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Peut-on rompre avec le régime rentier ? l CONTRIBUTION l LE GOUVERNEMENT ÉLARGIT LES MESURES EN FAVEUR DES POLICIERS, AUX POMPIERS ET AUX DOUANIERS LA HANTISE DE LA CONTAGION Le Bonjour du «Soir» Fainéants, vous auriez pu en profiter quand même ! Un ami m’a fait part de ses appréhensions quant à une possible soudaine déflagration sociale. Il en veut, pour preuve, le climat délétère qui s’affiche dans les rues d’Alger, les tensions au sud du pays, l’impasse politique, etc. Je l’ai rassuré : nos jeunes sont choyés, on leur offre voitures, camions et projets bidon à coups de milliards, nos familles démunies bénéficient de logements gratuits, nos chômeurs ne travaillent pas – off course ! — mais portent des vêtements griffés, nos marchands ne payent pas souvent les impôts et activent parfois dans l’informel, nos délinquants sont condamnés mais aussitôt libérés par la grâce des… grâces présidentielles, nos corrompus et nos corrupteurs coulent des jours heureux, etc. Pourquoi donc, tenter le diable ? Pardon, les… anges ! Certes, les vrais travailleurs et les investisseurs authentiques, ainsi que tous les gens honnêtes qui ne se sentent pas bien dans leur peau, veulent que ça change. Mais les gens honnêtes, ils sont combien ? Lorsque les flics chargés de stopper les marches s’étaient rassemblés du côté de la présidence, les gens auraient pu faire un effort : sortir en masse, marcher quoi, brandir des banderoles, crier «dégage !»… Pas l’ombre d’un casque bleu, ni d’une matraque : la rue était à eux et ils n’en ont pas profité ! Terrible constat : l’assistanat généralisé fait que nous attendons que les policiers, les pompiers et les douaniers fassent la Révolution à notre place ! [email protected] l Le gouvernement Sellal semble décidé à mettre le paquet afin d’anticiper un éventuel «coup de colère» similaire à celui qui a fait sortir des policiers dans la rue. PAGE 3 Tension à Berriane l APRÈS L’ENTERREMENT DU JEUNE MOZABITE KACI OUSSALAH ROSTOM l LES HABITANTS DEMANDENT LEUR RELOGEMENT l ILS RÉCLAMENT L’AMÉLIORATION DE LEURS CONDITIONS DE TRAVAIL Protestation Grogne des travailleurs à Oued du Conseil constitutionnel Ouchayeh PAGE 5 PAGE 5 PAGE 5 Photos : Samir Sid Edition d’Alger - ISSN IIII - 0074 Par Samir Bellal (P. 7) Anep n° 150 867 - Le Soir d’Algérie du 21/10/2014 MARDI 21 OCTOBRE 2014 - 27 DHOU AL-HIDJA 1435 - N° 7309 - PRIX 15 DA - FAX : RÉDACTION : 021 67 06 76 - PUBLICITÉ : 021 67 06 75 - TÉL : 021 67 06 51 - 021 67 06 58 DIGOUTAGE Bravo Kamel Daoud Par Arris Touffan Très content, il faut le dire, du succès de notre confrère Kamel Daoud, en France comme ici. Son roman qui continue et démasque L’Etranger de Camus a fortement intéressé. Tant mieux ! Il est vrai qu’il rouvre une plaie jamais vraiment cicatrisée. Il vient s’inscrire dans cette polémique autour de Camus toujours en ébullition. Le coup d’œil des pro et anticamusiens était acquis. Mais à cela s’ajoute le style de Daoud, son imagination, son immersion dans l’Algérie torturée d’aujourd’hui. A l’heure où l’image du pays est calamiteuse dans quelque miroir que ce soit, il est sympa qu’un Algérien récolte des prix littéraires. On a raté d’un poil le prix Nobel de littérature avec Assia Djebar, on s’est rattrapé un peu avec Kamel Daoud. ça nous change des procès Khalifa en France, des triturations de Saâdani, de l’affaire Sonatrach, et de toutes ces magouilles par lesquelles on parle de l’Algérie. A. T. [email protected] P ERISCOOP La diplomatie d’Ould Khelifa 2 repentis à Bouira Deux terroristes se sont rendus aux forces de sécurité dans la région de Bouira, a-ton appris de sources crédibles. Il s’agirait d’un certain H. Mustapha et d’un certain Tadjer, ajoutent nos sources, sans donner plus de détails. Pensez-vous que le gouvernement a bien fait en élargissant les mesures prises en faveur des policiers, aux corps de la douane et de la Protection civile ? NON Sans opinion Les revendications exprimées par le syndicat de la Protection civile vous semblent-elles légitimes ? OUI : 69,97% Résultat sondage NON : 22,04% Mardi 21 octobre 2014 - Page 2 Le président de l’APN aurait déployé des trésors de diplomatie afin de tenter de calmer certains députés du FLN en colère après avoir constaté que leurs noms avaient été frauduleusement ajoutés à une pétition. Ces derniers voulaient que Larbi Ould Khelifa diligente une enquête afin de démasquer les faussaires. Ce que le président de l’Assemblée a refusé, arguant du fait que son institution a déjà été entachée par le récent scandale du «blog diffamatoire» et qu’il fallait éviter qu’el le ne soit éclaboussée par une autre affaire. Un jour, un sondage OUI [email protected] S. opinion : 7,99% Programme «spécial mosquée» Un «programme spécial» d’appr ovisionnement de la Grande Mosquée d’Alge r en matériaux de con str uct ion a été déc idé la sem ain e dernière au cours d’un Conseil interministériel consacré à ce sujet. C’est ce que révèlent des source s informées en rappelant que lors d’u ne récente vis ite su r le ch an tie r, le mi nis tre de l’Habitat avait relevé un import ant retard que l’entreprise chinoise chargé e du projet avait imputé à des problèmes d’approvisionnement. Le Soir d’Algérie Actualité La hantise de la contagion Mardi 21 octobre 2014 - PAGE 3 Après les policiers, c’est au tour des fonctionnaires des douanes et de la Protection civile de bénéficier prochainement des mêmes avantages socioprofessionnels accordés aux éléments de la DGSN. La décision a été prise par le premier responsable de l’exécutif, en marge de la réunion interministérielle qui a eu lieu avant-hier. Les directeurs généraux des Douanes algériennes et de la Protection civile ont pris part à cette rencontre. Abder Bettache - Alger (Le Soir) - La rencontre, qui intervenait à la veille du déplacement du Premier ministre à l’extrême sud du pays, a vu la présence du directeur général de la Fonction publique. A ce titre, on apprend de source sûre que les agents des Douanes et de la Protection civile bénéficieront des mêmes avantages accor- dés aux agents de la Sûreté nationale. Ces décisions, prises par le Premier ministre et qualifiées d’inattendues, font suite, a-t-on indiqué, à des informations fasant état «de la montée au créneau des agents de la Protection civile», à travers notamment le Syndicat national autonome des professionnels de l’administration publique, affilié au Snapap. PROTECTION CIVILE Il s’agit, faut-il le noter, de la seconde organisation syndicale, après celle de l’UGTA qui active dans le corps de la Protection civile. D’ailleurs, son président, M. Tchikou, a lancé un appel pour un rassemblement de protestation des agents de la Protection civile en novembre prochain devant le siège de la Direction générale. Selon la même source, une plateforme de revendications contenant 19 points, soit identique à celle des agents de la Sûreté nationale, sera transmise à la tutelle. Autre point commun aux policiers, le Syndicat national autonome des professionnels de l’administration publique revendique lui aussi le départ du premier responsable de cette institution relevant La Direction générale évoque la manipulation Dans un communiqué rendu public hier, soit au lendemain de la sortie médiatique du Syndicat national autonome des professionnels de l’administration publique affilié au Snapap, la Direction générale de la Protection civile a tenu à indiquer que «l’appel lancé par le président de cette organisation, en l’occurrence M. Tchikou, pour un rassemblement de protestation prévu en novembre prochain est une tentative de manipulation visant la déstabilisation de l’institution de la Protection civile». Selon la même source, «l’intéressé, qui a fait l’objet d’une décision de suspension depuis 2004 en raison de plusieurs affaires pendantes auprès des instances judiciaires (…), se revendique comme président du bureau du syndicat Snapap, alors que ce dernier n’a jamais existé dans les rangs de la Protection civile en tant que partenaire social». «Il apparaît de toute évidence, que le nommé Tchikou Mourad saisit toutes les opportunités pour revenir sur la scène et apparaître sur le plan médiatique, n’hésitant pas à dénigrer des institutions de l’Etat», lit-on dans le communiqué. Photo : Samir Sid LE GOUVERNEMENT ÉLARGIT LES MESURES EN FAVEUR DES POLICIERS, AUX DOUANIERS ET AUX POMPIERS La révolte des policiers fait tâche d’huile. du département de l’intérieur. Par ailleurs, le syndicat des pompiers de la Protection civile exige «la fin de l’injustice, des abus et de la marginalisation des cadres et des compétences». L’autre institution, dont les fonctionnaires auront à bénéficier prochainement des mesures prises par le Premier ministre est celle des douanes. Voulant, sans aucun doute, anticiper sur les événements, il a décidé de revaloriser les travailleurs relevant du secteur des finances. N’ayant jusque-là exprimé aucune revendication, une colère «L’Algérie ne connaît pas le Daesh» A. B. Il aura fallu un long déplacement, jusqu’aux frontières sud du pays, pour entendre la première expression sur le Daesh, dont une prétendue phalange algérienne avait revendiqué l’enlèvement et l’exécution, fin septembre, du randonneur français, Hervé Gourdel. Le Premier ministre Abdelmalek Sellal, que l’impératif de la sécurité aux frontières a conduit à In Guezzam et Bordj-BadjiMokhtar, a affirmé, hier lundi, que «l’Algérie ne connaît pas le Daesh ni de près ni de loin». De notre envoyé spécial à In Guezzam et Bordj-Badji-Mokhtar, Sofiane Aït Iflis C’est donc depuis la lointaine In Guezzam, à moins de 10 kilomètres de la frontière avec le Niger, que le Premier ministre Abdelmalek Sellal, qui a rallié Tamanrasset dimanche aprèsmidi à la tête d’une forte délégation ministérielle, s’est exprimé sur le Daesh : «Il est impensable que le Daesh s’installe en Afrique du Nord, au Maghreb. L’Algérie ne connaît pas le Daesh, ni de près ni de loin», l’affirmation du Premier ministre est la première du genre exprimée officiellement Photo : Samir Sid ABDELMALEK SELLAL À IN GUEZZAM (TAMANRASSET) : Abdelmalek Sellal. par un haut responsable de l’Etat. Elle se comprend comme une assurance que la situation sécuritaire que vit le pays ces derniers temps a rendu plus que nécessaire. En effet, l’enlèvement, puis la décapitation d’Hervé Gourdel par Jund Al Khalifa, une organisation terroriste prétendant avoir prêté allégeance à l’organisation de l’Etat islamique en Irak et au Levant (EIIL), a de suite reposé la question de la nuisance terroriste en Algérie. Mais ce ne sont pas tant les commentaires et autres supputations sur le Daesh qui ont poussé le Premier ministre à s’envoler vers Tamanrasset et Adrar, VIRUS EBOLA Pas de cas à In Guezzam, selon Boudiaf Le ministre de la Santé Abdelmalek Boudiaf a infirmé hier l’existence de cas de contamination par le virus Ebola à In Guezzam. La rumeur a fait le tour d’Algérie, amplifiée la veille par certains médias. S. A. I. deux wilayas frontalières, au sortir d’un conclave imposé par la grève des policiers. Si les choses se sont enchaînées de la sorte, c’est que la situation aux frontières préoccupe sérieusement. Les bilans des opérations de lutte contre la contrebande, rendus publics tout au long de ces dernières semaines, laissent déduire à une activité de contrebande accrue, y compris le trafic de l’or. Et connaissant les connexions possibles entre la contrebande et le terrorisme, cela ne pouvait qu’inciter à un déplacement diligent du gouvernement. Abdelmalek Sellal peignait d’ailleurs une «situation très difficile» aux frontières, même s’il devait insister pour affirmer que grâce à l’ANP, qui est déployée tout au long des frontières, il y a de la stabilité. «Le peuple algérien vit dans la stabilité, qu’il faudra renforcer. C’est le but de cette visite», a-t-il souligné, rendant au passage un hommage à l’armée algérienne. «L’ANP est forte, elle protège le pays, elle ne peut pas intervenir en dehors des frontières. Nous avons une diplomatie forte qui travaille pour la sécurité dans le voisinage. Vous devez (population) agir sur vos relations dans les pays voisins pour nous aider vous aussi», a indiqué Sellal Sellal n’oublie pas Bouteflika En chute à son discours devant les élus, Sellal a eu cette formule : «Enregistrez-le pour l’Histoire : le gouvernement de Bouteflika est venu à In Guezzam.» S. A. I. qui précisera, en outre que «l’Etat soutient son armée et ses services de sécurité». Peu avant, le Premier ministre a exhorté la douane à épauler l’ANP dans sa lutte contre la contrebande. L’impératif de la sécurité au niveau des frontières Sud mènera prochainement le gouvernement Sellal vers deux autres villes frontalières, Debdeb (In Amenas) et Bordj Omar-Driss (nord d’Illizi). La date de cette virée n’a pas été communiquée. Mais on saura que Sellal prépare une grande visite à Oran le 10 novembre prochain. Devant répondre aux doléances des populations de ces régions extrêmes qui commercent essentiellement avec les voisins du Niger et du Mali, le Premier ministre s’est dit sensible à la question de l’ouverture des frontières, précisant néanmoins que leur réouverture dépend de la stabilité et de la sécurité. Cela dit, le Premier ministre a déploré qu’il y ait encore des discours pessimistes impactant négativement sur les investissements. Il a promis que l’Etat maintiendra son effort pour le développement de ces régions frontalières. Un développement que les populations ne voient pas venir. Au sortir de la rencontre avec les walis, un groupe de femmes est venu devant la presse pour témoigner de l’extrême précarité dans laquelle vit encore In Guezzam. «Il n’y a pas de travail, pas de médecins pour nous soigner, pas d’écoles pour les enfants… la route entre In Guezzam et le cheflieu est complètement défoncée», témoigne une femme, la quarantaine. C’est, si ce n’est l’envers, le décor. S. A. I. des douaniers aurait pour conséquence directe «une paralysie totale du commerce extérieur». Il est à noter que, contrairement à la Sûreté nationale, les douaniers et les éléments de la Protection civile disposent de représentations syndicales. Pour rappel, dans le communiqué sanctionnant la réunion interministérielle, il a été précisé que«le même dispositif réglementaire qui permet de couvrir les besoins de fonctionnement des autres corps paramilitaires devra être mis en œuvre dans les mêmes conditions». A. B. CONSTANTINE Rassemblement et marche de policiers à la retraite Près de 300 policiers à la retraite ont manifesté hier à Constantine pour rappeler au premier responsable de ce corps leurs revendications restées sans suite en dépit de nombreuses démarches dont des sit-in de protestations tenus à travers plusieurs wilayas du pays. Une plateforme de revendications revue à la hausse, vraisemblablement à la faveur du dernier coup de force entrepris par les éléments des Unités républicaines de sécurité (URS). Les manifestants qui ont organisé une marche silencieuse à partir du cabinet du wali de Constantine jusqu’au siège de de la Sûreté de wilaya ont remis au premier responsable du corps de la police à Constantine une plateforme de huit requêtes. Outre «la cession des logements de fonction au profit des retraités de la police, la prime inhérente à l’état d’urgence pendant la décennie noire, la comptabilisation des heures supplémentaires effectuées durant cette période et la prime de départ à la retraite sans restrictions de la limite d’âge (55 ans)» qui étaient consignées dans la première plate-forme établie au début du mois de septembre dernier, quatre nouvelles revendications sont venues se greffer au document remis hier à M. Benaïni, chef de Sûreté de la wilaya de Constantine. Il s’agit de «la création d’un fonds de retraite au profit d’expoliciers aux faibles revenus, la priorité au recrutement aux enfants de policiers retraités, la revalorisation de la prime du Fonds d’aide aux retraités (FAR) et son maintien aux profit des veuves de policiers retraités décédés et la révision des primes d’invalidité des retraités atteints d’infirmités dans des attentats terroristes». Jugeant d’étrange le silence du DGSN, le général Hamel, qui n’a donné à ce jour, aucune suite à leurs «revendications légitimes» à l’instar de celles prises en charge au sein d’autres corps de sécurité, les manifestants préviennent que d’autres formes de protestation seront envisageables si leurs requêtes restent lettre morte. K. G. Le Soir d’Algérie L’absence de pluie inquiète Actualité Mardi 21 octobre 2014 - PAge CONDITIONS MÉTÉOROLOGIQUES EXCEPTIONNELLES F.-Zohra B. - Alger (Le Soir) - Des températures caniculaires et un temps dégagé se maintiennent depuis plusieurs semaines notamment sur les régions côtières. Les pluies en cette saison automnale et à la fin du mois d’octobre sont rares faisant craindre le spectre d’un déficit hydrique aussi bien pour le secteur de l’agriculture que pour celui des ressources en eau. Pour M. Zeghouane, spécialiste des grandes cultures et directeur de l’Institut des techniques des grandes cultures (ITGC), les impacts de l’absence de pluie ne sont pas les mêmes pour tous les agriculteurs. Ainsi et selon l’expert concernant les céréales, dans les zones où il a plu les agriculteurs peuvent travailler les sols et procéder aux semences dès le mois de novembre prochain. «Par contre, dans les wilayas où il n’a pas plu, celles dont les parcelles sont prêtes et où les labours ont été faits au printemps, les agriculteurs devront attendre les pluies pour terminer leur travail au mois de novembre ou s’il y a des pluies au mois d’octobre», explique M. Zeghouane. Il dira que pour ce qui est des agriculteurs qui ont Photo : DR Avec des températures estivales dépassant les 30 degrés sur la majeure partie du pays et une absence de pluie, cette période automnale intrigue, mais surtout suscite des inquiétudes notamment pour le secteur agricole et celui des ressources hydriques. D’aucuns donc attendent des précipitations qui viendraient renflouer la ressource et permettre à certains agriculteurs pratiquant la culture des céréales de débuter les labours. L’impact sur les récoltes est minime. fait leur récolte au mois de juillet, leurs parcelles ne sont pas encore travaillées et devront donc attendre les pluies pour procéder aux labours et semer dans les délais. «Ces derniers auront des retards et devront semer au-delà du mois de novembre. Ils font face au problème des sols durs», explique le responsable. Selon ce dernier, le problème de l’absence de pluies ne se répercute pas encore vrai- 4 ment sur les éventuelles cultures, et l’impact est minime. Toutefois, il précisera que si l’absence de pluies persiste, un retard sera enregistré pour la récolte. «A l’Ouest du pays, ils peuvent cependant semer du fait qu’il y’a eu des pluies conséquentes», précise le responsable. Le secteur des ressources en eau a aussi fait une étude en collaboration avec l’ANRH concernant l’impact des changements climatiques sur la ressource en eau potable. L’étude a révélé, selon les responsables du secteur, que la ressource a diminué de 40% à l’ouest du pays, 30% au centre et 20% à l’est du pays. C’est ainsi que le plus grand nombre des stations de dessalement d’eau de mer se trouve à l’Ouest où la pluviométrie a été particulièrement faible au cours des dernières années. F.-Z. B. «Le journalisme, un métier en pleine crise d’identité, de doute et de crédibilité» CONFÉRENCE-DÉBAT EN PRÉSENCE DU MINISTRE DE LA COMMUNICATION À ORAN «Parler aujourd’hui de déontologie professionnelle, à l’heure où la communication a noyé l’information et où l’internet et les réseaux sociaux ont fait exploser le temps et l’espace, démultiplier les sources et fait susciter des vocations de journaliste citoyen et de blogueur militant, apparait comme une nostalgie et vaine tentative de restituer ses lettres de noblesse à la presse traditionnelle». Un préambule franc qu’a tenu hier le professeur Mohamed-Ridha Nadjar, expert en communication, professeur retraité de l'enseignement supérieur à l'Institut de presse et des sciences de l'information de Tunis, lors de la conférence-débat présentée au Théâtre régional d’Oran. Amel Bentolba - Oran- (Le soir) - La déontologie du journaliste à l’épreuve du scoop et du sensationnel, était le thème de cette rencontre au profit des professionnels de la presse, journalistes et correspondants locaux de la région ouest. C’est en présence du ministre de la Communication, que le professeur Mohamed Ridha Nadjar s’est longuement étalé sur la notion de journalisme, déontologie et réseaux sociaux. De son point de vue, le développement et la démocratisation des télécommunications, de l’informatique, l’irruption de l’internet et des réseaux sociaux dans «la sphère publique» ont bouleversé la donne. «Espace et temps ont été réduits à néant. Les sources de l’information ont échappé aux médias traditionnels», dit-il. A tout cela, il y a le revers de la médaille, dira Mohamed-Ridha Nadjar, en citant l’exemple de son pays la Tunisie. «Le seul acquis de la “révolution” est une réelle liberté de l’information qui va, hélas, jusqu’aux dérives les plus condamnables.» et de dire plus loin son regret face «au copier-coller qui gangrène nos rédactions et même notre recherche universitaire !». Il dresse un constat de désolation pour le devenir de la presse «traditionnelle», pour lui, le quotidien a perdu sa fonction d’information. «Ses titres, le matin, paraissent dépassés car l’information est déjà parvenue au citoyen au travers de la presse électronique, des réseaux sociaux, de la radio. La presse écrite quotidienne, sous peine de disparaître devra repenser ses fonctions» précise-t-il. Toutefois, l’intervenant précise qu’il ne dénigre en rien l’importance des réseaux sociaux, «comment les ignorer, dit-il, avec le milliard de sites et les 3 milliards d’internautes (statistiques de septembre 2014 par le site internet Live stats) ?». Prenant la parole, le ministre de la Communication a tenu à exprimer sa conviction qu’il met dans le projet de professionnaliser la presse, «bien entendu un certain nombre de directeurs gérant les journaux et ils ne sont pas très nombreux, n’adhèrent pas au projet. Nous sommes en démocratie et la liberté d’expression est bien entendu un droit, chacun est libre de voir le professionnalisme comme il l’entend. Mais moi, de mon point de vue, je veux définir ma stratégie et j’ai choisi ce moment pour répondre de façon franche et directe. Philosophiquement, quand j’ai un projet à réaliser, je ne m’arrête pas aux jets de pierres parce que si je m’arrête à chaque jet de pierre, je n’atteindrai jamais mon objectif, je fonce. J’ai un objectif qui est défini par le président de la République celui de professionnaliser la presse et Inch’Allah, nous arriverons tôt ou tard à le concrétiser». A. B. Développer la sous-traitance sur plusieurs segments INAUGURATION DU SALON INTERNATIONAL DE LA SOUS-TRAITANCE S’il est un Salon qui colle au plus près d’une stratégie industrielle et d’une politique économique, c’est bien la 3e édition du Salon international de la sous-traitance «Algest 2014», qui a ouvert ses portes hier au Centre des conventions d’Oran. D’ailleurs, si cette édition se tient cette fois-ci à Oran, c’est pour la proximité de l’usine Renault Algérie, à Oued Tlelat, puisque ce projet, devant être inauguré le 10 novembre, s’est vu aussi assigner comme objectif de résultat, de faire naître un réseau de sous-traitance dans l’industrie mécanique. Ainsi, pour les organisateurs de la manifestation économique qui se tiendra jusqu’au 23 octobre, à savoir la société WTCA en collaboration avec la Bourse algérienne de sous-traitance, cette opportunité de rencontre entre participants sera importante pour tisser des liens, des contacts, alors que les investissements dans la filière mécanique s’accroissent (Renault, Mercedes- Benz ) et donc laissent présager «un développement d’une industrie et d’un marché local de la sous-traitance». Ainsi, pour cette édition, ce sont pas moins de 80 participants qui ont répondu présents, notamment de nombreuses sociétés étrangères venues entre autres de France, de Turquie, d’Italie, y compris d’Espagne et de Norvège. Avec quelque 60 participants algériens dont il est attendu des investissements et des mises à niveau avec les appuis des pouvoirs publics. Néanmoins, pour certains opérateurs, il sera difficile d’arriver à mettre en place des réseaux de sous-traitants dans l’immédiat, tant les exigences de normes et de qualités sont requises par cette filière. Nous en avons pour preuve l’usine Renault à Oued Tlelat, qui, pour le lancement de la production de la Renault Symbol made in Algérie, n’a pu sélectionner qu’un seul sous-traitant local. Par ailleurs lors de ce Salon, il a été important de remarquer la «remise en marche» de la SNVI, sur qui s’appuient les premiers projets de partenariats avec des constructeurs étrangers à l’image du projet Renault Algérie ou encore avec la firme MercedesBenz pour la fabrication de boîtes de vitesse, mais aussi avec le groupe émirati Aabar investments. Par ailleurs, en marge du Salon, un espace communication est réservé où devront être données des conférences sur la stratégie du ministère de l’Energie et des Mines, un aperçu des missions de l’Andi et autres sociétés et institutions publiques liées aux investissements et appuis industriels. Faycal M. Le Soir d’Algérie Actualité Grogne à Oued-Ouchayeh Mardi 21 octobre 2014 - PAGE LES HABITANTS DEMANDENT LEUR RELOGEMENT Salima Akkouche - Alger (Le Soir) - La scène est loin d’être inédite. Les protestations sont devenues monnaie courante à chaque opération de relogement dans la capitale. Les Algériens semblent, d’ailleurs, avoir à l’esprit qu’il faut passer par la rue pour exprimer leurs préoccupations. Hier encore, des dizaines d’habitants des quartiers de la ferme Djaïss, Les Palmiers et Ali Saâdi, relevant de la commune d’OuedOuchayeh, à l’est d’Alger, sont sortis dans la rue. Des jeunes, ras-lebol d’attendre en vain leur tour pour être relogés, ont investi la rue pour montrer leur mécontentement. Ils ont fermé en début d’aprèsmidi la route à proximité du tunnel de Oued-Ouchayeh. Les automobilistes, pris au piège dans les deux sens, étaient bloqués ainsi sur l’autoroute pendant près d’une heure. «Nous occupons des baraques et nous sommes ici depuis l’Indépendance, les autorités sont passées en 1984 pour reloger quelques familles de la ferme Djaïss et Ali Saâdi en promettant de nous inclure dans une prochaine opération. En 2011, les autorités ont procédé au relogement d’un immeuble dans le quartier les Palmiers et les quarante familles restantes attendent leur tour en vain», a déclaré Farid, 35 ans, habitant ledit quartier. En colère, il a expliqué que ses grands-parents, aujourd’hui décédés, habitaient le quartier depuis l’indépendance. «Les immeubles très exigus sont en ruine aujourd’hui mais personne ne se soucie de notre sort», a-t-il dénoncé. Athmane, la vingtaine, expliquait de vive voix que les familles occupant les baraques entassées les unes contre les autres dans le quartier Ali Saâdi vivent le calvaire Photo : Samir sid Des habitants de certains quartiers de la commune de Oued-Ouchayeh, à El Harrach, ont investi la rue hier en début d’après-midi. Bloquant la circulation à proximité du tunnel de Oued-Ouchayeh, les protestataires contestent leur exclusion de l’opération de relogement à Alger. au quotidien. Ce semblant de cité s’est carrément transformé en décharge publique. «Nous sommes tous malades de l’odeur des déchets ménagers», a-t-il souligné. Pire, poursuit-il, en hiver, l’oued qui traverse le quartier met en danger les habitants. D’ailleurs, déplore-t-il, en 2011, un homme a été emporté par l’oued en tentant de sauver une petite fille. Ce jeune garçon ne mâche pas ses mots et accuse directement le secrétaire général de l’APC d’El Harrach d’avoir incité les habitants à la violence. «Nous avons demandé ce matin à rencontrer le maire pour lui exposer encore une fois notre problème. Une délégation a été reçue par le secrétaire général et il nous a simplement répondu que nous n’avons pas fermé la route pour nous faire entendre», a déclaré le manifestant. Une recommandation Le tunnel de Oued-Ouchayeh fermé par les protestataires. 5 qui ne s’est pas fait attendre pour être exécutée, selon lui. Les services de l’ordre ont dû intervenir pour dissuader les contestataires de dégager la route. Après des affrontements entre les deux parties, les manifestants ont fini par céder. Une trêve a été décidée suite à la demande de la wilaya d’Alger pour rencontrer des représentants. «Nous avons désigné des représentants qui sont en route pour rencontrer le wali d’Alger», ont indiqué les manifestants qui menacent de renouer avec la protestation s’il n’y a pas de réponse favorable. Selon la Wilaya d’Alger, depuis le début de l’opération de relogement, au mois de juin dernier, 10 158 familles, habitant dans des logements menaçant ruine, habitats précaires, bidonvilles et sur les terrasses des immeubles, ont été relogées. Actuellement, 25 000 logements sociaux sont réceptionnés et sont en cours de distribution, alors que 11 000 autres logements doivent être réceptionnés et distribués avant fin 2014. S. A. Le FFS entame, aujourd’hui, ses rencontres formelles CONFÉRENCE SUR LE CONSENSUS NATIONAL M. Kebci - Alger (Le Soir) - C’est ce que Ali Laskri, membre de l’instance présidentielle du vieux Front a affirmé, hier, lors d’un point de presse. Et ce sont les deux partis du pouvoir, le RND et le FLN auxquels le FFS rendra visite aujourd’hui, le premier ce matin et le second durant l’après-midi. Et demain mercredi, c’est le candidat à la présidentielle du 17 avril dernier, Ali Benflis, qui accueillera la délégation du FFS avant de rendre visite ce jeudi, la matinée au MSP et l’après-midi à l’ancien chef de gouvernement Mouloud Hamrouche. L’ancien premier secrétaire du vieux Front ne s’est pas attardé sur les formalités de ces consultations du fait que ce soit le FFS qui se rend chez ses invités qu’il est censé normalement recevoir. «Peu importe la manière, l’essentiel étant de pouvoir discuter et réussir cette conférence nationale sur le consensus dans le seul et unique intérêt du pays», a-t-il rétorqué. Un consensus auquel on doit le «recouvrement de l’indépendance du pays pour avoir été de mise le 1er Novembre 1954 et lors du congrès de la Soummam en août 1956», a tenu à préciser ILS RÉCLAMENT L’AMÉLIORATION DE LEURS CONDITIONS DE TRAVAIL Protestation des travailleurs du Conseil constitutionnel Les travailleurs du Conseil constitutionnel se sont rassemblés, hier, dans l’enceinte de ladite institution pour exiger la satisfaction de revendications socioprofessionnelles. Une vingtaine de travailleurs étaient, dans la matinée d’hier, réunis dans la cour interne de l’institution présidée par Medelci. Ils revendiquent l’amélioration de leurs conditions de travail, l’institution de nouvelles primes et un plan de carrière clairement défini, notamment en matière de promotions selon un des employés rencontrés à proximité du Conseil constitutionnel. Pas de son de cloche de l’administration, cependant. Les journalistes n’étaient pas les bienvenus. «C’est une question interne», s’est contenté de répondre un des agents en faction. Toutes les tentatives de joindre par téléphone le responsable de la cellule de communication du Conseil constitutionnelle se sont avérées vaines. N. I. dans une déclaration préliminaire l’autre membre du présidium du FFS, MohandAmokrane Chérifi. «Brisé» qu’il était en 1962, sa reconstruction se fait plus que pressante, selon l’expert onusien au vu, notamment des «défis politiques, économiques et sécuritaires auxquels le pays fait face». Pour lui, c’est la seule voie possible pour faire face à ces défis «au risque, a-t-il argué, de compromettre jusqu’à l’indépendance du pays». Défendant cette démarche adoptée lors du 5e congrès du parti, une démarche qui n’est ni partisane, ni politicienne, mais «neutre», «transparente» et «sans préalables» dans laquelle le parti ne jouera que le rôle de «facilitateur», Chérifi a encore tenu à préciser qu’elle «ne se substitue» en aucune manière aux autres initiatives politiques et «ne les remplace» point. «Elle les complète», a-t-il poursuivi sans manquer de relever que la conférence sera menée sur deux étapes. La première consistera à donner la parole à tous les participants entre chefs de parti, personnalités, acteurs associatifs et syndicaux mais surtout et c’est là, selon lui, la nouveauté de la démarche, les citoyens. Des prises de parole «sans confrontation ni critiques» dans un esprit empreint de «confiance» pour «l’intérêt national», a précisé encore Chérifi. Pour ce dernier, la seconde étape n’interviendra que si au bout de la première, il a été constaté «plus de convergences que de divergences». Dans le cas contraire, soit l’échec de la démarche, «nous aurons eu le mérite d’avoir tenté le coup», a soutenu un membre du secrétariat national du vieux Front de l’opposition. M. K. APRÈS L’ENTERREMENT DU JEUNE MOZABITE KACI OUSSALAH ROSTOM Tension à Berriane Après avoir enterré son 12e mort, Kaci Oussalah Rostom, la communauté mozabite s’est dirigée hier, en fin d’après-midi, vers le centre-ville de Berriane, scandant par centaines : «Yenha el mounkar (Que cesse le mal).» Le jeune père de famille qui a été grièvement atteint à coups de fusils de chasse, lors des affrontements qui ont secoué la région de Berriane, au début de la semaine passée, et qui a rendu l’âme dimanche dernier à la clinique privée les Oasis de Ghardaïa, a été accompagné, hier, à sa dernière demeure. Des Mozabites par centaines sont venus lui faire l’ultime adieu, selon une source locale. «La ville entière s’est arrêtée le temps d’un aprèsmidi. Tous les commerces ont baissé leurs rideaux et une foule énorme suivait le cercueil du défunt jusqu’au cime- tière mozabite», raconte un témoin. Selon lui, colère et indignation se lisaient sur tous les visages. «Kaci Oussalah Rostom n’avait que 34 ans, et a laissé derrière lui une veuve et des orphelins. C’est injuste que ce crime odieux, inacceptable et impardonnable. Nous demandons à ce que justice soit faite», réclame toujours la même source. Après les funérailles, une marée humaine s’est dirigée vers la place principale de la ville. «Berriane tremblait sous l’intonation de centaines de voix qui scandaient à la fois : Yenha el mounkar». Il s’agit d’une formule sacrée chez les Photo : DR Passées celles informelles avec des experts et autres universitaires, le FFS entame aujourd’hui les consultations formelles avec les chefs de parti et autres acteurs syndicaux et associatifs et personnalités nationales dans le cadre de la préparation de la conférence nationale sur le consensus national. Mozabites qu’ils scandent à chaque fois qu’un des leurs meurt assassiné, et qui veut dire : que cesse le mal. Enfin de journée, la ville était encore sous tension et la nuit s’annonçait agitée, affirme notre source. Pour rappel, depuis le début des affrontements intercommunautaires à Ghardaïa, fin novembre 2013, les violences ont fait 12 morts parmi la communauté mozabite et 5 parmi les Chaâmbis (arabes). Mehdi Mehenni Colère et indignation des Mozabites. Le Soir d’Algérie L’ETAT ISLAMIQUE : UN DES MULTIPLES AVATARS DU PROJET DU GRAND MOYEN-ORIENT DES NÉO-CONSERVATEURS AMÉRICAINS Le GMO, dans l’esprit des néoconservateurs américains, auxquels l’ensemble du monde occidental s’est joint — en qualité de sous-traitant — ne s’arrête pas à ce que nous appelons classiquement le Moyen-Orient : pour les idéologues américains, il comprend les 22 pays membres de la Ligue arabe et cinq autres pays musulmans non arabes (Iran, Pakistan, Afghanistan, Bangladesh et Turquie). Le GMO comprend aussi Israël, auquel les néo-conservateurs avaient fixé la mission fondamentale d’être la tête de pont du monde occidental dans la région, et de par sa suprématie militaire indéniable, de gardien vigilant des intérêts américains. Certains ont poussé plus loin la géographie du GMO pour l’étendre aux pays du Sahel qui présentent les mêmes caractéristiques que les pays du Proche, Moyen et Extrême Orient musulman : immensité géographique, richesses du sous-sol, religion musulmane majoritaire et régimes politiques non démocratiques. Officiellement, il s’agissait d’amener progressivement tous les Etats de la région à adopter — volontairement — des réformes sociopolitiques pour démocratiser leurs régimes et rejoindre ainsi le «monde démocratique libre». Il s’agissait aussi de créer une véritable zone de coopération dans tous les domaines entre les membres de cette zone et le monde occidental. Le projet de GME ou GMO fut formellement adopté, sous le nom de «Partenariat pour le progrès et un avenir commun avec le Moyen-Orient élargi et l'Afrique du Nord», lors du sommet du G8 à Sea-Island, en Georgie, aux Etats-Unis, en juin 2004, par tous les dirigeants du G8, et seulement six pays appartenant au GMO (Afghanistan, Bahreïn, Yémen, Jordanie, Turquie, et... l'Algérie). Dans la majorité des cas, les Etats concernés avaient rejeté le projet GMO. Certains de manière virulente (Libye, Egypte, Syrie…) mais la majorité ne fit que traîner les pieds. Les pays composant cette majorité ne voulaient pas, ou ne pouvaient pas, s’opposer frontalement à l’Administration américaine. Ils se mirent donc en position d’attente pour mieux voir venir et pour prendre la bonne décision, au bon moment. En fait, les pouvoirs en place dans la région ne pouvaient pas accepter d’abandonner ainsi toutes les positions acquises et les avantages que leur donnait leur situation de domination absolue de leurs pays par un clan, une famille, un parti/Etat, etc. La démocratie de type occidental ne pouvait, en réalité, arranger aucun des despotes à la tête des Etats de la région, y compris tous ceux, et ils étaient nombreux, qui étaient des alliés indéfectibles de l’Oncle Sam (Égypte, Arabie Saoudite, émirats du Golfe, Maroc, etc.). Pour faire traîner son adoption et son application, les Etats réticents avaient donc accusé le projet, directement ou par sous-entendus, d’être le fer de lance de l’ingérence impérialiste américaine et de ne servir que les intérêts du quatuor de tête de néoconservateurs américains : Bush, Cheney, Rumsfeld, Wolfowitz et… Israël. Le projet GMO doit, en fait, être analysé comme une tentative de dépecer les Etats trop importants et trop «puissants» de la région, pour en faire une constella- Le GMO analysé à travers des cas concrets Contribution Mardi 21 octobre 2014 - Page 6 (2e partie) tion de petits Etats, construits sur des bases ethniques et/ou religieuses, qui n’auraient entre eux que des relations de méfiance et/ou de belligérance. Pour les néo-conservateurs américains, il n’était pas question de construire un espace géopolitique pacifique et harmonieux. Le virus de la division et des intérêts contradictoires devait être implanté durablement et surtout entretenu. Pour cela, tous les moyens sont bons : y compris faire jouer les nombreuses forces de division qui traversaient toutes les sociétés concernées. Officiellement le projet est rapidement tombé en désuétude, vu le manque d’empressement de la majorité des Etats concernés, et suite surtout aux conséquences tragiques de la guerre d’Irak. Mais aujourd’hui encore, ses effets continuent. L’Administration Obama, pourtant idéologiquement très éloignée des néoconservateurs, tire avantage de l’application du plan qui a transformé profondément la géopolitique de la région, comme le montre l’exemple des «Printemps arabes». Quelle que soit la nature — spontanée ou provoquée — des évènements, ce qui s’est passé en Tunisie (premier domino qui a fait tomber les autres) mais surtout en Egypte, en Libye, au Yémen, et maintenant en Syrie, est en droite ligne du projet GMO et en est une conséquence presque directe. L’implosion programmée de l’Irak Après la guerre en Afghanistan, déclenchée suite aux attentats du 11 septembre 2001, l’Irak fut attaqué à son tour, unilatéralement par les Américains et leurs alliés en 2003. Le puissant Etat qu’il était a été totalement détruit et son unité territoriale n’est aujourd’hui plus garantie. Le pays se trouve en état de guerre civile avec l’exacerbation de l’antagonisme chiite/sunnite, alimenté par les actes terroristes d’abord d’Al Qaïda dans la Péninsule arabique (moribonde depuis la mort de son chef El Zarkaoui) puis de l’EIIL d’Aboubakr El Baghdadi qui mène une guerre d’invasion et d’expansion, qu’il veut à l’image des «foutouhate» du premier Etat islamique. Jusqu’en 2013, l’Irak a fonctionné sous un statut bizarre d’Etat central qui n’avait presque aucun pouvoir en dehors de Baghdad. Pouvoir aux mains d’un autocrate chiite (Nouri El Maliki) qui au lieu de s’atteler à construire un Etat viable, multiconfessionnel et multiculturel a passé le plus clair de son temps à combattre et marginaliser la minorité sunnite et se confronter aux Kurdes qui avaient déjà pris leur distance avec le pouvoir central de Baghdad. On comprend pourquoi son armée a décampé face aux hordes de Daech qui ont pu s’emparer sans peine de près d’un tiers du territoire irakien. Dès la chute de Saddam Hussein, les Américains ont réussi à sécuriser les régions pétrolières d’Irak — cause principale de l’invasion américano-occidentale de 2003. C’est le cas de la région «proaméricaine» du Kurdistan, devenu un territoire pratiquement indépendant du gouvernement central. C’est aussi le cas, bien que différemment, de la région de Bassora qui est moins sécurisée (nombreux attentats de djihadistes), mais qui est restée en totalité entre les mains des sociétés pétrolières occidentales. La guerre menée par la coalition internationale contre Daech en Irak et en Syrie aboutira certainement à la défaite de ce dernier (même s’il faudra pour cela envoyer des troupes au sol pour soutenir, armer et former l’armée irakienne, les peshmergas irakiens, les Kurdes de Syrie et, bien entendu, l’Armée libre syrienne). Mais le mal est déjà fait. Un retour en arrière est impossible. Le scénario yougoslave est en marche. L’Irak retrouvera peut-être un jour une stabilité politique et sécuritaire, mais elle sera toujours aléatoire. Il ne sera jamais plus un Etat unitaire puissant, comme il l’avait été sous Saddam Hussein. L’avenir et la stabilité du pays ne sont donc pas du tout roses. Ce qui peut encore lui arriver de mieux, c’est de se transformer en une fédération de trois Etats (un Etat chiite, un Etat sunnite et un Etat kurde). Mais ce n’est pas encore gagné. Pour un temps encore très long, l’Irak payera le prix cher voulu par les néoconservateurs américains et leur avatar : le GMO. Les» printemps arabes» et leurs conséquences sur les Etats de la région Ce n’est pas ici la place pour philosopher sur le caractère spontané ou provoqué des évènements qui ont conduit aux «printemps arabes». Il nous suffit d’observer ce que les Etats qui sont passés sous le filtre des «printemps arabes» sont devenus, pour comprendre que les objectifs initiaux de GMO sont loin d’avoir été abandonnés par les tenants de l’asservissement total de la région aux seuls intérêts de l’Occident, en général, et des EtatsUnis, en particulier. En dehors de l’Irak qui constitue un véritable cas d’école, les cas les plus significatifs sont, bien entendu, la Libye de Mouammar El Kadhafi, le Yémen d’Ali Abdallah Saleh (et de son remplaçant, Abd Rab Mansour Hadi), et aujourd’hui, la Syrie des Assad. Mais avant cela, il serait peut-être intéressant de traiter des cas de la Tunisie et de l’Egypte, les deux Etats précurseurs en matière de «printemps». Contrairement à l’Irak et à la Libye, la Tunisie et l’Égypte ne présentaient pas le caractère «d’Etat hostile» vis-à-vis des Etats-Unis. Tous les deux étaient bien intégrés dans le dispositif global mis en place par les Américains pour ne jamais attenter aux intérêts géostratégiques occidentaux dans la région. Que ce soit avec Zine El Abidine Ben Ali ou avec Hosni Moubarak, il n’y avait pas de danger immédiat qui pouvait remettre en cause le statu quo en place dans la région, totalement dédié à la sauvegarde des intérêts stratégiques américains. Les Égyptiens avaient signé des accords de «paix» avec Israël sous la houlette américaine et les respectaient à la lettre. Y compris en participant au scandale absolu du blocage de la bande de Gaza par Israël et en fermant le seul passage (Rafah) permettant au peuple gazaoui de s’approvisionner en denrées et produits de toutes sortes. L’Égypte — ainsi d’ailleurs que la Tunisie — ne constituait donc pas une priorité du GMO. Mais c’était compter sans l’irruption des masses populaires, fatiguées par les effets des régimes dictatoriaux en place et criant haut et fort la fameuse formule «DÉGAGE !» ou son équivalent arabe «IR’HAL !». Il semble que les Américains (l’Administration Obama, qui avait Par Rachid Grim, politologue pris la relève des néo-conservateurs et, qui sans le dire, continuait leur stratégie hégémonique), ne pouvant s’opposer au mouvement de fond qui venait d’éclater, ont laissé faire et cherché à le récupérer. C’était le moment pour eux d’expérimenter une autre stratégie qui, tout en répondant aux revendications populaires de ces pays, continuerait de sauvegarder leurs intérêts. Tester des régimes islamistes au pouvoir. L’islamisme n’a en fait jamais été l’ennemi de l’Occident : pour s’en convaincre, il suffit de voir comment les Etats-Unis se sont toujours accommodé des régimes saoudiens et de ceux du Golfe qui, pourtant, appliquent rigoureusement la doctrine wahhabite. Le seul islamisme que les Etats-Unis considèrent comme ennemi mortel, c’est le djihadisme. Celui qui avait été à l’origine des attentats du 11 septembre 2001. L’expérience aidant, l’Administration américaine a compris que l’islamisme non djihadiste était fréquentable et pouvait très bien servir ses intérêts de la même manière, sinon mieux, que les dictatures en place. Les Américains sont profondément persuadés que le parti tunisien d’Ennahda et le mouvement égyptien des Frères musulmans, même hégémoniques après les élections qui les ont portés au pouvoir, ne fonderont pas des Etats hostiles. Les Frères musulmans égyptiens, par exemple, malgré leurs rodomontades et leurs déclarations enflammées contre le sionisme, s’accommodent très bien des accords passés avec Israël et ne sont pas près de les dénoncer et de remettre leur pays en état de conflit avec l’Etat hébreu. Ce ne sera que si les choses évoluent négativement pour les Américains, que la machine à broyer se remettra en marche. Même avec Barack Obama comme président. Les Frères musulmans égyptiens se sont comportés en piètres politiques : ils voulaient tout et tout de suite ; un peu à la manière des islamistes turcs de Necmettin Erbakan (du parti Refah) qui avaient pris le pouvoir par un vote du Parlement en décembre 1995 et voulaient «tout, maintenant». C'est-à-dire détenir tous les pouvoirs, y compris pour instaurer la charia contre le dogme kémaliste de la laïcité. La réponse de l’armée ne s’est pas fait attendre : elle mit la pression sur Erbakan et le poussa à la démission le 30 juin 1997, après seulement 18 mois de pouvoir. Elle fit aussi interdire (par la justice) son parti, le Refah. ` En Égypte aussi, c’est l’armée, sous la conduite du maréchal Abdelfatah al-Sissi, qui fit un coup d’Etat au président élu Mohamed Morsi, le mit en prison et organisa de nouvelles élections qui portèrent le chef militaire à la présidence. Tout cela sous l’œil amical, bien que vigilant, des Etats-Unis d’Amérique. Ni Morsi ni al-Sissi ne sont des ennemis des Etats-Unis ; chacun d’eux s’est engagé à respecter les accords passés avec Israël. Si Barack Obama a laissé faire alSissi, c’est qu’il avait jugé que celui-ci représentait mieux la modernité et n’était pas prisonnier d’une idéologie islamiste qui pouvait, un jour ou l’autre, devenir dangereuse pour son allié principal dans la région, à savoir Israël. R. G. Demain, 3e partie : «Les cas libyen, yéménite, syrien et iranien» Peut-on rompre avec le régime rentier ? Le Soir d’Algérie Contribution Dans le débat économique national, la question de l’usage qui doit être fait des revenus pétroliers ne suscite curieusement pas beaucoup d’intérêt. Aussi paradoxal que cela puisse paraître, la mobilisation de la rente à des fins économiquement utiles est un sujet qui ne mobilise pas beaucoup. Pourtant, la manière dont cette ressource continue aujourd'hui d’être utilisée n’est pas sans susciter de légitimes inquiétudes sur la capacité du pays à se défaire de sa dépendance vis-à-vis du secteur des hydrocarbures, et sur son aptitude à définir un remède à ce qui s’apparente à une incurable intoxication pétrolière. Si les études consacrées à l'évaluation de l'expérience algérienne de développement ont toutes (ou presque) souligné la médiocrité de ses résultats, peu d’analyses lient cette situation à l'incapacité du pays à générer des compromis sociaux (ou institutionnels) en adéquation avec les nécessités de l'évolution de la situation économique et sociale, en particulier celles se rapportant au dépassement du caractère rentier du régime de croissance et, du même coup, à une insertion active dans la division internationale du travail. La construction d'un compromis social nouveau apparaît de ce point de vue comme un impératif immédiat dans l'évolution de l'économie algérienne vers une configuration productive et diversifiée. La formulation d'une problématique de réforme ne peut faire abstraction de ce qui fait la particularité du régime de croissance en vigueur dans le pays depuis au moins quatre décennies : son caractère rentier. La question se pose toujours de savoir pourquoi en Algérie, en dépit des effets conjugués et récurrents des chocs et contre-chocs pétroliers et des mutations profondes qui sont à l'œuvre dans son environnement externe, les compromis sûr, problématique. Schématiquement, la dépendance des régulations économiques partielles par rapport au circuit de circulation de la rente se lit en particulier dans des configurations institutionnelles spécifiques que l’on retrouve dans presque toutes les économies «rentières»: surévaluation, en termes réels, de la monnaie nationale ; prééminence d'un rapport salarial de type clientéliste, notamment dans le secteur public ; une répartition des dépenses publiques s'inscrivant davantage dans une logique «politique» de redistribution que dans une logique économique de soutien à l'accumulation, etc. Cette configuration institutionnelle est à l'origine de l'instauration d'un système de captage des rentes. Est-ce à dire pour autant que l'économie de rent seeking est organiquement liée au régime rentier ? Répondre à la question par l'affirmative, c'est admettre que tout régime rentier sécrète nécessairement les comportements de recherche de rente et qu'inversement, ce type de comportements n'apparaît que là où il y a un régime rentier. Par-delà le discours sur le caractère fataliste de la malédiction des ressources, il convient Par-delà le discours sur le caractère fataliste de la malédiction des ressources, il convient de voir dans la prédominance des comportements de captage de rente une excroissance du régime rentier, ce qui signifie que le phénomène peut se développer dans le cadre de tout autre régime d'accumulation en vigueur dans les pays à économie de marché, pour peu qu'il y ait, par exemple, limitation de la concurrence. sociaux fondateurs du régime d'accumulation restent fondamentalement les mêmes, dans le sens où leurs configurations concrètes respectives ne sont toujours pas de nature à permettre l'émergence d'une dynamique productive indépendante de la rente. Pourquoi ces compromis ne laissent-ils pas place à une nouvelle régulation économique et sociale ? Pourquoi la transition institutionnelle, qui devrait en l'occurrence conduire à une sortie du régime rentier, semble-t-elle bloquée ? Des questions qui précèdent, il s'ensuit que c'est, en fait, la question de l'avènement d'un nouveau régime d'accumulation qui demande à être posée, et ce, au travers de la recherche d'un compromis social global, assumé par des régulations institutionnelles partielles formant système, pouvant favoriser l'émergence d'un nouveau régime d'accumulation dont, il est vrai, on ne connaît pas a priori la forme et la nature exactes, mais dont on sait néanmoins qu'il doit reposer sur la réhabilitation et le développement des activités productives. Telles sont, nous semble-t-il, les interrogations auxquelles le débat économique national devrait, de manière urgente, apporter des réponses crédibles. Le circuit de la rente Si les analyses diverses qui se sont intéressées à la question du changement économique et social dans les pays rentiers ont toutes souligné l'incapacité des régulations économiques partielles adaptées au régime rentier à répondre aux changements requis, elles relèvent aussi que, au-delà de la sphère politique qui, très souvent, n'est pas étrangère à ce blocage, c'est la dépendance de ces régulations institutionnelles par rapport au circuit de la rente qui interdit, ou rend difficile, la transformation du régime économique interne. En effet, à défaut d'un volontarisme politique à même de rompre le cordon ombilical qui lie les régulations institutionnelles au circuit de la rente, l'évolution du régime économique dans le sens d'une réhabilitation des activités productives, simultanément à un épuisement progressif des incitations aux comportements de recherche de rentes, demeurera, à coup de voir dans la prédominance des comportements de captage de rente une excroissance du régime rentier, ce qui signifie que le phénomène peut se développer dans le cadre de tout autre régime d'accumulation en vigueur dans les pays à économie de marché, pour peu qu'il y ait, par exemple, limitation de la concurrence. Dans cette hypothèse, on rejoint l'idée que c'est le mode de régulation qui serait à l'origine de la prédominance de la logique rentière dans le comportement des acteurs et des agents économiques, cette logique pouvant contaminer à son tour le fonctionnement d'ensemble de l'économie et provoquer, à plus ou moins longue échéance, sa crise. La persistance des comportements rentiers interpelle donc l’Etat dans son rôle de régulateur. Le comportement rentier des agents est tout ce qu’il y a de rationnel et il serait vain de vouloir s’y attaquer sans modifier la structure incitative que véhicule le mode de régulation de l’économie nationale. Le comportement rentier, objet d’une condamnation morale récurrente dans l’espace public, est en effet une résultante de l’environnement institutionnel. Usant d’une image devenue célèbre, D. North(1), prix Nobel d’économie, écrit que si l’activité la plus rentable dans une économie est le piratage, on peut s’attendre à ce que les agents et acteurs investissent dans les compétences et les connaissances qui feront d’eux de meilleurs pirates. Telle semble être la difficulté première de l’activité productive dans un pays rentier comme l’Algérie : comment faire pour que les hauts rendements soient le fait de la production ? Autrement dit, comment faire pour que les acteurs s’orientent vers les activités de production en lieu et place des activités spéculatives ou de services ? La régulation en question En termes de modalités pratiques de transition institutionnelle, l’hypothèse précédente implique qu'il faut – «et il suffit de», serionsnous tentés d'ajouter — réformer le contenu des régulations économiques partielles pour supprimer les sources de captation de rentes. Celles-ci étant faciles à localiser, le problème reviendrait à identifier les facteurs, souvent d'ordre extra-économique, qui favoriseraient (ou bloqueraient) une telle transition. La sortie du régime rentier est un processus long qui nécessite une politique économique volontariste, forcément impopulaire, et dont la perspective temporelle est nécessairement le long terme. Ces éléments, réunis, rendent le processus hypothétique et improbable. Quantitativement, cette sortie peut être observée à travers l'évolution d'un certain nombre d'indicateurs simples qui constitueraient les éléments d'un tableau de bord de la conduite d'une politique économique de rupture, indicateurs parmi lesquels on doit retrouver la contribution du secteur pourvoyeur de rente (hydrocarbures) dans la formation de la richesse produite (PIB), sa part dans la structure des recettes fiscales de l'Etat (fiscalité pétrolière) et son apport dans les recettes d'exportation du pays. L’expérience historique récente des pays qui ont réussi l'entreprise de sortie du sousdéveloppement (Corée du Sud, Chine, Inde, Indonésie, Brésil…) montre clairement que la transition économique s'est toujours opérée selon le modèle basé sur la séquence «taylorisation primitive — fordisme périphérique — fordisme autonome». Dans un pays à régime rentier, la question n'est cependant pas tant de savoir si, pour réussir, la transition économique doit emprunter le chemin qu'une telle séquence indique, mais plutôt de savoir si une telle transition est possible. Dans cette perspective, il peut sembler permis de penser que la disponibilité d'une rente externe est de nature à permettre, lorsque la configuration des rapports d’emploi correspond à celle que le complexe de machines requiert, une atténuation de l'intensité du taux d'exploitation du travail, ne serait-ce qu'à travers la prise en charge d'une partie du salaire indirect. De toute évidence, la présence de la rente externe n'est, en principe, pas antinomique avec l'instauration d'un rapport salarial de type «taylorien». Elle peut même la favoriser sachant que dans le contexte de la configuration actuelle de la division internationale du travail (DIT), caractérisée par une exacerbation sans précédent de la concurrence entre nations, il est de plus en plus inenvisageable pour un pays pauvre et attardé, comme le nôtre, de déclencher le processus d'augmentation de la productivité (seul moyen de s'insérer activement dans la DIT) autrement que par un sursaut du taux d'exploitation du travail. L'instauration d'une configuration «taylorienne» des rapports de travail, préalable incontournable à la réhabilitation du travail comme variable essentielle dans la régulation économique et sociale, n’est cependant qu’un élément constitutif du degré de compétitivité Mardi 21 octobre 2014 - Page 7 Par Samir Bellal(*) [email protected] En l'absence d'une implication forte du politique, et donc de l'Etat, il est improbable, ce qui peut paraître paradoxal, qu'un compromis crédible favorable à l'accomplissement de la rupture avec le régime rentier soit trouvé. Les possibilités de transition institutionnelle à même de permettre de dépasser le fondement rentier du régime de croissance dépendent donc davantage du contenu des stratégies à l'œuvre que du degré de libéralisation. Une libéralisation incontrôlée risque, si ce n’est déjà fait, d’enfoncer encore davantage le pays dans «le syndrome hollandais». Une libéralisation contrôlée, conciliant le temps des apprentissages nécessaires et la nécessité de casser des rentes, peut, par contre, permettre, comme le montrent de nombreuses expériences qui ont réussi le décollage économique, de mettre le pays en capacité d’articuler ses mécanismes internes de régulation économique et sociale avec les contraintes et opportunités qui naissent de son insertion internationale. De ce point de vue, la trajectoire économique récente du pays indique clairement que l’Etat privilégie l'objectif d'assurer, sur le court terme, une certaine stabilité au régime rentier en place. Or, cette stabilisation, qui se résume en fait à une consolidation temporaire de la position financière extérieure du pays, à travers une accumulation inédite de réserves de change, n’est pas de nature à permettre la prise en charge des problèmes économiques et sociaux qui se posent à l'échelle interne, Peut-on prôner la rupture avec le régime rentier sans en souligner le caractère inéluctable et nécessairement douloureux des sacrifices ? internationale d’une économie ambitionnant de s’insérer de manière active dans la DIT. Dans une économie rentière comme la nôtre, d’autres éléments, non moins importants, interviennent dans la construction de l’avantage compétitif, éléments parmi lesquels la question du taux de change de la monnaie nationale occupe une place centrale. Les régulations partielles étant liées par un principe de complémentarité, il est, par exemple, illusoire de vouloir améliorer la compétitivité de l’économie nationale en instaurant une configuration flexible des rapports de travail si, en parallèle, on ne s’attaque pas simultanément à la surévaluation, en termes réels, de la monnaie nationale, à l’ouverture outrancière des frontières économiques nationales, aux dysfonctionnements générés par un système administré des prix, etc. Peut-on prôner la rupture avec le régime rentier sans en souligner le caractère inéluctable et nécessairement douloureux des sacrifices ? La réponse est non. Pour le moment, force est d'observer que la présence d'une rente d'origine externe et qui plus est, est à la disposition exclusive de l'Etat, rend, pour des raisons qui relèvent davantage du politique que de l'économique, l'éventualité qu'une telle rupture survienne plus qu'incertaine. dont les plus importants sont le chômage, la dépendance alimentaire et technologique, le déclin de l'industrie. Pour conclure, on ne peut ne pas rappeler, encore une fois, que si la sortie du régime rentier nécessite un remède dont les principes ont un contenu économique, sa mise en œuvre est une tâche éminemment politique. «La crise de la rente, écrit à ce propos D. Liabès, a une dimension politique-institutionnelle, parce qu’il s’agit, à travers les nécessaires arbitrages dans la répartition, de redessiner la configuration des principaux rapports sociaux, en d’autres termes, la transformation profonde et pour une période durable, des modes de régulation sociale»(2). D. Liabès conclut son analyse en soulignant que la crise du régime rentier pose avant tout le dilemme du passage d’un système de légitimité à l’autre. S. B. (*) : Maître de conférences – Université de Boumerdès. 1) North D. (2005). Le processus du développement économique. Editions d'Organisation, Paris. 2) Liabès D. (1986), Rente, légitimité et statu quo : quelques éléments de réflexion sur la fin de l’Etat-providence, Cahiers du CREAD, n° 6, 2e trimestre. Le Soir d’Algérie Le Soir du Centre Des villageois assiègent le siège de la wilaya CHEMINI (BÉJAÏA) Mardi 21 octobre 2014 - PAGE 8 S’estimant «marginalisés», les villageois protestataires ont mis en garde les autorités concernées quant aux «conséquences» que peut engendrer «l’exclusion» de leur daïra du programme de raccordement au réseau de gaz naturel. A travers leur rassemblement devant le siège de la wilaya, les citoyens de la daïra de Chemini entendent exiger le «raccordement immédiat» de leurs foyers au réseau de gaz naturel et dire «non à la hogra», «non aux mensonges et à l’exclusion», considérant que leur droit et leur dignité ont été «bafoués». La coordination des citoyens de la daïra de Chemini, initiatrice de la protestation, s’est insurgée dans un communiqué contre «les promesses non tenues par le wali de Béjaïa». «Les représentants de l’administration locale, et particulièrement le wali, ayant solennellement déclaré lors de sa première visite après son installation en décembre 2010 : les travaux débuteront en mars 2011 et ça sera votre dernier hiver sans gaz de ville», ont rappelé les Lancement d’un stage de formation décentralisé, au profit de formateurs de la formation professionnelle dans la ville des Gênets Un stage de formation pédagogique a été lancé dimanche au niveau du CFPA Khodja-Khaled de Boukhalfa, au profit des formateurs du secteur de la formation professionnelle de la wilaya de Tizi-Ouzou, informe-t-on dans un communiqué de la Direction locale de la formation et de l’enseignement professionnels (DFEP), diffusé lundi. 26 professeurs de formation professionnelle (PFP) et 26 professeurs spécialisés de formation et d'enseignement professionnels (PSEP) seront pris en charge pour un stage de six mois (du 19 octobre au 16 avril prochain) au niveau de ce CFPA, retenu comme centre de formation pour les nouveaux enseignants du secteur, indique-t-on. Cette initiative de décentralisation évitera désormais aux PFP et PSEP le déplacement vers l’Institut de formation professionnelle (IFP) de Birkhadem à Alger, estime-t-on. Le lancement du stage a été donné par le directeur local de la formation et de l'enseignement professionnels et du directeur des perfectionnements et des stages de l'IFP de Birkhadem (Alger). A la fin de ce premier stage, un second sera organisé au profit d’une centaine d’autres enseignants de la formation et de l’enseignement professionnels, indique-t-on. La DFEP précise, dans son communiqué, que cette opération pilote, lancée dans la wilaya de Tizi-Ouzou en collaboration avec l’IFP de Birkhadem, sera généralisée à l'avenir à d'autres wilayas relevant de la circonscription d'Alger, en matière de formation pédagogique. APS Photos : DR Les membres des 59 villages relevant des municipalités de Chemini,Tibane, Akfadou, Souk Oufella, dans la daïra de Chemini ont assiégé, hier dans la matinée, le siège de la wilaya de Béjaïa pour crier leur colère et exprimer leur ras-le-bol suite à «l’exclusion» de leur daïra du projet de raccordement des 50 353 foyers au gaz de ville, alloué à la wilaya dans le cadre du plan quinquennal 2009-2014. villageois de la daïra de Chemini. Excédés par les «multiples promesses non tenues du premier magistrat de la wilaya», les comités des villages , fermement déterminés à aller «jusqu’au bout» pour faire aboutir leurs revendica- tions, se sont dotés d’une coordination ouverte aux citoyens de la daïra de Chemini. A. Kersani Beni-Slimane privée d’internet plusieurs jours MÉDÉA La région connaît des coupures fréquentes du réseau Internet et les abonnés d'Algérie Télécom de Beni-Slimane pâtissent de cette situation qui mine leur quotidien et les coupe du monde de longues heures voire des journées. Les habitants de BeniSlimane, située à 72 km à l'est de la capitale du Titteri, vivent un ras-le-bol occasionné par les fréquentes coupures du réseau Internet qui surviennent généralement en fin de semaine. La dernière en date a duré 72 heures consécutives. Tous les souscripteurs au service Internet de cette région ont vu leurs activités gelées, à savoir les administrations, les cybercafés et les ménages. Les étudiants qui rentrent le weekend dans leurs familles à Beni-Slimane sont souvent contrariés et frustrés à cause de la non-disponibilité de ce service sachant qu'ils doivent préparer des exposés et procéder à de la recherche par rapport à leurs études. Certains de nos interlo- cuteurs qui nous ont entretenus sur le sujet ont attesté que le phénomène était dû à l'absence de l'installation du système fonctionnant à la fibre optique. Entre une hypothèse et une autre, le problème persiste au grand dam des abonnés d'Algérie Télécom de Beni-Slimane ! M. L. Un quota de 1 300 places alloué à la wilaya de Tizi-Ouzou en 2014 DISPOSITIF PID Un quota de 1 300 postes a été alloué, en 2014, à la wilaya de TiziOuzou, au titre du dispositif de Primes d’insertion des diplômés (PID), géré par l’Agence du développement social (ADS), a-t-on appris, hier, de la Direction de l’action sociale (DAS). «Le quota de postes PID qui nous a été destiné, cette année, a décru de 700 unités comparativement à l’exercice précédent durant lequel il nous a été attribué 2 000 postes», a indiqué à l’APS Mme Lattes Djamila, chargée de ce dispositif d’insertion sociale au niveau de la DAS. Sur ce nombre de postes dégagés, il a été consacré 860 pour les diplômés universitaires et 440 pour les techniciens supérieurs issus de la Formation professionnelle, avec des primes respectives d’insertion de 10 000 et 8 000 DA/mois, a précisé la préposée au dossier. L’ensemble de ces postes ont été affectés à des postulants qui ont été placés dans l’administration publique des différents secteurs, avec le prélèvement d’une cinquantaine de postes pour les affecter au profit de l’encadrement des associations à caractère humanitaire et social «afin de les aider à une meilleure prise en charge des catégories sociales défavorisées», est-il signa- lé. Le dispositif PID a été mis en place par l’ADS en 2008, en substitution au contrat du pré-emploi. Ces emplois dits «d’attente» aux diplômés primo-demandeurs, âgés de 19 à 35 ans, afin de leur permettre d’acquérir une expérience professionnelle et, partant, de promouvoir leur employabilité sur le marché du travail, a-t-on expliqué. Le bilan de la DAS couvrant la période allant de 2008 à 2014, fait état de l’inscription de 53 721 inscrits au dispositif PID, pour un total de postes offerts de 9 325, soit un stock de demandes insatisfaites de pas moins de 44 396 postulants. APS Le Soir de l’Est L'hôpital de Kaïs paralysé KHENCHELA La prise de mesures disciplinaires de suspension à l'encontre de certains praticiens de la santé publique de l'hôpital de Kaïs, la non-considération des décisions convenues issues des réunions de travail, entre le bureau local du syndicat SNPSP et la Direction de l'EPH, l'ingérence dans les prérogatives du conseil médical et prise de décisions unilatérales a pour effet des conséquences néfastes sur le bon déroulement des activités médicales, les représailles et harcèlement à l'encontre des médecins, tels sont les motifs présentés par l'ensemble des praticiens de la santé de l'hôpital de Kaïs situé à 22 km au nord de la wilaya qui ont décidé de paralyser l'étabissement afin de mettre fin au climat de haine et de hogra qui règne depuis quelque temps au niveau de l'hôpital et faire primer le dialogue et l'entente qui vont dans l'intérêt du malade et le fonctionnaire. Les fonctionnaires en grève veulent par ce mouvement la réintégration de leurs collègues et la résolution de tous les problèmes posés. Benzaïm A. Le RND dans la tourmente 8 EL-TARF Selon des sources crédibles, ces derniers jours, le RND vit, au niveau local, une période très délicate de son histoire et un malaise général pouvant conduire à son implosion pure et simple. Et pour cause, les 124 élus que compte le parti à travers les Assemblées communales et l’Assemblée de wilaya, dont les 9 P/APC de neuf communes d’obédience RND, ainsi que deux sénateurs sont tous montés au créneau pour réclamer, ni plus ni moins la tête du secrétaire général de wilaya du parti, en l’occurrence Bensalem Belgacem dit Kassa. «Cette levée de boucliers fait suite à sa gestion chaotique des affaires courantes du parti, au mépris affiché en direction des militants et particulièrement les sympathisants du parti et surtout aux inimités qu’il a créées avec les autres formations politiques au niveau local», affirmera, explicitement, le sénateur RND, Rabah Touil. Et d’ajouter : «Les griefs formulés à l’encontre du SG de wilaya ont trait, aussi, à sa gestion unilatérale des affaires courantes du parti, et ce, sans se référer au bureau de wilaya et sans prendre en compte les statuts organiques de notre formation et par ailleurs, les orientations de la direction nationale. Nous avons perdu plusieurs communes à cause de son comportement avec les responsables des autres formations politiques, et ce, pour la formation de la coalisation au profit de notre parti.» Un super-directeur à Sétif Licencié pour une faute professionnelle, Y. Larbi, agent à la Direction des transports de la wilaya de Sétif, fera appel de cette sanction devant la commission de recours des fonctionnaires de la wilaya de Sétif. La commission, réunie le 19 mars 2014 et présidée par le secrétaire général de la wilaya, avait décidé de réduire la sanction du 4e au 3e degré. Une décision qui permet à cet agent, un père de 4 enfants, de réintégrer automatiquement son poste. Mais la joie de Y. Larbi sera de courte durée. En effet, sollicité pour l’application de la décision de la commission de Mardi 21 octobre 2014 - PAGE Photos : DR Le Soir d’Algérie recours des fonctionnaires, prise au nom du wali, le chef de l’exécutif, le directeur des transports de la wilaya de Sétif refuse catégoriquement et sans aucune raison la réintégration de l’agent. Le malheureux fonctionnaire frappera à toutes les portes mais sans résultat. «Mon calvaire dure depuis plus de 18 mois. Sans salaire depuis mon licenciement abusif, je n’ai rien pour subvenir aux besoins de ma famille. J’implore le wali de Sétif, à qui j’ai adressé plusieurs correspondances, d’intervenir auprès du directeur des transports pour exécuter la décision de réintégration prise par la commission de recours», a déclaré amèrement Y. Larbi. Espérons que cet appel de détresse sera entendu par le wali de Sétif qui doit aussi savoir que certaines de ces décisions sont complètement ignorées par quelques-uns de ces directeurs «hors normes». I. S. Saisie de 400 canettes de bière destinées à la vente illégale GUELMA Les policiers de la Sûreté de daïra de Guelaât Bousbaâ ont saisi, cette semaine 400 canettes de bière dissimulées dans un camion JAC. Le véhicule a été intercepté au niveau d'un barrage de police fixe, sur le tronçon de la RN 21 reliant les wilayas de Guelma et Annaba, à une dizaine de kilomètres du chef-lieu de wilaya, rapporte le communiqué de la cellule de communication de la Sûreté de wilaya. Notre source précise que le conducteur du camion, un homme âgé de 28 ans, s'apprêtait à vendre illégalement cette quantité de boissons alcoolisées dans la région de Hammam Debagh, à une quinzaine de kilomètres de Guelma. Le prévenu a été placé en détention provisoire par le magistrat instructeur près le tribunal de Guelma. Il est poursuivi pour vente illégale de boisson alcoolisée. Nous apprenons par ailleurs que ces derniers temps, la police de Guelma exerce une surveillance étroite sur les suspects et leur activité, dans le cadre de la lutte contre ce trafic qui ne cesse de progresser dans la région de Guelma. Noureddine Guergour Nos multiples tentatives de joindre le SG du RND ont échoué, sachant que ce dernier a affiché un mépris sans égal pour les gens de la presse. Reste que les élus et militants ont réussi pour une fois à former un bloc uni pour aboutir au changement de l’ossature du bureau de wilaya de ce parti, deuxième force politique dans la wilaya après la FLN. Les jours à venir risquent d’être riches en rebondissements. Daoud Allam Les chauffeurs de taxi en grève Les taxis d’El-Tarf, assurant la liaison inter-wilayas El-Tarf-Annaba, ont entamé hier une grève illimitée pour revendiquer une station de taxis digne de ce nom, dans un préavis de grève envoyé depuis deux semaines et dont nous détenons une copie. Dans leur préavis de grève, les 33 grévistes qui exercent sur la ligne sus-indiquée réclament, entre autres, l’aménagement de la placette, faisant office de station, mais aussi le bitumage des routes et la mise en place de toilettes publiques, la remise en l’état des trottoirs qui sont dégradés à cause des travaux touchant le réseau d’assainissement. Dans le même ordre d’idées, les 33 grévistes dénoncent la fuite en avant de la Direction des transports dont le premier responsable n’a même pas daigné faire le déplacement pour écouter leurs doléances, sachant que des promesses, et ce, depuis trois années, ont été faites par ce dernier quant à une solution définitive de leur calvaire. Reste que cette grève des chauffeurs de taxi pénalise grandement les usagers de la route n°44, dès lors que beaucoup de personnes se rendent quotidiennement à Annaba pour rejoindre leurs lieux de travail. D. A. RELIZANE Engouement pour les locaux commerciaux Entamés depuis près de deux ans, les locaux professionnels dont a bénéficié la wilaya de Relizane, dans le cadre des 100 locaux par commune, contenus dans le programme présidentiel, ont connu des hauts et des bas dans leur réalisation. Dès le début de l'opération, le choix des terrains d'assiette a suscité moult remous aussi bien parmi les élus qui ne savaient pas où les implanter que parmi les éventuels bénéficiaires, une fois le choix des terrains arrêté. Même leur dénomination a donné lieu à diverses interprétations puisqu’à chaque fois que quelqu'un les évoquait en les qualifiant de commerciaux, il était vite rappelé à l'ordre par les divers responsables : ce sont des locaux professionnels destinés aux nouveaux diplômés et à ceux qui ont suivi une formation. Ainsi, pour bénéficier d'un local, il fallait présenter une profession à exercer, le commerce dans tous ses états étant banni. Il a fallu beaucoup de patience et d'ingéniosité aux élus et aux commis de l'Etat à différents niveaux pour expliquer aux jeunes l'obligation qui leur était faite d'exercer une profession pour prétendre à un local. Le wali de Relizane par intérim multiplie ses visites sur les différents chantiers afin d'apporter les correctifs nécessaires et surtout insuffler un regain d'activité dans certains chantiers pratiquement à l'arrêt. Ainsi et après plusieurs mois de flottement, le projet commence à intéresser les jeunes qui affichent plus d'engouement de jour en jour, mais ils se sont inquiétés à cause de certaines banques qui ne jouent pas le jeu et causent un retard certain dans le lancement de beaucoup de projets. A. Rahmane Le Soir de l’Ouest Le carrefour de tous les dangers Mardi 21 octobre 2014 - PAGE NOUVELLE GARE ROUTIÈRE DE MOSTAGANEM C’est le souci récurrent de ce lieu dangereux, et si les autorités ne font pas quelque chose rapidement, on va vers une situation confuse, selon les usagers de la route. La situation est plus précisément la suivante : depuis l’ouverture de la nouvelle gare routière, le flux des automobilistes de passage à ce sens giratoire a plus qu’augmenté, les véhicules allant vers les quatre axes routiers de grande circulation respectent de moins en moins la priorité du code de la route et à cela il faut ajouter l’inattention de plus en plus grandissante des conducteurs, souvent distraits. Il n’y a qu’à voir le nombre de collisions, parfois évitées de justesse, dans la journée, à ce carrefour dangereux. A signaler aussi des comportements violents au volant, c'està-dire à celui qui voudra passer le premier alors que la priorité est à droite. Il y a aussi trop de conducteurs qui se font piéger en voyant une voiture venir au dernier moment sans pour autant utiliser les clignotants. Les passages piétons n’existent pas, alors qu’il y a des personnes âgées, des enfants qui traversent rapidement, de peur d’être fauchés par un véhicule. Il y a même des bus sortant de la gare et qui stationnent au rondpoint pour «arracher» des clients gênant ainsi la circulation. Les bonnes intentions sont parfois les pires remèdes, le carrefour, connu pour son imposante stèle de l’émir Abdelkader, a été déboulonné pour en construire, dit-on, un nouveau jet d’eau avec jardin et bancs publics, projet qui, après quelques mois de travaux, a été annulé pour prévoir, enfin, la construction d’une trémie. Cette nouvelle initiative de bonne volonté, prise par le nouveau chef de l’exécutif, est vivement applaudie par les automobilistes et les riverains de la cité Benmadjahri, en terme de sécurité routière. Il serait plus constructif de présenter des idées qui vont dans le sens de la sécurité des usagers de la route et des pié- tons, en instruisant par exemple la police de circulation qui doit réguler le flux des automobilistes du matin au soir. Allons messieurs les décideurs, architectes et techniciens, un peu de courage et à vos planches à dessin, il est urgent de remédier à cette grosse lacune. Faites juste un petit tour dans ces lieux et vous aurez rapidement le tournis. A. B. L’université Abdelhamid-Ibn-Badis de Mostaganem a été renforcée par 113 maîtres-assistants dans différentes spécialités et 38 professeurs assistants hospitalo-universitaires, a-t-on appris lundi de son recteur. dernièrement d’un premier lot de 50 logements aux enseignants universitaires, en attendant la distribution prochaine d’un lot similaire dans le cadre d’un programme global de 205 logements, annonçant que le secteur a bénéficié d’un quota supplémentaire de 20 logements. L’université de Mostaganem dispose de 8 facultés, d'un institut d’éducation physique et sportive, de deux nouvelles écoles et de sept résidences d’une capacité d’accueil de 15.948 lits. APS et de l'Emir Abdelkader en attendant l'achèvement de celui de Oued Sebbah ;ainsi que les opérations de réhabilitation des réseaux de l'eau potable (AEP) et la réparation de toutes les fuites d'eau pour pouvoir approvisionner le citoyen d'une quantité d'eau de 250 litres par jour à un moment où il n'avait que 80 litres par jour dans un passé récent. S. B. Un renfort de 113 maîtres-assistants et 38 professeurs assistants hospitalo-universitaires UNIVERSITÉ Cet établissement de l’enseignement supérieur s'est également doté cette année d’une école supérieure d’enseignants accueillant 300 étudiants et une école préparatoire en sciences de la nature et vie (200 étudiants), a indiqué M. Belhakem Mustapha dans une allocution d’ouverture de l’année universitaire 2014-2015. Un projet de plateforme technique d'analyses physico-chimiques a été lancé dernièrement et l’étude du projet de réalisation d'un centre d’aquaculture a été achevée, at-il déclaré. L’université Abdelhamid-IbnBadis a accueilli, à l'actuelle rentrée universitaire, 4 654 nouveaux étudiants, atteignant un effectif global de 26 100 étudiants, selon le même responsable. L’année universitaire précédente a vu la sortie de plus de 6 000 diplômés dans les deux systèmes (classique et LMD), ainsi que la soutenance de 51 thèses de master et 52 de doctorat. M. Belhakem a appelé, lors de la cérémonie d’ouverture à laquelle ont assisté des autorités de wilaya et la famille universitaire, à la coopération et la consultation pour parachever les réformes de l’enseignement supérieur et élever le niveau de formation pour l'adapter aux exigences du modernisme. Par ailleurs, il a signalé l'attribution Dans le but d’en finir avec les points noirs et les insuffisances constatées dans les réseaux d'assainissement sanitaires à travers le territoire de la wilaya, il a été consacré un montant de 4,8 millions de dinars pour financer 9 opérations. miner vers la retenue naturelle de Sidi-Safi ainsi que du prolongement du groupement des eaux usées de Aïn El-Beida à Hammam Bou-Hadjar pour un montant de 300 millions de centimes ; il est à noter qu'un groupement de collecte des eaux de pluies et de ruisselllements a été réalisé dans la commune d'ElAmria pour le même montant. Un montant complémentaire a été consacré pour la réalisation de deux projets qui entrent dans le cadre du programme de l'année en cours qui est consacré aux réseaux d'assainissement des eaux usées dans les huit daïras de la wilaya pour un montant de 2 milliards de centimes. Tous ces travaux s'effectuent à un moment où les responsables concernés s'attèlent à effectuer des opérations de curage et d'entretien des oueds de la wilaya à l'image de Oued Senane 4,800 millions de DA pour en finir avec les points noirs dans les réseaux d'assainissement À l'instar du raccordement du réseau d'assainissement de Sidi Ben-Adda à la station d'épuration du chef-lieu de wilaya, en tenant compte de l'équipement de la station de pompage des eaux usées d'un montant de 500 millions de centimes, ainsi que le 8 Photo : DR Le Soir d’Algérie AÏN-TÉMOUCHENT raccordement du réseau d'assainissement des centres de M'saïd et El-Houaoura avec la Step de Bouzedjar et une opération similaire dans la commune de Chaâbet El-Leham, avec la réalisation d'un groupement des eaux usées à Aïn El-Arba pour l'ache- Faits divers Le Soir d’Algérie KOLÉA Une dame spécialisée dans le vol à la tire La police de Koléa a mis fin récemment aux méfaits d’une dame de 54 ans, dénommée N. B., résidant dans la ville de Hattatba. En effet, selon des sources policières, la police de Koléa a reçu avant-hier une plainte d’une dame, qui s’est fait subtiliser la somme de 3 000 dinars par une autre dame. La victime a donné le signalement de ce malfaiteur inhabituel à la police, qui, après des recherches poussées, a procédé à l’arrestation de la voleuse, qui avait caché le montant du vol dans ses chaussures, en avouant, bien sûr, son forfait. Présentée à la justice, la dame indélicate a été placée en détention provisoire. Des ressortissants maliens faussaires arrêtés La police de Koléa vient de mettre fin aux agissements de deux ressortissants maliens, qui circulaient avec de faux documents consulaires, grossièrement contrefaits. C’est à la suite d’une patrouille de police au centre-ville de Koléa que le comportement et les déplacements suspects de deux ressortissants africains ont attiré l’attention des policiers qui voulaient en avoir le cœur net. Après l’interpellation des deux personnes, la surprise fut de taille, car les documents consulaires trouvés en leur possession étaient des faux. Arrêtés et présentés devant le procureur de la République de Koléa, les deux faussaires ont été placés en détention provisoire. Ils circulaient avec des épées et une arme électrique Lors d’une patrouille de routine, la police de Koléa a remarqué un véhicule suspect recherché, de type Peugeot 207, avec deux occupants à l’intérieur. Sous les sièges de leur véhicule il y avait des épées et une arme électrique prohibée. Les suspects, après investigations, n’ont pu justifier la présence des armes prohibées. L’un des deux suspects, le dénommé B. S., a été placé en détention provisoire et le second, un mineur, a bénéficié d’une citation directe à comparaître. Houari Larbi Publicité Le profanateur des tombes arrêté EL-BAYADH L’auteur de la profanation des tombes des martyrs a été arrêté en flagrant délit par les éléments de la police de la daïra de Labiodh-Sid Cheikh, a-t-on appris. II s’agit d’un homme répondant aux initiales de F. A., âgé de 31 ans, qui a été surpris en train d’exhumer des corps du cimetière des martyrs. Le profanateur, qui a «dévoré» plusieurs corps, était recherché depuis quelques mois déjà ; c’est donc, à la suite d’une surveillance accrue qu’il est tombé dans une souricière. S’agit-il de charlatanisme ? Pourquoi spécialement l’atteinte à la mémoire des Un jeune retrouvé pendu chez lui «martyrs» ? En effet, ses proches avancent que leur fils souffre d’un déséquilibre mental. Notons, enfin, qu’une cérémonie de réinhumation des squelettes a été organisée en présence d’un imam, du P/APC et des citoyens, alors que le mis en cause a été mis sous mandat de dépôt en attendant la suite de l’enquête. Par ailleurs, cinq 9 ressortissants subsahariens, de nationalité nigérienne, en situation irrégulière, ont été interpellés et soumis à un contrôle d’identité par les éléments de la Sûreté de la wilaya d’El-Bayadh, indique-t-on. Ces migrants clandestins qui circulaient sans documents de séjour ont été arrêtés. B. Henine MÉDÉA Le corps sans vie d'un jeune homme identifié comme étant Z. Y., 20 ans, a été découvert, ce 20 octobre, dans son domicile familial, au lieudit Skhaïria, dans la commune de BéniSlimane. La victime a été retrouvée pendue au moyen d'une corde, a-t-on appris des éléments de la Protection civile de Médéa qui ont été dépêchés sur les lieux à 1h 45 mn et qui ont fait cette macabre découverte. Le cadavre a été transporté à la morgue de l'hôpital de Béni-Slimane. L'enquête, qui a été ouverte aussitôt, élucidera les circonstances exactes de ce drame. Sauvés in extremis par les pompiers Les éléments de l'unité secondaire de la Protection civile de Médéa ont secouru 6 personnes âgées de 8 à 50 ans à 1h 15mn dans la nuit du dimanche au lundi 20 de ce mois dans un domicile dans la daïra de Berrouaguia. Les individus qui appartiennent à la même famille ont été sauvés de justesse après avoir inhalé du monoxyde de carbone dans leur sommeil : la fuite provenait de la salle de bains, a-t-on appris. Les pompiers ont prodigué aux victimes en état d'asphyxie les premiers secours sur place, avant de procéder à leur évacuation vers l'établissement hospitalier de Berrouaguia. M. L. Saisie de 7 qx de déchets de cuivre destinés à la contrebande vers le Maroc TLEMCEN Les agents des Douanes ont opéré, dimanche à Tlemcen, la saisie de 7 quintaux de déchets de cuivre destinés à la contrebande vers le Maroc, a-t-on appris lundi auprès de la cellule de communication de la Direction régionale des Douanes de Tlemcen. Cette marchandise a été découverte à bord d’un véhicule utilitaire lors d’une embuscade dressée par la brigade du poste de surveillance de Honaine au niveau du carrefour menant au lieu-dit El Formadja et Sidi Mardi 21 octobre 2014 - PAGE Boulenouar dans la daïra de Remchi, selon la même source. D'autre part, deux autres personnes ont été arrêtées à bord d’un véhicule, en leur possession 20 grammes de kif traité et une somme de 48 000 DA, lors d’un barrage dressé le même jour par la brigade polyvalente des Douanes de Sidi Bel-Abbès sur l’autoroute est-ouest, dans son tronçon reliant Sidi Ali Boussidi (wilaya de Sidi Bel Abbès) et Tlemcen, a-t-on ajouté. La valeur des marchandises saisies et des deux moyens de transport est estimée à 1,4 million DA et de l’amende à plus de 15 millions DA. APS AÏN-SEFRA Mort suspecte d’un sexagénaire Un sexagénaire a trouvé la mort quelques jours après son admission à l’hôpital d’Aïn-Séfra des suites des complications de coups et blessures portés sur son corps. On ignore tout de même s’il s’agit d’un accident domestique ou d’un crime «ménager» puisque l’incident s’est produit dans sa maison. Une enquête a été ouverte pour déterminer les circonstances exactes de cette mort suspecte. B. Henine Mardi 21 octobre 2014 - PAGE 12 Sports FOOTBALL Malek se retire, Zvunka démissionne CR BELOUIZDAD Report de Maroc-2015 : qu’en pensent les techniciens ? l Plus que trois mois avant le début annoncé de la CAN-2015 que le Maroc n’est pas certain d’abriter à la date prévue (17 janvier-8 février). Un tournoi qui continue d’alimenter les débats aussi bien des sportifs que des politiques. Ces derniers, appuyés par les services de santé de leurs pays, plaident le report de la 30e édition de la CAN tandis que les sportifs, joueurs et entraîneurs, semblent moins chauds à voir leur fête biennale recalée. Dimanche soir, deux entraîneurs et non des moindres se sont exprimés sur les plateaux de télévision sur le sujet. Il s’agit du sélectionneur de l’EN du pays organisateur, Badou Zaki, et celui des Verts, première équipe à composter son billet pour le tournoi final, le Français Christian Gourcuff. L’ancien gardien des Lions de l’Atlas était l’invité de Medi1tv, au cours de l’émission hebdomadaire «l’match» animée par notre confrère Jalal Bouzrara, tandis que l’excoach de Lorient répondait à l’invitation de Canal Algérie et son émission «Canal-foot» présentée par notre ancien correspondant à Constantine, Smaïn Benkaïdia. Sur le plateau de la chaîne méditerranéenne, Badou Zaki, interrogé sur ses appréhensions si la CAN venait à être reportée, ne manquera pas de souligner son désarroi même s’il se dit «solidaire» de la démarche des responsables du gouvernement marocain. «Je ne sais pas quoi vous répondre sincèrement», avouera l’entraîneur de la sélection marocaine à propos de laquelle il dira qu’elle «a atteint un niveau de préparation de 70 à 80%» en vue de la CAN-2015. L’animateur de «l’match» demandera alors à Zaki s’il était possible d’imaginer un scénario-catastrophe, en l’occurrence le report de la trentième édition. Là, l’ancien keeper du RCD Majorque confiera qu’il n’a pas de plan B. «J’ai peaufiné mes prévisions pour la préparation de la sélection pour que cette dernière soit prête le 17 janvier (date du début de la CAN-2015, Ndlr). Nous aurons deux matches amicaux en novembre, contre le Bénin et le Mozambique respectivement, puis une dernière phase avant le début de la compétition. Si le report de la CAN se confirme lors de la réunion de la CAF, le 2 novembre, notre programme doit être reconsidéré», assure-t-il non sans préciser qu’il lui sera difficile de remobiliser ses joueurs. Une motivation qui pourrait être entretenue par la programmation de quelques matches amicaux face à des sélections huppées d’Europe et d’Amérique du Sud (Argentine et Mexique cités). L’ex-driver du WAC, qui dit avoir réussi à remobiliser ses troupes depuis son come-back, il y a sept mois, à la barre technique des Lions de l’Atlas «pour l’objectif rêvé par tous les Marocains», en l’occurrence le titre africain, a estimé que cette consécration est «possible» dans la mesure où son équipe, pas trop fringante lors des matches préparatoires face au Qatar, le Kenya et autre RCA, «sait se montrer conquérante quand il s’agit de rivaliser avec les grands. A ce titre, Badou Zaki donnera l’exemple de la Mannschaft incapable de se défaire facilement du Ghana et de l’Algérie lors du Mondial mais qui a infligé un sévère 7-1 au Brésil, favori de sa Coupe du monde». Une manière de «chauffer» davantage les fans marocains très peu nombreux à venir suivre la préparation des Lions de l’Atlas qui vont évoluer à Marrakech «si la CAN-2015 est maintenue au Maroc», conclut-il. Gourcuff serein, pas Klopp Moins stressé par les risques du renvoi de l’édition de la CAN-2015 à une date ultérieure, décision qui «me permettra d’assurer une meilleure progression du jeu de mon équipe», le sélectionneur algérien Christian Gourcuff s’est dit aussi serein. «Je ne vois pas en quoi ça va nous perturber (le report de la CAN-2015, ndlr) dans la mesure où on sait que la décision sera prise le 2 novembre prochain. Je pense que nous aurons l’occasion de nous adapter aux conditions. Le Maroc, c’est bien pour nous, c’est tout près. J’espère que la compétition se déroulera dans des conditions optimales», dira le technicien breton au cours de l’émission de la télévision algérienne. Gourcuff, questionné sur les vraies raisons qui auraient inspiré les Marocains à demander le report, se montrera évasif. «Je ne peux pas répondre parce que ça dépasse mes compétences. Je ne connais pas le bien-fondé de cette histoire. Je préfère parler de l’aspect footballistique», a-t-il répondu. La réponse de Gourcuff contraste mal avec les impressions du coach du Borussia Dortmund, l’Allemand Jürgen Klopp qui s’est dit «inquiet» par le maintien, par la CAF, de la compétition. «Le fait est que je m’interroge beau- coup à ce sujet. Si un pays a le sentiment qu’il ne peut pas trouver une bonne solution alors il faut s’inquiéter. On n’a pas le droit de fermer les yeux et dire: on continue comme ça. Je n’ai rien à dire d’une décision qui ne m’appartient pas. Mais quand on voit quels pays sont affectés, ce n’est plus le moment de parler de sport», fera savoir l’entraîneur de l’attaquant gabonais Emerick Aubameyang dont la sélection est proche d’accrocher le wagon pour la phase finale. Ce qui perturberait grandement les plans de son club allemand qui souffre depuis le début de saison de l’absence d’un certain nombre de ses joueurs à vocation offensive victimes de blessures à répétition. Le départ à la CAN d’Aubameyang, et de beaucoup d’autres footballeurs africains exerçant en Europe, serait donc une raison valable pour le report, voire l’annulation, de la compétition continentale dont la tenue, à cette période de la saison, a souvent fait l’objet de critiques et de réticences de la part des clubs européens. Ebola qui vient, selon l’OMS, de «déménager» du Nigeria ne serait alors qu’un prétexte pour faire plier la CAF dont les finances sont, comme les grands clubs d’Europe, intimement liées au respect du calendrier sportif et aux engagements avec les sponsors et autres parrains. M. B. L’Afrique du Sud dit «non» à la CAF ALORS QUE LE GHANA HÉSITE TOUJOURS l «L’Afrique du Sud n'est pas prête à accueillir la Coupe d'Afrique des nations en janvier si le Maroc se retire en raison de l'épidémie d'Ebola», assure le ministre sud-africain des Sports, Fikile Mbalula. «Accueillir la CAN est un non et non. L’Afrique du Sud n’est plus le grand frère de l’Afrique (sic) pour organiser cette compétition année après année», a tweeté le responsable sud-africain qui, interpellé par les médias de son pays, a donné les raisons du refus de l’Afrique du Sud d’accueillir le tournoi de l’hiver prochain. «Avant même d'examiner le dossier au ministère, je peux vous dire sans ambiguïté et catégoriquement qu'accueillir la compétition, c'est non, non», a-t-il confié à la presse sud-africai- ne. Mbalula expliquera que son pays, qui traverse une grave crise économique, n’est pas prêt à subir d’autres dépenses qui grèveront le budget de l’Etat. «Nous n'avons pas à notre disposition, actuellement, les ressources pour prendre le relais. Nous l'avons fait par solidarité avec la Libye l'an dernier, et notre budget ne nous permettra pas d'accueillir la nouvelle édition de la CAN. C'est absolument impossible», a signifié celui qui pense, par ailleurs, que l’Afrique du Sud est prête à partager la responsabilité de combattre Ebola. «Nous allons partager la responsabilité de combattre le virus Ebola ; nous ne sommes pas à l'abri de cela. Nous devons être prêts à partager nos compétences, nos médecins, pour renforcer la recherche pour trouver un vaccin», a-t-il déclaré. Proposé comme solution de repli, en cas de désistement du Maroc, le Ghana n’est pas non plus certain d’être en mesure d’accueillir le rendez-vous africain. En effet, de nombreuses voix se sont déclarées «contre» l’éventualité que le Ghana accueille l’événement. Il s’agit notamment de l'Association médicale du Ghana (GMA), le regroupement Occupy Ghana, le Conseil pentecôtiste et charismatique du Ghana (GPCC) et le directeur du centre Noguchi Memorial Institute for Medical Research (NMIMR). Ces derniers ont déconseillé le gouvernement ghanéen de s’aventurer dans la voie de substitution au Maroc qui avait demandé à la CAF de reporter l’édition prévue à partir du 17 janvier à plus tard. Pour ces organisations, «le Ghana a un système de santé moins développé que le Maroc et l’Afrique du Sud, avançant, par ailleurs, que le football n’est pas la plus gran- de priorité du Ghana». Autant dire, en définitive, que le rendez-vous, du 2 novembre à Alger, des membres du comité exécutif de la CAF risque de ne pas rallier tous les suffrages et que la réponse faite au Maroc ne serait qu’une réaction épidermique du président Issa Hayatou et de certains de ses soutiens au sein du CE. Un report de l’événement constituerait un échec pour l’exécutif conduit par Issa Hayatou qui a été élu, à main levée, pour ce qui constitue son 7e mandat à la tête de l’instance africaine, lors de la 35e AG de la CAF tenue à Marrakech en mars 2013. M. B. Photos : DR ALORS QUE LA CAF TRANCHERA LA QUESTION LORS DE LA RÉUNION DE SON C.E LE 2 NOVEMBRE À ALGER L'entraîneur français Victor Zvunka, a démissionné de son poste d'entraîneur en chef du C R Belouizdad après avoir dirigé hier matin sa dernière séance d'entraînement avec le club de Ligue 1, a appris l'APS auprès de la direction de la formation algéroise. Selon la même source, Zvunka a justifié sa décision par le départ du président du club Réda Malek, qui a jeté l'éponge à l'issue de la défaite de son équipe dans le derby de la capitale face au NA Hussein-Dey (1-0), vendredi dernier au stade Omar-Hamadi à Bologhine pour le compte de la 7e journée du championnat. Le technicien français avait atterri au Chabab durant l'intersaison. Il a hérité d'un effectif sensiblement remanié. La direction du club a agi de la sorte après le parcours négatif de sa formation la saison dernière, lorsqu'elle avait évité la relégation de justesse. L'ex-coach de Nîmes Olympique est le sixième entraîneur à démissionner ou à être limogé depuis le début du championnat de Ligue 1. Les cinq autres sont Alain Michel (JS Saoura), Mohamed Mekhazni (RC Arbaâ), Cherif El Ouezzani (MC Oran), Meziane Ighil (ASO Chlef) et Hugo Broos (JS Kabylie). Le CR Belouizdad est 15e et avant-dernier au classement avec 7 points. HENRI KASPERZACK (SÉLECTIONNEUR MALIEN) : «Le Mali n'est pas en danger» l Le sélectionneur du Mali, Henri Kasperzack, a indiqué que rien n'est perdu pour son équipe après sa surprenante défaite à domicile face à l'Ethiopie (2-3) en match de la quatrième journée des qualifications de la Coupe d'Afrique des nations CAN-2015 de football. «Avec désormais 6 points et la 2e place derrière l’Algérie qui est déjà qualifiée, je pense sincèrement que rien n’est perdu pour nous. Après la défaite contre l’Ethiopie, nous sommes en difficulté mais pour moi, on n'est pas en danger. Il n’y a plus de calculs à faire, il faut obligatoirement aller faire un bon résultat au Malawi», a déclaré Kasperzack au site de la Confédération africaine de football (CAF). Pour le coach des Aigles, les joueurs sont condamnés à réagir rapidement, à commencer par le prochain match face au Malawi prévu le 15 novembre prochain à Blantyre. «Nous devons réagir rapidement face au Malawi. Ce n'est pas une bonne chose de perdre à domicile après avoir gagné à l’extérieur. En ce moment, on a beau tenter, on n'a pas eu beaucoup de réussite. En plus, il y a eu des erreurs défensives. On ne s'est pas comporté en favori», a-t-il expliqué. Le technicien franco-polonais s'attend à un match compliqué contre les «Flames» du Malawi : «Ça va être un match compliqué, comme toujours là-bas. Le Malawi est une équipe qui joue bien au ballon, toujours bien organisée dans son système. Mais on ira à Blantyre pour ramener les trois points, à défaut un nul, pas autre chose», a-t-il dit. «Nous avons toujours notre destin en mains et c’est à nous de le saisir. Les joueurs sont déjà conscients de ce qui les attend pour les deux prochains matchs», a-t-il conclu. Le second billet qualificatif du groupe B se jouera à trois entre le Mali (6 points), l'Ethiopie et le Malawi (3 points chacun). L'Algérie, qui trône en tête (12 points), est déjà qualifiée. FOOTBALL Mardi 21 octobre 2014 - PAGE 13 Le Soir d’Algérie «L’EN est devenue la meilleure d’Afrique» JEAN-MICHEL CAVALLI (ENTRAÎNEUR DU MCO) : l De retour en Algérie pour diriger le MCO après avoir drivé l’EN en 2006, Jean-Michel Cavalli a vite fait d’imposer sa méthode avec un effet positif immédiat puisque après avoir frôlé la dernière place, le club d’El Hamri pointe à la sixième place avec deux points et n’a pas connu la défaite depuis l’arrivée du technicien corse qui, contrairement aux idées reçues, ne pratique pas «l’omerta» (loi du silence) mais est toujours aussi affable et agréable à écouter. Le Soir d’Algérie : Depuis votre arrivée à Oran, le MCO se porte bien. C’est l’effet Cavalli ? Jean-Michel Cavalli : Je me souviens que lorsque j’étais venu pour la première fois en Algérie pour diriger l’EN, on avait débuté par deux victoires. Peut-être que je porte bonheur au-delà de la potion magique (rires). Au départ, vous avez trouvé un MCO en crise totale... Vous savez, en général, quand on fait appel à un entraîneur en pleine saison, peu importe le club, c’est qu’il y a le feu à la maison. Et qu’est-ce qu’on vous a fixé comme objectif ? Le premier objectif, c’était de remonter au classement. Il fallait s’extirper de cette avant-dernière place et ce n’était pas évident parce qu’on devait affronter le CSC, un club qui vise le titre et derrière on jouait le NAHD qui est certes lanterne rouge mais demeure une bonne équipe et sa victoire contre le CRB l’a prouvé. Quand vous dites remonter au classement, c’est jusqu’à quelle place ? Après avoir tiré le club des profondeurs du classement, maintenant on va essayer, avant tout, de faire du très bon travail. Mais avez-vous de bonnes conditions de travail ? Sur ce plan-là, je n’ai pas à me plaindre. Le président du club m’a donné carte blanche. On s’entraîne sur le terrain principal, ce qui est bien. Au niveau de la gestion et de la composition de l’équipe, je travaille vraiment en paix, et c’est très bien ainsi. Avec l’EN, vous aviez introduit une nouveauté pour les joueurs, la pratique du vélo. Allez-vous la reprendre avec le MCO ? Non, parce que j’avais prescrit la pratique du vélo uniquement pendant le mois de Ramadhan, vu qu’il fallait trouver un autre moyen de s’entraîner et que nous étions en pleine phase de qualification de la CAN. Quelle est la différence entre diriger une sélection nationale et un club ? Quand on entraîne une sélection, on entraîne tout un peuple. Et là, on n’a plus affaire à une région et des journalistes d’une partie du pays mais à toute la presse nationale et internationale. En plus, il faut faire honneur au président de la République parce qu’il faut porter très haut les couleurs du pays. C’est une grosse responsabilité. D’autre part, en sélection, vous avez un large choix de joueurs locaux et expatriés en Europe. Que pense l’ancien coach national que vous êtes de l’EN actuelle de votre compatriote Gourcuff ? Incontestablement, elle ne mérite que des éloges. Aujourd’hui, elle est devenue la meilleure équipe d’Afrique. Elle est reconnue et on ne peut en penser que du bien. Huit ans après votre passage, pourriez-vous revendiquer une part dans cette belle réussite ? Une part, non je ne pense pas. Moi, j’avais trouvé une sélection Photo : DR Le Soir d’Algérie en mauvais état et on avait su relever le défi de lui redonner des couleurs. Depuis, l’EN n’a cessé d’avancer et c’est ce qui est le plus important. Qu’est-ce qui a changé entre l’EN de 2006 que vous dirigiez et celle d’aujourd’hui ? Ce qui a changé, ce sont les infrastructures et les conditions de travail nettement meilleures. En plus, aujourd’hui, les joueurs ne sont plus à découvrir, ils se présentent eux-mêmes pour porter le maillot national parce que l’Algérie est devenue une très grande nation de football. Est-ce que Cavalli a changé depuis 2006 ? Non, pas du tout. J’ai vieilli et, sur ce plan, on ne peut pas lutter ; par contre, au niveau du travail, je suis resté le même. Cinq clubs du championnat sont drivés par des techniciens français en plus de l’EN. Qu’en dites-vous ? L’école française est bonne et elle a fait ses preuves. Elle l’est toujours avec Didier Deschamps qui est notre porte-drapeau. J’ajoute que je suis également le coach de la sélection corse et nous venons de battre la Bulgarie d’un certain Lothar Matthäus. Que ce soit en Corse ou en France, il y a de bons joueurs et de bons techniciens. Propos recueillis par Hassan Boukacem Sports Le Soir d’Algérie Roma-Bayern en vedette, Barcelone doit réagir FOOTBALL Mardi 21 octobre 2014 - PAGE BASKET-BALL : SUPERDIVISION A (5e JOURNÉE) LIGUE DES CHAMPIONS D’EUROPE (PHASE DES POULES, 3e JOURNÉE) GS PétroliersWA Boufarik, cet après-midi en retard Le GS Pétroliers accueille le WA Boufarik, cet aprèsmidi (15h) à la salle d'Hydra (Alger) pour le compte de la mise à jour de la 5e journée du championnat d'Algérie de superdivision A de basketball (messieurs). Avant cette rencontre, les deux équipes se partagent la 7e place au classement avec 6 points, le GSP ayant joué cependant trois rencontres et le WAB quatre. Les autres matchs de cette journée s'étaient disputés samedi dernier et avaient connu la chute de l'ex-leader, le NA Hussein-Dey, sur le terrain de son ancien dauphin, l'US Sétif (62-91), désormais en tête du classement. Groupe F Barcelone doit réagir FC Barcelone (ESP)-Ajax Photo : DR l AS Rome-Bayern Munich sera aujourd’hui à l'affiche de la 3e journée de la Ligue des champions, alors que le FC Barcelone aura l'obligation de réagir face à l'Ajax Amsterdam après sa défaite à Paris. Groupe E Choc Roma-Bayern CSKA Moscou (RUS)Manchester City (ENG) : l'histoire bégaierait-elle pour les Citizens, toujours aussi performants en championnat d'Angleterre dont ils sont tenants du titre, mais encore fébriles sur la scène continentale ? Eliminés dès la phase de groupes en 2011-2012 et 2012-2013, en 8e la saison passée, ils pointent dangereusement à 3 et 5 longueurs de Rome et du Bayern. Autant dire qu'une victoire à Moscou, où les attendent la neige et un CSKA luimême en quête de ses premiers points, est impérative. AS Rome (ITA)-Bayern Munich (GER) : voici ce qui est pour l'heure le duel au sommet de ce groupe «de la mort», entre des Romains 2e et l'actuel leader bavarois, qui ont tous deux déjà pris un ascendant sur le 3 e rival mancunien (3e). Les deux équipes tiennent la forme. Battue d'un rien la semaine passée par la Juventus (3-2) dans le duel au sommet de la Serie A, la Roma vient de corriger le Chievo Vérone (3-0) pour recoller tout près des Bianconeri. Le Bayern a, lui, corrigé le Werder Brême (6-0), son 5e succès de rang toutes compétitions confondues, avec un doublé de l'homme en forme Götze et en prime le retour de Ribéry après cinq semaines d'absence. Tous les ingrédients sont réunis pour que le match soit spectaculaire et riche en buts. Amsterdam (NED) : même s'il n'y a pas d'urgence, les Catalans doivent se ressaisir après leur défaite à Paris. Leur victoire ce week-end contre Eibar (3-0), avec un Xavi retrouvé depuis qu'il a battu le record de matches en Ligue des champions (143 apparitions) et buteur, tout comme Neymar et Messi, a renforcé leur confiance. Ce dernier, qui n'est plus qu'à un but du record de Telmo Zarra (251) en Liga, est également à 3 buts de celui de Raul en C1. De quoi aiguiser son appétit. Apoel Nicosie (CYP)-Paris SG (FRA) : Paris avait cru sa saison définitivement lancée il y a trois semaines avec sa victoire étoilée contre le Barça (3-2), mais ensuite les blessures se sont accumulées et l'équipe de Laurent Blanc, certes encore invaincue cette saison toutes compétitions confondues, demeure fragile. Une victoire pour rester en tête du groupe s'impose, mais sans Ibrahimovic, Lavezzi et Marquinhos, le PSG, qui enregistre tout de même le retour de Thiago Silva, devra se méfier de Nicosie, qui n'a perdu que 1-0 à Barcelone et aurait mérité la victoire face à l'Ajax (1-1). Groupe G Chelsea doit dérouler Chelsea (ENG)-Maribor (SLO) : Irrésistibles leaders de la Premier League, les Blues dominent plus difficilement les débats dans leur poule après un nul concédé à domicile face à Schalke (1-1) et une victoire chez le Sporting Portugal (1-0). A Stamford Bridge, tout autre résultat qu'un succès contre Maribor, certes surprenant 2 e après deux nuls, serait un échec. Schalke 04 (GER)-Sporting Portugal (POR) : Le club de Gelsenkirchen, qui se trouve à égalité de points (2) avec Maribor, espère voir perdurer l'effet Roberto Di Matteo, dont les débuts au poste d'entraîneur ont été victorieux contre le Herta Berlin (2-0). HANDBALL 14 Mais méfiance, le Sporting (1 pt) n'a pas dit son dernier mot, avec Slimani et Nani en forme et buteurs ce week-end. Groupe H Bon coup à jouer pour Porto FC Porto (POR)-Athletic Bilbao (ESP) : Favoris et actuellement premiers du groupe (4 pts), les Portugais peuvent faire coup double en cas de succès sur Bilbao, décevant dernier (1 pt), qu'ils mettraient alors dans une situation extrêmement précaire. BATE Borisov (BLR)Shakhtar Donetsk (UKR) : Pour Borisov (2e), la victoire surprise sur Bilbao (2-1) appelle confirmation pour croire en l'exploit d'une qualification. Pour Donetsk (3e), l'objectif 8e de finale est plus légitime, mais il est temps de réagir après deux matches nuls. *Tous les matches débuteront à 19h45 (heure algérienne) sauf CSKA Moscou (RUS)-Manchester City (ENG) avancé à 17h. BADMINTON : CHAMPIONNAT D'ALGÉRIE SENIORS Béjaïa et Oran pôles d’attraction Le championnat d'Algérie seniors (hommes et dames) par équipes de badminton Centre-Est et Centre-Ouest aura lieu ce week-end au niveau des salles OPOW de Béjaïa et Aïn Turck (Oran), a annoncé hier la Fédération algérienne de badminton (FAB). Les éliminatoires de cette compétition sont prévues vendredi à partir de 10h, alors que les demi-finales et finales sont programmées pour samedi, a précisé l'instance fédérale. Huit clubs animeront les épreuves au Centre-Ouest et neuf clubs seront au rendez-vous au Centre-Est. Le HBC El-Biar compte «rebondir avant la trêve» CHAMPIONNAT D'ALGÉRIE EXCELLENCE l L'équipe de handball du HBC El-Biar, qui enregistre un début de saison très difficile, compte mettre à profit la longue période de trêve qu'observera le championnat d'Algérie Excellence pour corriger les lacunes et amorcer un nouveau départ, a indiqué lundi à l'APS le président du club, Abdeslam Benmaghsoula. Les gars d'El-Biar, habitués à jouer les premiers rôles en championnat, ont enregistré six défaites en autant de rencontres disputées, la dernière en date vendredi à domicile face au CRB Mila (16-24) dans le groupe A. «Nous vivons une période difficile à cause du chamboulement forcé de l'effectif avec le départ de nos deux meilleurs joueurs internationaux, en l'occurrence Hichem Daoud et Ahmed Boussaïd, ce qui a fait perdre à l'équipe son équilibre», a expliqué Benmaghsoula. Le premier responsable du club a fait savoir que la direction «est à la recherche de nouveaux sponsors dans le but d'empêcher les gros bras du championnat de prendre ses meilleurs joueurs à chaque fin de saison». Selon lui, les blessures justifient aussi les résultats médiocres du HBC ElBiar, lanterne rouge de sa poule. «En plus des départs, nous avons perdu les internationaux SalahEddine Cheikh et Samy Bouchène, piliers de la défense, en raison de blessures. Cette situation nous a poussés à incorporer dans l'équipe trois juniors qui n'ont aucune expérience», a ajouté le patron du HBCEB. Le staff technique el-biarois compte profiter de la longue trêve qu'observera la compétition à l'occasion du Mondial-2015 au Qatar pour rectifier le tir. «Il y aura une seule journée encore à jouer (le 16 novembre, ndlr) et le championnat va s'arrêter pour permettre à notre équipe nationale de participer au Mondial2015 (15 janvier - 1er février). Nous allons mettre à profit cette période pour bien travailler et rebondir en montrant un meilleur visage à partir de la mi-février. Il faudra quelques mois pour que l'équipe retrouve sa stabilité», a admis l'ex- international algérien. Le GS Pétroliers est leader du groupe A avec 10 points, alors que le CRB Baraki domine le groupe B en totalisant le même nombre de points que les Pétroliers. Les Angolaises de Primeiro Agosto et les Tunisiens du Club Africain sacrés CHAMPIONNATS D'AFRIQUE DES CLUBS Les Angolaises de Primeiro Agosto se sont adjugées le 36 e Championnat d'Afrique des clubs champions de handball, en s'imposant face à leurs compatriotes de Petro Atlético, tenantes du titre, 28 à 25 en finale, dimanche à Tunis. Primeiro Agosto met fin au long règne de Petro qui prévalait, sans interruption, depuis 1997. Pour leur part, les Tunisiens du Club Africain, déjà vainqueurs du tenant du titre l'Espérance de Tunis en demi-finale, ont confirmé en dominant les Egyptiens d'Al Ahly, 24 à 18 en finale, remportant ainsi leur 1er titre africain en clubs champions. Culture Le Soir d’Algérie Aristophane Par Kader Bakou Aristophane est un poète comique grec du Ve siècle av. J.-C., né dans le dème de Cydathénéon vers 445 et mort entre 385 et 375 av. J.-C. Son œuvre (théâtrale et littéraire), à elle seule, représente ce qui reste de l'ancienne comédie. Au moment où dans tous les domaines, Athènes voit éclore des modes de pensée nouveaux et que les mœurs politiques et sociales changement ou se dégradent, Aristophane cloue au pilori les politiciens démagogues et les va-ten-guerre, notamment. Aristophane aurait écrit 44 pièces. Mais la plupart de ses comédies ne sont connues aujourd’hui que par des fragments ou sont perdues. Seules onze nous sont parvenues, notamment, les Acharniens et la paix où l'auteur combat le parti de la guerre ; les Cavaliers où il attaque ouvertement Cléon, le toutpuissant démagogue ; les Nuées où il raille Socrate et les Guêpes, où il tourne en dérision l'organisation des tribunaux athéniens. Excepté le Ploutos et les pièces contre Euripide, les comédies d'Aristophane sont des satires sociales ou des pamphlets politiques. Aristophane défend aussi la cause des petits propriétaires et des paysans appauvris par la prolongation de la guerre, victimes impuissantes des hommes d'affaires et des intrigants de la ville. Les pièces d'Aristophane se révèlent ainsi très précieuses pour la connaissance de l'histoire, des institutions et des mœurs de son époque. À la Renaissance, les pièces d'Aristophane seront recommandées par Érasme pour une bonne éducation humaniste. Platon, de son côté, a intégré Aristophane dans le groupe des participants au Banquet, son ouvrage sur l'amour. Les Nuées, en outre, fait partie des pièces les plus étudiées depuis l’Antiquité. Il y a certes les tragédies grecques, mais il y avait aussi les comédies ! K. B. [email protected] 15 [email protected] L’ORANAIS DE LYÈS SALEM Grand film et petites polémiques ! Projeté en avant-première début septembre, le long-métrage L’Oranais de Lyès Salem sera diffusé sur le réseau des cinémathèques algériennes à commencer par Oran en novembre. Cette sortie nationale se fera sur fond de polémiques et de menaces de censure. Moins d’un mois après son avant-première en Algérie et à la veille de sa première projection en France (le 17 octobre dernier), L’Oranais fait grandbruit dans le pays, et ce ne sont pas toujours des critiques de cinéma qui en parlent ! D’abord le film : deuxième long-métrage de Lyès Salem après Mascarades (2007), dans lequel il partage également l’affiche avec Khaled Benaïssa, ce drame historique se distingue à la fois par sa rarissime liberté de ton et l’innovation quasiment inespérée qui caractérise son traitement de l’histoire. Dans le cinéma algérien, à quelques exceptions près, lorsqu’on regarde la guerre de Libération portée à l’écran, il s’agit souvent d’une conception binaire, manichéenne et sans aspérités : d’un côté, nous avons les glorieux moudjahidine, irréprochables, courageux et divinisés ; et de l’autre, les méchants colonisateurs, féroces, cruels et tortionnaires. Au bout de quelques productions, le film révolutionnaire est devenu le genre le plus rebutant de tous : il lasse, décourage le cinéphile et provoque un rejet systématique vu sa lourde démagogie abolissant de fait toute velléité d’art cinématographique. L’Oranais est sans doute l’un des rares à avoir osé un regard différent sur notre histoire : il ne s’agit point de héros déshumanisés affrontant un ennemi inhumain, mais d’hommes et de femmes faits de chair et d’émotions, de faiblesses et de paradoxes. Le cinéaste (également coauteur du scénario) a en effet compris que la figure du révolutionnaire avait grand besoin d’un sacré coup de jeune pour qu’elle puisse récupérer sa crédibilité mais aussi se rapprocher de l’Algérien de 2014. Djaâffar, surnommé El Wahrani (campé par Lyès Salem) est un commandant de l’ALN qui avec son ami, Hamid (Khaled Benaïssa), vont entrer dans l’indépendance de l’Algérie avec des utopies plein la tête. Au fil des ans, les deux frères d’armes finiront pourtant par prendre leurs distances : Hamid, devenu ministre, trempe peu à peu dans des affaires scabreuses, tandis que Djaâffar essaiera tant bien que mal de rester intègre malgré les pressions et les tentations d’un système algérien plongé dans la corruption dès les premières années de l’indépendance. La première qualité du film réside dans son écriture scénaristique : maîtrisée de bout en bout et rythmée d’une main de maître, la dramaturgie et l’épaisseur psychologique des personnages créent un récit Photo : DR LE COUP DE BILL’ART DU SOIR Mardi 21 octobre 2014 - PAGE fluide, une histoire humaine qui accroche le regard et l’esprit du spectateur et surtout une interprétation plus que convaincante si on excepte quelques rôles dont la construction est pour le moins faible à l’instar du personnage du journaliste et de l’agent secret. Cela dit, la force du film vient également de l’envergure des seconds rôles, notamment Djamel Barek, émouvant de discrétion et de sobriété en incarnant Saïd, le fidèle ami de Djaâffar, ainsi que Nadjib Oudghiri dans le rôle de Farid, compagnon d’armes des personnages principaux, devenu un opposant acharné tant la corruption et les passe-droits l’exaspèrent dans cette Algérie qu’il imaginait devenir pure, voire parfaite, à l’issue de sept ans de guerre de Libération. La bande d’amis ayant partagé des années de combat dans les maquis, puis quelques années de bonheur et d’ivresse après l’indépendance, va se déliter au gré des déceptions des uns et de l’opportunisme des autres. Entre-temps, nous les verrons mener des débats survoltés, lors de soirées bien dionysiaques, sur la question identitaire, la religion et l’avenir du pays. Ce film dense, audacieux et politiquement incorrect, n’a donc pas manqué de soulever les critiques, jusqu’à provoquer une polémique dont les motivations sont pour le moins cocasses ! D’abord, un journal arabophone rapporte qu’un collectif d’avocats a entrepris des contacts avec les membres de la famille révolutionnaire pour déposer une plainte contre le film et obtenir son interdiction en Algérie et dans les festivals internationaux ! Ensuite, l’inénarrable et néanmoins dangereux cheikh Chamseddine, mufti auto-proclamé sévissant à partir d’une chaîne télévisée privée, lance le même appel à la censure en traitant L’Oranais de «film diabolique» ! Leurs motifs ? Le fait qu’un moudjahid soit «dépeint comme un ivrogne» car, comme tout le monde le sait, il est censé être un saint, un homme de Dieu et un guerrier digne de Khaled Ibn El Walid ! De son côté, le secrétaire général de l’Organisation nationale des moudjahidine estime que si son organisme reçoit une plainte officielle contre le film, il œuvrera à l’arrêt des projections, et de rappeler fièrement que le ministère des Moudjahidine a un palmarès important de productions cinématographiques censurées pour atteinte à l’image de la Révolution ! Enfin, Lyès Salem répond sur sa page Facebook aux diatribes de cheikh Chamseddine en soulignant «son populisme de bas étage» qui le pousse «à attaquer des démarches ou des gens sans n’avoir aucune information sur ce qu’il est en train de dire. Je suis sûr qu’il n’a pas vu le film». Il va sans dire que la problématique de l’image en Algérie, notamment celle liée à une Histoire qui a de tout temps été javellisée et monolithique, ne risque pas d’être apaisée de sitôt. La censure et l’autocensure ayant été érigées en système depuis des dizaines d’années, les ennemis de la liberté de création ont acquis avec le temps une certaine légitimité auprès du grand public notamment lorsqu’il s’agit de certaines lignes rouges, à commencer par la religion et l’histoire, entretenues et renforcées par le régime politique, l’école algérienne, l’université, les médias et parfois par les artistes eux-mêmes ! Sarah Haidar ISEFLAN (SACRIFICES), UN NOUVEAU LONG MÉTRAGE EN KABYLE DE AHMED MEBANI seflan (sacrifices) est un nouveau long métrage en kabyle du jeune réalisateur Ahmed Mebani projeté, en avant-première à la Cinémathèque de Tizi-Ouzou. Entre le triller et le drame social, cette fiction de 1h18mn (production : Sarl Gofilm) raconte le vécu du jeune Ali Serbi, un employé de banque modèle, bien sous tous les rapports et dont les tribulations et les infortunes ont servi de prétexte et d’arguments pour construire un récit qui se veut comme une fable philosophique sur l’honneur et le sacrifice. Résumé : entre ses occupations de responsable de la caisse des dépôts et transactions bancaires, la passion amoureuse qu’il voue pour sa dulcinée, elle aussi employée de bureau avec laquelle il rêve de construire un nid d’amour et qu’il s’empresse de retrouver chaque jour après les heures de bureau et, enfin, ses petits soucis de famille (Ali vit avec sa mère, sa sœur et sa nièce malade), la vie du jeune Ali (Oulhadj Arezki) coule comme un long fleuve tranquille. Pas pour longtemps, car un jour, sa vie bascule. Tout se précipite. C’est la descente aux enfers. Ali s’embourbera dans un tourbillon de problèmes, à n’en I Au nom de l’honneur PALAIS DES RAIS, BASTION 23 (BAB-EL-OUED, ALGER) Jusqu’au 6 novembre : Exposition photographique sur les villes archéologiques et historiques du Mexique. Intitulée «Mexique : villes du patrimoine mondial», l'exposition englobe des photographies de 32 sites archéologiques classés au patrimoine mondial de l'Unesco, dans 11 villes mexicaines. plus finir. Pour permettre à sa petite nièce de subir une opération lourde qui lui permettra de retrouver la vue, Ali sait que la compassion et l’affection qu’il a pour celle-ci ne suffisent pas ; il faut de l’argent, beaucoup d’argent. Mais où le trouver ? Question déchirante, un dilemme qui poussera Ali à user d’expédients, de procédés déloyaux et enfreignant la loi pour s’en procurer. Il commence par jouer au poker qui, comme chacun le sait, est un jeu où l’on ne peut pas gagner à tous les coups. Et c’est après une partie de poker qui tourna au fiasco qu’Ali ira jusqu’à commettre l’irréparable pour avoir l’argent qui lui manque pour payer la dette qu’il doit à la clinique : puiser dans la caisse des dépôts de la banque où il travaille. Cela s’appelle du vol et Ali n’était pas sans le savoir. Le pot aux roses sera découvert et Ali se retrouve en prison d’où il sortira au bout de trois ans. Suite à quoi, il décide de reprendre sa vie professionnelle et affective, sans résultat, hélas ! Sans emploi et «plaqué» par sa fiancée qui le quitte pour «Chacal», sobriquet d’un ponte de la drogue, Ali sombre dans la détresse. Pour se reconstruire, il consul- Jeudi 23 octobre à 13h : Récital poétique avec la participation des poètes : Mme Dif Ghouyoum, Bouchakour Moussa, Abdelkader, Mme Touati Zoulikha, organisé par l’Union des écrivains algériens. Samedi 25 octobre : A 10h : Finale du «Concours d’histoire interbibliothèques», organisé par la Direction de la culture de la wilaya de Tizi Ouzou. A 14h : Conférence sous le thème : «L’organisation de la société kabyle», CAFÉ LITTÉRAIRE DE BEJAÏA Samedi 25 octobre à 14h : L’auteur Hend animée par l’écrivain Younes Addeli. A 14h : Projection en avant-première du Sadi animera un café littéraire autour de fim Tamachahut Sityuna du réalisateur son livre Mouloud Mammeri ou la colline Chelmouni Aziz. emblématique au Théâtre régional de Bejaïa. Le public est cordialement invité. SALLE EL-MOUGGAR (ALGER-CENTRE) Du 1er au 28 octobre : Film L’andalou de MAISON DE LA CULTURE MOULOUDMohamed Chouikh, à raison de 3 séances : MAMMERI DE TIZI OUZOU 14h-17h-20h, sauf les dimanches. Les 21 et 22 octobre : Vendredi 24 octobre à 10h : Pièce Portes ouvertes sur l’Institut international théâtrale pour enfants Rihlet El Mouharridj des nouvelles technologies. te une psychologue de laquelle il finira par s’éprendre. Une idylle qui n’aboutira, malheureusement, pas pour celui qui mettra le doigt, sans le vouloir et par défaut, dans l’engrenage d’une scabreuse affaire de vol de butin issu de la vente de drogue impliquant des bandes rivales dont l’une est au service de Chacal, le baron de la drogue qui lâchera ses sbires derrière Ali qui a retrouvé le sac bourré d’argent sous le sable dans un oued où l’ex-banquier travaille comme extracteur et tamiseur de sable clandestin. Pour lui, ce travail est en même temps une thérapie puisqu’il interrompt ses consultations en psychologie mais aussi un moyen de gagner sa vie et de sauver son honneur. Valeur pour laquelle Ali devra encore se sacrifier, puisque le sac d’argent appartient à Chacal, le baron de la drogue qui fera enlever sa nièce pour l’obliger à lui restituer le butin qu’Ali a déjà «investi» dans l’achat d’un magasin de vêtements. Heureusement pour lui, la police intervient et met fin à la prise d’otage. Au grand bonheur d’Ali qui réapprend à vivre en paix… On est tenté de dire ouf, après le déroulement de ce long récit à tiroirs qui peine à trouver son de la coopérative culturelle Boudhour El Fen de Tizi Ouzou. Metteur en scène : Draoui Sidahmed. Age : enfants de 6 à 12 ans. Du 29 au 31 octobre : Journées du film révolutionnaire avec trois films au programme, en collaboration avec le CNCA. Le 29 octobre à 14h, 16h, 18h et 20h : Film Zone interdite d’Ahmed Lallem. Le 30 octobre à 14h, 16h, 18h et 20h : Film Hors-la-loi de Rachid Bouchareb. Le 31 octobre à 14h, 16h, 18h et 20h : Film l’Opium et le Bâton d’Ahmed Rachedi. MAISON DE LA CULTURE AHMED- AROUA (KOLÉA, TIPASA) Mardi 21 octobre à 20h : 1res Journées nationales du monologue et du rire, sous le slogan : «Le théâtre, art, créativité et esprit», avec la participation d’artistes de huit wilayas dont Kamel Bouakaz, Lamri Kaouane, Tin El Hennani, Kamal Abdate, Fodil Assoul, Soli Mourad, Bilal Belmadani tempo dramatique. En cause, cette fâcheuse impression de bidonnage du scénario qui multiplie des situations conflictuelles et des épreuves à n’en plus finir que devra surmonter Ali Serbi. Le tout, pour fabriquer à ce personnage une aura de chevalier vertueux des temps modernes, étalon de l’honneur qui, chaque fois et au bout de moult sacrifices, arrive à surmonter les dures épreuves de la vie. Au final, c’est la narration qui en prend un coup, avec, par endroits, des allures d’une histoire cousue de fil blanc, et, par ricochet, un flagrant déficit de vraisemblance. Et les exemples ne manquent pas, comme ces séquences du sac d’argent enfoui sous le sable et celle de la promenade (impromptue ?) d’Ali et de son ami sur la berge de l’oued où il finira par trouver du travail et, comme par enchantement, «le trésor caché» sous le sable. Il y a aussi l’épisode de cette idylle subite entre Ali et sa psy ! On peut multiplier à l’envi les exemples de ces situations factices et superfétatoires qui gênent l’intensité dramatique du film et perturbent la narration. Et ce n’est pas le seul reproche qu’on peut faire à un film et Amine Moussaoui. SALLE ATLAS DE BAB-EL-OUED (ALGER) Vendredi 24 octobre à 15h : Pièce théâtrale pour enfants Rihlet El Mouharridj de la coopérative culturelle «Boudhour el fenn» de Tizi-Ouzou. Metteur en scène : Draoui Sid-Ahmed. Age : enfants de 6 à 12 ans. SALLE ALGERIA (52, RUE DIDOUCHEMOURAD, ALGER) Samedi 25 octobre à 15h : Concert du groupe algérien Mother. COMPLEXE CULTUREL ABDELOUAHEBSALIM (CHENOUA, TIPASA) Jusqu’au 31 octobre : Exposition d’art plastique avec l’artiste Ismaïl Chanaâ de Tipasa (vernissage le 15 octobre à 15h). Vendredi 24 octobre à 15h : Spectacle divertissant et d’animation Moughamarat Minou, avec Minou d’ Alger. dont le propos est de délivrer des messages édifiants (l’une des missions de la création artistique et du cinéma, en particulier, n’est-elle pas de transmettre, en les sublimant les valeurs positives nécessaires à la construction citoyenne de l’individu, récepteur des images qui recèlent un puissant pouvoir de persuasion de façon suggestive et subliminale) sur l’honneur et les valeurs humaines. Mais peut-on, justement, tout s’autoriser au nom de ces valeurs ? Peut-on, au nom de l’honneur, gommer les limites entre le licite et le licencieux, le bien et le mal ? A-t-on le droit de voler, recourir aux jeux de hasard, s’adonner à une activité professionnelle frauduleuse (extraction et vente de sable), trouver un bien (le sac rempli d’argent) qui appartient à autrui et ne pas chercher à le restituer… Tout ça pour gagner de l’argent afin de dépasser les impasses conjoncturelles de la vie. Des questions qui en posent d’autres sur le glissement moral suggéré en filigrane et de façon subliminale par les images de Isaflen. Si l’honneur vaut tous les sacrifices, doit-on tout sacrifier, se permettre de tout faire au nom de l’honneur ? S. A. M. GALERIE EZZOUA’ART DU CENTRE COMMERCIAL & DE LOISIRS DE BABEZZOUAR (ALGER) Jusqu’au 10 novembre : Exposition-vente de peinture «La musique et les danseurs... d’ici et d’ailleurs» de l’artiste Mira Naporowska. GALERIE D’ART CIV-ŒIL (3, RUE LATRECHE-MOHAMED, MIRAMAR, ORAN) Jusqu’au 28 octobre : Exposition «Peinture & Poésie» de Mersali Othmane. CINÉMATHÈQUE ALGÉRIENNE (26, RUE LARBI-BEN-M’HIDI, ALGER) Jusqu'à la fin du mois d’octobre : Projection des films Titi de Khaled Barket et L’Héroïne de Chérif Aggoune. Le Soir [email protected] d’Algérie TRUCS ET ASTUCES Salade de fruits maison Lorsque vous faites une salade de fruits maison avec les fruits de votre choix, ajoutez-y du poivre moulu à la fin. Le goût n'en sera que meilleur ! magazine de la femme Comment brûler ses calories, avec ou sans sport ? Mardi 21 octobre 2014 - PAGE 17 Le Tarte au citron Pour ne pas qu'une tarte au citron fasse des bulles d'eau après la cuisson, la laisser refroidir dans le four la porte entrouverte. Photos : DR Biscuits croquants Pour rendre leur croquant aux biscuits ou aux céréales, faites-les sécher au four quelques minutes. Les petits trucs à savoir pour brûler plus de calories… - Le simple fait de réfléchir constitue une dépense Couper des dattes facilement Vous aimez les gâteaux ou muffins aux dattes ? Voici un truc pour couper les dattes facilement : utilisez des ciseaux. Il est important de souligner que c'est préférable d'utiliser vos ciseaux de cuisine et de s'assurer qu'ils sont bien propres. énergétique : 64 calories/heure. Un peu plus que dormir (60 calories seulement) sauf que nous dormons beaucoup plus longtemps que nous réfléchissons. Ainsi, une nuit de 8 heures de sommeil, c’est 480 calories de brûlées. Accumulez les minutes de marche. Pour chaque demiheure, vous éliminez au moins 90 calories. Et plus vous marchez vite dans la rue, plus vous dépensez. Ne négligez pas les travaux ménagers, et vous brûlez 100 calories à chaque fois que vous faites les courses, vous perdez 400 calories. Un quart d’heure de bricolage se solde par une dépense de 50 calories. De quoi vous réconcilier avec cette activité. Le jardinage est beaucoup plus payant avec 400 calories à l’heure. Et enfin, multipliez les câlins : faire l’amour est aussi une activité dépensière en énergie ; il vous en coûtera entre 200 et 300 calories selon vos prouesses ! Et n’oubliez pas que pour maigrir, il faut dépenser plus que l’on consomme… Alors soyez active mais révisez également votre alimentation. Question Quels sont les troubles visuels que l’on peut attribuer aux écrans ? La fatigue visuelle est à ce jour le seul symptôme que l’on peut attribuer avec certitude au travail et aux loisirs sur écrans. Bénigne, la fatigue visuelle est cependant extrêmement fréquente : les personnes qui passent de longues heures devant un écran souffrent de fatigue visuelle. Le risque est d’autant plus important que l’on reste longtemps devant l’écran et sans s’octroyer de pauses régulières. Délice au chocolat Pour le gâteau : 80 g de farine, 125 g de chocolat, 125 g de beurre, 125 g de sucre, 3 œufs, 1 sachet de levure, 1 pincée de sel, crème chantilly Préchauffez le four th.6 (180°C). Séparez les blancs des jaunes. Faites fondre le chocolat. Mélangez-le avec la farine, la levure, le sucre, le sel, les jaunes d’œufs et le beurre fondu. Battez les blancs en neige ferme et incorporez-les délicatement à la pâte. Versez dans le moule beurré. Faites cuire pendant 25 min th.6 (180°C). Démoulez encore chaud, attendez quelques heures avant de le déguster. Préparez la chantilly en suivant le mode d’emploi. Ajoutez-y du sucre vanillé. Dès que la crème tient, cessez de battre. Accompagner le gâteau avec cette chantilly. Page animée par Hayet Ben Roulés de dinde aux cornichons 4 escalopes de dinde, 1 poivron rouge émincé, 1 oignon émincé, 1/2 boîte de maïs égoutté, 100 g de fromage rouge râpé, 100 g de cornichons coupé en rondelles, 2 c. à s. de crème fraîche, sel, poivre Étaler les escalopes de dinde sur un plan de travail et les aplatir à l'aide d'un rouleau à pâtisserie le plus finement possible. Habiller un grand papier film avec les filets de dinde, couvrir toute la surface avec le fromage râpé, ajouter une couche de cornichons, une couche de poivron rouge et oignon émincé et finir avec une couche de maïs, saler et poivrer et arroser le tout avec la crème fraîche, rouler les escalopes en serrant bien avec la main pour lui donner la forme de boudin en s'aidant du papier film et fermer les deux bords comme un bonbon. Remplir la marmite du couscoussier de 3 litres d'eau, porter à ébullition et placer le roulé de dinde dans le haut du couscoussier, bien couvrir avec du papier sulfurisé et laisser cuire à la vapeur pendant 25 minutes, laisser refroidir. Retirer délicatement le papier film et enduire le roulé avec le beurre. Faire cuire dans un four préchauffé à 180°C jusqu’à ce qu’il soit doré. Couper le roulé de dinde en tranches épaisses. Petit-déjeuner Prendre un petit-déjeuner influence les processus impliqués dans la formation et la récupération des mémoires (on en a cinq) comme dans la gestion de la complexité ou des défis posés par l'information. D'après les recherches qui ont été menées sur les jeunes, les scientifiques ont été à même de révéler que sauter le premier repas de la journée handicapait les jeunes. Cela les conduisait à commettre davantage d'erreurs aux tests consistant à résoudre un problème que ceux d'entre eux qui avaient pris le temps de déjeuner. Les jeunes adultes qui avaient omis le petit-déjeuner ont également réalisé de moindres performances dans la réussite aux tests scolastiques (c. à d. examens littéraires) que ceux qui avaient pris quelque chose avant de se soumettre aux mêmes tests. Trouver sa crème idéale : pour un effet liftant Une seule envie quand les tissus commencent à s'affaisser : les effets lift qui remontent les traits. Les textures stretch recréent la sensation de la peau ferme et ne «tirent» plus comme autrefois. Les protéines animales ont été remplacées par des polymères ou des protéines végétales (blé, amande) qui forment des maillages souples et regalbants. Nos solutions fermeté Sachez reconnaître dans la composition de votre crème les actifs «resculpteurs» : collagène marin, algues bleues, silicium organique, vitamine C, centella asiatica... Ne vous privez pas de l'action remodelante du froid qui remet la peau en place : masques lifting à rincer à l'eau froide, glaçons emmaillotés dans une gaze, disques en coton imprégnés d'eau florale sortant du frigo... De la tenue avant toute chose : pensez à dégager le port de tête, l'ovale du visage... MOTS FLÉCHÉS Détente Le Soir d’Algérie Son nom ---------------Son prénom Mardi 21 octobre 2014 - PAGE Par Tayeb Bouamar Son pays Un de ses romans Déplaçait ---------------Instinctive ---------------Membres Lettres de Kabylie ---------------Fleuve Civil ---------------Russes ---------------Rejetons Astate ---------------Durée ---------------Chaton Coutumes ---------------Cité antique Singe (inv) ---------------Consonne double Etain (inv) ---------------Possessif Pièce ---------------Issus ---------------Calculas Certains ---------------Comparatif ---------------Détournée Note (inv) ---------------Broyer ---------------Golfe Pays ---------------Entraver Maladie Iridium ---------------Cachés ---------------Germanium Aurores ---------------Honte Douleur ---------------Tellure ---------------Sérénité Une de ses pièces Camps ---------------Capitale Uniforme ---------------Orifice Gros titre ---------------Etal ---------------Changeant A payer ---------------Conjonction Hameau ---------------Fruit Dans le rhum ---------------Métro ENUMÉRATION Médicament ---------------Poil Néon ---------------Coût ---------------Abat Article ---------------Plat Insecte ---------------Culture ---------------Radon Angle ---------------Lac Mois Accroche ---------------Vrai F U S I O N 1 2 3 4 5 S B O U R G O B U L C G N I A T E L L E R I A T O A E S U O L U G D U T I A N N E G N E H C 1- BARATTELLE 2- RACING CLUB DE STRASBOURG 3- O. MARSEILLE 4- REIMS Sa pièce de théâtre L ET T R E S D E : Jaz z-Rock Ces colonnes abritent les noms de huit clubs où évolua Salim Arrache. Une lettre ne peut être cochée qu’une seule fois. Définition du mot restant = «Il le fut en EN en 2004» A D R C A J A C N N Abri ---------------Attacher Habitant ---------------Ouverture ---------------Junior Quelconque ---------------Cérium (inv) R E A C I O C H E O Type (ph) ---------------Décédé Arbre ---------------Baguette Article ---------------Organisation internationale T S B S E L E C T I 18 M C A T S A B S M I A R S E I L L E R E 5- BASTIA 6- TOULOUSE 7- AC. AJACCIO 8- CHENGDU TIANCHENG 6 1- GROUPE AMÉRICAIN 2- CHANTEUR 3- TROMPETTISTE ET FONDATEUR 7 48 GROUPE AMÉRICAIN 9 5- SAXOPHONIS- 10 TE 11 6- BATTEUR 12 S OLUTIONS …S OLUTIONS …S OLUTIONS … MOTS FLÉCHÉS GÉANTS SOURDINE-RAMENER ECRIA-EVIERS-OSE ARES-SOIREE-CEPNEE-BE-TEL-MO-EA CS-VANTAS-TENORS E-RENTES-BOUGEES -RONDES-COULES-I AISEES-DOUTES-PS STERE-SE-RES-GIT SU-E-DECORS-KARA IES-ME-RTA-GOLAN SL-ENNUIE-DA-ETC --AG-UNE-FE-OREE BADAUDS-MECENE-AVORTE-VERONE-CC COREE-G-TIRA-PRO HUEE-CADREE-SU-N -ER-BAGUES-SEINS AS-TER-RE-RA-TOT V-MAN-NA-POLIS-E AVARICE-JOUER-PR NOISES-PORTS-DAN TIRES-SAUTE-T-IE ASES-M-REA-NIERGIS-NATTE-RIEL-D EN-TETES-BIEN-DO E-COTON-RUEE-NON SAUPOUDREES-SONS MOTS FLÉCHÉS -GOAVEC-VITACLUB DOUMA-AVIDE-AI-R ERIE-MR-LE-CRETE NEE-GARES-DOTENT IE-MALES-HEROS-A S-TANT----TEN-PG -VENGE----EE-SON BERNE-----E-BASE ERRE-ECRIT-GALENIA-TP-UR-REVE-G IN-REE-T-PERE-BA N-SERRE-RACE-CAR -PREND-PERI-DONC MCELEULMA-FRANCE LETTRES DE JAVA ------JATILUHUR -----BALI---------BEKASI---------BANDUNG----MADURA--------GARUT----------MERAPI------ MOT RESTANT = SÉLECTIONNÉ MOTS FLÉCHÉS GÉANTS Détente Le Soir d’Algérie Mardi 21 octobre 2014 - PAGE 19 Par Tayeb Bouamar Lucide ---------------Dimension Espagnol ---------------Caché Néon ---------------Heurta ---------------Méchantes Part ---------------Mélodie Liaison ---------------Lutécium ---------------Diplôme Cité antique ---------------Paradis Indéfini ---------------Périsses Conviendra ---------------Epie ---------------Plantées Roi de Shakespeare Possessif ---------------Lanthane Givré ---------------Humiliés Plat ---------------Filet d’eau ---------------Orientées Possessif ---------------Revers ---------------Article Plante ---------------Océan Terre ---------------Louées ---------------Entourés Oiseaux ---------------Wilaya En l’état ---------------Dissimulée Pouffé ---------------Séaborgium Ville du Brésil ---------------Provoquée Issues ---------------Peiner Préposition ---------------Maintenance Lianes ---------------Revint Pronom ---------------Voie ferrée Eprouvas ---------------Fixes ---------------Rigoles Rongées ---------------Possessif Isolées ---------------Parties ---------------Traînées Artères ---------------Boule Salvateur ---------------Fruit Préposition ---------------Shoot Médites ---------------Choisissai Essayée ---------------Douceur ---------------Ternes Monsieur ---------------Proverbes Plante ---------------Rédigée Note ---------------Possessif Piégea ---------------Courtisan Etain ---------------Accorde l’hospitalité Océans ---------------Obsédée Près de Tlemcen ---------------Valus Arme ---------------Chiffre Violation ---------------Féliciter Figure ---------------Registre ---------------Possessif Possessif ---------------Valses Prétend ---------------Offres ---------------Sacrés Hâte ---------------Chaîne TV ---------------Arme Néant ---------------Bondis ---------------Ego Baguette ---------------Oiseau Institut ---------------Insectes ---------------Nage Mesures ---------------Possessif ---------------Peinture Néon ---------------Pays Lettres de Belgique ---------------Lettres de Malaisie Touffue ---------------Résides Sécrétions ---------------Céréale Tellure ---------------Dinar Titres Lettres de Saïda ---------------Chanta Diplôme ---------------Berné Océan Saint ---------------Préfixe Dissimula Logo ---------------Parasite ---------------Evincé Elargis ---------------Chevaux Drame ---------------Germanium Appris ---------------Malaxé Fondée ---------------Rame Calumets ---------------Raconte ---------------Demi Plante ---------------Assurances Un à Londres ---------------Foot à Oran Plier ---------------Assurances Cibler ---------------Dans la soirée Domptée ---------------Conjonction Négation ---------------Distance Nuit ---------------Maladie Sabotée ---------------Prénom Puni ---------------Samarium Boisson (inv) ---------------Compagnie pétrolière Permettrait ---------------Hameau Pays ---------------Osmium Publicité Le Soir d’Algérie Mardi 21 octobre 2014 - PAGE SOIR DE LA FORMATION ÉCOLE TECHNIQUE lance : • Des formations diplômantes en : Topographie - Conducteur de travaux bâtiment-Métreur, vérificateur et études des prix - Informatique - Comptabilité - Agent de transit et dédouanement - Plomberie - Froid et climatisation - Photographie - Education de jeunes enfants… • Des formations qualifiantes en : Informatique (maintenance et réseaux, les vers et les virus informatiques, création de sites web…) - Infographie - Réparation GSM - Langues étrangères avec méthodes d’apprentissage audiovisuelle - Topographie - HSE - Déclarant en douane Gestion des ressources humaines - Photographie - Vidéographie… > Stage pratique assuré par l’Ecole Technique. > Possibilité d’insertion en milieu professionnel. > Emploi du temps au choix des candidats. Contactez-nous : Tizi-Ouzou : Lotissement Ameyoud, rue des frères Beggaz - 026 212 335 - 0550 230 303 Alger : Rue Didouche-Mourad, Bt n° 08, 2e étage - 021 645 680 - 0560 97 10 33 www.ecole-technique.com F119003/B13 TIZI-OUZOU - IST lance des formations à distance : Licence professionnelle : management, finances, fiscalité et comptabilité, GRH, marketing. - Master professionnel : management des entreprises, management en QHSE, GRH, marketing. - HSE : manager, inspecteur, agent de sécurité, HACCP. - Adresse : IST Imm. 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Langues : français, anglais, allemand, espagnol. - Formations supérieures : Ingénieur : d’affaires, commercial, bâtiment, énergétique, informatique. - Master professionnel : manag. et stratégie d’entreprise, manag. en QHSE, GRH, bâtiment. Adresse : IST Imm. Chergui, rue Kerrad-Rachid, Tizi-Ouzou. - Tél./Fax : 026 12 89 08 - Mob.: 0550 59 46 18 F119012/B13 PRO-INFO FORMATION à Alger-Centre donne cours accélérés de langues : anglais, français, espagnol, allemand. Cours pour adultes et enfants. 12 niveaux. Promotion de – 30 % (pour octobre). - 06, rue Richelieu, Alger-Centre. - Tél.: 021 73 50 28/27 - Mob.: 0560 42 21 12 F138549 TIZI-OUZOU - IST lance formations de : Chauffagiste (45 h), instal. panneaux solaires (45 h), automates progr. (30 h), télésurveillance (30 h), optique lunetterie (6 mois) avec possibilité d’hébergement. - Adresse : IST Imm. 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R143709/B4 Edité par la SARL LE SOIR D’ALGERIE SIÈGE : DIRECTION-RÉDACTION : Fax : 021 67.06.76 ADMINISTRATION : Fax : 021 67.06.56 1, Rue Bachir Attar Place du 1er -Mai - Alger Tél. : 021 67.06.58 021 67.06.51 PENSÉE A toi cher père AMRANI KACI Le 21/10/2009, une date gravée à tout jamais, celle de ton départ auprès de Dieu, laissant un immense vide. Nous ne pourrons jamais oublier ton sourire, ta générosité et ta bonté. Tu étais le pilier de notre maison, le soutien de notre famille, tu étais une source de tendresse et un modèle de sagesse. Que Dieu puisse t’accorder une place en Son Vaste Paradis. Ta femme, tes enfants et petits-enfants demandent à tous ceux qui t’ont connu d’avoir une pieuse pensée en ta mémoire. Repose en paix, cher fils, père et frère. «A Dieu nous appartenons et à lui nous retournons.» COMPTES BANCAIRES : CPA : Agence Hassiba Ben Bouali N°116.400.11336/2 BNA : Agence «G» Hussein-Dey N° 611.313.335.31 CCP : N° 14653.59 Registre du commerce : RC N° 0013739.B.00 MEMBRES FONDATEURS : Maâmar FARAH Djamel SAÏFI Fouad BOUGHANEM Zoubir M. SOUISSI Mohamed BEDERINA GÉRANT-DIRECTEUR DE LA PUBLICATION : Fouad BOUGHANEM DIRECTEUR DE LA RÉDACTION Nacer BELHADJOUDJA P.A.O. : «Le Soir» PUBLICITÉ Le Soir : SIÈGE Fax : 021 67.06.75 BUREAUX REGIONAUX : BOUMERDÈS «Résidence Badi», bt 3, 2e étage, RN n° 24, Boumerdès-ville Tél./fax : (024) 79 40 72 Email : [email protected] ANNABA 19, rue du CNRA (Cours de la Révolution) Tél. : 038 86.54.22 Fax : 038 86.61.76 Télex : 81095 BLIDA 103, Avenue Ben-Boulaïd Blida Tél./Fax : 025 40.10.10 Tél. : 025 40.20.20 X-Matrix 20 SMATECH (SCHOOL OF MANAGEMENT & TECHNOLOGy), école agréée par l’Etat, spécialisée en HSE, et en partenariat avec OSHA Academy des USA, assure la formation en : • QHSE (Qualité, Hygiène, Sécurité et Environnement), pour : Manager - Superviseur Inspecteur. • Agent de sécurité et de prévention. - Les attestations HSE sont délivrées par OSHA Academy des USA. • Cours de langues. • Initiation à l’informatique. - Pour plus de renseignements et inscriptions, veuillez nous contacter aux : 026 200 506 - 0550 906 950 et 0550 906 951 - Adresse : Rue des frères Oudahmane (axe nouveau lycée Abane-Ramdhane), Tizi-Ouzou. - E-mail : [email protected] - Visitez notre site web : www.smatech-tiziouzou.com F118950/B13 COURS PARTICULIERS POUR DAME : gât., cuisine, pâtes, D.-Ibrahim. - 0555 28 30 47 - 0771 67 75 32 F138589 ÉCHOTELLERIE, l’école de formation professionnelle, lance des formations 3 en 1 en : Hôtellerie : cuisinier, pâtissier, chef de rang, réceptionniste, intendant. - Tourisme : agent de voyages. - HSE : agent, inspecteur, superviseur. - Informatique : initiation, agent de saisie. - Le stage pratique est garanti avec aide à l’emploi. - Internat disponible. 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NOTRE JOURNAL fait sienne cette citation de Joseph Pulitzer, fondateur du journalisme moderne : «Il (son journal, ndlr) combattra toujours pour le progrès et les réformes, ne tolérera jamais l’injustice et la corruption ; il attaquera toujours les démagogues de tous les partis, n’appartiendra à aucun parti, s’opposera aux classes privilégiées et aux exploiteurs du peuple, ne relâchera jamais sa sympathie envers les pauvres, demeurera toujours dévoué au bien public. Il maintiendra radicalement son indépendance, il n’aura jamais peur d’attaquer le mal, autant quand il provient de la ploutocratie que de ceux qui se réclament de la pauvreté.» Publicité Le Soir d’Algérie APPArtements LE SOIR DE L’IMMOBILIER –––––––––––––––––––– Mostaganem, v. F3, v. sr mer, 6e, très propre, Px 640 u. - 0550 57 50 23 F138657 –––––––––––––––––––– Ag. vend appartement F3 à Alger, El-Biar, la Résidence, au 1er étage, avec 02 façades, convient habitation et profession libérale, acte et livret foncier. 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Prière à toute personne ayant des informations sur lui de les communiquer aux services de police ou de gendarmerie les plus proches, ou bien aux numéros de téléphone suivants : 0771 24 08 79 - 0552 88 94 39 PANORAMA Comment légitimer le crime «L'utilisation de sanctions économiques et financières contre la Russie touche des marchés intégrés à l'échelle mondiale. Nous avons maintenant besoin d'une stratégie pour convaincre les autres pays (et les marchés) que cette nouvelle arme sera réservée pour lutter contre les violations graves des normes internationales et non utilisée comme moyen de pression dans les litiges commerciaux classiques. Un code de bonnes pratiques ou principes pourrait aider à guider le recours à ces sanctions.» Tel est le dernier stratagème auquel appelle le Council on Foreign Relations (*) pour légitimer un procédé qui ne profite qu’aux EtatsUnis. Le Council on Foreign Relations ou CFR est un think tank américain, qui se dit non partisan, ayant en charge l'analyse de la politique étrangère des EtatsUnis et la situation politique mondiale. Fondé en 1921, il est composé d'environ 5 000 membres issus du milieu des affaires, de l'économie et de la politique. Il est considéré comme l'un des think tanks les plus influents en politique étrangère Il s’agit ici d’humaniser le recours aux mises en quarantaine que subissent depuis la crise cubaine les Etats qui ne plient pas aux ordres de Washington et ils ne sont pas rares (Cuba, Iran, Syrie, Russie). En réalité, les Etats-Unis sont familiers à cette pratique et disposent d’un dispositif juridique ancien pour l’encadrer, il leur restait seulement à lui donner une dimension internationale. On se rappelle que les lois sur l'embargo (Embargo Act en anglais) adoptées par le Congrès pour que les ÉtatsUnis restent neutres dans les guerres napoléoniennes qui embrasaient l’Europe datent de 1807, du temps du mandat du président Thomas Jefferson. Ce dernier refusa de choisir entre la Grande-Bretagne et la France. En vertu de l'Embargo Act, aucun bateau étranger ne pouvait entrer ni sortir des ports américains. Ce qu’on omet de dire, c’est que cette mesure signait les débuts de l'industrialisation des ÉtatsUnis ; la fin du commerce avec l'Europe obligeant les Etats-Unis à produire localement ce dont ils avaient besoin. Le document du Council on Foreign Relations relève la facilité avec laquelle les Etats-Unis et leurs alliés recourent à cette sanction dans leur gestion des POUSSE AVEC EUX ! Par Hakim Laâlam [email protected] @hakimlaalam conflits. Certes, il est rappelé que «dans un monde las de la guerre, les sanctions sont une alternative intéressante à l'action militaire, et l'expérience de la Russie a montré ce que peuvent coûter des sanctions financières à de grandes économies intégrées globalement». Les sanctions en question avaient été le principal levier pour évincer la Russie de la mer Noire sous prétexte de défendre la souveraineté ukrainienne (de même que la guerre en Syrie et les sanctions imposées à ce pays participent, entre autres, à son éviction de la Méditerranée et, plus tard, de la mer Caspienne). Le document du think tank reconnaît la légitimité des inquiétudes qui s’expriment quant aux normes et règles internationales qui organisent le recours à pareilles sanctions. Certes, il ne conteste pas la nécessité de «sanctions globales» contre la Russie, même si elles ne sont pas sans incidences majeures sur les intérêts européens et accessoirement américains, sans parler de leurs incidences sur les marchés mondiaux. L'Allemagne et les Pays-Bas figuraient en 2013 parmi les principaux fournisseurs de la Russie, qui importe 35% de sa consommation alimentaire. La Russie absorbe aussi 10% des exportations agricoles et agroalimentaires de l'UE, pour un montant de 12 milliards d'euros par an. Par contre, l’impact sur l'économie américaine est jugé «insignifiant» par le Trésor américain. Ce qui préoccupe davantage les Américains ce ne sont pas les échanges commerciaux mais la sphère financière. Le CFR souligne le cas particulier de sanctions concernant les paiements courants qui pourraient constituer un frein à la coopération internationale et un obstacle à l’intégration des marchés mondiaux. Il est alors envisagé une sorte de «police d'assurance» contre les sanctions futures. Il s’agit surtout d’assurer les marchés traditionnellement sous emprise américaine contre l’avènement d’espaces économiques alternatifs ou de nouvelles institutions internationales, comme la Banque asiatique. Cette éventualité «risque de fragmenter le cadre de la gouvernance économique mondiale si elle n'est pas coordonnée avec les institutions financières internationales existantes, comme la Banque mondiale et la Banque asiatique de développement», avertit le rapport. Ce dernier série trois grandes préoccupations «quant à l'avenir de la surexploitation des sanctions financières. Primo : si un consensus international fort est nécessaire pour que les sanctions soient efficaces, cela est peut-être moins vrai aujourd'hui parce que l’impact d’une sanction donnée tient à l’éviction de la victime des marchés financiers, ce qui donne “une certaine latitude pour les Etats-Unis de faire cavalier seul”. Secundo : il n’est pas exclu que les Etats-Unis soient une cible possible à l'avenir, en réaction à leur politique “à Taïwan ou au Moyen-Orient”. Tertio : s’agissant de la modulation des sanctions, il s’agit de s’assurer chaque fois qu’on n’est pas allé trop loin. L’impact des sanctions affectant le système des paiements sur d’autres pays est de nouveau expressément envisagé ici : “Une fois que des sanctions ont été imposées, l’incitation à les étendre pourrait conduire à une utilisation excessive. Dans le contexte russe, ce débat tourne autour de la question de savoir si les sanctions devraient être étendues au système de paiements. Pour certains, le système de paiement est un bien public mondial qui doit être protégé, ce qui suggère qu'une norme plus élevée devrait être fixée pour des sanctions dans ce domaine. Contrairement à une interdiction de forage de pétrole par des sociétés étrangères, par exemple, une restriction à l'accès de la Russie aux systèmes de paiement réduit les avantages d'autres utilisateurs à travers le monde”». Le propos a le mérite d’être clair. Cela constitue certes «un coût supplémentaire pour ceux qui envisagent de faire des affaires en Russie», mais, plus grave encore, cela peut contribuer à une perte de légitimité du système des sanctions. A travers ce souci de « légitimité », il s’agit non plus ni moins que de nourrir encore l’illusion d’un engagement des États-Unis «pour une société ouverte, prospère, et fondée sur les règles d’un marché mondial». Il semble que cela n’est pas le cas et que les autres pays ne sont pas dupes. Il reste alors le recours à «une meilleure communication» pour faire la leçon aux autres. La preuve qu’il travaille ! Dialogue politique. La direction du FFS se déplace chez Saâdani. Ah bon ? Le FFS se rend à… … Paris ? Si l’information qui a «fait le buzz» sur les réseaux sociaux et qui a été reprise par El-Khabar dans son édition d’hier lundi se confirme, c’est une bonne nouvelle, une très bonne nouvelle, une excellente nouvelle. On y lit que la directrice et une enseignante de l’école Bachir-ElIbrahimi d’Alger auraient été limogées. La première parce qu’elle-même aurait refusé de licencier une de ses profs qui avait osé faire une remarque au neveu de Abdekka sur la tenue de ses cahiers et sur ses devoirs. Je prie secrètement pour que cette info soit vraie. Eh oui ! Ça clouerait enfin le bec aux médisants et aux «milieux ricanants» qui distillent des rumeurs sur l’état de santé du raïs, tentant de faire croire à l’opinion qu’il ne peut plus rien gérer, qu’il est mourant, à l’article de la mort, tout le temps entre deux avions et des pavillons des urgences sur lesquels flottent des drapeaux rouges frappés d’une croix blanche. Pour le coup, ces charognards qui ont voulu enterrer notre Président plutôt que prévu vont enfin se taire. Car là, il vient de prouver qu’il est vivant. Qu’il est en mesure de gérer le pays. Qu’il est capable de prendre ou de faire prendre des décisions Par Ammar Belhimer [email protected] Aussi, l’idée «plus ambitieuse» est «d'explorer la possibilité d'un code de conduite mondial, ou de règles d'engagement», à l’image des Principes de Santiago, par exemple, qui sont un ensemble de vingt-quatre lignes directrices volontaires pour les investissements des fonds souverains acceptés dans un grand nombre de pays en 2008, à la fois avec les fonds souverains et les pays d’accueil en matière d’investissements. L'analogie avec les Principes de Santiago est tentante car ceux-ci ont évité «une concurrence destructrice par des engagements relatifs à la divulgation, la transparence, la réglementation et la gouvernance». De même que tout code de conduite «devrait promouvoir la transparence en ce qui concerne la décision d'imposer des sanctions et leur application, les objectifs et les conditions de leur retrait». Ce qui contribuerait à «décourager les mesures de rétorsion et les réactions du tac-au-tac qui pourraient s'avérer destructrices». C’est à croire que l’Amérique découvre le droit et devient raisonnable. A. B. (*) Council on Foreign Relations, Breaking the Code: Principles Governing Sanctions Against Russia, 16 octobre 2014. http://www.cfr.org/economics/global-economics-monthlyoctober-2014/ Le Soir sur Internet : http:www.lesoirdalgerie.com E-mail : [email protected] capitales dans des secteurs stratégiques pour l’avenir de la nation, comme l’éducation. Il conforte aussi et surtout tous ces valeureux et courageux soutiens qui ont affirmé contre vents et marées qu’un pays se gère avec la tête, pas avec les pieds. Limoger une directrice d’école et une maîtresse de français qui ne se seraient pas exécutées assez rapidement devant «le fils du frère», c’est un acte lourd, fondamental et surtout fondateur de ce que sera la 2e République, celle du Cadet. On ne prendrait pas ce genre de décisions si l’on n’avait pas toute sa tête. C’est une décision visiblement mûrement réfléchie, maturée et structurée. En elle-même, elle devrait conditionner l’avenir de l’éducation nationale sur la durée, pour les prochaines générations qui s’en inspireront comme d’un acte historique ayant marqué une étape à nulle autre pareille dans la mise en place d’une carte scolaire républicaine, moderne et garantissant à chacun de nos enfants et petits-enfants l’accès égal à l’enseignement et au savoir. Plus près de nous, aujourd’hui et maintenant, cette décision met fin au scénario fantaisiste d’une vacance du pouvoir. Non ! Ce qui est vacant, pour le moment, ce sont deux postes. Un poste de directrice d’école et un poste de maîtresse de français ! Je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemar continue. H. L.