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R E V U VANNES MAG E M U N I C I P A L E D ’ I N F O R M A T I O N N° 26 - septembre-octobre 2005 TOUR D’HORIZON 2 2005- 006 D’UN DÉBUT DE SAISON M A G - R e v u e m u n i c i p a l e Sortir La rentrée culturelle à Vannes 24 Le point complet sur la première partie de saison du Palais des Arts, la saison musicale de Vannes 2005-2006, et les expositions du Musée des Beaux-Arts. Actualités Actualités Cinéville ouvre ses portes à la mi-novembre 7 Fareham : le royal accueil réservé aux Vannetais 8 Giratoire dans le bas de la rue Thiers : ouverture pour la foire aux oignons 10 En projet à Tohannic : un grand complexe sportif près de l’Université © Marc Gallic 6 d ’ i n f o r m a t i o n © ABI - Vannes sommaire V A N N E S Portfolio 21 Retour sur les EstiVannes 18 Georges Estève : rescapé du camp de Sachsenhausen 20 Le breton enseigné aux adultes campagne de promotion régionale VANNES MAG sur cassette audio Éric Bibb © F. Le Divenah 14 Liaison Pompidou-La gare : nouvelles orientations pour la piste cyclable 16 Marathon de Vannes : 6e édition le dimanche 16 octobre Le Premier Ministre en visite au Centre hospitalier Autres rubriques 3 42 43 44 45 Éditorial Page des groupes d’opposition La lettre au maire Courrier des lecteurs Bloc-Notes L’Association des donneurs de voix Bibliothèque sonore de Vannes enregistre la revue municipale sur cassettes à l’intention des personnes aveugles ou malvoyantes. Des duplicatas sont réalisés sur demande. Contact : 02 97 47 04 18. 4 VANNESMAG Revue municipale d’information Directeur de la publication François Goulard Siège Hôtel de Ville Service Infomration ᔒ 02 97 01 60 30 Rédaction Marc Gallic Loïc Berthy Grégory Le Falher Maquette et mise en page Marc Gallic Grégory Le Falher Photographies François Le Divenah Yannick Le Gal Marc Gallic Grégory Le Falher Illustration de une Agence ABI Vannes Photogravure Photext, Vannes Impression Les Presses de Bretagne Cesson-Sévigné Ce numéro a été tiré à 35 200 exemplaires Dépôt légal Septembre 2005 ISSN 1260-4186 Site Internet ville de Vannes www.mairie-vannes.fr e-mail ville de Vannes [email protected] Standard ville de Vannes ᔒ 02 97 01 60 00 La rentrée scolaire a concerné quelque 5 600 élèves de l'école primaire, 11 150 du secondaire, auxquels s'ajoutent les 6 000 étudiants des établissements d'enseignement supérieur. Vannes est une ville jeune. Nous avons eu le plaisir d'ouvrir la nouvelle école de BeaupréLalande, au cœur d'un quartier appelé à un grand développement. Conçue par l'architecte et les services de la Ville, c'est une très belle école, qui accueillera, à terme, huit classes dans d'excellentes conditions. A la fin de cette année, les travaux de réaménagement des rives du port vont commencer. Ce sera d'abord le transfert de la capitainerie sur la rive droite, avec la réalisation d'un bâtiment plus esthétique et plus adapté aux besoins des utilisateurs. Ceci permettra le creusement d'un parking souterrain, à l'emplacement de l'actuelle capitainerie, l'objectif étant de rendre aux promeneurs des espaces actuellement occupés par le stationnement des automobiles. Pour la suite, c'est le nouveau bâtiment de la gare qui viendra changer le visage de la ville. L'extension de l'espace d'accueil des voyageurs s'accompagnera d'un nouvel aménagement de l'esplanade, de la création de parkings au Nord de la gare, destinés notamment au stationnement de longue durée. L'adoption définitive et très prochaine du plan local d'urbanisme va aussi permettre dans ce quartier d'engager une transformation en profondeur, avec la réalisation de logements et de locaux d'activités à la place des entrepôts et des hangars existants. Enfin, nous avons engagé un travail d'étude, qui devrait déboucher prochainement, en liaison avec notre office d'HLM, Vannes Golfe Habitat, sur le quartier de Ménimur. Des idées intéressantes y sont développées qui devraient permettre de donner un nouvel aspect à un quartier dont la conception date de quarante ans. Norbert TROCHET Maire de Vannes François GOULARD Ministre délégué à l’Enseignement supérieur et à la Recherche Président du Pays de Vannes actualités Dominique de Villepin © M. Gallic en visite à l’Hôpital Chubert Le Premier Ministre, Dominique de Villepin, a profité de son séjour dans le Golfe du Morbihan, début août, pour visiter le Centre hospitalier de Bretagne-Atlantique. Le chef du gouvernement, accompagné à son arrivée à l’hôpital par François Goulard, a été accueilli dans le hall de l’établissement par le président du conseil d’administration, Pierre Pavec et le directeur du centre hospitalier, Alain Latinier (derrière François Goulard sur la photo). Un Premier Ministre, en vacances, reste un Premier Ministre en activité. C’est ce qu’a voulu montrer cet été Dominique de Villepin. A peine installé à Arradon pour une courte semaine de décompression qui lui a permis de découvrir les charmes du Golfe du Morbihan ainsi que sa gastronomie, le chef du gouvernement a aussitôt repris le chemin du travail pour venir, le 5 août dernier, à la rencontre des professionnels de santé du Centre hospitalier de Bretagne Atlantique. Dominique de Villepin, accompagné par François Goulard (Ministre délégué à l’Enseignement supérieur et à la Recherche) est arrivé en fin de matinée à l’Hôpital Chubert où l’attendaient deux autres représentants du gouvernement : Xavier Bertrand (Ministre de la Santé et des Solidarités) et Philippe Bas (Ministre délégué à la Sécurité sociale, aux Personnes âgées, aux Personnes handicapées et à la Famille). Venu prendre le pouls d’un grand hôpital public dont l’activité est particulièrement soutenue en période estivale en raison de la forte fréquentation touristique du Golfe du Morbihan, la délégation ministérielle conduite par le chef du gouvernement a été accueillie à l’hôpital par le Président de son conseil d’administration, Pierre Pavec, le directeur de l’établissement, Alain Latinier et le maire de Vannes, Norbert Trochet. Le Premier Ministre et ses collègues, suivis par une foule de journalistes, photographes et cameramen, ont visité successivement le service de pédiatrie, les urgences et le centre de régulation du SAMU 56. Cette visite ministérielle au centre hospitalier s’est achevée par une table ronde réunissant divers représentants du personnel (chef de service, médecins, sage-femme, aides soignantes, infirmières…) qui ont évoqué, « sans retenue », comme le leur avait demandé le Premier Ministre, les difficultés d’exercice de leur métier au quotidien. © M. Gallic © M. Gallic Après la poignée de main au personnel d’accueil, le Premier Ministre a visité successivement le service de pédiatrie, les urgences et le centre de régulation Samu 56 avant de s’entretenir pendant une bonne heure avec divers représentants des équipes médicales de l’hôpital Chubert. Trois ministres ont accompagné le chef du gouvernement le 5 août dernier lors de la visite du centre hospitalier : Xavier Bertrand (Ministre de la Santé et des Solidarités), François Goulard (Ministre délégué à l’Enseignement supérieur et à la Recherche) et Philippe Bas (Ministre délégué à la Sécurité sociale, aux Personnes âgées, aux Personnes handicapées et à la Famille). actualités Sept salles et 1672 places © Arc’Idiome Associés Cinéville ouvre ses portes mi-novembre Plus que deux petits mois à attendre et les cinéphiles pourront enfin profiter des sept nouvelles salles obscures du futur Cinéville de Vannes, en construction près du centre Leclerc. L’ouverture de ce multiplexe est annoncée par la Soredic pour la mi-novembre. Après avoir subi des ratés à l’allumage, quelques incidents en cours de route, le chantier du multiplexe arrive bientôt à son terme. Le cinéma, baptisé Cinéville-Parc Lann, devrait ouvrir ses portes mi-novembre, juste à temps pour projeter les grosses affiches qui sortent traditionnellement à la fin de l’année. S a livraison avait été annoncée pour la fin de l’année 2004, puis pour le printemps de cette année, puis encore fin septembre, ce n’est finalement que courant novembre que les cinéphiles pourront découvrir les salles obscures du Cinéville. Situé derrière l’hypermarché Leclerc, le chantier a subi diverses infortunes qui ont peu à peu repoussé l’ouverture du premier multiplexe de la région vannetaise. Des aléas qui peuvent arriver, il est vrai, dans ce genre d’opération immobilière, dont le coût avoisine les 6 millions d’euros. « Nous avons pris beaucoup de retard au début, suite à des problèmes techniques. Puis des difficultés avec une entreprise nous ont fait perdre encore un mois et demi, mais nous devrions être prêts mi-novembre », commente Yves Sutter, directeur général de Cinéville. Cette société, filiale de la Sorédic, est également celle qui exploite le cinéma La Garenne, en centre ville. Pour Yves Sutter, il est maintenant hors de question d’allonger les délais. Les fêtes de fin d’année approchent et avec elles s’annoncent la sortie de plusieurs blockbusters américains tels que le nouvel Harry Potter, Chicken Little le dernier Disney, le remake de King-Kong par le réalisateur du Seigneur des anneaux Peter Jackson, sans oublier la suite du film d’animation français Kirikou. Bref une fin d’année particulièrement chargée pour les salles de cinéma et que le Cinéville n’entend pas rater. Son numérique et grands écrans Ces films seront vraisemblablement projetés à la fois au cinéma La Garenne et au Cinéville. C’est le fonctionnement qui devrait être adopté lors de « la sortie de grosses affiches », explique Yves Sutter. Dans un fonctionnement plus ordinaire, le Cinéville diffusera des « films populaires et familiaux », La Garenne s’orientant vers une identité plus « films français et art et essai ». Sept salles, 1 672 places, dont 42 emplacements réservés aux personnes handicapées, c’est ainsi que se présentera le Cinéville. La jauge ira de 96 places pour la plus petite des salles à 491 places pour la plus grande. Toutes seront équipées en son numérique et dotées de grands écrans. « Dans cinq des sept salles, les écrans seront plus grands que le plus grand du cinéma La Garenne », souligne Yves Sutter. Le directeur de Cinéville précise au passage qu’un « lifting » est prévu début 2006 dans le cinéma du centre ville « afin d’apporter plus de confort aux spectateurs ». Ceci dit, les tickets achetés à l’unité seront moins chers à La Garenne qu’au multiplexe. « En revanche, les cartes d’abonnement permettront d’aller assister indifféremment à un film dans l’un ou l’autre cinéma », assure Yves Sutter. L’ouverture du multiplexe de Vannes porte à dix le nombre de cinémas qu’exploite la société Cinéville. Un réseau quasiment intégralement situé en Bretagne (le multiplexe de Lorient en fait partie) et dans les Pays de Loire. Loïc Berthy actualités Cérémonies de jumelage et régate Vannes-Fareham en juillet dernier L’an prochain, Vannes et Fareham fêteront leurs quarante ans de jumelage. Quarante années d’entente cordiale entre deux villes qui ont pris l’habitude d’entretenir des relations régulières et chaleureuses. A l’image des régates estivales qui, depuis 2001, permettent aux plaisanciers vannetais d’aller rendre visite à leurs amis anglais et vice versa. Cet été, ce sont les vannetais qui étaient du voyage. La régate, organisée comme d’habitude par l’APPV, présidé par Michel Petit, a rassemblé 25 bateaux et 125 participants qui ont quitté le port de plaisance le 12 juillet pour rejoindre Fareham le 22. Dès leur arrivée, ils ont été accueillis par le maire de Fareham, Leslie Keeble, de nombreuses personnalités locales et plusieurs représentants vannetais, notamment Anne-Marie Duro, maireadjointe et Marcel Boché, conseiller municipal et président du comité de jumelage Vannes-Fareham. Les Vannetais ont ensuite été accueillis à tour de rôle par les quatre clubs nautiques de la région. Autant dire que le séjour chez nos amis anglais fut particulièrement convivial et festif. Et qu’il donne déjà envie à ceux qui étaient du voyage d’être une fois de plus au départ de la prochaine régate VannesFareham annoncé pour l’été 2007. Le maire de Vannes, Norbert Trochet, était aussi à Fareham cet été. Invité par Leslie Keeble, à participer à diverses cérémonies officielles, notamment le 60e anniversaire de la fin de la seconde Guerre mondiale et la célébration des jumelages avec Vannes et Pulheim (près de Cologne en Allemagne), il a rejoint avec sa femme la délégation vannetaise le 30 juillet. Ces diverses cérémonies, très protocolaires, présidées par la représentante de la reine d’Angleterre, Marie Fagan, ont été marquées par de nombreuses festivités et par le baptême d’une rue commerçante qui porte désormais le nom de Vannes Parade. Très impressionné par « l’accueil royal » réservé aux Vannetais, Norbert Trochet a tenu, dans son discours de remerciements à son homologue anglais, à rendre hommage à la mémoire des victimes des attentats du 7 juillet à Londres et à exprimer à ce titre toute la solidarité des Vannetais à l’égard du peuple anglais. « Je suis né en 1933 et la seconde guerre mondiale, avec ses Photo : Michel Petit Le royal accueil réservé aux Vannetais Répondant à l’invitation de Leslie Keeble, maire de Fareham, Norbert Trochet et sa femme ont rejoint à la fin juillet une délégation vannetaise outre Manche pour participer à diverses cérémonies de jumelage ainsi qu’à la commémoration du 60e anniversaire de la fin de la seconde guerre mondiale. De gauche à droite sur la photo : Marcel Boché (président du Comité de jumelage Vannes-Fareham) et sa femme Hélène, Danièle Trochet, Norbert Trochet, deux représentantes du Comité des fêtes (Angélique Cadoret et Laëtitia Oliviero), le commodore Adrian Nance et Kenneth Stevenson, évêque de Portsmouth. dizaines de millions de morts, a marqué profondément mon enfance, a-t-il dit. Je n’oublierai pas la résistance héroïque du peuple anglais. Je n’oublierai pas que le sol anglais a accueilli dès 1940 le Général de Gaulle et tous ceux qui l’on rejoint. Notre Union européenne, aussi imparfaite soit-elle, aura au moins permis pendant ces soixante dernières années d’éviter un autre conflit mondial. Mais aujourd’hui, la guerre a pris une autre forme, plus sournoise, plus insidieuse et donc plus inquiétante encore, car on ne peut identifier l’ennemi qui nous entoure. C’est le terrorisme et ses attentats aveugles et meurtriers. Le 7 juillet dernier à Londres, vous avez eu 56 victimes. Mais nous connaissons votre extraordinaire capacité de résistance. Hitler, déjà, avait cru faire plier le peuple britannique sous les bombes. Il l’avait au contraire galvanisé autour de Churchill. Aujourd’hui, comme en 1940, votre combat est le nôtre. Oui, depuis le 7 juillet 2005, mes chers amis, je suis, nous sommes tous des Londoniens ! ». Transquadra 2005 : deux Vannetais remportent la 1re étape Faisant fi de la pétole dans le Golfe de Gascogne, du coup de vent musclé de la Corogne et d’une dépression inattendue au nord de Madère, les deux membres de la Société des régates de Vannes, Xavier Fraud et Jean-Baptiste Robert, ont remporté le 7 août dernier, la première étape de la Transquadra 2005 reliant Saint-Nazaire à Porto Santo (archipel de Madère). Cette course, qu’ils avaient déjà remportée lors de la dernière édition en 2002, est réservée aux navigateurs amateurs, en solitaire ou en double et âgés d’au minimum quarante ans. Le départ de la deuxième étape, un périple de 2 700 Milles (5 000 km) reliant Madère à Le Marin en Martinique, sera donné le 29 janvier prochain. A bord de “Pour Écomores”, le sprint 108 qui les a portés lors des précédentes éditions et qu’ils ont modifié en début d’année (remplacement du mat et de la quille), les deux “vieux” loups de mer devront encore user de tout leur savoir faire, lors de la dernière étape, pour s’imposer devant une concurrence farouche. Rue Thiers Rue Thier t or Rue du P BU S B U S La Rabine R ue C o rn t a B U B U S S Le Port © G. Le Falher Place Gambetta La mise en service, à la mi-octobre, du futur giratoire de la rue Thiers aura deux incidences majeures sur le plan de circulation du quartier du port. Primo : l’accès à la rue Thiers pour les véhicules venant de la rive gauche ou de la rue Francis Decker ne se fera plus par la rue Carnot mais par le nouveau rond-point. Secundo : à l’ouverture du giratoire, la rue Thiers sera à double sens de circulation sur toute sa longueur (de l’Office de Tourisme jusqu’à la place de la mairie). Le giratoire du bas de la rue Thiers sera mis en service pour la Foire aux oignons C’est la première amorce du futur programme de requalification des rives du port que la ville est en train de réaliser en ce moment. Le chantier n’est pas à proprement parler une opération de grande envergure puisqu’il se limite à l’aménagement d’un rond-point dans le bas de la rue Thiers. Mais ce qu’il faut avoir à l’esprit, c’est que ce giratoire, en travaux depuis le 29 août et dont la mise en service est annoncée pour la prochaine foire aux oignons, c’est-à-dire au plus tard pour le dimanche 16 octobre, sera le point de passage obligé des usagers du futur parking souterrain de la Rabine (voir à ce sujet notre édition de mai-juin dernier, pp. 30 à 32). Inscrit au budget 2005, ce rondpoint fait partie, comme la liaison Pompidou-la gare, du programme d’ensemble validé par la ville en novembre 2003 dans le cadre de son schéma d’orientation pour les déplacements urbains. Il a pour but de faciliter à terme l’écoulement du trafic urbain aux abords de l’hypercentre et va modifier d’ici peu les habitudes de circulation dans le bas de la rue Thiers. Puisqu’il y aura un giratoire au carrefour de la rue Thiers, de la rue du Port et de la place Gambetta, il n’y aura donc plus de feux tricolores à cet endroit, tout comme au carrefour de la rue Carnot et de la rue Thiers ainsi qu’au carrefour de la place Gambetta et de la rue Carnot. Le plan de circulation sera donc complètement réorganisé lors de la mise en service de ce giratoire. La rue Thiers qui était jusqu’alors en sens descendant à hauteur de SaintFrançois Xavier et de l’Office de Tourisme sera cette fois à double sens sur toute sa longueur. La rue Carnot ne pourra plus être empruntée pour remonter de la place Gambetta vers la rue Thiers. Elle deviendra une voie de circulation secondaire accessible uniquement dans le sens descendant par les véhicules remontant la rue Thiers depuis le nouveau rond-point. Le giratoire, en cours de construction dans le bas de la rue Thiers sera comparable en taille à celui que la ville a récemment aménagé au carrefour des rues Churchill et Amiral Ronarc’h. Ce sera un ouvrage de 28 m de diamètre comprenant deux voies de circulation d’une largeur totale de 8 m et un anneau central de 12 m de diamètre que les jardiniers de la ville s’emploieront, comme ils savent si bien le faire, à transformer en un magnifique espace vert. A terme, toute la circulation qui transite aujourd’hui par la place Gambetta pour rejoindre la rue Thiers, la rive droite, la rive gauche ou la rue Alexandre Le Pontois en direction des remparts passera inévitablement par ce rond-point. Même si c’est bien sûr à l’expérience que l’on jugera de l’efficacité du nouveau plan de circulation, on peut d’ores et déjà supposer que la suppression du passage obligé et contraignant par la rue Carnot facilitera l’écoulement du trafic sur la grande artère de circulation qu’est la rue Thiers (*). (*) Le trafic actuel dans le bas de la rue Thiers est de l’ordre de 10 000 véhicules par jour dans le sens descendant à hauteur de Saint-François Xavier et de 20 000 véhicules par jour dans le sens montant à hauteur du débouché de la rue Carnot. f Sens de circulation inversé rue Carnot A l’ouverture du rond-point, mi-octobre, la rue Carnot changera de sens de circulation. Ce ne sera plus une voie de transit surchargée mais une petite rue qui devrait retrouver ainsi toute sa tranquillité. Tout actualités en restant ouverte à la circulation (dans le sens descendant cette fois), elle ne sera plus qu’une voie de desserte secondaire. La circulation se fera sur une seule voie, l’autre devant être occupée par des places de stationnement. La rue sera en sens interdit non seulement pour les véhicules venant de la place Gambetta, mais aussi pour ceux venant de la place de la République. Elle ne sera donc accessible qu’aux véhicules remontant la rue Thiers à partir du nouveau giratoire. Au bas de la rue, les usagers n’auront que la possibilité de tourner à droite, soit pour accéder au petit parking de la place Gambetta, soit pour rejoindre le nouveau rond-point. Les équipements sportifs profitent de l’été f Arrêts de bus f Un espace piéton à l’angle Gambetta-Carnot La suppression de l’accès à la rue Carnot dans le sens montant va libérer de la place au carrefour de cette rue avec la place Gambetta. Un petit îlot va pouvoir être dégagé. La ville y installera du mobilier urbain et pourra ainsi offrir à cet endroit un espace sécurisé pour les piétons. Cet aménagement est une illustration de l’un des objectifs auquel le schéma de déplacements urbains est censé répondre : favoriser le plus possible la coexistence harmonieuse entre les différents modes de déplacements en ville (voiture, transports en commun, cycle, marche à pied). f Mise aux normes des feux, place Gambetta Après la mise en service du rond-point, la ville procédera à l’ultime étape de mise aux normes de ses feux de signalisation. Cette opération qui s’est échelonnée sur plusieurs années, va s’achever avec le remplacement des feux situés au carrefour de la place Gambetta, de la rue Alexandre Le Pontois et de la rive gauche (rue Ferdinand Le Dressay). Les travaux, qui s’étaleront sur une période de quinze jours débuteront après la Toussaint et occasionneront temporairement quelques modifications de circulation à cet endroit. © G. Le Falher Deux arrêts de bus sont prévus près du futur rond-point ; l’un à hauteur des quais rive droite, l’autre près du carrefour Gambetta-Carnot. Ces arrêts se feront sur la chaussée, et non en retrait des voies de circulation, pour faciliter les manœuvres des transports en commun. Dominique Wicquart, responsable des sports, Rose-Marie Allançon, adjointe aux sports et Catherine Joubard, responsable de la cellule énergie, ont présenté à la presse, courant août, les nouveaux équipements de chauffage installés sous le toît de la salle omnisports de Kercado. La ville de Vannes a profité de la période estivale pour procéder à des travaux de rénovation ou de modernisation dans six équipements sportifs municipaux. Principale bénéficiaire de ces travaux, avec un budget de 113 100 €, la salle omnisports de Kercado s’est dotée d’un nouveau système de chauffage. L’ancien système, mis en place lors de sa construction en 1985, ne couvrait que les gradins et peinait à maintenir une température confortable au-dessus du parquet. Il faut savoir que certaines compétitions, comme celles auxquelles participe l’équipe de volley du véloce (nationale 1), peuvent être annulées si la température n’atteint pas les 18°. Le nouveau système de chauffage, constitué de tubes à chaleur radiante, couvre toute la salle et permet de réaliser des économies d’énergie. Il ne lui faudra plus que 3/4 d’heure maximum pour mettre la salle à température contre 15 heures avec l’ancien système. La salle Omnisports, qui voit défiler quelque 2 000 pratiquants par jour (scolaires et associations sportives) a aussi profité d’une révision et d’un renforcement de la verrière qui surplombe le parquet. Deux autres salles de sport ont aussi bénéficié de ce programme estival : la salle Richemont (travaux de peinture et rénovation des vestiaires pour 82 000 €) ainsi que le complexe sportif de Kerbiquette (aménagement d’un passage couvert entre la grande et la petite salle d’arts martiaux et transformation de l’ancien espace cuisine de la grande salle en vestiaires avec douches, le tout pour 55 350 €). Les équipements sportifs extérieurs ne sont pas non plus en reste. Au stade du Perenno, les pare-ballons du terrain B ont été remplacés et l’éclairage a été étendu entre les terrains A et B (93 000 €). Au stade Bécel, le pare-ballon, situé entre les terrains stabilisés du haut et du bas, a lui aussi été remplacé (13 500 €). Enfin, au stade Michelin, des pare-ballons et une clôture ont été installés (64 100 €). Ces travaux, dont le montant total s’élève à 421 050 €, permettront aux 42 000 utilisateurs de ces équipements (scolaires, universitaires et licenciés de clubs) de pratiquer leur sport dans de meilleures conditions. actualités C’est un dossier dont on ne connaît pour le moment que les grandes lignes directrices et qui mettra quelques années à se concrétiser quand l’opération entrera dans sa phase active. Pour l’instant le dossier du futur complexe sportif de Tohannic n’en est encore qu’au stade de l’engagement de principe. Il figurait parmi les priorités d’investissement que la majorité municipale a retenu en 2002 pour la durée du mandat et vient d’être examiné le 24 mai dernier en conseil municipal. Objet de la délibération soumise au vote des élus : approuver le programme et le phasage des travaux de construction de ce complexe multisports qui sera réalisé derrière le cimetière de Calmont, entre le siège de l’IUP et l’allée de Limoges. L’opération, qui pourrait s’étaler sur une période de cinq ans (2006-2010), sera étudiée en concertation avec l’Université de Bretagne-Sud et les associations sportives vannetaises. Elle sera conduite en quatre phases successives selon le programme suivant. f Première phase. Réalisation d’une voie de jonction entre la rue Yves Mainguy et la rue ChristophePaul de Robien afin d’assurer l’accès et la desserte de ce futur complexe sportif. f Deuxième phase. Construction d’un équipement sportif de proximité près du futur complexe. Cet © Photo : UBS En projet à Tohannic : un grand complexe sportif près de l’Université François Goulard a présidé cet été l’inauguration officielle de la présidence de l’UBS et de la bibliothèque universitaire, toutes deux construites sur le campus de Tohannic. Le site universitaire de Tohannic va continuer de se développer dans les années à venir. La prochaine étape de ce développement sera consacrée à la réalisation d’un grand complexe sportif sur des terrains situés derrière le cimetière de Calmont. équipement de plein air sera constitué d’un plateau multisports (hand-ball, basket, volley…), de deux courts de tennis, de jeux de boules et d’une piste d’athlétisme à deux couloirs ceinturant le plateau multisports. Réalisation des travaux de viabilité du complexe sportif. Construction d’un terrain de football avec Un nouveau club house en projet pour le RCV Le conseil municipal vient de solliciter le département dans le but d’obtenir des subventions pour la réalisation d’un nouveau club house au stade de rugby Jo Courtel, avenue Wilson. Les travaux devraient être réalisés dans le courant de l’année 2006. Ce futur club house, inscrit depuis 2002 dans le programme des investissements de l’actuel mandat municipal, remplacera à terme les différentes constructions légères installées sur place au fil du temps par le Rugby club vannetais (RCV) ou la ville de Vannes (propriétaire du stade). Le bâtiment proposera une surface utile de l’ordre de 500 m2 répartie sur deux niveaux. Le rez-de-chaussée comprendra une salle de réunion de 150 m2, une salle de musculation de 70 m2, un local infirmerie de 20 m2, un espace bar de 40 m2, un bureau de 10 m2 ainsi que des sanitaires. L’étage sera principalement constitué d’une grande salle de réunion et de réception de 160 m2. Cette salle, qui pourra être séparée en deux unités distinctes par une cloison amovible, donnera accès à une terrasse surplombant l’aire de jeu. Le coût global de l’opération est estimé pour l’heure à 800 000 € TTC. pelouse synthétique d’une surface de jeu de 105 m par 68 m. Ce terrain sera éclairé et clôturé. Construction d’une aire de jeu engazonnée juste à côté du terrain de football. Cette aire de jeu aura les mêmes dimensions (105 m par 68 m). Construction d’un équipement annexe à côté des deux terrains, regroupant vestiaires, douches, sanitaires, infirmerie et locaux techniques. f Troisième phase. Construction d’une salle omnisports avec tribunes, mur d’escalade et locaux d’accompagnement (vestiaires, sanitaires, salle de réunion, locaux techniques…) f Quatrième phase. Construction d’une salle d’armes avec équipements d’accompagnement (vestiaires, bureau associatif, locaux techniques…). Nous reviendrons plus en détail, le moment venu, sur les différents aspects de ce grand projet d’équipement dont les éléments précis et détaillés (notamment le coût prévisionnel des travaux) seront examinés et « soumis ultérieurement à l’approbation du conseil municipal », comme l’a souligné l’adjointe aux sports, Rose-Marie Allançon, le 24 juin à l’Hôtel de ville. actualités Restauration des remparts : les prochaines étapes INFOS-VILLE-EXPRESS j Retraitement Après la place du Général de Gaulle et la rue du Maréchal Leclerc, la ville envisage de poursuivre ses travaux de réfection de voirie dans ce quartier. Le conseil municipal a voté en ce sens le 24 juin dernier une délibération de principe concernant le futur retraitement de la place Bir Hakeim. Aucune date de travaux n’est encore arrêtée car le dossier est toujours à l’étude. Mais les grands principes du programme ont été fixés. Il s’agira de réaménager cette place à l’identique autour de cinq orientations principales : l’amélioration de son esthétique urbaine, la réfection complète de la chaussée, l’élargissement des trottoirs à 1,50 m pour répondre aux normes de déplacement des personnes à mobilité réduite, la réfection des réseaux souterrains (eau potable, assainissement, eaux pluviales) ainsi que la mise en souterrain des réseaux d’électricité, de téléphone et d’éclairage public.Le coût de l’opération est estimé pour l’heure à 400 000 € TTC. j Cession d’immeubles place Bir Hakeim à l’Office HLM La ville va céder à Vannes Golfe Habitat (Office communal HLM) un ensemble immobilier comprenant cinq appartements situés au 2 pl. Bir Hakeim (totalisant une surface de 185 m2) et un immeuble voisin situé au 3 place Bir Hakeim (70 m2). Cet ensemble, après réhabilitation, pourrait accueillir à terme 10 nouveaux logements sociaux (7 au n° 2 et 3 au n° 3). Ceci afin de pouvoir « répondre aux demandes formulées, notamment, par des personnes âgées ou isolées souhaitant rester en centre ville pour des raisons de commodités ». Prix de cession : 471 000 € HT pour les bien immobiliers du 2 place Bir Hakeim. L’immeuble du n° 3 sera cédé gratuitement à l’Office, « compte tenu de son état de vétusté ». © F. Le Divenah de la place Bir Hakeim Divers travaux d’entretien (extérieurs et intérieurs) sont programmés à la Tour du Connétable dont la dernière restauration remonte à plus de vingt ans. Pierre Le Bodo (l’ex-adjoint à la culture passé désormais aux travaux) expliquait en début d’année dans les colonnes de Vannes Mag que la restauration des remparts est « un chantier permanent ». Le conseil municipal vient de le confirmer une nouvelle fois, le 24 juin dernier, en donnant son feu vert à la réalisation de deux nouveaux programmes de travaux. Le premier concerne la restauration du Front de Calmont, une portion de la fortification comprise entre la Porte Calmont (restaurée en 1993) et le Château de l’Hermine. Cette partie de rempart a été classée au titre des Monuments historiques en 1927. Sa restauration sera conduite sous la maîtrise d’œuvre de l’Architecte en chef des Monuments historiques. Coût estimé de l’opération : 110 000 € TTC. L’autre programme validé par les élus consiste à procéder à l’entretien de la Tour du Connétable, classée, elle aussi, Monument historique depuis 1927. La dernière restauration de cet édifice remonte à plus de vingt ans. C’était en 1983-1984. Les travaux d’entretien approuvés par le conseil municipal seront conduits cette fois sous maîtrise d’œuvre de l’Architecte des Bâtiments de France. Le coût de l’intervention est estimé à environ 50 000 €. Les travaux englobent à la fois le ravalement extérieur de la tour, la restauration des huisseries ainsi que diverses interventions liées à l’utilisation et la mise en valeur de cet édifice qui est l’un des lieux d’expositions utilisés par la ville de Vannes. La restauration des lavoirs de la Garenne a débuté fin juin Les travaux de restauration des Lavoirs de la Garenne, figure emblématique du patrimoine vannetais, ont débuté le 20 juin dernier. Le chantier, interrompu pendant les festivités de l’été, a repris à la fin août. L’opération devrait s’étaler sur une période de onze mois, c’est-à-dire jusqu’à la fin mai 2006. Le programme de réhabilitation de cet édifice classé aux Monuments historiques a été confié à l’architecte du patrimoine Philippe Prost. Les travaux porteront sur la restauration du gros œuvre, de la charpente, de la toiture ainsi que sur la mise aux normes des installations électrique et la viabilité de l’édifice. Le budget global de l’opération, subventionnée par l’État, la Région et le Département, est évalué à 575 000 € HT. Les Lavoirs de Vannes, ont été construits entre 1797 et 1807. Ils appartenaient à l’époque à un jardinier propriétaire du “Bas de la Garenne”. Acquis par la Ville de Vannes en 1949, ils ont été définitivement fermés en 1951 dans un souci de salubrité publique. actualités Fait unique jusqu’ici dans les annales de la vie municipale vannetaise : une délégation venue tout droit de Wallis et Futuna a été a accueillie le 22 août dernier à l’Hôtel de ville. Elle était conduite par Aliki Aloi, fraîchement élu maire de Mata-Utu, principale ville de l’île de Wallis et chef-lieu de ce département français d’Outre-Mer situé à quelque 22 000 km de la métropole, en Océanie polynésienne. Comme le veut la coutume, wallisiens et vannetais se sont échangés les cadeaux de bienvenue. Colliers de coquillage et parchemin gravé pour Norbert Trochet, Rose-Marie Allançon (l’adjointe aux sports) et Léon Louisor (conseiller municipal et vice-président de l’Union des Dom-Tom de Vannes). Livres et médaille de la ville pour les hôtes wallisiens. Par la voix de son porte-parole, Aliki Aloi, vêtu d’une jupe traditionnelle, a tenu à faire savoir à Norbert Trochet qu’il avait particulièrement apprécié l’ambiance chaleureuse et conviviale qu’il avait ressentie à Vannes où les Wallisiens ont pu assister la veille aux traditionnelles joutes nautiques, placées cette année sous les couleurs des Dom-Tom. « C’est un grand honneur © M. Gallic Une délégation de Wallis et Futuna reçue à l’Hôtel de ville De gauche à droite : Rose-Marie Allançon (adjointe aux sports), Léon Louisor (conseiller municipal), Norbert Trochet (maire de Vannes) et Aliki Aloi (maire de Mata-Utu). pour nous de vous accueillir à Vannes », a déclaré Norbert Trochet qui n’a pas manqué de rappeler que l’équipage défendant cette Coopération Vannes-Barouéli : nouveau soutien de la ville de Vannes La ville de Vannes entretient depuis septembre 2002 des relations privilégiées avec la commune de Barouéli au Mali dans le cadre d’un protocole d’amitié, de jumelage et de partenariat. Depuis trois ans, Vannes contribue au financement d’actions de solidarité et d’aide au développement dans cette région du sud du Mali. Les actions sont conduites sous l’égide de l’association Amitié Vannes-Barouéli, présidée par France Lecallier, adjointe au maire chargée des affaires sociales et de l’insertion et vice-présidente du Centre communal d’action sociale (CCAS). Les subventions versées jusqu’ici par la ville de Vannes (en 2003 et 2004) à cette association, dans le but d’établir des relations d’ordre économique, social et culturel avec les Maliens, ont contribué au financement d’un centre communautaire de santé qui fonctionne aujourd’hui à Barouéli. D’autres projets, en cours de réalisation, nécessitent eux aussi des crédits. Le conseil municipal a donc décidé, le 24 juin dernier, d’apporter, au titre de l’année 2005, un nouveau concours financier à l’association Amitié Vannes -Barouéli. Cette subvention, d’un montant total de 5 435,16 € contribuera cette fois à financer l’alimentation électrique du centre communautaire de santé de Barouéli (826,27 €), un point santé au village de Tigui (2 283,59 €) ainsi qu’une classe d’école au village de Nianzana (2 325,30 €). année les couleurs de Vannes au Tournoi des Vénétes comptait des Wallisiens d’origine qui se sont brillamment illustrés. 7 octobre au Palais des Arts Soirée d’accueil des nouveaux Vannetais La ville de Vannes organisera le vendredi 7 octobre à 18 h 30 au Palais des arts une cérémonie d’accueil en l’honneur des personnes nouvellement domiciliées à Vannes. Au programme de la soirée : une présentation générale de la commune et de la mairie par le maire et l’équipe municipale. Cette soirée s’achèvera par un pot de bienvenue. Les parents souhaitant faire garder leurs jeunes enfants à cette occasion, pourront les confier aux bons soins d’une garderie municipale exceptionnellement ouverte sur place par le Centre communal d’action sociale (CCAS) dans les locaux du Palais des arts. La garderie accueillera les enfants de 6 mois à 6 ans. actualités Norbert Trochet et Bruce Landras, lieutenant de vaisseau, ont signé une convention, pour une durée de six ans, entre la Ville et le Lynx, un navire école de la Marine nationale. Selon la charte signée le vendredi 15 juillet à l’Hôtel de ville, le Lynx sera présent au moins une fois par an à Vannes et sera associé aux cérémonies de la ville. Le public pourra alors le visiter. Ce bateau école, d’une longueur de 43 m, peut accueillir 18 hommes d’équipage et de 8 à 18 élèves. Le Lynx, construit au chantier La Perrière de Lorient, est entré en service en décembre 1982. Affecté à Brest, il rejoint peu après la flottille des bâtiments légers de l’Atlantique et la 20e division école. A la dissolution de celle-ci, en 1993, il est rattaché directement à l’amiral commandant l’École navale. Sa mission principale est d’assurer la formation pratique à la manœuvre et à la navigation des élèves des différentes écoles d’officiers ou d’officiers-mariniers de Lanvéoc-Poulmic et du centre d’instruction naval de Brest. Outre sa participation aux exercices de la Marine nationale, le Lynx est également amené à assurer d’autres missions de service public telle que l’assistance en mer auprès des bateaux de pêche ou de plaisance. Depuis le naufrage de l’Erika, il a aussi été missionné à plusieurs reprises pour des patrouilles antipollution. © F. Le Divenah La ville de Vannes parraine le bâtiment-école Lynx Le Lieutenant de vaisseau Bruce Landras, le maire Norbert Trochet et l’adjoint à l’enseignement Lucien Jaffré sur le pont du Lynx. Comme l’an dernier, le maire et ses adjoints vont organiser une série de rencontres publiques avec les Vannetais dans les différents quartiers de Vannes. Ces réunions de concertation et d’échanges seront l’occasion de faire le point sur les grands dossiers municipaux et sur tout ce qui concerne de près ou de loin la vie des quartiers (travaux, équipements, urbanisme, environnement, vie quotidienne…). Voici les dates et les lieux des premières réunions publiques. Trois autres réunions se tiendront par la suite dans les quartiers plus spécifiquement concernés par le contrat de ville (Ménimur, Kercado et Conleau). Nous en reparlerons dans notre prochaine édition. © M. Gallic Prochaines réunions publiques de quartier avec le maire et ses adjoints f Centre-ville. Vendredi 28 octobre à 20 h 30. Petit théâtre du Palais des Arts. f Secteur Est. Vendredi 4 novembre à 20 h 30. Amphithéâtre de l’IUP de Tohannic (Campus UBS). f Secteur Ouest. Vendredi 25 novembre à 20 h 30. Siège de l’UCK-NEF, 12 rue Georges Caldray, Le Bondon. © M. Gallic La liaison routière à double sens entre le giratoire Pompidou et celui de la gare SNCF se fera finalement sans les deux bandes cyclables latérales prévues initialement. C’est la principale conclusion qui ressort de la version revue et corrigée, après l’enquête publique, d’un projet que le conseil municipal a approuvé le 24 juin dernier. Notre photo : l’un des secteurs concernés par l’aménagement de cette liaison routière : la rue des Grandes Murailles. Liaison Pompidou-la gare : nouvelles orientations pour la piste cyclable C’ est un projet revu et corrigé de la liaison Pompidou-la gare que les élus ont approuvé à la majorité (abstention du groupe d’opposition Vannes Nouveau Cap) le 24 juin dernier. La version initiale de ce projet de liaison routière entre le giratoire Georges Pompidou et celui de la place des Anciens combattants d’Afrique du Nord (dit giratoire de la gare) avait été approuvée en conseil municipal le 17 décembre 2004. Suite à l’enquête publique qui s’est tenue à l’Hôtel de ville au printemps dernier, le commissaire enquêteur a estimé que le projet, dans sa conception d’ensemble, répondait favorablement aux objectifs d’amélioration des déplacements urbains de la ville de Vannes. Mais son avis favorable était assorti de deux recommandations : « la recherche d’une solution alternative pour la mise en œuvre de l’itinéraire cyclable » qui devait initialement border les deux côtés de la future voie de circulation et la nécessité, à ses yeux, de « prévoir un accès des riverains de la rue Jean-Vincent l’Hermitais à la nouvelle voie, en un seul point, par la création d’une contre-allée ». La liaison routière à double sens entre le giratoire Pompidou et celui de la gare SNCF se fera finalement sans les deux bandes cyclables latérales prévues initialement. C’est la principale conclusion qui ressort de la version revue et corrigée, après l’enquête publique, d’un projet que le conseil municipal a approuvé le 24 juin dernier à la majorité des voix. La ville étudie actuellement la faisabilité d’un autre itinéraire cyclable qui pourrait cette fois relier le giratoire Pompidou aux portes du centre-ville en passant par l’avenue Pompidou et la rue du Capitaine Jude. Explications. La piste cyclable empruntera un autre itinéraire Selon le commissaire-enquêteur, qui a tenu compte des avis émis par le public, le projet initial de bandes cyclables semblait difficilement recevable en raison notamment « de la configuration topographique du site qui impose une forte rampe au niveau du giratoire Pompidou ». La solution alternative émise au cours de l’enquête publique n’a toutefois pas été retenue par la ville. Elle proposait d’aménager une piste cyclable sur le talus de la voie ferrée, d’abord au sud puis au nord de la voie de chemin de fer. Pour la ville de Vannes, ce projet ne pouvait être envisagé et cela pour plusieurs raisons : son incompatibilité avec les règles de sécurité qui s’imposent dans l’emprise d’une voie de chemin de fer, l’obligation de procéder dans la partie nord à la démolition de plusieurs maisons situées en bordure du talus et la nécessité de réaliser un ouvrage de franchissement sous la voie ferrée dont le coût a été estimé par Réseau Ferré de France à 1 M€. L’autre recommandation formulée par le commissaireenquêteur a également été prise en compte actualités par la ville de Vannes. L’idée proposée consiste à éviter une succession de débouchés directs sur la future voie (rue L’Hermitais, dépôt municipal, Centre Médico Psycho Pédagogique) en créant une contre-allée qui constituerait à terme l’unique voie d’accès à la rue des Grandes Murailles. Cette solution, supposée plus sécurisante, nécessite une étude de faisabilité. Et ce n’est qu’au vu des conclusions de cette étude menée par les services techniques municipaux que la ville prendra sa décision. Une voie urbaine, et non pas une rocade Dans la délibération votée par le conseil le 24 juin dernier, la ville de Vannes insiste sur le caractère urbain de la future jonction Pompidou-la gare. Il s’agira, comme l’a expliqué Pierre Le Bodo, l’adjoint aux travaux, d’un « itinéraire de substitution pour les usagers se rendant des quartiers nord-ouest de la ville vers les quartiers nordest et vice-versa ». Cette future liaison urbaine aura pour effet, a-t-il ajouté « de donner corps au contournement du centre-ville », répondant en cela à l’un des principaux objectifs du schéma d’orientation des déplacements urbains. L’adjoint au maire a également insisté sur le fait que cette nouvelle voie de circulation « n’aura en aucune manière une fonction de liaison routière entre l’est et l’ouest de l’agglomération, dans la mesure, a-t-il dit, où celle-ci est assurée par la RN 165, dont les débouchés sur les secteurs de Ménimur et du Prat doivent être améliorés » comme le prévoit par ailleurs le schéma de déplacements. Pierre Le Bodo a enfin souligné que cette future liaison « gardera un caractère urbain par la mise en place d’une zone 30 sur plus de 25 % de son linéaire ». Les principales caractéristiques du projet de liaison routière Pompidou-la gare, dans sa version remaniée, se présentent désormais comme suit. f Les deux bandes cyclables d’une largeur totale de 2,50 m (deux fois 1,25 m) ne font plus partie du programme de voirie. L’emprise totale de la chaussée sera donc moins importante. La ville n’abandonne pas pour autant l’idée de réaliser une voie de circulation pour les deuxroues. Mais elle se fera sur un autre itinéraire, actuellement à l’étude, qui pourrait relier le giratoire Pompidou à l’entrée du centre-ville, en longeant l’avenue Pompidou, la rue du Capitaine Jude et les abords du Palais des Arts. f L’emprise de la chaussée devenant moins importante, le mur de soutènement de la voie ferrée sera lui aussi moins important que prévu. Il s’étendra sur un linéaire de 577 m au lieu des 770 m initialement prévu, avec des hauteurs comprises entre 0,80 m et 4 m le long de la rue de Chateaubriand, (entre la rue Madame Lagarde et le giratoire de la gare) et entre 1,50 m et 2 m devant les rues Taslé et Marin, f La circulation s’effectuera à double sens sur deux voies de circulation de 3 m de large chacune bordée par des trottoirs de 2 m de large en moyenne sur la partie sud du tracé f Des zones 30 (chaussée rétrécie avec vitesse limitée à 30 km/h) seront aménagées entre les rues de Chateaubriand et Mme Lagarde, ainsi qu’au droit de l’école de Rohan, f Un giratoire sera aménagé au carrefour de la rue de Chateaubriand et de la rue des Grandes Murailles, f La ville s’efforcera de concevoir un regroupement des accès des riverains de © M. Gallic Réalisation du projet entre avril 2006 et avril 2007 Les deux bandes cyclables d’une largeur totale de 2,50 m (deux fois 1,25 m) ne font plus partie du programme de voirie. L’emprise totale de la chaussée sera donc moins importante. La ville n’abandonne pas pour autant l’idée de réaliser une voie de circulation pour les deux-roues. Mais elle se fera sur un autre itinéraire, actuellement à l’étude, qui pourrait relier le giratoire Pompidou à l’entrée du centre-ville, en longeant l’avenue Pompidou, la rue du Capitaine Jude (notre photo) et les abords du Palais des Arts. la rue Jean Vincent Lhermitais à la future liaison routière. Comme indiqué plus haut, cet aspect du dossier est actuellement à l’étude. Le coût de l’opération est dorénavant estimé à 2,73 M€ pour les travaux de voirie et de réseaux qui seront conduits par la ville de Vannes et à 1,55 M€ pour la construction du mur de soutènement de la voie ferrée. Cette construction sera réalisée sous la responsabilité de Réseau Ferré de France mais son financement sera à la charge de la ville. Les travaux de jonction routière entre le giratoire Pompidou et celui de la gare (exception faite du giratoire Chateaubriand-Grandes Murailles) ainsi que le nouvel itinéraire cyclable actuellement à l’étude pourraient être réalisés entre avril 2006 et avril 2007. L’aménagement du giratoire au carrefour Chateaubriand/Grandes Murailles ainsi que le regroupement des accès des riverains de la rue L’Hermitais (sous réserves de faisabilité) se feront ultérieurement. Dimanche 16 octobre e 6 Marathon de Vannes © M. Gallic Le 16 octobre prochain aura lieu la 6e édition du Marathon de Vannes. Cette épreuve, désormais bien implantée dans le paysage vannetais, réunira quelque 3 000 coureurs sur la ligne de départ devant les remparts. Ils seront 1 000 à s’élancer pour les Foulées du Golfe (13 km) et 2 000 à participer à l’épreuve reine du marathon. Cet événement sportif et festif, qui se place au huitième rang des marathons hexagonaux, allie à la beauté des paysages traversés - entre terre et mer, ville et campagne - une ambiance des plus conviviales que les organisateurs veulent affirmer haut et fort cette année par un slogan : « On ne vient pas à Vannes pour faire un temps mais pour prendre du bon temps ». P lus qu’un mois avant le départ. Un mois que Pierre Tessier et Patrick Le Ray, les coprésidents de l’association du Marathon de Vannes, assistés de la quarantaine de bénévoles qui les suivent toute l’année, vont mettre à profit pour régler les derniers détails d’une épreuve qui fait désormais partie des incontournables événements de la vie sportive du Pays de Vannes. Le jour de l’épreuve, quelque 550 bénévoles s’occuperont des 3 000 coureurs en assurant, entre autres, l’accueil, la circulation, les ravitaillements… mais aussi, comme l’ont remarqué et apprécié les coureurs lors des précédentes éditions, en les faisant profiter de leur bonne humeur et de leurs en- couragements ; et ce, quelles que soient les conditions climatiques. Tout sera donc prêt pour un départ en fanfare et en couleurs, avec le feu d’artifice tiré au-dessus des remparts, le 16 octobre prochain. Comme les années précédentes, le parcours des foulées du Golfe (13 km) et du marathon (42,195 km) reste inchangé. Entre terre et mer, ville et campagne, le circuit emmènera les marathoniens des remparts au stade de Kercado en passant par les rives du port, le PIBS, Arcal, Kermain, les sentiers côtiers, Conleau, Bernus, Cliscouët et le centre ville. Ce changement de décors permanent aidera sans doute les concurrents à endurer la souffrance que l’on éprouve dans une épreuve aussi longue et il leur per- mettra aussi d’aborder plus aisément les petites difficultés du parcours : quelques faux plats par-ci, une petite côte par-là… Comme toujours, afin de rendre ce marathon plus convivial, des animations musicales viendront ajouter une note festive à différents endroits du parcours. Les traditionnels “relais terroir”, comme celui de la presqu’île de Conleau, permettront ainsi aux coureurs qui le souhaitent de découvrir les spécialités culinaires locales lors d’une courte pause. Au menu : huîtres, gâteaux bretons, bolée de cidre, charcuterie… Lors de la dernière édition, les marathoniens ont pu aussi déguster, à Rosvellec, des grillades de bœuf et de canard, ainsi que du lait et du fromage offerts par les “jeunes agriculteurs”. Cette initiative a permis à Rosvellec d’obtenir la seconde place des villages animés traversés par le marathon. La palme revenant au village d’Arcal, très remarqué par les marathoniens, où tous les habitants, vêtus de toges et de couronnes de lauriers, ont soutenu les coureurs avec leurs chants et leurs encouragements. Ces initiatives illustrent bien l’état d’esprit du marathon de Vannes : une épreuve sportive, conviviale et festive où chacun, coureur ou spectateur, peut participer à la fête. A ce titre, si votre quartier veut se joindre aux réjouissances, n’hésitez pas à contacter l’organisation du marathon pour solliciter quelques conseils. Contact : 02 97 62 01 01. actualités Record à battre Bien que le Marathon de Vannes privilégie l’aspect populaire et festif, il n’en reste pas moins une épreuve sportive. L’année dernière, Moumou El Hadi s’imposait avec seulement 4 secondes d’avance sur Patrick Brelivet en 2 heures trente minutes et trente secondes. Mais le record, 2 heures 25 minutes et 15 secondes, réalisé par Noureddine Sohbi lors de la première édition, n’est pas encore tombé. Une petite prime de “motivation” sera donc accordée par les organisateurs à la personne qui battra ce record. Sur le Marathon de Vannes, les spectateurs ne sont pas en reste. En plus du cadre agréable et des animations, le tracé du marathon permet aux spectateurs de voir passer les coureurs à différents endroits sans pour autant devoir marcher des kilomètres. Ainsi, une dame accompagnant son marathonien de mari a fait part de sa satisfaction aux organisateurs. Elle a pu, chose exceptionnelle pour cette habituée des marathons, voir son mari à cinq reprises pendant la course. De quoi l’encourager jusqu’au bout. Course internationale La notoriété du Marathon de Vannes, bien installée en France, dépasse déjà les frontières hexagonales. Elle a même traversé l’Atlantique. Pour preuve, lors de l’édition 2004, Robert Bergin, 60 ans, a remporté le trophée du coureur le plus éloigné. Originaire de Lewis, une province du Québec, ce coureur émérite s’est vu remettre le dossard n° 50… pour son 50e marathon qu’il effectuait à Vannes. Quelle santé ! Des régulateurs d’allure Quand on coure un marathon, l’important, c’est de garder le rythme. Difficile quand on se retrouve au milieu de 2000 participants. Heureusement, l’organisation a recruté des régulateurs d’allure parmi les coureurs. Ces meneurs sont facilement reconnaissables grâce à leur manche à air indiquant leur allure : 10, 11, 12 km/h ou, pour ceux qui veulent boucler le marathon en moins de trois heures, 14 km/h. Fait rare dans un marathon, c’est une femme, Chantal Lamy, qui mènera les coureurs pour un temps référence de 4 heures. © F. Le Divenah Voir passer les coureurs 2 000 coureurs participeront encore cette année au Marathon de Vannes. Un nouveau site internet L’association du Marathon de Vannes vous propose de visiter son nouveau site internet : www.marathon-vannes.com. Réalisé par l’agence vannetaise IDS communication, ce site vous renseigne sur l’association du marathon, les épreuves, le règlement… Il permet aussi aux coureurs de s’inscrire par Internet et, grâce à France Télécom (partenaire du marathon), de revoir sa course sur une carte ou son arrivée en vidéo. Programme de l’édition 2005 Samedi 15 octobre f De 9 h à 12 h : animations sur le marché de Vannes. f De 15 h à 20 h : remise des dossards et ouverture du village partenaires. Salle omnisports de Kercado (ouvert à tous). f De 18 h à 22 h : pasta party animées par le groupe “Sacrée bordée” (Chants de marins). Centre sportif de Kercado. Dimanche 16 octobre f De 9 h à 10 h : animation musicale et feu d’artifice devant les remparts. f 9 h 30 : départ des Foulées du Golfe (13 km). f 9 h 45 : départ de la Course des élites. f 10 h : départ du Marathon de Vannes. f 12 h 15 : arrivée des premiers coureurs au stade de Kercado. f De 13 h 30 à 17 h : fest deiz au centre sportif de Kercado. f 16 h : remise des prix au centre sportif de Kercado. Un voyage sera offert à l’un des arrivants du marathon par tirage au sort. actualités Georges Estève a fait don de sa veste de déporté aux Archives municipales L’horreur au quotidien dans le camp de Sachsenhausen Ancien résistant, Georges Estève a fait don de sa veste de déporté aux Archives municipales de Vannes. Agé de 83 ans, ce Vannetais d'adoption aura passé deux ans de sa vie au camp de Sachsenhausen, près de Berlin. Arrêté par les Allemands alors qu'il tentait de rejoindre l'Angleterre, il y aura passé deux années d'une horreur indescriptible. que Georges Estève perdait avec ce vol. Et parvenir à retrouver sa veste fut dans ce contexte un moindre mal. « Une veste comme ça, affectivement... C'est pas qu'elle était très épaisse, mais elle nous protégeait quand même. Du froid, parce que l'hiver il faisait régulièrement - 5° -10°, et aussi des coups que l'on recevait sans cesse. Et puis vous savez, quand on n'a plus rien, on s'attache à la moindre des choses ». En 1939, lorsque le conflit éclate, GeorGeorges Estève en 1943, juste avant son arrestation. ges Estève a 18 ans. L'âge de la jeunesse libre et insouciante. Il frontière française qu'il se fera arrêter, en se destine à devenir dessinateur de vêtefévrier 1943, en compagnie de son passeur. ments pour femmes. Mais la guerre en décidera autrement. En 1942, il parvient à intégrer le groupe parisien de résistants Sachsenhausen dans dénommé « Martin's ». S'ensuivent diverun wagon à bestiaux ses missions, dont certaines comportent leur lot de dangers. Comme celle, où avec La suite, ce sont les prémices de ce qui plusieurs camarades, il espionne et réperva l'attendre plus tard en Allemagne. Intorie les faux terrains d'aviations allemands carcéré à Saint-Jean-Pied-de-Port, puis à (1). Une série d'arrestations au sein du Orthez, il arrive au fort du Hâ, dans le groupe l'inclinera à prendre le chemin de centre de Bordeaux. « C'est là que j'ai subi l'Angleterre, via l'Espagne. Et c'est à la mes premiers interrogatoires corsés ». Coups © Photothèque Georges Estève G eorges Estève n'a pas eu la même démarche que beaucoup d'anciens déportés, qui souvent choisissent d'emporter leur funeste tenue dans leur tombe. Il a tenu à ce que sa veste soit exposée, pour témoigner de ce qui s'est passé dans les camps de concentration pendant la seconde guerre mondiale. Membre de L'UNADIF FNDIR (l'Union nationale des anciens déportés internés et leurs familles), il vient donc d'en faire don aux archives municipales. Ce geste a pourtant bien failli ne jamais être possible. Prêtée dans le cadre d'une exposition itinérante, sa tenue complète - pantalon, veste et mützen, un calot strié de bandes blanches et bleu marine - avait en effet été volée à Marseille. Un larcin qui n'était pas le fait d'un quelconque passionné d'histoire, mais plus simplement d'un sinistre margoulin qui tentera de revendre le vêtement à même la rue. « Une andouille », ainsi que le qualifie Georges Estève, dont le vocabulaire retrouve souvent les accents du titi parisien qu'il a été dans sa jeunesse. « Ce vol, ça m'a plus qu'ennuyé, poursuitil. J'avais promis de remettre ma tenue au musée de Saint-Marcel, qui finalement en a obtenu une de quelqu'un d'autre. Moi je n'ai pu remettre la main que sur ma veste, le reste avait déjà été vendu ». Mais bien entendu, bien plus que la promesse faite au musée de la résistance, c'est un morceau de lui-même actualités © L. Berthy de schlagues (2) sur les mains et le dos, ongles arrachés, les séances de torture dureront ainsi un mois. Pudique et manifestement pas habitué à faire dans la grandiloquence, Georges Estève parle, lui, de « dérouillées ». Mais c’est bien de torture qu’il s’agit. Compiègne sera sa dernière étape française avant le départ vers le camp de Sachsenhausen. Deux tentatives d'évasion n'y feront rien. Fin avril 1943, au milieu d’une foule de déportés, il monte dans un wagon à bestiaux en direction de l’Allemagne. Trois jours et deux nuits de voyage, des déportés dénudés pour saper toute velléité d'évasion, des coups de feux à traEstève (à gauche) a tenu à ce que sa veste soit exposée, pour témoigner de ce qui s'est passé dans les camps de concenvers les wagons, des Georges tration pendant la seconde guerre mondiale. Il l’a remise à Hubert Poupard, responsable des Archives municipales de Vannes. morts et des blessés : c’est le début de l’horreur. « On avait peur, on avait envie de se saudans le ventre. Les déportés tractaient une sorte trentaine de kilos à sa sortie – Georges ver. On sentait tous que quelque chose de bizarre de remorque où il y avait notre repas : une soupe Estève mettra près de deux mois à rejoinétait en train de se tramer, mais personne ne avec quelques morceaux de patates et de rutabadre Paris, où l'attend sa famille. s'attendait à ce qui allait nous tomber sur la gas. Le soir, après avoir travaillé pendant dix Le reste, c'est un mariage avec une Bretête », se rappelle-t-il. heures à la pelle et à la pioche, la remorque était tonne. Une installation à Vannes comme Le 28 avril 1943, l'enceinte de Sachsenpleine de cadavres. Sur les 1 500 déportés du agent d'assurance. Puis une évolution dans hausen apparaît, juste à la lisière d'une Falkenhägen, il y avait environ 300 Français. la carrière professionnelle qui l'amènera à grande forêt de sapins. Au milieu de pluAu bout d'un mois, 80% d'entre eux étaient voyager presque partout de par le monde. sieurs milliers d’autres déportés, rangés en morts ». Morts d'épuisement, morts de Une vie riche, avec des péripéties parfois colonnes par cinq, Georges Estève franfaim, morts de maladie ou bien encore très cocasses, mais qui ne pourront lui chit l’imposante porte d’entrée. La plupart exécutés d'une balle ou projetés contre faire oublier ces années d'horreur. « Quand sont aussi jeunes que lui, la plupart ont été les barbelés électrifiés. Sans motif. on a vécu cela, on ne peut pas oublier, c'est imdéportés parce que résistants, la plupart possible. Si je donne ma tenue, c'est pour que les n'en reviendront pas. jeunes voient que ça a existé. Tout ce que je souUne trentaine de kilos haite, c'est qu'ils ne retombent pas dans un coup à sa sortie fourré comme celui-là » Une façon bien per80% de morts en un mois sonnelle de nommer l’indicible, très fidèle Dans son récit, Si c'est un homme, l'écrià la façon dont cet homme parle de ses La logique eut été que Georges Estève vain italien Primo Lévi parle de la désdeux ans de souffrance, endurées il y a soit de cette majorité là. Mais il s’en sorhumanisation lente à laquelle conduit la quelques 60 ans de cela. tira grâce à une indéniable force de caracvie dans un camp de concentration. Une tère et aussi bien sûr grâce à la chance. Peu analyse que partage Georges Estève, même (1) Un stratagème imaginé par les Allemands après son arrivée, « où les coups ne cessaient si ce dernier n'oublie pas les gestes de sopour mettre à l'épreuve l'aviation anglaise, en lui faide tomber sur nos têtes », il est affecté au Fallidarité qui pouvaient s'opérer dans le sant pilonner des bases factices, où stationnaient kenhägen. Le Camp de la mort en allecamp. Mais au final, ce n'est pas au jour le des avions construits avec de vulgaires planches de mand. « Notre travail a d'abord consisté à jour que les déportés envisageaient leur vie bois. construire une route pour faire un accès à une à Sachsenhausen, « mais minute par mi(2) Longue tige de fer, entourée de nerfs de bœuf usine, que nous allions construire par la suite. nute ». Le 25 avril 1945, soit après deux ans et recouverte d’une gaine de cuir. Tous les matins nous faisions trois kilomètres à de déportation, le camp est libéré par l'arpied pour nous y rendre, avec quasiment rien mée russe. Malade et faible – il pesait une Loïc Berthy actualités Une campagne de promotion relayée par la ville de Vannes « Le breton, je m’y mets ! » tre Bretagne que l'usage du breton est le plus courant. Selon une étude diagnostique menée par l’Office de la langue bretonne, 14 000 personnes parleraient encore le breton dans le Pays de Vannes (2). Soit même pas 10 % de la population. Et dans certaines zones, l'usage du breton a quasiment disparu. Faire la promotion des lieux où les adultes peuvent apprendre la langue régionale semble donc vital aux yeux de l'Office de la langue bretonne. « Selon nos chiffres, 7 000 à 8 000 personnes suivent des cours du soir en Bretagne. Ce n'est pas négligeable, mais on peut encore mieux faire. Le problème, c'est tout simplement que la population n'a pas toujours connaissance des possibilités qui lui sont offertes. C'est un des leviers sur lesquels il nous faut jouer si l'on veut que le breton ait une vie au quotidien ». C Conception : IKKON Roazhon Comme d'autres collectivités, la ville de Vannes a soutenu cette année la campagne de promotion de l'enseignement du breton aux adultes que mène l'Office de la langue bretonne. Pendant deux semaines, fin août et début septembre, une campagne d'affichage a ainsi mis en lumière les lieux auxquels on peut s'adresser pour apprendre le breton à Vannes. réé en 1999 à l’instigation du Conseil régional, l'Office de la langue bretonne (Ofis ar brezhoneg, en breton) a pour mission de promouvoir et de développer l'usage du breton dans tous les domaines de la vie sociale et publique. Il se définit comme une structure technique, dont le rôle est « d'accompagner et de conseiller toutes les personnes, organismes, entreprises ou collectivités qui souhaitent prendre en compte la langue bretonne au quotidien ». De la même manière qu’il propose la mise à disposition d’un service d'aide à la traduction et d'un centre de terminologie (1), l'Office promeut l'usage et l’apprentissage du breton par les adultes. C'est l'objet de la campagne de communication Le breton je m’y mets ! qui s’est concrétisée par des affichages dans les abribus et par la diffusion de dépliants en mairie et à l'Hôtel de ville. 14 000 personnes parlent encore le breton dans le Pays de Vannes Lié à l'Office de la langue bretonne par une convention signée en 2000, Vannes s'engage donc cette année pour la pre- Où s’adresser ? mière fois dans la promotion de l'apprentissage du breton par les adultes. Pour Visant Roué, chargé de communication à l'Office, multiplier le nombre d'adultes bretonnants (ou brittophones) est déterminant si l'on veut prétendre entretenir la vitalité de la langue bretonne. « En Bretagne, l'enseignement bilingue a augmenté de 100 % en cinq ans. 10 000 enfants apprennent le breton à l'école, ce qui est un chiffre très satisfaisant. De manière générale, la population est beaucoup plus sensibilisée qu'il y a quelques années à la question de la langue bretonne. Maintenant, une langue ne peut prétendre continuer à exister si elle n'est pas parlée par les adultes. C'est à cela que nous travaillons : à la persistance d'une langue bretonne parlée au quotidien. Or si les adultes ne prennent pas part à ce mouvement, les choses seront très difficiles ». L'enjeu est de taille si l'on considère que le nombre de locuteurs continue de baisser. « Nous n'avons toujours pas réussi à opérer le renouvellement générationnel », constate Visant Roué. C'est dans les zones rurales du cen- f A Vannes, le public peut s’adresser à deux structures : Kelc’h sevenadurel Gwened - Maison des associations, 6, rue de la Tannerie. ᔒ 02 97 01 01 11 et Hatoup Diwan 13, rue Georges Clémenceau. ᔒ 02 97 40 99 51. f A l’échelle du Pays de Vannes, treize autres sites proposent des formations. Pour obtenir des informations complémentaires, l’on peut toujours s’adresser à l’antenne ploemeuroise de l’Office en appelant le 02 97 85 23 71. Un numéro qui a été mis en évidence lors de la campagne d’affichage et de distribution de tracts qui s’est déroulée à Vannes du 24 au 31 août, puis du 7 au 14 septembre. Loïc Berthy (1) Qui élabore des vocabulaires techniques pour répondre à l'apparition de nouveaux mots dans le français (nouvelles technologies, économie, administration...). (2) Un vaste quadrilatère allant de Brandivy-Pleucadeuc à La Roche-Bernard-Arzon, qui regroupe 61 communes et environ 174 000 habitants. Rétrospective des principales festivités de l’été 2005 Retour en images sur les EstiVannes © F. Le Divenah la composent. Comme on dit, c’est un métier. Cette année, du haut de son cheval, JPB a pu mesurer l’étendue de la foule le 13 juillet au soir à quelque « 50 000 personnes » massées sur les pentes de la Garenne et devant les remparts pour assister au défilé costumé des vingt ans et au spectacle futuriste de la compagnie Malabar dans les jardins à la française. Le lendemain, il y avait encore plus de monde au même endroit, « pas loin de 60 000 personnes » pour un deuxième service qui s’est achevé par le grand feu d’artifice que les spectateurs avaient attendu en vain la veille en raison d’une erreur qui s’était malencontreusement glissée dans l’annonce du programme. Au total, sur les cinq journées, JeanPhilippe Breton estime que le cru 2005 des fêtes historiques a attiré entre 160 000 et 170 000 personnes dans les rues de Vannes. Du jamais vu ! Reste maintenant fixer les repères autour desquelles s’orchestreront les fêtes de l’été prochain. On le saura avant la fin de cette année. A suivre… Fêtes historiques : toujours aussi populaires Nous l’avions déjà souligné par le passé : si les fêtes historiques continuent à attirer chaque année davantage de spectateurs, la ville de Vannes finira par ne plus être assez grande pour les accueillir. En juillet, au dire de Jean-Philippe Breton, l’animateur et programmateur de ces festivités qui célébraient cette année leurs vingt années d’existence, les animations ont encore battu des records d’affluence. Aucun chiffre ne peut être annoncé avec précision, puisque ces fêtes sont gratuites et éclatées un peu partout dans le cœur de ville. Mais en observateur attentif et expérimenté, l’homme-orchestre des réjouissances sait comparer d’une année sur l’autre les variations d’affluence. Là où vous ne distinguez qu’une foule compacte, lui saura vous dire d’un rapide coup d’œil à combien s’élève grosso modo le nombre de personnes qui Rétrospective des principales festivités de l’été 2005 5 500 entrées payantes toutes soirées et toutes scènes confondues (Limur et l’Auditorium). En terme de fréquentation, le bilan du festival de jazz n’a pas été tout à fait à la hauteur de l’édition précédente mais il faut dire que la météo n’a pas franchement aidé l’Animation culturelle de la ville cet été. Les organisateurs du festival, contraint de replier la grosse machine au Chorus pour la première soirée au Jardin de Limur (Eric Bibb et Otis taylor), ont ensuite prié tous les saints pour que le festival puisse continuer à se dérouler dans son jardin musical de prédilection. Les prières ont été suivies d’effets mais on ne peut pas dire que le ciel se soit montré pour autant des plus rassurants. La fin du concert d’Abdullah Ibrahim a même été copieusement arrosée par une violente pluie d’orage qui a vidé en un rien de temps les gradins du jardin de Limur. Ceci étant dit, cela fait partie des aléas de tout festival en plein air. Et tant pis si la météo ne comprend rien au blues, au jazz ou à la salsa car la musique, elle, se moque éperdument des états d’âme du ciel. Jazz à Vannes nous l’a encore prouvé cet été en nous offrant un festival d’excellente facture. Il y en a eu pour tous les goûts. Éric Bibb a beaucoup impressionné son auditoire, le Mingus Big Band, puissant, véloce et mordant, a été parfait de bout en bout, les Cubains de Juan de Marcos ont dynamité la soirée de clôture. Et il y a eu surtout des moments d’exception comme ce concert mémorable du Bojan Z Trio. Un feu d’artifice de complicité musicale, de prises de risques et d’improvisations étincelantes. Avec un batteur sidérant d’imagination (Harrys Hoenig), un contrebassiste impérial comme toujours (Remi Vignolo) et un pianiste sculpteur d’atmosphères dont la créativité semble être inépuisable (Bojan Z). Magistral ! © F. Le Divenah Jazz à Vannes : un bon cru peu aidé par une météo chagrine Bojan Z “Transpacifik Trio”, avec Bojan Z (piano), Rémy Vignolo (contrebasse) et Harrys Hoenig (batterie). © F. Le Divenah La nouvelle reine d’Arvor, Alice Conan, entourée de ses deux dauphines, Daphnée le Garrec et Florence Le Saëc, a fait sa première apparition publique le 15 août dernier en présence (de gauche à droite) des ministres Philippe Bas et François Goulard, du président du Comité des fêtes, Georges Grégoire et du maire de Vannes, Norbert Trochet. Fêtes d’Arvor : Alice Conan sacrée reine La foule des grands soirs devant les remparts pour le spectacle de clôture et le traditionnel feu d’artifice du 15 août ont ponctué, comme chaque année, les Fêtes d’Arvor de Vannes. Des fêtes populaires et populeuses comme les célébrations historiques de juillet. Et surtout la sensation communément partagée que ces festivités traditionnelles, qui commençaient à s’essouffler quelque peu au fil du temps, semblent avoir retrouvé une nouvelle jeunesse. A l’image du Bagad de Vannes dont la musique respire davantage l’air du temps que par le passé, les formations musicales et les cercles de danse traditionnelle démontrent à qui veut bien les écouter et les observer que l’on peut très bien transmettre un héritage culturel tout en faisant preuve d’ouverture d’esprit, d’audace et de créativité. Stivell et Dan Ar Bras avaient ouvert la voie, il y a plus de trente ans. D’autres ont pris le relais en s’efforçant d’établir des ponts entre la musique traditionnelle bretonne et le jazz, la musique classique, la world ou les musiques électroniques (Roland Becker, Erik Marchand, Jacques Pellen, Pascal Lamour Didier Squiban…). Et personne aujourd’hui ne s’en plaint. Pour en revenir au Fêtes d’Arvor, la reine de l’édition 2005, élue le 15 août dernier, s’appelle Alice Conan. Elle est âgée de 18 ans, vient d’Hennebont, entame cette année des études supérieures en informatique de gestion et concourait aux Fêtes d’Arvor sous les couleurs du Cercle celtique de Lanester. Ses deux dauphines sont la Vannetaise Daphnée le Garrec (1re dauphine) et la Sinagote Florence Le Saëc (2e dauphine). La nouvelle reine et ses deux accompagnatrices ont été présentées cette année au public sur les marches de l’Hôtel de ville en présence de deux ministres : François Goulard (ministre délégué à l’Enseignement supérieur et à la Recherche) et Philippe Bas (ministre délégué à la Sécurité sociale, aux Personnes âgées, aux Personnes handicapées et à la Famille) venu en voisin de la presqu’île de Rhuys où il séjourne régulièrement. sortir PALAIS DES ARTS - SAISON 2005-2006 Tour d’horizon 006 2005-2 d’un début de saison ans un établissement comme le Palais des Arts qui combine à la fois l’accueil de spectacles, de congrès et de manifestations associatives en tous genres, la gestion des réservations de salles relève en temps normal du jonglage permanent. Autant vous dire qu’en cette période de grands travaux qui commence, le numéro de jonglage ordinaire s’est sérieusement corsé. Pendant plus d’un an, la grande maison pour tous de la place de Bretagne va devoir faire sans son grand théâtre de 800 places qui tournait à plein régime et quasiment sans relâche depuis 1971. Comment concevoir une saison culturelle in situ en sachant d’emblée que le temple où sont habituellement accueillis la plupart des spectacles sera fermé à double tour pendant toute la durée de ladite saison ? C’est ce problème pour le moins épineux que la ville de Vannes, et plus précisément l’équipe du Palais des Arts, a dû s’efforcer de contourner cette année pour être en mesure de proposer en 20052006 une saison digne de ce nom dans un environnement plutôt contraignant. « Petites formes ne veut pas dire petits spectacles » Puisque le grand théâtre n’était pas disponible, il a fallu se rabattre sur son voisin, le petit théâtre, et composer ainsi avec une jauge maximum de 320 places au lieu des 800 habituelles. « C’est la danse qui a le plus souffert de cette nouvelle donne, explique Michel Montech, directeur du Palais des Arts et programmateur de la saison culturelle. Nous avons beaucoup travaillé dans ce domaine depuis bien des années en faisant venir à Vannes de nombreuses compagnies de danse contemporaine françaises et étrangères de tout premier plan. Mais les spectacles de danse supposent de l’espace pour pouvoir pleinement s’exprimer. C’est ce qui nous manque cette année et c’est pour © ABI - Vannes D A situation exceptionnelle, mesures exceptionnelles. La saison culturelle 2005-2006 du Palais des Arts s’annonce tout aussi séduisante et variée que les précédentes. Mais elle n’aura pas tout à fait le même visage que celui des années passées. Les travaux de rénovation et de modernisation du grand théâtre de 800 places (qui sera fermé au moins jusqu’à la rentrée 2006) ont obligé le Palais des Arts à concevoir une saison en deux temps, programmée pour l’essentiel au petit théâtre de 320 places et qui se déroulera sans propositions d’abonnements ni de places numérotées. Explications. cette raison que la saison 2005-2006 sera moins riche dans ce domaine tout en proposant tout de même un très beau spectacle de hip-hop début décembre et, sauf contraintes techniques majeures, quelques jolies surprises en deuxième partie de sai- son ». Théâtre, danse, chanson, jazz, musiques du monde, humour, cabaret, opérette… Il y en aura encore pour tous les goûts à partir du 27 septembre prochain. Et comme les capacités d’accueil du petit théâtre sont assez réduites, le Palais des Arts PALAIS DES ARTS - SAISON 2005-2006 s’est efforcé, dans la mesure des possibilités offertes par les artistes et dans les limites de son budget artistique, de multiplier les représentations d’un même spectacle, autrement dit les séries. Ceci, bien entendu, afin d’être en mesure de concilier pour le mieux l’offre et la demande (*). « La configuration de la salle nous a conduits à orienter nos choix vers des petites formes de spectacles. Mais qui dit petites formes, ne veut pas dire petits spectacles », prévient le Directeur du Palais des Arts qui nous assure que la qualité et l’originalité seront une nouvelle fois au rendez-vous dans un environnement (le petit théâtre) où la relation entre le public et la scène est plus intime, car plus resserrée, que dans l’enceinte du grand théâtre. Moralité, on s’est efforcé au Palais des Arts de contourner ce qui était une contrainte majeure (la longue fermeture du grand théâtre) pour exploiter au mieux les atouts de la petite salle. Du coup, la programmation 2005-2006, aura tout au long de la saison ce parfum d’intimité que l’on ressentait jusqu’ici plus particulièrement à l’occasion du Zeste d’arts scéniques, que l’on retrouvera, n’ayez crainte, dans le courant de la deuxième partie de saison. Pas d’abonnement cette saison… Le Palais des Arts ne propose pas d’abonnement cette année pour sa saison culturelle. Il n’était pas concevable aux yeux de la ville de Vannes d’envisager le lancement d’une nouvelle souscription à la rentrée alors que la programmation annoncée se limite pour l’heure aux spectacles qui seront présentés cet automne (du 27 septembre au 14 décembre). … Mais on peut réserver Bien qu’il n’y ait pas de souscriptions, on peut quand même, depuis le 30 août dernier, réserver ou acheter déjà des places pour l’ensemble des spectacles du premier trimestre. Ces réservations ne donnent pas droit pour autant à des emplacements numérotés. Le grand théâtre étant fermé pour travaux, l’essentiel de la saison 20052006 se déroulera dans l’enceinte du petit théâtre de 320 places. Les petites formes de spectacles ont donc été privilégiées car il fallait adapter l’offre à la configuration des lieux. Mais qui dit petites formes ne veut pas dire pour autant petits spectacles. La qualité sera comme toujours au rendez-vous. A l’image du “Cirque des mirages” de Yanowski et Parker (notre photo), l’un des temps forts du début de saison. On ne connaît pour l’heure que le contenu de la première partie de la programmation 2005-2006, celle qui va du lever de rideau, les 27 et 28 septembre avec l’excellent conteur et humoriste Yannick Jaulin, jusqu’au spectacle de cabaret-bouffe Comme de bien entendu d’après l’œuvre du grand compositeur d’opérette et de chansons populaires Georges van Parys (les 13 et 14 décembre). C’est la première fois que le Palais des Arts s’apprête à entamer une nouvelle saison en ne dévoilant qu’une partie de son contenu. En réalité, le programme qui sera proposé de janvier à mai est déjà quasiment dans les starting -blocks car il est évidemment très difficile, voire impossible, de retenir des dates dans les plannings de tournées des artistes en s’y prenant au dernier moment. Ceci étant dit, la ville de Vannes préfère cette année jouer la carte de la discrétion et ne dévoiler qu’au moment opportun la suite d’un programme qui pourrait, le cas échéant, faire l’objet d’une redistribution de dernière heure. Certains spectacles nécessitent en effet de longues © Gilles Berquet Le début de saison va servir de test répétitions en journée. Et l’on peut craindre - même si ce ne sont encore que des supputations - que d’éventuelles nuisances sonores liées aux travaux d’équipement dans le grand théâtre viennent perturber ces phases de préparation et de réglages. De telles contraintes pourraient, éventuellement, conduire le Palais des Arts à revoir certains aspects de sa programmation. A opter pour tel spectacle plutôt qu’un autre. Bref, il reste encore des zones d’ombre à éclairer et c’est pour cette raison que le Théâtre de la ville a choisi, une fois n’est pas coutume, de nous proposer une saison culturelle en deux temps, deux mouvements. Avant d’annoncer le contenu du second mouvement, « nous attendons de voir quelles seront les incidences réelles des travaux sur la vie de l’établissement », poursuit Michel Montech. Comme disent les Anglais, “Wait and See”. C’est donc à la lumière de l’automne 2005 que l’on ira chercher les enseignements qui viendront éclairer l’hiver et le printemps 2006. (*) La saison culturelle du Palais des Arts de Vannes rencontre chaque année un succès notoire auprès du public. La plupart des spectacles font salle comble ou presque et le nombre d’abonnés est régulièrement très élevé. L’an dernier, l’établissement municipal, dont la programmation est reconnue, appréciée et subventionnée par la Direction régionale des affaires culturelles (Ministère de la culture), comptait quelque 1 800 abonnés qui, pour les trois quarts, avaient choisi de se réabonner. sortir SAISON 2005-2006 Théâtre-conte Yannick Jaulin - Menteur Comme Dali, qui prétendait que la gare de Perpignan était le centre du monde, Yannick Jaulin nous assure pour sa part que Pougne-Hérisson, sa commune adoptive des Deux-Sèvres, n’est rien moins que le « nombril du monde ». Traduisez par là que ce petit village de 360 âmes est tout simplement, selon une vraie-fausse légende jalousement entretenue, le berceau et le haut lieu de régénérescence de toutes les histoires qui se racontent, s’inventent et se transforment d’un bout à l’autre de la planète depuis les temps immémoriaux. C’est ici même, en Poitou-Charentes, que Yannick Jaulin, l’enfant du pays, et sa compagnie Le Beau Monde se sont installés il y a près de dix ans pour entretenir la flamme des contes et légendes de la France d’en bas. A la fois conteur, comédien, auteur, philosophe et humoriste, celui que d’aucuns qualifient volontiers de « bouffon champêtre » ou « d’affabulateur mégalomaniaque » se dépeint lui-même comme « le Zorro d’un monde rural en perdition ». Collecteur insatiable d’histoires vécues ou fantasmées, de vieilles chansons populaires et de légendes fabuleuses ou improbables, Jaulin nourrit son « art de la parole » de toutes ces histoires ordinaires ou extraordinaires patiemment recueillies sur le zinc d’un troquet de campagne ou sur la toile cirée d’une table de cuisine. « Si tu veux parler de l’universel, parle de ton village », aime-t-il rappeler en citant Tolstoï. Et c’est bien cela qui intéresse ce « rural dans l’âme » qui va « chercher au cœur même des tranches de vie et des histoires singulières, les expressions de l’universalité ». Menteur, l’un de ses derniers spectacles, créé en 2003, nous offre l’occasion d’apprécier sa verve malicieuse dans un collage aussi subtil qu’épique de vrais mensonges en tous genres dont il s’emploie à grossir le trait et la portée avec la complicité d’un ami musicien. « On est bluffé par un redoutable mais indéniable maître du Voyage en terre intérieure Spectacle-parcours les yeux bandés. Conception et mise en scène : Léa Dant. Avec huit comédiennes. Jauge limitée à une dizaine de spectateurs par représentation. © Franck Courtès Spectacle conçu et interprété par Yannick Jaulin. Mise en scène : Frédéric Faye. Accompagnement musical : Camille Rocailleux. genre » (M. Laumônier - Libération) qui se plaît dans ce spectacle à « réhabiliter le mensonge. Pas celui des professionnels de la chose (…), mais celui des gens ordinaires, “les mensonges de tout un chacun qui donnent du relief au quotidien” » (J.-L. Bertet - Le Journal du Dimanche). f Mardi 27 et mercredi 28 septembre à 20 h 30. Palais des Arts (petit théâtre). Tarif plein : 14 €, réduit : 12 €, famille : 10 €, jeune : 8 €. Vivre chacun une aventure théâtrale avec une actrice. Ne plus être un simple spectateur mais le témoin privilégié d’une confidence, d’un voyage intérieur murmuré dans le creux de l’oreille par une comédienne qui vous fait partager, à vous et à vous seul, ses tourments, ses émois, ses sentiments profonds. Vous n’êtes plus simplement celui ou celle qui contemple en silence et à distance le déroulement d’une histoire. Vous êtes au cœur même de cette histoire. Vous avancez les yeux bandés au bras de celle qui vous a choisi(e) pour partenaire et vous vous laissez guider par sa voix et ses effleurements dans le labyrinthe d’une histoire personnelle où il sera question de déracinement, d’exil, de séparation… Une fois n’est pas coutume, ce spectacle créé et mis en scène par une ancienne collaboratrice de Philippe Genty, se jouera dans l’ambiance très particulière du parking souterrain des Arts. Il sera interprété par huit comédiennes et ne pourra accueillir à chaque représentation qu’une dizaine de spectateurs. A la fin du spectacle, « délivré de son bandeau, le voyageur n’aura rien vu de sa partenaire, ni du lieu du spectacle. Il gardera juste au creux de la main, un minuscule présent et, en lui, un souvenir impérissable » (S. Davet - Le Monde). f Vendredi 30 septembre à 18 h 30 et 20 h 30, samedi 1er octobre à 14 h, 16 h, 18 h 30 et 20 h 30. Parking des Arts, pl. de Bretagne. Tarif plein : 14 €, réduit : 12 €, famille : 10 €, jeune : 8 €. PALAIS DES ARTS - SAISON 2005-2006 Nous les avons indiqués en fin d’annonce de chaque spectacle dans notre tour d’horizon de la première partie de saison. Sachez en résumé que les tarifs sont en moyenne moins élevés que ceux de l’an dernier. Les tarifs pleins varient de 21 € à 14 € et les tarifs réduits de 17 € à 12 € par spectacle. Il y a aussi, comme tous les ans, des tarifs famille (de 15 € à 10 € par spectacle), des tarifs jeunes (de 12 € à 8 € par spectacle) et des tarifs spéciaux. f Le tarif réduit est réservé aux groupes de plus de 10 personnes. f Le tarif famille est accordé au parent accompagnant son enfant de moins de 18 ans. f Le tarif jeune est accordé aux moins de 26 ans sur justificatif. f Le tarif spécial à 8 € la place est réservé aux demandeurs d’emploi (sur présentation de l’attestation mensuelle Assedic) ainsi qu’aux personnes dont le quotient familial relève des catégorie D ou E (attestation délivrée par le CCAS - 22 av. Victor Hugo, ᔒ 02 97 54 64 64). Renseignements complémentaires sur la saison du Palais des Arts : ᔒ 02 97 01 62 00. Avant/Après Nuit et Brouillard D’après le texte de Jean Cayrol et le film d’Alain Resnais. Mise en scène et jeu : François Béchu. Images : Pierre Fertil. Prix Jean Vigo en 1956, Nuit et Brouillard, le célèbre documentaire sur les camps de la mort réalisé par le cinéaste Alain Resnais sur un commentaire de l’écrivain, poète et scénariste Jean Cayrol, ancien déporté du Mathausen, reste encore aujourd’hui l’une des œuvres de référence sur la déportation et l’enfer des camps d’extermination nazis. Le Théâtre lavallois de l’Échappée, dirigé par le comédien François Béchu, a choisi en, cette année de commémoration du soixantième anniversaire de la libération des camps, de nous offrir un autre regard sur Nuit et Brouillard. Cette adaptation pour la scène réduit volontairement « les références trop appuyées à l’image cinématographique » pour mieux restituer cette fois le poids des mots, et notamment la force du texte écrit par Jean Cayrol. Le principe de mise en scène retenu par François Béchu est le suivant : un comédien, une table simple, deux chaises, une lampe, un grand album photo, quelques passages sonores… Le lecteur est assis de profil, il fait défiler son diaporama (constitué de dessins d’une noirceur pénétrante réalisés en déportation par un ancien élève des Beaux-Arts) et, au fur et à mesure, lit le texte de Cayrol, complété à certains moments par d’autres textes de Germaine Tillion, Violette Maurice, Nazim Hikmet, Jacques Bertin, James Sacré. Notez-le bien : ce spectacle ne sera pas présenté au petit théâtre du Palais des Arts, mais dans le passage central du Musée de la Cohue. f Mardi 11 et jeudi 13 octobre à 18 h 30 et 20 h 30, séances scolaires le lundi 10 octobre à 14 h et 15 h 30. Musée des Beaux-Arts - La Cohue, pl. Saint-Pierre. Tarif plein : 14 €, réduit : 12 €, famille : 10 €, jeune : 8 €. Conception et mise en scène : Bernard Lotti - Théâtre de l’Instant. Textes : Françoise Morvan. Avec Élisabeth Paugam et une troupe de masques. Coproduction Palais des Arts. Ombres de la pluie Illustration : Jean-Marie Oriot « Il pleut. Une femme marche, elle avance sans fin. Sa richesse dans quatre sacs plastique, toute sa vie ! De temps en temps, elle s’arrête… le soir… au hasard… et construit sa “pauvre maison”. Elle s’invente une autre vie, une vie comme tout le monde, des enfants. Elle joue avec eux, leur raconte des histoires… puis s’endort. Et se réveille brutalement au milieu d’un carnaval ! ». Avec cette pièce en cours de création, et donc encore entourée de bien des mystères, le Théâtre de l’Instant, l’une des meilleures compagnies de Bretagne, entreprend un travail très personnel sous la conduite de Bernard Lotti. Ombres de la pluie se veut un spectacle « vivant et optimiste sur les thèmes de l’errance et de la solitude ». La pièce sera nourrie « de souvenirs, de sensations, d’images entraperçues, de bribes volées çà et là, de rencontres furtives, au hasard de longues marches dans les villes… ». f Mardi 8, mercredi 9 et jeudi 10 novembre à 20 h 30. Palais des Arts (petit théâtre). Tarif plein : 17 €, réduit : 15 €, famille : 14 €, jeune : 12 €. Illustration : Pierre Fertil Tarifs des spectacles sortir SAISON 2005-2006 et massacres en séries, une jeune femme, Vido (Hyam Zaytoun) trouve refuge chez une autre femme plus âgée (la Mère, Sylvie Chenus). Reconnaissante de l’avoir accueillie dans son foyer, Vido accepte de devenir sa femme de ménage, pour ne pas dire sa bonne à tout faire. Mais la jeune fille est vite partagée « entre son devoir de gratitude et son désir de libre arbitre ». Elle choisira finalement de s’en aller. Mais contre toute logique, la Mère, atteinte du “Complexe de Thénardier” va s’efforcer de l’en empêcher ; refusant coûte que coûte cette séparation. « En faisant référence, dans le titre même de sa pièce, au sinistre personnage des “Misérables”, José Pliya, nous dit Vincent Colin, nous propose une énigme. Car le “Complexe de Thénardier” n’est pas une œuvre sur l’abus de pouvoir et l’injustice sociale, au sens où Hugo la dénonçait. Mais une pièce sur l’inextricable malentendu affectif qui préside à certains comportements humains ». « Vincent Colin évite la démonstration psychologique pour mettre en scène, avec une efficacité redoutable, un troublant duel servi par deux comédiennes éblouissantes » (T. Voisin - L’Express Mag). « Hyam Zaytoun joue avec grâce l’éprouvée, la lumineuse. Sylvie Chenus campe admirablement l’hypocrite, la sadique, l’insupportable » (L. de Rocquigny - Pariscope). Photo : Cie Vincent Colin Le Complexe de Thénardier f Mardi 15, mercredi 16, jeudi 17 et vendredi 18 novembre à 20 h 30. Palais des Arts (petit théâtre). Tarif plein : 17 €,réduit : 15 €, famille : 14 €, jeune : 12 €. . Atelier d’écriture avec Sylvie Chenus. A l’occasion des di- De José Pliya. Mise en scène : Vincent Colin. Avec Sylvie Chenus et Hyam Zaytoun. verses représentations à Vannes de la pièce Le Complexe de Thénardier, la comédienne et auteur dramatique Sylvie Chenus animera, du 11 au 13 novembre, un atelier d’écriture sur le thème du duo. La participation du public à cet atelier réservé aux adulte n’exige aucune formation préalable. Renseignements et inscriptions au Palais des Arts. ᔒ 02 97 01 62 00. Il s’agit de la dernière mise en scène de la Compagnie Vincent Colin, créée en début d’année au Théâtre du Lucernaire à Paris. Tirée d’une pièce écrite par l’auteur et homme de théâtre d’origine béninoise, José Pliya, la pièce se présente comme une « variation contemporaine du conflit maître-esclave ». L’action se situe dans un pays en guerre. Fuyant violence La tête à l’envers Hip-Hop Comment le hip-hop est-il né dans les années 70 outre Atlantique au cœur même des ghettos noirs américains ? Quelles sont ses origines, ses influences ? Comment a-t-il évolué, en France notamment, pour parvenir à séduire les plus grands chorégraphes et devenir à la fois un art de vivre et l’un des viviers les plus créatifs de la danse contemporaine ? La chorégraphe Zaza Disdier, ex-disciple de Karine Saporta et Mark Tompkins, en connaît un rayon sur le sujet. Sa rencontre avec le hip-hop remonte au début des années 1990. Un choc terrible qui va la conduire à multiplier les passerelles et les créations artistiques autour de cette nouvelle gestuelle extraordinairement expressive. La tête à l’envers, créé en 2001, s’inscrit pleinement dans cette démarche. Le spectacle, à la fois drôle et subtil, met en scène une conférencière légèrement décalée pour ne pas dire un tantinet loufoque dont le rôle est de nous expliquer par le texte, avec une fausse naïveté, ce qu’il faut retenir du hip-hop. Autour d’elle, trois jeunes danseurs rompus à toutes les figures de style se chargent d’illustrer très concrètement ses propos. « On prend de plein fouet la puissance de cette gestuelle existentielle gonflée à bloc. Pas avares en “démos”, les trois interprètes illustrent chaque moment clé de la conférence avec un panache qui met illico de bonne humeur. Ils additionnent avec © Bertrand Prevost Spectacle conçu et chorégraphié par Zaza Disdier - Compagnie Articulation. Avec Adam Alli, Véronique Rousseau, Salomon BaneckAsaro et Hubert Lagin. désinvolture les prouesses les plus éberluantes. La tête à l’envers file tambour battant avec le mordant, l’élégance et la générosité qui sied au hip-hop » (R. Boisseau - Le Monde). f Mardi 6, mercredi 7 et jeudi 8 décembre à 20 h 30. Palais des Arts (petit théâtre). Tarif plein : 14 €, réduit : 12 €, famille : 10 €, jeune : 8 €. PALAIS DES ARTS - SAISON 2005-2006 World, jazz, chanson… An Dorn - Yann-Fañch Kemener & Aldo Ripoche Une rencontre bien dans l’air du temps entre deux artistes d’horizons différents sur un terrain de plus en plus ouvert aux métissages musicaux : le répertoire traditionnel breton. Au chant : Yann-Fañch Kemener, « passeur de mémoire » et « voix d’or » de la musique bretonne. Au violoncelle : Aldo Ripoche, violoncelliste classique, ancien élève de Roland Pidoux et de Christophe Coin, membre de l’ensemble baroque Stradivaria et professeur au Conservatoire de Saint-Malo. Leur rencontre date de juin 2000. Depuis, ils ont donné de nombreux concerts en France et à l’étranger, créé plusieurs spectacles, travaillé avec d’autres artistes à l’esprit très ouvert comme la chanteuse d’opéra Patricia Petitbon et enregistré deux albums dans la complicité très resserrée du duo : l’Heure bleue (An eur glaz) en 2000 puis An Dorn (La Main) en 2004. « Entre baroque et traditionnel, les deux voix ainsi conjuguées abordent le répertoire éternel de la Bretagne sans jamais le trahir ou le défigurer, seulement pour y ajouter, peut-être, une touche d’universalité… ». f Mardi 4 octobre à 20 h 30. Palais des Arts (petit théâtre). Tarif plein : 17 €, réduit : 15 €, famille : 14 €, jeune : 12 €. … Où et comment réserver ses places de spectacle ? Les réservations ou les achats de places de spectacle pour la première partie de saison se font à la billetterie du Palais des Arts, place de Bretagne. f Vous pouvez réserver ou acheter vos places directement au guichet de la billetterie située à l’entrée du bâtiment (côté droit). La billetterie est ouverte au public du lundi au vendredi, de 12 h 30 à 18 h 30 ainsi que dans la demiheure précédant le début du spectacle. f Vous pouvez aussi réserver vos places par téléphone en appelant le Palais des Arts au 02 97 01 62 00 (du lundi au samedi, de 9 h à 18 h). © Jean-Charles Bachelot Yann-Fañch Kemener : chant, Aldo Ripoche : violoncelle. Vinicius Cantuária Vinicius Cantuária : guitare, percussion et chant, Pau Socolow : basse, Michael Leohnart : trompette, Paul Braga : batterie, distribution en cours pour les percussions. Chanteur, auteur-compositeur, percussionniste et guitariste hors pair, Vinicius Cantuária, né en 1951 à Manaus, est un des musiciens les plus créatifs de la nouvelle bossa-nova. Quand il vivait à Rio, il a longtemps accompagné aux percussions les plus grandes stars de la scène brésilienne (Gilberto Gil, Caetano Veloso, Chico Buarque…). Installé depuis 1995 à New-York, il mène depuis dix ans une carrière solo très active marquée par une constante recherche d’innovations et de multiples échanges avec la crème des jazzmen américains (Brad Meldhau, Marc Johnson, Joey Baron, Bill Frisell) et bien d’autres artistes de tous horizons comme l’ex-leader des Talking Heads, David Byrne ou le DJ new-yorkais Paul D. Miller, alias DJ Spooky. Sa musique, pétrie d’influences diverses, n’en reste pas moins profondément ancrée dans la tradition brésilienne. Elle vit et bouge avec son temps mais garde au fond du cœur la douceur feutrée de ses origines et la facture cool jazz des maîtres à jouer de Cantuária : Tom Jobim, Miles Davis, Bill Evans et Chet Baker. f Mercredi 2 novembre à 20 h 30. Palais des Arts (petit théâtre). Tarif plein : 18 €, réduit : 14 €, famille : 12 €, jeune : 12 €. sortir SAISON 2005-2006 Toucas Quartet Erranza Richard Galliano, qui a largement contribué à réhabiliter l’image du musette et plus encore celle de l’accordéon, ne tarit pas d’éloges sur ce jeune musicien français d’origine portugaise, né à Gourdon dans le Lot. Il dit de Christian Toucas qu’il possède « un grand sens du rythme et du swing », et qu’il est « devenu non seulement un accordéoniste virtuose mais également un musicien complet ». Sortant de la bouche d’un instrumentiste de cette envergure, c’est plus qu’une marque d’estime, c’est le plus beau cadeau qu’un maître puisse faire à l’un de ses disciples. La musique de Christian Toucas est vagabonde, mélodieuse, sensuelle, swingante et mélancolique à la fois. Elle n’a pas de port d’attache ni d’identité bien marquée. C’est une musique du voyage, qui vous donne l’impression de naviguer de port en port entre Marseille, Le Havre, Lisbonne, Buenos Aires, Rio de Janeiro ou La Havane. On y perçoit tout à la fois les influences du jazz manouche, du fado, du baluche de guinguette bien de chez nous, de la salsa, de bossa-nova et du tango. Une musique composite et cosmopolite, magnifiquement interprétée par Jibé Blandin © Pascaline Mouchy Christian Toucas : accordéon, Luiz de Aquino : guitare, Nelson Palàcio : babybass, Dada Viana : percussions. un quartet d’excellents musiciens qui savent faire partager à l’auditeur le plaisir évident qu’ils prennent à jouer ensemble. f Mardi 22 novembre à 20 h 30. Palais des Arts (petit théâtre). Tarif plein : 14 €, réduit : 12 €, famille : 10 €, jeune : 8 €. Jibé Blandin : chant, Kristina Omnes : violoncelle, Michel Brouard : guitares et clavier. On la croyait moribonde, passée de mode pour ne pas dire usée jusqu’à la corde. Et, miracle ! Voici que la chanson à texte refait surface après de longues années de purgatoire. Dans le sillage des Vincent Delerm, Bénabar, Thomas Fersen, Jeanne Cherhal et autres chansonniers de la nouvelle vague, voilà que la France entière redécouvre la poésie chantante, la valse des mots et le tango du sens… dessus-dessous. On peut à nouveau, et c’est tant mieux, chanter la vie, la mort, l’amour, l’ironie, la dérision ou le sarcasme en poétisant le verbe, en taquinant l’adjectif et en donnant le tournis au complément d’objet. On peut rendre hommage à Piaf, Montand, Brel, Brassens ou Ferré, sans risquer d’être taxé de ringard passéiste. Et, mieux encore, on peut le faire en toute simplicité, avec pour seul accompagnement, une guitare attentive, un violoncelle sensible et un accordéon rêveur. C’est ce que fait, admirablement, Jibé Blandin. De la chanson à texte « pleine d’hommages et de détournement, de drôleries et d’émotions ». De swing manouche en mélodie celte et de valse musette en rythme binaire, ce troubadour lorientais nous entraîne dans un univers poétique, quelque peu déroutant par moment, où les choses de la vie prennent souvent de drôles de tournures sous la plume inventive et fantaisiste d’un empêcheur de penser en rond. f Vendredi 25 novembre à 20 h 30. Palais des Arts (petit théâtre). Tarif plein : 14 €, réduit : 12 €, famille : 10 €, jeune : 8 €. Chansons sous les bombes Guillaume de Chassy : piano, Daniel Yvinec : contrebasse, André Minvielle : chant. Il y a quatre ans, le pianiste Jacky Terrasson avait enchanté la critique et le public avec son album A Paris, dans lequel il revisitait en compagnie de quelques autres jazzmen de haut vol, tels que Stefano di Battista et Bireli Lagrène, une série de grands succès de la chanson française ou francophone. Voici une autre approche jazzistique du répertoire national. Elle est signée cette fois des quatre mains d’un duo d’instrumentistes parfaitement soudé - celui que forment le pianiste Guillaume de Chassy et le contrebassiste Danile Yvinec - auquel est venue se joindre la voix gorgée de soleil d’un personnage haut en couleur : le chanteur, poète et scatteur gascon André Minvielle, fidèle compagnon d’échappée de Bernard Lubat. Laissant libre cours au jeu de l’improvisation, le trio s’aventure à pas feutré ou au pas de charge (quand Minvielle se met à scatter comme un beau diable) sur les lignes mélodiques des chansons qui chaviraient le cœur des Français dans les années 1930-1950. Dès les premières notes, la magie opère. Yvonne Printemps, Jean Gabin, Édith Piaf, Charles Trénet, Jean Sablon, Bourvil… tous les monstres sacrés d’une époque où la chanson opposait fréquemment PALAIS DES ARTS - SAISON 2005-2006 l’insouciance et la fausse innocence à la folie meurtrière des temps de guerre, reprennent à nouveau de la voix. Et tout ce beau monde nous ressert Le Petit vin blanc, La Complainte de la butte, Mon Amant de la Saint-Jean, Le Petit Bal Perdu, Ménilmontant et bien d’autres titres inoubliables. L’album s’appelle Chansons sous les bombes. Il a été enregistré en 2003 (Label Be Jazz / Abeille Musique) et poursuit sa carrière sur la scène. « Une musique tendre, pleine de vie et de finesse, d’où émergent des intonations qui évoquent à la fois Nougaro, Ferré ou Bobby Lapointe » (Zurban). f Jeudi 1er décembre à 20 h 30. Palais des Arts (petit théâtre). Tarif plein : 17 €, réduit : 15 €, famille : 14 €, jeune : 12 €. Le trio de “Chansons sous les bombres” : Daniel Yvinec (contrebasse), Guillaume de Chassy (piano), et André Minvielle (chant). Philippe Avron - Je suis un saumon Humour Texte et interprétation : Philippe Avron. Musique : Jean-Jacques Lemêtre. Lumière : André Diot. Molière 1999 du Meilleur one-man-show. © M. Franck Philippe Avron est un saumon. C’est lui qui le dit, avec ses mots d’esprit, ses paraboles, ses clins d’œil et ce sourire à la fois tendre et malicieux. Pourquoi un saumon ? Parce que la vie des migrateurs le passionne. Et celle du saumon en particulier ; cet animal mystérieux et fascinant qui, au terme d’un long voyage, « de l’eau douce de l’enfance à l’eau salée de la vie », revient toujours à son point de départ, à contre-courant, pour sauver son espèce et mourir. Avron a obtenu le Molière du Meilleur one-man-show en 1999 pour ce conte philosophique et drôle dans lequel le comédien subtil et cultivé, formé à l’école de Jean Vilar, s’interroge et nous interroge sur le sens de la vie et l’importance de l’amour. « On sourit plus qu’on ne rit de peur de manquer un mot dans ce turbulent voyage. Mieux que drôle, c’est fin et spirituel » (A. Dalbard - Le Parisien). « Humour, poésie, émotion, tout est bon dans son saumon » (A.-M. Paquotte - Télérama). f Mardi 18 et jeudi 20 octobre à 20 h 30. Palais des Arts (petit théâtre). Tarif plein : 21 €, réduit : 17 €, famille : 15 €, jeune : 12 €. Si vous choisissez d’assister également à l’autre spectacle de Philippe Avron (Rire Fragile), les prix des places pour chaque spectacle seront les suivants f tarif plein : 17 €, réduit : 15 €, famille : 14 €, jeune : 12 €. Philippe Avron - Rire fragile Philippe Avron aime rire. Ceux qui suivent sa carrière au pied de la lettre depuis ses toutes premières jongleries spirituelles le savent pertinemment. Mais ne croyez pas pour autant qu’Avron ne rie que lorsqu’il est en scène. En fait, dit-il, « J’ai toujours envie de rire avec tout le monde. Pas seulement envie : besoin ». Il n’en fallait pas plus pour amorcer la pompe à idée d’un nouveau spectacle. Au commencement, ce devait être une conférence sur la fragilité du rire. Mais on imagine mal cet humoriste espiègle et raffiné se satisfaire d’un monologue, fut-il éthéré, sur le thème et le ton de la bonne humeur. Alors c’est devenu un spectacle. Drôle bien sûr et, comme toujours, finement drapé dans l’étoffe soyeuse des mots d’esprits et des vagabondages philosophiques. On y croise, de fil en aiguille et d’anecdotes en souvenirs, ses personnages fétiches et récurrents, les commerçants de son quartier, ses voisins, Raymond Devos, Gérard Philippe, Bartabas (« Le Dalaï-Lama des équidés »), Kant, Montaigne et consorts. « Délicatesse, humour, esprit, le comédien-philosophe butine (…) ses congénères comme © Philippe Delacroix Texte et interprétation : Philippe Avron. Musique : Jean-Jacques Lemêtre. Lumière : André Diot. sortir SAISON 2005-2006 autant de fleurs pour élaborer un miel délicat d’humanisme » (A. Chénieux - Le Journal du Dimanche). « On ressort de son spectacle heureux, comme lavé de toutes les noirceurs quotidiennes. Avron, poète à sa façon, balaye la grisaille » (M. Thébaud - Madame Figaro). Saison 2005-2006 © Philippe Delacroix f Mercredi 19 et vendredi 21 octobre à 20 h 30. Palais des Arts (petit théâtre). Tarif plein : 21 €, réduit : 17 €, famille : 15 €, jeune : 12 €. Si vous choisissez d’assister également à l’autre spectacle de Philippe Avron (Je suis un saumon), les prix des places pour chaque spectacle seront les suivants f tarif plein : 17 €, réduit : 15 €, famille : 14 €, jeune : 12 €. Les pigeons de Penzias et Wilson Calendrier du 1er trimestre f Mar. 27 et mer. 28 septembre : Menteur (Yannick Jaulin) - Théâtre-conte f Ven. 30 septembre et sam. 1er octobre : Voyage en terre intérieure - Théâtre f Mar. 4 octobre : An Dorn (Kemener-Ripoche) - Trad. breton f Mar. 11 et jeu. 13 octobre : Avant/Après Nuit et Brouillard - Théâtre f Mar. 18 et jeu. 20 octobre : Je suis un Saumon (Avron) - Humour f Mer. 19 et ven. 21 octobre : Rire fragile (Avron) - Humour f Mer. 2 novembre : Vinicius cantuaria - World-bossa f Ven. 4 novembre : Le cirque des mirages - Cabaret f Mar. 8, mer. 9 et jeu. 10 novembre : Ombres de la pluie - Théâtre f Mar. 15, mer. 16, jeu. 17 et ven. 18 nov. : Le complexe de Thénardier - Théâtre f Mar. 22 novembre : Toucas - World-jazz f Ven. 25 novembre : Jibé Blandin - Chanson De et par Norbert Aboudarham avec Christophe Chêne. Mise en scène : Jacques Bourgaux. Selon la Bible, la Création du monde aurait pris tout au plus sept jours. Pour les physiciens, cela a pris quinze milliards d’années. La marge est importante ! Qu’y avait-il avant le commencement ? les mathématiciens, les physiciens, les théologiens ont tenté de résoudre le problème : le zéro, l’infini, Dieu ? En 1965, deux ingénieurs en télécommunication finissent par découvrir l’origine de l’origine grâce à … deux pigeons. Penzias et Wilson sont Prix Nobel, les pigeons aussi. Champagne pour les uns, grains pour les autres. Et pour Norbert Aboudarham l’occasion de nous embarquer dans une décoiffante conférence théâtro-scientifico-loufoque sur les mystères de l’univers. « Humour et magie. On est pris, on s’instruit et surtout on rit ! » (L’express Mag). « Norbert Aboudarham a trouvé la formule magique qui prouve que réflexion et rire ne sont pas incompatible » (Télérama). f Mardi 29 et mercredi 30 novembre à 20 h 30. Palais des Arts (petit théâtre). Tarif plein : 14 €, réduit : 12 €, famille : 10 €, jeune : 8 €. f Conférence loufouque et gratuite de Norbert Adoudarham le lundi 28 novembre à 18h30 au Palais des Arts. f Lun. 28 novembre (gratuit) : Conférence loufoque avec Norbert Aboudarham - Humour f Mar. 29 et mer. 30 novembre : Les pigeons de Penzias et Wilson - Humour f Jeu. 1er décembre : Chansons sous les bombes - Jazz-chanson f Mar. 6, mer. 7 et jeu. 8 décembre : La tête à l’envers - Hip-Hop f Mar. 13 et mer. 14 décembre : Comme de bien entendu - Cabaret PALAIS DES ARTS - SAISON 2005-2006 Cabaret Le cirque des mirages Attention, ce spectacle de cabaret-théâtre proprement hallucinant va vous remuer les tripes et vous hanter l’esprit comme s’il était l’expression même d’un sortilège. Avec peu de moyens (un piano martelant d’étranges rythmiques, une voix troublante et ténébreuse qui semble venir d’outre-tombe, un jeu d’ombres cauchemardesques et de lumières blafardes…), Parker et Yanowski parviennent en quelques secondes à nous hypnotiser. Où nous conduisent-ils si promptement ? Chez Edgar Poe ? Dans le Londres brumeux et terrifiant de Jack l’Éventreur ? Dans l’atmosphère expressionniste du Nosferatu de Murnau ou de M. Le Maudit de Fritz Lang ? Vêtus sombrement, le visage livide et les yeux maquillés, ces deux jeunes artistes, littéralement habités par leurs stupéfiantes rêveries, nous ouvrent les portes d’un univers frissonnant, à la fois glauque et drôle, peuplé d’êtres fantasmagoriques, de personnages hors normes et de monstres de foire comme « Le terrible enfant à la gueule de chien ». La force magnétique de ce spectacle insolite repose entièrement sur la complicité presque diabolique des deux interprètes. Et en particulier sur © Gilles Berquet Avec Yanowski (Yann Girard) : chant et Fred Parker (Frédéric Aliotti) : piano. Textes : Yann Girard. Musiques : Frédéric Aliotti. Spectacle mis en scène par les deux auteurs-interprètes. les textes et la présence scénique du chanteur et récitant Yanowski dont les mimiques et le phrasé rappelleront sans doute à certains le Ferré de Monsieur William ou le Brel d’Amsterdam. « Un moment de grâce et de folie mêlées. Unique » (S. Siclier - Le Monde). « Ce n’est pas un mirage, c’est un miracle » (Télérama). f Vendredi 4 novembre à 20 h 30. Palais des Arts (petit théâtre). Tarif plein : 14 €, réduit : 12 €, famille : 10 €, jeune : 8 €. © Marc Lacquemant Comme de bien entendu Cabaret-bouffe de Georges van Parys. Conception et mise en scène : Natalie van Parys. Musique : Georges van Parys. Piano : Denis Chouillet. Avec : Pierre Corbel/Vincent Bouchot, Nathalie Duong, Jean-Claude Fernandez, Éléonore Gratton, Alain Trétout. Cinq comédiens-chanteurs et un pianiste délicieusement farfelu se prêtent au jeu de la loufoquerie raffinée en revisitant l’œuvre féconde et enchantée de Georges van Parys, grand compositeur de chansons populaires, d’opérettes, d’opéras bouffes et de musiques de films (Le Silence est d’or et Les Grandes manœuvres de René Clair, Casque d’or de Jean Becker, Fanfan la tulipe de Christian Jacque, French Cancan de Jean Renoir, Le masque de fer de Didier Decoin…). En quatre tableaux, se succèdent les aventures de trois méchants polytechniciens qui accusent la Tour Eiffel des pires crimes, de la Reine Margot avouant son amour à son frère Henri d’Anjou ou encore d’une certaine Madame Sautezune inventant des statagèmes saugrenus pour hériter de trompes rarissimes. Les grands succès populaires de van Parys immortalisés par Maurice Chevalier, Arletty, Michel Simon ou Mouloudji (Comme de bien entendu, Un jour tu verras, La Complainte de la butte, Un mauvais garçon) sont au programme de ce spectacle patchwork, rafraîchissant à souhait, qui s’achève par un opéra-bouffe en cinq actes (Tristœil et Brunehouille) parodiant la légende de Tristan et Yseut à la manière de Rossini, Wagner, Debussy, Offenbach et Gershwin. Natalie van Parys, petite fille du compositeur, rend ici un vibrant hommage à l’immense talent de son grand-père disparu en 1971. « Un divertissement de bon aloi, drôle et bon enfant » (A. Lafargue - Le Parisien). f Mardi 13 et mercredi 14 décembre à 20 h 30. Palais des Arts (petit théâtre). Tarif plein : 17 €, réduit : 15 €, famille : 14 €, jeune : 12 €. sortir SAISON MUSICALE DE VANNES 2005-2006 La Saison musicale de Vannes f 2005-2006 La Saison musicale de Vannes, concoctée par Reynald Parrot, le directeur de l’École nationale de musique, débutera les 14 et 15 octobre au Palais des Arts par deux grandes soirées entièrement consacrées à Mozart où l’on pourra entendre notamment le célèbre Concerto pour piano et orchestre n° 21. Une façon de célébrer, par anticipation, le 250e anniversaire du génie de Salzbourg qui sera fêté partout dans le monde l’an prochain. Notamment à la cathédrale de Vannes où la Saison musicale s’achèvera par une Messe du couronnement qui s’annonce des plus retentissantes. Hormis ces deux temps forts consacrés à Mozart, cette nouvelle saison nous proposera bien d’autres rendez-vous très prometteurs avec la musique classique sous toutes ses formes, le chant choral, l’humour musical ou le jazz. Autant d’occasions d’entendre et d’apprécier, dans des registres très différents, les talents conjugués des artistes et des professeurs de musique de Vannes et de Bretagne auxquels viendront se joindre quelques valeurs montantes ou confirmées de la scène nationale. Voici le programme. Concert d’ouverture - Programme Mozart L’an prochain, le monde entier célébrera le 250e anniversaire de la naissance de Wolfgang Amadeus Mozart, l’un des plus grands compositeurs de tous les temps. Comme cet autre génie de la musique que fut le saxophoniste de jazz Charlie Parker, Mozart est mort à l’âge de 35 ans. Malgré sa trop courte existence, il a laissé en héritage une œuvre instrumentale et lyrique absolument colossale. Devançant les commémorations de l’an prochain, la saison musicale de Vannes rendra hommage au génie de Salzbourg dès le concert d’ouverture. Ce double concert (14 et 15 octobre) sera donné par l’Ensemble orchestral de Vannes (créé il y a deux ans et dirigé par Reynald Parrot) auquel seront associés deux solistes de la région : le pianiste Jean-Gabriel Ferlan (professeur au L’Ensemble orchestral de Vannes, dirigé par Reynald Parrot. conservatoire de Vannes) et le clarinettiste Thierry Besnard (professeur au conservatoire de Lorient). Le programme de la soirée sera tout aussi orchestre. Le 21 étant, avec les ouvertures d’opéras, l’une des parcopieux que raffiné puisqu’il permettra au public d’entendre succestitions les plus connues de Mozart. sivement une Sérénade nocturne, le Concerto pour clarinette et orf Vendredi 14 et samedi 15 octobre à 20 h 30. Palais des Arts chestre ainsi que les célèbres Concertos n° 21 et n° 27 pour piano et (petit théâtre). Tarifs : 21 €, 17 €, 15 €, 12 € + tarifs spéciaux. SAISON MUSICALE DE VANNES 2005-2006 “Mardis musicaux des Carmes” “Mardis musicaux des Carmes” f 1er concert : Véronique et Fabrice Bourlet f 3e concert : Stephane Charles-Sandrine Joulet L’une des raisons d’être de la Saison musicale de Vannes est de mettre en évidence les talents d’interprètes des professeurs de conservatoire de Vannes et de Bretagne. Les “Mardis musicaux des Carmes”, créés cette saison, offriront de ce point de vue quatre occasions d’apprécier la valeur de ces enseignants qui, bien souvent, mènent une carrière de soliste et/ou de concertiste en complément de leurs activités pédagogiques. Les quatre “Mardis musicaux” prévus cette saison seront tous programmés en début de soirée à l’Auditorium des Carmes, attenant à l’École nationale de musique. Le premier rendez-vous réunira deux enseignants de l’ENM de Vannes : Véronique Bourlet (violoncelle) et Fabrice Bourlet (piano). Au programme : des œuvres de Kodaly, Debussy et Chostakovitch. f Mardi 22 novembre à 19 h. Auditorium des Carmes. Tarifs : 14 €, 12 €, 10 €, 8 € + tarifs spéciaux. “Mardis musicaux des Carmes” f 2e concert : Autour de la harpe… Second rendez-vous de la saison avec les enseignants-solistes. Ce concert réunira trois harpistes jouant de trois instruments de la même famille : la grande harpe de concert, la harpe électrique et la harpe celtique. Deux professeurs de l’ENM de Vannes, Anne-Armelle Chevalier et Marie Wenberg (nouvelle recrue) se produiront en compagnie de Anne-Armelle Kristen Noguès, l’une Chevallier des figures emblématiques de la scène musicale en Bretagne. A la fois harpiste et chanteuse, Krsiten Noguès participe activement à la vie culturelle bretonne depuis plus de trente ans. Depuis les premières heures de l’expérience Névénoé dans les années 70 avec Gérard Delaye et Patrick Ewen, sa carrière a été paremée de rencontres au sommet avec la fine fleur de la création musicale en Bretagne (Melaine Favennec, Jacques Pellen, Yann-Fañch Kemener, Didier Squiban, Bruno Nevez, Denez Prigent, Patrick Molard…) ainsi qu’avec quelques-uns des plus illustres jazzmen évoluant (ou ayant évolué) dans l’Hexagone (Peter Gritz, Henri Texier, Didier Lockwood, Jean-François Jenny-Clark…). f Mardi 13 décembre à 19 h. Auditorium des Carmes. Tarifs : 14 €, 12 €, 10 €, 8 € + tarifs spéciaux. Séphane Charles (violon) et Sandrine Joulet (piano) Ce troisième et avant-dernier mardi musical de la saison nous donne rendez-vous avec deux autres professeurs du conservatoire : Séphane Charles (violon) et Sandrine Joulet (piano) dans un programme romantique consacré à des œuvres de Grieg, Brahms et Lekeu. f Mardi 24 janvier à 19 h. Auditorium des Carmes. Tarifs : 14 €, 12 €, 10 €, 8 € + tarifs spéciaux. Instrument de verre et voix de cristal Patrick Husson (haute contre) et Thomas Bloch (gassharmonica) Interprète et compositeur pour la scène classique, le cinéma, le théâtre, la danse, le jazz ou la chanson, Thomas Bloch est l’un des deux seuls spécialistes au monde du glassharmonica. L’origine de ce drôle d’instrument remonterait au milieu du XVIIIe siècle et serait à mettre à l’actif d’un certain Richard Puckeridge, Irlandais de son état, qui découvrit que l’on pouvait jouer de la musique en frottant le rebord de verres à pied plus ou moins remplis d’eau. Au fil du temps, la technique et l’instrumentation ont évolué pour aboutir au glass- SAISON MUSICALE DE VANNES 2005-2006 Le Mai musical de Vannes f du 12 au 30 mai Jusqu’en avril, la Saison musicale de Vannes se déroulera à raison d’un concert par mois. Mais en mai, mois du muguet, les spectacles vont fleurir en abondance lors du temps fort que constituera le 3e Mai musical. Ce sera en quelque sorte le feu d’artifice de clôture et il sera il- luminé par les talents conjugués de musiciens et de chanteurs connus ou moins connus, professionnels ou amateurs, qui, du 12 au 30 mai, vont orchestrer à l’Auditorium des Carmes, au Palais des Arts et à la cathédrale une grande fête de la musique. Sylvain Del Campo quartet invite Nicolas Folmer De Monteverdi aux Beatles (Rachel Guilloux) Photo : Marie-France Montant Ce 3e Mai musical débutera à l’Auditorium des Carmes par un concert de jazz qui ne devrait pas passer inaperçu. L’invité vedette du jour sera le saxophoniste alto Sylvain Del Campo, musicien professionnel qui est aussi professeur de saxophone aux conservatoires de Choisyle-Roi et de Roissy-en-Brie. Encore peu connu du grand public, ce jeune musicien de 35 ans, qui est passé par le cyclisme de haut niveau à l’adolescence avant d’être happé par le jazz, possède un son et un phrasé à couper le souffle. Chaud, puissant et fluide, son style néo-bop s’inscrit dans la lignée d’altistes tels que Kenny Garrett, Vincent Herring ou Stéfano Di Battista. On peut aussi, au gré d’une phrase ou d’une intonation, reconnaître ici ou là ces petits quelque chose qui font penser tantôt à Art Pepper ou Charlie Mariano. « J’ai à la fois un pied dans le passé et l’autre dans le monde actuel, explique-t-il. Si vous cherchez absolument à comparer ma façon de jouer à celle de tel ou tel saxophoniste d’hier ou d’aujourd’hui, je vous répondrai que je joue comme Sylvain Del Campo en m’efforçant d’exprimer ma propre voix ». Sylvain Del Campo a enregistré à ce jour deux albums, le dernier en date (Derrière le soleil) est sorti en 2004. Sa venue à Vannes ne sera pas une première. Il s’est déjà illustré au festival de jazz où il a obtenu en 2002, avec son quartet, le premier prix du Tremplin jazz professionnel. Pour son concert à l’Auditorium, Sylvain Del Campo sera entouré de Sergio Gruz (piano), Sebastien Jimenez (contrebasse) et Karl Jannuska (batterie) et recevra en invité le trompettiste Nicolas Folmer, membre du Paris Jazz Big Band. f Vendredi 12 mai à 20h30. Auditorium des Carmes. Tarifs : 17 €, 15 €, 14 €, 12 € + tarifs spéciaux. Renseignements sur la Saison musicale A l’École nationale de musique, 16 place Théodore Decker. ᔒ 02 97 01 67 00. Courriel : [email protected] Un spectacle que l’on nous annonce plein de finesse, d’humour et d’espièglerie. Trois instrumentistes (violoncelle, guitare et accordéon) accompagneront la voix de soprano de Rachel Guilloux dans un hommage à la célèbre et regrettée Cathy Berberian. Anticonformiste et rebelle dans l’âme, La Berberian refusait d’être prisonnière d’un seul répertoire et n’eut donc aucune espèce de réticence à servir tout aussi bien Monteverdi que les chansons des Beatles. Rachel Guilloux, qui a fait ses débuts à Pontivy avant d’embrasser une carrière internationale dans la musique contemporaine et la musique classique, propose à travers ce spectacle un programme éclectique à souhait en forme de clin d’œil complice adressé à celle qui fut l’une des plus grandes cantatrices du siècle dernier. f Mardi 16 mai à 20h30. Palais des Arts (petit théâtre). Tarifs : 17 €, 15 €, 14 €, 12 € + tarifs spéciaux. Récital de Jean-Gabriel Ferlan Professeur de piano au conservatoire de Vannes et brillant concertiste, Jean-Gabriel Ferlan est un habitué des scènes musicales régionales. Le public vannetais, fidèle aux concerts de musique classique le connaît bien et appréciera très certainement de le retrouver à l’occasion d’un nouveau récital. f Jeudi 18 mai à 20h30. Auditorium des Carmes. Tarifs : 17 €, 15 €, 14 €, 12 € + tarifs spéciaux. Quintette à vent de Bretagne Ce quintette, composé de cinq musiciens qui sont aussi professeurs dans différentes écoles nationales de musique en Bretagne, proposera un programme de concert réunissant des compositions allant de Verdi à Astor Piazzola. f Mardi 23 mai à 20h30. Auditorium des Carmes. Tarifs : 17 €, 15 €, 14 €, 12 € + tarifs spéciaux. sortir f Instrument de verre et voix de cristal (suite) harmonica (harmonica de verre) formé aujourd’hui d’une succession de bols en cristal emboîtés, sans se toucher, les uns dans les autres ; chacun formant une note bien précise. L’interprète joue de cet instrument atypique en frottant les rebords des structures de verre avec ses doigts mouillés. Le glassharmonica, pour lequel Mozart a écrit plusieurs partitions, a connu une histoire assez mouvementée. Il a même été interdit au début du XIXe au prétexte qu’il faisait hurler les animaux, qu’il provoquait des accouchements prématurés ou qu’il rendait fou ses interprètes. Thomas Bloch, jeune quadra né à Colmart, connaît absolument tous les secrets de cet harmonica de verre dont le répertoire va de Bach à la musique contemporaine. Spécialiste reconnu et ovationné dans le mode entier, il est régulièrement invité à se produire dans les salles de concerts et les festivals les plus prestigieux du globe. Présent sur tous les fronts car très recherché, leader ou membre de nombreuses formations musicales, Thomas Bloch se produit ou enregistre avec des artistes ou des groupes aussi différents que John Cage, Michel Plasson, Marcel Landowsski, Roger Muraro, Radiohead, Manu DiBango, Zazie ou encore les Rita Misouko. Pour le conte musical qu’il jouera à Vannes, Thomas Bloch sera accompagné par la voix de haute-contre du chanteur Patrick Husson, l’un de ses partenaires de scène les plus réguliers. Un concert des plus originaux à ne pas manquer. f Vendredi 10 février à 20 h. Auditorium des Carmes. Tarifs : 18 €, 14 €, 12 € + tarifs spéciaux. Ensemble Illico On reproche parfois aux musiciens classiques d’être un tantinet trop sérieux, de manquer de fantaisie ou de sens de la dérision. L’Ensemble Illico, constitué d’un quatuor à corde et d’un chanteur qui est tout à la fois le compositeur, l’auteur des textes et l’arrangeur du groupe, prêche et cultive tout le contraire. Anne Causse (violoncelle), Bertrand Causse (alto), Frédéric Dessus (violon), Guillaume Fontanarosa (violon) et Cyril Giroux (chant) débarquent à Vannes après avoir enflammé les salles parisiennes et déclenché des standing ovations un peu partout en France. « Né de la rencontre entre un chanteur habitué des bars parisiens et quatre musiciens classiques, Illico, imprégné de blues, de funk et de gigue irlandaise, ne se contente pas d’une formule originale, mais développe une écriture brillante, mordante, surprenante… » (Libération). « Illico sait tout faire et allie avec talent la variété à la musique de chambre… Un quintet à l’univers magique et sympathique à qui l’on doit des textes tendres et amusants » (Pariscope). Le spectacle est mis en scène par Muriel Mayette, sociétaire de la Comédie française. f Vendredi 17 mars à 20 h 30. Palais des Arts (petit théâtre). Tarifs : 18 €, 14 €, 12 € + tarifs spéciaux. SAISON MUSICALE DE VANNES 2005-2006 “Mardis musicaux des Carmes” f 4e concert : “Le silence de l’ange” Patricia Reybaud (violon) et Géraldine Colladant (récitante). La soliste Patricia Reibaud, professeur de violon et de musique de chambre au conservatoire de Vannes, sera associée pour ce dernier mardi musical de la saison à la poétesse et conteuse Géraldine Colladant. Le spectacle, qui s’intitule « Le silence des anges », célèbre « l’union de trois modes d’expression différents : la musique, la poésie et le silence ».Le programme musical est constitué de différentes suites de Bach et de la célèbre Sonate n°4 pour violon seul d’Eugène Yasaye. Un spectacle qui baigne dans une atmosphère de recueillement « où le silence sait emplir les sens ». f Mardi 18 avril à 19 h. Auditorium des Carmes. Tarifs : 14 €, 12 €, 10 €, 8 € + tarifs spéciaux. Calendrier de la saison musicale f f f f f f f f Ven. 14 et sam. 15 octobre : Concert Mozart - Palais des Arts Mar. 22 novembre : 1er Mardi musical - Auditorium Mar. 13 décembre : 2e Mardi musical - Auditorium Fin nov.- début déc. : Concerts jeune public Mar. 24 janvier : 3e Mardi musical - Auditorium Ven. 10 février : Instrument de verre… - Auditorium Ven. 17 mars : Ensemble Illico - Palais des Arts Mar. 18 avril : 4e Mardi musical - Auditorium Du 12 au 30 mai : 3e MAI MUSICAL DE VANNES f f f f f f Ven. 12 mai : Sylvain Del campo Quartet - Auditorium Mar. 16 mai : De Monteverdi aux Beatles - Palais des Arts Jeu. 18 mai : Récital piano J.-G. Ferlan - Auditorium Mar. 23 mai : Quintette à vent de Bretagne - Auditorium Sam. 20 et dim. 21 mai : Rencontres du chant choral Mar. 30 mai : Messe du couronnement (Mozart) - Cathédrale sortir SAISON MUSICALE DE VANNES 2005-2006 Les Rencontres du chant choral Auditorium Deux jours de rencontres avec les choristes amateurs des chorales de Vannes et du département. De nombreux concerts seront à l’affiche. Nous y reviendrons au printemps prochain. L’Auditorium des Carmes, f Samedi 20 et dimanche 21 mai. Auditorium des Carmes. Tarifs : pas encore définis. de concerts de la Saison Billetterie Saison musicale La billetterie de la Saison musicale de Vannes est assurée au guichet du Palais des Arts, place de Bretagne (02 97 01 62 00). On peut réserver depuis le 30 août. où se tiendront bon nombre musicale de Vannes, est situé dans l’enceinte de l’École nationale de musique, 16 place Théodore Decker. © F. Le Divenah Soirée de clôture - la Messe du couronnement de Mozart Retour de l’Ensemble orchestral de Vannes pour la soirée de clôture de la Saison 2005-2006. Au programme : la Messe du couronnement de Mozart. La grande soirée de clôture de la Saison musicale. L’an dernier, elle avait été consacrée au Requiem de Mozart. Cette fois, ce sera encore et toujours du Mozart puisque l’on fêtera l’an prochain le 250e anniversaire de sa naissance. Pour marquer l’événement, Reynald Parrot a choisi de consacrer ce concert de fin de saison à une autre grande messe : La Messe du couronnement. On retrouvera à cette occasion l’Ensemble polyphonique de l’ENM et l’Ensemble orchestral de Vannes ainsi que les quatre chanteurs solistes dont la prestation, l’an dernier dans le Requiem, avait enchanté le public. La première partie de soirée, uniquement musicale, sera consacrée à l’interprétation du concerto pour trompette de Hummel avec, en soliste, le trompettiste Jean-Luc Scheaffer, professeur au Conservatoire de Vannes. f Mardi 30 mai à 20 h 30. Cathédrale. Tarifs : 21 €, 17 €, 15 €, 12 € + tarifs spéciaux. sortir À l’af f iche de s Mu s é e s . DERNIERS JOURS Il ne vous reste plus que quelques jours pour profiter des expositions “L’art du quotidien au Moyen-âge” au musée d’Histoire et d’archéologie - Château Gaillard et “Vases en voyage” au musée des Beauxarts - la Cohue. En effet, à partir du 2 octobre, Château Gaillard fermera ses portes au grand public pour l’hiver tandis que l’exposition itinérante “Vases en voyage” reprendra la route pour le musée Pincé à Angers. marins : Eugène Boudin, Un grain, Élodie La Villette, Falaises. À son apogée dans l’école impressionniste, elle est magistralement saisie par Claude Monet au moyen des séries d’un même thème : les meules, la façade de la cathédrale de Rouen ou les aiguilles de Port-Coton. Les artistes du XXe siècle, attachés à une certaine sensibilité au paysage, poursuivent cette quête. Il en va ainsi de la peinture de Geneviève Asse qui intériorise cet élément essentiel de son œuvre et l’utilise pour construire un espace mental et poétique. . Charles-Ferdinand de Lambilly (1825-1901) . EN CE MOMENT Les collections permanentes Musée des Beaux-arts - La Cohue Les collections permanentes du Musée de Vannes, enrichies de nombreux dépôts d’œuvres, proposent aux visiteurs un parcours à la fois familier et renouvelé. Le musée de Vannes a bénéficié des dépôts du Musée de Morlaix, du Fonds National d’Art Contemporain, de la Manufacture Nationale de Sèvres et du dépôt de collections privées et des artistes eux-mêmes. . Peinture et Lumière “Pluie” Geneviève Asse. La question de la lumière occupe les peintres depuis des siècles. Sa présence, comme sujet même du tableau, s’affirme au milieu du XIXe siècle, avec l’engouement pour la peinture de plein air, notamment les thèmes Charles-Ferdinand de Lambilly est né en 1825. Il fait carrière dans l’armée pontificale, rattaché à la garnison de Forlì en Italie du Nord. À partir de 1864, il s’établit à Vannes avec sa famille. C’est tout naturellement qu’il entreprend de dessiner sa ville, sans toutefois forcer le trait pittoresque encore très au goût du jour. CharlesFerdinand de Lambilly se livre à un véritable travail de “Vue sur la rue St-Guénhaël” (vers 1875). « reportage », où Charles-Ferdinand de Lambilly. l’intérêt documentaire rejoint l’émotion esthétique. L’ensemble des dessins appartient aux collections du Musée de Vannes. La Cohue - Musée des beaux-arts (Place Saint-Pierre). Ouverture tous les jours (sauf fériés), de 10 h à 18 h jusqu’au 2 octobre et de 13 h 30 à 17 h 30 à partir du 3 octobre. Entrée : 4 €, 2,50 € (réduit), gratuit (moins de 12 ans et abonnés à la Bibliothèque municipale). Rens. 02 97 01 63 00. Château Gaillard - Musée d’Histoire et d’Archéologie (2, rue Noé). Ouverture tous les jours (sauf fériés) jusqu’au 2 octobre, de 10 h à 18 h. Fermé à partir du 3 octobre. Entrée : 3,50 €, 2,50 € (réduit), gratuit (moins de 12 ans et abonnés à la Bibliothèque municipale). Rens. 02 97 01 63 00. sortir Les 4 et 5 novembre au Chorus A l’affiche Tremplin ville et Nuit Mozaïc du Chorus Annie Cordy © Steward Ravel f Vendredi 21 octobre La Ruda, le 5 novembre sur la scène du Chorus. Vous aimez la musique ? Vous aimez les concerts gratuits ? Alors notez ce rendezvous dans vos agendas : le vendredi 4 novembre à 20 h 45, le Chorus accueillera la finale du Tremplin Musiques actuelles organisé par le service Animation culturelle de la ville. Comme chaque année, cinq groupes présélectionnés, issus de toute la Bretagne et tous genres confondus, s’affronteront sur scène pour convaincre le public et le jury. Pendant 35 minutes, ces groupes se donneront à fond et vous livreront le meilleur de leurs compositions, dans l’espoir d’emporter la palme. À l’issue de ces performances, le jury, composé d’élus, de représentants de services municipaux et de professionnels de la musique, rendra son verdict. Les deux lauréats remporteront respectivement les prix de 800 € et 400 €. Et, tradition oblige, le vainqueur aura la chance de se produire en première partie de la “Nuit Mozaïc” du lendemain. Organisée en collaboration avec le label Mozaïc du Crédit Agricole, cette soirée de clôture (payante cette fois) débutera avec les lauréats du tremplin ville puis se poursuivra avec les vainqueurs des coups de pouces Mozaïc (dont les résultats seront connus fin septembre). La soirée s’achèvera dans la fièvre quand les huit membres du groupe La Ruda investiront la scène. Créé en 1993, l’ex Ruda Salska (le nom salska ayant été abandonné car il ne collait pas au groupe), viendra mettre le feu au Chorus en distillant ses textes engagés, servis par une musique entraînante, subtil mélange de ska, de rocksteady, de punk de contre temps et de pop et dont les premières mesures vous donneront des fourmis dans les jambes. Avis aux amateurs. . Vendredi 4 et samedi 5 novembre au Chorus. Tarifs en réservations (pour la Nuit Mozaïc du 5 novembre seulement) : 15,60 € ; réduit : 13,60 € (étudiants, scolaires, demandeurs d’emploi et titulaires de la carte Mozaïc). . Réservations en ce moment à Paroles et Musique, Carrefour, Leclerc, Espace Temps (Le Poulfanc - Séné). Par téléphone : France Billet (0 892 68 36 22 - 0,34 €/mn), Ticketnet (0 892 69 70 73 - 0,34 €/mn). Par Internet : www.fnac.com ou www.ticketnet.fr . Vente de billets sur place (s’il en reste) : 16 € ; réduit : 14 €. f A noter. Les groupes qui désirent s’inscrire au Tremplin ville 2005 peuvent encore le faire en envoyant, avant le 19 octobre, un enregistrement de leurs compositions d’une durée d’environ 15 mn, au : Service Animation Culturelle de la Ville de Vannes, 31 rue Thiers, 56 019 Vannes cedex. Renseignements au 02 97 01 62 40. Plus de 50 années passées sur les planches et toujours la même pêche. Annie Cordy se produira sur la scène du parc Chorus le 21 octobre. Avec elle, c’est tout l’univers du music-hall - dont elle est un incontestable pilier - qui débarquera à Vannes. Chanter, danser, faire la mariole, c’est toute la vie d’Annie Cordy. D’elle on ne retient souvent que le répertoire fantaisiste. Des titres comme Tata Yoyo, Hello le soleil brille ou bien La bonne du curé doivent déclencher des haussements d’épaules chez les plus jeunes, qui ne la connaissent sans doute pas soit dit en passant. Mais ce serait oublier que chacune de ces chansons a obtenu des ventes qui feraient pâlir d’envie nombre d’artistes de la jeune génération. Chanteuse et comédienne, Annie Cordy n’arrête pas. La lassitude ? Connaît pas. La preuve, le concert qu’elle donnera à Vannes n’est qu’une date parmi la centaine de galas qui figurent à son agenda cette année. Et le planning de 2006 est déjà bien rempli, c’est dire si Annie Cordy a encore de la ressource. f Vendredi 21 octobre, 15 h. Tarifs : 35 €, 29 € pour les groupes. Rens. et réservations au 03 20 30 93 46 pour les groupes. Dany Boon f Dimanche 4 décembre Dany Boon est sans conteste un des plus grands comiques du paysage artistique français, qu’on se le tienne pour dit ! Les septiques peuvent toujours aller vérifier en assis- sortir tant au show de l’humoriste, qui se produira le dimanche 4 décembre au parc Chorus. Le spectacle, initialement programmé le 16 avril, avait dû être reporté suite au décès accidentel du manager de l’artiste. On imagine que l’humeur n’était pas vraiment à la rigolade dans ce contexte. Ce report de quelques mois ne changera rien à la donne : Dany Boon, sa folie douce, ses personnages décalés et ses ahuris de service seront bien au rendez-vous lors de ce show intitulé Waïka. Waïka comme k-way en verlan. Ce titre, dont la référence a marqué toute une génération, est issu d’un de ses sketchs où il démonte, à la sauce comique, les tracasseries occa- sionnées par cet habit de pluie « infernal à enfiler, qui fait transpirer et dont la capuche ne tourne pas avec la tête ». Après la pièce, La vie de chantier, qu’il a mis en scène, Dany Boon a participé au film “Pédale dure” avec Gérard Darmon. Dans “Joyeux Noël”, un film traitant de la grande guerre et qui devrait être dans les salles en novembre, on le retrouve aux côtés de Guillaume Canet. Bref, l’actualité est plutôt fournie pour le comique aux pseudo-grandes oreilles. f Dimanche 4 décembre, 19 h, Chorus. Tarifs : 41 € ou 35 €. Réservation dans les points de vente habituels. Spectacle Diogène Productions, rens. au 02 98 47 94 54. Quelques concerts en prévision pour 2006 Le programme des concerts et spectacles qui seront programmés au Chorus l’an prochain est en cours d’élaboration. Pour l’heure, et sous réserve d’éventuels changements de date ou de programmation, trois concerts, et non des moindres, sont annoncés comme possibles : Alain Souchon (le 2 avril), Louise Attaque (le 8 avril) et Julien Clerc (le 10 juin). 7 et 8 octobre en soirée : 4e édition du Festi’Vannes 13 bars de Vannes vont s’associer une nouvelle fois à la jeune association Festi’Vannes pour proposer deux soirées consécutives de café-concert les 7 et 8 octobre prochain à partir de 21 h - 21 h 30. Ce sera la 4e édition d’un festival de musiques actuelles qui semble avoir trouvé son rythme de croisière. Lancé en mars 2004, Festi’Vannes organise désormais à Vannes deux rendez-vous annuels (au printemps et à l’automne) avec les groupes musicaux locaux et régionaux. On peut y entendre tout aussi bien du rock, que du blues, du reggae, de l’électro, de la world, du traditionnel celtique, de la chanson française ou de savants mélanges de toutes les tendances. Le festival, qui repose entièrement sur les épaules du bénévolat associatif, a pour ambition de contribuer à l’animation musicale et artistique vannetaise en démontrant que le vivier local et régional des jeunes musiciens et artistes de tout poil regorge de talents méconnus qui ne demandent qu’à s’exprimer. La 3e édition de Festi’Vannes s’est tenue les 15 et 16 avril dernier. Elle proposait 28 concerts dans une quinzaine de bars et s’est soldée par quelque 2 300 entrées payantes. Il y avait ausssi des animations gratuites sur le port (scène ouverte, expostion du collectif artistique Pigment Actif, forum associatif sur le théme du commerce équitable). En comptabilisant les groupes musicaux et tous les bénévoles qui ont retroussé leur manches pour l’occasion, le festival a mobilisé au total quelque 2 500 personnes. De quoi gonfler à bloc le moral des troupes dans la perspective d’un quatrième temps fort qui s’annonce donc sous les meilleurs auspices. Ceci étant dit, avec trois festivals au compteur, l’association organisatrice sait désormais, l’expérience aidant, que la pérennité d’une telle manifestation exige tout autant de pragmatisme que d’enthousiasme. Et elle en tire les conclusions qui s’imposent à ses yeux dans l’optiMeg que du prochain Festi’Vannes. « Nous ne prendrons pas le risque cette fois d’organiser des temps forts en extérieur. Il n’y aura donc aucun rendez-vous sur le port. Nous recentrons volontairement notre programmation sur les concerts dans les bars car à cette époque de l’année, il faut nécessairement tenir compte des caprices de la météo. S’il pleut, c’est foutu. On préfère donc être prudent », prévient Aurélien Moullé, l’une des chevilles ouvrière du festival. C’est donc uniquement dans les bars qui ont répondu présent à l’appel des organisateurs que se tiendra la 4e édition de ces rencontres de musiques actuelles. Le prix d’entrée sera toujours le même (3 € par personne) et le principe ne changera pas. En payant son ticket dans le premier bar visité, les concerts des autres bars seront gratuits. Voici, sous réserves d’éventuelles mo- difications de dernière heure, le programme des réjouissances. Les groupes à l’affiche L’Alchimiste : Le Payground : Bag Noz : Le Café d’Avalon : La Formule : D’ici et d’ailleurs : John R O’Flaherty : Le Vieux Safran : Le Régence : Le Rallye : Le Servan’s café : Le Tiki’scafé : Le Saint Andrew : f vend. 7 Mécaphone (chanson festive). f sam. 8 Perry Winkle (rock). f vend. 7 et sam. 8 Meg (groove rock). f vend. 7. Woody Wood Pecker (rock). f sam. 8 Times Out (blues rock). f vend. 7 OSC (électro). f sam. 8 Prog. non communiqué. f vend. 7 Old Bluesters (blues rock). f sam. 8 Angel Fall (rock). f vend. 7 Hocine (musique du monde). f sam. 8 Toubab’ouh (musique du monde). f sam. 8 Nicolas Kemener (trad. celtique). f vend. 7 Prog. non communiqué. f sam. 8 Zebra’s experience (funk rock). f sam. 8 Fanch (chansons de Brassens). f vend. 7 Salisham (rock). f sam. 8 Ave kou san (chanson festive). f vend. 7 Zembrocal. f sam. 8 Hocine (musique du monde). f vend. 7 Répercussion (precus. Brésil). f vend. 7 Zebra’s experience (funk rock). f sam. 8 Back door men (blues rock). La page des groupes d’opposition Les élus de gauche au service des vannetais, 29 rue des Halles, 56000 Vannes Contact sur rendez-vous au 02 97 47 80 65 e-mail : [email protected] INSTITUT DE LOCARN : LA VILLE CONDAMNÉE DEUX POIDS DEUX MESURES… Le 4 novembre 2005, à l’issue d’un vif débat au conseil municipal et alors que nous les mettions en garde, les élus de la majorité se prononçaient à l’unanimité en faveur de l’adhésion à l’Institut de Locarn (*) en lui attribuant une subvention non négligeable constituée d’un droit d’entrée de 15 500 euros et d’une cotisation annuelle et régulière de 2 300 euros. Comment comprendre les refus d’une majorité à soutenir une association locale vannetaise, d’aide contre le chômage alors même qu’elle décide d’attribuer une somme conséquente à une association qui n’a aucun intérêt direct pour les Vannetais ? Combien de temps encore la majorité se montrera-t-elle sourde à ses concitoyens en pratiquant cette politique bien trop éloignée des préoccupations vannetaises ? Pourtant, nul ne pouvait ignorer les textes régissant les collectivités locales : « les communes peuvent accorder des subventions à des associations à condition que l’objet social de ces associations réponde de façon suffisamment directe à un intérêt public local. » Une requête de contribuables vannetais s’estimant lésés par l’octroi de cette subvention avait été déposée dans la foulée, auprès du tribunal administratif de Rennes le 23 décembre 2002. Le jugement a été rendu le 26 mai 2005 : il annule la délibération du 4 novembre 2002, pour les raisons invoquées plus haut et mande et ordonne au Préfet du Morbihan au nom de la République en ce qui le concerne et à tous huissiers de justice de pourvoir à l’exécution de la décision. Malgré nos interventions et la clarté du code des collectivités territoriales, le service Préfectoral de la légalité, en charge de la surveillance de la légalité des décisions prises par les communes, n’est pas intervenu pour annuler la délibération favorable à Locarn qui vise entre autres à conforter un modèle agricole industriel et productiviste qui a montré ses limites… Or, voici qu’aujourd’hui, la presse fait part de la volonté préfectorale d’attaquer devant les tribunaux l’arrêté antiOGM d’un maire de la communauté d’agglomération qui souhaite protéger des agriculteurs bio… Deux poids, deux mesures ! … *L’institut de Locarn a pour objet de favoriser l’intégration des entreprises bretonnes aux grands courants d’échanges mondiaux en leur permettant de restituer leur stratégie dans un cadre international, d’appuyer un élargissement du champ d’action des acteurs du développement économique de la Bretagne sur un approfondissement de l’identité culturelle de notre région. Vannes Sans Parti Pris Pour une représentation plus juste L’année 2006 sera la dernière année sans scrutin majeur. En 2007 se dérouleront deux élections fondamentales de notre démocratie : la présidentielle et les législatives. Ne serait-il pas souhaitable voire même nécessaire de penser à une réforme de la représentation ? Le scrutin présidentiel n’apparaît pas critiquable, c’est l’élection d’un homme et le choix est généralement vaste au premier tour. Comme le dit l’adage républicain : “Au premier tour on choisit, au second on élimine”. L’élection de 2002 en est l’exemple le plus marquant. Le scrutin législatif semble, dans la formule actuelle, beaucoup plus injuste et même antidémocratique. Devons-nous au 21e siècle continuer de payer les errements de la quatrième République ? Certes, la proportionnelle intégrale est exclue car elle conduit à une impossibilité de trouver une majorité stable de gouvernement, Les élus de Vannes Nouveau Cap : Rakotoninirina Micheline, Gabrielli Jean Pierre, Camus Anne, Dréan Gildas, Bouxin Marylise, Riou Claudine, Le Nouvel Jean, Joubin Pierre. mais doit-on vraiment en arriver à la situation actuelle, où le parti qui gouverne détient plus de 62 % des sièges alors qu’il n’avait obtenu que 33 % des voix au premier tour en 2002 ? La combinaison des deux modes de scrutin est possible, 25 % des députés pourraient être élus à la proportionnelle, ceux des grandes villes par exemple. Les autres restant élus au scrutin majoritaires, le nombre des circonscriptions rurales (actuellement surreprésentées) devant être logiquement réduit. Les élections municipales qui suivront probablement en 2008, mériteraient également une réforme du mode de scrutin dans les communes de plus de 3 500 h. L’attribution automatique de la moitié des sièges à la liste arrivée en tête est en effet excessive, un tiers des sièges serait plus juste et n’empêcherait pas la constitution d’une majorité. En appliquant cette formule à l’élection de 2001 à VANNES, la liste de François GOULARD aurait 30 sièges au lieu de 34. La majorité se situant à 23 sièges, ce ne serait pas vraiment une révolution… VANNES SANS PARTI PRIS - 13 Bis rue Olivier de Clisson 56 000 VANNES ᔒ : 02 97 68 35 95 Vannes, le : …………………………… ............................................................................................................................................................................... ............................................................................................................................................................................... ............................................................................................................................................................................... ............................................................................................................................................................................... ............................................................................................................................................................................... ............................................................................................................................................................................... ............................................................................................................................................................................... ............................................................................................................................................................................... ............................................................................................................................................................................... ............................................................................................................................................................................... ............................................................................................................................................................................... ............................................................................................................................................................................... ............................................................................................................................................................................... ............................................................................................................................................................................... ............................................................................................................................................................................... ............................................................................................................................................................................... ............................................................................................................................................................................... ............................................................................................................................................................................... ............................................................................................................................................................................... ............................................................................................................................................................................... Nom : ……………………………………….................. Prénom : …………………………………………………................ ✂ Adresse : ……………………………………………………………………………………………………..................................... Courrier à adresser à : M. le Maire, Hôtel de ville - B.P. 509 - 56019 Vannes CEDEX ou par courrier électronique : [email protected] Courrier des lecteurs CIRCULATION-STATIONNEMENT Stationnement dans les rues proches de la gare. La situation actuelle nous préoccupe. En relation avec la SNCF, nous travaillons en ce moment à l’élaboration d’un schéma global qui devrait apporter des réponses satisfaisantes aux problèmes de stationnement de ce secteur. Nous devrions être en mesure de présenter l’ensemble du projet au Conseil municipal avant la fin de l’année. A partir de là nous aurons la possibilité d’arrêter une méthode de travail et un planning. Installation d’un abri motos à la gare pour les besoins des usagers. Cette suggestion intéressante sera intégrée dans les projets en cours d’élaboration pour la modernisation de la gare et de ses abords. Renforcement du mobilier urbain entre la Halle aux poissons et la place du Poids public. La question sera revue et soumise à la commission de la circulation. Stationnement sur le parking de la SNCF. Un lecteur demande que la SNCF mette en place une compatibilité du temps de stationnement et paiement à la sortie du parking. Cela éviterait les mauvaises surprises (P.V.) pour dépassement du temps de stationnement prépayé à l’horodateur. Stationnement anarchique rue Jean IV de Monfort et sécurité. Les services examineront cette question attentivement et proposeront des solutions. Stationnement et circulation, rue Mgr Tréhiou. L’aménagement de “petits trottoirs” n’est pas possible : pour faciliter le déplacement des personnes à mobilité réduite, il faut réaliser des cheminements de 1,50 m de large minimum et bien sûr, libres de tous obstacles. Fermeture à la circulation du cimetière de Calmont. Nous avons été contraints de prendre cette disposition en raison de la circulation abusive que nous avons constatée dans les allées de ce cimetière. Il s’agit d’une mesure conservatoire, justifiée par des motifs évidents de sécurité, de quiétude des lieux et aussi malheureusement de limitation des vols et des dégâts sur les monuments. Excès de vitesse des automobilistes, Avenue Winston Churchill. Des mesures de vitesse vont être réalisées courant septembre par la police nationale sur cette voie et des sanctions seront prises à l’encontre des contrevenants. Chemins piétonniers et “comportement des deux roues”. La brigade VTT interviendra pour faire respecter les règles de cohabitation entre les différents usagers sur nos chemins littoraux. Amélioration de l’accessibilité à la gare de Vannes pour les personnes à mobilité réduite. Nous avons fait une demande en ce sens à la SNCF et à “Réseau ferré de France” propriétaire du site. Nous attendons des propositions. Excès de vitesse rue Albert 1er. Nous avons l’intention d’étudier un réaménagement complet de cette rue et de la rue Maréchal Foch qui devraient réduire la vitesse. Circulation au carrefour de la rue de la Lande et de l’avenue Édouard Herriot. L’achèvement du quartier de Beaupré-Lalande ouvrira de nouvelles possibilités d’accès et de sortie aux riverains. Développement de la végétation au carrefour de la rue de Suffren et visibilité à cet endroit. Pour solutionner le problème, les services vont procéder à une taille des arbustes. TRAVAUX Travaux d’entretien, chemin communal, route de Tréhuinec. Ces travaux seront réalisés au cours du dernier trimestre 2005. Entretien du square Jean de La Fontaine. Les travaux d’entretien de ce square seront proposés au programme de voirie 2006 en coordination avec Séné (une partie du lotissement est affectée à cette commune). Précipitations orageuses et évacuation des eaux, quartier de la Coutume, ruelle du Moulin et rue de la Boucherie. Les services ont lancé une étude complémentaire pour modifier le réseau, lui trouver un exutoire plus en aval du Rohan. Les aménagements seront ensuite réalisés dans les meilleurs délais. Travaux de sécurité, rue Général Giraud. Nous avons l’intention de réaménager cette rue mais, nous devons attendre le passage des derniers réseaux pour la 2e partie de Beaupré-Lalande avant de reprendre l’ensemble de la chaussée et de modifier, le cas échéant son profil. S’agissant d’une voie située en agglomération, la vitesse est limitée à 50 km/h. Réfection de la chaussée du boulevard de la Paix avec gravillons. Il s’agit d’une voie départementale. Ce type de revêtement entraîne en effet, un rejet de gravillons qui ne peut être balayé que deux ou trois jours après la mise en œuvre. Nous allons prendre les contacts nécessaires pour solutionner ce problème à l’avenir. Programmation des travaux de rénovation de la rue d’Alsace. La réalisation prioritaire d’un pont cadre, pour accroître le débit du Pargo et concourir ainsi à remédier aux inondations en amont, est prévue fin 2005. Les travaux de voirie de la rue d’Alsace ne pourront être réalisés qu’après la fin de cet aménagement qui nécessitera l’ouverture de la chaussée. URBANISME Rénovation de la place Gambetta. Les choix des matériaux employés et leur couleur sont du ressort de l’Architecte des Bâtiments de France. En général, ce dernier préconise une restitution à l’état initial des façades. Cette place constitue un ensemble architectural unique à Vannes et l’homogénéité des couleurs et des matériaux des façades est une prescription cohérente pour mettre en valeur ce patrimoine. Point sur les aménagements du quartier de Tohannic. - Les abords de l’étang de Tohannic constituent l’un des espaces verts les plus importants de la ville. - Au centre du quartier, l’ensemble des secteurs boisés constituera, à terme, une vaste coulée verte où sont protégés les anciens chemins. - Dans le cadre des programmes immobiliers, la règle des 10 % d’espaces verts est strictement respectée. - Nous avons l’intention de réaliser prochainement une piste cyclable qui traversera l’ensemble des quartiers depuis la rue Jean Martin et qui sera raccordée au réseau des pistes cyclables en cours de réalisation. - La réalisation de différents équipements sportifs au nord du campus de Tohannic a été récemment programmée. Devenir du site portuaire, rive gauche de la Rabine. Nous avons engagé un dossier d’enquête publique afin d’intégrer l’ensemble de la rive gauche dans le patrimoine communal et nous espérons que ce dossier pourra aboutir avant la fin de l’année. A partir de là, nous serons en mesure de retraiter la promenade ainsi que les terrains abandonnés entre la DDE et les clubs nautiques. Redémarrage de la supérette de Kercado. Cette activité ne relevant pas directement des responsabilités municipales, nous travaillons avec des repreneurs potentiels. Ceux-ci n’ont pas abouti à ce jour dans leurs projets. ENVIRONNEMENT Nuisances sonores occasionnées par le véhicule de collecte des ordures ménagères le soir, rue des Chanoines. Des aménagements sont prévus qui permettront de supprimer un démarrage en côte dans la rue des chanoines et de limiter le bruit de roulement des conteneurs entre la porte Saint-Jean et la rue du Mené. Bruit provoqué par le conteneur à verre, rue Madame de Ségur. Nous avons demandé à la Communauté d’ag- glomération de prévoir le remplacement de l’équipement actuel par un matériel plus insonorisé. Installation de bancs dans le stade Bécel. Des bancs vont être installés dans les meilleurs délais. Identification des arbres plantés sur le parking du port, côté rue Ferdinand Le Dressay. Ces arbres qui dégagent le parfum qui marque l’atmosphère du site sont des tilleuls de Hollande (Tilia Platyphyllos). Programme de plantation et avenue Victor Hugo. Nous avions souhaité que l’avenue Victor Hugo soit incluse dans ce programme mais des contraintes fortes existent en raison de l’importance des réseaux souterrains. Les services étudient une solution qui consisterait à planter des arbres persistants de petite taille à l’intérieur de jardinières maçonnées. Espace réservé aux jeunes enfants dans le quartier de Beaupré-Lalande. La police municipale va assurer une surveillance pour que cet espace soit bien réservé aux jeunes enfants et non squatté. Nous allons aussi agir pour régler les problèmes de pollution canine. Défaut d’entretien de parcelles mitoyennes rue Général Giraud. Nous sommes intervenus près des propriétaires de ces parcelles en leur demandant que les travaux nécessaires soient faits dans les meilleurs délais. Absence d’entretien des abords d’une parcelle située rue Commandant Charcot. Nous sommes intervenus près du représentant de la société concernée en appelant son attention sur les problèmes de sécurité. Conteneurs en mauvais état sur la rive gauche du port. Les services interviendront et prendront les dispositions nécessaires pour assurer la propreté des lieux. Nuisances sonores provoquées par des 2 roues la nuit. Nous avons attiré à nouveau l’attention des services de police sur ces questions en leur demandant de prendre des initiatives, à un moment où ils disposent d’effectifs supplémentaires, pour engager des actions dans ce sens. Mise en œuvre des produits phytosanitaires. Faisant suite au dernier “Vannes Mag”, une lectrice apporte les précisions suivantes : « Tout applicateur de produits phytosanitaires doit revêtir l’équipement de protection (gants appropriés, combinaison, lunettes, masque). Il n’existe pas de produit de traitement exempt de tout risque pour la santé et l’environnement et ce, malgré l’utilisation de matières actives “sans classement toxicologique” ». Qualité de l’eau de la piscine de Conleau. L’eau de la piscine est remplacée deux fois par mois en fonction du coefficient de marée et renouvelée tous les jours pendant la période de grande marée. L’entretien de la piscine et des abords se fait quotidiennement pendant la saison (nettoyage du sable et de l’eau dès 4 h 30 du matin). Chaque année, au mois d’avril, la ville de Vannes remplace environ 15 tonnes de sable de la piscine. De plus, des analyses régulières sont effectuées par les services de la DDASS au moins 5 fois par saison. Les analyses des 13 et 23 juin 2005 sont conformes à une eau de bonne qualité. DIVERS Sport : parcours de santé. Nous disposions d’un tel parcours sur les sentiers littoraux, mais la grande majorité des agrès ont dû être démontés pour des raisons de sécurité, dans la mesure où ils étaient parfois détournés de leur utilisation. Nos collaborateurs étudient de nouvelles propositions. Pierre Maréchal Maire adjoint chargé de la communication et des NTIC (nouvelles technologies de l’information-communication) bloc-notes 6e Jump du Golfe du 11 au 13 novembre La crème de l'équitation au Parc Chorus Pour toute compétition sportive visant un rayonnement national, l'argent c'est un peu le nerf de la guerre. Depuis sa création en 2000, le Jump du Golfe a considérablement revu à la hausse la dotation de son concours. Les chiffres sont à ce titre éloquents. La dotation globale du Jump, lors de la première édition, n'atteignait même pas les 25 000 € qui seront attribués dimanche 13 novembre au seul vainqueur du Grand prix. « Au total, 94 000 F (environ 14 330 €) avaient été distribués en 2000. Cette année on passe à 63 000 € au total, ce qui représente 12 000 € de plus que l'an dernier. C'est grâce à la fidélité et la confiance de nos partenaires, privés et publics, que l'on peut effectuer une telle montée en puissance. Et on les en remercie », souligne Pierre Rivalant. © Ekinox Communication L'élite du saut d'obstacle sera de nouveau attendue au parc Chorus du vendredi 11 au dimanche 13 novembre. Onze épreuves sont au programme du 6e Jump du Golfe. Dont un Grand prix, le dernier jour, qui sera cette année doté de 25 000 €. Une coquette somme qui devrait susciter pas mal de convoitises. Le président de Vannes compétition équestre, l'association organisatrice de l'événement, ne cache pas que c'est ce qui permet de réunir à Vannes un plateau d'exceptionnelle qualité. L'an dernier des cavaliers de stature internationale comme Bruno Broucqsault, Éric Navet, Chistian Herman ou encore Reynald Angot étaient en lice au Parc Chorus. Et le niveau ne devrait que monter encore. « On avait déjà une superbe affiche l'an dernier. En France, seuls une demi-douzaine de concours atteignent un niveau de dotation comme le nôtre. C'est pour nous la garantie d'avoir les meilleurs cavaliers à Vannes ». Mais il n'y a pas que cela. Depuis le début, le Jump soigne la qualité de la piste, le confort des cavaliers comme celui de leurs montures, s'offre les services d'un chef de piste hors pair en la personne de Serge Houtmann et d'un commentateur très pédagogue avec André-Jacques Goupil. Un ensemble de petites choses qui donnent aux sportifs les garanties qu'ils attendent. 230 chevaux et une centaine de cavaliers se produiront pendant ces trois jours d'épreuve, qui conjugueront sport de haut niveau et spectacle non-stop. f 6e Jump du Golfe, au Parc Chorus. Vendredi 11 et samedi 12 novembre, de 8 h à minuit. Dimanche 13 novembre de 8 h à 19 h. Entrée : 7 €, pass pour les trois jours 21 €. Gratuit en dessous de 12 ans. Restauration classique et du terroir sur place. Loïc Berthy Bourses déclics jeunes de la Fondation de France : inscription jusqu’au 15 novembre Une vingtaine de Bourses déclics jeunes d’un montant unitaire de 7 600 euros sont décernées chaque année par la Fondation de France à des jeunes âgés de 18 à 30 ans. Ces bourses ont pour but de les aider à finaliser un projet original et d’intérêt général dans tous les domaines : solidarités nationales et internationales, culture, environnement, sciences et techniques… Pour concourir, il suffit de télécharger un questionnaire de présélection sur le site Internet de la Fondation de France (www.fdf.org). On peut également obtenir ce dossier sur demande en écrivant à : Bourses déclics jeunes de la Fondation de France, 40 av. Hoche - 75 008 Paris. Date limite d’inscription : mardi 15 novembre. 12e Journée mondiale de la maladie d’Alzheimer Concert de musiques traditionnelles, le 24 septembre au Palais des Arts A l’occasion de la 12e Journée mondiale consacrée à la maladie d’Alzheimer et du 20e anniversaire de l’association France-Alzheimer, l’association France-Alzheimer Morbihan organise le samedi 24 septembre à 20 h 30 au Palais des Arts une soirée musicale avec l’ensemble instrumental Troad Chak. Ce groupe de Langon (Ille-et-Vilaine) interprète des musiques traditionnelles d’Europe. Son répertoire nous fait voyager des Highlands d’Écosse jusqu’aux Balkans et des steppes russes à l’Irlande en passant par l’Espagne, l’Italie et la Bretagne bien entendu. f Samedi 24 septembre, 20 h 30, Palais des Arts. Entrée : 8 €. Réservations auprès de l’association (02 97 68 34 60 ou tel/fax 02 97 01 31 70) et vente de billet le samedi 24 septembre au Palais des Arts entre 10 h et 19 h. bloc-notes Les prochains salons du Chorus Salon habitat et immobilier f du 8 au 10 octobre Salon du mariage et du bien-être f 29 au 30 octobre 200 exposants sont attendus les 8, 9 et 10 octobre au salon Habitat et Immobilier. Cette année, le salon mettra l'accent sur l'amélioration de l'habitat et la rénovation. Ceci dit, les visiteurs trouveront comme d’habitude quantité d'exposants pour leur parler aménagement intérieur et décoration (ameubliers, piscinistes, tapissiersdécorateurs, etc.) Dans le hall B, les stands s'adresseront plus particulièrement aux personnes qui ont un projet de construction ou d'achat, avec la présence d'organismes comme l'Adil (Association départementale d'information sur le logement) ou le Pact-Arim. Banques, constructeurs, promoteurs, lotisseurs, conseillers en gestion… seront aussi là pour répondre aux questions du public. 33 000 personnes avaient franchi les portes de ce salon en 2004. f Du 8 au 10 octobre. Ouverture de 10 h à 19 h. Entrée : 5 €, gratuite en dessous de 16 ans. Restauration sur place. 65 exposants, représentant 25 secteurs d'activité, seront présents les 29 et 30 octobre au parc Chorus pour le salon du mariage. Le moment ou jamais, avant de convoler en justes noces, de repérer ce qui pourrait venir agrémenter cette si importante cérémonie. Les futurs époux et leurs parents auront face à eux des professionnels de la bijouterie, de l'animation, de la photographie, sans oublier les traiteurs, les coiffeurs, le professeur de danse etc. Un espace marocain sera installé sur le salon. Il effectuera des défilés, des reconstitutions de mariages traditionnels et proposera à la vente des accessoires de mariage marocain. Plus habituel, les défilés de mode, qui présenteront en avant-première les collections printemps-été 2006 de prêt-à-porter et bien entendu de vêtements de mariage. f 29 et 30 octobre. Ouverture de 10 h à 19 h. Entrée : 5 €. Restauration sur place. © Ekinox Communication Salon de l’auto f du 14 au 16 octobre 29 marques seront présentes cette année au salon de l'auto, soit quatre de mieux que l'an passé. Les visiteurs seront assurés de retrouver au parc Chorus l'essentiel des constructeurs : Alfa Roméo, Audi, BMW, Chrysler, Citroën, Fiat, Ford, Honda, Hyundai, Jaguar, Jeep, Lancia, Land Rover, Mazda, Mercedes-Benz, Mini, MG, Mitsubishi, Nissan, Opel, Seat, Skoda, Smart, Suzuki, Toyota et Volkswagen. A noter, lors de cette 13e édition, la présence de trois nouvelles marques : Kia, Chevrolet et SsanGyong. Les amateurs de deux-roues seront également servis avec la présence de stands de quads, de scooters et de motos. Quant aux professionnels, ils trouveront sur place un vaste de choix de véhicules utilitaires et de camions (- 3,5 t). Tous ces véhicules seront déployés sur une surface de 7 000 m2, les organisateurs ayant fait le choix d'installer un chapiteau extérieur, en plus des deux halls A et B, pour répondre à l'augmentation du nombre d'exposants. Cette demande croissante semble justifier le choix opéré l'an dernier par les organisateurs, de positionner ce salon en automne et non plus au printemps comme auparavant. La variété des modèles exposés permettra de répondre aux différents critères qui orientent les choix des uns et des autres : pureté d'une ligne, sécurité, confort, petitesse du prix et de la consommation. Cette année encore des milliers de visiteurs, hommes et femmes - car le goût pour l'auto ou la moto n'a pas de sexe -, devraient franchir les portes du parc Chorus. Côté animations, le public pourra survoler le Golfe lors de baptêmes en hélicoptère et bénéficier des conseils de la Prévention routière et la Sécurité routière. Enfin, les 25 candidates à l'élection miss France tourisme et miss France Folklore seront présentées le samedi aprèsmidi sur le salon. f Du 14 au 16 octobre. Ouverture de 14 à 19 h le vendredi 14 et de 10 h à 19 h les samedi 15 et dimanche 16 octobre. Entrée : 5 €, gratuit en dessous de 12 ans. Bar et restauration sur place. Maisons de quartier : les nouveaux tarifs de location de salle Les nouveaux tarifs de location de salles dans les maisons de quartier gérés par la ville de Vannes (tarifs 2005-2006 votés le 24 juin en conseil municipal) sont appliqués depuis le 1er septembre. Ils sont supérieurs en moyenne de 2,5 % à ceux de l’an dernier. Voici ce qu’il faut retenir de ces tarifs qui sont les mêmes pour l’ensemble des maisons de quartiers (Bohalgo, Conleau, Cliscouët, La Madeleine et Kercado). . Accès gratuit pour les associations du quartier. . Associations extérieures au quartier. Réunions : 10,25 € (par tranche de 4 heures). Permanences : 37,90 € (pour 40 heures). Organisation d’activités régulières de loisirs : 117,70 € (pour 40 h). Organisation de repas : 76,90 € / jour plus caution de 150 €. . Utilisations privatives (type réunions de familles). Location de salle : 76,90 € par jour plus caution de 150 €. . Syndics, associations de copropriété, comités d’entreprises. Jusqu’à 30 personnes : 37,90 € par réunion. De 31 à 50 personnes : 57,40 € par réunion, Plus de 50 personnes : 80,50 € par réunion. bloc-notes Lire en fête à la médiathèque Les 14, 15 et 16 octobre prochains aura lieu la 17e édition de “Lire en fête”. Cet événement, qui se veut être un moment privilégié de dialogue et d’expression de la diversité culturelle, invite à partager le livre, la lecture, l’écrit et la création littéraire partout en France ainsi que dans plus de 100 pays. La Médiathèque municipale, qui célèbre cette année les 10 ans du prix des collégiens de la ville de Vannes, organisera à cette occasion, le 15 octobre, un “temps fort” autour de la littérature adolescente. Ce 10e anniversaire sera décliné à travers plusieurs opérations sur le thème : « Pleins feux sur la littérature ados ». Voici le programme de cet événement. . Remise du prix du concours adulte : « Les ados les ont aimés… à vous d’élire votre roman préféré ». Ce prix, décerné par les adultes, récompensera l’ouvrage de l’un des dix lauréats du Prix des collégiens de la ville de Vannes depuis sa création en 1996. Nous vous rappelons que les adultes ont jusqu’au 1er octobre pour déposer leur bulletin de vote dans l’une ou l’autre des trois médiathèques municipales (voir à ce titre notre précédente édition p. 56). f Samedi 15 octobre à 11 h. Médiathèque centrale (Palais des arts). Entrée gratuite. . Lecture marathon Des lecteurs et des comédiens se relaieront pour lire à haute voix, certains textes des ouvrages en compétition pour le concours adulte. L’occasion sera donnée, aux jeunes comme aux moins jeunes, de dé- couvrir de façon originale les textes des auteurs primés par les collégiens. f Samedi 15 octobre, médiathèques de Kercado et de Ménimur, de 10 h à 17 h. Entrée gratuite. . Table ronde Pour débattre et tenter de répondre à la question : « Comment la littérature peut-elle répondre aux attentes des adolescents ? », une table ronde, ouverte au public, sera organisée autour de professionnels du livre et de la littérature adolescente. Vous y rencontrerez : l’auteur lauréat du concours adulte (sous réserves) ; une bibliothécaire ; Jérôme Lambert (auteur aux éditions “L’École des Loisirs”) ; Tony Di Mascio (directeur de publication de la revue Lecture Jeune) et Soizic Le Bail (directrice de collection aux éditions Thierry Magnier) qui animera les débats. f Samedi 15 octobre, 14h30. Auditorium des Carmes. Entrée libre et gratuite. . Exposition Pour bien marquer ce 10e anniversaire, une rétrospective du Prix des collégiens de la ville de Vannes, de 1996 à 2005, sera visible dans le réseau des médiathèques municipales (Palais des arts, Ménimur et Kercado). f Du 1er au 31 octobre. Entrée gratuite. Pour tout renseignement : Médiathèque municipale de Vannes. ᔒ 02 97 01 62 69. La médiathèque de la ville se livre sur Internet Le 1er mars dernier, la médiathèque municipale faisait ses premiers pas sur la grande toile en inaugurant son propre site internet. Ce site, qui s’appuie sur deux logiciels de sociétés spécialisées dans les bibliothèques (interface et gestion de bases de données) a été réalisé par le service informatique de la ville lors de la ré-informatisation des médiathèques (Palais des arts, Ménimur et Kercado). Les abonnés habitués à pianoter sur les ordinateurs de ces établissements ne sont (ou ne seront) pas dépaysés car le site Internet est identique au site intranet (le réseau interne). Mais la comparaison s’arrête là car le site Web des médiathèques offre bien sûr des avantages que la consultation informatique en interne ne peut pas proposer. Cette fois, c’est la bibliothèque toute entière qui s’invite chez soi. S’il possède un accès téléphonique au réseau des réseaux, l’abonné peut désormais gérer son compte (dont l’accès est sécurisé par un mot de passe), réserver un ouvrage, prolonger un prêt et, depuis peu, faire des recherches sur les plus importantes bibliothèques (universitaires, municipales…) de Bretagne grâce au réseau Britalis auquel le site vient d’être relié. Il peut aussi, tout comme le grand public, consulter la base de données de la médiathèque qui recense quelque 140 000 ouvrages, parmi lesquels se trouve, dans les anciens documents, un important fonds breton. La partie publique du site, très simple d’utilisation, donne aussi accès à de nombreuses informations sur les médiathèques. On peut y découvrir les animations en cours ou prévues, les expositions, les nouveautés, les coups de cœur des bibliothécaires et bien d’autres actualités. Répondant à une volonté d’étoffer l’offre de service aux abonnés, ce site à aussi pour but de toucher le grand public et, si possible, d’attirer de nouveaux lecteurs, auditeurs et autres cinéphiles. Site Internet : www.mairie-vannes.fr/mediatheque bloc-notes Consultation du public : Directive Eau 2015 Où et comment souscrire un abonnement eau et assainissement ? Vous venez de vous installer à Vannes ou de changer d’adresse sur Vannes. Que vous soyez propriétaire ou locataire, vos démarches administratives en vue de souscrire un abonnement pour la fourniture de l’eau potable et l’assainissement collectif sont à effectuer auprès de la ville de Vannes qui assure ces deux services en régie directe sur l’ensemble de la commune. f Les formalités de souscription d’abonnement se font auprès de la Direction de l’eau et de l’assainissement (rez-de-chaussée haut de la nouvelle mairie), 7 rue Joseph Le Brix - BP 509 - 56019 Vannes cedex Service clientèle : 02 97 01 63 63. E-mail : [email protected] Les pièces et informations à fournir sont les suivantes : copie du contrat de location ou attestation de propriété, pièce d’identité, date d’entrée dans les lieux, nombre d’occupants et coordonnées des anciens locataires ou propriétaires. Ces démarches peuvent se faire directement ou par courrier auprès de la Direction de l’eau et de l’assainissement à l’adresse indiquée plus haut ou par fax (02 97 01 63 64) en joignant les copies des pièces mentionnées ci-dessus ainsi que les informations complémentaires (date d’entrée dans les lieux, nombre d’occupants et coordonnées des anciens locataires ou propriétaires). f Le service clientèle de la Direction de l’eau et de l’assainissement est ouvert au public du lundi au vendredi, de 8 h 15 à 12 h 15 et de 13 h 15 à 17 h. Heures d’ouverture des piscines Piscines municipales : nouveaux tarifs depuis le 1er septembre PISCINES Va n O c é a M U N I C I PA L E S f VanOcéa Kercado Tarifs pour les Vannetais Tarifs pour les non Vannetais Tarifs pour tous 1 entr e adulte (+ de 18 ans) 4,80 € 5,85 € 3€ 10 entr es adultes (+ de 18 ans) Kercado .......... .......... 24,60 € 1 entr e tarif r duit* 4,15 € 5,10 € 1,75 € 10 entr es tarif r duit* .......... .......... 12,30 € Gratuit Gratuit Gratuit 10 entr es (adultes ou enfants) 38,35 € 45,30 € .......... 25 entr es (adultes ou enfants) 65,30 € 78,40 € .......... 50 entr es (adultes ou enfants) 87 € 104,55 € .......... Prestations ABONNEMENT VANOC A Enfant de moins de 4 ans (2 maxi par adulte) * Le tarif réduit est accordé aux enfants et aux jeunes de 4 à 18 ans, aux étudiants de moins de 25 ans, aux apprentis sous contrat, aux demandeurs d’emploi ainsi qu’aux bénéficiaires du RMI. Le conseil municipal a fixé au tout début de l’été (24 juin) les tarifs qui seront appliqués jusqu’à la fin août 2006 dans les deux piscines municipales, c’està-dire à VanOcéa et à la piscine de Kercado. Voici, pour ce qui est de la baignade uniquement, les tarifs qui sont actuellement appliqué, et ce depuis le 1er septembre. Ils sont supérieurs, en moyenne, d’environ 2,5 % par rapport à ceux de l’an dernier. Pour toutes les autres prestations, se renseigner : L'Agence de l'Eau Loire Bretagne lance une large consultation du public sur les enjeux de l'eau et des milieux aquatiques, dans le cadre de la directive Eau 2015. Le questionnaire relatif à la qualité de la ressource, la santé, la préservation du partimoine naturel, les crues, la gestion de l'eau… est disponible à la Direction de l'eau et de l'assainissement de la Ville de Vannes (7, rue Joseph Le Brix), en Préfecture et sur le site de l'Agence de l'Eau : www.eau-loire-bretagne.fr La réponse au questionnaire peut se faire sur ce site. Cette consultation s'achèvera le 2 novembre 2005. Les questionnaires remplis sont à adresser à la Préfecture du Département qui les transmettra au Président du Comité de Bassin. . à la piscine de Kercado au 02 97 62 69 00 (brevets et cours de natation, tarifs de groupe, natation scolaire, gymnastique aquatique…). . à VanOcéa au 02 97 62 68 00 (brevets et cours de natation, tarifs de groupe, natation scolaire, gymnastique aquatique, cours de natation prénatale et postnatale, séances bébés nageurs, stage forme et super forme et formule Passeport avec activités variées (piscine, sauna, gymnastique, musculation…). 20 rue Émile Jourdan à Ménimur . Lundi. Bassin ludique (10 h19 h). Bassin sportif (10 h-14 h et 17 h-20 h). . Mardi. Bassin ludique (16 h18h30 et 19h30-22 h). Bassin sportif (17 h-18h30 et 19h30-22 h). . Mercredi. Bassin ludique (14 h20 h). Bassin sportif (16 h-20 h). . Jeudi. Bassin ludique (12 h20 h). Bassin sportif (12 h-14 h et 17 h-20 h). . Vendredi. Bassin ludique (13 h17 h et 17h30-22 h). Bassin sportif (13 h-14h et 17h30-22 h). . Samedi. Bassin ludique (14 h19 h). Bassin sportif (14 h-19 h). . Dimanche. Bassin ludique (9 h13 h). Bassin sportif (9 h-13 h). Ouverture de 9 h à 13 h les jours fériés. Horaires spécifiques pendant les vacances scolaires. Se renseigner auprès de VanOcéa (02 97 62 68 00) ou sur le site Web de la ville de Vannes (www.mairie-vannes.fr/vanocea/horaires.html). f Piscine de Kercado . Ouverture au public les mercredis et samedis, de 15 h à 18 h. bloc-notes Ateliers artistiques de la ville de Vannes Les nouveautés de la rentrée Les prochains rendez-vous de l’Animation du patrimoine La rentrée des Ateliers artistiques et musicaux de la ville de Vannes a été marquée, entre autres nouveautés, par la création de nouveaux ensembles musicaux. f Les samedis d’art et d’histoire f Pour tous renseignements sur les diverses disciplines proposées par les Ateliers artistiques et musicaux de la ville de Vannes (fonctionnement, tarifs, inscriptions…), contactez le Manoir de Trussac (60, rue Albert 1er). ᔒ 02 97 01 67 15. Guide des Loisirs l’abécédaire du temps libre à Vannes L’incontournable et indispensable Guide des Loisirs à Vannes, préparé comme chaque année avec soin par l’équipe du Bureau Information Jeunesse (BIJ), vient de paraître. Complété et mis à jour, ce précieux livret d’informations pratiques recense tout ce qu’il faut savoir sur l’offre de loisirs à Vannes. Autrement dit, qui fait quoi parmi toutes les associations et services publics proposant des activités sportives, ludiques, éducatives et culturelles. On y trouve aussi des rubriques consacrées aux associations œuvrant dans l’action humanitaire et l’action solidaire. Les informations sont classées, comme toujours, par secteurs d’activités avec, au menu, un rapide résumé de ce que propose chaque association, les noms de ses principaux responsables et les contacts (adresse, téléphone, site web, messagerie électronique). . Ce guide est disponible gratuitement au BIJ (22, avenue Victor Hugo) ainsi qu’en mairie. Au XIXe siècle, Vannes se transforme en une ville moderne : création de places, édification de bâtiments publics… Ce siècle de rénovation urbaine est une période faste pour les architectes. Ainsi, à Vannes, cet essor bénéficie à Marius Charier et à son fils Amand, maîtres d’œuvre de nombreux chantiers civils et militaires. La place Gambetta, l’Hôtel de ville, le collège Jules Simon (notre photo) sont quelques-unes des restaurations que vous fera découvrir le guide-conférencier. Samedi 22 octobre à 15 h. Rdv. Musée des Beaux-Arts, La Cohue, pl. Saint-Pierre. © M. Gallic f Nouveaux ensembles musicaux. Les Ateliers musicaux viennent d’élargir leur éventail de pratiques d’ensembles avec l’ouverture de quatre nouvelles sections : un ensemble rythm’n blues dirigé par Cédric le Goff, un ensemble musique afro-cubaine, dirigé par Jean-Marc Bontemps, un ensemble solfège rythmique proposant deux niveaux d’apprentisage, dirigé par Richard Dagorne et un ensemble clarinettes, dirigé par Pierre-Éric Serre. Avec ces quatre nouveaux ateliers de pratique collective, les Ateliers musicaux de la ville disposent désormais de quatorze classes d’ensemble. De quoi satisfaire bien des envies d’autant qu’il y en a vraiment pour tous les goûts puisque les dix ensembles auxquels sont venus s’ajouter les quatre nouveaux venus proposent respectivement les pratiques collectives suivantes : chant, flûte à bec, jazz impro, big band, reggae, groove, funk, rock, création musiques actuelles et musiques traditionnelles. j Les Charier, architectes à Vannes j Le cimetière de Boismoreau Créé à la fin du XVIIIe siècle, le cimetière de Boismoreau est un des principaux lieux de mémoire de la ville. A travers la présentation de tombes et d’éléments funéraires, le guide-conférencier racontera l’histoire de personnalités vannetaises inhumées à Boismoreau, évoquera l’évolution des rites mortuaires et de l’art funéraire. Samedi 12 novembre à 15 h. Rdv. Musée des Beaux-Arts, La Cohue, pl. St-Pierre. f Visites (par pers.) : 4,80 €, 3,30 €, 12-25 ans), gratuit (moins de12 ans). f Visites guidées de la ville Pendant les vacances scolaires de la Toussaint, le service Animation du patrimoine propose des visites guidées de Vannes. Visites : les mercredi 26, samedi 29 octobre et mercredi 2 novembre à 15 h. Rendez-vous au Musée des Beaux-Arts, La Cohue, place Saint-Pierre. f Visites (par pers.) : 4,80 €, 3,30 €, 12-25 ans), gratuit (moins de12 ans). Renseignements complémentaires auprès de l’Animation du patrimoine, Hôtel de Roscanvec, 19, rue des Halles. ᔒ 02 97 01 64 00. 20 octobre, salle de Keranguen Conférence de Martin Hirsch, président d’Emmaüs Martin Hirsch, président d’Emmaüs France, animera une conférence sur le thème “De l’assistanat à la solidarité” - 15 mesures contre la pauvreté, le jeudi 20 octobre à 20 h 30 à la salle de conférence du Crédit Agricole à Keranguen. Cette conférence est organisée par un collectif regroupant l’Amisep, le Secours catholique, la Banque alimentaire du Morbihan, la Société Saint-Vincent de Paul, l’UDAF, Emmaüs, Habitat et humanisme Morbihan, la Croix Rouge, l’IUT, Les Restaurants du cœur et le Crédit Agricole du Morbihan. Entrée gratuite. bloc-notes Liste électorale : inscription jusqu’à la fin décembre Les inscriptions sur la liste électorale seront prises en mairie jusqu’à la fin décembre. Elles sont enregistrées au service des élections qui se trouve au rez-de-chaussée bas de la nouvelle mairie, 7 rue Joseph Le Brix (bureaux ouverts au public du lundi au vendredi de 8 h 15 à 12 h 15 et de 13 h 15 à 17 h). Se présenter muni d’une carte nationale d’identité ou d’un passeport en cours de validité et d’un justificatif de domicile (facture d’eau, d’électricité ou de téléphone…). On peut aussi effectuer cette démarche par courrier adressé à Monsieur Le Maire - BP 509 - 56 019 Vannes Cedex. Joindre à ce courrier les photocopies des pièces justifiant son identité et son domicile. Préciser aussi le nom de la commune de votre précédente inscription. f Les électeurs ayant changé d’adresse sur Vannes doivent également signaler ce changement au service des élections. Se munir d’une quittance ou de son avis d’imposition. Nous vous rappelons, à ce propos, que l’avis de réexpédition postale ne s’applique pas au courrier électoral qui est systématiquement retourné en mairie par La Poste. Recensement militaire Il est obligatoire pour tous les jeunes de 16 ans (filles et garçons) qui doivent se présenter en mairie (7, rue Joseph Le Brix) dans le courant du mois de leur seizième anniversaire. Se munir du livret de famille des parents et de sa carte nationale d’identité. La démarche peut aussi être effectué par le représentant légal de la jeune fille ou du jeune homme. Rentrée du CNAM : nouvelles formations, nouveaux diplômes Conformément à la volonté du ministère de l’Éducation nationale, le Cnam adopte, en cette rentrée 2005, la réforme de ses cursus. Ces évolutions se traduisent par l’introduction des diplômes LMD (Licence - Master - Doctorat) et la structuration des enseignements en crédits (ECTS) afin de se conformer au cadre de référence européen. Ces changements viennent enrichir le système de formation du Cnam qui articule désormais diplômes nationaux, diplômes d’ingénieurs, titres inscrits au RNCP (Répertoire national des certifications professionnelles), diplômes d’établissements et certifications intermédiaires. f Quelques exemples de nouveaux dipômes au Cnam de Vannes : licence ressources humaines (plusieurs options possibles - niveau II), licence économie et gestion (mention gestion, finance, commerce international- niveau II), certificat de compétence de droit social appliqué à l’entreprise, responsable de gestion (niveau II)… Le Cnam offre la possibilité d’élaborer un parcours personnel de formation en avancant à son rythme : cours du soir, pendant la journée, en stage, à distance. Chacun peut faire des allers-retours réguliers, entre travail et formation, pour actualiser ses connaissances, perfectionner ses compétences ou acquérir un diplôme ; pour négocier un tournant dans sa carrière ou anticiper un changement d'emploi. f Cnam de Vannes : Adeline Dagmey. ᔒ 02 97 62 62 80. Fax : 01 72 74 32 73. E-mail : [email protected] Site Internet : www.cnam-bretagne.fr Aide à l’accession sociale à la propriété : 2 000 € pour soutenir votre projet Vous envisagez de construire ou d’acheter votre résidence principale. Dans le cadre du PLH (Programme local de l’habitat), la Communauté d’agglomération du Pays de Vannes peut soutenir votre projet immobilier à hauteur de 2 000 €. Cette subvention s’adresse aux ménages déjà installés sur une des communes de la Communauté d’agglomération. Condition d’éligibilité : être bénéficiaire d’un prêt à taux zéro pour financer son projet et être locataire (ou hébergé chez ses parents) depuis plus de deux ans dans l’une des communes de la Communauté d’agglomération. Les opérations susceptibles d’être aidées sont les constructions neuves, les achats de logements neufs, les acquisitions de logements anciens sans condition de travaux ainsi que les locations-acquisitions du parc locatif social (*). Sur Vannes (et dans les communes de la première couronne) la superficie du terrain ne doit pas excéder 450 m2. (*) Le montant de l’aide financière est de 2 500 € pour les opérations de location-accession en HLM. f Renseignements : s’adresser à la Communauté d’agglomération du Pays de Vannes - Service Logement. Parc d’Innovation de Bretagne-Sud - Allée Gabriel Lippmann - 56006 Vannes Cedex. ᔒ 02 97 68 14 24. Fax : 02 97 68 14 25. E-mail : [email protected] f Des dépliants sont également disponibles en mairie ou en téléchargement sur le site Internet de la Communauté d’agglomération : www.agglo-vannes.fr (rubrique Actualités). Données synthétiques sur le compte administratif 2004 Voici quelques ratios que la ville doit porter à la connaissance du public suite à l’approbation du compte administratif 2004 par le conseil municipal le 24 juin dernier. 1 Dépenses réelles de fonctionnement par habitant (*) : 832,79 €. 2 Produit des impositions directes par habitant (*) : 344,78 €. 3 Recettes réelles de fonctionnement par habitant (*) : 1 174,12 €. 4 Dépenses d’équipement brut par habitant (*) : 353,04 €. 5 Encours de dette par habitant (*) : 1 046,49 €. 6 Dotation globale de fonctionnement (•) par habitant (*) : 193,82 €. 7 Dépenses de personnel/dépenses réelles de fonctionnement : 56,78 %. 8 Coefficient de mobilisation du potentiel fiscal : 94,90 %. 9 Dépenses de fonctionnement et remboursement de la dette en capital/recettes réelles de fonctionnement : 82,32 %. 0 Dépenses d’équipement brut/recettes réelles de fonctionnement : 30,07 %. ¡ Encours de la dette/recettes réelles de fonctionnement : 0,8913. (*) Base : population totale (municipale comptée à part) au recensement de 1999, soit pour Vannes : 54 773 habitants. (•) Aide financière de l’État aux collectivités. Le dossier du compte administratif 2004 est à la disposition du public. Il peut être consulté en Mairie, services financiers, 7 rue Joseph Le Brix. bloc-notes CALENDRIER SPORTIF 24 SEPTEMBRE Basket-Ball : UCK/NEF Vannes / AGL Fougères (Régionale 2 masculine) Salle de Kercado ou du Bondon Football : VOC 1 / Romorantin (National) Stade de la Rabine Tennis de Table : AJK Vannes / Mulhouse TT 1 (Nationale 1 féminine) Salle n° 3 de Kercado 25 SEPTEMBRE Handball : Handball Pays de Vannes/ASB Rezé (Prénationale masculine) Salle du Foso Rugby : RCV / Houilles (Fédérale 2 et Fédérale 2B) Stade Jo Courtel 1er OCTOBRE Handball : VAC / Tregor (Prénationale féminine) Salle Omnisports du Foso Volley-Ball : Véloce Vannetais / ACBB Boulogne Billancourt (Nationale 1 masculine) Salle Omnisports de Kercado 2 OCTOBRE Football : ASPTT / Tours 2 (Nationale 3 féminine) Luscanen Basket-balll : Pau-Orthez / Spartak St-Pétersbourg Salle Omnisports de Kercado LES 2, 9 ET 16 OCTOBRE Equitation : Concours Complet des Centres Équestres Chevaux et Poneys (Étrier Vannetais) 7 OCTOBRE Football : VOC 1 / AS Moulins (National) Stade de la Rabine 8 OCTOBRE Basket-Ball : UCK/NEF Vannes / Cadets de Bretagne Rennes (Régionale 1 féminine) Salle de Kercado ou du Bondon 8 OU 9 OCTOBRE Football : VOC 2 / Dives (CFA 2) Stade de la Rabine 9 OCTOBRE Handball : Handball Pays de Vannes / Elorn Handball (Prénationale masculine) Salle Omnisports du Foso 15 OCTOBRE Basket-Ball : UCK/NEF Vannes / CJF St-Malo 2 (Régionale 2 masculine) Salle de Kercado ou du Bondon 16 OCTOBRE Athlétisme : 6 e Marathon de Vannes (Association Marathon de Vannes) Arrivée au Stade de Kercado (voir notre article page ?) Rugby : RCV / Rouen (Fédérale 2 et Fédérale 2 B) Stade Jo Courtel 22 OCTOBRE Basket-Ball : UCK/NEF Vannes / ES St-Avé (Régionale 1 féminine) Salle de Kercado ou du Bondon Football : VOC 1 / Libourne StSeurin (National) Stade de la Rabine Handball : VAC / CMG S/Ille Handball (Prénationale féminine) Salle Omnisports du Foso Tennis de Table : AJK Vannes / Romans ASPTT 1 (Nationale 1 féminine) Salle n° 3 de Kercado Volley-Ball : Véloce Vannetais / Conflans Andresy-Jouy VB (Nationale 1 masculine) Salle Omnisports de Kercado 23 OCTOBRE Football : ASPTT / Soyaux ASJ 2 (Nationale 3 féminine) Luscanen Handball : Handball Pays de Vannes / CMG S/Ille handball (Prénationale masculine) Salle Omnisports du Foso 29 OCTOBRE Volley-Ball : Véloce Vannetais / Plessis-Robinson Volley-Ball (Nationale 1 masculine) Salle Omnisports de Kercado 5 NOVEMBRE Basket-Ball : UCK/NEF Vannes / Jeunes D’Argentré (Régionale 2 masculine) Salle Kercado ou Bondon Tennis de Table : AJK Vannes / Vesoul EM 1 (Nationale 1 Féminine) Salle n° 3 de Kercado 5 OU 6 NOVEMBRE Football : VOC 2 / Lamballe (CFA 2) Stade de la Rabine 6 NOVEMBRE Rugby : RCV / Vierzon (Fédérale 2 et Fédérale 2B) Stade Jo Courtel 9 NOVEMBRE Football : VOC 1 / Niort (National) Stade de la Rabine 12 NOVEMBRE Basket-Ball : UCK/NEF Vannes / EO Landerneau 2 (Régionale 2 masculine) Salle de Kercado ou du Bondon DU 11 AU 13 NOVEMBRE Equitation : 6e édition du Jump du Golfe (Vannes Compétitions Équestres) Parc Chorus 13 NOVEMBRE Handball : Handball Pays de Vannes / Challans NOV HB (Prénationale masculine) Salle Omnisports du Foso 19 NOVEMBRE Handball : VAC / HBC Brest PAB (Prénationale féminine) Salle Omnisports du Foso Basket-ball : match de gala le dimanche 2 octobre à la salle omnisports de Kercado Pau-Orthez - Spartak Saint-Pétersbourg faire signer Virgil Stanescu, un Roumain de 2 m 08 particulièrement adroit au panier et qui évoluait jusqu’alors au Dynamo Bucarest. Le Spartak vient également de recruter le meneur américain Antonio Grant et serait, diton, en quête d’une autre pointure étrangère. Avant de retrouver Reims en championnat dès le mercredi 5 septembre, nul doute que Didier Gadou effectuera à l’occasion de ce match de gala sa dernière revue d’effectif avant de ramener tout le monde à Pau le soir même, ce qui explique l’horaire avancé de la rencontre à 14 h 30. © F. Le Divenah La salle omnisports de Kercado accueillera le dimanche 2 octobre à 14 h 30 une rencontre de basket de très haut niveau qui opposera l’Élan Béarnais Pau-Orthez au club russe du Spartak Saint-Pétersbourg. Ce grand rendez-vous sportif sera organisé comme chaque année par l’UCK-NEF basket qui a encore mobilisé toutes ses énergies pour réunir deux grands clubs internationaux pour cette traditionnelle rencontre des élites sur le parquet de la salle omnisports, A trois jours seulement de la reprise du championnat de France Pro A, Pau-Orthez, entraîné par Didier Gadou, devrait aligner son effectif au complet. On devrait ainsi retrouver Fred Fauthoux (de retour du championnat d’Europe à Belgrade avec l’équipe de France) tout comme Thierry Rupert, Thierry Gadou et Artur Drozdov qui seront accompagnés des nouvelles recrues du club : les Américains Lonnie Cooper et Brooks Sales qui évoluaient ces derniers temps en Lega italienne, Jeff Varem, Nigérian de 22 ans issu de l’Université de Washington State ainsi que CC Harrisson, autre Américain qui jouait l’an dernier au Paris Basket Racing. Face à une équipe paloise en reconstruction et ambitieuse, le Spartak Saint-Pétersbourg présentera sept joueurs à plus de 2 m dans son effectif dont Anton Ponkrashov, membre de l’équipe nationale russe. Le club vient de f Dimanche 2 octobre à 14 h 30, salle omnisports de Kercado. Entrée : 12 €, 6 € (moins de 15 ans). Match d’ouverture à 12 h : UCK-NEF (ligue 2) - BO Plœmeur (prénationale). Réservations : UCK-NEF (tél/fax : 02 97 63 80 80), Carrefour et Office de Tourisme de Vannes.
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