infos securite sociale n°2 - Caisse de Sécurité Sociale
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infos securite sociale n°2 - Caisse de Sécurité Sociale
ORGANE DE COMMUNICATION DE LA CAISSE DE SECURITE SOCIALE PLACE DE L’OIT- TEL 889 19 - 45 - BP 102 -DAKAR N° 2 www;secusociale.sn E-mail :[email protected] JUIN 2004 La vie en toute sécurité CAISSE DE SÉCURITÉ SOCIALE Place de l’OIT – Tél 889 19 45 BP 102 - DAKAR www.secusociale.sn E-mail : [email protected] éditorial PAR PIERRE DA SILVA Défi " INFOS SECURITE SOCIALE " est né d'une forte volonté du Directeur Général de la Caisse de Sécurité Sociale de faire de la protection sociale une réalité et un vécu intense dans le quotidien de chaque sénégalais. Il grandit de la confiance faite à une équipe composée de femmes et d'hommes, agents de la Caisse de Sécurité Sociale non spécialistes de la communication sociale, mais imbue de cette foi qui soulève les montagnes et ne craint pas les défis. Le mot est lâché… DEFI ! DEFI de faire de " INFOS SECURITE SOCIALE " un journal de lecture agréable, même si le contenu des articles qui vous sont proposés peut sembler quelque peu hermétique ; DEFI de vous faire connaître tous vos droits, mais aussi vos obligations qui, si elles ne sont pas remplies, peuvent remettre en cause la devise de l'Association Internationale de la Sécurité Sociale (AISS) " pas de paix sans justice sociale, pas de justice sociale sans sécurité sociale " ; DEFI de vous simplifier la vie par une explication approfondie et adéquate de toutes les fa c ilités que l'In s t itution vous ouvre grâce à son site Internet, notamment les téléchargements, les télé déclarations et, dans peu de temps, les télépaiements ; DEFI, enfin, de nous mettre à votre service et de nous ouvrir à toutes vos préoccupations dans le domaine qui est le nôtre. C'est notre acte de foi, et nous vous y savons attentifs et ouverts ! INFOS SECURITE SOCIALE N° 02 JUIN 2004 3 sommaire INFOS SECURITE SOCIALE N°02. JUIN 2004 Trimestriel d’entreprise de la Caisse de Sécurité Sociale Place de l’OIT – Tél 889 19 45 BP 102 - DAKAR www.secusociale.sn E-mail : [email protected] DIRECTEUR DE LA PUBLICATION ET REDACTEUR EN CHEF Pierre DA SILVA COMITE DE REDACTION Ibrahima Ciré ANNE Abdoulaye FALL Pape DIOUF Thierno DIAKHATE Birame FAYE Mame Fatou BA Habibatou BA Cheikh Mbacké DIOP SECRETAIRE DE LA REDACTION Anne Marie Louise FALL DESSINS Sada DIA PHOTOS Saloum BADJI RECHERCHE DOCUMENTAIRE ET ARCHIVES Papa Samba BA CABINET CONSEIL REALISATION TECHNIQUE MCI-Point E Rue A Tél : 824 24 00 DAKAR IMPRESSION Technoedit- IMSA Tél. : 822 37 96 - B.P. 2003 Dakar 05 ACTUALITÉS • • • • Augmentation du taux des prestations familiales Revalorisation des rentes d’accidents du travail Départ de Monsieur Djiby NGOM Atelier sur les régimes de pensions et le financement de la sécurité sociale • Assises de l’Observatoire National des AT/MP 08 ACTUALITÉS INTERNATIONALES • La Conférence Interafricaine de la Prévoyance Sociale (CIPRES) • 92ème Conférence Internationale du Travail ( BIT) 09 • • • • • PANORAMA DE LA SÉCURITÉ SOCIALE Le comité d’hygiène et de sécurité La prévention des risques professionnels dans le bâtiment La réparation des ATMP L’Action Sanitaire, Sociale et Familiale L’évolution des taux des prestations familiales 16 LA PAROLE À • Monsieur Cheikh Mamoudou NIANG – Chef d’agence de la Caisse de Sécurité Sociale de Pikine Guédiawaye 18 DOSSIERS • Les télés déclarations… et votre vie est simplifiée ! • Tout ce que vous devez savoir sur les congés de maternité 25 QUESTIONS PRATIQUES • La prise en charge d’un dossier accident du travail 4 INFOS SECURITE SOCIALE N° 02 JUIN 2004 actualités PAR ABDOULAYE FALL Atelier sur les régimes de pension et le financement de la sécurité sociale LE CENTRE INTERNATIONAL DE FORMATION DE TURIN EN ITALIE a abrité du 15 mars au 2 avril 2004, un atelier sur les régimes de pension et le financement de la Sécurité Sociale. L'atelier, cofinancé par le Ministère Italien des Affaires Etrangères et organisé sous l'égide de l'Organisation Internationale du Travail (OIT), a enregistré 19 représentants de ministères, d' organismes de sécurité sociale, de syndicats de travailleurs , d' employeurs , ressortissants du Burundi, du Cameroun, de la Cote d' Ivoire , du Gabon , de la Guinée, du Mali , du Niger, du Maroc , de la République Démocratique du Congo, du Sénégal et de la Tunisie. Les activités de l'atelier sont composées de thèmes développés à TURIN sous forme de modules et d'une visite d'étude à Bruxelles en Belgique : - LES MODULES La sécurité sociale et la protection sociale ; ·la protection sociale : première priorité de la politique sociale nationale ·un ou plusieurs modèles de protection sociale ? ·les normes internationales du travail. ·Les régimes de pensions ; ·les systèmes de pensions ; ·les prestations de vieillesse, d'invalidité, de survivants ; ·les fonds de pension et les prestations complémentaires. Le financement de la sécurité sociale : ·les systèmes de protection sociale et leur environnement économique et social ; ·les principes de financement et les systèmes financiers ; ·les techniques statistiques et actuarielles de la sécurité sociale ; ·l'investissement et la gestion financière des fonds de la sécurité sociale. - LA VISITE D'ÉTUDES Un séjour d'études, d'une durée de 3 jours à Bruxelles, a offert la possibilité aux participants de visiter les organismes de sécurité sociale suivants : ·L'Office National de Sécurité Sociale (ONSS) ·La Banque Carrefour de Sécurité Sociale (BCSS) ·Le Compte Individuel Multisectoriel (CIMIR / FB Assurances) ·L' In s t itut National d'A s s u rances Sociales pour Trava illeurs Indépendants (INASTI) ·L'Office National des Pensions (ONP) L'atelier a permis aux participants d'acquérir des compétences en planification et en gestion des régimes de Sécurité Sociale. Les aspects économiques et les implications financières des régimes de sécurité sociale ont été maîtrisés. Il a constitué aussi une occasion d'échanges d'expériences entre acteurs de la sécurité sociale d'horizons divers. Il est heureux que le Directeur Général de la Caisse de Sécurité Sociale ait pris la décision pertinente d'assurer la participation de cadres supérieurs à cet atelier depuis l'année dernière. INFOS SECURITE SOCIALE N° 02 JUIN 2004 5 a c t u a l i t é s Assises de l’Observatoire National des Accidents du Travail et des Maladies Professionnelles PAR PIERRE DA SILVA DANS LE CADRE DE LA MISE EN PLACE d'un Observatoire Sous-régional des Accidents du Travail et Maladies Professionnelles, le 4ème Forum des Comités d'Hygiène et de Sécurité, tenu à Cotonou du 4 au 9 août 2002, avait recommandé la tenue d'assises nationales dans les Etats membres. Ces assises nationales, pour notre pays, ont eu lieu le 23 mars 2004 à l'Hôtel SAVANA de Dakar. Après la cérémonie d'ouverture présidée par Monsieur Yéro DE, Ministre de la Fonction Publique, du Travail, de l'Emploi et des Organisations Professionnelles, en présence de Monsieur Pape Alassane DIENG, Président du Conseil d'Administration, Monsieur Francisco MONTEIRO, représentant le Directeur du BIT et de Monsieur Ahmadou Yéri DIOP, Directeur Général de la Caisse de Sécurité Sociale, les participants ont eu droit à plusieurs communications suivies de discussions. La rencontre, qui rassemblait 87 participants dont des médecins d'entreprises, des responsables de santé et sécurité de plusieurs sociétés, des responsables syndicaux, des éléments du Groupement National des Sapeurs Pompiers et de la Police, a abouti à un certain nombre de recommandations parmi lesquelles : La conception et la mise en œuvre d'une large campagne de sensibilisation et d'information en vue de l'éducation des employeurs et travailleurs à la mentalité de prévention des risques professionnels ;La mise en place d'indicateurs de sécurité et de statistiques d'accidents du travail fiables ; L'actualisation de la liste des produits dangereux et de la liste des maladies professionnelles. 6 INFOS SECURITE SOCIALE N° 02 JUIN 2004 OBJECTIFS DE L'OBSERVATOIRE NATIONAL DES ATMP Création d'un répertoire national des acteurs de l'Observatoire ; Création d'un recueil de textes en matière de santé et sécurité au travail ; Mise en place d'un système d'information et de statistiques via un site WEB ; Confection de la cartographie des risques professionnels au plan national. Augmentation du taux des prestations familiales Par Mame Fatou BA Le Conseil d'administration de la Caisse de Sécurité Sociale lors de sa séance du 17 Avril 2004 a procédé à l'augmentation du niveau des allocations familiales,des allocations de maternité et des allocations prénatales. Le taux desdites allocations est porté à 2000 francs par enfant et par mois. La décision a pris effet le 1 Avril 2004. Un doyen nous quitte... M.Djiby NGOM, admis à faire valoir ses droits à la retraite ! C'est par un sympathique cocktail, le vendredi 30 avril 2004, que la Direction Technique, en présence de Monsieur le Directeur Général, du Secrétaire Général, des Directeurs et Chefs de service, a tenu à fêter le départ à la retraite du Doyen Djiby NGOM. Monsieur NGOM entame une nouvelle vie après 40 ans de bons et loyaux services à la Caisse de Sécurité Sociale où il est entré en 1964 comme assistant de série. Après avoir gravi de multiples échelons et assuré plusieurs fois les fonctions de Chef d'Agence régionale, il était - au moment de son départ - Chef de la Division de la Sécurité Sociale des Emigrés. Véritable monument de la sécurité sociale - il a décroché, il y a quelques années le Certificat du Centre National d'Etudes Supérieures de Sécurité Sociale (CNESSS) de Saint Etienne en France - Monsieur NGOM entretenait à la perfection le culte du travail bien fait, de l'humilité, de la bonhomie, mais aussi et surtout de la sagesse et de l'enthousiasme, toutes choses que le Directeur Général a rappelées dans son speech d'au revoir. Bon repos et plein succès dans ta nouvelle vie, Doyen ! Par Pierre DA SILVA Revalorisation des rentes accidents du travail et des maladies professionnelles Le Conseil d'administration de la Caisse de Sécurité Sociale, lors de sa séance du 17 Mars 2004 a procédé à la revalorisation des rentes accidents du travail et maladies professionnelles afin de contribuer à l'amélioration des conditions de vie des crédirentiers. Le taux de cette revalorisation est fixé à 5%. Le montant de la hausse est variable selon le taux d'incapacité de la victime et son salaire de base. La date d'effet est rétroactivement fixée au 1 janvier 2003. INFOS SECURITE SOCIALE N° 02 JUIN 2004 7 a c t u a l i t é s i n t e r n a t i o n a l e s PAR MOUSTAPHA LEYE LA CONFERENCE INTERAFRICAINE DE LA PREVOYANCE SOCIALE (CIPRES) Le Sénégal signataire de l'Acte constitutif LE TRAITÉ INSTITUANT LA CONFÉRENCE INTERAFRICAINE DE LA PRÉVOYANCE SOCIALE (CIPRES) a été signé le 21 septembre 1993 à Abidjan par quinze Etats Africains : Bénin, Burkina Faso, Cameroun, Centrafrique, Comores, Congo, Côte d'Ivoire, Gabon, Guinée Equatoriale, Mali, Niger, Sénégal, Tchad, Togo. Les Ministres Serigne DIOP et Pape Ousmane SAKHO exerçant alors respectivement les tutelles Technique et Financière ont signé, pour le Sénégal, l'Acte Constitutif. Dans son préambule, le tra ité souligne notamment la volonté exprimée par les Etats signataires : - d'établir et de consolider les liens d'intégra t i o n économique et sociale ; - de juguler les déficiences de gestion de leurs organismes de pré voyance sociale ; - de poursuivre en commun la ra t i o n a lisation du fonctionnement de leurs systèmes de pré voya n c e sociale. Les objectifs poursuivis par la Confé rence, et d é c linés dans une déclaration, se résument comme suit : · adopter des règles communes de gestion · instituer un contrôle de la gestion des org a n i s m e s tendant à l'harmonisation des dispositions législatives et ré g l e m e n t a i res applicables aux organismes et aux régimes de pré voyance sociale ; ·fa c iliter la formation initiale et permanente des cadres et techniciens des organismes de pré voya n c e sociale des Etats membre s . Pour ré a liser ces objectifs, la CIPRES s'est dotée des o rganes suivants : -le Conseil des Ministres ; -la Commission régionale de surve illance de la prévoyance Sociale ; -l'Inspection Régionale de la Pré voyance Sociale. C'est ainsi que, du 03 au 21 mai dernier, une délégation de trois Inspecteurs dirigée par Monsieur Pierre A. Kossi AGBO KOU a séjourné au Sénégal pour la revue des Activités et p a r t i c u lièrement celles du recouvrement et de la Comptabilité de la Caisse de Sécurité Sociale. 92ème SESSION DE LA CONFERENCE INTERNATIONALE DU TRAVAIL A GENEVE Les Etats membres de l’OIT (Organisation Internationale du Travail) se sont réunis à la Conférence Internationale du Travail qui se tient chaque année au mois de juin. La Confé rence, qui est souvent comparée à un parlement international du travail, a plusieurs fonctions : Elle élabore et adopte des normes internationales du t rava il, sous forme de conventions et de recommandations ; E lle suit l’application des conventions et recommandations au niveau national ; Elle examine le rapport global préparé par le Bureau dans le cadre de la procédure de suivi imposée par la D é c l a ration re l a t i ve aux principes et dro it s fondamentaux au travail (1998). La Confé rence est également un forum où sont d é b a ttus li b rement, et parfois avec passion, les problèmes sociaux et du travail qui intéressent le monde entier. Les questions inscrites à l’ordre du jour la 92ème Conférence sont les suivantes : Rapport du Président du Conseil d’Administration et du 8 INFOS SECURITE SOCIALE N° 02 JUIN 2004 Directeur Général PROGRAMME ET BUDGET In formations et rapports sur l’application des conventions et recommandations. A côté de ces points inscrits d’office, figurent ceux i n s c r its par la Conférence et par le Conseil d’Administration tels : La mise en valeur des ressources humaines et la formation – révision de la recommandation N° 150 sur la mise en valeur des ressources humaines Le travail dans le secteur de la pêche – discussions en vue de l’adoption de normes d’ensemble Travailleurs migrants (discussion générale fondée sur une approche intégrée). Les lecteurs de « INFOS SECURITE SOCIALE » pourront recueillir toutes les informations sur cette importante conférence pour le monde du travail dans le site du BIT : www.ilo.org Recueilli par Pierre DA SILVA panorama de la sécurité sociale Le comité d’hygiène et de sécurité du travail Un cadre d’expression et de dialogue dans l’entreprise INTRODUCTION DE MAUVAISES CONDITIONS DE TRAVA I L, faites d'agressions p hy s i q u e s e t c h i m i qu e s n o t am m en t , p eu v en t ê t re s o u rc e s d e m al a d i es et d'accidents. Pour mieux cerner les relations entre la santé-sécurité et le t rava il, il est important de s'interroger sur l'activité professionnelle sous toutes ses formes et natures et sur son contenu dans toutes ses dimensions. A l'analyse, la complexité de ces relations et leurs implications commandent la mise en place de tout un disposit if sécurit a i re qui repose essentiellement sur la prévention. Les risques professionnels (accidents du travail et maladies professionnelles) font des milliers de victimes à travers le monde. Le Sénégal n'est pas à l'abri. Pour des raisons socio-économiques et du fait des souffrances humaines, la prévention est d'une importance capitale et nécessite la collaboration entre employeurs, travailleurs et organisations professionnelles (syndicats). La sécurité qui vise la conservation de l'intégrité physique et psychique des personnes, la protection des biens matériels et la protection de l'environnement est une préoccupation constante et se conçoit autour d'axes de prévention tracés par les employeurs avec les acteurs constitués sur une base pluridiscipli n a i re, comme le Médecin du travail, l'Ingénieur de sécurité, l'Ergonome, l'administration du travail et les travailleurs eux même. La poursuite de ces objectifs est soutenue par des normes juridiques parmi lesquelles on retient notamment: - les Conventions et Recommandations de l'O.I.T., - le Code du travail institué par la loi 97-17 du 1er Décembre 1997, - le Code de sécurité sociale institué par la loi 73-37 du 31 Juillet 1973, - le décret 89-1329 du 7 Novembre 1989 modifié par le décret 90-888 du 09 Août 1990 relatif à la médecine d'entreprise, - le décret 94-244 du 07 Mars 1994. Ce dernier texte vise l'amélioration du cadre juridique et la mise en cohérence des normes édictées pour constituer le dispositif de santé des travailleurs et de sécurité des moyens de production et des lieux de travail. Avec le Comité d'Hygiène et de Sécurité du Travail comme instrument d'échange et de concertation, c'est déjà un pas important qui est accompli dans la recherche de solutions au management des risques professionnels. Mais à présent il est surtout question, dix (10) ans après que le cadre a été institutionnalisé, de jeter un regard critique sur son sort et sur certaines insuffisances d'ordre juridique qui limitent la portée de son efficacité. 1 LE CHST, une organisation institutionnelle PAR IBRAHIMA CIRE ANNE L'institution des CHST trouve sa base légale dans les dispositions du Code du travail du Sénégal relatives à l'hygiène et la sécurité en milieu de travail (Titre XI- INFOS SECURITE SOCIALE N° 02 JUIN 2004 9 p a n o r a m a d e l a Hygiène et Sécurité, articles L167 à L187). Le décret 94-244 du 07 mars 1994 fixant les modalités d'organisation et de fonctionnement des CHST a rendu obligatoire leur création dans tous les établissements occupant au moins 50 salariés et dans ceux dont la nature, l'agencement ou l'équipement des locaux le justifient. Pour la constitution de l'effectif considéré, il est fait référence au décret N°67-1360 du 09 décembre 1967 relatif aux délégués du personnel, en prenant en compte, o u t re les trava illeurs permanents, les apprentis, les travailleurs à l'essai, les journaliers et saisonniers totalisant dans l'année l'équivalent de 06 mois de travail au service de l'établissement, les gérants ou représentants liés par un contrat. 2 Constitution du CHST Le CHST se compose de membres que le décret a visé ès qualité, de membres cooptés par ces derniers, mais il peut s'attacher aussi les compétences d'autres personnes. A) MEMBRES ÈS QUALITÉ L'article 3 du décret 94-244 dispose que les membres ès qualité du CHST sont : - Le chef d'établissement: le chef d'établissement peut se faire représenter et, compte tenu du fait qu'il est investi de la fonction de président de l'institution, cela suppose aussi que son représentant dispose de suffisamment de pouvoirs de décision par rapport aux mesures à prendre en matière d'hygiène et de sécurité, - Le médecin du Travail : le décret 89-1329 du 07 novembre 1989 fixant l'organisation et les règles de fonctionnement des services de médecine du trava il dispose que le médecin du travail est obligatoirement associé à l'étude de toute nouvelle technique de production et à la formation des secouristes pour les locaux où sont effectués des travaux dangereux. Il est consulté sur les projets de construction ou d'aménagements nouveaux, de modifications apportées aux équipements. Afin de prévenir les risques professionnels, il est informé de la nature et de la composition des produits utilisés par les travailleurs ainsi que de leurs modalités d'emploi, des résultats de toutes les mesures et analyses effectuées en matière d'hygiène et de sécurité dans l'entreprise. Il effectue ou fait effectuer des prélèvements et des mesures aux fins d'analyse et doit consacrer à sa mission en milieu 10 INFOS SECURITE SOCIALE N° 02 JUIN 2004 s é c u r i t é s o c i a l e de travail, au moins le tiers de son temps de présence. Ces attributions, entre autres, placent le médecin du travail obligatoirement au cœur de tout dispositif de santé et de sécurité, y compris le CHST. - Le responsable de la sécurité : sa fonction dans l'entreprise le prédestine à être valablement membre du CHST. C'est pourquoi, le chef du service de sécurité ou l'agent chargé de la sécurité est également membre ès qualité du CHST. B) MEMBRES COOPTÉS Le CHST comprend en outre trois (03) membres cooptés par les membres ès qualité, en fonction de leurs connaissances du milieu du trava il et des questions d'hygiène et de sécurité, pour un mandat de trois (03) ans renouvelables. Ils ont des suppléants qui les remplacent et qui sont désignés dans les mêmes conditions. C) ACTEURS À VOIX CONSULTATIVE Compte tenu de la nature de leurs missions, les délégués du personnel peuvent assister aux réunions des CHST avec voix consultative. En effet, l'article L.218 du Code du travail énumère parmi les missions dévolues aux délégués du personnel celle de " veiller à l'application des prescriptions relatives à l'hygiène et à la sécurité des travailleurs et de proposer toutes mesures utiles à ce sujet ". D ' a u t res personnes re s s o u rces ayant la qualification technique requise peuvent occasionnellement participer aux travaux du CHST, avec voix consultative, sur invitation de ses membres. Sont généralement visés : le responsable de la formation, l'infirmier(e) du travail, etc. 3 Les attributions du CHST Le rôle général du CHST est d'aider à asseoir des comportements et des mesures efficaces pouvant assurer la protection de la santé et de la sécurité des travailleurs. Ses missions définies par l'article 5 du décret 94-244 sont : ·contribuer à la protection de la santé et de la sécurité des salariés et à l'amélioration des conditions de travail ; · procéder ou faire procéder à une enquête à l'occasion de chaque accident du travail ou maladie professionnelle grave, ayant entraîné la mort ou paraissant devo i r entraîner une incapacité permanente et pour le fait de l'existence de danger grave, d'une série d'accidents fréquents et de l'atteinte de plusieurs travailleurs ; · s'assurer de l'application des prescriptions légales et ré g l e m e n t a i res, ainsi que des consignes re l a t i ves à La question de la personnalité civile du CHST se pose, et avec elle celle de sa capacité à acquérir et gérer un patrimoine, contracter, recevoir des dons et legs, mais aussi et surtout ester en justice. Cela implique, avec la réglementation actuellement en vigueur qui reste muette sur la question, que la responsabilité du CHST est diluée dans celle de l'employeur censé être le garant de l'intérêt général dans l'entreprise. l'hygiène et à la sécurité et de la bonne utilisation des m oyens de protection individuelle et coll e c t i ve, des équipements, instruments et outils de sécurité (ex. : boites de secours) ; · assurer la formation des équipes chargées des services d'incendie et de sauvetage et veiller à l'observation des consignes grâce au concours des organismes agréés et des services compétents; · développer le ré f l e xe de sécurité au niveau des travailleurs et les associer aux actions d'amélioration des conditions de travail. L'exercice correct de ces missions par les membres du comité se mesure par leur capacité à proposer des actions de pré vention à l'employeur qui détient les moye n s permettant leur mise en œuvre. A ce titre, la pratique de l'IEC dont les objectifs sont de faire connaître par l'information juste et de faire changer d'attitude et de comportement par la persuasion et la motivation est compatible avec les actions et démarches des CHST qui intègrent de plus en plus la question du SIDA et des IST en entreprise dans leurs programmes. 4 Le fonctionnement du CHST La question de la personnalité civile du CHST se pose, et avec elle celle de sa capacité à acquérir et gérer un patrimoine, contracter, recevoir des dons et legs, mais aussi et surtout ester en justice. Cela implique, avec la réglementation actuellement en vigueur qui reste muette sur la question, que la responsabilité du CHST est diluée dans celle de l'employeur censé être le garant de l'intérêt général dans l'entreprise. Le CHST qui est l'affa i re de tous, acteurs comme bénéficiaires dans l'entreprise, est animé par une équipe coordonnée par celui qui est investi de la qualité de président et qui convoque les réunions. Les réunions peuvent aussi se tenir à la suite d'un accident grave, à la demande de 2 membres au moins, ou sur décision de l'inspecteur du travail du ressort, du fait généralement de blocage dans le fonctionnement. Le président La fonction est dévolue au chef d'établissement ou son représentant. Il est chargé de : · Etablir les projets d'ordre du jour des réunions et les convoquer, · Présider les réunions du CHST, · Fournir toutes les informations nécessaires à l'accomplissement de la mission du CHST, · Etablir avec les autres membres du CHST la liste des substances et produits dangereux, ainsi que la liste des risques réels ou potentiels, · Elaborer, en rapport avec les autres membres du CHST, un pro g ramme annuel de pré vention des risques professionnels, · Présenter au CHST un rapport écrit faisant le bilan de la situation générale sur l'hygiène et la sécurité prévalant dans l'établissement, · Rédiger les procès verbaux des réunions. Le secrétaire La fonction de secrétaire est exercée par le chef du service sécurité ou l'agent chargé des questions de sécurité. Le Secrétaire est chargé, entre autres, de : · Assurer l'administration et le fonctionnement du CHST, · Rassembler et traiter toutes les informations relatives à la sécurité et à la santé des travailleurs, notamment les statistiques d'accidents et de maladies professionnelles, · Dresser les procès verbaux des réunions sous la responsabilité du président du CHST. (À SUIVRE). INFOS SECURITE SOCIALE N° 02 JUIN 2004 11 p a n o r a m a d e l a s é c u r i t é s o c i a l e La prévention des risques professionnels dans le secteur du bâtiment et des travaux publics Un enjeu social crucial pour le Sénégal DEPUIS PLUS D'UNE DIZAINE D'ANNÉES, le Sénégal a connu une forte pro lifération de chantiers plus ou moins ré g l e m e n t a i res dans le secteur du Bâtiment et des Travaux Publi c s . Il va de soi que ce type d'activités aussi riches et variées de re s s o u rces humaines a fortement participé à l'acc roissement de la population active qui, d'une façon ou d'une a u t re, peut ne pas détenir les rudiments de la pré vention des risques pro fessionnels liés à ce type d'exploit a t i o n . Si les statistiques de la Caisse de Sécurit é Sociale nous permettent d'appré c i e r l'augmentation des employeurs aff iliés à la Caisse pendant une année (9.000 à 12.000), tel n'est pas le cas dans le secteur 12 mis en cause et dont les effe c t ifs sont d iff i c ilement maîtrisables eu égard à sa c o n f i g u ration souvent anarchique et au d é f i c it de dépistages par les institutions compétentes en la matière . Au Sénégal, les accidents du trava il et maladies professionnelles liés au secteur du Bâtiment et des Travaux Publi c s connaissent un accroissement inquiétant. Cette situation peut bien être redevable à un manque d'un système d'organisation et de gestion de la sécurité et de la santé au trava il dans le secteur du BTP mais aussi à l ' u t ilisation de matériels souvent vétustes ou non conformes, nécessitant le plus souvent un apprentissage ra rement assuré . Fort de ce constat alarmant, la Caisse de INFOS SECURITE SOCIALE N° 02 JUIN 2004 PAR BIRAME FAYE S é c u r ité Sociale ne saura it passer sous s ilence la décimation de cette population, victime d'absence ou de modestie d'équipements de protection individuelle ou col ective. Le propos de notre message est de suggérer un système d'organisation de la gestion de la pré vention dans le BTP à l'image de ce qui se passe dans beaucoup de pays européens. En raison du cara c t è re tempora i re ou m o b ile, il a été souvent diff i c ile de mett re en place un Comité d'Hygiène et de Sécurité. Pour cette raison il est d'abord proposé la mise en place d'un organisme pro fe s s i o n n e l de pré vention du bâtiment et des travaux publics chargé de définir le rôle et la mission des Comités qui lui seront aff iliés. La mise en place d'un tel disposit if permettra une meill e u re supervision des actions de sécurité et santé au trava il dans les chantiers. Ces derniers pourro n t bénéficier du conseil en sécurité et en hygiène du trava il dans le BTP. Ainsi, ces comités du BTP pourront de façon e fficace procéder à des enquêtes techniques sur les causes des AT/MP même dans les entreprises à faibles effe c t ifs. L' o b j e c t if visé est de donner les compétences nécessaires aux entreprises du BTP d'étudier les conditions de trava il et de susciter des init i a t i ves pour une meill e u re prise en compte des questions de sécurité tout en menant des actions d'information et de conseil en matière de prévention et ce au pro f it de tous les travailleurs. " La sécurité, c'est l'affa i re de tous " ; cette a ffirmation est de l'époque où l'on pensait que la pré vention était uniquement du ressort de l'employeur. Pour engager la responsabilité de tous, il paraît opportun de substituer le slogan cidessus par un autre : " La sécurité, c'est l'affaire de chacun ". Afin de parfa i re l'organisation citée cidessus, il se révèle important de donner la liste des principaux intervenants en prévention dans l'acte de construire : - Le Maître d'Ouvrage, qui nomme le c o o rdonnateur chargé principalement des questions de gestion de la sécurité santé au travail. - Le Maître d'œuvre - L'Entrepreneur - Le Comité d'Hygiène et Sécurité, dont le médecin d'entreprise doit être membre - Le Trava illeur indépendant Ces acteurs auront à fa i re appliquer les neuf principes généraux qui sont les suivants : . Eviter les risques ; . Evaluer les risques qui ne peuvent pas être évités ; . Combattre les risques à la source ; . Adapter le trava il à l'homme, en particulier en ce qui concerne la conception des postes de trava il ainsi que le choix des équipements de trava il et des méthodes de trava il et de production, en vue notamment de li m iter le trava il monotone et le trava il cadencé et de réduire les effets de ceux-ci sur la santé ; . Remplacer ce qui est dangereux par ce qui n'est pas dangereux ou par ce qui est moins dangereux ; .Planifier la pré vention en y intégrant, dans un ensemble cohérent, la technique, l'organisation du travail, les relations sociales et l'influence des facteurs ambiants ; . Pre n d re des mesures de protection col ective en leur donnant la priorité sur les mesures de protection individuelle ; . Donner les instructions appropriées aux trava illeurs et s'assure r, en permanence, qu'ils les appliquent. Une bonne gestion de la politique de prévention dans le secteur du BTP nous permet de disposer de statistiques d'AT/MP fiables qui dicteront le plan d'action à mener dans l'avenir. M a l h e u reusement, notre réglementation en matière d'hygiène et de sécurité dans le domaine du bâtiment et travaux publics n'a pas évolué d'une manière signif i c a t i ve. A ce sujet, une concertation entre les différents acteurs institutionnels, privés, employeurs et trava illeurs urge afin d'arriver à mett re l'accent notamment sur l'importance de la détection d'accidents du trava il dans ces a c t i v ités ; sur l'obligation d'application des principes généraux de pré vention et sur la lutte contre les risques créés par les travaux en co-a c t i v it é . Il est évident qu'aujourd'hui, au Sénégal, la dive r s ité des intervenants dans l'acte de construire, maîtres d'ouvrage, maître s d'œuvre, coordonnateurs, et entreprises de toutes tailles a engendré des difficultés certaines pour le management de la prévention des AT/MP sur les chantiers du BTP. En 2003, la Caisse de Sécurité Sociale a enregistré Mille six cent neuf Accidents du Trava il déclarés dans le BTP, loin des chiffre s réels beaucoup plus élevés. En matière d'accidents du travail, le BTP reste en tête par rapport aux autre s secteurs d'activit é s . INFOS SECURITE SOCIALE N° 02 JUIN 2004 13 p a n o r a m a d e l a s é c u r i t é s o c i a l e Les accidents du travail et maladies professionnelles Les personnes protégées PAR PAPE DIOUF QUE LA PROTECTION CONTRE LES RISQUES PROFESSIONNELS s'étende à toutes les catégories socio professionnelles et concerne aussi bien les nationaux que les résidents étrangers, c'est une simple question de justice sociale qui découle du principe de solidarité sur lequel repose toute idée de sécurité sociale. Mais, pour des raisons pratiques et historiques, cet idéal d'universalité constitue une entreprise gigantesque pour un pays en voie de développement comme le Sénégal. C'est la raison pour laquelle, les autorités sénégalaises se sont d'abord surtout préoccupées des trava illeurs salariés des entreprises structurées, dont les activités professionneles sont considérées comme comportant des risques relativement élevés. Cette prééminence des salariés dans le système de réparation des accidents du trava il et maladies professionnelles résulte de deux (2) raisons essentielles : Les salariés sont généralement bien organisés, Leur contrôle est plus aisé du fait de leur rattachement à un employeur. De l'analyse de cette situation, il ressort que le champ d'application personnel de la Branche des Accidents du Travail et Maladies Professionnelles, défini par l'article 36 du Code de la Sécurité Sociale, n'intègre, pour l'essentiel, que les travailleurs salariés du secteur privé et para public relevant du Code du Travail et du Code la Marine Marchande. Le législateur sénégalais n'a pas fa it de discrimination au niveau du choix des salariés à protéger, contrairement à une pratique très répandue au début de la Sécurité Sociale où il était courant d'exclure de la protection contre les risques pro fessionnels, les trava illeurs dont les salaires excédaient un certain montant, au motif qu'ils couraient des risques moindres et pouvaient en tout état de cause s'assurer eux-mêmes. Par ailleurs, la législation sur les Accidents du Travail et Maladies Professionnelles prône une égalité de tra itement entre nationaux et étrangers exe rçant leurs activités professionnelles sur le territoire sénégalais, car pour que la loi s'applique, il suff it simplement d'avoir la qualité de salarié, quelle que soit la nationalité du travailleur. Le champ d'application de la Branche des A ccidents du Travail et Maladies Professionnelles apparaît donc plus étendu 14 que celui de la Branche des Prestations Familiales, surtout quand on sait qu'en plus des travailleurs salariés sus nommés, la loi a prévu la couverture de certaines personnes qui n'ont pas à proprement parler la qualité de salarié, mais qui sont assimilées aux travailleurs salariés et bénéficient de ce fait de la protection contre les Accidents du Trava il et Maladies Professionnelles. Il s'agit notamment des dirigeants de quelques sociétés, de gérants de coopératives, de personnes suivant des cours de formation ou de perfectionnement ou bénéficiant de mesures de réadaptation, des détenus, d'apprentis et d'assurés volontaires. En définit i ve, les personnes pouvant bénéficier des prestations servies par la Caisse de Sécurité Sociale, au tit re de la Branche des Risques Professionnels sont : - Les travailleurs salariés du secteur privé et para public, - Les membres des sociétés coopératives ouvrières et de production, - Les gérants de sociétés à responsabilité limitée, - Les PDG et DG des sociétés anonymes, - Les apprentis, - Les élèves de l'Enseignement Technique, - Les stagiaires des Secteurs Para Public et Privé, - Les détenus exe rçant un travail pénal, Les assurés volontaires. On aura constaté que les agents de l'Etat nommés dans un emploi permanent d'un cadre d'une administration publi q u e , communément appelés fonctionnaires, sont exclus du champ d'application de la loi puisque l 'Etat est considéré comme étant son propre assureur, sauf à l'égard de ses agents non-fo n c t i o n n a i res qui re l è ve n t évidemment du régime géré par la Caisse de Sécurité Sociale. De toute évidence, il ressort de l'examen de la situation ainsi décrite que, nonobstant la couverture par assimilation de certaines personnes, il existe encore d'autre s catégories de trava illeurs notamment celles INFOS SECURITE SOCIALE N° 02 JUIN 2004 qui exe rcent des activités pour leur pro p re compte, qui ne sont pas couvertes par la législation sur les Accidents du Travail et Maladies Professionnelles, bien qu'elles soient confrontées à un problème de protection contre les risques pro fessionnels, qu'elles côtoient tous les jours. Cependant, il convient de reconnaître que chaque pays a sa conception des relations sociales et peut donc être amené à dégager un ordre de priorité et un étalement dans le temps de ses réalisations sociales en fonction de ses possibilités et des besoins à satisfaire. C'est dans cet esprit que la Caisse de Sécurité Sociale a entrepris depuis le 22 mai 1996, suite à une volonté politique affichée par les pouvoirs publics, d'élargir la protection contre les risques pro fessionnels aux travailleurs non salariés par un projet test d'assurance volontaire. Les résultats enregistrés dans ce domaine sont encore insignifiants du fa it de la réticence de certains travailleurs du secteur de l'économie informelle à adhérer à toute forme d'organisations structurées. Il s'agira alors de repenser le projet pour vaincre la réticence des dits travailleurs, afin que l'élargissement de la protection contre les risques pro fessionnels aux non salariés soit une ré a lité permettant de donner à la notion de sécurité sociale sa pleine signification. " Cette forme de justice, cette conception de l'égalité qui n'exclue personne et qui fait de chaque citoyen un assuré et non un assisté " Bibliographie " Introduction à la Sécurité Sociale " Pierre LAROCQUE. Loi 73-37 du 31.07.73, portant Code de Sécurité Sociale. Recueil des textes fondamentaux de la Caisse de Sécurité Sociale- avril 1993. Documents relatifs à la protection sociale des travailleurs du secteur de l'économie- informelle - mai 1996 à juillet 2000. L’Action sanitaire, sociale et familiale PAR ABIBATOU DIOUF Analyse du fonctionnement des centres de Protection Maternelle et Infantile (PMI) LA CAISSE DE SÉCURITÉ SOCIALE a mis en place un système d'action sanitaires sociale et familiale depuis 1956 pour la protection de la mère et de l'enfant. Ce système conçu pour, entre autres, combler les insuffisances du système national de santé, se développe sous plusieurs formes :l’action préventive, curative et les activités du laboratoire L'ACTION PREVENTIVE La Caisse de Sécurité Sociale, par l'entremise de ses centres médicauxsociaux, implantés à COLOBANE, PIKINEG U E D I AWAYE et OUA G O U - N I AY E S apporte sa pleine contribution à la protection de la mère et de l'enfant en dégageant des moyens humains et matériels très importants. C e tte contribution se tra d u it par des actions de prévention dans le domaine de la santé maternelle et infantile, à travers notamment des consultations prénatales, des consultations de planning familial, des consultations d'enfants sains par le suivi de leur développement staturo-pondéral, des démonstrations nutritionnelles et la vaccination. Sous ce rapport, les données statistiques de l'Action Sanitaire, Sociale et Familiale sur les trois dernières années sont révélatrices de l'ampleur des actions de prévention menées par la Caisse et qui e m b rassent pratiquement tous les secteurs d'activités de la pédiatrie préventive : 4000 femmes enceintes vaccinées entre 2001 et 2003 ; 9000 femmes enceintes consultées de 2001 à 2003 ; 2000 femmes actives dans le domaine du planning familial. L'ACTION CURATIVE C e tte action a pris une place prépondérante parmi les trois actions citées plus haut, si l'on en juge par le nombre d'enfants malades reçus au niveau des Centres médico-sociaux sur les trois dernières années. En effet, de 2001 à 2003, l'Action Sanitaire Sociale et Familiale a traité plus de 20 000 enfants malades. Il s'agit ici d'actes tendant à restaurer l'état de santé des enfants, au moyen de produits médico- pharmaceutiques cédés à des prix modiques ou même distribués à titre gracieux aux mères et aux enfants se trouvant dans une situation sociale difficile. Mieux, les enfants qui présentent des troubles de carence nutritionnelle sont pris en charge et nourris par la Caisse sur la base d'aliments locaux ayant des valeurs nutritives confirmées. LES ACTIVITES DU LABORATOIRE La Caisse de Sécurité Sociale dispose à la Clinique Modèle de PIKINE-GUEDIAWAYE d'un laboratoire d'analyses biomédicales susceptible de réaliser la plupart des examens nécessités par l'état de santé des patients. Certes, les activités du laboratoire sont payantes, mais elles le sont à des prix défiant toute concurrence, comparés à ceux pratiqués par les laboratoires publics et privés de la place. Le financement du système Le financement du système de l'ASSF de la Caisse de Sécurité Sociale est assuré par un fonds d'action sanitaire sociale et familiale qui représente 4,025 % des dépenses techniques annuelles de la branche des Prestations Familiales. La Caisse consacre donc à l'ASSF des ressources relativement importantes qui sont utilisées pour la mise en œuvre des différentes formes d'actions citées plus haut, et pour également supporter d'autres charges notamment des frais de personnel et de fonctionnement. En définitive, l'expérience de la Caisse de Sécurité Sociale dans le domaine de la santé montre que ses centres médicosociaux sont des auxiliaires efficaces des p o u voirs publics dans la politique de protection de la santé des populations. Initialement réservée aux seuls assurés sociaux et à leurs ayants droit, l'Action Sanitaire, Sociale et Familiale s'est ouverte à l'ensemble de la population qui est devenue de plus en plus consciente de la valeur de la santé et exigeante en matière de soins. Cette exigence des populations a conduit les autorités de la Caisse à renforcer l'ASSF en moyens humains pour atteindre les objectifs découlant de la nouvelle orientation donnée à l'action sanitaire : Garantir aux populations une protection sanitaire efficace. Certes, cette politique de santé n'a pas de prix, mais elle a un coût dont la maîtrise demeure un facteur d'équilibre de la gestion de l'ASS F.C'est le sens qu'il convient de donner à la rémunération, fûtelle symbolique, des prestations de l'Action Sanitaire Sociale et Familiale. Bibliographie Problèmes et perspectives de la sécurité sociale dans les pays francophones d'Afrique - AISS - 1998. INFOS SECURITE SOCIALE N° 02 JUIN 2004 15 la parole à... Cheikh Mamoudou NIANG Chef d’Agence de la Caisse de Sécurité de Pikine Guédiawaye INFOS SECURITE SOCIALE : Monsieur Cheikh Mamoudou NIANG, vous êtes le Chef d'Agence de la Caisse de Sécurité Sociale de Pikine Guédiawaye. Pouvez-vous vous présenter aux lecteurs de ISS et retracer votre carrière à la Caisse de Sécurité Sociale ? Cheikh Mamoudou NIANG : Je vo u s remercie. Je suis entré à la Caisse de Sécurité Sociale en 1988 à l'Etablissement de Saint Louis comme technicien chargé des cotisations. Je suis ensuite passé contrôleur, puis Chef de Section à la Direction des Cotisations et du Contrôle des Employeurs avant d'être nommé s u cc e s s i vement Chef d'Agence à Ziguinchor, Rufisque et enfin Pikine Guédiawaye. Vous avez reçu une formation au niveau du CIFOCSS pendant un an. Quels sont les apports que cette formation vous a permis d'engranger et de mettre au service de votre employeur ? A vrai dire, Abidjan a été très important dans ma carrière. J'ai énormément appris auprès de la grande institution qu'est la Caisse Nationale de Prévoyance Sociale (CNPS) de Côte d'Ivoire. J'en ai retiré de précieuses connaissances et une grande expérience en matière de gestion des régimes de sécurité sociale que je mets actuellement en œuvre dans les fonctions que j'occupe. Vous gérez la zone de Pikine Guédiawaye. Quelles sont les caractéristiques de cette circonscription ? Cheikh Mamoudou NIANG : Ce qui c a ractérise Pikine Guédiawaye, c'est 16 d'abord son étendue. Nous couvrons deux départements et notre compétence territoriale s'étend du km 18 de la Route de Rufisque jusqu'à Yoff sur un axe ; et pour l'axe opposé jusqu'à Keur Massar et, bien sûr, toute la zone des parc e ll e s assainies. Ensuite, du point de vue du tissu économique, on trouve surtout le petit commerce pour 40% du fichier des employeurs. Viennent ensuite les industries, mais aussi beaucoup d'informel. Il y a, me semble t'il, beaucoup d'écoles et de collèges d'enseignement? Cheikh Mamoudou NIANG : Nous avons environ 150 écoles et collèges privés et une bonne moitié d'entre eux n'est pas encore affiliée. D'ailleurs, le dépistage et l'immatriculation de ces entités fait partie INFOS SECURITE SOCIALE N° 02 JUIN 2004 de notre plan d'actions pour l'année 2004 afin de généraliser la protection sociale dans le milieu enseignant. Aujourd'hui, les activités de votre Agence tournent autour de la gestion des prestations familiales, accidents du travail et maladies professionnelles et du recouvrement. Quelles sont les difficultés que vous rencontrez ? Cheikh Mamoudou NIANG : Pikine Guédiawaye a toujours été un secteur difficile en raison de sa grande étendue que j'évoquais tantôt. Aussi, il faut des moyens humains conséquents surtout en matière de recouvrement pour atteindre nos objectifs. Pour ce faire, nous avons p rocédé à une ré o rganisation et le recouvrement se porte assez bien depuis six mois. En effet, en ce qui concerne les allocations prénatales et les allocations de maternité, nous les payons aux femmes sur le champ, le délai de liquidation étant de 10 minutes maximum. Au niveau des activités techniques, c'est-àdire celles touchant aux prestations que nous servons, nous consentons d'énormes e fforts pour améli o rer notablement la qualité du service rendu à nos clients. En tant qu'ancien dans l'Institution, quelle appréciation faites-vous de l'évolution de la Caisse depuis 4 ans aussi bien sur le plan des outils de travail, de l'organisation, des relations humaines, de la perception qu'ont les employeurs et travailleurs visà-vis de la Caisse ? C'est vrai que l'extérieur a de plus en plus l'œil sur la Caisse. Je dois avouer que depuis quelques années, elle a entamé de très grandes mutations technologiques. Au j o u rd'hui, toutes les structures décentralisées sont connectées avec le Siège et nous disposons d'un site Web ouvert aux partenaires sociaux. Côté " image de marque ", on se souvient, pour en rire, qu'il y a quelques années on surnommait notre Institution : " caisse de complications familiales ". A l'heure actuelle, de grands pas ont été accomplis dans la communication et au niveau de l'amélioration de la qualité de n o t re service et qui sont soutenus régulièrement par une augmentation des prestations familiales. L'image de la Caisse est, sans conteste, positive désormais et nous y veillons car, comme aime à le rappeler notre Directeur Général : " on peut détruire en quelques instants ce qu'on a pris plusieurs années à construire ". Qu'en est-il des délais, notamment les délais de traitement et de paiement des prestations familiales qui constituaient la principale source d'insatisfaction de notre clientèle ? Cheikh Mamoudou NIANG : À l'heure a c t u e lle, ces délais sont deve n u s pratiquement insignifiants parce que nous payons en temps réel. En effet, en ce qui concerne les allocations prénatales et les allocations de maternité, nous les payons aux femmes sur le champ, le délai de liquidation étant de 10 minutes maximum. S'agissant des nouveaux dossiers, nous les réglons le jour même du dépôt des pièces ou, au plus tard le lendemain. Monsieur NIANG, une question indiscrète : quelles sont les qualités qu'un Chef d'Agence doit avoir ? Je suis assez mal placé pour répondre à cette question. Je peux, toutefois, dire que le Chef d'Agence est un gestionnaire et, en tant que tel, il doit, dans ses relations avec son personnel comme avec les clients, avoir un grand sens de l'écoute, être disponible, accepter de se retrousser les manches et de descendre quelques fois sur le terrain. Il y a quelques temps, d'aucuns pensaient que les objectifs de recouvrement assignés à votre Agence étaient hors du commun, et pourtant vous avez réussi à les atteindre et même les dépasser. Quels sont les leviers sur lesquels vous avez pesés pour arriver à ce résultat ? Déjà lorsque j'étais à la Direction des Cotisations et du Contrôle des Employeurs, je soutenais que Pikine Guédiawaye avait un gros potentiel, mais non exploité. Il a fallu se réorganiser, recadrer nos actions de re c o u v rement, quadriller le terrain et se mobiliser tous ensemble pour atteindre nos objectifs. A ce propos, je me plais à rendre un hommage sincère et m é r ité au personnel de l'Agence qui, depuis 6 mois, s'est dépensé sans compter matin et soir et même les samedis. C'est grâce à lui que tout a été possible. Le mot de la fin ? Je voudrais souhaiter bon vent à ce journal et me réjouir du fait que la Caisse est entrain d'ajouter un autre jalon à sa nouvelle politique de communication et d ' o u ve r t u re. C'est pourquoi je vo u s souhaite plein succès. Propos recueillis par Pierre DA SILVA INFOS SECURITE SOCIALE N° 02 JUIN 2004 17 dossier www.secusociale.sn Employeurs, travailleurs, utilisez PAR THIERNO DIAKHATE La télédéclaration … et votre vie est simplifiée ! AUJOURD'HUI, vous avez besoin de simplicité et de rapidité dans l'accomplissement de vos formalités et, si possible, sans déplacement. C'est ce que La Caisse de Sécurité Sociale a compris en mettant à votre disposition des services tels les télédéclarations et les téléchargements. Désormais, des formulaires électroniques qui peuvent être remplis en ligne et envoyés dans sa base de données sont disponibles sur son site http://www.secusociale.sn 1 Qu'est ce qu'une télédéclaration La télédéclaration est un service mis à votre d i s p o s ition. Elle vous permet d'effectuer gratuitement vos immatriculation et/ou déclarations de revenus. Vous pouvez accéder au site Internet de la Caisse à partir de n'importe quelle connexion Internet simple (bureau, domicile, cybercafé). 2 Le mode de télédéclaration La Caisse de Sécurité Sociale vous propose, par le biais de son site Web (http://www.secusociale.sn) le mode EFI (Echange de fo r m u l a i re s informatisés). Ainsi, employeurs comme assurés p o u vez saisir directement vos demandes d'immatriculation, vos déclarations de revenus ou encore vos déclarations d'accidents du travail sur des formulaires mis en ligne sur le site Web. Une fois le formulaire rempli et envoyé, vous serez informé par accusé de réception. Le seul préalable pour en bénéficier est de disposer d'une connexion Internet. 3 L'offre de service 3-1- PRÉSENTATION Déclarer vos cotisations ou les accidents du travail de vos salariés de même qu'immatriculer vos a l o c a t a i res par Internet, sont possibles aujourd'hui. L'offre en ligne de la Caisse de Sécurité Sociale comporte un ensemble de services qui vous 18 INFOS SECURITE SOCIALE N° 01 MARS 2004 permettent de transmettre en toute simplicité et en toute sécurité : Votre demande · D'immatriculation en tant qu'employeurs · De prestations fa m iliales pour les allocataires du régime général · D'accidents du travail (déclaration) Votre déclaration de cotisation · Appel mensuel de cotisation · Déclaration trimestrielle · Déclaration annuelle Votre demande d'attestation (employeurs) 3-2- SIMPLICITÉ D'UTILISATION Ce service ne fait pas recours à des compétences particulières en Informatique. Il suffit de disposer d'Internet et de visiter le site de la Caisse de Sécurité Sociale. 3-3- SERVICE SÉCURISÉ Lorsque l'employeur adhère au service privé de la Caisse de Sécurité Sociale, le système lui confirme son inscription via sa boite électronique. Un compte (nom d'utilisateur et mot de passe) unique du système et connu de lui seul lui sera attribué. Il sera aussi le seul à pouvoir consulter les informations le concernant. 4 Les atouts de la télédéclaration La télé déclaration offre les avantages suivants : • L'adoption du formulaire électronique met fin aux déplacements fastidieux pour disposer des L a t é l é d é c l a r a t i o n documents papier ainsi qu'aux files d'attente épuisantes. L'économie de papier La simplicité de la procédure Une meilleure accessibilité 5 La télédéclaration, est ce un service payant ? Le service de télédéclaration proposé par la Caisse de Sécurité Sociale est totalement gratuit. Par a illeurs la Caisse vous offre une assistance intégrale quant à son utilisation. 6 Qui peut télédéclarer ? Tous les employeurs et leurs salariés quelque soit leur taille, leur secteur d'activité ou leur localisation géographique peuvent utiliser le système de télé déclaration de la Caisse de Sécurité Sociale. … 7 Comment télédéclarer Excepté le suivi confidentiel de l'historique de votre compte et les demandes d'attestations qui nécessitent une adhésion aux services interactifs du site Web de la Caisse de Sécurité Sociale, les autres services vous sont accessibles sans aucune restriction. Il vous suffit de vous connecter au site Web http://www.secusociale.sn et vous avez deux possibilités : 7-1- ACCÈS SANS RESTRICTION (EMPLOYEURS ET SALARIÉS). Cliquez sur la rubrique " Télédéclarations en ligne " Pour toutes ces rubriques et sous rubriques, vous avez la possibilité de choisir l'agence ou l'établissement dont vous ressortez. De plus, vous recevrez un " accusé de réception " dans votre boite électronique. Immatriculation : Cliquez sur cette rubrique pour vous immatriculer en tant qu'employeur en remplissant le formulaire qui va apparaître. Demande de prestations : Cliquez sur cette rubrique pour obtenir des prestations familiales en remplissant le formulaire " demande de prestations familiales du régime général " Accidents du travail : Cliquez sur cette rubrique et déclarez l'accident du travail survenu à un de vos salariés en remplissant le formulaire " déclaration d'accident du travail " Déclarez vos cotisations : Cliquez sur cette rubrique et déclarez vos cotisations en accédant, selon votre besoin, aux sous rubriques " appel mensuel " ; " déclaration trimestrielle " ou " déclaration annuelle " INFOS SECURITE SOCIALE N° 02 JUIN 2004 19 d o s s i e r www.secusociale.sn EXEMPLE DE L'IMMATRICULATION : Remplir le formulaire et cliquez sur " INSCRIPTION " pour valider. Un accusé de réception vous sera délivré à votre boite électronique. 7-2- ACCÈS SÉCURISÉ (EMPLOYEURS UNIQUEMENT) Cliquez sur la rubrique " Espace Employeurs " Création de compte : Cliquez sur cette rubrique pour demander la création d'un compte d'accès à votre espace privé et sécurisé. Attention : n'oubliez pas votre " nom d'utilisateur " et " votre mot de passe " Consultation de compte : en renseignant le " nom d'utilisateur " et le " mot de passe ", vous pouvez soit accéder à votre compte et visionner l'ensemble de vos cotisations par période ainsi que les majorations appliquées pour retard, soit demander une attestation certifiant que vous êtes en règle vis-à-vis de la Caisse de Sécurité Sociale. 20 INFOS SECURITE SOCIALE N° 02 JUIN 2004 L a t é l é d é c l a r a t i o n Auparavant, vous allez procéder à la création d'un compte qui vous permettra, après authentification, de bénéficier des services de consultation de compte ou de demande d'attestation. … Après vous être authentifié, vous aurez la possibilité soit de demander une attestation soit de consulter votre compte. AUTHENTIFICATION DEMANDE D'ATTESTATION INFOS SECURITE SOCIALE N° 02 JUIN 2004 21 d o s s i e r L’ouverture du droit aux Indemnités journalières de congé de maternité doit être appréciée en fonction de la situation professionnelle de chaque travailleuse. Les idemnités journalières de congé de maternité Les droits de la femme salariée LE CODE DU TRAVAIL, en son article L.143, prévoit que « toute femme salariée a le droit de suspendre son travail pendant 14 semaines consécutives, dont 8 semaines postérieures à la délivrance, avec une possibilité de 3 semaines supplémentaires ». Il prévoit, en outre, que pendant cette période, « la femme enceinte a droit à un régime spécial d’assistance en vue d’assurer à la fois sa subsistance et les soins nécessités par son état, dans les conditions prévues par la législation de la sécurité sociale ». En application de ce texte, le Code de la Sécurité Sociale, en ses articles 24 et suivants traite de la question des indemnités journalières que la Caisse verse aux femmes en congé de maternité. INFOS SECURITE SOCIALE, dans ce numéro, vous présente, en détails et avec des exemples concrets, tout ce que vous devez savoir sur les conditions d’ouverture des droits et sur les conditions de paiement des indemnités journalières de congé de maternité. 22 INFOS SECURITE SOCIALE N° 02 JUIN 2004 PAR PAPE DIOUF CONDITIONS D’OUVERTURE DES DROITS 3eme e xe m p l e L’ouverture du droit aux Indemnités journalières de congé de maternité doit être appréciée en fonction de la situation professionnelle de chaque travailleuse. Le principe est que, pour bénéficier des indemnités journalières de congé de maternité, la femme doit d’abord avoir la qualité de salariée. Par salariée, il faut entendre la femme en situation contractuelle (titulaire ou non d’un contrat de travail) et qui,du fait de cette situation, perçoit une rémunération en contre partie du travail effectué. En sus de cette qualité de salariée, elle doit justifier de trois mois de travail consécutifs chez un ou plusieurs employeurs. L’accomplissement de ce temps de travail est une condition nécessaire. Mais, son appréciation peut souvent poser des d iff i c u ltés, en raison essentiellement de la précarisation des emplois et des changements notés dans les formes de travail. En effet, la difficulté d’application de l’article 8 du Code de la Sécurité Sociale relatif au délai de stage de trois mois réside dans le fait, qu’à l’heure actuelle, beaucoup de femmes salariées ne font qu’un petit nombre de jours ou d’heures de travail. Il appartient donc à la Caisse d’analyser les données des temps de présence sur la base du n o m b re d’h e u res ou de jours effe c t i vement travaillés. 1er exemple Une fe m m e Une femme salariée, embauchée par : salariée, embauchée le 1er avril 2003, introduit une demande d’Indemnités journalières de congé de maternité le 15 juin 2003. Réponse Elle ne peut pas bénéficier des Entreprise A = Du 02 au 20 janvier 2003 = 19 jours Entreprise B = Du 20 avril 2003 au 07 mai 2003 = 18 jours Entreprise C = Du 08 mai 2003 au 1er juin 2003 = 25 jours, dépose une demande d’Indemnités journalières de congé de maternité le 02 juin 2003. Réponse Cette demande est irrecevable, la femme n’ayant pas travaillé consécutivement chez différents employeurs. En effet, il y a des périodes creuses entre le 20 janvier 2003 et le 20 avril 2004. 4eme exemple Une femme salariée travaille à mi-temps chez : L’employeur D en janvier 2003 = 30 heures L’employeur E en février 2003 = 50 heures L’employeur F en mars 2003 = 40 heures Réponse Même s’il n’y a pas eu d’interruption dans l’activité professionnelle de cette femme et qu’elle ait accompli au total 120 heures, elle n’ouvre pas droit aux indemnités journalières, car elle n’a pas effectué le temps minimum de travail requis par mois, chaque mois devant être pris isolément pour la détermination du temps minimum de travail qui est de 18 jours ou 120 heures par mois. 5 eme e xe m p l e Une femme salariée travaille à mi-temps chez : L’employeur G en juin 2003 = 180 heures L’employeur H en septembre 2003 = 120 heures L’employeur I en octobre 2003 = 140 heures Réponse Elle n’ouvre pas droit aux indemnités journalières puisqu’elle n’a pas accompli les trois mois d’activités. En effet, elle n’a travaillé que du 1er avril 2003 au 15 juin 2003, ce qui fait 2 mois et 15 jours. Indemnités journalières du fait de la rupture constatée dans l’exe rcice de ses activités professionnelles entre les mois de juillet et août 2003, bien qu’elle ait effectué le temps minimum de travail requis par mois. 2eme e xe m p l e 6eme exemple Une femme salariée embauchée le 01 janvier 2003 introduit une demande d’indemnités journalières de congé de maternité le 01 avril 2003. Réponse Son dro it aux indemnités journalières est ouvert, dès lors qu’elle a effectué trois mois d’activités consécutifs. Une femme Par femme salariée, il faut entendre celle en situation contractuelle (titulaire ou non d’un contrat de travail) et qui, du fait de cette situation, perçoit une rémunération en contre partie du travail effectué. salariée travaille à mi-temps chez : L’employeur J en novembre 2003 = 120 heures L’employeur K en décembre 2003 = 130 heures L’employeur L en janvier 2004 = 140 heures Réponse Son droit aux indemnités journalières est ouvert, étant donné qu’elle a INFOS SECURITE SOCIALE N° 02 JUIN 2004 23 d o s s i e r Les idemnités journalières de congé de maternité exercé une activité professionnelle de trois mois consécutifs chez plusieurs employeurs avec le temps minimum de travail. 7eme exemple Une femme en état de grossesse a été recrutée le 27 août 2001. Elle prend son congé de maternité le 20 décembre 2001 et introduit une demande d’indemnités journalières. Le dossier est-il recevable ? Réponse : Cette demande d’indemnités journalières est recevable pour deux raisons dont l’une liée au Code du Travail et l’autre au Code de la Sécurité Sociale. En effet, il n’existe nulle part dans les dispositions du Code du Travail un article interdisant l’engagement d’une femme en état de grossesse. Par rapport au code de Sécurité Sociale, l’ouverture des droits n’est subordonnée que par un temps de présence de trois mois consécutifs chez un ou plusieurs employeurs. Cette condition a été remplie par l’intéressée qui a travaillé pendant plus de trois mois. En définitive, il importe de retenir que la femme salariée, quelle que soit la nature de son contrat de travail, ne peut prétendre à une ouverture de droit aux indemnités journalières de congé de m a t e r n ité qu’après trois mois consécutifs d’activités professionnelles chez un ou plusieurs employeurs avec un temps minimum de travail par mois de 18 jours ou 120 heures. Les seules exceptions envisageables sont constituées par les périodes légales de congé administratif payé qui doivent être considérées comme des périodes d’activités et font donc partie intégrante du délai de stage de trois mois. CONDITIONS DE PAIEMENT DES INDEMNITÉS JOURNALIÈRES DE CONGÉS DE MATERNITÉ L’indemnité journalière de congé de maternité n’est accordée que si la femme a effectivement la qualité de salariée et suspendu toute activité, comme le dispose l’article 25 du code de la Sécurité Sociale. Le but recherché par la législation est le maintien du contrat de travail de la femme enceinte, non seulement en imposant sa suspension pendant le congé de maternité, mais aussi en interdisant à l’employeur de résilier ledit contrat de travail. Il faut cependant reconnaître que le règlement des indemnités journalières est souvent complexe. Sa complexité tient à la fois à la nature du contrat de travail, aux conséquences défavorables que la conjoncture économique peut avoir sur la vie des entreprises et sur certaines spécificités du monde du travail. 24 INFOS SECURITE SOCIALE N° 02 JUIN 2004 1er exemple Une femme salariée bénéficiaire d’un contrat de travail a durée déterminée pour la période allant du 01 février 2003 au 31 janvier 2004 a pris son congé de maternité le 24 décembre 2003. Elle perçoit les deux premières tranches de ses indemnités journalières et réclame la 3ème tranche, sans produire une attestation de reprise de travail, son employeur étant parti pour une durée indéterminée. Réponse Les deux premières tranches ont été payées sur une base légale puisque l’intéressée qui a accompli plus de trois mois d’activité professionnelle ouvre doit aux indemnités journalières de congé de maternité. Quant à la troisième tranche, elle doit être payée pour les raisons suivantes : L’état de grossesse de la femme salariée est considéré par la loi comme une cause de suspension du contrat de travail, quelle que soit la nature du contrat ; Cela signifie, dans le cas d’espèce, que l’intéressée a provisoirement suspendu son contrat le 24 décembre 2003, avant l’expiration de celui-ci ; Les clauses contractuelles initiales devraient réapparaître à la fin du congé de maternité, car aucune modification ne doit être apportée aux clauses du contrat du fait de sa suspension ; L’employeur qui est parti pour une durée indéterminée a mis l’intéressée dans l’impossibilité de produire une attestation de reprise de travail. Il s’agit donc d’un cas de force majeure. 2eme exemple Une femme salariée engagée sur la base d’un contrat à durée indéterminée a pris son congé de maternité le 01 juillet 2001 et a perçu les deux premières tranches de ses indemnités journalières. Le 22 septembre 2001, l’entreprise est fermée et elle est licenciée pour motif économique, avant le terme de son congé. Elle réclame le règlement de la dernière tranche. Réponse Si le législateur a subordonné le paiement de la dernière tranche à la production d’une attestation de reprise de travail, c’est pour éviter que la femme en couches ne bénéficie d’une double rémunération, ce qui constituerait un enrichissement sans cause. Or, dans le cas d’espèce, il n’y a pas de risque de double paiement, la société étant fermée. Cette situation met aussi la femme dans l’impossibilité de produire l’attestation de reprise de travail non pas de son propre fait mais d’une situation indépendante de sa volonté constitutive de la force majeure. Il faut cependant reconnaître que le règlement des indemnités journalières est souvent complexe. questions pratiques Employeurs... votre salarié est victime d’un accident du travail ? Que devez-vous savoir ? LA LÉGISLATION SUR LES ACCIDENTS DU TRAVAIL DISTINGUE : les Accidents du Travail proprement dits, les Accidents de Trajet et les Maladies Professionnelles. Qu’est-ce qu’un accident du travail ? «Est considéré comme un accident du travail, quelle qu’en soit la cause, l’accident survenu par le fait ou à l’occasion du travail » Trois conditions sont requises pour la reconnaissance du caractère professionnel de l’accident : Une action soudaine et violente qui provoque une ou plusieurs lésions ; Un lien de causalité entre le fait accidentel et l’activité ; Un rapport de cause à effet entre l’accident et les lésions. Sont considérés également comme accidents du travail , les accidents survenus pendant les voyages et déplacements dont les frais sont mis à la charge de l’employeur, conformément aux dispositions des articles L108, L156 et L157 du nouveau code du travail issu de la loi 97-17 du 1er décembre 1997. Qu’est-ce qu’un accident de trajet ? «Est considéré comme un accident de trajet, l’accident survenu au travailleur pendant le trajet d’aller et de retour, entre la résidence et le lieu de travail et vice versa» Caractéristiques du parcours : Non interrompu ou non détourné pour un motif dicté par l’intérêt personnel et indépendant de l’emploi ; L’itinéraire doit être le plus court, le plus logique. Qu’est-ce qu’une maladie professionnelle ? Toute maladie contractée dans le cadre de l’exercice d’activités professionnelles et figurant sur les tableaux officiels des maladies professionnelles. INFOS SECURITE SOCIALE N° 02 JUIN 2004 25 q u e s t i o n s p r a t i q u e s Employeurs... votre salariés est victime d’un accident du travail ? QUE DEVEZ-VOUS FAIRE ? Vous êtes soumis à certaines obligations, notamment celle de déclarer cet accident à la Caisse de Sécurité Sociale dans les conditions suivantes : QUAND COMMENT A QUI • Dans les 48 heures Formule de déclaration fournie par la Caisse de S. S. à remplir ou directement sur le site internet de la Caisse Etablissement ou Agence du lieu de travail. En vue de la reconnaissance du caractère professionnel de l’accident • Au moment de l’accident A votre salarié Pour qu’il puisse recevoir les soins, sans faire l’avance de fonds. Faire une déclaration d’accident du travail et maladies professionnelles Carnet d’accident • Bulletin de salaire • Copie de la pièce d’identité nationale Délivrer un exemplaire de carnet d’accident cédé par la Caisse, à raison de 1000 F l’unité. POURQUOI En même temps que la déclaration d’Accident du travail quand il y a arrêt de travail. Produire le bulletin de salaire du mois précédent l’accident. Etablissement ou Agence du lieu de travail. Pour le versement des indemnités journalières à la victime ou à l’employeur selon que celui –ci maintienne ou non le salaire de la victime. En même temps que la déclaration d’accidents du travail Joindre à l’appui de la déclaration d’AT copie de la pièce d’identité nationale. Etablissement ou Agence du lieu de travail. Pour l’identification du salarié par le numéro d’identification nationale. La déclaration d’accident du travail et maladies professionnelles, remplie très lisiblement dans toutes ses rubriques, doit être établie en 3 exemplaires, dont le premier est adressé à l’Inspection du Travail et de la Sécurité Sociale du ressort, le second à la Caisse de Sécurité Sociale et le 3ème est conservé par l’employeur. Chaque exemplaire doit être accompagné d’un certificat médical de constatation de blessures en sus des pièces ci-dessus citées. 26 INFOS SECURITE SOCIALE N° 02 JUIN 2004 LA DÉCLARATION DOIT OBLIGATOIREMENT COMPORTER : Le cachet de la société, pour identifier l’employeur ainsi que les nom et prénom du signataire de même que sa qualité dans l’entre p r i s e ; Le n° d’immatriculation de l’employeur auprès de la Caisse de Sécurité Sociale ; L’adresse personnelle de la victime qui est différente de son adresse professionnelle ; Les date et heure de l’accident ; LE LIEU DE L’ACCIDENT : Si celui-ci survient sur les lieux de travail (atelier, bureau, chantier) etc., cette seule mention suffit ; - par contre, pour les déplacements professionnels et les trajets, apporter le maximum de précisions ; Décrire avec précision et concision les causes et circonstances exactes ; joindre copie de constat de police ou d’un procès-verbal de la gendarmerie lorsqu’il s’agit d’un accident de la circulation ; SIÈGE ET NATURE DES LÉSIONS : pour des besoins d’ordre statistique, ces renseignements doivent être portés sur la déclaration, même si le certificat médical de constatation de blessures a été produit ; Citer les témoins ; en l’absence de témoins, il y a lieu d’indiquer les noms et adresses de personnes ayant constaté, peu de temps après l’accident, les blessures (personnes portant le secours, première personne avisée etc.) ; Les nom et adresse du tiers responsable minéralogique véhicule…); (n° police d’assurance, nom compagnie d’assurance, n° Les nom et adresse du tiers responsable. Attention : « Sera passible de peines prévues à l’article 379 du code pénal toute personne qui, à quelque titre que ce soit se sera rendue coupable de fraude ou de fausse déclaration pour obtenir ou tenter d’obtenir des prestations qui ne sont pas dues. » Article 170 du code de sécurité sociale. INFOS SECURITE SOCIALE N° 02 JUIN 2004 27 jeux humours et loisirs HUMOUR Comment empêcher les gens de vous asticoter sur votre possible futur mariage ? Mes tantes avaient toujours l’habitude de s’approcher de moi lors des mariages et de me dire, en me pinçant les hanches : « Tu seras la prochaine ». Elles arrêtèrent après que j’ai commencé à leur faire la même chose aux funérailles. PENSEE On se réjouissait à ta naissance et tu pleurais ; Vis de manière que tu puisses te réjouir au moment de ta mort et voir pleurer les autres (proverbe persan). SANTE : LES JAMBES LOURDES Station debout prolongée, chaleur, période prémenstruelle du cycle ou grossesse… chez beaucoup d’individus prédisposés à souffrir des jambes, toutes ces circonstances sont favorisantes. Dans un cas sur deux, il peut s’agir de problèmes veineux. Alors , une consultation est nécessaire. Mais, s’il ne s’agit pas de maladie veineuse, voici quelques astuces simples et efficaces qui vous permett ront d’éviter ces désagréments : Consommez régulièrement de la vitamine E que l’on trouve dans les huiles végétales extraits froids : soja, olive, arachide ; les germes de céréales ; les fruits oléagineux : amandes, noix, noisett e s ; les légumes verts ; le thon. Luttez contre le surpoids : modérez les aliments hypercaloriques et gras. Ayez une activité physique régulière : la marche est l’un des meilleurs exercices pour les jambes. Evitez l’alcool : notamment le vin blanc et le champagne. Luttez contre la constipation. S u ré l e vez vo t re jambe le plus souve n t possible. Evitez les sources de chaleur, elles dilatent les veines. Evitez les stations debout prolongées. (Source : calioffi.free.fr) STATISTIQUES GENERALES Une femme s’inquiète de son avenir jusqu’à ce qu’elle se trouve un mari. Un homme ne s’inquiète jamais de son avenir, jusqu’à ce qu’il trouve une épouse. Un homme qui a réussi est un homme qui gagne plus d’argent que sa femme ne dépense. Un femme qui a réussi, est une femme qui a réussi à trouver un tel homme. 28 INFOS SECURITE SOCIALE N° 02 JUIN 2004 RECETTES DE CUISINE Poisson braisé INGREDIENS - 1 thiof moyen, de préférence - 1 gros citron, - 1 poivron moyen, - 5 tomates fraîches, - 1 verre à thé de vinaigre, - 20 g de beurre de cuisine, - 500 g de très petites pommes de terre nouvelles, - quelques gouttes de jus de gingembre ou de la poudre, - quelques tiges de persil, - mayonnaise. - 5 oignons, - 2 gousses d’ail, - 1 botte de salade, - 4 cubes de bouillon, - 1 cuillerée à soupe de moutarde, - 1 verre d’huile, - 1 pincée de piment de Cayenne, - 1 pincée de sel, PREPARATION Commencer par hacher le poivron, les 3 oignons, les 3 tomates dans un bol, y ajouter le vinaigre, 2 cubes de bouillon, 3 cuillerées à soupe d’huile et laisser reposer jusqu’au moment de servir ; Gratter les pommes de terre avec les ongles pour éviter d’endommager la chair, les lave r. Mettre le beurre dans une poêle creuse, laisser chauffer et y mettre les pommes de terre, les faire bien dorer en tournant, y ajouter un peu d’eau et du sel, couvrir et laisser cuire jusqu’à épuisement de l’eau, redorez-les à nouveau, les retirer et les placer dans une assiette et y saupoudrer le persil haché. Vider, nettoyer le poisson (thiof, carpe ou daurade), couper les arêtes et faire 3 ou 4 traits obliques des 2 côtés du poisson ; Préparer la farce : réduire les gousses d’ail en purée, y ajouter quelques gouttes de jus de gingembre ou 3 pincées de la poudre, le jus du citron, 2 cubes de bouillon, la moutarde, le piment (facultatif), 1 cuillerée à soupe d’huile et bien mélanger ; Faire des trous dans le poisson et y introduire la farce, verser 3 cuillerée à soupe d’huile sur le poisson et laisser reposer 1 heure et ensuite enduire d’huile le grill et le déposer sur les braises bien rouges, attendre qu’il soit chaud pour y déposer le poisson bien onctueux et retourner au bout de 10 mn. POUR SERVIR utiliser 1 plat ovale ou en forme de poisson. Déposer le poisson au milieu du plat, retirer les tomates, poivrons et oignons déjà hachés et les verser sur le poisson, disposer quelques feuilles de salade autour du plat et décorer avec les tomates et les oignons tranchés en rondelles sur les feuilles de salade. Enfin, servir avec les pommes de terre et la mayonnaise. Par Madame Aïda SALL DIARRA INFOS SECURITE SOCIALE N° 02 JUIN 2004 29 jeux mots croisés PAR PIERRE DA SILVA HORIZONTALEMENT 1- Principe de base de la sécurité Sociale 2- Au tout début de l'école - conséquence de l'incapacité permanente de travail 3- Conjonction - Relève le plat - Se font en atelier 4- Poison organique - Soustraction frauduleuse 5- passe à l'eau claire - Réservoir cylindrique 6Contre la règle - Maréchal de France 7- Huiles - Possessif - Personnel 8- Précède la spécialité - Unit 9- Crier comme la caille 10- De travail, ils sont pris en charge par la Caisse de Sécurité Sociale VERTICALEMENT I- Protégera contre les risques sociaux II- Instruments de musique III- Restitue - Maître de cérémonie IV- Désinence verbale - Ancien bouclier - Joli mois V- Marque le point de départ - Graminacée des prés VI- Humble charge - Chez le maréchal-ferrant VII- Radio française - Colline de Jérusalem VIII-Participe passé - Boisson de table - Président d'un voisin IX- Prisons populaires - La fin de la virée X- Une partie des partenaires sociaux 30 INFOS SECURITE SOCIALE N° 01 MARS 2004 RESULTATS DU NUMÉRO 01 H O R I Z O N T A L E M E N T 1) 3) 5) 7) 9) Allocation tc - trac - it. âtres - gril. isi - fa - bas. érosion - e. 2) c - alertera. 4) uof - fl - aga 6) liés - rani. 8) te - cula - lt 10) salariales V E R T I C A L E M E N T I) actualit é s . II) l - cotisera . III) la - frei - ol. IV) olt - es - csa V) cerfs - fu i r. VI) aral - aloi. VII) ttc - gr - ana VIII) ie - arab - sl IX) original - e. X) natali s t e s POUR TOUTES VOS PREOCCUPATIONS, A D R E SS E Z-VOUS A NOS AGENCES DE DAKAR ET REPRESENTATIONS REGIONALES STRUCTURE ADRESSE BP TÉLÉPHONE E-MAIL Siège Place de l’OIT 102 889 19 89 [email protected] Dakar Plateau 164, rue Joseph Gomis 21 830 822 61 15 [email protected] Dakar Port 20, Bd Djily Mbaye 4 101 823 83 01 [email protected] Pikine Qt Médina Gounas 100 837 03 01 [email protected] Rufisque Rue Kounoune 145 836 33 90 [email protected] Thiès Av. 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