Le programme - Musée Guimet

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Le programme - Musée Guimet
auditorium guimet
Danses et musiques de l’Inde
7 septembre au 31 octobre 3012
été indien 9ème édition
Danses et musiques de l’Inde
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Cycle de films été indien
Vendredi 7 septembre à 12h15
Le salon de musique (Jalsaghar)
Fiction de Satyajit Ray
Vendredi 14 septembre à 12h15
Chandralekha
Fiction de S.S. Vasan
17 Lundi 1er octobre à 12h15
Shankarabharanam
Fiction de K. Vishwanath
Mercredi 3 octobre à 12h15
Umrao Jaan
Fiction de Muzaffar Ali
Vendredi 26 octobre à 12h15
La danse du vent (The dance of the wind)
Fiction de Rajan Khosa
27 Lundi 29 octobre à 12h15
Siddheshwari
Documentaire-fiction de Mani Kaul
28 Soirée de clôture
20 Lundi 8 octobre à 12h15
Mercredi 19 septembre à 12h15
Mercredi 31 octobre à 20h30
Le rythme de la passion (Taal)
La danse de l’enchanteresse
La quête (Moner manush)
Fiction de Subhash Ghai
Documentaire d’Adoor Gopalakrishnan et
Fiction de Goutam Ghose
Brigitte Chataignier
Vendredi 12 octobre à 12h15
Conférences
Bamboo flute (Birah bhariyo ghar aangan
12 Lundi 24 septembre à 12h15
6 Mercredi 12 septembre à 12h15
kone)
La dernière danse (Vanaprastham)
Musiques et danses au cœur du cinéma
Documentaire de Kumar Shahani
Fiction de Shaji Karun
indien
16 Mercredi 26 septembre à 12h15
22 Lundi 15 octobre à 12h15 (2 films)
Conférence publique et gratuite Par
Martine Armand
Bala
Kalpana (Imagination)
Documentaire de Satyajit Ray
Fiction d’Uday Shankar
9 Jeudi 20 septembre à 12h15
Bhavantarana
Le Mohini attam : construction identitaire
Documentaire de Kumar Shahani
Vendredi 28 septembre à 12h15
et patrimoine imaginaire
Jhanak jhanak payal baje
Conférence dansée publique et gratuite
Fiction de V. Shantaram
26 Mercredi 24 octobre à 12h15
Par Brigitte Prost et Brigitte Chataignier
Dhrupad
Documentaire de Mani Kaul
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23 Jeudi 18 octobre à 12h15
La danse Odissi en Inde : fondements
historiques et dynamiques actuelles
Conférence publique et gratuite
Par Barbara Curda
Concerts
14 Mardi 25 septembre à 20h30
Le banquet d’automne
Par le Xinxin Nanguan Ensemble
Direction Wang Xinxin (Taïwan)
Danse
10 Vendredi 21 et samedi 22 septembre à
20h30
Mohini attam
Maître et disciple
Brigitte Chataignier et Kalamandalam
Kshemavathy (Padmashree)
et leurs musiciens
18 Vendredi 5 octobre à 20h30
Sudeshna Bhattacharya et Nihar Mehta
Sarod et tabla (Inde)
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24 Vendredi 19 et samedi 20 octobre à 20h30
Arushi Mudgal et ses musiciens
Danse Odissi (Inde)
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Eté indien 9ème édition
Danses et musiques de l’Inde
siques de l’Inde : Bharata natyam, Kathak, Mohini attam,
Kathakali…
C’est sans nul doute le surprenant Kalpana réalisé en 1948
par le danseur Uday Shankar, frère aîné de Ravi Shankar et
surnommé le « Nijinski indien », qui constituera le point
d’orgue de cette programmation.
Mais cette année, l’Eté indien fait, de plus, la part belle aux
documentaires des plus grands réalisateurs indiens.
A ne surtout pas manquer : le magnifique Bamboo
Flute de K. Shahani sur une musique originale de H.
Chaurasia, La danse de l’enchanteresse de B. Chataignier
et A. Gopalakrishnan, le merveilleux danseur Kelucharan
Mohapatra dans Bhavantarana, ni les deux chefs d’œuvre
de Mani Kaul, Dhrupad et Siddeshwari.
Du 7 septembre au 31 octobre 2012, la 9ème édition de
l’Eté indien vous entraînera dans les rythmes des musiques
et danses du cinéma populaire indien et vous plongera au
cœur de la culture du sous-continent où les grandes traditions de musiques et de danses classiques se sont transmises de siècle en siècle.
Réunis par Martine Armand, 16 films seront à découvrir
parmi lesquels 12 inédits grâce au soutien de l’Ambassade de l’Inde. Le tout illustré sur scène par un concert de
sarod, mais aussi deux conférences sur les danses Mohini
attam et Odissi qui seront suivies de représentations
exceptionnelles.
Si l’on excepte quelques films cultes tels Le salon de
musique de Satyajit Ray (1958) ou le mythique Umrao Jaan
de Muzaffar Ali (1981, inédit), le public devrait aller de
découverte en découverte, depuis 1948 avec Chandralekha
de S.S. Vasan, jusqu’au Moner Manush de Goutam Ghose
(2010) consacré au légendaire Fakir Lalan Shah.
De magnifiques fictions de Shaji Karun (Vanaprastham), V.
Shantaraman, K. Vishwanath, Subhash Ghai et Rajan Khosa
nous feront vibrer aux sons des musiques carnatiques et
hindoustanies, et redécouvrir la beauté des danses clas-
Danses et musiques de l’Inde
Du 7 septembre au 31 octobre 2012
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Vendredi 7 septembre à 12h15
Mercredi 12 septembre à 12h15
Vendredi 14 septembre à 12h15
Le salon de musique (Jalsaghar)
Fiction de Satyajit Ray, 1958, 1h40’, noir et blanc, VO bengali STF
Musiques et danses au cœur du cinéma indien
Conférence publique et gratuite
Par Martine Armand, programmatrice cinéma de l’Eté
indien
Chandralekha
Fiction de S.S. Vasan, 1948, 3h27’, noir et blanc, VO tamoul/hindi STF, inédit
Biswandhar Roy, autrefois riche aristocrate, a vieilli dans son
palais décrépi. Figé dans ses valeurs en voie de disparition et dans ses souvenirs, son amour pour la musique et
la danse est resté intact. Il rouvre son salon de musique et
décide d’organiser un ultime récital avec les plus grands
artistes.
Un film dont la musicalité est aussi dans la fluidité de la
mise en scène de Satyajit Ray. Image de Subrata Mitra,
musique d’Ustad Vilayat Khan. Avec Chabbi Biswas dans
le rôle principal.
Martine Armand, qui programme pour la 9ème année
consécutive les films de l’Eté indien, présentera sa sélection en mettant l’accent sur les films inédits. Elle abordera le
rôle primordial de la musique et de la danse dans le cinéma
populaire indien, mais aussi dans le cinéma d’auteur, et
analysera les documentaires de grands cinéastes (Satyajit
Ray, Mani Kaul, Kumar Shahani) qui portent un regard pertinent sur les artistes indiens et les formes classiques de
musique et de danse.
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Le bon prince Veer Singh et le méchant prince Sasank s’opposent pour le trône, mais aussi pour Chandralekha, une villageoise qu’ils convoitent. Sasank fait enlever la jeune femme qui lui demande la faveur d’une danse. D’immenses tambours
sont installés, d’où surgissent des guerriers…
Le tournage de cette superproduction aux décors spectaculaires dura cinq ans et fut le premier grand succès des studios
Gemini de Madras.
Avec T.S. Ranjan, T.R. Rajakumari, M.K. Radha, N.S. Krishnan, T.A. Maduram…
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Mercredi 19 septembre à 12h15
Jeudi 20 septembre à 12h15
La danse de l’enchanteresse
Documentaire d’Adoor Gopalakrishnan et Brigitte Chataignier, 2007, 1h15’, VO malayalam STF
Le Mohini attam : construction identitaire et patrimoine imaginaire
Conférence dansée, publique et gratuite
Par Brigitte Prost (Maître de conférences en études théâtrales, Rennes 2 – Université Européenne de Bretagne) et Brigitte
Chataignier (danseuse et chorégraphe)
Le film nous entraîne dans l’univers raffiné du Mohini attam, danse du Kerala pratiquée exclusivement par les femmes. Nous
suivons plusieurs maîtres transmettant leur art à leurs disciples, mais aussi une jeune fille dont les sentiments se reflètent
dans la traversée des danses, des chants et de la musique.
Adoor Gopalakrishnan, dont l’œuvre de fiction a déjà été montrée à l’auditorium, signe avec Brigitte Chataignier un documentaire sensible d’une beauté vibrante.
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Par cette conférence, Brigitte Prost présentera dans un premier temps l’origine du Mohini attam, son contexte historique,
symbolique et technique – en s’appuyant sur des démonstrations de Brigitte Chataignier.
Puis il s’agira de réfléchir à l’histoire de l’écriture de cette forme donnée comme traditionnelle, c’est-à-dire chargée de
maintenir un souvenir essentiel pour l’identité d’un groupe social, d’un Etat et plus largement d’une Nation.
De fait, en réhabilitant le Mohini attam il y a quelques décennies, les Kéralais ont pu se réapproprier leur passé, lutter contre
la colonisation britannique – voire participer à un mouvement plus vaste d’Indépendance.
En somme, nous verrons comment une forme spectaculaire, en se donnant comme traditionnelle, se fonde en mémoire
collective identitaire.
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danseuse et chorégraphe, rencontre Kalamandalam
Kshemavathy en 1989, une représentante emblématique
de cet art alors encore fortement préservé. Ce fut là le
début d’une longue histoire entre maître et disciple, jalonnée d’aventures artistiques, puisque Brigitte Chataignier
intégra aussitôt la troupe que dirigeait Kalamandalam
Kshemavathy pour danser dans les festivals de temples à
travers tout le Kerala. Ce fut alors pour elle l’occasion de
s’imprégner des qualités exceptionnelles de danseuse très
expressive et d’improvisatrice que possède ce maître.
Pour Brigitte Chataignier cette rencontre fut le premier
vecteur d’une carrière professionnelle d’interprète de
Mohini attam dans des solos en Inde comme en France,
parallèlement à son activité de chorégraphe en danse
contemporaine.
Par la suite, elle a pu rendre hommage au Mohini attam et
à celles qui l’avaient formée en organisant des tournées en
Europe (à la Villette, à l’ARTA comme au Festival de l’Imaginaire en mars 2010), mais aussi au travers d’un documentaire coréalisé avec Adoor Gopalakrishnan, La Danse de
l’enchanteresse, en 2007.
Maître et disciple se produiront toutes deux à l’auditorium,
accompagnées des meilleurs musiciens du genre, pour un
récital exceptionnel composé de danses pures et de danses
narratives, parées du costume blanc et des ornements d’or
et de jasmin traditionnels, au son des chants dévotionnels
et amoureux…
Un enchantement.
Vendredi 21 et samedi 22 septembre à 20h30
Mohini attam
maître et disciple
brigitte chataignier et kalamandalam kshemavathy (padmashree)
Accompagnées par Madhavan Namputhiri (chant), Viju S.
Anand (violon), Vypeen Satish (mridangam) et Tripunitura
Krishnadas (edaykka)
Au sud-ouest de l’Inde, en l’honneur des dieux et déesses,
se pratique une danse aux figures élégantes chargées
de symboles : le Mohini attam qui s’enracine principalement dans la tradition de danses de temple du Kerala.
Caractérisée par l’ampleur et la souplesse des mouvements
et la grâce de l’expression, cette « danse de l’enchanteresse » tire son origine de la mythologie hindoue : le dieu
Vishnou aurait en effet pris à plusieurs reprises l’apparence
séductrice de Mohini pour vaincre les démons
Formée dès 1986 au Mohini attam par Kalamandalam
Leelamma au grand conservatoire des arts traditionnels
du Kerala (Kerala Kalamandalam), Brigitte Chataignier,
Un stage de Mohini attam sera animé par les deux danseuses, du 24 septembre
au 5 octobre à l’ARTA/cartoucherie de Vincennes.
A noter aussi la sortie du disque « Inde, Kerala. Mohini attam », enregistrement
réalisé au Kerala sous la direction artistique de Brigitte Chataignier (Ed. Inédit).
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© Max-Yves Brandily et Bill Akwa
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Lundi 24 septembre à 12h15
La dernière danse (Vanaprastham)
Fiction de Shaji Karun, 1999, 1h50’, VO malayalam STF
Kunhikuttan est né dans les années 30 d’une mère servante et d’un père inconnu. Après le dur apprentissage du Kathakali,
forme classique de danse et de théâtre du Kerala, il est devenu un artiste reconnu. Il mène une vie modeste avec sa femme
et sa fille, mais sa rencontre avec une jeune femme de la famille princière du maharaja va faire basculer sa vie.
Cette coproduction franco-indienne est une poignante fresque de Shaji Karun, qui fut sélectionnée au festival de Cannes.
Image de Renato Berta, avec dans les rôles principaux Mohan Lal et Suhashini.
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Wang Xinxin est née à Quanzhou, dans la province du Fujian
en Chine, et a commencé l’apprentissage du Nanguan à
l’âge de quatre ans. Diplômée de l’école d’art du Fujian,
elle a acquis une maîtrise merveilleuse des techniques instrumentales et du chant. Ce dernier est d’ailleurs considéré
comme sa spécialité.
Directrice musicale de la compagnie Hantang Yuefu de
1990 à 2000, elle est à présent la directrice artistique de
sa propre compagnie fondée en 2003, le Xinxin Nanguan
Ensemble. Elle n’a de cesse d’enrichir l’art du Nanguan en
collaborant avec des artistes venant de divers horizons et
en intégrant des genres artistiques tels que la danse, le
théâtre, la vidéo et d’autres instruments musicaux dans ses
créations.
L’écouter chanter vous coupe le souffle : les inflexions infinies de sa voix et l’extrême lenteur de son chant sont stupéfiants. Les spectateurs ne peuvent s’empêcher de retenir
leur respiration pour en savourer les plus légères transitions
et nuances, signes d’une maîtrise incroyable de son art,
comme hypnotisés par les échos du passé.
L’exquise ordonnance des sons si délicatement articulés,
faisant écho au lyrisme même des mots prononcés, rappelle ce parfum unique qui flottait dans les cours aristocratiques de la Chine, à une époque aujourd’hui lointaine
et révolue.
Mardi 25 septembre à 20h30
Le banquet d’automne
Par le Xinxin Nanguan Ensemble
Direction Wang Xinxin (Taïwan)
Avec Wang Xinxin (chant, erhu, pipa), Wang Hsin-yuan (sansian), Wei Po-nien (don-hsiao) et Wang Shin-yi (danse)
La musique Nanguan est née au cœur culturel de la Chine
ancienne, dans la grande plaine centrale. Au cours des
périodes troubles ayant marqué la fin des Jin (Vème siècle)
et dans les siècles qui ont suivi, cette musique s’est propagée jusque dans la région du Min Nan grâce aux aristocrates qui y ont trouvé refuge avec leur cour et tout ce
qu’elle comportait de lettrés et de musiciens… Devenu
véritable conservatoire du Nanguan, l’un des styles musicaux les plus anciens du continent chinois, le Min Nan a
exporté au gré des migrations ce genre musical sobre, gracieux et raffiné vers de nouveaux territoires tels que Taïwan,
Hong Kong, les Philippines….
Concert organisé par le Centre Culturel de Taïwan et le
musée Guimet.
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Mercredi 26 septembre à 12h15
Vendredi 28 septembre à 12h15
Lundi 1er octobre à 12h15
Mercredi 3 octobre à 12h15
Kalpana (Imagination)
Fiction d’Uday Shankar, 1948, 2h33’, noir et blanc, VO hindi
STF, inédit
Jhanak jhanak payal baje
Fiction de V. Shantaram, 1955, 2h23’, VO hindi STF, inédit
Shankarabharanam
Fiction de K. Vishwanath, 1979, 2h23’, VO telugu STF, inédit
Umrao Jaan
Fiction de Muzaffar Ali, 1981, 2h25’, VO ourdou STF, inédit
Mangal, maître de danse classique, a mis tous ses espoirs
en son fils Girdhar. Neela tombe sous le charme du talent
de Girdhar et demande à Mangal de devenir sa disciple.
Lorsque Girdhar et Neela partagent des sentiments amoureux, Mangal menace de renier son fils s’il ne renonce pas
à Neela. Désespérée, la jeune femme est sauvée par un
sadhu. Un grand concours de danse se prépare alors dans
un temple voisin…
Musique de Vasant Desai, paroles d’Hasrat Jaipuri, chansons interprétées par Lata Mangeshkar et Hemant Kumar.
Le santoor utilisé ici pour la première fois dans le cinéma
populaire est interprété par Shivkumar Sharma.
Avec Sandhava et le danseur Gopi Krishna dans les rôles
principaux.
Ratnaprabha, une danseuse prostituée qui s’est enfuie de
chez elle, devient la disciple du grand maître de musique
carnatique Shankara Shastri. Un amour impossible naît
entre eux. Forcée de le quitter, elle donne naissance à un
fils qui devient à son tour son disciple.
Inspiré par la musique classique carnatique, ce film est
considéré comme un tournant majeur du cinéma telugu.
Les séquences dansées par Manju Bhargavi devant les
temples sont des moments d’anthologie du cinéma telugu
populaire.
Avec Somayajulu et Manju Bhargavi dans les rôles
principaux.
En 1840, la jeune Amiran est kidnappée et vendue à une
maison close de Lucknow pour devenir courtisane (une
« tawaif »). Désormais appelée Umrao Jaan, elle apprend à
lire, à écrire, à danser et à chanter. Sa culture, son talent de
musicienne et de danseuse ainsi que sa beauté attirent les
hommes de l’aristocratie, dont le Nawâb Sultan.
Inspiré du roman de Ruswa, Umrao Jaan est un film culte
pour ses séquences de danses interprétées par Rekha
et de chants interprétés par une grande voix indienne :
Ashla Bhosle.
Chorégraphie de Gopi Krishna, musique de Khayyam,
paroles de Shahryar, avec Rekha dans le rôle principal,
Naseeruddin Shah, Raj Babbar….
Un danseur rêve de fonder une académie de danse et de
créer des chorégraphies inventives. Au sein de la troupe
des rivalités apparaissent…
Magnifiquement restauré par les National Film Archives of
India, ce film est un joyau d’inventivité sur les plans chorégraphique et cinématographique, qui révèle la vision
moderniste du plus grand danseur indien de l’époque :
Uday Shankar.
Avec Uday Shankar dans son propre rôle, Amala Shankar et
parmi les danseurs et danseuses la jeune Padmini qui fit ses
débuts dans ce film.
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Vendredi 5 octobre à 20h30
Sudeshna Bhattacharya et Nihar Mehta
sarod et tabla (inde)
Si l’on en croit les experts, il n’existerait actuellement que
trois joueuses de sarod internationalement reconnues… la
maîtrise du genre ayant été traditionnellement réservée aux
hommes.
Sudeshna Bhattacharya est donc l’une de ces trois étoiles
filantes et insaisissables de la musique classique hindoustanie. Elle pratique, depuis l’âge de quatre ans, le sarod
(du mot persan sarood qui signifie « douceur »), instrument
à dix-neuf cordes pincées. D’abord initiée par son père Sri
Krishna Mohan Bhattacharya, elle devient dès l’âge de dix
ans disciple du très grand maître Ustad Amjad Ali Khan.
Sa qualité de jeu reflète toute l’essence du sarod et sa
magnifique habileté à composer et à improviser fleurit en
de nombreuses occasions. Récompensée par de nombreux
prix en Inde, depuis son plus jeune âge, elle a parcouru le
monde et séduit tous les publics.
Elle sera accompagnée sur scène par un virtuose du tabla :
Nihar Mehta.
Nihar est originaire d’une des plus importantes familles de
philosophes et de musiciens d’Ahmedabad (Gujerat). Sa
famille a toujours été très active dans l’enseignement et
la promotion de la musique classique en Inde, notamment
avec la création d’une école, la Saptak School of Music,
ainsi que du plus grand festival de musique de l’Inde, le
Saptak Festival, qui a lieu du 1er au 13 janvier depuis 30
ans. Disciple du célèbre Pt. Kishan Maharaj, puis de son fils
Pt. Puran Maharaj, il est devenu aujourd’hui le partenaire
des plus grands musiciens indiens.
Un duo incontournable et rare.
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Lundi 8 octobre à 12h15
Vendredi 12 octobre à 12h15
Le rythme de la passion (Taal)
Fiction de Subhash Ghai, 1999, 3h, VO hindi STF, inédit
Bamboo flute (Birah bhariyo ghar aangan
kone)
Documentaire en deux parties de Kumar Shahani, 2000, 59‘,
VO hindi STF, inédit
Mansi, fille d’un musicien populaire, vit modestement dans
la région de Chamba, dans les contreforts himalayens.
Manav est issu d’une puissante famille indienne de Londres.
Ils tombent amoureux. Mais Mansi et son père sont humiliés par la famille de Manav. Mansi se lance alors dans une
carrière de chanteuse et danseuse avec la troupe de Vikrant
Kapoor.
Film aux couleurs et sentiments de Bollywood, la musique
est signée A.R. Rahman.
Avec Aishwarya Rai, Anil Kapoor et Akshaye Khanna dans
les rôles principaux.
Ce film méditatif détournant les codes du documentaire
est un voyage musical à travers l’histoire, les mythes et les
lignes mélodiques de la flûte dont les origines remontent à
4000 ans. Les images sont élaborées en écho au mode créatif de la musique qui les façonne.
Le film explore les intersections des rythmes de la flûte avec
l’architecture, la littérature, l’histoire, la danse et la poésie.
Kumar Shahani est l’un des grands noms du cinéma d’auteur indien dont le travail et la réflexion sur l’esthétique du
cinéma s’expriment dans une œuvre composée à la fois de
fictions et de documentaires.
Image de K.K. Mahajan et musique originale de Pandit
Hariprasad Chaurasia.
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Lundi 15 octobre à 12h15 (2 films)
Jeudi 18 octobre à 12h15
Bala
Documentaire de Satyajit Ray, 1976, 33’, VO anglais STF,
inédit
Bhavantarana
Documentaire de Kumar Shahani, 1991, 1h02’, VO hindi/
oriya STF, inédit
Satyajit Ray rend hommage à Balasaraswati, la grande danseuse de Bharata natyam, qui à 58 ans nous offre une inoubliable interprétation et un émouvant témoignage de vie.
Commentaire et musique de Satyajit Ray.
Guru Kelucharan Mohapatra est l’un des plus grands
maîtres de la danse classique indienne Odissi qu’il porta
au sommet de son art et à qui il dédia toute sa vie. Le film,
reposant sur de longues séquences dansées par Guru
Keluchara Mohapatra, remonte le temps pour nous amener à une époque où l’Inde considérait la danse comme
une forme de prière.
Musique originale de Pandit Hariprasad Chaurasia.
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La danse Odissi en Inde : fondements historiques et dynamiques actuelles
Conférence publique et gratuite
Par Barbara Curda, doctorante en anthropologie et danseuse Odissi
La danse Odissi est définie par le gouvernement indien
comme une forme de danse de haut statut culturel, sous
la dénomination officielle de « danse classique » de l’Etat
oriental indien de l’Orissa. Son histoire et ses mythes seront
évoqués par Barbara Curda qui examinera aussi les positionnements des danseurs Odissi dans la dynamique culturelle actuelle de l’Inde.
Barbara Curda, formée depuis les années 1990 en danse
Odissi en Inde, termine un doctorat en anthropologie de la
danse sur les pratiques de danse Odissi.
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Née en 1986 dans une famille de musiciens, Arushi Mudgal
a eu la chance de découvrir la musique et la danse à l’institut Gandharva Mahavidyalaya, créé par son grand-père
Vinaya Chandra Maudgalya, et actuellement dirigé par son
père Padmashree Madhup Mudgal.
C’est à l’âge de cinq ans qu’elle a commencé à apprendre
l’Odissi auprès de sa tante, la célèbre Padmashree Madhavi
Mudgal, mais s’est aussi initiée très jeune au chant classique.
Très vite, elle s’est produite, en Inde comme à l’étranger, au
sein de la troupe de son gourou, notamment au Brésil, en
France (Théâtre de la Ville), en Allemagne (Berlin Festspiele)
et au Maroc (Festival de Fez) où elle a eu l’honneur de danser avec le maître légendaire Kelucharan Mohapatra et sa
tante Madhavi Mudgal, un récital inoubliable illustrant la
continuité de la tradition de la danse indienne par trois
générations d’artistes.
Aujourd’hui présente dans les festivals du monde entier,
Arushi a notamment été invitée en 2008 par Pina Bausch
pour se produire au festival de danse de Dusseldorf.
Etoile montante de l’Odissi, Arushi Mudgal est fascinante
de jeunesse et de virtuosité.
Sa grâce enthousiasme publics et médias.
Vendredi 19 et samedi 20 octobre à 20h30
Arushi Mudgal
danse odissi (inde)
Accompagnée par Sawani Mudgal (chant), Srinibas
Satapathy (flûte) et Pradeepta Kumar Moharana (mardal)
La danse Odissi est apparue dans la région d’Orissa, à l’est
de l’Inde. A l’origine, cet art fut essentiellement pratiqué
par les devadâsî, danseuses des temples dédiées à la divinité, mais aussi par de jeunes garçons, les gotipua.
Quoi qu’il en soit, l’Odissi évoque avant tout une vision
indienne de la féminité. La sensualité et la délicatesse sont
mises en avant à travers les mouvements complexes de
la tête, du buste et du torse en résonance au principe de
Tribhanga, base de la sculpture indienne qui impose aux
différents éléments du corps de suivre une ligne sinueuse.
Les thèmes invoqués sont souvent d’ordre religieux et
mythologique, et s’inspirent notamment de l’amour de
Krishna et Radha.
Avec le concours de Kaléïdans’scop et du Centre Mandapa
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Mercredi 24 octobre à 12h15
Vendredi 26 octobre à 12h15
Lundi 29 octobre à 12h15
Dhrupad
Documentaire de Mani Kaul, 1982, 1h10’, VO hindi STF,
inédit
La danse du vent (The dance of the wind)
Fiction de Rajan Khosa, 1998, 1h28’, VO hindi STF
Siddheshwari
Documentaire-fiction de Mani Kaul, 1989, 1h31’, VO hindi STF, inédit
Nous sommes à Delhi, dans les années 90. Pallavi est une
jeune femme épanouie qui a étudié le chant classique hindoustani auprès de sa mère, une artiste réputée. A la mort
de celle-ci, Pallavi perd sa voix. Elle part alors à la recherche
du guru de sa mère.
Rajan Khosa évoque avec finesse la problématique de la
transmission de la musique de maître à disciple dans l’Inde
contemporaine, et questionne le devenir d’une tradition
ancienne face à la mondialisation de l’industrie musicale.
Mêlant fiction et documents réels, le film à dimension poétique s’applique à évoquer l’idée de la musique et son expérience chez la jeune Siddheshwari qui deviendra une chanteuse renommée du chant hindoustani. La caméra en mouvement
perpétuel transporte Siddeshwari à Bénarès, dans le temps et l’espace. Le son est un assemblage subtil de murmures, de
paroles, de musique instrumentale et vocale, et de récitations poétiques.
Image de Piyush Shah, avec plusieurs actrices incarnant Siddheshwari, parmi lesquelles Mita Vasisht.
Mani Kaul, élève de Ritwik Ghatak, fut l’un des plus grands noms du cinéma d’auteur indien. Son œuvre originale et pertinente élaborant plusieurs modes narratifs reste largement inconnue en France. Le cinéaste disparut brutalement en juillet 2011.
Intégrant des éléments historiques et religieux, le film s’articule autour de la tradition Dagarvani, forme musicale
complexe sans notation, dont la transmission est restée
ininterrompue depuis dix-neuf générations.
Mani Kaul, qui pratiquait lui-même le chant dhrupad,
explore les formes d’arts classiques de sculpture, architecture et peinture et apporte au langage cinématographique
du documentaire une dimension poétique et réflexive.
Nous découvrons les musiciens de la grande famille Dagar
parmi lesquels Zia Mohiuddin Dagar, l’immense interprète
de rudra veena, qui disparut quelques années plus tard.
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Soirée de clôture
Mercredi 31 octobre à 20h30
La quête (Moner manush)
Fiction de Goutam Ghose, 2010, 2h30’, VO bengali STF,
inédit
A la fin du XIXème siècle, le poète et chanteur octogénaire
Fakir Lalan Shah rencontre Jyotirindranath Tagore, le frère
aîné de Rabindranath. Les épisodes de la vie de Lalan surgissent pendant cet échange entre l’intellectuel aristocrate
et le sage issu du peuple, dont la philosophie de tolérance
et de compassion s’exprime aujourd’hui encore dans les
chants traditionnels des Bauls du Bengale.
Magnifiquement mis en images par Goutam Ghose, l’un
des grands noms du cinéma d’auteur bengali, Moner
manush est l’adaptation du roman de Sunil Gangopadhyay.
Avec Prosenjit dans le rôle de Lalan, et Paoli Dam dans le
rôle de Komli.
Entrée gratuite dans la limite des places disponibles, réservation
conseillée au 01 40 73 88 18.
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9ème édition
Entrée libre pour les détenteurs du billet du musée ou du billet jumelé (musée / exposition), pour les membres de la SAMG,
les demandeurs d’emploi et les moins de 26 ans
- Autres : 5 €
- ou abonnement au cycle de films été Indien : 30 €
du 7 septembre au 31 octobre 2012
Danses et musiques de l’Inde
16 films dont 12 inédits
grâce au soutien de l’ambassade de l’inde en france
Nous remercions chaleureusement pour leur précieux soutien et participation :
l’Ambassade de l’Inde à Paris, MEA, DFF et NFAI en Inde ;
ainsi que pour leur fidèle partenariat :
Air India et l’Office du Tourisme Indien à Paris.
Nous remercions également pour leur aimable contribution :
Magic Lantern Foundation de New Delhi, Cercle de Pondichéry de Paris et M. Gobalakichenane.
- Plein tarif 17 € ou tarif réduit 12 € (pour les membres de la SAMG, les demandeurs d’emploi ou les moins de 26 ans)
- Groupes : nous consulter
Entrée libre et gratuite, dans la limite des places disponibles
Auditorium Guimet
Musée national des arts asiatiques
6, place d’Iéna 75116 Paris
Tél : 01 40 73 88 18
Fax : 01 47 20 46 88
Mail : [email protected]
Hubert Laot, 19, avenue d’Iéna 75116 Paris
Anna-Nicole Hunt (relations presse), François Lakosy (technique audiovisuelle), Véronique Prost (cinéma),
Marc Saint-Sevin (administration)
Bulletin d’inscription
S.A.M.G. Fondée en 1926 - Reconnue d’Utilité Publique en 1971 - 6,
place d’Iéna 75116 Paris Tél. 01 45 63 08 77 - amis.de.guimet@noos.
fr - http://mapage.noos.fr/amis.de.guimet
être membre de la s.a.m.g., c’est :
- Appartenir à une association gérée par des membres
bénévoles
- Participer à l’enrichissement des collections du musée
- Bénéficier des avantages suivants :
- Accès gratuit au musée, aux films et conférences de
l’Auditorium
- Tarif réduit aux spectacles de l’auditorium
- Tarif réduit à l’entrée des musées nationaux
(sauf Louvre et Versailles)
- Invitation aux vernissages importants de la R.M.N. au
Grand Palais
- Réduction de 5% sur les achats à la librairie du musée
- Accès à la bibliothèque et à la phototèque du musée
- Conférences, visites des collections et des expositions
asiatiques, voyages organisés dans l’Union Européenne
et les pays étrangers
M. Mme Mlle
Prénom
Profession
Adresse
Code postal
Pays
VilleE-mail
TélFax
Date et signature :
Cotisation annuelle (date à date) :
Adhérent : 50 €
Adhérent (couple) : 75 €
Etudiant adhérent : 15 €
Donateur : à partir de 150 €
Bienfaiteur : 400 € (avec Revue des Arts Asiatiques)
Entreprises : forfait annuel selon prestations demandées
Abonnement Revue des Arts Asiatiques (port inclus) : 35 €
Règlement par chèque à l’ordre de la S.A.M.G.
6, place d’Iéna 75116 Paris
En accord avec la règlementation fiscale, les versements supérieurs à 30 €
(45 € pour un ménage) font l’objet d’un reçu fiscal ouvrant droit à une
réduction d’impôt sur le revenu selon les dispositions en vigueur.
Si vous souhaitez réserver vos places pour les spectacles
programmés à l’auditorium, renvoyez-nous ce bon accompagné
d’un chèque libellé à l’ordre de l’« Agent comptable du
musée Guimet », à l’adresse suivante : Auditorium Guimet,
6 place d’Iéna 75116 Paris. Les places seront renvoyées par retour
de courrier.
o Monsieur o Madame
o Mademoiselle
Nom : __________________________________________
Prénom : _________________________________________
Adresse : _________________________________________
__________________________________________________
Code Postal : _____________
Ville : ____________________________
Téléphone : ___/___/___/___/___/
Adhérents SAMG / carte(s) n° :
_________________________________________________
oMoins de 26 ans oDemandeurs d’emploi
(*) Tarif réduit pour les adhérents de la SAMG, les moins de
26 ans et les demandeurs d’emploi, joindre un justificatif.
SPECTACLES
Plein
tarif 17€
Mohini attam 21/09
Mohini attam 22/09
Le banquet d’automne
25/09
Sudeshna
Bhattacharya 5/10
Arushi Mudgal 19/10
Arushi Mudgal 20/10
Total Commande:
tarif
réduit
12€(*)
TOTAL