Rezé Mensuel - Décembre 2012

Transcription

Rezé Mensuel - Décembre 2012
ezé
R Vivre
DÉCEMBRE 2012 N° 77
www.reze.fr
MENSUEL
en
résidence-services
CULTURE
p6
Sébastien Bertrand
hume la ville
CHÂTEAU p 14
Une crèche pour
enfants et parents
MÉMOIRE
p 20
Les tricots de
la rue Sadi-Carnot
S
É
OMMAIRE
FAITS DU MOIS
23
4 Le vélo pliant de la Tan
N°77
5 Président de l’OMS
6 Transport des seniors
4
7 Le point sur
6
Rezé-Mensuel,
le magazine municipal
Edition : Ville de Rezé
Service communication 02 40 84 42 59
Directeur de la publication :
Gilles Retière
Directeur de la communication :
Jacques Lamy
Rédactrice en chef :
Catherine Le Brigand
Rédaction :
Catherine Le Brigand,
Stéphanie Le Goff
avec Caroline Bonnin,
Thierry Goussin,
Bruno Sotin,
Pascale Wester
Photos :
Thierry Mezerette
et Ludovic Failler
Maquette :
MCM Informations
Impression :
Goubault (La Chapelle-sur-Erdre)
Régie Publicitaire :
Gécop (02 40 71 06 06)
Tirage :
21 000 exemplaires
Contact :
Rezé Mensuel, Hôtel de ville
BP 159, 44403 Rezé Cedex
Standard mairie :
02 40 84 43 00
ACTUALITÉ MAIRIE
les résidences-services
5
12 Les travaux de la Jaguère
ACTUALITÉ QUARTIERS
14 Une crèche pour
14
les enfants et les parents
15 Les jeux des familles
18 Terrain multisports
à la Trocardière
MAGAZINE
18
15
20 Les tricots
de la rue Sadi-Carnot
22 Sortir
GROUPES POLITIQUES
24 Les groupes s’expriment
sur la Banque publique
10-31-1253
Certifié PEFC
pefc-france.org
d’investissement
PRATIQUE
26 Brûlage des déchets
www.reze.fr
2
Rezé Mensuel - N° 77 Décembre 2012
verts : interdit
DITORIAL
par Gilles Retière,
maire de Rezé,
président de Nantes Métropole
Construire
pour tous
Les travaux s’engagent à la
Jaguère. Nous allons y construire
ces prochaines années près de
860 logements pouvant accueillir
tous les types de populations
conformément aux objectifs
du Programme local d’habitat :
propriétaires et locataires, familles
et célibataires, jeunes actifs
et personnes âgées, personnes
modestes et plus aisées.
Chaque habitant doit pouvoir
trouver un logement adapté
sur tout le territoire de l'agglomération. Et seule une offre
diversifiée permet une réelle diversité sociale.
Dans le cadre de la zone d’aménagement de la Jaguère, 50%
des logements seront en locatif social ou en accession abordable.
Produire plus de logements locatifs sociaux est une obligation fixée
par l’Etat (20% de logements sociaux pour chaque commune
de plus de 3 500 habitants). Les villes en retard doivent payer
une amende si elles ne s’y plient pas. Mais produire plus de locatifs
sociaux c’est aussi et surtout une obligation morale à l’endroit des
nombreux ménages aux faibles revenus qui attendent un logement
ou demandent à en changer parce que la famille s’est agrandie
et que le T2 n’y suffit plus. Les maires de l’agglomération nantaise
l’ont bien compris, les taux de logements sociaux progressent
dans toutes les communes. Le véritable enjeu est là :
construire des quartiers, des villes où tout le monde se retrouve
dans une vie sociale diversifiée. La loi Duflot devrait pousser
les maires à construire encore plus de logements sociaux.
Nous l’avons anticipée.
Rezé Mensuel - N° 77 Décembre 2012
3
F
AITS DU MOIS
PRATIQUE
QUESTION À UNE ÉLUE
Le Cyclo Tan
Les riverains déploraient depuis longtemps la vitesse excessive
des véhicules. Les aménagements qui ont été réalisés par le pôle Loire,
Sèvre et Vignoble permettent de freiner les ardeurs des chauffeurs pressés.
Les mesures de vitesse n’ont pas encore été faites mais on note une vitesse plus
modérée sur l’axe Lagathu-La Blordière. Cependant, certains automobilistes, peu
respectueux du code et de la sécurité, traversent le carrefour à vitesse excessive
dans le sens Blordière vers Lagathu. C’est temporaire puisque le giratoire sera
bientôt équipé d’un dispositif en béton qui devrait les dissuader de le franchir.
Autre élément important : la création du plateau piétonnier qui sécurise les accès
aux commerces et permet de ralentir la circulation.
Malgré tout, les aménagements publics ne peuvent tout régler. Il appartient à chacun
Sylvie Le Blan
d’avoir un comportement responsable. Nous avons entendu les remarques
élue de quartier à La Blordière
des habitants lors de la réunion publique en septembre dernier.
D’autres aménagements seront effectués : déplacement de panneau qui obstrue la circulation des piétons sur le trottoir,
éventuellement des potelets pour dissuader des voitures de stationner sur le trottoir…
“
“
est un vélo pliant qui
vise à favoriser les
trajets combinés
vélo + transports
collectifs. Il a été testé
et approuvé pendant six
mois par une centaine
d’habitants de l’agglomération
avant d’être proposé à l’ensemble de la population.
Parmi les testeurs, cinq Rezéens, dont Simon Viaud,
26 ans, emballé par ce nouveau concept : “On plie et
on déplie ce vélo en moins de 10 secondes,
c’est vraiment très simple. Une fois à bord du tramway
ou du bus, son encombrement est minime
et il ne pèse que 10 kilos. En selle, c’est un vélo
confortable, qui permet de se tenir bien droit,
donc de limiter le mal de dos.
Il n’a qu’une vitesse, c’est suffisant en ville, et pas
de chaîne qu’il faut graisser mais une courroie
de transmission. Grâce au Cyclo Tan, j’emprunte plus
fréquemment les transports en commun et je gagne
du temps sur mes déplacements quotidiens”.
Abonnement CycloTan : 190€ par an, payable en
10 mensualités. Eligible à la prime transport donc,
après déduction des 50% pris en charge par
l’employeur, il reste 95€ à la charge de l’abonné en plus
de son abonnement de transport.
En savoir plus : www.tan.fr
Quel bilan faites-vous
des aménagements rue de La Blordière ?
LA PHOTO
Danièle Paillusson, habitante
de Pont-Rousseau, a pris la pose pour figurer
en porteuse d’eau du début 20e sur une
des fresques de la rue Julien-Albert.
C’était l’époque où l’on allait chercher de l’eau
à la Fontaine-Launay pour laver les écheveaux
de laine. (Voir p. 20 et 21).
SOLIDARITÉ
LE PROFIL
Le nouveau président de l’Office municipal des sports (OMS),
Michel Martineau, connaît bien la maison. Il en est membre depuis
20 ans ! Jusqu’ici responsable de la commission des terrains, il sait tout
de la vie des clubs et associations, de leurs difficultés, des besoins en
créneaux et de leur répartition. Mais il ne sera pas un président omnipotent.
FÊTE Voici le mois des festivités de fin d’année.
Il s’ouvrira par l’expo-vente d’Amnesty International
les 1er et 2 décembre puis le marché des créateurs du
Cepal les 8 et 9 décembre où l’on pourra dénicher des
idées cadeaux (bijoux, bibelots, poteries, tableaux…).
Le centre socioculturel de Ragon organisera son
week-end Ragon’neige les 14, 15 et 16 décembre avec
au programme des spectacles, une randonnée
familiale, un apéro-marché…
Le centre socioculturel Loire-et-Seil allumera
les lampions des enfants et des parents pour
les deux traditionnels défilés du 21 décembre.
“J’ai accepté à condition que ce soit un travail d’équipe”, rapporte celui
qui a toujours œuvré dans le sport collectif. Et plus précisément le football,
comme arbitre de niveau régional, dirigeant de l’AEPR ou bénévole
du Tournoi cadets. “Le sport m’a fait
connaître des centaines
de personnes, il réunit les gens”,
Michel
Martineau,
le nouveau
président
de l’OMS.
note Michel Martineau. À la tête
de l’OMS, “poumon du sport
à Rezé au travers des sections”,
il entend “faire la
jonction entre les
associations
RENDEZ-VOUS
L’école municipale de musique et de danse invite les habitants à venir chanter.
L’idée est de participer une fois par trimestre à une séance de chant collectif, autour d’un répertoire
simple et accessible. Pas d’inscription, pas d’engagement. Les paroles seront projetées sur écran
pendant la séance. Première séance : samedi 15 décembre à 18h. Rens. 02 51 70 78 14.
4
Rezé Mensuel - N° 77 Décembre 2012
et la Ville”.
“Il y a de plus en plus de monde”,
“nos locaux sont trop petits”, “quel est
l’intérêt d’orienter les bénéficiaires vers
les travailleurs sociaux ?”, “doit-on aller
vers une professionnalisation des
bénévoles ?”. Lors de la journée
mondiale du refus de la misère,
les associations caritatives, invitées par
la Ville à échanger sur leurs actions
menées sur le terrain, ont livré leurs
impressions dans un contexte
de croissance de la pauvreté.
Un même constat émerge : la pauvreté
à Rezé a progressé et elle prend
aujourd’hui des visages qu’elle avait
pour le moment épargnés.
Les bénéficiaires de l’aide alimentaire
sont aujourd’hui des jeunes,
des travailleurs pauvres, des mères
de familles qui élèvent seules leurs
enfants et les enfants eux-mêmes.
Dans le cadre d’un projet de classe,
des élèves de 5e du collège
Pont-Rousseau ont donné leur
perception de l’épicerie sociale
et de l’action de la Croix-Rouge.
L’occasion pour eux de découvrir
une réalité sociale qu’ils ignoraient
pour la plupart.
Rezé Mensuel - N° 77 Décembre 2012
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A
AITS DU MOIS
CULTURE
DOSSIER
Maraîchin (Vendéen) mais aussi Libanais, accordéoniste mais
aussi conteur, artiste des traditions mais aussi de
la modernité… Sébastien Bertrand est tout cela
à la fois. “Et selon où je me place, je suis perçu comme
exotique.” L’artiste sera le compagnon de l’Arc les deux
prochaines saisons au cours desquelles il va créer
des œuvres avec d’autres artistes, avec les Rezéens.
Avec eux, il va humer la ville, prendre son pouls dans le cœur
des habitants. “De décembre à mars, je vais les inviter
à parler de leurs humeurs, de leur ville de cœur, de leur ville
d’enfance, de leurs vibrations identitaires.
Moi, qui suis né quelque part et ai grandi ailleurs,
il m’est difficile de me départir de ma partie libanaise ou
de ma partie vendéenne. Nous pouvons être d’ici et
de là-bas, mais comment cela se traduit-il dans nos vies ?”
Sébastien Bertrand invitera des élèves du Chêne-Creux
à dire ce qu’ils perçoivent de leur ville d’enfance depuis
leur fenêtre de chambre. Il donnera l’occasion aux ados
d’enregistrer les résonances, le rythme de la ville.
Il ira à la rencontre de personnes âgées... Toutes ces paroles,
ces sons collectés ouvriront les Instants du monde en mars
2013. Mais avant ces escapades dans les quartiers, l’artiste
installera ses pénates à l’Arc du 3 au 9 décembre :
L’artiste Sébastien
Bertrand pose
ses valises à Rezé.
Invité en résidence
par l’Arc, il vient
“humer la ville”
et écouter
les trajectoires de vie
de ses habitants.
au programme le très beau spectacle Le Chemin de la belle
étoile le 6 décembre, une rencontre musicale le 7,
Les aventures du prince Ahmed le 9 décembre.
Rens. 02 51 70 78 00.
SENIORS
Par manque de mobilité, des personnes
âgées ou handicapées ont parfois
des difficultés pour prendre les
transports en commun. Elles ne
peuvent pas bénéficier du service
Proxitan car elles ne possèdent pas de
carte d’invalidité. En outre,
elles demandent bien souvent un
transport avec
accompagnement jusqu’à la
porte du cabinet médical par exemple.
Il existe plusieurs solutions :
les services de soins infirmiers à
domicile (Ssiad), les services d’aide à
domicile (ceux de la Ville, l’Adar, l’Adef,
etc), des opérateurs privés disposant
d’un agrément (Titi Floris, Vad,
Age d’or service). Quel est le coût ?
Dans le cas d’un service de soins
infirmiers à domicile ou d’un service
d’aide à domicile, il peut être pris en
charge dans la prestation globale pour
les usagers de ce service.
Pour les trois opérateurs privés,
il faut compter 30€ l’heure en moyenne.
Ce coût est pondéré de deux manières :
les personnes imposables ont une
déduction fiscale de 50%, par ailleurs,
les retraités du régime général de plus
de 80 ans ont accès à des chèques
Sortir plus pour tout type de sortie.
Il s’agit de trois carnets de 10 chèques
chacun de 15€. Il faut s’adresser
aux caisses complémentaires
du régime général de retraite.
Rens. service municipal santé
et personnes âgées 02 51 70 29 00.
6
Rezé Mensuel - N° 77 Décembre 2012
CTUALITÉ MAIRIE
Vivre en
résidence-services
Passer de la maison individuelle à la maison de retraite, de la vie en solo
à la vie en collectivité est parfois difficile. Une alternative consiste à s’installer
en résidence-services pour seniors. Rezé en comptera bientôt six.
a plupart des personnes âgées
souhaitent vivre le plus
longtemps possible chez elles.
85% des Rezéens de plus de 80
ans vivent à domicile dont 55% vivent
seules (une part fortement supérieure à la
moyenne française). Mais il arrive un
moment où le logement n’est plus adapté,
où la solitude devient trop pesante, où il
L
faut mettre en place des services d’aide à
domicile… L’heure d’entrée en maison de
retraite peut toutefois être repoussée.
UNE ALTERNATIVE
À LA MAISON DE RETRAITE
Dès lors que les personnes âgées sont
encore autonomes et valides, elles
peuvent s’installer en résidence-services.
Ce type de logement intermédiaire (non
médicalisé) est actuellement en plein
essor. “La population vieillit. Les besoins
des seniors évoluent. Les résidencesservices leur permettent de préserver leur
indépendance tout en bénéficiant d’un
logement de taille adaptée, bien aménagé,
accessible, sécurisé 24h sur 24, sept jours
sur sept (gouvernante, gardien de nuit, bip
▼
▼
▼
F
Henri Chaillou
91 ans,
réside aux Acacias
(90 appartements)
“
J’habite aux Acacias
depuis 12 ans. Et ici,
je suis chez moi car je suis
propriétaire de mon
appartement, c’est important
pour moi. Je trouve que c’est
un excellent rapport
qualité/prix. J’ai beaucoup
plus de liberté que dans une
maison de retraite. J’ai de
l’espace, une cave, un garage,
un parking. Je suis suivi par
les professionnels de santé de
mon choix. Et surtout, je ne
souffre pas de promiscuité.
Si je ne veux pas descendre
déjeuner au restaurant, je me
fais livrer un plateau-repas.”
Rezé Mensuel - N° 77 Décembre 2012
7
A
CTUALITÉ MAIRIE
▼
▼
▼
Vivre en résidence-services (suite)
d’urgence) et offrant des services payants
à la carte (ménage, courses,…)”, analyse
Patrick Mallet, directeur du service
personnes âgées de la Ville. De plus, la
transition vers une maison de retraite est
ensuite plus aisée.
BIENTÔT 4 NOUVELLES
RÉSIDENCES-SERVICES
Rezé compte aujourd’hui deux résidencesservices dans le quartier Pont-Rousseau :
Voisin’âge (14 appartements du T2 au T3,
rue René-Cassin) et les Acacias (90 appartements du T1 au T4, rue Félix-Faure). Une
troisième ouvrira le long de la route de
Pornic, courant 2013 : le Clos de l’Ile-Macé
(32 appartements).
Trois autres résidences-services sont en
projet dans la commune. Une première
dans le parc de la maison de retraite SaintPaul (12 appartements de 40 m²) : la
construction sera attenante au bâtiment
principal et devrait débuter en 2013 pour
une ouverture prévue fin 2014. Une
deuxième rue du Vert-Praud, à Ragon (84
appartements) par le promoteur immobilier
Fonta à l’horizon 2015. Une troisième de 48
appartements sur l’îlot Flora-Tristan (ex-
emplacement du concessionnaire Citroën,
rue Charles-Rivière) par le promoteur
immobilier Nexity d’ici fin 2015.
UNE SOLUTION ÉCONOMIQUE
La plupart du temps, les résidents sont en
location. Toutefois, dans certaines résidences,
il est possible d’être propriétaire de son
logement. Un loyer à Voisin’âge ou aux
Acacias oscille entre 880 et 1 700 euros
selon la taille du logement et le nombre
d’occupants. À cela, s’ajoutent les charges
(eau, gaz, électricité, téléphone…) et les
services payants sollicités (comme les
repas). Des aides financières (allocations
CAF, APA) sont possibles et une partie du
coût des aides à la personne déductibles
des impôts. Un prix donc à relativiser au
regard d’un séjour en maison de retraite.
“C’est une solution économique, souligne
Jean Grenon, le président de la résidence
Saint-Paul. Un mois à la maison de retraite
Saint-Paul coûte 1 600€, en résidenceservices ce sera entre 632€ à 732€ hors
services payants”.
En savoir plus : www.reze.fr
rubrique Solidarité, hébergement
des personnes âgées.
Colocation pour seniors
D’autres solutions de
logements intermédiaires
(entre le logement individuel
et la maison de retraite)
émergent comme la colocation
entre seniors. Une association
nantaise en fait la promotion
et tient une permanence
d’information une fois par mois à Rezé.
“On organise des rencontres entre futurs
colocataires pour aider à la formation de
binômes. On les conseille dans le choix du
logement. On les invite à signer une charte
de l’habitat partagé pour clarifier les règles
de la vie quotidienne. On leur rend des
visites régulières pour s’assurer que tout se
passe bien”, explique Jocya Almor, la
présidente de Colocation seniors.
Prochaine permanence : mardi 4 décembre.
14h, au centre social André-Coutant (rue des
Déportés). Rens. 06 18 35 42 75
8
Rezé Mensuel - N° 77 Décembre 2012
“Depuis peu, nous bénéficions de l’agrément qualité du Conseil général
qui nous autorise à faire du maintien à domicile, c’est-à-dire
à prodiguer des soins à nos résidents, dans une certaine mesure.
Un plus qui permet de reculer la date d’entrée en maison de retraite.”
gouvernantes à la résidence-services
Voisin’âge
Anne-Marie Marsaut
78 ans,
réside à Voisin’âge
(14 appartements)
“
Je me suis installée ici il y a
deux ans car je cherchais
un logement plus adapté à mon âge.
J’ai été séduite par la formule
résidence-services car je ne me
sentais pas prête à entrer en maison
de retraite. C’est un palier.
Je conserve mon autonomie.
Je reçois des amis, je les héberge.
Je me fais moi-même à manger.
Mais je profite aussi des services
de covoiturage proposés pour aller
au marché, au supermarché, à la
bibliothèque. Je prends mon goûter
avec les autres résidents. On joue
au scrabble. On sympathise.”
La Ville propose des services d’aide
à domicile aux personnes de plus
de 60 ans qui souhaitent rester chez elles :
portage des repas ; soins infirmiers, télé
assistance, ménage, entretien du linge,
courses, accompagnement, portage de livres...
Contact : 02 51 70 29 00. Des associations
aussi : Adef, Adar, ADT, Anaf, AAFP…
946
directeur de la résidence-services les Acacias
Jeannine Suel et Vanessa Corgnet
À noter
personnes âgées de 85 ans et + vivent à Rezé (recensement 2008).
On estime qu’elles seront le double à l’horizon 2020.
Florent Chevrier
2+1+3
”Tous les matins, on rend une visite à chacun pour voir si tout va bien.
On leur livre le pain frais et on fait le point sur leurs besoins : prise de
rendez-vous,
médicaments
à retirer en
pharmacie…
On est présentes
de 9h à 18h,
ensuite, ils
disposent
d’un téléphone
d’urgence en
cas de besoin.”
Jean Grenon
président de la maison
de retraite Saint-Paul
”Nous allons construire
une résidence-services de petite taille
car nous souhaitons créer du lien entre
les résidents et lutter contre la solitude.
Nous prévoyons une grande salle
à manger et un salon pour faciliter
les rencontres. Pour que les liens se
créent encore plus facilement,
nous donnerons la priorité à ceux qui
vivent déjà dans le quartier.”
Actuellement, il existe 2 résidences-services (104 appartements). Une troisième (32 appartements), ouvrira courant 2013.
Trois autres sont en projet offrant au total 144 appartements supplémentaires.
Rezé Mensuel - N° 77 Décembre 2012
9
A
CTUALITÉ MAIRIE
CONSEIL MUNICIPAL
Nantes Métropole au cœur du débat
’est le deuxième vice-président
de Nantes Métropole chargé
des finances, Jean-Pierre
Fougerat, qui a présenté le
rapport annuel 2011 de la communauté
urbaine.
Rappel des objectifs, des actions
engagées par Nantes Métropole…
Rappel également par les différents partis,
à gauche comme à droite, des bénéfices
de l’action de Nantes Métropole pour la
commune. Cependant quelques questions
ont fait débat.
C
TRANSPORT
NPA : “Les tarifs de la Tan pourraient être
plus incitatifs voire gratuits.”
Jean-Pierre Fougerat (Nantes Métropole) :
“Il faut bien des recettes, sans quoi c’est
irréalisable. Si les usagers ne payaient pas,
alors ce serait un impôt. Ce n’est pas à
l’ordre du jour”.
François Nicolas, président du collège habitants du CESC et Pierre Martinez, membre du CESC
aux côtés de Jacques Pineau, Yves Mosser et Stéphanie Lambert, les rapporteurs et animatrice de l’atelier Code de la rue.
Un Code pour partager la rue
Partager la rue : oui mais comment ? Sont concernés les piétons, cyclistes,
automobilistes, conducteurs de deux-roues, de bus… Le CESC a donné son avis
lors du dernier conseil municipal. La Ville retient ses principales propositions.
a Ville avait demandé au Conseil
économique et social communal
(CESC) son avis sur l’élaboration
d’un Code de la rue à Rezé qui
permettrait de mieux partager l’espace
public en toute sécurité. Après deux ans
d’enquête et de rencontres auprès
d’experts, d’associations et des Rezéens à
travers un forum, les habitants membres
du CESC lui ont remis un rapport. Lors du
conseil municipal d’octobre, les élus ont
pointé les principales propositions retenues.
L
10
Rezé Mensuel - N° 77 Décembre 2012
Premier constat, tout le monde (CESC et
élus) est d’accord sur un principe
fondateur : le respect de tous et a fortiori
du plus vulnérable, soit le piéton.
Deuxième préconisation du CESC : faire de
Rezé “une ville à 30 km/h” et développer
les liaisons inter-quartiers. Là encore, la
Ville, par la voix de l’adjoint au maire en
charge de la réglementation, Pierre
Quénéa, est d’accord : “Nous réalisons ce
type d’aménagements avec le concours
de Nantes Métropole et nous allons
poursuivre cette politique de la zone 30”.
En revanche, la Ville n’a pas retenue la
proposition du CESC “de supprimer le
stationnement alterné par quinzaine au
regard des avantages que ce système
procure : partage du stationnement pour
tous les riverains, nettoyage des deux
côtés des voies…” Et Pierre Quénéa de
conclure sur ce dossier en insistant sur la
nécessité de changer de comportements,
d’être plus respectueux des plus faibles et
de rouler plus doucement.
DÉPLACEMENTS
UMP : “La « transhumance » sud/nord est
un problème qui s’envenime.”
Jean-Pierre Fougerat (Nantes Métropole) :
“Nous allons réaliser d’autres parkings
relais. Mais si vous regardez Bordeaux,
Lyon, vous voyez bien qu’il n’y a pas de
solution miracle. Il faut absolument que les
déplacements doux se développent.”
Gilles Retière : “S’il y avait au moins deux
personnes dans quelques voitures, cela
améliorerait la situation. Quant au
La question des tarifs des transports en commun a fait débat lors du conseil
municipal, certains élus (NPA) demandant des tarifs plus attractifs voire gratuits.
périphérique, géré par l’Etat, la Préfecture
va engager des études pour faire un projet.
L’an prochain, Nantes Métropole discutera
du nouveau franchissement de la Loire”.
ATTRACTIVITÉ
UMP : “Il y a un écart économique
substantiel entre le nord et le sud…”
Jean-Pierre Fougerat (Nantes Métropole) :
“Le site de l’aéroport de Nantes Atlantique
est magiquement situé. Son transfert est
une réelle opportunité pour le Sud-Loire
pour y créer de l’emploi.”
Gilles Retière : “Il y a un réel déséquilibre
entre le nombre d’emplois et le nombre
d’actifs entre le nord et le sud et l’ouest et
l’est. Un rééquilibrage est à trouver par
grand secteur. Mais une chose est sûre : le
Sud-Loire ne manque pas d’atouts pour
exister sur le territoire de l’agglomération.
Nous avons un potentiel considérable avec
le transfert de l’aéroport, le Min, l’IRT…”
Une crèche à La Blordière
Une crèche sera construite à côté de l’école
élémentaire Ouche-Dinier (en arrière plan).
Une nouvelle crèche, d’une capacité de 25 places, verra le jour
à La Blordière, entre la rue du Général Pâris-de-Bollardière
et la rue Ouche-Dinier, à côté de l’école. Il est prévu de réaliser
un chemin permettant d’améliorer la desserte piétonne
du groupe scolaire à partir de la boulangerie. Le bâtiment sera
de haute qualité environnementale (HQE). Le coût est estimé
à près de 1,5 million d’euros. Actuellement, Rezé compte
trois crèches collectives municipales, une crèche familiale
municipale, deux crèches associatives, une crèche
interentreprises pour les Rezéens qui travaillent dans la zone
d’Atlantis à Saint-Herblain, et un multi-accueil.
Rezé Mensuel - N° 77 Décembre 2012
11
A
CTUALITÉ MAIRIE
URBANISME
QUESTIONS DE RIVERAINS
La Jaguère : les travaux commencent
Avant le coup d’envoi des travaux, une
réunion de riverains a permis à la Ville,
Nantes Métropole (maître d’ouvrage) et à
l’aménageur Loire Océan Développement
de répondre à leurs questions.
École agrandie ?
Qui dit nouveaux habitants ne dit pas arrivée
de nouveaux enfants en proportion. Néanmoins,
il est prévu de transférer l’école maternelle
de la Galarnière, pour le moment isolée près
du supermarché, vers le groupe scolaire de
La Houssais qui sera agrandi. Ce chantier s’inscrit
dans le projet de quartier de La Houssais.
Le coup d’envoi a été
donné cet automne.
La première tranche de
travaux s’engage du côté
de la rue de l’Aérodrome
et concerne
la construction de près
de 310 logements.
Transports en commun
renforcés ?
Aujourd’hui, les lignes 33 et 98 desservent
le quartier. À l’arrivée des nouveaux habitants,
la ligne 98 sera dotée d’un nouvel arrêt,
rue de l’Aérodrome. Les fréquences de passage
seront renforcées.
es premiers engins sont arrivés
en novembre sur les anciennes
tenues maraîchères. Depuis la
rue de l’Aérodrome, l’amorce
d’une nouvelle rue va être tracée. De part
et d’autre, seront construits des
logements. Dans un premier temps, il
s’agit de démolir une maison inoccupée,
débroussailler, créer la voirie et les réseaux,
et sélectionner les promoteurs et les
architectes. Parallèlement, des fouilles
archéo-logiques seront menées car il a été
découvert des traces de vie gauloise et
médiévale.
Fin 2013, la construction de près de 310
logements débutera. Il y aura environ 270
appartements répartis dans plusieurs
immeubles et une trentaine maisons de
ville. Les immeubles se situeront sur la
partie centrale du site tandis que les
maisons individuelles seront groupées et
implantées à proximité des maisons
existantes des rues de la Classerie et de
l’Aérodrome.
Leur achèvement est prévu fin 2014. À
cette échéance, la coulée verte de la
Jaguère aura également été réaménagée
de façon à offrir aux premiers occupants un
cadre de vie agréable et renforcer le
corridor naturel avec le village voisin.
Deux autres tranches de travaux suivront :
l’une concernera environ 380 logements
(2014-2015), l’autre environ 170 logements
(2015-2017) pour construire au total 860
logements et répondre ainsi aux nombreuses
demandes de nouveaux habitants qui veulent
résider dans l’agglomération à proximité
des services et de leur lieu de travail.
25%
10
L
25% des 860 logements seront
locatifs sociaux ;
25% des logements en
location-accession ; 50% des
logements en accession libre.
12
Rezé Mensuel - N° 77 Décembre 2012
Sur les 17 hectares de la Zone
d’aménagement concertée
(Zac) de la Jaguère,
10 hectares demeureront
des espaces verts.
PAROLE D’ÉLU
Accès piétons
et cyclistes ?
Gérard
Allard
adjoint au maire
en charge de
l’urbanisme
Les deux nouvelles rues qui desserviront
ce quartier (depuis les rues de l’Aérodrome et de
la Classerie) seront dotées de bandes cyclables et
de trottoirs. À l’intérieur, la priorité sera donnée
aux déplacements des piétons et des cyclistes.
Par ailleurs, les rues de l’Aérodrome et
de la Classerie devraient être remises en état.
Stationnement ?
“Il s’agit de l’un des derniers
grands sites disponibles sur
la commune. C’est un véritable
éco-quartier qui va s’y construire.
Les logements seront variés.
Tous seront BBC (Bâtiment basse
consommation) et implantés
au regard de l’ensoleillement.
Les espaces seront aménagés de
manière à favoriser les relations
sociales. La place de la voiture
sera limitée en faveur des
déplacements à pied et à vélo.”
Deux stationnements individuels sont prévus
par maison, et un et demi par appartement,
majoritairement en sous-sol.
Commerces
et services ?
Pas de nouveaux commerces, l’idée est de conforter
ceux qui existent déjà dans le quartier. Mais
des nouveaux services, oui, en rez-de-chaussée
d’immeubles (activités médicales, paramédicales…).
Salle de convivialité ?
Elle sera destinée aux habitants de ce nouveau
site. Son emplacement reste à déterminer.
Rezé Mensuel - N° 77 Décembre 2012
13
A
CTUALITÉ QUARTIERS
AGENDA
Une crèche
pour les enfants... et les parents
CHÂTEAU
Créée en mars par l’Anaf avec le
soutien de la Ville, la crèche des
Castors accompagne les parents
dans leurs projets d’insertion.
La petite Serena a intégré la crèche à son
ouverture, en mars dernier. À l’époque,
raconte sa maman, Alexandrine, “ma
situation ne me permettait pas de trouver
un moyen de garde”. Avec l’appui de
Sylvie Segaud, chargée de l’accompagnement à l’insertion pour l’Association
nantaise d’aide familiale (Anaf), la maman
Cette crèche est destinée aux parents en insertion.
LA BLORDIÈRE
LEVER LES FREINS AU TRAVAIL
Située dans le quartier du Château, cette
petite structure de dix places s’adresse en
priorité aux familles fragilisées des
quartiers du Château, de Ragon et de PontRousseau. Une première dans le
département. Pendant que les enfants
sont pris en charge par l’équipe de la
crèche, les parents, principalement des
femmes seules, sont accompagnés dans
leur parcours d’insertion sociale et
professionnelle. “Avoir des enfants à
charge peut freiner l’accès au travail et
devenir un facteur d’exclusion”, explique
Jérémie Batsalle. Enfants, parents… tout
le monde s’y retrouve.
Anaf : 02 40 73 73 09. www.anaf.asso.fr
L’Arbre à lucioles prête des jeux aux familles.
RAGON
Les 440 jeux des familles
Créée en 2009, l’association l’Arbre à
lucioles propose aux habitants de
venir jouer en famille et d’emprunter
pour une somme modique des jeux
de société.“L’idée est partie d’une
réflexion de mon fils de retour de l’école en
fin d’année 2008, étonné que certains de
ses camarades ne possédaient pas de jeux”,
témoigne Mélissa Chauvier, présidentefondatrice de l’association. Il faut dire que,
dans la famille Chauvier, le jeu est une
passion et les placards en sont remplis.
“Jouer en famille, c’est un moment
privilégié pour se poser, prendre du temps,
partager autre chose que les soucis de la vie
quotidienne”, explique-t-elle. Et un moyen
ludique pour stimuler l’observation,
l’imagination, la mémoire, la logique ou
même la culture générale. Mais aussi pour
développer l’écoute et le respect des règles.
Depuis son installation au centre socioculturel de Ragon, l’association a vu son
nombre d’adhérents presque doubler. “Nous
avons plus de 440 jeux disponibles pour
tous les âges et nous avons 39 familles
adhérentes, soient 120 personnes participant
à nos activités”, poursuit Mélissa Chauvier.
“L’accueil du dimanche matin, une semaine
sur deux, séduit beaucoup de gens”, confirmet-elle. Des familles essentiellement. Et des
enfants qui prennent le relais des bénévoles
pour expliquer les règles aux adultes. Outre
les rendez-vous dominicaux, l’association
propose trois soirées de jeux par an et participe
régulièrement aux temps forts du quartier.
Elle propose également depuis la rentrée, un
temps d’animation tous les jeudis matin pour
les assistantes maternelles et leurs enfants.
Plus d’informations :
http://larbrealucioles.jeblog.fr
Gym senior : et un, et deux !
La gymnastique d’entretien senior rencontre un tel
succès qu’un deuxième cours ouvre à
l’Ouche-Dinier. Il faut dire que le premier cours, existant
depuis dix ans, affiche complet avec ses 25 participants
assidus, âgés de 58 à... 84 ans ! Certains sont fidèles
depuis l’ouverture : “Il ne s’agit pas bien sûr d’accomplir
des performances, explique Danielle Billard, éducateur
sportif. Chacun vient comme il est, avec ce qu’il peut,
et s’approprie les gestes pour améliorer son quotidien.
Cela contribue à maintenir leur indépendance,
à leur faire prendre conscience de ce qu’ils valent,
à reprendre confiance en eux-mêmes pour continuer
à vivre chez eux”.
14
a retrouvé le chemin de l’emploi. Et sa fille
est désormais accueillie dans une crèche
municipale. “Nous évaluons avec la Ville le
mode de garde le plus adapté après les
Castors. Jusqu’ici, on a trouvé 100 %
de solutions”, se réjouit Jérémie Batsalle,
responsable de la crèche. Complémentaire
aux modes de garde existant sur Rezé, la
crèche associative a accueilli 25 enfants
depuis son démarrage.
Rezé Mensuel - N° 77 Décembre 2012
Certains n’ont jamais fait de sport, d’autres en ont fait
toute leur vie. Peu importe ici. L’objectif est de s’amuser
tout en maintenant ou retrouvant souplesse et muscles.
Les participants sont enthousiastes : “On rajeunit”,
“ça nous entretient”, ”c’est à notre portée, dans une
bonne ambiance”, “c’est un bon petit moment chaque
semaine”. L’activité est particulièrement conviviale :
tout le monde se connaît, on pratique le covoiturage pour
venir du même quartier, des liens d’amitié se tissent...
Le cours est ouvert à partir de 55 ans et sans limite d’âge.
Renseignements :
Amicale laïque de l’Ouche-Dinier (Alod), 02 51 11 14 88.
http://alod.webnode.fr
Semaine de la Solidarité
Internationale
Le centre socioculturel Jaunais-Blordière
se mobilise samedi 1er décembre et se tourne
vers l’Afrique de l’Ouest. À partir de 16h :
espace associatif, dégustations, contes, jeux
pour enfants, animations, expositions,
projection de documentaires et témoignages.
18h30 : apéro citoyen
“La prévention à la santé : qu’en est-il de
la question du sida ?”. 19h30 : restauration.
De 21h à minuit : chanson française avec
la chorale Passe moi l’sol, Dany trio et Coline.
Repas : 5€, sur réservation.
Concert : de 5€ à 8€. Rens. 02 28 44 40 00
Rendez-vous du CSC Loire-et-Seil
Petit-déjeuner thématique : “Quels sont les
facteurs qui font échec à la communication
en situation d’inter-culturalité”, samedi 1er
décembre, 9h30-12h. Spectacle musical
“Le bal de Nyna”, samedi 8 décembre aprèsmidi (sur réservation). Défilé aux lampions,
vendredi 21 décembre : départs à 18h30 de la
Maison des Isles et du Port au Blé.
Avant et après le défilé en musique :
vin chaud pour les grands, chocolat chaud
pour les petits. Rens. 02 40 84 45 50
Ragon’Neige
A l’occasion des fêtes de fin d’année,
le centre socioculturel Ragon organise
des animations.
Vendredi 14 décembre : soirée casino.
Samedi 15 décembre : boom pour
les enfants (15h-17h), spectacle pour
les Amis de Diawar autour de chansons
du monde entier (à 17h30).
Dimanche 16 décembre au matin : apéromarché, randonnée familiale, manège…
L’après-midi : spectacle Lupus in Fabula pour
les 4-5 ans à 15h et 17h30. Rens. 02 28 25 29 40
Des chiffres et des lettres
Club ouvert les mardis 4, 11 et 18 décembre
de 20h à 22h et les jeudis 6, 13 et 20
décembre de 14h15 à 16h15,
salle André-Coutant, 12 rue des Déportés.
Rens. 02 40 75 73 67 et 02 28 01 31 54.
L’Aold
propose
un nouveau
cours
de gym
aux seniors.
Belote
Concours de la CGT Sud-Loire
vendredi 14 décembre à 13h30,
salle de la Carterie, 38 rue Alexandre-Huchon.
Tarif : 7€. Rens. 02 40 84 34 89.
Concours du Cepal Rezé-Centre
vendredi 21 décembre à 13h30,
salle Marchais, 8 rue des Roquios.
Tarif : 7€. Rens. 02 40 05 45 27.
Rezé Mensuel - N° 77 Décembre 2012
15
A
CTUALITÉ QUARTIERS
RAGON
À noter
Dernière toilette de l’Ilette
La troisième et dernière phase de travaux de restauration de l’Ilette
démarre cet hiver. L’Ilette est un petit cours d’eau discret qui délimite
les communes de Rezé, Vertou et Les Sorinières, bien connu des
pratiquants du Tour de Rezé. Depuis 2005, il bénéficie de travaux de
restauration et de mise en valeur. La troisième phase de travaux se
concentrera à Rezé, entre les terrains de sport de la Robinière et la Zac.
Elle devrait durer un an.
Objectif : poursuivre le chemin piétonnier. Comme à chaque fois, on
procède en parallèle à une restauration hydro-écologique du site : on
nettoie le cours d’eau, on le débroussaille, on rehausse son lit, on plante
des espèces adaptées aux zones humides tels des saules qui stabilisent
naturellement les berges… Car c’est un ruisseau à petit débit, à la qualité
de l’eau médiocre et il a été victime de décharges sauvages. En parallèle,
on installe des passerelles en bois là où cela s’avère nécessaire et on
balise la promenade. Ces aménagements s’inscrivent dans le
programme Neptune (pour la protection et la restauration des milieux
aquatiques), un contrat signé entre Nantes Métropole et l’Agence de
l’eau Loire-Bretagne.
À savoir
La promenade de l’Ilette
traverse le bois des Poyaux
qui fait désormais partie du projet
de forêt urbaine (180 hectares) à cheval
sur Rezé, Vertou et les Sorinières.
16
Rezé Mensuel - N° 77 Décembre 2012
Bientôt, il sera possible
de randonner
intégralement le long
de l’Ilette, de la Sèvre
aux Sorinières.
Ils vous attendent le 4 décembre place du Pays-de-Retz pour des dégustations.
CHÂTEAU
Le marché fête ses 50 ans
PAROLE D’HABITANT
Laurent Authier
écrit à la mairie
“Bonjour, personnellement, j’ai pris
l’habitude de ramasser les bouteilles
plastiques qui traînent dans les rues et
de les déposer dans les poubelles
avoisinantes afin d’éviter que les déchets
plastiques ne soient perdus dans la
nature. En effet, il y a quelques temps,
j’ai lu une publication scientifique qui
alertait sur la présence de fragments
plastiques dans les océans. Ils se
fragmentent et sont ingérés par la faune
aquatique. Ensuite, via la chaîne
alimentaire, ces composés peuvent se
trouver dans nos assiettes. Si nous ne
faisons rien pour contrer ce phénomène,
il est fort probable que les générations
futures aient ce problème sanitaire à
gérer. Les bouteilles plastiques sont
faciles à ramasser car généralement elles
ne sont pas sales. J’ai eu du mal sur mes
premières bouteilles ramassées, surtout
pour gérer le regard des autres, je le
faisais en cachette, mais maintenant, cela
est devenu un réflexe. Alors pourquoi ne
pas inciter les citoyens à faire de même,
pour élargir le périmètre de ramassage ?
D’où l’objet de mon message. En fait,
il suffirait d’informer le citoyen pour
qu’il prenne conscience du problème et
qu’il puisse se dire lui aussi qu’il peut
participer à sa résolution (à son
échelle). Cordialement, Laurent Authier.”
Mardi 4 décembre, la place du Paysde-Retz aura des airs de fête. Ce
jour-là, les commerçants organiseront
une tombola pour célébrer le jubilé
de leur marché. C’est un marché de
quartier, fréquenté par une clientèle
d’habitués. Fêter les 50 ans de ce
rendez-vous hebdomadaire est l’occasion
pour les commerçants de remercier
leur clientèle de leur fidélité.
Dominique Fournel tient un stand de
confection-lingerie depuis 32 ans sur
cette place. “Au fil du temps, des liens
se tissent avec les clients. On discute,
je les conseille : une relation de
TRENTEMOULT-LES-ISLES
confiance s’établit.” Mardi 4 décembre,
la plupart des commerçants fêteront
cet anniversaire. Pierre Chereau,
marchand de pommes, fera déguster
son jus de fruit “maison”. Didier
Clisson, en fera de même avec ses
brioches. Marc et Béatrice feront
gagner un panier de fruits et légumes...
Et tous s’associeront pour offrir un dîner
pour deux sur l’Erdre par tirage au sort !
6 FÉVRIER 1962
Le tout premier marché s’est tenu le 6
février 1962. C’était un mardi, comme
c’est encore le cas aujourd’hui. Mais à
Rezé compte
quatre marchés
● mardi : place
du Pays-de-Retz
(château),
● vendredi : place du
8-Mai (Pont-Rousseau)
● le samedi :
parking-relais du port
de Trentemoult
● dimanche : parking
du centre socioculturel
de Ragon.
l’époque, on l’appelait “le marché du
centre du Château”. Il a été créé pour
répondre aux besoins des nouveaux
résidents du quartier car à cette
époque, on construisait les immeubles
du grand ensemble dit “Château de
Rezé”.
Ce marché a débuté avec une
quarantaine de commerçants, a grossi
au fil des années jusqu’à dépasser la
centaine. Puis, le chiffre est reparti à la
baisse. On compte désormais une
quarantaine de commerçants abonnés
et une dizaine de commerçants
passagers.
Trescal mise sur la proximité
En ouvrant une agence à Rezé, la société de métrologie
se rapproche de ses clients industriels, au premier rang
desquels Airbus. Leader national des services de
métrologie et présent dans 16 pays, Trescal a implanté
Le leader national de métrologie a choisi le Sud-Loire
pour se rapprocher de ses gros clients industriels.
début 2012 une agence rue Félix-Eboué. La société
réalise pour des industriels “des opérations liées à la
vérification, à l’étalonnage et à la réparation des appareils
de mesure. Notre spécificité : améliorer les instruments
de mesure des entreprises”, explique Christophe Plaud,
le responsable de l’agence.
Le choix de Rezé s’est effectué en fonction “de la
proximité de nos clients métropolitains, qui interviennent
dans les secteurs de l’aéronautique, du transport et de
l’énergie, de la proximité aussi du Technocampus et des
infrastructures de transport”.
Trescal dispose sur son site d’un laboratoire de 80 m² à
température constante et à hygrométrie régulée. Elle y
réalise la moitié de ses opérations, l’autre se faisant
directement chez les clients. L’équipe de l’agence
rezéenne emploie 15 personnes, dont deux apprentis.
Demain, elle pourrait s’étoffer en fonction du
développement de nouveaux marchés, lié par exemple au
démarrage de l’Institut de recherche technologique JulesVerne ou à l’éolien.
Rezé Mensuel - N° 77 Décembre 2012
17
A
PERMANENCES
DES ÉLUS
CTUALITÉ QUARTIERS
Élus de quartiers
CHÂTEAU
“Hat trick” à
la Trocardière
La Ville s’équipe d’un nouveau terrain
de sport nommé le “hat trick”, terme
de football utilisé lorsqu'un joueur
marque trois buts consécutifs. Ouvert
à tous en accès libre, cet espace de
40 m x 20 m en pelouse synthétique est
destiné aux footballeurs mais pas
uniquement. Un anneau de 150 m
entoure l’installation et permet la
pratique du patinage de vitesse. Par
la suite, d’autres équipements viendront
compléter l’ensemble, tels que des
tables de tennis de table et un espace
sablé pour la pratique du beach volley
(volley sur sable), du sandball (hand sur
sable) et du beach soccer (football sur
LA BLORDIÈRE
Ils élèvent
un chien guide d’aveugle
CHÂTEAU
Les patineurs du Rezé Olympique Patinage inaugurent la piste de roller.
sable). Cet équipement, situé au sein du
complexe sportif Léo-Lagrange, vient
compléter l’offre existante dans le
quartier et répond à la demande des
clubs de football d’un espace complémentaire pour les entraînements. Les
établissements scolaires, les associa-
tions et les particuliers peuvent profiter
de la structure.
Le coût de l’opération est de 165 000 €
dont 40 000 € de subvention allouée par
la fédération française de football dans le
cadre du fonds d’aide au football
amateur.
Un site web pour le CSC
Depuis début octobre, le centre socioculturel
Jaunais-Blordière anime son site Internet. Un projet
qui a mobilisé plusieurs bénévoles de la structure.
Laurent Grippay et Véronique Vignaud ont le sourire.
Un mois après son lancement, le site affiche plus
de 2 000 connexions. Ces deux membres du conseil
d’administration du centre socioculturel (CSC)
font partie de la commission
communication qui a travaillé sur
la mise en place du site Internet.
“Le CSC a engagé une réflexion
globale sur la communication
l’année passée, explique
Véronique, et on s’est dit qu’il
fallait adapter nos moyens
de communication à la
pratique des gens.” Le choix
d’Internet s’est vite imposé
avec ses qualités : “Accès
facile, gratuité, réactivité et
plus écologique que le papier”,
Véronique Vignaud
et Laurent Grippay,
pivots du projet web.
18
Rezé Mensuel - N° 77 Décembre 2012
Ils sont à l’écoute des habitants.
Renseignements et rendez-vous
au 02 40 84 43 47.
Depuis six mois, Alexia élève Hirka,
une jeune femelle labrador noire
destinée à accompagner plus tard
une personne malvoyante.
résume Laurent. Du projet à la réalisation, plus d’un an
de travail et beaucoup de découverte pour les deux
bénévoles néophytes. “Il nous a fallu beaucoup
de curiosité, nous sommes allés voir ce qui se faisait
ailleurs”, raconte Laurent. “Mais on s’est très vite rendu
compte qu’on n’y arriverait pas tout seul”, témoigne
Véronique. Un habitant du quartier spécialiste
d’Internet les a accompagnés dans toute
la démarche. Ecriture d’un cahier des
charges, réalisation de l’arborescence
du site, puis choix d’un prestataire.
“On en a rencontré trois avant
de faire le choix final avec le conseil
d’administration et l’équipe des
salariés”, explique Laurent.
Un choix dicté par le prix,
l’esthétisme, le délai et la
possibilité de gérer le site en toute
autonomie. En l’occurrence,
par un chargé de communication
embauché début juin par le CSC.
Au final pour Laurent et Véronique,
une expérience très prenante,
mais très instructive.
www.csc-jaunaisblordiere.org
Depuis six mois, Alexia, Maxime et
leur fille Maya accueillent bénévolement Hirka, une jeune femelle
labrador noire. Elle n’est là que pour
un an, le temps pour elle de grandir et
de se familiariser avec la vie des
hommes. Puis, elle entrera à l’école
des chiens guides d’aveugles de
l’Ouest pour parfaire son éducation et
ensuite être confiée à une personne
malvoyante. “C’est notre première
expérience en tant que famille
d’accueil. L’idée m’est venue à force de
croiser Christine et Sonia, malvoyantes,
accompagnées de leur chien, dans le
quartier du Château”, explique Alexia.
“Je me suis renseignée sur le
parcours de ces chiens et me suis
portée volontaire. C’est une expérience
très enrichissante. On aborde le
LA HOUSSAIS
handicap autrement et on en parle
autour de nous. Pour bien éduquer
Hirka, nous entrons partout avec elle,
y compris dans l’école de notre fille et
à l’école de musique de la Balinière…
C’est vraiment un an de bonheur !”
À noter
L’association des Chiens
guides d’aveugles de l’Ouest
recherche de nouvelles familles
d’accueil bénévoles. Il faut être
disponible un an minimum. Habiter
Nantes ou Angers ou leurs périphéries.
Résider en maison ou en appartement.
Et bien sûr aimer les chiens.
L’association a remis plus de 580
chiens guides en 35 ans. 99% de son
financement provient de dons et de
legs. La Ville apporte sa contribution
financière. Rens. 02 41 68 59 23 ou sur :
www.chiens-guides-ouest.org
Micheline, fan du vélo
Agée de 72 ans, Micheline Marconnet continue de faire ses petits trajets à
vélo. Depuis ses 6 ans, elle a toujours été fidèle à sa bicyclette, quitte à
passer pour une hurluberlue. “J’ai toujours trouvé stupide de prendre la
voiture pour deux kilomètres. D’ailleurs, je conduis rarement, je n’aime pas ça.
Je préfère prendre le tram”, raconte cette institutrice à la retraite. “J’adore
l’impression de liberté que procure la bicyclette !”
Micheline en garde toutefois quelques amers
souvenirs : “En 1957, lorsque j’ai commencé à
travailler, j’allais à l’école à vélo. Les jours d’hiver où
j’étais transie de froid ou trempée, ça me rendait
furieuse!”
Elle n’a pourtant jamais abandonné la petite reine.
“En 1978, quand j’étais institutrice à La Houssais,
j’y allais très souvent à vélo. À l’époque, on ne
parlait pas d’écologie, mais pour moi c’était
naturel. Les gens rigolaient et me prenaient pour
une folle. Plus tard, avec mon mari et des amis,
nous avons fait de nombreuses randonnées à vélo.
Ce sont mes meilleurs souvenirs de vacances !”
REZÉ-HÔTEL-DE-VILLE
(Bourg/Zola-Barbusse) Mairie.
■ DIDIER QUÉRAUD
Samedi 1er décembre de 9h30 à 10h30.
CHÂTEAU (Landreau/Trocardière)
Centre socioculturel, allée de Touraine.
■ INA SY
Samedi 1er décembre de 11h à 12h.
■ CHRISTIAN BROCHARD
Samedi 15 décembre de 9h à 10h.
BLORDIÈRE (Ouche-Dinier)
Centre socioculturel, 31 Chemin-Bleu.
■ SYLVIE LE BLAN
Mercredi 5 décembre de 17h à 18h.
■ ALAIN COUTANT-NEVOUX
Sur rendez-vous.
PONT-ROUSSEAU (Saint-Paul)
Salle de la Carterie, 38 rue A. Huchon
■ COLETTE RECLUS
Samedi 22 décembre de 11h à 12h.
■ CATHERINE GOSSELIN
Sur rendez-vous.
HOUSSAIS (Chêne-Creux/Trois Moulins)
Maison de quartier, avenue de la Houssais.
■ VÉRONIQUE CHARBONNIER
Sur rendez-vous.
■ PHILIPPE PUIROUX
Sur rendez-vous.
RAGON
Centre socioculturel, 9 rue du Vivier.
■ ANAÏS GALLAIS
Samedi 15 décembre de 11h à 12h.
■ JULIEN CHAILLOU
Sur rendez-vous.
TRENTEMOULT-LES-ISLES
(Haute-Île et Basse-Île)
Maison des Isles, allée Choëmet.
■ DOMINIQUE POIROUT
Sur rendez-vous.
Élus de l’opposition
MODEM : sur rendez-vous, contact par courriel :
[email protected]
REZÉ À GAUCHE TOUTE : sur rendez-vous,
contact par courriel : [email protected]
UMP, DIVERS DROITE :
lundi de 9h à 10h30 et vendredi de 14h à 16h
en mairie ou sur rendez-vous au 06 62 14 63 48.
Conseillers généraux
Canton de Bouaye-Rezé
■ GÉRARD ALLARD
reçoit sur rendez-vous au 02 40 99 10 81.
Canton de Rezé-Bouguenais
■ FRANÇOISE VERCHÈRE
reçoit sur rendez-vous au 02 40 99 78 58.
Député
■ DOMINIQUE RAIMBOURG reçoit les lundis
et vendredis sur rendez-vous au 02 40 02 73 80 ou
[email protected]
Rezé Mensuel - N° 77 Décembre 2012
19
M
AGAZINE
Claude et Yvette
Chocteau, chemin
Fontaine-Launay
où se situe
l’arrière
des bâtiments de
leur ancien atelier
de bonneterie.
1947, atelier de bonneterie
de Clément Chocteau :
“La majorité des employés
étaient des femmes”.
Histoire en images
1989, atelier de bonneterie
de Claude Chocteau :
“Les métiers électroniques
nous ont permis de travailler
une maille plus fine”.
La rue Sadi-Carnot maillée par les ateliers
MÉMOIRE
Les tricots de la rue Sadi-Carnot
Installés rue Sadi-Carnot, les Coisy et Chocteau ont tricoté un pan de l’histoire
rezéenne. De la fin du XIXe à la fin XXe, ils furent bonnetiers de père en fils.
Fabrication, teinturerie et vente de laines filées et cardées
(Robert de La Tullaye / Paul Oscar Coisy), 1918.
À proximité des eaux douces de la Fontaine-Launay
(derrière l’amphi de l’actuel collège).
Les eaux se teintaient de bleu, rouge, vert. Les écheveaux de laine
séchaient dans les prés (actuelle rue Louise-Michel).
n°48
n°54
n°58
a bonneterie, c’est la maille“,
explique tout à trac Claude
Chocteau, bonnetier de 1947 à
1988. Rien à voir avec le tissage
confectionné début du XXe par l’usine
Binet-Delaunay à la Morinière dont on voit
encore la grande cheminée dominer les
bords de Sèvre. Fin XIXe et XXe, la maille,
elle, a son temple rue Sadi-Carnot (actuelle
rue Jean-Jaurès).
L’histoire commence en 1882 quand un
certain Paul-Oscar Coisy, dont la famille a
quitté la Somme pour le Sud-Loire, crée au
66 de la rue (collège Saint-Paul) une
manufacture de bonneterie qui comptera
jusqu’à 200 employés. Associé à un
dénommé Fitau puis, après la Première
“L
20
Rezé Mensuel - N° 77 Décembre 2012
Retrouvez le fil de l’histoire de la
bonneterie à Rezé en découvrant
les fresques de la petite rue
Julien-Albert, située entre la rue
Jean-Jaurès et l’avenue LouiseMichel (quartier de Pont-Rousseau).
Guerre mondiale, à Robert de La Tullaye,
ce fils de bonnetier fabrique des chandails
en laine cardée. En 1916, il fournira à la Ville
de Rezé du lainage pour les prisonniers de
guerre. 1922 : la société est dissoute.
LE SAVOIR-FAIRE REZÉEN
“En 1923, de nombreuses employées se
mettent à leur compte. Chacune rachète
son métier à main. Le Sud-Loire va ainsi
compter plusieurs ateliers tenus par des
femmes qui vivotent en faisant du surmesure. En parallèle, des petites
entreprises s’installent dans les années
1920/30 : la Duchesse Anne rue VictorFortun, Auvrignon et Pinel rue
Alsace-Lorraine, Blouin rue Dos-d’Ane,
Famechon rue Jean-Fraix et Chocteau rue
Sadi-Carnot”, rapporte Claude. Son père,
Clément Chocteau, a fait ses premières
armes chez Coisy dès 12 ans. Il ouvre en
1928 un atelier de tricotage avec sa femme,
Maria, au 58 de la rue Sadi-Carnot. “C’était
moi leur représentant ! s’amuse Claude.
J’avais 6 ans, je portais leurs pulls et faisais
ainsi la pub devant les mamans de mes
camarades d’école !”
Au lendemain de la Seconde Guerre
mondiale, Claude, né en 1928, décide de se
lancer dans le métier. De nouvelles
matières entrent sur le marché. Nylon,
polyester, acrylique… révolutionnent la
bonneterie. La marque Rezécho est lancée.
Les autres sociétés rezéennes se
développent également. Chocteau, la
Duchesse Anne, Pinel et compagnie
emploient au total plus de 200 personnes
dans les années 1950. “Le Nord-Loire
venait recruter la main d’œuvre dans le
Sud-Loire qui détenait un vrai savoir-faire.
On vendait nos pulls, gilets, tailleurs de
femme dans la région, en Bretagne et en
Normandie.”
CHOCTEAU ET
SON PETIT PULL MARIN
Claude, “le technicien” et sa femme, Yvette,
“la styliste de la maison”, reprennent
l’activité en 1965. Ils agrandissent l’atelier,
n°66
n°58
Bonneterie Claude
Chocteau, 1965.
Bonneterie Clément
Chocteau, 1928.
Manufacture de
bonneterie (Paul-Oscar
Coisy et P. Fitau), 1882.
modernisent les machines. 1968 hisse le
pull marin au top de la mode. Les Chocteau
surfent sur la vague. “Tout le monde voulait
son pull marin, même lors du caniculaire
été 1976. On suait à grosses gouttes sous
ce pull d’un demi kilo mais ce n’était pas
grave, c’était la mode”, se remémore
Claude, amusé. “On a travaillé pour
beaucoup de coopératives maritimes. On
allait au salon du prêt-à-porter à Paris, on
rencontrait les stylistes pour connaître
l’avant-garde, les tendances, les modes. Il
fallait être dans l’air du temps”, rapporte
Yvette. Après avoir vendu des collections
aux Galeries Lafayette, Decré, Leclerc,
IKKS, New Man… puis ouvert un magasin
d’usine, Claude et Yvette prendront leur
retraite en 1988. Leur fils Christian et son
épouse Monique leur succéderont un temps.
Puis la bonneterie Chocteau fermera
définitivement en 2006. À l’époque, les
autres entreprises rezéennes ont tiré le
rideau depuis bien longtemps. “Nous aurons
été les derniers bonnetiers de Rezé.”
Rezé Mensuel - N° 77 Décembre 2012
21
AGAZINE
NICOLAS BOLQUEL
TONY TRICHANH
Toute l’info sur www.reze.fr
JEAN-PHILIPPE BALTEL
M
La chemise à Caroline, 12 décembre
SORTIR
Ferveur et extase, Stéphanie D’Oustrac, 17 décembre
CONCERTS
■ Histoires virales
Soirée de soutien pour la lutte
contre le Sida et les IST.
Avec Naïve New Beaters
(pop rap).
Samedi 1er décembre, 20h30
Barakason
Tarif : 8€
■ La chemise
à Caroline
Un groupe de rock rezéen
à découvrir.
Mercredi 12 décembre, 19h
Barakason
Gratuit
■ Paco Ibanez
Chanteur engagé, libertaire,
résistant au franquisme
qui chante les grands poètes
d’Amérique du Sud.
Les 13 et 14 décembre, 20h30
Théâtre municipal
Tarifs : de 10 à 27€
Rens. 02 51 70 78 00
■ Ferveur et extase
Par l’ensemble Amarillis
et Stéphanie D’Oustrac.
Un concert Arc/Aria/
Cité des congrès.
Lundi 17 décembre, 20h30.
Précédé d’une conférence
introductive par
Philippe Le Corf à 18h30.
Cité des congrès (Nantes)
22
Rezé Mensuel - N° 77 Décembre 2012
Histoires virales, 1er décembre
Tarifs : de 8 à 18€
Rens. 02 51 70 78 00
CIRQUE
■ Le bal
des intouchables
Une invitation à réfléchir
à la virtuosité de l’homme
en observant trapéziste,
fildefériste, musicien-chanteur,
violoniste-funambule, danseur
de corde lisse...
Par la compagnie
les Colporteurs. À voir dès
8 ans. Une coréalisation
Grand T, Onyx, Grand R et Arc.
Les 6, 7, 13, 14 19
et 21 décembre à 20h,
les 1er, 2, 8, 9, 15, 16
et 22 décembre à 17h.
Parc des Chantiers,
à proximité des Machines
de l’Ile
Tarifs : de 9 à 24€
Rens. 02 51 70 78 00
JEUNE PUBLIC
■ Les aventures
du prince Ahmed
Un ciné-concert qui rassemble
un accordéoniste,
un beat-boxer et une
marionnettiste autour d’un
film d’animation inspiré des
Contes des 1001 nuits.
Dès 5 ans.
Paco Ibanez, 13 et 14 décembre
Les aventures du prince Ahmed, 9 décembre
Dimanche 9 décembre, 16h
Théâtre municipal
Tarif : 6€
Rens. 02 51 70 78 00
■ Cric, crac,
histoires en vrac
Des contes plein de malice par
Thierry Beneteau, sa guitare et
son accordéon. De 4 à 7 ans.
Samedi 1er décembre, 15h.
Réservation conseillée
Mercredi 5 décembre, 10h30
Bibliothèque La Noëlle
Rens. 02 40 04 05 49
de 10h à 19h.
Hôtel de ville. Entrée libre
Rens. 02 40 34 42 52
(8 rue des Roquios).
Entrée libre.
Rens. 02 40 05 45 27
■ Marché
des créateurs
En présence d’une vingtaine
d’exposants. Pour trouver
des idées de cadeaux
pour les fêtes de fin d’année.
Par le Cepal Rezé-Centre.
Samedi 8 et dimanche
9 décembre, de 10h à 18h.
Salle J.B-Marchais
FÊTES
■ Saint-Sylvestre
Dîner dansant avec DJ,
cotillons, écrans géants.
Samedi 31 décembre
Halle de la Trocardière.
Tarif adulte : 82€, groupe :
79€, enfant -12 ans : 25€.
Rens. 02 51 70 30 40
CINÉMA
■ Connaissance
du monde
Rajasthan, richesse de l’Inde.
En présence de Gilbert Leroy,
réalisateur.
Jeudi 6 décembre,
14h30 et 20h30
Cinéma Saint-Paul
Tarifs : de 4,5€ à 8,5€
Rens. 06 84 31 51 81
MARCHÉS
■ Expo-vente artisanale
En présence d’une trentaine
d’artisans. Pour trouver des
idées de cadeaux pour les
fêtes de fin d’année.
Par Amnesty International.
Samedi 1er décembre,
de 14h à 19h et dimanche 2,
■ Littérature jeunesse
L’écrivain jeunesse rezéen Hubert Ben Kemoun vient de
sortir trois nouveaux livres. Arlequin ou les oreilles de
Venise, un très bel album illustré par Mayalen Goust, à
découvrir dès 6 ans (éd. Père Castor/ Flammarion).
L’histoire du meilleur accordeur d’instruments de Venise
dont tout le monde se moque parce qu’il a d’immenses
oreilles jusqu’au jour où il rencontre Colombine…
Dans un genre radicalement différent, Seuls en enfer, un
thriller réservé aux 12 ans et plus (éd.Père Castor/
Flammarion) qui conduit sur les traces de Pélagie
kidnappée par un homme portant un masque de Mickey…
Enfin, pour continuer à frissonner Les monstres de là-bas
(éd. Thierry Magnier). Une invitation à embarquer avec
Nelson qui rejoint sa correspondante étrangère dans un
pays peuplé de gens étranges…
■ Rencontre avec Agnès de Lestrade
Auteur de plus d’une centaine de livres jeunesse,
Agnès de Lestrade pose ses valises à Rezé du 12 au
15 décembre. Elle vous invite à une lecture d’extraits
de ses livres, toujours pétillants, tendres et généreux.
À partir de 7 ans, réservation conseillée.
Samedi 15 décembre, 16h, médiathèque Diderot.
Rens. 02 40 04 05 37
■ Les Trentemouz’arts en tournée
La troupe des Trentemouz’arts présente Les bons
bourgeois dans différents lieux de Rezé. Objectif :
aller à la rencontre d’un public peu habitué à se
déplacer au théâtre et jouer la carte de la proximité.
Signée René de Obaldia, cette pièce est un
hommage à Molière mais avec des ingrédients de
notre époque. À découvrir au centre socioculturel
Ragon samedi 1er décembre à 20h30 et dimanche 2
à 15h (tarif à la chaussette), au théâtre municipal les
26 et 27 janvier, au centre socioculturel JaunaisBlordière les 9 et 10 février, au centre socioculturel
Loire et Seil les 12, 13 et 14 avril. Rens. 02 40 13 18 90
■ Leçon de musique ludique et vivante
Le vendredi soir, à 19h, des leçons de musique
ludiques, vivantes sont proposées par l’Arc, l’Aria et
l’école de musique de la Balinière. L’occasion de
retrouver certains artistes accueillis au cours de
la saison et de partager leur univers musical.
Ces rencontres sont présentées par les musiciens
eux-mêmes. Il y en a seize programmées d’ici avril.
Les prochaines :
• Carrefour des mémoires, avec Sébastien Bertrand,
7 décembre.
• Variations en or (Goldberg) par Philippe Alaire,
14 décembre
• Nature Cosmique par Takemitsu et Stockhausen,
21 décembre
Ecole de musique la Balinière. Gratuit.
Rens. 02 51 70 78 00
Rezé Mensuel - N° 77 Décembre 2012
23
E
XPRESSION DES GROUPES POLITIQUES
REPRÉSENTÉS AU CONSEIL MUNICIPAL
Cette double page est dédiée à l’expression des six groupes politiques représentés au conseil municipal.
Les élus s’expriment sur un thème commun : la Banque Publique d’Investissement
Groupes de la majorité Rezé à gauche avec Gilles Retière
Les élus socialistes
Les élus communistes
Les élus verts
L’État soutient
les PME-PMI
Vers un pôle
financier public
■ Nous constatons tous la difficulté pour
les petites et moyennes entreprises
d’accéder au crédit bancaire.
Pourtant, ce sont ces entreprises, qui
comptent entre 250 et 5 000 salariés, qui
peuvent innover, qui peuvent exporter.
Il y a urgence à renforcer les fonds
propres des entreprises, urgence à créer
des réseaux de compétences entre PME
et grands donneurs d’ordres, urgence à
miser sur les filières industrielles d’avenir
autour de l’innovation, et tout cela dans la
proximité avec les collectivités.
Une Banque publique d’investissement
(BPI) va être créée en lien avec les
régions, pour favoriser l’accès des
petites et moyennes entreprises au
financement, en prêts comme en fonds
propres.
Ce ne sera pas une banque comme les
autres mais un vrai service de proximité,
un investisseur patient, un investisseur
de long terme afin de sortir d’une logique
bancaire spéculative.
C’est une réforme essentielle pour le
financement des entreprises, mais
également le redressement productif, le
soutien aux filières industrielles, le
développement local. C’est le premier
acte fort de la volonté présidentielle de
mettre la finance au service de
l’économie.
■ L’objectif affiché de la BPI est
d’accorder des prêts à des PME dont
les investissements sont utiles. Mais
les 40 milliards d’euros sont insuffisants au regard d’un besoin de 200
milliards/an.
Pour les élus communistes la nécessité
de réindustrialiser le pays avec des
critères de progrès social et écologique,
incite à la création d’un outil beaucoup
plus puissant tel le “Pôle Financier
Public” que nous réclamons. Plutôt
que pallier aux défaillances bancaires
nous devons contribuer à réorienter ce
système sur l’investissement utile.
Mettre en réseau les banques publiques
et semi publiques, obliger les banques
privées à un pourcentage de prêts
labélisés “Pôle financier public” au
service de l’intérêt général, œuvrer à
l’accès de tous aux services bancaires,
favoriser l’épargne populaire qui n’est
pas spéculative et impliquer syndicats,
élus et usagers dans sa gouvernance…
tels sont les objectifs que ce pôle public
permettrait d’atteindre.
Par ailleurs, il faut sortir les finances
publiques de la dictature des marchés
financiers. Dans ce cadre la Banque
Centrale Européenne doit cesser d’engraisser les banquiers privés, et dégager les
fonds et crédits nécessaires à l’investissement public.
Accélérer la
conversion écologique
■
La
crise
bancaire
a
eu
une
Groupe de la minorité
Rezé à gauche toute !
Groupe d’opposition UMP, NC, DD
Tous ensemble pour Rezé
Banque Publique :
un premier pas
La BPI
■ La situation de crise mondiale et
conséquence pour les PME : la difficulté
française
fragilise
fortement
les
accrue d’accéder au crédit pour leurs
entreprises. Les marchés financiers n’ont
investissements. La nouvelle BPI devrait
pas renoncé à leur exigence de rentabilité
y pallier.
exorbitante. Les revenus en baisse des
Saisissons l’opportunité pour orienter
travailleurs, également consommateurs,
l’économie. Soumettre l’affectation des
accentuent la situation difficile d’un certain
crédits au développement durable serait
nombre d’entreprises.
un axe gagnant. La BPI doit permettre
Les crises écologique sociale rendent
d’accélérer la conversion écologique de
criante la nécessité de renforcer la
l’économie, en privilégiant les projets qui
capacité de production sur notre sol. Il est
iront dans le bon sens. Que ce soit dans
urgent de préserver les capacités de
les énergies renouvelables, les circuits
produire ce dont nous avons besoin :
agro-alimentaires courts, la construction
matériaux comme l’acier, textile, chantiers
avec des matériaux locaux et durables et
navals comme à Saint-Nazaire, etc.
moins énergivores, la recherche et dévelop-
Les pouvoirs publics doivent donner les
pement ciblés sur l’efficacité des biens
moyens du maintien de l’activité :
de consommations et des matériels,
• des entreprises appartenant à un groupe
les critères d’attribution doivent inciter
multinational mais menacées car moins
les entreprises à des activités plus
rentables que dans les pays à bas coûts
écologiquement vertueuses, avec à la clé
sociaux et écologiques
une augmentation durable de l’emploi
• des PME qui ont des besoins d’investis-
sur le territoire.
sements ou de soutien à la trésorerie
L’argent est le nerf de la guerre : utilisons-le
• des entreprises reprises par leurs salariés,
intelligemment pour résoudre les crises
en SCOP par exemple
économique, sociale et climatique.
Cette intervention ne doit pas se
* À l’heure où nous écrivons ces lignes,
nous ne savons pas encore qui de l’Etat
ou des Régions piloteront les Conseils
régionaux d’orientation qui ventileront
les crédits accordés.
transformer en subvention à des groupes
qui font des profits. L’investissement
financier public doit être conditionné
strictement au maintien de l’activité et de
l’emploi et à un rôle du pouvoir politique
dans la gouvernance de l’entreprise.
Groupe socialiste
[email protected]
24
Rezé Mensuel - N° 77 Décembre 2012
Page des élu-es sur Facebook
[email protected]
02 40 84 43 68
http://blog.elusvertsdereze.org/
[email protected]
Rezé à Gauche Toute !
Contact : 02 40 84 43 76
[email protected]
■ Oséo, banque publique des PME a été
créée en 2004 aide les entreprises en leur
prêtant de l’argent.
Le Fonds stratégique d’investissement
crée en 2008 entre dans leur capital.
La nouvelle banque publique, permettrait
un guichet unique pour aider au développement des PME.
Sur le papier tout est beau. La réalité semble l’être moins, et les risques de dérive
de l’organisme sont légion.
Trois principaux :
• Cette entité pourra entrer au capital
d’une société et lui octroyer des aides
publiques. Il y a là un risque évident de
conflit d’intérêts total, avec prise d’otage
complète. Dans ce système vous êtes
actionnaire mais vous êtes aussi prêteur.
• “90 % des décisions de la BPI seront
prises en région”. Il est clairement à
craindre que les décisions d’accorder des
prêts le soient en fonction de critères
politiques et un risque véritable de voir
une PME en difficulté sauvée, parce
qu’elle est dans un canton crucial pour
une prochaine élection.
• “Un nouveau Crédit Lyonnais”. En
1993, cet établissement s’est retrouvé
en quasi-faillite par des placements
massifs dans des entreprises risquées,
ou des opérations immobilières
hasardeuses qui entraînèrent une perte
de près de 20 milliards d’euros publics.
C’est pour cela que la BPI ne devrait être
qu’une garantie est rien de plus.
Groupe MODEM
Cap démocrate Rezé
Le Modem
n’a pas transmis
son texte
Groupe des élus d’opposition
de la Droite et du Centre
www.philippeseillier.com
06 62 14 63 48
Rezé Mensuel - N° 77 Décembre 2012
25
URGENCES
POMPIERS : 18
POLICE : 17
URGENCES MÉDICALES : 15
AMBULANCES : 15
SAMU SOCIAL : 115
Allo Enfance maltraitée : 119
(24h/24h) ou 01 53 06 68 68.
Du lundi au vendredi de 9h à 18h.
08 Victimes : 08 842 846 37
7j/7 de 9h à 21h, prix d’un appel local.
Accueil psychologique :
Accueil infirmier avec/sans rendez-vous :
17 rue du Bas-Landreau à Rezé.
Du lundi au vendredi de 8h30 à 19h.
Tél. 02 40 08 98 80.
CHIRURGIENS-DENTISTES
Dimanche 2 décembre :
Bruno Licht, 48 rue du LieutenantMarty, Saint-Sébastien-sur-Loire
(02 40 34 49 31)
Dimanche 9 : Gaëlle Audfray
Meriadec, 8 boulevard Blancho,
Nantes (02 40 47 06 35)
Dimanche 16 : Agnès Giumelli,
115 route de la Gare, Vertou
(02 40 34 04 64)
Dimanche 23 : Evelyne Pham, 4 rue
de l’Élan, Les Sorinières (02 40 05 77 27)
Lundi 24 : Elise Marty, 3 rue du
Printemps, Orvault (02 40 94 04 60)
Mardi 25 : Alain Tetard, 14 rue
Jean-Baptiste-Robert, Saint-Sébastiensur-Loire (02 40 80 57 75)
Dimanche 30 : Sophie Dallongeville,
25 rue Octave-Feuillet,
Nantes (02 51 72 77 22)
Lundi 31 : Yann Huchet, 13 rue du
Bêle, Nantes (02 40 30 24 06)
PHARMACIENS DE GARDE
Appeler le 32 37.
P
RATIQUE
toute l’info sur www.reze.fr
Le brûlage des déchets verts est interdit
Dans le cadre de la mise en œuvre du Grenelle de l’environnement
du 3 août 2009, la préfecture de Loire-Atlantique informe les
particuliers et les professionnels qu’il est interdit tout au long de
l’année de brûler les déchets du jardin à l’air libre. Ces déchets
doivent être éliminés par compostage, par broyage sur place ou en
les apportant à la déchèterie de Rezé, rue Pierre-Legendre.
Rens. 02 51 83 79 00 (service Réglementation).
Collecte de jouets
Pour un Noël Solidaire, venez déposer
vos jouets en bon état dans un sac
fermé, à la Croix Rouge française (64bis
rue Emile-Zola) les mardi et jeudi de
9h30 à 12h30. Ils seront distribués aux
familles bénéficiaires de l’aide
alimentaire quelques jours avant Noël.
Vaccination contre
la grippe saisonnière
Les vaccins sont disponibles en
pharmacie jusqu’au 31 janvier.
Il est gratuit pour les personnes âgées
de 65 et plus ou atteintes de certaines
maladies chroniques. Rens. 36 46.
Accompagnement de la sortie
d’hospitalisation des assurés
du régime général
de la Sécurité sociale
Vous allez être hospitalisé ou
vous sortez de l’hôpital dans quelques
jours et ne bénéficiez pas l’allocation
personnalisée à l’autonomie (APA),
la Caisse d’assurance retraite et de la
santé au travail (Carsat, ex-Cram) peut
vous apporter une aide si : votre état
de santé rend difficile certaines tâches
de la vie quotidienne, vous ignorez
comment faire pour poursuivre vos soins
tout en restant chez vous, vous souhaitez
savoir comment préparer votre reprise de
travail, votre maintien dans l’emploi.
Rens. 36 46.
Secours populaire
Ouverture du vestiaire, 66-68 rue ÉmileZola, les jeudi 6 et mercredis 12 et 19
décembre de 9h à 12h et de 14h à 17h.
Renseignements les jours d’ouverture :
02 51 70 03 81.
Cartes d’identité et passeports
Les demandes sont à déposer en mairie,
au service des formalités administratives.
Cartes nationales d’identité : du lundi au
vendredi de 8h30 à 12h30 et de 13h30 à
17h30, et le samedi de 9h à 12h.
Passeports biométriques : du lundi au
vendredi de 8h30 à 12h30 et de 13h30 à
16h30 ainsi que sur rendez-vous du lundi
au vendredi de 16h30 à 17h30 et le
samedi matin de 9h à 12h. Rens et
rendez-vous au 02 40 84 42 02.
Anorexie et boulimie
L’association Anorexiques et boulimiques
anonymes tient sa 3e convention
régionale les 1er décembre après-midi et
2 décembre matin à la maison de
quartier Madeleine-Champ-de-Mars,
22 rue Emile-Péhant à Nantes.
Gratuit. Rens 06 46 16 69 44.
ÉTAT CIVIL
26
NAISSANCES
MARIAGES
Du 15 août au 16 octobre : Poizot Suzie / Pauc Léa et Noël / Blanchet
Jean / Coubard Romane / Lefort Ewen / Bentahar Amine / Bienvenu
Raphaël / Geoffrit Daïty / Devassine Anatole / Trivun Pacôme / Perez
Maélia / Deluen Lucien / Judic Romane / Danion Fares / Fleurance Nina /
Benlarabi Safwane / Crouzet Amandine / Romann Cléo / Fourage Gabriel
/ Masson Léo / Benoit Margaux / Richard Klara / Gatius Tristan / Pineau
Léo / Laine Axel / Gatineau Slévyn / Lefenni Nassim / Alexandre Gabriel /
Pontier Léo / Selingue-Itema Guéret Kalyssa / Doitteau Roxane /
Haddouche Ayoub / Banting Juliette et Charlotte / Sauvaget Enzo /
Mamodo Narwane / Monthioux Penélopé / Clautour Nino / Hadjres Sarah
/ Paugam Louison / Demany Inès / Maillet Georges / Métrail Donovan /
Favreau Juliette / Michel Yann / Eveillard Queva Méonie / Belhassaine
Iliess / Leroux Bianca / Fautrat Jules / Lépinay Fouchard Eden / Boucher
Barrault Diego / Albert Lola / Sagot Lilou / Aouragh Manel / Laraison Anton
/ Thobie Clisson Enola / Szkop Léa et Emma / Aboab Elsa / Pasquiers
Yorann / Pothain Alizée / Lecourtois-Dréanic Ténéan / Pietrzak Romane /
Picaud Léa / Ekedi MBAPÉ Noah / Le Tohic Margo / Tichit Soen / Tocque
Vienne Lee-Oko / Gauthier Lyana / Lapel Jade / Tayeb-Cherif Louisa /
Chanson Anibri Tiziano / Demoersman Inès / Guével Enola / Le Flahec
Amaury / Bretaud Lucas / Plard Jonathan.
Hors commune : Oliveira Dominique et Faucheux Marina / Rousseau Vincent et Bertho Marie-Emeline / Vigneau Arnaud et Gauthier Anita / Lebeau
Thomas et Charbonnel Céline / Relet Matthieu et Davis Eugénie / Soulard
Florian et Guitteny Anne-Lise / Génetay Nicolas et Tartereaux Aurélie /
Daire Loïc et Chaboy Carole / Duthille Bertrand et Urbain Julie / Le Berre
Serge et Verneuil Scarlett. Du 15 septembre au 3 novembre : Bonnard
Sébastien et Mertens Jennifer / Brun François et Guillet Delphine / Poulain Emmanuel et Lagadec Estelle / Hincourt Stéphane et Robin Chrystèle
/ Cadot Simon et Diégo Ruiz Mathilde / Barat Romain et Delaunay Jessica
/ May Jean-Ludovic et Guillau Sylvie / Limacher Jean-Marc et Vatonne
Charlotte / Keles Halife et Damene Linda.
Rezé Mensuel - N° 77 Décembre 2012
DÉCÈS
Du 11 août au 20 octobre : Roy Gabrielle née Bonnet, 89 ans / Primault
Alain, 51 ans / Colasseau Geneviève née Beaufils, 92 ans / Chevalier René,
85 ans / Plas Maurice, 82 ans / Morin Marie née Pineau, 73 ans / Moysan
Alexandrine née Lequippe, 91 ans / Perocheaud Léa née Gautier, 81 ans /
Potéreau Gabriel, 92 ans / Rousseau Marie née Julienne, 82 ans / Ornh Joseph, 71 ans / Dubillot Jean-Claude, 76 ans / Dubois Lucien, 92 ans / Ouvrard Jean, 85 ans / Brédy Yvonne née Solas, 91 ans / Leloup Didier, 53 ans
/ Lasquellec Madeleine née Jaumouillé, 90 ans / Huet Marie née Bohan,
99 ans / Noguès Marguerite née Huet, 97 ans / Amori Mickaël, 25 ans /
Le Duigou Marie née Le Gall, 91 ans / Brenuchon Georges, 88 ans / Brochard Paul, 91 ans / Bonami Claude, 85 ans / Devilliers Gérard, 69 ans / Ginocchio Marie née Prin, 74 ans / Morel Madeleine née Bernard, 78 ans /
Janneau Claude, 66 ans / Girard Lucienne née Carré, 99 ans / Martineau
Maurice, 82 ans / Jallais Raymond, 98 ans / Guiteny André, 86 ans / Hubert Marie-Josephe née Forget, 60 ans / Valton Jeanne, 81 ans / Moreau
Madeleine née Bourlier, 90 ans / Barbosa Maria née Pinto, 74 ans / Guillou
Joseph, 89 ans / Lebeaupin Annette née Guiton, 72 ans / Jeanneau Suzanne née Larusse, 83 ans / Vinette Léontine née Eveillard, 95 ans / Leroux
Roger, 97 ans / Chauveau Pierre, 64 ans / Le Corre Virginie née Bourvic, 98
ans / Francheteau Yvonne née Pacaud, 103 ans / Eugènie Georges, 92 ans
/ Potéreau Lucienne née Buton, 91 ans / Brethomé Bernard, 77 ans / Gousseaut Steven, 21 ans / Parré Gaëtan, 58 ans / Poncelet Yannick, 54 ans /
Barach Pierrot, 80 ans / Chéneau Paulette née Perraud, 86 ans / Quistrebert Anne, 86 ans / Etienne Robert, 87 ans / Doret Jacqueline née Jaffry,
80 ans / Lambert Ivette, 85 ans / Chevallier Simone née Borgel, 92 ans /
Chéri Christian, 57 ans / Hinault Jean-Louis, 91 ans / Lamandé René, 86 ans
/ Aoustin Joseph, 88 ans / Palomino Gilbert, 76 ans.