communaute rurale de loul sessene
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communaute rurale de loul sessene
REPUBLIQUE DU SENEGAL REGION DE FATICK DEPARTEMENT DE FATICK ARRONDISSEMENT DE FIMELA COMMUNAUTE RURALE DE LOUL SESSENE Approuvé en novembre 2004 par le sous-préfet de l’arrondissement de Fimela Elaboré avec l’appui du Programme Sénégalo-Allemand du Bassin Arachidier NOVEMBRE 2004 1 LA LISTE DES ABREVIATIONS AGETIP : Agence d’Exécution des Travaux d’Intérêt Publique contre le sous-emploi AGR : Activités Génératrices de Revenus ANCAR : Agence Nationale de Conseil Agricole Rural ANCR : Association Nationale des Conseillers Ruraux APE : Association des Parents d’Elèves ASC : Agent de Santé Communautaire ASC : Association Culturelle et Sportive CEM : Collège d’Enseignement Moyen CERP : Centre d’Expansion Rurale Polyvalent CFA : Communauté Financière Africaine CG : Comité de Gestion CPD : Comité de Pilotage du Développement CR : Communauté Rurale CR : Conseil Rural CS : Comité de Santé CV : Chef de Village CZD : Comité Zonal de Développement GIE : Groupement d’Intérêt Economique GPF : Groupement de Promotion Féminine HA : Hectare ICP : Infirmier Chef de Poste Km² : Kilomètre carré mm : Millimètre OCB : Organisation Communautaire de Base ONG : Organisation Non Gouvernementale OP : Organisation Paysanne PCR : Président Conseil Rural PLD : Plan Local de Développement PBA : Programme Bassin Arachidier PROMER : Projet de Promotion des Micro Entreprises Rurales 2 LISTE DES TABLEAUX TABLEAU N°1 : Démarche d’élaboration du PLD TABLEAU N°2 : Résumé des principaux indicateurs socio-économiques de la CR de Loul Sessène en 2004 TABLEAU N°3 : Pluviométrie décennale de la CR de Loul Sessène TABLEAU N°4 : Evolution de la population totale TABLEAU N°5 : Recensement de la population totale 2004 TABLEAU N°6 : Répartition de la population par taille et par village 2004 TABLEAU N°7 : Infrastructures sanitaires 2004 TABLEAU N°8 : Infrastructures scolaires 2004 TABLEAU N°9 : Infrastructures hydrauliques 2004 TABLEAU N°10 : Infrastructures agro-pastorales 2004 TABLEAU N°11 : Recensement du bétail 2004 TABLEAU N°12 : Rapprochement Bétail/Population TABLEAU N°13 : Identification des élus locaux de la CR de Loul Sessène 2004 TABLEAU N°14 : Recensement des Organisations Communautaires de Base 2004 TABLEAU N°15 : Plan Prioritaire d’Actions (PPA) 2005-2010 TABLEAU N°16 : Programme Prioritaire d’Actions 2005-2007 TABLEAU N°17 : Programme Prioritaire d’Actions Annuel 2005 TABLEAU N°18 : Programme Prioritaire d’Investissement 2005-2010 TABLEAU N°19 : Bureau Comité de Pilotage du Développement (CPD) de Loul Sessène 3 LISTE DES CARTES CARTE N° 1 : Zonage CARTE N° 2 : Infrastructures sanitaires CARTE N° 3 : Infrastructures scolaires CARTE N° 4 : Infrastructures hydrauliques CARTE N° 5 : Ressources naturelles et vocations économiques 4 1. CONTEXTE Depuis plusieurs années, le Sénégal s'est engagé dans un vaste programme de réformes institutionnelles (régionalisation et décentralisation, etc.) marqué entre autre par un transfert de certaines compétences de l'Etat aux collectivités locales (régions, Communes et Communautés rurales). Le transfert de ces 09 compétences (cf. les articles 16 à 53 de la loi 96-07 du 22 mars 1996) qui étaient jusqu'ici dévolues à l'Etat, implique un nouveau rôle pour ces collectivités locales qui ont maintenant une personnalité juridique. Ainsi, ces dernières sont désormais chargées de la planification et de la gestion du développement de leur territoire comme le stipule l'article 198 du code des collectivités locales : "La Communauté Rurale élabore le Plan Local de Développement et donne son avis sur tous les projets de développement concernant tout ou partie de la Communauté Rurale". Par ailleurs, ces réformes qui visent à promouvoir la cogestion du développement, exigent la définition de nouvelles pratiques et une recomposition du système d'acteurs autour de valeurs et de principes démocratiques. En effet, les instances locales qui sont chargées de la gestion collective doivent être désormais les premiers acteurs à vivre cette décentralisation à travers une nouvelle pratique de la fonction d'élus et de société civile. Autrement dit, les populations doivent être les véritables acteurs de leur développement et non plus de simples bénéficiaires. Conscient de tous ces enjeux et de ses faibles moyens, le Conseil Rural de Loul Sessène a jugé opportun de s'engager dans un processus d'élaboration d'un Plan Local de Développement (PLD) qui n'est rien d'autre qu'un "document cadre issu d'un processus participatif et itératif, qui définit après diagnostic et pour une période donnée, les orientations de développement de la collectivité locale, les actions prioritaires à mener, les ressources à mettre en œuvre pour atteindre les objectifs que la collectivité s'est fixée". 5 Autrement dit, l'objectif que la communauté rurale de Loul Sessène vise à travers ce processus est : - de mieux planifier ses objectifs de développement dans le temps et dans l'espace, - d'identifier les ressources et les moyens qui devront lui permettre d'atteindre les objectifs de développement planifiés, - de définir des stratégies de mobilisation de ses ressources locales (humaines et financières) disponibles pour la mise en œuvre des objectifs planifiés, - d'impulser et de pérenniser le dialogue social entre les différentes familles d'acteurs, - de mieux harmoniser ses actions de développement d'une part et d'optimiser ses ressources (financières et humaines) locales d'autre part. C'est ainsi que la démarche adoptée par le Conseil Rural (cf. tableau n°1) a permis : - de solliciter conformément à l'article 17 de la loi 96-06 du code des collectivités locales l'appui méthodologique et financier du Programme sénégalo-allemand de Lutte contre la Pauvreté en Milieu Rural dans le Bassin Arachidier (PBA) (régions de Kaolack et Fatick) ; ceci a d'ailleurs fait l'objet d'une convention de subvention signée le 06 avril 2004 entre ces deux institutions ; - aux représentants de l'Etat de participer, comme prévu par l'article 336 du code des collectivités locales, au processus en approuvant le PLD après son adoption par le conseil rural. Le sous-préfet avait approuvé auparavant, dès le démarrage du processus, le procès verbal portant l'intention de faire un PLD ; - à l'Agence Régionale de Développement (ARD) de veiller, conformément à l'article 43 de la loi 96-07, à l'harmonisation et à la cohérence des objectifs de développement planifiés dans le PLD avec ceux des plans nationaux et régionaux ; - aux services techniques de contribuer de manière significative aux étapes de bilan diagnostic et de planification grâce aux conventions types qui ont été signées entre le conseil rural et le représentant de l'Etat ; - aux intervenants extérieurs (ONG et projets) de mieux harmoniser leurs interventions dans la communauté rurale. 6 En outre, ce plan qui est élaboré pour 06 ans, se veut glissant et réaliste. Donc, son coût est fonction de la capacité (financière et humaine) de la communauté rurale dont le montant de ses investissements est de 5 000 000 de francs CFA par année. Conformément aux mécanismes de cofinancement des partenaires au développement, le PLD de la collectivité locale de Loul Sessène est estimé aux environ de 300 000 000 de francs CFA pour les six (06) prochaines années. Cependant, le financement de ce PLD est assujetti à la libération de la contribution du conseil rural, qui du reste est obligatoire. 7 TABLEAU N°1 : DEMARCHE D’ELABORATION DU PLD PHASE N°1 :ANALYSE DU CONTEXTE LOCAL EVALUATION DE LA PERFORMANCE DES COMMUNAUTES RURALES PAR RAPPORT A LA DECENTRALISATION SELECTION DES CR PARTENAIRES DU PBA EVALUATION DU DYNAMISME DE LA SOCIETE CIVILE ET DES DYNAMIQUES LOCALES NEGOCIATIONS DES CONDITIONS DE COLLABORATION FORMATION DES ANIMATEURS COMMUNAUTAIRES PHASE N°2 :PREPARATION AU LANCEMENT DU PROCESSUS TOURNEES D’INFORMATIONS ET DE SENSIBILISATIONS VILLAGEOISES COLLECTES DE DONNEES VILLAGES FORUM DE LANCEMENT DIAGNOSTIC EXTERNE PHASEN°3 : DIAGNOSTIC AUTO DIAGNOSTICS ZONAUX MONTAGE DU COMITE DE PILOTAGE DU DEVELOPPEMENT (CPD) / CELLULE DE VULGARISATION ET D’ANIMATION DU PLD PHASE N° 4 : PLANIFICATION ATELIER DE MISE EN COHERENCE DES DIAGNOSTICS ELABORATION DU PLAN D’ACTIONS PRIORITAIRES (PAP) PHASE 5 : FINALISATION PLD DELIBERATION PAR LE CONSEIL RURAL ET APPROBATION PAR LE SOUS PREFET AUTO EVALUATION DU PROCESSUS D’ELABORATION DU PLD PHASE N°6 : MISE EN ŒUVRE DU PLD PREPARATION DE REQUETES DE FINANCEMENT ET construction SUIVI EVALUATION : ELABORATION DU PLAN D’ACTIONS ANNUEL 8 TABLEAU N° 2 : RESUME DES PRINCIPAUX INDICATEURS SOCIO-ECONOMIQUES DE LA CR DE LOUL SESSENE – ANNEE 2004 Indicateurs Unités Nombre Observations Démographie • Nombre de villages Village 17 • Superficie Km² 328 • Population hbt 18153 • Densité moyenne Habitants /km² 55 • Composition ethnique - Sérères 98 % - Pulaars 01 % - Autres Ouolofs, diolas, … 01 % Agriculture • Superficie cultivable Ha 19680 • Superficie cultivée Ha 19680 • % superficie cultivée / superficie cultivable % 100 % • Superficie cultivable / actif Nbre ha/actif 02,53 ha • Magasin de stockage Mag stockage 08 Elevage • Effectif cheptel - Bovins Tête 8432 - Ovins Tête 1512 - Caprins Tête 7942 - Equins Tête 1430 - Asins Tête 1220 - Porcins Tête 1362 - Volailles • Nombre de postes vétérinaires • Nombre de parcs à vaccination • Nombre d'abreuvoirs • Nombre de fourrières 17853 Poste vétérin. 01 Parc à vaccin. 06 Abreuvoir 13 Fourrière 01 Dont 04 non-fonc. 9 Indicateurs Unités Nombre Observations Education • Nombre d'écoles primaires publiques Ecole 11 • Nombre d'écoles primaires privées catholiques Ecole 05 • Nombre de CEM CEM 01 • Nombre d'écoles arabo-coraniques Ecole 07 • Nombre d’écoles maternelles Ecole 04 • Nombre de salles de classe primaires publiques Classe 62 • Nombre de salles de classe privées catholiques Classe 23 • Nombre de salles de classe du CEM Classe 04 • Nombre de classes d’alphabétisation Classe 14 • Nombre de classes d’arabe Classe 07 • Nombre d'enseignants dont 02 empruntées aux jeunes - Nombre d'instituteurs Instituteur 15 - Nombre de volontaires Volontaire 41 - Nombre de maîtres contractuels Maître 05 Public formel - Nombre de professeurs titulaires Professeur 04 seulement - Nombre de vacataires Vacataire 11 - Nombre de surveillants Surveillant 02 - Nombre de principaux Principal 01 Elève 3370 Elève 572 APE 17 • Effectif des élèves du primaire public • Effectif des élèves du CEM • Nombre d'associations des parents d'élèves Santé • Nombre de poste de santé Poste santé 01 • Nombre de maternités rurales Mat rurale 04 • Nombre de cases de santé Case santé 06 • Nombre d'habitants par case de santé 1/Nbre/hbts 3630 • Nombre d'infirmiers Infirmier 01 • Nombre de sages-femmes Sage Femme 00 • Nombre de matrones • Nombre d'agents de santé communautaire • Nombre d'agents relais communautaire Matrones 13 ASC 10 ARC 05 . Dont 01 non-fonct. 10 Indicateurs Unités Nombre Observations Hydraulique • Nombre de puits non-équipés Puits 330 Dont 126 non-fonct. • Nombre de puits équipés Puits 04 Dont 03 non-fonct. • Nombre de forages équipés Forage 07 Dont 03 seul fonct. • Nombre de châteaux d'eaux Château d’eau 01 • Nombre de bassins au sol Château d'eau 02 • Nombre de bornes fontaines publiques Borne fontaine 28 • Nombre de mares et marigots Mares et marig 188 Dont 06 non-fonct. Equipements • Nombre de maisons communautaires Maison comm 01 • Nombre de foyer de la femme Foyer 01 Vétuste • Nombre de foyer des jeunes Foyer 01 Vétuste/prêté CEM • Nombre de groupe électrogène Groupe 02 • Nombre de moulins à mil Moulin 19 • Nombre de panneaux solaires Panneaux 29 Répartis/09 villages Organisations communautaires de base • Organisations paysannes OP 15 • Groupements villageois GV 29 • Groupements d'intérêt économique GIE 31 • Comités de gestion CG 35 • Associations des parents d'élèves APE 17 • Groupements de promotion féminine GPF 55 • Associations de jeunes ASC 38 • Comités de santé CS 08 • Organisations religieuses OR 24 11 Indicateurs Unités Nombre Observations Infrastructures économiques • Nombre de boutiques Boutique 62 • Nombres de souks Souk 02 • Nombre de télécentres Télécentre 03 • Nombre d'ateliers de couture Atelier 14 • Nombre de garages mécaniques Garage 01 • Nombre de menuiserie Menuiserie 04 • Nombre de boulangeries traditionnelles Boulangerie 03 • Nombre de studios photos Studio 02 • Nombre de restaurants Restaurant 01 12 2. PRESENTATION GENERALE 2.1 Situation géographique Située dans l’arrondissement de Fimela (Département de Fatick), la communauté rurale de Loul Sessène couvre une superficie de 328 km². Elle est limitée : - au Nord par la CR de Tattaguine, - au Sud par la CR de Djilass, - à l’Est par la CR de Diouroup, - à l’Ouest par la CR de Nguéniène dans le département de Mbour. La CR de Loul Sessène est peuplée de 18 153 habitants répartis sur 17 villages officiels. 2.2 MILIEU PHYSIQUE 2.2.1 Climat De type soudano-sahélien, il est caractérisé par deux saisons : - une saison sèche qui s’étale sur environ 08 mois (novembre à juin), - une saison des pluies ou hivernage qui dure 04 mois environ (juillet à octobre). Entre les mois de mars et juin, les températures sont très élevées et varient entre 35 et 45° C. Les minima varient entre 17 à 25° C de novembre à mars. Les ventes dominantes sont : - l’harmattan : vent chaud et sec qui souffre pendant toute la saison sèche, du Nord-Est vers l’Ouest, - la mousson, venant du Sud, apporte la pluie. La communauté rurale de Loul Sessène est située dans la zone des isoètes comprise entre 700 et 900mm d’eau par an. En 2003, elle a enregistré 667,5mm et 40 jours de pluies. LA moyenne décennale pluviométrique est de 638,25mm (1994-2003) 13 Entre 1994 et 2003, la pluviométrie a évolué en dents de scie et a connu son niveau le plus bas en 1997 avec 445,9 mm. Deux ans plus tard, en 1999, elle remonte jusqu’à atteindre son maximum qui fut de 920,3 mm. Elle a ensuite progressivement régressé jusqu’en 2002. Comparativement aux chiffres de la zone où elle se trouve, la pluviométrie moyenne de la CR de Loul reste encore déficitaire. 2.2.2 Relief et sols Le relief est caractérisé par de vastes plaines qui s’étendent du centre à l’Est de la CR. Au centreOuest, il est constitué d’une série de bas fonds créés par les eaux de ruissellement qui rejoignent la vallée de Boyard. Dans cette partie dépressionnaire, on a recensé le plus grand nombre de mares et marigots (188). Les différents types de sols rencontrés dans la CR sont les suivantes : • les deck : représentent 40 % environ de la superficie total, elles sont très riches en matière organiques provenant des eaux de ruissellement. Localisés dans la zone de Boyard, ces sols sont très propices aux cultures maraîchères et arboricoles. Leurs dessous argileux favorisent leur inondation pendant l’hivernage. Ils abritent aussi d’importants pâturages. • Les deck-dior : localisés dans la partie centrale de la CR, ils représentent 30 % de la superficie total. Stables et riches en matières organiques, ils sont très adaptés aux cultures du maïs, du sorgho, du gombo, … • Les dior : caractérisés par leur faible pouvoir d’absorption et de rétention, ils représentent 20 % de la superficie du territoire communautaire. Fortement lessivés, ils sont pauvres mais facile à travailler. Disséminés dans la CR, entre le centre, le nord, et le sud, ils permettent les cultures vivrières et de rente. • Les tannes : occupant 10 % de la superficie de la CR, ces sols halomorphes et salins sont localisés dans la partie Est de la CR. Leurs capacités agricoles et pastorales sont relativement limitées. 14 2.2.3 Ressources en eau Les eaux de surface pour celles localisées dans la partie Est de la communauté rurale sont constituées de des ramifications du bras de mer qui va de Ndangane à Faoye, un des affluents du fleuve Saloum. Ces eaux impropres à la consommation humaine et à l’agriculture recèlent des potentialités halieutiques relativement importantes (petits poissons et crevettes). La vallée de Boyard, dans la partie Ouest, constitue un cours d’eau semi permanent qui s’étend sur plus de 13 km à l’intérieur de la CR, offrant un important potentiel d’aménagement qui favoriserait le développement du maraîchage et de l’agro-sylvo-pastoralisme. Un nombre improtant de mares et marigots (121) a été localisé dans cette zone à grande vocation agro-pastorale. Les eaux souterraines sont essentiellement constituées de la nappe phréatique dont la profondeur varie entre 15 et 40 m en fonction des zones et de la nappe maestrichienne captée entre 250 et 300 m. Elles alimentent les puits (205) et les forages de la CR (07). 2.2.4 Ressources végétales et fauniques La végétation arbustive et clairsemée est composée d’espèces suivantes : - kadd, ( Accacia Albida ) - baobab, ( Adansonia digitata ) - tamarinier, ( Tamarix Sénégalensis ) - new, - derkassou, ( Acajou ) - ditakh, ( Ditarium Sénégalensis ) - nguer, ( Guiera Senegalensis ) - kinkéliba, - ratt, ( Combretum glutinosum ) - salguf, - xaaxaam. La faune, composée pour l’essentiel d’oiseaux et de reptiles, abrite encore des espèces sauvages comme le singe, le chacal, des rongeurs (lièvres, écureuil, putois, …). Il existerait même de biches et des antilopes. 15 2.3 MILIEU HUMAIN 2.3.1 Evolution de la population La population de la CR est passée de 16373 habitants en 1999 (CERP) à 18153 habitants en 2004 (source DP PLD Loul Séssène 2004). Soit une augmentation globale de 1780 habitants en 05 ans et 10,87 % en valeur relative. TABLEAU N°….. : EVOLUTION DE LA POPULATION TOTALE (1999 – 2004) Durées Imposables Enfants Exemptés Population Hommes Femmes Garçons Filles Hommes Femmes totale 1999/2000 3 750 3 822 4 239 3 991 238 338 16 373 2000/2001 4 120 4 076 4 200 4 830 270 375 17 871 2001/2002 1 017 3 886 4 135 4 779 264 301 17 622 2002/2003 3 725 4 055 4 025 4 175 250 285 16 515 2003/2004 4 134 3 999 4 757 4 588 204 371 18 153 Des paradoxes sont notés dans l’évolution de la population, surtout en 2002-2003 année où elle a baissé de 1107 habitants sans qu’il n’y ait de situation qui explique ce phénomène. En fait, les effectifs des familles servant de base de paiement de la taxe rurale, certains chefs de familles sousestiment volontairement le nombre de personnes à charge pour payer le moins possible. Ces effectifs peuvent aussi connaître des augmentations quand il s’agit de distribuer des vivres de soudure. Ainsi faudrait-il prendre avec beaucoup de réserve ces variations. 16 TABLEAU DE RECENSEMENT DE LA POPULATION DE LOUL SESSENE NOM DU VILLAGE / ZONES Loul Sessène Population Nombre Nombre Nombre totale d'hommes de femmes d'imposables Nbre totale d'enfants d'âge scolaire (7 à 12 ans) Nbre totale de garçons d'âge scolaire (7 à 12 ans) Nbre totale de filles d'âge scolaire (7 à 12 ans) 2442 553 528 1081 1302 691 611 Loul Ndoudour 878 193 189 382 477 233 244 Loul Ndiodione 320 77 71 148 170 68 102 Dack 310 59 61 120 165 83 82 Nguessine 710 134 141 275 390 199 191 Sing Nguessine 371 77 74 151 203 106 97 Ndoff 290 52 65 117 153 79 74 Sakhor 819 179 187 366 373 192 181 Total zone de Loul 6140 1324 1316 2640 3233 1651 1582 Boyard Ndiodiome 1421 331 258 589 734 373 361 Boyard Tock 1272 286 263 549 629 315 314 Sing Boyard 558 128 127 255 277 146 131 Ndiagamba 1899 404 393 797 1015 544 471 Nobandane 1414 319 296 615 708 350 358 Pombane 1160 274 251 525 591 297 294 Ndiol Mangane 2438 542 533 1075 1262 651 611 Ndiol Khokhane 876 197 112 309 508 244 264 Foua Mbegnard 975 215 200 415 497 245 252 12013 18153 2696 4020 2433 3749 5129 7769 6221 9454 3165 4816 3056 4638 Total zone de Boyard TOTAL CR 17 2.3.2 Structure de la population Le tableau n° ?… montre que le nombre d’imposables (17 à 65 ans) représente 42,79 % de la population totale. Cet effectif de 7 769 habitants est composé de 4 020 hommes (51,74 %) et 3 749 femmes (48,25 %). Le tranche d’âge de 07 à 16 ans représente 52,08 % de la population totale dont 49,06 % des filles et 50,94 % de garçons. Cette catégorie considérée comme celle en âge scolaire constitue plus de la majorité de la population, est la plus importante frange de celle-ci. Les enfants de 00 à 06 ans et les autres exemptés représentent le reste de la population, soit 575 personnes pour 03,17 % de la population. Cette partie, la moins active et la plus vulnérable, constitue une proportion relativement faible. Les sérères, avec 98 % de la population représentent l’ethnie dominante. Les pulaars font 01 % et le reste de la population (ouolof et diolas) 01 %. La religion dominante est le christianisme avec 92 % d’adeptes. L’islam suit avec 06 %, tandis que les animistes font 02 % ; 2.3.3 Répartition spatiale de la population Avec une population de 18 153 habitants sur une superficie de 328 km², la CR de Loul Sessène a une densité moyenne de 55 habitants au km² contre 83 habitants/km² pour la région de Fatick. La population est répartie sur 17 villages dont 02 abritent plus de 2000 habitants (Loul Sessène 2442 et Ndiol Mangane 2438). Cinq villages ont des effectifs compris entre 1 000 et 2 000 habitants. Les dix autres villages restants ont des populations de moins de 1 000 habitants. TABLEAU N°…: REPARTITION DE LA POPULATION PAR TAILLE ET PAR VILLAGE taille des villages Nbre de villages Populations % population totale Moins de 500 habitants 4 1 291 7,11 Entre 500 et 1000 habitants 6 4 816 26,53 Entre 1000 et 1500 habitants 4 8 267 29,01 Entre 1500 et 2000 habitants 1 1 899 10,46 Entre 2000 et 2500 habitants 2 4 880 26,88 17 18 153 99,99 Total 18 2.3.4 Caractéristiques de l’habitat Trois types de constructions sont rencontrés dans la CR : - les modernes, réalisées en ciment constituent les nouvelles habitations. On les retrouve généralement dans les villages de Loul Sessène, Boyard Ndiodiome, Ndiagamba, Ndiol Mangane, … Elles sont encore peu nombreuses et représentent moins de 10 % des habitations. - Les habitations en banco ou ciment avec toiture en paille ou zinc sont de plus en plus réalisées dans tous les villages centres et même au niveau des hameaux. Elles constituent 40 % environ des réalisations. - Les cases, constructions traditionnelles réalisées en matériaux végétaux, représentent plus de la moitié des habitations de la CR. On les retrouve dans les nombreux hameaux de la CR et à la périphérie des villages centres. La plupart des maisons ont été construites en l’absence de plan de lotissement. L’approvisionnement en eau se fait à partir des 22 bornes fontaines et des 204 puits fonctionnels de la CR. Le réseau électrique ne couvrant que le village de Loul Sessène, les populations ont dans leur grande majorité recours au pétrole lampant. L’énergie solaire est aussi utilisée dans ….. villages, de même que les groupes électrogènes au nombre de …. La CR de Loul Sessène, à l’instar de plusieurs autres CR, n’est pas encore dotée de réseau d’assainissement. Il s’agit d’un document final , il faut remplir les espaces …… 2.4 ZONAGE Le zonage, de par le caractère fonctionnel qu’il a dans l’élaboration de ce plan local de développement, a été effectué de manière consensuelle par les populations et le conseil rural. Ce consensus qui a tenu compte des réalités socioculturelles s’est aussi a appuyé sur les critères pédologiques. Ainsi, la CR a été découpée en deux grandes zones : celle des tannes appelées zone de Loul et celle des vallées appelée zone de Boyard, séparés par l’axe routier Ndiosmone – Fimela qui traverse la CR en plein axe Nord-Sud et la divise en 02 parties : 19 La zone de Loul Située dans la partie Est de la CR, elle est caractérisée par la présence de bras de mer, affluentes du fleuve Saloum qui, en plus de permettre la pêche aux tilapias et aux crevettes, offrent un panorama propice du tourisme. En l’absence d’ouvrages de protection anti-sels fonctionnels, les marées et la remontée capillaire ont favorisé l’accumulation d’importantes quantités de sel dont l’extraction constitue la principale activité lucrative des populations. Cette influence des biseaux salés à largement contribué à la salinisation des sols qui, en l’absence de pluies lessivant abondantes, ce sont progressivement dégradés, constituant ainsi les tannes qui couvrent plus de 1/3 de la superficie de la zone. Cette partie, avec ses sols halomorphes, ne permet pas le développement d’activités agricoles et pastorales importantes. La zone de Loul, peuplée de 6 140 habitants, soit 33,82 % de la population totale, est composée de 08 villages. Abritant le chef lieu de la communauté rurale et la maison communautaire, elle revêt une importance administrative et politique indéniable. Elle est dotée des infrastructures et équipements suivants : - 01 forage équipé fonctionnel, - 14 bornes fontaines fonctionnelles, - 73 puits fonctionnels sur 137, - 01 poste de santé, le seul de la CR, très vétuste, - 01 maternité, - 02 cases de santé - 04 écoles primaires publiques, - 03 écoles privées catholiques, - 24 classes primaires publiques, - 10 classes primaires privées catholiques, - 01 CEM, le seul de la CR, avec 04 classes seulement dont 02 empruntées, - 03 magasins de stockage, - 01 parcs à vaccination, - 01 fourrière communautaire, la seule de la CR, 20 - 03 abreuvoirs fonctionnels sur 04, - 01 foyer des jeunes, prêté au CEM pendant l’année scolaire, - 01 foyer des femmes prêté au CEM en guise de bloc administratif, - 30 boutiques, - 03 télécentres, - 07 moulins à mil, - 03 boulangeries traditionnelles - etc. La zone de Loul Sessène occupent près de 60 % de la superficie total de la CR est composée des villages suivants : - Loul Sssène : 2 442 habitants - Loul Ndoudour : 878 habitants - Loul Ndiodiome : 320 habitants - Dack : 310 habitants - Nguéssine : 710 habitants - Sing Nguéssine : 371 habitants - Ndoff : 290 habitants - Sakhor : 819 habitants La zone Boyard Densément peuplée, elle se situe dans la partie Ouest de la CR. Elle est principalement caractérisée par la vallée de Boyard qui avec ses nombreuses ramifications présente une série de bas-fonds, mares et marigots favorables au développement de l’agro-sylvo-pastoralisme. Cette zone, du fait de ses énormes potentialités hydriques et végétales enregistre une forte densité animale, surtout bovine, avec 6 099 têtes sur les 8 432 que compte la CR, soit plus de 72,33 %. 21 Ces sols, constituées de dior, deck et deck dior sont aptes à toutes les cultures : maraîchères, vivrières, de rente et arboricoles. L’aménagement de la vallée qui traverse la zone presque en son milieu, le séparant en 02, permettra l’exploitation de plus d’un millier d’hectares. La zone de Boyard, occupant moins de 40 % de la superficie totale, abrite plus de 66,17 % de la population de toute la CR avec 12 013 habitants, répartis sur les 09 villages qu’elle compte. Elle est dotée des infrastructures suivantes : - 03 forages fonctionnels sur 06, - 01 château d’eau de 200 m3, - 08 bornes fontaines fonctionnelles sur 14, - 04 cases de santé, - 03 maternités rurales, - 07 écoles primaires publiques, - 02 écoles privées catholiques, - 38 classes primaires publiques, - 13 classes primaires publiques, - 13 classes privées catholiques, - 05 magasins de stockage, - 05 parcs à vaccination, - 06 abreuvoirs fonctionnels sur 09, - 32 boutiques, - 12 moulins à mil, - etc. Pendant la saison hivernale, la vallée remplie d’eau rend difficile les liaisons entre les villages du Nord et ceux du Sud de la zone réduisant ainsi l’accès à certaines infrastructures de base. En conséquence, il a été retenu de considérer ces deux parties comme des sous-zones afin de permettre un équilibre dans la répartition des futures réalisations. 22 La zone de Boyard est composée des villages suivants : grouper les villages par sous –zones ? - Boyard Ndiodiome : 1 421 habitants - Boyard Tock : 1 272 habitants - Sing Boyard : 558 habitants - Ndiol Khokhane : 876 habitants - Ndiol Mangane : 2 438 habitants - Ndiagamba : 1 899 habitants - Nobandane : 1 414 habitants - Pombane : 1 160 habitants - Foua Mbégnard : 975 habitants 3. DIAGNOSTIC SOCIO-ECONOMIQUE DE LA CR 3.1 SITUATION DES SECTEURS SOCIAUX 3.1.1 SANTÉ La CR de Loul Sessène est insuffisamment dotée en infrastructures sanitaires. Celles qu'on y a recensées sont ainsi réparties : • 01 poste de santé implanté au village centre de Loul Sessène. Celui-ci construit par l'Etat depuis 1959 est dans un état de vétusté très avancé. Etant le seul poste de santé de toute la CR, il polarise l'ensemble des villages sur des distances comprises entre 02 km et 14 km. • 04 maternités rurales abritées par les villages de Loul Sessène, Pombane, Ndiol Mangane et Ndiol Khokhane. • 05 cases de santé fonctionnelles réparties dans les villages de Sakhor, Nobandane, Pombane, Ndiol Mangane et Ndiol Khokhane. Celle de Ndoff est en mauvais état. 23 • 01 centre Malango, structure de l'ONG Prometra (Centre de Promotion de la Médecine Traditionnelle) implanté au village de Loul Sessène. Le rapprochement entre les populations de la CR et les infrastructures sanitaires donne les moyennes suivantes : - 01 poste de santé pour 18 153 habitants, - 01 case de santé pour 3 360 habitants. Le département de Fatick dont dépend la CR compte : - 30 postes de santé, - 23 maternités rurales, - 44 cases de santé. Il dispose en plus de 02 centres de santé. Par rapport au département qui compte 14 CR, on s'aperçoit que celle de Loul Sessène abrite : - 3,33 % des postes de santé, - 17,39 % des maternités rurales, - 11,36 % des cases de santé. Les moyennes départementales relatives au rapport entre les infrastructures et les populations sont les suivantes : - 01 poste de santé pour 8 250 habitants, - 01 case de santé pour 5 625 habitants. Comparativement aux chiffres de la CR, on constate que la couverture à partir des postes de santé est de 2,20 fois plus important dans le département tandis que pour les cases de santé, elle est de 1,50 fois moins importante. Le personnel de santé est ainsi composé : - 01 infirmier, - 13 matrones, - 10 Agents de Santé Communautaire (ASC), - 05 Agents Relais Communautaires (ARC). 24 Avec un seul infirmier pour toute la population de la CR (18 153 habitants), on s'aperçoit de l'importance du déficit en personnel. Au niveau départemental, la proportion est d'01 infirmier pour 7 161 habitants, soit 2,53 fois mieux que la CR. Les principales contraintes auxquelles ce secteur est confronté sont : • les difficultés d'accès aux soins de santé, généralement causées par : - l'insuffisance et l'éloignement des infrastructures de santé dus en partie à la faiblesse des moyens du conseil rural et à l'absence de partenaires, - le déficit en personnel consécutif à celui en infrastructures, - la cherté, l'insuffisance et l'absence de certains médicaments causées par le manque de dynamisme des comités de santé et l'inexistence de pharmacie dans la CR ; • la prolifération du paludisme et des maladies diarrhéiques due : - au non-respect des conditions d'hygiène et de salubrité, - à la consommation d'eau issue de sources non protégées et non désinfectées (puits, mares, …), - l'insuffisance de la prévention. La CR connaît ainsi une faible couverture sanitaire et les distances parcourues pour accéder à une infrastructures sont relativement importante (entre 04 et 06 km en moyenne) et difficile à effectuer surtout pour les femmes enceintes. Les structures sont de ce fait de moins en moins fréquentées, le paludisme de plus en plus résistant et le taux de mortalité assez élevé, généralement pendant l'hivernage. En vue de faciliter l'accès à cet important service social de base, conformément aux objectifs du DSRP, les solutions ci-après ont été retenues : • amélioration de la couverture sanitaire de la CR par : - la construction de 02 postes de santé dans les sous zones de Boyard et Ndiagamba, - la reconstruction du poste de santé de Loul Sessène, - la construction de 03 cases de santé aux villages de Foua Mbégnard, Loul Ndoudour et Sing Nguessine, - l'affectation d'infirmiers, 25 - la formation du personnel de santé (matrones, ASC, ARC, ….), - la dotation de moyens d'évacuation (ambulance) ; 26 • lutte contre l'insalubrité par : - la sensibilisation des populations sur les effets du non-respect des conditions d'hygiène, • l'organisation de la collecte et du traitement des ordures ménagères ; renforcement de la prévention par : - l'accentuation des campagnes de chloroquinisation des femmes enceintes et des enfants, surtout en hivernage, • la facilitation de l'accès aux moustiquaires imprégnés ; renouvellement et redynamisation des comités de santé. 27 TABLEAU DES INFRASTRUCTURES SANITAIRES VILLAGE / ZONES Loul Sessène Case de santé Nombre Etat - Poste de santé Nombre Etat 01 Mauvais Maternités rurales Nombre Etat 01 Bon Cabinets privées Nombre Etat - Loul Ndoudour - - - - Loul Ndiodione - - - - Dack - - - - Nguessine - - - - Sing Nguessine - - - - Ndoff 01 Non fonct - - - Sakhor 01 Bon - - - Total zone de Loul 02 01 01 - Boyard Ndiodiome - - - - Boyard Tock - - - - Sing Boyard - - - - Ndiagamba - - - - Nobandane 01 Bon - - - Pombane 01 Bon - 01 Bon - Ndiol Mangane 01 Bon - 01 Bon - Ndiol Khokhane 01 Mauvais - 01 Bon - Foua Mbegnard - - - Total zone de Boyard 04 - 03 TOTAL CR 06 01 04 Bon 28 3.1.2 HYGIÈNE ET ASSAINISSEMENT A l'instar de toutes les CR du département, celle de Loul Sessène dépend de la brigade d'hygiène de Fatick qui intervient rarement sinon jamais dans la localité. Aussi, les populations se voient-elles obligées de prendre elles-mêmes les mesures requises pour assurer leur propre hygiène. C'est ainsi que des tournées de sensibilisation sont effectuées par les comités villageois et les ASC afin d'amener les populations à lutter davantage contre l'insalubrité, à mieux traiter les eaux avant de les consommer et à bien conserver les aliments. La CR n'est pas dotée de réseau d'assainissement et les maisons disposant de latrines utilisent des fosses sceptiques réalisées sans tenir compte des normes requises, accentuant ainsi les risques de contamination de la nappe phréatique. L'appui des services de l'ONAS (Office Nationale d'Assainissement) pourrait contribuer à atténuer les contraintes relatives à la situation actuelle. 3.1.3 EDUCATION Le Taux Brut de Scolarisation (TBS) est passé de 53,59 % e, 1999 à 66,56 % en, 2003 accusant une variation de 12,97 % en 04 ans tandis que celui des filles (SCOFI) qui était de 51,33 % en 1999 est à 69,27 % en 2003, soit une évolution de 17,94 %. Ces taux, en deçà de ceux du département de Fatick en 2003 (TBS : 74,20 % et SCOFI : 72,22 %) gagneraient à être améliorés si on veut atteindre les objectifs du Plan Décennal pour l'Education et la formation (PDEF) qui est d'assurer la scolarisation pour tous d'ici à 2010. Le CR de Loul Sessène compte 11 écoles primaires publiques et 05 privées catéchistes réparties dans 12 villages. Au public, les salles de classes sont au nombre de 62 tandis que pour le privé elles sont au nombre de 23. L'effectif global dans le public s'élève à 3 370 élèves composés de 1 742 filles et 1 628 garçons. Les cours y sont dispensés par 15 instituteurs dont 02 adjoints, 41 volontaires et 05 maîtres contractuels. Le déficit en salle de classe et en personnel enseignant est résorbé provisoirement par la mise en place de 11 classes spéciales composées de 09 à double flux et de 02 multigrades. Le rapport entre l'effectif global (3 370 élèves) et le nombre de classes pédagogiques (73) donne une moyenne de 46 élèves environ par cours. Le CEM de Loul Sessène, créé en octobre 1999 ne dispose que de 04 classes physiques (dont 02 sont empruntées) contre 12 classes pédagogiques, révélant ainsi un important déficit de 08 salles de classes. Cette situation difficile à gérer a amené les autorités du collège à emprunter le foyer des 29 jeunes et un autre local appartenant toujours aux jeunes pour compléter les deux salles de classes qui sont les seules appartenant au CEM, construite par le comité de gestion et les parents d'élèves. Ces salles, distantes entre elles d'01 km environ, obligent les élèves et les professeurs à effectuer des navettes qui rendent encore plus difficile les conditions d'études. Les locaux qui font actuellement office de bloc administratif (bureau du principal, secrétariat, bibliothèque, …) sont la propriété du foyer de la femme. Malgré toutes ces contraintes, le CEM, avec 80 % de réussite, a enregistré les meilleurs résultats au BFEM de l’académie régionale en 2002. Il en est de même en 2003-2004, avec un taux de 72,4 % performance d’autant plus remarquable cette fois-ci, du fait de la faiblesse généralisée des taux de réussite, causée par les épreuves de mathématiques considérée comme relativement difficiles cette année. Il faut revoir la cohérence du paragraphe , des mots sautés rendent confus le texte ? L’effectif des élèves du CEM est de 572 dont 285 filles et 287 garçons en 2003-2004. Le personnel enseignant est composé de 04 professeurs titulaires, 11 vacataires 02 surveillants et 01 principal. Les principales autres contraintes relevées dans ce secteur de l'éducation au niveau de la CR de Loul Sessène sont les suivantes : • insuffisance et vétusté des salles de classe, causée par la non prise en compte par les autorités, des besoins réels. Cette situation a entraîné la surcharge de certaines salles de classes, la multiplication des classes spéciales, les difficultés à améliorer considérablement les taux de scolarisation, …. • Déficit en personnel enseignant du fait de la politique d'austérité budgétaire de l’Etat, en contradiction avec les objectifs du PDEF. On assiste ainsi à une augmentation des classes à double flux pouvant entraîner la baisse de la qualité de l'enseignement et l'accroissement des taux d'abandon et d'échec. • Insécurité dans les écoles à cause de l'absence de murs de clôture. Les véhicules hippomobiles traversent la cour des écoles, au milieu des élèves, les animaux y sont en divagation et les élèves sont souvent distraits par cette atmosphère. • Absence de latrines scolaires et d'adduction d'eau, source de perturbation des cours et de manque d'hygiène du fait de la satisfaction des besoins naturels aux abords de l'école. 30 • Insuffisance de cantines scolaires due en partie à la multiplication des zones d'intervention du principal partenaire, la PAM. Les élèves habitant loin des écoles sont ainsi soumis à des conditions d'études relativement difficiles. • Absence de CEM dans la zone de Boyard qui abrite les 2/3 de la population de la CR. Le phénomène de la pauvreté a aussi gangrené la scolarisation des filles qui sont très sollicitées pour les travaux domestiques. On assiste aussi à leur exode vers les villes dans le but de trouver du travail. La faiblesse des moyens des autorités locales est aussi une des causes de la persistance de ces contraintes. En vue de rendre performant ce secteur dans la CR et de lui permettre d'être en cohérence avec les objectifs du PDEF, les solutions ci-après ont été retenues par les différents acteurs : - construction de salles de classes au primaire et au CEM, - construction de murs de clôture dans les écoles, - construction de latries scolaires avec adduction d'eau, - affectation par l'IDEN de personnel suffisant, - facilitation de l'accès aux fournitures par l'augmentation du fonds de dotation, - remise de distinctions aux élèves et enseignants méritants, - initiation à l'informatique afin de réduire la fracture numérique, - redynamisation des APE, - sensibilisation des parents sur l'importance de l'école, - création d'un CEM dans la zone de Boyard, - appui au centre d'accueil du CEM de Loul Sessène, - faiblesse des infrastructures scolaires. 31 TABLEAU DES INFRASTRUCTURES SCOLAIRES VILLAGE / ZONES Classe 1 Primaire 16 dont 06 PC Classe 2 Secondaire 00 01 Ecoles arabo coraniques 00 Loul Ndoudour 05 04 01 01 00 00 Loul Ndiodione 02 PC 00 00 00 00 00 Dack 00 00 00 00 00 00 Nguessine 00 00 00 01 00 00 Sing Nguessine 05 00 00 01 00 01 Ndoff 00 00 00 01 00 00 06 dont 02 PC 00 00 00 00 00 Total zone de Loul 34 04 02 05 00 02 Boyard Ndiodiome 18 dont 06 PC 00 01 00 01 01 jardin d'enf. Boyard Tock 00 00 00 00 00 00 Sing Boyard 00 00 02 00 00 00 Ndiagamba 11 dont 07 PC 00 06 00 01 00 Nobandane 03 00 00 00 01 00 Pombane 06 00 03 00 00 00 06 dont 01 sans toit 00 00 02 03 00 Ndiol Khokhane 05 00 00 00 01 01 jardin d'enf. Foua Mbegnard 02 00 00 00 00 00 Total zone de Boyard 51 00 12 02 07 02 TOTAL CR 85 04 14 07 07 04 Loul Sessène Sakhor Ndiol Mangane Classe d'alphabétisation 01 Classe d'arabe Autres à préciser 01 jardins d'enf. PC : Privée Catholique – PP : Primaire Public – Il y a : 23 Ecoles Primaires Privées Catholiques et 62 écoles Primaires Publiques sur un total de 85 écoles primaires 32 3.1.4 SITUATION DES GROUPES CIBLES 3.1.4.1 Les femmes Les femmes dans la CR de Loul Sessène représentent 48,25 % de la population imposable. Elles sont dans leur grande majorité regroupées au sein des 55 groupements de promotion féminine (GPF) recensés dans la CR et des nombreuses autres organisations traditionnelles informelles. Les principales activités exercées par les femmes au niveau de la CR sont : - le maraîchage, - la couture, - la micro-finance, - l'exploitation de moulins à mil, - le petit commerce, - les prestations de service (décorticage, battage, …), - l'alphabétisation. Les réalisations des GPF sont pour l'essentiel constituées de : - bois villageois : 01 ha d'eucalyptus à Loul Ndoudour, - 01,5 ha de manguiers à Nguessine, - jardins maraîchers : 01,5 ha à Dack. La synthèse des autodiagnostics ayant porté sur les femmes a fait apparaître les contraintes principales ci-après : • alourdissement des travaux domestiques du fait de : - l’inexistence de moulins à mil dans 08 villages, - des difficultés d'approvisionnement en eau à partir des puits, le réseau d’adduction d’eau étant très limité et offrant par endroit de l'eau saumâtre, - l'insuffisance du bois de chauffe. On assiste en conséquence à : - un vieillissement rapide et à une dégradation de la santé des femmes : 33 - une dépendance financière envers les hommes, la faible rentabilité des activités génératrices de revenus réduit considérablement les possibilités d'autonomie financière des femmes, l'ancrage traditionnel ne milite pas aussi en faveur de l'entreprenariat féminin ; - une mauvaise prise en charge de la santé maternelle du fait de l'absence d'infrastructures modernes et des mauvaises conditions d'évacuation (pistes impraticables, charrettes très remuantes, …) ; l'objectif de réduire la mortalité maternelle exige la prise en compte de ces difficultés ; - une exclusion des femmes des centres de décisions due en partie à leur manque de qualification mais aussi à des pesanteurs socio –culturelles ; - des difficultés d'accès à la propriété foncière pour les GPF. L'amélioration des conditions de vie des femmes passe par l'adoption de solutions telles que : • • le renforcement des capacités des membres des GPF par : - la formation, - l'encadrement, - l'appui technique financier et institutionnel ; l'allégement des travaux domestiques : - la facilitation de l'accès à l'eau, - la multiplication des moulins à mil, - la vulgarisation des foyers améliorés et du gaz butane ; • l'amélioration des services de santé maternelle ; • la facilitation de l'accès au crédit ; • l'aménagement de périmètres maraîchers ; • la construction d'un nouveau foyer de la femme. 3.1.4.2 Les jeunes Représentant plus de 60 % de la population, les jeunes sont dans la plupart regroupés au sein des 38 associations sportives et culturelles de la CR et des autres organisations communautaires comme les 34 GIE, les groupements villageois, … Le nouveau conseil rural élus en 2002 compte en son sein 03 jeunes. Le foyer des jeunes très vétuste, sert pendant l'année scolaire, de salle de classe au CEM. Les activités des jeunes tournent pour l'essentiel autour de : - mouvement navétanes (sport, culture, loisirs, …), - campagnes de reboisement, - organisations de cours de vacances, - entretien des écoles, - prestations de services. Malgré le faible dynamisme des organisations des jeunes, les réalisations ci-après sont à leur actif : - pilotage des démarches pour l'obtention du CEM, - contribution à l'acquisition des panneaux solaires du foyer de Loul pour 200 000 F, - adduction d'eau à l'école primaire de Loul, - fourniture de sérum anti-venimeux au poste de santé, - achat de vivres de soudure pour 100 000 F en 2002, - fourniture de 05 tables de lecture et 20 chaises au conseil rural, - affiliation à la fédération sénégalaise de football. En dépit de ces réalisations relativement intéressantes, les jeunes sont confrontés à des difficultés parmi lesquelles ont note : • le chômage et le sous-emploi : même si on peut évoquer l'absence d'unités de production du fait de l'environnement peu favorable, force est de reconnaître le manque d'initiative et la démobilisation des jeunes quant à des activités comme l'agriculture, l'élevage, l'extraction du sel, …. Le choix de l'exode qui en est une conséquence est moins rentable ; • l'absence de cadre d'épanouissement : la non prise en compte de leurs préoccupations est décriées par les jeunes et les autorités locales arguent du manque de moyens ; l'oisiveté, la délinquance et certaines autres dérives trouvent ainsi des justifications ; 35 • l'absence des jeunes dans les centres de décisions tels que le conseil rural ; ceux-ci évoquent leur désintéressement et leur découragement de la chose politique favorisant ainsi leur marginalisation ; cependant, il faut noter la présence de 03 jeunes qui en sont à leur premier mandat au sein de la nouvelle équipe des élus locaux. En raison du rôle important que doit jouer cette catégorie au plan socio-économique, il est nécessaire de procéder à la remobilisation des jeunes et d'apporter des solutions à leurs principaux problèmes. Parmi celles-ci, il a été retenu : • la formation, l'encadrement et l'appui aux jeunes ; • la construction de 02 foyers des jeunes modernes à Loul Sessène et Boyard ; • l'aménagement d'un terrain multifonctionnel ; • le terrassement des autres terrains de football ; • l'aménagement de périmètres maraîchers ; • la redynamisation du foyer des jeunes. 3.2 INFRASTRUCTURES ET EQUIPEMENTS D'APPUI A LA PRODUCTION 3.2.1 ENERGIE Le gaz butane, faiblement utilisé du fait de son coût hors de portée de la plupart des populations n'est pas encore parvenu à atténuer la forte utilisation du bois de chauffe, principale source d'énergie domestique de la CR. L'exploitation irrationnelle de ce combustible a contribué pour une large part à la dégradation du couvert végétal. Les foyers améliorés qui devraient permettre de réduire et de stabiliser la consommation de bois sont encore très timidement utilisés malgré les campagnes de sensibilisation et la prise de conscience par les populations de son importance pour l'équilibre de l'écosystème. L'électrification rurale a permis l'alimentation du village de Loul Sessène et l'extension du réseau contribuerait à l'amélioration des conditions de vie des populations des autres villages de la CR. Grâce à l'énergie électrique, on assiste au développement de certaines activités génératrices de revenus telles que la vente de boissons fraîches et de glace, ceci en sus de l'éclairage domestique et publique. L’énergie solaire est utilisée dans 10 villages pour un nombre total de 29 installations (Loul Sessène 10, Loul Ndoudour 01, Loul Ndiodiome 01, Ndoff 02, Sakhor 03, Dak 01, Boyard Ndiodiome 06, 36 Boyard Tock 02, Ndiagamba 02, Ndiol Khokhane 01. Deux groupes électrogènes ont été recensés à Boyard Ndiodiome et Sakhor. 3.2.2 HYDRAULIQUE La CR dispose de 04 forages équipés fonctionnels sur 07, situés, l'un dans la zone de Loul et les 03 autres dans la zone de Boyard. Ces forages avec un seul château de 200 m3 à Boyard Ndiodiome, ont permis l'alimentation de 28 bornes fontaines dont 22 fonctionnels, répartis sur 05 villages. Les 03 autres forages sont équipés de bassins au sol qui ne permettent pas de réaliser des adductions audelà de leurs villages d'implantation. Ces réseaux d'adduction d'eau potable, relativement très faibles mériteraient d'être étendus et densifiés afin de faciliter le raccordement du maximum de village. Ainsi, il a été préconisé, avec l'aval du chef du service régional de l'hydraulique, de : • construire un château d’eau d'au moins 200 m3 sur une hauteur de 15 m au forage de Loul Sessène ; • multiplier les adductions à partir du forage de Boyard Ndiodiome dont les capacités de raccordement sont sous-exploitées ; • réparer les forages de Ndiagamba, Nobandane et Pombane qui malgré leurs bassins au sol, accroîtraient le potentiel hydraulique de la CR par l'approvisionnement de leurs villages d'origine et ceux environnants ; • réaliser des adductions dans les villages éloignés des points alimentation grâce en partie, aux châteaux d'eau qui, avec une hauteur de 15 m, peuvent permettre des raccordements sur des distances de 10 à 12 km ; • redynamiser les comités de gestion des forages et les faire passer en ASUFOR. Cet ambitieux programme hydraulique est confronté à une sérieuse contrainte qui est générale à toutes les localités situées sur la partie Ouest de la région de Fatick : la mauvaise qualité de l'eau des forages du fait de la contamination de la nappe maestrichtienne par les biseaux salés. Une des solutions proposées par les acteurs locaux durant le diagnostic de cet important secteur a été de procéder à l'installation d'une unité de dessalement aux forages de Loul et Boyard. Une autre, plus durable, consiste à effectuer un transport d'eau potable. 37 L'Etat, conscient des problèmes de santé publique auxquels sont exposées les populations de cette partie du pays, du fait de la consommation de cette eau à travers les services de l'hydraulique et avec l'appui de partenaires, a initié un important projet dénommé Projet Sectoriel Eau (PSE). Il consiste pour ces localités, à transporter de l'eau potable depuis les hauts plateaux de la région de Thiès jusqu'à Palmarin, avec une station relais au niveau de Ndiosmone. Ce projet qui ambitionne de raccorder 116 villages de cette partie de la région couvrirait tous ceux de la CR de Loul Sessène. Les études relatives à ce projet ont déjà été effectuées, les financements disponibles et la mise en œuvre, prévue depuis 2003 est presque imminente. Ainsi, le CR et les populations ont opté pour cette solution. Les autres ouvrages hydrauliques de la CR constitués de puits, permettent d'abreuver le bétail, d'arroser les périmètres maraîchers de la zone de Boyard et d'alimenter les populations en eau douce, même si celle-ci est considérée comme non potable du fait de sa source non protégée. La CR dispose de 467 puits non équipés dont 277 fonctionnels. La zone de Boyard en abrite, à elle seule, 204 fonctionnels, soit 73,64 % de ces ouvrages. Sur les 04 puits équipés de la CR, seul fonctionne celui de Loul Ndoudour. Il a été recensé dans la CR, 182 mares et marigots dont 121 dans la zone de Boyard ce qui représente 66,48 %. Ils servent à l'abreuvement du bétail, au maraîchage et à la riziculture. Au niveau des tanns, ils permettent l'exploitation du sel. Le nombre important de ces points d'eau dans la zone de Boyard se justifie par la présence d'une grande vallée communément appelée vallée de Farandole. Se remplissant pendant l'hivernage, Farandole est encore un cours d'eau temporaire qui traverse toute la zone de Boyard en son milieu, sur une quinzaine de km, d'Ouest en Est. Cette important ressource hydrique qui part de la CR voisine de Nguéniène à celle de Djilass peut permettre l'exploitation agricole de près d'un millier d'ha. Sa mise en valeur, qui consiste à conserver son eau en permanence ou sur une durée plus ou moins longue, constituerait un projet hautement stratégique pour le développement socio-économique de toute la CR. Les contraintes de ce secteur sont en définitive ainsi récapitulées : • mauvaise qualité de l'eau des forages du fait de l'influence des biseaux salés poussant les populations à consommer de l'eau issue de source non protégées (puits, mares, …) les exposant aux maladies hydriques ; • difficultés d'accès à l'eau potable à cause de la faiblesse du réseau d'adduction d'eau et au nombre élevé de forages en panne (03) ; on assiste ainsi à l'alourdissement des travaux 38 domestiques liées à l'approvisionnement en eau, à des embouteillages au niveau des points d'eau, à l'allongement des distances à parcourir pour s'approvisionner (entre 03 et 12 km) et au recours à la consommation d'eau non potable ; difficultés d'accès aux eaux de puits du fait du nombre élevé de non fonctionnels (plus du 1/3), de la profondeur de la nappe par endroit (30 à 40 m) et du tarissement rapide de ceux fonctionnels. Outre les solutions initialement préconisées, il a été retenu de : • construire et réfectionner des digues anti-sels dans la zone de Loul ; • aménager des bassins de rétention ; • construire des digues au niveau de la rivière de la vallée de Farandole ; • aménager la vallée de Boyard. 39 TABLEAU DES INFRASTRUCTURES HYDRAULIQUES VILLAGE / ZONES Loul Sessène Bornes fontaines 14 00 Puits équipés 00 00 Puits non équipés 56 45 Forages Forages non équipés équipés 01 01 00 00 Château d'eau 00 00 RAEP Mares Marigots 00 00 06 07 Loul Ndoudour 00 00 01 01 07 05 00 00 00 00 00 00 00 00 04 02 Loul Ndiodione 00 00 00 00 03 03 00 00 00 00 00 00 00 00 08 01 Dack 00 00 00 00 11 03 00 00 00 00 00 00 00 00 04 05 Nguessine 00 00 00 00 25 05 00 00 00 00 00 00 00 00 03 03 Sing Nguessine 00 00 00 00 09 04 00 00 00 00 00 00 00 00 10 01 Ndoff 00 00 00 00 10 03 00 00 00 00 00 00 00 00 04 06 Sakhor 00 00 00 00 16 05 00 00 00 00 00 00 00 00 03 00 Total zone de Loul 14 14 01 01 137 73 01 01 00 00 00 00 00 00 42 25 Boyard Ndiodiome 06 03 00 00 24 16 01 01 00 00 01 01 04 04 04 10 Boyard Tock 02 01 00 00 17 08 00 00 00 00 00 00 01 01 11 07 Sing Boyard 02 01 00 01 04 03 00 00 00 00 00 00 01 01 01 01 Ndiagamba 00 00 01 02 30 23 01 00 00 00 00 00 00 00 10 11 Nobandane 00 00 02 00 18 13 01 00 00 00 00 00 00 00 23 03 Pombane 00 00 00 00 18 14 01 00 00 00 00 00 00 00 05 01 Ndiol Mangane 00 00 00 00 45 26 01 01 00 00 00 00 00 00 18 01 Ndiol Khokhane 04 03 00 00 25 16 01 01 00 00 00 00 01 01 00 07 Foua Mbegnard 00 00 00 00 12 12 00 00 00 00 00 00 00 00 03 05 Total zone de Boyard 14 8 03 00 193 131 06 03 00 00 01 01 01 01 75 46 TOTAL CR 28 22 330 204 07 04 00 00 01 01 07 07 117 71 40 3.2.3 TRANSPORT Le principal axe routier de la CR de Loul Sessène est celui qui part de Ndiosmone à Ndangane. Long de 39 km, il la traverse en son milieu du Nord au Sud. Elle est reliée au village de Faoye (CR de Djilass) sur une piste latéritique de 12 km. La piste qui la relie à la CR de Diouroup, d'une longueur de 12 km est actuellement en cours de réhabilitation. Il en est de même de celui qui la relie à la CR de Nguéniène à partir du village de Boyard Ndiodiome sur 10 km. D'autres pistes sablonneuses permettent la liaison entre les villages de la CR et les plus importants sont : • l'axe Loul Sessène – Boyard Ndiodiome : 08 km • l'axe Loul Sessène – Sakhor : 13 km • l'axe Loul Sessène – Boyard Ndiodiome – Ndiagamba – Ngohé (CR Tattaguine) : 08 km • l'axe Loul Sessène – Ndiol Mangane – Nobandane – Pombane – Ngohé : 12 km • l'axe Loul Sessène – Loul Ndiodiome – Loul Ndoudour – Tattaguine (CR) : 11 km • l'axe Boyard Ndiodiome - Ndiol Khabane – Samba Dia (CR Fimela) : 07 km Le CR ne disposant pas de parc de véhicules de transport, les dessertes sont assurées par des véhicules domiciliés pour la plupart à Fimela; A partir de Ndiosmone, les liaisons sont effectuées de 08h à 00h par des minicars et cars à raison de 250 F par personnes. En provenance de Fimela, les véhicules sont disponibles de 06h à 16h pour 300 F. Au-delà de cette heure, il devient très difficile de partir de Loul Sessène vers la route nationale. Le transport, ayant pour vocation principale d'appuyer la production et d'améliorer la mobilité des personnes et des biens, est un secteur qui fonctionne à son niveau minimum dans la CR. Ainsi toute la partie Est de la CR, où la pêche et l'extraction de sel sont des activités relativement importantes est enclavée du fait de l'inexistence de piste de production. La zone de Boyard située à l'Ouest de la CR, abritant les 2/3 de la population n'est pas desservie par le seul axe routier goudronné qui traverse le terroir. Cette zone à forte vocation agricole souffre de son enclavement. En vue d'optimiser les potentialités économiques et humaines, le CR et les populations ont émis le souhait de voir se désenclaver la CR par l'aménagement de pistes de productions. Les efforts seront 41 prioritairement orientés vers les axes ci-après : • Loul Sessène – Khabane : 03 km • Khabane - Sakhor : 10 km • Loul Sessène – Boyard Ndiodiome : 08 km • Boyard Ndiodiome – Ndjagamba – Ngohé : 08 km • Boyard Ndiodiome – Ndiol Khokhane – Samba Dia : 07 km. 3.2.4 TÉLÉCOMMUNICATIONS Loul Sessène, village chef lieu de la CR est le seul à être couvert par le réseau téléphonique fixe. Il ne compte que 03 télécentres, 01 ligne domestique et 01 autre de service au CEM. Le réseau cellulaire permet des communications à certains endroits. La couverture radiophonique et audiovisuelle est satisfaisante dans son ensemble puisqu'on arrive à accéder à la RTS, Sud FM, Dunya et Walf Fadjri dans la plupart des villages. Les services postaux les plus proches sont ceux de Fatick. Les 02 zones de Loul Sessène, de part les importantes ressources naturelles dont elles disposent et qui leur confèrent un fort potentiel de développement socio-économique, gagneraient à être couvertes de manière satisfaisante par les réseaux de télécommunications. Aussi, l'extension et la densification de la couverture téléphonique, radiophonique et audiovisuelle constituent-elles des atouts pour le développement local. 3.2.5 COMMERCE La CR de Loul Sessène compte 62 boutiques qui font du commerce de 1/2 gros et de détail. On y commercialise des produits alimentaires, de la quincaillerie et quelques produits manufacturés. La CR ne disposant ni de marché permanent avec souks, ni de marché hebdomadaire, le plus gros des échanges commerciaux se fait au niveau des loumas des CR voisines de Diouroup et Nguéniène le mercredi et Ngohé (Tattaguine) le dimanche. Le marché de Nguénière polarise la zone de Boyard tandis que celui de Diouroup est fréquenté par les habitants de la zone de Loul. Les principaux produits commercialisés au niveau de ces marchés sont les agricoles, la volaille, le bétail, certaines denrées de premières nécessités, des produits manufacturés, … Les importantes ressources en sel dont dispose la CR connaissent des difficultés d'écoulement. Son extraction, pratiquée en saison sèche par presque toute la population de la zone de Loul, a souvent abouti à une surproduction entraînant le bradage de ce produit aux acquéreurs étrangers maliens et 42 aux intermédiaires. L'absence de pistes de production et les difficultés de conservation rencontrées en période hivernale ont favorisé cette situation. Le secteur du commerce souffre d'autres contraintes parmi lesquelles on peut noter : • les difficultés de transport de marchandises, surtout vers la zone de Boyard où on est obligé de faire une escale à Djilass pour ensuite continuer en charrettes ; • la dégradation des voies de communications ; • les difficultés de conservation des produits fruitiers et halieutiques (poissons et crevettes provenant de Sakhor et Mbour) ; • la faiblesse du pouvoir d'achat local . Les solutions qui permettront au commerce de connaître un essor appréciable passent par le désenclavement des zones de production. Ainsi, le développement des activités économiques locales, avec son incidence sur le pouvoir d'achat des populations, impulsera la consommation qui est un pilier important pour le commerce. 3.2.6 ALLEGEMENT DES TRAVAUX DES FEMMES Les travaux des femmes, essentiellement dominés par l'approvisionnement en eau, la CR de Loul Sessène du fait de la faible densité de son réseau d'adduction et de la qualité saumâtre de son eau voit ses femmes recourir aux puits avec un système d'exhaure manuel assez contraignant. Concernant le traitement des céréales, la CR compte 19 moulins à mil répartis sur 10 villages. Les autres qui n'en disposent pas ont recours au traitement manuel qui précarise les conditions des femmes surtout celles enceintes et allaitantes. La dégradation du couvert végétal du fait de la salinité des sols et de l'exploitation irrationnelle du bois de chauffe ne contribue pas en faveur de l'allégement des travaux des femmes qui dans leur grande majorité n'ont pas les moyens d'accéder régulièrement au gaz butane. La vulgarisation des foyers améliorés aurait aidé à atténuer les difficultés liées à l'utilisation de ce combustible domestique qui se raréfie davantage. Dans la zone de Loul, certains groupements de femmes qui s'activent dans l'extraction du sel on t pu bénéficier d'équipements gracieusement offerts par la chambre des métiers de Fatick et Caritas facilitant ainsi l'exercice de cette activité qui doit contribuer à réduire la pauvreté dans ce milieu. 43 3.3 ACTIVITES ECONOMIQUES 3.3.1 AGRICULTURE Principale activité économique pratiqué par plus de 90 % de la population active, elle est de type extensif. Les terres cultivables d'une superficie de 19 680 ha se prêtent à toutes les cultures, notamment : • le mil : aliment de base de la population, fondamental en milieu sérère, occupe 50 à 65 % des superficies cultivées ; • l'arachide : principale culture de rente des populations locales occupe 30 % des surfaces emblavées voire 50 % en cas de disponibilité de semences ; • le riz : culture d'autoconsommation pratiquée le plus souvent par les femmes dans la zone de Loul aux sols argileux, représente 03 % ; • le niébé, le maïs et la pastèque : 02 % ; • le gombo, la manioc, le bissap et les autres produits maraîchers : 02 %. Les statistiques agricoles disponibles ne concernent que l'entité région, elles sont inexistantes à l'échelle de la communauté rurale depuis maintenant une décennie. C'est pourquoi, l'évolution des productions agricoles ne pourra être analysée qu'à l'aune des indicateurs globaux de la région de Fatick. De ce point de vue, les superficies emblavées en céréales (mil, sorgho, maïs, riz) ont connu deux tendances d'évolution sur la période 1997-2002 : • une première tendance à la baisse entre 1997 et 2000 où elles ont décru de 20 %, • et une deuxième tendance de croissance entre 2000 et 2002 où elles ont augmenté de près de 20 %. En 2002, elles occupaient 56 % des superficies cultivées. Les productions de céréales ont évolué aussi en dents de scie en fonction notamment de la pluviométrie ; elles ont augmenté de 70 % entre 1997 et 2001 et elles ont baissé de 23 % entre 2001 et 2002. La production d'arachide qui a plus que doublé (113 % de croissance) entre 1997 et 2000 accuse une récession depuis 2000 ; elle a baissé de près de 30 % au cours des deux dernières campagnes. La diversification des cultures est encore timide. Le niébé et la pastèque n'occupent que 02 % des superficies cultivées. 44 Les contraintes relatives aux facteurs de production (terres, intrants, matériels, …), à la conservation et à la commercialisation des produits agricoles ont considérablement réduit le poids économique de ce secteur. Elles sont ainsi résumées : • dégradation des sols due à : - la salinité des terres, causée par l’influence des biseaux salés, - le faible niveau de fertilisation des sols du fait de l'insuffisance de la fumure organique, - l'abandon de la jachère et de l'assolement triennal, - l'érosion éolienne et hydrique : le défrichement par dessouchage et les mauvais systèmes de labour à la machine favorisent l'exposition et la destruction des éléments organiques par le soleil, les vents et les eaux de ruissellement ; • • insuffisance des terres cultivables du fait de : - l'augmentation de la superficie des tannes, - l'évolution démographique et l'extension des zones d'habitations, - l'augmentation des capacités de mise en œuvre ; faible utilisation des semences de qualité due à : - la difficulté d'accès aux semences certifiées à cause de leur coût relativement élevé et du retard dans leur mise à disposition, • la mauvaise conservation des semences auto-selectionnées ; difficultés d'accès aux engrais et produits phytosanitaires causées par leur insuffisance, leurs coûts relativement élevés et l'éloignement de leurs points de vente ; • sous-équipement consécutif à : - la vétusté du matériel agricole, mal entretenu et souvent mal réparé avec des métaux de récupération, - le non renouvellement du matériel du fait de la disparition du programme agricole et des nouvelles conditions d'octroi assez difficiles ; • difficultés de conservation de la production à cause de : - l'insuffisance des magasins de stockage, 45 - la non maîtrise des techniques de conservation (stockage, traitement, emballage, …) du fait du manque de formation. En vue de permettre à l'agriculture de jouer son rôle de premier levier économique de la CR, les solutions ci-après ont été retenues : • mise en place d'une organisation des agriculteurs (CLCOP) : elle interviendra dans la distribution des semences et autres intrants, l'accès au matériel agricole et intégrera les structures de commercialisation des produits agricoles ; • intensification de l'agriculture par : - l'exploitation de nouvelles variétés à cycle court et à hauts rendements, - la Défense et la Restauration des Sols (DRS) dans la zone des tannes de Loul, - la Conservation des Eaux et des Sols (CES) avec l'aménagement et la valorisation de la vallée de Boyard; • l'aménagement de pistes de production ; • la construction de magasins de stockage ; • la mise en place de systèmes concertés de gestion des ressources naturelles (conventions locales). 3.3.2 ELEVAGE Pratiqué dans tous les villages de la CR de manière extensive, l'élevage revêt une importance socio-économique certaine. Cette activité traditionnelle, exercée dans tous les foyers d'agriculture a favorisé l'intégration agro-pastorale, contribuant ainsi à fertiliser les champs par la fumure organique et à faciliter l'agriculture avec les animaux de trait comme les équins et les asins. Le bétail, une des principales ressources en nature des populations de la localité constitue un gage de sécurité économique. L'intensification et la modernisation de l'élevage, en somme l'amélioration des systèmes de production aurait permis d'augmenter considérablement les rendement, accroissant ainsi les revenus des populations, un des objectifs majeurs du Document de Stratégie de Réduction de la Pauvreté (DSRP). Le cheptel revêt en milieu sérère un caractère de prestige si important que l'attitude contemplative domine l'exploitation rationnelle de cette ressource. Ainsi, l'élevage en 46 stabulation ou intensif qui consiste en partie en la pratique de l'insémination artificielle, l'embouche, le déstockage, n'est pratiquée qu'à une faible échelle. L'intervention du Projet d'Appui à l'Elevage traditionnel (PAPEL) partenaire privilégié de la CR dans ce secteur, va impulser une dynamique de modernisation de l'élevage. Cette structure, en plus de ses activités initiales qui consistaient à appuyer le secteur au plan organisationnel et technique, procède au financement de toute la filière. Les différents acteurs du secteur, de l'éleveur au boucher, peuvent accéder aux crédits ainsi octroyés par ce partenaire afin de promouvoir la rentabilité économique de ce secteur. 47 TABLEAU DE RECENSEMENT DU BETAIL VILLAGE / ZONES Bovins Ovins Asins PB GB Loul Sessène 748 151 98 482 76 135 1651 768 922 79 81 Loul Ndoudour 325 110 54 425 60 70 1530 605 439 28 35 Loul Ndiodione 75 49 24 118 27 30 300 197 126 13 30 Dack 239 20 26 165 51 100 1350 285 316 13 28 Nguessine 374 73 62 474 74 00 1033 544 510 53 56 Sing Nguessine 250 93 20 219 34 00 572 312 304 28 35 Ndoff 217 00 16 118 13 02 237 120 246 79 81 Sakhor 105 130 11 50 31 00 156 180 147 19 35 Total zone de Loul 2333 625 311 2048 366 337 6829 3011 3010 312 381 Boyard Ndiodiome 642 39 27 299 148 90 872 428 817 92 145 Boyard Tock 416 75 48 608 99 125 956 808 563 77 127 Sing Boyard 101 40 37 280 69 05 1011 323 207 42 56 Ndiagamba 767 149 96 944 149 206 1525 1299 1012 138 205 Nobandane 1178 266 149 488 118 197 738 951 1445 227 225 434 26 63 445 60 20 577 491 557 61 105 Ndiol Mangane 1432 143 234 1471 290 183 2271 1797 1956 136 284 Ndiol Khokhane 500 46 98 538 94 100 2000 684 692 82 80 Foua Mbegnard 629 102 157 826 37 99 1074 1027 823 59 84 Total zone de Boyard 6099 886 909 5899 1064 1025 11024 7810 8072 914 1311 TOTAL CR 8432 1512 1220 7947 1430 1362 17853 10821 11082 1226 1492 Pombane Caprins Equins Porcins Volailles CA Moyenne 48 L'analyse du tableau n° …. montre que la CR compte 11 082 têtes de gros bétail (bovins, équins, et asins) et 10 821 de petit bétail (ovins, caprins et porcins) pour 1 226 concessions et 1 492 ménages. Les rapports gros bétail ou petit bétail sur concessions ou ménages donnent les moyennes suivantes : - 09 têtes de gros bétail par concession , - 07 têtes de gros bétail par ménage (voir 08 environ), - 08 têtes de petit bétail par concession (voir 09 environ), - 07 têtes de petit bétail par ménage. Une synthèse plus détaillée permet d'avoir le tableau suivant : TABLEAU N°………. : RAPPROCHEMENT BETAIL/POPULATION Bétail Nombre Rapport avec les Rapport avec les 1 226 concessions 1 492 ménages Rapport avec les 18 153 habitants Bovins 8432 6,87 5,65 1 pour 02habitants Ovins 1512 1,23 1,01 1 pour 12 habitants Caprins 7947 6,48 5,32 1 pour 02 habitants Equins 1430 1,16 0,95 1 pour 12 habitants Asins 1220 0,99 0,81 1 pour 14 habitants Porcins 1362 1,11 0,91 1 pour 13 habitants Avec une moyenne d'01 bovin pour 02 habitants, on s'aperçoit de l'importance de cette espèce dans la localité et de l'incidence qu'elle peut avoir sur le niveau de vie des populations réellement détentrices. Par contre avec les ovins qui affichent une faible moyenne d'01 sur 12, on comprend que les populations n'ont pas opté pour l'élevage de cette espèce pourtant à très forte valeur ajoutée mais inadaptée au milieu. Au plan infrastructurel, le CR dispose de : - 06 parcs à vaccination, - 09 abreuvoirs fonctionnels sur 13, 49 - 01 fourrière communautaire, - 08 magasins de stockage. Les principales contraintes auxquelles est confronté ce secteur sont : • la sous-alimentation du bétail du fait de : - la surexploitation des pâturages, consécutive à la forte surcharge des aires pastorales, - la réduction des aires de pâturages causée essentiellement par l'avancée des tannes, l'extension abusive des terres de culture, la forte densité animale, les feux de brousse, … On assiste ainsi à une exploitation irrationnelle des pâturages aériens et à une surpression sur les zones de cultures, source de conflits entre agriculteurs et éleveurs ; • la faible utilisation de l'aliment concentré en raison de son coût relativement élevé. La sous alimentation du bétail qui occasionne d'importantes pertes pondérales surtout en période sèche, fragilise le cheptel et l'expose aux différentes pathologies opportunistes : • les difficultés d'abreuvement du bétail relatives à : - l'éloignement des points d'eau dans la zone de Loul du fait du confinement du réseau d'adduction d'eau potable au seul village de Sessène, - l'importance du nombre de puits non fonctionnels due à leur vétusté, - un tarissement rapide des mares et marigots à cause de l'évaporation, de l'ensablement et des fois de la faiblesse de la pluviométrie, • l'insuffisance des abreuvoirs, la privatisation des soins de santé animale du fait du désengagement de l'état, a limité le rôle de l'agent vétérinaire public à la prévention ou prophylaxie contre : - le charbon symptomatique qui, du fait de l'ancrage socioculturel est considéré comme une maladie mystique et traitée par les éleveurs de manière traditionnelle, sans succès, - la peste bovine ou pasteurellose, - la peste des petits ruminants, 50 - la peste porcine africaine est incurable et ne peut être prévenue, seul l'isolement peut éviter la transmission, - la peste équine. L'opérateur privé intervient pour le traitement de certaines pathologies comme la trypanosomiase, les dermatoses, les distomatoses, le parasitisme gastro-intestinal, …. La non information des éleveurs sur ces changements dans la gestion de la santé animale a été à l'origine de beaucoup d'incompréhensions qui ont contribué à réduire la couverture prophylactique. Les coûts des produits vétérinaires de même que ceux des interventions des opérateurs privés sont aussi considérés comme relativement élevés. • La persistance des vols de bétail, favorisé par le caractère extensif de l'élevage. Le non parcage du bétail, la non immatriculation des animaux ainsi que les importants mouvement de transhumance favorisent l'insécurité notée dans ce secteur. Eu égard à l'importance de l'élevage dans l'économie de la CR, les autorités locales et les acteurs du secteur, avec l'appui du PAPEL, se sont engagés à trouver les solutions adéquates pour juguler ces contraintes. Ainsi, il a été retenu de : • favoriser l'élevage en stabulation ou intensif en mettant l'accent sur : - l'embouche bovine, - l'insémination artificielle pour l'amélioration de la race et de la production laitière, - le déstockage des sujets commercialisables, - la sédentarisation d'une partie du cheptel pour une utilisation optimale des résidus de récoltes ; • redélimiter les aires de pâturages et les couloirs d'accès aux points d'eau ; • intensifier la lutte contre les feux de brousse, destructeurs des pâturages ; • renforcer la couverture prophylactique et l'accès aux produits vétérinaires ; • combattre les vols de bétail ; • organiser les éleveurs afin de mieux les appuyer. 51 TABLEAU DES INFRASTRUCTURES AGRO-PASTORALES VILLAGE / ZONES Loul Sessène Magasins de stockage T F 02 02 Parc à vaccination T F 01 01 Fourrières T F 01 01 Abreuvoirs T F 03 02 Autres T F 00 00 Loul Ndoudour 00 00 00 00 00 00 00 00 00 00 Loul Ndiodione 00 00 00 00 00 00 01 01 00 00 Dack 00 00 00 00 00 00 00 00 00 00 Nguessine 00 00 00 00 00 00 00 00 00 00 Sing Nguessine 00 00 00 00 00 00 00 00 00 00 Ndoff 00 00 00 00 00 00 00 00 00 00 Sakhor 01 01 00 00 00 00 00 00 00 00 Total zone de Loul 03 03 01 01 01 01 04 03 00 00 Boyard Ndiodiome 02 02 01 01 00 00 04 04 00 00 Boyard Tock 00 00 00 00 00 00 00 00 00 00 Sing Boyard 00 00 01 01 00 00 00 00 00 00 Ndiagamba 00 00 00 00 00 00 01 00 00 00 Nobandane 00 00 01 01 00 00 01 00 00 00 Pombane 02 02 00 00 00 00 01 00 00 00 Ndiol Mangane 00 00 01 01 00 00 01 01 00 00 Ndiol Khokhane 01 01 01 01 00 00 01 01 00 00 Foua Mbegnard 00 00 00 00 00 00 00 00 00 00 Total zone de Boyard 05 05 05 05 00 00 09 06 00 00 TOTAL CR 08 08 06 06 01 01 13 09 00 00 52 3.3.3 ARTISANAT ET PME/PMI Les différents corps de métiers dans lesquelles ont retrouve les artisans locaux sont : - la maçonnerie, - la menuiserie (bois et métallique) - l'électricité, - la peinture, - le forge, - la plomberie, - la couture, - le tissage, - le bucheronnage, - la poterie, - la teinture, - la coiffure, - la boulangerie. Ce secteur compte : - 14 ateliers de couture, - 01 garage mécanique, - 04 ateliers de menuiserie, - 03 boulangeries traditionnelles. L'artisanat, malgré son importance dans l'économie locale du fait des emplois qu'il crée et des revenus qu'il génère, contribuant ainsi à réduire la pauvreté, constitue une activité timidement exercée. Le projet de Promotion des Micro Entreprises Rurales (PROMER) qui s'emploie à répertorier les artisans par corps de métier, à les accompagner et à les appuyer techniquement et financièrement contribuera à rendre ce secteur plus dynamique. 53 Les principales contraintes auxquelles est confronté l'artisanat sont les suivantes : - difficultés d'accès aux matières premières et aux matériaux de construction, - insuffisance de moyens pour acquérir du matériel, - difficultés d'accès aux grands marchés, surtout publics, - léthargie du bureau regroupant les artisans locaux, - difficultés d'accès à l'électricité, - insuffisance de la formation professionnelle, - les carences dans les capacités institutionnelles, organisationnelles, techniques et financières. Les solutions préconisées par les acteurs du secteur consistent à : - redynamiser le bureau regroupant les artisans, - renforcer les capacités des artisans (institutionnelles, manageuriales, techniques et financières), - promouvoir l'artisanat et les produits locaux, - privilégier les artisans de la CR dans l'octroi de marchés locaux. La CR de Loul Sessène ne dispose ni de PME ni de PMI. 3.3.4 GESTION DES RESSOURCES NATURELLES ET ENVIRONNEMENT Les ressources pédologiques de la CR sont constituées de 04 types de sols dont la plupart sont apte à l'agriculture et au maraîchage, même s'ils sont relativement pauvres et mal structurés. Ainsi on a relevé : • les sols ferrugineux tropicaux, lessivés et hydromorphes communément appelé deck représentant les 40 % de la superficie de la CR ; • ceux tropicaux lessivés remaniés sur matériau drainé, finement sableux, les dior, représentant 20 % ; • les deck-dior qui sont une transition entre les dior et les deck font 30 % de la superficie totale ; ils sont très proches des deck de par leur texture ; • les tannes caractérisés par leur forte salinité du fait de la capillarité se retrouvent dans la partie Est de la CR et constituent 10 % du territoire communautaire. 54 Ces sols, du fait des pratiques culturales inadaptées et de l'intensité des érosions éoliennes et hydriques, sont relativement dégradés. L'utilisation suffisante de fertilisants organiques et minéraux de même que la protection des sols par un embocagement des superficies emblavées aiderait à la restauration de ce premier facteur de production agricole. L'adoption des techniques culturales plus performantes entre dans ce cadre. Les ressources hydriques, pour ce qui est des eaux de surface, sont constituées par 188 mares et marigots dont les 2/3 sont localisées dans la zone de Boyard. Celle-ci, dépressionnaire, abrite l'importante vallée de Farandole qui la traverse en son milieu d'Ouest en Est, sur 15 km environ. Cette vallée qui part de la CR voisine de Nguéniène jusqu'à celle de Djilass se remplit d'eau pendant l'hivernage, constituant ainsi un important potentiel agro-sylvo-pastoral. Son aménagement, fortement demandé par les populations ferait de cette importante ressource un des principaux leviers du développement socio-économique local. Les eaux souterraines sont essentiellement constituées de celles des 204 puits fonctionnels alimentés par la nappe phréatique dont la profondeur dépend des zones et celle des 04 forages fonctionnels obtenue au niveau de la nappe maestrichtienne sur des profondeurs variant entre 250 et 300 environ. L'influence des biseaux salés est à l'origine de la contamination des eaux souterraines et les problèmes de santé qui peuvent découler de leurs consommation exige la prise en compte de cette sérieuse contrainte par les autorités aux fins de lui trouver des solutions urgentes. Les espèces végétales constituées d'arbres, d'arbustes et de quelques variétés herbacées sont dans leur grande majorité, en voie de disparition. Les feux de brousse, les coupes abusives d'arbres et les mauvaises pratiques de défrichement par dessouchage des terres sont des facteurs qui ont largement contribué à la dégradation de l'équilibre végétal. Les facteurs climatiques ne sont pas en reste. La forêt de la zone de Boyard qui abrite encore les rares espèces de la CR dont celles fruitières comme le ditakh, le new, le soump, le nété, le dimb, la mangue, … sont exposées à la cueillette prématurée de leurs fruits, est menacée. La CR et les populations, en vue de protéger cet environnement précaire, ont mis en place des comités villageois de surveillance qui mériteraient d'être appuyés afin de renforcer leurs capacités. La création et la matérialisation des aires mises en défens ainsi que la mise en place de modèles concertés de gestion des ressources naturelles aideraient ces comités à être plus efficaces et plus performants. La faune et l'avifaune, autrefois très riche et variée, n'est aujourd'hui composée que de quelques : 55 - biches, antilopes, - singes, - chacals, - rongeurs (lièvres, écureuils, putois), - tortues, - reptiles, - lézards. La dénudation du couvert végétal, cause de la destruction de l'habitat sauvage ayant entraîné la rupture de la chaîne alimentaire, est à l'origine de la disparition de plusieurs espèces. Le braconnage et la précarité des conditions ont fait le reste. Les ressources minières sont constituées de 02 carrières de sable situées à Pombane et à Ndiagamba. Chacune d'elles permet le chargement de 12 camions de 16 m3 par jour en moyenne. La carrière de sable de Ndiol Mangane en est à 03 camions de 08 m3 par jour. Ces chargements font l'objet de paiements de droits de stationnement qui s'élèvent à 1 000 F par rotation, contre remise d'un ticket du trésor pour le compte du CR. D'importantes ressources en sel sont localisées dans la zone de Loul précisément dans les villages de Nguessine, Loul Sessène, Sing Nguessine, Ndoff et Sakhor. Exploitée en saison sèche par toute la population active de ces localités, elle connaît dès fois des difficultés de commercialisation du fait de la surproduction. On assiste ainsi au bradage de productions aux acquéreurs étrangers, maliens et aux autres intermédiaires. Les quantités annuellement extraites, d'un poids moyen de 21 000 tonnes sont ainsi réparties en fonction des saisons : • en saison sèche : 300 camions de 30 tonnes environ, soit 9 000 tonnes ; • en période hivernale : 400 camions de 30 tonnes environ soit 12 000 tonnes. En cette période de l'année, du fait des pluies qui rendent difficile les conditions de stockage, les prix chutent. Le prix de vente moyen d'un camion de 30 tonnes est de 180 000 F. Les droits de stationnement perçus sur ces camions s'élèvent à 1 000 F par chargement Les principaux exploitants sont : 56 • 01 GIE à Nguessine qui regroupent tout le village ; il a été équipé en pompe électrogène, machine à coudre, bascule, sacs, gants, lunettes, bassines, bottes, … par la chambre des métiers de Fatick ; • 01 GIE à Loul Sessène, dénommé "Sumkaré", équipé par Caritas ; • 01 GIE regroupant les villages de Sing Nguessine et Ndoff ; • 01 GIE à Nguessine dénommé "Nanoor" ; • Exploitants individuels locaux. Cette importante ressource qui génère des revenus fort appréciables, connaît des difficultés dans son exploitation du fait de l'absence de pistes de production praticable, surtout en période hivernale. Conscients de son incidence sur l'économie locale, sur le niveau de vie des populations et sur la réduction de la pauvreté, les populations et le conseil rural ont souhaité réaliser une piste de production de 03 km au moins (Loul – Khabane), même si sa longueur maximum devait être de 12 km (Loul – Sakhor). En résumé, les principales causes de dégradation de l'environnement sont les suivantes : • • • • les coupes abusives d'arbres du fait de : - la forte consommation de bois de chauffe, - l'utilisation accrue du bois d'œuvre et de service, - l'élagage abusif par les éleveurs, - l'utilisation irrationnelle de racines et d'écorces par la pharmacopée ; le défrichement de nouvelles terres pour l'agriculture, en raison de : - l'insuffisance des superficies cultivables, - l'augmentation des capacités de mise en œuvre, - la salinisation des terres agricoles ; la recrudescence des feux de brousse à cause de : - l'imprudence des populations, - l'action des chasseurs et des récolteurs de miel ; l'augmentation de la superficie des tannes due à : - l'influence croissante des biseaux salés, 57 • la relative faiblesse de la pluviométrie ; le braconnage qui empêche de respecter les périodes de reproduction des différentes espèces animales. L'objectif de gestion durable des ressources naturelles et de protection de l'environnement ne sera atteint que si les populations et les autorités locales mettent l'accent sur : • • l'aménagement intégré de la vallée de Boyard par : - la Conservation des Eaux et des Sols (CES), - la Défense et la Restauration des Sols (DRS) ; la réduction des coupes abusives d'arbres par : - la vulgarisation des autres sources d'énergie, - la réglementation de l'exploitation du bois d'œuvre et de service, - la lutte contre l'élagage abusif et la surexploitation des plantes médicinales ; • la lute contre les feux de brousse ; • l'organisation de la gestion des ressources naturelles et de l'environnement en procédant : - au renforcement des capacités des comités villageois de protection de l'environnement, - à la création et la matérialisation des aires mises en défens, - à la création de bois individuels, villageois et communautaire, - à l'élaboration de conventions locales communautaires, - à la protection des espèces en voie de disparition (végétales et fauniques), - à la réintroduction des espèces disparues (végétales et fauniques). 3.4 CADRE INSTITUTIONNEL ET ORGANISATIONNEL DE LA CR 3.4.1 LA COMMUNAUTÉ RURALE La loi 96-07 du 22 mars 1996 a transféré aux collectivités locales les 09 compétences suivantes : - domaine, 58 - environnement et gestion des ressources naturelles, - santé, population et action sociale, - jeunesse, sports et loisirs, - culture, - éducation, - planification, - aménagement du territoire, - urbanisme et habitat. La CR de Loul Sessène, à l'instar de toutes les autres est administrée librement par un organe délibérant qui est le Conseil Rural. Elle jouit d'une personnalité juridique et d'une autonomie financière. Les ressources financières de la CR de Loul essentiellement tirées de la taxe rurale, sont destinées aux investissements locaux et au fonctionnement du conseil. Composée de 17 villages, la CR de Loul Sessène a une superficie de 328 km². 3.4.2 LE CONSEIL RURAL Il est composé de 28 membres dont 01 femme et 03 jeunes. Elus pour un mandat de 05 ans (20022007), les conseillers sont issus des groupes politiques ci-après : - PDS (06), - AFP (08), - PS (11), - RND (03). Parmi ces conseillers, 18 en sont à leur premier mandat dont le président, 04 à leur troisième mandat dont l'ancien président, les autres (06) sont à leur 2ème mandat. Le président du conseil rural âgé de 52 ans, est originaire du village de Loul Sessène. Il est secondé par 02 vice-présidents qui en sont à leur 1er mandat. Le conseil rural de Loul Sessène compte 06 commissions techniques : 59 - commission domaniale, - commission environnement, - commission finances, - commission santé, - commission éducation, jeunesse et sports, - commission coopération décentralisée. Chacune de ces commissions est dirigée par un président assisté d'autres conseillers comme membres. Celles-ci ayant pour ambition de cerner le maximum de secteurs dans la CR, ont un niveau de fonctionnement en dessous de leurs véritables missions, comme dans la plupart des CR d'ailleurs. A l'exception des commissions domaniales et finances qui fonctionnent avec seulement quelques uns de leurs membres, toutes les autres sont en léthargie. Les rares réunions du conseil rural portent le plus souvent le vote du budget élaboré avec beaucoup plus d'expertise que par le passé et le traitement de certaines affaires domaniales facilité grâce aux connaissances juridiques acquises. Les services de l'état civil fonctionnent presque en permanence conformément aux textes en vigueur. Malgré le faible niveau de performance du conseil rural quant à l'exercice de ses missions essentielles, il faut saluer les progrès notés dans l'amélioration des connaissances des conseillers, obtenues grâce aux formations dispensées par le Programme Bassin Arachidier. Le conseil rural qui n'était qu'une structure servant à entretenir une clientèle politique est aujourd'hui conscient du rôle d'acteur de développement qui lui incombe au premier chef. On s'aperçoit ainsi de tout l'intérêt qu'il porte aux différentes séances de formation même si dans l'application on note la ténacité de certaines mauvaises habitudes telles que le laxisme de quelques membres du conseil. Le conseil rural de Loul Sessène dispose d'importantes ressources humaines de 18 153 habitants dont : - 01 député, - 28 conseillers ruraux, - 11 animateurs communautaires, (PLD) - 01 assistante communautaire, - 17 chefs de village, - 08 membres du bureau du CPD, 60 - 36 animateurs villageois, - 87 chefs religieux et coutumiers, - 33 conseillers agricoles et ruraux, - 65 autres personnes ressources (enseignants, médecins, gendarmes, …). Le conseil rural peut s'appuyer sur l'important tissus d'organisations communautaires de base pour atteindre la population dans ses différentes composantes. Il s'agit de : - 15 organisations paysannes, - 29 groupements villageois, - 31 GIE, - 35 comités de gestion, - 55 GPF, - 17 APE, - 38 associations de jeunes, - 08 comités de santé, - 24 organisations religieuses. Le budget prévisionnel de la communauté rurale pour l'exercice 2004, d'un montant de 32 181 628 F est ainsi composé : - Résultat de fonctionnement reporté - Résultat d'investissement reporté 8 100 000 F - Excédent de fonctionnement capitalisé 8 104 515 F - Produits d'exploitation 1 000 000 F - Produits du domaine 1 400 000 F - Impôts locaux 8 858 000 F - Taxes fiscales 1 937 302 F - Dotation de fonctionnement 4 100 000 F - Produits divers 431 811 F 250 000 F La taxe rurale dont l'assiette est de 8 858 000 F représentant 60,52 % des recettes budgétaires mobilisables (14 636 326 F) n'est jamais recouvrée à plus de 50 % depuis plus de 05 ans. 61 Ceci s'explique par : - la paupérisation persistance de la population, - le manque de transparence ou de visibilité dans la gestion des ressources du conseil rural, - le déficit en communication sur l'utilisation des ressources, - le manque de sensibilisation sur l'importance du paiement de la taxe rurale. Le non paiement de la taxe rurale n'étant soumis à aucune contrainte, son recouvrement ne connaîtra de niveau satisfaisant que si le conseil rural, avec l'appui de certains partenaires au développement arrive à réaliser des investissements qui convaincraient les populations sur la nécessité de payer celle-ci. La poursuite du renforcement des capacités institutionnelles, techniques et financières se révèle être une nécessité pour le conseil rural afin de maintenir les acquis et lui permettre de relever le défi majeur de satisfaire la demande sociale. 62 IDENTIFICATION DES ELUS LOCAUX Prénoms et nom des conseillers ruraux Sexe M Age F Philippe Moundor Diouf X 52 Mamadou Nding X Birame Nding Niveau d'instruction CM² Ethnie Nombre de mandats Village d'origine Profession Parti politique Sérère 1 Loul Sessène PS 65 Sérère 3 Boyard PDS X 53 Sérère 2 Boyard PS Gallo Faye X 51 Sérère 1 Ndoff AFP Babou Sarr X 29 Sérère 1 Sing Nguessine AFP Mamadou Kama X 46 Sérère 2 Nguessine PS Dib Sarr X 35 Sérère 1 Sakhor PS Mame Birame Diouf X 42 Sérère 1 Sakhor PDS Blaise Sène X 52 Sérère 1 Loul Sessène RND Mignane Sarr X 31 Sérère 1 Loul Sessène RND Abdoulaye Sène X 63 Sérère 3 Loul Sessène PS Mahécor Ndior X 56 Sérère 1 Loul Ndoundour RND Gilbert Faye X 47 Sérère 1 Ndiagamba AFP Grégoire Sarr X 63 Sérère 3 Ndiagamba PS Dominique Sagne X 48 Sérère 1 Ndiagamba AFP Amath Ndior X 61 Sérère 1 Pombane AFP Aloïse Sène X 51 Sérère 1 Nobandane PS Modou Sène X 45 Sérère 11 Foua Mbégnard Antoine Marie Sarr X 43 Sérère 1 Boyard Ndiodiome AFP Mathieu Gning X 61 Sérère 2 Boyard Ndiodiome PS - Cultivateur PSPDS 63 Prénoms et nom des conseillers ruraux Sexe M Age F Niveau d'instruction Ethnie Nombre de mandats Village d'origine Profession Parti politique Mbissane Ndour X 48 Sérère 1 Boyard Ndiodiome PDS Hamad Diouf X 60 Sérère 2 Boyard Tock PS Malick Diagne X 60 Sérère 3 Ndiol Mangane PS Joseph Diouf X 48 Sérère 1 Ndiol Mangane PDS Edmond Loum X 45 Sérère 1 Ndiol Khokhane PS Diégane Ndour X 46 Sérère 1 Ndiol Khokhane PDS Nicolas Niane X 47 Sérère 1 Loul Sessène AFP René Sène X 47 Sérère 2 Loul Sessène AFP 64 3.4.3 LES ORGANISATIONS DE LA SOCIETÉ CIVIELE La société civile est principalement composée des groupements, des comités de gestion, des associations, des organisations religieuses. Ceux-ci, regroupant toutes les franges de la population, constituent d'importants maillons dans le contexte de démocratie et de développement local qui caractérise en partie le processus de décentralisation. • Les groupements (GIE, GPF) Ces structures, mise sur pied par des hommes et des femmes issus dès fois du même village, ont souvent pour but de mener des activités génératrices de revenus, d'épargner et d'accéder plus facilement aux crédits et à l'appui des partenaires. Malgré leurs relatifs dynamismes, des insuffisances notoires ont été décelées dans leurs capacités manageuriales, limitant ainsi leurs possibilités d'exercer à la dimension de leurs ambitions et des potentialités locales. La CR de Loul Sessène compte 31 GIE et 55 GPF répartis dans tous les villages de la CR. • Les Comités de gestion Composés de 08 comités de santé, 17 APE et 35 autres comités de gestion villageois (dont 27 dans la zone de Boyard), ces entités ont été mises en place pour assurer une gestion participative des infrastructures communautaires et inciter les populations à s'impliquer plus activement dans la maintenance et l'entretien de ces réalisations. • Les associations de jeunes Au nombre de 39, elles se distinguent particulièrement dans l'organisation de manifestations sportives et culturelles, des journées d'investissement humain telles que le reboisement et le setsetal, les campagnes de sensibilisation. Elles exercent aussi les prestations de services afin d'accroître leurs ressources financières. Le manque de formation, d'accompagnement et d'appui (organisationnel et financier) constitue un obstacle à leur épanouissement. • Les groupements villageois Composés dans leur grande majorité de comités de surveillance chargés de la protection de l'environnement, ils ont démontré leur utilité chaque fois qu'il s'est agit d'actions d'intérêt villageois et même communautaire, leur mise en place devrait être généralisée à tous les villages en ce qu'elle peuvent être d'importants relais de développement local. Ils sont au nombre de 29 dans la CR et la seule zone de Boyard en compte 24 soit plus de 82 %. 65 • Les organisations religieuses Elles constituent au niveau social, des entités pouvant servir à la sensibilisation, à l'information, à la communication, à la régulation, à la mobilisation, à la cohésion, à la prévention des dérives, etc. Il en a été recensé 24 dans la CR. • Les organisations paysannes Regroupant les agriculteurs et les éleveurs, elles permettent de cerner les contraintes et de poursuivre les objectifs spécifiques aux différentes structures qu'elles regroupent. Elles sont au nombre de 15. La dynamique organisationnelle est un des indicateurs les plus importantes dans le processus de développement local. Elle permet de mesurer le niveau de mobilisation des populations autour de leurs besoins et difficultés mais aussi celui autour de leurs ressources et potentialités. Il devient alors plus aisé de saisir toutes les opportunités et d'amorcer des stratégies tendant à améliorer les conditions générales. Au constat du nombre important d'OCB recensé dans la CR (251), on mesure toutes les possibilités de concertation, de mobilisation et d'actions ainsi offertes pour atteindre l'ensemble de la population de Loul Sessène dans ses diverses spécificités. Les principales contraintes rencontrées au niveau de ces organisations sont relatives au renforcement de leurs capacités institutionnelles, techniques et financières. 66 RECENSEMENT DES ORGANISATIONS COMMUNAUTAIRES DE BASE VILLAGE / ZONES OC Groupements Villageois GIE CG GPF APE Ass. Jeunes CS Organis. villageoises Autres Loul Sessène 06 01 06 02 01 03 01 01 01 00 Loul Ndoudour 04 01 01 00 02 01 01 00 01 00 Loul Ndiodione 00 00 01 01 01 01 01 00 00 00 Dack 00 00 00 00 04 00 01 00 01 00 Nguessine 00 00 01 00 02 00 04 00 02 00 Sing Nguessine 00 01 01 02 01 01 03 00 01 00 Ndoff 00 01 01 01 01 00 01 00 01 00 Sakhor 00 01 04 01 02 01 01 02 00 00 Total zone de Loul 10 05 15 08 14 07 13 03 07 00 Boyard Ndiodiome 00 10 03 05 06 02 01 00 02 00 Boyard Tock 01 01 01 01 01 00 10 00 01 00 Sing Boyard 00 01 00 04 02 00 01 00 02 00 Ndiagamba 00 07 01 04 10 03 04 00 00 00 Nobandane 00 01 03 03 03 01 02 01 02 00 Pombane 00 01 03 03 03 01 02 02 02 00 Ndiol Mangane 03 02 01 06 08 01 04 01 05 00 Ndiol Khokhane 01 00 02 01 06 01 01 01 03 00 Foua Mbegnard 00 01 01 00 01 01 00 00 00 00 Total zone de Boyard 05 24 15 27 40 10 25 05 17 00 TOTAL CR 15 29 30 35 54 17 38 08 24 00 67 3.4.4 LE PARTENARIAT ET LA COOPÉRATION DÉCENTRALISÉE Malgré une bonne organisation de la société civile à travers ses différentes structures communautaires, l'harmonisation des différentes actions de développement a souvent fait défaut. Le conseil rural n'a pas toujours su jouer son rôle de promoteur du développement local qui suppose, dans une démarche participative, que tous les acteurs soient associés aux projets, de leur élaboration à leur évaluation, en passant par leur mise en œuvre, d'une part. D'autre part, ces organisations qui ont du mal à sortir du cadre informel dans lequel elles évoluent, initient des actions individuelles sans coordination avec les autorités locales et les autres familles d'acteurs. Cette situation qui ne permet pas une bonne articulation des activités, rend illisibles les efforts pourtant consentis par les unes et les autres. Cependant, avec la présence de plus en plus marquée de certains partenaires extérieurs avisés, on a noté une bonne évolution des relations entre les différentes familles d'acteurs. Aujourd'hui, des intervenants comme Visa Santé, Green Sénégal, Ac Dév, Programme Bassin Arachidier, …., en passant par les autorités locales, impliquent les organisations communautaires dans le processus d'élaboration, de coordination et de planification des activités de développement. Ainsi, en amont comme en aval, on constate une harmonie et une cohérence des intervenants des différents acteurs. Aussi, faudra-t-il continuer l'accompagnement et l'appui aux diverses organisations pour une réelle appropriation des différents projets. L'implication des services techniques déconcentrés est beaucoup plus perceptible surtout avec l'élaboration des plans locaux de développement et leur mise en œuvre. L'équipe du Centre d'Expansion Rurale Polyvalent (CERP), plus proche des CR, représente une structure d'appui régulière et de plus en plus efficace. Avec la coopération décentralisée, la CR de Loul Sessène sera en mesure de satisfaire une partie de la demande sociale et d'initier des projets de développement économique de sa localité. Différents projets et ONG, nationaux et étrangers interviennent dans la CR, notamment : - Caritas : formation pour l'autopromotion paysanne, la sécurité alimentaire, l'hydraulique, - Visa Santé : santé, - PROMER : création et consolidation de micro entreprises rurales, formation des artisans, financement de projets, - World Vision : santé, éducation, hydraulique, sécurité alimentaire, enfance, 68 - Green Senegal : environnement, agriculture, - Ac Dév : santé, - ADAF yungar : animation, micro-finance, agriculture biologique, hydraulique villageoise, - Programme Bassin Arachidier : formation des élus locaux, appui à l'élaboration de PLD, appui à la mise en œuvre de PLD. 3.4.5 LES SERVICES DE L'ETAT • L'administration locale Elle est sous l'autorité du représentant de l'Etat, en l'occurrence le sous-préfet de l'arrondissement de Fimela. Il assure le relais et la coordination des actions entre l'Etat et les communautés rurales de Fimela, Palmarin, Djilass et Loul Sessène. Avec la réforme de 1996, il exerce un contrôle à posteriori de la légalité des activités du conseil rural, relatives à la gestion des affaires locales. Le sous-préfet préside les Comités Locaux de Développement (CLD) auxquels participent les services étatiques situés dans l'arrondissement et les présidents de communautés rurales. • Le Centre d'Expansion Rurale Polyvalent (CERP) Sous la tutelle du sous-préfet, le chef de CERP et son équipe assurent régulièrement une fonction d'appui conseil, aussi bien dans l'élaboration que dans l'exécution des travaux du conseil rural et des organisations de base. Le budget du conseil rural est toujours élaboré avec l'appui du chef de CERP. Il assure aussi des formations afin de renforcer les capacités des conseillers ruraux. L'équipe du CERP est composée, outre le chef de CERP qui est un agent technique d'agriculture, de 02 agents d'élevage, d'01 agent des eaux et forêts, d'01 monitrice d'économie familiale et de 03 agents techniques des pêches maritimes. • Les services départementaux et régionaux Ces structures administratives qui ont leurs sièges au niveau des chefs lieux de département et de région, s'impliquent dans le développement de la communauté rurale et veillent à la cohérence entre les plans et programmes locaux et ceux régionaux. Les services administratifs les plus représentés sont : - le service départemental de l'agriculture, - le service régional de l'hydraulique, - l'inspection régionale de l'élevage, - l'inspection départementale de l'éducation nationale (IDEN), etc. 69 4. ORIENTATIONS ET PROGRAMMES DE DEVELOPPEMENT L'amélioration de l'accès aux services sociaux de base (santé, hydraulique, éducation, électrification) un des facteurs de réduction de la pauvreté est apparu comme une nécessité à l'issue du diagnostic de la CR. Parallèlement à cette urgence, les ressources naturelles et l'environnement ce sont révélés être incontournable et aucun développement durable ne peut être envisagé s'il ne prend en compte sa bonne gestion. L'agriculture et l'élevage, exercée par plus de 90 % de la population, compte tenu de leur poids sur l'économie locale et leur impact social, constituent des secteurs vitaux qu'on ne saurait laisser en rade. Le processus de développement local qui doit être porté par les populations à travers ses élus locaux et ses organisations de base, exige dans un souci de performance, que ces acteurs soient à la hauteur de leurs missions ; aussi faudra-t-il les former, les accompagner et les appuyer aux plans institutionnel, organisationnel et financier. Le désenclavement de la CR contribuera non seulement à faciliter la mobilité à l'intérieur comme à l'extérieur de la CR mais aussi à améliorer le niveau de vie des populations pour les incidences positives qu'il aura sur l'économie à travers la facilitation des mouvements des produits de l'agriculture, de l'élevage, de l'extraction du sel et de l'exploitation des carrières de latérite et de sable. Dan un contexte de lutte contre la pauvreté, l'amélioration des revenus occupe une place importante. 4.1 AXES DE DEVELOPPEMENT A l'issue du diagnostic et des orientations, le conseil rural et les populations, dans une démarche participative ont retenu cinq axes stratégiques pour le développement de la CR de Loul Sessène : 1) Amélioration de l'accès aux services sociaux de base 2) Gestion durable des ressources naturelles et protection de l'environnement 3) Amélioration des rendements de l'agriculture et de l'élevage 4) Renforcement des capacités du CR et des OCB 5) Désenclavement de la CR 4.2 OBJECTIFS DE DEVELOPPEMENT Au niveau de chaque axe, vont s'articuler en toute cohérence des objectifs spécifiques en vue d'arriver à des projets qui permettront d'améliorer la situation de la CR au terme de ce PLD qui couvre la période 2005-2010. 70 4.2.1 ACCÈS AUX SERVICES SOCIAUX DE BASE L'amélioration de l'accès aux services sociaux, un des objectifs du DSRP, est une nécessité locale dont la mise en œuvre s'articulera autour de 04 objectifs spécifiques : OS 1.1 Faciliter l'accès à l'eau potable OS 1.2 Améliorer les conditions d'études scolaires OS 1.3 Renforcer la couverture sanitaire de la CR OS 1.4 Densifier l'électrification de la CR 4.2.2 GESTION DURABLE DES RESSOURCES NATURELLES ET PROTECTION DE L'ENVIRONNEMENT La prise en compte de la nature global du développement de la CR par le PLD a voulu que l'environnement et les ressources naturelles soient traités au premier plan. En vue de leur assurer une gestion durable, 03 objectifs spécifiques ont été retenus : OS 2.1 Aménager les vallées OS 2.2 Lutter contre la déforestation OS 2.3 Organiser la gestion des ressources naturelles 4.2.3 AUGMENTATION DES RENDEMENTS DE L'AGRICULTURE ET DE L'ÉLEVAGE La dimension économique du PLD exige la prise en compte de piliers du développement. L'agriculture et l'élevage, en raison de leur importance capitale dans la vie socio-économique de la CR doivent être relancés. Deux objectifs spécifiques aideront à y arriver : OS 3.1 Intensifier l'agriculture OS 3.2 Intensifier l'élevage 71 4.2.4 RENFORCEMENT DES CAPACITÉS DU CR ET DES OCB Le diagnostic des structures de base ayant révélé des insuffisances ou carences relatives à leurs capacités générales, il s'est avéré nécessaire d'appuyer ces dernières qui sont les principaux acteurs du développement local . Les actions tendant à les rendre plus performants tournent autour de 04 objectifs spécifiques : OS 4.1 Renforcer les capacités des élus locaux OS 4.2 Améliorer les ressources du CR OS 4.3 Améliorer les conditions des groupes cibles OS 4.4 Renforcer la capacité des OCB 4.2.5 DÉSENCLAVEMENT DE LA CR Il constitue une des priorités du conseil rural et des populations en ce qu'il est un facteur de développement socio-économique certain. Les 02 objectifs spécifiques ci-après permettront de satisfaire cette exigence : OS 5.1 Améliorer les voies de communications OS 5.2 Améliorer le réseau de télécommunications 72 4.3 PROGRAMMATION 4.3.1 PROGRAMME D'ACTIONS PLD 2005-2010 AXES OBJECTIFS/STRASTRATÉGIQUES TÉGIES ACTIONS Construction d'un château d'eau de 200m3 sur 15 m de hauteur au forage de Loul Sessène (PM) Installation d'un dessaleur au forage de Loul Sessène (PM) OS 1.1 Faciliter l'accès à l'eau potable 1. ACCÈS AUX SERVICES SOCIAUX DE BASE Adduction d'eau potable (extension RAEP) aux villages de : (PM) - Loul Ndiodiome : 03 km - Loul Ndounoune : 03 km - Dack : 03 km - Nguessine : 04 km - Sing Nguessine : 01,5 km - Ndoff : 01,5 km - Sakhor : 09 km - Ndiagamba : 04 km - Nobandane : 06 km - Pombane : 03 km - Ndiol Mangane : 02 km - Foua Mbégnard : 03 km Adduction d'eau dans les écoles Renouvellement équipement (moteur + pompe) forages de Pombane et Nobandane (PM) Transport d'eau potable : Thiès – Ndiosmone – Palmarin (PM – Etat – PSE) Construction de 16 salles de classe dans les écoles primaires de : OS 1.2 Améliorer les conditions d'études - Loul Sessène : 02 - Loul Ndoudone : 01 - Sing Nguessine : 01 - Sakhor : 02 - Ndiagamba : 02 - Pombane : 03 - Ndiol Khokhane : 01 - Foua Mbégnard : 04 73 AXES OBJECTIFS/STRASTRATÉGIQUES TÉGIES ACTIONS Construction de 06 salles de classe au CEM en 02 blocs de 03 Construction d'un bloc administratif au CEM 1. ACCÈS VICES AUX SER- SOCIAUX OS 1.2 Améliorer les conditions d'études (suite) DE BASE (SUITE) OS 1.3 Améliorer la couverture sanitaire de la CR Construction de murs de clôture de 280 m de périmètre aux écoles de : - Loul Ndoudour - Sing Nguessine - Sakhor - Ndiol Khokhane - Ndiagamba - Ndiol Mangane - Nobandane - Pombane - Foua Mbégnard Construction de 05 latrines scolaires à 02 box aux écoles de : - Ndiagamba - Boyard Ndiodiome - Sing Nguessine - Ndiol Mangane - Sakhor Construction de 02 latrines scolaires à 02 box au CEM - Affectation par l’IDEN de personnel suffisant - Facilitation de l’accès aux fournitures - Remises de distinctions aux élèves et enseignants méritants - Initiation à l’informatique - Création d’un CEM dans la zone de Boyard - Appui au centre d’accueil du CEM Construction de 03 postes de santé à : - Boyard Ndiodiome - Ndiagamba - Loul Sessène Construction de 03 cases de santé à : - Foua Mbégnard - Loul Ndoudour - Sing Nguessine Intensification de la prévention Dotation de moyens d'évacuation (ambulance) Affectation d'infirmiers Formation du personnel de santé (matrones, ASC) Lutte contre l'insalubrité 74 AXES OBJECTIFS/STRA STRATÉGIQUES TÉGIES 1. ACCÈS VICES AUX SER- SOCIAUX DE BASE (SUITE) ACTIONS OS 1.4 Densifier Extension du réseau électrique l'électrification de la Facilitation des conditions d'accès à l'électricité CR Promotion de l'agroforesterie et de l'agro pastoralisme Réhabilitation de 02 anciennes digues à Boyard Réhabilitation de 02 anciennes digues à Mimiw Construction d'une nouvelle digue à Mimiw Etudes de faisabilité de la digue de Oyew Construction d'une digue à Oyèwe OS 2.1 Aménager les vallées Construction d'une digue (sur l'axe Loul – Diouroup) à Ndiosmone Construction de 02 autres digues Etudes pour réalisation d'une digue sur le bras principal de la vallée de Boyard (vers 3ème ou 4ème année Vulgariser d'autres sources d'énergie et combustibles 2. GESTION DURABLES DES RESSOURCES NATU- Réglementation de l'exploitation du bois d'œuvre et de OS 2.2 Lutter contre service la déforestation Lutter contre l'élagage abusif et la surexploitation des plantes médicinales Lutte contre les feux de brousse RELLES Création et matérialisation des aires mises en défens Création de bois individuels, villages et communautaires OS 2.3 Organiser la Reboisement avec des espèces adaptées gestion des ressourElaboration et mise en oeuvre de conventions locales ces naturelles et de l'environnement Protection des espèces en voie de disparition (végétale et fauniques) Réintroduction des espèces (végétales et fauniques) disparues Equipement des comités villageois de surveillance Mise en place d'une organisation des agriculteurs (CLCOP) 3. AUGMENTATION DES RENDEMENTS DE L'AGRICULTU-RE ET DE L'ELEVA-GE OS 3.1 Intensifier l'agricultre Exploitation de nouvelles variétés à cycle court et à hauts rendements Formation aux techniques de conservation Sensibilisation et formation à l'utilisation de la fumure organique 75 AXES OBJECTIFS/STRASTRATÉGIQUES TÉGIES ACTIONS Facilitation de l'accès aux facteurs de production (terres, machines, intrants, …) Diversification et association des cultures OS 3.1 Intensifier Intensification de la régénération assistée des jeunes l'agriculture (suite) pousses de Kadd et dimb dans les champs Défense et Restauration des Sols (DRS) dans la zone des tannes de Loul (aménagement de la vallée de Oyèw) 3. AUGMENTATION DES RENDEMENTS DE Conservation des Eaux et des Sols (CES) avec l'aménagement de la vallée de Boyard et l’embocagement des champs, désensablement des mares L'AGRICULTU-RE ET DE L'ELEVA-GE (SUITE) Construction de magasin de stockage Aménagement de pistes de production Appui à l'embouche bovine Intensification de l'insémination artificielle Renforcement de l’intégration agriculture/élevage OS 3.2 Intensification de l'élevage Formation des agro pasteurs sur les techniques de cultures fourragères Déstockage des sujets commercialisables Sédentarisation d'une partie du cheptel Renforcement de la couverture prophylactique Redélimitation des pâturages et des couloirs d'accès Combattre le vol de bétail Organiser les éleveurs Construction de 03 parcs à vaccination Construction d'abreuvoirs Construction du bureau de l'agent vétérinaire Formation des élus sur les thèmes suivants : 4. RENFORCEMENT DES CAPACITÉS CONSEIL DES OCB RURAL DU ET - Rôle des conseillers - Budget et fiscalité locale OS 4.1 Renforcer les - Gestion des terres du domaine national capacités des élus Elaboration de plans annuels de formation locaux Redynamisation des commissions techniques du CR 76 AXES OBJECTIFS/STRASTRATÉGIQUES TÉGIES ACTIONS Recensement de toutes les potentialités fiscales de la CR OS 4.2 Améliorer les Mobilisation de toutes les ressources financières autres ressources du conque la taxe rurale seil rural (financièConstruction de 12 souks sur la route principale à Loul res et matérielles) Sessène Construction d'une maison communautaire Formation, accompagnement et appui (institutionnel, technique et financier) aux femmes et aux jeunes Multiplication des moulins à mil Vulgarisation des foyers améliorés et du gaz butane 4. RENFORCEMENT DES CAPACITÉS CONSEIL DES RURAL OCB (SUITE) DU ET OS 4.3 Améliorer les conditions des groupes cibles (femmes et jeunes) Amélioration de la santé maternelle Facilitation de l'accès au crédit Aménagement des périmètres maraîchers Construction d'un foyer de la femme à Loul Sessène ou Boyard Renouvellement et redynamisation du comité de gestion du foyer des jeunes Construction de 02 foyers des jeunes modernes à Boyard et à Loul Sessène Construction d'un terrain de foot multifonctionnel à Loul Sessène Terrassement des autres terrains de foot Formation, accompagnement et appui (institutionnel, technique et financier) aux OP, groupements villageois, GIE, CG, GPF, APE, ASC, CS Redynamisation des APE OS 4.4 Renforcer les Redynamisation des comités de santé capacités des OCB Remplacement des comités de gestion des forages par des ASUFOR Appui à la mise en place des comités de gestion des infrastructures nouvellement créées Mise en place d'un cadre de concertation des agriculteurs (CLCOP) Redynamisation de la maison des éleveurs Regroupement des artisans par corps de métier Mise en place d'une fédération des artisans Former et recycler les artisans 77 AXES OBJECTIFS/STRASTRATÉGIQUES TÉGIES 5. DÉSENCLAVEMENT DE LA COMMUNAUTÉ RURALE ACTIONS OS 5.1 Améliorer les Aménagement de pistes de production : voies de commu- axe Loul Sessène – Diouroup : 12 km (en nication cours) - axe Boyard – Ndiodiome – CR Nguéniène : 10 km (en cours) - axe Loul Sessène – Boyard Ndiodiome : 08 km - axe Boyard Ndiodiome – Ndiagamba – Ngohé : 08 km - axe Boyard Ndiodiome – Ndiol Khokhane – Samba Dia : 07 km OS 5.2 Améliorer les Extension des réseaux téléphoniques fixes et cellulaires réseaux de télécomAmélioration de la couverture radiophonique et audiomunications visuelle Réduction de la facture numérique 78 4.3.5 Programme prioritaire d’investissement 2005-2010 TABLEAU N° 18 – PROGRAMME PRIORITAIRE D’INVESTISSEMENT 2005-2010 ACTIONS COUTS ESTIMATIFS PERIODE D’EXECUTION 2005 2006 2007 2008 2009 2010 Commerce Construction de 12 souks 13 200 000 F ACTEURS/RESPONSABLES Commission économique et financière, comité de gestion marché, CPD, CZD, AGETIP, Entrepreneur X PCR Transport Construction d’une gare 34 800 000 F routière (100 m + 63 m) x 2 = 326 m Président commission finance, comité de gestion gare routière, CPD, CZD, AGETIP, Entrepreneur X PCR Elevage Redélimitation des zones de parcours et des aires de pâturages 2 000 000 F X Construction d’un abreuvoir à Sanghaïe (20 m) 5 000 000 F X Construction d’un abreuvoir à Sagne (20 m) 5 000 000 F X Président commission environnement, association des éleveurs, comité de gestion abreuvoirs, CPD, CZD, AGETIP, Entrepreneur PCR Santé Construction de 06 cases de santé - Sanghaïe - Ndoffane Bouré 7 000 000 F X Président commission santé, comité de santé, ICP, CPD, CZD, AGETIP, Entrepreneur - Niondoune 7 000 000 F X PCR - Mbafaye 7 000 000 F X - Godaguène 7 000 000 F X - Même 7 000 000 F X 7 000 000 F X 79 ACTIONS COUTS ESTIMATIFS PERIODE D’EXECUTION 2005 2006 2007 2008 2009 2010 Hydraulique Adductions d’eau potable - - Mboltogne (forage de 12 000 000 F Ngalgui, Diaraf, Patar : 02 km) 12 000 000 F Sagne Folo (forage de Sorokh : 02 km) Nguess (forage de Mbam : 6 000 000 F 01 km) X X ACTEURS/RESPONSABLES Président commission hydraulique, ASUFOR, CPD, CZD, AGETIP, Entrepreneur, Service Régional Hydraulique PCR X Equipement forage de Sagne - Moteur 8 000 000 F X - Pompe 5 000 000 F X 5 000 000 F X Réfection du château d’eau de Niakhar 80 ACTIONS COUTS ESTIMATIFS PERIODE D’EXECUTION 2005 2006 2007 2008 2009 2010 ACTEURS/RESPONSABLES Education Construction d’un centre d’accueil 33 000 000 F au Lycée Construction d’un bloc de 03 salles 12 000 000 F de classe au Lycée Construction de 12 salles de classe - Ndoss Mbadiock (1) - Sorokh (1 + 1) - Mboudaye (1) - Mbane (1 + 1) - Yenguélé (1 + 1) - Niondoune (1) - Ndiémou (1) - Sanghaïe (1) - Sagne (1) 4 500 000 F 9 000 000 F 4 500 000 F 9 000 000 F 9 000 000 F 4 500 000 F 4 500 000 F 4 500 000 F 4 500 000 F X X X X X X X X X X X Président commission éducation, APE, Directeurs, Proviseur, CPD, CZD, AGETIP, Entrepreneurs X X X Construction de murs de clôture dans 05 écoles. Périmètre de 400 m – coût : 30 000 F/m = 12 million par école PCR - Mbane 12 000 000 F X - Niakhar 2 12 000 000 F X - Mbafaye 12 000 000 F X - Sanghaïe 12 000 000 F X - Yenguélé 12 000 000 F X Construction latrines scolaires (03 box à 02 latrines) - Yenguélé - Poukham - Mbafaye 1 000 000 F 1 000 000 F 1 000 000 F X X X Jeunesse Construction d’un foyer des jeunes 30 000 000 F X Clôture du terrain de foot (150 m 18 000 000 F x4) = 600 m soit 30 000 F par m X Président commission jeunesse, association des jeunes, comité de gestion foyer, CPD, CZD, AGETIP, Entrepreneur PCR 81 4.3.2 Programme Prioritaire d’Actions (PPA) 2005-2010 AXE STRATEGIQUE N° 1 : ACCES AUX SERVICES SOCIAUX DE BASE OBJECTIFS / ACTIONS MONTANTS PERIODE D’EXECUTION 2005 2006 2007 2008 2009 2010 ACTEURS/RESPONSABLES OS1.1 : Faciliter l’accès à l’eau potable (Hydraulique) Transport d’eau potable : Thiès, PM/Etat/PSE Ndiosmone, Palmarin Construction d’un château d’eau de 200 m3 sur 15 m de hauteur au forage de Loul Sessène PM Installation d’un dessaleur au forage PM de Loul Sessène Adduction d’eau potable (extension (RAEP) à partir du forage de Loul Sessène : - Loul Sessène – Loul Ndiodione : 03 km - Loul Ndiodione – Loul Ndoudour : 03 km - Loul Sessène – Dack : 03 km - Loul Sessène – Nguessine : 01,5 km - Sing Nguessine – Ndoff : 01,5 km - Sing Nguessine – Sakhor : 09 km Adduction d’eau potable à partir du forage de Boyard : - Boyard Ndiodiome – Ndiagamba : 04 km - Ndiagamba – Nobandane : 06 km - Ndiagamba – Pombane : 03 km - Nobandane – Foua Mbégnard : 03 km X PM Président commission domaniale, président coopération décentralisée, ASUFOR, CPD, CZD, AGETIP, Entrepreneur, service régional de l’hydraulique, Etat PCR PM Adduction d’eau dans les écoles à PM partir des villages d’implantation Renouvellement équipement PM (moteur + pompe) des forages de Pombane et Nobandane 82 OBJECTIFS / ACTIONS MONTANTS PERIODE D’EXECUTION 2005 2006 2007 2008 2009 2010 ACTEURS/RESPONSABLES OS1.2 : Améliorer les conditions d’études (Education) Construction de 16 classes dans les PM écoles primaires suivantes : - Loul Sessène : 02 - Loul Ndoudour : 01 - Sing Nguessine : 01 - Sakhor : 02 - Ndiagamba : 02 - Pombane : 03 - Ndiol Khakhane : 01 - Foua Mbégnard : 04 Construction de 06 classes de classe au CEM : - 01 bloc de 03 salles en 1ère 12 000 000 F année - 01 bloc de 03 salles/appui PM partenaire Construction de murs de clôture de 280 m de périmètre aux écoles de : - Loul Ndoudour - Sing Nguessine - Sakhor PM - Ndiol Khokhane - Ndiagamba - Ndiol Mangane - Nobandane - Pombane - Foua Mbégnard Construction d’un bloc administratif 10 000 000 F au CEM Président commission éducation, jeunesse et sport, APE, Directeurs, comité de gestion du CEM, Principal du CEM, CPD, CZD, AGETIP, Entrepreneurs X PCR X Construction de 05 latrines à 02 box aux écoles de : - Ndiagamba 1 000 000 F X - Boyard Ndiodiome 1 000 000 F X - Sing Guessine 1 000 000 F X - Ndiol Mangane 1 000 000 F X - Sakhor 1 000 000 F X Construction de 03 latrines à 02 box au CEM 3 000 000 F X 83 OBJECTIFS / ACTIONS MONTANTS OS1.3 : Améliorer la couverture sanitaire de la CR (Santé) Construction de 03 postes de santé à: - Boyard Ndiodiome - Ndiagamba - Loul Sessène Construction de 03 cases de santé à : - Foua Mbégnard - Loul Ndoudour - Sing Nguessine Dotation de moyens d’évacuation 43 000 000 F 43 000 000 F 43 000 000 F 7 000 000 F 7 000 000 F 7 000 000 F PM X X X Affectation d’infirmiers PM X Formation du personnel auxiliaire PM des santé (matrones, ASC, ARC, …) Intensification de la prévention - Campagnes de chloroquinisation en période hivernale, surtout pour les femmes PM enceintes et les enfants - facilitation de l’accès aux moustiquaires imprégnés - sensibilisation pour le traitement des eaux avant consommation et une meilleure conservation des aliments Lutte contre l’insalubrité : - organisation de la collecte et du traitement des ordures - appui des services de l’ONAS (Office National de PM l’Assainissement) pour la réalisation de latrines et fosses septiques réglementaires et à moindre coût - Sensibilisation des populations sur les effets du non respect des conditions d’hygiène et de salubrité OS1.4 : Densifier l’électrification de la CR (Electricité) Extension du réseau électrique PM Facilitation des conditions d’accès PM PERIODE D’EXECUTION 2005 2006 2007 2008 2009 2010 ACTEURS/RESPONSABLES X X X X X X Président commission santé, comités de santé, ICP, District, CPD, CZD, AGETIP, Entrepreneurs PCR Président commission domaniale, Sénélec, Etat, CPD, CZD PCR 84 AXE STRATEGIQUE N° 2 : GESTION DURABLE DES RESSOURCES NATURELLES ET PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT OBJECTIFS / ACTIONS MONTANTS PERIODE D’EXECUTION 2005 2006 2007 2008 2009 2010 ACTEURS/RESPONSABLES OS 2.1 : Aménager les vallées Réhabilitation de 02 anciennes 30 000 000 F digues à Boyard X Réhabilitation de 02 anciennes 40 000 000 F digues à Mimiw X Construction d’une nouvelle digue 20 000 000 F à Mimiw X Etude de faisabilité digue de PM – PBA Oyèwe X Construction d’une digue à 17 000 000 F Ndiassane (axe Loul – Diouroup) X Identification et construction de 02 PM/Réalisateur X autres digues dans la vallée de piste Loul-DiouBoyard roup Etudes/Réalisation d’une digue sur le bras principal de la vallée de Boyard Président commission environnement, association des éleveurs, association des agriculteurs, CPD, CZD, PBA, AGETIP, autres partenaires, Entrepreneurs PCR Promotion de l’agro-foresterie et de l’agro-pastoralisme OS 2.2 : Lutter déforestation contre la Vulgarisation des autres sources PM d’énergie et combustibles Création de bois individuels, PM villageois et communautaires Reboisement avec des espèces PM adaptées Réglementation de l’exploitation PM du bois d’œuvre et de service Lutte contre l’élagage abusif et la PM surexploitation des plantes médicinales Lutte contre les feux de brousse Président commission environnement, GPF artisans, éleveurs populations, CERP, CPD, CZD, PBA, comité villageois de surveillance PCR PM 85 OBJECTIFS / ACTIONS MONTANTS PERIODE D’EXECUTION 2005 2006 2007 2008 2009 2010 ACTEURS/RESPONSABLES OS 2.3 : Organiser la gestion des ressources naturelles et de l’environnement Création et matérialisation des PM aires mises en défens Consolidation des aires protégées PM existantes Equipement des comités villageois PM de surveillance de l’environnement Elaboration de modèles concertés PM de gestion des ressources naturelles et de l’environnement (conventions locales communautaires) Président commission environnement, comité villageois de surveillance, chefs de village, population, eaux et forêts, CERP, CPD, CZD, PBA PCR Protection des espèces végétales et PM fauniques en voie de disparition Réintroduction des espèces PM végétales et fauniques disparues 86 AXE STRATEGIQUE N° 3 : AUGMENTATION DES RENDEMENTS DE L’AGRICULTURE ET DE L’ELEVAGE OBJECTIFS / ACTIONS MONTANTS PERIODE D’EXECUTION 2005 2006 2007 2008 2009 2010 ACTEURS/RESPONSABLES OS 3.1 : Intensifier l’agriculture Mise en place d’une organisation PM des agriculteurs (CLCOP) Exploitation de nouvelles variétés PM à cycle court et à hauts rendements Formation aux techniques de conservation des produits agricoles Sensibilisation et formation sur PM l’utilisation de la fumure organique Facilitation de l’accès aux facteurs PM de production (terres, matériel, intrants, …) Défense et Restauration des Sols PM (DRS) dans les zones de tannes de Loul (aménagement de la vallée de Oyèwe) Conservation des Eaux et des Sols PM (CES) avec l’aménagement de la vallée de Boyard, l’embocagement des champs et le désensablement des mares Construction stockage de Aménagement prodution de magasins de PM pistes de PM Président commission environnement, président commission domaniale, agriculteurs, ANCAR, CERP, PBA, CPD, CZD PCR Diversification et association de PM cultures Intensification de la régénération PM naturelle assistée des jeunes pousses de Kadd et dimb dans les champs OS 3.2 : l’élevage Intensification Sédentarisation du cheptel Renforcement de agriculture/élevage de PM l’intégration PM Formation des agropasteurs sur les PM techniques de cultures fourragères Appui à l’embouche bovine PM/PAPEL Président commission domaniale, éleveurs, PAPEL, CERP, agent d’élevage, CPD, CZD PCR 87 OBJECTIFS / ACTIONS MONTANTS PERIODE D’EXECUTION 2005 2006 2007 2008 2009 2010 ACTEURS/RESPONSABLES Sensibilisation sur la nécessité du PM/PAPEL déstockage des troupeaux Intensification de l’insémination PM/Etat/PAPEL artificielle renforcement de la couverture PM/PAPEL prophylactique Redélimitation des couloirs PM d’accès et des aires de pâturages Intensification de la lutte contre le PM vol de bétail Construction de vaccination à : 03 parcs Président commission domaniale, éleveurs, PAPEL, CERP, agent d’élevage, CPD, CZD à - Foua Mbégnard 2 000 000 F X - Ndiol Khokhane 2 000 000 F X - Boyard Tock 2 000 000 F X PCR Construction d’abreuvoirs à : - Loul Sessène 2 000 000 F X - Nobadane 2 000 000 F X Construction du bureau de l’agent 1 000 000 F vétérinaire X 88 AXE STRATEGIQUE N° 4 : RENFORCEMENT DES CAPACITES DU CR ET DES OCB OBJECTIFS / ACTIONS OS 4.1 : Renforcement capacités des élus locaux MONTANTS PERIODE D’EXECUTION 2005 2006 2007 2008 2009 2010 ACTEURS/RESPONSABLES des Formation des élus sur les thèmes : - rôle du conseiller X - budget et fiscalité locale X - gestion des terres domaine national - Redynamisation des commissions techniques du CR du Conseillers PBA, CERP, PBA, CPD, CZD X Elaboration de plans annuels de formation X PCR X X X X X Redynamisation des commissions PM techniques du CR OS 4.2 : Améliorer les ressources du CR (financières et matérielles) Recensement de toutes potentialités fiscales de la CR les X Mobilisation de toutes les ressources financières autres que la taxe rurale X Construction de 12 souks sur la 13 200 000 F route principale X Construction d’une communautaire X maison 30 000 000 F Président commission finances, comité de gestion souks, CPD, CZD, AGETIP, Entrepreneurs, Président commission domaniale PCR OS 4.3 : Améliorer les conditions des groupes cibles (femmes et jeunes) Formation, accompagnement et PM appui (institutionnel, technique et financier) aux femmes et aux jeunes Multiplication des moulins à mil PM Vulgarisation des foyers améliorés PM et du gaz butane Amélioration maternelle de la santé PM Facilitation de l’accès au crédit Président commission jeunesse, président commission finances, GPF, ASC, président commission domaniale, CERP, CPD, CZD, AGETIP, Entrepreneurs, autres partenaires PM 89 OBJECTIFS / ACTIONS Aménagement maraîchers de MONTANTS PERIODE D’EXECUTION 2005 2006 2007 2008 2009 2010 ACTEURS/RESPONSABLES périmètres PM Construction d’un foyer de la PM femme à Boyard Ndiodiome Redynamisation et renouvellement PM du comité de gestion du foyer des jeunes Construction de 02 foyers des jeunes à : - Boyard Ndiodiome 30 000 000 F - Loul Sessène PM X Construction d’un terrain de foot 12 000 000 F multifonctionnel à Loul Sessène Terrassement des autres terrains de foot de la CR 2 000 000 F X Président commission jeunesse, président commission finances, GPF, ASC, président commission domaniale, CERP, CPD, CZD, AGETIP, Entrepreneurs, autres partenaires X OS 4.4 : Renforcer les capacités des OCB Formation, accompagnement et PM appui (institutionnel, technique et financier) aux OP, groupements villageois, GIE, CG, GPF, APE, ASC, CS, … Redynamisation des APE PM Redynamisation des CS PM Remplacement des comités de PM gestion des forages par des ASUFOR Appui à la mise en place des PM comités de gestion des infrastructures nouvellement créées Président commission finance, OCB, CERP, PBA, autres partenaires, CPD, CZD PCR Redynamisation de la maison des PM éleveurs Regroupement des artisans par PM corps de métiers Mise en place d’une fédération des PM artisans 90 AXE STRATEGIQUE N° 5 : DESENCLAVEMENT DE LA CR OBJECTIFS / ACTIONS MONTANTS PERIODE D’EXECUTION 2005 2006 2007 2008 2009 2010 ACTEURS/RESPONSABLES OS 5.1 : Améliorer les voies de communications Aménagement production : des pistes de - axe Loul Sessène – CR PM Diouroup : 12 km (en cours) - axe Boyard Ndiodiome – CR PM Nguéniène : 10 km (en cours) - axe Loul Sessène – Khabane 42 000 000 F – Sakhor : 13 km - axe Loul Sessène – Boyard PM Ndiodiome : 08 km - axe Boyard Ndiodiome – PM Ndiagamba – Ngohé : 08 km - axe Boyard Ndiodiome – Ndio Khokhane – Samba PM Dia : 07 km OS 5.2 : Améliorer les réseaux de télécommunications Extension des réseaux téléphoni- PM ques et cellulaires Amélioration de la couverture PM radiophonique Réduction de la facture numérique PM X X X Président commission domaniale, Etat, autres partenaires, CPD, CZD, TP, AGETIP, Entrepreneurs PCR Président commission domaniale, Etat, Sonatel, RTS, autres opérateurs, CPD, CZD PCR 91 4.3.3 Plan Prioritaire d’Actions (PPA) 2005-2007 TABLEAU N°…… PLAN PRIORITAIRE D’ACTIONS 2005-2007 AXE STRATEGIQUE N° 1 : ACCES AUX SERVICES SOCIAUX DE BASE OBJECTIFS / ACTIONS MONTANTS PERIODE D’EXECUTION 2005 2006 OS 1.1 : Faciliter l’accès à l’eau potable Transport d’eau potable : Thiès, Ndiosmone, PM/Etat/PSE Palmarin X Raccordement de tous les villages de la CR au réseau Ndiosmone, Palmarin X ACTEURS/RESPONSABLES 2007 Président commission domaniale, ASUFOR, CPD, CZD, Service régional de l’hydraulique, Etat PCR OS 1.2 : Améliorer les conditions d’études Construction d’un bloc 03 salles de classe au 12 000 000 F CEM Construction d’un bloc administratif au 10 000 000 F CEM Construction de 05 latrines à 02 box aux écoles de : - Ndiagamba 1 000 000 F - Boyard Ndiodiome 1 000 000 F - Sing Nguessine 1 000 000 F - Ndiol Mangane 1 000 000 F - Sakhor 1 000 000 F OS 1.3 : Améliorer la couverture sanitaire de la CR X X X X X X X Construction d’un poste de santé à Boyard 43 000 000 F Ndiodiome Construction de 03 cases de santé à : - Foua Mbégnard - Loul Ndoudour - Sing Nguessine Affectation d’un infirmier au Poste de santé de Boyard Ndiodiome 7 000 000 F 7 000 000 F 7 000 000 F PM Intensification de la prévention PM Lutte contre l’insalubrité PM OS 1.4 : Densifier l’électrification de la CR Extension du réseau électrique Facilitation l’électricité des conditions d’accès à PCR X X X X X Formation du personnel auxiliaire de santé Président commission éducation, APE, Directeurs, CG du CEM, Principal du CEM, CPD, CZD, AGETIP, Entrepreneurs X Président commission santé, comité de santé, ICP, District, CPD, CZD, AGETIP, Entrepreneurs PCR Président commission domaniale, ASUFOR, CPD, CZD, Service régional de l’hydraulique, Etat PCR 92 AXE STRATEGIQUE N° 2 : GESTION DURABLE DES RESSOURCES NATURELLES ET PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT OBJECTIFS / ACTIONS MONTANTS PERIODE D’EXECUTION 2005 2006 ACTEURS/RESPONSABLES 2007 OS 2.1 : Aménager les vallées Réhabilitation de 02 anciennes digues à 30 000 000 F Boyard X Réhabilitation de 02 anciennes digues à 40 000 000 F Mimiw X Construction d’une nouvelle digue à Mimiw 20 000 000 F X Etude de faisabilité digue de Oyèwe PM – PBA X Construction d’une digue à Oyèwe 17 000 000 F X Construction d’une digue à Ndiosmone(axe PM/Réalisateur X Loul – Diouroup) piste Loul-Diouroup Etudes/Réalisation d’une digue sur le bras 50 000 000 F principal de la vallée de Boyard Président commission environnement, président commission domaniale, éleveurs, agriculteurs, CPD, CZD, PBA, AGETIP, autres partenaires, Entrepreneurs X PCR Promotion de l’agro-foresterie et de l’agro- PM pastoralisme OS 2.2 : Lutter contre la déforestation Vulgarisation des autres sources d’énergie et combustibles Création de bois individuels, villageois et communautaires Reboisement avec des espèces adaptées Réglementation de l’exploitation du bois d’œuvre et de service Lutte contre l’élagage abusif et la surexploitation des plantes médicinales Lutte contre les feux de brousse OS 2.3 : Organiser la gestion des ressources naturelles et de l’environnement Création et matérialisation des aires mises en défens Consolidation des aires protégées existantes Elaboration de modèles concertés de gestion des ressources naturelles et de l’environnement (conventions locales communautaires) Protection des espèces végétales et fauniques en voie de disparition PM PM Président commission environnement, président commission domaniale, GPF, artisans, éleveurs, populations, CERP, CPD, CZD, Comités villageois de surveillance PM PCR PM PM PM PM PM PM PM Président commission environnement, comité villageois de surveillance, chefs de village, population, Eaux et Forêts, CERP, CPD, CZD, PBA PCR 93 AXE STRATEGIQUE N° 3 : AUGMENTATION DES RENDEMENTS DE L’AGRICULTURE ET DE L’ELEVAGE OBJECTIFS / ACTIONS MONTANTS PERIODE D’EXECUTION 2005 2006 ACTEURS/RESPONSABLES 2007 OS 3.1 : Intensifier l’agriculture Mise en place d’une CLCOP PM Exploitation de nouvelles variétés à cycle PM court et à hauts rendements Formation aux techniques de conservation des produits agricoles Sensibilisation et formation sur l’utilisation PM de la fumure organique Président commission environnement, président commission domaniale, agriculteurs, ANCAR, CERP, PBA, CPD, CZD PCR Facilitation de l’accès aux facteurs de PM production (terres, matériel, intrants, …) Défense et Restauration des Sols (DRS) PM Conservation des Eaux et des Sols (CES) PM Diversification et association de cultures PM Intensification de la régénération naturelle PM assistée des jeunes pousses de Kadd et dimb dans les champs OS 3.2 : Intensification de l’élevage Sédentarisation du cheptel PM Renforcement de l’intégration agriculture/- PM élevage Formation des agriculteurs sur les techniques PM/PAPEL de cultures fourragères Appui à l’embouche bovine PAPEL Sensibilisation sur la nécessité du déstockage PAPEL des troupeaux Intensification de l’insémination artificielle Etat/PAPEL Président commission domaniale, éleveurs, PAPEL, CERP, agent d’élevage, CPD, CZD PCR renforcement de la couverture prophylac- Etat/PAPEL tique Redélimitation des couloirs d’accès et des PM aires de pâturages Intensification de la lutte contre le vol de PM bétail 94 AXE STRATEGIQUE N° 4 : RENFORCEMENT DES CAPACITES DU CR ET DES OCB OBJECTIFS / ACTIONS MONTANTS PERIODE D’EXECUTION 2005 2006 ACTEURS/RESPONSABLES 2007 OS 4.1 : Renforcement des capacités des élus locaux Formation des élus sur les thèmes : - rôle du conseiller - budget et fiscalité locale - gestion des terres du domaine national Elaboration de plans annuels de formation Conseiller, PBA, CERP, CPD, CZD, sous-préfet X X X X X X PCR Redynamisation des commissions techniques PM du CR OS 4.2 : Améliorer les ressources du CR (financières et matérielles) Recensement de toutes les potentialités fiscales de la CR X Mobilisation de toutes les ressources financières autres que la taxe rurale X Construction de 12 souks sur la route 13 200 000 F principale X Construction d’une maison communautaire X 30 000 000 F Président commission finance, comité de gestion des souks, CPD, CZD, AGETIP, Entrepreneurs, président commission domaniale PCR OS 4.3 : Améliorer les conditions des groupes cibles (femmes et jeunes) Formation, accompagnement et appui PM (institutionnel, technique et financier) aux femmes et aux jeunes Multiplication des moulins à mil Président commission jeunesse, président commission finances, GPF, ASC, président commission domaniale, CERP, CPD, CZD, AGETIP, Entrepreneurs, autres partenaires PM Vulgarisation des foyers améliorés et du gaz PM butane Facilitation de l’accès au crédit PM Aménagement de périmètres maraîchers PM Redynamisation et renouvellement du comité PM de gestion du foyer des jeunes Terrassement des autres terrains de foot de la CR 2 000 000 F PCR X 95 OBJECTIFS / ACTIONS MONTANTS PERIODE D’EXECUTION 2005 2006 ACTEURS/RESPONSABLES 2007 OS 4.4 : Renforcer les capacités des OCB Formation, accompagnement et appui PM (institutionnel, technique et financier) aux OP, groupements villageois, GIE, CG, GPF, APE, ASC, CS, … Redynamisation des APE PM Redynamisation des CS PM Appui à la mise en place des comités de PM gestion des infrastructures nouvelles Redynamisation de la maison des éleveurs Président commission finances, OCB, CERP, PBA, autres partenaires, CPD, CZD PCR PM Regroupement des artisans par corps de PM métiers Mise en place d’une fédération des artisans PM 96 AXE STRATEGIQUE N° 5 : DESENCLAVEMENT DE LA CR OBJECTIFS / ACTIONS MONTANTS PERIODE D’EXECUTION 2005 OS 5.1 : Améliorer communications les voies 2006 ACTEURS/RESPONSABLES 2007 de Aménagement des pistes de production : - axe Loul Sessène – CR Diouroup : 12 km (en cours) PM - axe Boyard Ndiodiome – Nguéniène : 10 km (en cours) - axe Loul Sessène – Khabane – Sakhor : 42 000 000 F 13 km axe Loul Sessène – Boyard PM Ndiodiome : 08 km axe Boyard Ndiodiome – Ndiagamba – PM Ngohé : 08 km axe Boyard Ndiodiome – Ndio PM Khokhane – Samba Dia : 07 km - OS 5.2 : Améliorer télécommunications les réseaux CR PM X X Président commission finances, OCB, CERP, PBA, autres partenaires, CPD, CZD PCR de Extension des réseaux téléphoniques et PM cellulaires Amélioration de la couverture radiophonique PM et audiovisuelle Réduction de la facture numérique X PM Président commission domaniale, Etat, SONATEL, RTS, autres opérateurs, CPD, CZD PCR 97 4.3.4 Plan Prioritaire D’Actions Annuels (PPAA) TABLEAU N° ….. : PLAN PRIORITAIRE D’ACTIONS ANNUELS (PPAA) 2005 AXE STRATEGIQUE N°1 : ACCUS AUX SERVICES SOCIAUX DE BASE OBJECTIFS / ACTIONS MONTANTS PERIODE D’EXECUTION J F M A M J J A S O N D OS1.1 : Faciliter l’accès à l’eau potable Transport d’eau potable : Thiès, PM – Etat/PSE Ndiosmone, Palmarin X ACTEURS/RESPONSABLES Président commission domaniale, CPD, CZD, service régionale de l’hydraulique, Etat PCR OS1.2 : Améliorer les conditions d’études Construction de 03 salles de 12 000 000 F classes au CEM Construction d’un administratif au CEM X bloc 10 000 000 F OS1.3 : Améliorer couverture sanitaire de la Président commission éducation, APE, CG CEM, Principal du CEM, CPD, CZD, AGETIP, Entrepreneurs X PCR la Construction de 03 cases de santé à : 7 000 000 F - Foua Mbégnard 7 000 000 F - Loul Ndoudour - Sing Nguessine 7 000 000 F Formation du personnel PM auxiliaire des santé (matrones, ASC, ARC, …) Intensification de la prévention PM Lutte contre l’insalubrité PM OS1.4 : Densifier l’électrification de la CR Extension du réseau électrique Facilitation des conditions d’accès à l’électricité Président commission santé, CS, ICP, District, CPD, CZD, AGETIP, Entrepren. X X X X PCR X X X Président commission domaniale, Sénélec, Etat, CPD, CZD X PCR 98 AXE STRATEGIQUE N° 2 : GESTION DURABLE DES RESSOURCES NATURELLES ET PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT OBJECTIFS / ACTIONS MONTANTS PERIODE D’EXECUTION J F M A M J J A S O N D ACTEURS/RESPONSABLES OS 2.1 : Aménager les vallées Réhabilitation de 02 anciennes 30 000 000 F digues à Boyard X Réhabilitation de 02 anciennes 40 000 000 F digues à Mimiw Construction d’une digue à Mimiw Construction Oyèwe d’une X nouvelle 20 000 000 F Etude de faisabilité digue de PM – PBA Oyèwe digue Président commission environnement, éleveurs, agriculteurs, CPD, CZD, PBA, AGETIP, autres partenaires, Entrepreneurs X X PCR à 17 000 000 F X OS 2.2 : Lutter contre la déforestation Vulgarisation des autres sources PM d’énergie et combustibles X Reboisement avec des espèces PM adaptées Réglementation de l’exploitation PM du bois d’œuvre et de service X X OS 2.3 : Organiser la gestion des ressources naturelles et de l’environnement Elaboration de modèles con- PM certés de gestion l’environnement (conventions locales communautaires) X Protection des espèces végétales PM et fauniques en voie de disparition X Création et matérialisation des PM aires mises en défens X Président commission environnement, GPF artisans, éleveurs populations, CERP, CPD, CZD, PBA, comité villageois de surveillance PCR Président commission environnement, comité villageois de surveillance, chefs de village, population, eaux et forêts, CERP, CPD, CZD, PBA 99 AXE STRATEGIQUE N° 3 : AUGMENTATION DES RENDEMENTS DE L’AGRICULTURE ET DE L’ELEVAGE OBJECTIFS / ACTIONS MONTANTS PERIODE D’EXECUTION J F M A M J J A S O N D ACTEURS/RESPONSABLES OS 3.1 : Intensifier l’agriculture Mise en place d’une organisation PM des agriculteurs (CLCOP) X Exploitation de nouvelles variétés PM à cycle court et à hauts rendements X Diversification et association des cultures X Sensibilisation et formation sur PM l’utilisation de la fumure organique X Président commission environnement, président commission domaniale, agriculteurs, ANCAR, CERP, PBA, CPD, CZD PCR Facilitation de l’accès aux facteurs PM de production X OS 3.2 : Intensifier l’élevage Renforcement de la couverture PM prophylactique F Redélimitation des couloirs PM d’accès et des aires de pâturages F Appui à l’embouche bovine PM/PAPEL Formation des agropasteurs sur les PM techniques de cultures fourragères X X Président commission domaniale, éleveurs, PAPEL, CERP, agent d’élevage, CPD, CZD PCR 100 AXE STRATEGIQUE N° 4 : RENFORCEMENT DES CAPACITES DU CR ET DES OCB OBJECTIFS / ACTIONS OS 4.1 : Renforcement capacités des élus locaux MONTANTS PERIODE D’EXECUTION J F M A M J J A S O N D ACTEURS/RESPONSABLES des Conseillers CERP, PBA, CZD Elaboration du plan annuel de formation Redynamisation des commissions PM techniques du CR PBA, CPD, PCR Formation des élus OS 4.2 : Améliorer les ressources du CR (financières et matérielles) Recensement de toutes potentialités fiscales de la CR les Mobilisation de toutes les ressources financières autres que la taxe rurale Construction de 12 souks sur la 13 200 000 F voie principale Construction d’une communautaire Président commission finances, comité de gestion souks, CPD, CZD, AGETIP, Entrepreneurs, Président commission domaniale PCR maison 30 000 000 F OS 4.3 : Améliorer les conditions des groupes cibles Formation, accompagnement et PM appui aux femmes et aux jeunes Vulgarisation des foyers améliorés PM et du gaz butane Redynamisation et renouvellement PM de foyer des jeunes Président commission jeunesse, président commission finances, GPF, ASC, président commission domaniale, CERP, CPD, CZD, AGETIP, Entrepreneurs, autres partenaires OS 4.4 : Renforcer les capacités des OCB Formation, accompagnement et PM appui aux OP, groupements villageois, GIE, CG, GPF, APE, ASC, CS, … Redynamisation des APE PM Redynamisation des CS PM Redynamisation de la maison des PM éleveurs Président commission finance, OCB, CERP, PBA, autres partenaires, CPD, CZD PCR Regroupement des artisans par PM corps de métiers 101 AXE STRATEGIQUE N° 5 : DESENCLAVEMENT DE LA CR ( revoir la structure du tableau , mois au lieu annéé ) OBJECTIFS / ACTIONS MONTANTS PERIODE D’EXECUTION 2005 2006 2007 2008 2009 2010 ACTEURS/RESPONSABLES OS 5.1 : Améliorer les voies de communications Aménagement production : des pistes de - axe Loul Sessène – CR PM Diouroup : 12 km (en cours) - axe Boyard Ndiodiome – CR PM Nguéniène : 10 km (en cours) - axe Loul Sessène – Khabane 42 000 000 F : 03 km OS 5.2 : Améliorer les réseaux de télécommunications Extension des réseaux téléphoni- PM ques et cellulaires Réduction de la facture numérique PM X X X Président commission domaniale, Etat, autres partenaires, CPD, CZD, TP, AGETIP, Entrepreneurs PCR Président commission domaniale, Etat, Sonatel, RTS, autres opérateurs, CPD, CZD PCR 102 4.3.5 Programme d’investissement 2005-2010 ( pas nécessaire ) TABLEAU N° ….. – PROGRAMME PRIORITAIRE D’INVESTISSEMENT 2005-2010 ACTIONS COUTS ESTIMATIFS PERIODE D’EXECUTION 2005 2006 2007 2008 2009 2010 ACTEURS/RESPONSABLES Education Construction d’un bloc de 03 salles 12 000 000 F de classe au CEM X Construction d’un bloc adminis- 10 000 000 F tratif au CEM X Président commission éducation, APE, Directeurs, Proviseur, CPD, CZD, AGETIP, Entrepreneurs Construction de 05 latrines scolaires à 02 box aux écoles de : Ndiagamba 1 000 000 F - Boyard Ndiodiome 1 000 000 F - Sing Nguessine 1 000 000 F - Ndiol Mangane - Sakhor - Construction de 03 latrines à 02 box au CEM X X X X X X 1 000 000 F 1 000 000 F PCR 3 000 000 F X Santé Construction de 03 postes de santé : - Boyard Ndiodiome 43 000 000 F 43 000 000 F - Ndiagamba 43 000 000 F - Loul Sessène X X X Construction de 03 cases de santé - Foua Mbégnard Loul Ndoudour Sing Nguessine 7 000 000 F 7 000 000 F 7 000 000 F X X X Réhabilitation des 02 anciennes 30 000 000 F digues à Boyard X Réhabilitation de 02 anciennes 40 000 000 F digues à Mimiw X Construction d’une nouvelle digue 20 000 000 F à Mimiw X Construction d’une digue à Oyèwe 17 000 000 F X Président commission santé, comité de santé, ICP, CPD, CZD, AGETIP, Entrepreneur PCR Président commission environnement, éleveurs, agriculteurs, CPD, CZD, PBA, AGETIP, autres partenaires, Entrepreneur Vallées Construction d’une digue sur le 50 000 000 F bras principal de la vallée PCR X 103 ACTIONS COUTS ESTIMATIFS PERIODE D’EXECUTION 2005 2006 2007 2008 2009 2010 ACTEURS/RESPONSABLES Elevage Construction de 03 parcs à vaccination à - Foua Mbégnard 2 000 000 F X - Ndiol Khokhane 2 000 000 F X - Boyard Tock 2 000 000 F X Président commission domaniale, éleveurs, PAPEL, CERP, agent élevage, CPD, CZD, AGETIP, Entrepreneur Construction de 02 abreuvoirs à : - Loul Sessène 2 000 000 F X - Nobandane 2 000 000 F X Construction du l’agent vétérinaire bureau de 1 000 000 F PCR X Conseil rural Construction d’une communautaire maison 30 000 000 F X Construction de 12 soucks sur la 13 200 000 F voie principale à Loul Sessène X Président commission finances, CG souks, CPD, CZD, AGETIP, Entrepreneur, président commission domaniale PCR Jeunesse Construction d’un foyer jeunes à Boyard Ndiodiome des 30 000 000 F X Clôture du terrain de foot 18 000 000 F multifonctionnel à Loul Sessène Président commission jeunesse, président commission domaniale, CPD, CZD, AGETIP, Entrepreneur Terrassement des autres terrains de foot de la CR PCR Pistes de production Président commission domaniale, TP, AGETIP, Entrepreneurs PCR Aménagement d’une piste de production : Loul Sessène – Khabane : 03 km 42 000 000 F X 104 5. ASPECTS INSTITUTIONNELS DE LA MISE EN ŒUVRE DES PROJETS APPUYES PAR LE PBA Chaque projet d’investissement devra faire l’objet d’une requête de financement préparée par le Conseil Rural avec l’appui du Programme Bassin Arachidier (PBA) et de l’AGETIP. Les requêtes élaborées sont remises à l’ANCR (Association Nationale des Conseillers Ruraux) de Fatick ou à l’AGETIP qui se chargeront de les transmettre au comité d’octroi pour une approbation définitive. En ce qui concerne la réalisation des projets, la maîtrise d’ouvrage revient au Conseil Rural de Loul Sessène pour tout investissement dont le montant est inférieur ou égal à 20 000 000 F. Dans le cas contraire, elle est déléguée à l’AGETIP, mais toujours sous la supervision du Conseil Rural de Loul Sessène. 105 6. MECANISME DE SUIVI/EVALUATION 6.1 ENTRETIEN, MAINTENANCE ET FONCTIONNEMENT DES INFRASTRUCTURES ET EQUIPEMENT Ils seront à la charge des comités de gestion composés des usagers et acteurs des différents secteurs concernés. Ces comités de gestion mis sur pied par les populations avec l’appui des partenaires au développement et du CR auront pour missions de faire fonctionner les ouvrages de manière optimale afin d’en tirer le maximum de profit le plus longtemps possible et de manière transparente. Les Comités de Santé (CS), les Associations des Parents d’Elèves (APE), les Associations des Usagers du Forage (ASUFOR) sont aussi des comités de gestion. Pour être performants, les membres des comités de gestion doivent bénéficier de formations adaptées. Ils feront l’objet de contrôle périodique de la part de leurs mandataires. Un fonds d’entretien et de maintenance qui s’élève à 2 % de l’investissement sera annuellement versé par le Conseil Rural dans les comptes des comités de gestion afin d’assurer la pérennité des infrastructures. 6.2 SUIVI/EVALUATION INTERNE Le suivi-évaluation du PLD sera assuré, dans une approche concertée et participative, par le Comité de Pilotage du Développement (CPD). Cette structure est composée : - du Conseil Rural, - de la société civile : GPF, ASC, Comité de gestion, etc. - des chefs de villages, notables, etc. - des délégués des Comités Zonaux de Développement (CZD), - des animateurs communautaires - les techniciens du CERP sont aussi du CPD mais à titre de conseiller technique. Le CPD a pour objectif : - d’impliquer toutes les couches de la population dans la cogestion du projet du territoire, 106 - de créer un cadre de concertation entre les acteurs locaux et les partenaires au développement qui sera chargé d’appuyer le Conseil Rural dans la coordination des activités de développement à l’échelle communautaire. Le CPD a pour missions, entre autres : - de coordonner toutes les activités définies dans le PLD, - de veiller à la mise en œuvre des actions retenues dans le PPA, - d’évaluer régulièrement la mise en œuvre des actions définies dans le PPAA, - d’accompagner les structures de développement au niveau zonal (CZD) dans leurs missions, - de suivre le travail d’appui-conseil des animateurs communautaires afin d’identifier les dynamiques locales et les porteurs de projets, - de pérenniser le dialogue social entre les différentes familles d’acteurs, - d’accompagner les commissions techniques du CR dans l’exercice de leurs prérogatives. Pendant l’élaboration de ce PLD, il a été élu le 19 juin 2004 un bureau du CPD ainsi composé : TABLEAU N°…. – BUREAU DU COMITE DE PILOTAGE DU DEVELOPPEMENT (CPD) DE LOUL SESSENE Postes Prénoms et nom Village d’origine Président d’honneur Philippe Moundor Diour Loul Sessène (PCR) Président Antoine Marie Sarr Boyard Ndiodiome 1er vice président Mamadou Thiam Ndoff 2ème vice président Gnilane Ngom Loul Sessène Secrétaire Général Mamadou Diouf Loul Ndiodiome Secrétaire Général Adjoint Modou Diouf Pombane Trésorier Général Cory Dione Ndiol Khokhane Trésorier Général Adjoint Babacar Faye Loul Ndoudour Commissaires aux comptes Léon Sarr Dak Ndane Sarr Ndiagamba Léon Sarr Loul Sessène Le CPD, en plus d’être un outil de suivi-évaluation du PLD, constitue un régulateur socioéconomique au service du Conseil Rural et des populations. 107 6.3 SUIVI/EVALUATION EXTERNE Il sera assuré à posteriori, après chaque PPAA et à la fin du PLD, par l’Agence Régionale de Développement (ARD). Le Programme Bassin Arachidier (PBA) ainsi que les autres partenaires au développement interviendront pour les projets qu’ils auront financés. Se conformer au sommaire du PLD en numérotant bien les tableaux ? 108 109 TABLEAU COLLECTE DE DONNEES ECONOMIQUES VILLAGE / ZONES Boutiques Souks Télécentres Moulins à mil Atelier de Garage couture mécanique Ateliers menuiseries Magasin de stockage Boulangeries traditionnelles Studio photo Atelier électricien Bar dancing Restau rant Autres à préciser Loul Sessène 07 02 03 04 03 0 00 02 02 02 00 00 01 01 Loul Ndoudour 01 00 00 00 00 00 00 00 00 00 00 00 00 08 Loul Ndiodione 01 00 00 01 00 00 00 00 00 00 00 00 00 00 Dack 01 00 00 00 00 00 00 00 00 00 00 00 00 00 Nguessine 06 00 00 00 00 00 00 00 00 00 00 00 00 00 Sing Nguessine 05 00 00 00 00 01 00 00 00 00 00 00 00 00 Ndoff 05 00 00 00 00 00 00 00 00 00 00 00 00 00 Sakhor 04 00 00 02 00 00 00 01 01 00 00 00 00 07 Total zone de Loul 30 02 03 07 03 01 00 03 03 02 02 02 02 16 Boyard Ndiodiome 05 00 00 03 06 00 01 02 00 00 00 00 00 01 Boyard Tock 05 00 00 02 02 00 02 00 00 00 00 00 00 01 Sing Boyard 01 00 00 03 02 00 01 00 00 00 00 00 00 00 Ndiagamba 05 00 00 01 00 00 00 00 00 00 00 00 00 00 Nobandane 03 00 00 00 00 00 00 02 00 00 00 00 00 00 Pombane 03 00 00 02 00 00 00 01 00 00 00 00 00 00 Ndiol Mangane 05 00 00 01 01 00 00 00 00 00 00 00 00 00 Ndiol Khokhane 05 00 00 00 00 00 00 00 00 00 00 00 00 00 Foua Mbegnard 00 00 00 00 00 00 00 00 00 00 00 00 00 00 Total zone de Boyard 32 00 00 12 11 00 04 05 00 00 00 00 00 02 TOTAL CR 62 02 03 19 14 01 04 08 03 02 00 00 01 18 110 IDENTIFICATION DES PERSONNES RESSOURCES PAR VILLAGE ZONE DE LOUL NOMBRE DE PERSONNES RESSOURCES DU VILLAGE Nom du village Conseillers agricoles et ruraux Animateurs Chefs religieux et/ou coutumiers Volontaires du service (VNC) Députés Autres SABHOR 0 02 02 0 0 05 Ndoff 04 04 05 0 0 0 Sing Nguéssine 02 06 10 0 0 8 Ngéssine 01 03 07 0 0 0 Loul Ndoudour 0 0 05 0 0 0 Loul Ndiodione 03 01 04 0 0 03 Loul Sésséne 06 10 02 0 0 03 0 04 0 0 0 Dack 111 IDENTIFICATION DES PERSONNES RESSOURCES PAR VILLAGE ZONE DE BOYARD NOMBRE DE PERSONNES RESSOURCES DU VILLAGE Nom du village Conseillers agricoles et ruraux Animateurs Boyard Tock 1 - Sing Boyard Nobandane 2 1 3 Boyard Ndiodiome 3 - Pombane Nsia Gamba 1 3 1 - Ndiol Khokhane 3 1 Ndiol Mangane Foua Mbégnard 2 1 2 3 Chefs religieux et/ou coutumiers Volontaires du service (VNC) Députés Autres 1 religieux 3coutumiers 11 6 religieux 3coutumiers 3 24 2 religieux 5 coutumiers 2 religieux 5 coutumier 10 10 1 4 7 112 COLLECTE DE DONNEES FORAGES ZONE DE LOUL VILLAGES FORAGES Date de création Mode de gestion VILLAGES RACCORDES Capacité Débit pompe château d'eau Nom village Distance (km) Bétail Population Loul Sesséne 1974 CG 200 m3 25 m3/h - - - - Ndiol Mangane 1979 CG - 20 m3/h - - - - Ndiol Khokhane 1977 CG - 32 m3/h - - - - 113 COLLECTE DE DONNEES FORAGES ZONE DE BOYARD VILLAGES FORAGES Date de création Mode de gestion Nobandane 1979 CG Pombane 1980 CG Boyard Ndiodiome 1976 ASUFOR VILLAGES RACCORDES Capacité Débit pompe château d'eau 200m3 40m3/h Ndiol Mangane 1979 Comité gestion 20m3/h Ndiol Khokhane 1977 Comité 32m3/h Nom village Distance (km) Bétail Population Boyard tock 800m 563/1764 1352 Sing boyard 1km 200m 201/1336 549 Ndiol Khokhane 4km 500m 692/2684 957 Gestion Loul Sesséne 1974 Comité 200m3 25m3/h gestion 114 COLLECTE DE DONNEES SUR LES ECOLES ZONE DE LOUL NOMBRE DE CLASSES FRANCAISES Dur VILLAGE Abris provis. Nbre d'élèves G F VILLAGES POLARISES Nom du village Population Distance (hbts) (km) DATE DE BAILLEURS CREATION DE FONDS MODE DE GESTION Sakhor privée 02 0 18 12 1963 Missionnaire APE Sakhor publique 03 01 90 89 1983 APE Ndoffane 0 0 Sing Nguessine 05 00 131 105 Ndiol Khokhane 05 00 105 190 Loul Ndoundour 05 0 125 145 Loul Ndiodiome Loul Sesséne publique 02 10 0 0 24 431 15 435 Ndoff 393 01 km Nguessine 760 02 km Ndjimar 130 03 km Loul Sob 174 02 km Loul Ndiodiome 320 02 km Loul Sob 174 02 km Khokhane 131 02,5 km Loul Sanam 107 01,5 km Dack 316 04 km 1963 Etat/APE APE 1994 Etat/EBS APE 2000 MEN APE 1985 Mission catholique de Djilass 1959 Mission catholique APE Etat Ndiol Mangane 06 01 171 174 Boyard Tock 03 km Nobanbane 04 km 1979 MEN/CR APE 115 COLLECTE DE DONNEES SUR LES ECOLES ZONE DE BOYARD VILLAGE NOMBRE DE CLASSES FRANCAISES Dur Abris provis. Nbre d'élèves G VILLAGES POLARISES Nom du village F Population Distance (hbts) (km) DATE DE CREATION BAILLEURS DE FONDS Pombane 04 60 53 1984 CR/APE Ndiagamba 05 96 82 2003 BIT Nobandane 05 108 138 Foua Mbégnard 03 Boyard Ndiodiome 13 43 53 268 278 Ndiagamba 05 km Foua Mbégnard 02 km Boyard Tock 1272 03 km Sing Boyard 558 01,2 km Ndiagamba 1899 00,8 km MODE DE GESTION 1980 1960 CR/ETAT/AP E/Aide action/BCI/Ed ucation carte 116