant de
l’E xtrêm e-O rient.
De plus, elle a distribué des sommes im portautes aux victim es de différeutes catastrophes,
telles que l'oxplorion du p u its V erpilleux, le n au ­
frage de l’^ f f a e t d u Q u atre-F rèret.
L ’énuméraÜon des nom breux services q u ’a
rendus l’Association e t des heureux résultats
obtenus p a r elle a provoqué dans l’assistance des
applaudissem ents chaleureux qui o n t redoublé
lorsqu’à la fin d e la séance M . B erger a rappelé
qu’un g ran d prix avait été accordé à l’ceuvre p ar
le ju ry de l’Exposition universelle pour le s re ­
marquables perfectionnem ents qu’elle a apportés
au m atériel d’hospitalisation d es blessés.
d’être lim ant d’une femme mariée... Le mari
n bien pu...
— Les maris de Paris ne sont pas si
terribles. Et puis il parait qu'on a pris I argent
que Gémozac avait dans ses irocbes. Un
monsieur du beau mande a’aurati pas fhil ça.
Mais, puisque tu veux absolnmehl que Jè te
dise ce que je pense de cette hisioire-là, je
pense que ce n’qstpas la-peine de cheicher
midi à quatorze heures.
Les résiniers sont honnêtes, mais les
rôdeurs ne manquent pas dans,la forêt, et ce
n'est pas la première feis qu'on y attaque les
Nssatits; J'ai idée que l'assassin est un
Espagnol comme il en vient souvent par ici;
une feis leur coup fait, ils passent la frontière,
et on n eles revoit Jamais.
Lebonbommeparlaitavec tantdeconviciion
que Biscaros était tenté de se ranger à son
avis, et pourtant quelque chose lui disait
que le meurtre du malheureux Oémozac
n'avait pas eu seulement le vol pour mobile;
et qu'une femme avait Joué un rôle dans cette
tragédie. \
^
Quelle femme et quel rôle? Biscaros neMe
devinait pas; mais il commençait à croire que
le vieux résinier n’avait peut-être pas tort de
lui conseiller de renoncer à éclaircir ce
mystère.
Que gagnerait-il à ponrsuivre un introu­
vable assassin? Le Juge qui l’avait Btit élargir
n’avait vraisemblablement pas l’intention de
revenir sur sa décision, et, alors même que
ce Juge tarderait à rendre une ordonnance
de nen-lien définitive, le temps suffirait à
. réhabiliter dans l’opinion, pobliqné un galant
bemme Iqjustemeat soupçonné.
Bernadette nevenaltellepasde lui déclarer
qu'on l'attendait au cbalet des Pervenches,
et qu'il y serait très-bien reçnt Bemadetle
IS e n tia ,
A SE;NLI5. au B u re a u d u Jouri^nl, 1, n ie ,S e jB ^ P lm f » i , . j
e t chez to u s lès L i b r a i ^ s d u d é ^ tt e i h e ii t .—
tle a e n n e d o o ae
Se n tis, le 16 N o v e m b re 1889,
S ix m o is . . . . . . . . . . .
T r o is m o is ........................
r u e
A V IS a v e ;
r a i x .wma iQ is f r t io n s
, 46 tr.
U n vol a v e c elT raçtion a é té c o m m is , d a n s
la n u i t d e j e u d i à v e n d r e d i, a u c h â te a u d e la
V ic to ire . L e s m a lf a ite u r s s ’y so n t in ir o d u ils
a v e c u n e a u d a c e in o u ie , e t ils y o n t s o u s tr a it
d e u x d o u z a in e s d e c o u v e r ts d ’a r g e n t e t d iv e r s
p e tits o b je ts .
T o u t le m o n d e c o n n a ît l e c lu U eàu d e M . d u
C o u lo m b ie r ; o u s a it q u ’il e s t s itu é p r é s d e la
r o u le d e S e n lis à E rm e n o n v ille , à l a V ic­
to ir e , q u e lq u e s m è tr e s a p r è s V ille m é trio . I l
e s t c o m p lè te m e n t e n to u r é d e m u r s o u d e
tre illa g e s e n fer^ e t o n n e s u p p o s a it g u è r e
q u e d e s v o le u r s p u s s e n t s’y g lis s e r p e n d a n t
la n u i t s a n s d o n n e r l’é v e il â s e s n o m b re u x
P ancarte lue su r la p o itrin e d’un aveugle, près
h a b ita n ts .
do la' porto Rapp :
L ’e n tr e s o l d u c h â te a u e s t o c c u p é p a r c in q
A v eugle
d o m e s tiq u e s , d o n t d e u x v a le ts d e c h a m b r e ;
•
p u r m ite d e n i'e ie ilé .
le p r e m ie r é ta g e , p a r M. d u C o u lo m b ie r e t
sa f a m ille . P e r s o n n e n ’a e n te n d u le m o in d re
b r u i t p e n d a n t la n u i t d e j e u d i â v e n d r e d i.
L e s v o le u r s o n t b r is é d ’a b o r d la p o r te c o c h è r e d u p a r c , q u i e s t s itu é e d u cô té d e s
c a r r iè r e s d e M o n t-l'E v é q u e . D e là ils s e s o n t
d ir ig é s , e n tr a v e r s a n t le j a r d i n , v e r s la
C H A M B R E D E S D É P U T É S
f a ç a d e o u e s t d u c h â te a u : i l s o n t e n le v é
e n s u ite l ’u n d e s v o le ts d u s a lo n , d o n n é u n
D a n s s e s d e u x d e r n iè r e s sé a n c e s , la
c o u p d e d ia m a n t s u r u n c a r r e a u d e v it r e , e t
C h a m b re d e s d é p u té s a v a lid é u n tr è s g ra n d
ré u s s i p a r ce m o y e n à o u v r ir la f e n ê tr e . R ie n
n o m b re d ’é le c tio n s : 45 0 , s u r u n to ta l d e
n e le u r a é té p lu s a is é a lo r s q u e d e p é n é tr e r
576.
d a n s le s a lo n , e t d e là d a n s la s a lle à m a n ­
E lle a v a lid é n o ta m m e n t le s é le c tio n s d e s
g e r e t la c u is in e .
cinq d é p u té s d e l'O is e , MM. B o u d e v ille ,
O n n ’a r e tr o u v é l a tr a c e d e s p a s q u e d 'u n
D e la u n a y , H a in s s e lin ,d e l’A igle e t G a illa rd .
s e u l m a lf a ite ’i r , m a is il e s t c l a i r q u ’il a v a it
D a n s sa s é a n c e d 'a u j o u r d h u i s a m e d i, la
p lu s ie u rs c o m p lic e s d o n t u n , to u t a u m o in s,
C h a m b re p ro c è d e à l’é le c tio n d e s o n b u r e a u
c o n n a is s a it t r è s b ie n le p la n e t le s h a b itu d e s
défio ilif.
d e l à m a is o n . L e re z - d e - c h a u s s é e a é té m is
a u p illa g e . L e s v o le u rs o n t s o u s tr a its p o u r
d o u z e c e n ts fr a n c s e n v ir o n d e c o u v e r ts d ’a r ­
g e n t, s a n s s e d o n n e r la p e in e d e s e c h a r g e r
do l a v a is s e lle e n r u o lz q u ’ils o n t la is s é e s u r
le c a r r e a u d e l a c u is in e . Ils n ’o n t m ô m e p as
e t l e f a u x C o m t e D ilto n
e u b e so in d e f r a c t u r e r le b u ffe t, p o u r s 'e m ­
D E V A N T E A
C H A M B R E
p a r e r d e ce q u ’ils c h e r c h a ie n t : ils o n t d é ­
c o u v e r t la c le f d a n s u n tir o ir , e t o p é r é le u r
E n v is a g e a n t la q u e s tio n d e la v a lid a tio n
v o l to u t à l e u r a ise .
des é le c tio n s , M. J o h n L e m o in e , a p r è s a v o ir
Ce n ’e s t q u e d a n s la m a tin é e d e v e n d r e d i
re c o m m a n d é à la C h a m b re d e n e p a s a b u s e r
q u e le s d o m e s tiq u e s d u c h â te a u s e s o n t
des in v a lid a tio n s , s 'e x p r im e e n c e s te rm e s ,
a p e r ç u s d e c e v o l a c c o m p li a v e c ta n t d ’a u d a c e .
d a n s le M a lin , s u r le c a s p a r tic u lie r d e
I l s n 'o n t e n t e n d u , — o n t- ils d é c la r é à la
M&l. B o u la n g e r e t D illo n :
g e n d a r m e r ie e t à M. le J u g e d ’in s tr u c tio n ,
q u i s e s o n t im m é d ia te m e n t t r a n s p o r té s s u r
c N o n s n e c o m p re n o n s p a s q u e l a q u e s tio n
le s lie u x , — p a s le m o in d r e b r u i t p e n d a n t
puisse ê t r e lé g a le m e n t e t c o n s titu lio n n e lle la n u it.
m e n t d is c u té e . M U . B o u la n g e r e t D illo n s o n t
A u ssi v a - t - i l ê t r e f o r t d iffic ile d e r e t r o u v e r
p riv é s d e le u r s d r o its c iv ils , e t, p a r c o n sé - , le s a u te u r s d u v o l. O n su p p o s e q u ’ils o n t
Tin am i d’enfance de G nibollard vient d e m ou­
rir d'nfie congestion cérébrale.
L e neveu du défunt lui raconte ses derniers
m om ents.
— E n sortant de tab le, d it-il, mon oncle s’est
assis avec un journal dans la main, il a b a i ^ 1^
tè te , il a ôté ses lunettes e t il est m ort.
— Il a ô té ses lunettes I reprend Guibollard,
a h t ta n t mieux I a u m oins il né s’e st pas vn
m onrir.
b lo n s o d u c ito y e n T h iv p le r.
L e citoyen T hivrier ne s e ra it-il qu’un s o ô a liste
« pâte tendre a? '
A iin de nos confrères, qui Ini dem andait :
« Combien d e tem ps garderez-vops v o tre blouæ ? »
le député de MonÜuçon a répondu ;
— .Chaque foiÿ que j'ira i à la C ham bre, je la
m ettrai. J e l’m promis à m es électenrs ; c’e s t m on
habit de cérém onie... M aintenant, term ine en
rian t le dépnté de l’A llier, p o u r a lle r dans la rn e
je ne m’en revêtirai pas to ujours, car. après tout»
su r m on p a le to t, elle n e m ’e s t pas d’une grande
utilité.
Citoyen T h ivrier, vous foiblissezl
n'évait aucun intéi^t à inventer cela, et si
elle disait vrai, qu’importaient à Aurélien les
mauvais propos?
N’avait-il. pas conservé la sympathie de
Camille Civrac; un magistrat sérieux qulne
serait pas resté son ami s’il eût douté de son
innocence?
Ainsi soutenu. Bisçanps, pour marcher
tête levée, n’avait pas besoin de livrer h la
Justice l’assassin de Gémozac.
Ses méditations furent interrompues par la
voix de La Cliamade, qui reprit d’un ton
presque paternel :
— Crois-moi, mon fils, ne fait pas l'agent
de police. Ça ne te pçrtermt pas boqheur. Tu
n'as pas de vocatjon pour ce métieiylà, et tu
n’arriverais à rien. Et puis, il y a une Justice
là-haut, et si l’on ne découvre jamais l’assassin,
ce sera la preuve que le Bordelais n’a en que
ce qu’il méritait.
Cette singulière idée firappa Biscaros', et 11
se demanda de plus bellè .si Gémozac n'était
pas tombé sous la vengeance presque légitime
d’un homme qu'il avait offensé plus gravement
qu'on n'offense un mari qu’on trompe ; d’un
l^re, par exemple, d’un père dont il aurait
déshonoré la fille.
Biscaros se demanda aussi d'où cette idée
était venue au solidaire du Trucde la Truque,
et si ce vieux résinier n’en savait pas plus
long qu'il n'en voulait dire.
Quei qu'il en fût, Biscarps ne pouvait plus
espérer d'en tirer des éclaircissements, et il
ne tenait pas à prolonger une entrevue
inutile. Il y tenait d'autant molol quil lut
tardait d'êtrâ seul pour réfléchir h tout ce
q,u71 venait ffenléndre.
— Merci, mon brave, dit-41; vous ne
m'avis pas beaucoup renseigné, mais Je ne
regrette p u d’être venu, car vous maves
LE PARLEM ENT
r e p r i s le c h e m in d e P a r i s , d 'o ù i l s v e n a ie n t
s a n s a u c u n d o u te , p o u r y e m p o r te r le s cou­
v e r ts d ’a r g e n t, q u ’ils o n t (jù r é d u i r e e n l in ­
g o ts , s e lo n l e u r h a b itu d e . T o u t c e q u 'o n a '
p u f a ir e a d o n c é té d ’o u v r ir > 'u n tf e n q u ê t e , .
d 'i n t e r r o g e r to u s le s h a b ila n is d ù c lià ie a u , e t d ’e n v o y e r à P a r i s le d é ta il d e s o b je ts
V olés. M ais a u c u n in d ic e n 'a p u m e tt r e la
j u s t ic e s u r la t r a c e d e s m a lf a ite u r s a u m o ­
m e n t o ù n o u s é c r iv o n s , e t il e s t à c r a i n d r e
q u e , c o m m e c o la s ’e s t p a s s é à l a s u i te d e s
v o ls c o m m is , il y a d e u x a n s , a u c h â te a u d q ;
L a m o rla y e e t a u c h â te a u d e M o r le io n ta in e , (
le s v o le u r s n e s o ie n t p a s d é c o u v e r ts .
' ,
O n s e r a p p e lle , e n elTet, q u ’e n (8 8 7 e t .
( 8 8 8 , d e u x v o ls d e m ô m e n a tu r e s e s o n t p e r ­
p é tr é s a u c h â te a u d e M o r te fo n ta in é , d a n s >
d e s c o n d itio n s id e n liq u e s . L e p r e m ie r d e ç e ^ .
v o ls n e fu t ja m iiis d é c o u v e r t. L a se c o n d e
fo is , c o m m e le s o b je ts v o lé s é t a le n t d e s t itr e s
le r e n t e , o n r é u s s it à m e ttr e la m a in s u r p n
le s c o u p a b le s , g r â c e a u num (^ro d e s v a le u f s . ;
d é r o b é e s , q u ’il a v a i t p r é s e n té e s c h e z . u n .
d ia n g e u r . Ce m a lf a ite u r , c o n d a m n é aux, i r a - ;
v a u x fo rc é s , s e r e f u s a d ’a ille u r s ,', j u s q n 'à ù ‘
d e r n i q f m o m e n t, à d o n n e r le n o m d e s e s ;
ç o Q ip k ces. O u tr o u v a s u r lu i l a lis té e t l a p la n u e s c h â te a u x d e s e n v i r o n s d e
d e s tin é s à r e c e v o ir l a v isite ; d e s a b a n d e ,
m a is il f u t Im p o ss ib le d e d é c o u v r ir le s n o m s ;
de.s a u t r e s m a lf a ite u r s .
S a n s e x a g é r e r (és c o n s é q u e n c e s d u v o l d u
c h â te a u d e l a V ic to ire , il e sl p e r m is d é f a ir e
à c e s u je t b ie n d e s ré ile x io n s . L a p r e m i è r e , . .
c ’e s t q u e le s p r o p r ié ta ir e s d e c h â te a u x e t d e
m a is o n s is o lé e s s o n t tr o p c o n h a n ts e t n 'e x e r ­
c e n t p a s u n e v ig ila n c e s u ffis a n te . I l y a m ille
m o y e n d e d é jo u e r les e n t r e p r i s e s d e s v o le u rs :
te s s o n n e tte s d ’a l a r m e , le s s e r r u r e s d e s û r e té ,
'e tc ., e tc . M ais c ’e s t là le p e tit c ô té d e la c h o s e .
L e s b a n d e s d e p illa r d s s o n t to u jo u r s le s
m ôm es : ce so n t d e s rô d e u rs d e b a rriè re des
e n v ir o n s d e P a r i s , q u e ta p o lic e d e la S e in e
n e s u r v e ille p a s a sse z ) q u ’e lle l a is s e r e m e t t r e .
e n lib e r té a p r è s q u e lq u e s m o is d 'e m p r is o n ­
n e m e n t, s a n s le u r in t e r d ir e r ig o u r e u s e m e n t
le s é jo u r d e P a r i s e t d e s e n v i r o n s . I l y a
u n e loi s u r le s r é c id iv is te s : il f a u t l ’a p p liq u e r
s a n s r e lâ c h e e t p u r g e r la b a n lie u e p a r i ­
s i e n n e d e s b a n d i t s d e p ro fe s s io n , q u i v ie n ­
n e n t e x e r c e r j u s q u e d a n s n o tr e d é p a r te m e n t
l e u r s a u d a c ie u s e s e n tr e p r is e s .
L e ( 3 n o v e m b r e c o u r a n t, le s ie u r R o b in e l l e ( C h a r le s ) , j a r d i n i e r à V ille m é tr ie ,
a n n e x e d o S e n ti s , s’e s t a b s e n té d o s o n d o m i­
c ile d e d e u x à c in q h e u r e s d u s o ir , p o u r a l l e r
f u r e t e r a v e c M. C.ucl, s o n p a t r o n .
A s a r e n t r é e , il a c o n s ta té q u ’u n f u r e t e u r
d ’u n a u tr e g e n r e s’é ta it i n t r o d u i t c h e z lu i e n
c a s s a n t u n c a r r e a u à la fe n ô .tj^ d e s a c h a m b r e
à c o u c h e r , â v a i r fo rc é s o i r a r m o ir e « t, y
f u r e ta n t , e n a v a i t f a it s o r ti r u n e p e tite b o ite
e n c a r to n r e n f e r m a n t q u a tr e m é d a ille s , d o n t
d e u x e n v e r m e il e t d e u x e n a r g e n t , q u i lu i
a v a ie n t é té d o n n é e s p a r l a S o c ié té d ’h o r tic u l­
tu r e , e t l’a v a i t e m p o r té e a v e c s o n c o n te n u ,
a in s i q u e q u a t r e c u illè r e s à c a fé e n v e lo p p é e s
d a n s d u p a p i e r e t p la c é e s à c ô té d e l a d i t e
b o îte s u r u n e ta b le tte d e l’a r m o ir e .
L e m ô m e j o u r , l’h a b ita tio n d e s é p o u x
IL azard , d e m e u r a n t a u m ô m e lie u , a a u s s i
r e ç u la v is ite p r o b a b le m e n t d u m é m o i n d i ­
v i d u , m a is l à , le f u r e te u r a d û s’e n a l l e r
b r e d o u ille .
L e s r e c h e r c h e s d e l a p o lic e e t d e l a g e n ­
d a r m e r i e p o u r a r r ê t e r c e s a n s - g ô n e n ’o n t
p a s e n c o r e a b o u ti.
J e u d i, v e r s d e u x h e u r e s d e l'a p r è s - m i d i ,
u n a é r o s ta t e s t p a s s é d u c ô té o u e s t d e n o t r e
v ille . S a m a r c h e p a r a is s a it d o u c e ; i l s e b a ­
la n ç a it m o lle m e n t d a n s le s a i r s . L a p r o m e -
LE BBAV COnSIONNHRE
d a n ^ a n a c e lle , a^ f a it e n v ie a s s u r é m e n t à
p lu s d 'u n a m a te u r .
N o u s n ’a v o n s p a s a p p r is le lie u d e soa
a t t e r r is s e m e n t. I l n o u s a s e m b lé q u ’il s e di-r
r ig e a i t s u r S a in t- C h r is lo p h e e t P o n l - S a i ù l e M a x en ce.
N o u s tr o u v o n s d a n s l a li s t e d e s p r ix d e .
v e r tu d é c e r n é s c h a q u e a n n é e p a r l’A c a d é m ie
f r a n ç a is e , le s n o m s d e d e u x d o m e s tiq u e s d e
n o t r e ré g io n , q n i o n t r e ç u u n e ‘ r é c o m p e n s e
I d e 500 f r a n c s p o u r le u r b o n n e c o n d u ite .
donné des avis dont Je ferai mon profit. > en plein air ; mais elle lui avait fali envisager
Maintenant, il faut que je vous quitte.
f sa situation sous un autre aspect, et en
— Tu rentres à Arcachon ! demanda le ] même temps «Ile avait éveillé en lui tin
père La Chamade, en regardant Aurélien soupçon.
L’insistance qne le bonhomme avait mise
dans le blanc des yeux.
à le déteurner de son projet de chercher
— Pas directement.
— Je comprends. Tu tiens à passer par la l'assassin lui semblait suspecte, et il était
assez disposé à en conclure que le vieux
ville d’hiver.
— Au contraire. J'ai envie de pousser résinier le connaissait, cet assassin mysté­
jusqu'à l’étang de Cazau, que Je n'ai pas vu rieux, et qu'il avait des raisons particulières
depuis longtemps, et de revenir par la Teste. i>oor souhaiter qu'on ne le découvrit jamais.
— Tu en auras pour trois heures au ' Hais quelles raisons? Son fils, Pierre,
avait prouvé un alibi, et, en dépit des doc­
moins.
^ Tant mieux I Mon cheval n'est pas sorti trines qu'il avait formulées si hardiment sur
depuis quelques jours, etje tiens à le fatiguer. la l^itiroité du meurtre dans certains cas,
on ne pouvait guère supposer que La
— Tu n’as pas peur de t’égarer?
Chamade eût tué, pour venger une i^ure.
— Non, je connais le chemin.
— Alors, bon voyage, mon garçon ! dit personnelle, un homme qu’il ne connaissait
pas du loutf pour le voler, pas davantage,
brusquement le vieux.
Et, tournant le dos au fils de son. ancien car sa réputation d’honnêteté était prover­
biale dans le pays, à (elles enseignes que le
armateur, il rentra dans sa butte.
Biscaros n’était pas tenté de Vf suivre. 11 juge de paix qui avait fait arrêter le^fiU
se remit à traîner son cheval par la figure n'avait pas cru devoir interroger le père.
Biscaros en était là de ses réflexions, lors­
jusqu'au bas du revers opposé de la dune,
que le brùlt d’un galop furieux lui fit lever la
qui de ce côté était presque coupée à pic.
Là, il retrouva le garde-fea qni mène à tête
Il vit, au sommet de la dune, une femme
i’étangde Cazau par le Natuset leCourneau,
— deux agglomérations de cabanes occupées «n amazone, montée sur un grand cheval
alezan qu’elle avait lancé ventre à terre sur
par des résiniers, et il remonta en selle.
Il avait envie de galoper pour se raûratehir cette pente abrupto, au risque de se casser le
les i d t e . Il piqua des deux et 11 fit deux cou, et qui arrivait droit sur lui.
La première pensée d’Auréllen fut de se
kilomètres à rend de train, qneique la route
fût encore très-accidentée. Mais bientôt il dut garer, car le cnemin n'était pas large, et
remettre sen cheval an pas pour frimchlrune Fimprudente écuyère, qui descendait la côte
autre dune à peu près auui escarpée què le à cette allure insefisée, devrait le culbuter
s’il ne Inl laissait pas le passage libre ; puis 11
TmcdelaTrnqne.
Il pût alors donner audience anx pensées comprit presque inssiiôt qu elle devait être
que venait de lui suggérer sa oonférence emballée, comme en dit, et qu'elle allait
infailliblement se tuer, s’il n’intervenait
avec le père La Chamade.
Elle ae l'avait p u éclairé, cette coiférence p u .
Rien n'est pins difficile qne d'arrêter un
cheval qui a pris le mors aux t^eptô; mais
Aurélien, vigoureux et «droit, 'i^ olu t
d’essayer.
Il se campa bravement au milieu de la .
route, et il attendit, penché sur sa selle et le
bras tendu pour saisir les rênes, an moment
où la dame arriverait à sa portée.
Il n’attendit pas longtemps, et sa hardiesse
lui réussit.
L’alczan, pris à la bride par une main de
fer, plia sur ses jarrets et se cabra; mais
l’amazone tint bon et maîtrisa l'animal.
Alors; seulement, Biscaros reconnut la
marquise de Brioùze. Elle le reconnut aussi,
ét au lieu de le remercier du service qu’il
venait de lui rendre, elle lui dit froidement :
— Ah l c’est vous, monsieurl... Pourquoi
me barrez-vous le chemin?
— Pardonnez - moi, madame, murmura
Biscaros tout décontehancé. J'ai cru que vous
étiez en danger, et Je.\.
— Vous m’avez prise pour nne novice en
équitation. Rassurez vous, monsieur, U y n
(rois ans qne je monte Ralph II n'est pan
toujours commode, mais II ne m a p u p g n é
à la main. C’est moi qui la lui al rendue,
parce que je ne connais pas plus grand
plaisir que celui de descendre aux aUnrei
vives les pentessablonneiises desdunes. Non
mari prétend quMè m'y romprai les os, mais
Je te laisse dire. Et attjourd'hal Je,me w ij^*
de m’être livrée à mon divertissement préféré,
puisqu’il m’a fourni l^occasloa de. vens
^ ^ vous m'aviez,rencontrée chimhMuitmi
pas sur une reuie droite, vous m aurlet u n s
doute évitée.
.
■, . >
— Certainement non, madame. J'avais A
cœardevoaaremerderetdevouinpUqaer..^
1
I
IOOIINâ L BE 8BNLI8
G e s o n t le s n o m m é s H a r ie - T h é r è s e D led ,
d b m e s tiq u e h C o y e , e t S lé p lm n ie C a rr é , do
N oyon.
E fa t-c iv il d e S e n lis .
N a iu a n « t$ .
Du 9 novem bre. P a o n ( M a rie -L o u is e -J e a n n e O abrielle).
10
•— ' V iolet (Hôlàno-lilarcoUo).
O fe h .
D u l2 n o T em b re.M in ard (Jules-A lexandre), 15ans.
M a riages.
(N éant).
P u b ltc a tio n s de m ariages.
M . D ropsit (C asim ir-A drien), c arrier & Sontis, et
M lle Legrand (U m ôrie-A m élio), blaDchUsouse
& Gham ant.
la rv k é d tS e iIii d i 12 Novembre 1889
B I S IO N X T IO N
DBS OIU1N8
BI4 blmne, 1** qu&l.
/ 1 ” qnal.
F ro m e n t {2* —
U* S è ig le .......................
Prix Pold« Prix
lia Übsenalitu
d«
tOOkll- l'beet. l'baei.
23
22
22
21
12
18
n
no
50
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50
50
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79
79
77
70
70
47
40
18
17
16
15
8
8
6
15 Sans var.
75
Lt.
95
Id.
05
Id.
75 ' Id.
45
Id.
80
Id.
P rix du P a ia d n - t Blanc . . . 0,30 le kilog.
1 * 'a u 16 N ovem bre.) B i s - b l a n c . 0,31
B o r a n . — On nous écrit :
L e 11 n o v e m b re , v e rs h u it h e u re s d u
m a lin , lo n o m m é B o u te llie r (A lb e rt), c h a r ­
r e t i e r à B o ra n , q u itta it lo M e s n ii-S a in tD e n is p o u r r e t o u r n e r a u d i t B o ra n . Il é ta it
a c c o m p a g n é 'd 'u n n o m m é F a u x ( i u l e s ) ,
c h a r r e tie r d e b até.'tux à S a in t- L c u - d ’E sso r
r e n t . S u r la ro u le n* 4 1 8 , a u lie u d i t le
< G ra n d T e r r i e r » , l e r r ilo ir e d e B o ra n , F a u x
se r u a s u r s o n c o m p a g n o n d e r o u le , le t e r ­
ra s s a à co u p s d e p ie d e t d e p o in g , e t a p r è s
l’a v o ir d e n o u v e a u v io le m m e n t fra p p é , il le
d é p o u illa d o d e u x p ièce s d e 2 0 fi'a n cs d o n t
B o u te llie r é ta it p o s s e s s e u r : p u is , lu i m e tta n t
le c o u te a u s u r la g o rg e , il lu i lit p ro m e ttr e
d e n o r ie n d ir e , a p r è s n u o i II p r i t la fu ite
d a n s u n b o is q u i b o rd e la r o u te . L e s 40 f r .
q u e p o s s é d a it la v ic tim e d e c e tte au d a 'c ie u se
a g re s s io n é ta ie n t d e s tin é s à f a ire le s fr a is d e
so n d é p a r t a u r é g im e n t.
A u r e ç u d e l a p la in te d e B o u te llie r, la
g e n d a r m e r ie d e . \e u illy - e n - T h e lle s ’e s t m ise
à la rc c iic r c h o d e F a u x , m a is s a n s p o u v o ir
le d é c o u v rir. E s p é r o n s q u e c e v o le u r d e
g r a n d c h e m in n e la r d e r a p as à ê tr e p r is e t à
r e n d r e à ta ju s tic e le c o m p te s é v è re q u 'ii lo i
d o it.
C l i a m a n C . — O n n o u s é c r it :
L e 12 n o v e m b r e , la g e n d a r m e rie d e S e n lis
a a r r ê te à C h a în a n t,'p o u r m e n d ic ité e t vaga-<
b o n d a g c , le n o m m é B o d in (F ra n ç o is - M a rie ) ,
m a n o u v r ie r , s a n s d o m ic ile lix e . B odin a été
m is à l’a b r i d u b e so iu d a u s la m a iso n d ’a r r ê t
d e S e n lis .
i Oreil, e t H enriette-M albilde-JantiD e Dagtiln,
Bsns profession à S autnur (MaiDO-et-Loirn).
Paul-O rpliire I>esjardina, garçon bouober. e t
A ona-Carotine Quemio, eana profesiioD, toua
deux dotpiciliès à Creil.
d e s m e u b le s à F e id e d u c o n p e re t. N ’a y a n t
p a s tro u v é d ’a r g e n t, ü n d é d a ig n é to u t le
re s te e t s 'e n e s t r e to u r n é b r e d o u ille . I l n 'e n
a p a s m o in s c a u s é p o u r 400 f r. d e dégA ts;
c e t a u d a c ie u x m a lf a ite u r n 'a j u s q u ’ic i p u '
ê t r e d é c o u v e rt,
''
HAUIAOI
A rth u r Damieo, em ployé de chem iu d e for,
domicilié à Rieux (O ise), e t Jutia-M arlha Bern anx, blanchUaeuso, dom iciliée à C reil.
K e l e n e u x . — O n n o u s é c r it : '
L e 4 4 n o v e m b re , lo n o m m é* L éc alllo n
(C lo v is), â g é d e 48 a n s , n m is On A se s Jo urs
o n s e p e n d a n t d a n s s o n é ta b le p e n d a n t que
s a fem m e e t s a tille é t a ie n t a n l a v o ir . D ep u is'
q u in z e a n s , c e m a lh e u r e u x soulT rait-ÿd’a n
c a n c e r à l'e s to m a c . A m a in te s r e p iis e s d é jà ,
il a v a it m a n if e s té l’in te n tio n d ’e n U n ir avec
la v ie . C’e s t d o n c a u x c r u e lle s so u ffra n c e s
p h y s iq u e s q u ’é p r o u v a it L é c a illo n , q u ’il faut
a t t r i b u e r la f a ta le d é te r m in a tio n p r is e p a r
lu i d e q u i t t e r le m o n d e .
F o u r n i v a l . — J e u d i d e r n i e r , vers
n e u f h e u r e s e t d e m ie d u s o ir, M’. H àllo t,
g a rd e -p u i-ijc 4 iR q r,4 M l* L e ^ r e o d , f a is a it « n e
to u rn é e d a n s l e b o is d e M o n T p o u ria ré p re s ­
s io n d u b r a c o n n a g e , lo i-sq u 'il a p e r ç u t d eux
i n d iv id u s q u i e n tr a ie n t s o u s b o is ; il s’em ­
b u s q u a d e r r i è r e u n a r b r e e t lo r s q u e le s deux
b r a c o n n ie r s f u re n t à s a p o r té e i l s ’é la n ç a
s u r e u x , m a is ils l’a v a ie n t a p e r ç u a sse z à
te m p s p o u r p o u v o ir p r e n d r e l a fu ite c h a c u n
d a n s u n e d ire c tio n o p p o sé e .
M. ll a l l u t s e la n ç a à la p o u r s u ite d e l'u n
d e s fu y a rd s e t il a lla it l ’a tte in d r e lo rs q u e le
b r a c o n n ie r lit u n e b r u s q u e v o lte -fa c e e t le
m it e n j o u e e n lu i d is a n t ; < R e c u le o u j e le
tu e ! » S a n s s e la is s e r e ffra y e r , le g a r d e se
p ré c ip ita s u r le b r a c o n n ie r q u i lit fe u s u r lui
à b o u t p o r ta n t, m a is le c o u p r â l a h e u r e u s e ­
m e n t. S a n s p e r d r e u n in s ta n t, l’a g e n t sa isit
p a r le c a n o n l'a r m e d u b r a c o n n ie r e t, com m e
il é ta it lu i-m è m e a rm é d 'u n r e v o lv e r, il lira
u n co u p e n l’a i r afin d ’in tim id e r so n a ilv e r
s u ir e q u i s e m it à c r ie r .* « A m o i, A r th u r!
U n e lu tte s ’e n g a g e a a lo r s e n t r e le s deu x
h o m m e s , m a is le b r a c o n n ie r , q u e le g a rd e
p r é te n d a v o ir r e c o n n u p o u r u n n o m m é X ...,
d e B u lle s, p a r v in t à s e d é g a g e r e t à p r e n d r e
la f u ite à ti a v e rs le b o is o u il s ’e s t s a n s d o u te
ca c h é , c a r , m a lg ré d e n o u v e lle s r e c h e rc h e s ,
le g a r d e n ’a p u lo r e tr o u v e r .
'
L a g e n d a r m e r ie a o u v e r t u n e e n q u ê te .
C l i a o t i l l y . — M. le d u c d e C lia rtre s , d e
p a ssa g e à P a r is , s e r e n d a n t a v a n t- h ie r à la
g a i e d e l’E st, a p e rd u d a n s le ti'a je l d e s
C h a m p s -E ly s é e s à lu |;ue d e .M ulhouse, u n e
v a lis e e n c u ir j a u n e c o n te n a n t d e s b ijo u x ,
B a c o u e l . — D im a n c h e , v e r s m in u it,
d e s v a le u r s e t n u e le ttr e d e c ré d it, le to u t
H.
D u b o c k (G e o r g e s ), Agé d e 41 u n s , m a f o rm a n t u n e so m m e c o n s id é ra b le .
n o o v r i e r à C h e p o ix , r e v e n a it, e n c o m p a g n ie
( l'u n j e u n e h o m m e n o m m é U o g e r, d e r e c o n ­
C o u i ' t e u i l . — O n n o u s é c r it :
d u i r e u n a m i à la g a r e d e B re le u il- e m b r a n L e 10 n o v e m b re , v e rs h u it h e u r e s d u s o ir,
c h e m e n l, l o r s q u ’o n tr a v e r s a n t la c o m m u n e
u n e rix e a é c la té à C o u rlc u il a u c afé B é to u rn é ,
d e B a c o u e l, ils v i r e n t v e n ir é le tir r e n c o n lr e
e n tr e le s n o m m é s W itte m e z (L o u is),A V itte u n a u t r e v o y a g e u r a t t a r d é ; à ce m o m e n t,
m e z ( A r th u r ) , e t D u p rie z (L oui.s), d e m e u ­
R o g e r c a u s a it a s s e z h a u t, é c a u se d e la s u r ­
r a n t to u s tro is a u d it C o u i'le u il. Le m o tif d e
d i t é d o n t e s t a t t e i n t D u b o c k , e t il g e stic u la it
la q u e r e lle a é té , p a r a it- il, la p o litiip ie . L e s
q u e lq u e p e u e n p a r i a n t , cc q u i, à ce q u ’il
tr o is s u s - n o m m é s o n t é c h a n g é le u is id é e s à
p a r a i t , e ffra y a p a s s a b le m e n t le v o y a g e u r
co u p s d e p o in g . L’a u b e r g is te a y a n t a p p e lé le
d o n t n o u s v e n o n s d e p a r le r , s a n s d o u te trè s
g a r d e - c îia in p é tie p o u r r é ta b lir l ’o r d r e d a n s
p e u h a r d i d e s a n a tu r e . C e lu i-c i tir a a u s s itô t
so n é ta b lis s e n io n t, e t l'a g e n t d e la loi s ’é ta n t
u n r e v o lv e r d e s a p o c h e , e t, c o m m e il p a s ­
l . n C l i a | i e l l e * c n > S c p v a l . — Au
p r é s e n té , les p e r tu r b a te u r s o n t r é p o n d u à
s a i t a u p r è s d e s d e u x c a u s e u r s , q u i n e s'o c c u ­
c la s s e m e n t d e lin d o p r e m iè r e a n n é e (1889),
ses in jo n c tio n s p a r le m o t d e C a in b ro n n e e t
p a i e n t p a s d e l u i , il fil fe u s u r e u x p a r d e u x
à l’E co le s u p é r ie u r e d e g u e r r e , M. K a u sc h c r,
l'o n t tr a ité d e v o le u r d ’a v o in e e t d e b e tte ­
fo is . M . D u b o c k s e s e n tit a u s s itô t a tte in t d e
c a p ita in e a u 67* d ’in f a n te r ie , à S o isso n s, a
r a v e s . Le g a r d e c h a m p ê tr e , s e tro u v a n t im ­
d e u x p r o je c tile s : l 'u n a u so m m e t d e la té le ,
o b te n u la m e n tio n b ie n .
p u is s a n t, e s t a llé c h e r c h e r M . F o u q u e t, m a ire .
l 'a u t r e h i ’a r a n t - b r a s d ro it.
M. K a u s c h e r e s t le lils d e M. R a u s c h e r,
C e lu i-c i a r r iv é a é té tr a ité d ’â n e , d ’iü j^ é c ile
M a lg ré se s b le s s u r e s , M. D u b o c k sè m it
in s titu te u r à L a L h a p e lle - e n - S e r v a l. Son
e
t
d
'in
c
a
p
a
b
le
.
A
p
rè
s
c
e
s
h
a
u
ts
fa
its,
le
s
tro
is
a v ec. R o g e r à la p o u r s u ite d e le u r a g r e s s e u r,
p lu s je u n e f r è r e , q u i a e m b r a s s é é g a le m e n t
batailleiir.s d o n t n o u s v e n o n s d e p a r le r a v a ie n t
q u i a v a i t p r is la fu ite , e t ils a lla ie n t b ie n tô t
la c a r r iè r e m ilita ir e , e s t a c tu e lle m e n t sousb ie n m é i'ilé d e s g e n d a r m e s . A ussi o n t- ils e u
l 'a t te i n d r e , l o r s q u e c e lu i-c i s e re to u rn a
lie u te n a n t d ’in fa n te rie .
le u r v is ite le le n « iem ain . A p rè s e n q u ê te , p ro b ru s q u e m e n t e t le u r tir a en c o re d eu x n o u ­
T o u te s n o s f é lic ita tio n s a u p è r e e t a u x fils.
c é s - v e r b a i a é té d re s s é .
v e a u x c o u p s d e fe u , m a is h e u r e u s e m e n t sa n s
le s a t te in d r e .
I . , a X e i i v i l l e ' e n f i l e z , — N o u s so m ­
C r e il. — O n n o u s é c r it :
L e p r e m i e r m o u v e m e n t d e stu p é fa c tio n
m e s h e u r e u x d e s ig n a le r u n a c te d e p ro b ité
l.e 9 n o v e m b r e , à sep t h e u re s d u m a lin ,
p a s s é , le s v ic tim e s d e c e tte in q u a lK ia b lc
ac com pli p a r le je u n e L o u is V a illa n t, â g é «Je
u n e rix e e.st s u r v e n u e à C re il e n tr e la v e u v e
a g r e s s io n se r e m i r e n t b ra v e m e n t à lu p o u r­
8 a n s , d o n t le p è re e s t g a r d e f o r e s tie r «le
C h a rd o n e t la fem m e S a r tia t, d e m e u ra n t
s u i t e d e l’in c o n n u e t le re jo ig n ire n t p ré s de
l’E ta t à L a X e u v illc - e n lie z , a c te q u i fait
to u te s d e u x c ité S a in t-.M éd a id . A p ié s u n
l a s ta tio n d e B r c te iiil- e m b r a n c h e m e n t.
h o n n e u r à s a fa m ille . C et e n f a n ta y a n l tro u v é
é c h a n g e d e co u p s d e .p ie d , les d e u x c o m b a t­
L ’h o m m e n e lit a u c u n e r é s is ta n c e ; a u c o n ­
d
im a n c h e .soir, s u r la v o ie p u b liq u e , uii
ta n ts se s o n t p ris e s r é c ip r o q u e m e n t p a r le
tr a i r e , il l e u r d e m a n d a p a rd o n e n le u r r e ­
m o u c h o ir e t u n p o rte -m o n n a ie c o n te n a n t
c h ig n o n , «le s o rte «pie l'in te r v e n tio n d 'u n e
m e t t a n t s o n r e v o lv e r e t le u r olTi i l u n e s o m m e
u n e c e rta in e .« o im n e e n p lu sie u i s p iè c e s d ’a r ­
v o is in e a é té n é c e s s a ire p o u r s é p a r e r le s
d ’a r g e n t q u e , n a t u r e lle m e n t, ils n 'a c c e p ­
g e n t, s 'e s t em pjv.ssé d e r e m e ttr e le t o u l à ses
d e u x lu tte u s e s .
tè r e n t p a s.
^
p a r e n ts , p u is à la m a ir ie , p o u r éti'o r e n d u à
.Sur la p la in te d e la fem m e S a r tia t, q u i
M M . D u b o c k e t R o g e r c o n d u is ir e n t le u r
a u r a i t d û g a r d e r d e C o n ra fd le sile n c e p r u ­ - la p r o p r iid a ir e q u i a é té v ite c o n n u e .
p r i s o n n i e r à la g a r e , o ù il fu t r e c o n n u p o u r
d e n t, la g e m la i-m e ric d e C re il a p ro c é d é à
u n s i e u r A r m a n d - J u lie n L a b a c h e , é g é de
M o u t a f a i r c . — O n n o u s é c r it :
u n e e n q u ê te e t d re s s é p ro c è s - v e rb a l c o n tre
2 9 a n s , n é à B o n v ille rs , e m p lo y é d e c h e m in
Dan.3 la n u it «lu 10 a u 11 n o v e m b re , un
to u te s le s d e u x p o b r co u p s e t v io len c es ré c i­
d e f e r a u B o u r g e t (.S ein e ). 6 n s ’ex p liq u a
a m a te u r d e g ib e lo tte a s o u s tr a it q u a tr e la ­
p ro q u es.
a lo r s d e p a r t e t d 'a u t r e , e t voici c o m m e n t
p in s a u p ri'q u d ic e d u s ie u r R a o u l D e sja rd in s,
L a b a c lie a e x p liq u é s a m é p r is e , c a r il ne
— L e m ê m e j o u r , ch e z le s ie u r C a u c h in ■o u v r ie r d 'u s in e à M o n ta ta ir è . L o v o le u r
s ’a g it q u e d ’u n e m é p r is e q u i, h e u re u s e m e n t,
( J u l e s ) , n iu rc h a n d d e v in s , le n o m m é
n ’a y a n t p a s la issé sa c a r t e n ’a p u ê t r e d é ­
n ’a p a s e u le s c o n s é q u e n c e s fâ c h e u s e s q u 'e lle
t.a ie sn e y ( l'r é d i'i ic ), fa ïe n c ie r , fu rie u x «Je ce
c o u v e rt. — l ’e r te ; 8 fra n c s .
a m l i i l p u a v o ir ;
(|u e se s cam aiM des lui v o u la ie n t f a ir e p a y e r
— L e M n o v e m b re , le s ie u r G e sse a u n ie
I l é ta it v e n u , l a v e ille , v o ir s e s p a r e n ts à
u n e c o n so m in a iio n <|u'il p r é te n d a it a v o ir g a ­
( J u le s ) , o u v r ie r d ’u s in e à M o n ta ta irè , s ’est
B o n v ille r s , e t é t a i t a llé , d e là , r e n d r e v isite
g n é e a u b illa r d , s’e n e s t p r is a u x c a rr e a u x
p la in t, a la g e n ila r in c r ie d e c e tte v ille ,
à u n e J e u n e tille q u ’il c o u rtis e à A n sau v ild e la jio rle v itr é e d e l'é ta b lis s e m e n t e t d 'u n
d ’a v o ir é té b r u ta le m e n t fra p p é la n u it p ré ­
1 e rs . O r , les j e u n e s g e n s d e c e tte c o m m u n e ,
co u p (Je p ie d e n a c a ssé u n d ’u n e v a le u r d e
c é d e n te p a r u n n o m m é .M érigoi (L o u is ), é g a ­
j a l o u x d e s e s s u c c è s , a v a ie n t ré s o lu d e lut
3 fr a n c s .
le m e n t o u v r ie r d ’u 4 n e a u m é m o lie u . Le
f a ir e u n m a u v a is p a r t i , e t il a v a it c ru bon
-\e p a s p a y e r so n é c o t e t c a s s e r d e s c a r ­
p la ig n a n t a é t é 'a s s e z m a ltr a ité p o u r ê tr e
d e s ’a r m e r d ’u n r e v o lv e r d e p e tit c a lib re ,
r e a u x p ai' d e s s u s le m a rc h é , c e la n ’a pas fa it
o
b lig é d e g a r d e r le lit d a n s la j o u r n é e .
q u ’u n a m i lu i a v a i t p r ê té , p o u r s e d é fe n d re
le .c o m p te d u d é b ita n t, c a r il a p o rté p la in te
L 'e n « |u é te a é ta b li q u e la d é c la r a tio n d e
a u b e s o in . A p rè s a v o ir p u d é jo u e r les p ro ­
a la g e iu la r m e iie , q u i a d r e s s é p ro c è s -v e rb a l
G e.sseauine ô ta it e x a c te , b ie n q u e M érigot
j e t s d ’UQ g r o u p e d e j e u n e s g e n s cjui é la te n l
c o n tr e L u icsn ey p o u r b r is d e c lô tu r e .
p ré te m le a v o ir é té p io v o«(ué p a r u n p r e m ie r
a llé s l ’a t t e n d r e à la s o r tie d 'A iisa iiv ille rs, il
co u p d e p ie d d u p la ig n a n t, c e q u i n ’a pas
— Le 12 n o v e m b re , lo s ie u r B ra d fo rd
é t a i t a r r i v é s a n s e n c o m b re à B a co u el ; m a is
(J a m e s ), e m p lo y é d o b u r e a u à C re il, s ’e s t • é té c o n s ta té .
là , a p e r c e v a n t d e u x h o m m e s a r r ê té s d a n s la
l 'r o c è s - v e r b a l a é té d r e s s é c o n tr e M é rig o t,
p la in t u la g e n d a r m e r ie d e c e tte v ille d e ce
r u e , il les a v a it p r i s p o u r d e u x j e u n e s g e n s
q u i p a s s e p o u r ê t r e m é c lia n t e t b r u ta l.
«pie le m ê m e jo u r s a fem m e lu i a p o rté «leux
d ’A n s a u v ille r s v e n u s là p o u r l ’a tte n d r e . On
co u p s d e c o u te a u piii'ce rp i'ii lu i re p r o c h a it
s a i t t e r e s te .
I \ ' a n l < > u n > l o l l a i i ( l o u i n * — B ro c é sd 'a v o ir tro p b u . .Ma foi, il y a ta n t d e fe m m es
f.e^s b le s s u r e s r e ç u e s p a r M . D u b o ck so n t
v c rlja i p o u r c h a s s e s a n s p e r m is a é t é d é c l a r é
i]iii se p la ig n a it d 'a v o ir é té h a tltie s p a r d e s
h e u w u s e in e n t s a n s g r a v ité , le s b u lle s n 'a y a n t
le 10 n o v e m b re a u n o m m é A rn a u d ( J e a n L iaris u.vaniM rop b u , «pi’il n 'e s t pas m a u v a is
f a it q u e J a h o u r e i’ le.s c h u i i s ; <dles o n t é té
J o s e p ii), d i t A u g u ste, c r e s s o n n ie r à N a n te u il,
«le v o ir le s r«jles c h a n g e r «pielipiefuis. Jl n e
p a n s é e s , s u r la p r i é i e d e l.a b a c lie , p u r
q u i a é té s u r p r is p o r te u r d ’u n fusil e t c h a s ­
ta n t p as «lue les to r ts so ie n t to iijo u is ilu m ê m e
M . R o u illa r d , m é d e c in à A n .s au v ille rs, <{ui
c ô té.
s a n t d a n s le s m a r a is d o N a n te u il. I.e nom«iié
v e n a i t d e d e s c e n d r e <le tr a in à la g a r e de
à rn a in l [iréterul n ’a v o ir j a m a is tir é q u e s u r
B r e le u i l - e m h r a n c l ie m e iit.
— E l a l - c i c i l d u S a u / J n o c e m ir e
do.s r a ts «[ui d é g r a d e n t so n c r e s s o n . L e fu sil
L a g e n d a r m e r i e d e B re te u il n ’e n a pas
/6 A 9 :
a é té s a is i.
m o in s é té s a is ie d ’u n e p la in te e t u n e e n q u ê te
.VAI.S8A.SCE3
e s t o iiv é r te .
— O n n o u s é c r it :
Oeirçoilx.
D an s la n u it «lu 10 a u 11 n o v e m b re , u n
13. HcrrmaDa (.\uguflte-Félix).
n « a u v a i M . — l’a r m i les n o m in a tio n s
m a lfa ite u r a p é n é tr é , à l ’a id e d ’e s c a la d e e t
d e c h e v a l i e r s d u M é rite ag ric o le ip ie c o iile d 'c IF fac iio n , a u d o m ic ile d e M™* v e u v e
9. .N’evmi A b''riû'Forn.’inil(!\
n a i t l e y o u r n a / o / '/ t c i X , il v a q u e lq u e s jo u rs*
Loui t i i r , r e n tiè r e A .N a n te u il, d e m e u ra n t
13. H ortrand (,.\I.-irgueritiî-Angèle).
n o u s tr o u v o n s c e lle d e M. (ia u h e t ( J e a n m o m e n ta n é m e n t c h e z so n (ils, à G évre.< -leDÉCÈS
B a p tis te ) , a g r ic u lte u r , d ire c le iir «le la ferm e
( d ia p itr e ( S e in e - o i- ü is e ) . L e m a lf a ite u r
e x p é r im e n ta le d e l'E c o le v é té r in a ir e «lo
9. .Sayoyo (M ario-Ciisabolli), veuvo Uuchon,
.s’e s t sei vi d 'u n e b ê c h e la is s é e d a n .--la c o u r
L y o n i à V ille u r b a n n e ( lO 'ô n e ) ; — 9Ü m é ­
p o u r f o rc e r le s v o le ts d e la f e n ê tr e p a r la I I . riü p u x fMario-Jci'’ôpliino), 17 an.3.
d a ille s d 'o r , 1 7 2 m é d a ille s d 'a r g e n t, 111 in«!(|uell«j il s ’c si in tr o d u it «lans l’in té r ie u r d e
11.
houmii) (Kti(îiiD«î). 75 an^, marié,
(la ille s d o b r o n z e , i p r ix d 'h o n n e u r e t 22 pi ix
l'h a h ila tio n . A u m o y e n d 'u n e l a n t e i n e e t
13.
iiaudüux
(Caih«}rine),
veuve
t'ajiillon,59ana.
d ’e n s e m b le d a n s d i llé r e n ts c o n c o u r s ; 29 a n s
d ’u n c o u p e i'c t tr o u v é s : d a n s la c u is in e , il a
d e s e r v ic e s .
PCnUCATION-" DE MARIAOES
p a r c o u r u to u s le s a p p a r te m e n ts , fr a c tu r a n t
M . C a u b e l e s t u n e n f a n t d e B e a u v a is.
Louia-U aym ond-Josoph Dovicnno, mé<;aDicioa
to u te s le s p o r te s d e c o m m u n ic a tio n e t ce lle s
F a rin e : les 157 k ilo g ., 53 fr. — Baisse, 1 fr.
J e n 'a i q u e f a ir e d e v o s e x p lic a tio n s,
e t v o u s n e m e d e v e z p a s d e re m e rc lm e n ts ;
m a is j ’a i d e s r e p r o c h e s à vo u s a d r e s s e r, et
p u is q u e j e v o u s l ie n s , j e v o u s g a rd e . V ous
a v e z j n g é à p r o p o s d e n e p a s vo u s m o n tre r
a u c h a le t d e p u is c e lte s o tte afftiire. . Vous
a lle z M ’y r e c o n d u ir e . C e se r a v o tr e p u n itio n .
A u r é lie n n e p o u v a it p a s r e f u s e r , qii()«|u'il
l u i e n c o û tâ t d ’a c c o m p a g n e r la d a m e (pii
p a r l a it s i lé g è r e m e n t d e la m o r t d e G ém ozac.
L ’o c c a s io n é t a it p r é c ie u s e p o u r s e ro n .se ig n e r
s u r l’a c e u c ii q u i l’a ite n r is it à la v illa des
F e r v e itc h e s , e t il n ’a v a it g a r d e d e la m a n q u e r ,
c a r il n e te n a it p a s d u to u t à r e v o ir , c e jo u rlà , l'é ta n g d e C a z a u .
11 s’e m p r e s s a d o n c d e to u r n e r b r id e , e t la
m a r q u is e n e le fit p a s la n g u ir. E lle s c p la ç a
à s a d r o ite , e t e lle lu ! d it d e b u t e n b la'nc :
— J e s a is to u t c e q u e voiis a v e z su iiffert.
l ’a i é té in fo rm é c h a q u e s o ir d e c c q u i sc
p a s s a it h A rc a c h o n d e p u is q u e c e lte b r u te d e
c o m m is s a ire v d n s y a e m m e n é , et j ’ai é té b ie n
h e u r e u s e d ’a p p r e n d r e q u e l'e r r e u r a é té
r e c o n n u e . J e n 'é ta is p a s in q u iè te ; m a is ce
n ’e s t p a s p o u r rie n q u ’o n r e p ré s e n te la Ju stic e
a v e c u n b a n d e a u s u r le s y e u x . Q u a n d elle
TOUS t i e n t, o n n’e s t j a m a is sA r d e s o r tir de
t e s g riffe s. J e la b é n is , m a in te n a n t q u e vous
ê t e s l ib r e . A i-je b e so in d ’a jo u te r q u e j ’ai é té
i n t e r r o g é e e t q u e j 'a i f a it d e m on m ieu x p o u r
.TOUS d ^ e n d r e c o n i r e u n e a cc u sa tio n rid ic u le ?
— J e T o o s e n s u is p ro fo n d é m e n t re c u n a ia is s a n t, m a d a m e , m u rm u ra B isca ro s, q ui
Tie d i s a i t p a s c e q u ’il p e n s a it, c a r il lui en
.v o u lait d ’a v o ir c h e r c h é à d é to u r n e r le s so u p 4;o ns s u r l e p r o m is d e D e rn a d e tie .
—
ju g e n ’a p a s s u l i r e r p a rti d e s in d i«cations q u e J e lu i a i d o n n é e s , r e p r it a u d a ­
c ie u s e m e n t la m a r q u is e . I l s 'c s t la is s é p re n d r e
AUX m e o M iig e i d e l ’a m a n t d a c e tto c r é a tu r e
d o n t m a b e llc -fillc s’e s t coiffée, je ne sa is
v on» in v ite r a p a r é c r it, c a r j e vo u s p ré v ie n s
p o u rq u o i. J e p e r s is te à c r o ir e q u e le ré s in ie r
q u e v o u s r is q u e z fo rt d e n e p a s le r e n c o n tr e r
a s u r la c o n s c irn c e la m o rt di; c e G ém ozac.
a u c h a le t a v a n t n o tr e d é p a r t. Il e s t a llé , c e
A b is lo fat q u ’un a tu é n e va lait p a s q u 'o n
m u tin , à B o rd e a u x , p r e n d r e c o n g é d e q u e l­
le r e g r e tte . Il c lie rc lia it â c o n ip n .n te ttre
q u e s îiniis, e t il n o r e n tr e r a q u e d e m a iu s o ir.
to u te s b'.s fe m m es, e t l’o n s a u ra p c u t- è u e
M e voilà v e u v e p o u r v in g t- q u a tr e h e u r e s ...
p lu s fa rd pi'>uri|iiui il é ta it v en u l ô d e r , la n u it,
e t j e n e m ’e n p la in s pas.
a u to u r d u ( lial«'i «jiie n o u s b a b iiu n s.
- - B iais v o u s n ’ê te s p a s se u le , o b je c ta
B isc n ro s s«; ileinaiHJa si m ad iu n e d e B rlouzc
lim id i'm e n l
B isin ro s.
.MadeiBOisclle
do
n e p ri'ie n d a it p a s in sin in -r «|ue le m alli(‘ur«*ux
B rio u z c n’a jia s q u itté la v illa d o s P e r v e n c h e s .
S o b ie sk i y é ta it v enu ijoiir N icole, e t il re ç u t
— Q u 'en s a v e z - v o u s ? In te rro m p it la
c o m m e u n c o u p a u c œ u r.
m a rq u is e . E s t c e q u e v o u s l’a v e z v u e ?
Il n'(!ia it p a s a u b o u t d e sc s é to n n e m e n ts .
— N o n , m a d a m e ; c ’e s t s a fe m m e d e
L a m a rq u is e a jo u ta ;
c h a m b re q u i m e l’a d it.
— J e p .'trd ü n n e r.tis v o lo a lic rs à ccltii q u i,
— G o m m en t ! c«;ite fille s’e s i p e rm is d 'a lle r
d’un c o u p d e p is to le t, a c o u p é c o u rt a u x
v o u s r e la n c e r ù A rc a ith o n î
p r o p o s e t a u x a c te s d e c c d rô le . E n le
— J e l'a i n m t ^ n t r é e c o tr a v e r s a n t la
s u p p r im a n t, if n o u s a v e n g é e s to u te s.
fo rê t.
B is e a r o s tr e s s a illit q u a n d il e n te n d it la
— E l e lle a e u l'im p u d e n c e d e vo u s
g r a n d e d a m e alTIciier tes m ê m e s o p in io n s q u e
a d r e s s e r la p a r o le ! A llo n s, d é c id é m e n t, n o u s
le v ieu x La C h a m a d e , et s'il s’a b s tin t d e les
n e p o u v o n s p a s g a r d e r â n o tr e se rv ic e u n e
r é f u te r v e rte m e n t, c’(.si q u ’il e s p é r a it q u ’elle
drôl«r8se q u i pâ-^se la m o itié d e so n te m p s à
a lla it les m o tiv e r e n c ita n t d e s faits.
c o u r ir le s c h e m in s . J 'o b tie u J r a i d e m o n m a ri
A iats uu lie u d e s’é te n d r e s u r c e su je t, e lle
q u ’il la re n v o ie . N ico le a p p r e n d r a à se
r e p r it d’un a i r d é g a g é ;
p a s s e r d 'e lle ... e t c e s e r a fo r t lio u re u x . Du
F a r to n s d 'a u tr e c h o s e . N os r e la tio n s o n t
re s te , c e lle C p d ich o iin a v o u s a b ie n re n s e ig n é .
co m m e n c é d a n s d e s c ir c o n s ’nn ce s q u e n i
Ala bclle-lllle^ e s t r e s té e a u c h a le t, m a is c’e s t
vo tis n i m oi n e p o u v o n s O 'jblier. J e c o m p te
c o m m e si j ’é ia is s e u le , c a r n o u s n e n o u s
q u ’e lle s n ’c n r e s te r o n t p a s là . J 'a iie n tla is
voyons p a s q u a n d so n p è r e e s t a b s e n t. E lle
v o ire v is ite e t j e n e l'ai p a s re ç u e , m ais v o u s
a so n a p p a r te m e n t, e t c lic n e m e t ja m a is les
m e la fe re z « n F é r ig u r d . J e p a r s a p rè s p ie d s d a n s le m ie n ... q u i e s t a u m ê m e é ta g e ,
d e m a iii, c l v o u s s e r e z le trè s -b ic n -v c n u au
m a is à l’a u tr e b o u t d e la v illa ... E t n o u s n e
c h â te a u d e A len sig n ac , 011 j e v a is p a s s e r tro is
iious^ c r o is o n s m ê m e p a s d a n s le s e s c a lie rs ,
se m a in e s.
c a r j ’e n a l u n q u i n e s e r t q u 'à m o i e t q ui
C’e s t c o n v e n u , n ’c s t- c e pu s?
d o n n e d ir e c te m e n t d a n s la fo rê t p a r u n e
— J ’a u r a i l'I io n n e u r d e v o ir d e m a in à la
p o rte d o n t j ’a i la clef.
villa Bl. le m a r q u is d e B rio u z c , r é p o n d it
C e tte in d ic a tio n p ré c ise a v a it s i b ie n l'a ir
é v a’liv r m e n i A u ré lie n . ^
d ’u n e l n v ite ,q u c B ise aro s r o u g it p o u r m a d a m e
— Al) t v o u s te n e z à ê tr e In v ité p a r m on
d e B rio u z c , q u i n e ro u g is s a it ja m a is . Il n e
m a r i? 11 v o u s io v itc r a , n 'e o d o u te z p a s , e t il
te n a it n u lle m e n t à e n p r o f ite r , e t, p o u r
. I V e u i l l y ^ e n ^ T l i e l l e . ’— N o u s liso n s
d a n s la /le v u e u n i v e n tf lle d e s in v e n tio M
n o u v e lle s , n* d u 5 n o v e m b r e c o u r a n t :
A llu m o ir s é le e lrit]iu e s,./B y sià m o S e r r l n ,
, C e q u i c a r a c té r is e c § s.n p p i^ re ils, o’ost q u e
le s p ile s d e s tin é e s A la 'p r o ilu c lio u d e l'éle c ^
triçK ô s o n t d e s b lo c s d e b o is p r é p a r é s d e
faç o n A c o n te n ir l e s - é ^ m e o t s / e t c e s b lo cs
é t a n t b e r m ô liq à e m p n t fe rm é s Aoiit facile^
m é h l li^ n s p o r ia b le s ô M o u jo iir s p r ê ts à fo n c­
tio n n e r . L e s c o n ta c ts s o n t p ro d u its a u to m a ­
tiq u e m e n t n u m o y e n d e re s s o rts e t si, p a r
c o n s é q u e n t, o n s ’a p e r ç o it q u e la j) ile fa ib lit,
il n ’y a q u ’à r e t i r e r le b lo c d e l’a p p a r e il où
o n lo fa it- fo n c tio n n e r e t à le r e m p la c e r p a r
u n b lo c n e u f . L ’a llu m o ir e s t im m é d ia te m e n t
p r ê tà X o q c jio n n e r d e n o u v e a u . U n b lo c d e
d e u x é lé m e n ts p e u t d o n n e r 8.Q 00 a llu iq a g e s ,
e t c o m œ ê 'le p rix d e l ’é lé m e n t e s t'd è 2 fra n c s ,
o n '.v o it q iio I o n p e u t a v o ir d e l a lu m iè r e à
b o n m a r c h é ..
"
• ^ '
3 lig u r e s d a n s le te x te r e p r é s e n te n t les
tr o is m o d è le s d if fé re n ts d ’a llu m o ir s , d e p u is
l’é llu m o lr s im p le a v e c la la m p e à e sse n c e
ju s q u ’à l a la m p e à in c a n d e s c e n c e e t la p e n ­
d u le p o u r d o n n e r l 'h e u r e . ,
D es e x p é rie n c e s s o n t f a ite s e n c e m o m e n t
a v e c d e p e tite s p ile s S e r r in a u m in is tè r e d e
l a g u e r r e ; o n le s m e t d a n s le s g ib e r n e s d e s
c a v a lie r s .
O r m o ) ^ ' - V i I l e P s . — O n n o u s é c r it :
L e B .jçtovcm bre, p e n d a n t u n e a b s e n c e d o
la fe m m e D a ro u x ,. m é n a g è re à O rm o y -V ilie r s i u n m a lf a ite u r s'é.st i n tr o d u it d a n s so n
h a b ita tio n . e n ca ss.a n t u n c a r r e a u à u n e
f e n ê tr e , e t y a s o u s tr a it d a n s u n e a rm o ir e
n o n f e rm é e , u n p o r le - m o n n à ie c o n te n a n t
5 0 fra n c s . U n r ô d e u r d e s e n v ir o n s , q u i a é té
v u d a n s le p a y s à p lu s ie u r s re p r is e s , e t
n o ta m m e n t le j o u r d u v o l, e s t f o rte m e n t
s o u p ç o n n é d ’ê t r e l’a u t e u r d e c e m é fa it.
P o n t « S a i n ( e - M a x c n c e . — C o n c e rt
d e la S o c ié lé m u s ic a le . — O n n o u s é c r it.
S a m e d i d e r n i e r a e u lie u , d a n s la s a lle
L e g e n d re , u n c o n c e r t o lfe rt a u x m e m b re s
h o n o r a ir e s p a r la S o c ié té m u s ic a le d e F o n t,
d ir ig é e p a r M . D e h u n o tte .
L a n o m b re u s e a s s is ta n c e , q u i a v a it r é p o n d u
à l'a p p e l d e s m u s ic ie n s , a p u c o n .sta le r, a v e c
u n c e r ta in p la is ir^ q u e c e tte S o c ié té a v a it f a it
d e s p r o g r è s r é é l 4 o t- q ù ’é lle 'p o u v a it l’a n n é e
p r o c lia in e a lle r a f f r o n te r l a lu t t e d a n s les
c o n c o u rs d e m u s iq u e .
Il y a d o b o n s é lé m e n ts ; n o u s a v o n s rem a n iu é u n f lû tis te a m a te u r , q u i s 'e s t d is tin ­
g u é d ’u n e façon p a r t ic u liè r e ; la p a r tie dos
b a s s e s a é té é g a le m e n t b ie n e x é c u té e .
S o m m e to u te , ta S o c ié té m u s ic a le ponto is e , b ie n d ir ig é e , e s t a p p e lé e a u su ccès.
L e p u b lic a a p p la u d i é g a le m e n t la S o c ié té
p lijih a r m o r.iq u e , c o m p o sé e e n p a r tie d e s
m e m b r e s d e la S o c ié té m u s ic a le e t d e q u e l­
q u e s j e u n e s g e n s , v io lo n is te s e t llu lis le s
a m a te u r s ; ce m é la n g e d ’in s tr u m e n ts de
c u iv r e e t d e llù te s , h a u tb o is e t v io lo n s, p r o ­
d u it u n e x c e lle n t effet d a n s n o t r e s a lle u n
p e u r c s tr e iiito p o u r u n e fa n fa re .N os c o m p lim e n ts à MM. ü e c o u r b e e t D u c re iix , jo u a n t, q u o iq u e je u n e s e n c o re , d u
v io lo n c o m m e d e v ie u x p r a tic ie n s ; il s e r a it
in ju s te a u ssi d ’o u b lie r M. D u c h e sn c q u i s ’e s t
m o n tr é tr è s fo rt s u r la llù te .
Le su c c è s d o la s o ir é e , c o m m e in s tr u m e n
lis te , a é té re m p o rté s a n s c o n te s te p a r M. L a v a c q iie r ie , a r tis te d u C o n s e rv a to ire , q u i s ’e st
r é v é lé c o m m e u n m u s ic ie n «le p r e m iè r e fo rc e ,
P C in cip alem en t s u r le h a u tb o is . L e m o rc e a u
d e v io lo n q u 'il n o u s a fa it e n te n d r e é ta it fo rt
d ifllc ile e t é m a illé d e d if lic u lté s ; il s 'e n e s t
tir e à so n h o n n e u r . P o u r d é c lû lT re r A lla rd ,
q u i a v a it u n fa ib le p o u r le s n o te s a ig ü e s , il
fa u t v é r ita b le m e n t ê t r e d o la fo rc e d e S lv o ri
o u d ’A ilu rd liii-in ê m e .
P o u r te r m in e r c e p e tit c o ra p lo -r e n d u , d i. s o n s q u e l a n o te g a ie a é té r e m p lie d ’u n e
faç o n to u t à fa t c o m iq u e p a r M. N o u v io n ,
d e M ê ru , «pii a v a it b ie n v o u lu , à la so llic ita ­
tio n d ’u n a m i, p r ê t e r à la .Société m u sic a le
so n g r a c ie u x e t b ie n v e illa n t c o n c o u rs.
. im p o s s ib le , e n e ffet, d ’ê tr e jilu s d rô le
p lu s d é s o p ila n t ; il a fa it r ir e fouh-s le s p e r­
s o n n e s p ré s e n te s , e t a r e c u e illi le s b r j u o s du
p u b lic , e t d e s té m o ig n a g e s d e s y m p a th ie
b ie n m é r ité s .
Le c o iic ci'l s ’e s t te r m in é p a r u n e scè n e
b u i les«pie : L a FiHe des C h a r c u tie r s .
R e in lo tis à to u s, m u s ic ie n s e t a m a te u r s ,
c e lte j u s tic e : c ’e s t «|uo la s o iié e d e sa m e d i a
é té le u s s ie .
U n m e m b r e h o n o r a ir e .
— C o n c e rt de la S o c ié té lijr U /u e . — Lo
p ro v e rb e « A b o n d a n c e d e b ie n n e n u it p a s »
s o u v e n t v r a i; la p re u v e n o u s e n a été
d é m o n tr é e d im a n c h e d e r n i e r , c a r , m a lg ré le
c o n c e r t d o ta v e ille e t q u i a u r a i t p u n u ir e a u
c o n c e rt d u le n d e m a in , la S ocm té ly rh p ie a
o b te n u u n d e c e s su c c è s q u i d é p a s s e to u te s
le s e sp é r a n c e s .
D ès h u it heiire.s p ré c is e s , la s a lle d u th é â tr e
é ta it litté r a le m e n t b o n d é e ; il y a v a it m ôm e
tro p d e m o n d e . :
A n a ly se r c e tte so ii é e a r tis tiq u ô 's e r a it dif­
f ic ile ; il fa u t s im p le m e n t n o u s c o n te n te r
d ’a d r e s s e r a u d ir e c te u r , M. Ü e s la u rie r s , les
é lo g e s le s p lu s s in c è re s e t les p lu s m é r ité s .
'f o u t . .. T o u t .a é té r e n d u d ’u n e m a n iè r e
i rr é p ro c h a b le . L e d r a m e in titu lé ; Les I n f o r ­
tu n e s d 'u n I n d u s t r i e l , a f a it v e r s e r p lu s
d’une l a r m e ; i l ÿ a eu d e s s c è n e s v ib r a n te s
— V o lc î le c o m p te d e p a s s io n , e t le p u b lic n s o u lig n é p a r se s
r e n d u d o 1 é t a t d u C o n c o u rs d e t i r q u i a l i e u
a p p la u d is s e m e n ts le s p a s s a g e s le s p lu s s a ila u s ta n d d e l a S o c ié té d o t i r d e T ra c v - lo ta q ts d e c e d r a m e à g r a n d effet. MM. D osM onl :
la û H e rS j f le r n a , M o rel," M n rc h o is , F lo ip ie t,
’F u s H C r)U .
ib 'd rn iire s .
I l ir h u x ' e t G a n té s , r e m p lis s a ie n t les
p r in c ip a u x r ô le s à l a s a tis fa c tio n g é n é r a le .
MM.
Le p tib lic n fa it A lo u s c e s j e u n e s a r tis te s , C o m m e lin , d e T r a c y - le - M .. 4 7 16 a p p u i 16
to u s fils d ’oüŸ Fiers p o u r la p l u p a r t e t c o n sa ­
B e rn a rd (A ),
„ v i d - u 'f ü ‘i
<6 16 — 45
c r a n t l e u r s s o ir é e s a l ’é lu d e d e l ’à r t m u s ic a l
L ê c u y e r,
id .
. . 16
4 6 — 44
e t ly r iq u e , u n e v é r lla b lo o v a tio n .
L o so if, d e L ia n c o iir t
4Ç 4 5
13
N p tr e r ô le _ n e p e u t , ê t r e d è d é c e r n e r à
D e sm o iic e a u x , d o T r a c y ,- . ; 4 6 ‘4‘4 ' — 42
c h a c u n les é lo g e s q u ’il m é r i t e ; si n o u s c o m ­
B u r k u e r t,
|«j.
. . . 16
4 2 — 40
m e tto n s u n o u b li, p e r s o n n e n e p e u t n o u s e n
C oèhüU ,
.
id .
4 8 4 2 ' — 42
v o u lo ir , c a r il s e r a i t im p o s s ib le d e f a ire u n e
B o è ly (J e n n ),
id .
. . . 44
13 — 41
p a r t p lu s b e lle a u x u n s ( |u ’n 'ix a n tr e s , to u t
D e ç a u X j d e C p m p i ù g i j e * .. j ., ; 4 4 - 4 8 r — 40
l è m o n d e a y a n t r e m p li c o n s c ie n c ie u s e m e n t
M é ro u , d ô T r a c y - le - M o r a ..
12 44
s o n rô le .
B r u n e t( F .) ,
Id .
. . 43 12
N o u s fé lic ito n s MM. D e s la u r ie r s e t R o b LôjçUI^Md. »,
id »
..
13 12
q u in d e l ’h o m n ta g e q u ’ils o n t c o ra p è sé b n
L ézo las, d e C o m p ié g n e .. . .
43 42
l'h o n n e u r d e M . C a r n e t, p r é s i d e n t d o la
C o u rto is ( J u le s ) , d e T r a c y .
42 42
R é p u b l iq u e ; c e tte o d e p a tr io tiq u e a é té f o r t
D u p le s s ie r , d e C iiiso-la-M .-. 4 4 - 4 0
b ie n c h a n t é e p a r M. F lo q u e t; e lle e s t d ig n e
M a z ie r, d e T r a c y - le - M o n l. 4 5 9 '
e n to u s p o in ts d u c ito y e n i n t è g r e a u q u e l e lle ' ‘V lf e tlle ,- ''' ^
id .
. 10 13
é t a i t a d r e s s é e c l «jui p r é s id e si d ig n e m e n t e t
's i n o b le m e n t a u x d e s tin é e s d o la F ra ric è e t
^ d u s e l^ ( A u n ^ ^ § o ^ 'P ^ if t5 . ! 42 î î
—
8
d e la ^ R é p u b liq u e ...’
L è s c r is d o : V iv e C â r n o t! V i v e l a - R é p u b 1 ii|u e ! o n t d ù p r o u v e r q u e le p u b lic p a r ta ­
Los tijois p lu s b e lle s b a l le s s o n t :
g e a it le s s e n tiip o n ts s i b ie n e x p r im é s p a r cq
c h a n t p a tr io tiq u e .
M.M. W a r n e t, d è S t- C r ^ p 'lil- a ù x - B o ls .. 2 “ / '“
C e tte c h a r m a n te s o ir é e s’Iîst t e r m in é e p a r
u n e o p é re tte -b o u ffe , g e n r e H e r v é : L a J / d r q u is e .d e S o l a n g e s ,
^ p o s s i b l e d e d é c r ir e l ’e n th o u s ia s m e p ro ^
d u i t p a r c e tte p iè c e f é e riq u e , d o n t le s a u te u r s
MM.
s o n t MM. D e s la u r ie r s e t R o b q u in .
B o u Ia h g o r,d e T K lc y -le -V a l'. ’ 21* 2 2 a p tiu i 20
.L e p u b lic s e t e n a it le s c ô te s ... d e r i r e , e t
L é c u y 6 r(IL ),d e T ra c 4 * le -M . 2 0 24'*
20
lo r s q u e la fê te c h a m p ê tr e d u s o ir , o ffe rte p a r
B e r n a r d ( A .) ,
1(1..:.
2 4 .2 0 ; — , 1 9
la m a r q u is e , s’e s t m o n tr é e d a n s to u t s o n
W a r in , d e C u ise -la T M o lte ..
2 0 .20
— 49
p le in , aV ec i l lu m in a tio n s , fe u x d e b e n g a le ,
L e fè v re ( L .) ; ’d e T r a ç v . . . .
2 0 ,49' — 49
j é t d 'e a u e t p iè c e s ( r a r t i n c e , l a fo u le s’e s t
B r n n e t (E d .)',
Id .
2 1 '1 8 '—
46
m is e à a p p l a u d i r a v e c e n th o u s ia s m e , e t les
R u e lle , d ’A u tr è c h e s ; . . . . .
4 9 19 ' —
49
a c te u r s o n t é té ra p p e lé s s u r la s c è n e à p lu ­
L osolf, d e L i a n c p u r t . , . , . , . - 2 0 4 8 ^___
48
s ie u r s r e p r is e s .
‘
•
F o lle t ( F . ) , d e T r a c y - l e - J Î .
4 9 4 9 -r- 48
B ra v o , J e u n e s g e n s d e P o n t, c o n tin u e z e t
M éro u ( F . ) ,
id . '
. 4 9 48
— 48
p ro g r e s s e z ; le p u b lic n e c e s s e r a ja m a is d e
p h o illy ( C .);
Id .
. 2 0 46
— 43
v o u s e n c o u ia g e r d o sc s s y m p a th ie s .
C h e v a llie r , d e , B e a p l i e u . . . , 4 9 4 6 — 18
N o u s c ro y o n s u t i l e é g a le m e n t d e f a ir e u n e
S e g le r , d e C u ls e -Ia -M o lte ... 17 4 6 ^
15
r e c o m m a n d a tio n q u i s e r a p r is e , n o u s l ’e s p é ­
C la v ie r, d e C a m b r o n b e . . .
19 44
~
44
r o n s , e n b o n n e p a r t : n o u s d e m a n d e ro n s C a r r é (J.), d e T ra c y -le -M ; ' 1 7 45
^
15
p o u r l ’a v e n i r q u e n o s d e u x S o c ié té s m u s i­
T o n n e U e r,.
id .
. A Sm
— 44
c a le e t ly r iq u e s ’a r r a n g e n t d e fa ç o n à n e p as
ï te is .
L'a c lô tu r e d u c o n c o u r s a u r a li e u
n o u s d o n n e r u n c o n c e r t u n j o u r e t u n a u tr e
le lu n d i 18 n o v e m b r e in c lu s .' • ;
le le n d e m a in .
E n c e la , n o u s s o m m e s s ù r d 'ê t r e l ’i n te r ­
E x c e p tio n n e lle m e n t, le s t a n d s e r a o u v e r t
le sd im a n « ? h e 17 e t l u n d i . 1 8 , p p y e m b r e , d e
p r è te d e s h a b i t a n ts d e n o tr e v ille , e t n o u s
h u it h e u r e s d u m atin .A <jnzé ijc u r é s e t d e m ie
n o u s p la ç o n s , e n d e h o r s d e to u t e s p r it d e
o l- d e u n e h e u r e à (ia à lr e 'h è u ite è 'd ii s o ir .
c o te rie ,, a u p o i n t d e v u e s e u l d e l ’i n té r ê t d e
lo u s . ,
R, 0.
L es a m a t e u r s r e ia r d a h i i r e s s o n t p r ié s d e
s e h â t e r a ü n d ié v ite r l ’e n c o m b r e m e n t à la
d e rn iè re h e u re .
— P r e c o ija n ts d e l ’A v e n i r . — U n e c o n fé ­
r e n c e a u r a li«‘u d e m a in d im a n c h e , à tro is
. h e u r e s d e l’a p r è s - m id i, â l ’IIô tu l-d e -V ille d e
l ’o n t, d a n s lu b u t d e f o n d e r u n e S e c tio n d e s
P r é v o y a n ts d e l 'A v e n i r (3ociél< ) c iv ile d e
re tra ite s ).
C ette r é u n io n , o r g a n is é e p a r le s m e m b re s
d u b u r e a u «le la S e c tio n d e C r e il, s e r a p r é ­
s id é e p a r M. B e r d in , m a ir e d e F o n l-.S a in le M a x en ce, c o n s e ille r g é n é r a l d o l’O ise.
A d e u x h e u r e s e l - d e m i e , s u r la p la c e
d ’A r m e s ,la S o c ié té d e g y m n a .s tiq u o l '. i v e m r
de C r e il, d ir ig é e p a r M. C a z ie r, d o n n e r a
u n e s é a n c e e te x é c u l» ir a p lu s ie u r s e x e rc ic e s .
L a c o n f é r e n c e n ’a u r a lie u q u ’a p r è s la
s é a n c e d e g y m n a s tiq u e .
L es d a m e s é ta n t a d m is e s à f a ir e p a r tie d e
la S o c ié té d e s P r é v o y a n ts d e l 'A v e n i r , s o n t
in s ta m m e n t p r ié e s d ’a s s is te r à la r é u n io n .
V e i > b e r i e . — O n nous é crIU
L e 40 n o v e m b r e , Vei-s d ix h e n r e s e t d e m ie
d u s o ir , u n e r i x e a é c la té à V e r b e r le e n t r e
p lu s ie u r s j e u n e s g e n s d e la lo c a lité , à la
s u ite d ’n n p e t i t in c id e n t d o b a l. I l y a e i i p a s
m a l d e c o u p s d e jjo in g e t d e c o iip s d e p ie d
d e d o n n é s . Lo p lu s m a ltra ité » p o m m é F « u l
B o u c h o n n e l, â g é d é 24 u n s , é ta ilm é c o n n a is -:
s u b ie ; s a lig u r e n ^ é ta il q u ’un'é p la ie . M ais
B o iic h o n n e t e s t p h ilo s o p h e , e t v o ici c e q u ’il
a a jo u té a lu s u ite de, la d é c la r a tio n q u ’il a
f a ite à la' g e n d a r m e r ie : t O d o iq u e b ie n
b a t tu , j e n e p o r te p l a in te c o n tr é p ô rs ijn n e ,
c a r a v a n t . d e , v e n d r e m d p e a u » 'i l fa u t q u e
j e n r e b o u c h e le s tro u s . » T o u s le s p a r t ic i p iin ts à la r ix e n ’o n t p a s o u l ’h u m e u r a u s s i
fa c ile q u e « o u c h o rm e L A la s u ite d ’u n e
lo n g u e e t d ifllc ile en q u ête» la g e n d a r m e r ie a
d r e s s é p r o ç é s - v e r b a l.
— O n n o u s é c rit ;
L e 11 n o v e m b r e , v e r s s e p t h e u r e s e t
d e m ie d u soii-, le n o m m é i.e je u n e ( N ic o la s ),
o u v r i e r m e n u i s i e r c h e z M. B a r b io i, à F o iil.S ain te-.M ax en ce, r e n t r a i l x h e z so n p a tr o n e n
é ta t d ’iv re s s e , e t so u s p r é te x te d 'a v o ir s o n
c o m p te , s e m i t à f a ir e «lu (upsigo. M. Biu b io t
l ’a y a n t m is d e h o r.s. il so m it â fiappoi- à
c o u p s (le p ie d c o n tr e là p o r te v i tr é e d u
m a g a s in , d o n t il c a ssa u n c a r r e a u e t le
m a r b r e d u b a s.
Ce fa it c o n s t i t u a n t u n b r i s d e c lô tu r e , e t
L e je u n e n ’a y a n t p a s d e d o m ic ile e n F r a n c e ,
é t a n t s u je t b e lg e , il a é té a r r ê t é p a r la g e n d a i m e r i e e t c o n d u it à la m a is o n d ’a r r ê t d o
S e u ils , o ù il n ’y a n i m a r b r e n i c a r r e a u x à
c a s s e r a u x p o r te s .
,T ~ 7
n o v e m b r e , le s g e n d a r m e s d e
\ e r b e r i e o n t tr o u v é m o r t - i v r e , d a n â la r u e
p r in c ip a le (lu p a y s , le n o m m é L a b b é (L o u îs J u lc s ) , fu m is te à N e u illy -S t-F « o n t (A isn e ).
F o u r é v ite r q u e lu p e r s o n n e d e L ab b e z iiq
s u b it q u e lq u e d é g r a d a tio n , le s g e ïid a rm o s
l e n t m is à l ’a b r i a u v io lo n m ltn ic ip a l. E n
Itii r e n d a n t la lib e r té , ils l’o n t g r a tlllé d ’u n
p r o c è s - v e r b a l d e c o n tr a v e iitlo a à la loi d u
2 3 j a n v i e r 4 873.
E lq u ip a ^ e S e r v a n t.
C h a sse d u m a r d i 1 2 iio v e m b r'e I S 8 9 .
R e n d e z - v o u s A N e u illy -M a rin c s à o n z e
b o iiro s .
,
•
A tta q u é à o n z e h e u r e s t r o is q u a r ts , a u b o ls
d e (.Imi'.s, u n q u a r t e n ie r q u e le c h e f d ’é q u i­
p a g e f a it s a u t e r à t r a i t d e lim ie r . F r e u d s o n
jm r tt, se fa it b a t t r e d a n s le s b o is d e C h a rs
p e m la n t u n e d e m i- h e u r e , ti e n t le s a b o is , f a it
lin h a lla li c o u r a n t q u i d u r e d e u x Ijo u re s e t
«lom ie, s a n s p o u v o ir d é b ù c h e r , é tq n l s e r r é
(le tro p p r è s p a r le s c h io n s , b a t l 'e a u d a n s
u n s o iiilla r d , d ’o ù il r e s s o r t e t ti e n t d ir e c te ­
m e n t le f e rm e , b le s se p lu s ie u r s c h ie n s e t e s t
p o rtii b a s a u b o is d e C h a rs,' à tr ô is h e u r e s ,
s e r v i p a r le c h e f d ’éiju ip u g e .
C u ré e c h a u d e s u r la p la c e d e N e u illy
L e s h o n n e u r s d u p ie d à M . M a u ric e B e r n h a r d t.
— L o 12 n o v e m b r e , lo n o m m é A n n e b iiis
(A im é ), m a r i n i e r à B e r la lin o n t ( A is n e ), d e
p a s s a g e à r o n i - S a i n t e - M a x e n c e , fa tig u é d e
r tîu le r s u r le liq u id e , a p r is t e r r e , m a is il
n ’a v a i t p a s si h u r r e i i r d u liq u id e q u 'o n
p o u r r a i t le c r o i i e , c a r il e n a t a n t in g u r g ité ,
q u 'à d o u x h e u r e s d u .soir, u n g o n d a i m o lo
r a m a s s a it m o r t - iv r e s u r lo ti'o llo ir d o la r u e
d u F a u b o u r g d u N o rd , e t le d é p o s a it a u
v io lo n . A p rè s q u e lip ie s h e u r e s «lu re p o s ,
A n n e b u is a y a n t r e p r is le p ie d m a r in , a
re jo in t.s o n b a te a u e n e m p o r ta n t u n p ro c è sv e rb a l d e c o n tr a v e n tio n à la lo i s u r l'iv r e s s e .
l * i> c e y - s i ii* " O îs c . — O n n o u s é c rit :
D a n s la n u it d u 10 a u 11 n o v e m b r e , c in q
l a p in s o n t é té v o lé s à M'"* v e u v e D c la n o y ,
m a n o u v r iè r o à l ’ré c y . F o u r c o m m e ttr e ce
vol, le m a lf a ite u r a fa it s a u t e r le c ra m p o n
fixé a la jio rle d u c la jiio r e t «pii r é c o v a il la
b r a n c h e d u c a d e n a s . C e d is c ip le d o M e rc u re
a d ù ê t r e d é r a n g é d a n s .son o p é r a tio n , c a r
s u r v in g t la p in s q u e p o s s é d a it lu v ic tim e , il
n e n a p r is q u e lo q u a r t . A m o in s c e p e n d a n t
q u ’e n v o la n t, il n 'a i t v o u lu f a ir e a c te d ’h o q n é tc h o m m e e n n o p r e n a n t p a s to u t.
F e r l e , 10 f r a n c s . A u te u r in c o n n u ,
, é v ite r d ’y r é p o n d r e , il n e tr o u v a rie n d e
A u ré lle t! d o u ta it d é jà d e c e lle q u ’il a im a it.
' m ie u x q u e d e d ire :
“ H e u r e u s e m e n t, n o u s p a r io n s , r e p r i t la
— J ’ig n o ra is q u e m a d e m o ise lle d e B rio u z e
m a r q u ts c ; n o u s q u itto n s c e . p a y s q u e ' j e
v iv n ii'à p a r t.
m a u d ir a is , si n o u s n ’y a v io n s p a s fait <kio-i
— O h ! r é p liq u a e n s o u r ia n t la m a rq u ise ,
n a is s a n c e a v e c v o u s , m o n sle o i’, q u i c o m p te re z
n o u s n o iis a sse y o n s à la m ê m e ta b le e t n o u s
i n a ip te n a n i p a rm i n o s am i$,, :'
n o u s fa iso n s b on v is a g e ; m a is e lle m e
B is e a ro s r e ç u i s a n s b r o n c h e r c e c o m p lim e n t
d é te s te , e t j ’a v o u e q u ’e lle n e m 'e s t p a s sy m ­
a b rp le - p ü u r p o io t, e t la ^d a m o c o n tin u a : •
p a th iq u e . C’e st d a n s l’o r d r e . B e lle s lllle s e t
P lu ^ lic u r e iis e e n c o r e , N ic o le se
b e lle s 'm c r e s iic p e u v e n t g u è r e s’a c c o rd e r. J e
m a r ie r a c e t h iv e r . <
v o b s j u r e p o u r ta n t q u e j e n e v e u x q u e du
r - C e t h iv e r I r é p é t a A u ré lie n q u i to m b a it
b ie n a N ico le, c l q u e c e n 'e s t p a s m a f a u te si
d e s o n h a u t.
n o u s n e vivons p a s e n b o n n e in te llig e n c e .
— O u i, ci’e s i à p e u p r è s d é c id é . C e m a ria g e
E lle a u n c a ra c tè re ir è 8 - d im c ile ,c i, q u i pis
^coD viciit à M . d o B rio u z e , e t j e l'a p p ro u v e
e s t, e lle n e s c p la ft q u iâ v e c d e s g e n s a u d e to u t m o n c œ u r . Il y m a n q u e lv c o p sc n te x
d e sso u s d ’elle . C 'est a in si q u ’e lle s’e s t
m e n t fo rm e l d e N ic o le . E lle e s t, ,cô m m e •
a tta c h é e a ciîiie R e rn a d e lte . u n e d é v tîrg o n d é e
i p i i te s j c s j e u n e s fille s, p e u p r e s s é e d e s ’e n - ,
b y p o c iite q u i fin ira p a r la c o m p ro m e t|re .
c h a lo e r , e t le s m a u v a l# - c o n s e ils q u e lui
C ’e s t m ê m e déjà fait,' j e le è ra in s , c a r d a n s la
d iin iie c*;tto B e r n a d e tte la r e t ie n n e n t .. . M ats
c o lo n ie é ira tig è r e o u c o m m e n te b ra u c tn ip la
e lle no fera^ p a s la fo lle d e r e f u s e r u n g a la n t
m o rt d e c e B o rd e la is r id ic u le ...'O n s e d e ­
h o m m e q u i e,sl t r è s - é p r i s d e l l e , e t ir è s - lié
m a n d e c e q u ’il v e n a it fa ir e , la n u it, p r è s d u
a v ec son p è re .
ô lia le t ^ u e n o u s h a b ito n s ,
U n c o u p d e m a s s u o q u ’il aut*ait r e ç u s u r
S u r u n g e ste sig n ific a tif d 'A u ré lie n , la
la t(!te n a u r a it p a s m ie u x ,a s s o m m é le p a u v re m a rq u is e , s’a p e r c e v a n t q u ’e lle a lla it tro p
A
u
ré lic n q u e n e le fit c e t te c o n fid e n c e
lo in , 86 h â ta d ’a jo u te r :
in a tte n d u e .
— J e n e p r é te n d s p a s q u e N ic o le l’y a it
— V o u s le v e r r e z 'b i e n t ô t , s i, c o m m e n o u s
a ttir é , m a is il c o u rt d e s b r u its là c jic u x , e t si
I e s p é r o n s , v o u s n o u s f a ite s l’h o n n « u r d e
M. d e B rio u z e n e m e tta it p a s o r d r e a u x
v e n ir à H e n s lg n a c . M on m a ri v o u s le p r é ­
Im ilru d e iirc s d e s a fille, Ü tcu s a it c e u u ’il
s e n t e r a , e t , J e s u is c e r ta in e q u ’il v o u s p la ira
e n ré s u lte r a it.
^
b e a u c o u p , c a r il e s t d u m e ille u r m o n d e .
C’é ta it u n a c te d 'a c c u s a tlô n e n rè g le q u e la
— S c m o q u e - t - e l l o d e m o i? p e n s a it
b e lle D o lo rè s fo rm u la it c è n ir e la pn itv re
B is e a ro s a b a s o u r d i.
NItîliIe q u i n’é ta it p u s là p o u r s e d é fe n d re
— C’e s t le v ic o m te F e r n a r id d e S a in iA u ré lie n n e v o u la it p a s c r o ir e à c e s in s in u a ­
O&vin.
tio n s p e rfid e s , e t p o u r ia n l e lle s le tro u b la ie n t
B is e a ro s tr e s s a illit. Il é t a it s ô r d ’a v o ir
j o s q u a o fo n d d e l'Ame.
e n te n d u r é c e m m e n t p r o n o n c e r c e n o m -ià ,
« C a lo m n ie z I il e n r e s t e to u jo u rs q u e lq u e
m a is il n e s e r a p p e la it p lu s d a n s q u e lle s
ch o se *, 0 é c r it B e a u m a rc h a is d a n s l e f ;a r ô ie r
c ir c o n s la n c e s .
de S é ttlle .
t o u t à c o u p la m é m o ir e lu i r è v l a t .
L a i s s e r - c o u r r e p a r ’J u l e s J o b .’
E f a ie n l p r é s e n t s ; MM. S e r v a n t D e l r h e f
r a v e r n i e r . M o re a u , G . L e f e b v r e ,d é fa F o r t e ’
,M. l l e r n l a r d l , p o l.iiie a u ,- ll e m y , V a v a s s e u r,
L e ,lu e , b a r o n d o V au x , I t e r g i n a n n . M e.sdeb r l r e ' i . , c to . ’
,
C es-
— i r e s t e n c o r e je u n e , p u is q u ’il n ’a q u e
tr e n t e - c i n q a n s , c o n tin u a la m a r q u is e ; il e s t
f o r t b ie n d e s a p o r s o n n a , il e s t r ic h e , il e s t
vtftonitu. T o u s n u s 'a m is l e c o n n a is s e n t e t
1 a p o r é c ic n t.
N ic o le n e s a u r a it tr o u v e r q ) iè Q x .
m e s o u v ie n s W i m e n a n i , s e d is a it
B lsç p ro s. Ce S a in t-O s v in e s t so n a m a n t, e t
e lle v c ijt lu i f a ire é p o u s e r a s b e lle - f ille ! C’e s t
in fâ m e !
^ -'n d lg n e r, m a is
ü ls c ü r o s n a b c q c o v a it p a s e h ( » r e le ’c è lc u l
q u e cqC hait M t f b n p u d c ÿ is d èfclaritioh.!! , '
' L è s c a u s e u r s d e la t e r r a s s e a v a ie n t p a r lé
d u v ic o m te d o S a in t-O s v in c o m m e d ’u n
h o m m e t a r e q u i s’é ta it im p o s é à m a d a m e d e
B n o u z e , q u i la d o m in a it, q u i l’e x p lo ita it
p u u l t ê t i e ......................................._ .
• , ,»
Q u ’e lle ^ h e fltS fssèz d e c e lio lia is o n « ia n g e -'
r c u s e , q u ’e lle fù1 lu ss e d e s u b i r le s e x ig e n c e s
d e CCI in tr ig a n t d u g ra n d T m m d F , c e n ’é ta it
p a s tr è s - s u r p r e n a n t : m a is q u ’e lle e û t l’id é e
d e 1(1 m a r ie r à N ic o le , c ’é ta it u n c o m b le .
E l e lle a ffirm a it q u e le m a r q u is a p p r o u v a it
c e t o d ie u x a rra fig é m e rif! K fle nSfait m ê m e
p r é t e n d r e q u e N ic o le n’y r é p u g n a it p a s !
D e q u é lle p à i e , o u p lu tô t d o q u e lle fa n g e
é ta le n t d o n c p é t r i s to u s Ces n o b le s p e r ­
sonnages?
t*
-
(A su iv re .)
I
CIIRONIOIIK mRTEMENTALF
M . C lie v ftllio r, c o n s e ijlo r g é n é r a l <lo l ’O ise ,
T i e n t , d e r e c e v o ir l a c r o ix d e la L é g io n
d O lo n n e iir e n r é c o m p e n s e d e ? é m in e n ts s e r T i c e s q u 'i l a r e n d u s & l 'e x p o s itio n d 'K c o n o m ie
so c ia le , d o n t i l é t a i t l e s e c r é ta ir e . N ous iu l
a d r e s s o n s n o s p l u s s in c è r e s f é lic ita tio n s p o u r
u n e d is tin c tio n q u ’il a si b ie n m é r ité e . •
li’e x p o s itio ii d ’E c d n o m le so c ia le , q u i é ta it
p i'é s id c e p a r M . L é o n S a y , a o b te n u pn. trè s
v it's iic c é s a u p r è s d e to u s c e u x q u | s 'in té ­
r e s s e n t à l ’a m é lio r a tio n d u s o r t d e s c i u s é s
la b o r ie u s e s .
:
.D a n s u n r é c e n t b a n q u e t, M . L é o n S a y a
a n n o n c é l a c r é a tio n d ’u n m u s é e d ’B c o n o m ie
s o c ia le , d o n t M . C b e v a llie r c o m m e n c e e n ce
m o m e n t l 'in s t a l l a t io n . G râ c e à l'o b lig e a n c e
d e (UAL A lp lia n d e t .B e r g e r o t â la sb llib itu d o
dq
lé p r é s i d e n t d u C o n s e jl, c o m m is s a ire g é n é r a l d q l ’E x p o s itio n , u n a s ile V ien t d 'é t r e
d o n n é d a n s le p a la is d e s . A rts lib é r a u x a u x
d o c u m e n ts p r o v e n a n t d o l'e x p o s itio n d 'E c o n o m iè s o c ia le e t d o n t l ’a b a n d o n a é té g é n é ­
r e u s e m e n t fu it p a r Iç s e x p o s a n ts .
L e J o u r t ia l o ffic ie l d u 14 n o v e m b re c o n ­
t i e n t la n o m in a tio n d a n s l a L ég io n d 'h o n n e u r
d ffM ; le d o c te u r G é r a r d : '
l^,d t> ^ le u r G é r a r d ( E r n e s » , m e m b re
l e i l'g é n é r a i d e l 'O is e , m a ir e d e B e a u d u (Üonseîi
< A n c ie n c o n s e ille r .d ’a r r o n d is s e m e n t,
c o n se ille i^ g é n é r a l d e p u is 1 8 8 1 , m e m b re do
la C o m m iss io n m u n ic ip a le d o B c a ù v d is e n
1870,'. élu, a u C o n sé il m u n ic ip a l o u 1 874,
m a ir e - d e p iiis 1 8 8 4 , T ic e -p rési< io n l d u C o n se il
d 'h y g iè n e ,a b ip e n c b ir u r g ie n m il ila ir e ; 2 8 n n s
de
'
■
A s s o o i s i i î 'o n d é p n r t f r n i r n l n l c .
d e s H o c ié lé .> « - d4^ G ^ i u i i a s l û i u o
e t d e T U > d e l ’O i s e .
. A V IS
L 'A s s o c ia tio n d e la S e in e d o n n a n t la
g r a n d e f é le a n n u e l l e d o g > m nasti<]ue à
r i l i p p o d r o m e , le 2 4 n o v e m b r e c o iu a n t , a lin
d o p e r m e ttr e a u x s o c ié té s d o l'O is o d 'a s s js ie r
à c e tte im p o r t a n l e m im ife sla tio n g y m n iq u e ,
l ’A sse m b lé e G é n é r a ie d e l’A ss o c ia /io n D djiartc n ie iU a le d e l ’O ise a a va lie u le D IM A N C H E
1 « 'D É C E M B R E 1 8 8 9 .
L e P r i h id e n l ,
C h e c a lie r d e la L é > iio n -d 'H o n n e u r,
E m ile It^ T i s s u t .
L e S e c r é ta ir e ,
E r n e s t II a b o u iij . b .
d o n t l’in d iv id u p r o f ita . I l d e s c e n d it ra p id e ­
m e n t le s m a rc h e s d e l ’e n tr e s o l, s o u io v a la
b a r r e d e s û r e té q u i m a in tie n t les d eu x b u t­
ta n ts d o la g r a n d e p o r te , s e p ré c ip ita d a n s
la r u e o t d is p a r u t e u u n c lin d 'œ il.
T o i e s t d u m o in s le r é c it d u c o n c ie rg e ,
r é c it d o n t il e s t p e r m is Uo m e ttr e o n d o u te
l'b x a c litiid o .
^
GoufTé. q ’a y a n t p a s r i ia b ilu d e d e p a s ­
s e r la n u it h o r s ife chex. J u i, d é s le tendem a in , so n a b s e n c e f u t tr è s r e m a rq u é e . O n
la c o m m e n ta d 'a u t a n t p lu s q u ’e lle c o ïn c id a it
.av ec la v is ite d e l’in c o n n u . C e lu i-ci d o v a it
a v o ir lé s cle fs p u is q u ’il a v a it p é n é tr é d a n s
l’é tu d e s a n s la is s e r n u c u n o ilra co d'elT raction,11 lie s e m b la it p a s a v o ir le v ol p o u r o b je c tif,
c(|é o n r e tr o u v a 1q b illo ts d o 1 ,0 0 0 f r . d a n s
u n . s o u s - m a in q u i p a r a is s a it a v o ir é té fo u illé .
J O U B N A L 'D E S E N U S
s u s p e c t, n e p u t o u n e v o u lu t d o n n e r a u c u n
: d é ta il p lu s p ré c is s u r c e t in d iv id u . I l f o u rn il
c o p o n ila n t u n s ig n a le m e n t a n a lo g u e à c e lu i
d o I h o m m e q u i s 'é ta it p r é s e n té , lo 2 6 n u
s o ir , à 1 é tu d e d o M. GoulTé. T o u te s les re c lie rc h e s fa ite s d a n s le b u t d o r e tr o u v e r le
s ie u r tto s o a u o u K o u sso au n 'o n t p as a b o u ti.
d e s tac h e s d e s a n g é ta ie n t tr è s v is ib le s d a n s
10 fond e t s u r le s c ô té s' In té r ie u r s . C olle
m ai e, s o liile m e n t o t lu x u e u s e m e n t c o n s iru iie , p a r a is s a it d o fa b ric a tio n é tra n g è r e ,
r,*)®,
d u fo n d e t u n d e s c ô té s a v a le n t
é té brisé s.
p ré c is e s . I l fa u t r e m a r q u e r q u ’e lle s a v a ie n t
s u r to u t é té p ris e s a u s é r ie u x , p a r c e q u 'o n
s o c c u p a it a u d é b u t d o M . D a u d ie r , d is p a r u
le 6 j u ille t.
Comptoir ITatlonal d'Escompte tle Paris
S o c ié té a n o n y m e a u c a p ita l d e 40 m ilito n s .
DOÜBLEBE^n M P in i
Ic i, u n e c o n .sta ta tio n im p o r ta n te s 'im p o s e ;
fi» ' jo u e d a n s l ’afT airo le
r ô le le p lu s s in g u lie r , a lix i^ lu i a u s s i, le
H 9d tu m e d a te , d u -tr a n s p o r t d e la
m a lle . M ais il f a u t r e m a r q u e r q u e , a u m o ­
. T e lle ô ta it la s iliia lio n , lo r s q u e le 43 a o û t,
A u p r ix d e 5 3 0 f r a n c s
'
m e n t o a i l a fa it s a d é p o s itio n , la d é c o u v e r te
à 1,800 o u 2 ,0 0 0 in é tr e s d e la g a r e d e M illery
a u c a d a v r e é ta it s e u le c o n n u e o t q u e la v e r P a y a b le s
f r a n c s e n s o u s c r iv a n t ; •
. ( e n t r e L yon o t G iv o ra ), u n c a n to n n ie r,
p o n d u ô j u i l l e l é ta it p u b lié e p a r lô u s le s
’ fe 1 « ffé v rlB r.1 8 9 0 ., ■
nom m éC ofT y, d é c o u v rit u n s a c d e to ile g ro sjo u r n a u x d e Lyo'n. L e c o c h e r , — a m e n é d a n s
L e s 3 5 0 f r a n c s re .sla n ts p o u r r o n t 'é t f é a n -*
si(»re re n f e r m a n t le c a d a v re d ’u n h o m m e
u n b u t q u o n n e d is tin g u o p a s e n c o r e , à f a ire
c o m p lé le m e iit n u , r e p lié s u r lu i-m é m e , e t '
p e lé s p a r d é c is io n d u C o n se il d ’a d m in is tr a tio n ?
u n ré c it m e n s o n g e r , — a c h o is i, p o u r lu i
à cô te d e cd sa c , u n a u t r e p lu s p o lit, e n tu ile
e n u n e o u p lu s ie u r s fo is, c o n fo rm é ju e n t à{
d o n n e r p lu s d e v ra ise m b la m ^ e , la d a t e q u i
l’a r ti c l e 15 d e s S ta tu ts .
'
**
c iré e , c o n te n a n t la té te h o r r ib le m e n t m u­
c o ïn c id a it a v e c c e lle q u i é ta it a c c e p té e p a r
tilé e .
Un d ro it d e p ré fé re n c e
e s tré s e rv é a u x '
les m a g is tra ts e n q u ê te u r s . T o u te fo is; il fim t
p r o p r ié ta ir e s d e s 8 0 ,0 0 0 a c tio n s a c tu e llo - '
L a r o u ie c h e m in e à m l- c o te a u . A d ro ite
• Lo 6 j u ille t, à la g a r e d e P e r r a c h e . il
re m a rq u c r-ic i q u e le r é c it d e L iiforge c o n te ­
s (.lage u n e c o ltin e b o is é e ; à g a u c h e , s ’o n v re
m o n t o .x is ta n le s , c h a c u n p o u r u n e q u a n t it é •
sta lio n n a it d a n s la so iré e , lo r s q u ’u n h o m m e
n a it c e r ta in e s p a r tie s v é rid i( |u e s 'q u i n 'é t a i e n t
u n e so rte do p ré c ip ic e . C 'e st u n ta lu s à p e n te
é g a le o u i n f é r i e u r e a u n o m b r e d ’a c tio n s d o n t
L e le n d e m a in m a tin , 2 7 j u ille t, u n a g e n t
je u n e r e tin t s a v o ilu r e , e t lui* d é s ig n a u n
p a s e n c o re c o n n u e s à l'h e u r e o ù II p a r la i t H
Il e s t titu l a i r e .
. . . .
• ♦
e x trê m e m e n t ra id e , s u r le q u e l p o u sse sa n s
d e la S û r e té , a v e r ti q u ’u n in c o n n u a v a it
p e u plu s lo in , u n e m a lle à c h a r g e r . A cô té
se m b le q u ’o n d o iv e e n c o n c lu r e q u ’il a b ie n
c u ltu r e u n e é p a is s e v é g é ta tio n ; d e s a rb u ste s
Ces s o u s c r ip tio n s s e r o n t ir r é d u c tib le s .
1
p é n é tr é lu v e ille d a n s I é tu d e , v în t p ro c é d e r
sè le n a ïo iit d e u x a u tre s liid iv li|iis , I.o c o c h e r
jo u é u n rô le d a n s le t r a n s p o r t d u c a d a v r e .
s a u v a g e s, d e s ro n c e s , d e s b»'<mssaiIlos q ui
_ L es a c tio n s r e s t a n t d is p o n ib le s a p r è s l ’exer-i
à ({es c o n s ta ta tio n s . I l n 'a tta c h a p a s g ra n d e
n j^ H t v o u lu l e s .a i d e r :
C’e s t in u tile , d it
J o u rq u o i e s t- il a llô s p o n ta n é m e n t le d é c la ­
fo
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ré.seaii
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r
im p o id a p r c à l'a b s c n c c d o M. GoufTé, la q u e lle
< 1 u n (1 e u x , n o u s l ’a tta c h e ro n s n o u s r e r , m e n ta n t d 'a b o r d p a r tie lle m e n t e t so r é ­
d a n s le q u e l il s e r a it fo rt ((iflicile d e s’o iiv rir
iK is jir o p o r tio n n o lle m o n t p jitr e to u s l e s s o u s - b
p o u v a it n 'é l r e q u e m o m e'illan éo . .
« m oines. »
tr a c ta n t en.sulto ? A -t-il c r a in t (le v o ir d é c o u -' c r i p t e u p im lis tip c te m e n t, q u i e n a u r o n t '
u n c h e m in ; a u b a .sd e ce ta lu s , c ’e s t- à ^ d ir e à
L e m ô m e j o u r , M. L a n d r y , b e a û - f r é r e d e
v i r la v r a ie p isto e t a - t - i l , p.ar u n c d lc u l
1*''^
h issé e n o n s a n s p e in e
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m it ta d e p ia ïu lo , m i v u e d e c e tte é v e n tu a lité . !
AL* GoulTé, a v e r ti, s e p ré s e n ta à l'é tu d e . Ic i.
s
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s
s
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'
ro u le , c o u rt la lig n c f e r r é e d o L yon à S a in lil e s t n é c e s s a ire d e d o n n e r o u o lq u o s d é ta ils
d e s cu |(|c 8 d o n t ce s in d iv id u s s ’é ta ie n t m u ­
se lT o rç a n t e n s u ite d e so s a u v e r on fa is a n t
ElieniiQ ,
C L O T U R E D E LA S O U S C R IP T IO N
'
h io g ra p h iq u o .s s u r ' Mi L a n d ry . C 'e st u n a n ­
n is. La v o itu re é ta it à q u a tr e p la c e s ; n é iin la b ê te ? L’a v e n i r 'n o u s a p p r e n d r a p r o b a b le ­
SAHKDI 2 3 NOVKMBHK
P o u r p r é s e r v e r le v o y a g e u r d 'u h o c h u te
c ie n e n li- e p ro n e n r d o s e r r u r e r ie , â g é d'on-»
m e n t la v é r ité s u r c es d iv e r s p o in ts . A l ’h e u r e
m
o
in
s,
u
n
d
e
s
tr
o
is
'p
e
r
s
o
n
n
a
g
e
s
-s’in
s
ta
lla
d a n g e re u s e , o n a o le v é , lo lo n g d o la ro u te ,
y iro n s o U a n le a n s , fq r t à l’a ise . C e rta in s
O n s o u s c r it d è s à p r é s e n t
a
ç
tu
o
lle
,
o
u
le
s
re
n
s
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ig
n
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m
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n
ts
q
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i
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t
a
u
p
rè
s
d
u
c
o
c
h
e
r,
ta
n
iiis
q
u
e
le
s
d
e
u
x
a
u
tre
s
u n p e tit m u r d e p ie r r e f o rm a n t p a ra p e t, à
in d ic e s , o n in c id e n t to u t r é c e n t, n o ta m m e n t,
A u C o m p to ir N a ti o n a l d ’E s c o m p te d e P a r is
p a rv e n u s d e L yon n o s o n t pa.s e x a c ts o u le
p re n a ie n t p la ce à l'in té r ie u r . C ette p a r tic u ­
hm itfliir d 'a p p u i.
p ç r m e tte n t d ’a f lirm c r q u 'a v e c d é s m a n iè re s
e t m m les p r i n c i p a l e s A g e n c e s ' ■
la r ité é to n n a le c o c h e r,
CAJher Lafoi-ge .s a v a itu v a n l la jii.stlee q u ’un
ColTy, lo 1 3 a o û t, a ttir é p a r la m a u v a ise
a u to r ita ir e s M . L a n d ry a g it p a rfo is sous
d e l.g o n , M a r s e ille , N a n te s e t L o n d re s.
c a d a v re a v a it é té t r a n s p o r té à M ille rv d am ;
■. *
‘I® G rig n y », a v a it d it c e lu i d u
o ijo u r, sq ,fra y a u u c h e m in ju s ip i’a u c a d a v re .
l’e n ip ir é d o s e n tim e n ts assez p u é rils .
u n e m a lle .
'
s itg e . L aforge fuiie lta sc s c h e v a u x e t l'o n
X
o
s
a
n
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pas
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v
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le
sa
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il
a
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c
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e
r
c
h
e
r
le
D o n c , le 2 7 ju ilio t, M. I.a n d r y p é n é tra
p a r tit nu tro t. V ers m in u it, o n a tte ig n it
U n a u tr e p o in t re s s o rt d e s d o n n é e s d e
g a rd o -c lia in p é tre , e t fit a v e r tir les m a g istra ts;
d a n s le c a b in e t d e M. GoulTé, c h e r c h a d a n s
e n q u ê te : S i 1 a g e n t (rafrairo .s E y r a u d e s t
V e rn aiso n -lo -V n isin o ù le c o o h e r d e m a n d a
m a is c o m n iu n t p é n é tr é r a ic n t- ils ju s q u e - là ?
sc s p a p ie rs p o u r v o ir si q u e lq u e d o c u m e n t
à s(î.s c o m p ag n o n s « N ous a r r ê to n s ici ? » __
tjin te n r d o I a s s a s s in a i d o M . GoufTé, il a v a it
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n e p o u r r a it n a s e x p liq u e r l'a h se n c o d e l'hiii.s« 1 a s e n c o re ■>, r é p o n d ir e n t le s a u tr e s .
a ^ s ir é m e iil a u m o in s u n c o m p lic e , c a r so n
to u t a u tr e q u u n p a y sa n a u p ied m o n ta g n a rd .
S ier e t, p a r la m ém o o cc asio n . Il d é tr u is it un
« Un q u a r t d ’h e u r e aprè.s, to n s troi.s, fai­
sig n a le m e n t n e c o rre .'p o iu l e n a u c u n e faço n
D aq s u n e in le n tie n e x c e llo iite , ColTy e t le
c e r ta in n o m b r e d o I c lirc s . Il e x iste u n d o u te
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a celu i d e l’h o m m e q u i s’e.st i n tr o d u it d a n s
g a i'd o -c h a m p é ti o s ’a r m è r e n t d o tr id e n ts d e
Sun. le p o in t d o s a v o ir si c e s le lti e s o n t été
m a l e a id é s do L aforge (jui lie p u t s ’e m p ê c h e r
1 é tu d e . Ce d e r n i e r é ta it d 'u n e ta ille é le v é e
ja r d in a g e e t lir e n t d é g r in g o le r l o s a c ju s iiu ’a u
d é lr u ito s a v a u t o u a p r è s le p a ssa g e (je l'a g e n t
d e d ire c o m b ie n e lle é la il lo u r d e .
ta n d is q u ’E y ra u d e s t p lu tô t p e tit.
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b a s d u intiis,
AFeavlslMa
(je la S û r e té .
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Los
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L es in c o n n u e s d u p ro b lè m e ju d i c i a i i o q u e
Les m a g istra ts, v e n u s à M ille ry d o u z e
« te o n tlB a
Q u e lle s é ta ie n t ce.s le ttr e s ? S im p le m e n t la
n o u s vunoiKS d e p o s e r s o n t d 'a i l le u r s n o m ­
co c h e r d e les a tte n d r e e t lu i d e m a n d è re iU
h e u r e s a p rè s lu d é c o u v e r te , tro u v è r e n t le
coi re.siiondiince a m o u r e u s e d e l'h u is s ie r ? ou
b re u se s. Q uel e s t le m o b ile d u c r im e ? B ie n
d o b a isse r e s la m p e s d e se s la n lo rn e s .
v isa g e d u ip o ii é c ra s é , a b s o lu ip e n l niéconb ie n .\l. L a n d ry , d a n s le b u t d e sa u v e g a r d e r
t e th ê fts toutes
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n u issu b le . 11 y a v a it c e rte s d e q u o i, c a r la
r i i o n n e u r d e la f a m ille , n 'a u r a il- tl p a s d(V
a -t-il é té c o m m is ? B a r c o m b ie n d e p e r ­
te ret()n r d e s e s v o y ag e u rs. J’e n d n n tc e tem ps
h t 64 b n m
d e sc e n te à trav e r.s ce ré s e a u d o b ro u ssa ille s
Ir u it é g iilc n jo n l d o s |)iôccs é ta b lis s a n t q u e
s o n n e s ? Il n e s e m b le p a s q u ’a |) r è s d e s r e ­
u n e c h a ir e tte ipii a lla it d e G rig n y à Lj'oii
n o s ’ô ta it p a s a c c o m p lie s a n s p e in e .
b b u le jo u rsk u itC
M. GoiUTé p ra tiq u a it lo p rê t u s u r a ir e , p a rfo is
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D 'a p rè s le s c o n s ta ta tio n s m é d ic a le s, la
p a r ro u tre m i.s(j d e fc n n n e s ? ..
SIKStTEINDRE
s o ie n t fac ile s à é lu c id e r .
v o ir a u m ilie u d o s té n è b re s . L e c iia r r e tie r
m o r t d e v a it re m o n te r à tr o is o u q u a tre
M. L a n d ry s e r e n d it e n s u ite c h e z M"* D ...
Dépente t 9 0 i _______
in te r p e lla m ém o v lo le m m e p l L afo rg e, lu i
se m a in e s . Le cô té d r o it d u c r â n e a v a it é té
q u ’il s a v a it (Mro en r e la tio n s d ’affa ire s avec
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.Seul
d é p o s ila iie d e l’iir r o n d is s e m e n t :
é c ra s é p a r u n co u p v io le n t e t fo rm a it u n e
M. GoufTé. Cell(5-ci n ’a v a it p a s v u l’Itu issic r
« E n fin , a p r è s u n e h e u r e d ’a tte n te les
S u r l e s c o n s e i l s « lu « l o c t e i i p !
M. Exiii.k B R E X X E , q u in c a i l l ie r à SE .N L IS ,
b o u illie ép a isse d ’o.'? e t d e d é b r is d e c e rv e lle .
d e p u is tr o is jo u r s . L e 2 8 'j u ille t a n m a tin ,
tro is in d iv id u s r e v in r e n t. L a m a lle é ta it
d i^ io riita ire d u P o ê le t u b u l a i r e v e n t i l a t e u r
Lo co u é lu il c o u tu r é , c o u p é , ta illa d é Los
V illè p la n e , p a r G u illa u m e s (A lp e s-.M a riti.M. L a n d ry e t .M*'« D ... s e re tr o u v é ï’o n t d a n s
v id e e t ils lu p la c è r e n t s a n s e lT o r t- s u r la
Itessu n .
y e u x g ris , é ta ie n t g r a n d s o u v e r ts ; le s lè v re s,
m es), lo 28 m a i 1889. D e p u is q u e liin e temp.s
l'é tu d e . S a c h a n t (|u e M. GoulTé a v a it e n sa
g a le r ie d ii fia c re o ù i|s r e m o n tè r e n t. .Sur
m a d ig e stio n n e s e f a is a it p lu s , j'é p r o u v a is
trè s é p q isses, é ta ie n t su rm o n té e s d ’u n e p e tite
po ssession dc.s lo ltre s d 'e lle , M”® D ... les r é le u r d e m a n d e , le c o c h e r les re c o n d u is it à
m o u sta c h e b ru n e .
u n m a la ise e t u iiü ir r iia iio n d u s a n g c o n tre
cin m a à M . L a n d r y , ( |u i, a p rè s a v o ir p r a |lq u é
L yon. jiiR(|u a u c o u rs C h a rle m a g o e , n o n loin
D o (le rla in e s d é p o sitio n s d o té m o in s, il
les(iuéls j ’a v a is d('-jà e m p lo y é iou< U s d é p u d e n o iiv p llo s f o u ille s, le s lu i r e n d it.
d e la g a re .
r a i i f s .sans ré s u lta t ; s u r le s c o n s e ils d e m o n
s e m b la it r(\su lte r (iiie l ’o d e u r d u c a d a v re on
Ce n ’e s t q u e le 2Q j u ille t q u e la police
« L aforge d it q u e , a p rè s l’a v o ir p a y é , ses
d tc o n ip o silio ii a v a it é té s e n tie d e p u is les
(foctcw r j e p r i s v os l 'ilu lc s S u is s e s o l a u s s itô t
c o m m e n ç a u iie e n (|u é to séi-ieuse. L e s p rc \
HUR UU PO.nT-NBOF
c lie n ts so n t p a r tis a v e c le u r m a lle d a n s la
ire m m rs jo u r s d e ju ille t. L e p a r q u e t d e
m e s m a la ise s d is p a r u r e n t e t la d ig e stio n se
n iié rè s c o n s ta tu lio u s f u r e n t re n d u e .s asse'z
M A I S O N S A N S S P C C P H g A r ,g S
d ire c lio n do S a in l- G o n is - L a v a l, o ù la m a lle
h t p a rfa ite m e n t.
.y o n re m a i(p ia a u s s itô t lu c o ïn c id e n c e iiiie
d illic ile s p a r le s fo u ille s e t les d a d r u c lio n s
a
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­
E X P O S IT IO N U N IV E R S E L L E D E 1 8 8 9 \
(•Sig. Ic g .)
.Nie i ,. p r o p r ié ta ir e .
p r é s e n ta it ce fa it a v e c la d is p a ritio n d ’u n
d e p a p ie is (luo M. L a n d ry a v a it j u g é b on do
q u a n te m o rc e a u x . »
k _ ^ Jjg P A lk k e lV p * A R < a e N T - \
.sœ ur D a u d ie r, d e L y o n , Do là le te m p s q u ’on
A. M. Ile r lz o g , p h a r m a c ie n , 2 8 , r u e d e G ra m p r a tiq u e r . D’a ille u r s à co m o m e n t, o n ne
Dinaiidez U nouveau Cataloguo dei Vélemenit nour Homméi
m o n t, P a r is .
i n i t à é tu d ie r s é r ie u s e m e n t la v e rs io n dos
N ous av o n s p a r lé d o ré c it p rim itif , p a rc e
c ro y a it p a s e n c o re à u ij c rim e . B ien d e s gen s
Jeunes Cens et EnïlsnU. qui V i e n t Oa A t r a l S î T
jo u r n a u x ipii a v a ie n t iin m é d ia to in o n l e x ­
q u e , d<‘piiis lo rs , f.aforgo a b e a u c o u p v a rié .
e x p liq u a ie n t ra b s e iic o .d e M. G oulïé p a r des
1 8 8 9
i r i V
E I t
1 8 9 0
p r im é f'o p in io n (pie to c a d a v re d e M illery
Quelques Prix du Catalogue s
Longtemp.-î il a d é s ig n é , c o m m e é ta n t les tio is
ra is o n s l i é s n a tu r e lle s ; le.s p lu s p e ssim iste s
lo iiv a it ê tr e c e lu i d e l’h u is s ie r GoulTé.
a u te u r s d u c rim e d e .M illery, le s s ie u rs B evol,
PA RDESSUS
CO M PLET
p a r la ie n t d e s é q u e s tr a tio n .
Drapcrio Modo
iiau to N ouveauté
C e p e n d a n t on n îlr o u v a it, (lés le 16 a o û t, le
B o n v an a in e t fd in ta in , a lo r s d é te n u s co m m e
O n é ta b lit q u e l’In c o n n u q u i a v a it p é n é tré
s ie u r D a u d ie r, e t le p a rq u e t fo rc é d e sq iv ro
a u te u rs ( r iin c r im e c om m is a u G ra n d -C a m p
C o n t r e l e s D o u l e u r s (2 fi-; le lla c o n ).
d a n s l 'é t u d o d e M. GoulTé n o s ’é tîiil liv r é à
u n e a u tr e p iste , n ia m iu it ù lA o n d e u x au eiits
D ep u is, il a r e c o n n u q u e c e la é ta it faux.
a u c u n e elT raction, M ais c e r ta in s in ilic e s p e r­
d e la S û re té .
L a fo rg e n ’a d ’a ille u r s p a s p e rs is té d a n s se s
m e tta ie n t (le s u p p o s e r q u ’il a v a it d û p ia lia sse rtio n s.
pa n t a l o n s'
L e b rig a d ie r .S oudais s 'é ta it fa it acco m p a ­
PARDESSUS
q u e r d e s rfich o r(:h es (iiii n e p a ra i.sse n t pas
BcUo fantalslo
g n e r d e .M. J .a n d ry . C e lu i-c i, m is e n p rô a v o ir e u le v ol p o u r b u t. E p e ife t, a u c u n
8(jnco d u c a d a v re d o M illery . d é c la ra q u e co
o u v e r tu re d e c r é d it a u c o m m e rc e e t à
:3 v a le u r n ’a v a it é té d é to u r n é . M” “ D ...
h 'e ta il p a s le c a d a v r e d o M. GoulTé. Les
l’in d u slrii» , c a p ita u x to u jo u r s d is p o n ib le s .
Lo p a n p ie t d e L yon c o n tin u a it d ’e r r e r
(h m iara d ’a b o rd (ju’e l h ia v a itd é lr u it le s le ttr e s
tr a its n é ta n t p lu s g u è r e re c o n n a is s a b le s , il
q u a n t a l’id o n tilé d u c a d a v r e d e M illery .
A i i n c t - p a i i l y e t C'®» 6 3 , r u e d o la
q u i lu i a v a ie n t é té r e m is e s p a r Al. L a n d ry .
sig n a la u n e dilT éreiice d a n s la c o u le u r d e s
A p rè s D a n tie r, il a v a it é té q u e s tio n d ’un
G o u tle -d ’O r, P a r i s , jir o p r ié la ir e s d e V E i o i l e
M ais o n o n s a is it u n c e rta in n o m b re à son
JEUNES
CENS Tout Vêtement E N F A N T S
C o m a le t
c h e v e u x . Lo p a r q u e t p r it a c te d e c e tte
s ie u r P aillo n . D e p u is le voyag(>de M. L a n d ry ,
fin a n c iè r e , c o rre .sp o n d a n c o c o n f id e n tie lle
d o m ic ile .
>uronvcnjni p:
d é c la ra tio n e t c e ssa d e p o u rs iiiv ro r e n q u ô le
in d is p e n s a b le a u x c a p ita lis te s . '
OU C o a t a n t e
o n n e s'o c c u p a it p lu s (le GoufTé. O n p a r la it
d a n s co s e n s . C e p e n d a n t, c o m m e no u s
m a in te n a n t d 'u n c e rta in N ic o la s d e Pim enolT.
I
en rsi retourné
d n «iiltD
l’a v o n s d it, la li'?g(ueté d e .\I. L a n d ry a u r a it
O n su iv a it d 'a ille u r s le s p is te s le s p lu s i n D u r a n t u n te m p s a sse z lo n g , o n d e m e u r a
vrai.se in b lald es.
m é rité m o in s d e c ré a n c e . O n c o n te à c e p r o ­
s a n s p iste sf-rie u sc . Le 1.{ a o û t, M. D opffer,
X .
Erpidilron S r a n c o d e D o r t
pos n n o a n e c d o te s ig n illc a tiv e . E n re v e n a n t
C om m ent a é té em p lo y é à L yon le tem ps
ÿ rfani Joule U France i p m ir de 8 B fr a n o B .
ju g e d 'in s tr u c tio n , s u r l ’a v is d ’u n o le ttr e
DEMANDEZ
ufANDAZ LE
I.E r.ATAI«ll«
r.ATAIM)(n AD tm
tlMDlTT O m
K DE
K U
tA
d o la c o n f ro n ta tio n , M. L a n d ry p a s s a it e n
q ui s é p a re le 13 a o û t, d a te d e s d é c la ra tio n s
a n o n y m e , lit m e ttr e à la d is p o s itio n d u p a r fît» du CardlttèULemofne, 65, Perlé
d u c o c h e r L afo rg e , a n 8 n o v e m b re , d a te d u
v o ilu re s u r le p o n t d e la G u illo tiô ro , q u i
t e i i l P O W T - N E U F , P A R IS C
(|u e t u n s ie u r l l a u t e r i ^ e . C e lu i-c i c o n ta le
tr a v e r s e lo B h ô iio ; to u t à c o u p , il in te r p e lla
d é p a rt (le M. G o ro n , v o ilà c e q u e n o u s ig n o ­
ré c it s u iv a n t
/V T lÏB a
ro n s. Il s e m b le q u ’il y a e u biim d u te m p s
le s p e r s o n n e s q u i l’a c c o m p a g n a ie n t.
« — L o ‘2 6 j u i l l e t , s o ir d e la d is p a ritio n ,
p e rd 'i c l q u e , d è s la d é c o u v e rte .du c a d a v re
— Q u e lle lu n g u e u r p e n s e z -v o u s q u e p u isse
d e p u l» i « X«r N o v e m b r » t a 7 S
à s e p t h e u r e s , j ’é ta is a s s is à la to i'r a s s e d u
d e M illery , l’é tu d e d e l'atTaire a u r a i t d û é tm
a v o ir.c o p o n t ? (e u r d o m a n d a - t- il.
’ ItU-N, d a n • •• ! vligl et ee dtm mn.
,ca fé d o la P o r le - M o n tm a r tr e , a v e c u u h om m o
m e n é e p lu s ra p id ü in e iit.
So.s c o m p a g n o n s, o n le c o n ç o it, p e n s a ie n t
IIU-lt,deeEiMteleqD4Rteetee(HtHK(u.
d ’alT aires q u e j e c o n n a is ( h îp u is d ix a n s , e t j e
' llU-it.den ceit eleqeaDla «eai «liruretu.
P e n d a n t^ la s a is o n d 'h i v e r , M . E . d e
Quoi q u ’il e n s o it, le p a r q u e t d e L yon,
à to u t a u tr e c h o s e . U n p e u é to n n é s , Ils r é ­
lu i d is a is q u e j ’a v a is b e s o in d ’a r g e n t p o u r le
llIVII.deiixoaet eliqeaate «egt flim nfit.
K o z y c L î , p e i n t r e p h o to g r a p h e , 6 , r u e S t c ro y an t to u jo u rs te n ir le s c o u p a b le s , c o n s e r ­
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IIIMt, d a n osât aolxaila d a n (Um itfu.
la n c e m e n t d e v é lo c ip è d e s.
l ’ie r r e , s ’o c c u p e p r in c ip a le m e n t d ’a g r a n d i s v a it te s p iè c e s à c o n v ic tio n . P o u r ta n t, il a v a it
— M ais n o u s n e s a v o n s tr o p , co p o n t d o it
ilM-tl, d a u eeat a a lu a te trola <Uta m a .
« J e v a is e n a v o ir b ie n t(it, m e ré p o n d it
sem eiil.s d ’a p iè s p h o to g r a p h ie s m o d e r n e s o u
a v o ir ... ta n t d e m è tr e s ,
fait r e c o n s titu e r la m a lle à l'a id e d e s m o r ­
m o u v o is in , j e p o u r r a i v o u s e n d o n n e r .
a n c ie n n e s , d a g u e r r é o ty p e s , e tc . ; il re c o m ­
ceaux, p a r u n o u v r ie r la y e tie r. t;o m m e e lle
— V ous v o u s tro m p e z , il a b e au c o u p
T e n e z , re n d e z -m o i d o n c u n s e rv ic e . A llo n s
m a n d e p a r tic u liè r e m e n t s o n p ro c é d é a u p a s te l
p lu s .
p a ra issa it d e fa b ric a tio n é lr a n g è r o , o n e u t
2D €»€»€1€»O C 11M K »0
ju s q u ’a u c a fé V ô ro n , j e v o u s d é s ig n e ra i u n
p o u r les p o r tr a its g r a n d e u r n a t u r e l l e e t le
onlîn l'id é e d e l’e n v o y e r à l*aris p o u r r e c h e r ­
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p ro c è d e e n p la tin e p o u r les b u s te s g r a n d e u r
ch e r q u e lle e n p o u v a it ê tr e l’o r ig in e . C 'est
q u ’il a v a it ra is o n , il fit a r r ê t e r le fiacre,
c e lte Ic lli'o d e r e n d e z - v o u s ; j e n e v e u x pas
in i-iia tiiro e t a u - d e s s o u s ; c es d e u x p r o c é d é s
alo rs q u ’e n l’e x a m in a n t a tte n tiv e m e n t, l’in s ­
d e s c e n d it e t se m it g r a v e m e n t à a r p e n te r le
q u ’o n m e v oio. » J 'a c c t'p ta l e t n o u s fim o s tes
trè s a rtis tiq u e s , s o n t in a lté r a b le s .
4 0 A u rs ü B a v c o jÿ B
p e cte u r p rin c ip a l J a u n ie d é c o u v r it u n e é ti'
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c e n t p a s d o y a n t le c a fé V é ro n . A s e p t lio u re s
Seu l Topti[ue
S u r d e m a n d e , M . E . d e I l o z y c k i se r e n d
il r e v in t à se s c o m p a g n o n s :
(picite. in d iq u a n t la p ro v e n a n c e d o P a r is . Ce
v in g t m in u te s , m o n a m i m e d é s ig n a u n m o n ­
(I d o m ic ile o u d o n n e to u s les r e n s e ig n e m e n ts
fut là le p o in t c a p ita l q u i p e r m it d e r e lie r
— V ous a v e z p a rfa ite m e n t r a is o n ! le u r
s ie u r d 'u n c e r ta in â g e , q u e j 'a i s u , d e p u is ,
d é sir a b le s p a r c o r r e s p o n d a n c e .
deux e n q u ê te s m e n é e s ju s q n e - là s é p a ré m e n t
d it-il. Moi q u i a v a is u n si b o n co u p d ’œ il
ê tr e M. GoufTé, l’h u is s ie r. J ’id lai à lu i e t lui
PnOTOPEINTUUE. — PIIOTOMINIATURE.
A p a r tir d e l ’a r r iv é e d e M. G o ro n à L yon
a u tre fo is ! I l f a u d r a q u e j e le re c tilie .
re m is la l e t t r é ; i l la lu t r a p id e m e n t e t m e
rapide
PIIOTONATl RE.
l’e'K iuéte m a j-c h ait v iv e m e n t e t le c h e f d e la
A c e tte é p o q u e , o n c o m m e n ç a it à s ig n a le r
d it e n s o u r ia n t : «- C’e s l b*'=—
i e n , =.......
j o v a—
i s y a" l l e ‘r l »
,6 ’o iir s e t le ç o n s p a r t i c u l i è r e s
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S' a lia i a lo r s r e jo in d r e m o n a m i, q u i s’é ta it
, M o le t t e s .
_
p o u r l ’e n s e ig n e m e n t de Ces p ro c é d é s.
do l’h u is s ie r GoufTé a v e c le c a d a v re d e
E y ra u d , a g e n t d ’alT aires v é r e u x , q u i a v a it
c a c h é (J c r rié r e u n e c o lo n n e v e s p a s ie n n e , e t
imenta
des
Jamtws.
Suros
Millery.
é té e u r a p p o rU a v e c l’h u is s ie r GoulTé,
c e lu i-c i m e q u itta a u s s itô t e p m e d is a n t :
PhlaftËNBAQ
Il a é té é ta b li q u e l a m a lle d e S a in t- G e n is le q u e l m ô m e a u r a i t e u d e s re la tio n s av ec
« M erci, e t à b ie n tô t » , p u is il e s t p a r ti d a n s
T o i i j o t i x 's e l l e s s c u i e s t
Laval a v a it é té e x p é d ié e d e P a r is le 2 7 j u ille t,
G a b rio llé B o m p a rd , m a îtr e s s e (l'E y ra u d . O n
la d ir e c tio n d e la p o r te - S a in t- M a r tin . C’e s t
len d e m a in d e la d is p a r itio n d e CoutTé. Le
c ro y a it s a v o ir q u ’E y r a u d , d is p a r u , lui a u ssi,
S n in te - l'ie n c e (.M an ch e), le 13 m a r s 1 8 8 9 .
to u t c e q u o j e s a is d e l’alT aire. »
cad av re d e M illery p ré s e n te a la j a m b e e t à la
— .Ma fem m e soiiITIait d e p u is p lu s d e d e u x
d e p u is le 27 j u ille t, s e s e r a it e m b a rq u é p o u r
L e j u g e d e m a n d a a u s s itô t à I la u te r iv e q u e l
m â ch o ire d e s s ig n e s c a ra c té r is tiq u e s q ui c o n ­
le B ré s il.
a n s d o m a u x d e této e t d ’e s to m a c , c o n tr e
é ta it c e t a m i d e d ijj a n s q u i a v a it é c r it la
trib u e n t e n c o r e à a tte s te r so n id e n tité . E n fin ,
le sq u e ls e lle a v a it e m p lo y é i n u tile m e n t to u s
le llj'o (le re n d e z - v o u s e t d o n t l ’a l l u r e é ta it si
l’e rr e u r d e iM. L a n d ry s ’e x p liq u e p a r c e s im p le
les r e m è d e s ; m a is d e p u is q u ’e lle a p r i s v o s
FOXDÉK EN 1 8 1 9 .
s u sp e c te .
Lo 2 8 a o û t, u n e c le f fu t tro u v é e à M ille ry ,
fait q u e le s c h e v e u x d e la v ic tim e é ta ie n t
b o n n e s P ilu le s S u is s e s à 1 f r. 5 0 la b o ite ,
à l'o n d r o it o ù le c a d a v r e a v a it é té (lécoum aculés d e s a n g , c e q u i e n c h a n g e a it la c o iie lle e s t c o m p lè te m e n t r é ta b lie .
A ssu ra n c e s c o n tr e l ’In c e n d ie e t s u r l a V ie.
« — J e n o sa is q u ’à p e u p ré s s o n n o m ,
v e r t. O n p e n s a a lo r s à r a tta c h e r à l’alTaire
leiir. N etto y é s, ils o n t é té re c o n n u s sem ­
( S ig . lè g .)
j . Uardow n,
r é p o n d it- il, c ’e s t H e n ri llo s e a u o u R o u sse a u ;
u n in c id e n t a u q u e l, d 'a b o r d , o n n 'a v a it a tta ­
blables à c e u x d e M. GoufTé.
A u g m e n ta tio n d u U e v e n ti p a r les R e n te s
A . M. Ile r lz o g , ph"*, 4 8 , r u e d e G r a m ra o n f,
j e c ro is q u ’il d e m e u r e à .V ille - d 'A v r a y o u
c h é a u c u n e im p o r ta n c e : l o 1 3 a o û t, le b r i ­
P a r is .
Il r e s ta it u n e o b je c tio n : c e r ta in s té m o in s
V ia g è re s.
a u x e n v ir o n s ; j e n o sa is p a s a u ju s te c o q u 'il
g a d ie r d o g e n d a r m e r ie d e .S a in t-G en is-L av al
av aie n t p ré te n d u s a v o ir s e n ti d é s le c o m m e n ­
fu it. »
S ’a d re s s e r p o u r r e n s e ig n e m e n ts :
a v a it lr.ouvé, d a n s u n b u is s o n d is ta n t do
ce m e n t d e j u i l l e t l ’o d e u r d u c a d a v r e d e AlilLe G érant : D a ille t.
A M. D r iv iè b e , a g e n t g é n é r a l d e l a C'«,
Ila u te r iv e , q u i a d ’a ille u r s u n p a s s é trè s
M ille ry d o 12 k ilo m è tr e s u n e m a lle d éfo n c é e :
lery. M ais le u r s a O irm a tio n s n o s o n t p a s tr è s
2 4 , r u e d e l a R é p u b liq u e , à S o n lis .
S e n lis . — I m p r im e r ie E r n e s t P a ï e n .
O n e ssa y a la c l e f d e M ille r y ; e lle s ’a d a p ta it
p a r fa ite m e n t à la s e r r u r e d o l a m a lle .
L e n q u ê te , d o c e c ô té , s e c o m p lé ta it. L e
2 6 a o û t, v eillq d e la d éco u y jsrte d o la c le f
u e co iiv e rto q u ’il ig n o r a it, u n s ie u r . L aforge.
M c h o r on d is p o n ib ilité , p r é v e n a it le c h e f do
d e L y o n q u ’il a v a it c o n d u it à M ille ry , le ô j u i l l e l , tr o i s i n d i v l d i i s e ï u n e m a lle
.assez lo u rd e O n l’a v a it; d is a it- il, f n ila tte n - ,
d r e s u r la r o u te , e t là , o n a v a it d é c h a rg é la
m a lle q u i a v a it é té e m p o rté e lib rs d o s a vue.
VOICI d u ro sle s o n r é c it p r i m i t i f : .
ÉBISSIOJI DE 80,000 ACTIOSS KOtiïËllES
I
P O N T -M E U T
S
La^ d is p a i i t i o n d o 'l 'h u l s s l e r GoulTé p n ss io n n e i d e p u is q u a t r e m o is , l’o p in io n p u b li­
q u e .. A u m o m e n t o ù c e lte a lïa ir o d r à m a i iq u c
v a e n tr e i; d a n s u n e n o u v e lle p h a s e , p a r
s u ita d e l à d é c o u v e r te d u c a d a v r e d o M ille r y M t e s t i n i c r e s s é n l d e r a p p e l e r 'l a s u ite
d e s fa its.- C’e s t la s e n te f a ç o n d e s e r e n d r e
c o m p te d u m y s tè r e (pii p ia n o e n c o r e s u r la
d is p a r i ti o n , o u p lu té t, i c a r c 'e s t u n e c h o se
d é m o u tr é o à l’h e u r e a c tu e lle , s u r l’a s s a s ­
s i n a t d e G o u ffé.
L e 26 j u i l l e t d e r n ie r à s ix h e u r e s e t d e m ie ,
M . G o ü iïé , h u is s ie r ; 1 48, r u e .M o n tm artre , s e
r e n d a i t s u i v a n t s o n h a b itu d e a u ca fé V ë ro n ,
o ù l’a llo n d a it u n d e se s a m is , RI-. D ... Il r e s ta
u u Ciifâ e n c o in p a g n io d o tr o is p o rs o n n c s
j u s q u 'à s e p t h e u r e s u p q u a r t. E n s e le v a n t
p o u r p a r t i r , il d it à l’u n e d 'e lle s .
— M es IHIes v o i i t d l i i e r e n v ille ; j ’ai a v e r ti
la b o n n e q u e j e d î n e r a i d e h o r s é g u lc m e n t.
A u d i r e d é c e r ta in s té m o in s , M . GouIFé a
é té a p e r ç u u n m o m e n t a p r è s , m a ic h a n d s u r
lo b o u le v a r d , d a n s la d ir e c tio n d e la r u e
U o u g e m o n t. D e p u is lo r s , o n n e l ’a ja m a is
rev u .
L e m ô m e s o i r v e r s h u it h e u r e s , u n h o m m e ,
q u i, v u d o d o s , r e s s e m b la it à s’y m é p r e n d re
à M.,, GoufTé e t q u i é t a i t v é lu d e la m ém o
fa ç o n , p a s s a it ( jo y a iit la lo g e d u n» 148 d o la
r u e M o n tm a r tr e , la ip ie lle e s t s itu é e à l’e n ­
tre s o l e t p é n é t r a i t d a u s l ’é tu d e d e 1 h u i s s ie r ,'
a u p r e m ie r é ta g e , o ù i l d e m e u r a it d u r a n t u n e
h e u r e e n v ir o n .
Q u a n d il r e d e s c e n d it, lo c o n c ie rg e , c ro y a n t
a v o ir alT aire à M . GoulTé e n p e r s o n n e , s e lo v a
p o u r lu i r e m e t tr e le c o u r i'ie r . I l d e m e u r a
s tu p é f a it e n v o y a n t q u ’il s e tr o u v a it o n p r è s e n c e n o n d e s o n lo c a ta ire , m a is d 'u n j e u n e
h o m m e t r a p u e t v ig o u r e u x , n é s b r u n , p o 'rla n t
u n e fo r te m o u s ta c h e b r u n e , e t p a r a is s a nilt â g é
d o tie u ie ^ c in q a n s.
Le c o n c ie i'g b d e m a n d a à l’in c o n n u c e q u 'i 1
f a is a it à c e lle h e u r e d a n s la m a is o n e t c om ­
m e n t il a v a it p u p é n é t r e r d a n s l ’é tu d e q u i
v la il f e rm é e .
— J e s u is u n d e s e m p lo y é s d o M . GoufTé,
r é p o n d it l 'i n d iv i d u .
— C e n ’e s t p a s v r a i ! r ip o s ta lo c o n c ie rg e .
— GoufTé, d o n t j e s u is l’a m i, m ’a c h a r g é
d o c ite r c h c r q u e lq u e c h o s e d a n s l ’é lu d e .
- - Co n 'e s t p a s p o s s ib le ! ...
A c es m o ts , l ’in c o n n u , d e v e n u s o u d a in
m e n a ç a n t, d i t a u c o n c ie rg e :
— A h ! o n v o ilà a s s e z l tir e z - m o i le c o rd o n
o lf lc h e z - m o i la p a ix !
L o c o n c ie r g e e u t u n m o m e n t d ’h é s ita tio n
(1 0 )
F E U IL L E T O N
TR IST A N LE ROUX
A le x a n d t> o D U M A S 01».
P e n d a n t c e te m p s , O liv ier, a v a it le v é le s
lio m m é s d o n t-il a v a it b e s o in p o u r f o rm e r s a
tro u p e , e t il s’é t a i t f a it d a n s le c b â te a u u n
g ra n d r e m u c m é D t'd 'a r m u r e s ,.d e chcV aux e t
d 'é p é c s . L e s jo q r s s e p a s s a ie n t à p r é p a r e r les
a rm e s , e t le s n u its , r é u n is d a n s u n e s a lle q u i
le u r a v g it é té a b a n d o n n é e , le s g e n s d ’a rm e s
E ou p aien l e t b u v a ie n t ju s q u 'a u m a tin en
^ m p a g n lo d e le u r s h o m m e s , c a r c h a c u n
d e u x a .v a ie n tc in q h o m m e s so u s s e s o r d re s ,
d eux a r c h e r s , u n p a g e ,u a v a ic t e t u n c o u tlilc r,
to u s g e n s d is p o s e s a s e b a t t r e , m a is d isp o sé s
a u ssi à b ie n b o ire .
L e j o u r d u d é p a r t a r r iv a .
O liv ie r p a s s a e n re v u e s a tr o u p e d a n s la
c o u r d u é h ftlo au .
.
^
L e s g e n s d 'a r m e s h c h e v a l fa is a ie n t face a u
je u n e c o m te , e t d e r r iè r e e u x v e n a ie n t le s
h()rom e8 d a n s l'o r d r e q u e nôuft âvoris d i t 'to u t
g 1 h e u r e , c h a c u n d e c e s h o m m e s à c h e v a l i,
BAUME VICTOR!!
l’féts à tous sur signal, en
\T
ii.;
9% 5
18
Institution ChOTaltier
Pardemanm
.Jp»la^i-iusla.„_
t
3207‘“ “ Baccalauréats
ju n iiE iim u i
(.'ompagnie française du rtiéuix
le s v a le ts te n a ie n t e n m a in c h a c u n deiix c h e ­
v a u x , à s a v o ir , u n c h e v a l d o b a ta iile e t un
ch ev a l d e b a g a g e , p o r ta n t le s te n te s e t les
p ro v is io n s d e to u te s s o rte s .
O n c o m p re n d c e q u e d e v a it c o û te r u n e
tro u p e p a re ille , u n ie e t e n tr e te n u e a u x frais
d u n o b le q u i la m e n a it a u se c o u rs d u ro i.
D ’a u tr e s s e ig n e u r s m o in s ric h e s q u ’O liv ie r, e t
a c c o m p a g n é s se u ie m c n t d e cin q o u d ix h o m ­
m e s c h a c u n , é ta ie n t v e n u s se jo in d re h lui
è t g ro s s ir s a b a n d e , s e m e tta n t e u x -m ê m e s
so u s le s o r d r e s d u je u n e h o m m e , q u i se
tro u v a a in s i à la tê te d e c e n t c in q u a n te hom ­
m e s e n v iro n , c e q u i é ta it fo rt r e sp e c ia b lo .
H a is c e q u i c a u s a it r é io o ité m c n t g é n é ra l,
e’é la it le s c o m p a g n o n s q u e T r is ta n a v a it
ChoU is e tq iii fa is a ie n t ta p a g e d a n s le s c o u rs,
c 'é ta it T h o r o t B r in d a , q u e J e h r m a îtr e a v a it
fa it')ta rd e r d e 1er c o ra m o de.s ch e v au x e t q u i,
ç o m m e s ’ils e u s s e n t d e v ià é q u ’it a lla it y a v o lr
c o u p s à d o n n e r e t à r e c e v o ir ,s e l iv r a ie â th Une
jo ie q u i fa is a it h o n n e u r à le u rs d isp o sitio n s
g u e iT iè rcs.
Q u a n th T rie la n , m o n té s u r B a a l, c o u v e rt
d 'u n e c o tte d e m a ille s lé g è re , il se te n a it à
q u e lq u e p a s d 'O liv ie r, u n e h a c h e d ’u n c ô té d e
la s e lle , u n e g r a n d e é p é o d e l'a u t r e é t p o rta n t
l’é te n d a rd d e s o ie o û é to it b o rd iî l ’é c u sso n
d e K a rn a c .
^ L e s g e n s q u i r e s ta ie n t a u c h â te a u p 6 u r le
g a r d e r, c o n te m p la ie n t a v e c a d m ira tio n la
b e lle té n u e d o c e s h o m m e s d t l'é lé g a n c e de
le u r ch e f, q u i, c o u v e rt d ’u no c o tte ^ m aille
so u p le c o m m e u n Qlet d e s o le , b r illa n te
co m m e l 'a r g c o t, m a n ia n t av e c s o n a d re sse
a c c o u tu m é e le ch e v a l b la n b q u e n o u s lui
co n n a isso n s, r é p é ta ilie s d e rn iè re s in s tru c tio n s
a s a p e tite a rm é e .
L a .c o m te s s e c l A lix é ta le n t a u p rè s d e lu i,
ap p u y é e s l'o n e is u r T a u lre , fiè re s e t tr is te s à
la fo is, e t fa is a n t in té rie u r e m e n t lé p ro je t de
s e c o m m u n iq u e r le u r d o u le u r n a tu re lle ,
u a n d le b r u it d e s c h e v a u x s e s e r a it effacé
a n s la c a m p a g n e .
L e c h a p e la in , d u h a u t d’u n p e r ro n , lu t
q u e lq u e s v e rse ts d e l’E v a n g ile o t b é n it to u t
le m o n d e , b é n é d ic tio n d e v a n t la q u e lle c h a c u n
b a is s a re s p e c tu e u s e m e n t la téte.
E n fin , A lix j e ta u n e é c h a r p e b ro d é e p a r
e lle à O liv ie r, c e lu i-c i, l'e m b ra s s a un e
d e r n iè r e f o is a iiis i q u e .sa m è re . L e s c r is d o :
V ivo la c o m te sse d e K a rn a c ! r e te n tir e n t « t
le s c h e v au x se m ir e n t o n m o u v e m e n t.
L e s paysaiis. é ta ie n t ra s s e m b lé s p o u r v o ir
d é û le r le c o r tè g e , e t le s a lu è re n t d e le u r c ris ,
d e le u r s s o u h a its e t d e le u rs a p p la u d is s e ­
m e n ts .
A lix m o n ta c h e z e lle e t r e s ta s u r so n
b a lc o n , a g ita n t so n m o u é h o ir ju s q u ’à ce
q u 'O liv ïc r e û t d is p a ru .
Q u a n t à lu com tcs.^e, e lle s 'a g e u o u iila d a n s
sb n o ra to ire q u ’e lle n 'a v a it p a s q u itté d e p u is
s a d e rn iè r e e n tr e v u e a v e c T r is ta n , e t elle
s'é c ria a v e c d e s la rm e s.
— M o n D ie u l M on D ie u ! ayez p itié d e
m o i.
— C on so lez -v o u s, m a flile, lu i d it le c h a ­
p e la in e n e n tr a n t ; D ie u e s t m isé ric o rd ie u x
à q u i s e s é iv i e n t d e lu i e t n 'a fa it q u e d u
b ien .
— M on p è r e , s ’é c ria la c o m te sse e n se je ta n t
d a n s le s b r a s d u s a in t h o m m e , je n 'a i p a s osé
e m b ra s s e r T r is ta n a v q n t q u 'il p a r tit, e t il e s t
p a r ti s a n s so to u r n e r v e rs m o i. I l y a v a it u n
m a lh e u r d a n s l’a v e n i r ; le p re sse n te z -v o u s,
m o n p è re , v o u s q u i ê te s , le co n fid e n t d u
p a ssé .
.............................
E n c e m o m e n t, O liv ie r, q u i é u i t e n v iro n
à d e u x c e n ts p a s d u c h â te a u , d is a it à son
com pagnoh:
3
— T r is ta n , tu e s p a r ti s a n s d ir e a d ie u à
I l m a rc h a d o n c d a n s c e tte d ir e c lio n e n
m a m ère ; c ’e s t m a l, e lle q u i t ’a im e à c e p o in t
d is a n t à O liv ie r ;
qu e j'c n p o u rr a is ê tr e ja lo u x .
<
— C e d o it ê tr e ce q u e n o u s v o y o n s ià - b a s ,
m o n se ig n e u r, e t s i v o u s le p e r m e tte z , j 'i r a i
m ’e n a s s u r e r m oi-m ôm e,
XI
-r-. V a , lu i d i t O liv ie r.
T r is ta n m it B â a l a u g a lo p , e t q u e lq u e s in s LB TOEDEAU DU SARRAZIN
t a q l s a p r è s i l é ta it d e v a n t l a io m b e , q u i n 'é ia it
a u tr e ch o se q u ’u n e im m e n s e p ie r r e e n fo rm e
H uit j o u r s a p rè s icâ é v é n e m e n ts q u e no u s
d c p y ra m iile e t s u r la q u e lle la m o u s s e a v a it
venons d e r a c o n te r , il é ta it s e p t h e u re s du
p o u ssé . Q u ’il fit j o u r o u n u it , to u t p a y sa n
s o ir e n v iro n , c 'e s t- à - d ir e q u ’il f a is a it n u it,
q u i p a ssa it d e v a n t c e t t e j j i e r r c s e s i g n a i t a v c c
uand u n e t r o u p e d 'h o m m e s à c h e v a l e n tr a
r e s p e c t e t p re s q u e a v e c te r r e u r , c a r le s lé ­
ans la p la in e d e P o itie r s , p la in e d a n s to u te
g e n d e s n ’a v a ie n t p a s m a n q u é d e s e J o in d re à
l'acccptfoo d u m o t, c a r o u n 'y v o y ait ni
c e s o u v e n ir, c o m m e les fle u rs so m ê le n t a u x
a rb re s n i b u is s o n s , m a is d e s p ie r r e s se u le ­
ru in e s.
m ent, c o m m e si le te r r a in q u e le s v o y ag e u rs
— T u s o u lè v e ra s c e lte p ie r ib , a d it le
foulaient n 'e û t é té .b o n à rie n .
s e ig n e u r d e R e tz ,'p é n s a T r is ta n . M ais il e s t
Cette tro u p e é ta it c e lle q u e c o n d u is a it
Im p o ssib le q u 'u n h o m m e s o u lè v e s e u l u n e
O livier.
^
>
p ie rr e p are ille.
P e n d a n t q u 'il é ta it e n c o n ic m p la tio n d e ­
T rista n é ta it to u jo u rs à c ô té d e lu i, e t 4 o n
v a n t le to m b e a u . T h o r e t B r in d a , c o m m e d o s
cœ ur b a tta it v io le m m e n t, c a r il v o y a it a p p ro ­
c h ie n s d e c h a s s e , f la ira ie n t le s e n d r o its o ù il
c h e r le m o m e n t o ù l’a v e n ir a lla it s e rilv é ie r
à lt(i.
se s o u d a it à la te r r e , e t c o m m e s 'i l s e u s s e n t
se n ti q u e lq u e ch o s e d 'é tr a û g c , i l s s ’a r i'ê ic r e n l
— M o n se ig n e u r, d it- il à O liv ie r, n e vo u s
to u t à co u p e t,p o u s s è r e n t d e s c r is lu g u b r e s
se m lile -t-il p a s q u e n o u s d e v r io n s c a m p e r
e t prolongé.) e n le v a n t la tê te .
cette n u it d a n s la p la in e , e t q u e v o u s d ev riez
B aal o u v rit le s n a s e a u x , l e n d it le co u d a n s
faire u n p è le rin a g e a u to m b e a u d o v o tre
la d ire c tio n d e la to m b e , d r e s s a le s o re ille s ,
aïeul.
e t, a s p ir a n t l'a i r , il s e m i t à h e n n ir c o m m e
C 'e s t b ie n c e q u e je c o m p te fa ire , T r is ­
les c h ie n s h u rla ie n t.
ta n ; e t q u a n d n o u s s e ro n s a u p r è s d u to m ­
— C 'e s t là , s e d i t T r is ta n , e t lu i a u s s i il
beau, n o u s n o u s a r rê te ro n s .
p r ê ta l’o r e ille , e t il a s p ir a l'a i r , e t il fix a s e s
T rista n so n d a le s té n è b re s d e so n re g a r d
re g a rd s s u r le m a u s o lé e ; m a is i l n e v it rie n
n e r ra n t, e t il Iq i s e m b la v o ir s e d e s s in e r s u r
e t il n 'e n te n d it r ie n q u e le v e n t.
le ciel o b s c u r e t c o m m e ta c h é d 'e n c r e , u n e
A lo rs il s e re lQ u rn a v e r s O liv ie r , q u i n 'é t a i t
ligne q u o d e lo in o n p o u v a it p r e a d r é {fouf ~U
p lu s q u 'à u n é p o r té e d e fiè c h c d u to m b e a u ,
ligne d ’u n n u a g e , m a is q u e s e s p r e s s e n tim e n ts
e tillu id it:
•
lui d é n o n c è re n t c o m m e d e v a n t ê t r e l a p ie rr e
M o n se ig n e u r, v o u s p o u V e E r t m s r r é t e r
d u to m b e a u fa m e u x .
ic i.
3
O liv ie r d o n n a d o n c l 'o r d r e q u ’o n s ’a r r ê t â t
e t q u e l’o n d is p o s â t le s te n te s p o u r p a s s e r la
n u it d a n s la p la in e .
C h a c u n s a u ta h b a s d e s o n c h e v a l. L e s c h e ­
v a u x lu r e n t co n fiés a u x v a le ts , e t l 'o n s e m it
à 1 œ u v re ;
O h a llu m a d e s to r c h e s c U ’o n fit d e s feu x
d e b r u y è r e ; p u is on c o u r u t a u x c h e v a u x d e
b a g a g e e t o u on r a p p o r ta tfcs c llà ifa f8 fô ‘' î l ’
d e s p iq u e ts d e fe r, afin d ’o rg a n is e r la c u is in e
e t d e p r é p a r e r le re p a s. C 'é ta it u n s p e c ta c le ;
c u rie u x q u e d e v o ir, c o u ra n t à t à l u e u r d e s to r­
c h e s, Ces; a r c h e r s tr a p u s p lia n t s e n s lo p o id s
d e fo u r a rm u re e t re v e n a n t c o if T é ^ 'Q ir g r a D d
c h a u d ro n d c c u iv ro , p e n d a n t q u é le s c h a r p e n ­
tie r s p l |n ta i e n t e n t e r r e le s p o u tr e s d e s tin é e s
à s u p p o r te r le s te n te s , e t q u e d 'a u tre s ^ p lu s
p a re s se u x , m a n g e a ie n t a u t o u r d n feu e t 'M
c h a u flà ic n t, a d m ilie u d e s h ennissem 'eU tà dé!s '
c h e v a u x e t d e s c r is de.s v a le ts .
O liv ie r c l T r is ta h s e d i r i g è r e n t v e r s lo to m ­
b e a u , e t le co m io d e K a rn a C , q u a n d il y f u t
a r r iv é , se s l^ n a p ie u s e m e n t.
— M o n s e ig n e u r, lu i d i t a lo r s T r i s t a n , n e
v o u s s e m b le - t- il p a s q u e c e s e r a it u n e c h o s e
d ig n e d u n o m q u e v o u s p o rte x d e fa ire
VfIr ce to m b e a u ?
— E t p o u rq u o i v io le r le re p o s d e s m 6rU «
T r is ta n .
, — P o u r l e u r d e m a n d è r la fo rc e q u 'i k :
a v a ie n t, n io n sc ig n e u r.
— Q ue v e u x-tu d ire ?
‘ ,
êi
|(f'
X )U B H \t PB SENT.1S
Tableau synoptique des Marchés du Département.
leelOOUI.
l* * q .
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0
AVOINES
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LO C A U T E S
l% e € fèn ire.
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1- q . l
■ u o k é i i t F a rii l i
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Iw 100 kil. n e e lo U tr e .
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f i 1" q.
1 -q .
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v A m m a m i o o M s o a a tA T io »
UOkU.
100 kU.
H aronedeC orbeU .
55 4 . .
35 0 3 4 . . . .
H araoe de c h o l i . .
55
57 55 03
38 30
Prem ières n urques
54
55 34 39
35 03
B onnes marQues. •
53
53 33 l i
33 75
U arq vw ordinaires
51
52 32 48
8 3 11
V A Bm S 3
LmH.
S S S K ; ; ; iô i i
i é !! iô *. i i 40 *9 M î i 2 ’> 18 .38
M saUlw ............... a 15 14 65 19 45 IK 411 17 50 I l 77 18 6.3
*8 50 ‘ b !!
K 76
. .34
38
M arit.
• • . . 17 . . . . . . 15 . . 10 . . 13 . . fO . . 19 . .
11 50 20 . .
. . .» 16 . . 17 . .
G s s n s y .............
9
.. ..
.34
34-
M
51
51
Si
C oanat
.
P r o d u in
.
Janvier*Févcier .
i de Û m .............
4 prem ier*...........
75 à . .
60
75
5ü
■ iJ i
IM kU .
21 05
15 75
19 16
13 50 9 5il
10 . . 11 5(1 18 . . 16 . .
î è B a - . . : : ; ; : ; 21 25 1» 75 10 . Î5 . .
15 bü
C taM M O t............ 24 71
G sM eem ar.......... 21 U
20 . .
" lï S r ü li .* ’ *’
■ a ise lU e..............
H é ra ..................... 21 t(
M a sU sU .............. 22 2b
f w i i - B t - l l a x .. . 12 . ,
9
12 75
9 . I l 5(1 18
17
10 . . 11 50 10 . .
IH 77
20 . . 16 7fi 15 3(1
18 41 16 . . Ib
7 36
9 .
B 6(1
9 16
9 ..
32
30
36
33
34
. , t.
15 9(1
18 7b
21 21
21 M 17 6ii 16 77
-■êxmsU.
Beanvnie..............
C lerm o n t............
C q m fliin e ..........
M en y....................
C tQ y ....................
M eyon..................
9
9 ,.
i l . . 19 7t 16 12
21 51 19 5(
i l H 20 21
I.H 25
n % tu .. |l7 32 16 5(
l o 5(1 26 . . Il7 lo 16 . .
t1 25 17 4.1
18 . , 7 ..
6 87 10 il 18 .. 17 .
9 25 (2 .. 16
18
18
20
9 3t) 11 22 17
9 bO
117
.31'
,.
’J b
73
..
18
'6 ,3(
16
8 ft? . . . .
8 61
7 65
9 3.1
9 ,,
16 71 7 9K 7 2' 33
16 bü 9 . . 1 6 50 31 . .
A i m o m c e s J u d ic i m i r e m
A bt . 4.
AUTICLB 1**.
GREFFE DU TRIBUNAL DE SENLIS
(Oise).
34
35
.35
.34
34
.34
34
33
30
C o n n to t...............
P ro c b e io ..............
Jaav ' F é v ...........
4 d e M ars.............
4 prem iers...........
Goarant
.
P ro c b aÎD
.
J a e v .- F é v ......
4 de U er s
.
4 prem iers..........
tW klL
S i . . à i i iS ' 14 . . i l 4 S
a «5
S i SO 14 i 5
14 6
23 58
23 75 14 7S
.. .
23 . .
23 25 15 25 15 £
S i 5Ü 2 i 75 1 5 ................
A T O m
lOOUL
iii*M .àood*
18 5 0 à . . . . 36 . . 4 3 6 7
18 50
. . . . ' ) 25 36
18 75 18 50
18 7S 1R .
18 75 19 . . 37 50
COLZA
100 kil.
D isponible
.
Gourant
.
P roeb ain
.
4 premiers..........
4 de Mars
.
77
70
77
78
76
15 lo n m k re
T B T » A liA O m iÉ S IN M T lA W B B fe
15 NoTembre.
• o io r
■
MOOTOii
w u iv n
1 /4 d errière. . 8 0 4 1 60 1" q u a lité .. 1 7 0 4 1 80
l / è d e r a n t .. . 66 '1 lu 2 * q n a llté ... 1 3 6 1 6 6
A loyaii
. 9 0 1 8 0 8* q u a lité ... 1 0 6 1 30
1 50 2 30
-d é h a n c h é 1 . . 2 1 0 G i ^
C a i i ^ p a r à . 1 VO 8 . .
YBAD
E x tr a
1 8 6 4 1 96 A gn eaustète lilO 1 6 0
POXC
1 ~ q u a lité ... 1 61 t 80
2* q u a lité ... 1 46 1 6 0 P * q tu d ité ... 1 2 4 4 1 3 0
3* q u a lité ... 1 3 6 1 40 2 * q u a lité ... I tO 1 2 6
4* q u a lité.. . 1 10 1 rU 3 * q u a lité ... . 9 0 1 0 6
P an , eu iiso t. 1 20 2 26 P oitrinesaal. 1 1 0 1 5 0
a s iT Z A tn c
Paris (La Villette?, 14 N ovembre.
ESPÈCES
55
55
55
54
54
754
75
50
75
50
..
..
55
55
54
.
.
.
i
.
•S
a
i l
Ss
1
1997
583
169
V e a n i...
1495
Pores fr.
9787
4662
1~
qté
2*
qté
95
376
88
2.31
392 82
1
02
98
22 I 12
92
55
S’
Prix
qté extrême*.
78
71
74
9(1
95
83
E tu d e d e M*A uguste SAINTE-BEDVE,
3’ S S 7 g r a m e s d e e h è n c s ca h ie r des c harges au Secrétariat de
licencié e n d ro it, avoué à S euils
a b a t t u s » a u Bois d e la Muette, la Mairie, tous le s jo u rs de d eu x à
q u a tre heures.
(Oise),
m émo te rro ir :
ru e d e la R épublique, n* 17,
Fait à la Mairie de Creil, le 9 No­
3* E t
s t è r e s d e b o is
S ucc' de H " Vantrovs et F bémt .
U lq u ld a tlo ii J a d ic la ir e .
b l a n o f e n d u , p ropre à la boulan­ vem bre 1889;
gerie, déposés d a n s la c o u r d e l ’HéLe M aire, P résident de la
pilal.
C om m ission a d m in is tr a tiv e ,
V
O
B
C
a
_________
O iTtrtaie dei Véritoations
v a s
SUR SAISIE IMNOBIUERE
BRUN.
P a r su ite d e faillite,
l e m êm e jo u r , a u m im e lie u ,
L es créanciers d u sie u r P aul T iud ’u n e
à d e u x heures de relevée,
e n l ’E tude e t p a r le m inistère
RODX, m archand quincaillier ch au ­
A . V M S lV O n tE
d e H ' P n i T , n o ta ir e . à Senlis,
Il se ra procédé à l’adjudication, au
dronnier, dem eurant à V erberie, dé­
p o u r c ause d e santé,
D’ü l t
rabais e t su r soum issions cachetées,
claré e n é ta t d e liquidation judiciaire,
AVEC
UN TRÈS
de la fourniture des articles c i-après,
sont invités : 1* a déposer a u Greffe
Jardia A Dépeadancts
nécessaires à l’Hôpital ^ n é r a l de
d u T ribunal de Senlis le u rs litres de
Sise à la Mare d'O villers,
Senlis, pendant l'année IW O.
créance accom pagnés d’un bordereau
V i’
WT
' s u r tim bre indicatif des som m es r é ­ com m une de Dieudouiie, canton do
C iifé d o C a u d e t,
D’ÉPICERIE, MERCERIE.
S avoir :
N euilly-en-T iiclie, arrondissem ent
clam ées; 2* e t à se re n d re le M a rd i
I
ET DU
C h a rb o n iB & B o ia 1’ P a i n b l a n c » d e l " qualité
de Seuils (Oise).
v in g t- s ix Novembre iS 8 9 . à n e u f
D rtit a l Bail d«i l i a u où il heu
S’a d resser a u b u re au d u Jo u rn a l.
2’ V i a n d e d e b o u c h e r i e :
re s et d em ie di» m â tin , a u Greffe L’adjudication a u ra lieu le M a r d i
3* F p i c e r i e ;
a’eipleita
du d it Tribuual, à i’cffet d ’étre pro­
«3 D é c e m b r e 1 8 S D ,
cédé à la véritlcatioo et ii l'affirm ation
4* V i n i* o u g ;e ;
A S E NLIS,
U S , place d u Chalet
heu re d e m id i.
de le u r créance, sous la p résidence de En l'audience des criéés d u T ribunal
Les cahiers des charges, clauses et
M. le Juge-Com m issaire.
E t B U V E T T E
civil d e p rem iè re instauce de S enlis conditions sont déposes a l'Hôpital,
P o u r inseriion :
L’adiudication a u ra lieu le M a r d i
(Oise), a u Palais de Justice, ru e d e B ureau de M. l'E conom e, o u on
A Céder de Snite
Le
Grenier
d
u
T
rib
u
n
a
l,
Im Ib D é c e m b r e lè è S O ,
la R épublique.
pourra e n p rendre connaissance tous
A CREIL
L éon BOUCHER.
d tr o is heures de relevée.
S 'adresser p o u r les renseignem ents : les jo u rs, de n e u f heures d u m a tin A f f a i p e s : 1 5 , 0 0 0 f p a n c ï s .
V A M’ SAINTE-BEUVE, avouc à q u a tre heures de T a p r is - m id i,
CONDITIONS
A VANTAGEUSES
E n v e rtu d 'u n e ordonnance ren d u e
A rt. 5.
excepté
les
Dimanches.
poursuivant la ve u te ;
p a r M. le Jugp-C om m issaire ;
2’ A M* BÉRA, hu issier à NeuiliyS 'a dresser à M* FOULON, huissier
GREFFE DU TRIBUNAL DE SENLIS
l e M aire de la ville de Senlis,
E t a u x req u ê te, poursuite e t diiien-Thellc;
( oisb )
Officier d u M irite.A gricoU , à Senlis.
R k c e d e : M 'P a iil Delaporte, avoué
3* A U’ BRASSEUR, huissier à
P résid en t de la C om m ission
e m e u n n t à Senlis, ru e d e la R épu­
B eauvais;
A d m in istra tiv e ,
BEDDITIOI DE COIFTE
bliq u e, n um éro 2 2 ;
4’ E t au Greffe d u T ribunal civil
CAGNY
« A g issa n ta u n o m e lc o m m e
PBÉSEN TE«EN T
L es créanciers adm is au passif de de Senlis, o ù le cahier des charges
« sy n d ic provisoire de la failest déposé.
( H - C IR O U e tD E lila
faillite
d
u
sie
u
r
R
aoul
B
a
l
a
g
sy
,
« lite d e H . C asim ir Potel,
V A l i » n o taires à
« cafetier, dem e u ran t à Sen- cordonnier et m arcliaud de chauS' Etude de M* A uguste SAINTE-BEUVE, Etudes de {
(Gare d’Orry-la-V Ille).
(
Viliers-Cotteréts.
su res, d em eurant à V erberie, seul in ­
■ lis; •
Vente et achat des M archandises
iiceucié en d roit,
I l se ra , te S a m e d i tr o is Décembre vités à se trouver en pcrsoim e ou p a r avoué à Seuils, ru e do la République,
d a n s le r a y o n .
fondé
de
pouvoir,
a
u
Greffe
d
u
Tri­
i
Vendre
par
Adjidioation
fntJ h u it ce n t q u a tre -v in g t-n e u f,
n ’ 17.
B E L L E C L IE N T È L E
En M asse o n e n D étail,
tr o is h e u res de relevée, en i’etude et b u n a l, sis au Palais de Justice, à
Succ’ d e M" V a s t r o i s e t F r é m i .
P o u r tous renseignem ents, s’ad re s­
p a r le m inistère de H' Petit, notaire à Senlis, le M ardi v in g t- s ix Novembre
A VILLERS-COTTERÊTS,
s e r à H. Br û l é .
Senlis, procédé à la vente e t ad ju d i­ 1889, d n e xif heures et dem ie d u
En i'E lude de H ' Cir o u ,
catio n C l i q u e , a u plus offrant et m a tin , è l’etTet d 'cuteudre le compte PRR SUIT! D'RCGEPTtTIOH BfRÉFlCIllIRt
Le D im anche S i N ovem bre 1889,
A
V E IV U U E
d e rn ie r en c hérisseur, e t à l’extinction déffnitif q ui leur se ra re n d u pa r
DR
M ' Lionel, syndic d e l’union, eu e x é­
(l a n » heure,
d e s feux.
T re n te -tro is p iè c e s
cution de ra rlic le 537 d u Code de
UN
DE
^ ‘ D É i^ IG J V A T lO N
Conlmeree, et la Qxation d u dividende
D’u n F o o d s d e C o m m e r c e , le u r revenant.
De 3 e t 4 ans,
d e ca fé -re stau ra n t, exploité à Senlis,
P o u r insertion :
de 8 hcct. 3 3 arcs
centiares.
N a tu re Su isse , blancs et ve rts.
Situées te rro ir de LÉVIGNEN,
p rè s la g a re d u chem in d e fe r d u Nord,
Le Greffier d u T ribunal, canton de B e tz, arrondissem ent de
Terroirs
de
VEZ,
ÉMÉVILLE,
sous le n om d e Café d u Chalet, com ­
P re m iù i* e q u a lité .
Léon B o u c h e r .
BONNEUIL et ilARAMONX
S en lis,
p ren an t la clientèle et l’achalandage
S’a d re sse r à M. SALLOT, cultivateur
attachés, ensem ble le d ro it au bail
Loué ju sq u ’au 11 N ovem bre 189i, ' à Senccourt, com m une de Baiileval
En tr e n te - tr o is L o ts ,
es lieu x o ù s ’exploite ledit établisseà M. B o u l o n , cultivateur à Saint-ArQ
ui
p
o
u
r
r
o
n
t
être
r
é
u
n
is
p
a
rfieU
e(Oise).
m en ti p o u r le tem ps q u i en re ste à Etode d e M* LIONET, avoué à Senlis,
u o u lt; ferm ages ne ts d'im pôts 6Q0 fr.
m e n t o u en to ta lité.
30, ru e d e la République.
c o u rir.'
Suc’ d e M " Q u ê t e r , P l -aro et A u d e r t .
L’adjudication au ra lieu le
UN
V llX E D E G H A M B E V
M IS E S
A
P R IX
D im a n c h e h u it D é c e m b i^
(Oise).
O utre les charges, cla u se s e t con­
"C F L a
1 8 8 9 ,
ditions énoncées dans le cah ier des
d « n e h e tire de relevée.
p a r ADJUDICATION VOLONTAIRE
T erroirs d e VAUCIENNES e t VEZ
ch arg es, dressé p a r M* P etit, notaire
E n Vune des salles de la M airie
AUX BNCUÈRBS p u b l i o u b s
D 'une contenance de t hectare 9 8
. à Senlis, le fonds dont il s’agit sera
de la c o m in itn e d e Lèvignen,
Sis à C l l A M B L Y »
m is en v ente s u r la m ise à p rix de D ’ U l V E
P a r le m inistère de .M' C h e v a l ie r , ares 4 8 centiares, loué à M. P a r M A IS O IV
dan s le Grand Marais,
MBNTiBn, cultivateur à Vez; ferm ages
n o taire à A cy-eii-M uItien,
Sise à ACY-EN-MULTIEN,
nets
d 'im pôts 160 fr.
A ven d re par A djudication
com m is a cet effet.
G rande R ue ou n ie des P ourceaux.
E n « n seu l Lot,
fV o ir les affiches).
S'adresser
jio
u
r
les
renseignem
ents
NOTA : L ’acq u éreu r s era te n u de
L’adjudication a u ra lieu le
V A M’ SAINTE-DEUVÊ, avoué à
EN LA MAIRIE DE CHAMBLY
p r e n d r e e n su s d u p r i x d 'a d ju d ic a ­
S 4: N o v e m b re 18849,
Senlis, poursuivant la vente ;
Le Dim anche 24 N ovem bre 1889,
tio n , le m atériel, le m o b ilier in d u s ­
à d ix heures d u m a tin .
(jonunaneiie
lilIers-Saint-Genest
(Oise)
2’ E t à M* CHEVALIER, notaire à
à d eux h e u re s d e relevée,
tr ie l et les m a rc h a n d é e s se r r a n t d En l’Etude et p a r le niiiiistère de
A cy-en-M ultien, o ù le cah ier des
P a r le m inistère d e M' C a r il l o n ,
l ’e x p lo ita tio n d u fonds, d ’a p ré s t'esM’ CiiEVALiEii, notaire à Acy,
A N C JD IC A T IO X
charges est déposé.
ftm a tio n q u i e n s e r a fa ite a T am ianotaire à Chainbly.
com m is à cet effet.
E tode d e V P au l OEIAFOSTE,
licencié e n droit, avoué à S e n ib ,
n u d e la R épublique, n* 22.
5 4 i l ..
-‘ 04 92
54a 8C
64
b&
57
7(
86
84
6 2 â tlf
74 i 1 2(
80 4 96
S
MOULIN de MONTGRESIN
Marché de T erre
B O IS
4 A 5,000 PLANTS DE F E W
Ï
Marche de T erre
Breack à
Vendre
Du Echanger contre nn Dnc.
A I c o u e r » à V erberie (O ise),
desservi p a r d eu x g a res (Nord), jolie
MAISON BOURGEOISE. A u rez-d ec b a u s s ^ : vestibule, cuisine, d eu x
salles à m a n g e r, salon; sept pièces au
rem ier, cliam bre de bo n n e; ja rd in
e 700 m è tre s, écurie e t rem ise; gaz
e t e a u ; pêch e e t chasse. ‘P rès la forêt
de Com piègne; p rix 800 fr. Jouissance
do su ite. — S’y a d resser à H . V ir io n
(Ou p eu t v isite r ju sq u ’à midi).
S
ijOOO fr.
DE
S ’tuiresser p o u r les renseignem ents
E tude de M’ P a u l DELAPORTE,
V A M’ UONET, avoué à Senlis, licencié en d r o i t , Avoué à Senlis
ru e de la République, u ’ 22.
Fait et rédigé p a r l’avoué po u rsu i­ poursuivant la veute;
2’
A
M
*
CADOT,
avoué
à
Senlis,
v ant, soussigné.
p résent à la vente;
Senlis, le 15 N ovem bre 1889.
3* A M* CHEVALIER, notaire
SUn LICITATION
S igné : P aul DELAPORTE. Acy-cn-M uitien, p o u r pre n d re cornP a r le m inistère de M’ C o l l a s ,
E t e n registré.
notaire à Mello,
municxation d u cah ier des charges ;
4
'
E
t
à
M’
LEPINE,
h
n
issie
ra
Betz.
com
m is à cet effet,
^ a d r e s w r p o u r les renseignem ents :
DB r
1* A H ’ P aul DELAPORTE, avoué Etude de M' LIONET, avoué à Senlis,
è Senlis, poursuivant la vente
ru e de la République, n’ 20,
2‘ A M* PETIT, notaire à Senlis, Succ' de M "Q u é t e r , l’L A n n et A u b b h t . Sise à M c l l o , , place d e la Mairie,
d ép o sitaire d u cahier des charges.
Arec Ctrcofw fances et Dépendances,
2*
P o u r insertion :
S u r b a isse d e m ise ftp rix
Signé : P a u l DELAPORTE
E T UN JARDIN
OB
Clos d e m u rs,
Sis audit M e l l o , place de la Mairie,
A rt. 3.
I
en la Grande Rue,
Sises
GREFFE DU TRIBUNAL DE SENUS
E X D EU X L O T S
s
u
r
les
territoires
des
communc.s
do
( o isb )
Dont la réunion sera facultative.
VARINFROY et NEUFCIIELLES
L’adjudicalion a u ra lieu
En se p t Lots.
En i’Eludo d e M' C o l l a s , notaire à
DtÇUBlTIOll DE FiaU TE
L'adjudication a u ra Heu le
Mello,
D im a n c h e Z é i N o v e m b re
com m is .i cet effet,
1 8 8 9 ,
D 'un ju g e m e n t rendu s u r d épét de
l e S d l X o x ’c m b r e 1 8 8 9
dcHx heure» d u soir.
b ilan p a r le T ribunal d e prem ière
d u n e h eu re de relevée.
En la salle de la mni.<on d'Ecolo
instance d e Senlis, ayant attributions
S a d re sse r p o u r les renseignem ents
de V a iu .v f r o ï ,
c om m erciales, le douze N ovem bre
V A M* DELAPORTE, avoué à Sen­
P a r le m inistère d e M* C i i e v a l ie r ,
1889,
lis, poursuivant la ve n te ;
n o taire à Aoi'-en-Mu1lieD,
A été ex trait ce qui s u it :
2- A M* SAINTE-BEUVE, avoué
com m is à cet effet.
Senlis, co -licitant;
Le T ribunal déclare le sieur
3* Et à M* COLLAS, notaire h Mello,
A lexandre-C asim ir P o t b l , cafetier, S 'adresser p o u r les renseignem ents:
r à M’ LIONET, avoué à SciiJis, dépositaire d u ca h ie r des charges.
d em e u ra n t è Senlis, en é ta t d e faillite ;
F ixe provisoirem ent è ce jo u r la 20, m e de la République, poursuivant
la vente;
d a te de la cessation des paiem euls ;
2* A M' CADOT. avoué à Senlis,
O rdonne l’apposition des scelles
Æ
V 1Ë2 rsr D TA E
14, ru e Rougom aillc;
p a rto iiio ù besoin se ra ;
d a n s d e bonnes e o n d ilio n t
3* A .M' CHEVALIER, notairo à
N om me H . P arin en ticr juge-com ­
B O X FO X D S
m issaire, et M* Delaporte, avoué à A cy-en-M ultien.
DE
Senlis, syndic provisoire.
E tude d e ■ ' N arcisse LIONET,
Po u r itisertion ;
avoué Senlis,
Le Greffier d u Tlrihitnaf,
BIEN ACtIALANDi!
m e d e la R épublique, num éro 3 0,
L e o .v b o u c h e r .
PAR SU ITE DE DÉPART
>cc' d e M" Q u é t b r , P l a r d et A udbrt .
S is à C R E IU .
. „ ..ii. A r t . 3 .
S 'a dresser a M. VERRIER, ch a rcu ­
SUR SAISIE IMMOBIUÈRB
tier, 21, ru e de la République, à Crcil.
GREFFE DU TRIBUNAL DE SENLIS
Ü IV E I f A i s o n
ïi
ikj
Sept Pièces de Terre
Coiffeur-Parfumeur
d ' un
( o isb )
s n m c iT
Les ffréanriera p résu m és d n sie u r
P otbl, r BQS-nonmé, déclaré en état
d e faillite p a r Jugem ent d u T ribunal
d e prem ière instance de S enlis (Oise),
faisant'fonctions do Tribunal de Com­
m erce, d u douze Novcihbre 1889 ;
Sont'inViléB à s e p résenter le if e r c re d t SMqf-Mpt Nocambre 1889, à
n e u //ie u r e « e fd e m ie d u m a tm , au
GreOe d u Tribunal, sis au Paldls de
J u stic e ,’è.S enlis, ru e de la R épubiiiue, pQiir y donner le u r avis ta n t s u r
a com position do l’é ta t des cré an e ie r s q u e s u r la nom ination d ’un ou
lu sie u rs syndics définitifs do la fau­
te, e n exécution do l’article 402 du
Cocie d eC om m erce.
P o u r insertion :
t e Greffier d u T rib u n a l,
U O N BOUCHER.
Î
K
T d j w no o s,
CORPS DE FERME
E T Ù tP E E D iE C E S
ET DB
2 0 P ièces de Terre
P o u r e n tr e r en jo u issa n ce
a u p r e m ie r JVocem&rc p ro c h a in f
USB
MAISON AVEC JARDIN
Sis communc.s do
E c u r ie & K e m is e ,
MORIÈNVAL, BÜNNEUIL-en-VALOIS
Située ru e des Cordeliers, n* 7.
e t FRESNOY-LA-RIVIÉRB,
E n 2 1 I^ o ts .
S’adresser k M. THiéQUOT, négo­
L’adjudication a n ra lieu le M a r d i ciant & Senlis.
tr o is D é c e m b i^ 2 .t^ 9 »
h tü r e d e m id i,
1 l’audieuco d es criées d u Tribunal Htpital géatral de Senlii.
civil de p rem ière instance do Senlis,
séa n t au Palais d e Justice, ru e de
Le Sa m ed i sept Décembre m il h u it
la R épublique.
cent q u a tre -c in g t-n e u f, à u n e heu re
S a d re sH rp o u rto u sre n se ig n e m e n ts: et dem ie de relevée, en la salle d is
I* A H* LIONET, avoué k Senlis, séances do la Commission A dm inis­
tra tiv e de i’HApital général do Senlis.
poursuivant la vente;
3* A M'GALLET, hu issie r à C répy- il sera (irocédé à I a djudication a u x
enchères de :
en-Valois;
3’ E l an Greffe d u T ribunal civil
1* 4 0 g ; p n m r s d e e h è n e s
d e prem ière instance d e Senlis,où le a b a t t n s . a u Rois do la J u s tic e ,
M bl ier des charges « s t déposé.
, te rro ir de S en lis;
SéuU i, p o u r lé ^ U sa tlo n de U lig n a tiu e de
1
’ r
a
v
a
. ' u
. x
De ReatanratiOD de Clocker
\ e t Sacristie.
S ’adresser p o u r les renseignem en ts :
A M’ CARILLON, notaire.
PULPES
17 Pièces de Terre! Bois
Sises te rro irs d e V iilers-s.-St-L eu,
Précy-sur-O ise e t S t-L eu-d'E sserent.
UNR
A Tendre par Adjudication
L e D im anche 30 Novendire 1889,
à d e u x h eu res.
E n l'E tude e t p a r le m inistère
de H’ B a k o il l ir r , n otaire.
S ituées t e rro ir d u PLESSISBELLEVILLE.
V e n te a u x
E n ch ères
Jum ent de Courses
A vec grand Jardin,
P u p sa n g ;»
Sise à SENLIS, ru e do la Fontaine
P a r Z u t et
âgée de 4 ans,
d es A rènes, n* 4,
A CHANTILLY,
Le D im a n ch e 3 Décembre, 1 heure,
p rè s e t e n face d es T ribunes,
A SENLIS
Le S a m e d i 23 N ovem bre, à 2 h eu re s
e n l’E tu d e et p a r le m inistère de
p récises de relecée.
M* P e t i t .
P a r le in in istère d u d it M’ U é h b t .
M Ê M E ÉT U D E
Graids otBS de Normandie.
V » -W
PAR ADJUDICATION
Uroit de Chasse à Tir
Ju sq u ’a u 28 F é v rie r 1894,
Dans 4 0 8 h e c t a r e s d e B o i s ,
C om prenant le 3* lot d e la forêt
d ’Erm enonville.
A bbaye do V arvanncs
(S e in c -In f).
2 .
H o rs Concowr».
BEAU
S itué à FRESNOY-EN-THELLE,
e n la r u e de Gournay o u d u Bout Sec,
ET
64 a. 67 c. de T erre
E n d i x Pièces,
A ux te rro irs de F rbsnov - bn -T h e l l e
e t d u M e s x il -S t -Ü e n i s ,
A Vendre par Adj udication
En la s a lle d'Ecole de Eïesnoy,
P a r le m inistère do M* C ii e n a in ,
notairo,
Le D im anche 24 Novembre 1889,
à d e u x h eures d e relecée.
E.
La Coupe de Taillis
ÂGÉ DE S I X AN S
D o m a in e d e
^«■w anéeftM é»
-------------
2S fr. par semaine
S E N L IS .
DEMANDES ET OFFRES
îiNSDEPROPRIËTHRE
« 9 * O n d e m a n d e » à E nno*
nonville, a n c o c h e r d e 1 8 à
2 0 a n s » m n n t do bonnes réfé­
rences.
S 'ad resser chez M. LEFÉVREJUSTICE, à Erm enonville,
GARANTIS PURS
E t d e p ro v e n a n c e d ire c te ,
D E U X M É D A IL L E S D ’O B
A P a r is é i & T u n is e n 1 8 8
«Ril DES VINS DE U RfCOLTE i t i l
Vin ro u g e.................. 120 fra n c s.
Yin b la n c .................. 130
»
' Le to u t p a r b ordelaise de 225
titres environ, r e n d u e , logée à'
.Senlis, a u dom icile do l’acheteur,
et p arto u t ailleurs/V anco à la gare
d u destiualairo. Les frais d ’octroi,
(Hiand il y e n a , re ste n t à la
onarge do l’ach eteur.
« ü r A n c i e n m i l i t a i r e » m arié,
d e m a n i l e p l a c e , - g ard e chasse
o u régisseur. E crire a u x m itia lc s A. D.
C répy-en-V alois.
B onnes Références.
E tu d e d e M* GALLETT, h u issier-p riseu r
à C répy (Oise).
«9^ O n d e m a n d e a n c le r c
c a p a b le .
B o n s A pp o in tem en ts.
E sc o m p te jiu J lo m p ta n t, 2 1 / 2 V.
F A B R IQ U E
S P E C IA L E
DE
BANDAGES SANS RESSORT
(S y s tè m e s n o u v e a u x b r e v e té s ) .
REAL & TELLIER» Bandagistes-Herniaires
R u e R o b e r tc ^ e -U u z a r c b c s , S I »
A A M IE N S .
FondSiicBouclier-CliarcDtier
C h e v a l H on gre
--
I7 0 'z ;£
THOUZB
E tudo d e M 'CARILLON, notaire
à Chainbly.
Très Joli Poney
FONCIBR.^ m - k
m ontera I — i S 3 l i ü î r : ^
O o m M e ,.;; 3 g
- E c rire a u D irect’. à tous e t parto u t, hom m es o u dam es
(travail de b u re a u chez soi).’ E crire
a u D irecteur d u jo u rn a l le B o n I n te r ­
m é d ia ire , 64, r u e L abat, P a r is .
i 5 , r u e B e llo n . —
E tude do H 'F r a n ç o is CIIENAIN.
notaire à Cham bly, ru e de P a ris, 61.
P o n rq a o l le
Cidre Mousseux
A
S E N T IS
E u l’E tu d e de H’ P e t i t , notaire,
Le M a rd i 2 6 Novembre, à 2 h eures,
TERRE & BOIS
BONI CGrisHfer,E V 4 L
. a
Deux Pièces de T erre
d ’ un r
M A I S O N
Le Maire do la com m une de Villcrs- m .
Saint-Gcnest prévient le public q u ’il
A la S ucrerie do NËRY,
1 h e c t. 6 1 a . K 8 c e n t.
nrocédera, assisté de d e u x Conseil­
p a r B é t h i s t - S a in t - P ie r r r .
DE
le rs m unicipaux, d u P ercepteur e t en
présence de M. G o d e t , architecte, le
fE x p é d itio n s p a r c hem in de fe r).
v in g t-q u a tre Novembre m il h u it
B
n
S
O
P iè c e s » .
cent q u a lr e - r in g l- n e u f, d d e u x
c ï i i Ih i u l » i_m l ü
h eures de relevée, en la salle de la
Sises s u r les te rro irs do R o n q u e r o l l e s
UN BON
Mairie, à l'adjudication a u rabais, s u r
e t B e l l e -E g l is e ,
soum issions cachetées, en un scui
A Vendre par Adjndioation
lot, des T ravaux de R estauration de
A CHAMBLY,
DANS L E S ENVIRONS
l'Eglise, dont le devis s'élève è :
E n i'E tudo e t p a r lo m inistère
S 'ad resser a u B ureau d u Jo u rn a l.
1 3 , 3 0 9 f r . '9 'S e .
d e M' C o l l a s , n otaire.
Les soum issions seront déposées
Le D im anche 1" Décembre 1889,
séance te n a n te ; chaque soum ission
A .
V E N D R - ta
à u n e h e u re de relevée.
énoncera u n rabais de ta n t pour cent
UN
s u r le m ontant du devis.
E tudo do U* LOMBOfS, notaire
Elle sera conform e e u m odèle et
à P ré c y -s u r-Oise.
et écrite s u r papier tim bré.
S’adresser à M. BOURBONNEUX,
L esfrais relatifs à cette adjudication à Senlis.
i Tendre par idjadicatioi
seront .’i la charge de l'adjudicataire
SUR LES LIEUX ET PAR LOTS
c l payés a u com ptant.
A
V E ÎIS J O X ^ E
On p ourra pren d re connaissance
Le D im anche 24 Êfbvembre 1889,
Un très bon
d u devis e t d u ca h ie r d es charges,
à n e u f h eures d u m a tin .
P a r lo m inistère do M’ L o u d o is ,
au Secrétariat do la iM airie, tous
les jo u rs, do huit h eures d u m atin à
n o taire.
D is C A n i t i o i , E r r
q u a tre lieiiros d u so ir (les Dim anches
BAI CLAIR
exceptés), nu B ureau de H . G o d e t ,
C IN Q A N S
19, ru e ues Cascades, à Chantilly.
à
faire s u r
Sera te n d u a re c g a ra n tie .
V iilers-Saint-C enest, 1 " Novem bre S’a d resser chez .M. POTEAU, bo u la n ­ 6 h e c t . 8 3 a r e s 9 0 c e n t . »
S itués s u r io territo ire de B l a in c o u b t
1889.
g er à N antcuil-lo-H audouin.
lieu d it la Brosse.
Le M aire,
A p p arten an t à M. D b d a t , do Crouy.
COURTIER.
VILLE D E C REIL
P I
E tu d e do H* BAROILLIER, notaire
a u Plessis-Bellevilte.
E tu d e d e * ir raT iT , notaire à Senlis. E tude d e M* Hê h e t , h u issie r-p rise u r
à 'C b an tiily (Oiso).
A Tendre par Adjudication
P E U P L IE R S CORPS DK FERME
ble, o u bieti à d ire d ’e xperts, le j o u r
de l'entrée e n jo uissance.
1889.
LAQ UER
/iO J U D IC A T lO IV
!
E n la Mairie d e Villers-sous-St-Leu,
P a r lo m in istè re d é H * D uauBT,notaire
R u e de Beauvais,
à C reil,
A u tre MAISON, ru e d u H autbergler,
Le D im anche 24 N ovem bre, d 2 h eures
avec J a r d i n ..
DR
^ a d r e s s e r r u e de l a TreàUe, 7.
B0« lliNDS D’ËI'ICbRIË
TERRE &
15 S eT e^ k re
A
BON FONDS
C.
P u li t i
Maison avec Jardin
3 V E A .IS 1 0 7 > ff
Foods de Gajii-ReslaaraBl
te
r o u a s p'É T A T iT K aN aïu. - o p u o a t . p i t h s b s .
• ACTIONS.
800 f. 4 0/0. 517 50
93 50
87 70 Ban q .d’AIgér. 1425 . . I A o tr ic b .4 0 /0 .
S 0 /0 io u .l* 'o .
— IQm * 1 (4 73
9 ! 10 B 6 n e 4 G n e la . 642 50 A E g y pu D a lra .. 416 . .
3 0/0 a m o r t..
5 00f.S 0/O . 698 . .
— D e tie u n .. 461 25
4 1 /2 0 /0 1 8 8 3 . 105 30 E st a lg érien .. 643 5o
—
117 50
Km .................... 805 . .
— D ette o r. 518 75
Ob. du Trésor.
5 0 0 t4 » /.6 3 812 . .
Bons liq. 74-75 534 . . L j o n .................. 1837 50
— O b.dom . 529 50
l U l i e n S O À .. - 0 4 . .
I.8Q/0 481 . .
D e t.tn n .3 i0 /0 484 . . M idi................... 1 )98 75
6 ^
lOOBS
— V . E m . 306 . ,
P aris, 1855 ^ 0 531 80 N o r d
1775 . .
t .i a / O l S . 5 1 8 . .
R u ss e 5 0 /0 6 2 . 103 70
1 8 6 5 ... 527 . . O r lé a n s ..^ .... 1360 .j,.
r. 3 0 /0 77. 373 . ,
1 8 6 9 ... 412 50 O r i.- C l^ o n s . 555 . .
— 4 0 /0 67.
93 10
e. 3 0 /0 7 9 . 458 25
1 8 7 1 ... 403 . . O u e s t.............. 941 25
— 4 1 /8 0 /0 . 160 40
1. 3 0 /0 79. 457 50
101 75 O uest a lt é r ... 550 . .
— 4 0 /0 80.
92 30
e. 3 0 /0 8 0 . 453 . .
— 6 0 ^ 8 3 . 117 . .
522 50 D o ^ d e H a r s . 472 50
r . 3 0 ^ 8 3. 388 . .
1876 . . 522 . . Magasins gén. 520 . .
— 4 0 /0 89.
04 40
f. 3 ( i ^ 8 5 . 452 . .
1 8 8 6 ... 388 . . Alluffl. eh u n .. 692 50
D e itc tu r .4 0 /0
17 50^
B onstO O f.
75 . .
--quarts
qui
GaxCemp.par. 1420 . .
B . OtUHiane. 541 25
B onsdeliqiluld.
C . fon e. d’A u t. 935 . . Banq. hTpoth. 498 50.
— act. jou is. 1150 . .
631 . .
V . M arseille.. 3»2 . . M ess, m a r it.. 660 . .
Udnrp. 475 . . E s t S Q ^
V . d’A m ien s.. 109 80 O m n .d e P a i^ . 1255 . .
Hong. 580 . .
— 3 0 / 0 . . . . . 4 ( 3 .*
O b .V .d eL ro n
96 50 Voit. 4 P aris. 765 . .
C .m ob .E spag. 218 75 — 3 0 / ü n . . . 405 . .
AndalouB. . . . 407 50 L T e n 5 0 / 0 , . . 1255
Banq. de F r .. 4255
Can. ('orinthe
96 25
A uir.-H o n g r.. 522 50 — 3 0 /0 5 5 . 413 50
B . d’escompte. 531 25 Can. Panama.
53 75
B. de P a r is .... 840 . . Snex A ctions. 9327 50
S.-Aut.-Lom b. 267 75 Méditer. 5 0/0. 626 . .
3 0 /0 . 416 . .
C *fonc. deF r. 355 . .
M énd .d'lialie. 680 . .
— D élég a t. 898 75
G ompt.d’e s c .. 672 50 — P a r u d e f 871 25
Nord Espagne. 412 50 F usion a n c ... 418 75
—
nouT.« 412 25
Gréd.Algérien 562 50 — B ons tr. 139 . .
P o r t u g a is .... 620 . .
H i d l 3 0 / 0 . . . . 4 )9 . .
C rédit foncier. I3U7 SU — S oc. cIt . 1505
S a r a g o s s e .... 305
— nouv. 414 . .
C rédit ind uit. 575 . . T él.P a r.4 N -Y 138 75
T él. du N . . . . 400 . . —
C rédit lyon n.. 690
Can. Panam a.
40 . . Nord 3 0 / 0 . . . 427 . .
C . gén.d ^ u x 13uO . .
Crédit m o b il. 475
G as central-. . l i ’KO . .
— 3 0 /0 8 4 tp
33 75 O rléans 9 0 /0 . 421 . .
— 3 0 /0 n. 4 (7 . .
— 4 0 /0 8 4 t p
33 50
D ép. Comptes 597 50 B ols e t MT. b . 122 50.
S o c . g é n é n ie . 458 75 E ta b lis .W a t; 2092 50» — nouT. 10004 45 50 Grand-Ceutral 418 . •
S u e i ô O / 0 . .. . 596 50 O ù e s tS O /0 ... 4 1 8 . .
Banque paris. 390 .
L its m ilitaires 5u0 . .
— 3 0 / 0 . . . 430 . . OuestSO/Onon 4 l4 . ,
R ente fonc. p. 235 50 Tour E if f e l... 420 . .
—f i. d e coup.
8'
O m n ib u s.,. . . 5 i4 .u
S o c . Im .d e Fr. 472 50 T é lé p h o n e s... 435 . .
FO N M D’iTATS.
32 2 5 4 3 2 . .
32 50 S i 25
3 4 ..................
33 50 33 85
28 75 28 50
81 . . 80 75
4 d e H a rs
....................
4 premiers
..............
R oux 88 degrés.................
R oux acqnittés 88 d^irés
LIM
100 U l.
. . 4 7 7 25
25
77 r .
50
77 25
75
78 25
75
78 50
B n rii
I ttt.
G o u r a n t ...... .......................
Ces B andages sont su p érieu rs à tous ceu x c o n n u s j u s q ii à ce jo u r p o u r le m aintien rad ical e t co n stan t dos
Hernies e t Descentes
c u n o souffrance e t sa n s hucuno gêne. De nom b reu ses
gu ériso n s o n t été co nstatées p ar les m M ecins.
H . REAL Sü re n d ra avec u n asso rtim en t do ces R an dag es,C o in tu res élastiq u es, V entrières et H y pogastriqucs,
Bas élastiques p o u r varices, P cssaires, Injecteu rs, S n s p cn so irs u rin a u x , etc.
A COMPIÈGNE, Hôtel d e Flan d re (p rè s la rivière), lo Sam edi 30 Novem bre
A CREIL, Hôtel d u C om m erce (chez M. D bdrav ) , le D im anche29 D écem bre.
A BEAUVAIS, H ôtel d u Cygne (place do l’Hôtel-de-Ville), lo p re m ie r sa m e d i
d e chaque m ois.
Bandages, C e in tu re s, B as e t A p p a re ils sp é c ia u x p o u r fem m es, su p p o rté s
sa n s a u c u n e so u ffra n ce et (fa ra n tis c o n tre H ernies, Varices, M aladies o u
abaissem en ts et Descentes d e la Jfa lrtc e , H ernie a u N o m b ril et g u é r is o n
ra p id e des P laies. Ulcères v a r iq u e u x a u x Jam bes.
Evitez l e s contrefaçons e t conserves c e tte adresse.
I jCs c o n s a l t a t l o n s s o n t g r a t u i t e s »
M e l l o [(O is e ).
EXERCICE 1 8 8 9 -9 0
V ^ l S
A- V E I V I > R . E 2
V e n te p a r A d ju d ic a tio n
S’a d resser ÿ M " v euve Droubt ,
Le public e st p révenu q u ’il sera boulangère, à La CliapcIlo-en-Sorval. P a r lo. m inistère de M* C o l l a s , notaire
à Mello,
procédé, le S a m ed i v in g t-tr o is n o ­
Le D im anche 1" Décembre 1889,
vembre p ro c h a in , d d e u x heures dé
d u n e .h e u re de relevés.
relevée, à l’adjudication a u x enchères
A. r M S K B B K !
En
la
Mairie
d e MeUo (OIm ),
nubliipies des A rbres do l'A venue d e
DE
la G are, s u r la m ise à p rix do 160 f r.
Réunion place des Marais.
o u p la n ta p d s »
On ponrr<T prcndro connaissance
D onf .* 386 C hines, 107 B o u lea u x,
Dans le Marais com m unal de
du cahier dus cnarges nu S e crétariat
49 S a p in s , 1 C h â ta ig n ier, 3 m e ri­
du la Mairie, tous les jo u rs de d e u x à S a i n t - V a a s t - l e s - M e l l o .
sie r» , 20 FVéneSj 72 P e u p lie rs,
quatre h e ures.
S’adresser à M. lo Maire d e Saiut1 Trem ble et 1 G rtsard,
' •
Fait à la Mairie do Creil, le 9 No­ Vaast-lcs-Mello.
ET LA
vem bre 1889.
Le M aire,
LE BRUN.
Le to u t s itu é s u r lo Domoino de Mello.
2 ,0 0 0 Jenaes Peupliers
A Céder de auiie
640 Arbres sur Pied
Coupe des Taillis
UN
V IL L E D E CHEIL
B ireas da Bigafaiiance.
A V IS
0 public est prévenu qu'il sera
‘édé, lo .Samedi v in g t-tr o is N o,
,0 1
de relecle, on la salle d e I» Mairie, à
i'aïU udication.auxcnclières publiques,
d u fa illi.sd u Dois C alleux, com pris les
arb res do H aute F utoio, s u r la m ise à
p rix de 350 fr.
Oo p o u rra p re n d re connaissance d u
B unflB trtf b Sm i Us
Foods de ‘
.
.
j |. B
O É L te R B
Itf c Q K M É tlA T M U It DM »
O H IV M U X
Avês-voni dM Cheveux g iit ?
' Avet-vons de* PeUlcnle*^
To* Cheveaziont-il* faible* ratcmbent^lUl
\ S i O V i,
E m p ir e z la ROTAL WXMMOR, q u i n a S
■ u Ohovmx g ris la oonleor « t
bM nU
natorellM da u leoneMe. D «itM « U clmta
-------------------------------r ------- e le* P(iui«ul«o. u e st le SEUL R é a è n ê n te a r
dea Obeveox a>èitatU*, Réeuttate IneaperOe. V ente t o e l o m araJeeutte. —
, B ilaer eur les flaeone le* mot*
WMiir. Be trouve chez le* OotAura-PerfuI tneoro en flecoos et deml-flaeoni.
Etude do M* BEAUCHAIIPS. notairo
à Pont-Sainte-M axonco.
EHTHEPOT : a a . T l iip d e T É o l U a n l e r . P A R IS
Situé i RUSST-BÉKONT.
S'adresser à
GACONGNE, qui
rexpioitc.
150 Lots de Taillis
C oiffeur-Parfum eur,
IV O R E L ,
27, P lace do la Halle, 27.
A C R E IL .R I, R E 8 T A Y I V T .C o l f f o u r - P o r f i i in e u r ,1 5 , avenue do la G are,
A CREPy-£N -V A LO IS, M . G R E N I E R » 1, ru o de la Bouchorio.
I V Q ir V d r e s s e u r DB CHIENS
IIE1UAU& à La Chapollo-cil-Sorval.
A Veidic par Adjidioation
Sis à V B R B B R I B »
d a n s la Plaine des Gats,
L ie u d tf les R em ises d 'U erneuse,
SUR LES LIEUX
A V E N D R K
C hiens d 'a rrêt, Chions pour lo Che­ P a r lo m in istè re do M’ BEAucnAiips,
n o taire à Pont-Ste-M axenco,
v re u il et le Lapin. F urot e t G ibier do
reproduction.
Le D im a n ch e 1” Décembre 1889,
à m id i.
Envol Irànoo rar demande du Proepectne contenant dttaibJlaUestattona,
D é p M à 8 E lV M 9 ,
IS
T H M E aG à TARRHE
IM ibiirlueilA R IT T » E I P I G |] l .l l M U
m lH «ieM ».£»lw w ta«<»s(w e weàaeeeniâirotie •
Imprimerie Administrative et Commerciale E r n e s t P A Y E N
9 et U , PUôe de r^jel^-de-yU^ k SedUt.