Chimiothérapie néoadjuvante focus sur les tumeurs du sein triple
Transcription
Chimiothérapie néoadjuvante focus sur les tumeurs du sein triple
Chimiothérapie néoadjuvante focus sur les tumeurs du sein triple négatives Frédérique Penault-Llorca, MD, PhD ERTICa EA 4677 Université d d’Auvergne Auvergne Centre Jean Perrin Clermont-Ferrand France Incidence/mortalité / • 1985 : 25.000 NC et 9 200 décès • 2002 : 42.000 NC (+ 35 % en 10 ans) et 11 000 décès • 2012 : 55 000 NC et 11 500 décès • L'augmentation de incidence intéresse toutes les tranches d'âge - Age moyen de survenue : 57 ans – 50 % surviennent chez les plus de 70 ans – Rare chez la femme avant 35 ans : 5 % Ratio incidence/mortalité • Incidence croissante = augmentation du Nb de mortalité li é stable bl f femmes guéries éi • Ratio incidence/mortalité en Europe France 0,29 Pays-Bas 0,35 Danemark 0,39 Espagne 0,39 Italie 0 40 0,40 Royaume-Uni 0,43 « cancer du sein et survie» Données historiques • Middlesex hospital: données historiques observationnelles sur 250 cancers du sein en situation avancée (74% M, 23% stades III° traités entre 1805 et 1933: – Survie médiane: 2 7 ans 2,7 – 44% en vie à 3 ans – 18% à 5 ans 4% en vie à 10 ans – A 5 ans toutes les patientes porteuses de cancer de grade élevé ou III sont décédées Bloom HJ. The natural history of untreated breast cancer. Ann N Y Acad Sci. 1964 ;114:747-54. Mortalité • 2012 : 11 500 décès (18% des décès alors que >1/3 cancers) • Taux de d survie i tous stades d confondus f d : 74 % à 5 ans et 58% à 10 ans • Stabilité, voire légère décroissance de la mortalité globale • Origine : – Dépistage (diminution du risque de décès par cancer du sein de 35%) – Qualité du traitement loco-régional, – Des D traitements t it t adjuvants dj t – Et de la personnalisation des traitements Mortalité • Les facteurs de risque potentiellement p q 29% de la mortalité modifiables expliquent soit plus de 3000 décès par an. – 1/3 dus à l’alcool l alcool – 1/3 au THS (en diminution nette aux USA) – 1/3 au surpoids et à l’inactivité physique Histoire naturelle • Hippocrate(IV siècle avant JC) : théorie systémique des petits cancers (meilleur pronostic des tumeurs laissées en place, équilibre tumeurmétastases) Histoire naturelle • Virchow au XIX ème siècle décrit ll’anatomie siècle, anatomie du sein et développe la théorie loco-régionale, chère hè à H Halsted, l d par lla suite (concept ayant dominé la fin du XIX ème et une bonne partie du XXème). La Maladie Ganglionnaire des cancers du sein: Un Continuum ? . Pas d’ordre d ordre de propagation des ç tumorales . Traversée lymph. / embolisat°: pas dissect° en bloc . Diffusion gg : indicateur pas instigateur de métas. métas . Ganglion : barrière insuffisante à la diffusion des ç T . Le cancer du sein = maladie systémique × T T William HALSTEAD 1ere mastectomie en 1882 . Propagation P ti de d proche h en proche h des d ç tumorales t l . Traversée lymph. / extension: dissection en bloc . Diffusion Diff i gg : précurseur é iinstigateur ti t des d métastases ét t . Ganglion : barrière à la diffusion des ç tumorales . Le cancer du sein = maladie locorégionale Bernard FISHER Chef de fil NSABP Cancers du sein localisés Première moitié 20 e siècle : Conception Halsteadienne des cancers du sein - Propagation de proche en proche à partir de la tumeur principale - Diffusion ganglionnaire, puis métastatique - Optimisation O ti i ti d du ttraitement it t llocorégional é i l +++ - Nombre de N+ opérés, sans traitement compl. Ne métastaseront jamais MAIS : Plus d’1/3 des N- métastasent à 10 ans, & comportements T ≠ Années 1980 : Bernard Fischer / conception systémique - La maladie est d’emblée systémique - « Traiter l’ensemble plutôt que localement » : avancées chimiothérapies La vérité est probablement entre les deux et influencée par la biologie tumorale • Définition de population à risque • Essais cliniques basés sur critères cliniques taille T, envahissement ganglionnaire • Nécessité de définir des populations de plus en plus grandes pour tenter de montrer un effet thérapeutique La Chimiothérapie Adjuvante G Bonadonna: le CMF 1975 B Fisher Paramètres classiques de prise en charge . • • • • • • • Age et co-morbidités Paramètres du TNM Grade Marges tumorales Emboles RE/RP (années 70-80) et HER2 (années 2000) Types histopathologiques Différentes classes de prédiction p Rechute locale • Qualité d’exérèse Risque métastatique • Age • Grade • Types Histologiques • Emboles E b l tumoraux Réponse au traitement • Statut ER/PR et Her2 T N M Chez C e qu qui laa chimiothérapie c ot é ap e adjuvante adju a te est elle utile? Succès du traitement Déjà guéris par Chirurgie Efficacité du traitement mais toxicité majeure j à long terme (IC, LA…) Rechute malgré le traitement Biologie du cancer du sein Épidémiologie p g du cancer du sein Incidence du cancer du sein dans le monde < 19,3 < 26,1 < 36,0 < 54,2 < 91,6 Saint-Gallen 2003 – D’après Cuzick J, Londres, Royaume-Uni, S12. Classification intrinsèque et ethnies Lum A c HER2 eenrichi Lum B Basal like African (mean age = 45 y) African American (premenopausal) African American (postmenopausal) White in US (premenopausal) White in US (postmenopausal) White in Poland (mean age = 56 y) Japanese (median age = 54 y) 0% 20% 40% 60% 80% 100% Breast Cancer is an Heterogeneous Group of Diseases Sorlie, T et al: PNAS 2001; 98:10869-10874 Sous type n Sites métastatiques Os Poumon Foie Cerveau plèvre total luminales A 93 22 2 4 1 5 34 luminales B 68 26 11 2 1 5 45 her2 70 14 4 6 3 0 27 basal 86 5 12 4 8 1 30 normal type 27 4 1 2 1 1 9 T t l Total 34 4 711 30 18 14 12 14 145 Basal-like subtype y HER2 1. 10-25% des tumeurs 2. 75% des TN 3. Type cellulaire distinct probable arrêt de développement 4. >50% sont mutés pour p53 5. Associés à BRCA1 6. Fortement aneuploïde Basal Luminal Proliferation CK 5-6 Sous type « claudin-low l di l » HER2 1. 2. 3. Basal 4. 4 5. Luminance Proliferation Claudin 3 Claudin 4 Claudin 7 E-Cadherin 5-10 % des tumeurs Typiquement triple négatives é ti Expression faible des protéines des jonctions cellules à cellules I filt ti llymphocytaires Infiltration h t i Proches des cellules souches et de la transition epithélio mésenchymateuse é h t Type « claudin-low » • Proche du phénotype des cellules souches • Pourrait bénéficier de thérapeutiques spécifiques • Serait la première étape de différenciation d’une cellule tumorale • Ensuite si altération de BRCA1, la cellule se bloque dans le phénotype p yp basalmais • Le type HER2 serait intermédiaire entre phénotype basal et luminal Epithelial Cell Differentiation State Predictor HER2+-enriched tumors HER2 1. 10 1 10-15% 15% des tumeurs 2. 20 to 25% des tumeurs sont cliniquement HER2+ 3. Pas toutes les Tumeurs de ce groupe sont HER2+ (TN) Basal Luminal Proliferation Options thérapeutiques 1. Sans traitement : mauvais pronostic 2. Fort bénéfice du trastuzumab 3. Bénéfice du lapatinib ? 4. Fort bénéfice des anthracyclines (TOPO2A?) Intrinsic classification easily translated by IHC CK 8 8, 18 18, 19 15 % EE 1-2-3 Luminal A ER /PgR+ HER2 -, Ki 67 < 60 % Claudin Low Normall like lik EE 3 15 % EE 2-3 Luminal B ER /PgR + HER2 -, Ki 67 > HER2+ HER2 + ER/ PgR+ Basal Triple negative ER&PgR -, HER 2 - CK 5/6, 14, 17 EGFR, P53, ckit Pcad Paramètres utiles pour choisir certains traitements médicaux dans les cancers du sein • Les récepteurs hormonaux • Le statut HER2 Permettent d’identifier que les patientes non éligibles à un traitement : PREDICTEURS NEGATIFS Rationnel pour la prise en charge des cancers du sein Des approches pronostiques aux approches prédictives Développement pp dans le cancer du sein NEW SINGLE AGENT 2nd LINE M+ NEW COMBINATIONS M+ M 1st LINE M+ ADJUVANT Nabholtz et al. SABCS 1994. Stratégie de recherche clinique classique • Essais cliniques adjuvants à grande échelle sur des populations de patientes non sélectionnées (millier de patientes) à la recherche de minimes différences statistiques – Sélection basée sur indicateurs pronostiques (N+ (N vs N N-,, taille etc …) • Conséquence: – besoin de méta-analyses méta analyses afin d'augmenter d augmenter la puissance statistique (Peto et al). – Nécessité de traiter un grand nombre de patientes pour bénéficier à un petit groupe Essais adjuvants adjuvants….. • Commencent à atteindre leurs limites dans le g ) cancer du sein ((survies très longues) • Ne sont plus basés sur des paramètres cliniques mais surtout sur des paramètres biologiques (luminal, basal her2….) • Cependant en moyenne il faut 5 à 7 ans pour avoir les premiers résultats… Clinical Trials Graveyard Dear and Departed 1970-2008 Unselected Clinical Trials with Non-Targeted Therapies M.J. Piccart-Gebhart shown at EBCC 08 Courtesy of E. Winer Essais cliniques Adjuvants • Ont permis des avancées majeures – Chimiothérapie p ((anthracyclines y et taxanes)) – En hormonothérapie (tamoxifène puis antiaromatase) – Pour le ciblage HER2 (trastuzumab) – Ont permis i d de ne pas sélectionner él i d de stratégies é i inefficaces comme anti-angiogénique – Ont été conçus pour évaluer l’intérêt des signatures moléculaires Role des stratégies Néoadjuvantes dans la prise en charge h d des cancers d du sein i Deux générations au moins Stratégies Neoadjuvantes Première génération (1990s) Question: quel est le rôle de la stratégie néoadjuvante par opposition à la stratégie adjuvante Stratégies Neoadjuvantes Première génération Answers: 1. Neoadjuvant similaire à adjuvant (Survivie) 2. Augmentation des taux de chirurgie conservatrice 3 pCR correlée à la survie 3. CTNA première génération Cependant les taux de réponse pathologique complète restaient bas avec drogues classiques => environ 20% Stratégies Neoadjuvantes Deuxième génération La quète pour la réponse pathologique complète (pCR) Single Agent Neoadjuvant Taxotere After 4 Cycles CVAP Fi t Phase First Ph S Second d Phase Ph All Patients 4 cycles of CVAP 4 cycles of Taxotere 4 cycles of CVAP Smith et al: JCO, Vol 20, 1456-1466, 2002 Final Assessment / Surge F ery 4 cycles of Taxotere Objective Response after Eight Cycles of Chemotherapy 4CVAP (162) No response → 4Docetaxel (N 55) (N=55) Randomized to 4 CVAP (N= 52) Randomized to 4Docetaxel (N=52) cCR+cPR 56% 47% 64% 85% Clinical complete response 14% 11% 33% 56% 2% 15% 31% PCR: In breast and Axilla. Breast conserving surgery: CVAP=48% Docetaxel = 67% P 0.01 P=0.01 Higher Five yr DFS 90% vs 72% Smith et al: JCO, Vol 20, 1456-1466, 2002 P=0.04 Stratégies Neoadjuvantes d iè deuxième génération é é ti Réponses: 1. 2. 3 3. CTNA permet de sélectionner "in vivo" des sous-populations sous populations de patients en fonction de leur sensibilité à la thérapie ... potentiel p pour la p prédictivité de Modèle p l' ff l'efficacité é ou la l non efficacité ff é de d lla thérapie. Potentiel modèle humain pour les développements biologiques Stratégies Neoadjuvantes d iè deuxième génération é é ti 1. Aucune information pour l'optimisation p du traitement adjuvant, j , sur la base des modifications biologiques gq induites p par l'exposition p à un traitement de chimiothérapie néoadjuvante dans (traitement individualisé) provenant d'essais 2. Données limitées p biologiques néoadjuvants ... Stratégies g Neoadjuvantes j troisième génération (2010s) du Néoadjuvant aux stratégies adaptatives CHIMIOTHÉRAPIE NEOADJUVANTE ET CANCERS TRIPLE NEGATIFS Triple nég. Evolution de la recherche : attaquer sur 4 fronts EGFR AC et TKI Inhibiteurs Antimitotiques Favoriser les cassures d’ADN Cibler l’angiogenèse g g The EGFR axis –2 neoadjuvant trials • TVA trial: 14 French institutions –Promotion: Promotion: CJP ; 62 pts accrued/ 62 • TENEO trial : 3 centers –Promotion: CJP; 15 pts accrued/ 30 Background • EGFR overexpression is one of the hallmarks of the “basal-like” TNBC definition by immunohistochemistry (IHC) (Nielsen TO, 2004). • We conducted a 60 patients phase II neoadjuvant clinical trial targeting EGFR with panitumumab (GETNA 7/ CJP1.0) CJP1 0) FEC + V FEC + V FEC + V FEC + V TXT + V TXT + V TXT + V TXT + V C1 C2 C3 C4 C5 C6 C7 C8 Breast assessment Breast assessment Breast assessment Breast assessment Breast assessment Endpoints Primary: pCR using Chevallier’s classification (breast and nodes) Secondary Endpoints: • pCR rate using Sataloff’s Sataloff s classification (breast and nodes) • Clinical, Clinical mammogram and ultrasound response rate rate, according to the WHO criteria • Progression-free Progression free survival • Overall survival • Safety •Translational study Translational study • A Analysis l i off ttumour and d micro-environment i i t markers • On FFPE samples samples: IHC / PCR/RT PCR/RT-PCR/miRNA PCR/miRNA taken before and after treatment • On frozen samples: NGS screening for EGFR, EGFR KRAS, BRAF and PI3KCA somatic mutations RTPCR, DNA arrays (Agilent) • Germinal alterations (NGS) • Analysis of genetic polymorphisms (EGFR, Fc gamma receptor) • BRCA1 and BRCA2 status assessment Translational study • A Analysis l i off ttumour and d micro-environment i i t markers • On FFPE samples samples: IHC / PCR/RT PCR/RT-PCR/miRNA PCR/miRNA taken before and after treatment • On frozen samples: NGS screening for EGFR, EGFR KRAS, BRAF and PI3KCA somatic mutations RTPCR, DNA arrays (Agilent) • Germinal alterations (NGS) • Analysis of genetic polymorphisms (EGFR, Fc gamma receptor) • BRCA1 and BRCA2 status assessment Patients characteristics Characteristics N=60 (%) Median age [years] 50 [27-72] Mediane size of T {mm] 40 [20-120] T clinical T2 T3 46 (76.6) 14 (27.4) N clinical N0 N1-2 39 (65.0) 21(35.0) Histological subtype Ductal Other 58 (96.7) 2 (3.3) SBR modified by Elston & Ellis grade II III 18 (30.0) 42 (70.0) Characteristics N=60 (%) HR status Negative g Positive 59 (98.3) 1 (1.7) Her-2 status Negative g Positive 58 ((96.6)) 2 (3.4) Median number of cycles -FEC 100 -Taxotere -Panitumumab 4 [[1-4]] 4 [0-4] 6 [1-8] Surgery Conservative surgery Mastectomy N 47 N=47 41 (87.2) 6 (12.8) Median residual tumor size (mm) 0 [0-60] CHEVALLIER’s classification (Chevallier, 1993) • Grade 1 – Macroscopic and microscopic disappearance of the tumour • Grade 2 – Presence of carcinoma in situ, situ but disappearance of invasive tumour tumour, and/or absence of tumour cells in the node • Grade 3 – Presence of invasive carcinoma with deterioration in stroma or cells • Grade 4 – Little or no change in the original tumour • Pathological complete response "pCR" corresponds to grades 1 and 2 • SATALOFF’s classification (Sataloff et coll J Am Coll Surg, coll., Surg 1995,180:2971995 180:297 304). R Response att the th primary i site it – T-A: total or practically complete therapeutic effect – T-B: therapeutic h effect ff subjectively b l higher h h than h 50% 0% – T-C: less than 50% therapeutic effect, but obvious effect – T-D: no therapeutic effect • Node response – N-A: therapeutic effect, no metastasis – N-B: no metastasis, no therapeutic effect – N-C: therapeutic effect, but presence of metastasis – N-D: viable metastasis, no therapeutic effect Evaluation of response to treatment Pathological response N(%) Chevallier s classification Chevallier’s Complete (classes 1 & 2) Incomplete p ((classes 3 et 4)) N= 47 22 (46.8) 25 ((53.2)) Sataloff’s classification Complete (TANA+TANB) Incomplete (others) N= 47 26 (55.3) 21 (44.7) pCR according to Chevallier: 46.8 % [CI 95%: 32.5-61.1] IHC based biomarkers INTRINSIC CLASSIFICATION ER,PR, HER2 EGFR CK 5/6 CK 8/18 CELL CYCLE Ki67 PTEN P53 EGFR PARTNERS HER3 IGF 1R IGF-1R MET LOCAL ACTIVATION OF IMMUNE SYSTEM STEM CELLS – EMT ALDH1 P-CADHERIN « Tumor-Infiltrating Lymphocytes » T I L CD8+ FOXP3+ IHC based biomarkers INTRINSIC CLASSIFICATION ER,PR, HER2 EGFR CK 5/6 CK 8/18 CELL CYCLE Ki67 PTEN P53 EGFR PARTNERS HER3 IGF 1R IGF-1R MET LOCAL ACTIVATION OF IMMUNE SYSTEM STEM CELLS – EMT ALDH1 P-CADHERIN « Tumor-Infiltrating Lymphocytes » T I L CD8+ FOXP3+ PREDICTIVE BIOMARKERS Ki67 EGFR EGFR score ≤ 70 vs > 70 pCR = 28% vs 58% p = 0.079 RR = 2.0 20 Ki67+ ≤ 40% vs > 40% pCR = 28% vs 52% p = 0.15 RR = 1.8 18 Supervised clustering algorithm Quinten (Paris, France) performed a complementary analysis, using a non-parametric supervised clustering algorithm (QFinder) without assumption regarding the shapes of distribution of the outcome or explanatory variables to predict Ch lli ’ pCR. Chevallier’s CR 86% (pCR) 12/14 67% (pCR) 29% (pCR) EGFR < 80 2/7 14/21 p= 2 10-44 47 pts 22% (pCR) EGFR < 80 43% (pCR) 3/6 4/16 10% (pCR) 1/10 Minor expression of CK8-18 + EGFR Expression ≥ 80 have a 86% chance of reaching pCR IHC based biomarkers INTRINSIC CLASSIFICATION ER,PR, HER2 EGFR CK 5/6 CK 8/18 CELL CYCLE Ki67 PTEN P53 EGFR PARTNERS HER3 IGF 1R IGF-1R MET LOCAL ACTIVATION OF IMMUNE SYSTEM STEM CELLS – EMT ALDH1 P-CADHERIN « Tumor-Infiltrating Lymphocytes » T I L CD8+ FOXP3+ PREDICTIVE BIOMARKERS IGF-1R: high expression associated with response to Gefitinib in Head & Neck SCC (Thariat Clin cancer Res 2012) EGFR PARTNERS HER3 IGF-1R (score) MET IGF-1R score ≤ 90 vs IGF-1R score > 90 pCR = 33% vs pCR = 80% p = 0.028 RR = 2.4 et réponse de Chevallier IGFR scoreScore andIGFR pCR according to Chevallier 100% 90% 10 80% 70% 8 60% pCR 50% 40% non pCR 20 30% 20% 2 10% 0% Score IGFR <= 90 Score IGFR > 90 IGF-1R score= 1 x % + 2 x % + 3 x % IHC based biomarkers INTRINSIC CLASSIFICATION ER,PR, HER2 EGFR CK 5/6 CK 8/18 CELL CYCLE Ki67 PTEN P53 EGFR PARTNERS HER3 IGF 1R IGF-1R MET LOCAL ACTIVATION OF IMMUNE SYSTEM STEM CELLS – EMT ALDH1 P-CADHERIN « Tumor-Infiltrating Lymphocytes » T I L CD8+ FOXP3+ PREDICTIVE BIOMARKERS CD8+ infiltrate Antitumor effect LOCAL ACTIVATION OF IMMUNE SYSTEM T I L CD8+ FOXP3+ TIL CD8+ ≤ 118 vs TIL CD8+ > 118 pCR = 10% vs pCR = 84% p = 3.4 10-6 RR = 8.4 et réponse de Chevallier Total CD8 + CD8 andtotaux pCR according to Chevallier 100% 2 90% 80% 70% 16 60% 50% pCR 18 non pCR 40% 30% 20% 3 10% 0% CD8 totaux <= 118 CD8 totaux > 118 Number of CD8+ TILS / 5 HPF PREDICTIVE BIOMARKERS 84% (pCR) 16/19 47 pts 10% (pCR) 2/20 p = 3.4 10-6 PREDICTIVE BIOMARKERS FOXP3+ LYMPHOCYTES Pro-tumor effect LOCAL ACTIVATION OF IMMUNE SYSTEM T I L CD8+ FOXP3+ TIL FOXP3+ ≤ 162 vs TIL FOXP3+ > 162 pCR = 37% vs pCR p p = 67% p = 0.087 RR = 1.8 P3 lymphocytaire total etaccording réponse de Chevallier Foxp3 TILsFOXscore and pCR to Chevallier 100% 90% 10 80% 8 70% 60% pCR 50% 40% non pCR 17 30% 20% 4 10% 0% FOX P3 lymphocytaire FOX P3 lymphocytaire total <= 162 total > 162 Number of FoxP3 TILS / 5 HPF CD8 FOXP3 PREDICTIVE BIOMARKERS RATIO CD8+ / FOXP3+LYMPHOCYTES RATIO ANTITUMOR– PRO-TUMOR LOCAL ACTIVATION OF IMMUNE SYSTEM T I L CD8+ FOXP3+ CD8+/FOXP3+ ≤ 1.23 vs CD8+/FOXP3+ > 1.23 pCR = 6% vs pCR = 63% p = 0.000085 RR = 12.14 Rapport CD8 / FoxP3 de Chevallier Ratio CD8+/FOXP3+ andtotaux pCRet réponse according to Chevallier 100% 1 90% 80% 19 70% 60% 50% 17 pCR non pCR 40% 30% 11 20% 10% 0% Rapport CD8 / FoxP3 totaux <=1,23 Rapport CD8 / FoxP3 totaux >1,23 PREDICTIVE BIOMARKERS INTRINSIC CLASSIFICATION ER,PR, HER2 EGFR CK 5/6 CK 8/18 CELL CYCLE Ki67 PTEN P53 p53 RESPONDERS PROFILE TUMOR HIGH EXPRESSION OF EGFR LOW EXPRESSION OF CK8-18 HIGH EXPRESSION OF IGF-1R EGFR PARTNERS HER3 IGF-1R MET TUMOR MICROENVIRONMENT STEM CELLS – EMT ALDH1 P CADHERIN P-CADHERIN Numerous CD8+ + Hi h CD8 High CD8+ / FOXP3 FOXP3+ LOCAL ACTIVATION OF IMMUNE SYSTEM TILs CD8+ FOXP3+ Lymphocytes h (TILs) (TI ) • DNA arrays and Chevallier’s classification 32 preTT biospies: • 21355 probes after filtration • 14 Class I (pCR) • 13 Class 3 (partial responders) • 5 Class 4 (non responders) • 2778 ≠ expressed between 2 classes • 2645 ≠ expressed between class 4 and 1&3 DNA and Sataloff Sataloff’ss classification • 32 preTTarrays biospies: • 16 good responders (A&B) • 16 partial responders (C&D) • 20055 probes after filtration • 1288 ≠ expressed between the 2 groups Top 40 predictive genes Immune response involved genes Conclusion • Prediction of response to panitumumab + chemotherapy – High levels of pCR for low CK8-18, EGFR>90, p= 2 10-4 Tumor levels of IGF-1R (p=0.028) seem to play a determinant role in TNBC response to anti-EGFR antibodies, in concordance with our previous observations in a head-and-neck cancer cohort (Thariat J, Clin Canc Res 2012). High Hi h CD8+ TIL countt (p=3.4 ( 3 4 10-66) and d High Hi h CD8/FOXP3 (p=0.000085) are predictors of response (therapeutic (therape tic opport opportunity nit ) in line with ith an upregulation of the immune pathway genes Conclusion • Non responders p – Showed post TT higher levels of HER3, IGFR1, low CD8 TILs and / or high FOXP3 TILs and, a downregulation of the immune p pathwayy genes g Next step Randomized confirmatory phase 2 study using CK8-18/EGFR scoring i Exploratory phase 2 study with immunogenic anti-EGFR antibodies Biomarkers variations EGFR HER3 Q Q-scores EGFR Q-scores 2000 250 HER3 1800 1600 200 1400 1200 Q-score Q-score 150 100 1000 800 600 50 400 200 0 0 Q-score pre-treatment Q-score post-treatment pre-treatment EGFR pre TT: 125 ± 104 (mean ± SD) EGFR post TT: 96 ± 93 (mean ± SD) P = 0.05 0 05 (paired tt-test) test) post-treatment HER3 pre TT: 947 ± 492 (mean ± SD) HER3 post TT: 1208 ± 602 (mean ± SD) p=0 0.0045 0045 (paired tt-test) test) IGF-1R scores 140 IGFR1 120 100 IGF-1R preTT: 44 ± 48 (mean ± SD) IGF-1R post TT: 63 ± 58 (mean ± SD) p = 0.074 0 074 (paired t-test) t test) Q-score 80 60 40 20 0 -20 pre treatment post treatment Nature Reviews Cancer 2007; 7:659 • Models commonly used to investigate breast cancer • Cell lines • Xenografts • Genetically engineered mice (GEM) • What is the most powerful way to investigate this heterogeneous disease? • Introducing the patient derived xenografts (PDX) Tentler JJ 2012 Nature reviews Primary Tumors-derived xenografts (PDXs) Orthotopic injection 1. Conservation of histology and phenotype 2. Conservation of molecular phenotype 3. Maintain genomic profile 4 M 4. Maintain i t i a hi hierarchical hi l organization Charafe-Jauffret et al, submitted 13724 genes E Charaffe-Jauffret, with permission Primary T Xeno T162 BASAL BASAL T168 BASAL BASAL T172 ERBB2 ERBB2 T174 claudin-low claudin low BASAL T177 ERBB2 LUM B T180 BASAL BASAL T181 claudin low claudin-low claudin low claudin-low T183 BASAL BASAL T184 NORMAL ERBB2 T214 claudin-low l di l LUM B T216 claudin-low BASAL T224 LUM B LUM B T226 ERBB2 ERBB2 T236 ND claudin-low T237 claudin-low LUM B T256 BASAL BASAL T258 BASAL BASAL T268 LUM B LUM B T272 claudin-low LUM B T274 claudin-low LUM B Personalized medicine and PDXs (1) Using paired patient patient-PDX PDX for drug efficacy evaluation p0-p1 Expansion 6-18 months p2 TT1 TT2 TT3 Testing drug panel TT4 TT5 … Personalized medicine and PDXs (2) Using representative PDX panels to match tumor profiles fil and dd drug response Collection of characterized PDX The neoadjuvant model • Residual tumor following neoadjuvant CTX may be representative t ti off ffuture t t tumor componentt in i relapsing l i patients • About 50% of patients with residual disease will progress to metastatic disease within 2 years • Drug response characteristics of residual tumor may predict tumor drug response upon progression at relapse • => generate PDX from post NACT residual tumor Neo adjuvant study • P Patients i and d material: i l viable i bl residual id l tumor at surgery following neoadjuvant CTX of triple-negative breast cancer ( (TNBC) ) • TNBC engraftment success rate is about 30-40%, while it is less than 3% for lower-risk luminal breast cancers • Treat engrafted human tumor pieces at early passage (e.g. p2) to avoid drifting of tumor characteristics and obtain a personalized drug response score to various chemotherapeutics prior to patient’s relapse • Time needed to generate drug response data is 6 to 18 months from surgery and initial tumor grafting, preceding time to progression in most patients PDXs and drug development in oncology Preclinical Research Clinical Research Repositioning Biomarker validation Fonctional tests In vitro tests Murine tumors Cell line xenografts Patient tumor ft xenografts Phase I Phase II Phase III Predict safety Predict clinical efficacy Orient drugs to specific tumor indications Biomarker discovery for patients’ stratification Proof-of-concept studies are going on… Evolution • Dé Dépistage it : ttumeurs plus l petites, tit ffaible ibl envahissement GG • Chirurgie conservatrice et minimaliste • Radiothérapie • Traitements T i adjuvants dj et néoadjuvants é dj – Mortalité – Paramètres P èt de d la l tumeur t • Traitements hormonaux • Traitements T it t anti ti HER2 • Connaissance de plus en plus fine de la biologie LE MODÈLE NÉOADJUVANT PERMET D’AVANCER PLUS VITE “From humans to the lab, back to humans” instead of “from from the lab to humans” humans • • • • • Identification of abnormalities in biologically defined sub-populations: p p Prognostic g value with confirmation of relevance in human cancers (PDXenografts). Exposition p to new therapies p targeting g g the abnormalities. Development of tests for targeting patient subpopulations: p p Confirmation of p potential predictive value. Study of mechanisms of resistance to therapy: predictive tests Prerequisite to pivotal clinical development (Phase II,III) in selected sub- populations. – Towards the concept p of adaptative p neoadjuvant j strategies instead of “blind adjuvant approaches” Prospective New strategy of Translational Research BC • Components of the problem: – Screening in the West: • 70% T1Nx • 20% T2-3Nx – No organized strategies in this large group of patients • Still surgery first – “blind” blind adjuvant therapies – Ideal for individualized approaches – Future of breast cancer therapies Neoadjuvant strategies S Systemic i therapy h b before f surgery The Quest for Pathologic Complete Response (pCR) New strategy of Translational Research BC • Concept: Can we use the biology to avoid surgery in T1Nx? – Neoadjuvant Pragmatic approach towards pCR Series of biologically-directed Phase II trials. – Serial biopsies (initial, after 2-3 weeks) then at surgery if no pCR CR – Concept of Intelligent (adapted) adjuvant therapy post neoadjuvant therapy • Extension to T2-3Nx MERCI DE VOTRE ATTENTION