communaute rurale de loul sessene

Transcription

communaute rurale de loul sessene
REPUBLIQUE DU SENEGAL
REGION DE FATICK
DEPARTEMENT DE FATICK
ARRONDISSEMENT DE FIMELA
COMMUNAUTE RURALE DE LOUL
SESSENE
Approuvé en novembre 2004 par le sous-préfet de l’arrondissement de Fimela
Elaboré avec l’appui du Programme Sénégalo-Allemand du Bassin Arachidier
NOVEMBRE 2004
1
LA LISTE DES ABREVIATIONS
AGETIP
:
Agence d’Exécution des Travaux d’Intérêt Publique contre le sous-emploi
AGR
:
Activités Génératrices de Revenus
ANCAR
:
Agence Nationale de Conseil Agricole Rural
ANCR
:
Association Nationale des Conseillers Ruraux
APE
:
Association des Parents d’Elèves
ASC
:
Agent de Santé Communautaire
ASC
:
Association Culturelle et Sportive
CEM
:
Collège d’Enseignement Moyen
CERP
:
Centre d’Expansion Rurale Polyvalent
CFA
:
Communauté Financière Africaine
CG
:
Comité de Gestion
CPD
:
Comité de Pilotage du Développement
CR
:
Communauté Rurale
CR
:
Conseil Rural
CS
:
Comité de Santé
CV
:
Chef de Village
CZD
:
Comité Zonal de Développement
GIE
:
Groupement d’Intérêt Economique
GPF
:
Groupement de Promotion Féminine
HA
:
Hectare
ICP
:
Infirmier Chef de Poste
Km²
:
Kilomètre carré
mm
:
Millimètre
OCB
:
Organisation Communautaire de Base
ONG
:
Organisation Non Gouvernementale
OP
:
Organisation Paysanne
PCR
:
Président Conseil Rural
PLD
:
Plan Local de Développement
PBA
:
Programme Bassin Arachidier
PROMER
:
Projet de Promotion des Micro Entreprises Rurales
2
LISTE DES TABLEAUX
TABLEAU N°1
:
Démarche d’élaboration du PLD
TABLEAU N°2
:
Résumé des principaux indicateurs socio-économiques de la CR de
Loul Sessène en 2004
TABLEAU N°3
:
Pluviométrie décennale de la CR de Loul Sessène
TABLEAU N°4
:
Evolution de la population totale
TABLEAU N°5
:
Recensement de la population totale 2004
TABLEAU N°6
:
Répartition de la population par taille et par village 2004
TABLEAU N°7
:
Infrastructures sanitaires 2004
TABLEAU N°8
:
Infrastructures scolaires 2004
TABLEAU N°9
:
Infrastructures hydrauliques 2004
TABLEAU N°10
:
Infrastructures agro-pastorales 2004
TABLEAU N°11
:
Recensement du bétail 2004
TABLEAU N°12
:
Rapprochement Bétail/Population
TABLEAU N°13
:
Identification des élus locaux de la CR de Loul Sessène 2004
TABLEAU N°14
:
Recensement des Organisations Communautaires de Base 2004
TABLEAU N°15
:
Plan Prioritaire d’Actions (PPA) 2005-2010
TABLEAU N°16
:
Programme Prioritaire d’Actions 2005-2007
TABLEAU N°17
:
Programme Prioritaire d’Actions Annuel 2005
TABLEAU N°18
:
Programme Prioritaire d’Investissement 2005-2010
TABLEAU N°19
:
Bureau Comité de Pilotage du Développement (CPD) de Loul
Sessène
3
LISTE DES CARTES
CARTE N° 1 :
Zonage
CARTE N° 2 :
Infrastructures sanitaires
CARTE N° 3 :
Infrastructures scolaires
CARTE N° 4 :
Infrastructures hydrauliques
CARTE N° 5 :
Ressources naturelles et vocations économiques
4
1. CONTEXTE
Depuis plusieurs années, le Sénégal s'est engagé dans un vaste programme de réformes
institutionnelles (régionalisation et décentralisation, etc.) marqué entre autre par un transfert de
certaines compétences de l'Etat aux collectivités locales (régions, Communes et Communautés
rurales).
Le transfert de ces 09 compétences (cf. les articles 16 à 53 de la loi 96-07 du 22 mars 1996) qui
étaient jusqu'ici dévolues à l'Etat, implique un nouveau rôle pour ces collectivités locales qui ont
maintenant une personnalité juridique. Ainsi, ces dernières sont désormais chargées de la
planification et de la gestion du développement de leur territoire comme le stipule l'article 198 du
code des collectivités locales :
"La Communauté Rurale élabore le Plan Local de Développement et donne son avis sur
tous les projets de développement concernant tout ou partie de la Communauté Rurale".
Par ailleurs, ces réformes qui visent à promouvoir la cogestion du développement, exigent la
définition de nouvelles pratiques et une recomposition du système d'acteurs autour de valeurs et
de principes démocratiques. En effet, les instances locales qui sont chargées de la gestion
collective doivent être désormais les premiers acteurs à vivre cette décentralisation à travers une
nouvelle pratique de la fonction d'élus et de société civile. Autrement dit, les populations doivent
être les véritables acteurs de leur développement et non plus de simples bénéficiaires.
Conscient de tous ces enjeux et de ses faibles moyens, le Conseil Rural de Loul Sessène a jugé
opportun de s'engager dans un processus d'élaboration d'un Plan Local de Développement (PLD)
qui n'est rien d'autre qu'un "document cadre issu d'un processus participatif et itératif, qui
définit après diagnostic et pour une période donnée, les orientations de développement de
la collectivité locale, les actions prioritaires à mener, les ressources à mettre en œuvre pour
atteindre les objectifs que la collectivité s'est fixée".
5
Autrement dit, l'objectif que la communauté rurale de Loul Sessène vise à travers ce processus
est :
-
de mieux planifier ses objectifs de développement dans le temps et dans l'espace,
-
d'identifier les ressources et les moyens qui devront lui permettre d'atteindre les objectifs
de développement planifiés,
-
de définir des stratégies de mobilisation de ses ressources locales (humaines et
financières) disponibles pour la mise en œuvre des objectifs planifiés,
-
d'impulser et de pérenniser le dialogue social entre les différentes familles d'acteurs,
-
de mieux harmoniser ses actions de développement d'une part et d'optimiser ses
ressources (financières et humaines) locales d'autre part.
C'est ainsi que la démarche adoptée par le Conseil Rural (cf. tableau n°1) a permis :
-
de solliciter conformément à l'article 17 de la loi 96-06 du code des collectivités locales
l'appui méthodologique et financier du Programme sénégalo-allemand de Lutte contre la
Pauvreté en Milieu Rural dans le Bassin Arachidier (PBA) (régions de Kaolack et Fatick)
; ceci a d'ailleurs fait l'objet d'une convention de subvention signée le 06 avril 2004 entre
ces deux institutions ;
-
aux représentants de l'Etat de participer, comme prévu par l'article 336 du code des
collectivités locales, au processus en approuvant le PLD après son adoption par le conseil
rural. Le sous-préfet avait approuvé auparavant, dès le démarrage du processus, le procès
verbal portant l'intention de faire un PLD ;
-
à l'Agence Régionale de Développement (ARD) de veiller, conformément à l'article 43
de la loi 96-07, à l'harmonisation et à la cohérence des objectifs de développement
planifiés dans le PLD avec ceux des plans nationaux et régionaux ;
-
aux services techniques de contribuer de manière significative aux étapes de bilan
diagnostic et de planification grâce aux conventions types qui ont été signées entre le
conseil rural et le représentant de l'Etat ;
-
aux intervenants extérieurs (ONG et projets) de mieux harmoniser leurs interventions
dans la communauté rurale.
6
En outre, ce plan qui est élaboré pour 06 ans, se veut glissant et réaliste. Donc, son coût est
fonction de la capacité (financière et humaine) de la communauté rurale dont le montant de ses
investissements est de 5 000 000 de francs CFA par année.
Conformément aux mécanismes de cofinancement des partenaires au développement, le PLD de
la collectivité locale de Loul Sessène est estimé aux environ de 300 000 000 de francs CFA pour
les six (06) prochaines années. Cependant, le financement de ce PLD est assujetti à la libération
de la contribution du conseil rural, qui du reste est obligatoire.
7
TABLEAU N°1 : DEMARCHE D’ELABORATION DU PLD
PHASE N°1 :ANALYSE DU
CONTEXTE LOCAL
EVALUATION DE LA PERFORMANCE DES COMMUNAUTES
RURALES PAR RAPPORT A LA DECENTRALISATION
SELECTION
DES CR
PARTENAIRES
DU PBA
EVALUATION DU DYNAMISME DE LA SOCIETE CIVILE ET
DES DYNAMIQUES LOCALES
NEGOCIATIONS DES CONDITIONS DE COLLABORATION
FORMATION DES ANIMATEURS COMMUNAUTAIRES
PHASE N°2 :PREPARATION
AU LANCEMENT DU
PROCESSUS
TOURNEES D’INFORMATIONS ET DE SENSIBILISATIONS
VILLAGEOISES COLLECTES DE DONNEES VILLAGES
FORUM DE LANCEMENT
DIAGNOSTIC EXTERNE
PHASEN°3 : DIAGNOSTIC
AUTO DIAGNOSTICS ZONAUX
MONTAGE DU COMITE DE PILOTAGE DU DEVELOPPEMENT (CPD) / CELLULE
DE VULGARISATION ET D’ANIMATION DU PLD
PHASE N° 4 : PLANIFICATION
ATELIER DE MISE EN COHERENCE DES DIAGNOSTICS
ELABORATION DU PLAN D’ACTIONS PRIORITAIRES (PAP)
PHASE 5 : FINALISATION PLD
DELIBERATION PAR LE CONSEIL RURAL ET APPROBATION PAR LE SOUS PREFET
AUTO EVALUATION DU PROCESSUS D’ELABORATION DU PLD
PHASE N°6 : MISE EN ŒUVRE DU
PLD
PREPARATION DE REQUETES DE FINANCEMENT ET construction
SUIVI EVALUATION : ELABORATION DU PLAN D’ACTIONS ANNUEL
8
TABLEAU N° 2 : RESUME DES PRINCIPAUX INDICATEURS SOCIO-ECONOMIQUES DE LA CR DE LOUL SESSENE – ANNEE 2004
Indicateurs
Unités
Nombre
Observations
Démographie
•
Nombre de villages
Village
17
•
Superficie
Km²
328
•
Population
hbt
18153
•
Densité moyenne
Habitants /km²
55
•
Composition ethnique
-
Sérères
98 %
-
Pulaars
01 %
-
Autres
Ouolofs, diolas, …
01 %
Agriculture
•
Superficie cultivable
Ha
19680
•
Superficie cultivée
Ha
19680
•
% superficie cultivée / superficie cultivable
%
100 %
•
Superficie cultivable / actif
Nbre ha/actif
02,53 ha
•
Magasin de stockage
Mag stockage
08
Elevage
•
Effectif cheptel
-
Bovins
Tête
8432
-
Ovins
Tête
1512
-
Caprins
Tête
7942
-
Equins
Tête
1430
-
Asins
Tête
1220
-
Porcins
Tête
1362
-
Volailles
•
Nombre de postes vétérinaires
•
Nombre de parcs à vaccination
•
Nombre d'abreuvoirs
•
Nombre de fourrières
17853
Poste vétérin.
01
Parc à vaccin.
06
Abreuvoir
13
Fourrière
01
Dont 04 non-fonc.
9
Indicateurs
Unités
Nombre
Observations
Education
•
Nombre d'écoles primaires publiques
Ecole
11
•
Nombre d'écoles primaires privées catholiques
Ecole
05
•
Nombre de CEM
CEM
01
•
Nombre d'écoles arabo-coraniques
Ecole
07
•
Nombre d’écoles maternelles
Ecole
04
•
Nombre de salles de classe primaires publiques
Classe
62
•
Nombre de salles de classe privées catholiques
Classe
23
•
Nombre de salles de classe du CEM
Classe
04
•
Nombre de classes d’alphabétisation
Classe
14
•
Nombre de classes d’arabe
Classe
07
•
Nombre d'enseignants
dont 02 empruntées
aux jeunes
-
Nombre d'instituteurs
Instituteur
15
-
Nombre de volontaires
Volontaire
41
-
Nombre de maîtres contractuels
Maître
05
Public formel
-
Nombre de professeurs titulaires
Professeur
04
seulement
-
Nombre de vacataires
Vacataire
11
-
Nombre de surveillants
Surveillant
02
-
Nombre de principaux
Principal
01
Elève
3370
Elève
572
APE
17
•
Effectif des élèves du primaire public
•
Effectif des élèves du CEM
•
Nombre d'associations des parents d'élèves
Santé
•
Nombre de poste de santé
Poste santé
01
•
Nombre de maternités rurales
Mat rurale
04
•
Nombre de cases de santé
Case santé
06
•
Nombre d'habitants par case de santé
1/Nbre/hbts
3630
•
Nombre d'infirmiers
Infirmier
01
•
Nombre de sages-femmes
Sage Femme 00
•
Nombre de matrones
•
Nombre d'agents de santé communautaire
•
Nombre d'agents relais communautaire
Matrones
13
ASC
10
ARC
05
.
Dont 01 non-fonct.
10
Indicateurs
Unités
Nombre
Observations
Hydraulique
•
Nombre de puits non-équipés
Puits
330
Dont 126 non-fonct.
•
Nombre de puits équipés
Puits
04
Dont 03 non-fonct.
•
Nombre de forages équipés
Forage
07
Dont 03 seul fonct.
•
Nombre de châteaux d'eaux
Château d’eau
01
•
Nombre de bassins au sol
Château d'eau
02
•
Nombre de bornes fontaines publiques
Borne fontaine
28
•
Nombre de mares et marigots
Mares et marig
188
Dont 06 non-fonct.
Equipements
•
Nombre de maisons communautaires
Maison comm
01
•
Nombre de foyer de la femme
Foyer
01
Vétuste
•
Nombre de foyer des jeunes
Foyer
01
Vétuste/prêté CEM
•
Nombre de groupe électrogène
Groupe
02
•
Nombre de moulins à mil
Moulin
19
•
Nombre de panneaux solaires
Panneaux
29
Répartis/09 villages
Organisations communautaires de base
•
Organisations paysannes
OP
15
•
Groupements villageois
GV
29
•
Groupements d'intérêt économique
GIE
31
•
Comités de gestion
CG
35
•
Associations des parents d'élèves
APE
17
•
Groupements de promotion féminine
GPF
55
•
Associations de jeunes
ASC
38
•
Comités de santé
CS
08
•
Organisations religieuses
OR
24
11
Indicateurs
Unités
Nombre Observations
Infrastructures économiques
•
Nombre de boutiques
Boutique
62
•
Nombres de souks
Souk
02
•
Nombre de télécentres
Télécentre
03
•
Nombre d'ateliers de couture
Atelier
14
•
Nombre de garages mécaniques
Garage
01
•
Nombre de menuiserie
Menuiserie
04
•
Nombre de boulangeries traditionnelles
Boulangerie
03
•
Nombre de studios photos
Studio
02
•
Nombre de restaurants
Restaurant
01
12
2. PRESENTATION GENERALE
2.1 Situation géographique
Située dans l’arrondissement de Fimela (Département de Fatick), la communauté rurale de Loul
Sessène couvre une superficie de 328 km².
Elle est limitée :
-
au Nord par la CR de Tattaguine,
-
au Sud par la CR de Djilass,
-
à l’Est par la CR de Diouroup,
-
à l’Ouest par la CR de Nguéniène dans le département de Mbour.
La CR de Loul Sessène est peuplée de 18 153 habitants répartis sur 17 villages officiels.
2.2 MILIEU PHYSIQUE
2.2.1 Climat
De type soudano-sahélien, il est caractérisé par deux saisons :
-
une saison sèche qui s’étale sur environ 08 mois (novembre à juin),
-
une saison des pluies ou hivernage qui dure 04 mois environ (juillet à octobre).
Entre les mois de mars et juin, les températures sont très élevées et varient entre 35 et 45° C. Les
minima varient entre 17 à 25° C de novembre à mars.
Les ventes dominantes sont :
-
l’harmattan : vent chaud et sec qui souffre pendant toute la saison sèche, du Nord-Est vers
l’Ouest,
-
la mousson, venant du Sud, apporte la pluie.
La communauté rurale de Loul Sessène est située dans la zone des isoètes comprise entre 700 et
900mm d’eau par an. En 2003, elle a enregistré 667,5mm et 40 jours de pluies. LA moyenne
décennale pluviométrique est de 638,25mm (1994-2003)
13
Entre 1994 et 2003, la pluviométrie a évolué en dents de scie et a connu son niveau le plus bas en
1997 avec 445,9 mm. Deux ans plus tard, en 1999, elle remonte jusqu’à atteindre son maximum qui
fut de 920,3 mm.
Elle a ensuite progressivement régressé jusqu’en 2002.
Comparativement aux chiffres de la zone où elle se trouve, la pluviométrie moyenne de la CR de
Loul reste encore déficitaire.
2.2.2 Relief et sols
Le relief est caractérisé par de vastes plaines qui s’étendent du centre à l’Est de la CR. Au centreOuest, il est constitué d’une série de bas fonds créés par les eaux de ruissellement qui rejoignent la
vallée de Boyard. Dans cette partie dépressionnaire, on a recensé le plus grand nombre de mares et
marigots (188). Les différents types de sols rencontrés dans la CR sont les suivantes :
•
les deck : représentent 40 % environ de la superficie total, elles sont très riches en matière
organiques provenant des eaux de ruissellement. Localisés dans la zone de Boyard, ces sols
sont très propices aux cultures maraîchères et arboricoles. Leurs dessous argileux favorisent
leur inondation pendant l’hivernage. Ils abritent aussi d’importants pâturages.
•
Les deck-dior : localisés dans la partie centrale de la CR, ils représentent 30 % de la
superficie total. Stables et riches en matières organiques, ils sont très adaptés aux cultures du
maïs, du sorgho, du gombo, …
•
Les dior : caractérisés par leur faible pouvoir d’absorption et de rétention, ils représentent 20
% de la superficie du territoire communautaire. Fortement lessivés, ils sont pauvres mais
facile à travailler. Disséminés dans la CR, entre le centre, le nord, et le sud, ils permettent les
cultures vivrières et de rente.
•
Les tannes : occupant 10 % de la superficie de la CR, ces sols halomorphes et salins sont
localisés dans la partie Est de la CR. Leurs capacités agricoles et pastorales sont
relativement limitées.
14
2.2.3 Ressources en eau
Les eaux de surface pour celles localisées dans la partie Est de la communauté rurale sont
constituées de des ramifications du bras de mer qui va de Ndangane à Faoye, un des affluents du
fleuve Saloum. Ces eaux impropres à la consommation humaine et à l’agriculture recèlent des
potentialités halieutiques relativement importantes (petits poissons et crevettes). La vallée de
Boyard, dans la partie Ouest, constitue un cours d’eau semi permanent qui s’étend sur plus de
13 km à l’intérieur de la CR, offrant un important potentiel d’aménagement qui favoriserait le
développement du maraîchage et de l’agro-sylvo-pastoralisme. Un nombre improtant de mares
et marigots (121) a été localisé dans cette zone à grande vocation agro-pastorale.
Les eaux souterraines sont essentiellement constituées de la nappe phréatique dont la profondeur
varie entre 15 et 40 m en fonction des zones et de la nappe maestrichienne captée entre 250 et
300 m. Elles alimentent les puits (205) et les forages de la CR (07).
2.2.4 Ressources végétales et fauniques
La végétation arbustive et clairsemée est composée d’espèces suivantes :
-
kadd, ( Accacia Albida )
-
baobab, ( Adansonia digitata )
-
tamarinier, ( Tamarix Sénégalensis )
-
new,
-
derkassou, ( Acajou )
-
ditakh, ( Ditarium Sénégalensis )
-
nguer, ( Guiera Senegalensis )
-
kinkéliba,
-
ratt, ( Combretum glutinosum )
-
salguf,
-
xaaxaam.
La faune, composée pour l’essentiel d’oiseaux et de reptiles, abrite encore des espèces sauvages
comme le singe, le chacal, des rongeurs (lièvres, écureuil, putois, …). Il existerait même de biches
et des antilopes.
15
2.3 MILIEU HUMAIN
2.3.1 Evolution de la population
La population de la CR est passée de 16373 habitants en 1999 (CERP) à 18153 habitants en 2004
(source DP PLD Loul Séssène 2004). Soit une augmentation globale de 1780 habitants en 05 ans et
10,87 % en valeur relative.
TABLEAU N°….. : EVOLUTION DE LA POPULATION TOTALE (1999 – 2004)
Durées
Imposables
Enfants
Exemptés
Population
Hommes
Femmes
Garçons
Filles
Hommes
Femmes
totale
1999/2000
3 750
3 822
4 239
3 991
238
338
16 373
2000/2001
4 120
4 076
4 200
4 830
270
375
17 871
2001/2002
1 017
3 886
4 135
4 779
264
301
17 622
2002/2003
3 725
4 055
4 025
4 175
250
285
16 515
2003/2004
4 134
3 999
4 757
4 588
204
371
18 153
Des paradoxes sont notés dans l’évolution de la population, surtout en 2002-2003 année où elle a
baissé de 1107 habitants sans qu’il n’y ait de situation qui explique ce phénomène. En fait, les
effectifs des familles servant de base de paiement de la taxe rurale, certains chefs de familles sousestiment volontairement le nombre de personnes à charge pour payer le moins possible. Ces
effectifs peuvent aussi connaître des augmentations quand il s’agit de distribuer des vivres de
soudure. Ainsi faudrait-il prendre avec beaucoup de réserve ces variations.
16
TABLEAU DE RECENSEMENT DE LA POPULATION DE LOUL SESSENE
NOM DU VILLAGE / ZONES
Loul Sessène
Population Nombre
Nombre
Nombre
totale
d'hommes de femmes d'imposables
Nbre totale d'enfants d'âge scolaire
(7 à 12 ans)
Nbre totale de garçons d'âge scolaire
(7 à 12 ans)
Nbre totale de filles
d'âge scolaire
(7 à 12 ans)
2442
553
528
1081
1302
691
611
Loul Ndoudour
878
193
189
382
477
233
244
Loul Ndiodione
320
77
71
148
170
68
102
Dack
310
59
61
120
165
83
82
Nguessine
710
134
141
275
390
199
191
Sing Nguessine
371
77
74
151
203
106
97
Ndoff
290
52
65
117
153
79
74
Sakhor
819
179
187
366
373
192
181
Total zone de Loul
6140
1324
1316
2640
3233
1651
1582
Boyard Ndiodiome
1421
331
258
589
734
373
361
Boyard Tock
1272
286
263
549
629
315
314
Sing Boyard
558
128
127
255
277
146
131
Ndiagamba
1899
404
393
797
1015
544
471
Nobandane
1414
319
296
615
708
350
358
Pombane
1160
274
251
525
591
297
294
Ndiol Mangane
2438
542
533
1075
1262
651
611
Ndiol Khokhane
876
197
112
309
508
244
264
Foua Mbegnard
975
215
200
415
497
245
252
12013
18153
2696
4020
2433
3749
5129
7769
6221
9454
3165
4816
3056
4638
Total zone de Boyard
TOTAL CR
17
2.3.2 Structure de la population
Le tableau n° ?… montre que le nombre d’imposables (17 à 65 ans) représente 42,79 % de la
population totale. Cet effectif de 7 769 habitants est composé de 4 020 hommes (51,74 %) et 3 749
femmes (48,25 %).
Le tranche d’âge de 07 à 16 ans représente 52,08 % de la population totale dont 49,06 % des filles
et 50,94 % de garçons. Cette catégorie considérée comme celle en âge scolaire constitue plus de la
majorité de la population, est la plus importante frange de celle-ci. Les enfants de 00 à 06 ans et les
autres exemptés représentent le reste de la population, soit 575 personnes pour 03,17 % de la
population. Cette partie, la moins active et la plus vulnérable, constitue une proportion relativement
faible. Les sérères, avec 98 % de la population représentent l’ethnie dominante. Les pulaars font 01
% et le reste de la population (ouolof et diolas) 01 %. La religion dominante est le christianisme
avec 92 % d’adeptes. L’islam suit avec 06 %, tandis que les animistes font 02 % ;
2.3.3 Répartition spatiale de la population
Avec une population de 18 153 habitants sur une superficie de 328 km², la CR de Loul Sessène a
une densité moyenne de 55 habitants au km² contre 83 habitants/km² pour la région de Fatick. La
population est répartie sur 17 villages dont 02 abritent plus de 2000 habitants (Loul Sessène 2442 et
Ndiol Mangane 2438). Cinq villages ont des effectifs compris entre 1 000 et 2 000 habitants. Les
dix autres villages restants ont des populations de moins de 1 000 habitants.
TABLEAU N°…: REPARTITION DE LA POPULATION PAR TAILLE ET PAR VILLAGE
taille des villages
Nbre de villages
Populations
% population totale
Moins de 500 habitants
4
1 291
7,11
Entre 500 et 1000 habitants
6
4 816
26,53
Entre 1000 et 1500 habitants
4
8 267
29,01
Entre 1500 et 2000 habitants
1
1 899
10,46
Entre 2000 et 2500 habitants
2
4 880
26,88
17
18 153
99,99
Total
18
2.3.4 Caractéristiques de l’habitat
Trois types de constructions sont rencontrés dans la CR :
-
les modernes, réalisées en ciment constituent les nouvelles habitations. On les retrouve
généralement dans les villages de Loul Sessène, Boyard Ndiodiome, Ndiagamba, Ndiol
Mangane, … Elles sont encore peu nombreuses et représentent moins de 10 % des
habitations.
-
Les habitations en banco ou ciment avec toiture en paille ou zinc sont de plus en plus
réalisées dans tous les villages centres et même au niveau des hameaux. Elles constituent 40
% environ des réalisations.
-
Les cases, constructions traditionnelles réalisées en matériaux végétaux, représentent plus
de la moitié des habitations de la CR. On les retrouve dans les nombreux hameaux de la CR
et à la périphérie des villages centres.
La plupart des maisons ont été construites en l’absence de plan de lotissement.
L’approvisionnement en eau se fait à partir des 22 bornes fontaines et des 204 puits fonctionnels de
la CR. Le réseau électrique ne couvrant que le village de Loul Sessène, les populations ont dans leur
grande majorité recours au pétrole lampant. L’énergie solaire est aussi utilisée dans ….. villages, de
même que les groupes électrogènes au nombre de …. La CR de Loul Sessène, à l’instar de plusieurs
autres CR, n’est pas encore dotée de réseau d’assainissement.
Il s’agit d’un document final , il faut remplir les espaces ……
2.4 ZONAGE
Le zonage, de par le caractère fonctionnel qu’il a dans l’élaboration de ce plan local de
développement, a été effectué de manière consensuelle par les populations et le conseil rural. Ce
consensus qui a tenu compte des réalités socioculturelles s’est aussi a appuyé sur les critères
pédologiques. Ainsi, la CR a été découpée en deux grandes zones : celle des tannes appelées zone
de Loul et celle des vallées appelée zone de Boyard, séparés par l’axe routier Ndiosmone – Fimela
qui traverse la CR en plein axe Nord-Sud et la divise en 02 parties :
19
 La zone de Loul
Située dans la partie Est de la CR, elle est caractérisée par la présence de bras de mer, affluentes du
fleuve Saloum qui, en plus de permettre la pêche aux tilapias et aux crevettes, offrent un panorama
propice du tourisme.
En l’absence d’ouvrages de protection anti-sels fonctionnels, les marées et la remontée capillaire
ont favorisé l’accumulation d’importantes quantités de sel dont l’extraction constitue la principale
activité lucrative des populations. Cette influence des biseaux salés à largement contribué à la
salinisation des sols qui, en l’absence de pluies lessivant abondantes, ce sont progressivement
dégradés, constituant ainsi les tannes qui couvrent plus de 1/3 de la superficie de la zone.
Cette partie, avec ses sols halomorphes, ne permet pas le développement d’activités agricoles et
pastorales importantes.
La zone de Loul, peuplée de 6 140 habitants, soit 33,82 % de la population totale, est composée de
08 villages. Abritant le chef lieu de la communauté rurale et la maison communautaire, elle revêt
une importance administrative et politique indéniable. Elle est dotée des infrastructures et
équipements suivants :
-
01 forage équipé fonctionnel,
-
14 bornes fontaines fonctionnelles,
-
73 puits fonctionnels sur 137,
-
01 poste de santé, le seul de la CR, très vétuste,
-
01 maternité,
-
02 cases de santé
-
04 écoles primaires publiques,
-
03 écoles privées catholiques,
-
24 classes primaires publiques,
-
10 classes primaires privées catholiques,
-
01 CEM, le seul de la CR, avec 04 classes seulement dont 02 empruntées,
-
03 magasins de stockage,
-
01 parcs à vaccination,
-
01 fourrière communautaire, la seule de la CR,
20
-
03 abreuvoirs fonctionnels sur 04,
-
01 foyer des jeunes, prêté au CEM pendant l’année scolaire,
-
01 foyer des femmes prêté au CEM en guise de bloc administratif,
-
30 boutiques,
-
03 télécentres,
-
07 moulins à mil,
-
03 boulangeries traditionnelles
-
etc.
La zone de Loul Sessène occupent près de 60 % de la superficie total de la CR est composée des
villages suivants :
-
Loul Sssène
: 2 442 habitants
-
Loul Ndoudour
:
878 habitants
-
Loul Ndiodiome
:
320 habitants
-
Dack
:
310 habitants
-
Nguéssine
:
710 habitants
-
Sing Nguéssine
:
371 habitants
-
Ndoff
:
290 habitants
-
Sakhor
:
819 habitants
 La zone Boyard
Densément peuplée, elle se situe dans la partie Ouest de la CR. Elle est principalement caractérisée
par la vallée de Boyard qui avec ses nombreuses ramifications présente une série de bas-fonds,
mares et marigots favorables au développement de l’agro-sylvo-pastoralisme.
Cette zone, du fait de ses énormes potentialités hydriques et végétales enregistre une forte densité
animale, surtout bovine, avec 6 099 têtes sur les 8 432 que compte la CR, soit plus de 72,33 %.
21
Ces sols, constituées de dior, deck et deck dior sont aptes à toutes les cultures : maraîchères,
vivrières, de rente et arboricoles. L’aménagement de la vallée qui traverse la zone presque en son
milieu, le séparant en 02, permettra l’exploitation de plus d’un millier d’hectares.
La zone de Boyard, occupant moins de 40 % de la superficie totale, abrite plus de 66,17 % de la
population de toute la CR avec 12 013 habitants, répartis sur les 09 villages qu’elle compte. Elle est
dotée des infrastructures suivantes :
-
03 forages fonctionnels sur 06,
-
01 château d’eau de 200 m3,
-
08 bornes fontaines fonctionnelles sur 14,
-
04 cases de santé,
-
03 maternités rurales,
-
07 écoles primaires publiques,
-
02 écoles privées catholiques,
-
38 classes primaires publiques,
-
13 classes primaires publiques,
-
13 classes privées catholiques,
-
05 magasins de stockage,
-
05 parcs à vaccination,
-
06 abreuvoirs fonctionnels sur 09,
-
32 boutiques,
-
12 moulins à mil,
-
etc.
Pendant la saison hivernale, la vallée remplie d’eau rend difficile les liaisons entre les villages du
Nord et ceux du Sud de la zone réduisant ainsi l’accès à certaines infrastructures de base. En
conséquence, il a été retenu de considérer ces deux parties comme des sous-zones afin de permettre
un équilibre dans la répartition des futures réalisations.
22
La zone de Boyard est composée des villages suivants :
grouper les villages par sous –zones ?
-
Boyard Ndiodiome
:
1 421 habitants
-
Boyard Tock
:
1 272 habitants
-
Sing Boyard
:
558 habitants
-
Ndiol Khokhane
:
876 habitants
-
Ndiol Mangane
:
2 438 habitants
-
Ndiagamba
:
1 899 habitants
-
Nobandane
:
1 414 habitants
-
Pombane
:
1 160 habitants
-
Foua Mbégnard
:
975 habitants
3. DIAGNOSTIC SOCIO-ECONOMIQUE DE LA CR
3.1 SITUATION DES SECTEURS SOCIAUX
3.1.1 SANTÉ
La CR de Loul Sessène est insuffisamment dotée en infrastructures sanitaires. Celles qu'on y a
recensées sont ainsi réparties :
•
01 poste de santé implanté au village centre de Loul Sessène. Celui-ci construit par l'Etat
depuis 1959 est dans un état de vétusté très avancé. Etant le seul poste de santé de toute
la CR, il polarise l'ensemble des villages sur des distances comprises entre 02 km et 14
km.
•
04 maternités rurales abritées par les villages de Loul Sessène, Pombane, Ndiol
Mangane et Ndiol Khokhane.
•
05 cases de santé fonctionnelles réparties dans les villages de Sakhor, Nobandane,
Pombane, Ndiol Mangane et Ndiol Khokhane. Celle de Ndoff est en mauvais état.
23
•
01 centre Malango, structure de l'ONG Prometra (Centre de Promotion de la Médecine
Traditionnelle) implanté au village de Loul Sessène.
Le rapprochement
entre les populations de la CR et les infrastructures sanitaires donne les
moyennes suivantes :
-
01 poste de santé pour 18 153 habitants,
-
01 case de santé pour 3 360 habitants.
Le département de Fatick dont dépend la CR compte :
-
30 postes de santé,
-
23 maternités rurales,
-
44 cases de santé.
Il dispose en plus de 02 centres de santé.
Par rapport au département qui compte 14 CR, on s'aperçoit que celle de Loul Sessène abrite :
-
3,33 % des postes de santé,
-
17,39 % des maternités rurales,
-
11,36 % des cases de santé.
Les moyennes départementales relatives au rapport entre les infrastructures et les populations sont
les suivantes :
-
01 poste de santé pour 8 250 habitants,
-
01 case de santé pour 5 625 habitants.
Comparativement aux chiffres de la CR, on constate que la couverture à partir des postes de santé
est de 2,20 fois plus important dans le département tandis que pour les cases de santé, elle est de
1,50 fois moins importante.
Le personnel de santé est ainsi composé :
-
01 infirmier,
-
13 matrones,
-
10 Agents de Santé Communautaire (ASC),
-
05 Agents Relais Communautaires (ARC).
24
Avec un seul infirmier pour toute la population de la CR (18 153 habitants), on s'aperçoit de
l'importance du déficit en personnel. Au niveau départemental, la proportion est d'01 infirmier pour
7 161 habitants, soit 2,53 fois mieux que la CR.
Les principales contraintes auxquelles ce secteur est confronté sont :
•
les difficultés d'accès aux soins de santé, généralement causées par :
-
l'insuffisance et l'éloignement des infrastructures de santé dus en partie à la
faiblesse des moyens du conseil rural et à l'absence de partenaires,
-
le déficit en personnel consécutif à celui en infrastructures,
-
la cherté, l'insuffisance et l'absence de certains médicaments causées par le
manque de dynamisme des comités de santé et l'inexistence de pharmacie dans la
CR ;
•
la prolifération du paludisme et des maladies diarrhéiques due :
-
au non-respect des conditions d'hygiène et de salubrité,
-
à la consommation d'eau issue de sources non protégées et non désinfectées
(puits, mares, …),
-
l'insuffisance de la prévention.
La CR connaît ainsi une faible couverture sanitaire et les distances parcourues pour accéder à une
infrastructures sont relativement importante (entre 04 et 06 km en moyenne) et difficile à effectuer
surtout pour les femmes enceintes. Les structures sont de ce fait de moins en moins fréquentées, le
paludisme de plus en plus résistant et le taux de mortalité assez élevé, généralement pendant
l'hivernage.
En vue de faciliter l'accès à cet important service social de base, conformément aux objectifs du
DSRP, les solutions ci-après ont été retenues :
•
amélioration de la couverture sanitaire de la CR par :
-
la construction de 02 postes de santé dans les sous zones de Boyard et
Ndiagamba,
-
la reconstruction du poste de santé de Loul Sessène,
-
la construction de 03 cases de santé aux villages de Foua Mbégnard, Loul
Ndoudour et Sing Nguessine,
-
l'affectation d'infirmiers,
25
-
la formation du personnel de santé (matrones, ASC, ARC, ….),
-
la dotation de moyens d'évacuation (ambulance) ;
26
•
lutte contre l'insalubrité par :
-
la sensibilisation des populations sur les effets du non-respect des conditions
d'hygiène,
•
l'organisation de la collecte et du traitement des ordures ménagères ;
renforcement de la prévention par :
-
l'accentuation des campagnes de chloroquinisation des femmes enceintes et des
enfants, surtout en hivernage,
•
la facilitation de l'accès aux moustiquaires imprégnés ;
renouvellement et redynamisation des comités de santé.
27
TABLEAU DES INFRASTRUCTURES SANITAIRES
VILLAGE / ZONES
Loul Sessène
Case de santé
Nombre
Etat
-
Poste de santé
Nombre
Etat
01
Mauvais
Maternités rurales
Nombre
Etat
01
Bon
Cabinets privées
Nombre
Etat
-
Loul Ndoudour
-
-
-
-
Loul Ndiodione
-
-
-
-
Dack
-
-
-
-
Nguessine
-
-
-
-
Sing Nguessine
-
-
-
-
Ndoff
01
Non fonct
-
-
-
Sakhor
01
Bon
-
-
-
Total zone de Loul
02
01
01
-
Boyard Ndiodiome
-
-
-
-
Boyard Tock
-
-
-
-
Sing Boyard
-
-
-
-
Ndiagamba
-
-
-
-
Nobandane
01
Bon
-
-
-
Pombane
01
Bon
-
01
Bon
-
Ndiol Mangane
01
Bon
-
01
Bon
-
Ndiol Khokhane
01
Mauvais
-
01
Bon
-
Foua Mbegnard
-
-
-
Total zone de Boyard
04
-
03
TOTAL CR
06
01
04
Bon
28
3.1.2 HYGIÈNE ET ASSAINISSEMENT
A l'instar de toutes les CR du département, celle de Loul Sessène dépend de la brigade d'hygiène de
Fatick qui intervient rarement sinon jamais dans la localité. Aussi, les populations se voient-elles
obligées de prendre elles-mêmes les mesures requises pour assurer leur propre hygiène. C'est ainsi
que des tournées de sensibilisation sont effectuées par les comités villageois et les ASC afin
d'amener les populations à lutter davantage contre l'insalubrité, à mieux traiter les eaux avant de les
consommer et à bien conserver les aliments.
La CR n'est pas dotée de réseau d'assainissement et les maisons disposant de latrines utilisent des
fosses sceptiques réalisées sans tenir compte des normes requises, accentuant ainsi les risques de
contamination de la nappe phréatique. L'appui des services de l'ONAS (Office Nationale
d'Assainissement) pourrait contribuer à atténuer les contraintes relatives à la situation actuelle.
3.1.3 EDUCATION
Le Taux Brut de Scolarisation (TBS) est passé de 53,59 % e, 1999 à 66,56 % en, 2003 accusant une
variation de 12,97 % en 04 ans tandis que celui des filles (SCOFI) qui était de 51,33 % en 1999 est
à 69,27 % en 2003, soit une évolution de 17,94 %. Ces taux, en deçà de ceux du département de
Fatick en 2003 (TBS : 74,20 % et SCOFI : 72,22 %) gagneraient à être améliorés si on veut
atteindre les objectifs du Plan Décennal pour l'Education et la formation (PDEF) qui est d'assurer la
scolarisation pour tous d'ici à 2010.
Le CR de Loul Sessène compte 11 écoles primaires publiques et 05 privées catéchistes réparties
dans 12 villages. Au public, les salles de classes sont au nombre de 62 tandis que pour le privé elles
sont au nombre de 23.
L'effectif global dans le public s'élève à 3 370 élèves composés de 1 742 filles et 1 628 garçons. Les
cours y sont dispensés par 15 instituteurs
dont 02 adjoints, 41 volontaires et 05 maîtres
contractuels.
Le déficit en salle de classe et en personnel enseignant est résorbé provisoirement par la mise en
place de 11 classes spéciales composées de 09 à double flux et de 02 multigrades.
Le rapport entre l'effectif global (3 370 élèves) et le nombre de classes pédagogiques (73) donne
une moyenne de 46 élèves environ par cours.
Le CEM de Loul Sessène, créé en octobre 1999 ne dispose que de 04 classes physiques (dont 02
sont empruntées) contre 12 classes pédagogiques, révélant ainsi un important déficit de 08 salles de
classes. Cette situation difficile à gérer a amené les autorités du collège à emprunter le foyer des
29
jeunes et un autre local appartenant toujours aux jeunes pour compléter les deux salles de classes
qui sont les seules appartenant au CEM, construite par le comité de gestion et les parents d'élèves.
Ces salles, distantes entre elles d'01 km environ, obligent les élèves et les professeurs à effectuer
des navettes qui rendent encore plus difficile les conditions d'études. Les locaux qui font
actuellement office de bloc administratif (bureau du principal, secrétariat, bibliothèque, …) sont la
propriété du foyer de la femme.
Malgré toutes ces contraintes, le CEM, avec 80 % de réussite, a enregistré les meilleurs résultats au
BFEM de l’académie régionale en 2002. Il en est de même en 2003-2004, avec un taux de 72,4 %
performance d’autant plus remarquable cette fois-ci, du fait de la faiblesse généralisée des taux de
réussite, causée par les épreuves de mathématiques considérée comme relativement difficiles cette
année.
Il faut revoir la cohérence du paragraphe , des mots sautés rendent confus le texte ?
L’effectif des élèves du CEM est de 572 dont 285 filles et 287 garçons en 2003-2004.
Le personnel enseignant est composé de 04 professeurs titulaires, 11 vacataires 02 surveillants et 01
principal.
Les principales autres contraintes relevées dans ce secteur de l'éducation au niveau de la CR de
Loul Sessène sont les suivantes :
•
insuffisance et vétusté des salles de classe, causée par la non prise en compte par les
autorités, des besoins réels. Cette situation a entraîné la surcharge de certaines salles de
classes, la multiplication des classes spéciales, les difficultés à améliorer
considérablement les taux de scolarisation, ….
•
Déficit en personnel enseignant du fait de la politique d'austérité budgétaire de l’Etat, en
contradiction avec les objectifs du PDEF. On assiste ainsi à une augmentation des
classes à double flux pouvant entraîner la baisse de la qualité de l'enseignement et
l'accroissement des taux d'abandon et d'échec.
•
Insécurité dans les écoles à cause de l'absence de murs de clôture. Les véhicules
hippomobiles traversent la cour des écoles, au milieu des élèves, les animaux y sont en
divagation et les élèves sont souvent distraits par cette atmosphère.
•
Absence de latrines scolaires et d'adduction d'eau, source de perturbation des cours et de
manque d'hygiène du fait de la satisfaction des besoins naturels aux abords de l'école.
30
•
Insuffisance de cantines scolaires due en partie à la multiplication des zones
d'intervention du principal partenaire, la PAM. Les élèves habitant loin des écoles sont
ainsi soumis à des conditions d'études relativement difficiles.
•
Absence de CEM dans la zone de Boyard qui abrite les 2/3 de la population de la CR.
Le phénomène de la pauvreté a aussi gangrené la scolarisation des filles qui sont très sollicitées
pour les travaux domestiques. On assiste aussi à leur exode vers les villes dans le but de trouver du
travail.
La faiblesse des moyens des autorités locales est aussi une des causes de la persistance de ces
contraintes.
En vue de rendre performant ce secteur dans la CR et de lui permettre d'être en cohérence avec les
objectifs du PDEF, les solutions ci-après ont été retenues par les différents acteurs :
-
construction de salles de classes au primaire et au CEM,
-
construction de murs de clôture dans les écoles,
-
construction de latries scolaires avec adduction d'eau,
-
affectation par l'IDEN de personnel suffisant,
-
facilitation de l'accès aux fournitures par l'augmentation du fonds de dotation,
-
remise de distinctions aux élèves et enseignants méritants,
-
initiation à l'informatique afin de réduire la fracture numérique,
-
redynamisation des APE,
-
sensibilisation des parents sur l'importance de l'école,
-
création d'un CEM dans la zone de Boyard,
-
appui au centre d'accueil du CEM de Loul Sessène,
-
faiblesse des infrastructures scolaires.
31
TABLEAU DES INFRASTRUCTURES SCOLAIRES
VILLAGE / ZONES
Classe 1
Primaire
16 dont 06 PC
Classe 2
Secondaire
00
01
Ecoles arabo
coraniques
00
Loul Ndoudour
05
04
01
01
00
00
Loul Ndiodione
02 PC
00
00
00
00
00
Dack
00
00
00
00
00
00
Nguessine
00
00
00
01
00
00
Sing Nguessine
05
00
00
01
00
01
Ndoff
00
00
00
01
00
00
06 dont 02 PC
00
00
00
00
00
Total zone de Loul
34
04
02
05
00
02
Boyard Ndiodiome
18 dont 06 PC
00
01
00
01
01 jardin d'enf.
Boyard Tock
00
00
00
00
00
00
Sing Boyard
00
00
02
00
00
00
Ndiagamba
11 dont 07 PC
00
06
00
01
00
Nobandane
03
00
00
00
01
00
Pombane
06
00
03
00
00
00
06 dont 01 sans toit
00
00
02
03
00
Ndiol Khokhane
05
00
00
00
01
01 jardin d'enf.
Foua Mbegnard
02
00
00
00
00
00
Total zone de Boyard
51
00
12
02
07
02
TOTAL CR
85
04
14
07
07
04
Loul Sessène
Sakhor
Ndiol Mangane
Classe
d'alphabétisation
01
Classe d'arabe
Autres à préciser
01 jardins d'enf.
PC : Privée Catholique – PP : Primaire Public – Il y a : 23 Ecoles Primaires Privées Catholiques et 62 écoles Primaires Publiques sur un total de 85 écoles primaires
32
3.1.4 SITUATION DES GROUPES CIBLES
3.1.4.1 Les femmes
Les femmes dans la CR de Loul Sessène représentent 48,25 % de la population imposable. Elles
sont dans leur grande majorité regroupées au sein des 55 groupements de promotion féminine
(GPF) recensés dans la CR et des nombreuses autres organisations traditionnelles informelles.
Les principales activités exercées par les femmes au niveau de la CR sont :
-
le maraîchage,
-
la couture,
-
la micro-finance,
-
l'exploitation de moulins à mil,
-
le petit commerce,
-
les prestations de service (décorticage, battage, …),
-
l'alphabétisation.
Les réalisations des GPF sont pour l'essentiel constituées de :
-
bois villageois : 01 ha d'eucalyptus à Loul Ndoudour,
-
01,5 ha de manguiers à Nguessine,
-
jardins maraîchers : 01,5 ha à Dack.
La synthèse des autodiagnostics ayant porté sur les femmes a fait apparaître les contraintes
principales ci-après :
•
alourdissement des travaux domestiques du fait de :
-
l’inexistence de moulins à mil dans 08 villages,
-
des difficultés d'approvisionnement en eau à partir des puits, le réseau
d’adduction d’eau étant très limité et offrant par endroit de l'eau saumâtre,
-
l'insuffisance du bois de chauffe.
On assiste en conséquence à :
-
un vieillissement rapide et à une dégradation de la santé des femmes :
33
-
une dépendance financière envers les hommes, la faible rentabilité des activités
génératrices de revenus réduit considérablement les possibilités d'autonomie
financière des femmes, l'ancrage traditionnel ne milite pas aussi en faveur de
l'entreprenariat féminin ;
-
une mauvaise prise en charge de la santé maternelle du fait de l'absence
d'infrastructures modernes et des mauvaises conditions d'évacuation (pistes
impraticables, charrettes très remuantes, …) ; l'objectif de réduire la mortalité
maternelle exige la prise en compte de ces difficultés ;
-
une exclusion des femmes des centres de décisions due en partie à leur manque
de qualification mais aussi à des pesanteurs socio –culturelles ;
-
des difficultés d'accès à la propriété foncière pour les GPF.
L'amélioration des conditions de vie des femmes passe par l'adoption de solutions telles que :
•
•
le renforcement des capacités des membres des GPF par :
-
la formation,
-
l'encadrement,
-
l'appui technique financier et institutionnel ;
l'allégement des travaux domestiques :
-
la facilitation de l'accès à l'eau,
-
la multiplication des moulins à mil,
-
la vulgarisation des foyers améliorés et du gaz butane ;
•
l'amélioration des services de santé maternelle ;
•
la facilitation de l'accès au crédit ;
•
l'aménagement de périmètres maraîchers ;
•
la construction d'un nouveau foyer de la femme.
3.1.4.2 Les jeunes
Représentant plus de 60 % de la population, les jeunes sont dans la plupart regroupés au sein des 38
associations sportives et culturelles de la CR et des autres organisations communautaires comme les
34
GIE, les groupements villageois, … Le nouveau conseil rural élus en 2002 compte en son sein 03
jeunes.
Le foyer des jeunes très vétuste, sert pendant l'année scolaire, de salle de classe au CEM.
Les activités des jeunes tournent pour l'essentiel autour de :
-
mouvement navétanes (sport, culture, loisirs, …),
-
campagnes de reboisement,
-
organisations de cours de vacances,
-
entretien des écoles,
-
prestations de services.
Malgré le faible dynamisme des organisations des jeunes, les réalisations ci-après sont à leur actif :
-
pilotage des démarches pour l'obtention du CEM,
-
contribution à l'acquisition des panneaux solaires du foyer de Loul pour
200 000 F,
-
adduction d'eau à l'école primaire de Loul,
-
fourniture de sérum anti-venimeux au poste de santé,
-
achat de vivres de soudure pour 100 000 F en 2002,
-
fourniture de 05 tables de lecture et 20 chaises au conseil rural,
-
affiliation à la fédération sénégalaise de football.
En dépit de ces réalisations relativement intéressantes, les jeunes sont confrontés à des difficultés
parmi lesquelles ont note :
•
le chômage et le sous-emploi : même si on peut évoquer l'absence d'unités de production
du fait de l'environnement peu favorable, force est de reconnaître le manque d'initiative
et la démobilisation des jeunes quant à des activités comme l'agriculture, l'élevage,
l'extraction du sel, …. Le choix de l'exode qui en est une conséquence est moins rentable
;
•
l'absence de cadre d'épanouissement : la non prise en compte de leurs préoccupations est
décriées par les jeunes et les autorités locales arguent du manque de moyens ; l'oisiveté,
la délinquance et certaines autres dérives trouvent ainsi des justifications ;
35
•
l'absence des jeunes dans les centres de décisions tels que le conseil rural ; ceux-ci
évoquent leur désintéressement et leur découragement de la chose politique favorisant
ainsi leur marginalisation ; cependant, il faut noter la présence de 03 jeunes qui en sont à
leur premier mandat au sein de la nouvelle équipe des élus locaux.
En raison du rôle important que doit jouer cette catégorie au plan socio-économique, il est
nécessaire de procéder à la remobilisation des jeunes et d'apporter des solutions à leurs principaux
problèmes. Parmi celles-ci, il a été retenu :
•
la formation, l'encadrement et l'appui aux jeunes ;
•
la construction de 02 foyers des jeunes modernes à Loul Sessène et Boyard ;
•
l'aménagement d'un terrain multifonctionnel ;
•
le terrassement des autres terrains de football ;
•
l'aménagement de périmètres maraîchers ;
•
la redynamisation du foyer des jeunes.
3.2 INFRASTRUCTURES ET EQUIPEMENTS D'APPUI A LA PRODUCTION
3.2.1 ENERGIE
Le gaz butane, faiblement utilisé du fait de son coût hors de portée de la plupart des populations
n'est pas encore parvenu à atténuer la forte utilisation du bois de chauffe, principale source d'énergie
domestique de la CR.
L'exploitation irrationnelle de ce combustible a contribué pour une large part à la dégradation du
couvert végétal. Les foyers améliorés qui devraient permettre de réduire et de stabiliser la
consommation de bois sont encore très timidement utilisés malgré les campagnes de sensibilisation
et la prise de conscience par les populations de son importance pour l'équilibre de l'écosystème.
L'électrification rurale a permis l'alimentation du village de Loul Sessène et l'extension du réseau
contribuerait à l'amélioration des conditions de vie des populations des autres villages de la CR.
Grâce à l'énergie électrique, on assiste au développement de certaines activités génératrices de
revenus telles que la vente de boissons fraîches et de glace, ceci en sus de l'éclairage domestique et
publique.
L’énergie solaire est utilisée dans 10 villages pour un nombre total de 29 installations (Loul Sessène
10, Loul Ndoudour 01, Loul Ndiodiome 01, Ndoff 02, Sakhor 03, Dak 01, Boyard Ndiodiome 06,
36
Boyard Tock 02, Ndiagamba 02, Ndiol Khokhane 01. Deux groupes électrogènes ont été recensés à
Boyard Ndiodiome et Sakhor.
3.2.2 HYDRAULIQUE
La CR dispose de 04 forages équipés fonctionnels sur 07, situés, l'un dans la zone de Loul et les 03
autres dans la zone de Boyard. Ces forages avec un seul château de 200 m3 à Boyard Ndiodiome,
ont permis l'alimentation de 28 bornes fontaines dont 22 fonctionnels, répartis sur 05 villages. Les
03 autres forages sont équipés de bassins au sol qui ne permettent pas de réaliser des adductions audelà de leurs villages d'implantation.
Ces réseaux d'adduction d'eau potable, relativement très faibles mériteraient d'être étendus et
densifiés afin de faciliter le raccordement du maximum de village. Ainsi, il a été préconisé, avec
l'aval du chef du service régional de l'hydraulique, de :
•
construire un château d’eau d'au moins 200 m3 sur une hauteur de 15 m au forage de
Loul Sessène ;
•
multiplier les adductions à partir du forage de Boyard Ndiodiome dont les capacités de
raccordement sont sous-exploitées ;
•
réparer les forages de Ndiagamba, Nobandane et Pombane qui malgré leurs bassins au
sol, accroîtraient le potentiel hydraulique de la CR par l'approvisionnement de leurs
villages d'origine et ceux environnants ;
•
réaliser des adductions dans les villages éloignés des points alimentation grâce en partie,
aux châteaux d'eau qui, avec une hauteur de 15 m, peuvent permettre des raccordements
sur des distances de 10 à 12 km ;
•
redynamiser les comités de gestion des forages et les faire passer en ASUFOR.
Cet ambitieux programme hydraulique est confronté à une sérieuse contrainte qui est générale à
toutes les localités situées sur la partie Ouest de la région de Fatick : la mauvaise qualité de l'eau
des forages du fait de la contamination de la nappe maestrichtienne par les biseaux salés.
Une des solutions proposées par les acteurs locaux durant le diagnostic de cet important secteur a
été de procéder à l'installation d'une unité de dessalement aux forages de Loul et Boyard.
Une autre, plus durable, consiste à effectuer un transport d'eau potable.
37
L'Etat, conscient des problèmes de santé publique auxquels sont exposées les populations de cette
partie du pays, du fait de la consommation de cette eau à travers les services de l'hydraulique et
avec l'appui de partenaires, a initié un important projet dénommé Projet Sectoriel Eau (PSE). Il
consiste pour ces localités, à transporter de l'eau potable depuis les hauts plateaux de la région de
Thiès jusqu'à Palmarin, avec une station relais au niveau de Ndiosmone. Ce projet qui ambitionne
de raccorder 116 villages de cette partie de la région couvrirait tous ceux de la CR de Loul Sessène.
Les études relatives à ce projet ont déjà été effectuées, les financements disponibles et la mise en
œuvre, prévue depuis 2003 est presque imminente. Ainsi, le CR et les populations ont opté pour
cette solution.
Les autres ouvrages hydrauliques de la CR constitués de puits, permettent d'abreuver le bétail,
d'arroser les périmètres maraîchers de la zone de Boyard et d'alimenter les populations en eau
douce, même si celle-ci est considérée comme non potable du fait de sa source non protégée.
La CR dispose de 467 puits non équipés dont 277 fonctionnels. La zone de Boyard en abrite, à elle
seule, 204 fonctionnels, soit 73,64 % de ces ouvrages.
Sur les 04 puits équipés de la CR, seul fonctionne celui de Loul Ndoudour.
Il a été recensé dans la CR, 182 mares et marigots dont 121 dans la zone de Boyard ce qui
représente 66,48 %. Ils servent à l'abreuvement du bétail, au maraîchage et à la riziculture. Au
niveau des tanns, ils permettent l'exploitation du sel.
Le nombre important de ces points d'eau dans la zone de Boyard se justifie par la présence d'une
grande vallée communément appelée vallée de Farandole.
Se remplissant pendant l'hivernage, Farandole est encore un cours d'eau temporaire qui traverse
toute la zone de Boyard en son milieu, sur une quinzaine de km, d'Ouest en Est. Cette important
ressource hydrique qui part de la CR voisine de Nguéniène à celle de Djilass peut permettre
l'exploitation agricole de près d'un millier d'ha. Sa mise en valeur, qui consiste à conserver son eau
en permanence ou sur une durée plus ou moins longue, constituerait un projet hautement stratégique
pour le développement socio-économique de toute la CR.
Les contraintes de ce secteur sont en définitive ainsi récapitulées :
•
mauvaise qualité de l'eau des forages du fait de l'influence des biseaux salés poussant les
populations à consommer de l'eau issue de source non protégées (puits, mares, …) les
exposant aux maladies hydriques ;
•
difficultés d'accès à l'eau potable à cause de la faiblesse du réseau d'adduction d'eau et au
nombre élevé de forages en panne (03) ; on assiste ainsi à l'alourdissement des travaux
38
domestiques liées à l'approvisionnement en eau, à des embouteillages au niveau des
points d'eau, à l'allongement des distances à parcourir pour s'approvisionner (entre 03 et
12 km) et au recours à la consommation d'eau non potable ;
difficultés d'accès aux eaux de puits du fait du nombre élevé de non fonctionnels (plus du 1/3), de la
profondeur de la nappe par endroit (30 à 40 m) et du tarissement rapide de ceux fonctionnels.
Outre les solutions initialement préconisées, il a été retenu de :
•
construire et réfectionner des digues anti-sels dans la zone de Loul ;
•
aménager des bassins de rétention ;
•
construire des digues au niveau de la rivière de la vallée de Farandole ;
•
aménager la vallée de Boyard.
39
TABLEAU DES INFRASTRUCTURES HYDRAULIQUES
VILLAGE / ZONES
Loul Sessène
Bornes
fontaines
14
00
Puits
équipés
00
00
Puits non
équipés
56
45
Forages
Forages non
équipés
équipés
01
01
00
00
Château
d'eau
00
00
RAEP
Mares
Marigots
00
00
06
07
Loul Ndoudour
00
00
01
01
07
05
00
00
00
00
00
00
00
00
04
02
Loul Ndiodione
00
00
00
00
03
03
00
00
00
00
00
00
00
00
08
01
Dack
00
00
00
00
11
03
00
00
00
00
00
00
00
00
04
05
Nguessine
00
00
00
00
25
05
00
00
00
00
00
00
00
00
03
03
Sing Nguessine
00
00
00
00
09
04
00
00
00
00
00
00
00
00
10
01
Ndoff
00
00
00
00
10
03
00
00
00
00
00
00
00
00
04
06
Sakhor
00
00
00
00
16
05
00
00
00
00
00
00
00
00
03
00
Total zone de Loul
14
14
01
01
137
73
01
01
00
00
00
00
00
00
42
25
Boyard Ndiodiome
06
03
00
00
24
16
01
01
00
00
01
01
04
04
04
10
Boyard Tock
02
01
00
00
17
08
00
00
00
00
00
00
01
01
11
07
Sing Boyard
02
01
00
01
04
03
00
00
00
00
00
00
01
01
01
01
Ndiagamba
00
00
01
02
30
23
01
00
00
00
00
00
00
00
10
11
Nobandane
00
00
02
00
18
13
01
00
00
00
00
00
00
00
23
03
Pombane
00
00
00
00
18
14
01
00
00
00
00
00
00
00
05
01
Ndiol Mangane
00
00
00
00
45
26
01
01
00
00
00
00
00
00
18
01
Ndiol Khokhane
04
03
00
00
25
16
01
01
00
00
00
00
01
01
00
07
Foua Mbegnard
00
00
00
00
12
12
00
00
00
00
00
00
00
00
03
05
Total zone de Boyard
14
8
03
00
193
131
06
03
00
00
01
01
01
01
75
46
TOTAL CR
28
22
330
204
07
04
00
00
01
01
07
07
117
71
40
3.2.3 TRANSPORT
Le principal axe routier de la CR de Loul Sessène est celui qui part de Ndiosmone à Ndangane.
Long de 39 km, il la traverse en son milieu du Nord au Sud. Elle est reliée au village de Faoye (CR
de Djilass) sur une piste latéritique de 12 km. La piste qui la relie à la CR de Diouroup, d'une
longueur de 12 km est actuellement en cours de réhabilitation. Il en est de même de celui qui la relie
à la CR de Nguéniène à partir du village de Boyard Ndiodiome sur 10 km.
D'autres pistes sablonneuses permettent la liaison entre les villages de la CR et les plus importants
sont :
•
l'axe Loul Sessène – Boyard Ndiodiome : 08 km
•
l'axe Loul Sessène – Sakhor : 13 km
•
l'axe Loul Sessène – Boyard Ndiodiome – Ndiagamba – Ngohé (CR Tattaguine) : 08 km
•
l'axe Loul Sessène – Ndiol Mangane – Nobandane – Pombane – Ngohé : 12 km
•
l'axe Loul Sessène – Loul Ndiodiome – Loul Ndoudour – Tattaguine (CR) : 11 km
•
l'axe Boyard Ndiodiome - Ndiol Khabane – Samba Dia (CR Fimela) : 07 km
Le CR ne disposant pas de parc de véhicules de transport, les dessertes sont assurées par des
véhicules domiciliés pour la plupart à Fimela;
A partir de Ndiosmone, les liaisons sont effectuées de 08h à 00h par des minicars et cars à raison de
250 F par personnes. En provenance de Fimela, les véhicules sont disponibles de 06h à 16h pour
300 F. Au-delà de cette heure, il devient très difficile de partir de Loul Sessène vers la route
nationale.
Le transport, ayant pour vocation principale d'appuyer la production et d'améliorer la mobilité des
personnes et des biens, est un secteur qui fonctionne à son niveau minimum dans la CR. Ainsi toute
la partie Est de la CR, où la pêche et l'extraction de sel sont des activités relativement importantes
est enclavée du fait de l'inexistence de piste de production.
La zone de Boyard située à l'Ouest de la CR, abritant les 2/3 de la population n'est pas desservie par
le seul axe routier goudronné qui traverse le terroir. Cette zone à forte vocation agricole souffre de
son enclavement.
En vue d'optimiser les potentialités économiques et humaines, le CR et les populations ont émis le
souhait de voir se désenclaver la CR par l'aménagement de pistes de productions. Les efforts seront
41
prioritairement orientés vers les axes ci-après :
•
Loul Sessène – Khabane : 03 km
•
Khabane - Sakhor : 10 km
•
Loul Sessène – Boyard Ndiodiome : 08 km
•
Boyard Ndiodiome – Ndjagamba – Ngohé : 08 km
•
Boyard Ndiodiome – Ndiol Khokhane – Samba Dia : 07 km.
3.2.4 TÉLÉCOMMUNICATIONS
Loul Sessène, village chef lieu de la CR est le seul à être couvert par le réseau téléphonique fixe. Il
ne compte que 03 télécentres, 01 ligne domestique et 01 autre de service au CEM. Le réseau
cellulaire permet des communications à certains endroits.
La couverture radiophonique et audiovisuelle est satisfaisante dans son ensemble puisqu'on arrive à
accéder à la RTS, Sud FM, Dunya et Walf Fadjri dans la plupart des villages.
Les services postaux les plus proches sont ceux de Fatick.
Les 02 zones de Loul Sessène, de part les importantes ressources naturelles dont elles disposent et
qui leur confèrent un fort potentiel de développement socio-économique, gagneraient à être
couvertes de manière satisfaisante par les réseaux de télécommunications. Aussi, l'extension et la
densification de la couverture téléphonique, radiophonique et audiovisuelle constituent-elles des
atouts pour le développement local.
3.2.5 COMMERCE
La CR de Loul Sessène compte 62 boutiques qui font du commerce de 1/2 gros et de détail. On y
commercialise des produits alimentaires, de la quincaillerie et quelques produits manufacturés.
La CR ne disposant ni de marché permanent avec souks, ni de marché hebdomadaire, le plus gros
des échanges commerciaux se fait au niveau des loumas des CR voisines de Diouroup et Nguéniène
le mercredi et Ngohé (Tattaguine) le dimanche. Le marché de Nguénière polarise la zone de Boyard
tandis que celui de Diouroup est fréquenté par les habitants de la zone de Loul. Les principaux
produits commercialisés au niveau de ces marchés sont les agricoles, la volaille, le bétail, certaines
denrées de premières nécessités, des produits manufacturés, …
Les importantes ressources en sel dont dispose la CR connaissent des difficultés d'écoulement. Son
extraction, pratiquée en saison sèche par presque toute la population de la zone de Loul, a souvent
abouti à une surproduction entraînant le bradage de ce produit aux acquéreurs étrangers maliens et
42
aux intermédiaires. L'absence de pistes de production et les difficultés de conservation rencontrées
en période hivernale ont favorisé cette situation.
Le secteur du commerce souffre d'autres contraintes parmi lesquelles on peut noter :
•
les difficultés de transport de marchandises, surtout vers la zone de Boyard où on est
obligé de faire une escale à Djilass pour ensuite continuer en charrettes ;
•
la dégradation des voies de communications ;
•
les difficultés de conservation des produits fruitiers et halieutiques (poissons et crevettes
provenant de Sakhor et Mbour) ;
•
la faiblesse du pouvoir d'achat local .
Les solutions qui permettront au commerce de connaître un essor appréciable passent par le
désenclavement des zones de production. Ainsi, le développement des activités économiques
locales, avec son incidence sur le pouvoir d'achat des populations, impulsera la consommation qui
est un pilier important pour le commerce.
3.2.6 ALLEGEMENT DES TRAVAUX DES FEMMES
Les travaux des femmes, essentiellement dominés par l'approvisionnement en eau, la CR de Loul
Sessène du fait de la faible densité de son réseau d'adduction et de la qualité saumâtre de son eau
voit ses femmes recourir aux puits avec un système d'exhaure manuel assez contraignant.
Concernant le traitement des céréales, la CR compte 19 moulins à mil répartis sur 10 villages. Les
autres qui n'en disposent pas ont recours au traitement manuel qui précarise les conditions des
femmes surtout celles enceintes et allaitantes.
La dégradation du couvert végétal du fait de la salinité des sols et de l'exploitation irrationnelle du
bois de chauffe ne contribue pas en faveur de l'allégement des travaux des femmes qui dans leur
grande majorité n'ont pas les moyens d'accéder régulièrement au gaz butane. La vulgarisation des
foyers améliorés aurait aidé à atténuer les difficultés liées à l'utilisation de ce combustible
domestique qui se raréfie davantage.
Dans la zone de Loul, certains groupements de femmes qui s'activent dans l'extraction du sel on t pu
bénéficier d'équipements gracieusement offerts par la chambre des métiers de Fatick et Caritas
facilitant ainsi l'exercice de cette activité qui doit contribuer à réduire la pauvreté dans ce milieu.
43
3.3 ACTIVITES ECONOMIQUES
3.3.1 AGRICULTURE
Principale activité économique pratiqué par plus de 90 % de la population active, elle est de type
extensif. Les terres cultivables d'une superficie de 19 680 ha se prêtent à toutes les cultures,
notamment :
•
le mil : aliment de base de la population, fondamental en milieu sérère, occupe 50 à
65 % des superficies cultivées ;
•
l'arachide : principale culture de rente des populations locales occupe 30 % des surfaces
emblavées voire 50 % en cas de disponibilité de semences ;
•
le riz : culture d'autoconsommation pratiquée le plus souvent par les femmes dans la
zone de Loul aux sols argileux, représente 03 % ;
•
le niébé, le maïs et la pastèque : 02 % ;
•
le gombo, la manioc, le bissap et les autres produits maraîchers : 02 %.
Les statistiques agricoles disponibles ne concernent que l'entité région, elles sont inexistantes à
l'échelle de la communauté rurale depuis maintenant une décennie.
C'est pourquoi, l'évolution des productions agricoles ne pourra être analysée qu'à l'aune des
indicateurs globaux de la région de Fatick.
De ce point de vue, les superficies emblavées en céréales (mil, sorgho, maïs, riz) ont connu deux
tendances d'évolution sur la période 1997-2002 :
•
une première tendance à la baisse entre 1997 et 2000 où elles ont décru de 20 %,
•
et une deuxième tendance de croissance entre 2000 et 2002 où elles ont augmenté de
près de 20 %.
En 2002, elles occupaient 56 % des superficies cultivées.
Les productions de céréales ont évolué aussi en dents de scie en fonction notamment de la
pluviométrie ; elles ont augmenté de 70 % entre 1997 et 2001 et elles ont baissé de 23 % entre 2001
et 2002.
La production d'arachide qui a plus que doublé (113 % de croissance) entre 1997 et 2000 accuse
une récession depuis 2000 ; elle a baissé de près de 30 % au cours des deux dernières campagnes.
La diversification des cultures est encore timide. Le niébé et la pastèque n'occupent que 02 % des
superficies cultivées.
44
Les contraintes relatives aux facteurs de production (terres, intrants, matériels, …), à la
conservation et à la commercialisation des produits agricoles ont considérablement réduit le poids
économique de ce secteur. Elles sont ainsi résumées :
•
dégradation des sols due à :
-
la salinité des terres, causée par l’influence des biseaux salés,
-
le faible niveau de fertilisation des sols du fait de l'insuffisance de la fumure
organique,
-
l'abandon de la jachère et de l'assolement triennal,
-
l'érosion éolienne et hydrique : le défrichement par dessouchage et les mauvais
systèmes de labour à la machine favorisent l'exposition et la destruction des
éléments organiques par le soleil, les vents et les eaux de ruissellement ;
•
•
insuffisance des terres cultivables du fait de :
-
l'augmentation de la superficie des tannes,
-
l'évolution démographique et l'extension des zones d'habitations,
-
l'augmentation des capacités de mise en œuvre ;
faible utilisation des semences de qualité due à :
-
la difficulté d'accès aux semences certifiées à cause de leur coût relativement
élevé et du retard dans leur mise à disposition,
•
la mauvaise conservation des semences auto-selectionnées ;
difficultés d'accès aux engrais et produits phytosanitaires causées par leur insuffisance,
leurs coûts relativement élevés et l'éloignement de leurs points de vente ;
•
sous-équipement consécutif à :
-
la vétusté du matériel agricole, mal entretenu et souvent mal réparé avec des
métaux de récupération,
-
le non renouvellement du matériel du fait de la disparition du programme
agricole et des nouvelles conditions d'octroi assez difficiles ;
•
difficultés de conservation de la production à cause de :
-
l'insuffisance des magasins de stockage,
45
-
la non maîtrise des techniques de conservation (stockage, traitement, emballage,
…) du fait du manque de formation.
En vue de permettre à l'agriculture de jouer son rôle de premier levier économique de la CR, les
solutions ci-après ont été retenues :
•
mise en place d'une organisation des agriculteurs (CLCOP) : elle interviendra dans la
distribution des semences et autres intrants, l'accès au matériel agricole et intégrera les
structures de commercialisation des produits agricoles ;
•
intensification de l'agriculture par :
-
l'exploitation de nouvelles variétés à cycle court et à hauts rendements,
-
la Défense et la Restauration des Sols (DRS) dans la zone des tannes de Loul,
-
la Conservation des Eaux et des Sols (CES) avec l'aménagement et la valorisation
de la vallée de Boyard;
•
l'aménagement de pistes de production ;
•
la construction de magasins de stockage ;
•
la mise en place de systèmes concertés de gestion des ressources naturelles (conventions
locales).
3.3.2 ELEVAGE
Pratiqué dans tous les villages de la CR de manière extensive, l'élevage revêt une importance
socio-économique certaine. Cette activité traditionnelle, exercée dans tous les foyers
d'agriculture a favorisé l'intégration agro-pastorale, contribuant ainsi à fertiliser les champs
par la fumure organique et à faciliter l'agriculture avec les animaux de trait comme les
équins et les asins.
Le bétail, une des principales ressources en nature des populations de la localité constitue un
gage de sécurité économique. L'intensification et la modernisation de l'élevage, en somme
l'amélioration des systèmes de production aurait permis d'augmenter considérablement les
rendement, accroissant ainsi les revenus des populations, un des objectifs majeurs du
Document de Stratégie de Réduction de la Pauvreté (DSRP).
Le cheptel revêt en milieu sérère un caractère de prestige si important que l'attitude
contemplative domine l'exploitation rationnelle de cette ressource. Ainsi, l'élevage en
46
stabulation ou intensif qui consiste en partie en la pratique de l'insémination artificielle,
l'embouche, le déstockage, n'est pratiquée qu'à une faible échelle.
L'intervention du Projet d'Appui à l'Elevage traditionnel (PAPEL) partenaire privilégié de la
CR dans ce secteur, va impulser une dynamique de modernisation de l'élevage. Cette
structure, en plus de ses activités initiales qui consistaient à appuyer le secteur au plan
organisationnel et technique, procède au financement de toute la filière. Les différents
acteurs du secteur, de l'éleveur au boucher, peuvent accéder aux crédits ainsi octroyés par ce
partenaire afin de promouvoir la rentabilité économique de ce secteur.
47
TABLEAU DE RECENSEMENT DU BETAIL
VILLAGE / ZONES
Bovins
Ovins
Asins
PB
GB
Loul Sessène
748
151
98
482
76
135
1651
768
922
79
81
Loul Ndoudour
325
110
54
425
60
70
1530
605
439
28
35
Loul Ndiodione
75
49
24
118
27
30
300
197
126
13
30
Dack
239
20
26
165
51
100
1350
285
316
13
28
Nguessine
374
73
62
474
74
00
1033
544
510
53
56
Sing Nguessine
250
93
20
219
34
00
572
312
304
28
35
Ndoff
217
00
16
118
13
02
237
120
246
79
81
Sakhor
105
130
11
50
31
00
156
180
147
19
35
Total zone de Loul
2333
625
311
2048
366
337
6829
3011
3010
312
381
Boyard Ndiodiome
642
39
27
299
148
90
872
428
817
92
145
Boyard Tock
416
75
48
608
99
125
956
808
563
77
127
Sing Boyard
101
40
37
280
69
05
1011
323
207
42
56
Ndiagamba
767
149
96
944
149
206
1525
1299
1012
138
205
Nobandane
1178
266
149
488
118
197
738
951
1445
227
225
434
26
63
445
60
20
577
491
557
61
105
Ndiol Mangane
1432
143
234
1471
290
183
2271
1797
1956
136
284
Ndiol Khokhane
500
46
98
538
94
100
2000
684
692
82
80
Foua Mbegnard
629
102
157
826
37
99
1074
1027
823
59
84
Total zone de Boyard
6099
886
909
5899
1064
1025
11024
7810
8072
914
1311
TOTAL CR
8432
1512
1220
7947
1430
1362
17853
10821
11082
1226
1492
Pombane
Caprins
Equins
Porcins
Volailles
CA
Moyenne
48
L'analyse du tableau n° …. montre que la CR compte 11 082 têtes de gros bétail (bovins, équins, et
asins) et 10 821 de petit bétail (ovins, caprins et porcins) pour 1 226 concessions et 1 492 ménages.
Les rapports gros
bétail
ou petit bétail sur concessions ou ménages donnent les moyennes
suivantes :
-
09 têtes de gros bétail par concession ,
-
07 têtes de gros bétail par ménage (voir 08 environ),
-
08 têtes de petit bétail par concession (voir 09 environ),
-
07 têtes de petit bétail par ménage.
Une synthèse plus détaillée permet d'avoir le tableau suivant :
TABLEAU N°………. : RAPPROCHEMENT BETAIL/POPULATION
Bétail
Nombre
Rapport avec les Rapport avec les
1 226 concessions 1 492 ménages
Rapport avec les 18 153
habitants
Bovins
8432
6,87
5,65
1 pour 02habitants
Ovins
1512
1,23
1,01
1 pour 12 habitants
Caprins
7947
6,48
5,32
1 pour 02 habitants
Equins
1430
1,16
0,95
1 pour 12 habitants
Asins
1220
0,99
0,81
1 pour 14 habitants
Porcins
1362
1,11
0,91
1 pour 13 habitants
Avec une moyenne d'01 bovin pour 02 habitants, on s'aperçoit de l'importance de cette espèce dans
la localité et de l'incidence qu'elle peut avoir sur le niveau de vie des populations réellement
détentrices.
Par contre avec les ovins qui affichent une faible moyenne d'01 sur 12, on comprend que les
populations n'ont pas opté pour l'élevage de cette espèce pourtant à très forte valeur ajoutée mais
inadaptée au milieu.
Au plan infrastructurel, le CR dispose de :
-
06 parcs à vaccination,
-
09 abreuvoirs fonctionnels sur 13,
49
-
01 fourrière communautaire,
-
08 magasins de stockage.
Les principales contraintes auxquelles est confronté ce secteur sont :
•
la sous-alimentation du bétail du fait de :
-
la surexploitation des pâturages, consécutive à la forte surcharge des aires
pastorales,
-
la réduction des aires de pâturages causée essentiellement par l'avancée des
tannes, l'extension abusive des terres de culture, la forte densité animale, les feux
de brousse, … On assiste ainsi à une exploitation irrationnelle des pâturages
aériens et à une surpression sur les zones de cultures, source de conflits entre
agriculteurs et éleveurs ;
•
la faible utilisation de l'aliment concentré en raison de son coût relativement élevé.
La sous alimentation du bétail qui occasionne d'importantes pertes pondérales surtout en période
sèche, fragilise le cheptel et l'expose aux différentes pathologies opportunistes :
•
les difficultés d'abreuvement du bétail relatives à :
-
l'éloignement des points d'eau dans la zone de Loul du fait du confinement du
réseau d'adduction d'eau potable au seul village de Sessène,
-
l'importance du nombre de puits non fonctionnels due à leur vétusté,
-
un tarissement rapide des mares et marigots à cause de l'évaporation, de
l'ensablement et des fois de la faiblesse de la pluviométrie,
•
l'insuffisance des abreuvoirs,
la privatisation des soins de santé animale du fait du désengagement de l'état, a limité le
rôle de l'agent vétérinaire public à la prévention ou prophylaxie contre :
-
le charbon symptomatique qui, du fait de l'ancrage socioculturel est considéré
comme une maladie mystique et traitée par les éleveurs de manière traditionnelle,
sans succès,
-
la peste bovine ou pasteurellose,
-
la peste des petits ruminants,
50
-
la peste porcine africaine est incurable et ne peut être prévenue, seul l'isolement
peut éviter la transmission,
-
la peste équine.
L'opérateur privé intervient pour le traitement de certaines pathologies comme la trypanosomiase,
les dermatoses, les distomatoses, le parasitisme gastro-intestinal, ….
La non information des éleveurs sur ces changements dans la gestion de la santé animale a été à
l'origine de beaucoup d'incompréhensions qui ont contribué à réduire la couverture prophylactique.
Les coûts des produits vétérinaires de même que ceux des interventions des opérateurs privés sont
aussi considérés comme relativement élevés.
•
La persistance des vols de bétail, favorisé par le caractère extensif de l'élevage. Le non
parcage du bétail, la non immatriculation des animaux ainsi que les importants
mouvement de transhumance favorisent l'insécurité notée dans ce secteur.
Eu égard à l'importance de l'élevage dans l'économie de la CR, les autorités locales et les acteurs du
secteur, avec l'appui du PAPEL, se sont engagés à trouver les solutions adéquates pour juguler ces
contraintes.
Ainsi, il a été retenu de :
•
favoriser l'élevage en stabulation ou intensif en mettant l'accent sur :
-
l'embouche bovine,
-
l'insémination artificielle pour l'amélioration de la race et de la production
laitière,
-
le déstockage des sujets commercialisables,
-
la sédentarisation d'une partie du cheptel pour une utilisation optimale des résidus
de récoltes ;
•
redélimiter les aires de pâturages et les couloirs d'accès aux points d'eau ;
•
intensifier la lutte contre les feux de brousse, destructeurs des pâturages ;
•
renforcer la couverture prophylactique et l'accès aux produits vétérinaires ;
•
combattre les vols de bétail ;
•
organiser les éleveurs afin de mieux les appuyer.
51
TABLEAU DES INFRASTRUCTURES AGRO-PASTORALES
VILLAGE / ZONES
Loul Sessène
Magasins de stockage
T
F
02
02
Parc à vaccination
T
F
01
01
Fourrières
T
F
01
01
Abreuvoirs
T
F
03
02
Autres
T
F
00
00
Loul Ndoudour
00
00
00
00
00
00
00
00
00
00
Loul Ndiodione
00
00
00
00
00
00
01
01
00
00
Dack
00
00
00
00
00
00
00
00
00
00
Nguessine
00
00
00
00
00
00
00
00
00
00
Sing Nguessine
00
00
00
00
00
00
00
00
00
00
Ndoff
00
00
00
00
00
00
00
00
00
00
Sakhor
01
01
00
00
00
00
00
00
00
00
Total zone de Loul
03
03
01
01
01
01
04
03
00
00
Boyard Ndiodiome
02
02
01
01
00
00
04
04
00
00
Boyard Tock
00
00
00
00
00
00
00
00
00
00
Sing Boyard
00
00
01
01
00
00
00
00
00
00
Ndiagamba
00
00
00
00
00
00
01
00
00
00
Nobandane
00
00
01
01
00
00
01
00
00
00
Pombane
02
02
00
00
00
00
01
00
00
00
Ndiol Mangane
00
00
01
01
00
00
01
01
00
00
Ndiol Khokhane
01
01
01
01
00
00
01
01
00
00
Foua Mbegnard
00
00
00
00
00
00
00
00
00
00
Total zone de Boyard
05
05
05
05
00
00
09
06
00
00
TOTAL CR
08
08
06
06
01
01
13
09
00
00
52
3.3.3 ARTISANAT ET PME/PMI
Les différents corps de métiers dans lesquelles ont retrouve les artisans locaux sont :
-
la maçonnerie,
-
la menuiserie (bois et métallique)
-
l'électricité,
-
la peinture,
-
le forge,
-
la plomberie,
-
la couture,
-
le tissage,
-
le bucheronnage,
-
la poterie,
-
la teinture,
-
la coiffure,
-
la boulangerie.
Ce secteur compte :
-
14 ateliers de couture,
-
01 garage mécanique,
-
04 ateliers de menuiserie,
-
03 boulangeries traditionnelles.
L'artisanat, malgré son importance dans l'économie locale du fait des emplois qu'il crée et des
revenus qu'il génère, contribuant ainsi à réduire la pauvreté, constitue une activité timidement
exercée. Le projet de Promotion des Micro Entreprises Rurales (PROMER) qui s'emploie à
répertorier les artisans par corps de métier, à les accompagner et à les appuyer techniquement et
financièrement contribuera à rendre ce secteur plus dynamique.
53
Les principales contraintes auxquelles est confronté l'artisanat sont les suivantes :
-
difficultés d'accès aux matières premières et aux matériaux de construction,
-
insuffisance de moyens pour acquérir du matériel,
-
difficultés d'accès aux grands marchés, surtout publics,
-
léthargie du bureau regroupant les artisans locaux,
-
difficultés d'accès à l'électricité,
-
insuffisance de la formation professionnelle,
-
les carences dans les capacités institutionnelles, organisationnelles, techniques et
financières.
Les solutions préconisées par les acteurs du secteur consistent à :
-
redynamiser le bureau regroupant les artisans,
-
renforcer les capacités des artisans (institutionnelles, manageuriales, techniques
et financières),
-
promouvoir l'artisanat et les produits locaux,
-
privilégier les artisans de la CR dans l'octroi de marchés locaux.
La CR de Loul Sessène ne dispose ni de PME ni de PMI.
3.3.4 GESTION DES RESSOURCES NATURELLES ET ENVIRONNEMENT
Les ressources pédologiques de la CR sont constituées de 04 types de sols dont la plupart sont apte
à l'agriculture et au maraîchage, même s'ils sont relativement pauvres et mal structurés. Ainsi on a
relevé :
•
les sols ferrugineux tropicaux, lessivés et hydromorphes communément appelé deck
représentant les 40 % de la superficie de la CR ;
•
ceux tropicaux lessivés remaniés sur matériau drainé, finement sableux, les dior,
représentant 20 % ;
•
les deck-dior qui sont une transition entre les dior et les deck font 30 % de la superficie
totale ; ils sont très proches des deck de par leur texture ;
•
les tannes caractérisés par leur forte salinité du fait de la capillarité se retrouvent dans la
partie Est de la CR et constituent 10 % du territoire communautaire.
54
Ces sols, du fait des pratiques culturales inadaptées et de l'intensité des érosions éoliennes et
hydriques, sont relativement dégradés. L'utilisation suffisante de fertilisants organiques et minéraux
de même que la protection des sols par un embocagement des superficies emblavées aiderait à la
restauration de ce premier facteur de production agricole. L'adoption des techniques culturales plus
performantes entre dans ce cadre.
Les ressources hydriques, pour ce qui est des eaux de surface, sont constituées par 188 mares et
marigots dont les 2/3 sont localisées dans la zone de Boyard. Celle-ci, dépressionnaire, abrite
l'importante vallée de Farandole qui la traverse en son milieu d'Ouest en Est, sur 15 km environ.
Cette vallée qui part de la CR voisine de Nguéniène jusqu'à celle de Djilass se remplit d'eau pendant
l'hivernage, constituant ainsi un important potentiel agro-sylvo-pastoral. Son aménagement,
fortement demandé par les populations ferait de cette importante ressource un des principaux leviers
du développement socio-économique local.
Les eaux souterraines sont essentiellement constituées de celles des 204 puits fonctionnels
alimentés par la nappe phréatique dont la profondeur dépend des zones et celle des 04 forages
fonctionnels obtenue au niveau de la nappe maestrichtienne sur des profondeurs variant entre 250 et
300 environ.
L'influence des biseaux salés est à l'origine de la contamination des eaux souterraines et les
problèmes de santé qui peuvent découler de leurs consommation exige la prise en compte de cette
sérieuse contrainte par les autorités aux fins de lui trouver des solutions urgentes.
Les espèces végétales constituées d'arbres, d'arbustes et de quelques variétés herbacées sont dans
leur grande majorité, en voie de disparition. Les feux de brousse, les coupes abusives d'arbres et les
mauvaises pratiques de défrichement par dessouchage des terres sont des facteurs qui ont largement
contribué à la dégradation de l'équilibre végétal. Les facteurs climatiques ne sont pas en reste.
La forêt de la zone de Boyard qui abrite encore les rares espèces de la CR dont celles fruitières
comme le ditakh, le new, le soump, le nété, le dimb, la mangue, … sont exposées à la cueillette
prématurée de leurs fruits, est menacée.
La CR et les populations, en vue de protéger cet environnement précaire, ont mis en place des
comités villageois de surveillance qui mériteraient d'être appuyés afin de renforcer leurs capacités.
La création et la matérialisation des aires mises en défens ainsi que la mise en place de modèles
concertés de gestion des ressources naturelles aideraient ces comités à être plus efficaces et plus
performants.
La faune et l'avifaune, autrefois très riche et variée, n'est aujourd'hui composée que de quelques :
55
-
biches, antilopes,
-
singes,
-
chacals,
-
rongeurs (lièvres, écureuils, putois),
-
tortues,
-
reptiles,
-
lézards.
La dénudation du couvert végétal, cause de la destruction de l'habitat sauvage ayant entraîné la
rupture de la chaîne alimentaire, est à l'origine de la disparition de plusieurs espèces. Le braconnage
et la précarité des conditions ont fait le reste.
Les ressources minières sont constituées de 02 carrières de sable situées à Pombane et à
Ndiagamba. Chacune d'elles permet le chargement de 12 camions de 16 m3 par jour en moyenne.
La carrière de sable de Ndiol Mangane en est à 03 camions de 08 m3 par jour.
Ces chargements font l'objet de paiements de droits de stationnement qui s'élèvent à 1 000 F par
rotation, contre remise d'un ticket du trésor pour le compte du CR.
D'importantes ressources en sel sont localisées dans la zone de Loul précisément dans les villages
de Nguessine, Loul Sessène, Sing Nguessine, Ndoff et Sakhor. Exploitée en saison sèche par toute
la population active de ces localités, elle connaît dès fois des difficultés de commercialisation du
fait de la surproduction. On assiste ainsi au bradage de productions aux acquéreurs étrangers,
maliens et aux autres intermédiaires.
Les quantités annuellement extraites, d'un poids moyen de 21 000 tonnes sont ainsi réparties en
fonction des saisons :
•
en saison sèche : 300 camions de 30 tonnes environ, soit 9 000 tonnes ;
•
en période hivernale : 400 camions de 30 tonnes environ soit 12 000 tonnes.
En cette période de l'année, du fait des pluies qui rendent difficile les conditions de
stockage, les prix chutent. Le prix de vente moyen d'un camion de 30 tonnes est de
180 000 F. Les droits de stationnement perçus sur ces camions s'élèvent à 1 000 F par
chargement
Les principaux exploitants sont :
56
•
01 GIE à Nguessine qui regroupent tout le village ; il a été équipé en pompe électrogène,
machine à coudre, bascule, sacs, gants, lunettes, bassines, bottes, … par la chambre des
métiers de Fatick ;
•
01 GIE à Loul Sessène, dénommé "Sumkaré", équipé par Caritas ;
•
01 GIE regroupant les villages de Sing Nguessine et Ndoff ;
•
01 GIE à Nguessine dénommé "Nanoor" ;
•
Exploitants individuels locaux.
Cette importante ressource qui génère des revenus fort appréciables, connaît des difficultés dans son
exploitation du fait de l'absence de pistes de production praticable, surtout en période hivernale.
Conscients de son incidence sur l'économie locale, sur le niveau de vie des populations et sur la
réduction de la pauvreté, les populations et le conseil rural ont souhaité réaliser une piste de
production de 03 km au moins (Loul – Khabane), même si sa longueur maximum devait être de 12
km (Loul – Sakhor).
En résumé, les principales causes de dégradation de l'environnement sont les suivantes :
•
•
•
•
les coupes abusives d'arbres du fait de :
-
la forte consommation de bois de chauffe,
-
l'utilisation accrue du bois d'œuvre et de service,
-
l'élagage abusif par les éleveurs,
-
l'utilisation irrationnelle de racines et d'écorces par la pharmacopée ;
le défrichement de nouvelles terres pour l'agriculture, en raison de :
-
l'insuffisance des superficies cultivables,
-
l'augmentation des capacités de mise en œuvre,
-
la salinisation des terres agricoles ;
la recrudescence des feux de brousse à cause de :
-
l'imprudence des populations,
-
l'action des chasseurs et des récolteurs de miel ;
l'augmentation de la superficie des tannes due à :
-
l'influence croissante des biseaux salés,
57
•
la relative faiblesse de la pluviométrie ;
le braconnage qui empêche de respecter les périodes de reproduction des différentes
espèces animales.
L'objectif de gestion durable des ressources naturelles et de protection de l'environnement ne sera
atteint que si les populations et les autorités locales mettent l'accent sur :
•
•
l'aménagement intégré de la vallée de Boyard par :
-
la Conservation des Eaux et des Sols (CES),
-
la Défense et la Restauration des Sols (DRS) ;
la réduction des coupes abusives d'arbres par :
-
la vulgarisation des autres sources d'énergie,
-
la réglementation de l'exploitation du bois d'œuvre et de service,
-
la lutte contre l'élagage abusif et la surexploitation des plantes médicinales ;
•
la lute contre les feux de brousse ;
•
l'organisation de la gestion des ressources naturelles et de l'environnement en procédant :
-
au renforcement des capacités des comités villageois de protection de
l'environnement,
-
à la création et la matérialisation des aires mises en défens,
-
à la création de bois individuels, villageois et communautaire,
-
à l'élaboration de conventions locales communautaires,
-
à la protection des espèces en voie de disparition (végétales et fauniques),
-
à la réintroduction des espèces disparues (végétales et fauniques).
3.4 CADRE INSTITUTIONNEL ET ORGANISATIONNEL DE LA CR
3.4.1 LA COMMUNAUTÉ RURALE
La loi 96-07 du 22 mars 1996 a transféré aux collectivités locales les 09 compétences suivantes :
-
domaine,
58
-
environnement et gestion des ressources naturelles,
-
santé, population et action sociale,
-
jeunesse, sports et loisirs,
-
culture,
-
éducation,
-
planification,
-
aménagement du territoire,
-
urbanisme et habitat.
La CR de Loul Sessène, à l'instar de toutes les autres est administrée librement par un organe
délibérant qui est le Conseil Rural. Elle jouit d'une personnalité juridique et d'une autonomie
financière.
Les ressources financières de la CR de Loul essentiellement tirées de la taxe rurale, sont destinées
aux investissements locaux et au fonctionnement du conseil.
Composée de 17 villages, la CR de Loul Sessène a une superficie de 328 km².
3.4.2 LE CONSEIL RURAL
Il est composé de 28 membres dont 01 femme et 03 jeunes. Elus pour un mandat de 05 ans (20022007), les conseillers sont issus des groupes politiques ci-après :
-
PDS (06),
-
AFP (08),
-
PS (11),
-
RND (03).
Parmi ces conseillers, 18 en sont à leur premier mandat dont le président, 04 à leur troisième
mandat dont l'ancien président, les autres (06) sont à leur 2ème mandat.
Le président du conseil rural âgé de 52 ans, est originaire du village de Loul Sessène. Il est secondé
par 02 vice-présidents qui en sont à leur 1er mandat.
Le conseil rural de Loul Sessène compte 06 commissions techniques :
59
-
commission domaniale,
-
commission environnement,
-
commission finances,
-
commission santé,
-
commission éducation, jeunesse et sports,
-
commission coopération décentralisée.
Chacune de ces commissions est dirigée par un président assisté d'autres conseillers comme
membres. Celles-ci ayant pour ambition de cerner le maximum de secteurs dans la CR, ont un
niveau de fonctionnement en dessous de leurs véritables missions, comme dans la plupart des CR
d'ailleurs. A l'exception des commissions domaniales et finances qui fonctionnent avec seulement
quelques uns de leurs membres, toutes les autres sont en léthargie. Les rares réunions du conseil
rural portent le plus souvent le vote du budget élaboré avec beaucoup plus d'expertise que par le
passé et le traitement de certaines affaires domaniales facilité grâce aux connaissances juridiques
acquises. Les services de l'état civil fonctionnent presque en permanence conformément aux textes
en vigueur.
Malgré le faible niveau de performance du conseil rural quant à l'exercice de ses missions
essentielles, il faut saluer les progrès notés dans l'amélioration des connaissances des conseillers,
obtenues grâce aux formations dispensées par le Programme Bassin Arachidier. Le conseil rural qui
n'était qu'une structure servant à entretenir une clientèle politique est aujourd'hui conscient du rôle
d'acteur de développement qui lui incombe au premier chef. On s'aperçoit ainsi de tout l'intérêt qu'il
porte aux différentes séances de formation même si dans l'application on note la ténacité de
certaines mauvaises habitudes telles que le laxisme de quelques membres du conseil.
Le conseil rural de Loul Sessène dispose d'importantes ressources humaines de 18 153 habitants
dont :
-
01 député,
-
28 conseillers ruraux,
-
11 animateurs communautaires, (PLD)
-
01 assistante communautaire,
-
17 chefs de village,
-
08 membres du bureau du CPD,
60
-
36 animateurs villageois,
-
87 chefs religieux et coutumiers,
-
33 conseillers agricoles et ruraux,
-
65 autres personnes ressources (enseignants, médecins, gendarmes, …).
Le conseil rural peut s'appuyer sur l'important tissus d'organisations communautaires de base pour
atteindre la population dans ses différentes composantes. Il s'agit de :
-
15 organisations paysannes,
-
29 groupements villageois,
-
31 GIE,
-
35 comités de gestion,
-
55 GPF,
-
17 APE,
-
38 associations de jeunes,
-
08 comités de santé,
-
24 organisations religieuses.
Le budget prévisionnel de la communauté rurale pour l'exercice 2004, d'un montant de 32 181 628
F est ainsi composé :
-
Résultat de fonctionnement reporté
-
Résultat d'investissement reporté
8 100 000 F
-
Excédent de fonctionnement capitalisé
8 104 515 F
-
Produits d'exploitation
1 000 000 F
-
Produits du domaine
1 400 000 F
-
Impôts locaux
8 858 000 F
-
Taxes fiscales
1 937 302 F
-
Dotation de fonctionnement
4 100 000 F
-
Produits divers
431 811 F
250 000 F
La taxe rurale dont l'assiette est de 8 858 000 F représentant 60,52 % des recettes budgétaires
mobilisables (14 636 326 F) n'est jamais recouvrée à plus de 50 % depuis plus de 05 ans.
61
Ceci s'explique par :
-
la paupérisation persistance de la population,
-
le manque de transparence ou de visibilité dans la gestion des ressources du
conseil rural,
-
le déficit en communication sur l'utilisation des ressources,
-
le manque de sensibilisation sur l'importance du paiement de la taxe rurale.
Le non paiement de la taxe rurale n'étant soumis à aucune contrainte, son recouvrement ne
connaîtra de niveau satisfaisant que si le conseil rural, avec l'appui de certains partenaires au
développement arrive à réaliser des investissements qui convaincraient les populations sur la
nécessité de payer celle-ci.
La poursuite du renforcement des capacités institutionnelles, techniques et financières se révèle être
une nécessité pour le conseil rural afin de maintenir les acquis et lui permettre de relever le défi
majeur de satisfaire la demande sociale.
62
IDENTIFICATION DES ELUS LOCAUX
Prénoms et nom des
conseillers ruraux
Sexe
M
Age
F
Philippe Moundor Diouf
X
52
Mamadou Nding
X
Birame Nding
Niveau
d'instruction
CM²
Ethnie
Nombre de
mandats
Village d'origine
Profession
Parti politique
Sérère
1
Loul Sessène
PS
65
Sérère
3
Boyard
PDS
X
53
Sérère
2
Boyard
PS
Gallo Faye
X
51
Sérère
1
Ndoff
AFP
Babou Sarr
X
29
Sérère
1
Sing Nguessine
AFP
Mamadou Kama
X
46
Sérère
2
Nguessine
PS
Dib Sarr
X
35
Sérère
1
Sakhor
PS
Mame Birame Diouf
X
42
Sérère
1
Sakhor
PDS
Blaise Sène
X
52
Sérère
1
Loul Sessène
RND
Mignane Sarr
X
31
Sérère
1
Loul Sessène
RND
Abdoulaye Sène
X
63
Sérère
3
Loul Sessène
PS
Mahécor Ndior
X
56
Sérère
1
Loul Ndoundour
RND
Gilbert Faye
X
47
Sérère
1
Ndiagamba
AFP
Grégoire Sarr
X
63
Sérère
3
Ndiagamba
PS
Dominique Sagne
X
48
Sérère
1
Ndiagamba
AFP
Amath Ndior
X
61
Sérère
1
Pombane
AFP
Aloïse Sène
X
51
Sérère
1
Nobandane
PS
Modou Sène
X
45
Sérère
11
Foua Mbégnard
Antoine Marie Sarr
X
43
Sérère
1
Boyard Ndiodiome
AFP
Mathieu Gning
X
61
Sérère
2
Boyard Ndiodiome
PS
-
Cultivateur
PSPDS
63
Prénoms et nom des
conseillers ruraux
Sexe
M
Age
F
Niveau
d'instruction
Ethnie
Nombre de
mandats
Village d'origine
Profession
Parti politique
Mbissane Ndour
X
48
Sérère
1
Boyard Ndiodiome
PDS
Hamad Diouf
X
60
Sérère
2
Boyard Tock
PS
Malick Diagne
X
60
Sérère
3
Ndiol Mangane
PS
Joseph Diouf
X
48
Sérère
1
Ndiol Mangane
PDS
Edmond Loum
X
45
Sérère
1
Ndiol Khokhane
PS
Diégane Ndour
X
46
Sérère
1
Ndiol Khokhane
PDS
Nicolas Niane
X
47
Sérère
1
Loul Sessène
AFP
René Sène
X
47
Sérère
2
Loul Sessène
AFP
64
3.4.3 LES ORGANISATIONS DE LA
SOCIETÉ CIVIELE
La société civile est principalement composée des groupements, des comités de gestion, des
associations, des organisations religieuses. Ceux-ci, regroupant toutes les franges de la population,
constituent d'importants maillons dans le contexte de démocratie et de développement local qui
caractérise en partie le processus de décentralisation.
•
Les groupements (GIE, GPF)
Ces structures, mise sur pied par des hommes et des femmes issus dès fois du même village, ont
souvent pour but de mener des activités génératrices de revenus, d'épargner et d'accéder plus
facilement aux crédits et à l'appui des partenaires. Malgré leurs relatifs dynamismes, des
insuffisances notoires ont été décelées dans leurs capacités manageuriales, limitant ainsi leurs
possibilités d'exercer à la dimension de leurs ambitions et des potentialités locales. La CR de Loul
Sessène compte 31 GIE et 55 GPF répartis dans tous les villages de la CR.
•
Les Comités de gestion
Composés de 08 comités de santé, 17 APE et 35 autres comités de gestion villageois (dont 27 dans
la zone de Boyard), ces entités ont été mises en place pour assurer une gestion participative des
infrastructures communautaires et inciter les populations à s'impliquer plus activement dans la
maintenance et l'entretien de ces réalisations.
•
Les associations de jeunes
Au nombre de 39, elles se distinguent particulièrement dans l'organisation de manifestations
sportives et culturelles, des journées d'investissement humain telles que le reboisement et le setsetal, les campagnes de sensibilisation. Elles exercent aussi les prestations de services afin
d'accroître leurs ressources financières. Le manque de formation, d'accompagnement et d'appui
(organisationnel et financier) constitue un obstacle à leur épanouissement.
•
Les groupements villageois
Composés dans leur grande majorité de comités de surveillance chargés de la protection de
l'environnement, ils ont démontré leur utilité chaque fois qu'il s'est agit d'actions d'intérêt villageois
et même communautaire, leur mise en place devrait être généralisée à tous les villages en ce qu'elle
peuvent être d'importants relais de développement local. Ils sont au nombre de 29 dans la CR et la
seule zone de Boyard en compte 24 soit plus de 82 %.
65
•
Les organisations religieuses
Elles constituent au niveau social, des entités pouvant servir à la sensibilisation, à l'information, à la
communication, à la régulation, à la mobilisation, à la cohésion, à la prévention des dérives, etc. Il
en a été recensé 24 dans la CR.
•
Les organisations paysannes
Regroupant les agriculteurs et les éleveurs, elles permettent de cerner les contraintes et de
poursuivre les objectifs spécifiques aux différentes structures qu'elles regroupent. Elles sont au
nombre de 15.
La dynamique organisationnelle est un des indicateurs les plus importantes dans le processus de
développement local. Elle permet de mesurer le niveau de mobilisation des populations autour de
leurs besoins et difficultés mais aussi celui autour de leurs ressources et potentialités. Il devient
alors plus aisé de saisir toutes les opportunités et d'amorcer des stratégies tendant à améliorer les
conditions générales.
Au constat du nombre important d'OCB recensé dans la CR (251), on mesure toutes les possibilités
de concertation, de mobilisation et d'actions ainsi offertes pour atteindre l'ensemble de la population
de Loul Sessène dans ses diverses spécificités.
Les principales contraintes rencontrées au niveau de ces organisations sont relatives au
renforcement de leurs capacités institutionnelles, techniques et financières.
66
RECENSEMENT DES ORGANISATIONS COMMUNAUTAIRES DE BASE
VILLAGE / ZONES
OC
Groupements
Villageois
GIE
CG
GPF
APE
Ass. Jeunes
CS
Organis.
villageoises
Autres
Loul Sessène
06
01
06
02
01
03
01
01
01
00
Loul Ndoudour
04
01
01
00
02
01
01
00
01
00
Loul Ndiodione
00
00
01
01
01
01
01
00
00
00
Dack
00
00
00
00
04
00
01
00
01
00
Nguessine
00
00
01
00
02
00
04
00
02
00
Sing Nguessine
00
01
01
02
01
01
03
00
01
00
Ndoff
00
01
01
01
01
00
01
00
01
00
Sakhor
00
01
04
01
02
01
01
02
00
00
Total zone de Loul
10
05
15
08
14
07
13
03
07
00
Boyard Ndiodiome
00
10
03
05
06
02
01
00
02
00
Boyard Tock
01
01
01
01
01
00
10
00
01
00
Sing Boyard
00
01
00
04
02
00
01
00
02
00
Ndiagamba
00
07
01
04
10
03
04
00
00
00
Nobandane
00
01
03
03
03
01
02
01
02
00
Pombane
00
01
03
03
03
01
02
02
02
00
Ndiol Mangane
03
02
01
06
08
01
04
01
05
00
Ndiol Khokhane
01
00
02
01
06
01
01
01
03
00
Foua Mbegnard
00
01
01
00
01
01
00
00
00
00
Total zone de Boyard
05
24
15
27
40
10
25
05
17
00
TOTAL CR
15
29
30
35
54
17
38
08
24
00
67
3.4.4 LE PARTENARIAT ET LA COOPÉRATION DÉCENTRALISÉE
Malgré une bonne organisation de la société civile à travers ses différentes structures
communautaires, l'harmonisation des différentes actions de développement a souvent fait défaut. Le
conseil rural n'a pas toujours su jouer son rôle de promoteur du développement local qui suppose,
dans une démarche participative, que tous les acteurs soient associés aux projets, de leur élaboration
à leur évaluation, en passant par leur mise en œuvre, d'une part.
D'autre part, ces organisations qui ont du mal à sortir du cadre informel dans lequel elles évoluent,
initient des actions individuelles sans coordination avec les autorités locales et les autres familles
d'acteurs.
Cette situation qui ne permet pas une bonne articulation des activités, rend illisibles les efforts
pourtant consentis par les unes et les autres.
Cependant, avec la présence de plus en plus marquée de certains partenaires extérieurs avisés, on a
noté une bonne évolution des relations entre les différentes familles d'acteurs. Aujourd'hui, des
intervenants comme Visa Santé, Green Sénégal, Ac Dév, Programme Bassin Arachidier, …., en
passant par les autorités locales, impliquent les organisations communautaires dans le processus
d'élaboration, de coordination et de planification des activités de développement.
Ainsi, en amont comme en aval, on constate une harmonie et une cohérence des intervenants des
différents acteurs. Aussi, faudra-t-il continuer l'accompagnement et l'appui aux diverses
organisations pour une réelle appropriation des différents projets.
L'implication des services techniques déconcentrés est beaucoup plus perceptible surtout avec
l'élaboration des plans locaux de développement et leur mise en œuvre. L'équipe du Centre
d'Expansion Rurale Polyvalent (CERP), plus proche des CR, représente une structure d'appui
régulière et de plus en plus efficace.
Avec la coopération décentralisée, la CR de Loul Sessène sera en mesure de satisfaire une partie de
la demande sociale et d'initier des projets de développement économique de sa localité. Différents
projets et ONG, nationaux et étrangers interviennent dans la CR, notamment :
-
Caritas : formation pour l'autopromotion paysanne, la sécurité alimentaire,
l'hydraulique,
-
Visa Santé : santé,
-
PROMER : création et consolidation de micro entreprises rurales, formation des
artisans, financement de projets,
-
World Vision : santé, éducation, hydraulique, sécurité alimentaire, enfance,
68
-
Green Senegal : environnement, agriculture,
-
Ac Dév : santé,
-
ADAF yungar : animation, micro-finance, agriculture biologique, hydraulique
villageoise,
-
Programme Bassin Arachidier : formation des élus locaux, appui à l'élaboration
de PLD, appui à la mise en œuvre de PLD.
3.4.5 LES SERVICES DE L'ETAT
•
L'administration locale
Elle est sous l'autorité du représentant de l'Etat, en l'occurrence le sous-préfet de l'arrondissement de
Fimela. Il assure le relais et la coordination des actions entre l'Etat et les communautés rurales de
Fimela, Palmarin, Djilass et Loul Sessène. Avec la réforme de 1996, il exerce un contrôle à
posteriori de la légalité des activités du conseil rural, relatives à la gestion des affaires locales. Le
sous-préfet préside les Comités Locaux de Développement (CLD) auxquels participent les services
étatiques situés dans l'arrondissement et les présidents de communautés rurales.
•
Le Centre d'Expansion Rurale Polyvalent (CERP)
Sous la tutelle du sous-préfet, le chef de CERP et son équipe assurent régulièrement une fonction
d'appui conseil, aussi bien dans l'élaboration que dans l'exécution des travaux du conseil rural et des
organisations de base. Le budget du conseil rural est toujours élaboré avec l'appui du chef de CERP.
Il assure aussi des formations afin de renforcer les capacités des conseillers ruraux. L'équipe du
CERP est composée, outre le chef de CERP qui est un agent technique d'agriculture, de 02 agents
d'élevage, d'01 agent des eaux et forêts, d'01 monitrice d'économie familiale et de 03 agents
techniques des pêches maritimes.
•
Les services départementaux et régionaux
Ces structures administratives qui ont leurs sièges au niveau des chefs lieux de département et de
région, s'impliquent dans le développement de la communauté rurale et veillent à la cohérence entre
les plans et programmes locaux et ceux régionaux. Les services administratifs les plus représentés
sont :
-
le service départemental de l'agriculture,
-
le service régional de l'hydraulique,
-
l'inspection régionale de l'élevage,
-
l'inspection départementale de l'éducation nationale (IDEN), etc.
69
4. ORIENTATIONS ET PROGRAMMES DE DEVELOPPEMENT
L'amélioration de l'accès aux services sociaux de base (santé, hydraulique, éducation,
électrification) un des facteurs de réduction de la pauvreté est apparu comme une nécessité à l'issue
du diagnostic de la CR. Parallèlement à cette urgence, les ressources naturelles et l'environnement
ce sont révélés être incontournable et aucun développement durable ne peut être envisagé s'il ne
prend en compte sa bonne gestion. L'agriculture et l'élevage, exercée par plus de 90 % de la
population, compte tenu de leur poids sur l'économie locale et leur impact social, constituent des
secteurs vitaux qu'on ne saurait laisser en rade. Le processus de développement local qui doit être
porté par les populations à travers ses élus locaux et ses organisations de base, exige dans un souci
de performance, que ces acteurs soient à la hauteur de leurs missions ; aussi faudra-t-il les former,
les accompagner et les appuyer aux plans institutionnel, organisationnel et financier.
Le désenclavement de la CR contribuera non seulement à faciliter la mobilité à l'intérieur comme à
l'extérieur de la CR mais aussi à améliorer le niveau de vie des populations pour les incidences
positives qu'il aura sur l'économie à travers la facilitation des mouvements des produits de
l'agriculture, de l'élevage, de l'extraction du sel et de l'exploitation des carrières de latérite et de
sable. Dan un contexte de lutte contre la pauvreté, l'amélioration des revenus occupe une place
importante.
4.1 AXES DE DEVELOPPEMENT
A l'issue du diagnostic et des orientations, le conseil rural et les populations, dans une démarche
participative ont retenu cinq axes stratégiques pour le développement de la CR de Loul Sessène :
1) Amélioration de l'accès aux services sociaux de base
2) Gestion durable des ressources naturelles et protection de l'environnement
3) Amélioration des rendements de l'agriculture et de l'élevage
4) Renforcement des capacités du CR et des OCB
5) Désenclavement de la CR
4.2 OBJECTIFS DE DEVELOPPEMENT
Au niveau de chaque axe, vont s'articuler en toute cohérence des objectifs spécifiques en vue
d'arriver à des projets qui permettront d'améliorer la situation de la CR au terme de ce PLD qui
couvre la période 2005-2010.
70
4.2.1 ACCÈS AUX SERVICES SOCIAUX DE BASE
L'amélioration de l'accès aux services sociaux, un des objectifs du DSRP, est une nécessité locale
dont la mise en œuvre s'articulera autour de 04 objectifs spécifiques :
 OS 1.1
Faciliter l'accès à l'eau potable
 OS 1.2
Améliorer les conditions d'études scolaires
 OS 1.3
Renforcer la couverture sanitaire de la CR
 OS 1.4
Densifier l'électrification de la CR
4.2.2 GESTION DURABLE DES RESSOURCES NATURELLES ET PROTECTION DE
L'ENVIRONNEMENT
La prise en compte de la nature global du développement de la CR par le PLD a voulu que
l'environnement et les ressources naturelles soient traités au premier plan. En vue de leur assurer
une gestion durable, 03 objectifs spécifiques ont été retenus :
 OS 2.1
Aménager les vallées
 OS 2.2
Lutter contre la déforestation
 OS 2.3
Organiser la gestion des ressources naturelles
4.2.3 AUGMENTATION DES RENDEMENTS DE L'AGRICULTURE ET DE L'ÉLEVAGE
La dimension économique du PLD exige la prise en compte de piliers du développement.
L'agriculture et l'élevage, en raison de leur importance capitale dans la vie socio-économique de la
CR doivent être relancés.
Deux objectifs spécifiques aideront à y arriver :
 OS 3.1
Intensifier l'agriculture
 OS 3.2
Intensifier l'élevage
71
4.2.4 RENFORCEMENT DES CAPACITÉS DU CR ET DES OCB
Le diagnostic des structures de base ayant révélé des insuffisances ou carences relatives à leurs
capacités générales, il s'est avéré nécessaire d'appuyer ces dernières qui sont les principaux acteurs
du développement local .
Les actions tendant à les rendre plus performants tournent autour de 04 objectifs spécifiques :
 OS 4.1
Renforcer les capacités des élus locaux
 OS 4.2
Améliorer les ressources du CR
 OS 4.3
Améliorer les conditions des groupes cibles
 OS 4.4
Renforcer la capacité des OCB
4.2.5 DÉSENCLAVEMENT DE LA CR
Il constitue une des priorités du conseil rural et des populations en ce qu'il est un facteur de
développement socio-économique certain. Les 02 objectifs spécifiques ci-après permettront de
satisfaire cette exigence :
 OS 5.1
Améliorer les voies de communications
 OS 5.2
Améliorer le réseau de télécommunications
72
4.3 PROGRAMMATION
4.3.1 PROGRAMME D'ACTIONS PLD 2005-2010
AXES
OBJECTIFS/STRASTRATÉGIQUES
TÉGIES
ACTIONS
Construction d'un château d'eau de 200m3 sur 15 m de
hauteur au forage de Loul Sessène (PM)
Installation d'un dessaleur au forage de Loul Sessène
(PM)
OS 1.1 Faciliter l'accès à l'eau potable
1. ACCÈS AUX SERVICES SOCIAUX DE
BASE
Adduction d'eau potable (extension RAEP) aux villages
de : (PM)
- Loul Ndiodiome : 03 km
- Loul Ndounoune : 03 km
- Dack : 03 km
- Nguessine : 04 km
- Sing Nguessine : 01,5 km
- Ndoff : 01,5 km
- Sakhor : 09 km
- Ndiagamba : 04 km
- Nobandane : 06 km
- Pombane : 03 km
- Ndiol Mangane : 02 km
- Foua Mbégnard : 03 km
Adduction d'eau dans les écoles
Renouvellement équipement (moteur + pompe) forages
de Pombane et Nobandane (PM)
Transport d'eau potable : Thiès – Ndiosmone – Palmarin
(PM – Etat – PSE)
Construction de 16 salles de classe dans les écoles
primaires de :
OS 1.2 Améliorer les
conditions d'études
-
Loul Sessène : 02
-
Loul Ndoudone : 01
-
Sing Nguessine : 01
-
Sakhor : 02
-
Ndiagamba : 02
-
Pombane : 03
-
Ndiol Khokhane : 01
-
Foua Mbégnard : 04
73
AXES
OBJECTIFS/STRASTRATÉGIQUES
TÉGIES
ACTIONS
Construction de 06 salles de classe au CEM en 02 blocs
de 03
Construction d'un bloc administratif au CEM
1. ACCÈS
VICES
AUX SER-
SOCIAUX
OS 1.2 Améliorer les
conditions d'études
(suite)
DE
BASE (SUITE)
OS 1.3 Améliorer la
couverture sanitaire
de la CR
Construction de murs de clôture de 280 m de périmètre
aux écoles de :
- Loul Ndoudour
- Sing Nguessine
- Sakhor
- Ndiol Khokhane
- Ndiagamba
- Ndiol Mangane
- Nobandane
- Pombane
- Foua Mbégnard
Construction de 05 latrines scolaires à 02 box aux écoles
de :
- Ndiagamba
- Boyard Ndiodiome
- Sing Nguessine
- Ndiol Mangane
- Sakhor
Construction de 02 latrines scolaires à 02 box au CEM
- Affectation par l’IDEN de personnel suffisant
- Facilitation de l’accès aux fournitures
- Remises de distinctions aux élèves et enseignants
méritants
- Initiation à l’informatique
- Création d’un CEM dans la zone de Boyard
- Appui au centre d’accueil du CEM
Construction de 03 postes de santé à :
- Boyard Ndiodiome
- Ndiagamba
- Loul Sessène
Construction de 03 cases de santé à :
- Foua Mbégnard
- Loul Ndoudour
- Sing Nguessine
Intensification de la prévention
Dotation de moyens d'évacuation (ambulance)
Affectation d'infirmiers
Formation du personnel de santé (matrones, ASC)
Lutte contre l'insalubrité
74
AXES
OBJECTIFS/STRA
STRATÉGIQUES
TÉGIES
1. ACCÈS
VICES
AUX SER-
SOCIAUX
DE
BASE (SUITE)
ACTIONS
OS 1.4 Densifier Extension du réseau électrique
l'électrification de la
Facilitation des conditions d'accès à l'électricité
CR
Promotion de l'agroforesterie et de l'agro pastoralisme
Réhabilitation de 02 anciennes digues à Boyard
Réhabilitation de 02 anciennes digues à Mimiw
Construction d'une nouvelle digue à Mimiw
Etudes de faisabilité de la digue de Oyew
Construction d'une digue à Oyèwe
OS 2.1 Aménager
les vallées
Construction d'une digue (sur l'axe Loul – Diouroup) à
Ndiosmone
Construction de 02 autres digues
Etudes pour réalisation d'une digue sur le bras principal
de la vallée de Boyard (vers 3ème ou 4ème année
Vulgariser d'autres sources d'énergie et combustibles
2. GESTION DURABLES DES RESSOURCES NATU-
Réglementation de l'exploitation du bois d'œuvre et de
OS 2.2 Lutter contre service
la déforestation
Lutter contre l'élagage abusif et la surexploitation des
plantes médicinales
Lutte contre les feux de brousse
RELLES
Création et matérialisation des aires mises en défens
Création de bois individuels, villages et communautaires
OS 2.3 Organiser la Reboisement avec des espèces adaptées
gestion des ressourElaboration et mise en oeuvre de conventions locales
ces naturelles et de
l'environnement
Protection des espèces en voie de disparition (végétale et
fauniques)
Réintroduction des espèces (végétales et fauniques)
disparues
Equipement des comités villageois de surveillance
Mise en place d'une organisation des agriculteurs
(CLCOP)
3. AUGMENTATION
DES RENDEMENTS DE
L'AGRICULTU-RE ET
DE L'ELEVA-GE
OS 3.1 Intensifier
l'agricultre
Exploitation de nouvelles variétés à cycle court et à hauts
rendements
Formation aux techniques de conservation
Sensibilisation et formation à l'utilisation de la fumure
organique
75
AXES
OBJECTIFS/STRASTRATÉGIQUES
TÉGIES
ACTIONS
Facilitation de l'accès aux facteurs de production (terres,
machines, intrants, …)
Diversification et association des cultures
OS 3.1 Intensifier Intensification de la régénération assistée des jeunes
l'agriculture (suite) pousses de Kadd et dimb dans les champs
Défense et Restauration des Sols (DRS) dans la zone des
tannes de Loul (aménagement de la vallée de Oyèw)
3. AUGMENTATION
DES RENDEMENTS DE
Conservation des Eaux et des Sols (CES) avec
l'aménagement de la vallée de Boyard et
l’embocagement des champs, désensablement des mares
L'AGRICULTU-RE ET
DE L'ELEVA-GE
(SUITE)
Construction de magasin de stockage
Aménagement de pistes de production
Appui à l'embouche bovine
Intensification de l'insémination artificielle
Renforcement de l’intégration agriculture/élevage
OS 3.2
Intensification de
l'élevage
Formation des agro pasteurs sur les techniques de
cultures fourragères
Déstockage des sujets commercialisables
Sédentarisation d'une partie du cheptel
Renforcement de la couverture prophylactique
Redélimitation des pâturages et des couloirs d'accès
Combattre le vol de bétail
Organiser les éleveurs
Construction de 03 parcs à vaccination
Construction d'abreuvoirs
Construction du bureau de l'agent vétérinaire
Formation des élus sur les thèmes suivants :
4.
RENFORCEMENT
DES
CAPACITÉS
CONSEIL
DES
OCB
RURAL
DU
ET
- Rôle des conseillers
- Budget et fiscalité locale
OS 4.1 Renforcer les
- Gestion des terres du domaine national
capacités des élus
Elaboration
de plans annuels de formation
locaux
Redynamisation des commissions techniques du CR
76
AXES
OBJECTIFS/STRASTRATÉGIQUES
TÉGIES
ACTIONS
Recensement de toutes les potentialités fiscales de la CR
OS 4.2 Améliorer les Mobilisation de toutes les ressources financières autres
ressources du conque la taxe rurale
seil rural (financièConstruction de 12 souks sur la route principale à Loul
res et matérielles)
Sessène
Construction d'une maison communautaire
Formation, accompagnement et appui (institutionnel,
technique et financier) aux femmes et aux jeunes
Multiplication des moulins à mil
Vulgarisation des foyers améliorés et du gaz butane
4.
RENFORCEMENT
DES
CAPACITÉS
CONSEIL
DES
RURAL
OCB (SUITE)
DU
ET
OS 4.3 Améliorer les
conditions des groupes cibles (femmes
et jeunes)
Amélioration de la santé maternelle
Facilitation de l'accès au crédit
Aménagement des périmètres maraîchers
Construction d'un foyer de la femme à Loul Sessène ou
Boyard
Renouvellement et redynamisation du comité de gestion
du foyer des jeunes
Construction de 02 foyers des jeunes modernes à Boyard
et à Loul Sessène
Construction d'un terrain de foot multifonctionnel à Loul
Sessène
Terrassement des autres terrains de foot
Formation, accompagnement et appui (institutionnel,
technique et financier) aux OP, groupements villageois,
GIE, CG, GPF, APE, ASC, CS
Redynamisation des APE
OS 4.4 Renforcer les
Redynamisation des comités de santé
capacités des OCB
Remplacement des comités de gestion des forages par
des ASUFOR
Appui à la mise en place des comités de gestion des
infrastructures nouvellement créées
Mise en place d'un cadre de concertation des agriculteurs
(CLCOP)
Redynamisation de la maison des éleveurs
Regroupement des artisans par corps de métier
Mise en place d'une fédération des artisans
Former et recycler les artisans
77
AXES
OBJECTIFS/STRASTRATÉGIQUES
TÉGIES
5. DÉSENCLAVEMENT DE LA COMMUNAUTÉ RURALE
ACTIONS
OS 5.1 Améliorer les Aménagement de pistes de production :
voies de commu- axe Loul Sessène – Diouroup : 12 km (en
nication
cours)
- axe Boyard – Ndiodiome – CR Nguéniène :
10 km (en cours)
- axe Loul Sessène – Boyard Ndiodiome : 08
km
- axe Boyard Ndiodiome – Ndiagamba – Ngohé
: 08 km
- axe Boyard Ndiodiome – Ndiol Khokhane –
Samba Dia : 07 km
OS 5.2 Améliorer les Extension des réseaux téléphoniques fixes et cellulaires
réseaux de télécomAmélioration de la couverture radiophonique et audiomunications
visuelle
Réduction de la facture numérique
78
4.3.5 Programme prioritaire d’investissement 2005-2010
TABLEAU N° 18 – PROGRAMME PRIORITAIRE D’INVESTISSEMENT 2005-2010
ACTIONS
COUTS
ESTIMATIFS
PERIODE D’EXECUTION
2005 2006 2007 2008 2009 2010
Commerce
Construction de 12 souks
13 200 000 F
ACTEURS/RESPONSABLES
Commission économique et financière,
comité de gestion
marché, CPD, CZD,
AGETIP,
Entrepreneur
X
PCR
Transport
Construction
d’une
gare 34 800 000 F
routière (100 m + 63 m) x 2 =
326 m
Président commission
finance, comité de
gestion gare routière,
CPD, CZD, AGETIP,
Entrepreneur
X
PCR
Elevage
Redélimitation des zones de
parcours et des aires de
pâturages
2 000 000 F
X
Construction d’un abreuvoir à
Sanghaïe (20 m)
5 000 000 F
X
Construction d’un abreuvoir à
Sagne (20 m)
5 000 000 F
X
Président commission
environnement, association des éleveurs,
comité de gestion
abreuvoirs,
CPD,
CZD,
AGETIP,
Entrepreneur
PCR
Santé
Construction de 06 cases de
santé
-
Sanghaïe
-
Ndoffane Bouré
7 000 000 F
X
Président commission
santé, comité de santé,
ICP, CPD, CZD,
AGETIP, Entrepreneur
-
Niondoune
7 000 000 F
X
PCR
-
Mbafaye
7 000 000 F
X
-
Godaguène
7 000 000 F
X
-
Même
7 000 000 F
X
7 000 000 F
X
79
ACTIONS
COUTS
ESTIMATIFS
PERIODE D’EXECUTION
2005 2006 2007 2008 2009 2010
Hydraulique
Adductions d’eau potable
-
-
Mboltogne (forage de 12 000 000 F
Ngalgui, Diaraf, Patar : 02
km)
12 000 000 F
Sagne Folo (forage de
Sorokh : 02 km)
Nguess (forage de Mbam : 6 000 000 F
01 km)
X
X
ACTEURS/RESPONSABLES
Président commission
hydraulique,
ASUFOR,
CPD,
CZD, AGETIP, Entrepreneur,
Service
Régional Hydraulique
PCR
X
Equipement forage de Sagne
-
Moteur
8 000 000 F
X
-
Pompe
5 000 000 F
X
5 000 000 F
X
Réfection du château d’eau de
Niakhar
80
ACTIONS
COUTS
ESTIMATIFS
PERIODE D’EXECUTION
2005 2006 2007 2008 2009 2010
ACTEURS/RESPONSABLES
Education
Construction d’un centre d’accueil 33 000 000 F
au Lycée
Construction d’un bloc de 03 salles 12 000 000 F
de classe au Lycée
Construction de 12 salles de classe
- Ndoss Mbadiock (1)
-
Sorokh (1 + 1)
-
Mboudaye (1)
-
Mbane (1 + 1)
-
Yenguélé (1 + 1)
-
Niondoune (1)
-
Ndiémou (1)
-
Sanghaïe (1)
-
Sagne (1)
4 500 000 F
9 000 000 F
4 500 000 F
9 000 000 F
9 000 000 F
4 500 000 F
4 500 000 F
4 500 000 F
4 500 000 F
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
Président commission
éducation,
APE, Directeurs,
Proviseur,
CPD,
CZD,
AGETIP,
Entrepreneurs
X
X
X
Construction de murs de clôture
dans 05 écoles. Périmètre de 400
m – coût : 30 000 F/m = 12 million
par école
PCR
-
Mbane
12 000 000 F
X
-
Niakhar 2
12 000 000 F
X
-
Mbafaye
12 000 000 F
X
-
Sanghaïe
12 000 000 F
X
-
Yenguélé
12 000 000 F
X
Construction latrines scolaires (03
box à 02 latrines)
- Yenguélé
-
Poukham
-
Mbafaye
1 000 000 F
1 000 000 F
1 000 000 F
X
X
X
Jeunesse
Construction d’un foyer des jeunes 30 000 000 F
X
Clôture du terrain de foot (150 m 18 000 000 F
x4) = 600 m soit 30 000 F par m
X
Président commission
jeunesse,
association
des
jeunes, comité de
gestion
foyer,
CPD,
CZD,
AGETIP,
Entrepreneur
PCR
81
4.3.2 Programme Prioritaire d’Actions (PPA) 2005-2010
AXE STRATEGIQUE N° 1 : ACCES AUX SERVICES SOCIAUX DE BASE
OBJECTIFS / ACTIONS
MONTANTS
PERIODE D’EXECUTION
2005 2006 2007 2008 2009 2010
ACTEURS/RESPONSABLES
OS1.1 : Faciliter l’accès à l’eau
potable
(Hydraulique)
Transport d’eau potable : Thiès, PM/Etat/PSE
Ndiosmone, Palmarin
Construction d’un château d’eau de
200 m3 sur 15 m de hauteur au
forage de Loul Sessène
PM
Installation d’un dessaleur au forage PM
de Loul Sessène
Adduction d’eau potable (extension
(RAEP) à partir du forage de Loul
Sessène :
-
Loul Sessène – Loul
Ndiodione : 03 km
-
Loul Ndiodione – Loul
Ndoudour : 03 km
-
Loul Sessène – Dack : 03 km
-
Loul Sessène – Nguessine :
01,5 km
-
Sing Nguessine – Ndoff : 01,5
km
-
Sing Nguessine – Sakhor : 09
km
Adduction d’eau potable à partir du
forage de Boyard :
-
Boyard Ndiodiome –
Ndiagamba : 04 km
-
Ndiagamba – Nobandane : 06
km
-
Ndiagamba – Pombane : 03 km
-
Nobandane – Foua Mbégnard :
03 km
X
PM
Président commission
domaniale,
président coopération décentralisée,
ASUFOR,
CPD,
CZD,
AGETIP,
Entrepreneur,
service régional de
l’hydraulique, Etat
PCR
PM
Adduction d’eau dans les écoles à PM
partir des villages d’implantation
Renouvellement
équipement PM
(moteur + pompe) des forages de
Pombane et Nobandane
82
OBJECTIFS / ACTIONS
MONTANTS
PERIODE D’EXECUTION
2005 2006 2007 2008 2009 2010
ACTEURS/RESPONSABLES
OS1.2 : Améliorer les conditions
d’études
(Education)
Construction de 16 classes dans les PM
écoles primaires suivantes :
- Loul Sessène : 02
- Loul Ndoudour : 01
- Sing Nguessine : 01
- Sakhor : 02
- Ndiagamba : 02
- Pombane : 03
- Ndiol Khakhane : 01
- Foua Mbégnard : 04
Construction de 06 classes de classe
au CEM :
-
01 bloc de 03 salles en 1ère
12 000 000 F
année
-
01 bloc de 03 salles/appui
PM
partenaire
Construction de murs de clôture de
280 m de périmètre aux écoles de :
- Loul Ndoudour
- Sing Nguessine
- Sakhor
PM
- Ndiol Khokhane
- Ndiagamba
- Ndiol Mangane
- Nobandane
- Pombane
- Foua Mbégnard
Construction d’un bloc administratif 10 000 000 F
au CEM
Président commission éducation, jeunesse et sport, APE,
Directeurs, comité
de gestion du CEM,
Principal du CEM,
CPD, CZD, AGETIP, Entrepreneurs
X
PCR
X
Construction de 05 latrines à 02 box
aux écoles de :
-
Ndiagamba
1 000 000 F
X
-
Boyard Ndiodiome
1 000 000 F
X
-
Sing Guessine
1 000 000 F
X
-
Ndiol Mangane
1 000 000 F
X
-
Sakhor
1 000 000 F
X
Construction de 03 latrines à 02 box
au CEM
3 000 000 F
X
83
OBJECTIFS / ACTIONS
MONTANTS
OS1.3 : Améliorer la couverture
sanitaire de la CR
(Santé)
Construction de 03 postes de santé
à:
- Boyard Ndiodiome
- Ndiagamba
- Loul Sessène
Construction de 03 cases de santé à :
- Foua Mbégnard
- Loul Ndoudour
- Sing Nguessine
Dotation de moyens d’évacuation
43 000 000 F
43 000 000 F
43 000 000 F
7 000 000 F
7 000 000 F
7 000 000 F
PM
X
X
X
Affectation d’infirmiers
PM
X
Formation du personnel auxiliaire PM
des santé (matrones, ASC, ARC, …)
Intensification de la prévention
- Campagnes de chloroquinisation en période hivernale,
surtout pour les femmes PM
enceintes et les enfants
- facilitation de l’accès aux
moustiquaires imprégnés
- sensibilisation
pour
le
traitement des eaux avant
consommation
et
une
meilleure conservation des
aliments
Lutte contre l’insalubrité :
- organisation de la collecte et
du traitement des ordures
- appui des services de
l’ONAS (Office National de PM
l’Assainissement) pour la
réalisation de latrines et
fosses septiques réglementaires et à moindre coût
- Sensibilisation des populations sur les effets du non
respect
des
conditions
d’hygiène et de salubrité
OS1.4 : Densifier l’électrification
de la CR
(Electricité)
Extension du réseau électrique
PM
Facilitation des conditions d’accès
PM
PERIODE D’EXECUTION
2005 2006 2007 2008 2009 2010
ACTEURS/RESPONSABLES
X
X
X
X
X
X
Président commission santé, comités
de santé, ICP, District, CPD, CZD,
AGETIP, Entrepreneurs
PCR
Président commission
domaniale,
Sénélec, Etat, CPD,
CZD
PCR
84
AXE STRATEGIQUE N° 2 : GESTION DURABLE DES RESSOURCES NATURELLES
ET PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT
OBJECTIFS / ACTIONS
MONTANTS
PERIODE D’EXECUTION
2005 2006 2007 2008 2009 2010
ACTEURS/RESPONSABLES
OS 2.1 : Aménager les vallées
Réhabilitation de 02 anciennes 30 000 000 F
digues à Boyard
X
Réhabilitation de 02 anciennes 40 000 000 F
digues à Mimiw
X
Construction d’une nouvelle digue 20 000 000 F
à Mimiw
X
Etude de faisabilité digue de PM – PBA
Oyèwe
X
Construction d’une digue à 17 000 000 F
Ndiassane (axe Loul – Diouroup)
X
Identification et construction de 02 PM/Réalisateur X
autres digues dans la vallée de piste Loul-DiouBoyard
roup
Etudes/Réalisation d’une digue sur
le bras principal de la vallée de
Boyard
Président commission environnement,
association des éleveurs,
association
des
agriculteurs,
CPD, CZD, PBA,
AGETIP, autres partenaires,
Entrepreneurs
PCR
Promotion de l’agro-foresterie et
de l’agro-pastoralisme
OS 2.2 : Lutter
déforestation
contre
la
Vulgarisation des autres sources PM
d’énergie et combustibles
Création de bois individuels, PM
villageois et communautaires
Reboisement avec des espèces PM
adaptées
Réglementation de l’exploitation PM
du bois d’œuvre et de service
Lutte contre l’élagage abusif et la PM
surexploitation des plantes médicinales
Lutte contre les feux de brousse
Président commission environnement,
GPF artisans, éleveurs populations,
CERP, CPD, CZD,
PBA, comité villageois de surveillance
PCR
PM
85
OBJECTIFS / ACTIONS
MONTANTS
PERIODE D’EXECUTION
2005 2006 2007 2008 2009 2010
ACTEURS/RESPONSABLES
OS 2.3 : Organiser la gestion des
ressources naturelles et de
l’environnement
Création et matérialisation des PM
aires mises en défens
Consolidation des aires protégées PM
existantes
Equipement des comités villageois PM
de surveillance de l’environnement
Elaboration de modèles concertés PM
de
gestion
des
ressources
naturelles et de l’environnement
(conventions locales communautaires)
Président commission environnement,
comité villageois de
surveillance, chefs
de village, population, eaux et forêts,
CERP, CPD, CZD,
PBA
PCR
Protection des espèces végétales et PM
fauniques en voie de disparition
Réintroduction
des
espèces PM
végétales et fauniques disparues
86
AXE STRATEGIQUE N° 3 : AUGMENTATION DES RENDEMENTS DE
L’AGRICULTURE ET DE L’ELEVAGE
OBJECTIFS / ACTIONS
MONTANTS
PERIODE D’EXECUTION
2005 2006 2007 2008 2009 2010
ACTEURS/RESPONSABLES
OS 3.1 : Intensifier l’agriculture
Mise en place d’une organisation PM
des agriculteurs (CLCOP)
Exploitation de nouvelles variétés PM
à cycle court et à hauts rendements
Formation aux techniques de
conservation des produits agricoles
Sensibilisation et formation sur PM
l’utilisation
de
la
fumure
organique
Facilitation de l’accès aux facteurs PM
de production (terres, matériel,
intrants, …)
Défense et Restauration des Sols PM
(DRS) dans les zones de tannes de
Loul (aménagement de la vallée de
Oyèwe)
Conservation des Eaux et des Sols PM
(CES) avec l’aménagement de la
vallée de Boyard, l’embocagement
des champs et le désensablement
des mares
Construction
stockage
de
Aménagement
prodution
de
magasins
de PM
pistes
de PM
Président commission environnement,
président commission
domaniale,
agriculteurs,
ANCAR, CERP, PBA,
CPD, CZD
PCR
Diversification et association de PM
cultures
Intensification de la régénération PM
naturelle assistée des jeunes
pousses de Kadd et dimb dans les
champs
OS 3.2 :
l’élevage
Intensification
Sédentarisation du cheptel
Renforcement de
agriculture/élevage
de
PM
l’intégration PM
Formation des agropasteurs sur les PM
techniques de cultures fourragères
Appui à l’embouche bovine
PM/PAPEL
Président commission domaniale, éleveurs,
PAPEL,
CERP, agent d’élevage, CPD, CZD
PCR
87
OBJECTIFS / ACTIONS
MONTANTS
PERIODE D’EXECUTION
2005 2006 2007 2008 2009 2010
ACTEURS/RESPONSABLES
Sensibilisation sur la nécessité du PM/PAPEL
déstockage des troupeaux
Intensification de l’insémination PM/Etat/PAPEL
artificielle
renforcement de la couverture PM/PAPEL
prophylactique
Redélimitation
des
couloirs PM
d’accès et des aires de pâturages
Intensification de la lutte contre le PM
vol de bétail
Construction de
vaccination à :
03
parcs
Président commission domaniale, éleveurs,
PAPEL,
CERP, agent d’élevage, CPD, CZD
à
-
Foua Mbégnard
2 000 000 F
X
-
Ndiol Khokhane
2 000 000 F
X
-
Boyard Tock
2 000 000 F
X
PCR
Construction d’abreuvoirs à :
-
Loul Sessène
2 000 000 F
X
-
Nobadane
2 000 000 F
X
Construction du bureau de l’agent 1 000 000 F
vétérinaire
X
88
AXE STRATEGIQUE N° 4 : RENFORCEMENT DES CAPACITES DU CR ET DES OCB
OBJECTIFS / ACTIONS
OS 4.1 : Renforcement
capacités des élus locaux
MONTANTS
PERIODE D’EXECUTION
2005 2006 2007 2008 2009 2010
ACTEURS/RESPONSABLES
des
Formation des élus sur les thèmes :
-
rôle du conseiller
X
-
budget et fiscalité locale
X
-
gestion des terres
domaine national
-
Redynamisation des commissions techniques du
CR
du
Conseillers
PBA,
CERP, PBA, CPD,
CZD
X
Elaboration de plans annuels de
formation
X
PCR
X
X
X
X
X
Redynamisation des commissions PM
techniques du CR
OS
4.2 :
Améliorer
les
ressources du CR (financières et
matérielles)
Recensement de toutes
potentialités fiscales de la CR
les
X
Mobilisation
de
toutes
les
ressources financières autres que
la taxe rurale
X
Construction de 12 souks sur la 13 200 000 F
route principale
X
Construction
d’une
communautaire
X
maison 30 000 000 F
Président commission finances, comité de gestion souks,
CPD, CZD, AGETIP, Entrepreneurs,
Président commission domaniale
PCR
OS 4.3 : Améliorer les conditions
des groupes cibles (femmes et
jeunes)
Formation, accompagnement et PM
appui (institutionnel, technique et
financier) aux femmes et aux
jeunes
Multiplication des moulins à mil
PM
Vulgarisation des foyers améliorés PM
et du gaz butane
Amélioration
maternelle
de
la
santé PM
Facilitation de l’accès au crédit
Président commission jeunesse, président commission
finances, GPF, ASC,
président
commission domaniale, CERP, CPD,
CZD, AGETIP,
Entrepreneurs,
autres partenaires
PM
89
OBJECTIFS / ACTIONS
Aménagement
maraîchers
de
MONTANTS
PERIODE D’EXECUTION
2005 2006 2007 2008 2009 2010
ACTEURS/RESPONSABLES
périmètres PM
Construction d’un foyer de la PM
femme à Boyard Ndiodiome
Redynamisation et renouvellement PM
du comité de gestion du foyer des
jeunes
Construction de 02 foyers des
jeunes à :
-
Boyard Ndiodiome
30 000 000 F
-
Loul Sessène
PM
X
Construction d’un terrain de foot 12 000 000 F
multifonctionnel à Loul Sessène
Terrassement des autres terrains de
foot de la CR
2 000 000 F
X
Président commission jeunesse, président commission
finances, GPF, ASC,
président
commission domaniale, CERP, CPD,
CZD, AGETIP,
Entrepreneurs,
autres partenaires
X
OS 4.4 : Renforcer les capacités
des OCB
Formation, accompagnement et PM
appui (institutionnel, technique et
financier) aux OP, groupements
villageois, GIE, CG, GPF, APE,
ASC, CS, …
Redynamisation des APE
PM
Redynamisation des CS
PM
Remplacement des comités de PM
gestion des forages par des
ASUFOR
Appui à la mise en place des PM
comités de gestion des infrastructures nouvellement créées
Président commission finance, OCB,
CERP, PBA, autres
partenaires,
CPD,
CZD
PCR
Redynamisation de la maison des PM
éleveurs
Regroupement des artisans par PM
corps de métiers
Mise en place d’une fédération des PM
artisans
90
AXE STRATEGIQUE N° 5 : DESENCLAVEMENT DE LA CR
OBJECTIFS / ACTIONS
MONTANTS
PERIODE D’EXECUTION
2005 2006 2007 2008 2009 2010
ACTEURS/RESPONSABLES
OS 5.1 : Améliorer les voies de
communications
Aménagement
production :
des
pistes
de
-
axe Loul Sessène – CR PM
Diouroup : 12 km (en cours)
-
axe Boyard Ndiodiome – CR
PM
Nguéniène : 10 km (en cours)
-
axe Loul Sessène – Khabane 42 000 000 F
– Sakhor : 13 km
-
axe Loul Sessène – Boyard
PM
Ndiodiome : 08 km
-
axe Boyard Ndiodiome – PM
Ndiagamba – Ngohé : 08 km
-
axe Boyard Ndiodiome –
Ndio Khokhane – Samba PM
Dia : 07 km
OS 5.2 : Améliorer les réseaux
de télécommunications
Extension des réseaux téléphoni- PM
ques et cellulaires
Amélioration de la couverture PM
radiophonique
Réduction de la facture numérique PM
X
X
X
Président commission
domaniale,
Etat, autres partenaires, CPD, CZD, TP,
AGETIP, Entrepreneurs
PCR
Président commission
domaniale,
Etat, Sonatel, RTS,
autres
opérateurs,
CPD, CZD
PCR
91
4.3.3 Plan Prioritaire d’Actions (PPA) 2005-2007
TABLEAU N°…… PLAN PRIORITAIRE D’ACTIONS 2005-2007
AXE STRATEGIQUE N° 1 : ACCES AUX SERVICES SOCIAUX DE BASE
OBJECTIFS / ACTIONS
MONTANTS
PERIODE
D’EXECUTION
2005
2006
OS 1.1 : Faciliter l’accès à l’eau potable
Transport d’eau potable : Thiès, Ndiosmone, PM/Etat/PSE
Palmarin
X
Raccordement de tous les villages de la CR
au réseau Ndiosmone, Palmarin
X
ACTEURS/RESPONSABLES
2007
Président
commission domaniale, ASUFOR, CPD, CZD,
Service régional de
l’hydraulique, Etat
PCR
OS 1.2 : Améliorer les conditions d’études
Construction d’un bloc 03 salles de classe au 12 000 000 F
CEM
Construction d’un bloc administratif au 10 000 000 F
CEM
Construction de 05 latrines à 02 box aux
écoles de :
- Ndiagamba
1 000 000 F
- Boyard Ndiodiome
1 000 000 F
- Sing Nguessine
1 000 000 F
- Ndiol Mangane
1 000 000 F
- Sakhor
1 000 000 F
OS 1.3 : Améliorer la couverture sanitaire
de la CR
X
X
X
X
X
X
X
Construction d’un poste de santé à Boyard 43 000 000 F
Ndiodiome
Construction de 03 cases de santé à :
- Foua Mbégnard
- Loul Ndoudour
- Sing Nguessine
Affectation d’un infirmier au Poste de santé
de Boyard Ndiodiome
7 000 000 F
7 000 000 F
7 000 000 F
PM
Intensification de la prévention
PM
Lutte contre l’insalubrité
PM
OS 1.4 : Densifier l’électrification de la
CR
Extension du réseau électrique
Facilitation
l’électricité
des
conditions
d’accès
à
PCR
X
X
X
X
X
Formation du personnel auxiliaire de santé
Président commission
éducation, APE, Directeurs, CG du CEM,
Principal du CEM,
CPD, CZD, AGETIP,
Entrepreneurs
X
Président commission
santé, comité de santé,
ICP, District, CPD,
CZD, AGETIP, Entrepreneurs
PCR
Président
commission domaniale, ASUFOR, CPD, CZD,
Service régional de
l’hydraulique, Etat
PCR
92
AXE STRATEGIQUE N° 2 : GESTION DURABLE DES RESSOURCES NATURELLES
ET PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT
OBJECTIFS / ACTIONS
MONTANTS
PERIODE
D’EXECUTION
2005
2006
ACTEURS/RESPONSABLES
2007
OS 2.1 : Aménager les vallées
Réhabilitation de 02 anciennes digues à 30 000 000 F
Boyard
X
Réhabilitation de 02 anciennes digues à 40 000 000 F
Mimiw
X
Construction d’une nouvelle digue à Mimiw
20 000 000 F
X
Etude de faisabilité digue de Oyèwe
PM – PBA
X
Construction d’une digue à Oyèwe
17 000 000 F
X
Construction d’une digue à Ndiosmone(axe PM/Réalisateur X
Loul – Diouroup)
piste Loul-Diouroup
Etudes/Réalisation d’une digue sur le bras 50 000 000 F
principal de la vallée de Boyard
Président
commission environnement,
président commission
domaniale, éleveurs,
agriculteurs,
CPD,
CZD, PBA, AGETIP,
autres
partenaires,
Entrepreneurs
X
PCR
Promotion de l’agro-foresterie et de l’agro- PM
pastoralisme
OS 2.2 : Lutter contre la déforestation
Vulgarisation des autres sources d’énergie et
combustibles
Création de bois individuels, villageois et
communautaires
Reboisement avec des espèces adaptées
Réglementation de l’exploitation du bois
d’œuvre et de service
Lutte contre l’élagage abusif et la
surexploitation des plantes médicinales
Lutte contre les feux de brousse
OS 2.3 : Organiser la gestion des
ressources naturelles et de l’environnement
Création et matérialisation des aires mises en
défens
Consolidation des aires protégées existantes
Elaboration de modèles concertés de gestion
des ressources naturelles et de l’environnement (conventions locales communautaires)
Protection des espèces végétales et fauniques
en voie de disparition
PM
PM
Président commission
environnement, président
commission
domaniale, GPF, artisans, éleveurs, populations, CERP, CPD,
CZD, Comités villageois de surveillance
PM
PCR
PM
PM
PM
PM
PM
PM
PM
Président commission
environnement, comité
villageois
de
surveillance, chefs de
village,
population,
Eaux et Forêts, CERP,
CPD, CZD, PBA
PCR
93
AXE STRATEGIQUE N° 3 : AUGMENTATION DES RENDEMENTS DE
L’AGRICULTURE ET DE L’ELEVAGE
OBJECTIFS / ACTIONS
MONTANTS
PERIODE
D’EXECUTION
2005
2006
ACTEURS/RESPONSABLES
2007
OS 3.1 : Intensifier l’agriculture
Mise en place d’une CLCOP
PM
Exploitation de nouvelles variétés à cycle PM
court et à hauts rendements
Formation aux techniques de conservation
des produits agricoles
Sensibilisation et formation sur l’utilisation PM
de la fumure organique
Président commission
environnement, président commission domaniale, agriculteurs,
ANCAR,
CERP,
PBA, CPD, CZD
PCR
Facilitation de l’accès aux facteurs de PM
production (terres, matériel, intrants, …)
Défense et Restauration des Sols (DRS)
PM
Conservation des Eaux et des Sols (CES)
PM
Diversification et association de cultures
PM
Intensification de la régénération naturelle PM
assistée des jeunes pousses de Kadd et dimb
dans les champs
OS 3.2 : Intensification de l’élevage
Sédentarisation du cheptel
PM
Renforcement de l’intégration agriculture/- PM
élevage
Formation des agriculteurs sur les techniques PM/PAPEL
de cultures fourragères
Appui à l’embouche bovine
PAPEL
Sensibilisation sur la nécessité du déstockage PAPEL
des troupeaux
Intensification de l’insémination artificielle
Etat/PAPEL
Président commission
domaniale, éleveurs,
PAPEL, CERP, agent
d’élevage, CPD, CZD
PCR
renforcement de la couverture prophylac- Etat/PAPEL
tique
Redélimitation des couloirs d’accès et des PM
aires de pâturages
Intensification de la lutte contre le vol de PM
bétail
94
AXE STRATEGIQUE N° 4 : RENFORCEMENT DES CAPACITES DU CR ET DES OCB
OBJECTIFS / ACTIONS
MONTANTS
PERIODE
D’EXECUTION
2005
2006
ACTEURS/RESPONSABLES
2007
OS 4.1 : Renforcement des capacités des
élus locaux
Formation des élus sur les thèmes :
- rôle du conseiller
- budget et fiscalité locale
- gestion des terres du domaine
national
Elaboration de plans annuels de formation
Conseiller,
PBA,
CERP, CPD, CZD,
sous-préfet
X
X
X
X
X
X
PCR
Redynamisation des commissions techniques PM
du CR
OS 4.2 : Améliorer les ressources du CR
(financières et matérielles)
Recensement de toutes les potentialités
fiscales de la CR
X
Mobilisation de toutes les ressources
financières autres que la taxe rurale
X
Construction de 12 souks sur la route 13 200 000 F
principale
X
Construction d’une maison communautaire
X
30 000 000 F
Président commission
finance, comité de
gestion des souks,
CPD, CZD, AGETIP,
Entrepreneurs, président
commission
domaniale
PCR
OS 4.3 : Améliorer les conditions des
groupes cibles (femmes et jeunes)
Formation, accompagnement et appui PM
(institutionnel, technique et financier) aux
femmes et aux jeunes
Multiplication des moulins à mil
Président
commission jeunesse, président
commission
finances, GPF, ASC,
président commission
domaniale,
CERP,
CPD, CZD, AGETIP,
Entrepreneurs, autres
partenaires
PM
Vulgarisation des foyers améliorés et du gaz PM
butane
Facilitation de l’accès au crédit
PM
Aménagement de périmètres maraîchers
PM
Redynamisation et renouvellement du comité PM
de gestion du foyer des jeunes
Terrassement des autres terrains de foot de la
CR
2 000 000 F
PCR
X
95
OBJECTIFS / ACTIONS
MONTANTS
PERIODE
D’EXECUTION
2005
2006
ACTEURS/RESPONSABLES
2007
OS 4.4 : Renforcer les capacités des OCB
Formation, accompagnement et appui PM
(institutionnel, technique et financier) aux
OP, groupements villageois, GIE, CG, GPF,
APE, ASC, CS, …
Redynamisation des APE
PM
Redynamisation des CS
PM
Appui à la mise en place des comités de PM
gestion des infrastructures nouvelles
Redynamisation de la maison des éleveurs
Président commission
finances, OCB,
CERP, PBA, autres
partenaires, CPD,
CZD
PCR
PM
Regroupement des artisans par corps de PM
métiers
Mise en place d’une fédération des artisans
PM
96
AXE STRATEGIQUE N° 5 : DESENCLAVEMENT DE LA CR
OBJECTIFS / ACTIONS
MONTANTS
PERIODE
D’EXECUTION
2005
OS 5.1 : Améliorer
communications
les
voies
2006
ACTEURS/RESPONSABLES
2007
de
Aménagement des pistes de production :
-
axe Loul Sessène – CR Diouroup : 12
km (en cours)
PM
-
axe Boyard Ndiodiome –
Nguéniène : 10 km (en cours)
-
axe Loul Sessène – Khabane – Sakhor : 42 000 000 F
13 km
axe
Loul
Sessène
–
Boyard PM
Ndiodiome : 08 km
axe Boyard Ndiodiome – Ndiagamba – PM
Ngohé : 08 km
axe Boyard Ndiodiome – Ndio PM
Khokhane – Samba Dia : 07 km
-
OS 5.2 : Améliorer
télécommunications
les
réseaux
CR
PM
X
X
Président commission
finances, OCB,
CERP, PBA, autres
partenaires, CPD,
CZD
PCR
de
Extension des réseaux téléphoniques et PM
cellulaires
Amélioration de la couverture radiophonique PM
et audiovisuelle
Réduction de la facture numérique
X
PM
Président commission
domaniale, Etat,
SONATEL, RTS,
autres opérateurs,
CPD, CZD
PCR
97
4.3.4 Plan Prioritaire D’Actions Annuels (PPAA)
TABLEAU N° ….. : PLAN PRIORITAIRE D’ACTIONS ANNUELS (PPAA) 2005
AXE STRATEGIQUE N°1 : ACCUS AUX SERVICES SOCIAUX DE BASE
OBJECTIFS / ACTIONS
MONTANTS
PERIODE D’EXECUTION
J F M A M J J A S O N D
OS1.1 : Faciliter l’accès à l’eau
potable
Transport d’eau potable : Thiès, PM – Etat/PSE
Ndiosmone, Palmarin
X
ACTEURS/RESPONSABLES
Président commission
domaniale,
CPD,
CZD, service régionale de l’hydraulique,
Etat
PCR
OS1.2 : Améliorer les conditions d’études
Construction de 03 salles de 12 000 000 F
classes au CEM
Construction
d’un
administratif au CEM
X
bloc 10 000 000 F
OS1.3 :
Améliorer
couverture sanitaire de la
Président commission
éducation, APE, CG
CEM, Principal du
CEM, CPD, CZD,
AGETIP,
Entrepreneurs
X
PCR
la
Construction de 03 cases de
santé à :
7 000 000 F
- Foua Mbégnard
7 000 000 F
- Loul Ndoudour
- Sing Nguessine
7 000 000 F
Formation
du
personnel PM
auxiliaire des santé (matrones,
ASC, ARC, …)
Intensification de la prévention
PM
Lutte contre l’insalubrité
PM
OS1.4 : Densifier l’électrification de la CR
Extension du réseau électrique
Facilitation
des
conditions
d’accès à l’électricité
Président commission
santé,
CS,
ICP,
District, CPD, CZD,
AGETIP, Entrepren.
X
X
X
X
PCR
X
X
X
Président commission
domaniale, Sénélec,
Etat, CPD, CZD
X
PCR
98
AXE STRATEGIQUE N° 2 : GESTION DURABLE DES RESSOURCES NATURELLES
ET PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT
OBJECTIFS / ACTIONS
MONTANTS
PERIODE D’EXECUTION
J F M A M J J A S O N D
ACTEURS/RESPONSABLES
OS 2.1 : Aménager les vallées
Réhabilitation de 02 anciennes 30 000 000 F
digues à Boyard
X
Réhabilitation de 02 anciennes 40 000 000 F
digues à Mimiw
Construction d’une
digue à Mimiw
Construction
Oyèwe
d’une
X
nouvelle 20 000 000 F
Etude de faisabilité digue de PM – PBA
Oyèwe
digue
Président commission
environnement, éleveurs, agriculteurs,
CPD, CZD, PBA,
AGETIP, autres partenaires, Entrepreneurs
X
X
PCR
à 17 000 000 F
X
OS 2.2 : Lutter contre la
déforestation
Vulgarisation des autres sources PM
d’énergie et combustibles
X
Reboisement avec des espèces PM
adaptées
Réglementation de l’exploitation PM
du bois d’œuvre et de service
X
X
OS 2.3 : Organiser la gestion
des ressources naturelles et de
l’environnement
Elaboration de modèles con- PM
certés de gestion l’environnement
(conventions
locales
communautaires)
X
Protection des espèces végétales PM
et fauniques en voie de
disparition
X
Création et matérialisation des PM
aires mises en défens
X
Président commission
environnement, GPF
artisans, éleveurs
populations, CERP,
CPD, CZD, PBA,
comité villageois de
surveillance
PCR
Président commission
environnement, comité
villageois
de
surveillance, chefs de
village,
population,
eaux et forêts, CERP,
CPD, CZD, PBA
99
AXE STRATEGIQUE N° 3 : AUGMENTATION DES RENDEMENTS DE
L’AGRICULTURE ET DE L’ELEVAGE
OBJECTIFS / ACTIONS
MONTANTS
PERIODE D’EXECUTION
J F M A M J J A S O N D
ACTEURS/RESPONSABLES
OS 3.1 : Intensifier l’agriculture
Mise en place d’une organisation PM
des agriculteurs (CLCOP)
X
Exploitation de nouvelles variétés PM
à cycle court et à hauts rendements
X
Diversification et association des
cultures
X
Sensibilisation et formation sur PM
l’utilisation
de
la
fumure
organique
X
Président commission
environnement,
président commission
domaniale, agriculteurs, ANCAR, CERP,
PBA, CPD, CZD
PCR
Facilitation de l’accès aux facteurs PM
de production
X
OS 3.2 : Intensifier l’élevage
Renforcement de la couverture PM
prophylactique
F
Redélimitation
des
couloirs PM
d’accès et des aires de pâturages
F
Appui à l’embouche bovine
PM/PAPEL
Formation des agropasteurs sur les PM
techniques de cultures fourragères
X
X
Président commission
domaniale, éleveurs,
PAPEL, CERP, agent
d’élevage, CPD, CZD
PCR
100
AXE STRATEGIQUE N° 4 : RENFORCEMENT DES CAPACITES DU CR ET DES OCB
OBJECTIFS / ACTIONS
OS 4.1 : Renforcement
capacités des élus locaux
MONTANTS
PERIODE D’EXECUTION
J F M A M J J A S O N D
ACTEURS/RESPONSABLES
des
Conseillers
CERP, PBA,
CZD
Elaboration du plan annuel de
formation
Redynamisation des commissions PM
techniques du CR
PBA,
CPD,
PCR
Formation des élus
OS
4.2 :
Améliorer
les
ressources du CR (financières et
matérielles)
Recensement de toutes
potentialités fiscales de la CR
les
Mobilisation
de
toutes
les
ressources financières autres que
la taxe rurale
Construction de 12 souks sur la 13 200 000 F
voie principale
Construction
d’une
communautaire
Président commission
finances, comité de
gestion souks, CPD,
CZD, AGETIP, Entrepreneurs,
Président
commission domaniale
PCR
maison 30 000 000 F
OS 4.3 : Améliorer les conditions
des groupes cibles
Formation, accompagnement et PM
appui aux femmes et aux jeunes
Vulgarisation des foyers améliorés PM
et du gaz butane
Redynamisation et renouvellement PM
de foyer des jeunes
Président commission
jeunesse,
président
commission finances,
GPF, ASC, président
commission
domaniale, CERP, CPD,
CZD,
AGETIP,
Entrepreneurs, autres
partenaires
OS 4.4 : Renforcer les capacités
des OCB
Formation, accompagnement et PM
appui aux OP, groupements
villageois, GIE, CG, GPF, APE,
ASC, CS, …
Redynamisation des APE
PM
Redynamisation des CS
PM
Redynamisation de la maison des PM
éleveurs
Président commission
finance, OCB, CERP,
PBA, autres partenaires, CPD, CZD
PCR
Regroupement des artisans par PM
corps de métiers
101
AXE STRATEGIQUE N° 5 : DESENCLAVEMENT DE LA CR ( revoir la structure du
tableau , mois au lieu annéé )
OBJECTIFS / ACTIONS
MONTANTS
PERIODE D’EXECUTION
2005 2006 2007 2008 2009 2010
ACTEURS/RESPONSABLES
OS 5.1 : Améliorer les voies de
communications
Aménagement
production :
des
pistes
de
-
axe Loul Sessène – CR PM
Diouroup : 12 km (en cours)
-
axe Boyard Ndiodiome – CR
PM
Nguéniène : 10 km (en cours)
-
axe Loul Sessène – Khabane 42 000 000 F
: 03 km
OS 5.2 : Améliorer les réseaux
de télécommunications
Extension des réseaux téléphoni- PM
ques et cellulaires
Réduction de la facture numérique PM
X
X
X
Président commission
domaniale,
Etat, autres partenaires, CPD, CZD, TP,
AGETIP, Entrepreneurs
PCR
Président commission
domaniale,
Etat, Sonatel, RTS,
autres
opérateurs,
CPD, CZD
PCR
102
4.3.5
Programme
d’investissement
2005-2010
(
pas
nécessaire )
TABLEAU N° ….. – PROGRAMME PRIORITAIRE D’INVESTISSEMENT 2005-2010
ACTIONS
COUTS
ESTIMATIFS
PERIODE D’EXECUTION
2005 2006 2007 2008 2009 2010
ACTEURS/RESPONSABLES
Education
Construction d’un bloc de 03 salles 12 000 000 F
de classe au CEM
X
Construction d’un bloc adminis- 10 000 000 F
tratif au CEM
X
Président commission
éducation,
APE, Directeurs,
Proviseur,
CPD,
CZD,
AGETIP,
Entrepreneurs
Construction de 05 latrines
scolaires à 02 box aux écoles de :
Ndiagamba
1 000 000 F
-
Boyard Ndiodiome
1 000 000 F
-
Sing Nguessine
1 000 000 F
-
Ndiol Mangane
-
Sakhor
-
Construction de 03 latrines à 02
box au CEM
X
X
X
X
X
X
1 000 000 F
1 000 000 F
PCR
3 000 000 F
X
Santé
Construction de 03 postes de
santé :
- Boyard Ndiodiome
43 000 000 F
43 000 000 F
- Ndiagamba
43 000 000 F
- Loul Sessène
X
X
X
Construction de 03 cases de santé
-
Foua Mbégnard
Loul Ndoudour
Sing Nguessine
7 000 000 F
7 000 000 F
7 000 000 F
X
X
X
Réhabilitation des 02 anciennes 30 000 000 F
digues à Boyard
X
Réhabilitation de 02 anciennes 40 000 000 F
digues à Mimiw
X
Construction d’une nouvelle digue 20 000 000 F
à Mimiw
X
Construction d’une digue à Oyèwe 17 000 000 F
X
Président commission santé, comité
de santé, ICP,
CPD, CZD, AGETIP, Entrepreneur
PCR
Président commission
environnement,
éleveurs,
agriculteurs, CPD,
CZD, PBA, AGETIP, autres partenaires, Entrepreneur
Vallées
Construction d’une digue sur le 50 000 000 F
bras principal de la vallée
PCR
X
103
ACTIONS
COUTS
ESTIMATIFS
PERIODE D’EXECUTION
2005 2006 2007 2008 2009 2010
ACTEURS/RESPONSABLES
Elevage
Construction de 03 parcs à
vaccination à
-
Foua Mbégnard
2 000 000 F
X
-
Ndiol Khokhane
2 000 000 F
X
-
Boyard Tock
2 000 000 F
X
Président commission domaniale,
éleveurs, PAPEL,
CERP, agent
élevage, CPD,
CZD, AGETIP,
Entrepreneur
Construction de 02 abreuvoirs à :
-
Loul Sessène
2 000 000 F
X
-
Nobandane
2 000 000 F
X
Construction du
l’agent vétérinaire
bureau
de
1 000 000 F
PCR
X
Conseil rural
Construction
d’une
communautaire
maison 30 000 000 F
X
Construction de 12 soucks sur la 13 200 000 F
voie principale à Loul Sessène
X
Président commission finances, CG
souks, CPD, CZD,
AGETIP,
Entrepreneur, président
commission domaniale
PCR
Jeunesse
Construction d’un foyer
jeunes à Boyard Ndiodiome
des 30 000 000 F
X
Clôture du terrain de foot 18 000 000 F
multifonctionnel à Loul Sessène
Président commission jeunesse, président commission
domaniale, CPD,
CZD,
AGETIP,
Entrepreneur
Terrassement des autres terrains
de foot de la CR
PCR
Pistes de production
Président commission domaniale,
TP, AGETIP,
Entrepreneurs
PCR
Aménagement d’une piste de
production :
Loul Sessène – Khabane : 03 km
42 000 000 F
X
104
5. ASPECTS INSTITUTIONNELS DE LA MISE EN
ŒUVRE DES PROJETS APPUYES PAR LE PBA
Chaque projet d’investissement devra faire l’objet d’une requête de financement préparée par le
Conseil Rural avec l’appui du Programme Bassin Arachidier (PBA) et de l’AGETIP.
Les requêtes élaborées sont remises à l’ANCR (Association Nationale des Conseillers Ruraux) de
Fatick ou à l’AGETIP qui se chargeront de les transmettre au comité d’octroi pour une
approbation définitive.
En ce qui concerne la réalisation des projets, la maîtrise d’ouvrage revient au Conseil Rural de
Loul Sessène pour tout investissement dont le montant est inférieur ou égal à 20 000 000 F. Dans
le cas contraire, elle est déléguée à l’AGETIP, mais toujours sous la supervision du Conseil Rural
de Loul Sessène.
105
6. MECANISME DE SUIVI/EVALUATION
6.1 ENTRETIEN, MAINTENANCE ET FONCTIONNEMENT
DES
INFRASTRUCTURES ET EQUIPEMENT
Ils seront à la charge des comités de gestion composés des usagers et acteurs des différents
secteurs concernés. Ces comités de gestion mis sur pied par les populations avec l’appui des
partenaires au développement et du CR auront pour missions de faire fonctionner les ouvrages de
manière optimale afin d’en tirer le maximum de profit le plus longtemps possible et de manière
transparente.
Les Comités de Santé (CS), les Associations des Parents d’Elèves (APE), les Associations des
Usagers du Forage (ASUFOR) sont aussi des comités de gestion.
Pour être performants, les membres des comités de gestion doivent bénéficier de formations
adaptées. Ils feront l’objet de contrôle périodique de la part de leurs mandataires.
Un fonds d’entretien et de maintenance qui s’élève à 2 % de l’investissement sera annuellement
versé par le Conseil Rural dans les comptes des comités de gestion afin d’assurer la pérennité des
infrastructures.
6.2 SUIVI/EVALUATION INTERNE
Le suivi-évaluation du PLD sera assuré, dans une approche concertée et participative, par le
Comité de Pilotage du Développement (CPD). Cette structure est composée :
-
du Conseil Rural,
-
de la société civile : GPF, ASC, Comité de gestion, etc.
-
des chefs de villages, notables, etc.
-
des délégués des Comités Zonaux de Développement (CZD),
-
des animateurs communautaires
-
les techniciens du CERP sont aussi du CPD mais à titre de conseiller technique.
Le CPD a pour objectif :
-
d’impliquer toutes les couches de la population dans la cogestion du projet du territoire,
106
-
de créer un cadre de concertation entre les acteurs locaux et les partenaires au
développement qui sera chargé d’appuyer le Conseil Rural dans la coordination des
activités de développement à l’échelle communautaire.
Le CPD a pour missions, entre autres :
-
de coordonner toutes les activités définies dans le PLD,
-
de veiller à la mise en œuvre des actions retenues dans le PPA,
-
d’évaluer régulièrement la mise en œuvre des actions définies dans le PPAA,
-
d’accompagner les structures de développement au niveau zonal (CZD) dans leurs
missions,
-
de suivre le travail d’appui-conseil des animateurs communautaires afin d’identifier les
dynamiques locales et les porteurs de projets,
-
de pérenniser le dialogue social entre les différentes familles d’acteurs,
-
d’accompagner les commissions techniques du CR dans l’exercice de leurs
prérogatives.
Pendant l’élaboration de ce PLD, il a été élu le 19 juin 2004 un bureau du CPD ainsi composé :
TABLEAU N°…. – BUREAU DU COMITE DE PILOTAGE DU DEVELOPPEMENT
(CPD) DE LOUL SESSENE
Postes
Prénoms et nom
Village d’origine
Président d’honneur
Philippe Moundor Diour
Loul Sessène (PCR)
Président
Antoine Marie Sarr
Boyard Ndiodiome
1er vice président
Mamadou Thiam
Ndoff
2ème vice président
Gnilane Ngom
Loul Sessène
Secrétaire Général
Mamadou Diouf
Loul Ndiodiome
Secrétaire Général Adjoint
Modou Diouf
Pombane
Trésorier Général
Cory Dione
Ndiol Khokhane
Trésorier Général Adjoint
Babacar Faye
Loul Ndoudour
Commissaires aux comptes
Léon Sarr
Dak
Ndane Sarr
Ndiagamba
Léon Sarr
Loul Sessène
Le CPD, en plus d’être un outil de suivi-évaluation du PLD, constitue un régulateur socioéconomique au service du Conseil Rural et des populations.
107
6.3 SUIVI/EVALUATION EXTERNE
Il sera assuré à posteriori, après chaque PPAA et à la fin du PLD, par l’Agence Régionale de
Développement (ARD). Le Programme Bassin Arachidier (PBA) ainsi que les autres partenaires
au développement interviendront pour les projets qu’ils auront financés.
Se conformer au sommaire du PLD en numérotant bien les tableaux ?
108
109
TABLEAU COLLECTE DE DONNEES ECONOMIQUES
VILLAGE / ZONES
Boutiques
Souks
Télécentres
Moulins à
mil
Atelier de
Garage
couture mécanique
Ateliers
menuiseries
Magasin
de stockage
Boulangeries
traditionnelles
Studio
photo
Atelier
électricien
Bar
dancing
Restau
rant
Autres à
préciser
Loul Sessène
07
02
03
04
03
0
00
02
02
02
00
00
01
01
Loul Ndoudour
01
00
00
00
00
00
00
00
00
00
00
00
00
08
Loul Ndiodione
01
00
00
01
00
00
00
00
00
00
00
00
00
00
Dack
01
00
00
00
00
00
00
00
00
00
00
00
00
00
Nguessine
06
00
00
00
00
00
00
00
00
00
00
00
00
00
Sing Nguessine
05
00
00
00
00
01
00
00
00
00
00
00
00
00
Ndoff
05
00
00
00
00
00
00
00
00
00
00
00
00
00
Sakhor
04
00
00
02
00
00
00
01
01
00
00
00
00
07
Total zone de Loul
30
02
03
07
03
01
00
03
03
02
02
02
02
16
Boyard Ndiodiome
05
00
00
03
06
00
01
02
00
00
00
00
00
01
Boyard Tock
05
00
00
02
02
00
02
00
00
00
00
00
00
01
Sing Boyard
01
00
00
03
02
00
01
00
00
00
00
00
00
00
Ndiagamba
05
00
00
01
00
00
00
00
00
00
00
00
00
00
Nobandane
03
00
00
00
00
00
00
02
00
00
00
00
00
00
Pombane
03
00
00
02
00
00
00
01
00
00
00
00
00
00
Ndiol Mangane
05
00
00
01
01
00
00
00
00
00
00
00
00
00
Ndiol Khokhane
05
00
00
00
00
00
00
00
00
00
00
00
00
00
Foua Mbegnard
00
00
00
00
00
00
00
00
00
00
00
00
00
00
Total zone de Boyard
32
00
00
12
11
00
04
05
00
00
00
00
00
02
TOTAL CR
62
02
03
19
14
01
04
08
03
02
00
00
01
18
110
IDENTIFICATION DES PERSONNES RESSOURCES PAR VILLAGE ZONE DE LOUL
NOMBRE DE PERSONNES RESSOURCES DU VILLAGE
Nom du village
Conseillers
agricoles et ruraux
Animateurs
Chefs religieux
et/ou coutumiers
Volontaires du
service (VNC)
Députés
Autres
SABHOR
0
02
02
0
0
05
Ndoff
04
04
05
0
0
0
Sing Nguéssine
02
06
10
0
0
8
Ngéssine
01
03
07
0
0
0
Loul Ndoudour
0
0
05
0
0
0
Loul Ndiodione
03
01
04
0
0
03
Loul Sésséne
06
10
02
0
0
03
0
04
0
0
0
Dack
111
IDENTIFICATION DES PERSONNES RESSOURCES PAR VILLAGE ZONE DE BOYARD
NOMBRE DE PERSONNES RESSOURCES DU VILLAGE
Nom du village
Conseillers
agricoles et ruraux
Animateurs
Boyard Tock
1
-
Sing Boyard
Nobandane
2
1
3
Boyard Ndiodiome
3
-
Pombane
Nsia Gamba
1
3
1
-
Ndiol Khokhane
3
1
Ndiol Mangane
Foua Mbégnard
2
1
2
3
Chefs religieux
et/ou coutumiers
Volontaires du
service (VNC)
Députés
Autres
1 religieux
3coutumiers
11
6 religieux
3coutumiers
3
24
2 religieux
5 coutumiers
2 religieux
5 coutumier
10
10
1
4
7
112
COLLECTE DE DONNEES FORAGES ZONE DE LOUL
VILLAGES
FORAGES
Date de
création
Mode de
gestion
VILLAGES RACCORDES
Capacité
Débit pompe
château d'eau
Nom village
Distance
(km)
Bétail
Population
Loul Sesséne
1974
CG
200 m3
25 m3/h
-
-
-
-
Ndiol Mangane
1979
CG
-
20 m3/h
-
-
-
-
Ndiol Khokhane
1977
CG
-
32 m3/h
-
-
-
-
113
COLLECTE DE DONNEES FORAGES ZONE DE BOYARD
VILLAGES
FORAGES
Date de
création
Mode de
gestion
Nobandane
1979
CG
Pombane
1980
CG
Boyard Ndiodiome
1976
ASUFOR
VILLAGES RACCORDES
Capacité
Débit pompe
château d'eau
200m3
40m3/h
Ndiol Mangane
1979
Comité
gestion
20m3/h
Ndiol Khokhane
1977
Comité
32m3/h
Nom village
Distance
(km)
Bétail
Population
Boyard tock
800m
563/1764
1352
Sing boyard
1km 200m
201/1336
549
Ndiol
Khokhane
4km 500m
692/2684
957
Gestion
Loul Sesséne
1974
Comité
200m3
25m3/h
gestion
114
COLLECTE DE DONNEES SUR LES ECOLES ZONE DE LOUL
NOMBRE DE CLASSES FRANCAISES
Dur
VILLAGE
Abris
provis.
Nbre d'élèves
G
F
VILLAGES POLARISES
Nom du village Population Distance
(hbts)
(km)
DATE DE BAILLEURS
CREATION DE FONDS
MODE
DE
GESTION
Sakhor privée
02
0
18
12
1963
Missionnaire APE
Sakhor publique
03
01
90
89
1983
APE
Ndoffane
0
0
Sing Nguessine
05
00
131
105
Ndiol Khokhane
05
00
105
190
Loul Ndoundour
05
0
125
145
Loul Ndiodiome
Loul Sesséne publique
02
10
0
0
24
431
15
435
Ndoff
393
01 km
Nguessine
760
02 km
Ndjimar
130
03 km
Loul Sob
174
02 km
Loul Ndiodiome
320
02 km
Loul Sob
174
02 km
Khokhane
131
02,5 km
Loul Sanam
107
01,5 km
Dack
316
04 km
1963
Etat/APE
APE
1994
Etat/EBS
APE
2000
MEN
APE
1985
Mission
catholique
de Djilass
1959
Mission
catholique
APE
Etat
Ndiol Mangane
06
01
171
174
Boyard Tock
03 km
Nobanbane
04 km
1979
MEN/CR
APE
115
COLLECTE DE DONNEES SUR LES ECOLES ZONE DE BOYARD
VILLAGE
NOMBRE DE CLASSES FRANCAISES
Dur
Abris
provis.
Nbre d'élèves
G
VILLAGES POLARISES
Nom du village
F
Population Distance
(hbts)
(km)
DATE DE
CREATION
BAILLEURS
DE FONDS
Pombane
04
60
53
1984
CR/APE
Ndiagamba
05
96
82
2003
BIT
Nobandane
05
108
138
Foua Mbégnard
03
Boyard Ndiodiome 13
43
53
268
278
Ndiagamba
05 km
Foua Mbégnard
02 km
Boyard Tock
1272
03 km
Sing Boyard
558
01,2 km
Ndiagamba
1899
00,8 km
MODE DE
GESTION
1980
1960
CR/ETAT/AP
E/Aide
action/BCI/Ed
ucation carte
116