Rapport final-annexe_rapport_d

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Rapport final-annexe_rapport_d
Rapport d’étude acoustique n°21/440-07
Projet Peren – Saarinen SILIC
Tisseyre & Associés – Réf. 1248C7TB0903.doc
PROJET PEREN
MAITRISE D’OUVRAGE
FBE - Fondation Bâtiment-Energie
ADEME
M. Jean-Louis PLAZY
500 Route des lucioles
Sophia Antipolis
06560 VALBONNE
Tél : (33) (0) 493 957 940
Fax : (33) (0) 493 653 196
E-mail : [email protected]
_______________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________
RAPPORT ACOUSTIQUE N°21/440-07
ANALYSE ACOUSTIQUE – SAARINEN SILIC
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CONSULTANTS EN ACOUSTIQUE
TISSEYRE & ASSOCIES
16 chemin de Manel
31400 TOULOUSE
Tél : (33) (0) 561 255 319
Fax : (33) (0) 561 527 423
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. Agence
16 Avenue de Friedland
75008 PARIS
Tél : (33) (0) 145 612 914
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Rapport établi le 12 septembre 2007 par Thomas BUZZI – TISSEYRE & Associés
Visé par Alain TISSEYRE
Le 12 septembre 2007
Diffusion :
1/14
www.planete-acoustique.com
Rapport d’étude acoustique n°21/440-07
Projet Peren – Saarinen SILIC
Tisseyre & Associés – Réf. 1248C7TB0903.doc
OBJECTIFS HQE
NIVEAUX DE PERFORMANCE POUR LA CIBLE 9 ACOUSTIQUE HQE
INTRODUCTION
L'objet de ce rapport est de présenter une analyse acoustique du bâtiment « Siège GA » sur la base de la cible 9 acoustique
d'une part et sur la base des préconisations habituelles Tisseyre & Associés d'autre part. Dans un premier temps sont présentés
les objectifs HQE, les objectifs Tisseyre & Associés dans un deuxième temps puis l'analyse par rapport au HQE et finalement
l'analyse par rapport aux objectifs Tisseyre & Associés. La dernière page présente un tableau de synthèse de ces deux analyses.
La zone courante représentative de l’ensemble des dispositions architecturales de ce bâtiment est retracée dans le plan ciaprès.
Le bâtiment est analysé comme étant un ouvrage livré « aménagé ».
Très performant
9.1 Optimisation des dispositions architecturales : Très performant
9.1.1 Optimiser la position des locaux entre eux : atteint.
9.1.2 Optimiser la position des locaux par rapport aux nuisances extérieures : atteint.
9.1.3 Optimiser la forme et le volume des locaux vis-à-vis de la qualité acoustique interne : atteint.
9.2 Création d’une qualité d’ambiance acoustique adaptée aux différents locaux : Très performant
AB120x47
P LAN 160x80
CP 135
P LAN 160x80
16
TO
RE
CP 135
UR
AB120x47
CP 135
80
0x
RETOUR 60x80
0
x8
60
N
P LA
AH120x47
CP 135
Bureaux individuels : Très performant
Bureaux collectifs : Très performant
Espaces ouverts : Très performant
Espaces associés : Base
P LAN 160x80
AB120x47
RETOUR 60x80
UR
TO
RE
PLA N 160x80
60
7
0x4
x80
AN
PL
16
80
0x
12
AB
CP 135
RETOUR 60x80
5
13
PLAN 160x80
7
0x4
CP
12
AH
AB120x47
7
0x4
P
AB120x47
AB120x47
AB120x47
CV 135
AH
12
C
AB120x47
9.1 Optimisation des dispositions architecturales : Performant
0
x8
60
PLA N 160x80
RETOUR 60x80
RETOUR 60x80
Performant
P LAN 160x80
UR
TO
RE
CP 135
P LAN 160x80
CP 30
CV 135
CP 30
CV 135
5
13
12
AB
0x4
7
x47
20
A H1
C
P
13
5
12
AH
CP 135
AN
PL
16
0
0x8
7
0x4
CP 30
5
13
47
0x
CV
12
AN
16
0
0x8
x80
60
7
0x4
12
AB
12
AB
N
5
0x4
47
0x
2 préoccupations sur 3 doivent être atteintes.
RETOUR 60x80
12
AH
0
0x8
16
13
IO
UN
RE
CP
rayonnage
100x40
UR
rayonnage
100x40
5
13
rayonnage
100x40
CP 135
CP
rayonnage
100x40
PL
rayonnage
100x40
80
0x
5
13
CP 135
0
x8
CP
rayonnage
100x40
x80
60
80
0x
16
30
AH120x47
REUNI ON 160x80
AN
PL
P
16
TO
RE
CP 135
60
UR
TO
RE
AN
PL
e
ag
nn
yo 0
ra 0x4
10
rayonnage
100x40
UR
TO
RE
C
e
ag
nn
yo 0
ra 0x4
10
AH120x47
LTE
STOCK
PRODUITS DZ
10.15 m²
9.1.1 Optimiser la position des locaux entre eux,
9.1.2 Optimiser la position des locaux par rapport aux nuisances extérieures,
9.1.3 Optimiser la forme et le volume des locaux vis-à-vis de la qualité acoustique interne,
AH
e
ag
nn
yo 0
ra 0x4
10
+ FAX
7
9.2 Création d’une qualité d’ambiance acoustique adaptée aux différents locaux : Performant
P LAN 160x80
CP 30
CP 135
47
0x
12
AB
CP 30
47
0x
rayonnage
100x40
rayonnage
100x40
rayonnage
100x40
12
AB
rayonnage
100x40
rayonnage
100x40
CP 135
CP 135
CP 135
CP
A H120x47
135
rayonnage
100x40
AH120x47
REUNI ON 160x80
CP 135
CP 135
+ FAX
9.1 Optimisation des dispositions architecturales : Base
RETOUR 60x80
AB120x47
A B120x47
RETOUR 60x80
PLAN 160x80
CPAH120x47
135
CP 135
9.1.1 Optimiser la position des locaux entre eux,
9.1.2 Optimiser la position des locaux par rapport aux nuisances extérieures,
9.1.3 Optimiser la forme et le volume des locaux vis-à-vis de la qualité acoustique interne,
PLAN 160x80
CP 135
RETOUR 60x80
RETOUR 60x80
P LAN 160x80
A B120x47
AB120x47
AB120x47
PLAN 160x80
P LAN 160x80
PLAN 160x80
CP 135
CP 135
CV 135
RETOUR 60x80
CV 135
A B120x47
RETOUR 60x80
CP 135
RETOUR 60x80
AB120x47
PLA N 160x80
CV 135
RETOUR 60x80
RETOUR 60x80
AB120x47
CP 135
1 préoccupation sur 3 doit être atteinte.
PLAN 160x80
AB120x47
A B120x47
PLAN 160x80
PLAN 160x80
P LAN 160x80
RETOUR 60x80
RETOUR 60x80
A B120x47
AB120x47
9.2 Création d’une qualité d’ambiance acoustique adaptée aux différents locaux : Base
RETOUR 60x80
RETOUR 60x80
PLAN 160x80
PLA N 160x80
P LAN 160x80
AB120x47
AB120x47
RETOUR 60x80
Bureaux individuels : Base
Bureaux collectifs : Base
Espaces ouverts : Base
Espaces associés : Base
RETOUR 60x80
PLAN 160x80
RETOUR 60x80
P LAN 160x80
CP 135
rayonnage
100x40
AH120x47
PLA N 160x80
P LAN 160x80
PLAN 160x80
RETOUR 60x80
PLA N 160x80
CP 135
RETOUR 60x80
AH120x47
A B120x47
CP 135
RETOUR 60x80
PLA N 160x80
RETOUR 60x80
AB12
ACCES
A B120x47
PLA N 160x80
AB120x47
rayonnage
100x40
CP 135
CP 135
A H120x47
CP 135
Base
AH120x47
CP 135
CP 135
A H120x47
rayonnage
100x40
rayonnage
100x40
rayonnage
100x40
rayonnage
100x40
A H120x47
CP 135
rayonnage
100x40
rayonnage
100x40
rayonnage
100x40
A H120x47
rayonnage
100x40
rayonnage
100x40
A H120x47
AH120x47
rayonnage
100x40
A H120x47
AH120x47
CP 135 AH120x47
A B120x47
ARCHIVAGE GAC
7.30 m²
AH120x47
rayonnage
100x40
135
AH120x47
AH120x47
AB120x47CP
x80
60
UR
AH120x47
rayonnage
100x40
CP 135
80
0x
CP 135
16
AB120x47
AN
CP 135
CP 135
Bureaux individuels : Performant
Bureaux collectifs : Performant
Espaces ouverts : Performant
Espaces associés : Base
PL
RETOUR 60x80
x80
60
A B120x47
CP 135
rayonnage
100x40
CP 135
UR
rayonnage
100x40
CP 135
rayonnage
100x40
rayonnage
100x40
CP 135
80
0x
16
TO
RE
rayonnage
100x40
rayonnage
100x40
rayonnage
100x40
rayonnage
100x40
AH120x47
CP 135
CP 135
rayonnage
100x40
rayonnage
100x40
A H120x47
PLA N 160x80
CP 135
ACCES POMPIER
N
P LA
rayonnage
100x40
AH120x47
PRODUITS DDC
STOCK
22 m²
CP 135
DRH
47
0x
ARCHIVAGE
STOCK
DCN
19 m²
rayonnage
100x40
CV 135
rayonnage
100x40
TO
RE
12
AB
rayonnage
100x40
SOUS CIBLE 9.1 OPTIMISATION DES DISPOSITIONS ARCHITECTURALES
Cette sous cible concernant les dispositions des locaux entre eux ainsi que leurs formes et volumes est supposée atteinte.
La suite du document présente les objectifs que nous préconisons habituellement pour les immeubles de bureaux.
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Rapport d’étude acoustique n°21/440-07
Projet Peren – Saarinen SILIC
Tisseyre & Associés – Réf. 1248C7TB0903.doc
TABLEAU D’EVALUATION : SOUS CIBLE 9.2 « CREATION D’UNE QUALITE D’AMBIANCE ACOUSTIQUE ADAPTEE AUX DIFFERENTS LOCAUX »
Isolement acoustique standardisé
9.2.1. Isolement des locaux vis- pondéré vis-à-vis des bruits des
infrastructures de transports
à-vis de l'espace extérieur
terrestres DnT,A, tr (1)
DnT,A,tr ≥ DnT,A,tr réglementaire logement 5 dB et DnT,A,tr ≥ 30 dB
DnT,A,tr ≥ DnT,A,tr réglementaire logement 3 dB et DnT,A,tr ≥ 30 dB
DnT,A,tr ≥ DnT,A,tr réglementaire logement et
DnT,A,tr ≥ 30 dB
L'nT,w ≤ 60 dB
B
P
TP
B
Critères
DnT,A,tr ≥ DnT,A,tr réglementaire logement 5 dB et DnT,A,tr ≥ 30 dB
DnT,A,tr ≥ DnT,A,tr réglementaire logement 3 dB et DnT,A,tr ≥ 30 dB
DnT,A,tr ≥ DnT,A,tr réglementaire logement et
DnT,A,tr ≥ 30 dB
L'nT,w ≤ 60 dB
B
P
TP
B
Critères
DnT,A,tr ≥ DnT,A,tr réglementaire logement
- 5 dB et DnT,A,tr ≥ 30 dB
DnT,A,tr ≥ DnT,A,tr réglementaire logement
- 3 dB et DnT,A,tr ≥ 30 dB
DnT,A,tr ≥ DnT,A,tr réglementaire logement et
DnT,A,tr ≥ 30 dB
L'nT,w ≤ 60 dB
9.2.3. Niveau de bruit
d'équipements dans les locaux
Niveau de pression acoustique
normalisé LnAT (2)
P
L'nT,w ≤ 57 dB
LnAT < 40 dB(A)
B
LnAT < 38 dB(A)
P
LnAT < 35 dB(A)
TP
LnAT < 45 dB(A)
LnAT < 40 dB(A)
P
(1)
DnT,A,tr ≥ DnT,A,tr
DnT,A,tr ≥ 30 dB
réglementaire logement
(3)
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B
B
L'nT,w ≤ 57 dB
P
B
LnAT < 40 dB(A)
B
LnAT ≤ 38 dB(A)
P
LnAT ≤ 35 dB(A)
TP
Salles de réunion/Espaces détente fermés
Sans exigence.
Circulations/Espaces détente ouverts
Sans exigence.
Halls
Sans exigence.
Espaces de restauration
Réalisation d'une étude acoustique
spécifique et respect des exigences de cette
étude.
Espaces acoustiques
Sans exigence.
B
Salles de réunion/Espaces détente fermés
Sans exigence.
Circulations/Espaces détente ouverts
Sans exigence.
Halls
Sans exigence.
Espaces de restauration
Réalisation d'une étude acoustique
spécifique et respect des exigences de cette
étude.
Espaces acoustiques
Sans exigence.
B
Au moment de la réception, si ce niveau est mesuré, il convient de se placer à une distance de 2 mètres de la façade.
Ce niveau doit être corrigé du bruit résiduel.
La classe de sonorité à la marche des revêtements de sol est définie dans la norme NFS 31-074. Cette norme s'intéresse au bruit de choc généré par le revêtement de sol quand on marche dessus, au sein d'un même local.
(4)
La majorité des revêtements de sol classiquement utilisés en ouvrage de bureaux entre dans les classes B et A.
(5)
Ce document devra être remis à l'exploitant.
(6)
Si l'ouvrage est livré en configuration "plateaux à aménager", il s'agit alors du potentiel d'isolement au bruit aérien. Il convient alors que le maître d'ouvrage élabore un document précisant les hypothèses de cloisonnement qui conditionnent l'atteinte de la performance et qu'il remette ce document à l'exploitant.
(7)
Il convient de s'assurer que les prescriptions de l'étude acoustique spécifique permettent a minima de satisfaire le niveau Base de cette préoccupation, ie une AAE plafond ≥ 0.6 S (surface au sol).
(2)
- 5 dB et
TP
P
P
Critères
B
Niveau de pression pondéré du
9.2.2. Niveau de bruit de chocs
bruit de choc standardisé L'nT,w
transmis dans les locaux
perçu dans les bureaux individuels
L'nT,w ≤ 57 dB
Nivea
u
Critères
Espaces associés
Nivea
u
Caractéristique
Bureaux collectifs
Nivea
u
Préoccupation
Espaces ouverts
Nivea
u
Bureaux individuels
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TABLEAU D’EVALUATION : SOUS CIBLE 9.2 « CREATION D’UNE QUALITE D’AMBIANCE ACOUSTIQUE ADAPTEE AUX DIFFERENTS LOCAUX »
Critères
Critères
Critères
Niveau
Critères
Espaces associés
Niveau
Caractéristiques
Bureaux collectifs
Niveau
Préoccupation
Espaces ouverts
Niveau
Bureaux individuels
Aire d'absorption équivalente du plafond
9.2.4. Acoustique
interne des locaux
Aire d'absorption
équivalente du plafond
AAEplafond ≥ 0.6 S (surface au sol)
Justification de l'homogénéité de l'AAE en toute zone du
plateau
AAEplafond ≥ 0.6 S (surface au sol)
Justification de l'homogénéité de l'AAE en
toute zone
B
AAEplafond ≥ 0.75 S (surface au sol)
Justification de l'homogénéité de l'AAE en
toute zone
P
AAEplafond ≥ 0.6 S (surface au sol du plateau)
Justification de l'homogénéité de l'AAE en
toute zone
AAEplafond ≥ 0.75 S (surface au sol)
Justification de l'homogénéité de l'AAE en
toute zone
Réalisation d'une étude acoustique spécifique
et mise en œuvre des solutions identifiées
comme les plus performantes par cette étude(7)
TP
Elaboration d'un document précisant les
hypothèses d'aménagement qui conditionnent
l'atteinte de cette performance(5)
B
Isolement acoustique
pondéré DnTA (dB)
Entre les bureaux individuels et tout type d’espace
d’activité « bureau »
P
DnTA ≥ 35 dB
TP
DnTA ≥ 38 dB
DnTA ≥ 43 dB
B
• Entre bureaux collectifs
• Entre bureau collectif et espace ouvert
P
DnTA ≥ 38 dB
Entre espaces ouverts
TP
• Entre bureaux collectifs
• Entre bureau collectif et espace ouvert
DnTA ≥ 35 dB
Entre espaces ouverts
DnTA ≥ 40 dB
Entre les bureaux individuels et tout type d’espace
d’activité « bureau »
B
DnTA ≥ 32 dB
P
TP
Elaboration d'un document précisant les
hypothèses d'aménagement qui conditionnent
l'atteinte de cette performance(5)
Entre espaces ouverts
DnTA ≥ 38 dB
9.2.5. Isolement au
bruit aérien entre
locaux
P
B
Réalisation d'une étude acoustique spécifique et
mise en œuvre des solutions identifiées comme
les plus performantes par cette étude(7)
Entre les bureaux individuels et tout type d’espace
d’activité « bureau »
B
Isolement acoustique standardisé pondéré DnTA
(dB) entre :
• Entre bureaux collectifs
• Entre bureau collectif et espace ouvert
TP
Salles de réunion/Espaces détente fermés
AAEplafond ≥ 0.6 S (surface au sol)
Circulations/Espaces détente ouverts
AAEplafond ≥ 0.5 S (surface au sol)
Halls
AAEplafond ≥ 0.33 S (surface au sol)
Réalisation d'une étude acoustique spécifique et
B
respect des exigences de cette étude.
Espaces de restauration
Réalisation d'une étude acoustique spécifique et
respect des exigences de cette étude.
Espaces acoustiques
Réalisation d'une étude acoustique spécifique et
respect des exigences de cette étude.
Salles de réunion/Espaces détente fermés
DnTA ≥ 43 dB (6)
Circulations/Espaces détente ouverts
DnTA ≥ 28 dB
Halls
Sans exigence.
Espaces de restauration
Réalisation d'une étude acoustique spécifique et
respect des exigences de cette étude.
Espaces acoustiques
Réalisation d'une étude acoustique spécifique et
respect des exigences de cette étude.
B
Salles de réunion/Espaces détente fermés
Revêtement de sol a minima de classe B (5)
Circulations/Espaces détente ouverts
Revêtement de sol a minima de classe B (4)
Halls
Sans exigence.
Espaces de restauration
Sans exigence.
Espaces acoustiques
Sans exigence.
B
DnTA ≥ 40 dB
9.2.6. Sonorité à la
marche
Classe de sonorité à la
marche des revêtements
Revêtement de sol a minima de classe B (4)
B
Revêtement de sol a minima de classe B (4)
(1)
B
Revêtement de sol a minima de classe B (4)
B
Au moment de la réception, si ce niveau est mesuré, il convient de se placer à une distance de 2 mètres de la façade.
Ce niveau doit être corrigé du bruit résiduel.
(3)
La classe de sonorité à la marche des revêtements de sol est définie dans la norme NFS 31-074. Cette norme s'intéresse au bruit de choc généré par le revêtement de sol quand on marche dessus, au sein d'un même local.
(4)
La majorité des revêtements de sol classiquement utilisés en ouvrage de bureaux entre dans les classes B et A.
(5)
Ce document devra être remis à l'exploitant.
(6)
Si l'ouvrage est livré en configuration "plateaux à aménager", il s'agit alors du potentiel d'isolement au bruit aérien. Il convient alors que le maître d'ouvrage élabore un document précisant les hypothèses de cloisonnement qui conditionnent l'atteinte de la performance et qu'il remette ce document à l'exploitant.
(7)
Il convient de s'assurer que les prescriptions de l'étude acoustique spécifique permettent a minima de satisfaire le niveau Base de cette préoccupation, ie une AAE plafond ≥ 0.6 S (surface au sol).
(2)
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OBJECTIFS T&A – NIVEAUX DE PERFORMANCES LIES AU BON DEROULEMENT DES ACTIVITES
(AUTEUR T&A)
1. ACOUSTIQUE INTERNE
1.1. OPEN SPACE
100
Problématique liée aux niveaux sonores dans les open space
99
Dans les open space recevant un certain nombre de personnes en activité, il n'est pas rare d'observer des ambiances sonores
élevées : niveau continu équivalent supérieur à 60 dB(A), voisin de 70 dB(A). Ces niveaux sonores sont induits par
l'émission de la parole de l’ensemble des occupants en activité.
Ce bruit ambiant relativement stable au cours du temps d'occupation peut être désigné comme étant un brouhaha général.
Indice d'intelligibilité (%)
81
Ce brouhaha est plus ou moins bien ressenti selon la nature de l'activité, mais aussi selon les valeurs du niveau sonore
atteint. Nous pouvons poser la question : existe-t-il une valeur de niveau sonore à partir de laquelle, pour une activité
donnée, les occupants ressentent de façon pénible ce brouhaha ?
Deux types d’activité sont alors à distinguer :
•
•
Les activités de réflexion et concentration intellectuelle : de l’expérience que nous avons, dès que le niveau
sonore ambiant dépasse en niveau continu équivalent la valeur de 55 dB(A), alors, les activités dites de
concentration sont réalisées avec beaucoup de difficultés. Nous observons alors des plaintes des occupants.
La communication verbale : elle ne peut être assurée correctement que si les occupants ne doivent pas élever la
voix pour communiquer de manière intelligible entre eux. Pour cela, le bruit ambiant ne doit pas dépasser
Leq ≤ 60 dB(A). Sinon la communication sera alors ressentie comme pénible.
Dès que l’occupant se trouve dans une situation de niveaux sonores ambiants élevés, c’est à dire que le brouhaha ambiant
atteint des niveaux identiques, voire supérieurs, au niveau de la communication échangée, alors il y a altération de cette
communication et perte d’intelligibilité d’une partie de ces échanges.
L’occupant se trouve dans la situation de devoir reconstituer des morceaux de messages non perçus : l’écoute n’est plus
réflexe, elle fait intervenir une activité cérébrale d’autant plus intense que le message se trouve altéré.
Ceci a deux conséquences :
Si les occupants se trouvent dans cette situation de perte importante d’intelligibilité (supérieure à 15 %) alors, de
manière réflexe, chacun élève la voix pour pouvoir continuer à échanger tout en limitant la perte d’information :
nous sommes alors en présence d’une surenchère sonore, chacun des occupants du local ayant élevé la voix.
Le brouhaha ambiant augmente alors d’environ 5 dB(A).
Si nous provoquons cette altération de 15 % d’intelligibilité des messages délivrés dans un poste de travail par
rapport au poste de travail voisin, alors l’occupant voisin pourra, s’il le souhaite, s’isoler intellectuellement sur
son activité. En effet, si son activité intellectuelle n’est pas centrée sur la reconstitution du message devenu par
trop inintelligible du poste de travail voisin, alors il peut se concentrer sur la communication interne à son poste
de travail ou sur sa tâche intellectuelle.
En conclusion, nous pouvons dire que :
•
•
40
0
-20
-15
-10
-5
0
5
10
15
20
25
Rapport
Rapportsignal-sur-bruit
signal-sur-bruit (dB(A)) (dB(A))
La fonction auditive a pour particularité que, lorsque les messages sont totalement intelligibles, la perception est réflexe et
donc ne fait pas intervenir d’activités cérébrales : l’occupant écoute de manière réflexe et n’a pas à réfléchir sur la fonction
d’écouter. Il peut se concentrer sur toute réflexion liée au contenu du message qu’il écoute (ou à autre chose s’il le
souhaite).
•
60
20
Problématique liée à l’isolement entre postes de travail d’open space
•
80
Critères de niveaux sonores dans les open space
Nous pouvons voir, sur les bases de la description de cette problématique, que les niveaux sonores ambiants ne doivent pas
dépasser un niveau continu équivalent de 60 dB(A), locaux en activité. Le retour sur expérience nous a conduit à conseiller
d’obtenir et de ne pas dépasser des niveaux sonores ambiants de l’ordre de 55 dB(A).
D’autre part, il est nécessaire d’obtenir une perte d’intelligibilité de 15 % de la conversation d’un poste de travail aux
postes de travail voisins.
Pour obtenir cette perte d’intelligibilité, il est nécessaire d’avoir un rapport signal (émission du poste de travail voisin) sur
bruit (brouhaha) de – 5 dB(A).
Si le niveau sonore ambiant est de 55 dB(A), comme le niveau de pression sonore d’une personne en train de parler à voix
normale est de 60 dB(A), il est alors nécessaire d’atténuer de 10 dB(A) le niveau sonore d’un poste de travail à l’autre pour
obtenir au final la perte d’intelligibilité de 15 %.
Nous pouvons voir à travers cet exemple que le besoin d’isolement entre poste de travail va donc dépendre directement de
la valeur du niveau sonore ambiant et du niveau sonore émis : fonctionnement bureau normal, marketing ou call center.
C’est pourquoi, il est nécessaire d’obtenir des niveaux sonores ambiants toujours supérieurs à 50 dB(A) pour que la
contrainte d’isolement ne dépasse pas les 15 dB(A) d’un poste de travail à l’autre. En effet, au-delà de 15 dB(A), les
dispositions constructives devant être mises en place ne sont plus compatibles avec la logique d’open space (sauf
disposition particulière et sur mesure).
à l’intérieur de chaque poste de travail, il est nécessaire que l’intelligibilité des messages soit supérieure à 95 % ;
la perte d’intelligibilité d’un poste de travail à l’autre doit être supérieure à 15 %.
Ceci conduit à devoir concevoir des ouvrages open space de manière à obtenir des performances d’isolement telles que :
isolement minimum entre poste de travail = émission dans le poste voisin + 5 dB(A) – bruit ambiant.
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1.2. BUREAUX FERMES
Contrainte d'isolement inter-poste open space
Nous pouvons voir à travers ces exemples que le besoin d’isolement entre box va donc dépendre directement de la valeur
du niveau sonore ambiant et du niveau sonore émis. Deux fonctionnements sont à distinguer : bureau normal et marketing
ou call center.
C’est pourquoi, il est nécessaire d’obtenir des niveaux sonores ambiants toujours supérieurs à 50 dB(A), pour que la
contrainte d’isolement ne dépasse pas les 15 dB(A) d’un box à l’autre. En effet, au delà de 15 dB(A) les dispositions
constructives devant être mises en place ne sont plus compatibles à la logique d’open space (sauf disposition particulière et
sur mesure).
Par ailleurs, il est nécessaire d'obtenir des niveaux sonores ambiants n'excédant pas 60 dB(A) (pour la contrainte de valeur
absolue de niveaux sonores ambiants).
Dans ces locaux, nous rechercherons à limiter la sensation de réverbération.
Aussi, le paramètre retenu permettant de déterminer cette dimension sera le temps de réverbération.
La valeur du temps de réverbération à ne pas dépasser, dans les bandes d'octaves centrées sur 500, 1 000 et 2 000 Hz,
sera de 1 seconde environ.
1.3. HALLS D'ENTREES - ESPACE D'ACCUEIL
La problématique est double :
•
Pour les postes de 2 à 4 personnes, le problème est qu’il n’y a pas formation du brouhaha constant car les émissions
sonores de 2 ou 4 personne ne sont pas continues. Aussi, il n’y aura pas de possibilité d’effet masquant issu de l’activité
des occupants (nombre insuffisant). Nous nous efforcerons donc de limiter le niveau sonore aux valeurs sus-citées et
d’augmenter au maximum l’absorption acoustique du volume pour obtenir une sensation de « confort acoustique ».
•
Isolement entre bureaux fermés
L’isolement minimum nécessaire entre postes de travail est égal à l’émission dans un bureau ou un poste + 5 dB – le bruit
ambiant. Le bruit ambiant d’un bureau fermé correspond au bruit des équipements techniques soit 35 à 40 dB(A). Ceci
conduit obligatoirement à obtenir des isolements minimums de 30 à 35 dB entre bureaux fermés. Cet isolement minimum
ne permet uniquement que d’assurer le fonctionnement.
Si l’on souhaite pouvoir obtenir un degré d’inintelligibilité suffisant entre bureaux fermés, il est nécessaire d’augmenter cet
isolement de 5 dB soit 40 dB.
Si l’on souhaite obtenir une intimité, il est alors nécessaire que cet isolement soit de 45 dB.
Equilibre acoustique
Les dispositions acoustiques pour ces volumes devront prendre en compte les contraintes esthétiques en parois et
plafond.
1.4. SALLE DE REUNION ET CONFERENCE
Ces salles sont à usage essentiellement de conférences et de projection vidéos ou rétro projection.
Les critères d'acoustique interne doivent permettre de satisfaire une bonne intelligibilité des messages délivrés par un
orateur à voix normale et par une sonorisation en ce qui concerne les projections ou les vidéos
L'intelligibilité de la parole dans ces locaux sera définie :
Nous pouvons donc constater qu’il est nécessaire de ne pas dépasser un certain seuil de niveau sonore qui va conduire à
des pertes d’intelligibilité et donc des difficultés de communication instantanée vis-à-vis des occupants et de leurs
interlocuteurs. Sinon les occupants ne pourront pas assurer leurs tâches de travail correctement et nous observerons, dans
cette situation, le départ des occupants pour aller travailler dans des endroits plus calmes.
D’autre part, il est nécessaire d’assurer la séparation des activités inter-postes. Il est nécessaire d’obtenir une perte
d’intelligibilité minimale de la conversation d’un poste vis-à-vis de son poste voisin : afin d’assurer son travail de
communication à son poste de travail, il est indispensable de ne pas comprendre totalement la conversation de son voisin.
Sinon, nous nous trouvons en présence d’une dualité de perception qui conduit à nouveau les occupants à quitter leurs
postes de travail pour aller converser ailleurs. Ceci veut dire que le niveau sonore ambiant devra masquer la résultante
sonore de la conversation d’un poste vis-à-vis du poste voisin. Ceci ne sera effectif que si la disposition entre postes, leurs
mobiliers (écrans, cloisonnettes) ou le cloisonnement partiel, créent un isolement acoustique minimum entre ces postes.
Nous pouvons donc constater que la performance acoustique d’un open space sera obtenue à partir d’un équilibre
niveau sonore ambiant/isolement minimum inter-postes.
NB : si nous obtenons un niveau sonore ambiant trop bas, ceci peut être compensé par la génération d'un bruit masquant
par haut-parleurs dans le plafond. Pour obtenir un résultat convenable, ce bruit masquant devra générer un niveau compris
entre 45 et 55 dB(A). Les inconvénients de cette solution sont multiples :
•
•
La première est de limiter la réverbération de ces volumes afin qu'elle ne vienne pas perturber l'intelligibilité de
la parole à moyenne distance : activité qui doit être assurée notamment par les personnes de l'accueil devant
dialoguer avec les visiteurs et ce, afin de les orienter.
La deuxième est de ne pas être en présence de l'effet cocktail, à savoir de surenchère sonore, induite par la
discussion de plusieurs personnes et provoquant un bruit ambiant tel que deux personnes entre elles ne peuvent
plus continuer à discuter à voix normale et donc élèvent la voix (cf. description sommaire du phénomène au
paragraphe espace de restauration).
Ce bruit masquant n'est porteur d'aucune information contrairement au niveau sonore ambiant dû à l'activité des
personnes.
Ce bruit masquant sera ressenti comme une pollution sonore au même titre que le bruit des équipements
techniques : pour mémoire, l'objectif de niveau sonore maximum supportable par les équipements techniques est
toujours fixé à des valeurs inférieures à 40 dB(A).
•
•
par une valeur de temps de réverbération limite à ne pas dépasser de 1,5 s (à 1 kHz),
par une valeur de décroissance du son dans l'espace à ne pas dépasser (dépend du volume), de
3,5 dB(A)/doublement de distance.
Face à ces deux contraintes contradictoires, les solutions de traitements acoustiques seront réalisées par combinaisons
de matériaux réfléchissants et absorbants, compte tenu des contraintes d'esthétique, de géométrie et de volume de
chacune de ces salles.
Equipements audio vidéo
Le système vidéo conduit obligatoirement à procéder à des choix sur le système audio afin d'obtenir la superposition
entre l'image visuelle et sonore.
Ce dernier doit être conçu en relation avec le système vidéo et les contraintes de volume et d'implantation des
occupants de cette salle.
1.5. LOCAUX DE TRAVAIL BRUYANT TYPE REPROGRAPHIES ET SALLES INFORMATIQUES
Ces locaux recevant des machines très bruyantes sont à traiter de manière à obtenir des performances de réverbération
très faibles et de décroissance du son dans l'espace très importantes.
Temps de réverbération à 1 kHz < 0,8 s (dépend du volume) et décroissance > 4 dB(A)/doublement de distance.
La gestion des surfaces doit permettre la mise en place de zones séparées, pour ces volumes contenant les différentes
machines bruyantes, vis-à-vis des bureaux des exploitants.
Le volume comprenant les machines bruyantes doit être équipé de matériaux fortement absorbants en plafond et en mur.
L'ensemble de ces restrictions nous conduit à dire que la mise en place d'un bruit masquant est un palliatif lorsque les
problèmes d'équilibres acoustiques précédemment cités n'ont pu être réglés dans le cadre de l'aménagement de l'espace de
ces bureaux.
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2. ISOLEMENT
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4. ISOLEMENT ACOUSTIQUE DE FACADE POUR LA PARTIE LA PLUS EXPOSEE
2.1. ISOLEMENT AERIENS
Les isolements aux bruits aériens, entre locaux, seront différents selon la nature des activités se déroulant à l'intérieur de
ces locaux et le degré de confort recherché.
Aussi, de façon synthétique, nous avons retenu 3 tranches de valeurs d'isolement par rapport à un bruit rose à respecter
entre locaux :
• Isolement supérieur à 45 dB : cette valeur sera recherchée pour les lieux où une certaine confidentialité est
requise pour des messages de type parole émis à l’intérieur de ces locaux vis-à-vis des locaux voisins ;
• Isolement supérieur à 40 dB: cette valeur sera recherchée pour des lieux où une certaine inintelligibilité (perte
≥ 30 %) des messages sonores parlés est requise pour des messages de type parole, émis à l'intérieur de ces
mêmes lieux vis-à-vis des locaux voisins ;
• Isolement supérieur à 35 dB: cette valeur sera recherchée pour les locaux courants pour lesquels on ne
recherche qu'un minimum d'isolement permettant d’assurer le déroulement des activités.
Ainsi, nous rechercherons des valeurs d'isolement supérieures à :
• 45 dB pour les bureaux de direction ou les locaux "confidentiels",
• 40 dB pour les locaux bruyants et les bureaux demandant une certaine intimité : bureaux, salle de réunion,
• 35 dB pour l'ensemble des bureaux courants.
Objectif
Les performances acoustiques de façade doivent satisfaire des niveaux sonores résultants permettant d’assurer le bon
déroulement des activités.
Il n’y a pas de réglementation acoustique spécifique concernant les bâtiments tertiaires. Cependant, il est couramment
admis que les isolements de façade devant être satisfaits par les logements peuvent être applicables dans le cadre des
bureaux sur la base d’un déclassement de 5 dB des performances de ces isolements de façade.
Nous avons donc procédé à la définition du classement acoustique de façade dans le cadre d’une application de type
logement.
La réglementation qui définit les exigences sur les bâtiments et l’arrêté du 30 mai 1996 relatif « aux modalités de
classement d’infrastructures et transports terrestres et isolement acoustique des bâtiments d’habitation dans les secteurs
affectés par le bruit », nous conduisent à une performance d’isolement de façade de 34 dB pour la partie la plus exposée.
Le déclassement de 5 dB conduit à 30 dB, valeur limite inférieure de la réglementation.
5. ENVIRONNEMENT
L'isolement bureaux/couloir sera au minimum de 5 dB inférieur à l'isolement entre bureaux concernés.
Les performances acoustiques de l’ensemble des installations fixes de ce bâtiment doivent respecter la loi cadre sur le bruit
de 1992.
ORIENTATIONS DE SOLUTION
•
•
•
Isolement supérieur à 45 dB :
Cloison d’indice d’affaiblissement acoustique > 50 dB
Plafond Dn > 50 dB : plafond équipé de barrières acoustiques ;
Faux plancher Dn > 50 dB : dalles de faux plancher spécifiques ou équipées de barrières acoustiques ;
Portes acoustiques R ≥ 40 dB : portes acoustiques équipées de seuils ;
Façade Dn > 50 dB.
Isolement supérieur à 40 dB:
Cloison d’indice d’affaiblissement acoustique > 45 dB
Plafond Dn > 45 dB : plafond équipé de barrières acoustiques ;
Faux plancher Dn > 45 dB : dalles spécifiques ou dalles avec barrières acoustiques ;
Portes acoustiques R ≥ 35 dB : portes acoustiques équipées de seuils ;
Façade Dn > 45-50 dB.
Isolement supérieur à 35 dB:
Cloison d’indice d’affaiblissement acoustique > 42 à 45 dB
Plafond Dn > 40 dB : plafond lourd ou plafond classique avec barrières acoustiques ;
Faux plancher Dn > 40 dB : dalles classiques équipée de moquette plombante ;
Portes standards R ≥ 27 dB ;
Façade Dn > 45 dB.
Par application de cette loi cadre, il est demandé à ce que l’ensemble des bruits provenant de ces installations n’émergent
pas de façon significative du bruit ambiant existant dans l’environnement actuel du bâtiment.
L’application de cette réglementation conduit à ce que les niveaux sonores induits dans le cadre de l’exploitation de ce
bâtiment et les installations fixes ne modifient pas les composantes sonores des paysages sonores existants actuellement
dans la zone. Pour cela, nous avons donc procédé à la caractérisation des niveaux sonores pouvant être observés sur ce site.
Nous avons réalisé cela sur la base de l’application de la méthodologie UNM criteria.
La méthodologie UNM criteria est issue du constat que les composantes sonores des paysages sonores urbains sont
directement liées aux morphologies urbaines en présence. Nous entendons par morphologie urbaine l’association tissu bâti,
hauteur et densité et typologie de voies de transport (gabarit et trafic)
Ce constat nous a conduit donc à procéder à une identification de ces mêmes composantes sonores et de les relier aux
composantes urbaines.
Cet outil permet donc de connaître en n’importe quel point de l’espace urbain quelles vont être les composantes sonores
des paysages sonores issues de l’activité urbaine qui est la superposition du bruit des voies de transport et du bruit des
activités humaines de ce même espace.
Par application de cette méthodologie, nous avons défini les critères de niveaux sonores maximum admissibles de jour et
de nuit qui sont les suivants côté habitations :
2.2. BRUITS DE CHOCS
Le niveau de bruit de choc L’nTw sera inférieur ou égal à 58 dB.
•
•
3. EQUIPEMENTS TECHNIQUES
Les critères de niveau sonore maximum à ne pas dépasser lors du fonctionnement de l'ensemble des équipements
techniques pour ces locaux, sont :
•
•
•
•
•
•
open space ..........................................................
bureaux de direction ...........................................
bureaux courants ................................................
salle de réunion ..................................................
hall ......................................................................
locaux de travail .................................................
40 dB(A)
30 dB(A)
35 dB(A)
35 dB(A)
40 dB(A)
45 dB(A)
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critère de niveaux sonores maximum admissible de jour : 50 dB(A)
critère de niveaux sonores maximum admissible de nuit : 42 dB(A)
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ANALYSE DE LA SOUS CIBLE 9.2
CREATION D’UNE QUALITE D’AMBIANCE ACOUSTIQUE ADAPTEE AUX DIFFERENTS LOCAUX
BUREAUX INDIVIDUELS
ESPACES OUVERTS
9.2.1. ISOLEMENT DES LOCAUX VIS-A-VIS DE L’ESPACE EXTERIEUR
9.2.1. ISOLEMENT DES LOCAUX VIS-A-VIS DE L’ESPACE EXTERIEUR
Le classement des voies alentour conduit pour la partie de façade la plus exposée à DnT,A,tr = 30 dB pour les 2 niveaux
de performance "Base" et "Performant".
Le classement des voies alentour conduit pour la partie de façade la plus exposée à DnT,A,tr = 31 dB pour le niveau de
performance "Très performant".
Ceci prend en compte la distance aux voies classées, ainsi qu'un déclassement de 3 dB réglementaire dû au fait d'une
protection partielle par d'autres bâtiments.
Les parties vitrées possédant un Rw + Ctr = 35 dB, l'objectif est atteint.
Le classement des voies alentour conduit pour la partie de façade la plus exposée à DnT,A,tr = 30 dB pour les 2 niveaux
de performance "Base" et "Performant".
Le classement des voies alentour conduit pour la partie de façade la plus exposée à DnT,A,tr = 31 dB pour le niveau de
performance "Très performant".
Ceci prend en compte la distance aux voies classées, ainsi qu'un déclassement de 3 dB réglementaire dû au fait d'une
protection partielle par d'autres bâtiments.
Les parties vitrées possédant un Rw + Ctr = 35 dB, l'objectif est atteint.
9.2.2. NIVEAUX DE BRUIT DE CHOCS TRANSMIS DANS LES LOCAUX
9.2.2. NIVEAUX DE BRUIT DE CHOCS TRANSMIS DANS LES LOCAUX
Une dalle de béton de 22 cm d’épaisseur équipée d’un faux plancher avec moquette permet d’atteindre le niveau le plus
élevé "Performant".
Une dalle de béton de 22 cm d’épaisseur équipée d’un faux plancher avec moquette permet d’atteindre le niveau le plus
élevé "Performant".
9.2.3. NIVEAU DE BRUIT DES EQUIPEMENTS DANS LES LOCAUX
Le système de poutre froide permet, a priori, d'obtenir le niveau "Très performant".
9.2.3. NIVEAU DE BRUIT DES EQUIPEMENTS DANS LES LOCAUX
Le système de poutre froide permet, a priori, d'obtenir le niveau le plus élevé "Performant".
9.2.4. ACOUSTIQUE INTERNE DES LOCAUX
Le plafond acoustique Ultima possédant un αw = 0.65 permet d’atteindre le seul niveau de performance "Base".
9.2.5. ISOLEMENT AUX BRUITS AERIENS ENTRE LOCAUX
Les éléments participant à l'isolement sont :
• cloison X ;
• faux plancher BUROMECA épaisseur 30 mm possédant un Dnfw = 49(-2;-7)dB avec moquette ;
• faux plafond Ultima ARMSTRONG possédant un Dncw = 35 dB.
Pour obtenir, le niveau "Base" de 38 dB :
• cloison Rw = 43 dB
• Mise en place d'une barrière acoustique au-dessus du faux plafond ou changement de faux plafond.
Pour obtenir, le niveau "Performant" de 40 dB :
• cloison Rw = 45 dB
• Mise en place d'une barrière acoustique au-dessus du faux plafond ou changement de faux plafond.
Pour obtenir, le niveau "Très Performant" de 43 dB :
• cloison Rw = 50 dB
• Mise en place d'une barrière acoustique au-dessus du faux plafond ou changement de faux plafond.
• Mise en place d'une barrière acoustique sous le faux plancher.
9.2.4. ACOUSTIQUE INTERNE DES LOCAUX
Le plafond acoustique Ultima possédant un αw = 0.65 permet d’atteindre le niveau de performance "Base".
L’obtention des niveaux "Performant" et "Très performant" passe par une étude acoustique. Cette dernière est présentée
dans la suite de ce document.
9.2.5. ISOLEMENT AUX BRUITS AERIENS ENTRE LOCAUX
Les espaces ouverts sont séparés par une cloison toute hauteur coupe-feu allant de dalle béton à dalle béton et
possédant un indice d’affaiblissement acoustique Rw =49 dB. Le niveau "Très performant" est atteint.
9.2.6. SONORITE A LA MARCHE
Le seul niveau "Base" est atteint.
9.2.6. SONORITE A LA MARCHE
Le seul niveau « Base » est atteint.
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ANALYSE DE LA SOUS CIBLE 9.2
CREATION D’UNE QUALITE D’AMBIANCE ACOUSTIQUE ADAPTEE AUX DIFFERENTS LOCAUX
ESPACES ASSOCIES
BUREAUX COLLECTIFS
9.2.1. ISOLEMENT DES LOCAUX VIS-A-VIS DE L’ESPACE EXTERIEUR
9.2.1. ISOLEMENT DES LOCAUX VIS-A-VIS DE L’ESPACE EXTERIEUR
Le classement des voies alentour conduit pour la partie de façade la plus exposée à DnT,A,tr = 30 dB pour le seul niveau
de performance "Base".
Le classement des voies alentour conduit pour la partie de façade la plus exposée à DnT,A,tr = 30 dB pour les 2 niveaux
de performance "Base" et "Performant".
Ceci prend en compte la distance aux voies classées, ainsi qu'un déclassement de 3 dB réglementaire dû au fait d'une
protection partielle par d'autres bâtiments.
Le classement des voies alentour conduit pour la partie de façade la plus exposée à DnT,A,tr = 31 dB pour le niveau de
performance "Très performant".
Les parties vitrées possédant un Rw + Ctr = 35 dB, l'objectif est atteint.
Ceci prend en compte la distance aux voies classées, ainsi qu'un déclassement de 3 dB réglementaire dû au fait d'une
protection partielle par d'autres bâtiments.
9.2.2. NIVEAUX DE BRUIT DE CHOCS TRANSMIS DANS LES LOCAUX
Les parties vitrées possédant un Rw + Ctr = 35 dB, l'objectif est atteint.
Sans exigence pour l’ensemble des espaces hormis espaces restauration. L’espace restauration étant au rez-de-chaussée
sans locaux dessous la préoccupation est "sans objet".
9.2.2. NIVEAUX DE BRUIT DE CHOCS TRANSMIS DANS LES LOCAUX
9.2.3. NIVEAU DE BRUIT DES EQUIPEMENTS DANS LES LOCAUX
Une dalle de béton de 22 cm d’épaisseur équipée d’un faux plancher avec moquette permet d’atteindre le niveau le plus
élevé "Performant".
Le système de poutre froide permet, a priori, d'obtenir le seul niveau "Base".
9.2.3. NIVEAU DE BRUIT DES EQUIPEMENTS DANS LES LOCAUX
9.2.4. ACOUSTIQUE INTERNE DES LOCAUX
Le système de poutre froide permet, a priori, d'obtenir le niveau "Très performant".
•
Salles de réunion/espaces de détente fermés : plafond Ultima αw = 0.65.
Le plafond acoustique Ultima possédant un αw = 0.65 permet d’atteindre le seul niveau de performance "Base".
Le plafond acoustique Ultima possédant un αw = 0.65 permet d’atteindre le niveau « Base ».
L’obtention des niveaux "Performant" et "Très performant" passe par une étude acoustique. Cette dernière est présentée
dans la suite de ce document.
•
Circulations/espaces de détente ouverts : plafond collé ou suspendu αw = 0.65
Le plafond acoustique Ultima possédant un αw = 0.65 permet d’atteindre le seul niveau de performance "Base"
permet d’atteindre le seul niveau de performance "Base".
9.2.5. ISOLEMENT AUX BRUITS AERIENS ENTRE LOCAUX
•
Halls : plafond Gyptone Quattro 42 αw = 0.5
Le plafond acoustique Gyptone Quattro 42 possédant un αw = 0.5 permet d’atteindre le seul niveau de
performance "Base".
•
Espaces de restauration
Une étude acoustique spécifique est présentée dans la suite du document.
•
Espaces acoustiques :
Sans objet.
9.2.4. ACOUSTIQUE INTERNE DES LOCAUX
Les éléments participant à l'isolement sont :
• cloison X ;
• faux plancher BUROMECA épaisseur 30 mm possédant un Dnfw = 49(-2;-7)dB avec moquette ;
• faux plafond Ultima ARMSTRONG possédant un Dncw = 35 dB.
Pour obtenir, le niveau "Base" de 38 dB :
• cloison Rw = 43 dB
• Mise en place d'une barrière acoustique au-dessus du faux plafond ou changement de faux plafond.
Pour obtenir, le niveau "Performant" de 40 dB :
• cloison Rw = 45 dB
• Mise en place d'une barrière acoustique au-dessus du faux plafond ou changement de faux plafond.
Pour obtenir, le niveau "Très performant" de 43 dB :
• cloison Rw = 50 dB
• Mise en place d'une barrière acoustique au-dessus du faux plafond ou changement de faux plafond.
• Mise en place d'une barrière acoustique sous le faux plancher.
9.2.6. SONORITE A LA MARCHE
Le seul niveau "Base" est atteint.
9.2.5. ISOLEMENT AUX BRUITS AERIENS ENTRE LOCAUX
•
•
•
•
•
Salles de réunion/espaces de détente fermés
Sans objet.
Circulations/espaces de détente ouverts
Sans objet.
Halls
Sans exigence
Espaces de restauration
Sans objet.
Espaces acoustiques
Sans objet.
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9.2.6. SONORITE A LA MARCHE
•
•
•
•
•
Salles de réunion/espaces de détente fermés
Le seul niveau "Base est atteint.
Circulations/espaces de détente ouverts
Le seul niveau "Base" est atteint.
Halls
Sans exigence.
Espaces de restauration
Sans exigence.
Espaces acoustiques
Sans objet.
Rapport d’étude acoustique n°21/440-07
Projet Peren – Saarinen SILIC
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ANALYSE DE L’ACOUSTIQUE DES OPEN SPACE PAR RAPPORT AUX OBJECTIFS T&A
Version d'occupation maximale et décloisonnée
G.C.1
OBJET DE L'ETUDE
G.C.2 a
G.C.2 b
G.C.2 a
G.C.2 b
L'objet de l'étude est de présenter les résultats acoustiques obtenus pour le bâtiment du Saarinen dans les espaces
ouverts dans deux scenarii d'occupation extrême. Une version call center d'occupation maximale et une version bureau
tertiaire telle que prévue par Danone.
V.01.07.4
V.01.08.1
Pour un sol et un plafond identiques, ces deux versions extrêmes, équipées de mobilier adapté et partitionnées ou non
conduisent aux résultats présentés par la suite.
Les plans des deux versions sont présentés ci contre.
V.01.03.1
V.01.08.2
MODELISATION INFORMATIQUE
13
La modélisation du phénomène est basée dans un premier temps sur celle des performances acoustiques du volume à
étudier : modélisation des temps de réverbération et de la décroissance du son dans l’espace prenant en compte les
obstacles, cloisons et mobilier. Pour cela, nous mettons en place une maquette acoustique 3D prenant en compte la
volumétrie et la position des différents matériaux de revêtements intérieurs du volume à étudier et du mobilier. Ainsi
ont été pris en compte l’intégralité des cloisonnements intérieurs, les armoires ainsi que les performances acoustiques
du sol, des murs et du plafond.
14
15
K
19a
V.01.08.3
V.01.08.4
V.01.08.4
V.01.08.3
L
M
G.C.2 a
Version d'occupation basse standard, partitionnée
AB120x 47
AB120x47
PLA N 160x80
CP 135
P LAN 160x80
0x80
N
16
OU
RET
C P 135
80
AB120x 47
R 60x
C P 135
OUR
RET
Les puissances acoustiques émises par chacun des occupants sont directement issues des observations sur site que nous
avons pu effectuer sur environ 300 configurations d’open space déjà étudiées à ce jour.
RETOU R 60x80
PLA
A H120x47
CP 135
RETOU R 60x 80
PLA N 160x80
La deuxième étape consiste alors à positionner les sources sonores (les occupants), et à leur attribuer l’émission sonore
correspondant à l’activité.
PLAN 160x80
P LAN
160x
80
7
0x4
A B12
0
60x8
CP 135
R ETOU R 60x80
PLAN 160x80
1 35
AB120x47
AB120x47
R ETOUR 60x80
7
20x4
AH1
AB120x47
PLAN 160x80
R ETOU R 60x80
PLAN 160x80
CP
CP 135
PLA N 160x80
AB120x 47
AB120x47
0x47
RE
C
TOU
R
0
60x8
C V 135
A H12
CP 30
CV 135
C P 30
CV 135
5
P 13
A B12
0x47
7
0x4
A H12
CP
N
16
0x80
PLA
5
13
7
0x4
A H12
CP 135
CP 30
47
5
13
CV
20x
AH1
e
ag
nn
yo
ra 0x40
10
N
0
60x8
80
160x
47
120x
AB
rayonnage
100x40
AB
N
x80
160
120x
5
13
rayonnage
100x40
47
rayonnage
100x40
CP 135
CP
CP 135
135
rayonnage
100x40
OUR
RET
CP
CP 135
rayonnage
100x40
PLA
rayonnage
100x40
0
60x8
x80
160
N 160
e
ag
A H120x47
REU NION 160x80
N
0
60x8
OUR
RET
x80
P LA
nn
yo
ra 0x40
10
rayonnage
100x40
OUR
RET
PLA
30
STOCK
PRODUITS DZ
10.15 m²
CP
e
ag
nn
yo
ra 0x40
10
AH120x47
LTE
NIO
REU
CP
1 35
RETOU R 60x 80
0x47
A H12
PLA N 160x80
CP 30
CP 135
rayonnage
100x40
CP 135
2 0x47
AB1
C P 30
0x47
AH120x47
CP 135
AH120x47
CP 135
CP 135
+ FAX
R ETOU R 60x80
AB120x47
AB120x47
R ETOU R 60x 80
P LAN 160x80
CPA H120x47
135
C P 135
PLAN 160x80
C P 135
R ETOUR 60x80
R ETOUR 60x80
P LAN 160x80
AB120x47
PLA N 160x80
PLAN 160x80
CV 135
C P 135
CP 135
RETOUR 60x80
AB120x 47
CV 135
RETOUR 60x80
C P 135
AB120x47
R ETOUR 60x80
La configuration du local est telle que représentée sur le plan ci-contre.
AB120x47
AB120x47
PLAN 160x 80
CV 135
RETOUR 60x80
R ETOU R 60x80
AB120x47
CP 135
A B120x47
A B120x47
PLAN 160x80
PLAN 160x80
P LAN 160x80
P LAN 160x80
R ETOUR 60x80
R ETOU R 60x80
A B120x47
A B120x47
RETOUR 60x80
R ETOUR 60x80
PLA N 160x80
PLA N 160x80
PLAN 160x80
AB120x47
AB120x47
R ETOUR 60x80
PLA N 160x80
R ETOU R 60x80
PLAN 160x80
P LAN 160x80
PLAN 160x80
P LAN 160x80
R ETOUR 60x80
PLAN 160x 80
CP 135
R ETOU R 60x 80
AB120x47
A H120x47
AB1
CP 135
AB120x47
P LAN 160x80
RETOU R 60x 80
PLAN 160x80
R ETOU R 60x 80
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RETOUR 60x80
ACCES
A partir de cette maquette acoustique, nous allons pouvoir visualiser les performances issues de ce scénario de
traitement. Dans un premier temps, nous vérifions la satisfaction du non-dépassement des seuils de niveaux sonores
ambiants ; dans un deuxième temps, nous vérifions l’isolement acoustique inter-postes et inter-zones, par
l’intermédiaire de la visualisation des intelligibilités.
A B12
rayonnage
100x40
CP 135
CP
AH135
120x47
rayonnage
100x40
CP 135
rayonnage
100x40
AH120x47
AB120x47
rayonnage
100x40
C P 135
CP 135
AH 120x47
rayonnage
100x40
rayonnage
100x40
CP 135
C P 135
rayonnage
100x40
rayonnage
100x40
AH120x47
rayonnage
100x40
rayonnage
100x40
rayonnage
100x40
rayonnage
100x40
AH120x47
CP 135
rayonnage
100x40
rayonnage
100x40
rayonnage
100x40
AH120x47
rayonnage
100x40
AH 120x 47
AH120x47
rayonnage
100x40
ARCHIVAGE GAC
7.30 m²
A H120x47
C P 135
REU NION 160x 80
PLA N 160x80
0
60x8
AB120x47
A H120x47
C P 135 AH 120x47
135
AH120x47
rayonnage
100x40
rayonnage
100x40
AB120x47CP
AH120x47
AH120x47
CP 135
AH120x47
C P 135
80
C P 135
160x
AB120x47
P LAN
RETOU R 60x80
0
60x8
AB120x47
C P 135
CP 135
x80
160
OUR
RET
rayonnage
100x40
rayonnage
100x40
CP 135
N
PLA
rayonnage
100x40
rayonnage
100x40
C P 135
rayonnage
100x40
rayonnage
100x40
CP 135
ACCES POMPIER
rayonnage
100x40
OUR
RET
STOCK
DCN
19 m²
rayonnage
100x40
rayonnage
100x40
rayonnage
100x40
AH120x47
CP 135
CP 135
rayonnage
100x40
rayonnage
100x40
A H120x47
CP 135
CP 135
A H120x47
DRH
PRODUITS DDC
STOCK
22 m²
rayonnage
100x40
ARCHIVAGE
0x47
A B12
rayonnage
100x40
CV 135
PLAN 160x 80
A partir de là, il est possible de procéder à des cartographies de niveaux sonores ambiants, local en activité.
Ces cartographies peuvent être transformées en cartographie d’intelligibilité de la parole sur la base des fonctions de
transfert rapport signal sur bruit-intelligibilité. Cette modélisation est alors un outil d’aide à la décision, car il permet de
jouer sur :
• la disposition des personnes entre elles : disposition des postes de travail les uns vis-à-vis des autres ;
• la quantité et la typologie des matériaux absorbants mis en place sur les plafonds, murs, cloisons et
cloisonnettes ;
• les dimensions géométriques des écrans, des postes de travail ou cloisons partielles et/ou des armoires pouvant
être mis en place dans l’open space.
+ F AX
Rapport d’étude acoustique n°21/440-07
Projet Peren – Saarinen SILIC
Tisseyre & Associés – Réf. 1248C7TB0903.doc
VERSION D'OCCUPATION MAXIMALE ET DECLOISONNEE
TRAITEMENTS ACOUSTIQUES ET RESULTATS
TRAITEMENTS ACOUSTIQUES
NIVEAU SONORE AMBIANT
Leq en dB(A)
Plafond acoustique, αw = 0.65, Surface = 612 m²
> 66
64 à 66
62 à 64
60 à 62
58 à 60
56 à 58
54 à 56
< 54
Séparatives, αw = 0.7, Surface = 290 m²
Les façades sont vitrées.
Les murs sont constitués de plâtre ou de béton.
Le sol est constitué de moquette rase.
Le niveau sonore ambiant est compris entre 60 et 64 dB(A). L'objectif n'est pas atteint. Il est nécessaire de mettre en
place un plafond plus absorbant et d'ajouter de l'absorption en mur et mobilier type cloisonnettes.
NIVEAU SONORE AMBIANT AVEC AJOUT DE TRAITEMENTS ACOUSTIQUES
Leq en dB(A)
INTELLIGIBILITE ENTRE POSTES VOISINS
Intelligibilité
(% de phonèmes)
> 66
64 à 66
62 à 64
60 à 62
58 à 60
56 à 58
54 à 56
< 54
> 74
69 à 74
64 à 69
59 à 64
54 à 59
49 à 54
44 à 49
< 44
Avec un plafond plus performant αw = 0.9 et des séparatifs plus absorbants αw = 0.9, le niveau sonore ambiant baisse de
2 dB(A). L’objectif est atteint hormis dans les zones denses où l’ajout de cloisonnettes permettrait de gagner encore
2 dB(A) par absorption et partitionnement de l’espace.
L’intelligibilité au poste en face le plus exposé est inférieure à 75 %. L’objectif est atteint.
Conclusion :
Le niveau sonore ambiant trop élevé dans cette configuration d'occupation nécessite la mise en place de traitements acoustiques complémentaires comme un plafond plus absorbant, du mobilier et des cloisonnettes acoustiques. Les pertes d'intelligibilité entre
postes seront alors conformes à l'objectif.
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Rapport d’étude acoustique n°21/440-07
Projet Peren – Saarinen SILIC
Tisseyre & Associés – Réf. 1248C7TB0903.doc
VERSION D'OCCUPATION BASSE STANDARD,
TRAITEMENTS ACOUSTIQUES, PARTITIONNEMENT ET RESULTATS
TRAITEMENT ACOUSTIQUE ET PARTITIONNEMENT
NIVEAU SONORE AMBIANT
Plafond, αw = 0.65, S = 413 m²
Armoires, αw = 0.07
Parois toute hauteur, αw = 0.07
Leq en dB(A)
55 à 58
52 à 55
48 à 52
45 à 48
42 à 45
39 à 42
36 à 39
33 à 36
Les façades sont vitrées.
Les murs sont constitués de plâtre ou de béton.
Le sol est constitué de moquette rase.
Le niveau sonore ambiant est inférieur à 55 dB(A) donc conforme à l'objectif.
INTELLIGIBILITE ENTRE POSTES VOISINS
INTELLIGIBILITE ENTRE ZONES DE TRAVAIL VOISINES
Intelligibilité
(% de phonèmes)
Leq en dB(A)
> 94
92 à 94
90 à 92
88 à 90
86 à 88
84 à 86
82 à 84
< 82
> 95
91 à 95
87 à 91
83 à 87
79 à 83
75 à 79
71 à 75
< 71
L'intelligibilité de la personne s'exprimant au sein de ce petit espace ouvert est supérieure à 85 % sur les 3 postes de niveau
voisin. L'objectif n'est pas atteint. Ceci est dû à l'absence de mobilier séparatif et au niveau sonore ambiant bas.
La mise en place de mobilier et/ou de cloisonnettes permettrait un meilleur fonctionnement.
L’intelligibilité dans la zone voisine la plus exposée où personne ne parle (cas le plus défavorable) est inférieure à 80 %.
L’objectif est atteint.
Conclusion
Le niveau sonore ambiant est conforme à l'objectif. La perte d'intelligibilité entre zones de travail est aussi conforme à l'objectif.
Au sein d'une même zone de travail, soit le travail est commun c'est-à-dire travail d'équipe nécessitant une communication entre les occupants et l'objectif est atteint, soit les tâches de chacun sont différentes et l'objectif n'est pas atteint. Il est nécessaire, dans
ce cas, de mettre en place un mobilier différent avec des séparatifs qui amélioreront la perte d'intelligibilité entre postes ou bien de mettre en place un bruit masquant.
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Rapport d’étude acoustique n°21/440-07
Projet Peren – Saarinen SILIC
Tisseyre & Associés – Réf. 1248C7TB0903.doc
Bruit de choc :
CONCLUSION SUR L'ACOUSTIQUE INTERNE
Une dalle béton de 21 cm équipée d’un faux plancher avec moquette permet d’atteindre l’objectif.
Le respect des préoccupations de la cible 9 acoustique ne permet pas de décrire les dysfonctionnements que nous
observons par simulation en regard de la grille TISSEYRE & ASSOCIES.
Nos critères en terme d'intelligibilité et de niveau sonore ambiant permettent de décrire finement la problématique de
fonctionnement acoustique des espaces ouverts et d'observer le fonctionnement des espaces ouverts.
Un plafond plus performant associé éventuellement à du mobilier acoustique est nécessaire en version d'occupation
maximale.
Pour la version d'occupation basse standard, la perte d'intelligibilité inter-zones est conforme. Au sein d'une même zone
de travail, le mobilier et l'implantation des postes de travail doivent être repensés de manière à améliorer l'isolement
entre postes et ainsi atteindre l'objectif.
Analyse des émissions sonores des équipements techniques
Groupe froid en toiture : voir paragraphe ci-après "contraintes sonores environnementales".
L'ensemble des autres équipements techniques de ventilation, extraction sont gainables et donc leur niveau sonore
peut, au besoin, être amélioré par mise en place de pièges à son. Les objectifs seront atteints.
Analyse de l'isolement acoustique de façade
Le classement des voies alentour conduit à un DnT,A,tr = 30 dB pour l'ensemble des façades.
Les parties vitrées proposées par SILIC conduiront à un Rw + Ctr = 35 dB donc conforme à l'objectif.
ANALYSE DES PROBLEMATIQUES 2, 3, 4, 5 TISSEYRE & ASSOCIES
Analyse des contraintes sonores environnementales
Analyse de la problématique d'isolement entre espaces de travail fermés
Isolements aériens
Les habitations les plus proches se situent à 25 m.
Les éléments conduisant au résultat d'isolement sont :
• la cloison X.
• le faux plancher BUROMECA, épaisseur 30 mm qui possède un Dnfw = 49(-2;-7) dB
• le faux plafond ULTIMA ARMSTRONG qui possède un Dncw = 35 dB
Les installations en toiture les plus bruyantes sont les trois groupes froid à vis.
Le niveau de puissance acoustique est de 96 dB(A) pour un appareil. La pression acoustique à 10 m est de 64 dB(A).
La cloison est posée sur le faux plancher et vient percuter le faux plafond.
Quelle que soit la cloison, l'isolement maximal prévisible est inférieur à 35 dB.
Ceci ne permet pas d'atteindre la classe d'isolement la plus basse pour les bureaux courants (voir chapitre 2 page 7).
Ces niveaux de puissance acoustique conduisent chez les voisins les plus proches à un niveau sonore respectivement de
l'ordre de 50 dB(A). Le critère de nuit est dépassé. Celui de jour est atteint. L'installation n'est donc pas conforme en l'état.
Il est nécessaire de mettre en place un écran acoustique.
Pour obtenir la classe d'isolement la plus basse de 35 dB, il est nécessaire :
• soit de remplacer le plafond par un plafond possédant un Dncw supérieur ou égal à 40 dB soit de mettre en place
des barrières acoustiques ;
• de mettre en place une cloison possédant un Rw supérieur ou égal à 42 dB ;
Pour obtenir la classe d'isolement intermédiaire de 40 dB, il est nécessaire :
• soit de remplacer le plafond par un plafond possédant un Dncw supérieur ou égal à 45 dB soit de mettre en place
des barrières acoustiques ;
• de mettre en place une cloison possédant un Rw supérieur à 45 dB ;
Pour obtenir la classe d'isolement supérieure de 45 dB, il est nécessaire :
• de mettre en place un plafond plus performant et de l'équiper de barrières acoustiques ;
• de mettre en place une cloison supérieure ou égale à 50 dB ;
• de mettre en place des barrières acoustiques sous faux plancher.
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Rapport d’étude acoustique n°21/440-07
Projet Peren – Saarinen SILIC
Tisseyre & Associés – Réf. 1248C7TB0903.doc
SYNTHESE DES ANALYSES HQE ET T&A – ELEMENTS CONSTRUCTIFS
CF. NOMENCLATURE IDENTIFICATION DE
TECHNOLOGIES ET DE SOLUTIONS
HQE
Isolement des locaux vis-à-vis de l’espace extérieur
3.1.3.1
DnT,A, tr = 30 et 31 dB satisfaits = Très performant
Niveaux de bruit de chocs transmis dans les locaux
2.2 Béton épaisseur 22 cm
9.1 Revêtement moquette
Performant
Niveau de bruit des équipements dans les locaux
4.4
Performant
TISSEYRE & ASSOCIES
DnT,A, tr = 30 dB satisfait
L'nT,w = 50 dB satisfait
Conforme
• Bureau courant
• Locaux de travail
• Hall
• Open space
• Salle de réunion
Non conforme
• Bureaux de direction
Occupation basse standard
Niveau sonore : conforme
Acoustique interne des locaux
7.1.1 Plafond αw = 0.65
Bureau individuel :
Espace ouvert :
Bureau collectif :
Espace associé :
Base
Base
Base
Base
Isolement
•
•
inter zone : conforme
Intra zone : non conforme
Occupation maximale et décloisonnée
Niveau sonore : non conforme
Changement plafond ou complément
Isolement aux bruits aériens entre locaux
2.2
3.1.3.1
6.2
7.1.1
9.1
Bureau individuel :
Espace ouvert :
Bureau collectif :
Espace associé :
14/14
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Base
Très performant
Performant
Base
DnT,A,maximum < 35 dB
Traitement complémentaire pour tous bureaux, locaux
confidentiels et salles de réunion.