Présentation
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Présentation
er i s s o D esse de pr Sommaire 11e édition, la magie continue 03 11 ans d’émotions au delà de la musique 04 10 sites de concerts pour une programmation exceptionnelle 05 L’arbre à Palabres, le rendez-vous convivial du festival 06 Projections de films à l’Alliance franco-marocaine d’Essaouira 07 La programmation et les artistes 2008 08 10 ans d’émotions musicales dans la presse 26 Contacts 28 2 11 édition , la magie continue… e Le Festival Gnaoua et Musiques du Monde d’Essaouira réserve cette année encore de nombreuses surprises à son public fidèle et cosmopolite. Passé le cap symbolique des 10 ans et des 500 000 festivaliers, le festival propose cette année une programmation riche, réaffirmant sa volonté de mettre en valeur le patrimoine Gnaoua dans toute sa diversité et d’inviter les meilleurs artistes world et jazz à venir se produire dans le cadre unique et magique d’Essaouira. Honneur aux musiciens Gnaoua tout d’abord, avec cette année une programmation qui fera le bonheur des inconditionnels des rythmes gnaouis : concerts 100% Gnaoua sur la scène Bab Doukkala et lilas traditionnelles dans le cadre exceptionnel de la Zaouia Gnaoua chaque soir à minuit pour les puristes. La scène Bab Doukkala, nouveau foyer de musique dans la médina, fera également voyager les spectateurs vers des horizons musicaux très différents : musique populaire et traditionnelle marocaine avec Raïssa Tamintaght et Raïss Outajjajt ou Gourpe Darhem, sons enchanteurs des trois ouds réunis des frères Joubrane, ou encore rythmes gnaouis d’Algérie avec Diwane El Kasbah. Les scènes Moulay Hassan et Bab Marrakech proposeront quant à elles un concentré des meilleurs sons actuels : du jazz bouillonnant d’Eric Legnini au reggae de Kymani Marley en passant par l’immense jazzman Wayne Shorter et son quartet, sans oublier le géant anglais du blues Justin Adams, l’incontournable Toumani Diabaté et les percussions traditionnelles coréennes de la troupe Samulnori Molgae. Moulay Hassan et Bab Marrakech seront également le lieu de rencontre entre musique gnaouie et musiques du monde pour des concerts de fusion où de nouveaux sons naissent de la confrontation du guembri et des crotales avec les plus beaux instruments d’ici ou d’ailleurs, percussions, trompette, saxophone, kora, piano… Sur les petites scènes en médina, la nouvelle génération de maâlems, incarnée par Saïd Boulhimas qui a fait sensation l’an dernier lors du concert « Band of Gnawa », sera aux côtés des grands maâlems tels que Allal Soudani, Saïd El Bourqui ou encore Abdeslam Belghiti, pour offrir aux festivaliers le meilleur la musique gnaouie avec des concerts en journée et en soirée. Toujours dans le même esprit d’ouverture et de dialogue instauré par le Festival, la place Al Khayma et le Marché aux Grains s’ouvriront également à d’autres musiques traditionnelles marocaines, Ganga, Haddarates et Hmadcha. Les amateurs de fusion-électronique et les fans des musiciens de la scène marocaine actuelle ne seront pas en reste avec deux scènes dédiées, la scène Pepsi et la scène Méditel. 10 lieux de concerts parmi lesquels chacun pourra piocher selon ses goûts, 10 programmations différentes mais complémentaires, formant les pièces d’un puzzle unique, celui d’un festival pionnier et cosmopolite, dont la qualité musicale n’est plus à prouver, et qui chaque année relève le défi de faire vibrer des centaines de milliers de personnes au rythme des plus belles musiques ! 3 11 ans d’émotions au-delà de la musique Depuis aujourd’hui 11 ans, le Festival Gnaoua et Musiques du Monde se développe tout en respectant sa philosophie originelle, qui en fait un événement unique en son genre, avec une exigence forte dans sa programmation artistique et un esprit d’invitation au partage et à la découverte des cultures. Un festival pionnier et engagé Le Festival Gnaoua et Musiques du Monde doit avant tout son succès à une décennie d’efforts pour sauver le patrimoine Gnaoua, qui semblait voué à l’extinction avant que naisse ce festival pionnier et engagé. Pionnier, car il est le premier festival gratuit organisé pour le plus grand nombre, et parce qu’il s’est construit année après année autour d’un concept fort et unique, celui de valoriser la musique des Gnaoua à travers sa confrontation avec les plus belles musiques du monde. Engagé, car il n’a jamais cessé de porter le flambeau de la culture gnaouie et qu’il a beaucoup fait pour la démocratisation de la culture au Maroc. A sa création en 1998, le Festival Gnaoua marquait l’ouverture d’une nouvelle ère où la culture allait prendre place au sein des axes dominants dans le développement du pays. Libération des énergies, jeunesse, tolérance, liberté d’expression, dialogue, spiritualité, identité, communion … autant d’idées et d’expressions qui ont été au cœur de cette aventure exceptionnelle. Un succès mondial Une décennie d’efforts, certes, mais largement récompensée par l’incroyable écho que le festival et la musique Gnaoua ont trouvé, tant au Maroc qu’à l’international, auprès de centaines de milliers de spectateurs, désormais fidèles à « l’Essaouira Spirit ». Reconnu mondialement parmi les plus grandes manifestations musicales, le Festival continue aujourd’hui son chemin pour proposer, encore et toujours, le meilleur de la musique, celle qui a pour premier instrument le cœur. Un festival avant-gardiste Au cœur du Festival Gnaoua et Musiques du Monde d’Essaouira se placent les valeurs d’ouverture et de dialogue entre les cultures. Il a ainsi révélé cette effervescence musicale qui sévit au Maroc en invitant dès la 4ème édition les talents émergents et confirmés de la scène marocaine. Le Festival accompagne toutes les tendances, comme en témoigne l’installation d’une scène world électro depuis 2005. Au-delà de la musique, le Festival propose des lieux d’échange et de découverte autour des musiciens invités et de l’art gnaoui : ainsi, depuis 2006, l’Arbre à Palabres est le rendez vous de tous les curieux et passionnés qui viennent à la rencontre des artistes programmés pour une discussion ouverte et conviviale. Dans le même esprit, des projections de films documentaires sur les Gnaoua et les Musiques du Monde sont programmées depuis l’an dernier. Un nouveau souffle pour les Gnaoua et pour Essaouira Le Festival a réconcilié le public avec les Gnaoua, porteurs d’une tradition musicale ancestrale et d’une spiritualité qui fait vibrer la société toute entière. Si le Festival a été incontestablement porteur de renouveau pour la musique gnaouie, il a également agit depuis sa création comme un véritable catalyseur de développement économique pour la ville d’Essaouira et un révélateur des transformations de la société marocaine. 4 10 sites de concerts Cette année, 10 scènes sont dédiées à l’épanouissement des musiciens et du public du festival. Des scènes où l’on peut voir et écouter à la fois des musiciens Gnaoua, seuls ou en fusion avec des musiciens étrangers, des artistes ou des groupes étrangers, dignes représentants de ces musiques du monde qui nous font rêver, des groupes marocains évoluant de plus en plus vers un métissage musical inédit, des musiciens électro-world à la démarche artistique devenue incontournable dans le renouveau des musiques traditionnelles et le paysage musical international, ainsi que des confréries ou groupes folkloriques aux répertoires sacrés et populaires peu médiatisés. Les grandes scènes en plein air Trois grandes scènes en plein air accueillent les concerts des Gnaoua, seuls ou en fusion avec les musiciens world, les groupes invités, et les concerts de musiciens et groupes world. • La scène Moulay Hassan ; • La scène Marrakech ; • La scène Bab Doukkala une nouvelle scène, de taille moyenne Les petites scènes en plein air 2 petites scènes en plein air et en médina accueillent les lilas avec des troupes Gnaoua à partir de minuit et les animations off à partir de 16h avec des confréries religieuses et des troupes folkloriques aux répertoires traditionnels. Ces concerts sont libres d’accès. • Place El Khayma • Le Marché aux grains Les concerts acoustiques 2 riads en médina accueillent les concerts acoustiques et assurent une continuité avec les concerts proposés sur les grandes scènes, dans une ambiance plus intime, avec des concerts de fusion mais aussi des prestations acoustiques de musiciens Gnaoua ou de groupes invités. La Zaouia Gnaoua est réservée aux lilas traditionnelles gnaouies. Ces concerts sont payants et à accès limité. Les recettes des concerts de la Zaouia Gnaoua seront entièrement reversées à l’association «Dar Gnaoua». • Chez Kébir • Dar Souiri • Zaouia Gnaoua 2 scènes pour les afters • «Scène Afters Méditel» pour les musiciens de la scène musicale actuelle Partenaire depuis plusieurs années du Festival Gnaoua et Musiques du monde, Méditel propose une scène où révélations et talents confirmés de rock, rap ou fusion, se produisent avec la ferme intention de donner tout ce qu’ils ont et de faire valoir une musique résolument moderne. • «Scène Electro Pepsi» pour des concerts électro-fusion Depuis l’édition 2005, Pepsi accompagne une nouveauté du Festival Gnaoua et Musiques du Monde, la scène fusion électronique, qui débutera au coucher du soleil, à partir de 19h30, sur la plage. 5 L’arbre à Palabres, le rendez-vous convivial du festival Le désormais mythique rendez-vous quotidien «L’Arbre à Palabres» se présente comme un forum de discussion décontracté, en marge des concerts. Du jeudi au samedi à 17 heures, musiciens, journalistes et festivaliers, tous passionnés, connaisseurs ou amateurs de musique du monde, se retrouveront dans une ambiance conviviale, autour d’un thé, sur la terrasse de l’Alliance Francomarocaine. Cet espace d’échange et de dialogues est né d’une initiative d’Emmanuelle Honorin, critique musical, conseiller de programmation auprès d’événements musicaux et journaliste au magazine Géo, qui présentera ses invités, la programmation du jour et animera la table ronde. Cette initiative s’inscrit naturellement dans la philosophie du Festival, avec en filigrane la volonté de donner la parole à la confrérie des Gnaoua. C’est aussi l’occasion de créer des rencontres avec des acteurs «off» du festival, universitaires, écrivains, cinéastes ou simples curieux inspirés, présents chaque année à Essaouira, qui deviendront ainsi des acteurs à part entière. Les jeudi 26, vendredi 27 et samedi 28 juin à 17h à l’Alliance franco-marocaine, rue Lalouj. Ouvert à tous dans la mesure des places disponibles (attention : places limitées, merci d’arriver à l’heure !!!) Programme Jeudi 26/06 Ouverture et présentation par Abdeslam Alikane. Le Trio Joubran, Justin Adams, le duo argentin Fermin Juarez et Nelson Javier Silva, Issaoua de Meknès, les Maâlems Ahmed Bakbou, Mohamed Kouyou, Abdelkebir Merchane et Abdelkader Amlil. Vendredi 27/06 Eric Legnini trio, Troupe Samulnori Molgae, Toumani Diabaté, groupe Paco Ghiwane, les Maâlems Hamid El Kasri, Maâlem Abdenbi El Gadari et Mustapha Bakbou. 6 Samedi 28/06 Bassekou Kouyaté, 3MA, Ibrahim Maalouf, Frank Vaillant, Mohamed Derouich, Jon Balke, Wayne Shorter, Kymani Marley. Projections de films à l’Alliance franco-marocaine d’Essaouira Autre rendez-vous culturel incontournable du festival, celui des projections de documentaires et films musicaux. Tous les jours, du jeudi au dimanche, deux séances de projections ont lieu à l’Alliance franco-marocaine. Ali Farka Touré, le miel n’est jamais bon dans une seule bouche Documentaire de Marc Huraux, 2002 (repris en 2006), 93 minutes, Shellac Productions Grand seigneur, magicien, phénix, légende vivante, autodidacte de génie, John Lee Hooker africain... Aucun mot ne semble assez fort pour qualifier l’aura mystique qui entoure le personnage d’Ali Farka Touré, surnommé le «bluesman du désert». Ce documentaire évoque l’histoire de cette incroyable vie, véritable récit initiatique qui l’a mené sur les pistes occidentales pour s’achever par un retour aux sources : le Mali. Jeudi 26 à 15h, vendredi à 11h30 et dimanche à 11h Made in Jamaica Documentaire de Jérôme Laperrousaz, 2007, 110 minutes, MK2 Diffusion Du ghetto au star system, Made in Jamaica expose le destin d’artistes exceptionnels : Capleton, Elephant Man, Bunny Wailers… Le film présente, au travers des performances des pères du reggae et des stars de la nouvelle génération rassemblés pour la première fois, la situation actuelle de cette île. Made in Jamaïca met en scène les leaders des mouvements reggae et dance hall, et montre comment, de l’esclavage et de la misère, naît dans une île de moins de trois millions d’habitants un chant de révolte qui résonne aux quatre coins du monde. Le reggae est à la fois une musique de souffrance et d’espérance. C’est le blues version Jamaïque. Vendredi à 16h, samedi à 11h30 et dimanche à 15h Retour à Gorée Documentaire de Pierre-Yves Borgeaud, 2007, 108 minutes, CAB Productions, Iris Productions & Dreampixies «Retour à Gorée» raconte le périple du chanteur africain Youssou N’Dour sur les traces des esclaves noirs et de la musique qu’ils ont inventée : le jazz. Son défi : rapporter en Afrique un répertoire de jazz et le chanter à Gorée, l’île symbole de la traite négrière, en hommage aux victimes de l’esclavage. Guidé dans sa quête par le pianiste Moncef Genoud, Youssou N’Dour parcourt les Etats-Unis et l’Europe. Accompagnés par des musiciens d’exception, ils croisent de nombreuses personnalités, et créent, au fil des rencontres, des concerts et des discussions sur l’esclavage, une musique qui transcende les cultures. Jeudi à 17h, samedi à 16h et dimanche à 13h 7 La programmation et les artistes 2008 Artistes World Musiciens Gnaoua • Hassan Idbassaïd (Maroc) Multi-instrumentiste/chanteur • Jon Balke (Norvège) Synthé/piano • Stéphane Edouard (France/Inde) Percussions • Mohamed Derouich (France-Maroc) Guitare • Abdenour Djemaï (France/Algérie) Multi-instrumentiste • Ibrahim Maalouf (Liban) Trompette • Andy Narell (USA) Steel drum • Jaleel Shaw (USA) Saxophone • Franck Vaillant (France) Batterie • Fermin Juarez et Nelson Javier Silva (Argentine) Abdeslam Alikane et Tyour Gnaoua Mustapha Bakbou Abderrahim Benthami Mahmoud Guinea Omar Hayat Hamid El Kasri Mohamed Kouyou Abdelkébir Merchane Saïd Boulhimas Abdenbi El Gadari Mahjoub El Gnawa Allal Soudani Adil Amimi Najib Gbani Rachid Fadli «Ladhass» Abdelouahed Stitou Abdeslam Belghiti Mustapha El Gholf Mustapha Hagbel Groupe Baalil Abdelkader Amlil Ahmed Bakbou Saïd El Bourqui Abdellah Guinea Abdenbi El Meknassi Cherif Regragui Lahcen Demnati Groupe Bana de Marrakech Groupes invités • 3 MA (Mali – Madagascar – Maroc) • Bassekou Kouyaté (Mali) • Diwane El Kasbah (Algérie) • Eric Legnini Trio (Belgique) • Justin Adams (Royaume-Uni) • Kymani Marley (USA/Jamaïque) • Orchestre National de Barbès (France-Maghreb) • Toumani Diabaté (Mali) • Troupe Samulnori Molgae (Corée) • Le Trio Joubran (Palestine) Groupes marocains Groupe Darhem Wachmn’hit Groupe Paco Ghiwane Kif Samba Samir Joubran (oud), Wissam Joubran (oud), Adnan Joubran (oud) et Yousef Hbeisch (percussions) • Wayne Shorter quartet (USA) Brian Blade, John Patitucci, Danilo Perez Sites off Raïssa Tamintaght & Raïss Outajajt Hmadcha Issaoua Ganga Smimou Haddarates 8 Artistes World Les musiciens invités sur le festival le sont pour leurs qualités d’improvisation exceptionnelle et pour leur amour des musiques du monde. Certains connaissent peu les Gnaoua avant Essaouira, d’autres ont déjà collaboré avec ces musiciens magiciens. Les rencontres restent des moments privilégiés, le public se laissant guider par les musiciens, qui cherchent, s’approprient, s’abandonnent dans une fusion inédite avec les Gnaoua. Hassan Idbassaïd (Maroc) Né en 1967 à Tiznit dans le sud du Maroc, l’auteur et interprète Hassan Idbassaïd commence sa carrière dès l’âge de 11 ans, avec la création de son premier groupe. Il rencontre en France Ammouri M’Barek, une figure mythique de la chanson berbère marocaine, avec lequel il tourne dans plusieurs pays d’Europe, avant de collaborer à l’enregistrement d’un de ses albums en 1992. Par la suite, Hassan Idbassaïd affine sa vision de la musique berbère moderne, en pratiquant la batterie, la basse et la guitare en plus des instruments traditionnels, et sort en 2006 « Chahwa », le treizième album de sa carrière marocaine, mais le premier distribué en France. Jon Balke (Synthé/piano – Norvège) Né en 1955 en Norvège, Jon Balke est un pianiste et un compositeur de jazz connu aujourd’hui pour son Orchestre « Magnetic North » et considéré comme l’un des plus grands compositeurs de jazz en Norvège. Jon Balke a commencé sa carrière en 1974, année où il rejoint le quartet d’Arild Andersen avec lequel il part en tournée en Europe. A la fin des années 70, il rejoint les groupes Masqualero et le min big band « Oslo 13 », puis crée le trio Jøkleba. Depuis, il a composé pour de nombreux orchestres et groupes classiques, ainsi que pour des ensembles de jazz. Stéphane Edouard (Percussions – France/Inde) Né en France en 1976, Stéphane Edouard vient d’une famille originaire du sud de l’Inde. Faisant preuve d’une grande aptitude d’improvisation et aisance rythmique, cet autodidacte puise aux sources des différentes traditions qu’il rencontre, du jazz actuel en passant par la musique cubaine et africaine, ce qui fait son originalité. Il accompagne des artistes tels que Daby Touré, Nicolas Genest, Magic Malik, Anga Diaz, etc. En 2005, il enregistre aux côtés de Sixun et participe à la tournée 2006, et tourne également avec le quintet de Christophe Wallemme. En 2007, il enregistre sur l’album de Michel Jonasz et l’accompagne en tournée dans toute la France. 9 Artistes World (suite) Mohamed Derouich (Guitare – France/Maroc) De parents marocains d’Essaouira, Mohamed Derouich est né en 1976 à Lille, en France. En pur autodidacte, il s’initie à la guitare et s’aventure dans tous les styles en vogue, du jazz aux musiques improvisées, et pratique aussi les percussions traditionnelles du maghreb (derbouka, bendir, chakchouka). Très influencé par des artistes tels que Oum Kaltoum, Nass El Ghiwane, John Coltrane ou Miles Davis, il se rapproche peu à peu des musiques du monde et explore les racines africaines et les univers métissés. Compositeur et arrangeur habile, Mohamed est très sollicité par de divers artistes. Abdenour Djemaï (Multi-instrumentiste – France/Algérie) Né en 1970 en Algerie, Abdenour Djemai est un joueur de banjo et de mondole spécialisé dans la musique chaâbi et kabyle, ainsi qu’un compositeur et un arrangeur de premier ordre. Vivant en France depuis une dizaine d’années, il a participé à des dizaines d’enregistrements et joué avec de nombreux groupes et artistes tels que Takfarinas, Safy Boutella, Maghreb & Friends, Karim Ziad, ou encore Rachid Taha. En 1999, il monte le trio Abdenour Djemaï (acoustique, banjo, guitare, percu), puis le groupe Zalamite avec Hervé Le Bouché et Hichem Takaoute. Ibrahim Maalouf (Trompette – Liban) Né à Beyrouth en 1980 et élevé en France, Ibrahim Maalouf doit son éducation musicale à son père, qui lui a transmis la technique classique mais également la musique passionnée de sa terre d’origine. Trompettiste surdoué, il obtient 15 prix internationaux, européens et nationaux lors de ses études musicales et a été récompensé par de nombreux prix prestigieux. Cherchant à explorer des univers musicaux variés, Ibrahim est régulièrement invité par de nombreux artistes du monde entier tels que Archie Shepp (jazz), Mathieu Chédid (pop française), Marcel Khalifé (musique classique orientale), Amadou et Mariam (blues africain)… 10 Andy Narell (Steel drum – USA) L’américain Andy Narell a introduit le steel drum en tant qu’instrument solo, jouant des rythmes très différents, du latino au funk en passant par le R&B, sans oublier bien sûr le jazz. Fondateur du label Hip Pocket en 1973, il n’a pas cessé d’enregistrer des albums depuis, en tant que leader ou accompagnateur. En 1995, Andy Narell lance, avec le jazzman et compositeur cubain Paquito D’Rivera, le “Caribbean Jazz Project”, un écrin parfait pour sa musique colorée et virtuose. Jaleel Shaw (Saxophone – USA) Originaire de Philadelphie, le jeune saxophoniste Jaleel Shaw a déjà joué avec des artistes de renommée mondiale tels que Christian McBride, Arturo Sandoval, Nicholas Payton, Jeremy Pelt ou encore le Count Basie Orchestra. Il a enregistré son premier album ‘For the Fresh Sound’ en février 2004, et est actuellement un membre du Big Band de Charles Mingus et du quintette de Jaleel Shaw. Jaleel Shaw se produit dans de nombreux clubs à New York mais également dans le monde entier. Franck Vaillant (Batterie – France) Musicien auto-didacte, Franck Vaillant est un véritable « caméléon de la musique », qui a joué dans des douzaines de groupes aux styles les plus divers et sur plus de trente albums. Franck Vaillant accompagne les bons mots et belles chansons, mais aussi de nombreux artistes de jazz de la nouvelle vague. Franck Vaillant est influencé par des musiques très diverses, venant d’Asie, d’Inde, d’Europe et d’Afrique, et par des compositeurs tels que Maurice Ravel, Frank Zappa, Steve Coleman, Duke Ellington, et beaucoup d’autres... Duo Fermin Juarez et Nelson Javier Silva (Argentine) L’art musical et chorégraphique de ce duo est basé sur le malembo, un rythme en 6/8 jadis utilisé lors de pratiques thérapeutiques, venu d’Afrique noire en Amérique du Sud à travers les migrations d’esclaves. Leur performance inclut diverses danses percussives (zapateos entre autres) et des jeux rythmiques décoiffants appelés «boleadores». Danseur et musicien argentin, Fermin Juarez a commencé son parcours dans la danse folklorique argentine à l’âge de 7 ans. Le bombo, tambour ressemblant aux T’Bol des Gnaoua, le chant et la guitare sont ses moyens d’expression privilégiés. Depuis son séjour en Espagne en 2001, l’univers de Fermin Juarez s’est ouvert à de nouvelles harmonies musicales telles que le flamenco. Nelson Javier Silva quant à lui a une formation pluri-disciplinaire mêlant la musique, la danse et le théâtre et un parcours éclectique de danseur, producteur de spectacle, percussionniste, comédien... 11 Groupes invités Ils viennent d’Afrique, d’Europe, d’Amérique du Sud, des Antilles ou d’ailleurs et donnent chaque année une idée de ce que les musiques du monde ont de plus enthousiasmant. En parallèle des fusions avec les Gnaoua, ces artistes mettent en valeur à Essaouira l’esprit d’un festival qui se veut avant tout ouvert et proche de toutes les musiques, quelles que soient leurs origines, pourvu que l’émotion soit au rendez-vous. 3MA (Mali – Madagascar – Maroc) 3MA, pour Mali, Madagascar, Maroc, est un projet né de la rencontre du joueur de valiha malgache Rajery, le joueur de oud marocain Driss El Maloumi et le koriste malien Ballaké Cissoko. L’histoire est née à Agadir, lors du Festival Timitar, et très vite, les trois musiciens enchaînent les résidences artistiques à Madagascar pour peaufiner leur création qu’ils ont présenté dans la capitale malagache avant de s’envoler vers l’île de La Réunion pour enregistrer en studio le résultat de leurs travaux. 3MA s’est produit au Maroc lors d’une tournée dans plusieurs villes du Royaume, et notamment Casablanca, Tanger, Tétouan et Marrakech. Bassekou Kouyaté (Mali) Bassekou a grandi dans le milieu de la musique traditionnelle avec une mère chanteuse griot. Son père et ses frères étaient d’exceptionnels joueurs de n’goni, l’instrument clé de la culture des Griots. Bassekou a joué avec Ali Farka Touré, dans le Symmetric Trio de Toumani Diabaté, a fait partie du projet Kulanjan enregistré avec Taj Mahal, et occupe une place de choix dans l’album de Dee Dee Bridgewater « Red Earth ». Bassekou Kouyaté laisse une impression remarquable en tant que joueur solo de n’goni, et Taj Mahal le décrit comme « un génie, la preuve vivante que le Blues vient de la région de Ségou », au bord du fleuve Niger. Diwane El Kasbah (Algérie) Le Maâlem Abdelkader Chouali du Diwane El Kasbah, âgé de 67 ans, est issu d’une lignée de maâlems du Diwane Ouled Sidna Bilal d’Alger. Il a été invité plusieurs fois en France, et notamment dans le cadre de l’année de l’Algérie en France en 2003, à Paris et à Marseille. Le Diwane en Algérie appartient à la culture des populations noires descendantes des esclaves depuis le 17ème siecle, c’est une forme de rituel où la danse, la musique et les chants rassemblent toute leur histoire et leurs croyances. Le Maâlem Abdelkader Chouali du Diwane de la Casbah d’Alger joue du guembri, chante et est accompagné de percussionnistes. 12 Eric Legnini Trio (Belgique) Pianiste de jazz d’origine belge, Eric Legnini a à son actif de nombreuses collaborations aux côtés de Stefano di Battista, Flavio Boltro mais aussi Claude Nougaro et Henri Salvador. Depuis quelques années, il est à la tête de sa propre formation, avec laquelle il a enregistré deux albums “Miss Soul” et “Big Boogaloo” au swing festif et funky. A Essaouira, Eric Legnini sera entouré de Franck Agulhon à la batterie et de Mathias Allamane à la contrebasse afin de faire vivre ses compositions vives et entraînantes, qui respectent les valeurs fondamentales du jazz et illustrent son amour pour la musique afro-américaine dans toute sa diversité. Justin Adams (Royaume-Uni) Le guitariste, producteur et compositeur Justin Adams compte à la fois parmi les plus grands bluesmen de la Grande-Bretagne et parmi les plus fervents partisans du métissage avec la musique africaine. Justin Adams a travaillé avec des artistes connus dans le monde entier, à l’instar de la légende du rock Robert Plant avec lequel il joue et enregistre depuis 2002. Adams a également sorti un album solo, « Desert Road » (2002), explorant l’héritage africain des rythmes du blues, et est reconnu en tant que producteur pour sa capacité à dévoiler et promouvoir de nouveaux artistes. Kymani Marley (USA/Jamaïque) Fils de Bob Marley, Kymani est né en Jamaïque et vit aux Etats-Unis depuis l’âge de 9 ans. C’est en 1996, à l’âge de 20 ans, que Kymani sort son tout premier album, «Like Father Like Son» («Tel père, tel fils»), un album de reprises de son père. En 1995, il sort son premier single « Unnecessary Badness », puis son second album « The Journey » en 1998, mêlant Reggae, R’N’B, Rap/Hip-Hop et Funk. 2001 est l’année de la sortie de l’album « Many More Roads », cette fois plutôt orienté vers le Reggae et son message. Kymani fait partie avec Ziggy du groupe « The Marley Bros » qui se réunit pour des concerts. 13 Groupes invités (suite) Orchestre National de Barbès (France/Maghreb) Depuis 12 ans, les joyeux gaillards de l’ONB parcourent le monde et conquèrent les publics avec leur impressionnante énergie scénique et leurs rythmes endiablés. A sa fondation, en 1996, par des musiciens expérimentés issus du Maroc, d’Algérie et de Tunisie, l’intention était claire : défendre leur culture mais ne pas avoir l’étiquette maghrébine collée à la peau, fusionner les rythmes sans gommer les différences mais, au contraire, en les exaltant pour exprimer l’infinie richesse de leur palette musicale. La griffe ONB était née et son « groove » maghrébin aux accents raggae-ragga-gnawi a imprégné, depuis, toute une génération d’artistes et n’a pas pris une seule ride. Toumani Diabaté (Mali) Toumani Diabaté est né en1965 à Bamako au Mali, dans une famille de griots exceptionnels. En effet, il est issu de la 71e génération de joueurs de kora de sa famille, dont le plus connu était son père, Sidiki Diabaté. Enfant prodige, Toumani commence à jouer de la kora à l’âge de cinq ans. A dix-neuf ans, Toumani rejoint les jeunes musiciens qui accompagnent la grande diva Kandia Kouyate, avec laquelle il tourne dans toute l’Afrique. Depuis cette première tournée à l’extérieur du Mali, Toumani a fait le tour du monde plusieurs fois, faisant plus de 2000 concerts et participant à plus de 170 festivals. Depuis ces dernières annéees, Toumani jouit d’une vraie reconnaissance pour sa contribution au développement de la kora et apparaît comme une figure clé de la musique africaine. Troupe Samulnori Molgae (Corée) Fondée en 1993 par Maître Lee Kwang soo, la troupe Samulnori Molgae a à son actif près de 1 300 représentations sur toutes les scènes du monde entier en étroite collaboration avec des interprètes de jazz, de musique classique, de Rock, et de musiques traditionnelles. En 2007, maître Lee Kwang soo et le chef d’orchestre Lee Young Kwang ont formé, avec l’aide de musiciens de jazz, le groupe World Music Project dont le premier album intitulé « Yesanjok » a reçu le meilleur accueil du public et de la critique. La troupe Samulnori Molgae joue du « Samulnori », un genre de musique traditionnelle regroupant quatre instruments de percussions, la cymbale Kkwenggwari, le gong, le Janggo et le tambour traditionnels de Corée. 14 Le Trio Joubran Samir Joubran (oud), Wissam Joubran (oud), Adnan Joubran (oud) et Yousef Hbeisch (percussions) (Palestine) Le Trio Joubran est composé de trois frères, nés à Nazareth en Galilée, tous les trois initiés à l’oud par leur père. Samir, Wissam et Adnane forment ainsi le premier et unique trio de ouds connu à ce jour. Le répertoire du trio est fait de créations personnelles et d’improvisations reposant sur la connaissance de la culture des maqâms traditionnels. Le trio vit aujourd’hui une aventure musicale qui les conduit à travers le monde. Sorti en 2005, « Randana » est le tout premier album du trio, après la sortie des albums solo de Samir, et de l’album « Tamaas » enregistré avec Wissam. Wayne Shorter Quartet Brian Blade, John Patitucci, Danilo Perez (USA) Saxophoniste ténor, soprano, compositeur et arrangeur, Wayne Shorter est né à Newark dans le New Jersey en 1933. En 1958, Wayne Shorter intègre le groupe de Art Blakey, avec lequel il jouera jusqu’en 1964, date à laquelle il rejoint le quintet de Miles Davis, un groupe qui devient mythique. En parallèle, il enregistre pour le lable Blue Note une série de magnifiques albums sous son nom ou en tant que « sideman » avec des géants du jazz. En 1970, il quitte Miles Davis pour créer un nouveau groupe avec le pianiste Joe Zawinul et le bassiste Miroslav Vitous nommé « Weather Report », premier groupe du genre dit « Jazz-Rock ». Parallèlement, dans les années 80, il enregistre avec d’autres artistes venus du dehors de la scène du Jazz tels que la chanteuse Joni Mitchell ou Carlos Santana. En 1997-1998, il enregistre un album en duo avec Herbie Hancock, et ils donnent ensemble des concerts dans le monde entier. En 2001, à l’âge de 68 ans, il part dans le monde entier avec son quartet formé du pianiste cubain Danilo Perez, du contrebassiste John Patitucci et du batteur Brian Blade pour une tournée triomphale dont nait un nouvel album nommé « Footprints Live » . En 2003, il enregistre un album studio « Alegria, puis en 2005, il sort un nouvel album enregistré pendant différentes tournées intitulé « Beyond The Sound Barrier ». 15 Les artistes Gnaoua Maâlem Abdeslam Alikane (Essaouira) Abdeslam Alikane est l’un des fondateurs du Festival d’Essaouira, il en assure la direction artistique et est en relation avec les maâlems des différentes régions du Maroc. Né en 1958 à Essaouira, Abdeslam Alikane est d’origine berbère (de la région d’Agadir). Il commence à jouer des crotales à 9 ans, et les descendants d’esclaves travaillant dans la maison familiale lui enseignent la musique gnaouie. Il se spécialise dans le style “marsaoui” et devient une figure incontournable d’Essaouira, très apprécié lors des rituels de transe, ou lilas. Abdeslam Alikane se fait remarquer par une singulière maîtrise de la pratique thérapeutique. Il est aujourd’hui l’un des grands messagers de l’art Gnaoua à travers le monde, aux côtés de son groupe Tyour Gnaoua. Il a participé à plusieurs festivals internationaux et a joué notamment avec Peter Gabriel et Ray Lema, avec lequel il enregistre en 2000 un album intitulé “Safi” … Maâlem Mustapha Bakbou (Marrakech) Né en 1954 à Marrakech, le père de Mustapha Bakbou, le Maâlem El Ayachi Bakbou, lui a enseigné cet art dès l’âge de 14 ans. Sa mère, quant à elle, est moqadma (voyante). Ses frères sont eux aussi devenus des maâlems reconnus. Mustapha a grandi dans une zaouia Gnaoua, mais ne s’est pourtant pas intéressé à cette musique dans son enfance. Son père l’a alors incité à quitter l’école pour s’orienter vers la musique gnaouie, tout comme son frère Ahmed. Mustapha Bakbou a fait partie du célèbre groupe Jil Jilala, et a ainsi participé au mouvement musical folk des années 70. Il s’est produit sur de nombreuses scènes en Amérique, en Chine et en Europe. Maâlem Abderrahim Benthami (Casablanca) Fils du Maâlem Abdelkader Benthami et descendant d’une famille de Gnaoua, Abderrahim Benthami a depuis toujours joué avec son père et poursuit ainsi son œuvre en participant à l’enrichissement de la musique gnaouie. Au cours de son parcours musical, il a eu l’occasion de rencontrer Abderrahman Paca et Boussou. Symbole d’une nouvelle génération de maâlems, Abderrahim Benthami reprend le flambeau, aux côtés d’Hicham Merchane, fils du maâlem Abdelkébir Merchane. 16 Maâlem Mahmoud Guinea (Essaouira) Né en 1951 à Essaouira, Mahmoud Guinea commence à jouer à l’âge de 12 ans. Son histoire est intimement liée à celle des esclaves. Son grandpère paternel, d’origine malienne, fut vendu au Sahara. L’héritage se poursuit par son père Boubker Guinea, et désormais tous les membres de la famille Guinea sont Gnaoua. Il est incontestablement une des figures emblématiques de la musique gnaouie. Sachant pertinemment que la musique gnaouie ne pourrait survivre et s’affirmer qu’en élargissant ses frontières, il ne se fait pas prier pour entremêler son art à celui de musiciens d’envergure : Carlos Santana, en 1992, Adam Rudolph, Will Calhoun, Issaka Sow et tant d’autres, lors des différentes prestations du Festival d’Essaouira. Il a participé à de nombreux festivals en Espagne, France, Italie, Japon, Canada, Autriche, Norvège, Belgique, Pays-Bas… Mahmoud Guinéa interprète son art dans le style marsoui (Essaouira). Il est de plus fabricant de guembri et de tambours. Maâlem Omar Hayat (Essaouira) Initié à la musique des Gnaoua par Mahmoud Guinea, Hayat crée son propre groupe en 91. Il figure parmi la nouvelle génération de maâlems qui perpétuent la tradition, mais qui se projettent particulièrement dans l’art de la scène. Son style, personnel, influencé par diverses tendances artistiques, et notamment le reggae, fait de ce maâlem un artiste à part qui a su fidéliser son public sur la scène d’Essaouira comme sur celles d’autres festivals nationaux et internationaux, dont le festival d’Avignon. Maâlem Hamid El Kasri (Rabat) Né en 1961 à Ksar El Kébir, au nord du Maroc, il commence son apprentissage à l'âge de 7 ans, et sa carrière sous l'égide des maîtres Alouane et Abdelouahed Stitou. Hamid El Kasri est doté d'une capacité artistique qui lui permet de fusionner les musiques Gnaoua du Nord avec celles du Sud : gharbaoui de la région de Rabat, marsaoui d'Essaouira et soussi ou berbère du Sud. Sa voix profonde en a fait l'un des maâlems les plus appréciés. Sa passion pour cette musique, il l'a apprise par l'intermédiaire du mari de sa grand-mère (un esclave du Soudan), une passion que Hamid El Kasri a communiquée à sa fille de 13 ans, qui connaît déjà tout le répertoire Gnaoua. Ce maâlem a effectué plusieurs tournées en Europe (France, Suisse). 17 Les artistes Gnaoua (suite) Maâlem Mohamed Kouyou (Marrakech) Né en 1957 et fils d’une Gnaouia, il accompagne très jeune sa mère dans les lilas et moussems tels que celui de Moulay Brahim et Tamesloht. Après le décès de celle-ci, c’est le maâlem Moulay El Hassan qui prend en charge son éducation et l’emmène à Casablanca. Doué et passionné, il accède au titre de maâlem en 1980 à Marrakech. Il crée son propre groupe et se produit partout au Maroc et à l’étranger. En 1984, il fait l’ouverture du pavillon marocain à Disney World, en Floride et y passe une année. Il enchaînera ensuite des tournées dans le monde. Maâlem Abdelkébir Merchane (Essaouira) Abdelkébir Merchane est né en 1951 à Marrakech, et a commencé à étudier l’art gnaoui à 9 ans. D’origine arabe, il est le seul Gnaoua de sa famille. C’est à la suite de nombreuses fausses couches, onze au total, que sa mère l’a confié à une nourrice noire. Il participe ainsi dès son plus jeune âge à des lilas. Ses maîtres, El Ayachi Bakbou et Mohamed Sam l’ont initié au tagnaouite dans la plus pure tradition. Son style : le marsaoui (Essaouira) et le marrakchi. Il participe à de nombreux festivals internationaux qui lui ont permis de se produire en Europe, dans les pays arabes et au Japon. Il dirige aujourd’hui le groupe Oulad Sidi H’Mou. Maâlem Adil Amimi (Essaouira) Ce gnaoui est arrivé premier au concours des jeunes talents Gnaoua d’Essaouira en 2005 et, épaulé par tous les grands maâlems d’Essaouira, a participé à la 8ème édition du festival. Cette année il se produira une nouvelles fois devant le public d’Essaouira sur les grandes scènes du Festival, afin de fidéliser un public au même titre que ses aînés. Maâlem Abdenbi El Gadari (Casablanca) Le maâlem Abdenbi est né à Marrakech et vit actuellement à Casablanca. C’est sous les bons conseils du maâlem Boussou qu’Abdenbi travaillera son talent. Devenu maître à son tour, il est aujourd’hui entouré de son groupe, Sidi Mimoun et travaille régulièrement en Italie où il a enregistré un album. Son style fait référence à ses origines, un musique qui rappelle autant les traditions tagnaouites de Casablanca que celles de Marrakech. Parti en Europe diffuser la fièvre des Gnaoua et habitué du Festival d’Essaouira,le maâlem Abdenbi a su travailler des apparitions scéniques imposantes. 18 Maâlem Mahjoub El Gnawa (Safi) Le maâlem Mahjoub El Gnawa, fils du maâlem Fateh, est né à Safi en 1951. Il a commencé à jouer de la musique Gnaoua très jeune, en compagnie de son père. Il a hérité de son titre de maâlem après la mort de son père, en 1971. Depuis, il a participé à plusieurs festivals et a déjà joué à plusieurs reprises lors du Festival d’Essaouira. Maâlem Allal Soudani (Essaouira) Malgré les réticences de son père qui finira par l’initier au tagnaouite tant le jeune Soudani avait ça dans le sang, Allal sera proclamé maâlem à l’âge de 18 ans. Descendant d’une lignée de Gnaoua, d’abord par ses grands-parents, M’Barkou et Barkatou, arrivés du lointain Soudan, au terme d’un douloureux périple, comme esclaves, à Essaouira, nantis des rites et canons de « tagnaouite «, Allal Soudani suivra finalement les enseignements rigoureux et méthodiques de son père qui le mèneront à fréquenter d’autres écoles, comme celles de Boubker Guinea, d’Ahmed Al Haddad et de Belkheir. Réputé pour être nostalgique de la pure tradition, sa pratique a fait de Soudani une école de référence au Maroc. Maâlem Saïd Boulhimas (Essaouira) Natif de la Scala d’Essaouira, Saïd Boulhimas est un jeune Gnaoua de 27 ans. A 8 ans, il fréquente l’atelier d’ébéniste du maâlem Seddik Laarech pour apprendre à manier le bois. Le contact avec les instruments de musique lui fait connaître le monde des Gnaoua et il ressort de l’atelier ébéniste et gnaoui. Plus tard, maâlem Abdellah Guinéa le prit sous sa houlette et compléta son apprentissage. Il a été remarqué à l’édition 2003 du festival pour sa prestation exceptionnelle avec le groupe Jbara et les Mouettes, et l’an dernier pour sa participation à la création « Band of Gnawa ». Maâlem Abdelouahed Stitou (Tanger) Né a Tanger, le Maâlem Stitou est devenu le maître Gnaoua de la capitale du Nord. Connu pour ses lilas typiques, les « Lilas chamalia » qu’il présentera à Essaouira, Stitou joue un répertoire riche, mélangeant issaoua et hmadcha, et chante à la manière des Gnaoua tangérois. Stitou a collaboré avec Randy Weston dans les années 90, et a participé à 4 éditions du Festival Gnaoua et Musiques du Monde d’Essaouira. 19 Les artistes Gnaoua (suite) Maâlem Abdeslam Belghiti (Essaouira) Né à Essaouira, cet ancien maâlem âgé de plus de 60 ans est considéré comme l’un des initiateurs des lilas et des moussems dans la pure tradition souirie. Élève de Boubker Guinea, le père de Mahmoud, le maâlem Belghiti est un adepte de la pure tradition gnaouie, comme peut l’être l’autre Souiri, Allal Soudani. Maâlem Mustapha El Gholf (Marrakech) Intéressé par la musique gnaouie depuis son plus jeune âge, Mustapha El Gholf a reçu son enseignement de grands maâlems tels que Maâlem Moulay Hassan, Maâlem Ali El Mansoum et Maâlem Laayachi Bakbou. Il a par la suite intégré le groupe de Mohamed Guinéa et a participé à plusieurs événements nationaux (Festival de Fès, Safi, Rabat, Agadir) et internationaux (France, Italie, Danemark) où il a eu l’occasion de jouer avec de grands artistes tel que Carlos Santana ou Randy Weston. Maâlem Mustapha Hagbel (Essaouira) Né à Essaouira en 1966, Mustapha Hagbel a été initié à l’art des Gnaoua très tôt. Habitant le même quartier que le célèbre groupe du Maâlem Boubker Guinéa, et du Maâlem Abdeslam Belghiti, il développe rapidement son art et crée son propre groupe. Le Maâlem Mustapha Hagbel a participé à plusieurs manifestations régionales et nationales et s’est déjà produit à Safi, Taroudante et Casablanca. Maâlem Najib Gbani (Essaouira) Frère d’Allal Soudani,Najib Gbani est le descendant d’une lignée de Gnaoua, d’abord par ses grands-parents, M’Barkou et Barkatou, arrivés du lointain Soudan comme esclaves à Essaouira. Il a a grandi dans la zaouia des Gnaoua où il a joué avec son père qui lui a transmis les rites et les canons de «tagnaouite». Il a participé à plusieurs événements nationaux et internationaux. 20 Maâlem Abdelkader Amlil (Rabat) Dès l’âge de 7 ans, Abdelkader attrape le virus de la musique Gnaoua. Il a été formé à Rabat, et a beaucoup joué avec le maâlem Oulad Abdenbi. Abdelkader Amlil, en parallèle de soirées rituelles de transe, a participé à de nombreux festivals (dont le festival Sons d’hiver à Paris). A la tête de sa propre formation de musique traditionnelle Gnaoua, il joue aussi du guembri avec la formation de Majid Bekkas, au style musical africain Gnaoua blues. Maâlem Ahmed Bakbou (Marrakech) Dans le royaume des Gnaoua, à Marrakech, ce sont les Bakbou qui tiennent les rênes. L’oncle Boujemaâ avait la « tagnaouite « chevillée à l’âme, il en contamina son frère, Ayachi, qui à son tour instilla, comme une drogue douce, cette passion à Mustapha Bakbou et à Ahmed son frère. La voie de ce dernier était déjà tracée à sa naissance. Il s’y engagea avec ardeur. Ahmed Bakbou a travaillé avec de grands maâlems comme Ba Ahmed Saasaa, El Hachimi Ould Mama, Homan Ould El Ataar, Si Mohamed Ould El Fernatchi… Maâlem Saïd El Bourqui (Essaouira) Né en 1956 à Essaouira, Saïd El Bourqui a grandi dans une famille où la musique Gnaoua était très présente. Saïd, tout comme son grand frère, a développé une passion pour cette musique, et très jeunes, ils ont participé aux rituels et aux rites musicaux de la confrérie Gnaoua. Saïd est ainsi devenu un maître du Guembri, entreprenant des voyages dans les différentes régions du Maroc à la rencontre d’autres maâlems. Saïd est l’un des musiciens Gnaoua les plus réputés d’Essaouira. Il connaît l’intégralité du répertoire Gnaoua et le joue dans toute sa pureté. Saïd El Bourqui, qui participe cette année pour la cinquième fois au Festival d’Essaouira, a déjà effectué des tournées à l’étranger. Maâlem Abdellah Guinea (Essaouira) Descendant d’une brillante lignée de maâlems, Abdellah fut fatalement nourri de «tagnaouite». À 12 ans, il accompagnait son père, Boubker, dans les cérémonies nocturnes, où il révélait des dons prodigieux, qu’il affinait au contact de maîtres. À 16 ans, il est sacré maâlem. Il découvre le reggae, s’en éprend et crée un groupe qui reprend les chansons de Nass El Ghiwane et de Lemchaheb. Sa curiosité pour les musiques aux couleurs humanistes et révolutionnaires ne s’est jamais émoussée, mais c’est à la musique gnaouie qu’il s’est toujours voué corps et âme. 21 Les artistes Gnaoua (suite) Maâlem Abdenbi El Meknassi (Meknès) Né en 1960 à Meknès, le Maâlem Abdenbi El Fakir, fils du Maâlem Laarbi, est connu sous le nom de “ El Meknassi”, en reference à sa ville d’origine. Joeur de guembri professionnel, maîtrisant à la fois le répertoire traditionnel et les styles plus modernes de la musique gnaouie, il se produit avec son groupe au Maroc et à l’étranger. Maâlem Chérif Regragui (Essaouira) Dans le cénacle très fermé des maîtres Gnaoua, Chérif Regragui constitue une intéressante exception. Alors que ses pairs ont été nourris au lait de « tagnaouite », lui s’y est immergé, corps et âme, par choix obstiné. Une vocation qu’il forgea et ponça au contact assidu des Maâlems Ahmed, Boubker et Hajjoub, qu’il accompagnait aux qraqeb (crotales en métal). A 18 ans, Cherif Regragui est sacré Maâlem à part entière. Curieux de tout, il s’essaya au théâtre avec Tayeb Saddiki. Tout en étant l’âme fervente et la cheville ouvrière de Tagada, il continuait d’animer des lilas à Casablanca et à Essaouira et par souci de la perfection, il jouait avec les maîtres casablancais Sam, Boussou, Abdelkader et Thami. En 1980, il revint aux sources de « tagnaouite », à laquelle il consacre, aujourd’hui, l’essentiel de son temps de loisir. Maâlem Lahcen Demnati (Rabat) Lahcen Demnati a commencé son parcours avec son frère aîné, le Maâlem Houcine, et a appris l’art gnaoui en compagnie de plusieurs Maâlems dont le Maâlem Fateh de Safi. En 1970, il rencontre le Maâlem Lahcen Zitoun à Rabat avec lequel il travaille durant 10 ans. Puis, il monte sa propre formation, le groupe « Aabid Arrahba » qui a pu participer à plusieurs festivals nationaux dont le Festival des Musiques Sacrées de Fès. Groupe Baalil (Marrakech) Le Groupe Baalil est originaire de Marrakech, il est dirigé par un Maâlem qui a travaillé durant des années avec le grand Maâlem Sam, et composé de membres de sa famille. Dernièrement, le Groupe Baalil a effectué une tournée à l’étranger, et notamment au Danemark, en Suisse et en France. 22 Maâlem Rachid Fadli « Ladhass » (Rabat) Le Maâlem Ladhass, connu également sous le nom de Rachid Fadli, est né en 1969 à Salé. Musicien, leader du groupe Jil Gnaoua, Ahmed Ladhass a appris l’art des Gnaoua avec les grands Maâlems Haj Zitoune Al Mahjoub et Haj Labsir Al Ayachi. Il a participé à de nombreux festivals au Maroc, tels que le Festival des Musiques Sacrées de Fès, et à l’international, notamment en Grèce, en France et aux Emirats Arabes Unis. Groupe Bana (Marrakech) Le Groupe Bana est originaire de Marrakech et joue dans le style de la « taktaka » de Marrakech, qui fait partie des arts authentiques de la ville ocre au même titre que la « Dakka Marrakchiya ». Le groupe Bana a participé à plusieurs événements régionaux et nationaux, ainsi qu’à des soirées poétiques. 23 Les groupes marocains Groupe Darhem (Casablanca) Né le 18 novembre 1949 à Marrakech, Mohamed Darhem est chanteur, percussionniste, auteur et compositeur, et vit à Casablanca. Il a fait partie du groupe Jil Jilala pendant 23 ans. Sa musique populaire est puisée dans le patrimoine marocain. Dans les années 70, il effectue avec Jil Jilala de nombreuses tournées au Maroc, en Algérie, en Tunisie, en France, ainsi qu’au Moyen-Orient. Dans les années 80, Jil Jilala participe à plusieurs concerts dans le cadre de festivals internationaux en Espagne, en France, en Allemagne, au Japon, ou encore en GrandeBretagne. Il quitte le groupe en 1995, puis se lance dans une carrière solo avec la production d’un album et la participation à plusieurs concerts et festivals, notamment en 2006 (Mawazine, Alger). Wachmn’hit (Kénitra) Wachm’n Hit est le fruit d’une rencontre entre sept jeune musiciens qui jouent d’instruments variés : guitare, clavier, basse et percussions se mêlent pour créer des rythmes énergiques. Leurs sources d’inspiration vont du reggae au blues, en passant par le latino, le ska et le jazz, qui se rencontrent dans les compositions de Ouahid Ahmed pour donner une musique marocaine créative, intense et expressive. Groupe Paco Ghiwane (Essaouira) Le groupe Paco Ghiwane a été fondé par Abderrahmane Paco, ou Mâlem Abderrahmane Baca, gnaoui disciple du Maâlem Benthami, connu pour sa participation aux groupes mythiques Nass El Ghiwane et Jil Jilala. Composé de ses fils, le groupe Paco Ghiwane perpétue l’art d’Abderrahmane Paco tout en se lançant dans une nouvelle expérience musicale. Kif Samba (Essaouira) Quand des musiciens des différentes formations musicales d’Essaouira (Ganga Fusion, Blue Mogador, Radio Essaouira) se regroupent, elles donnent naissance à Kif Samba. Conçue dans l’ombre il y a deux ans pour repenser la nouvelle musique souiri, leur musique puise sa force du jazz, reggae, funk, blues, rock et Gnaoua, accentuée par des textes parlant d’un vécu commun, l’illustration de la vie quotidienne. 24 Sites off Raïssa Tamintaght & Raïss Outajajt Le Raïss Saïd Outajajt et la Raïssa Jamila Tamintaght, qui avaient déjà une solide carrière dans la chanson berbère moderne, se sont rencontrés en 2007 et ont décidé de travailler ensemble sur un projet d’album. Ils ont participé à plusieurs événements et notamment le Festival Timitar à Agadir. Hmadcha La confrérie des Hmadcha, fondée à la fin du 17e siècle par Sidi Ali Ben Hamdouch, compte des adeptes en Tunisie, en Algérie et au Maroc. La hadra (rituel) des Hmadcha commence par le hizb, des récitations de prière, puis le dikr où l’on chante des cantiques religieux accompagnés de harraz (tambours en poterie). La deuxième phase se compose de trois moments où sont invoqués les mlouks. Ganga Smimou La troupe Ganga Smimou, qui a déjà participé au Festival Gnaoua et Musiques du Monde d’Essaouira lors de la 3e et de la 10e édition, est une troupe folkorique de la région d’Essaouira qui joue dans le répertoire Gnaoua à la façon berbère, avec pour instruments les “Ganga”, de grands tambours. Haddarates Les Haddarates sont des groupes de femmes qui animent des rituels de transe habituellement réservés aux femmes, entonnant des chants sacrés et des louanges à la gloire du Prophète, souvent accompagnés d’instruments de percussion. Issaoua A travers leur musique, les confréries lssaoui évoquent Dieu. C’est ainsi qu’elles fêtent tous les ans la naissance du prophète avec des chants et des danses. La troupe Issaoua originaire de Meknès s’est déja produite lors de l’édition 2004 et 2006 du Festival Gnaoua, et a participé plusieurs Festival au Maroc à Fès, Rabat, ou encore Tanger, ainsi que dans d’autres pays comme la France, la Belgique et l’Espagne. 25 10 ans d’émotions musicales dans la presse “ Par son originalité et son authenticité, le festival Gnaoua d’Essaouira (dénommé «Woodstrock marocain»), a su trouver et réunir, à l’unanimité, un formidable écho à l’international auprès de tous ceux, journalistes, mélomanes, jeunes et moins jeunes, marocains et étrangers, qui se sont reconnus dans son message de paix, de dialogue, et de métissage artistique, dans sa volonté de partager à travers la musique différentes cultures et différentes qualités humaines que sont la tolérance, la jovialité, le respect de l’autre et la compréhension. ” L’opinion “ Voici un festival débridé, profond, métissé, éminemment festif qui, d’année en année, révèle la formidable vitalité de la jeunesse du Maghreb, sa soif de plaisirs, mais aussi son amour pour certaines valeurs et cultures traditionnelles. Le Figaro “ ” Le festival Gnaoua et Musiques du Monde d’Essaouira est l’un des évènements musicaux les plus captivants au monde. ” Top 12 des destinations de voyage et d’évènements les plus intéressantes pour l’année 2008 The Guardian “ Sono poussée à fond, affiches et CD de compilation rappellent que chaque année en juin se tient le Festival Gnaoua d’Essaouira, qui, en dix ans d’existence, est devenu le premier des festivals de musique marocains - ce qui n’est pas rien au regard de l’intense activité festivalière du royaume chérifien. ” Le Monde “ La confrérie d’Essaouira est l’une des plus actives du Maroc. D’où l’idée de lancer ici il y a 10 ans, pour donner à la cité l’élan qui lui manquait, un festival gratuit axé sur la musique des Gnaoua, mise en situation de dialogue avec d’autres langages musicaux. Voilà comment des descendants d’esclaves, adeptes d’une confrérie hier marginalisée au Maroc, sont devenus des héros dans tous le pays. ” Mondomix “ “ Gnaoua, dix ans et mille talents. La Vie Eco ” Essaouira et le festival, une histoire d’amour infinie. Al Ahdath Al Maghribia 26 ” “ Et de dix ! Le Festival Gnaoua souffle sa dixième bougie le 19 juin 2007. Et comme il s’agit d’une nouvelle page pour cette manifestation, qui a beaucoup marqué non seulement Essaouira mais tout le mouvement culturel du Maroc, elle ne sera pas comme les autres. Elle sera avant tout une célébration d’un parcours où émotion et musique ne font qu’un : une langue universelle. ” Aujourd’hui le Maroc “ Contrairement aux festivals organisés à la Woodstock, dans des pâturages embourbés situés au milieu de nul part, ou pis encore, dans de grands stades de foot surchauffés, le festival Gnaoua est organisé dans une petite ville côtière rafraîchie par le vent, sympathique et pittoresque à souhait, magique et envoûtante comme la musique… …“C’est vraiment un songe d’une nuit d’été.” “J’ai pensé aller à Glastonbury,” Mr. Corbett (touriste anglais) parlait du festival populaire de rock à l’extérieur de Londres plongé dans le froid et la pluie à l’heure où il s’exprime. “Pourquoi voir de nouveau groupes de rock ennuyeux quand il est possible d’en voir d’anciens qui sont étonnants ?” dit-il. …… Mus par l’esprit de la musique, les musiciens déposent leurs instruments et se déplacent vers les devants de la scène pour danser, par des jeux de pieds et mouvements qui ressemblent à ceux de leurs cousins afro-américains, des pas alignés qui rappellent the Temptations et les chutes sur les genoux de James Brown, aux rotations et esquives hip-hop surfaits, ainsi que les mouvements en tourbillon, les sauts, sauts en arrière et sauts accroupis avec projections des deux pieds devant, qui défient tout classement chorégraphique, et qui défie même la gravité. ………. Le Maroc est une nation musulmane avec une population diversifiée et une longue histoire de tolérance et d’ouverture sur l’Occident. Le Maroc est une monarchie, et son actuel monarque, Mohammed VI âgé de 44 ans, a libéralisé plusieurs des politiques plus répressives de son père qui a régné pendant une longue période. L’Islam est pratiqué au Maroc sous une forme qui est de loin moins sévère que celle qui se retrouve dans des pays islamiques plus conservateurs et plus puritains, où un événement comme le Festival de Gnaoua - avec des mélomanes, tant étrangers que marocains, qui dansent et chantent dans les rues, et où les femmes s’habillent comme elles veulent - n’aurait pas de chance d’exister ou serait illégal. ……….. “Je suis venu pour la musique,” dit-il, “et j’ai trouvé la magie.” Steven Dougherty New York Times 27 ” Contacts A3 COMMUNICATION PRODUCTEUR & ORGANISATEUR Directrice du festival Neïla TAZI A3 Communication 4, avenue Hassan Souktani – Quartier Gauthier Immeuble B, Rez-de-Chaussée, Appartement n°2, Casablanca, Maroc Tél : 00 (212) 22 27 26 02/03/04 Fax : 00 (212) 22 22 52 87 Email : [email protected] Le festival est organisé en partenariat avec : LA FONDATION ESSAOUIRA MOGADOR POUR LES ARTS, LA CULTURE ET LE PATRIMOINE Dar Souiri - rue du Caire - Essaouira - Maroc Tél : (00-212) (0) 44 78 40 30 Fax : (00-212) (0) 44 78 40 38 LA PROVINCE D’ESSAOUIRA 44 000 Essaouira - Maroc Tél : (00-212) (0) 44 78 45 33 Fax : (00-212) (0) 44 78 35 49 / 44 78 53 91 Et LA MUNICIPALITÉ D’ESSAOUIRA Commune Urbaine d’Essaouira 44 000 Essaouira - Maroc Tél : (00-212) (0) 44 47 50 42 Fax : (00-212) (0) 44 47 56 92 28 Contact Presse A3 Communication 4 avenue Hassan Souktani – Quartier Gauthier Immeuble B, Rez-de-Chaussée, Appartement n°2, Casablanca, Maroc Tel : 00 (212) 22 27 26 02/03/04 Fax : 00 (212) 22 22 52 87 Presse Nationale Karima Hachimi Email : [email protected] Presse Internationale Anne-Claire Bonneau Email : [email protected] 29 PRODUCTEUR ET ORGANISATEUR DU FESTIVAL GNAOUA ET MUSIQUES DU MONDE