Le rapport

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PLACE DE L'ALLERGIE A L'AMBROISIE
PARMI LES POLLINOSES DANS CERTAINS
SECTEURS EN RHONE ALPES
Etat de la situation en 2004
DRASS Rhône Alpes
DDASS de l'Isère
RAPPORT N°503
juillet 2005
CAREPS
Centre Rhône-Alpes d'Epidémiologie et de Prévention Sanitaire
20, rue Chenoise - 38000 GRENOBLE
Tél. : 04 76 51 10 56 Fax : 04 76 51 03 06 e-mail : [email protected]
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PLACE DE L'ALLERGIE A L'AMBROISIE
PARMI LES POLLINOSES DANS CERTAINS
SECTEURS EN RHONE ALPES
Etat de la situation en 2004
Rédaction :
Lynda HEDREVILLE, biologiste directrice d'études
Analyse statistique :
Frédérique ROUVIERE, assistante d’études en statistiques et analyses cartographiques
Avec la collaboration de
Kamel ELIAS (POLLEN)
Michel THIBAUDON (RNSA)
CAREPS – N°503_Allergie à l'ambroisie et autres pollens en Rhône-Alpes
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EVOLUTION DE LA PLACE DE L'ALLERGIE A L'AMBROISIE PARMI LES POLLINOSES EN
RHONE-ALPES ENTRE 1999 ET 2004
Etude réalisée par le CAREPS
Centre Rhône-Alpes d'Epidémiologie et de Prévention Sanitaire
Lynda HEDREVILLE, Frédérique ROUVIERE
Pour :
DRASS Rhône-Alpes
DDASS Isère
Rapport N°503 - Juillet 2005
RESUME
A la demande de la DRASS Rhône-Alpes, une étude a été menée par le CAREPS afin de faire le point
en 2004 sur la place de l'allergie à l'ambroisie parmi les pollinoses en Rhône-Alpes. Cette étude fait
suite à l'étude de l'état de la situation en 1999 sur des zones connues pour être plus ou moins infestées
par l'ambroisie.
Afin de faciliter l'interprétation des taux de fréquence mesurés et de les comparer avec ceux obtenus
en 1999, l'étude a été menée dans les mêmes secteurs de la région Rhône-Alpes que ceux investigués
en 1999 qui avaient été identifiés comme moyennement exposés et très exposés. La zone
historiquement très exposée regroupe le sud-est lyonnais, le nord-Isère et une partie de la Drôme. Une
nouvelle zone qualifiée de "zone nouvellement exposée" a été enquêtée. Elle comprend deux
nouveaux départements, la Savoie et la Haute-Savoie.
Afin de pouvoir comparer les résultats de la présente étude avec celle réalisée en 1999, il a été fait le
choix de reconduire une enquête par voie téléphonique en novembre et décembre 2004 sur un
échantillon représentatif des ménages des zones sélectionnées. Au total, 2 406 foyers ont été interrogés
permettant d'obtenir des informations sur l'état de santé de 6 509 individus.
La définition des cas d'allergie était basée sur la présence de symptômes de rhinite allergique ou
d'asthme en dehors de tout phénomène infectieux. La saisonnalité des symptômes a permis de classer
les patients dans les catégories « allergiques à l'ambroisie » ou « aux autres pollens » avec une
précision plus ou moins forte en fonction de la confirmation du diagnostic par des tests cutanés ou des
examens biologiques.
En 2004, 9,2% de la population serait, dans les régions étudiées, allergiques à l'ambroisie. Il existe
un gradient entre les trois zones d'études avec un taux plus élevé de 10,6 % sur la zone très exposée et
un taux plus faible de 7,1 % dans la nouvelle zone étudiée. Si l'on s'en tient aux seuls cas ayant eu une
confirmation du diagnostic, ce taux diminue pour passer respectivement à 4,2 % et 1,5 % dans ces
zones.
Il est fort possible que, dans la zone "nouvellement infestée", le nombre de diagnostics non confirmés
par des examens biologiques soit plus important que sur les zones de plus forte prévalence.
Par rapport à 1999, seule la zone moyennement exposée présente un taux de prévalence
significativement différent du taux rapporté en 2004 avec une progression de 17 %.
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En 2004, les autres allergies polliniques (arbres, graminées et urticacées) restent importantes par
rapport à 1999 puisque globalement 14,1 % de la population serait porteur de cette catégorie d'allergie.
Cette fréquence est significativement différente de ce qui a été observé en 1999 puisqu'on estime que
le taux de prévalence en 2004 a progressé de 9 % sur les mêmes zones d'enquête. Cette différence
apparaît plus nette entre 1999 et 2004 sur la zone moyennement exposée avec une progression de
14 %. Il est de plus observé que 32,2 % des personnes atteintes de rhume des foins sont aussi atteintes
d'allergie au pollen d'ambroisie.
Globalement, il semblerait que ce soit dans les zones où la prévalence observée avait été la plus faible
en 1999 que le nombre d'allergiques a augmenté en 2004. Ainsi, les disparités qui avaient été
observées entres les zones en 1999 ont sensiblement diminuées en 2004. Ceci peut être effectivement
le reflet d'une progression de l'infestation de la plante dans les communes qui, à l'époque, n'avaient pas
encore été fortement colonisées par l'ambroisie. Il peut aussi s'agir d'une augmentation de la sensibilité
des personnes vis-à-vis des pollens. On peut par conséquent s'attendre à observer une progression de la
prévalence dans les zones aujourd'hui faiblement infestées comme ici dans la nouvelle zone étudiée, si
la plante continue d'infester les espaces encore vierges aujourd'hui.
Du point de vue des caractéristiques des personnes, peu de différences sont observées entre les
allergiques à l'ambroisie et les allergiques aux autres pollens (même tranche d'âge, même répartition
par sexe). Le taux de prévalence apparaît plus élevé chez les jeunes adultes (20 – 39 ans) que ce soit
parmi les allergiques à l'ambroisie ou les allergiques aux autres pollens.
Soulignons aussi que la fréquence de l'asthme chez les allergiques aux pollens est d'environ un tiers
comme cela avait été observé en 1999, les allergiques aux autres pollens apparaissant plus touchés que
les allergiques à l'ambroisie (31,5% contre 18,4% respectivement).
A l'issue de ce travail, différentes recommandations peuvent être formulées.
1. La prévalence de l'allergie à l'ambroisie reste importante par rapport à ce qui avait été observé en
1999. Les résultats montrent aussi une évolution de la fréquence malgré les programmes de lutte
mis en place depuis plusieurs années contre l’ambroisie. La vigilance à l’égard de ce problème de
santé publique doit être maintenu en empêchant la progression de cette plante par le biais de
moyens de contrôles et de techniques de destruction les mieux adaptées et performantes. La lutte
contre sa progression doit aussi être accompagnée d'un renforcement de l'information auprès des
personnes y compris dans les zones où l'infestation est moins importante. Les résultats montrent
que la connaissance de l'ambroisie au sein de la population et une meilleure sensibilisation au
problème ont progressé. Cette progression ne peut qu'être favorable à l'amélioration de la prise en
charge précoce des nouveaux cas.
2. On observe en 2004 une augmentation de la prévalence de la rhinite allergique due à l’ambroisie
par rapport à 1999. Il serait souhaitable de vérifier la progression de la plante au niveau des
communes de la zone « moyennement exposée » qui connaît, depuis 1999, la progression la plus
importante.
3. Le rôle de la pollution atmosphérique sur l'apparition des troubles allergiques liés à l'exposition
aux pollens est aujourd'hui bien admis. Il semble néanmoins que les connaissances sur l'impact de
la pollution au sein des populations soient encore limitées. Il serait ainsi nécessaire de mieux
approfondir les effets synergiques des pollens et des polluants chimiques de l'air ambiant dans
différents milieux (par exemple l'air intérieur ou l'altitude).
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Sommaire
I.
INTRODUCTION........................................................................................................... 13
II.
OBJECTIFS..................................................................................................................... 14
III.
METHODE ...................................................................................................................... 15
III.1. Mise en œuvre de l'étude...............................................................................................15
III.2. Définition des zones d’exposition .................................................................................15
III.3. Définition de l’allergie pollinique due à l’ambroisie et des autres allergies
saisonnières ......................................................................................................................16
III.3.1. Définition du cas allergique....................................................................................17
III.3.2. Période de l'enquête ................................................................................................18
III.4. Méthode d’échantillonnage et taille de l’échantillon..................................................18
III.4.1. Définition de l'échantillon ......................................................................................18
III.4.2. Nombre de sujets nécessaires dans la zone étudiée ...............................................19
III.4.2.1. Zone très exposée.............................................................................................. 19
III.4.2.2. Zone moyennement exposée.............................................................................. 20
III.4.2.3. Nouvelle zone d'infestation ............................................................................... 20
III.4.2.4. Taux de sondage ............................................................................................... 20
III.4.3. Analyse statistique ...................................................................................................20
IV.
MISE EN ŒUVRE DE L'ENQUETE TELEPHONIQUE ......................................... 22
IV.1. Les quotas .......................................................................................................................22
IV.1.1. Répartition par âge et catégorie socio-professionnelle ..........................................22
IV.1.2. Répartition par commune........................................................................................22
IV.2. Enquête téléphonique ....................................................................................................22
IV.3. Le questionnaire.............................................................................................................23
V.
RESULTATS ................................................................................................................... 25
V.1. Description de l'échantillon ............................................................................................25
V.1.1. Caractéristiques sociodémographiques ....................................................................25
V.1.2. Définition de l'allergie ..............................................................................................25
V.2. Sélection des cas pour le calcul des taux de prévalence ...............................................29
V.3. Prévalence de l'allergie à l'ambroisie en 2004 et évolution depuis 1999 ....................31
V.3.1. Prévalence individuelle à l’ambroisie.......................................................................31
V.3.2. Prévalence à l’ambroisie par âge..............................................................................33
V.3.3. Prévalence familiale à l’ambroisie ...........................................................................33
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V.4. Prévalence de l'allergie aux autres pollens et évolution depuis 1999..........................35
V.4.1. Prévalence individuelle aux autres pollens ..............................................................35
V.4.2. Prévalence aux autres pollens par âge.....................................................................36
V.4.3. Prévalence familiale aux autres pollens...................................................................36
V.5. Polysensibilisation : Allergie à l'ambroisie associée aux autres pollens .....................38
V.6. Caractéristiques des personnes allergiques à l'ambroisie ...........................................39
V.6.1. Données socio-démographiques ...............................................................................39
V.6.2. Caractéristiques de la maladie..................................................................................40
V.6.3. Recours aux soins .....................................................................................................41
V.7. Caractéristiques des personnes allergiques aux autres pollens...................................42
V.7.1. Données socio-démographiques ...............................................................................42
V.7.2. Caractéristiques de la maladie..................................................................................43
V.8. Niveau d'information de la population sur l'ambroisie ...............................................43
V.9. Quelques éléments économiques ....................................................................................45
VI.
DISCUSSION .................................................................................................................. 48
VI.1. Validité des résultats......................................................................................................48
VI.2. La rhinite allergique ......................................................................................................49
VI.3. La rhinite saisonnière ....................................................................................................50
VI.3.1. L'allergie à l'ambroisie en 2004 et comparaison avec les données obtenues en
1999
50
VI.3.2. L'allergie aux autres pollens en 2004 et comparaison avec les données
obtenues en 1999..................................................................................................................51
VI.4. Comparaison des données selon la zone d'étude et l'année considérée.....................52
VI.4.1. Allergie due à l'ambroisie........................................................................................52
VI.4.2. Allergie aux autres pollens......................................................................................54
VI.5. Place de l'allergie due à l'ambroisie parmi les autres pollinoses en 2004.................55
VI.6. Comparaison des caractéristiques des allergiques......................................................56
VII.
SYNTHESES ET RECOMMANDATIONS ................................................................. 57
ANNEXE 1 : ZONES INVESTIGUEES EN 2004.................................................................... 62
ANNEXE 2 : LISTE DES COMMUNES ENQUETEES EN 2004......................................... 64
ANNEXE 3 : QUESTIONNAIRE DE L’ETUDE .................................................................... 73
ANNEXE 4 : COMPARAISON ENTRE LES QUOTAS THEORIQUES ET REALISES
PAR ZONE D'ETUDE................................................................................................................ 79
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ANNEXE 5 : REPARTITION PAR AGE, SEXE ET CATEGORIE SOCIOPROFESSIONNELLE DE LA POPULATION ETUDIEE .................................................... 81
ANNEXE 6 : SYMPTOMES DECLARES PAR LES PERSONNES SE DISANTS
ALLERGIQUES DANS LA POPULATION ETUDIEE ........................................................ 84
ANNEXE 6 : TAUX DE PREVALENCE DE LA RHINITE ALLERGIQUE ET DE
L'ALLERGIE RESPIRATOIRE QUELLE QUE SOIT LA CAUSE.................................... 87
ANNEXE 9 : CARACTERISTIQUES DES PERSONNES PRESENTANT DES
SYMPTOMES PERANNUELS ................................................................................................. 89
ANNEXE
10 :
CARACTERISTIQUES
SOCIO-DEMOGRAPHIQUES
DES
ALLERGIQUES A L’AMBROISIE ET AUTRES POLLENS .............................................. 91
ANNEXE 11 : RECOURS AUX SOINS CHEZ LES ALLERGIQUES A L’AMBROISIE 95
ANNEXE 12 : TAUX DE PREVALENCE DE L’ALLERGIE A L’AMBROISIE
PONDEREE PAR LA ZONE ET PAR L’AGE ....................................................................... 98
ANNEXE 13 : TAUX DE PREVALENCE DE L’ALLERGIE AUX AUTRES POLLENS
PONDERES PAR LA ZONE ET PAR L’AGE...................................................................... 101
ANNEXE 14 : NOMBRE DE CAS D'ALLERGIES OBSERVEES SELON LA ZONE
D'ETUDE ET L'AGE EN 1999 ET 2004 ................................................................................ 104
ANNEXE 15 : TAUX DE POLLENS CAPTES ENTRE LE 1ER AOUT ET LE
30 SEPTEMBRE 2004 .............................................................................................................. 106
ACRONYMES........................................................................................................................... 108
BIBLIOGRAPHIE .................................................................................................................... 110
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Index des tableaux
Tableau 1 : Nombre d'habitants par zone enquêtée ........................................................... 16
Tableau 2 : Caractéristiques des communes enquêtées toutes zones confondues ............ 19
Tableau 3 : Précision et nombre de cas attendus selon la taille de l'échantillon .............. 19
Tableau 4 : Répartition des types de symptômes pour les individus ayant rempli un
questionnaire individuel (n = 1806) .............................................................................. 26
Tableau 5 : Association de symptômes rapportés entrainant une exclusion des personnes
.......................................................................................................................................... 26
Tableau 6 : Type d’allergie déclarée par les personnes porteuses d’une allergie
perannuelle (n=174) ....................................................................................................... 29
Tableau 7 : Période de présence des symptômes pour les 1 302 personnes dont la
symptomatologie n’est pas perannuelle........................................................................ 29
Tableau 8 : Répartition des cas d’allergie à l'ambroisie..................................................... 30
Tableau 9 : Répartition des autres cas d'allergie pollinique .............................................. 30
Tableau 10 : Taux de prévalence [intervalle de confiance à 95 %] selon la précision de la
définition des cas d’allergie à l'ambroisie et selon la zone d’étude............................ 31
Tableau 11 : Comparaison des taux de prévalence [intervalle de confiance à 95 %] selon
la précision de la définition des cas d’allergie à l'ambroisie sur les zones I et II .... 32
Tableau 12 : Comparaison des taux de prévalence [intervalle de confiance à 95 %]
d’allergie à l'ambroisie entre 1999 et 2004 sur la zone moyennement exposée ........ 32
Tableau 13 : Taux de prévalence d’allergie probable ou certaine à l’ambroisie par âge et
par zone ........................................................................................................................... 33
Tableau 14 : Taux de prévalence [intervalle de confiance à 95 %] familiale d'allergie à
l'ambroisie selon la zone d'étude................................................................................... 33
Tableau 15 : Comparaison des taux de prévalence familiale [intervalle de confiance à
95 %] des cas d’allergie à l'ambroisie sur les zones I et II entre 1999 et 2004 ........ 34
95 %] selon la précision de la définition des cas d’allergie à l'ambroisie sur la zone
moyennement exposée entre 1999 et 2004.................................................................... 34
Tableau 17 : Nombre d'allergiques à l'ambroisie par ménage (cas certains et probables)
.......................................................................................................................................... 34
Tableau 18 : Taux de prévalence des autres allergies polliniques (arbres et graminées,
urticacées) et selon la zone d'étude ............................................................................... 35
individuelle d’allergie à d’autres pollens sur les zones I et II entre 1999 et 2004 ... 35
Tableau 20 : Taux de prévalence d’allergie probable ou certaine à d’autres pollens par
âge et par zone ................................................................................................................ 36
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Tableau 21 : Taux de prévalence familiale des autres allergies polliniques en fonction de
la zone d'étude ................................................................................................................ 36
familiale à d’autres pollens sur les zones I et II entre 1999 et 2004.......................... 37
Tableau 23 : Nombre d'allergiques à d'autres pollens par ménage (cas certains et
probables)........................................................................................................................ 37
Tableau 24 : Taux de prévalence (cas certains et probables) des allergies isolées dues à
l'ambroisie et aux autres pollens et des allergies associées......................................... 38
Tableau 25 : Fréquence des symptômes des personnes qui présentent une allergie à
l'ambroisie (n = 278)....................................................................................................... 40
Tableau 26 : Nombre d’années de présence de l’allergie à l'ambroisie ............................ 40
Tableau 27 : Type de symptômes pour les personnes porteuses d'une allergie aux autres
pollens (n=507)................................................................................................................ 43
Tableau 28 : Proportion de personnes qui ont entendu parler de l'ambroisie selon la
zone d'étude (n=2406) .................................................................................................... 44
Tableau 29 : Moyens d'information pour les personnes connaissant l'ambroisie (n=2033)
Avez-vous entendu parler d'une herbe qui s'appelle l'ambroisie ? ........................... 44
Tableau 30 : Contenu de l'information pour les personnes connaissant l'ambroisie
(n=2033)........................................................................................................................... 45
Tableau 31 : Proportion utilisée pour le calcul des coûts pour les allergiques à
l'ambroisie....................................................................................................................... 46
Tableau 32 : Estimation "a minima" des coûts annuels et du coût du diagnostic des
allergiques certains et probables ([borne sup. et inf. de l'intervalle de confiance])
due à l'ambroisie............................................................................................................. 46
Tableau 33 : Taux de prévalence des cas d'allergie à l'ambroisie par département dans
la zone très exposée ........................................................................................................ 54
Tableau 34 : Taux de prévalence des cas d'allergie à l'ambroisie par département dans
la zone moyennement exposée....................................................................................... 54
Tableau 35 : Estimation du nombre de personnes présentant une allergie due à
l'ambroisie ou à d'autres pollens dans les secteurs étudiés [cas certains – ensemble
des cas]............................................................................................................................. 55
Tableau 36 : Comparaison entre les quotas théoriques et réalisés par zone d'étude....... 80
Tableau 37 : Répartition par zone de la population étudiée .............................................. 82
Tableau 38 : Répartition par âge de la population étudiée ................................................ 82
Tableau 39 : Répartition par sexe de la population étudiée............................................... 83
Tableau 40 : Répartition par CSP de la population étudiée .............................................. 83
Tableau 41 : Répartition des personnes se sachant atteintes de rhinite allergique, de
rhume des foins ou d’allergie respiratoire ................................................................... 83
Tableau 42 : Répartition des personnes ayant cité au moins un allergène, parmi celles
qui se savent allergiques ................................................................................................ 83
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Tableau 43 : Répartition des personnes ayant eu des tests de confirmation de l’allergie
parmi celles qui se savent allergiques........................................................................... 83
Tableau 44 : Prévalence de l’allergie respiratoire en 2004 quelle que soit la cause......... 88
toutes causes confondues de l’allergie respiratoire entre 1999 et 2004 ..................... 88
Tableau 50 : Répartition des personnes présentant des symptômes perannuels se sachant
atteintes de rhinite allergique, de rhume des foins ou d’allergie respiratoire .......... 90
Tableau 51 : Répartition des personnes ayant eu des tests de confirmation de l’allergie,
parmi celles qui présentent des symptômes perannuels et qui se savent être
allergiques ....................................................................................................................... 90
Tableau 52 : Répartition par âge et sexe des cas probables ou certains, allergiques à
l’ambroisie....................................................................................................................... 92
Tableau 53 : Répartition par CSP des cas probables ou certains, allergiques à
l’ambroisie....................................................................................................................... 92
Tableau 54 : D’autres signes ont-ils été présents en août et septembre chez les
allergiques à l’ambroisie ?............................................................................................. 92
Tableau 55 : Autres signes présents en août et septembre chez les allergiques à
l’ambroisie....................................................................................................................... 92
Tableau 56 : Nombre de symptômes chez les allergiques à l’ambroisie ........................... 93
d’autres pollens............................................................................................................... 93
Tableau 58 : Répartition par CSP des cas probables ou certains, allergiques à d’autres
pollens.............................................................................................................................. 93
Tableau 59 : Répartition des cas probables ou certains, allergiques à d’autres pollens
ayant déclaré de l’asthme ou un essoufflement ........................................................... 93
Tableau 60 : Nombre de symptômes chez les allergiques à d’autres pollens.................... 94
Tableau 61 : Recours au médecin selon la zone d’exposition pour les cas probables ou
certains d'allergie à l’ambroisie .................................................................................... 96
Tableau 62 : Prise de médicaments selon la zone d’exposition pour les cas allergiques à
l’ambroisie....................................................................................................................... 96
Tableau 63 : Si prise de médicaments sur les conseils de qui, selon les zones d’exposition
pour les cas allergiques à l’ambroisie........................................................................... 96
Tableau 64 : Arrêt de travail selon la zone d’exposition pour les cas allergiques à
l’ambroisie....................................................................................................................... 97
Tableau 65 : Taux de prévalence individuelle pondérés par zone pour les allergiques à
l’ambroisie....................................................................................................................... 99
Tableau 66 : Taux de prévalence individuelle pondérés par âge pour les allergiques à
l’ambroisie....................................................................................................................... 99
Tableau 67 : Taux de prévalence individuelle pondérés par zone et âge pour les
allergiques à l’ambroisie................................................................................................ 99
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Tableau 68 : Taux de prévalence familiale pondérés par zone pour les allergiques à
l’ambroisie..................................................................................................................... 100
Tableau 69 : Taux de prévalence familiale pondérés par âge pour les allergiques à
l’ambroisie..................................................................................................................... 100
Tableau 70 : Taux de prévalence familiale pondérés par CSP pour les allergiques à
l’ambroisie..................................................................................................................... 100
d’autres pollens............................................................................................................. 102
d’autres pollens............................................................................................................. 102
Tableau 73 : Taux de prévalence individuelle pondérés par zone et âge pour les
allergiques à d’autres pollens ...................................................................................... 102
d’autres pollens............................................................................................................. 103
d’autres pollens............................................................................................................. 103
d’autres pollens............................................................................................................. 103
Tableau 77 : Répartition des répondants selon la zone et l'âge et l’année d’étude........ 105
Tableau 78 : Cas suspectés, probables ou certains d'allergies à l'ambroisie en 1999 et
2004 selon la zone et l'âge ............................................................................................ 105
Tableau 79 : Cas certains et probables d'allergies aux autres pollens en 1999 et 2004
selon la zone et l'âge ..................................................................................................... 105
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Index des figures
Figure 1 : Période de présence des symptômes (n=1741) ................................................... 27
Figure 2 : Allergènes déclarés par les patients qui se connaissent allergiques (n=956)... 28
Figure 3 : Taux de prévalence de l'allergie due à l'ambroisie et aux autres pollens selon
la zone (cas certains et probables) ................................................................................ 37
Figure 4 : Répartition par âge et sexe des allergiques à l'ambroisie (n=278) ................... 39
Figure 5 : Comparaison de la catégorie socio-professionnelle des allergiques dues à
l'ambroisie avec celle de l'ensemble de la population étudiée.................................... 39
Figure 6 : Répartition par âge et sexe des personnes allergiques aux autres pollens
(n=507)............................................................................................................................. 42
Figure 7 : Comparaison des catégories socioprofessionnelles des personnes allergiques
aux autres pollens avec celles de la population étudiée............................................... 42
Figure 8 : Synthèse de l'évolution de la prévalence entre 1999 et 2004 selon les zones ... 59
Figure 9 : Evolution des taux de pollens captés du 1er août au 30 septembre entre 2000 et
2004 en Rhône-Alpes (Source RNSA)......................................................................... 107
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I. Introduction
Depuis plusieurs dizaines d’années, la région Rhône-Alpes est exposée à l’extension d’une
plante appelée ambroisie (Ambrosia artemisiae folia L.) et son pollen continue de provoquer
l'alerte générale chaque été.
Les manifestations allergiques provoquées par son pollen apparaissent chaque année au sein
de la population entre juillet et septembre et se caractérise par un "rhume des foins" souvent
difficile à traité et plus grave pour les personnes asthmatiques. Au cours de cette période
particulièrement associée à la pollinisation de l'ambroisie, une augmentation significative de
la consommation d'antihistaminiques est observée1.
Aujourd'hui, il ne fait plus aucun doute que l'ambroisie demeure un problème de santé
publique dans notre région parmi les autres pollinose et que, comme le souligne le Conseil
Supérieur d'Hygiène Publique de France2 dans son avis du 18 décembre 2001, "les actions
entreprises depuis plusieurs années n'ont pas permis d'arrêter la prolifération de l'ambroisie".
Aujourd'hui, la surveillance pollinique de l'ambroisie montre que d'autres départements
comme l'Ain, la Loire et la Savoie sont aussi exposés au pollen de "la mauvaise herbe des
chantiers et des lotissements" encore appelée « herbe à poux » au Québec.
Le CAREPS a réalisé en 1999/2000 une étude visant à mieux connaître la place de l'allergie
due à l'ambroisie (Ambrosia artemisiifolia) parmi toutes les autres pollinoses. Ce travail avait
été réalisé dans 3 zones d'exposition définies comme très exposées ou moyennement
exposées. L'étude par voie téléphonique avait estimé que 8,5% de la population était
allergique à l'ambroisie dans la zone d'étude. Il semblerait, d'après les données
épidémiologiques, que 6 à 12% de la population d'une partie de la région Rhône-Alpes
présente des symptômes d'allergie aux pollens d'ambroisie2.
Après la réalisation du "point zéro" en 1999/2000, la DRASS Rhône-Alpes et le DDASS de
l'Isère a souhaité reconduire cette étude pour connaître l'évolution de la fréquence de la
maladie dans les mêmes zones enquêtées en 1999 et dans une nouvelle zone d'extension de la
plante.
Il s’agit là aussi à la fois de quantifier la population allergique à l'ambroisie, mais aussi de
situer cette pollinose, en terme de prévalence, par rapport aux autres pollinoses saisonnières.
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II. Objectifs
• OBJECTIFS
-
Etablir la prévalence en 2004 de l’allergie due à l’ambroisie en Rhône-Alpes dans les 2
zones d'exposition à l'ambroisie qui avaient été choisies lors de la première étude et
dans une zone plus faiblement exposée pouvant correspondre à une zone d'exposition
plus récente de la plante.
-
Situer la place de l’allergie due à l’ambroisie en 2004 par rapport à l’ensemble des
pollinoses.
-
Comparer la fréquence de la maladie obtenue en 1999 avec ces nouvelles évaluations.
• ENSEIGNEMENTS SUPPLEMENTAIRES ATTENDUS
- Préciser la gravité de la maladie, l’importance du recours aux soins et de
l’automédication.
• OBJECTIFS ENVISAGEABLES DANS UN SECOND TEMPS
- Préciser quelles sont les disparités géographiques compte-tenu des différences
d’exposition à la plante.
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III. Méthode
III.1. Mise en œuvre de l'étude
Compte tenu de la période d'apparition des signes de l’allergie à l'ambroisie (août-septembre),
de l'ampleur des signes de la maladie (rhinite le plus souvent à caractère peu grave ou très
variable) et d'un recours aux soins peu important (rappelons que dans l'étude romanaise3, 56%
des cas n'avaient pas consulté de médecin), une étude transversale en population générale
reste le moyen le mieux adapté dans ce cas.
La disparité d’implantation de la plante dans la région et la grande taille du secteur
géographique concerné nécessitent de définir des zones homogènes d’exposition puis
d’étudier la prévalence de la maladie dans chaque zone.
Cette étude a pour but d'étudier la prévalence de l'allergie à l'ambroisie dans les deux zones
qui avaient été investiguées lors de l'étude réalisée en 1999 : Zone de forte exposition et une
zone d'exposition moyenne. Sachant que la plante tend à coloniser d'autres secteurs, il sera
aussi étudié la prévalence de l'allergie à l'ambroisie dans une nouvelle zone d'infestation
récente identifiée par un expert en agronomie.
Comme lors de la précédente étude, cette nouvelle investigation ne permettra pas d’extrapoler
les résultats à l’ensemble de la région mais fournira une estimation du nombre de malades et
donc de l’ampleur du problème dans les zones les plus concernées.
Le questionnaire étant relativement court et ne portant pas sur un sujet "sensible", l’enquête
sera réalisée par téléphone auprès d’un échantillon représentatif de la population.
III.2. Définition des zones d’exposition
Dans le cadre de cette nouvelle étude :
• Il sera utilisé le même secteur d'investigation afin de pouvoir juger de l'évolution de
l'étendue de l'allergie liée à l'ambroisie. Il s'agit :
- d'une zone de forte infestation qui comprend le sud-est lyonnais, le nord Isère et le
nord de la Drôme.
- d'une zone de moyenne infestation,
- d'une zone d'infestation plus récente.
Le sud-est lyonnais avait été étudié séparément dans le cadre de la précédente étude qui était
représentative sur ce territoire. Cette zone fait partie de la zone très exposée et n'a pas été
individualisée dans le cadre de la présente étude.
La zone investiguée est présentée en Annexe 1 et l'Annexe 2 présente la liste des communes
enquêtées.
•
Les principales informations ont été collectées auprès du RNSA sur les taux de pollen.
En effet, depuis 1999, une surveillance plus large de l'exposition à l'ambroisie existe par
le biais des mesures de charges polliniques dans l'air de la plante sur d'autres secteurs
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(Roussillon et Annecy,…). Le taux de pollen est un indicateur intéressant pour le risque
allergique.
•
La connaissance de la répartition géographique de la plante sur la zone d'infestation plus
récente a été utilisée. Il a été fait appel à un consultant extérieur expert en agronomie
pour avis. Une liste de nouvelles communes à investiguer a été établie par Monsieur
Kamel ELIAS (POLLEN) compte-tenu de sa connaissance de l'extension de la plante et
de son expérience sur le sujet.
Aucune vérification de l'étendu de la présence de la plante dans les deux premières zones qui
avaient été qualifiées de "fortement" et "moyennement" exposées n'a été réalisée dans le cadre
de cette nouvelle étude. Ainsi, il est possible qu'aujourd'hui l'infestation ait quelque peu
changée mais cela devrait plutôt aller dans le sens d'une présence plus marquée. Il s'agissait de
vérifier l'évolution de la prévalence des cas d'allergie sur ces deux zones entre 1999 et 2004.
Compte tenu du temps qui nous était imparti, seule la dernière zone, qui correspond à une
nouvelle zone enquêtée, a bénéficié d'une vérification de visu ou à partir de données récentes
récoltées par Monsieur ELIAS sur la présence/absence dans certaines communes.
Le nombre d'habitants par zone est fourni dans le tableau suivant.
Tableau 1 : Nombre d'habitants par zone enquêtée
Nombre d'habitants (recensement
INSEE 1999)
Total Zone I ("très exposée")
Zone II ("moyennement exposée")
Zone III ("nouvelle zone")
Ensemble
Ensemble des
communes
900 663
766 240
399 129
2 066 032
Communes
enquêtées
867 149
740 944
383 458
1 991 551
Dans le cadre de cette nouvelle enquête, tous les départements de la région sont concernés
puisque les départements de la Savoie et de la Haute-Savoie sont inclus dans la nouvelle zone.
III.3. Définition de l’allergie pollinique due à l’ambroisie et des autres
allergies saisonnières
Les manifestations respiratoires (asthme, rhinite allergique) sont identiques, que l’allergie soit
due à l’ambroisie (avec cependant un caractère de gravité et de résistance au traitement plus
important), aux autres pollens ou aux autres allergènes (acariens, animaux, moisissures). A
l’exception des personnes polysensibilisées et des personnes sensibles qui présentent des
symptômes toute l’année, il est possible d’individualiser les allergies polliniques grâce au
caractère saisonnier des symptômes présentés (août-septembre pour l’ambroisie, printemps
pour les graminées et pollens d’arbres) et à la répétition des symptômes chaque année.
La description par les personnes interrogées des symptômes et leur évolution dans le temps
(mois où les symptômes sont présents) va donc permettre de préciser le type d’allergie. Cette
approche sera complétée par l’interrogation directe des personnes sur leur propre
connaissance d’antécédents d’allergie et sur le fait que cette dernière ait été ou non confirmée
par des tests biologiques ou cutanés (en précisant le type d’allergènes concernés) de la
maladie.
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III.3.1. Définition du cas allergique
Comme pour l'étude "point zéro" de 1999, la prévalence de l'allergie à l'ambroisie ou aux
graminées et pollens d'arbre a été estimée de plusieurs façons :
-
de façon directe en posant la question suivante : "êtes-vous allergique au pollen
d'ambroisie, de graminées, etc.". Cette question pouvant être de plus appuyée par
l'existence d'une confirmation par tests cutanés et/ou dosages d'Ig E (cas certains),
-
de façon indirecte en associant plusieurs critères (cas probables) :
•
la présence de plusieurs symptômes puisque seulement 10%4 des allergiques n'ont
qu'un symptôme et qu'à l'inverse, entre 503 et 60%5 des patients ont trois symptômes
ou plus,
•
la période d'apparition des symptômes (août et septembre pour l'ambroisie, février à
mai pour les pollens d'arbres, mai à juin pour les graminées),
•
la répétition des symptômes chaque année ou seulement certaines années,
•
pour les personnes polysensibilisées, la recrudescence des symptômes à certaines
périodes permettra d'envisager d'intégrer ces cas dans les calculs de prévalence.
Plusieurs valeurs de prévalence ont été calculées :
•
une prévalence certaine constituée des cas présentant des symptômes en août et
septembre et ayant eu une confirmation allergologique. Ont été rajoutés dans cette
catégorie, les patients qui ne signalaient pas de symptômes en août et septembre
mais qui avaient eu un examen biologique ou cutané leur signalant qu’ils étaient
allergiques à l'ambroisie (cas biologiques). Les personnes qui présentent des
symptômes toute l'année sans recrudescence particulière mais qui ont eu des tests
positifs à l'ambroisie ont aussi été rangées dans cette catégorie.
•
une prévalence probable intégrant, en plus des cas certains, les cas établis à partir
des symptômes, de la saisonnalité et de la répétition chaque année (symptômes
depuis au moins 2 ans) et qui se déclarent allergiques à l'ambroisie bien qu’aucune
confirmation par des tests n’ait été effectuée.
•
Une prévalence suspectée constituée, en plus des cas certains ou probables, des
cas déclarant des symptômes à la bonne période mais qui ne se savent pas
allergiques. Ces cas peuvent être considérés comme des nouveaux cas en fonction
de la date d’apparition des symptômes (présence de symptômes depuis cette année
seulement). Les patients présentant des symptômes en août et septembre, déclarant
être allergiques aux pollens mais ne citant pas l'ambroisie et qui ont eu une
confirmation de leur allergie, ont été classés dans la catégorie "cas suspectés" en
raison de la discordance entre la symptomatologie clinique et les tests.
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La même classification a été utilisée pour la rhinite pollinique du printemps. Elle regroupe
sans distinction les personnes ayant des symptômes pour les mois de mars à juillet.
III.3.2. Période de l'enquête
L’objectif principal de l’étude portant sur l’allergie due à l’ambroisie, l’enquête a eu lieu à la
fin de la période pollinique quand aucun nouveau cas n'était susceptible d'apparaître et hors
vacances scolaires, soit début novembre. Les réseaux de surveillance s'attendaient à ce que la
saison pollinique de l'ambroisie se prolonge jusqu'en octobre (AFEDA6, le 10 septembre
2004). En effet, au cours de la semaine 37, les taux de pollen étaient toujours en phase
ascendante et la saison pollinique s'est prolongée jusqu'à fin septembre, avec des taux de
pollens d'ambroisie encore "anormalement élevés" au cours de la semaine 41 (semaine du
4 octobre 2004) (AFEDA6, Bulletin hebdomadaire 2004, Comptage de la semaine 42).
III.4. Méthode d’échantillonnage et taille de l’échantillon
III.4.1. Définition de l'échantillon
L'approche par foyer a été adoptée comme pour l'étude réalisée en 1999 pour se placer dans
des conditions d'études similaires pour une meilleure comparaison entre les deux années
d’étude7.
L'échantillon a été stratifié sur la taille de la commune en raison des possibles différences de
fréquence de la maladie entre des communes très urbanisées et des communes semi-rurales ou
rurales.
S’agissant d’une enquête de prévalence, la représentativité par rapport à la population
générale doit être approchée au mieux. Pour cela, dans une zone donnée, le nombre de foyers
à interroger a été stratifié selon la taille des communes à partir des données INSEE du
recensement de 1999. Afin d’obtenir une bonne représentativité sur l’âge et la catégorie socioprofessionnelle, une méthode de quotas a été utilisée pour ces 2 critères.
L'ensemble des habitants (ou foyers) des communes de chaque zone a été classé par groupe de
taille de commune. Cette proportion a été appliquée à la taille de l'échantillon choisi afin de
définir le nombre de foyers appartenant à chaque taille de commune.
Pour les communes de plus de 2 000 habitants, le nombre de foyers à interroger par commune
a été réparti au prorata de la taille de la commune (comparativement aux communes de même
taille). Pour les communes de moins de 2 000 habitants, leur nombre étant supérieur au
nombre de foyers à interroger, un tirage au sort a été effectué (un foyer sur deux environ).
L'interrogation portant sur l'ensemble des individus du foyer, les quotas ont porté sur l'âge et
la catégorie socio-professionnelle du chef de famille. L'étude réalisée en 1999 n'ayant montré
aucune différence significative pour les résultats pondérés par le type de ménage,
l'interrogation n'a pas portée ici sur le type de ménage.
La répartition par âge et catégorie socio-professionnelle est basée sur des données
communales.
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Le Tableau 2 présente les caractéristiques des communes enquêtées et la répartition des
communes rurales1 aux communes urbaines. Cette répartition est basée sur la taille de l'unité
urbaine.
Tableau 2 : Caractéristiques des communes enquêtées toutes zones confondues
Taille des communes
Communes rurales (< 2 000 hab.)
2 000 – 4 999 hab.
5 000 – 9 999 hab.
10 000 – 19 999 hab.
20 000 – 49 999 hab.
50 000 – 99 999 hab.
100 000 – 199 999 hab.
≥ 200 000 hab.
Total
Nombre de communes
enquêtées
138
123
52
20
15
2
1
0
351
Pourcentage
39,3
35,0
14,8
5,7
4,3
0,6
0,3
0,0
100,0
III.4.2. Nombre de sujets nécessaires dans la zone étudiée
Celui-ci dépend de la précision souhaitée pour l’estimation de la prévalence.
III.4.2.1.
Zone très exposée
Le nombre de sujets nécessaires a été calculé pour une prévalence estimée d’allergies à
l’ambroisie de 5% avec un intervalle de confiance à 95%.
Le tableau ci-dessous présente les niveaux des précisions obtenues (pour un risque α = 0,05)
pour différentes tailles d’échantillons ainsi que le nombre théorique d’allergies dues à
l’ambroisie qui pourra être étudié.
Tableau 3 : Précision et nombre de cas attendus selon la taille de l'échantillon
Taille de l’échantillon
Personnes (foyers)
1 500
(600)
2 500
(1 000)
3 000
(1 200)
Précision
± 1,1%
± 1,0%
± 0,8%
Nombre
d’allergies
75
125
150
1 Les communes rurales sont des communes de moins de 2000 habitants qui n'appartiennent pas à une unité
urbaine.
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L’interrogation de 1 500 personnes (soit 600 foyers) aurait permis d’obtenir une précision qui
semble correcte mais le nombre de sujets allergiques recensés sera assez faible d’où une
analyse moins précise des caractéristiques de ces patients.
Un échantillon de 3 000 personnes (1200 foyers) permet de tenir compte d’un effet de grappe
probable lié au caractère familial de la maladie. Le nombre de cas collectés est en outre
largement suffisant pour une analyse fine des malades.
Au total, le nombre de foyers à interroger dans la zone, selon la précision souhaitée, évolue de
600 à 1 200 foyers.
Sur cette zone, qualifiée de « très exposée » en 1999, 1200 appels ont été effectués.
III.4.2.2.
Zone moyennement exposée
Dans la zone « moyennement exposée », pour une prévalence estimée à 1,5%, la collecte des
données sur 1 500 personnes (600 foyers) devait permettre d'obtenir une précision de +/0,6% et de collecter environ 23 cas d'allergie à l'ambroisie. Au total, 600 appels ont été
réalisés dans cette zone qui avait été classée comme "moyennement exposée" en 1999.
III.4.2.3.
Nouvelle zone d'infestation
En plus de l'échantillon de 1 800 foyers interrogés dans les deux précédentes zones et pour
tenir compte de la dispersion de la plante, 1500 personnes (600 foyers) dans la zone qualifiée
de plus faible exposition, correspondant à une zone d'expansion de la maladie avec une
prévalence estimée de 1,5 %, ont été interrogées.
III.4.2.4.
Taux de sondage
Le taux de sondage différent selon la zone est le suivant compte tenu des variation sur le
nombre d'habitants par zone : 1 ménage interrogé sur 284 en zone "très exposée", 1 ménage
sur 508 en zone « moyennement exposée" et 1 ménage sur 265 dans la « nouvelle zone »
identifiée.
III.4.3. Analyse statistique
Des taux de prévalence ont été calculés dans chaque zone en rapportant le nombre de cas
d’allergie déclarée au nombre de personnes interrogées dans l’enquête téléphonique pour le
secteur étudié. S’agissant d’un sondage, un intervalle de confiance à 95 % a été calculé avec
un degré de précision de + 1,96 p(1-p)/n dans laquelle P représente la proportion observée et
n la taille de l’échantillon.
Le calcul du taux de prévalence total, qui tient compte de l’ensemble des trois zones, a été
pondéré en fonction du poids relatif de chaque zone.
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En raison des petites différences entre quotas théoriques et réalisés, des taux pondérés par la
catégorie socio-professionnelle ont été calculés. Cependant, les résultats étant peu différents,
cette pondération n'a pas été utilisée dans la présentation des résultats.
Les caractéristiques des allergiques à l'ambroisie et aux autres pollens sont présentées
séparément. Des tests statistiques de comparaison n'ont pas été effectués car il n'y a pas
indépendance des 2 groupes, certains cas appartenant aux 2 catégories d'allergiques.
Des comparaisons avec les résultats obtenus en 1999 ont été réalisés en tenant compte de la
zone « très exposée » et de la zone « moyennement exposée ». En 1999, il avait été réalisé une
analyse séparée pour le sud-est lyonnais qui était inclus dans la zone « très exposée ». Pour
pouvoir comparer les résultats de 1999 avec 2004 qui n’individualise pas cette zone, de
nouveaux calculs de taux de prévalence, tenant compte de la zone très exposée globale, ont
été effectués. C'est pourquoi, certains taux de prévalence pondérés pour l'année 1999
apparaissent quelques fois légèrement différents de ceux rapportés en 1999.
Les risques relatifs calculés ont été ajustés sur l'âge (risque relatif ajusté de Mantel-Haenzel
avec intervalle de confiance à 95% de Greenland/Robins) étant donné que les deux années
d'étude présentent des structures d'âge différentes.
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IV. Mise en œuvre de l'enquête téléphonique
IV.1. Les quotas
IV.1.1. Répartition par âge et catégorie socio-professionnelle
La présentation des quotas pour les trois zones est fournie dans le tableau 2 ci-après.
Tableau 2 : Répartition des foyers à interroger selon les quotas et par zone
Zone I
Très exposée
AGE DU CHEF DE FAMILLE
18 – 29 ans
30 – 39 ans
40 – 49 ans
50 – 59 ans
60 ans et plus
CSP DU CHEF DE FAMILLE
Agriculteur
Artisan, Commerçant, Chef d’entreprise
Cadre, Profession Intellectuelle Supérieure
Profession Intermédiaire
Employé
Ouvrier
Retraité
Femme au foyer, autre non actif
ENSEMBLE
Zone II
Moyennement
exposée
Zone III
Nouvelle
Zone
Ensemble
115
242
252
219
372
63
109
121
107
201
69
115
119
103
194
247
466
492
429
767
9
65
89
189
131
288
341
88
1200
3
34
57
88
63
121
184
49
600
9
34
57
87
65
121
177
50
600
21
133
203
364
259
530
702
187
2400
IV.1.2. Répartition par commune
Le nombre de questionnaires à établir par commune s'échelonne entre 1 questionnaire pour les
plus petites communes jusqu'à 141 questionnaires à réaliser pour la ville de Saint-Etienne.
L'Annexe 2 présente la liste des communes enquêtées. Par rapport à l'étude réalisée en 1999,
75 communes n'ont pas été interrogées compte tenue de leur taille qui entraînait un nombre de
questionnaires à réaliser plus faible que le nombre de foyers recensés en 1999 par l'INSEE.
IV.2. Enquête téléphonique
Celle-ci a été réalisée par 8 enquêtrices de la cellule téléphonique du CAREPS. L'enquête a
démarré le 5 novembre 2004 pour s'achever le 23 décembre 2004.
Le taux de refus (nombre de personnes contactées ayant refusé de répondre à l'enquête) a été
de 43,5 % sur un ensemble de 5 127 appels (dont 2 347 appels aboutis, 80 appels abandonnés,
472 appels hors quotas et 2 228 refus) effectués dans les trois zones.
2 406 questionnaires familiaux ont été remplis.
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La comparaison entre les quotas souhaités et ceux attendus est présentée dans le Tableau 4.
Tableau 4 : Comparaison entre les quotas théoriques et les quotas réalisés
Répartition observée
n
%
18 – 29 ans
30 – 39 ans
40 – 49 ans
50 – 59 ans
60 ans et plus
Agriculteur
Employé
Ouvrier
Retraité
ENSEMBLE
177
486
520
457
766
7,4
20,2
21,6
19,0
31,8
19
128
229
389
284
488
731
138
0,8
5,3
9,5
16,2
11,8
20,3
30,4
5,7
Répartition théorique
n
%
247
466
492
429
767
10,3
19,4
20,5
17,8
32,0
21
133
203
364
259
530
702
187
0,9
5,5
8,5
15,2
10,8
22,0
29,3
7,8
2406
2400
Age du chef de famille : Chi-deux = 24,06 ; 4 ddl ; p < 1% *** ; Si exclusion de la classe 18 -29 ans, NS
CSP du chef de famille : Chi-deux : 25,11 ; 7 ddl ; p = 0,0025 *** ; Si exclusion de la classe "femmes au foyer", NS
Mis à part une faible sous représentation des foyers dont le chef de famille est âgé entre 18 et
29 ans et des femmes au foyer et autres non actif, les quotas ont bien été respectés.
Le tableau de la comparaison des quotas pour chaque zone d’étude est présenté en annexe 5.
IV.3. Le questionnaire
Le questionnaire utilisé est celui qui avait été élaboré et testé au cours de la première étude
(voir Annexe 3) qui se compose d'une partie "famille" et d'une partie "individu". Cette
dernière correspond à un questionnaire ou fiche "individuelle" remplie pour chaque personne
de la famille interrogée qui présente des symptômes compatibles avec l'allergie à l'ambroisie
ou le rhume des foins.
Les symptômes compatibles avec un diagnostic d'allergie respiratoire et qui amenaient à
remplir une fiche individuelle si ceux-ci avaient été présents à plusieurs reprises en dehors de
tout phénomène épidémique infectieux durant l'année étaient :
- une rhinite,
- une conjonctivite,
- un prurit auriculaire,
- un asthme,
- une trachéite ou une toux sèche,
- un essoufflement.
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La personne interrogée a précisé pour chaque membre du foyer :
• les mois de présence des symptômes,
• la connaissance ou pas pour ces personnes d'une rhinite allergique,
d'un rhume des foins ou d'une allergie respiratoire,
• les allergènes concernés,
• la confirmation par un dosage sanguin ou des tests cutanés de cette
allergie.
Pour les personnes porteuses de symptômes en août et septembre, des précisions étaient
apportées sur :
• l'existence d'autres symptômes durant la même période,
• le recours à un médecin durant l'année écoulée et la fréquence du
recours,
• le recours à un traitement et, si oui, la part de l'automédication,
• les perturbations engendrées par l'allergie (arrêt de travail, arrêt
scolaire).
Enfin, pour l'ensemble
d'information :
•
•
•
des personnes interrogées, 4 questions portaient sur le niveau
la connaissance de cette plante,
les moyens d'informations,
le contenu de l'information : la reconnaissance de la plante, les
moyens de lutte, les effets sur la santé.
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V. Résultats
V.1. Description de l'échantillon
V.1.1. Caractéristiques sociodémographiques
Au total, 2406 familles ont été interrogées qui représentent 6509 personnes. Le nombre de
personnes par foyer est compris entre une personne et 12 personnes avec une moyenne de
2,7 personnes par foyer ce qui est proche de la valeur rapportée par l'INSEE au dernier
recensement de 1999 pour la région Rhône-Alpes.
Tableau 4 : Nombre de personnes par foyer selon les zones d'enquête
Nombre de
personnes
par foyer
1
2
3
4
5
6
7
8
12
Ensemble
Zone II
Moyennement
exposée
n
%
132
22,0
194
32,3
99
16,5
110
18,3
53
8,8
12
2,0
0
0,0
1
0,2
0
0,0
601
100,0
Zone I
Très exposée
n
240
376
216
223
117
22
6
1
1
1202
%
20,0
31,3
18,0
18,5
9,7
1,8
0,5
0,1
0,1
100,0
Zone III
Nouvelle Zone
n
133
191
107
118
37
16
1
0
0
603
%
22,1
31,7
17,7
19,6
6,1
2,7
0,2
0,0
0,0
100,0
Ensemble
n
505
761
422
451
207
50
7
2
1
2406
%
21,0
31,6
17,5
18,7
8,6
2,1
0,3
0,1
0,0
100,0
Tableau 4 : Taille moyenne du foyer dans les zones enquêtées
Total Zone I (Très exposée)
Zone II (Moyennement exposée)
Zone III (Nouvelle zone)
Ensemble
Nombre de
foyers
1202
601
603
2406
Nombre de
personnes
3311
1602
1596
6509
Taille moyenne
d’un foyer
2,8
2,7
2,6
2,7
V.1.2. Définition de l'allergie
Dans 49,8% des cas (1198 foyers), aucune personne du foyer ne présentait de symptômes
compatibles avec l’allergie. Les résultats pour chaque zone sont comparables avec néanmoins
une fréquence plus forte pour la nouvelle zone d’étude (respectivement 48,6% en zone très
exposée, 49,1% zone moyennement exposée et 52,9% dans la nouvelle zone).
Pour les 1208 autres foyers, une ou plusieurs fiches individuelles ont été remplies et
renseignaient sur 1806 personnes.
La répartition des symptômes déclarés est présentée dans le tableau ci-dessous.
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Tableau 4 : Répartition des types de symptômes pour les individus ayant rempli un
questionnaire individuel (n = 1806)
N
%*
Le nez bouché, qui coule, qui pique ou des éternuements
1392
77,1
Les yeux rouges, qui pleurent ou qui grattent
1002
55,5
Les oreilles qui grattent
320
17,7
Une toux sèche ou la gorge qui gratte
929
51,4
De l’asthme, des sifflements dans la poitrine
389
21,5
De l’essoufflement ou une gêne respiratoire
407
22,5
NSP
5
0,3
* : Une personne pouvant rapporter plusieurs symptômes, la somme des pourcentages est donc > 100%
L’Annexe 6 fournit quelques données complémentaires sur la déclaration des symptômes.
Dans cette nouvelle étude, les personnes rapportant des troubles associés au nez bouché, qui
coule, qui pique avec des éternuements sont plus nombreux qu’en 1999 (p=0,003). Les
fréquences des autres symptômes rapportés sont comparables entre les deux études.
Certaines personnes présentant un seul symptôme ou l’association de 2 symptômes ont été
exclues ont été exclues de l'analyse dans certaines conditions selon le type d'association de
symptômes rapportés. Le Tableau 5 résume les différents scénarios amenant à une exclusion
des personnes dans l'analyse.
Tableau 5 : Association de symptômes rapportés entraînant une exclusion des personnes
2ème cas d’exclusion
Toux
Asthme,
sifflements
Essoufflement,
gêne respiratoire
Symptômes non
précisés
-
Oui
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
Oui
-
-
-
-
-
-
Oui
Oui
-
-
-
-
-
Oui
Oui
-
-
-
-
-
-
-
Oui
Oui
Oui
-
Oui
-
-
-
-
-
-
Oui
Q2.13 – A eu des
tests ou prises de
sang de confirmation
de l’allergie
Les oreilles qui
grattent
-
Q.2.11 – Atteint de
rhume des foins ou
rhinite allergique
Les yeux rouges
1er cas d’exclusion
Le nez bouché
Symptômes rapportés
Oui
Non ou NSP
Ou
Non ou NSP
Oui
Non ou NSP
Ou
Non ou NSP
Oui
Non ou NSP
Ou
Non ou NSP
Oui
Non ou NSP
Ou
Non ou NSP
Oui
Non ou NSP
Ou
Non ou NSP
Oui
Non ou NSP
Ou
Non ou NSP
Oui
Non ou NSP
Ou
Non ou NSP
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-
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Quand il s’agissait d’un symptôme présenté de façon isolée tel qu’un prurit isolé des oreilles
ou un essoufflement et que le diagnostic d’allergie n’avait pas été confirmé par des examens
complémentaires, ces personnes n’ont pas été conservées dans l’analyse finale. Ainsi,
26 personnes présentaient un de ces symptômes de façon isolée et le diagnostic n’a pas été
confirmé pour l’ensemble d’entre elles. De même, une fiche individuelle a été remplie dans
5 cas alors qu’aucun symptôme n’avait été noté. Parmi ces 5 cas, aucun ne se disaient
allergiques avec une confirmation par des examens complémentaires.
Certaines associations de deux symptômes pouvaient faire douter du caractère allergique en
soi même. Ont été considérées dans ce cas les associations suivantes :
•
•
•
•
Conjonctivite (yeux rouges,…) et essoufflement
Prurit auriculaire (oreilles qui grattent) et essoufflement
Prurit auriculaire et toux
Toux et essoufflement
Parmi les 42 personnes ayant déclaré ces symptômes, 8 se connaissaient allergiques et avaient
eu des examens complémentaires. Compte-tenu des symptômes, ces 8 personnes n’ont donc
pas été conservées dans l’analyse.
L'analyse a donc porté sur 1741 personnes soit 26,7 % de l'ensemble des personnes de
l'étude. Ainsi, près d'un quart de la population présentait, en dehors d'épisodes infectieux, des
symptômes compatibles avec la rhinite allergique. Ce chiffre est plus élevé que ce qui a été
observé en 1999 (24% en 1999 ; p=0,001).
La figure 1 indique la période de présence des symptômes. 433 (25%) personnes déclaraient
des symptômes (rhinite perannuelle) toute l’année sans recrudescence certains mois.
Figure 1 : Période de présence des symptômes (n=1741)
NSP
0,3%
Certains mois
seulement
61,3%
Toute l'année
24,9%
Toute l'année
mais c'est
plus important
certains mois
13,4%
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Sur ces 1741 personnes, 54,9% (n=956) se déclarent allergique et, dans ce groupe, 85,7%
citent un allergène. Cependant, près des deux tiers (61,9%) ont effectivement eu un test cutané
ou une prise de sang confirmant l'allergie.
Si les symptômes compatibles avec l'allergie sont plus souvent rapportés en 2004, il y a autant
de personnes qui se déclarent allergiques par rapport à 1999. Les test cutanés sont plus
souvent réalisés chez les personnes se disant allergiques (p=0,005).
La figure 2 présente la fréquence de déclaration des différents allergènes.
Figure 2 : Allergènes déclarés par les patients qui se connaissent allergiques (n=956)
Pollens de graminées
427
407
Pollens d'arbre
Poussière de maison, acariens
327
302
Ambroisie
206
Poils d'animaux
87
Autres
Moisissures extérieures
56
139
NSP
0
50
100
150
200
250
300
350
400
450
L' Annexe 6 fournit les taux de prévalence de rhinite allergique ou d'allergie respiratoire,
quelle que soit la cause.
Comme en 1999, les allergies aux graminées sont toujours plus souvent déclarées, viennent
ensuite les pollens d’arbre, puis l'allergie à la poussière de maison et aux acariens et enfin
l'ambroisie.
Les symptômes perannuels
433 personnes présentent des symptômes perannuels.
Dans la catégorie des symptômes perannuels, seuls moins de la moitié (40,2 %) des personnes
se connaissaient allergiques et 60,9 % d’entre elles avaient eu un test cutané ou un dosage
d’Ig spécifiques.
Le Tableau 6 présente la répartition des allergènes déclarés pour les 174 personnes se sachant
allergiques.
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Tableau 6 : Type d’allergie déclarée par les personnes porteuses d’une allergie perannuelle
(n=174)
n
%*
A la poussière de maison ou aux acariens
94
54,0
Aux poils d'animaux
59
33,9
Aux pollens de graminées
41
23,6
Aux pollens d'arbres (cyprès, noisetiers, peuplier, bouleau, platane, etc.)
37
21,3
A l'ambroisie
26
14,9
Aux moisissures extérieures
18
10,3
Autres
28
16,1
Ne sait pas
28
16,1
* la somme des pourcentages est supérieure à 100 % car une personne peut déclarer plusieurs allergènes
Il s'agit bien de patients polysensibilisés qui présentent une allergie à plusieurs allergènes : les
allergies à la poussière de maison ou aux acariens viennent en tête, puis viennent ensuite les
allergies aux poils d'animaux et aux graminées.
V.2. Sélection des cas pour le calcul des taux de prévalence
Le Tableau 7 présente la période des symptômes pour les 1302 personnes qui ont une
recrudescence de symptômes certains mois ou bien des symptômes uniquement certains mois.
Par souci de clarté, les mois ont été regroupés en saisons "élargies".
Les symptômes sont plus fréquents au printemps (mars à juillet) puisque plus des deux tiers
(64,9 %) des personnes en déclarent à cette période. Mais on retrouve aussi 42,4% des
personnes qui déclarent des symptômes en été (août et septembre) (voir Tableau 7).
Tableau 7 : Période de présence des symptômes pour les 1 302 personnes dont la
symptomatologie n’est pas perannuelle
Printemps
Eté
Hiver
Printemps + été
Eté + Hiver
Printemps + Hiver
Printemps + été + hiver
NSP
Total
Fréquence
403
125
213
214
95
110
119
23
1302
%
31,0
9,6
16,4
16,4
7,3
8,4
9,1
1,8
100,0
Au total, 553 personnes qui déclaraient des symptômes en août et septembre ont été
considérées comme allergiques à l'ambroisie avec un degré de certitude plus ou moins fort.
A ces cas, doivent se rajouter les cas dit "biologiques" pour lesquels une saisonnalité n’est pas
mise en évidence mais pour lesquels des tests ont confirmé l’allergie.
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Par ailleurs, 163 cas déclarent des symptômes depuis 2004 pour les cas suspectés (présence de
symptômes en août et septembre sans que les personnes se déclarent allergiques). On peut
donc supposer que 30 cas dans cette étude sont des nouveaux cas apparus dans l’année.
Au total, 602 cas ont donc été considérés comme allergiques à l’ambroisie.
Les Tableau 8 et Tableau 9 présentent la répartition des cas d’allergie à l'ambroisie et de la
rhinite saisonnière selon la définition des cas qui a été précisée dans la méthode.
Tableau 8 : Répartition des cas d’allergie à l'ambroisie
Cas biologiques
Cas certains
Total cas certains
Cas probables
Total cas probables
Cas probables sur la période
Cas probable sur l'allergie
Cas suspectés
Total cas suspectés
Autre
Total
Fréquence
28
169
197
81
81
151
10
163
324
1139
1741
%
1,6
9,7
11,3
4,7
4,7
8,7
,6
9,4
18,7
65,4
100,0
Tableau 9 : Répartition des autres cas d'allergie pollinique
Cas biologiques
Cas certains
Total cas certains
Cas probables
Total cas probables
Cas probables sur la période
Cas suspectés
Total cas suspectés
Autre
Total
Fréquence
25
332
357
150
150
170
236
406
828
1741
%
1,4
19,1
20,5
8,6
8,6
9,8
13,6
23,4
47,6
100,0
A partir des résultats ci-dessus, des taux de prévalence par zone d’étude ont été calculés.
Chaque taux inclut le précédent : le taux de prévalence probable inclut les cas probables et les
cas certains. Le taux de prévalence suspecté inclut les cas suspectés en plus des cas des deux
groupes précédents.
Les cas biologiques ont été inclus dans les cas certains.
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V.3. Prévalence de l'allergie à l'ambroisie en 2004 et évolution depuis 1999
Le taux de prévalence brut est présenté par zone à l'échelon individuel (Tableau 10) et par
famille (Tableau 14).
Les résultats pondérés par la zone ou par l’âge (ou la CSP dans le cas de la prévalence
familiale) ne mettent pas en évidence de différence significative. Ils sont présentés à titre
indicatif en Annexe 11 et Annexe 12.
Il a été vérifié que le sexe ratio entre les zones et les années était comparable et n'influençait
donc pas les calculs de taux de prévalence (non présenté).
Afin d'être en mesure de comparer les résultats obtenus lors des deux années d'enquête, les
taux de prévalence de 1999 et 2004 ont été ajustés sur l'âge compte tenu des différences de
structure d’âge entre 1999 et 2004.
V.3.1. Prévalence individuelle à l’ambroisie
Le Tableau 10 présente les taux de prévalence selon la zone d'étude et la précision de la
définition des cas d'allergie à l'ambroisie.
Tableau 10 : Taux de prévalence [intervalle de confiance à 95 %] selon la précision de la
définition des cas d’allergie à l'ambroisie et selon la zone d’étude
Allergie à
l'ambroisie en 2004
P
4,2 [3,5 ; 4,9]
Zone II
moyennement
exposée
(n = 1602)
n
P
33 2,1 [1,4 ; 2,8]
n
173
P (pondérée)
3,2 [2,7 ; 3,7]
n
P
24 1,5 [0,9 ; 2,1]
n
197
P (pondérée)
2,9 [2,5 ; 3,3]
6,1 [5,3 ; 6,9]
44
2,7 [1,9 ; 3,5]
247
4,6 [4 ; 5,2]
31 1,9 [1,3 ; 2,6]
278
4,1 [3,6 ; 4,5]
139 8,7 [7,3 ; 10,1]
489
9,7 [8,9 ; 10,5]
113 7,1 [5,8 ; 8,3]
602
9,2 [8,5 ; 9,9]
Zone I très exposée
(n = 3311)
n
1 - Cas certains
140
2 - Cas probables et
203
certains
3 - Cas suspectés,
350
probables et certains
P : prévalence
10,6 [9,5 ; 11,6]
Total zones I et II
(n = 4913)
Nouvelle zone
(n = 1596)
Total
(n = 6509)
Quelle que soit la précision de l'allergie prise en compte, la différence entre les zones est très
significative (p<10-4).
Le taux de prévalence en 2004 toutes zones confondues est de 9,2% si on tient compte des cas
suspectés, probables et certains.
Le taux de prévalence observé dans la nouvelle zone identifiée est plus faible que celui
correspondant aux deux autres zones réunies.
Cinq ans après la première étude, le gradient de fréquence entre les zones très exposée et
moyennement exposée est toujours mis en évidence. Néanmoins, la différence du nombre de
cas d'allergie à l'ambroisie entre les deux zones apparaît moins importante en 2004. Si on
observait 16% de cas en plus dans la zone très exposée en 1999 par rapport à la zone
moyennement exposée (RRajusté= 1,16 [1,10 – 1,221] ; p=0,015), la différence n'est plus que
de 7 % en 2004 entre les deux zones (RRajusté= 1,07 [1,01 – 1,13] ; p=0,048).
Le Tableau 11 et le Tableau 12 présentent les comparaisons brutes des taux de prévalence
entre 1999 et 2004. Il apparaît une différence significative nette (p=0,01) pour la zone
moyennement exposée.
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Tableau 11 : Comparaison des taux de prévalence [intervalle de confiance à 95 %] selon la
précision de la définition des cas d’allergie à l'ambroisie sur les zones I et II
Allergie à l'ambroisie sur la zone très
exposée (Zone I) et moyennement
exposée (Zone II)
1 - Cas certains
2 - Cas probables et certains
3 - Cas suspectés, probables et certains
En 1999
(n = 4988)
n
157
203
459
P (pondérée)
n
2,8 [2,3 ; 3,3] 173
3,7 [3,2 ; 4,2] 247
8,6 [7,8 ; 9,4] 489
Comparaison
entre les deux
années
En 2004
(n = 4913)
P (pondérée)
3,2 [2,7 ; 3,7]
4,6 [4 ; 5,2]
9,7 [8,9 ; 10,5]
NS
* (p=0,03)
* (p=0,06)
P : prévalence ; NS : non significatif ; * : significatif
d’allergie à l'ambroisie entre 1999 et 2004 sur la zone moyennement exposée
Allergie à l'ambroisie sur la zone
moyennement exposée
1 - Cas certains
En 1999
(n = 1594)
n
P
n
27
1,7 [1,2 ; 2,3] 33
37
2,3 [1,6 ; 3,0] 44
100
6,3 [5,1 ; 7,5] 139
En 2004
(n = 1602)
P
2,1 [1,4 ; 2,8]
2,7 [1,9 ; 3,5]
8,7 [7,3 ; 10,1]
Comparaison entre
les deux années
NS
NS
* (p=0,01)
En effet, s'il n'apparaît pas de différence significative de l'allergie à l'ambroisie entre 1999 et
2004 sur l'ensemble des deux zones I et II (p=0,18) et sur la zone très exposée (p=0,97), on
observe une progression des cas d'allergie à l'ambroisie de 17% entre 1999 et 2004 sur la
zone moyennement exposée (RRajusté= 1,17 [1,04 – 1,31] ; p=0,015) si l'on considère les cas
suspectés, probables et certains.
L'Annexe 13 fournie les données relatives aux allergiques à l'ambroisie selon l'âge et la zone
en 1999 et 2004.
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V.3.2. Prévalence à l’ambroisie par âge
Le tableau suivant donne la répartition des cas d’allergie certain ou probable à l’ambroisie par
âge et selon la zone d’étude.
Tableau 13 : Taux de prévalence d’allergie probable ou certaine à l’ambroisie par âge et
par zone
Zone très exposée
(n=3311)
0 – 9 ans
10 – 19 ans
20 – 39 ans
40 -59 ans
60 ans et plus
Ensemble
n
14
32
58
65
34
203
P
3 [1,4 ; 4,5]
6,3 [4,2 ; 8,3]
6,6 [5 ; 8,3]
7,4 [5,7 ; 9,2]
5,9 [4 ; 7,9]
6,1 [5,3 ; 6,9]
Zone moyennement
exposée
(n=1602)
n
P
5
2,2 [0,3 ; 4,1]
9
4 [1,4 ; 6,6]
20
4,8 [2,8 ; 6,9]
7
1,6 [0,4 ; 2,8]
3
1 [-0,1 ; 2,2]
44
2,7 [1,9 ; 3,5]
Total Zones I et II
(n=4913)
n
19
41
78
72
37
247
P
2,6 [1,4 ; 3,8]
5,4 [3,7 ; 7]
5,8 [4,6 ; 7,1]
4,7 [3,6 ; 5,8]
3,6 [2,3 ; 4,8]
4,6 [4 ; 5,2]
Nouvelle Zone
(n=1596)
n
3
6
15
4
3
31
P
1,3 [-0,2 ; 2,8]
2,5 [0,5 ; 4,4]
3,5 [1,7 ; 5,2]
1 [0 ; 1,9]
1,1 [-0,1 ; 2,3]
1,9 [1,3 ; 2,6]
Ensemble
(n=6509)
n
22
47
93
76
40
278
P
2,4 [1,4 ; 3,4]
4,7 [3,4 ; 6,1]
5,4 [4,3 ; 6,4]
4 [3,1 ; 5]
3,1 [2,1 ; 4,1]
4,1 [3,6 ; 4,6]
Sur l'ensemble des zones, la prévalence la plus forte est principalement observée dans la
tranche d'âge 20 – 39 ans (5,4%).
En 2004, la prévalence de l'allergie dans cette tranche d'âge et pour les zones très exposées et
moyennement exposée n'est pas très différente de celle obtenue en 1999 (respectivement 5,8%
versus 5,3%).
L'Annexe 13 fournie les données d'observation des cas d'allergie à l'ambroisie suspectées,
probables et certains en 1999 et 2004 selon l'âge et les zones.
V.3.3. Prévalence familiale à l’ambroisie
Tableau 14 : Taux de prévalence [intervalle de confiance à 95 %] familiale d'allergie à
l'ambroisie selon la zone d'étude
Allergie à l'ambroisie
Zone très exposée
(n = 1202)
n
P
1 - Cas certains
116
9,7 [8 ; 11,3]
161 13,4 [11,5 ; 15,3]
certains
3 - Cas suspectés,
261
21,7 [19,4 ; 24]
P : prévalence
Zone moyennement
exposée
(n = 601)
n
P
26
4,3 [2,7 ; 6]
Nouvelle zone
(n = 603)
Total zones I et II
(n = 1803)
Total
(n = 2406)
n
142
P (pondérée)
7,1 [5,9 ; 8,3]
n
21
P
3,5 [2 ; 4,9]
n
163
P (pondérée)
6,4 [5,4 ; 7,4]
223
8,8 [7,7 ; 9,9]
36
6 [4,1 ; 7,9]
197
9,9 [8,5 ; 11,3]
26
4,3 [2,7 ; 5,9]
108
18 [14,9 ; 21]
369
19,9 [18,1 ; 21,8]
89
14,8 [11,9 ; 17,6]
458 18,9 [17,4 ; 20,5]
Les taux de prévalence familiale d'allergies à l'ambroisie sur la zone "très exposée" et
"moyennement exposée" sont comparables entre 1999 et 2004 (voir Tableau 15).
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95 %] des cas d’allergie à l'ambroisie sur les zones I et II entre 1999 et 2004
exposée (Zone II)
1 - Cas certains
En 1999
(n = 1784)
n
140
177
382
En 2004
(n = 1803)
P (pondérée)
n
7,1[5,9 – 8,3] 142
9,0 [7,7 – 10,3] 197
20,0 [18,1 – 21,9] 369
P (pondérée)
7,1 [5,9 – 8,3]
9,9 [8,5 – 11,3]
19,9 [18,1 – 21,8]
Comparaison
entre les deux
années
NS
NS
NS
P : prévalence ; NS : non significatif
Sur la zone moyennement exposée, il apparaît un taux de prévalence familiale plus fort en
2004 par rapport au taux observé en 1999 en considérant les cas suspectés, probables et
certains (voir Tableau 16).
95 %] selon la précision de la définition des cas d’allergie à l'ambroisie sur
la zone moyennement exposée entre 1999 et 2004
Allergie à l'ambroisie sur la zone
1 - Cas certains
n
24
31
84
En 1999
En 2004
Comparaison entre
(n = 599)
(n = 601)
les deux années
P
n
P
4,0 [2,4 – 5,6] 26
4,3 [2,7 – 6,0]
NS
5,2 [3,4 – 6,9] 36
6,0 [4,1 – 7,9]
NS
14,0 [11,2 – 16,8] 108 18,0 [14,9 – 21,0]
(*)(p = 0,06)
P : prévalence ; NS : non significatif
Il s'agit, comme cela avait été rapporté en 1999, d'une maladie à caractère familial puisque,
dans 18,3% des cas, on retrouve plusieurs allergiques dans la même famille. Le nombre
d'allergiques à l'ambroisie par ménage est présenté dans le Tableau 17.
Tableau 17 : Nombre d'allergiques à l'ambroisie par ménage (cas certains et probables)
Nombre d'allergiques
à l'ambroisie par ménage
1 allergique
2 allergiques
3 allergiques
4 allergiques
5 allergiques
Total
n
182
31
7
2
1
223
%
81,6
13,9
3,1
0,9
0,4
100,0
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V.4. Prévalence de l'allergie aux autres pollens et évolution depuis 1999
V.4.1. Prévalence individuelle aux autres pollens
Le Tableau 18 présente les taux de prévalence selon la zone d'étude et la précision de la
définition des cas d'allergie aux autres pollens.
Tableau 18 : Taux de prévalence des autres allergies polliniques (arbres et graminées,
urticacées) et selon la zone d'étude
Allergie à d’autres
pollens
Zone très exposée
(n = 3311)
n
P
1 - Cas certains
187
5,6 [4,9 ; 6,4]
2 - Cas probables
273
8,2 [7,3 ; 9,2]
et certains
3 - Cas suspectés,
probables et
474 14,3 [13,1 ; 15,5]
certains
P : prévalence
Zone moyennement
exposée
(n = 1602)
n
P
98
6,1 [4,9 ; 7,3]
Nouvelle zone
(n = 1596)
Total zones I et II
(n = 4913)
Total
(n = 6509)
n
285
P (pondérée)
5,9 [5,2 ; 6,5]
n
72
P
4,5 [3,5 ; 5,5]
n
357
P (pondérée)
5,6 [5 ; 6,2]
507
7,9 [7,2 ; 8,5]
129
8,1 [6,7 ; 9,4]
402
8,2 [7,4 ; 8,9]
105
6,6 [5,4 ; 7,8]
229
14,3 [12,6 ; 16]
703
14,3 [13,3 ; 15,3]
210
13,2 [11,5 ; 14,8]
913 14,1 [13,2 ; 14,9]
Contrairement à l'ambroisie, on n'observe pas de gradient entre les trois zones en 2004
(p=0,56, NS).
Par contre, la prévalence individuelle aux autres pollens apparaît significativement plus forte
en 2004 par rapport à 1999 quelle que soit la précision de la définition de l'allergie (voir
Tableau 19).
individuelle d’allergie à d’autres pollens sur les zones I et II entre 1999 et
2004
exposée (Zone II)
1 - Cas certains
En 1999
(n = 4988)
n
254
352
632
P (pondérée)
n
4,7 [4,2 – 5,3] 285
6,6 [5,9 – 7,9] 402
12,6 [11,7 – 13,5] 703
En 2004
(n = 4913)
P (pondérée)
5,9 [5,2 – 6,5]
8,2 [7,4 – 8,9]
14,3 [13,3 – 15,3]
Comparaison
entre les deux
années
** (p = 0.007)
** (p = 0,002)
* (p = 0,013)
P : prévalence
Plus précisément, les risques relatifs ajustés calculés montrent une progression du taux de
prévalence des cas probables et certains de 9 % entre 1999 et 2004 (RRajusté= 1,09 [1,01 –
1,17] ; p=0,028) sur l'ensemble des zones I et II. En ne considérant que la zone moyennement
exposée, cette progression atteint 14 % (RRajusté= 1,14 [1,01 – 1,29] ; p=0,049). Aucune
différence n'est observée sur la zone très exposée entre les deux années.
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V.4.2. Prévalence aux autres pollens par âge
Le Tableau 20Tableau 18 fournit la répartition des cas d’allergie aux autres pollens par âge et
selon la zone d'étude.
Tableau 20 : Taux de prévalence d’allergie probable ou certaine à d’autres pollens par âge
et par zone
Zone très exposée
0 – 9 ans
10 – 19 ans
20 – 39 ans
40 -59 ans
60 ans et plus
Ensemble
n
17
60
87
83
26
273
P
3,6 [1,9 ; 5,3]
11,7 [8,9 ; 14,5]
9,9 [8 ; 11,9]
9,5 [7,6 ; 11,4]
4,5 [2,8 ; 6,2]
8,2 [7,3 ; 9,2]
Zone moyennement
exposée
n
P
9
4 [1,4 ; 6,5]
29
12,9 [8,5 ; 17,3]
44
10,7 [7,7 ; 13,6]
29
6,6 [4,3 ; 8,9]
18
6,2 [3,4 ; 9]
129
8,1 [6,7 ; 9,4]
Nouvelle Zone
Total Zones I et II
n
26
89
131
112
44
402
P (pondéré)
3,9 [2,4 ; 5,3]
12,2 [9,8 ; 14,6]
10,3 [8,6 ; 11,9]
8,2 [6,7 ; 9,7]
5,3 [3,8 ; 6,8]
8,2 [7,4 ; 8,9]
n
9
19
45
20
12
105
P
4 [1,4 ; 6,6]
7,8 [4,4 ; 11,1]
10,4 [7,5 ; 13,2]
4,8 [2,8 ; 6,9]
4,3 [1,9 ; 6,7]
6,6 [5,4 ; 7,8]
Ensemble
n
35
108
176
132
56
507
P (pondéré)
3,9 [2,7 ; 5,2]
11,3 [9,3 ; 13,3]
10,3 [8,8 ; 11,7]
7,5 [6,3 ; 8,8]
5 [3,8 ; 6,3]
7,9 [7,2 ; 8,5]
La prévalence aux autres pollens apparaît aussi plus forte dans les tranches d'âge 10 – 19 ans
et 20-39 ans sur l'ensemble des zones.
Depuis 1999, on observe une progression significative de l'allergie aux autres pollens
seulement pour la tranche d'âge 10 – 19 ans sur l'ensemble des deux zones I et II (8,1% en
1999 contre 12,2% en 2004 ; p<0,01) en considérant les cas probables et certains. Le risque
relatif associé à cette progression est de 1,2 (IC95% [1,04 – 1,39] ; p=0,024).
L'Annexe 13 fournie les données relatives aux allergiques aux autres pollens (cas probables et
certains) selon l'âge et la zone en 1999 et 2004.
V.4.3. Prévalence familiale aux autres pollens
Le taux de prévalence de l’allergie familiale aux autres pollens est compris entre 12,5 et
28,3 % selon la précision de la définition des cas.
Tableau 21 : Taux de prévalence familiale des autres allergies polliniques en fonction de la
zone d'étude
Allergie à
l'ambroisie
Zone très exposée
(n = 1202)
n
P
1 - Cas certains
148 12,3 [10,5 ; 14,2]
2 - Cas probables
208 17,3 [15,2 ; 19,4]
et certains
3 - Cas suspectés,
probables et
342
28,5 [25,9 ; 31]
certains
P : prévalence
Zone moyennement
exposée
(n = 601)
n
P
81 13,5 [10,7 ; 16,2]
Total zones I et II
(n = 1803)
Nouvelle zone
(n = 603)
Total
(n = 2406)
n
229
P (pondérée)
12,9 [11,3 ; 14,4]
n
68
P
11,3 [8,8 ; 13,8]
n
297
P (pondérée)
12,5 [11,2 ; 13,9]
93 15,4 [12,5 ; 18,3]
408
17,1 [15,6 ; 18,6]
676
28,3 [26,5 ; 30,1]
107
17,8 [14,7 ; 20,9]
315
17,5 [15,8 ; 19,3]
174
29 [25,3 ; 32,6]
516
28,7 [26,6 ; 30,8]
160
26,5 [23 ; 30,1]
Les taux de prévalence familiale de 1999 et 2004 sont comparables sur l’ensemble des zones I
et II (cf. Tableau 22).
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familiale à d’autres pollens sur les zones I et II entre 1999 et 2004
exposée (Zone II)
1 - Cas certains
En 1999
(n = 1784)
n
222
298
495
En 2004
(n = 1803)
P (pondérée)
n
11,9 [10,4 – 13,4] 229
16,1 [14,4 – 17,8] 315
27,6 [25,5 – 29,7] 516
P (pondérée)
12,9 [11,3 – 14,4]
17,5 [15,8 – 19,3]
28,7 [26,6 – 30,8]
Comparaison
entre les deux
années
NS
NS
NS
P : prévalence ; NS : non significatif.
Le nombre d'allergiques par famille chez les allergiques aux autres pollens n'est pas différent
de celui des allergiques à l'ambroisie puisque 17,2% des familles ont deux allergiques ou plus
(Tableau 23).
Tableau 23 : Nombre d'allergiques à d'autres pollens par ménage (cas certains et
probables)
Nombre d'allergiques à
d'autres pollens par ménage
1 allergique
2 allergiques
3 allergiques
4 allergiques
5 allergiques
Total
n
%
338
49
15
4
2
408
82,8
12,0
3,7
1,0
0,5
100,0
La figure 3 permet de visualiser les disparités entre les taux de prévalence pour l'ambroisie et
les autres pollens et entre zone.
Figure 3 : Taux de prévalence de l'allergie due à l'ambroisie et aux autres pollens selon la
zone (cas certains et probables)
10
9
8
7
6
IC Inf
5
4
3
2
IC Sup
Prévalence
1
0
Très exposée
Moyennement
exposée
Nouvelle zone
Très exposée
Moyennement
exposée
Nouvelle zone
(n = 3311)
(n = 1602)
(n = 1596)
(n = 3311)
(n = 1602)
(n = 1596)
Ambroisie
Autres pollens
IC : Intervalle de confiance
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V.5. Polysensibilisation : Allergie à l'ambroisie associée aux autres pollens
Le tableau 16 permet, pour les cas certains et probables, d'isoler le taux de prévalence des
personnes qui sont uniquement allergiques à l'ambroisie de celui des personnes qui présentent
une allergie à plusieurs pollens.
Tableau 24 : Taux de prévalence (cas certains et probables) des allergies isolées dues à
l'ambroisie et aux autres pollens et des allergies associées
Zone très exposée
(n = 3311)
n
Ambroisie seule 85
Ambroisie et
118
autres pollens
Autres pollens
155
seuls
Ensemble
358
P : prévalence
P
2,6 [2 ; 3,1]
Zone moyennement
exposée
(n = 1602)
n
P
13
0,8 [0,4 ; 1,3]
Total Zones I et II
(n = 4913)
n
98
P (pondérée)
1,8 [1,4 ; 2,1]
Nouvelle Zone
(n = 1596)
n
16
Total
(n = 6509)
P
1 [0,5 ; 1,5]
n
114
P (pondérée)
1,6 [1,3 ; 1,9]
3,6 [2,9 ; 4,2]
31
1,9 [1,3 ; 2,6]
149
2,8 [2,4 ; 3,3]
15 0,9 [0,5 ; 1,4]
164
2,5 [2,1 ; 2,8]
4,7 [4 ; 5,4]
98
6,1 [4,9 ; 7,3]
253
5,3 [4,7 ; 6]
90 5,6 [4,5 ; 6,8]
343
5,4 [4,8 ; 5,9]
10,8 [9,8 ; 11,9]
142
8,9 [7,5 ; 10,3]
500
9,9 [9,1 ; 10,8]
121 7,6 [6,3 ; 8,9]
621 9,5 [8,8 ; 10,2]
En tenant compte de l'ensemble des pollens, 7,6 % à 10,8% de la population présente selon les
zones une allergie pollinique saisonnière.
Le croisement des deux groupes permet d’individualiser le fait que 59,0% (n=164)
d’allergiques à l'ambroisie (n=278) présentent aussi une allergie aux autres pollens et
que 32,3% (n=164) des allergiques aux autres pollens (n=507) sont allergiques à
l'ambroisie.
Ces résultats sont statistiquement comparables à ceux déjà obtenus en 1999.
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V.6. Caractéristiques des personnes allergiques à l'ambroisie
V.6.1. Données socio-démographiques
La Figure 4 présente la répartition par âge et sexe et la figure 5 présente la répartition par
catégorie socio-professionnelle pour les cas biologiques certains et probables (voir aussi
Annexe 5).
Figure 4 : Répartition par âge et sexe des allergiques à l'ambroisie (n=278)
40,0
34,3
31,8
35,0
29,5
30,0
24,5
25,0
20,9
% 20,0
15,0
10,0
Masculin (n = 110)
15,7
12,7
14,5
10,0
Féminin (n = 166)
6,0
5,0
0,0
0 - 9 ans
10 - 19 ans 20 - 39 ans 40 - 59 ans
60 ans et
plus
La classe 20 – 39 ans est la classe d'âge la plus représentée.
Les allergiques à l'ambroisie sont plutôt de sexe masculin jusqu'à 19 ans puis de sexe féminin
à partir de 20 ans.
Figure 5 : Comparaison de la catégorie socio-professionnelle des allergiques dues à
l'ambroisie avec celle de l'ensemble de la population étudiée
0,7
0,4
Agriculteur
2,5
2,5
Artisan
4,7
5,7
Cadre
13,3
10,5
24,8
Employé
14,4
Allergiques à l'ambroisie (n = 278)
5,4
Ouvrier
Ensemble des individus (n = 6509)
9,9
14,0
Retraité
16,8
11,2
11,8
Femme au foyer, autre non-actif
22,7
Enfant
26,3
NSP
0,0
0,7
1,6
5,0
10,0
15,0
20,0
25,0
30,0
%
Les allergiques à l'ambroisie sont surtout représentés parmi les employés (p<10-3).
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V.6.2. Caractéristiques de la maladie
La description des caractéristiques des allergiques renseignée ci-dessous tient compte des cas
biologiques, certains et probables.
La symptomatologie nasale avec les rhinorrhées et les éternuements prédomine et correspond à
ce qui est généralement observé (Tableau 25).
En 2004, 45,7% (n=127) des personnes allergiques à l’ambroisie (cas certains ou probables : n
= 278) déclaraient un asthme et/ou un essoufflement. Cette fréquence est comparable à ce qui a
été rapporté en 1999 (47%).
Tableau 25 : Fréquence des symptômes des personnes qui présentent une allergie à
l'ambroisie (n = 278)
n
Le nez bouché, qui coule, qui pique ou des
éternuements
De l'asthme, des sifflements dans la poitrine
De l'essoufflement ou une gêne respiratoire
%
256
92,1
232
70
185
91
100
83,5
25,2
66,5
32,7
36,0
En 2004, la fréquence des personnes qui présentent une allergie à l'ambroisie et qui déclarent
une toux sèche ou la gorge qui gratte est plus importante qu'en 1999 (p<0,01). Les fréquences
des autres symptômes déclarés sont comparables entre les deux années.
16,2% (des cas certains ou probables ; sinon 19,7% des cas certains ou probables ayant eu des
symptômes en août et/ou septembre) des personnes décrivaient d'autres symptômes. Il s'agissait
principalement de sinusite (5,0% des cas probables), d'atteinte cutanée (6,5%) et de façon plus
rare, d'otite (3 cas).
9,4% des personnes présentaient un seul symptôme et près de la moitié (46,8%) des patients
présentaient 2 ou 3 symptômes.
Pour la plupart des personnes, les symptômes étaient présents depuis plus de 1 an et, pour la
moitié d'entre elles (53,2%), depuis plus de 5 ans.
Tableau 26 : Nombre d’années de présence de l’allergie à l'ambroisie
n
1 an
2 ans
3 - 5 ans
6 - 10 ans
11 ans et plus
NSP
Total concernés
Non concernés
Total
%
4
26
75
69
53
2
229
49
278
1,4
9,4
27,0
24,8
19,1
0,7
82,4
17,6
100,0
% valide
1,7
11,4
32,8
30,1
23,1
0,9
100,0
Les caractéristiques de la maladie sont statistiquement comparables entre 1999 et 2004.
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V.6.3. Recours aux soins
Les données relatives aux recours aux soins de la population enquêtée sont présentées en
Annexe 10.
Près des trois quarts (70,3%) des patients qui ont de façon certaine ou probable une allergie à
l'ambroisie (et qui avaient déclaré la présence de symptômes en août et/ou septembre) avaient
consulté leur médecin une ou plusieurs fois dans l’année écoulée alors que seulement la moitié
(49,4%) des personnes porteuses d'un symptôme saisonnier (cas suspectés) avaient consulté. De
même, la plupart (80,8%) des cas probables et certains avaient pris un traitement alors qu'ils
sont un peu plus de la moitié (57,7%) dans ce cas pour les cas suspectés.
La part de l'automédication est très faible pour les cas certains et probables puisque 90,8% des
personnes avaient pris un traitement après avoir vu un médecin. Finalement, très peu de
patients (13,1%) ont dû arrêter de travailler à cause de ce problème (cf. tableaux en Annexe
10).
Les patients présentent les mêmes caractéristiques face au recours aux soins qu'en 1999.
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V.7. Caractéristiques des personnes allergiques aux autres pollens
V.7.1. Données socio-démographiques
Les figures 6 et 7 (voir aussi Annexe 9) présentent la répartition par âge, sexe, catégories
socio-professionnelle des 507 patients porteurs d'une allergie aux autres pollens (cas
biologiques, certains et probables).
Comme pour les allergiques à l'ambroisie, on observe une prédominance masculine jusqu'à
19 ans puis globalement une prédominance féminine à partir de 20 ans.
Figure 6 : Répartition par âge et sexe des personnes allergiques aux autres pollens (n=507)
37,2
40,0
35,0
31,8
28,7
30,0
24,2
25,0
24,1
Masculin (n = 223)
18,8
% 20,0
14,9
15,0
10,0
9,0
Féminin (n = 282)
6,3
5,0
5,0
0,0
0 - 9 ans
10 - 19 ans 20 - 39 ans 40 - 59 ans
60 ans et
plus
Figure 7 : Comparaison des catégories socioprofessionnelles des personnes allergiques aux
autres pollens avec celles de la population étudiée
0,6
0,4
Agriculteur
2,0
2,5
Artisan
7,3
5,7
Cadre
12,2
10,5
19,5
Employé
Allergiques à d'autres pollens (n = 507)
14,4
Ensemble des individus (n = 6509)
8,3
9,9
Ouvrier
10,5
Retraité
16,8
15,6
11,8
23,3
Enfant
26,3
NSP
0,0
0,8
1,6
5,0
10,0
15,0
20,0
25,0
30,0
%
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Les employés sont là aussi les plus représentés par rapport aux autres catégories socioprofessionnelles.
V.7.2. Caractéristiques de la maladie
Les types de symptômes sont peu différents de ceux des personnes allergiques à l'ambroisie.
Tableau 27 : Type de symptômes pour les personnes porteuses d'une allergie aux autres
pollens (n=507)
n
Le nez bouché, qui coule, qui pique ou des éternuements
De l'asthme, des sifflements dans la poitrine
De l'essoufflement ou une gêne respiratoire
466
398
107
295
178
167
%
91,9
78,5
21,1
58,2
35,1
32,9
44,2 % (n=224) des personnes déclarent un asthme et/ou un essoufflement. Ce résultat n'est
pas significativement différent de ce qui a été observé en 1999 (39 %).
11,6 % (n=59) des personnes ne présentaient qu'un seul symptôme et 50,3 % (n=255)
déclaraient 2 ou 3 symptômes. Ces chiffres sont donc peu différents comparativement à
l'ambroisie.
V.8. Niveau d'information de la population sur l'ambroisie
Compte tenu des moyens importants mis en place dans la région vis-à-vis de l'information des
populations dans le cadre des campagnes de lutte contre l'ambroisie, il a parut intéressant
d'aborder de nouveau la question sur la connaissance de la plante dans la population étudiée.
Ainsi, à la fin de l'entretien téléphonique, trois questions y étaient consacrées.
84,5 % des familles répondaient « oui » à la question "avez-vous déjà entendu parler d'une
herbe qui s'appelle l'ambroisie ?" (cf. Tableau 28). Ce résultat est significativement plus
important qu'en 1999 (81,6 % en 1999) soit une augmentation de la proportion de
personnes qui connaissent l'ambroisie de 3,6% entre 1999 et 2004. En ne considérant que
les zones I et II, l'augmentation entre 1999 et 2004 atteint 8,3 % (7,4% pour la zone très
exposée et 10% pour la zone moyennement exposée).
Tout comme en 1999, on observe une augmentation de la proportion de personnes informées
entre la « nouvelle zone infestée » et la zone qui avait été déterminée comme très exposée
(respectivement 73 % versus 92,7 %) (p<0,001).
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Tableau 28 : Proportion de personnes qui ont entendu parler de l'ambroisie selon la zone
d'étude (n=2406)
Zone très exposée
Oui
Non
Total
n
1114
88
1202
%
92,7
7,3
100,0
Zone
moyennement
exposée
n
%
479
79,7
122
20,3
601
100,0
Nouvelle Zone
n
440
163
603
%
73,0
27,0
100,0
Ensemble
n
2033
373
2406
%
84,5
15,5
100,0
Les moyens d'informations (Tableau 29) les plus souvent cités sont la presse écrite ou les
bulletins municipaux (45,0 %), mais également la radio ou la télévision (41,0 %) et le fait de
discuter avec d'autres personnes (38,2 %). Viennent ensuite des moyens d'informations
comme les brochures (29,3 %) et les affiches (23,2 %).
Tableau 29 : Moyens d'information pour les personnes connaissant l'ambroisie (n=2033)
Avez-vous entendu parler d'une herbe qui s'appelle l'ambroisie ?
Zone très
exposée
En discutant avec d'autres personnes
Par des affiches
Par des brochures
Par les journaux, les bulletins municipaux
Par la radio, la télévision
NSP
Autre, précisez :
Total
n
%
481
43,2
314
28,2
386
34,6
520
46,7
460
41,3
27
2,4
422
37,9
1114
Zone
moyennement
exposée
n
%
176
36,7
92
19,2
111
23,2
224
46,8
229
47,8
23
4,8
119
24,8
479
Nouvelle
Zone
Ensemble
n
119
65
98
170
144
43
155
440
n
%
776
38,2
471
23,2
595
29,3
914
45,0
833
41,0
93
4,6
696
34,2
2033
%
27,0
14,8
22,3
38,6
32,7
9,8
35,2
Le contenu de l'information portait pour 74,6 % des personnes interrogées sur les effets sur la
santé et à niveau égal pour plus de la moitié des personnes sur les moyens de lutte et sur la
reconnaissance de la plante (voir Tableau 30).
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Tableau 30 : Contenu de l'information pour les personnes connaissant l'ambroisie
(n=2033)
Zone très
exposée
La reconnaissance de la plante
Les effets sur la santé
Les moyens de lutte (arrachage,
fauchage, traitement chimique)
NSP
Autre, précisez :
Total
Zone
moyennement
exposée
n
%
213
44,5
344
71,8
n
701
868
%
62,9
77,9
752
67,5
200
115
10,3
30
2,7
1114
80
15
Nouvelle
Zone
Ensemble
n
192
305
%
43,6
69,3
n
1106
1517
%
54,4
74,6
41,8
193
43,9
1145
56,3
16,7
3,1
107
24,3
10
2,3
440
479
302
14,9
55
2,7
2033
V.9. Quelques éléments économiques
Préambule
Quelques notions concernant le coût de l'allergie due à l'ambroisie ont été intégrées dans
l'étude. Afin de pouvoir comparer les résultats qui avaient été obtenus en 1999, il a été fait le
choix de réaliser une évaluation succincte basée sur :
•
Pour les coûts directs :
- le recours à un médecin dans l'année précédente,
- la prise d'un traitement dans l'année écoulée,
- le fait que les personnes aient eu un test cutané ou une prise de sang.
•
Pour les coûts indirects :
- une estimation du nombre de journées d'arrêts de travail de chaque zone dans
l'année écoulée.
Ainsi, un coût médical annuel a-t-il été calculé de même qu'un coût du diagnostic a minima.
Recours médical
Le calcul ci-dessous tient compte uniquement des consultations en médecine générale. La
proportion de patients ayant consulté un spécialiste est inconnue.
Pour les 36,2 % des personnes qui avaient consulté plusieurs fois, 2 consultations leurs ont été
attribuées (40 euros). 34,1 % des personnes n'ont consulté qu'une fois soit le prix d'une seule
consultation (20 euros) (voir Tableau 31 et Annexe 10).
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Tableau 31 : Proportion utilisée pour le calcul des coûts pour les allergiques à l'ambroisie
Zone très exposée
Recours à un médecin
Zone moyennement
exposée
Nouvelle zone
Ensemble
n=168
n=35
n=26
n=225
plusieurs fois
34,5%
42,9%
38,5%
36,2%
1 fois
37,5%
20,0%
30,8%
34,1%
Prise de médicament
81,5% (n=168)
77,1% (n=35)
80,8% (n=26)
80,8% (n=229)
Confirmation biologique
69,0% (n=203)
75,0% (n=44)
77,4% (n=31)
70,9% (n=278)
Les éléments manquants pour une évaluation précise des coûts de la maladie sont : l'absence
de connaissance sur le type de consultations (médecine générale ou spécialiste) pratiquées, le
type de traitement reçu et la répartition des patients en fonction du mode d'établissement du
diagnostic. Nous n'avons pas d'éléments nous permettant d'établir la proportion de patients
ayant eu un test cutané ou un dosage d'IgE spécifique, 1 dosage d'Ig totales et la fréquence du
recours à ces tests.
Les éléments de calcul des coûts directs sont basés sur :
- le coût d'une consultation en médecine générale : 20 €
- un coût moyen de traitement par consultation de 19,82 € ± 6,86 €. Ce coût est basé
sur une étude8 portant sur la prise en charge de la rhinite allergique perannuelle en
médecine générale,
- le coût d'un dosage d'Ig spécifique soit 18€63 en tenant compte du coût des actes
biologiques et en faisant l’hypothèse d’une prise de sang effectuée par un biologiste
(B55 = 0,27 × 55 = 14€85 + TB1,5 = 2,52 × 1,5 = 3€78 )9.
- un nombre de jour d'arrêt de travail moyen de 6,4 jours ± 4,6 jours10.
Le tableau ci-dessous présente les coûts basés sur la prévalence des cas certains ou probables
et rapportés à l'ensemble de la population présente sur les zones d'étude.
Tableau 32 : Estimation "a minima" des coûts annuels et du coût du diagnostic des
allergiques certains et probables ([borne sup. et inf. de l'intervalle de
confiance]) due à l'ambroisie
Cas certains et probables
Coût des honoraires
Coût du traitement
zone
très exposée
[45 959 – 59 833]
[978 925 € - 1 274 449 €]
[970 114 € - 1 262 979 €]
zone moyennement
exposée
[14 078 – 25 933]
[297 889 € - 548 743 €]
[295 208 € - 543 804 €]
Nouvelle zone
Ensemble
Total/an en Euros
Nombre de jours d'arrêt de travail
[1 949 039 € - 2 537 428 €] [593 097 € - 1 092 548 €]
[156 928 – 204 302]
[41 994 – 77 357]
[4 985 – 9 970]
[65 022 – 95 736]
[107 476 € - 214 951 €] [1 384 289 € - 2 038 143 € ]
[106 508 € - 213 017 €] [1 371 831 € - 2 019 800 € ]
[213 984 € - 427 968 €] [2 756 120 € - 4 057 943 € ]
[16 383 – 32 766]
[215 305 – 314 426]
Coût a minima du diagnostic
[1 225 021 € - 1 594 838 €]
[149 048 € - 298 096 €] [1 781 942 € - 2 644 280 € ]
[407 873 € - 751 345 €]
Au total en 2004, les coûts annuels directs s’échelonnent entre 1,9 millions d’euros et 2,5
millions d’euros par an pour la zone très exposée. En rassemblant les 3 zones, le coût total
évolue de 2,8 à 4,1 millions d’euros par an soit 0,99 à 1,23 euros par personne et par an pour
l'ensemble des trois zones enquêtées.
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Sur les zones très exposée et moyennement exposée, on note une progression de l'estimation
du coût annuel direct par rapport à l'année 1999 (respectivement 3,6 millions d'euros en 2004
contre 2,6 millions d'euros en 1999 pour les cas probables).
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VI. Discussion
VI.1. Validité des résultats
Afin de se placer dans les conditions de réalisation identiques que dans celle de l'étude
réalisée en 199911, la même méthodologie a été utilisée en 2004. Ainsi, l'approche par foyer a
été privilégiée avec une méthode de quotas. Cette dernière permet d'obtenir une bonne
représentativité de l'ensemble de la population étudiée. La comparaison entre les quotas
souhaités et réalisés met en évidence une sous représentation des foyers où le chef de famille
est âgé entre 18 et 29 ans et des femmes au foyer ou autres non actifs comme les étudiants.
Dans ces catégories de foyers, il s’est avéré que la difficulté pour joindre ces catégories de
familles était de toute évidence provoquée par l'ascension de la téléphonie mobile qui
supplante l'utilisation des lignes téléphoniques fixes classiques. Ces foyers ne sont donc plus
joignables par le biais des fichiers de numéros de téléphones habituels.
La pondération des résultats en tenant compte de ces différences pour la catégorie socioprofessionnelle et l’âge ne modifie pas les chiffres de prévalence dans chaque zone.
Il apparaît une différence de la répartition de la population selon l'âge entre les zones et entre
1999 et 2004. C'est pourquoi la comparaison des cas d'allergies entre zone ou entre les deux
années d'enquête a été ajustée par rapport à l'âge des personnes.
Comme cela avait été fait en 1999, l'étude a été présentée aux personnes interrogées comme
une étude sur l'allergie sans plus de précision. Si l'on ne peut pas suspecter que les personnes
allergiques à l'ambroisie ou au rhume des foins se soient senties plus concernées que les
autres allergiques, on ne peut exclure que des personnes non allergiques n'aient pas souhaité
répondre aux enquêtrices. Les taux peuvent donc être légèrement surestimés de ce fait.
Les taux de prévalence (nombre de cas d'allergie présents rapportés à la taille de la population
étudiée) calculés estiment la prévalence instantanée durant l'année 2004. Plusieurs estimations
ont été proposées. L'une individualise les cas certains constitués de patients qui ont eu une
confirmation de l'allergie par des examens complémentaires. Deux autres catégories ont été
définies : la première constituée de personnes présentant les symptômes d'allergie de façon
saisonnière depuis au moins deux ans et qui se déclarent allergiques mais qui n'ont jamais eu
de confirmation du diagnostic (cas probables) ; la deuxième constituée des personnes
présentant des symptômes de façon saisonnière mais chez qui le diagnostic n'a pas été évoqué
(cas suspectés). En effet, certaines personnes présentent des symptômes d'allergie mais, en
l'absence d'une gêne importante dans la vie quotidienne, le diagnostic, si celui-ci a pu être
évoqué par l'omnipraticien devant la répétitivité des symptômes, n'a pas toujours été confirmé
par un examen complémentaire. Sachant que près de la moitié des patients pouvaient ne pas
avoir réalisé de bilan biologique ou allergologique12,11, les cas purement cliniques ont été pris
en compte. La formulation de la question portant sur la présence de symptômes de rhinite,
conjonctivite, trachéite ou d'asthme de façon répétée en dehors de phénomènes infectieux
(épidémie de grippe par exemple) devait permettre d'exclure les personnes non porteuses
d'allergie mais qui présentaient une symptomatologie infectieuse. Il n'est cependant pas
impossible que certains cas, en particulier dans le groupe des personnes ne présentant qu'un
symptôme (7,3%), aient été attribués de façon abusive à l'allergie. Il peut en, effet y avoir
confusion avec des rhinites perannuelles non allergiques ou des épisodes de rhumes viraux13.
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Outre la clinique, la définition des cas est basée sur la saisonnalité des symptômes. Lorsque
l'ambroisie fleurit, les urticacées peuvent aussi libérer du pollen. Cependant à cette époque,
les pariétaires ont terminé leur floraison et seule l'ortie est concerné. Celle-ci est très peu
allergisante et ne peut modifier les taux de prévalence relevées. Par contre, il est possible que
quelques cas d'allergie à l'armoise qui fleurit début août et fin septembre aient été inclus dans
les cas d'allergie due à l'ambroisie. L'armoise est beaucoup moins allergisante que l'ambroisie
et la plupart des patients allergiques à l'armoise (63% des cas) le sont aussi à l'ambroisie. La
surestimation est donc minime.
Pour les autres pollinoses, les périodes de libération de pollens d'arbres et graminées se
chevauchent. Pour cette raison, elles ont été regroupées en une seule période allant de mars à
juillet. Ce choix avait aussi été fait pour l'étude réalisée en 1999.
Malgré les remarques précédentes qui tendraient à suspecter que les taux aient pu être
surestimés, la comparaison des résultats avec tout d'abord l'étude réalisée en 1999 et les
données de la littérature scientifique ne montre pas de discordance quant aux niveaux de
prévalence retrouvés et des caractéristiques de la maladie.
Comme le souligne Wang14, la comparaison des taux de prévalence obtenus avec ceux
rapportés dans littérature est le plus souvent difficile du fait des différences d’une étude à
l’autre quant à la définition de la rhinite allergique prise en compte.
VI.2. La rhinite allergique
En se basant sur la définition la plus large des cas (présence, de façon répétitive, de
symptômes d'allergie en dehors de phénomène infectieux), le taux de prévalence probable de
la rhinite allergique serait, en 2004 et sur l'ensemble des trois zones étudiées, de l'ordre de
26,8 %. Si l'on s'en tient aux seuls cas qui ont eu une confirmation du diagnostic, ce taux
descend à 8,2 % (cf Annexe 6).
Quelle que soit la précision de l'allergie considérée, et en ne tenant compte que des deux
zones déjà investiguées en 1999 (très exposée et moyennement exposée), ces taux de
prévalence sont statistiquement plus élevés qu'en 1999 (respectivement 24,9% et 6,8% en
1999 selon la précision de l'allergie contre 27% et 8,5% en 2004; p<0,01). Ce qui représente
une augmentation brute comprise entre 9,3 % et 28,8 % selon la précision de la définition des
cas.
La prévalence obtenue en 2004 se rapproche de celle observée à l’heure actuelle au sein de la
population mondiale qui serait touchée par une prévalence de la rhinite allergique comprise
entre 10 et 25% qui tient compte de l’ensemble des rhinites saisonnières et perannuelles.
La prévalence de la rhinite allergique au sein des populations varie selon les pays. En France
elle serait passée de 3,8% à 30,8% chez l’adulte entre 1968 et 199215. Sur l’ensemble du
territoire français, la fréquence de la rhinite allergique aurait été multipliée par trois en
25 ans16
En 2004, une prévalence de la rhinite allergique pour des symptômes présents au cours des
12 derniers mois de 16,9% et 28 %, respectivement pour les enfants âgés de 9 ans et 16 ans, a
été observée au Québec17.
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Les études récentes rapportent surtout des données concernant la rhinite allergique pour les
enfants de moins de 15 ans et peu d’études sont consacrées aux symptômes allergiques de
l’adulte.
Dans notre région, parmi les allergènes les plus souvent cités par les patients, viennent en
premier les graminées suivi des pollens d'arbres et enfin la poussière de maison ou les
acariens suivis par l'ambroisie.
VI.3. La rhinite saisonnière
VI.3.1. L'allergie à l'ambroisie en 2004 et comparaison avec les données
obtenues en 1999
En 2004, la prévalence de l'allergie due à l'ambroisie basée sur le caractère saisonnier (août et
septembre) de symptômes de rhinite allergique ou d'asthme est globalement de 9,2%
(intervalle de confiance (IC) à 95% [8,5%-9,9%]). Selon la zone, elle est comprise entre 7,1%
(IC95% [5,8 – 8,3]) et 10,6% (IC95% [9,5 – 11,6]). Le taux le plus bas est celui de la nouvelle
zone enquêtée alors que le plus élevé concerne la zone qualifiée, déjà en 1999, de "très
exposée" à l’ambroisie.
En excluant les cas basés uniquement sur la saisonnalité des symptômes, les taux de
prévalence annuelle diminuent et sont alors compris entre 1,9 et 6,1% selon la zone. En
1999, les taux de prévalence étaient compris entre 2,3% (zone "moyennement exposée") et
4,9% (zone "très exposée"). Sur la zone moyennement exposée, en excluant les cas basés sur
la saisonnalité des symptômes, les taux de prévalence sont comparables entre 1999 et 2004.
Les résultats obtenus en 2004 montrent une progression significative de 17 % (RR=1,17 ;
IC95% [1,04 – 1,31]) de la prévalence sur la zone moyennement exposée par rapport à 1999.
Les enfants de 0 – 9 ans (RR=1,45 [1,09 – 1,93] et les jeunes adultes de 20 – 39 ans
(RR=1,24 [1,02 – 1,50]) sont les plus touchés.
Il a été vérifié que l’exclusion de certaines communes dans l’enquête de 2004 sur la zone
moyennement exposée n’était pas à l’origine de la progression de la prévalence observée entre
1999 et 2004. En effet, si ces mêmes communes sont exclues de l’analyse de 1999, le taux de
prévalence reste significativement le même (6,5% versus 6,3% pour les cas suspectés, 2,4%
versus 2,3% pour les cas probables).
Ce résultat laisse supposer une progression de l'infestation de l'ambroisie sur les communes de
la zone dite "moyennement exposée" en 2004 par rapport à 1999. Il peut aussi s'agir d'une
progression de la sensibilité des personnes dans cette zone en raison d'une augmentation
possible de la présence de plants d'ambroisie. Le fait ne pas observer de différences entre les
taux de prévalence de 1999 et 2004 pour la zone très exposée conforte cette hypothèse.
Cette dernière hypothèse va bien dans le sens de l’observation qui est faite globalement en
Europe depuis plusieurs années comme en Italie, Croatie, Hongrie et dans certaines parties de
la France où l’on observe une expansion de la plante18.
Au Canada dans l’île de Montréal19, la prévalence de l'allergie due à l'ambroisie avait été
estimée à 11,2% en 1996. La méthodologie employée est identique à celle de cette étude.
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Tout comme l’étude réalisée en 1999, les personnes interrogées ne savaient pas qu'il s'agissait
d'une étude sur l'ambroisie. Ainsi, afin de ne pas influencer les réponses des personnes
interrogées, le nom de la plante n’a été citée que parmi une liste d’autres types de pollens par
les enquêteurs et seulement au moment où la personne était invitée à préciser à quel(s)
pollen(s) elle était allergique. De plus, les questions sur l'information et la connaissance de
l'ambroisie n'ont été posées qu'à la fin du questionnaire. De ce fait, il n'y a pas de raisons de
penser à une surdéclaration des cas.
L'importance de la prévalence de l'allergie due à l'ambroisie est sans aucun doute liée à
l'importance de la saison pollinique. Certains sujets peuvent présenter des symptômes de
façon frustre certaines années où les flux polliniques sont faibles. Sur la région, depuis 1999,
la surveillance des pollens s'est largement accentuée et le nombre de capteurs, qui a plus que
doublé en 5 ans, permet de suivre les évolutions saisonnières et annuelles. Les graphiques
issus des comptages de pollens dans la région (voir Annexe 14, source RNSA, Réseau
National de Surveillance Aérobiologique) montrent globalement une augmentation de la
pollinisation en terme de nombre de jours et de grains de pollens entre 2000 et 2004 sur les
capteurs de Lyon, Roussillon et Bourgoin, les taux les plus faibles étant observés au niveaux
des capteurs à Annecy, Chambéry, Grenoble et Saint-Etienne. Depuis 2003, tous les capteurs
mettent en évidence une plus forte pollinisation exceptée à Valence. Ce phénomène est bien
généralisé sur l’ensemble du territoire et l’ambroisie n’échappe pas à cette observation20.
VI.3.2. L'allergie aux autres pollens en 2004 et comparaison avec les données
obtenues en 1999
Ont été regroupées sous ce terme les autres rhinites saisonnières apparaissant de mars à juillet.
En 2004, la prévalence de la pollinose due à ces pollens (pollens d'arbres, graminées et
urticacées) est globalement de 14,1 % (IC95% [13,2 – 14,9]). On n'observe pas de différence
significative entre les taux de prévalence dans les différentes zones.
En se limitant aux cas où les personnes se déclarent allergiques, le taux s'abaisse globalement
à 7,9 % (IC95% [7,2 – 8,5]).
Comme pour l’allergie à l’ambroisie, l’augmentation du taux de prévalence de l’allergie aux
autres pollens en 2004 par rapport à 1999 est statistiquement significative pour la zone
moyennement exposée (respectivement 8,1% versus 6,1%) alors que les taux de prévalence
obtenus sur la zone très exposée sont comparables entre les deux années (respectivement
8,2 % versus 7,5 %). On observe en 2004 sur la zone moyennement exposée, comme pour
l’ambroisie, près de 1,2 fois plus d’allergiques aux autres pollens qu’en 1999 (RR=1,14 ;
IC95% [1,01 – 1,29]). En 5 ans et sur l’ensemble des deux zones, la prévalence de l’allergie
due aux autres pollens auraient progressée de 9% (RR=1,09 ; IC95% [1,01 – 1,17]). Elle est
statistiquement identique entre les deux années sur la zone très exposée.
Globalement, ces résultats sont bien en accord avec les différentes études qui montrent une
progression sensible de la fréquence des troubles respiratoires au sein des populations sur le
plan européen voire aussi mondial. La prévalence du rhume des foins (qui regroupe tout type
de rhinite saisonnière déclenchée par une réaction allergique suite à l’inhalation de pollen
d’herbe) atteindrait un niveau global entre 15 et 20 % dans la population21.
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Deux études danoises réalisées en population générale22 et menées à 8 ans d’intervalle selon
le même protocole ont mis en évidence une augmentation significative de la prévalence de la
rhinite saisonnière chez l’adulte entre 1989 et 1997 (OR=1,6 ; IC95% [1,4 – 1,9]).
Une étude au Royaume Uni23 rapporte une prévalence de la rhinite allergique saisonnière de
15% en 2000. En suisse, une étude réalisée entre 1991 et 1993 rapporte un taux de prévalence
du rhume des foins chez l’adulte de 11,1%.
Les publications récentes traitent pour la plupart de la prévalence de la rhinite allergique chez
l’enfant, l’action de l’OMS étant aujourd’hui lancée et vise à prendre des mesures prioritaires
vis-à-vis de la prévention de l’asthme, des allergies et autres maladies respiratoires dans cette
population.
VI.4. Comparaison des données selon la zone d'étude et l'année considérée
VI.4.1. Allergie due à l'ambroisie
Comme on a pu le constater, les taux de prévalence en 2004 varient selon la zone d'étude avec
des taux plus forts selon le niveau d'exposition de la zone, et des taux plus faibles dans la
nouvelle zone identifiée comme "nouvellement infestée". Ces observations vont dans le même
sens qu'en 1999. La différence (environ 3,4 % pour la prévalence probable) entre la zone très
exposée et la zone d'exposition moyenne est toujours observée en 2004.
Les hypothèses pouvant expliquer ce résultat et avancées en 1999 sont aujourd'hui confortées
par les nouvelles observations de l'état de la situation en 2004 par la présente étude mais aussi
par l'évolution des connaissances sur le sujet. Mais surtout :
• La connaissance de l'allergie à l'ambroisie reste meilleure dans les zones les plus exposées
à l'ambroisie (92,7% des personnes ont entendu parler de l'ambroisie sur la zone très
exposée contre 73% dans la nouvelle zone) où l'on peut s'attendre à une meilleure
information de la population et du milieu médical. Les larges campagnes d'information
tendent à favoriser la réalisation des diagnostics.
• Le gradient des taux de prévalence entre les zones peut être le reflet d'une augmentation de
la colonisation de la région par cette plante entre la zone très exposée et la nouvelle zone
investiguée.
• La zone très exposée, par rapport aux autres zones d'enquête, est caractérisée par une plus
forte concentration d'espaces très urbanisés et donc exposée à des niveaux de pollutions
atmosphériques plus importants. Or, il ne fait plus aucun doute que les troubles de la
rhinite allergique saisonnière sont aggravés par le rôle de la pollution atmosphérique et
plusieurs études récente et travaux de synthèse24 ont montré le rôle catalyseur de la
pollution atmosphérique sur les effets du pollen (modification de la surface des grains et
capacité à agresser la muqueuse respiratoire). Il a été rapporté récemment une prévalence
des symptômes allergiques inversement proportionnelle à l’exposition aux pollens laissant
supposer un taux de prévalence plus faible en zone rurale qu'en zone urbaine25.
• Néanmoins, d’autres facteurs tels le climat (pluie, concentration en monoxyde de carbone
dans l’air, température,…) et les caractéristiques des pollens permettant leur transport sur
de longues distances ont aussi été incriminés26,27. Les types de milieux de vie des
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personnes sembleraient aussi jouer un rôle dans l’apparition plus ou moins sévère des
symptômes d’allergie aux pollens comme le type d’habitat avec une aggravation des
troubles pour les personnes vivant dans les étages supérieurs d’immeubles28.
• Rappelons enfin que la prise en charge des patients n'est certainement pas la même entre
les trois zones d'enquête du fait non seulement d'un recours aux soins plus important dans
les zones plus urbanisée mais aussi d'un comportement différents des patients selon qu’ils
habitent en ville ou à la campagne. On peut ainsi s'attendre à un meilleur dépistage des cas
d'allergies en zone urbaine.
Si une différence entre les zones apparaît encore nettement en 2004 par rapport à 1999, elle
parait néanmoins s'atténuer puisque l'on passe d'une augmentation de 16% du risque ajusté,
entre la zone moyennement exposée et la zone très exposée en 1999 (RR=1,16 ; IC95% [1,1 –
1,22], à une augmentation de 7% entre ces mêmes zones en 2004 (RR=1,07 ; IC95% [1,01 –
1,13]).
Cette atténuation pourrait s'expliquer par le fait que :
• L'augmentation du nombre de personnes sensibilisées par le problème lié à l'ambroisie
progresse de manière plus importante dans les zones les moins touchées (entre 1999 et
2004, on observe une augmentation de 10% des personnes sensibilisées au problème sur la
zone moyennement exposée contre 7,4% en zone très exposée).
• Cela peut aussi simplement être le reflet d'une diminution du nombre de patients à repérer
dans les zones déjà sensibilisées par le problème par rapport aux zones non encore
affectées.
L'enquête téléphonique a été réalisée durant la même période pour toutes les zones. Les
différences notées ne peuvent donc pas être dues à un biais de mémorisation.
L’ «effet enquêteur » peut difficilement jouer un rôle dans les résultats obtenus puisque tous
les enquêteurs ont été répartis aléatoirement selon les départements et non selon les zones.
Ainsi, un enquêteur pouvait être attribué à l’ensemble des communes investiguées d’un même
département mais réparties dans plusieurs zones. De plus, le questionnaire ne comprenait que
des questions fermées de telle façon que les enquêtrices n'aient pas à interpréter les réponses
aux questions. Si des cas ont été exclus c'est uniquement rétrospectivement lors de l'analyse
statistique.
Si globalement les quotas ont bien été respectés pour l'ensemble de la région, de petites
différences par zone existent entre les quotas théoriques et ceux réalisés. La pondération des
résultats en fonction de ces différences de quotas n'atténue pas les différences entre zone et ils
restent du même ordre de grandeur.
Afin d'analyser ces différences, une analyse par département à l'intérieur de la zone très
exposée a été effectuée. Comme on le verra sur le tableau ci-dessous, il existe aussi de fortes
disparités entre ceux-ci. Ces chiffres sont cependant à interpréter avec prudence (en particulier
dans le Rhône), l'étude n'ayant pas été conçue pour être représentative par département et les
effectifs interrogés étant plus faibles, les intervalles de confiance sont plus larges.
Par rapport à ce qui a pu être observé en 1999, les taux de prévalence d'allergie à l'ambroisie
observés par département sont tous plus élevés quelle que soit la définition de l'allergie mais
surtout en considérant les cas probables ou certains.
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Tableau 33 : Taux de prévalence des cas d'allergie à l'ambroisie par département dans la
zone très exposée
Drôme (26)
(n = 949)
effectifs
prévalence
33
3,5 [2,3 ; 4,6]
44
4,6 [3,3 ; 6]
Allergie à l'ambroisie
Allergie certaine
Allergie probable ou certaine
Allergie suspectée, probable ou
certaine
86
Isère (38)
(n = 1176)
effectifs
prévalence
51
4,3 [3,2 ; 5,5]
83
7,1 [5,6 ; 8,5]
9,1 [7,2 ; 10,9]
155
Rhône (69)
(n = 1186)
effectifs
prévalence
56
4,7 [3,5 ; 5,9]
76
6,4 [5 ; 7,8]
13,2 [11,2 ; 15,1]
109
9,2 [7,6 ; 10,8]
La prévalence sur la zone moyennement exposée n'a pas été présentée dans le tableau suivant
en raison du trop faible nombre de cas rendant les taux de prévalence obtenus non
interprétables. C’est le cas par exemple de l’Ardèche (Tableau 34).
Tableau 34 : Taux de prévalence des cas d'allergie à l'ambroisie par département dans la
zone moyennement exposée
Ain (01)
(n = 218)
Allergie certaine
Allergie probable ou
certaine
Allergie suspectée,
probable ou certaine
Ardèche (07)
(n = 60)
Loire (42)
(n = 795)
69
(n = 496)
n
4
1,8 [0 ; 3,6]
n
4
n
6,7 [0,4 ; 13] 19
2,4 [1,3 ; 3,5]
n
4
0,8 [0 ; 1,6]
6
2,8 [0,6 ; 5]
6
10 [2,4 ; 17,6] 20
2,5 [1,4 ; 3,6]
10
2 [0,8 ; 3,2]
20
9,2 [5,4 ; 13]
9
15 [6 ; 24] 66
8,3 [6,4 ; 10,2]
38
7,7 [5,4 ; 10]
Les tableaux précédents sont en accord avec une prévalence plus faible dans la zone
moyennement exposée par rapport à la zone très exposée qui comprend la Drôme, l’Isère et le
Rhône. La différence est de l'ordre de 2,1 % pour la prévalence certaine et 3,4% pour la
prévalence probable. La différence entre la zone très exposée et la nouvelle zone infestée est
de l'ordre de 2,7 % pour la prévalence certaine et 4,2% pour la prévalence probable.
On peut remarquer l'importance des cas suspectés c'est-à-dire des personnes qui présentent
des symptômes en août et/ou septembre mais qui n'ont pas eu de bilans. En incluant ces cas,
les taux sont, selon les zones, multipliés par 2 voire jusqu'à 4,7 fois dans la zone d'infestation
plus récente. Il se peut que des cas non encore diagnostiqués aient été rapportés dans cette
zone. L'explication qui avait été avancée dans la précédente étude et aussi rapportée dans la
littérature19 se confirme ici avec la zone d'infestation plus récente où la différence entre le
nombre de cas certains et suspectés est le plus fort. Il est aussi possible que dans cette zone, le
nombre de nouveaux cas soit en progression comme cela avait été soulevé en 1999 pour la
zone moyennement exposée. Ainsi par exemple, le nombre de patients pour lesquels le
diagnostic n'a pas encore été réalisé est peut-être plus important dans cette zone que dans la
zone très exposée.
VI.4.2. Allergie aux autres pollens
Contrairement à ce qui peut être observé pour l'ambroisie et globalement, les taux de
prévalence liés aux autres pollens par zone d'étude obtenus en 2004 n'apparaissent pas
statistiquement différents par rapport à 1999 et ce, quelle que la précision de la définition de
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l'allergie prise en compte (cas suspectés, probables ou certains). Les différences qui avaient
été obtenues en 1999 concernaient surtout les zones très exposées et le sud-est lyonnais.
Il est possible de penser qu'à la différence de l'ambroisie, il existe une répartition homogène
de l'ensemble des pollens sur les zones investiguées.
VI.5. Place de l'allergie due à l'ambroisie parmi les autres pollinoses en
2004
Les chiffres d'allergiques à l'ambroisie restent cependant moins importants comparativement à
ceux des autres allergies polliniques. Rappelons que la poly-sensibilisation est fréquente
puisque 32,3 % des allergiques aux autres pollens le sont aussi à l'ambroisie et que plus de la
moitié (59%) des patients allergiques à l'ambroisie le sont à d'autres pollens.
Le tableau 26 présente l'extrapolation, en rapportant au nombre d'habitants de chaque zone, du
nombre de personnes porteuses d'allergie à l'ambroisie ou à d'autres pollens selon la précision
de la définition.
Tableau 35 : Estimation du nombre de personnes présentant une allergie due à l'ambroisie
ou à d'autres pollens dans les secteurs étudiés [cas certains – ensemble des
cas]
Type d'allergie
Ambroisie
Autres pollens
Zone très exposée
[36 420 – 91 918]
[48 560 – 124 002]
Zone moyennement
exposée
[15 560 – 64 462]
[45 198 – 105 955]
Nouvelle Zone
[5 752 – 27 226]
[17 256 – 50 616]
TOTAL
[57 732 – 183 606]
[111 014 – 280 573]
Ainsi, dans les secteurs étudiés, 183 600 personnes pourraient être allergiques à l'ambroisie
mais 280 500 le sont aux autres pollens.
En ne considérant que les deux zones qui avaient été investiguées en 1999, on note une
progression de la population touchée en 5 ans quand il avait été estimé que 140 000 personnes
pouvaient être allergiques à l'ambroisie à ce moment.
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VI.6. Comparaison des caractéristiques des allergiques
Les caractéristiques des allergiques à l'ambroisie sont proches de ce qui est observé dans
d’autres études. Elles apparaissent aussi peu différentes des allergiques aux autres pollens.
Elles sont aussi comparable à ce qui avait été rapporté en 1999 :
• une population relativement jeune avec 25 % de moins de 20 ans. Le taux de prévalence
probable par tranche d'âge apparaît maximum pour les 18-39 ans pour les allergiques
dus à l'ambroisie (P=5,4%). Pour les allergiques aux autres pollens, le taux de
prévalence probable par tranche d’âge apparaît maximum pour les 10 – 19 ans pour les
allergiques dus aux autres pollens (P = 11%), avec un taux de 10,3 % pour la tranche
d'âge 10 – 19 ans.
• une quasi-égalité des sexes avec une légère sureprésentation des femmes,
• une rhinite dans la plupart des 92 % des cas et une conjonctivite dans 83,5% des cas.
Les résultats obtenus dans les classes de jeunes adultes vont dans le même sens que ce qui
peut être observé chez les personnes allergiques aux pollens.
Une étude épidémiologique rapporte le caractère chronique de la rhinite allergique à l’âge
adulte avec un taux de rémission qui ne serait de l’ordre que de 12 % pour les personnes
atteintes de rhinite liée aux pollens29.
En 2004, les patients présenteraient un asthme dans 1/3 des cas (32 %). Ce chiffre est
identique à ce qui avait été observé en 1999 et reste très proche des résultats de l'étude
romanaise où, parmi les cas déclarés par les médecins, 28 % des patients présentaient un
asthme4. La fréquence de l'asthme chez les allergiques à l’ambroisie seule apparaît plus faible
que celle des personnes allergiques aux autres pollens exclusivement (respectivement 18,4 %
contre 31,5% ; p=0,007). La fréquence de l'asthme était apparue peu différente entre ces deux
groupes en 1999.
Les données actuelles rapportent une association entre l'augmentation des allergies aux
pollens et l'augmentation de la prévalence de l'asthme surtout chez l'adulte jeune.
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VII.
Synthèses et recommandations
A la demande de la DRASS Rhône-Alpes, une étude a été menée par le CAREPS afin de faire
le point en 2004 sur la place de l'allergie à l'ambroisie parmi les pollinoses en Rhône-Alpes.
Cette étude fait suite à l'étude de l'état de la situation en 1999 sur des zones connues pour être
plus ou moins infestées par l'ambroisie.
Afin de faciliter l'interprétation des taux de fréquence mesurés et de les comparer avec ceux
obtenus en 1999, l'étude a été menée dans les mêmes secteurs de la région Rhône-Alpes que
ceux investigués en 1999 qui avaient été identifiés comme moyennement exposés et très
exposés. La zone historiquement très exposée regroupe le sud-est lyonnais, le nord-Isère et
une partie de la Drôme. Une nouvelle zone qualifiée de "zone nouvellement exposée" a été
enquêtée. Elle comprend deux nouveaux départements, la Savoie et la Haute-Savoie.
Afin de pouvoir comparer les résultats de la présente étude avec celle réalisée en 1999, il a été
fait le choix de reconduire une enquête par voie téléphonique en novembre et décembre 2004
sur un échantillon représentatif des ménages des zones sélectionnées. Au total, 2 406 foyers
ont été interrogés permettant d'obtenir des informations sur l'état de santé de 6 509 individus.
La définition des cas d'allergie était basée sur la présence de symptômes de rhinite allergique
ou d'asthme en dehors de tout phénomène infectieux. La saisonnalité des symptômes a permis
de classer les patients dans les catégories « allergiques à l'ambroisie » ou « aux autres
pollens » avec une précision plus ou moins forte en fonction de la confirmation du diagnostic
par des tests cutanés ou des examens biologiques.
En 2004, 9,2% de la population serait, dans les régions étudiées, allergiques à l'ambroisie. Il
existe un gradient entre les trois zones d'études avec un taux plus élevé de 10,6 % sur la zone
très exposée et un taux plus faible de 7,1 % dans la nouvelle zone étudiée. Si l'on s'en tient
aux seuls cas ayant eu une confirmation du diagnostic, ce taux diminue pour passer
respectivement à 4,2 % et 1,5 % dans ces zones.
Il est fort possible que dans la zone "nouvellement infestée", le nombre de diagnostics non
confirmés par des examens biologiques soit plus important que sur les zones de plus forte
prévalence.
Par rapport à 1999, seule la zone moyennement exposée présente un taux de prévalence
significativement différent du taux rapporté en 2004 avec une progression de 17 %.
En 2004, les autres allergies polliniques (arbres, graminées et urticacées) restent importantes
par rapport à 1999 puisque globalement 14,1 % de la population serait porteur de cette
catégorie d'allergie. Cette fréquence est significativement différente de ce qui a été observé en
1999 puisqu'on estime que le taux de prévalence en 2004 a progressé de 9 % sur les mêmes
zones d'enquête. Cette différence apparaît plus nette entre 1999 et 2004 sur la zone
moyennement exposée avec une progression de 14 %. Il est de plus observé que 32,2 % des
personnes atteintes de rhume des foins sont aussi atteintes d'allergie au pollen d'ambroisie.
Globalement, il semblerait que ce soit dans les zones où la prévalence observée avait été la
plus faible en 1999 que le nombre d'allergiques a augmenté en 2004. Ainsi, les disparités qui
avaient été observées entres les zones en 1999 ont sensiblement diminuées en 2004. Ceci peut
être effectivement le reflet d'une progression de l'infestation de la plante dans les communes
qui, à l'époque, n'avaient pas encore été fortement colonisées par l'ambroisie. Il peut aussi
s'agir d'une augmentation de la sensibilité des personnes vis-à-vis des pollens. On peut par
conséquent s'attendre à observer une progression de la prévalence dans les zones aujourd'hui
faiblement infestées comme ici dans la nouvelle zone étudiée, si la plante continue d'infester
les espaces encore vierges aujourd'hui.
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Figure 8 : Synthèse de l'évolution de la prévalence entre 1999 et 2004 selon les zones
AMBROISIE
Zone
Année
1999
Moyennement
exposée
À 17 %
Année
2004
Moyennement
exposée
Autres Pollens
Zone
Zone
À 16 %
Très
exposée
NS*
À7%
Moyennement
exposée
NS
NS
À 14 %
Très
exposée
NS : non significatif
Zone
Moyennement
exposée
* toutes zones confondues
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Très
exposée
À 9 %*
NS
NS
Très
exposée
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Du point de vue des caractéristiques des personnes, peu de différences sont observées entre
les allergiques à l'ambroisie et les allergiques aux autres pollens (même tranche d'âge, même
répartition par sexe). Le taux de prévalence apparaît plus élevé chez les jeunes adultes (20 –
39 ans) que ce soit parmi les allergiques à l'ambroisie ou les allergiques aux autres pollens.
Soulignons aussi que la fréquence de l'asthme chez les allergiques aux pollens est d'environ
un tiers comme cela avait été observé en 1999, les allergiques aux autres pollens apparaissant
plus touchés que les allergiques à l'ambroisie (31,5% contre 18,4% respectivement).
A l'issue de ce travail, différentes recommandations peuvent être formulées.
1. La prévalence de l'allergie à l'ambroisie reste importante par rapport à ce qui avait été
observé en 1999. Les résultats montrent aussi une évolution de la fréquence malgré les
programmes de lutte mis en place depuis plusieurs années contre l’ambroisie. La
vigilance à l’égard de ce problème de santé publique doit être maintenu en empêchant
la progression de cette plante par le biais de moyens de contrôles et de techniques de
destruction les mieux adaptées et performantes. La lutte contre sa progression doit
aussi être accompagnée d'un renforcement de l'information auprès des personnes y
compris dans les zones où l'infestation est moins importante. Les résultats montrent
que la connaissance de l'ambroisie au sein de la population et une meilleure
sensibilisation au problème ont progressé. Cette progression ne peut qu'être favorable
à l'amélioration de la prise en charge précoce des nouveaux cas.
2. On observe en 2004 une augmentation de la prévalence de la rhinite allergique à
l’ambroisie par rapport à 1999. Cette augmentation peut être non seulement liée à une
expansion des zones infestées, comme le montrent les résultats obtenus sur la nouvelle
zone investiguée, mais aussi de la multiplication des plants sur les zones déjà
infestées. Il serait souhaitable de vérifier cette hypothèse au niveau des communes de
la zone « moyennement exposée » qui connaît depuis 1999 la progression la plus
importante.
3. Le rôle de la pollution atmosphérique sur l'apparition des troubles allergiques liés à
l'exposition aux pollens est aujourd'hui bien admis. Il semble néanmoins que les
connaissances sur l'impact de la pollution au sein des populations soient encore
limitées. Il semblerait ainsi nécessaire de mieux approfondir les effets synergiques des
pollens et des polluants chimiques de l'air ambiant dans différents milieux (par
exemple l'air intérieur ou l'altitude).
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ANNEXES
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Annexe 1 : Zones investiguées en 2004
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Localisation des zones investiguées dans le cadre de l'étude en 2004
ANNECY
BOURG-EN-BRESSE
LYON
SAINT-ETIENNE
CHAMBERY
GRENOBLE
Communes enquêtées
PRIVAS
Zone I - Très exposée
(150)
Zone II - Moyennement exposée (109)
Zone III - Nouvelle zone
(92)
VALENCE
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Annexe 2 : Liste des communes enquêtées en
2004
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Liste des communes enquêtées en 2004 sur la "zone "très exposée"
Code INSEE et Nom de la commune
26010 - ANNEYRON
26037 - BEAUMONT-LES-VALENCE
26038 - BEAUMONT-MONTEUX
26057 - BOURG-DE-PEAGE
26058 - BOURG-LES-VALENCE
26061 - BREN
26083 - CHATEAUNEUF-DE-GALAURE
26084 - CHATEAUNEUF-SUR-ISERE
26085 - CHATEAUNEUF-DU-RHONE
26096 - CLERIEUX
26110 - CROZES-HERMITAGE
26116 - DONZERE
26118 - EPINOUZE
26124 - ETOILE-SUR-RHONE
26140 - GEYSSANS
26160 - LAVEYRON
26165 - LIVRON-SUR-DROME
26166 - LORIOL-SUR-DROME
26170 - MALISSARD
26177 - MARSAZ
26198 - MONTELIMAR
26218 - MOURS-SAINT-EUSEBE
26231 - PEYRINS
26235 - PIERRELATTE
26250 - PONT-DE-L'ISERE
26252 - PORTES-LES-VALENCE
26271 - ROCHE-DE-GLUN
26281 - ROMANS-SUR-ISERE
26294 - SAINT-BARDOUX
26301 - SAINT-DONAT-SUR-L'HERBASSE
26313 - SAINT-MARCEL-LES-VALENCE
26325 - SAINT-RAMBERT-D'ALBON
26330 - SAINT-SORLIN-EN-VALLOIRE
26333 - SAINT-VALLIER
26341 - SERVES-SUR-RHONE
26347 - TAIN-L'HERMITAGE
26353 - TOURRETTES
26362 - VALENCE
26379 - GRANGES-LES-BEAUMONT
38001
38003
38010
38022
38026
38029
-
ABRETS
AGNIN
ANNOISIN-CHATELANS
AVENIERES
BALME-LES-GROTTES
BATIE-MONTGASCON
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38034
38035
38051
38053
38064
38076
38085
38087
38091
38097
38107
38114
38124
38130
38131
38138
38144
38148
38156
38157
38160
38161
38180
38189
38193
38199
38238
38246
38247
38259
38260
38261
38274
38282
38294
38298
38307
38311
38315
38316
38318
38323
38324
38336
38340
38343
38344
38348
38357
38369
-
BEAUREPAIRE
BEAUVOIR-DE-MARC
BOUGE-CHAMBALUD
BOURGOIN-JALLIEU
CESSIEU
CHAPELLE-DE-LA-TOUR
CHARVIEU-CHAVAGNEUX
CHASSE-SUR-RHONE
CHATEAUVILAIN
CHAVANOZ
CHONAS-L'AMBALLAN
CLONAS-SUR-VAREZE
CORBELIN
COTE-SAINT-ANDRE
COTES-D'AREY
CREMIEU
DIEMOZ
DOLOMIEU
EPARRES
ESTRABLIN
EYZIN-PINET
FARAMANS
GILLONNAY
HEYRIEUX
ISLE-D'ABEAU
JARDIN
MOIDIEU-DETOURBE
MONTAGNIEU
MONTALIEU-VERCIEU
MONTSEVEROUX
MORAS
MORESTEL
NANTOIN
OPTEVOZ
PANOSSAS
PEAGE-DE-ROUSSILLON
PISIEU
POMMIER-DE-BEAUREPAIRE
PONT-DE-BEAUVOISIN
PONT-DE-CHERUY
PONT-EVEQUE
PRESSINS
PRIMARETTE
REVENTIN-VAUGRIS
ROCHES-DE-CONDRIEU
ROMAGNIEU
ROUSSILLON
RUY
SAINT-ANDRE-LE-GAZ
SAINTE-BLANDINE
18 juillet 2005
66/112
%#4'25&4#554JÏPG#NRGU&&#55+UÂTG
38374
38377
38378
38389
38393
38399
38425
38448
38449
38451
38455
38464
38468
38473
38480
38483
38487
38498
38507
38508
38509
38515
38525
38530
38532
38537
38544
38553
38555
38557
38558
-
SAINT-CHEF
SAINT-CLAIR-DE-LA-TOUR
SAINT-CLAIR-DU-RHONE
SAINT-GEORGES-D'ESPERANCHE
SAINT-HILAIRE-DE-LA-COTE
SAINT-JEAN-DE-BOURNAY
SAINT-MAURICE-L'EXIL
SAINT-PRIM
SAINT-QUENTIN-FALLAVIER
SAINT-ROMAIN-DE-JALIONAS
SAINT-SAVIN
SAINT-VICTOR-DE-CESSIEU
SALAISE-SUR-SANNE
SARDIEU
SEPTEME
SERMERIEU
SEYSSUEL
SUCCIEU
TIGNIEU-JAMEYZIEU
TORCHEFELON
TOUR-DU-PIN
TREPT
VASSELIN
VAULX-MILIEU
VENERIEU
VERPILLIERE
VIENNE
VILLEFONTAINE
VILLENEUVE-DE-MARC
VILLETTE-D'ANTHON
VILLETTE-DE-VIENNE
69029
69199
69256
69259
69270
69271
69272
69273
69275
69276
69277
69279
69282
69283
69285
69287
69288
69289
-
BRON
SAINT-FONS
VAULX-EN-VELIN
VENISSIEUX
CHAPONNAY
CHASSIEU
COMMUNAY
CORBAS
DECINES-CHARPIEU
FEYZIN
GENAS
JONAGE
MEYZIEU
MIONS
PUSIGNAN
SAINT-BONNET-DE-MURE
SAINT-LAURENT-DE-MURE
SAINT-PIERRE-DE-CHANDIEU
18 juillet 2005
67/112
%#4'25&4#554JÏPG#NRGU&&#55+UÂTG
69290
69291
69294
69296
69297
69298
-
SAINT-PRIEST
SAINT-SYMPHORIEN-D'OZON
SEREZIN-DU-RHONE
SOLAIZE
TERNAY
TOUSSIEU
Liste des communes enquêtées en 2004 sur la zone "moyennement exposée"
01004 - AMBERIEU-EN-BUGEY
01007 - AMBRONAY
01027 - BALAN
01032 - BELIGNEUX
01043 - BEYNOST
01047 - BLYES
01049 - BOISSE
01099 - CHAZEY-SUR-AIN
01142 - DAGNEUX
01194 - JASSANS-RIOTTIER
01202 - LAGNIEU
01224 - LOYETTES
01244 - MEXIMIEUX
01249 - MIRIBEL
01262 - MONTLUEL
01322 - REYRIEUX
01333 - SAINT-ANDRE-DE-CORCY
01339 - SAINT-BERNARD
01353 - SAINTE-EUPHEMIE
01376 - SAINT-MAURICE-DE-BEYNOST
01427 - TREVOUX
01444 - VILLEBOIS
01450 - VILLIEU-LOYES-MOLLON
07008
07027
07066
07078
07181
07186
07324
07349
-
ALISSAS
BEAUCHASTEL
CHOMERAC
DAVEZIEUX
POUZIN
PRIVAS
TOURNON-SUR-RHONE
VOULTE-SUR-RHONE
26108 - CREST
26206 - MONTMEYRAN
38384 - SAINT-ETIENNE-DE-SAINT-GEOIRS
18 juillet 2005
68/112
%#4'25&4#554JÏPG#NRGU&&#55+UÂTG
38457 - SAINT-SIMEON-DE-BRESSIEUX
42005
42020
42022
42042
42053
42056
42075
42103
42110
42123
42127
42162
42168
42176
42184
42186
42187
42207
42211
42218
42223
42225
42253
42256
42259
42271
42279
42285
42304
42323
42330
42332
-
ANDREZIEUX-BOUTHEON
BOISSET-LES-MONTROND
BONSON
CHAMBLES
CHATEAUNEUF
CHAVANAY
CRAINTILLEUX
GRAND-CROIX
HORME
LORETTE
MABLY
OUCHES
PELUSSIN
POUILLY-LES-NONAINS
RIORGES
RIVE-DE-GIER
ROANNE
SAINT-CHAMOND
SAINT-CYPRIEN
SAINT-ETIENNE
SAINT-GENEST-LERPT
GENILAC
SAINT-LEGER-SUR-ROANNE
SAINT-MARCELLIN-EN-FOREZ
SAINT-MARTIN-LA-PLAINE
SAINT-PAUL-EN-JAREZ
SAINT-JUST-SAINT-RAMBERT
SAINT-ROMAIN-LE-PUY
SURY-LE-COMTAL
VEAUCHE
VILLARS
VILLEREST
69003
69009
69010
69024
69027
69033
69040
69043
69049
69052
69063
69068
69072
69076
69081
-
ALBIGNY-SUR-SAONE
ANSE
L'ARBRESLE
LE BOIS-D'OINGT
BRIGNAIS
CAILLOUX-SUR-FONTAINES
CHAMPAGNE-AU-MONT-D'OR
CHAPONOST
CHASSELAY
CHAZAY-D'AZERGUES
COLLONGES-AU-MONT-D'OR
COUZON-AU-MONT-D'OR
DARDILLY
DOMMARTIN
ECULLY
18 juillet 2005
69/112
%#4'25&4#554JÏPG#NRGU&&#55+UÂTG
69087
69088
69091
69094
69096
69112
69113
69114
69116
69117
69125
69131
69133
69136
69141
69143
69163
69191
69194
69204
69205
69207
69228
69249
69250
69278
69284
-
FONTAINES-SAINT-MARTIN
FONTAINES-SUR-SAONE
GIVORS
GREZIEU-LA-VARENNE
GRIGNY
LENTILLY
LETRA
LIERGUES
LIMONEST
LISSIEU
MARCILLY-D'AZERGUES
MESSIMY
MILLERY
MONTAGNY
MORNANT
NEUVILLE-SUR-SAONE
QUINCIEUX
SAINT-CYR-AU-MONT-D'OR
SAINT-DIDIER-AU-MONT-D'OR
SAINT-GENIS-LAVAL
SAINT-GENIS-LES-OLLIERES
SAINT-GERMAIN-AU-MONT-D'OR
SAINT-MAURICE-SUR-DARGOIRE
THURINS
LA TOUR-DE-SALVAGNY
GENAY
MONTANAY
18 juillet 2005
70/112
%#4'25&4#554JÏPG#NRGU&&#55+UÂTG
Liste des communes enquêtées en 2004 sur la nouvelle zone
01053
01123
01159
01231
01289
01305
01320
01336
01337
01383
01405
-
BOURG-EN-BRESSE
CORMORANCHE-SUR-SAONE
FEILLENS
MANZIAT
PERONNAS
PONT-DE-VAUX
REPLONGES
SAINT-ANDRE-SUR-VIEUX-JONC
SAINT-BENIGNE
SAINT-PAUL-DE-VARAX
SERVAS
07019
07024
07031
07042
07117
07132
07140
07172
07229
07264
07341
-
AUBENAS
BANNE
BERRIAS-ET-CASTELJAU
BOURG-SAINT-ANDEOL
LABLACHERE
LARGENTIERE
LEMPS
PEAUGRES
SAINT-DIDIER-SOUS-AUBENAS
SAINT-MARCEL-D'ARDECHE
VILLENEUVE-DE-BERG
26078
26095
26113
26114
26143
26146
26148
26155
26162
26172
26243
26249
26258
26345
26348
26357
-
CHAROLS
CLEON-D'ANDRAN
DIE
DIEULEFIT
GRAND-SERRE
GRIGNAN
HAUTERIVES
LAPEYROUSE-MORNAY
LENS-LESTANG
MANTHES
POET-LAVAL
PONT-DE-BARRET
PUY-SAINT-MARTIN
SUZE-LA-ROUSSE
TAULIGNAN
TULETTE
38012
38048
38059
38080
38095
38102
38111
-
AOSTE
BONNEFAMILLE
BRIE-ET-ANGONNES
CHARANCIEU
CHATTE
CHEZENEUVE
CLAIX
18 juillet 2005
71/112
%#4'25&4#554JÏPG#NRGU&&#55+UÂTG
38151
38172
38229
38239
38325
38337
38382
38409
38416
38421
38422
38440
38503
38517
38559
-
ECHIROLLES
FOUR
MEYLAN
MOIRANS
PROVEYSIEUX
RIVES
SAINT-EGREVE
SAINT-JUST-DE-CLAIX
SAINT-MARCELLIN
SAINT-MARTIN-D'HERES
SAINT-MARTIN-D'URIAGE
SAINT-PIERRE-DE-BRESSIEUX
TERRASSE
TULLINS
VINAY
42032
42094
42129
42170
42173
42191
42199
42208
42230
42234
42237
42254
42283
42302
-
CELLIEU
FEURS
MACLAS
PERREUX
POMMIERS
ROISEY
SAINT-ANDRE-D'APCHON
SAINT-CHRISTO-EN-JAREZ
SAINT-GERMAIN-LAVAL
SAINT-HEAND
SAINT-JEAN-BONNEFONDS
SAINT-MARCEL-DE-FELINES
SAINT-ROMAIN-EN-JAREZ
SORBIERS
69007
69018
69053
69064
69077
69084
69103
69109
69118
69165
69189
69193
69235
-
AMPUIS
BEAUJEU
CHENAS
CONDRIEU
DRACE
FLEURIE
JULIENAS
LANTIGNIE
LOIRE-SUR-RHONE
REGNIE-DURETTE
SAINTE-COLOMBE
SAINT-CYR-SUR-LE-RHONE
SAINT-ROMAIN-EN-GAL
73058 - LA BRIDOIRE
73179 - LA MOTTE-SERVOLEX
73236 - SAINT-GENIX-SUR-GUIERS
74256 - SALLANCHES
74281 - THONON-LES-BAINS
18 juillet 2005
72/112
%#4'25&4#554JÏPG#NRGU&&#55+UÂTG
Annexe 3 : Questionnaire de l’étude
18 juillet 2005
73/112
%#4'25&4#554JÏPG#NRGU&&#55+UÂTG
18 juillet 2005
74/112
%#4'25&4#554JÏPG#NRGU&&#55+UÂTG
18 juillet 2005
75/112
%#4'25&4#554JÏPG#NRGU&&#55+UÂTG
18 juillet 2005
76/112
%#4'25&4#554JÏPG#NRGU&&#55+UÂTG
18 juillet 2005
77/112
%#4'25&4#554JÏPG#NRGU&&#55+UÂTG
18 juillet 2005
78/112
%#4'25&4#554JÏPG#NRGU&&#55+UÂTG
Annexe 4 : Comparaison entre les quotas
théoriques et réalisés par zone d'étude
18 juillet 2005
79/112
%#4'25&4#554JÏPG#NRGU&&#55+UÂTG
Tableau 36 : Comparaison entre les quotas théoriques et réalisés par zone d'étude
Zone I
Très exposée
%
Obs*.
18 – 29 ans
30 – 39 ans
40 – 49 ans
50 – 59 ans
60 ans et plus
Agriculteur
Employé
Ouvrier
Retraité
ENSEMBLE
* : Observé ; § : Théorique
%
Théor§.
Zone II
Moyennement
exposée
%
% Obs.
Théor.
Zone III
Nouvelle Zone
Ensemble
% Obs.
%
Théor.
% Obs.
%
Théor.
6,9
20,1
22,4
18,6
31,9
9,6
20,2
21,0
18,3
31,0
7,5
17,8
21,8
19,5
33,4
10,5
18,2
20,2
17,8
33,5
8,1
22,7
19,9
19,2
30,0
11,5
19,2
19,8
17,2
32,3
7,4
20,2
21,6
19,0
31,8
10,3
19,4
20,5
17,9
32,0
0,8
5,1
7,8
16,2
12,3
21,7
30,2
5,8
1202
0,8
5,4
7,4
15,8
10,9
24,0
28,4
7,3
1200
0,5
6,3
11,3
15,8
11,6
18,0
32,6
3,8
601
0,5
5,7
9,5
14,7
10,5
20,2
30,7
8,2
600
1,0
4,8
11,1
16,4
10,9
19,7
28,5
7,5
603
1,5
5,7
9,5
14,5
10,8
20,2
29,5
8,3
600
0,8
5,3
9,5
16,2
11,8
20,3
30,4
5,7
2406
0,9
5,5
8,5
15,2
10,8
22,1
29,3
7,8
2400
18 juillet 2005
80/112
%#4'25&4#554JÏPG#NRGU&&#55+UÂTG
Annexe 5 : Répartition par age, sexe et
catégorie socio-professionnelle de la
population étudiée
18 juillet 2005
81/112
%#4'25&4#554JÏPG#NRGU&&#55+UÂTG
Tableau 37 : Répartition par zone de la population étudiée
Population des
communes exposées
n
%
900351
43,6
766394
37,1
399155
19,3
2065900
100,0
Enquête téléphonique
n
3311
1602
1596
6509
Zone très exposée
Zone moyennement exposée
Nouvelle zone
Total
%
50,9
24,6
24,5
100,0
Chi2 = 479,47 ; 2 ddl ; p < 1% ***
Tableau 38 : Répartition par âge de la population étudiée
Age du chef de famille
n
18 - 29 ans
30 - 39 ans
40 - 49 ans
50 - 59 ans
60 ans et plus
Total
177
486
520
457
766
2406
%
7,4
20,2
21,6
19,0
31,8
100,0
Age des autres personnes de la famille
n
0 - 9 ans
10 - 19 ans
20 - 39 ans
40 - 59 ans
60 ans et plus
NSP
Total
921
981
1059
750
377
15
4103
%
22,4
23,9
25,8
18,3
9,2
,4
100,0
Age de l’ensemble des personnes
Enquête téléphonique
n
0 - 9 ans
10 - 19 ans
20 - 39 ans (1)
40 - 59 ans
60 ans et plus
NSP
Total
(1)
921
981
1722
1727
1143
15
6509
%
14,1
15,1
26,5
26,5
17,6
0,2
100,0
Population des
communes exposées
n
%
248274
12,0
294871
14,3
571758
27,7
539817
26,1
411180
19,9
2065900
100,0
Les chefs de familles de 18 – 29 ans sont comptabilisés dans cette classe d’âge
Chi2 = 49,46 ; 4 ddl ; p < 1% ***
18 juillet 2005
82/112
%#4'25&4#554JÏPG#NRGU&&#55+UÂTG
Tableau 39 : Répartition par sexe de la population étudiée
Chef de familles
Masculin
Féminin
NSP
Total
n
1894
502
10
2406
%
78,7
20,9
0,4
100,0
Autres personnes de
la famille
n
%
1236
30,1
2809
68,5
58
1,4
4103
100,0
Ensemble
n
3130
3311
68
6509
%
48,1
50,9
1,0
100,0
Tableau 40 : Répartition par CSP de la population étudiée
Autres personnes de
la famille
n
%
8
0,2
37
0,9
144
3,5
294
7,2
656
16,0
154
3,8
364
8,9
628
15,3
104
2,5
1714
41,8
4103
100,0
Chef de familles
Agriculteur
Artisan, commerçant, chef d'entreprise
Cadre, prof. intellectuelle supérieure
Employé
Ouvrier
Retraité
NSP
Enfant
Total
n
%
19
128
229
389
284
488
731
138
2406
0,8
5,3
9,5
16,2
11,8
20,3
30,4
5,7
100,0
Ensemble
n
%
27
165
373
683
940
642
1095
766
104
1714
6509
0,4
2,5
5,7
10,5
14,4
9,9
16,8
11,8
1,6
26,3
100,0
Tableau 41 : Répartition des personnes se sachant atteintes de rhinite allergique, de rhume
des foins ou d’allergie respiratoire
n
Oui
Non
NSP
Total
%
956
607
178
1741
54,9
34,9
10,2
100,0
Tableau 42 : Répartition des personnes ayant cité au moins un allergène, parmi celles qui
se savent allergiques
n
A cité au moins un allergène
N’a cité aucun allergène
Total
%
819
137
956
85,7
14,3
100,0
Tableau 43 : Répartition des personnes ayant eu des tests de confirmation de l’allergie
parmi celles qui se savent allergiques
n
Oui
Non
NSP
Total
%
529
389
38
956
55,3
40,7
4,0
100,0
18 juillet 2005
83/112
%#4'25&4#554JÏPG#NRGU&&#55+UÂTG
Annexe 6 : Symptômes déclarés par les
personnes se disants allergiques dans la
population étudiée
18 juillet 2005
84/112
%#4'25&4#554JÏPG#NRGU&&#55+UÂTG
Nombre de symptômes
Fréquence
,00
Valide
Pourcentage
valide
Pour cent
Pourcentage
cumulé
4768
73,3
73,3
73,3
1,00
478
7,3
7,3
80,6
2,00
519
8,0
8,0
88,6
3,00
376
5,8
5,8
94,3
4,00
181
2,8
2,8
97,1
5,00
137
2,1
2,1
99,2
6,00
50
,8
,8
100,0
Total
6509
100,0
100,0
A des symptômes d'allergie
Fréquence
Valide
Pourcentage
valide
Pour cent
Pourcentage
cumulé
Non
4703
72,3
72,3
72,3
Oui
1806
27,7
27,7
100,0
Total
6509
100,0
100,0
A des symptômes d'allergie non douteux
Fréquence
Valide
Non
4768
Oui
1741
Total
6509
Pourcentage
valide
Pour cent
73,3
Pourcentage
cumulé
73,3
73,3
26,7
26,7
100,0
100,0
100,0
Chez les personnes allergiques :
Durée de présence des signes évoqués
Fréquence
Valide
Pour cent
Pourcentage
valide
Pourcentage
cumulé
Toute l'année
433
24,9
24,9
24,9
Toute l'année mais c'est plus important certains mois
234
13,4
13,4
38,3
1068
61,3
61,3
99,7
NSP
6
,3
,3
100,0
Total
1741
100,0
100,0
Certains mois seulement
18 juillet 2005
85/112
%#4'25&4#554JÏPG#NRGU&&#55+UÂTG
Nombre d'année de présence de ces signes
Fréquence
Valide
Pourcentage
cumulé
1
60
10,8
11,3
11,3
2
65
11,8
12,2
23,5
3
68
12,3
12,8
36,3
4
58
10,5
10,9
47,2
5
51
9,2
9,6
56,8
6
30
5,4
5,6
62,4
7
14
2,5
2,6
65,0
8
6
1,1
1,1
66,2
9
5
,9
,9
67,1
10
66
11,9
12,4
79,5
11
4
,7
,8
80,3
12
5
,9
,9
81,2
13
2
,4
,4
81,6
14
4
,7
,8
82,3
15
22
4,0
4,1
86,5
16
2
,4
,4
86,8
17
2
,4
,4
87,2
18
4
,7
,8
88,0
19
1
,2
,2
88,2
20
23
4,2
4,3
92,5
24
2
,4
,4
92,9
25
8
1,4
1,5
94,4
27
2
,4
,4
94,7
28
1
,2
,2
94,9
30
10
1,8
1,9
96,8
34
1
,2
,2
97,0
35
3
,5
,6
97,6
37
1
,2
,2
97,7
40
5
,9
,9
98,7
45
1
,2
,2
98,9
47
1
,2
,2
99,1
50
4
,7
,8
99,8
55
1
,2
,2
100,0
532
96,2
100,0
21
3,8
553
100,0
Total
Manquante
Pourcentage
valide
Pour cent
Système manquant
Total
Chez les personnes se déclarant allergiques en août et septembre :
Fréquence de présence de ces signes
Fréquence
Tous les ans
Valide
Pour cent
Pourcentage
valide
Pourcentage
cumulé
424
76,7
76,7
76,7
Uniquement certaines années
59
10,7
10,7
87,3
C'était la première fois
59
10,7
10,7
98,0
NSP
11
2,0
2,0
100,0
Total
553
100,0
100,0
18 juillet 2005
86/112
%#4'25&4#554JÏPG#NRGU&&#55+UÂTG
Annexe 6 : Taux de prévalence de la rhinite
allergique et de l'allergie respiratoire quelle
que soit la cause
18 juillet 2005
87/112
%#4'25&4#554JÏPG#NRGU&&#55+UÂTG
Tableau 44 : Prévalence de l’allergie respiratoire en 2004 quelle que soit la cause
Allergie respiratoire
1 - Cas certains
certains
3 - Cas suspectés,
Zone très exposée
(n = 3311)
Zone moyennement
exposée
(n = 1602)
n
P
131
8,2 [6,8 ; 9,5]
n
291
P
8,8 [7,8 ; 9,8]
529
16 [14,7 ; 17,2]
231
899
27,2 [25,6 ; 28,7]
429
Nouvelle Zone
(n = 1596)
Total Zones I et II
(n = 4913)
Total
(n = 6509)
n
422
P (pondérée)
8,5 [7,7 ; 9,3]
n
107
P
6,7 [5,5 ; 7,9]
n
529
P (pondérée)
8,2 [7,5 ; 8,8]
14,4 [12,7 ; 16,1]
760
15,3 [14,3 ; 16,3]
196
12,3 [10,7 ; 13,9]
956
14,7 [13,8 ; 15,5]
26,8 [24,6 ; 28,9]
1328
27 [25,7 ; 28,2]
413
25,9 [23,7 ; 28]
1741
26,8 [25,7 ; 27,8]
Tableau 45 : Comparaison des taux de prévalence [intervalle de confiance à 95 %] toutes
causes confondues de l’allergie respiratoire entre 1999 et 2004
Allergie respiratoire sur la zone
1 - Cas certains
En 1999
En 2004
Comparaison entre
(n = 1594)
(n = 1602)
les deux années
n
P (pondéré)
n
P (pondérée)
99
6.2 [5.0 – 7.4] 131
8,2 [6,8 ; 9,5]
* (p = 0.03)
165
10.4 [8.9 – 11.9] 231 14,4 [12,7 ; 16,1]
*** (p < 0.001)
437 27.4 [25.2 – 29.6] 429 26,8 [24,6 ; 28,9]
NS
Allergie respiratoire sur la zone très
exposée (Zone II)
1 - Cas certains
En 1999
(n = 4988)
n
344
559
1212
P (pondérée)
n
6.8 [6.1 – 7.5] 422
11.0 [10.1 – 11.9] 760
24.9 [23.7 – 26.1] 1328
En 2004
(n = 4913)
P (pondérée)
8,5 [7,7 ; 9,3]
15,3 [14,3 ; 16,3]
27 [25,7 ; 28,2]
Comparaison
entre les deux
années
** (p = 0.001)
*** (p < 0.001)
* (p = 0.016)
P : prévalence ; * : significatif
18 juillet 2005
88/112
%#4'25&4#554JÏPG#NRGU&&#55+UÂTG
Annexe 8 : Caractéristiques des personnes
présentant des symptômes perannuels
18 juillet 2005
89/112
%#4'25&4#554JÏPG#NRGU&&#55+UÂTG
Tableau 46 : Répartition des personnes présentant des symptômes perannuels se sachant
atteintes de rhinite allergique, de rhume des foins ou d’allergie respiratoire
n
Oui
Non
NSP
Total
%
174
199
60
433
40,2
46,0
13,9
100,0
Tableau 47 : Répartition des personnes ayant eu des tests de confirmation de l’allergie,
parmi celles qui présentent des symptômes perannuels et qui se savent être
allergiques
n
Oui
Non
NSP
Total
%
106
60
8
174
60,9
34,5
4,6
100,0
18 juillet 2005
90/112
%#4'25&4#554JÏPG#NRGU&&#55+UÂTG
Annexe 9 : Caractéristiques sociodémographiques des allergiques à l’ambroisie
et autres pollens
18 juillet 2005
91/112
%#4'25&4#554JÏPG#NRGU&&#55+UÂTG
ALLERGIQUES A L’AMBROISIE
l’ambroisie
0 - 9 ans
10 - 19 ans
20 - 39 ans
40 - 59 ans
60 ans et plus
Total
Masculin
n
%
11 10,0
23 20,9
35 31,8
27 24,5
14 12,7
110 100,0
Féminin
n
%
10
6,0
24 14,5
57 34,3
49 29,5
26 15,7
166 100,0
NSP
n
1
0
1
0
0
2
Total
n
%
22
7,9
47 16,9
93 33,5
76 27,3
40 14,4
278 100,0
%
50,0
,0
50,0
,0
,0
100,0
Tableau 49 : Répartition par CSP des cas probables ou certains, allergiques à l’ambroisie
n
Agriculteur
Employé
Ouvrier
Retraité
NSP
Enfant
Total
%
2
7
13
37
69
15
39
31
2
63
278
,7
2,5
4,7
13,3
24,8
5,4
14,0
11,2
,7
22,7
100,0
Tableau 50 : D’autres signes ont-ils été présents en août et septembre chez les allergiques à
l’ambroisie ?
n
Oui
Non
NSP
Total
Système manquant
Total
45
182
2
229
49
278
%
16,2
65,5
,7
82,4
17,6
100,0
% valide
19,7
79,5
,9
100,0
Tableau 51 : Autres signes présents en août et septembre chez les allergiques à l’ambroisie
n
Atteinte cutanée (urticaire, eczéma)
Otite
Sinusite
Autre signe
Total
%
18
3
14
15
278
6,5
1,1
5,0
5,4
100,0
18 juillet 2005
92/112
%#4'25&4#554JÏPG#NRGU&&#55+UÂTG
Tableau 52 : Nombre de symptômes chez les allergiques à l’ambroisie
n
1,00
2,00
3,00
4,00
5,00
6,00
Total
%
26
58
72
57
42
23
278
9,4
20,9
25,9
20,5
15,1
8,3
100,0
ALLERGIQUES A D’AUTRES POLLENS
d’autres pollens
0 - 9 ans
10 - 19 ans
20 - 39 ans
40 - 59 ans
60 ans et plus
Total
Masculin
n
%
20
9,0
54 24,2
71 31,8
64 28,7
14
6,3
223 100,0
Féminin
n
%
14
5,0
53 18,8
105 37,2
68 24,1
42 14,9
282 100,0
NSP
n
Total
n
%
35
6,9
108 21,3
176 34,7
132 26,0
56 11,0
507 100,0
%
50,0
50,0
,0
,0
,0
100,0
1
1
0
0
0
2
Tableau 54 : Répartition par CSP des cas probables ou certains, allergiques à d’autres
pollens
n
Agriculteur
Employé
Ouvrier
Retraité
NSP
Enfant
Total
%
3
10
37
62
99
42
53
79
4
118
507
0,6
2,0
7,3
12,2
19,5
8,3
10,5
15,6
0,8
23,3
100,0
Tableau 55 : Répartition des cas probables ou certains, allergiques à d’autres pollens ayant
déclaré de l’asthme ou un essoufflement
n
Oui
Non
Total
%
224
283
507
44,2
55,8
100,0
18 juillet 2005
93/112
%#4'25&4#554JÏPG#NRGU&&#55+UÂTG
Tableau 56 : Nombre de symptômes chez les allergiques à d’autres pollens
n
1,00
2,00
3,00
4,00
5,00
6,00
Total
%
59
124
131
86
75
32
507
11,6
24,5
25,8
17,0
14,8
6,3
100,0
18 juillet 2005
94/112
%#4'25&4#554JÏPG#NRGU&&#55+UÂTG
Annexe 10 : Recours aux soins chez les
allergiques à l’ambroisie
18 juillet 2005
95/112
%#4'25&4#554JÏPG#NRGU&&#55+UÂTG
Tableau 57 : Recours au médecin selon la zone d’exposition pour les cas probables ou
certains d'allergie à l’ambroisie
Moyennement
exposée
n
%
13
54,2
4
16,7
7
29,2
0
0,0
24
100,0
15
42,9
7
20,0
13
37,1
0
0,0
35
100,0
42
32,3
29
22,3
59
45,4
0
0,0
130
100,0
Très exposée
n
Cas certains
Cas probables et
certains
Cas suspectés,
probables et
certains
Oui, plusieurs fois
Oui, une fois
Non
NSP
Total
Oui, plusieurs fois
Oui, une fois
Non
NSP
Total
Oui, plusieurs fois
Oui, une fois
Non
NSP
Total
%
43,8
42,9
13,3
0,0
100,0
34,5
37,5
27,4
0,6
100,0
30,8
31,7
37,1
0,3
100,0
46
45
14
0
105
58
63
46
1
168
97
100
117
1
315
Nouvelle zone
n
Ensemble
%
36,8
31,6
31,6
0,0
100,0
38,5
30,8
30,8
0,0
100,0
25,0
24,1
50,9
0,0
100,0
7
6
6
0
19
10
8
8
0
26
27
26
55
0
108
n
%
44,6
37,2
18,2
0,0
100,0
36,2
34,1
29,3
0,4
100,0
30,0
28,0
41,8
0,2
100,0
66
55
27
0
148
83
78
67
1
229
166
155
231
1
553
Tableau 58 : Prise de médicaments selon la zone d’exposition pour les cas allergiques à
l’ambroisie
Moyennement
exposée
n
%
19
79,2
5
20,8
0
0,0
24
100,0
27
77,1
8
22,9
0
0,0
35
100,0
87
66,9
42
32,3
1
0,8
130
100,0
Très exposée
n
Cas certains
Cas probables et
certains
Cas suspectés,
probables et
certains
Oui
Non
NSP
Total
Oui
Non
NSP
Total
Oui
Non
NSP
Total
%
92,4
7,6
0,0
100,0
81,5
17,3
1,2
100,0
68,9
30,5
0,6
100,0
97
8
0
105
137
29
2
168
217
96
2
315
Nouvelle zone
n
Ensemble
%
78,9
21,1
0,0
100,0
80,8
19,2
0,0
100,0
63,0
37,0
0,0
100,0
15
4
0
19
21
5
0
26
68
40
0
108
n
131
17
0
148
185
42
2
229
372
178
3
553
%
88,5
11,5
0,0
100,0
80,8
18,3
0,9
100,0
67,3
32,2
0,5
100,0
Tableau 59 : Si prise de médicaments sur les conseils de qui, selon les zones d’exposition
pour les cas allergiques à l’ambroisie
Très exposée
n
Cas certains
Après avoir vu son médecin
Sur les conseils du pharmacien
De sa propre initiative
NSP
Total
Cas
probables et
certains
NSP
Total
Cas
suspectés,
probables et
certains
NSP
Total
92
0
5
0
97
125
2
10
0
137
191
6
20
0
217
%
94,8
0,0
5,2
0,0
100,0
91,2
1,5
7,3
0,0
100,0
88,0
2,8
9,2
0,0
100,0
Moyennement
exposée
n
%
18
94,7
0
0,0
1
5,3
0
0,0
19
100,0
23
85,2
1
3,7
3
11,1
0
0,0
27
100,0
76
87,4
2
2,3
8
9,2
1
1,1
87
100,0
Nouvelle zone
n
15
0
0
0
15
20
1
0
0
21
63
1
4
0
68
%
100,0
0,0
,0
0,0
100,0
95,2
4,8
0,0
0,0
100,0
92,6
1,5
5,9
0,0
100,0
18 juillet 2005
Ensemble
n
125
0
6
0
131
168
4
13
0
185
330
9
32
1
372
%
95,4
0,0
4,6
0,0
100,0
90,8
2,2
7,0
0,0
100,0
88,7
2,4
8,6
0,3
100,0
96/112
%#4'25&4#554JÏPG#NRGU&&#55+UÂTG
Tableau 60 : Arrêt de travail selon la zone d’exposition pour les cas allergiques à
l’ambroisie
Très exposée
n
Cas certains
Cas probables et
certains
Cas suspectés,
probables et
certains
Oui
Non
NSP
Total
Oui
Non
NSP
Total
Oui
Non
NSP
Total
15
89
1
105
21
143
4
168
30
272
13
315
%
14,3
84,7
1,0
100,0
12,5
85,1
2,4
100,0
9,5
86,3
4,1
100,0
Moyennement
exposée
n
%
5
20,8
18
75,0
1
4,2
24
100,0
5
14,3
29
82,9
1
2,9
35
100,0
18
13,8
109
83,8
3
2,3
130
100,0
Nouvelle zone
n
3
15
1
19
4
20
2
26
8
97
3
108
%
15,8
78,9
5,3
100,0
15,4
76,9
7,7
100,0
7,4
89,8
2,8
100,0
Ensemble
n
18 juillet 2005
23
122
3
148
30
192
7
229
56
478
19
553
%
15,5
82,4
2,0
100,0
13,1
83,8
3,1
100,0
10,1
86,4
3,4
100,0
97/112
%#4'25&4#554JÏPG#NRGU&&#55+UÂTG
Annexe 11 : Taux de prévalence de l’allergie à
l’ambroisie pondérée par la zone et par l’âge
18 juillet 2005
98/112
%#4'25&4#554JÏPG#NRGU&&#55+UÂTG
PREVALENCE INDIVIDUELLE
l’ambroisie
Allergie à l’ambroisie
1 - Cas certains
certains
3 - Cas suspectés,
n
120
P
4,2 [3,5 ; 5]
Zone moyennement
exposée
(n = 2414)
n
P
50
2,1 [1,5 ; 2,6]
174
6,1 [5,2 ; 7]
66
300
10,6 [9,4 ; 11,7]
209
Zone très exposée
(n = 2838)
Nouvelle Zone
(n = 1257)
Total
(n = 6509)
n
19
P
1,5 [0,8 ; 2,2]
n
189
P
2,9 [2,5 ; 3,3]
2,7 [2,1 ; 3,4]
24
1,9 [1,2 ; 2,7]
265
4,1 [3,6 ; 4,5]
8,7 [7,6 ; 9,8]
89
7,1 [5,7 ; 8,5]
598
9,2 [8,5 ; 9,9]
P : prévalence
l’ambroisie
1 - Cas certains
certains
3 - Cas suspectés,
n
141
P
4,3 [3,6 ; 5]
Zone moyennement
exposée
(n = 1597)
n
P
33
2,1 [1,4 ; 2,8]
205
6,2 [5,4 ; 7]
44
350
10,6 [9,5 ; 11,6]
138
Zone très exposée
(n = 3303)
Nouvelle Zone
(n = 1593)
Total
(n = 6494)
n
24
P
1,5 [0,9 ; 2,1]
n
198
P
3 [2,6 ; 3,5]
2,7 [1,9 ; 3,5]
31
2 [1,3 ; 2,6]
280
4,3 [3,8 ; 4,8]
8,6 [7,3 ; 10]
112
7,1 [5,8 ; 8,3]
600
9,2 [8,5 ; 9,9]
P : prévalence
Tableau 63 : Taux de prévalence individuelle pondérés par zone et âge pour les allergiques
à l’ambroisie
1 - Cas certains
certains
3 - Cas suspectés,
Zone très exposée
(n = 3305)
Zone moyennement
exposée
(n = 1596)
n
P
33
2,1 [1,4 ; 2,8]
n
141
P
4,3 [3,6 ; 4,9]
205
6,2 [5,4 ; 7]
44
350
10,6 [9,6 ; 11,7]
138
Nouvelle Zone
(n = 1593)
Total
(n = 6494)
n
24
P
1,5 [0,9 ; 2,1]
n
198
P
3 [2,6 ; 3,5]
2,8 [2 ; 3,6]
31
1,9 [1,3 ; 2,6]
280
4,3 [3,8 ; 4,8]
8,7 [7,3 ; 10]
112
7 [5,8 ; 8,3]
600
9,2 [8,5 ; 10]
P : prévalence
18 juillet 2005
99/112
%#4'25&4#554JÏPG#NRGU&&#55+UÂTG
PREVALENCE FAMILIALE
l’ambroisie
1 - Cas certains
certains
3 - Cas suspectés,
Zone très exposée
(n = 1018)
Zone moyennement
exposée
(n = 912)
n
P
39
4,3 [3 ; 5,6]
n
98
P
9,7 [7,8 ; 11,5]
136
13,4 [11,3 ; 15,5]
55
221
21,7 [19,2 ; 24,2]
164
Nouvelle Zone
(n = 476)
Total
(n = 2406)
n
17
P
3,5 [1,8 ; 5,1]
n
154
P
6,4 [5,4 ; 7,4]
6 [4,4 ; 7,5]
21
4,3 [2,5 ; 6,1]
211
8,8 [7,7 ; 9,9]
18 [15,5 ; 20,5]
70
14,8 [11,6 ; 17,9]
455
18,9 [17,4 ; 20,5]
P : prévalence
l’ambroisie
1 - Cas certains
certains
3 - Cas suspectés,
Zone très exposée
(n = 1200)
Zone moyennement
exposée
(n = 602)
n
P
26
4,3 [2,6 ; 5,9]
n
113
P
9,4 [7,7 ; 11]
158
13,2 [11,2 ; 15,1]
36
258
21,5 [19,2 ; 23,9]
107
Nouvelle Zone
(n = 604)
Total
(n = 2406)
n
21
P
3,5 [2,1 ; 5]
n
160
P
6,6 [5,6 ; 7,6]
5,9 [4 ; 7,8]
26
4,3 [2,7 ; 6]
220
9,1 [8 ; 10,3]
17,7 [14,7 ; 20,8]
88
14,5 [11,7 ; 17,3]
453
18,8 [17,3 ; 20,4]
P : prévalence
l’ambroisie
1 - Cas certains
certains
3 - Cas suspectés,
Zone très exposée
(n = 1205)
Zone moyennement
exposée
(n = 595)
n
P
26
4,4 [2,8 ; 6]
n
115
P
9,5 [7,9 ; 11,2]
159
13,2 [11,3 ; 15,1]
36
259
21,5 [19,2 ; 23,8]
106
Nouvelle Zone
(n = 606)
Total
(n = 2406)
n
20
P
3,3 [1,9 ; 4,8]
n
161
P
6,7 [5,7 ; 7,7]
6 [4,1 ; 8]
25
4,1 [2,6 ; 5,7]
220
9,2 [8 ; 10,3]
17,9 [14,8 ; 21]
87
14,4 [11,6 ; 17,2]
452
18,8 [17,2 ; 20,4]
P : prévalence
18 juillet 2005
100/112
%#4'25&4#554JÏPG#NRGU&&#55+UÂTG
Annexe 12 : Taux de prévalence de l’allergie
aux autres pollens pondérés par la zone et par
l’âge
18 juillet 2005
101/112
%#4'25&4#554JÏPG#NRGU&&#55+UÂTG
PREVALENCE INDIVIDUELLE
d’autres pollens
pollens
1 - Cas certains
certains
3 - Cas suspectés,
n
160
P
5,6 [4,8 ; 6,5]
Zone moyennement
exposée
(n = 2414)
n
P
148
6,1 [5,2 ; 7,1]
234
8,2 [7,2 ; 9,3]
194
406
14,3 [13 ; 15,6]
345
Zone très exposée
(n = 2838)
Nouvelle Zone
(n = 1257)
Total
(n = 6509)
n
57
P
4,5 [3,4 ; 5,7]
n
365
P
5,6 [5 ; 6,2]
8,1 [7 ; 9,1]
83
6,6 [5,2 ; 7,9]
511
7,9 [7,2 ; 8,5]
14,3 [12,9 ; 15,7]
165
13,2 [11,3 ; 15]
917
14,1 [13,2 ; 14,9]
P : prévalence
d’autres pollens
pollens
1 - Cas certains
certains
3 - Cas suspectés,
n
187
P
5,7 [4,9 ; 6,4]
Zone moyennement
exposée
(n = 1597)
n
P
98
6,1 [4,9 ; 7,3]
273
8,3 [7,3 ; 9,2]
130
8,1 [6,8 ; 9,5]
106
6,6 [5,4 ; 7,9]
508
7,8 [7,2 ; 8,5]
472
14,3 [13,1 ; 15,5]
229
14,4 [12,6 ; 16,1]
210
13,2 [11,5 ; 14,8]
911
14 [13,2 ; 14,9]
Zone très exposée
(n = 3303)
Nouvelle Zone
(n = 1593)
Total
(n = 6494)
n
73
P
4,6 [3,5 ; 5,6]
n
357
P
5,5 [4,9 ; 6,1]
P : prévalence
Tableau 69 : Taux de prévalence individuelle pondérés par zone et âge pour les allergiques
à d’autres pollens
pollens
1 - Cas certains
certains
3 - Cas suspectés,
n
187
p
5,7 [4,9 ; 6,5]
Zone moyennement
exposée
(n = 1596)
n
p
98
6,2 [5 ; 7,3]
274
8,3 [7,3 ; 9,2]
131
8,2 [6,8 ; 9,5]
105
6,6 [5,4 ; 7,8]
509
7,8 [7,2 ; 8,5]
474
14,3 [13,1 ; 15,5]
230
14,4 [12,7 ; 16,2]
208
13,1 [11,4 ; 14,7]
912
14 [13,2 ; 14,9]
Zone très exposée
(n = 3305)
Nouvelle Zone
(n = 1593)
Total
(n = 6494)
n
72
p
4,5 [3,5 ; 5,6]
n
358
p
5,5 [5 ; 6,1]
P : prévalence
18 juillet 2005
102/112
%#4'25&4#554JÏPG#NRGU&&#55+UÂTG
PREVALENCE FAMILIALE
d’autres pollens
pollens
1 - Cas certains
certains
3 - Cas suspectés,
Zone très exposée
(n = 1018)
Zone moyennement
exposée
(n = 912)
n
P
123
13,5 [11,3 ; 15,7]
n
125
P
12,3 [10,3 ; 14,3]
176
17,3 [15 ; 19,6]
162
290
28,5 [25,7 ; 31,2]
264
Nouvelle Zone
(n = 476)
Total
(n = 2406)
n
54
P
11,3 [8,4 ; 14,1]
n
302
P
12,5 [11,2 ; 13,9]
17,8 [15,3 ; 20,3]
73
15,4 [12,2 ; 18,7]
412
17,1 [15,6 ; 18,6]
29 [26 ; 31,9]
126
26,5 [22,6 ; 30,5]
680
28,3 [26,5 ; 30,1]
P : prévalence
Tableau 71 : Taux de prévalence familiale pondérés par âge pour les allergiques à d’autres
pollens
pollens
1 - Cas certains
certains
3 - Cas suspectés,
n
146
P
12,2 [10,4 ; 14,1]
Zone moyennement
exposée
(n = 602)
n
P
80
13,3 [10,6 ; 16,1]
208
17,3 [15,2 ; 19,4]
106
341
28,4 [25,8 ; 30,9]
174
Zone très exposée
(n = 1200)
Nouvelle Zone
(n = 604)
Total
(n = 2406)
n
68
P
11,3 [8,8 ; 13,8]
n
295
P
12,3 [10,9 ; 13,6]
17,7 [14,6 ; 20,7]
93
15,4 [12,5 ; 18,3]
407
16,9 [15,4 ; 18,4]
29 [25,4 ; 32,6]
160
26,4 [22,9 ; 30]
675
28,1 [26,3 ; 29,8]
P : prévalence
d’autres pollens
pollens
1 - Cas certains
certains
3 - Cas suspectés,
Zone très exposée
(n = 1205)
Zone moyennement
exposée
(n = 595)
n
P
79
13,3 [10,6 ; 16]
n
147
P
12,2 [10,3 ; 14]
207
17,2 [15,1 ; 19,3]
105
343
28,4 [25,9 ; 31]
171
Nouvelle Zone
(n = 606)
Total
(n = 2406)
n
69
P
11,4 [8,9 ; 13,9]
n
295
P
12,3 [11 ; 13,6]
17,6 [14,5 ; 20,6]
94
15,5 [12,6 ; 18,3]
406
16,9 [15,4 ; 18,4]
28,8 [25,1 ; 32,4]
159
26,2 [22,7 ; 29,7]
672
28 [26,2 ; 29,7]
P : prévalence
18 juillet 2005
103/112
%#4'25&4#554JÏPG#NRGU&&#55+UÂTG
Annexe 13 : Nombre de cas d'allergies
observées selon la zone d'étude et l'âge en
1999 et 2004
18 juillet 2005
104/112
%#4'25&4#554JÏPG#NRGU&&#55+UÂTG
Tableau 73 : Répartition des répondants selon la zone et l'âge et l’année d’étude
Nombre de
répondants par
tranche d'âge
0 – 9 ans
10 – 19 ans
20 – 39 ans
40 – 59 ans
60 ans et plus
1999
514
551
977
861
482
2004
470
512
875
874
574
Zone II
moyennement
exposée
1999
2004
246
227
210
225
457
413
351
440
328
291
Ensemble I + II
1999
760
761
1434
1212
810
2004
697
737
1288
1314
865
Tableau 74 : Cas suspectés, probables ou certains d'allergies à l'ambroisie en 1999 et 2004
selon la zone et l'âge
Nombre de cas par
tranche d'âge
0 – 9 ans
10 – 19 ans
20 – 39 ans
40 – 59 ans
60 ans et plus
1999
33
48
136
97
44
2004
37
54
97
113
49
Zone II
moyennement
exposée
1999
2004
8
17
17
26
38
51
29
35
8
10
Ensemble I + II
1999
41
65
174
126
52
2004
54
80
148
148
59
Tableau 75 : Cas certains et probables d'allergies aux autres pollens en 1999 et 2004 selon
la zone et l'âge
Nombre de cas par
tranche d'âge
0 – 9 ans
10 – 19 ans
20 – 39 ans
40 – 59 ans
60 ans et plus
1999
13
50
106
60
25
2004
17
60
87
83
26
Zone II
moyennement
exposée
1999
2004
6
9
15
29
39
44
29
29
9
18
Ensemble I + II
1999
19
65
145
89
34
2004
26
89
131
112
44
18 juillet 2005
105/112
%#4'25&4#554JÏPG#NRGU&&#55+UÂTG
Annexe 14 : Taux de pollens captés entre le 1er
août et le 30 septembre 2004
18 juillet 2005
106/112
%#4'25&4#554JÏPG#NRGU&&#55+UÂTG
Figure 9 : Evolution des taux de pollens captés du 1er août au 30 septembre entre 2000 et
2004 en Rhône-Alpes (Source RNSA)
6000
Nombre de grains par m3 d'air
5000
Annecy
Bourgoin
4000
Chambéry
Grenoble
3000
Lyon I
Lyon III
Roussillon
2000
Saint Etienne
Valence
1000
0
2000
2001
2002
2003
2004
Nombre de grains par m3 d'air
6000
5600
4867
5000
4100
4000
3574
3000
1000
2688
2494
2392,86
2054
2000
Bourgoin
1538
1242
1769
15231479
1654
Lyon I
Lyon III
Roussillon
747
0
2000
2001
2002
2003
2004
18 juillet 2005
107/112
%#4'25&4#554JÏPG#NRGU&&#55+UÂTG
ACRONYMES
18 juillet 2005
108/112
%#4'25&4#554JÏPG#NRGU&&#55+UÂTG
-
CSP : Catégorie socio-professionnelle
-
IC : Intervalle de confiance
-
IgE : Immunoglobuline E
-
NS : Non significatif
-
NSP : Ne sait pas
-
p : probabilité
-
P : Prévalence
-
RNSA : Réseau National de Surveillance Aérobiologique
-
RRajusté : Risque Relatif ajusté
-
Test de significativité :
- * : p<0,01
- ** : p<0,001
- *** : p<0,0001
18 juillet 2005
109/112
%#4'25&4#554JÏPG#NRGU&&#55+UÂTG
BIBLIOGRAPHIE
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CHRISTOPHE B. et al. Allergy to ragweed in the Rhône-Alpes and consumption of antiallergics. Allerg Immunol (Paris). 2004 ov;36(9):333-6.
2
CSHPF, Séance du 18 décembre 2001. Avis concernant l'évaluation et la gestion du risque
lié à la pollution pollinique : le cas de l'ambroisie.
3
Service Communal d'Hygiène et de Santé de Romans. Prévalence des pollinoses dues à
l'ambroisie à Romans durant l'été 1998. Rapport de synthèse. Juin 1999
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CAREPS. Prévalence de la pollinose due à l'ambroisie dans la région romanaise. Rapport n°
251. Février 1999.
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