Colloque Trisomie 21 : de la fonction des gènes du chromosome 21
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Colloque Trisomie 21 : de la fonction des gènes du chromosome 21
Colloque « Trisomie 21 : de la fonction des gènes du chromosome 21 à la physiopathologie. » Paris Mai 2003 Colloque Trisomie 21 : de la fonction des gènes du chromosome 21 à la physiopathologie. Paris 2003 30 Mai Amphithéâtre Costes Hôpital du Val de Grâce Place Alphonse Laveran 75005 Comité d’organisation N. Créau (DR CNRS), J.M. Delabar (DR CNRS), B. Dutrillaux (DR CNRS, Conseil Scientifique de l’AFRT), M. Hennequin (Pr, Conseil Scientifique de Fait21), B. Kerdelhué (DR CNRS, Président du Conseil Scientifique de la Fondation Jérome Lejeune). Colloque « Trisomie 21 : de la fonction des gènes du chromosome 21 à la physiopathologie. » Paris Mai 2003 PROGRAMME 8H15 -8h50 : Arrivée des participants (installation des affiches et des diaporamas sur PC) 8h50- 9h : Introduction 9h-10h30 : Session « Caractérisation du phénotype et des pathologies associées à la trisomie 21 » Modérateur : P.M. Sinet - J-L Frendo Trisomie 21 et différenciation du trophoblaste humain - D. Satgé Analyse des tumeurs solides des trisomiques 21, bilan actuel, intérêt - M. Hennequin Trisomie 21 : de l’anomalie aux troubles de la mastication - J-L Guéant Déterminants génétiques des métabolismes de l’homocystéine et de la vitamine B12 dans la Trisomie 21 10h30-11h : Pause et visite des affiches 11h-12h30 : Session « Chromosome, gènes et fonctions » Modérateur : M Simonneau - J. Buard Recombinaison péri-centromèrique et non-disjonction - N. Créau Canaux potassiques KIR et trisomie 21 - A. De Sario Epigénétique des gènes BAGEs (B MELANOMA ANTIGENS) - N. Janel Effet de l’hyperhomocystéinémie sur l’activité de la paraoxonase 1 12h30- 14h : Déjeuner et visite des affiches Colloque « Trisomie 21 : de la fonction des gènes du chromosome 21 à la physiopathologie. » Paris Mai 2003 14h-15h10 : Session « Modèles expérimentaux » Modérateur : B. Kerdelhué - J. London Apoptose et surexpression de la SOD-1 : des rôles délétère ou protecteur suivant le type cellulaire - Y. Hérault Vers de nouveaux modèles murins de la trisomie 21 - C. Chabert Analyse fonctionnelle des gènes du chromosome 21 : 1. Capacités cognitives de souris polytransgèniques pour la région chromosomique du syndrome de Down (DCR-1) 15h10-16h00 : Session « Analyse du transcriptome » Modérateur : JM Delabar - J-M. Moalic Analyse du transcriptome de cerveau embryonnaire sur un modèle murin du syndrome de Down : Identification d’un changement précoce du phénotype moléculaire synaptique. - MC. Potier Caractérisation des réseaux de régulation gènique au cours du développement du cervelet chez la souris trisomique 16 partielle (Ts1Cje) 16h00 -16h 20 : Session « Essais thérapeutiques » Modérateur : PM. Sinet - JL Bléhaut Etude thérapeutique de l’acide folinique dans la trisomie 21 16h20-16h 50 : Pause et visite des affiches 16h50 -17h20 : Session « Le malade au quotidien » AFRT : C. Poterlot – P De Vismes FAIT 21 : S. Gaymard Fondation Jérôme Lejeune : JM. Le Méné Colloque « Trisomie 21 : de la fonction des gènes du chromosome 21 à la physiopathologie. » Paris Mai 2003 17h20 - 18H : Table ronde « les perspectives de la recherche et la construction d’un groupe de réflexion sur la recherche sur la trisomie 21 et les pathologies associées au chromosome 21. » Sous la présidence de MO Réthoré Modérateur : JM Delabar N Créau, JM Delabar, D Satgé, M Hennequin, B Kerdelhué, C Mircher, J London, PM Sinet, M Simonneau COMMUNICATIONS ORALES Trisomie 21 et différenciation du trophoblaste humain J-L. Frendo, G. Pidoux, P. Gerbaud, P. Therond, J. Guibourdenche, D. Luton, F. Muller & D. Evain-Brion INSERM U427, faculté des Sciences Pharmaceutiques et Biologiques 4 avenue de l’Observatoire 75006 Paris Tél : 01-53-73-96-02 Fax : 01-44-07-39-92 E-mail : [email protected] Notre objectif est de comprendre l’impact de la trisomie 21 sur la différenciation et les fonctions du trophoblaste humain. Dans le placenta humain, le syncytiotrophoblaste qui borde les villosités choriales et baigne directement dans le sang maternel de la chambre intervilleuse, est le lieu de tous les échanges foeto-maternels et de la production des hormones spécifiques de la grossesse. Le syncytiotrophoblaste se forme par différenciation et fusion des cytotrophoblastes mononucléés sous jacents. Nous avons isolé et purifié les cytotrophoblastes à partir de placentas de trisomie 21 (trisomie 21 libre et homogène) et de placentas contrôles de même age gestationnel (deuxième trimestre de la grossesse). Après mise en culture, nous avons observé que les cytotrophoblastes trisomiques agrègent mais contrairement aux contrôles, ils se différencient mal ou avec du retard et de fait, ne fusionnent pas ou peu pour former le syncytiotrophoblaste. Ceci est en accord avec les données histologiques révélant une augmentation de la couche cytotrophoblastique dans les placentas de trisomie 21. Parmi les gènes du chromosome 21, la cuivre zinc superoxyde dismutase (SOD-1) est surexprimée (X1,5) dans les cytotrophoblastes isolés de placenta de trisomie 21. De même l’expression protéique (p<0,01) et l’activité de cette enzyme (p<0,05) sont significativement augmentées dans les cellules trophoblastiques trisomiques. De plus, la surexpression de la SOD-1 par transfection transitoire dans les cytotrophoblastes normaux inhibe la formation et les fonctions hormonales du syncytiotrophoblaste. Cette anomalie de fusion cellulaire peut être visualisée par surexpression de la SOD-1 couplée à la green fluorescente protéine (GFP). Ce défaut de différenciation trophoblastique s’associe in vitro et in vivo à une diminution de la production des hormones spécifiques de la grossesse. En conclusion, la culture in vitro de trophoblastes de trisomie 21 nous offre un modèle privilégié pour étudier l’impact de la trisomie 21 sur la fusion et la différenciation cellulaire. En raison du rôle majeur du placenta au cours de la grossesse, une meilleure connaissance de ses anomalies dans la trisomie 21 permettra de comprendre certains aspects du développement fœtal dans cette anomalie génétique. Analyse des tumeurs solides des trisomiques 21, bilan actuel, intérêt. Satgé D. (Anatomie Pathologique Centre Hospitalier, Tulle) Sasco AJ. (CIRC et INSERM, Lyon) Sommelet D. (Oncologie Pédiatrique Centre Hospitalier Universitaire, Nancy) Réthoré M-O. (Centre Médical Jérôme Lejeune, Paris) Vekemans M. (Cytogénétique, Hôpital Necker, Paris) Introduction : Les tumeurs solides ont une répartition particulière dans la trisomie 21. Elles sont globalement diminuées, mais ceci masque des variations complexes d’incidence, certains types histologiques pouvant être plus fréquents que dans la population générale. Méthode : Revue de la littérature et bilan d’enquêtes personnelles. Résultats : Chez l’enfant il y a un excès de tumeurs germinales surtout abdominales, de lymphomes, de rétinoblastomes alors que les tumeurs embryonnaires : neuroblastomes, nephroblastomes, hépatoblastomes, medulloblastomes et les tumeurs cérébrales sont rares. Chez l’adulte il y a un excès de tumeurs germinales gonadiques, de lymphomes et peut-être de sarcomes. Le statut des tumeurs hépatiques, biliaires, gastriques et oesophagiennes reste à déterminer. Les cancers mammaires, utérins, urinaires, cutanés, bronchiques et ORL sont fortement diminués. Discussion : Ces variations sont à corréler 1° avec les données de génétique et de cytogénétique des cancers qui suggèrent l’existence de gènes suppresseur de tumeurs sur le chromosome 21 pour les cancers mammaires, gastriques, ORL et bronchiques. 2° avec des anomalies cellulaires et tissulaires de la trisomie 21, notamment immunitaires, hormonales, du contrôle de l’apoptose, de l’oxydation, de la maturation et du vieillissement cellulaire. 3° avec des différences d’exposition aux facteurs exogènes. Conclusion : La connaissance des tumeurs solides des trisomiques 21 doit aider à un meilleur suivi médical de ces personnes et contribuer à mieux connaître les anomalies tissulaires par une approche différente. Trisomie 21 : de l’anomalie génétique aux troubles de la mastication Hennequin M, Veyrune JL, Faulks D, Allison PJ Faculté de Chirurgie Dentaire, 11, Bd Charles de Gaulle, 63000 Clermont Ferrand Tél : 04-73-17-73-27 Fax : 04-73-17-73-09 E-mail : [email protected] Etat de la question: La trisomie 21 induit, au niveau de la sphère orale, un ensemble de caractéristiques anatomiques et physiologiques qui constituent un syndrome bucco-facial spécifiques que l’on retrouve, de manière plus ou moins importante, chez toutes les personnes porteuses de cette anomalie génétique. Différentes enquêtes font état des problèmes de nutrition rencontrés par les parents d’enfants porteurs. On constate fréquemment : des difficultés de succion au sein ou au biberon, des retards d’acquisition dans la manipulation des aliments avec les doigts, avec la cuillère et dans l’utilisation du verre, des refus de certains aliments, en particulier les aliments durs, des comportements aberrants, comme la conservation du bol en bouche, le refus d’avaler suivi du rejet de la nourriture, des micro fausses-routes, pour les aliments liquides et semi-liquides, qui contribuent aux affections pulmonaires, l’ingestion d’aliments non mastiqués, avec apparition de rots. Les troubles fonctionnels liés à la sphère orale restent peu étudiés chez l’adulte, bien que le comportement au cours des repas puisse influer sur la socialisation de ces personnes . Objectifs de l’étude : Cette étude a pour but d’évaluer le niveau d’incapacité masticatoire pour une groupe de 11 jeunes adultes porteurs de trisomie 21 (groupe T21), comparés à un groupe de 12 témoins (groupe contrôle). Méthode : La mastication est évaluée par observation en vidéo du comportement masticatoire au cours d’un repas standardisé comportant 10 catégories d’aliments naturels. Cette méthode, non invasive a préalablement été validée, en se rapportant à la méthode de référence qu’est l’électromyographie. Les variables relevées à la lecture des enregistrements sont : le nombre de cycles de mastication par aliment proposé (MC), le temps de mastication (MT), le nombre de cycles réalisés avec une protrusion linguale (OMC), et le nombre de refus d’aliments. Ces données sont utilisées pour générer la fréquence de mastication (FM=MC/MT) et le pourcentage de cycles révélant une praxie linguale ([OMC/MC] x 100). Résultats : La fréquence de mastication varie selon l’aliment de 0.88 à 1.09 (moyenne:1.0) cycles/seconde pour le groupe T21 et elle est significativement diminuée par rapport au groupe contrôle (de 1.12 à 1.48 cycles/seconde, moyenne :1.29) excepté pour la compote de pomme. Simultanément, le pourcentage de cycles avec praxie linguale et les refus alimentaires sont augmentés dans le groupe T21. Conclusions : Ces résultats laissent supposer que les personnes trisomiques déglutissent un bol alimentaire moins fragmenté que les personnes de la population générale. Cette étude est la première à décrire un niveau d’incapacité masticatoire pour des adultes porteurs de trisomie 21, et doit être prise en compte lors de l’évaluation des troubles nutritionnels de ces personnes et également lors de l’étude de leurs conditions de socialisation. Homocysteine and genetic determinants of vitamin B12 in Down syndrome. JL Guéant1, RM Guéant-Rodriguez1, A Romano2, G Anello2, P Bosco2, C Romano2, B Namour1. INSERM 00-14, Nancy, France1,and IRCCS Oasi Maria S.S., Troina, Italy2 Tél : 03-83-15-44-8 Fax : 03-83-15-35-91 E-mail : [email protected] Cellular homocysteine depends on nutritional determinants such as folates and vitamin B12, and on genetic polymorphisms of methylene tetrahydrofolate reductase (MTHFR 677 C → T and 1298 A → C), which catalyses the synthesis of methyl-tetrahydrofolate, of methionine synthase (MTR 2756 C → G), which catalyses the methyl transfer from methyl-tetrahydrofolate to homocysteine and of methionine synthase reductase (MTRR 66 A → G), which maintains MTR in active state. It also depends on a polymorphism of transcobalamin (TC 777 CÆG), a plasma protein which delivers vitamin B12 (the cofactor of MTR) to cells. Several in vitro data support the involvement of homocysteine in the multi-factorial pathogenesis of sporadic Alzheimer disease (AD). Homocysteine potentiates β-amyloid neurotoxicity, impairs DNA repair in hippocampal neurons and promotes apoptosis and hypersensitivity to exitotoxicity. In a recent 8year follow-up study, t-Hcys was a strong independent risk factor for the development of AD which was not related to vitamin B12 and folates. This suggested the implication of genetic factors. Down syndrome (DS), or trisomy 21, is due to a failure of normal chromosomal segregation during meiosis. It is also the most frequent genetic cause of Alheimer-type dementia A deficiency in folates and methyl-donors may be associated with defective chromosome recombination and abnormal chromosome segregation.. The MTHFR 677 C → T and MTRR 66 A → G polymorphisms are respectively associated with a risk of having a DS child of 1.9 – 2.6 and 2.6 in mothers of DS patients from North America. The combined MTHFR and MTRR polymorphisms are associated with a greater risk with an OR of 4.1 and 3.0, respectively in North America and Ireland. However, contradictory findings have been recently published in other European countries. In a recent case control study performed by our group in South Italy, homocysteine and MTR 2756 AG/GG genotype were significant risk factors for having a DS child, with OR of 6.7 (P = 0.016) and of 3.5 (P = 0.028), respectively. MTR 2756 AG/GG genotype increased also significantly the risk of being a DS case, with an OR of 3.8 (P = 0.009). In addition, we found that 677 TT and 677 CT/1298 AC genotypes of MTHFR and t-Hcys were 3 potent risk factors for advanced mental retardation of DS patients. In conclusion, t-Hcys is a risk factor of AD and DS dementia However, contradictory data have been produced, concerning its nutritional and genetic determinants, which may correspond to differences in the environment and genetic characteristics of the populations. This illustrates the need for evaluating all the gene- nutrients and gene-gene interactions to better understand the involvement of the one carbone metabolism in the pathogenesis of these diseases. Recombinaison péri-centromérique et non-disjonction Buard J Séquences Répétées et Centromères Humains Institut de Génétique Humaine 141 rue de la Cardonille 34396 Montpellier cedex 5 Tél : 04-99-61-99-76 E-mail : [email protected] Meiotic recombination is generally suppressed across the centromere of eukaryotic chromosomes. In human, megabase-long satellite sequences and contiguous segmental duplications hamper both physical and fine scale genetic mapping in regions flanking centromeric DNA. We have developed polymorphic microsatellite markers embedded within the duplicated most proximal sequences of the long arm and of the short arm of chromosome 21 by using paralogous specific bases as anchor points for their specific detection. Segregation analysis in CEPH reference pedigrees shows that recombination is repressed significantly across the centromere of chromosome 21 both in male and in female but not in the most proximal 21q region in female. Finally, none of twenty eight families with a trisomy 21 child previously associated with a nullitransitional meiosis I non-disjunction event presents a recombination exchange across the centromere. This confirms that, for this group of errors, the lack of recombination is the primary susceptibility factor, not abnormal recombination in the centromeric region. Canaux potassiques KIR et trisomie 21 Créau N, Thiery E, Thomas S, Berthuy I EA3508 Université Paris7 Tél : 01-44-27-56-99 Fax : 01-44-27-83-38 E-mail : [email protected] Deux canaux potassiques de la famille KIR (K+ Inwardly Rectifier : GIRK2 ou KIR3.2 et KIR4.2) ont été identifiés localisés dans une région critique pour la trisomie 21 associée à l’hyperlaxité ligamentaire, l’hypotonie musculaire, le retard mental et aux anomalies cardiaques touchant environ 40% des trisomiques 21. Les canaux KIR fonctionnels sont des tétramères (homo ou hétéro) impliqués dans diverses fonctions selon les cellules où ils s’expriment ( régulation de l’excitabilité, du volume cellulaires, secrétion hormonale, flux ioniques), en permettant préférentiellement l’entrée des ions potassium à l’intérieur de la cellule. La modulation d’expression d’un gène KIR peut ainsi modifier les caractéristiques de nombreux canaux en changeant : - la composition en sous-unités du canal fonctionnel ( ratio entre les hétéro- et les homotétramères) et ainsi ses propriétés physiologiques (sensibilité au pH, aux différents effecteurs ..), - le niveau d’expression de ses partenaires (Sutherland et al. 1999), - les structures cellulaires (Burrone et al. 2002). De plus, les dysmorphies associées au syndrome d’Andersen dû à une mutation dans un canal KIR (Plaster et al. 2001), indiquent la possibilité que ces gènes soient impliqués dans le développement chez l’homme. Le gène GIRK2 est le gène le plus connu, grâce à l’identification chez la souris d’une mutation (weaver), qui a permis de découvrir que ce canal jouait un rôle dans la migration des cellules de Purkinje, étape importante dans le développement du cervelet. Le gène KIR4.2 a été isolé au laboratoire et son patron d’expression au cours du développement chez la souris a montré qu’il s’exprimait précocément dans la thyroïde, les tendons et les ligaments ainsi que dans la région où se développent les valves cardiaques. Son expression dans le cerveau est neuronale et plus tardive puisqu’elle est détectée après la naissance et surtout chez la souris adulte et chez l’homme adulte. Ces deux canaux sont donc d’excellents candidats pour les anomalies de développement et les dysfonctionnements neuronaux présents dans la trisomie 21. La prochaine étape est donc d’identifier les effets de la surexpression de ces gènes chez la souris en étudiant ou en construisant des lignées transgèniques pour les gènes entiers, à l’aide des BACs isolés les contenant. Références - Gosset P, Ghezala GA, Korn B, Yaspo ML, Poutska A, Lehrach H, Sinet PM, Creau N. A new inward rectifier potassium channel gene (KCNJ15) localized on chromosome 21 in the Down syndrome chromosome region 1 (DCR1). Genomics 1997 Sep 1;44(2):237-41 - Dahmane N, Ghezala GA, Gosset P, Chamoun Z, Dufresne-Zacharia MC, Lopes C, Rabatel N, GassanovaMaugenre S, Chettouh Z, Abramowski V, Fayet E, Yaspo ML, Korn B, Blouin JL, Lehrach H, Poutska A, Antonarakis SE, Sinet PM, Creau N, Delabar JM. Transcriptional map of the 2.5-Mb CBR-ERG region of chromosome 21 involved in Down syndrome. Genomics 1998 Feb 15;48(1):12-23 -Thiery E, Gosset P, Damotte D, Delezoide AL, de Saint-Sauveur N, Vayssettes C, Creau N. Developmentally regulated expression of the murine ortholog of the potassium channel KIR4.2 (KCNJ15). Mech Dev 2000 Jul;95(1-2):313-6 -Thiery E, Thomas S, Vacher S, Delezoide A-L, Delabar JM, Creau N. Chromosome 21 KIR channels in brain development (soumis) Epigènétique des gènes BAGEs (B MELANOMAS ANTIGENS) Christoph GRUNAU, Myriam RUAULT, Marie-Elisabeth BRUN, Gérard ROIZES, Albertina DE SARIO Institut de Génétique Humaine CNRS UPR 1142 141, rue de la Cardonille 34396 Montpellier Tél : 04-99-61-99-77 Fax : 04-99-61-99-01 E-mail : [email protected] La région juxtacentromérique du chromosome 21 humain est constituée de deux domaines chromosomiques différents : (i) le domaine proximal (1 Mb) est un patchwork de duplications interchromosomiques créées au cours de l’évolution des primates (il y a 5-30 millions d’années) et contient deux gènes qui sont exprimés uniquement dans les tumeurs et dans le testicule ; (ii) le domaine distal ne contient pas de duplications interchromosomiques et contient plusieurs gènes qui ont un profil d’expression plus large (Brun et al., Gene, in press). Dans le domaine proximal de la région juxtacentromérique du chromosome 21, nous avons identifié et caractérisé la famille de gènes BAGE (B melanoma antigens). Les gènes BAGE sont des gènes chimériques créés il y a moins de 16 millions d’années par des duplications inter- et intrachromosomiques (Ruault et al., Genomics, in press). Ils sont exprimés uniquement dans les tumeurs et le testicule et sont silencieux dans les tissus normaux (Ruault et al., 2002). BAGE1, un membre de cette famille, code un antigène qui est exprimé à la surface des cellules tumorales et est reconnu par des lymphocytes T cytolytiques (Boël et al.,1995). Actuellement, nous étudions les mécanismes de régulation de l’expression des gènes BAGE. Grâce à la méthode décrite par Frommer et al. (1992) (traitement de l’ADN au bisulphite de sodium, clonage et séquençage), nous avons montré que la déméthylation d’un îlot CpG localisé en 5’ de ces gènes est une condition nécessaire mais pas suffisante pour permettre l’expression des gènes BAGE. Effet de l’hyperhomocystéinémie sur l’activité de la paraoxonase 1 N. Janel, K. Robert, C. Chabert, N. Pilard, C. Gouédard, K. Demuth, I. Quéré, J. London, J. Delabar, J.F. Chassé Université Paris 7 – Denis Diderot, EA 3508 Case 7104 - 2, place Jussieu , 75005 Paris Tél : 01-44-27-77-45 Fax : 01-44-27-83-38 E-mail : [email protected] L’hyperhomocystéinémie est caractérisée sur le plan biochimique par une augmentation plasmatique d’homocystéine, principalement due à la diminution de l’activité de la cystathionine beta synthase (CBS, dont le gène est localisé sur le chromosome 21) qui catalyse la conversion de l'homocystéine en cystathionine. L’hyperhomocystéinémie est notamment associée à un risque augmenté d’athérosclérose, sans connaître réellement les mécanismes moléculaires mis en jeu. L’implication du stress oxydant a notamment été démontrée dans l’athérosclérose. C’est pourquoi, nous avons utilisé la technique du criblage de membranes à moyenne densité contenant des gènes codant des protéines impliquées dans la régulation d'états de stress cellulaire pour analyser l’expression différentielle de gènes en association avec un taux hépatique d’homocystéine élevé chez des souris déficientes en CBS, un modèle murin d’hyperhomocystéinémie. L’expression de plusieurs gènes impliqués dans les processus oxydatifs a été trouvé altérée dans le foie des souris déficientes en CBS. Parmi ceux-ci, nous avons trouvé une diminution de l’expression du gène codant la paraoxonase 1. Cette enzyme plasmatique, associée aux lipoprotéines de haute densité et synthétisée dans le foie, protège les lipoprotéines de basse densité des modifications oxydatives. Afin de vérifier si la diminution d’expression de la paraoxonase 1 est un marqueur de l’athérosclérose dans l’hyperhomocystéinémie, l’activité de la paraoxonase 1 a été dosée dans le foie des souris déficientes en CBS. Nous avons montré une diminution de l’activité d’un facteur trois dans le foie des souris déficientes en CBS par rapport à l’activité obtenue dans le foie de souris témoins. Afin de démontrer que cette diminution est due à l’augmentation d’homocystéine, nous avons dosé l’activité dans le foie de souris gavées en méthionine (précurseur de l’homocystéine) dans l’eau de boisson, et avons également obtenu une diminution de l’activité. De plus, nous avons retrouvé cette diminution d’activité dans le plasma de patients hyperhomocystéinémiques, en corrélation avec l’augmentation d’homocystéine plasmatique. L’ensemble de ces résultats montre que la paraoxonase 1 pourrait être un marqueur d’athérosclérose dans l’hyperhomocystéinémie. Inversement, une augmentation de l’activité de la paraoxonase 1 pourrait expliquer la faible incidence des pathologies vasculaires chez les patients porteurs de trisomie 21. Apoptose et surexpression de la SOD-1 : des rôles délétère ou protecteur suivant le type cellulaire Borg J1., Nabarra B2. , Paly E3., Thérond P4., Paris D5., London J3 1 Faculté de Médecine, Laboratoire de Neurochimie EA3062, Saint Etienne 2 Inserm U.345, Hôpital Necker, Paris 3 EA 3508, Université Paris 7-Denis-Diderot, Paris 4 Hôpital de Versailles, Département of Biochimie, Pharmacologie et Toxicologie, Le Chesnay, France. 5 Department of Psychiatry, The Roskamp Institute, University of South Florida,. Tampa, Tél : 04-77-12-75-53 Fax : 04-77-12-05-46 E-mail : [email protected] Nous disposons, comme modèle de la trisomie 21 de souris transgéniques pour la SOD-1 humaine (TghSOD-1). Ces souris hétérozygotes ou homozygotes surexpriment la SOD-1 d’un facteur 4 à 8 suivant les organes des souris et leur âge. Ces souris présentent une involution thymique prématurée (Nabarra et coll., 1996). En effet l’involution thymique qui est un phénomène naturel débute vers 8 mois chez les souris témoins et dès 6 ou 4 mois chez les souris soit hétérozygotes soit homozygotes respectivement. La surexpression de la SOD-1 a donc un effet délétère sur la physiologie thymique. Par contre, nous avons montré que l’effet délétère du paraquat est diminué dans les souris transgéniques et que des neurones fœtaux hippocampiques de souris transgéniques pour la SOD-1 sont protégés contre l’apoptose induite par déplétion dans le milieu de culture du facteur de croissance bFGF et que le NO° semble nécessaire pour la survie de ce type de neurones. De même, nous avons montré in vitro que les neurones corticaux provenant d’embryons de souris transgéniques présentent une meilleure survie après exposition à des composés délétères tels que H2O2, le NMDA ou le céramide (Borg et London, 2002). Cet effet pourrait s’expliquer par une action protectrice vis à vis de l’apoptose induite par le NMDA ou le céramide et mesurée par l’activité caspase 3 et le fractionnement de la chromatine. Cette protection contre l’apoptose est corrélée avec une augmentation d’activité SOD-1 même dans les souris transgéniques. Nous avons aussi montré qu’après exposition au H2O2, les marquages à la β tubuline et au MAP2 sont modifiés, suggérant qu’il y a réorganisation du cytosquelette. Le fait qu’une augmentation de l’activité SOD-1 augmente la survie neuronale dans des conditions de stress et induit une involution thymique prématurée pourraient avoir des implications physiologiques à la fois au cours du développement et du vieillissement des patients atteints de trisomie 21. Remerciements : Ce travail a été réalisé grâce aux soutiens de la Fondation Jérôme Lejeune aux Dr. J. Borg et J. London. Références: Nabarra B. et coll. Transgenic mice overexpressing the human CuZn-SOD gene : ultrastructural studies of a premature thymic involution model of Down’s syndrome (trisomy 21) Lab. Invest. 74/3(1996) 617-626 J.Borg et J. London. Cu/Zn superoxide dismutase overexpression promotes survival of cortical neurons exposed to neurotoxins in vitro. J. Neurosci.Res. 70/2 (2002)180-189 Vers de nouveaux modèles murins de la trisomie 21 V. Besson, F. Brulé-Morabito, F. Levavasseur, M. Labbé, L. Magnol, V. Larrigaldie, A. Duchon and Y. Hérault Laboratoire de Génétique Expérimentale et Moléculaire Institut de Transgénose 3B rue de la Férollerie, 45071 Orléans cedex 2 Tél : 02-38-25-79-30 Fax : 02-38-25-79-30 E-mail : [email protected] La trisomie 21 (T21) est bien caractérisée par ces anomalies phénotypiques résultant de la présence d’une dose supplémentaire de gènes. Ce syndrome se comporte comme un syndrome de gènes contigus induisant des défaillances mentales et de nombreux désordres morphologiques affectant notamment le squelette, le cœur, le tractus gastro-intestinal et le système nerveux. Au-delà de la description des conséquences de cette perturbation de l’équilibre génétique, la physiopathologie de ce syndrome doit être encore mieux analysée. L’apport de l’étude des modèles animaux a clairement contribué à l’augmentation des connaissances sur cette pathologie. Les régions homologues au chromosome 21 sont situées sur trois chromosomes distincts chez la souris. Le modèle murin le plus couramment utilisé est une souris trisomique (Ts65Dn) qui dévoilent certains aspects du syndrome mais ne présente pas le phénotype pléiotropique décrit chez l’homme. Aussi nous proposons de développer de nouveaux modèles de souris trisomiques pour certaines régions du chromosome 21 qui n’ont pas été étudiées jusqu’à présent afin (1) d’étudier l’origine génétique des défauts phénotypiques (2) d’établir une relation entre génotype et phénotype et (3) de tester les interactions génétiques entre les différentes régions. Nous avons entrepris la création de ces nouveaux modèles en combinant deux stratégies d’ingénierie chromosomiques, le système Hprt (Zheng et al., N.A.R. 1999, 27, 2354-2360) et la stratégie TAMERE (Herault et al., Nat Genet 1998 381-384). Les modèles ainsi générés porteront des duplications des régions homologues au chromosome 21, entraînant une trisomie chez la souris similaire à celles observés chez certains patients porteurs de duplication partielle. Nous espérons que ces nouvelles configurations seront utiles pour étudier l’origine des phénotypes associés à la trisomy 21 au cours du développement embryonnaire. Analyse fonctionnelle des gènes du chromosome 21 : 1. Capacités cognitives de souris transpolygéniques pour la région chromosomique du syndrome de Down (DCR-1). Caroline Chabert 1et 6, Améziane Cherfouh 1, Vincent Duquenne 1, Desmond J. Smith 2, Edward Rubin 3, and Pierre L. Roubertoux 4, 5. 1 Institut de Transgénose, CNRS, 2b rue de la Férollerie, Orléans cedex2, France 2 Dpt of Molecular & Medical Pharmacology, UCLA School of Medicine, CA, USA 90095-1735 3 Genome Sciences Dpt, Lawrence Berkeley National Laboratory, Berkeley, CA 94720, USA 4, 5 Université d'Orléans and Institut de Neurosciences Physiologiques et Cognitives. 6 EA 3508 Université Paris 7 Denis Diderot, 75005 Paris E-mail : [email protected] L’analyse génotypique et phénotypique de patients présentant une trisomie 21 partielle ont montré qu’une région du chromosome 21, en q22.2, est associée à la majorité des traits phénotypiques, dont le retard mental. Cette région minimale fut désignée DCR-1. Se basant sur les synténies et homologies existantes entre le chromosome 21 et le chromosome 16 murin, Smith et al. (1995, 1997) ont développé des souris transpolygéniques avec des fragments du chromosome 21 recouvrant la DCR-1, insérés dans des YACs. Nous avons étudié les performances cognitives de ces souris transpolygéniques grâce au tests du labyrinthe aquatique de Morris et du conditionnement à la peur. Les souris transpolygéniques pour le YAC 152F7 ont des niveaux de performances inférieurs à ceux des témoins et des trois autres lignées transpolygéniques dans la plupart des épreuves de ce test. Néanmoins, les animaux transpolygéniques pour le YAC 230E8 passent moins de temps dans le quadrant qui contient la plate-forme ; la mémoire à long terme est altérée pour toutes les souris transpolygéniques. Dans le test du conditionnement à la peur, toutes les souris transgéniques ont des performances inférieures à celles des témoins lorsque le contexte est modifié. Les lignées 230E8, 141G6 et 285E6 ne réagissent pas correctement aux stimuli. De plus, l’utilisation du test de la barre crénelée a montré que les souris transgéniques pour le YAC 152F7 commettent un très grand nombre d’erreurs de coordination motrice. Ces résultats montrent que le YAC 152F7 joue un rôle crucial dans les déficits cognitifs de ces souris, supportant l’hypothèse de l’implication du gène Dyrk1-A. Cependant, les résultats obtenus suggèrent que d’autres régions de la DCR-1 peuvent être impliquées dans des fonctions cognitives spécifiques. Analyse du transcriptome de cerveau embryonnaire sur un modèle murin du syndrome de Down : Identification d’un changement précoce du phénotype moléculaire synaptique. Bedel Biyiha Ngimbous,1 Fabien Guimiot,1 Francine Bourgeois,1 Pascal Kahlem,2 C. Mugnier,3 Marie-Laure Yaspo, 2 Pierre L. Roubertoux, 4 Paul-Antoine Salin, 5 Desmond J. Smith, 6 Edward M. Rubin, 7 Michel Simonneau, 1 and Jean-Marie Moalic 1* 1 Neurogénétique/INSERM E9935, Hôpital Robert Debré, 48 boulevard Sérurier, 75019 Paris, France. 2 Max-Plank-Institut für Molekulare Genetik, Berlin-Dahlem, Germany. 3 Université Paris V, 45 rue des Saints Pères, 75006, Paris, France. 4 Neurosciences Physiologiques et Cognitives, CNRS, 31 Chemin Joseph-Aiguier, 13402 Marseille cedex 20, France. 5 Centre des Sciences du Goût-Centre National de la Recherche Scientifique, 21000 Dijon, France. 6 Department of Molecular and Medical Pharmacology, UCLA School of Medicine, Los Angeles, CA 90095-1735, USA. 7 Genome Sciences Department, Lawrence Berkeley National Laboratory, 1 Cyclotron Road, MS 84171, Berkeley, CA 94720, USA. Des souris transgéniques (TG) pour un segment du chromosome 21 humain (hCh.21) comportant quatre gènes (DSCR5, TTC3, DSCR3 et DYRK1A) ont été antérieurement produites et caractérisées sur le plan de leurs déficits comportementaux (Smith et al. 1997). Nous avons utilisé ce modèle expérimental pour étudier à un stade précoce du développement (E10,5) l’expression génétique différentielle dans des régions microdisséquées de cerveaux d’embryons TG comparés à des contrôles sauvages. Nous avons montré que les quatre transgènes humains et leurs orthologues murins présentaient des profils distincts de transcription dans le télencéphale, le mésencéphale/diencéphale et le cœur d’embryons TG. La comparaison entre embryons TG et contrôles des profils transcriptionnels de ces différents tissus a mis en évidence deux mRNAs codant pour les protéines Rim2 et Rim1 dont le niveau relatif d’expression est spécifiquement diminué dans le mésencéphale/diencéphale au stade E10.5. Ces transcrits codent pour des protéines présynaptiques impliquées dans la régulation de la plasticité synaptique. Nos résultats suggèrent que la trisomie partielle d’un segment génomique de hCh.21 incluant un gène candidat (DYRK1A) pour le retard mental produise un phénotype présynaptique représentant un lien moléculaire potentiel entre triplication génique partielle et déficits dans les capacités d’apprentissage et de mémorisation. Caractérisation des réseaux de régulation génique au cours du développement du cervelet chez la souris trisomique 16 partielle (Ts1Cje) Minh Tran Dang¥, Luce Dauphinot¥, Pierre Marie Sinet¤, Kiyoko Toyama¤, Geoffroy Golfier¥, David Gentien¢, C.J. Epstein , Jean Rossier¥, Marie Claude Potier¥ ¥ CNRS UMR 7637, Paris, France; ¤ INSERM U 549, Paris, France; ¢ , Paris, France; Pediatrics, UCSF, San Francisco, USA. ESPCI Laboratoire de Neurobiologie et Diversité Cellulaire, 10 rue Vauquelin 75005 Paris Tél : 01-40-79-51-71 Fax : 01-40-79-47-57 E-mail : [email protected] Dpt Le but de cette étude est de caractériser les mécanismes impliqués dans les anomalies du développement du cervelet dans la trisomie 21. La diminution de 30% du nombre de cellules granulaire dans la couche granulaire interne pourrait résulter d'un déficit de prolifération, de migration ou de problèmes de différenciation des cellules granulaires au cours du développement. La caractérisation des gènes intervenant dans ces mécanismes et de leurs réseaux est essentielle à la compréhension des phénotypes liés à la trisomie 21 au niveau du cervelet. Des expériences de puce à ADN ont été effectuées afin de répondre à ces questions. Le modèle utilisé est la souris trisomique 16 partielle ou Ts1Cje, qui possède trois copies de l'équivalent du chromosome 21 humain (Sod1 à Mx1). Afin de suivre le développement du cervelet les ARN étudiés sont des pools d'ARN de cervelets de souris Ts1Cje et normales issues de la même portée, aux temps P0, P15 et P30. En revanche à 8 mois ½ les pools d'ARN sont issus de cervelets de souris de portées différentes. Les expériences sont effectuées sur des puces Affymetrix pangénomique souris à 36 000 gènes. Deux types d'analyses sont réalisés sur les données obtenues: - Statistique Utilisation du logiciel Varan développé au laboratoire par Geoffroy Golfier (www.bionet.espci.fr), ce logiciel permet d'analyser différentiellement des expériences de puces à ADN, donc d'obtenir la liste des gènes ayant une sur- ou sous-expression statistiquement significative. Ces analyses confrontent pour chaque temps les souris Ts1Cje aux normales. - Clustering (Classification) Le regroupement des gènes par rapport à leur profil d'expression permet d'obtenir une vision temporelle de l'expression génique et de voir apparaitre une ébauche des réseaux de gènes impliqués. De nombreuses perspectives sont envisageables, telles que: - Comparaison des résultats obtenus avec les puces Affymetrix à d'autres types de puce - Utilisation d'autres logiciels d'analyse statistique afin de confronter leurs résultats et d'augmenter la robustesse de notre démarche - Identifier les clusters de gènes impliqués dans l'apparition du phénotype, par comparaison aux clusters obtenus dans la littérature Etude thérapeutique de l’acide folinique dans la trisomie 21. Essai entrain. Bléhaut H et le GREMGI* Centre Médical Jérôme Lejeune 50, avenue Foch 75116 Paris Tél : 01-53-64-73-60 Email : [email protected] L’objectif principal de l’essai est d’évaluer, en double aveugle versus placebo, l’activité de l’acide folinique administré à 1 mg/kg/j sur le développement psychomoteur du jeune enfant trisomique 21. Cette étude de phase 2-3 , d’une durée de 1 an, avec bénéfice individuel direct, est réalisée en double aveugle versus placebo sur deux groupes parallèles de patients. 117 enfants dans un état stable, âgés de 3 mois à 30 mois, capables de passer un test de Brunet-Lézine révisé, ont été inclus. Les patients ayant des antécédents de syndrome myéloprolifératif, des spasmes infantiles en cours, un démarrage de traitement thyroïdien dans les trois derniers mois, un traitement par antifolique n’ont pas été inclus. Ceux nécessitant le démarrage d’un traitement thyroïdien en cours d’essai ont été sortis de l’étude prématurément. Les inclusions ont débuté en janvier 2001 et se sont terminées en décembre 2002. Une description de la population des 117 enfants inclus est donnée et le déroulement de l’essai est décrit. La période de traitement se terminera en décembre 2003 et les résultats seront soumis à publications début 2004. * GREMGI (Groupe de Recherche sur les Maladies Génétiques de l’Intelligence) : BAUD AM, BELTRAN E, BLÉHAUT H, CONTÉ M, FRILEUX S, LA RAILLÈRE A, LAPENNE T, MIRCHER C, PORET G, DE PORTZAMPARC V, RAVEL A, RETHORÉ MO, SIRÉ V, SMADJA F COMMUNICATIONS Par AFFICHES Effets de la surexpression de la superoxyde dismutase sur l’activité du protéasome et l’accumulation des protéines oxydées dans le cerveau de souris. Emmanuel BOURDON Jacqueline LONDON1 1,2 , Marie LE PECHEUR 1, Evelyne PALY 1, Bertrand FRIGUET 2, EA 3508, Paris7, Université Denis Diderot, 2 place Jussieu - 75005 Paris Tél : 01-44-27-83-40 E-mail : [email protected] EA3106 Paris 7 Université Denis Diderot, 2, place Jussieu - 75005 Paris Tél : 01-44-27-82-35 E-mail : [email protected] La trisomie 21 est caractérisée par la présence d’un chromosome 21 surnuméraire et se caractérise par un retard mental constant mais variable mais aussi par un vieillissement accéléré (caractéristiques neuropathologiques de type Alzheimer, involution thymique précoce, sécheresse de la peau, blanchissement des cheveux). Des données récentes sont disponibles sur l’influence des phénomènes d’oxydation sur le vieillissement normal et pathologique ainsi que sur les aspects physiologiques des maladies neurodégénératives. Il est de plus en plus admis que le vieillissement est du à un stress oxydant accru et à l’action négative de ce dernier sur l’expression génique ainsi que sur certaines propriétés (oxydation, glycosylation, carbonylation) des protéines impliquées dans ces processus. La présence du chromosome surnuméraire 21 est à l‘origine de la surexpression des gènes codant pour la superoxyde dismutase (Cu/Zn SOD) et pour la protéine précurseur du peptide béta-amyloide (APP) et de nombreuses inconnues demeurent sur leur implication dans cette pathologie et plus spécifiquement dans les aspects de vieillissement. Nous avons mesuré l’activité SOD dans des cerveaux de souris âgées de 1 à 24 mois et montré que cette activité augmente jusqu’à trois mois puis reste constamment élevée. Les expériences de Western blot confirment que la quantité de SOD reste élevée et constante entre 3 et 27 mois. Le protéasome constitue la machinerie protéolytique principale chargée de l’élimination des protéines oxydées. L’activité protéolytique du protéasome est constituée de trois activités enzymatiques : chymotrypsine-like, trypsine-like et post acide glutamique peptide hydrolase. Lors de notre travail, nous avons évalué l’activité du protéasome chez des souris transgéniques de fond génétique FVB/N, surexprimant la SOD humaine (hSOD). Nous avons également étudié l’effet de cette surexpression sur l’accumulation de protéines oxydées dans le cerveau des souris. La mesure des différentes activités protéolytiques du protéasome montre une réduction significative de l’activité trypsine-like dans le cerveau des souris transgéniques hSOD et ce quelque soit l’âge des souris. Les activités de type post acide glutamique et chymotrypsine-like ne semblent pas être affectées par la surexpression de la hSOD. Le produit de peroxydation lipidique, 4-hydroxy-2-nonénal (HNE) étant très réactif pour se complexer aux protéines et altérer leurs fonctions, nous testons actuellement sa présence dans le lysat de cerveaux de nos souris. Par ailleurs, des expériences menées récemment sur des cerveaux de rat montrent que l’incubation in vitro de HNE avec le protéasome purifié présente une inhibition spécifique de son activité de type trypsine, celle qui est également modifiée spécifiquement dans les souris transgéniques hSOD. Nous poursuivons donc l'étude in vivo des modifications par HNE du protéasome dans les cerveaux des souris surexprimant la SOD-1. Nos résultats, quoique encore préliminaires, semblent montrer que l'altération de l'activité trypsine-like du protéasome serait liée à une augmentation de l’activité SOD-1. Une telle démarche concernant les activités du protéasome et de ses modifications par HNE pourrait être poursuivie sur des tissus ou des cellules provenant de patients atteints de trisomie 21. Ce travail bénéficie du soutien financier de la Jérôme Lejeune E. BOURDON ATER, Université Paris 7 Denis Diderot M. LE PECHEUR Boursière, Fondation Jérôme Lejeune Modélisation de la trisomie 21 : surexpression du gène dyrk1a chez la souris C. Chabert, J.M. Delabar EA 3508, Université Denis Diderot 2 Place Jussieu, 75005 Paris Tél : 01-44-27-56-98 Fax 0144278338 E-mail : [email protected] Le phénotype observé dans la trisomie 21 est due à une perturbation faible de l’organisme entier : l’augmentation de 50% du produit de certains gènes (HSA21 représente 1.5% du génome). Nous tentons de comprendre les différentes étapes conduisant aux principales altérations du phénotype en modélisant la surexpression de gènes candidats identifiés par deux stratégies : l’identification de régions chromosomiques candidates à partir de l’étude d’individus porteurs de trisomie 21 partielle et les études fonctionnelles de gènes du chromosome 21. Nous présenterons un exemple de mise en œuvre de la première stratégie avec la construction et l’étude de modèles de surexpression d’une sérine thréonine kinase, DYRK1A, localisée dans la DCR-1, une région critique pour plusieurs signes phénotypiques de la trisomie 21 dont le retard mental. L’analyse comportementale de souris transgénique (152F7) pour un YAC contenant cinq gènes humains dont le gène DYRK1A a montré des anomalies motrices, des déficits d’apprentissage et un comportement anxieux. (1) L’analyse morphologique révéle des anomalies macroscopiques (taille du cerveau augmentée) et cellulaires (augmentation du volume neuronal). (2 et coll B. Gillet). Trois stratégies sont actuellement développées pour comprendre la genèse de ces phénotypes: L’étude de l’apoptose sur des cultures primaires de neurones embryonnaires (E14) de souris transgéniques 152F7 (coll. B Brugg) L’étude du transcriptome des souris transgéniques 152F7/sauvages à l’aide de puces dédiées soit chromosome 21 soit gènes de la neurotransmission (coll. MC Potier) La construction de modèles murins de surexpression du gène dyrk1a seul par transfection de cellules ES après retrofitting de clones BACs contenant le gène entier (coll. Y Hérault). 1 : Chabert C., Cherfouh A., Duquenne V., Smith D.J., Rubin E., Roubertoux P. Functionnal analysis of genes implicated in Down syndrome: I. Cognitive abilities in transpolygenic mice for Down syndrome chromosomal region 1 (DCR-1). Soumis. 2 : Branchi I, Bichler Z, Gonzalez MC, Rubin EM, Delabar JM, Migliore-Samour D: Yac transpolygenic mouse model: implications of dyrk1a gene in neurobehavioral alterations. (soumis) Plateforme bioinformatique pour l'annotation du chromosome 21. Geoffroy Golfier, Minh Tran Dang, Julien Laffaire, Jean Rossier, Marie-Claude Potier UMR CNRS 7637 / ESPCI 10 rue Vauquelin 75005 - Paris Tél : 01-40-79-51-71 Fax : 01-40-79-47-57 E-mail : [email protected] Les informations et les logiciels nécessaires à l'annotation et l'étude des séquences génomiques sont souvent dispersés ou difficiles à identifier. Le but de notre travail est de permettre la confrontation des informations génomiques relatives au chromosome 21 humain aux données d'études fonctionnelles obtenues par exemple grâce à la technologie des puces à ADN en mettant en place un système d'information disponible sur internet. Cette plateforme mettra à disposition des outils d'analyse bioinformatique qui pourront être appliqués directement sur les informations disponible au sein d'une base de données relationnelle associant : •les séquences et leur annotation disponibles pour le chromosome 21 humain ainsi que pour les régions synténiques d’autres organismes (souris, chimpanzé, etc.), •les informations résultant de la comparaison de ces séquences, •les informations relatives aux voies métaboliques associées aux gènes identifiés, •des données bibliographiques, •des données d'expression génique. Nous présentons ici les résultats préliminaires liés à la comparaison des séquences génomiques, l'intégration des informations liées aux voies métaboliques ainsi que les premiers outils d'analyse qui seront disponibles comme la sélection de séquences oligonucléotidiques spécifiques à l'échelle du génome ou communes aux organismes disponibles au sein de la base de donnée. A terme les informations et les outils d'analyse et d'annotation seront disponibles sur l'adresse internet http://www.bionet.espci.fr. Caractérisation d’une puce à ADN chromosome 21 humain (HSA21) Emilie Graison (1,2), Luce Dauphinot (1), Iman Haddad (1,2), Geoffroy Golfier (1), Evelyne Paly (2), Jean Rossier (1), Jean Maurice Delabar (2), Marie-Claude Potier(1) (1) Laboratoire Neurobiologie et Diversité Cellulaire ESPCI - CNRS UMR 7637, 10 rue Vauquelin 75005 Paris (2) Bases moléculaires des altérations neurologiques dans la trisomie 21 et dans d’autres pathologies associées au chromosome 21 – EA3508 Université Paris 7-Denis Diderot, 2 place Jussieu 75005 Paris Tél : 01-49-79-51-71 Fax : 01-49-79-47-57 E-mail : [email protected] Afin d’analyser les variations d’expression des gènes du chromosome 21 dans le cadre du Syndrome de Down, nous avons réalisé une puce à ADN comprenant 609 oligonucléotides dont 597 correspondent à 303 gènes, prédictions et orf du chromosome 21 et 20 gènes contrôles situés sur les chromosomes 1 à 10 et X. Chaque gène est représenté par deux oligonucléotides aminomodifiés sélectionnés à partir des données fournies par le logiciel SOL (1), qui permet d’établir, à partir de la séquence du gène, des séquences oligonucléotidiques de 50 bases de spécificité stricte, dont la température de fusion et le repliement secondaire sont optimaux. Ces oligonucléotides sont déposés sur des lames de verre activées (2). Les ARN hybridés sur la puce sont préalablement marqués par incorporation de Cy3 et/ou Cy5 au cours d’une reverse transcription. Dans le but de déterminer quelle condition d’hybridation permet d’obtenir des intensités de fluorescence optimales tout en garantissant une spécificité suffisante et un bruit de fond minimal, plusieurs hybridations d’ARN universels, provenant d’un pool de diverses lignées cellulaires, ont été menées sous trois conditions d’hybridation différentes : - tampon SSC 3.4X – SDS 0.28% à 60°C, - tampon formamide 50% à 42°C, - tampon formamide 50% à 50°C. Les résultats de ces experiences témoins ont été analysés grâce au logiciel Varan (3), permettant l’analyse de la variabilité des intensités. Par ailleurs, les intensités obtenues pour chaque condition ont été corrélées aux différentes caractéristiques des oligonucléotides : température de fusion, position de départ à partir des extrémités 3’ et 5 ‘ de la séquence complète à laquelle correspond chaque oligonucléotide. De plus, un test de Mann-Withney et un test du Khi carré ont été réalisés sur les données normalisées par Varan. Ces analyses ont permis de conclure que l’hybridation dans un tampon formamide 50% à 42°C correspond à la condition d’hybridation optimale. Les experiences menées sur la puce HSA21 sont donc désormais effectuées sous cette condition. La puce HSA21 étant à présent caractérisée, les profils d’expression des gènes du chromosome 21 dans des lymphoblastes humains normaux et trisomiques vont pouvoir être étudiés. Des résultats préliminaires seront présentés. Ces méthodes seront ensuite appliquées à la comparaison des niveaux d’expression présents dans d’autres types cellulaires tels que lymphocytes et fibroblastes. 1 : SOL 2 : Genescore www.genescore.net 3 : Varan www.bionet.espci.fr Profil des marqueurs sériques de la trisomie 21, d’origine placentaire, au cours de la grossesse J Guibourdenche1,2, JL Frendo2, D Luton1, G Flament1, G Pidoux2, D Evain-Brion2, F Muller1. 1 Service de Biochimie Hormonologie, hôpital Robert Debré, 48 bd Sérurier, 75019 Paris INSERM U427, Faculté des Sciences Pharmaceutiques et Biologiques 4 av de l’observatoire, 75006 Paris Tél : 01-40-03-47-28 Fax : 01-40-03-47-90 E-mail : [email protected] 2 Le dépistage de la trisomie 21 fœtale à l’aide des marqueurs sériques est proposé en France à toute femme enceinte au second trimestre entre 14 semaine d’aménorrhées (SA) et 17 SA+6jours. Il repose sur le dosage d’au moins deux molécules qui peuvent être soit d’origine fœtale comme l’alphafoetoprotéine, soit d’origine foetoplacentaire comme l’oestriol non conjugué, soit d’origine placentaire comme l’hormone chorionique gonadotrope (hCG) ou sa sous-unité libre. Le syncytiotrophoblaste, tissu endocrine placentaire situé à l’interface des circulations maternelles et fœtale, joue donc un rôle clef. Nous avons récemment montré qu’in vitro, la formation de ce tissu était retardée ou altérée et que la production des protéines hormonales placentaires était diminuée. Dans cette étude rétrospective, nous avons donc voulu étudier tout au long de la grossesse, le profil de sécrétion de cinq hormones syncytiales : 3 glycoprotéines (l’hCG et de sa sous-unité libre, l’hormone de croissance placentaire [pGH] et deux protéines (l’hormone lactogène placentaire [hPL] et la leptine) dans le serum maternel (250 trisomies 21 libres, 1160 contrôles). Chez les mères dont le fœtus est atteint de trisomie 21, les concentrations sériques d’hPL et de leptine sont significativement diminuées (p<0,05) par rapport aux contrôles tout au long de la grossesse. Par contre les concentrations sériques d’hCG, de sa sous-unité libre et de la pGH sont significativement augmentées (p<0,05) que ce soit au premier, au second ou au troisième trimestre. La diminution de l’hPL et de la leptine en cas de trisomie 21 fœtale est donc un reflet de la diminution de la masse syncytiale fonctionnelle ce qui conforte l’anomalie de formation du syncytium que nous avions observée in vitro. En revanche, les concentrations élevées d’hCG et de pGH vont à l’encontre de ce dysfonctionnement. Cette augmentation résulte vraisemblablement une anomalie post traductionelle, telle que la glycosylation puisqu’elle affecte sélectivement les glycoprotéines. Biométrie faciale et cérébrale des fœtus trisomiques 21 A.-M. GUIHARD-COSTA*, K. DELBECQUE**, F. MENEZ **, A.-L. DELEZOIDE** * UPR 2147 44 rue de l’Amiral Mouchez, 75014 Paris ** Service de Biologie du Développement, Hôpital Robert Debré 48 Bd Sérurier, 75935 Paris cedex 19 AMGH Tél : 01-43-13-56-26 Fax : 01-43-13-56-30 E-mail : [email protected] ALD Tél : 01-40-03-23-38 Fax 01 40 03 53 19 E-mail : [email protected] Les données biométriques concernant les patients atteints de trisomie 21 sont peu nombreuses, rarement anatomiques, parfois même contradictoires, particulièrement pour les données fœtales. Or, au moment d’analyser le rôle respectif des gènes de la région critique dans la mise en place des anomalies morphologiques et neurologiques de la maladie, il apparaît nécessaire de préciser le phénotype induit par la trisomie, et ce dés la vie intra-utérine. A partir de notre recrutement foetopathologique, nous avons pu réunir une cohorte de 358 fœtus trisomiques 21, d’âge gestationnel compris entre 11 et 38 SA (2/3 environ sont au deuxième trimestre de la grossesse), et les comparer à un groupe contrôle de 720 fœtus singletons, non trisomiques, dépourvus de toute anomalie morphologique. Nous avons analysé rétrospectivement les paramètres biométriques crânio-faciaux et encéphaliques relevés systématiquement au cours de tout examen foetopathologique ; les différences de moyennes entre les deux groupes ont été testées par classe d’âge. Les poids des fœtus sont comparables, à chaque classe d’âge dans les deux groupes. Nous avons confirmé l’existence des particularités crânio-faciales du patient trisomique dès le deuxième trimestre de la grossesse : alors que la distance inter-canthique interne (DICI) est la même que chez les fœtus normaux, la distance inter-canthique externe (DICE) est significativement diminuée (orientation des fentes palpébrales). Chez les fœtus trisomiques le rapport BIP/PC (diamètre bipariétal/périmètre crânien) est significativement augmenté, à tous les âges testés, de même que le rapport BIP/DICE, objectivant la précocité d’apparition de la brachycéphalie. Celle-ci est confirmée par les mesures des diamères occipito-frontaux du cerveau, qui sont significativement inférieurs chez les trisomiques, entre 19 et 26 SA. Comme cela est connu après la naissance, il existe une nette diminution du poids de l’encéphale des fœtus trisomiques, mise en évidence dès 14 SA. Nous avons pu analyser le développement cérebelleux à partir du poids de l’ensemble cervelet-protubérance-bulbe (CPB), dont le cervelet constitue la plus grande part. Nous avons ainsi clairement montré que l’hypoplasie encéphalique intéresse également les structures infra-tentorielles, dont le poids ramené au poids du corps est significativement diminué dès 19 SA. Il apparaît même, qu’au moins au deuxième trimestre, le défaut de développement encéphalique est plus accentué en sus-tentoriel qu’en infra-tentoriel (augmentation du rapport poids CPB/poids encéphale). Il semble également, au vu de l’évolution du poids CPB, que l’hypoplasie des structures infratentorielles, et principalement du cervelet, s’accentue avec le temps. Ces résultats, en confirmant la précocité d’installation du phénotype crânio-facial et encéphalique de la trisomie 21, justifient les études ciblées de la fonction développementale précoce des gènes de la région critique. Ils peuvent apporter des éléments supplémentaires à la recherche de paramètres échographiques susceptibles d’améliorer le diagnostic anténatal morphologique de la maladie. Aneu21 : Base de données de porteurs de trisomie 21 partielle. Julien LAFFAIRE1, F. DORKELD3, Min TRAN DANG1, Geoffroy GOLFIER1, Jean Maurice DELABAR2, Marie-Claude POTIER1. 1 Laboratoire de Neurobiologie CNRS UMR7637, ESPCI 10, rue Vauquelin 75005 Paris http://www.bionet.espci.fr Tél : 01-40-79-47-70/47-67 Fax : 01-40-79-47-70/47-67 E-mail : [email protected] 2 EA 3508 3 IBCP (CNRS-UMR 5086) Université Paris 7 - Denis Diderot 2, place Jussieu 75005 Paris 7, rue du Vercors 69367 Lyon Tél : 01-44-27-56-98 Fax : 01-44-27-83-38 E-mail : [email protected] Tél : 04-72-72-26-46 Fax : 04-72-72-26-04 E-mail : [email protected] La trisomie 21 est le dérèglement chromosomique le plus fréquent qui se traduit par une expression quantitativement modifiée des gènes portés par le chromosome 21. Cette modification de l’expression génique se répercutant directement sur le phénotype des patients, les réarrangements partiels du chromosome 21 devraient permettre de construire une carte avec des régions dont l'aneuploïdie est impliquée dans l'apparition d'une pathogénie spécifique. Aneu21 est une base de données de patients atteints d’aneuploïdies partielles du chromosome 21. Elle a pour ambition d’être un outil de réflexion sur le type de corrélation possible entre le génotype et le phénotype lors de réarrangements chromosomiques. Elle permet également une communication des données entre cliniciens et fondamentalistes ainsi qu’entre les laboratoires concernés (cytogénétique et génétique moléculaire). Cette base de données rassemblera les résultats des analyses phénotypique et moléculaire des patients porteurs de trisomie 21 partielle ou de monosomie 21 partielle. La base est consultable sur Internet en accès restreint (login et mot de passe disponible auprès de Jean Maurice DELABAR) et propose un formulaire pour permettre aux chercheurs et médecins d’y référencer leurs données. L'efficacité et l'exactitude de cette analyse dépendent du nombre de cas qui peuvent être rassemblés et analysés avec le même ensemble d'outils: les données incluront les techniques employées pour évaluer le nombre de copie de marqueurs ou de gènes, les sondes utilisées pour l'analyse de l’hybridation fluorescente in situ, des informations sur le phénotype, ainsi que des références bibliographiques et les coordonnées des contacts. Ce logiciel vise à simplifier l’étude des liens phénotype => génotype en simplifiant la réponse à des questions du type: « quels sont les patients présentant un phénotype spécifique et quels sont, chez ces patients, les marqueurs ou les gènes présentant un nombre de copies anormal ? » Inversement le logiciel permet d’aller du génotype au phénotype avec la question: « qui sont les patients portant un nombre anormal de copie d'un marqueur donné et quel est le phénotype correspondant chez ces patients ? » Un code de couleur permet de visualiser les régions critiques. Les liens vers la Genome Data Base et vers d'autres bases de données donnent accès aux données sur les marqueurs et les gènes utilisés pour l'analyse moléculaire. Il est enfin envisagé de traiter les données provenant d’expérience de puces à ADN afin de pouvoir prendre en compte le niveau d’expression des gènes dans la recherche de gènes candidats Caractéristiques phénotypiques des souris exprimant la forme humaine du gène SOD1 dans l'évaluation des fonctions sensorimotrices et de l'anxieté R. Lalonde, M. Dumont, J. London, C. Strazielle Université de Rouen, Faculté de Médecine et de Pharmacie EMI-INSERM 9906 (IFRRRMP 23), 76183 Rouen Cedex Tél : 02-35-14-82-81 Fax : 02-35-14-82-37 rouen.fr E-mail : [email protected] SOD1 est l'un des gènes surexprimés chez les personnes affectées par la trisomie 21. Dans la présente étude, des souris transgéniques exprimant la forme humaine non-mutée (wt) de SOD1 sont comparées à des souris non-transgéniques dans la batterie de tests SHIRPA des fonctions neurologiques ainsi que dans des tests caractérisant l'activité et la coordination motrices. Malgré l'absence de signe manifeste de troubles neurologiques, des différences significatives intergroupes sont observées pour les mesures corporelles et les capacités sensorielles. Le poids corporel et la taille des souris transgéniques SOD1/wt sont supérieurs à ceux des témoins contrôlés pour les variables âge et sexe alors que leur sensibilité pour les modalités visuelles, auditives et tactiles est inférieure; en effet, les souris transgéniques SOD1/wt ont une sensibilité réduite dans des tests de "placing", réflexe mesurant la réaction de l'oreille externe à un stimulus auditif et réflexe cornéen ainsi que dans l'évaluation de la réactivé somatosensorielle au pincement des pattes postérieures. Au niveau des performances motrices, les souris SOD1/wt se caractérisent par une diminution du nombre de segments parcourus sur une poutre étroite en dépit de valeurs normales pour les latences avant la chute. Par contre, aucune différence n'est observée dans les tests d'ambulation ainsi que dans 2 autres tests de coordination motrice (cintre, rotarod). Ces résultats indiquent que dès l'âge de 3 mois, des anomalies subtiles sont observables chez les souris SOD1/wt, concordantes avec l'hyporéflexie observée chez les personnes porteuses de trisomie 21. Dysfonctionnement du développement précoce du thymus chez des souris surexprimant la SOD humaine. Julien LAURENT1,3, Rod CEREDIG1, Evelyne PALY2, Jacqueline LONDON2, Patrice N MARCHE1 1 Laboratoire d’Immunochimie, CEA-Grenoble/DRDC, INSERM U548 17 rue des Martyrs, 38054 Grenoble Cedex 9 2 EA 3508 Université Paris 7 Denis-Diderot case7104 2 Place Jussieu 75251 Paris Cedex 05 3 JL est bousier de l’AFRT. Tél : 04-38-78-35-75 Fax : 04-38-78-98-03 E-mail : [email protected] Les souris surexprimant la superoxyde dismutase à cuivre et à zinc de l'homme (hSOD-1) constituent par certains aspects un modèle de trisomie 21. Ces souris transgéniques (TgSOD1) sur fond génétique FVB/N possèdent plusieurs copies du gène hSOD-1 sous le contrôle de son propre promoteur. Il existe des évidences que l'équilibre d'oxydoréduction du thymus affecte le développement des lymphocytes T, aussi nous avons évalué l'incidence de la surexpression de la hSOD sur le développement précoce du thymus. Nous avons analysé le développement du thymus chez les souris TgSOD1 en comparaison avec les souris contrôles non-transgéniques FVB/N. L'analyse de la taille du thymus a été réalisée à 3, 6, 14 jours, 3 et 8 semaines par comptage des thymocytes. Nous avons observé chez les TgSOD1, une hypertrophie transitoire au cours du premier mois. A 3 jours, la cellularité est cinq fois plus élevée, avec en moyenne à 5.109 pour les TgSOD1et à 1,5.109 pour les FVB/N. A 3-4 semaines la différence du nombre de thymocytes n'est plus que de deux fois et à 8 semaines leur nombre n'est plus significativement différent. La différenciation des thymocytes suit un programme précis qu'il est possible d'analyser par l'expression successive de marqueurs de différenciation en cytométrie. Ainsi, les thymocytes immatures sont négatifs pour CD4 et CD8 (DN), puis acquièrent les 2 marqueurs (DP), enfin les lymphocytes T différenciés expriment exclusivement l'un ou l'autre (SP). L'expression de CD4 et de CD8 a été mesurée sur des groupes de 3 à 6 individus à 1, 3, 6, 14, 21 et jusqu’à 84 jours et montre une proportion plus importante de SP chez les TgSOD1, par exemple à 3j les SP CD4 représentent de l'ordre de 13% des thymocytes de TgSOD1 pour 7% chez les FVB/N, et à 21j 20% versus 11% respectivement. Ces augmentations de SP sont compensées par des diminutions de DP. L'augmentation de lymphocytes T différenciés SP chez les jeunes TgSOD1 a été confirmée par l'analyse d'autres marqueurs tels que le récepteur d'antigène (TCR), CD3, CD69, CD5 et corrèle avec la surexpression de la hSOD1 dans le thymus. Enfin, les ganglions lymphatiques périphériques de TgSOD1 possèdent 2 fois plus de lymphocytes T que les FVB/N à 3 et 5 mois. Les lymphocytes T subissent plusieurs étapes de prolifération et d'expansion lors des phases précoces de la différenciation du thymus, qui peuvent être suivies en cytométrie par l'expression successives de CD44 et CD25 définissant les stades DN1 à 4. Les TgSOD1 présentent une accumulation significative des thymocytes DN3 par rapport au FVB/N du même âge. L'analyse du contenu en ADN par marquage au BrdU ne montre aucune altération, suggérant que la prolifération des cellules n'est pas affectée. La plus forte proportion de DN3 pourrait être due à une perturbation de l'apoptose qui provoquerait une survie allongée de ces cellules. En conclusion, chez les TgSOD1 la différenciation précoce des thymocytes est affectée à plusieurs étapes ce qui conduit : 1) à une hypertrophie transitoire du thymus, avec un maximum à 1 mois, 2) à une maturation très précoce avec augmentation des lymphocytes T différenciés CD4 et CD8 et du TCRalpha/beta dans le thymus et à la périphérie ; 3) à l'accroissement de la survie de certains thymocytes immatures (DN3). Ces résultats obtenus sur le modèle de souris TgSOD1 incitent à étudier très précisément le développement précoce du thymus chez de très jeunes patients atteints de trisomie 21, dont l’étude est en cours. Aspects cardiovasculaires de l’insertion d’un fragment du chromosome 21 humain dans le génome de la souris FVB. J.M. Lignon1, Z. Bichler2, B-L. Zhang1, D. Poisson1, F. Gannier1, P. Cosnay1, D. Migliore-Samour2, & C.O. Malécot1. (1) CNRS UMR 6542, Fac. Sciences, Parc de Grandmont, F-37200 Tours (2) CNRS FRE 2358, 3b rue de la Férollerie, F-45071 Orléans. Tél : 02-47-36-71-13 Fax : 02-47-36-71-12 E-mail : [email protected] Outre ses effets mentaux et physiques, le syndrome de Down (DS) se caractérise par des défauts immunologiques et cardiaques. La trisomie partielle souligne le rôle de la DCR (Down Critical Region) qui mime la plupart des effets du DS. Smith et al. (Genomics, 27:425-434, 1995) ont créé des lignées de souris qui incorporent des inserts de la DCR humaine via des YAC [230E8, 141G6, 152F7, 285E6]. Pour voir si l'ECG est altéré chez ces souris, l'ECG (8 dérivations) a été enregistré sous anesthésie à l'halothane (1.5%). La fréquence cardiaque (FC) est de 400/min environ. Le complexe QRS (1 to 2 mV) est suivi d'une onde O positive (semblable à celle décrite par Osborne chez le chien en hypothermie) spécifique de la souris, sensible à la 4-Aminopyridine, et d'une petite onde T négative. Par rapport aux contrôles (CR), les lignées transgéniques (Tg) montrent une plus grande dispersion de la durée des ondes en fonction l'interval RR, mais les lignées Tg67+/+ et Tg84+/(YAC 285E6) ont une onde O plus longue que celle des CR. L'onde P, l'intervalle PQ, la durée du complexe QRS et FC ne sont pas différents. La médétomidine (agoniste α2adrénergique, 136 µg/kg i.p.) induit une bradycardie (FC est réduite de moitié), un accroissement de la durée du complexe QRS (de 34%) et une réduction de son amplitude (de 38%) et des blocs sino-auriculaires ou auriculo-ventriculaires (chez 70% des souris). Ces quatre effets sont significativement réduits chez les Tg84+/- & Tg67+/+. Les blocs de conduction sont réduits à 20% chez les Tg84+/- et absents chez les Tg67+/+. Des enregistrements télémétriques préliminaires de l'ECG de souris éveillées confirment ces résultats. Dans les myocytes ventriculaires de souris CR, Tg67+/+ et Tg84+/- d'un an, l'enregistrement en patch-clamp du courant transitoire sortant Ito , impliqué dans l'onde O, montre que : [1] la dépendence vis-à-vis du voltage de la courbe I-V est semblable chez les CR, Tg67+/+ et Tg84+/-, mais la densité de courant à +60 mV est augmentée (P=0.025) chez les Tg67 ; [2] les deux composantes de l'inactivation de Ito avec le temps ont des constantes de temps semblables chez les CR et Tg, mais l'amplitude de la composante rapide est accrue chez les Tg67+/+; [3] les propriétés de l'inactivation à l'état stable de Ito sont aussi affectées chez les Tg67+/+. Particularités du vieillissement chez les personnes trisomiques 21 MIRCHER C, CONTE M, RAVEL A, BLÉHAUT H, RÉTHORÉ MO Centre Médical Jérôme Lejeune 50, avenue Foch- 75016 Paris Tél : 01-53-64-73-60 Fax : 01-40-67-78-64 E-mail : [email protected] Le centre médical Jérôme Lejeune assure le suivi médical tout au long de la vie d’environ 2500 patients de tous âge atteints de déficience intellectuelle d’origine génétique. La durée de vie dans la population générale s’accroît régulièrement ; ce phénomène se retrouve aussi dans la population des personnes handicapées mentales, et de façon très spectaculaire chez les patients trisomiques 21. La trisomie 21 est compliquée de plusieurs pathologies associées, avec aussi souvent un « vieillissement prématuré ». Nous présentons une étude épidémiologique de l’état de santé des patients de plus de 40 ans, réalisée à partir des dossiers médicaux de 157 patients trisomiques 21 et 49 patients déficients intellectuels non trisomiques 21 (autres anomalies chromosomiques, X fragile, retard mental inexpliqué,..). L’âge moyen dans les deux groupes est de 50 ans. Les antécédents endocriniens, neurologiques, orthopédiques, sensoriels et psychiatriques des patients sont comparés ; certaines complications (hypothyroïdie, dépression, cataracte, régression cognitive de type Alzheimer) sont plus fréquentes chez les patients trisomiques 21 ; la physiopathologie de ces complications reste encore mal expliquée, et leur compréhension peut aider à avancer dans la compréhension de la trisomie 21 comme dans celle d’autres pathologies ; ces spécificités nécessitent un suivi médical approprié, et la recherche de voies thérapeutiques nouvelles lorsque aucun traitement n’existe. Exploration des fonctions neurovégétatives cardiaques et locomotrices par télémétrie chez des souris transgéniques FVB porteuses d’un fragment du chromosome 21 humain D. Poisson1, BL. Zhang1, Z. Bichler2, T. Van Damme1, J.M. Lignon1, F. Gannier1, D. Migliore-Samour2, C. Malécot1, D. Babuty1 (1) CNRS UMR 6542, Fac Sciences, Parc de Grandmont, 37200 Tours (2) CNRS FRE 2358, 3b rue de la Férollerie, 45071 Orléans Tél : 02-47-36-72-05 Fax : 02-47-36-72-39 E-mail : poisson@univ-tours .fr Alors que les aspects morphologiques cardiaques du syndrome de Down (trisomie 21) sont bien connus, les aspects fonctionnels sont encore méconnus et pourraient être impliqués dans la genèse des arythmies cardiaques fréquentes dans ce syndrome. Notre travail préliminaire a pour but d’évaluer et de comparer trois paramètres fonctionnels : fréquence cardiaque, température centrale et activité motrice spontanée chez des souris contrôles FVB/CR (n=5) et deux lignées de souris transgéniques intégrant le YAC 285E6 (n=9). Les paramètres fonctionnels sont recueillis à l’aide d’un système de télémétrie (Data Sciences International) comprenant un transmetteur abdominal (TA10ETA-F20), un système d’acquisition (ART Silver 2.2) et un système d’analyse ECG-Auto DSI (EMKA). Quinze jours après l’intervention chirurgicale, les paramètres sont recueillis sur une période longue de 24 heures puis sur une courte période après stimulation et inhibition du système neurovégétatif (injections i.p : atropine, propranolol, hexaméthonium, carbachol, isoprénaline aux doses respectives de 1, 2, 30, 0.5 et 3 x 10-3 mg/kg). Les souris transgéniques ont une fréquence cardiaque plus élevée que les souris contrôles FVB/CR aussi bien le jour (617 12 vs 597 8 bpm) que la nuit (628±16 vs 602 10 bpm) alors qu’il n’y a pas de différence significative en terme de température centrale et d’activité motrice spontanée. Les réponses de la fréquence cardiaque aux neuromédiateurs et à leurs antagonistes semblent indiquer une sensibilité accentuée aux stimuli parasympathiques chez les souris transgéniques. Par ailleurs, l’injection d’isoprénaline induit un accroissement significatif de l’activité motrice spontanée. Ces premiers résultats sur les souris trangéniques intégrant le YAC 285E6 montrent que la fréquence cardiaque est accélérée. Une analyse complémentaire de la variabilité sinusale devrait définir le rôle du système neurovégétatif qui est fonctionnel. Architecture du cycle veille-sommeil chez des souris transgéniques, modèles de la Trisomie 21 Nicole SARDA, Damien COLAS, Jacqueline LONDON*, Abdallah Gharib. INSERM U480, Médecine Rockefeller, 8 avenue Rockefeller, 69373, Lyon Cedex. * EA 3508, Paris 7, Université Denis Diderot, 2 place Jussieu, 75005 Paris. Tél : 04-78-77-70-33 Fax : 04-78-77-71-72 E-mail : [email protected] Contexte La trisomie 21 ou Down syndrome (DS), une des premières causes du retard mental, se caractérise par des nombreuses anomalies (cardiaques, gastro-intestinales) et déficits (endocriniens, hématologiques) et par des signes de vieillissement précoce dont certains s’apparentent à ceux décrits dans la maladie d’Alzheimer, bien que le plus souvent non associés à une démence. Concernant le système nerveux central, il a été montré des déficits précoces des systèmes cholinergique et noradrénergique impliqués dans les troubles du langage, du comportement et de la mémoire. Au niveau cellulaire, on note dès le plus jeune âge de nombreuses altérations dont une vulnérabilité des lobes préfrontaux à l’accumulation du peptide amyloïde A4. L’homéostasie du sommeil est cruciale pour un équilibre harmonieux des performances cognitives et comportementales. Or, des études polysomnographiques récentes (Levanon et al., 1999; Diomedi et al., 1999) ont montré des modifications importantes de l’architecture des états de veille et sommeils, en particulier du sommeil paradoxal (SP) chez les patients DS. Les caractéristiques majeures décrites sont les suivantes : un sommeil fragmenté qui se manifeste par des réveils ou des états d’éveil fréquents sans rapport avec le syndrome des apnées ; une diminution des quantités et du nombre de cycles de SP avec augmentation du temps de latence d’apparition du premier épisode ; des mouvements fréquents, conséquence d’une atonie musculaire insuffisante pendant le SP. Compte tenu du rôle attribué au SP dans la plasticité neuronale associée à la mémoire, la sévérité des troubles du SP observés a été corrélée positivement à la sévérité du retard mental de ces sujets (Grubar et al., 1983). Malgré le flux intense de travaux de recherche, les mécanismes biochimiques et moléculaires de la trisomie 21 ne sont que partiellement élucidés et les modèles transgéniques n’ont jamais été utilisés pour l’étude de la fonction sommeil. Une des hypothèses pertinente dans la trisomie 21 est la surproduction de radicaux libres ou stress oxydatif qui conduirait au vieillissement prématuré. Hypothèse : Notre hypothèse de travail repose sur le fait que l’initiation du stress oxydant, due à la surexpression du gène SOD1 localisé sur le chromosome 21 (21q21.1) et sa propogation délétère de concert avec des processus inflammatoires et la surexpression du peptide A4 [gène app sur le chromosome 21 (21q22.2)] conduiraient le cerveau vers un état quiescent de type Alzheimer chez les patients DS. Pour tester cette hypothèse, le but de ce travail a été l’étude du cycle veille-sommeil chez 2 modèles de souris transgéniques qui présentent certaines caractéristiques phénotypiques de la trisomie 21 : les souris hétérozygotes hSOD1 (S/+) et hAPP (A/+) obtenues sur un fond génétique FVB/N. Matériel et méthodes : Des lots de souris mâles S /+ , A/+ et FVB/N (3 mois, 21-30gr) soumis à des conditions standard d’enregistrement (L/D : 12/12 ; 21°C, eau et nourriture ad libitum) sont utilisés (n=7). Les souris sont implantées sous anesthésie avec des électrodes pour le suivi en continue des signaux EEG et EMG (système Embla-Somnologica). Les signaux sont ensuite amplifiés, échantillonnés (100 Hz), filtrés, puis soumis à une FFT (spectre compris entre 0 et 49, 6 Hz ; fréquence de résolution de 0.39 Hz). Trois stades sont analysés selon des critères classiques : l’éveil (E), le sommeil lent (SL) et le sommeil paradoxal (SP) sur des périodes de 30 s. Un deuxième score par 10 s est utilisé pour l’analyse spectrale [ondes delta (δ) du SL ; ondes théta (θ) de l’éveil et du SP]. L’architecture du cycle veille-sommeil est défini sur différentes périodes : 12 h de lumière ; 12 h d’obscurité et 24 h pendant 2 jours consécutifs. Deux conditions expérimentales sont utilisées : état basal ; récupération après une privation de sommeil de 4 h. Résultats : Souris S/+ : dans les conditions basales, les paramètres du SL et de l’éveil sont identiques chez les souris S/+ et FVB/N alors que le nombre d’épisodes de PS diminue pendant les 12 h d’obscurité et que le temps de latence d’apparition du SP au passage L/D augmente chez les souris S/+. Après une privation de sommeil de 4 h, aucun rebond des quantités de SL ou de SP n’est observé en phase de récupération alors qu’un rebond est observé pour le δ du SL chez les animaux S/+. Souris A/+ : dans les conditions basales, les souris A/+ ne montrent pas de variation des quantités de SP par rapport aux souris FVB/N. En revanche, on note une augmentation de l’éveil et une diminution du SL après les transitions lumineuses. De même, on observe une augmentation de la puissance spectrale théta de l’éveil et du SP. En phase de récupération à la privation de sommeil, les souris A/+ présentent de fortes augmentations des quantités de SL et de SP et une meilleure qualité du SL (rebond du δ du SL). Les taux de nitrites/nitrates (indice du stress oxydant) sont augmentés uniquement dans le tronc cérébral des souris S/+. Ces résultats sont discutés dans le contexte de la pertinence de l’utilisation de ces modèles transgéniques pour une meilleure compréhension des mécanismes moléculaires mis en jeu (stress oxydatif, précurseur de la protéine amyloïde) pouvant expliquer les troubles du sommeil observés chez les patients atteints de trisomie 21. Ce travail bénéficie du soutien financier de la Fondation Jérôme Lejeune Améliorons le dépistage du cancer testiculaire chez les trisomiques 21 Satgé D. (Anatomie Pathologique, Centre Hospitalier, Tulle) Sasco AJ. (CIRC et INSERM, Lyon) Nishi M. (Epidémiologie, Université de Tobetsu, Japon) Vekemans M. (Cytogénétique, Hôpital Necker, Paris) Réthoré M-O. (Centre Médical Jérôme Lejeune, Paris But : Evaluer la fréquence des cancers testiculaires des trisomiques 21 et proposer un modèle de surveillance. Méthode : Revue de la littérature. Résultats : Depuis la première observation [Holland et al 1962], 92 tumeurs testiculaires ont été rapportées dans la littérature (à des âges entre 16 mois et 47 ans). Le risque, élevé dans toutes les études, va de 2,15 (population danoise) [Hasle et al 2000] à 50 (populations française et anglaise) [Mann et al 1989, Satgé et al 1997] fois celui de la population générale (PG). Le taux d'incidence annuel après standardisation par age va en France de 3,2 (Hérault) à 7,9 (Bas-Rhin) nouveaux cas pour 100 000 hommes [ Parkin et al 2003]. Toutes les formes de tumeurs germinales sont observées, mais les séminomes représentent 80% des cas (contre 40% PG) [Aziz et Wu 2002], ils surviennent à un âge moyen de 32 ans (contre 37 ans PG) [Swerdlow 1997]. La tumeur est bilatérale dans environ 8% des cas (contre 4% PG) [Swerdlow 1997]. Elle se développe parfois sur un testicule abdominal. Le pronostic est moins bon que dans la population générale car la proportion de stades avancés (stade II, et plus) est plus grande (4/10) que dans la PG (1/10) [Tomomasa et al 2001] et à cause des difficultés liées au traitement. Discussion : La notion que les tumeurs testiculaires des trisomiques 21 sont nettement en excès est mal connue. Ces tumeurs sont parfois découvertes tardivement et leur pronostic est moins bon. Conclusion : Afin de dépister au plus tôt et d’améliorer le pronostic des cancers testiculaires des trisomiques 21 nous recommandons de pratiquer un examen clinique annuel des bourses et éventuellement une échographie (surtout en cas d’anomalie de position testiculaire). Expression de PCP4 au cours du développement et du vieillissement chez la souris et dans des modèles de surexpression Thomas S 1., Aflalo R1., Thiery E1., Vayssettes C1., Verney C. 2 ., Berthuy I1, Créau N.1 1. EA3508 Université Paris 7 2. INSERM E9935, Paris Tél : 01-44-27-56-98 Fax : 01-44-27-83-38 E-mail : [email protected] La trisomie 21 se traduit en particulier par des anomalies du système nerveux central induisant un retard mental et psychomoteur et des malformations viscérales. Elle est aussi associée à un vieillissement cérébral précoce accompagné d’une neuropathologie de type Alzheimer dès l’âge de 35-40 ans. Le gène PCP4 (ou PEP-19) est localisé en 21q22.3 et son homologue murin sur le chromosome 16 de souris (Mjaatvedt et coll., 1993). La protéine PCP4 fait partie d’une voie de régulation de la transduction du signal calcique via sa liaison à la calmoduline (CaM). In vitro, cette liaison conduit à l’inhibition des CaM Kinases II (Ca++/CaM dependent kinase), médiateurs de la transduction du signal apoptotique. Son expression est détectée essentiellement après la naissance, augmente jusqu’à l’âge adulte où elle est observée dans les neurones du cerveau. En utilisant récemment un anticorps spécifique de la partie N-terminale de la protéine, nous avons analysé sa localisation subcellulaire par immunocytochimie sur coupes de cerveau et sur des cellules transfectées avec une construction pCMV-GFP-PCP4. Pour déterminer si PCP4 pourrait jouer un rôle au cours du développement précoce nous avons étudié son profil d’expression chez des embryons de souris de 7.5 jours post coïtum (E7.5 p.c.) à la naissance (P0). Nos résultats montrent que PCP4 s’exprime précocement et spécifiquement dans les dérivés de l’ectoderme et plus fortement du neurectoderme : dès E10.5, PCP4 s’exprime dans les neurones post-mitotiques du diencéphale, du métencéphale et du myelencéphale ainsi que dans les ganglions rachidiens et craniaux. De plus, il et présent dans la plaque du plancher, structure importante pour le développement du sytème nerveux. Plus tardivement, son expression, par exemple, dans le cristallin, le plexus myentérique suggère qu’il pourrait jouer un rôle dans l’apparition de certains des signes de la trisomie 21. C’est pourquoi, la construction d’un modèle de surexpression avec le gène entier est en cours. Chez l’homme, une réduction d’expression de PCP4 a été décrite dans le cerveau de patients atteints des maladies d’Alzheimer et de Huntington, suggérant un rôle de la protéine dans la pathophysiologie de ces maladies (Utal et coll., 1998; Slemmon et coll., 1994). Afin de savoir si cette modulation est le reflet d’un processus physiologique du vieillissement, accéléré en cas de syndrome neurodégénératif, nous avons étudié le taux d’expression de PCP4 au cours du vieillissement normal chez la souris. Nous avons observé par hybridation in situ une diminution importante (jusqu’à 70%) et homogène de l’expression de PCP4 dans le cerveau en fonction de l’âge. Ces résultats ont été confirmés par RT-PCR en temps réel. Chez les souris trisomiques 16 partielles, les souris Ts1Cje où 78 gènes homologues du chromosome 21 (dont PCP4) sont en 3 copies, nous avons observé une surexpression de PCP4 dans le cerveau à l’âge adulte par hybridation in situ et RT-PCR. L’étape suivante sera d’étudier l’expression de PCP4 chez ces souris au cours du vieillissement ainsi que chez des souris modèles de vieillissement accéléré. Références : Thomas S, Thiery E, Aflalo R, Vayssettes C, Verney C, Berthuy I, Creau N. : PCP4 is highly expressed in ectoderm and particularly in neuroectoderm derivatives during mouse embryogenesis. Gene Expr Patterns 2003 Mar;3(1):93-7 LE MALADE AU QUOTIDIEN L’AFRT (Association pour la Recherche sur la Trisomie 21) a été créée en 1990 à l’initiative d’un groupe de chercheurs travaillant à l’hôpital Necker sur la trisomie mais ne s’est fait connaître qu’à partir de 1994. Elle est administrée par un conseil d’administration et un bureau émanant de ce conseil. Lors de sa création, les statuts de l’AFRT en fixaient les buts : 1) Transmettre les informations sur la trisomie 21 2) Participer aux réunions d’autres associations afin de faire connaître la trisomie 21 et la nécessité comme pour les autres maladies génétiques d’encourager les activités de recherche 3) Promouvoir la recherche en suscitant des programmes spécifiques par l’attribution de contrats de recherche et de bourses. Cette attibution est faite par le Conseil Scientifique composé de personnalités de grande renommée. L’AFRT a : - Transmis les informations sur la trisomie 21 Dans des écoles du primaire et du secondaire Par la télévision et par les ondes ( « la Marche du siècle » et deux émissions sur « Canal Plus Santé) En publiant 11 numéros des « Nouvelles du chromosome 21 » qui est une publication d’environ 10 pages traitant à la fois de données scientifiques et médicales sur la trisomie 21.. - Participé à des réunions organisées par d’autres associations ARIST à Grenoble ; FAIT 21 à Nimes, St Etienne, Pau, Bordeaux, Fondation Jérôme Lejeune ; REFLET 21 à Lyon ; TEAM à Rouen ; UNAPEI et ADAPEI. - Subventionné des projets de recherche et attribué des bourses (1 090 000FF soit 165 000Euros) Mars 1998, 10 000FF Prix de l’AFRT à Melle Ghania Aït Ghezala (URA-CNRS 1335, Paris) Octobre 1999, 80 000FF Bourse de post-doc à Mme Carmela Lopez (UMR-CNRS 8602, Paris) Décembre 1999, 100 000FF Subvention exeptionnelle pour aider l’UMR-CNRS 8602, Paris Juillet 2000, 400 000FF sont distribués sur projets de recherche 250 000FF aux Docteurs N Créau, J. Delabar et N. Janel de l’UMR 8602 à Necker, Paris, et aux Dr. Sergeant (100 000FF) de Lille et Buard (50 000 FF) de Montpellier Juillet 2002, 500 000FF sont attribués sous forme de bourses à: - Bourse Post-Doctorale de un an à J.L. Frendo (Inserm U 427, Paris) 100 000 - Bourse de thèse de 2 ans à J. Laurent (Inserm U 548, Grenoble) 200 000 - Bourse de thèse de 2 ans à L. Magnol (CNRS FRE, Orléans) 200 000 Les moyens de l’AFRT sont très limités ; néanmoins grâce à la fidélité de nos adhérents et à plusieurs dons substantiels et exceptionnels, nous avons rempli, nous poursuivrons et amplifierons notre mission: Informer sur la trisomie 21 et susciter la recherche AFRT, Université Paris 7 Denis-Diderot, Case 7088, 2 Place Jussieu,75251 Paris Cedex 05. Tel : 01 44 27 83 41 E mail : [email protected] Fédération des Associations pour l'Insertion socialedes personnes porteuses d'une Trisomie 21 Groupe d'Etude pour l'Insertion Sociale des personnes porteuses d'une Trisomie 21 FAIT 21 et GEIST 21 Membre de Handicap GRANDE CAUSE NATIONALE 2003 Une valeur fondamentale : la confiance en la personne trisomique justifie un projet exigeant. Un objectif : une meilleure qualité de vie l’autonomie de la personne trisomique l’insertion sociale, la citoyenneté Un moyen : le développement des compétences grâce à un accompagnement individualisé dans le respect de la personne. Un appui fondamental : l’innovation éducative et les avancées médico-sociales Un état d’esprit : l’engagement des parents et des professionnels le militantisme FAIT 21 est la fédération des GEIST 21 (Groupes d’Etude pour l’Insertion Sociale des personnes porteuses de Trisomie 21), associations de parents et de professionnels qui ont pour but de concourir à une meilleure prise en charge rééducative et thérapeutique pour permettre l’insertion sociale des personnes porteuses de Trisomie 21. FAIT 21 regroupe actuellement plus de 60 associations départementales auxquelles elle assure une aide technique et administrative. Leur action concerne environ 3000 enfants, adolescents et jeunes adultes suivis par les équipes ou services de soins GEIST. FAIT 21 siège au Conseil National Consultatif des Personnes Handicapées FAIT 21 s’est dotée d’un Conseil Scientifique qui soutient des recherches et s’informe des travaux en cours. FAIT 21 met en place des formations à destination des professionnels et des parents, plus particulièrement en partenariat avec les facultés de médecine des Universités de Bordeaux et Saint-Etienne, organise des congrès, rencontres thématiques ou des journées nationales sur la trisomie 21. Les 24, 25 et 26 octobre 2003, FAIT 21 et le GEIST 21 Loiret organisent les II° rencontres européennes sur la Trisomie 21 intitulées « TRISOMIE 21, quelle santé ! » Plus de 1200 personnes sont attendues. FAIT 21 est en contact permanent avec les associations des pays européens travaillant sur la trisomie 21. Elle est co-fondatrice d’E.D.S.A ( European Down’s Syndrom Association). FAIT 21 - 10, rue du Monteil - 42000 Saint-Étienne – Tél. 04 77 37 87 29 / Fax 04 77 33 99 02 Email [email protected] Fondation Jérôme Lejeune Pour la recherche sur les maladies de l’intelligence d’origine génétique La Fondation Jérôme Lejeune créée et reconnue d’utilité publique en 1996 poursuit l’œuvre du Professeur Lejeune pour vaincre la trisomie 21 et les autres maladies de l’intelligence d’origine génétique : X fragile, autisme, syndrome du cri du chat… La Fondation a 3 missions : Chercher : Pour vaincre la trisomie 21 et les autres maladies de l’intelligence • 1er financeur en France de la recherche sur la trisomie 21, la Fondation Jérôme Lejeune a financé dans le monde 56 projets de recherche en 2002. Plus d’1 million d’euros a été attribué à la recherche dans une quinzaine de pays en 2002. Depuis sept ans, plus de 100 projets de recherche ont été financés par la Fondation Jérôme Lejeune. • Elle propose à ses patients de participer à des programmes de recherche clinique et thérapeutique afin de mieux connaître puis traiter leur maladie. Une dizaine d’études est en cours : ENTRAIN (patients de 6 mois à 2,5 ans), COFAC (5 – 11 ans), NICOLAS (+ 18 ans)…. Soigner : Au cœur du soin et de la recherche : le Centre Médical Jérôme Lejeune • 1er centre de consultation spécialisée agréé par les pouvoirs publics comme centre référent pour les personnes handicapées mentales, le Centre Médical Jérôme Lejeune accueille 3000 patients avec leur famille. Fort de 40 années d’expérience, il offre des consultations spécialisées et des inclusions dans des projets de recherche à finalité clinique et thérapeutique. • L’équipe des médecins, généticiens, pédiatres, psychologues, orthophoniste, assistante sociale procure au patient une prise en charge médicale spécialisée : ¾ consultation et prescription de traitements ¾ prévention des complications (anomalie de la thyroïde, épilepsie…) ¾ diagnostics de déficit mentaux très rares ou inexpliqués ¾ coordination entre les différentes professions médico-sociales autour du patient ¾ formation pour les professionnels Défendre : la dignité fondamentale de toute vie humaine • 1er site pédagogique fait par et pour les personnes handicapées mentales : www.planete21.net Ce site informatif et ludique permet aux personnes handicapées mentales de naviguer dans trois environnements différents à la mesure de chacun : « mon village », « ma ville », « ma grande ville ». On y trouve des dossiers d’information sur l’actualité, des recettes de cuisine, des conseils en bricolage, des récits de voyages, des jeux, des témoignages et le forum… • 1er site francophone d’information et d’analyse sur l’actualité bioéthique : www.genethique.org Ce site offre de nombreux outils d'informations et de réflexion en bioéthique : une revue de presse quotidienne, des dossiers à thème, une lettre mensuelle, une bibliographie et les textes officiels en ce domaine, un moteur de recherche et un forum. Aujourd’hui, genethique.org enregistre : 1000 connexions par jour et 1500 abonnés à la revue de presse quotidienne. 8000 personnes sont abonnées à la lettre mensuelle. Fondation Jérôme LEJEUNE Reconnu d’Utilité Publique le 20 mars 1996 – Tél. : 01 46 33 31 82 31 rue Galande 75 005 Paris [email protected] Colloque Paris 2003 « Trisomie 21 : de la fonction des gènes du chromosome 21 à la physiopathologie. » AFLALO Révital EA3508 Université Paris7– Denis Diderot Case 7104 2 place Jussieu 75251 Paris cedex 5 Tél : 01-44-27-56-99 Fax : 01-44-27-83-38 E-mail : [email protected] BICHLER Zoé Lehrstuhl für Molekulare Neurobiochemie Ruhr-Universität Bochum, Fakultät für Chemie Gebäude NC7-174 Universitätsstr. 150 44780 Bochum, Germany Tél : +49 (0)234-32-25774 Fax : +49 (0)234 32 14105 E-mail : [email protected] ALBERTO Jean-Marc Laboratoire de Pathologie Cellulaire Et Moléculaire en Nutrition EMI-INSERM 0014 Faculté de Médecine 9, Av de la Forêt de Haye 54505 Vandoeuvre les Nancy Tél : 03-83-68-32-92 Fax : 03-83-15-35-91 BLAISE Sébastien Laboratoire de Pathologie Cellulaire Et Moléculaire en Nutrition EMI-INSERM 0014 Faculté de Médecine 9, Av de la Forêt de Haye 54505 Vandoeuvre les Nancy Tél : 03-83-68-32-92 Fax : 03-83-15-35-91 ALEMBIK Yves Centre Hospitalo Universitaire Service de génétique médicale Strasbourg E-mail : [email protected] BLÉHAUT Henri Centre Médical Jérôme Lejeune 50, avenue Foch 75116 Paris Tél : 01-53-64-73-60 Email : [email protected] BESSON Vanessa Laboratoire de Génétique Expérimentale et Moléculaire Institut de Transgénose 3B rue de la Férollerie 45071 Orléans cedex 2 Tél : 06-12-34-23-89 Fax : 02-38-25-79-30 E-mail : [email protected] BORG Jacques Laboratoire de Neurochimie PPEH EA3062 Faculté de Médecine Rue A.Paré 42023 Saint Etienne Cedex 2 Tél : 04-77-12-75-53 Fax : 04-77-12-05-46 E-mail : [email protected] BESTEL Aude-Marie Neurogénétique INSERM E9935 Hôpital Robert Debré 48, boulevard Sérurier 75019 Paris Tél : 01-40-03-19-23 Fax : 01-40-03-19-03 E-mail : [email protected] BOURDON Emmanuel EA3508 Université Paris7– Denis Diderot Case 7104 2 place Jussieu 75251 Paris cedex 5 Tél : 01-44-27-83-40 E-mail : bourdon @paris7.jussieu.fr 1 DAUPHINOT Luce Laboratoire de Neurobiologie Et diversité cellulaire - ESPCI 10 rue Vauquelin 75005 Paris Tél : 01-40-79-51-71 Fax : 01-40-79-47-57 E-mail : [email protected] BOURGEOIS Francine Neurogénétique INSERM E9935 Hôpital Robert Debré 48, boulevard Sérurier 75019 Paris Tél : 01-40-03-19-23 Fax : 01-40-03-19-03 E-mail : [email protected] De BLOIS BOUCARD Marie Christine Hôpital Necker Enfants Malades Service de Cytogénétique 149 rue de Sèvres 75015 Paris Tél : 01-44-49-47-61 Fax : 01-44-49-04-17 E-mail : [email protected] BRAULT Véronique Laboratoire de Génétique Expérimentale et Moléculaire CNRS FRE2358, Institut de Transgénose 45071 Orléans Cedex 02 Tél : 02-38-25-79-30 Fax : 02-38-25-79-79 E-mail : [email protected] De FREMINVILLE Bénédicte Laboratoire de Cytogénétique CHU Nord 42055 Saint Etienne Cedex 2 Tél : 04-77-82-80-48 Fax : 04-77-82-82-59 E-mail : [email protected] BUARD Jérôme Séquences Répétées et Centromères Humains Institut de Génétique Humaine 141 rue de la Cardonille 34396 Montpellier cedex 5 Tél : 04-99-61-99-76 Fax : 04-99-61-99-01 E-mail : [email protected] DELABAR Jean Maurice EA 3508 Université Paris7– Denis Diderot Case 7104 2 place Jussieu 75251 Paris cedex 5 Tél : 01-44-27-5- 98 Fax : 01-44-27-83-38 E-mai : [email protected] CHABERT Caroline EA3508 Université Paris7– Denis Diderot Case 7104 2 place Jussieu 75251 Paris cedex 5 Tél : 01-44-27-83-40 E-mail : [email protected] DELEZOIDE Anne-Lise Service de Biologie du Développement Hôpital Robert Debré 48 Bd Sérurier 75935 Paris cedex 19 Tél : 01-40-03-23-38 Fax : 01-40-03-53-19 E-mail : [email protected] COSNAY Pierre Service de Cardiologie B CNRS UMR 6542 Hôpital Trousseau, C.H.U de Tours 37 Tours Tél : 02-47-47-88-92 Fax : 02-47-47-82-41 E-mail : [email protected] De SARIO Albertina Institut de Génétique Humaine CNRS UPR 1142 141, rue de la Cardonille 34396 Montpellier Tél : 04-99-61-99-77 Fax : 04-99-61-99-01 E-mail : [email protected] CRÉAU Nicole EA3508 Université Paris7 – Denis Diderot Case 7104 2 place Jussieu 75251 Paris cedex 5 Tél : 01-44-27-56-99 Fax : 01-44-27-83-38 E-mail : [email protected] 2 GOLFIER Geoffroy Neurobiologie et Diversité Cellulaire CNRS UMR 7637, ESPCI, 10, rue Vauquelin 75005 Paris Tél : 01-40-79-47-70 Fax : 01-40-79-47-57 E-mail : [email protected] De VISMES Philippe Association Française pour la Recherche sur la Trisomie 21 2, place Jussieu – Case 7088 75251 Paris cedex 5 DREUX Sophie Laboratoire de F. Muller, Biochimie Hôpital Ambroise Paré 9, Ave Charles De Gaulle 92100 Boulogne Tél : 01-49-09-55-34 Fax : 01-49-09-58-63 E-mail : [email protected] GONZALES Marie Unité de Foetopathologie Hôpital Saint-Antoine 184, Rue du Faubourg Saint-Antoine 75012 Paris Tél : 01-49-28-21-91 / 06-19-55-65-60 Fax : 01-49-28-27-17 E-mail : [email protected] EVAIN-BRION Danièle INSERM U427 Faculté des Sciences Pharmaceutiques Et Biologiques 4 Avenue de l’Observatoire 75006 Paris Tél : 01-44-07-39-91 Fax : 01-44-07-39-92 E-mail : [email protected] GOSSET Philippe Service de Biologie du Développement Hôpital Robert Debré 48 Bd Sérurier 75935 Paris cedex 19 Tél : 01-40-03-23-38 Fax : 01-40-03-53-19 E-mail : [email protected] FRENDO Jean-Louis INSERM U427, Faculté des Sciences Pharmaceutiques et Biologiques 4, avenue de l’Observatoire 75006 Paris Tél : 01-53-73-96-02 Fax : 01-44-07-39-92 E-mail : [email protected] GRAISON Emilie Laboratoire de Neurobiologie Et de Diversité Cellulaire ESPCI CNRS UMR 7637 10 rue Vauquelin 75005 Paris Tél : 01-49-79-51-71 Fax : 01-49-79-47-57 E-mail : [email protected] GAYMARD Sylvia Fédération des Associations pour L’insertion Sociale des Personnes Porteuses d’une Trisomie 21 10, rue du Monteil 42000 Saint-Étienne Tél : 04-77-37-87-29 Fax : 04-77-33-99-02 E-mail : [email protected] GUÉANT Jean-Louis Laboratoire de Pathologie Cellulaire Et Moléculaire en Nutrition EMI-INSERM 00 14 Faculté de Médecine 9, Av de la Forêt de Haye 54505 Vandoeuvre les Nancy Tél : 03-83-15-44-84 Fax : 03-83-15-35-91 E-mail : [email protected] GERBAUD Pascale INSERM U GUÉANT-RODRIGUEZ Rosa-Maria Laboratoire de Pathologie Cellulaire Et Moléculaire en Nutrition EMI-INSERM 0014 Faculté de Médecine 9, Av de la Forêt de Haye 54505 Vandoeuvre les Nancy Tél : 03-83-15-44-83 Fax : 03-83-15-35-91 Fédération des Associations pour l'427 Faculté des Sciences Pharmaceutiques et Biologiques 4, avenue de l’Observatoire 75006 Paris Tél : 01-53-73-96-02 Fax : 01-44-07-39-92 E-mail : [email protected] 3 JANEL Nathalie EA 3508 Université Paris 7 – Denis Diderot Case 7104 2, place Jussieu 75005 Paris Tél : 01-44-27-77-45 Fax : 01-44-27-83-38 E-mail : [email protected] GUIBOURDENCHE Jean Service de Biochimie Hormonologie Hôpital Robert Debré 48 bd Sérurier, 75019 Paris INSERM U427, Faculté des Sciences Pharmaceutiques et Biologiques 4 av de l’observatoire, 75006 Paris Tél : 01-40-03-47-28 Fax : 01-40-03-47-90 E-mail : [email protected] JOBERT Anne-Sixtine Fondation Jérôme Lejeune 31, rue Galande 75005 Paris Tél : 01-53-10-89-76 Fax : 01-53-10-85-98 E-mail : [email protected] GUIHARD-COSTA Anne-Marie UPR 2147 du CNRS 44 rue de l’Amiral Mouchez 75014 Paris Tél : 01-43-13-56-14 Fax : 01-43-13-56-30 E-mail :[email protected] KERDELHUÉ Bernard Laboratoire de Neuroendocrinologie UFR Biomédicale des Saints Pères 45, rue des Saints Pères 75270 – Paris Cedex 06 Tél : 01-42-86-40-70 Fax : 01-42-86-40-70 E-mail : [email protected] GUIMIOT Fabien Neurogénétique INSERM E9935 Hôpital Robert Debré 48, boulevard Sérurier 75019 Paris Tél : 01-40-03-19-23 Fax : 01-40-03-19-03 E-mail : [email protected] LAFFAIRE Julien Laboratoire de Neurobiologie CNRS UMR7637, ESPCI 10, rue Vauquelin 75005 Paris Tél : 01-40-79-47-71 Fax : 01-40-79-47-57 E-mail : [email protected] http://www.bionet.espci.fr HENNEQUIN Martine Faculté de Chirurgie Dentaire 11 Bd Charles de Gaulle 63000 Clermont Ferrand Tél : 04-73-17-73-27 Fax : 04-73-17-73-09 E-mail : [email protected] LALONDE Robert Université de Rouen, Faculté de Médecine et de Pharmacie Bâtiment de Recherche 22, boulevard Gambetta, EMI-INSERM 9906 (IFRMP 23), Salle 1D18 76183 Rouen Cedex Tél : 02-35-14-82-81 Fax : 02-35-14-82-37 E-mail: [email protected] HÉRAULT Yann Laboratoire de Génétique Expérimentale et Moléculaire Institut de Transgénose 3B rue de la Férollerie 45071 Orléans cedex 2 Tél : 02-38-25-79-30 Fax : 02-38-25-79-30 E-mail : [email protected] 4 MAGNOL Laëtitia 12 bis rue du château Beaumont 45190 Cravant Tél 02 38 44 41 24 E-mail : [email protected] LAURENT Julien CEA Grenoble DRDC/ICH INSERM U548 17, rue des Martyrs 38054 Grenoble cedex 09 Tél : 04-38-78-35-74 Fax : 04-38-78-98-03 E-mail : [email protected] MALECOT Claire O. Physiologie des Cellules Cardiaques Et Vasculaires CNRS UMR 6542 Faculté des Sciences Parc Grandmont 37200 Tours Tél : 02-47-36-70-09 Fax : 02-47-36-71-12 E-mail : [email protected] Le MÉNÉ Jean-Marie Fondation Jérôme Lejeune 31, rue Galande 75005 Paris Tél : 01-46-33-31-82 Fax : 01-44-07-16-25 E-mail : [email protected] Le PÉCHEUR Marie EA3508 Université Paris7– Denis Diderot Case 7104 2 place Jussieu 75251 Paris cedex 5 Tél : 01-44-27-83-40 E-mail : [email protected] MARCHE Patrice CEA Grenoble DRDC/ICH INSERM U548 17, rue des Martyrs 38054 Grenoble cedex 09 Tél : 04-38-78-35-73 Fax : 04-38-78-98-03 E-mail : [email protected] LEVASSEUR Françoise GEM-CNRS 3b, rue de la Ferollerie 45 071 Orléans cedex 02 Tél : 02-38-25-79-32 Fax : 02-38-25-54-35 E-mail : [email protected] MIGLIORE-SAMOUR Danièle FRE 2358 CNRS Génétique Expérimentale et Moléculaire Institut de transgénose 3b, rue de la Ferollerie 45071 Orléans Cedex 2 Tél : 02-38-25-79-75 Fax : 02-38-25-79-75 E-mail : [email protected] LIGNON Jacques Physiologie des Cellules Cardiaques Et Vasculaires CNRS UMR 6542 Faculté des Sciences Parc Grandmont 37200 Tours Tél : 02-47-36-71-13 Fax : 02-47-36-71-12 E-mail : [email protected] MIRCHER Clotilde Centre Médical Jérôme Lejeune 50, avenue Foch 75116 Paris Tél : 01-53-64-73-60 Fax : 01-40-67-78-64 E-mail : [email protected] LONDON Jacqueline EA3508 Université Paris7– Denis Diderot Case 7104 2 place Jussieu 75251 Paris cedex 5 Tél : 01-44-27-83-40 E-mail : [email protected] MOALIC Jean-Marie Neurogénétique INSERM E9935 Hôpital Robert Debré 48, boulevard Sérurier 75019 Paris Tél : 01-40-03-19-23 Fax : 01-40-03-19-03 E-mail : [email protected] 5 PORET Gwendaël Fondation Jérôme Lejeune 31, rue Galande 75005 Paris Tél : 01-53-10-89-76 Fax : 01-53-10-85-98 MOLDRICH Randal Laboratoire de Neurobiologie UMR7637, ESPCI 10 rue Vauquelin 75005 Paris Tél : 01-40-79-47-70 Fax : 01-40-79-47-57 E-mail : [email protected] POTERLOT-SIMON Catherine Association Française pour la Recherche sur la Trisomie 21 2, place Jussieu – Case 7088 75251 Paris cedex 5 NGIMBOUS Bedel Neurogénétique INSERM E9935 Hôpital Robert Debré 48, boulevard Sérurier 75019 Paris Tél : 01-40-03-19-23 Fax : 01-40-03-19-03 E-mail : [email protected] POTIER Marie-Claude Neurobiologie et Diversité Cellulaire CNRS UMR 7637, ESPCI 10, rue Vauquelin 75005 Paris Tél : 01-40-79-47-70 Fax : 01-40-79-47-57 E-mail : [email protected] PALY Evelyne EA3508 Université Paris7– Denis Diderot Case 7104 2 place Jussieu 75251 Paris cedex 5 Tél : 01-44-27-83-40 E-mail : [email protected] PRIEUR Marguerite Hôpital Necker Enfants Malades 149 Rue de Sèvres 75743 Paris cedex 15 Tél : 01-44-49-49-73 Fax : 01-44-49-04-17 E-mail : [email protected] PIDOUX Guillaume INSERM U427, Faculté des Sciences Pharmaceutiques et Biologiques 4, avenue de l’Observatoire 75006 Paris Tél : 01-53-73-96-02 Fax : 01-44-07-39-92 RAOUL Odile Service de Cytogénétique Du Professeur Vekemans Hôpital NECKER 149 rue de Sèvres 75015 Paris Tél : 01-44-49-47-60 Fax : 01-44-49-04-17 E-mail : [email protected] PILARD Nathalie EA 3508 Université Paris 7 – Denis Diderot Case 7104 2, place Jussieu 75005 Paris Tél : 01-44-27-77-45 E-mail : [email protected] ROBERT Karine EA 3508 Université Paris VII – Denis Diderot Case 7104 2 place jussieu 75251 Paris Cedex 05 France Tél : 01-44-27-77-45 Fax : 01-44-27-83-38 E-mail : [email protected] POISSON Denise Laboratoire de Pharmacologie UMR CNRS 6542. UFR Pharmacie 31 av. Monge 37200 Tours Tél : 02-47-36-72-05 Fax : 02-47-36-72-39 E-mail : [email protected] 6 SANLAVILLE Damien Hôpital Necker-Enfants Malades Tour Pasteur 1° étage Service du Pr M. Vekemans 149 rue de Sèvres 75015 Paris Tél : 01-44-49-47-61 Fax : 01-44-49-04-17 E-mail : [email protected] THOMAS Sophie EA3508 Université Paris7– Denis Diderot Case 7104 2 place Jussieu 75251 Paris cedex 5 Tél : 01-44-27-56-99 Fax : 01-44-27-83-38 E-mail : [email protected] SARDA Nicole INSERM Unité 480, Faculté de Médecine Rockefeller 69373 Lyon. Tél : 04-78-77-70-33 Fax : 04-78-77-71-72 E-mail : [email protected] TOURAINE Renaud Service de Génétique CHU Nord 42055 St Etienne Cedex 2 Tél : 04-77-82-81-16 Fax : 04-77-82-84-56 E-mail : renaud.touraine@chu-st-etien SATGE Daniel Laboratoire d' Anatomie Parthologique Centre Hospitalier 19 000 Tulle Tél : 05-55-29-79-13 Fax : 05-55-29-86-05 E-mail : [email protected] TOURÉ Mariam EA3508 Université Paris7– Denis Diderot Case 7104 2 place Jussieu 75251 Paris cedex 5 Tél : 01-44-27-83-40 E-mail : [email protected] SIMONNEAU Michel Neurogénétique INSERM E9935 Hôpital Robert Debré 48, boulevard Sérurier 75019 Paris Tél : 01-40-03-19-23 Fax : 01-40-03-19-03 E-mail : [email protected] TOYAMA kiyoko Unité 549 INSERM 2ter rue d’Alésia 75014 Paris Tél : 01-40-78-92-24 E-mail : [email protected] TRAN DANG Minh ESPCI Laboratoire de Neurobiologie Et Diversité Cellulaire 10 rue Vauquelin 75005 Paris Tél 01-40-49-51-71 Fax : 01-40-79-47-57 E-mail : [email protected] SINET Pierre-Marie U549 Inserm, Centre Paul Broca, 2ter rue d’Alésia 75014 Paris Tél : 01-40-78-92-24 E-mail : [email protected] STRAZIELLE Catherine Laboratoire de Microscopie Electronique Faculté de Médecine, Université Henri Poincaré, Nancy 1, 9, Avenue de la Forêt de Haye 54500 Vandoeuvre les Nancy Tél : 03-83-68-29-63 ou 03-83-68-36-13 Fax : 03-83-68-29-81 E-mail: [email protected] 7