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N° 29 - mars-avril 2006
13 avril > 8 mai
M A G
-
R e v u e
m u n i c i p a l e
d ’ i n f o r m a t i o n
Événement
2e Festival international de la photo de mer
4
Le 2e Festival international
de la photo de mer se tiendra
à Vannes du 13 avril au 8 mai.
Au programme : une vingtaine
d’expositions gratuites
rassemblant quelque 500
photographies à découvrir
et admirer en intérieur comme
en extérieur dans quelques-uns
des bâtiments ou des lieuxles
plus emblématiques de Vannes.
Cette 2e édition réunira plus
de soixante photographes
français et étrangers autour
d’un thème fédérateur :
l’homme lié à la mer.
© Corinne Mercadier / Les filles du calvaire
sommaire
V A N N E S
Actualités
Actualités
© Yannick Le Gal
17 Budget 2006 :
les orientations
29 La DDE pourrait quitter
ses locaux de la rive gauche
34 Le Palmarès des meilleurs
sportifs Vannetais en 2005
Associations
46 5es rencontres du cinéma
Européen du 5 au 11 avril
© Tadrart Films
37 Auto modèle club du Golfe
Des bolides et des hommes
Sortir
38 A l’affiche des musées
39 Un Zeste d’Arts scéniques
du 4 au 21 avril
43 La Saison musicale de Vannes
44 Fest’iVannes :
nouvelle édition les 21 et 22 avril
Rénovation urbaine
de Ménimur
La ville sollicite le
concours de l’ANRU
Autres rubriques
3
50
51
52
53
Éditorial
Page des groupes d’opposition
La lettre au maire
Courrier des lecteurs
Bloc-Notes
VANNES MAG
sur cassette audio
L’Association des
donneurs de voix Bibliothèque sonore
de Vannes enregistre
la revue municipale sur
cassettes à l’intention des
personnes aveugles ou
malvoyantes.
Des duplicatas sont
réalisés sur demande.
Contact : 02 97 47 04 18.
20
VANNESMAG
Revue municipale d’information
Directeur
de la publication
François Goulard
Siège
Hôtel de Ville
Service Information
ᔒ 02 97 01 60 30
Rédaction
Marc Gallic
Loïc Berthy
Grégory Le Falher
Maquette
et mise en page
Marc Gallic
Grégory Le Falher
Photographies
François Le Divenah
Yannick Le Gal
Marc Gallic
Julie Le Moal
Illustration de une
Haut : Yves Ullens de Schooten
Milieu : Corinne Mercadier
Bas : Jean-Paul Houdry
Photogravure
Photext, Vannes
Impression
Les Presses de Bretagne
Cesson-Sévigné
Ce numéro
a été tiréà 35 500
exemplaires
Dépôt légal
Mars 2006
ISSN 1260-4186
Site Internet
ville de Vannes
www.mairie-vannes.fr
e-mail ville de Vannes
[email protected]
Standard
ville de Vannes
ᔒ 02 97 01 60 00
Nous venons de terminer la série de six réunions de quartier que les élus
municipaux tiennent désormais chaque année. Quelques conclusions
ressortent de cette troisième édition annuelle de rencontres avec les
habitants de chaque grand quartier de notre ville.
f Ces réunions correspondent à une réelle attente des Vannetais. Quelque
deux mille personnes y auront participé. Les questions sont nombreuses et
variées. Durant plus de trois heures, ces réunions sont l’occasion d’un véritable
échange entre élus et citoyens.
f Ces réunions sont utiles et aident la municipalité à prendre ses décisions.
Chaque question posée, si elle ne reçoit pas une réponse immédiate, est
étudiée et fréquemment une solution est apportée.
f Dans une ville, pourtant beaucoup plus sûre que la moyenne, la sécurité
est une préoccupation très présente. Les comportements agressifs de certains
groupes créent un sentiment d’insécurité très mal supporté. Il appartient à
chacun de réagir : services de police, justice… La municipalité, pour ce qui la
concerne, agira constamment pour que chacun puisse jouir de la tranquillité
à laquelle tout citoyen a droit.
f La circulation, le stationnement, l’entretien des espaces publics constituent
les sujets les plus fréquemment abordés. Cela justifie à la fois l’effort
d’investissement que nous réalisons en faveur de la voirie, et la recherche
constante d’un haut niveau de qualité de la part des services municipaux.
f Les grands projets demandent une large concertation. Ainsi, notre projet
de rénovation urbaine de Ménimur a suscité, lors de la réunion dans ce
quartier, un très grand intérêt. Nous allons organiser la participation des
habitants à la conception de cette grande opération qui a un seul objectif :
rendre Ménimur plus agréable, y améliorer la qualité de la vie, dans l’intérêt
de chacun de ses habitants.
f Ces réunions illustrent notre volonté constante d’être à votre écoute, à votre
disposition, pour que les services assurés par la Ville soient toujours plus
adaptés à ce que vous souhaitez.
Norbert TROCHET
Maire de Vannes
François GOULARD
Ministre délégué à l’Enseignement supérieur
et à la Recherche
Président du Pays de Vannes
événement
f Du 13 avril au 8 mai en centre-ville
2e
Festival international de la
PHOTO DE MER
Le Festival international
de la photo de mer va réinvestir
prochainement la ville
pendant trois semaines.
La manifestation reprend la
formule expérimentée en 2003,
dont une des originalités repose
sur l’éclatement des
expositions entre intérieur
et extérieur. Plus de soixante
photographes répondent
à l’appel cette année, parmi
lesquels figurent beaucoup
de grands noms de la
discipline. L’événement,
entièrement gratuit,
est conçu pour séduire
le grand public comme
les amateurs éclairés.
Dossier réalisé par Loïc Berthy
C’
est un véritable voyage autour du monde que va nous
proposer le Festival international de la photo de mer,
du 13 avril au 8 mai prochain. Un voyage qui tient autant aux différentes nationalités des artistes exposés,
qu’aux images que leurs objectifs ont captées un peu partout à travers le monde. L’avantage dans le cas présent, c’est que ce périple annoncé n’engagera que des déplacements limités à travers la ville.
Vingt expositions sont au programme. Elles prendront place dans des
édifices remarquables de la ville (Tour du Connétable, chapelle des
Ursulines…) mais aussi dans des sites en plein air (le jardin de la cathédrale, le port…). Chacune sera accompagnée de panneaux qui présenteront de manière succincte la démarche des photographes.
« Des légendes qui seront volontairement brèves, de manière à ce
que chacun puisse porter son propre regard sur les œuvres », explique Margot Verneuil, la directrice artistique du festival. Le point commun entre la cinquantaine de photographes invités par le festival, est
qu’ils proposent des versions très personnelles de la mer. Très personnelles donc forcément très différentes. L’idée avancée par le comité de pilotage que l’on retrouve aux commandes du festival est que
« chaque exposition se suffise à elle-même ».
La Lituanie à l’honneur
Le public aura donc le choix de picorer ici et là, ou bien de se lancer dans une visite exhaustive des expositions. En trois semaines, tout
sera possible. Quelque 500 œuvres rassemblées en 19 expositions et
13 lieux différents seront ainsi livrées aux amateurs de photographie,
qu’ils soient profanes ou avertis. Ces derniers tendant à se multiplier,
si l’on en croit Margot Verneuil : « En tant qu’expression artistique,
la photographie rencontre de plus en plus de succès. Dans ce contexte,
c’est une chance pour la Ville de Vannes que d’accueillir des artistes
aussi prestigieux ». Comme elle le précise par ailleurs dans l’interview qu’elle nous a accordée (voir plus loin), elle s’est adjoint les services d’Alain Desvergnes, un professionnel unanimement reconnu,
et apprécié pour son travail de préparation de la manifestation. Fon-
© Corinne Mercadier / Les filles du calvaires (Paris)
“Où commence le ciel ? n°4” - 1995. Photographie : Corinne Mercadier / Les filles du calvaires (Paris). Exposition à la Tour du Connétable.
dateur de l’École nationale supérieure de la photographie d’Arles, ville où il a dirigé pendant cinq ans les Rencontres internationales de la photographie, Alain Desvergnes a été désigné
comme successeur de Lise Blanchet à la présidence du festival.
Parmi les quelque 500 photographies sélectionnées, une quarantaine émane d’un collectif de photographes lituaniens, dont le
pays sera l’invité d’honneur du festival. Elles seront exposées au
musée de la Cohue qui sera cette année le cœur même de l’événement : un lieu de rencontres et d’échanges, où le public pourra
trouver tous les renseignements qu’il cherche sur les différen-
tes expositions. Un festival off est aussi au programme. Il permettra de montrer le travail de jeunes photographes pas encore
aussi célèbres que leurs aînés de la sélection officielle. Ce sont
peut-être les talents de demain qui s’afficheront ainsi sur les jardins des remparts.
f www.photodemer.fr
Margot Verneuil, directrice artistique du festival
« Que chacun puisse
TROUVER QUELQUE CHOSE A PUISER »
© Thomas Defays - Makapu’u. Exposition au Bastion de Gréguennic.
Comment avez-vous déterminé la programmation de ce festival ?
Le travail de recherche s’est étalé sur plusieurs
mois. J’ai utilisé Internet, visité des galeries, exploité les connaissances de réseaux d’amis, puisé
dans la littérature spécialisée. Rapidement on
rassemble une multitude de possibilités et ce n’est
qu’après que vient le long, très long travail de sélection. Certains choix s’imposent d’eux-mêmes,
pour les autres on fait parler son intuition, sa
sensibilité.
Une fois l’artiste choisi, qui a sélectionné les
photographies ?
Cela a très souvent été le fruit d’un travail commun avec les photographes. J’avais repéré ce qui
m’intéressait chez eux, mais je me suis souvent
laissé guider et tenter par d’autres propositions.
C’est exactement ce qui s’est passé avec Thomas
Defays par exemple. Certains ont plus d’exigences que d’autres. En tout cas, la plupart m’ont
demandé de connaître les lieux où ils seraient
exposés. Des photographes sont même allés
jusqu’à me conseiller sur l’ordre dans lequel devaient apparaître leurs photos.
Ce fut donc un vrai travail de collaboration…
Effectivement. J’ai rencontré quasiment tous les
photographes. Hormis peut-être Michael Kenna,
celui dont la notoriété est sans doute la plus
grande dans le festival. Il est de ce fait très pris et
s’en remet à celle qui est son agent pour l’Eu-
© Loïc Berthy
Allemande d’origine, vannetaise par
alliance, Margot Verneuil a longtemps
travaillé dans le domaine du sport et
de la mer. Férue d’art, la directrice
artistique du festival nous explique
les choix de programmation
de cette seconde édition
Margot Verneuil, directrice artistique du Festival international de la photo de mer.
rope. Et je dois ajouter que j’ai bénéficié des précieux conseils d’Alain
Desvergnes, qui est le cofondateur des Rencontres internationales de
la photo d’Arles.
Pourquoi la Lituanie comme invité d’honneur ?
L’entrée de nouveaux pays dans la sphère politique européenne nous
a donné l’idée de choisir l’un d’eux. Il faut avouer que ce sont des
pays que l’on ne connaît pas vraiment. Restait à trouver lequel. Il se
trouve que la Lituanie a une grande tradition de photographie et
beaucoup de photographes qui ont une réputation établie. Les dix
artistes et la quarantaine de photographies sélectionnés donneront au
public une idée de ce qu’est ce pays et de son rapport à la mer.
Ce festival s’adresse-t-il au grand public ou à des connaisseurs ?
Je pense que les deux styles de publics vont se mélanger et trouver de
l’intérêt dans les expositions. Des photographies comme celles d’Emmanuel Donfut vont parler à des personnes qui n’ont jamais mis les pieds
dans une galerie spécialisée, même si elles sont très surprenantes.
D’autres sont sans doute un peu plus exigeantes. L’idée est que tout le
monde trouve quelque chose à puiser parmi les différentes expositions.
événement
LA COHUE
Cette année, le Musée des Beaux-Arts La Cohue sera étroitement associé
au festival. Plus qu’étroitement en fait,
puisqu’il sera le cœur même de
la manifestation. Un lieu d’exposition,
d’animations, de rencontres et d’échanges,
un lieu où l’événement sera inauguré,
le 14 avril prochain.
I
l y a trois ans, le Festival international de la
photographie de mer ne s’était pas choisi de
lieu central pouvant offrir au public des réponses aux questions qu’il se posait. Pour cette
deuxième édition, le musée des Beaux-Arts remplira
ce rôle. « C’est là que les visiteurs pourront avoir une
vue globale de la manifestation. Savoir quelles portes pousser en fonction de leurs désirs », souligne Nathalie Roquebert, chargée d’assurer la coordination du festival. Dans l’allée centrale seront exposées
les images des photographes lituaniens, dont le
pays est, rappelons-le, l’invité d’honneur de la manifestation. Ces clichés pris par des professionnels
voisineront avec ceux de photographes amateurs de
Vannes et sa région. Un concours leur a été ouvert
à l’occasion du festival. Les quinze meilleurs clichés seront exposés dans un espace dénommé L’expo
des Vannetais. Tous les autres seront présentés
sous forme d’un diaporama. Des ateliers (*) seront
également proposés aux enfants (*). Ils prendront
forme en trois temps. Le cycle débutant par une initiation au tirage sur papier, se poursuivant ensuite
par une visite de l’exposition sur l’histoire du port,
puis par des prises de vues qu’effectueront euxmêmes les jeunes stagiaires sur le site. Cette animation sera menée conjointement par l’association
© Julie Le Moal
cœur du festival
Contraste et l’Animation du patrimoine qui proposera également des
visites guidées des différentes expositions (*).
La veine classique d’Elger Esser
Des livres de photos ayant trait à l’univers maritime seront également présentés. Ceux publiés par les photographes présents au festival, mais aussi une sélection établie par les libraires de Vannes. Lieu
de renseignement, lieu de rencontre, point de départ d’activités, le
musée n’oubliera pas pour autant sa vocation purement culturelle
le temps du festival. Choix a été fait d’exposer les photographies de
Elger Esser, un jeune artiste allemand. Artiste est le mot qui convient
à en juger son travail. Marie-Françoise Le Saux, conservatrice du musée des Beaux-Arts : « Ses photos possèdent toutes les caractéristiques
de la peinture de salon. Elles présentent aussi des lumières très particulières qui pourraient faire penser qu’il s’agit de photos anciennes.
Ce qui n’est pas le cas. Ses cadrages sont très classiques, avec un rapport un tiers paysage/deux tiers ciel. Elger Esser appartient à cette école
qui à l’art de faire des photos très sophistiquées avec très peu de
chose ». A l’image de la peinture de salon, les photographies sont tirées sur de grands formats d’un mètre sur deux. L’équipe du festival a eu l’idée de juxtaposer ce travail purement photographique avec
les tableaux de la collection permanente du musée. Un cheminement
permettra aux visiteurs d’embrasser d’un seul regard les clichés du
photographe allemand et les toiles de peintres qui appartiennent à
cette veine classique, à l’image d’Henri Zuber ou Elodie La Villette.
“MER PEU AGITÉE”
Marcel Dinahet fait
un peu figure de régional
de l’étape dans ce festival.
Quoique ce vocabulaire
emprunté au milieu cycliste
ne colle que de très loin à
un artiste contemporain,
qui a fait de la mer
et du littoral son unique
champ d’expérimentation.
Et qui, pour la première fois,
s’est livré à un travail sur le
Golfe du Morbihan.
plongée de l’art contemporain
dans le Golfe du Morbihan
© Marcel Dinahet
N
atif du Finistère, installé à
Rennes où il enseigne à
l’École des Beaux-arts, Marcel Dinahet est incontestablement un Breton pur jus. Et comme
tout Breton qui se respecte, il est aussi
un grand voyageur. Son art l’a mené à
effectuer un périple le long de la côte
atlantique, de l’Écosse au Portugal, et
il a exposé un peu partout dont récemment en Russie. Le travail qu’il présentera durant le festival, intitulé Mer
peu agitée, est entièrement consacré
au Golfe du Morbihan. « J’avais envie,
depuis très longtemps, de travailler sur
cette mer intérieure que je ne connaissais pas très bien mais qui m’attirait. Je
viens régulièrement dans le Golfe depuis
le printemps 2005. Ce qui me frappe
avant tout sur ce site, c’est la qualité de
la lumière, très belle et très changeante
selon les saisons, les heures, la météo. En
ce moment, je suis du côté de Séné, je
viens pour la journée en m’efforçant de
varier les points de vue ».
“Er Lannic” - 2005. Photographie : Marcel Dinahet. Exposition à Château Gaillard.
Le Golfe du Morbihan ne pouvait que séduire cet artiste qui depuis longtemps
s’intéresse « aux zones de limite entre la terre et la mer ». Ce qui, quelque part,
est la définition même du Golfe. Il s’est particulièrement intéressé aux vestiges d’Er
Lannic, qui semblent sans cesse hésiter entre les deux éléments que sont l’air et
l’eau. En ressortent une dizaine de vidéos, de courte durée, où sa caméra semiimmergée saisit ce qui se passe en-dessous et en-dessus de la ligne de flottaison.
C’est cette vision singulière du monde aquatique qui sera présentée au public du
festival dans les jardins du Château Gaillard. « Son parcours solitaire et foisonnant,
sur un peu plus de vingt ans, le place aujourd’hui parmi les plasticiens français reconnus du monde de l’art contemporain international », souligne Marie-Françoise
Le Saux, conservateur du musée des Beaux-Arts de Vannes. Ce qui explique qu’à
la suite du festival, ce travail sur le Golfe devrait être présenté dans des expositions en France comme à l’étranger.
f Une rencontre avec l’artiste sera proposée le mercredi 19 avril, à 15 h, sur
le site même où sera présentée son installation vidéo. Notez aussi que, dans
le cadre du festival, l’entrée au château Gaillard sera gratuite.
événement
LES EXPOSITIONS
© Darius Kuzmickas
site par site
Toutes les expositions
présentées dans le
cadre du Festival
international de la photo
de mer seront gratuites
et visibles, sept jours sur
sept, de 10 h à 19 h, du
14 avril au 8 mai. Voici,
site par site, ce que le
public pourra découvrir.
“Ocean pinholes 102”. Photographie : Darius Kuzmickas. Exposition à la Cohue du Festival.
1 > LA COHUE
Mer lituanienne
de photographies exposées explorent des thèmes très différents,
en noir et blanc et en couleur. On y voit des scènes de plages,
des paysages, des photos d’atmosphère.
par un collectif de photographes lituaniens
Vues mer d’Elger Esser
Dans ce petit pays de 3,5 millions d’habitants,
la pratique de la photographie est une tradition
bien vivante. Le collectif qui exposera au musée
de la Cohue est composé de dix artistes aux
styles très différents. Ils présentent des scènes
captées sur la frange côtière que la Lituanie
partage avec la mer Baltique. La quarantaine
Issu de la Düsseldorf academy of art, Elger Esser a été l’élève
de grands photographes tels Ernst et Hilla Becher. Le travail
qu’il présente à la Cohue s’inspire d’une correspondance entre
Maupassant et Flaubert, dans laquelle ce dernier parle de la côte
normande. Ses clichés aux teintes un peu jaunies les feraient
presque passer pour de vieilles photographies, mais à ne pas
s’y tromper, il s’agit bien d’une œuvre résolument contemporaine.
© Patrice Terraz / Editing
“Mate, à bord du Florenz, mars 2001”. Photographie : Patrice Terraz / Editing. Exposition à la Porte Prison.
2 > JARDIN DE LA CATHEDRALE
3 > PORTE PRISON
Chants de la mer de Bernard Edmaier
Welcome on board (Bienvenue à bord) de Patrice Terraz
Bernhard Edmaier s’est formé à la photographie
après avoir étudié l’architecture et la géologie.
Ses clichés montrent la surface terrestre comme
on ne l’imagine pas : un ensemble de formes
et de couleurs qui ferait presque passer notre
globe pour une gigantesque œuvre abstraite.
Deux ouvrages publiés chez Glénat Géo Art,
la terre est une artiste (Prix Kodak de la photo
en 1998) et Palette Terre, étude de couleurs
illustrent de manière saisissante le spectacle
quasi surréaliste qu’offre cette vision céleste
de notre planète. Résultats surprenants d’une
terre toujours en mouvement, les photographies
de Bernhard Edmaier ne sont pourtant
rien d’autres que des instantanés de phénomènes
naturels qui ont mis des siècles à se créer. Sidérant !
Saisissant reportage que celui réalisé par Patrice Terraz.
Saisissant et effrayant à la fois. C’est en suivant le travail
d’un inspecteur de l’International Transports Workers
Fédération (*) que ce photographe, qui vit et travaille
à Marseille, a croisé le destin d’une vingtaine de marins
en déshérence. Livrés à eux-mêmes sur le cargo panaméen
Florenz, abandonnés par leur armateur, ces Grecs,
Croates, Géorgiens, Camerounais et Ghanéens, ont
vécu sans salaire pendant quinze mois, coincés sur
leur cargo amarré au quai du port de Sète. Il faudra attendre
que le bateau soit vendu aux enchères pour
enfin sortir de cette ubuesque situation de marins
ni tout à fait sur terre ni tout à fait en mer. Ce travail
de reporter n’est qu’une des facettes du photographe
Patrice Terraz, qui est connu aussi pour ses portraits
et ses clichés de paysages nocturnes. Il a fait l’objet
d’un livre publié en novembre 2005.
(*) Organisation qui regroupe des syndicats de transport du monde entier.
événement
4 > HÔTEL DE ROSCANVEC
© Michaël Kenna / Martine d’Arc
Voyage immobile de Michael Kenna
“PIER REMAINS, Bognor Regis, Sussex, England” - 1990. Photographie : Michaël Kenna / Martine d’Arc.
Exposition à l’Hôtel de Roscanvec.
5 > CHÂTEAU GAILLARD
Mer peu agitée de Marcel Dinahet
Ou le Golfe vu par l’œil d’un plasticien.
C’est la première fois que Marcel
Dinahet, dont le domaine de
prédilection est le littoral et les fonds
marins, exerce son art sur la Petite mer.
L’artiste, qui enseigne à l’université des
Beaux-Arts de Rennes, utilise
désormais uniquement la vidéo comme
médium. C’est de cette façon qu’il a
exploré le Golfe du Morbihan, révélant
un paysage complexe, où terre et mer
se mêlent avec force. f article en p. 9.
Né en Angleterre en 1953, Michael
Kenna s’est établi pendant huit ans à
San Fransisco où il a fait ses armes aux
côtés de l’artiste et photographe Ruth
Bernhard. Son univers très personnel,
caractérisé par une atmosphère aux
teintes souvent intimistes, a très
rapidement séduit un public
d’amateurs et de collectionneurs. Ses
images suggèrent plutôt qu’elles ne
décrivent notre monde. Les
photographies exposées à l’Hôtel de
Roscanvec, sont des clichés en noir et
blanc, pris de nuit la plupart du temps
ou au petit matin. Elles dégagent une
impression de douceur, dans une
ambiance empreinte de surréalisme.
Un côté très “zen” en résumé, ce qui est
somme toute logique, dans la mesure
où une partie des photos exposées a été
prise au Japon. Michael Kenna est
considéré comme l’un des plus grands
photographes actuels.
6 > TOUR DU CONNETABLE
Trois expositions, une par étage, (Mercadier, Defives et Houdry)
seront présentées dans ce lieu emblématique du patrimoine vannetais.
Où commence le ciel ? de Corinne Mercadier
f
Fruit d’un long processus technique mettant à contribution de multiples
procédés de prises de vues et de reproduction des images, le travail
de Corinne Mercadier sort résolument des sentiers battus. Ses photos,
associant subtilement le grain, le flou, les ombres noires et des jeux de
couleurs dont les tonalités font penser aux versions colorisées des vieux
films en noir et blanc, baignent toutes dans une atmosphère étrange,
presque envoûtante. On ne peut s’empêcher de penser à l’univers
mystérieux et fascinant du Buñuel de la première heure quand le cinéaste
espagnol explorait sans retenue, aux côtés de Salvador Dali, les tréfonds
obscurs et déroutants de l’inconscient. A l’occasion du Festival de la photo
de mer, Corinne Mercadier présentera une série de photographies laissant
apparaître des frontières, tout en nuances, entre le ciel et la mer.
C’est d’ailleurs l’une d’entre elles que les organisateurs ont retenue pour
la communication du festival 2006. Ces photos sont extraites d’un travail
sur le thème de l’infini qui a déjà fait l’objet d’une publication et d’une
exposition plusieurs fois présentée en France et en Europe.
Des Rives
de Bastien Defives
“Plage de Fréjus (83)” - Juillet 2005. Photographie : Bastien Defives /
Transit. Exposition à la Tour du Connétable.
© Corinne Mercadier / Les filles du calvaires (Paris)
© Bastien Defives / Transit
Les préoccupations de Bastien Defives sont tout autres.
Pendant plus d’un an, il a arpenté la côte méditerranéenne,
de la frontière espagnole à la frontière italienne. Il est passé
« partout où un piéton peut aller », saisissant sur
la pellicule l’impact de l’homme sur l’environnement.
“Où commence le ciel ? n°4” - 1996. Photographie : Corinne Mercadier / Les filles
du calvaires (Paris). Exposition à la Tour du Connétable.
Réminiscences marines
7 > CHÂTEAU DE L’HERMINE
de Jean-Paul Houdry
Jean-Paul Houdry nous propose, pour sa part, de plonger
dans ses souvenirs de vacances, passées sur le bord de
mer en Normandie. Une exposition aux accents un brin
nostalgiques, entre râteaux et cabines de plage.
JFK, un homme lié à la mer
© Jean-Paul Houdry
JFK Library Foundation
“Stella-Plage (62)”. Photographie : Jean-Paul Houdry. Exposition à la Tour du Connétable.
Toutes les photographies consacrées
à l’ancien président des États-Unis
proviennent de la JFK Library
Foundation. Elles montrent une
facette méconnue de John Fitzgerald
Kennedy. Celle d’un homme
passionné par la mer, comme
l’illustrent ces quelques phrases
tirées de son discours lors de
l’inauguration de la coupe de
l’América, en 1962 : « C’est un
phénomène biologique étonnant
de réaliser que le sang qui coule
dans nos veines contient le même
pourcentage de sel que l’on trouve dans
l’océan. Nous sommes liés
à l’océan. Et quand nous revenons vers
lui, qu’il s’agisse de naviguer
ou de le regarder, nous ne faisons
que retourner d’où nous venons ».
événement
Expo Château de l’Hermine (suite)
Tara, une goélette pour la planète
L’autre exposition présentée au château de l’Hermine
est issue d’un reportage réalisé par plusieurs
photographes (dont le célèbre Sebastiao Salgado)
à bord de Tara. Ce voilier polaire n’est autre que
l’Antarctica à bord duquel Jean-Louis Etienne mena
sa fameuse expédition scientifique au début des
années 90. Que ce soit sous le nom de Seamaster
ou désormais celui de Tara, la goélette continue
de voguer pour la connaissance. Ces photos sont
des témoignages d’un voyage dans les régions
polaires, menacées par les changements climatiques.
Mers en lumières
de Thomas Defays et Yves Ullens de Schooten
© Thomas Defays
L’objectif de l’un chasse les vagues, celui de l’autre la
lumière. Tous deux sont belges et se retrouveront, par
photographies interposées, rassemblés dans l’espace
clos du bastion de Gréguennic. Celles de Yves Ullens
de Schooten sont difficiles à qualifier tant elles
s’apparentent à de la peinture abstraite. Tirées d’un
travail intitulé États de lumières, elles se déclinent en
une série de photos-tableaux de moyen et grand
formats de paysages, où s’imprime la lumière en
mouvement.
“Waimea” - 2002. Photographie : Thomas Defays. Exposition au Bastion de Gréguennic.
© Yves Ullens de Schooten
8 > BASTION DE GRÉGUENNIC
“BB Blue # 2” - 2004. Photographie : Yves Ullens de Schooten.
Exposition au Bastion de Gréguennic.
Thomas Defays, lui, se décrit comme un explorateur,
naturaliste et poète. Dans le cas présent, c’est une série
de clichés de vagues d’Hawaï qui sera présentée.
Des vagues que l’on sait gigantesques et que le photographe
définit comme « l’écho de la respiration de l’océan ».
C’est toute la puissance de la mer qui transparaît dans
ses photos en noir et blanc.
9 > Chapelle des Ursulines
Deux expositions proposant deux regards
et deux façons différentes d’aborder un même pays.
Ethnologue-photographe, Pierre Verger s’est lancé
à 30 ans à la découverte du monde. Une soif de
recherche qui l’a mené de l’Afrique à l’Asie et
à l’Amérique latine. De tous les pays, c’est le Brésil
qui l’aura le plus captivé. Les photographies (en noir
et blanc) présentées à la chapelle des Ursulines sont
issues de la collection de la Fondation Pierre Verger
de Salvador de Bahia. On y retrouve des scènes
de marins et de voiliers du Nordeste brésilien,
où il vécut de 1946 à 1948, bien dans l’esprit ethnodocumentaire qui est la marque de fabrique
de ce Français sans frontières décédé en 1996.
Brésil, jangadas et jangadeiros de Philip Plisson
Avec Philip Plisson, on passe à la couleur.
Le photographe de La Trinité-sur-Mer revient
du Brésil avec une sacoche remplie de vues maritimes.
Il a particulièrement centré l’œil de son objectif sur
les jangadas, ces bateaux de pêche traditionnels faits
de cordes et de rondins de bois que l’on a pu voir
naviguer lors de la Semaine du Golfe l’été dernier.
Cela donne une série de clichés pris sur les plages
© Pierre Verger / Fondation Pierre Verger
Brésil, pêcheurs du Nordeste de Pierre Verger
“Pêche, Itapuã, Salvador, Brésil” - 1946-1947. Photographie : Pierre Verger / Fondation
Pierre Verger. Exposition à la Chapelle des Ursulines.
du Nordeste. Grand bourlingueur devant l’éternel Philip
Plisson dit avoir « été marqué pour la vie » par le Brésil
et par le balai de ces pêcheurs sur leurs jangadas, « un rituel
qui existe depuis le XVIIe siècle. Une vraie leçon d’humanité ! ».
10 > LE PORT
Ce photographe est plongeur et scaphandrier
professionnel. Après maintes expérimentations,
Emmanuel Donfut a mis au point un procédé
qui lui permet de faire des cadrages à moitié
immergés. Il en résulte des photos surprenantes,
qui racontent des histoires de pêche sous
deux angles différents : celles qui se déroulent
au-dessus du fil de l’eau et celles, sous-marines,
qui de ce fait échappent théoriquement au
regard. Ces prises de vue originales seront
présentées sur des modules flottants disposés
à l’extrémité du port.
f Notez qu’Émmanuel Donfut proposera
une démonstration de sa technique
de prise de vues le dimanche après-midi
30 avril dans le bassin à flot.
© Emmanuel Donfut / Balao
Immersions d’Emmanuel Donfut
“Pêche au bar à Saint-Malo”. Photographie : Emmanuel Donfut / Balao. Exposition sur le port.
11 > RIVES DU PORT
12 > AUDITORIUM DES CARMES
Indomptable, du Tsunami à Katrina
D’une rive à l’autre
par les reporters-photographes de l’Agence France-Presse
Une trentaine de clichés réalisés au cours du dernier
siècle seront replacés des deux côtés du port, à l’endroit
exact où ils ont été pris. Les images, tirées sur des toiles
translucides, seront exposées dans leur axe de prise de
vue, ce qui permettra d’un seul regard de confronter
le port tel qu’il se présente en 2006, à ce qu’il a pu être
par le passé. Une façon originale de retracer l’évolution
du site. Cette exposition a été menée en collaboration
avec les Archives municipales.
> LES LIEUX D’EXPOSITIONS
Quelle place l’esthétique peut-elle avoir dans le reportage
photo. En d’autres termes, l’art a-t-il une place dans le
photojournalisme ? C’est autour de cette interrogation
que va tourner l’exposition de photos prises par une
trentaine de photographes de l’AFP. Une interrogation
d’autant plus aiguë que, dans le cas présent, elle prend
appui sur deux catastrophes majeures : le tsunami qui
a dévasté le Sud-Est asiatique et les ravages provoqués
en Louisiane par l’ouragan Katrina.
Séjour à l’île de Batz - été 1920
par Jacques Henri Lartigue
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Cette exposition présente des photographies, jamais publiées,
prises par Jacques Henri Lartigue lors d’un séjour sur l’île de
Batz en 1920. Jacques Henri Lartigue n’avait pas son pareil
pour saisir les instants fugitifs du bonheur. Cette exposition
s’inscrit dans la droite ligne de l’œuvre de ce grand maître
de la photographie, avec ses scènes de plage où se mêlent
insouciance et nostalgie.
13 > JARDIN DES REMPARTS
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1. Musée de la Cohue. 2. Jardin de la Cathédrale. 3. Porte Prison. 4. Hôtel
de Roscanvec. 5. Château Gaillard. 6. Tour du Connétable. 7. Château
de l’Hermine. 8. Bastion de Gréguennic. 9. Chapelle des Ursulines. 10. Place
Gambetta. 11. Rives du port. 12. Auditorium des Carmes. 13. Jardin des remparts.
Festival off
David Poumirou : les pré-régates de l’América’s Cup 2007.
Manolo Chrétien : travail abstrait sur des coques de bateaux
prises en gros plan.
Isabelle Rimbert : série de clichés sur des chantiers
ostréicoles.
Romain Joly : l’homme et son rapport à la mer durant les
périodes hors saison.
Club photo du lycée Saint-François Xavier : travaux réalisés
par les élèves sur le thème du festival, l’homme lié à la mer.
Pierre-Arnaud Bonraisin : un travail sur les paysages
maritimes de Bretagne, intitulé Eaux lentes.
Caméra kids au cinéma La Garenne
Toujours dans le cadre du festival, une projection au cinéma La Garenne du film Caméra
Kids sera organisée en partenariat avec l’association Cin’Écran. Coréalisé par Ross Kaufmann et Zana Briski, ce film, Oscar 2005 du
meilleur documentaire, met en scène des enfants de prostituées d’un quartier chaud de
Calcutta. Leur joie de vivre tranche avec la
pauvreté du milieu dans lequel ils vivent. Pour
autant leurs chances d’échapper à un destin de
misère sont minces. La photographe newyorkaise Zana Briski a eu l’idée de leur enseigner l’art de la photographie. Et de leur confier
un appareil photo avec lequel ils vont montrer
le regard qu’ils portent sur le monde. Au-delà
de la qualité des photos prises par ces enfants
et de ce qu’elles révèlent de leur sens de l’observation, ce film montre combien l’art peut
être salutaire et élève ceux qui le pratique.
f Vendredi 21 avril à 20 h et mardi 25 avril
à 20 h 30 au cinéma La Garenne.
© Julie Le Moal
La présentation des orientations budgétaires constitue chaque année une sorte de mise en bouche avant la traditionnelle séance de vote du budget primitif. Avant de se
pencher sur ce gros dossier, le 24 mars prochain, les élus ont examiné le 17 février les grandes lignes directrices de l’exercice 2006.
Les orientations
du budget 2006
Chaque année, en conseil municipal, le vote du
budget primitif est précédé d’une délibération
sur les orientations budgétaires de la commune.
Cette disposition prévue par la loi permet aux
élus d’apprécier le contexte financier dans lequel
s’exercera le budget annuel de la collectivité
(fiscalité, aides de l’État, politique budgétaire de
la commune) et de commenter, sans les chiffres
L
a présentation des orientations
budgétaires constitue chaque année une sorte de mise en bouche
avant la traditionnelle séance de
vote du budget primitif. Avant de se pencher sur ce gros dossier qui sera le plat de
résistance du conseil municipal le 24 mars
prochain, les élus ont donc examiné le
17 février les grandes lignes directrices de
l’exercice 2006. L’occasion pour le maire
de définir le contexte financier dans lequel
s’exercera ce nouveau budget, de rappeler
les grands principes de la politique budgétaire défendue par la majorité municipale
et de lister les principales actions que la
Ville de Vannes compte engager ou poursuivre en 2006 tous secteurs confondus.
à l’appui, les différentes actions que la ville
compte entreprendre ou poursuivre dans les domaines relevant de ses compétences (voirie, patrimoine, développement urbain, action sociale
et urbaine, sports, loisirs, culture…). Voici ce
qu’il faut retenir de ces orientations budgétaires, présentées par le maire, Norbert Trochet, et
débattues le 17 février en conseil municipal.
1 Le contexte financier
du budget primitif 2006
Il s’apprécie pour l’essentiel au regard de
l’évolution des recettes de fiscalité directe
et indirecte et de celle des dotations de
l’État. Ce sont en effet les principales ressources de la commune et elles représentent à elles seules plus de 80 % des recettes de fonctionnement du budget principal.
La Ville de Vannes, qui reste très attractive
et connaît une croissance démographique
soutenue et régulière, pourra compter encore cette année sur une évolution positive
de ses bases de fiscalité locale. L’augmentation de la population vannetaise et la
croissance du nombre de logements
contribuent en effet directement à l’évolution des bases de la taxe d’habitation et
de la taxe foncière sur les propriétés bâties.
Globalement, ces bases de fiscalité directe
devraient augmenter cette année de 3,5 %
par rapport à l’an dernier ; et ceci en tenant
compte, dans cette croissance prévisible, de
l’actualisation forfaitaire des bases, fixée
par l’État pour 2006 à + 1,8 %. Le produit
de la taxe professionnelle, entièrement
perçu par la Communauté d’agglomération puis redistribué aux communes membres sous forme de dotations, devrait augmenter lui aussi de 1,8 %. En matière de
fiscalité indirecte, les deux principales ressources à prendre en compte sont la taxe
sur l’électricité et la taxe additionnelle aux
droits de mutation. Le produit de la première devrait rester stable (aux alentours
de 800 000 €). Celui de la seconde, qui est
« directement lié aux transactions sur le marché
de l’immobilier ancien », augmente régulièrement depuis plusieurs années. Il devrait
donc être supérieur aux 2,2 M€ encaissés
l’an dernier par la Ville de Vannes. Hormis
ces recettes fiscales, la Ville compte également beaucoup sur les aides de l’État qui
constituent un peu plus de 20 % des recettes de fonctionnement du budget principal. L’aide la plus importante est la DGF
(dotation globale de fonctionnement). Elle
comprend une dotation forfaitaire à laquelle toutes les communes sont éligibles
et diverses dotations de péréquation, telles que la DSU (dotation de solidarité urbaine). Cette année, l’évolution globale
de la DGF au niveau national devrait être
de l’ordre de 2,73 %. Pour Vannes, la dotation forfaitaire devrait augmenter de
1,5 % et passer ainsi à près de 9,47 M€. La
DSU augmenterait pour sa part de 5 %
pour s’élever à 821 600 €.
2 La politique budgétaire
de la Ville de Vannes
La majorité municipale s’est engagée en
2001 à ne pas accroître la pression fiscale
sur les contribuables vannetais pendant
toute la durée du mandat. Elle s’en tient
donc à cet engagement et proposera au
conseil municipal, le 24 mars prochain, de
maintenir à l’identique les taux des impôts
locaux relevant de sa compétence. Ces
taux sont de 14,82 % pour la taxe d’habitation, de 18,42 % pour la taxe foncière sur
les propriétés bâties et de 48,67 % pour la
taxe foncière sur les propriétés non bâties.
A ce propos, le maire a précisé, avec satisfaction que ces taux, qui n’ont « pas bougé
depuis l’an 2000 », restent « sensiblement inférieurs à la moyenne de ceux des villes comparables ». Autre constante de la politique
budgétaire défendue par la majorité : la
stabilisation de l’endettement de la Ville de
Vannes. Il s’élève actuellement, pour ce qui
concerne le budget principal, à 61,6 M€.
Cela « représente environ 1 125 € par habitant » (en prenant pour base de calcul la population recensée en 1999, soit 54 773 habitants) et place ainsi la Ville de Vannes
« quelque peu en dessous de la moyenne des villes » de même strate. Pour parvenir à stabiliser cet endettement, l’équipe municipale s’efforce chaque année de limiter son
recours à l’emprunt au strict montant de
l’annuité de remboursement du capital
de la dette. Cette politique sera recon-
© Juilie Le Moal
actualités
Comme tous les ans, les travaux d’entretien, de restructuration, d’aménagement ou de réaménagement de la voirie communale mobiliseront de gros moyens financiers. Les investissements qui seront consacrés à tous ces travaux se chiffreront à environ 10 M€.
duite cette année. « Nous limiterons nos emprunts nouveaux à un montant compris entre 7
et 7,5 millions d’euros », a indiqué Norbert
Trochet avant de préciser que cela n’empêchera pas la Ville de continuer « à mettre en œuvre un programme d’investissements
ambitieux » qui sera encore largement autofinancé par des économies de gestion.
« La gestion maîtrisée de nos services constitue un
objectif permanent, a-t-il dit. Cette rigueur
n’exclut pas l’efficacité qui nous permet d’assurer à nos concitoyens un service de qualité et diversifié. Cette politique, menée depuis plusieurs
années, nous permet, grâce à l’effort de tous,
d’afficher des coûts d’exploitation très inférieurs
à la moyenne des villes comparables et, ainsi, de
dégager des marges de manœuvre importantes qui
se trouvent, de ce fait, disponibles pour, entre
autres, financer dans de bonnes conditions les importants investissements que nous programmons ». Au total dans le prochain budget
primitif, le montant des investissements du
budget principal devrait « se situer aux alentours de 25 M€ » et celui des budgets annexes « à un peu plus de 5 M€ », ce qui
constitue, a affirmé le maire, « un niveau jamais atteint à ce jour ».
3 Les principales actions
programmées pour 2006
Sans trop entrer dans les détails puisque
nous y reviendrons dans notre prochaine
édition (mai-juin), voici, secteur par secteur et toutes dépenses confondues (inves-
tissement et fonctionnement) à quoi sera
consacré pour l’essentiel le budget 2006 de
la Ville de Vannes.
La voirie
Comme tous les ans, les travaux d’entretien, de restructuration, d’aménagement
ou de réaménagement de la voirie communale mobiliseront de gros moyens financiers. Les investissements qui seront
consacrés à tous ces travaux se chiffreront
à environ 10 M€. Outre le programme
annuel de voirie d’un montant global de
3,05 M€ (Vannes Mag n° 27, p. 14) bien
d’autres opérations spécifiques seront engagées ou poursuivies. On retiendra ainsi
le lancement des travaux d’aménagement
de la jonction Pompidou-la gare (avec, dès
le printemps, le début de la construction
de l’ouvrage d’art le long de la voie ferrée),
l’aménagement du carrefour de la place de
la Madeleine, le réaménagement de la place
Bir Hakeim, le début des travaux de prolongement de la rue Mainguy (qui permettra
de desservir à terme les futurs équipements sportifs de Tohannic), le traitement
et l’amélioration des abords de la gare
SNCF, l’aménagement d’un giratoire à
Fétan-Blay, la réalisation de parkings sur
le site de Nazareth, complétée par les travaux de réaménagement de la rue de Rohan
et du carrefour de la place de la Libération.
Par ailleurs, la Ville annonce également
qu’elle a lancé « la consultation en vue de réa-
actualités
lisation, par concession, du parking qui sera édifié sous la Rabine » et que « les travaux pourront démarrer dès que la capitainerie du port
aura été transférée sur la rive gauche ».
Le patrimoine et la culture
L’entretien et la réhabilitation du patrimoine historique et des équipements culturels mobiliseront également de gros
moyens. Les opérations poursuivies ou
engagées cette année dans ce domaine seront les suivantes : la poursuite des travaux de rénovation du Palais des Arts (qui
devrait être bouclés pour la fin de l’année),
la dernière tranche de restauration de l’Hôtel de Limur (qui concernera cette fois les
étages supérieurs), les réfections de toitures de l’Hôtel de Roscanvec et de l’Hôtel de
ville, la fin des travaux de réhabilitation des
lavoirs et de la Porte Poterne, la poursuite
des travaux de préservation des remparts (au
niveau du Front de Calmont) et la restauration de l’église Saint-Patern (récemment entreprise). Du côté des manifestations culturelles, 2006 sera marquée sur le
plan budgétaire par des crédits supplémentaires pour le soutien au Festival international de la photo de mer et le développement du Salon du livre.
L’enseignement
Après avoir financé la construction du
groupe scolaire public de Beaupré-Lalande (ouvert en septembre dernier), la Ville annonce qu’elle
consacrera en 2006 « un crédit important à l’amélioration et à l’équipement des établissements scolaires
existants ». Elle renforcera aussi les
actions mises en œuvre dans le cadre du contrat éducatif local et apportera « dans un souci d’équité », un
soutien financier plus conséquent
aux écoles de l’enseignement privé
sous contrat d’association.
qu’à l’embellissement de la commune
(qui vient d’obtenir comme vous le savez le Grand Prix national du fleurissement), l’année 2006 sera également marquée par la réalisation de la seconde tranche
du programme de plantation d’arbres d’alignement et par les travaux de requalification de la presqu’île de Conleau.
L’action économique
La mise en application du PLU (plan local d’urbanisme) ouvre de nouvelles perspectives au développement économique
sur le territoire communal. Deux récentes
zones d’activités tertiaires très sollicitées par
les entreprises - le Parc du Ténénio et le
Parc de Laroiseau - vont pouvoir s’étendre.
La Ville va aussi engager cette année un
programme de modernisation des équipements du port de commerce et du Parc
nautique du Golfe. L’opération va se traduire par la construction d’une nouvelle
gare maritime, l’aménagement d’une aire de carénage et l’installation de nouveaux pontons d’accostage.
L’action sociale
Elle se concrétisera dans ce budget 2006
par une nouvelle augmentation de la subvention que la Ville verse chaque année au
CCAS (Centre communal d’action sociale) pour lui permettre d’équilibrer ses
comptes. Par ailleurs, et toujours en lien
avec le CCAS, des travaux seront engagés
pour améliorer l’accueil de la petite enfance
et rénover le Foyer Pasteur (foyer d’accueil
des seniors, rue Richemont). Les crédits
2006 serviront aussi à financer les actions
du contrat de ville et à poursuivre les actions
que la Ville de Vannes mène en coordination
avec la Communauté d’agglomération et
Vannes Golfe Habitat (Office communal
HLM) pour contribuer au développement
du logement social. A ce propos, Norbert
Trochet a tenu à faire remarquer que la
Ville entendait maintenir ses efforts dans
ce domaine, « même si, a-t-il dit, avec
22,11 % de logements sociaux, notre commune
remplit d’ores et déjà plus que ses obligations
dans ce domaine ».
Les budgets annexes
Outre les programmes annuels de modernisation des diverses infrastructures
d’eau potable et d’assainissement collectif,
le fait marquant de l’année 2006 pour ces
budgets qui s’autofinancent ou bénéficient
de subventions d’équilibre versées par le
budget principal, sera le lancement de la
construction de la nouvelle capitainerie du
port. Cet équipement, construit sur la rive
gauche, près des locaux que la DDE pourrait céder prochainement à la Ville, remplacera l’actuelle capitainerie et constituera
l’amorce du grand programme de requalification urbaine du site portuaire.
L’année 2006 sera marquée dans ce
domaine par la construction d’un
club house au stade de rugby Jo
Courtel, par l’aménagement d’un
parking au centre sportif de Kercado
et par les travaux de mise aux normes du stade de la Rabine imposés
par la Fédération depuis l’accession
du VOC en National.
L’environnement
Hormis les crédits consacrés chaque année à l’entretien et à l’aménagement des espaces verts ainsi
© Marc Gallic
Le sport
Les travaux de rénovation du Palais des Arts devraient être terminés pour la fin de l’année. Nous vous rappelons que
pendant les travaux de modernisation du grand théâtre, la saison culturelle 2005-2006 se déroule au petit théâtre.
actualités
Rénovation urbaine
de Ménimur :
© Yannick. Le Gal
la ville sollicite le concours de l’Anru
Le conseil municipal a approuvé le 17 février dernier un projet de rénovation urbaine du quartier de Ménimur dont la finalité est d’améliorer le cadre de vie de ce quartier. Le
programme d’ensemble, estimé à plus de 47 M€, s’étalerait sur la période 2006-2011 et pourrait être financé pour un tiers par l’Agence nationale pour la rénovation urbaine.
L’Agence nationale pour la rénovation urbaine
(ANRU), créée en février 2004 dans le cadre de la
Loi d’orientation et de programmation pour la
ville, dite “Loi Borloo”, est désormais en France
le “guichet unique” de financement des projets
de rénovation urbaine pour les quartiers où de telles
opérations sont jugées prioritaires. La Ville de
Vannes, associée à Vannes Golfe Habitat (Office
communal HLM) vient de solliciter son concours
financier, ainsi que ceux de la Région, du
Département et de la Communauté d’agglomération
pour le lancement d’un grand programme de
renouvellement urbain du quartier de Ménimur.
Le projet,présenté en conseil municipal le 17 février
dernier, a été approuvé à la majorité des voix
(groupe majoritaire et groupe Vannes Sans Parti
Pris). La Gauche plurielle, tout en saluant « l’idée
de ce projet », a voté contre. Explications.
actualités
F
rançois Goulard, l’a dit et répété ces derniers mois lors des
réunions publiques de quartier : « Ce projet est essentiel pour
Ménimur et pour la ville de Vannes tout entière. Nous le conduirons en pleine concertation avec les habitants du quartier. Et même
si nous ne pouvions prétendre aux financements escomptés de l’Anru,
nous le réaliserons quand même ». Le projet « de renouvellement urbain
du quartier de Ménimur », présenté à deux reprises en réunion publique dans le quartier concerné (en décembre et en janvier dernier) et évoqué dans les autres réunions publiques de concertation animées ces derniers mois par l’équipe municipale
(centre-ville, Tohannic, Le Bondon, Conleau, Kercado) était à l’ordre du jour du conseil municipal le 17 février dernier. Voici ce
qu’il faut retenir de ce projet qui, après avoir été validé ce soirlà par la majorité des élus, est désormais en attente de conven-
tionnement à l’Anru. Le dossier a été élaboré à partir de diverses études, diagnostics et enquêtes complémentaires. Notamment,
une étude d’aménagement et d’urbanisme du quartier, réalisée
à la demande de la Ville ainsi qu’ un diagnostic plus spécifiquement centré sur le parc HLM et ses abords immédiats, commandé
par Vannes Golfe Habitat. Ces différentes études ont permis ensuite, comme l’a souligné Jean-Christophe Auger, l’adjoint à
l’urbanisme, « d’élaborer un projet de renouvellement urbain en vue de
la requalification du quartier et du renforcement de sa mixité sociale et urbaine ». Ce projet, construit avec le concours du cabinet spécialisé Habitat et Territoires Conseil, met en évidence les forces et
les faiblesses de Ménimur et dresse les grandes lignes d’un programme d’amélioration du cadre de vie avec échéancier et estimations financières à l’appui.
1 f Les forces et les faiblesses du quartier
Côté atouts, Ménimur peut se prévaloir
d’être « un quartier à taille humaine » offrant une « mixité de l’habitat » ; autrement
dit, on n’y trouve pas que des grands ensembles. Il y a aussi dans ce quartier, pas
trop éloigné du cœur de ville, beaucoup
de maisons individuelles. La juxtaposition de ces formes d’habitat (collectif et
pavillonnaire) contribue à atténuer « le
caractère stigmatisant d’un quartier qui serait exclusivement dédié à l’habitat social » et qui
n’est d’ailleurs pas perçu comme tel par
ses habitants. Ménimur est aussi un quartier qui dispose d’un « réseau d’équipements
très complet » (établissements scolaires, stades, salles de sports, piscine, centre socioculturel, ateliers d’expression culturelle,
crèche, halte-garderie…) favorisant en
permanence son ouverture sur la ville et
l’agglomération. Le quartier est également doté d’un « patrimoine végétal de qualité », d’une « trame viaire structurée », « d’espaces publics de proximité en nombre et bien
structurés » et d’une « présence institutionnelle forte ». C’est aussi un quartier « où le
sentiment de sécurité prédomine », où « les incivilités et les nuisances restent limitées à certains
secteurs d’habitat » et où la vie associative
peut compter sur un « vivier de bénévoles actifs » qui s’emploient tout au long de l’année, en lien avec les services publics de
proximité, à entretenir et développer une
« vie de quartier dynamique ».
© F. Le Divenah
Ménimur n’est pas une cité dortoir
froide et déprimante. Le quartier a au
contraire bien des atouts, mais aussi
des faiblesses qu’il conviendrait de
prendre en compte pour améliorer le
cadre de vie de ses habitants.
Côté atouts, Ménimur peut se prévaloir d’être « un quartier à taille humaine » offrant une « mixité de l’habitat ».
C’est aussi un quartier qui dispose d’un « réseau d’équipements très complet » (établissements scolaires, stades,
salles de sports, piscine (notre photo), centre socioculturel, ateliers d’expression culturelle, crèche, halte-garderie…) favorisant en permanence son ouverture sur la ville et l’agglomération.
Côté faiblesses, Ménimur se présente comme « un quartier relativement coupé du reste de
la ville ». Sans être « enclavé », il est néanmoins « isolé physiquement du reste de la ville » par
les « deux coupures importantes » que constituent la voie ferrée et la voie rapide A 82. A l’intérieur du quartier, « les espaces denses et labyrinthiques des cours d’immeubles contrastent avec
des espaces vides, trop vastes, autour du centre commercial et de la place des Droits de l’Homme ».
Ces cours d’immeubles sont également marquées par « une présence excessive de l’automobile ». Elles sont trop « minérales » (manque de végétation) et bien trop cloisonnées, ce
qui favorise l’émergence de « poches d’insécurité ». Bien que le réseau de voies urbaines
soit « relativement complet » à Ménimur, les principales rues du quartier sont « globalement
peu animées, larges, rapides et mal raccordées entre elles ». Les commerces, éléments essentiels
à toute vie de quartier, bénéficient pour la plupart d’un positionnement central, en plein
cœur du quartier, mais ils pâtissent « d’une architecture datée » et d’une « faible visibilité depuis les voies de circulation ». En ce qui concerne l’habitat collectif, enfin, « certains ensembles du parc de logements sociaux » souffrent d’une « réelle vétusté ».
© Yannick. Le Gal
actualités
Côté faiblesses, le quartier présente, entre autres, trop de déséquilibres en terme d’occupation de l’espace. « Les espaces denses et labyrinthiques des cours d’immeubles contrastent avec des espaces vides, trop vastes, autour du centre commercial et de la place des Droits de l’Homme ». Ces cours d’immeubles sont également marquées par « une présence excessive de l’automobile ». Elles sont trop « minérales » (manque de végétation) et bien trop cloisonnées, ce qui favorise l’émergence de « poches d’insécurité ».
2 f Les grands enjeux de requalification urbaine
© Yannick Le Gal
Partant des forces et des faiblesses de ce quartier, le projet
de renouvellement urbain de Ménimur s’appuierait sur les
grands objectifs suivants.
É Une offre de logements plus diversifiée pour renforcer
l’attractivité du quartier.
É Un parc de logements sociaux à réhabiliter en partie.
É Un cadre de vie plus convivial et attrayant, notamment
dans les cours intérieures des logements collectifs qui
sont souvent trop austères et cloisonnées et qui conduisent
par ce sentiment de froideur et cet effet d’enfermement
à ternir l’image du quartier.
É Un réseau de voirie interne qu’il faudrait mieux structurer
autour d’une artère principale à redessiner.
É Des commerces plus visibles, revalorisés et mieux desservis.
É Des espaces publics à réorganiser pour éviter le sentiment
actuel de vide et d’inutilité que l’on ressent notamment
sur la place des Droits de l’Homme.
É Des espaces verts mieux identifiés, reliés entre eux par
des cheminements, et qu’il faudrait d’une manière générale
rendre plus facilement accessibles aux piétons et aux cycles.
É Une meilleure continuité urbaine entre le quartier
et les secteurs d’habitat environnants.
actualités
P ro j e t d e r é n o v a t i o n u r b a i n e d u q u a r t i e r d e M é n i m u r …
3 f Les orientations générales du projet
de rénovation urbaine
La traduction concrète, sur le terrain, des grands objectifs
de renouvellement urbain, conduirait la collectivité à privilégier cinq grands axes d’intervention. Ces propositions,
qui ont déjà été présentées en réunions publiques à Ménimur, ne sont pour l’heure que des orientations générales. Elles fixent les grands principes du programme de rénovation
urbaine que la Ville et Vannes Golfe Habitat souhaitent mettre en œuvre et que les habitants vont pouvoir apprécier,
commenter, critiquer et contribuer à enrichir dans le cadre
d’une exposition publique qui sera présentée à partir du
25 mars à l’Espace socioculturel Henri Matisse.Voici, sans plus
tarder, les grandes orientations de ce projet.
f L’aménagement d’une nouvelle voie structurante dans le cœur du quartier
configurer d’une manière plus pertinente
les espaces publics centraux (centre commercial, services, place…) de part et d’autre de cette nouvelle voie. Au stade actuel
du projet de rénovation du quartier, cet axe
porte pour l’heure le nom de « rue serpentine » en raison de son tracé onduleux.
L’idée consisterait à atténuer la rigidité orthogonale du schéma de voirie dans le
cœur du quartier en s’appuyant sur un
remodelage partiel de l’axe Degas-Cézanne qui traverserait à terme l’esplanade
des Droits de l’Homme en suivant un
tracé sinueux. Actuellement, l’avenue De-
gas donne au contraire l’impression
d’ignorer ce lieu de vie en le contournant
à l’Est pour déboucher à angle droit sur
l’avenue Paul Cézanne.
Selon l’étude menée sur le quartier, « la rue
Degas apparaît la plus susceptible d’acquérir
cette vocation structurante. En la connectant à
l’avenue Cézanne et en infléchissant son tracé,
on dispose d’une avenue traversante, ondulant
doucement à travers le quartier, reliant deux des
entrées principales. Ce tracé a surtout l’avantage
de desservir l’ensemble des services, équipements
et espaces publics du quartier et d’en devenir à
la fois un fil conducteur et une vitrine ».
© Yannick Le Gal - Montage : Grégory Le Falher
« Ménimur souffre d’un manque de structuration de l’espace. Sa configuration est peu propice
à la fréquentation de personnes extérieures au
quartier qui en ignorent donc les services urbains et les pôles attractifs. Ses voies semblent se
terminer en impasse, ses espaces publics se présentent sous la forme de vagues espaces vides, ses
commerces ne sont visibles qu’à grande distance,
ses espaces verts sont masqués par des bâtiments
et ses équipements n’expriment que rarement
leur fonction ». Pour remédier à tout cela, il
conviendrait de doter le quartier d’un axe
structurant qui irriguerait davantage le
cœur de Ménimur et contribuerait à re-
Le tracé (schématique) de la future voie serpentine qui traverserait la place des Droits de l’Homme en suivant un tracé onduleux. L’idée consisterait à remodeler, à cet endroit,
l'axe Degas-Cézanne afin de doter le quartier d’un axe structurant qui irriguerait davantage le cœur de Ménimur et contribuerait à reconfigurer d’une manière plus pertinente les espaces publics centraux.
Quartier de Ménimur
HORIZON 2011
Ur
ba
in
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Nouvelles constructions - collectifs
Ar
ch
ite
ct
ur
e
Nouvelles constructions - pavillonnaires
Nouvelles constructions - équipements
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Nouvelles constructions - collectifs et commerces en rdc
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Espaces verts publics
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Espaces verts collectifs
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Résidences
actualités
3 f L e s o r i e n t a t i o n s g é n é r a l e s d u p ro j e t d e r é n o v a t i o n u r b a i n e …
f Un pôle central d’équipement et de services
Le projet de rénovation urbaine de Ménimur ne prévoit pas la création (tout au moins
dans l’immédiat) de nouveaux équipements et services de proximité. Le quartier est
déjà bien desservi de ce point de vue. Il préconise par contre le transfert de quelques
services centraux (bibliothèque, mairie annexe, poste de police) qu’il conviendrait de
regrouper à terme dans une nouvelle construction située « plus près du centre commercial, lui-même davantage mis en valeur » par la proximité de la future « rue serpentine ». L’ensemble devrait, à terme, être « relié au jardin de Kérizac par de nouveaux espaces paysagers
très qualitatifs ». L’espace libéré par la démolition des bâtiments qui abrite actuellement
les services précités (bibliothèque, mairie, police de proximité) serait réutilisé pour
construire de nouveaux logements.
f Une trame viaire
plus cohérente
f Une requalification des îlots résidentiels
C’est l’une des idées-force du projet. La Ville et Vannes Golfe Habitat souhaitent que,
dans ce quartier, les cours intérieures des îlots d’habitat collectif ne soient plus cloisonnées comme elles le sont aujourd’hui, ni envahies par le stationnement mais qu’elles deviennent des espaces ouverts, récréatifs et verdoyants. « Le report du stationnement résidentiel le long des voies extérieures associé à quelques démolitions permettront de créer des espaces verts »
dans ces cœurs d’îlot et « d’améliorer les cheminements souvent complexes et peu sécurisants ».
f Renforcer la mixité de l’habitat
La rénovation urbaine du quartier se traduira par des démolitions d’immeubles (voir
plus loin) qui seront compensées par de nouvelles constructions plus diversifiées et mieux
réparties dans l’espace et aussi par davantage d’espaces verts. Le quartier devrait donc
présenter une image moins dense au terme de son renouvellement urbain. L’intention
de la collectivité dans ce projet d’ensemble est de veiller à ce que cette opération de rénovation urbaine contribue à « renforcer la mixité de l’habitat » par une offre de logements
diversifiée (collectifs et individuels), équilibrée (locatifs sociaux, locatifs privés, accession à la propriété) et qualitative (mixité des formes et des volumes).
Le projet de rénovation urbaine
aurait aussi pour finalité d’atténuer
« l’impression de densité renvoyée par
le bâti actuel » dans les secteurs
d’habitat collectif de Ménimur
Nord. En s’appuyant « sur la trame
orthogonale », du quartier, l’objectif
d’amélioration du cadre de vie se
traduirait dans ce secteur par un
travail d’optimisation du réseau
de desserte des immeubles jugé
trop alambiqué et qui comporte
un trop grand nombre d’impasses.
En clair, il faudrait redonner de la
cohérence et de la lisibilité à cette
trame viaire, pour mieux desservir
les immeubles, mieux rattacher ces
îlots d’habitats collectifs aux voies
principales ou secondaires et
contribuer ainsi à réorganiser ces
ensembles en une succession d’îlots
résidentiels mieux affirmés et plus
conviviaux. La partie Sud du
quartier, plus résidentielle, (rues
Géranium, Bégonais, Boudin,
Signac…) ferait aussi l’objet d’une
attention particulière. Elle serait à
terme directement reliée, par une
nouvelle rue, à l’avenue du 4 Août.
4 f Les orientations particulières
en matière de logement
« La mise en œuvre du projet de renouvellement urbain » implique
« la démolition de 182 logements 1 affectant divers ensembles
immobiliers (142 dans Ménimur Nord et 40 dans Ménimur Sud) ».
Pour compenser ces démolitions, il est prévu de reconstruire
un nombre équivalent de logements sociaux. 108 seraient
reconstruits dans le quartier 2 et 74 sur d’autres secteurs
de la ville (Beaupré-Lalande, Nord de la gare SNCF, avenue
Borgnis-Desbordes) « dans le cadre de programmes plus vastes
engagés par Vannes Golfe Habitat qui totaliseront globalement 183
logements sociaux ». Le programme de logements sociaux sur
Ménimur serait complété par d’autres programmes
immobiliers. La collectivité entend en effet profiter de
l’opération de renouvellement urbain du quartier pour
« renforcer la mixité sociale et urbaine » à Ménimur. Et cela devrait
se traduire par la construction en divers endroits du quartier
de 42 logements en locatif libre 3 et 60 logements en
accession à la propriété 4 dans le cadre d’opérations
conduites par d’autres opérateurs que l’Office HLM.
A ces différents programmes de construction s’ajouterait
le « programme de résidentialisation » précédemment évoqué
(ouverture des cours d’immeubles, traitement paysager
de ces cours, amélioration des accès, déplacement du
stationnement…) qui concernerait au total 1 100 logements
sociaux dont la plupart (990 logements) bénéficieraient
également, à cette occasion, d’un programme complet
de réhabilitation 5.
1 Allée des Glaïeuils (32 logements), allée des Pivoines (40),
2
3
4
5
allée des Roses (30) rue Claude Monet (20), allée des Pâquerettes (20),
rue Paul Signac (8), rue Eugène Boudin (32).
Rue Émile Jourdan (55 logements), rue Edgard Degas (22),
allée des Pâquerettes (16), rue Cl. Monet (6), rue Eugène Delacroix (9).
Allée des Roses (6 maisons) et rue Edgard Degas (34 logements
en bordure du futur tracé “Serpentine”).
Rue Paul Signac.
Pivoines-Lilas-Monet (90 logements), Lilas-Renoir-Monet (90),
Tulipes (60), Delacroix-Glaïeuls (150), Pivoines-Cézanne-Delacroix (90),
Monet-Gauguin (60), Boudin-Bégonias (272), Boudinn-Géranium (178).
actualités
P ro j e t d e r é n o v a t i o n u r b a i n e d u q u a r t i e r d e M é n i m u r …
4 f Coût estimé du projet et durée de l’opération
Le coût global de cette grande opération de renouvellement urbain est estimé
pour l’heure à environ 56,8 millions d’euros. Il se déclinerait comme suit :
démolition de logements sociaux : 6 M€, construction de logements sociaux :
16,8 M€, réhabilitation d’ensembles immobiliers : 18,8 M€, actions de
résidentialisation : 2,1 M€, aménagements sur espace public : 10,7 M€,
équipements et locaux associatifs : 1,2 M€, ingénierie et conduite de projet :
1,2 M€. Sous réserve de conventionnement par l’Anru, le programme global
pourrait être financé par l’Anru (33 %), Vannes Golfe Habitat (44 %), la Ville
de Vannes (14 %), la Communauté d’agglomération (4 %), la Région (3 %)
et le Département (1 %).
Le programme, dans son ensemble, « devrait être mis en œuvre sur une période
de 6 ans » à compter de cette année. Ce qui signifie que, dans le meilleur
des cas, c’est-à-dire si le projet bénéficie du soutien de l’Anru, le
renouvellement urbain de Ménimur pourrait être achevé courant 2011.
Dispositions en faveur du relogement. Dans le cadre des mesures d’accompagnement du projet de renouvellement urbain, « un dispositif de pilotage et de
conduite du relogement sera mis en œuvre et
permettra d’assurer l’information et la concertation sur le relogement ainsi qu’un accompagnement des familles concernées ».
Une charte locale d’insertion « sera élaborée avec l’ensemble des acteurs concernés pour
favoriser l’accès à l’emploi et à la formation des
habitants en s’appuyant sur les opportunités générées par les chantiers de rénovation urbaine ».
Relogement : ce qu’il faut retenir
Constructions-démolitions
Le bilan de l’opération de rénovation urbaine à Ménimur
se soldera, en terme de logements, par davantage de reconstructions que de démolitions. Les 182 logements du
parc HLM communal qu’il faudra démolir pour réaliser ce
programme d’amélioration du cadre de vie seront remplacés par autant de nouveaux logements locatifs sociaux.
108 seront construits à Ménimur et 74 dans d’autres quartiers (Beaupré-Lalande, nord de la gare, avenue Borgnis Desbordes). Une centaine d’autres logements (en locatif libre
ou en accession à la propriété) complèteront sur Ménimur le programme global de reconstruction qui s’inscrit
dans une logique de mixité de l’habitat.
Relogement des familles
Les nouveaux logements locatifs sociaux du parc HLM
communal seront construits en plusieurs phases successives qui précéderont les phases de démolition. Les familles
dont les logements seront démolis (535 personnes concernées) seront relogées dans le parc HLM communal (soit dans
les nouvelles constructions, soit dans les logements qui se
libéreront). Elles seront prioritaires sur l’ensemble du parc
de Vannes Golfe Habitat. Ces familles seront relogées où
elles le souhaiteront (à Ménimur ou dans un autre quartier
de Vannes) en fonction des disponibilités de logements et
en tenant compte de leurs ressources et de leurs besoins
spécifiques. Les frais de relogement seront pris en charge
dans le cadre de l’opération de rénovation urbaine.
Accompagnement au relogement
Vannes Golfe Habitat et ses partenaires (Ville, État, services sociaux) prendront toutes dispositions nécessaires pour
faciliter les démarches des familles qui devront être relogées. Un local d’information et d’accompagnement des
personnes concernées sera installé dans le quartier de Ménimur. Les familles y trouveront les renseignements et les
aides nécessaires à l’accomplissement de leurs démarches.
Une exposition publique à partir du 25 mars à l’Espace Henri Matisse
Une exposition publique sur toutes les
caractéristiques du projet de renouvellement urbain du quartier de Ménimur sera présentée à partir du samedi
25 mars à l’Espace socioculturel Henri
Matisse, 13 rue Émile Jourdan. Une permanence d’élus et de représentants
des services (Ville de Vannes et Vannes
Golfe Habitat) sera tenue sur place du
lundi au vendredi, de 10 h à 12 h et
de 16 h à 18 h ainsi que le samedi matin, de 9h30 à 12 h.
actualités
Rénovation de Ménimur :
© Julie Le Moal
les interventions des élus en conseil municipal
Gildas Dréan - Conseiller municipal.
Groupe d’opposition Vannes Nouveau Cap.
Georges André
© Marc Gallic
Adjoint au maire. Chargé du logement et du tourisme.
« Ce bordereau est important pour le logement
social. Il propose un projet ambitieux pour un
quartier construit entre 1968 et 1976 et comportant 1 292 logements sociaux, soit 22 %
du patrimoine de Vannes Golfe Habitat (…).
Sa prise en charge par l’Anru en accélérera la
réalisation, diminuera le coût résiduel pour les
locataires, la Ville et l’Office HLM. C’est
pourquoi, je souhaite que nous ayons tous
ensemble envie de porter ce dossier, car j’en suis
convaincu, une majorité des résidents attend ces améliorations. Comprenez cependant mon inquiétude lorsque je vois certains élus utiliser le
dossier à des fins politiciennes en proférant n’importe quelles contre-vérités. Nous respectons bien entendu toutes les obligations de l’Anru en matière de reconstruction. Tout sera mis en œuvre par l’Office pour que ce
projet soit le mieux vécu possible par les locataires. C’est dans leur intérêt que nous l’avons lancé et que nous le mènerons à bien ».
© Julie Le Moal
La présentation, en conseil municipal le 17 février dernier, du projet de renouvellement urbain du quartier de Ménimur a été suivie d’un
long débat contradictoire entre élus de la majorité et de l’opposition (groupe Vannes Nouveau Cap). En voici quelques extraits.
« Nous tenons à saluer l’idée de ce projet, qui
est d’un intérêt majeur, pour la ville, pour le
quartier et surtout pour ses habitants. Ceci
étant, pour que le résultat soit à la hauteur de
l’ambition affichée, celui-ci aurait dû s’inscrire
dans une approche intégrée, en l’articulant
avec les outils de planification (PLU, SCOT,
Plan de déplacements urbains, Plan local de
l’habitat…). (…) Force est de constater à ce
jour que nous frôlons l’absurdité puisqu’à
peine approuvé, vous nous annoncez déjà une modification du PLU (…)
Comme de nombreux vannetais, nous notons que vous avez une nouvelle
fois raté le coche par une approche sectorielle en lieu et place d’un projet global plus structurant (…) ». Le conseiller municipal critique ensuite la conduite d’une politique menée, dit-il, « avec une défiance
maladive envers la population ». « Comment pouvons-nous accepter cette
mascarade de démocratie à laquelle nous avons assisté le 2 décembre 2005
et le 27 janvier 2006 dans les réunions publiques ? Vous prenez le risque,
par vos pratiques, d’exposer l’avancée de ce projet à des blocages intempestifs de la part de la population du fait de la non-implication à son élaboration. (…) Nous avons l’impression que la culture de l’opacité se poursuit ». Tout en précisant qu’il est « important que ce projet aboutisse
et qu’il soit approuvé et retenu par l’Anru » et en estimant que « de nombreux objectifs semblent pertinents (restructuration intraquartiers, revalorisation du pôle commercial, mixité et diversité de l’habitat, réhabilitation
et résidentialisation) », Gildas Dréan dresse ensuite une longue
© Yannick Le Gal
…Rénovation urbaine de Ménimur : les interventions des élus en conseil municipal…
© Julie Le Moal
François Ars - Conseiller municipal. Majorité.
« Vous me permettrez évidemment d’avoir un
avis bien différent de celui de mes collègues de
l’opposition. (…) Habitant ce quartier de
Ménimur, à proximité de la rue Claude Monet, je puis vous assurer de l’attente bienveillante d’une large partie de la population
de ce secteur devant un projet qui n’a pour
d’autre but que d’améliorer les conditions de
vie de l’ensemble des habitants du quartier et
plus particulièrement de ceux résidant dans
les bâtiments de Vannes Golfe habitat. Supprimer les parkings intérieurs afin de les remplacer par des espaces verts ne peut qu’éliminer une
source de dangerosité pour tous les enfants qui tentent de jouer entre les
automobiles. Détruire, comme le projet l’indique, certains bâtiments qui
seront d’ailleurs reconstruits, ne peut que décloisonner l’habitat, aérer
l’espace pour un bien-être plus grand. Enfin, modifier la voirie globale
dans le but à la fois de tonifier l’espace commercial des « Vénètes » qui apporte si grands services aux habitants de Ménimur ainsi que la volonté
d’ouvrir Ménimur, de désenclaver la partie sud grâce à une nouvelle entrée, ne peut que nous réjouir. Plus globalement, ce bordereau prouve aussi
que nous n’entretenons aucun favoritisme. Il montre, bien au contraire,
que notre majorité s’intéresse à tous les quartiers de la ville, y compris ceux
situés au Nord de la voie de chemin fer et c’est peut-être cela, cher collègue de l’opposition, qui vous « embête ».
François Goulard - Majorité
© Marc Gallic
liste de critiques, remarques, réclamations et regrets. Il réclame
« l’aménagement d’accès sécurisés vers Kermesquel, le Ténénio et les entrées et sorties actuelles et futures de l’avenue du 4 août ». Il se réjouit d’un
« un effort en matière d’espaces verts » dans le cadre des programmes
de résidentialisation, mais se demande « comment le projet permetil les alternatives au “tout voiture” ». A propos de l’habitat, « nous dénonçons, dit-il, ce tour de “passe-passe” autour des 74 logements reconstruits à l’extérieur du quartier dans des programmes prévus avec ou sans
le projet de Ménimur. C’est un détournement habile de l’obligation de
l’Anru : “pour un logement démoli : un logement reconstruit”. (…) Nous
comprenons l’idée d’un équilibre de répartition du logement social sur le
territoire vannetais, mais nous vous demandons un certain nombre de garanties afin de prévenir tout déplacement arbitraire de ménages ou tout atteinte au droit au logement. C’est pourquoi nous demandons un engagement ferme de la ville dans l’élaboration d’une charte de relogement
négociée avec les représentants des locataires HLM ». L’élu d’opposition
se dit enfin « désagréablement surpris » de constater que « sur un budget de 57 millions d’euros, n’apparaisse aucune ligne explicite sur l’accompagnement et l’action sociale. (…) Avec un taux de chômage de près de
20 % dans ce quartier, vous conviendrez que l’objectif de la charte locale
d’insertion exigée par l’Anru et présentée sommairement à la fin de votre
bordereau est un peu court au regard de l’enjeu et des problèmes que rencontrent les habitants. (…) Vous comprendrez bien, qu’au regard de toutes nos observations, nous ne pouvons valider ce bordereau dans l’état ».
« M. Dréan, ce n’est pas parce que nous
avons adopté un PLU que nous devons nous
arrêter de réfléchir et de travailler. Une ville
bouge et change tous les jours. La planification doit donc évoluer, elle aussi, pour prendre en compte de nouveaux projets. Comment
voulez-vous que l’on arrête pour dix ans
d’avoir des projets pour la ville ? C’est tout
simplement absurde. Nous avons certes des
grands documents d’orientation mais cela
n’interdit pas de continuer à penser, à travailler et à faire évoluer la ville ».
« Vous parlez d’absence de concertation avec la population. Je constate pour
ma part que nos réunions de quartier sont une vraie réussite, à tel point
que les salles sont généralement trop petites pour accueillir tous ceux qui
veulent y venir. Vous dites que nous avons une défiance à l’égard de la population. Soyons sérieux M.Dréan, est-ce qu’une municipalité qui se défie de la sorte se livre à un échange aussi nourri dans six réunions annuelles en répondant aux questions et aux critiques qui lui sont émises ? C’est
tout le contraire que nous mettons en œuvre ! ».
J’en viens à ce qui me paraît être l’explication de votre émoi et de l’agitation du parti politique que vous représentez, qui n’a jamais fait autant de
tracts dans nos quartiers, qui ne s’est jamais autant mobilisé. En réalité,
vous êtes pris tout simplement à contre-pied. Vous n’avez jamais fait de
propositions très concrètes sur le quartier de Ménimur, ni d’ailleurs sur aucun autre. Vous pensez que parce que c’est un quartier où il y a beaucoup
de logements sociaux, c’est en quelque sorte votre apanage. Vous pensez aussi,
comme l’a dit très justement François Ars, que c’était le cadet de nos soucis et cela vous dérange fondamentalement. (…) Vous êtes en dehors du
coup (…) et vous êtes mal à l’aise parce que vous ne savez pas quoi répondre à ce que nous faisons ».
Je voudrais aussi vous dire, M. Dréan, que ce quartier de Ménimur, a été
conçu dans les années 1960-1970 où, en matière d’urbanisme, on a fait
beaucoup de bêtises en France et certains en paient aujourd’hui durement
le prix. A Vannes, il se trouve que c’est un quartier qui est apprécié de la
population. Toutes les enquêtes, les études le montrent. Et pourquoi estil apprécié ? Parce que, année après année, toutes les municipalités successives ont fait leur devoir vis-à-vis de ce quartier comme vis-à-vis de tous
les autres. Aujourd’hui, Ménimur est probablement le quartier le plus équipé
de la ville (…). Les résultats sont là, mais on peut faire mieux, faire en
sorte que là, comme ailleurs, la qualité de la vie dans notre ville s’améliore. Voilà notre projet. Je conçois que cela vous dérange. Et tant pis si vous
êtes un peu vexé de ne pas y avoir pensé plus tôt ».
actualités
La Ville de Vannes et l’État vont signer
prochainement une convention fixant les
modalités d’un éventuel transfert des services de la DDE (Direction départementale de l’Équipement) qui pourrait quitter
leur bâtiment de la rive gauche du port
pour s’installer sur un autre site de la rue
du Commerce. Le conseil municipal a
examiné et approuvé le 17 février ce projet qui permettrait à la commune de pouvoir disposer à terme d’une maîtrise totale
des rives du port à cet endroit et ouvrirait
dès lors des perspectives plus cohérentes
au programme de requalification urbaine
du site portuaire. Le préambule de la
convention que signeront prochainement
le préfet du Morbihan et le maire de Vannes résume clairement la situation. Il précise d’emblée que « la Ville de Vannes a engagé un ambitieux projet d’aménagement du
port de Vannes afin de mettre en valeur l’exceptionnel potentiel du site », mais que « ce projet
sera d’autant plus réussi que l’occupation de
l’ensemble du site sera en harmonie avec sa vocation ». Le texte indique ensuite que la
commune « souhaite, dans le cadre de ce projet, étendre les limites administratives du port
communal de Vannes, notamment sur les emprises actuellement occupées par la DDE ». Or, estil rappelé, « les bureaux du siège de la DDE
sont localisés à cet endroit sur le domaine public
maritime, en dehors des limites administratives
du port communal de Vannes ». L’activité de
la DDE, n’ayant « pas de lien direct avec le port
de Vannes », pourrait tout à fait « s’exercer sur
un autre site, libérant ainsi des emprises importantes permettant de donner toute son ampleur
au projet d’aménagement du port ».
Le transfert des bureaux de la DDE, « accepté aujourd’hui par l’État » (Ministère des
Transports, de l’Équipement, du Tourisme
et de la Mer) libérerait au total une surface
de 10 262 m2. Sous réserve de faisabilité,
l’Équipement pourrait regrouper à terme
l’ensemble de ses services sur un autre
site de la rue du Commerce (au n° 113),
actuellement occupé par une partie de ses
bureaux et où la Ville mettra à sa disposition un bâtiment communal « offrant à ce
jour une surface utile de 6 604 m2 ». Les frais
de transfert de la DDE, d’un bâtiment à
l’autre, seront intégralement pris en charge
par la commune et si la solution proposée
s’avérait inadaptée, la Ville devra proposer
© Yannick Le Gal
La DDE pourrait quitter ses locaux
de la rive gauche
Le transfert des services de la DDE dans un autre bâtiment de la rue du Commerce libérerait au total une surface
de 10 262 m2 sur la rive gauche et ouvrirait de nouvelles perspectives au programme de requalification du port.
à l’Équipement un autre site d’installation. Quelle que soit la solution retenue
(site du 113 rue du Commerce ou autre),
les échanges d’immeubles entre l’État et la
Ville de Vannes se feront à titre gratuit,
sous réserve bien entendu que la DDE
puisse trouver les conditions adaptées au
déménagement de ses services. « Le fait
que l’État ait accepté le principe de ce transfert est
une excellente nouvelle pour notre ville, a commenté François Goulard. Cela nous ouvre des
possibilités nouvelles. Nous allons retrouver ainsi
sur ce site une maîtrise foncière sans laquelle
nous n’aurions pas pu conduire de manière cohérente le grand programme de requalification des
rives du port ».
INFOS VILLE EXPRESS
j Réaménagement de la rue du Général Weygand
D’importants travaux de voirie ont été entrepris ces dernières années sur la zone industrielle du Prat, notamment sur les rues Duplaix et Michelin. Afin de poursuivre la
réfection des voies de circulation dans ce secteur, la Ville a programmé en 2006 les réaménagements des rues du Général Weygand et Nicephore Niepce. Les travaux à entreprendre ont été validés par le conseil municipal le 17 février, pour un montant global de 360 000 € TTC. Le programme concernera la rue Niepce en totalité et la rue
Weygand pour la portion comprise entre le quartier de Bohalgo et le giratoire du Prat.
Dans le détail, voici ce qui est prévu. Rue Weygand : renforcement de la chaussée et
mise aux normes des trottoirs, rue Niepce : nouvel enrobé et recalibrage de la chaussée par la pose d’une bordure du côté des établissements Jahier. Le programme comprend également, sur les deux rues, le remplacement des canalisations d’eau potable
et d’eau pluviales, le renforcement du réseau d’éclairage public et la pose de fourreaux
destinés aux opérateurs de télécommunications. Ce programme de voirie sera réalisé
en mai, juin et juillet prochains.
actualités
© Yannick Le Gal - Montage : Grégory Le Falher
Futurs équipements portuaires : le projet
d’ensemble est estimé à près de 2,27 M€
En mai 2004, le conseil municipal avait délibéré en faveur d’un
projet de réaménagement et de modernisation des équipements
portuaires du port de commerce et du site nautique du Parc du
Golfe (Vannes Mag n° 20 page 11). Ce projet, qui prévoit de nouvelles infrastructures (gare maritime, appontements et quais, aire
technique) pour les besoins des activités nautiques et maritimes
ainsi que pour les plaisanciers, a fait l’objet d’études qui permettent aujourd’hui de dresser précisément le programme des travaux à réaliser et les coûts des différentes opérations. Le dossier,
voté le 17 février en conseil municipal, se présente comme suit.
f Construction d’une nouvelle gare maritime.
Il s’agit de remplacer les locaux actuels par un bâtiment plus
spacieux et mieux adapté à l’accueil des passagers des compagnies
maritimes proposant, depuis le Parc du Golfe, des croisières
dans le Golfe du Morbihan et vers les îles Atlantique du Sud-Morbihan. La construction du bâtiment nécessitera l’extension de la
concession accordée par le Département à la Ville de Vannes sur
cette zone de transport de passagers. La future gare maritime abritera des guichets et un hall d’attente avant embarquement, le tout
sur une surface globale d’environ 400 m2. Le coût de l’opération
est estimé aujourd’hui à 500 000 € HT.
f De nouveaux pontons ainsi qu’une aire technique
Les équipements d’accostages le long de l’allée Loïc Caradec
sont soit trop archaïques, soit mal adaptés aux activités du port
de commerce et du Parc nautique du Golfe. Le programme de
modernisation décidé par la Ville va renouveler et compléter les
insfrastuctures dans cette zone éco-portuaire. Une zone technique sera créée à l’extrémité Sud du Parc nautique. Cette plateforme, destinée à mieux préserver la qualité de l’environnement,
regroupera une aire de carénage, une micro-déchetterie portuaire, divers dispositifs de pompage des eaux usées embarquées,
ainsi qu’une station essence pour les bateaux. Coût estimé de
l’opération : 515 000 € HT.
Hormis cette aire technique, le programme d’équipements portuaires prévoit aussi l’installation de nouveaux dispositifs d’appontement le long des berges du Parc du Golfe. Il y aura des pontons près à la zone technique de carénage et de dépollution sur
une longueur de 80 mètres (coût estimé : 70 000 € HT), deux
ouvrages d’accostages de 70 mètres de long sur 4 de large devant
le chantier Multiplast pour les besoins du Parc nautique (coût estimé : 750 000 € HT) et un autre ponton (en remplacement de
la vieille péniche) près de la future gare maritime pour les vedettes de croisière sur le Golfe (coût estimé : 60 000 € HT).
Au total (gare maritime, pontons et zone technique), le programme d’ensemble représente un investissement de
2,26 M € TTC, susceptible d’être subventionné pour partie par
la Région, le Département et la Communauté d’agglomération.
actualités
Cession d’un terrain communal avenue BorgnisDesbordes : la ville lance un appel public à projet
Le Conseil municipal a voté le 17 février dernier une délibération
fixant les modalités de cession d’un terrain communal en vue de
la réalisation d’un programme de logements. Ce terrain, d’une superficie de près de 12 500 m2, est situé en bordure de l’avenue Borgnis-Desbordes, à l’entrée Nord du site de la Chambre des métiers. Jean-Christophe Auger, l’adjoint au maire chargé de
l’urbanisme, a expliqué que ce terrain, classé au plan local d’urbanisme en zone UBA (habitat collectif et activités compatibles
avec l’habitat), « ne fait à ce jour l’objet d’aucune affectation particulière ».
« Afin de contribuer à l’effort collectif en matière d’offre de logements dans
un marché qui reste tendu, il paraît [donc] opportun, a-t-il dit, de [le]
proposer à la vente dans le cadre d’un appel public à projet ». Les opérateurs intéressés par cette proposition d’acquisition foncière devront
présenter, avant le 28 avril prochain, une offre d’achat assortie d’un
Le chemin côtier de la Pointe des Émigrés
s’appelle désormais “Promenade Paul Chapel”
INFOS VILLE EXPRESS
© Yannick Le Gal
j Parc de Laroiseau :
nouvelle cession de terrain
à la société DN1
Nous l’avons déjà souligné dans nos colonnes et cela ne cesse de se confirmer : le
parc d’activités tertiaires de Laroiseau,
route de Sainte-Anne, surfe tranquillement sur la vague du succès. Fortement
sollicité par les entreprises et les investisseurs immobiliers, le site fait l’objet de
demandes d’acquisitions foncières aussi
nombreuses que régulières. La dernière
en date, inscrite à l’ordre du jour du conseil
municipal du 17 février dernier, émanait de
la société DN1, un promoteur immobilier
à qui la Ville de Vannes a déjà vendu un terrain sur ce site. La parcelle en question
(2 150 m2), située près du futur siège régional de la Saur, avait été acquise par
DN1 pour la construction d’un immeuble
de bureaux de 1 200 m2 destiné à la vente.
L’opération étant à ce jour commercialisée
en grande partie avant même la construction du bâtiment, DN1 vient de solliciter la
mairie pour une seconde opération du
même ordre. Elle porte cette fois sur l’acquisition de deux terrains contigus de
2 216 m2 et 1107 m2 situés près de la voie
ferrée. L’investisseur envisage d’y faire
construire un autre bâtiment de bureaux
destiné lui aussi à la vente et dont la superficie sera cette fois d’environ 2 000 m2.
Le prix de cession des terrains, conforme
aux barèmes en vigueur au Parc de Laroiseau, s’élève à 58 € HT le m2.
projet immobilier proposant « un ensemble à usage d’habitation (collectif ou ensemble pavillonnaire) comportant un minimum de 20 % de logements collectifs sociaux (afin de garantir une réelle mixité sociale) ainsi
que des bureaux destinés à accueillir des activités tertiaires compatibles avec
l’habitat ». Le programme spécifique de logements sociaux devra
faire l’objet d’une présentation commune avec l’Office communal HLM (Vannes Golfe habitat). Le cahier des charges de l’opération stipule également que le programme immobilier « devra s’intégrer parfaitement dans le tissu urbain existant » et que « l’aménagement
du site devra comporter un traitement paysager ambitieux et de qualité le
long de l’avenue Général Borgnis-Desbordes ». Le terrain nu sera vendu
« en l’état » (après viabilité tertiaire). Son prix de vente a été fixé à
200 € HT le m2 minimum, ce qui signifie que les offres d’acquisition ne pourront pas être inférieures à 2 492 000 € HT.
Le cheminement côtier qui longe la Pointe des Émigrés entre l’extrémité du Parc du
Golfe et la route de Conleau (allée des Frères Cadoret) vient d’être dénommé le 17 février en conseil municipal. Ce chemin pédestre très fréquenté par les promeneurs et
les joggeurs s’appelle désormais “Promenade Paul Chapel” en hommage à l’ancien maire
de Vannes décédé le 19 septembre dernier à l’âge de 89 ans. Norbert Trochet a rappelé
à ce titre l’attachement de son ancien collègue à cette réalisation qui fut le premier élément constituant du cheminement pédestre le long du littoral vannetais et que Paul
Chapel considérait comme « l’une des réalisations importantes de son mandat de maire ». En
décidant que ce chemin portera désormais son nom, le conseil municipal exprime ainsi
« la reconnaissance » de la collectivité « pour l’action menée par Paul Chapel pendant 18 ans
en sa qualité d’élu local et de maire de Vannes de 1977 à 1983 ».
actualités
Grand Prix National de fleurissement :
les Jardiniers municipaux
reçus à l’Hôtel de ville
INFOS VILLE EXPRESS
j Retraitement
de la rue du Grador
© Julie Le Moal
La rénovation de cette rue, située entre
l’avenue de Verdun et la rue du 505e RCC,
fait partie du programme de voirie 2 006
de la Ville de Vannes. Les travaux, validés
le 17 février en conseil municipal, seront
les suivants : réfection complète de la
structure de chaussée sur une largeur de
6 m, réalisation de trottoirs de 2 m de
large de chaque côté de la voie et création
d’un réseau d’évacuation des eaux pluviales. Le tout pour un coût total estimé à
environ 150 000 € TTC. Les travaux seront réalisés en septembre, octobre et novembre prochains.
Tout au long de l’année, vous les voyez bichonner, comme ils savent si bien le faire, des
compositions florales, arbustives et paysagères toujours différentes et magnifiquement
agencées. Si la Ville de Vannes a obtenu récemment un nouveau Grand Prix national de
fleurissement, c’est grâce à la qualité constante du travail de ses jardiniers. Grâce à eux
Vannes continue de figurer parmi les 70 villes françaises titulaires du Grand Prix, autrement dit dans le peloton de tête des villes les mieux fleuries de France. Une place de choix
que Norbert Trochet, François Goulard et Martine Allain ont tenu à célébrer le 17 février dernier à l’Hôtel de ville en compagnie des jardiniers municipaux qui ont été félicités et applaudis pour leur professionnalisme. « Ce Grand Prix constitue le niveau le plus élevé
et le plus sélectif », a déclaré François Goulard avant d’ajouter : « Nous sommes tous fiers de cette
distinction car elle compte dans la vie des citoyens. Les efforts entrepris dans ce domaine contribuent à
notre qualité de vie. C’est un bien commun dont tout le monde profite ». Les élus ont aussi fait remarquer, lors de cette cérémonie, que le Grand Prix du fleurissement récompensait également les efforts déployés par la collectivité pour la propreté urbaine et la protection de
l’environnement. Et ils ont rappelé à ce titre, en insistant sur les vertus du civisme, que
la participation des Vannetais à cet effort collectif était absolument indispensable.
Le Scot s’expose sur la Rabine
La Communauté d’agglomération du Pays de Vannes travaille en ce moment à l’élaboration de son Scot (Schéma de cohérence territoriale) qui est au Pays de Vannes ce
que les PLU (plans locaux d’uranisme) sont à ses communes membres. Une exposition itinérante permet actuellement à tout un chacun de prendre connaissance des grandes orientations de ce « projet de développement, d’aménagement et de préservation du territoire
intercommunal », dont l’une des finalités est d’assurer une cohérence territoriale entre
les différents plans locaux d’urbanisme. Cette exposition sera présente sur La Rabine
le 22 mars (matin), les 23 et 24 mars (après-midi) et le 25 mars (matin).
f Sachez aussi qu’une réunion publique de présentation du Scot complétera
cette exposition. Elle aura lieu au Palais des Arts le vendredi 31 mars à 18 h.
j Concession gratuite
à Boismoreau pour
le Souvenir français
Le conseil municipal a décidé d’attribuer
au Comité vannetais du Souvenir Français,
« à titre d’hommage public », une concession gratuite perpétuelle au cimetière de
Boismoreau. Le Souvenir Français fera
construire dans ce cimetière communal
« un caveau de regroupement destiné à
recueillir les restes mortels des Morts pour
la France issus de concessions temporaires non renouvelées ou de concessions
abandonnées ». Cette sépulture de 17 m2
pouvant contenir 24 reliquaires sera située
près du carré militaire où reposent les
Morts pour la France de la guerre 19141918. L’entretien du caveau sera assuré
par le Souvenir Français.
j Reprises de concessions
au cimetière de Boimoreau
La ville de Vannes poursuit ses reprises de
concessions abandonnées au cimetière de
Boismoreau. Les communes ont en effet
le droit de reprendre à leur compte des
concessions perpétuelles ou centenaires en
état d’abandon avéré. Au terme des procédures réglementaires entamées en 2000
et 2001, la Ville a constaté la persistance
de l’état d’abandon de 83 concessions
pour l’année 2004 et 98 pour l’année
2005. Toutes ces concessions seront progressivement remises en service pour de
nouvelles inhumations. Rens. : Cimetière
de Boismoreau. ᔒ 02 97 01 61 45.
actualités
Activités culturelles de la Ville : ce qu’en pensent les Vannetais
Comment les Vannetais perçoivent-ils la politique culturelle de
la Ville ? Connaissent-ils ou non les différents équipements et services culturels municipaux ? Que pensent-ils des spectacles, des
festivités et autres services qui leur sont proposés par la collectivité ? Quelles sont leurs attentes, leurs suggestions ou leurs critiques en la matière ?
pour but d’aider la Ville de Vannes à mieux identifier les pratiques et les attentes culturelles d’une population dont la physionomie d’ensemble évolue au rythme de la forte croissance
démographique de la région vannetaise.
Les résultats de cette enquête devraient être disponibles en
septembre prochain. Nous les relaterons donc dans ces colonnes le moment venu. D’ici là, la Ville de Vannes remercie
d’avance les Vannetaises et les Vannetais qui seront sollicités par
téléphone pour les besoins de cette étude en les invitant à réserver le meilleur accueil aux enquêteurs. Chaque entretien devrait durer en moyenne un petit quart d’heure. Nous vous informons par ailleurs que le questionnaire d’enquête est
disponible auprès des services d’accueil de la mairie (7 rue Joseph Le Brix) et de l’Hôtel de ville (place Maurice Marchais)
ainsi que sur demande au 02 97 01 62 25.
Courant mars, 400 Vannetais âgés de plus de 15 ans et 400 autres personnes de ces mêmes tranches d’âge résidant dans les
communes périphériques de la première couronne vannetaise
vont être interrogées par téléphone sur tous ces thèmes et bien
d’autres. L’enquête, commandée par la Ville de Vannes, sera effectuée par un cabinet d’études spécialisé. Elle sera réalisée
sur la base d’échantillons représentatifs de la population (âge,
sexe, catégorie socioprofessionnelle, lieu de résidence…) et a
Fermeture du Palais des Arts le 1er avril :
Commencés l’été dernier, les travaux de rénovation du Palais des
Arts vont entrer prochainement dans une nouvelle phase.
Jusqu’ici, le chantier ne s’était déployé que dans l’enceinte du
grand théâtre dont la rénovation complète nécessitera encore de
longs mois de travaux. A partir du 1er avril, les entreprises vont
investir le grand hall d’accueil du rez-de-chaussée ainsi que les
foyers des deux étages ; l’ensemble devant être complètement réagencé en vue d’offrir au public de meilleures conditions d’accueil.
Résultat : à compter de ce 1er avril, le Palais des Arts sera donc
fermé au public. Enfin pas complètement puisque la vie culturelle y suit son cours avec une saison dont la seconde partie va
s’étaler jusqu’au 31 mai et une nouvelle édition du Zeste d’Arts
Scéniques programmée du 4 au 21 avril. Comme depuis le début de la saison, c’est le petit théâtre qui va continuer d’accueillir tous les spectacles. Ce sera d’ailleurs, avec la billetterie située
à l’entrée du hall d’accueil et la médiathèque voisine, le seul
équipement encore ouvert dans ce grand bâtiment fermé partout
ailleurs pour cause de grands travaux.
f Nouvel accès au petit théâtre. Puisque le hall principal, côté
place de Bretagne, sera inacessible à partir du 1er avril, l’entrée au
petit théâtre se fera par l’extérieur, côté rue Jean Monnet, à compter de cette date. Pour faciliter l’accès par cette entrée extérieure,
les trottoirs longeant l’aile nord du Palais des Arts jusqu’au petit
théâtre va être élargie. Le parcours sera jalonné depuis la place de
Bretagne et la façade du petit théâtre sera davantage éclairée.
f La billetterie et la médiathèque resteront ouvertes. La billetterie où s’effectuent les réservations ou les achats de dernière minute pour les spectacles du Palais des Arts et ceux de l’Auditorium
des Carmes resteront ouvertes malgré la fermeture du bâtiment.
Et cela, comme aujourd’hui, du lundi au vendredi inclus de
12 h 30 à 18 h 30. ᔒ 02 97 01 62 00.
Notez bien également que la Médiathèque centrale n’est en rien
affectée par le chantier de rénovation du Palais des Arts. Elle
© Marc Gallic
l’entrée au petit théâtre se fera par la rue Jean Monnet
continue et continuera de fonctionner normalement pendant
toute la durée des travaux, c’est-à-dire, jusqu’en janvier prochain.
f De nouvelles offres de salles pour les associations.
La fermeture du Palais des Arts dans les conditions précitées
rend bien évidemment impossible toute location de salles sur place
pour les besoins de réunions ou d’animations des associations et
autres organismes demandeurs. La mairie a donc pris les devants. Pendant la période de fermeture du bâtiment, elle proposera d’autres lieux comme la Tour du Connétable (dont les salles
sont désormais équipées en mobilier et matériel multimédia), le
Château de l’Hermine (dont les salles du rez-de-chaussée ont été
rénovées) et enfin l’Auditorium des Carmes (pour les conférences et les spectacles divers).
actualités
Le palmarès des meilleurs
sportifs vannetais en 2005
© Julie Le Moal
Les meilleurs sportifs vannetais de l’année 2005 ont été reçus et félicités au Palais des Arts le 3 février par Norbert Trochet, François Goulard et Rose-Marie
Allançon. Les élus ont également profité de cette cérémonie annuelle pour renouveler leur soutien à Adrien Chalmin (joueur de l’AS Montferrant - photo en
haut à gauche) gravement blessé lors d’une rencontre amicale de rugby contre le RCV en septembre dernier. (photos : Julie Le Moal).
Norbert Trochet, François Goulard et Rose-Marie Allançon
ont présidé le 3 février dernier
au Palais des Arts la traditionnelle remise des Trophées de la
ville de Vannes aux sportifs
vannetais qui se sont illustrés
en 2005. Voici, par discipline,
la liste complète de tous ces
sportifs émérites, que le maire,
son premier adjoint et son adjointe aux sports ont tenu à
féliciter chaleureusement.
f ATHLÉTISME (Athlé Pays de Vannes) Véronique Jéhanno : championne de France des 24 h
avec 201,807 km parcourus, championnats du
monde des 24 h avec l’équipe de France.
f BOXE FRANÇAISE (Gant d’hermine Vannetais) Ludovic Chevalier : vice-champion de
France élite. Stéphane Triballier : bronze au
championnat de France élite cat. seniors. (Gazelec AC) Nicolas Barbarot : bronze au championnat de France espoirs (63-66 kg) cat. juniors.
Morgane Daniel : bronze au championnat de
France espoirs (51-54 kg) cat. minimes.
f BOWLING (Bowling club de Vannes) Tony Le
Breton : bronze au championnat de France à
Bordeaux-Mérignac cat. minimes.
f CANOE KAYAK (Canoë-Kayak Club de Van-
nes) Maëlle Prioul : bronze aux championnats
de France de kayak de mer (Mérathon) à Fouras.
f FOOTBALL (Vannes olympique club) Équipe
1re : montée en National. entraîneurs : Stéphane
Le Mignan et son adjoint Mickaël Malle. Équipe
B : montée en CFA2. Entraîneur : Didier Noblet. (Arbitre International) Bertrand Layec : CTRA
(Conseiller Technique Régional d’Arbitrage), il a arbitré en 2005 six rencontres, 4 au titre de l’UEFA
(Union des Associations Européennes de Football) et 2 au titre de FIFA (Fédération Internationale de Football Association).
f HALTEROPHILIE (VAC Haltérophilie) Lénaïk Cocheril : vice-championne de France de
force athlétique cat. espoirs (- 52 kg).
f HANDISPORTS (Véloce Vannetais) Ludovic
actualités
1986. Ils ont officié, en tant que juge au départ,
au Pays de Vannes) Titres obtenus aux championau championnat du monde longue distance à la
nats de France d’athlétisme à Tours. Christine
Ciotat (Marseille).
Baucher : championne de France au 100 m,
championne de France en saut en longueur cat. sef NATATION (Cercle des nageurs de Vannes)
niors D3. Jérémy Brunel : vice champion de
Michel Delamare : champion de France sur 400
France au saut en longueur cat. seniors D2. Nicoet 800 m nage libre, vice-champion de France sur
las Dazy : médaille de bronze au saut en hauteur
100 et 200 m dos et bronze sur 50 m dos aux
cat. seniors D2. Delphine Le Berre : vice-chamchampionnats de France à Dunkerque en cat. C 11
pionne de France au lancer de poids cat. seniors
(75-79 ans). Jacques Deutsch : champion de
D3. Catherine Lorieux : bronze au lancer de
France sur 100 m brasse et vice-champion de
poids cat. seniors D2, vice-championne de France
France sur 200 m brasse aux championnats de
aux 1 500 m cat. seniors D2. Chantal Martin :
France à Dunkerque en cat. C 6 (50-54ans). Guilbronze au 800 m marche cat. seniors D3. Sonia
laume Deutsch : participation aux championnats
Rabouin : vice-championne de France au saut en
d’Europe à Stockholm (Suède), vice-champion de
longueur cat. seniors D2. Didier Rouillon : chamFrance sur 50 m dos aux championnats de France
pion de France au lancer de balles cat. vétérans D3,
à Dunkerque, bronze sur 50 m dos aux chambronze au 100 m cat. Vétérans D3.
pionnats de France à Mulhouse en cat. C 1 (2529ans).
f TRAMPOLINE (UCK/NEF Trampoline) Claire
Kerbastard : championne de France par équipe
f PARACHUTISME (Parachute club Vannetais) Mathieu Bernier : membre de l’équipe de France,
champion d’Europe en vol relatif à 8, champion de France
en vol relatif à 8 à Lapalisse, 2e
à la coupe du monde de vol relatif à Eloy (Etats-Unis). Lydie
Emeraud : bronze en free
style lors des championnats de
France à Lapalisse, participation à la coupe du Monde de
free style à Eloy (Etats-Unis).
Olivier Hardouin : membre
de l’équipe de France, participation à la coupe d’Europe en
voltige à Lochen (Autriche).
Bruno Lautard : 3e à la coupe
de France 2005 de précision
d’atterrissage. Tanguy Maheu : vice-champion de France Lors de cette cérémonie, Norbert Trochet à remis la médaille d’or de la
en voltige et en combiné au jeunesse et des sports à Francis Le Pipec, pour son implication dans la
championnat de France à La- vie sportive locale, notamment dans le milieu du cyclisme).
palisse (Allier).
toutes catégories à Metz, participation aux chamf SPORT DE GLACE - RINGUETTE (Associapionnats du monde des 17/18 ans à Eindhoven
tion Patinium de Vannes) Nolwenn Lanne Petit :
membre de l’équipe de France de ringuette, par(Pays Bas). Marine Le Neveu, Virginie Le Terticipation au tournoi International de ringuette à
tre, Floriane Le Mener et Claire Kerbastard :
Prague.
championnes de France par équipe toutes catégof ROLLER SKATING (AVRIL) Laëtitia Le Biries à Metz. Ulrich Brochard, Romain Le Meut,
han : vice-championne de France par équipe sur
Pierre Hervet, Claire Kerbastard et Marine
piste au 5 000 m à l’américaine en cat. dames et
Le Neveu : bronze aux championnats de France
vice-championne de France au 5 000 m à éliminaIntercomités avec l’équipe de Bretagne à Nîmes.
tion sur piste en cat. élite aux championnats de
f VOILE (Société des régates de Vannes - Extreme
France à Coulaines, bronze sur route au 10 000 m
Team Morbihan) François Morvan / Matthieu
à points et à élimination au championnat de France
Vandame et Matthieu Souben / Gurvan Bonà Lamballe en Catégorie élite, Participation au
temps : participation au championnat d’Europe
championnat d’Europe en Allemagne.
de Tornado (série olympique) en Suède. Pierre Antoine Morvan : champion de France par équipe
f RUGBY (Rugby club Vannetais) Marc Le
de Match Race à Quiberon cat. espoirs. Daniel
Gras : membre de l’équipe de France, sélectionné
Souben : vice-champion du Monde Orma (Muldans l’équipe de France des moins de 18 ans en
ticoques de 60 pieds) sur Gitana XI skippé par Fred
novembre 2005 en Italie.
Le Peutrec de mai à novembre 2005.
f SPORT ADAPTÉ (Vivre ensemble le sport
© Julie Le Moal
Lemoine : or au fleuret par équipe et argent au
fleuret individuel au championnat d’Europe à Madrid, bronze au sabre aux championnats de France.
Patricia Picot : argent au fleuret individuel et argent au fleuret et à l’épée par équipe aux championnats d’Europe à Madrid, championne de
France au fleuret et bronze à l’épée au championnat de France à Chamalières. (AJK) Thu Kamkasomphou : championne d’Europe de tennis de table en simple au championnat d’Europe à Jesolo
(Italie). (Judo club du Morbihan) Pascal Pronost :
vice-champion de France de judo cat. (-100 kg) à
Garches. (Société des régates de Vannes) Hervé
Tourneux : équipe de France Handivoile, champion de France en voile à Vichy cat. Miniji.
f KARATE (Yoseikan Vannetais) Hélène Goarzin : vice-championne de France de Yoseikan
Budo, cat. minimes (- 62 kg). Maxime Gillet :
bronze, cat. cadets (-75 kg) aux championnats de
France de Yoseikan Budo à Paris.
f MOTOCYCLISME (AMCM - section moto)
Jean Yves Oligo : champion de France de motos anciennes d’enduro en Catégorie C2 (motos
de 1977 à 1979). Michel Clequin : vice-champion de France de motos anciennes d’enduro, Catégorie C1 (Motos avant 1976). Thierry Honnart : 3e au championnat de France de motos
anciennes d’enduro en Catégorie C1 (motos avant
1976). Jean Yves Oligo, Michel Clequin,
Thierry Honnart et Gilles Le Menager : champions d’Europe par équipes de club de motos anciennes d’enduro à Brioude en Haute-Loire en
Catégorie C1 (Motos avant 1976).
f NAGE AVEC PALMES (Neptune club Vannetais) Nicolas Cochou : bronze au 50 m et
100 m surface au championnat de France d’hiver
à Clermont Ferrand, bronze au 50 m et 100 m surface au championnat de France d’été à Forbach,
cat. seniors. Clara Guillotin : championne de
France au 100 m immersion et vice-championne
de France au 50 m surface et 50 m apnée au
championnat de France d’hiver à Clermont Ferrand,
championne de France au 50 m apnée, vice-championne de France au 100 m immersion et bronze
au 50 m et 100 m surface au championnat de
France d’été à Forbach en cat. cadettes. Baptiste
Monet : champion de France au 50 m surface,
vice-champion de France au 100 m surface et
bronze au 50 m apnée au championnat de France
d’hiver à Clermont Ferrand, vice-championne de
France au 50 m surface au championnat de France
d’Eté à Forbach cat. cadets. Jérôme Ayme,
Alexandre Picaud, Nicolas Changeur et Baptiste Monet : vice-champions de France au Relais 4 x 100 m cadets au championnat d’été à Forbach en cat. cadets. Clara Guillotin et Noémie
Collart : vice-championnes par équipe au championnat de France longue distance à l’Ile Rousse
(Corse) en cat. cadettes. Michel Cahelo : juge National et International depuis 1992 et Louis Lefevre : juge National et International depuis
actualités
© M. Gallic
Les nouvelles
pistes cyclables,
inaugurées le 3 février
Élus locaux, écoliers, collégiens, associations de cyclistes et de cyclotouristes… Il y avait beaucoup de monde
le 3 février dernier devant l’école de police de Kercado pour l’inauguration officielle, par Norbert Trochet,
François Goulard, Pierre Le Bodo et Rose-Marie Allançon, des nouvelles pistes cyclables du secteur Ouest de
Vannes. Réalisées en site propre, c’est-à-dire à l’écart
des voies de circulation, ces nouvelles pistes, en enrobé
grenaillé, s’étendent sur un linéaire de 5,3 km entre le
giratoire Pompidou et le giratoire du Racker et entre le
pont de Kérino et le giratoire d’Arcal. L’opération a
coûté au total 1,1 M€. D’autres pistes vont être réalisées prochainement à Tohannic et à Beaupré-Lalande.
La Ville projette également de réaliser des bandes cyclables entre le giratoire Pompidou et le Palais des
Arts. A l’heure actuelle, le réseau de pistes cyclables,
sur Vannes, s’étend sur une longueur de 21 km.
Samedi 8 avril : Carnaval à Ménimur
tion du carnaval. Le déroulement de cette
7e édition sera sensiblement identique à
celui des années précédentes.
f Le carnaval des écoles aura lieu le
matin, entre 10 h et midi. Après avoir défilé dans les rues du quartier, les enfants se
rassembleront sur la place des Droits de
l’Homme pour une farandole et un grand
lâcher de ballons.
f L’après-midi (entre 14 h et 16 h), jeunes et moins jeunes pourront se faire une
beauté de circonstance en profitant pleinement des ateliers de maquillage et de déguisement qu’animeront les élèves de
l’école d’esthétique Morriss au centre socioculturel (rue Edgard Degas).
© Espace Henri Matisse
Ménimur en fête et en couleurs. Le samedi 8 avril, tout le quartier sera en pleine
effervescence à l’occasion de la septième
édition d’un carnaval de plus en plus retentissant et qui mobilise tous azimuts
aux quatre coins de la ville. D’ailleurs, si
vous y prêtez attention, vous constaterez
que l’on ne dit pas Carnaval de Ménimur, mais Carnaval à Ménimur. La
nuance est de taille et met bien en évidence le fait que ce carnaval n’est pas une
manifestation populaire strictement circonscrite aux limites d’un quartier mais
bel et bien un événement à part entière
dans le calendrier annuel des festivités
vannetaises. « Le carnaval rassemble aujourd’hui quelque 700 scolaires et un bon millier de personnes, fait remarquer Adib Bousselham, le directeur du centre socioculturel
Henri Matisse. Chaque année, il prend un peu
plus d’ampleur et draine dans son sillage davantage de Vannetais des autres quartiers ». S’il offre chaque année l’occasion de s’éclater à
tout âge en paradant et pétaradant dans les
plus folles tenues et dans une ambiance
musicale explosive, ce grand défilé costumé et coloré est aussi un puissant vecteur de lien social. Tout le quartier y participe et contribue ainsi, d’une manière ou
d’une autre, à valoriser son image : établissements scolaires, habitants, associations,
commerçants, entreprises, centre socioculturel, contrat de ville, centres de loisirs,
ateliers artistiques… Sans oublier les étudiantes du BTS “Assistante de direction”
du lycée Saint-Paul qui assurent la promo-
f Le carnaval pour tous prendra ses
aises dans le quartier entre 16 h 30 et 19 h.
Il sillonnera les rues de Ménimur et des
environs au pas de danse et en fanfare. A
17 h 30 -18 h, tous les carnavaliers se rassembleront sur la place des Droits de
l’Homme pour le traditionnel procès de
“Bonhomme carnaval”et pour un nouveau lâcher de ballons. La fête se terminera
à partir de 19 h au gymnase du collège
Saint-Exupéry par une grande soirée carnavalesque, animée par de nombreuses
formations musicales.
f Pour tous renseignements : Espace
Henri Matisse-centre socioculturel,
13 rue Émile Jourdan. ᔒ 02 97 62 68 10.
associations
Auto modèle club du Golfe
Des bolides et des hommes
L’
© Loïc Berthy
association créée
par Francis Lopez
est récente. Un an
tout juste et pourtant elle compte déjà une
soixantaine d'adhérents. C'est
qu'en se décidant à ressortir
ses petits bolides, sur le parking des magasins Boulanger et
Go Sport, le quadragénaire a
réveillé des envies chez nombre d'autres passionnés. Des
hommes qui, comme lui,
avaient délaissé la radiocommande faute de structure autour de laquelle se rassembler.
Et puis un jour, donc, Francis
Lopez a décidé de s’y remettre,
tout seul, et le bouche à oreille
à fait le reste. Il n'y a pas que
des voitures à filer bon train
sur le bitume du parking, zone
de Kerthomas. Des motos et
des camions y vont aussi de
leurs accélérations pétaradantes. Tous les dimanches, ces
L’association créée par Francis Lopez (cinquième en partant de la gauche) compte une soixantaine d’adhérents qui se réunisamateurs de la vitesse petits
sent tous les dimanches pour partager leur passion du pilotage et de la mécanique.
formats se retrouvent pour partager quelques heures d’un
plaisir qui doit essentiellement au goût
Certains les regardent comme de grands enfants. Une attitude
du pilotage et nécessite un talent certain
qui ne vexe même pas Francis Lopez, le président de l'Auto mopour la mécanique. Côté finances, en redèle club du Golfe. Car les petits joujoux qu'ils pilotent valent
vanche, il faut s'en donner les moyens.
un peu plus cher qu'une Majorette lambda. Et que sur la piste,
« Il faut compter 450 € pour une voiture de qualité correcte. Mais après, tout dépend comment
elles filent à des vitesses impressionnantes. Empotés de la maon l'adapte. On peut mettre un moteur plus
nette s'abstenir.
puissant que le modèle de série, changer les gommes, les amortisseurs… ».
est généreux en rondeurs, les accélérazaine d’adolescents, à qui les anciens distions de ces engins - répliques au 1/5e,
pensent cours de pilotage et de mécanique.
1/8e ou encore 1/10e de l'original - sont asAux séances d’entraînement, qui se dérouDes accélérations à 110 km/h
sez impressionnantes. Elles attirent très
lent inexorablement chaque dimanche,
souvent un public de curieux, intrigués
vont succéder très bientôt les compétiQu'ils viennent le dimanche matin ou
par ce drôle de manège. Ce qui n'est pas
tions. L’objectif, explique Francis Lopez,
le dimanche après-midi ne change pas
sans imposer des contraintes à l'associaest de « décrocher une bonne place aux chamgrand-chose au rituel. Chacun gare sa
tion. « On se montre très vigilant sur la sécupionnats de Bretagne. On verra plus tard pour
« vraie » voiture sur le parking, puis sort du
rité. Parce que des modèles réduits comme ceuxles championnats de France ». Quant aux
coffre tout l’attirail un brin encombrant
là peuvent aller jusqu'à 110 km/h. Un incident
championnats du monde, c’est encore auqui va permettre de « préparer » sa bête de
à une telle vitesse aurait forcément des conséquentre chose, une occupation à plein-temps,
course, procède aux derniers réglages,
ces fâcheuses ». Pour l'heure, pas le moindre
un sport de professionnels à part entière.
chauffe le moteur, avant d'aller jeter son
problème à déplorer. Y compris chez les
modèle réduit dans la foire aux boucles.
plus jeunes de l’association, une petite diLoïc Berthy
Il faut reconnaître que même si le circuit
sortir
A l’af f iche de s Mu s é e s
.
EN CE MOMENT
Les collections permanentes
Musée des Beaux-arts - La Cohue
Enrichies de nombreux dépôts d’œuvres (Musée de Morlaix,
fonds National d’art contemporain, manufacture Nationale de
Sèvres, fonds privés), les collections permanentes de la Cohue
vous feront découvrir la peinture aux XIXe et XXe siècle à travers
« La lumière dans le paysage », véritable fil conducteur de l’exposition.
L’eau - Jean Bazaine
“Saint-Guénolé”, 1965 Aquarelle et encre de Chine sur papier.
Collection particulière - galerie de Messine. © Jacques Boulissière, Olonnesur-Mer.
Depuis le 4 février dernier et jusqu’au 2 avril prochain, le Musée
des Beaux-Arts accueille l’exposition “L’Eau” de Jean Bazaine.
Réalisée conjointement par les musées de Vannes, de Morlaix et
de l’abbaye Sainte Croix des Sables-d’Olonne, cette exposition itinérante rassemble une centaine d’œuvres de l’artiste. Le public
pourra ainsi découvrir les peintures, encres, aquarelles et collages conservés dans des collections publiques de France (dont le
musée National d’art Moderne), dans des collections privées
étrangères (notamment allemandes et suisses) ainsi que dans le
fonds de la famille Bazaine. “L’Eau” est la première grande exposition de Jean Bazaine depuis sa mort. L’artiste, né en 1904 et devenu le chef de file de l’école abstraite en France (plus connu sous
le nom de “l’École de Paris”), s’est éteint à 96 ans, le 4 mars 2001,
alors qu’il peaufinait une œuvre dans son atelier. Il laisse derrière
lui de nombreux ouvrages sur la peinture ainsi qu’une grande production de mosaïques et de vitraux qui ornent entre autres, les
murs de la Maison de la radio, l’Unesco à Paris, le paquebot
“France” ainsi que de nombreuses églises.
f Jusqu’au 2 avril
“Entre la pierre et l’eau”, (1964). Huile sur toile. Musée National d’art moderne - centre de création industrielle, Paris. Cliché : CNAC/MNAM/RNM/
Philippe Migeat
AUTOUR DE L’EXPOSITION
f Une monographie, coéditée par les éditions du Panama, les musées
des Sables-d’Olonne, de Vannes et de Morlaix est en vente au musée
au prix de 20 €.
f Un partenariat avec les TPV ( Transports du Pays de Vannes). En présentant votre ticket de bus au guichet du Musée des Beaux-Arts, votre entrée ne vous coûte qu’un euro.
La Cohue - Musée des beaux-arts (Place Saint-Pierre). Ouverture tous
les jours (sauf fériés), de 13 h 30 à 18 h.
Entrée : 4 €, 2,50 € (réduit), gratuit (moins de 12 ans et abonnés
à la Bibliothèque municipale). Rens. 02 97 01 63 00.
© ABI
sortir
Du 4 au 21 avril au petit théâtre du Palais des Arts
e
8 Zeste d’Arts Scéniques
Chaque année au printemps, la saison du Palais
des Arts est marquée par ce concentré de créativité qu’est le Zeste d’Arts Scéniques. Croisant les
genres, les styles et les modes d’expression, ce
temps fort, mené tambour battant, est une fenêtre ouverte sur le monde bouillonnant d’énergie, d’audace et d’innovation du spectacle vivant.
Petites et grandes compagnies, jeunes talents et
artistes confirmés viennent nous faire partager,
à cette occasion, leur besoin irrépressible et salutaire de pousser toujours plus loin les limites de
la création artistique. Ce 8e Zeste d’Arts Scéniques, passant du hip hop au théâtre et de la musique classique aux arts de la piste, se déroulera
cette année du 4 au 21 avril sur la scène du petit
théâtre. Voici ce qu’il nous réserve.
loin dans le rapport au texte, à la narration ; j’avais surtout le désir
de croiser deux mécaniques : celle d’un vaudeville et celle de la chorégraphie. L’idée était précisément d’utiliser le texte de Labiche comme
une partition. “L’affaire de la rue Lourcine” est une nouvelle étape dans
la recherche que je mène sur le rapport entre le mouvement et le texte
(ou plus largement le sens) ».
Mardi 4 et mercredi 5 avril, 20 h 30. Tarifs f 12 € (o), 8 € (k).
L’affaire de la rue Lourcine
Vol Plané
Chorégraphie et mise en scène : Zaza Disdier. D’après la nouvelle
de Vincent Ravalec “Vol de sucettes”. Par la compagnie Articulation. Avec : Véronique Rousseau, Adam Alli et Hubert Lagin.
Création pour 4 danseurs de hip-hop. Par la compagnie
Propos. Texte : Eugène Labiche. Conception, chorégraphie
et mise en scène : Denis Plassard. Danseurs : Jim Krummenacker, Madgid Lahlouh, Mickaël Lamarre et Sonia
Mvondo.
Trois ans après avoir présenté au Palais des Arts un spectacle intitulé “Elle semelle de quoi ? (Carmen)”, Denis Plassard et sa
compagnie reviennent à Vannes avec, cette fois, une transpositon dans l’univers du hip hop d’une célèbre pièce de théâtre
d’Eugène Labiche. Explications du chorégraphe et metteur en
scène : « Cette nouvelle aventure est la réalisation d’une vieille envie : créer une chorégraphie sur un vaudeville. Je ne savais pas
exactement quelle forme cela prendrait. J’avais envie d’aller plus
© Jean Gros-Abadie
© Christian Ganet
Zaza Disdier, dont la précédente mise en scène “La tête à l’envers”
a fait un passage remarqué sur la scène du petit théâtre du Palais des
arts en décembre dernier, revient pour le Zeste avec Vol plané. Ce spectacle pour trois danseurs, où le mouvement et les les mots s’entrelacent, croise habilement les modes d’expression (hip hop, danse
sortir
contemporaine, expression littéraire). Il s’agit d’une libre
adaptation du recueil de nouvelles de Vincent Ravalec, Vol
de sucettes. L’histoire, mise en scène par Zaza Disdier, est
celle d’un jeune toxico qui se fait coffrer pour la première
fois de sa vie. Il découvre « étape par étape les méandres
de l’univers judiciaire et carcéral » et nous fait partager «
sur un mode naïf et plein d’humour, ses manques, ses solitudes, ses doux délires… ». « Entre deux embardées hip
hop, le trio se balance la parole comme un ballon de basket, jongle entre texte et mouvement avec une naïveté rafraîchissante. Trois bancs seulement comme décor pour des
saynettes à l’emporte-pièce qui enclenchent à fond la pédale humour » (Rosita Boisseau - Le Monde).
La tristesse des sentinelles
Lecture musicale. Narrateur : Alain Meneust.
Texte de Jean-Marc Lantéri. Musique : David
Hopkins (bodhrán, hang).
C’est dans l’Irlande celtique préchrétienne que
nous conduit Alain Meneust pour cette lecture
musicale de “La tristesse
des sentinelles”. En se plongeant à corps perdu dans
l’histoire de Grainne et
Diarmaid, les Tristan et
Yseult irlandais, le comédien Alain Meneust offre à
son auditoire « une peinture de l’amour » dominée par « l’âpreté des passions archaïques ». « L’écriture de Jean-Marc Lantéri, dit-il, est fine et ciselée, très précise et tout en rythme ; le narrateur doit trouver sa juste place
entre le conteur et le simple lecteur. Agrippé au rythme lancinant de l’écriture, il devient un chaman faisant surgir les figures éternelles. Le bodhrán
me paraît être le bon instrument du chaman : il prélude, il lance l’appel,
il donne les cadences des fuites et des combats, il sonne le choc des affrontements, il rythme les parades amoureuses et fait battre le cœur de
l’homme ; faisant vibrer l’air, il lève tous les vents d’Irlande… ».
Vendredi 7 avril, 20 h 30 et samedi 8 avril, 18 h 30.
Tarifs f 12 € (o), 8 € (k).
Œdipe
Mardi 11 et mercredi 12 avril, 18 h 30. Tarif unique 8 €.
Words… Words… Words…
Textes : Léo Ferré. Conception et jeu : Cédric Gourmelon. Collaboration à la mise en scène : Nathalie Elain.
Seul sur scène, tout de noir vêtu, l’œil vif et le corps expressif, Cédric
Gourmelon, jeune acteur et metteur en scène formé au TNB de Rennes, nous
entraîne à la découverte (ou la redécouverte) de textes méconnus de Léo
Ferré. Son spectacle est tout sauf un hommage académique à cet immense artiste disparu le 14 juillet 1993. Léo l’anar détestait d’ailleurs plus
que tout l’académisme et les conventions. Il aimait au contraire bousculer son propre répertoire, ne jamais rien installer dans la routine. «Avec Gourmelon, il est servi. Tour à tour calme ou impétueux, il triture les textes, les
Fréquemment invité par le Palais des Arts, le metteur en
scène Sylvain Maurice signe ici une adaptation d’Œdipe,
d’après Sénèque, qui se joue des conventions théâtrales.
Seule interprète en scène, Nadine Berland incarne tour à
tour chacun des protagonistes dans une histoire rythmée
se rapprochant du conte. Debout sur une sorte de ring au
pied duquel s’affiche le nom du personnage qu’elle interprète, la comédienne tient le public en haleine. Deux percussionnistes, de chaque côté de ce ring, ainsi qu’un dispositif vidéo, viennent appuyer son jeu. « Rien à voir sur ce
plateau nu, rien à voir dans le costume neutre et le jeu dépouillé de Nadine Berland. Celle-ci capte l’attention avec
les mots puis se l’attache avec les sentiments. Elle enjôle,
sourire en coin comme si elle voulait prendre de la distance
avec cette affaire de famille. Puis, se laissant embarquer
dans l’horreur, elle fascine. Suffit qu’elle tende la main, on
la suit » (Jean-Pierre Govignaux - L’Est Républicain).
Mardi 11 et mercredi 12 avril, 20 h 30.
Tarifs f 12 € (o), 8 € (k).
© Caroline Ablain
Mise en scène : Sylvain Maurice. Texte : Sénèque. Traduction : Florence Dupont. Avec Nadine Berland. Batteries : Laurent Grais et Christophe Kerriche.
sortir
murmure, les postillonne, les entonne, les caresse, les éructe… […] L’esprit
perdure, le lion Léo est là, rugissant contre les injustices, veillant aux évidences de la vie » (Éric Prévert - La Griffe).
Vendredi 14 avril, 20 h 30. Tarifs f 12 € (o), 8 € (k).
Séquences
Cirque chorégraphié. Compagnie Éolienne. Écriture et
mise en scène : Florence
Caillon. Chorégraphie : Virginie Barjonet et Florence
Caillon. Interprètes : Virginie Barjonet, Gaële Pfluger,
Florence Caillon et Arnaud
Jamin.
“Séquences”, comme son
nom l’indique, est un assemblage de petites pièces, d’une
durée allant de 4,30 mn pour
la plus courte à 19 mn pour la
plus longue, mêlant les techniques du cirque à la danse
contemporaine. Autour du
thème de l’humain, chaque
séquence aborde une de ses
particularités : sa mémoire,
ses amours, sa folie, ses rêves… « Un étonnant spectacle de danse contemporaine
qui emprunte sans heurts aux
techniques du cirque : acrobaties au sol, trapèze en toile, monocycle et
contorsionnisme. Chaque pièce est parfaitement portée par une bande-son
faite de musiques, de bruits et de voix off » (Jo. S. - Paris Normandie).
Mercredi 19 et jeudi 20 avril, 20 h 30. Tarifs f 12 € (o), 8 € (k).
Accords et âme
Avec : Alexandra
Cravero (chant et
alto), Amélie Paradis
(1er violon), Caroline
Collombel (2 e violon), Kahina Zaïmen
(alto), Julien Grattard (violoncelle).
Alexandra Cravero est
née en 1977 à Marseille au sein d’une famille de musiciens qui
lui fait découvrir le
violon et l’alto à l’âge
de six ans. Elle s’est
formée ensuite dans
les meilleurs conservatoires de région
avant d’achever ses
études musicales au Conservatoire national supérieur de musique et de danse (CNSMD) de Lyon dont elle est sortie en
obtenant un premier prix à l’unanimité. Auteur-compositeur interprète et arrangeur, elle s’entoure aujourd’hui
d’une formation originale : quatuor à cordes et voix-violon,
avec laquelle elle vient de sortir un second album intitulé
“Accords et âme”. Elle y dévoile ses textes et compositions
tout en laissant une grande place à Brel, Barbara et Jonasz.
Violoniste alto de talent, auteur compositeur douée, Alexandra Cravero est aussi une chanteuse dont le timbre doux
et chaud envoûte dès les premières mesures. « Alexandra,
italienne par son père et slave par sa mère, c’est un cocktail explosif. De l’humour, une présence scénique incroyable, un amour pour son violon et surtout son public »
(L’Est Républicain).
Vendredi 21 avril, 20 h 30. Tarifs f 12 € (o), 8 € (k).
Les Tarifs
o = tarif unique adultes.
k = tarif unique jeunes (moins de 26 ans).
A noter : Les spectacles du Zeste peuvent être pris
dans le PASS 4-40 (Le pass 4-40 donne un droit d’entrée pour deux spectacles « bleu » et deux spectacles
« jaune » pour 40 €). Les spectacles du Zeste sont en catégorie jaune, ils est donc possible d’inclure, dans le pass
4-40, deux spectacles de la saison (en catégorie bleue) et
deux spectacles du Zeste.
Réservations
La billetterie pour les spectacles du Zeste 2006 est accessible actuellement au guichet du Palais des Arts (place de
Bretagne). Elle est ouverte du lundi au vendredi, de
12 h 30 à 18 h 30. On peut aussi réserver par téléphone
du lundi au samedi, de 9 h à 18 h, au 02 97 01 62 00.
f Renseignement complémentaires au Palais des
Arts. ᔒ 02 97 01 62 00.
ZESTE
2006
LES SPECTACLES A L’AFFICHE
18 h 30
Mardi 4 avril
Mercredi 5 avril
20 h 30
L’affaire de la rue Lourcine
Vendredi 7 avril
Vol plané
Samedi 8 avril
Vol plané
Mardi 11 avril
Mercredi 12 avril
La tristesse
des sentinelles
Œdipe
Vendredi 14 avril
Words… Words… Words…
Mercredi 19 avril
Jeudi 20 avril
Séquences
Vendredi 21 avril
Accords et âme
sortir
SAISON 2005-2006
La saison du Palais des Arts
Théâtre-conte
Seul en scène
De et avec Jacques Weber. Lumière : Philippe Dupont.
Jacques Weber, seul en scène, s’offre et nous offre avec ce
one man show une balade littéraire au gré des bons mots
et des citations d’une pléiade de grands auteurs. Ce spectacle, explique-t-il, « est composé comme un tour de chant,
pourtant il s’agit bien de théâtre. Une histoire se raconte
malgré moi, qui n’ai pour instrument que ma voix et mes
mains ». La Fontaine, Molière, Corneille, Flaubert, Duras, Rimbaud, Artaud, Musset, Maïakovski, Becket, Baudelaire, Jules Renard et quelques invités moins attendus comme Spielberg, Julia Roberts ou Julio Iglésias répondent présents à
l’appel du grand Jacques qui sautille et virevolte comme un
oiseau libre dans ce jardin littéraire où l’acteur se montre
tour à tour drôle, grave, malicieux, charmeur ou mélancolique. « Il change de peau à volonté et ça paraît naturel,
capte littéralement son public, s’en imprègne, crée une
atmosphère complice, joue avec lui comme avec les mots.
C’est à coup sûr un spectacle qu’on regrettera demain de
n’avoir pas vu aujourd’hui » (Télérama).
f Mardi 9 et mercredi 10 mai à 20 h 30
(petit théâtre). Tarif plein : 17 €, réduit : 15 €, famille :
14 €, jeune : 12 €.
Monsieur Ibrahim : complet
Ce spectacle de la saison du Palais des arts, programmé le
mercredi 29 mars, est complet en réservations et se jouera
donc à guichet fermé.
Ionesco suite
Textes de Eugène Ionesco. Mise en scène : Emmanuel DemarcyMota. Par le Collectif artistique de la Comédie de Reims. Musique :
Jefferson Lembeye.
Huit comédiens sur scène pour ce spectacle entièrement construit autour de
textes de Ionesco. Leur proposition : « Inventer un voyage au travers de
quelques-unes des obsessions marquantes de cet auteur ». A savoir effectuer
une plongée dans un univers qui interroge sur la difficulté d’être, l’absurdité
du monde, le nivellement des individualités, la domination, le pouvoir, le rêve
et la mort. C’est Emmanuel Demarcy-Mota que l’on retrouve aux commandes de cette pièce. Celui-là même qui avait enchanté le Palais des Arts avec
sa version de Six personnages en quête d’auteur de Pirandello. Ionesco suite
est construit autour de quatre œuvres du dramaturge élevé au rang de maître de l’absurde : Jacques ou la soumission, La cantatrice chauve, Délire à deux
et La leçon.
f Jeudi 11 et vendredi 12 mai, à 20 h 30 (petit théâtre).
Tarif plein : 14 €, réduit : 12 €, famille : 10 €, jeune : 8 €.
Les Accrostiches : presque complet
Si vous souhaitez assister au spectacle des arts du cirque, Les Accrostiches à
contretemps, (vendredi 19 mai à 20 h 30 au Petit théâtre du Palais des Arts),
nous vous conseillons vivement de réserver au plus vite car à l’heure où nous
nous apprêtions à boucler ce journal, il ne restait plus beaucoup de places à
vendre. La présentation et les tarifs de ce spectacle figurent en page 32 dans
notre précédente édition (Vannes Mag n° 28).
sortir
La Saison musicale de Vannes
On reproche parfois
aux musiciens classiques d’être un tantinet trop sérieux, de
manquer de fantaisie ou de sens de la
dérision. L’Ensemble
Illico, constitué d’un
quatuor à corde et
d’un chanteur qui est
tout à la fois le compositeur, l’auteur des
textes et l’arrangeur du groupe, prêche et cultive tout le contraire.
Anne Causse (violoncelle), Bertrand Causse (alto), Frédéric Dessus (violon), Guillaume Fontanarosa (violon) et Cyril Giroux
(chant) débarquent à Vannes après avoir enflammé les salles parisiennes et déclenché des standings ovations un peu partout en
France. « Né de la rencontre entre un chanteur habitué des bars parisiens et quatre musiciens classiques, Illico, imprégné de blues, de
funk et de gigue irlandaise, ne se contente pas d’une formule originale, mais développe une écriture brillante, mordante, surprenante… » (Libération).
Le spectacle est mis en scène par Muriel Mayette, sociétaire de la
Comédie française.
f Vendredi 17 mars à 20 h 30. Palais des Arts (petit théâtre).
Tarifs : 18 €, 14 €, 12 € + tarifs spéciaux.
“Mardis musicaux des Carmes”
f 4e concert : “Le silence de l’ange”
la poésie et le silence ». Le programme musical est constitué de différentes suites de Bach et de la célèbre Sonate n°4 pour violon seul
d’Eugène Yasaye. Un spectacle qui baigne dans une atmosphère de
recueillement « où le silence sait emplir les sens ».
f Mardi 18 avril à 19 h. Auditorium des Carmes.
Tarifs : 14 €, 12 €, 10 €, 8 € + tarifs spéciaux.
“Mai musical” : Sylvain Del Campo
quartet invite Nicolas Folmer
Le 3e Mai musical de Vannes débutera le 12 mai au soir par un concert
de jazz à l’Auditorium des Carmes. Au programme : le quartet du saxophoniste et clarinettiste Sylvain
del Campo associé pour l’occasion au trompettiste Nicolas Folmer, membre du Paris Jazz Big
Band. Professeur de saxophone
en région parisienne, Sylvain del
Campo mène en parallèle une
carrière de musicien professionnel à la tête d’un quartet néobop d’excellente facture. Phrasé
impeccable, sonorité fluide,
souffle chaud et puissant, le
saxophoniste, qui compte deux
albums à son actif, cultive un
style qui fait penser à Kenny Garrett ou Stefano Di Battista et
une approche du jazz qui oscille
entre l’héritage parkérien et les
influences coltraniennes (particulièrement sensibles dans les ballades interprétées à la clarinette).
Sylvain Del Campo (saxophone alto, clarinette), Sergio Gruz
(piano), Sebastien Jimenez (contrebasse), Karl Jannuska (batterie) et Nicolas Folmer (tropette).
f Vendredi 12 mai à 20h30. Auditorium des Carmes.
Tarifs : 17 €, 15 €, 14 €, 12 € + tarifs spéciaux.
© Marie-France Montant
Ensemble Illico
3e concert de l’Orchestre de chambre
La soliste Patricia Reibaud, professeur de violon et de musique de
chambre au conservatoire de Vannes, sera associée pour ce dernier mardi musical de la saison à la poétesse et conteuse Géraldine
Colladant. Le spectacle, qui s’intitule « Le silence des anges », célèbre « l’union de trois modes d’expression différents : la musique,
L’orchestre de chambre de Vannes - une vingtaine d’instrumentistes à cordes, dirigés par le violoniste Stéphane Charles - donnera son troisième et dernier concert de la saison le mardi 23 mai
à 20 h 30 à l’église Saint-Vincent Ferrier (rue G. Le Bartz à Kercado). La soirée sera entièrement consacrée au répertoire de
Jean-Sébastien Bach.
Au programme : Concerto pour deux violons en ré mineur (Solistes : Denise Caro et Stéphane Charles), Sinfonia en fa majeur
BWV 1 071 pour deux cors, trois hautbois et cordes, Cantate BWV
140 dite “du Veilleur” (avec la chorale Allegro de Vannes, chef
de chœur : Claude Morin).
sortir
Concerts au Chorus
Louise Attaque, le 8 avril
Alain Souchon, le 2 avril
Alain Souchon, plus flegmatique et charmeur que
jamais, revient sur scène après cinq années d’absence.
f Dimanche 2 avril à 19 h.
Prix des places en réservation : 43 € (cat. 1,
places assises numérotées), 40 € (cat. 2, placement libre). Billets disponibles dans les
lieux habituels (Paroles et musique, Carrefour, Leclerc, Espace Temps) et sur Internet
(www.fnac.com, www.ticketnet.fr, www.francebillet.com,www.carrefourspectacles.com).
Spectacle Diogène Productions.
Dix ans après leurs débuts et
leur formidable succès, dû en
majeure partie au bouche à
oreille, les Louise attaque, qui
s’étaient temporairement séparés en deux groupes (Tarmac et Ali Dragon) pour vivre
de nouvelles expériences, reviennent sur scène. Ils se produiront à Vannes le 8 avril prochain pour nous livrer les
morceaux rock folk, servis par
des textes qui font mouche,
de leur nouvel album “À plus
tard crocodile”.
f Samedi 8 avril à 20 h 30.
Concert précédé d’une première partie. Prix des places en réservation : 25 €. Billets disponibles dans les lieux habituels (Paroles et
musique, Carrefour, Leclerc, Espace Temps) ainsi que sur Internet (www.fnac.com
et www.ticketnet.fr). Spectacle Yapucca Productions.
Julien Clerc : concert annulé
« Une modification et une prolongation de la tournée de Julien Clerc dans le Sud-Est
de la France » ont obligé la production à annuler les concerts que le chanteur devait
donner les 9 et 10 juin prochains à Morlaix et à Vannes. C’est en ces termes que la société brestoise de diffusion de spectacles, Diogène Production, nous a fait savoir, début février, que le concert prévu le 10 juin prochain au Chorus était annulé. Les billets
seront bien entendu remboursés auprès des points de ventes où ils ont été achetés.
Festi’Vannes : nouvelle édition les 21 et 22 avril
Festi’Vannes, le jeune festival de musiques
actuelles qui a rencontré un franc succès lors
de ses précédentes éditions, revient, pour le
plus grand plaisir des noctambules, les 21
et 22 avril prochains. Ce festival original, orchestré de main de maître par Adrien
Moullé, son compère Xavier Griollet et la dizaine de bénévoles qui les aident, propose
des concerts dans plus d’une quinzaine de
bars de la ville. Grande nouveauté cette année, l’accès aux concerts sera gratuit. Selon
Adrien Moullé, l’abandon du forfait de 3 €
en vigueur les années précédentes va per-
mettre d’attirer plus de monde et facilitera
la circulation entre les bars. Cette nouvelle
édition des Festi’Vannes n’était pas encore
tout à fait bouclée à l’heure où nous mettions ce magazine sous presse. Sachez toutefois que les groupes Buzzer (rock-folk),
Da orchestra (funk), Mr Shaker (blues-jazzfunk), Little wing (rock), Enho (folk) et Slam
fils (funk) ont déjà répondu à l’appel et
qu’un showcase (petit concert) aura lieu au
magasin “Parole et musique” le samedi 22
dans l’après-midi. Voici enfin la liste des
bars qui se sont déjà engagés pour cette
nouvelle cuvée des Festi’Vannes : l’Alchimiste (rue St-Patern), le Bag Noz (pl. du Gal
de Gaulle), D’ici et d’ailleurs (face pont de
Kérino), La formule (rue Thiers), le Glasgow
(Av. de Verdun), le John R. O’Flaherty (rue
Hoche), le Paddy O’Dowd (rue F. Le Dressay), le Saint-Nicolas (rue F. Decker), le
Servan’s (rue de la Loi), le Gambetta (pl.
Gambetta) et le Tiki’s café (rue Mal Leclerc).
Le programme complet sera bientôt disponible mais vous pouvez déjà réserver vos
soirées des 21 et 22 avril prochains. Ambiance garantie.
sortir
Exposition : du 29 avril au 8 mai au Chorus
Le monde
fantastique
de Jules Verne
Q
ui n’a jamais entendu parler de Jules
Verne ? Lu un de ses livres ou vu
l’adaptation cinématographique
d’une de ses œuvres ? Peu de monde sans
doute tant son imagination sans borne, sa
soif d’ailleurs et sa forte curiosité scientifique ont fait de lui le romancier le plus lu et
le Français le plus traduit. Ses livres, dont certains sont devenus mythiques (20 000 lieues
sous les mers, Le tour du monde en 80
jours…), ont enchanté des générations d’enfants, d’adolescents et même d’adultes.
centenaire de sa mort), est une véritable
plongée dans l’univers fantastique de l’auteur. Installée sur 2 000 m2, cette exposition originale propose un parcours initiatique dans l’œuvre et la vie de Jules Verne à
travers six salles reprenant les grands thèmes
de son œuvre. Des décors créés sur mesure
et complétés de plus de 500 pièces (maquettes, dessins, objets, manuscrits, photos,
affiches…) illustreront chaque thème. Ainsi,
la première salle baptisée “Les voyages extraordinaires” présentera les romans Cinq se-
Plus loin, au milieu des roches et des champignons, c’est le Voyage au centre de la
terre qui commencera. En quittant les volcans et les mondes souterrains, les visiteurs
s’engouffreront ensuite dans les couloirs
du Nautilus et dans l’univers de Vingt mille
lieues sous les mers. Puis, délaissant le capitaine Némo et l’île mystérieuse, ce sera
au tour des drôles de machines de Jules
Verne et des astres de
s’afficher dans la salle
“De la terre à la lune”.
Enfin, la dernière salle
révélera quelques indices de la vie de Jules
Verne en dévoilant les
décors de son enfance
sur les quais de Nantes
et son bureau d’écrivain
à Amiens. La visite
s’achèvera par un film
sur le monde fantastique de l’écrivain. Cette
exposition itinérante,
qui a bénéficié des soutiens du Musée Jules
Verne à Nantes et du
Centre international Jules Verne à Amiens ainsi
que du concours de
nombreux collectionneurs français et étrangers, ne manquera pas
d’émerveiller les petits
et de réveiller l’âme
(Ci-dessus) : les couloirs du Nautilus vous entraîneront dans l’univers fascinant de vingt mille lieues sous les mers.
d’aventurier des grands.
A ne pas manquer.
Pour rendre à son tour l’hommage qu’il mémaines en ballon, Le tour du monde en 80
“Le monde fantastique de Jules Verne”,
rite à l’écrivain visionnaire, le Chorus-Parc des
jours, Nadar et le ballon géant… Le voyage
Chorus-Parc des expositions, du 29 avril
expositions accueillera, du 29 avril au 8 mai,
se poursuivra avec la “Découverte des pôau 8 mai, de 10 h à 19 h.
l’exposition “Le monde fantastique de Jules
les”. Bien au frais sur une banquise reconsTarifs : 7,50 €, 4,50 € (réduit),
Verne”. Cette exposition, conçue par le Caen
tituée, les romans Les aventuriers des pôles,
6 € (groupes et comités d’entreprises).
expo congrès en octobre 2005 à l’occasion
Le sphinx des glaces, Dumont d’Urville, Les
Renseignements : 02 97 46 41 41.
de l’année Jules Vernes (qui commémore le
géants de l’arctique lèveront leurs secrets.
sortir
5es Rencontres du cinéma européen, du 5 au 11 avril au cinéma
La Garenne, au Château de l’Hermine et à l’IUT de Kercado
Direction : pays de l’Est
C
Kusturica, Jancso, Paskaljevic, Remunda, Puiu, Svilicic… Les cinéastes des pays de l’Est seront les invités d’honneur des 5es Rencontres
du cinéma européen qui vont se tenir du 5 au 11 avril prochain au cinéma La Garenne et au Château de l’Hermine. Ce festival, organisé
comme chaque année par l’association CinÉcran, entend ainsi mettre en lumière, par une programmation de films peu ou assez peu diffusés par les grands circuits commerciaux, la diversité et la richesse
d’expression des cultures cinématographiques dans les pays de l’ancien bloc de l’Est.
cher dans la programmation habituelle des
salles obscures hexagonales, hormis dans
certaines grandes villes où le nombre de
salles et la diversité des demandes et des pu-
© Tadrart Films
roatie, Serbie, République Tchèque,
Hongrie, Russie… Les Rencontres
du cinéma européen mettront cette
année le cap à l’Est. Tous ces pays
qui ont donné naissance dans le passé à
quelques-uns des plus grands cinéastes
mondiaux (Serge Eisenstein, Milos Forman,
Roman Polanski…) continuent aujourd’hui,
dans le nouveau contexte social et politique
post-soviétique, d’alimenter la flamme d’un
cinéma profondément original qui cultive à
merveille le sens de l’ironie, de l’humour
noir et des blessures de l’âme. Comme toujours, et peut-être plus encore cette année,
CinÉcran, l’association qui organise ce festival annuel en lien avec le cinéma La Garenne et avec le soutien de divers partenai-
Baboussia (Lydiya Bobrova - Russie, France, 2004).
res publics, dont la Ville de Vannes (*), a
choisi d’illustrer la culture cinématographique contemporaine des pays de l’Est par des
films d’auteurs qui sortent résolument des
sentiers battus. D’aucuns diront que ce n’est
pas en soi très difficile puisque le cinéma
contemporain des pays de l’ancien bloc soviétique n’a guère la possibilité de s’affi-
blics rendent possible une offre diversifiée
économiquement viable. Ceci étant dit, CinÉcran a choisi cette année d’être un peu
plus pointue, dirons-nous, dans sa sélection annuelle. Catherine Lerooy, la présidente de l’association, qui comme tous les
membres bénévoles du comité d’organisation, s’est investie une fois encore à fond
dans la préparation de ce nouveau festival
s’en explique. « Avec l’ouverture du Cinéville
et la programmation désormais plus axée
sur l’art et essai à La Garenne, explique-t-elle,
nous nous sommes dit que nous pouvions
désormais franchir une étape supplémentaire, en proposant au public que nous
avons contribué à fidéliser, des films plus rares, des choix plus affirmés permettant une
approche plus profonde et plus complète de
l’univers d’un cinéaste ou d’une culture cinématographique. On le verra bien avec la
programmation “pays de l’Est” qui regroupe
une sélection de six films illustrant la richesse et l’éclectisme de la production actuelle, un hommage à un grand cinéaste
(Jancso) et une approche en profondeur
de l’œuvre d’une autre grande figure de
ce cinéma de l’Est (Kusturica). Nous pensons,
après quatre éditions, qu’il est temps d’affirmer davantage des choix qui ne relèvent
pas toujours de la facilité mais qui contribuent à mieux rendre compte de la spécificité d’une culture ou d’une approche artistique. En ce qui concerne le cinéma de
l’Est, cela nous permet de montrer que cette
nouvelle Europe, qui fait peur parfois à certains, est en fait pétrie d’humanité et que
son cinéma est loin d’être aussi sombre
qu’on voudrait le croire. C’est au contraire,
et malgré toutes les difficultés que rencontrent ces pays, un cinéma plein d’humour,
d’invention et d’originalité ». Voici maintenant le programme de ces 5es Rencontres du
cinéma européeen qui, en dehors du cinéma de l’Est, proposeront comme toujours d’autres films d’auteurs (français, bri-
tanniques, allemands…). Tous ces films seront projetés comme les années passées en
VOST (version originale sous-titrée). Il y aura
aussi un programme de films lycéens (et
tous publics) comprenant des longs métrages anglais, italiens, français, espagnols,
autrichiens et multinationaux comme le fameux Oliver Twist de Roman Polanski. Le festival présentera également un film jeune
public avec des séances ouvertes à tous et
d’autres réservées aux scolaires. Et, comme
chaque année, ces six jours propres à rassasier les cinéphiles les plus exigeants seront
marqués par diverses compétitions (de documentaires et de courts métrages) et par
de nombreuses rencontres avec des cinéastes à l’affiche, des acteurs, des professionnels du cinéma, des journalistes, critiques ou
essayistes spécialisés. Bref, ce seront encore six jours menés tambour battant pour
le plus grand plaisir d’un public fidèle et passionné qui ne cesse de grossir d’une année
sur l’autre (6 300 entrées à Vannes en 2005
contre 5 125 en 2004 et 4 260 en 2003).
© Le Cercle Noir - SilenzioPhoto : Aleksandra Letic
sortir
La vie est un miracle (Emir Kusturica - Serbie, 2004).
(*) Le festival bénéficie des soutiens et/ou partenariats
de la Ville de Vannes, du Conseil général, du Conseil
régional, de la Direction régionale des affaires cultu-
relles (État), de la Direction départementale Jeunesse
et Sports, de l’Office de tourisme, de l’Inspection
académique du Morbihan et du Centre départemental de documentation pédagogique (CDDP 56).
f Découverte du cinéma des pays de l’Est
(tous publics)
Tous les films seront projetés au cinéma La Garenne ou à l’IUT
de Kercado (deux des films du cycle Kusturica). La programmation énoncée ci-dessous est susceptible d’être enrichie d’un ou
deux films supplémentaires.
Sélection de six films illustrant la diversité des productions actuelles des
pays de l’Est. Ces films seront projetés en présence de membres de l’équipe
(acteurs, réalisateurs) sous réserve de leurs disponibilités.
• Baboussia (Lydiya Bobrova - Russie, France, 2004).
• Le costume (Bakhtiar Khudojnazarov - Russie,
France, Allemagne, 2003).
• Un rêve tchèque (Vit Klusak et Filip Remunda République Tchèque, 2005). Présence éventuelle des
cinéastes.
• La mort de Dante Lazarescu (Cristi Puiu - Roumanie, 2006). En présence d’un membre de l’équipe.
• Désolé pour Kung-fu (Ognjen Svilicic - Croatie,
2004). Avant-première (film pas encore distribué en
France). En présence d’un membre de l’équipe
• Songe d’une nuit d’hiver (Goran Paskaljevic Serbie-Montenegro, 2004). Avant-première (film pas
encore distribué en France). Présence probable du cinéaste.
© Tadrart Films
Les films à l’affiche
Baboussia (Lydiya Bobrova - Russie, France, 2004).
Coup de cœur pour le cinéma hongrois avec deux
films cultes de Miklos Jancso présentés par son fils ou
par son assistant.
• Les Sans espoir (Miklos Jancso - Hongrie,1965).
• Rouges et blancs (Miklos Jancso - Hongrie,1968).
sortir
© Bac Films
Approche d’une œuvre : cycle Emir Kusturica. Les films de ce cycle seront présentés par Zoran Tasic, producteur et spécialiste du cinéma
yougoslave. Zoran Tasic donnera une conférence
sur ce thème le jeudi 6 avril (horaire en attente)
à l’amphithéâtre Sauvy de l’IUT de Kercado.
Conférence organisée avec l’Université tous âges.
Songe d’une nuit d’hiver (Goran Paskaljevic - Serbie-Montenegro, 2004). Avant-première.
• Le temps des gitans (Emir Kusturica Yougoslavie, 1988).
Film de Cristi Puiu - Roumanie, 2006
• La vie est un miracle (Emir Kusturica Serbie, 2004).
• Super 8 stories (Emir Kusturica - Italie, Allemagne, 2001).
• Arizona dream (Emir Kusturica - États-Unis, France, 1993).
• Sept jours dans la vie d’un oiseau (Emir Kusturica, documentaire
- France,1993). A l’IUT de Kercado.
• Familles à vendre (Pavel Lounguine - France, 2006).
• Rivers and tides (Thomas Riedelsheimer - film documentaire, Allemagne, 2005).
• The Edukators (Robert Thalheim - Allemagne, 2005).
• Mrs Henderson presents (Stephen Frears, Grande-Bretagne, 2006).
• My summer of love (Pawel Pawlikovsky - Grande-Bretagne, 2005).
• Naked (Mike Leigh - Grande-Bretagne, 1992).
© Bac Films
My summer of love (Pawel Pawlikovsky - Grande-Bretagne, 2005) f
© Le Cercle Noir pour Fidelio
The Edukators (Robert Thalheim - Allemagne, 2005).
Mrs Henderson presents (Stephen Frears,
Grande-Bretagne, 2006).
© TFM Distribution
f Autres films européens (tous publics)
f Films lycéens (et tous publics)
• Ana (Patricia Cardoso - États-Unis, 2004).
• Le crime farpait (Alex de la Iglesia - Espagne,
Italie, France, 2005).
• Oliver Twist (Roman Polanski - Grande-Bretagne, France, République Tchèque, Italie, 2005). En
présence de Sylvette Baudrot, scripte de Roman
Polanski.
• Une belle journée (Gaby Dellal - Grande-Bretagne, 2005).
• L’été où j’ai grandi (Gabriele Salvatores - Italie, 2005).
• Bienvenue en Afrique (Andreas Gruber - Autriche, 2006).
f Films jeune public
(et tous publics)
• L’étoile de Laura (dessin animé de Piet De RyckerAllemagne, 2005).
Ana (Patricia Cardoso - États-Unis, 2004).
sortir
Les autres temps forts
f Une table ronde, samedi
8 avril au cinéma La Garenne.
Thème : « Le cinéma est-il toujours la promesse du monde ?
La cinéphilie nous permet-elle
encore d’habiter l’histoire ? ».
Cette table ronde en hommage à Serge Daney sera animée comme chaque année par
le journaliste et réalisateur
Jean-Jacques Bernard qui s’efforcera avec ses invités de dresser « un état des lieux de la cinéphilie aujourd'hui et de ce
que nous attendons encore du
cinéma ». Invités : Serge Toubiana, directeur de la Cinémathèque française et Jean OlléLaprune, directeur de la chaîne
Demain sur Canal satellite.
© Guy Ferrandis/H&K
f Une Conférence-débat, samedi 8 avril au cinéma La Garenne. Thème : « Le film documentaire en question : tous
les “réels” sont-ils encore filmables ? ». Conférence animée par Didier Mauro, cinéaste documentariste, diplômé
en sciologie et ethnologie,
membre de l’Académie des
sciences d’Outre-Mer, scientifique engagé bénévole dans
des actions de solidarité internationale et auteur de Le
documentaire cinéma et télévision.
f Des actions de sensibilisation à l’univers du cinéma en direction des jeunes des quartiers ; actions menées en partenariat avec Jeunesse et Sports et
le contrat de ville.
A noter cette année la projection, le dimanche 9 avril, d’un documentaire
réalisé par les membres de l’association Urban Cult. Le film (réalisé avec l’aide
de Régis Blanchard) invite à découvrir la richesse du mouvement hip hop à
Vannes. Plusieurs représentants de ce mouvement s’entretiendront avec le
public à l’issue de la projection.
Oliver Twist (Roman Polanski - Grande-Bretagne, France, République Tchèque, Italie, 2005).
f Une leçon de cinéma, dimanche 9 avril au cinéma La Garenne, consacrée cette année au film Naked (1993) du réalisateur anglais Mike Leigh. Cette conférence publique sera
donnée par Philippe Pilard, auteur, réalisateur et spécialiste du cinéma britannique, qui vient de réaliser un documentaire sur la vie et l’œuvre de ce cinéaste (Mike Leigh :
un portrait).
f Une exposition-musée du cinéma et des animations
jeune public au collège Jules Simon. Du 6 au 9 avril.
f Une compétition de documentaires en région au Château de l’Hermine. 3e édition d’une manifestation qui a
pour but de promouvoir les premières créations de jeunes
réalisateurs régionaux. Un Prix “Jeune talent” sera décerné
au nom du Conseil général par un jury de professionnels du
cinéma et des médias régionaux.
f Une compétition de courts-métrages européens, proposée elle aussi au Château de l’Hermine. Elle s’adresse
également aux jeunes créateurs. L’opération est organisée
par l’association Cuti Réaction. La meilleure création est
récompensée par le Prix de la Ville de Vannes.
f Une programmation scolaire qui précédait la création du festival et qui
en sera cette année à sa 9e édition. Les films sélectionnés (qui font partie de
la programmation du festival - voir notamment les “films lycéens”) sont diffusés à Vannes et dans les autres principales villes du département.
Les tarifs
f Projections à La Garenne dans le cadre du festival
Entrée tarif plein : 7,2 €, tarif réduit : 5,8 €,
moins de 12 ans : 5 €, projections scolaires : 3,3 €.
f Cartes d’abonnement
4 séances : 20 €, 6 séances : 27 €, 8 séances : 32 €,
16 séances : 48 €. Projection au Château de l’Hermine : 2 €,
la séance. Pass Hermine : 6 €.
f Programme complet du festival (avec horaires détaillés
et résumé des films) sur le site Internet de CinÉcran
(http//:cinecran.org). Tel/fax : 02 97 63 67 73.
La page des groupes d’opposition
Les élus de gauche au service des vannetais, 29 rue des Halles, 56000 Vannes
Contact sur rendez-vous au 02 97 47 80 65
e-mail : [email protected]
MENIMUR : POUR UN PROJET DE RENOUVELLEMENT URBAIN REUSSI
Lors du conseil municipal du 17 février 2006, Vannes Nouveau Cap a salué l’intérêt d’un tel projet pour la ville, pour le quartier et surtout pour ses
habitants, malgré des divergences importantes sur le fond et la forme.
Le fait de maintenir dans l’ignorance la plus totale les commissions municipales et l’ensemble des élus depuis le début des études a montré une fois
encore le peu de confiance qu’accorde la majorité au travail des commissions.
Cela a empêché toutes réflexions et débats qui auraient conduit à plus de démocratie et de ce fait même à plus de participation citoyenne, indispensable à la réussite d’un tel projet dans l’intérêt des Vannetais.
D’autre part, le projet aurait dû s’inscrire dans une démarche intégrée, en
articulation avec les outils de planification : Plan Local d’Urbanisme et
schéma de circulation pour la ville, ainsi que Schéma de Cohérence Territoriale, Plan de Déplacement Urbain et Plan Local de l’Habitat pour l’agglomération, afin que le résultat soit à la hauteur de l’ambition affichée.
Dans ce projet, de nombreux objectifs nous semblent toutefois pertinents.
La restructuration intra-quartiers, la revalorisation du pôle commercial, la
mixité et diversité de l’habitat, la réhabilitation et la résidentialisation : c’est
tout cela qui concourt à la qualité de la vie de ce quartier.
Sur le fond du dossier, voici résumées quelques observations sur ce dossier . Ce projet se doit d’intégrer :
♣ l’aménagement d’accès sécurisés vers Kermesquel, Le Ténénio, son pôle
santé et les entrées et sorties de l’avenue du 4 août 1944.
♣ une alternative au « tout voiture ».
♣ La construction et la réhabilitation aux normes Haute Qualité Environnementale pour permettre aux familles de réduire le coût des charges locatives.
♣ Un plan d’aménagement, d’équipement et de signalétique pour les personnes à mobilité réduite et pour les handicapés.
♣ Le respect de l’obligation de l’ANRU * : « pour un logement démoli : un
logement reconstruit », nous dénonçons à ce propos le tour de « passe-passe »
autour des 74 logements reconstruits à l’extérieur du quartier dans des programmes prévus avec ou sans le projet de Ménimur.
♣ Une charte de relogement négociée avec les représentants des locataires
HLM.
♣ La requalification du centre commercial qui constitue un enjeu essentiel
pour le quartier.
Ceci étant, le projet n’envisage que la création de la voie « Serpentine »,
axe de flux interne au quartier qui ne répondra pas à son désenclavement.
Nous émettons de ce fait les plus grandes réserves sur l’efficacité à moyen
terme en matière de redynamisation commerciale. L’ANRU impose que ce
projet s’accompagne d’un véritable projet social. Or n’apparaît aucune ligne
explicite sur l’accompagnement et l’action sociale du projet. Avec un taux de
chômage de près de 20 % dans ce quartier, l’objectif de la charte locale d’insertion exigée par l’ANRU méritait une plus grande attention au regard des
problèmes que rencontrent les habitants. Comme pour le volet social, si nous
voulons vraiment parler de concertation, de communication et d’information, une ligne budgétaire spécifique à cette mission devait apparaître dans
la programmation financière.
Pour une véritable participation de la population, nous avons demandé
que :
• S’ouvrent des ateliers de projets, îlot par îlot, pour chaque opération.
• Les habitants fassent connaître leurs choix sur l’orientation définitive
des travaux d’amélioration et de reconstruction par la mise en place de marchés à définition.
Vannes Sans Parti Pris
elles y trouvaient des services et commodités. Souhaitons enfin que la
suite de ce projet soit conduite dans la concertation avec les élus et surtout la population.
Quartier de Ménimur
Sorti comme un lapin du chapeau d'un prestidigitateur, le projet de
rénovation et de restructuration du quartier de Ménimur apparaît
néanmoins comme une opportunité réelle pour ce quartier et pour toute
la ville.
Au-delà des polémiques politiciennes, il convient de saluer le travail
effectué et les moyens engagés. Nous assortirons notre satisfaction de
plusieurs suggestions :
• La population de ce quartier suivra vraisemblablement la même tendance au vieillissement que celle des autres quartiers. Ne serait-il pas
judicieux de repenser l'aménagement de certains appartements pour les
consacrer à nos aînés en offrant également un pôle de services communs
adaptés.
• La liaison de ce quartier avec Kermesquel et Le Ténénio devrait être
étudiée pour permettre des échanges plus sûrs et plus aisés. Passerelle
piétonne, passerelle routière, giratoire, les pistes sont à explorer.
• Enfin, des complémentarités sont à rechercher entre le centre
commercial et le parc relais. Les personnes travaillant en centre-ville seraient peut-être plus enclines à laisser leur véhicule sur ce parking si
* ANRU : Agence Nationale de Rénovation Urbaine.
Les élus de Vannes nouveau cap n’ont pas validé le bordereau présenté
par la majorité, mais resteront vigilants sur les déclinaisons et les applications des objectifs tout au long des différentes phases du projet, en lien
avec nos propositions, et toutes les suggestions et commentaires que vous
pouvez nous faire par courriel à l’adresse : [email protected] ou par courrier 29, rue des Halles 56 000 VANNES.
Gildas DRÉAN, pour les élus de Vannes Nouveau Cap
Les élus de Vannes Nouveau Cap : Rakotoninirina Micheline,
Gabrielli Jean Pierre, Camus Anne, Dréan Gildas, Bouxin Marylise,
Deniau André, Riou Claudine, Le Nouvel Jean, Joubin Pierre.
Illuminations de Noël en centre-ville
Comme l'année précédente, les animations et illuminations du centre-ville n'ont pas été à la hauteur du standing de notre ville. Rien de nouveau du coté des décorations depuis plusieurs années et calme plat également pour l'ambiance musicale.
La raison de cette monotonie tient principalement dans l'acquisition
par la Ville de ces décors illuminés qui nous contraignent à les "amortir" sur plusieurs années. C'est un système aujourd'hui dépassé, des
prestataires proposent maintenant des locations de ces illuminations qui
tournent donc de ville en ville et assurent ainsi un renouvellement du
spectacle. De plus avec les possibilités qu’offrent les outils informatiques, les lieux qui vont recevoir les décors sont numérisés et des simulations sur ordinateur permettent, lors du choix du prestataire, de voir,
en avant-première, le spectacle.
Alors espérons que Noël 2006 sera une féérie lumineuse !
VANNES SANS PARTI PRIS - 13 Bis rue Olivier
de Clisson 56 000 VANNES ᔒ : 02 97 68 35 95
Vannes, le : ……………………………
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Nom : ……………………………………….................. Prénom : ………………………………………………….............
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Adresse : ……………………………………………………………………………………………………................................…
…………………………………………………………………………………………..Téléphone : …………………………………
Courrier à adresser à : M. le Maire, Hôtel de ville - B.P. 509 - 56019 Vannes CEDEX ou par courrier électronique : [email protected]
Courrier des lecteurs
ENVIRONNEMENT
ENVIRONNEMENT
Propreté des voiries du quartier de Tohannic.
Les services vont suivre attentivement les allers et
venues des camions sur le site et relanceront chaque semaine les entreprises travaillant sur les
chantiers en cours.
Aires de jeux de Kercado durant la période
de fin d’année. La clôture des aires de jeux demandée ainsi que le renforcement de l’éclairage seront examinés attentivement par Vannes Golfe
Habitat et les services.
Présence de chlore dans l’eau du robinet rue
G. Brassens. Aucune modification du traitement
de l’eau n’a été effectuée dans ce quartier.
Couverture des logements de Golfe Habitat
à Bilaire. Des constructions modernes peuvent
déplaire, notamment les couvertures en zinc dont
il est prévu qu’elles se patinent avec le temps.
Dans quelques années, l’aspect des couvertures
sera moins brillant et devrait mieux se fondre
dans le paysage selon le maître d’ouvrage qui a
prévu, par ailleurs, de réaliser des plantations autour des immeubles.
Présence d’ordures pendant le week-end sur
le domaine public de la rue de Closmadeuc.
Tous les samedis, les agents de la communauté
d’agglomération collectent les ordures ménagères
vers 1h-1h30 du matin ainsi que les corbeilles de
la rue de Closmadeuc. Malheureusement, d’autres déchets sont sortis après le passage de la benne
et sont stockés à même le sol et hors des corbeilles. Nous regrettons ces comportements dénués
d’esprit civique et nous allons renforcer notre dispositif par le passage d’un camion plateau le dimanche matin en espérant qu’il ne crée pas de nuisances, notamment au niveau du bruit.
Fermeture du magasin Champion de la rue
du Mené. La société a souhaité un transfert au sud
de l’agglomération ; cette démarche a paru de nature à favoriser l’élaboration du projet commercial de la nouvelle coutume, qui comportera
10 000 m2 de plancher dont des surfaces alimentaires qui remplaceront l’ancien magasin Champion. Ce dossier avance et nous espérons que le
nouveau projet aboutira rapidement.
Nuisances sonores rue Pierre Ache. Nous
demandons aux services de la police Nationale
d’intégrer davantage ce quartier dans les patrouilles de nuit.
1) Bruits de véhicules à moteur à pot
d’échappement libre. 2) Déjections canines
sur les trottoirs avenue Victor Hugo. Pour le
premier point, une intervention a été faite auprès
du directeur Départemental de la sécurité publique. En ce qui concerne le deuxième point, les
trottoirs sont balayés deux fois par jour du lundi
au samedi et nous allons conduire en 2006 une action de sensibilisation pour alerter les propriétaires de chiens afin qu’ils se responsabilisent.
CIRCULATION
CIRCULATION-STATIONNEMENT
Circulation et sécurité dans la zone du Prat.
Des contrôles de vitesse seront réalisés sur les différentes voies du secteur.
Non-respect des feux tricolores par certains
automobilistes rue du capitaine Jude - Parc
Pompidou. Les services de la police Nationale ont
été informés de la situation.
Circulation en haut de la rue du 505e RCC.
La commission de la circulation va examiner ce
problème. A noter que la rue du Gras d’or va être
refaite et sa sortie sur la rue de Verdun sécurisée.
Excès de vitesse des automobilistes rue Jean
Martin. Les services vont étudier la possibilité
de ralentir l’ardeur des automobilistes sur cette rue
par des aménagements de voirie destinés à limiter la vitesse.
Circulation et épisode neigeux à Vannes.
L’épisode neigeux était prévu par météo France,
c’est pourquoi nos services sont intervenus préventivement dans le cadre de notre plan hivernal
pour effectuer un salage des quatre circuits prioritaires soit sur environ 80 km de voirie. Nous
sommes intervenus également aux abords des
services de secours, tels les pompiers, l’hôpital, les
cliniques.
Problème de vitesse des automobilistes et
visibilité secteur “clos de Limoges”. La commission de la circulation préconise :
- Un régime de priorité à droite sur l’allée de Limoges, ainsi qu’au débouché de la rue des espaliers de Limoges sur la rue Montesquieu,
- Le problème de visibilité à gauche au débouché
de l’allée de Limoges sur la rue Jean Jaurès nécessite une servitude. Les négociations sont en cours.
Sécurité au carrefour formé par la rue Jeanne
d’Arc et la rue Pasteur, notamment pour les
piétons. Les services vont étudier ce problème et
soumettre des propositions à la prochaine commission de la circulation.
Stationnement des véhicules de location sur
l’avenue St-Symphorien et les voies adjacentes. Nous sommes préoccupés par ce problème
pour lequel nous recherchons actuellement une
solution dans le cadre de réaffectation du site de
la gare.
Difficultés de stationnement rue des paras.
Les services de police et les services vont examiner sur place la situation.
Stationnement rue de la Brise, à la sortie de
la rue de Kervénic. Nous allons faire intervenir
très régulièrement la police municipale afin de
sanctionner les automobilistes en infraction.
TRAVAUX
TRAVAUX
Aménagement du domaine public. En ce qui
concerne le chemin piétonnier qui part du restaurant universitaire pour rejoindre l’arrêt de bus
“Plein ciel”, il sera réfectionné par nos services au
cours de la première quinzaine du mois de mars.
Réalisation d’enrobés des trottoirs rue Jules
Verne. Nous avons un projet de traitement des
trottoirs de cette rue, mais nous attendons le remplacement des branchements d’eau en plomb qui
existent dans cette rue.
État d’entretien de la rue du Vincin à la suite
du passage de canalisations. Les services, après
une visite sur place, vont proposer la réalisation de
travaux d’enrobés sur le tronçon de la rue du Vin-
cin affecté par le passage des canalisations.
Programmation de travaux de réfection de
la ruelle du Pont vert. Ces travaux ont été inscrits au programme de voirie 2006. Une réunion
publique sera organisée dans les prochains mois
afin de présenter le projet aux riverains pour une
réfection qui devrait intervenir dans les derniers
mois de 2006.
Sécurisation des piétons au niveau du giratoire de la place Gambetta. Un îlot “refuge” en
axe de la voirie sera réalisé.
Entretien des rues du 28e et du 35e RA. Un projet de liaison existe avec la rue du RICM ; nous attendions qu’elle soit réalisée car elle comportera
au préalable le passage d’importants réseaux qui
doivent précéder la réfection de la voirie.
L’orgue de l’église Saint-Patern. La protection de l’orgue de St-Patern sera l’objet de toutes
les attentions pendant la durée des travaux. L’ampleur des investissements engagés tant sur la
structure que sur le mobilier démontre s’il en
était besoin l’attachement de la municipalité
au patrimoine culturel de notre ville.
Création d’une place de stationnement réservée aux handicapés, rue Joseph Sauveur. Une
place de stationnement handicapés sera créée dans
cette rue.
DIVERS
DIVERS
Projet de réaménagement du port et déplacement de la fête foraine. L’étude de ce projet
comporte notamment un volet relatif au déplacement de la fête foraine pour laquelle plusieurs
hypothèses de travail sont actuellement examinées.
Dénomination de voie en impasse du Chemin de La Haye. Les services vont procéder à la
mise en place de la plaque “Allée Jean-Marie Délivré” conformément à la décision du conseil municipal.
Prix des repas des cantines de la ville. Les
prix proposés permettent à la ville une couverture
à 50 % de la dépense. L’autre moitié étant financée par les contribuables vannetais.
Budget de la communauté d’agglomération
concernant l’aménagement et la réhabilitation des aires d’accueil des gens du voyage. Le
budget prévisionnel dont il est question dans Vannes Mag concerne les 134 places à créer ou à moderniser par la communauté d’agglomération en
application de la loi. La communauté d’agglomération veille à concevoir des installations pérennes
dans les conditions économiques les plus satisfaisantes.
Calendrier de Vannes 2006. Des lecteurs nous
indiquent leur grande satisfaction pour la qualité
et l’originalité de ce calendrier permettant de découvrir ou redécouvrir le “Vannes ancien” à travers des cartes postales.
Pierre Maréchal
Maire adjoint chargé de la communication
et des NTIC (nouvelles technologies
de l’information-communication)
bloc-notes
Les prochains rendez-vous de
L’Animation du patrimoine
f Les samedis d’art et d’histoire
Ces visites-conférences, d’une heure trente, voire un peu plus, sont
l’occasion de découvrir, de manière approfondie, un quartier de
la ville, un patrimoine particulier, une exposition. Aucune réservation n’est demandée. Pour participer à ces visites, il suffit d’être
présent sur le lieu de rendez-vous au jour et à l’heure indiqués.
Bretagne exilé à Vannes, les majestueux édifices publics construits
au XIXe siècle.
f du 15 avril au 28 juin, tous les mercredis et samedis à 15 h.
Rdv : au musée des Beaux-Arts - La Cohue, pl. Saint-Pierre.
Tarifs (par pers.) : 4,80 €, 3,30 € (12-25 ans), gratuit (moins de
12 ans).
A l’occasion du Festival International de
la Photo de Mer, le service Animation
du patrimoine propose différentes visites et animations :
© Julie Le Moal
j Circuit-découverte des sites
ouverts aux artistes du festival
- Les mardis 18 et 25 avril et 2 mai, à
18 h.
- Les jeudis 20 et 27 avril et 4 mai, à
16 h.
Photo : © Corinne Mercadier / Les filles du Calvaire. Conception : Vincent Hélye
f Festival international de la photo
de mer (Du 13 avril au 6 mai)
j Les maisons à pans de bois
Près de 170 maisons à pans de bois subsistent à Vannes. A partir
d’exemples choisis, le guide-conférencier vous donne plusieurs
clefs pour comprendre cette technique de construction héritée
du Moyen Age.
f samedi 22 avril à 15 h.
Rdv : au musée des Beaux-Arts - La Cohue, pl. Saint-Pierre.
Tarifs (par pers.) : 4,80 €, 3,30 € (12-25 ans), gratuit (moins de
12 ans).
j Visites contées du port
En compagnie d’un guide-conférencier et d’un conteur, découvrez le port de Vannes et les histoires merveilleuses de la mer…
- Les samedis 22 et 29 avril et le samedi 6 mai
f Découverte de la ville ancienne
Le programme complet et les tarifs de ces visites
seront disponibles début avril.
f Renseignements complémentaires, s’adresser
à l’Animation du patrimoine, Hôtel de Roscanvec
19, rue des Halles. ᔒ 02 97 01 64 00.
Courriel : [email protected]
Le guide-conférencier vous présente les richesses de l’ancienne
capitale des ducs de Bretagne, son enceinte fortifiée, ses rues
étroites bordées de maisons à pans de bois. Vous découvrirez aussi
les hôtels classiques qui rappellent la présence du Parlement de
j Les petits découvreurs partent explorer le port
Pour les 8-12 ans :
- Les 25, 26, 27 avril ainsi que les 2, 3 et 4 mai, de 15 h à 17 h.
En collaboration avec l’association Contraste.
Projection vidéo de l’Atelier chorégraphique de danse contemporaine
L’ Atelier chorégraphique de danse contemporaine organise une
projection vidéo grand écran sur l’ensemble de ses activités le samedi 22 avril, de 14 h à 15 h 30, à la Maison des associations, 6
rue de la Tannerie. Entrée gratuite.
Cette association vannetaise, présidée par la professeur de danse
et chorégraphe Élisabeth Rogard-Le Clec’h, existe depuis 1994.
Elle s’adresse à des adultes amateurs intéressés par le langage du
corps et les différentes formes d’expression propres à la danse
contemporaine. La découverte et la pratique de cette culture du
mouvement se font sous la forme d’ateliers à thème (d’une durée de 2 heures) dont les contenus changent toutes les semaines,
suivant en cela les différentes étapes d’un processus d’apprentissage progressif et adapté au rythme de chacun. Pour en savoir plus
sur les activités et la démarche pédagogique de l’Atelier chorégraphique de danse contemporaine, l’association vous invite à découvrir son site Internet accessible à l’adresse suivante : www.atelier-danse-contemporaine.com
f Pour contacter l’association : 02 97 44 62 43.
bloc-notes
Une expo-vente dans les jardins de la Préfecture
6, 7 et 8 mai : “Vannes côté jardin”
© Vannes côté jardin - Gwened Tu al liorzh
prolongement du jardin de la Garenne) afin d’y organiser une manifestation entièrement placée sous le
signe de la promotion et de la valorisation des arts du jardin. Il s’agira en
fait d’une exposition-vente réunissant
une cinquantaine d’exposants (pépiniéristes, professionnels du jardinage, amateurs éclairés…). Ils viendront proposer au public « mille
tentations florales et décoratives » : des
végétaux rares au mobilier de jardin
en passant par les objets d’art décoratifs, les fontaines, l’abondante littérature consacrée à la vie des jardins,
la photographie et bien d’autres sources de réjouissances pour celles et ceux, « citadins, habitants côtiers, insulaires… qui font
de leur jardin un éden personnel ». De nombreuses animations (démonstrations d’élagage, défilé de chapeaux fleuris, conférences, démonstrations de bonsaïs…) seront
également proposées lors de cette manifestation qui entend s'inscrire durablement
dans le calendrier des rendez-vous printaniers du chef-lieu du Morbihan.
Vannes côté jardin (Gwened Tu al liorz en breton), est né d’un projet porté par quelques
passionnés du jardinage et de l’horticulture
qui considère que « la ville aux quatre fleurs »
Les jardins de la Préfecture.
Tous les secrets du jardinage et de l’horticulture mis en scène et en valeur dans un
jardin jusque-là inaccessible au grand public. L’idée a de quoi séduire. Et elle risque
fort d’en emballer plus d’un. Les 6, 7 et
8 mai prochains, les jardins de la Préfecture
feront leur opération portes ouvertes. Pas
seulement pour faire admirer leurs magnifiques agencements “à la française” mais
parce qu’une association nouvellement
créée, Vannes côté jardin, a eu la bonne idée
de solliciter, auprès de la Préfecture, l’autorisation exceptionnelle d’ouvrir au public
ces jardins de la République (situés dans le
est le lieu le plus approprié en BretagneSud pour l’organisation et la pérennisation d’une telle manifestation. L’initiatrice
du projet est Mick Mahé O’Chinal,
l’épouse du journaliste et patron de presse
natif de Vannes, Patrick Mahé. Ne tarissant
pas d’éloges sur la qualité du fleurissement
de la ville de Vannes, qu’elle compare volontiers à un « balcon d’abondance posé sur le
Golfe du Morbihan », elle s’est assuré le soutien actif de la mairie, de la Société d’horticulture de Vannes et de diverses personnalités du département qui partagent cette
passion pour les arts du jardin. Les divers
représentants de ce collectif, parmi lesquels figurent deux adjoints au maire (Martine Allain et Pierre Maréchal) sont réunis
au sein de l’association organisatrice Vannes côté jardin que préside Gilles Auvray, directeur général honoraire de la Caisse régionale du Crédit agricole du Morbihan.
f Vannes côté jardin - Gwened Tu al liorzh,
Jardins de la Préfecture. Samedi 6 mai
(11 h-19 h), dimanche 7 mai et lundi
8 mai (9 h-19 h). Entrée : 5 €, gratuite
pour les moins de 12 ans. Buvette végétarienne sur place. Un prix du public
(Trophée Hermine) récompensera le meilleur exposant.
Objets encombrants : comment s’en débarrasser ?
Une vieille gazinière ou un vieux sommier qui vous encombrent,
un réfrigérateur à bout de souffle. Nous avons tous besoin, un
jour ou l’autre, de nous débarrasser d’appareils ou de mobiliers
hors d’usage. La société de consommation est ainsi faite. A moins
d’être un as du bricolage et de la réparation, doublé d’un roi de
la récup’, force est de constater que lorsque la machine, le meuble ou la literie ont fait leur temps, il faut se résoudre à les remplacer. Puisqu’il est hors de question de mettre à la poubelle ces
vieux équipements, non seulement volumineux mais aussi polluants pour la plupart, il faut bien quand même trouver une solution pour s’en débarrasser. Deux choix s’imposent alors.
f Primo, et chacun doit le savoir, lorsque vous achetez un équipement neuf, le vendeur a obligation de vous reprendre à ses frais
votre équipement usagé si vous lui avez acheté un produit neuf
du même type. Il ne faut donc pas hésiter, quand l’occasion se présente, à réclamer ce service qui vous est dû.
f Secundo, si pour une raison ou une autre, cela s’avère impossible, sachez que huit déchetteries urbaines sont ouvertes au pu-
blic sur le territoire de l’agglomération vannetaise. Les plus proches de Vannes sont celles de Bonnervo (sur la commune de
Theix), de Saint-Avé (Zone de Kermelin), de Ploeren (Route de
Mériadec) et d’Arradon (Chemin de Talhouarch - Le Moustoir).
Toutes ces déchetteries disposent de conteneurs spécifiques pour
l’apport volontaire des encombrants.
Sachez enfin que si vous ne pouvez pas vous déplacer par vos propres moyens (pas de véhicules, personnes âgées, personnes à
mobilité réduite…), vous pouvez faire appel au service d’enlèvement des encombrants de la Communauté d’agglomération.
C’est gratuit, assuré trois fois par an maximum, mais il faut téléphoner au préalable (au 02 97 68 33 81) pour que la tournée
puisse être organisée selon les lieux de ramassage.
Voici la liste des encombrants qui peuvent être débarrassés par ce
service public : literie (matelas et sommiers), meubles démontés (chaises, tables, canapés, armoires, commodes et meubles de cuisine), gros électroménager (réfrigérateurs, congélateurs, gazinières, lave-vaisselle, lavelinge et sèche-linge).
bloc-notes
En donnant votre sang, vous sauvez des vies
3 Opération “Mon sang
pour les autres” :
samedi 1er avril à l’Hôtel de ville
© EFS
e
Pour la troisième année
consécutive, la grande salle
des fêtes de l’Hôtel de ville
accueillera, le samedi
1er avril en matinée l’opération “Mon sang pour les
autres”. Cette collecte annuelle de sang est organisée conjointement par le
Rotary Club de Vannes,
l’Établissement français du
sang (EFS) et l’association
des Donneurs de sang bénévoles de Vannes et de sa
région. La précédente collecte avait été couronnée
de succès l’an dernier à la même époque grâce aux 182 donneurs volontaires qui s’étaient
présentés à l’Hôtel de ville. Les organisateurs espèrent donc que les Vannetais seront encore fidèles au rendez-vous de l’EFS cette année, et si possible en plus grand nombre car
le don du sang est un acte aussi indispensable qu’irremplaçable. Aucun autre produit ne
peut en effet lui être substitué alors même que 500 000 patients sont transfusés chaque
année en France. C’est dire l’importance que représentent le don volontaire de son sang
et l’organisation périodique de collectes aux quatre coins de la France.
Comme les années passées, la collecte du 1er avril prochain sera organisée en matinée, entre 8 h et 13 h. La salle des fêtes de l’Hôtel de ville (place Maurice Marchais) se transformera pour l’occasion en clinique provisoire. Elle accueillera une quinzaine de lits, une
équipe médicale composée de médecins, d’infirmiers (ères) et de nombreux bénévoles
qui se chargeront, entre autres, des collations offertes aux donneurs. Enfin, comme les
années précédentes, cette troisième collecte de l’EFS à l’Hôtel de ville se déroulera dans
une ambiance festive orchestrée par le Cavac (Club armoricain des véhicules anciens et
de collection) qui organisera, sur la place Maurice Marchais, un rassemblement de voitures d’autrefois. Les donneurs volontaires auront le privilège de ne pas se contenter d’admirer ces belles mécaniques soigneusement entretenues. Ils pourront, s’ils le souhaitent,
les découvrir de plus près, en profitant d’une petite balade rétro, avec chauffeur, dans les
rues du centre-ville.
Quelques précisions sur le don du sang
On peut donner son sang entre 18 et 65 ans lorsque l’on est en bonne santé. Un homme
peut donner son sang 5 fois par an et une femme 3 fois par an. La quantité prélevée lors
d’un don est de 400 à 470 ml par personne. Le prélèvement, qui dure environ 10 mn, est
précédé d’un entretien médical confidentiel (couvert par le secret médical) et ponctué par
une collation. Les intervalles à respecter entre chaque don de son sang doivent être de 8
semaines minimum.
f 450 dons de sang sont nécessaires chaque jour en Bretagne pour satisfaire les besoins des malades hospitalisés dans les 91 hôpitaux et cliniques de la région.
Pour plus d’information sur le don du sang, consultez le site Internet de l’EFS (www.dondusang.net).
. Opération “Mon sang pour les autres”. De 8 h à 13 h, samedi 1er avril à l’Hôtel
de ville, place Maurice Marchais.
Les motards contre
la sclérose en
plaques : soiréespectacle au Dôme
de Saint-Avé, le 30 avril
Après le rassemblement du 19 mars
dernier sur la Rabine, le GMB, Groupement des motards bretons, va de nouveau mobiliser ses troupes pour organiser une deuxième campagne de soutien
à la recherche médicale contre la sclérose
en plaques. Il s’agira, comme chaque
année, d’un spectacle musical concocté
par les artistes qui soutiennent les initiatives du GMB. Ce spectacle, programmé le dimanche 30 avril, s’appelle
“Tous en scène contre la sclérose”. Il
est rodé depuis plusieurs années et
tourne désormais dans plusieurs villes
de France avec, à l’affiche, Grégori Baquet, Cécilia Cara, Philippe D’Avilla,
Peter Lorne, Barbara Scaff, Véronique
Bacquet, Allen Hoist… Cette année, ce
seront les grands tubes de la chanson
française qui seront à l’honneur et la
troupe habituelle des artistes précités
pourra compter en plus sur la présence
exceptionnelle de la chanteuse Enzo
Enzo. Le grand théâtre du Palais des
Arts de Vannes étant en travaux, le spectacle aura lieu cette fois au Dôme de
Saint-Avé.
f Dimanche 30 avril à 17 h), Dôme
de Saint-Avé. Entrée : 15 €, 10 €
(moins de 10 ans). En réservations depuis le 15 février. Point de vente à
Vannes : Paroles et Musique, Carrefour, Espace culturel Leclerc, Fnac.
bloc-notes
Préparation d’Immeubles en fête 2006 :
réunion publique d’information, le 9 mai à l’Espace Henri Matisse
La prochaine édition de l’opération Immeubles en fête, la fête des voisins aura lieu
partout en France le mardi 30 mai. Cette
manifestation, désormais bien installée
dans le calendrier des rendez-vous annuels au même titre que la Fête de la musique ou Les Journées du patrimoine, a
été lancée en 1999, rappelons-le, pour
contribuer à resserrer les liens sociaux entre les habitants et les générations. Bien
qu’il ne soit pas indispensable, loin s’en
faut, d’attendre un jour bien précis dans
l’année pour communiquer et sympathiser avec ses voisins de palier ou de quartier, force est de constater que la société
d’aujourd’hui tend à isoler un trop grand
nombre de personnes, notamment les plus
âgées et les plus démunies.
Cette fête du voisinage a, de ce point de
vue, une valeur et une portée essentiellement symboliques qui nous rappelle chaque année que nous
avons tous plus à gagner dans l’échange et l’ouverture d’esprit que
dans le confort faussement sécurisant du chacun chez soi. Le principe de cette manifestation, qui déborde aujourd’hui les frontières nationales pour gagner petit à petit l’Europe tout entière, est
désormais bien connu. Le jour J, c’est-à-dire chaque année le dernier mardi du mois de mai, on s’invite entre voisins autour du
verre de l’amitié ou d’un bon petit repas. On profite ainsi de cette
date anniversaire pour marquer le coup, se réunir, parler ensemble et faire la fête. Quand on vit, les uns les autres, sur le même
palier, dans le même immeuble ou le même quartier, on a forcément des choses à se dire et à partager. Alors pourquoi ne pas
instituer une sorte de rituel tous les ans à la même date pour célébrer les relations de voisinage. Après tout, on fête bien Noël en
famille, le jour de l’an entre amis. Pourquoi ne fêterait-on pas le
dernier mardi de mai entre voisins ?
Comme chaque année, les Vannetais intéressés par cette initiative pourront mobiliser leur voisinage en se procurant gratuitement affiches, cartons d’invitation,
autocollants, ballons et autres supports de
communication. La diffusion de ces supports sera coordonnée par la Ville de Vannes et plus précisément par le contrat de
ville qui relaie localement l’opération Immeubles en fête.
Ces documents seront disponibles début
mai dans les lieux suivants : accueil de l'Hôtel de ville et du Centre administratif, service du
contrat de ville (39 quater, rue Albert 1er), Offices HLM, maisons de quartier, Espace socioculturel Henri Matisse à Ménimur, Multisocial
de Kercado.
f Une réunion d’information sur
l’opération Immeubles en fête vous en
dira plus à ce sujet. Cette réunion ouverte à tous aura lieu le
mardi 9 mai à 18 h 30 à la salle polyvalente de l’Espace
Henri Matisse (rue Émile Jourdan à Ménimur). Il sera possible ce jour-là de se procurer l'ensemble des supports de communication disponibles et de solliciter des demandes d'occupation du domaine public pour les regroupements de voisinage du
30 mai prochain (*).
(*) Ces demandes pourront aussi se faire par téléphone jusqu’au 10 mai auprès
du contrat de ville (02 97 01 67 20).
f Informations complémentaires sur Immeubles en fête
à Vannes auprès du contrat de ville. ᔒ 02 97 01 67 20.
Courriel : [email protected]
f L’historique et les actualités d’Immeubles en fête
sur www.immeublesenfete.com
© François Le Divenah
Ticket Sport printemps : inscriptions les 21 et 22 avril
Le service d’animation sportive de la Ville de Vannes mobilisera une nouvelle fois toutes ses énergies pendant les
vacances scolaires de printemps dans le cadre de Ticket
Sport-Loisirs. L’opération, que
tout le monde connaît, est organisée en partenariat avec les
associations vannetaises et avec
le concours de jeunesse et
Sports. Au programme : un large éventail d’activités sportives et de
détente réservées aux jeunes Vannetais de 7 à 16 ans. Les activités se
pratiquent à la demi-journée et les tarifs varient selon le quotient fa-
milial. Par enfant et par demi-journée, ces tarifs sont les suivants :
Tarif A + (tarif plein) : 5,10 €, tarif A : 4,61 €, tarif B : 4,28 €, tarif C : 2,57 €, tarif D et E : 1,69 €. Les animations de Ticket sport
vacances de printemps seront proposées du lundi au vendredi inclus,
de 9 h à 12 h et de 14 h à 17 h, entre le 24 avril et le 5 mai.
f Les inscriptions seront prises, comme d’habitude, à la salle
n° 3 du Centre sportif de Kercado (rue Winston Churchill,
ᔒ 02 97 62 69 05) le vendredi 21 avril (toute la journée) et le
samedi 22 avril (le matin uniquement). Notez aussi dès à présent que Ticket Sport été sera proposé cette année du mercredi
5 juillet au jeudi 31 août inclus. Renseignements complémentaires : Bureau information jeunesse (02 97 01 61 00) ou service d’Animation sportive de la Ville de Vannes (02 97 54 13 39).
bloc-notes
Prévention contre la grippe aviaire
Recensement des basses-cours
et des élevages domestiques d’oiseaux
Dans le cadre des mesures nationales de prévention et de lutte
contre la grippe aviaire, tous les détenteurs d'oiseaux (y compris
les éleveurs professionnels) doivent les déclarer sans délai à la mairie de la commune du lieu de détention. Les Vannetais possédant
une basse-cour ou des élevages domestiques (pigeons, oies, cailles…) sont donc tenus d’en faire la déclaration en mairie.
f Les recensements des basses-cours et des élevages domestiques)
se font auprès de la Direction de l’Administration Générale
- Mairie de Vannes, Centre Administratif, 7 rue Joseph Le
Brix. Se munir d’une pièce d’identité.
Il est possible également de le faire par écrit en adressant un
courrier précisant le nombre d’animaux et le type de bassescours. L’adresse est la même : Direction de l’Administration
Générale - Mairie de Vannes, Centre Administratif, 7 rue
Joseph Le Brix - 56 019 Vannes Cedex.
Cette obligation de déclaration ne concerne pas les oiseaux en cage
restant en permanence à l’intérieur du domicile ou du bureau.
Signalement des oiseaux morts
Il faut contacter pour cela le Centre technique municipal (Ville
de Vannes) en composant le 02 97 01 66 00.
Pour le bien-être et la préservation de la santé de tous, la Ville de
Vannes vous remercie par avance de votre coopération.
Information grippe aviaire
Pour tous renseignements sur la grippe aviaire, vous pouvez contacter la Préfecture du Morbihan au
02 97 54 84 00 ou le numéro d’information nationale sur
la grippe aviaire : 0 825 302 302 (0,15 € la minute). Ce service téléphonique est ouvert 7 jours sur 7, de 8 h à 22 h.
Vous pouvez aussi consulter le site Internet mis en place par
le gouvernement (www.grippeaviaire.gouv.fr).
✁
Réservé aux services
Traitement :
Secteur :
Contrôle :
Fiche n° :
CAMPAGNE GÉNÉRALE DE DÉRATISATION
Questionnaire
M. ou Mme
Domicilié
N° de téléphone
❐ Dans un immeuble collectif
❐ Dans une maison particulière
❐ RATS
SIGNALE LA PRÉSENCE DE :
❐ SOURIS
❐ dans son logement
❐ dans la cave
❐ dans le grenier
❐ dans les dépendances
❐ dans le poulailler
❐ dans le clapier
❐ dans le jardin
❐ dans la cour
SUPPOSE QUE LES RATS VIENNENT :
❐ du port
❐ de la rivière La Marle
❐ de l’étang au Ducs
❐ des égouts
❐ des terrains voisins
❐ de la Garenne
Remplir le questionnaire et le déposer ou l’envoyer sous enveloppe timbrée à :
- Hôtel de Ville - Place Maurice Marchais - BP 509 - 56019 Vannes Cedex
ou - Mairie de Vannes - Annexe de Ménimur - 1 rue Pierre Bonnard - BP 509 - 56019 Vannes Cedex
ou - Centre Technique Municipal - Zone du Prat, avenue du Général Weygand - BP 509 - 56019 Vannes Cedex
AVANT LE 7 AVRIL 2006
Pour bénéficier d’un traitement entièrement gratuit à domicile
Contact : M. Richard de 8 h à 17 h au 06 23 31 71 04
bloc-notes
L’association S.I.E.L. Bleu recherche des personnes âgées volontaires
pour constituer des groupes de ré-entraînement à l’effort
Bien vieillir en pratiquant
des activités physiques
© François. Le Divenah
Avec l’âge, on perd trop souvent l’habitude et le goût de
l’effort physique. Pas la pêche,
mal partout, moral dans les
chaussettes, sentiment de solitude ou d’abandon… Les raisons de baisser les bras et de ne
plus lever les jambes sont multiples et suffisamment ressassées pour qu’on se dise : « ce
n’est plus de mon âge, je préfère
me détendre devant la télé et mes mots fléchés ». Pourtant, tous les spécialistes s’accordent à le dire, il n’y a rien de pire que l’immobilisme quand on vieillit. Pratiquer une activité physique régulière
et adaptée à son rythme et ses capacités est une condition essentielle au maintien d’une bonne santé, y compris mentale. C’est
ce que l’association S.I.E.L. Bleu (Sport, initiative et loisirs)
s’emploie à démontrer partout en France et maintenant dans
d’autres pays européens. Regroupant des professeurs et animateurs d’activités physiques adaptées aux personnes âgées et/ou handicapées, cette association, dont le siège est à Strasbourg, travaille
en lien étroit avec les pouvoirs publics. Les activités qu’elle dispense (prévention des chutes, gymnastique prévention-santé,
gymnastique Alzheimer, gymnastique aquatique, gymnastique et
danse sur chaise, ateliers dextérité-motricité, relaxation gymnique…) permettent tout à la fois « de combattre les effets négatifs du vieillissement », de « maintenir le plus possible l’autonomie » des personnes
âgées et/ou handicapées et sont autant de remparts contre l’en-
fermement dans la solitude. Présente dans la région vannetaise,
l’association S.I.E.L. Bleu a beaucoup travaillé ces derniers temps
avec les établissements d’accueil de personnes âgées sur des programmes spécifiques de prévention des chutes. Tout en poursuivant cette démarche, elle va maintenant développer en Bretagne
et en particulier dans le Morbihan un programme de ré-entraînement à l’effort, conventionné par la DRASS Bretagne (Direction régionale des affaires sanitaires et sociales). Ce programme,
intitulé Bien vieillir, a pour but d’aider les personnes âgées qui le
souhaitent à suivre un cycle de ré-apprentissage de la marche et
de ré-entraînement à l’effort par la marche dans le but de les amener petit à petit à pratiquer cette activité physique de façon régulière et autonome. Le programme comprend tout d’abord un ensemble de 20 à 22 séances de ré-entraînement à l’effort
(renforcement musculaire, cardiovasculaire et respiratoire) suivi
dans un second temps par trois randonnées « adaptées aux capacités des participants, en terme de distance et de difficulté ».
Ces activités se faisant en groupe, S.I.E.L. Bleu doit constituer prochainement 7 groupes de 10 retraités dans le Morbihan. Elle recherche notamment, mais ce n’est pas exclusif, des personnes vivant à domicile qui seraient tentées par ce programme de remise
en forme.
f Compte tenu des prises en charges, le coût total par personne
du programme Bien vieillir (randonnées comprises) s’élève à
52,50 € pour l’ensemble d’un cycle qui s’étalera sur une période de 6 à 7 mois.
f Contact, renseignement et inscription auprès de Romain
Coeuret, S.I.E.L Bleu Morbihan. ᔒ 02 97 43 65 69.
Prochains salons au Chorus
Salon des loisirs créatifs,
du 7 au 9 avril
Salon de la résidence
secondaire, du 14 au 16 avril
Cette manifestation rassemblera, sur 2 500 m2, les meilleurs exposants dans le domaine des loisirs créatifs autour de thèmes aussi
variés que les activités manuelles, la décoration florale, l’art du fil,
les beaux-arts, la cuisine créative et les loisirs créatifs pour enfants.
f Vendredi 7, samedi 8 et dimanche 9 avril,
de 10 h à 19 h. Tarif : 5 €, gratuit (moins de12 ans).
Organisation : Ouest Arts (www.ouest-arts.com).
Qui contacter pour rénover ou faire des travaux ? A qui faire
confiance pour veiller sur la maison l’hiver ? Où louer une bicyclette, un bateau pour quelques jours ? Voici en substance le
genre de questions auxquelles le salon de la résidence secondaire
apportera des réponses. Sur les 6 000 m2 d’exposition du Chorus, plus de 90 exposants permettront aux propriétaires de maisons secondaires de faire le point sur l’immobilier, l’aménagement
de sa maison, l’entretien, les travaux, la décoration, le tourisme
régional, les crédits et assurances, les loisirs…
f Vendredi 14, samedi 15 et dimanche 16 avril,
de 10 h à 19 h. Tarif : 5 €.
Renseignements : Société Les Embruns. Site Internet :
(www.salon-maison-secondaire.com).
f Ces manifestations sont annoncées sous réserves d’éventuels changements de date. Pour tous renseignements : Chorus - Parc du Golfe à Vannes. ᔒ 02 97 46 41 41. Courriel :
[email protected]. Site Web : www.lechorus.com
bloc-notes
CALENDRIER SPORTIF
25 MARS
Basket-Ball : UCK/NEF /
Langueux BC2
(Régionale 2 masc.)
Salle de Kercado ou du Bondon
Football : VOC / Châtellerault
(National) Stade de la Rabine
Handball : VAC / HennebontLochrist HB (Prénationale fém.)
Salle omnisports du Foso
26 MARS
Football : VOC / Avranches
(CFA2) Stade de la Rabine
Football : ASPTT / Orléans US
(équipe féminine de 3e
division) Luscanen
Handball : Handball Pays de
Vannes / ASC Lehon handball
(Honneur Régionale masculine)
Salle omnisports du Foso
Rugby : RCV / Rennes EC
(Fédérale 2 et Fédérale 2B)
Stade Jo Courtel
29 MARS
Gymnastique : Championnat
Régional de gymnastique
rythmique et sportive (UGSEL
Morbihan) Salles omnisports
et A. Le Floch de Kercado
1ER AVRIL
Basket-Ball : UCK/NEF Vannes /
Rennes Patros Association 2
(Régionale 1 féminine)
Salle de Kercado ou du Bondon
1ER ET 2 AVRIL
Dressage : 4e sélectif National
d’obéissance (club canin
Vannetais) C.S. du Pérenno
2 AVRIL
Équitation : Concours de sauts
d’obstacles chevaux (Étrier
Vannetais) Kerhaliguen
8 AVRIL
Football : VOC / Croix de
Savoie 74 (National)
Stade de la Rabine
Handball : VAC / ASC Lehon
handball (Prénationale fém.)
Salle omnisports du Foso
Tennis de table : AJK Vannes /
Serris ATT 1 (Nationale 1 fém.)
Salle n° 1 de Kercado
LE 8 OU LE 9 AVRIL
Volley-Ball : Véloce Vannetais
volley-ball / Neweg Saint-Louis
Play off (Nationale 1 masc.)
Salle omnisports de Kercado
DU 7 AU 9 AVRIL
Volley-Ball : Demi-finales
et finale de la Coupe de France
de volley-ball masculine
(Véloce Vannetais volley-ball)
Salle omnisports de Kercado
9 AVRIL
Football : VOC ? / Brest2 (CFA2)
Stade de la Rabine
Football : ASPTT / Poitiers ES
(Équipe fém. de 3e division)
Luscanen
Handball : Handball Pays de
Vannes / Guichen HB (Honneur
Régionale masc.) Salle du Foso
Rugby : RCV / RC Orléans
(Fédérale 2 et Fédérale 2B)
Stade Jo Courtel
14 AVRIL
Athlétisme : Meeting Régional
d’Athlétisme (Athlé - Pays de
Vannes) Centre sportif de Kercado
15 AVRIL
Tennis de table : Circuit jeunes
Départemental de tennis
de table (CTT Ménimur/SaintGuen) Salle Saint-Exupéry
21 AVRIL
Football : VOC / Raon L’Étape
(National) Stade de la Rabine
22 AVRIL
Basket-Ball : UCK/NEF Vannes /
CEP Lorient 2 (Régionale 2
masc.) Salle de Kercado ou du
Bondon
Pétanque : Grand prix de
pétanque (ASPTT Vannes)
Luscanen
22 ET 23 AVRIL
Athlétisme : Championnats
du Morbihan d’athlétisme
épreuves combinées (Centre
sportif de Kercado
23 AVRIL
Handball : Handball Pays de
Vannes / HBC Dol de Bretagne
(Honneur Régionale masculine)
Salle du Foso
Rugby : RCV /Lille Université
(Fédérale 2 et Fédérale 2B)
Stade Jo Courtel
26 AVRIL
Sport adapté : Championnat
Départemental d’athlétisme
de sport adapté (Vivre
ensemble le sport au Pays de
Vannes) Centre sportif de Kercado
29 AVRIL
Basket-Ball : UCK/NEF Vannes /
Gouesnou basket (Régionale 2
masculine) Salle de Kercado ou
du Bondon
Basket-Ball : UCK/NEF Vannes /
PLC Auray (Régionale 1 fém.)
Salle de Kercado ou du Bondon
Football : VOC ? / Bayeux
(CFA2) Stade de la Rabine
Volley-Ball : Véloce Vannetais
volley-ball / Marseille - Play off
(Nationale 1 masculine)
Salle omnisports de Kercado
29 ET 30 AVRIL
Agility : Grand prix de France
et championnat de Bretagne
d’agility (Club canin Vannetais)
Stade du Pérenno
Équitation : Jump
(Étrier Vannetais) Kerhaliguen
Roller et BMX : Contest
de roller et BMX (Postakitch)
Salle J.-M. Bécel
30 AVRIL
Hippisme : 1re journée
des courses hippiques
(Société des courses de
Vannes) Hippodrome de Cano
6 MAI
Football : VOC / Boulogne
(National) Stade de la Rabine
6 ET 7 MAI
Sport Automobile : Rallye
automobile du Pays Vannetais
(AMCM)
7 MAI
Football : ASPTT / St-Cyr-SurLoire (Équipe fém. 3e Division)
Luscanen
Handball : Handball pays de
Vannes / AS Chantepie HB
(Honneur Régionale masc.)
Salle omnisports du Foso
Randonnée Pédestre : rando
pédestre « L’Ami Rando
Intersport » (ASPTT) Bords
du Golfe du Morbihan
Mini-Basket : Fête Nationale
du mini-basket (Cté dep.
du Morbihan de basket-ball)
Centre sportif de Kercado
Athlétisme : 1er tour des
interclubs d’athlétisme (Ligue
de Bretagne d’athlétisme)
Centre sportif de Kercado
8 MAI
Ping’boul : Tournoi de
Ping’boul (pétanque + tennis
de table - AJK Tennis de table)
Centre sportif de Kercado
10 MAI
Athlétisme : Championnats
Départementaux d’athlétisme
scolaires (Comité du Morbihan
d’athlétisme scolaire) (UNSS
56) Centre sportif de Kercado
12 MAI
Athlétisme : Meeting Régional
en soirée Athlé-Pays de Vannes
Centre sportif de Kercado
13 MAI
Football : VOC / La Montagne
(CFA 2) Stade de la Rabine
Handball : VAC / AL Châteaulin
Handball (Prénationale fém.)
Salle omnisports du Foso
13 ET 14 MAI
Boules Bretonnes : Concours
fédéral et régional de boules
bretonnes (La Boule Vannetaise)
Boulodrome stade Bécel
"Vivre le deuil au jour le jour : comprendre et prendre soin de soi après le décès d'un proche"
Conférence débat : samedi 25 mars au Palais des Arts à 18 h
L’association “Apprivoiser l’absence” est un lieu d’écoute et de soutien psychologique aux parents endeuillés. Cette association, qui dispose de deux antennes dans l’Ouest (Nantes et Vannes), fonctionne sur le principe des groupes d’entraide. Ces groupes, animés
par des parents bénévoles, qui ont eux-mêmes affronté dans un passé
récent la perte d’un enfant, sont des lieux d’échanges, de partage et
de questionnement qui évitent aux parents endeuillés de s’enfer-
mer dans l’isolement et la détresse. L’antenne vannetaise de cette association, animée par Claire Disdero, organise sur ce thème, le samedi 25 mars à 18 h au Palais des Arts, une conférence-débat avec
le psychiatre Christophe Fauré, grand spécialiste français du « travail de deuil » et qui a consacré à cette question un ouvrage de référence intitulé : " Vivre le deuil au jour le jour - La perte d’une
personne proche" (Albin Michel). Entrée gratuite.