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Edition d’Alger - ISSN IIII - 0074
QUELQUES JOURS APRÈS
SA CONDAMNATION
À OUM EL-BOUAGHI
L’ex-wali d’El Tarf
jugé aujourd’hui
à Constantine
Après l’affaire des subventions des
associations, jugée en première
instance au tribunal d’Oum El-Bouaghi,
l’ex-wali
d’El
Tarf
comparaîtra,
aujourd’hui, devant le pôle judiciaire
spécialisé de Constantine pour deux
autres affaires. La première concerne le
dossier du mobilier scolaire et la
deuxième a trait au détournement d’un
milliard de centimes relevant du
communal
de
Programme
développement (PCD) pour la réfection
de la salle des hôtes et la dotation en
équipements de la cuisine du siège de
la Wilaya.
L’ex-maire d’El Tarf, le magasinier et
trois fonctionnaires de la commune
seront entendus dans l’affaire dite du
«milliard». Pour ce qui est du mobilier
scolaire, ce sont les membres des
services techniques de la Direction de
l’éducation qui seront appelés à
témoigner. De fait, le déroulement de
l’audience risque d’être riche en
nouveaux rebondissements et en
révélations retentissantes.
Daoud Allam
LE BONJOUR DU «SOIR»
Votre «ghoul» ne nous fait pas peur !
Nous n’avons pas eu peur d’eux
lorsqu’ils exhibaient les têtes de nos
copains patriotes dans les souks, lorsqu’ils
massacraient les innocents dans les douars,
lorsqu’ils tuaient, pillaient, détruisaient… Et
si, aujourd’hui, nous en voyons beaucoup à
la tête de commerces florissants - miracle de
la réconciliation nationale et de l’argent
recyclé -, il faut dire aussi que c’est le
pouvoir du FLN qui les a innocentés.
C’est le pouvoir du FLN qui a également
condamné une pauvre Tiaretie parce qu’elle
avait des bibles dans son couffin, c’est ce
pouvoir qui a lâché les agents de l’ordre
contre des chrétiens réunis pour leurs rites
religieux et contre des jeunes qui ne
faisaient pas carême. C’est ce pouvoir qui a
fermé les cinémas, les lieux de loisirs, les
bars et les discothèques…
Alors, arrêtez de nous faire peur avec les
barbus ; ils n’ont plus rien à prohiber !
Belkhadem et son FLN s’en sont chargés
avec méthode et efficacité ! L’islamiste, le
vrai, est déjà dans la bergerie…
[email protected]
Le FMI veut plus
de «prudence»
«La sagesse est lâcheté quand elle tolère
l'intolérance.»
(Albert Brie)
ÉCONOMIE ALGÉRIENNE
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CANDIDATURES
AUX LÉGISLATIVES
Belkhadem
définit ses
critères
CONCESSION DU FONCIER AGRIGOLE
400 000 hectares
identifiés
Photos : DR
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PAGE 3
DIMANCHE 29 JANVIER 2012 - 5 RABIE AL-AWAL 1433 - N° 6472 - PRIX 10 DA - FAX : RÉDACTION : 021 67 06 76 - PUBLICITÉ : 021 67 06 75 - TÉL : 021 67 06 51 - 021 67 06 58
Chinois out
L’Agence nationale des barrages et transferts (ANBT) a
résilié hier le contrat de réalisation du barrage Z’hor de Skikda, signé en mai 2011 avec le
groupe chinois China Gezhouba Group Company (CGGC).
Un contentieux a opposé
l’ANBT au groupe chinois dès
l’attribution du marché et deux
mises en demeure ont été vainement adressées au maître
d’œuvre en octobre et
novembre 2011.
Après les conflits avec les Italiens d’Astaldi et
de
Todini,
puis avec
les Turcs
de Mapa,
l’ANBT est
partie en
guerre cette fois-ci
contre les
Chinois.
Le wali de Tiaret
nous écrit
Soucieux de rétablir la vérité
dont votre quotidien a fait son
credo et consécutivement au
Périscoop du mercredi 25 janvier 2012 faisant part de l’agression dont aurait été victime le
chef de daïra de Hamadia par le
maire de la même commune, j’ai
l'honneur de vous demander
d’insérer le présent démenti en
les mêmes page et rubrique,
s’agissant d’un incident qui n’a
jamais eu lieu.
Ce faisant, il convient de
dédouaner ces deux responsables injustement incriminés.
P
ERISCOOP
Le yacht et la villa
I
[email protected]
Dimanche 29 janvier 2012 - Page 2
l est l’un des cadres dirigeants les plus
importants d’une banque qui connaît actuellement des difficultés avec la Banque d’Algérie
et il possède le yacht le plus luxueux amarré au
port de plaisance de Sidi Fredj.
Par ailleurs, dans la même banque et dans l’entourage des cadres dirigeants, il est souvent
question d’une avocate quelque peu
particulière. Propriétaire d’une villa à
Palma de Majorque, son nom a été
évoqué il y a quelques années dans
le dossier Khalifa.
Rififi au PT
R ien ne va plus au sein du parti
de Louisa Hanoune dans la wilaya
de Guelma qui a enregistré la
semaine dernière une démission
collective de ses cadres. Une
action qui serait motivée par la
décision de Mme Hanoune d’imposer, comme tête de liste aux législatives
dans cette wilaya,
un syndicaliste
activant dans la
wilaya de Annaba. Une décision
que les mécontents qualifient
d’antidémocratique.
L’ENTMV au secours
de Spanair
Les Algériens qui ont décidé de voyager
avec la compagnie aérienne Spanair sont
bloqués à Alicante (Espagne). Au bord de la
faillite et en attente d’un repreneur, ses
clients vivent le calvaire. Les autorités
consulaires algériennes à Alicante ont sollicité l’aide de la compagnie
nationale
maritime
l’ENTMV pour rapatrier
les Algériens bloqués
dans cette ville espagnole. L'ENTMV a mobilisé
ses moyens pour satisfaire ceux qui voudraient
rentrer au pays
par
voie
maritime.
Un jour, un sondage
Pensez-vous que lors des prochaines législatives,
les islamistes algériens iront vers des listes
communes ?
OUI
NON
Sans opinion
Résultats du dernier sondage
Pensez-vous que l’agrément de nouveaux partis
va bouleverser la scène politique algérienne ?
OUI : 16,14%
NON : 80,24 %
S. OPINION : 3,62%
Déposez votre réponse sur le site du Soir d’Algérie
www.lesoirdalgerie.com
Le Soir
d’Algérie
Actualité
Dimanche 29 janvier 2012 - PAGE
Le FMI veut plus de «prudence»
ÉCONOMIE ALGÉRIENNE
Gare au repli prolongé des prix du pétrole. L’avertissement
émane du FMI qui incite l’Algérie à la prudence budgétaire dans
sa gestion des revendications sociales et à la diversification de
son économie.
La croissance
à moins de 3,5% en 2012
En outre, le FMI constate
qu’«avec la hausse des cours du
pétrole, l’excédent du compte courant est porté à 9,5% du PIB en
2011 et les recettes budgétaires
des hydrocarbures augmentées de
30%». Tout en relevant la hausse
substantielle des réserves officielles de devises, le FMI indique,
cependant, que «le budget restera
déficitaire de 4% du PIB environ,
l’augmentation des recettes budgétaires étant plus que compensée
par une hausse de 32% des
dépenses totales, en particulier des
salaires de la Fonction publique et
des transferts». A court terme, la
croissance, relève le rapport,
«continuera d’être tirée par les
investissements publics et le programme d’investissements de la
compagnie nationale d’hydrocarbures (Sonatrach)». Pour 2012, le
FMI avance que «le PIB hors
hydrocarbures pourrait progresser
de 5%, mais la production d’hydrocarbures devrait poursuivre sa
baisse du fait d’une faible demande
mondiale, limitant le taux de croissance globale entre 3 et 3,5 % environ».
Le solde budgétaire
restera déficitaire
En ce qui concerne l’inflation,
celle-ci devrait se maintenir aux
alentours de 4% «si la hausse des
prix des produits alimentaires frais
reste modérée et les pressions
inflationnistes résultant de l’augmentation des salaires sont maîtrisées». Dans la mesure où «les
cours du pétrole qui, selon les prévisions, devraient être relativement
élevés, devraient maintenir un
solde extérieur positif et des
recettes budgétaires importantes»,
le Fonds estime, néanmoins, que
GESTION DU TAUX DE CHANGE
Le FMI appelle à améliorer
la productivité
Le Fonds monétaire international (FMI) agrée la gestion du taux de
change mais appelle néanmoins à améliorer la productivité. Ainsi, l’institution internationale considère que «le régime de change a bien servi
l’Algérie et salue la détermination des autorités à maintenir le taux de
change réel proche de son niveau d’équilibre». Toutefois, l’on souligne
«la nécessité de renforcer les déterminants fondamentaux du taux de
change, y compris la position budgétaire et les gains de productivité».
En outre, le Fonds «félicite la Banque d’Algérie pour avoir maîtrisé les
tensions inflationnistes et avoir efficacement absorbé une liquidité systémique accrue générée par la hausse des recettes des hydrocarbures
et le niveau important des dépenses publiques».
C. B.
mage et de réduire les vulnérabilités à moyen terme». En ce sens, et
d’autant que l’investissement public
aura «un rôle moins dynamique», le
FMI préconise que «le secteur privé
devra devenir un moteur plus puissant de croissance et de création
d’emplois» et estime essentiel
d’«améliorer le climat des affaires
pour améliorer les perspectives de
croissance à long terme».
cas de dégradation de la situation
économique internationale et d’un
repli prolongé des cours du pétrole».
Et d’avertir que les positions
extérieure et budgétaire «seraient
alors sérieusement affaiblies,
entraînant vraisemblablement une
réduction forcée des investissements publics et se traduisant par
un fléchissement de la croissance
et une hausse du chômage».
D’où la nécessité, selon le FMI,
réitératif, «de diversifier l’économie
algérienne, d’améliorer le climat
des affaires, de faire reculer le chô-
seront sélectionnés par voie d’appels d’offres. Concernant les terres
appartenant aux privés, Ali Matallah
indique que l’ONTA a reçu à ce jour
plus de 1 700 dossiers émanant de
propriétaires privés pour une superficie totale de 2 1791 hectares.
En notant que 265 dossiers ont
été reçus dans la wilaya de Biskra
pour une superficie de plus 4 000
ha. Globalement, l’Office a validé
978 demandes et a signé déjà 157
cahiers des charges avec ces propriétaires privés, ce qui leur permettra de contracter des crédits bancaires, bonifiés à hauteur d’un million de dinar/ha, en hypothéquant
leurs actes de propriété.
L'acte de concession constitue
auprès de la Banque de l’agriculture et du développement rural
(Badr), principal partenaire du sec-
teur agricole, une hypothèque en
tant que garantie du crédit octroyé
pour l’exploitation des terres du
domaine privé de l’Etat, alors que
les exploitants des terres privées
pourraient utiliser comme hypothèque les actes de propriété de
leurs terres. En outre, le secteur a
lancé en 2011 une opération d’assainissement du foncier exploité
par les établissements et organismes publics tels que les fermes
pilotes et les offices.
Ainsi, quelque 202 établissements ont déposé leurs dossiers au
niveau de l’ONTA avec lequel ils
signeront un cahier des charges en
vue d’obtenir des actes de concession. La superficie identifiée jusqu’à
maintenant est estimée à 154 000
ha, selon M. Matallah.
C. B./APS
Une mesure qui vise à encourager la formation pour pourvoir des
secteurs demandeurs comme celui
des travaux publics qui souffre
régulièrement de déficit de maind’œuvre qualifiée.
En réunissant hier au niveau de
son département les directeurs de
l’emploi, le ministre du Travail est
longuement revenu sur le bilan des
différents mécanismes mis en place
par son département. Il en ressort
une autosatisfaction au regard du
bilan chiffré.
Le nombre d’emplois créés, tous
dispositifs confondus, est en hausse. Tayeb Louh ne soufflera mot,
cependant, sur le nombre des
petites entreprises créées dans le
cadre de l’Ansej mais qui ont rencontré des difficultés et ont fini par
disparaître. Pas de réponse non
plus au sujet des primo demandeurs d’emploi qui, après un sou-
tien de l’Etat de trois années, se
retrouvent, une fois de plus, sur les
listes des demandeurs d’emploi.
N. I.
Le FMI craint un repli prolongé des prix du pétrole.
«le solde budgétaire restera déficitaire», à moyen terme. Or, note le
FMI, «l’orientation budgétaire
expansionniste de ces dernières
années a, cependant, rendu la
situation budgétaire vulnérable aux
fluctuations des cours du pétrole»,
ajoutant que le prix, permettant
d’équilibrer le budget, est aujourd’hui légèrement supérieur à 100
dollars le baril.
Gare à la hausse
du chômage
Selon le FMI, «d’importants
risques baissiers émergeront en
Gérer l’argent du pétrole
prudemment !
Saluant «les bonnes performances économiques globales réalisées par l’Algérie ces dernières
années dans un environnement
économique international difficile»,
le Fonds note cependant que «des
défis importants subsistent et
encouragent les autorités à redoubler d’efforts en vue de préserver la
stabilité macroéconomique, rétablir
la prudence budgétaire et diversifier l’économie avec un secteur
privé plus solide».
Voire, «bien que les cours élevés du pétrole permettent de
répondre
aux
revendications
sociales urgentes et maintenir la
stabilité sociale, cela devrait être
géré avec prudence pour éviter des
tensions inflationnistes et préserver
la viabilité budgétaire à moyen
terme».
C. B.
Photo : DR.
Chérif Bennaceur - Alger (Le
Soir) - Dans un rapport diffusé vendredi dernier, le Fonds monétaire
international (FMI) observe que
l’économie algérienne «se porte
relativement bien malgré un climat
d’incertitude économique international». Selon le FMI, la croissance
du Produit intérieur brut (PIB) était
en 2011 «solide» à environ 2,5%
(autour de 5% hors hydrocarbures),
du fait du Programme d’investissements publics (PIP). Concernant
l’inflation, maintenue autour de 4%,
le Fonds relève que «la hausse des
cours internationaux des produits
alimentaires et les relèvements
substantiels des salaires de la
Fonction publique ne se sont pas
traduits par une progression sensible de l’inflation en raison des
subventions accrues des produits
alimentaires de base, d’une hausse
de l’épargne des ménages, d’une
plus grande demande d’importations et d’une politique monétaire
vigilante».
3
CONCESSION DU FONCIER AGRICOLE
400 000 hectares identifiés
Une superficie de près de
400 000 hectares a été recensée au niveau national en vue
de créer de nouvelles exploitations agricoles et d’élevage,
dans le cadre du soutien aux
jeunes investisseurs.
Cité par l’agence nationale de
presse, le directeur général de
l’Office national des terres agricoles
au
ministère
de
(ONTA)
l’Agriculture et du Développement
rural indique que les services de
wilaya ont identifié à ce jour 828
périmètres d’une superficie totale
de plus de 373 000 hectares,
appartenant au domaine privé de
l’Etat. Selon la procédure en
vigueur, les nouvelles terres seront
attribuées en concession à des
investisseurs ou exploitants qui
L’Anem sommée d’être plus «transparente»
PLACEMENTS DES DEMANDEURS D’EMPLOI
De la transparence dans la gestion des demandes d’emploi et
des placements. C’est ce qu’exige Louh des responsables des
agences de l’emploi sur fond de contestations récurrentes. Le
ministre a cependant une satisfaction : lesdites agences fonctionnent mieux qu’à l’époque où elles étaient sous la coupe du
département de la solidarité.
Nawal Imès - Alger (Le Soir) Reconnaissant l’instabilité qu’a
connue l’Agence nationale de l’emploi (Anem) après le changement
de tutelle, Louh a certifié hier que
les performances de cette dernière
se sont améliorées depuis qu’elles
dépendent de son département
ministérielle. Chiffres à l’appui, il
dira qu’en 2005, l’Anem n’a pas
effectué plus de 65 000 placements
contre 212 000 en 2011 dans le
secteur économique. S’adressant
aux responsables de ces agences,
le ministre a donné des instructions
fermes afin que la gestion des
demandes soit le plus transparente
possible. La priorité, dira-t-il, doit
impérativement être donnée à la
main-d’œuvre locale.
Même lorsque la main-d’œuvre
locale s’avère non qualifiée, les
agences de l’emploi sont tenues
d’imposer aux entreprises étrangères le recrutement de nationaux
qui doivent impérativement être formés dans la spécialité demandée.
Les dispositifs d’emploi par les chiffres
- En 2011, l’Ansej et la Cnac ont financé 61 111
projets contre 30 106 en 2010, dépassant leur objectif qui était de 50 000 projets par an.
- Les deux mécanismes ont permis la création de
128 375 emplois directs en 2011 contre 75 000
emplois en 2010, soit une augmentation de 70%.
- Depuis leur création, l’Ansej et la Cnac ont
financé 222 435 projets et créé 570 406 emplois
directs.
- 50 000 demandeurs d’emploi ont bénéficié du
contrat de travail aidé (CTA).
- En 2011, 660 810 primo demandeurs d’emploi
ont bénéficié du dispositif d’aide à l’emploi contre
273 141 en 2010.
DETTES
DE LA CNAS
Pas
de commentaire !
Interrogé au sujet des dettes
de la Cnas réclamées par la
Sécurité française, le ministre du
Travail, estimant que «toutes les
explications à ce sujet avaient
été données», a refusé de commenter la question qui lui avait
été posée par des journalistes
en marge de la rencontre nationale des directeurs de l’emploi.
N. I.
Le Soir
d’Algérie
Actualité
Dimanche 29 janvier 2012 - PAGE
4
Les cours reprennent graduellement
MOUVEMENT DE PROTESTATION DANS LES LYCÉES
F.-Zohra. B. - Alger (Le Soir)
- Des parents d’élèves ont, par
ailleurs, été informés du fait que
les élèves qui persisteraient à
s’absenter des cours seront
exclus des établissements.
Le mouvement de protestation n’étant pas reconnu par la
tutelle qui, a maintes reprises, a
expliqué que les lycéens en classe de terminale et en dépit d’un
programme chargé n’examineront au bac que sur des sujets où
figurent des leçons qui auraient
été enseignées dans tous les
établissements du territoire national.
Le département de Benbouzid
avait, au cours des années précédentes, assuré que lors des
épreuves du bac les candidats
auraient le choix entre deux
sujets et bénéficieraient d’une
demi-heure supplémentaire pour
chaque épreuve. Toutefois, et
comme cela a été le cas depuis
quelques années, les lycéens ont
exprimé leurs appréhensions à
peine l’année scolaire entamée
et initié des mouvements de protestation dont la grève qui dure
depuis près de deux semaines,
notamment dans les établissements de l’Est et de la capitale.
Si depuis cette fin de semaine,
dans la plupart des établissements, les élèves ont repris le
chemin des classes, un boycott
sporadique des cours est toujours enregistré dans certains
établissements.
Les élèves de terminale faisant fi des promesses de la tutelle, continuent de réclamer que la
date du baccalauréat soit repoussée et aussi de connaître dès à
présent le seuil des cours à réviser pour cet examen.
Parmi les lycées où le mouvement de protestation a mobilisé
la plupart des élèves, on notera
ceux de Mohamed-Mazari et
Les élèves de terminale continuent de réclamer que la date du baccalauréat soit repoussée
Mohamed-Béjaoui
à
Bab
Ezzouar, Mohamed-Hadjress à
Boumati et Abane-Ramdane à
El Harrach.
Les élèves de ces établissements ont d’ailleurs organisé la
semaine passée, marches et sitin devant l’annexe du ministère
de l’Education en vue d’exprimer
leurs revendications. Ils ont aussi
dénoncé le fait que les enseignants donnent un rythme rapide
aux cours dans le but d’achever
le programme volumineux, rendant ainsi les leçons difficiles à
assimiler pour la classe.
Au niveau de la tutelle, le seuil
des cours à réviser a été fixé au
Premier symposium africain
des étudiants en pharmacie
IL AURA LIEU DU 14 AU 21 JUILLET PROCHAIN À ALGER
L’association, qui a intégré seulement
depuis deux ans, en 2010, la Fédération
internationale des étudiants en pharmacie
(IPSF), a réussi à convaincre les membres
des 52 pays adhérents d’organiser ce symposium pour la première fois en Algérie.
Qualifié d’événement de grande envergure par ces initiateurs, ce symposium
permettra aux étudiants résidents en pharmacie et jeunes pharmaciens de s’inspirer
des modèles des pays étrangers et des dernières avancées dans le domaine pharma-
DÉCÈS
Les
familles
Houri,
Bouhired et Chouiter ont l’immense douleur d’annoncer le
décès de
CHOUITER HASSENA
L’enterrement aura lieu
aujourd’hui.
Que Dieu accueille la
défunte en Son Vaste
Paradis. A Dieu nous appartenons, à Lui nous retournons.
––––––––––––––––––––––
Les familles El Mehdaoui
et Hocini ont la douleur de
faire part du décès de
EL MEHDAOUI ACEREDINE
le 28 janvier 2012.
L’enterrement aura lieu
aujourd’hui au cimetière de
Miramar. A Dieu nous appartenons et à Lui nous retournons.
ceutique. «Nous serons une sorte de base
de données que nous soumettrons à la tutelle dans l’espoir d’intégrer ce qui manque
dans notre modèle d’enseignement», a indiqué Redouane Soualmi, membre de
l’ASEPA. D’ailleurs, relèvera-t-il, la pharmacie clinique, industrielle, hospitalière ou
encore le conseil des patients sont des
modèles «négligés».
Les intervenants espèrent ainsi que le
pharmacien, «en plus de dispenser des
médicaments, soit formé pour conseiller le
patient».
L’événement, qui verra la participation de
près de 300 étudiants algériens issus des 11
départements en pharmacie du territoire
national, traitera de thèmes scientifiques
d’actualité liés, entre autres, au diabète, l’hypertension artérielle, ou à la qualité et l’efficacité du médicament.
S. A.
Photo : Samir Sid
L’Association scientifique des étudiants en pharmacie d’Alger (ASEPA)
organise le premier symposium africain des étudiants en pharmacie. Il se
tiendra à Alger, du 14 au 21 juillet prochain, sous l’égide de la Fédération
internationale des étudiants en pharmacie.
Les pharmaciens seront formés, également,
pour conseiller le patient.
TOUS LES VOYAGISTES AGRÉÉS POURRONT
ORGANISER LA OMRA
Le consul d’Arabie saoudite
revient sur sa décision initiale
Toutes les agences de voyages accréditées pourront finalement organiser la prochaine saison de la omra. Les voyagistes
évoquent ainsi un recul de la part du
consul d’Arabie saoudite qui avait initialement imposé une liste de 60 agences.
Les voyagistes ont
finalement pu obtenir
gain de cause après
avoir protesté contre la
décision imposée par le
consulat d’Arabie saoudite au cours des dernières semaines. Le
consul avait informé les
autorités concernées
que seulement soixante
agences de voyages
seront autorisées à
prendre en charge les
pèlerins pour la saison
de la omra.
Suite à cette information, les voyagistes
ont saisi le ministère du
Tourisme pour exprimer
leur refus de cette situation. Ils ont même
menacé de boycotter
tout simplement la saison et d’aller vers une
année blanche.
Les syndicats des
agences de voyages
ont expliqué, hier, que
c’est grâce à l’intervention des ministères du
Tourisme et des Affaires
religieuses, à celle de
l’Office national du hadj
et de la omra et de l’ambassadeur
d’Arabie
saoudite que le consul a
concédé de revoir sa
copie en annulant sa
décision initiale.
Encore une fois, l’organisation de la omra
aura suscité un scandale après ceux enregistrés pratiquement à
chaque édition concernant notamment les
conditions de prise en
charge des pèlerins.
F.-Z. B.
Photo : Samir Sid
Le mouvement de protestation se poursuit dans certains lycées où les élèves, en dépit des assurances de la
tutelle, continuent de réclamer dès à présent le seuil des
cours à réviser en prévision du bac et dénoncent la surcharge des cours.
10 mai prochain alors que l’examen du bac aura lieu cette année
le 3 juin.
F.-Z. B.
STATUT
DES ARTISTES
Le projet
en stand-by
Les artistes algériens doivent encore attendre en vue de
bénéficier d’un statut à même
de remédier à leur situation, le
moins que l’on puisse dire, peu
ou du tout pas reluisante. Et la
raison, comble du paradoxe,
ne se situerait pas à l’échelle
des pouvoirs publics quant à
répondre favorablement à
cette doléance, mais plutôt au
sein même de la corporation.
C’est le patron de l’UGTA
qui l’affirmait, hier samedi, en
marge de la cérémonie de
recueillement en hommage à
Abdelhak Benhamouda à l’occasion du 15e anniversaire de
son assassinat. Interpellé au
sujet du retard accusé dans la
promulgation de ce statut de
l’artiste, Abdelmadjid Sidi-Saïd
dira que l’avant-projet du statut
de l’artiste est finalisé et que la
tutelle ministérielle concernée
par le dossier, soit le ministère
de la Culture, n’y a émis aucune réserve. Seulement, regrettera-t-il, nous butons malheureusement sur la désunion de
la corporation artistique du fait
que chaque famille veuille tirer
le maximum d’avantages au
détriment des autres.
«Les chanteurs veulent un
statut à part, les comédiens de
théâtre, ceux du cinéma, et
autres autant, ce qui n’est pas
évident», expliquera Sidi-Saïd,
qui dira avoir «privilégié dans
la démarche de faire profiter
tous les artistes, notamment
en matière de couverture
sociale, lors des périodes
creuses, principalement».
Le secrétaire général de
l’UGTA exprimera le souhait
que la corporation des artistes
puisse retrouver davantage de
sérénité et de cohésion, ce qui
ne fera qu’accélérer la procédure d’obtention du tant attendu statut.
M. K.
Le Soir
d’Algérie
Actualité
Dimanche 29 janvier 2012 - PAGE
Belkhadem définit ses critères
CANDIDATURES AUX LÉGISLATIVES
«La compétence doit primer sur l’allégeance. Le temps
où les candidatures se faisaient en fonction du degré d’allégeance est révolu.» C’est en ces termes que le SG du FLN,
Abdelaziz Belkhadem, a achevé son meeting hier samedi
au niveau de la maison de la culture Ali-Zamoum de Bouira.
Yazid Yahiaoui - Le Soir
(Bouira)- Devant une salle composée essentiellement de militants,
dont beaucoup d’étudiants de
l’Université de Bouira et du mouvement associatif, Abdelaziz
Belkhadem a fait une rétrospective
du combat du FLN depuis l’époque
où il était le seul interlocuteur des
Algériens dans le cadre de la lutte
armée pour le recouvrement de son
indépendance, jusqu’à la période
du parti unique. Une période que
Belkhadem expliquera, pour la première fois, comme étant un choix
politique pris dans un cadre démocratique au sein de l’Assemblée
constituante de 1963 qui avait opté
pour la poursuite du monopartisme
pour permettre la reconstruction du
pays qui venait de sortir de sept
ans et demi de guerre qui a laissé
des centaines de milliers de veuves
et d’orphelins, ainsi que plus d’un
million d’exilés à rapatrier et des
institutions à prendre en charge
après le départ de la France.
Cela étant, pour les batailles
actuelles, Belkhadem, qui a fustigé
au passage le Hamas, son ex-partenaire au sein de l’Alliance présidentielle, lui reprochant le fait qu’il
ait quitté l’Alliance tout en gardant
ses ministres au gouvernement, a
défendu le bilan du pouvoir comme
étant le propre du FLN. Ainsi, il est
revenu sur les acquis de l’Algérie
après plus de 50 ans d’indépendance, qui offre aujourd’hui la gratuité de l’enseignement, donnant
les mêmes chances au fils du paysan qu’au fils du ministre, la gratuité des soins, le droit d’accès au
logement et à l’emploi. Pour ces
deux derniers volets, Belkhadem
expliquera que même si ces efforts
restent en deçà des attentes du
citoyen, les résultats sont là pour
témoigner de ces efforts avec
aujourd’hui plus de 7 millions de
logements et plus de 1, 5 million
d’étudiants contre quelques milliers
à l’indépendance.
Pour les échéances futures et
après avoir expliqué les soutiens du
FLN aux réformes du président de
la République, Belkhadem a abordé le volet des prochaines
échéances électorales qu’il dira ne
pas craindre. «Le FLN ne craint ni
les démocrates, ni les islamistes.
Notre sigle et notre slogan puisés
des principes de la déclaration du
1 er Novembre 1954 que sont
l’Algérie démocratique et sociale
dans le cadre des principes de
l’Islam ne sont pas de vains mots.
Nous sommes des démocrates et
nous avons toujours appliqué les
principes de la démocratie, dont
l’alternance au pouvoir au sein du
parti avec quatre secrétaires généraux en moins de 20 ans ; une
Algérie sociale qui protège le
pauvre et le démuni et, enfin, une
Algérie plurielle qui vit selon les
principes de l’Islam puisque nous
sommes tous des musulmans et
personne ne pourra remettre en
cause notre islamité ni notre combat en faveur de l’Islam», dira-t-il.
Serein et confiant quant à une
victoire du FLN lors des prochaines
échéances électorales qui se profilent avec en premier les législatives
de mai prochain, Abdelaziz
Belkhadem donnera ce qu’il considère comme des recommandations
à l'encontre de tous les responsables et militants du FLN depuis la
base jusqu’au sommet. Ainsi, il dira
que l’ouverture des listes pour les
candidatures débutera le 26 février
et s'étalera jusqu’au 6 avril prochain. Les candidatures seront individuelles et seront déposées au
niveau des kasmas.
A la clôture de la date de dépôt
des candidatures, les commissions
locales au niveau des kasmas
transmettront tels quels les dossiers de candidatures aux mouhafdhas. Là, une commission élargie composée des membres des
kasmas, des mouhafadhas et des
membres du bureau national, à
l’exclusion des membres qui se
seraient portés candidats, vont siéger pour étudier les dossiers et
donner leurs avis sur chaque candidature. Sans plus. Après ces avis,
les dossiers seront transmis au
bureau national, lequel siègera et
statuera sur toutes les candidatures
en prenant en compte les avis des
mouhafdhas, surtout concernant le
passé militant de chaque candidat,
sa filiation et éventuellement le
passé révolutionnaire de sa famille.
«Mais je tiens à vous assurer
que seule la compétence primera
dans le choix des candidats. Fini le
temps des allégeances», dira-t-il en
précisant que plus le niveau du
candidat est élevé plus il aura des
points, et à l’inverse, moins le candidat est âgé, plus il aura des
points et cela pour encourager les
candidatures des jeunes au sein du
FLN. «Nous voulons que le flambeau soit transmis d’une manière
intelligente aux nouvelles générations afin que le FLN soit toujours à
l’avant-garde des luttes et des défis
dans ce pays», dira Belkhadem
sous un tonnerre d’applaudissements des centaines de personnes
présentes, dont la plupart se comptait parmi les jeunes, pas nécessairement branchés politique. Lors de
ce meeting, aucune allusion n’a été
faite aux redresseurs dont
Belkhadem semble tourner la page
définitivement.
Dans les coulisses, beaucoup
se frottaient déjà les mains après
La participation aux législatives
n’est pas à l’ordre du jour
CLÔTURE DU CONGRÈS CONSTITUTIF DU PLJ
Le Parti de la liberté et de la justice
(PLJ), qui tenait son congrès constitutif depuis jeudi, à Zéralda, a clôturé
ses travaux, hier, avec l’élection d’un
conseil national. Le dossier de
demande d’agrément sera déposé ce
mardi au niveau du ministère de
l’Intérieur.
Mehdi Mehenni - Alger (Le Soir) - Etaient
à l’ordre du jour, l’adoption du programme du
parti, le règlement intérieur, l’élection d’un
conseil national, d’un président et l’installation
d’un bureau national. Avec 640 participants,
dont 55 éléments féminins, issus de 42 wilayas,
le Parti de la liberté et de la justice de
Mohamed Saïd, qui clôturait hier son congrès
constitutif, a ainsi franchi la dernière étape
avant la déposition de sa demande d’agrément
prévue ce mardi, 31 janvier 2012.
Mohamed Saïd, élu président à l’unanimité,
ce qui était d’ailleurs attendu, a proposé la limitation du mandat du président à deux. C'est-àdire renouvelable une seule fois. Interrogé en
marge de la rencontre, le porte-parole du parti,
Mostapha Hemissi, précisera que «cette initiative découle de la volonté de Mohamed Saïd de
faire une rupture avec les pratiques de certains
partis politiques, à savoir la présidence à vie».
Concernant la participation du Parti de la
liberté et de la justice aux prochaines élections
législatives, Mostapha Hemissi dira que la
question n’est pas encore à l’ordre du jour. «La
participation aux prochaines échéances électorales se décidera une fois le parti agréé. C’est
le bureau national qui se réunira pour trancher
la question», a-t-il ajouté.
M. M.
ce discours tant dans la salle, deux
personnages, le mouahfedh et le
P/APW en l’occurrence, qui semblaient jusque-là parmi les favoris
pour être tête de liste FLN à Bouira,
venaient d'accuser le coup. Les
deux personnages n’ont même pas
le niveau du baccalauréat.
Y. Y.
FLN
Guéguerre
à la kasma
de Sidi M’hamed
A la veille de chaque rendezvous électoral, les structures
internes du parti FLN traversent
des zones de turbulence. Cette
fois-ci, c’est au tour de la kasma de
Sidi M’hamed de subir les conséquences de cette situation.
Hier, à l’occasion d’une rencontre organique, les militants de
base de ce parti au niveau de ladite kasma ont failli arriver aux
mains. Il a fallu l’intervention de
personnes «sages» pour éviter
«l’irréparable entre frères militants». A l’origine de cette situation, le différend qui oppose l’actuel
chef de la kasma de Sidi M’hamed
au coordinateur du FLN de la
wilaya d’Alger, M. Boumahdi. Selon
des indiscrétions, ce dernier «n’a
jamais admis l’arrivée de l’actuel
président de l’APC de Sidi
M’hamed à la tête de la kasma
relevant de la même circonscription». «C’est un problème qui date
de plus d’une année et qui ne
semble pas trouver solution», a-ton indiqué. Nos sources ajoutent
que le secrétaire général de la
kasma de Sidi M’hamed, qui
dépend, par ailleurs, de la mouhafadha, s’est insurgé contre «l’attitude adoptée à son encontre par le
mouhafadh de Hussein Dey qui
serait», à la «solde du coordinateur
du FLN, M. Boumahdi».
Le différend entre les deux parties a pris des proportions importantes au point où «une kasma
parallèle a été créée par les détracteurs de l’actuel maire de Sidi
M’hamed».
Cette «guéguerre» risque de
s’accentuer à l’approche des législatives de mai prochain.
A. Bettache
Benhamouda ou le sens d’un idéal trahi
IL Y A 15 ANS, LE SG DE L’UGTA ÉTAIT ASSASSINÉ
«Je refuse d’aller à l’enterrement de mon pays.» Une phrase lâchée au
soir d’un certain 26 décembre 1991, à la proclamation des résultats des
fameuses élections législatives ayant consacré la victoire du FIS dissous. L’auteur de ce «pamphlet», Abdelhak Benhamouda, l’emblématique secrétaire général de l’UGTA, ne pouvait échapper au terrible sort
des chasseurs de lumière qui l’ont, aussitôt, mis sur le long, très long
listing de leurs ennemis à abattre à tout prix.
M. Kebci - Alger (Le Soir) - Il était de
cette poignée de patriotes à faire face au
péril intégriste, avec les discours enflammés
des dirigeants de l’ex-FIS, invitant les
Algériens à «changer leurs habitudes vestimentaires et alimentaires et que ceux qui
veulent quitter le pays n’ont qu’à le faire»,
prélude à l’instauration d’un Etat théocratique. Il est vrai que Madani, Hachani,
Benhadj et consorts étaient aidés par la disponibilité du pouvoir de l’époque à cohabiter avec.
Aux côtés de Saïd Sadi, du défunt
Hachemi Chérif, Benhamouda avait alors
appelé clairement à l’interruption du processus électoral. Un trio aux côtés de bien
d’autres personnalités issus de divers horizons dont le courage a coûté la vie à
nombre d’entre eux, qui, pour mettre en pratique leur option et ainsi renverser un rapport de force qui était en faveur d’une cohabitation avec les islamistes, ont mis sur pied
le CNSA. Une démarche qui a eu pour effet
de sauver la République du péril intégriste
islamiste et qui a, en parallèle, accentué la
détermination des islamistes à s’en débarrasser.
Après avoir miraculeusement échappé à
un premier attentat devant son domicile à
Garidi en 1993, Benhamouda n’échappera
pas à ses bourreaux qui, d’un sang-froid
propre aux sanguinaires ans foi ni loi, l’as-
sassineront quatre ans plus tard, le 28 janvier 1997 plus exactement.
Mais 15 ans plus tard, ceux parmi ses
amis de combat encore en vie, que ce soit
ici ou de l’autre rive de la Méditerranée,
n’arrivent pas à faire le parallèle entre cette
période de triste mémoire, empreinte d’engagement et d’esprit de résistance, et la
présente, faite de reniement et yeux doux à
l’endroit de la mouvance islamiste, dans le
prolongement de la politique de réconciliation nationale qui a mué une victoire militaire
sur le terrorisme islamiste en une compromission avec son socle idéologique. Une
option en voie de renforcement avec la
mode en vogue, ces derniers temps, dans le
sillage de la vague verte qui souffle sur le
monde arabe, celle d’un modèle islamiste à
la sauce turque que l’Occident, les ÉtatsUnis en tête, encourage surtout que leurs
intérêts sont loin d’être remis en cause par
les nouveaux gouvernements.
Etat de fait qui fait qu’à chaque commémoration de son assassinat, les amis d’opi-
5
nion et de combat de Benhamouda se font
de plus en plus rares. Pour la cérémonie de
recueillement d’hier à l’occasion du 15e anniversaire de son assassinat, il n’y avait que
son successeur à la tête de la Centrale syndicale, ses proches collaborateurs et
nombre de syndicalistes. Mehal, le seul
membre du gouvernement présent au cérémonial, a tenu à affirmer qu’il était là à titre
privé et pas en tant que membre du gouvernement. !
Et dire que si le pays est encore debout,
c’est par la grâce de Benhamouda et de
bien de semblables à lui, soldats, policiers,
gardes communaux, universitaires, journalistes, enseignants, médecins et simples
citoyens, qui ont payé au prix de leur vie
leurs convictions. Conviction, denrée rare
par les temps qui courent tant les reniements, les retournements de veste et les
alliances contre nature sont monnaie courant, déroutant ainsi plus d’un citoyen lambda qui n’arrive pas à saisir qui est qui.
M. K.
Le Soir
d’Algérie
TLEMCEN
Commune de F’houl,
la colère des
citoyens
Rien ne va plus dans cette localité isolée au
nord du chef-lieu de wilaya. Les habitants de
cette petite commune ont tenu à rappeler qu’ils
sont des citoyens à part entière et réclament le
droit à de meilleures conditions de vie. Il faut tout
juste rappeler que la politique engagée au niveau
de l’exécutif pour développer les zones rurales a
été l’une des priorités ; pourtant, certaines communes attendent toujours dans la commune de
F’houl. L’eau potable est plutôt rare et les robinets sont à sec. Il faut attendre un mois pour
avoir droit au liquide précieux pendant deux
heures seulement. Sur le plan sanitaire, il y a un
grand déficit de matériel médical et aucune permanence n’est assurée, le centre ferme ses
portes à 18h. Quant à l’infrastructure routière
rien n’a été entrepris. En hiver, les pistes se
transforment en marécages. Pour l’instant, cette
petite bourgade reste paralysée et les établissements scolaires ainsi que l’ensemble des administrations sont fermés. Les citoyens réclament
la présence du wali.
Saisie d’un lot
de dynamite au port
de Ghazaouet
Les unités spéciales de la Marine nationale
ont intercepté deux sardiniers amarrés au port
de Ghazaouet qui transportaient une importante quantité de dynamite (sous forme de bombes
artisanales). C’est à la suite d’une information,
que les éléments d’une unité de gardes-côtes
sont intervenus à l’intérieur des deux embarcations. Le fournisseur des explosifs a été identifié et arrêté et son véhicule de marque
Chevrolet a été saisi, les embarcations ont été
mises sous scellés en attendant les suites de
l’enquête. On ne sait pas à quel usage étaient
destinées ces cinq bombes artisanales qui,
selon certaines informations, seraient importées d’Espagne. Rappelons que la pêche à la
dynamite a été dénoncée à maintes reprises
par les associations de la ville des deux Frères
et par l’ensemble des marins pêcheurs qui restent impuissants devant ce phénomène qui a
porté un coup sévère aux richesses halieutiques. La complicité des pêcheurs de la péninsule ibérique n’est pas à écarter. Le produit de
la pêche dans les eaux internationales prend
souvent la direction de l’Espagne avec, bien
sûr, des complicités. Toutefois, il faut attendre
les suites de l’enquête pour être fixé sur l’objectif réel de la présence de ce produit dangereux
au port de Ghazaouet, car d’habitude, c’est en
haute mer que les boucaniers de la mer s’adonnent à ce trafic.
M. Zenasni
SIDI-BEL-ABBÈS
Elle usurpait des
identités pour faire
des retraits à la poste
Une personne âgée de 50 ans, répondant aux
initiales M. M., résidant à Aïn-Tinedamine, dans le
sud de la wilaya de Sidi-Bel-Abbès, a été dernièrement arrêtée par la gendarmerie de Sidi-Belabbès et écrouée par le procureur de la
République de Sidi-Bel-Abbès pour les chefs d’inculpation d’usurpation d’identité, faux et usage de
faux et vol. Selon nos sources, plusieurs plaintes
ont été enregistrées par la gendarmerie faisant
état de vol d’argent au niveau de comptes courants postaux de citoyens au niveau de plusieurs
bureaux de poste de la wilaya de Sidi-Bel-Abbès,
Sidi-Lahcen, Hoceiba, etc., d’où l’ouverture d’une
enquête pour appréhender l’auteur des méfaits.
Les investigations furent fructueuses avec l’arrestation du mis en cause. Selon nos sources, ce
dernier subtilisait des cartes d’identité, prenait
soin d’y apposer sa photographie, avant de procéder à la photocopie du document.
Usant de chèques secours à chaque fois, il
parvenait à retirer à plusieurs reprises des
sommes d’argent du compte de ses victimes.
C’est la photo apposée qui va le confondre et
A. M.
mener à son arrestation.
Actualité
Dimanche 29 janvier 2012 - PAGE
Lancement des travaux
du parc d’attractions
BÉJAÏA
Vont-ils enfin glisser sur des toboggans, se balancer
dans des sièges du bateau pirate et se distraire sur des
carrousels, ces bambins de la capitale des Hammadites,
à l’image des enfants d’autres contrées du pays ?
Le rêve est désormais permis
grâce à l’implication de tout le
monde, y compris l’administration
qui veut rompre avec les vieilles
pratiques. Un gigantesque projet
en effet, dédié à l’attraction familiale, est voie de se réaliser au cheflieu de wilaya dans l’enceinte du
parc Mezaia situé au cœur de la
ville.
La mer et les mille et une nuits
sont les principaux axes de ce
projet hors norme. Le promoteur
de cet espace, M. Amrane, un professionnel du bâtiment en France,
qui a acquis une grande expérience dans ce domaine, puisqu’il avait
à son actif la création de plusieurs
parcs d’attractions, dont ceux de
Sétif, Constantine et Bordj-BouArréridj, se veut rassurant et ambitieux pour celui de Béjaïa, notamment pour l’accueil, l’hygiène, la
sécurité et les nombreuses activités qui seront proposées aux
enfants et aux familles dans ce lieu
de détente. «Une grande roue de
33 m de hauteur, une batterie de
trampolines professionnels, deux
manèges sont prêts à être positionnés dans les toutes prochaines
semaines, le reste des infrastructures est en attente de fabrication
par le fabricant italien Visa, nous
avons étudié tous les cas possibles pour réussir ce coup et je
suis persuadé que Béjaïa sera
fière de son parc familial», nous
dira le promotteur avant d’ajouter :
«Le seul bémol pour le moment
réside dans la lenteur des
démarches administratives pour
l’octroi des crédits, et autres travaux inachevés par différentes
entreprises engagées pour le bitumage et la viabilisation du site en
question, sinon, concernant mes
engagements, je suis prêt à réaliser les rêves des enfants et de
leurs parents, et surtout ceux des
jeunes chômeurs, puisque pas
moins d’une soixantaine de postes
sont à pourvoir pour la bonne gestion du site.»
Selon l’opérateur, l’étude a été
réalisée conformément aux dispositions du décret législatif relatif à
la promotion de l’investissement,
et aux orientations et directives de
l’Agence nationale du développement de l’investissement (Andi).
M. Amrane estime que si le parc
d’attraction constitue pour l’enfant le
meilleur espace pour jouer, aujour-
6
d’hui, il est aussi un pôle charmant
pour les adultes pour se détendre,
vu les pressions et le stress quotidien. Le besoin de décompresser
est omniprésent au fond de chacun. Son secteur constitue un
investissement rentable sous
réserve d’innover et d’adopter de
nouvelles attractions. L’enfant
béjaoui pourra dans les prochains
mois se jeter dans les circuits
swing, du bateau pirate, du venture river, du funny cars, des autos
tamponeuses et du carsy swinger,
quant à ses parents, ils se contenteront des randonnées by train et
du bateau pirates adultes, et du
plaisir de voir le bonheur de leur
progéniture.
Kamel Gaci
PHÉNOMÈNE DU SUICIDE
La gendarmerie tire la sonnette d’alarme
En dépit des multiples campagnes de sensibilisation effectuées par de nombreuses associations caritatives
à travers la wilaya de Béjaïa, le phénomène du suicide prend des proportions inquiétantes. Rien qu’au dernier
recensement enregistré par les services de la Gendarmerie nationale à travers ses circonscriptions de compétence dans la wilaya à la fin de l’année 2011, pas moins de 38 cas ont été signalés, dont 15 étaient des personnes mariées et 23 célibataires.
La gent masculine est sensiblement touchée par ce triste phénomène, qui a vu 25 candidats passés à la sentence suprême, tandis que 13 autres étaient de sexe féminin. Le taux de suicide, selon le commandement de la
Gendarmerie nationale de Béjaïa, est alarmant en comparaison avec l’année 2010 où l’on a enregistré 19 cas,
ce qui représente 100% d’accroissement.
K. G.
Huit villages chez le maire
DÉGRADATION DE L’ENVIRONNEMENT À BOUZEGUÈNE
La dégradation de l’environnement à Bouzeguène,
notamment sur les tronçons routiers menant vers
Azaghar et Assif Ouserdoun, a fait vertement réagir huit
villages riverains dont les représentants ont été reçus
le 19 janvier par le P/APC auquel ils ont exposé les problèmes de salubrité publique générés par la situation
catastrophique qui prévaut au niveau de ces sites.
Furent ainsi dénoncés dans le
PV de réunion les décharges à
ciel ouvert, les déversements de
remblais et d’ordures ménagères
par les communes riveraines et
des privés devant l’accès de la
décharge publique non loin d’une
retenue collinaire. A ces problèmes d'hygiène s’ajoutent ceux
d’ordre moral avec les stationnements de véhicules transformés
en bars ambulants devant les oliveraies familiales en période de
cueillette d’olives et de fenaison.
Ce qui a conduit les huit villages
à mener une campagne de sensibilisation à travers la commune et
ses riverains ponctuée d’actions
dissuasives sur le terrain en
direction des contrevenants dont
les récidivistes seront signalés
aux pouvoirs publics aux fins de
poursuites.Les villageois ont ainsi
obtenu de l’APC l’engagement de
prévoir des gardiens au niveau
du site, l’étalement des dépôts de
terre déchargés sur les accotements ainsi que le sablage de
l’entrée
de la décharge
d’Azaghar. A ce propos, un représentant de comité de village repose la question de l’enveloppe
allouée au projet initial dont il
subsisterait un important reliquat
à verser dans l’aménagement de
la décharge communale qui a
actuellement tout l’air d’une
décharge sauvage.
A cet effet, des actions de
volontariat ont été planifiées par
les villages en partenariat avec
l’association de l’environnement
Eco Nature et l’APC.
S. Hammoum
Société
RH.
International
Communication, qui continue sa
campagne de sensibilisation via
les thèmes touchant de près au
marketing touristique et à la communication publicitaire, se propose de mettre à la Une cet axe
déjà bien traité voire exploité sur
le terrain par des agences de
l'événementiel.
«Pour nous, dira le dira
Rachid Hessas, directeur de
RH.IC,
organisateur,
notre
concurrence, la vraie concurrence, se fait autour des salons ani-
més par des étrangers chez
nous. Je pense qu'il faudrait parler beaucoup plus de complémentarité, ceci d'une part, et,
d'autre part, les espaces que
nous proposons aux opérateurs
économiques ne peuvent que
renforcer leur compétence nationale pour mieux s'ouvrir aux
consommateurs et à l'international. Il faut donc s'attendre à une
participation importante des
entreprises qui évoluent dans ce
secteur, notamment les PME.»
R. N.
«Allemands», il faut débourser
15 DA pour deux kilomètres.
«C’est notre syndicat qui a décidé de cette augmentation, et ce,
pour faire face à l’inflation des
pneumatiques, des salaires des
chauffeurs et des augmentations
récurrentes des prix de la pièce
de rechange et des huiles à
moteur», nous diront des trans-
porteurs rencontrés.
D’un autre côté, nos multiples
tentatives de joindre les responsables de la Direction des transports sont restées vaines.
Reste que le citoyen lambda
est toujours le dindon de la farce
quand la tutelle est aux abonnés
absents pour réguler le marché.
Daoud Allam
SALON EQUIP'CUISINE
C'est fin février à Alger
Alger accueillera à Riadh-El-Feth du 29 février au 3
mars le salon «Equip'Cuisine», un espace qui favorise
un rapprochement des professionnels du secteur de
l'hôtellerie, restauration, boulangerie et décoration.
Un rendez-vous qui prend de
l'altitude dans de nombreux pays
où le tourisme s'accroche à ces
thèmes. Des espaces qui poussent à l'urgence de moderniser
les équipements. Une exigence
qui s'impose aux établissements
qui doivent répondre à une qualité extrême tant au niveau des différentes prestations de services
que de la communication.
Il est vrai que dans de nombreuses régions du pays, ce phénomène reste tristement connu
puisque les touristes nationaux et
étrangers révèlent que beaucoup
reste à faire pour convaincre,
notamment via les équipements
et matériels qui caractérisent les
mutations de ces structures. La
EL TARF
Les tarifs des transports interurbains
augmentent de 50% à El Kala
Les citoyens de la commune d’El Kala sont totalement
désemparés et ne savent quoi faire face au diktat des
transporteurs privés qui ont décidé, unilatéralement,
depuis jeudi dernier, d’une augmentation de 50% du prix de
la place par taxi ainsi que celui du billet de bus.
Le prix du billet qui était auparavant de 10 DA passe à 15 DA,
sans que les initiateurs de cette
décision n’expliquent aux usagers les raisons d’une telle aug-
mentation intempestive. En effet,
pour rejoindre le centre-ville de la
commune à partir de la gare routière ou de la cité populeuse
appelée communément les
Le Soir
d’Algérie
Dimanche 29 janvier 2012 - PAGE
DISPARITION DE CHERIF KHEDAM
Un demi-siècle à
«bêcher» dans le sol
vivace de la vie…
Le départ de da Chérif
Khedam ravive en moi ce
sentiment de n’avoir rien
compris finalement à la vie et
à ses secrets qu'elle garde
jalousement… Il a consacré
un demi-siècle à «bêcher»
dans le sol vivace cette vie
afin de faire pousser les plus
belles chansons, les plus
beaux poèmes. Au point de
contaminer son entourage
artistique par sa curiosité, à
l'exemple de M. Hassem
Abassi que nous avons
perdu de vue et que je salue,
lui souhaitant une longue vie
pleine de santé et de bonheur, lui qui voulait aussi
comprendre à son tour l’âme
de la vie dans Ahya dounith
(Toi la vie) .
Vivre finalement cette
immense douleur de voir
tous ces monuments nous
quitter sur la pointe des
pieds, me pousse à dire,
sans frayeur et avec conviction, que la vie n'est réellement qu'un leurre.
Que chacun de nous
essaye à tout prix d'être utile
et honnête pour ne laisser
que le bon côté des choses
de son passage dans cette
vie.
Voici un extrait de la dernière chanson de da Cherif
(Rouh ya zmane) qu'il a certainement composée sur luimême par métaphore et en
guise d'adieu.
«Rouh ya zmane
Lehlak ijebedh ts-soughough
Aka oussane itssaadine
Dhityitayagui ourhelough
Au cher disparu…
Un grand homme vient de nous quitter.
Un grand frère vient de nous quitter.
Un grand maître vient de nous quitter.
Chérif Khedam n’était pas seulement un homme, un frère,
un maître.
C’était l’histoire, la mémoire, la fierté de tout un peuple.
C’EST l’histoire, la mémoire, la fierté de tout un peuple,
un peuple algérien, amazigh...
Chérif Khedam n’est pas mort. Un artiste demeure immortel dans le cœur des hommes. Chérif Khedam est seulement
absent. Car, Chérif Khedam sera toujours présent dans chacune de ses musiques, dans chacune de ses chansons,
dans chaque voix des chanteurs et des chanteuses qui interprètent ses compositions, dans chaque souvenir de tous les
Berbères du monde et de tous les admirateurs de ce poète
éternel.
Merci Chérif Khedam pour cette générosité que tu as
semée ici-bas.
Merci Chérif Khedam pour ces mots pleins de dignité et
d’honneur que tu as incrustés en nous.
Merci Chérif Khedam pour nous, pour nos enfants, pour la
postérité.
Repose en paix grand frère. Sache que ton aura, ton visage, ta voix et tes paroles resteront à jamais vivants dans nos
mémoires…
Khaled Lemnouer
TEXTO
- Nouna, je serai un ange discret, je
ferai de toi une fleur qui vit de mes
souffles, je ne te laisserai jamais pleurer,… Je sais que tu es une perle, je
sais qu’au fond de toi dans ton for intérieur, tu me respectes sans
penser à ça ! Ma secrétaire; veux-tu réussir ? C’est très simple,
prends-moi comme guide, je ferai de toi un idéal.
Ton sage-bambin AMNMNR1402092014
- Je passe un grand bonjour à mes anciens camarades de l’Institut
international du management INSIM Alger, avec qui j’ai vécu de très
bons souvenirs, promotion 2005, groupe ingénieurs d’affaires, avec
Adel, Mehdi Harous, Mohamed Ikhou, Sofiane Bouzida et Zahra.
Pour finir, je tiens à rendre hommage à mes professeurs, celui du
management de la qualité Dr Mellak, prof de la Grh Mme Hettabi, prof
de la stratégie M. Lamiri, M. Abdi, Mme Zirouni et les autres.
Ourabah Elmenaa dit Rebelle
frir
CHRONIQUE
D’AOKAS
7
…. Et la harga
par voie
césarienne
Fkiyi dwa ayahnine»
(La maladie me fait souf-
Tels sont les jours que je
traverse
Cette fois-ci elle aura rai-
son de moi
Délivre-moi mon seigneur
Rouh ya zmane)
M.Yalaoui
Toi, moi, l’Amour
A Toi la femme d'un certain 14 février 2009, les plus
beaux moments de notre vie :
1- Tomber amoureux de toi et vice-versa (2009).
2- Passer une nuit blanche à parler de nos quotidiens,
ainsi que de notre avenir.
3- Laisser mon bureau désorganisé, reporter le travail
et venir en courant pour te trouver à la station de bus.
4- Marcher sous la pluie à Alger-Centre, sans en avoir
marre.
5- A la Cinémathèque…
6- Se disputer au point de pleurer, puis on oublie tout
sans passer une nuit séparés, même pas une heure.
Un jour. Rire jusqu'à en avoir mal au ventre. Trouver un
tas de courrier quand on rentre de vacances. Conduire
dans un endroit où les paysages sont magnifiques.
Ecouter notre chanson favorite à la radio. Se coucher
dans notre lit en écoutant et voir tomber la pluie. Aller visiter tes parents, après 15mn de marche… Réussir notre
dernier examen. Prendre part à une conversation intéressante. Retrouver de l'argent dans un pantalon non utilisé
depuis un an. Rire de soi-même. Prendre un bon repas
entre amis. Rire sans raison particulière (ça t’énerve). Se
réveiller à cinq heures du matin (toi) en sentant des picotements … Se réveiller en pleine nuit en se rendant compte qu'on peut encore dormir quelques heures. Observer
un coucher de soleil ensemble. Ecouter la chanson, qui
nous rappelle les jours de la Cinémathèque.
Macypsa Nverdune
Un texte à faire passer
dans «Vox Populi» ?
[email protected] o u
[email protected]
- Combien de temps encore vas-tu être faché, tu me manques malgré toutes tes méchanceté.
- Joyeux anniversaire Lyes N., longue vie à Neyla et prompt rétablissement à sa maman.
Tonton d'El Biar
- Joyeux anniversaire Jihane, tes parents de Sétif, Alger et Blida.
- Quand nos yeux se sont croisés ce mercredi 8 juillet 2010, tout de
suite je suis tombée sous ton charme. J'aurais aimé qu’à cet instant,
le temps s'arrête pour que je puisse te regarder encore; mon chéri. Je
t'aime plus que tout au monde ; je ne peux pas m'imaginer sans toi et
encore moins t'imaginer avec une autre. j'aimerais t'avoir rien que pour
moi ; j'aimerais être la seule qui te dise je t'aime ; j’aimerais être la
seule fille que tu regardes mais je sais que tout cela n'arrivera pas.
De la part de ta Kenzou
Donc la harga par les mers et par les
airs n’a pas suffi. Il fallait y penser aussi par
les mères. Aller accoucher à Paris, pardi il
fallait avoir de la jugeote ! Droit de sol mais
pas de sang, voilà ce qui fera certainement
réagir les plus nationalistes. Enfin et la
sage-femme ou le médecin qui avaient
assuré la venue au monde du bébé sur un
sol convoité, voulu et défendu, avaient-ils
exigé qu’elle soit une femme ? C’est la dernière des exigences, sinon on risque de se
faire renvoyer en son patelin où vous pouvez accoucher avec douleurs et avoir cette
référence D.Z. qui, autrefois, faisait honneur. Donc on a une première vision, si
jamais il sera président, les accouchements de toutes les Algériennes se feront
à Paris, Londres et qui sait Tokyo.
A la fin du mandat surtout si c’est à vie
il n’y aurait même pas de jeunes pour
assurer la «khalifa» sauf si on importait des
binationaux mais dans ce cas, dans quelle
langue ils feront les discours, celle de
Molière, de Shakespeare ou autre ? Enfin,
l’avenir nous dira que ces messies du vingt
et unième siècle ont des ressources pour
nous surprendre.
Les récents succès islamistes en
Tunisie et en Égypte ont ouvert grand le
ventre de nos adeptes, ils ont même sacrifié la position déjà enviée depuis longtemps et ont eu le courage de plonger dans
la gadoue pour se faire voir le temps des
élections afin de tromper l’œil qui les verra.
Cet œil dira voilà les gens qui se trompent
jusqu’au cou et n’ont pas peur du coût à
payer. Voilà la trempe d’hommes que
recherche une partie du peuple qui croit
aux sornettes de ces nouveaux gageurs
des droits et autres opérations de gang qui
ne profitent qu’à ceux qui les mènent.
Heureusement que la majorité du
peuple est lucide et n’est pas dupe pour
croire à ces promesses mièvres provenant
de bouches mielleuses et qui sentent la
tromperie. On avait vu dans le passé des
promesses provenant de minarets à forts
décibels qui n’ont jamais été tenues.
Donc pour ceux ou celles qui ne sont
pas des laissés-pour-compte, qui de surcroît ont un père génial, une mère intelligente, leur harga est organisée à un âge
très bas ; la loi ne dit rien et en plus vous
aide à vous établir n’importe où. Qui sait si
ce nouveau poupon n’aurait pas un beau
nom et surtout un bon compte bien rempli
avant même qu’il commence à marcher ou
à prononcer les premières syllabes. Dire
que pareils bébés ne sont pas nés avec la
cuillère en or dans la bouche, c’est défier
les lois de la nature, cette nature qu’on
dénature par des calculs bien humains.
A. Gouchène
- Pour toi Yasmine. Sache que tu es ma vie, tu es ma joie et ma mort.
Excuse-moi si je n’ai pas pu te le dire tout de suite mais ça fait belle
lurette que je te sens envahir mon âme et me hanter jours et nuits.
Mais malheureusement et désormais tu ne m'appartiens plus ; je ne
sais plus quoi faire de ma vie. À cause des sorcières qui t'entourent
comme amies. Depuis tout ce temps-là, on se croise silencieux : y’a
que ce regard qui dit tout et rien à la fois. Mais bon. Dans quelques
jours je pars peut-être loin où je ne te verrais plus. Mais je t’aimerai
toujours tendrement.
Kimo
- Voila Sabrina tu fêtes aujourd’hui tes 22 ans, un jour très spécial
pour toi car c’est ton jour à toi où tout le monde prendra soin de te
souhaiter un joyeux anniversaire.
Alors en ce jour si spécial, je ne peux rien demander de mieux à la
vie que de continuer à la partager avec toi, ainsi je te souhaite du plus
profond de mon cœur le plus joyeux des anniversaires.
Nassim
Le Soir
d’Algérie
Contribution
8
La gauche et l’islamisme : même
Les mouvements contestataires qui ont réussi, en 2011, à modifier la carte politique du
monde arabe avaient surpris et étonné les acteurs traditionnels et les analystes, autant
par leur caractère populaire consensuel que par leur indépendance vis-à-vis des partis,
avant d’être contrariés et régulés, au nom de la raison d’Etat et des équilibres régionaux,
par le biais du jeu légaliste des élections et de l’action souterraine des grandes puissances étrangères.
Toutes les classes sociales
opposées aux régimes en place, y
compris les classes moyennes et
même la bourgeoisie nationale anticompradore, en particulier en
Egypte où la tradition capitaliste
remonte à Mehmet Ali, s’y sont fondues, en compagnie de toutes les
chapelles religieuses et des forces
porteuses de projets de société,
apparemment antinomiques, mais
réunies, par l’événement, derrière
des drapeaux multicolores, des portraits de révolutionnaires et des milliers de dazibaos rafraîchis aux couleurs de Facebook, YouTube et
Twitter, autour d’une revendication
fondamentale commune : la fin de
la dictature et de l’autoritarisme
liberticide. Un an après, ces mouvements ont engendré, dans certains
pays, des alliances qui ont conduit à
la mise en place de gouvernements
de coalition entre formations islamistes et formations de gauche, à
l’issue d’élections libres exemplaires. Bien que certains protago-
pour la gauche laïque que pour l’islamisme qui se sont bien connus et
souvent combattus depuis près d’un
siècle. Pour avoir accepté de faire
partie d’un même gouvernement et
conclu ce mariage de la carpe et du
lapin, il aurait fallu que l’un et l’autre
aient réussi à faire bouger les lignes
rouges qui les séparaient.
L’islamisme est-il parvenu à un
stade d’évolution suffisamment
avancé pour intégrer les exigences
de la modernité dans sa représentation de l’individu et du monde et
pour renouer avec l’esprit scientifique d’Ibn Rochd et d’Ibn Khaldoun
qui fit la gloire de la civilisation
musulmane au lieu de chercher, vainement, à ressusciter les vieux
démons du salafisme négateur des
libertés ?
Et de son côté, la gauche laïque
est-elle, désormais, prête à
admettre que l’islam est une
constante intransgressible de l’authropologie des sociétés musulmanes qui transcende ce que des
La gauche est une réalité politique très
ancienne de l’histoire des pays
arabo-musulmans.
nistes aient qualifié ce type de
dénouement de tentative de dévoiement et de confiscation, il n’en
demeure pas moins qu’il pose des
questions qui méritent un examen
sans parti pris.
S’agit-il, là, d’un rapprochement
dicté par une tendance politico-civilisationnelle lourde répondant à une
prise de conscience et à une
demande sociale arrivée à maturation ? Ou bien, en revanche, ne
sommes-nous, là, qu’en présence
d’un effet de conjoncture qui sert
des approches politiciennes tactiques cachant des stratégies
inavouables ?
Dans l’état actuel des choses, il
est difficile de répondre à ces interrogations par l’affirmative et ou par
la négative tant le phénomène n’a
pas encore revêtu le caractère
d’une règle générale et que les
exemples survenus sont particuliers
et différenciés par l’inégalité des
équations économiques et historicoculturelles propres à chaque pays.
historiens appellent «les parenthèses du colonialisme et de la fausse laïcité des systèmes autoritaristes corrompus qui lui ont succédé
au nom du nationalisme».
Les élites de l’un et de l’autre
pôle auraient-elles, ainsi, débouché,
comme le disait Raymond Aron, à
un point de convergence contre les
dictatures, tel qu’il leur permettrait
d’imaginer, de concert, des voies de
sortie de la crise politico-civilisationnelle à laquelle les peuples arabomusulmans sont confrontés depuis
la chute de l’Empire ottoman ?
Et qu’au-delà des calculs politiciens étroits et de la tentation de la
composition et du compromis liés
au court terme, seraient-elles
prêtes à concevoir, ensemble, derrière leur forte aspiration au changement et sans interférence extérieure, un projet de gouvernance
démocratique en rupture avec
l’ordre ancien ?
A première vue et connaissant
les préjugés et les méfiances
Dans tous les cas, cet état de fait
inédit pousse les observateurs
objectifs que nous sommes à aller
en chercher les raisons, loin dans
l’Histoire et plus en profondeur dans
les structures matérielles et mentales des sociétés réelles. Il nous
conduit à aller plus en avant dans le
questionnement du passé et du présent qu’il suggère et à exposer, en
toute objectivité, les termes dans
lesquels il est formulé aussi bien
tenaces qui persistent chez les uns
et les autres, pareil challenge s’apparenterait à une gageure et à un
défi difficilement surmontables.
Pourtant, là où le changement
est intervenu, sous une forme violente ou habilement géré par le pouvoir séculier, des pas importants ont
été accomplis susceptibles d’être
passés au sas de l’investigation
scientifique, compte tenu de leur
potentiel d’influence sur le cours
Le PAGS, successeur du PCA interdit
en 1964 par le président Ahmed Ben Bella,
préconisait, lui, le soutien critique au
gouvernement du président Houari
Boumediene qui l’avait tenu en suspicion
jusqu’au lancement des trois révolutions,
à partir de 1972.
des événements à venir. Pour défricher un terrain qui pourrait réserver,
ultérieurement, bien des surprises,
c’est autant aux ressources de la
sociologie et de l’anthropologie qu’à
celles de la science politique et de
l’histoire qu’il faudrait avoir recours.
Si l’on reconstitue, de ce point de
vue, les principales étapes de la
genèse et du parcours des formations de gauche et des formations
islamistes tels qu’ils se sont produits
dans le monde arabo-musulman,
tout au long du siècle précédent,
que découvrons-nous ? En vérité
beaucoup de données connues
mais tombées dans un oubli qu’il
faut s’empresser de dépoussiérer
pour bien comprendre les situations
qui nous interpellent aujourd’hui.
1 - La gauche est une réalité
politique très ancienne de l’histoire
des pays arabo-musulmans. Elle
est apparue, au plus fort de l’occupation coloniale et des protectorats,
et fut la résultante des luttes nationales et sociales très rudes que la
paysannerie pauvre, la classe
ouvrière et le sous-prolétariat ont
mené contre le pacte colonial et
l’économie de traite ainsi que contre
la féodalité et la bourgeoisie compradore alliées au colonialisme et à
l’impérialisme occidentaux.
Cette gauche, constituée de partis communistes ou de partis progressistes, activant sous différentes
appellations, s’implanta là où les
conditions l’avaient permis, dans
des pays connus pour l’ancienneté
de leur capitalisme manufacturier
comme l’Egypte, l’Iran et l’Algérie
ou dans des pays connus pour être
d’importants comptoirs commerciaux comme le Liban, la Syrie, la
Palestine, le Yémen du Sud et la
Tunisie auxquels il faut ajouter des
pays occupant des positions charnières dans la géostratégie mondiale tels que le Soudan, l’Afghanistan
et l’Indonésie.
Alliés de l’Union soviétique, ces
partis prirent part, à des degrés
divers, au combat anticolonial, puis
à l’instauration du socialisme, après
l’indépendance, et ce, à l’intérieur
ou à la périphérie des pouvoirs dirigés, en général, par les partis nationalistes.
Certains d’entre eux avaient, en
effet, fait partie de coalitions gouvernementales, notamment en Irak
sous la présidence du général
Hassan El-Bakr aux côtés du parti
Baâth et du Parti populaire kurde ;
en Syrie, le parti de Khaled
Baghdache soutenait le triumviral
marxisant d’El-Atassi, Zouayen et
Makhos et en Indonésie, les communistes activaient sous la protection de Soekarno, évincé, à cause
de cela, en 1965, par le général
Suharto.
Au Yémen du Sud, les marxistes
ont été jusqu’à prendre la tête du
gouvernement, à part entière, sous
la direction de Abdelfattah Ismaël
avec le même appui que le Kremlin
consentira plus tard au parti de
Babrak Karmel pour s’installer aux
commandes de l’Afghanistan.
Le PAGS, successeur du PCA
interdit en 1964 par le président
Ahmed Ben Bella, préconisait, lui, le
soutien critique au gouvernement
du président Houari Boumediene
Dimanche 29 janvier 2012 - PAGE
qui l’avait tenu en suspicion jusqu’au lancement des trois révolutions, à partir de 1972. Le FPLP de
Georges Habache et le FDLP de
Nayef Hawatmah occupa aux côtés
du Fatah de Yasser Arafat une place
d’avant-garde dans le combat
contre Israël, notamment après
Septembre noir, quant au Liban, le
parti communiste dirigé par El-Hawi,
assassiné ces dernières années,
juste après le Premier ministre ElHariri, joua longtemps le rôle d’une
force populaire anti-sioniste aux
côtés du Parti progressiste de
Kamel Djoumblat à l’instar du Parti
de la liberté et du socialisme de Ali
Yata, toléré par le Makhzen marocain en raison de la force de sa
base ouvrière structurée au sein de
l’UMT de Ben Mahjoub.
Le PC tunisien, traqué par le
Néo-Destour, n’eut, quant à lui, de
répit, dans la clandestinité, que pendant la brève expérience socialiste
tentée par Ahmed Ben Salah, l’omnipotent ministre de l’Economie des
années 1970, vite limogé par le président Bourguiba pour crime de
lèse-majesté idéologique.
Le Parti communiste soudanais
accusé de complot par le général
Numeïry fut, pour sa part, laminé,
malgré sa toute-puissance organique et populaire et ses dirigeants
pendus après avoir été livrés par la
Libye du colonel Khadhafi où ils
avaient cru pouvoir trouver refuge.
La force de ces partis résidait
dans l’entrisme de leurs élites dont
ils avaient fait un moyen de pression
efficace en s’appuyant sur les
milieux intellectuels, syndicaux et
médiatiques et bien entendu sur la
proximité qu’ils entretenaient avec
le camp socialiste et le Kominform
qui les faisaient balancer entre l’allégeance due à l’internationalisme
et les positionnement nationaux
qu’ils s’efforçaient de prendre dans
leurs pays respectifs pour marquer
leur relatif ancrage, d’où de fréquents conflits avec les pouvoirs en
MONDE
Par Badre’Eddine Mili
communautaire où le pouvoir temporel obéit aux exigences du dogme
religieux n’est, certes, pas né d’hier.
Il est contemporain du khalifat instauré à la mort du Prophète. Après
le rayonnement universel que l’islam connut, vinrent les périodes de
l’inhitat, de la chute de la Sublime
Porte, de la colonisation, des protectorats et du reflux qui le réduisirent à la répression et à la clandestinité jusqu’à la Nahda qui lui insuffla une nouvelle âme grâce à
l’œuvre réformatrice titanesque
signée par Mohamed Abdou, ElAfghani, Rachid Rédha, Chakib
Arslane, Ali Djinah et Abdelhamid
Ben Badis, lesquels avait pris la
mesure des défis auxquels faisaient
face les peuples d’Orient allant jusqu’à instaurer un dialogue avec
l’Eglise catholique à travers ses épigones les plus éclairés et les plus
ouverts, saint Augustin et saint
Thomas d’Aquin.
Ils partirent en guerre contre les
atavismes, le charlatanisme et l’interprétation tendancieuse de la
révolution et remirent au goût du
jour la quête du savoir et de la
science, de la même façon que le
Japon du Meiji, la Chine de Sun Yat
Sen et l’Inde du Mahatma Ghandi
marquèrent la rupture avec les
schèmes de la pensée traditionnelle
Malheureusement, là où ces résurrections
des peuples d’Orient ont arraché leur visa
pour le développement, parfois au prix de
très lourds sacrifices humains et matériels
consentis dans des guerres injustes, la Nahda
buta sur la résistance des pesanteurs de la
scolastique et de la Tradition qui firent
capoter le mouvement réformiste musulman.
place qui se terminaient, souvent,
par la répression et les massacres
comme ce fut le cas pour le Parti
communiste indonésien réduit à
néant et pour le Toudeh, le Parti
communiste iranien, déclencheur de
la révolution contre le Shah et victime expiatoire de l’ayatollah
Khomeiny, une fois installé à la tête
de la république islamique.
L’infitah, le bazar du libéralisme
sauvage, conforté par le triomphe
de la révolution en Iran, l’essor du
wahhabisme saoudien et de la
défaite de l’Union soviétique en
Afghanistan, sonna le glas de la
gauche dans le monde arabomusulman pour céder le pas à une
autre configuration sociopolitique,
au sein de laquelle les mouvements
religieux allaient occuper une place
de plus en plus visible, parfois combattus, parfois instrumentalisés
selon les intérêts du moment.
2 - L’islamisme, comme idéologie et système de gouvernance
impuissante à fournir les moyens de
l’émancipation et donnèrent le
départ à des révolutions qui, tout en
empruntant à l’Occident ses référents technologiques et sa démocratie, s’employèrent à moderniser
leur système d’éducation sans
renoncer à l’essentiel de leur identité civilisationnelle.
Malheureusement, là où ces
résurrections des peuples d’Orient
ont arraché leur visa pour le développement, parfois au prix de très
lourds sacrifices humains et matériels consentis dans des guerres
injustes, la Nahda buta sur la résistance des pesanteurs de la scolastique et de la tradition qui firent
capoter le mouvement réformiste
musulman dont le seul gain collatéral fut la division du sous-continent
indien et l’émergence à la fin des
années 1940 du Pakistan de Ali
Djinah en tant qu’Etat islamique
indépendant, éternel adversaire de
l’hindouisme.
Le Soir
d’Algérie
Contribution
combat pour le changement ?
Aux lieu et place de ce mouvement, commencèrent à apparaître
des organisations dont la principale
revendication fut l’établissement
d’un ordre moral rigoriste et l’application de la chariaâ. Ils se donnèrent le nom de Frères musulmans et
un chef, particulièrement charismatique, Hassan El-Banna. C’était en
Egypte, quelques années avant la
révolution des Officiers libres de
1952. Leur fait d’armes le plus notoire fut l’incendie des cinémas du
Caire dirigé, non contre le protectorat britannique décrié par Saâd
Zaghloul, mais contre la vie dissolue
du roi Farouk et de sa cour.
La déposition de celui-ci par le
mouvement de Nasser mit un terme
brutal à l’organisation étêtée de son
leader, pendu pour l’exemple.
La purge laissa des traces indélébiles aussi bien dans les rangs de
la formation islamiste que dans la
mémoire collective de la société
égyptienne de la même façon que
les massacres de Hama perpétrés,
lors d’une nuit des longs couteaux
très meurtrière, par les milices paramilitaires du Baâth syrien de Hafez
El-Assad intronisé par un coup
d’Etat. L’accalmie ne fut que de
courte durée puisque, tour à tour, le
Soudan où Sadek El-Mahdi et
Tourabi montèrent au créneau,
aidés en sous-main par l’armée,
après l’extermination des communistes et l’Afghanistan tombé sous le
semblance, en Libye, au Yémen et
en Syrie, sans mésestimer les
acquis déjà obtenus en Jordanie, au
Koweït et sans parler des avancées
opérées en Indonésie, au Nigeria et
même en Malaisie, un pays émergent qui a réussi sa mue sous l’empire de la chariaâ, leur victoire, dis-
Le triomphe obtenu à la régulière à plus
de 65% en Egypte, salafistes compris, et à la
majorité relative en Tunisie et au Maroc,
ouvre la voie royale à l’établissement d’une
sorte de démocratie islamique quasi
comparable à la Démocratie chrétienne qui
régna après la Seconde Guerre mondiale sur
l’Europe avec le RPF du général De Gaulle,
la CDU de Konrad Adenauer et de la
Démocratie chrétienne italienne.
contrôle de Masoud et de
Heykmetyar qui, après la déroute
des troupes soviétiques, replacèrent
sur orbite l’islamisme désormais
organisé en Internationale.
L’arrivée sur la scène de Ben
Laden acheva de doter celle-ci de
moyens financiers colossaux qui lui
permirent de créer El-Qaïda, de
maîtriser les technologies de communication les plus sophistiquées et
d’en faire un usage systématique,
en particulier sur Internet. La suite
est connue : le mouvement surgit
en Palestine avec le Hamas et
Cheikh Yassine en Tunisie avec
Ennahda et Ghanouchi, en Algérie
avec le FIS et Abassi Madani, au
Yémen avec Ezzendani, au Maroc
avec le Parti de la justice.
Ces partis connurent des fortunes diverses selon qu’ils agirent
pacifiquement ou en utilisant la violence. Interdits pour les uns, réduits
à la clandestinité ou intégrés dans le
jeu politique pour d’autres, ils
empruntèrent un profil bas au lendemain de l’attentat du 11 septembre
2001 et des guerres du Golfe,
d’Afghanistan et d’Irak jusqu’à ces
fameux 14 et 25 janvier 2011 qui
ébranlèrent le monde et au cours
desquels ils prirent le train en
marche. En apparence seulement,
car en réalité, leur victoire aux élections législatives de Tunisie, du
Maroc, d’Egypte, celles d’avant, en
Palestine occupée qui consacrèrent
le Hamas de Machaâl et de Hanya,
et celles attendues, selon toute vrai-
9
Moubarek est loin d’avoir cessé».
Dans cette violente tempête qui a
emporté quatre régimes, l’Algérie
constitue-t-elle
une
exception
ainsi que le prétendent des exégètes politiques ?
Ou bien connaîtra-t-elle le même
sort que ses voisins, par l’effet de la
contagion.
Oui et non si l’on en croit les uns
et les autres.
Oui, parce qu’elle réunit les
mêmes ingrédients socioéconomiques et historiques qui ont provoqué le raz-de-marée arabe. Le
tableau des disparités sociales
aggravé par la corruption, l’économie informelle, l’effritement de l’Etat,
l’accumulation des déficits en droits
humains, le chômage, la crise du
logement, la répression malgré la
levée de l’état d’urgence réunit,
selon les pessimistes, toutes les
conditions pour déclencher un mouvement semblable à ceux qui l’ont
précédé ailleurs. Non, répondent les
optimistes, l’Algérie n’a pas à suivre
de modèle, elle constitue, ellemême,
un modèle fort de sa
Révolution du 1er-Novembre, de ses
ressources naturelles, de ses infrastructures, de ses revenus, de ses
élites, de sa communauté à l’étranger et de son armée républicaine
garante de l’unité de la nation.
Ses islamistes partagent les pouvoirs exécutif et législatif depuis 20
ans et s’apprêteraient, même, sous
réserve d’un scrutin libre et transparent, à conduire une majorité avec le
concours d’autres forces représentatives de la société réelle, assurés
qu’ils sont d’un électorat soudé et
discipliné et, naturellement, d’un
réseau très ramifié de bailleurs de
fonds.
Qui dit vrai ? Qui dit faux ?
Les tout prochains mois livreront
les premiers éléments de réponse à
cette interrogation, lors de ce qui est
Photos: DR
ARABE
Dimanhe 29 janvier 2011 - PAGE
je, apparaît plutôt comme le fruit
d’un travail long et patient, opéré
dans une société réelle, encadré par
une école et des médias islamisés
et aussi grâce à des fonds
immenses levés en Arabie Saoudite,
au Qatar et dans la diaspora.
Le triomphe obtenu à la régulière
à plus de 65% en Egypte, salafistes
compris, et à la majorité relative en
Tunisie et au Maroc, ouvre la voie
royale à l’établissement d’une sorte
de démocratie islamique quasi comparable à la démocratie chrétienne
qui régna après la Seconde Guerre
mondiale sur l’Europe avec le RPF
du général De Gaulle, la CDU de
Konrad Adenauer et de la
Démocratie chrétienne italienne. Et
déjà, l’AKP de Turquie, l’ancien
membre du Pacte de Bagdad, l’exCento, appendice de l’Otan, présentée comme respectueuse des équilibres internes globaux, est désignée, de facto, par ses supporters
européens et américains, comme le
modèle à suivre.
La ceinture verte de Zbigniew
Brezinski pourra, ainsi, être bouclée.
Un seul maillon y manquera : l’Iran
difficile à gérer avec ses ambitions
nucléaires. Dans l’idée des partisans de cette théorie, la parenthèse
du colonialisme et de la fausse laïcité des pouvoirs nationalistes sera,
de cette façon, refermée, comme le
fut la parenthèse communiste en
Russie et en Europe de l’Est et le
retour à la Açala, l’authenticité des
sociétés arabo-musulmanes sera
assurée dans un monde globalisé
qui tend à devenir plus asiocentriste
qu’occidentalocentriste.
Alors, que vient faire ici l’alliance
entre des partis de gauche et des
partis islamistes en Tunisie et au
Maroc ? A quelle réalité et à quelle
demande répond-elle ?
Des tentatives doctrinales et politiques abondant dans ce sens ont
vu le jour en Union soviétique dans
les années 20 et en Algérie dans les
années 30 et 90 du siècle dernier.
En Union soviétique, Sultan Galiev,
un transfuge de l’Asie musulmane,
nommé secrétaire aux nationalités
par Lénine, entreprit d’élaborer une
synthèse entre l’islam et le communisme, «une hérésie» sanctionnée
rapidement par une sentence d’exécution commandée à la police politique par Staline.
Le Congrès musulman convoqué
en 1936 à Alger par la coalition formée par les nationalistes, les ulémistes et les communistes contre le
colonialisme célébrant sa gloire,
quelque temps auparavant, lors du
Centenaire, préfigura ce que le FLN
sera plus tard, plus exactement à
partir de 1956 ; un précédent qui
inspira, sans doute, les partis cosignataires de la déclaration de
Sant'Egidio réunissant le FIS,
Nahda, le FLN, le FFS et le PT,
au lendemain de l’annulation du processus électoral du 26 décembre
1991. Que peut-on conclure de tous
les développements qui précédent
et sur quelle projection peut-on les
prolonger ?
La réapparition de la gauche et
des syndicats, plus actifs sur la
scène politique maghrébine et dans
une moindre mesure au Machreck,
bien que minoritaire, émiettée et élimée, après une très longue clandestinité, a-t-elle, avec ses élites,
encore un rôle à jouer dans l’orientation de la société ? Certains commentateurs politiques arguent que
l’entrée du CPR (le Congrès pour la
République) de Merzouki et du
Takatoul dans le gouvernement du
parti Ennahda n’est qu’un moyen
d’empêcher celui-ci d’appliquer son
programme dans un pays où la
société attache une grande importance à la question de la femme, aux
droits de l’homme, à la liberté d’expression, au progrès social et à l’alternance démocratique. Le palais
royal marocain partagerait, aux yeux
de ces commentateurs, la même
préoccupation en encourageant le
Parti progressiste et social, héritier
de l’ex-PC marocain, dirigé par
Nabil Benabdallah et le Mouvement
populaire amazigh à entrer dans le
cabinet de AbdeliIllah Benkirane, le
leader du Parti de la justice et du
développement, vainqueur des élections.
«Le compromis historique»
aurait-il des chances d’être passé
malgré ces arrière-pensées ?
Les Frères musulmans égyptiens gênés par la percée salafiste
voudraient bien aller vers la société
civile et ouvrir leur prochain gouvernement aux élites représentatives
pour donner des gages aussi bien
La réapparition de la gauche et des
syndicats, plus actifs sur la scène politique
maghrébine et dans une moindre mesure au
Machreck, bien que minoritaire, émiettée et
élimée, après une très longue clandestinité,
a-t-elle, avec ses élites, encore un rôle à
jouer dans l’orientation de la société ?
aux jeunes initiateurs de la révolution qu’aux puissances occidentales. Encore faut-il que le Bloc de la
révolution continue et que le
Mouvement du 6 Avril, Al-Karama
des Nassériens, le Wafd et le Parti
des Egyptiens libres le veuillent
bien. Le spectre politique qui se profile à l’horizon du Yémen et de la
Syrie augure de la même tendance.
Reste la Libye qui n’a pas encore soldé ses comptes avec l’ancien
régime et traîne un déficit institutionnel tel qu’il lui faudra davantage de
temps pour stabiliser les rapports de
forces et former, là aussi, une alliance islamo-technocratique capable
de diriger le pays sans heurter les
puissances qui l’ont aidé à se débarrasser de l’ancien pouvoir, un vice
de fond dont les thouwar libyens
tentent, aujourd’hui, avec grand fracas de se débarrasser.
Est-ce pour autant la fin des
luttes politiques et sociales ? Pas si
sûr, répond Samir Amine, l’économiste égyptien qui pense que «les
élections de ces dernières semaines
avaient pour but de récupérer la
révolution et que le combat pour le
triomphe final du mouvement révolutionnaire qui déboulonna Hosni
jugé comme le test de la dernière
chance, même si les plus sceptiques pensent que ces élections
sont un trompe-l’œil destiné à calmer les ardeurs de l’opposition et à
isoler les facteurs de déflagration
sociale.
Une mobilisation conséquente
de l’électorat sauverait la mise des
réformes et devrait inciter les successeurs de l’actuel gouvernement
à travailler, dans le respect d’une
charte des libertés, à l’accession
rapide des élites au pouvoir réel,
quelles que soient leur origine sociale, leur formation et leur obédience
idéologique.
A défaut, la société algérienne ira
droit vers l’inconnu ; un inconnu gros
de tous les dangers.Néanmoins, ne
tirons pour l’heure des plans sur la
comète, tant il est vrai que l’Histoire
ne se forge pas à coups de supputations. Marx avait prévu la révolution
prolétarienne en Allemagne dont les
caractéristiques répondaient à tous
les critères requis. Elle a eu lieu en
Russie pré- capitaliste et en Chine
féodale qui n’en réunissaient que
très peu. Comme quoi nul n’est prophète en son pays.
B. M.
Le Soir
d’Algérie
MOSTAGANEM
Deux occupants
d’une charette
fauchés par un bus
La semaine dernière, deux personnes âgées respectivement de
50 et 55 ans, à bord d’une charrette à traction animale, ont été heurtées de plein fouet par un bus de
voyageurs dans le sens de la circulation du chemin de wilaya
menant au marabout de Sidi
Lakhdar.
Les deux victimes sont mortes
sur le coup ainsi que le cheval qui
tractait la charrette.
Une enquête a été ouverte afin
de définir les circonstances de ce
drame.
A. B.
Arrestation
de deux
présumés chefs
de passeurs
Considérés comme étant des
plus performants passeurs en activité sur le littoral mostaganémois,
trois passeurs dont l’un demeure
en fuite soupçonnés d’avoir organisé plusieurs expéditions d’immigration clandestine ont été arrêtés
par la sûreté de Mazagran.
Ces passeurs ont été identifiés
grâce aux interrogatoires des
gardes-côtes et des services de
sécurité. Ils auraient subtilisé 10
millions de cts au titre du prix de
l’expédition par personne.
Leur dernière opération remonte au mois de novembre dernier où
30 clandestins ont essayé de
regagner les côtes ibériques mais
bon nombre d’entre eux ont péri
en mer.
Déférés devant la justice mardi
dernier sous le chef d’inculpation
de mise en danger de vie d’autrui
et de tentative d’émigration clandestine, les deux passeurs ont été
écroués.
A. B.
AÏN-TÉMOUCHENT
Saisie de 30 kg
de kif à Bouzedjar
Les gardes-côtes de Bouzedjar,
dans la wilaya d'Aïn-Témouchent,
ont réussi, ce vendredi matin, à
saisir une importante quantité de
kif traité soit 30 kg dissimulés dans
des caisses en plastique, à environ 8 km du large .
La quantité de kif traité, selon
notre source, a été découverte
près de la zone Cap Figalo Nord.
Le mauvais temps qui a sévi
ces derniers jours dans la région a
peut-être conduit à ce que cette
quantité de drogue soit rejetée par
la mer.
Il est utile de noter que l'année
dernière, plus de 150 kg ont été
récupérés de la même manière à
travers les différentes plages de la
wilaya de Aïn-Témouchent qui
compte un littoral long de 80 km.
S. B.
Actualité
Dimanche 29 janvier 2012 - PAGE
10
Près de 10 000 logements en chantier
ANNABA
Dans le but de booster la multitude de chantiers de
quelque 9 846 logements publics locatifs (LPL) sur un
programme de 29 700 logements pour le quinquennat
2010/2014, relevant uniquement de l’OPGI, destinés aux
demandeurs et pour la résorption de l’habitat précaire
(RPH), le wali de Annaba, Mohamed Ghazi, y a effectué
une visite d’inspection.
Durant toute la journée de
mardi, le wali a pris connaissance
de l’avancement des travaux au
sein des différents chantiers dont
certains présentent un taux appréciable. Il a insisté sur le respect des
délais de réalisation mais aussi de
la qualité des logements.
«Les besoins sont immenses. Ils
se sont accumulés des années
durant. C’est pourquoi il nous faut
relever la cadence pour satisfaire le
maximum de demandeurs», n’a
cessé de répéter à chaque halte le
wali. Il sera ainsi de la cité du 1erMai à la cité Chabia en passant par
la localité de Kherraza et Oued Zied
(commune d’El-Bouni), ou celle de
Kalitoussa (Berrahal) où est lancé
par une entreprise chinoise et
d'autres nationales un méga-projet
de 5 720 logements. Le choix de
ces sites pour loger les demandeurs de la ville de Annaba est
devenu incontournable en raison de
la saturation du portefeuille foncier
du chef-lieu de wilaya, d’où le
recours aux autres communes,
telles Ain Berda, Sidi Amar, El
Bouni, Treat, Berrahal, Chetaïbi.
En dépit des nombreuses opérations d’attribution de logements
publics locatifs (LPL) dans le cadre
des recasements, résorption de
l’habitat précaire et au profit des
demandeurs, les protestations pour
le logement n’ont pourtant pas
cessé. En effet, depuis l’indépendance, Annaba n’a jamais connu un
aussi important nombre de logements attribués et occupés que lors
de ces deux dernières années,
notamment l’année 2011 qui vient
de s’écouler.
Certes, parmi les mécontents se
trouvent des personnes méritantes,
mais ces dernières n’ont jamais utilisé la violence pour réclamer un
droit reconnu par la Constitution.
Malgré leur situation précaire, ils
sont plus enclins à la retenue. Ils
sont aux antipodes de ceux qui font
le plus de bruit, voire du grabuge
par le recours à la fermeture des
routes, créent un climat de psychose et empêchent leurs concitoyens
de vaquer à leurs occupations. Ce
qui constitue de graves entraves
pour certains, à l’exemple de
malades devant être acheminés
vers des urgences hospitalières.
Selon des sources crédibles, les
protestations de ces dernières
semaines seraient le fait de certains
manipulateurs qui agissent au profit
de personnes visant un fauteuil à la
chambre basse du Parlement — les
législatives sont très proches. Ces
personnes n’hésitent plus à tout
entreprendre pour arriver à leurs
fins. On y trouve même parmi eux
des anciens du parti dissous.
Les adeptes de la casse se
recrutent aussi parmi ceux qui font
du bénéfice avec les logements.
Une enquête ayant visé les protestataires a démontré que la majorité
d’entre eux avait déjà bénéficié
dans le passé de logement qu’ils
ont cédé contre des centaines de
millions pour revenir à la «case»
départ et refaire une autre deman-
BOUIRA
de de logement. Il y a ceux qui sont
attirés par la grande métropole de
Annaba et qui viennent des wilayas
limitrophes. Nouvellement installés
sur le territoire de la wilaya, ils n’hésitent pas à protester plus fort que
ceux originaires de cette ville et qui
attendent depuis des décennies
pour certains d’avoir un toit décent.
Outre les 29 700 logements relevant de l’OPGI, il existe de nombreuses autres formules d’accès au
logement (ruraux, publics aidés et
promotionnels) mises en place par
l’Etat.
A ce sujet, il convient de rappeler que la wilaya de Annaba a bénéficié dans ce cadre du quinquennat
2010/2014 de près de 60 000 logements en incluant ceux de la nouvelle ville de Draâ Erich, commune
de Oued Aneb. Sur proposition des
membres de l’APW, celle-ci portera
le nom d’Edough.
Par ailleurs, lors d’une récente
intervention, le wali de Annaba a fait
état d’une demande adressée aux
autorités centrales pour l’octroi d’un
quota de logements supplémentaire
qui sera destiné au recasement de
ceux n’ayant pas été recensés en
2007 dans le cadre de la résorption
de l’habitat précaire.
A. Bouacha
Grève illimitée au lycée 140-logements
Des faits graves se passent quotidiennement au niveau des établissements scolaires
et les responsables du secteur ne semblent
plus en mesure de répondre favorablement
aux doléances des enseignants et des élèves.
Après les différentes grèves dont celle de
plus de trois semaines menée par les enseignants du CEM 140-Logements à cause du
manque de chauffage, voilà les enseignants du
lycée du même quartier qui ont déclenché une
grève illimitée mercredi dernier.
D’après un enseignant qui s’est présenté à
notre bureau, la grève a été déclenchée après le
silence radio de la part de la DE au sujet des problèmes que rencontrent les enseignants au
niveau du lycée. Mardi, en plein cours, une vitre
est partie en éclats.
Des jeunes délinquants qui rôdent à proximité du lycée se font un malin plaisir à bombarder
les classes avec des pierres sans se soucier des
conséquences de leurs gestes. Cet événement
est le quatrième du genre en l’espace de deux
mois. A chaque fois, c’est le même scénario : des
vitres qui explosent brutalement. Et le résultat est
toujours le même : une panique qui ressemble à
celle qui suit un tremblement de terre avec des
élèves qui sortent en criant et en pleurant.
Mardi, après cet acte et tout le désordre qui
s'en est suivi, les enseignants ont avisé le directeur de l’éducation mais celui-ci, comme pour les
BLIDA
fois précédentes, n’avait pas cru utile de se
déplacer sur les lieux. De fait, les enseignants
exacerbés par ce mépris qui ne dit pas son nom
ont décidé d’entamer une grève illimitée jusqu’à
ce que tous les problèmes que le lycée endure
depuis son inauguration, il y a de cela quatre ans,
soient réglés.
Ils exigent la construction d’un mur de clôture,
le renforcement des agents de sécurité au niveau
du lycée, la réalisation de filets métalliques
devant les fenêtres et, enfin, le déplacement de
l’arrêt des bus dont les ronflements de moteurs et
les cris des voyageurs gênent énormément la
scolarité des enfants.
Y. Y.
Une commission du ministère de l’Éducation
pour étudier les revendications des enseignants
Alors que la coordination des associations des parents d’élèves
de la wilaya de Blida a exigé la cessation de la grève des enseignants du secondaire, une commission du ministère de l’Education
nationale est arrivée tard dans la journée de lundi dernier pour étudier les revendications de ces enseignants en grève depuis plus de
10 jours, avons-nous appris de sources proches du bureau du
Cnapest à Blida.
Une rencontre de cette commis- ce syndicat à décider de la grève
sion avec le bureau du Cnapest a leur a été remis, nous dit-on.
eu lieu et un rapport circonstancié
Parmi ces revendications, le
contenant les raisons qui ont obligé remplacement de l’actuelle respon-
sable des paiements au niveau de
la direction de l’éducation de la
wilaya de Blida. La deuxième exigence est la régularisation des
retards en matière de paiement des
différentes primes et autres heures
supplémentaires.
Il est à noter que les enseignants grévistes ont observé, lundi
dernier, un sit-in devant le siège de
la wilaya de Blida d’où ils ont fait
parvenir à qui de droit leur plateforme de revendications. Ils ont
également demandé au wali d’intervenir auprès de leur tutelle pour
faire aboutir leurs doléances.
Les enseignants grévistes, nous
affirme-t-on, mettront fin à leur
débrayage dès que la tutelle leur
rendra une réponse positive quant à
leurs revendications.
M. B.
IL TUE À CAUSE D’UN DIFFÉREND DE PARTAGE D’ARGENT VOLÉ
Le présumé auteur et ses complices arrêtés à Oued El Alleug
Les éléments de la brigade de gendarmerie de Oued El Alleug, à 10 kilomètres au nord de Blida, viennent
d’arrêter le présumé auteur du crime
perpétré, il y a quelques jours, sur un
jeune homme de 26 ans et jeté dans
une ferme à Oued El Alleug.
Selon le rapport du médecin légiste, la victime
qui présentait des traces de tortures, a été tuée de
huit balles de fusil de chasse et avait les doigts et
orteils coupés lors de sa découverte.
Cependant, l’analyse du sang de la victime a
permis aux enquêteurs de l’identifier. Il s’agit de T.
A., 26 ans et demeurant à Haouch Mertane, dans
la commune de Blida. L’interrogatoire de ses
parents avait fait savoir que depuis que T. A. avait
quitté le domicile familial avec ses quatre amis, il
n’a plus donné signe de vie. Interrogés à leur tour,
ces derniers avoueront l’avoir assassiné en raison
d’un différend de partage d’argent volé. Et c’est
son ami B. A., 24 ans qui était chargé par le groupe de le surveiller et de le liquider.
Le crime a eu lieu dimanche dernier sur la RN8,
entre Attatba et Blida. Les perquisitions effectuées
dans les domiciles des présumés assassins révè-
leront l’existence de plusieurs armes blanches, des
objets volés et des cartouches pour fusil de chasse.
Présentés jeudi dernier devant le procureur de
la République du tribunal d’El Affroun, les mis en
cause ont été placés sous mandat de dépôt.
M. B.
Saisie de 27 kilogrammes de kif traité à Ouled Yaïch
Les éléments de la brigade de recherches et d’investigation de la Sûreté de la wilaya de
Blida a, en collaboration avec ceux de la police judiciaire de la Sûreté de la daïra de Ouled
Yaïch, saisi, jeudi dernier, plus de 27 kg de kif traité dans une maison à Haï Benamor, à
Ouled Yaïch, commune distante de 7 km de Blida. L’opération a été déclenchée suite à l’arrestation de plusieurs dealers à Boufarik et la saisie de 8 kg de résine de cannabis dans le
domicile de l’un de ces derniers. L’assaut donné dans la maison située à Haï Benamor s’est
soldé par la découverte de 27 kg de kif ainsi que de 34 millions de centimes.
H. M.
Le Soir
d’Algérie
Sports
Dimanche 29 janvier 2012 - PAGE
FOOTBALL/ CAN-2012
MÉMENTO
Salut cousin !
Quand l'orgueil joue
un mauvais tour
LE MAROC QUITTE LE TOURNOI PAR LA PETITE PORTE
La Tunisie et le
Gabon valident
leur billet pour
les quarts
Le Gabon et la Tunisie,
respectivement vainqueurs
du Maroc (3-2) et du Niger
(2-1), ont validé vendredi
leur billet pour les quarts de
finale de la Coupe d'Afrique
des nations 2012, dès la
deuxième journée du groupe C.
Les qualifiés connus
pour les quarts sont désormais au nombre de quatre :
les deux pays organisateurs (Gabon et Guinée
équatoriale), la Côte
d'Ivoire et la Tunisie.
Au bout d’un long suspense et dans un stade en
fusion, les joueurs de
Gernot Rohr ont arraché
leur qualification contre les
Marocains du Belge Eric
Gerets, arrivés à la CAN2012 avec une étiquette de
favoris, grâce à un somptueux but sur coup franc de
Bruno Mbanangoye dans
les dernières secondes
(90 e +8). Auparavant, le
capitaine Houssine Kharja
avait ouvert le score pour
les Lions de l'Atlas (24 e)
mais
Pierre-Emerick
Aubameyang (77 e ) et
Daniel Cousin (79e) renversaient la vapeur. Kharja,
sur penalty, relançait ensuite son équipe dans la course à la qualification (90e+1),
jusqu'à l'ultime coup de
griffe signé de la Panthère
Mbanangoye. Si les
Gabonais pouvaient sauter
de joie au coup de sifflet
final et fêter leur qualification avec leurs supporteurs,
la désillusion est grande
pour le Maroc, déjà défait
par la Tunisie (2-1) lors de
la première journée. Les
Tunisiens, pour leur part,
n'avaient pas eu l'occasion
de se réjouir après leur victoire contre les Nigériens,
puisqu'ils devaient attendre
le résultat de GabonMaroc pour savoir s'ils
étaient qualifiés.
Grâce à un but d'Isaam
Jemâa inscrit à l'entame du
temps additionnel de la
seconde période (90 e+1),
ils avaient réussi à empocher les trois points après
avoir longtemps buté sur la
défense du Niger, qui avait
répondu par William
Ngounou (9e) à l'ouverture
du score de Youssef
Msakni (4e).
née favorite en l'absence
des cinq grandes nations du
football africain. Les joueurs
sur lesquels comptait beaucoup Gerets, tels que
Chamakh,
Naciri,
Boussoufa, Benattia et Al
Myaghri n'ont été que
l’ombre d'eux-mêmes lors
des deux premiers matches.
Cette sélection a d'ailleurs
encaissé 5 buts en deux
matches, ce qui dénote le
niveau réel de cette sélection de l'Atlas qui était pourtant donnée favorite pour le
sacre final .
Tous les observateurs
imputent la déroute marocaine au coach belge Eric
Gerets, qui ,grisé par le succès de ses poulains face
l'Algérie à Marrakech par 4
buts à 0, croyait que personne n'arrêtera son équipe
lors de cette CAN .
Les succès de l'équipe
tunisienne face au Maroc
par 2 buts à 1 et du Gabon
par 3 buts à 2 face au
Maroc confirment ainsi la
suprématie de l'équipe tunisienne sur le Maroc dans
les tournois de la CAN ainsi
que du Gabon qui a battu
les Lions de l'Atlas lors des
éliminatoires du dernier
Mondial en aller et en retour
et même lors de cette CAN .
Le 4 à 0 du match
Maroc-Algérie
de
Marrakech, lors des qualifi-
Photos : DR
L'entraîneur du Maroc, Eric Gerets, qui clamait à
chacune de ses nombreuses interventions qu'il ira
à la CAN pour s'adjuger le titre de champion
d'Afrique, a reçu une douche écossaise cette
semaine lorsque ses Lions de l’Atlas ont été battus
par les Aigles de Carthage par 2 buts à 1 puis ce
vendredi quand ils ont été dominés par leur bête
noire, le Gabon par 3 buts à 2 .
L'entrée en lice dans
cette 28e CAN par l'équipe
marocaine a été juste
moyenne, elle qui a été don-
cations, a complètement
faussé les calculs du coach
marocain qui a cru qu'il avait
en main une grande équipe.
Selon l'avis de tous les spécialistes, ce résultat est en
réalité le résultat de la
hargne des joueurs marocains qui voulaient se surpasser pour gagner ce
match, du fait de son caractère de derby. D'ailleurs,
l'équipe marocaine en
dehors de ce match contre
l'Algérie n'a fourni aucun
autre grand match durant
les deux dernières années .
A présent que les valises
sont faites ,le prochain
match du Maroc contre
l'équipe du Niger devra sceller définitivement le sort du
coach Eric Gerets qui est à
un cheveu du limogeage.
Les prochains jours seront
décisifs pour le coach
orgueilleux.
S. B.
a ressenti la fatigue avec le
chaleur. En deuxième période, on a essayé de jouer
davantage et on a gagné. Je
suis content d'avoir aidé mes
collègues. C'était dur!»
Jemâa et les Tunisiens
espèrent maintenant «aller le
plus loin possible». Mardi, ils
tenteront de réussir un résultat positif face au Gabon,
déjà qualifié également, afin
de terminer en tête du groupe
C et disputer leur quart à
Libreville. Evitant par la
même occasion le vainqueur
du groupe D (probablement
le Ghana, considéré comme
l'un des principaux favoris
avec la Côte d'Ivoire).
«On va voir, on va voir»,
tempère Jemâa avant la rencontre face aux Gabonais,
tout en espérant qu'il pourra
obtenir davantage de temps
de jeu.
Jemâa sort du tunnel et retrouve
la lumière
Issam Jemâa, qui a fêté
ses 28 ans hier, s'est offert
un beau cadeau d'anniversaire en marquant, au bout du
suspense (90e minute), le but
de la qualification de la
Tunisie pour les quarts de
finale de la CAN-2012, vendredi face au Niger (2-1).
«Aujourd'hui, oui, c'est le
but le plus important» de ma
carrière, affirme Issam
Jemâa, qui vient d'enchaîner
des mois de galère. «Good
goal !», renchérit-il devant la
presse anglophone pour
décrire son action. Jemâa a
fêté son but comme rarement, exultant de joie,
conscient qu'il joue gros lors
de cette CAN. Sur le banc de
touche à Auxerre, blessé
avant la compétition continentale, il n'a eu besoin que
de 45 minutes pour sortir du
tunnel et marquer le but de la
délivrance. «Je reviens de
loin. Je ne joue pas souvent
à Auxerre. Après, j'ai été
blessé (fin décembre). C'était
du 50-50 pour la CAN. Le
staff m'a donné une chance
et je suis content de l'avoir
saisie pour faire gagner mon
équipe»,
souligne-t-il.
Meilleur buteur de l'histoire
de la sélection tunisienne (29
buts) et en qualifications (7
buts), il n'a été retenu dans le
groupe que sur son passé.
Coup de génie
«C'est mon premier
match en deux semaines. Le
coach (Sami Trabelsi) m'a
TUNISIE
donné confiance, le staff
médial m'a bien donné
confiance aussi. Le coach
nous a fait rentrer (Jemâa à
la 46e, Darragi à la 50e). A la
mi-temps, il nous a dit qu'il
fallait jouer pour essayer de
marquer. Je suis content
d'avoir répondu à ses
attentes», ajoute le héros du
match.
Dangereusement exposés aux contres nigériens
alors que les deux équipes
étaient à 1-1 depuis la 9 e
minute, les Tunisiens ont fini
par trouver l'ouverture grâce
à un coup de génie de leur
buteur. Jemâa a d'abord éliminé deux défenseurs d'un
crochet, puis tiré du gauche
pour tromper le gardien
Daouda Kasaly et envoyer la
Tunisie en quarts de finale.
Mais, malgré sa belle
prestation, Jemâa préfère
mettre en avant la performance collective : «On a bien
joué au début, mais après on
11
Même Merzak Allouache
n’aurait pas imaginé un tel scénario. Le Maroc, archi-favori pour
la conquête du titre africain 2012,
tombe au bout de la deuxième
journée du 1 er tour de la CAN
Gabon-Guinée Equatoriale. Au
bout d’une seconde défaite en
autant de matches. La Tunisie,
puis la sélection du pays hôte, le
Gabon, ont tissé la toile autour
du cou du Lion du Rekem. Eric
Gerets, qui prophétisait un sacre
marocain à l’issue de cette 28e
édition, a dû certainement dire
son dégoût de ne pas tenir sa
promesse. «J'ai déjà vu beaucoup de situations de jeu dans
ma vie...
Mais en football, lundi tu es
un roi, le lendemain tu n'es plus
rien», laissait-il entendre
quelques minutes après la sortie
prématurée des Lions de l’Atlas
dès le premier tour de cette
Coupe d’Afrique que le Belge
découvre. Grâce notamment à
un concours de circonstances
auquel l’Algérie y a grandement
participé. La sélection marocaine, qui observait une longue traversée du désert, s’est, en effet,
réveillée un certain 4 juin 2011 à
Marrakech contre les Verts de
Benchikha. Un mondialiste qui
allait faire les frais d’un ensemble
chérifien survolté. Ce soir-là, le
peuple marocain s’esclaffait à
l’unisson : «One, two, three 4-0»
se permettant d’insulter certains
symboles d’un pays frère. Ce
vendredi 27 janvier 2012, le voisin de l’Ouest a, peut-être, compris que le football n’est qu’un
jeu.
Daniel Cousin et ses petits
frères, désormais bourreaux
aussi bien des Algériens (souvenons-nous du 0-3 essuyé par les
Verts du… Belge Waseige, à
Annaba, en septembre 2004)
que des Marocains, ont été inspirés d’en apporter la preuve.
Cette année-là, l’Algérie venait
d’accomplir un héroïque tournoi
continental en Tunisie. Une
euphorie qui était «montée» à la
tête des responsables de la fédération qui allaient chasser
Saâdane et démanteler son projet.
Une folie payée cash puisque
l’Algérie a brillé par son absence
durant les CAN-2006 (Egypte) et
2008 (Ghana). Le Maroc a,
certes, barré la route de la CAN2012 aux Algériens (demi-finalistes en 2010 en Angola). Cela
n’aura servi à rien, en fin de
compte. Le Gabon, qui dispute la
5e CAN de son histoire (la première, les Panthères noires l’ont
jouée en 1996 en Afrique du
Sud), s’est interposé pour ramener les Kharja, Taârabt et
consorts sur terre.
M. B.
TENNIS : OPEN D'AUSTRALIE
Premier grand titre pour Azarenka,
nouvelle n°1 mondiale
La Bélarusse Victoria
Azarenka a réussi à évacuer sa
nervosité initiale pour vaincre en
deux sets 6-3, 6-0 la Russe
Maria Sharapova en finale de
l'Open d'Australie, s'adjugeant
ainsi son premier grand titre et
la place de numéro 1 mondiale,
hier samedi à Melbourne. C'est
le premier titre du Grand
Chelem pour Azarenka, tête de
série n°3, qui disputait à 22 ans
sa première finale d'un tel tournoi, en 25 apparitions. Son
meilleur résultat jusque-là était
une demi-finale à Wimbledon
en 2011. Avec cette victoire,
elle va succéder lundi à la
Danoise Caroline Wozniacki
comme n°1 mondiale. Son
meilleur classement jusque-ici
était la place de 3 e mondiale
qu'elle occupait depuis septembre 2011. Sharapova (n°4),
24 ans, devra patienter pour
gagner son quatrième titre du
Grand Chelem. Sa dernière victoire remonte à 2008 à
Melbourne. Sa carrière a ensuite été perturbée par une sérieuse blessure à l'épaule droite.
Elle a aussi remporté
Wimbledon en 2004 et l'US
Open en 2006. C'est la deuxième défaite en finale d'un Grand
Chelem en quelques mois pour
la Russe, contre des joueuses
incarnant la relève. Elle s'était
inclinée en 2011 à Wimbledon
contre la Tchèque Petra
Kvitova, qui, elle aussi, jouait là
sa première finale d'un tournoi
de ce niveau.
Azarenka est mal entrée
dans la partie en perdant son
premier jeu de service après
deux doubles fautes. Mais
après avoir été menée 2-0, elle
a commencé à s'imposer dans
l'échange, grâce à une plus
grande mobilité, pour aligner 12
jeux contre un seul à la Russe,
qui a commis beaucoup trop
d'erreurs.
Dimanche 29 janvier 2012 - PAGE
12
Sports
La révolte des visiteurs
FOOTBALL / LIGUE 1 PROFESSIONNELLE 17e JOURNÉE
En match avancé, le MC Alger a
battu en déplacement l'ES Sétif.
L’autre coleader, l'USM Alger, s'est
inclinée face à l'USM El-Harrach. La
JS Kabylie a elle aussi perdu sur son
stade fétiche du 1er-Novembre face à
son hôte du jour le CR Belouizdad.
L’unique réalisation des Belcourtois,
signée Slimani, a permis aux visiteurs de glaner les trois points de la
rencontre et se hisser en haut du
classement avec 31 points, à côté de
l’ASO Chlef, elle aussi victorieuse en
déplacement face au CS Constantine,
WAT - MCEE (2-0)
sur le score de 3 à 1. Les poulains de
Saâdi étaient menés au score avant
de renverser la vapeur. Le NA
Hussein Dey enregistre sa première
victoire de la saison face à une
instable formation béjaouie.
A. A.
Le sale après-midi des Canaris
JS KABYLIE 0 - CR BELOUIZDAD 1
De tout ce qu’il promettait,
le rendez-vous kabylo-belouizdadi n’a rien voulu offrir jusqu’à
Résultats
USM Alger-USM Harrach
ES Sétif-MC Alger
JS Kabylie-CR Belouizdad
NA Hussein Dey-JSM Béjaïa
CS Constantine-ASO Chlef
MC Saïda-CA Batna
MC Oran-AS Khroub
WA Tlemcen-MC El-Eulma
Classement
1. ASO Chlef
-. CR Belouizdad
3. ES Sétif
--. USM Alger
5. WA Tlemcen
6. JSM Béjaïa
7. USM El Harrach
8. JS Kabylie
9. MC Alger
10. MC El-Eulma
11. CS Constantine
12. CA Batna
13. AS Khroub
14. MC Oran
15. MC Saïda
NA Hussein Dey
Pts
31
31
30
30
28
27
26
24
23
21
19
18
17
16
14
11
0-1
0-1
0-1
1-0
1-3
1-1
3-0
2-0
J
17
17
17
17
17
17
17
17
17
17
17
17
17
17
17
17
Prochaine journée (18e)
Mardi 31 janvier à partir de 15h
CR Belouizdad-WA Tlemcen
MC El-Eulma-MC Oran
AS Khroub-USM Alger
JSM Béjaïa-ES Sétif
USM El Harrach-MC Saïda
À partir de 17h45
MC Alger-CS Constantine
CA Batna-JS Kabylie
ASO Chlef-NA Hussein Dey
CA BATNA
Bouchouk
depuis hier
à Djeddah
L'attaquant international
algérien du CA Batna (Ligue 1
algérienne de football), Said
Bouchouk, s'est envolé hier
après-midi pour l'Arabie saoudite, afin de s'engager avec la
formation d'Al-Qadissiya (D 1
saoudienne de football), a-t-on
appris auprès de l'intéressé.
«Après une période d'hésitation, j'ai fini par accepter de
rejoindre l'Arabie saoudite
pour m'engager avec AlQadissiya. Ça sera pour moi
une très bonne expérience en
vue d'un transfert dans un club
plus huppé», a indiqué à l'APS
Bouchouk,
à
quelques
minutes du décollage du vol
Alger-Djeddah.
Le CAB s'est mis d'accord
avec
la
direction
d'AlQadissiya sur un prêt de trois
mois avec option d'achat. «Je
vais honorer mon contrat jusqu'à son terme, après on
verra», a-t-il ajouté.
ce semblant de vie des vingt
dernières minutes. Un coup de
tête d’El-Orfi au second poteau
à la réception d’un coup franc
de Metref, puis une «moitié»
d’occasion sur un coup franc
de Tedjar bien capté par
Ousserir, pour la JSK et un tir
Fiche technique
Tizi-Ouzou. Stade du 1erNovembre. Bonne pelouse.
10 000 spectateurs. Temps gris
et ensoleillé par intermittence.
Arbitrage de M. Necib.
Avertissement : Naïli (39’).
But : Slimani (69’).
JSK :
Asselah, Remache, Bitam puis
Ziad (84’), Zarabi, Rial, El-Orfi,
Tedjar, Camara, Hanifi puis
Boulemdais (75’), Hemani,
de Rebih totalement raté alors
qu’il venait d’être servi sur un
plateau d’argent, pour le CRB,
auront été les hauts faits d’une
première mi-temps insipide
comme pas possible, en tous
les cas indigne de l’ambiance
colorée créée par la galerie
Metref puis Belkalem (89’)
Entraîneur : Ighil.
CRB :
Ousserir,
Mammeri,
Boukedjane,
Benabdellah,
Abdat,
Naïli,
Ammour,
Meghout, Kherbache puis
Oudira (58’), Rebih puis
Benaldjia (81’), Slimani puis
Guebli (87’).
Entraîneur : Menad.
kabyle. Même le léger, très
léger mieux enregistré en
seconde période n’a pas «atténué» l’impression générale
laissée par les acteurs de ce
match.
Des échanges de mouvements approximatifs meubleront le temps jusqu’à cet avertissement sans frais pour les
Kabyles, avec cette tête de
Rebih qui ratait le cadre de
peu.
Puis, la douche froide pour
les Canaris, coupables d’une
incroyable passivité lorsque
Slimani reprenait sans se poser
de questions le ballon renvoyé
par le montant sur une tête à
l’envers de Zarabi (69’). En
guise de réaction plus ou moins
bien réfléchie, il y eut une tête
smashée de Hemani bien sor-
Le Mouloudia freine l’Entente
ES SÉTIF 0 - MC ALGER 1
Après une longue invincibilité,
l’Entente de Sétif a baissé
pavillon ce vendredi à l’occasion
de la 17e levée de Ligue 1 face au
Mouloudia d’Alger. Les Sétifiens,
malgré leur large domination, vont
concéder l’unique but de la partie
dans les ultimes minutes de la
rencontre.
Toute série a une fin et celle
qui a vu l’ESS aligner plusieurs
matches sans le moindre revers
en Ligue 1 a pris fin ce vendredi.
Les champions de la phase hivernale sont descendus de leur
nuage sur leur propre pelouse
face au Doyen, le MCA, qui s’est
révélé être pour eux un adversaire des plus coriaces. Dominés de
bout en bout durant la rencontre,
les Algérois ont su faire tomber
les Sétifiens grâce à leur opportunisme, leur solidité et aussi leur
solidarité. Des vertus qui ont justement fait défaut à leurs adversaires durant cette partie.
L’Entente
est
tombée,
essuyant son cinquième revers
de la saison, et pourtant rien ne le
laissait présager au regard de la
physionomie du match que les
Noir et Blanc ont réalisé.
Conquérants, ils parvenaient à
prendre assez rapidement le jeu à
leur compte. Néanmoins, ce fut
sans grand profit, puisque les
multitudes d’occasions offertes
n’ont pas été concrétisées en but
par le secteur offensif. En l’absence du virevoltant Abderrahmane
Hachoud, l’ESS a éprouvé toutes
les peines du monde à se montrer
percutante. Les opportunités sétifiennes débutent dès la 13e minute par une belle frappe signée
Benmoussa, sur balle arrêtée. Ce
dernier, bien servi par Djabou
dans le dos de la défense, ratera
encore une fois l’ouverture du
score quand son tir sera dévié in
extremis par un défenseur du
Mouloudia (16’). Et on ne peut
pas en dire autant des incursions
et des frappes de Djabou (20’,
26’) qui manquaient cruellement
de précision. L’international algérien n’a pas été très heureux dans
ses choix et ça n’a pas vraiment
aidé ses coéquipiers. Désireux de
s’illustrer, il a voulu probablement
trop bien faire et cela a considérablement agacé ses coéquipiers.
Les poulains de l’entraîneur français, Bracci, eux, de leur côté,
n’avaient que faire des malheurs
du meneur de jeu sétifien. Après
avoir résisté avec efficacité à la
domination adverse, ils ont sorti la
tête de l’eau et leur réaction ne
s’est pas faite dans la demi-mesure. S’il n’y avait pas eu un certain
manque de chance dans le dernier geste, ils auraient pu ouvrir le
score par Attafen, qui seul face à
Benkhodja, verra son tir percuter
le poteau (26’). Un avertissement
que les Sétifiens prendront très
au sérieux puisqu’ils vont dès
lors, accentuer leur suprématie
mais sans y parvenir à changer
quoi que ce soit au tableau d’affichage. Nullement découragés
par leurs nombreux ratages, les
locaux ont continué à pousser au
retour des vestiaires et à la 55e
minute, ils rateront par deux fois
le K.O quand sur leur énième
offensive, le tir d’Aoudia sera
sauvé par le poteau de Chaouchi.
Sur le corner qui s’en suit, le gardien du Mouloudia sera encore
une fois, mis à rude épreuve par
le tir cette fois ci, de Ghazali qui
prendra la même direction que
celle de son partenaire, à savoir le
poteau. Les assauts sétifiens vont
se succéder à un rythme infernal,
mais le dernier geste leur fait toujours défaut. On s’achemine vers
un score de parité, quand sur une
mauvaise relance de Belkaïd, le
cuir atterrit dans les pieds de Djalit
qui, au contact de son poursuivant, à savoir Meghenni, prendra
le ballon de la main pour filer vers
les bois sétifiens. Le tir de l’exsétifien sera repoussé par
Belkhodja dans les pieds
d’Attafen qui ne se laissa pas
prier pour inscrire l’unique but de
la rencontre (90’). Un but entaché
d’une faute de main qu’accordera
malgré tout l’arbitre en dépit des
protestations des joueurs noir et
blanc.
Imed Sellam
tie en corner par Ousserir.
Sinon, le reste du peu de temps
qui restait, c’était des ballons à
l’abordage côté terrain, et du
grabuge agrémenté de slogans
pas tendres envers Hannachi,
côté tribunes. Pour un sale
après-midi, la JSK ne pouvait
sans doute pas vivre pire.
A. M.
ALORS QUE LES SUPPORTERS
DES DEUX CAMPS SE SONT
JURÉ UNE GUERRE SANS MERCI
Le wali de Blida
reporte le match
derby entre
Mouzaïa
et El Affroun
Nous avons appris que
Mohamed Ouchène, wali de
Blida, a décidé le sine die du
match derby qui devait opposer
l’Union sportive de Mouzaïa,
leader du groupe, à son adversaire du jour, l’Etoile d’El
Affroun, dernier au classement
du championnat de ligue de
Blida. Ce report, nous dit-on,
intervient suite à un rapport
sécuritaire faisant état de
risque d’échauffourées et de
bagarres d’autant que les supporters des deux camps se
sont juré, via Facebook, de se
livrer une guerre sans merci
lors et après le déroulement de
la partie. «Nos pitbulls vous
dévoreront et nos pièces d’artifice vous brûleront», menacent
les supporters des deux clubs.
La Direction de la jeunesse
et des sports, sur ordre du wali
de Blida, a décidé du report de
ces joutes. Les staffs dirigeants
des deux équipes ont exprimé
leur souhait pour que ce match
se déroule dans un fair-play
total.
M. Belarbi
«Tlemcen en deuxième
période»
C’est tout auréolé de ses deux derniers succès
remportés à l’extérieur face à l’USMH et l’ASK que
le WAT a retrouvé son jardin de Birouana et ses supporters, ravis de voir leur équipe en haut du tableau.
Encore une victoire et voilà le podium, disaient les
plus optimistes. Qui l’aurait cru en début de saison ?
Personne, il faut bien l’avouer. Toujours est-il que les
résultats sont positifs, mais il ne faut point avoir la
grosse tête, il faut continuer à travailler et à se
remettre continuellement en question. Et d’abord,
aujourd’hui face au MCEE. Dès le coup d’envoi, on
sent que les hommes de Amrani «en veulent», et
dès la 5’, un centre de Ambane est repris par Touil,
mais le ballon est contré. Ensuite, Andréas (plutôt
timide en première période) tire puissamment, directement dans les bras de Berrefane (17’). A partir de
là, le MCEE sort de sa coquille, s’organise parfaitement au milieu du terrain, et mène de dangereuses
attaques par le duo Kadri-Tiaïba qui fera souffrir et
douter la défense locale. A la 23’, le MCEE était prêt
à ouvrir la marque lorsque Kadri évite deux défenseurs tlemcéniens, mais son tir est contré par
Maâzouzi, et le ballon sort en corner. Sur le corner,
Maâzouzi se mettra encore en évidence en réussissant un bel arrêt. Encore le MCEE à l’attaque, et sur
un centre venu de la droite à la 33’, Tiaïba met une
«tête timide» qui passe à côté. Et le WAT ? Après
avoir fait l’essentiel du jeu de la première à la 20’, il
va connaître un passage à vide jusqu’à la 35’. Il se
réveille lors des 10 dernières minutes, en ratant
deux belles occasions, d’abord par Touil à la 36’, et
Andréas à la 37’ qui sera fauché sans que l’arbitre
bronche Après la pause, le match va s’emballer dès
la 47’ avec l’ouverture du score pour les
Tlemcéniens. En effet, Touil centre sur la droite,
Sameur reprend de la tête et remet sur Berrefane.
La seconde période, contrairement à la première,
sera très animée, et malgré le froid de neige. Le
MCEE rate d’abord l’égalisation à la 55’, la tête de
Taïaïba passe peu au-dessus, ensuite à la 66’,
Andréas tente une talonnade «à la Madjer» bloquée
par Beffefane. Enfin Sameur a failli réussir son doublé à la 72’, sa reprise de la tête ira dans les bras de
Berrefane. L’occasion la plus nette sera à l'actif du
MCEE à la 78’, puisque un tir puissant de Kadri sera
repoussé par la transversale de Maâzouzi, un tir à
«la Ozil». Immédiatement après, le «petit lutin»,
Andréas, parfaitement lancé par Touil, évite le portier eulmi et marque (80’). Le jeu restera ouvert au
cours des dernières minutes, et le MCEE aurait pu
réduire la marque par deux fois, mais ses attaquants
feront preuve de maladresse et d’excès de précipitation. Quant au WAT, il continue, au grand bonheur
de ses supporters, à engranger des points qui
seront très importants lors du décompte final.
Amar G.
MC EL EULMA
Le match contre le MCO
en nocturne ?
Finalement, et après une attente de plus de
quatre mois, les travaux d’éclairage du stade
Messaoud-Zeghar viennent d’être achevés. Les premiers essais ont eu lieu ces derniers jours en présence de centaines de supporters mais aussi de
curieux et même des passagers de la déviation
Sétif-Constantine qui ont pu admirer cette magnifique réalisation rendant le complexe illuminé de partout. En plus des quatre pylônes installés aux quatre
coins des tribunes, il y a eu la pose de 32 projecteurs
de grande dimension sur le fronton des deux tribunes et qui se font face. Les supporters, toujours
aussi exigeants, voudraient que le prochain match
prévu ce mardi contre le MC Oran soit programmé à
17h30 avec la présence de la télévision pour donner
un peu plus d’éclat à ce joyau qu’est le complexe
Messaoud-Zeghar.
Mostefa Djafar
ALORS QUE KORICHI SE RENDRA EN ANGLETERRE
POUR SUPERVISER GUEDIOURA
JSM Béjaïa-ES Sétif sous l’œil
de Halilhodzic
Le sélectionneur de l'équipe nationale, le Bosnien Vahid Halilhodzic, assistera
mardi prochain au match JSM Béjaïa-ES Sétif au stade de l'Unité maghrébine de
Béjaïa, comptant pour la 18e journée du championnat professionnel de football de
Ligue 1, rapporte la Fédération algérienne de football (FAF) sur son site. Le coach
national continue sa prospection des joueurs susceptibles d'être retenus pour le
match Gambie-Algérie, prévu le 29 février prochain à Banjul, comptant pour le
deuxième tour qualificatif à la Coupe d'Afrique des nations CAN-2013, précise la
même source. Vendredi après-midi, le coach national a assisté au derby algérois qui
a mis aux prises l'USM Alger à l'USM Harrach (0-1), disputé au stade du 5-Juillet
d'Alger, dans le cadre de la 17e journée de la Ligue 1. D’autres membres du staff
technique ont supervisé quelques joueurs en assistant au match ES Sétif-MC Alger
(0-1), qui a eu lieu durant la même journée. Par ailleurs, l’entraîneur assistant,
Noureddine Korichi se déplacera prochainement en Angleterre où il aura à rencontrer
le milieu de terrain international de Wolverhampton (D1), Adlène Guedioura.
Dimanche 29 janvier 2012 - PAGE
FC SOCHAUX
Boudebouz
forfait
à Lorient
L'international algérien du FC
Sochaux, Ryad Boudebouz touché à la cheville, sur un tacle de
son
coéquipier
Sébastien
Roudet, mercredi matin à l'entraînement, a déclaré forfait pour le
déplacement de son équipe à
Lorient pour le compte de la 21e
journée du championnat de
France de Ligue 1.
Selon le site officiel du club
sochalien, Boudebouz ne figure
pas dans le groupe des 17
joueurs retenus par l'entraîneur
Bazdarevic pour affronter le FC
Lorient, houé hier soir.
Le meneur de jeu des Verts
rejoint ainsi au rayon des indisponibles ses coéquipiers Teddy
Richert et Rafaël Dias tandis que
Modibo
Maïga
et Abdoul
Razzagui Camara disputent
actuellement la Coupe d'Afrique
des nations CAN-2012, précise la
même source.
radio
passée
par
La
Boudebouz mercredi dernier a
écarté l'hypothèse d'une fracture
de la cheville droite.
13
Le Soir
d’Algérie
«L’Algérie compte sur Kadir pour rebâtir»
LE MILIEU DE TERRAIN DE VALENCIENNES À LA UNE DE FIFA.COM
Nommé dans la foulée d’une sévère défaite face
au Maroc en juin 2011, Vahid Halilhodzic joue les
chefs de chantier en Algérie, avec la Coupe du
monde, Brésil 2014 en ligne de mire. Conscient de la
restructuration nécessaire, le polyvalent
Foued
Kadir croit à la qualification. Privés de Coupe
d’Afrique des nations 2012, les Fennecs «repartent
de zéro», avoue le milieu de terrain du FC
Valenciennes au micro de FIFA.com.
Si le nouveau sélectionneur doit reconstruire une
identité de jeu et un mode de
fonctionnement, il est aussi
contraint de rapidement
apporter des résultats. «Cela
faisait plus de 20 ans que le
pays n’avait pas participé à
une Coupe du monde, donc
c’était exceptionnel pour le
peuple autant que pour la
sélection», confie l’appelé surprise dans la liste de Rabah
Saâdane pour la Coupe du
monde, en Afrique du Sud
2010. «On a eu du mal à digérer l’après-Coupe du monde.
On a eu un creux et on a raté
la CAN. C’est difficile mais au
moins ça nous a permis de
repartir sur de nouvelles
bases.»
Le meilleur est à venir
Titulaire lors des trois
matches sud-africains, le natif
de Martigues est une pierre
essentielle des fondations que
tente de poser Halilhodzic.
Depuis sa prise de fonction, le
technicien bosnien affiche un
bilan de deux victoires et un
nul. «Ça fait mal que l’équipe
ne soit pas qualifiée à la CAN,
mais cela me donne le temps
de construire une équipe et de
ramener du nouveau. On a
révolutionné le jeu et je suis
convaincu
qu’on
sera
meilleurs à l’avenir», annonçait l’ancien entraîneur du
LOSC et du PSG après la victoire 2 à 0 sur la République
centrafricaine en octobre.
Lucide sur la
patience nécessaire au processus, «il
y
a
des progrès même si ce n’est
pas exceptionnel», Kadir croit
dans la démarche et la méthode de Coach Vahid. «On
repart du bon pied avec un
autre sélectionneur, qui est
arrivé avec sa façon de travailler et sa connaissance du
football. Sa rigueur nous fait
du bien. Depuis qu’il est là, on
est tous repartis de zéro.
Comme il le dit, il n’y a pas
d’anciens ou de nouveaux,
chaque joueur doit gagner sa
place. Les meilleurs seront sur
le terrain. Avec son envie, son
expérience et sa rigueur, ça ne
peut être que du positif pour
les mois à venir.» En évinçant
Karim Ziani (63 sélections),
Halilhodzic a envoyé un message. En visite à Doha fin
novembre pour observer ses
cadres exilés dans le Golfe,
dont Nadir Belhadj, Mourad
Meghni Abdelmalek Ziaya ou
Madjid Bougherra ou Antar
Yahia, parti retrouver la
Bundesliga avec Kaiserlautern
entre-temps, Halilhodzic a été
tout aussi clair dans ses
paroles. «Je leur dirai d’élever
leur rythme de jeu car le football au Qatar est complètement différent de celui pratiqué en Afrique, qui requiert
des qualités particulières pour
pouvoir tenir tête à l’adversaire. Je suis quelqu’un de franc
et clair. J’aurais refusé le
poste si je n’étais pas convaincu de pouvoir qualifier l’Algérie
à la CAN 2013 et au Mondial
2014.»
Le vécu et l'expérience
Convaincu de la motivation
de ses troupes pour faire
oublier les mauvais résultats
des deux dernières années, le
successeur
d’Abdelhak
Benchikha peut compter sur
son milieu de terrain polyvalent pour composter le précieux
billet
tant
convoité
pour
le Brésil. «Le fait que je puisse
jouer plusieurs postes et mon
envie de travailler me rendent
facile à utiliser. L’entraîneur
compte sur moi, ça se passe
bien avec lui. Je lui montre
que j’ai les capacités et les
qualités pour être sur le terrain», avoue Kadir, aussi
ambitieux que son sélectionneur. «Le but premier, c’est
Photos : DR
Le Soir
d’Algérie
2014 même si on a vraiment
envie de faire la CAN 2013
avant. On a un groupe assez
jeune et je suis sûr que si on
va au Brésil, on pourra passer
les poules», estime l’ancien
joueur de l’AS Cannes. «On
aurait déjà dû y parvenir en
2010 mais on a été pris par la
folie de la Coupe du monde.
Nous étions trop émerveillés.
En 2014, on saura comment
s’y prendre avec trois ans de
vécu et plus d’expérience»,
prévoit le Valenciennois.
Quand on part de zéro,
comme le rappelle Kadir, on
ne peut en effet que s’améliorer. L’opposition face à la
Gambie le 29 février permettra
d’en savoir plus sur l’état du
chantier.
Hilal Soudani, l'attaquant
international algérien de
Vitoria
Guimaraes
(D
1/Portugal) a été de nouveau
mis sur le banc de touche de
son équipe, vendredi soir,
lors de la réception de
National Madeira (1-0), pour
le compte de la 17e journée
du championnat. C'est la
même situation que vit l'ancien buteur de l'ASO Chlef,
champion d'Algérie en titre,
depuis qu'il a rejoint les
rangs de Vitoria Guimaraes,
l'été dernier. L'attaquant
algérien compte deux titulari-
sations avec son team, dont
une en coupe du Portugal,
durant laquelle il s'était illustré en marquant un doublé.
Le statut d'éternel remplaçant de Soudani avec son
club portugais, pourrait lui
jouer un mauvais tour lors
des prochaines sorties de la
sélection algérienne, en ce
sens que l'entraîneur des
Verts, le Bosnien Vahid
Halilhodzic, ne cesse de rappeler qu'il fera confiance,
lors des prochains rendezvous,
«seulement
aux
joueurs en forme qui jouent
régulièrement avec leurs
clubs».
Soudani avait justifié,
dans un premier temps, son
statut de remplaçant à
Vitoria, par son «arrivée tardive au club», ce qui l'avait
empêché «d'effectuer la préparation d'intersaison» avec
ses nouveaux coéquipiers.
Mais après plus de 6
mois à Guimaraes, l'attaquant algérien ne voit pas sa
situation changer d'un iota
au sein du club classé à la 6e
position au classement
général.
Hassen Yebda, le milieu
de terrain international algérien, a avoué n'avoir pas été
«à la hauteur» depuis qu'il a
rejoint, l'été dernier, le club
espagnol de Granada promu
en «Liga» cette saison, ajoutant qu'il n'a pas encore montré son «vrai visage».
«Je ne suis pas encore
au top de mon niveau,
non seulement je
n'ai pas effectué
une préparation
d'in-
tersaison adéquate, mais je
n'ai pas été épargné aussi
par les blessures à répétition», a déclaré l'ex-joueur de
Naples (Série A/Italie) à la
presse espagnole. Le milieu
de terrain des Vertsavait
rejoint la formation de
Granada dans les derniers
jours précédant la clôture du
marché des transferts estival,
en signant un contrat de 3
ans.
Son ex-club italien n'a pas
voulu racheter son contrat de
son club d'origine, le Benfica
Lisbonne (D 1/Portugal),
alors que ce dernier s'est
montré peu emballé à
l'idée de le récupérer.
«Certes, je n'ai pas
encore donné le
p l u s
escompté de
moi à Granada, mais je suis
en nette progression», a rassuré le joueur algérien.
Yebda a estimé, en outre,
que l'arrivée du nouvel
entraîneur Abel
Resino
«devrait contribuer à la résurrection» de son équipe.
«C'est un entraîneur qui a
un capital d'expérience non
négligeable. Je pense que
son arrivée devrait donner un
autre élan à notre team, car il
est l'entraîneur qu'il faut pour
ce groupe de bons joueurs»,
a-t-il estimé.
Abel Ressino a été désigné à la barre technique de
Granada, il y a quatre jours,
en
remplacement
de
Fabriciano Gonzalez, limogé
pour «insuffisance de résultats».
Il a déjà entraîné deux formations de la liga, à savoir,
Levante et l'Atlético Madrid.
L'objectif que lui a assigné la
direction du club andalou
(17e au classement)
est de sauver ce
dernier de la
relégation.
VITORIA GUIMARAES
Hilal Soudani encore sur le banc
GRANADA FC
L’aveu de Yebda
Le Soir
d’Algérie
Culture
Le charme discret
du «travail socialiste»
Par Kader Bakou
Madjid et Hocine sont deux étudiants algériens en Union soviétique. En cet an de grâce
1979, ils sont au début de l’année préparatoire
dont le programme consiste essentiellement en
l’apprentissage de la langue russe. Madjid et
Hocine sont convoqués au bureau du Comandante, c’est-à-dire le responsable du foyer des
étudiants étrangers.
«Aujourd’hui, vous êtes de permanence.
Voici votre mission, camarades étudiants :
vous devez peindre en blanc la première rangée des troncs des arbres du parc de l’institut,
là en face !»
Les deux Algériens sont un peu mécontents.
«Nous sommes des étudiants pas des
ouvriers», pensent-ils. Mais ils n’ont pas montré qu’ils rechignent à faire ce travail de «prolétaires». Dans ce foyer, il y avait aussi une
partie réservée aux étudiantes russes. Chaque
fois que l’une d’elles passait, elle allaient vers
les deux Algériens en train de peindre les tronc
d’arbres : «Bravo, les jeunes, vous qui êtes
des étrangers, vous donnez le bon exemple
pour la jeunesse soviétique !» leur disaientelles, notamment.
Madjid et Hocine retournent au bureau du
Comandante : «Camarade Comandante, nous
avons accompli notre mission. Mais nous voudrions avoir votre permission pour peindre l’ensemble des arbres du parc.»
Le Comandante accepta volontiers, agréablement surpris par «l’enthousiasme révolutionnaire» de ces étudiants algériens.
En réalité, cette «enthousiasme» n’avait
rien avoir avec le marxisme ou le léninisme.
Hocine et Madjid sont, tout simplement, tombés
sous le charme de la beauté slave chantée par
Gilbert Becaud dans Nathalie, Julio Iglesias
(Nostalgie) ou Chris de Burgh dans Moonlight
and vodka.
K. B.
[email protected]
Salon des métiers d’art
AÏN-BENIAN
L’association culturelle El-Marhaba de
Aïn-Benian (Alger) a
organisé, hier, un
Salon des métiers d’art
à la bibliothèque ElAnis de Aïn-Benian.
Les exposants, à
titre individuel ou collectif, ont exposé différents travaux et produits de l’artisanat
(décoration
florale,
couture, peinture sur
bois, etc.)
Parmi les participants à ce salon, figurent la maison de
jeunes 11-Décembre
de Aïn-Benian et la
maison de jeunes de
Staoueli. «Il y a aussi
des membres de notre
association qui ont
participé à cette manifestation en tant qu’indépendants», nous a
expliqué Samira, présidente de l’association
culturelle El- Marhaba.
«Nous organisons
ce salon annuellement,
mais à une date différente. Cette année,
nous avons voulu l’organiser en janvier pour
donner le coup d’envoi
de nos activités de
l’année
2012»,
explique-t-elle encore.
ElL’association
Marhaba projette d’organiser un salon similaire dans d’autres
wilayas.
K. B.
SALLE IBN-ZEYDOUN DE RIADH EL-FETH
(EL-MADANIA, ALGER)
• Du 1er au 31 janvier 2012 : Film Very bad
cops à 13h, 15h et 18h.
GALERIE ART 4 YOU (17, RUE HOCINEBELADJEL, ALGER- CENTRE)
• Jusqu’au 31 janvier : Exposition de l’artiste
Abdennour Bouderbala.
MUSÉE NATIONAL D’ART MODERNE ET
CONTEMPORAIN D’ALGER (25, RUE
LARBI-BEN-M’HIDI)
• Jusqu’au 3 février 2012 : 3e Festival inter-
[email protected]
14
Récital du pianiste
italien Christian Leotta
AUDITORIUM DE LA RADIO ALGÉRIENNE
Le grand pianiste italien
Christian Leotta donnera
demain, lundi, à partir
de 19h, un concert à l’auditorium Aïssa-Messaoudi de
la Radio algérienne, à Alger.
L
a soirée sera organisée en collaboration avec l’Institut culturel italien d’Alger. Christian
Leotta est né à Catane, ville où il a commencé à étudier le piano à l’âge de sept
ans. Il a poursuivi ses études au conservatoire Giuseppe-Verdi de Milan avec
Mario Patuzzi puis à la fondation interna-
I
Research Foundation d'Oxford et à la
faculté des lettres de l’université de Milan.
Il est aussi l’élève du pianiste autrichien
Karl Ulrich Schnabel (1909- 2001).
En avril 2004, le président de la République italienne, Carlo Azeglio Ciampi,
décerne à Christian Leotta la prestigieuse
médaille pour l'exécution de l’intégrale
des 32 sonates pour piano de Beethoven,
réalisée en Italie et dans de nombreux
pays à travers le monde.
Demain à Alger, le pianiste italien exécutera des compositions de Domenico
Scarlatti et de Ludwig Van Beethoven.
L’entrée au concert est sur invitation à
retirer au niveau de l’Institut culturel italien d’Alger situé au quartier d’El-Biar.
K. B.
Photos : DR
Le coup de bill’art du Soir
Dimanche 29 janvier 2012 - PAGE
tionale Theo-Lieven pour le piano près
de Côme. Il a aussi fait des études avec
Rosalyn Tureck à la Tureck Bach
AÏN-SEFRA
Safia Ketou, l’itinéraire d’une femme singulière
I y a 23 ans, le 29 janvier 1989, nous a
quittés tragiquement
Safia Ketou, alias Zohra
Rabhi, poétesse et romancière, journaliste et écrivaine. Sa
mémoire a été revisitée dans
plusieurs colloques commémorant sa disparition.
Une pieuse pensée devait
être organisée par un collectif
de journalistes et hommes de
lettres hier, au pont de Télemly, où Safia a trouvé la mort.
Par ailleurs, un riche programme sera concocté à l’occasion de la tenue du 3e colloque qu’organisera l’association culturelle «Safia
Ketou» en collaboration avec
la direction et la maison de la
culture de la wilaya de
Naâma au mois de mars prochain, où une exposition de
ses œuvres, de photos, de
portraits, d’écrits et de documents, des conférences, des
interventions, des témoignages et des débats seront
au programme.
D’éminents hommes de culture et de lettres, et autres y
seront conviés. Safia Ketou,
de son vrai nom Zohra Rabhi,
a enseigné de 1962 à 1969 à
l’école laïque de Aïn-Sefra,
puis elle s’est rendue à Alger
pour occuper un poste au
ministère de l’Enseignement.
A partir de 1973, elle opta
pour une autre carrière : critique d’art et journaliste. Elle
fit ses premiers pas à l’APS
(Algérie presse service). Elle
est l’auteure de plusieurs
écrits et œuvres, entre
autres, Amie cithare (1979)
un recueil de poésies, ainsi
que La planète mauve
(1983), tous deux édités par
les éditions Naman (Canada), et une pièce de théâtre
tournée à l’époque à la RTA
intitulée Asma. Elle était
aussi membre de l’Union des
écrivains algériens. Safia
Ketou a chanté l’enfant et la
nature, la tendresse et les
arts. Elle a célébré la paix, la
liberté, la mère et la terre.
Elle a dénoncé la misère,
l’injustice, l’exploitation et le
racisme. Elle a composé pour
les cinq continents parce
qu’elle espérait qu’un jour la
guerre disparaîtra, que la justice sociale sera un fait
concret et que la fraternité
aura le dernier mot.
Dans son recueil de poésie Amie cithare, Safia se fait
tout à la fois interprète et
sœur par la plume et par la
pensée de ses peuples, qu’ils
soient chilien, palestinien,
libanais ou autre, que l’oppression et l’injustice ont
maintenus dans une condition de sous-humanité.
Tortures physiques et
morales des prisonniers,
angoisses éprouvées dans
les recoins les plus repoussants des bidonvilles, fierté
de la mère du martyr, cris
agonisants arrachés par le
napalm et les bombes incendiaires sont autant de souffrances présentées par l’auteure. Un autre recueil : La
national d’art contemporain d’Alger.
SALLE EL-MOUGGAR (ALGER-CENTRE)
• Les 30 et 31 janvier et 1er février :
En hommage à Rouiched, projection du film
Hassen Terro au maquis de Moussa Haddad.
SALLE ATLAS (BAB-EL-OUED, ALGER) :
• Mardi 31 janvier à 15h au Club des
médias : Invité du jour Mohammed Abbou
pour présenter son nouveau livre Le mythe en
héritage.
PALAIS DE LA CULTURE MOUFDI-ZAKA-
planète mauve et autres nouvelles, présenté par l’éditeur
comme le premier écrivain
algérien à avoir écrit des
récits de science-fiction. L’ensemble des nouvelles est
conçu comme une structure
ambivalente : le vécu et le
fantastique tels Symphotérapie ; la lune en flammes ; Vika
: reporter spatial ou encore
La femme abstraite. Dans
ces deux parties, c’est la lutte
éternelle entre le bien et le
mal, le passé et le présent, la
beauté et la laideur.
Native de Aïn-Sefra, cette
charmante ville qu’elle a tant
chérie par ses écrits, un certain 15 novembre de l’automne 1944, Safia Ketou disparut
tragiquement à l’âge de 45
ans au pont de Télemly à
Alger. Sa mort reste à nos
jours énigmatique, suicide ou
assassinat. Sur les faits, certains ont avancé la première
thèse. La deuxième hypothèse est peut-être crédible,
RIA (KOUBA, ALGER)
• Jusqu’au 31 janvier 2012 : 4e Salon d’automne des arts plastiques (à la galerie Baya).
• Jusqu’au 9 février : Exposition «Nouba, hommage aux maîtres de la musique andalouse».
INSTITUT CULTUREL ITALIEN
D’ALGER (4 BIS, RUE YAHIA-MAZOUNI,
EL-BIAR, ALGER)
• Jusqu’au 5 février 2012 : Exposition photos «Italie-Algérie : 50 ans d’amitié. Images
historiques et contemporaines de l’amitié
italo-algérienne», organisée en collaboration
avec le quotidien El Moudjahid.
puisque selon son entourage,
elle vivait la belle vie à Alger
durant ces années, et il n’y
avait aucun évènement
fâcheux, ni signes qui pouvaient montraient que sa vie
était en péril. La bonne question : pourquoi s’est-elle
déplacée au Télemly pour se
suicider ? Malheureusement,
l’enquête n’a pas divulgué
tous ses secrets.
Elle repose aux côtés de
sa consœur Isabelle Eberhardt au cimetière SidiBoudjemaâ de Aïn-Sefra. Elle
reste éternelle chez les
Safraouis qui ont donné le
nom de Safia Ketou à une
association à caractère culturel qui défend, protège et
conserve le patrimoine culturel de la région.
Rendez-vous est donc pris
pour la commémoration du
troisième colloque à l’occasion du 23e anniversaire de
sa disparition.
B. Henine
AUDITORIUM AISSA-MESSAOUDI DE LA
RADIO ALGÉRIENNE (21, BOULEVARD
DES MARTYRS, ALGER).
Lundi 30 janvier à 19h : Concert de piano
par Christian Leotta. La soirée est organisée
en collaboration avec l’Institut culturel italien
d’Alger.
CENTRE DES LOISIRS SCIENTIFIQUES (5,
RUE DIDOUCHE-MOURAD, ALGER)
Jusqu’au 8 février :
Exposition de peinture de l’artiste Chellal
Redha Ben Mohamed.
Le Soir
d’Algérie
Culture
Dimanche 29 janvier 2012 - PAGE
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MAGHREB DES LIVRES LES 11 ET 12 FÉVRIER À PARIS
15
L’actualité politique s’invite à la 18e édition
La révolution pour certains, le chamboulement pour d’autres, l’attente de voir des
régimes finissants suivre ceux que les
peuples ont fait tomber : c’est tout le contexte nouveau dans lequel se déroule la 18e
session du Maghreb des livres organisée à
Paris chaque année par l’association Coup
de Soleil et qui se tient cette année les 11 et
12 février 2012 à Paris, dans les salons de
l’Hôtel de Ville. Incontestablement, ce Maghreb des livres ne sera plus pareil : il engendrera fatalement de longs débats sur ce qui
est appelé «le printemps arabe» et se focalisera très certainement sur l’après-révolution
et son cortège de bons et de mauvais
virages pour les peuples de la région.
L
De notre bureau de Paris,
Khadidja Baba-Ahmed
’édition 2012 du Maghreb des livres mettra à l’honneur le Maroc. Chaque année,
en effet, cette manifestation littéraire met
particulièrement en lumière la littérature d’un
pays de la région, sans exclure cependant les
autres.
2012 coïncidant toutefois avec la commémoration du 50e anniversaire de l’indépendance de
l’Algérie, cet événement ne manquera pas d’être
sous les projecteurs. Pour Georges Morin, président de l’association Coup de Soleil, initiateur et
organisateur du Maghreb des livres, cette commémoration va fortement s’inviter à ce salon. «Le
cinquantième anniversaire de l’indépendance
algérienne aura aussi, bien sûr, toute sa place
dans cette édition, avec la présence de nombreux titres sur le sujet, la table ronde Histoire
consacrée à la solidarité maghrébine avec les
Algériens durant la guerre, un café littéraire sur
les pieds-noirs et un autre sur la tragique journée
du 17 Octobre 1961 ainsi qu’un hommage à
Frantz Fanon» (in Livres hebdo du 19 janvier) et
qui sera animé par notre consœur Nadjia Bouzeghrane, Christiane Chaulet-Achour, Alice Chekri et Olivier Fanon.
Outre Frantz Fanon, des hommages seront
aussi rendus à Mouloud Feraoun ainsi qu’aux
cinq inspecteurs assassinés en mars 1962 par
l’OAS sur leur lieu de travail à El Biar.
Rosa Moussaoui, Safia Hammoutène et
Jean-Philippe Ould Aoudia coordonneront cet
hommage. Sera également rendu un hommage
à Abdelkrim El Khettabi, le résistant marocain de
la guerre du Rif contre la mainmise espagnole et
française sur le territoire marocain. Ne seront
pas également oubliés certains éditeurs français
comme François Maspero ou Jérôme Lindon qui
ont fait fi de la censure pendant la guerre d’Algérie, marquant leurs soutiens à la guerre de libération.
144 auteurs maghrébins ou français ont
d’ores et déjà confirmé leur présence à cette 18e
édition qui verra, comme chaque année, une
effervescence dans les cafés littéraires très courus par les visiteurs sur les deux jours. Le programme de cette édition a fixé les thèmes divers
à ces rencontres littéraires dont notamment «de
la sombre journée du 17 Octobre 1961» à Paris
et qui réunira, outre notre consœur Samia Messaoudi, Didier Daeninckx et les historiens JeanLuc Einaudi et Benjamin Stora.
Le «tragique exode des pieds-noirs en 1962»
fera aussi l’objet d’un thème des cafés littéraires.
Quatre tables rondes se tiendront parallèlement :
dans la première, il sera question de littérature et
l’on débattra de «l’écrivain marocain face à la
pluralité des langues, animée par Tewfik Hakem,
avec Ayoub El-Mouzaîne, Fouad Laroui et Mohamed Nedali. «La solidarité du Maroc et de la
Tunisie envers les Algériens dans leur lutte pour
l’indépendance» sera animée par Akram Belkaîd, Omar Carlier et Maati Monjib.
Quant à Samia Messaoudi, Ali Bensaad, El
Yamine Soum et Catherine Wihtol de Wenden,
ils évoqueront l’immigration maghrébine pour
savoir si elle constitue «une nécessité pour l’Europe et une chance de prospérité commune en
Méditerranée».
Enfin, le rôle des sociétés civiles dans la
construction de l’unité du Maghreb constituera le
dernier volet des ces tables rondes mais néanmoins approche capitale de cette construction de
l’unité des peuples. Plus que jamais, l’actualité
politique sera fortement présente à cette 18e édition.
K. B.-A.
L’adieu magistral au maestro
Boudjeli Tahar, manager et producteur de l’artiste :
«Cherif Khedam était un artiste
hors du commun qui a hissé la chanson kabyle à l’universalité. Il a fait un
travail monumental sans se mettre en
avant. L’humilité était sa plus grande
qualité. Il a toujours respecté ses
engagements».
Si Tayeb Khedam, parent du
défunt :
«Je remercie tout d’abord votre
quotidien qui est de tous les événements du peuple. Cherif a étudié le
solfège au moment où d’autres
ouvriers de sa condition s’échinaient
à la tâche. Ce n’était pas facile pour
lui. Mais au bout, il y a eu cette reconnaissance universelle pour ses
œuvres. La première chanson Ayeliss T’murthiw était dédiée à la femme
kabyle gardienne des traditions dans
une sorte de tableau expressif d’un
combat pour la survie de la culture
kabyle et à travers Syismim Ajurjura,
composée au lendemain de l’opération Jumelles, il louait les vertus de
cette montagne qui s’est dressée en
rempart contre le colonialisme. Cherif
avait ouvert les portes de la radio aux
artistes mzabs, targuis et chenouis et
aidé les jeunes chanteurs.»
Hcen Abbassi, chanteur et disciple du défunt :
«J’ai beaucoup travaillé avec lui
dans les années 1960-1970. Cherif
Khedam était un homme d’une grande valeur. Exemplaire dans tous les
COULISSES ET FAITS SAILLANTS
60 000 admirateurs, selon une source policière
Selon la police, le raz-de-marée humain qui a déferlé sur le petit village de
Boumessaoud s’explique par le fait que le nombre de pèlerins ayant afflué
des quatre coins de Kabylie et d’Algérie était estimé à 60 000 visiteurs.
10 km de marche à pied pour Amine Zaoui
Tout comme les milliers de personnes arrivées après 11h, Amine Zaoui et
Abdou du Bastion 23 ont été contraints de recourir à une balade à pied de
près de 10 km en aller-retour suite à l’énorme embouteillage qui s’est formé
autour de la ceinture des Ath-Itsoura.
Madjid Sidi Saïd conspué par la foule
Le SG de l’UGTA, Madjid Sidi Saïd, enfant de la région, en a vu de toutes
les couleurs. Il a essuyé les huées de la foule, des jeunes.
Kamal Hamadi, un artiste très sollicité
De tous les nombreux artistes de Kabylie toutes générations et arts
confondus entourés par la foule, le plus sollicité était incontestablement Kamal
Hamadi. Des foules d’admirateurs des deux sexes l’ont littéralement happé
qui pour une photo souvenir, qui pour un autographe. Les organisateurs ont
dû le conduire dans une maison pour le soustraire à ses fans surexcités.
Le wali n’a pas pu voir la dépouille mortelle
Le wali de Tizi-Ouzou, tout comme des milliers de visiteurs, n’a pas pu
voir la dépouille mortelle de Cherif Khedam. L’organisation, impeccable au
départ, n’a rien pu faire face au raz-de-marée humain qui a déferlé sur le petit
siège associatif qui porte le nom du défunt et où était entreposée sa dépouille.
S. H.
domaines, Il a beaucoup apporté à la
chanson kabyle. Nous avons beaucoup appris de son intransigeance et
de sa rigueur. Irremplaçable, il nous a
légué un trésor inestimable.»
Abderrahmane Bouguermouh,
cinéaste :
«Cherif Khedam était un homme
extraordinaire ayant vécu une vie
exemplaire. Il était ce qu’on avait de
meilleur au point de vue musique. La
preuve, tout ce monde qui a afflué de
partout pour se recueillir sur sa
dépouille. Ce n’est que lorsqu’il a universalisé la chanson kabyle que les
autres chanteurs ont alors commencé à apporter des touches de modernisme à leur musique. Pour le reste,
on ne peut pas étaler sa vie. C’est
notre jardin secret et il part avec».
Abdelkader
Bendaâmache
auteur et interprète :
«Je ressens beaucoup d’émotion
aujourd’hui. Avec tout ce monde qui
vient de partout pour rendre un ultime
hommage au défunt, cela prouve que
l’artiste est l’élu du peuple.»
Brahim Tayeb, chanteur :
«Je ne trouve pas de mots pour
qualifier sa disparition. C’était un
monument de la musique et un rassembleur. Ses œuvres resteront car
elles transcendent le temps et l’espace.»
Mohamed Hamouche, parent
du défunt :
«Cherif Khedam abhorrait la
médiocrité.»
Dr Amine Zaoui, écrivain :
«Toute l’Algérie est présente dans
ces milliers de visiteurs venus des
quatre coins de Kabylie et d’Algérie
dans une rencontre avec cette légende de la musique ouverte sur l’universalité qui était toujours aux côtés des
jeunes.
C’est aussi l’hommage de tout le
pays à l’icône de la chanson algérienne authentique.
A côté de Mammeri, Feraoun, Dib
et Djaout, il demeure aussi un symbole éternel.»
Impressions recueillies
par S. Hammoum
Les petits mots de Cherif Khedam
«El-Djazaïria»
des ondes
El- Djazaïria est le nom d’une nouvelle chaîne de télévision que déjà
des téléspectateurs ont pu capter sur
Nilesat, depuis quelques jours.
Photo : DR.
En marge des obsèques de
Cherif Khedam, notre reporter a
recueilli quelques impressions.
LA NOUVELLE CHAÎNE TV
DIFFUSE À PARTIR
DE LA JORDANIE
En escaladant les routes tortueuses menant à son village natal par le col de
Chellata avec son compagnon Hamouche Mohamed, Cherif Khedam se
lâchait pour y aller de son verbe du cœur. «On va quitter le béton pour dialoguer avec la nature.» «Comme c’est beau d’entendre la symphonie du silence !» «Avant de chanter pour les autres, je chante d’abord pour moi.» «Quand
je compose, j’entre en communion avec la musique et ce n’est plus alors moi
qui compose, mais mon esprit.»
El- Djazaïria (l’Algérienne) est présentée
par ses promoteurs comme étant une chaîne
TV généraliste, culturelle, d’information et de
divertissement, dont «les valeurs patriotiques
s’expriment à travers la diffusion de programmes modernes, enrichissants et positifs,
véhiculant et défendant les valeurs identitaires algériennes».
Elle est destinée, en priorité, au téléspectateur algérien.
Cette chaîne de télévision privée, dont les
capitaux sont à 100 % algériens, diffuse à
partir de la Jordanie et entend participer à
l’enrichissement du champ audiovisuel algérien dès son ouverture au privé.
Ses programmes (en cours de production)
sont conçus autour de cinq principaux axes :
algérianité, créativité, ouverture, gaieté et
honnêteté. L’objectif, explique-t-on encore,
est de «diffuser des programmes aux
concepts compréhensibles par tous, proches
de la culture populaire algérienne, projetant
une vision moderne, jeune et positive, véhiculant joie de vivre tout en restant vraie et
authentique».
Le projet de la nouvelle chaîne TV est
porté par Karim Kardache et Riadh Redjdal,
des hommes bien connus dans le monde des
médias.
Karim Kardache, 39 ans, est licencié en
sciences de l’information et de la communication. Il a occupé différents postes de responsabilité au sein d’entreprises privées du secteur de la communication avant de créer en
2003 la société Full Media, spécialisée dans
le domaine de l’achat d’espaces et du média
planning publicitaire.
Riadh Redjdal, 45 ans, est diplômé de
l’Ecole supérieure de marketing et de communication et titulaire d’un MBA. En 2004, il a
créé la société Studio 7 Production que les
téléspectateurs algériens connaissent à travers, notamment la production de l’émission
culturelle de divertissement «Saraha raha».
Le lancement officiel de la grille des programmes est prévu le 15 mars prochain. Mais
dès maintenant, El-Djazaïria est accessible
sur Nilesat à la fréquence 11393 V 27500.
K. B.
T O U T S AV O I R
Dimanche 29 janvier 2012 - Page 16
PRÉPARATION DE LA SEMAINE
Tisane calmante
En cas de stress, d’anxiété ou de légère insomnie (difficulté à
s’endormir)…
1. INGRÉDIENTS
Pour 1 tasse de tisane calmante (environ 200 ml)
2 cuillères à café de feuilles séchées de mélisse (trandjane)
2 cuillères à café de fleurs séchées de camomille (baboundj)
2 cuillères à café de fleurs, feuilles, tiges de passiflore (nouar
essaâ)
2. PRÉPARATION
➤ Mélangez toutes ces plantes selon les quantités ci-dessus.
➤ Chauffez l’eau à ébullition puis ajoutez cette eau bouillante
à ce mélange.
➤ Laissez infuser une dizaine de minutes (afin d’obtenir une
dose efficace en substances actives).
3. POSOLOGIE
A boire plusieurs fois par jour en cas de stress ou d’anxiété.
A boire une tisane le soir avant de s’endormir en cas de
troubles du sommeil.
Remarque : Ces trois plantes (mélisse, camomille vraie et
passiflore) ont chacune un effet calmant ou sédatif prouvé entièrement ou partiellement par des études cliniques. Il s’agit donc
d’un remède de grand-mère (remède naturel) avec une base
scientifique certaine au niveau de l’effet phytorapeutique (science
qui étudie les plantes médicinales).
Le curcuma
Outre ses propriétés hypolipémiantes (contribue à la
baisse du taux de cholestérol), anti-émétiques (soulage les
nausées), et antibactériennes, le curcuma (erq lasfar) inhibe
la fermentation et la concentration des gaz intestinaux chez
l’homme. Il est donc d’un appoint intéressant dans les
colites accompagnées de ballonnements…
Le basilic, contre
les troubles digestifs
Autrement appelé «herbe royale», le basilic (h’baq) est originaire d’Asie méridionale. De la famille des lamiacées, c’est une
plante herbacée, dont les feuilles et les sommités fleuries recèlent de nombreuses vertus «santé». Lesquelles ?
De l’huile essentielle et des tanins : Les feuilles de basilic
renferment de l’huile essentielle et des tanins. Elle sont également riches en calcium, en phosphore et en vitamines A et C.
Le basilic contient enfin du bêtacarotène – quoiqu’en petites
quantités – et du camphre.
Une action sur le système digestif : Le basilic est surtout
renommé pour ses vertus antispasmodiques, notamment au
niveau du tube digestif. Ses feuilles sont en effet utilisées en
infusion pour soigner l’indigestion et le manque d’appétit. Elles
sont également employées pour leurs propriétés carminatives,
dans le traitement des flatulences et des ballonnements.
Quelques gouttes de son essence dans un bain, c’est un bon
moyen de retrouver son tonus physique... et mental.
Enfin, cette herbe royale s’avérerait également efficace
contre certaines maladies des voies respiratoires, et faciliterait la
lactation.
Du thé vert contre la grippe
Plusieurs études suggèrent l’intérêt d’une consommation
régulière de thé vert pour prévenir les maladies cardiovasculaires, certains cancers (estomac, prostate) ou encore la grippe chez l’adulte. Et chez les enfants ?
Une équipe japonaise s’est intéressée à la relation entre la
grippe et la consommation de thé vert chez des enfants. Les
écoliers sélectionnés (plus de deux mille) pour cette étude
étaient âgés de 6 à 13 ans et vivaient dans une zone de culture de thé au Japon. Les données concernant le nombre de
cas de grippe et la consommation quotidienne de thé vert
parmi les participants ont été obtenues par questionnaires.
Ceux-ci ont été envoyés pendant l’épidémie grippale annuelle, entre novembre 2008 et février 2009. Les résultats semblent associer la consommation régulière de thé vert avec un
effet préventif sur la grippe. En effet, la consommation d’une
à cinq tasses (de 200 ml) de thé vert par jour était associée à
une fréquence plus faible de la grippe chez ces enfants. Cette
étude ne précise pas si ces enfants souffraient de troubles
du sommeil liés à un apport excessif de caféine... Rappelons
qu’une tasse de thé vert apporte en moyenne 45 mg de caféine et que, chez les enfants, la consommation quotidienne de
caféine doit être inférieure à 2,5 mg par kilo de poids, soit
environ 60 mg par jour vers 7-9 ans. De nouvelles études
seraient maintenant les bienvenues pour confirmer les bénéfices du thé vert, comprendre son mode d’action et, pourquoi
pas, comparer son efficacité à celle du vaccin antigrippal.
Recette maison pour cheveux éclatants
Mélangez le zeste, le jus et si possible les feuilles fraîches
d’un citron. Faites cuire à petit bouillon dans 50 cl d’eau dans
lequel vous aurez ajouté au préalable une cuillère à soupe de
vinaigre de cidre, pendant 20 minutes. Laissez refroidir, filtrez et
massez le cuir chevelu avec la lotion avant le shampooing.
sur les plantes médicinales
L’OIGNON
E-mail : [email protected]
Un aromate magique
L’oignon est un classique de la cuisine. On aime
ou on n’aime pas, mais il est à la base de beaucoup
de plats et recettes, auxquels il apporte un arôme
particulier. Mais l’oignon n’est pas qu’un simple aromate à qui on demande d’avoir du goût : c’est aussi
un aliment aux vertus magiques, très bon pour notre
santé, voire notre beauté.
• Oignon : l’atout santé facile
à utiliser
L’oignon est réputé depuis
de nombreuses années pour
être un atout santé efficace au
spectre d’action très large. Tout
comme l’ail, on lui prête de
nombreuses vertus, et peu
importe s’il donne une haleine
plutôt chargée !
Les antioxydants : la carte clé de
l’oignon
L’oignon est surtout connu
pour sa richesse en antioxydants et notamment la quercétine. Les antioxydants sont
connus pour protéger les cellules du corps faisant barrière
aux attaques des radicaux
libres.
Les radicaux libres seraient
notamment responsables de
maladies apparaissant avec
l’âge, de maladies cardiovasculaires et de cancers. Les antioxydants contenus dans l’oignon permettraient de protéger
l’organisme contre le développement de ce type de maladies.
Autre atout de l’oignon
Des études effectuées chez
l’animal et in vitro ont permis
d’identifier l’oignon comme un
inhibiteur du processus de
mutation de cellules saines en
cellules cancéreuses et de multiplication de ces cellules
malades. Des résultats porteurs
d’espoir.
Côté sang, l’oignon serait
également très bénéfique en
diminuant l’agrégation des plaquettes et en entraînant l’activité
antioxydante du sang, limitant
ainsi les risques de thrombose
ou d’accident cardiaque.
Oignon : anti-infectieux,
anti-inflammatoire, etc.
L’oignon serait un anti-infectieux naturel ainsi qu’un antiinflammatoire. En cas de piqûre
d’insecte par exemple, une
tranche d’oignon crue appliquée
Le concombre
Les Grecs déjà prêtaient
des vertus calmantes au
concombre et le conseillaient
pour alléger un désir sexuel
trop intense. Aujourd’hui, le
concombre est parfois utilisé
dans certains traitements antistress, grâce à sa teneur en
vitamine B6, naturellement
apaisante.
Constitué à 95% d’eau, le
concombre, appliqué en
masque ou en soin, réhydrate
les couches superficielles de
l’épiderme. Il lisse, décontracte
et rafraîchit la peau tout en lui
permettant d’éliminer ses
toxines et de limiter les desquamations.
Pour un lait nettoyant
douceur : hachez grossièrement un gros tronçon de
concombre (environ 10 cm) et
5 feuilles de menthe. Mélangez
le tout à 50 ml de lait et passez
au mixeur. Filtrez le mélange.
Appliquez sur la peau à l’aide
d’un coton et conservez au
frais pendant une semaine
dans un flacon stérilisé.
sur la piqûre serait un excellent
remède. Parce qu’il a un effet
diurétique, l’oignon serait particulièrement recommandé pour
les personnes souffrant d’insuffisance rénale. Il limiterait également l’apparition de calculs
rénaux. L’oignon aiderait également à la guérison des infections pulmonaires ou respiratoires. La quercétine contenue
dans l’oignon serait particulièrement recommandée aux personnes souffrant de cholestérol
afin de diminuer leur taux de
mauvais cholestérol dans le
sang, associé à une bonne alimentation bien sûr.
Avec l’ail, l’oignon est non
seulement un aromate qui
donne du goût à vos plats, mais
il est également très bon pour
votre santé. A consommer cru
ou cuit !
• L’oignon, un allié beauté ?
Si de l’oignon, vous ne retenez que l’odeur et le goût prononcé, alors considérer cet aromate comme un atout beauté
risque de vous être difficile !
L’oignon pour une jolie peau
Pourtant, l’oignon est particulièrement recommandé à
ceux ou celles qui souffrent
d’acné ou qui souhaitent assainir leur peau. L’oignon aide
dans la quête d’une peau parfaite !
Antioxydant et antiseptique,
vous pouvez utiliser l’oignon
dans votre salle de bain de la
façon suivante. Pour un simple
masque de beauté, passez un
oignon dans un mixer et filtrez
avec un tamis pour en extraire
le jus. Mélangez ce jus à une
cuillère à soupe de miel (assainissant également) et appliquez
sur vitre visage pendant 15
minutes. Rincez abondamment
et séchez. Pour lutter contre
l’acné, mélangez le jus d’un
oignon au jus d’un citron. Avec
un coton-tige ou un coton, appliquez la préparation localement
sur les boutons.
L’oignon cicatrisant et antitache
L’oignon est un excellent
cicatrisant. Si vous souffrez
d’une petite plaie ou brûlure que
vous souhaitez soigner naturel-
lement, découpez un oignon, et
récupérez la membrane fine et
transparente. Dans une cuillère
à soupe, placez cette membrane et couvrez-la d’huile d’olive.
Faites chauffer sous une flamme la cuillère et appliquez la
membrane sur la plaie.
Pour lutter contre les taches,
mélangez le jus d’un oignon à
une cuillère à café de vinaigre
de pomme. Appliquez localement le mélange sur les taches
de vieillesse qui devraient s’atténuer avec le temps.
L’oignon pour renforcer la pousse
capillaire
Les oignons sont bons pour
les cheveux ! Le saviez-vous ?
Ils peuvent apporter un reflet
doré à votre chevelure si vous
utilisez comme eau de rinçage
le jus d’un oignon (ou deux)
mélangé à un litre d’eau.
Vous souhaitez stimuler la
pousse de vos cheveux ou lutter
contre une perte capillaire ?
Utilisez l’oignon en masque.
Mixez et récupérez le jus d’un
oignon. Appliquez-le sur vos
cheveux, massez et enroulez
une serviette chaude autour de
votre crâne. laissez poser une
vingtaine de minutes et effectuez votre shampooing habituel.
L’oignon est une plante à
avoir sans faute dans sa cuisine. Si vous disposez d’un jardin,
vous pouvez même le cultiver
sans grande difficulté. L’oignon
donne du goût à vos plats, mais
c’est aussi un indéniable atout
beauté et santé !
Sachez que...
Les vertus (digestives,
diurétiques et dépuratives)
de l’artichaut sont cachées
en réalité dans les feuilles
de ses tiges !
C’est le cas, par exemple,
de la cynarine, substance
stimulant les sécrétions
biliaires et facilitant la
digestion. Sachez
également que l’artichaut
est déconseillé aux femmes
qui allaitent à cause de son
action inhibitrice sur la
sécrétion lactée.
Asthmatiques
Avant de dormir, faites
chauffer une tasse de lait
et ajoutez une cuillerée
de gingembre (skandjbir)
et du miel.
Le saviezvous ... ?
Le mot «origan» vient du
grec «oros» (la joie) et
«ganos» (la montagne),
qu’on peut traduire par
«parure de la montagne».
Les Egyptiens et les Indiens
le considéraient comme une
plante sacrée. Les Grecs et
les Romains lui attribuaient
des vertus aphrodisiaques,
et s’en servaient dans des
philtres d’amour. La légende
veut que les Grecs fissent
paître leurs troupeaux sur
les montagnes où poussait
l’origan (zaâtar) pour obtenir
une viande plus parfumée.
Lu pour vous
Manger du poisson améliorerait la qualité du sperme...
Riche en acides gras oméga 3, le poisson aurait des effets
bénéfiques sur la qualité du sperme.
Pour que les spermatozoïdes, et plus particulièrement
l’acrosome (partie du spermatozoïde), se développent correctement, ceux-ci ont besoin d’acides gras oméga 3, appelés
docosahexaénoïque (DHA). Cette molécule est très présente
dans le poisson, notamment dans le saumon et le thon.
Le DHA assure la fertilité
C’est en tout cas ce que révèle une étude menée par des
chercheurs de l’université de l’Illinois sur des souris. Les chercheurs se sont aperçus que les souris qui manquaient de cet
acide gras pouvaient être stériles. Celles-ci sont cependant
redevenus fertiles lorsque le DHA a été réintroduit dans leur
alimentation.
De plus, l’acide DHA étant abondamment présent dans le
cerveau, la rétine et les testicules, ces recherches pourraient
aider à l’amélioration du fonctionnement du cerveau, de la
vue... jusqu’à permettre – pourquoi pas – d’améliorer le traitement des maladies cognitives. A noter que les oméga 3 se
trouvent aussi dans les huiles de colza et de noix...
La chlorophylle nous protège
des produits chimiques
La chlorophylle nous permettrait de
nous protéger des produits toxiques
retrouvés dans l’alimentation...
Des chercheurs de l’institut Linus Pauling aux
Etats-Unis travaillent sur la toxicité de certains
composés chez l’homme. Pour réaliser leurs expériences, ils utilisent donc des animaux, ne pouvant
mettre en danger la santé d’être humains.
Généralement sur des souris mais cette fois sur
des truites, ils ont voulu tester si l’addition de chlorophylle à un régime alimentaire riche en produits
toxiques empêchait le développement du cancer.
Les chercheurs ont donc donné aux animaux
de fortes doses d’un dérivé du chrysène, un composé tiré du pétrole retrouvé par exemple dans le
goudron et qui est hautement cancérigène.
L’addition de chlorophylle à cette mixture a permis
de réduire le risque de cancer du foie de 29 à
64 % et le risque de cancer de l’estomac de 24 à
45 %. Le mécanisme de protection évoqué par les
chercheurs est très simple : la chlorophylle accrocherait les molécules toxiques, empêchant leur
assimilation et facilitant leur élimination par les
voies naturelles. Cela signifierait que la chlorophylle est un chélateur de produits toxiques. Ils soulignent d’ailleurs que d’autres études ont mis en évidence cet effet chez l’homme pour prévenir la
toxicité de l’aflatoxine B1, un produit que l’on
retrouve beaucoup dans l’alimentation et notamment dans le lait. Une bonne nouvelle pour tous
les mangeurs de légumes car la chlorophylle est
un pigment retrouvé dans tous les végétaux de
couleur verte comme les haricots verts ou les
choux. Pour ces chercheurs, la chlorophylle pourrait être un des moyens par lesquels une consommation importante de végétaux préserve la santé
et diminue le risque de cancers.
d’Algérie
Le
[email protected]
Dimanche 29 janvier 2012 - PAGE 17
Briochettes
magazine de la femme
Page animée par Hayet Ben
Stress et fatigue :
les idées reçues
Trucs et
astuces
* Enlevez les taches
rebelles de cendre de la
moquette en les frottant
avec la moitié d’un oignon
cru.
200 g de farine, 40 g de margarine, 3 c. à s.
de miel, 1 yaourt nature, 1 c. à c. de levure
chimique, 1/2 c. à c. de sel
Préchauffez le four th.4/5 (160°C).
Mélangez la levure, la farine et le sel.
Ajoutez la margarine et travaillez avec vos doigts
jusqu'à obtention d'une préparation granuleuse.
Ajoutez le miel et le yaourt. Travaillez la pâte jusqu'à
ce qu'elle devienne lisse et homogène.
Etalez-la sur un plan de travail fariné jusqu'à 1 cm
d'épaisseur. A l'aide d'un emporte-pièce rond et
cannelé d'environ 6 cm de diamètre, découpez 12
disques.
Déposez-les sur une plaque du four. Badigeonnez-les
de lait et laissez cuire 15 minutes à four moyen.
Servez tiède.
Les idées reçues sur le stress sont
nombreuses mais pas toujours
exactes. Petite revue des principes
généraux…
* Pour séparer sans
casse des verres
emboîtés : Remplissez
celui du
dessus
d’eau
froide et
plongez
celui du
dessous
dans de
l’eau
chaude.
Le stress fatigue
* Pour
limiter
les traces des verres sur
des tables en bois, frottez
doucement avec un peu de
vaseline.
* Pour peler vite des
gousses d’ail, plongez-les
pendant dix minutes dans
de l’eau chaude : les peaux
se détachent plus
facilement.
Vrai. Face à une sollicitation permanente
et répétitive, notre organisme puise sans
relâche dans ses réserves énergétiques
et lutte pour s’adapter. Si notre hygiène
de vie est mauvaise, notre corps ne
trouve plus le carburant nécessaire et
tombe en panne. Vous ressentez alors la
fatigue, qui dans certains cas de stress
durable ne sera pas réparée par le
sommeil. Il convient dans ce cas de
restructurer son sommeil, c’est-à-dire
retrouver son propre rythme, sa propre
horloge interne. Pour cela, inutile de
dormir plus, il convient juste de dormir
mieux : couchez-vous et levez-vous à
heures régulières, ne prenez pas
d’excitants avant d’aller au lit…
Un déséquilibre alimentaire
favorise le stress
Vrai. Notre façon de penser, de sentir, de
percevoir, dépend de notre santé
physique et biologique. Pour cela, il faut
veiller à maintenir un équilibre
alimentaire
entre
les
différents
nutriments
que
nous
ingérons.
Préférez les
sucres lents
(céréales,
sentiment d’exister comme pommes de
une
personne
digne terre, pâtes,
d’affection. Première pierre, riz, …) plutôt
capitale, à la construction de que le sucre
ou
la
sa future confiance en lui.
pâtisserie.
Diminuez les
Les bonnes attitudes
Bébé : âge par âge, installer les bonnes
bases de sa confiance en lui
0-18 mois
Si beau dans le regard de
maman, si bien dans ses
bras !
A sa naissance, le bébé est
totalement dépendant de
vous. Quand il a faim, il a
besoin qu’on lui donne à
manger ; quand il pleure,
qu’on le prenne dans les
bras, qu’on le rassure, qu’on
le change... Répondre à ses
appels, comprendre ses
besoins (rude tâche !), c’est
déjà lui montrer qu’il peut
avoir confiance en vous et
dans ses propres capacités à
susciter votre amour et votre
attention. Les regards, la tendresse
dont vous l’entourez lui donnent le
La vitamine C,
une incontournable alliée
S'il est une vitamine indispensable en hiver, c'est bien la vitamine C. Des
études scientifiques ont montré en effet que les personnes ayant un bon
taux de vitamine C avaient une meilleure réponse immunitaire que celles
dont le taux était plus faible.
En hiver, faites le plein de vitamine C. Pour
couvrir 50% des apports journaliers
recommandés en vitamine C, il faut
consommer un demi-kiwi, un
demi-verre de jus d'orange,
une clémentine, 30 g de
poivron ou 50 g de chou.
Mais cette vitamine est
très sensible à la chaleur
et à la lumière, il faut
donc consommer ces
aliments le plus
rapidement possible après
leur achat, et le plus
possible sous leur forme crue.
◗ Répondez autant que
possible aux pleurs de votre
bébé. Même si vous n’en
trouvez pas la cause
immédiatement, ce n’est pas
grave. L’important, c’est de
lui montrer que vous êtes
bien là, attentive à son bienêtre.
Contrairement
à
certaines idées reçues, ne
craignez pas de le prendre dans vos
bras, de le rassurer, de le câliner, il
n’en deviendra pas capricieux pour
autant...
◗ Même s’il est si petit que vous avez
l’impression qu’il ne comprend pas
ce que vous lui dites, parlez-lui,
expliquez-lui tout ce qui se passe
(«Tu pleures ? Peut-être as-tu faim,
je vais te préparer un biberon»), et ce
qui va se passer («Tout à l’heure,
mamie nous rendra visite»). Quand
vous le confiez à la garde de
quelqu’un, ne partez jamais sans lui
dire au revoir ni quand vous serez
de retour. Vous construisez
ainsi sa sécurité intérieure.
◗ Il ne ressemble peutêtre pas au bébé dont
vous
aviez
rêvé.
Acceptez qu’il soit
différent de ce que
vous aviez imaginé,
avec son physique, son
tempérament bien à lui.
Et cela est valable pour
tous les âges de sa vie !
PHOTOS : DR
Le Soir
graisses et préférez les graisses
végétales. Veillez à consommer
suffisamment de «bonnes» protéines
(poissons, viandes, œufs, laitages).
Le chocolat et d’une manière
plus générale les sucreries sont
des aliments anti-stress
Faux. Ils appartiennent à la catégorie
des sucres rapides, c’est-à-dire qu’ils
passent directement dans le sang en
donnant un coup de fouet quasi
immédiat mais de courte durée. Il
convient de privilégier les sucres lents
qui eux agissent sur le long terme. Les
sucres présentent néanmoins
l’avantage de faire plaisir, ce que nous
recherchons lorsque le stress nous
gagne. Néanmoins, ils font grossir s’ils
sont consommés plus que de raison.
Gigot rôti
aux herbes
1 gigot de mouton désossé, 4 c. à s. d’huile, sel,
poivre
Pour la farce : 1 bouquet de persil, 2 gousses d’ail,
2 pincées d’herbes de Provence, 1 œuf, poivre,
sel, 2 c. à s. de chapelure
Dans un plat creux, mettez la chapelure, le persil
ciselé, l’ail écrasé, les herbes de Provence, l’œuf, le
poivre et le sel. Mélangez le tout à la main.
Introduisez cette farce dans le gigot et attachez-le à
l’aide d’une ficelle. Déposez le gigot dans un plat
allant au four. Poivrez. Versez dessus l’huile et
mettez-le dans un four préalablement chauffé à 210°
(thermostat 7). Faites cuire pendant 45 minutes, en
arrosant régulièrement la viande de son jus. Salez en
fin de cuisson afin que la viande soit tendre et laissez
le gigot reposer pendant 10 minutes dans le four
éteint, porte entrouverte.
Le Soir
d’Algérie
Détente
MOTS FLÉCHÉS
Son nom
---------------Son
prénom
Ton
---------------Capitale
---------------Odeur
Privatif
---------------Métal
---------------Elément
chimique
Son poste
Démonstratif
Bâti
---------------Fleuve
---------------Oiseau
Culture
---------------Elite
Voyelle
double
---------------Pronom
---------------Dans la cage
Pays
---------------Note
---------------A la traîne
Journal
---------------Impôt
Coupé court
---------------Dans
l’arène
Mammifères
Fin de nuit
---------------Parfum
Chanteur
kabyle
---------------Comparatif
Lac
---------------Peinture
Purs
---------------Après-midi
Voyelle
double
---------------Os
---------------Céréale
Ces colonnes abritent les noms de
10 pays jouant la CAN 2012 handball (dames).
Une lettre ne peut être cochée qu’une seule fois.
Définition du mot restant =
«Ex-keeper des Verts»
L
C
E
R
I
O
V
A
O
O
O
A
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C
H
I
A
R
C
B
G N A E T P Y
M E R O U N C
O E U Q I T A
R
C
O
M
O C A L G E R
E I S I N U T
R A Z Z A V I
1- MAROC
2- ALGÉRIE
3- TUNISIE
4- CONGO
BRAZZAVILLE
5- SÉNÉGAL
6- EGYPTE
7- ANGOLA
8- CÔTE
D’IVOIRE
Son fief
Isolés
---------------Flaque
G
O
N
G
O
D
E
I
E
L
E
L
A
G
E
N
E
S
E
L
9- CAMEROUN
10- CONGO
DÉMOCRATIQUE
Vagabonde
---------------Douleur
Démonstratif
Teste
---------------Surnommée
Comparatif
---------------Chlore
Possessif
---------------Grecque
---------------Possessif
Poissons
---------------Incita
---------------Monsieur
Sage
---------------Ingurgité
---------------Interjection
ENUMÉRATION
A
C
O
T
E
D
I
M
N
G
Crack
---------------Demi-tour
Retors
---------------Feuilletons
---------------Calme
Son équipe
Organisation
palestinienne
Univers
---------------Ensuite
18
Par Tayeb Bouamar
Egards
----------------
---------------Détester
Sa
sélection
Dimanche 29 janvier 2012 - PAGE
Maquillé
---------------Sélénium
---------------Disque
---------------Interjection
---------------Une de ses
joueuses
Domptes
---------------Formation
continue
Pronominal
---------------Leçons
Mesure
---------------Cochons
Bulletin
---------------Cobalt
Equipa
---------------Mortel
L ET T R E S D E : Neuchâtel
1
2
3
4
5
6
7
8
9
N
E
U
C
H
A
T
E
L
1- MUSÉE
2- CENTRE
URBAIN
3- PAYS
4- PAYS
FRONTALIER
5- LAC
6- MONTAGNE
7- ARCHITECTE
8- EN FUT UNE
PRINCIPAUTE
9- ACTIVITÉ
S OLUTIONS …S OLUTIONS …S OLUTIONS …
MOTS FLÉCHÉS
GÉANTS
CONNIVENCES-SKUD
OSEES-CRIMES-INE
MIES-NO-TUS-CT-T
PES-VOUEES-NO-SE
LR-CIERGE-SOU-OR
I-RAT-TA-CA-DAIM
COURAGE-SOUDES-I
AUTRUI-TENTEE-DN
TR-EX-MONDES-LIA
IDES-MENTOR-PONT
OIS-BENTIR-GOBAI
NE-VA-DES-COR-RO
S-RE-HIS-FAUTE-N
-CANADA-GOUTERAARDENT-TRISTE-JD
BOIRE-BEO-EE-TOI
RUEE-TONNER-TOUS
UTE-FRAUDE-PA-TT
TE-MEA-EE-PURGER
I-FARCIS-MARIN-A
SURDITE-BOLET-CC
STORES-JADIS-TOT
E-TAS-RASER-PERI
MATS-TENES-LASSO
ERE-SECTE-DOIT-N
NE-RENTE-VAIN-ST-MATOU-CUIR-AIR
-AFFERMIS-MENTS-
MOTS FLÉCHÉS
-BOUCHEKRIOU-BAH
SOIR-AVION-ROULA
ANE-OB-TI-BASSIN
LE-E-ILS-GENEE-D
A-EGALE-REBUS-AB
HILARE----ES-CIA
-DIRE-----S-PULL
MIRE-S-----RAVEL
COA-BENIN-COTE-E
AT-TOMES-FILE-PU
L-ERRAS-LIEE-TIR
GAVONS-MIEL-AINEMANE-OTER-PS-CE
RE-COACHNATIONAL
LETTRES
NANCY
---STANISLAS-------ASN----------CARRIERE
---MOSELLE-------RHIN------CRAFFE---------MARNE-----------------------------------------------------------------------
MOT RESTANT = OUCHIA
MOTS FLÉCHÉS GÉANTS
Le Soir
d’Algérie
Titre
---------------Cartes
---------------Rien à
Signaler
Détente
Repose
---------------Métal
---------------Fin
Fin de série
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Clair
---------------Décorées
Alternative
---------------Sans relief
Club russe
---------------Fin anglaise
Cité antique
---------------Erudit
Préposition
---------------Coutumes
Dans le
gosier
---------------Pièce
---------------Astre
Plat (pho.)
---------------Nausée
(inv.)
Oublié
---------------Avancée
Oiseau
---------------Symbole
chimique
---------------Certains
Egaras
---------------Pousses
Préposition
---------------Dans
le bois
Partie
de dette
---------------Bloque
Vacances
---------------Note
A payer
---------------Autorisation
---------------Pays
Démonstratif
Attachées
---------------Bouquets
---------------Ajustes
Averses
---------------Filet d’eau
---------------Traître
Rien à
signaler
---------------Monnaie
Gallium
---------------Grecque
Enlevé
(pho.)
---------------Arbre
---------------Cadeau
Ecarte
---------------Erreurs
---------------Via
Réalité
---------------Asséchées
---------------Close
Institut
---------------Confiante
Palpe
---------------Possessif
Arme
---------------Pronom
Convenu
---------------Chance
Fin de
séries
---------------Invités
Adverbe
---------------Maladie
Sans sucre
---------------Dirige
----------------
Eclat
---------------Pronom
---------------Rechignes
Club
amateur
---------------Colère
---------------Proche
Dimanche 29 janvier 2012 - PAGE
Dans l’œil
---------------Ornera
---------------Roulette
Oiseau
---------------Restituas
Petits os
---------------Promenade
---------------Rancœur
Titre
---------------Condition
Dirige
---------------Jaillis
Eprouves
---------------Mots
---------------Radium
Abat
---------------Dans la
rose
Doigts
---------------Méchantes
---------------Braves
Station
---------------Dommages
Primate
---------------Mesures
Se riment
---------------Ainsi
Comparatif
---------------Creux
Bannis
---------------Ponctuation
Gîtes
---------------Plat
---------------Agira
Propriétaire
---------------Ecriture
Détesté
---------------Gallium
Obstiné
---------------Rues
---------------Arrêter
(pho.)
Presse
---------------Détériorés
Domestique
---------------Vases
Orifice
---------------Obstacle
Via
---------------Père de
Tintin
Club
polonais
Liée (inv.)
---------------Lipide
Conjonction
---------------Regret
Cube
---------------Possédais
---------------Cycle
Institut
---------------Brevet
Peuple
---------------Panoramas
Par Tayeb Bouamar
Ristourne
Issue
---------------- ---------------Duos
Argon
Plaisanteries
19
Boxeur
algérien
---------------Ville d’Italie
Fin de nuit
---------------Expédition
Solennelles
Harnais
---------------Métal
Amas
---------------Sains
Banque
---------------Interjection
Filet d’eau
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Aérodrome
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Inspecteur en «HSE», niveau d’accès 3e AS et plus, durée de
la formation 12 semaines avec deux sorties d’étude en milieu
réel plus un (01) mois de stage pratique. - Grade Agent de
sécurité et prévention industrielle, niveau d’accès 9e AF ou
4e AM et plus, durée de la formation 08 semaines avec deux
sorties d’étude en milieu réel plus un (01) mois de stage
pratique assuré. - La formation est dispensée par des
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Ben Hamadou Zohra (37 ans) de
In Salah, malades greffées au niveau de
l’unité greffe de la moelle osseuse
(GMO) du centre Pierre et Marie Curie
(CPMC, hôpital Mustapha) ont un besoin
en extrême urgence de plaquettes
sanguines. Ces malades ont surtout
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spécialisés, les stages pratiques sont garantis avec l’aide
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ET TOURISME «E.S.I.H.T.», sise à Tizi-Ouzou, en partenariat
avec le Groupe ESIG, lance les formations suivantes : Dans le
domaine de la gastronomie : chef de partie, chef de rang et
demi-chef de rang, cuisinier, aide-cuisinier, pâtissier et
pizzaïolo. - Dans le domaine de l’hôtellerie et du tourisme :
Superviseur, intendant, TS agence de voyages, chef de
réception, réceptionniste aide-réceptionniste. - Ces formations
sont assurées et encadrées par des enseignants
professionnels renommés. - Le stage pratique est garanti
dans les hôtels des chaînes internationales et dans les sociétés
de catering du Sud avec aide au recrutement en fin de
formation. - L’accès à ces formations est ouvert pour tous
les niveaux de la 7e AF à la 3e AS et plus, y compris pour
les bac+3, suivant la spécialité choisie. - Régime des
études : internat/externat. - Informations/inscriptions : Se
présenter à ESIHT/ESIG, route de l’université Hasnaoua.
Tél.: 026 212 212 ou 026 213 213 - Mobile : 0550 50 39 94
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ÉCOLE SUPÉRIEURE INTERNATIONALE DE COMMERCE
ET DE GESTION «ESIG», agréée par l’Etat, en partenariat
avec la Chambre algérienne de commerce et de l’industrie,
«CACI», lance de nouvelles promotions pour l’année
2011/2012 dans les spécialités : 1. Ingénieur d’affaires.
2. Ingénieur informatique : niveau d’accès : BTS, DEUA ou
bac+3 et plus ; durée des études 18 mois dont 06 mois en
stage pratique. 3. Diplôme d’études supérieures
spécialisées (DESS) en finances comptabilité, audit,
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êtes âgés en 18 et 65 ans et en bonne
santé, soyez généreux, répondez à
l’appel du cœur, faites don de vos
plaquettes ! Adressez-vous
immédiatement au niveau de l’unité
greffe de la moyenne osseuse (GMO)
du CPMC-Hôpital Mustapha. - Faites
votre bonne action, la vie de ces
malades est entre vos mains , ne
l’abandonnez pas. - Dieu saura vous
récompenser.
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JF, 23 ans, souffre d’absence
d’anévrysme et de plaques. Le diamètre
de la sous-calvière est de 0,56 cm, son
débit de la fistule est de 3410 ml/mn, très
augmenté, nécessite une intervention
chirurgicale dans les plus brefs délais.
Tél.: 025 39 21 82
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Une fille âgée de
7 mois (Hibet Ellah)
souffre d’une maladie
chronique. Les
médecins conseillent
une opération
d’urgence à Tunis. Son père demande à
toutes les âmes charitables pouvant
aider son unique fille Hibet Ellah en le
contactant au : 0551 66 40 69 - Dieu
vous récompensera.
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Mère de
famille, nonvoyante,
2 enfants,
démunie, ayant à sa charge Anis,
17 ans, handicapé moteur et mental,
lance un appel aux âmes charitables afin
de l’aider pour des couches 3e âge et
une poussette pliante. Son seul
aliment, c’est les soupes en boîte et le
lait Candia. - Dieu vous le rendra.
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communication. Niveau d’accès : BTS, DEUA ou bac+3 et
plus ; durée de la formation : 12 mois dont 02 mois de stage
pratique. 4. Commissionnaire en douanes : niveau d’accès :
licence et plus ; durée de la formation : 12 mois. - N.B.: Cette
formation permet d’accéder à l’agrément de
commissionnaire en douanes. - Important : les diplômes
obtenus sont cosignés par la CACI. - Régimes des études :
internat/externat. Les inscriptions sont ouvertes. Pour plus
d’informations, se présenter à ESIG, route de l’université
Hasnaoua. Tél.: 026 21 16 16 ou 026 21 18 18 - Mobile :
0550 16 83 74 F118068/B13
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TIZI-OUZOU - IST - www.ist-dz.com, lance :
Formations diplomantes : BTS : conducteur trav. bâtiment.
CMP : banque. CAP : inst. sanitaire et gaz, électr. bât., électr.
industr. - Formations médicales : délégué médical (4 mois),
secrétaire médicale (9 mois), vendeur pharmaceutique
(3 mois), préparateur prothésiste (6 mois). - Formation en
mécatronique automobile avec utilisation du scanner (théorie
+ pratique) : injection essence et diesel, antidémarrage, ABS et
climatisation. Durée : 6 jours (40 h) avec possibilité
d’hébergement. Formations en HSE - Hygiène, Sécurité et
Environnement. Manager Bac+, inspecteur 3e AS, agent de
prévention et sécurité 9e AF (formations dispensées également
à distance). - Formations supérieures : Ingénieur : d’affaires,
commercial, bâtiment, énergétique (bac+2 ou BTS). - Adresse :
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026 22 89 08 - Mob.: 0550 59 46 18 F118101/B13
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SMATECH (SCHOOL OF MANAGEMENT &
TECHNOLOGY), école agréée par l’Etat, lance pour l’année
2011/2012, les formations suivantes : Formations diplômantes :
Techniciens en documentations et archives - Techniciens
en transit et dédouanement - CAP Banque CAP magasinier - BP assurance et CMTC comptabilité. Formations qualifiantes : 1. Informatique : Bureautique
niv. 1 et 2 - Administrateur et maintenance Windows Maintenance et réseaux informatique - CISCO (préparation
à l’examen de certification (70-290 et CCNA). - 2. IAS-IFRS
(Basculement du PCN au SCF) et langues étrangères. - Pour
plus de renseignements et inscriptions, veuillez nous contacter
aux : 026 200 506 - 0550 906 950 - 0550 906 951 - Adresse :
rue des frères Oudahmane (axe nouveau lycée AbaneRamdhane), Tizi-Ouzou. F117935/B1
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européen basé à Strasbourg, France, spécialisé en
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Hygiène, Sécurité et Environnement). - Niveau d’accès : bac+5
ou bac+4 avec expérience, ou cadre d’exploitation. - Durée de
la formation : 06 mois en formule bloquée ou alternée +
placement en stage d’induction en milieu professionnel de trois
(03) mois avec soutenance du sujet de recherche. 2. Superviseur en HSE (Hygiène, Sécurité et Environnement).
.
- Niveau d’accès : BTS, DEUA ou bac+3 et plus. - Durée de la
formation : 15 semaines plus trois (03) mois de stage pratique
assuré. - 3. Inspecteur en HSE (Hygiène, Sécurité et
Environnement). - Niveau d’accès : bac ou 3e AS et plus. Durée de la formation : 12 semaines plus deux (02) mois de
stage pratique assuré. - 4. Agent de sécurité en HSE
(Hygiène, Sécurité et Environnement). - Niveau d’accès : 9e AF
ou 4e AM et plus. - Durée de la formation : 08 semaines plus un
(01) mois de stage pratique assuré. - Ces formations sont
assurées et encadrées par des experts consultants
formateurs avec sorties et voyages d’études durant le
cycle de la formation. - En fin de formation, les titres
obtenus sont cosignés par le partenaire français
A.S.C. Strasbourg France et valables à l’étranger. - Le
marché de l’emploi est particulièrement porteur pour les
spécialistes en QHSE et sollicités par les entreprises pour
anticiper les risques et faire respecter la réglementation
HSE. - Régimes des études : internat/externat. Informations/Inscriptions : Se présenter à
ESIG/Département HSE, route de l’université Hasnaoua.
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TECHNOLOGY), école agréée par l’Etat, spécialisée en HSE
et en partenariat avec BOSHA/OSHA Academy des USA,
assure la formation en HSE (hygiène, sécurité et
environnement) pour : manager en HSE (bac+4) Superviseur en HSE (universitaire) - Inspecteur en HSE
(3e AS) et agent de sécurité et de prévention (4e AM ou
9e AF). - NB : lancement de session spéciale week-end. - Les
attestations sont délivrées par OSHA Academy des USA. Pour plus de renseignements et inscriptions, veuillez nous
contacter aux : 026 200 506 - 0550 906 950 - 0550 906 951 Adresse : rue des frères Oudahmane (axe nouveau lycée
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NECROLOGIE
DÉCÈS
––––––––––––––––––––
La famille Tacine de Rouiba a l’immense douleur d’annoncer le décès de son cher
et regretté
Tacine Ramdane dit Ahmed
survenu hier samedi 28 janvier 2012.
La veillée du 3e jour aura lieu demain
lundi 30 janvier 2012 au domicile familial
sis : villas des Castors, Rouiba.
Que Dieu accorde au défunt Sa
Miséricorde et l’accueille en Son Vaste
Paradis.
A Dieu nous appartenons et à Lui nous
retournons.
––––––––––––––––––––
PENSÉES
––––––––––––––––––––
Cela fait 40 jours qu’elle nous a quittés à
jamais. Elle nous manque terriblement.
Les familles Bessalem et Alilat sont profondément touchées et émues par les nombreuses marques de sympathie et d’affection qui leur ont été témoignées lors du
décès de leur chère mère
Hadja Cherifa
Bessalem née Bibous
Nous prions Dieu
Tout-Puissant de lui
accorder Sa Sainte
Miséricorde et de l’accueillir en Son Vaste
Paradis.
F128031
Repose en paix, chère mère.
––––––––––––––––––––
Le souvenir est tout, quand le cœur le
garde, et il n’est rien, quand le temps l’efface.
Malgré les sept années passées sans ta
Edité par la SARL
SIÈGE :
DIRECTION-RÉDACTION :
Fax : 021 67.06.76
ADMINISTRATION :
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CPA : Agence
Hassiba Ben Bouali
N°116.400.11336/2
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Triste fut et restera à jamais le souvenir
du 26 janvier 2011, où, sans prévenir ni
crier gare, les anges de Dieu sont venus
emmener vers un monde meilleur et éternel
notre très cher père, époux, grand-père et
arrière-grand-père
Harfouche Mokrane
Une année est passée, ta maison demeure vide sans tes souvenirs et ta bienveillance. Tu étais le soleil qui illuminait nos vies,
mais à présent ton repos sera aux côtés des
êtres célestes du Paradis, inch’Allah.
Maman reste inconsolable face à ta
perte, mais sois sûr qu’on s’occupera bien
d’elle, comme tu l’as fait durant vos
longues années.
En cette douloureuse circonstance, la
famille Harfouche demande à tous ceux qui
l’ont connu ou ceux qui lisent cette pensée
d’avoir une pieuse pensée à sa mémoire.
Ta fille Fatiha qui te pleure toujours.
Tu nous manques beaucoup papa. Allah
F40078/B11
yarahmek.
––––––––––––––––––––
MEMBRES
FONDATEURS :
Maâmar FARAH
Djamel SAÏFI
Fouad BOUGHANEM
Zoubir M. SOUISSI
Mohamed BEDERINA
GÉRANT-DIRECTEUR
DE LA PUBLICATION :
Fouad BOUGHANEM
DIRECTEUR
DE LA RÉDACTION
Nacer BELHADJOUDJA
P.A.O. : «Le Soir»
F118109/B13
PUBLICITÉ
Le Soir : SIÈGE Fax : 021 67.06.75
BUREAUX REGIONAUX :
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«Résidence Badi», bt 3, 2e étage,
RN n° 24, Boumerdès-ville
Tél./fax : (024) 81 64 18
Email : [email protected]
ANNABA
19, rue du CNRA
(Cours de la Révolution)
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cher père
Belghit Mohand El Hocine
Ton image restera à jamais gravée dans
nos mémoires. Nous t’évoquons tous les
jours, surtout en ce 28 janvier, date anniversaire de ta disparition.
Nous demandons à tous ceux qui t’ont
connu et aimé d’avoir une pieuse pensée à
ta mémoire.
A Dieu nous appartenons, à Lui nous
retournons.
Repose en paix, cher père.
Tes enfants et toute ta famille.
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Hier 28 janvier 2012
Aït Aldjet Aymen
a soufflé, sa 4e bougie.
En cette occasion, son père, sa mère, sa
sœur Maria, ses tantes Nedjma, Souhila et
Menela lui souhaitent un joyeux
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DIFFUSION
Est : Sodi-Presse
Centre : Le Soir
Ouest : KDPO
Les manuscrits, photographies ou tout autre document et
illustration adressés ou remis à la rédaction ne sont pas
rendus et ne peuvent faire l’objet d’une réclamation.
NOTRE JOURNAL
fait sienne cette citation de Joseph Pulitzer, fondateur du
journalisme moderne :
«Il (son journal, ndlr) combattra toujours pour le progrès
et les réformes, ne tolérera jamais l’injustice et la
corruption ; il attaquera toujours les démagogues de tous
les partis, n’appartiendra à aucun parti, s’opposera aux
classes privilégiées et aux exploiteurs du peuple, ne
relâchera jamais sa sympathie envers les pauvres,
demeurera toujours dévoué au bien public. Il maintiendra
radicalement son indépendance, il n’aura jamais peur
d’attaquer le mal, autant quand il provient de la
ploutocratie que de ceux qui se réclament de la pauvreté.»
P ANORAMA
J
Le Soir sur Internet :
http:www.lesoirdalgerie.com
E-mail :
[email protected]
’en étais où ? Ah, oui,
depuis
un
moment,
j’avais
l’ambition
de
pondre un pensum sur la loi
votée par le Sénat français
réprimant la négation du génocide arménien. Une loi mémorielle. Encore une ! Et à visée
électoraliste ? Que oui ! Elle
punit d’un an de prison et de
45 000 euros d’amende toute
négation publique d’un génocide reconnu par la loi. Pour le
moment, en France, deux
génocides sont reconnus, la
Shoah et le génocide contre
les Arméniens. Je voulais
donc m’y coller mais comme
j’avais conscience qu’il est difficile d’apporter du nouveau
(«Kach j’did ?», me demande
presto le chasseur de scoop
qui veille dans ma tête), je me
suis mis à traquer de la bonne
doc, celle où tu découvres des
trucs super que personne ne
trouve.
En fait, je savais quoi dire.
Mais pas comment. Et surtout
pas… par qui ? Quelqu’un de
«qualifié», quoi ! Que dire ? Ça
tenait en un mot avec des
traits d’union ou en cinq sans :
de-quoi-je-me-mêle ? Par qui ?
Eh bien, par Axel Poniatowski,
président UMP de la commission des affaires étrangères de
l’Assemblée nationale française qui a tout résumé pour
Métro (25 janvier), un journal
gratuit : «La France n’a pas à
voter des lois sur des événements qui se sont produits à
l’étranger.» Tout est dit. Dequoi-je-me-mêle, je te dis ! Et
puis, je tombe sur ce tir au but
de Jean-Pierre Chevènement :
«Est-ce le rôle du Parlement
français de s’ingérer dans
l’écriture de l’Histoire, fût-ce
Arménie ? Génocide ? De-quoi-je-me-mêle
de peuples qui nous sont
proches ? Cela ne peut se faire
qu’au mépris des intérêts et de
la vocation de la France.»
Certes, de 1915 à 1917, le
parti des Jeunes-Turcs, allié à
l’Allemagne durant la Première
guerre mondiale, a planifié la
déportation et le massacre de
1,2 million d’Arméniens, soit
les deux tiers de la population
arménienne.
Le massacre est considéré
comme le premier génocide du
siècle, jamais reconnu par la
Turquie où, avec la question
kurde, il est à ce jour vu
comme le tabou des tabous.
Pressée, la Turquie concède
tout de même qu’il y a eu non
pas génocide mais massacre
ayant fait 500 000 victimes.
C’était la guerre, ajoutent les
Turcs.
Restée en suspens à cause
de l’acharnement de la Turquie
à nier le génocide, la question
laisse la brûlure d’un tison
dans
la
mémoire
des
Arméniens. Une double douleur, due d’abord au souvenir
du génocide lui-même ensuite
au refus turc de le reconnaître
!
Pourtant, il est l’un des
quatre génocides reconnus
par l’ONU ou des instances
dépendant
internationales
d’elle. Avec la Shoah, le massacre des Tutsis par les
milices hutues au Rwanda et le
massacre de 65 000 à 8 000
Bosniaques par des Serbes de
Bosnie à Srebrenica en juillet
1995, le caractère génocidaire
des massacres du peuple
arménien a été reconnu dans
un rapport de l’ONU sur la
question de la prévention et de
la répression du crime de
POUSSE AVEC EUX !
Par Hakim Laâlam
[email protected]
[email protected]
[email protected]
génocide. Connu du nom de
son rapporteur Benjamin
Whitaker, ce rapport établi par
la Commission des droits de
l’homme – Sous-commission
de la lutte contre les mesures
discriminatoires et de la protection des minorités – lors de
la 38e session du Conseil économique et social de l’ONU, a
été
approuvé
par
la
Commission des droits de
l’homme de l’ONU le 29 août
1985.
Une loi a été votée en
France en 2001 reconnaissant
génocide
contre
les
le
Arméniens. Celle qui a été
adoptée par le Sénat lundi dernier vise la répression de la
négation du génocide.
L’ironie de l’histoire est
que, du temps où il était dominé par l’UMP, le Sénat français
avait rejeté la loi. Changement
de majorité au Sénat en faveur
du PS, changement d’attitude
vis-à-vis de la loi. Cette loi a
des partisans et des adversaires dans les deux grands
partis qui dominent la vie politique française, l’UMP et le PS.
Que son adoption à quelques
encablures de la présidentielle
réveille une convoitise de voix
arméniennes
(500
000
Arméniens vivent en France)
est admis par tous, y compris
par le même Axel Poniatowski
qui poursuit dans l’entretien
cité plus haut : «Qu’il y ait des
vues électoralistes, compte
tenu de l’importance de la diaspora arménienne en France,
est évident. Il est d’autant plus
facile de confirmer cet aspect
des choses qu’on est dans une
loi paritaire, portée par l’UMP à
l’Assemblée et le PS au
Sénat.»
Jean-Pierre Chevènement,
lui, y va de plein fouet :
«Curieuse conjonction, à
moins de trois mois de l’élection présidentielle ! Mais déjà
tout est dit : la proposition de
loi visant à “réprimer la
contestation de l’existence du
génocide arménien” est avant
tout une opération de récupération électoraliste.»
Voilà, donc, reste à promulguer la loi. Interrogé à ce propos, Axel Poniatowski en
convient : on ne va pas se précipiter pour la promulguer, un
paquet de lois votées ne sont
jamais promulguées.
Les observateurs interprètent la virulence de la réaction
turque au de-quoi-je-me-mêle
français, d’abord comme le
résultat du titillement d’un sentiment nationaliste viscéralement réactif mais aussi
comme une sorte d’avertissement… A qui ? Aux Etats-Unis,
oui ! Si plusieurs pays ont légiféré sur la question, jamais
aux Etats-Unis une résolution
sur le génocide arménien n’a
abouti.
Pourtant, il y en eut de nombreuses votées en commission au Congrès. Mais elles
n'ont jamais passé le cap.
Quand il était sénateur, Barack
Obama n’était pas défavorable
à la reconnaissance du génocide. Devenu président, il a fait
montre de prudence à l’endroit
d’Ankara.
La Turquie redoute cependant qu’à la faveur du centenaire du génocide en 2015, le
climat de commémoration
incline les Etats-Unis à
prendre une loi dont se saisiraient les descendants des victimes pour lancer des actions
Mal de crâne !
Youcef Yousfi, le ministre de l’Energie, l’a promis :
«Désormais, il y aura un contrôle renforcé sur les huiles.»
Bien ! Très bien !
Et le contrôle sur les grosses,
les très grosses huiles ?
Un juge anti-terroriste français veut venir en Algérie
afin d’y autopsier les crânes des sept moines de
Tibhirine, assassinés par les GIA. Le même juge, sûrement un hyperactif, veut aussi entendre Abderrezak El
Para. Il faut que ce magistrat comprenne une bonne
fois pour toutes qu’ici, en Algérie, la justice est indépendante. Totalement indépendante de notre bonne
volonté, mais complètement en phase avec les
antennes-relais. Et il ne suffit pas de vouloir venir en
Algérie, comme une petite fleur des champs, en
annonçant sa volonté ferme d’y analyser des crânes
dévots pour que cela se fasse. Doucement, camarade
Trévidic ! Ici, en Algérie, nous avons un gros problème
avec les crânes, à l’origine, déjà. Les meilleurs crânes
d’entre nous, nous les faisons fuir. Ceux qui s’entêtent
à réfléchir autrement que comme prescrit dans le
manuel de bonne conduite des crânes patriotes, on les
range discrètement dans des placards. Et lorsque des
crânes se mettent soudain à vouloir gambader tout
seuls, hors des placards, sans demander leur avis aux
gardiens du temple des crânes, on leur coupe les
jambes ! Ce bon juge français aurait annoncé sa volonté d’autopsier des bras, des jambes, des queues ou
toute autre partie du corps humain, je ne dis pas ! Mais
des crânes ! Une fois pour toutes mon brave, il faut
que vous compreniez notre rapport conflictuel avec
Par Arezki Metref
[email protected]
judiciaires collectives afin
d’obtenir des dédommagements pour les biens mobiliers
et immobiliers confisqués
alors
aux
Arméniens.
Revenons en France où l’intellectuel Régis Debray qualifie la
loi d’absurde. Jean-Pierre
Chevènement qui, comme on
le sait, n’a pas la langue dans
sa poche, met en garde contre
les lois qui visent la judiciarisation de l’espace public parce
qu’elles «constituent une gangrène qui permet à une multitude d’associations plus ou
moins instrumentées de restreindre le champ de la liberté
d’expression.
Cette gangrène, s’il n’est
pas mis un terme à cette dérive, se retournera un jour
contre la France et contre la
République. La Vendée, la
colonisation, et pourquoi pas
la Croisade des Albigeois ?
fourniront le terrain de guerres
mémorielles que seule saurait
prévenir une recherche historique exigeante».
A. M.
les crânes et les cerveaux. Je vous prends un exemple
récent : la France, votre pays, monsieur le juge, était
prête à nous restituer une dizaine de crânes d’illustres
figures de notre révolte contre l’invasion coloniale.
Parmi eux des «bandits d’honneur» comme
Boubaghla. Vous penseriez le plus logiquement du
monde qu’Alger se serait félicité de ce geste, n’est-ce
pas ? Eh ben non ! Alger se fout royalement de ces
crânes et ne semble pas outre mesure pressée de les
voir revenir ici dare-dare. Alors que dans le même
temps, on nous a bassinés pendant des semaines
avec «l’impérative nécessité historique et révolutionnaire» de récupérer un grand canon, emblème paraît-il
de notre splendeur d’antan. Un canon rouillé, oui !
Marhaban ! Mais dix crânes vachement bien conservés
de compatriotes ayant mouillé leurs chemises pour
notre honneur, pas question ! Non ! Je vous le répète
monsieur le magistrat, votre requête tombe vraiment
mal, car nous sommes très chatouilleux sur tout ce qui
a trait aux crânes et autres matières grises. Et là, je
n’évoque même pas le ridicule de votre autre demande, celle qui consiste à vouloir entendre et auditionner
Abderrezak El Para. Mais ça n’va pas non ? Vous vous
rendez compte que 36 millions d’Algériens attendent
avant vous de l’entendre ce bougre d’éclopé ? Faites la
queue comme tout le monde, juge Trévidic ! Laisseznous au moins la primeur d’entendre Abderrezak El
Para nous expliquer que l’assassinat de Boudiaf est un
acte isolé commis à la frontière avec le Maroc et la
Mauritanie ! Je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemar continue.
H. L.