bistouri suivi de dans l`atelier aVenue ZÉro Marionnettes
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bistouri suivi de dans l`atelier aVenue ZÉro Marionnettes
dossier de presse MARIONNETTES avril - mai 2015 © Bernhard Fuchs © Philippe Moulin bistouri suivi de dans l’atelier mise en scène, scénographie, marionnettes Alain Moreau, Tof Théâtre 14 > 18 avril 2015 AVENUE ZÉRO création Théâtre des Alberts, mise en scène Vincent Legrand, Denis Bonneiter 19 > 23 mai 2015 Presse David Sultan 01 40 31 20 58 - 06 30 99 38 56 [email protected] Le TARMAC 159 avenue Gambetta - 75020 Paris réservation 01 43 64 80 80 www.letarmac.fr bistouri suivi de dans l’atelier marionnettes / belgique durée totale 1h Bistouri conception, mise en scène, scénographie et marionnettes Alain Moreau avec Alain Moreau, Dimitri Joukovsky, Jean Dekoning scénario Alain Moreau avec l’aide de Maxime Durin, Dimitri Joukovsky musique Max Vandervorst création des éclairages Dimitri Joukovsky conseils techniques et traitement des images Benoit Moreau assistants à la scénographie Céline Robaszynski, Michel Van Brussel aide à la réalisation de la « croix Bistouri » Florence Teuwen, Philippe Thirion coproduction Tof Théâtre, Festival des Arts Forains «Namur en Mai» en complicité avec «Percursos», projet européen mené par le Centro cultural de Belém (Lisbonne) avec le soutien de la Communauté française de Belgique, Direction Générale de la Culture, Service Général des Arts de la Scène. Dans l’atelier conception, mise en scène, scénographie et marionnettes Alain Moreau avec Emilie Plazolles, Angela Malvasi régie Alain Moreau création des musiques Max Vandervorst création des éclairages Dimitri Joukovsky aide à la création et au scénario Gilbert Epron, Dimitri Joukovsky assistante à la scénographie Sarah Demarthe construction décor Margaud Carpentiers production Tof Théâtre coproduction Arsenic HORAIRES en famille à partir de 7 ans : mercredi à 15h, samedi à 16h scolaires : mardi 9h45 et 14h30, mercredi 9h45, jeudi 10h & 14h30, vendredi 10h TOURNÉE 14 - 18 avril 2015 Le TARMAC, Paris (75) 13 - 16 mai 2015 Leu Tempo Festival, La Réunion (97) 19 - 24 mai 2015 Théâtre National, Bruxelles 31 mai 2015 Espace Rohan, Saverne (67) 3 juin 2015 Musée Picasso, Paris (75) 10 - 12 juin 2015 Maison des Arts Thonon-Evian, Thonon-les-bains (74) PRÉSENTATION BISTOURI Un chirurgien à la retraite, un peu bricoleur et très soucieux (mais à sa manière) des règles d’hygiène, doit reprendre du service et à nouveau opérer. Scalpel et bistouri mais aussi ouvre-boîte, vrille et perceuse sont l’appareillage du petit génie de l’ablation. Quant à sa caméra endoscopique, elle nous emmène dans les profondeurs de l’étrange d’autant que, cette fois, son patient est un client bien particulier... C’est fou ce que les entrailles recèlent de secrets. La marionnette est à taille humaine (très humaine) et la manipulation est à vue… un peu comme au bloc opératoire ! suivi de DANS L’ATELIER Une marionnette tente d’achever elle-même sa construction. Elle se saisit d’un cube de polystyrène qu’elle découpe à l’aide d’une scie, se dessine un visage mais à peine terminée, elle se révèle vite très méchante et très très agressive… Afin de poursuivre le spectacle et d’en connaître un peu les rouages et les coulisses, le Tof Théâtre propose d’ouvrir les portes de son atelier ambulant et de tenter l’expérience de construire une marionnette… Ce n’est pas tous les jours que l’on peut se prendre pour un marionnettiste. Alors, tous à nos cutters, colle, pinceaux et frigolite (polystyrène en… belge!) et tentons l’expérience… Dans l’atelier. LE TOF THÉÂTRE Le Tof Théâtre est né en 1986 à l’initiative d’Alain Moreau et à l’occasion de la création du spectacle Le Tour du Bloc. Créé au départ pour les adultes, ce spectacle sera, après quelques aménagements, présenté dans une version jeune public et sélectionné aux Rencontres d’Arlon. Le succès est immense et le spectacle sera joué plus de 500 fois à travers le monde : en Europe, en ex-URSS, au Canada, aux USA, ... Adepte du « réalisme réduit », le Tof pervertit les techniques traditionnelles de manipulation et offre le marionnettiste au regard du spectateur par la manipulation à vue. La marionnette, très souvent au centre de ses spectacles, sa taille pouvant varier de 5 centimètres à 5 mètres, n’est cependant pas destinée exclusivement au jeune public. Souvent sans paroles, les spectacles sont toujours conçus pour un public réunissant enfants, parents et grands-parents. Sortant de l’obscurité des salles de spectacle, le Tof Théâtre est aussi présent dans la rue avec Les Bénévoles, Bistouri et Eugène, le Roi de la frite. La compagnie est conventionnée « théâtre pour l’enfance et la jeunesse » depuis 2001 et bénéficie donc de l’aide de la Direction Générale de la Culture, du Ministère de la Communauté Française de Belgique et du Service Général des Arts de la Scène. Le Tof Théâtre est membre de la Chambre des Théâtres pour l’Enfance et la Jeunesse (C.T.E.J.) et de l’UNIMA. ENTRETIEN AVEC ALAIN MOREAU, metteur en scène Comment est né le spectacle Bistouri ? Il est né à l’hôpital où je me suis retrouvé pour une opération relativement bénigne, entouré de tout un tas de machines, de caméras endoscopiques et autres. Et sur mon lit, j’ai commencé à penser qu’il y avait là les ingrédients d’un spectacle. Mais il me fallait une entrée, une idée... Qui allait être le personnage du malade ? Que va t-on trouver dans le corps du patient ? Qui sera le chirurgien ? Et j’ai commencé à bâtir le spectacle lorsque j’ai trouvé l’identité du patient... que je ne peux révéler ici ! Vous proposez un deuxième spectacle, Dans l’atelier. De quel « atelier » s’agit-il ? Que s’y passe t-il ? Ce spectacle est parti d’une manifestation qui, en Belgique, s’appelle « place aux enfants » durant laquelle, une fois par an, les enfants se rendent sur les lieux de travail des adultes. À cette occasion, j’accueille régulièrement des groupes d’enfants auxquels je montre en quoi consiste mon métier. Ils viennent dans mon atelier et je leur montre comment je construis une marionnette à partir d’un bloc de polystyrène, mon matériau de prédilection. Voyant l’intérêt que suscitait cette opération ponctuelle, nous avons décidé de poursuivre l’expérience. Or, à l’occasion de la reprise de Bistouri au Théâtre National, les responsables du théâtre ont souhaité que nous organisions des animations à l’issue des représentations. Et moi, je n’aime pas donner des explications après un spectacle, je n’aime pas l’utilisation « pédagogique » qui peut être faite d’un spectacle. J’ai alors proposé un chantier de fabrication de marionnettes dont les explications seraient données au cours du spectacle qui précède. J’ai donc imaginé l’histoire d’une marionnette qui n’a pas de tête et qui s’en fabrique une sous les yeux des spectateurs. J’avais envie de travailler sur le pouvoir, sur les rapports entre la marionnette et son manipulateur. Par ailleurs, j’aime entrer en dialogue avec les comédiens qui manipulent les marionnettes. Souvent, je les choisis car je les ai vus préalablement dans un spectacle et je peux donc aussi profiter de leur talent de comédien. J’ai donc travaillé sur ces deux aspects. Concrètement comment cela se passe t-il ? À l’issue de la représentation, on garde avec nous 25 à 30 spectateurs qui ont préalablement réservé. Les comédiens et le régisseur les accompagnent et on leur donne les mêmes matériaux, les mêmes accessoires que ceux utilisés dans le spectacle : un bloc de polystyrène, un couteau, une petite râpe et des gants pour se protéger les mains. Enfin on leur dit : « Vous avez vu comment ça fonctionne. Les clés du chantier ont été données dans le spectacle, alors « à vous de jouer! ». On fait quelques rappels de sécurité, quelques encouragements pour lancer l’opération... Vos spectacles sont-ils très écrits au préalable ou s’élaborent-ils sur le plateau ? Dans l’atelier ? En équipe ? J’ai souvent une idée globale de l’histoire. Un début, une fin, des scènes assez précises qui sont écrites avant de commencer à répéter mais avec encore de grands flous. Je fabrique les premières marionnettes qui sont des ébauches et dont on ne sait pas encore comment elles seront manipulées. Dès l’arrivée des comédiens, on va tout de suite sur le plateau et je mets entre leurs mains les marionnettes, des accessoires, un début de scénographie. Alors on commence le travail, en évoluant dans ce que j’ai imaginé et en essayant de combler les zones d’ombre. Je travaille beaucoup avec les comédiens. Ils improvisent et nous travaillons par tâtonnement, par erreur aussi lorsque je pars dans une direction et que l’on s’aperçoit que ça ne marche pas. Cela dure parfois quatre à six mois. Comme j’aime bien travailler avec des comédiens qui n’ont souvent pas pratiqué la marionnette, il y a toujours un travail de gammes à faire, d’apprentissage de la manipulation. Ils doivent apprivoiser la marionnette, l’objet. C’est pour cela que c’est un processus assez long. Vous vous adressez à la fois au jeune public et aux adultes. Où et comment s’établit la distinction ? Je définis le Tof Théâtre comme une « compagnie de théâtre », sans autre explication. Une compagnie de théâtre qui utilise la marionnette comme un moyen de faire du théâtre. Des marionnettes dont la taille et la manipulation sont à chaque fois différentes en fonction de ce que je veux raconter. Il s’agit avant tout de raconter une histoire et je choisis le matériel en fonction de cette histoire. Parfois j’ai envie de m’adresser aux enfants, aux petits enfants, entre 3 et 6 ans, parfois aux plus grands, parfois aux adultes uniquement, parfois dans la rue, parfois dans des salles de spectacles. Mais il est vrai que nous sommes davantage reconnus, en particulier par les tutelles culturelles belges, comme une compagnie « jeune public ». Pour les deux spectacles proposés au TARMAC, à quel âge pourra t-on pénétrer dans votre atelier ? Dans votre bloc opératoire ? À partir de huit ans car on joue un petit peu avec la peur, le suspens ! propos recueillis par Bernard Magnier janvier 2015 © Bernhard Fuchs AVENUE zéro marionnettes / île de la réunion durée 55 min une création du Théâtre des Alberts idée originale Aurélia Moynot mise en scène Vincent Legrand, Denis Bonnetier (Compagnie Zapoï), assistés de Sylvie Espérance jeu et manipulation Sébastien Deroi, Stéphane Deslandes, Aurélia Moynot scénographie Aurélia Moynot construction des décors Stéphane Deslandes, Sylvie Espérance, Laurent Filo, Olivier Le Roux, Aurélia Moynot création et fabrication des marionnettes Stéphane Deslandes, Olivier Le Roux, Aurélia Moynot création lumière et régie Laurent Filo création musicale Eric Ksour avec l’aimable participation de Ghislaine Chevrant-Breton pour la réalisation des costumes production Théâtre des Alberts coproduction Le TARMAC - La scène internationale francophone, TEAT Champ Fleuri | TEAT Plein Air, Théâtres départementaux de La Réunion HORAIRES en famille à partir de 7 ans : mercredi à 15h, samedi à 16h scolaires : mardi 9h45 et 14h30, mercredi 9h45, jeudi 10h & 14h30, vendredi 10h TOURNÉE 19 - 23 mai 2015 Le TARMAC - scène internationale francophone, Paris (75) 4 - 26 juillet 2015 Festival Off d’Avignon - Théâtre La Fabrik’, Avignon (84) PRÉSENTATION Au 116 de l’avenue Zéro, il y a un immeuble avec des habitants bien singuliers. Il y a une petite vieille, grande cuisinière, qui ressemble à une théière et qui confectionne des petits plats pour deux, au cas où quelqu’un viendrait... Un inventeur fou qui s’est aménagé un bric à brac de trucs et combines pour ne jamais quitter sa chaise à bascule. Un bricoleur aux gros bras et aux poches à tiroirs chargées d’outils. étrange trio qui s’agite, chacun à sa manie, chacun à ses bruits... Ils sont bientôt rejoints par un vieux veuf, joueur de clarinette, qui mêle sa passion à celles de ses voisins. Et par un enfant solitaire doué d’étranges pouvoirs... La communication s’établit grâce à des stratagèmes des plus ingénieux. Tous cinq créent une petite communauté fantasque et soudée. Ils décident alors de joindre leurs talents et d’ouvrir un restaurant musical. Mais il n’est pas simple de convaincre les clients... à la table du Théâtre des Alberts, la fête est drôle, inventive, parfois féroce, mais l’émotion est toujours là, à fleur de rêve, à fleur d’humanité, et on se prend d’affection (et un peu d’envie) pour ce quintuor du tendre. © Philippe Moulin © Philippe Moulin le théâtre des alberts Fondé en 1994 par Vincent Legrand et Danièle Marchal, le Théâtre des Alberts est installé à Guillaume Saint-Paul sur l’Ile de La Réunion. Dirigée par Vincent Legrand, la compagnie revendique son appartenance au théâtre de marionnettes contemporain : celui qui secoue les esprits, se débarrasse d’un costume devenu trop étroit, surprend par sa diversité et son culot, par les ponts qu’il tisse entre les arts. Depuis la création des « Alberts », une vingtaine de spectacles ont vu le jour. Ils sont le fruit de collaborations artistiques fortes d’ici et d’ailleurs : Terry Lee (Cie Green Ginger), Fabrizio Montecchi (Teatro Gioco Vita), Colette Garrigan (Cie Akseler), Eric Domenicone (la S.O.U.P.E Cie), Denis Bonnetier (Cie Zapoï), etc. L’identité des Alberts s’est donc construite avec ces sensibilités croisées et une grande diversité technique : gaine, muppets, objets, ombres, pop up, peinture, vidéo, etc. ENTRETIEN AVEC VINCENT LEGRAND, metteur en scène Comment est née l’idée de votre nouveau spectacle Avenue Zéro ? Au cours de l’année 2013, nous cherchions une idée pour créer une petite forme légère. Aurélia Moynot m’a alors proposé, sur une page, l’histoire de cinq habitants du 116 de l’avenue Zéro, confrontés à leur solitude et qui, peu à peu, se fédéraient, se rencontraient, pour finalement réinventer un vivre ensemble. Fin 2013, le projet s’est enrichi et structuré et nous avons décidé de proposer un spectacle sans texte. Où sommes-nous ? Où est cet immeuble du numéro 116 de l’Avenue Zéro ? Nous sommes dans une ville, qui, sous le poids d’une étrange menace, se vide de ses habitants. L’architecture de cette ville est intemporelle, ancienne mais marquée par la technologie, comme faite de bric et de broc comme pour parer au plus urgent des difficultés du quotidien. Qui sont donc les habitants de cet immeuble ? Ils sont cinq. Une vieille cuisinière à l’âme slave qui prépare pains et pâtisseries pour des invités qui ne se présentent jamais. Un bricoleur qui connaît la ville sur le bout des doigts, qui en arpente les toits pour y installer des systèmes de survie. Un musicien, accordéoniste, empreint d’une triste mélancolie mais non dénué de curiosité. Un collectionneur excentrique et farfelu à la recherche de la pièce rare qui complétera sa collection. Et puis, un enfant agile et solitaire, doué de mystérieux pouvoirs. Ils sont tous confrontés à une solitude qui s’accentue à mesure que la ville se vide de ses habitants. Tous ont en commun une grande créativité et des talents exceptionnels... Vous souhaitez nous emporter dans un monde idyllique ? Nous dirons plutôt utopique que idyllique. Dans une situation de survie, chaque personnage développe sa créativité. Ils sont débrouillards. Leur créativité et leurs pouvoirs sont à l’échelle de leur humanité et ce n’est que réunis qu’ils deviennent exceptionnels car ils tendent vers une utopie. En rassemblant leur volonté et leur énergie, ils vont participer à la reconstruction d’une société plus généreuse. Lorsque l’idée du spectacle a été retenue, comment s’est passé le travail d’écriture ? à plusieurs mains ? En solitaire ? Dans l’atelier ? Le travail d’écriture d’Avenue Zéro est assez particulier car il s’agit d’écrire en images et en sons. Il a connu plusieurs étapes. Dans un premier temps, en janvier 2014, et grâce aux croquis d’Aurélia, nous avons travaillé sur le caractère des protagonistes de l’histoire, sur leurs personnalités. Nous avons ensuite ébauché un premier parcours du spectacle, incluant les scènes d’exposition de chaque personnage, le développement d’une problématique pour arriver à sa résolution. Ce travail s’est construit autour de la table. Parallèlement nous avons conçu la maquette d’une première scénographie et débuté la construction des marionnettes. La première intervention de Denis Bonnetier, co-metteur en scène du spectacle, en février 2014, nous a fait partir sur une autre piste scénographique et du coup sur un nouveau parcours dramaturgique. Durant cette même période de deux semaines, nous avons, avec les marionnettistes, fait un travail de recherche et d’improvisation sur le plateau qui nous a permis d’écrire et de dessiner un premier storyboard : nous avons réfléchi sur la symbolique des personnages, des lieux et sur une histoire qui se déroule par effet domino. Cet outil est devenu le fil rouge de la création. Durant les trois mois suivants, mars, avril, mai, nous avons avancé sur la réalisation des éléments scénographiques et des marionnettes en alternant avec des temps de répétitions sur le plateau. Lors de la seconde venue de Denis, en juin 2014, nous avons été en mesure de dérouler l’ensemble du parcours et d’avoir ainsi la structure complète du spectacle. Cette écriture est donc le fruit d’un travail collectif. De quelle façon l’aspect technique (ses opportunités et ses contraintes) interfère t-il sur l’écriture ? Les contraintes techniques sont particulièrement nombreuses sur la réalisation d’un spectacle de marionnettes. Dès la mise en œuvre du projet se posent de nombreuses questions liées à la scénographie, à la conception des décors, à leur poids et à leur volume, à l’éclairage, au nombre de projecteurs et de circuits... Et cela d’autant plus compte tenu de notre situation géographique : nous devons pouvoir prendre l’avion facilement. à cela s’ajoute le fait qu’il n’y a que trois manipulateurs pour cinq marionnettes. Nous devons donc adapter l’histoire en fonction de ces contraintes, ce qui est d’autant plus compliqué qu’il n’y a pas de paroles dans ce spectacle. Au final, il nous faut proposer au public une structure narrative simple et facilement compréhensible. Quel rôle joue la « bande-son » (bruits et musique) du spectacle ? L’univers sonore d’une œuvre non textuelle est particulièrement important. Il a plusieurs fonctions: il donne la couleur, l’ambiance générale de l’histoire. Il est aussi un moyen de faire comprendre les pensées intérieures, l’humeur, le rythme de chaque personnage. Il donne également les accidents de parcours, les évènements hors champs parfois, il annonce, comme un générique, ce qui va arriver dans la scène suivante, c’est donc un vrai accompagnement dramaturgique. Il rythme le spectacle et lui donne de la profondeur. propos recueillis par Bernard Magnier Janvier 2015 SAISON 14 / 15 du 14 au 18 octobre 2014 du 11 au 14 mars 2015 conception et chorégraphie Salia Sanou conception, mise en scène, interprétation Sawsan Bou Khaled clameur des arènes du 13 novembre au 5 décembre 2014 EN QUOI FAISONS-NOUS COMPAGNIE AVEC LE MENHIR DANS LES LANDES ? texte et mise en scène Marielle Pinsard 12 et 13 décembre 2014 ALICE du 11 au 28 mars 2015 TRUTH BOX conception, texte, direction des acteurs Meriam Bousselmi migrants du 18 au 21 mars 2015 du 14 au 17 janvier 2015 conception, chorégraphie Aicha M’Barek, Hafiz Dhaou conception et chorégraphie Serge Aimé Coulibaly du 25 au 28 mars 2015 texte et mise en scène Sonia Ristic NUIT BLANCHE À OUAGADOUGOU du 21 au 24 janvier 2015 DEZAFI d’après Les Affres d’un défi de Frankétienne direction et mise en scène Guy Régis Jr du 28 au 31 janvier 2015 ÉCLIPSE TOTALE texte et mise en scène Céline Delbecq du 3 au 7 février 2015 MON VIEUX ET MOI d’après Mon vieux et moi de Pierre Gagnon mise en scène Rachid Akbal, Julien Bouffier du 11 au 14 février 2015 SONY CONGO OU LA CHOUETTE PETITE VIE BIEN OSÉE DE SONY LABOU TANSI texte Bernard Magnier mise en scène Hassane Kassi Kouyaté du 11 au 14 mars 2015 SACRÉ PRINTEMPS ! ZAWAYA. TÉMOIGNAGES DE LA RÉVOLUTION un spectacle de Hassan El Geretly écrit par Shadi Atef du 8 au 11 avril 2015 AKALIKA 7 chorégraphie Olé Khamchanla du 14 au 18 avril 2015 DANS L’ATELIER & BISTOURI conception, mise en scène, scénographie et marionnettes Alain Moreau du 19 au 23 mai 2015 AVENUE ZÉRO une création du Théâtre des Alberts du 28 au 29 mai 2015 LA RUE PRINCESSE chorégraphie, scénographie Massidi Adiatou, Jenny Mezile ON THE IMPORTANCE OF BEING AN ARAB mise en scène, interprétation Ahmed El Attar presse David Sultan - 01 40 31 20 58 / 06 30 99 38 56 - [email protected] 159 avenue Gambetta 75020 - M° St Fargeau - renseignements / réservations 01 43 64 80 80 - www.letarmac.fr 342 479 821 R.C.S. Paris - Licence d’entrepreneur de spectacles 1052228 - 1052085 - 1052086 – 1053875
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