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Les appendicites CHU de Poitiers 2007 Plan 9 L’appendice (rappel anatomique) 9 Histologie et physiopathologie 9 L’appendicite clinique 9 L’imagerie de l’appendicite 9 Cas particulier de la femme enceinte 9 L’expérience poitevine 9 Discussion 9 Conclusion 2 Appendicectomies en France 9 Intervention chirurgicale abdominale la plus fréquente en France: 9 128 738 en 2000 (20% des interventions digestives) (Bouillot-Abdomen aigus-prise en charge diagnostique 2004) 9 300 000/an entre 1978 et 1982 (43% des interventions digestives) (Tiret-Gastroenterol clin biol 1988) 9Risques induits par le retard au diagnostic (perforation) et par la chirurgie 9 Prix des hospitalisations pour surveillance 3 1-L’appendice Rappel d’anatomie 4 Anatomie 9 L’ appendice est appendu au caecum à la jonction des 3 bandelettes coliques 9 2 à 10 cm de long 9 6mm de diamètre Appendice sain Atlas of human anatomy Netter 5 Habituellement situé En avant du psoas Abdomen P.KAMINA En avant des vaisseaux iliaques 6 Anatomie Anatomie de de l’abdomen l’abdomen A.Bouchet A.Bouchet J.Cuilleret J.Cuilleret a:latéro-caecale a:latéro-caecale externe externe b:sous-caecale b:sous-caecale c:pelvienne c:pelvienne d:médio-caecale d:médio-caecale e:interne e:interne f:Rétro-iléale f:Rétro-iléale g:rétro-caecale g:rétro-caecale La position de l’ appendice varie selon un cadran horaire: les situations les plus fréquentes étant les positions Medio caecal (d) ou sous-caecal (b) 7 Variation de la position de l’ appendice en rapport avec les variations de migration du caecum 9 Appendice en position normale (70 à 90%) (point de Mc Burney) 9 Sous hépatique (0,5 à 5%) 9 Pelvien (20%) 9 A gauche en cas de mésentère commun (François-Giuly-e-mémoires de l’académie nationale de chirurgie 2006) ATLAS OF HUMAN ANATOMY NETTER 8 2-Histologie-Physiopathologie 9 Physiopathologie de l’appendicite: 9 La physiopathologie de l’appendicite est expliquée par l’effet combiné 9 d’une obstruction de la lumière favorisant la pullulation microbienne et l’ischémie (vascularisation de type terminale) 9 d’une infiltration inflammatoire spécifique ou non de la paroi 9 Autres facteurs participants: 9 Antécédents familiaux (Gauderer journal of pediatric surgery 2001) 9 Prédisposition immunitaire 9 Ethnie, régime alimentaire (modification de la virulence de la flore digestive) (Addiss Am J Epidemiol 1990) 10 Hypothèse mécanique 9 L’appendice est un organe diverticulaire en communication avec le tube digestif: sa couche musculaire assure, grâce à son péristaltisme l’évacuation de son contenu mais son efficacité est médiocre. Son obstruction peut être constituée par: 9 Hyperplasie lymphoïde: les follicules lymphoïdes de la sous muqueuse représentent le principal mécanisme de défense immunitaire de l’appendice: leur hypertrophie inflammatoire non spécifique peut soulever la muqueuse et être responsable d’une obstruction 9 Stercolithe 9 Corps étranger 9 Bouchon muqueux (mucoviscidose) 9 Parasite 11 Lésions spécifiques (+/-inflammatoires) 9 Maladie inflammatoire ou infectieuse du colon 9 Parasitoses (oxyure) 9 Endométriose (ou rare ectopie de muqueuse des trompes) 9 Tumeurs (rares): 9 Carcinoïde 9 adénocarcinome 12 Évolution de l’inflammation: 9 La paroi appendiculaire (muqueuse, sous-muqueuse riche en follicules lymphoïdes, musculeuse, séreuse) est progressivement envahie par la réaction inflammatoire: 9 Stades décrits selon l’histologie: 9 « appendicite » folliculaire (hypertrophie des follicules lymphoïdes) 9 « appendicite » catarrhale (ulcérations limitées à la muqueuse) 9 Ulcérée 9 Suppurée 9 Abcédée 9 Gangréneuse 9 Phlegmoneuse (= nécrose trans-pariétale) 13 Formes chroniques décrites en histologie 9 Scléro-atrophique (infiltration fibro-adipeuse de la sous muqueuse) 9 Oblitérante 9 Découvertes le plus souvent de façon fortuite chez l’enfant ou l’adulte, mais aussi dans un contexte de douleurs abdominales. 14 3-L’appendicite clinique 15 Clinique 9 Variable en fonction de la localisation de l’appendice et de la sévérité de l’inflammation 9 Classiquement: 9 9 9 9 9 9 9 douleur de début épigastrique migrant en fosse iliaque droite continue, insomniante fébricule nausées ralentissement du transit psoïtis douleur provoquée à la décompression ou défense. 9 Le tableau clinique est souvent atypique aux âges extrêmes pour lesquelles elle est plus rare. 9 Des douleurs spontanément réversibles sont décrites (Lodewijk, Radiology 2000) 9 Biologie: hyperleucocytose modérée et élévation de la protéine C réactive 16 4-L’appendicite en imagerie 17 Cliché d’abdomen sans préparation 9 D’après la Directive euratom 97/43 2004 9 il est à discuter devant « une douleur abdominale aiguë non expliquée ou suffisamment forte pour justifier une hospitalisation; ou devant un tableau d’occlusion » 9 En pratique sont décrits plusieurs signes qui manquent de sensibilité et de spécificité 9 Anse sentinelle (petit niveau hydro-aérique en fosse iliaque droite) 9 Stercolithe: signe non spécifique car un stercolithe est visible pour13% des appendice sains (Huwart journal de radiologie 2006) 9 Stase stercorale caecale (Petroianu European Journal of internal medicine 2007). 18 Échographie: Technique 9 Utiliser une sonde superficielle de haute fréquence (5 à 12mHz) en complément de l’exploration abdominale standard. 9 Localiser le caecum, le psoas et les axes iliaques. Rechercher une douleur élective. 9 Rechercher l’appendice dans ses localisations moins habituelles 9 « La pression doit être douce pour dégager les anses grêles et l’air digestif, et pour éviter une contracture qui gêne ensuite la visualisation de l’ appendice » 19 Appendice normal Sémiologie échographique LUMIERE Hyper Muqueuse Hypo Ss/muqueuse Hyper Musculeuse Séreuse 20 Hypo Hyper Échographie: sémiologie de l’appendicite 9 Signes directs et indirects manquants individuellement de sensibilité et de spécificité mais complémentaires. 9 Les limites de l’échographie sont la non-visibilité de l’appendice et une sémiologie frustre. 21 Appendice pathologique Échographie 9 Echostructure variable en fonction de la profondeur des lésions 9 Epaississement sans perte de l’aspect en cible: 9 lumière+muqueuse hypo-échogène 9 sous muqueuse hyperéchogène 9 musculeuse hypo-échogène 9 Totalement hypo-échogène (sauf séreuse) 9 Hyperhémie de la paroi, sauf si 22 nécrose Appendice pathologique en échographie (suite) 9 Appendice incompressible, aucun mouvement péristaltique 9 ≥6mm d’ épaisseur 9 Peut contenir un stercolithe (radio-opaque ou non) 9 Hyper-échogénicité du méso- appendiculaire 23 Signes indirects 9 Épanchement dans les formes évoluées 9 Épaississement inflammatoire réactionnel de la paroi du cæcum , et parfois de la dernière anse grêle 9 Recherche d’un diagnostic différentiel 24 Tomodensitométrie: Technique 9 Réalisé sans et après injection de produit de contraste iodé, sans ou avec opacification colique en fonction des équipes: 9 Chez l’adulte, un scanner avec opacification colique seule aurait une efficacité équivalente à celle du scanner avec opacification digestive et injection iodée intra-veineuse (Hershko Diseases of the Colon and rectum 2007, Mittal-Archive of surgery 2004). 9 Chez l’enfant Il n’y a pas d’intérêt à réaliser un balisage digestif colique en plus de l’injection de produit de contraste intra-veineux (Kharbanda Radiology 2007) 25 Tomodensitométrie: critères diagnostiques 9 Appendice pathologique si (Moteki T AJR 2007) : 9 appendice>6mm 9 paroi>3mm 9 liquide intra-appendiculaire>2,6mm 9 Somme de l’épaisseur des 2 parois ≥6mm (Huwart J de Radiologie 2007) 9 Présence d’air possible (Rao clin Radiology 1997) 9 Infiltration de la graisse du méso-appendice (absent dans 15% des appendicites: Jacobs-Radiology 2001) 9 Recherche de signes de complications (perforation , abcès, pyléphlébite) 26 Performance de l’imagerie selon la littérature échographie TDM pédiatrie Sens 94% Spé 95% 87% 89% adultes Sens 91% Spé 94% 91% 94% Clinique+biologie sans imagerie Sens 100% Spé 68%-93% •Eur J Pediatr Surg. 2004 Appendicitis in children--impact of US and CT on the negative appendectomy rate.Kaiser S •Ann Chir. 2000 Abdominopelvic ultrasonography in suspected acute appendicitis: prospective study in adults Crombé A. •Ann R Coll Surg Engl. 2008 'To have...or not to have'. Should computed tomography and ultrasonography be implemented as a routine work-up for patients with suspected acute appendicitis in a regional hospital? Chiang DT. •AJR Am J Roentgenol. 2007 New CT criterion for acute appendicitis: maximum depth of intraluminal appendiceal fluid. Moteki T. •Acta Radiol. 2007 Ultrasound, computed tomography, and laboratory findings in the diagnosis of appendicitis. Johansson EP. 27 Intérêts et limites du scanner 9 Intérêts en cas de non visibilité de l’appendice en échographie (chez les adultes en surpoids, en cas d’artefacts aériques ou dans ses localisations moins habituelles: voir diapo 29) ou pour les formes compliquées (voir diapo 30) 9 Limites: chez l’enfant: mauvais contraste en raison de l’absence de graisse abdominale. Irradiation non négligeable. 28 Localisation variables de l’appendice au scanner Appendicite sous-hépatique 29 Appendicite rétro-caecale Appendicite pelvienne Quelques formes évoluées ou compliquées au scanner Appendicite abcédée Appendicite abcédée Appendicite sur moignon appendiculaire 30 Appendicite perforée Péritonite appendiculaire 5- Cas particulier: Imagerie de l’appendicite chez les femmes enceintes 31 Femme enceinte et appendicite 9 1/3 des urgences abdominales non traumatiques de la femme enceinte 9 0,3 à 1/1000 grossesse selon les auteurs 9 +fréquente au cours du 2ème trimestre (Marret-Laffon EMC 2000) 32 Femme enceinte et appendicite 9 Le diagnostic est fréquemment retardé 9 Morbi-mortalité infantile: 9 Mortalité infantile: 3% , jusqu’ à 20% si perforation. Au 1er trimestre, 33% de fausse couche. 9 14% d’accouchement prématuré au 2ème trimestre (en pré et post-opératoire). 9 Risque d’ infection materno-foetale 9 Environ 25 à 50% de chirurgie blanche (Andersen-Acta Obstet Gynecol Scand 1999, Maslovitz Gynecol Obstet Invest 2003, McGory 33 J Am Coll Surg 2007) Diagnostic de l’appendicite chez la femme enceinte 9 Particulièrement difficile après le 1er trimestre: 9 signes cliniques peu spécifiques (pas de défense car les grands droits sont refoulés par l’ utérus gravide) 9 modification des rapports anatomiques 9 biologie peu contributive (hyperleucocytose physiologique au cours de la grossesse) 34 Performances de l’imagerie chez la femme enceinte 9 Échographie: le diagnostic serait posé avec 98% d’efficacité dans l’étude de Hyo Keun Lim (AJR 1992): mais dans cette étude pour 3 des 7 patientes au 3ème trimestre, le diagnostic ne pouvait être posé. 9 TDM: possible à partir du deuxième trimestre: sensibilité 92% spécificité 99% (Dupuis am j obstet Gynecol 2001), ses performances sont supérieures à celle de l’échographie (Lazarus Radiology 2007) 9 Intérêt de l’IRM sans injection sensibilité 100%, spécificité 93,6% (Pedrosa Radiology 2006; Cobben AJR 2004), supérieure à l’échographie (Israel J Magn Reson Imaging 2008) 35 Traitement de l’appendicite au cours de la grossesse 9 Chirurgie 9 coelioscopie 1er et 2ème Trimestre 9 laparotomie au 3ème Trimestre 9 Antibiothérapie 9 +/- tocolyse: si l’ enfant est proche du terme , l’accouchement peut être provoqué pour éviter les risques d’ infection materno-foetale 36 6-Les appendicectomies au CHU de Poitiers Année 2007 Nous avons vu la théorie : quelle est la pratique réelle en 2007 dans un CHU de taille moyenne? 37 Les appendices opérés à Poitiers en 2007 9 Étude rétrospective, à partir des résultats histologiques des 206 pièces opératoires d’appendices opérés en 2007 au CHU de Poitiers 38 Les 18 appendicectomies réalisées au cours d’une chirurgie abdominale aiguë ou programmée Nous détaillons ci-dessous le résultat anatomopathologique des appendicectomies réalisées de façon systématique au cours d’une chirurgie pour : invagination intestinale aiguë, diverticule du grêle, torsion ovarienne, volvulus mésentérique, tumeur colique, maladie de Hirshprung, et maladie de crohn. NORMAL INVAGINATION FOLLICULAIRE CATARRHALE AIGUE CHRONIQUE 3 1 1 DIVERTICULE GRÊLE OVAIRE 1 VOLVULUS MESENTERIQUE 2 TUMEUR COLIQUE 39 1 2 1 HIRSHPRUNG 1 CROHN 1 1 1 2 Critères anatomopathologiques retenus pour le diagnostic d’appendicite 9 40 A partir des 18 résultats anatomo-pathologiques obtenus pour des appendicectomies systématiques, nous avons retenu comme : 9 Un appendice normal : un appendice histologiquement normal (2/18), catarrhal (2/18), folliculaire (9/18) et ou la présence de lésions inflammatoires chroniques (5/18) 9 Un appendice pathologique en cas de lésions histologique d’appendicite aiguë, aiguë ulcérée, aiguë suppurée, aiguë perforée, gangreneuse, phlegmoneuse, aiguë endométriosique ou sur oxyure Étude de la prise en charge radiologique des patients opérés d’une appendicectomie 188 appendicectomies pour suspicion d’appendicite Examens réalisés chez les patients suspects d’appendicite : PEDIATRIE (<16 ans) Effectif Radiographie de l’abdomen sans préparation (ASP) Patients ayant eu une imagerie (en dehors de l’ASP) - Échographie - Tomodensitométrie ADULTES 24% (n=46) 76% (n=142) 80% 90% 48% (n=22) 46% (n=65) 86%(n=19) 14% (n=3) 40% (n=26)* 77% (n=50)* *11 adultes ont eu une échographie et un scanner. 42 Appendices opérés pour suspicion d’appendicite, « normaux » en anatomo-pathologie 9 Parmi toutes les appendicectomies les appendices histologiquement «normaux » représentaient: 9 22% des 46 enfants 9 26% des 142 adultes 9 Parmi les patients ayant bénéficiés d’une imagerie (échographie ou scanner) les appendices histologiquement « normaux » représentaient: 9 9% (n=2 : 1 non vu et 1 décrit comme normal) des 22 enfants 9 17% (n=11: 4 décrits comme normaux, 7 non vus) des 65 adultes 9 Parmi les patients n’ayant pas eu d’imagerie (sauf ASP) les appendices histologiquement « normaux » représentaient: 9 33% (n=8) des 24 enfants 9 32% (n=26) des 77 adultes Diagnostic en échographie 9 En pédiatrie, l’échographie a fait le diagnostic pour 47% des cas d’appendicite 9 Pour les adultes, l’échographie a fait le diagnostic pour 47% des cas d’appendicite 9 Les cas d’échographie non contributive (appendice non vu): 9 11 adultes ont bénéficié d’un scanner. 9 Tous les autres ont été opérés sur des critères cliniques mais 2 tardivement à un stade de complications (une péritonite chez un adulte et 1 pyléphlébite chez un enfant) 44 Diagnostic en tomodensitométrie 9 En pédiatrie, 3 scanners ont été réalisés (enfants âgés de 13 (n=2) et 14 ans), le diagnostic d’appendicite est posé dans 100% des cas. 9 Pour les adultes, le scanner pose le diagnostic d’appendicite dans 90% des cas. 45 Cas opérés sur un diagnostic clinique 9 54% des patients ont été opérés sans imagerie (en dehors de l’ASP) 9 Parmi ces patients, 46% avait un appendice histologiquement « normal » 46 7-Discussion 47 Discussion 1/4 9 L’imagerie permet de diminuer le nombre d’appendicectomie avec un appendice normal 9 Sans imagerie : 33% chez les enfants et 36% chez l’adulte. 9 Avec imagerie : 9% chez l’enfant et 17% chez l’adulte 9 Le nombre total d’ appendicectomie avec appendice « normal » est parmi les chiffres élevés de la littérature: 9 22% pour les enfants et 26% pour les adultes dans notre série 9 Entre 10 et 20% dans la littérature (François-Giuly-e-mémoires de l’académie nationale de chirurgie 2006) 48 Discussion 2/4 9 Cette étude montre une performance inférieure de l’échographie par rapport aux données de la littérature en particulier chez l’enfant. Nous pensons que l’absence de sélection de l’échographiste en charge de l’examen explique cette différence. 9 Cette étude a donc l’intérêt d’observer les pratiques réelle de la prise en charge de l’appendicite aiguë. Elle s’oppose aux études précédemment publiées réalisées habituellement par des opérateurs entraînés. 49 Discussion 3/4 9 La définition d’un appendice « normal » a été établie à partir de la description anatomo-pathologique des appendices opérés à titre systématique. Elle n’est pas consensuelle. 9 L’appendicite catarrhale est une forme habituellement décrite comme pathologique. Dans notre série 2 cas sont décrits parmi les appendicectomies « systématiques » (invagination et torsion ovarienne). Il s’agit donc d’une forme dont l’indication chirurgicale est discutable. Nous n’avons pas pu préciser sa sémiologie en imagerie puisque aucun des patients opérés pour appendicite n’avait cette histologie. 50 Discussion 4/4 9 Le scanner est très performant : cependant son recours systématique pose un problème de radio-protection pour les patients jeunes et ne doit pas être conseillé. 9 Notre étude montre que la prescription de l’ASP aux urgences reste importante malgré son absence d’intérêt. 51 Conclusion 9 Le nombre d’appendicectomie « blanche » reste élevé dans un centre hospitalier non spécialisé. Notre étude met en évidence deux explications : 9 Malgré une sémiologie radiologique largement connue, le manque de performance d’un radiologue « généraliste » semble réel. 9 De nombreux patients restent opérés sans imagerie. 9 Ces deux explications sont probablement liées et il nous revient de progresser dans le domaine du diagnostic en particulier échographique de l’appendicite. 52
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