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Edition d’Alger - ISSN IIII - 0074
Photo : DR
OFFICE NATIONAL INTERPROFESSIONNEL DU LAIT
DÉTOURNEMENT
DE PLUSIEURS
MILLIARDS
DE DINARS
Plusieurs sociétés privées spécialisées dans la
transformation de lait sont impliquées dans des
affaires de détournement des subventions
accordées par l’Etat à travers les mécanismes de
l’Office national interprofessionnel du lait (ONIL).
Grâce à des complicités dans l’administration, des
responsables d’une laiterie située dans la wilaya de
Boumerdès ont réussi à détourner plusieurs
milliards de dinars. Une grande partie de cette
somme a été transférée illégalement vers l’étranger.
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MERCREDI 9 JUIN 2010 - 26 JOUMADA AL-THANI 1431 - N° 5951 - PRIX 10 DA - FAX : RÉDACTION : 021 67 06 76 - PUBLICITÉ : 021 67 06 75 - TÉL : 021 67 06 51 - 021 67 06 58
ERISCOOP
P
Hamel à la tête de la DGSN ?
[email protected]
D
Mercredi 9 juin 2010 - Page 2
es sources af firment que le remplacement de feu
Ali T ounsi à la tête de la DGSN ne saurait tar d e r. C e s m ê m e s s o u r c e s a j o u t e n t q u ’ u n
consensus aurait été trouvé pour la nomina tion du général Hamel à la tête de cette
institution stratégique.
Supporters
sans devises
En attendant Djoudi
Les enseignants universitaires, ayant des projets
de recherche au niveau des différents laboratoires,
sont confrontés à un sérieux problème de financement. La grille mise en place par le ministère de
l’Enseignement supérieur ne prend pas en charge la
majorité des frais inhérents aux déplacements à
l’étranger. La nouvelle grille de dépenses
proposée par le département de Harraoubia est encore au niveau du
ministère des Finances, qui ne
l’a toujours pas approuvée.
Hier les supporters algériens, devant se
déplacer en Afrique du Sud pour soutenir
l’équipe nationale, ont fait le tour des agences
bancaires pour effectuer le change. Malheureusement, à chaque fois, on leur donnait la même
réponse : «Nous n’avons pas encore reçu
la note de notre DG pour ce change
exceptionnel.»
La justice veut
récupérer son terrain
Les comm erçan ts du centr e comm ercial de Ben Aknoun ont reçu une notification d’exp ulsio n. Des sourc es géné ralement bien infor mées affirm ent que le
ministère de la Justice cherche
à récup érer le terra in où
est implanté ce centre et
dont il est prop riétai re.
A note r que ce centr e
exist e depu is des
anné es mêm e si, par la
force des chos es, il est
deve nu beau coup plus
un bazar qu’une structure
commerciale.
Edité par la SARL
SIÈGE :
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Fax : 021 67.06.76
ADMINISTRATION :
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1, Rue Bachir Attar
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021 67.06.58 - 021
67.06.51
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N°116.400.11336/2
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Hussein-Dey
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CCP : N° 14653.59
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MEMBRES FONDATEURS :
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Djamel SAÏFI
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Zoubir M. SOUISSI
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DE LA PUBLICATION :
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DE LA RÉDACTION
Nacer BELHADJOUDJA
P.A.O. : «Le Soir»
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Le Soir : SIÈGE -
Un jour,
un sondage
Pensez-vous qu’avec un change
exceptionnel de 2 000 euros, le
séjour des supporters algériens en
Afrique du Sud se passera dans
des conditions convenables ?
OUI
NON
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Résultats d’hier
OUI : 58,78%
NON :36,69%
SANS OPINION : 4,53%
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de l’équipe nationale à la Coupe du monde de football ?
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Les manuscrits, photographies ou tout autre document et
illustration adressés ou remis à la rédaction ne sont pas
rendus et ne peuvent faire l’objet d’une réclamation.
NOTRE JOURNAL
fait sienne cette citation de Joseph Pulitzer, fondateur du
journalisme moderne :
«Il (son journal, ndlr) combattra toujours pour le progrès
et les réformes, ne tolérera jamais l’injustice et la
corruption ; il attaquera toujours les démagogues de tous
les partis, n’appartiendra à aucun parti, s’opposera aux
classes privilégiées et aux exploiteurs du peuple, ne
relâchera jamais sa sympathie envers les pauvres,
demeurera toujours dévoué au bien public. Il maintiendra
radicalement son indépendance, il n’aura jamais peur
d’attaquer le mal, autant quand il provient de la
ploutocratie que de ceux qui se réclament de la pauvreté.»
Actualité
Mercredi 9 juin 2010 - PAGE
Détournement de plusieurs
milliards de dinars
OFFICE NATIONAL INTERPROFESSIONNEL DU LAIT (ONIL)
Plusieurs sociétés privées spécialisées dans
la transformation de lait sont impliquées dans
des affaires de détournement des subventions
accordées par l’Etat à travers les mécanismes
de l’Office national interprofessionnel du lait
(ONIL). Grâce à des complicités dans l’administration, des responsables d’une laiterie située
dans la wilaya de Boumerdès ont réussi à
détourner plusieurs milliards de dinars. Une
grande partie de cette somme a été transférée
illégalement vers l’étranger.
Tarek Hafid - Alger
(Le Soir) - L’Office national interprofessionnel du
lait est — sans jeu de
mots aucun — une véritable vache à lait. Une
catégorie «d’opérateurs»
activant dans cette filière
a réussi à détourner d’importantes sommes d’argent allouées par l’Etat
afin de subventionner le
lait, un des principaux aliments de base des
Algériens.
Créé le 8 juillet 1997,
l’Office national interprofessionnel du lait a été
placé sous la tutelle du
ministère de l’Agriculture
et du Développement
rural. A l’époque, les pouvoirs publics tentaient de
mettre en œuvre une politique de développement
de la filière.
«En tant qu'instrument
essentiel de l'Etat et agissant pour son compte,
l'Office a pour mission
d'organiser, d'approvisionner, de réguler et de stabiliser le marché national du
lait et des produits laitiers.
A ce titre, il est chargé :
de participer à la préparation de la réglementation
relative à l'organisation et
à la gestion de la filière lait
et d'en assurer l’application ; de proposer l'ensemble des actions tendant à l'orientation, l'amélioration et au développement de la production, du
stockage, de la commercialisation et de l'utilisation de lait et des produits
laitiers et de veiller à sa
mise en œuvre ; d'évaluer
les disponibilités et les
besoins nationaux en lait
et en produits laitiers et de
définir, en concertation
avec les institutions et les
organismes concernés, le
programme national d'approvisionnement et de
veiller à sa mise en œuvre
sur la base de cahier des
charges (…) de participer
à la définition d'une politique nationale de stockage de lait et des produits
laitiers et de veiller, en
collaboration avec les
organismes concernés, à
sa mise en œuvre notamment par la gestion de
réserves stratégiques (…)
de proposer les mécanismes de détermination
de prix de lait et des produits laitiers», stipule l’article 5 du décret exécutif
n°97-247 portant création
de cet office.
Mais à l’époque, le
manque de moyens financiers et de vision stratégique ne permettra pas à
l’Office d’accomplir pleinement
ses
missions.
Inactif, l’ONIL sera rangé
durant plusieurs années
dans les placards de l’administration.
Crise
Mais en 2007, l’Algérie
est confrontée à une
grave crise du lait. Le prix
de la poudre de lait,
matière première utilisée
par les unités de transformation, connaît une augmentation vertigineuse
sur le marché international. Les transformateurs
privés sont frappés de
plein fouet par cette crise.
Ils crient à l’asphyxie
financière et exigent un
soutien urgent de l’Etat
sans quoi, le consommateur ne pourra plus acheter le sachet de lait au prix
de 25 dinars.
Le dossier est traité au
plus haut sommet de
l’Etat. L’ONIL est réactivé
en urgence et est chargé
de gérer un mécanisme
de subventions. Le gouvernement
Belkhadem
ouvre grand les vannes
du Trésor public : 10, 6
milliards de dinars sont
immédiatement alloués
aux opérateurs privés
pour compenser le différentiel entre le prix du lait
sorti d’usine et son prix
administré.
La
Confédération des industriels et producteurs algériens (CIPA), organisation
patronale qui représente
la majorité des transformateurs de lait, applaudit
la décision des pouvoirs
publics.
Outre les subventions,
l’ONIL se charge également d’importer des quantités de matière première
qu’elle met à la disposition
des transformateurs. Ces
derniers bénéficient donc
d’un double mécanisme
de soutien.
Cependant, ce système, trop «souple», présente d’énormes failles.
Certains «opérateurs» ne
tarderont pas à en profiter
en
s’appuyant,
bien
entendu, sur la complicité
active
de
certains
«cercles».
Détournement
Le cas le plus éloquent
est sans nul doute celui
d’une laiterie de la wilaya
de Boumerdès.
Arrivée dans la filière
lait sur le tard, cette entreprise a réussi, pour la
seule année 2007, à
bénéficir d’une subvention
de plus de 970 millions de
dinars algériens. «Cette
somme représente l’équivalent d’une production
de 60 millions de litres de
L’ADMINISTRATION FISCALE FLOUÉE
30 millions de dollars transférés
en quelques minutes
Les barons du lait ont réussi un coup
incroyable en doublant les services du
fisc. Après plusieurs mois d’activité, l’entreprise fictive «de production de lait» a
été découverte par les agents des impôts.
Une procédure d’urgence est déclenchée
le 4 octobre 2009.
Elle consistait en l’établissement d’un
avis pour tiers détendeurs devant permettre la saisine des sommes déposées
au niveau de l’agence bancaire de
Hussein-Dey. Mais le jour même, les
patrons de la «laiterie» parviennent à
faire un dépôt de 84 millions de dinars.
Cette somme sera transférée vers l’étranger en quelques minutes. 30 millions de
dollars américains se retrouveront dans
un compte en Suisse. Les agents du fisc
sont arrivés trop tard !
T. H.
3
Photo : DR
Le Soir
d’Algérie
La revente de poudre a permis à la «grossisterie/blanchisserie» de générer 1 598 193 936 DA.
lait. Cette entreprise s’est
hissée en quelques mois
parmi les premiers producteurs de lait en
Algérie.
Mais tous ces chiffres
n’étaient, en fait, que virtuels. Les équipements de
son unité n’étaient pas
adaptés à une telle capacité de production», confie
une source proche de
l’ONIL qui a requis l’anonymat.
En 2008 et 2009, la laiterie se voit attribuer 18
872 tonnes de poudre de
lait pour une subvention
totale de près de 3 milliards de dinars (2 857
252 416 DA).
Selon notre source,
une enquête interne a
démontré que cet opérateur a mis en œuvre une
organisation «complexe et
efficace» pour opérer des
détournements de matière
première et de fonds
alloués par l’Etat à la filière industrielle du lait.
Entreprises fictives
Pour revendre les
grandes quantités de
poudre de lait en surplus,
les responsables de la laiterie
de
Boumerdès
créent une entreprise fictive. Installée dans la banlieue-est d’Alger, cette
structure faisait office de
«grossiste en produits laitiers». Elle a permis
d’écouler la matière première subventionnée sur
le marché parallèle.
Un de ses clients n’est
autre qu’une seconde
entreprise fictive spécialisée dans «la production
industrielle de lait». Fait
étonnant, les responsables du secteur ne se
rendent même pas compte que cette unité «industrielle» s’étend sur 45 m2
et quelle ne dispose d’au-
cun équipement de production ! Mieux, ses propriétaires n’ont jamais
occupé les lieux. Au-delà
de l’aspect financier, l’objectif final de toute cette
organisation «virtuelle»
consiste à permettre le
blanchiment des sommes
détournées de l’ONIL.
La revente de poudre
de lait subventionnée a
permis à la «grossisterie/blanchisserie»
de
générer 1 598 193 936
dinars algériens. Ces
fonds ont été remis dans
le circuit financier grâce à
un compte ouvert auprès
d’une banque publique
dont l’agence est située à
Hussein-Dey, Alger. La
seconde entité, «l’unité
industrielle», a eu deux
fonctions: générer de nouveaux fonds grâce au circuit de l’importation et
permettre le transfert illicite d’une partie des avoirs
vers l’étranger.
Transfert illicite
La technique utilisée
était d’une simplicité
enfantine. Les «gérants»
de cette entreprise ont
procédé à l’importation de
grandes quantités de
poudre de lait et de produits dérivés auprès d’une
entreprise fictive (encore
une) installée à Londres.
Le «fournisseur» faisait
en sorte de jouer sur les
tarifs (majoration/minoration) pour augmenter au
maximum le flux des
transferts vers un compte
ouvert à Genève.
La
laiterie
de
Boumerdès a usé du
même subterfuge. De
2007 à 2009, cette entreprise a importé divers
produits (beurre, fromage,
film d’emballage) pour
5.405 431 d’euros et
2.777 125 de dollars amé-
ricains. L’achat d’équipements était également
l’occasion de procéder à
des transferts massifs
d’argent «blanchi». Là
aussi, le recours à la
majoration des prix était
systématique. A titre
d’exemple, un système de
production d’eau glycolée
a été acquis à 4 millions
d’euros auprès du fournisseur londonien alors que
son prix réel n’est que de
57 000 euros ! En l’espace de deux années, la laiterie de Boumerdès a
importé l’équivalent de 9,2
millions d’euros de matériels surfacturés.
Il est important de préciser que toutes ces opérations ont été réalisées
grâce aux avantages fiscaux accordés par l’ANDI.
Détournements
de
fonds, faux et usage de
faux, transferts illicites… il
est aujourd’hui évident
qu’une telle organisation
criminelle n’a pu être mise
en place sans des complicités solides à tous les
niveaux.
Le préjudice subi par le
Trésor public est impossible à chiffrer. La justice,
qui s’est saisie de ce
scandale et d’une multitude d’autres affaires dans
le secteur de l’industrie
laitière, aura à déterminer
les responsabilités.
Mais
ce
scandale
remet, surtout, en cause
le recours au système de
subventions allouées par
l’Etat. Un système décrié
aujourd’hui
par
la
Confédération des industriels et producteurs algériens (CIPA).
Les responsables de
cette organisation patronale estiment que ce système n’a bénéficié qu’à
quelques «privilégiés».
T. H.
Le Soir
d’Algérie
Actualité
4
Des débats loin d’être sereins
QUESTIONS CLIMATIQUES
Irane Belkhedim Alger (Le Soir) - Ce sont,
en substance, les idéesde
Stéphane
force
Pouffary. Invité par l'Institut
national d'études de stratégie globale, cet expert
international des questions
climatiques a animé, lundi
dernier, une conférence à
l’hôtel Hilton, à Alger.
Une rencontre intéressante car l’intervenant proposait une lecture nouvelle,
des analyses moins académiques et une approche
loin du politiquement correct. «La prise de conscience internationale sur les
questions liées au climat et
à l’environnement n’est pas
un geste altruiste, loin de
là. Ce n’est que la conséquence de drames majeurs
qui ont secoué le monde»,
a-t-il
soutenu,
citant
l’exemple de Tchernobyl.
L’intervenant, pour qui
les mots ont «un poids
important», a affirmé que
toutes les négociations
internationales sur les
questions climatiques soulèvent de véritables problématiques et enjeux, plus
importants et complexes.
Les inégalités sociales,
l’immigration, le développe-
IL PROPOSE
UN EMBALLAGE PHARMACEUTIQUE INTELLIGENT
Chercheur algérien
cherche preneur
Un chercheur algérien résidant aux Étas-Unis a mis
au point un système d’emballage intelligent permettant
de pister les malades chroniques qui oublieraient de
prendre leurs médicaments. Grâce à son invention, les
malades recevront un appel leur rappelant l’horaire des
prises de leur traitement.
Résidant aux États-Unis depuis plus de trente
années, Benouali Nadir, qui a réussi à faire breveter
son invention, espère intéresser la partie algérienne
au moment où il assure que les Français et les Chinois
ont déjà fait part de leur intérêt pour son système baptisé «Dose Watch».
Selon son inventeur, ce système «consiste à créer
et à développer des emballages pharmaceutiques
intelligents offrant une solution au problème de la nonadhérence des patients atteints de maladies chroniques envers les traitements médicamenteux.
La technologie est également destinée aux essais
cliniques ainsi qu’au phénomène de la contrefaçon».
Concrètement, «un logiciel permettra d’émettre des
appels automatiques gratuits à l’heure qu’il faut pour
aider les patients à suivre leur traitement tels que
prescrits par leurs médecins traitants.
A chaque fois que le patient déloge une pilule de
son alvéole, la date, le jour, l’heure et la fréquence
sont enregistrés, analysés et consultables sur notre
site Web en quasi temps réel, et ce, quels que soient
la position géographique du patient et le fuseau horaire». Avant de s’attaquer au grand public, le chercheur
cible dans un premier temps le créneau des essais cliniques. Il indique que grâce à ce dispositif, les laboratoires pourront suivre en temps réel les patients recrutés pour les besoins du test et limiter ainsi les désagréments mais surtout les surcoûts induits par la nonadhérence des patients, souvent due à l’oubli.
«La non-observance thérapeutique des patients
souffrant de maladies chroniques vis-à-vis de leurs
traitements est une réelle épidémie. Aux Etats-Unis,
ce manque d’adhérence ajoute plus de 100 milliards
de dollars au système de santé», affirme le porteur du
projet qui ajoute que les assurances maladie pourront
tirer un grand bénéfice de ce système car elles pourront alors cibler les patients qui ne prennent pas leur
traitement et les sensibiliser afin qu’ils n’engendrent
pas des surcoûts à cause de leur rechute fréquente.
Nawal Imès
ment économique et l’accès au marché mondial, le
mode de gouvernance, la
responsabilité des pays
industrialisés et les efforts
de pays émergents, le copartage des richesses et la
consommation des énergies sont autant de thèmes
et de secteurs concernés.
Il ne s’agit pas de discutailler autour d’une table du
bien-être de mère nature et
de l’avenir de la planète,
mais plutôt de «négociations subtiles» entre pays
forts et pays sous-développés.
«Les réponses sont
souvent apportées selon le
bord que l’on épouse, le
pays où l’on se trouve.»
Terrible réalité qu’il dénonce fortement.
Ainsi,
un
discours
consensuel n’est pas
chose aisée puisque les
intérêts et les moyens ne
sont pas identiques. Et
d’étayer ses dires en soulignant que 20 % de la population mondiale profite de
80 % des richesses naturelles ! «L’on ne négocie
pas sur le même sujet et
pas avec les mêmes
moyens.»
Sans vouloir verser
dans un optimisme béat,
Stéphane Pouffary pense
que les rencontres internationales sur le climat sont
une nouvelle «opportunité
pour remettre à plat tout ce
qui s’est passé durant ces
dernières
cinquante
années».
C'est-à-dire remettre en
cause un monde bicéphale,
parler du rôle des pays
dominants et des politiques
qui ont échoué «à installer
un mode de gouvernance
qui fait que l’on soit bien là
où l’on est».
Débattre du climat,
selon Stéphane Pouffary,
c’est remettre en cause la
composition de la société,
son rapport à l’énergie,
l’utilisation de l’eau, le choix
de l’agriculture, le développement de l’urbanisation,
son mode de vie…
Autant de secteurs
impliqués. «Imposer une
démarche sectorielle, c’est
se retrouver à contresens.
Une politique sectorielle
peut répondre aux enjeux»,
a-t-il estimé.
Dans ce «climat» peu
serein, le futur sera difficile
avec des tensions sociales
internationales fortes, a-t-il
prédit. Beaucoup de pays
devraient faire face aux
pénuries d’eau, ce qu’il a
«le
stress
appelé
hydrique».
«Ces pénuries vont
encourager la migration
des populations du Sud
vers le Nord, ce qui risquerait de créer des tensions
sociales très fortes. Le
transfert équitable de tech-
innovantes
nologies
devient nécessaire.»
Evoquant longuement
les
sommet
de
Copenhague et de Kyoto,
l’expert a exprimé son insatisfaction, à l’instar de ses
collègues experts. Il a également déploré la non-validation de l'accord du
Sommet dans le cadre de
la convention-cadre des
Nations unies.
«L’accord était en-deçà
de nos aspirations. Nous
avons espéré voir le sommet de Copenhague aboutir à un accord après Kyoto
avec des objectifs réels,
concrets et mesurés», a-t-il
indiqué, expliquant que tout
le monde devrait tenter
d’apporter sa contribution à
la diminution de l'émission
des gaz à effet de serre, y
compris les pays non
industrialisés.
I. B.
Une journée de sensibilisation
à Alger-Centre en direction
de la population
HYGIÈNE ET ENVIRONNEMENT
L’esplanade de la
Grande-Poste a attiré
la grande foule hier.
Les passants se prêtaient de bonne foi aux
explications des animateurs d’une journée
consacrée à l’hygiène
et à l’environnement.
La priorité pour les
organisateurs de cette
opération était de sensibiliser sur la dégradation des espaces
naturels, notamment
en milieu urbain.
F.-Zohra B. - Alger (Le
Soir) - Les responsables
de l’APC d’Alger-Centre
ont tenté hier d’aller vers
les citoyens, aussi bien
ceux habitant cette circonscription que les personnes de passage, en
vue de les sensibiliser sur
la question de la protection
de l’environnement.
Cette opération, initiée
en collaboration avec le
Conservatoire national des
formations à l’environnement, a ciblé les adultes et
les enfants, qui ont eu droit
à des explications sur les
comportements à adopter
pour être en harmonie
avec son milieu.
La sensibilisation des
citoyens a porté, selon M.
Ramdane, directeur des
affaires sociales et de l’environnement à l’APC
Le citoyen doit contribuer à maintenir son milieu en état de propreté.
d’Alger-Centre, sur les
questions liées aux effets
de la pollution sur l’environnement et sur la santé.
Les effets des maladies à
transmission hydrique, des
zoonoses et des intoxications alimentaires figuraient en bonne place.
Les passants ont eu
également droit à des explications sur la collecte des
ordures, le rôle de l’APC et
de l’organisme Net Com, et
surtout sur le comporte-
ment que devrait adopter le
citoyen pour contribuer à
maintenir son milieu en état
de propreté. Concernant ce
dernier point, M. Ramdane
a expliqué que des opérations de sensibilisation sont
régulièrement organisées
en direction de la population, notamment en milieu
urbain, sur la question de la
préservation du milieu.
Pour sa part, M.
Bettache, vice-président
de l’APC d’Alger-Centre et
Photo : Samir Sid
Pour Stéphane Pouffary, le débat international sur les questions climatiques n’est pas
qu’une simple question environnementale. Le
sujet déteint sur d’autres secteurs et engage la
réflexion sur le mode de gouvernance, la pauvreté, l’équité dans l’accès aux ressources et au
marché mondial, ainsi que sur l’utilisation des
énergies. «Qui est qui et qui fait quoi ?»
en charge du social et de
l’environnement, a indiqué
que les opérations de sensibilisation seront continues et s’étendront dès la
prochaine rentrée aux
vingt-et-une écoles de la
circonscription, précisant
qu’un programme spécial
a été préparé à cet effet.
Ainsi, les enfants seront
ciblés en premier lieu sur
les questions liées à la
protection de l’environnement.
F-.Z. B.
Le Soir
d’Algérie
Actualité
La grève se précise
après la rupture du dialogue
CONFLIT ARCELORMITTAL ANNABA
La réunion de la dernière chance, tenue lundi en fin de journée, dans l’espoir d’arriver à une issue au conflit opposant la
direction générale et le partenaire social de l’entreprise
ArcelorMittal Annaba sur l’amélioration des conditions socioprofessionnelles des travailleurs a, au contraire, abouti à une rupture du dialogue.
L’employeur campant sur ses
positions intransigeantes, selon le
secrétaire général du syndicat, Smaïl
Kouadria, il n’a pas été permis de
poursuivre ce dialogue.
Et ce, malgré la disponibilité du
syndicat, qui a agi dans le respect des
dispositions légales régissant la pré-
vention et le règlement des conflits
collectifs de travail, souligne la même
source. Il l’a fait pour éviter d’arriver à
cette rupture par des démarches
auprès d’institutions et parties de l’extérieur du complexe pouvant aider à
mettre fin au désaccord, mais en vain.
Il est clair aujourd’hui que l’em-
SEPT ANS APRÈS
LA DÉCLARATION
D’ALGER
Cri de détresse
des artistes
Les artistes algériens sont toujours
en attente d’un statut. La célébration,
hier, de la Journée nationale de l’artiste,
était une nouvelle opportunité pour cette
catégorie de «fonctionnaires» de revendiquer leurs droits. Tous corps de métiers
confondus, ils continuent, «aujourd’hui,
d’être livrés à eux-mêmes et malmenés
par un environnement hostile et ingrat».
Hier, au siège de la Centrale syndicale, le Syndicat national des artistes affilié
à l’UGTA a organisé cet événement sur
fond de revendication «d’une réelle prise
en charge des préoccupations de cette
catégorie de professionnels». Selon
eux, les travailleurs de ce secteur évoluent dans des «conditions difficiles»
marquées par «l’absence d’un statut particulier qui constitue un obstacle pour le
suivi de la carrière de l’artiste».
«La recommandation relative à la
condition de l’artiste, adoptée à Belgrade
par l’Unesco en 1980, ainsi que la
Déclaration finale du Congrès mondial
de l’Unesco sur la condition de l’artiste,
adoptée à Paris en 1997, constituent la
base pour la mise en place d’un cadre de
réflexion visant à organiser et à structurer nos professions» ont-ils souligné.
Les artistes algériens sont malheureusement bien loin de ces recommandations. «Et pourtant, la Déclaration
d’Alger date de 2003. Depuis, rien n’a
été fait en direction des artistes.
Beaucoup d’entre nous sont décédés ou
partis à la retraite sans avoir bénéficié
des avantages socioprofessionnels.
On ne revendique que nos droits, rien
d’autre», s’est insurgé un artiste rencontré hier au siège de la Centrale syndicale. Et d’ajouter en citant des propos du
regretté El Hadj El Hachemi Guerrouabi
qui, dans une déclaration à la presse,
avait dénoncé «ce mépris vis-à-vis des
artistes algériens. On fait venir des
artistes étrangers que l’on paie à coups
de millions, alors que les artistes algériens sont en train de crever la dalle. Ils
n’ont même pas de statut».
Par ailleurs, nous avons appris de
source proche du ministère de la Culture
qu’un statut des artistes est actuellement
en préparation. D’ailleurs, la ministre de
la Culture, Mme Khalida Toumi, avait
déclaré sur les ondes de la Radio nationale que «la réflexion autour de ce statut
dure depuis cinq années et aujourd’hui,
la promulgation d’un statut des artistes
permettra de distinguer l’artiste professionnel du non-professionnel».
Abder B.
ployeur refuse de céder le moindre
droit aux travailleurs dont celui relatif
à l’application de la convention collective des branches, décidée par la dernière tripartite. En maintenant son
refus, la DG ignore les performances
réalisées en matière de production et
d’épanouissement de la société, estime Kouadria dans un communiqué
adressé à la presse.
Dans cette optique, le syndicat
appelle à la mobilisation de tous les
travailleurs pour la concrétisation de
leurs revendications légitimes. Il les
invite, dans ce cadre, à assister à l’as-
semblée générale prévue pour ce
jeudi devant le siège de la direction
générale pour approbation, en toute
démocratie, de la grève générale et
illimitée.
«Leur syndicat n’a d’autre souci
que l’intérêt des travailleurs et la
pérennité de l’outil de production»,
affirme le premier responsable syndical d’ArcelorMittal Annaba. C’est
pourquoi, il est demandé aux travailleurs directement liés au processus de production d’assurer la continuité de service pour préserver cet
outil de travail.
5
Comme annoncé par le Soir
d’Algérie dans son édition de lundi,
cette réunion de la dernière chance
n’a apporté aucun apaisement et
encore moins une solution au conflit.
Elle l’a, au contraire, durci un peu
plus, suite à l’intransigeance de la
DG. Cette position est à l’origine de la
détermination du syndicat et derrière
lui la majorité des travailleurs, pour
aller jusqu’au bout de leur lutte, afin
d’arracher leurs droits qu’ils considèrent légitimes.
A. Bouacha
LES RETRAITÉS EN ATTENTE D’UNE MEILLEURE PRISE EN CHARGE
Douze recommandations pour valoriser leur statut
Les retraités demandent «la régularisation de la situation des retraites liquidées entre 1983 et août 1996, en procédant à l’actualisation des salaires qui
ont servi de base à leur calcul, et ce
conformément à la législation». Cette
revendication fait partie de douze
autres émises par la FNTR et contenues
dans la résolution générale adoptée
lors de son 5e congrès fédéral.
Abder Bettache - Alger (Le Soir) - Dans un
document dont Le Soir d’Algérie a obtenu une
copie, la Fédération nationale des travailleurs
retraités (FNTR) considère que «cette régularisation doit s’effectuer selon l’instruction de la
tutelle de la sécurité sociale portant sur les mécanismes prévus par l’article 43 de la loi 83-12,
modifié et complété, en faisant référence à la circulaire du 10 novembre 1991 dans son chapitre
relatif aux modalités de revalorisation». En
d’autres termes, les délégués au 5e congrès de la
FNTR réclament «l’actualisation de toutes les
pensions de retraite à chaque augmentation du
SNMG». Dans le même chapitre, le syndicat des
retraités revendique le «relèvement du montant
minimum des pensions, qui est de 75 % du
SNMG, pour le porter au montant même du
SNMG, l’octroi annuel d’une revalorisation dont le
taux doit être significatif et conséquent pour les
pensions et allocations de retraite au regard de la
dégradation du niveau de vie des retraités, ainsi
que la recherche d’une solution rapide par le
ministre des Finances au problème concernant
l’application de l’IRG à des milliers de retraités
dont le montant de pension dépasse 20 000
DA».La résolution finale plaide également pour
«le relèvement du montant minimum de l’allocation de retraite de 3 500 DA, dont bénéficie
actuellement la catégorie des travailleurs dont le
nombre d’années cotisées est inférieur à 15 ans,
à un montant minimum représentant 30 % du
SNMG, des montants des faibles pensions de
retraites proportionnelles et sans condition d’âge
pour les aligner sur 10 000 DA, comme prévu
par la loi de finances complémentaire de 2006,
suite aux décisions historiques du président de la
République de juin 2006». Les syndicalistes de
la FNTR plaident également pour la «généralisation du tiers payant à tous les actes médicaux, à
savoir, comme pour les médecins et pharma-
ciens, ceux des chirurgiens dentistes, des radiologues et des laboratoires d’analyses médicales,
ainsi que la disponibilité de médicaments génériques, moins chers, afin d’éviter à l’assuré des
surcoûts par rapport aux tarifs de la sécurité
sociale».
De plus, il est recommandé «la suppression
du contrôle médical pour tous les retraités âgés
de plus de 65 ans, et ceux de 60 ans affectés par
des maladies chroniques, ainsi que leur prise en
charge totale par la Cnas pour des cures thermales».
Enfin, la résolution générale parle de la
nécessité du «relèvement de la majoration par
conjoint à charge à 1 731 DA pour les retraités
dont les pensions ont été liquidées à compter de
janvier 2000, et le retour à l’ancien article 15 de
loi 83-12 qui fixait, dans sa version originale, un
montant représentant 600 fois le salaire horaire
du SNMG».
Il est demandé, également, la «réalisation par
la CNR de foyers et maisons de retraités», tout
en privilégiant «l’option du dialogue et la concertation pour faire aboutir les revendications».
A. B.
«Laissez-nous travailler !»
PROTESTATION DES COMMERÇANTS EN CIMENT À ALGER
81 grossistes en ciment, exerçant dans la wilaya de Chlef,
ont observé hier un sit-in devant la Direction générale de
l’Entreprise de distribution des matériaux de construction
(Edimco) à Meftah (Alger), pour protester contre le refus de
l’administration de prendre en charge leurs revendications
d’il y a 21 mois.
Irane Belkhedim - Alger (Le
Soir) - «Nous avons été chassés.
On nous a empêchés d’exprimer
notre colère», se sont indignés ces
citoyens qui sont venus se plaindre
à notre rédaction, car n’ayant pas
trouvé oreilles attentives.
«La cimenterie de Chlef refuse
de nous approvisionner en ciment.
On en ignore les raisons. Nous
sommes pénalisés depuis longtemps !
Comment
travailler ?
Récemment, le directeur du commerce de la wilaya nous a reçus et
promis de régler la situation, mais il
n’a rien fait !», expliquent-ils.
Dans une lettre adressée à
toutes les autorités concernées,
notamment aux ministères de
l’Industrie et du Commerce, ces
grossistes, rappellent qu’ils ont déjà
organisé des grèves et interpellé différentes administrations locales et
nationales, sans aucun résultat.
Les problèmes ont commencé
en 2005 ; les prix ont augmenté et
de nouveaux commerçants se sont
accaparé le marché, affirment les
intéressés.
«La situation a empiré depuis le
départ de l’ancien directeur de l’usine, M. Meknassi Mohammed. Sous
sa direction, 1 300 commerçants
étaient alimentés en ciment ; depuis
son départ, ce nombre a baissé à
270». Les commerçants ajoutent
que l’usine en question produit plus
de deux millions de tonnes par an.
«Où va toute cette production ?», s’interrogent-ils, en priant
les hautes instances du pays d’intervenir et les aider à mettre fin à
cette crise.
I. B.
aux étudiants en même temps que
le sujet d’examen qui a été exhumé
des vieilles archives de la faculté.
«Un sujet que l’on retrouve aisément
chez le taxiphone du coin», commentera la responsable du module.
Cette dernière qui a rejoint, l’assemblée générale extraordinaire
tenue par les deux syndicats à l’effet
d’évaluer le mouvement de débrayage dans son premier jour était au
bord des sanglots au vu de ce qui
venait de se passer dans cette université. «Une insulte à votre intelligence», dira-t-elle plus tard à
l’adresse des représentants des étudiants présents à l’AGE.
Même les étudiants ont refusé
«le compromis» et l’épreuve a été
annulée après la découverte du pot
aux roses et devant l’opposition des
enseignants grévistes.
Un procédé qui a scandalisé la
communauté des hospitalo-universitaires qui ont réaffirmé lors de l’assemblée générale d’hier leur détermination à aller jusqu’au bout de leur
combat.
D’ailleurs, pas moins de dix
contrôles ont été annulés alors
qu’aucun comité pédagogique (CP)
ne s’est tenu ces derniers jours.
La grève entamée hier risque,
elle, d’envenimer davantage la situation, voire de compromettre sérieusement l’année universitaire.
Les deux syndicats exigent, pour
rappel, le départ du doyen de la
Faculté de médecine qu’ils accusent
d’abus de pouvoir, de passe-droit,
d’autoritarisme, de mauvaise gestion et d’attitude délétère.
K. G.
SCANDALE À LA FACULTÉ DE MÉDECINE DE CONSTANTINE
Les examens bradés par l’administration
En créant un scénario indigne de l’une des plus prestigieuses facultés de médecine du pays, l’administration
tombe dans un autre travers, dès le premier jour de la grève
générale des hospitalo-universitaires.
Les professeurs, docents et
maîtres-assistants contestataires
parlent de bradage des modules. A
travers la tenue d’examens en l’absence des enseignants qui ont dispensé les cours et les seuls habilités
à évaluer les étudiants et à formuler
les épreuves, l’administration de
cette faculté voulait certainement
faire d’une pierre deux coups.
Casser le mouvement de grève
initié par le Syndicat national des
professeurs et docents en sciences
médicales (SNPDSM) et le Syndicat
national des maîtres-assistants en
sciences médicales (SNMASM) et
apaiser la communauté estudiantine
qui commence à manifester ses
inquiétudes quant au bras de fer qui
oppose les deux parties, a manifestement motivé le doyen de cette
faculté et son équipe à bafouer l’organisation des examens et l’évaluation pédagogique.
L’administration a en effet fait fi
des préceptes élémentaires en
matière d’enseignement en tentant
d’organiser en l’absence, pour
cause de grève, de l’enseignante
responsable du module d’anatomie
pathologique, l’examen était prévu
hier pour les étudiants de troisième
année de médecine. Pis encore, le
corrigé type de l’épreuve a été remis
Le Soir
d’Algérie
Actualité
DON DE SANG
L’Agence
nationale
vise
l’autosuffisance
Selon les recommandations de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), les
pays en voie de développement doivent atteindre une
moyenne de 10 dons de
sang pour 1 000 habitants.
L’Algérie qui se classe parmi
cette catégorie de pays a
enregistré en 2009 un ratio
de 11,5 dons pour 1 000
habitants. C’est ce qu’a indiqué le docteur Kezzal, directeur de l’Agence nationale du
sang (ANS) hier à Alger.
Prenant part à une conférence de presse organisée
par la Fédération algérienne
des donneurs de sang
(FADS), le Dr Kezzal a affirmé qu’«avec 409 000 dons
collectés en 2009, l’Algérie
est dans les normes indiquées par l’OMS», avant de
rappeler qu’en 2000, la
moyenne ne dépassait pas 7
dons pour 1 000 habitants.
S’agissant des donneurs,
il explique qu’en 2009, «hors
les dons familiaux, 37 % de
donneurs étaient occasionnels et 27 % réguliers». Pour
lui, les dons familiaux tendent à diminuer.
Célébrée le 14 juin, la
Journée mondiale du donneur de sang a été placée
cette année sous le thème
«Le monde a besoin de sang
neuf».
La FADS s’est fixé l’objectif de sensibiliser des
jeunes donneurs potentiels.
Cette action, selon la
Fédération, permettra d’augmenter le don régulier et
aller ainsi vers la disponibilité du sang et de ses dérivés
dans les hôpitaux, pour éviter tout transfert de malades
d’une région à une autre.
Dans le but d’atteindre
une «homogénéité» des
dons de sang à travers les
wilayas,
12
différentes
centres ont été prévus. Trois
sont déjà opérationnels, sept
le seront avant fin 2010 et
les deux derniers seront
réceptionnés au cours du
premier semestre 2011. Un
logiciel informatique sera
également mis en place fin
2012.
«Il
permettra
de
connaître, en temps réel,
tous les indicateurs de collectes de sang, de son stockage et de son exploitation»,
dira le Dr Kezzal. Par
ailleurs, l’Agence nationale
du sang, dotée de 34 véhicules de collecte, a signé
une convention avec la SNVI
pour l’acquisition de 24
autres véhicules.
«15 d’entre eux seront
reçus cette année et les 9
autres en 2011. Le plan
2010/2014 comporte aussi
l’acquisition de 12 autres
véhicules de collecte de
sang», a-t-il souligné.
Rym Nasri
BOUIRA
6
Le tracé du rail inquiète toujours les agriculteurs
Plus de trois mois après qu’une information faisant état du tracé du rail en double voie électrique
qui devait passer par la plaine fertile du Sahel et le
plateau d’El-Esnam sur une soixantaine de kilomètres à l’est de Bouira eut circulé, les pouvoirs
publics sont toujours retranchés dans le mutisme.
En effet, ni le ministre
des Transports, qui a été
approché par les agriculteurs lors de sa dernière
visite, le 23 avril, dans la
wilaya de Bouira, ni celui de
l’Agriculture, qui a été saisi
par courrier, n’ont répondu
aux inquiétudes des agriculteurs qui voient dans ce
projet la fin de leurs
sources de revenus et… de
leur raison d’être.
Depuis le mois d’avril,
des centaines d’agriculteurs n’ont cessé d’interpel-
ler les responsables, dont
le Premier ministre et les
ministres de l’Agriculture et
des Transports et récemment même le président de
la République, en vain.
Des centaines d’agriculteurs dont les terres sont
situées sur ce tracé, le long
des rives nord et sud de la
vallée du Sahel et du plateau d’El-Esnam, sur une
longueur de 50 kilomètres
et une largeur de 15 à 50
mètres, touchant les terres
d’agriculteurs d’El-Esnam,
de Bechloul, d’El-Adjiba, de
M’chedallah
et
d’AthMansour, ont fini par paniquer, tant ils estiment que
cela signera la fin de leurs
activités agricoles.
Des terres ancestrales
qui n'ont pas de prix et qui
ont toujours été la principale source de revenus, tant
par les céréales que par les
oliveraies et autres arbres
fruitiers et cultures maraîchères qu’elles recèlent.
Le wali ainsi que le DSA
ont adressé des correspondances aux deux ministères
(Agriculture et Transports)
pour leur signifier leur refus
de ce tracé qui passe par
des terres fertiles, tout en
leur faisant des propositions pour le dévier soit par
la région des Ath-Leksar,
sur des terres incultes, soit
le long de la rive de l’oued
Sahel, pour épargner les
terres agricoles.
Cela étant, si pour le
moment aucune réponse
n’a été donnée aux autorités de la wilaya et aux agriculteurs, le député Ali
Brahimi s’est mis de la partie en adressant deux questions orales aux deux
ministres concernés par
cette affaire.
Le
premier
pour
connaître ses motivations,
en soulignant la colère
citoyenne qu’il risque de
provoquer, et le second
pour
s’enquérir
des
démarches entreprises, si
démarches il y a, pour pro-
téger ces terres, rappelant
que la vocation première de
ce ministère est de sauvegarder les terres agricoles.
Surtout celles qui ont un
fort potentiel comme c’est le
cas pour la plaine fertile du
Sahel et le plateau d’ElEsnam dont les produits
sont connus et exportés
jusqu’en Asie et en Europe.
Il en est ainsi de l’huile d’olive de M’chedallah qui reste
une référence dans les produits du terroir, tels la
pêche, et le poivron d’AthMansour qui sont également des produits bio largement exportables et qui
n’attendent que leur labellisation.
Y. Y.
TRAFIC DE CIMENT À L’ERCC DE SOUR-EL-GHOZLANE
8 personnes arrêtées et des milliards de centimes saisis
Lundi, une opération coup-de-poing a été menée par des éléments de la gendarmerie nationale venus d’Alger. Il a été procédé
au bouclage du périmètre du service commercial de l’ERCC de
Sour-E-Ghozlane où se font et se défont toutes sortes de transactions commerciales douteuses et autres trafics de ciment.
Ainsi, une fois ledit périmètre
bouclé, des gendarmes en civil
ainsi que des contrôleurs venus
d’Alger ont procédé à la vérification
des pièces d’identité et autres
documents en possession des personnes présentes sur les lieux qui
doivent présenter des documents
en règle pour prétendre à l’achat
de ciment ou à des bons de livraison. Des individus s’adonnant au
trafic de ciment et présents sur les
lieux pour l’acquisition de bons de
livraison à des prix négociés aux
fins de revente du produit au marché noir à des prix défiant tout
entendement, ainsi que d’autres en
possession de dossiers complets
La Protection civile va bientôt avoir ses propres pilotes.
Cette institution va renforcer sa
flotte aérienne d’intervention
avec l’acquisition de six hélicoptères à partir de juillet 2011.
première dans ce corps qui, actuellement, pour des interventions dans
les zones éloignées ou difficiles
d’accès, fait appel à des pilotes
détachés par Air Algérie.
Extinction de feux de forêt,
transport d’éléments et autres
transferts sanitaire et sauvetage en
milieu périlleux constitueront les
principales missions qu’auront à
assumer ces nouveaux pilotes, une
fois leur formation achevée. Cette
action intervient dans le cadre du
marché d’acquisition de six hélicoptères par la Protection civile qui
seront livrés à partir de juillet 2011,
à raison d’un appareil par mois.
M. Medjkane a souligné que
«l’acquisition de ces appareils va
permettre à nos agents d’intervenir
appartenant, selon des sources
concordantes, à des sociétés
écran ayant des projets fictifs dans
l’Algérois, et qui attendaient leur
tour pour se faire délivrer des
dizaines de tonnes de ciment, ont
été arrêtés par les contrôleurs au
cours de ces fouilles.
Au total, huit personnes ont été
arrêtées et accusées de trafic de
ciment et des milliards de centimes
ont été récupérés. Selon certaines
sources, au cours de cette opération, les gendarmes ont appréhen-
dé une personne par devers
laquelle ils ont découvert 2 milliards de centimes en liquide.
En outre, certains trafiquants,
pris de court, ont carrément pris la
fuite, abandonnant leurs véhicules
sur les lieux. Les gendarmes ont
réussi à récupérer des sommes
faramineuses dans ces véhicules.
Hier, lors de notre déplacement
sur les lieux, nous avons vainement essayé d’avoir des informations sur cette opération.
Y. Y.
efficacement et dans de courts
délais». Parallèlement à cette
action de renforcement des capacités d’intervention de la Protection
civile, dix autres éléments, entre
techniciens et mécaniciens, seront
formés dans le but d’assurer la
maintenance de ces nouveaux hélicoptères.
Et M. Medjkane d’ajouter que
«cinq
pilotes
professionnels
acquerront également une qualification pour ces nouveaux appareils», précisant qu’«il s’agit des
anciens pilotes qui étaient aux commandes des deux appareils dont
dispose actuellement la Protection
S. A.
civile».
ILS SERONT FORMÉS POUR ASSURER LES INTERVENTIONS DÉLICATES
Des pilotes d’hélicoptère pour la Protection civile
De notre envoyée spéciale
à Saïda, Salima Akkouche
En tout, ils sont vingt ingénieurs
à avoir été sélectionnés parmi les
éléments de la Protection civile
pour suivre une formation de pilote
d’hélicoptère. Ils s’envoleront vers
Londres, en Grande-Bretagne, au
début du mois prochain, pour une
formation de 30 mois. C’est ce qu’a
annoncé hier le sous-directeur des
statistiques et de l’information de la
Protection civile, M. Medjkane. Une
Départ aujourd’hui vers Johannesburg
Une première du genre ! Une trentaine d’éléments de la Protection
civile se rendront à Johannesburg, en Afrique du Sud
Le premier groupe prendra le départ aujourd’hui, a-t-on appris du
sous-directeur des statistiques et de l’information à la Direction générale de la Protection civile. Ces éléments auront à assurer l’encadrement
de l’équipe nationale et des supporters qui assisteront à la phase finale de la Coupe du monde en Afrique du Sud.
S. A.
COUVERTURE DES RISQUES
Un dispositif bientôt réglementé
Considéré comme un avant-gardiste des risques,
le Schéma de wilaya d’analyse et de couverture des
risques (Swacr), initié par les services de la
Protection civile, sera bientôt soumis à un décret.
C’est ce qu’a annoncé hier le sous-directeur de l’information et des statistiques de cette entité,
M. Medjkane.
Dans quelle région la
sollicitation de secours estelle plus concentrée ? Où
implanter les nouvelles
structures du secteur ?
Comment prévenir les
risques ? Telles sont, entre
autres, les questions auxquelles répond le Schéma
de wilaya d’analyse et de
couverture des risques.
Initié
en
2003
à
Constantine comme wilaya
pilote, ce dispositif a été
généralisé depuis 2007 à
toutes les wilayas.
Le Swacr permet également de mettre en place les
moyens humains et matériels par rapport à la réalité
des risques, et en fonction
de ceux inhérents à chaque
wilaya et à la qualité de leur
couverture par la Protection
civile. Il peut renseigner
également sur les moyens
à déployer pour y faire face.
Ces services auront
ainsi des arguments plus
solides, à base de statistiques, pour appuyer leur
démarche de mise en place
d’un décret d’application de
ce schéma.
Le but étant d’assurer
une meilleure couverture
afin de réduire les délais
d’intervention et les dommages lors des catastrophes naturelles ou des
accidents technologiques.
Une lacune que les services de la Protection civile
n’arrivent toujours pas à
combler.
Souvent, indique-t-on,
les secours arrivent en
retard sur les lieux d’incendie ou d’accident. Ce n’est
pas pour autant la faute de
ces hommes, souligne-t-on,
qui font souvent face à la
colère des citoyens.
S. A.
AVIS DE DÉCÈS
Les familles Zatout, Djerroud, parents et alliés ont la
douleur d’annoncer le décès du regretté
Zatout Mohamed Cherif
avocat
La levée du corps aura lieu aujourd’hui 9 juin à 12h00
au domicile mortuaire, coopérative Es Sammar n°05,
Tixeraïne. L’enterrement aura lieu le même jour au cimetière El-Alia.
Le Soir
d’Algérie
Société
L’argot algérien envahit
les tee-shirts
AKHTOUNI !
Akhtouni, wach dakhlek, pas
de tqariidje, khelwi, call 14 incase
hrissa excess... c’est ce qu’on
peut lire sur les tee-shirts créés
par une bande de potes un
«chouïa» provocateurs : Lahbib,
Chawki et Mahboub, à leur tête,
Yacine Hocini, alias Sino (33 ans)
l’infographiste (senior graphic
designer).
7
accroché par son côté délire, humour et
provoc.»
Infographiste de formation, cet exrappeur dessine le croquis et les slogans à la main avant de les développer
sur des logiciels.
Une autre «fournée» de graffitis est
en préparation et devrait incessamment
commencer à déambuler sur les torses
des jeunes dans les rues d’Alger :
tyaâyi (tu me fatigues) ; manzidche
n’aâwed (je ne recommencerai plus) ;
aâyitouni (vous me fatiguez) : dziri,
zenda, Proudly Algerian (fier d’être
algérien), herba (surdoué)....
En attendant de voir une boutique de
street wear vendre ces tee-shirts, la
Nindja Wear fait des ravages sur
Facebook. Matzidliche !
Sabrinal
PhotoS : D R.
Ce dernier était loin de penser que la
poignée de tee-shirts créés juste pour
le fun et offerts à ses amis allait faire tilt
au point de provoquer une avalanche
de commandes.
«C’est le buzz sur Facebook (Nindja
Wear) où les internautes nous contactent pour choisir leur slogan», nous
confie Yacine Hocini. «Le concept a
Le lissage brésilien débarque
dans les salons de coiffure
Les stars américaines à l’image
de Beyoncé Knowless, Jennifer
Lopez, Naomi Campbell, Nicole
Ritchie, Mariah Carey... ne jurent
que par lui. Lui, c’est le lissage brésilien à la kératine, une méthode
qui attire de plus en plus de
clientes, dans les salons de coiffure d’Alger.
De Rio de Janeiro à Alger
On connaissait la mode des permanentes, des mini-vagues, du défrisage, en
passant par celle des extensions. Et voilà
qu’une nouvelle technique, née au Brésil,
déboule dans les instituts de beauté : le
lissage brésilien. Principal atout : il garde
les cheveux lisses, soyeux et brillants
pendant 4 mois. Du coup, sèche-cheveux
et babylisse sont remisés au placard. Un
petit shampooing et hop !
Les cheveux retombent comme des
baguettes. Les tifs flottent dans l’air, à la
moindre petite brise. Une image ultra-glamour qui pousse toutes les femmes de 7
à 77 ans à se précipiter, toute affaire cessante, chez leur coiffeur.
Avec l’arrivée des vacances à la mer,
le lissage brésilien tombe à pic, pour éviter l’effet parapluie, après un bon plongeon.
Kératine, chocolat ou fraise
Au «Body Look» (Rue Larbi Ben
M’hidi), l’agenda des rendez-vous pour un
lissage brésilien est hyper-chargé. «C’est
un traitement du cheveu à la kératine»,
explique Sihem Khellil, la patronne.
«L’effet lissant et réparateur dure plusieurs mois, d’où l’intérêt des clientes
pour ce produit-miracle.»
Sur le fauteuil, Yasmine (26 ans), candidate à ce geste-beauté. «Avec l’été qui
approche, je me suis dit que c’était un bon
plan, en perspective des vacances au
bord de l’eau» confie-t-elle.
Lamia, la coiffeuse, a appris tous les
secrets du lissage à la kératine. Pour
cette cliente, aux cheveux de type frisé,
elle utilise un produit au chocolat. Ça sent
tellement bon, qu’on se croirait dans une
pâtisserie.
La séance dure entre 2h et 4h. A la fin,
Yasmine ne peut contenir sa joie. «C’est
encore mieux que ce que j’avais imaginé», lâche-t-elle en quittant, toute guillerette, l’institut «Body Look».
Le défrisage passé de mode cède sa
place au lissage brésilien. Excit l’horrible
odeur d’ammoniac qui arrache les larmes.
Bienvenu au parfum gourmand du chocolat et de la fraise. Et surtout finies les
longues heures planquée sous le casque,
à se faire cramer le cerveau, le cuir chevelu enguirlandé de bigoudis. C’est aussi
ça le progrès !
A nous les extensions !
Numéro un des soins capillaires, le lissage brésilien est toutefois talonné par sa
cousine maternelle : l’extension. Un petit
tour dans une école de formation professionnelle, Art et Couture, sise à la rue
Larbi Ben M’hidi, nous en dit long sur l’engouement des inscrites à cette technique
très en vogue actuellement. «Cette déférlante qui est apparue chez nous depuis
environ 6 ans suscite l’intérêt de beaucoup de femmes, notamment celles dont
les cheveux poussent très lentement»,
affirme Wahiba Makhezer, directrice de
cette école. «Nous utilisons des cheveux
naturels et soyeux. Quant aux couleurs,
c’est la cliente qui choisit. Le noir corbeau,
type chevelure indienne, a le vent en
poupe actuellement. Côté tarif, il faut
compter entre 20 000 DA et 70 000 DA
pour ces extensions.»
Même son de cloche dans ce salon de
coiffure syrien du boulevard MohammedV. «Les Algériennes, toujours à la page,
sont nombreuses à prendre rendez-vous
pour des extensions lorsqu’elles n’ont pas
envie de patienter de longs mois avant de
voir leurs cheveux pousser. Cette technique nécessite à peine une heure de
temps !» précise Koudy Azad (32 ans),
coiffeur et patron de cette enseigne. On
l’aura compris, cet été, priorité aux crinières soyeuses. Cheveux aux vents en
attendant une autre tendance, car,
comme le disait si bien Coco Chanel, «la
mode, c’est ce qui se démode».
Sabrinal
Sabrinal_lesoir @yahoo.fr
Le Soir
d’Algérie
Régions
Les expropriés donnent
un ultimatum aux autorités
BARRAGE DE SOUK N’TLETA DE TIZI-OUZOU
Les expropriés du barrage de
Souk n’Tleta donnent un ultimatum
de 8 jours aux autorités pour prendre
sérieusement leurs revendications
en charge. Ils pourraient effectuer
une marche de Tadmaït au siège de
la wilaya, dimanche prochain, en vue
d’une dernière négociation avec le
DG de l’Agence nationale des barrages et le wali de Tizi-Ouzou, ou le
SG de la wilaya.
régnait dans la région du barrage sont,
dit-on, à l’origine de la relégation de ce
barrage au second plan par rapport à
celui de Koudiet Asserdoune dont les
eaux commencent à alimenter les localités du sud de la wilaya. La digue du barrage
sera
érigée
sur
l’oued
Bouguedoura, au confluent des oueds
n’Tleta et de Boghni, au niveau d’un
étranglement naturel, à quelque 30 m
avant l’intersection de la RN25 reliant
Draâ Ben Khedda à la wilaya de Bouira
par Draâ-El-Mizan et du CW128 conduisant vers Boghni.
Principales revendications
des expropriés
Les expropriés qui ont reçu les notifications afférentes à leurs biens en 2006,
avec des estimations sous-évaluées à
leurs yeux, refusent de toucher les
sommes qui leur sont allouées.
Ces dernières seraient entreposées
au niveau du Trésor de la wilaya selon
les membres de l’association. Les expropriés demandent, par ailleurs, une
réévaluation négociée de leurs biens qui
seront engloutis par le barrage ou une
compensation comme indiqué dans le
corps de cet article. La prise en charge
du préjudice causé aux habitants empêchés de construire et d’investir à cause
du projet ainsi que la prise en charge de
la jeunesse locale dont l’avenir est obstrué depuis 3 décennies, toujours à
cause du projet, figurent parmi les priorités de l’association. Les jeunes victimes
de ce blocage doivent, selon eux, bénéficier de postes d’emploi dans le cadre de
la réalisation de cet ouvrage.
Le relogement devrait concerner les
chefs de famille recensés au moment des
études et leurs enfants mâles âgés de 20
à 30 ans, ce qui justifie à leurs yeux la
demande des 500 m2 avec la construction de plus de 200 F4 extensibles par les
moyens des concernés. On insiste aussi
sur les omissions en matière de biens
enregistrées lors du recensement initial
bâclé d’après eux, et sur la délocalisation
des cimetières dont la fetwa religieuse
remonte à plusieurs années.
B. T.
Photo : DR
Ce préavis de 8 jours est accordé par
l’assemblée générale des concernés en
tenant compte de l’engagement du SG
de la wilaya à régler le différend sous huitaine, affirme M. Merabti, président de
l’association, en présence de quelques
expropriés rencontrés sur le site du barrage. L’association des expropriés du
barrage de Souk n’Tleta, commune de
Tadmaït, vient, par la même occasion, de
rendre publique une déclaration datée du
4 juin rappelant ses revendications
vieilles de plusieurs années, et exprimant sa grande déception vis-à-vis des
autorités qui n’auraient pas respecté
leurs engagements à l’égard de 200
expropriés et autres omis. L’association,
qui ne compte plus les réunions tenues
ou ratées avec ses vis-à-vis administratifs, les écrits et démarches effectuées
auprès des autorités locales, du ministère des Ressources en eau et des services déconcentrés du même département, a convoqué une assemblée générale des expropriés sur le site même du
futur barrage pour rendre compte de son
travail et consulter les présents sur ce
qu’il conviendrait de faire pour faire
entendre raison aux instances administratives au nombre de 8, selon l’énumération figurant dans la déclaration.
Au vu des revendications et des difficultés rencontrées pour les faire aboutir,
les expropriés, qui s’estiment déjà sacrifiés par l’interdiction qui leur a été faite
depuis 1978 d’entreprendre le moindre
investissement sur leurs terres, ne veulent plus de louvoiement, de tergiversation sur le bien fondé de leurs demandes
en compensation de leurs biens appelés
à être engloutis par l’ouvrage hydraulique. Ils mesurent comme tout le monde
l’importance stratégique du projet pour le
centre du pays, mais n’acceptent pas
qu’il soit édifié aux dépens de leurs droits
et de l’avenir de leurs enfants.
C’est précisément là que se situe leur
différend avec les autorités. La trop faible
estimation de leurs biens faite par les services concernés, à savoir 150 DA à 600
DA le m2 de terrain et 4 000 DA par olivier,
est rejetée catégoriquement par les
concernés qui demandent une réévaluation conforme aux prix actuellement en
vigueur telle que préconisée par le
ministre des Ressources en eau dans sa
correspondance du 10/05/2009. Les
expropriés rencontrés sur le terrain dans
l’après-midi du dimanche 6 juin ne comprennent pas que l’Etat pratique des prix
trop différents, extrêmement faibles à
l’achat et trop élevés à la vente.
Le prix du mètre carré de terrain de
leurs terres pourrait se situer, par
exemple, autour de ceux pratiqués par
l’Agence foncière de wilaya, indiquentils, pour faire preuve de réalisme et de
bonne volonté. Par ailleurs, les 4 000 DA
accordés pour chaque olivier devraient
tenir compte de la production moyenne et
8
de la durée de vie de chaque arbre
recensé sur le terrain. A défaut d’une
juste évaluation selon les critères ci-dessus, les expropriés exigent 500 m2 de terrain avec construction de 200 logements
F4 extensibles au lieu de 238 m2 et la
construction de 80 logements F4 extensibles accordés par les services concernés au niveau de la localité de Tadmaït,
«car le blocage officiel du moindre changement sur le terrain imposé dans la
perspective de l’édification de ce barrage
nous a occasionné des dommages
importants, non seulement on nous a
contraint à ne rien faire, mais on nous a
privé également de toutes les aides de
l’Etat à l’autoconstruction, aux indemnisations consécutives au séisme de
2011… toujours à cause du projet qui a
tout immobilisé depuis 32 ans.
Nos enfants nés en 1978, date de l’interdiction de tout changement sur le terrain, sont aujourd’hui des pères de famille qui ont besoin de leurs propres logements». Il convient aussi, soulignent nos
interlocuteurs, de prendre en charge le
préjudice moral tel que le déracinement,
la perte de référents affectifs, sociaux,
environnementaux, engendrée par le
déplacement des populations concernées, déclare-t-on de mêmes sources.
«On ne transfert pas sans dommages
une population habituée au grand espace, à l’air pur, à la nature saine et verdoyante, aux travaux des champs vers
une enceinte fermée d’un logement F4
d’une cité urbaine, qui plus est sans tenir
compte de l’évolution démographique
intervenue ces trente dernières années»,
souligne-t-on pour faire toucher du doigt
le sort dramatique qui attend les concernés. Le barrage d’une capacité de 98 millions de m3 peut-être beaucoup plus
d’après certaines sources autorisées, est
conçu initialement dans un ensemble
régional complémentaire regroupant 3
barrages, ceux de Taksebt et de Souk
n’Tleta sur le territoire de la wilaya de
Tizi-Ouzou et
celui de Koudiet
Asserdoune dans la région de Bouira. Le
but visait la jonction des eaux de ces 3
grands ouvrages au profit des localités
du centre du pays. Deuxième grand
ouvrage hydraulique de la wilaya de TiziOuzou, le barrage de Souk n’Tleta est à
l’ordre du jour depuis 1978, les études
entamées en 1988 sont achevées en
1994.
L’ouvrage doit couvrir 472 ha sur les
territoires de 5 communes, touchant
quelque 200 foyers, des poulaillers, des
huileries, des hangars, des oliveraies,
figueraies, et des lopins de terre cultivables autour du site principal, un vaste
plateau
entouré
de
montagnes.
L’indemnisation des expropriés et la
levée des contraintes, notamment le
déplacement de la ligne électrique de
haute tension sur 3 km, la déviation de la
RN25 et du CW128 sur 15 km, la délocalisation de 4 cimetières, déjà en cours
d’approbation en 2004, constituent encore des obstacles de nos jours comme on
peut s’en rendre compte à la lecture des
paragraphes précédents.
La situation économique du pays
durant la décennie noire et l’insécurité qui
KHENCHELA
Les tarifs du transport urbain passent
de 15 à 20 DA en 24 heures
Les habitants de la cité El Aizar qui se déplacent quotidiennement de leurs domiciles vers le centre-ville du chef-lieu de Khenchela ont exprimé leur colère et leur
mécontentement vis-à-vis des transporteurs des taxis urbains qui ont augmenté les
prix et les tarifs du transport qui sont passés de 15 à 20 DA en 24 heures, ce qui a
étonné ces habitants qui s’interrogent sur la légalité de cette décision. Ces mêmes
habitants interpellent le directeur du transport pour appliquer la loi et mettre fin à cette
mascarade.
84,87 % de réussite dans les épreuves
de 5e année primaire
La wilaya de Khenchela a enregistré un taux de 84,87 % de réussite dans les
épreuves de l’examen du passage au cycle moyen. Selon M. Takouachet Bachir, chef
de bureau des examens, le nombre de candidats participants à cet examen est de 7
536 élèves dont 3 584 filles et qui ont pu réaliser des résultats meilleurs que ceux de
l’année dernièreestimé, selon notre interlocuteur, à plus de 83 %. Ce dernier a ajouté que le nombre d’admis en 1re année moyenne est de 6 353 dont 3142 filles avec
800 élèves qui ont enregistré des moyennes allant jusqu’à 9,70/10.
Benzaïm Abdelouahab
Le Soir
d’Algérie
Régions
La ville replonge dans l’insalubrité
ORAN
SÉTIF
Le marché
à bestiaux
et celui
des fruits
et légumes
délocalisés
à El-Eulma
Photo : D.R
L’un des signes qui
montre que l’intermède GNL
16 est bien fini à Oran s’étale chaque jour un peu plus
dans les rues d’Oran.
Alors que les grosses chaleurs se
sont déjà installées, les immondices
pullulent un peu partout y compris
dans les principales artères de la ville.
Que dire alors des quartiers où se
trouvent de grands ensembles immobiliers à l’image de Grand terre, cité
la Fontaine, Bel Air, etc. Il en est de
même pour chaque point de vente et
marché qui ont droit à leurs dépotoirs
sauvages.
Les monticules d’ordures et de
détritus atteignent, dans certains
endroits, des hauteurs qui prouvent
qu’aucun ramassage n’a été effectué
depuis plusieurs semaines. Pourtant,
les services de la division d’hygiène
des 12 secteurs urbains que compte
la ville d’Oran assurent avoir éradiqué
pas moins de 90 décharges sauvages
durant le mois de mai.
Dans certaines rues d’Oran, le
long des trottoirs refaits tout récemment, les passants constatent une
masse compacte noire et nauséabonde collée au sol. Ce sont là les résidus
d’eaux usées…
Pour les autorités locales des
efforts considérables ont bien été
fournis notamment avec les chantiers
«Blanche Algérie», mais ils déplorent
l’absence totale de civisme et de respect des citoyens qui contribuent à la
dégradation continue de l’hygiène et à
l’insalubrité de la ville. Dans ce
contexte, comment ne pas s’étonner
qu’Oran détienne un lamentable
record de morsures de rats et autres
animaux errants, soit une moyenne de
198 morsures par an, et que dire des
maladies, les zoonoses, qui sont en
constante augmentation. L’autre point
noir est l’incapacité des collectivités
locales à mettre en place un système
moderne et efficace de collecte des
ordures. Les études, quant à la mise
en place d’un schéma directeur de la
collecte des déchets, ne se comptent
plus ces 10 dernières années, toutes
payées rubis sur l’ongle et pourtant le
constat reste toujours le même.
S’agit-il d’un problème de compéten-
ce ou de volonté politique ? s’interrogent les Oranais. Pour un sociologue,
le comportement social et psychologique des citoyens sur cette question
est une forme de réponse à leur
exclusion des choses de la «Cité».
Dès lors, la situation n’est pas près de
s’améliorer.
Faycal M.
12 familles menacées d’expulsion
SKIKDA
Près de dix ans après une occupation illégale de logements, douze
familles des 117 logements de
Laghouat (Oued G’sob), relevant de la
commune de Skikda, sont menacées
d’expulsion en application d’une décision de justice.
Dans la matinée de dimanche, elles ont investi
le siège de la daïra de Skikda, dans la matinée de
dimanche, avec femmes et enfants. Quelques délégués ont été reçus par le chef de daïra, qui leur a
signifié d’élargir la concertation avec les autorités
de wilaya et de s’enquérir personnellement de ce
dossier, afin de prendre les mesures qui s’imposent. Une autre attente qui se profile à l’horizon. Un
citoyen nous affirme, par ailleurs, que leurs dossiers bien que transmis par l’APC à la daïra, n’ont
pas été reçus par le premier responsable de cette
dernière.
Aussi bizarre que cela puisse paraître, ce sont
les bénéficiaires initiaux des logements, les indus
occupants de l’ex-aérodrome situé dans la zone
pétrochimique de Skikda, qui sont revenus à la
charge, en saisissant la justice, pour demander de
jouir de leurs appartements accordés dans le cadre
du recasement décidé à l’époque de réserver un
espace pour les projets industriels et pétroliers lancés au début des années 2000. Une bizarrerie
comme on en a jamais vu. Les familles menacées
d’expulsion se sont comportées durant ces années,
aussi bizarrement encore, comme des contribuables modèles. Elles se sont acquittées de leurs
redevances auprès de Sonelgaz et de l’Algérienne
des eaux (des factures en font foi). Un geste
citoyen qui en dit long sur leur espoir de devenir un
jour les propriétaires enviés de ces unités.
Chanceuses par le fait d’avoir été touchées par les
différentes opérations de recensement précédant
généralement les élections locales ou nationales,
se faisant même délivrer des certificats de résidence ! «Certes, on a occupé les logements qui ne
nous reviennent pas de droit, mais ce fut avec le
consentement de leurs occupants initiaux.
L’un d’eux, me concernant, m’a rétorqué, quand
je lui est annoncé mon intention d’occuper sa
demeure, de ne plus lui parler de cette dernière,
libre à moi de le faire. Six ans après, il est de retour
pour me signifier de quitter les lieux, et ce, après
que j’aie eu à achever des travaux de revêtement
du parterre, de peinture et de finition, pour un montant de plus de 200 000 DA. Le pire, c’est qu’il m’a
demandé de lui rembourser à hauteur de 200 000
DA le fait d’avoir joui de son bien !» nous dit l’un
d’eux.
Pour un autre, «on a eu à occuper ces logements pour deux raisons. La première, ses bénéficiaires légaux étaient consentants du fait qu’ils ne
voulaient pas occuper leurs logements car ils
avaient, probablement, d’autres perspectives en la
matière. La deuxième, la promesse de l’ancienne
chef de daïra de nous en attribuer, notre occupation
des lieux n’étant que provisoire. Mal nous en prit,
JIJEL
des années après, nous n’avons eu que l’expulsion
comme unique solution imminente qui plane sur
nos têtes». Au moment où nous mettons sous
presse, le comportent face à cette menace d’expulsion diffère d’une famille à une autre. Y en a qui ont
évacué femmes et enfants vers les demeures
paternelles, tout en gardant soigneusement couverts d’une grande bâche noire meubles démontés
et autres matériels domestiques, tandis que
d’autres ont préféré y rester, manière de reformuler
implicitement l’espoir d’un relogement.
Une troisième catégorie, plutôt «favorisée»,
représentée par une famille originaire de Jijel, a eu
droit à une tente accordée par les services communaux. On la retrouve (la tente) à l’entrée de Oued
Loksob, à quelques mètres de l’embranchement,
trop exiguë pour contenir les 14 membres des deux
familles. L’intérieur est humiliant, surtout avec
comme décor deux enfants agenouillés devant une
meida, à l’heure du déjeuner, en train de chasser
les dizaines de mouches qui les agacent.
L’une des filles nous a même raconté qu’elle a
failli être mordue par un chien, la nuit d’avant, qui a
pu placer ses crocs à l’intérieur de la tente. Les
familles, qui ont signalé à maintes reprises leur
désarroi aux autorités compétentes, à travers des
correspondances formulant une demande de régularisation, ne perdent pas espoir quant au dénouement de leur situation. Au moment ou nous mettons
sous presse, 4 sur 12 familles ont déjà quitté les
lieux.
Zaid Zoheir
Une vraie pagaille au marché hebdomadaire
de Taher
L’emplacement du marché hebdomadaire de Taher, qui
se tient chaque lundi, continue de susciter la grogne de
nombreux citoyens, notamment celle des usagers du
CW135 reliant cette daïra à celle de Chekfa.
Lors de notre virée à ce marché,
nous avons été désagréablement surpris par l’état des lieux : l’anarchie
règne en maîtresse des lieux ; des
marchands ambulants dressent des
étals de fortune pour exposer leurs
marchandises au milieu de la chaussée qui, faut-il le souligner, enregistre
quotidiennement un dense trafic routier. Des voitures et camions stationnés dans les deux sens, des produits
de tous genres sont exposés à même
le sol... Une situation qui pénalise
lourdement les usagers de cette
route, notamment les transporteurs de
voyageurs desservant les lignes de
Chekfa, Chahna et de Djimar. Sur les
9
lieux, nous avons été surpris aussi par
la proximité de dépôts des matériaux
de construction. Un état de fait déplorable qui doit interpeller vivement les
responsables du bureau communal
d’hygiène et la brigade de l’inspection
de contrôle de la qualité de Taher relevant de la direction du commerce.
B. Ines
L’APC d’El-Eulma vient de
prendre une décision définitive
quant au transfert du marché à
bestiaux, initialement prévu à
la sortie est d’El-Eulma
(mitoyen
du
complexe
Messaoud-Zeghar), et celui
des fruits et légumes vers la
Mechta Smara à quelques
encablures du centre-ville.
Faute de terrains pouvant
abriter ces importants marchés pourvoyeurs d’appréciables fonds pour la caisse
communale, les autorités
locales ont opté pour ce choix
qui s’avère finalement judicieux, car se trouvant sur la
RN 5 avec une circulation très
fluide grâce à la double voie
existante et aux immenses
espaces restants pouvant
abriter et servir de parking aux
nombreux visiteurs et autres
moyens de transport. Reste
maintenant à l’APC à régler
l’autre grand problème de
«souk ensa» qui continue de
défrayer la chronique. A ce
sujet, l’on croit savoir que la
commune a récupéré l’exsiège de la Sonacome et
compte l’aménager en stands
au profit de ses pensionnaires
avant son éradication totale.
Les travaux sont en cours et
nul doute que ce problème qui
perdure connaîtra son règlement à la grande joie de la
population.
Mostefa Djafar
MOSTAGANEM
51 détenus
passent
le bac
La réinsertion des déte-
nus dans la société occupe
une place importante pour la
justice. Les actions lancées
par le ministère dans ce
cadre encouragent les détenus à persévérer dans les
études pour obtenir des largesses et
bénéficier de
grâce. Ainsi pas moins de 51
détenus, sur 57 inscrits au
baccalauréat venus des établissements de la wilaya de
Mostaganem et de Relizane,
ont commencé à subir les
épreuves.
Les examens se déroulent dans de très bonnes
conditions sous la surveillance de 24 encadreurs et de 3
observateurs venant de la
direction de l’éducation.
Sur les lieux, le directeur
du centre de rééducation de
Sidi Othmane, M. Mekahli
Benyounès, nous a affirmé
qu’il avait encouragé personnellement les détenus ayant
le niveau requis pour passer
les examens scolaires et
réussir surtout à décrocher le
bac.
A. B.
Le Soir
Soir Retraite
d’Algérie
Le Soir d’Algérie - Espace «Retraite» — E.mail : [email protected]
5e CONGRÈS DE LA FNTR
10
Des résolutions pour les prochaines années
D
ans son discours de bienvenue, le secrétaire général de la FNTR, Smaïl
Allaouchiche, a rappelé l’injustice
dont est frappée une partie des
retraités sortis avant août 1996 et qui
sont exclus du coefficient d’actualisation des salaires. Le secrétaire
général de l’UGTA a tenu à marquer
sa position et celle de la Centrale
syndicale à l’égard des retraités par
son soutien indéfectible pour les
actions de consolidation des
finances du système de retraite afin
de garantir sa pérennité ; sa solidarité pleine et entière ainsi que sa disponibilité permanente à l’égard des
retraités en tous lieux et en toutes
circonstances ; sa disponibilité d’être
leur interlocuteur auprès du président de la République pour la défense de leurs intérêts et la solidarité de
l’Etat. A cet effet, il a souligné que le
président de la République a tenu à
le rassurer que les retraités obtiendront toujours leurs droits inaliénables. Il a aussi indiqué qu’il n’y a
pas d’opposition des pouvoirs
publics, à tous les niveaux, concernant les desiderata des travailleurs
retraités. Dans ce contexte, l’UGTA,
la FNTR et les pouvoirs publics, doivent réfléchir et travailler ensemble
pour promouvoir la retraite des travailleurs qui ont tout donné à ce
pays. Sidi-Saïd a aussi déclaré que
le devoir de l’UGTA est de protéger
le retraité qui ne doit en aucun cas
être marginalisé dans son action
syndicale ; à cet effet, il demande
aux syndicalistes actifs de tenir
compte de l’importance des capacités des retraités syndicalistes et de
retraités, alors que les travailleurs en
activité viennent de bénéficier d’augmentations conséquentes variant
entre 5 000 et 8 000 DA par mois. A
ce sujet, les délégués déclarent, en
réponse à cet argument, que ces difficultés financières résultent réellement d’un déséquilibre financier provoqué par les pouvoirs publics, du
fait que la CNR a été obligée de supporter le poids de charges de 400
milliards de dinars, depuis 1997 à ce
jour, pour le paiement de 400 000
pensions de retraite proportionnelles
et sans condition d’âge, qui auraient
dû être prises en charge par le
Trésor public. C’est l’Etat, qui, pour
des raisons économiques, dans le
cadre des compressions d’effectifs,
avait procédé à des fermetures d’entreprises et mis en place le système
de retraite proportionnelle et sans
condition d’âge.
toujours les aider dans leurs activités
militantes. En conclusion de son discours, le secrétaire général a précisé
: «Nos retraités ont des droits sur
nous. Un jour nous serons aussi des
retraités.»
Un retraité président
du conseil d’administration
de la CNR
A cet égard, les délégués au 5e
congrès de la FNTR félicitent la commission exécutive fédérale et le
secrétariat fédéral sortants pour l’activité inlassable qu’ils ont déployée
pour faire entendre la voix des retraités et faire aboutir leurs légitimes
doléances et leur aspiration à une
vie décente et honorable pour le
nombre d’années qui leur restent à
vivre. Ils expriment leur reconnaissance au secrétaire général de
l’UGTA, pour le dévouement inlassable et l’aide précieuse consacrés
au profit des retraités. Ils saisissent
cette occasion pour le remercier de
son historique décision, d’abord de
nommer un retraité au poste de président du conseil d’administration de
la CNR , qui a assumé consciencieusement l’intérim du président démissionnaire, puis, d’avoir octroyé la
majorité des représentants de
l’UGTA aux responsables de la
FNTR au sein de cet organe. Les
délégués au 5e congrès de la FNTR
rappellent que le 11e congrès de
l’UGTA a réaffirmé et renforcé la
spécificité organique d’adhésion et
de cotisation des adhérents retraités
de la FNTR. A cet effet, cette spécificité doit être effective, à travers l’ensemble des wilayas, en permettant
aux structures de base de la FNTR
de militer et d’agir en toute liberté
dans le choix démocratique de leurs
Des revendications
pour les luttes à mener
Les délégués au 5e congrès de la
FNTR inscrivent dans leur cahier de
revendications des doléances qu’ils
jugent raisonnables, et qui ont fait
l’objet de longs débats, et ce, afin de
les faire aboutir pour améliorer les
conditions de vie des retraités : la
restitution par l’Etat à la CNR des
400 milliards de dinars ayant servi à
financer les retraites proportionnelles et sans condition d’âge par les
propres cotisations sociales des travailleurs et des employeurs ; la
recherche d’une solution rapide par
le ministre des Finances, au problème concernant l’application de l’IRG
à des milliers de retraités dont les
montants des pensions dépassent
20 000 DA ; l’octroi annuellement
d’une revalorisation dont le taux doit
être significatif et conséquent pour
les pensions et allocations de retraite, au regard de la dégradation du
niveau de vie des retraités ; l’impérative régularisation de la situation des
retraites liquidées entre 1983 et août
1996, en procédant à l’actualisation
des salaires qui ont servi de base à
leur calcul, et ce, conformément à la
législation en vigueur.
Cette régularisation doit s’effectuer selon l’instruction de la tutelle de
la Sécurité sociale portant sur les
mécanismes prévus par l’article 43
de la loi 83-12, modifiée et complétée, en faisant référence à la circulaire du 10 novembre 1991 dans son
chapitre relatif aux modalités de
revalorisation.
En outre, et à court terme, les
délégués au 5e congrès de la FNTR
réclament l’actualisation de toutes
les pensions de retraite, à chaque
augmentation du SNMG ; le relèvement du montant minimum des pensions qui est de 75% du SNMG pour
le porter au montant du SNMG ; l’octroi, avec effet rétroactif, de la majoration pour conjoint à charge, à tout
retraité titulaire du montant minimum
de pension. Ni l’article 17 ni aucun
autre article de la loi 83-12 n’interdit
Photo : DR
Les plus de 200 délégués
au 5e congrès de la
FNTR-UGTA, qui a tenu
ses assises à Sidi Fredj
(Alger) les 30 et 31 mai
2010, élus
démocratiquement au
cours de rassemblements
des membres des comités
locaux à travers l’ensemble
des 48 wilayas du pays,
représentaient les quelque
265 000 adhérents que
compte ce syndicat.
A l’ouverture du congrès
étaient présents Sidi-Saïd,
secrétaire général de
l’UGTA, et des membres de
son secrétariat national.
Une importante résolution
a été adoptée à l’issue de
ce 5e congrès, résolution
qui fait fonction de feuille
de route et de tableau de
bord de la FNTR pour les
prochaines années. Nous
en publions ci-dessous de
très larges extraits.
élus au cours de ces conférences
sous l’égide de la FNTR et l’aide
matérielle des unions de wilaya de
l’UGTA. Les délégués au 5e congrès
de la FNTR rendent hommage à tous
les militants de la FNTR qui les ont
quittés, et leur témoignent leur éternelle reconnaissance.
Des acquis à préserver
et à consolider
Les délégués au 5e congrès se
félicitent des acquis obtenus au
cours de ces 5 dernières années, à
savoir l’exonération de l’IRG pour les
pensions inférieures à 20 000 DA ; la
révision de la composition de la commission de recours préalable ; la
décision de l’abrogation de l’ordonnance 97-13 relative à la retraite proportionnelle ; le relèvement et l’alignement de la majoration pour
conjoint à charge pour les retraites
servies à compter du 1er janvier 2000
; la constitution d’un fonds national
de réserve des retraites ; la création
d’une caisse de recouvrement des
cotisations de sécurité sociale ; l’actualisation partielle des pensions de
retraite, etc.
Les délégués constatent l’octroi
depuis 2006 d’une maigre revalorisation annuelle des pensions et allocations de retraite, dont le taux n’a
jamais dépassé 5%, alors que l’inflation a grimpé à plus de 14%, provoquant une dégradation sans précédent du pouvoir d’achat de l’écrasante majorité des retraités.
En guise de réponse aux questionnements de la FNTR, il lui a été
avancé par les pouvoirs publics l’argument des difficultés financières de
la CNR. L’octroi de ces taux de revalorisation de 4, voire 5%, est perçu
comme un mépris aux yeux de nos
l’octroi de cette majoration à une
pension bénéficiaire d’un complément différentiel, d’autant plus que
cet avantage pécuniaire est une
indemnité à caractère familial, non
concerné par l’article 16, qui définit le
complément différentiel comme étant
la différence entre les avantages
résultant des années validées au
titre de la retraite et le montant minimum. Cette lecture est étayée par
l’article 15 de la même loi qui prévoit
cette majoration sans aucune restriction et indépendamment du montant
de la pension ; le relèvement du
montant minimum de l’allocation de
retraite de 3 500 DA dont bénéficient
actuellement la catégorie de travailleurs dont le nombre d’années
cotisées est inférieur à 15 ans, à un
montant minimum représentant 30%
du SNMG ; le relèvement de la majoration pour conjoint à charge à 1 731
DA pour les retraités dont les pensions ont été liquidées à compter de
janvier 2000, et le retour de nouveau
à l’ancien article 15 de la loi 83-12
qui fixait, dans sa version originelle,
un montant représentant 600 fois le
salaire horaire du SNMG ; le relèvement des montants des faibles pensions de retraite proportionnelle et
sans condition d’âge pour les aligner
à 10 000 DA, comme prévu par la loi
de finances complémentaire pour
2006, suite aux décisions historiques
du président de la République du
mois de juin 2006 ; la généralisation
du «tiers payant» à tous les actes
médicaux, à l’instar des médecins et
pharmaciens, à savoir les chirurgiens dentistes, les radiologues et
laboratoires d’analyses médicales,
ainsi que la disponibilité de médicaments génériques, moins cher, afin
d’éviter à l’assuré un surcoût supplémentaire par rapport au tarif de la
Sécurité sociale.
De plus, il est demandé la suppression du contrôle médical pour
tous les retraités âgés de plus de 65
ans et ceux affectés de maladies
chroniques, ainsi que leur prise en
charge totale par la Cnas pour les
cures thermales. En outre, il y a lieu
d’élargir l’utilisation de la carte Chifa
à tout le territoire national ; la célébration de la journée du 29 juin, journée mondiale de la vieillesse et la
réalisation par la CNR de maisons
de retraités.
Les délégués au 5e congrès de la
FNTR demandent à la future commission exécutive fédérale d’entreprendre toutes les démarches
légales prévues par la loi pour faire
aboutir ces revendications, en privilégiant le dialogue et la concertation.
Enfin, les délégués lancent un appel
pressant à tous les travailleurs retraités qui n’ont pas encore rejoint les
centaines de milliers d’adhérents à
venir grossir les rangs de leur instance fédérale pour lui donner encore
plus de poids et de force dans sa
lutte pour la défense des droits des
retraités et la pérennité de leurs
caisses sociales.
Le point de vue d’un congressiste
Ayant assisté aux assises du 5e congrès de
la FNTR, j’ai été assez surpris de trouver ces
délégués raisonnables vu le nombre de problèmes et de difficultés concrètes que ces très
vénérables anciens ont largement listés lors
de leurs débats. Je m’attendais à des débordements à la mesure des frustrations et des
indignations, à part quelques cas légitimement
prouvés et faciles à comprendre, la majorité
des délégués et plus particulièrement leur
direction, ont fait preuve, sincèrement, de
sagesse, de patience et de modération.
Cette vénérable communauté, dont la
majorité a été parmi les constructeurs de
l’Algérie économique et administrative, et dont
certains ont participé à la libération de notre
pays, ayant pour objectifs, entre autres, la dignité de l’Algérien, l’équité et la solidarité entre
citoyens algériens, n’arrive pas à comprendre et
à s’expliquer les comportements de leur Etat et
des dirigeants, que certains assimilent presque
à de l’indifférence pour ne pas dire du dédain, à
de l’injustice pour ne pas aller jusqu’à la
«hogra», et du laissé-pour-compte à l’image
d’un vieux citron que l’on jette après l’avoir bien
pressé. Dignité, équité, solidarité, ce sont justement le thème de ce congrès, thèmes très significatifs de la situation socioéconomique de cette
frange fragilisée de notre société. Ou ne sont-ils
que des slogans pour nos juniors ? Nos anciens
compagnons ? Ceux que nous avons formés et
auxquels nous avons passé les rennes ?
L’ingratitude serait-elle devenue le mot d’ordre
de la réussite et de la nouvelle culture-management en Algérie ? Espérons que ce n’est qu’un
nuage passager. Oui, nous espérons, car nous
sommes une génération d’espoir qui n’a jamais
baissé les bras et qui ne les baissera jamais,
une génération généreuse et clémente envers
ses enfants et ses concitoyens que nous voulons considérer comme nos amis, nos collègues
et notre espoir. Puisse Dieu nous ouvrir à tous
les yeux et surtout les cœurs.
Tayeb Sahraoui
Le Soir
d’Algérie
Culture
MOSTAGANEM
Le souffle du renouveau
Actucult
PROGRAMME
D’ANIMATION DU
CAFÉ LITTÉRAIRE
L’ÎLE LETTRÉE
● J’uqu’au 24 juin Dalil
Saci, artiste peintre,
exposera une collection
exclusive d’œuvres intitulée «Défragmentation».
LA GALERIE D’ART
DAR EL-KENZ
● Jusqu’au 17 juin, à
Chéraga (Alger), expo
collective intitulée
«Regards croisés» des
artistes peintres
Abdelmoumene Assia,
Belbahar Souhila, Bettina
Heinen-Ayech, Hennaoui
Nabila, Houadef Djahida,
Kouadria Feriel, Sellal
Zohra, Valentina
Pavlovskaya Ghanem et
Zoulid Safia.
MUSÉE NATIONAL
D’ART MODERNE
ET CONTEMPORAIN
D’ALGER
● Jusqu’au 25 août
2010, exposition-rétrospective de l’ensemble de
l’œuvre de l’artiste
peintre français Olivier
Debré.
CENTRE CULTUREL
FRANÇAIS D’ALGER
● Jeudi 10 juin à 19h,
concert de musique du
monde avec Mango
Gadzi.
THÉÂTRE RÉGIONAL
AZZEDINE-MEDJOUBI
DE ANNABA
● Mercredi 9 juin à
17h30, concert du groupe Carlo Actis Dato New
Quartet (Italie).
SALLE EL-MOUGGAR
(ALGER)
● Jeudi 10 juin à 19h,
concert du groupe italien
Carlo Actis Dato New
Quartet avec la participation extraordinaire du
groupe algérien
Harmonica.
PALAIS
DE LA CULTURE
D’ALGER
● Mercredi 9 juin, à 19h,
concert de Lamia
Maâdini, en promotion
de son nouvel album
hawzi.
VENTE-DÉDICACE
● Jeudi 10 juin à 14h30,
l’auteure Vanessa
Soltani dédicacera son
livre Un aller simple pour
Alger, à la librairie TiersMonde, édition Lazhari
Labter.
THÉÂTRE
DE VERDURE
DE RIADH EL-FETH
(ALGER)
● Jeudi 10 juin à 20h30,
concert de Reda Sika &
Les Milanos, dédié à la
Coupe du monde, en
exclusivité après la sortie du nouvel album des
Milanos (prix du billet du
concert : 400 DA).
L’image de
Mostaganem, cette
ville d’art et d’histoire,
se fait soigner au fil
des ans par une cascade de festivals et
autres manifestations
culturelles qui animent, à la même
période de chaque
année, les nuits des
gens d’ici et d’ailleurs.
arce que traditionnellement,
avec un certain esprit de
conservatisme, Mostaganem
attire vers elle tout ce qui rappelle
les bonnes choses de la belle
époque. Du théâtre, mais aussi de
la
musique,
beaucoup
de
musique.
Paradoxalement, Mostaganem
semble, même en sauvegardant
ses vieilles habitudes, se détacher
d’un réflexe qui lui a fait beaucoup
de tort à une certaine époque,
celui de rejeter tout ce qui n’est
P
pas son propre. Et cela se vérifie
depuis quelques années puisque
la ville de Sidi Saïd, Sidi Abdallah
et Sidi Lakhdar Benkhelouf ouvre
de plus en plus ses bras à la diversité culturelle, ne se contentant
plus pour se délecter du seul
théâtre ou du son, et des rythmes
de ses chanteurs andalous et du
chaâbi. La semaine culturelle de la
ville de Sétif, tenue récemment à
la maison de la culture, en est la
preuve parfaite qui symbolique
cette conversion plutôt réussie.
Mais au-delà du seul sentiment de
regarder ce qui se fait ailleurs, le
meilleur si possible, Mostaganem
continue d’honorer les siens
comme c’était le cas avec
Mohamed Tahar qui a enfin rencontré la gloire pour le moins éternelle en ayant la reconnaissance,
11
déjà affirmée, des siens ; comme
ça était le cas il y a quelques
années de Maâzouz Bouadjadj.
Tout ça pour dire que
Mostaganem, telle qu’elle est
actuellement, ne semble pas encline à sacrifier sur l’autel de l’ignorance ses plus beaux fleurons.
Mais le plus dur n’est pas d’honorer ses enfants, même à titre
posthume, c’est celui de savoir
préserver le passé grâce à une
savante passation de flambeau
entre les générations. Là réside la
difficulté, l’essentielle et la plus
cruciale.
Là encore, grâce aux efforts de
certaines associations telles
El-Fen Oua Nachat, Nadi El-Hilal,
cheikh El-Kamel et l’on oublie
d’autres, Mostaganem peut s’enorgueillir de posséder un bon
réservoir, lequel ne demande
qu’un minimum d’intérêt, à défaut
de gros moyens.
Ce que nous découvrons au
cours des soirées musicales nous
réconforte dans notre conviction :
de jeunes chanteurs et chanteuses illuminent gracieusement
la culture et personne n’oserait
observer cela avec dédain.
A. Bensadok
FESTIVAL NATIONAL DU THÉÂTRE PROFESSIONNEL
eureux qui comme Sonia,
Hassan Assous et Djamel
Guermi au rideau du
5e Festival national du théâtre
professionnel d’Alger.
Assous a reçu des mains de
Khalida Toumi, ministre de la
Culture, le prix du meilleur spectacle homogène pour la pièce
Fragments dont il est le metteur
en scène et qui représentait le
Théâtre régional de Sidi-BelAbbès. Sonia, elle, a décroché le
prix de la mise en scène pour la
pièce Amama assouar el-madina
du Théâtre régional de Skikda.
Le prix du jury a été décerné à
Djamel Guermi, metteur en
scène de Nouz’ha fi el-ghadab,
une production du Théâtre national algérien. Omar Cherrouk, de
son côté, a brandi le trophée du
meilleur texte original, celui de la
pièce El-Marella produite par le
Masrah Ettadj de Bordj-BouArréridj.
Le prix de la meilleure interprétation masculine est allé, ex
aequo, à Allaoua Zermani pour
son rôle dans Tartuffe du TR de
Constantine et Ramzi Kedja pour
son rôle dans El-Hachamine du
TR de Batna.
Celui de la meilleure interprétation féminine est allé ex aequo
également à Nadia Larouini
(Amama assouar el-madina) et
Abdelmoumen
Yasmine
(Nouz’ha fi el ghadab).
Nabil Aâsli pour son rôle dans
Nouz’ha fi el-ghadab et Habbani
Mohamed Abdelhakim pour son
rôle dans la pièce Les 20 minutes
de l’association Chourouk de
Mascara, ont reçu (un autre ex
aequo), le prix du jeune comédien. Celui de la meilleure jeune
H
Rideau, c’est le palmarès !
comédienne a été décerné, ex
aequo, à Soraya Bessaâdi pour
son rôle dans Si Pertuf du TR de
Tizi Ouzou et Rahil El-Ouanoufi
pour Lalla du TR de Mascara.
Le trophée récompensant la
meilleure musique est allé à
Salim Souhali, celle composée
pour la pièce Balaoui essoudef
du TR d’Annaba. Hamza
Djaballah, enfin, a remporté le
prix de la scénographie pour la
pièce Lahadhat masrah du
Théâtre régional de Guelma.
Un palmarès, donc, qui
comme d’habitude fait des heureux et des malheureux, des
contents et des mécontents…
c’est ça le théâtre.
Kader B.
ANNUAIRE A LA DÉCOUVERTE D’ALGER
out ce que vous
voulez savoir sur
Alger, sans oser
avouer que vous l’ignorez, vous le trouverez
dans le nouveau guide
«A
la
découverte
d’Alger».
Vous venez d’arriver
pour passer «un weekAlger».
end
à
L’architecte français
Le Corbusier a dit un
jour : «Ceux qui ont
construit la Casbah
avaient atteint au chefd’œuvre architectural
et d’urbanisme.» Le guide nous
invite à visiter le plus vieux quartier
de notre capitale décrit comme «le
diadème sur le front d’une princesse». Pour ceux qui veulent rester
au centre-ville ou voir d’autres
T
Suivez le guide !
quartiers,
il
donne toutes les
adresses utiles
(librairies, hôtels,
restaurants,
banques, boîtes
de nuit, adresses
des
ambassades,
marchés…). A la
page 21, le lecteur trouve un
chapitre intitulé
«Les incontournables». Là, ça
parle de musées
et de monuments
comme la mosquée Ketchaoua,
Dar Aziza, la Basilique de Notre
Dame d’Afrique ou encore du
Jardin d’Essai du Hamma dont la
«flore luxuriante a servi de cadre
au film Tarzan avec Johnny
Wessmüller». Vers la fin, le guide
«A la découverte d’Alger» devient,
presque, une revue culturelle.
Sous le titre «Musique algéroise»,
sont présentés des genres musicaux comme le chaâbi ou l’andalou. Plus loin, un autre titre : «Alger
et le cinéma », avec des films
comme La bataille d’Alger de Gillo
Pontecorvo ou Rachida de Yamina
Bachir-Chouikh. D’autres chapitres sont consacrés à «la peinture algérienne» ou à «Camus et
l’Algérie».
Le nouveau guide pratique
(orienté tourisme et loisirs) «A la
découverte d’Alger» est édité par
la société Les Pages Maghreb.
Cette société de droit algérien,
fondée en 2006, édite aussi l’annuaire des acteurs économiques
en Algérie.
Kader B.
Le Soir
d’Algérie
PEUGEOT ALGÉRIE
IVAL/IVECO
Remise des prix
Partenariat
du Grand Jeu Fennec
e t appar t enanc e
aux 6 premiers
gagnants
U Fennec a été remise hier, au
siège de Peugeot Algérie, à l’heureux
ne superbe 206+ série limitée
Les gagnants de la 1re semaine sont :
- 206 Fennec :
M. Boudris Fethi de la wilaya de Souk Ahras
- Ecran LCD haute définition Starlight :
M. Djeloul Chenouna de la wilaya de Ghelizane
M. Sellam Farid de la wilaya d’Alger
M. CHenan Abderrahmane de la wilaya de Sétif
M. Aouissi Abdelkader de la wilaya de Blida
Mme Boukhouf Rahima de la wilaya d’Alger.
Publicité
CHALLENGE BIBENDUM
DE RIO DE JANEIRO
Les innovations de Michelin
Mcours de cette édition une
ichelin a présenté au
nouvelle génération de pneus
présentant des spécifications
techniques particulières destinées à améliorer les rendements en utilisation urbaine.
Des innovations qui permettent
d’ores et déjà de repenser la
conception des pneumatiques
classiques.
Le concept petit pneu
Photo :DR
gagnant de la 1re semaine du Grand
Jeu Fennec, organisé par Peugeot
en collaboration avec l’ENTV.
5 autres gagnants recevront,
quant à eux, à cette occasion, un
magnifique écran plat LCD haute définition Starlight.
Le Grand Jeu Fennec, diffusé sur ENTV et Canal
Algérie, a débuté le 27 mai, pour une durée de 6
semaines.
Chaque semaine, une question sur le football est
posée à travers un petit spot Fennec avec deux réponses
possibles. Les téléspectateurs sont invités à répondre par
SMS au 66028 en tapant le n° de la bonne réponse.
Un tirage au sort, sous contrôle d’un huissier, est réalisé chaque fin de semaine, afin de faire gagner à chaque
fois une 206+ série limitée Fennec et 5 LCD haute définition Starlight.
Ce sont donc au final six 206+ Série Limitée et 30
écrans qui seront mis en jeu.
U par le groupe Ival, au profit de sa concession Iveco. Plus de
ne journée dédiée au service après- vente a été organisée
50 participants représentant les sociétés Grands comptes et les
agents du réseau Iveco ont pris part a ce rendez-vous. Des communications ont été animées par des spécialistes en après-vente
en présence de techniciens du constructeur Iveco.
Les interventions ont offert un panorama riche et complet aux
participants de chacune des thématiques abordées lors de cette
journée, liée notamment aux aspects de l’après-vente, politique
entretien Iveco, la garantie, les tarifs, l’avantage des conventions
et enfin la logistique. Soulignons la contribution de M. Mohamed
Baïri, PDG du groupe Ival, au succès de cette rencontre.
«Les journées après-vente sont un moyen de rencontre avec
les clients afin de débattre de l’ensemble des sujets, dans le but
d’améliorer les prestations envers ces derniers, et créer une certaine complicité entre les différents acteurs. Ce premier rendezvous est une réussite totale, ce qui nous amène d’ores et déjà
à prévoir sa réédition», soulignera M.Tewfik Arab, directeur service après-vente Iveco Algérie.
12
Un pneu de petite taille,10
pouces, qui propose des performances dynamiques équivalentes à des pneus de 14
pouces avec une tenue de
route et un freinage identiques
avec l’ensemble Michelin. C’est
un gain de 40 kg sur le poids de
la voiture. Un allègement décisif
pour les constructeurs de véhicules urbains.
L’innovation sur ce nouveau
pneu c’est sa capacité de chargement qui peut être augmentée de 15% par rapport à un
pneu classique.
Pneu pour véhicule
routier électrique
ou hybride
Un pneu qui présente plusieurs atouts dont une grande
efficacité énergétique, ce qui
accroît l’autonomie du véhicule,
il offre un niveau d’adhérence
même en sol précaire et il bénéficie également d’une grande
longévité kilométrique.
Michelin Active Wheel
Un pneu qui ouvre à l’automobile une ère nouvelle où performances, sécurité, économie
énergétique et propreté se hissent à un niveau jamais atteint
auparavant. C’est le résultat
d’une motorisation miniaturisée
et de la suspension électrique,
toutes disposées au centre de
la roue. Pour la première fois, la
roue intègre non seulement le
système de freinage, mais
aussi et surtout la motorisation
du véhicule.
VÉLO ÉLECTRIQUE
Des offres plus
écologiques
Une des alternatives proposées pour les courts et moyens
trajets est le vélo électrique.
Electra, une société brésilienne,
présente un vélo esthétique,
non polluant, silencieux, avec
des freins qui répondent bien et
une utilisation plus qu’agréable.
Les vélos Electra Bike sont
équipés d’une batterie d’acide
de plomb. Le moteur, placé
dans l’essieu de la roue, est invisible. «Les mairies de Caxias et
d’Angra dos Reis au Brésil utilisent déjà ces vélos, mais le
Challenge Bibendum est pour
nous une excellente occasion
de mieux faire connaître notre
produit», explique Jurandyr
Neto, un responsable de l’équipe Electra Bike.
B. B.
Le Soir
d’Algérie
13
CHALLENGE BIBENDUM DE RIO DE JANEIRO
Congestion urbaine et mobilité durable en débat
- Deux sites ont
accueilli le déroulement de l’édition
2010 à Rio, le
de
Centre
Convention
et
d’Exposition
Riocentro et le circuit automobile de
Jacarépagua.
- 47 exposants
ont occupé les différents stands du
centre d’exposition
technologique
- 5 000 personnes entre participants et invités.
- 500 journalistes
ont couvert cet événement.
- 80 nationalités
ont été représentées au Challenge
de Rio.
- 150 véhicules
entre voitures de
tourisme, camion,
bus, tracteurs agricoles, vélos, véhicules électriques…
- 300 personnes
ont été mobilisées
par Michelin pour la
bonne organisation
de la rencontre.
- 142 est le
nombre de pages
du
livre
édité
Michelin et consacré au Challenge
Bibendum.
Les
précédents
Bibendum
- 1998 ClermontFerrand (France)
- 2000 ClermontFerrand (France)
- 2001 Los Angeles
et Las Vegas (USA)
- 2002 Heidelberg
(Allemagne) et Paris
(France)
- 2003 Sonoma
Californie (USA)
- 2004 Shanghai
(Chine)
2005
Kyoto
(Japon)
2006
Paris
(France)
- 2007 Shanghai
(Chine)
- 2010 Rio de
Janeiro (Brésil)
P our sa 10e édition, le Challenge Bibendum,
un événement majeur chez Michelin, a choisi le
Brésil et sa mégapole Rio de Janeiro pour rassembler à la fin du mois de mai écoulé près de
5 000 participants et quelque 500 journalistes
venus du monde entier en vue de mettre au
point une stratégie réaliste pour l’avenir de la
mobilité routière.
D
ix ans après, l’initiative de feu Edouard
Michelin a-t-elle su
à travers les temps suscité
l’intérêt de tous les intervenants dans ce secteur ? At-elle permis de mettre au
des
solutions
point
de nouvelles motorisations. Des prototypes sont
ainsi exposés annonçant
l’avènement de moyens
de mobilité de nouvelle
génération chez des labels
aussi réputés que Audi,
Mercedes, Volkswagen,
connaissons tous les problèmes de congestion
urbaine et de sécurité. La
solution à ces problèmes
est un défi pour tous. Notre
avenir dépend du temps
que nous mettrons à les
résoudre. Nous connaissons les risques, mais
nous sommes confiants
dans l’avenir de la mobilité
routière, qui signifie la
liberté de se déplacer pour
nous tous.» Un signal fort
pour que la réflexion
autour
des
différents
thèmes retenus pour cette
édition soit menée à son
terme et parvenir à une
véritable plate-forme qui
sera proposée aux décideurs et autres constructeurs. Une réflexion qui
s’articule autour de trois
axes importants, l’énergie
et la forte dépendance du
transport à l’égard du
pétrole avec sa tragique
conséquence, les gaz à
effet de serre responsables du dérèglement climatique, l’amélioration des
moteurs à combustion
interne avec le recours à
des carburants synthétiques, biocarburant… Le
3e thème est la mise au
point
de
nouveaux
moteurs à énergie électrique ou hybride avec la
présentation de ces véhicules aux participants et
aux journalistes aux fins de
les apprécier et les tester.
Aussi, les organisateurs
ont prévu un rallye de
292 km pour les véhicules
légers et 350 km pour les
camions et les bus ainsi
qu’une multitude de tests
techniques sur le circuit
automobile
de
Jacarépagua de Rio de
Janeiro. C’est dire l’opportunité offerte aux uns et
autres de réaliser des tests
d’accélération, de maniabilité, de bruit, de consommation, d’émission de CO2
et d’apprécier la pertinence de ces innovations
technologiques.
Cérémonie d’ouverture de la 10e édition.
est absolument remarquable et unique au
monde, et il reste à ce
sujet une référence et un
exemple pour beaucoup
protection de l’environnement et la recherche des
moyens qui garantissent le
développement d’un mobilité durable.
Photos : DR
Le
Challenge
en
quelques
chiffres
De nouvelles technologies au pied du célèbre Pain de sucre.
Le président brésilien Lula Da Silva dans les bras du Bibendum.
concrètes à même d’améliorer un tant soit peu les
conditions de circulation
urbaine ? Quelles seraient
les propositions attendues
au cours de cette édition
pour que la sécurité sur
nos routes et dans nos
villes surchargées ne soit
plus un slogan vidé de
toute
substance
?
D’emblée, nous pouvons
avancer qu’en tout état de
cause le rendez-vous
annuel de Michelin, dédié
à la recherche d’un avenir
meilleur dans le domaine
de la mobilité, a grandement gagné en maturité.
Pour preuve, le nombre de
participants entre experts,
chercheurs, universitaires,
constructeurs automobiles
manufacturiers et autres
sponsors ne cesse d’augmenter d’une édition à
l’autre. Il est aujourd’hui un
rendez-vous attendu par
les grandes firmes pour
présenter leurs dernières
innovations
technologiques dans le domaine de
la réduction des émissions
de gaz à effet de serre et
Peugeot, etc.
Le Challenge de Rio qui
s’est ouvert sous un ciel
orageux d’une telle intensité dont seules les latitudes
tropicales
en
sont
capables a confirmé que la
nécessité d’une mobilité
durable constitue la préoccupation première de tous
les intervenants dont la
prise de conscience des
enjeux est largement établie. Les différents ateliers
mis en place ont suscité de
grands débats autour
notamment de la congestion urbaine et de sécurité,
qui sont le propre actuellement de toutes les grandes
villes de ce monde.
Le passage à l’acte
Des
propositions
concrètes et intéressantes
ont été suggérées et attendent d’être finalisées par
les équipes techniques du
comité d’organisation. Le
premier responsable de
Michelin, M. Michel Rollier,
a insisté lors de son intervention d’ouverture du
Challenge 2010 : «Nous
Michelin, Brésil,
même combat
Par ailleurs, le choix du
Brésil comme lieu de
déroulement de la conférence n’est nullement fortuit puisque ce pays est
engagé depuis plusieurs
années dans la lutte contre
la congestion urbaine et il
est l’un des premiers pays
à avoir mis au point des
biocarburants et une technologie
de
qualité
employant ces biocarburants. Un élément fondamental dans sa stratégie
de développement. Le programme brésilien d'éthanol
L’inévitable spectacle de samba au pays de la démesure.
de pays. L’intérêt accordé,
du reste, à la préparation
et au déroulement de cet
événement s’est matérialisé par la présence du tonitruant président de la
République brésilienne,
Lula Da Silva, qui a prononcé un discours en cette
occasion pour réaffirmer la
volonté de son pays à persévérer dans la voie de la
C’est cette similitude de
préoccupation qui semble
réunir Michelin et le Brésil
et où d’ailleurs le leader
mondial des pneumatiques
a lourdement investi en
comptant deux usines de
production de grande
dimension et une troisième
en cours de réalisation.
B. Bellil
MICHEL ROLLIER,
GÉRANT DE MICHELIN :
«Nous craignons
tous les dangers
des émissions de CO2»
«Il y a une vraie
prise de conscience
des enjeux. Plus que
jamais, tout le
monde veut garantir
l'avenir de la mobilité
routière. Nous craignons tous les dangers des émissions
de CO2. Le Challenge
Bibendum reflète
l’engagement
concret du Groupe
Michelin en faveur
de la mobilité routière durable. Depuis
longtemps, nous travaillons pour réduire la résistance au roulement de
nos pneus, tout en maintenant leur longévité et la
sécurité qu’ils garantissent. Moins de résistance
au roulement, cela veut dire moins de consommation de carburant, et bien sûr moins d’émissions
de CO2. Le Challenge Bibendum est l’occasion de
partager ce savoir-faire.»
«Les Algériens, des compétiteurs
déterminés et pleins de sang froid»
L'Algérie, considérée comme «le plus gros outsider du
contingent africain», peut compter sur la «détermination»
de ses joueurs pour disputer une bonne Coupe du
monde en Afrique du Sud, écrit mardi la Fédération internationale de football (Fifa) sur son site internet.
«Considérés comme les
plus gros outsiders du contingent africain, les Algériens
n'en restent pas moins des
compétiteurs déterminés et
pleins de sang froid», affirme
la FIFA dans un article publié
mardi sur les chances des
équipes africaines lors du
Mondial sud-africain qui
débute vendredi. «Les
Fennecs l'ont prouvé au
cours des qualifications, mais
aussi lors de la dernière
Coupe d'Afrique des nations,
où ils ont pris une belle quatrième place», poursuit encore l'instance mondiale de
gestion du football. Pour la
première fois de l'histoire, la
Confédération africaine de
football comptera six représentants en phase finale
(Afrique du Sud -pays organisateur-, Algérie, Nigeria,
Cameroun, Ghana et Côte
d'Ivoire). Concernant les
chances des autres sélections, la Fifa assure que
«l'Afrique a pris pour habitude de défier les pronostics».
«Les Africains espèrent
que la première épreuve
suprême organisée chez eux
sera l'occasion de frapper un
grand coup», affirme l'instance de Joseph Sepp Blatter.
«Le tournoi va être très
difficile pour les équipes africaines», tempère néanmoins
le légendaire Ghanéen Abedi
Pelé. «Elles sont dans des
groupes relevés et elles
auront du mal à s'en extirper.
On entend dire que c'est le
meilleur moment pour qu'une
équipe africaine remporte la
Coupe du monde. Je veux y
croire. Il faudra voir ce que ça
donne, mais quoi qu'il arrive,
L'heure de gloire africaine
Si Pelé s'était un peu trop avancé
en annonçant qu'une équipe africaine
remporterait la Coupe du monde de la
Fifa avant la fin du siècle dernier, les
Africains espèrent que la première
épreuve suprême organisée chez eux
sera l'occasion de frapper un grand
coup. Nombre d'observateurs estiment même qu'une absence du dernier carré constituerait une grosse
déception pour ce peuple amoureux
fou du ballon rond. Les supporters
des équipes participantes seront bien
évidemment derrière les leurs, mais
en second lieu, ils soutiendront aussi
tous les autres représentants de la
CAF. L'objectif demi-finale est donc
de taille. Après tout, le Cameroun à
Italie 1990 et le Sénégal à
Corée/Japon 2002 sont à ce jour les
deux seules sélections africaines à
avoir atteint les quarts de finale de
l'épreuve suprême. De plus, sur
toutes les éditions de l'épreuve,
jamais deux représentants de la CAF
ne se sont retrouvés en même temps
dans la phase à élimination directe.
Certes, le continent continue de produire certains des meilleurs joueurs
de la planète, mais l'irrégularité des
sélections nationales laisse encore
perplexe.
Mais l'Afrique a pris pour habitude
de défier les pronostics. D'ailleurs, de
nombreuses personnalités du football
africain, qu'elles soient encore en
activité ou pas, ont d'ores et déjà
annoncé leur optimisme. «Mes
coéquipiers et moi, nous voulons
entrer dans l'histoire et changer la
façon dont les gens perçoivent le foot-
ball africain. J'espère que nous
serons l'équipe qui ira jusqu'à la finale
et qui remportera la compétition»,
espère Didier Drogba. L'attaquant de
Chelsea pourrait manquer le tournoi
en raison d'une fracture du cubitus
mais il n'en demeure pas moins le
chef de file d'une formation considérée par beaucoup comme la plus
talentueuse du continent.
Le Ghana a ouvert la voie
Le légendaire Ghanéen Abedi
Pelé pense lui aussi que son continent a des chances de décrocher le
Graal le 11 juillet. Toutefois, il rappelle
aussi que dans une compétition de ce
calibre, où le tirage n'a pas forcément
gâté les représentants africains, l'impression laissée pourrait finalement
être plus importante que le résultat.
«Le tournoi va être très difficile pour
les équipes africaines», annonce l'ancien Marseillais, qui compte deux fils,
André et Rahim Ayew, dans les rangs
des Black Stars. «Elles sont dans des
groupes relevés et elles auront du mal
à s'en extirper. On entend dire que
c'est le meilleur moment pour qu'une
équipe africaine remporte la Coupe
du monde. Je veux y croire. Il faudra
voir ce que ça donne, mais quoi qu'il
arrive, je pense que nos représentants vont nous remplir de fierté.»
Pelé pense sûrement à la Coupe
du monde U-20 de la Fifa 2009, où le
Ghana est devenu le premier pays
africain à remporter cette épreuve.
Aujourd'hui, on retrouve dans l'effectif
des Black Stars de nombreux joueurs
ayant pris part à cette campagne victorieuse. En début d'année, la Coupe
d'Afrique des nations a même permis
de vérifier que ces jeunes talents ont
le niveau nécessaire pour évoluer
chez les seniors.
Des préparations contrastées
L'Afrique du Sud est elle aussi sur
la pente ascendante, elle qui reste
invaincue sur ses 12 derniers
matches et semble atteindre son pic
de forme au meilleur moment sous la
houlette de l'expérimenté Carlos
Alberto Parreira. De surcroît, comme
tous les pays organisateurs avant
elle, la Nation arc-en-ciel bénéficiera
d'un immense soutien de la part de
son public. Ancienne figure des
Bafana Bafana, Lucas Radebe estime
que les locaux ont le potentiel pour
atteindre les demi-finales, mais il souligne aussi qu'il ne faudra pas forcément mesurer la réussite des
Africains à l'aune de leurs résultats
sportifs. «Cette Coupe du monde
dépasse le cadre du football. Elle permet à l'Afrique de se réinventer»,
explique l'ancien défenseur de Leeds
United. «Bien entendu, nous souhaitons que la réussite sportive soit au
rendez-vous, mais nous aimerions
également que ce tournoi soit un succès hors des terrains. Nous voulons
que le monde fasse confiance à
l'Afrique. Nous voulons montrer à tout
le monde que nous sommes capables
d'organiser des événements de cette
ampleur. Après le 12 juillet, il faudra
que tous les Africains soient fiers de
GASMI NABIL,
EX-JOUEUR
DE L’ÉQUIPE
NATIONALE :
«Les Verts
créeront
la surprise»
Photo : Archives Samir S.
D’APRÈS LE SITE FIFA.COM
14
je pense que nos représentants vont nous remplir de
fierté», poursuit l'ancien
joueur de Marseille, qui
compte deux fils, André et
Rahim Ayew, dans les rangs
des «Black Stars».
«Nous avons la confiance
et l'expérience. Je suis
convaincu que nos équipes
se croient aujourd'hui
capables de réussir à ce
niveau», affirme de son côté
l'ancienne légende zambienne Kalusha Bwalya.
leur continent.» Pour la première fois
de l'histoire, la CAF comptera six
représentants en phase finale. Cette
année, les observateurs attendent
plus que jamais le réveil de deux
géants endormis, le Cameroun et le
Nigeria. Même s'ils participent à leur
sixième Coupe du monde de la Fifa,
les Lions Indomptables n'ont plus
brillé dans l'épreuve suprême depuis
1990. Quant aux Super Eagles, qui
s'alignent pour la quatrième fois, ils
ont collectionné les déceptions depuis
leur accession au deuxième tour d'États-Unis 1994 et de France 1998.
Hélas, tous les voyants ne sont pas
au vert. Peu rassurants lors de leurs
matches de préparation, les Nigérians
ont par ailleurs enregistré le forfait de
John Obi Mikel, la pierre angulaire de
leur
entrejeu.
Quant
aux
Camerounais, ils ont eux aussi réalisé
un tour de chauffe plutôt médiocre.
Compte tenu du niveau de leurs
groupes respectifs, les équipes africaines ne font pas figure de favorites
pour accéder au deuxième tour.
Cela dit, chacune d'entre elles
semble avoir les moyens de trouver la
bonne carburation et d'aller loin dans
la compétition. «Par rapport aux dernières éditions, nous sommes dans
une situation différente, je nous vois
mieux partis. Je pense que nous
sommes mieux préparés», affirme
l'ancienne légende zambienne
Kalusha Bwalya. «Nous avons la
confiance et l'expérience. Je suis
convaincu que nos équipes se croient
aujourd'hui capables de réussir à ce
niveau.»
L’ex-joueur de l’équipe
nationale et de l’USMK a
déclaré au Soir d’Algérie que
les camarades de Karim
Matmour ont les moyens et la
volonté pour faire un bon parcours au Mondial et montrer un
beau visage du football algérien. Il a ajouté que les protégés de Saâdane sont pétris de
qualités et créeront la surprise
au Mondial 2010 et se qualifieront au deuxième tour en compagnie de l’Angleterre.
Concernant les joueurs choisis,
l’ancien joueur de l’USMK a
affirmé que des éléments
comme Boudebouz, Chaouchi,
Guedioura et Mesbah sont
l’avenir du football algérien et
que Saâdane, qui a qualifié les
Verts au Mondial après plus de
vingt-quatre ans d’absence,
vise aussi l’après-Mondial avec
les différentes compétitions.
«Ils vont prouver que l’actuel
coach national est un grand
monsieur qui sait vraiment ce
qu’il fait. Alors, nous devons
tous nous mobiliser pour supporter ce groupe et apporter
notre soutien et notre solidarité
aux camarades de Ryad
Boudebouz pour qu’ils soient à
la hauteur de la confiance placée en eux.» Notre interlocuteur ajoutera que les matchs
amicaux vont permettre à
Saâdane de corriger toutes les
erreurs et mettre les nouveaux
joueurs dans le bain et les préparer pour le jour «J».
Benzaïm Abdelouahab
COMMUNIQUÉ
OTA
Les employés de
Djezzy à l’heure
des Verts
Pour permettre à tous les
employés de suivre les
matches de l’équipe nationale
en Coupe du monde dans les
meilleures conditions, la direction générale a décidé les
mesures suivantes :
- Match Algérie-Slovénie
programmé pour le dimanche
13 juin à 12h30 (heure algérienne) : journée chômée et
payée pour l’ensemble des
employés ainsi que ceux exerçant au sein des CDS.
- Match Algérie-Angleterre
prévu le vendredi 18 juin à
19h30 (heure algérienne) : fermeture de tous les CDS
à 18 h.
- Match Algérie-États Unis
ayant lieu le mercredi 23 juin à
15h (heure algérienne) : fin de
service à 13h30 pour l’ensemble des employés ainsi
que ceux exerçant au sein des
CDS.
Ces dispositions ont été
accueillies avec beaucoup de
joie par l’ensemble des travailleurs qui ont été sensibles,
au geste de la direction générale. Ainsi, tout Djezzy sera
derrière les Verts pour qu’ils
aillent le plus loin possible en
Coupe du monde.
«On va se battre comme des lions»
RABAH SAÂDANE, ENTRAINEUR NATIONAL :
KARIM ZIANI,
MILIEU DE
TERRAIN DE
L’EN :
«La Slovénie ?
Le match le plus
important»
Le sélectionneur des Fennecs, Rabah
Saâdane, sait que le Mondial sera compliqué à
aborder mais assure qu'ils donneront tout.
DÉPART
AUJOURD’HUI
DU PREMIER
AVION POUR
L'AFRIQUE DU
SUD
250 supporters
à bord
Quelque 250 supporters
algériens ont embarqué à
bord du premier vol d'Air
Algérie qui se dirigera aujourd’hui vers l’Afrique du Sud
pour suivre le premier tour de
la phase finale de la Coupe du
monde (11 juin-11 juillet) sept
autres vols transportant des
supporters algériens sont prévus entre le 10 et le 12 juin,
soit avant la date du premier
match que l'équipe nationale
disputera face à la Slovénie
programmé le 13 juin.
C'est ainsi que pour la
journée du 10 juin, un vol est
prévu, alors que pour celle du
11 juin, 3 autres sont programmés et 2 retenus pour le 12
juin.
Des ministères participent
à l'encadrement, au déplacement et au séjour des supporters algériens.
Il s'agit du ministère de la
Jeunesse et des Sports et
celui de la Santé, de la
Population et de la Réforme
hospitalière aux côtés de la
Protection civile. Une fois arrivée en Afrique du Sud, des
mesures seront prises par les
responsables du pays hôte, se
rapportant notamment au
transport des supporters
appelés à faire des déplacements sur de grandes distances pour suivre l'équipe
nationale.
Evoquant le programme
qui sera mis en place dans le
cas où l'équipe nationale algérienne passerait le premier
tour, l’ONAT a indiqué que les
dispositions prises lors de la
dernière Coupe d'Afrique en
Angola seront reconduites.
son tournoi, le sélectionneur a
sa petite idée : «Le premier
match contre la Slovénie
(dimanche 13 juin, ndlr) sera
déterminant. Si on le gagne,
on pourra parler. Dans ce
genre de tournoi, si vous
gagnez le premier match,
vous avez 50 % de chances
de passer. Sinon, on ne sera
pas dans de bonnes dispositions psychologiques contre
l’Angleterre (vendredi 18 juin,
ndlr)».
«L'équipe de France
peut être une bonne
surprise»
Interrogé sur le sentiment
que lui procure l'équipe de
France, l'entraîneur algérien a
préféré botter en touche.
«Comme l’a dit Aimé Jacquet,
un entraîneur que j’aime
beaucoup, la durée use un
entraîneur et elle finit par user
sur tous les plans, médiatiquement et dans la relation
avec les joueurs», explique-t-il
en faisant référence à
Raymond Domenech, même
s'il finit par concéder que
«l'équipe de France peut-être
une bonne surprise». A propos des Bleus toujours, il
encourage Samir Nasri et
Karim Benzema, deux joueurs
NADIR BELHADJ, LATÉRAL
GAUCHE DE L’EN :
«L'Algérie monte en puissance»
Le défenseur de l'Algérie, Nadir Belhadj a assuré
hier, depuis le Ugu Sports Complex que les Fennecs
«montent en puissance» mais demande aussi à son
équipe de plus «alimenter»les attaquants en vue du
premier match du Mondial-2010 contre la Slovénie
dimanche prochain.
Comment jugez-vous votre arrivée et les équipements
mis ici à votre disposition ?
On est contents, on se sent bien ici à la Coupe du monde.
On est bien installés et on a tout ce qu'il faut. Les terrains sont
impeccables et les conditions de préparation sont très bonnes.
Maintenant, il va falloir qu'on le montre sur le terrain...
Ce site, et plus généralement les environs de la ville de
Margate où vous vous trouvez, sont plutôt reculés. Vous ne
trouvez pas cela préjudiciable pour votre préparation ?
Tant mieux si on est isolés. C'est préférable et ça ne nous
dérange pas. Lors des différents autres stages, à chaque fois il
y avait beaucoup de monde et vous avez vu comment ça s'est
passé... C'est mieux d'être isolés à quelques jours de l'entrée
dans la compétition.
Etant donné les problèmes offensifs rencontrés en préparation, la Slovénie est peut-être le meilleur adversaire
pour entamer la compétition ?
Je ne sais pas si c'est l'idéal. Les Slovènes se connaissent
très bien et toutes les équipes qui sont là méritent leur place.
Mais nous, on monte en puissance. Dimanche, on verra un très
bon match contre la Slovénie. A la CAN, Djebbour n'était pas là
et Ghezzal s'est retrouvé tout seul devant. Mais maintenant, ils
commencent à bien s'entendre. Ils ne doivent surtout pas douter
et nous, on doit tout faire pour plus les alimenter. Car pour l'instant, on ne le fait pas assez.
In fifa.com
Lacen convoité en Liga
A un an du terme de son contrat avec le Racing
Santander, le milieu défensif international algérien Medhi
Lacen (26 ans) intéresse le Deportivo La Corogne,
l'Espanyol Barcelone et le Real Saragosse. Après avoir
échoué à s'entendre avec ses dirigeants sur une prolongation
de son contrat, Medhi Lacen devrait quitter le Racing
Santander. A un an du terme de son contrat, le milieu défensif international algérien, auteur d'une très bonne saison (33
matches, 3 buts), intéresserait selon le quotidien Marca pas
moins de trois formations de Liga : le Deportivo La Corogne,
l'Espanyol Barcelone et le Real Saragosse. Titulaire avec les
Fennecs lors de leurs derniers matches de préparation, le
natif de Versailles sera suivi de près lors de la Coupe du
monde, qui pourrait voir sa cote évoluer.
d'origine algérienne non retenus pour ce Mondial, à redoubler d'efforts : «Il faut qu’ils
travaillent et ils joueront la
prochaine Coupe du monde.»
Quant aux chances de voir
une équipe africaine triompher le 11 juillet prochain,
Rabah Saâdane se montre
plutôt pessimiste. «Le poten-
Photo : Samir Sid
Pour la première Coupe
du monde sur le sol africain,
seul un entraîneur du continent exercera durant la compétition. Il s'agit du sélectionneur de l'Algérie, Rabah
Saâdane (64 ans). Ce dernier
est revenu sur les conditions
dans lesquelles ses joueurs
se présenteront en Afrique du
Sud.
Et il est bien conscient de
ne pas disposer d'un des
meilleurs effectifs du tournoi :
«Notre effectif n’a pas une
grande expérience.»
Rabah Saâdane assure
pourtant que ses hommes
donneront tout pour se sortir
du groupe C, qui comprend
également l'Angleterre, les
États-Unis et la Slovénie.
«Soyons exemplaires, on va
représenter l’Algérie. On va
se battre comme des lions»,
clame-t-il. Et pour bien réussir
tiel est là, mais la stabilité
manque. Dès qu’il y a un problème, c’est l’entraîneur qui
paie. On l’a vu avec la Côte
d’Ivoire (Eriksson a succédé à
Halilhodzic après la CAN,
ndlr). On n’a jamais vu un président démissionner», plaidet-il
Premier entraînement des Verts
Arrivée lundi à Durban, les protégés de coach Saâdane
ont réalisé, hier matin, leur première séance d'entraînement
au Ugu Sports Complex, sur les hauteurs de Margate avec
une petite opposition, pendant que Yebda et Bellaïd se
contentaient de trottiner.
«Le terrain et les conditions sont très bonnes», a apprécié
le néo-Fennec Ryad Boudebouz. Lundi, les joueurs, qui
étaient arrivés le matin, s'étaient contentés d'un simple
décrassage à leur hôtel.
Si le sélectionneur Rabah Saâdane peut compter sur tous
ses joueurs, il semble, cependant, que leur état de forme ne
soit pas le même, à quelques jours de leur premier match
dimanche prochain contre la Slovénie.
«Cela fait seulement trois semaines que l'on peut travailler
tous ensemble et l'équipe n'a joué qu'un seul match
ensemble», a poursuivi le défenseur des Rangers Madjid
Bougherra, qui n'avait plus joué depuis la demi-finale de
coupe d'Ecosse en avril.
TURF
15
Au lendemain de son
arrivée en Afrique du Sud,
la séléction nationale s’est
vite remise au travail. En fin
de séance, Karim Ziani, le
milieu de terrain de l’équipe
nationale, a livré ses premières impressions. «On a
été très bien accueillis. On
est dans de bonnes conditions. Il va falloir récupérer
du voyage qui a été un peu
long. On va effectuer nos
premiers entraînements ici.
On voit que le terrain est
parfait. On n’a pas l’habitude de ça, nous en Afrique
(rires). On va rentrer petit à
petit dans ce match très
important face à la
Slovénie», révéla Karim
Ziani à la presse. Malgré le
manque de compétition, il
semble en parfaite forme, et
compte bien accomplir un
beau Mondial. «Le plus
important, c’est la compétition et ce match contre la
Slovénie. Donc, on se
concentre là-dessus. Il n’y a
pas de cas personnels. Il
faut que tout le monde soit
en forme en même temps»,
révéla Ziani. Pour l’instant,
l’international algérien ne
songe qu’au premier duel
des Verts face à l’équipe
slovène. «Je pense que
c’est le match le plus important. Il peut nous permettre
de bien rentrer dans la compétition. Après, il ne faut
pas oublier qu’on a trois
matches à jouer et neuf
points à prendre. Ils seront
tous difficiles. Mais c’est sûr
que cette première rencontre va être très importante», a-t-il conclu.
EN DIRECT D’EL EULMA - HIPPODROME BAZER-SAKHRA
MERCREDI 9 JUIN 2010
Zamango sur du velours
Idéalement placé de par
les conditions de la course, l’invincible Zamango
n’aura pas à trop forcer
sur son talent pour ajouter à son palmarès, ô
combien éloquent la victoire de ce prix Ras El
Aïn, programmé aujourd’hui à l’hippodrome
Bazer-Sakhra d’El Eulma.
Il trouve là des conditions à sa convenance
pour mener à bon port
cette expédition somme
toute élémentaire pour ce
cheval à la pointure classique. L’opposition viendra de Basra Della, Rania
de la Prade, Lacotica et
That Away.
Les partants au Crible :
1- Zamango : vainqueur théorique, base.
2- Layman : avec T. Lazreg sur
le dos, il est capable d’exploit.
3- Righazia : aura fort à faire
1re course - Prix : Ras El Aïn / Arabe Pur - Quarté-Quinté-Quadrio «A»
Dotation : 270 000 DA - Distance : 1 600 m - Départ : 16h
Propriétaires
Sahraoui/Smida
R. Lahas
HLM Sahraoui
Messaoud Salem
F. Boureghda
H. d’EL Bahra
AB. Doukhi
A. Lagrao
A. Bramki
M. Ouzouir
HLA. Sahraoui
F. Boureghda
H. d’El Bahra
A. Safsaf
Chevaux
1. Zamango
2. Layman
3. Righazia
4. Miel Fort
5. Jaffar
6. Kadhem
7. Aïn Lbia
8. Zahraouia
9. Basra Della
10. R. de la Prade
11. Lacotica
12. That Away
13. El Bahdja
14. Zin Lawtan
Jockeys
B. Berrah
T. Lazreg
AM. Chaâbi
P. Boukhachba
M. Guehiouche
M. Guehiouche
H. Belmorsli
A. Attallah
A. Salhi
A. Lachi
A. Hebri
H. Zaâboub
N. Trad
S. Dlih
pour espérer un accessit.
4- Miel Fort : s’attaque à plus
fort.
5- Jaffar : pas évident.
6- Kadhem : à envisager dans
une formule élargie.
7- Aïn Lbia : n’a rien à voir.
8- Zahraouia : capable de venir
mettre son grain de sel à l’arrivée.
9- Basra Della : une belle carte
à jouer, base.
10- Rania de la Prade : logiquement, sa place à l’arrivée
est assurée.
Pds Cds
Entraîneurs
58 10 A. Djebbar
54 14 Prop.
54
4 A. Djebbar
54
2 A. Djebbar
53
1 Prop.
52
3 A. Djebbar
52
8 F. Doukhi
52
9 Prop.
52
6 A. Boukellal
51 12 T. Hamza
50 13 T. Hamza
49
7 S. Attallah
47
5 A. Djebbar
46 11 KH. Doukhi
11- Lacotica : une sérieuse
chance aux accessits.
12- That Away : elle luttera
pour une place payante.
13- El Bahdja : n’a rien à voir.
14- Tin Lawtan : poulain perfectible, un accessit reste à sa
portée.
FAITES VOS JEUX :
Quarté-QuintéQuadrio «A»
1-10-9-11-14 / 12-2
L’heure ou
jamais pour
Gerrard
ANGLETERRE
Donovan connaît
les Anglais et il n'en
a pas peur
La star des Etats-Unis, Landon
Donovan, n'a «pas peur» des Anglais,
qu'il affrontera samedi lors de son premier match dans le Mondial-2010 et qu'il
connaît bien pour avoir évolué avec succès en Premier League cette saison.
«J'ai affronté beaucoup de leurs
joueurs. J'ai du respect pour cette équipe. Mais certainement pas peur d'elle.
Nous avons le sentiment de pouvoir rivaliser», dit le meilleur buteur de l'histoire
en sélection américaine (42 buts en 123
sélections).
Si les Américains devaient susciter
une immense surprise en battant les
Anglais, l'exploit passerait vraisemblablement par le milieu offensif des Los
Angeles Galaxy, le seul joueur hors
normes de la solide équipe de Bob
Bradley.
«La clé pour les Etats-Unis sera d'approvisionner Landon en bons ballons»,
résume l'entraîneur d'Everton, David
Moyes, qui n'a eu qu'à se féliciter du
court prêt du joueur par la franchise américaine cet hiver. Depuis son adolescence californienne, Donovan est promis à
un grand avenir dans le «soccer». Lors
du Mondial-2002, qui avait vu les
Américains accéder aux quarts de finale,
il avait été désigné meilleur jeune du
tournoi. Mais l'étoile de ce joueur extrêmement technique, étincelante chez lui,
a eu plus du mal à briller en Europe, par
la faute de deux passages ratés en
Allemagne, au Bayer Leverkusen et au
Bayern Munich, et d'une Coupe du
monde 2006 à oublier.
«Grandi»
«Saison difficile»
Après une saison anonyme,
Gerrard, désigné il y a un an
meilleur joueur de Premier
League, devra convaincre que
le déclin n'est pas entamé.
«Cela a été une saison difficile,
Rooney insultant ?
Wayne Rooney aurait insulté l'arbitre de la
dernière rencontre amicale entre l'Angleterre
et une sélection locale. A l'occasion du
match amical disputé par l'Angleterre
contre une équipe sud-africaine lundi soir,
Wayne Rooney se serait montré insultant
envers l'arbitre de la rencontre. Celui-ci a
adressé un rapport contre l'attaquant anglais
qui, de fait, risque désormais une suspension.
PAYS-BAS
à la fois sur un plan personnel et
pour toute l'équipe...» S'il l'a
désigné comme capitaine après
la déchéance de John Terry et
la blessure de Ferdinand, le
sélectionneur Fabio Capello n'a
pas encore décidé comment
l'utiliser.
Durant les qualifications,
Gerrard a joué à gauche, ce qui
a clos le sempiternel débat sur
sa complémentarité avec Frank
Lampard dans l'axe.
Mais ce n'est pas un rôle qui
plaît particulièrement à Gerrard
et la convalescence prolongée
de Gareth Barry, devrait
convaincre l'Italien de tenter à
nouveau l'expérience d'un duo
Lampard -Gerrard, en confiant à
Robben out face aux Danois
Pour leur premier match
dans ce Mondial Sud Africain,
les Pays-Bas devront faire
sans leur maître à jouer, Arjen
Robben.
En effet l'ailier du Bayern
Munich ne s'est toujours pas
remis de sa blessure à la cuisse gauche, contractée samedi
en match amical face à la
Hongrie.
Pour le sélectionneur
Oranje, Bert Van Marwijk, son
forfait pour la première rencontre semble inéluctable. «Il
est illusoire de croire qu'il sera
prêt
pour
affronter
le
Danemark», a t-il annoncé en
conférence
de
presse.
«Quoiqu'on en dise, sa blessure est sérieuse et je ne sais
pas quand il pourra nous
rejoindre. Le but de l'équipe est
désormais d'aller le plus loin
possible dans la compétition
afin de permettre à Arjen de
jouer avec nous durant ce
Mondial», a conclu Van
Marwijk.
MATCH D’OUVERTURE
Mandela sera présent
Le premier président noir d'Afrique du Sud, Nelson Mandela, sera
présent à la cérémonie d'ouverture du Mondial 2010, a déclaré
son petit-fils, Nkosi Zwelivelile Mandela.
«Il sera au stade. Nous ne savons pas encore combien de temps il
restera, mais au moins 10 à 15 minutes», a indiqué à Nkosi
Zwelivelile Mandela, qui s'exprimait au nom de la famille du Nobel
de la paix.
Photos : DR
Une légende à Liverpool,
déception
avec
une
l'Angleterre: nommé capitaine
après la blessure de Rio
Ferdinand, le milieu Steven
Gerrard compte sur le
Mondial-2010 pour changer
l'opinion de ses compatriotes
sur ses prestations en équipe
nationale.
«Cela risque d'être ma dernière Coupe du monde», reconnaît le Liverpuldien. «Trente
ans, c'est l'âge où l'on fait le
bilan de ce qu'on a réussi sur le
plan international. Ce qu'on veut
éviter, c'est de quitter le haut
niveau sans avoir rien fait»,
poursuit Gerrard. En 78 sélections accumulées depuis dix
ans, il n'a jamais rayonné sur
l'équipe aux Trois Lions comme
il le fait avec talent à Liverpool.
A l'Euro-2000, peu après ses
débuts internationaux contre
l'Ukraine, Gerrard n'avait quasiment pas joué, déprimé d'être
loin de Liverpool pour la première fois de sa vie. Il avait ensuite
manqué sur blessure le
Mondial-2002. Comme à l'Euro2004, il avait été perturbé au
Mondial-2006 par les approches
de Chelsea pour le recruter.
«A chaque fois que je rentrais dans ma chambre, je me
torturais à me demander s'il fallait que j'aille à Chelsea ou pas.
Cela a pu m'épuiser mentalement», reconnaît-il. Introverti, le
milieu assure qu'il ne se laissera
pas «prendre à ce piège» à
l'heure où José Mourinho,
désormais au Real Madrid,
semble renouveler son intérêt,
et où Liverpool est engagé dans
une spirale négative.
ÉTATS-UNIS
16
son capitaine un rôle plus défensif. Barry remis, Capello pourrait
aussi entendre ceux qui pensent
que le talent de Gerrard ne s'exprime jamais autant qu'en soutien d'un attaquant de pointe:
Fernando Torres à Liverpool,
son ami Wayne Rooney en
sélection... «Je le préfère quand
il est près de la surface», a
récemment confié Capello. Lors
des matches amicaux contre le
Mexique (3-1) et le Japon (2-1),
Gerrard a joué dans l'axe et a
apporté un dynamisme qui manquait à l'équipe. Deux prestations encourageantes à condition que son talent exceptionnel
s'exprime enfin ailleurs qu'à
Liverpool.
PORTUGAL
Nani forfait
L’attaquant de l’équipe
du Portugal Nani ne participera pas à la Coupe
du monde. Le joueur
de
Manchester
United souffre d’un
traumatisme à la clavicule
gauche, blessure contractée lors
d’un entraînement avec la sélection lusitanienne. La Fédération
portugaise a annoncé sur son
site internet son remplacement par le joueur du
Benfica
Lisbonne,
Ruben Amorim (25 ans).
A en croire son entraîneur Bob
Bradley, Donovan «a montré lors de l'année écoulée une grande maturité, beaucoup de confiance et de motivation. Il
décrit volontiers combien il a changé. Je
crois que le bon terme, c'est qu'il a grandi». A 28 ans, Donovan est l'un des
joueurs les plus expérimentés de la
jeune sélection américaine. Quand il
revient sur ses désillusions allemandes, il
évoque «une personne égocentrique, qui
pensait avoir déjà tout vu et n'était pas
prête.» Son passage à Everton a tout
changé. «C'est une expérience qui n'a
pas de prix. Je suis devenu un meilleur
joueur», explique Donovan.
Ce séjour lui a surtout prouvé qu'il
pouvait être compétitif dans le championnat le plus relevé du monde, dont il a été
désigné meilleur joueur du mois dès son
arrivée, en janvier. «Cet épisode m'a
donné une grande confiance avant d'affronter l'Angleterre», explique le joueur,
selon qui ses adversaires seront soumis
à
une
pression
immense: «Si on
passe au travers
en Coupe du
monde,
les
gens s'en
fo u tr o n t
un peu.
Mais
si
l'Angleterre
se
manque, ce sera vécu
comme une catastrophe pour le pays,
pour les familles, pour
tout un peuple.»
«Nous avons plus de
joueurs que par le passé
à évoluer au haut niveau.
On saura très bientôt si
nous sommes vraiment
bons», conclut Donovan.
d’Algérie
Le
[email protected]
Mercredi 9 juin 2010 - PAGE 17
Sablés au chocolat
et café
250 g de beurre ramolli, 3 cuillères à soupe de
sucre glace, 2 cuillères à soupe de maïzena,
1 cuillère à soupe de café soluble, 1 sachet de
levure pâtissière, 1 pincée de sel, la farine selon
le mélange
Garniture : chocolat vermicelles, chocolat noir
Mettre dans une jatte le beurre, le café soluble et le
sucre glace, les travailler jusqu’à ce qu’ils forment un
mélange crémeux, ajouter la maïzena, le sel, bien
mélanger, ajouter la levure, incorporer la farine
tamisée peu à peu et pétrir bien jusqu’à l’obtention
d’une pâte molle et lisse. Mettre l’emporte-pièce
spécial pour ce gâteau dans la machine à biscuits.
Prendre un morceau de pâte et la mettre dans la
machine à biscuits tourner doucement la manivelle
pour sortir des rectangles de 7 cm de long et 2,5 cm
de large, disposez-les au fur et à mesure sur une
tôle recouverte d'une feuille de papier sulfurisé. Faire
cuire dans un four moyennement chaud jusqu’à ce
qu’ils soient dorés.
Casser le chocolat noir en petits morceaux et faitesles fondre au bain-marie. Coller les gâteaux deux par
deux avec le chocolat fondu. Tremper les deux
extrémités des gâteaux dans le chocolat fondu et les
passer dans le chocolat vermicelles, laisser sécher
sur un papier ciré. Conservez-les dans une boîte
bien fermée.
Comment savoir
si un grain
de beauté
est anormal ?
Dans 80% des cas, le mélanome
apparaît sur une peau normale et
dans 20% des cas, à partir d'un
grain de beauté déjà existant qui
change d'aspect. Dans tous les cas,
un grain de beauté qui apparaît, ou qui évolue doit être
montré à un dermatologue.
Si un grain de beauté présente les aspects suivants, il
doit être montré immédiatement à un dermatologue :
● Il change de couleur, ou prend de multiples teintes.
● Il change de forme ou de texture.
● Sa bordure devient floue ou irrégulière.
● Il change de taille rapidement.
● Il saigne ou accroche facilement.
● Il est douloureux, il brûle ou il démange.
Les bons réflexes à adopter
Prenez l'habitude de surveiller vos grains de beauté et
observez particulièrement votre dos car c'est une partie
du corps où ils sont nombreux mais peu visibles.
N'oubliez pas que la plupart des mélanomes se créent à
partir d'une peau normale et donc pas forcément à partir
d'un grain de beauté déjà existant.
Ayez le bon réflexe de consulter à temps un
dermatologue s'il vous semble qu'une modification s'est
produite récemment.
Seul un diagnostic précoce permet un traitement
adapté, c'est-à-dire le retrait du mélanome. Si le
diagnostic se fait trop tardivement, il existe un risque de
récidive. Par contre, s'il est dépisté au début, il y a une
grande chance de guérison.
magazine de la femme
Page animée par Hayet Ben
Confiture
de bananes
100 g sucre, 100 g de
banane, 1 citron
Retirez la peau des
bananes et coupez-les
en petites rondelles.
Mettez les bananes
dans votre marmite de
cuisson et versez le jus
du citron, remuez bien,
le citron va apporter un
léger goût acidulé et
éviter que la banane
noircisse.
Ajoutez le sucre dans
votre marmite, bien
Parce que c’est toujours très
sympa de fabriquer vos propres
produits de beauté chez vous,
on vous suggère un masque
efficace pour la peau grasse
souvent accompagnée
d'acné…
Tout d'abord il faut savoir que
la peau grasse, caractérisée par
une séborrhée importante, est
fragile. Il faut donc en prendre
soin et la nettoyer souvent avec
des produits spécifiques. Il ne
faut pas trop la décaper et
chercher à l’assécher, car la
peau grasse a souvent tendance
à se regraisser encore plus vite
lorsqu'on l'a asséchée.
Masque de lait
au concombre
Mettez un concombre
dans votre mixeur et
recueillez-en le jus.
Ajoutez 5 cuillères à
soupe de lait en
poudre et un demiverre d'eau pour lier.
Pour éviter l'apparition
d'éventuels boutons,
vous pouvez ajouter
2 gouttes d'huile
essentielle de thym.
Appliquez ce lait avec
un coton sur votre
visage.
On vous recommande
à l’occasion de ne pas
utiliser de savons
détergents ni de
lotions toniques à base d’alcool qui
augmentent la production de sébum.
Photos : DR
Le Soir
remuer.
Faites cuire pendant
20 minutes à feu
moyen puis portez à
ébullition, remuez
régulièrement. Faites le
test de l'assiette froide
pour savoir quand la
confiture est cuite,
versez une goutte de
confiture sur l'assiette,
si elle se fige
instantanément c'est
cuit. Mettre en pot,
fermez les pots tout de
suite, laissez refroidir et
rangez-les dans un
endroit frais et sec.
Vous pouvez mettre
moins de sucre
cependant, attention
cette confiture a
tendance à moisir
rapidement. Si vous
comptez la consommer
rapidement, vous
pouvez mettre 800 g de
sucre au lieu d'1 kg.
Elle est aussi délicieuse
à la vanille, pour cela
rajoutez 1 sachet de
vanille au début de la
cuisson, vous
obtiendrez une
délicieuse confiture de
bananes à la vanille.
pour
la
peau
grasse
A l’inverse, ne
choisissez pas des
laits ou des crèmes
trop gras qui vont
faire luire votre
peau. Attention aux
crèmes teintées et
autres fonds de teint
très couvrants qui
peuvent favoriser
l’apparition de
boutons. Si le soleil
procure une
amélioration de
l’état de la peau, ce
n’est que provisoire.
Il s’ensuit souvent
un «effet rebond»
qui peut provoquer
une augmentation de la production de
sébum et de boutons.
Salade d’oignons grillés
1 kg d'oignons, 200 g de cornichons,
200 g d'olives noires dénoyautées
Sauce vinaigrette : 4 cuillères à soupe
d'huile d'olive, 4 cuillères à soupe de
jus de citron, 1 cuillère à soupe de
moutarde, 1 yaourt nature, sel, poivre
Couper les cornichons en rondelles.
Faire griller les oignons avec leurs peaux
pendant 1 heure, épluchez-les et
coupez-les en morceaux.
Mélanger dans un bol le yaourt, la
moutarde, le jus de citron, l'huile d'olive,
sel et poivre. Mettre dans un plat de
service les morceaux d’oignons, les
rondelles de cornichons, les olives
noires, arroser de sauce et servir.
Tout le monde sait que nos goûts
révèlent notre personnalité.
Mais savez-vous la signification
des couleurs ?
Rouge, vert, bleu, violet ... Chaque
couleur crée une atmosphére
différente !
La perception est certes différente
pour chaque individu et reste
étroitement liée à la culture et à
l'impact des couleurs sur le moral de
chacun de nous.
La signification
des couleurs
Nous vous présentons la signification
de quelques couleurs :
L’argent : vision, intuition.
Le blanc :
innocence : pureté,
virginité, perfection, vérité, sagesse.
Le jaune : talent, intelligence, richesse, réussite et
gloire, émotions.
L‘orange : énergie, activité,
générosité, convivialité, ambition.
Le rouge : créativité, pudeur,
passion.
Le vert : emblème du printemps,
espérance et jeunesse,
compréhension des autres.
Le bleu : spiritualité, foi, féminité,
justice, rationalité, la maturité,
propreté.
Le bourgogne : prudence,
Le brun : Inquiétude.
Le gris : mélancolie et solitude,
fidélité.
Le violet : noblesse, royauté.
puissance, courtoisie et modestie.
Le lilas : amour, sincérité, pureté.
Le turquoise : eau, fécondité,
apaisement.
Le noir : luxe, distinction, rigueur, dimension artistique.
Le Soir
d’Algérie
Détente
MOTS FLÉCHÉS
Abattue
---------------Artère
---------------Admises
Son buteur
Perroquet
---------------Démonstratif
---------------Faits
Dans
l’arène
---------------Pronom
Sage
---------------Rien à
signaler
Dans le bas
------------------------------Leçon
Mer anglaise
Arme (pho.)
---------------Mort (pho.)
---------------Néon
Parcs
---------------Politesse
Organisation
internationale
Note
---------------Étui
Digitigrade
---------------Mari
---------------Rôtie
Préposition
---------------Préservée
Praséodyme
---------------Sodium
ENUMÉRATION
Wilaya
---------------Article
Gros titre
---------------Vint
---------------Meitnérium
Pronom
---------------Souffle
---------------Mois
Ces colonnes abritent les noms de
13 pays ayant organisé des élections en 2010.
Une lettre ne peut être cochée qu’une seule fois.
Définition du mot restant =
«Peut annuler un référendum»
I
K
A
L
L
E
M
A
T
I
1- SRI LANKA
2- IRAK
3- FRANCE
4- CHILI
5- TOGO
L A N K A I R
R A I N E P H
A N G L E T E
T
C
H
E
G N E B U R Q
H I O P I U U
T O G O E N D
6- UKRAINE
7- SOUDAN
8- ALLEMAGNE
9- PHILIPPINES
10- ANGLETER-
MOT RESTANT = NON
R
U
S
O
U
D
A
N
E
L
Chiffre
---------------Gallium
---------------Angles
Dans le flux
---------------Indéfini
---------------Plante
A
I
R
R
E
N
O
N
I
I
RE
11- ETHIOPIE
12- BURUNDI
13- THÉQUIE
Restrictif
---------------VTT
Bondit
---------------Oiseau
Asséché
---------------Forte
Géant
---------------Adeptes
Echoua
---------------Pays
Son poste
S
F
R
A
N
C
E
C
H
I
Sa
sélection
Contes
---------------Coin doux
---------------Ustensile
K
L
I
P
P
I
N
E
S
E
18
Par Tayeb Bouamar
Son ex-club
Organe
---------------Exterminer
---------------Protection
Cil
---------------Océans
---------------Fer
Pierre
---------------Préposition
---------------Cravate
anglaise
Pronom
---------------Parasite
Sécrétion
---------------Sucer (pho.)
---------------Éliminas
Choix
---------------Dormeur
FAITES LE TRI
Etablissez les bonnes relations
et cochez le bon tri (exemple A7)
N°
Localités
N°
Wilayas
TRI
B
Akerrou
2
Alger
B-
C
Bab-El-Assa
3
Bouira
C-
D
El Esnam
4
Boumerdès
D-
E
Afir
5
Tlemcen
E-
F
Aïn Allah
6
Béjaïa
F-
G
Bir-El-Djir
7
Tarf
G-
H
Ferdjioua
8
Ouargla
H-
I
Beni-Ksila
9
Tizi-Ouzou
I-
J
M’khadma
10
Jijel
J-
A
Drean
S
1
Oran
O L U T I O N S
A 7 - B 9 - C 5 - D 3 - E 4
F 2 - G 1 - H 10 - I 6 - J 8
Son nom
---------------Son
prénom
A-
Musique
---------------Stationnée
---------------A toi
Réalises
---------------Fusil
Évader
S OLUTIONS
MOTS FLÉCHÉS
GÉANTS
CARNAVALFIDACHRA
OMAN-OVAIRE-ARANET-FIABLE-VN-IZ
CS-FE-LEE-POISSE
A-IRREEL-SEINE-B
SECOURS-MERLE-PR
SUITES-FONCE-LIE
ES-TS-HAUTE-MALUSEE-CHILI-PA-EU
RET-FR-TE-RETORS
SN-PAONS-VASES-S
-TRANSI-DECOR-DE
C-ANES-GITES-CAN
HAINE-REVUS-DANS
ONDE-DAMAS-RER-I
LIE-PEPIN-MA-AIL
ES-REVER-CIVET-E
S-VARIE-CALIN-SS
TREFLE-RABAT-MEEMULE-LIBAN-HOTE
R-LE-GO-RS-SUR-T
ODE-VEINE-CERNER
LA-BIRRS-RACLE-A
-NAUSEE-COPTE-AN
AGREER-DOUTE-SIG
MERES-ROUGE-BE-L
IRES-NARRE-FOULE
EST-INTESTINALES
MOTS FLÉCHÉS
-WEBBER-REDBULLMOUE-GOBER-TROUA
ANE-FOUET-E-INSU
RS-CR-TE-ETANG-S
K-GRACE-PLAIE-KT
-CRAIE----TE-BAR
PLANS-----S-SERA
IODE-V-----FATAL
LUE-LEONE-MAGE-I
OS-BARDO-SIDA-TE
T-PO-TE-TETE-COEPOUSE-CONE-ERIE
-RISI-GOUT-PROST
POLEPOSITION-CES
MOTS FLÉCHÉS GÉANTS
Le Soir
d’Algérie
Fleuve
---------------Bourrés
----------------
Détente
Raide
---------------Radium
---------------Île
Lac
---------------Période
---------------Espèce
Préposition
---------------Plante
---------------Pâte
Submerges
---------------Forme de
pouvoir
Pronom
(inv.)
---------------Praséodyme
---------------Bernés
Cité antique
---------------Démonstratif
Récompenser
Commerçant
Rigole
---------------Diffuse
Clown
---------------Naturelle
Inertes
---------------Erbium
---------------Halte
A moi
---------------Halée
Avant
---------------Dévêtues
Voyelle
double
---------------Pause
Voyelle
double
---------------Plante
Accords
---------------Site à Oran
Note
---------------Enlevées
Liaison
---------------Préfixe
Lac
---------------Battement
Motif
---------------Équipés
Poignée
---------------Sodium
Purs
---------------Tennis
Entacher
---------------Saint
Note
---------------Île
A moi
---------------Flottes
Périodes
---------------Dinar
Gros
flocon
---------------Sur la
bouche
Note
---------------Pays
Chambrée
---------------Pressant
---------------Bondit
Wilaya
---------------Groupe
Caractère
---------------Sauts
---------------Lésé
Balance
---------------Panoramas
---------------Sans voix
---------------Nabots
---------------Elevée
Refusé
---------------Raconte
Bien-être
---------------Vénérée
Viril
---------------Peina
Parier
---------------Encercle
---------------Chicane
Totale
---------------Libère
Traité
---------------Destins
Désolé
---------------Pollen
Forme
d’être (dés.)
---------------Assembler
---------------Gourdin
Soupçon
---------------Célébré
Substance
---------------Tic
Estimatif
---------------Saut
Aride
---------------Zélées
---------------Organes
Flaques
---------------Voix élevée
Feuilleton
---------------Outil
---------------Grasse
Molle
---------------Mesure
Nazis
---------------Ainsi
---------------Frère d’Abel
Sali
---------------Palpe
---------------Rusé
19
Par Tayeb Bouamar
Oubliées
---------------Océan
(dés.)
Auteur
français
Poisson
---------------Certains
Roche
---------------Maudit
---------------Blottie
Tarde
---------------Terbium
---------------Gaz
Région
de France
---------------Chefs
Respectables
Petit écran
---------------Brins
Prénom
---------------Empereur
---------------Terre cuite
Fleuve
---------------Rappel
Carte
---------------D’accord
Suite
---------------Carte
---------------Marquis
Manche
---------------Piégea
A moi
---------------Sélénium
Espèce
animale
---------------Maladie
---------------Moquettes
Mollusque
---------------Oriente
Erbium
---------------Condition
Philosophe
Mendélévium
Trône
Stock
---------------Boissons
---------------Nazis
Ville de
France
---------------Existence
Maladie
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Aristocratie
---------------Utiliser
Liquide
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Daïra de M’chedallah - Commune de M’chedallah
AVIS
Le président de l’Assemblée populaire communale de M’chedallah informe l’ensemble des
citoyens de l’ouverture d’une enquête publique sur
la commodité et l’incommodité du projet portant
exploitation d’une installation de type cybercafé sis
à M’chedallah-centre commune de M’chedallah de
M. Ahmanache Lyès et ce, conformément aux dispositions du décret 05/2005 du 04/06/20054 portant réglementation applicable à l’exploitation des
salles de jeu et arrêté du wali n°2176 du
14/09/2009 portant ouverture d’une enquête
publique. A cet effet, un registre est ouvert au siège
de l’APC de M’chedallah pour recevoir leurs réclamations concernant l’installation sus-indiquée pour
une durée de 15 jours à compter de la date de la
publication du présent avis.
M’chedallah le 02/06/2010
Le président de l’APC
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JH, 28 ans, 6 ans d’exp. chauffeurdémarcheur véhiculé, ch. emp. 0773 30 79 36 F119467
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RENOUVELLEMENT
DE BUREAU
Conformément à la loi 31/90 du
04/12/1990 relative aux associations, il
a été procédé au renouvellement du
bureau de l’Association des parents
d’élèves du CEM 800 Boukersi-Hocine,
Tizi-Bouchen, cne Azazga, agréée dans
le n°189 du 02 juin 2010. Est élu président : Touabi Abdenasser.
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CARNET
FÉLICITATIONS
–––––----------------------
Pour cette heureuse occasion
les familles Ghezlane et
Athmania d’El-Harrach
ont l’immense joie d’annoncer la réussite de leur
fils et petit-fils
Ghezlane Rayane
à son examen de 6e année,
en cette journée du 7 juin
2010.
Toutes mes félicitations à mon adorable
neveu «sanfour» Rayane et puisse Dieu te
protéger tout au long de ta vie et parsemer
ton parcours d’études plein de réussites et
de joie à tes parents.
–––––----------------------
ANNIVERSAIRES
–––––----------------------
Un joyeux anniversaire pour
Aris Elyace
de la part de ta maman et
de ton papa, surtout
mamie Yamina (Yama), sa
tante Zahia et NassimaFarida et tes oncles
Abdenour et Mustapha
Mohamed.
Gros bisous. Longue vie.
–––––---------------------Aujourd’hui 9 juin, notre adorable
Ouadah Imane
soufflera sa première bougie. En cette heureuse occasion, son papa, sa maman et son
frère A/Ghani lui souhaitent un joyeux
anniversaire.
F111468/B4
–––––---------------------similaire dans sté privée ou publique.
Tél.: 0556 71 83 83 N.S.
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JF, DEUA chimie, 8 ans d’exp.,
cherche emploi. Tél.: 0699 77 42 98
CONDOLÉANCES
F118705/B17
C’est avec grande peine que j’ai
appris le décès à l’âge de 68 ans de
Madame Hafsi née Tichekmane Fatma
mère de mon ami Hafsi Rabah.
En cette douloureuse circonstance, je lui présente ainsi qu’à toute
sa famille mes condoléances les
plus attristées et l’assure de trouver,
en ce message, l’expression de mon
grand soutien et ma profonde sympathie. Je prie Dieu d’accorder à la
défunte Sa Sainte Miséricorde et de
l’accueillir en Son Vaste Paradis.
«A Dieu nous appartenons
et à Lui nous retournons»
DECODAGES
S
PANORAMA
La mondialisation de l’économie
ne profite pas à tous les pays
i l’on en croit les institutions
financières internationales qui
font d’ailleurs, écho aux économistes libéraux, la mondialisation de
l’économie procure beaucoup de bienfaits. Toutes les économies nationales
en tirent profit et l’ouverture des marchés et le libre-échange généralisé, la
libéralisation financière et les mouvements de capitaux qu’elle permet ont
été à l’origine de l’accroissement des
richesses mondiales et le rattrapage
des retards dans les pays les plus
pauvres se réalise chaque jour un peu
plus. Ces analyses et les conclusions
qu’elles veulent mettre en relief sontelles justes et se vérifient-elles empiriquement ?
C’est la Banque mondiale elle-même,
qui, sur la base d’une étude qu’elle a
réalisée, révise quelque peu sa position
et révèle que le bilan de la mondialisation de l’économie n’est pas aussi positif qu’il ait pu apparaître. L’étude de la
Banque mondiale souligne même qu’il
est mauvais par certains endroits.
Il est vrai que certains progrès ont
été indéniables. Ainsi dans le domaine
de la santé et de la qualité de vie, l’espérance de vie a gagné dix ans dans les
pays développés (69 ans en 1960 ; 79
ans en 2007), elle a progressé de 21 ans
dans les pays en développement (45
ans en 1960, 66 ans en 2007). Même en
Afrique subsaharienne, très affectée par
le sida, l’espérance de vie est passée de
41 ans en 1960 à 50 ans en 2007.
Dans le domaine de la création de
richesses, le PIB produit par un habitant
de la planète est passé de 2 409 dollars
par an en moyenne en 1960 à 5 964 dollars en 2007. Dans les pays pauvres, il a
également progressé passant de 236
dollars en 1960 à 415 dollars en 2007
mais ce sont surtout les pays d’Asie qui
ont tiré leur épingle du jeu de la mondialisation. Deux exemples sont suffisamment parlants à ce titre : la Corée du
Sud et la Chine. En Corée du Sud, le
revenu par habitant s’élevait en 1960 à
13% de celui des pays riches. Il dépasse
en 2007 les 50%. En Chine, ce revenu
par habitant représentait 1% de celui
des pays riches en 1960. Il est de 6%
aujourd’hui. Mais les économistes spécialistes de l’Asie nous rappellent : «Ce
n’est pas en appliquant la vulgate libérale à la mode depuis trente ans que les
pays asiatiques ont réussi leur décollage. Ils lui ont résisté au contraire tout en
sachant tirer profit de la libéralisation
des échanges et de la mondialisation.
Ils ont su protéger leurs marchés et
leurs entreprises en appliquant des
politiques industrielles volontaristes
selon les préceptes mercantilistes les
plus traditionnels.»
En dehors de l’Asie de l’Est, les réussites économiques restent bien rares.
Le Brésil, par exemple, a vu son niveau
de vie relatif régresser. En 1960, chaque
Brésilien gagnait en moyenne 17% de
ce que gagnait un habitant des pays
riches. Ce ratio est tombé à 15% en
2007. Le Mexique est un autre exemple
de régression du niveau de vie de ses
habitants. En 1980, un Mexicain touchait environ 30% en moyenne du revenu d’un habitant des pays riches. En
2007, il ne touchait plus que 27%. En
Afrique, le constat de la régression est
encore plus net. Au Nigeria, par
exemple (147 millions d’habitants, le
géant de l’Afrique), chaque habitant disposait en 1960 de 3,5% en moyenne du
revenu d’un habitant des pays riches.
[email protected]
[email protected]
[email protected]
sent. L’Etat providence et sa protection sociale sont
remis en cause au
nom de la compétitivité et de la rentabilité ; la concurrence
sur
les
salaires est intense
Par Abdelmadjid Bouzidi
et produit une forte
pression à la bais- [email protected]
se avec comme
conséquence une sous-consommation
des salariés, une crise des débouchés
et un laxisme dans l’offre de crédit aux
ménages qui se surendettent. La mondialisation a enfin produit un développement sans précédent de l’urbanisation : en 1960, 33% de la population de
la planète vivaient dans les villes, en
2007, 50%. Et c’est surtout dans les
pays du Sud que cette urbanisation
avec tous ses problèmes s’est le plus
développée : en 1960 24% de la population vivait en zone urbaine et en 2007,
44%. Et la Banque mondiale prévoit
qu’en 2025, toutes les plus grandes
villes du monde se situeront dans les
pays du Sud à l’exception de Tokyo et
New York. Il faut enfin souligner que la
mondialisation a soumis l’espace national où la régulation politique et la redistribution s’exerçaient à l’espace économique planétaire qui impose sa logique
de fonctionnement non contrôlée. Les
crises financière et économique
actuelles en sont le signe révélateur le
plus fort.
A. B.
Le Soir sur Internet :
http:www.lesoirdalgerie.com
Nous, on veut bien, mais on n’a
pas les outils !
POUSSE AVEC EUX !
Par Hakim Laâlam
En 2007, il ne touche plus que 1,5% malgré l’envolée des prix du pétrole.
Dans les aspects positifs de la mondialisation, on peut noter aussi que
l’illétrisme a nettement reculé dans le
monde et notamment dans les pays du
Sud. Ces points positifs ayant été rappelés, il reste bien que la mondialisation
libérale de l’économie affiche un bilan
plutôt mauvais. En privilégiant à l’excès
la liberté des flux commerciaux et financiers, cette mondialisation telle qu’elle
est intervenue depuis une quarantaine
d’années a accru les inégalités entre les
pays les plus riches et les plus pauvres
et entre les habitants de chacun de ces
groupes de pays comme nous l’avons
montré. En quarante ans, le commerce
mondial a explosé. En 1970, les importations et les exportations représentaient
quelque 20% du PIB des différents pays.
En 2007, ce chiffre est passé à 51%
en moyenne mondiale. Et c’est dans les
pays les plus pauvres que cette proportion a le plus progressé. Mais ce processus n’a pas accéléré la croissance
des revenus des habitants de la planète.
Et il faut surtout souligner que l’écart
qui caractérise le revenu par habitant
entre les pays riches et les pays
pauvres a triplé entre 1960 et 2007. Cet
écart est le suivant : en 1960 le revenu
par habitant des pays riches représentait trente fois celui des pays pauvres.
En 2007, il représente 89 fois.
Ces écarts colossaux de niveau de
revenus au moment même où les
niveaux de vie se sont rapprochés
accentuent la pression migratoire et ses
innombrables drames humains.
Le malaise est également profond
dans les pays riches où les pauvres
s’appauvrissent et les riches s’enrichis-
Équipe nationale. A quelques jours à peine de la rencontre face
à la Slovénie, Saïfi déclare être prêt.
Prêt ? Prêt à quoi ?
Ainsi donc, c’est officiel ! Les Egyptiens ont fait savoir à
l’Algérie qu’ils voulaient enterrer la hache de guerre et nous
voir faire la même chose. Moi, enterrer la hache de guerre,
j’avoue que je n’y vois pas d’inconvénient majeur. Je dois
même dire que si enterrer la hache de guerre devait aider à
faire avancer les choses, je serais plutôt d’accord. Mais
voilà, il y a un certain nombre de choses, de détails à régler
pour pouvoir enterrer la hache de guerre. D’abord trouver
une pelle. Ben oui ! Une pelle ! Pour enterrer une hache de
guerre, une hache tout court ou n’importe quel autre objet, il
faut forcément creuser la terre. Et donc, il est indispensable
de se munir d’une pelle. Et comble de la coïncidence, sans
que cela n’ait de rapport avec l’appel des frères égyptiens à
enterrer la hache de guerre, j’apprends qu’en Algérie, chez
moi, dans mon pays, il y a ces jours-ci une pénurie de pelles.
C’est terrible ! Pas une seule pelle en vente ! C’est tout de
même incroyable ! Et pourtant, c’est la dure situation que
nous vivons nous, Algériens privés de pelles. D’ailleurs, on
évoque de plus en plus des sanctions sévères des plus
hautes autorités algériennes à l’encontre du ministère chargé des pelles. Quoi qu’il en soit, nous n’avons pas de pelles.
Et même si nous arrivions à en dégoter une, ça ne résoudrait
pas tout. Où creuser pour enterrer la hache de guerre
E-mail :
[email protected]
comme nous le suggèrent si gentiment nos frères égyptiens ? C’est que l’Algérie a évolué en termes de foncier agricole, industriel et urbanistique. Nous n’en sommes plus à
l’époque où tu pouvais venir creuser ton trou n’ importe où.
Ça, c’est fini ! Aujourd’hui, il y a des textes ! Tu ne peux pas
creuser comme bon te chante. Même si c’est pour une
bonne cause comme celle d’enterrer la hache de guerre avec
les Égyptiens. Allons-nous enterrer la hache de guerre sur
une terre agricole, sur une terre industrielle ou sur une terre
constructible ? Les autorisations et les dossiers ne sont pas
du tout les mêmes selon la nature du terrain. C’est d’autant
plus compliqué que certaines terres ont été déclassées. De
terres agricoles, elles sont passées au statut de foncier
industriel ou à usage d’habitation. Et d’après les informations en ma possession, le fameux papier administratif
attestant de la reclassification de la terre en question a vu sa
délivrance gelée par Ouyahia. Alors ? Où creuser ? Où
allons-nous enterrer cette foutue hache de guerre qui commence réellement à me gonfler ? Je pense qu’au vu de tous
ces éléments fort préoccupants, nos frères égyptiens comprendront que pour l’heure, des détails techniques, des
broutilles, puisqu’il ne s’agit que de disponibilité des pelles
et de choix du terrain, nous empêchent momentanément
d’enterrer la hache de guerre avec eux. Momentanément,
bien sûr. Au moins jusqu’à la prochaine Coupe du monde de
2014 ! Je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemar continue.
H. L.

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