CM22 mars_avril 2015(web)
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#22 www.chelles.fr Gratuit bimestriel mars / avril 2015 LES CHELLOISES À L’HONNEUR Chelles Battle Pro RENDEZ-VOUS LE 7 MARS AU CENTRE CULTUREL Voirie et propreté des espaces publics L’AFFAIRE DE TOUS p3 Sommaire_Mise en page 1 23/08/11 14:48 Page2 Compte tenu des prochaines élections départementales qui auront lieu les 22 et 29 mars 2015, et afin de garantir le respect de l'encadrement de la communication des collectivités en période préélectorale, fondée pour l'essentiel sur les articles L52-1 et L52-8 du code électoral, votre magazine municipal "Chelles Mag" n'affichera pas d'édito du Maire ce mois-ci. p3 Sommaire_Mise en page 1 23/08/11 14:48 Page2 SOMMAIRE REFLETS P6: GRAND ANGLE P19: DÉCOUVERTES P28: ESCALES P35: P36: P19: LE COMPAGNONNAGE LES CHELLOISES À L’HONNEUR L’APPRENTISSAGE DE L’EXCELLENCE SELON ALEXANDRE BRICARD P32: P39: LE CONCOURS DES MAISON ET BALCONS FLEURIS ASSOCIATIVE P30: P44: CONCOURS VIE P6: P14: LES PAINS DE UNE VOIRIE L’ÉPICERIE PROPRE ET BIEN -BATHILDE CHAUSSÉE SAINTE SOCIALE DÉCOUVRIR LE PANIER MALIN LE BÉNÉVOLAT À L’HONNEUR LA TUNIQUE DE SAINTE BATHILDE LE TRÉSOR DE CHELLES I 22 MARS / AVRIL 2015 REFLETS 6 I Arrêts sur images LES PAINS DE SAINTE-BATHILDE 225 ANS DE TRADITION Le 25 janvier dernier, comme tous les vingt-cinq ans, une messe commémorait la dernière donnée de pain aux pauvres. Près de deux cents personnes, dont Jean-Olivier Bourbon et sa famille, détenteurs de cette tradition ont assisté à l’office ainsi qu’à la bénédiction et distribution des pains. Elle remonte au 15ème siècle, instituée par Agnès de Neuville, abbesse prieure de l’Abbaye Royale de Chelles, en hommage à Sainte-Bathilde. Bathilde, ancienne esclave devenue reine, fondatrice de l’abbaye royale qu’elle fait construire entre 657 et 660, et qui a consacré son sacerdoce à soulager la misère des plus déshérités. En 1402, Agnès de Neuville instaure « L’aumône de Sainte-Bathilde » en distribuant 600 pains de deux livres et une queue de vin, soit 600 kilos de pain et 600 litres de vin aux pauvres. Cette pratique perdure jusqu’à la Révolution. La dernière donnée aux pauvres a lieu en 1790. Lors de cette ultime distribution, Thomas Mabille, membre de l’une des plus anciennes familles de Chelles (1320), conserve l’un des morceaux de pain béni. Celui-ci est d’abord rattaché au reliquaire de Sainte-Bathilde. Le 30 janvier 1840, selon la volonté Arrêts sur images I 7 REFLETS + D’IMAGES sur le blog www.chellesmag.fr de Thomas Mabille, le rite de la commémoration de la dernière donnée était lancé et aurait lieu tous les vingt-cinq ans. Le morceau de pain se transmet désormais comme un héritage familial. En 1890, à l’occasion du centième anniversaire de la célébration, un second pain rejoint le pain centenaire et tous deux sont placés dans une châsse. Le certificat d’authenticité est rédigé par l’abbé Torchet, alors curé de Chelles. Les reliques ont ainsi traversé les siècles non sans quelques péripéties. Lors de la guerre de 1870, la peur des pillages conduit l’abbé Torchet à mettre certains biens de l’église dont les reliques à l’abri des Allemands. Il choisit le caveau de la famille Mabille, l’un des plus anciens, pour dissimuler les précieuses châsses ainsi que les registres paroissiaux. L’abbé, lui, se réfugie à Lagny. Le 18 septembre, les Allemands entrent dans Chelles et le pillage commence. En février 1871, l’abbé Torchet est de retour à Chelles, l’église et le presbytère sont dévastés. En revanche, les reliques n’ont pas été découvertes et en avril, elles retrouvent leur place. La châsse contenant les pains est remise aux héritiers de la famille Mabille. Aujourd’hui, la tradition vieille de plus de trois siècles se perpétue et repose sur la famille Bourbon. I 22 MARS / AVRIL 2015 REFLETS 8 I Arrêts sur images 1 Le repas annuel de la FNACA, Fédération Nationale des Anciens Combattants d’Algérie, Maroc,Tunisie. 2 Salle comble à l’Etoile Cosmos pour la soirée de la Saint-Valentin. 3 Soirée festive par l’association des Portugais de Chelles. 4 Quatre cent vingt-cinq convives au traditionnel banquet des seniors de La joie de vivre. 5 De nombreux talents présents au cercle chansonnier, salle Albert Caillou. 6 2e Top job pour les élèves du collège de l’Europe. 7 Ambiance festive et folklore de tradition au banquet des Auvergnats. 8 Remise de médailles du travail aux Chellois. 9 1er gala de l’aviation organisé le 7 février au centre culturel. 1 10 Braderie d’hiver rue de l’Ilette par le Secours populaire de Chelles. 11 1ère assemblée générale de Fimos’world, la mini-entreprise du collège de l’Europe. 13 Grand tournoi de tarot pour fêter les vingt-cinq ans du club Chellois. 14 Dix jeunes Chellois en stage de comédie musicale avec Vladys Muller. 15 Les œuvres de Nicolas Momein visibles aux Eglises, centre d’art. 5 16 Galette festive et conviviale avec l’Association de défense de la Qualité de Vie à Chantereine. 18 3e canicross organisé le 22 février sur la plaine de jeux des Coudreaux. 19 Loto du Rotary. 10 12 Journée mondiale de lutte contre le cancer organisée en mairie par l’AVACS (Association Vaincre le Cancer Solidairement). L’occasion de rencontrer et de dialoguer avec les bénévoles présents et à votre écoute pour vous aider dans vos démarches administratives et vous orienter vers les personnes qualifiées. 16 Plus d’infos sur www.chelles.fr Arrêts sur images I 9 2 3 4 9 6 7 8 13 11 14 15 17 Le viet-vo-dao chellois sur podium lors de la coupe de France Minh Long 2015. Le club local s’illustre avec deux médailles d’or catégorie leçon d’arme (huit-onze ans) et trois médailles de bronze catégorie combat quatorze-dix-sept ans) 18 19 I 22 MARS / AVRIL 2015 p3 Sommaire_Mise en page 1 23/08/11 14:48 Page2 Contacts I 11 RENCONTREZ VOS ÉLUS DANS VOTRE QUARTIER ENTRETIEN INDIVIDUEL SUR RENDEZ-VOUS RÉSERVATION AU 01 64 72 65 71 1 3 2 lES CouDREAux PéRiChEllES SAiNT hubERT Vendredi 10 avril 17h / 19h Vendredi 17 avril 17h / 19h Espace socioculturel Marcel Dalens Mercredi 22 avril 16h / 18h Ecole maternelle des Aulnes 35, avenue Delambre MoNT-ChAlâTS MADElEiNE 63, rue des Sources Ecole maternelle du Mont-Chalâts 90, avenue de Claye 4 5 1 SuD boRDS DE MARNE GAMbETTA AulNoy Jeudi 23 avril 16h / 18h Mercredi 29 avril 16h / 18h Espace socioculturel Jean Moulin Ecole maternelle des Tournelles Place Jean Moulin 1, rue sainte Bathilde 10 3 2 8 6 7 SuD FoCh 9 Mardi 5 mai 17h / 19h 6 Ecole élémentaire Jules Ferry 11 5 32, avenue du Maréchal Foch 4 8 7 PlAiN ChAMPS CloS RoGER lA NouE bRoSSARD Jeudi 21 mai 17h / 19h Jeudi 7 mai 17h / 19h Espace socioculturel C. Delbo 7, allée de la Noue Brossard Ecole élémentaire Bickart Rue Alphonse Bordereau 9 10 11 ARCADES CASTERMANT ChANTEREiNE CENTRE GARE Jeudi 28 mai 17h / 19h Jeudi 4 juin 17h / 19h Jeudi 11 juin 17h / 19h Ecole maternelle des Arcades Rue des Arcades Ecole maternelle Vieux Colombier Place René Collin Ecole maternelle Le Parc 8, rue Adolphe Besson I 22 MARS / AVRIL 2015 REFLETS 12 I Seniors L’ACTION DU PÔLE SENIORS Depuis plusieurs années, la ville de Chelles dispose d’une structure qui assure l’accompagnement de nos ainés au quotidien. Ce service travaille en étroite collaboration avec des associations chelloises telles que la joie de vivre ou des structures municipales dont l’université Interâges afin de proposer des services adaptés et des activités de qualité au profit des seniors tout au long de l’année. Seniors I 13 REFLETS Relais essentiel pour les chellois, le pôle Seniors a pour mission d’assurer le maintien d’une bonne qualité de vie de nos ainés en agissant dans de nombreux domaines tels que la santé, la prévention, l’animation ou encore le logement. Conserver des liens et en tisser de nouveaux est au cœur de l’action du Pôle Seniors qui a mis en place un dispositif de « Visit Age » en partenariat avec l’association « Petits Frères des Pauvres » afin de lutter contre l’isolement des personnes âgées. Cette démarche ne se limite pas à répondre à des besoins pratiques mais s’attache également à permettre aux seniors de s’épanouir par le biais d’un programme d’activité riche et varié. Par ailleurs, dans le but de pallier aux difficultés de motricité impactant directement leurs déplacements, un service de porte à porte sur réservation, des livraisons de repas, ainsi qu’un système de téléassistance ont également été créés. Ainsi, les résidences seniors Trinquand et Flamant récemment rénovés accueillent chaque mois des animations, repas dansant qui ne sont pas exclusivement réservés à leurs résidents mais uverts à tous les chellois. Le foyer «Bouton» qui se situe Place Fouchard est également un espace qui a vocation à accueillir tous les seniors et qui organise des ateliers ainsi que des animations du lundi au samedi de 14H à 17H30. De nombreux chellois bénéficient actuellement de ces dispositifs qui s’accompagnent d’une politique de prévention de la perte d’autonomie. La santé étant l’une des conditions du « bien vieillir », l’attention portée au bien être des personnes âgées se traduit notamment par une étroite collaboration avec les professionnels de santé et le CLIC partage. + d’infos sur Pôle Seniors Mairie de Chelles 01 64 72 84 79 Résidence Albert-Flamant 21, rue Cugnot 01 64 21 15 62 Résidence Henri-Trinquand 7, rue du Château Gaillard 01 64 26 04 31 Association Joie de Vivre Mairie de Chelles 01 64 72 84 70 AINSI, LES FAMILLES PEUVENT ÊTRE ORIENTÉES, LES PERSONNES ÂGÉES ACCOMPAGNÉES AFIN DE RÉPONDRE AUX BESOINS QUI S’EXPRIMENT ET LEUR PERMETTRE D’ABORDER SEREINEMENT CETTE ÉTAPE DE LEUR VIE. Université Interâges Yvon Nique 2, avenue Aimé-Auberville 01 64 26 61 40 I 22 MARS / AVRIL 2015 REFLETS 14 I En projet QUALITÉ ET ENTRETIEN DES ESPACES PUBLICS La qualité comme la propreté de l’espace public nous concerne tous. Et si cela n’a pas de prix, en revanche, cela a un coût. Pour entretenir les quelque 132 km de voirie et donc 264 km de trottoir auxquels s’ajoutent l’ensemble des parcs, jardins publics et squares, la commune emploie 36 agents sous la conduite de 3 responsables de secteurs. Une organisation, des moyens humains et techniques, qui doivent continuellement s’adapter à l’évolution de la ville mais aussi hélas et surtout aux mauvais comportements de certains usagers. « En 2013, souligne Jacques Philippon, adjoint au maire chargé des Travaux, de la Voirie et des Bâtiments Municipaux, les équipes ont ramassé 2182,2 tonnes de déchets et détritus et 578 tonnes de déchets verts sur la voie publique alors que des collectes sont organisées et planifiées. Outre le fait que cela désorganise et retarde le service de nettoyage, cela a un coût puisque la Ville paie pour les déposer en déchetterie. » Des moyens humains conséquents sont quotidiennement déployés et sont accompagnés de moyens techniques. La Ville investit régulièrement dans du matériel de nettoyage mais également dans le mobilier urbain (corbeilles de rue). « Sans compter les cannettes et papiers divers abandonnés sur le domaine public, les deux fléaux des services de nettoyage sont d’une part les mégots de cigarettes et d’autre part les déjections canines. Une étude statistique montre que dans une ville et par tranche de 10 000 habitants, cela représente 4,5 millions de mégots jetés par terre et 750 000 déjections canines chaque année. » La commune offre pourtant des services qui devraient permettre de préserver les trottoirs et espaces verts des déjections canines. Pas moins de 35 distributeurs de sacs biodégradables et 18 distributeurs de pinces en carton ont été installés aux quatre coins de la ville, dans les parcs et squares. Parallèlement, deux espaces canins, l’un dans le parc du Souvenir et l’autre rue Bobby Sand, permettent aux chiens de s’ébattre en liberté sous la surveillance de leurs maîtres qui ont également la responsabilité de laisser le site propre. Pour les mégots de cigarettes, on trouve désormais des cendriers de poche dans le commerce ; par ailleurs, cafés et restaurants doivent mettre à la disposition de leurs clients fumeurs des cendriers de rue. En projet I 15 « UNE ÉTUDE STATISTIQUE MONTRE QUE DANS UNE VILLE ET PAR TRANCHE DE 10 000 HABITANTS, CELA REPRÉSENTE 4,5 MILLIONS DE MÉGOTS JETÉS PAR TERRE ET 750 000 DÉJECTIONS CANINES CHAQUE ANNÉE. » Jacques PHILIPPON, adjoint au maire chargé des Travaux, de la Voirie et des Bâtiments Municipaux PRÉSERVER LA QUALITÉ DE L’ESPACE PUBLIC Une mission accomplie en partie grâce à la collaboration entre la population et les équipes des Espaces publics. Ce service est spécialisé sur l’intervention rapide. Sur simple appel téléphonique, les agents peuvent intervenir sur des problèmes d’entretien ou de dégradations sur la voie publique (graffitis, détérioration de mobilier urbain, dépôt d’ordure sauvage…). « Et pour encore améliorer l’entretien de nos rues, ajoute Jacques Philippon, un agent polyvalent du domaine public aura prochainement pour mission de repérer dans tous les quartiers les dysfonctionnements qui peuvent apparaître. Il s’agit de renforcer les moyens existants pour maintenir la qualité de l’espace public. » Côté voirie, la Ville met actuellement en place une équipe technique chargée de procéder à des réparations ponctuelles. « Les interventions portent essentiellement sur des petites surfaces comme des nids de poule ou encore des réfections partielles de trottoirs abimés par une technique d’application d’enrobé à chaud, explique l’adjoint au maire, ainsi ces travaux peuvent s’effectuer en régie, le coût étant moins élevé, cela nous permet de réaliser plusieurs campagnes dans l’année. Il est évident que cette technique n’est pas applicable à la réfection d’une rue dans sa totalité. » DES GESTES CITOYENS SIMPLES ET EFFICACES Pour garder la ville propre, c’est aussi à chacun d’y mettre du sien. « Les arrêtés municipaux précisent des conduites à tenir dans le cadre du respect des espaces publics et de leur entretien, précise l’élu. Cela passe par le respect des jours et des horaires de l’enlèvement des ordures ménagères comme des extra-ménagers, de l’utilisation des conteneurs mis à disposition par le Sietrem par exemple. Les riverains ont également quelques obligations en matière d’entretien de voirie et là-encore, ces obligations sont régies par des arrêtés municipaux : ramassage des feuilles mortes, déneigement et salage en cas de gel ou de neige et nettoyage si nécessaire. » VOIRIE : PETITS ET GRANDS TRAVAUX Si la majeure partie des rues appartiennent au domaine communal, certaines sont classées d’intérêt intercommunal et à ce titre sont entretenues par la communauté d’agglomération Marne et Chantereine ; elle prend également en charge l’aménagement et la réfection de pistes cyclables. Quant au département, il assure l’entretien de toutes les voies d’intérêt départemental. En décembre dernier, des réparations de chaussées et de trottoirs ont été entreprises par l’agglomération boulevard AlsaceLorraine, avenue des Martyrs de Chelles, rues Sainte-Bathilde et de la Haute-Borne. Côté travaux à venir, le programme prévoit la création d’un trottoir sur le chemin de Chantereine entre la route de Claye et l’allée des Bocages. La commune pour sa part, outre les campagnes prévues de réfection à l’enrobage à chaud, prépare la rénovation totale de la rue des Frères Verdeaux, chaussée et trottoirs. Des travaux conséquents puisqu’ils comprennent l’enfouissement des réseaux, le remplacement des arbres d’alignement, et la réalisation d’une chaussée et de trottoirs flambant neufs. Un investissement conséquent. La propreté en chiffres LES MOYENS HUMAINS ➞ 3 agents de maîtrise ➞ 36 agents de terrain LES MOYENS MATÉRIELS ➞ 20 souffleuses ➞ 4 gloutons nettoyeurs de trottoir ➞ 3 laveuses ➞ 4 balayeuses ➞ 6 véhicules Piaggios porters ➞ 6 Dacia Logan ➞ 2 compresseurs pour les tags ➞ 1 camionnette ➞ 1 camion ➞ 2 véhicules de service ➞ Balaies, pelles et pinces ➞ Nombre de corbeilles et poubelles de rue : 104 ➞ Lutte contre les déjections canines ➞ 400 000 sacs mis à disposition ➞ 15 000 pinces en carton ➞ 53 points de distribution ➞ Coût annuel : 8 000 euros LES ÉQUIPES ESPACES PUBLICS UN NUMÉRO D’APPEL UNIQUE : 01 64 72 85 85 QUI PERMET DE SIGNALER TOUS LES DYSFONCTIONNEMENTS ET DÉGRADATIONS ET DÉCLENCHE UNE INTERVENTION RAPIDE DES SERVICES APPROPRIÉS. I 22 MARS / AVRIL 2015 REFLETS 16 I16Post-it I Quoi d’neuf ? L’ESPACE SERVICES 1 Elections départementales Elles se dérouleront les dimanches 22 et 29 mars. Les bureaux de vote seront ouverts de 8 h à 18 h. Les résultats seront publiés sur le site Internet de la Ville dès qu’ils seront définitifs. 2 Un nouveau mode de scrutin Ces élections se dérouleront dans les 2 054 nouveaux cantons du territoire national (à l’exception des départements de Paris, de la Martinique et de la Guyane) et renouvelleront l’ensemble des conseillers départementaux qui seront élus pour six ans. Pour ces élections, un nouveau mode scrutin est institué. Les électeurs désigneront au scrutin majoritaire à deux tours, un binôme – un homme et une femme – et deux suppléants pour les représenter. La Seine-et-Marne comptera désormais quarantesix élus pour vingt-trois cantons et Chelles sera le quatrième d’entre eux. 3 Voter par procuration Pour cette démarche, il faut s’adresser au commissariat de police, à la gendarmerie ou au tribunal d’instance de son domicile ou de son lieu de travail. Vous devez vous munir d’une pièce d’identité en cours de validité et remplir le formulaire de demande de procuration. Votre mandataire (la personne désignée pour voter à votre place) ne reçoit aucun document. C’est à vous de l’avertir que vous lui avez donné une procuration, sans oublier de lui donner le numéro de votre bureau de vote. Le jour du scrutin, votre mandataire se présente dans votre bureau, muni de sa propre pièce d’identité et vote en votre nom dans les mêmes conditions que les autres électeurs. Direction des sports et Vie Locale Ces deux services n’assureront plus d’ouverture « nocturne » le mardi soir jusqu’à 19 h 30. Ils fermeront leurs portes à 17 h 30 comme les autres services de la mairie. Espace Info Energie Il a pour mission d’informer les particuliers comme les copropriétés sur toutes les possibilités d’amélioration des performances thermiques de leur habitation afin de mieux maîtriser leurs dépenses d’énergie. C’est un service de proximité qui offre une mission de conseils entièrement gratuit et totalement indépendant. Les techniciens proposent des solutions sur mesure à chaque problématique et orientent les particuliers et les copropriétés qui en font la demande vers les organismes, bureaux d’études ou entreprises compétentes. Par ailleurs, ils diffusent également toutes les informations liées aux aides liées à la rénovation de l’habitat. La mission est assurée par l’Institut de l’Ecologie en Milieu Urbain (IDEMU), soutenu par l’Agence de l’Environnement et de la Maitrise de l’Energie (ADEME), en partenariat avec la communauté d’agglomération Marne et Chantereine. Certains travaux peuvent être subventionnés notamment par l’Agence Nationale de l’Habitat. L’Espace Info Energie vous guide dans les démarches à effectuer. Espace Info Energie Maison de l’artisanat et de l’habitat écologique 31, avenue de la Résistance Permanence du lundi au vendredi d 9 h à 17 h 30. Sur rendez-vous au 01 64 72 11 73 Courriel : [email protected] L’AVACS recherche des bénévoles L’Association Vaincre le Cancer Solidairement recherche des accompagnants en salle de chimiothérapie, à l’hôpital privé Marne et Chantereine situé à Brou-sur-Chantereine, ainsi que des accompagnants en service de radiothérapie à l’hôpital de Jossigny. La mission consiste à accompagner les patients pendant la période de soins, à leur proposer une boisson, être à leur écoute et les orienter vers les personnes qualifiées. Cet accompagnement nécessite un bon équilibre psychologique, une aisance rationnelle et le sens de la discrétion. L’association recherche également des chargés de projets et chargés de communication. Les missions consistent à proposer, mettre en œuvre et animer des actions et des projets en fonction du poste souhaité. Ces postes nécessitent un sens de la communication, du dynamisme, le goût du contact, une aisance relationnelle et le sens de la discrétion. Vous avez une demi-journée par quinzaine de libre ? Vous êtes intéressé(e) par ces actions ? Contactez Francine au 06 81 01 01 24. Pickup Station Développement du e-commerce oblige, La Poste déploie un nouveau service de retrait de colis via l’ouverture de stations Pickup. Ce système complète le dispositif de livraison en dehors du domicile. A Chelles, la station Pickup est installée à la gare. Il s’agit de consignes dans lesquelles sont déposés les colis Chronopost. Comment ça marche ? Lors de la commande sur le site marchand partenaire du dispositif, le client peut faire le choix de retirer son colis en Pickup Station. Il reçoit deux codes de retrait uniques (un code identifiant et un code de validation) par SMS ou par e-mail dès que le colis est mis à disposition. Il se rend à la station, tape ses codes sur l’écran terminal de la station et le casier s’ouvre automatiquement. Le retrait se fait aux horaires d’ouverture de la gare. Le colis reste disponible trois jours ouvrés maximum. Les consignes à Chelles sont installées dans la galerie des voyageurs. Post-it I 17I I1717 Post-it Post-it Cérémonie commémorative La commémoration du Cessez-le-feu en Algérie aura lieu le jeudi 19 mars à 18 h 30 dans le parc du Souvenir Emile Fouchard. Après la lecture du Message du 19 mars 1962 du Comité National de la FNACA et une remise de médailles, la Ville et les associations feront un dépôt de gerbe et l’hymne National sera chanté par la chorale « La Chantereine ». Préparez les vacances de printemps des enfants Le chiffre du Mag + de 2 000 C’est le nombre de messages déposés par les chellois, sur les 5 registres mis à leur disposition après les attentats de janvier dernier au cours desquels dix-sept personnes ont perdu la vie. Ils ont été versés aux archives municipales. Un exploit pour Lila Outre l’accueil en centres de loisirs, la Ville via sa direction des Sports propose durant les vacances de printemps des stages sportifs pour les enfants de 7 à 12 ans. Du 20 au 24 avril, les enfants de 9 à 12 ans pourront participer au « Chellange » raid. Au programme, du 20 au 22, ils suivront une préparation aux épreuves. Les deux derniers jours seront consacrés à la compétition. Les enfants regroupés par équipe de trois et obligatoirement mixte s’affronteront dans quatre disciplines : natation, course d’orientation, Run and Byke et tir à l’arc. Des stages multi-activités sont également au programme pour les 9 à 12 ans avec entre autres la découverte de l’escalade et du canoë-kayak. Les enfants à partir de 7 ans dans le cadre des activités à la carte se verront proposer des disciplines de plein air comme le minigolf ou encore le base-ball. En fonction des activités choisies, les stages ont lieu le matin de 9 h 30 à 11 h 30 ou l’après-midi (notamment pour les stages à la carte) de 14 h 30 à 16 h 30. Les inscriptions seront ouvertes à partir du samedi 28 mars (uniquement le matin) et en semaine aux heures d’ouverture de l’Hôtel de Ville. Il n’y a pas de pré-inscription. TARIFS Stages multi-activités : 11 euros les 5 demi-journées Les après-midis à la carte 1 après-midi : 3 euros 2 après-midis : 5 euros 3 après-midis : 6 euros 4 après-midis : 8 euros 5 après-midis : 11 euros Ces tarifs s’appliquent pour une inscription en demi-journée, à la carte ou pour un stage, sur la même semaine. Détecteurs de fumée obligatoires Ils le seront à partir du 8 mars dans tous les lieux d’habitation : appartement ou maison. Ils doivent permettre de détecter les fumées émises dès le début d’un incendie et d’émettre un signal sonore assez fort, suffisant pour réveiller une personne endormie. Les détecteurs doivent être munis du marquage CE et conformes à la norme européenne harmonisée : NF EN 14604. Pour les personnes malentendantes, il existe des appareils adaptés fonctionnant grâce à un signal lumineux ou vibrant. Cette association créée en 2012 a pour but d’organiser ou participer à des manifestations sportives et culturelles et venir en aide à des enfants porteurs de handicap ou malades afin qu’ils puissent partager des activités auprès de personnes valides. Actuellement, l’association souhaite acquérir une « joëlette », un fauteuil tout terrain mono-roue, qui permet à un enfant de pratiquer la randonnée et la course avec l’aide d’un accompagnateur. Pour faire un don à l’association, rendez-vous sur le site : www.unexploitpourlila.fr Partenaires de bridge Odile Noisette est à la recherche de partenaires de bridge de niveau moyen pour jouer régulièrement deux fois par mois. Pour prendre contact : 01 64 26 31 79 Le guide des tarifs municipaux L’ensemble des tarifs municipaux est regroupé dans un guide à destination des usagers. Il est disponible dans tous les lieux publics et également sur le site de la Ville www.chelles.fr dans la rubrique portail famille. + d’infos www.chelles.fr I 22 MARS / AVRIL 2015 p3 Sommaire_Mise en page 1 23/08/11 14:48 Page2 Dossier I 19 GRAND ANGLE 8 MARS, JOURNÉE INTERNATIONALE DE LA FEMME LES CHELLOISES À L’HONNEUR Les origines de cette journée s’inscrivent dans un contexte de lutte des femmes au début du XXe siècle pour acquérir des droits déjà accordés à la gente masculine (le droit de vote par exemple), de meilleures conditions de travail et surtout l’égalité entre hommes et femmes. Pour l’histoire, la première journée de la femme a eu lieu le 28 février 1909 aux Etats-Unis, et c’est au cours de la journée internationale de la femme de 1975 que les Nations Unies ont commencé à commémorer cet événement chaque 8 mars. Deux ans plus tard, l’Assemblée Générale adoptait une résolution proclamant qu’une journée des Nations Unies pour les droits des femmes et la paix internationale devait être célébrée par les Etats membres, un jour de l’année, selon leurs traditions historiques et nationales. C’est la date du 8 mars qui a principalement été gardée. La journée de la femme fait donc partie des quatre-vingt-sept journées internationales reconnues ou initiées par l’ONU. C’est une journée de manifestation(s) à travers le monde et l’occasion de faire un bilan sur la situation des femmes, d’affirmer leur place dans la société, d’améliorer leur statut, de faire aboutir leurs revendications et de poursuivre leurs victoires et leurs avancées. + d’infos 1er salon des femmes entrepreneurs Samedi 7 mars, 10 h à 19 h Dimanche 8 mars, 10 h à 18 h 1ER SALON ENTREPRENDRE : UNE AFFAIRE DE FEMMES A l’initiative de deux sœurs, Meggie et Mélanie Garcelon, le premier salon des femmes entrepreneurs ouvrira ses portes les 7 et 8 mars, en mairie, salle du Conseil. Il aura pour objectif de mettre à l’honneur les talents et le savoir-faire féminin par le biais de présentations, expositions, démonstrations sur place. Une vingtaine de métiers seront représentés : tapissier, décorateur, doreur sur bois, restauratrice de tableaux, conseillère clientèle dans le secteur bancaire, coiffeuse, opticienne, organisatrice d’événementiels, créatrice de lingerie, esthéticienne, photographe, praticienne de mairie, salle du Conseil. entrée libre et tout public. bien-être, fournisseur en peinture et déco, secrétariat à domicile, professeure de yoga, coach thérapeute, confectionneuse de cupcakes, vendeuse en mercerie-retoucherie, etc. «L’idée de départ était vraiment de faire connaître les professions de chacune tout en favorisant la rencontre, l’échange, le dialogue, précise Meggie Garcelon. C’était aussi et surtout l’occasion pour le public visiteur de découvrir des métiers rares ou méconnus, d’aller à la rencontre d’activités artisanales qui n’ont pas forcément pignon sur rue et de s’intéresser à leur histoire. Et puis, organiser ce premier salon chellois le week-end de la journée internationale de la femme était aussi une belle façon de lui rendre hommage. » 22 I MARS / AVRIL 2015 GRAND ANGLE 20 I DOSSIER MEGGIE GARCELON, DOREUR SUR BOIS d’ailleurs eu la chance d’avoir intéressé Philippeau, un grand tapissier, très réputé sur la place parisienne. Ma spécialité ? Les sièges, les canapés, les fauteuils, les banquettes, mais aussi les voilages, les rideaux, les têtes de lit. Je réalise à la demande vos assises et tentures de toutes sortes. Mon premier gros chantier consistait à confectionner toutes les banquettes d’une salle de restaurant d’un parc d’attraction très connu. Une énorme commande qui m’a beaucoup stressée mais qui a été une belle carte de visite pour l’avenir… Moi, à la base je me destinais à faire un métier en lien avec les enfants ou encore la déco, mes deux autres passions. L’idée de rejoindre la saga familiale a été pour moi une évidence et je ne regrette pas mon choix. Tout comme ma sœur, j’aime l’idée de créer un objet afin qu’il soit unique. Et puis, ce premier salon des femmes entrepreneurs est aussi pour nous l’occasion de dépoussiérer nos merveilleux métiers et de les mettre en lumière. » « J’exerce un métier assez rare que j’aime particulièrement même si au départ j’ai hésité avec celui de photographe, raconte la jeune femme de vingt-sept ans, au regard lagon et aux cheveux aussi dorés que sa dorure. Mais mon choix s’est inscrit tout naturellement dans l’historique familial déjà bien orienté dans les professions de tradition et composé à ce jour de deux ébénistes dont un reconverti dans la peinture, deux tapissiers, un doreur. Après l’obtention d’un cap (il n’existe pas de diplôme supérieur dans ce secteur d’activité), j’ai été formée chez Ardustyle, une maison spécialisée en copies de cadres anciens. Puis, je suis partie deux mois chez Maury, une entreprise de dorure réputée pour ses chantiers d’envergure comme par exemple l’ambassade des Etats-Unis à Paris. J’y faisais de la restauration de bois doré (sculptures, consoles…). Ensuite, j’ai travaillé chez Havard, un fabricant de cadres pour artistes et galeristes. Je réalisais des encadrements de style Renaissance à nos jours et j’ai donc, de ce fait, renforcé ma formation en patine de dorure. Désireuse de prendre mon envol et de me mettre à mon compte, j’ai opté en mars 2012 pour le statut d’auto-entrepreneur. Désormais, je travaille pour des particuliers (cadres, miroirs, etc.) et je fais de la sous-traitance pour les entreprises de la région Ile-de-France. J’interviens aussi dans de nombreux hôtels de luxe pour redorer, entre autres, les corniches. Un de mes plus beaux contrats ? Celui de La Réserve, un hôtel-spa parisien où j’ai travaillé pour le décorateur Jacques Garcia. J’y ai réalisé des travaux de décapage, dorure, moulage des ornements. Sur le plan local, j’ai récemment organisé un atelier « découverte de la dorure » en partenariat avec l’Office de tourisme. D’autres dates VANESSA KRTENSKY, sont d’ores et déjà prévues en mars. Le 18 : découverte de la POMPIER PROFESSIONNELLE : « L’URGENCE dorure et le 24 : atelier déco-dorure. J’aime transmettre mon ET L’HUMAIN SONT INDISSOCIABLES » savoir-faire et parler de mon métier. Cadres, fauteuils, consoles, murs, statuettes, je pose ma feuille d’or sur de nombreux Très proche des gens et passionnée par le secours à la supports. En fait, partout où elle peut être reçue. Et c’est bien personne, elle a choisi ce métier pour venir en aide, secourir, cela qui la rend si magique. » réconforter ceux qui en ont besoin. Vanessa Krtensky est pompier professionnelle. Une vocation qui contribue MÉLANIE GARCELON, TAPISSIER DÉCORATEUR pleinement à son épanouissement personnel et lui permet Après la jolie blonde, voici la jolie brune. « J’ai trente-deux ans chaque jour d’avancer vers les autres. et si je compte bien, j’ai déjà passé la moitié de ma vie en tant « J’ai trente-six ans et je suis devenue pompier professionnelle que tapissier décorateur puisque j’ai commencé à l’âge de seize en septembre 2004 après avoir été pompier volontaire durant ans, aime rappeler Mélanie. J’ai débuté à Fontenay-sous-Bois deux années à Lagny-sur-Marne. En 2004, j’ai fait mon stage chez un tapissier litier traditionnel. Ensuite, et pendant sept ans, professionnalisant à la caserne de Saint-Germain-sur-Morin et j’ai travaillé avec le tapissier chellois Maurice Colombo désormais je suis désormais affiliée à celle de Chelles avec le grade de installé en province. Il m’a formé pendant toute la durée de mon sergent, chef d’agrès tout engin. Une qualification obtenue suite brevet professionnel et j’ai beaucoup appris avec lui. Ensuite, j’ai à un autre stage en Formation d’Adaptation à l’Emploi. A chaque été débauchée pour aller à Vincennes chez Jean-Daniel Savoye, nouvelle fonction, la mutation est obligatoire. Comment je suis un tapissier très renommé, spécialisé dans le mobilier scandinave. devenue pompier ? A la base je me considère comme quelqu’un Marie-France Vincent, tapissier-décorateur, précurseur dans la de très « sportswear », c’est-à-dire assez garçon manqué et clientèle haut de gamme (célébrités, ambassades…) a également aimant avant tout les sports collectifs et surtout être dehors pour fait appel à mes services. Un jour, moi aussi j’ai eu envie de voler pratiquer des activités de plein air. J’ai un frère jumeau et comme de mes propres ailes, alors comme ma sœur et pratiquement je l’ai toujours suivi partout, j’ai très vite été initiée aux sports en même temps qu’elle, je me suis lancée dans l’aventure de masculins. Et puis, j’ai toujours été attirée par l’uniforme et tout l’auto-entreprise. Je commence à être connue et reconnue. Ma ce qui va avec : le respect, la rigueur, l’engagement. Au départ, clientèle se compose de 90 % de Chellois et des communes je voulais d’ailleurs entrer dans l’armée mais j’ai préféré avoir un limitrophes mais je travaille également en sous-traitance. J’ai bagage scolaire solide alors j’ai fait un bac ES et ensuite un Dossier I 21 cursus Staps. Maitrise en poche et niveau DEA, je me suis spécialisée dans les activités physiques adaptées au vieillissement et en lien avec la maladie d’Alzheimer stade modéré. Ce qui m’a donné l’occasion de constater que le sport avait des vertus très positives sur la mémoire. J’ai fait cette formation pendant les deux dernières années de mes études et cela m’a énormément apporté. » UN ENGAGEMENT PROFESSIONNEL TRÈS INTENSE à leur bien-être avec cette mission d’améliorer, de maintenir et de restaurer la santé de chacun. La Chelloise Nathalie Bouttier exerce cette profession qu’elle considère comme une vocation. «Après un bac scientifique, j’ai suivi le cursus normal de toute infirmière, soit trois années d’études en école de formation. J’exerce un métier que j’ai délibérément choisi, influencée toutefois par ma grande sœur également infirmière. Adolescente, j’écoutais ce qu’elle me disait avec beaucoup d’attention et d’intérêt. J’aimais comprendre son quotidien. En 2001, tout fraîchement diplômée, j’ai intégré un poste à l’hôpital de Montfermeil. D’abord aux urgences puis ensuite au bloc. Je fais vraiment une profession passionnante qui permet plusieurs orientations et ouvre de nombreuses voies professionnelles. A savoir les soins à l’hôpital ou en clinique, le domicile, l’entreprise, etc. Il y a également des passerelles pour être enseignant en biologie ou encore faire de la formation dans le secteur médico-social. En 2013, j’ai éprouvé le besoin de changer de secteur d’intervention et je me suis dirigée vers le libéral. Aujourd’hui, j’ai intégré un cabinet chellois composé de plusieurs infirmières. J’aime beaucoup la collaboration entre nous et le travail d’équipe. Et puis intervenir à domicile apporte à la profession quelque chose de différent, une ouverture vers les autres extrêmement enrichissante. Notre rôle est important car il faut savoir que pour certaines personnes - majoritairement des seniors - le passage chez eux de l’infirmière est l’unique visite de la journée et un moment qu’ils attendent avec impatience. Cette proximité relationnelle nous fait également entrer dans l’intimité des gens et partager leurs joies, leurs peines, leurs inquiétudes. Notre métier va donc bien au-delà des soins. » « Altruiste dans l’âme, ce qui m’anime et me forme chaque jour c’est justement la personne qui ne va pas bien et qu’il faut secourir. Le temps d’une prise en charge, j’aime réconforter physiquement et moralement. C’est comme cela que je vois ma profession. Je suis vraiment habitée par cette notion de responsabilité et d’engagement permanent. Après, je pense qu’il y a eu des événements dans ma vie personnelle - comme la perte d’êtres chers - qui ont renforcé cette volonté d’intervenir pour aider et sauver. Etre pompier professionnelle exige toutefois rigueur, disponibilité et polyvalence. Lorsque je suis de garde, je commence à 7 h pour finir le lendemain à la même heure. Le programme de la journée est chargé et s’enchaîne entre rassemblement, vérification des véhicules et du matériel, débriefing, entretien et propreté des locaux, commande de matériel médical (oxygène, air…), départ en manœuvre, activités sportives adaptées à la profession, etc. Avec toujours et en permanence, le bip sur soi en prévention d’une intervention. A la caserne de Chelles, nous sommes deux femmes pompiers professionnelles. Ma collègue se prénomme Perrine Petey. Mais il y a aussi trois jeunes femmes pompiers volontaires qui viennent d’ailleurs des pompiers de Paris. Ce que j’aime aussi dans mon métier c’est cette possibilité d’être formée en permanence. Je n’ai jamais été autant évaluée que depuis que je suis pompier. L’UN DES PLUS BEAUX MÉTIERS DU MONDE La remise en question passe par l’évaluation et permet « J’organise ma journée en fonction du planning envoyé la veille d’augmenter son potentiel personnel, de se perfectionner chaque par mes collègues. Ma tournée est donc répartie en fonction des jour et donc de faire son métier encore mieux. » soins à donner. Je commence à 7 h le matin jusqu’à 14 h environ et je repars ensuite aux alentours de 16 h et ce, jusqu’à 20 h ou 21 h 30. Cela dépend. Au cabinet, nous sommes une équipe de cinq infirmières. Je travaille un week-end sur cinq, un soir dans la semaine, quatre matinées et donc parfois des journées complètes. Il n’est pas toujours facile de concilier vie privée et vie professionnelle mais je fais un métier que j’adore et que je ne changerai pour rien au monde. Tessa, ma fille de onze ans, est scolarisée à Lagny-sur-Marne et prend le car à Chelles pour se rendre à son collège. Agé de dix ans, mon petit Ethan, lui, est scolarisé ici et se gère tout seul. Etre infirmière à domicile a toutefois des avantages. En dehors du fait de tisser des liens très fort avec nos patients, ce métier permet aussi d’être autonome et indépendant. Certes il demande beaucoup de disponibilité mais franchement je trouve que c’est un métier merveilleux. Lorsque l’on part le matin en tournée on ne sait jamais à quelle NATHALIE BOUTTIER, INFIRMIÈRE : heure celle-ci va vraiment finir et quand on sera enfin chez soi « LE CONTACT HUMAIN AVANT TOUT ! » mais la clientèle nous rend au centuple le bien-être et l’attention que nous lui apportons. » Travaillant en secteur public ou privé, elles sont en France près de 600 000. Les infirmières ont un rôle bien précis dans notre société. Elles soignent les personnes malades et veillent 22I MARS / AVRIL 2015 GRAND ANGLE 22 I Dossier TV dans Tous égaux, une émission quotidienne puis aussi dans Fallait y penser avec Frédéric Lopez sur France 2. Puis on a pu me voir sur les planches dans Mais ne te promène donc pas toute nue de Feydeau ou bien dans un One woman show au café Oscar, à Paris, entre autres. Il m’est arrivé bien souvent d’aller sur les plateaux de tournage avec couffin, bébé, tire-lait, etc. La vie de jeune maman est difficilement compatible avec le métier de comédienne surtout lorsque vous êtes enceinte ou avec de très jeunes enfants. C’est un milieu où l’on vous oublie très vite et je suis même passée à côté de nombreux contrats… Faire désormais principalement de la pub TV - où je suis en contrat permanent - me permet donc d’être chez moi le soir avec mon mari et mes enfants même s’il m’arrive encore de jouer pour le cinéma, dans des films, tels Samba avec Omar Sy ou bien encore Bis avec Kad Merad, réalisé par Dominique Farrugia. Il a donc fallu faire un choix et je l’ai fait. Sans jamais rien regretter. » LE THÉÂTRE À L’ÉCOLE DEVRAIT ÊTRE OBLIGATOIRE VLADYS MULLER, COMÉDIENNE : « MON PLUS BEAU RÔLE ? CELUI DE MAMAN ! » Vichy Saint-Yorre, brioches Pasquier, Mon album photo.fr… Star de la pub TV et visage familier, Vladys Muller partage chaque soir votre repas. Comédienne de formation, la pétillante Chelloise fait désormais partie du quotidien des Français tout en préservant celui de sa petite famille. Une priorité absolue. «J’ai toujours voulu être sur les planches, face au public ou devant les caméras. Enfant, lorsque l’on me demandait à l’école ce que je voulais faire plus tard, je répondais sans hésiter : comédienne. Dès qu’il s’agissait de lire une poésie à haute voix, je levais le doigt. D’un tempérament extraverti et très à l’aise partout, je trouvais que ce métier correspondait parfaitement à mon tempérament et finalement je ne me suis pas trompée ! » Conservatoire de Bondy, bac A3 option théâtre, lycée Lamartine à Paris, Atelier A de Julie Vilmont, le parcours de Vladys Muller laissait bien présager une profession en lien direct avec la scène. « J’ai débuté par le théâtre mais j’ai rapidement déchanté car jouer tous les soirs était incompatible avec ma vie personnelle. Avant la venue au monde de mes trois enfants, j’étais animatrice Intermittente du spectacle, la Chelloise au large sourire et à la chevelure flamboyante remonte aussi occasionnellement sur les planches. Actuellement, elle est en préparation au théâtre de Gagny d’une pièce de théâtre intitulée Lovely Sunday de David Friszman. «Nous espérons bien la jouer sur Paris et sommes d’ailleurs à la recherche d’une salle voulant bien l’accueillir, » ajoute Vladys. Toujours dans l’action, la jeune femme participe aussi au festival Mise en capsules qui rassemble un panel de pièces de théâtre. A découvrir prochainement sur la capitale, au Ciné 13. « Sur le plan local, je suis professeur à l’AMCAL de Brou-sur-Chantereine où je donne des cours de théâtre aux enfants (dès six ans) et adultes sans limite d’âge. La compagnie chelloise Les petits Molière est pour l’instant en sommeil faute de salle pour répéter mais j’interviens régulièrement dans les stages organisés par l’association Mouvement Corps et Danse. Le tout dernier a eu lieu salle Albert Caillou, durant les congés scolaires de février. Destiné aux enfants et adolescents et ponctué par un spectacle, il a rassemblé une dizaine de jeunes âgés de onze à dix-huit ans. Je pense que l’envie de donner ces cours de théâtre est liée au fait d’avoir moi-même des enfants. J’avais d’ailleurs déjà fait une première expérience dans la classe de CE1 d’une de mes filles à l’école Dr Roux. Une belle expérience et les parents très enthousiastes m’avaient demandé de continuer. Et puis, je me suis rendue compte que l‘on pouvait faire travailler un enfant dans la diction, l’improvisation et l’espace, dès l’âge de sept ans. Je suis persuadée que le théâtre est un vrai passeport d’aisance pour la vie et je trouve qu’il devrait être intégré au programme scolaire. Mon avis sur le 8 mars ? Et bien, pour moi il devrait être réparti sur les 365 jours de l’année. Et ce n’est pas être féministe que de dire que les femmes sont sur tous les fronts. Qu’elles gèrent comme des chefs leur vie privée et leur vie professionnelle. Qu’elles représentent le présent, le passé, le futur. Que ce sont elles qui font tourner la planète ! » Dossier I 23 JAMAIS DE ROUTINE Elle avoue avoir été séduite par l’absence de routine de ce métier. « J’adore le fait de ne jamais savoir de quoi ma journée sera faite, est-ce que je vais aider quelqu’un ou empêcher un délit, on ne vit jamais deux fois la même chose. Bien sûr, on a des jours avec et des jours sans, comme tout le monde mais on ne ronronne pas. » Pour autant les attentats du mois de janvier dernier ont beaucoup affecté la jeune femme. « Tous les jours, on pense à cette jeune policière lâchement assassinée. Personnellement, les risques liés à ce métier, j’en ai bien conscience, il ne se passe pas une journée sans que j’y pense. Les attentats du mois de janvier ont fait ressurgir les inquiétudes et on en arrive à se poser des questions sur notre propre sécurité. Nous avons des moyens pour nous protéger et nous ne sommes jamais seuls sur le terrain, mais il faut toujours être vigilant. En revanche, depuis ces événements, on note un changement dans le regard des gens, il est empreint de sympathie. » DU COURAGE La police municipale de Chelles compte presque autant de policiers que de policières. « Lorsque nous sommes en binôme, c’est toujours avec un homme, précise Angéline. Nous sommes complémentaires, une présence féminine s’avère être un atout, cela peut parfois apaiser un climat tendu ou débloquer une situation parce que nous n’avons pas forcément la même approche psychologique. » ANGÉLINE, Pour la jeune policière, les qualités nécessaires pour exercer ce POLICIÈRE MUNICIPALE DE PÈRE EN FILLE métier sont communes aux femmes et aux hommes. « Il faut aimer travailler en équipe, aller vers les gens et échanger avec De grands yeux bleus, un joli sourire, et des cheveux blonds eux, être fort psychologiquement et savoir relativiser face mi-longs qu’elle porte tirés en une queue de cheval, ne à l’agressivité, avoir du courage même si parfois on a peur, » parviennent pas à cacher une certaine forme de douceur. souligne Angéline. Et pourtant, Angéline qui porte bien son nom, exerce un métier où la fermeté est nécessaire. A tout juste trente ans, elle a déjà dix ans de carrière derrière elle en tant qu’agent CONCILIER VIE PROFESSIONNELLE ET VIE DE FAMILLE : de police municipale. UN VRAI DÉFI « La police, pour moi, c’est presque une affaire de famille. Mon père est policier municipal, ma sœur aussi et mon mari exercent également ce métier. C’est un choix que j’ai fait très tôt et c’est mon père qui nous a donné envie à ma sœur et moi. Il nous racontait son métier, les affaires qu’il suivait, il est à l’origine de ma vocation. Il n’a pas été enthousiasmé par le choix de ses filles, je pense qu’il avait peur pour nous, mais aujourd’hui, il ressent de la fierté. » Angéline a su très jeune ce qu’elle voulait faire de sa vie, a dû faire preuve de patience. « J’ai suivi un cursus scolaire classique, explique-t-elle, en attendant d’être en âge de passer le concours d’agent de police municipale. Je me suis lancée et je suis depuis dix ans à Chelles. » Une carrière dans la police municipale lorsqu’on est une jeune maman, cela demande une sacrée organisation. « A l’arrivée de ma fille, il a fallu trouver des solutions, car dans ce métier nous n’avons pas des horaires classiques, et nous travaillons le week-end. Trouver une assistante maternelle qui accepte mes horaires n’a pas été facile. Lorsque je prends mon service à 7 h, je dois déposer ma fille à 6 h chez sa « nounou » et lorsque je suis du soir, je ne quitte mon service qu’à 22 h, heureusement je peux compter sur ma famille, le soir ou encore le week-end. » Un rythme intense qu’il faut pouvoir soutenir. « Mon uniforme, j’en suis fière, même s’il est très masculin, pantalon, blouson et rangers, mais j’ai gardé le maquillage, c’est ma touche féminité dans cet univers très bleu marine. » I 22 MARS / AVRIL 2015 GRAND ANGLE 24 I Dossier AMBIANCE ROCK AVEC LES FILLES DE… THE SLAP Elles ont entre seize et vingt-cinq ans et s’appellent Audrey, Mélanie, Lucie, Coline et Eléonore. Leur point commun ? Une passion sans limite pour la musique aux influences rock. Ces jolies demoiselles du groupe Slap (claque en anglais) alias The Unexpected sont les nouvelles petites protégées des Cuizines. Depuis le mois de septembre, elles viennent régulièrement répéter dans les studios de la structure. Pour progresser et surtout s’éclater. Pratiquement toutes musiciennes de formation, cela faisait longtemps qu’elles rêvaient de former un groupe. Une formation rassemblant le talent et la bonne humeur de chacune. «Nous nous sommes pratiquement toutes connues au lycée Jehan de Chelles et certaines d’entre nous avaient déjà eu une première expérience de groupe avant. L’idée de jouer entre copines nous est donc apparu comme une évidence. C’est très fort et cela permet aussi de progresser plus vite », précise Coline, la jeune chanteuse. En regroupant leur spécificité musicale, les filles ont trouvé en chacune une complémentarité. Audrey est en première S et joue du violon et du piano. « J’ai été formée au conservatoire en violon et orchestre. Du coup je suis habituée à la scène mais le plaisir de jouer en petite formation est très intéressant. Plus intime et puis on devient attentives les unes aux autres ». Mélanie est, elle, à l’université, en première année littéraire, et joue de la basse. « Cela fait quatre ans que je fréquente le conservatoire de Courtry. En groupe, on progresse plus vite et puis c’est bien sympa de venir ici aux Cuizines. » Du haut de ses seize ans, Lucie est en première ES et se passionne pour la guitare. « Je prends des cours à domicile depuis quatre ans et j’avais très envie de faire partie d’un groupe. C’est désormais chose faite et c’est génial ! » En BTS assistante manager, Coline est la chanteuse de The Slap. Accessoirement, elle joue du yukulele. Déjà dans la vie active, Eléonore travaille dans un magazine d’art en tant que secrétaire de rédaction. Elle pratique la batterie. « Moi, je viens aux Cuizines depuis leur ouverture, donc je connais bien l’endroit. Il y a longtemps que je voulais intégrer un groupe. Finalement, je fais aujourd’hui ce que je voulais faire il y a dix ans ! » TALENTS DE JEHAN DE CHELLES ET FESTIVAL THE OLD SCHOOL Elles seront sur la scène des Talents de Jehan de Chelles 7.0 le 27 mars mais se préparent également au prochain The Old School, le très réputé festival pop-rock, prévu au mois de mai. « Nos influences sont très variées et vont de Muse à ACDC, en passant par Led Zeppelin, Queen, Green Day, Noise, Black Savate, Donnas, Bikini Kill, Birdy, ou bien encore les groupes rock des années 70, etc, ajoutent en choeur les jeunes Chelloises. Débutantes mais très motivées, nous ne sommes pas encore dans la composition et faisons essentiellement des reprises mais nous comptons bien élargir notre champ d’action afin d’aller le plus loin possible.» Et Coline d’ajouter : «Moi, je n’ai jamais pris de cours de chant mis à la part la chorale lorsque j’étais au collège mais la motivation est très forte. Et, ce, pour chacune d’entre nous. Et puis, le groupe a un réel atout : être essentiellement formé de musiciennes et d’instrumentistes. Nous avons bien conscience qu’il nous faut travailler pour progresser mais ici aux Cuizines, on ne pouvait pas rêver meilleur support et meilleur endroit. Nous sommes conseillées et guidées par des coachs spécialisés qui nous aident dans notre démarche et ne nous lâchent pas. Nous venons répéter ici une fois toutes les deux semaines, le reste du temps nous travaillons chacune chez soi. » En ce qui concerne la journée de la femme, les filles sont unanimes : « Sans paraître sexistes, il nous semble important du haut de notre jeunesse de revendiquer dès maintenant une égalité salariale et la préservation de nos acquis. Faire en sorte que les droits obtenus par les femmes ne régressent jamais et aillent toujours de l’avant ! » Dossier I 25 UNE VISION DU MÉTIER QUI VA BIEN AU-DELÀ E L’ENSEIGNEMENT CLASSIQUE MYLÈNE LABADIE : «PROF DES ÉCOLES ? UNE VOCATION ! » Située dans un secteur verdoyant et excentré, l’école s’est démocratisée car le quartier a bougé avec la création d’habitations au rond-point de la Madeleine et par conséquent l’arrivée de nouveaux habitants et donc de nouveaux élèves. « Personnellement, je trouve que c’est une bonne chose, poursuit la dynamique enseignante. Nous avons désormais à l’école du Mont-Chalâts tous les milieux socioculturels, ce qui est très enrichissant sur le plan humain et culturel. J’aime cette mixité sociale. Et puis, toujours dans cette recherche d’élargir mon champ d’action et d’évoluer moi aussi, je suis depuis huit ans formatrice un jour par semaine à l’ESPE (Ecole Supérieure du Professorat et de l’Education) à Torcy. Je vais là-bas pour aider les jeunes professeurs (préparation de classe, didactique, etc.). Et puis, soit je vais sur le terrain voir les stagiaires en première année de titularisation et j’endosse même pour certains le rôle de tutrice, soit je les reçois dans ma classe pour un stage de pratique accompagnée. Je prépare les cours avec eux, je me mets au fond de la classe et après on fait une analyse ensemble. Je travaille aussi avec des chercheurs sur la pédagogie de l’enfant et de l’adulte et puis j’encadre des animations dans la formation continue. Tout cela entraîne un surplus de travail considérable mais c’est très enrichissant. Je découvre d’autres centres d’intérêts et d’autres façons de faire mon métier. Et puis, cela permet de sortir un peu de l’école, d’élargir et de diversifier mes actions. » Apprendre, conseiller, guider les enfants vers demain et leur donner le meilleur pour qu’ils s’épanouissent et se construisent harmonieusement, tel est l’objectif que s’est fixé Mylène Labadie. Travailler dans l’enseignement et transmettre la connaissance est un choix délibéré, une véritable passion, une profession qui l’enrichit chaque jour. DÉVELOPPER L’AUTONOMIE ET PRIVILÉGIER «J’ai toujours voulu faire ce métier. J’aime bien le rôle, la mission, le travail de la maitresse d’école. Celle qui va être là pour tenir la main et accompagner. Et puis c’est un terme très affectueux qui invite à l’échange, à l’écoute, au dialogue. Mes débuts dans la profession n’ont cependant pas été ceux que j’espérais. J’ai commencé mon premier remplacement à l’âge de dix-huit ans auprès d’élèves de quatorze ans et, en plus, dans un quartier difficile. Ce qui aurait pu être une belle découverte s’est transformé en une véritable horreur. Mais cela fait partie des expériences de la vie. A la base, je voulais d’ailleurs être professeur de maths et à dix-sept ans, j’ai fait une première année de fac. Timide, anxieuse, cela n’a pas fonctionné et j’ai tout arrêté. Après avoir débuté dans l’enseignement en section maternelle, je me suis ensuite dirigée vers l’élémentaire et je ne le regrette absolument pas. Les enfants sont une source permanente d’évolution et de formation. Ils vous imposent de vous remettre en question chaque jour car le monde bouge, ils avancent et on avance avec eux. Ce sont eux qui contribuent à nous faire grandir, finalement. Apporter de l’aide et du soutien à ceux qui en ont besoin et apprendre l’autonomie et le respect des autres font aussi partie de ma conception de la vie et de ma perception des relations humaines. J’ai pratiquement fait toute ma carrière à l’école du Mont-Chalâts. J’y suis depuis 1983 et je débute donc ma trente-deuxième année. Je suis très attachée à cette école de quartier que j’ai vu changer au fil des ans. Les générations se sont succédées et j’ai même en classe les enfants d’anciens élèves. C’est pour moi très touchant. » LES ATELIERS CULTURELS Malgré un emploi du temps très chargé, Mylène Labadie n’en oublie pas moins de pratiquer des activités de loisirs et de détente. «Il faut bien cela pour décompresser car le métier d’enseignant est très difficile. Si mes propres enfants avaient été en échec scolaire, je ne pense pas que j’aurais pu faire tout cela. Entre les préparations de cours et les corrections, je compte environ seize heures de travail supplémentaires par semaine sans compter le week-end. Pour garder la pêche, je fais donc de la danse de salon mais surtout je suis chef de chœur dans une chorale adulte. On monte des spectacles, on fait des concerts. C’est aussi ce que j’essaie de faire au sein de l’école. Le programme scolaire est important mais la découverte d’autres façons de s’épanouir l’est aussi. Je privilégie donc beaucoup le chant, le théâtre, l’expression corporelle, la relaxation, les arts du cirque. J’aime bien aussi susciter la curiosité des élèves, leur donner envie d’avoir envie, les ouvrir à la réflexion et développer leur façon de penser en mettant en avant leur opinion, leur apprendre à écouter aussi les autres et à avoir confiance en eux. En classe, je travaille beaucoup sur le statut de l’erreur car si on ne se trompe pas on n’apprend jamais rien. Et puis, parce qu’ils sont citoyens à part entière et futurs adultes, je souhaite également leur rappeler les valeurs de la République et celle de la liberté d’expression. Je souhaite qu’ils trouvent à l’école un vrai espace de parole afin qu’ils puissent s’exprimer, donner leur avis, se faire entendre. Mais avant toute chose, je souhaite surtout qu’ils soient heureux de venir en classe. » I 22 MARS / AVRIL 2015 GRAND ANGLE 26 I Dossier DES COURSES MYTHIQUES ET DE BELLES AVENTURES HUMAINES MONIQUE GAUTHIER, LA GAZELLE DU DÉSERT Elle court, elle court. Pour le goût de l’effort, la soif d’endurance, la recherche de la performance mais surtout pour le plaisir. Passionnée par la course à pied depuis l’enfance, Monique Gauthier a commencé à courir en 1975 pour s’entretenir physiquement, avant de débuter la compétition en 1990. Aujourd’hui, la dynamique vétérane continue le sport mais à son rythme et selon ses envies. Son objectif ? Se surpasser elle-même, dépasser les autres mais surtout…ne jamais s’arrêter. « Quand j’étais gamine, j’habitais à la campagne et avec les garçons du village nous organisions déjà des compétitions, des courses folles à travers champs. Ensuite, lorsque je suis entrée au collège, j’ai participé à tous les cross et, devenue adulte, j’ai continué à aimer ça. Aujourd’hui, et plus que jamais, enfiler mes baskets pour aller courir fait véritablement partie de mon hygiène de vie et de mon oxygénation quotidienne. Lorsque j’ai eu mes deux garçons, j’ai momentanément cessé la course pour m’occuper d’eux car il était difficile de tout concilier en même temps. Vie de femme, vie de maman, vie professionnelle, vie sportive. Infirmière-anesthésiste de formation, je suis depuis peu à la retraite mais durant tout mon parcours professionnel à l’hôpital de Montfermeil, je n’ai jamais cessé de courir. J’allais même travailler en petites foulées à la place de prendre le bus. Côté compétition, et pour mon premier challenge officiel un 10 km - je me suis classée dans les premières féminines. Ensuite, pour ma troisième participation, la course « Elle et lui », j’ai terminé sixième sur sept cent cinquante couples et pour mon premier semi-marathon (21 km), j’ai fini première féminine en 1 h 32. Des résultats encourageants et prometteurs qui m’ont donné le goût du challenge et l’envie de réussir. J’ai véritablement mordu à l’hameçon, comme on dit. Tout a cependant été progressif et la performance est venue sur le tard car pour mon premier marathon, j’avais quarante-et-un an. Mon meilleur temps est de 3 h 03 et j’affiche un score de 40 mn sur le 10 km, soit une moyenne de 15 km/heure. Ce qui me manque ? La vitesse de base que l’on acquiert lorsque l’on commence à courir tôt. Moi, je suis totalement autodidacte et je n’ai jamais fréquenté d’école d’athlétisme. Mon parcours est donc assez atypique. » Membre de l’équipe de France des 100 km de 2003 à 2005, entraîneur hors stade 2e degré pour adultes à partir de dix-huit ans (courses sur route), ce petit bout de femme aux yeux rieurs affiche un palmarès éloquent : plusieurs 10 km et semi-marathons, trente-huit marathons, huit épreuves de 100 km (record 8 h 32), un titre de vice-championne de France sur 100 km, des trails aux distances diverses (32 km, 55 km, 65 km, 102 km), l’ultra trail du Mont Blanc en 33 h (150 km, 8000 m de dénivelé) qui la classe troisième féminine, le grand raid de la Réunion en 41 h qui fait d’elle la première vétérane, le défi de l’Oisans (200 km, 12 000 m de dénivelé), 151 km lors des 18 h du Téléthon chellois en 2008, une place de première aux 100 km de Millau, un titre de 4e vétérane au marathon de New-York, 198 km aux 24 h de Séné et vice-championne de France en 2009, un classement de 3e féminine au 186 km de l’Olympienne/traversée du Péloponnèse, etc. « Le Marathon des Sables que j’ai eu le grand bonheur de faire en 2007 et 2008, restera l’un de mes plus beaux souvenirs. L’autosuffisance alimentaire, l’immensité du désert, l’affrontement des forces de la nature souvent austère, l’humilité, la fraternité au bivouac, m’ont faire prendre conscience de plein de choses et j’ai vécu sur le plan personnel une expérience très intense. Comme une sorte de retraite intérieure… » LA TÊTE ET LES JAMBES : UN ENTRETIEN COMPLÉMENTAIRE « Je finis ma carrière sportive comme je l’ai commencée : principalement pour oxygéner mon corps et mon esprit. Mais si je ne cours pas je ne me sens pas bien. Je suis alors en manque d’endorphines. Le lundi, je vais au stade, le mardi à la gym au gymnase de la Noue-Brossard, le mercredi à nouveau au stade, le jeudi en footing et le soir encore à la gym, le samedi matin je fais une sortie avec l’USO jogging et course à pied, soit au bois de Noisiel, soit à la base de loisirs de Vaires-sur-Marne. Je fais également de la compétition le dimanche, une à deux fois par mois. Licenciée depuis 1995 puis vice-présidente jusqu’à ce jour, je suis très attachée à mon club local. C’est vraiment une seconde famille car nous nous connaissons tous depuis des années et avons partagé beaucoup de choses. Quand il me reste du temps, je fais du vélo. Pour entretenir également ma tête, je vais régulièrement aux conférences organisées à l’université Interâges, je prends des cours d’espagnol et je prévois aussi des sorties culturelles sur Paris. J’aimerais faire passer un message aux femmes à la vie professionnelle surbookée, aux mères de famille débordées, à la majorité d’entre elles qui cumulent les deux : prenez du temps pour vous. Allez courir afin de vous oxygéner le corps et l’esprit. Vous avez envie de conserver ou retrouver votre ligne ? Laissez tomber crèmes amincissantes et régimes draconiens. Des soucis, des ennuis, des contrariétés ? La course est le meilleur remède de santé physique et morale. Gratuite et efficace, elle vous rendra la vie bien plus légère… » p3 Sommaire_Mise en page 1 23/08/11 14:48 Page2 DÉCOUVERTE 28 I Reportage L’USINE À 5 PATTES ou une créativité à toute épreuve Faire du sur mesure, relever des challenges, créer grandeur nature à partir d’un simple dessin de designer ou d’un croquis tout droit sorti de l’imagination d’un décorateur, telles sont les spécialités de cette « usine » spécialisée dans la création de décors qui peut tout réaliser ou presque. En 2004, Jean-Philippe Evrard et Philippe Libéros, spécialistes de la création de décors, décident de s’associer et mettent au monde un drôle de bébé, L’Usine à 5 pattes. Forts d’une solide expérience professionnelle, ils totalisent 50 années de métier à eux deux, ils se lancent et bien leur en a pris. 11 ans plus tard, le bébé a bien grandi et collectionne dans ses carnets de commandes des noms prestigieux qui en disent long sur la qualité de leurs prestations. Ils ont réalisé notamment les décors pour les défilés de haute couture, des plateaux d’émissions de télévision, de théâtre mais aussi pour des concerts ou encore des salons. « Nous travaillons avec des décorateurs qui nous amènent un projet, tout notre savoir-faire consiste à créer un décor à partir bien souvent d’une idée, d’un concept ou encore d’un dessin. A partir de là, nous réalisons les plans d’exécution avant de lancer la construction. » Reportage I 29 + d’infos sur L’usine à 5 pattes Zi de la Trentaine 4, rue Henri Moissan Tél. : 01 60 08 77 55 www.lusinea5pattes.com 2 000 MÈTRES CARRÉS D’ATELIER Installée sur la zone industrielle de la Trentaine, L’Usine à 5 pattes s’étend sur plus de 6000 mètres carrés. « Nous avons non seulement un atelier de plus de 2000 mètres carrés mais nous avons également un espace de stockage qui en fait le double, précisent Jean-Philippe et Philippe, puisque nous avons développé l’activité location de matériel. Nous louons aussi des podiums, des scènes, des gradins, des rideaux, des sols, du mobilier et d’autres produits encore pour les créateurs d’événements. Nos clients peuvent également stocker leurs décors chez nous même s’ils n’ont pas été créés ici, c’est un plus que nous leur proposons. » DES ÉQUIPES ULTRA-PRO Côté réalisation, l’Usine à 5 pattes s’appuie sur une équipe permanente : deux directions, l’une technique et l’autre commerciale, une direction administrative et 10 spécialistes dans différents domaines « Mais nous faisons aussi appel bien évidement à des professionnels ultra-spécialisés dans le décor (environ une trentaine en équivalent temps plein). Les professionnels sollicités le sont en fonction de nos commandes et de leurs spécialités. Ce sont de véritables artistes, dotés d’un vrai sens créatif et, par-dessus tout, des passionnés qui aiment réellement leur métier, car ils ont souvent de gros défis à relever. Les projets que l’on nous confie nécessitent l’intervention de différents corps de métier, ces professionnels – menuisiers, serruriers, tapissiers, peintres, sculpteurs, techniciens lumière …sont tous des spécialistes qui travaillent un peu comme le feraient des intermittents du spectacle.» (Ce sont des intermittents du spectacle pour la plupart). Si tout ce qui est fabriqué ici requiert une haute précision et un sens aigu du détail, les ambiances de travail respirent la légèreté. Mais qu’on ne s’y trompe pas, cette apparente décontraction cache une extrême concentration et un perfectionnisme presque obsessionnel. Normal, ils travaillent pour des clients plus qu’exigeants et cette exigence, ils l’ont adoptée. NULLE PART AILLEURS… Tout ce qui est fabriqué par L’Usine à 5 pattes l’est dans les règles de l’art car les décors ainsi créés vont accueillir du public. Donc toutes les normes de sécurité sont appliquées à la lettre. D’ailleurs, l’entreprise bénéficie de deux Labels propres à son activité : le premier est attribué aux entreprises prestataires du spectacle vivant et le second aux entreprises du spectacle vivant et de l’événementiel responsables en lien avec le développement durable, les enjeux économiques, sociaux et environnementaux. Des références qualité qui restent importantes aux yeux des professionnels qui font appel à l’entreprise chelloise. « Nous avons travaillé à de nombreuses reprises pour différentes chaines dont France Télévision ou Canal + sur les décors des plateaux des émissions « Des paroles et des actes », « Grand Public », « Toute une histoire » etc… mais aussi sur des spéciales élections. L’an dernier, nous avons travaillé pour un grand parc d’attraction de l’Est Parisien en créant un immense dragon et aussi des Chars pour une parade spéciale, mais aussi sur des décors scéniques des concerts d’Indochine, Nolwen Leroy et Booba et les décors des défilés haute couture de la Maison Dior. Le théâtre fait également appel à nous, en 2012, nous étions sur les décors de la pièce « Moi, je crois pas », au théâtre Edouard VII.» I 22 MARS / AVRIL 2015 DÉCOUVERTE 30 I Épicerie sociale Epicerie sociale LE PANIER MALIN L’association qui gère la structure, Le panier malin, a été créée en 2010. Quelques mois plus tard, L’épicerie sociale s’installe au 18, rue Gustave Nast, dans les locaux de l’ancienne trésorerie, où elle occupe près de 200 m2. Elle vient compléter l’action des associations caritatives chelloises en donnant un coup de pouce à des familles qui ont besoin momentanément d’alléger leur budget alimentation pour sortir d’une difficulté passagère. Elle permet actuellement à une trentaine de familles bénéficiaires de faire leurs achats alimentaires à moindre coût. En effet, ici, chaque produit vendu n’est facturé que 10 % de son prix réel, c’est le grand principe de l’épicerie sociale. Une personne seule dépensera 3,50 euros par semaine à l’Epicerie Sociale mais repartira avec l’équivalent de 35 euros de courses dans son panier. L’accès à l’épicerie sociale est validé sur dossier par une commission d’attribution. Des dossiers montés par les services sociaux ou des associations caritatives. « L’idée, explique Marcellin Marchenay, chargé de mission pour la Ville de Chelles, est d’ouvrir l’épicerie à des familles ou des personnes seules qui ont une difficulté passagère pour renouveler par exemple un appareil électro-ménager ou pour faire face à des frais exceptionnels. C’est pourquoi, l’entrée dans le dispositif n’est que temporaire, trois mois renouvelables une fois. » Dès l’acceptation du dossier, les familles sont prévenues et conviées à une réunion d’information. « C’est à cette occasion qu’on explique le fonctionnement de l’association et de l’épicerie, précise Marcellin Marchenay. Chaque bénéficiaire, en fonction de la composition de la famille et des revenus du foyer a un budget maximum à dépenser chaque semaine. C’est aussi à ce moment-là que nous rappelons que nous dépendons de ce que nous donne les grandes enseignes avec lesquelles nous travaillons et que nous ne sommes pas forcément aussi bien achalandée qu’une grande surface traditionnelle. » Épicerie sociale I 31 UN FINANCEMENT INTERCOMMUNAL L’association Le Panier Malin, présidée par Marie-Annick Perroteau, fonctionne grâce aux subventions communales de Chelles, Courtry et Brou-sur-Chantereine, à des recettes propres provenant de la vente des produits alimentaires mais surtout grâce aux collectes. « Nous avons une convention avec Monoprix, explique-t-on à l’association. La grande surface nous met à disposition tous les produits qu’elle a retirés de la vente. Nous passons les prendre les mardis et jeudis matin, pour les mettre en vente l’après-midi même. Une fois par trimestre, nous organisons également des collectes de denrées alimentaires auprès des particuliers cette fois, nous sommes installés à la sortie des grandes surfaces. Et nous avons aussi adhéré à la Banque Alimentaire d’Ile-de-France qui nous aide également dans notre approvisionnement. » « Les recettes sont entièrement réinvesties dans l’achat des produits manquants, et là on traque les bonnes affaires, » ajoute Marcellin Marchenay. Le panier malin adhère également à l’Andess. Une fédération qui regroupe de nombreuses épiceries sociales et solidaires. « Cette adhésion nous procure des avantages non négligeables, précise-t-il, c’est pour nous une garantie juridique, elle nous représente également lors de discussions auprès des pouvoirs publics, c’est important dans la mesure où lorsque l’Europe a quasiment interrompu ses aides auprès des associations caritatives, l’Andess forte de sa centaine d’adhérents a pu se tourner vers l’Etat pour poursuivre sa mission. Parallèlement à cela et toujours à travers l’Andess qui soutient une association d’insertion « Le potager de Marianne » basée à Rungis, nous bénéficions d’une livraison hebdomadaire de fruits, de légumes, de viande et de poissons à des prix défiant toute concurrence. » UNE ACTION PORTÉE PAR DES BÉNÉVOLES Ils sont une vingtaine à se relayer le mardi et le jeudi. Et sans eux rien ne serait possible. Deux fois par semaine, ils partent à la « ramasse » comme ils disent dans leur jargon. En clair, ils vont collecter chez les différents partenaires les produits mis à leur disposition. « C’est un énorme travail de manutention, souligne-t-on à l’association. Nous utilisons pour cela un véhicule que la Ville de Chelles met à notre disposition. » Mais leur travail ne s’arrête pas là. Il faut encore étiqueter les produits, les mettre en rayons et tenir l’épicerie les jours d’ouverture. » LE BUDGET SUBVENTIONS VILLES 2000€/an 2000€/an BROU / CHANTEREINE COURTRY NOUS AVONS AUSSI ADHÉRÉ À LA BANQUE ALIMENTAIRE D’ILE-DE-FRANCE QUI NOUS AIDE ÉGALEMENT DANS NOTRE APPROVISIONNEMENT. CHELLES 5000€/an Les recettes des ventes : environ 2500 euros par mois LES DONS SONT LES BIENVENUS L’association organise trois à quatre collectes chaque année pour garnir les rayons de l’épicerie. La prochaine devrait avoir lieu au printemps. Outre les denrées alimentaires, l’association a également besoin de produits d’hygiène (dentifrice, shampoing, gel douche...), de produits ménagers (lessive, éponges, nettoyant ménager…) et de produits pour bébé (couches, petits pots, lait maternisé…) I 22 MARS / AVRIL 2015 DÉCOUVERTE 32 I Concours balcons fleuris Le concours DES MAISONS ET DES BALCONS FLEURIS LA VILLE DE CHELLES ORGANISE CETTE ANNÉE UN CONCOURS DES MAISONS ET DES BALCONS FLEURIS. A TRAVERS CE CONCOURS, IL S’AGIT DE PROMOUVOIR L’EMBELLISSEMENT DES BALCONS, JARDINS, MAISONS ET COMMERCES VISIBLES DEPUIS LA VOIE PUBLIQUE DANS NOTRE VILLE. L’inscription au concours se fera dans chacune des catégories suivantes : • Maison avec jardin ou terrasse • Balcons ou fenêtres • Commerce avec vitrine, terrasse Le jury sera composé de conseillers municipaux, d’un représentant de l’Office de tourisme de Marne et Chantereine, de professionnels des services municipaux, de membres de l’association Jardinot centre des jardins de Chantereine, et de partenaires associés au concours. Les chellois pourront s’inscrire à partir du 1er avril et jusqu’au 30 juin en renvoyant le bulletin d’inscription ci-dessous (bulletin d’inscription également disponible pour impression sur le site internet de la ville www.chelles.fr). Les dates de passages du jury s’effectueront entre le 15 juin et le 15 juillet et la remise des récompenses se déroulera en septembre. Les gagnants de chaque catégorie remporteront un lot d’une valeur de 200€, des prix seront également attribués jusqu’à la 5ème place et tous les autres chellois inscrits se verront remettre un lot pour leur participation. Concours balcons fleuris I 33 LE GRAND PRIX DU CONCOURS Le jury attribuera le « GRAND PRIX » du Concours au super gagnant toutes catégories confondues ✁ Merci de bien vouloir compléter le coupon ci-dessous et l’envoyer à la Mairie de Chelles afin de confirmer votre inscription. BULLETIN D’INSCRIPTION DES BALCONS FLEURIS CATÉGORIE DE CONCOURS DE FLEURISSEMENT : ❑ BALCONS & FENETRES ❑ MAISON & JARDIN ❑ COMMERCE & VITRINE ❒ Accepte le présent règlement ❒ Autorise la diffusion des résultats avec mon nom et mon adresse sur l’ensemble des supports de la municipalité et sur le site internet de la ville. Chelles, le ❒ Autorise les prises de vues sur ma propriété ainsi que leur diffusion Nom et Prénom : Signature précédée de la mention « Lu et approuvé » Adresse : Email : Tél. : REGLEMENT DU CONCOURS Article 1 : La ville de Chelles organise un concours des maisons et balcons fleuris ouvert à tous les habitants de la commune. Son but est de valoriser les initiatives des chellois en faveur de l’embellissement et du fleurissement car elles contribuent à renforcer la qualité du cadre de vie en étant complémentaire aux efforts entrepris par la commune dans ce domaine. Article 2 : L’inscription au concours se fera dans chacune des catégories suivantes : 1 - Maison avec jardin ou terrasse visible de la rue 2 - Balcons ou fenêtres visibles de la rue 3 - Commerce avec vitrine, terrasse visibles de la rue Les inscriptions auront lieu du 1er avril au 15 juin par l’intermédiaire d’un bulletin d’inscription disponible en mairie et sur le site internet de la ville. Article 3 : Le jury sera composé de conseillers municipaux, d’un représentant de l’Office de tourisme de Marne et Chanteriene, de professionnels des services municipaux, de membres de l’association Jardinot centre des jardins de Chantereine, et de partenaires associés au concours. Article 4 : Les dates de passage du jury resteront volontairement indéterminées. En tout état de cause elles se situeront entre le 15 juin et le 15 juillet en fonction des conditions climatiques. Article 5 : Le jugement sera fait selon les critères suivants : Qualité de l’aménagement : propreté, qualité et variété des espèces … Technicité : harmonie des couleurs, jeux des volumes, de textures, diversité des plantes, … Originalité des composition : thème, présence d’objets/plantes atypiques… Respect de l’environnement durable : espèces locales, peu consommatrices en eau, utilisation de paillages, couvres-sols… Toute utilisation de fleurs artificielles est éliminatoire. Article 6 : La cérémonie de remise des récompenses aura lieu en septembre à la mairie de Chelles. Les résultats ne seront pas communiqués avant le déroulement de la cérémonie. Article 7 : Les candidats acceptent que des photos soient prises et publiées par le service chargé de la communication de la commune. Article 8 : Le candidat doit accepter et signer le règlement pour valider son inscription. I 22 MARS / AVRIL 2015 p3 Sommaire_Mise en page 1 23/08/11 14:48 Page2 35 I Rencontres ESCALES Quoi d’neuf I 35 ALAIN FUDAL, CHANTEUR AU GRAND CŒUR PERSUADÉ QUE LE PARTAGE D’ÉMOTIONS REND LA VIE PLUS HEUREUSE, ALAIN FUDAL CHANTE POUR LUI MAIS SURTOUT POUR VOUS. SON RÉPERTOIRE MET À L’HONNEUR LA CHANSON FRANÇAISE ET FAIT LA PART BELLE AUX SOUVENIRS. SIMPLE ET GÉNÉREUX, L’ARTISTE VOUS INVITE À DÉCOUVRIR SON REGISTRE INTERGÉNÉRATIONNEL, À LA FOIS JOYEUX ET NOSTALGIQUE. RENCONTRE AVEC CE TROUBADOUR DES TEMPS MODERNES. + d’infos AlAin fudAl 0164267128 ou0630670996 [email protected] A l’origine, et depuis des périodes très anciennes, les chanteurs des rues faisaient partie de la grande famille des saltimbanques. On les retrouve aujourd’hui sous d’autres noms et selon les endroits : cogne-trottoir en argot ou encore amuseur de rue au Québec. Alain Fudal, lui, se revendique chanteur des rues, tout simplement. « J’ai toujours aimé pousser la chansonnette. Gamin, je participais à des spectacles pendant les vacances puis plus tard, le fait de chanter avec ma guitare a été un réel atout pour séduire les filles, raconte ce Chellois au regard bleu et à la moustache taquine. A la fin de mes études, j’ai été maître auxiliaire en histoire-géo avant de faire tout mon parcours professionnel dans le secteur bancaire, avec toujours, ce besoin de chanter et de faire des animations dès que cela m’était possible. Jeune homme, j’ai même participé à l’émission TV Télé Dimanche avec Gilbert Bécaud. Sur trois cents candidats, la production en avait repéré cinq et j’étais parmi ceux-là. Une belle expérience. Je me suis également présenté au Petit conservatoire de Mireille où j’ai été recalé car ma chanson avec seulement deux accords à la guitare n’avait pas convaincu… Plus tard, marié et devenu papa j’ai même monté un numéro avec ma fille. Là aussi, de beaux moments d’échange et de complicité. Ensuite, l’idée m’est venue d’associer le plaisir de chanter à des actions bénévoles et c’est en assistant à un spectacle organisé par l’AVACS (Association Vaincre le Cancer Solidairement) en 2013, salle Albert Caillou que j’ai eu le déclic. Je leur ai proposé ma participation pour leur prochaine action. Nous nous sommes mis d’accord et j’ai interprété un pot-pourri de Charles Trenet. Mes premiers pas sur scène en tant que chanteur des rues, en quelque sorte. Quelques mois après, j’ai appris que Daniel et Bruno des Comptoirs du monde organisaient régulièrement des animations en extérieur. J’ai donc chanté devant leur magasin. Voilà, c’est comme cela que tout a commencé. » UN RÉPERTOIRE DE VARIÉTÉ FRANÇAISE INTERPRÉTÉ A CAPELLA Animé par sa passion et désireux d’en faire profiter le plus grand nombre, ce bénévole dans l’âme a souhaité intervenir aussi dans les maisons de retraite. « J’avais vraiment le désir d’apporter un peu de bonheur et de joie à nos anciens. C’est Leelou, la référente seniors de la mairie, qui m’a donné mes premiers contacts et j’ai démarché plusieurs structures avec succès. Chacune de mes prestations dans ces lieux est très forte émotionnellement et humainement. Je propose une promenade dans Paris en chansons, celles de mon enfance mais aussi la leur, j’enchaîne avec d’autres textes des années 60 puis je chante à la demande. Toujours de la variété française et toujours a capella. Etre sans instrument me permet de tout donner et d’être au plus près de moi-même et des autres. Mon amant de Saint-Jean, Un gamin de Paris, La Java bleue, Julie la rousse, La bohême, Les Grands boulevards, Le temps des cerises... sont des chansons qui ont marqué leur vie et font appel aux souvenirs de chacun. J’aime quand le public les reprend avec moi. Barbara, Gainsbourg, Piaf, Brel, Brassens, Ferrat, Sacha Distel, Adamo, Reggiani, Sardou, Le Forestier, Moustaki, etc. sont bien sûr dans mon répertoire. Ma prestation peut durer une heure, à raison d’un enchaînement trois fois toutes les vingt minutes. Je ne perçois pas de salaire. Je demande juste une participation qui va directement à mon association et sert pour l’achat de matériel (micro, publicité, sono, décoration…). Le Téléthon, les restaurants de Chelles et alentours, le Tilleul argenté, les foyersrésidences, etc., je chante partout où l’on veut bien m’accueillir. Pour 2015, j’espère élargir mon champ d’action sur la Seine-Saint-Denis toute proche. Localement, j’aimerais beaucoup chanter sur le marché, à l’auditorium de la médiathèque, dans les centres Alzheimer. En attendant, j’espère être sélectionné pour le prochain festival des chanteurs des rues à Quintin en Bretagne et puis j’ai aussi en projet la Semaine Bleue des seniors et pour 2016 un spectacle à Chelles au profit des Restos du cœur 77. Je veux me diversifier le plus possible, toujours dans cette recherche d’échange, de partage, de plaisir.» I 22 MARS / AVRIL 2015 ESCALES 36 I Rencontres LA RÉNOVATION DE A À Z… PAR ALEXANDRE BRICARD + d’infos B.A. BAT BricArd AlexAndre 0632672023 [email protected] FORMÉ À LA PRESTIGIEUSE ÉCOLE DU COMPAGNONNAGE, IL Y A APPRIS SON MÉTIER MAIS AUSSI ET SURTOUT LA RIGUEUR ET LE SAVOIR-FAIRE DE L’ARTISANAT ET DES PROFESSIONS DE TRADITION. FORT DE CET ENSEIGNEMENT EXIGEANT, ALEXANDRE BRICARD A CRÉÉ SA PETITE ENTREPRISE DE RÉNOVATION. SON ATOUT MAJEUR ? LA PERFECTION. « N’ayant pas réussi à développer en moi une grande attirance pour les études, je me suis orienté en fin de troisième vers un cap maçonnerie. A la fois parce que j’avais envie de travailler manuellement mais également pour faire comme mon grand-père, lui-même maçon. Je l’ai vu construire sa propre maison et j’ai toujours été très admiratif de ce qu’il a réussi à faire tout seul. Et puis, à force de le regarder faire j’ai su dès l’enfance à quoi servait une bétonnière ! Après un CAP obtenu à Lizy-sur-Ourcq, j’ai intégré un Centre de Formation des Apprentis. Le niveau ne me suffisait pas et puis j’étais manœuvre et cela ne me plaisait pas du tout. Ambitieux, j’avais déjà en tête de me mettre à mon compte. Alors j’ai pris la décision de faire un BP, toujours en maçonnerie, chez les Compagnons du Tour de France à Saint-Thibault-des-Vignes. La référence pour moi dans le domaine de la formation. Une école d’exception qui - à travers son enseignement - privilégie la transmission des savoirs, l’entraide, la solidarité, la réussite individuelle et le perfectionnement professionnel. Je trouve que le compagnonnage offre véritablement à chacun la possibilité de prendre le chemin d’une nouvelle vie à la fois riche et pleine d’avenir. J’ai beaucoup appris auprès de mes formateurs. Des gens passionnés qui aimaient profondément leur métier et qui m’ont donné l’envie de continuer dans cette voie. Et puis, le compagnonnage permet de devenir un Compagnon reconnu partout et par tous comme un professionnel exemplaire. Je suis très fier d’avoir suivi ce cursus. Diplôme en poche, j’ai travaillé pour différentes sociétés avant de me lancer dans le statut d’auto-entrepreneur. Le 1er août 2014, B.A BAT, ma petite entreprise a vu le jour à Chelles. » Rencontres I 37 DES PRESTATIONS DE QUALITÉ À DES PRIX COMPÉTITIFS Energique et volontaire, le jeune Chellois est intarissable sur son métier. Soucieux de réaliser vos souhaits au mieux, il vous propose un vaste choix de prestations. «Spécialiste de la rénovation intérieure et extérieure, je réalise votre salle de bains de A à Z, mais également les cloisonnements, les faux plafonds, la pose de cuisines, de parquet, de carrelage, toute la menuiserie, les sanitaires, toute la plomberie, une partie de l’électricité et travaux divers. Je suis donc pratiquement « tous corps d’état » comme on dit. Ce que j’aime dans ma profession c’est justement ne jamais faire la même chose. Rénover, créer, faire du beau pour que le client soit satisfait et heureux, c’est vraiment cela qui me plait le plus. C’est aussi mon fil conducteur et ma façon de concevoir ma profession. S’il est content, il me fera lui-même de la publicité et le bouche à oreilles permet d’agrandir son carnet d’adresses. Jusqu’à présent, mes plus belles prestations étaient parisiennes. J’ai travaillé pour Commend France, la plus grosse société française de portails électriques et interphones. Un contrat qui consistait à faire la rénovation complète de leurs locaux. Puis, j’ai eu aussi beaucoup de particuliers, toujours sur Paris. Désormais, ma clientèle se compose principalement de Chellois et d’ habitants des communes limitrophes. Je réalise aussi la réfection de magasins et l’entière restauration de pavillons. Je sais que je suis apprécié pour ma rigueur, mon sérieux , mon côté perfectionniste, ma disponibilité, mes délais, mes tarifs. Ce que j’aime le plus faire ? L’agencement et la distribution totale d’un endroit. Faire tout, du début à la fin et avoir la satisfaction visuelle d’une création unique. Un « avant-après » qui correspond parfaitement à l’attente de ma clientèle. Et plus encore. » ACTU DEMARCHE ARTISTIQUE « Mon souhait actuel est de développer encore plus ma petite entreprise sur Chelles mais aussi partout où l’on aura besoin de mes services. J’aimerais dans un avenir proche pouvoir passer en SARL. Mais pour changer de statut, il me faut une clientèle régulière et solide. Je pense que dans un an et demi, si tout va bien, je pourrai me lancer, élargir mes compétences et pourquoi pas embaucher. » « Je fais un métier physique qui demande du courage et de la motivation. Surtout lorsque l’on est tout seul. Mais le résultat final et la satisfaction d’un client sont ma plus belle récompense. Je n’en serais sans doute pas là sans mon noyau familial qui m’a toujours poussé et encouragé. Et puis, c’est un métier noble que j’ai choisi et qui me rend très heureux. » I 22 MARS / AVRIL 2015 p3 Sommaire_Mise en page 1 23/08/11 14:48 Page2 Culture et loisirs I 39 E n France, le nombre de bénévoles serait compris entre douze et quatorze millions, soit un Français sur quatre, pour 1 100 000 associations et 21,6 millions d’adhérents. 77,7% étant des bénévoles réguliers. Nous serions donc entre quinze et dix-huit millions à « donner un coup de pouce ponctuel » à une association. Mais les réguliers qui occupent une fonction bien définie ne seraient qu’un peu plus de trois millions. A Chelles, les associations sportives sont toutes très investies dans leur rôle et participent régulièrement aux actions organisés par la Ville comme le Téléthon, la Fête des enfants ou bien encore le carrefour des associations. La moitié d’entre elles était rassemblée salle du conseil, pour un beau moment de partage, d’échange, de rencontre. Chacune représentée par son président ou ses bénévoles. ESCALES LES BÉNÉVOLES ASSOCIATIFS L’ENGAGEMENT Quarante-huit présidents(es)et bénévoles d’associations sportives se sont retrouvés le 29 janvier en mairie, autour d’un pot de l’amitié, convivial et chaleureux. L’occasion pour la municipalité de mettre à l’honneur leur investissement sur la commune et de rappeler les valeurs du bénévolat et son rôle au sein du vivier associatif local. Fiers de l’être… Cécile Bessin est la directrice de Mouvement Corps et Danse. « Bénévole au sein de mon association me donne le sentiment d’exister pour quelque chose de concret et d’utile. C’est un statut très prenant, qui me demande environ une dizaine d’heures par semaine de mon temps personnel mais c’est un vraiment quelque chose qui m’apporte beaucoup sur le plan humain. Je participe à toute la partie administrative, financière et artistique de l’association (contrats des professeurs de danse, déclarations, paies, logistique.) Durant les congés scolaires de février, je me suis d’ailleurs occupée de toute la partie technique du stage de comédie musicale de Vladys Muller que Mouvement Corps et Danse avait organisé. Régie, son, lumière, diaporama… j’ai tout fait de A à Z et c’était passionnant. Partager, aider, communiquer, échanger : le bénévolat c’est vraiment comme ça que je le vois. » Dominique Técher dirige l’ASCC athlétisme depuis février 2010. « Au club, onze personnes s’occupent de l’encadrement sans compter les autres bénévoles plus spécifiquement attachés au bureau et donc à la partie administrative. S’investir pour les autres est une belle façon de rendre service et de partager une activité ou encore une passion. Mais il faut aimer donner de son temps et organiser au mieux sa vie de famille, sa vie professionnelle et sa vie associative. Le bénévolat contribue bien souvent à trouver le juste équilibre. Moi, je compte au moins une heure de travail par jour pour le club. Il faut rajouter les sorties en compétition les week-ends. Transmettre des valeurs, le goût de l’effort, structurer les jeunes est ce qui me plait le plus. Nous sommes deux cent vingt licenciés et le gros de la troupe est composé d’enfants et d’ados, les bénévoles ne chôment donc pas ! Pas toujours facile de trouver des bonnes volontés à la fois disponibles et motivées pour aider à l’encadrement ou bien encore au covoiturage. Notre prochain grand rendez-vous a lieu le 15 mars. Il s’agit d’une compétition de jeunes qui va à nouveau nécessiter une sérieuse aide (buvette, navettes entre les différents ateliers, affichage, postes de juges, etc.) S’il y a des personnes intéressées, elles sont les bienvenues ! » Thomas Hubert est le jeune président du club Chelles Grimpe. « J’ai trente-deux ans et je suis au club depuis… dix-huit ans, soit presque la moitié de mon âge ! Pour moi, le bénévolat c’est vraiment du partage à 100%. Aider à faire progresser les autres mais aussi faire bouger les choses pour dynamiser le club. Ici, il n’y a aucun salarié. Nous sommes tous bénévoles. Soit, une douzaine de personnes pour encadrer et faire vivre l’association. Par semaine, je donne au club entre 9 h à 12 h de mon temps. Je suis sur place pour les entraînements mais chez moi je gère tout ce qui est administratif. Nos adhérents sont âgés de huit à soixantedix-huit ans et notre rôle est de les conseiller, les diriger, les guider. Nous sommes d’ailleurs en train d’assurer la relève et de motiver nos jeunes en commençant à les former à l’encadrement bénévole. Les plus aguerris nous aident déjà sur certains événements en lien avec les collégiens et les lycéens. Le 22 mars, nous organisons une compétition de jeunes. Un événement amical rassemblant les clubs de la région et pour lequel tous les bénévoles ont répondu présents. Donner de son temps aux autres est un enrichissement personnel très fort. On a vraiment l’impression d’être utile et puis cela contribue à la bonne ambiance du club et donne vraiment envie de continuer. » I 22 MARS / AVRIL 2015 ESCALES d’neuf ? 40 I Quoi Culture et loisirs Chelles Battle Pro 2015 samedi 7 mars Centre culturel Place des Martyrs de Châteaubriant De 14 h à 19 h. Parking gratuit Complexe Maurice Baquet Avenue Guy Rabourdin Des navettes gratuites assureront la liaison entre le parking et le centre culturel Contacts : Infosline : 01 64 21 24 64 01 64 72 84 06 CHELLES BATTLE PRO : ÉDITION 2015 Devenue l’une des scènes incontournables du break dance, la 15ème édition du Chelles Battle pro aura lieu le samedi 7 Mars 2015 à partir de 14h au Centre Culturel de la Ville de Chelles. Fort de sa renommée internationale, cette compétition ayant révélé de nombreux talents s’annonce cette année comme un show des plus spectaculaire. A l’issu des qualifications mondiales qui ont débuté depuis plusieurs mois, les meilleurs danseurs auront le privilège de s’affronter devant un jury de professionnels. Des DJ de renom les accompagneront durant la réalisation de leurs performances. Les compétiteurs réaliseront des prouesses techniques et artistiques époustouflantes afin d’offrir au public un spectacle hors du commun et obtenir le titre tant convoité du meilleur danseur de sa catégorie. Cette 15ème édition bénéficie entre autre d’une nouvelle collaboration avec le site de vidéo en ligne Dailymotion. Ainsi, l’évènement sera diffusé en direct sur la plateforme streaming de Dailymotion et vous pourrez retrouver ce lien sur le site de la ville de Chelles www.chelles.fr à partir de 14h30. Quoi d’neuf ? II 41 Culture et loisirs 41 au Programme Début de la compétition à 14h30 au Centre Culturel de la ville de Chelles ; des démonstrations auront lieu entre chaque représentation. DJ et Maitre de cérémonies animeront la compétition et accompagneront les danseurs dans leurs performances. Un jury composé de 5 danseurs professionnels, issus des plus grandes équipes mondiales départageront les danseurs. Les danseurs feront le démonstration de leur talent dans 3 catégories : le Baby Battle Cette compétition est l’unique championnat du monde des moins de 12 ans. Dans cette catégorie, Spider, (Italie), Guss (Hollande), Dream Tim (Ukraine), Shoshei (Japon) Terra (Grandre Bretagne) Wolf (Biélorussie) ainsi qu’un danseur Brésilien s’affronteront pour décrocher le titre du meilleur danseur. le 1 vs 1 undisputed Il s’agit d’un tournoi individuel lors duquel deux compétiteurs s’affrontent à plusieurs reprises durant des séquences musicales de quelques minutes. L’ordre de passage ainsi des 8 danseurs finalistes sera tiré au sort. le 8 vs 8 Lors de cette épreuve collective, les équipes finalistes composées de 8 danseurs se rencontreront. Venues d’Allemagne, du Brésil ou encore d’Ukraine, les équipes auront chacune 10 minutes pour convaincre le jury et participer à la finale. Billetterie 20€ - frais de réservation inclus tarifs préférentiels Pour les habitants des villes de Chelles, Vaires-surmarne, Courtry et Brou-sur-Chantereine sur présentation d’un justificatif de domicile. 15 € (+ 18 ans) 10 € (- 18 ans) 5 € (- 6 ans) En vente à partir du 16 février à la mairie de Chelles du lundi au vendredi de 14h à 17h30 et le samedi de 9h à 12h30. Réservation obligatoire Aucune vente sur place le jour de l’évènement Paiement par Carte bancaire chèque ou espèces + d’infos www.battle-pro.com www.chelles.fr I 22 MARS / AVRIL 2015 ESCALES 42 I Culture et loisirs 35E FESTIVAL DE L’IMAGE PROJETÉE CHELLES MULTIPHOT 2015 Porté par l’association Chelles Audiovisuel 77, cet événement prévu en mars au centre culturel, du 6 au 8 ainsi que le 15, a pour objectif de soutenir et d’encourager la création audiovisuelle en exposant le travail d’auteurs. International, unique en son genre et grand rendez-vous des amateurs et professionnels, il donne à voir et à entendre des instants rares et singuliers où l’image se raconte en histoires… Entrée libre. de la dernière version de Wings Platinium version 5 mais aussi des questions-réponses Grandeur nature sur les versions antérieures. Tous niveaux. en quête d’un monde sauVaGe Atelier Mob Ject V 7.0 Animé par Raymonde En ouverture, le festival présente une soirée Renaud (Electrosonic). Découvrez les de projections pour une nouvelle rencontre nouveautés de la version M. Objects V 7.0, inédite avec la nature. Une exploration à la logiciel de production multivision. fois philosophique, mystérieuse et poétique. The Temperate Forests (Italie). Arctic Fantasia projections (Norvège). Dans le royaume des demoiselles histoires et documentaires à 11 h : (Italie). Mazovia (Pologne). Cliquetis & Les fresques de la crypte de Tavant. La BD sur Clapotis (France). Succulente (Italie). Le silence les murs de Bruxelles. Eloge de l’ombre. de la forêt (Italie). Temps profond (France). Au nom de la Rose. La tentation. 35 kg Première neige (France). La nature peint d’espoir. Un grain de folie. Püpchen. (Italie). Night Talks (Pologne). ImMAginaRE histoires documentaires à 14 h : (Italie). Terra (Italie). Wild Lights (France). Le rendez-vous de Palerme. Comuna. Le temps de la vigne. Refuges cathares en samedi 7 mars Languedoc. L’isolement. ateliers et projections des hommes et des guerres à 15 h 30 : les rencontres de l’imaGe projetée Ferdinand Bardamu. Un cuirassier dans la ateliers à 10 h Grande Guerre. Retrouve mon frère Benjamin. Atelier Proshow. Animé par Jean-Pierre Le Gäs de l’île de Sein . Repos hebdomadaire. Druffin (Images et Couleurs). Un rappel Hot Gates. Mission soldat. des principales utilisations du logiciel et un Voyages à 17 h : Scènes de la vie ordinaire passage en revue des principales fonctions. dans le Maasaï Mara. Les monts Coyote. Tous niveaux. L’Horizon. Made in Bangladesh Hell Of Atelier Wings Platinium 5. Animé par Marc Delights. Vieilles prières. Sur les pas de Segoloni (AVAS). Présentation des nouveautés Jean-Baptiste Charcot en Antarctique. Vendredi 6 mars à 20 h 30 samedi 7 mars à 20 h 30 soirée de Gala concert et projections Ouverture en musique par l’ensemble musical Trio Jazz (Lucien Domball, Alice Truet, Vincent Cambi). Projection d’un multi-images argentique : Les couleurs de l’inquiétude (Italie). Vanities the mythology of self (France). Colapesce (Italie). Rosa Parks (France). A l’ombre d’Angkor (Italie). dimanche 8 mars à 14 h 45 spectacle Une vie d’artiste, l’itinéraire d’un Poulbot (Alain Turban). dimanche 15 mars de 9 h à 18 h Foire photo-ciné-son rencontres des collectionneurs + d’infos [email protected] www.multiphot.com CARNET PROCHAIN NUMERO LE 5 MAI 2015 Si vous ne souhaitez pas voir inscrit dans le carnet une naissance ou un décès, veuillez en établir la demande auprès de la mairie, Espace Services : [email protected] ou 01 64 72 55 60. Pour les mariages, l'accord de parution est enregistré lors de l'instruction des dossiers. Naissances MAIRIE DE CHELLES PARC DU SOUVENIR EMILE FOUCHARD 77505 CHELLES CEDEX TÉL. : 01 64 72 84 84 [email protected] VOUS POUVEZ CONSULTER CHELLES MAG SUR WWW.CHELLESMAG.FR Directeur de la publication Brice Rabaste Rédactrice en chef Isabelle Trimaille Tél. : 01 64 72 84 25 Rédaction Joëlle Bappel, Thibault Fline, Sophia Bahri Mise en page Monique Tran Photogravure, impression ImPrImerIe GrenIer Diffusion GUY DUFoUr Distribution Isa+ Tirage 25 000 exemPlaIres ParUTIon bImesTrIelle Publicité méDIas & PUblIcITé Tél. : 01 49 46 29 46 Dépôt légal 87 arc 08 Mathis Berkiouen, Clémence Alvarez, Maëlysse Tizzaoui, Enzo Bechir, Emilie Falluel, Mathieu Agletiner, Léna Cerneaux, Maëlys Lopes Vaz, Lina El Omari, Mélina Joseph, Sean Mankindou Cherri, Lana Dambrine, Mila Bragato, Hugo De Abreu, Noé Moreira Gomes, Jaden Kiama Bolungu, Mizuki Lagache Yamashita, Nora Meguellati, Adam Mechlaoui, Ibtisseme Yagoubi, Ilyes Abdelli, Ilian-Naïl Kheloufi, Basma Barhomi, Kyllian Haret, Medhi Belhabib, Maëlya Bajeux, Maxence Quioc, Lyna M’Barki, Kelya François, Alice Ferreira Da Silva Gatard, Ilyes Ben Nefissa, Mayron Hublier, Thaïs Burdy, Shaïnez Nassiri, Adam Berkchi, Dylan Uruthirasingam, Emran Moughfire, Younes Minguy, Fatim Bakayoko, Magdalena Appelhans, Imran Mairchi, Rafael Pereira, Aïna Baïkiom, Lucas Lopes Almeida Da Cruz, Mouna Talbi, Dario Sargo-Faria, Prince Mensah, Daryana Datis, Meriem Labdelli, Dylan Miyouna Emeya, Axel Banziemo, Francia Watson, Nathan Lalloyer, Téo Yagan, Adam Qaddouri, Sahra Mahi, Axel Bordy Etienne, Lizéa Fournière Gonçalves, Aaron Sertile, Imran Hida, Katim Bouakaz, Meïra Adjoua, Aaron Cathala, Florian Hamy, Kayliah Hamdoune, Leandra Alves, Selin Demir, Ayah Izemrane,Mariam Zerbo, Aya Boumediene, Ayoub Bouzalmata, Imad Seghiri, Hafsa Khelidj, Mathis Sidhoumi, Emilie Correia Tavares, Mattéo Menu, Adam Kahouli, Camille Le Goff, Flavio Banci, Sana Oubella, Ilian Benbegdad, Julie Mouly, Luna Cristiani Gomes Duarte, Ethan Wadoux, Assa Magassa, Inaya Naït-Sidnas, Samuel Bouraïma, Rickwayn Greffine, Aswththy Raththinam, Sheyna Ghenim, Lola Berthe, Maé Bague, Jeson Regno, Billy Wraimwoight, Lina Dos Santos Detambel, Hanaë Letout, Pedro Pereira Rodriguez, Mohamed Benhamida, Wassim Abdoul-Wahibi, Eniya Elanko, Mattéo Leclerc Sylvain, Jasmine Tekour, Jules Simette, Aliénor Lombardo, Mariages Toute reproduction même partielle est interdite sauf sur autorisation écrite de la direction de la communication et de l’événementiel. Mohamed Mokeddem et Nadia Rahimi, Samir Serphane et Salima Kachour, Rachid Mokeddem et Yasmina Derraz, Patrice Rismondo et Audrey Durand, Léo Ajanthan et Sobitha Jeyakumaran, Farès Aouchiche et Mina Elhamdouni, Saied Zouaoui et Fanny Gardarin, Matthieu Martini et Camille Lokiec, Décès papier recyclé Victoria Manguillot veuve Ibanez, Claude Roger, Thérèse Nasch épouse Steiner, Marie Vion épouse Vidogue, Marie-Hélène Tuncq, Roberte Guignery veuve Simon, Marie Bal veuve Van Den Berghe, Daniel Maeder, Wlasdislas Golinski, Jacqueline Boukortt, Denise Lemarinier veuve Duflot, Gonsalo Da Rocha, Mohammad Mohammadi, Christiane Denis épouse Van Wassenhove, Claude Mondange, Lucien Leroy, Rabiaa Boutalbi épouse Boutalbi, Thierry Bezaudin, Sylvain Rogé, Monique Goetghebeur veuve Meriggi, Jean Tribouillard, Sara Koch épouse Billey, Bernard Pilot, Patrick Bridellen, Christian Favreau, Zineddine Ziani, René Fournier, André Pelletey, Ginette Pradier, Hadhoum Boughazi, Catherine Neyrat épouse Petit, Antonietta Mulé épouse Velez, Henriette Normand veuve Lefebvre, Jacqueline Hérouart veuve Souny, Etienne Grossier, Arthur Simoes Apolinario, Renée Biche veuve Touzet, Roger Baumann, Guy Burckel, René Martin, Marie Ruffenach veuve Daudé, Monique Larcher, Jeannine Orchillers épouse Schiltz, Jacqueline Cabrolier veuve Prévost, Anne Barbier Saint Hilaire veuve Imbert, Maryse Page épouse Buranco, Georges Vasquez, Michel Nougaret, Louis Albassier, Yvonne Dosme veuve Lagand, Anne-Marie Brun épouse Rudet, Naceur-Eddine Koraïchi, Thierry Duval, Fernande Duval épouse Fabulet, Adrienne Riberplay veuve Féral, Jean Clavier, Ginette Bac veuve Boudréaux, Carmen Neirinck épouse Pezzolo, Jean-Yves Neyrat, Antonio Da Conceiçao Henriques, Marcel Heuveline, Lucette Chambroux veuve Lacoste, Roger Beaupère, Dernier hommage à Bernard Pilot C’est le 14 janvier dernier que l’on apprenait la subite disparition de Bernard Pilot à l’âge de 72 ans. Fondé de pouvoir dans l’industrie à la retraite, ancien conseiller municipal mais surtout le Président du Comité de Jumelage Chelles Lindau, le plus Chellois des Alsaciens s’est investi pendant plus de trente ans dans la vie locale de sa commune d’adoption. Conseiller municipal de 1983 à 1995 durant les deux mandats de Charles Cova, il avait repris la présidence du Comité de jumelage en 1992, succédant à Jean Agletiner, son fondateur. Sa parfaite maîtrise de l’anglais et surtout de la langue allemande a permis au jumelage avec la Ville de Lindau de se développer et de s’épanouir en facilitant les échanges et les rencontres entre les élus mais aussi entre les associations locales qui ont pu grâce à lui entrer en contact et tisser des liens solides. Ambassadeur et interprète lors des rencontres francoallemandes à Chelles, il avait largement contribué à l’organisation des festivités du 50ème anniversaire du jumelage l’an dernier. Sa passion pour l’aviation l’avait conduit à passer son brevet de pilote puis à s’investir encore dans le tissu associatif local en président pendant vingt-cinq ans l’aéroclub de Chelles, donnant là encore de son temps et de son énergie. Brice Rabaste et l’ensemble du conseil municipal ont rendu un vibrant hommage à Bernard Pilot : « Un homme de cœur et d’engagement », soulignait le maire. A son épouse, Jeanne, ses enfants, Valérie et Philippe, sa famille et ses amis, la Rédaction de Chelles Mag adresse ses plus sincères condoléances. ESCALES 44 I Chroniques Chelloises LA CHASUBLE DE SAINTE BATHILDE Une pièce maîtresse du Musée Bonno Elle est aujourd’hui le bien le plus précieux du musée Alfred Bonno. Une pièce unique classée monument historique depuis le 28 février 1948. La chasuble de Sainte-Bathilde a une histoire singulière, tout comme la reine qui l’a portée. Bathilde est une ancienne esclave devenue reine qui a fini ses jours à l’abbaye royale plus ou moins contre son gré sans jamais avoir prononcé ses vœux. Et Bathilde devient Sainte-Bathilde A sa mort, vers 680, son sarcophage est placé dans l’église Sainte-Croix. A proximité de son tombeau, plusieurs miracles se seraient produits, premiers signes de la sainteté de Bathilde. Dès lors, plusieurs de ses vêtements auraient été pieusement conservés dont sa désormais célèbre chasuble. Le reliquaire de Saint-Florus Aux alentours de 833, on procède au relevage du tombeau de Bathilde. Le sarcophage est ouvert et son contenu mis en reliquaires. Est-ce à cette période que les vêtements conservés sont mis dans les chasses ? La chasuble est placée dans le reliquaire dit de Saint Florus. Elle en sortira en 1906 pour rejoindre la collection personnelle de l’abbé Bonno. La séparation de l’Eglise et de l’Etat Alors que la loi de 1905 entre en vigueur, l’église estime qu’elle doit protéger ses biens. L’abbé Bonno, alors curé de la paroisse de Chelles, suit à la lettre les recommandations du diocèse de Meaux qui stipule que les reliques sont considérées comme appartenant exclusivement au domaine spirituel. Comme la disparition des châsses n’aurait pas manqué d’attirer l’attention, l’abbé Bonno choisit la ruse. La découverte d’André Clément L’abbé Bonno, à sa mort, a fait don de ses collections à la Ville de Chelles. C’est André Clément, fondateur du musée qui en 1942 découvre dans un grenier ce qui reste des collections de l’abbé. Il trouve la chasuble fixée par des punaises sur un simple panneau de bois. En faisant appel à des experts, la datation de l’époque mérovingienne ne fait plus de doute et on attribue le vêtement à Sainte-Bathilde. En 1961, c’est la consécration, une grande exposition sur le haut Moyen-Age est organisée, elle réunit de nombreux objets prêtés par des musées européens. Les reliques escamotées Le fond des châsses de Bathilde et Bertille ne sont constitués que d’une plaque en bois retenue par quatre boulons, il lui a suffi de les dévisser et de prendre le contenu sans avoir à rompre les sceaux. Pour les autres dont celle de Saint Florus, l’Abbé Bonno « aménagea » les fonds pour prélever les reliques. Il les fait transporter clandestinement dans la chapelle privée de la famille Trinquand, toutes sauf une… la chasuble. Il aurait été intrigué par les broderies et aurait décidé de la conserver. Dix-huit mois plus tard, il présente la tunique comme faisant partie de sa collection personnelle au Congrès des Sociétés Savantes. Il pense alors qu’elle date du 16ème siècle. Il ne comprend que progressivement sa méprise et l’ancienneté de la chasuble. Entre temps, les reliques ont mystérieusement repris leur place dans les châsses qui, elles, n’ont jamais quitté l’église. En 1911, l’abbé Bonno est nommé à Meaux, il quitte Chelles et la chasuble avec lui. La chasuble On n’en possède que le devant. La pièce rectangulaire est en lin et mesure 117 cm de haut sur 84 de large. La toile en elle-même est très fine. Elle se caractérise par ses broderies réalisées en fils de soie floche teints de différentes couleurs. Le décor représente une parure de bijoux d’or, d’émaux et de pierreries. L’auteur a semble-t-il copié, grandeur nature, des bijoux royaux qu’il avait sous les yeux. Une représentation symbolique Bathilde se serait séparée de ses bijoux à la demande de Saint-Eloi apparu dans un rêve de l’un de ses courtisans. Pour autant, si elle a volontiers abandonné ses parures, elle n’a pas renoncé au pouvoir qu’ils représentaient. Ce qui explique la confection de la chasuble. Une pièce exceptionnelle La chasuble de Bathilde est dans un état exceptionnel pour une pièce de tissu du 9ème siècle qui n’a jamais été restaurée. Ses conditions de conservation sont particulières, pas plus de 50 luxes de luminosité et pas d’ultra-violet. Propriété de la Ville de Chelles, elle a été prêtée plusieurs fois à l’occasion de grandes expositions au Louvre, en Allemagne et en Italie. p3 Sommaire_Mise en page 1 23/08/11 14:48 Page2 Groupes de l’opposition I Opinions I 46 La ville de Chelles et la rédaction du Chelles Mag' ne sauraient être considérées comme responsables des propos tenus, qui n'engagent que leurs auteurs. Dans la perspective des élections départementales de mars 2015, l'expression des Conseillers municipaux peut être assimilable à de la propagande électorale. Dans ce cas, il appartiendrait au juge de l'élection d'en déterminer la portée, et le cas échéant, la sanction appropriée. Unis pour Chelles Front de gauche Chelles Bleu Marine Le rapport de la Chambre Régionale des Comptes est bien loin de la présentation apocalyptique de la situation et des prévisions financières de notre commune assénées par la municipalité, au travers d’un audit aussi tendancieux qu’onéreux. Les marges de manœuvre financières de Chelles ont toujours été très contraintes. La cause majeure en est la faiblesse structurelle des recettes de fonctionnement, notamment issues de la fiscalité, même si leur montant a augmenté en raison de l'accroissement de la population. Ainsi, comme le souligne le rapport, les recettes de fonctionnement de la ville de Chelles sont nettement inférieures (- 24%) à la moyenne des recettes perçues par les villes de même importance. De même, la dotation globale de fonctionnement versée par l’État est nettement inférieure à celle des villes de même importance (194 € contre 268 €). Le même constat est dressé pour les dépenses de fonctionnement et notamment les dépenses de personnel qui sont inférieures à celles des villes de même importance (1074 € contre 1369 €). La Chambre Régionale des Comptes considère qu'entre 2008 et 2013, les dépenses de fonctionnement ont globalement été maîtrisées augmentant de 3,7 % alors que l'inflation s'est élevée à 6,7 %. Enfin, elle met l'accent sur l'encours de la dette qui pèse sur la situation financière de la commune. Dans le cadre d'une programmation pluriannuelle, le recours à l'emprunt et la recherche de subventions ont été privilégiés dans le respect des équilibres financiers et des principes comptables. A partir de 2010, la municipalité a diminué le montant des investissements et limité le recours à l'emprunt à 4,5 millions par an. L'important dans la dernière période était de concilier le nécessaire effort d'équipement, le maintien des taux d'imposition au niveau de 1995, la maîtrise des dépenses de fonctionnement et le respect des grands équilibres budgétaires. En dépit des contraintes pesant sur les recettes et les dépenses de la commune, les municipalités précédentes avaient fait le choix de répondre aux besoins de la population, aux enjeux de la période et de l'avenir en investissant pour construire des équipements et mettre à disposition des services de qualité. Sans augmenter les taux d'imposition. C’est pourquoi, comme lors des mandats précédents, nous avons évidemment voté en faveur de leur non augmentation. Vivre en sécurité. Le projet est légitime. Il ne se résume pas, d'ailleurs, à la seule sécurité des biens et des personnes face à la délinquance. Vivre en sécurité, c'est aussi pouvoir regarder d'un œil confiant l'avenir de son emploi, celui de ses enfants dans leurs études. C'est aussi pouvoir être sûr de bénéficier d'une retraite digne, après une vie de travail. Bien souvent, chez les apôtres du sécuritaire, ces aspects-là sont ignorés. Et pour cause, ce sont les mêmes qui n'ont de cesse de battre en brèche nombre de « protections » que nous avons arrachées par les luttes : la sécurité sociale, les droits des travailleurs, l’Éducation nationale, bref, les services publics. Ce sont bien les mêmes qui n'ont de cesse de brailler « Insécurité ! » qui ont coupés les crédits de la Police Nationale et de la Gendarmerie. Le bilan de Sarkozy est édifiant : 10.000 policiers et gendarmes de moins grâce à lui... A Chelles, on voit le résultat, avec un commissariat de Police sous doté. Pour le Front de gauche, c'est clair : jouer avec les peurs et le désir légitime de vivre en sécurité ne fera pas reculer la délinquance. C'est pourtant le seul véritable projet qu'a porté Brice Rabaste pendant la campagne. Pas étonnant de voir le FN local, qui surfe sur les mêmes angoisses, être si prévenant avec la nouvelle municipalité. Celle-ci, en décidant un plan de déploiement de caméras de vidéo-surveillance, fait le choix de la publicité plutôt que de l'efficacité. Ce coûteux projet (600.000 euros pour commencer) est purement idéologique. Toutes les études sérieuses montrent que la vidéo-surveillance en milieu urbain ouvert ne permet pas d'augmenter significativement le taux d'élucidation des crimes et délits. Les caméras n'ont pas plus d'effet dissuasif puisqu'elles ne font que déplacer la délinquance un peu plus loin. Mais on donne l'impression d'agir. Et dans le même temps, la nouvelle municipalité supprime sans bilan et en silence, une utile équipe municipale de prévention spécialisée, mobilisée pour protéger notre jeunesse et prévenir la délinquance. En outre, la création de 10 postes de policiers municipaux est un message clair adressé au Ministère de l'Intérieur : pas besoin de policiers nationaux supplémentaires au commissariat, les chellois-e-s peuvent payer directement pour leur police. Car au final, c'est bien le résultat : les Chellois-e-s paieront alors que c'est une responsabilité de l’État. Mais pour M. Rabaste, l'essentiel aura été d'avoir donné l'impression d'agir. Lutte contre le terrorisme islamique : Conséquence de l’immigration massive et du laxisme des gouvernements successifs, plusieurs milliers de djihadistes originaires de France combattent aujourd’hui en Irak et en Syrie. Leur retour menace gravement notre sécurité. La récente tragédie ayant frappé Charlie Hebdo et la France rappelle l’urgence de la lutte contre le fondamentalisme islamique. Nos concitoyens attendent des annonces fermes pour répondre à cette menace. Si, bien sûr, il est fondamental d'augmenter les moyens matériels et humains des forces de l'ordre et des services de renseignement, c'est en s'attaquant au fond du problème qu'on luttera efficacement contre l'islamisme radical. En décalage total avec la réalité de la situation, le PS comme l'UMP font mine de prendre, ou de proposer, des mesures "audacieuses", mais celles-ci s'annoncent d'ores et déjà insuffisantes. Entre les dérisoires cellules de "déradicalisation" et les cours de morale dans les écoles, les djihadistes ont de beaux jours devant eux. Par conséquent, face à l'incompétence chronique des partis du système plongés dans le déni permanent, le Front National incarne l'unique opposition et continuera contre vents et marées d'apporter des réponses qui, elles, ne sont pas tributaires de l'air du temps, mais rationnelles, pérennes, et lucides. La victoire de Syriza en Grèce permet d’ouvrir le débat sur l’UE : La victoire du parti Syriza, dirigé par Alexis Tsipras, suite aux élections législatives du 25 janvier, est un camouflet démocratique sévère pour l’UMP, le PS et la caste européiste bruxelloise. Le Front National s’est officiellement réjoui de ce succès qui permettra et a déjà permis d’ouvrir un certain nombre de débats de fond, à commencer par l’austérité, l’euro et l’ensemble de la politique économique de l’Union européenne. Toutefois, cette réjouissance ne constitue pas en soi une adhésion à l’ensemble des projets du parti Syriza, dont la culture et une large part du programme politique ne correspondent pas à ceux de notre mouvement. Il s’agit donc de bien comprendre la nature de notre soutien : un appel au débat. Cette réalité politique grecque confirme l’analyse du Front National sur les nouvelles grandes questions qui structurent désormais la vie politique en France comme en Europe, à l’heure de la mondialisation sauvage et de l’Union européenne supranationale. Syriza incarne en Grèce l’alternative au système ; en France cette alternative est incarnée par le Front National dont la dynamique électorale et des sondages confirment sa place de premier parti de France. « Fin janvier, un sondage Odoxa donnait ainsi notre mouvement en tête des élections départementales avec 26% des voix. » Chelles Bleu Marine Le groupe "Unis pour Chelles" Isabelle Guilloteau, Jean-Jacques Marion, Lydie Autreux, Emeric Bréhier, Annie Ferri, Lucia Pereira et Paul Athuil Le groupe "Unis pour Chelles" se tient à votre disposition pour tout contact : www.unis-pour-chelles.fr [email protected] Les élu-e-s du Front de gauche http://www.chelles-citoyenne.fr Pour rencontrer vos deux conseillers municipaux, dialoguer, en savoir davantage sur le FN-Bleu Marine à Chelles : mail : [email protected] ou [email protected] Facebook : Chelles Bleu Marine téléphone : 06 65 86 46 77 p3 Sommaire_Mise en page 1 23/08/11 14:48 Page2 p3 Sommaire_Mise en page 1 23/08/11 14:48 Page2
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