CM22 mars_avril 2015(web)

Transcription

CM22 mars_avril 2015(web)
#22
www.chelles.fr
Gratuit bimestriel
mars / avril 2015
LES CHELLOISES
À L’HONNEUR
Chelles Battle Pro
RENDEZ-VOUS LE 7 MARS
AU CENTRE CULTUREL
Voirie et propreté
des espaces publics
L’AFFAIRE DE TOUS
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Compte tenu des prochaines élections départementales
qui auront lieu les 22 et 29 mars 2015,
et afin de garantir le respect de l'encadrement
de la communication des collectivités en période préélectorale,
fondée pour l'essentiel sur les articles L52-1 et L52-8
du code électoral, votre magazine municipal "Chelles Mag"
n'affichera pas d'édito du Maire ce mois-ci.
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SOMMAIRE
REFLETS P6:
GRAND ANGLE P19:
DÉCOUVERTES P28:
ESCALES P35:
P36:
P19:
LE COMPAGNONNAGE
LES CHELLOISES
À L’HONNEUR
L’APPRENTISSAGE
DE L’EXCELLENCE
SELON ALEXANDRE
BRICARD
P32:
P39:
LE CONCOURS
DES MAISON ET
BALCONS FLEURIS
ASSOCIATIVE
P30:
P44:
CONCOURS VIE
P6:
P14:
LES PAINS DE UNE VOIRIE L’ÉPICERIE
PROPRE
ET BIEN
-BATHILDE CHAUSSÉE
SAINTE
SOCIALE
DÉCOUVRIR
LE PANIER MALIN
LE BÉNÉVOLAT
À L’HONNEUR
LA TUNIQUE
DE SAINTE
BATHILDE
LE TRÉSOR DE CHELLES
I
22 MARS / AVRIL 2015
REFLETS 6 I Arrêts sur images
LES PAINS
DE SAINTE-BATHILDE
225 ANS DE TRADITION
Le 25 janvier dernier, comme tous les vingt-cinq ans,
une messe commémorait la dernière donnée de
pain aux pauvres. Près de deux cents personnes,
dont Jean-Olivier Bourbon et sa famille, détenteurs
de cette tradition ont assisté à l’office ainsi qu’à la
bénédiction et distribution des pains.
Elle remonte au 15ème siècle, instituée par Agnès de
Neuville, abbesse prieure de l’Abbaye Royale de
Chelles, en hommage à Sainte-Bathilde.
Bathilde, ancienne esclave devenue reine, fondatrice de l’abbaye royale qu’elle fait construire entre
657 et 660, et qui a consacré son sacerdoce à
soulager la misère des plus déshérités.
En 1402, Agnès de Neuville instaure « L’aumône de
Sainte-Bathilde » en distribuant 600 pains de deux
livres et une queue de vin, soit 600 kilos de pain et
600 litres de vin aux pauvres. Cette pratique perdure
jusqu’à la Révolution. La dernière donnée aux
pauvres a lieu en 1790.
Lors de cette ultime distribution, Thomas Mabille,
membre de l’une des plus anciennes familles de
Chelles (1320), conserve l’un des morceaux de pain
béni. Celui-ci est d’abord rattaché au reliquaire de
Sainte-Bathilde. Le 30 janvier 1840, selon la volonté
Arrêts sur images I 7
REFLETS
+ D’IMAGES sur le blog www.chellesmag.fr
de Thomas Mabille, le rite de la commémoration
de la dernière donnée était lancé et aurait lieu tous
les vingt-cinq ans. Le morceau de pain se transmet
désormais comme un héritage familial. En 1890,
à l’occasion du centième anniversaire de la célébration, un second pain rejoint le pain centenaire et tous
deux sont placés dans une châsse. Le certificat
d’authenticité est rédigé par l’abbé Torchet, alors
curé de Chelles. Les reliques ont ainsi traversé les
siècles non sans quelques péripéties. Lors de la
guerre de 1870, la peur des pillages conduit l’abbé
Torchet à mettre certains biens de l’église dont les
reliques à l’abri des Allemands. Il choisit le caveau
de la famille Mabille, l’un des plus anciens, pour
dissimuler les précieuses châsses ainsi que les
registres paroissiaux. L’abbé, lui, se réfugie à Lagny.
Le 18 septembre, les Allemands entrent dans
Chelles et le pillage commence. En février 1871,
l’abbé Torchet est de retour à Chelles, l’église et le
presbytère sont dévastés. En revanche, les reliques
n’ont pas été découvertes et en avril, elles retrouvent
leur place. La châsse contenant les pains est remise
aux héritiers de la famille Mabille. Aujourd’hui, la
tradition vieille de plus de trois siècles se perpétue
et repose sur la famille Bourbon.
I
22 MARS / AVRIL 2015
REFLETS 8 I Arrêts sur images
1
Le repas annuel de la FNACA, Fédération Nationale des Anciens Combattants
d’Algérie, Maroc,Tunisie.
2
Salle comble à l’Etoile Cosmos pour la soirée de la Saint-Valentin.
3
Soirée festive par l’association des Portugais de Chelles.
4
Quatre cent vingt-cinq convives au traditionnel banquet des seniors de
La joie de vivre.
5
De nombreux talents présents au cercle chansonnier, salle Albert Caillou.
6
2e Top job pour les élèves du collège de l’Europe.
7
Ambiance festive et folklore de tradition au banquet des Auvergnats.
8
Remise de médailles du travail aux Chellois.
9
1er gala de l’aviation organisé le 7 février au centre culturel.
1
10 Braderie d’hiver rue de l’Ilette par le Secours populaire de Chelles.
11
1ère assemblée générale de Fimos’world, la mini-entreprise du collège
de l’Europe.
13 Grand tournoi de tarot pour fêter les vingt-cinq ans du club Chellois.
14 Dix jeunes Chellois en stage de comédie musicale avec Vladys Muller.
15 Les œuvres de Nicolas Momein visibles aux Eglises, centre d’art.
5
16 Galette festive et conviviale avec l’Association de défense de la Qualité
de Vie à Chantereine.
18 3e canicross organisé le 22 février sur la plaine de jeux des Coudreaux.
19 Loto du Rotary.
10
12
Journée mondiale de lutte contre le cancer organisée en mairie par
l’AVACS (Association Vaincre le Cancer Solidairement). L’occasion de
rencontrer et de dialoguer avec les bénévoles présents et à votre écoute
pour vous aider dans vos démarches administratives et vous orienter
vers les personnes qualifiées.
16
Plus d’infos sur www.chelles.fr
Arrêts sur images I 9
2
3
4
9
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8
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15
17
Le viet-vo-dao chellois sur podium lors de la
coupe de France Minh Long 2015. Le club
local s’illustre avec deux médailles d’or
catégorie leçon d’arme (huit-onze ans) et
trois médailles de bronze catégorie combat
quatorze-dix-sept ans)
18
19
I
22 MARS / AVRIL 2015
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Contacts I 11
RENCONTREZ VOS ÉLUS DANS VOTRE QUARTIER
ENTRETIEN INDIVIDUEL SUR RENDEZ-VOUS
RÉSERVATION AU 01 64 72 65 71
1
3
2
lES CouDREAux
PéRiChEllES SAiNT hubERT
Vendredi 10 avril
17h / 19h
Vendredi 17 avril
17h / 19h
Espace socioculturel Marcel Dalens
Mercredi 22 avril
16h / 18h
Ecole maternelle des Aulnes
35, avenue Delambre
MoNT-ChAlâTS
MADElEiNE
63, rue des Sources
Ecole maternelle du Mont-Chalâts
90, avenue de Claye
4
5
1
SuD boRDS DE MARNE
GAMbETTA AulNoy
Jeudi 23 avril
16h / 18h
Mercredi 29 avril
16h / 18h
Espace socioculturel Jean Moulin
Ecole maternelle des Tournelles
Place Jean Moulin
1, rue sainte Bathilde
10
3
2
8
6
7
SuD FoCh
9
Mardi 5 mai
17h / 19h
6
Ecole élémentaire Jules Ferry
11 5
32, avenue du Maréchal Foch
4
8
7
PlAiN ChAMPS
CloS RoGER
lA NouE bRoSSARD
Jeudi 21 mai
17h / 19h
Jeudi 7 mai
17h / 19h
Espace socioculturel C. Delbo
7, allée de la Noue Brossard
Ecole élémentaire Bickart
Rue Alphonse Bordereau
9
10
11
ARCADES CASTERMANT
ChANTEREiNE
CENTRE GARE
Jeudi 28 mai
17h / 19h
Jeudi 4 juin
17h / 19h
Jeudi 11 juin
17h / 19h
Ecole maternelle des Arcades
Rue des Arcades
Ecole maternelle Vieux Colombier
Place René Collin
Ecole maternelle Le Parc
8, rue Adolphe Besson
I
22 MARS / AVRIL 2015
REFLETS 12 I Seniors
L’ACTION
DU PÔLE SENIORS
Depuis plusieurs années, la ville de Chelles
dispose d’une structure qui assure l’accompagnement de nos ainés au quotidien. Ce
service travaille en étroite collaboration avec
des associations chelloises telles que la joie
de vivre ou des structures municipales dont
l’université Interâges afin de proposer des
services adaptés et des activités de qualité
au profit des seniors tout au long de l’année.
Seniors I 13
REFLETS
Relais essentiel pour les chellois, le pôle Seniors a pour mission
d’assurer le maintien d’une bonne qualité de vie de nos ainés
en agissant dans de nombreux domaines tels que la santé,
la prévention, l’animation ou encore le logement.
Conserver des liens et en tisser de nouveaux est au cœur de
l’action du Pôle Seniors qui a mis en place un dispositif de « Visit
Age » en partenariat avec l’association « Petits Frères des Pauvres »
afin de lutter contre l’isolement des personnes âgées.
Cette démarche ne se limite pas à répondre à des besoins
pratiques mais s’attache également à permettre aux seniors de
s’épanouir par le biais d’un programme d’activité riche et varié.
Par ailleurs, dans le but de pallier aux difficultés de motricité
impactant directement leurs déplacements, un service de porte à
porte sur réservation, des livraisons de repas, ainsi qu’un système
de téléassistance ont également été créés.
Ainsi, les résidences seniors Trinquand et Flamant récemment
rénovés accueillent chaque mois des animations, repas dansant
qui ne sont pas exclusivement réservés à leurs résidents mais
uverts à tous les chellois. Le foyer «Bouton» qui se situe Place
Fouchard est également un espace qui a vocation à accueillir tous
les seniors et qui organise des ateliers ainsi que des animations
du lundi au samedi de 14H à 17H30.
De nombreux chellois bénéficient actuellement de ces
dispositifs qui s’accompagnent d’une politique de prévention de
la perte d’autonomie. La santé étant l’une des conditions du
« bien vieillir », l’attention portée au bien être des personnes âgées
se traduit notamment par une étroite collaboration avec les
professionnels de santé et le CLIC partage.
+ d’infos sur
Pôle Seniors
Mairie de Chelles
01 64 72 84 79
Résidence Albert-Flamant
21, rue Cugnot
01 64 21 15 62
Résidence Henri-Trinquand
7, rue du Château Gaillard
01 64 26 04 31
Association Joie de Vivre
Mairie de Chelles
01 64 72 84 70
AINSI, LES FAMILLES PEUVENT ÊTRE
ORIENTÉES, LES PERSONNES ÂGÉES
ACCOMPAGNÉES AFIN DE RÉPONDRE
AUX BESOINS QUI S’EXPRIMENT ET LEUR
PERMETTRE D’ABORDER SEREINEMENT
CETTE ÉTAPE DE LEUR VIE.
Université Interâges Yvon Nique
2, avenue Aimé-Auberville
01 64 26 61 40
I
22 MARS / AVRIL 2015
REFLETS
14 I En projet
QUALITÉ ET ENTRETIEN
DES ESPACES PUBLICS
La qualité comme la propreté de l’espace public nous concerne tous.
Et si cela n’a pas de prix, en revanche, cela a un coût. Pour entretenir les quelque 132 km de voirie et donc 264 km de trottoir auxquels
s’ajoutent l’ensemble des parcs, jardins publics et squares, la commune emploie 36 agents sous la conduite de 3 responsables de secteurs.
Une organisation, des moyens humains et techniques, qui doivent
continuellement s’adapter à l’évolution de la ville mais aussi hélas et
surtout aux mauvais comportements de certains usagers.
« En 2013, souligne Jacques Philippon, adjoint au maire chargé des
Travaux, de la Voirie et des Bâtiments Municipaux, les équipes
ont ramassé 2182,2 tonnes de déchets et détritus et 578 tonnes de
déchets verts sur la voie publique alors que des collectes sont organisées
et planifiées. Outre le fait que cela désorganise et retarde le service
de nettoyage, cela a un coût puisque la Ville paie pour les déposer
en déchetterie. »
Des moyens humains conséquents sont quotidiennement déployés
et sont accompagnés de moyens techniques. La Ville investit
régulièrement dans du matériel de nettoyage mais également dans
le mobilier urbain (corbeilles de rue).
« Sans compter les cannettes et papiers divers abandonnés sur le
domaine public, les deux fléaux des services de nettoyage sont d’une
part les mégots de cigarettes et d’autre part les déjections canines.
Une étude statistique montre que dans une ville et par tranche de
10 000 habitants, cela représente 4,5 millions de mégots jetés par
terre et 750 000 déjections canines chaque année. »
La commune offre pourtant des services qui devraient permettre de
préserver les trottoirs et espaces verts des déjections canines. Pas
moins de 35 distributeurs de sacs biodégradables et 18 distributeurs
de pinces en carton ont été installés aux quatre coins de la ville, dans
les parcs et squares. Parallèlement, deux espaces canins, l’un dans le
parc du Souvenir et l’autre rue Bobby Sand, permettent aux chiens
de s’ébattre en liberté sous la surveillance de leurs maîtres qui ont
également la responsabilité de laisser le site propre. Pour les mégots
de cigarettes, on trouve désormais des cendriers de poche dans
le commerce ; par ailleurs, cafés et restaurants doivent mettre
à la disposition de leurs clients fumeurs des cendriers de rue.
En projet I 15
« UNE ÉTUDE STATISTIQUE MONTRE
QUE DANS UNE VILLE ET PAR
TRANCHE DE 10 000 HABITANTS,
CELA REPRÉSENTE 4,5 MILLIONS
DE MÉGOTS JETÉS PAR TERRE ET
750 000 DÉJECTIONS CANINES
CHAQUE ANNÉE. »
Jacques PHILIPPON,
adjoint au maire chargé des Travaux,
de la Voirie et des Bâtiments Municipaux
PRÉSERVER LA QUALITÉ DE
L’ESPACE PUBLIC
Une mission accomplie en partie grâce à
la collaboration entre la population et
les équipes des Espaces publics. Ce service
est spécialisé sur l’intervention rapide.
Sur simple appel téléphonique, les agents
peuvent intervenir sur des problèmes
d’entretien ou de dégradations sur la voie
publique (graffitis, détérioration de mobilier
urbain, dépôt d’ordure sauvage…). « Et pour
encore améliorer l’entretien de nos rues,
ajoute Jacques Philippon, un agent
polyvalent du domaine public aura prochainement pour mission de repérer dans tous
les quartiers les dysfonctionnements qui
peuvent apparaître. Il s’agit de renforcer les
moyens existants pour maintenir la qualité
de l’espace public. »
Côté voirie, la Ville met actuellement en
place une équipe technique chargée de
procéder à des réparations ponctuelles. « Les
interventions portent essentiellement sur des
petites surfaces comme des nids de poule ou
encore des réfections partielles de trottoirs
abimés par une technique d’application
d’enrobé à chaud, explique l’adjoint au maire,
ainsi ces travaux peuvent s’effectuer en
régie, le coût étant moins élevé, cela nous
permet de réaliser plusieurs campagnes dans
l’année. Il est évident que cette technique
n’est pas applicable à la réfection d’une rue
dans sa totalité. »
DES GESTES CITOYENS
SIMPLES ET EFFICACES
Pour garder la ville propre, c’est aussi à
chacun d’y mettre du sien. « Les arrêtés
municipaux précisent des conduites à tenir
dans le cadre du respect des espaces publics
et de leur entretien, précise l’élu. Cela passe
par le respect des jours et des horaires de
l’enlèvement des ordures ménagères comme
des extra-ménagers, de l’utilisation des
conteneurs mis à disposition par le Sietrem
par exemple. Les riverains ont également
quelques obligations en matière d’entretien
de voirie et là-encore, ces obligations
sont régies par des arrêtés municipaux :
ramassage des feuilles mortes, déneigement
et salage en cas de gel ou de neige et
nettoyage si nécessaire. »
VOIRIE : PETITS ET GRANDS
TRAVAUX
Si la majeure partie des rues appartiennent
au domaine communal, certaines sont
classées d’intérêt intercommunal et à ce titre
sont entretenues par la communauté
d’agglomération Marne et Chantereine ; elle
prend également en charge l’aménagement
et la réfection de pistes cyclables. Quant au
département, il assure l’entretien de toutes
les voies d’intérêt départemental.
En décembre dernier, des réparations de
chaussées et de trottoirs ont été entreprises
par l’agglomération boulevard AlsaceLorraine, avenue des Martyrs de Chelles, rues
Sainte-Bathilde et de la Haute-Borne.
Côté travaux à venir, le programme prévoit
la création d’un trottoir sur le chemin de
Chantereine entre la route de Claye et l’allée
des Bocages. La commune pour sa part,
outre les campagnes prévues de réfection
à l’enrobage à chaud, prépare la rénovation
totale de la rue des Frères Verdeaux, chaussée
et trottoirs. Des travaux conséquents
puisqu’ils comprennent l’enfouissement
des réseaux, le remplacement des arbres
d’alignement, et la réalisation d’une
chaussée et de trottoirs flambant neufs.
Un investissement conséquent.
La propreté en chiffres
LES MOYENS HUMAINS
➞ 3 agents de maîtrise
➞ 36 agents de terrain
LES MOYENS MATÉRIELS
➞ 20 souffleuses
➞ 4 gloutons nettoyeurs de trottoir
➞ 3 laveuses
➞ 4 balayeuses
➞ 6 véhicules Piaggios porters
➞ 6 Dacia Logan
➞ 2 compresseurs pour les tags
➞ 1 camionnette
➞ 1 camion
➞ 2 véhicules de service
➞ Balaies, pelles et pinces
➞ Nombre de corbeilles et poubelles
de rue : 104
➞ Lutte contre les déjections canines
➞ 400 000 sacs mis à disposition
➞ 15 000 pinces en carton
➞ 53 points de distribution
➞ Coût annuel : 8 000 euros
LES ÉQUIPES ESPACES PUBLICS
UN NUMÉRO D’APPEL UNIQUE :
01 64 72 85 85
QUI PERMET DE SIGNALER TOUS LES
DYSFONCTIONNEMENTS ET DÉGRADATIONS
ET DÉCLENCHE UNE INTERVENTION RAPIDE
DES SERVICES APPROPRIÉS.
I
22 MARS / AVRIL 2015
REFLETS
16 I16Post-it
I Quoi d’neuf ?
L’ESPACE SERVICES
1
Elections départementales
Elles se dérouleront les dimanches 22 et 29 mars.
Les bureaux de vote seront ouverts de 8 h à 18 h.
Les résultats seront publiés sur le site Internet de
la Ville dès qu’ils seront définitifs.
2
Un nouveau mode de scrutin
Ces élections se dérouleront dans les 2 054
nouveaux cantons du territoire national
(à l’exception des départements de Paris, de la
Martinique et de la Guyane) et renouvelleront
l’ensemble des conseillers départementaux qui
seront élus pour six ans. Pour ces élections, un
nouveau mode scrutin est institué. Les électeurs
désigneront au scrutin majoritaire à deux tours,
un binôme – un homme et une femme – et
deux suppléants pour les représenter. La
Seine-et-Marne comptera désormais quarantesix élus pour vingt-trois cantons et Chelles sera
le quatrième d’entre eux.
3
Voter par procuration
Pour cette démarche, il faut s’adresser au
commissariat de police, à la gendarmerie ou au
tribunal d’instance de son domicile ou de son lieu
de travail. Vous devez vous munir d’une pièce
d’identité en cours de validité et remplir le
formulaire de demande de procuration. Votre
mandataire (la personne désignée pour voter à
votre place) ne reçoit aucun document. C’est à
vous de l’avertir que vous lui avez donné une
procuration, sans oublier de lui donner le numéro
de votre bureau de vote. Le jour du scrutin, votre
mandataire se présente dans votre bureau, muni
de sa propre pièce d’identité et vote en votre
nom dans les mêmes conditions que les autres
électeurs.
Direction des sports et Vie Locale
Ces deux services n’assureront plus d’ouverture
« nocturne » le mardi soir jusqu’à 19 h 30. Ils
fermeront leurs portes à 17 h 30 comme les
autres services de la mairie.
Espace Info Energie
Il a pour mission d’informer les particuliers
comme les copropriétés sur toutes les possibilités d’amélioration des performances thermiques de leur habitation afin de mieux
maîtriser leurs dépenses d’énergie.
C’est un service de proximité qui offre une mission de conseils entièrement gratuit et totalement
indépendant. Les techniciens proposent des solutions sur mesure à chaque problématique et
orientent les particuliers et les copropriétés qui
en font la demande vers les organismes, bureaux
d’études ou entreprises compétentes.
Par ailleurs, ils diffusent également toutes les informations liées aux aides liées à la rénovation de
l’habitat.
La mission est assurée par l’Institut de l’Ecologie
en Milieu Urbain (IDEMU), soutenu par l’Agence
de l’Environnement et de la Maitrise de l’Energie
(ADEME), en partenariat avec la communauté
d’agglomération Marne et Chantereine.
Certains travaux peuvent être subventionnés
notamment par l’Agence Nationale de l’Habitat.
L’Espace Info Energie vous guide dans les
démarches à effectuer.
Espace Info Energie
Maison de l’artisanat et de l’habitat écologique
31, avenue de la Résistance
Permanence du lundi au vendredi d 9 h à 17 h 30.
Sur rendez-vous au 01 64 72 11 73
Courriel : [email protected]
L’AVACS recherche des bénévoles
L’Association Vaincre le Cancer Solidairement
recherche des accompagnants en salle de
chimiothérapie, à l’hôpital privé Marne et
Chantereine situé à Brou-sur-Chantereine,
ainsi que des accompagnants en service de
radiothérapie à l’hôpital de Jossigny.
La mission consiste à accompagner les patients
pendant la période de soins, à leur proposer une
boisson, être à leur écoute et les orienter vers
les personnes qualifiées. Cet accompagnement
nécessite un bon équilibre psychologique, une
aisance rationnelle et le sens de la discrétion.
L’association recherche également des chargés
de projets et chargés de communication. Les
missions consistent à proposer, mettre en œuvre
et animer des actions et des projets en fonction
du poste souhaité. Ces postes nécessitent un sens
de la communication, du dynamisme, le goût du
contact, une aisance relationnelle et le sens de
la discrétion. Vous avez une demi-journée par
quinzaine de libre ? Vous êtes intéressé(e) par
ces actions ?
Contactez Francine au 06 81 01 01 24.
Pickup Station
Développement du e-commerce oblige, La Poste
déploie un nouveau service de retrait de colis via
l’ouverture de stations Pickup. Ce système
complète le dispositif de livraison en dehors du
domicile. A Chelles, la station Pickup est installée
à la gare. Il s’agit de consignes dans lesquelles
sont déposés les colis Chronopost. Comment ça
marche ? Lors de la commande sur le site
marchand partenaire du dispositif, le client peut
faire le choix de retirer son colis en Pickup
Station. Il reçoit deux codes de retrait uniques
(un code identifiant et un code de validation)
par SMS ou par e-mail dès que le colis est mis à
disposition. Il se rend à la station, tape ses codes
sur l’écran terminal de la station et le casier
s’ouvre automatiquement. Le retrait se fait aux
horaires d’ouverture de la gare. Le colis reste
disponible trois jours ouvrés maximum. Les
consignes à Chelles sont installées dans la galerie
des voyageurs.
Post-it
I 17I I1717
Post-it
Post-it
Cérémonie
commémorative
La commémoration du Cessez-le-feu en Algérie
aura lieu le jeudi 19 mars à 18 h 30 dans le
parc du Souvenir Emile Fouchard. Après la
lecture du Message du 19 mars 1962 du Comité
National de la FNACA et une remise de
médailles, la Ville et les associations feront un
dépôt de gerbe et l’hymne National sera chanté
par la chorale « La Chantereine ».
Préparez les vacances de printemps des enfants
Le chiffre du Mag
+ de
2 000
C’est le nombre de messages déposés par
les chellois, sur les 5 registres mis à leur
disposition après les attentats de janvier
dernier au cours desquels dix-sept personnes
ont perdu la vie. Ils ont été versés aux
archives municipales.
Un exploit pour Lila
Outre l’accueil en centres de loisirs, la Ville via sa
direction des Sports propose durant les vacances
de printemps des stages sportifs pour les enfants
de 7 à 12 ans.
Du 20 au 24 avril, les enfants de 9 à 12 ans
pourront participer au « Chellange » raid. Au
programme, du 20 au 22, ils suivront une
préparation aux épreuves. Les deux derniers jours
seront consacrés à la compétition. Les enfants
regroupés par équipe de trois et obligatoirement
mixte s’affronteront dans quatre disciplines :
natation, course d’orientation, Run and Byke
et tir à l’arc.
Des stages multi-activités sont également
au programme pour les 9 à 12 ans avec entre
autres la découverte de l’escalade et du
canoë-kayak. Les enfants à partir de 7 ans
dans le cadre des activités à la carte se verront
proposer des disciplines de plein air comme le
minigolf ou encore le base-ball.
En fonction des activités choisies, les stages ont
lieu le matin de 9 h 30 à 11 h 30 ou l’après-midi
(notamment pour les stages à la carte) de
14 h 30 à 16 h 30.
Les inscriptions seront ouvertes à partir du
samedi 28 mars (uniquement le matin) et en
semaine aux heures d’ouverture de l’Hôtel
de Ville. Il n’y a pas de pré-inscription.
TARIFS
Stages multi-activités :
11 euros les 5 demi-journées
Les après-midis à la carte
1 après-midi : 3 euros
2 après-midis : 5 euros
3 après-midis : 6 euros
4 après-midis : 8 euros
5 après-midis : 11 euros
Ces tarifs s’appliquent pour une inscription en
demi-journée, à la carte ou pour un stage,
sur la même semaine.
Détecteurs de fumée obligatoires
Ils le seront à partir du 8 mars dans tous les lieux d’habitation : appartement
ou maison. Ils doivent permettre de détecter les fumées émises dès le début
d’un incendie et d’émettre un signal sonore assez fort, suffisant pour
réveiller une personne endormie.
Les détecteurs doivent être munis du marquage CE et conformes à la norme
européenne harmonisée : NF EN 14604.
Pour les personnes malentendantes, il existe des appareils adaptés
fonctionnant grâce à un signal lumineux ou vibrant.
Cette association créée en 2012 a pour but
d’organiser ou participer à des manifestations
sportives et culturelles et venir en aide à des
enfants porteurs de handicap ou malades afin qu’ils
puissent partager des activités auprès de personnes
valides. Actuellement, l’association souhaite
acquérir une « joëlette », un fauteuil tout terrain
mono-roue, qui permet à un enfant de pratiquer
la randonnée et la course avec l’aide d’un
accompagnateur.
Pour faire un don à l’association, rendez-vous sur
le site : www.unexploitpourlila.fr
Partenaires de bridge
Odile Noisette est à la recherche de partenaires de
bridge de niveau moyen pour jouer régulièrement
deux fois par mois.
Pour prendre contact : 01 64 26 31 79
Le guide des tarifs
municipaux
L’ensemble des tarifs municipaux est regroupé dans
un guide à destination des usagers. Il est disponible
dans tous les lieux publics et également sur le site
de la Ville www.chelles.fr dans la rubrique portail
famille.
+ d’infos www.chelles.fr
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Dossier I 19
GRAND
ANGLE
8 MARS,
JOURNÉE INTERNATIONALE DE LA FEMME
LES CHELLOISES À L’HONNEUR
Les origines de cette journée s’inscrivent dans un contexte de lutte des femmes au début du XXe siècle pour acquérir des droits déjà accordés
à la gente masculine (le droit de vote par exemple), de meilleures conditions de travail et surtout l’égalité entre hommes et femmes. Pour
l’histoire, la première journée de la femme a eu lieu le 28 février 1909 aux Etats-Unis, et c’est au cours de la journée internationale de la
femme de 1975 que les Nations Unies ont commencé à commémorer cet événement chaque 8 mars. Deux ans plus tard, l’Assemblée Générale
adoptait une résolution proclamant qu’une journée des Nations Unies pour les droits des femmes et la paix internationale devait être célébrée
par les Etats membres, un jour de l’année, selon leurs traditions historiques et nationales. C’est la date du 8 mars qui a principalement été
gardée. La journée de la femme fait donc partie des quatre-vingt-sept journées internationales reconnues ou initiées par l’ONU. C’est une
journée de manifestation(s) à travers le monde et l’occasion de faire un bilan sur la situation des femmes, d’affirmer leur place dans la
société, d’améliorer leur statut, de faire aboutir leurs revendications et de poursuivre leurs victoires et leurs avancées.
­+ d’infos
1er salon des femmes entrepreneurs
Samedi 7 mars, 10 h à 19 h
Dimanche 8 mars, 10 h à 18 h
1ER SALON ENTREPRENDRE :
UNE AFFAIRE DE FEMMES
A l’initiative de deux sœurs, Meggie et Mélanie Garcelon, le
premier salon des femmes entrepreneurs ouvrira ses portes les
7 et 8 mars, en mairie, salle du Conseil. Il aura pour objectif de
mettre à l’honneur les talents et le savoir-faire féminin par le biais
de présentations, expositions, démonstrations sur place. Une vingtaine de métiers seront représentés : tapissier, décorateur, doreur
sur bois, restauratrice de tableaux, conseillère clientèle dans le
secteur bancaire, coiffeuse, opticienne, organisatrice d’événementiels,
créatrice de lingerie, esthéticienne, photographe, praticienne de
mairie, salle du Conseil. entrée libre et tout public.
bien-être, fournisseur en peinture et déco, secrétariat à domicile,
professeure de yoga, coach thérapeute, confectionneuse de
cupcakes, vendeuse en mercerie-retoucherie, etc. «L’idée de départ
était vraiment de faire connaître les professions de chacune tout
en favorisant la rencontre, l’échange, le dialogue, précise Meggie
Garcelon. C’était aussi et surtout l’occasion pour le public visiteur
de découvrir des métiers rares ou méconnus, d’aller à la rencontre
d’activités artisanales qui n’ont pas forcément pignon sur rue et
de s’intéresser à leur histoire. Et puis, organiser ce premier salon
chellois le week-end de la journée internationale de la femme
était aussi une belle façon de lui rendre hommage. »
22 I MARS / AVRIL 2015
GRAND ANGLE
20 I DOSSIER
MEGGIE GARCELON, DOREUR SUR BOIS
d’ailleurs eu la chance d’avoir intéressé Philippeau, un grand
tapissier, très réputé sur la place parisienne. Ma spécialité ?
Les sièges, les canapés, les fauteuils, les banquettes, mais aussi
les voilages, les rideaux, les têtes de lit. Je réalise à la demande
vos assises et tentures de toutes sortes. Mon premier gros
chantier consistait à confectionner toutes les banquettes d’une
salle de restaurant d’un parc d’attraction très connu. Une énorme
commande qui m’a beaucoup stressée mais qui a été une belle
carte de visite pour l’avenir… Moi, à la base je me destinais à
faire un métier en lien avec les enfants ou encore la déco, mes
deux autres passions. L’idée de rejoindre la saga familiale a été
pour moi une évidence et je ne regrette pas mon choix. Tout
comme ma sœur, j’aime l’idée de créer un objet afin qu’il soit
unique. Et puis, ce premier salon des femmes entrepreneurs
est aussi pour nous l’occasion de dépoussiérer nos merveilleux
métiers et de les mettre en lumière. »
« J’exerce un métier assez rare que j’aime particulièrement même
si au départ j’ai hésité avec celui de photographe, raconte la
jeune femme de vingt-sept ans, au regard lagon et aux cheveux
aussi dorés que sa dorure. Mais mon choix s’est inscrit tout
naturellement dans l’historique familial déjà bien orienté dans
les professions de tradition et composé à ce jour de deux
ébénistes dont un reconverti dans la peinture, deux tapissiers,
un doreur. Après l’obtention d’un cap (il n’existe pas de diplôme
supérieur dans ce secteur d’activité), j’ai été formée chez
Ardustyle, une maison spécialisée en copies de cadres anciens.
Puis, je suis partie deux mois chez Maury, une entreprise de
dorure réputée pour ses chantiers d’envergure comme par exemple l’ambassade des Etats-Unis à Paris. J’y faisais de la restauration de bois doré (sculptures, consoles…). Ensuite, j’ai travaillé
chez Havard, un fabricant de cadres pour artistes et galeristes.
Je réalisais des encadrements de style Renaissance à nos jours et
j’ai donc, de ce fait, renforcé ma formation en patine de dorure.
Désireuse de prendre mon envol et de me mettre à mon compte,
j’ai opté en mars 2012 pour le statut d’auto-entrepreneur.
Désormais, je travaille pour des particuliers (cadres, miroirs, etc.)
et je fais de la sous-traitance pour les entreprises de la région
Ile-de-France. J’interviens aussi dans de nombreux hôtels de luxe
pour redorer, entre autres, les corniches. Un de mes plus beaux
contrats ? Celui de La Réserve, un hôtel-spa parisien où j’ai
travaillé pour le décorateur Jacques Garcia. J’y ai réalisé des
travaux de décapage, dorure, moulage des ornements. Sur le plan
local, j’ai récemment organisé un atelier « découverte de la
dorure » en partenariat avec l’Office de tourisme. D’autres dates VANESSA KRTENSKY,
sont d’ores et déjà prévues en mars. Le 18 : découverte de la POMPIER PROFESSIONNELLE : « L’URGENCE
dorure et le 24 : atelier déco-dorure. J’aime transmettre mon
ET L’HUMAIN SONT INDISSOCIABLES »
savoir-faire et parler de mon métier. Cadres, fauteuils, consoles,
murs, statuettes, je pose ma feuille d’or sur de nombreux
Très proche des gens et passionnée par le secours à la
supports. En fait, partout où elle peut être reçue. Et c’est bien
personne, elle a choisi ce métier pour venir en aide, secourir,
cela qui la rend si magique. »
réconforter ceux qui en ont besoin. Vanessa Krtensky
est pompier professionnelle. Une vocation qui contribue
MÉLANIE GARCELON, TAPISSIER DÉCORATEUR
pleinement à son épanouissement personnel et lui permet
Après la jolie blonde, voici la jolie brune. « J’ai trente-deux ans chaque jour d’avancer vers les autres.
et si je compte bien, j’ai déjà passé la moitié de ma vie en tant
« J’ai trente-six ans et je suis devenue pompier professionnelle
que tapissier décorateur puisque j’ai commencé à l’âge de seize
en septembre 2004 après avoir été pompier volontaire durant
ans, aime rappeler Mélanie. J’ai débuté à Fontenay-sous-Bois
deux années à Lagny-sur-Marne. En 2004, j’ai fait mon stage
chez un tapissier litier traditionnel. Ensuite, et pendant sept ans,
professionnalisant à la caserne de Saint-Germain-sur-Morin et
j’ai travaillé avec le tapissier chellois Maurice Colombo désormais
je suis désormais affiliée à celle de Chelles avec le grade de
installé en province. Il m’a formé pendant toute la durée de mon sergent, chef d’agrès tout engin. Une qualification obtenue suite
brevet professionnel et j’ai beaucoup appris avec lui. Ensuite, j’ai à un autre stage en Formation d’Adaptation à l’Emploi. A chaque
été débauchée pour aller à Vincennes chez Jean-Daniel Savoye, nouvelle fonction, la mutation est obligatoire. Comment je suis
un tapissier très renommé, spécialisé dans le mobilier scandinave. devenue pompier ? A la base je me considère comme quelqu’un
Marie-France Vincent, tapissier-décorateur, précurseur dans la de très « sportswear », c’est-à-dire assez garçon manqué et
clientèle haut de gamme (célébrités, ambassades…) a également aimant avant tout les sports collectifs et surtout être dehors pour
fait appel à mes services. Un jour, moi aussi j’ai eu envie de voler pratiquer des activités de plein air. J’ai un frère jumeau et comme
de mes propres ailes, alors comme ma sœur et pratiquement je l’ai toujours suivi partout, j’ai très vite été initiée aux sports
en même temps qu’elle, je me suis lancée dans l’aventure de masculins. Et puis, j’ai toujours été attirée par l’uniforme et tout
l’auto-entreprise. Je commence à être connue et reconnue. Ma ce qui va avec : le respect, la rigueur, l’engagement. Au départ,
clientèle se compose de 90 % de Chellois et des communes je voulais d’ailleurs entrer dans l’armée mais j’ai préféré avoir un
limitrophes mais je travaille également en sous-traitance. J’ai bagage scolaire solide alors j’ai fait un bac ES et ensuite un
Dossier I 21
cursus Staps. Maitrise en poche et niveau DEA, je me suis
spécialisée dans les activités physiques adaptées au vieillissement
et en lien avec la maladie d’Alzheimer stade modéré. Ce qui
m’a donné l’occasion de constater que le sport avait des
vertus très positives sur la mémoire. J’ai fait cette formation
pendant les deux dernières années de mes études et cela
m’a énormément apporté. »
UN ENGAGEMENT PROFESSIONNEL TRÈS INTENSE
à leur bien-être avec cette mission d’améliorer, de maintenir
et de restaurer la santé de chacun. La Chelloise Nathalie
Bouttier exerce cette profession qu’elle considère comme
une vocation.
«Après un bac scientifique, j’ai suivi le cursus normal de toute
infirmière, soit trois années d’études en école de formation.
J’exerce un métier que j’ai délibérément choisi, influencée
toutefois par ma grande sœur également infirmière. Adolescente,
j’écoutais ce qu’elle me disait avec beaucoup d’attention et
d’intérêt. J’aimais comprendre son quotidien. En 2001, tout
fraîchement diplômée, j’ai intégré un poste à l’hôpital de Montfermeil. D’abord aux urgences puis ensuite au bloc. Je fais
vraiment une profession passionnante qui permet plusieurs
orientations et ouvre de nombreuses voies professionnelles.
A savoir les soins à l’hôpital ou en clinique, le domicile,
l’entreprise, etc. Il y a également des passerelles pour être
enseignant en biologie ou encore faire de la formation dans le
secteur médico-social. En 2013, j’ai éprouvé le besoin de changer
de secteur d’intervention et je me suis dirigée vers le libéral.
Aujourd’hui, j’ai intégré un cabinet chellois composé de plusieurs
infirmières. J’aime beaucoup la collaboration entre nous et
le travail d’équipe. Et puis intervenir à domicile apporte à la
profession quelque chose de différent, une ouverture vers les
autres extrêmement enrichissante. Notre rôle est important car
il faut savoir que pour certaines personnes - majoritairement des
seniors - le passage chez eux de l’infirmière est l’unique visite
de la journée et un moment qu’ils attendent avec impatience.
Cette proximité relationnelle nous fait également entrer dans
l’intimité des gens et partager leurs joies, leurs peines, leurs
inquiétudes. Notre métier va donc bien au-delà des soins. »
« Altruiste dans l’âme, ce qui m’anime et me forme chaque jour
c’est justement la personne qui ne va pas bien et qu’il faut
secourir. Le temps d’une prise en charge, j’aime réconforter
physiquement et moralement. C’est comme cela que je vois
ma profession. Je suis vraiment habitée par cette notion de
responsabilité et d’engagement permanent. Après, je pense qu’il
y a eu des événements dans ma vie personnelle - comme la perte
d’êtres chers - qui ont renforcé cette volonté d’intervenir pour
aider et sauver. Etre pompier professionnelle exige toutefois
rigueur, disponibilité et polyvalence. Lorsque je suis de garde, je
commence à 7 h pour finir le lendemain à la même heure.
Le programme de la journée est chargé et s’enchaîne entre
rassemblement, vérification des véhicules et du matériel,
débriefing, entretien et propreté des locaux, commande de
matériel médical (oxygène, air…), départ en manœuvre, activités
sportives adaptées à la profession, etc. Avec toujours et en
permanence, le bip sur soi en prévention d’une intervention.
A la caserne de Chelles, nous sommes deux femmes pompiers
professionnelles. Ma collègue se prénomme Perrine Petey. Mais
il y a aussi trois jeunes femmes pompiers volontaires qui viennent
d’ailleurs des pompiers de Paris. Ce que j’aime aussi dans mon
métier c’est cette possibilité d’être formée en permanence.
Je n’ai jamais été autant évaluée que depuis que je suis pompier. L’UN DES PLUS BEAUX MÉTIERS DU MONDE
La remise en question passe par l’évaluation et permet
« J’organise ma journée en fonction du planning envoyé la veille
d’augmenter son potentiel personnel, de se perfectionner chaque
par mes collègues. Ma tournée est donc répartie en fonction des
jour et donc de faire son métier encore mieux. »
soins à donner. Je commence à 7 h le matin jusqu’à 14 h environ
et je repars ensuite aux alentours de 16 h et ce, jusqu’à 20 h ou
21 h 30. Cela dépend. Au cabinet, nous sommes une équipe de
cinq infirmières. Je travaille un week-end sur cinq, un soir dans
la semaine, quatre matinées et donc parfois des journées
complètes. Il n’est pas toujours facile de concilier vie privée et
vie professionnelle mais je fais un métier que j’adore et que je
ne changerai pour rien au monde. Tessa, ma fille de onze ans,
est scolarisée à Lagny-sur-Marne et prend le car à Chelles pour
se rendre à son collège. Agé de dix ans, mon petit Ethan, lui, est
scolarisé ici et se gère tout seul. Etre infirmière à domicile a
toutefois des avantages. En dehors du fait de tisser des liens très
fort avec nos patients, ce métier permet aussi d’être autonome
et indépendant. Certes il demande beaucoup de disponibilité
mais franchement je trouve que c’est un métier merveilleux.
Lorsque l’on part le matin en tournée on ne sait jamais à quelle
NATHALIE BOUTTIER, INFIRMIÈRE :
heure celle-ci va vraiment finir et quand on sera enfin chez soi
« LE CONTACT HUMAIN AVANT TOUT ! »
mais la clientèle nous rend au centuple le bien-être et l’attention
que nous lui apportons. »
Travaillant en secteur public ou privé, elles sont en France
près de 600 000. Les infirmières ont un rôle bien précis dans
notre société. Elles soignent les personnes malades et veillent
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GRAND ANGLE
22 I Dossier
TV dans Tous égaux, une émission quotidienne puis aussi dans
Fallait y penser avec Frédéric Lopez sur France 2. Puis on a pu
me voir sur les planches dans Mais ne te promène donc pas toute
nue de Feydeau ou bien dans un One woman show au café Oscar,
à Paris, entre autres. Il m’est arrivé bien souvent d’aller sur les
plateaux de tournage avec couffin, bébé, tire-lait, etc.
La vie de jeune maman est difficilement compatible avec le
métier de comédienne surtout lorsque vous êtes enceinte ou
avec de très jeunes enfants. C’est un milieu où l’on vous oublie
très vite et je suis même passée à côté de nombreux contrats…
Faire désormais principalement de la pub TV - où je suis en
contrat permanent - me permet donc d’être chez moi le soir avec
mon mari et mes enfants même s’il m’arrive encore de jouer pour
le cinéma, dans des films, tels Samba avec Omar Sy ou bien
encore Bis avec Kad Merad, réalisé par Dominique Farrugia. Il a
donc fallu faire un choix et je l’ai fait. Sans jamais rien regretter. »
LE THÉÂTRE À L’ÉCOLE
DEVRAIT ÊTRE OBLIGATOIRE
VLADYS MULLER, COMÉDIENNE :
« MON PLUS BEAU RÔLE ?
CELUI DE MAMAN ! »
Vichy Saint-Yorre, brioches Pasquier, Mon album photo.fr…
Star de la pub TV et visage familier, Vladys Muller partage
chaque soir votre repas. Comédienne de formation,
la pétillante Chelloise fait désormais partie du quotidien des
Français tout en préservant celui de sa petite famille.
Une priorité absolue.
«J’ai toujours voulu être sur les planches, face au public ou
devant les caméras. Enfant, lorsque l’on me demandait à l’école
ce que je voulais faire plus tard, je répondais sans hésiter :
comédienne. Dès qu’il s’agissait de lire une poésie à haute voix,
je levais le doigt. D’un tempérament extraverti et très à l’aise
partout, je trouvais que ce métier correspondait parfaitement à
mon tempérament et finalement je ne me suis pas trompée ! »
Conservatoire de Bondy, bac A3 option théâtre, lycée Lamartine
à Paris, Atelier A de Julie Vilmont, le parcours de Vladys Muller
laissait bien présager une profession en lien direct avec la scène.
« J’ai débuté par le théâtre mais j’ai rapidement déchanté car
jouer tous les soirs était incompatible avec ma vie personnelle.
Avant la venue au monde de mes trois enfants, j’étais animatrice
Intermittente du spectacle, la Chelloise au large sourire et à la
chevelure flamboyante remonte aussi occasionnellement sur les
planches. Actuellement, elle est en préparation au théâtre de
Gagny d’une pièce de théâtre intitulée Lovely Sunday de David
Friszman. «Nous espérons bien la jouer sur Paris et sommes
d’ailleurs à la recherche d’une salle voulant bien l’accueillir, »
ajoute Vladys. Toujours dans l’action, la jeune femme participe
aussi au festival Mise en capsules qui rassemble un panel de
pièces de théâtre. A découvrir prochainement sur la capitale,
au Ciné 13. « Sur le plan local, je suis professeur à l’AMCAL de
Brou-sur-Chantereine où je donne des cours de théâtre aux
enfants (dès six ans) et adultes sans limite d’âge. La compagnie
chelloise Les petits Molière est pour l’instant en sommeil faute
de salle pour répéter mais j’interviens régulièrement dans les
stages organisés par l’association Mouvement Corps et Danse.
Le tout dernier a eu lieu salle Albert Caillou, durant les congés
scolaires de février. Destiné aux enfants et adolescents et
ponctué par un spectacle, il a rassemblé une dizaine de jeunes
âgés de onze à dix-huit ans. Je pense que l’envie de donner ces
cours de théâtre est liée au fait d’avoir moi-même des enfants.
J’avais d’ailleurs déjà fait une première expérience dans la classe
de CE1 d’une de mes filles à l’école Dr Roux. Une belle expérience
et les parents très enthousiastes m’avaient demandé de
continuer. Et puis, je me suis rendue compte que l‘on pouvait
faire travailler un enfant dans la diction, l’improvisation et
l’espace, dès l’âge de sept ans. Je suis persuadée que le théâtre
est un vrai passeport d’aisance pour la vie et je trouve qu’il
devrait être intégré au programme scolaire.
Mon avis sur le 8 mars ?
Et bien, pour moi il devrait être réparti sur les 365 jours de
l’année. Et ce n’est pas être féministe que de dire que les femmes
sont sur tous les fronts. Qu’elles gèrent comme des chefs leur vie
privée et leur vie professionnelle. Qu’elles représentent le présent,
le passé, le futur. Que ce sont elles qui font tourner la planète ! »
Dossier I 23
JAMAIS DE ROUTINE
Elle avoue avoir été séduite par l’absence de routine de ce métier.
« J’adore le fait de ne jamais savoir de quoi ma journée sera faite,
est-ce que je vais aider quelqu’un ou empêcher un délit, on ne
vit jamais deux fois la même chose. Bien sûr, on a des jours
avec et des jours sans, comme tout le monde mais on ne
ronronne pas. »
Pour autant les attentats du mois de janvier dernier ont
beaucoup affecté la jeune femme. « Tous les jours, on pense à
cette jeune policière lâchement assassinée. Personnellement,
les risques liés à ce métier, j’en ai bien conscience, il ne se passe
pas une journée sans que j’y pense. Les attentats du mois de
janvier ont fait ressurgir les inquiétudes et on en arrive à se poser
des questions sur notre propre sécurité. Nous avons des moyens
pour nous protéger et nous ne sommes jamais seuls sur le terrain,
mais il faut toujours être vigilant. En revanche, depuis ces
événements, on note un changement dans le regard des gens,
il est empreint de sympathie. »
DU COURAGE
La police municipale de Chelles compte presque autant de
policiers que de policières. « Lorsque nous sommes en binôme,
c’est toujours avec un homme, précise Angéline. Nous sommes
complémentaires, une présence féminine s’avère être un atout,
cela peut parfois apaiser un climat tendu ou débloquer une
situation parce que nous n’avons pas forcément la même
approche psychologique. »
ANGÉLINE,
Pour la jeune policière, les qualités nécessaires pour exercer ce
POLICIÈRE MUNICIPALE DE PÈRE EN FILLE
métier sont communes aux femmes et aux hommes. « Il faut
aimer travailler en équipe, aller vers les gens et échanger avec
De grands yeux bleus, un joli sourire, et des cheveux blonds eux, être fort psychologiquement et savoir relativiser face
mi-longs qu’elle porte tirés en une queue de cheval, ne à l’agressivité, avoir du courage même si parfois on a peur, »
parviennent pas à cacher une certaine forme de douceur. souligne Angéline.
Et pourtant, Angéline qui porte bien son nom, exerce un
métier où la fermeté est nécessaire. A tout juste trente ans,
elle a déjà dix ans de carrière derrière elle en tant qu’agent CONCILIER VIE PROFESSIONNELLE ET VIE DE FAMILLE :
de police municipale.
UN VRAI DÉFI
« La police, pour moi, c’est presque une affaire de famille. Mon
père est policier municipal, ma sœur aussi et mon mari exercent
également ce métier. C’est un choix que j’ai fait très tôt et c’est
mon père qui nous a donné envie à ma sœur et moi. Il nous
racontait son métier, les affaires qu’il suivait, il est à l’origine de
ma vocation. Il n’a pas été enthousiasmé par le choix de
ses filles, je pense qu’il avait peur pour nous, mais aujourd’hui,
il ressent de la fierté. »
Angéline a su très jeune ce qu’elle voulait faire de sa vie, a dû
faire preuve de patience. « J’ai suivi un cursus scolaire classique,
explique-t-elle, en attendant d’être en âge de passer le concours
d’agent de police municipale. Je me suis lancée et je suis depuis
dix ans à Chelles. »
Une carrière dans la police municipale lorsqu’on est une jeune
maman, cela demande une sacrée organisation. « A l’arrivée
de ma fille, il a fallu trouver des solutions, car dans ce métier
nous n’avons pas des horaires classiques, et nous travaillons le
week-end. Trouver une assistante maternelle qui accepte mes
horaires n’a pas été facile. Lorsque je prends mon service à 7 h,
je dois déposer ma fille à 6 h chez sa « nounou » et lorsque
je suis du soir, je ne quitte mon service qu’à 22 h, heureusement
je peux compter sur ma famille, le soir ou encore le week-end. »
Un rythme intense qu’il faut pouvoir soutenir. « Mon uniforme,
j’en suis fière, même s’il est très masculin, pantalon, blouson et
rangers, mais j’ai gardé le maquillage, c’est ma touche féminité
dans cet univers très bleu marine. »
I
22 MARS / AVRIL 2015
GRAND ANGLE
24 I Dossier
AMBIANCE ROCK AVEC LES FILLES DE…
THE SLAP
Elles ont entre seize et vingt-cinq ans et s’appellent
Audrey, Mélanie, Lucie, Coline et Eléonore.
Leur point commun ? Une passion sans limite pour
la musique aux influences rock.
Ces jolies demoiselles du groupe Slap
(claque en anglais) alias The Unexpected sont les
nouvelles petites protégées des Cuizines.
Depuis le mois de septembre, elles viennent
régulièrement répéter dans les studios de la
structure. Pour progresser et surtout s’éclater.
Pratiquement toutes musiciennes de formation, cela faisait
longtemps qu’elles rêvaient de former un groupe. Une formation
rassemblant le talent et la bonne humeur de chacune. «Nous
nous sommes pratiquement toutes connues au lycée Jehan de
Chelles et certaines d’entre nous avaient déjà eu une première
expérience de groupe avant. L’idée de jouer entre copines nous
est donc apparu comme une évidence. C’est très fort et cela
permet aussi de progresser plus vite », précise Coline, la jeune
chanteuse. En regroupant leur spécificité musicale, les filles ont
trouvé en chacune une complémentarité. Audrey est en première
S et joue du violon et du piano. « J’ai été formée au conservatoire
en violon et orchestre. Du coup je suis habituée à la scène mais
le plaisir de jouer en petite formation est très intéressant.
Plus intime et puis on devient attentives les unes aux autres ».
Mélanie est, elle, à l’université, en première année littéraire,
et joue de la basse. « Cela fait quatre ans que je fréquente le
conservatoire de Courtry. En groupe, on progresse plus vite et
puis c’est bien sympa de venir ici aux Cuizines. » Du haut de ses
seize ans, Lucie est en première ES et se passionne pour la
guitare. « Je prends des cours à domicile depuis quatre ans et
j’avais très envie de faire partie d’un groupe. C’est désormais
chose faite et c’est génial ! » En BTS assistante manager, Coline
est la chanteuse de The Slap. Accessoirement, elle joue du
yukulele. Déjà dans la vie active, Eléonore travaille dans un
magazine d’art en tant que secrétaire de rédaction. Elle pratique
la batterie. « Moi, je viens aux Cuizines depuis leur ouverture,
donc je connais bien l’endroit. Il y a longtemps que je voulais
intégrer un groupe. Finalement, je fais aujourd’hui ce que je
voulais faire il y a dix ans ! »
TALENTS DE JEHAN DE CHELLES ET
FESTIVAL THE OLD SCHOOL
Elles seront sur la scène des Talents de Jehan de Chelles 7.0 le
27 mars mais se préparent également au prochain The Old
School, le très réputé festival pop-rock, prévu au mois de mai.
« Nos influences sont très variées et vont de Muse à ACDC, en
passant par Led Zeppelin, Queen, Green Day, Noise, Black Savate,
Donnas, Bikini Kill, Birdy, ou bien encore les groupes rock des
années 70, etc, ajoutent en choeur les jeunes Chelloises.
Débutantes mais très motivées, nous ne sommes pas encore dans
la composition et faisons essentiellement des reprises mais nous
comptons bien élargir notre champ d’action afin d’aller le plus
loin possible.» Et Coline d’ajouter : «Moi, je n’ai jamais pris de
cours de chant mis à la part la chorale lorsque j’étais au collège
mais la motivation est très forte. Et, ce, pour chacune d’entre
nous. Et puis, le groupe a un réel atout : être essentiellement
formé de musiciennes et d’instrumentistes. Nous avons bien
conscience qu’il nous faut travailler pour progresser mais ici aux
Cuizines, on ne pouvait pas rêver meilleur support et meilleur
endroit. Nous sommes conseillées et guidées par des coachs
spécialisés qui nous aident dans notre démarche et ne nous
lâchent pas. Nous venons répéter ici une fois toutes les deux
semaines, le reste du temps nous travaillons chacune chez soi. »
En ce qui concerne la journée de la femme, les filles sont
unanimes : « Sans paraître sexistes, il nous semble important du
haut de notre jeunesse de revendiquer dès maintenant une
égalité salariale et la préservation de nos acquis. Faire en sorte
que les droits obtenus par les femmes ne régressent jamais
et aillent toujours de l’avant ! »
Dossier I 25
UNE VISION DU MÉTIER QUI VA BIEN AU-DELÀ
E L’ENSEIGNEMENT CLASSIQUE
MYLÈNE LABADIE :
«PROF DES ÉCOLES ? UNE VOCATION ! »
Située dans un secteur verdoyant et excentré, l’école s’est
démocratisée car le quartier a bougé avec la création d’habitations
au rond-point de la Madeleine et par conséquent l’arrivée de
nouveaux habitants et donc de nouveaux élèves. « Personnellement,
je trouve que c’est une bonne chose, poursuit la
dynamique enseignante. Nous avons désormais à l’école du
Mont-Chalâts tous les milieux socioculturels, ce qui est très
enrichissant sur le plan humain et culturel. J’aime cette mixité
sociale. Et puis, toujours dans cette recherche d’élargir mon
champ d’action et d’évoluer moi aussi, je suis depuis huit ans
formatrice un jour par semaine à l’ESPE (Ecole Supérieure du
Professorat et de l’Education) à Torcy. Je vais là-bas pour aider
les jeunes professeurs (préparation de classe, didactique, etc.).
Et puis, soit je vais sur le terrain voir les stagiaires
en première année de titularisation et j’endosse même pour
certains le rôle de tutrice, soit je les reçois dans ma classe pour
un stage de pratique accompagnée. Je prépare les cours avec
eux, je me mets au fond de la classe et après on fait une analyse
ensemble. Je travaille aussi avec des chercheurs sur la pédagogie
de l’enfant et de l’adulte et puis j’encadre des animations dans
la formation continue. Tout cela entraîne un surplus de travail
considérable mais c’est très enrichissant. Je découvre d’autres
centres d’intérêts et d’autres façons de faire mon métier. Et puis,
cela permet de sortir un peu de l’école, d’élargir et de diversifier
mes actions. »
Apprendre, conseiller, guider les enfants vers demain et leur
donner le meilleur pour qu’ils s’épanouissent et se construisent
harmonieusement, tel est l’objectif que s’est fixé Mylène
Labadie. Travailler dans l’enseignement et transmettre la
connaissance est un choix délibéré, une véritable passion,
une profession qui l’enrichit chaque jour.
DÉVELOPPER L’AUTONOMIE ET PRIVILÉGIER
«J’ai toujours voulu faire ce métier. J’aime bien le rôle, la mission,
le travail de la maitresse d’école. Celle qui va être là pour tenir
la main et accompagner. Et puis c’est un terme très affectueux
qui invite à l’échange, à l’écoute, au dialogue. Mes débuts dans
la profession n’ont cependant pas été ceux que j’espérais. J’ai
commencé mon premier remplacement à l’âge de dix-huit ans
auprès d’élèves de quatorze ans et, en plus, dans un quartier
difficile. Ce qui aurait pu être une belle découverte s’est
transformé en une véritable horreur. Mais cela fait partie des
expériences de la vie. A la base, je voulais d’ailleurs être
professeur de maths et à dix-sept ans, j’ai fait une première
année de fac. Timide, anxieuse, cela n’a pas fonctionné et j’ai
tout arrêté. Après avoir débuté dans l’enseignement en section
maternelle, je me suis ensuite dirigée vers l’élémentaire et
je ne le regrette absolument pas. Les enfants sont une source
permanente d’évolution et de formation. Ils vous imposent de
vous remettre en question chaque jour car le monde bouge,
ils avancent et on avance avec eux. Ce sont eux qui contribuent
à nous faire grandir, finalement. Apporter de l’aide et du soutien
à ceux qui en ont besoin et apprendre l’autonomie et le respect
des autres font aussi partie de ma conception de la vie et de ma
perception des relations humaines. J’ai pratiquement fait toute
ma carrière à l’école du Mont-Chalâts. J’y suis depuis 1983
et je débute donc ma trente-deuxième année. Je suis très
attachée à cette école de quartier que j’ai vu changer au fil des
ans. Les générations se sont succédées et j’ai même en classe les
enfants d’anciens élèves. C’est pour moi très touchant. »
LES ATELIERS CULTURELS
Malgré un emploi du temps très chargé, Mylène Labadie n’en
oublie pas moins de pratiquer des activités de loisirs et de
détente. «Il faut bien cela pour décompresser car le métier
d’enseignant est très difficile. Si mes propres enfants avaient été
en échec scolaire, je ne pense pas que j’aurais pu faire tout cela.
Entre les préparations de cours et les corrections, je compte
environ seize heures de travail supplémentaires par semaine sans
compter le week-end. Pour garder la pêche, je fais donc de la
danse de salon mais surtout je suis chef de chœur dans une
chorale adulte. On monte des spectacles, on fait des concerts.
C’est aussi ce que j’essaie de faire au sein de l’école. Le
programme scolaire est important mais la découverte d’autres
façons de s’épanouir l’est aussi. Je privilégie donc beaucoup le
chant, le théâtre, l’expression corporelle, la relaxation, les arts
du cirque. J’aime bien aussi susciter la curiosité des élèves, leur
donner envie d’avoir envie, les ouvrir à la réflexion et développer
leur façon de penser en mettant en avant leur opinion, leur
apprendre à écouter aussi les autres et à avoir confiance en eux.
En classe, je travaille beaucoup sur le statut de l’erreur car si on
ne se trompe pas on n’apprend jamais rien. Et puis, parce
qu’ils sont citoyens à part entière et futurs adultes, je souhaite
également leur rappeler les valeurs de la République et celle de
la liberté d’expression. Je souhaite qu’ils trouvent à l’école un
vrai espace de parole afin qu’ils puissent s’exprimer, donner leur
avis, se faire entendre. Mais avant toute chose, je souhaite
surtout qu’ils soient heureux de venir en classe. »
I
22 MARS / AVRIL 2015
GRAND ANGLE
26 I Dossier
DES COURSES MYTHIQUES ET
DE BELLES AVENTURES HUMAINES
MONIQUE GAUTHIER,
LA GAZELLE DU DÉSERT
Elle court, elle court. Pour le goût de l’effort, la soif
d’endurance, la recherche de la performance mais surtout
pour le plaisir. Passionnée par la course à pied depuis
l’enfance, Monique Gauthier a commencé à courir en 1975
pour s’entretenir physiquement, avant de débuter la
compétition en 1990. Aujourd’hui, la dynamique vétérane
continue le sport mais à son rythme et selon ses envies.
Son objectif ? Se surpasser elle-même, dépasser les autres
mais surtout…ne jamais s’arrêter.
« Quand j’étais gamine, j’habitais à la campagne et avec les
garçons du village nous organisions déjà des compétitions, des
courses folles à travers champs. Ensuite, lorsque je suis entrée
au collège, j’ai participé à tous les cross et, devenue adulte, j’ai
continué à aimer ça. Aujourd’hui, et plus que jamais, enfiler mes
baskets pour aller courir fait véritablement partie de mon
hygiène de vie et de mon oxygénation quotidienne. Lorsque j’ai
eu mes deux garçons, j’ai momentanément cessé la course pour
m’occuper d’eux car il était difficile de tout concilier en même
temps. Vie de femme, vie de maman, vie professionnelle, vie
sportive. Infirmière-anesthésiste de formation, je suis depuis peu
à la retraite mais durant tout mon parcours professionnel à
l’hôpital de Montfermeil, je n’ai jamais cessé de courir. J’allais
même travailler en petites foulées à la place de prendre le bus.
Côté compétition, et pour mon premier challenge officiel un 10 km - je me suis classée dans les premières féminines.
Ensuite, pour ma troisième participation, la course « Elle et lui »,
j’ai terminé sixième sur sept cent cinquante couples et pour mon
premier semi-marathon (21 km), j’ai fini première féminine
en 1 h 32. Des résultats encourageants et prometteurs qui
m’ont donné le goût du challenge et l’envie de réussir. J’ai
véritablement mordu à l’hameçon, comme on dit. Tout a
cependant été progressif et la performance est venue sur le tard
car pour mon premier marathon, j’avais quarante-et-un an. Mon
meilleur temps est de 3 h 03 et j’affiche un score de 40 mn sur
le 10 km, soit une moyenne de 15 km/heure. Ce qui me manque ?
La vitesse de base que l’on acquiert lorsque l’on commence à
courir tôt. Moi, je suis totalement autodidacte et je n’ai jamais
fréquenté d’école d’athlétisme. Mon parcours est donc assez atypique. »
Membre de l’équipe de France des 100 km de 2003 à 2005,
entraîneur hors stade 2e degré pour adultes à partir de dix-huit
ans (courses sur route), ce petit bout de femme aux yeux rieurs
affiche un palmarès éloquent : plusieurs 10 km et semi-marathons, trente-huit marathons, huit épreuves de 100 km (record
8 h 32), un titre de vice-championne de France sur 100 km, des
trails aux distances diverses (32 km, 55 km, 65 km, 102 km),
l’ultra trail du Mont Blanc en 33 h (150 km, 8000 m de dénivelé)
qui la classe troisième féminine, le grand raid de la Réunion en
41 h qui fait d’elle la première vétérane, le défi de l’Oisans
(200 km, 12 000 m de dénivelé), 151 km lors des 18 h du Téléthon
chellois en 2008, une place de première aux 100 km de Millau,
un titre de 4e vétérane au marathon de New-York, 198 km
aux 24 h de Séné et vice-championne de France en 2009, un
classement de 3e féminine au 186 km de l’Olympienne/traversée
du Péloponnèse, etc. « Le Marathon des Sables que j’ai eu le
grand bonheur de faire en 2007 et 2008, restera l’un de mes plus
beaux souvenirs. L’autosuffisance alimentaire, l’immensité du
désert, l’affrontement des forces de la nature souvent austère,
l’humilité, la fraternité au bivouac, m’ont faire prendre
conscience de plein de choses et j’ai vécu sur le plan personnel
une expérience très intense. Comme une sorte de retraite intérieure… »
LA TÊTE ET LES JAMBES :
UN ENTRETIEN COMPLÉMENTAIRE
« Je finis ma carrière sportive comme je l’ai commencée :
principalement pour oxygéner mon corps et mon esprit. Mais si
je ne cours pas je ne me sens pas bien. Je suis alors en manque
d’endorphines. Le lundi, je vais au stade, le mardi à la gym au
gymnase de la Noue-Brossard, le mercredi à nouveau au stade,
le jeudi en footing et le soir encore à la gym, le samedi matin je
fais une sortie avec l’USO jogging et course à pied, soit au bois
de Noisiel, soit à la base de loisirs de Vaires-sur-Marne. Je fais
également de la compétition le dimanche, une à deux fois par
mois. Licenciée depuis 1995 puis vice-présidente jusqu’à ce jour,
je suis très attachée à mon club local. C’est vraiment une
seconde famille car nous nous connaissons tous depuis des
années et avons partagé beaucoup de choses. Quand il me reste
du temps, je fais du vélo. Pour entretenir également ma tête,
je vais régulièrement aux conférences organisées à l’université
Interâges, je prends des cours d’espagnol et je prévois aussi des
sorties culturelles sur Paris. J’aimerais faire passer un message
aux femmes à la vie professionnelle surbookée, aux mères de
famille débordées, à la majorité d’entre elles qui cumulent
les deux : prenez du temps pour vous. Allez courir afin de vous
oxygéner le corps et l’esprit. Vous avez envie de conserver ou
retrouver votre ligne ? Laissez tomber crèmes amincissantes et
régimes draconiens. Des soucis, des ennuis, des contrariétés ?
La course est le meilleur remède de santé physique et morale.
Gratuite et efficace, elle vous rendra la vie bien plus légère… »
p3 Sommaire_Mise en page 1 23/08/11 14:48 Page2
DÉCOUVERTE
28 I Reportage
L’USINE À 5 PATTES
ou une créativité à toute épreuve
Faire du sur mesure, relever des challenges, créer grandeur nature à partir d’un simple dessin de
designer ou d’un croquis tout droit sorti de l’imagination d’un décorateur, telles sont les spécialités
de cette « usine » spécialisée dans la création de décors qui peut tout réaliser ou presque.
En 2004, Jean-Philippe Evrard et Philippe Libéros, spécialistes de
la création de décors, décident de s’associer et mettent au monde
un drôle de bébé, L’Usine à 5 pattes. Forts d’une solide expérience
professionnelle, ils totalisent 50 années de métier à eux deux, ils
se lancent et bien leur en a pris. 11 ans plus tard, le bébé a bien
grandi et collectionne dans ses carnets de commandes des noms
prestigieux qui en disent long sur la qualité de leurs prestations.
Ils ont réalisé notamment les décors pour les défilés de haute
couture, des plateaux d’émissions de télévision, de théâtre mais
aussi pour des concerts ou encore des salons.
« Nous travaillons avec des décorateurs qui nous amènent un
projet, tout notre savoir-faire consiste à créer un décor à partir
bien souvent d’une idée, d’un concept ou encore d’un dessin.
A partir de là, nous réalisons les plans d’exécution avant de lancer
la construction. »
Reportage I 29
+ d’infos sur
L’usine à 5 pattes
Zi de la Trentaine
4, rue Henri Moissan
Tél. : 01 60 08 77 55
www.lusinea5pattes.com
2 000 MÈTRES CARRÉS D’ATELIER
Installée sur la zone industrielle de la Trentaine, L’Usine à 5 pattes
s’étend sur plus de 6000 mètres carrés. « Nous avons non seulement un atelier de plus de 2000 mètres carrés mais nous avons
également un espace de stockage qui en fait le double, précisent
Jean-Philippe et Philippe, puisque nous avons développé
l’activité location de matériel. Nous louons aussi des podiums,
des scènes, des gradins, des rideaux, des sols, du mobilier et
d’autres produits encore pour les créateurs d’événements.
Nos clients peuvent également stocker leurs décors chez nous
même s’ils n’ont pas été créés ici, c’est un plus que nous leur
proposons. »
DES ÉQUIPES ULTRA-PRO
Côté réalisation, l’Usine à 5 pattes s’appuie sur une équipe
permanente : deux directions, l’une technique et l’autre
commerciale, une direction administrative et 10 spécialistes dans
différents domaines « Mais nous faisons aussi appel bien
évidement à des professionnels ultra-spécialisés dans le
décor (environ une trentaine en équivalent temps plein). Les
professionnels sollicités le sont en fonction de nos commandes
et de leurs spécialités. Ce sont de véritables artistes, dotés d’un
vrai sens créatif et, par-dessus tout, des passionnés qui aiment
réellement leur métier, car ils ont souvent de gros défis à relever.
Les projets que l’on nous confie nécessitent l’intervention de
différents corps de métier, ces professionnels – menuisiers,
serruriers, tapissiers, peintres, sculpteurs, techniciens lumière …sont tous des spécialistes qui travaillent un peu comme le
feraient des intermittents du spectacle.» (Ce sont des intermittents du spectacle pour la plupart). Si tout ce qui est fabriqué
ici requiert une haute précision et un sens aigu du détail, les
ambiances de travail respirent la légèreté. Mais qu’on ne s’y
trompe pas, cette apparente décontraction cache une extrême
concentration et un perfectionnisme presque obsessionnel.
Normal, ils travaillent pour des clients plus qu’exigeants et cette
exigence, ils l’ont adoptée.
NULLE PART AILLEURS…
Tout ce qui est fabriqué par L’Usine à 5 pattes l’est dans les règles
de l’art car les décors ainsi créés vont accueillir du public.
Donc toutes les normes de sécurité sont appliquées à la lettre.
D’ailleurs, l’entreprise bénéficie de deux Labels propres à son
activité : le premier est attribué aux entreprises prestataires du
spectacle vivant et le second aux entreprises du spectacle vivant
et de l’événementiel responsables en lien avec le développement
durable, les enjeux économiques, sociaux et environnementaux.
Des références qualité qui restent importantes aux yeux des
professionnels qui font appel à l’entreprise chelloise. « Nous
avons travaillé à de nombreuses reprises pour différentes chaines
dont France Télévision ou Canal + sur les décors des plateaux des
émissions « Des paroles et des actes », « Grand Public », « Toute
une histoire » etc… mais aussi sur des spéciales élections.
L’an dernier, nous avons travaillé pour un grand parc d’attraction
de l’Est Parisien en créant un immense dragon et aussi des Chars
pour une parade spéciale, mais aussi sur des décors scéniques
des concerts d’Indochine, Nolwen Leroy et Booba et les décors
des défilés haute couture de la Maison Dior. Le théâtre fait
également appel à nous, en 2012, nous étions sur les décors
de la pièce « Moi, je crois pas », au théâtre Edouard VII.»
I
22 MARS / AVRIL 2015
DÉCOUVERTE
30
I Épicerie sociale
Epicerie sociale
LE PANIER MALIN
L’association qui gère la structure, Le panier malin, a été créée en 2010. Quelques mois plus tard,
L’épicerie sociale s’installe au 18, rue Gustave Nast, dans les locaux de l’ancienne trésorerie,
où elle occupe près de 200 m2.
Elle vient compléter l’action des associations caritatives chelloises en donnant un coup de pouce
à des familles qui ont besoin momentanément d’alléger leur budget alimentation pour sortir
d’une difficulté passagère.
Elle permet actuellement à une trentaine de familles bénéficiaires de
faire leurs achats alimentaires à moindre coût. En effet, ici, chaque
produit vendu n’est facturé que 10 % de son prix réel, c’est le grand
principe de l’épicerie sociale. Une personne seule dépensera 3,50 euros
par semaine à l’Epicerie Sociale mais repartira avec l’équivalent de
35 euros de courses dans son panier.
L’accès à l’épicerie sociale est validé sur dossier par une commission
d’attribution. Des dossiers montés par les services sociaux ou des
associations caritatives. « L’idée, explique Marcellin Marchenay, chargé
de mission pour la Ville de Chelles, est d’ouvrir l’épicerie à des familles
ou des personnes seules qui ont une difficulté passagère pour renouveler par exemple un appareil électro-ménager ou pour faire face à
des frais exceptionnels. C’est pourquoi, l’entrée dans le dispositif n’est
que temporaire, trois mois renouvelables une fois. »
Dès l’acceptation du dossier, les familles sont prévenues et conviées
à une réunion d’information. « C’est à cette occasion qu’on explique
le fonctionnement de l’association et de l’épicerie, précise Marcellin
Marchenay. Chaque bénéficiaire, en fonction de la composition de la
famille et des revenus du foyer a un budget maximum à dépenser
chaque semaine. C’est aussi à ce moment-là que nous rappelons que
nous dépendons de ce que nous donne les grandes enseignes avec
lesquelles nous travaillons et que nous ne sommes pas forcément
aussi bien achalandée qu’une grande surface traditionnelle. »
Épicerie sociale I 31
UN FINANCEMENT
INTERCOMMUNAL
L’association Le Panier Malin, présidée par
Marie-Annick Perroteau, fonctionne grâce
aux subventions communales de Chelles,
Courtry et Brou-sur-Chantereine, à des
recettes propres provenant de la vente des
produits alimentaires mais surtout grâce
aux collectes.
« Nous avons une convention avec
Monoprix, explique-t-on à l’association. La
grande surface nous met à disposition tous
les produits qu’elle a retirés de la vente.
Nous passons les prendre les mardis et
jeudis matin, pour les mettre en vente
l’après-midi même. Une fois par trimestre,
nous organisons également des collectes de
denrées alimentaires auprès des particuliers
cette fois, nous sommes installés à la sortie
des grandes surfaces. Et nous avons
aussi adhéré à la Banque Alimentaire
d’Ile-de-France qui nous aide également
dans notre approvisionnement. »
« Les recettes sont entièrement réinvesties
dans l’achat des produits manquants, et
là on traque les bonnes affaires, » ajoute
Marcellin Marchenay.
Le panier malin adhère également à
l’Andess. Une fédération qui regroupe de
nombreuses épiceries sociales et solidaires.
« Cette adhésion nous procure des
avantages non négligeables, précise-t-il,
c’est pour nous une garantie juridique,
elle nous représente également lors de
discussions auprès des pouvoirs publics,
c’est important dans la mesure où lorsque
l’Europe a quasiment interrompu ses aides
auprès des associations caritatives, l’Andess
forte de sa centaine d’adhérents a pu
se tourner vers l’Etat pour poursuivre sa
mission. Parallèlement à cela et toujours à
travers l’Andess qui soutient une association
d’insertion « Le potager de Marianne »
basée à Rungis, nous bénéficions d’une
livraison hebdomadaire de fruits, de
légumes, de viande et de poissons à des prix
défiant toute concurrence. »
UNE ACTION PORTÉE
PAR DES BÉNÉVOLES
Ils sont une vingtaine à se relayer le mardi
et le jeudi. Et sans eux rien ne serait
possible. Deux fois par semaine, ils partent
à la « ramasse » comme ils disent dans leur
jargon. En clair, ils vont collecter chez les
différents partenaires les produits mis à leur
disposition. « C’est un énorme travail de
manutention, souligne-t-on à l’association.
Nous utilisons pour cela un véhicule que la
Ville de Chelles met à notre disposition. »
Mais leur travail ne s’arrête pas là. Il faut
encore étiqueter les produits, les mettre
en rayons et tenir l’épicerie les jours
d’ouverture. »
LE BUDGET
SUBVENTIONS VILLES
2000€/an 2000€/an
BROU /
CHANTEREINE
COURTRY
NOUS AVONS AUSSI ADHÉRÉ À LA BANQUE ALIMENTAIRE
D’ILE-DE-FRANCE QUI NOUS AIDE ÉGALEMENT
DANS NOTRE APPROVISIONNEMENT.
CHELLES
5000€/an
Les recettes des ventes :
environ 2500 euros par mois
LES DONS SONT
LES BIENVENUS
L’association organise trois à quatre
collectes chaque année pour garnir les
rayons de l’épicerie. La prochaine
devrait avoir lieu au printemps. Outre
les denrées alimentaires, l’association
a également besoin de produits
d’hygiène (dentifrice, shampoing,
gel douche...), de produits ménagers
(lessive, éponges, nettoyant ménager…) et de produits pour bébé
(couches, petits pots, lait maternisé…)
I
22 MARS / AVRIL 2015
DÉCOUVERTE
32
I Concours balcons fleuris
Le concours
DES MAISONS
ET DES BALCONS
FLEURIS
LA VILLE DE CHELLES ORGANISE CETTE ANNÉE UN
CONCOURS DES MAISONS ET DES BALCONS FLEURIS.
A TRAVERS CE CONCOURS, IL S’AGIT DE PROMOUVOIR
L’EMBELLISSEMENT DES BALCONS, JARDINS, MAISONS ET
COMMERCES VISIBLES DEPUIS LA VOIE PUBLIQUE DANS
NOTRE VILLE.
L’inscription au concours se fera dans chacune des catégories suivantes :
• Maison avec jardin ou terrasse
• Balcons ou fenêtres
• Commerce avec vitrine, terrasse
Le jury sera composé de conseillers municipaux, d’un représentant
de l’Office de tourisme de Marne et Chantereine, de professionnels
des services municipaux, de membres de l’association Jardinot
centre des jardins de Chantereine, et de partenaires associés au
concours.
Les chellois pourront s’inscrire à partir du 1er avril et jusqu’au
30 juin en renvoyant le bulletin d’inscription ci-dessous (bulletin
d’inscription également disponible pour impression sur le site
internet de la ville www.chelles.fr).
Les dates de passages du jury s’effectueront entre le 15 juin
et le 15 juillet et la remise des récompenses se déroulera
en septembre.
Les gagnants de chaque catégorie remporteront un lot d’une
valeur de 200€, des prix seront également attribués jusqu’à
la 5ème place et tous les autres chellois inscrits se verront
remettre un lot pour leur participation.
Concours balcons fleuris I 33
LE
GRAND
PRIX
DU CONCOURS
Le jury attribuera le « GRAND PRIX »
du Concours au super gagnant
toutes catégories confondues
✁
Merci de bien vouloir compléter le coupon ci-dessous
et l’envoyer à la Mairie de Chelles afin de confirmer votre inscription.
BULLETIN D’INSCRIPTION DES BALCONS FLEURIS
CATÉGORIE DE CONCOURS DE FLEURISSEMENT :
❑ BALCONS & FENETRES
❑ MAISON & JARDIN
❑ COMMERCE & VITRINE
❒ Accepte le présent règlement
❒ Autorise la diffusion des résultats
avec mon nom et mon adresse sur
l’ensemble des supports de la municipalité et sur le site internet de la ville.
Chelles, le
❒ Autorise les prises de vues sur ma propriété ainsi que leur diffusion
Nom et Prénom :
Signature précédée de la mention
« Lu et approuvé »
Adresse :
Email :
Tél. :
REGLEMENT DU CONCOURS
Article 1 :
La ville de Chelles organise un concours des maisons et balcons fleuris
ouvert à tous les habitants de la commune.
Son but est de valoriser les initiatives des chellois en faveur de
l’embellissement et du fleurissement car elles contribuent à renforcer
la qualité du cadre de vie en étant complémentaire aux efforts entrepris
par la commune dans ce domaine.
Article 2 :
L’inscription au concours se fera dans chacune des catégories suivantes :
1 - Maison avec jardin ou terrasse visible de la rue
2 - Balcons ou fenêtres visibles de la rue
3 - Commerce avec vitrine, terrasse visibles de la rue
Les inscriptions auront lieu du 1er avril au 15 juin par l’intermédiaire d’un
bulletin d’inscription disponible en mairie et sur le site internet de la ville.
Article 3 :
Le jury sera composé de conseillers municipaux, d’un représentant
de l’Office de tourisme de Marne et Chanteriene, de professionnels
des services municipaux, de membres de l’association Jardinot centre
des jardins de Chantereine, et de partenaires associés au concours.
Article 4 :
Les dates de passage du jury resteront volontairement indéterminées.
En tout état de cause elles se situeront entre le 15 juin et le 15 juillet
en fonction des conditions climatiques.
Article 5 :
Le jugement sera fait selon les critères suivants :
Qualité de l’aménagement : propreté, qualité et variété des espèces …
Technicité : harmonie des couleurs, jeux des volumes, de textures,
diversité des plantes, …
Originalité des composition : thème, présence d’objets/plantes atypiques…
Respect de l’environnement durable : espèces locales, peu consommatrices en eau, utilisation de paillages, couvres-sols…
Toute utilisation de fleurs artificielles est éliminatoire.
Article 6 :
La cérémonie de remise des récompenses aura lieu en septembre à la
mairie de Chelles. Les résultats ne seront pas communiqués avant le
déroulement de la cérémonie.
Article 7 :
Les candidats acceptent que des photos soient prises et publiées par
le service chargé de la communication de la commune.
Article 8 :
Le candidat doit accepter et signer le règlement pour valider son
inscription.
I
22 MARS / AVRIL 2015
p3 Sommaire_Mise en page 1 23/08/11 14:48 Page2
35 I Rencontres
ESCALES
Quoi d’neuf
I 35
ALAIN FUDAL,
CHANTEUR AU
GRAND CŒUR
PERSUADÉ QUE LE PARTAGE D’ÉMOTIONS
REND LA VIE PLUS HEUREUSE, ALAIN FUDAL
CHANTE POUR LUI MAIS SURTOUT POUR VOUS.
SON RÉPERTOIRE MET À L’HONNEUR
LA CHANSON FRANÇAISE ET FAIT LA PART
BELLE AUX SOUVENIRS. SIMPLE ET GÉNÉREUX,
L’ARTISTE VOUS INVITE À DÉCOUVRIR SON
REGISTRE INTERGÉNÉRATIONNEL, À LA FOIS
JOYEUX ET NOSTALGIQUE.
RENCONTRE AVEC CE TROUBADOUR
DES TEMPS MODERNES.
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ou0630670996
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A l’origine, et depuis des périodes très anciennes, les chanteurs des rues
faisaient partie de la grande famille des saltimbanques. On les retrouve
aujourd’hui sous d’autres noms et selon les endroits : cogne-trottoir en
argot ou encore amuseur de rue au Québec. Alain Fudal, lui, se revendique
chanteur des rues, tout simplement. « J’ai toujours aimé pousser la
chansonnette. Gamin, je participais à des spectacles pendant les vacances
puis plus tard, le fait de chanter avec ma guitare a été un réel atout pour
séduire les filles, raconte ce Chellois au regard bleu et à la moustache
taquine. A la fin de mes études, j’ai été maître auxiliaire en histoire-géo
avant de faire tout mon parcours professionnel dans le secteur bancaire,
avec toujours, ce besoin de chanter et de faire des animations dès que
cela m’était possible. Jeune homme, j’ai même participé à l’émission
TV Télé Dimanche avec Gilbert Bécaud. Sur trois cents candidats, la
production en avait repéré cinq et j’étais parmi ceux-là. Une belle
expérience. Je me suis également présenté au Petit conservatoire de
Mireille où j’ai été recalé car ma chanson avec seulement deux accords à
la guitare n’avait pas convaincu… Plus tard, marié et devenu papa j’ai
même monté un numéro avec ma fille. Là aussi, de beaux moments
d’échange et de complicité. Ensuite, l’idée m’est venue d’associer le plaisir
de chanter à des actions bénévoles et c’est en assistant à un spectacle
organisé par l’AVACS (Association Vaincre le Cancer Solidairement)
en 2013, salle Albert Caillou que j’ai eu le déclic. Je leur ai proposé ma
participation pour leur prochaine action. Nous nous sommes mis d’accord
et j’ai interprété un pot-pourri de Charles Trenet. Mes premiers pas sur
scène en tant que chanteur des rues, en quelque sorte. Quelques
mois après, j’ai appris que Daniel et Bruno des Comptoirs du monde
organisaient régulièrement des animations en extérieur. J’ai donc chanté
devant leur magasin. Voilà, c’est comme cela que tout a commencé. »
UN RÉPERTOIRE DE VARIÉTÉ FRANÇAISE
INTERPRÉTÉ A CAPELLA
Animé par sa passion et désireux d’en faire profiter le plus grand nombre,
ce bénévole dans l’âme a souhaité intervenir aussi dans les maisons de
retraite. « J’avais vraiment le désir d’apporter un peu de bonheur et de
joie à nos anciens. C’est Leelou, la référente seniors de la mairie, qui m’a
donné mes premiers contacts et j’ai démarché plusieurs structures avec
succès. Chacune de mes prestations dans ces lieux est très forte
émotionnellement et humainement. Je propose une promenade dans
Paris en chansons, celles de mon enfance mais aussi la leur, j’enchaîne
avec d’autres textes des années 60 puis je chante à la demande. Toujours
de la variété française et toujours a capella. Etre sans instrument me
permet de tout donner et d’être au plus près de moi-même et des autres.
Mon amant de Saint-Jean, Un gamin de Paris, La Java bleue, Julie la
rousse, La bohême, Les Grands boulevards, Le temps des cerises... sont
des chansons qui ont marqué leur vie et font appel aux souvenirs de
chacun. J’aime quand le public les reprend avec moi. Barbara, Gainsbourg,
Piaf, Brel, Brassens, Ferrat, Sacha Distel, Adamo, Reggiani, Sardou,
Le Forestier, Moustaki, etc. sont bien sûr dans mon répertoire. Ma
prestation peut durer une heure, à raison d’un enchaînement trois fois
toutes les vingt minutes. Je ne perçois pas de salaire. Je demande juste
une participation qui va directement à mon association et sert pour
l’achat de matériel (micro, publicité, sono, décoration…). Le Téléthon,
les restaurants de Chelles et alentours, le Tilleul argenté, les foyersrésidences, etc., je chante partout où l’on veut bien m’accueillir.
Pour 2015, j’espère élargir mon champ d’action sur la Seine-Saint-Denis
toute proche. Localement, j’aimerais beaucoup chanter sur le marché, à
l’auditorium de la médiathèque, dans les centres Alzheimer. En attendant,
j’espère être sélectionné pour le prochain festival des chanteurs des rues
à Quintin en Bretagne et puis j’ai aussi en projet la Semaine Bleue des
seniors et pour 2016 un spectacle à Chelles au profit des Restos du cœur 77.
Je veux me diversifier le plus possible, toujours dans cette recherche
d’échange, de partage, de plaisir.»
I
22 MARS / AVRIL 2015
ESCALES
36 I Rencontres
LA RÉNOVATION DE A À Z…
PAR ALEXANDRE BRICARD
+
d’infos B.A. BAT
BricArd AlexAndre
0632672023
[email protected]
FORMÉ À LA PRESTIGIEUSE ÉCOLE DU COMPAGNONNAGE, IL Y A APPRIS SON MÉTIER MAIS
AUSSI ET SURTOUT LA RIGUEUR ET LE SAVOIR-FAIRE DE L’ARTISANAT ET DES PROFESSIONS
DE TRADITION. FORT DE CET ENSEIGNEMENT EXIGEANT, ALEXANDRE BRICARD A CRÉÉ
SA PETITE ENTREPRISE DE RÉNOVATION. SON ATOUT MAJEUR ? LA PERFECTION.
« N’ayant pas réussi à développer en moi une grande attirance pour les études, je
me suis orienté en fin de troisième vers un cap maçonnerie. A la fois parce que
j’avais envie de travailler manuellement mais également pour faire comme mon
grand-père, lui-même maçon. Je l’ai vu construire sa propre maison et j’ai toujours
été très admiratif de ce qu’il a réussi à faire tout seul. Et puis, à force de le regarder
faire j’ai su dès l’enfance à quoi servait une bétonnière ! Après un CAP obtenu
à Lizy-sur-Ourcq, j’ai intégré un Centre de Formation des Apprentis. Le niveau
ne me suffisait pas et puis j’étais manœuvre et cela ne me plaisait pas du tout.
Ambitieux, j’avais déjà en tête de me mettre à mon compte. Alors j’ai pris la
décision de faire un BP, toujours en maçonnerie, chez les Compagnons du Tour de
France à Saint-Thibault-des-Vignes. La référence pour moi dans le domaine de la
formation. Une école d’exception qui - à travers son enseignement - privilégie
la transmission des savoirs, l’entraide, la solidarité, la réussite individuelle et
le perfectionnement professionnel. Je trouve que le compagnonnage offre
véritablement à chacun la possibilité de prendre le chemin d’une nouvelle vie à la
fois riche et pleine d’avenir. J’ai beaucoup appris auprès de mes formateurs. Des
gens passionnés qui aimaient profondément leur métier et qui m’ont donné l’envie
de continuer dans cette voie. Et puis, le compagnonnage permet de devenir un
Compagnon reconnu partout et par tous comme un professionnel exemplaire.
Je suis très fier d’avoir suivi ce cursus. Diplôme en poche, j’ai travaillé pour
différentes sociétés avant de me lancer dans le statut d’auto-entrepreneur.
Le 1er août 2014, B.A BAT, ma petite entreprise a vu le jour à Chelles. »
Rencontres I 37
DES PRESTATIONS DE QUALITÉ À DES PRIX COMPÉTITIFS
Energique et volontaire, le jeune Chellois est intarissable sur son métier. Soucieux
de réaliser vos souhaits au mieux, il vous propose un vaste choix de prestations.
«Spécialiste de la rénovation intérieure et extérieure, je réalise votre salle de bains
de A à Z, mais également les cloisonnements, les faux plafonds, la pose de cuisines,
de parquet, de carrelage, toute la menuiserie, les sanitaires, toute la plomberie,
une partie de l’électricité et travaux divers. Je suis donc pratiquement « tous corps
d’état » comme on dit. Ce que j’aime dans ma profession c’est justement ne jamais
faire la même chose. Rénover, créer, faire du beau pour que le client soit satisfait
et heureux, c’est vraiment cela qui me plait le plus. C’est aussi mon fil conducteur
et ma façon de concevoir ma profession. S’il est content, il me fera lui-même de
la publicité et le bouche à oreilles permet d’agrandir son carnet d’adresses.
Jusqu’à présent, mes plus belles prestations étaient parisiennes. J’ai travaillé pour
Commend France, la plus grosse société française de portails électriques et
interphones. Un contrat qui consistait à faire la rénovation complète de leurs
locaux. Puis, j’ai eu aussi beaucoup de particuliers, toujours sur Paris. Désormais,
ma clientèle se compose principalement de Chellois et d’ habitants des communes
limitrophes. Je réalise aussi la réfection de magasins et l’entière restauration de
pavillons. Je sais que je suis apprécié pour ma rigueur, mon sérieux , mon côté
perfectionniste, ma disponibilité, mes délais, mes tarifs. Ce que j’aime le plus faire ?
L’agencement et la distribution totale d’un endroit. Faire tout, du début à la fin
et avoir la satisfaction visuelle d’une création unique. Un « avant-après » qui
correspond parfaitement à l’attente de ma clientèle. Et plus encore. »
ACTU
DEMARCHE ARTISTIQUE
« Mon souhait actuel est de développer encore plus ma petite
entreprise sur Chelles mais aussi partout où l’on aura besoin
de mes services. J’aimerais dans un avenir proche pouvoir passer
en SARL. Mais pour changer de statut, il me faut une clientèle
régulière et solide. Je pense que dans un an et demi, si tout va bien,
je pourrai me lancer, élargir mes compétences et pourquoi
pas embaucher. »
« Je fais un métier physique qui demande du courage et de la
motivation. Surtout lorsque l’on est tout seul. Mais le résultat
final et la satisfaction d’un client sont ma plus belle récompense.
Je n’en serais sans doute pas là sans mon noyau familial qui
m’a toujours poussé et encouragé. Et puis, c’est un métier noble
que j’ai choisi et qui me rend très heureux. »
I
22 MARS / AVRIL 2015
p3 Sommaire_Mise en page 1 23/08/11 14:48 Page2
Culture et loisirs I 39
E
n France, le nombre de bénévoles serait
compris entre douze et quatorze
millions, soit un Français sur quatre,
pour 1 100 000 associations et 21,6 millions
d’adhérents. 77,7% étant des bénévoles
réguliers. Nous serions donc entre quinze
et dix-huit millions à « donner un coup de
pouce ponctuel » à une association. Mais les
réguliers qui occupent une fonction bien
définie ne seraient qu’un peu plus de trois
millions. A Chelles, les associations sportives
sont toutes très investies dans leur rôle et
participent régulièrement aux actions
organisés par la Ville comme le Téléthon, la
Fête des enfants ou bien encore le carrefour
des associations. La moitié d’entre elles était
rassemblée salle du conseil, pour un beau
moment de partage, d’échange, de rencontre.
Chacune représentée par son président ou
ses bénévoles.
ESCALES
LES BÉNÉVOLES ASSOCIATIFS
L’ENGAGEMENT
Quarante-huit présidents(es)et bénévoles d’associations sportives
se sont retrouvés le 29 janvier en mairie, autour d’un pot de l’amitié,
convivial et chaleureux. L’occasion pour la municipalité de mettre à l’honneur
leur investissement sur la commune et de rappeler les valeurs du bénévolat
et son rôle au sein du vivier associatif local.
Fiers de l’être…
Cécile Bessin est la directrice de Mouvement
Corps et Danse. « Bénévole au sein de mon
association me donne le sentiment d’exister
pour quelque chose de concret et d’utile.
C’est un statut très prenant, qui me demande
environ une dizaine d’heures par semaine de
mon temps personnel mais c’est un vraiment
quelque chose qui m’apporte beaucoup sur
le plan humain. Je participe à toute la partie
administrative, financière et artistique de
l’association (contrats des professeurs de
danse, déclarations, paies, logistique.) Durant
les congés scolaires de février, je me
suis d’ailleurs occupée de toute la partie
technique du stage de comédie musicale de
Vladys Muller que Mouvement Corps et
Danse avait organisé. Régie, son, lumière,
diaporama… j’ai tout fait de A à Z et c’était
passionnant. Partager, aider, communiquer,
échanger : le bénévolat c’est vraiment
comme ça que je le vois. »
Dominique Técher dirige l’ASCC athlétisme
depuis février 2010. « Au club, onze
personnes s’occupent de l’encadrement
sans compter les autres bénévoles plus
spécifiquement attachés au bureau et donc
à la partie administrative. S’investir pour les
autres est une belle façon de rendre service
et de partager une activité ou encore une
passion. Mais il faut aimer donner de son
temps et organiser au mieux sa vie de
famille, sa vie professionnelle et sa vie
associative. Le bénévolat contribue bien
souvent à trouver le juste équilibre. Moi, je
compte au moins une heure de travail par
jour pour le club. Il faut rajouter les sorties
en compétition les week-ends. Transmettre
des valeurs, le goût de l’effort, structurer les
jeunes est ce qui me plait le plus. Nous
sommes deux cent vingt licenciés et le gros
de la troupe est composé d’enfants et d’ados,
les bénévoles ne chôment donc pas !
Pas toujours facile de trouver des bonnes
volontés à la fois disponibles et motivées
pour aider à l’encadrement ou bien encore
au covoiturage. Notre prochain grand
rendez-vous a lieu le 15 mars. Il s’agit d’une
compétition de jeunes qui va à nouveau
nécessiter une sérieuse aide (buvette,
navettes entre les différents ateliers,
affichage, postes de juges, etc.) S’il y a des
personnes intéressées, elles sont les bienvenues ! »
Thomas Hubert est le jeune président du
club Chelles Grimpe. « J’ai trente-deux ans et
je suis au club depuis… dix-huit ans, soit
presque la moitié de mon âge ! Pour moi, le
bénévolat c’est vraiment du partage à 100%.
Aider à faire progresser les autres mais aussi
faire bouger les choses pour dynamiser le
club. Ici, il n’y a aucun salarié. Nous sommes
tous bénévoles. Soit, une douzaine de
personnes pour encadrer et faire vivre
l’association. Par semaine, je donne au club
entre 9 h à 12 h de mon temps. Je suis sur
place pour les entraînements mais chez moi
je gère tout ce qui est administratif.
Nos adhérents sont âgés de huit à soixantedix-huit ans et notre rôle est de les conseiller,
les diriger, les guider. Nous sommes d’ailleurs
en train d’assurer la relève et de motiver nos
jeunes en commençant à les former à
l’encadrement bénévole. Les plus aguerris
nous aident déjà sur certains événements en
lien avec les collégiens et les lycéens. Le 22
mars, nous organisons une compétition de
jeunes. Un événement amical rassemblant les
clubs de la région et pour lequel tous les
bénévoles ont répondu présents. Donner de
son temps aux autres est un enrichissement
personnel très fort. On a vraiment
l’impression d’être utile et puis cela
contribue à la bonne ambiance du club
et donne vraiment envie de continuer. »
I
22 MARS / AVRIL 2015
ESCALES
d’neuf
?
40 I Quoi
Culture
et loisirs
Chelles Battle Pro 2015
samedi 7 mars
Centre culturel
Place des Martyrs de Châteaubriant
De 14 h à 19 h.
Parking gratuit
Complexe Maurice Baquet
Avenue Guy Rabourdin
Des navettes gratuites assureront la liaison
entre le parking et le centre culturel
Contacts :
Infosline : 01 64 21 24 64
01 64 72 84 06
CHELLES BATTLE PRO : ÉDITION 2015
Devenue l’une des scènes incontournables du break dance, la 15ème édition du
Chelles Battle pro aura lieu le samedi 7 Mars 2015 à partir de 14h au Centre
Culturel de la Ville de Chelles.
Fort de sa renommée internationale, cette
compétition ayant révélé de nombreux
talents s’annonce cette année comme un
show des plus spectaculaire.
A l’issu des qualifications mondiales
qui ont débuté depuis plusieurs mois, les
meilleurs danseurs auront le privilège de
s’affronter devant un jury de professionnels.
Des DJ de renom les accompagneront
durant la réalisation de leurs performances.
Les compétiteurs réaliseront des prouesses
techniques et artistiques époustouflantes
afin d’offrir au public un spectacle hors du
commun et obtenir le titre tant convoité
du meilleur danseur de sa catégorie.
Cette 15ème édition bénéficie entre autre
d’une nouvelle collaboration avec le site de
vidéo en ligne Dailymotion.
Ainsi, l’évènement sera diffusé en direct sur
la plateforme streaming de Dailymotion
et vous pourrez retrouver ce lien sur le site
de la ville de Chelles www.chelles.fr à partir
de 14h30.
Quoi d’neuf
? II 41
Culture
et loisirs
41
au Programme
Début de la compétition à 14h30 au Centre Culturel de la ville de Chelles ;
des démonstrations auront lieu entre chaque représentation.
DJ et Maitre de cérémonies animeront la compétition et accompagneront
les danseurs dans leurs performances.
Un jury composé de 5 danseurs professionnels,
issus des plus grandes équipes mondiales départageront les danseurs.
Les danseurs feront le démonstration de leur talent dans 3 catégories :
le Baby Battle
Cette compétition est l’unique championnat du monde des moins de 12
ans. Dans cette catégorie, Spider, (Italie), Guss (Hollande), Dream Tim
(Ukraine), Shoshei (Japon) Terra (Grandre Bretagne)
Wolf (Biélorussie) ainsi qu’un danseur Brésilien s’affronteront
pour décrocher le titre du meilleur danseur.
le 1 vs 1 undisputed
Il s’agit d’un tournoi individuel lors duquel deux compétiteurs
s’affrontent à plusieurs reprises durant des séquences musicales
de quelques minutes.
L’ordre de passage ainsi des 8 danseurs finalistes sera tiré au sort.
le 8 vs 8
Lors de cette épreuve collective, les équipes finalistes composées
de 8 danseurs se rencontreront. Venues d’Allemagne,
du Brésil ou encore d’Ukraine, les équipes auront chacune
10 minutes pour convaincre le jury et participer à la finale.
Billetterie
20€ - frais de réservation inclus
tarifs préférentiels
Pour les habitants des villes de Chelles, Vaires-surmarne, Courtry et Brou-sur-Chantereine sur présentation d’un justificatif de domicile.
15 € (+ 18 ans)
10 € (- 18 ans)
5 € (- 6 ans)
En vente à partir du 16 février à la mairie de Chelles du
lundi au vendredi de 14h à 17h30 et le samedi de
9h à 12h30.
Réservation obligatoire
Aucune vente sur place le jour de l’évènement
Paiement par Carte bancaire chèque ou espèces
­+
d’infos
www.battle-pro.com
www.chelles.fr
I
22 MARS / AVRIL 2015
ESCALES
42 I Culture et loisirs
35E FESTIVAL DE L’IMAGE PROJETÉE
CHELLES
MULTIPHOT 2015
Porté par l’association Chelles Audiovisuel 77, cet événement prévu en
mars au centre culturel, du 6 au 8 ainsi que le 15, a pour objectif de
soutenir et d’encourager la création audiovisuelle en exposant le travail
d’auteurs. International, unique en son genre et grand rendez-vous des
amateurs et professionnels, il donne à voir et à entendre des instants
rares et singuliers où l’image se raconte en histoires… Entrée libre.
de la dernière version de Wings Platinium
version 5 mais aussi des questions-réponses
Grandeur nature
sur les versions antérieures. Tous niveaux.
en quête d’un monde sauVaGe
Atelier Mob Ject V 7.0 Animé par Raymonde
En ouverture, le festival présente une soirée Renaud (Electrosonic). Découvrez les
de projections pour une nouvelle rencontre nouveautés de la version M. Objects V 7.0,
inédite avec la nature. Une exploration à la logiciel de production multivision.
fois philosophique, mystérieuse et poétique.
The Temperate Forests (Italie). Arctic Fantasia projections (Norvège). Dans le royaume des demoiselles histoires et documentaires à 11 h :
(Italie). Mazovia (Pologne). Cliquetis & Les fresques de la crypte de Tavant. La BD sur
Clapotis (France). Succulente (Italie). Le silence les murs de Bruxelles. Eloge de l’ombre.
de la forêt (Italie). Temps profond (France).
Au nom de la Rose. La tentation. 35 kg
Première neige (France). La nature peint
d’espoir. Un grain de folie. Püpchen.
(Italie). Night Talks (Pologne). ImMAginaRE
histoires documentaires à 14 h :
(Italie). Terra (Italie). Wild Lights (France).
Le rendez-vous de Palerme. Comuna. Le
temps de la vigne. Refuges cathares en
samedi 7 mars
Languedoc. L’isolement.
ateliers et projections
des hommes et des guerres à 15 h 30 :
les rencontres de l’imaGe projetée
Ferdinand Bardamu. Un cuirassier dans la
ateliers à 10 h
Grande Guerre. Retrouve mon frère Benjamin.
Atelier Proshow. Animé par Jean-Pierre Le Gäs de l’île de Sein . Repos hebdomadaire.
Druffin (Images et Couleurs). Un rappel Hot Gates. Mission soldat.
des principales utilisations du logiciel et un Voyages à 17 h : Scènes de la vie ordinaire
passage en revue des principales fonctions. dans le Maasaï Mara. Les monts Coyote.
Tous niveaux.
L’Horizon. Made in Bangladesh Hell Of
Atelier Wings Platinium 5. Animé par Marc Delights. Vieilles prières. Sur les pas de
Segoloni (AVAS). Présentation des nouveautés Jean-Baptiste Charcot en Antarctique.
Vendredi 6 mars à 20 h 30
samedi 7 mars à 20 h 30
soirée de Gala
concert et projections
Ouverture en musique par l’ensemble musical
Trio Jazz (Lucien Domball, Alice Truet,
Vincent Cambi). Projection d’un multi-images
argentique : Les couleurs de l’inquiétude
(Italie). Vanities the mythology of self (France).
Colapesce (Italie). Rosa Parks (France).
A l’ombre d’Angkor (Italie).
dimanche 8 mars à 14 h 45
spectacle
Une vie d’artiste, l’itinéraire d’un Poulbot
(Alain Turban).
dimanche 15 mars de 9 h à 18 h
Foire photo-ciné-son
rencontres des collectionneurs
+
d’infos
[email protected]
www.multiphot.com
CARNET
PROCHAIN
NUMERO
LE 5
MAI
2015
Si vous ne souhaitez pas voir inscrit dans le carnet une naissance ou un décès,
veuillez en établir la demande auprès de la mairie, Espace Services :
[email protected] ou 01 64 72 55 60. Pour les mariages, l'accord
de parution est enregistré lors de l'instruction des dossiers.
Naissances
MAIRIE DE CHELLES
PARC DU SOUVENIR EMILE FOUCHARD
77505 CHELLES CEDEX
TÉL. : 01 64 72 84 84
[email protected]
VOUS POUVEZ CONSULTER
CHELLES MAG SUR
WWW.CHELLESMAG.FR
Directeur de la publication
Brice Rabaste
Rédactrice en chef
Isabelle Trimaille
Tél. : 01 64 72 84 25
Rédaction Joëlle Bappel,
Thibault Fline, Sophia Bahri
Mise en page Monique Tran
Photogravure, impression
ImPrImerIe GrenIer
Diffusion
GUY DUFoUr
Distribution
Isa+
Tirage
25 000 exemPlaIres
ParUTIon bImesTrIelle
Publicité
méDIas & PUblIcITé
Tél. : 01 49 46 29 46
Dépôt légal
87 arc 08
Mathis Berkiouen, Clémence Alvarez, Maëlysse Tizzaoui,
Enzo Bechir, Emilie Falluel, Mathieu Agletiner, Léna
Cerneaux, Maëlys Lopes Vaz, Lina El Omari, Mélina
Joseph, Sean Mankindou Cherri, Lana Dambrine, Mila
Bragato, Hugo De Abreu, Noé Moreira Gomes, Jaden
Kiama Bolungu, Mizuki Lagache Yamashita, Nora
Meguellati, Adam Mechlaoui, Ibtisseme Yagoubi, Ilyes
Abdelli, Ilian-Naïl Kheloufi, Basma Barhomi, Kyllian
Haret, Medhi Belhabib, Maëlya Bajeux, Maxence Quioc,
Lyna M’Barki, Kelya François, Alice Ferreira Da Silva
Gatard, Ilyes Ben Nefissa, Mayron Hublier, Thaïs Burdy,
Shaïnez Nassiri, Adam Berkchi, Dylan Uruthirasingam,
Emran Moughfire, Younes Minguy, Fatim Bakayoko,
Magdalena Appelhans, Imran Mairchi, Rafael Pereira,
Aïna Baïkiom, Lucas Lopes Almeida Da Cruz, Mouna
Talbi, Dario Sargo-Faria, Prince Mensah, Daryana Datis,
Meriem Labdelli, Dylan Miyouna Emeya, Axel Banziemo,
Francia Watson, Nathan Lalloyer, Téo Yagan, Adam
Qaddouri, Sahra Mahi, Axel Bordy Etienne, Lizéa
Fournière Gonçalves, Aaron Sertile, Imran Hida, Katim
Bouakaz, Meïra Adjoua, Aaron Cathala, Florian Hamy,
Kayliah Hamdoune, Leandra Alves, Selin Demir, Ayah
Izemrane,Mariam Zerbo, Aya Boumediene, Ayoub
Bouzalmata, Imad Seghiri, Hafsa Khelidj, Mathis
Sidhoumi, Emilie Correia Tavares, Mattéo Menu, Adam
Kahouli, Camille Le Goff, Flavio Banci, Sana Oubella,
Ilian Benbegdad, Julie Mouly, Luna Cristiani Gomes
Duarte, Ethan Wadoux, Assa Magassa, Inaya Naït-Sidnas,
Samuel Bouraïma, Rickwayn Greffine, Aswththy
Raththinam, Sheyna Ghenim, Lola Berthe, Maé Bague,
Jeson Regno, Billy Wraimwoight, Lina Dos Santos
Detambel, Hanaë Letout, Pedro Pereira Rodriguez,
Mohamed Benhamida, Wassim Abdoul-Wahibi, Eniya
Elanko, Mattéo Leclerc Sylvain, Jasmine Tekour, Jules
Simette, Aliénor Lombardo,
Mariages
Toute reproduction même partielle
est interdite sauf sur autorisation écrite
de la direction de la communication
et de l’événementiel.
Mohamed Mokeddem et Nadia Rahimi, Samir Serphane
et Salima Kachour, Rachid Mokeddem et Yasmina
Derraz, Patrice Rismondo et Audrey Durand, Léo
Ajanthan et Sobitha Jeyakumaran, Farès Aouchiche et
Mina Elhamdouni, Saied Zouaoui et Fanny Gardarin,
Matthieu Martini et Camille Lokiec,
Décès
papier recyclé
Victoria Manguillot veuve Ibanez, Claude Roger,
Thérèse Nasch épouse Steiner, Marie Vion épouse
Vidogue, Marie-Hélène Tuncq, Roberte Guignery veuve
Simon, Marie Bal veuve Van Den Berghe, Daniel Maeder,
Wlasdislas Golinski, Jacqueline Boukortt, Denise Lemarinier veuve Duflot, Gonsalo Da Rocha, Mohammad
Mohammadi, Christiane Denis épouse Van Wassenhove,
Claude Mondange, Lucien Leroy, Rabiaa Boutalbi
épouse Boutalbi, Thierry Bezaudin, Sylvain Rogé,
Monique Goetghebeur veuve Meriggi, Jean Tribouillard,
Sara Koch épouse Billey, Bernard Pilot, Patrick Bridellen,
Christian Favreau, Zineddine Ziani, René Fournier, André
Pelletey, Ginette Pradier, Hadhoum Boughazi, Catherine
Neyrat épouse Petit, Antonietta Mulé épouse Velez,
Henriette Normand veuve Lefebvre, Jacqueline Hérouart
veuve Souny, Etienne Grossier, Arthur Simoes Apolinario,
Renée Biche veuve Touzet, Roger Baumann, Guy
Burckel, René Martin, Marie Ruffenach veuve Daudé,
Monique Larcher, Jeannine Orchillers épouse Schiltz,
Jacqueline Cabrolier veuve Prévost, Anne Barbier Saint
Hilaire veuve Imbert, Maryse Page épouse Buranco,
Georges Vasquez, Michel Nougaret, Louis Albassier,
Yvonne Dosme veuve Lagand, Anne-Marie Brun épouse
Rudet, Naceur-Eddine Koraïchi, Thierry Duval, Fernande
Duval épouse Fabulet, Adrienne Riberplay veuve Féral,
Jean Clavier, Ginette Bac veuve Boudréaux, Carmen
Neirinck épouse Pezzolo, Jean-Yves Neyrat, Antonio Da
Conceiçao Henriques, Marcel Heuveline, Lucette
Chambroux veuve
Lacoste, Roger Beaupère,
Dernier hommage
à Bernard Pilot
C’est le 14 janvier dernier
que l’on apprenait la
subite disparition de
Bernard Pilot à l’âge de
72 ans. Fondé de pouvoir
dans l’industrie à la
retraite, ancien conseiller
municipal mais surtout le Président du Comité de Jumelage Chelles Lindau, le plus Chellois des Alsaciens s’est investi pendant plus de trente ans dans la vie locale de sa
commune d’adoption.
Conseiller municipal de 1983 à 1995 durant les deux
mandats de Charles Cova, il avait repris la présidence du
Comité de jumelage en 1992, succédant à Jean Agletiner,
son fondateur.
Sa parfaite maîtrise de l’anglais et surtout de la langue
allemande a permis au jumelage avec la Ville de Lindau
de se développer et de s’épanouir en facilitant les
échanges et les rencontres entre les élus mais aussi entre
les associations locales qui ont pu grâce à lui entrer en
contact et tisser des liens solides.
Ambassadeur et interprète lors des rencontres francoallemandes à Chelles, il avait largement contribué à
l’organisation des festivités du 50ème anniversaire du
jumelage l’an dernier.
Sa passion pour l’aviation l’avait conduit à passer son
brevet de pilote puis à s’investir encore dans le tissu
associatif local en président pendant vingt-cinq ans
l’aéroclub de Chelles, donnant là encore de son temps
et de son énergie.
Brice Rabaste et l’ensemble du conseil municipal ont
rendu un vibrant hommage à Bernard Pilot : « Un homme
de cœur et d’engagement », soulignait le maire.
A son épouse, Jeanne, ses enfants, Valérie et Philippe, sa
famille et ses amis, la Rédaction de Chelles Mag adresse
ses plus sincères condoléances.
ESCALES
44 I Chroniques Chelloises
LA CHASUBLE
DE SAINTE BATHILDE
Une pièce maîtresse du Musée
Bonno
Elle est aujourd’hui le bien le plus précieux
du musée Alfred Bonno. Une pièce unique
classée monument historique depuis le 28
février 1948. La chasuble de Sainte-Bathilde
a une histoire singulière, tout comme
la reine qui l’a portée. Bathilde est une
ancienne esclave devenue reine qui a fini ses
jours à l’abbaye royale plus ou moins
contre son gré sans jamais avoir prononcé
ses vœux.
Et Bathilde devient Sainte-Bathilde
A sa mort, vers 680, son sarcophage est
placé dans l’église Sainte-Croix. A proximité
de son tombeau, plusieurs miracles se
seraient produits, premiers signes de la
sainteté de Bathilde. Dès lors, plusieurs de
ses vêtements auraient été pieusement
conservés dont sa désormais célèbre
chasuble.
Le reliquaire de Saint-Florus
Aux alentours de 833, on procède au
relevage du tombeau de Bathilde. Le
sarcophage est ouvert et son contenu mis
en reliquaires. Est-ce à cette période que
les vêtements conservés sont mis dans les
chasses ? La chasuble est placée dans le
reliquaire dit de Saint Florus. Elle en sortira
en 1906 pour rejoindre la collection
personnelle de l’abbé Bonno.
La séparation de l’Eglise
et de l’Etat
Alors que la loi de 1905 entre en vigueur,
l’église estime qu’elle doit protéger ses
biens. L’abbé Bonno, alors curé de la
paroisse de Chelles, suit à la lettre les
recommandations du diocèse de Meaux
qui stipule que les reliques sont considérées comme appartenant exclusivement au
domaine spirituel. Comme la disparition
des châsses n’aurait pas manqué d’attirer
l’attention, l’abbé Bonno choisit la ruse.
La découverte d’André Clément
L’abbé Bonno, à sa mort, a fait don de ses
collections à la Ville de Chelles. C’est André
Clément, fondateur du musée qui en 1942
découvre dans un grenier ce qui reste
des collections de l’abbé. Il trouve la
chasuble fixée par des punaises sur un
simple panneau de bois. En faisant appel
à des experts, la datation de l’époque
mérovingienne ne fait plus de doute et on
attribue le vêtement à Sainte-Bathilde.
En 1961, c’est la consécration, une grande
exposition sur le haut Moyen-Age est
organisée, elle réunit de nombreux objets
prêtés par des musées européens.
Les reliques escamotées
Le fond des châsses de Bathilde et Bertille
ne sont constitués que d’une plaque en
bois retenue par quatre boulons, il lui a
suffi de les dévisser et de prendre le
contenu sans avoir à rompre les sceaux.
Pour les autres dont celle de Saint Florus,
l’Abbé Bonno « aménagea » les fonds pour
prélever les reliques. Il les fait transporter
clandestinement dans la chapelle privée de
la famille Trinquand, toutes sauf une…
la chasuble. Il aurait été intrigué par les
broderies et aurait décidé de la conserver.
Dix-huit mois plus tard, il présente la
tunique comme faisant partie de sa
collection personnelle au Congrès des
Sociétés Savantes. Il pense alors qu’elle
date du 16ème siècle. Il ne comprend que
progressivement sa méprise et l’ancienneté
de la chasuble. Entre temps, les reliques ont
mystérieusement repris leur place dans les
châsses qui, elles, n’ont jamais quitté
l’église.
En 1911, l’abbé Bonno est nommé à Meaux,
il quitte Chelles et la chasuble avec lui.
La chasuble
On n’en possède que le devant. La pièce
rectangulaire est en lin et mesure 117 cm
de haut sur 84 de large. La toile en
elle-même est très fine. Elle se caractérise
par ses broderies réalisées en fils de soie
floche teints de différentes couleurs.
Le décor représente une parure de bijoux
d’or, d’émaux et de pierreries. L’auteur
a semble-t-il copié, grandeur nature, des
bijoux royaux qu’il avait sous les yeux.
Une représentation symbolique
Bathilde se serait séparée de ses bijoux
à la demande de Saint-Eloi apparu dans
un rêve de l’un de ses courtisans. Pour
autant, si elle a volontiers abandonné ses
parures, elle n’a pas renoncé au pouvoir
qu’ils représentaient. Ce qui explique
la confection de la chasuble.
Une pièce exceptionnelle
La chasuble de Bathilde est dans un
état exceptionnel pour une pièce de
tissu du 9ème siècle qui n’a jamais été
restaurée. Ses conditions de conservation
sont particulières, pas plus de 50 luxes de
luminosité et pas d’ultra-violet. Propriété
de la Ville de Chelles, elle a été prêtée
plusieurs fois à l’occasion de grandes
expositions au Louvre, en Allemagne et
en Italie.
p3 Sommaire_Mise en page 1 23/08/11 14:48 Page2
Groupes de l’opposition I Opinions I 46
La ville de Chelles et la rédaction du Chelles Mag' ne sauraient être considérées comme responsables des propos tenus, qui n'engagent
que leurs auteurs. Dans la perspective des élections départementales de mars 2015, l'expression des Conseillers municipaux peut être assimilable à
de la propagande électorale. Dans ce cas, il appartiendrait au juge de l'élection d'en déterminer la portée, et le cas échéant, la sanction appropriée.
Unis pour Chelles
Front de gauche
Chelles Bleu Marine
Le rapport de la Chambre Régionale des Comptes est
bien loin de la présentation apocalyptique de la situation
et des prévisions financières de notre commune assénées
par la municipalité, au travers d’un audit aussi
tendancieux qu’onéreux.
Les marges de manœuvre financières de Chelles ont
toujours été très contraintes.
La cause majeure en est la faiblesse structurelle des
recettes de fonctionnement, notamment issues de la
fiscalité, même si leur montant a augmenté en raison de
l'accroissement de la population.
Ainsi, comme le souligne le rapport, les recettes de
fonctionnement de la ville de Chelles sont nettement
inférieures (- 24%) à la moyenne des recettes perçues
par les villes de même importance. De même, la dotation
globale de fonctionnement versée par l’État est
nettement inférieure à celle des villes de même
importance (194 € contre 268 €).
Le même constat est dressé pour les dépenses de
fonctionnement et notamment les dépenses de
personnel qui sont inférieures à celles des villes de même
importance (1074 € contre 1369 €).
La Chambre Régionale des Comptes considère qu'entre
2008 et 2013, les dépenses de fonctionnement ont
globalement été maîtrisées augmentant de 3,7 % alors
que l'inflation s'est élevée à 6,7 %.
Enfin, elle met l'accent sur l'encours de la dette qui pèse
sur la situation financière de la commune.
Dans le cadre d'une programmation pluriannuelle,
le recours à l'emprunt et la recherche de subventions ont
été privilégiés dans le respect des équilibres financiers
et des principes comptables.
A partir de 2010, la municipalité a diminué le montant
des investissements et limité le recours à l'emprunt à
4,5 millions par an.
L'important dans la dernière période était de concilier le
nécessaire effort d'équipement, le maintien des taux
d'imposition au niveau de 1995, la maîtrise des dépenses
de fonctionnement et le respect des grands équilibres
budgétaires.
En dépit des contraintes pesant sur les recettes et les
dépenses de la commune, les municipalités précédentes
avaient fait le choix de répondre aux besoins de la
population, aux enjeux de la période et de l'avenir en
investissant pour construire des équipements et mettre
à disposition des services de qualité. Sans augmenter
les taux d'imposition. C’est pourquoi, comme lors des
mandats précédents, nous avons évidemment voté en
faveur de leur non augmentation.
Vivre en sécurité. Le projet est légitime. Il ne se résume
pas, d'ailleurs, à la seule sécurité des biens et des
personnes face à la délinquance. Vivre en sécurité,
c'est aussi pouvoir regarder d'un œil confiant l'avenir
de son emploi, celui de ses enfants dans leurs études.
C'est aussi pouvoir être sûr de bénéficier d'une retraite
digne, après une vie de travail. Bien souvent, chez les
apôtres du sécuritaire, ces aspects-là sont ignorés.
Et pour cause, ce sont les mêmes qui n'ont de cesse de
battre en brèche nombre de « protections » que nous
avons arrachées par les luttes : la sécurité sociale,
les droits des travailleurs, l’Éducation nationale, bref,
les services publics.
Ce sont bien les mêmes qui n'ont de cesse de brailler
« Insécurité ! » qui ont coupés les crédits de la Police
Nationale et de la Gendarmerie. Le bilan de Sarkozy
est édifiant : 10.000 policiers et gendarmes de moins
grâce à lui... A Chelles, on voit le résultat, avec un
commissariat de Police sous doté.
Pour le Front de gauche, c'est clair : jouer avec
les peurs et le désir légitime de vivre en sécurité ne
fera pas reculer la délinquance. C'est pourtant le seul
véritable projet qu'a porté Brice Rabaste pendant
la campagne. Pas étonnant de voir le FN local,
qui surfe sur les mêmes angoisses, être si prévenant
avec la nouvelle municipalité.
Celle-ci, en décidant un plan de déploiement de
caméras de vidéo-surveillance, fait le choix de la
publicité plutôt que de l'efficacité. Ce coûteux projet
(600.000 euros pour commencer) est purement
idéologique. Toutes les études sérieuses montrent
que la vidéo-surveillance en milieu urbain ouvert ne
permet pas d'augmenter significativement le taux
d'élucidation des crimes et délits. Les caméras n'ont
pas plus d'effet dissuasif puisqu'elles ne font que
déplacer la délinquance un peu plus loin. Mais
on donne l'impression d'agir. Et dans le même temps,
la nouvelle municipalité supprime sans bilan et
en silence, une utile équipe municipale de prévention
spécialisée, mobilisée pour protéger notre jeunesse
et prévenir la délinquance.
En outre, la création de 10 postes de policiers
municipaux est un message clair adressé au Ministère
de l'Intérieur : pas besoin de policiers nationaux
supplémentaires au commissariat, les chellois-e-s
peuvent payer directement pour leur police.
Car au final, c'est bien le résultat : les Chellois-e-s
paieront alors que c'est une responsabilité de l’État.
Mais pour M. Rabaste, l'essentiel aura été d'avoir
donné l'impression d'agir.
Lutte contre le terrorisme islamique :
Conséquence de l’immigration massive et du laxisme des
gouvernements successifs, plusieurs milliers de djihadistes
originaires de France combattent aujourd’hui en Irak
et en Syrie. Leur retour menace gravement notre
sécurité. La récente tragédie ayant frappé Charlie
Hebdo et la France rappelle l’urgence de la lutte contre
le fondamentalisme islamique.
Nos concitoyens attendent des annonces fermes pour
répondre à cette menace. Si, bien sûr, il est fondamental
d'augmenter les moyens matériels et humains des
forces de l'ordre et des services de renseignement,
c'est en s'attaquant au fond du problème qu'on luttera
efficacement contre l'islamisme radical.
En décalage total avec la réalité de la situation, le PS
comme l'UMP font mine de prendre, ou de proposer,
des mesures "audacieuses", mais celles-ci s'annoncent
d'ores et déjà insuffisantes. Entre les dérisoires cellules
de "déradicalisation" et les cours de morale dans les
écoles, les djihadistes ont de beaux jours devant eux.
Par conséquent, face à l'incompétence chronique des
partis du système plongés dans le déni permanent, le
Front National incarne l'unique opposition et continuera
contre vents et marées d'apporter des réponses qui,
elles, ne sont pas tributaires de l'air du temps, mais
rationnelles, pérennes, et lucides.
La victoire de Syriza en Grèce permet d’ouvrir le débat
sur l’UE : La victoire du parti Syriza, dirigé par Alexis
Tsipras, suite aux élections législatives du 25 janvier,
est un camouflet démocratique sévère pour l’UMP, le
PS et la caste européiste bruxelloise. Le Front National
s’est officiellement réjoui de ce succès qui permettra
et a déjà permis d’ouvrir un certain nombre de débats
de fond, à commencer par l’austérité, l’euro et l’ensemble
de la politique économique de l’Union européenne.
Toutefois, cette réjouissance ne constitue pas en soi
une adhésion à l’ensemble des projets du parti Syriza,
dont la culture et une large part du programme politique
ne correspondent pas à ceux de notre mouvement.
Il s’agit donc de bien comprendre la nature de notre
soutien : un appel au débat.
Cette réalité politique grecque confirme l’analyse du
Front National sur les nouvelles grandes questions qui
structurent désormais la vie politique en France
comme en Europe, à l’heure de la mondialisation
sauvage et de l’Union européenne supranationale.
Syriza incarne en Grèce l’alternative au système ;
en France cette alternative est incarnée par le Front
National dont la dynamique électorale et des sondages
confirment sa place de premier parti de France.
« Fin janvier, un sondage Odoxa donnait ainsi notre
mouvement en tête des élections départementales
avec 26% des voix. »
Chelles Bleu Marine
Le groupe "Unis pour Chelles"
Isabelle Guilloteau, Jean-Jacques Marion, Lydie Autreux,
Emeric Bréhier, Annie Ferri, Lucia Pereira et Paul Athuil
Le groupe "Unis pour Chelles" se tient à votre
disposition pour tout contact :
www.unis-pour-chelles.fr
[email protected]
Les élu-e-s du Front de gauche
http://www.chelles-citoyenne.fr
Pour rencontrer vos deux conseillers municipaux,
dialoguer, en savoir davantage sur le FN-Bleu Marine
à Chelles :
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téléphone : 06 65 86 46 77
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