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La velléité exclusiviste
de la France
l GESTION DU CRASH DU VOL AH 5017
Le Bonjour du «Soir»
Quand mon
billet joue au
«rey-rey»
Au moment où j’écris ce billet, je
ne sais pas s’il va paraître un lundi ou
un jeudi ! Et c’est là le signe évident
d’un sous-développement chronique !
Explication d’abord : le pouvoir
politique refuse la science et continue
de faire confiance à des quidams
disséminés dans les profondeurs de
l’Algérie pour décider de la date de
cette grande fête. Or, il est possible
de savoir, à la seconde près, quand et
où le nouveau croissant lunaire sera
vu. Et ce n’est pas une affaire de
spécialistes ou de gros moyens
techniques : un petit logiciel gratuit
peut vous indiquer le jour du début
du Ramadhan de l’an 2888 ou revenir
en arrière et vous détailler la carte du
ciel de votre jour de naissance !
Donc, si le conseil des sages
décide que l’Aïd, c’est mardi, vous
lirez ce billet lundi. Et s’il nous dit que
c’est lundi, vous ne le lirez que le
jeudi puisque notre journal ne
paraîtra pas mardi et mercredi ! Du
«rey-rey», quoi ! Et dire que, dans les
années soixante-dix, on imprimait les
calendriers avec les dates exactes du
début du Ramadhan et de l’Aïd. La
société était évoluée et il y avait un
certain
Mouloud
Kassim
Naït
Belkacem à la tête du ministère des
Affaires religieuses… L’actuel
ministre qui a le profil de
quelqu’un de moderne, de compétent
et de tolérant (qualités d’un vrai
musulman
non
obscurantiste)
pourra-t-il imposer le recours à la
science et la fin du folklore des
shows télévisés des «Ahila»?
Autrement dit, a-t-il l’étoffe d’un
Mouloud Kassim?
Soyons sérieux : il peut l’avoir
cette étoffe, mais ses supérieurs ontils les mêmes perceptions de la
religion et de la science que feu
Boumediène ?
[email protected]
Un mauvais signal
pour l’étranger
l ENCORE UN CHANGEMENT À LA TÊTE DE SONATRACH
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l MOHAMED MEBARKI, MINISTRE DE L'ENSEIGNEMENT
SUPÉRIEUR, AU SOIR D’ALGÉRIE :
«Le niveau des étudiants
dépend de la formation
initiale qu’ils ont reçue»
Photos : Samir Sid.
À l’occasion de l’Aïd
El-Fitr, le Soir d’Algérie
souhaite une bonne fête
à ses lecteurs et les
informe qu’il ne paraîtra
pas les 1er et 2e jours
de l’Aïd.
Edition d’Alger - ISSN IIII - 0074
*Aïd Mabrouk*
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Lire en pages 4 et 5
LUNDI 28 JUILLET 2014 - 30 RAMADHAN 1435 - N° 7240- PRIX 15 DA - FAX : RÉDACTION : 021 67 06 76 - PUBLICITÉ : 021 67 06 75 - TÉL : 021 67 06 51 - 021 67 06 58
DIGOUTAGE
FI RAMDANE
Ghaza-Ghardaïa,
ligne directe
Quelle crédibilité peut-on avoir à
railler la frilosité tendancieuse de
Hollande qui interdit les marches de
soutien à la population de Ghaza en
France lorsqu’on tait ce qu’à Alger,
Sellal dit haut et fort : interdiction
de toutes manifestations publiques
«y compris les marches pour Ghaza».
Ça s’appelle comment déjà, ces
régimes qui interdisent toute
expression du peuple ?
Hollande
se
cache
derrière
l’antisémitisme. Et Sellal ? Hollande
exprime son soutien à l’agresseur
israélien. Et Sellal ? Hollande est
incapable de s’opposer aux diktats
du gouvernement de droite de
Netanyahou. Et Sellal ?
On peut allonger la litanie des
questions. Sellal a peur, lui, je
présume, qu’il y ait une confusion
entre Ghaza et Ghardaïa. Ce n’est
pas forcément valorisant du point de
vue démocratique, je ne crois pas !
Arris Touffan
[email protected]
P
ERISCOOP
La blague de Abdelkader Secteur
[email protected]
L’humoriste Abdelkader Secteur a fait une blague qui
n’a pas été du goût de certains responsables de la
DGSN. En effet, il devait animer une soirée le jour
de la fête de la police organisée à l’école de
Soumaâ. Le jour même, il a confirmé sa
présence mais au dernier moment, il
a brillé par son absence.
Saidal distribue
les dividendes
Après la tenue de son assemblée
générale, le groupe pharmaceutique
public Saidal va procéder, à partir de la
première semaine du mois
d’août, à la distribution
des dividendes aux
actionnaires
de
l’entreprise.
Pour
l’exercice de l’année
2013, chaque action a
été évaluée à 40
DA.
Un jour, un sondage
Pensez-vous que le limogeage de Zerguine, P-dg de Sonatrach, est uniquement
lié aux résultats économiques de cette entreprise pétrolière ?
OUI
NON
Sans opinion
Pensez-vous que le procès Sonatrach puisse se tenir avant la
fin de l’année 2014 ?
Résultat sondage
OUI :
3,78%
NON :
91,43%
Lundi 28 juillet 2014 - Page 2
Sans opinion :
4,78%
Le tourisme revient
à Tipasa
L’Ecole nationale supérieure de
tourisme va bientôt quitter les
locaux situés à l’hôtel
El-Aurassi à Alger.
on
effet,
En
qu’un
apprend
de
projet
construction d’une
nouvelle école est
en préparation. Il
sera implanté à
Tipasa.
Le Soir
d’Algérie
Actualité
Un mauvais signal pour l’étranger
Lundi 28 juillet 2014 - PAGE
ENCORE UN CHANGEMENT À LA TÊTE DE SONATRACH
Chérif Bennaceur - Alger (Le
Soir) - Depuis hier, le vice-président
de l’activité Amont (exploration) de
Sonatrach, Saïd Sahnoun, assure
l’intérim à la tête de la compagnie
pétrolière en remplacement de
Abdelhamid Zerguine qui en était le
P-dg depuis la fin 2011.
Un changement incompréhensible, dans la mesure où ses motivations exactes n’ont pas été officiellement présentées. Ce qui laisse
toute latitude aux supputations et
incertitudes. Certes, l’éviction de
Abdelhamid Zerguine intervient
dans le contexte de baisse des
recettes d’exportations d’hydrocarbures. Durant les trois dernières
années, la compagnie pétrolière a,
en effet, enregistré une diminution
de son chiffre d’affaires d’au moins
10 milliards de dollars, relève l’économiste
et
universitaire
Abderrahmane Mebtoul, évoquant
également la réduction drastique
des volumes d’exportation. Une
situation que l’on pourrait imputer à
la responsabilité du dirigeant évincé
même si l’Algérie ne peut agir sur la
volatilité des cours. Comme le
départ de Zerguine pourrait s’expliquer aussi par l’existence d’un
conflit d’ordre personnel ou lié à des
divergences de vision entre le
désormais ex-Pdg et le ministre de
l’Energie, Youcef Yousfi. Incertain à
ce
propos,
l’économiste
Abderrahmane Mebtoul estime toutefois que le P-dg d’une compagnie
énergétique ne doit pas s’immiscer
dans la définition de la politique
énergétique du pays qui relève des
prérogatives du Conseil national de
l’énergie (CNE). Or, le CNE n’a
jamais été activé durant les deux
dernières décades, pourrait-on
observer, et ses missions sont exercées de facto par le ministère de
l’Energie. Voire, le limogeage survient dans un contexte de «malaise», d’«ambiguïté» sur le plan institutionnel et opérationnel pour l’entreprise, note un consultant et spécialiste des questions bancaires.
Constatant que l’entreprise
assume un statut hybride, celui de
maître d’ouvrage et maître d’œuvre
dans le domaine énergétique, ce
Photo : Samir Sid
Le limogeage du président-directeur général de
Sonatrach constitue un signal mauvais pour l’étranger. Un
changement, au demeurant incompréhensible, qui soulève le problème du déficit managérial ainsi que le rôle effacé du Conseil national de l’énergie.
Sonatrach souffre d’un manque de management.
consultant appellera ainsi à davantage de clarté en ce domaine et à
lever cette ambiguïé. Ce faisant, le
changement fréquent de P-dg du
groupe durant les dernières années
favorise l’instabilité de la compagnie
et «n’est pas bon pour l’image» de
celle-ci et du pays, considère le professeur des universités.
En termes d’impact, l’éviction
constituerait un mauvais signal pour
l’étranger, relèvent d’autres économistes qui font un lien avec l’attaque
terroriste perpétrée en janvier 2013
contre le complexe gazier de
Tiguentourine (Illizi), les atermoiements de la compagnie norvégienne Statoil à reprendre ses activités... Selon ces analystes, le changement opéré, a contrario des principes de l’orthodoxie régissant le
fonctionnement des grandes entreprises dans le monde, constitue un
indice négatif pour la visibilité de
Sonatrach. Soit une «catastrophe»
pour l’attractivité du pays aux investissements extérieurs, la crédibilité
des options économiques internes
3
et pour le positionnement à l’international, met-on en avant. De surcroît, l’économiste Abderrahmane
Mebtoul relève que Sonatrach
«souffre» d’un manque de management stratégique, de gestion optimale des coûts et des ressources,
et en matière de transparence... Un
déficit managérial dont l’économiste, professeur et expert en management Abdelhak Lamiri agréera également. Il ne suffit pas de changer
de personnes s’il n’y a pas un changement, une évolution et une mutation de la gouvernance, considère le
professeur Lamiri, hors tout «subjectivisme». Ce professeur relève
ainsi l’opportunité de se doter d’un
plan de développement stratégique
et cohérent, concernant tant l’entreprise que l’économie nationale.
En outre, le management efficient obéit à l’instauration de
contrats de performance liant le
manager, au choix d’outils managériaux conformes, à la fixation d’objectifs clairs et chiffrés, rappelle le
P-dg de l’Institut international de
management, qui évoque également la nécessité de valoriser les
compétences bien formées, dotées
d’une expérience avérée, savoir
rajeunir l’encadrement dirigeant et
opérationnel...
C. B.
Les partis politiques réagissent
SOUFIANE SAKHRI,
PORTE-PAROLE DE JIL
JADID :
«C’est un problème
de système»
«Sonatrach est une affaire de gestion, donc
le fait de mettre fin aux fonctions du présidentdirecteur général de Sonatrach n’est pas l’affaire de la société elle-même mais concerne le
fonctionnement de l’Etat en général. S’il y a un
changement il doit se faire au niveau du système.
La corruption et la mauvaise gestion sont tellement généralisées qu’il faut un nettoyage du
système en général. Ce n’est pas l’histoire
d’une personne ou d’une autre.
Nous sommes dans le scénario des solutions de bricolage, l’on change de responsables
alors que c’est le système et les mentalités qui
doivent changer, surtout en ce qui concerne la
corruption. A Jil Jadid, c’est notre objectif.»
YOUCEF AOUCHICHE,
PORTE-PAROLE DU FFS :
«Pas de réaction»
ABDELAZIZ BELAÏD,
PRÉSIDENT DU FRONT
EL MOUSTAKBEL :
«Les cadres
ne sont pas
protégés»
«Le premier responsable de Sonatrach est
un cadre, il a été démis de ses fonctions comme
il a été installé. Les cadres, ainsi, ne sont pas
protégés, ils sont limogés sans explications. Il
s’agit d’une mauvaise gestion des ressources
humaines. C’est ce que nous avons dénoncé.
Les cadres sont stressés et vivent une situation aléatoire, c’est cela le fonctionnement du
système.»
M. YAHIAOUI, CHARGÉ
DE LA COMMUNICATION
DU PARTI TAJ :
«Pas de lecture
politique»
ATMANE MAZOUZ,
PORTE-PAROLE DU RCD :
«Le limogeage
démontre l’ampleur
de la corruption»
«Ce limogeage
même s’il n’a pas
encore livré tous ses
secrets est une pratique à laquelle nous
ont habitués les différents prédateurs
qui minent le sommet de la hiérarchie
politique et qui continuent à brader et à assécher l’économie nationale. Dans notre pays, ce ne sont pas les performances et les bilans qui caractérisent les
nominations ou les fins de fonction mais le
degré d’allégeance et de soumission aux
cercles mafieux et corrompus qui minent les différentes institutions.
Ce nouvel épisode qui touche Sonatrach
vient nous rappeler aussi combien la principale
mamelle du régime continue à être au centre
d’une lutte de clans pour tirer le maximum de
dividendes dans l’illégalité et l’impunité. Cette
instabilité au sein de la plus importante entreprise nationale continuera tant que les différents
responsables accusés de corruption et de
détournement continuent à bénéficier de la protection de ceux qui nous gouvernent et dont la
responsabilité dans la faillite de l’économie
nationale est totale.
Ce nouveau rebondissement dans les luttes
autour du contrôle de Sonatrach continuera à
nous rappeler l’ampleur de la corruption en
Algérie qui assombrit l’avenir de la nation et des
générations futures et viendra s’ajouter à la
série de scandales maintes fois dénoncés par le
RCD.»
SAÏD BOUHADJA,
PORTE-PAROLE DU FLN :
«Nous avons choisi de ne pas réagir pour
l’instant, nous le ferons peut-être ultérieurement
à travers un communiqué notamment.»
«Nous ne faisons pas de lecture politique ou
de commentaires sur le limogeage du P-dg de
Sonatrach. Cette fin de fonction entre en fait
dans le cadre des prérogatives des autorités
concernées.»
«La presse pose
des interrogations»
«Il est préférable d’éviter de faire des commentaires. Nous ne sommes pas proches de la
gestion de le Sonatrach. Mais j’ai vu que la
presse pose des interrogations.»
MOHAMED DOUIBI,
SECRÉTAIRE GÉNÉRAL
D’ENNAHDA :
«Décision
politique»
«La nomination à ces
postes n’est pas une question de capacité ou de rendement. Le poste de P-dg
de la Sonatrach est directement lié à la gestion de la
manne pétrolière. C’est
cette manne qui dirige le
monde
politique
en
Algérie. C’est une décision
politique. Il ne faut pas s’étonner de ces changements, en Algérie la compétence n’est pas la
priorité.»
NOUARA DJAÂFER,
PORTE-PAROLE DU RND :
«Pas de
commentaire»
«Il n’y a pas de commentaire à faire. C’est
juste un changement à la tête d’une institution.»
NOURREDINE BAHBOUH,
PRÉSIDENT DE L’UFDS :
«Un dossier géré
avec légèreté»
«Les raisons de ce
limogeage ne sont pas
encore connues. Mais les
informations qui circulent
évoquent le forcing d’un
groupe d’intérêt. Si cela
venait à être confirmé,
cela
signifierait
que
l’Algérie est dans une
situation très grave puisque livrée à la maffia
politico-financière. La République est en danger. On assiste également à une absence de
communication autour de cette affaire. Il y a
défaillance à tous les niveaux et cela prouve la
légèreté dans la gestion de ce dossier.»
Propos recueillis par
Fatma-Zohra Boukhalfa et Tarek Hafid
Le Soir
d’Algérie
«Le niveau des étudiants dépend
Entretien
Lundi 28 juillet 2014 PAGE
4
MOHAMED MEBARKI, MINISTRE DE L'ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR
Plus d’un million d’étudiants
rejoindront à la rentrée universitaire
les bancs des universités. Les nouveaux bacheliers viendront renforcer les rangs des étudiants. L’opération d’inscription des nouveaux
bacheliers s’est déroulée, selon
Mohamed Mebarki, dans «de
bonnes conditions ». Dans cet
entretien, le ministre de la Formation et de l'Enseignement professionnels estime que le système
d’orientation des bacheliers est
«juste» en dépit des critiques qui lui
sont faites. Mohamed Mebarki
conteste les classements des universités élaborés par des organismes internationaux mais reconnaît néanmoins que le recul du
niveau des nouveaux bacheliers
impose une refonte du système
d’orientation des élèves à la base
pour éviter que les étudiants ne rencontrent des difficultés au cours de
leur cursus.
Beaucoup d’échecs au baccalauréat
sont liés à la mauvaise orientation entre le
moyen et le lycée. Même ceux qui réussissent à obtenir leur baccalauréat, le niveau
avec lequel ils arrivent à l’université révèle
des dysfonctionnements au niveau de leur
orientation et qui remonte à loin dans leur
cursus. Il faut tout reprendre. On s’attelle à
travailler avec l’éducation nationale et la formation professionnelle pour améliorer notre
système. Il y a une réflexion entre les trois
départements. Il y a un débat au sein du
gouvernement et nous finirons par trouver
les outils nécessaires à améliorer l’ensemble du système.
Photo : NewPress
Dans quelles conditions se prépare la
rentrée universitaire ?
Nous sommes prêts en termes d’infrastructures parce qu’avec les 60 000 places
pédagogiques qu’on doit réceptionner en
septembre, cela nous amènera à 1,2 million
de places pédagogiques à travers le pays.
Mebarki s’engage à trouver les outils nécessaires pour améliorer l’ensemble du système d’orientation.
Ce qui nous donne tous les moyens globapremiers choix, c’est très intéressant automatique, qui regarde le premier choix lement de recevoir et prendre en charge les
puisque l’étudiant est dans de bonnes dis- en fonction des critères puis les suivants 1,3 million d’étudiants. Il y a probablement
positions. Ça encourage l’étudiant à bien jusqu’à ce qu’il puisse être orienté vers un quelques villes qui connaissent des déficits.
travailler puisqu’il est clair qu’un étudiant qui de ces choix. Il n’y a pas d’autres méthodes
D’autres villes sont plus à l’aise mais
va dans une spécialité de son choix tra- qui me paraîssent possibles hormis celle-là nous ne devrions pas avoir de gros provaillera mieux qu’un étudiant qui aura été qui consiste à demander à l’étudiant d’expri- blèmes pour recevoir les étudiants. C’est
Entretien réalisé par
forcé à suivre des études dans une filière mer ses vœux qui sont au nombre de dix et également le cas pour l’hébergement et la
qu’il n’aurait pas souhaitée. C’est important de les classer. Il n’est
Nawal Imés
restauration hormis
que 8 bacheliers sur 10 obtiennent un de pas normal qu’un étutrois ou quatre villes
Le Soir d’Algérie : L’opération d’ins- leurs choix. Il y a aussi des étudiants, très diant choisisse les
«Dès qu’on parle de
qui connaîtront des
cription des nouveaux bacheliers vient peu, qui ne sont pas pré-inscrits. Ils sont cinq derniers choix de
problèmes on utilisecritères,
il
y
a
toujours
de se terminer. Dans quelles conditions près de 4 000 mais cela ne nous inquiète manière aléatoire et
les infrastructures
s’est-elle déroulée ?
quelques injustices mais ce ra
pas, c’est une habitude. Il s’agit essentielle- qu’il exige par la suite
de
l’éducation et la
Mohamed Mebarki : L’opération d’ins- ment d’étudiants déjà inscrits à l’université un autre choix. On
qu’il
faut
retenir,
c’est
que
solidarité
entre étacription des nouveaux bacheliers se passe et qui souhaitent améliorer leurs notes.
demande aux étublissements
voisins
ces critères sont les plus
de manière correcte et normale tel que nous
diants d’être très préen
termes
de
transl’avions prévu et conformément à la circuCe système d’orientation est pourtant cis dans le classe- justes possibles, on ne peut ferts pour soutenir
laire portant inscription des nouveaux l’objet de critiques. Est-il bien ment de leurs choix.
pas inscrire tout le monde les trois ou quatre
bacheliers. Le calendrier est totalement res- rodé ?
dans la filière qu’il désire.» établissements qui
pecté en ce sens que les résultats que nous
Il s’agit d’un système d’orientation qui
Conséquence de
connaîtront des proavons obtenus sont corrects et sont appré- existe depuis de nombreuses années. Il est l’insatisfaction des
blèmes.
ciés par les nouveaux bacheliers. Le calen- affiné au fil des années. C’est un système bacheliers, sont-ils nombreux à introduidrier comportait quatre étapes. La première, rodé et qui donne de bons résultats. Dès re des demandes de transfert vers
Plusieurs dossiers sont toujours en
c’est la préinscription, la deuxième celle de qu’on parle de critères, il y a toujours d’autres établissements universitaires ?
suspens
avec le partenaire social. Que
l’étude de la demande et la troisième étape quelques injustices mais ce qu’il faut retenir,
Avec ce système, depuis quelques reste-t-il à régler pour que le secteur
qui a commencé le 20 juillet avec la confir- c’est que ces critères sont les plus justes années, il n’y a plus de transferts possibles
mation des résultats et l’affectation des possibles on ne peut pas inscrire tout le sauf quelques cas particuliers de change- connaisse une stabilité ?
On ne peut pas dire que toute la demanbacheliers en fonction de leurs vœux et des monde dans la filière qu’il désire. Cette ment de résidence par exemple des filles
de
sociale et les conditions soient toutes
capacités offertes par les différents établis- année par exemple, on a eu 102 000 reçus orientées loin de chez elles et qui se rendent
réunies
ou que l’enseignement supérieur a
sements. Il y a beaucoup de bacheliers qui en sciences expérimentales, si on leur lais- compte qu’elles ne peuvent finalement pas
répondu
de manière favorable à toutes les
se sont déjà inscrits et une partie infime qui
se le choix on est cer- se déplacer aussi loin. Dans ces cas-là, les revendications. Des améliorations sont touest en train de dépotain
que chefs d’établissement sont autorisés à étu- jours possibles. Il y a des petits problèmes
ser des recours. La
«La prise en charge au
90 000 voudraient dier ces demandes. Mais il y a très peu de mais nous avons introduit depuis notre insdernière étape définialler en Médecine, ce cas chaque année qui se posent en sep- tallation à la tête de ce ministère comme
niveau de l’université
tive interviendra entre
qui explique qu’il tembre. Je tiens à préciser que ces méthode de travail la concertation et le diadépend du produit que
le 2 et le 7 août,
nous faut ce système demandes ne seront étudiées dans le cadre logue pour que chacun puisse contribuer à
après le traitement
nous recevons et de la
d’orientation qui est d’un transfert qu’après une première inscrip- dépasser les contraintes sociales et améliodes recours. Ce droit
quelque chose de tion dans la filière dans laquelle le bachelier rer les conditions de travail des enseignants
formation
qu’ont
reçue
les
de recours n’est
juste puisqu’il se base a été orienté. Les bacheliers doivent et des travailleurs. Notre relation avec les
donné qu’aux étubacheliers. Et de leurs
sur les notes obte- d’abord s’inscrire, s’ils ne sont pas inscrits, partenaires sociaux se sont beaucoup amédiants qui n’ont pas
compétences. Il est clair
nues au baccalauréat aucun recours ni transfert ne sera étudié. liorées et cela porte des fruits.
obtenu un des dix
qui est un examen L’inscription est un préalable.
Nous avons mis en place des commisque ce niveau-là mérite
choix qu’ils ont formusérieux qui reflète les
sions
de travail sur des sujets importants qui
lés par le biais de la
d’être amélioré mais il n’y capacités de l’étuL’université reçoit des bacheliers qui, font l’objet d’évaluation de manière permafiche de vœux.
diant étant basé sur de l’avis des pédagogues, ne maîtrisent nente en présence du ministre et des direca pas que le système
L’inscription se
des critères justes pas beaucoup de pré-requis. Comment tions des syndicats de manière régulière et
d’orientation qui est en
fait de manière inforsocialement, il est votre secteur s’adapte au niveau sans nous avançons sur beaucoup de dossiers.
matisée et automacause. Il y a aussi les
affiné, il est amélioré cesse en recul des bacheliers ?
C’est le cas de la question du logement qui
tique, nous leur protous les ans mais
Le système éducatif est unique. C’est posait problème.
questions
des
langues
posons un onzième
c’est de mon point de une seule entité même s’il s’agit de paliers.
Nous avons déterminé avec les enseid’enseignement à
choix
parmi
les
vue un bon système.
Le lycée est le palier qui prépare à l’ensei- gnants les critères et les modalités de bénéfilières où ils peuvent
améliorer.»
gnement supérieur. L’important est de consi- ficier des logements et les conditions de
être retenus et là où
Pourtant, beau- dérer le tout dans son ensemble. Il est clair fonctionnement des commissions. Beauils répondent à la
coup d’observateurs considèrent qu’im- que la prise en charge au niveau de l’univernote minimale. Il ya 7 000 bacheliers qui poser une fiche de vœux composée de sité dépend du produit que nous recevons et coup d’établissements ont déjà réussi à
sont dans cette situation sur 225 000 au dix filières complique le choix des nou- de la formation qu’ont reçue les bacheliers. attribuer les logements déjà réalisés. Il y a
de la sérénité qui m’a permis au niveau du
total. Nous estimons que c’est un résultat veaux bacheliers…
Et de leurs compétences. Il est clair que ce gouvernement d’introduire cette demande
intéressant. Sur ces 7 000, une partie va
Dix choix, cela paraît beaucoup mais niveau-là mérite d’être amélioré mais il n’y a
accepter la proposition que nous leur avons nous on préfère que ce soit l’étudiant qui pas que le système d’orientation qui est en de logements soutenue par le gouvernefaite. Les autres introduiront un recours que fasse son choix plutôt que ce soit l’adminis- cause. Il y a aussi les questions des langues ment.
A chaque fois qu’il y a des retards dans
nous étudierons. Les résultats des pre- tration qui décide pour lui. Nous insistons à d’enseignement à améliorer. Il y a aussi la
la
réalisation
de nos quotas, nous avons la
mières étapes de ce traitement de la chaque campagne auprès des bacheliers problématique de l’orientation dès le moyen
demande d’inscription sont très intéressants pour dire qu’il faut absolument bien classer lors du passage au secondaire, l’articulation possibilité grâce au ministère de l’Habitat de
faire des prêts pour des logements à affec: il y a 56% des bacheliers qui ont eu leur ses dix vœux.
entre
le
lycée
et
la
formation ter aux enseignants.
premier choix, 80% ont eu un de leurs trois
C’est un système qui travaille de manière professionnelle.
5
de la formation initiale qu’ils ont reçue»
Entretien
Le Soir
d’Algérie
Lundi 28 juillet 2014 - PAGE
ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE, AU SOIR D’ALGÉRIE :
Nous avançons de manière correcte
grâce à la concertation et à l’esprit d’écoute
des uns et des autres.
Nous avons aussi travaillé cinq mois
durant sur la question des carrières des
enseignants, nous sommes en train de formaliser les résultats auxquels on est arrivé.
La question de la soutenance de thèses,
les revues scientifiques acceptables pour
les publications nécessaires aux soutenances de thèses et de doctorat et à l’habilitation de diriger des recherches, c’est
valable également pour les organisations
estudiantines.
Nous sommes satisfaits de cette méthode et des résultats auxquels nous arrivons.
Nous tenons à ce que cette méthode soit
adoptée par l’ensemble des chefs d’établissement.
La recherche fait souvent l’objet de
critiques. Il lui est reproché d’être coupée du monde économique. Qu’est-ce
qui est fait pour décloisonner l’université ?
La recherche est un créneau qui se
développe de manière plus importante
qu’on ne le pense dans certains milieux.
Les chercheurs et les enseignants chercheurs algériens ont acquis des compétences sérieuses dans les disciplines les
plus diverses, on est en train de réussir ce
pari, l’Algérie a beaucoup investi dans la
recherche par le recrutement de chercheurs permanents, la réalisation de laboratoires de recherches, l’indemnisation des
enseignants
chercheurs,
dans
les
méthodes de travail et la valorisation de la miques : je leur dis que les chercheurs ont
carrière par la recherche et cela a porté ses des compétences certaines et il faut leur
fruits. L’évaluation de la dernière loi pro- faire confiance et s’ouvrir en faisant
gramme quinquennal de la recherche et les confiance à l’université algérienne. Les
programmes nationaux de recherches chercheurs ont acquis des compétences
développés révèlent des résultats scienti- pour s’occuper d’études, de réalisation et
fiques extraordinaires. Ces résultats scien- d’expertises réalisées auparavant par des
tifiques
obtenus
étrangers. Il suffit de
sont pour beaucoup
leur faire confiance.
«Le ministère de
transférables
et
valorisables dans
Les organismes
l’Enseignement supérieur
l’économie. Ce sont
internationaux clasn’a enregistré aucune
des résultats imporsent toujours mal les
demande, ce qui explique universités
tants. En plus des
algépublications dans
riennes. Qu’est-ce
qu’il n’y a aucune
des revues prestiqui justifie ces mauuniversité privée qui
gieuses,
nous
vais classements ?
travaille légalement en
avons des brevets
Les classements
qui sont déposés Algérie mais ce n’est pas la faits actuellement des
par nos chercheurs
universités dans le
loi qui l’interdit.»
et il y a beaucoup de
monde sont faits par
recherches
qui
des organismes que
mériteraient d’être valorisées en brevets, nous ne connaissons pas. Il s’agit souvent
en agriculture, électronique, énergies nou- de critères non objectifs et de classements
velles ou dans l’environnement. Nous très dirigés et les objectifs de ces classeavons fait à tous les niveaux des avancées, ments ne sont pas sans arrière-pensée. Je
cela s’est traduit par une ouverture sur l’en- connais au moins deux organismes qui se
vironnement socio-économique à travers permettent de classer les universités, je
des conventions signées entre les cher- crois savoir que ce ne sont ni les brevets ni
cheurs et plusieurs secteurs. Le travail réel les publications scientifiques qui sont
de développement est en train de se faire.
essentielles mais c’est essentiellement l’efLe reproche qu’on a fait à l’université de ficacité du produit de l’université dans la
ne pas s’ouvrir sur son environnement est multinationale et l’entreprise capitaliste et
en train de sérieusement reculer. C’est une le produit au service de la mondialisation.
réalité. Beaucoup de conventions sont Je pense que ça ne doit pas être le seul crisignées mais je continue de faire mon tère qui doit être retenu pour faire des clasappel en direction des entreprises écono- sements sérieux. Il y a dans ces classe-
ments, un côté de présentation des universités et leur présence sur internet. Il faut
reconnaître qu’en la matière, beaucoup
d’universités ont des lacunes. Elles ne sont
pas assez présentes sur internet. Les
dénominations mêmes des universités
posent problème.
Des chercheurs d’une même université
publient en utilisant des dénominations différentes et cela disperse quelque peu la
visibilité mais je le redis, il s’agit de classements très peu sérieux sinon comment
expliquer que des pays amis africains fassent tout pour que leurs étudiants soient
inscrits chez nous et qui se retrouvent
mieux classés que nous. C’est vrai que
l’objectif de notre université est de former
des élites qui conduisent le pays et une
politique de démocratisation qui permet à
tout bachelier d’avoir une place. L’Etat a
investi et il y a pratiquement dans chaque
wilaya un établissement d’enseignement
supérieur et des centres de recherches
mais il faut que cela soit également à partir
de maintenant la qualité de la formation et
la qualité des diplômes.
Jusque-là le ministère de l’Enseignement supérieur n’a enregistré aucune
demande ce qui explique qu’il n’y a aucune
université privée qui travaille légalement en
Algérie mais ce n’est pas la loi qui l’interdit.
Une loi existe depuis 2008. Elle a mis en
place un cahier des charges mais à ce jour,
aucune demande n’a été formulée.
N. I.
La velléité exclusiviste de la France
GESTION DU CRASH DU VOL AH5017
Sofiane Aït Iflis - Alger (Le Soir) - Les
déclarations et annonces répétées de
François Hollande ont fini par créer l’illusion que c’est la France seule qui fait tout,
du moins l’essentiel de ce qui devait être
fait en pareille situation. La dernière
annonce par laquelle le président français
a surpris est celle attestant que tous les
corps des victimes du crash seront rapatriés en France.
La France, présente militairement au
Mali depuis janvier 2012, est certes sollicitée par le Mali pour gérer la catastrophe
aérienne mais cela n’équivaut point à un
contrat de sous-traitance exclusif.
équipe de la police scientifique en vue
d’identifier les corps des victimes algériennes.
Ce qui laisse supposer que l’objectif de
ce déplacement, outre les besoins de l’enquête autour des causes du crash, est le
rapatriement des corps des victimes algériennes après identification. Or, à en croire
François Hollande, tous les corps seront
rapatriés en France.
L’annonce ne devrait pas plaire aux
autorités algériennes qui se sentiraient
légitimement déclassées dans la gestion
du crash du vol AH 5017. Il reste à savoir
quelle serait leur réaction si l’annonce de
François Hollande venait à être suivie
d’effet.
L’opinion publique algérienne estime
que les autorités algériennes ont été à la
traîne dans la gestion de la catastrophe,
du moins au plan de la communication
autour de la survenue du crash d’un avion
qui, faut-il le rappeler, affrété certes mais
battait pavillon Air Algérie.
Rien que pour cette raison, les autorités algériennes devaient faire preuve de
plus de visibilité, pour ne pas dire de
mobilisation.
S. A. I.
Photo : DR
Le président français, François
Hollande, fait preuve d’un activisme effréné s’agissant de la gestion, surtout médiatique, du crash
du vol AH5017 d’Air Algérie survenu le jeudi 24 juillet au nord du
Mali. Après la récupération d’une
des 2 boîtes noires retrouvée de
l’avion, il annonce que tous les
corps des victimes seront acheminés en France. Quelle part pour
l’Algérie dans la gestion de cette
catastrophe ?
L’avion qui a crashé au Mali est un
avion de la compagnie algérienne Air
Algérie et, de ce fait, l’Algérie est aussi,
voire en premier chef, concernée par la
gestion de la catastrophe. D’autant plus
que parmi les victimes du crash se trouvent également des ressortissants algériens. S’il est tout à fait normal que la
France procède au rapatriement dans
l’Hexagone des victimes françaises du
crash, il ne se comprend pas qu’elle
veuille embarquer tous les corps. Pourquoi voudrait-elle ainsi agir ?
Le ministre algérien des Transports,
Amar Ghoul, a été accompagné dans son
déplacement vendredi au Mali par une
Les débris du vol d'Air Algérie, le 26 juillet 2014 dans la région de Gossi.
Le Soir du Centre
Le Soir
d’Algérie
Des projets en masse et des montagnes
d’oppositions
Lundi 28 juillet 2014 - PAGE
LE DÉVELOPPEMENT PEINE À SE CONCRÉTISER À BÉJAÏA
Les difficultés d'exécution des différents chantiers
publics programmés dans la région de Béjaïa persistent
et entravent davantage l'avancée des projets.
La responsabilité de ces blocages se rejette entre citoyens et
administration. En somme, toutes
ces gabegies vont droit en faveur
de l'exclusion et à l'abandon prémédité de cette région hautement
touristique et industrielle de tout
développement
socio-économique.
A ce jour, l'administration ne
sait plus où donner de la tête face
à ces incessantes et farouches
oppositions parfois «sans fondement». L'application des textes
n’est pas encore à l'ordre du jour,
malgré
l'empressement
des
affaires courantes qui demandent
l'extrême urgence dans leur réalisation.
«Toute négociation a des
limites. A un moment donné, il va
falloir que la loi s’applique», a martelé le premier responsable de la
wilaya de Béjaïa Hamou Ahmed
Touhami, lors d'une rencontre
organisée par Sonelgaz à l'hotel
Cristal II, dans le cadre de la
signature des contrats de marchés
de raccordement en gaz naturel au
profit de dizaines de localités de la
région, avant d’en appeler à la responsabilité de tout un chacun,
devant les éternelles oppositions
citoyennes pour empêcher le lancement des divers projets de
développement acquis au profit de
la région : «J’en appelle donc à
ces gens d’autant plus qu’ils sont
des citoyens, des patriotes,
quelques terrains ne doivent pas
bloquer des projets qui vont être
profitables à plusieurs milliers de
personnes, Il faut vraiment que la
raison revienne».
Parmi ces projets, celui de la
réalisation de la fameuse pénétrante autoroutière tant attendue
par les populations de Béjaïa et de
la basse Kabylie, qui souffrent le
martyr de la RN 26 jusque-là saturée de jour comme de nuit.
Pour rappel quelque 820 milliards ont été dégagés par l'Etat
pour l'indemnisation des proprié-
taires terriens touchés par ce projet. Le problème réside encore
dans certaines localités, déplorent
les responsables du chantier.
L’entreprise chinoise CRCC chargée de la réalisation du chantier,
qui s'étend sur une distance
linéaire de 86 km, a été refoulée
dans plusieurs endroits, selon le
wali de Béjaïa. «Des centaines
d'ouvriers chinois sont à pied
d'œuvre dans le cadre du projet,
seulement ils rencontrent des
montagnes de problèmes dans
leur mission, à commencer par
ces oppositions, les fermetures
des routes, le manque d'agrégats
et autres».
Des projets structurants, inscrits au profit de la wilaya, totalisant une enveloppe de plus de
180 milliards de dinars, sont majoritairement bloqués par des oppositions de propriétaires terriens, a
indiqué le wali dans son intervention, axée essentiellemnt sur ce
sujet «qui asphyxient le développement local».
Tous les secteurs de développement sont ciblés par les blocages en passant par de simples
projets tels que les écoles, les
routes, les usines, le gaz naturel,
l'environnement etc.
L'environnement local, qui a
suscité l'indignation de l'ensemble
de la classe politique et citoyenne
ces dernières années, a été douloureusement cité en marge de
cette occasion. «Béjaïa qui était la
ville la plus fleurie et la plus propre
par excellence à l'échelle nationale, aujourd'hui désormais détient
la palme de la saleté et de l'incivisme, c'est malheureux pour une
région aussi belle et touristique»,
s'est indigné le représentant de
l'Etat devant les présents.
Lors de cette cérémonie organisée par Sonelgaz, en prévision
du lancement de la 2e tranche du
programme quinquennal de distribution publique de gaz, deux collectifs de villageois de la commune de seddouk ont brandi la
menace d'empêcher la réalisation
du projet en question initié sur
leurs propriétés par le biais d'une
déclaration lue par le wali de
Béjaïa. «Voyez-vous ! A peine l'information est donnée, c'est une
autre menace qui nous interpelle,
6
C'est inadmissible ce genre de
comportement, le gaz est une
richesse naturelle , elle est destinée à tous les citoyens algériens,
personne ne doit s'opposer à ce
don et personne n'a le droit de s'y
opposer à la décision du président
de la République déterminé à raccorder toute la populaion nationale», avait lancé ce dernier.
Le programme concerne 18
communes à nouvelles distributions publiques, d'une longueur du
réseau de 1 501,291 km équivalente à 40 067 habitations et
d'autres extensions (quartiers et
lotissements sociaux QLS) au
nombre de 19 d'une longueur prévue de 532,413 km avec le branchement de 10 286 habitations,
soit un total de 37 localités pour
une longueur de 2 033,704 km de
réseau qui alimentera 50 553
foyers.
Le montant global de cette
opération s’élève à 4 563 337
586,85 DA hors taxes, le nombre
d’entreprises engagées est de 72,
dont la durée de réalisation est de
trois ans .
Kamel Gaci
L’éternelle tension sur le sachet de lait
MILIANA
Une des préoccupations majeures du Milianais est de se débrouiller
quelques sachets de lait.
Certes, le lait arrive par camion frigorifié
au niveau de deux points de vente principaux contigus, situés à proximité de la
Poste. Devant chacun des deux commerçants, le spectacle de chaînes interminables
est quotidien. Cependant, les quantités
livrées sont revendues en des temps record.
Le paradoxe c’est que, non loin de là,
sous les platanes, des spécialistes du mar-
ché informel se sont installés, et vendent du
lait en sachet à 100 DA les trois, soit à plus
de 33 DA, des sachets achetés à 25 DA
l’unité, réalisant ainsi un bénéfice de 8 DA
par sachet, bénéfice que ne réalise aucun
maillon de toute la chaîne de production.
Ainsi, le père de famille retardataire, le
client qui était au travail, tombent immanquablement entre les mains de ces «com-
BOUIRA
Hommage à Hadj Yahia Toumi,
doyen des imams de M’chédallah
A l’occasion de la célébration de Leilat El Kadr
(La nuit de la Destinée), l’association religieuse de
la mosquée «Thadukl » du village Thamourth
Ouzemmour qui honore chaque année en pareille
occasion les meilleurs enfants récitateurs du
Coran, a rendu un hommage à l’ancien imam du
village des Ath-Yevrahim, El Hadj Yahia Toumi.
Né en 1921, aujourd’hui
âgé de 93 ans, cet imam
hors pair a débuté son imamat dès le début des
années 1940 après avoir
poursuivi des études à
l'école coranique de SidiAbderrahmane
Iloul
d’Azazga,
aujourd’hui
devenu institut islamique,
entre 1929 et 1942.
Durant la guerre de
Libération, ses activités au
sein de la mosquée des Ath
Yevrahim, l’une des plus
anciennes mosquées de la
Kabylie, érigée en 1741 du
temps de la présence ottomane, qui consistaient en
des leçons de patriotisme
et de la foi en sa religion et
ses préceptes, ont été
prises en charge par l’ALN.
Après l’Indépendance, il
reçut le titre officiel d’imam
de la mosquée du village,
fonction qu’il assurera jusqu’à sa retraite en 1989.
Aujourd’hui, du haut de
ses 93 ans, Si El Hadj
Yahia Toumi est toujours
sollicité dans les fêtes pour
la lecture de la Fatiha, dans
les deuils pour les veillées
mortuaires mais également
dans des conflits où il participe grâce à sa sagesse
mais surtout sa parfaite
connaissance de cet islam
authentique qui puise sa
philosophie des fondements de la société kabyle
basée sur la tolérance et le
respect d’autrui, à leur
dénouement, loin de la justice et de l’Etat.
Aussi, ce jeudi et en
présence d’un représentant
du ministère des Affaires
religieuses et du Wakf, des
autorités municipales de
M’chédallah, et de plusieurs figures connues de
la région, et après avoir
honoré la quarantaine
d’élèves qui suivait des
cours au niveau de cette
mosquée, le président de
l’association «Thadukli» du
village
Thamourth
Ouzemmour et en compagnie de l’imam de cette
mosquée, Chikh Tahar, a
tenu à honorer encore une
fois l’imam Hadj Yahia
Toumi en signe de reconnaissance pour tout ce qu’il
a donné et continue à donner pour la région de
M’chédallah.
Y. Y.
merçants» pour qui tout est bénéfice, spécialistes du gain facile au détriment du
modeste consommateur.
Le plus grave c’est que cette spéculation
sur un produit soutenu par l’Etat se passe au
vu et au su de tous, sans qu’aucune autorité
n’intervienne pour protéger le consommateur.
Certains suggèrent et conseillent de ne
pas s’approvisionner auprès de ces revendeurs, est-ce facile quand des enfants doivent en consommer ?
Qui donc est responsable de cette situation ? Un concours de circonstances ou des
esprits mal intentionnés qui créent l’occasion pour le larron ? Qui est censé et a le
devoir de protéger le citoyen ? Qui encourage directement ou indirectement le marché
illicite ? Sûrement des individus pour qui
acheter le lait sans faire de chaîne et au prix
fixé ne pose pas de problème.
Des questions qui restent sans réponses
puisque personne n’intervient pour l’instant.
Karim O.
La Brigade de recherches et d’investigations, BRI, a procédé le 18
juillet dernier à la perquisition, sur
ordre du procureur, du domicile du
dénommé «Al Manqoul», après des
informations crédibles faisant état
de possession et de commercialisation de drogue et de psychotropes,
par le dénommé «Boudjito» qu’il
prend à chaque fois depuis le domicile d’un autre personne le dénommé «Al Manqoul».
possession et commercialisation de
drogue. Par ailleurs, les éléments de la BRI
ont également réussi le 22 juillet dernier,
aux environs de 1 heure du matin, à mettre
la main sur le dénommé «Essouri» (le
Syrien), à bord d’un véhicule de marque
Picanto en compagnie de deux autres personnes dont une jeune fille de Relizane.
Au cours de leur fouille, il a été retrouvé
dans un paquet de cigarettes, une petite
quantité de cannabis.
Conduit au commissariat, et après avoir
eu durant la journée l’autorisation délivrée
par le procureur de la République de
Bouira, les mêmes éléments de la BRI se
sont déplacés au domicile du principal
accusé «Essouri» mais aucune trace de
cannabis n’a été retrouvée dans la
chambre du prévenu. Cependant, après
une minutieuse enquête, les éléments de
la BRI ont retrouvé 621 grammes de cannabis qui se trouvait dans la chambre
d’«Essouri» que la mère de celui-ci a réussi à évacuer et à jeter à l’extérieur du côté
jardin.
Arrêtés, les deux mis en cause, la mère
et le fils, ont été déférés devant le procureur de la République et après leur audition, le fils a été mis sous mandat de dépôt
pour détention de drogue, alors que la
mère a été mise sous contrôle judiciaire.
Y. Y.
Arrestation de 3 dealers avec 3,556 kg
de cannabis
Suite à ces informations crédibles, les
éléments de la BRI ont procédé à la perquisition du domicile de «El Manqoul» qui
s’était énergiquement opposé aux policiers. Mais après plusieurs tentatives, les
policiers ont pu s’introduire et après une
minutieuse perquisition de son domicile,
les éléments de la BRI ont retrouvé une
quantité de 2,935 kg de cannabis dissimulés à l’intérieur d’un téléviseur, ainsi qu’une
somme d’argent évaluée à 2 700 dinars,
que l’accusé a avoué provenir des ventes
du cannabis appartenant à son ami
Boudjito
Arrêtés, les deux prévenus ont été déférés le mercredi dernier devant le procureur
de Bouira qui les a placés sous mandat de
dépôt pour association de malfaiteurs et
Le Soir
d’Algérie
Détournement à la Seata
Le Soir de l’Est
Lundi 28 juillet 2014 - PAGE
Les multiples réclamations des
abonnés de la société des eaux et
de l’assainissement d’El Tarf et de
Annaba (Seata), quant aux fausses
facturations et cumul anormal de
redevances imaginaires établies
par la structure délocalisée de cette
société implantée à la Menadia se
sont avérées justes. Et pour cause,
un détournement de plus de 7 millions de dinars a été découvert lors
d’un contrôle inopiné effectué par
la direction générale. Il implique
deux caissières de cette agence.
Dès la découverte du pot aux roses,
une mesure conservatoire de suspension
de fonction des deux mises en cause,
suivie d’un dépôt de plainte auprès du
procureur de la République près le tribunal de Annaba, ont été pris par la direction générale de la Seata, indique le premier responsable de la société,
KHENCHELA
Abderrahmane Bousbaâ. La somme du
détournement ayant porté préjudice à
des abonnés mais également à la société, pourrait être plus importante, estime
une source proche du dossier.
Gaspillage
Si certains n’arrivent pas à
trouver une bouchée à se mettre
sous la dent, d’autres se permettent le luxe de mettre aux
ordures des sacs pleins à craquer de pain rassis, parfois du
pain susceptible d’être accommodé ou consommé.
A Biskra, chaque jour devant
les bennes à ordures, dans un
coin réservé à la nourriture, coin
choisi sous le fallacieux prétexte
que la religion interdit le gaspillage de la nourriture, mais en
fait, l’interdit, aussi bien canoniquement que socialement, est
bravé à chaque instant, on
retrouve des dizaines de sacs
de pain, de la galette, du couscous, des kilos de zlabia et
autres confiseries qui, la veille
avaient alléché leur acheteur
pour, en fin de compte, mettre
de l’argent à la poubelle.
On se demande à quelle
logique nous répondons ? Y a-til une véritable gestion des
foyers en matière de consommation ?
L’électricité, l’eau et le pain
sont les éléments qui font l’objet
d’un gaspillage sans limite. A
quand une réelle prise conscien-
breux à l’unité pour faire des réclamations quant au cumul de redevances
porté sur les factures alors qu’ils sont à
jour pour avoir réglé à chaque échéance.
Leurs protestations ont finalement porté
leurs fruits à la suite de vérifications décidées par la direction générale. De ces
vérifications, il ressort que les redevances litigieuses étaient effectivement
réglées.
Un des responsables de la société
chargé d’enquêter est arrivé à déterminer
une manipulation par l’une des deux caissières impliquées, qui était en possession du code d’ouverture du logiciel utilisé depuis plusieurs années auquel elle
revient en procédant au sabotage d'un
logiciel hautement sécurisé, mis en place
ces dernières années. Ce qui lui permettait d’établir de vraies fausses facturations et empocher les sommes ainsi
détournées alors que le fichier n’est
jamais mis à jour.
A. Bouacha
Un cadre de vie en perpétuelle
dégradation
LA CITÉ ENGEBAT 200 LOGEMENTS DE JIJEL
Une rixe fait une quinzaine
de blessés
Des moments de terreur et de panique ont été vécus
samedi après le ftour par les habitants de la cité Hasnaoui
au chef-lieu de la wilaya suite à une bagarre générale qui a
fait plusieurs blessés. Plusieurs personnes ont été arrêtées
par la police qui a intervenu pour séparer les jeunes excités
et remettre de l'ordre dans cette cité connue pour son calme
et sa tranquilité.
Selon une source bien informée la bagarre a commencé
par un petit malentendu entre deux personnes est s'est tout
de suite transformée en une rixe où tous les moyens ont été
utilisés : épée, couteaux, barre de fer etc. faisant des blessés, parmi eux, des femmes, des enfants transportés d'urgence vers l'hôpital de Khenchela dans un état grave.
La police a ouvert une enquête et a procédé à l'arrestation de plusieurs personnes.
Benzaim A.
L’affaire a commencé depuis un certain temps déjà. En effet, de nombreux
abonnés recevaient périodiquement des
factures de redevances qu’ils avaient
déjà réglées. Ils se présentaient nom-
Photo : DR
ANNABA
6
Les locataires de la cité 200
logements ENGEBat, située sur
les hauteurs de la ville de Jijel
déplorent la perpétuelle dégradation de leur cadre de vie.
Dans une requête transmise aux
services compétents, ils s’insurgent
contre l’insalubrité des lieux et la
prolifération des ordures jonchant le
sol à chaque coin de ladite cité. Ils
soulèvent, par ailleurs, l’état déplorable dans lequel se trouvent les
vides sanitaires des blocs regor-
geant d’eaux usées dégageant des
odeurs nauséabondes.
Un terrain fertile pour la propagation des maladies. La grogne des
locataires de ladite cité touche également à la vétusté et la dégradation des blocs, notamment au
niveau de leur toiture faite en étanchéité constamment confrontée au
problème de l’infiltration des eaux
de pluie surtout pour les logements
situés au dernier étage.
L’un des habitants avec lequel
nous nous sommes entretenus n’a
BRÈVES DE BISKRA
ce, un regain de civisme et une
consommation à la limite de la
correction ?
Attention, nous risquons de
le regretter.
Flambée des prix
Après une accalmie qui aura
duré moins d’une semaine, la
mercuriale prend de nouveau de
l’ascension.
Les dattes M’nagguer, primeurs, jadis offertes gratuitement ou à prix symbolique pour
augurer une bonne année, sont
affichées à 600 DA, Legnaouiya
ou Gambo est cédé à pas moins
de 500 DA, la tomate, elle, fait
rougir de colère, elle a atteint le
prix fou de 80 DA le kilogramme,
alors qu’on est en pleine saison
de la cueillette de ce fruit, habituellement affiché à 20 DA.
Comme on est à la veille de
l’Aïd, le prix des vêtements pour
enfants a atteint le seuil de l’impossible.
Les pères de familles ne cessent de danser la célèbre valse
à mille temps pour retrouver un
pas qui leur permettrait de garder un soi-disant équilibre.
La rentrée des classes
n’étant pas loin, les dépenses
pour le reste des vacances, les
factures de consommation
d’eau, de téléphone, d’électricité
ne tardant pas à venir, c’est la
joie qui va régner.
Vers quel type de rentrée
sociale se dirige-t-on ?
Bureaux de poste
et distribution
d’électricité : rares
satisfactions
Alors qu’on appréhendait le
manque de liquidités et les interminables chaînes au niveau des
bureaux de poste, cette fois-ci,
les responsables ont pris toutes
les dispositions pour répondre
aux attentes et à la demande
des clients dans un temps réel
et avec la disponibilité des liquidités sans faille. Ceci n’a pas
manqué de faire plaisir aux
citoyens qui espèrent que cette
prestation sera pérenne.
D’un autre côté, Biskra, cet
été, n’a connu aucune panne
électrique. Et les investissements consentis sur ce volet se
sont avérés positifs, surtout
dans une région connue pour
ses très fortes chaleurs et une
surconsommation de cette énergie durant l’été. Une autre satisfaction dont tout un chacun
prend acte.
L’eau, toujours
aussi salée,
la facturation aussi
On ne cesse de le répéter
que le taux de salinité de l’eau à
Biskra est assez élevé. Les multiples opérations de raccordement de la ville à partir de
sources plus douces n’ont, à ce
jour, apporté que de très légères
améliorations. Avec le nombre
d’habitants sans cesse croissant, la création de nouvelles
cités et de zones urbaines, la
demande ne cesse elle aussi
d’augmenter.
Ceci crée une distribution
des plus chaotiques et certaines
habitations, sises aux étages
supérieurs, ne voient couler
l’eau de leurs robinets que
grâce aux motopompes électriques. Ce qui accroît la
consommation de l’énergie,
gonfle la facture Sonelgaz,
quant à l’autre, celle de l’eau
dont le montant est forfaitaire,
les gens s’acquittent d’une eau
pas manqué de s’interroger pourquoi sa cité n’a pas été retenue
dans le cadre des différents programmes de l’amélioration urbaine
qui ont touché de nombreuses cités
de la ville et même des constructions illicites.
Face à une situation de plus en
plus difficile, ils interpellent les services concernés pour la prise en
charge de leurs doléances liées à
leur cadre de vie au sein de cette
cité livrée à elle-même.
Bouhali Mohamed-Cherif
non consommée. L’installation
de compteurs serait plus correcte. Cela éviterait aux uns de
gaspiller l’eau et aux autres de
ne comptabiliser que leur dû.
Hommage
à Mohamed Kamel
Benzeid
L’association culturelle El
Khaldounia à clôturé les soirées
du mois sacré de Ramadhan par
une rencontre littéraire au cours
de laquelle le jeune écrivain et
nouvelliste Med-Kamel Benzeid
a été honoré en présence de
nombreux lettrés, journalistes et
responsables locaux.
Une belle plume, de grandes
qualités morales, sportif, aux
valeurs humaines, telles sont
les grands traits reconnus par
l’assistance à ce jeune qui, à
peine la quarantaine, s’est forgé
une place parmi les meilleurs.
Président de la section locale
des auteurs et des écrivains
algériens,
Mohamed-Kamel
Benzeid est une valeur sûre de
la jeunesse algérienne qui a
arraché sa place par la force du
jarret.
Abdelhamid Zekiri
Le Soir
d’Algérie
Le Soir de l’Ouest
178 milliards de centimes
de créances impayés
LA SDO DRESSE SON BILAN
Lors d’une conférence de presse organisée en cette fin
de semaine, le directeur de la société de distribution
Ouest (ex-Sonelgaz) a présenté un bilan détaillé de l’exercice 2013 relatif aux différentes activités de son secteur.
Le plan de développement
mis en marche dans le quinquennal 2010-2014, les activités commerciales et les perspectives
d’investissements,
tels ont été les sujets présentés
au cours de cet exposé.
Le nombre d’abonnés en
2013 est passé à 156 024 et 50
096 abonnés en électricité et
en gaz, ce qui est bien significatif pour une wilaya en plein
essor en matière de couverture
gazière et électrique. Une
bonne partie des créances sont
détenues par les abonnés résidentiels (60%) et les clients
administratifs, principalement
les APC.
Le total des créances par
segments a atteint la somme
de 178 milliards de centimes.
Les encaissements à travers
les bureaux de poste sont évalués à la somme de 358.871
KDA représentant ainsi 19% du
total des opérations d’encaissement effectuées. L’on saura
aussi que dans le cadre du renforcement du réseau d’exploi-
Lundi 28 juillet 2014 - PAGE
6
tation électrique, il a été réalisé
310 postes et 64 postes sont
projetés en 2014 avec 200 km
de câbles MT et 560 km de
câbles BT. Ces postes amélioreront la qualité de la fourniture
électrique, a précisé le directeur de la SDO.
Concernant le scanner
Scada (supervisory control and
data acquisition), l’intervenant
a déclaré que cet appareil est
un système de contrôle du
réseau à distance, il fournit instantanément l’information et la
localisation de la coupure dont
la remise est effectuée à distance et permet aux agents
d’intervention de se déplacer
dans un lieu précis de la
panne. Enfin, le client sera
satisfait par la rapidité de la
remise du courant. Un autre
point négatif signalé dans le
bilan, les agressions d’ouvrages à répétition à travers la
wilaya d’où les pertes sont estimées à 670 millions DA et les
pertes liées à la fraude sont
estimées à 335 MDA ce qui
représente 23% du chiffre d’affaire. 129 affaires de fraude ont
été recensées et des plaintes
ont été déposées auprès des
juridictions compétentes.
Par ailleurs, tout le réseau
électrique vétuste BT a été
refait en façade dans les quartiers de Beymouth, Pépinière,
Raisin ville et avenue Raynal.
Notons que le raccordement
en gaz de ville se poursuit dans
les localités dépourvues de gaz
naturel et se fait à partir du gazoduc GZ sur 40 km environ de
tuyauterie. Il est prévu aussi la
réalisation de 2 lignes 400 KV
issue de la future centrale électrique et qui sera raccordée vers
le futur poste de Marsa dans un
proche avenir (2015). Le montant total de cet investissement
s’élève à 1 090 656 588 dollars.
Enfin, la direction de la SDO a
réceptionné une nouvelle agence commerciale à Achacha pour
les 12 931 abonnés des localités
de Khadra, Ouled-Boughalem,
Nekmaria et Achacha.
A. B.
autres, certains bureaux d’étude
recouvrent tout bonnement à la
formule «copier coller» sans
même tenir compte des différentes contraintes géotechniques
du terrain, ce qui se manifeste
par des constructions très souvent quelconques et peu
attrayantes.
Les terrains dégagés pour
l’implantation de ce projet sont
idéalement positionnés aussi
bien au niveau du chef-lieu
qu’au niveau des trois autres
localités pour que la prestation
soit meilleure en terme d’originalité et d’esthétique. Le premier
responsable de la wilaya, visiblement peu satisfait de la présentation, n’a pas hésité par ailleurs à
pointer du doigt le choix des
entreprises non sans insister sur
le critère compétences, capacités et respects des délais.
Aussi, le même intervenant
devait déplorer les retards accusés par les instances administratives concernées quant à la remise des dossiers complets des
souscripteurs aux promoteurs
comme c’est le cas pour la formule LSP dont plusieurs projets
ont défrayé la chronique en la
matière.
Il convient enfin de souligner
que le conseil local de l’Ordre
des architectes, créé il y a une
année déjà, a été tout dernièrement renouvelé avec la nomination d’un nouveau président, ce
qui pourrait s’annoncer positif
pour la revalorisation de la fonction par le biais du renforcement
des relations avec l’administration, le recyclage des architectes
et autres actions dont les retombées ne peuvent être que bénéfiques pour le secteur de l’urbanisme.
Mourad Benameur
La conception architecturale et urbanistique
remise en cause
PROJET DES 350 LOGEMENTS PROMOTIONNELS AIDÉS À TIARET
La présentation des plans d’architecture du projet des
350 logements promotionnels aidés (LPA), répartis à travers les communes de Tiaret, Sougueur, Rahouia, et Ksar
Chellala qui a eu lieu jeudi à la Maison de la culture, a été
carrément remise en cause en raison des remarques
jugées pertinentes formulées par les autorités locales à
l’adresse des bureaux d’étude concernés.
Il a été reproché à ces derniers l’absence d’une conception
architecturale et urbanistique
digne du choix des sites, l’utilisation rationnelle du foncier et enfin
la non-programmation d’espaces
à usage utilitaire, permettant
ainsi aux habitants de ces cités
de bénéficier de leurs services
tels parkings au sous-sol,, aires
de jeux pour enfants, espaces
verts et autres organismes à
prestations publiques.
De l’avis des uns et des
Le procès du présumé pédophile renvoyé
MOSTAGANEM
Enrôlé en cette fin de semaine
durant l’audience du tribunal de première instance, le procès du présumé
pédophile de la cité universitaire a été
reporté au 4 août prochain.
Un report expliqué par la manifestation de
parents de victimes nouvellement constitués
en partie civile et aussi par l’absence de la
défense des deux parties.
Le prévenu T. M. âgé de 48 ans, employé
des œuvres universitaires, exerçant au res-
taurant de la cité résidentielle des 2 200 lits
où il y est domicilié dans un logement de
fonction, est accusé d’attentat à la pudeur
contre des fillettes issues de familles résidant
dans la même cité universitaire.
Selon les dépositions des parents plaignants, le présumé pédophile appâtait les
petites filles de son voisinage au moyen de
friandises et autres gadgets, avant de les
introduire chez lui afin d’abuser d’elles
sexuellement, alors que les victimes de 6, 9
et 11 ans, osant manifester la moindre inten-
tion de dénoncer son acte étaient dissuadées
par des menaces de mort.
Dans un premier temps, deux parents de
victimes âgées de 6 et 9 ans, ont porté plainte contre lui puis ce fut le tour d’une autre victime, âgée de 11 ans de porter plainte. Au
cours de l’auscultation chez le médecin légiste, ce dernier a rejeté toute trace de violence
sexuelle sur les 3 fillettes.
Une expertise qui avait de facto soulagé le
mis en cause de l’acte criminel, certainement
plus lourd et jugé aux assises.
A. B.
Les scorpions font une nouvelle victime
AÏN-SEFRA
Après le décès par envenimation scorpionique d’une jeune
femme de 29 ans à Tiout, au début de ce mois de Ramadhan,
voilà qu’un deuxième acte de décès, signé : «Scorpion
androctonus australis hector», vient d’être dressé.
Une autre jeune femme de 25
ans, répondant aux initiales de D.
F. de la même localité, a succombé à une morsure scorpionique
après son admission auprès des
UMC de l’hôpital d’Aïn-Séfra
dans un état très avancé.
Sauvée malgré elle, durant la
phase délicate, par une prise en
charge schématique, elle rendra
son dernier souffle le lendemain
,soit vendredi en début de soirée.
Pourtant, la situation contraignante a été traversée. Elle pouvait être sauvée, nous dit-on,
puisqu’elle a survécu plus d’une
dizaine d’heures après l’envenimation. Ce qui malheureusement
n’a pas été le cas pour cette
jeune femme, partie, à deux jours
de la fête de l’Aïd, endeuillant
ainsi sa famille ainsi que les habitants du quartier populeux SidKébir de Tiout.
L’autre problème qui existe à
Tiout, c’est que les piqués ont
toujours eu recours aux «tolba»
pour un verset coranique, mais
parfois, le sujet a des complications graves et n’est évacué vers
les centres de santé qu’au der-
nier stade. Faut-il responsabiliser
les parents et interdire aux
«tolba» et aux mouchawidine
cette pratique, du moment que le
sérum anti-venin est disponible à
travers tous les centres de santé
de la région ?
En somme, le mystère sur ces
piqûres de scorpions qui, chaque
année, coûtent la vie à de nombreux citoyens, demeure toujours
posé.
B. Henine
AÏN-TÉMOUCHENT
Distribution
de 1 400 habits
aux orphelins
L'association Ness El-Kheir
de Aïn-Témouchent a procédé
hier, à la distribution d'un lot
collecté d'habits de fête au profit des pauvres et nécessiteux
qui ont été recensés précédemment à travers les 28 communes de la wilaya.
L'opération
qui
devra
concerner quelque 1 400
enfants orphelins et ceux issus
de familles nécessiteuses est
menée grâce au concours d'un
groupe de jeunes volontaires
qui ne ménagent aucun effort
pour porter aide et assistance
aux pauvres gens de la wilaya,
principalement en cette période de fin de Ramadhan, et surtout de la nuit du Destin jusqu'
à la fête de l'Aïd.
S. B.
Les leçons de Ghaza
Le Soir
d’Algérie
Actualité
même temps où la colonisation juive était boostée
grâce aux renforts fournis par les pays européens, antisémites, qui offraient, rongés par un
complexe de culpabilité conditionné, toutes sortes
d’avantages à leurs nationaux de confession
judaïque transformés en migrants ouvrant droit à
un statut de propriétaires d’un territoire qui, non
seulement, ne leur appartenait pas mais, encore,
qu’ils n’avaient jamais foulé de leur vie.
Et de fil en aiguille, le processus prit la forme
de l’expansion, selon un mécanisme entretenu
par la force et l’exclusion et l’on en arriva à la
situation actuelle où l’idée, bien qu’encore toute
théorique, de la création d’un Etat palestinien
indépendant, consacrée par des résolutions internationales, est récusée, déclarée nulle et non
avenue au lendemain de l’assassinat d’Ishak
Rabin et de la radicalisation droitière du gouvernement, de la classe politique et de l’opinion
On serait tenté de répondre non, car tout ou
israéliens qui a mené directement à l’enterrement
presque a été dit et redit là-dessus et plus rien, à
des accords d’Oslo.
moins d’inventer, ne resterait à prouver. Ce n’est
L’existence même du peuple palestinien
ni la première ni la dernière fois que l’Etat sioniste
auquel l’Etat sioniste dénie le droit à l’autodéterse comporte de la sorte.
mination, au retour de ses réfugiés sur leurs
Le bellicisme fait partie de sa carte génétique
terres et tout attribut de souveraineté sur sa
si bien que les rares trêves intervenues dans sa
défense et ses relations extérieures fut remise en
longue histoire expansionniste ne sont observées
cause, y compris dans son unité, lorsque les
que pour renouveler son potentiel militaire et le
luttes fractionnelles au sein d’une Autorité foncmettre au service de plans
tionnant dans les limites
mûrement réfléchis et préparés,
d’une
quasi-fiction
destinés, chaque fois, à frapper
Bien sûr que non ! A la
accordèrent à Tel-Aviv
fort pour désarticuler la résistancondition que les
toute latitude de diviser
ce et briser son organisation et
Palestiniens
tout comme celle-ci et d’isoler Ghaza
son moral. Ce n’est pas, non
du reste du territoire au
plus, la première ni la dernière
les autres Arabes,
moyen d’un blocus inhufois que les élites et les médias
d’ailleurs, se décident à
main.
occidentaux, surtout français,
tirer, une bonne fois pour
Pour en arriver à
qui campent sur ce créneau en
toutes, les enseignements cette extrémité que les
pole position avec un zèle
plus
pessimistes
déroutant, se voilent la face,
que leur dictent les
n’avaient, à aucun
soutiennent l’insoutenable et
font, systématiquement, passer événements qui se suivent moment, osé prévoir, il
avait fallu que de nouet s’entrechoquent dans
l’anti-sionisme pour de l’antiveaux facteurs fussent
sémitisme franchissant le mur
leur sphère depuis une
intervenus, ces dix derdu «çon» en interdisant, avant
vingtaine d’années, et à
nières années, dans cet
de se raviser, manifestations de
dénonciations et liberté d’ex- réviser, de fond en comble, espace, bouleversant
totalement les donnes
pression artistique au nom de la
leur analyse et leur
palestinienne et prochedéfense de l’ordre public, un
gestion du problème.
orientale. Il y en eut, au
argument d’un ridicule qui ne fait
moins, cinq qui détermiplus honte.
nèrent cette mutation finissant, au bout d’une
Le parti-pris ne date pas d’hier et il ne sert à
maturation souterraine, par dénaturer les termes
rien de le déplorer, aujourd’hui, parce que nul
dans lesquels la question palestinienne se posa
n’ignore que les Etats-Unis et l’Europe, en généde 1948 à 1988, date de la proclamation par
ral, sont devenus, depuis 50 ans, des Etats asserl’OLP, à Alger, de l’Etat palestinien.
vis par le gouvernement de la finance internatio- Le premier d’entre eux fut qu’une fois admise
nale contrôlée par les gardiens de l’intégrisme
à s’installer sur la portion de territoire qui lui fut
judéo-chrétien qui délivrent oracles, modes d’emreconnue du bout des lèvres et sur la base d’un
ploi, feuilles de route et lignes à suivre à propos
cahier des charges ultra-restrictif, la direction de
de tout ce qui touche aux conduites géostratéla nouvelle Autorité abandonna, petit à petit, ses
giques applicables au Proche-Orient et, plus
anciennes revendications, s’appuyant sur une
généralement, au monde arabo-musulman. Estnouvelle classe enrichie grâce à la corruption et
ce à dire qu’il n’ y aurait plus rien à faire et qu’il
au détournement de l’aide internationale, une perfaudrait, dorénavant, se résoudre à la fatalité de
version qui condamna une partie de l’OLP à collala résignation sinon de la soumission en déclaborer avec l’entité sioniste et à s’aligner sur un
rant, devant l’hécatombe et la terreur imposées
réformisme démobilisateur qui fit avaler au peuple
au peuple palestinien, que tout combat ou toute
palestinien les grosses couleuvres de l’entraide
velléité de combat sont condamnés, d’avance, à
sécuritaire, du mur de séparation et d’une coloniêtre perdus ?
sation ayant transformé la Cisjordanie en un froBien sur que non ! à la condition que les
mage de gruyère.
Palestiniens tout comme les autres Arabes,
- Le second facteur fut le renversement de
d’ailleurs, se décident à tirer, une bonne fois pour
tendance surgi au sein de l’Organisation de libétoutes, les enseignements que leur dictent les
ration de la Palestine lorsque s’imposa, sur la
événements qui se suivent et s’entrechoquent
scène politique, le Hamas, un démembrement de
dans leur sphère, depuis une vingtaine d’années,
la confrérie internationale des Frères musulmans,
et à réviser de fond en comble, leur analyse et
un événement très fort qui provoqua l’ouverture
leur gestion du problème.
d’une large brèche dans les rangs des formations
Plus facile à dire qu’à faire, peut-on répliquer,
qui en constituaient l’ossature. La montée en
si on considère ce que semblable gageure compuissance du mouvement s’opéra au détriment du
mande comme intelligence et renoncement aux
Fatah qui enregistra un net recul, coupé de ses
anciens schémas et idées reçues ; en un mot, une
soutiens populaires traditionnels, en raison du tiévéritable révolution à laquelle rien n’interdit de se
dissement et de l’érosion de ses positions révoludonner les moyens de se hisser à la hauteur du
tionnaires. Affaibli, ce vecteur du nationalisme
gigantisme de l’Histoire.
des origines vit sa base se rétrécir, son étoile
Reprenons les choses là où elles ont compâlir, contraint de se retrancher derrière les remmencé, là ou tout a été entrepris, dès le départ,
parts de la Moukataa jusqu’à accepter de subir
pour établir, sur le terrain, sciemment et de connil’avanie de la contestation par son rival de l’Autovence avec l’Internationale sioniste, un rapport de
rité qu’il dirigeait à Ramallah. La principale conséforces inégal entre Palestiniens et Hébreux, de la
quence de la scission ainsi consommée fut
déclaration de Balfour qui entérina la création du
d’ôter, progressivement, à la cause palestinienne
Foyer juif jusqu’à nos jours.
son caractère foncièrement nationaliste, démoAlors qu’en 1948 il était, seulement, question
cratique et laïque, glissant, de concession en
de mettre en place deux Etats sur la base du plan
concession, vers des positions idéologiques comonusien de partition que Habib Bourguiba avait
munautaristes et religieuses qui firent le jeu de
conseillé à la Ligue d’accepter, par réalisme, ce
l’Etat théocratique juif, complice, ayant toujours
qui, en soi, constituait, déjà, un déni de droit et
soutenu que la confrontation avec les Palestiune flagrante partialité, les choses prirent une
niens était, d’abord et avant tout, d’essence reliautre direction, après la déroute des armées
gieuse.
arabes dans la première guerre qui les opposa à
- Le troisième déterminant fut lié à l’ascension
Israël.
conquérante du wahhabisme et du chiisme au
Le peuple palestinien, numériquement et miliProche et au Moyen-Orient et à l’éclatement des
tairement faible, fut dépossédé de ses terres et
anciens régimes de la région qui poussèrent le
dispersé aux quatre coins de la région dans le
Peut-on, encore, s’autoriser, au
risque de tourner en rond, à continuer d’échafauder des démonstrations qui viseraient à expliquer,
rationnellement, la nature de l’Etat
d’Israël, de la guerre qu’il mène
contre les Palestiniens et, corollairement, celle des soutiens et des
justifications multiformes que les
puissances occidentales, EtatsUnis, Grande-Bretagne et France
en tête, lui accordent et lui fabriquent sans compter ?
Lundi 28 juillet 2014 - Page
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monde arabe dans une spirale suicidaire, sapant,
Par Badr’Eddine Mili
à la racine, les capacités de ses Etats et de sa
Ligue — une coquille vide — à opposer à Israël
un front commun aussi soudé que le fut celui
constitué, notamment, en 1973, usant de l’arme
du pétrole qui déstabilisa, sérieusement, l’Occident.
- Le quatrième renvoie à l’évolution de la
société palestinienne, elle-même totalement
dépendante de l’aide étrangère et réduite à la
double exploitation des occupants et de la bourgeoisie parasitaire locale, qui s’effectua, en dents
de scie, coincée entre le blocus, une démographie galopante et l’exposition à l’activisme de
l’obscurantisme le plus rétrograde. Dans ces
conditions, les civils apparaissaient totalement
désarmés, militairement et technologiquement,
beaucoup plus victimes potentielles promises,
d’office, à l’holocauste que résistants actifs
capables de monter à l’assaut de la forteresse
ennemie.
- Le dernier facteur qui a contribué à accentuer l’impasse dans laquelle la question palestinienne se trouva emprisonnée se rapporte aux
nouveaux réflexes par lesquels la société israélienne se distingue aujourd’hui. Fonctionnant sur
le mode du racisme anti-arabe le plus primaire, de
larges fractions de cette société pressent leur
gouvernement à plus de violence, appuyant les
faucons de l’armée et accordant leurs suffrages
aux partis qui surenchérissent le plus sur la sécurant les gisements dormants qui n’attendent qu’à
rité et l’intégrisme religieux. Fini le temps des
être convaincus ;
pacifistes, des minorités de gauche conciliatrices
- la constitution d’une force de frappe militaire
même si, de temps à autre, des mouvements
intérieure autrement plus opérationnelle que les
sociaux manifestent leur impatience non pour en
brigades d’Al Kassam. Cette force de frappe, bien
appeler à la paix, mais pour réclamer une colonique difficile à monter dans les conditions d’un versation plus virulente et l’accession des nouveaux
rouillage sécuritaire total, devrait bénéficier du
migrants aux privilèges fournis par le partage des
soutien des pays limitrophes à la condition, bien
territoires et des influences.
sûr, que les peuples de ces derniers renouent
Avec ce tableau dominé par des massacres à
avec les révolutions démocratiques authentiques
répétition qui ne sont pas loin de ressembler à de
qui leur ont été confisquées. Les sceptiques diront
l’épuration ethnique avec, en arrière-plan, le
que cette révolution prendrait du temps à prendre
dépeçage des Etats nationaux d’Irak et de Syrie,
corps et que même arrivée à terme, elle ne posla neutralité bienveillante de l’Egypte et la rivalité
séderait pas les atouts suffisants capables de
forcenée entre l’Arabie Saoudite et l’Iran, l’équadéjouer ou de gêner les stratégies planétaires des
tion à résoudre semble, a priori, émarger à l’ordre
grandes puissances occidentales.
de l’impossible. Que faudrait-il que le peuple
Qu’on se le dise, cette révolution ne vise, en
palestinien fasse pour éviter
aucune manière, à détruire
que son fait national soit, défiIsraël.
Il s’agit pour lui de
nitivement, dévoyé et que ses
Il s’agit, à travers elle, de
passer
à
un
autre
droits soient préservés dans
rééquilibrer les forces et d’étaleur intégralité ? Que faudraitstade de pensée et
blir un rapport qui ferait aliéner
il qu’il fasse pour sortir de la d’action à partir duquel à Israël les appuis inconditionquadrature du cercle que lui
il ferait table rase des nels dont il bénéficie aujourproposent, chacun de son
d’hui, plus simplement de praanciennes recettes
côté, le Hamas qui ne dispose
tiquer une realpolitik interactipas des moyens de sa polive valable également pour
stériles et de
tique et la chimérique Autorité
l’Etat hébreu.
déclencher
une
qui ne profite, pour le
C’est un passage obligé
révolution
totale
par
moment, qu’à la bourgeoisie
pour les Palestiniens qui les
corrompue ?
laquelle il deviendrait, affranchirait, définitivement, de
Avec l’aide d’un arrière sûr
de
nouveau, maître de la position de victimes expiaet d’un environnement intertoires semblable à l’attitude
son destin.
national actif, il doit réunir
adoptée par les juifs pendant
entre ses mains un faisceau
la Seconde Guerre mondiale,
de moyens politiques, militaires, économiques et
refusant, sauf en Union soviétique, de combattre
intellectuels de résistance, de pression et de proles nazis, les armes à la main, préférant prendre,
gression qui le maintiendraient sur une dynade leur propre chef, le chemin des chambres à
mique d’insoumission continue et de combat pour
gaz avec une valise à la main. Voilà résumées en
la restauration de son Etat national. Il s’agit pour
quelques mots les leçons que le martyre de
lui de passer à un autre stade de pensée et d’acGhaza nous oblige de tirer dans la géhenne
tion à partir duquel il ferait table rase des
déversée sur elle en ce mois sacré de Ramadhan
anciennes recettes stériles et de déclencher une
pour que revive la Palestine éternelle, dans une
révolution totale par laquelle il deviendrait, de
paix et un respect partagés par tous les peuples
nouveau, maître de son destin. La mise en œuvre
de la région et du monde.
de cette nouvelle stratégie de renaissance et de
B. M.
réappropriation de sa légitimité passe par :
- la réhabilitation du fait national et sa libération du carcan religieux ;
- la reconfiguration de l’alliance de ses représentations politiques à inscrire dans une perspective qui rompt avec la domination de la bourgeoisie parasitaire locale et son réformisme collaborationniste ;
- l’abandon de la politique hypernataliste, un
choix problématique qui accroît plus les risques
de défaite par la médiocrité de la quantité qu’il
n’assure une victoire, tout à fait improbable, par le
nombre ;
- la mise en train d’une grande œuvre d’éducation et d’instruction de masse devant déboucher, à terme, sur la requalification du savoir et
sur le contrôle des technologies militaires et
scientifiques qui font la décision dans le monde
moderne ;
- le déclenchement d’un vaste redéploiement
politique et communicationnel en direction de
l’opinion aussi bien en Israël que dans les pays
occidentaux afin de regagner les anciennes sympathies des secteurs progressistes, démocratiques, antifascistes et antiracistes de ce précieux
arrière et afin d’en susciter de nouvelles en explo-
Erratum
Une erreur de manipulation informatique a
engendré l’omission d’un
paragraphe du texte de
notre ami Badr’Eddine
Mili publié dans notre
édition du dimanche 27
juillet. Nous republions la
version complète de ce
texte avec nos excuses à
l’auteur et à nos lecteurs.
POLYARTHRITE RHUMATOÏDE
ET SPONDYARTHRITE
ANKYLOSANTE
«La perfection d'une pendule
n'est pas d'aller vite, mais d'être
réglée»
(Luc de Clapiers, marquis de
Vauvenargues, moraliste, 17151747, Réflexions et maximes)
Les rhumatismes inflammatoires sont
caractérisés par des douleurs articulaires
d’horaire inflammatoire (douleur réveillant
au petit matin) et sont classés dans le
groupe des maladies systémiques (touchant tous les éléments d’un même tissu)
et auto-immunes (dérèglement «autoagressif» du système immunitaire). Parmi
ces rhumatismes inflammatoires chroniques, deux d’entre eux sont abordés
dans cette contribution : la polyarthrite
rhumatoïde (PR) et la spondylarthrite
Les rhumatismes
Contribution
Le Soir
d’Algérie
rhumatoïde est trois fois plus fréquente
chez la femme à cet âge, mais cette différence de sex-ratio (3 femmes pour 1
homme) s’atténue progressivement audelà de 70 ans.
La polyarthrite rhumatoïde est une
affection multifactorielle relevant de facteurs génétiques, hormonaux, environnementaux, neuropsychologiques et immunologiques.
La synovite inflammatoire est la lésion
élémentaire responsable de la destruction
de l’articulation. Elle est liée à des anomalies de l’immunité (activation anormale des
cellules immunitaires appelées lymphocytes). Plusieurs phases caractérisent
l’évolution de la synovite rhumatoïde. Il
s’agit d’une cascade d’évènements en
particulier des phases d’initiation, de
recrutement cellulaire et d’inflammation,
Les maladies rhumatismales inflammatoires chroniques sont des
pathologies marquées par des douleurs diffuses, des gonflements
articulaires et un enraidissement. Elles sont parfois très
handicapantes. La polyarthrite rhumatoïde touche les
articulations des membres, la spondylarthrite ankylosante plutôt
celles de la colonne vertébrale et du bassin. Les rhumatismes
inflammatoires touchent environ 2% de la population.
ankylosante (SA). Pourquoi en parler ?
Chacune de ces pathologies touche au
moins une personne sur 2000, elles sont
donc dites fréquentes. La PR et la SA
occupent, de par leur fréquence, respectivement le premier et le second rangs des
rhumatismes inflammatoires.
Les maladies rhumatismales inflammatoires chroniques sont des pathologies
marquées par des douleurs diffuses, des
gonflements articulaires et un enraidissement. Elles sont parfois très handicapantes. La polyarthrite rhumatoïde touche
les articulations des membres, la spondylarthrite ankylosante plutôt celles de la
colonne vertébrale et du bassin. Les rhumatismes inflammatoires touchent environ
2% de la population.
La polyarthrite rhumatoïde est une
maladie auto-immune (exagération anormale dans les réponses du système des
défenses immunitaires), peut-être d’origine génétique. Quant à la spondylarthrite
ankylosante, sa cause reste inconnue,
mais certains facteurs favorisants sont
connus. Il s’agit de facteurs génétiques et
environnementaux. Ils coexistent fréquemment et l'association des deux paraît
nécessaire au développement de la maladie. Les traitements s’appuient globalement sur des antalgiques pour lutter
contre les douleurs, des anti-inflammatoires pour limiter l’inflammation en particulier des corticoïdes, à faible dose,
comme traitement de fond et des biothérapies pour les cas graves. Aussi, une place
est laissée aux traitements non médicamenteux comme la réadaptation physique, la kinésithérapie, le thermalisme, la
balnéothérapie, l’ergothérapie, la pédicurie-podologie et les appareillages.
L’éducation thérapeutique s’associe à
une prise en charge psychologique et des
traitements complémentaires comme
l’acupuncture ou la diététique.
La polyarthrite rhumatoïde
La polyarthrite rhumatoïde est le plus
fréquent des rhumatismes inflammatoires
chroniques. La prévalence (nombre de
cas de maladie par rapport à la population) estimée se situe entre 0,3 et 0,8% de
la population adulte avec un pic de fréquence vers 40-60 ans. La polyarthrite
de prolifération synoviale, de destruction
de l’articulation et de réparation.
Sa cause est inconnue, mais des facteurs génétiques tels que l’expression du
marqueur HLA-DRB1 (marqueurs génétiques DR4 et DR1 exprimés à la surface
des cellules de l’organisme) et des facteurs environnementaux tels que des
toxiques (tabac) ou infectieux (virus EBV)
seraient impliqués. Elle débute le plus
souvent (70% des cas) par une oligoarthrite distale (inflammation ou arthrite
pie (spécialité paramédicale destinée aux
personnes souffrant de handicaps
moteurs et psychomoteurs basée sur des
activités éducatives et sur les conseils).
La polyarthrite peut être accompagnée
de plusieurs manifestations touchant de
nombreuses fonctions.
Il s’agit d’une polyarthrite avec anomalies cardiologiques et une polyarthrite
avec des signes cutanés, digestifs, ophtalmologiques, neurologiques, oto-rhinolaryngologiques, uro-néphrologiques ou
axiaux (la présence d’une lombalgie
inflammatoire ou de fessalgie doit faire
évoquer une spondylarthropathie). On
recherchera alors d’autres signes de
spondylarthropathie.
Des examens complémentaires (radiologiques et biologiques) sont nécessaires
dans l’exploration d’une polyarthrite rhumatoïde. En effet, après l’interrogatoire et
l’examen clinique, on peut dans la plupart
des cas évoquer le diagnostic de polyarthrite rhumatoïde débutante si la polyarthrite est bilatérale, symétrique et nue
(non accompagnée d’autres pathologies à
composantes inflammatoires).
Ces examens complémentaires sont
utiles et doivent porter sur des explorations radiologiques devant une suspicion
de polyarthrite rhumatoïde débutante en
particulier des radiographies des mains et
poignets de face et des pieds et une radiographie du thorax (ces examens sont réalisés dans le but d’éliminer d’autres diagnostics). L’échographie des mains ou
des pieds et de l’IRM se développent
actuellement dans le but de confirmer (ou
de montrer précocement) l’existence
d’une synovite, de confirmer ou d’infirmer
l’existence d’érosions articulaires et de
définir le siège précis de l’atteinte articulaire. Quant aux explorations biologiques
Il est donc primordial que le diagnostic de la polyarthrite
rhumatoïde soit le plus précoce possible car c’est au stade du
début de la maladie que les traitements ont le plus de chance
d’être efficaces. Cette «fenêtre d’opportunité thérapeutique» est
d’autant plus capitale qu’à ce stade de la maladie, il n’existe
aucune déformation ou lésion radiologique.
touchant 1 à 4 articulations durant les 6
premiers mois de la maladie) des
mains/poignets plus rarement des chevilles/pieds. Une tendinite (inflammation
du tendon) ou une ténosynovite (inflammation d’un tendon et de sa gaine qui l’entoure) associées ont généralement une
bonne valeur diagnostique. En règle
générale, la polyarthrite rhumatoïde évolue, en quelques mois, d'une seule tenue
ou par des poussées successives. Les
grosses articulations (hanches par
exemple) et le rachis (colonne vertébrale
qui s’étend de la base du crâne au bassin)
sont le plus souvent respectés. Au stade
de polyarthrite rhumatoïde évoluée, le diagnostic peut être posé en présence d’érosions articulaires (lésions aux articulations), sur les radiographies. Parfois un
syndrome sec (maladie auto-immune,
appelée aussi syndrome de Gougerot-Sjögren, altérant les glandes salivaires de la
bouche et les glandes lacrymales des
yeux se traduisant par une sécheresse
anormale de la bouche et des yeux) peut
être retrouvé. A ce stade, toutefois, les
lésions destructrices sont irréversibles
malgré les traitements mis en œuvre. La
douleur et le handicap persistent malgré le
contrôle du processus inflammatoire articulaire et relèvent alors d’une prise en
charge en kinésithérapie et en ergothéra-
devant une suspicion de polyarthrite rhumatoïde débutante, une recherche biologique usuelle doit être effectuée en particulier une numération formule sanguine
(NFS), une vitesse de sédimentation (VS),
une recherche de la protéine C-réactive
(CRP), un bilan hépatocellulaire (dosage
des enzymes du foie ASAT, ALAT, gammaGT et phosphatases alcalines), une créatinémie et une recherche de protéinurie et
d’hématurie (recherche de protéines et de
Lundi 28 juillet 2014 - PAGE
8
Kamel Sanhadji *
nance lymphocytaire. La mise en évidence d’auto-anticorps comme le facteur rhumatoïde (FR) et les anticorps anti-peptides cycliques ou protéines citrullinées
est importante. La recherche d’auto-anticorps, principalement le facteur rhumatoïde, est primordiale. Le facteur rhumatoïde
est une immunoglobuline (anticorps), de
type IgM le plus souvent, ayant une activité anticorps dirigée contre d’autres immunoglobulines G humaines (de type G
appelées IgG). Il s’agit donc d’une réaction auto-immune de type IgM anti-IgG. La
présence d’un taux significatif de facteur
rhumatoïde dès le début de la maladie est
un élément de mauvais pronostic. Le FR
n’a pas de rôle direct dans le développement de la synovite rhumatoïde comme
l’atteste le développement de polyarthrites
très érosives chez des patients n’ayant
pas de facteur rhumatoïde. A l’inverse, le
facteur rhumatoïde est impliqué dans certaines complications extra-articulaires, en
particulier dans la vascularite où il se
dépose dans la paroi des vaisseaux
déclenchant ainsi l’inflammation des vaisseaux. Quant aux anticorps anti-protéines
citrullinées (anti-CCP), ils sont positifs
chez 70% des patients souffrant de polyarthrite rhumatoïde. Ils sont retrouvés
chez 90% des patients avec FR et 15%
des polyarthrites sans FR.
D'autres anticorps sont plus rarement
rencontrés. Ce sont surtout les anticorps
antinucléaires (25% des polyarthrites rhumatoïdes). Il est donc primordial que le
diagnostic de la polyarthrite rhumatoïde
soit le plus précoce possible car c’est au
stade du début de la maladie que les traitements ont le plus de chance d’être efficaces.
Cette «fenêtre d’opportunité thérapeutique» est d’autant plus capitale qu’à ce
stade de la maladie, il n’existe aucune
Une amélioration clinique, biologique, radiologique
(ralentissement, voire arrêt de la destruction ostéocartilagineuse)
ainsi qu’une amélioration de la qualité de vie est constatée.
Néanmoins l’utilisation d’un des anti-TNF alpha n’est pas toujours
un succès, tant pour l’efficacité que pour la tolérance.
sang dans les urines à l’aide de bandelettes). Aussi, un examen du liquide synovial est nécessaire où tout épanchement
intra-articulaire accessible doit être ponctionné pour une analyse bactériologique,
cytologique et pour la recherche de microcristaux. La ponction soulage la douleur et
l’analyse oriente le diagnostic. Il s’agit, au
cours de la polyarthrite rhumatoïde, d’un
liquide inflammatoire non spécifique, riche
en cellules, à majorité de polynucléaires
neutrophiles (une catégorie de globules
blancs). Parfois, la formule est a prédomi-
déformation ou lésion radiologique. Savoir
évoquer, devant une polyarthrite débutante, le diagnostic de polyarthrite rhumatoïde est donc fondamental (le diagnostic différentiel est alors un point crucial). A la
phase initiale, il faut savoir confirmer
l’existence d’arthrite ou de synovite (gonflement articulaire lié à un épaississement
synovial ou à un épanchement articulaire),
à différencier des polyarthralgies (douleurs articulaires diverses) ou des tendinopathies (affection des tendons).
inflammatoires chroniques
Le Soir
d’Algérie
La spondylarthrite ankylosante
La spondylarthrite ankylosante est une
maladie inflammatoire chronique des articulations touchant le bassin et les vertèbres. Elle fait partie des spondylarthropathies (maladies inflammatoire de la
colonne vertébrale). Elle se manifeste par
des crises douloureuses, dites «poussées», alternant avec des périodes d'accalmie, dites «rémissions». Après de nombreuses années, elle peut parfois évoluer
vers un enraidissement, dite «ankylose»,
des articulations touchées. Cependant,
grâce à une prise en charge précoce des
patients, cette évolution est devenue rare
aujourd'hui.
La spondylarthrite ankylosante se
déclare souvent entre 20 et 30 ans, mais
parfois à l’adolescence ou à un âge plus
tardif. La spondylarthrite ankylosante est
plus fréquente chez l’homme, elle peut
néanmoins toucher les deux sexes. Les
premiers signes, chez les deux tiers des
patients, sont caractérisés par une rachialgie (douleur de la colonne vertébrale)
inflammatoire évoluant depuis quelques
mois à quelques années avec un réveil
vers 4-5 heures du matin, un besoin de se
lever, de déambuler, de dormir dans un
fauteuil, un dérouillage (déblocage) matinal après une heure et une réponse aux
anti-inflammatoire non-stéroïdien (diclofénac, indométacine) et à l’aspirine.
Aujourd’hui, le délai diagnostique d’une
spondylarthrite ankylosante par rapport
aux premiers symptômes est de 7 ans. De
plus, 2 ans après les premiers symptômes, les images radiologiques cibles
apparaissent normales chez 70% des
patients.
Les manifestations des spondylarthropathies sont de trois ordres. Il s’agit
d’abord de manifestations rhumatologiques avec des atteintes axiales (douleurs fessières, rachidiennes et de la poitrine), des atteintes articulaires périphériques (arthrite des grosses articulations
et d’autres douleurs très localisées sur un
talon), et des enthésiopathies (douleurs
très localisées sur un tendon). Ensuite un
terrain génétique avec la présence d’un
marqueur cellulaire caractéristique, l’antigène HLA B27 ou des notions de maladies analogues dans la famille. Et enfin,
des manifestations extra-articulaires en
particulier des atteintes oculaires
(uvéites), cutanées (psoriasis), digestives
(enthérocolopathies). L’expression de la
maladie se manifeste par des signes rhumatologiques et extra- rhumatologiques.
Les signes rhumatologiques sont caractérisés par des atteintes axiales (manifestations cliniques en rapport avec une atteinte de l’axe du corps) en particulier des
atteintes des articulations sacro-iliaques
(articulation au niveau du bassin entre l’os
sacrum et les deux os iliaques), des
atteintes des ligaments et/ou des articulations des vertèbres et des atteintes des
articulations de la cage thoracique. Ce
sont des douleurs inflammatoires. Aussi,
des atteintes articulaires périphériques
concernant les membres (épaules,
coudes, mains, genoux, hanche). Il s’agit
d’atteintes inflammatoires souvent persistantes. Elles peuvent provoquer des douleurs avec parfois des inflammations de
ces articulations. Dans ce cas, elles se
manifestent par une inflammation de la
membrane synoviale (tissu qui recouvre
l’articulation) qui va anormalement sécréter du liquide qui s’accumule dans l’articulation. Cette dernière apparaît gonflée et
douloureuse. Cette inflammation peut toucher une ou plusieurs articulations. Et
Contribution
enfin, une atteinte enthésiopathique. Il
s’agit des atteintes des enthèses (zone
d’ancrage dans l’os des tendons et des
capsules articulaires). C’est à ce niveau
que débute l’inflammation. Les enthésites
sont donc très fréquentes, ce qui les diffé-
(méthotrexate, léflunomide, salazopyrine,
sels d’or, anti-malariques, immunosuppresseurs). Leur efficacité et leur tolérance ne
permettaient pas d’obtenir une stabilisation
ou une rémission chez tous les patients.
A partir des années 2000, l’innovation
Des traitements de fond peuvent être mis en place et
s’adressent aux patients ne répondant pas, ou répondant
partiellement, aux anti-inflammatoires non stéroïdiens et aux
gestes locaux. La mise en place d’un traitement de fond et sa
surveillance nécessitent une collaboration étroite entre le médecin
généraliste et le rhumatologue. Les traitements de fond, à
l’exception de la salazopyrine et des anti-TNF alpha, ont été mal
évalués dans les spondylarthropathies.
rencie de la polyarthrite rhumatoïde qui
commence par une atteinte de la membrane synoviale.
L’atteinte inflammatoire des enthèses
(ou enthésites), axiale ou périphérique,
est un phénomène central au cours des
spondylarthropathies, par opposition à la
polyarthrite rhumatoïde. Il existe un grand
nombre d’enthèses dans l’organisme, tant
au voisinage des articulations synoviales,
qu’au voisinage des amphiarthroses
(symphyse pubienne, articulation manubriosternale, disque intervertébral), ou au
voisinage des diarthroses fibreuses (articulation sacro-iliaque, sterno ou acromioclaviculaire). L’enthésite fait intervenir les
mécanismes habituels de l’inflammation.
Des études fondamentales et cliniques
récentes ont montré le rôle important joué
par le TNF alpha, expliquant ainsi la grande efficacité des biothérapies anti-TNF
alpha au cours des spondylarthropathies.
L’enthésite se traduit par une douleur
locale de type inflammatoire. Elle est
réveillée à l’examen physique par la pression et par la mise en tension de l’enthèse. Une tuméfaction locale peut se voir en
cas d’enthésite superficielle et très inflammatoire. Les enthésites prédominent aux
membres inférieurs et les plus fréquentes
sont calcanéennes (os du talon), responsables de talalgie (douleur du talon) dans
15 a 40% des cas, puis viennent les
enthésites rotuliennes. En ce qui concerne les facteurs extra-rhumatologiques, il
s’agit d’abord du terrain génétique ou
familial, c'est-à-dire la présence du gène
HLA B27 ou la présence de spondylarthropathies dans la famille.
Les manifestations cliniques extra-articulaires sont représentées par l’atteinte
oculaire (uvéite ou iridocyclite), cutanée
(psoriasis) ou digestive (maladie de Crohn
ou rectocolite hémorragique). La spondylarthrite ankylosante est une maladie très
douloureuse. Il existe une grande différence entre la douleur supportée par le malade et les manifestations externes de la
maladie.
Les manifestations externes sont
assez peu spectaculaires par rapport à la
polyarthrite rhumatoïde où les déformations physiques sont très visibles. La
spondylarthrite ankylosante provoque des
déformations internes, et les formes très
déformantes ou ankylosantes sont de plus
en plus rares. Un des problèmes réside
dans le fait que les signes ne sont pas
visibles. C’est une maladie déstabilisante
pour le patient mais aussi pour son entourage.
Traitements
Avant la découverte des traitements par
immunothérapie, les traitements dits
conventionnels ou DMARD (disease-modifying antirheumatic drugs) étaient les seuls
utilisés comme traitements de fond des
rhumatismes inflammatoires chroniques
thérapeutique apportée par l’immunothérapie a révolutionné la prise en charge des
rhumatismes inflammatoires chroniques,
améliorant considérablement la qualité de
vie de nombreux patients.
Les traitements actuels ciblent les
mécanismes de déclenchement du processus pathologique qui restent inconnus. Le
premier événement de ce mécanisme
pourrait être une réponse inflammatoire
«non spécifique» à un stimulus non encore
identifié, avec une accumulation locale de
monocytes/macrophages (catégories de
globules blancs) qui produisent des cytokines pro-inflammatoires comme l’IL-1, le
TNF alpha et l’IL-6 (substances présentes
naturellement dans l’organisme). Les protéines jouant le rôle d’antigènes qui déclencheraient spécifiquement la polyarthrite
rhumatoïde demeurent inconnues. On
tend, actuellement, à incriminer des autoantigènes situés dans l’articulation (collagène de type II, protéoglycanes, protéines
de la matrice) ainsi que des antigènes
d’origine exogène, issus de bactéries ou de
virus.
Cependant, ces traitements sont très
coûteux. En 2008, une étude a montré que
le coût de la prise en charge annuelle, par
exemple, d’un patient atteint de polyarthrite
rhumatoïde sous immunothérapie varie
entre 6 500 et 20 000 euros dans la pratique médicale courante. D’où la nécessité
pour les établissements de santé de
contractualiser avec leur tutelle un contrat
dit «de bon usage». On rappelle que les
traitements de la polyarthrite rhumatoïde et
de la spondylarthrite ankylosante ont considérablement évolué depuis l’avènement
des biothérapies. En effet, dans les formes
actives de ces rhumatismes inflammatoires, résistantes aux traitements de fond
classiques (méthotrexate, leflunomide ou
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Lundi 28 juillet 2014 - PAGE
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sulfasalazine) ainsi qu’aux anti-inflammatoires non-stéroïdiens (AINS) pour la spondylarthrite ankylosante, l’utilisation d’un ou
de plusieurs agents anti-TNF (tumor necrosis factor) alpha disponibles sur le marché
européen depuis 1999 (étanercept, infliximab ou adalimumab) permet d’obtenir une
réponse, parfois inespérée. Une amélioration clinique, biologique, radiologique
(ralentissement, voire arrêt de la destruction ostéocartilagineuse) ainsi qu’une amélioration de la qualité de vie est constatée.
Néanmoins l’utilisation d’un des anti-TNF
alpha n’est pas toujours un succès, tant
pour l’efficacité que pour la tolérance.
En ce qui concerne la spondylarthrite
ankylosante et en complément des traitements à base d’anti-inflammatoires non
stéroïdiens, les antalgiques (médicaments
antidouleur) et myorelaxants (médicaments relaxant les muscles) sont utilisés,
surtout en cas de manifestations enthésiopathiques ou rachidiennes. De plus, ils permettent de faciliter la rééducation. En cas
d’arthrite rebelle au traitement, un geste
local peut être réalisé par infiltration corticoïde et synoviorthèse isotopique. En cas
d’enthésopathie, l’infiltration cortisonique
est réalisée.
La physiothérapie, l’ergothérapie et les
techniques d’appareillage peuvent également être utilisées en fonction des atteintes
et de leur évolution sous l’effet du traitement aux anti-inflammatoires non stéroïdiens.
Des traitements de fond peuvent être
mis en place et s’adressent aux patients ne
répondant pas, ou répondant partiellement,
aux anti-inflammatoires non stéroïdiens et
aux gestes locaux. La mise en place d’un
traitement de fond et sa surveillance
nécessitent une collaboration étroite entre
le médecin généraliste et le rhumatologue.
Les traitements de fond, à l’exception de la
salazopyrine et des anti-TNF alpha, ont été
mal évalués dans les spondylarthropathies.
L’utilisation des traitements biologiques est
maintenant solidement ancrée dans la
prise en charge des rhumatismes inflammatoires. Les anti-TNF alpha sont à juste
titre devenus des agents de choix ces dix
dernières années, et la littérature récente
nous rappelle leurs place et indication dans
la spondylarthrite ankylosante. Toutefois,
tous les patients n’y répondent pas et la
recherche de nouveaux traitements est
certainement une addition bienvenue.
K. S.
* Professeur des universités, directeur
de recherches, CHU de Lyon, France
Soir Corruption
Le Soir
d’Algérie
Lundi 28 juillet 2014 - Page
Internet contre la corruption
10
Le Soir d’Algérie - Espace «Corruption» - E.mail : soir_ [email protected]
UNE TECHNOLOGIE COMBATTUE PAR LES GOUVERNEMENTS KLEPTOCRATES
Une ville en Afrique. Peu importe
laquelle. Un homme, ce pourrait être
une femme, d'une trentaine d'années
se rend dans un commissariat. Il
(elle) veut un passeport. L'agent fait
la sourde oreille, traîne les pieds et
se montre peu motivé. Il (Elle) comprend qu'il faut réveiller la motivation.
Une négociation à mots couverts et
quelques billets plus tard, l'obtention
du passeport peut être envisagée
dans des délais supportables. Voilà,
l'agent a été «motivé», le service
(public) pour lequel il est pourtant
payé peut être rendu. Une ONG anticorruption au Kenya a fait une étude
sur ce phénomène : on estime à un
tiers du revenu moyen d'un Kényan
dépensé en dessous-de-table pour
avoir des services dont il devrait
bénéficier gratuitement. Inscrire ses
enfants à l'école, passer la douane,
garer sa voiture, profiter d'un service
de soins à l'hôpital : tout se monnaie,
ou presque. Et c'est une perte monumentale pour le pouvoir d'achat des
citoyens africains, lésés par cette
corruption qui fait s'envoler des milliards chaque année.
«I paid a bride», un site internet
dénonciateur, a été créé
Un site internet a vu le jour pour
dénoncer ce phénomène : «I paid a
bride» («J'ai versé un pot-de-vin»).
Créé en 2010 par une association
non gouvernementale indienne,
Janaagraha, son principe est simple :
permettre à chacun de témoigner, de
raconter et donc de dénoncer un fait
de corruption, à travers des anecdotes vécues. Si l'identité des victimes et des corrompus reste secrète
(la confession est anonyme), l'internaute peut malgré tout entrer des
informations précises : le montant
versé, la date, le lieu du pot-de-vin...
Si bien que les autorités peuvent faci-
La corruption n'est pas
une fatalité
Photo : DR
La corruption coûterait
jusqu'à 25% du PIB à certains pays africains. Internet et des outils de TIC
pourraient lui porter un
sacré coup. Nous publions
ci-dessous
quelques
exemples où l’utilisation de
l’internet et d’autres nouvelles technologies apportent leur contribution à
l’émergence de plus de
transparence dans la vie de
tous les jours. Et ce n’est
qu’une petite partie des
avantages du web. Le développement des réseaux
sociaux en est un autre
exemple édifiant. C’est
pour cela que les régimes
kleptocrates
(gouvernements de voleurs) multiplient les obstacles à l’accès à internet.
lement reconnaître les personnes
concernées. Et les arrêter. C'est ainsi
qu'un douanier de Bangalore a été
suspendu de ses fonctions pour avoir
touché une commission sur un kayak
importé des États-Unis... Aujourd'hui,
le site compte des millions d'utilisateurs et, grâce à la légitimité de l'association à l'origine de cette action,
une version kényane a également
été lancée. Le site a déjà collecté
plus de 6 000 rapports de corruption
au Kenya, soit des milliers de shillings échangés illégalement.
Une prise de conscience pour
une vraie transparence
Internet, en partageant l'information, met le problème sur le devant
de la scène publique. Car la corruption se nourrit de l'ignorance. Si les
grandes affaires de détournements
de fonds ou de contrats faramineux
remportés sans appel d'offres par
des multinationales font la une des
journaux d'investigation, la «petite
corruption», celle de tous les jours,
celle qui permet de «faciliter les
choses», s'inscrit dans un quotidien
de banalité.
«Quand on demande aux personnes : pourquoi vous ne dénoncez
pas la corruption et les pots-de-vin ?
Elles disent que rien ne changera,
que le système est ainsi, donc autant
ne pas dénoncer ce phénomène»,
explique un militant africain anticorruption, qui ajoute : «Il y a un fatalisme face à la corruption. Il faut que
des actions soient prises : tout ce qui
va dans le sens de l'information va
dans le sens du changement...»
La nécessité de rendre publics
les faits de corruption
En effet, la connaissance par le
plus grand nombre de la réalité de ce
scandale est en soi une forme de
contrôle. L'information encercle les
fonctionnaires coupables d'infractions.
Ils n'auront ainsi plus l'assurance de
les commettre en toute impunité.
Le site «I paid a bride» recense
les villes où la corruption est la plus
élevée, et dans quel domaine. Ce qui
incite d'une part les citoyens à se
rebeller contre ce qu'ils pensaient
être un fait établi, mais aussi les
autorités à prendre des mesures
pour éradiquer cette corruption
dénoncée.
«La technologie va permettre de
plus en plus de lutter contre la corruption. Grâce à l'internet, les
citoyens peuvent plus facilement
savoir ce que leur gouvernement est
censé faire (...), ce qui leur permet de
tenir les autorités responsables. Au
fur et à mesure qu'augmentent les
connaissances publiques, la corruption diminue et davantage d'argent
arrive à sa destination prévue», prédisait Bill Gates, le fondateur de
Microsoft, en janvier 2014 dans sa
lettre annuelle. On y va.
Parmi les moyens de la contrecarrer : la bancarisation
Les avancées technologiques ont
favorisé la bancarisation des populations. On estime que seules 10% des
transactions en Afrique se font via
une banque. C'est peu et cette situation est une sorte de porte ouverte à
toutes les dérives. Dans de nombreux pays africains, le paiement des
salaires se fait en cash. Si bien que
parfois, certains agents ont cru qu'ils
avaient eu une augmentation de
salaire la première fois qu'ils ont été
payés par virement. Non, c'est simplement qu'on ne leur retirait plus les
montants liés à la corruption. La technologie laisse une trace, qui dans un
serveur, qui sur une ligne bancaire...
Les fichiers de transaction permettent donc un contrôle a posteriori.
Et aussi d'attraper les acteurs de
cette corruption «discrète» et «silencieuse», pour reprendre les mêmes
mots que certains spécialistes de ce
phénomène. Tous disent qu'il est difficile de l'évaluer et de la combattre
puisque, justement, elle échappe à
tout contrôle. Elle se niche dans les
détails et est tapie dans l'ombre : des
enseignants du secteur public qui travaillent dans le privé alors qu'ils sont
payés par l'État, d'autres qui font une
promesse de bourse en échange
d'une distinction...
La corruption ne se voit pas toujours, mais ses effets, eux, sont
dévastateurs. Et comme souvent, ce
sont les plus pauvres qui sont les
plus exposés et souffrent le plus de
cette corruption.
Puces électroniques pour vaches
non déclarées au... fisc !
L’administration argentine s’apprête à munir de
puces électroniques toutes les vaches du pays d’ici à
janvier 2015. Le but : «optimiser les contrôles fiscaux»,
rapporte le journal Clarín.
Le gouvernement cherche ainsi à contrôler le déplacement des bovins en recueillant toutes les informations nécessaires sur «leur naissance, leur parcours,
leur mort, leur transformation industrielle et leur com-
mercialisation». Jusqu’ici, les vaches argentines
n’étaient identifiées qu’à l’aide d’un badge en plastique
accroché à leur oreille, ce qui laissait les éleveurs plutôt
libres quant à la tenue de leurs comptes.
Le quotidien argentin a calculé qu’«avant la fin de
l’année il faudra appliquer ces puces électroniques sur
51,4 millions de têtes de bétail». Sans que l’on sache
comment pour l’instant.
Au Rwanda, où des mesures
sévères ont été prises, elle a quasiment disparu. Tolérance zéro. Et
l'exemple vient de très haut. Ailleurs,
le combat se met en place.
En Angola, par exemple. Recenser les activités illégales des
ministres angolais, dont le pays est à
la 168e place sur les 180 pays
d'Afrique, selon le classement sur la
corruption de Transparency International, voilà l'objectif du site de Rafael
Marques, «Maka Angola». Ce journaliste et activiste indépendant s'est
lancé dans un combat frontal contre
la corruption de son pays, dont près
de 70% de la population vit avec
moins de deux euros par jour. Avec
les risques que cela comporte.
«Nous devons informer la société de
l'étendue de ce problème qui fait
perdre des milliards de dollars au
pays», affirmait-il à l'AFP pour le lancement de son site, en 2009. Depuis,
il dit être victime de multiples actes
de piratage informatique en guise de
représailles et, là aussi, il est persuadé que ces actes viennent de gens
puissants. La page Facebook de son
ONG, elle, recense près de 85 000
soutiens.
Une autre solution :
le crowdfunding(*)
Dans un continent où beaucoup
de projets économiques ont affaire
avec l'État, comment échapper à
cette corruption ? Pour Ahmed Zrikem, un chef d'entreprise marocain
qui a grandi aux États-Unis depuis
l'âge de douze ans, c'est «quand on
utilise les réseaux de gouvernement
que la corruption commence». Lui
veut croire qu'on peut faire du business en Afrique sans passer ni par
l'État ni par les ONG. C'est ainsi qu'il
a lancé «JumpStart Africa», la première plateforme de crowdfunding
panafricaine, destinée à financer des
projets africains par des dons venus
du monde entier. «J'en avais assez
de voir l'Afrique caricaturée comme
le continent corrompu à qui tout le
monde fait des dons», explique
Ahmed, qui s'exprime tantôt en
anglais, tantôt en français. «Notre
but, avec «JumpStart Africa», c'est
de connecter directement les gens
entre eux», ajoute-t-il. Aujourd'hui, la
plateforme
est
opérationnelle.
Depuis le 23 juin dernier, chacun
peut proposer son projet et préparer
sa campagne.
Les équipes de Zrikem font un
premier écrémage, mais tout ce qui
touche à des projets innovants et
créatifs est accepté, s'il respecte la
charte déontologique du site. Ensuite, chacun peut soutenir un projet. La
sélection se fait donc par l'audience.
Si une campagne réussit, c'est qu'elle est bonne.
«L'Afrique n'a pas une bonne
réputation sur l'argent», explique
Ahmed. Alors nous ne touchons
jamais à l'argent. Les gens sont
rebasculés vers un système de paiement sécurisé, ouvert au monde
entier», poursuit-il. Autant dire que la
volonté de transparence totale est
affichée. Et de fait, selon Ahmed Zrikem, on peut booster l'économie
régionale en démocratisant des projets africains... grâce au web ! Et de
conclure : «La technologie en soi ne
peut pas réduire la corruption : il y a
un fait humain d'abord ! C'est donc
en mettant Internet au service de la
lutte que la corruption va baisser.»
Une analyse qui illustre bien un changement de mentalité. Pourvu qu'il
s'enracine de plus en plus sur le
continent.
LSC
(*) Crowdfunding : technique de
financement, principalement des
start-up, qui sollicitent via internet
des milliers de personnes afin de leur
apporter des capitaux propres
nécessaires à la phase d'amorçage
de leur projet.
Une extension web pour évaluer
le niveau de corruption des élus
Nick Rubin, un
jeune Américain de
16 ans, a créé l'extension web «Greenhouse». Cette application affiche le
niveau de corruption
des élus. Il y a les
rouges, il y a les
bleus... mais tous
sont verts, la couleur
de l’argent chez ses
voisins du Sud. C’est
le slogan de l’application Greenhouse, une
extension pour navigateurs web qui
indique d’où provient
le financement des
élus américains. Il
attend impatiemment
la version canadienne... Les politiciens
défendent souvent
des dossiers délicats
et on se demande
parfois pourquoi. La
lutte contre les politiques antipollution,
l’opposition
au
contrôle des armes à
feu, l’inaction face au
muselage de la communauté
scientifique... C’est là que
«Greenhouse» entre
en jeu.
A quoi ça sert ?
L’extension pour les
navigateurs Chrome,
Firefox et Safari scanne le texte d’une page
web, repère le nom
des élus au Congrès
américain et génère
une fenêtre surgissante faisant la liste, par
industrie, des contributions financières
reçues
par
ces
mêmes élus. Ça en dit
long…
A nos lecteurs
Ça marche ? Tout
à fait. Une autre preuve que les données
ouvertes peuvent servir l’intérêt commun,
puisque l’application,
développée par Nick
Rubin ne fait que puiser dans les bases de
données publiques
de sites comme
«opensecrets.org».
Verdict. Devant
l’inaction des élus
pour se réglementer
eux-mêmes, parfois,
les outils grand public
comme «Greenhouse
» sont une mesure qui
pourrait finir par avoir
un impact décisif.
Plateforme. Mac
et PC via les navigateurs Chrome, Firefox
et Safari.
Prix gratuit.
LSC
Le «Soir Corruption» fait une pause estivale. Il sera de retour le
lundi 1er septembre 2014. Bonne fête de l’Aïd !
Monde
Le Soir
d’Algérie
Une autre trêve de 24 h en prévision de l’Aïd
Lundi 28 juillet 2014 - PAGE
MASSACRE ISRAÉLIEN À GHAZA
Mehdi Mehdi - Alger (Le
Soir) - La trêve de samedi n’aura
duré que 12 heures de temps,
telle que négociée entre les deux
parties, avec la médiation de
l’ONU. A peine expirée, l’armée
israélienne a repris ses bombardements au petit matin, dans les
airs, sur le sol et dans la mer.
Le nombre des victimes n’a
pas encore été entièrement
déterminé mais les premiers
chiffres font état de neuf martyrs
dont une femme. «En réponse à
la requête urgente de l'ONU de
contrôler la situation de notre
peuple avant l'Aïd El-Fitr, les
mouvements de la Résistance
(palestinienne) ont accepté une
trêve humanitaire de 24 heures,
qui commencera à
14H00
(11H00
GMT)
aujourd'hui
dimanche», a déclaré le porteparole du Hamas Sami Abou
Zouhri, à l’AFP. Pourtant, les
Israéliens n’ont pas réagi positivement à ce geste de bonne
volonté palestinienne, multipliant
ainsi les frappes contre le sud et
le nord de la bande de Ghaza où
plus de 1 050 Palestiniens, principalement des femmes et des
enfants, sont morts depuis le
début de l'offensive, selon les
secours palestiniens.
L’agence française explique
que «le gouvernement israélien
doit également prendre en comp-
Photo : DR
Alors qu’Israël avait repris ses bombardements meurtriers dans la matinée de dimanche, faisant au moins neuf
morts dont une femme, une seconde trêve de 24 heures a
été acceptée par les deux parties, à partir de 14h, en prévision de la fête de l’Aïd.
Les combats meurtriers continuent malgré la trêve.
te son opinion publique, très
sensible à la menace que
posent les tunnels et les
roquettes du Hamas. Selon un
sondage rendu public par la
radio militaire, 85,6% des
Israéliens sont hostiles à un
cessez-le-feu contre 9,7% qui
pensent que les combats doivent s'arrêter».
Selon la même source, Hamas
n’a pas manqué hier de riposter,
par le lancement de 25 roquettes
contre les militaires israéliens. «La
veille, le Hamas exigeait pourtant,
avant tout cessez-le-feu, le retrait
11
des soldats israéliens de Ghaza
où ils sont entrés le 17 juillet,
après neuf jours de raids aériens
sur l'enclave palestinienne, qui
n'avaient pas réussi à faire cesser
les tirs de roquettes», fait savoir
toujours l’AFP.
La même agence rapporte
qu’«à la faveur de la trêve de
samedi, de nombreux déplacés
de Ghaza sont retournés dans
leur quartier pour y découvrir un
spectacle de cauchemars : maisons effondrées, éventrées, criblées d'éclats d'obus, cadavres
dans les décombres, mines et
bombes non explosées au sol.
Quelque 150 corps ont encore été
retirés des décombres.
Fuyant le massacre israélien,
près de 170 000 habitants de
Ghaza, soit quasiment 10% de la
population, ont trouvé refuge
dans des locaux de l'ONU.
M.M / AFP
Le MSP dénonce la non-position d’Alger
OFFENSIVE ISRAÉLIENNE SUR LA BANDE DE GHAZA
Le MSP dénonce la non-position de l’Algérie à l’égard du
drame qu’endure le peuple palestinien depuis bientôt une vingtaine de jours.
M. Kebci - Alger (Le Soir) - Le président du mouvement n’a pas été par trente
six chemins pour regretter la position, ou
plutôt la non-position algérienne à l’égard
du drame du peuple palestinien de la bande
de Ghaza, qui subit depuis une vingtaine de
jours une véritable guerre à huis clos que lui
inflige l’entité sioniste.
Abderezzak Mokri qui expliquait, hier,
lors d’une conférence de presse, les raisons «historiques» du soutien sans réserve
de son mouvement au peuple palestinien,
notamment la résistance palestinienne, n’a
pas été du tout tendre à l’endroit du pouvoir. ce dernier est, en effet, accusé de se
délester de la position claire et nette de
l’Algérie. «Le président de la République a
parlé et a réagi pour bien moins important
que cela», regrettera-t-il, dénonçant, par
ailleurs, l’absence manifeste de l’Algérie
sur le double plan diplomatique et humanitaire. Ceci au moment où, dira-t-il, de
petits pays se sont fait une place dans le
ballet diplomatique. Et à Mokri de soupçonner le pouvoir d’entretenir des relations
«suspectes» d’avec le nouveau président
égyptien. Si au moins, cette nouvelle de
miel entre Alger et le Caire avait été utilisée
dans le volet humanitaire, en poussant le
régime égyptien à faciliter l’accès dans la
bande de Ghaza aux convois humanitaires
et de secours. Et pas que cela, puisque
Mokri regrette et dénonce en même temps
l’interdiction d’une marche à Alger, vendredi
dernier. «A croire qu’il s’agit là de l’exception
algérienne que l’on veut imposer au
moment où, de par le monde, des marches
grandioses se tiennent chaque jour».
Aux propos justement d’assistance aux
populations meurtries à Ghaza, le président du MSP informera du départ imminent
de la 30e caravane de solidarité vers
Ghaza, faisant part de l’envoi tout dernièrement d’une importante somme d’argent
aux réseaux de résistance palestinienne.
Un envoi effectué en conformité avec la
réglementation en vigueur, précisera-t-il.
Mokri invitera, par ailleurs, le peuple algérien à participer massivement à une campagne de collecte de fonds pour la reconstruction de la bande de Ghaza. Car, selon
lui, pas une habitation, pas une infrastructure démolie dans le sillage des derniers
bombardements ne doivent rester sans
être reconstruits».
Au sujet du crash de l’avion d’Air
Algérie, jeudi dernier au Mali, le président
du MSP dénoncera la paternité française
dans le traitement de ce triste épisode,
regrettant, au passage, le manque manifeste de transparence du côté algérien.
M. K.
Plusieurs pays européens appellent leurs
ressortissants à quitter le pays
Plusieurs pays européens dont le Royaume-Uni et
l'Allemagne ont enjoint leurs ressortissants de quitter la
Libye, où un convoi de l'ambassade britannique a été attaqué dimanche, tandis que les Etats-Unis ont évacué leur
personnel diplomatique samedi.
«La situation est extrêmement
imprévisible et incertaine», a souligné dimanche le ministère allemand des Affaires étrangères.
«Les ressortissants allemands
encourent un danger accru d'enlèvements
et
d'attentats.»
Londres a aussi appelé les ressortissants britanniques en Libye
à «partir maintenant par des
moyens privés», déconseillant
tout voyage dans ce pays, dans
de nouvelles recommandations
publiées samedi soir sur le site du
Foreign Office.
Entre 100 et 300 Britanniques
résident actuellement en Libye.
Le ministère des Affaires
étrangères a précisé que l'ambassade de Grande-Bretagne à
Tripoli restait ouverte, «mais avec
un personnel réduit» et que sa
«capacité à fournir une assistance consulaire (était) très limitée».
La Belgique avait recomman-
dé dès le 16 juillet à ses ressortissants de quitter la Libye. La
Turquie, l'Espagne et Malte émettent la même consigne.
Les Etats-Unis ont quant à eux
évacué samedi sous escorte aérienne tout leur personnel diplomatique
de leur ambassade en Libye, qui
s'était retrouvé pris depuis le 13
juillet au milieu de violents combats
entre milices rivales sur la route de
l'aéroport de Tripoli.
De nombreux pays européens
déconseillent les voyages en Libye,
comme le Portugal, l'Autriche, la
Roumanie, la Suisse, les Pays-Bas,
la Suède, la Norvège, le Danemark
et la Finlande.
La France de son côté n'a pas
émis un tel conseil, mais a appelé
les voyageurs en Libye à «la plus
extrême prudence» et déconseillé
les déplacements dans plusieurs
zones du pays, notamment
Benghazi (est) où un Français a
LIBYE
été tué en mars. L'Italie invite
aussi ses ressortissants à «limiter
au maximum les déplacements
sur le territoire (libyen), même
dans les villes» et à «se tenir
informés en permanence de la
situation sécuritaire».
Un tir d'obus tue
23 égyptiens à Tripoli
Le ministère égyptien des
Affaires étrangères a affirmé
dimanche qu'il suivait l'affaire de
la mort de 23 travailleurs égyp-
tiens qui auraient péri par un tir
d'obus lancé sur leur lieu de résidence samedi à Tripoli.
Le ministère a indiqué qu'il travaillait en coordination avec les
services de sécurité égyptiens et
les autorités libyennes pour
prendre les mesures nécessaires
en cas de confirmation de cette
information.
L'Egypte a encore déconseillé à ses ressortissants de se
rendre en Libye en proie à de
violents combats, appelant les
Egyptiens établis dans ce pays
à éviter les zones d'affrontements notamment Tripoli et
Benghazi.
De violents affrontements ont
éclaté à l'aéroport de Tripoli
après une attaque menée par un
groupe armé composé d'insurgés et d'ex-rebelles de la ville de
Misrata qui tente de chasser les
ex-rebelles de Zenten qui assurent la sécurité de cette infrastructure depuis août 2011.
APS
97 morts en deux semaines de combats
entre milices dans la capitale
Plus de 97 personnes ont été tuées et 400 autres
blessées dans les combats qui opposent depuis le
13 juillet des milices rivales pour le contrôle de l'aéroport de Tripoli, selon un bilan établi dimanche par
le ministère de la Santé.
Ce bilan s'appuie sur les rapports de huit hôpitaux
publics à Tripoli et de ses banlieues, et ne prend pas
en compte les victimes prises en charge dans des
hôpitaux de campagne ou dans d'autres villes.
Le dernier bilan, qui datait du 20 juillet, faisait état
de 47 morts et 120 blessés.
Des affrontements opposent depuis le 13 juillet
des milices rivales pour le contrôle de l'aéroport de
Tripoli, dans le cadre d'une lutte d'influence politique
et régionale.
Dimanche encore, des combats faisaient toujours
rage autour de l'aéroport.
Des explosions résonnaient depuis la matinée
dans le sud de la ville, où se concentrent les affrontements.
Ces violences risquent de plonger le pays dans la
guerre civile, compte tenu de la faiblesse des autorités de transition qui ont jusqu'à présent échoué à
construire une armée et une police professionnelles.
d’Algérie
[email protected]
Le
magazine de la femme
Sablés meringués
Lundi 28 juillet 2014 - PAGE 13
Pour la pâte sablée : 250 g de beurre
ramolli, 3 jaunes d’œufs, 125 g de
sucre glace, 1c. à c. d’extrait de
vanille, un demi-sachet de levure,
farine (500 g environ).
Pour la meringue suisse :
3 blancs d’œufs, 250 g sucre glace
Dans une jatte mettre le beurre, les
jaunes d’œufs, le sucre et la vanille,
mélangez rapidement au fouet. Ajoutez la
farine en trois fois, filmez votre pâte et
réservez-la au frais. Montez les blancs
d’œufs en neige sur un bain-marie et
ajoutez progressivement le sucre en
fouettant avec un batteur électrique,
retirez du bain-marie et fouettez encore
au moins 5 min, votre meringue doit être
Page animée par Hayet Ben
brillante et satinée et faire des pics.
Étalez votre pâte sur un plan travail
fariné sur une épaisseur 3 mm, coupez à
l’emporte-pièce des cœurs ou des fleurs,
la forme que vous désirez…
Préchauffez le four à 180°C. Enfournez
les sablés et compter à peu près 5 à 6
min afin de les sécher.
Sortez les sablés du four et décorez le
pourtour de vos sablés de meringue à
l’aide d’une poche à douille munie d’une
douille cannelée et remettez au four pour
10 à 15 min.
Après cuisson, laissez refroidir. Mettez la
confiture au milieu et laissez sécher dans
un endroit sec.
Extrait du site
www.la-cuisine-de-mes-racines.com
Nakache
Ingrédients : 3 mesures de farine, 1
mesure de beurre fondu et refroidi, 1/2
mesure de sucre glace, 1 œuf, 1
pincée de sel, 1 c. à c. de levure
chimique,
eau de fleurs d'oranger + eau
Pour la pâte à datte :
200 g de pâte de datte, une c. à c. de
cannelle en poudre, 4 cuillères à
soupe d'huile, eau de fleurs d'oranger
Photos : DR
Le Soir
Tcharek maâssel
Ingrédients :
3 mesures de farine,
1 mesure de gras fondu,
1 œuf entier,
1 c. à c. de levure chimique, 1
c. à s. de sucre glace. 1/2
verre à thé d'eau de fleur
d'oranger. 1 c. à c. extrait de
vanille,
eau nécessaire.
Pour la farce : 3 mesures
d'amandes moulues.
1 mesure de sucre glace.
2 c. à s. de beurre fondu.
Eau de fleurs d'oranger +
miel.
Préparation :
Mélangez la farine,la levure.
Ajoutez le gras fondu et sablez
la pâte entre les paumes de
vos mains. Ajoutez l'œuf et
commencez à travailler la pâte
sans la pétrir. Ajoutez l'eau et
l'eau de fleurs d'oranger jusqu'à
l’obtention d'une pâte
homogène. Laissez reposer.
Préparez la farce en
mélangeant les amandes en
poudre, le sucre en poudre et le
beurre. Ajoutez un peu d'eau de
fleurs d'oranger jusqu'à ce
qu'on puisse former des
boudins. Étalez votre pâte de 3
mm, découpez des carrés.
Taillez des incisions comme le
griwech. Mettez un peu de
Biscuits à la noix de coco
Ingrédients pour la pâte : 65 g
de sucre, 30 g de sucre glace,
1 jaune d’œuf, 30 g de
maïzena, 30 g de poudre
d’amandes, 100 g de farine, 60
g de beurre
Pour les rochers
à la noix de coco
100 g de noix de coco, 30 g de
sucre glace, 2 blancs d’œuf,
une c. à s. de beurre mou,
zeste d’un citron
Pour la ganache : 200 g de
chocolat, 100 ml de crème
liquide,
de la confiture
Préparation de la pâte sablée :
Dans une terrine mettre le
beurre, le sucre glace, la vanille,
incorporer le jaune d’œuf puis
mélanger.
Ajouter la poudre d’amandes
ensuite la maïzena, la farine et
mélanger le tout jusqu'à
l’obtention d’une pâte compacte.
Ensuite, abaisser la pâte et
découper à l’aide d’un emportepièce, puis enfourner a 180°.
Préparer les rochers à la noix
de coco :
Mélanger la noix de coco, le
farce sur la pointe du carré et
roulez-le pour lui donner la
forme d'un croissant.
Transférez vos gâteaux dans
un plateau allant au four.
Laissez cuire 20 minutes
environ à 180°.
A la sortie du four, mettez vos
tchareks dans du miel avec
quelques gouttes d'eau de
fleurs d'oranger.
Décorez avec les amandes ou
autres.
Extrait du site :
www.djoumana-cuisine.overblog.com
sucre glace, le zeste de citron
puis mixer le tout. Remettre ce
mélange dans une terrine,
ajouter le beurre ramolli puis
ramasser avec les blanc d’œufs.
Faire des petites boules de la
taille d’une noix puis les
enfourner à 180°.
Maintenant préparer la ganache :
faire fondre le chocolat au bainmarie, ensuite ajouter la crème
et bien mélanger.
Une fois que tout est cuit et
refroidi, mettre une petite couche
de confiture sur le dos des ronds
sablés, coller un rocher pardessus. A la fin glacer avec la ganache
au chocolat et faire des zigzags
avec du chocolat blanc ou
décorer selon le goût.
Extrait du site :
www.lesrecettesderatiba.com
Préparation :
Dans un récipient, mettre la farine, le sel,
le sucre, la vanille et la levure et bien
mélanger. Ajouter le beurre et bien sabler
entre les mains et rajouter l'œuf.
Mouiller avec l'eau de fleur d’oranger et
l’eau pour obtenir une pâte molle.
Abaisser la pâte sur 1 mm d’épaisseur,
découper des carrés et mettre un boudin
de farce et l’enrouler sur lui-même.
Travailler tout le pourtour à l'aide d'une
pince à kakach.
Placer dans une plaque allant au four et
cuire dans un four préchauffé à 180°
jusqu'à ce que les gâteaux prennent une
couleur légèrement dorée.
Extrait du site
www.djoumana-cuisine.overblog.com
Sablés à la confiture
et pistaches
Ingrédients : 1 verre = 250 ml, 125 g beurre, 3/4 verre sucre brun,
1 œuf, 1 + 3/4 verre de farine, 1/4 verre farine pour gâteau à
levure incorporée
Pour terminer : confiture, chocolat fondu, pistaches concassées
Méthode de préparation :
Au batteur électrique, bien mélanger
le beurre, le sucre et l'œuf.
Ajouter les 2 farines en 2 fois.
Bien pétrir la pâte.
Recouvrir d'un film alimentaire et
mettre au réfrigérateur au moins 30
min. Abaisser sur une surface farinée
à 3 mm d'épaisseur. Couper des
anneaux à l'aide d'un emporte-pièce.
Cuire dans un four moyen pendant 12
min. Etaler du chocolat ou de la confiture sur un anneau puis
assembler les anneaux 2 par 2. Couvrir une partie de chocolat puis
de pistaches. Laisser sécher.
Extrait du site : www.couscousetpuddings.com
Le second stage à partir
du 3 août à Sétif
CR BELOUIZDAD
Le CR Belouizdad, qui a bouclé vendredi son premier
stage d'intersaison à Ifrane (Maroc), entamera un second
le 3 août prochain. Il aura lieu au centre de formation «Elbaz» à Sétif (Est d'Algérie), a appris l'APS auprès de la
direction du club de Ligue 1. Avant d'aborder leur regroupement sétifien, les Rouge et Blanc de la capitale rallieront la veille la ville de Béjaïa où ils donneront la réplique
au MO Béjaïa (Ligue 1, Algérie), dans une sixième rencontre amicale depuis la reprise des entraînements.
Après une saison des plus difficiles, au terme de laquelle
leur équipe a attendu les dernières journées du championnat pour s'extirper de la relégation, les dirigeants
bélouizdadis ont procédé à un grand remue-ménage au
sein de leur effectif.
Dix-huit nouveaux joueurs ont rejoint les gars de
Laâqiba à l'occasion de l'actuel mercato d'été. Un nouvel
entraîneur a été également engagé, en la personne du
Français, Victor Zvunka. Ce dernier multiplie les matchs
tests pour justement travailler l'harmonie de son équipe.
Avec un effectif renouvelé à presque 90%, le manque de
cohésion risque de jouer un mauvais tour aux coéquipiers
de Boubekeur Rebih, notamment pendant les premières
journées du championnat, dont le coup d'envoi est prévu
pour le 16 août prochain.
Défaite face à Métlaoui
MC EL-EULMA
Le MC El-Eulma a clôturé samedi un stage de deux
semaines à Hammam Bourguiba (Tunisie), sur une mauvaise note après sa défaite en amicale face à l'Etoile
Métlaoui (1-0), pensionnaire de la Ligue 1 tunisienne.
Les Eulmis, qui s'étaient illustrés la saison dernière en
terminant à la quatrième place le championnat de Ligue
algérienne, se sont contentés dans ce regroupement tunisien par seulement deux rencontres d'application. La crise
administrative qui sévissait dans le club, s'est répercutée
négativement sur le déroulement des préparatifs de la
nouvelle saison, jugés «en deçà des espérances».
«Babiya» qui a engagé l'entraîneur français, Denis
Koavic, en remplacement de son compatriote, Jules
Accorsi, devra ainsi poursuivre sa préparation en vue de
l'exercice 2014-2015 par un second regroupement à ElEulma. Celui-ci devrait se dérouler dans des conditions
plus sereines, après le dénouement de la crise administrative, avec le renouvellement de confiance à Arras Herrada
aux commandes de la société sportive par actions (SPA)
du club des Hauts-Plateaux de l'Est algérien.
Bouguèche convoité
USM BEL-ABBÈS
L'attaquant Hadj Bouguèche, dont le contrat avec le
MC Alger n'a pas été renouvelé, devrait s'engager dans
les prochains jours avec l'USM Bel-Abbès, a-t-on appris
hier auprès du nouveau promu en Ligue 1. Bouguèche a
retrouvé le MCA en janvier 2013 après une expérience
de deux années et demie dans le championnat saoudien
où il a porté les couleurs d'Al-Qadissiya, Ennasr et AlTaâwoun.
Malgré sa contribution dans le trophée de la coupe
d'Algérie remporté par le «Doyen», le joueur de 30 ans n'a
pas été retenu dans l'effectif des Vert et Rouge de la capitale en vue de la saison prochaine. Annoncé de retour en
Arabie Saoudite, le natif d'Arzew (ouest d'Algérie) devrait
finalement opter pour l'USMBA qui retrouve l'élite une
année seulement après sa relégation en Ligue 2.
L'ex-international algérien deviendrait la 20e recrue du
club de la Mekerra, dont le nouvel entraîneur français,
Jean-Guy Wallemme a décidé de se passer des services
de deux nouveaux joueurs, Mehsas et Benahmed,
apprend-on de même source. L'ancien coach de l'AJ
Auxerre (Ligue 2, France), n'a pas été convaincu par les
prestations des deux joueurs lors du précédent stage
effectué en Tunisie.
Sports
FOOTBALL
Lundi 28 juillet 2014 - PAGE
14
La valse peut commencer !
CINQ CLUBS DE LA LIGUE 1 ONT CONSERVÉ LEURS ENTRAÎNEURS
l Cinq clubs seulement
de la Ligue 1 algérienne de
football ont gardé leurs
entraîneurs en vue de la
saison 2014-2015 dont le
coup d'envoi est prévu
pour le 16 août prochain.
un signe annonciateur d'une
nouvelle valse des techniciens lors de l'exercice à
venir.
Il s'agit de l'USM Alger,
champion sortant qui a
renouvelé sa confiance au
Français Hubert Velud, de
l'ES Sétif, dont le jeune
entraîneur Kheireddine
Madoui est en train de réaliser un parcours formidable
en Ligue des champions
d'Afrique, de la JS Saoura
(le Français Alain Michel), de
l'ASO Chlef (Meziane Ighil)
et du MO Béjaia (Abdelkader
Amrani). Elles seront ainsi
11 formations à se présenter
au nouvel exercice avec de
nouveaux entraîneurs sur le
banc. Une statistique qui traduit parfaitement l'instabilité
chronique prévalant au
niveau de l'encadrement
technique des clubs algériens depuis déjà de longues
années. La saison dernière
aura été d'ailleurs très mouvementée dans ce registre,
la valse des entraîneurs
ayant atteint son paroxysme
avec plus de 20 changements comptés dans les différents staffs techniques.
Certaines équipes se sont
même permis de changer
jusqu'à trois voire quatre
techniciens en une seule saison. Le fait que 11 clubs
engagent de nouveaux
entraîneurs cet été est perçu
par les observateurs comme
7 étrangers
aux starting-blocks
Même les trois nouveaux
promus ont choisi de changer de patrons techniques,
malgré la contribution de
leurs désormais ex-entraîneurs dans la montée, à
savoir l'USM Bel-Abbès,
l'ASM Oran et le NA
Hussein-Dey. Les gars de la
Mekerra n'ont pas renouvelé
le contrat d'Abdelkrim Bira et
ont opté pour le coach français, Jean-Guy Wallemme.
Ceux de M'dina J'dida ont
fait appel à Djamel
Benchadli à la place de
Kamel Mouassa, resté une
saison et demie avec les
Oranais, alors que les
Husseindéens, eux, ont
engagé Azeddine Aït Djoudi
qui succède à Younès
Ifticène. L'USM El Harrach,
considéré jusque-là comme
un modèle en matière de
stabilité technique, débutera
le championnat, pour la première fois depuis six ans,
avec un autre entraîneur que
Boualem Charef, parti au
MC Alger. C'est Abdelkader
Iaïche, passé par le MC El
Eulma et le CR Belouizdad
la saison dernière, qui le
remplacera à la barre technique du club banlieusard de
la capitale. Par ailleurs, sept
entraîneurs étrangers seront
au point de départ de l'exercice 2014-2015 : l'école fran-
l La JSM Béjaïa, reléguée
en Ligue deux a prévu de disputer trois rencontres amicales lors de son stage à
Alger qui débutera en fin de
semaine en cours, annonce
samedi le site officiel du
club.
entraîneur, en la personne de
l'ancien capitaine de la sélection algérienne des années
1980, Ali Fergani, alors que
l'effectif a été renouvelé à
hauteur de 70%. Hakim
Medane, ancien attaquant
international, a été désigné au
poste de directeur sportif.
Les rencontres en question sont programmées pour
les 1er, 4 et 7 août prochains.
Deux adversaires des Vert et
Rouge Béjaouis au cours de
leur séjour algérois sont déjà
connus, à savoir le RC Arbaâ
(Ligue 1) et le Paradou AC
(DNA), alors qu'il reste encore
à désigner l'identité du troisième, précise la même source.
Après une saison très difficile,
ponctuée par une descente au
purgatoire, la JSMB a connu
beaucoup de changements au
cours de cet été, ayant touché
tous les domaines.
L'emblématique président
du club, Boualem Tiab, ainsi
que le directeur général,
Rachid Redjradj, sont partis
pour laisser la place à une
nouvelle équipe dirigeante. La
barre technique a connu également l'arrivée d'un nouvel
L'attaquant malien, Salif
Ballo, s'est engagé pour
deux ans avec le MO Béjaïa
après avoir passé avec succès les tests techniques qu'il
a subis au cours du stage
de préparation des Béjaouis
à Tunis, a appris l'APS
samedi auprès du club de
Ligue 1 algérienne de football.
Ballo est devenu la douzième recrue des Crabes
depuis l'ouverture du mercato estival. Il devra également être le dernier arrivé
Photos : DR
Le Soir
d’Algérie
çaise sera présente en force
avec Hubert Velud (USMA),
Alain Michel (JSS), Victor
Zvunka (CR Belouizdad),
Denis Koavic (MC El Eulma)
et Jean-Guy Wallemme
(USMBA).
Le
CS
Constantine a récupéré son
ex-entraîneur franco-italien,
Diego Garzitto, alors que la
JS Kabylie a fait venir le
Belge Hugo Broos.
Les Lions s’imposent
face au NAHD
ASO CHLEF
L'ASO Chlef s'est imposée face au NA Hussein-Dey (21) samedi soir en match amical disputé au stade Zioui
(Alger) dans le cadre des préparatifs des deux équipes
pour le championnat de Ligue 1 algérienne. Les
Chélifiens, menés au score à la mi-temps après un but de
Ouznadji sur penalty, sont parvenus à renverser la vapeur
lors de la seconde période au prix de deux réalisations
signées Nait Yahia et Deham (s.p). Il s'agit de la dernière
joute amicale de l'ASO à Alger avant de s'envoler jeudi
prochain à Istanbul (Turquie) où l'équipe poursuivra sa
préparation estivale pour le championnat qui débutera le
16 août. La bande à l'entraîneur Meziane Ighil, qui a enregistré l'arrivée de quelques nouvelles recrues, s'était inclinée jeudi dernier à domicile face au nouveau promu l'ASM
Oran (1-0).
Trois matchs amicaux
au menu du stage d'Alger
JSM BÉJAÏA
L'équipe accuse un retard
sensible en matière de préparation à cause de la crise
administrative qui sévissait
dans le club depuis la fin de
l'exercice écoulé. La reprise
des entraînements n'a été
effectuée que depuis deux
semaines sous la houlette de
l'entraîneur adjoint, Ahcen
Hamouche. Fergani, qui a été
installé dans ses nouvelles
fonctions depuis quelques
jours seulement, vient tout
juste de passer au travail
technico-tactique, souligne le
site officiel des gars de
«Yemma Gouraya».
Le Malien Salif Ballo
s'engage pour deux ans
MO BÉJAÏA
chez les Vert et Noir, d'autant que la période des
transferts sera clôturée le 31
courant à minuit.
Par ailleurs, le MOB a
terminé sur une bonne note
son regroupement d'une
dizaine de jours à Tunis,
après avoir réussi à damer
le pion en amical à la formation saoudienne d'AlTaâwoun (2-1).
Il s'agissait de la quatrième joute amicale des protégés
de
l'entraîneur
Abdelkader Amrani au cours
de ce stage. Ils s'étaient
inclinés lors de leur première sortie face aux Congolais
de TP Mazembe (2-0),
avant de faire deux matchs
nuls contre l'ES Tunis et le
CA Bizerte de Tunisie sur le
même score (1-1). Les
Béjaouis préparent leur
deuxième exercice parmi
l'élite après avoir terminé à
la 12e place le championnat
de la saison dernière 20132014. Le coup d'envoi de la
prochaine édition est prévu
pour le 12 août prochain.
Le Soir
d’Algérie
FOOTBALL
Sports
Lundi 28 juillet 2014 - PAGE
Brahimi choisit le numéro
de maillot de... Madjer
SELON LE PATRON DU CHAMPION
D’ALLEMAGNE, K.H RUMMENIGGE :
«Le Bayern Munich
ne mettra jamais
Guardiola à la porte»
FC PORTO
Ghilas entre Braga
et Saint-Etienne
A cette rencontre devrait
manquer son compatriote
Ghilas, qui serait en instance de départ après une saison seulement de présence
à Porto.
Le renforcement de la
ligne offensive du club pousse ce dernier à céder son
international algérien pour
une autre formation dans le
cadre d'un prêt ou d'un
transfert définitif, selon la
presse portugaise.
En manque de temps de
jeu à Porto, Nabil Ghilas
pourrait être prêté au
Sporting Braga. Selon nos
informations, des discussions ont lieu entre les deux
clubs pour négocier autour
de l'attaquant algérien. Il se
pourrait, par ailleurs, que les
dirigeants de l’ASSE fassent
une proposition à leurs
homologues du FC Porto
Photo : DR
l Le meneur de jeu du FC Porto, l'Algérien Yacine
Brahimi, a choisi de porter le maillot numéro 8 de son
nouveau club qu'il a rejoint en fin de semaine dernière
pour un contrat de cinq ans, soit le même maillot qu'arborait par le passé l'ancienne star algérienne de cette
même formation portugaise, Rabah Madjer.
Un choix pas anodin,
selon les observateurs,
puisque Madjer a toujours
été l'idole des footballeurs
algériens, notamment la
jeune génération à l'image
de Brahimi, troisième joueur
des Verts à porter les couleurs de Porto après le
champion d'Europe en 1987
et Nabil Ghilas.
Brahimi, désormais exsociétaire de Grenade FC
(Liga espagnole), devrait
faire sa première apparition
sous les couleurs de sa
nouvelle équipe hier soir à
l'occasion du match amical
qui opposera le troisième du
championnat lusitanien la
saison dernière à l'AS SaintEtienne (Ligue 1, France).
afin de s’assurer les services du natif de Marseille
que la même presse portu-
gaise a annoncé, samedi,
en voie de transfert pour AlNasr Saoudi.
ALORS QUE LE SITE DU CLUB AMÉRICAIN N’EN
A PAS FAIT L’ANNONCE
M'Bolhi se serait engagé pour trois
ans avec l'Union Philadelphie
Le gardien de but algérien, Raïs M'Bolhi, auteur d'une brillante
Coupe du monde avec la sélection nationale, aurait quitté le
CSKA Sofia (Div. 1, Bulgarie) pour l'Union Philadelphie, pensionnaire de la Major League Soccer aux Etats-Unis.
Véritable attraction du Mondial brésilien au même titre que
l'ensemble de la sélection algérienne, le portier de 28 ans
aurait signé un contrat de trois ans avec l'Union Philadelphie
pour un transfert estimé à 300 000 euros. M'Bolhi était également pressenti au FC Porto (Portugal), Sheffield, Blackpool,
Leicester, Queens Park Rangers (Angleterre) ou encore Nice
(France). Il aurait choisi d'opter pour le club nord-américain.
Le CS Sfax s’impose
et enfonce l’ES Tunis
L’ISSUE DU «DERBY TUNISIEN» CONFORTE LA POSITION DE L’ES SÉTIF
l Le Club Sportif Sfaxien a fait un pas
de géant vers l'accès au dernier carré de
la Ligue des champions Orange en battant
ses compatriotes de l'Espérance Sportive
de Tunis (1-0), samedi soir au stade Taieb
Mhiri de Sfax au terme d'une rencontre
tendue, nerveuse, avare en occasions et
forcément peu spectaculaire.
En fait, la montagne a accouché
d'une souris. D'autant plus que la formation sang et or se montra timorée,
prudente et ne joua pas réellement à
fond ses chances. De plus, plusieurs
joueurs étaient hors du coup. A l'image
d'un Yannick Ndjeng transparent et
remplacé après 70 minutes par
Haythem Jouini. Ou encore d'un
Oussama Darragi à courant alternatif
et qui ne revint jamais à son niveau
d'avant sa courte expérience suisse.
En face, le nouvel entraîneur
Philippe Troussier annonça la couleur.
Par rapport aux choix de son prédécesseur Hamadi Daou, il se passa d'un
troisième milieu défensif, Wassim
Kammoun au profit d'un attaquant pur,
le Marocain Ibrahim Bahri qui posa
beaucoup de difficultés sur son aile
gauche à la défense tunisoise.
D'ailleurs, les Noir et Blanc eurent la
maîtrise du milieu et de la manœuvre
(60% de possession de la balle),
témoignèrent des meilleures intentions
de jeu en s'installant durant la majeure
partie de la rencontre dans la moitié de
terrain espérantiste et en se créant les
occasions les plus franches.
L'Espérance joua la prudence, recroquevillée dans sa zone et confiant à
Houcine Ragued et à sa nouvelle
recrue, le Malien Fousseyni Coulibaly,
le soin de bloquer le porteur du ballon
adverse. Le trio offensif DarragiNdjeng-Mhiri prêcha longtemps dans
le désert. C'est ainsi que le premier tir
vint à la... 59’ (frappe sans ambition de
Coulibaly dans les nuages). Moncer
(20'), Bahri (21'), Ben Youssef (47’), et
Louati (50' et 52') auraient pu ouvrir le
score. Mais l'occasion la plus nette
arriva à la 36’. Fakhreddine Ben
Youssef fonce côté droit de la surface,
mais il trouve Mohamed Ali Yaâkoubi
qui l'arrête de façon litigieuse. Les
locaux crient au penalty. En vain, l'arbitre égyptien Jihad Jaricha étant d'un
autre avis. Les copains de Maâloul
seront récompensés de leurs efforts
sur un exploit balistique de l'excellent
Mohamed Ali Moncer dont la frappe
pure des 25 mètres sur un assist de
Ben Youssef laisse le gardien visiteur
pantois (77').Le réveil sang et or sera
tardif. Akaichi, entré à une demi-heure
de la fin à la place de Mhirsi trouve un
Rami Jeridi vigilant (86'). Vraiment trop
peu pour une formation qui a habitué
le continent à ne craindre rien ni personne. Or, en cette étouffante soirée
15
de Ramadan, elle parut frileuse et
habitée par la peur de perdre. Résultat
: cette défaite, la troisième dans cette
phase de poules, plonge l'EST au fond
du classement (3 points), derrière le
leader, l'ES Sétif (8 points) qui avait
disposé de Benghazi vendredi dernier
à Tunis (2-0), le CS Sfaxien (7 points)
et Ahly Benghazi (4 points). Le club
sang et or est d'autant plus en danger
qu'il devra se déplacer chez le leader,
Sétif lors de la prochaine journée (8, 9
ou 10 août), alors qu’Ahly Benghazi
offrira l'hospitalité au CSS.
Le point du groupe B
Déjà joués
ES Tunis-ES Sétif 1-2
CS Sfaxien-Ahly Benghazi 3-1
ES Sétif-CS Sfaxien 1-1
Ahly Benghazi-ES Tunis 3-2
ES Sétif-Ahly Benghazi 1-1
ES Tunis-CS Sfaxien 2-1
Reste à jouer
8, 9, 10 août
ES Sétif-ES Tunis
Ahly Benghazi-CS Sfaxien
22, 23, 24 août
CS Sfaxien-ES Sétif
ES Tunis-Ahly Benghazi
NB : Les deux premiers qualifiés pour
les demi-finales.
Le patron du Bayern Munich, Karl-Heinz
Rummenigge, a assuré hier dans la presse allemande
que l'entraîneur du club, l'Espagnol Pep Guardiola, ne
sera jamais congédié. «Le Bayern ne mettra jamais Pep
Guardiola à la porte. Je vous l'affirme aujourd'hui par
écrit», a indiqué M. Rummenigge dans un entretien au
journal Welt am Sonntag. Le contrat de l'ancien entraîneur de Barcelone, arrivé l'an dernier à Munich, court jusqu'à la fin de la saison 2015/2016. Interrogé sur qui sera
l'entraîneur du club le plus titré d'Allemagne en mai 2015,
le président du directoire du Bayern a répondu : «Pep
Guardiola. Il sera aussi notre entraîneur le 30 juin 2016.
Au moins jusqu'à ce que son contrat s'achève».
Le journal interrogeait le dirigeant sur les difficultés
rencontrées par le Bayern Munich en championnat après
les Coupes du monde de 2006 et de 2010, auxquelles de
nombreux joueurs du club avaient participé et qui
s'étaient soldées par le renvoi des entraîneurs à
l'époque. Or, si l'Allemagne a triomphé lors du récent
Mondial au Brésil grâce notamment aux joueurs du
Bayern, la préparation de Schweinsteiger, Lahm et autres
Müller sera courte avant la reprise du championnat, prévue le 22 août avec une première rencontre à domicile
contre Wolfsburg. «Pour les joueurs, ce n'est pas facile
dans leur tête de recommencer à zéro après de courtes
vacances», a concédé M. Rummenigge. «Mais heureusement nous avons un entraîneur qui s'accommode tout
à fait de cette situation. «Cette semaine, il m'a dit : “Je
sais ce que j'ai à faire pour qu'on y arrive”», a ajouté le
dirigeant. «Pep a vécu cette situation en 2010 quand
l'Espagne est devenue championne du monde et que les
stars du Mondial sont revenues à Barcelone à peine
remises de la compétition», a-t-il poursuivi. Pour KarlHeinz Rummenigge, le Bayern a connu deux saisons
magiques, avec notamment les titres du championnat et
l'an dernier la Ligue des champions. «Nous avons gagné
huit titres, certains ont, cerise sur le gâteau, remporté le
Mondial». «Nous avons battu de nombreux records et
nous en avons déjà un en ligne de mire pour la prochaine
saison, à savoir être bons comme jamais après une
Coupe du monde», a-t-il conclu.
SELON JARDIM, NOUVEL ENTRAÎNEUR
DE L’AS MONACO
Falcao devrait rejouer
lors de l'Emirates Cup
L'attaquant vedette de Monaco, le Colombien
Radamel Falcao, gravement blessé au genou gauche fin
janvier 2014, devrait rejouer lors de l'Emirates Cup, que
Monaco disputera à Londres la semaine prochaine, a
annoncé son entraîneur Leonardo Jardim hier en conférence de presse. «Il est en phase finale de sa récupération», a indiqué Leonardo Jardim. «Il lui reste une semaine pour récupérer totalement. Et je pense qu'il sera
disponible pour jouer l'Emirates Cup en Angleterre», a-t-il
déclaré. Monaco disputera les 2 et 3 août prochain
l'Emirates Cup à l'Emirates Stadium de Londres et rencontrera Valence (le 2 août), puis Arsenal le lendemain.
Ospina arrive
ARSENAL
Arsenal continue son recrutement estival, après le
Chilien Alexys Sanchez et l'international français, Mathieu
Debuchy. Une nouvelle fois, l'équipe dirigée par le
Français Arsène Wenger est venue piocher en Ligue 1.
Le club londonien a officialisé l'arrivée du gardien colombien de l'OGC Nice, David Ospina. Cette venue met fin
aux rumeurs d'une possible signature du gardien espagnol Iker Casillas, en partance du Real Madrid.
David Ospina a dit au revoir à ses coéquipiers avec
une certaine émotion. Après 6 saisons et 199 matchs officiels au compteur, il quitte le club qui l'a révélé après une
Coupe du monde au Brésil réussie. «David Ospina est un
excellent gardien, doté d'une bonne expérience et qui
s'est imposé avec Nice et la Colombie, a déclaré le manageur français d'Arsenal Arsène Wenger. Il va renforcer
notre effectif et nous sommes très heureux qu'il nous
rejoigne». Arsenal a indiqué que le gardien colombien
signerait un contrat de longue durée, sans toutefois communiquer le montant de l'indemnité de transfert.
LES DIRIGEANTS DE LA VIEILLE
DAME VEULENT BARRER LA ROUTE
AUX GRANDS D’EUROPE
La Juventus sort
le grand jeu pour
prolonger Pogba !
l La Juventus Turin tente de prolonger le contrat
de Paul Pogba. Et après moult tentatives, le club piémontais semble avoir enfin formulé la proposition
idoine.
Élu meilleur jeune de la Coupe du Monde, Paul Pogba
a le vent en poupe. Une récompense qui vient couronner
une saison parfaitement réussie lui qui, avec 7 buts marqués en 36 matches de Serie A sous le maillot de la
Juventus Turin, a littéralement crevé l’écran chez les
Bianconeri. Le milieu défensif a fait merveille dans l’entrejeu, s’imposant comme un titulaire à part entière au
sein du club piémontais. Logique donc de voir le nom du
Français revenir inlassablement sur le marché des transferts.
Le Real Madrid, le Paris Saint-Germain, Manchester
United, et Chelsea ont été annoncés comme des destinations potentielles pour le natif de Lagny-sur-Marne. Avec
un contrat expirant en 2016, le numéro 6 turinois apparaît
comme une proie alléchante, et ça la Juventus l’a bien
compris. Depuis des semaines, la Vieille Dame tente
d’obtenir un accord avec son joueur pour une prolongation de bail, accord qui n’a jusque-là toujours pas été
trouvé.
Mais à en croire Sport Mediaset, les champions
d’Italie semblent enfin en passe de réussir leur coup.
Ainsi, une extension de bail jusqu’en 2018, voire 2019,
avec à la clé un salaire de 3 M€ annuels pourrait être
paraphée sous peu par l’international tricolore (16 sélections, 3 buts). Une belle revalorisation salariale, puisque
l’ancien de Manchester United percevrait là le double ou
presque de son salaire actuel. Mieux, l’officialisation de
l’accord pourrait intervenir avant le début du championnat. Encore un peu de patience donc...
Visé par des propos racistes...
Le monde du ballon rond en Italie est en pleine effervescence après des propos racistes tenus en fin de
semaine par le favori au poste de président de la fédération italienne de football, Carlo Tavecchio. «Opti Poba est
arrivé et mangeait des bananes, aujourd'hui il joue en
titulaire en Série A», a déclaré vendredi l'actuel vice-président de la fédération, 71 ans, dans un discours présentant sa candidature.
Le Français Paul Pogba joue à la Juventus, mais
Carlo Tavecchio, qui s'est excusé, affirme qu'il ne visait
personne et qu'il n'est pas raciste. «J'accepte toutes les
critiques mais pas l'accusation de raciste parce que toute
ma vie témoigne du contraire», a-t-il affirmé.
Voir galerie
Graziano Delrio, sous-secrétaire à la présidence du
Conseil en charge du sport, a fait part de sa «profonde
irritation» et plusieurs responsables politiques, notamment du Parti démocrate (gauche, au pouvoir) ont pressé
Carlo Tavecchio de retirer sa candidature. «Les mots de
Tavecchio sont la photographie de ce que nous ne pouvions plus nous permettre», juge ainsi Debora
Serracchiani, vice-secrétaire du Parti démocrate, dans un
entretien dimanche avec le journal La Repubblica.
SON TRANSFERT ANNONCÉ SOUS PEU
Accord Atlético Madrid-Real
Sociedad pour Griezmann
Après de bonnes prestations lors de la Coupe du
monde, l'attaquant français Antoine Griezmann serait sur
le point de rejoindre le club espagnol de l'Atlético Madrid.
L'information, révélée par le quotidien espagnol As, en dit
long sur l'évolution du natif de Mâcon. En l'espace de
quelques mois, l'espoir tricolore est en effet passé de
joueur en devenir à véritable sensation du football européen. Une trajectoire ascendante qui pourrait lui permettre
de passer du club basque de la Real Sociedad à l'Atlético
Madrid, ancien finaliste de la Ligue des champions. Alors
que l'AS Monaco était semble-t-il également intéressé, l'intérêt du second club de la capitale espagnole pourrait
l'avoir emporté dans l'esprit du joueur de 23 ans.
Le transfert serait estimé par la chaîne espagnole
Sexta à 25 millions d'euros, tandis que la presse ibérique
annonce de son côté que les Colchoneros de Diego
Simeone auraient raflé la mise en versant 30 millions d'euros, soit le montant de la clause libératoire de l'ailier français.
Sports
Lundi 28 juillet 2014 - PAGE
16
Utrecht, pour une autre
course l'an prochain
CYCLISME
TOUR DE FRANCE 2015
l Le Tour de France
2015, déjà alléchant à
l'idée de l'opposition entre
Vincenzo Nibali et ses
futurs rivaux (Froome,
Contador, Quintana, les
Français),
partira
d'Utrecht, aux Pays-Bas, et
commencera par un
contre-la-montre.
«Il y a la nécessité pour
nous de varier afin que les
équipes ne s'adaptent pas»,
explique le directeur du Tour
Christian Prudhomme. «Si
elles ne s'adaptent pas, la
course est plus belle». Au
contraire de 2013 et 2014,
qui avaient débuté par des
étapes en ligne, les positions seront donc clarifiées
d'entrée l'an prochain, après
le chrono de 13,7 kilomètres
le 4 juillet dans les rues de
la ville néerlandaise. Une
étape, qui s'offre au vent de
la mer du Nord avec les
risques de bordure afférents, est ensuite prévue
entre Utrecht et la grande
digue de Zelande. Puis la
course repartira le 6 juillet
d'Anvers en Belgique pour
une destination inconnue.
Photo : DR
Le Soir
d’Algérie
«Vous le saurez le 22
octobre», répond Christian
Prudhomme. Tout juste
peut-on imaginer que le
Tour 2015 ira — suivant une
alternance qui n'est pas toutefois une règle — dans le
sens contraire aux aiguilles
d'une montre, les Pyrénées
d'abord, les Alpes pour finir.
Avec une part déterminante
accordée au second massif
et à ses ascensions emblématiques. L'Ouest de la
France, négligé cette année,
devrait logiquement être pri-
vilégié. Le directeur du Tour
insiste sur l'intérêt sportif du
parcours, l'aléa que représente le vent soufflant souvent de la mer, et l'esthétique d'un parcours côtier.
Tout comme l'importance de
dénicher des trouvailles
dans les massifs secondaires comme le Massif
central. «On l'a vu dans les
Vosges cette année. Mais le
mot d'ordre a été donné
depuis longtemps. L'étape
des Rousses dans le Jura
en 2010 était déjà dans ce
registre-là», rappelle-t-il. «La
géographie française fait
qu'on a la nécessité de trouver des terrains sportivement probants dans les
massifs autres que les
Alpes et les Pyrénées».
Très attaché à l'histoire du
Tour, Christian Prudhomme
sait aussi que 2015 sera
aussi une date anniversaire.
Beaucoup plus pour les éditions 1965 (Gimondi), 1975
(Thévenet) et 1985 (Hinault)
que pour 2005 (Armstrong),
rayée du palmarès.
Takieddine Heddili (800m)
éliminé en demi-finales
ATHLÉTISME : CHAMPIONNATS DU MONDE 2014 JUNIORS
Takieddine Heddili, le représentant
algérien sur 800m aux Championnats
du monde d'athlétisme juniors, en
cours du 22 au 27 juillet à Eugene
(Etats-Unis), a été éliminé en demifinales, tard dans la soirée de samedi.
Heddili a concouru dans la 3e série,
dominée par l'Américain Tre'tez
Kinnaird (1:48.04) et le Brésilien
Thiago André (1:48.16). L'Algérien
s'est classé 6 e avec un chrono de
1:51.28, soit mieux que l'Ethiopien
Mamush Lencha (1:51.41) et le Russe
Konstantin Tolokonnikov, qui n'a pas
terminé la course, mais ce résultat a
été insuffisant pour lui assurer une
place en finale. Takieddine Heddili
avait participé également à l'épreuve
du 1 500 mètres, disputée pendant la
1re journée de ces Championnats du
monde juniors d'athlétisme, mais il
s'était fait éliminer dès le 1er tour, se
contentant d'un chrono de 3:51.72,
alors que sa meilleure performance
était de 3:45.44. La plupart des ath-
lètes algériens ayant participé à ce
tournoi ont été éliminés dès le 1er tour,
aussi bien chez les garçons que chez
les filles. Ali Messaoudi (3 000m
steeple) et Yasser Mohamed Tahar
Triki (saut en longueur) ont été les
seuls à atteindre les finales. Triki avait,
malheureusement, contracté une blessure à la cuisse pendant la séance
d'échauffement et a dû déclarer forfait
juste avant le coup d'envoi de l'épreuve finale, car son entraîneur et son
médecin traitant ont eu peur de compliquer cette blessure davantage. Ali
Messaoudi, pour sa part, a concouru
tard dans la soirée d’hier. Avec son
dossard N° 107, il débutera dans le
couloir n°9. Il sera confronté aux
meilleurs athlètes de la discipline,
notamment le Kényan Titus Kipruto
Kiebiego, impressionnant pendant les
séries et les demi-finales.
Nouvelle défaite des Algériennes
VOLLEY-BALL : GRAND PRIX FIVB (SENIORS-DAMES)
La sélection algérienne
dames de volley-ball
(seniors) s'est inclinée
devant son homologue
mexicaine 0-3 (19-25, 2225, 23-25), samedi soir à
Mexico City (Mexique) pour
le compte de la 2e journée
du Grand Prix FIVB (groupe
3, sous-groupe Q). Il s'agit
de la deuxième défaite de
suite des Algériennes, déjà
battues lors de la première
journée face à la Bulgarie
au tie break 2-3 (15-25, 2522, 18-25, 25-23, 17-19).
Conduite par le sélectionneur italien François
Salvagni, l'équipe algérienne devait terminer cette
étape mexicaine face au
Kenya, hier soir, selon le
programme de la FIVB.
Lors de ce Grand Prix,
l'Algérie a été placée dans
le groupe 3, qui comprend
huit sélections, à savoir le
Kenya, le Kazakhstan, la
Croatie, la République
tchèque, le Mexique, la
Bulgarie et l'Australie.
Les camarades de la
jeune Abderrahim Yasmine
(15 ans), se rendront par la
suite
en
République
tchèque pour y jouer trois
matchs contre respectivement le pays organisateur
(1er août), le Kazakhstan (2
août) et le Mexique (3 août)
qu'elles affronteront pour la
2e fois dans le sous-groupe
R. Le tour préliminaire a
débuté vendredi pour les
groupes 2 et 3 et le 1er août
pour le groupe 1, alors que
la phase finale du Grand
Prix FIVB de 2014 est programmée du 15 au 17 août
pour les groupes 2 et 3 et
du 20 au 24 août pour le
groupe 1.
MOTS FLÉCHÉS
Détente
Le Soir
d’Algérie
Son nom
---------------Son prénom
Lundi 28 juillet 2014 - PAGE
Par Tayeb Bouamar
Son
pays
Branché
---------------Précieux
---------------Négation
Chaîne TV
---------------Pareil
Vrai nom
d’El Anka
Aluminium
---------------Cobalt (inv)
---------------Sécrétion
Un de
ses films
Tellure
---------------Chicane
---------------Hahnium
Foot à
Hydra
---------------Fabriqua
Iridium
---------------Insectes
Saison
---------------Touffe
Monnaies
---------------Parti
---------------Cube
Possessif
---------------Baryum
Organisation
internationale
---------------Forts
---------------Forêt
Pays
---------------Sélénium
Pure
---------------Rigide
Orgueilleux
---------------Panache
Fleuve
---------------Boxeur
algérien
Wilaya
---------------Broyé
Néon
---------------3,14
---------------Interpréta
En a réalisé
plusieurs
Contrat
---------------Mammifère
Net
---------------Occasions
---------------Eprouvé
Fer
---------------Possédait
Chétive
---------------Atmosphère
Torrent
---------------Néon
Egard
---------------Interjection
---------------Expert
Respire
---------------Attacher
Fin de série
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---------------Fut apte
Membre
---------------Possessif
---------------Expert
Gai
---------------Arbres
---------------Note
Changeant
---------------Rigole
Cinglés
---------------En l’état
Un de
ses
westerns
L ET T R E S D E : Mondial de 2014
M
A
R
A
C
A
N
A
1
2
3
4
5
1- LES ÂMES
SOLITAIRES
2- LA CLOCHE
ENGLOUTIE
3- LE GRAND
U D C R A L N
C R A M P T O
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L
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A M E S S O L
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4- AVANT LE
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MOT RESTANT = RIME
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Ingurgitée
---------------Article
Un de
ses films
Ces colonnes abritent les noms
de six œuvres de Gerhat Hauptmann.
Une lettre ne peut être cochée qu’une seule fois.
Définition du mot restant =
«Accord»
Y
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---------------Cuivre
---------------Europe
Dormeur
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Séduit
---------------Silencieux
ENUMÉRATION
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CRAMTON
6- L’ARC D’ULYSSE
6
7
8
9
10
11
1BUTEUR
ALLEMAND
2- ABRITA LA
FINALE
3- ORGANISATEUR
4- REPRÉSENTANT AFRICAIN
5- VILLE DU
BRÉSIL
6- SÉLECTION
«HUMILIÉE»
7BUTEUR
FRANÇAIS
8- REPRÉSENTANT AFRICAIN
12
S OLUTIONS …S OLUTIONS …S OLUTIONS …
MOTS FLÉCHÉS
GÉANTS
BARBICHE-DEVISSE
OVALE-ABORDA-MON
RITE-TI-GUE-PART
DOS-CE-IRE-LL-TR
EN-VANITE-BOUGEA
E-SARDES-POU-RSI
-IMITER-CA-PIE-N
KRONES-HORDES-VE
AR-CS-CANOES-TER
FERU-DER-IR-DURA
TEA-ME-APS-FE-RI
AL-DESIRA-DEBOUT
N-DECIME-RELATE-GERERA-VERITE-V
BABINE-DEMONS-HE
OVIDE-DANUBE-CAR
UELE-RANGEA-PUNI
MEE-BEIGES-HE-TF
ES-FEMMES-PARLAI
D-ELLE-R-TELLE-E
INFEODE-TESTE-SE
E-FUTE-MANTE-BAS
NARRE-DOCTE-FANEROS-SE-LE-TANGO
-MI-PEGRE-MAIS-V
TA-PERON-DONT-NU
A-COURU-SOUK-CIL
GENERATIONS-MELE
MOTS FLÉCHÉS
-HAUPTMANN-NOBEL
GARS-EUROPEEN-PETE-CR-ES-CU-LIA
RE-GENES-NOTRE-L
H-MEDIT-BARRE-GL
ABUSER----CE-PRE
ROTIR-----E-T-AM
TUER-P-----TENIA
-DE-PUITS-HARENG
EE-CAIDS-PAINS-N
S-BOSSE-GRISE-RE
ST-USA-FOI-E-MOAVILI-MINEE-BUTE
I-LAFETEDELAPAIX
LETTRES DE
MONDIAL DE 2010
AFRIQUEDUSUD---INIESTA----------PAYSBAS---ROJA----------ALGERIE-----GHANA----------MESSI----
MOTS FLÉCHÉS GÉANTS
Détente
Le Soir
d’Algérie
Lundi 28 juillet 2014 - PAGE
19
Par Tayeb Bouamar
Peuple
---------------Clos
Dans la
peine
---------------Ville de
Colombie
Mouvement
---------------Calcium
Femme
---------------Diffuse
Dans le
vent
---------------Posséda
---------------Résultats
Revisité
Handicap
---------------Plat
---------------Branché
Rongeur
---------------Dans la
rose
---------------Praséodyme
Clair
---------------Capitale
---------------Possessif
Bombe
---------------QG
Université
---------------Note
---------------Foncer
Fin de
soirées
---------------Possessif
Approvisionna
---------------Découverte
Guettai
---------------Arrangé
---------------Mobylette
Drame
---------------Artère
---------------Ville
engloutie
Fin de nuit
---------------Abat
Béryllium
---------------Capitale
Indien
---------------Havane
Chlore
---------------Possessif
Saison
Fruit
---------------Période
---------------Brigand
Principautés
---------------Chef
---------------Culture
Foot à
Hydra
---------------Lanthane
Opinion
---------------Mépris
Abattre
---------------Tellure
---------------Fidèle
Conviendra
---------------Cachée
Germanium
---------------Préfixe
Ultime
---------------Capitale
Sélénium
---------------Poisson
Capitale
---------------Soudai
Ouvre de
nouveau
---------------Fin de série
Esprit
---------------Périodes
Viscères
---------------Songer
Laïques
---------------Capitale
Près de
Guelma
---------------Article
Hollandaises
---------------Encercle
Pays
---------------Tinta
Rigoles
---------------Europe
---------------Consonne
double
Plante
---------------Note
Etain
---------------Pronom
Préposition
---------------Artère
---------------Célébrée
Fleuve
---------------Sélénium
Rallume
---------------Bruit
---------------Sentinelle
Fer
---------------Relief
---------------Possessif
Malin
---------------Réalité
Dans le
vent
---------------Institut
Cri d’arène
---------------Mortelle
Confus
---------------Rechigne
Baryum
---------------Calée
Chômée
et payée
Arme
---------------Parti
Tabloïde
---------------Cérium
Obligeai
---------------Préservé
Vendit
---------------Pêcheurs
Uni
---------------Brins
Station
Riches
---------------Joyeuses
Poète
---------------Suce
Couche
---------------Apprécie
Fin de série
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Wilaya
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Article
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ExAssemblée
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Animal
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Carton
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Palace
---------------Cour
Sur les
quais
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Nouveau
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Presse
---------------Rejeter
Muselé
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Corneille
Note (inv)
---------------Flatteur
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PENSÉE
Le 28 juillet 2014.
Voilà 7 ans déjà passés depuis que notre
père et grand-père
Sadoun Bélaïd
nous a quittés pour un
monde meilleur. Tu as
toujours été le père
symbole et courage d’affection et de
générosité.
Pour nous tu es toujours vivant et ta disparition n’effacera jamais ton image de
nos pensées.
En ce douloureux souvenir, je demande à
tous ceux qui ont connu et aimé cet admirable homme au grand cœur d’avoir une
pieuse pensée en sa mémoire.
Ta fille Nadia et toute la famille qui t’aime et qui ne t’oubliera jamais.
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Triste fut le 28 juillet 2012, date à
laquelle nous a quittés à jamais notre cher
et regretté père et grand-père
Amenna Saïd
(retraité des PTT de Tizi-Ouzou)
laissant derrière lui un vide irremplaçable.
Ni les mois, ni les jours ne pourront
apaiser notre douleur.
Tu resteras à jamais dans nos cœurs et
dans nos pensées.
En ce pénible souvenir, tes filles et tes
petits-enfants demandent à tous ceux et à
toutes celles qui t’ont connu et aimé
d’avoir une pieuse pensée pour toi.
A Dieu nous appartenons et à Lui
nous retournons.
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illustration adressés ou remis à la rédaction ne sont pas
rendus et ne peuvent faire l’objet d’une réclamation.
NOTRE JOURNAL
fait sienne cette citation de Joseph Pulitzer, fondateur du
journalisme moderne :
«Il (son journal, ndlr) combattra toujours pour le progrès et
les réformes, ne tolérera jamais l’injustice et la
corruption ; il attaquera toujours les démagogues de tous
les partis, n’appartiendra à aucun parti, s’opposera aux
classes privilégiées et aux exploiteurs du peuple, ne
relâchera jamais sa sympathie envers les pauvres,
demeurera toujours dévoué au bien public. Il maintiendra
radicalement son indépendance, il n’aura jamais peur
d’attaquer le mal, autant quand il provient de la
ploutocratie que de ceux qui se réclament de la pauvreté.»
Religion de paix, qu'ils disent
KIOSQUE ARABE
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Il y a de quoi être effaré à la vue
des titres de journaux qui proclament déjà la victoire du Hamas à
Ghaza, alors que la cité martyre
n'en finit pas d'enterrer ses morts.
Pour ces supporters acharnés et
aveugles, la «victoire» du Hamas
est évidente, puisque les assaillants
israéliens n'ont pas réussi à venir à
bout de l'organisation islamiste. Or,
il apparaît de plus en plus que l'éradication du Hamas n'est pas un
objectif de guerre, mais que le but à
atteindre, c'est d'éliminer le plus
grand nombre, et de terroriser les
survivants. Il est de plus en plus
clair, à chaque opération sur Ghaza,
que la disparition du Hamas n'entre
pas dans les plans d'Israël, par
ailleurs résolument opposé à la
démilitarisation du territoire. Et qu'a
donc fait le Hamas de si grandiose
pour justifier une guerre impitoyable, susceptible d'aboutir à sa
destruction? Le fait qu'il y ait plus
d'un millier de morts et que la tuerie
continue n'arrête pas plus les amis
bornés qu'il ne suscite le remords
des agresseurs. La sinistre vérité
des chiffres et la qualité des victimes, des civils et des enfants dans
leur écrasante majorité, n'arrivent
pas à étouffer les clameurs triomphalistes. Et l'on voit surgir çà et là
des banderoles et des slogans
saluant la «résistance» du peuple
de Ghaza, alors que des centaines
d'hommes, de femmes et d'enfants
ne songent qu'à échapper aux
bombes et à la mitraille. La seule
«résistance» dont il s'agit en l'occurrence et celle du corps humain
aux objets perforants et à l'effondrement des bâtiments et des maisons
bombardées. Ces illuminés qui
voient de l'héroïsme dans ces corps
d'enfants à moitié enfouis sous les
gravats, peuvent-ils nous dire à partir de combien de milliers de morts,
ils s'arrêteront de crier victoire ?
La résistance : jamais mot ne fut
aussi galvaudé, autant soumis à
l'usage des propagandistes qui
exaltent des victoires illusoires, sur
des champs de bataille virtuels, où
leurs invocations ne font pas plus
d'effets que les roquettes sur Israël.
C'est ainsi que la milice iranienne
du Hezbollah au Liban s'est emparée du mot pour en faire son fonds
de commerce et soumettre le pays
des cèdres à ses quatre volontés.
Ceux qui applaudissaient le
Hezbollah, lorsqu'il jouait à cachecache avec l'armée d'invasion israélienne, observent un silence honteux sur la discrétion des troupes
de Nasrallah. Depuis les événements de Syrie, il est vrai, des
alliances se sont nouées et
dénouées et les ennemis d'hier sont
devenus les amis d'aujourd'hui à la
grande satisfaction d'Israël. À un
État fondé sur l'appartenance religieuse, il fallait des adversaires
tournant le dos à des décennies de
résistance et menant une guerre
religieuse. Tout compte fait et avec
le recul, Leïla Khaled était beaucoup
plus dangereuse pour l'État sioniste
que ne l'a été cheikh Yassine, le
prédicateur du Hamas. À mon
humble avis, les Algériens
Mohamed Boudia et Mohamed
Benmansour ont plus donné à la
cause palestinienne que Khaled
Machaal et consorts. Et l'on se surprend à évoquer avec nostalgie les
anciennes figures de la vraie résistance, telles que Georges Habbache
et Nayef Hawatmeh, des hommes
qui ne se contentaient pas de lever
les mains vers le ciel.
Mais pendant que Ghaza brûle,
l'Irak se fissure et se délite, alors
que le nouvel Islam sunnite programmé pour les Arabes s'installe
et se renforce dans un pays en
ruine à partir de sa place forte de
Mossoul. Après la chasse aux
chiites et aux minorités religieuses
comme les chrétiens, le califat de
l'émir des croyants, Al-Baghdadi,
s'en prend directement aux corps
des femmes, après leur avoir imposé le voile intégral. Toute personne
de sexe féminin avéré sera désormais soumise à l'horrible mutilation
des organes génitaux qui est l'excision. Pour bien montrer qu'ils ont
de qui tenir et ce qu'ils doivent au
wahhabisme, les intégristes de
l'EIIL se sont attaqués aux sépultures historiques. Selon les médias,
les islamistes auraient détruit, dans
la portion d'Irak qu'ils contrôlent,
une dizaine de mausolées et tombeaux, dont celui du prophète
Younès (Jonas). Les islamistes ne
se donnent même plus la peine de
se référer aux textes fondamentaux
pour justifier cette mesure. Ils
savent désormais que l'ère de la raison est révolue et que «l'ignorance
sacrée» a soumis l'esprit critique et
s'est substituée à lui. En fait, toutes
ces mesures qui paraissent devoir
choquer les non-musulmans sont
inscrites en filigrane dans la profession de foi de tous les tenants de
l'islam politique. Il n'y a pas de
divergences doctrinales fondamentales, mais des différences d'appréciation sur la longueur de la lame et
la profondeur de la coupe.
Hormis quelques voix qui prêchent dans le désert, l'establishment islamiste parlait d'une même
voix et poursuit les mêmes objectifs, y compris et surtout lorsqu'ils
parlent de l'Islam, «religion de
paix». Une paix qui ressemble, à s'y
méprendre, à la «Pax Romana»
impérialiste, d'où seraient exclus
seulement les dieux de l'Olympe.
L'Islam d'Erdogan qui a attendu que
des compagnies américaines le fassent pour suspendre les vols de la
«Turquish Airlines», vers Tel-Aviv,
et au 12 e jour de guerre contre
Par Ahmed Halli
[email protected]
Ghaza. L'Islam du trémulant Fayçal
Al-Kassem, l'animateur de la chaîne
Al-Jazeera qui recommande à l'armée syrienne de prendre exemple
sur «l'armée israélienne qui avertit
les populations avant de les bombarder». Fayçal Al-Kassem qui affirme, toute honte bue, que l'armée
d'occupation française en Syrie
«respectait les villes et les lieux de
culte» (!!!). Face à eux, il y a heureusement un Islam qui fait de la résistance, qui pratique la coexistence
pacifique, un Islam comme celui de
ce Pakistanais qui a consacré sa vie
au rapprochement entre les religions.
À son décès récent en Virginie,
rapporte le magazine Elaph, sa
famille a décidé de l'enterrer dans
un cimetière chrétien, selon sa
volonté, et pour illustrer ses idées.
L'imam local s'est bien évidemment
opposé à cette idée, mais la famille
a tenu bon et le religieux a fini par
céder. Et n'attendez pas d'avoir un
pied dans la tombe pour suivre
l'exemple !
A. H.
http://ahmedhalli.blogspot.com/
Les jouets de l’Aïd peuvent être parfois un plaisir sournois
Des masques, des ballons, des sabres lumineux,
des pistolets, des voitures, des sifflets… le tout en plastique et en général made in China. Ce ne sont pas seulement les prix bas qui attirent le client mais c’est surtout la variété de la marchandise au visuel amusant,
coloré, qui attire les tout petits qui s’y accrochent et
veulent en avoir un à tout prix. Justement le prix étant
bas, allant de 30 à 300 DA, fait craquer vite fait les
parents qui achètent sans se soucier de la qualité du
produit qu’ils offrent à leurs enfants pensant faire leur
joie.
Ces jouets en plastique regorgent souvent de produits toxiques, souvent, ils dégagent une forte odeur de
plastique, ce qui devrait être un signal d’alerte qu’ils
contiennent une forte substance de produits chimiques
dangereux, surtout pour l’enfant, plus vulnérable que
l’adulte.
Les connaisseurs ne déconseillent pas totalement le
alors je ne vois pas de danger».
Quant à être conscient ou pas de leur éventuelle
dangerosité chimique, ils répondent en général que personne ne meurt à cause d’un jouet. Ou encore : «C’est
le jouet des bourses modestes, c’est normal que la qualité n’est pas au top, Dieu est le protecteur».
Certains, et ils sont rares parmi les parents à qui
nous avons posé la question de la qualité des jouets
qu’ils offrent à leurs enfants durant les fêtes religieuses,
disent éviter ces jouets, «à leur qualité, ça se voit que
ce sont des produits de très bas de gamme et donc
dangereux pour l’enfant, certains parents se voilent la
face en les achetant mais au fond, ils savent que ce ne
sont pas des jouets conformes à la règlementation».
Mais, au fait, qui veille à cette règlementation ?
Puisqu’à aucun moment, nous n’avons assisté à des
contrôles inopinés de ces jouets qui envahissent nos
rues à chaque fête religieuse. Quoi que l’on dise à ce
sujet, nos quelques lignes n’empêcheront certainement
pas des bambins d’être émerveillés face à ces jouets et
leurs parents de craquer et de leur en offrir. D’ailleurs,
en général, le jour de l’Aïd, les enfants vont eux-mêmes
s’en offrir avec l’argent récolté durant l’Aïd.
Tout l’intérêt étant d’attirer l’attention sur la qualité de
ces jouets, afin que la joie des petits ne soit pas
gâchée.
A. B.
Ph. DR.
Les marchands ambulants n’ont pas attendu l’Aïd pour étaler leur marchandise composée de différents articles de jouets durant
toutes les soirées du Ramadhan. Les longues
soirées et les interminables balades nocturnes
des citoyens, souvent accompagnés de leurs
petits, ont fait le bonheur de ces marchands de
jouets à bas prix et de bas de gamme.
jouet en plastique mais conseillent d’éviter le plastique
moue. Il existe des jouets en plastique moins dangereux que certains. Mais qui assure cela pour ces
enfants qui s’arrachent ces jouets proposés à tout coin
de rue par des vendeurs ambulants ? Des vendeurs qui
n’y connaissent rien en jouets, ni de leur provenance et
encore moins sur leur toxicité.
Questionnés, des parents nous diront à ce sujet
«depuis toujours, j’en offre à mes enfants et ils ne s’en
sont jamais plaints sauf quand ils se cassent vite et
m’en exigent de nouveaux». Une mère de famille dira
«ce sont des jouets jetables, mon fils s’en lasse vite fait,