Les soldes d`hiver attirent la clientèle
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Les soldes d`hiver attirent la clientèle
A la veille du bilan de la première phase du consensus Le FFS décidé à réussir sa conférence nationale LE JOUR V o t r e q u o t i d i e n D’ALGERIE n a t i o n a l Page 3 Aides aux réfugiés sahraouis “Un rapport exhumé des archives pour faire diversion” Page 2 Dixième année - N° 3470 - Dimanche 25 janvier 2015 – Prix : 10 DA Approuvés par certains magasins et ignorés par d'autres Les soldes d'hiver attirent la clientèle Page 4 Par Nadjib Stambouli S’ il est une situation qui, revenant quasiment à chaque hiver avec une ponctualité de métronome, révèle et met à nu les dysfonctionnements dans la gestion de la cité (plutôt celle de la route, en l’occurrence), c’est bien celle des intempéries. A travers ce doux euphémisme, il faudrait comprendre non pas son entendement initial, celui d’un changement brusque et imprévu des conditions climatiques et atmosphériques, mais tout ce que génère ce bouleversement, notamment par les fortes chutes de pluie et de neige. A ceci près que, contrairement à ce qui prévalait il y a quelques décennies, parler de «changement brusque» de climat est une approche aussitôt démentie par les nouvelles technologies des services météo, qui prévoient le temps qu’il fera au flocon près, au mètre près et à la seconde près. D’ailleurs, le sigle BMS (bulletin météo spécial), qui alerte sur les aggravations climatiques «imprévues» est entré et s’est même ancré dans les mœurs collectives mais apparemment, un peu moins dans les esprits des pouvoirs publics, notamment ceux des autorités locales. C’est ainsi qu’au fil des ans, ce qui est partout ailleurs considéré comme un bienfait du ciel, lorsqu’il se montre généreux en pluies et en neige, susceptibles de gorger d’eau barrages et rivières, afin d’étancher la double soif, celle des humains et animaux et celle des plantes, se transmue chez nous en suite de calamités, allant parfois jusqu’au drame, des suites des effondrements ou des personnes emportées par les crues. Suite en page 3 Intempéries Dégâts, villages isolés et routes bloquées La neige a isolé plusieurs localités et de nombreux citoyens se sont retrouvés emprisonnés dans leurs véhicules. Ce n'est pas la première fois que des localités entières se retrouvent complètement coupées du monde. Les autorités locales ne sont pas équipées, notamment en engins chasse-neige pour faire face promptement à ce genre de situations pourtant récurrentes à chaque hiver. Ph>D. R. Intempéries, comme tous les hivers Lire page 2 Prévue du 27 février au 2 mars prochains Béjaïa Rassemblement contre Béjaïa accueille un l'exploitation du gaz de schiste Festival de bande dessinée Page 4 Page 13 L’événement Jeudi 3 avril Dimanche 252014 janvier 2015 Intempéries Crise malienne Dégâts, villages isolés et routes bloquées Le 5 round du dialogue au centre de concertations à Alger e LA TENUE du cinquième round du dialogue intermalien était au centre des consultations menées ce week-end par l’Algérie, chef de file de la médiation, représentée par le ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, et l’ONU à travers son représentant au Mali, Hamdi Mongi, chef de la Minusma. Intervenant au lendemain de rencontres organisées, séparément à Alger, par l’équipe de la médiation, conduite par l’Algérie, avec la coordination des groupes politico-militaires de la région nord du Mali et les représentants du gouvernement malien, ces consultations visaient à impulser le dialogue et régler définitivement la crise malienne. Le chef de la diplomatie algérienne et le représentant onusien ont exhorté les différentes parties à «favoriser la création d’un climat de sérénité et de confiance, nécessaires à la reprise, en février prochain, du processus de paix en cours, en vue de parvenir dans les meilleurs délais à un accord global et définitif», selon le communiqué conjoint rendu public par le chef de file de la médiation (l’Algérie) et le chef de la Minusma, Hamdi Mongi. La conclusion d’un tel accord est «à même de permettre le rétablissement de la paix et la lutte efficace contre le terrorisme, ainsi que contre le crime organisé», lit-on dans le même texte. Les efforts de l’Algérie et de l’ONU sont soutenus et favorisés par l’engagement renouvelé des représentants de la coordination des Mouvements du nord du Mali et le gouvernement malien pour le dialogue, en vue d’un règlement définitif de la crise malienne. Cet attachement aux pourparlers et au processus de paix est réitéré par le ministre malien des Affaires étrangères, Abdoulaye Diop, le secrétaire général du mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA), Bilal Ag Chérif, le représentant du mouvement arabe de l’Azawad (MAA), Sidi Brahim Ould Sidati, et le porteparole du Haut conseil de l’unité de l’Azawad (HCUA), Mohamed Ag Aharib. Les parties consultées ont tenu à «réaffirmer leur engagement pour la paix et souligné leur attachement aux dispositions de l’accord de cessez-le feu du 23 mai 2014 et ses modalités de mise en œuvre du 13 juin 2014, ainsi que la déclaration de cessation des hostilités du 24 juillet de la même année», est-il également indiqué dans le communiqué conjoint du chef de file de la médiation et la Munisma. Outre la reprise du dialogue, la médiation et l’ONU ont évoqué avec les différentes parties concernées les développements «extrêmement préoccupants» ayant marqué ces derniers jours la localité de Tabankort, ainsi que «le climat de tension et d’insécurité qui prévaut dans la région». De ces consultations, a-t-on indiqué, s’est dégagé le constat que ces développements «sont de nature à mettre en péril le processus de paix en cours à Alger». Le chef de file de la médiation et la Minusma ont, dans ce contexte, rappelé les obligations de toutes les parties, en vertu du droit international humanitaire, notamment en ce qui concerne la protection des personnes civiles en temps de conflit armé. Hani T./APS Le Jour D’ALGERIE La neige a isolé plusieurs localités et de nombreux citoyens se sont retrouvés emprisonnés dans leurs véhicules. Ce n'est pas la première fois que des localités entières se retrouvent complètement coupées du monde. Les autorités locales ne sont pas équipées, notamment en engins chasse-neige pour faire face promptement à ce genre de situations pourtant récurrentes à chaque hiver. Par Meriem Benchaouia Ph/D. R. 2 L es intempéries sont de retour avec des conséquences déplorables. Le mauvais temps qui sévit depuis 48 heures dans plusieurs régions du pays n'a pas été sans occasionner des pertes humaines et matérielles ainsi que la fermeture à la circulation de plusieurs axes routiers. Les accidents de la route ont doublé après ces pluies abondantes. En effet, un homme a trouvé la mort dans la commune des Eucalyptus à Alger suite à l'effondrement d'un immeuble. A Tlemcen, une autre victime est a déplorée. Il s'agit d'un vieil homme qui a été emporté par les flots. Par ailleurs, la neige a isolé plusieurs localités et de nombreux citoyens se sont retrouvés emprisonnés dans leurs véhicules. Ce n'est pas la première fois que des localités entières se retrouvent complètement coupées du monde. Les autorités locales ne sont pas équipées, notamment en engins chasseneige pour faire face promptement à ce genre de situations pourtant récurrentes à chaque hiver. Ainsi, plusieurs wilayas sont devenues inaccessibles confirmant l'alerte donnée par le bulletin météorologique spécial de l'Office national de la météo. Selon un communiqué de la Protection civile de nombreux dégâts ont été enregistrés suite à ces dernières intempéries. Une personne est portée disparue, emportée par les eaux de l'oued Tafna en crue, dans la commune de Remchi dans la wilaya de Tlemcen, a précisé la Protection civile. Trois bus de transport de voyageurs ont été bloqués par la neige au niveau des communes de Tiaret, selon le communiqué. Deux effondrements de toitures ont été enregistrés, dans la même wilaya, causant l'endommagement partiel de cinq véhicules stationnés. Les services de la Protection civile de la wilaya de Saïda sont également intervenus, pour le dégagement de deux bus de transport de voyageurs et quatre véhicules légers ainsi que le sauvetage de trois personnes à bord d'un véhicule léger. 200 lits de camp et 200 couvertures ont été aussi distribués au profit des voyageurs bloqués par la neige, au niveau de la gare routière de la même wilaya. Un troupeau de bétail a péri, pour sa part, suite au débordement de l'oued Berkeche dans la commune d'Ouled Berkeche wilaya d'Ain Témouchent. Les wilayas les plus touchées sont : Tlemcen, Ain Témouchent, Mostaganem, Tizi-Ouzou, Bouira, Tissemsilt, Tiaret, Laghouat, Saïda, Relizane, El Bayadh, Médéa, Béjaïa et Blida, selon la même source. Des équipes d'intervention dotées de chasse-neige et de camions pour dégager ces axes routiers et rouvrir à la circulation les axes bloqués ont été mobilisées dans ces wilayas. Des équipes qui recourent également, pour rétablir et fluidifier la circulation, à l'épandage de sel sur plusieurs tronçons routiers. En outre, des interventions ont été menées pour l'épuisement des eaux pluviales infiltrées dans plusieurs habitations. Selon un bilan de la direction générale de la Protection civile (DGPC), les «sapeurs-pompiers» ont constaté des effondrements partiels de murs et d'habitations, notamment dans la wilaya d'Alger. Selon un bulletin de l'Office national de météorologie, valable jusqu'à lundi, le temps restera froid et instable dans les régions du nord, avec de la neige qui affectera les reliefs dépassant les 700 mètres d'altitude. M. B. Aides aux réfugiés sahraouis «Un rapport exhumé des archives pour faire diversion» E n réponse au rapport de l’UE accusant l’Algérie de détournement d’aides humanitaires des réfugiés sahraouis, le ministre délégué sahraoui pour l’Europe, a affirmé que le rapport de l’Office anti-fraude européen (OLAF) a été exhumé des archives avec pour objectif de «faire diversion» auprès de l’UE. «Une partie importante de l’aide humanitaire accordée par l’UE aux réfugiés sahraouis des camps de Tindouf, en Algérie, est détournée de façon organisée depuis des années». Ces propos sont révélés dans un rapport de l’Office anti-fraude (OLAF) dont l’AFP a publié des extraits. L’Algérie qui soutient et accueille des réfugiés sahraouis depuis 1975 est accusée, d’après les résultats d’une enquête menée depuis 2003, de «coupable de détourner les aides alimentaires destinées aux réfugiés sahraouis». Selon ladite enquête qui cite des noms des responsables «coupables», le détournement a eu lieu au port d’Oran où le tri s’est fait de «ce qui doit arriver et ce qui peut être détourné». Dans sa réaction à cette accusation, le ministre délégué sahraoui pour l’Europe, Mohamed Sidati, dans une déclaration rendue publique hier à Bruxelles a affirmé que le rapport de l’Office anti-fraude européen (OLAF), datant de 2007, sur l’aide humanitaire européenne aux réfugiés sahraouis, a été «exhumé» des archives avec pour objectif de «faire diversion» auprès de l’Union européenne (UE). L’exhumation de ce rapport, vieux de huit ans, «est une tentative de manipulation et de désinformation ayant pour but d’entacher l’image du Front Polisario», est-il souligné dans cette déclaration. «En dépit des extraits publiés de ce rapport, il est établi que les campements de réfugiés sahraouis sont parmi les mieux organisés au monde. Dans les campements, le monitoring et la surveillance de l’aide sont assurés sur le terrain par le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR), l’Office d’aide humanitaire de la Commission européenne (ECHO) et la Programme alimentaire mondial (PAM), en même temps que plusieurs ONG également présentes», est-il ajouté. La déclaration a assuré que le Front Polisario et les autorités sahraouies «ont toujours été coopérants, transparents et ouverts» quant à l’aide humanitaire, relevant que «bien qu’elle soit en dessous des besoins des populations sahraouies réfugiées, cette aide humanitaire n’en est pas moins grandement appréciée». «Une confiance et une coopération fructueuse existent entre le Croissant-Rouge sahraoui et les donateurs. Les réfu- giés sahraouis bénéficient de cette aide dans la transparence, comme l’attestent les témoignages au quotidien des organisations internationales présentes dans les campements», a-t-on assuré. La déclaration pour qui la publication de ce rapport n’était pas «innocent», a jugé qu’elle intervenait «au moment où le conflit du Sahara occidental est sur l’agenda de l’ONU et où les violations récurrentes des droits de l’homme par le Maroc sont régulièrement évoquées dans les institutions européennes et ailleurs». «Il est clair que le Maroc dans le cadre de sa stratégie de diversion et de manipulation, cherche à déstabiliser la population réfugiée sahraouie la privant éventuellement de l’aide, en mettant la pression sur les donateurs, notamment l’UE», a-ton conclu. Yasmine Ayadi L’événement Le Jour D’ALGERIE A la veille du bilan de la première phase du consensus Le FFS décidé à réussir sa conférence nationale Par Nacera Chennafi e FFS a achevé hier les travaux de la session ordinaire de son conseil national qu’il a tenue cette fois-ci à huis clos, alors que d’habitude la presse est invitée à l’ouverture de ce genre de rencontres. Dans ce cadre, le parti a préféré donner rendez-vous aux journalistes aujourd’hui, les invitant à un point de presse au siège national du parti à Alger. La session du conseil national du parti a été consacrée à la situation politique du pays avec notamment les événements du Sud, sachant qu’une délégation du FFS s’est rendue la semaine dernière à Ghardaïa et In Salah. D’autre part, il a été question d’évoquer le bilan des différents rencontres tenues dans le cadre des consultations de consensus national. Le Front des forces socialistes (FFS) avait proposé les dates des 23 et 24 février 2015 pour la tenue de la première phase de la conférence nationale du consensus national qu’il a initiée. Mohand Amokrane Cherifi, membre de l’instance présidentielle du FFS, avait expliqué que le parti a choisi de tenir cette rencontre à une date symbole de l’histoire du pays, à savoir la nationalisation des hydrocarbures (24 février 1971). Il est à noter que durant le mois en cours, le FFS a accéléré le rythme de ses consultations avec d’autres partis, personnalités nationales et médiatiques pour expliquer son projet de consensus qui vise, selon ses initiateurs, à conduire un «dialogue dans un cadre apaisé, loin L Ph/D. R. Le Front des forces socialistes a établi hier son bilan de la première étape de ses consultations en vue d'organiser une conférence du consensus national. Les résultats seront annoncés aujourd'hui par la direction du parti. de toute forme de confrontation». Le Front des forces socialistes (FFS) a rencontré, mercredi à Alger, le Conseil national économique et social (Cnes) dans le cadre de l’initiative du «consensus national» lancée par cette formation politique. «Tout en saluant l’initiative portant sur la reconstruction d’un consensus national, j’ai tenu à signaler et à faire observer que nous étions dans un espace transpartisan. Nous sommes dans l’observation qui nous permet de produire, par nécessité, des solutions de consensus», a déclaré à l’APS le président du Cnes, MohamedSeghir Babès, à l’issue de cette rencontre. Bien avant, la délégation du FFS a été reçue par Ahmed Taleb El Ibrahimi, mais aucune information n’a filtré sur sa position par rapport à l’initiative du parti. Le FFS avait rencontré également l’avocat Mokrane Aït Larbi, ex-membre du Conseil de la nation, qui a officiellement annoncé sa participation à l’initiative du FFS. Avant lui, l’instance présidentielle du parti était chez l’économiste et universitaire Abderrahmane Mebtoul, qui compte lui aussi prendre part à la conférence. Le parti avait également rencontré, en son siège à Alger et durant le mois en cours, Ali Kefaïfi, expert en énergie, et Ahmed Fettani, directeur du quotidien L’Expression, Abrous Outoudert, directeur de publication de Liberté et Saïd Chibane, ancien ministre des Affaires reli- gieuses. Lors de sa première phase des consultations menées dans le cadre de son projet de consensus national, le FFS a organisé 62 rencontres avec des partis politiques, des personnalités et des organisations syndicales. La direction du FFS ne cesse de mettre en exergue la «neutralité et l’inclusivité de sa démarche, ainsi que l’égalité des participants et l’absence de préalables». Cependant, une partie de l’opposition continue de rejeter cette initiative. Il s’agit notamment de la Coordination pour les libertés et la transition démocratique et le candidat malheureux à la présidentielle du 17 avril dernier, Ali Benflis. N. C. Sécurité et terrorisme au menu des discussions Le président nigérien aujourd'hui à Alger L e président nigérien, Mohamadou Issoufou, est attendu aujourd’hui à Alger, à la tête d’une importante délégation pour une visite officielle de trois jours, selon un communiqué de la présidence de la République. L’hôte de l’Algérie s’entretiendra avec le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, sur «(…) des questions internationales et régionales d’intérêt commun, notamment le règlement des crises du Nord-Mali et de la Libye, ainsi que la lutte contre le terrorisme et le crime transfrontalier dans l’espace sahélo-saharien», lit-on dans le même communiqué. Au menu de cette visite, principalement, les problèmes sécuritaires et la lutte contre le terrorisme, en raison des derniers développements inquiétants de la situation dans le Sahel. A préciser que le Niger fait partie de l’équipe de médiation dans le cadre du dialogue intermalien, conduit par l’Algérie. «Le Niger appuie les actions entreprises par l’Algérie au Mali et en Libye dans le cadre de la recherche d’une solution politique aux crises secouant ces deux pays», a rappelé l’agence APS qui cite une source diplomatique. En tout début janvier, le président nigérien était le premier à avoir appelé à une intervention internationale en Libye, car estime-t-il, «c’est indispensable» en vue de mettre fin au conflit qui y règne mais aussi au chaos dans les pays voisins. Les craintes de M. Issoufou sont justifiées, en effet. Son pays se retrouve entouré par la menace terroriste grandissante, notamment au Mali, au Nigeria mais aussi en Libye. Dans une interview accordée au journal français Libération, au lendemain de l’attaque contre Charlie Hebdo, il explique que «le chaos règne en Libye et ce pays est devenu le sanctuaire de groupes qui déstabilisent toute la région», rappelant que «ce qui s’est passé au Mali est en grande partie la conséquence de la chute de Kaddafi». «Aujourd’hui encore, c’est de Libye que viennent les armes qui circulent dans le nord du Mali, c’est en Libye que se réfugient les terroristes pour échapper aux forces françaises et africaines», a-t-il tenu à souligner. Le Niger, qui a déjà son lot de pauvreté et de problèmes, se retrouve, sans le vouloir, forcé de souffrir des conséquences de l’avancée des groupes terroristes dans les pays voisins. «Nous avons dû accueillir près de 150 000 réfugiés qui fuyaient les exactions de Boko Haram au Nigeria. Ils s’ajoutent aux 50 000 réfugiés qui ont fui le Mali. C’est une lourde charge pour un pays pauvre», a-t-il déclaré au journal français. Au titre des relations bilatérales, l’Algérie avait, en 2010, procédé à l’effacement de la dette nigérienne. L’Algérie a, par ailleurs, octroyé plusieurs dons et aides humanitaires en produits alimentaires et médicaments au Niger. Dans le domaine de la formation, apprend-on, le Niger est le pays qui bénéficie du plus grand nombre de bourses, en hausse chaque année. Les discussions entre les membres des deux délégations, a-t-on précisé dans le communiqué de la présidence, «ne manqueront pas d’ouvrir de nouveaux horizons à la coopération et aux échanges économiques et commerciaux entre les deux pays voisins». A ce titre, concernant la coopération, il est rappeler que la Commission mixte algéronigérienne se réunit régulièrement, de même que le Comité bilatéral frontalier, présidé par le ministère de l’Intérieur et des Collectivités locales, dont la mission consiste à évaluer et initier des actions de coopération entre les zones frontalières algéro-nigériennes. Massinissa Benlakehal Dimanche 25 janvier 2015 3 EDITO Intempéries, comme tous les hivers Suite de la page une E t pourtant, que l’on sache, la plupart des communes, notamment celles qui en ont besoin, celles des montagnes, sont équipées de moyens de déneigement, ce qui n’empêche pas des villages entiers de se retrouver entièrement coupés du monde. Cet isolement, d’aucuns le voient, à tort évidemment, comme un repos forcé au coin du feu, à se raconter des contes d’autrefois et jouissant du spectacle d’un paysage d’une blancheur immaculée… Or, cette image d’Epinal est contredite par la triste réalité, celle, non pas de tracas, mais de véritable calvaire qu’endurent les habitants des zones enclavées, privés de chauffage, de soins, parfois urgents et parfois même de nourriture. Il se trouve que, contrairement à une tradition qui a permis aux montagnards de survivre sur les crêtes des siècles durant, en étant autonomes et sans ressentir le besoin de s’approvisionner pendant des semaines, voire tout l’hiver, celle du ravitaillement rangé dans le grenier (la fameuse âoula), a totalement disparu. Ce serait bien sûr ridicule et faire injure à la modernité que de demander la résurrection de cette tradition de survie, mais il faut répondre aux exigences de cette même modernité. Souvent, il suffit d’un smig de précautions, pour peu qu’elles soient mises en œuvre en période estivale, comme le nettoiement des avaloirs, ou la mise en place de meilleurs réseaux d’évacuation d’eaux pluviales, le tout accompagné d’un système d’alerte efficace à la veille des intempéries, par exemple en interdisant carrément des déplacements de véhicules sur les zones à risque. Cependant, pour les intempéries comme pour tout le reste les préoccupations citoyennes demeurent reléguées au second plan dans l’agenda des élus locaux, ayant comme de bien entendu d’autres chats à fouetter, souvent (sauf le respect dû aux élus intègres) sous forme de compte en banque à conforter. En somme, les intempéries devraient se réapproprier leur vocation d’origine, celle de prodiguer à l’Algérien pluie et neige sous le seul versant du bénéfique… Autrement dit, qu’on extirpe de la pluie et de la neige leur charge d’«intempéries»… N. S. Actuel Jeudi 3 avril Dimanche 252014 janvier 2015 Approuvés par certains magasins et ignorés par d'autres Allocation versée aux handicapés à El Tarf Les soldes d’hiver attirent la clientèle 500 indus bénéficiaires exclus du fichier PAS MOINS de 515 indus bénéficiaires de l'allocation versée par la direction de l'action sociale aux personnes handicapées à 100% ont été débusqués et exclus du fichier dans la wilaya d'El Tarf, a indiqué, samedi à l'APS, la directrice locale du secteur, Khadidja Bouchakour. Selon cette responsable, l'opération d'assainissement déclenchée par l'Etat a permis de découvrir, au 31 décembre 2014, de nombreux cas de fraude commis par des personnes disposant déjà d'une autre pension régulièrement versée. Rappelant les conditions qui permettent d'ouvrir droit à l'allocation pour handicapés à 100%, M Bouchakour a affirmé que l'enquête qui se poursuit au titre de l'assainissement du fichier, touchera également les bénéficiaires de l'allocation forfaitaire de solidarité (AFS) et du dispositif d'aide à l'insertion sociale (DAIS). Cette mise à jour des listes des personnes handicapées ou nécessiteuses a pour but d’«élaborer une banque de données actualisée pour une bonne gestion des deniers de l'Etat» et de «préparer la liste des familles réellement dans le besoin devant bénéficier des actions de solidarité à mener durant le prochain mois de ramadhan». K. L. me Protection civile 230 secouristes volontaires formés PAS MOINS de 230 secouristes volontaires de proximité (SVP) dont 61 femmes ont été formés aux premiers gestes de secours, de sauvetage et de prévention de risques dans la wilaya de Ghardaïa durant l'année écoulée, selon un bilan des services de la Protection civile. Initiée par la direction générale de la Protection civile depuis 2010, cette formation a pour objectif d'améliorer les plans de secours et d'alerte ainsi que de renforcer les capacités des secouristes en les initiant aux techniques d'intervention, de sauvetage et d'évacuation lors des catastrophes et autres accidents, a expliqué à l'APS le lieutenant-colonel Abdelmalek Boubertakh. Au total, 1 469 secouristes volontaires de proximité, dont 384 femmes, ont été formés et entraînés aux modes d'interventions lors des catastrophes naturelles et humaines, par des experts de la Protection civile depuis 2010 dans la wilaya de Ghardaïa, a souligné le même responsable, précisant que l'intervention des secouristes volontaires de proximité est cruciale aux premières heures qui suivent la catastrophe avant l'arrivée des équipes professionnelles de la Protection civile. S'agissant des activités de l'année précédente, 14 636 interventions ont été menées par les éléments de la Protection civile au niveau de cette wilaya, soit en moyenne 1 920 interventions mensuelles dont 8 718 opérations d'assistance aux personnes malades ou en danger, a indiqué la même source. K. O. Le Jour D’ALGERIE L'opération s'étalera du 18 janvier au 28 février, soit six semaines. Cette activité, qui se déroule lors de deux périodes de l'année, en hiver et en été, est réglementée. Les commerçants intéressés doivent déposer leurs demandes au niveau de la direction du commerce, même après l'ouverture de la saison. Par Sarah Harchaou Ph/D.R 4 L es soldes à Alger sont de retour cet hiver. Les commerçants sont très nombreux a l'annoncer sur leurs vitrines, profitant de l'occasion pour liquider l'ancien stock, que ce soit dans les grandes artères de la capitale (Didouche Mourad, Hassiba Ben Bouali, Larbi Ben M'hidi,…) ou encore au niveau des grands centre commerciaux Bab Ezzouar, Ardis et autres. La durée des soldes a été fixée par la direction du commerce d'Alger qui a délivré les autorisations aux commerçants. L'opération s'étalera du 18 janvier au 28 février, soit six semaines. Cette activité, qui se déroule lors de deux périodes de l'année, en hiver et en été, est réglementée. Les commerçants intéressés doivent déposer leurs demandes au niveau de la direction, même après l'ouverture de la saison. Tout dépôt de dossier conforme donne lieu à la délivrance d'une autorisation qui permet au commerçant d'entamer les ventes en soldes durant la période fixée. Autrement, le présent décret prévoit des sanctions. Des réductions de 20 jusqu'à 70% au profit des articles vendus. Des chaussures cédés à 1 500 DA, des manteaux à 2 500 DA, des pulls à 1 000 DA. Même les plus grands magasins procèdent aux soldes, collant des affiches sur les vitrines, façon d'attirer l'attention des gens. Par ailleurs, certains ne sont pas concernés par les soldes ou du moins n'ont pas affiché les «soldes» sur leurs vitrines. Mais une fois dans le magasin, les promotions et les soldes font ravage. Cette solution a été adoptée pour échapper au contrôleur envoyé par les communes. «Il faut attendre 15 jours pour avoir l'autorisation, tout cela pour pouvoir mettre le mot solde, c'est un peu trop», déclare le propriétaire d'une boutique de chaussures femmes aux alentours d'Alger-Centre. Dans ce même contexte, une vendeuse d'un magasin de prêt-a-porter nous a confirmé que «c'est l'anarchie totale, personne ne respecte le délai des soldes délivré par la direction du commerce d'Alger, et tant qu'il n'affiche pas le mot ‘’soldes’’, il échappe aux sanctions». Il faut savoir que la vente en solde est une pratique commerciale réglementée en Algérie, et ce, à travers le décret exécutif n° 06-215 du 18 juin 2006 fixant les conditions et les modalités de réalisation des ventes en soldes, des ventes promotionnelles, des ventes en liquidation de stocks, des ventes en magasins d'usines et des ventes au déballage. En outre, le solde a été ignoré par certains magasins comme le cas du propriétaire d'un commerce de chaussures et de sacs de marques qui nous déclare que son magasin «ne fait pas de soldes vu la qualité de ses produits, leur cherté et leur importation d'Italie». Les gens sont satisfaits et estiment que cette période devrait durer plus longtemps. C’est notamment l’avis d'une dame et de sa fille qui préparent le trousseau de mariage. «J’ai attendu cette période afin de pouvoir faire mon trousseau. Les prix sont raisonnables, c'est le moment de me faire plaisir», a déclaré la jeune fille. D’autres personnes sont mécontentes et estiment que c'est de l'arnaque. Deux jeunes filles nous ont affirmé que les soldes ne les attirent pas du tout car elles sont conscientes que les produits soldés font partie d’anciens stocks et que les vendeurs profitent de cette occasion avant l'arrivée des soldes en augmentant les prix des articles. «Une fois la date des soldes arrivée, ils font des réduction de 20 à 50%. C'est de l'arnaque», ont-elles indiqué. S. H. Béjaïa Rassemblement contre l'exploitation du gaz de schiste P lusieurs dizaines de personnes se sont rassemblées hier matin à la place de la Liberté de la Presse «Saïd-Mekbel», à Béjaïa, sous la pluie et dans le froid, pour dire «Non à l'exploration et l'exploitation du gaz de schiste dans le Sud». Arborant des pancartes, elles ont tenu à dénoncer «la décision précipitée et unilatérale des pouvoirs publics, sans débat et sans concertation, visant l'exploration et l'exploitation du gaz de schiste». Cette manifestation intervient au lendemain des déclarations du Chef du gouvernement à la télévision sur la question. M. Sellal avait rassuré que «le gouvernement n'a pas l'intention de lancer des projets d'exploitation de cette ressource énergétique non conventionnelle». La manifestation a été menée par un collectif d'associations et de partis politiques de Béjaïa avec la participation de militants de la Ligue algérienne pour la défense des droits de l'Homme (Laddh), le Parti socialiste des travailleurs (PST), le Mouvement démocratique et sociale (MDS), le Rassemblement action jeunesse (RAJ), les membres du Café littéraire de Béjaïa (CLB) et le Collectif culturel (CCI), des militants connus du mouvement «Barakat» et d'autres se sont déplacés de Tamanrasset. Ces derniers ont exprimé leur soutien et solidarité avec les habitants d'In Salah qui se sont soulevés contre l'exploitation de ce gaz. Ils ont demandé «un moratoire jusqu'à l'acquisition d'une technologie qui garantisse la protection de l'environnement et de la santé publique». Ils ont exigé aussi «l'arrêt immédiat de l'exploration du gaz de schiste sur le territoire national» et plaidé pour «l'ouverture d'un débat national sur la question avec la participation de la société civile et des experts pour tracer les contours d'une nouvelle politique économique et énergétique propre durable, qui diversifient l'économie hors hydrocarbures et capable de créer des richesses pour le pays et relever le niveau de vie de ses citoyens». «Au lieu d'une politique et une stratégie économique tournées vers des investissements créateurs de richesses et d'emplois, porteurs d'un développement durable et d'une vision pour diversifier l'économie nationale hors hydrocarbures sans porter atteinte à l'environne- ment et à la santé publique, le gouvernement préfère la fuite en avant en adoptant une politique suicidaire au détriment de l'intérêt général du pays et des générations futures», ont estimé les protestataires qui relèvent les risques et dangers sur l'environnement. «La technique d'exploitation du gaz de schiste par fracturation hydraulique, interdite en France et ailleurs, nécessite l'utilisation de quantités énormes d'eau ce qui à terme épuisera les réserves de la nappe albienne, pollue la nappe phréatique et émet des radiations cancérigènes», font-ils observer, estimant par ailleurs que «l'université algérienne ne peut rester à l'écart de ces événements, alors qu'elle doit être au cœur de l'évolution, porter les aspirations de la société et être à l'avant-garde de la lutte aux côtés de la société civile». Enfin, un appel a été lancé en direction de la communauté universitaire, les citoyennes et citoyens à participer à la marche pacifique qui aura lieu le mercredi 28 janvier à 10h à partir du campus Targa Ouzemour vers le siège de la wilaya. Hocine Cherfa Economie Le Jour D’ALGERIE Dimanche 25 janvier 2015 5 Céréales Les importations à plus de 3,5 milliards de dollars Ph/DR Les quantités d'importations des céréales ont connu une tendance haussière de près de 22,4% avec 12,3 millions de tonnes en 2014, contre 10,04 millions de tonnes l'année d'auparavant, précise le Centre national de l'informatique et des statistiques des douanes (Cnis). Par Fahem L. L es importations de céréales (blé, orge et maïs) se sont établies à 3,54 milliards de dollars (mds usd) en 2014, contre 3,16 mds usd en 2013, soit une hausse de près de 12%, a appris l'APS auprès des Douanes algériennes. Les quantités d'importations des céréales ont également connu une tendance haussière de près de 22,4% avec 12,3 millions de tonnes des céréales en 2014, contre 10,04 millions de tonnes l'année d'auparavant, précise le Centre national de l'informatique et des statistiques des douanes (Cnis). Par catégorie de céréales, les importations de blé (tendre, dur et semences) ont atteint 2,37 mds usd contre 2,12 mds usd sur la même période de comparaison, en hausse de 11,7% en valeur, relèvent les douanes. Les quantités ont également connu, en 2014, une augmentation de 17,5% totalisant 7,41 millions de tonnes, contre 6,31 millions de tonnes. Cette hausse a été tirée essentiellement par une hausse de plus de 80% des importations de blé dur. En effet, les importations de blé dur ont atteint 784,01 millions usd (pour une quantité de 1,978 million de tonnes en 2014), contre 434,03 millions usd (1,09 million de tonnes) l'année d'avant. La facture des céréales reste aussi alourdie par les achats de blé tendre malgré leur tendance baissière durant 2014. En effet, les importations algériennes de blé tendre sont estimées à 1,58 md usd (quantité de 5,438 millions de tonnes), contre 1,68 md usd (5,213 millions de tonnes), reculant de 5,8% en valeur, selon les douanes. Pour les autres types de céréales, les importations de l'orge ont augmenté à près de 196,6 millions de dollars pour 770 222 tonnes, contre 152,3 millions de dollars pour 514 798 tonnes, en hausse de plus de 29% en valeur, détaille le Cnis. Les importations du maïs, qui ont aussi connu une augmentation de plus de près de 9,6% en valeur, ont atteint 977,13 millions de dollars pour 4,108 millions de tonnes en 2014, contre 891,78 millions de dollars pour 3,218 millions en 2013. A rappeler que la production céréalière nationale de la campagne 2013-2014 a reculé de 30% par rapport à la saison précédente en s'établissant à 34 mil- Cotations boursières des produits de base L Quelles répercussions sur le marché national ? es grandes tendances de l'évolution boursière mondiale des produits de base restent mitigées durant ce mois de juin 2014. En effet, les cotations boursières de certains de ces produits font ressortir une certaine tendance à la hausse pour, notamment, le blé tendre, le maïs, le riz et le café et une baisse des sucres roux et blanc. 1-Le marché des céréales : en raison de sa spécificité, les cours moyens des blés relevés pour le mois de juin 2014 ont connu une baisse de 83 dollars la tonne pour le blé dur et une hausse de plus de 19 dollars la tonne pour le blé tendre. Comparés à la même période de l'année 2013, les cours boursiers avaient enregistrés des baisses pour les blés tendres et dur (-17% et -8%). Par ailleurs selon les prévisions du Conseil international des céréales (CIC), la production mondiale devrait reculer de 2% en 2014/2019 pour se situer et se stabiliser à 694 millions de tonnes. De même que les niveaux de consommation humaine et animale devraient relever la consommation de 1% pour atteindre 698 millions de tonnes avec un impact sur les stocks mondiaux qui vont légèrement reculer. Les échanges mondiaux pour 2014/2015 sont estimés à 145 millions de tonnes avec de forts achats de la Chine qui devraient maintenir un volume annuel de 288 millions de tonnes. 2- Le marché des maïs : vers une stabilité et une baisse des prix Les cours moyens du maïs à terme ont clôturé, pour le mois de juin, à la hausse par rapport au mois précédent de +3% et en baisse de -14% par rapport à la même pério- de de l'année 2013. Dans ce cadre, le CIC estime la production mondiale du maïs à 961 millions de tonnes pour la campagne 2014/2015, en repli de 1% par rapport à la campagne précédente en raison des rendements très faibles, de même que les stocks mondiaux sont estimés à 171 millions de tonnes avec une forte progression du volume aux Etats-Unis. 3-Le marché du riz : une constance à la hausse Les cours moyens à terme du riz ont connu une hausse au cours du mois de juin de 0,26% par rapport au mois précédent et de 1% par rapport à 2013. L'utilisation mondiale du riz pourrait continuer de croître en 2014/2015 pour atteindre, selon les estimations, 502 millions de tonnes en raison de la hausse de la consommation alimentaire. 4- Le marché du sucre : une évolution du marché boursier à la baisse Les cours boursiers de l'année 2014 ont évolué à la baisse pour le sucre blanc et à la hausse pour le sucre roux. Selon les premières estimations de l'organisation internationale du sucre (ISO) le marché du sucre sera en excédent d'offre pour la quatrième saison consécutive malgré un léger déclin de la production mondiale. L'ISO prévoit que la production mondiale pour 2013/2014 s'établira à 180 millions de tonnes, et ce, face à une demande mondiale de 176 millions de tonnes. Par ailleurs, affectés par une surabondance d'offres, les prix du sucre sont tombés au plus bas niveau depuis maintenant 3 ans. Mais cette tendance ne semble nullement se répercuter sur le prix de vente au niveau national où les prix sont toujours fixés et plafonnés par les producteurs et importateurs du sucre sans impact direct sur le prix de détail. 4-Le marché des cafés : robusta et arabica en baisse Les cours boursiers des cafés enregistrés pour la même période de 2014 ont connu des baisses pour le robusta de -51% et une hausse de +de 416%. Cependant le marché mondial souffrira d'un déficit d'offre au cours de la saison 2014/2015 à cause de la sécheresse au Brésil, selon les estimations de l'organisation internationale du café. Cependant devant ces fortes fluctuations mondiales et un marché des produits de base dominé par les grandes puissances économiques : USA, Chine, Canada, Brésil et pays asiatiques, l'Algérie se doit de se doter d'un observatoire national d'analyse et de suivi du marché mondial des produits de base, charge d'élaborer les prévisions nécessaires pour une meilleure régulation du marché et des stocks. Comme elle se doit de disposer de véritables négociateurs professionnels et d'importateurs spécialisés exclusivement sur les produits de base ayant les capacités d'agir et de soutenir la politique nationale d'importation face à un marché mondial en perpétuel fluctuation. Le développement des capacités de stockage, le contrôle de la qualité des produits importés et la mise en œuvre d'une véritable politique de régulation des opérations d'importation, constituent les éléments-clés de la stabilité de nos échanges et importations. Magda Malek lions de quintaux contre 49,1 millions de quintaux durant la campagne 2012-2013. Dépendante, entre autres, des conditions climatiques, la production céréalière ne cesse de reculer depuis les rendements records enregistrés lors de la campagne 2008-2009 avec une production de 61,2 millions de quintaux. F. L./APS La régulation des prix Une priorité pour les produits sensibles L'ANALYSE de l'évolution des prix des produits sensibles au cours du mois de juin sur le marché national fait ressortir une certaine stabilité des prix moyens à consommateurs pour la majorité des produits alimentaires à l'exception de la farine, de la pomme de terre et de la tomate . 1-Les produits d'épicerie : les prix moyens de ces produits sont demeurés relativement stables à l'exception de la farine conditionnée et infantile ainsi que le thé et le concentré de tomates. Par ailleurs, des baisses sensibles ont été enregistrées pour le sucre blanc, la levure, le riz et les pâtes alimentaires. 2-Les légumes secs : les prix moyens des légumes secs ont été stables à l'exception des lentilles qui ont connu une baisse de 3% par rapport au mois précédent. Certains produits ont connu une flambée sans précédent de 44% pour les haricots secs, tandis que les pois chiches et les lentilles ont connu des baisses sensibles de 26% et 7% par rapport au mois de juin 2013. 3-les légumes frais : les prix moyens à consommateurs comparé au mois précédent sont à la hausse pour la pomme de terre et la tomate et à la baisse pour l'ail et connaissent une stabilité pour l'oignon sec. La même tendance est enregistrée par rapport à juin 2013. 4- Les viandes (rouges, blanches et œufs) : comparés au mois précédents, les prix moyens à consommateurs sont en baisse pour l'ensemble des produits oscillant entre 1,3% et 9,1%. Face à ces fluctuations des prix à la consommation, la régulation du marché devient la priorité des autorités publiques. Cela devra passer par la réhabilitation des marchés de gros, la réalisation de marché de proximité, l'entrée sur le marché de la grande distribution et qui permettra sans nul doute de stabiliser les prix des produits de large consommation et de mieux réguler la commercialisation de ces produits de base. Magda M. Histoire Le Jour D’ALGERIE Dimanche 25 janvier 2015 7 Pendant la guerre de Libération Didouche Mourad a utilisé le sport pour mobiliser les jeunes Didouche Mourad était connu pour sa passion du sport et ses activités de scout. Il a formé le club «Rama», ce qui lui a permis de mieux se rapprocher des jeunes des quartiers, notamment à El Mouradia (Alger). Didouche Mourad, auteur de la célèbre citation : «Nous ne sommes pas éternels. Une génération viendra après nous qui portera le flambeau de la Révolution», est originaire de la wilaya de Tizi-ouzou. Né le 13 juillet 1927, Didouche Mourad a étudié au Lycée technique d'El Hamma (Alger). sommes pas éternels. Une génération viendra après nous qui portera le flambeau de la Révolution», est originaire de la wilaya de Tizi-ouzou. Né le 13 juillet 1927, Didouche Mourad a étudié au Lycée technique d'El Hamma (Alger). Dès 1945, il se consacra à la politique et fut nommé chef du NordConstantinois. Il est tombé au champ d'honneur le 18 janvier 1955 en compagnie de six autres moudjahiddine dans la région de Smendou. S. K./APS Par Salem Khelil L e chahid Didouche Mourad a utilisé le sport pour inciter les jeunes à rejoindre les rangs de la Révolution de novembre, a indiqué, lundi à Alger, le moudjahid Abderrahmane Kaci Abdallah. Lors d'une conférence organi- sée par le Musée du moudjahid à l'occasion du 60 anniversaire de la mort du chahid Didouche Mourad, le moudjahid Kaci a rappelé comment Didouche Mourad utilisait le sport comme moyen d'attirer les jeunes pour les inciter à rejoindre les rangs de la révolution. e Il a précisé que Didouche Mourad était connu pour sa passion du sport et ses activités de scout. Il a formé le club «Rama», ce qui lui a permis de mieux se rapprocher des jeunes des quartiers, notamment à El Mouradia (Alger). L'historien Tlemceni Benyoucef a évoqué de son côté le parcours politique du chahid Didouche Mourad, notamment sa participation aux événements du 8 mai 1945 et son rôle dans la création de l'Organisation spéciale, outre ses activités militaires. Didouche Mourad, auteur de la célèbre citation : «Nous ne Concours sur la Révolution à Tlemcen L Le ministre des Moudjahidine honore les lauréats e ministre des Moudjahidine, Tayeb Zitouni, a présidé, vendredi, à la maison de la culture Abdelkader-Alloula de Tlemcen, une cérémonie organisée en l'honneur des 21 lauréats du concours de wilaya sur la révolution du 1 novembre 1954. Dans une allocution prononcée à cette occasion, le directeur de wilaya des moudjahidine a mis en exergue les objectifs de ce concours visant à encourager les jeunes générations à effectuer des recherches sur les sacrifices de leurs aînés pour le recouvrement de l'indépendance nationale. er Ce concours a vu la participation des élèves des différents établissements scolaires, des stagiaires de la formation professionnelle et des étudiants des différentes facultés de la wilaya de Tlemcen. Durant sa visite de quatre jours, le ministre devra présider des cérémonies de baptisation de plusieurs établissements du nom des chouhada et visiter des sites et monuments historiques de la région ainsi que des centres de détention et de tortures datant de la période coloniale. Tayeb Zitouni devra également rencontrer des moudjahidi- ne et des ayants droit. Le ministre des Moudjahidine présidera également l'ouverture des travaux d'un colloque national sur «Les centres de détention et de torture de l'armée coloniale dans la wilaya 5 historique», prévu les 26 et 27 du mois en cours au Musée du moudjahid, à Tlemcen. Cette rencontre verra la participation de chercheurs universitaires, d'historiens et d'un grand nombre de moudjahidine de la région qui apporteront des témoignages sur la pratique de la torture durant la guerre de Libération nationale. R. H. Guerre de Libération Le ministère des Moudjahidine remet 22 documentaires à l'ENTV L e ministère des Moudjahidine a remis récemment à l'Entreprise nationale de télévision (Entv), 22 documentaires sur la guerre de Libération nationale. Ces films documentaires portent sur différents thèmes dont le parcours de la révolution, les personnalités historiques et les pratiques coloniales, notamment la torture dans les prisons et les camps de détention. A cette occasion, le ministre des Moudjahidine, Tayeb Zitouni, a souligné la nécessité de préserver la mémoire nationale qui est un «devoir sacré», rappelant le rôle primordial des médias publics et privés dans la transmission du message de la glorieuse révolution aux générations et au monde entier. Pour le ministre, ces œuvres remises au ministère de la Communication, représenté par l'ENTV, devront «enrichir la grille des programmes des chaînes terrestres et satellitaires». M. Zitouni a relevé que 150 publications ont été distribuées aux écoles et aux musées nationaux, outre 4 000 000 de livres sur la révolution distribués aux élèves, tous paliers confondus. Le ministre a par ailleurs indiqué que 8 autres films documentaires seront «prêts» et remis prochainement, soulignant que «l'Histoire doit être écrite par des personnes intègres et fidèles à l'Algérie au même titre que les martyrs de la révolution». A une question sur les films documen- taires sur les héros de la guerre de Libération, le ministre a précisé que plusieurs œuvres sont actuellement en cours de tournage, à l'instar du film sur Zirout Youcef. Concernant les œuvres retraçant le parcours militant de Messali El-Hadj, M. Zitouni a précisé que le ministère était «prêt à réaliser une œuvre sur cette personnalité nationale si des scénarios écrits par des personnes intègres sont disponibles». Pour sa part, le ministre de la Communication, Hamid Grine, a indiqué que ces documentaires ont une «forte symbolique de par la valeur et la dimension philosophiques qu'ils véhiculent», rappelant que cette initiative s'inscrit dans le cadre de la préservation de la mémoire collective des Algériens. Le directeur du Centre national des études et recherches sur le mouvement national, Djamel Yahiaoui, a souligné que ces documentaires sont réalisés par des «jeunes et des femmes en tant que scénaristes et réalisateurs». 33 productions entre longs métrages et documentaires sont chapeautées par le centre dont un film documentaire sur l'histoire de l'emblème national et la troupe artistique du Front de libération nationale (FLN), a indiqué le même responsable selon lequel des documentaires sont prévus sur les camps de détention, les prisons ainsi que le mémorandum de novembre qui englobe 365 évènements. Said F. Prochainement créé à Constantine Un musée dédié à l'histoire de l'Education nationale UN MUSÉE entièrement dédié à l'histoire de l'Education nationale, retraçant le parcours de ce secteur depuis l'indépendance et les réformes qu'il a connues, sera «prochainement» créé à Constantine, a-t-on appris hier auprès de la direction de l'éducation (DEW). Un bâtiment, situé au quartier du Coudiat au centre-ville, non loin du siège de la direction de l'éducation, a été désigné pour abriter le projet «ambitieux», a indiqué à l'APS le responsable de la cellule de communication de la DEW, Mohamed Lattafi. Il a ajouté que des contacts ont été entamés avec les professionnels du secteur de l'éducation en vue de réunir, par le biais d'acquisitions et de dons, le patrimoine scolaire. Matériels et mobilier scolaires, travaux d'élèves et d'enseignants, jeux et jouets éducatifs et de nombreuses photographies constitueront l'essentiel des collections de ce musée. Manuels pédagogiques, périodiques scolaires et ouvrages de littérature de jeunesse enrichiront également ce projet, a souligné la même source, notant que de par leur ancienneté, leur diversité et leur complémentarité, ces collections constitueront «un ensemble documentaire exceptionnel». Affirmant que le futur musée de l'éducation est «de nature à développer les échanges entre l'école et la société», M. Lattafi a souligné «l'apport d'une telle structure dans la recherche pédagogique et la formation, ainsi que dans la préservation de la mémoire de l'Education nationale en Algérie». Hani Y. Régions Le Jour D’ALGERIE Dimanche 25 janvier 2015 Béjaïa Boumerdès/ «Tronçon de la mort» de l’autoroute Est-Ouest Prochaine journée d’étude sur la médiation judiciaire 4 personnes d’une même famille périssent dans un accident La journée d’étude devrait réunir les autorités locales, des membres de la société civile ainsi que les professionnels de la justice des différentes régions. Elle aura pour but de mettre en exergue la définition de la médiation judiciaire et son évolution depuis sa promulgation en 2009 par le code de procédure civile et administrative. Ph. DR Par H. Cherfa L a médiation judiciaire fera l’objet d’une journée d’étude dans les jours ou semaines à venir. A ce propos, une assemblée générale a été organisée samedi dernier au palais de justice de Béjaïa. Cette réunion a regroupé les médiateurs judiciaires des tribunaux de Kherrata, Amizour, Sidi Aïch, Akbou et Béjaïa. La journée d’étude devrait réunir les autorités locales, des membres de la société civile ainsi que les professionnels de la justice des différentes régions. Elle aura pour but de lettre en exergue la définition de la médiation judiciaire et son évolution depuis sa promulgation en 2009 par le code de procédure civile et administrative, souligne-t-on dans un communiqué de presse. «En plus d’être une démarche commune, la médiation est plus rapide, moins coûteuse, confidentielle et favorise le rapprochement entre les parties en conflit», expliquera le président du bureau des médiateurs judiciaires de Béjaïa, M Mohamed Khimoum. Selon lui, «le nombre important d’affaires contentieuses, la lenteur, le coût et la complexité sont autant de points noirs soulevé très régulièrement par les justiciables à l’encontre d’un e ordre judiciaire qui ne peut plus faire face à l’augmentation du contentieux». Et d’ajouter : «Les textes de loi disposent que le juge peut, en tout état de la procédure et après avoir recueilli l’accord des parties, ordonner une médiation qui est confiée à un professionnel dûment agrée par la chancellerie». A noter que l’Association nationale des médiateurs de la République compte actuellement pas moins de 3 000 médiateurs, répartis sur les 37 cours au niveau national. La cour de Béjaïa compte 37 médiateurs répartis sur 5 tribunaux, selon un compte rendu de ladite association. H. Ch. Dispositif de l’ANSEJ U 400 projets financés en 2014 à Laghouat n total de 400 projets ont été financés par le biais du dispositif de l’Agence nationale de soutien à l’emploi des jeunes dans la wilaya de Laghouat durant l’année 2014, a-t-on appris auprès de l’antenne locale de cet organisme. Ces projets, dont 39 ont été montés par la gent féminine et qui ont permis de générer 700 emplois, ont touché des activités en adéquation avec la vocation de la région et son marché de l’emploi, à l’instar des services, l’agri- culture, l’industrie, les travaux publics et l’artisanat, a-t-on précisé. En plus de bénéficier d’un financement, les promoteurs de ces projets ont bénéficié d’un accompagnement, à travers cinq cessions de formation assurées par des encadreurs spécialisés, selon la même source. Une maison de l’entrepreneuriat a été également créée, l’année dernière, en collaboration avec l’université Amar-Thelidji de Laghouat, dans le but de rapprocher l’organis- me des étudiants et leur permettre d’avoir un aperçu sur les modalités de création d’une micro-entreprise productive et d’intégrer, à travers elle, le monde du travail, en fonction de la spécialité de leur formation, a-t-on indiqué. L’antenne locale de l’Ansej dans la wilaya de Laghouat a recensé, entre 2010 et 2014, le financement de 1 665 projets ayant généré 3 390 emplois. Hani Y. Gendarmerie nationale à Mostaganem S Programme de réalisation de six brigades à l’horizon 2019 ix brigades de la Gendarmerie nationale seront réalisées à Mostaganem à l’horizon 2019, a-t-on appris auprès du commandant du groupement territorial de wilaya de ce corps. Ces nouvelles brigades, qui s’ajouteront aux 26 existantes au niveau de la wilaya, seront réalisées dans les communes de Nekmaria, Hassiane, Safsaf, Ain Sidi Chérif, Souaflia et Touahria, a indiqué le lieutenant-colonel Lablak Ali, lors d’un point de presse consacré à la présentation du bilan des activités de la Gendarmerie nationale de l’année dernière dans la wilaya. Ces nouvelles structures contribueront à accroître le taux de couverture sécuritaire de la Gendarmerie nationale de 81,25% actuellement à 100% à fin 2019, a ajouté le commandant du groupement, annonçant également la future réalisation de deux brigades de sécurité routière à Sidi Lakhdar et Bouguirat s’ajoutant à celle et unique implantée au chef-lieu de wilaya. Par ailleurs, les agents de la Gendarmerie nationale ont traité, durant l’année écoulée, 1 856 affaires de crimes qui ont enregistré une baisse de 12,71% par rapport à 2013. Les affaires traitées en 2014 impliquent 2 465 personnes dont 661 ont été placées sous mandat de dépôt et 1 804 autres ont été relaxées, selon le responsable. En matière de lutte contre la drogue, 118,18 kg de kif traité et 208 comprimés de psychotropes ont été saisis en 2014 dans la wilaya, soit une baisse de 40% par rapport à l’année 2013, a-t-on ajouté. D’autre part, 66 personnes sont mortes et 601 grièvement blessées dans 309 accidents de la circulation enregistrés en 2014 dans la wilaya, a-t-on encore indiqué, soulignant que l’élément humain, l’excès de vitesse et les dépassements dangereux sont les principales causes de ces accidents. Ali O. Ouargla Saisie de près de 30 quintaux de drogue en 2014 U ne quantité de 29,14 quintaux de drogue a été saisie durant l’année 2014 par les éléments de la Gendarmerie nationale à travers la wilaya de sOuargla, selon un bilan du groupement territorial de ce corps sécuritaire. Ces saisies ont été opérées dans le cadre de 54 affaires traitées s’étant soldées par l’arrestation de 107 personnes, dont 81 ont été placées en détention préventive, le reste ayant été remis en liberté, a révélé le chef d’étatmajor du groupement territorial de la GN de la wilaya de Ouargla. Ces saisies sont en «nette» baisse par rapport à celles opérées en 2013 et ayant porté sur 79,23 quintaux de drogue et 12 651 comprimés de psychotropes, a précisé le commandant Laid Hannachi. R. R. 9 L’AUTOROUTE EstOuest fait encore des victimes. C’est au niveau d’un des plus dangereux tronçons appelé «palier de la mort», qui se situe entre le tunnel de Bouzegza et Larbatache dans la wilaya de Boumerdès, que les services de la Protection civile et de la gendarmerie ont enregistré le énième accident mortel qui fait état d’un bilan de 5 morts et 3 blessés. Cet accident est survenu jeudi dernier aux environs de 15 heures. Selon des informations, toute une famille, le père, 44 ans, la mère 38 ans et ses deux enfants âgés respectivement de deux ans et 18 mois ainsi que le chauffeur du véhicule de marque Peugeot type 505 ont péri dans cette accident. Le véhicule, taxi collectif, venant de Boussaâda et se dirigeant vers la capitale a percuté, dans un virage dangereux, de plein fouet les glissières avant de se renverser. Les victimes ont été transférées à la morgue de l’hôpital de Thénia par la Protection civile. Les causes de l’accident ne sont toujours pas déterminées. Néanmoins, les gendarmes sur les lieux du sinistre ont ouvert une enquête pour déterminer les causes exactes de ce drame. L’on avance, d’ores et déjà, que le facteur humain serait à l’origine du sinistre. Il est à signaler que lors du dernier point de presse avec le lieutenant-colonel de la Gendarmerie nationale de Boumerdès, les journalistes présents ont insisté sur ce tronçon qui a fait de nombreux morts. Le dernier accident est survenu à la fin du mois de décembre dernier. Les quatre personnes à bord d’un véhicule de marque Chery de type QQ sont décédées. Ainsi, en moins d’un mois, pas moins de 10 morts et plus de 15 blessés ont été enregistrés sur ledit tronçon. Ahmed K. 10 Maghreb Dimanche 25 janvier 2015 Le Jour D’ALGERIE Tunisie Ph. : DR Essid présente un gouvernement «de compétences nationales» Le Premier ministre tunisien désigné, Habib Essid, a présenté au président Béji Caïd Essebsi un gouvernement «de compétences nationales» qui doit obtenir la confiance du Parlement avant d’entrer en fonctions, a rapporté l’agence de presse TAP. Par Zaid M. N idaa Tounès, vainqueur des législatives de fin octobre, occupe plusieurs portefeuilles comme les Affaires étrangères – qui reviennent à son secrétaire général Taïeb Baccouche – la Santé et le Transport, selon la liste annoncée à la presse par M. Essid. Le parti Ennahda, deuxième force politique dans le pays, est absent du gouvernement Habib Essid. L’Union patriotique libre (UPL), parti du richissime homme d’affaires et patron de club de foot, Slim Riahi, troisième force au Parlement avec 16 sièges sur 217, récupère notamment le Tourisme et la Jeunesse et les Sports. M. Essid a affirmé à la presse avoir choisi les membres de son cabinet à l’issue de «rencontres et de consultations avec les représentants des partis politiques (...) et des composantes de la société civile, afin d’entendre leurs avis et leurs propositions concernant ce gouvernement et son programme de travail». «Ce gouvernement est un gouvernement de compétences nationales, qui rassemble des personnalités politiques (...), de la société civile, des gens d’expérience et d’expertise», a-til assuré, en précisant que le programme du cabinet émanait de celui de Nidaa Tounès mais aussi des propositions d’autres partis et de la société civile. Nidaa Tounès est arrivé en tête des législatives d’octobre, remportant 86 sièges et devançant le parti d’Ennahda qui en ont engrangé 69. Le futur gouvernement devra obtenir le soutien d’au moins 109 députés sur 217 lors d’un vote de confiance dont la date n’est pas encore connue. M. Essid a été chargé de former le gouvernement le 5 janvier. Il avait un mois – un délai renouvelable une seule fois – pour former et présenter son équipe. A Tunis, une manifestation symbolique sommait BCE de ne pas tromper son électorat en Habib Essid, Premier ministre tunisien désigné revenant sur sa promesse de ne pas travailler avec le parti de Rachid Ghannouchi. Seul parti politique accepté : l’UPL de l’homme d’affaires Slim Riahi. Il dispose de deux ministères. Afek Tounès, huit députés, a claqué la porte malgré la pro- messe de plusieurs portefeuilles. Il refuse la présence de technocrates, estimant que le peuple a tranché lors des législatives pour des politiques. Le Front populaire, extrême gauche, a refusé d’en être. Et au sein même de Nidaa Tounès, Libye Nouvelles discussions «possibles» à Genève la semaine prochaine Les différentes parties en conflit en Libye devraient se rencontrer la semaine prochaine pour un nouveau round de discussions sous l’égide de la Misnul, la force des Nations unies pour la Libye, a indiqué l’ONU. «Nous n’avons pas de confirmation sur où et quand ces discussions auront lieu, mais il est possible qu’elles se tiennent à Genève la semaine prochaine», a affirmé Corinne Momal-Vanian, la porte-parole de l’ONU à Genève. Ces discussions feront suite à celles entamées la semaine passée à Genève et qui ont débouché sur un accord le 16 janvier pour appeler à une cessation des combats. L’armée libyenne a annoncé ensuite dimanche un cessez-le-feu, comme l’avait fait deux jours plus tôt la milice «Fajr Libya» pour soutenir ces négociations. Cet accord avait l’ambition de «parvenir à un accord pour former un gouvernement d’unité consensuel et la nécessité de dispositions de sécurité pour arrêter les combats et garantir le retrait par phases des groupes armés de toutes les villes libyennes afin de permettre à l’Etat d’affirmer son autorité sur les infrastructures vitales du pays», selon un communiqué de l’ONU. La situation s’est aggravée ces derniers mois avec deux gouvernements et deux Parlements parallèles, et les deux plus grandes villes du pays, Tripoli et Benghazi (est), sont tombées entièrement ou partiellement aux mains de milices. Ahmed F./APS certains fulminent de ne pas avoir été consultés. Ainsi de Abdelaziz Kotti, député Nidaa, qui tonnait à midi sur les ondes de Mosaïque FM à propos du black-out quant à la composition du gouvernement. L’élu estime que des concertations élargies étaient nécessaires entre partis politiques sur le choix des réformes et des programmes. La passation des pouvoirs entre Mehdi Jomâa et Habid Essid aura lieu le 28 janvier. Les attentes des Tunisiens sont nombreuses. Devant l’explosion de l’inflation (+5,5%), du chômage, le délabrement de l’éducation et de la santé, les priorités sont multiples. Sans omettre l’ombre du terrorisme qui a coûté la vie à des dizaines de membres des forces de l’ordre depuis 2011. Z.M./Agence Mauritanie Des membres du gouvernement commentent les travaux du Conseil des ministres es ministres des relations affaires. Pour sa part, le ministre une stratégie nationale de déve- pour promouvoir le secteur privé d’avoir à leur disposition les avec le Parlement et la socié- des affaires économiques et du loppement du secteur privé a été national en le mettant dans une documents nécessaires au cours L té civile, porte-parole du gouver- Développement a précisé que le adoptée pour la période 2015- position lui permettant de servir de 48 heures. Il a précisé que les nement, des affaires économiques et du Développement et des Finances, respectivement D Izid Bih Ould Mohamed Mahmoud, Sidi Ould Tah et Moctar Ould Diay, ont commenté, à Nouakchott, les travaux du Conseil des ministres. Le ministre des relations avec le Parlement et la société civile, porte-parole du gouvernement, a tout d’abord présenté un exposé sur les projets de décrets examinés et adoptés par le Conseil des ministres. Il a ajouté que parmi ces projets de décrets figurent un projet de décret relatif à une augmentation forfaitaire des salaires au profit des fonctionnaires et agents de l’Etat et une communication qui a trait au climat des r Conseil des ministres a adopté une communication relative à l’amélioration de l’environnement des affaires en Mauritanie. Il a rappelé, dans ce cadre, le rapport rendu public par la Banque mondiale en 2007 qui a qualifié l’environnement des affaires dans le pays de mauvais et souffrant de beaucoup de problèmes. Il a ajouté que depuis quelques années, une action a été menée pour améliorer cet environnement en mettant l’accent sur certaines priorités comme les lacunes juridiques qui existaient. Dans ce cadre, a-t-il dit, un code d’investissement a été mis en place suivant les meilleures pratiques reconnues mondialement et qui ont été appliquées et 2025. Il a précisé que les réformes menées pour l’amélioration de l’environnement des affaires a axé sur les infrastructures étant donné le rôle central qu’elles jouent dans les opérations d’investissement ainsi que sur la promotion du secteur privé, soulignant, dans ce cadre, que des réseaux de routes, des centrales électriques, des ports et un aéroport international ont été réalisés, en plus de la disponibilité des services de communication à travers la connexion du pays au câble sous-marin. Le ministre a souligné que la communication adoptée aujourd’hui par le Conseil des ministres est relative aussi à une étape qui s’ajoute à ce qui a été déjà fait le développement à travers l’exploitation des richesses du pays et la création d’opportunités d’emplois en faveur des jeunes. Il a noté qu’à travers une étude sur la réalité des affaires en Mauritanie, il est ressorti que de nombreux obstacles administratifs et organisationnels entravent encore le développement du secteur privé comme les nombreuses mesures exigées pour la création des sociétés, le coût de ces mesures et la longueur de la période demandée par la création de ces sociétés. Il a souligné que pour surmonter ces obstacles, un guichet unique regroupant tous les services concernés par la création des sociétés a été mis en place. Ce guichet, a-t-il précisé, permet aux demandeurs sociétés sont pour leur part tenues de présenter leurs noms, insistant par ailleurs sur les facilités et les réductions accordées aux sociétés en matière d’abonnement à l’électricité, d’accès aux financements et de simplification des mesures au niveau des ports. De son côté, le ministre des Finances a indiqué que le Conseil des ministres a adopté un projet de décret portant augmentation forfaitaire de salaires au profit des fonctionnaires et agents de l’Etat. Il a ajouté que ce projet de décret s’inscrit dans le cadre des engagements du président de la République visant à améliorer les conditions des fonctionnaires et agents de l’Etat. N.T. 12 Monde Dimanche 25 janvier 2015 Le Jour D’ALGERIE Yémen Grande manifestation à Sanaa contre les miliciens chiites Ph.>D. R. Des milliers de personnes participent depuis hier à Sanaa à la plus grande manifestation anti-Houthis depuis l'entrée en septembre de ces miliciens chiites dans la capitale du Yémen, pays clé dans le dispositif américain de lutte contre Al-Qaïda. Par Ali O. L e Yémen se trouve depuis jeudi sans président ni gouvernement après la démission des deux chefs de l'exécutif sous la pression des miliciens chiites, qui se sont notamment emparés du palais présidentiel et ont assiégé plusieurs autres bâtiments gouvernementaux. Les miliciens, appelés Houthis du nom de leur chef et dont le fief se trouve dans le nord du pays, étaient entrés le 21 septembre à Sanaa et ont depuis élargi leur influence dans le centre et l'ouest, prenant notamment le contrôle de la ville portuaire stratégique de Hodeida sur la mer Rouge. «A bas, à bas la loi des Houthis», ont notamment scandé les manifestants qui répondaient à l'appel du «Mouvement de rejet», un groupe récemment créé dans plusieurs provinces du Yémen, un pays à majorité sunnite, pour contrer la puissante milice chiite. Des dizaines de parit- s a n s des Houthis ont tenté de p e r t u r ber la manifestation, provoquant des rixes avant de quitter les lieux alors que le nombre des manifestants ne cessait d'augmenter. Le rassemblement a eu lieu sur la Place du changement, près de l'Université de Sanaa, et devait se mettre en marche pour rallier la résidence du Premier ministre démissionnaire Khaled Bahah, dans le centre de la capitale, selon les organisateurs. Mais les manifestants ont changé d'itinéraire et se sont rendus vers la résidence du président Abd Rabbo Mansour Hadi pour lui signifier qu'ils refusaient sa démission. M. Hadi avait présenté sa démission jeudi peu après que Khaled Bahah eut présenté celle de son gouvernement. Elle intervenait quelques jours après l'enlèvement de son directeur de cabinet Ahmed Awad ben Moubarak par les miliciens qui le détiennent toujours. Des miliciens chiites armés, soutenus par des véhicules blindés, étaient déployés le long de la rue Sittin, où réside le président, et regardaient les manifestants défiler sans tenter de les stopper. Points chauds I Apartheid Par Fouzia Mahmoudi l semblerait que Jean-Marie Le Pen soit bien décidé à ne laisser aucun répit à sa fille, présidente du Front National, en livrant chaque semaine depuis l’attentat contre «Charlie Hebdo», des commentaires tous plus provocateurs les uns que les autres et à même potentiellement de heurter la popularité de Marine Le Pen auprès des Français, largement affectés par cette tragédie. Ainsi, après avoir déclaré qu’il «n’était pas Charlie» en pied de nez au «je suis Charlie» arboré partout en France en signe de solidarité face au drame vécu par la rédaction de «Charlie Hebdo», puis en soutenant la semaine d’après la théorie du complot quant aux auteurs de l’attentat, Jean-Marie Le Pen tente visiblement de faire réagir. Aujourd’hui, ce dernier donne sa vision très particulière de l’«apartheid» après que Manuel Valls ait assuré que la France vivait sous ce régime. Le président d’honneur du parti frontiste a en effet estimé que l'apartheid était «au départ une volonté de promotion des deux communautés» blanche et noire en Afrique du Sud. Interrogé sur les propos de Manuel Valls sur l'existence d'un apartheid «territorial, social, ethnique» en France, Le Pen a estimé dans son journal de bord vidéo qu'il était fait au Premier ministre «une querelle sémantique qui ne me paraît pas très saine». «J'ai compris ce qu'il a voulu dire, même s'il a des responsabilités importantes dans la situation actuelle», a assuré le fondateur du Front national, que «des communautés se constituaient de façon séparée, et qui étaient un apartheid de fait». Et de poursuivre : «L'apartheid est compris comme une abomination de la désolation par un certain nombre d'imbéciles, y compris de droite, n'est-ce pas, alors que c'était une politique de développement séparé». Pour l'eurodéputé, «on peut la contester, elle a été contestée, et d'ailleurs elle a été renversée, si j'ose dire, mais c'était au départ une volonté de promotion des deux communautés». «On peut juger cela plus ou moins sévèrement, mais on ne peut pas trahir la pensée de ceux qui l'avaient élaborée», a demandé le patriarche du FN, âgé de 86 ans. Reste à savoir comment sa fille arrivera à gérer cette nouvelle sortie qui, à n’en pas douter, sera rapidement utilisée par les détracteurs du FN pour mettre à mal sa présidente. Surtout il semblerait que les évènements de ces dernières semaines n’ont pas profité comme on aurait pu le penser au FN qui doit aujourd’hui tenter de tirer son épingle du jeu et surtout d’éviter de tomber dans la surenchère au risque d’échauder ses sympathisants les plus tièdes. F. M. D'importantes manifestations ont également eu lieu dans les villes de Taëz (sud-ouest), d'Ibb (centre) et d'Hodeida. Le Parlement doit se prononcer dimanche sur la démission du président Hadi lors d'une session extraordinaire mais la tenue de cette réunion reste incertaine vu l'imposant déploiement des Houthis dans la capitale. M. Hadi a été élu en 2012 après le départ d'Ali Abdallah Saleh, chassé du pouvoir par la rue dans la vague des Printemps arabes. Ce dernier est aujourd'hui soupçonné d'être proche de la milice chiite, également appelée Ansaruallah, qui réclame plus de poids dans les institutions de l'État et conteste le projet de Constitution prévoyant de faire du Yémen un État fédéral avec six régions. S'ils obtiennent des concessions sur la Constitution, les Houthis se sont engagés à quitter le palais présidentiel, relâcher M. Moubarak, à se retirer des zones autour des résidences du président et du Premier ministre et à abandonner des barrages dans la capitale. L'émissaire de l'ONU au Yémen, Jamal Benomar, avait prôné jeudi l'application de l'accord politique du 21 septembre 2014, prévoyant un retrait des miliciens chiites de Sanaa pour sortir le pays de sa crise politique. Cet accord avait alors permis de faire cesser les combats à Sanaa et prévoyait la formation d'un gouvernement, et la nomination de conseillers des Houthis auprès du président. La lutte contre la corruption est un leitmotiv récurrent du discours politique des Houthis, invoquée en plus de la lutte contre Al-Qaïda dans la péninsule arabique (Aqpa), pour justifier leur expansion territoriale. Le Yémen est en effet le fief de ce groupe extrémiste sunnite, considéré par Washington comme le bras le plus dangereux du réseau extrémiste, et qui avait revendiqué l'attentat meurtrier contre le journal français Charlie Hebdo le 7 janvier. Le vide à la tête de l'État yéménite pourrait priver les États-Unis d'un partenaire précieux dans sa lutte contre Al-Qaïda, estiment analystes et responsables américains. Non seulement Sanaa «donnait son aval» pour des frappes aériennes américaines sur son territoire contre Aqpa, «mais il contribuait aussi aux efforts sur le terrain» avec ses propres forces, souligne un responsable du département de la Défense. «Personne ne sait ce qui va se passer maintenant», ajoute-t-il. A. O. Otages japonais du groupe EI L Tokyo toujours en quête d'informations e gouvernement japonais continuait hier d'activer tous les canaux pour sauver ses deux otages aux mains du groupe État islamique (EI), les experts l'invitant à tenter d'établir le contact via les relations tissées dans la région, notamment avec la Turquie. «Il n'y a pas vraiment de progrès», déclarait aux médias japonais un responsable du gouvernement dans la matinée, près de 24 heures après la fin présumée de l'ultimatum de 72 heures posé mardi par les djihadistes. Dans une vidéo, que les connaisseurs estiment «trafiquée» à cause notamment d'ombres divergentes et autres incohérences, un membre de l'EI a menacé en anglais de tuer les deux Japonais Haruna Yukawa (patron d'une petite société de sécurité) et Kenji Goto (journaliste) si 200 millions de dollars ne leur étaient pas versés dans le délai imparti. Toutefois, selon le gouvernement, «aucun message» n'est ensuite venu des ravisseurs. Même si aucune avancée concrète n'est apparue ces dernières heures, un conseiller du Premier ministre avait cependant déclaré vendredi sur la télévision TBS: «ce n'est pas qu'il n'y ait pas de réaction de façon indirecte, mais nous n'avons pas de réponse» des djihadistes eux-mêmes. «Il n'y a pas de vraies nouvelles informations, nous avons juste fait point sur la situation», a ajouté hier matin le ministre japonais des Affaires étrangères, Fumio Kishida, à la sortie d'une réunion de crise. La veille, peu avant le terme du temps accordé par les islamistes pour recevoir l'argent réclamé, s'était tenu un Conseil de sécurité nationale (NSC). Le gouvernement, qui subit aussi la pression des dirigeants étrangers pour ne rien lâcher, a réaffirmé sa position de «ne pas céder aux menaces terroristes», ainsi que son engagement «à les combattre avec la communauté internationale», même si le Japon ne peut fournir que des soutiens non militaires, du fait de l'interdiction constitutionnelle de passer à l'offensive. L'exécutif a démenti des rumeurs selon lesquelles aurait été évoquée la possibilité théorique d'intervenir dans de tels cas en vertu d'une nouvelle interprétation de la loi fondamentale autorisant, au nom de la défense collective, le Japon à dépêcher des soldats sur le terrain pour aider un allié attaqué ou sauver des compatriotes. Pour le moment, l'entourage du Premier ministre Shinzo Abe souligne que l'heure est surtout à «accumuler des informations avec l'aide des autres pays afin de faire libérer au plus vite les deux Japonais». «J'ai l'espoir qu'il (Kenji Goto) revienne, grâce à des discussions en coulisses. Avant les 72 heures, j'avais très peur, mais puisque rien ne s'est passé après l'expiration de ce délai, j'ose espérer», a déclaré aux médias un ex-guide du journaliste nippon dans la région, avant que M. Goto ne disparaisse fin octobre dans la zone de Syrie contrôlée par l'EI. La situation exacte des deux otages demeure cependant inconnue. «Nous n'écartons aucune hypothèse, nous rassemblons et contrôlons toutes les informations», a pour sa part déclaré dans la soirée de vendredi (hier matin au Japon) un adjoint de M. Kishida, Yasuhide Nakayama, dépêché en Jordanie pour gérer directement les contacts sur place. Les spécialistes de l'islam et médias insistent sur le rôle clef que pourrait surtout jouer la Turquie et peut-être aussi la France qui est parvenue à faire libérer l'an dernier quatre journalistes enlevés par l'EI. «Le Premier ministre Abe a visité plusieurs fois la Turquie, certes pour des motifs avant tout économiques relatifs notamment à l'énergie nucléaire, mais ce pays, qui a une frontière avec la Syrie et est un point de passage, peut être un intermédiaire important», explique le professeur Masanori Naito, de l'Université Doshinsha. Les chaînes japonaises de télévision sollicitent aussi l'ex-otage français Nicolas Hénin, journaliste qui leur a déclaré «supposer que la faction qui retient les deux Japonais est sans doute la même que celle qui l'avait enlevé et détenu» pendant dix mois avant sa libération en avril dernier. Culture Le Jour D’ALGERIE Dimanche 25 janvier 2015 Prévue du 27 février au 2 mars prochains Rendez-vous culturels Béjaïa accueille un Festival de bande dessinée Les activités culturelles et artistiques autour de la bande dessinée se multiplient ces dernières années. A l’instar du festival international de la bande dessinée d’Alger, des activités autour de cet art s’organisent dans le pays. Cette fois, c’est la ville de Béjaïa qui organise un festival de la bande dessinée. Cette première édition prévue du 27 au 28 mars prochain sera organisée sous le thème «Bougie en Bulles». Des expositions, des rencontres-débats, des concours et des ateliers de formation seront organisés au bonheur des amoureux de cet art. Ph. : DR Par Abla Selles L a bande dessinée s’impose de plus en plus en Algérie offrant la chance aux amateurs et professionnels de cet art de prouver leur talent. Après le festival international de la bande dessinée d’Alger, plusieurs activités et évènements autour de cet art s’organisent dans les différentes villes du pays. Parmi ces villes, il y a Béjaïa qui s’apprête à accueillir la première édition du festival national de la bande dessinée. Prévue du 27 au 2 mars prochains à l’hôtel Hammadites, cet évènement culturel sera organisé sous le thème «Bougie en Bulles». Le but majeur de ce festival est de décentraliser les activités culturelles et artistiques qui concernent la bande dessinée et permettre aux dessinateurs de la ville de connaître des bédéistes professionnels. Ces derniers peuvent les initier à la BD et leur donner plus d’informations sur cet art qui est resté timide dans notre pays. Le programme détaillé de cette manifestation culturelle et artistique n’a pas été encore dévoilé mais les organisateurs assurent qu’un grand nombre de bédéistes algériens seront au rendez-vous. Des dessinateurs en herbe et d’autres professionnels seront présents lors de ce festival pour partager des idées, échanger des informations et apprendre des techniques de dessin dans les différents ateliers programmés. Des conférences seront aussi au programme pour débattre l’actualité et l’avenir de la bande dessinée en Algérie. Des cours d’initiation à la bande dessinée seront aussi destinés aux enfants. Il est à rappeler que le festival international de la bande dessinée d’Alger est le seul évènement international de cet art dans notre pays. Grâce à l’effort des organisateurs et l’intérêt qu’a démontré le public à cet évènement, le festival international de la bande dessinée d’Alger est un évènement qui attire un grand nombre des bédéistes du monde entier. Avec le temps, il est devenu un évènement méditerranéen important pour les dessinateurs des deux rives. A.S. Théâtre régional de Batna L’oasis culturelle des Aurès L e théâtre régional de Batna (TRB), l’un des établissements les plus fréquentés de la ville de Batna, a réussi à fidéliser de très nombreux amoureux des planches, au point de devenir une véritable «oasis» culturelle dans les Aurès. Il faut dire que le TRB a impulsé, ces dernières années, toutes les formes d’expression théâtrale et offert un espace de prédilection aussi bien pour les créatifs que pour le public qui y afflue du chef-lieu de wilaya ainsi que des localités environnantes. Au-delà de sa contribution à revivification de l’activité culturelle, cet établissement de 435 places, rayonnant par ses productions, les nombreuses troupes qui y activent à longueur d’année et les différents festivals nationaux voués au 4 art. Fermé en 2007 pour des travaux de rénoe vation, ce théâtre a rouvert ses portes une année et demi plus tard et offre, depuis, de bien meilleures conditions d’accueil au public y compris durant la saison estivale grâce à la mise en place d’un système performant de climatisation. La modernisation de ses équipements a permis aux responsables de cette structure de se lancer dans une dynamique de production et d’organisation effrénée d’activités culturelles. Le TRB «favorise toutes les formes d’expression créatrices», souligne sa directrice, Mbarka Tighaza, mettant en avant «l’éclectisme» de ce théâtre qui n’hésite pas à produire des œuvres en harmonie avec le patrimoine séculaire de la région des Aurès, mais aussi avec les goûts d’aujourd’hui et les différents styles afin, dit-elle, de «développer L’HUMOUR algérien sera au cœur d’une rencontre du Centre des études maghrébines en Algérie (CEMA) d’Oran, dimanche 25 janvier. Animée par la chercheuse américaine Elizabeth Perego, la conférence portera sur l’évolution de l’humour algérien après l’indépendance, à travers les médias et autres témoignages des différentes époques. Ouverte au public, la conférence-débat aura lieu au siège du Centre de recherche en anthropologie sociale et culturelle (CRASC), samedi 25 janvier à partir de 14h. F.H. encore et toujours la sensibilité des citoyens au théâtre et à l’art en général». Depuis son ouverture en 1987, le TRB a produit 64 pièces et décroché 41 distinctions. Le rythme annuel de production devrait augmenter dans un proche avenir, affirmé M Tighaza. Le palmarès du TRB en 2014, marqué par dix distinctions, est à cet égard éloquent et plus que prometteur : trois prix pour «Leïlat ghadhab», deux récompenses pour «Errahina» et, il y a à peine quelques jours, cinq distinctions majeures pour une œuvre en tamazight, «Ouarnid akid arnig», qui a connu un triomphe lors du dernier festival national du théâtre d’expression amazighe. K.H. me Centre Culturel AissaMessaoudi de la Radio nationale Jeudi 29 janvier à 19h : Spectacle du groupe Zoobazar organisé par l’ambassade d’Espagne, l’Institut Cervantès d’Alger et la Radio algérienne Musée d’art moderne et contemporain d’Alger Jusqu’au 31 janvier : 6e Festival international d’art contemporain. Palais de la culture MoufdiZakaria Jusqu’au 31 janvier : 7e édition du «Salon d’automne» des arts plastiques. Musée public national du Bardo Jusqu’au mois de mars : Exposition «Pouvoirs des perles d’Afrique» (collection de Tonia Marek). Musée d’art moderne et contemporain d’Alger Jusqu’au 31 janvier : 6e Festival international d’art contemporain. Galerie « L’Art à part » Jusqu’au 31 janvier : Exposition du photographe Hocine Zaourar Maison de la culture de Tiaret Jusqu’au 24 janvier : Festival national de la chanson engagée Salle El-Mouggar Jusqu’au 31 janvier: En partenariat avec l’AARC, projection du film L’Héroïne de Cherif Aggoun, à raison de 4 séances par jour : 14h, 16h, 18h et 20h. Kamel Daoud en conférence-débat à Tizi-Ouzou le 25 janvier Après la polémique qu’a faite son livre «Meursault, contreenquête», le journaliste et écrivain algérien Kamel Daoud prendra part aujourd’hui à une conférencedébat à Tizi-Ouzou. Cette rencontre est prévue à 13 heures à l’Université Mouloud-Mammeri. Cette rencontre sera une occasion de revenir sur la littérature algérienne contemporaine ainsi que sur ses célèbres chroniques au «Quotidien d’Oran». Kamel Daoud est appelé lors de cette conférence à répondre aux questions des étudiants et enseignants sur la polémique qu’a créée son livre en Algérie. L.M. «Maghreb des livres» à Paris Centre des études maghrébines d’Oran L’humour algérien en débat 13 Une forte participation algérienne D e nombreux écrivains algériens prendront part les 7 et 8 février au 21 Salon littéraire «Maghreb des livres» à Paris, aux côtés de plus de 120 participants du Maghreb et d’Europe, indiquent les organisateurs. Le «Maghreb des livres», un rendezvous littéraire annuel, accueille des écrivains, des éditeurs, mais aussi des plasticiens et des bédéistes. Kamel Daoud, Salim Bachi, Yahia Belaskri, Amin Zaoui, Habib Ayyoub, Abdelkader Belarbi, Habib Tangour, Sarah Haïder, Maïssa Bey, Abdelkader Djemaï et Samir Toumi comptent parmi e les Algériens invités à ce Salon. Des éditeurs algériens comme Barzakh, Tira, Dar Khettab, El Ibriz, Apic, Dalimen, Media-Plus, Chihab, Casbah seront présentes au 21 «Maghreb des livres». Des rencontres littéraires et des hommages à Ferhat Abbas, au romancier Rachid Mimouni ainsi qu’à l’ancien président tunisien Lahbib Bourguiba, à l’opposant marocain Mehdi Benbarka, assassiné en France dans les années 1960, et penseur franco-tunisien Abdelwahab Meddab, disparu récemment, sont également prévus. Comme chaque année, le «Maghreb des livres» e qui met à l’honneur, cette année les Lettres tunisiennes, devra consacrer une grande bibliothèque comprenant plus de mille titres entre romans, nouvelles, poésie et BD édités en 2014 en arabe, français ou en tamazight dans les pays du Maghreb, en France, en Belgique ou encore au Canada. Le Salon «Maghreb des livres» a été créé en 1994 par «Coup de Soleil», une association fondée en 1985 qui œuvre au renforcement des relations entre les Maghrébins établis en France (...) et la mise en valeur de l’apport culturel de cette communauté à la société française. K.D. Sports Le Jour D’ALGERIE Les Verts condamnés à gagner face au Sénégal Par Anouar M. ertains, avant même l’entame du tournoi africain en Guinée équatoriale, pensaient que l’Algérie était supérieure et allait «bouffer» tous ses adversaires même en étant dans ce qu’on a qualifié de groupe de la mort. Pour eux, il était clair que l’Algérie qui avait réussi un bon Mondial pouvait facilement passer devant ces équipes. Toutefois, ils avaient oublié que la réalité du terrain est tout autre et qu’il ne suffisait pas d’être favori sur le papier pour battre tous les adversaires sans avoir à se sacrifier et à se donner à fond sur le terrain. Les Verts n’ont pas convaincu ni lors du match face au Ghana ni celui face à l’Afrique du Sud. On ne constate pas vraiment ce statut de favori, sachant qu’une équipe qualifiée de telle ne doit laisser aucune chance à son adversaire et l’asphyxier dès le départ. Ce qui n’a pas été le cas. A-t-on pour autant des chances de passer au prochain tour ? Il faut, en fait, redescendre de son nuage et se donner vraiment à fond si l’on souhaite arracher la qualification. II ne sert à rien de palabrer et dire qu’on est les plus forts alors que la réalité est tout autre. A. M. L’équipe nationale de football est maintenant condamnée à l’emporter face au Sénégal pour espérer arracher le billet de la qualification au deuxième tour, après cette défaite surprise face au Ghana sur le score d’un but à zéro, suite à une réalisation dans les derniers souffles de la rencontre qui a porté la signature d’Asamoah Gyan. Par Anouar M. Coupe d’Algérie 2015 (filles et jeunes garçons) Les tirages au sort dimanche et lundi L l’instance fédérale. La journée du dimanche concernera les filles U15 et U17 (8 et quarts) et les seniors filles (16 et 8 ), alors que celle de lundi portera sur les garçons : U15 (1/8 et 1/4), U17 (1/8 et 1/4), U20 (1/8 et 1/4) et U21 (1/16 et 1/8 ). es es es es es es es es Sélection égyptienne Halilhodzic demande 2 millions d’euros V ahid Halilhodzic, l’ex-entraîneur de la sélection algérienne de football, sollicité par la Fédération égyptienne pour prendre en mains la barre technique de sa sélection, est tenu de réviser à la baisse ses exigences financières, lors du dernier round de négociations qu’il a entamées avec les responsables de cette équipe, rapporte vendredi la presse locale. Halilhodzic avait exigé un salaire annuel de deux millions d’euros, tandis que la Fédération égyptienne lui a proposé 1.2 millions, précise la même source. Le technicien bosnien avait dirigé les Verts pendant trois ans (2011-2014) et avec lesquels il a disputé les huitièmes de finale de la précédente coupe du monde au Brésil. Son contrat a expiré après cette compétition, et il n’a pas voulu le renouveler. Parti en Turquie en juillet 2014, il n’est resté que quelques mois à la barre technique de Trabzonspor (Div, 1), avant qu’il ne soit démis de ses fonctions pour «insuffisance de résultats». La sélection égyptienne est actuellement sans entraîneur après la démission de Chawki Gharib intervenue suite à l’élimination des «Pharaons» dans les éliminatoires de la Coupe d’Afrique des nations-2015 qui se déroule actuellement en Guinée équatoriale. Selon la même source, les responsables égyptiens ont retenu dans leur calepin les noms de trois autres entraîneurs – actuellement en poste avec des sélections africaines – au cas où leurs pourparlers avec Halilhodzic échouent : les Français Alain Giresse (Sénégal) et Hervé Renard (C.-d’Ivoire), ainsi que l’Allemand Folker Finck (Cameroun). Mondial 2015 de handball Berkous 22 au classement des meilleurs buteurs e L’ arrière-gauche algérien, Messaoud Berkous, auteur de 19 réalisations en 4 matchs, occupe la 22 place du classement des meilleurs buteurs du championnat du monde2015 de handball qui se déroule actuellement à Doha (Qatar). Le capitaine de la sélection algérienne (25 ans) a tiré à 45 reprises pour inscrire 19 buts, soit une moyenne de 42 ,22%, à la veille du déroulement de la 5 et dernière journée des groupes C et D de la phase de poules. Berkous occupe cette place en compagnie de l’Iranien Esteki Allahkaram, du Français Nikola Karabatic, du Biélorusse Siarhei Rutenka, du Russe Daniil Shishkarev et de l’Argentin Sebastian Simonet dans un classement dominé par le Slovène Dragan Gajic (39 réalisations). Au classement des meilleurs passeurs, le joueur du GS Pétroliers est 6 avec le Croate Domagoj Duvnjak après avoir délivré 16 passes décisives chacun, derrière notamment le Danois Mikkel Hansen, en tête avec 27 passes. Critiqué de toutes parts pour le visage qu’il a montré lors des matchs face à l’Egypte (20-34) et l’Islande (24-32). e e e A présent, seule la victoire comptera pour le troisième et dernier match mardi prochain, car tout autre résultat mettra en péril l’équipe qui pourrait se retrouver out de cette compétition. Le principe est donc assez simple, il faut chercher la victoire et rien d’autre. Pour ce qui est des probabilités au cas où les quatre équipes se retrouveraient à égalité de points, il faut savoir que la CAF se basera ensuite sur le nombre de points entre les deux équipes protagonistes, ce qui met les Verts dans une mauvaise posture après cette défaite face aux Black Stars. Ainsi, seul la défaite du Ghana arrangera les choses, alors qu’un nul de l’EN et du Ghana éliminera nos capés. Les coéquipiers de Boughera Ph.>DR. Dure la réalité du terrain es tirages au sort de la phase nationale de la Coupe d’Algérie 2015 de football, catégories jeunes et féminines, auront lieu dimanche et lundi à 14h00 au siège de la Fédération algérienne de football (FAF), a annoncé le site officiel de 23 CAN 2015/après leur défaite face au Ghana Coup-franc direct C Dimanche 25 janvier 2015 Gagner ou revenir à la maison. savent ce qui les attende maintenant et doivent se donner à fond s’ils ne souhaitent pas sortir par la petite porte. Le sélectionneur national, Christian Gourcuff, a commencé la préparation de ce dernier match face au Sénégal dès maintenant, étant donné qu’il a tenu à superviser les Lions de la Térangua lors de leur match face à l’Afrique du Sud avanthier soir et qui s’est soldé par un nul positif. Le driver national, malgré la déception de la défaite face aux Ghanéens, a tenu à prendre note des points forts et faibles du prochain adversaire de l’EN, ce qui lui permettra de mettre un dispositif tactique. Par ailleurs, il faudra s’attendre à certains changements dans le onze rentrant pour ce dernier match, surtout qu’il s’agit d’un match très difficile et qu’il faudra donc mettre tous les atouts de son côté pour espérer l’emporter. A. M. Article 74 du règlement en cas d’égalité : 74.1 : En cas d’égalité de points entre deux équipes, au terme des matches de groupe, les équipes seront départagées selon les critères suivants dans l’ordre indiqué ci-dessous :74.1.1 : le plus grand nombre de points obtenus lors de la rencontre entre les deux équipes concernées ; 74.1.2 : la différence de buts sur l’ensemble des parties disputées dans le groupe ; 74.1.3 : le plus g rand nombre de buts marqués sur l’ensemble des matches de groupe ; 74.1.4 : un tirage au sort effectué par la Commission d’organisation. Groupe A Décisif pour le Gabon et la Guinée équatoriale L a troisième journée de la phase des poules du groupe A sera décisive pour trois équipes dont deux formations qui ont logiquement plus de chances de passer. Ainsi, le match qui mettra aux prises le Gabon au pays organisateur, la Guinée équatoriale, devrait être très disputé entre deux équipes qui ont un seul et même objectif, à savoir, prendre les trois points pour assurer leur qualification au deuxième tour. Ainsi, le Gabon qui compte trois points après un premier succès face au Burkina Faso, contre une défaite face au Congo, n’aura besoin que d’un point pour espérer se qualifier. Les Panthères partent avec les faveurs du pronostic, même si en face il y aura le pays organisateur. Ce dernier se doit de l’emporter s’il souhaite vraiment figurer parmi les pays qui auront l’honneur de figurer parmi les privilégiés qui passeront au prochain tour. Tout le peuple équatoguinéen sera derrière leur équipe ce soir pour tenter de passer cette étape même s’ils savent dans leur fort intérieur que cela ne sera pas vraiment facile. Le deuxième match qui verra le Congo donner la réplique aux Etalons du Burkina Faso sera quelque peu déséquilibré, surtout que les Congolais auront plus de chances, sur papier, de passer surtout qu’ils comptent trois points, alors que le Burkina n’a que deux points seulement et se doit donc de l’emporter s’il souhaite arracher le billet qualificatif au deuxième tour. Les Congolais auront plus d’atouts à faire valoir et devraient logiquement l’emporter, mais ils doivent quand même faire très attention à cette équipe du Burkina qui ne se présentera pas en victime expiatoire et tentera donc de renverser la vapeur et aller au deuxième tour. A. M. Le programme : Dimanche 25 janvier : Gabon-Guinée équatoriale et Congo-Burkina Faso à 19h Le Sénégal obtient le nul contre l’Afrique du Sud L e Sénégal a récolté un point qui le place aux portes des quarts de finale de la Coupe d’Afrique des Nations 2015, face à une Afrique du Sud (1-1) désormais en danger, vendredi à Mongomo (groupe C). Les Lions de la Téranga (4 points) n’ont besoin que d’un nul face à l’Algérie (3) pour être sûrs de voir les quarts pour la première fois depuis 2006, alors que les Bafana Bafana (1) n’auront plus leur destin en mains face au Ghana (3). Les deux équipes avaient fait une belle impression dans le jeu et les intentions lors de la première journée et les ont reproduites vendredi. Avec cependant, au lieu d’occasions franches, de simples situations chaudes dans la surface adverse: les gardiens n’ont pas vraiment eu d’exploit à effectuer, hormis liser grâce à la tête de Mbodji reprenant le coup franc de Diop (62 ). Chez les Lions, Alain Giresse avait décidé de renouveler une partie de son secteur offensif. Sadio Mané, qui se relevait de blessure, a repris sa place dans le onze, et a fait valoir son adresse technique, avec néanmoins un goût de pas assez. Sur l’autre aile se trouvait Moussa Sow, auteur du but de la victoire contre le Ghana, et les deux épaulaient Biram Diouf. Mais le trio a eu toutes les peines du monde à créer le danger, d’autant que le gardien sud-africain, Mabokgwane, affichait une assurance qui tranchait avec la fébrilité de son concurrent Keet étalée contre l’Algérie. Dans ce groupe considéré comme le plus relevé, les choses se décantent, mais tout reste encore possible. e cette envolée du portier sud-africain sur le tir de Ndoye (83 ). Si l’Afrique du Sud a donné des frissons au stade par ses contre-attaques très rapides, son arme principale, le Sénégal a plutôt dominé... et s’est pourtant fait cueillir à froid dès l’entame de la seconde période lorsque Manyisa reprenait au deuxième poteau le centre de Phala (47 ). Il a réussi à égae e LE JOUR Vo t r e q u o t i d i e n D’ALGERIE n a t i o n a l http://www.lejourdalgerie.com Point d'ordre Les «Français pas de souche» sont avertis Par Nazim Rochd L e pays qui, dans l’imaginaire humain, représente le plus la notion de république, expérimente l’exact inverse de cette notion. Un Français peut être déchu de sa nationalité. C’est devenu une réalité. Précisons que la mesure concerne les Français dits «naturalisés» et que les motifs sont liés aux activités terroristes. Notons que, pour les mêmes faits, un «Français de souche» n’est pas concerné. Le pire est que, au début, c’est presque toujours l’angélisme qui règne dans les débats et dans le système de défense. On fait comme s’il n’y avait pas des objectifs derrière les atteintes, elles-mêmes enveloppées dans un juridisme qui donne du grain à moudre aux naïfs, qui ne voient pas leurs fondements. C’est-à-dire la consécration d’une nationalité à deux vitesses, celle qui transparaissait dans «l’apartheid, territorial, social et ethnique», reconnu par le premier ministre, Manuel Valls, en pleine tempête émotionnelle consécutive à l’assassinat des dessinateurs et des journalistes de «Charlie-Hebdo». Le grand débat sur l’identité, lancé par Nicolas Sarkozy, peut donc reprendre de plus belle. Mais, cette fois-ci, avec la possibilité offerte de mettre en œuvre ses attendus. L’occasion est toute trouvée et il n’y a plus besoin de trop chercher à convaincre. Une ambiance survoltée a démoli tous les tabous. Le quitus est donné par cette grande «marche pour la république» pour les uns, ou «marche pour la civilisation» pour d’autres. Un dispositif s’est mis en branle et, dans certains de ses aspects, il n’y a pas besoin de passer par les juges. Tant qu’à faire, on peut y aller tous azimuts et même en profiter pour verrouiller les espaces d’expression. A ce propos, le secrétaire d’Etat aux Affaires européennes, Harlem Désir, a annoncé que la France s’apprêtait de s’arroger «la possibilité d’un blocage administratif des sites internet et des messages à caractère raciste et antisémite». Dans son discours, concernant «l’antisémitisme», le monsieur, glisse ce mot : «prenant parfois prétexte du conflit israélo-palestinien». Il a tout dit. Pour ceux qui savent la signification d’une censure, livré à l’arbitraire administratif allié aux interprétations fort connues de l’antisionisme, il est aisé de prédire le musellement des derniers espaces qui font contrepoids à la machine de propagande mainstream, en informant sur l’ignoble sort fait aux Palestiniens. Le blocage ne s’arrête pas aux sites, il va associer les grandes compagnies qui gèrent les réseaux sociaux. C’est dire l’ampleur de l’opération qui va être lancée où la moindre phrase écrite sur Facebook, sur Tweeter ou dans un forum de discussion, sera passée au crible des censeurs et susceptible d’être effacée. A la place des «contre-récits efficaces», selon les termes du Conseil de sécurité de l’ONU, pourront fleurir et régner sans contradicteurs. On peut conclure que le soutien occidental aux groupes armés islamistes (si ce n’est leur création) a été payant, en créant les conditions politiques de remise en cause des libertés au nom de la sécurité. Comble du cynisme, en février 2011, par la bouche de M Clinton, les Etats-Unis défendaient les «libertés d’expression, de réunion et d’association en ligne», appelant «la Chine de lever les pare-feu de la censure». N. R. me La route qui tue Neuf morts et 42 blessés en 48 heures NEUF personnes sont mortes et 42 autres ont été blessées dans des accidents de la circulation survenus durant les dernières 48 heures à travers plusieurs régions du pays, selon un bilan rendu public samedi par la Protection civile. Le bilan le plus lourd a été enregistré à Bouira avec cinq personnes décédées et trois autres blessées suite à une collision entre trois véhicules légers sur l'autoroute Est-Ouest au lieudit Ouled wali, dans la commune de Larbaatache, précise la même source. En outre, les éléments de la Protection civile sont intervenus suite aux dernières intempéries qui ont touché, notamment les wilayas de Tlemcen, Ain Temouchent, Mostaganem, Tizi-Ouzou, Bouira, Tissemsilt, Tiaret, Laghouat, Saïda, Relizane, El Bayedh, Médéa, Béjaïa et Blida. Les secours des wilayas de Tiaret et de Saïda, entre autres, ont procédé au dégagement de plusieurs véhicules dont ceux de voyageurs bloqués par la neige et apporté aide et assistance aux voyageurs bloqués, notamment au niveau de la gare de Saïda avec la distribution de 200 lits de camp et 200 couvertures, souligne la Protection civile. Maya Gh. [email protected] Arrestation d'un réseau de trafiquants à Tlemcen Saisie de plus de 15 quintaux de kif Cette opération a été effectuée sur la base d'informations faisant état de l'existence d'un réseau de trafiquants, qui s'apprêtait à introduire une quantité importante de drogue à Hidas, une localité relevant de la commune de Beni-Boussaïd, située en zone frontalière avec le Maroc. Par Hasni T. L es éléments de la brigade mobile de la police judiciaire de la sûreté de daïra de BeniBoussaïd (Tlemcen) ont réussi à mettre en échec une tentative d'introduction de 15 quintaux et 25 kilogrammes de kif traité en provenance du Maroc, indique vendredi un communiqué de la cellule de communication de la sûreté de wilaya de Tlemcen. Cette opération a été effectuée sur la base d'informations faisant état de l'existence d'un réseau de trafiquants, qui s'apprêtait à introduire une quantité importante de drogue à Hidas, une localité relevant de la commune de Beni-Boussaïd, située en zone frontalière avec le Maroc. Les services de la brigade judiciaire, en coordination avec les éléments de la sûreté de daïra ont procédé, après fouille du véhicule intercepté, à la saisie de la marchandise prohibée ainsi que le véhicule léger, à bord duquel se trouvaient trois personnes impliquées dans Après avoir inhalé du monoxyde de carbone Onze personnes sauvées de justesse à Batna et Constantine AU TOTAL, 11 personnes résidant à Batna et à Constantine ont été sauvées in extremis d'une mort certaine, samedi, après avoir inhalé du monoxyde de carbone, a-t-on appris auprès de la Protection civile. A Batna, les éléments de ce corps constitué sont intervenus vers 4 h du matin pour évacuer au centre hospitalo-universitaire (CHU) sept personnes appartenant à la famille, âgées entre 3 mois et 32 ans, retrouvées inconscientes dans leur domicile à la cité Kechida, a indiqué la même source. Il s'agit du sixième accident du genre enregistré à Batna depuis le début de ce mois de janvier, ont rappelé les services de la Protection civile qui ont secouru et sauvé 28 personnes durant cette période. Six personnes avaient trouvé la mort, l'année écoulée, dans la wilaya de Batna, après avoir respiré des émanations toxiques provenant, dans la plupart des cas, de radiateurs à gaz défectueux. Durant la même journée (samedi) à Constantine, cité Boudraâ-Salah, les éléments de la Protection civile ont dû intervenir en urgence pour porter secours à quatre autres personnes, appartenant également à la même famille, ayant accidentellement inhalé le même «poison» inodore et invisible dégagé par un appareil de chauffage en mauvais état, ont indiqué les responsables de ce corps constitué. Plus de 30 personnes, victimes d'accidents similaires, ont été secourues depuis décembre dernier dans la wilaya de Constantine. Faten D. cette affaire, ajoute le communiqué. En outre, 2 810 litres de mazout, conditionnées dans 87 bidons en plastique et dans un fût de 200 litres ont été saisis dans les domiciles des personnes arrêtées, selon la même source qui a ajouté que les services de police de Tlemcen ont saisi durant cette semaine 29 quintaux et 5 kilogrammes de drogue. H. T./APS Une quantité importante de médicaments saisie à El-Oued Un terroriste arrêté par les éléments de l'ANP UNE QUANTITÉ importante de médicaments et de produits pharmaceutiques et de psychotropes a été saisie vendredi par les éléments de l'Armée nationale populaire (ANP), au domicile d'un terroriste qui avait été arrêté deux jours auparavant, indique samedi un communiqué du ministère de la Défense nationale (MDN). «Dans le cadre de la lutte antiterroriste et de la sécurisation des frontières, un détachement de l'ANP relevant du secteur opérationnel (4e région militaire) a saisi, le 23 janvier 2015, suite à une perquisition du domicile du terroriste arrêté le 21 janvier 2015, une quantité importante de médicaments, de produits pharmaceutiques et de psychotropes, estimée à plus de cent mille (100 000) comprimés», précise la même source. R. N.
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