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L’IMPOSSIBLE ÉQUATION Edition d’Alger - ISSN IIII - 0074 l ALLONGEMENT DE DEUX ANS DU MANDAT PRÉSIDENTIEL l SIDI-BEL-ABBÈS Une bombe artisanale désamorcée à Mérine l Le passage du quinquennat au septennat pour permettre à Abdelaziz Bouteflika de bénéficier d’une rallonge de deux années est évoqué avec insistance ces dernières semaines. Pour y parvenir, l’actuel président de la République devra nécessairement supprimer les articles 71 et 178 de la loi fondamentale. Un acte qui sera interprété comme une violation constitutionnelle. PAGE 3 Samedi dernier, en fin d’après-midi, les éléments de l’ANP ont repéré, lors d’une grande opération de ratissage dans la région de Mérine, dans le sud de la wilaya, une bombe artisanale au niveau du croisement du chemin reliant les localités de Mérine et Teghalimat. L’engin explosif a été neutralisé par les artificiers de l’armée. A. M. Le Bonjour du «Soir» Photo : Samir Sid l SON LITTORAL RECÈLE LA MOITIÉ DE LA RÉSERVE MONDIALE L’Algérie reprend l’exploitation du corail rouge PAGE 5 l APRÈS L’EFFONDREMENT D’UNE PARTIE DE LA TRIBUNE QUI A FAIT 2 MORTS Photo : DR M. F. : Alors Tata, ces vacances se passent bien ? Tata Aldjia : Plutôt bien ! A part la présence d’un excentrique dans la chambre voisine, qui passe son temps à écouter les discours de Tab Djenanou, les anciens, bien sûr, puisqu’il n’y a pas de nouveaux… M. F. : Le DRS propose d’interdire les sites et les forums djihadistes en Algérie ? T. A. : Ne faut-il pas d’abord interdire les partis islamistes qui se réclament publiquement du djihad ? M. F. : Une tribune s’est effondrée au «5Juillet». T. A. : Ce stade a été inauguré par Boumediène en 1972 et aucun, parmi ses successeurs, n’a été capable de bâtir une œuvre pareille ! Le temps a fait son travail et il est… temps de le réfectionner en profondeur ce stade, au lieu d’installer du luxe dans les endroits où vient Tab Djenanou une fois par an. Et encore ! M. F. : Et ces supporters du MCA qui ont attaqué les policiers ? T. A. : Pose-toi la question. Tu étais le seul journaliste à penser qu’il n’y avait pas de voyous au MCA ! M. F. : Voyons, Tata, il y a des voyous partout ! Pourquoi a-t-on mis fin aux fonctions de deux ministres qui commençaient à faire du très bon travail (Rahmani et Benaïssa) ? T. A. : Parce qu’ils faisaient du très bon travail ! M. F. : Pourquoi Khalida est-elle indétrônable ? T. A. : Reviens à la réponse précédente ! [email protected] Photo : DR Interview express de Tata Aldjia Le stade du 5-Juillet sera-t-il fermé avant 2015 ? PAGE 13 LUNDI 23 SEPTEMBRE 2013 - 17 DOU EL KIDA 1435 - N° 6981 - PRIX 10 DA - FAX : RÉDACTION : 021 67 06 76 - PUBLICITÉ : 021 67 06 75 - TÉL : 021 67 06 51 - 021 67 06 58 P ERISCOOP L’installation des viceprésidents C’est aujourd’hui que seront installés les vice-présidents de l’Assemblée nationale populaire (APN). Il faut dire que cette cérémonie a été précédée de moult tractations au sein des et politiques partis parfois par des internes, crises comme ce fut le cas pour le FLN. Drapeau algérien en berne ! es citoyens algériens établis à Metz (France) dénoncent ce qu’ils appellent une situation ubuesque au consulat général d’Algérie au niveau de cette ville. Il s’agit de l’emblème national qui est en berne depuis plus de 15 jours sur le fronton du bâtiment qui abrite le siège de la représentation consulaire algérienne. «Nous avons signalé cette anomalie aux responsables de ce consulat, mais à ce jour, rien n’a bougé. Faut-il croire que notre pays est en deuil ?», s'indignent ces citoyens algériens, dans un message adressé au Soir d'Algérie accompagné d’une photo du drapeau en berne. des ministère Moudjahidine va lancer un pour concours les sélectionner sur meilleurs scénarios la vie des chahids Si Si et El Haouès noter M’hamed. Il est à que le ministère de la pas n’est Culture associé à cette opération de sélection. Un jour, un sondage Lorsque vous achetez votre billet d’avion, faites-vous d’abord confiance au pavillon national Air Algérie ? OUI NON Sans opinion Pensez-vous que l’on s’achemine vers l’intronisation de Bensalah comme SG du RND ? RÉSULTATS DU DERNIER SONDAGE OUI NON Sans opinion : 67,27% : 15,88% : 16,85% Lundi 23 septembre 2013 - Page 2 D Films sur Si El Haouès et Si M’hamed Le [email protected] Réhabilitation A l’approche de la saison hivernale, c’est le branle-bas de combat au niveau des services de l’hydraulique de la wilaya d’Alger. Et pour cause, les anciens collecteurs de la capitale n’ont plus la capacité de prendre en charge les volumes importants d’eau générés par les crues. Ces infrastructures devront donc être réhabilitées par les structures de la Direction de l’hydraulique afin d’éviter des inondations comme celles enregistrées au cours des dernières années. Actualité Le Soir d’Algérie L’impossible équation Lundi 23 septembre 2013 - PAGE Le passage du quinquennat au septennat pour permettre à Abdelaziz Bouteflika de bénéficier d’une rallonge de deux années est évoqué avec insistance ces dernières semaines. Pour y parvenir, l’actuel président de la République devra nécessairement supprimer les articles 71 et 178 de la loi fondamentale. Un acte qui sera interprété comme une violation constitutionnelle. Tarek Hafid - Alger (Le Soir) Abdelaziz Bouteflika peut-il prolonger son mandat de deux années ? Pour atteindre cet objectif, il devra amender, une nouvelle fois, la Constitution afin de passer du quinquennat au septennat. La durée du mandat présidentiel est inscrite dans l’article 74 de la Constitution : «La durée du mandat présidentiel est de cinq ans. Le président de la République est rééligible.» Rappelons que c’est cette disposition qui avait été modifiée en novembre 2008 pour lui permettre de briguer un troisième mandat. Et comme en 2008, le président de la République devrait choisir la voie la plus simple et la plus rapide pour DROITS DE L'HOMME L’appel de Hocine Zahouane La Ligue algérienne pour la défense des droits de l'Homme (LADDH- aile Hocine Zahouane), a appelé hier à Alger les organisations des droits de l'Homme à s'éloigner de la tutelle des partis politiques pour se consacrer à la «réalisation des objectifs qui ont présidé à leur création». M. Hocine Zahouane a déclaré, lors d'une conférence de presse animée au siège de l'Organisation, que les partis et les acteurs politiques se devaient de respecter les droits de l'Homme et leurs organisations en Algérie. Il a ajouté dans ce sens que la LADDH «doit rester loin de toute tutelle partisane», soulignant que «toute appartenance des organisations humanitaires à des sensibilités politiques les éloignerait de leurs objectifs de défense des droits de l'Homme». Le défenseur des droits de l'Homme, Hocine Zahouane, a dénoncé certaines associations humanitaires et syndicats en Algérie qui veulent, a-t-il dit, «soumettre le dossier des droits de l'Homme en Algérie à des organisations américaines» en vue de «déstabiliser l'Algérie et de l'inscrire dans le contexte de ce qui est appelé “printemps arabe”». Maître Zahouane a enfin «mis en garde» la Fédération internationale des droits de l'homme (FIDH) contre son ingérence dans les affaires internes de l'Algérie, estimant que «les droits de l'Homme sont devenus un moyen d'ingérence dans les affaires internes des pays comme nous pouvons le constater, aujourd'hui, dans certains pays arabes». APS modifier la Constitution. Il lui suffira d’opter pour la voie parlementaire en appliquant l’article 176 : «Lorsque de l'avis motivé du Conseil constitutionnel, un projet de révision constitutionnelle ne porte aucunement atteinte aux principes généraux régissant la société algérienne, aux droits et libertés de l'homme et du citoyen, ni n'affecte d'aucune manière les équilibres fondamentaux des pouvoirs et des institutions, le président de la République peut directement promulguer la loi portant révision constitutionnelle sans la soumettre à référendum populaire si elle a obtenu les trois quarts (3/4) des voix des membres des deux Chambres du Parlement.» Gouvernement, Parlement et Conseil constitutionnel… Abdelaziz Bouteflika maîtrise toutes les institutions qui participent au processus de décision. Sauf qu’une fois institué, le septennat ne sera valable qu’à partir de la tenue d’un scrutin présidentiel en 2014. Cette obligation est édictée par l’article 71 de la Constitution. «Le président de la République est élu au suffrage universel, direct et secret.» En 1999, 2004 et 2009, Abdelaziz Bouteflika a été élu par le peuple pour des mandats de cinq années. Dans la situation actuelle, la formule de la «rallonge» de deux années lui sera attribuée par un collège de constitutionnalistes. Le Président ira-t-il jusqu’à supprimer l’article 71 pour faire sauter ce verrou ? Impensable, à moins d’aller à l’encontre d’une autre disposition constitutionnelle, l’article 178. «Toute révision constitutionnelle ne peut porter atteinte Photo : Samir Sid. ALLONGEMENT DE DEUX ANS DU MANDAT PRÉSIDENTIEL 3 au caractère républicain de l'Etat, à l'ordre démocratique, basé sur le multipartisme (…).» Pour Bouteflika, user d’un jeu d’écriture pour rester deux ans de plus au pouvoir sans passer par la case élections, s’avère être irréalisable. A moins de mettre sérieusement en péril l’avenir de la République algérienne. T. H. ÉLECTION PRÉSIDENTIELLE D’AVRIL 2014 L’utopique proposition du MSP L’élection présidentielle d’avril prochain accapare l’essentiel des initiatives politiques, celles auxquelles s’est rendu le clan présidentiel comme celles relevant de l’apanage partisan. Parmi ces dernières, les propositions du RCD et du MSP sont de loin les plus significatives. Examen. Sofiane Aït Iflis - Alger (Le Soir) - Le Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD), qui a déjà à son actif la proposition d’un projet de Constitution, a, dès vendredi, soumis à débat l’idée de la création d’une commission indépendante permanente qui sera chargée de l’organisation des élections ainsi que de l’observatoire national des élections. Le RCD propose, en fait, d’éloigner l’administration, en l’espèce le ministère de l’Intérieur, de l’organisation des élections et de confier la mission à une entité indépendante, la Commission nationale chargée de la gestion des élections (CNCGE), laquelle aura un mandat permanent, sera dotée d’un budget propre et composée de personnalités neutres aux compétences et à la probité avérées. Parallèlement, le parti propose la mise en place, à titre temporaire, d’un Observatoire national des élections (ONE) qui supervisera chaque scrutin et rédigera un rapport. Le RCD estime que c’est à travers un tel mécanisme que les fraudes électorales, devenues systématiques, seront évitées. Les projets sont soumis à l’appréciation des partenaires politiques. La chose est faisable, puisque, dans nombre de pays à travers le monde, c’est un tel système qui prévaut dans l’organisation des élections. Bien plus réalisable que la proposition du MSP qui, même si elle participe de ce souci de parvenir à une élection présidentielle transparente, pèche par une extrapolation quelque peu utopique. En effet, dans sa charte pour la réforme politique, le parti islamiste se donne comme finalité l’engagement pour un candidat de consensus lors des prochaines élections présidentielles. Un candidat, explique le MSP, qui, de son côté, s’engagera à respecter les principes républicains. Le MSP ne pose pas les principes pour une compétition libre et transparente mais expose un moyen qu’il juge plus à même d’accéder à la magistrature suprême, en l’occurrence faire bloc contre la candidature de Bouteflika ou de celle d’un autre qui se recruterait dans le système. Une telle perspective, d’apparence généreuse, est aléatoire, tant est qu’il lui faut, pour se concrétiser, associer un large consensus parmi les partis politiques. Car le MSP explique que sa charte s’adresse à tous les partis, sans distinction d’obédience et d’ancrage sur l’échiquier politique. Sur un aspect au moins, le projet du MSP ne peut aboutir : le programme du candidat à l’élection présidentielle. Un aspect que les conseillers de Mokri semblent avoir perdu de vue pour ne retenir que les attributs de l’homme qu’ils désirent voir tenir les rênes du pouvoir. Or, cela ne suffit pas, tant est qu’un prétendant à la magistrature suprême doit avoir un programme, une vision et des orientations claires. Et en la matière, il ne peut qu’y avoir des divergences entre les partis politiques. C’est le propre même du multipartisme. S. A. I. travers une fermeture du champ politique avec l’isolement des partis et des acteurs associatifs. Des changements loin, poursuit le mouvement Nahda, de remédier à la «paralysie presque parfaite de toutes les institutions du pays qui illustre on ne peut plus clairement, l’absence de toute vision dans la gestion des affaires citoyennes courantes». Ce qui est, poursuit-il dans un communiqué rendu public hier, «a contrario de ce que requiert la notion d’Etat de droit et des institutions dont se prévalent nos responsables à la moindre occasion». Nahda dira «douter de la sincérité du pouvoir, à travers son attitude à concrétiser sur le terrain de véritables réformes politiques et le rend pour seul responsable de ce qui pourrait advenir». Le mouvement ressassera ses revendications ayant trait à une élection propre et équitable, une révision constitutionnelle qui travaillerait les intérêts des citoyens et sa souveraineté, et garantirait l’équilibre entre les divers pouvoirs. Il informera de la poursuite de ses consultations d’avec la classe politique et les acteurs effectifs de la société civile à même de dégager une vision future en vue d’assurer une élection présidentielle à l’occasion de laquelle la parole sera donnée au peuple, seule source de souveraineté. M. K. DERNIERS CHANGEMENTS EN HAUT LIEU Nahda accuse le pouvoir de fermer le champ politique Le mouvement Nahda a eu à analyser, avant-hier, à l’occasion d’une réunion de son bureau politique, l’actualité nationale dont, notamment, les derniers changements opérés dans l’institution sécuritaire du pays et au sein du gouvernement. Mohamed Kebci - Alger (Le Soir) - Pour le parti de Fateh Rebaï, ces remue-ménages et les indicateurs politiques qui les ont suivis illustrent clairement une réelle volonté du pouvoir de perdurer et que le maintien de la situation telle quelle est la préparation d’un climat à même de pérenniser le système de gouvernance. Comment ? Une présidentielle sur mesure à COMMUNIQUÉ DU SYNDICAT NATIONAL DES JOURNALISTES (SNJ) Le propriétaire du quotidien national L’Authentique a informé, ce jour dimanche 22 septembre 2013, via un simple émissaire, l’ensemble du collectif du journal, de sa décision de la fermeture du siège national, sis à Alger. Il s’agit là, en l’occurrence, d’un licenciement collectif, massif et abusif qui vient couronner une multitude d’abus et de viols répétés des droits les plus élémentaires des journalistes ainsi que de l’ensemble des travailleurs dont s’est cyniquement spécialisé cet employeur depuis des années. Cette nouvelle «mesure» menace ainsi une vingtaine de mères et de pères de famille, sommés de renoncer à leurs emplois, de leur plein gré et sans aucune compensation de quelque ordre que ce soit ! Mais ce véritable crime social ne passera pas ! Le Syndicat national des journalistes, qui suit cette affaire de très près, s’implique entièrement aux côtés des travailleurs et met en garde contre toute tentative de mise à exécution de cette mesure arbi- traire, illégale et attentatoire à la morale. Comme le prévoit la législation du travail, l’Inspection générale du travail ainsi que la Caisse nationale d’assurance-chômage sont officiellement saisies de l’affaire. Le Syndicat, qui a déjà mis son avocat, Me Youcef Dilem, à la disposition du collectif des travailleurs de L’Authentique pour une assistance juridique indispensable en pareilles circonstances, demeure, par ailleurs, mobilisé à entreprendre toute autre action à venir, si nécessaire. Il interpelle également les autorités compétentes pour obliger cet employeur «étrange» à la corporation, au mépris d’une autre législation, le code de l’information en l’occurrence, à retirer immédiatement sa décision et à cesser toutes intimidations contre les travailleurs. Sous toute forme qu’elle soit. P/ le Syndicat national des journalistes, le Secrétaire général, Kamel Amarni Actualité Le Soir d’Algérie En attendant la feuille de route Lundi 23 septembre 2013 - PAGE 4 ABDELMALEK BOUDIAF VEUT S’ATTAQUER AUX «POINTS NOIRS» DE LA SANTÉ BOUIRA Boudiaf promet de changer la gestion des hôpitaux. savoir et celle du directeur relative à l’insécurité qui règne à l’intérieur de l’hôpital. Au sujet de cette dernière doléance, le ministre de la Santé dira qu’il sera possible, dès janvier prochain, de faire appel à des sociétés de gardiennage pour assurer la sécurité du personnel de l’hôpital. Fraîchement installé à la tête du secteur, Boudiaf nourrit l’ambi- Les habitants des bidonvilles se rebiffent L’attente n’a que trop duré pour ces dizaines de familles qui vivent dans des bidonvilles dans des conditions inhumaines et qui attendent depuis plusieurs décennies leur recasement. Elles sont plus de 180 familles à attendre leur tour surtout après le recasement de plus de 90 familles au mois de juillet dernier lors d’une opération qui était censée se poursuivre juste après les fêtes de l’Aïd et marquer la fin des bidonvilles dans la ville de Bouira, ternie par ce phénomène qui date de l'époque coloniale. Hier, déçues par cette promesse non tenue des autorités locales, des dizaines de familles habitant surtout le long de la rue de France, ou encore au niveau du bidonville Abane-Ramdane, sont sorties dans la rue pour réclamer leur prise en charge immédiate. Ce d’autant que, selon certains habitants de ces quartiers, les logements censés être affectés pour leur recasement sont à 90% achevés et les pouvoirs publics avaient récemment donné instruction aux walis d’opérer des pré-affectations pour des logements qui sont au dernier stade d’achèvement. Aussi, lors de leur soulèvement, les habitants de ces bidonvilles ont procédé à l’aide de pierres et autres détritus, au blocage du boulevard Amirouche qui traverse la ville du nord au sud, et le long duquel ils ont suspendu des banderoles sur lesquelles on pouvait lire entre autres : «50 ans, ça suffit», «nous en avons assez de vos promesses, nous voulons nos logements», etc. Vers 10 heures, alors que le calme est revenu dans la ville après l’intervention de quelques sages, une délégation a été reçue dans un premier temps par le chef de Sûreté de wilaya, puis par le chef de daïra. Ce dernier a promis à ses hôtes de leur fixer un rendez-vous avec le wali pour demain mardi afin régler définitivement leur problème et en finir une bonne fois pour toutes avec ces bidonvilles. Y. Y. tion d’y laisser son empreinte en s’attaquant aux épineux problèmes en suspens depuis de longues années déjà. Plus question de pénuries, dit-il. Le directeur de la Pharmacie centrale des hôpitaux a été instruit afin qu’aucun dysfonctionnement ne puisse survenir. Mêmes instructions données à la responsable des achats au niveau de l’hôpital Zmirli à qui il est demandé de l’anticipation afin d’éviter les ruptures de stocks. Le directeur de l’Institut Pasteur a, quant à lui, reçu les mêmes instructions. La gestion va «complètement changer», promet-il. Comment ? Il n’en dira pas plus si ce n’est qu’une nouvelle vision allait être instaurée grâce à un plan d’action en cours d’élaboration. Une vision qui nécessite du «militantisme» de la part des travailleurs du secteur. Les «points noirs du secteur», il les résume aux urgences, à la prise en charge des malades atteints de cancer et aux services de gynécologie. Pour s’attaquer à ces chantiers, il compte sur un plan d’action qui serait en cours d’élaboration. Dès son installation, le ministre de la Santé avait lancé un «audit» du secteur en envoyant sur le terrain des cadres de son département. C’est sur la base des rapports qu’ils établiront que l’ex-wali d’Oran élaborera son plan d’action et s’attaquera à des dossiers déjà ouverts par ses nombreux prédécesseurs sans qu’aucune amélioration soit ressentie, ni par les professionnels de la santé ni par les usagers des hôpitaux. N. I. 99 111 fraudeurs recensés au registre du commerce LE DG DES IMPÔTS RÉVÈLE Le nombre de fraudeurs recensés au niveau du Registre national du commerce s’élève à 99 111. C’est ce qu’a indiqué, hier, le DG de la Direction générale des impôts, M. Abderrahmane Raouia, lors de son intervention au forum du journal Liberté. Abder Bettache Alger (Le Soir) - Selon M. Raouia, sur 1 million de personnes (physiques et morales) disposant d’un registre du commerce, «près de 10% font dans l’évasion fiscale». «Le fichier national des fraudeurs compte actuellement plus de 99 000 fraudeurs inscrits pour divers motifs», a affirmé l’invité du forum. Selon lui, «99 111 fraudeurs ont été inscrits à ce fichier, dont 65% (64 327 inscrits) sont des sociétés qui n’ont pas encore procédé au dépôt légal de leurs comptes sociaux, au titre des exercices 2008 à 2011». Et d’ajouter : «A défaut de régularisation de leur situation, ces sociétés sont exclues des opérations de commerce extérieur et de soumission aux marchés publics.» Le fichier national des fraudeurs a été institué par la loi de finances 2006 avant que la loi de finances complémentaire (LFC) pour 2009 ne renforce son fondement légal. A ce titre, il est indiqué que les «dispositions de l’article 29 de la LFC 2009 prévoient, à l’encontre des contrevenants, des sanctions allant de l’exclusion du bénéfice d’avantages fiscaux et douaniers liés à la promotion de l’investissement, à l’exclusion du bénéfice des facilitations accordées par les administrations fiscale, douanière et de commerce jusqu’à l’exclusion de soumissions aux Photo : D.R. Nawal Imès - Alger (Le Soir) - Pour sa première sortie, le nouveau ministre de la Santé a choisi une tournée dans les hôpitaux d’Alger. Tournée qu’il entamera avec pas moins de trois heures de retard à partir de l’hôpital Zmirli. Au cours de la traditionnelle visite guidée, visite qui se voulait inopinée mais qui n’en avait pas l’air, le ministre de la Santé, qui a eu à entendre les doléances du staff de l’hôpital, a martelé que des décisions seront prises. Lesquelles ? Il n’en fera part d’aucune à l’exception de celle d’accéder à la demande des chefs de service pour une extension des services, celle relative à la construction de salles plus appropriées pour la transmission du Photo : D.R. Une vision «nouvelle» et des ambitions en attendant une feuille de route. Le nouveau ministre de la Santé dit ne plus vouloir entendre parler de pénurie de médicaments ou de vaccins, ni de bureaucratie dans la gestion des structures de santé ni encore moins de prise en charge catastrophique des malades atteints du cancer. Abdelmalek Boudiaf ne dévoile, cependant, pas de plan d’action précis. Abderrahmane Raouia, DG de la Direction des impôts. marchés publics». «L’exclusion des opérations de commerce extérieur est également prévue par la loi, une mesure qui est déjà appliquée par la non-délivrance de l’attestation de paiement de la taxe de domiciliation bancaire», explique la Direction générale des impôts. Selon le décret exécutif 13-84 du 6 février 2013, fixant l’organisation et la gestion du fichier national des fraudeurs, les fraudeurs éligibles à l’inscription sont toute personne, physique ou morale, ayant commis «des infractions graves aux législations et réglementations fiscales, commerciales, douanières, bancaires et financières ainsi que le défaut de dépôt légal des comptes sociaux». Les infractions liées aux opérations bancaires et financières, au défaut de la publicité légale et à l’atteinte à l’économie nationale sont également concernées par ce fichier, géré par la DGI. Par ailleurs, le directeur général des impôts a fait savoir qu’environ 2 000 entreprises sont concernées par un redressement fiscal pour le compte de l’exercice 2012, soit 67 milliards de dinars que la DGI doit recouvrer en 2013. Et de citer l’affaire opposant l’opérateur de téléphonie mobile OTA à l’administration fiscale qui se trouve au niveau de la justice. Abderrahmane Raouia, qui a évité de préciser à quel niveau se trouve le dossier en question, a indiqué que ledit opérateur a fait appel auprès de la justice de la décision rendue à son encontre. Pour rappel, l’administration des impôts a redressé l’OTA à hauteur de 600 millions de dollars que cette dernière a vigoureusement contesté. A. B. Actualité Le Soir d’Algérie Lundi 23 septembre 2013 - PAGE FOURNITURE DE TURBINES POUR SONELGAZ D’UN MONTANT DE 2,2 MILLIARDS DE DOLLARS 5 General Electric rafle la mise Rym Nasri - Alger (Le Soir) - Après le partenariat de réalisation d’un complexe industriel de fabrication de turbines à gaz, General Electric a encore raflé le contrat pour la fourniture de turbines au groupe Sonelgaz. «General Electric a remporté un contrat de fourniture de turbines d'une capacité totale de 8 400 mégawatts pour un montant de 2,2 milliards de dollars», a annoncé Noureddine Bouterfa. Un protocole qui intervient dans le cadre de construction de six nouvelles centrales électriques d’une puissance de 1 200 à 1 600 mégawatts chacune d’ici 2017, explique-t-il encore. L’invité de l’émission a également rappelé la signature d’un accord de partenariat avec le géant américain General Electric pour la construction d'un complexe industriel de fabrication de turbines à gaz. Un investissement qui s’élève à 200 millions de dollars. Répondant à la règle du 51/49, la société mixte produira à partir de 2017, six à huit turbines par an. Une capacité de production qu’il qualifie de «suffisante». «Ce complexe nous permettra une capacité moyenne de 2 000 mégawatts par an. D’ailleurs, nous prévoyons éga- Photo : Samir Sid Le contrat de fourniture de turbines pour la Sonelgaz a été confié à l'américain General Electric. C’est ce qu’a annoncé le P-dg du groupe Sonelgaz hier, sur les ondes de la Radio Chaîne III. Bouterfa assure que ce complexe aura une capacité de 2 000 mégawatts par an. lement la possibilité d’exporter une partie de la fabrication», précise le P-dg de la Sonelgaz. Selon lui, ce projet nécessite la mise en place d’un tissu de PME et de PMI. «Il faut favoriser le développement de PME et de PMI pour la fabrication de composants des turbines à gaz, des alternateurs et autres qui seront montés dans ce complexe», dit-il. S’agissant de la stratégie mise en place par la Sonelgaz afin de répondre à la demande en électricité durant l’été, Noureddine Bouterfa affirme que d’énormes investissements ont été lancés. Il cite, ainsi la mise en service de plus 2 400 mégawatts en 2013. «Pour l’année 2014, il nous faut aussi entre 2 000 à 2 400 mégawatts», précise-t-il encore, avant d’assurer que l’Algérie ne sera totalement stabilisée dans ce secteur que vers l’année 2016. R. N. Elles devront être livrées L’Algérie reprend en 2014, selon Amar Ghoul l’exploitation du corail rouge STATIONS DE MÉTRO DE AÏN NAÂDJA ET D’EL HARRACH F.-Zohra B. - Alger (Le Soir) - Le ministre des Transports, nouvellement installé a effectué hier une tournée dans la capitale et plus spécialement au niveau des stations et des chantiers du métro d’Alger. Un seul mot d’ordre pour Amar Ghoul, l’achèvement des projets en cours dans les plus brefs délais. Il appellera aussi à un travail dans la coordination entre les entreprises gérant le métro d’Alger, le tramway et le transport ferroviaire. Le ministre a aussi tenu à mettre l’accent sur le fait que toutes les lignes actuelles s’orientent vers les mêmes destinations au détriment des autres régions isolées de la périphérie de la capitale. Il donnera de ce fait, instruction à ce que les études soient accélérées pour les lignes allant vers Baraki, Larbaâ et Sidi Moussa. Amar Ghoul a, par ailleurs, indiqué que le 1er novembre prochain sera lancée l’extension de la ligne ferroviaire vers l’aéroport d’Alger Houari Boumediène et ce notamment à partir de Bab Ezzouar. Il s’agira ainsi d’un ouvrage souterrain. Photo : New Press Pour sa première visite, hier, sur les stations et chantiers du métro de la wilaya d’Alger, le ministre des Transports Amar Ghoul a donné instruction pour que les stations de métro de Aïn Naâdja et d’El Harrach soient achevées et livrées à l’horizon 2014. A juin 2013, 22 millions de voyageurs ont emprunté le métro. Pour ces dernières infrastructures qui seront réalisées, les parkings devront être impérativement en sous-sol a demandé le ministre en vue de gagner un maximum d’espace. Concernant le métro d’Alger, le ministre des Transports a indiqué qu’à juin 2013, 22 millions de voyageurs ont emprunté ce moyen de transport. Pour le ministre par ailleurs, il est impératif qu’à l’horizon 2025, 54 kilomètres de métro doivent être réalisés ainsi que 25 stations. Ceci, si les travaux de réalisation de l’ouvrage se maintiennent au rythme actuel, selon Amar Ghoul. La visite du ministre des Transports l’a mené notamment vers les chantiers des stations de métro de Aïn Naâdja et d’El Harrach, avancés à 80% de taux de réalisation. Pour ce qui est de la station de métro de Aïn Naâdja, elle devrait être opérationnelle à partir de la fin de l’année 2016, comme l’avait annoncé l’ex-ministre des Transports Amar Tou. Les travaux de réalisation de cette station seront achevés en mai 2014. Les stations de Aïn Naâdja ont été réalisées par l’entreprise Cosider qui est aussi chargée de la réalisation de l’extension vers Baraki. Le projet en question s’étalera sur quatre kilomètres et cinq stations y seront aménagées. Il s’agit notamment de deux autres stations à Aïn Naâdja, une station au niveau de la zone industrielle, une autre à l’entrée de Baraki et la dernière au centre-ville de la même localité. L’autre extension pour l’Est de la capitale concerne aussi la ligne El Harrach-Dar El Beïda. F.-Z. B. Interdite depuis 2001 sur le littoral algérien et devenant un créneau prisé des braconniers vu le potentiel en la matière, la pêche du corail devrait reprendre l’année prochaine. Le ministère de la Pêche et des Ressources halieutiques s’attelle à élaborer le dispositif réglementaire et créer les instruments nécessaires à une exploitation rationnelle. Photo : Samir Sid SON LITTORAL RECÈLE LA MOITIÉ DE LA RÉSERVE MONDIALE 4 milliards de dinars pour améliorer les conditions de travail des pêcheurs. Lyas Hallas - Alger (Le Soir) - A l’ouverture des travaux d’une réunion des cadres du secteur tenue hier, à la Direction de la pêche et des ressources halieutiques de la wilaya d’Alger, le ministre Sid-Ahmed Ferroukhi s’est d’abord félicité de la «confiance renouvelée en lui et son équipe par le président de la République», lors du tout dernier remaniement ministériel. Il est ensuite revenu sur les actions accomplies par les services de son département depuis son installation à la tête du secteur. Des actions qui s’inscrivent, a-t-il rappelé, dans une feuille de route arrêtée par le Président. Ainsi, il a fixé à ses collaborateurs les actions à mettre en œuvre durant cette deuxième phase de l’exécution de cette même feuille de route. Il s’agit d’achever les chantiers lancés durant l’année 2013 afin d’amener les opérateurs du secteur à faire la pêche avec une dimension plus économique et de lancer les nouveaux projets. En effet, le département de la pêche et des ressources halieutiques devrait finaliser, a indiqué M. Ferroukhi, le cadre réglementaire et créer l’instrument adéquat pour relancer la pêche du corail rouge d’ici la fin de l’année en cours pour permettre son exploitation l’année prochaine. «Nous allons créer une agence qui sera chargée d’évaluer le potentiel algérien en corail rouge que des experts estiment à hauteur de 50% des réserves mondiales et gérer son exploitation de manière durable. Une exploitation qui sera soumise à un régime de concession par adjudication», a-t-il déclaré dans une conférence de presse organisée en marge de cette réunion. Il convient, enfin, de signaler qu’une enveloppe de quatre milliards de dinars algériens (40 millions d’euros environ) a été dégagée pour améliorer les services au niveau des ports de pêche et les conditions de travail des pêcheurs (sanitaires, voies de communication, équipements des centres médicaux, etc.). L. H. Régions Le Soir d’Algérie Lundi 23 septembre 2013 - PAGE BOURACHED (AÏN DEFLA) 6 Le premier des 8 marchés de gros nationaux en voie de réalisation L’idée de la création d’un marché de gros d’envergure nationale s’est imposée par le développement intensif et extensif de la production agricole qu’a connu la wilaya de Aïn Defla depuis le début des années 1980. L’idée s’est imposée aussi par la nécessité de faire face aux perturbations du marché, des tensions sur différents produits voire même des ruptures d’approvisionnement de certaines régions, ruptures récurrentes ici et là affectant le pouvoir d’achat des consommateurs d’une part et mettant même en difficultés les producteurs eux-mêmes selon les périodes. Un marché devenu frileux et d’une intense sensibilité aux moindres aléas. C’est pour remédier à ces perturbations qui ne sont pas sans conséquences sur l’économie nationale que l’idée a fait son chemin à savoir : créer des structures et des systèmes de régulation. C’est dès le début des années 2000 que des voix se sont élevées dans le monde agricole réclamant la création d’un marché de gros pour stabiliser les fréquentes turbulences dans le secteur des approvisionnements et mettre à l’abri l’agriculteur, l’agriculture et les consommateurs, de ces turbulences, de mettre fin à la «navigation à vue», par l’adoption d’une feuille de route avec des orientations précises relatives aux plans de cultures. Ce marché, dans la wilaya de Aïn Defla devait être réalisé dans la daïra d’El Abadia. On avait justifié alors, le choix de cette localité par le fait que les productions céréalières, maraîchères, la pomme de terre, et la tomate de Soug Lethnine étaient très importantes. Cependant à l’époque on ne pensait pas à l’intégration de ce marché dans un système de commercialisation à l’échelle nationale. Le projet n’ayant pas mûri avait été remisé dans les tiroirs de l’administration. Le même projet avait été remis sur la table en 2010 et le chef de l’exécutif de la wilaya en place de l’époque voulait à tout prix l’imposer cette fois-là au lieudit «Bouzaher» (sortie ouest de Aïn Defla) malgré les avis contraires de certains élus de l’APW qui trouvaient que l’endroit était inapproprié et ne répondait pas à des critères objectifs. Tous se souvient de la réponse du responsable, qui fut pour le moins menaçante et avait jeté un froid dans l’assemblée réunie en session pleinière. «Je le construirai à Bouzaher et quiconque s’y opposera je le briserai, et pour ce faire je dispose de militaires», avait été sa réponse à ses contradicteurs. Cette année, la donne a changé et un consensus s’est dégagé pour la construction de ce marché de gros ni à El Abadia, ni à Bouzaher mais à Bourached au sud-ouest du chef-lieu de wilaya. L’endroit se trouvant à proximité de l’autoroute, après étude, s’est révélé répondre au mieux aux paramètres requis. Le terrain choisi, à quelques encablures au nord du chef-lieu de la commune de Bourached s’étend sur 12,19 ha. Ce méga-projet a été présenté, jeudi dernier, dans la Bibliothèque communale, par le bureau d’études OUM-EL-BOUAGHI Les citoyens exigent un hôpital Dans une lettre remise à notre journal , les citoyens de la ville d'Oum El Bouaghi, encadrés par une dizaine d'associations du mouvement associatif, sollicitent des responsables du secteur de la santé, l'inscription d'un projet d'une structure hospitalière répondant aux besoins de la société. Les auteurs de cette revendication précisent dans le contenu de la lettre, en toute objectivité, que depuis la promotion de leur cité au rang de wilaya, lors du tout premier découpage décidé par feu Houari Boumediène, il y a de cela presque quatre décennies, le secteur de la santé aussi stratégique soit-il n'a jamais fait l'objet d'une attention particulière des autorités. Les citoyens d'Oum El Bouaghi précisent et dénoncent que depuis cette date, les responsables du secteur n'ont fait qu'ap- porter des opérations de rafistolage et de raccommodement de structures déja existantes. A titre d'exemple, ces citoyens citent un ancien hôpital qui date de l'ère coloniale où la population ne dépassait guére une poignée d'habitants. Cette infrastructure a reçu quelques travaux de réaménagement sans plus. Dans le même cadre, et voyant que la structure Ibn Sina ne pouvait plus répondre aux besoins de santé de la population qui vont crescendo, les responsables locaux ont opté pour une autre opération de rafistolage similaire à la première, à la seule différence que, cette fois-ci, ce sont d’anciens locaux qui ont abrité par le passé la mouhafadha et des dizaines de ses dépendances tentaculaires. Les contestataires précisent, que là encore, c'est un leurre et une illusion, car les locaux érigés d'une façon archaïque et à une période particulière ne répondent aucunement à une structure hospitalière, notamment de nos temps où l'architecture est devenue un art urbanistique esthétique qui donne un aspect agréable aux visiteurs. Effectivement , le souci des citoyens d'Oum El Bouaghi, à notre sens, est plus que légitime, car l'E.P.H actuel qui donne un aspect architectural très agressif BOUIRA sélectionné, à tous les responsables des différents secteurs impliqués dans cette réalisation. La Direction du commerce est la plus concernée. Il faut dire que la wilaya de Aïn Defla dont la vocation agricole est avérée, produit quelque 1,6 million de quintaux de produits maraîchers dont 80 % de pommes de terre de consommation et de semences, le tout sur une superficie de 16 000 ha. Le financement de ce projet est assuré par la société MAGROS, créée en 2010, qui débloque une enveloppe qui dépasse les 200 milliards de centimes. Avec ses 135 «carreaux» répartis sur 3 secteurs d’une superficie globale de 13 462 m2, selon la maquette présentée par le bureau d’études, c’est un marché unique en son genre, jamais réalisé en Algérie qui n’aura rien à envier aux grands marchés de gros des grandes capitales étrangères et ce, de par ses composantes structurelles, sa configuration, son mode de fonctionnement, la qualité des services qu’il offrira, ses facilités d’accès, ses voies de communications, son motel, ses restau- pour lequel l'Etat a dû débourser d'énormes ressources financières sans toutefois obtenir une structure de santé digne de ce nom, car en longeant ses corridors, vous avez l'impression d'être dans une banale administration. Aujourd'hui, quarante ans après, les citoyens de la ville d'Oum El Bouaghi veulent faire valoir un droit, celui de la santé. Ils demandent tout simplement l'inscription d'un hopital répondant aux aspirations des habitants . Pour rappel, lors de la dernière visite du ministre de la Santé et de la Population, le problème d'un hôpital a été posé avec acuité par la société civile et un accord de principe avait été donné par le premier responsable du secteur . Moussa Chtatha Les habitants des bidonvilles se rebiffent L’attente n’a que trop duré pour ces dizaines de familles qui vivent dans des bidonvilles dans des conditions inhumaines et qui attendent depuis plusieurs décennies leur recasement. Elles sont plus de 180 familles à attendre leur tour surtout après le recasement de plus de 90 familles au mois de juillet dernier lors d’une opération qui était censée se poursuivre juste après les fêtes de l’Aïd et marquer la fin des bidonvilles dans la ville de Bouira, ternie par ce phénomène qui date de l'époque coloniale. Hier, déçues par cette promesse non tenue des autorités locales, des dizaines de familles habitant surtout le long de la rue de France, ou encore au niveau du bidonville Abane-Ramdane, sont sorties dans la rue pour réclamer leur prise en charge immédiate. Ce d’autant que, selon certains habitants de ces quartiers, les logements censés être affectés pour leur recasement sont à 90% achevés et les pouvoirs publics avaient récemment donné instruction aux walis d’opérer des pré-affectations pour des logements qui sont au dernier stade d’achèvement. Aussi, lors de leur soulèvement, les habitants de ces bidonvilles ont procédé à l’aide de pierres et autres détritus, au blocage du boulevard Amirouche qui traver- se la ville du nord au sud, et le long duquel ils ont suspendu des banderoles sur lesquelles on pouvait lire entre autres : «50 ans, ça suffit», «nous en avons assez de vos promesses, nous voulons nos logements», etc. Vers 10 heures, alors que le calme est revenu dans la ville après l’intervention de quelques sages, une délégation a été reçue dans un premier temps par le chef de Sûreté de wilaya, puis par le chef de daïra. Ce dernier a promis à ses hôtes de leur fixer un rendez-vous avec le wali pour demain mardi afin régler définitivement leur problème et en finir une bonne fois pour toutes avec ces bidonvilles. Y. Y. rants, sa mosquée, sa salle d’exposition, cafétéria et sanitaires, administration et bureau de sécurité. Il s’agit d’un ensemble intégré et appelé à s’intégrer dans un réseau de distribution de commercialisation, national puisqu’il fait partie d’un groupe de 8 marchés à l’échelle nationale, nous a confié M. Adjabi Kada, directeur du commerce. La réalisation de quatre d’entre-eux va débuter dans les mois à venir, indique-t-on. Il s’agit, en plus de celui de Bourached, de trois autres qui vont être implantés à Sétif, Mascara et Guelma, dans une première étape. Dans une seconde étape, quatre autres marchés de gros seront réalisés à Biskra, Aïn Oussera, Mila (Oued Athmania) et Ouargla. La mission principale, selon les promoteurs de ces marchés est de réguler le commerce des produits agricoles, d’harmoniser la circulation des produits agricoles d’une région à une autre, de maintenir l’équilibre entre l’offre et la demande, seul moyen de réguler les prix à la consommation et à la production. Karim O. JOURNÉE D'INFORMATION SUR LE PROJET D'APPUI AU SECTEUR DE L'EMPLOI À JIJEL Un projet de mise à niveau de l'Anem L'Agence nationale de l'emploi a organisé, hier, une journée d'information sur le projet d'appui au secteur de l'emploi en Algérie à l'hôtel de Kotama avec la participation de plusieurs directeurs des agences et chefs d'agence. Le chef de ce projet Lemia Mourad, nous a affirmé que ce projet d'appui au secteur de l'emploi a été conclu entre l'Union européenne et notre pays par la convention de financement signée le 27 décembre 2010 entre l'Agence nationale de l'emploi et le partenaire européen. Notre interlocuteur a indiqué que ledit projet a démarré le 18 juin 2012 pour une durée prévue de 30 mois. Interrogé par nos soins sur le montant alloué à ce projet, Lemia a affirmé qu'il est de l'ordre de 15,3 millions d'euros dont 14,1 millions d'euros sont pris en charge par le partenaire européen alors que l'apport de l'Agence nationale de l'emploi est de l'ordre de 1,24 million d'euros. Lemia a tenu à préciser que l'adjudicateur de ce projet est l'Anem qui reçoit l'assistance technique des Allemands, représentés par l’entreprise GOPA, qui offrent trois experts et un chef d'équipe. Le chef de projet qui représente une importance capitale pour une mise à niveau de ce dispositif de l'emploi vise la réalisation de plusieurs objectifs dont entre autres, l’appui de la modernisation du système d'information, le renforcement de la compétence et l'efficacité de l'ensemble du dispositif national de l'Anem, l'amélioration des usagers sur les services rendus par l'Anem et le renforcement de la communication interne, faciliter l'appropriation des résultats des études de l'Anem sur le marché de l'emploi par le ministère du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité sociale. Notons, enfin, que cette journée d'information animée par des experts dont deux de l'Union européenne était une opportunité pour débattre certaines contraintes liées à l'application de ce projet susceptible de débureaucratiser les agences locales de l'emploi pointées du doigt par le mouvement de chômeurs dans certaines régions du pays, ces derniers mois. Bouhali Mohamed-Chérif Le Soir d’Algérie Faits divers Près de 7 kg de kif traité saisis Lundi 23 septembre 2013 - PAGE MOSTAGANEM : UN EX-GENDARME RECONVERTI EN NARCOTRAFIQUANT Selon des informations livrées, hier, par la cellule de communication de la Sûreté nationale, un ex-gendarme a été mis aux arrêts avec un de ses complices pour détention de kif traité. D’après nos sources, l’opération de démantèlement de ce réseau, conduite par la Brigade de recherche et d’investigation (BRI), est intervenue en date du 18 septembre vers 18 h 30 lorsque, les policiers, se faisant passer pour des dealers, ont tendu une souricière à H. K., âgé de 28 ans, un manœuvre de profession. Il a été pris en flagrant délit de possession d’une quantité de 4,380 kg de kif traité à la cité des 60 logements, lieu choisi par les policiers pour négocier l’achat de la marchan- ACCIDENTS DE LA CIRCULATION Un mort à Annaba Un grave accident de la circulation, ayant provoqué la mort d’une personne et fait deux blessés, s’est produit jeudi dernier à l’aube sur le boulevard Mostefa-Benboulaïd, au centre ville de Annaba. Selon des témoins oculaires, un véhicule de marque Mercedes à bord duquel se trouvaient quatre jeunes gens, un garçon et trois filles, roulait à vive allure, avant de déraper et s’écraser contre un arbre. Une jeune fille est décédée sur place et deux autres passagers ont été blessés. Le chauffeur, grièvement blessé, se trouvait dans le coma après son évacuation, quant à la jeune fille blessée, ses jours ne sont pas en danger. Les policiers se sont rendus sur les lieux de l’accident pour procéder à l’enquête d’usage, afin de déterminer les causes et les circonstances exactes de ce drame. A. Bouacha Quatre morts à Béjaïa Le week-end dernier a été particulièrement meurtrier sur les routes de Béjaïa où pas moins de quatre personnes ont trouvé la mort dans deux accidents. Le premier, ayant coûté la vie à trois personnes, âgées de 23 à 50 ans, s’est produit sur la RN 12, dans la nuit de vendredi à samedi, dans la commune de Oued Ghir, rapporte la Protection civile de Béjaïa. Un fourgon a violemment heurté une Accent, en stationnement sur le bas-côté de la chaussée, à bord de laquelle se trouvaient les trois victimes. Le deuxième accident dans lequel a péri une personne est survenu sur la RN26, vendredi, à hauteur de Tazmalt, selon les éléments de la Protection civile. A. K. COLLISION ENTRE UN TAXI COLLECTIF ET UN BUS Deux morts et huits blessés à Sidi Bel-Abbès La semaine dernière, un taxi collectif transportant des voyageurs, a heurté de plein fouet un bus avec des passagers au niveau du chemin de wilaya reliant les localités de Telagh et de Tenira. Deux personnes sont décédées sur le coup alors que huit autres ont été blessées, dont le chauffeur de taxi dans un état grave. Ils ont été évacués vers la polyclinique de Tenira et l’hôpital de Telagh pour le chauffeur. A. M. dise. Une autre quantité de drogue de 2,300 kg a été retrouvée par les enquêteurs, suite aux aveux du dealer. Celui-ci dénonça le principal fournisseur de la drogue, un certain T. H. M., âgé de 34 ans et originaire de Bab-El-Assa (Maghnia), à la limite de la frontière algéro-marocaine. Il s’agit d’un ex-gendarme qui a jeté son dévolu sur la ville de Mostaganem pour inonder le marché en drogue, où il loua même un appartement à la cité El Arsa. Arrêté à son tour, une perquisition ordonnée par le procureur de la République a permis de découvrir dans son domicile une autre quantité de kif traité dissimulée dans une armoire estimée à 250 g. Le mis en cause donnera une fausse identité aux enquêteurs et grand fut l’étonnement des policiers d’apprendre, après une recherche 7 fructueuse, qu’il s’agissait d’un exgendarme démobilisé qui plus est recherché par la justice à Ghazaouet (Wilaya de Tlemcen) pour des faits similaires. Le pourvoyeur transportait la drogue dans des voitures de location louées à Mostaganem et empruntait l’autoroute Est-Ouest. Les deux individus présentés devant le magistrat instructeur ont été écroués. A. B. Un passeur escroc arrêté Un homme de 28 ans, originaire de la ville de Mostaganem, a été arrêté après une enquête menée par les éléments de la Brigade de recherche et d’investigation (BRI), soupçonné d’être responsable d’une escroquerie dans une affaire d’immigration clandestine. Il semblerait que le présumé passeur organisateur de la harga vers les côtes ibériques ait réussi à soutirer la rondelette somme de 40 millions de centimes à 5 victimes venues du quartier de Saint-Antoine à Oran. Le faux passeur aurait même désigné à ses clients une des chaloupes des pêcheurs en rade dans la plage de Sidi-El-Mejdoub et comme étant le propriétaire. Mais las de patienter, ce groupe est venu encore une fois à Mostaganem pour s’expliquer avec le concerné. Une dispute s’ensuivit et l’une des personnes arnaquées a été sérieusement malmenée par l’escroc. Transportée et soignée aux UMC, la victime révélera l’affaire à la police de permanence de l’hôpital. Présentés, hier, devant le magistrat instructeur, le faux passeur a été inculpé d’escroquerie et mis sous mandat de dépôt tandis que ses victimes ont bénéficié d’une citation à comparaître le jour de l’audience. A. B. 26 ans résidant à Guelma, qui ont utilisé une clef, soigneusement confectionnée, pour dérober un lot de bijoux et une importante somme d’argent, précise-t-on auprès d’une source policière. Le magistrat instructeur près le tribunal de Guelma a écroué un prévenu et placé un autre en liberté provisoire, en attendant les suites de l’enquête, précise la même source. Enfin, jeudi, la coordina- tion entre des citoyens et les éléments de la police judiciaire de Guelma a porté ses fruits puisqu’un jeune homme âgé de 24 ans, originaire de Guelma, qui tentait de commettre un vol dans une maison à la cité Cheghib-Rabah, sur les hauteurs de la ville, a été appréhendé. Pour cette deuxième affaire, le prévenu a fait l'objet d'une citation directe à comparaître. Noureddine Guergour GUELMA Arrestation de trois cambrioleurs Les vols par effraction ont connu une poussée extraordinaire ces dernières années à Guelma. Même si les services de police confirment que certains quartiers du centre-ville sont épargnés, les vols par effraction fomentés par des bandes organisées, rapides et mobiles, constituent un véritable fléau et constituent, donc, l'une des premières préoccupations de la police judiciaire de Guelma. Cette semaine, lors d’une opération des éléments de la police urbaine du 3e arrondissement, des cambrioleurs d’un appartement à la cité Zaghdoudi-El-Amri, dans les environs immédiats de Guelma, ont été arrêtés. L'enquête a mené à l’arrestation de deux suspects, deux hommes de 24 et RELIZANE Un homme de 54 ans chute d’un échafaudage à Oued R’hiou Un homme de 54 ans, répondant aux initiales de B. H., a fait une chute mortelle, dans l’aprèsmidi de vendredi dernier, d’un échafaudage du cinquième étage, selon des témoins oculaires. Alertés par le voisinage, les éléments de la Protection civile de l’unité principa- le se sont vite déplacés sur les lieux du drame, dans un chantier, sis au chef-lieu d’Oued R’hiou, à une soixantaine de kilomètres de Relizane. Le malheureux a aussitôt été évacué vers les urgences médicales de l’Etablissement hospitalier public Ahmed-Francis de la ville d’Oued R’hiou. Et vu la gravité de ses blessures, selon le médecin de garde, il a été transféré vers l’établissement hospitalier Mohamed-Boudiaf du chef-lieu de Relizane où il a rendu l’âme dès son admission. Une enquête a été ouverte par les services de sécurité territorialement compétents pour déterminer les circonstances de ce drame. A. Rahmane LE COUP DE BILL’ART DU SOIR Mon voisin, Tarass Boulba ! Par Kader Bakou Autrefois en Algérie, les gens appelaient (ou surnommaient) «Tarass Boulba» toute personne au crâne rasé en «boule à zéro». Tarass Boulba est un personnage du roman historique éponyme de Nicolas Gogol publié en 1843 et dont une première version est parue en 1835 dans le recueil Mirgorod. Il raconte l’histoire du cosaque zaporogue Tarass Boulba et de ses deux fils Andreï et Ostap qui vont d’Ukraine vers la Pologne. Les Cosaques, au nom de la foi orthodoxe, sont en guerre contre la Pologne. Andreï qui cherche à rejoindre Natalia, la fille du gouverneur, passe à l’ennemi. Tarass Boulba le découvre sous l’uniforme polonais et le tue lui-même d’une balle dans la poitrine. Les Polonais capturent Ostap et l’exécutent publiquement. C’est surtout le cinéma qui a fait la célébrité du personnage et du surnom «Tarass Boulba» en Algérie. Le roman de l’auteur de la pièce Le Revizor a fait l’objet de plusieurs adaptations cinématographiques dont Tarass Boulba (France) de Alexis Granowsky en 1936 et Tarass Bulba (Russie) de Vladimir Bortko sorti en 2009. Mais c’est certainement le film américano-yougoslave de J. Lee Thompson, avec Yul Brynner et Tony Curtis, sorti en 1962 qui est le plus connu en Algérie et à travers le monde. Ce personnage cosaque robuste et belliqueux a aussi fait l’objet d’adaptations en bandes dessinées. Dans le domaine musical, le compositeur tchèque Leos Janácek a composé une rhapsodie pour orchestre basée sur l'œuvre de Gogol. En 1952, Reinhold Glière a composé un ballet intitulé Tarass Boulba opus 92. Il y a aussi l'opéra Taras Boulba du compositeur ukrainien Mykola Lyssenko. Avez-vous un «Tarass Boulba» dans votre quartier ? K. B. [email protected] Le temps des MUSIQUE Culture Lundi 23 septembre 2013 - PAGE A plus de soixante ans, il est encore célibataire. La légende lui a forgé une réputation comme s’il devait être voué à la solitude. Rumeurs et fantasmes populaires, quand vous nous tenez ! Tout un verbiage pour entretenir un mythe autour de personnalités mystérieuses ou fantastiques. On le dit envoûté, dans l’impossibilité de se marier puisque déjà lié à une «houria», une vierge du paradis. Elle lui tiendrait compagnie tous les jours, colonisant sa vie, lui inspirant même des mélodies, attisant sa douleur pour donner de la virilité à son instrument de musique, un mandole acheté chez Chaffa, luthier depuis plusieurs générations. Elle l’attendrait, féerique mais docile dans l’antre de son petit espace se suffisant d’un lit de camp et d’une vieille commode en noyer héritée de sa défunte tante. Une ancienne buanderie aménagée le maintient perché sur les hauteurs de La Casbah. Même si dans le regard des autres il semble avoir le vague à l’âme, il serait comblé d’un bonheur que lui seul sait apprécier. Il le chante d’ailleurs. A sa manière. Fantaisiste. Surprenante. El Ghrib est un chanteur populaire ou mieux encore, un chanteur du peuple. Un mandole, instrument à mi-chemin entre la guitare sèche et le luth, des serins qui piaffent quand il pénètre dans son appartement que personne, même ses plus intimes, n’ont pu violer. C’est son univers où il vit seul, où il compose sa musique dans une méditation solitaire. Il est 11h du matin, heure à laquelle il sort de chez lui et va se frotter au monde. Son siège l’attend, à la même place. Un cageot de légumes en bois, au seuil d’une épicerie, à trois pas à peine de chez lui. El Ghrib sait que la journée sera longue à parcourir. Les heures défileront dans ce spectacle quotidien du va-et-vient d’inconnus qui le salueront et de chiqueurs qui viendront l’embrasser pour montrer qu’ils savent, eux aussi, l’apprécier. D’autres s’installeront près de lui et leurs questions embarrassantes sur le dernier match de football ou pire, sur sa santé, le jetteront sur son paquet de Camel. Il n’aime pas les familiarités. De la courtoisie, d’accord. Jamais il ne répondra à celui qui vantera son art. D’ailleurs, il se plaît souvent à dire qu’il n’est pas artiste mais «meddah», une sorte de troubadour. Est-ce l’ennui qui l’a rendu si susceptible, si méfiant, si difficile ? Orphelin à un âge des plus verts, il se complaît à vivre constamment dans la fuite des autres, sans les rendre coupables de sa solitude pour autant. Moh passe en voiture, salue et s’arrête. Dans une accolade ostentatoire, il embrasse le chanteur comme si El Ghrib revenait de La Mecque. - Cela fait vingt jours que je te cherche, dit Moh. - Mais je n’ai pas bougé d’ici. - Je suis passé plusieurs fois pour demander après toi. Amar Ezzahi. - J’ai dû changer mes heures de sortie car j’ai appris qu’un fonctionnaire de la télévision voulait me voir pour un enregistrement. Tu sais que ça ne m’intéresse pas, leur cinéma. - Oui, mais tu as besoin de te faire connaître comme ça. Ton public le veut ! - Non, qu’on me laisse tranquille !, répliqua El Ghrib sans donner d’explication. Puis, il demanda à un gamin aux yeux ronds d’aller lui chercher deux thés chez le cafetier d’à côté. Moh doit solliciter El Ghrib pour chanter au mariage de son frère Mourad qui a lieu dans un mois. Toutes les hésitations du monde sont tombées sur lui et l’empêchent d’aborder le sujet, se culpabilisant d’avoir créé un contentieux en parlant de la télévision. Seuls les sons des gorgées de café que sirotaient les deux hommes se font entendre. C’est alors qu’un flot d’amertume envahit les paroles du chanteur au sujet de ceux qui se donnent en spectacle dans ces galas à la noix de muscade, des artistes qui chantent sans respect du tempo, des mots frivoles, des accents empruntés à l’Orient ou à l’Occident. La chanson coulait depuis plusieurs années sans trac dans un déversoir de vulgarités et de pauvreté artistique. Puis, pour éponger la rancœur et la déception, il s’en remet aux maîtres du chaâbi qu’il semble porter aux nues de l’art, se conciliant avec la sagesse. Moh n’a pas de culture poétique mais vibre à la moindre touche musicale du chanteur sans pouvoir se l’expliquer. Il fait partie de ce parterre grossissant d’admirateurs, les «goûteurs» de musique chaâbi. Avides d’enregistrements «live» de cérémonies, jaloux de leurs cassettes. Collectionneurs passionnés comme les philatélistes. El Ghrib sombre soudain dans un silence PROJET DU FILM SUR L’EMIR ABDELKADER comme s’il s’était essoré de toute idée, revenant à son idéal qu’il a toujours caché dans l’écrin de son âme. Une philosophie, un mysticisme hérité de grands saints maîtrisant le Coran et le verbe. Une transcendance et une sublimation de Dieu dont ils ont le secret, eux les pionniers, les élus. Moh revient chez lui bredouille en se promettant de revenir à la charge un autre jour, quand la clémence du chanteur se posera sur lui, on ne sait par quelle saute d’humeur. Essihli est un homme costaud aux mains noircies par les artichauts qu’il vend au marché de Bab-El-Oued, baptisé «Watergate» par l’humour populaire qui s’ingénie à trouver des sobriquets sur un geste, une parole, une circonstance. Il est de ceux qui ne se séparent jamais de leur bleu de Chine, été comme hiver. C’est le sceau d’une appartenance citadine, la signature de la plèbe hautaine et fière, la preuve d’une simplicité à tous égards, le respect de la tradition des aînés, autrefois dockers ou marins. Essihli est musicien, un virtuose du banjo, un instrument curieusement partagé par les orchestres de folk-song d’Amérique et les chanteurs de chaâbi. Il est là, derrière son étalage, à soigner sa dose de chique qu’il placera au balcon de sa bouche en attendant les clients. Anonyme. Quelques têtes de salade et quelques oranges lui resteront sur les bras à la fin de la journée. Mais il les emportera chez lui pour ses enfants à qui il conseillera de réussir dans les études pour ne pas finir comme lui marchand de fruits et légumes. Sur la grande place du marché, le «Café des amis» porte encore cette enseigne d’un autre âge, encadrée par des moulures de peinture en relief qu’un oisif du quartier a réalisée, un jour de bonne volonté. Les quelques chaises qui datent de la guerre sont torturées Oliver Stone de la partie Oliver Stone, le réalisateur de Platoon, fait partie de l’équipe de production du projet de film sur l’émir Abdelkader. «Oliver Stone a accepté d’être le producteur exécutif. Tout comme moi, il était venu en Algérie, il y a deux ans à l’occasion du Festival du cinéma d’Alger. Il a été tellement impressionné par ce que font les Algériens, qu’il a décidé d’apporter sa contribution au film sur l’émir Abdelkader», a révélé hier à Alger, Philippe Diaz, directeur de Libre Studio Film, coproducteur du long métrage sur cette personnalité historique algérienne. L’Américain Charles Burnett, présent lui aussi à la conférence de presse à la villa Dar Abdeltif, s’occupera de la réalisation de cette superproduction algero-franco-américaine. 8 Photo : DR Le Soir d’Algérie «Ce qui m’a fasciné chez l’émir Abdelkader, c’est le fait qu’un religieux comme lui a dit que les trois religions monothéistes sont identiques, donc plus de guerres de religion. Ce qui est important aujourd’hui, c’est son message politique, celui d’un visionnaire. Malgré les horreurs commises par l’armée française, il traitait les prisonniers français d’une manière totalement humaine. En Syrie, il a sauvé les chrétiens et je ne vois pas de message plus important pour la Syrie d’aujourd’hui», a ajouté Diaz, également coauteur du scénario avec Zaïm Khenchelaoui. «Je suis fasciné par la personnalité de l’émir Abdelkader. La situation sur les plans politique et culturel aux Etats-Unis est actuellement compliquée et il n’y a qu’à voir les réactions après l’élection d’une musulmane comme Miss America. Pour moi, être noir aux Etats-Unis, surtout au Sud, a été aussi difficile. Je me suis dit que je devrais apporter ma contribution à changer la perception des gens concernant certaines choses. Le film sur l’émir Abdelkader montrera le vrai visage de l’Islam. Ce film, je le ferai pour vous (les Algériens) et aussi pour les Américains», a déclaré, de son côté, Charles Burnett, réalisateur d’une quinzaine de films aux Etats-Unis et à travers le monde. Le long métrage sur l’émir Abdelkader sera d’une durée d’environ 2h 30. Le tournage durera 18 semaines et sera fait par trois équipes spécialisées. Il aura lieu essentiellement en Algérie et éventuellement en Syrie et au Liban, si la situation sécuritaire le permet. Des négociations sont en cours avec de grands acteurs algériens et étrangers pour les différents rôles. «On veut des acteurs, les plus prestigieux possibles et je peux vous dire qu’on va avoir au casting de grands acteurs français», a encore indiqué Philippe Diaz. Le producteur français a également souligné que le long métrage sur l’Emir ne sera «ni un western, ni un film d’action» mais un «film authentique». Charles Burnett enfin, a promis que le film sera un film à grand spectacle, mais «qui a du sens». Concernant les dialogues, les Algériens parleront en dialecte algérien et les Français en langue française. Une version internationale en anglais est également envisagée. Diaz et Burnett ont reporté le tournage du film sur Karl Marx, afin de s’occuper de celui sur l’émir Abdelkader. Kader B. magiciens du chaâbi Le Soir d’Algérie par des êtres gras qui virevoltent à chacune de leurs phrases qu’ils croient savantes. Ils font face à de jeunes pubères gringalets à la moustache à peine engagée qui ont gelé leurs cheveux graisseux comme pour arrêter le temps. Ils ont chaussé leurs fausses Ray-Ban et mis leurs chemises aux couleurs tapageuses, tout juste débarquées de Syrie ou de Barcelone par le «trabendo», leur sport national. La boulangerie voisine exhale la levure et le mahonnais appelé «maonis» à Alger dans l’entorse habituelle des mots, un pain italien hérité du savoirfaire des anciens. La fougasse vient des piedsnoirs, soucieux du confort des mâchoires édentées des vieux. Le marchand de tissus aligne à longueur de mètres les futures tenues de mariées qui feront la gloire des mères. Paillettes, perles, ton sur ton, moiré sont des mots jaillissant des gorges de femmes qui entendent jeter toutes leurs économies dans l’épreuve. Pour le «nif», le «chna», l’honneur de paraître. Supplanter la voisine, la cousine, la sœur qu’on a dans le nez, toutes ennemies potentielles. De jeunes adolescents rangent leurs paquets de cigarettes blondes qu’on peut acheter à l’unité et coller derrière l’oreille avant de fumer dans un moment de frime ou de détente. Un vacarme dans ces parfums quotidiens trempe tous ces jeunes dans l’oubli de l’exiguïté de leur chambre, de leur portefeuille, de leurs idées. Ils sont là pour s’échanger un rêve, un commentaire mille fois modelé sur la voie à suivre pour faire du pays l’Eden tant promis pour les musulmans. Ils racontent l’anecdote du voisin devenu fou à force d’étudier les mathématiques, de la fille qui pleure des cailloux, du ménage qui casse à cause de la sorcellerie savante d’une voyante venue du Maroc, de la feinte qu’aurait du faire le demi de l’USMA … Le peuple sait détailler la vie dans la fable et les croyances. Il a ses propres mots, justes et convaincants. Il sait comment faire adhérer les yeux médusés des crédules, les égarés dans une culture venant d’ailleurs, à la loi commune. Son souci inconscient est la cohésion du groupe, la famille à grande échelle. Le regard naïf de la logique ne saurait expliquer comment ces mots qui volent dans la rue ou dans le café du quartier arrivent à faire mouche et entrer allègrement comme un bourdon dans les oreilles généreuses et hospitalières des laissés-pour-compte à rebours. Au café, une cassette d’El Ghrib essaye de livrer sa musique dans un lecteur laborieux et pansé par les chutes répétées et le manque de soin, les pièces de rechange faisant défaut. La bande défile en avalant les mots. C’est un enregistrement pirate d’un mariage ou une circoncision dont le maître de cérémonie voulait en avoir l’exclusivité. On ne se donne pas le droit de piller les chansons d’une fête comme ça car on est déjà supposé non connaisseur. Exposer ces petits trésors, c’est dévoyer un Publicité Culture diamant et l’offrir à un dinandier dont le seul mérite est de dresser le cuivre. A quelques mètres de là, Essihli écoute distraitement et essaye de se remémorer le jour de la fête. Il sent que ses doigts ont trébuché à tel passage et fait une grimace de regret. Maudit cinquième fil qu’il n’a pas pu remplacer ! Et ce steward qui tarde à lui ramener le jeu de cordes tant promis ! Essika est de ce même peuple. Il est jeune et sportif. Il s’est forgé de muscles ronds à la Steve Reeves en soulevant pendant plusieurs étés des blocs de ciments transformés en haltères. Il n’est pas fumeur. Son contour trapu lui sert à faire pleurer le «bandjo ténor» aux sons fins pour donner la réplique à celui d’Essihli. C’est le petit cadet de la troupe musicale d’El Ghrib. Essika a fait ses débuts en grattant sur des fils de pêche accrochés à une planche en bois et un bidon d’huile à moteur. Il s’aidait de la gorge quand une gamme lui échappait et fredonnait à longueur de journée des airs qui lui venaient on ne sait par quel miracle. Mais il avait une idole, un aîné qui avait la faveur des maîtres. El Mezmoum est connu pour être le plus grand joueur de «bandjo ténor» le plus brillant et dont le talent n’a jamais pu être égalé. Mais il est parti dans les méandres d’un fanatisme religieux, lui qui jouait sur des textes vantant l’Islam et Son Prophète (QSSSL). Un jour, après une prière, un de ses amis l’a convaincu que la musique était un péché. El Mezmoum rangea son instrument, porta barbe et qamiss et se retira définitivement du monde du «chaâbi» à la grande déception de tout le monde. C’était il y a plus de vingt ans. Du haut de son balcon qui surplombe la mer, Essika regarde la crique où il va se baigner d’habitude et se fait une météo personnelle pour décréter si c’est un jour de pêche. Djarka est un employé de la compagnie nationale d’électricité. Il tire sur sa cigarette jusqu’au fond de son inspiration dans ce petit bureau terne dont l’hospitalité s’est à jamais fâchée avec l’ergonomie. Les doigts maigres et longs font maladroitement glisser un stylo sur le papier jauni des formulaires techniques qu’il doit remplir sans conviction. Il n’aime pas beaucoup son métier de bureaucrate. Son esprit est ailleurs et il tambourine sur le bord d’une table métallique pour se donner le la. La peau épousant les os, recroquevillé comme un hameçon, Djarka a la démarche chaloupée et fuyante des timides d’Alger. C’est le satanique joueur de «derbouka» à qui il donne l’éloquence. Le choix de la peau de son instrument raconte toute une histoire tant il se plaît à être méticuleux à détailler la texture de ce qui honore ses doigts d’artiste. Elle doit être absolument un ancien habit de serpent pour résonner et pour monter comme un pain levain quant il la réchauffe avec une ampoule électrique. La peau est tendue par une sorte de cylindre avec une protubérance qui se doit être de l’argile cuite. La cohabitation avec son frère aîné se passe mal dans ce réduit fait de deux petites pièces et datant de la colonisation. Deux couples avec un enfant chacun y vivent, se boudant les uns les autres. Djarka ne peut pas écouter de la musique chez lui. Il dérange. Alors, souvent, il se résigne à réviser les chansons des maîtres, la larme à l’œil quand un vers le secoue par sa beauté. Djarka s’est brouillé avec El Ghrib qui lui reproche sa langue fourchue et ses enregistrements de cassettes qu’on le soupçonne de vendre au marché noir. Laârak est en faction devant la préfecture de police où il est brigadier. Grand, mince, il a le visage tanné par le soleil. Ses yeux verts contrastent avec son teint hâlé. Souriant et fier de ses dents blanches, il regarde les femmes passer et apprécie tous ces parfums qui lui narguent le nez. Mon Dieu, qu’il est beau et timide ! Malchanceux aussi. Trois mariages sans succès. Plusieurs fois grand-père. Quand un enfant a lâché un pilon par dessus un balcon à la rue Bab Azzoun, il a fallu qu’il soit là ce jour pour le recevoir. Coma avancé pendant quinze jours. Pendant son hospitalisation, son fils, policier lui aussi, échappe miraculeusement à un attentat terroriste. Ils sont cinq, comme les doigts d’une main et forment l’orchestre populaire. Cinq comme pour se prémunir contre le mauvais œil. Cinq cigales qui attendent le printemps et l’été pour se déployer dans une circoncision ou un mariage. Ils chanteront en chœur la «khmassa», le refrain qui permet à El Ghrib de reprendre son souffle. Les textes sont longs et trop bien écrits. Le verbe est difficile, la rime audacieuse. El Ghrib possède plusieurs cabas dans lesquels il transporte le «diwan», trésor inestimable de poésie écrite depuis plusieurs siècles. Il n’est pas comme ces chanteurs qui possèdent des chevalets pour poser les textes et les partitions de leur répertoire. Son répertoire à lui est inépuisable, élastique, vautré dans son humeur et ses inspirations du moment, son «gusto». El Ghrib se savoure dans ses fantaisies musicales, ses prouesses vocales. Il jubile au plus profond de lui-même pour une «khana», un grain de beauté qu’il improvise pour embellir un mot, un vers. Le soleil tend une main pour dire bonsoir. El Ghrib est parti faire sa prière dans la mosquée du quartier. Khalti Fatma lui a envoyé un plateau avec quelques pommes de terre cuites en ragoût et une salade de concombres à la menthe fraîche. Le chanteur prendra une tisane de thym avant de dormir. C’est jeudi. Les gens sont presque détendus d’aborder la fin de la semaine. Les écoliers sont prêts à jeter leurs cartables pour aller taper dans un ballon en faux-cuir à travers les ruelles étroites, faisant fi des voitures qui Lundi 23 septembre 2013 - PAGE 9 Dr Rachid Messaoudi [email protected] klaxonnent poliment. Les jeunes se concertent et appréhendent le soir face à la télé ennuyeuse avec ses programmes nationaux où les clichés du civisme ont un goût d’irréel, de fantasme et de mensonge. Un film sur une chaîne étrangère peut-être ? Mais rien ne peut plus passer pour tous les yeux de la famille. Le respect, les mœurs, la déférence, l’intimité et la discrétion qui ont gonflé le moi psychologique de chacun. Moh a pu convaincre El Ghrib. La fête se prépare en mobilisant des bras qui s’animent. Des ordres fusent, des voix éclatent pour monter la scène. Les guirlandes aux couleurs du drapeau national sont croisées. Des chaises pliantes sont alignées. Le premier rang sera pour les antiquités de la famille et quelques personnalités qui arriveront en retard sans s’excuser. Des tricots marins enveloppés par un bleu docker qui a subi les avalanches du temps en harmonie avec des espadrilles ou des mocassins blancs. Parfois des costumes clairs et des cravates à gros nœuds. Au coin làbas, un vieillard venu du bled, le teint hâlé, entouré d’un halo de respect, venu comme un symbole, une mémoire… Les guirlandes aux couleurs de l’emblème national sont croisées. La scène a été montée. En arrière-plan, un tapis mince qui montre une gazelle s’abreuvant. Des colliers de jasmin pendent ça et là. La table est garnie de gâteaux aux amandes bien rangés sur des assiettes étagées en argent. Un plateau chargé de verres et de tasses prend son espace. Des coupelles avec de la confiture maison font la touche principale du savoir-recevoir. A la porte de la maison veillent des vigiles de circonstance. Ils rabrouent des jeunes non invités qui viennent s’imposer avec un poste-cassette enveloppé d’un sac en plastique sous le bras. On leur permettra de rentrer, plus tard, quand il y aura des places, comme au stade où l’entrée est gratuite et permise à la seconde mi-temps. Soudain, des chuchotements. C’est El Ghrib qui arrive. Il salue poliment tout le monde et s’attarde sur des visages qui lui paraissent familiers, tandis que l’odeur épaisse et grasse couvre l’atmosphère dans le cliquetis des convives attablés, dont le tour à dîner est arrivé. Les femmes sont cachées au balcon derrière un drap. Elles sont l’orchestre qui exprime la joie : les youyous que certaines gorges sont encore capables de produire. Parmi les invités, il y a des danseurs qui s’ébranleront au premier «berrouali» après avoir été suppliés d’entrer en scène. Je vous parlerai, non sans nostalgie, de la fête traditionnelle plus amplement dans mon prochain livre. Je vous dirai combien ce cérémonial populaire est envoûtant et noble et comment s’étanche la soif de la fête dans ce décor sympathique et attachant. R. M. Le Soir Soir Corruption 10 Flambée des sanctions prises par la Banque mondiale en 2013 d’Algérie Lundi 23 septembre 2013 - Page Le Soir d’Algérie - Espace «Corruption» - E.mail : [email protected] FRAUDE ET CORRUPTION La Banque mondiale a déjà pris en 2013 plus de sanctions contre des entreprises et individus soupçonnés de malversations (corruption, fraude...) que les sept précédentes années cumulées, selon une étude d'un cabinet privé qui vient d’être rendu publique. Mastodonte du développement, l'institution a placé 252 entités sur sa «liste noire» entre janvier et juillet 2013 contre seulement 247 entre 2006 et 2012, a indiqué le cabinet d'expertise juridique Freshfields Bruckhaus Deringer dans un rapport publié le lundi 16 septembre 2013. «Ces chiffres reflètent la réalité tragique qu'une grande part de l'aide envoyée aux pays les plus pauvres est détournée», a indiqué ce rapport, évoquant le chiffre de 40 milliards de dollars sur les sept dernières années. La majeure partie des sanctions frappe des entreprises issues des pays riches et associées à des projets de développement au Sud. Le Canada abrite le plus d'entités actuellement placées sur la liste noire de la Banque mondiale (119), suivi des Etats-Unis (46) et de l'Indonésie (43), a indiqué ce rapport qui n'a pas été commandité par l'institution basée à Washington. On retrouve SNC-Lavalin, Alstom, Siemens En avril, la Banque mondiale (BM) a ainsi exclu le géant de la construction canadien SNC-Lavalin et ses filiales de tout contrat pour une Publicité période de dix ans en raison de fraudes sur la construction d'un pont au Bangladesh. Le chantier, d'un montant de 3 milliards de dollars, est pour l'heure suspendu. D'après le rapport, cinq secteurs d'activité (santé, transports, agriculture, eau et énergie) comptent pour plus des deux tiers des sanctions prises par la Banque mondiale à travers le globe, notamment en Afrique qui concentre «environ» un tiers des investigations menées par l'institution. Le rapport relève également que plusieurs entreprises ciblées par la Banque ont conclu avec l'institution des accords précisant le périmètre des sanctions et prévoyant parfois le paiement de pénalités. Deux filiales du groupe français Alstom ont ainsi dû restituer 9,5 millions de dollars et sont exclues de tout contrat avec la Banque mondiale jusqu'en février 2015 pour des «paiements déplacés» en Zambie. La filiale russe de l'allemand Siemens est, elle, sur la liste noire de la Banque depuis 2009 et a dû verser 100 millions de dollars pour soutenir la lutte contre la corruption. Promouvoir des règles de transparence et envoyer un message fort aux entreprises Interrogé par l’AFP qui a rendu publique cette étude, la Banque mondiale, qui décline toute «responsabilité dans les conclusions du rapport», a défendu sa pratique consistant à dévoiler le nom des entreprises sanctionnées. «La publication du nom des entités sanctionnées vise à promouvoir des règles de transparence et aussi à envoyer un message fort aux entreprises : la Banque mondiale prend au sérieux les faits de corruption affectant ses projets», a déclaré une porte-parole de l'institution. Nombre de pays ont fait leur cette liste noire de la Banque mondiale et ont pris les mêmes sanctions à l’égard de ces multinationales coupables de fraude et de corruption dans les marchés publics dont elles ont bénéficie. Le gouvernement algérien n’a pas fait de même et continue d’octroyer des marchés à ces entreprises, démarche qui a laissé perplexe les chefs de la Banque mondiale et nombre d’observateurs des transactions commerciales internationales. Pour rappel, le code algérien des marches publics prévoit l’établissement d’une liste noire des entreprises corruptrices. Le ministre algérien de l’Energie et des Mines a déclaré, il y a quelques semaines, que des entreprises étrangères ayant des marchés en Algérie ont été inscrites sur une liste noire des marchés publics, sans que cette liste soit rendue publique et sans que la durée des sanctions soit indiquée. Et pourtant, le code des marchés publics est clair à ce sujet : la liste noire de ces entreprises doit être publiée sur le site internet du ministère des Finances. Le ministre des Finances continue de garder le silence à ce sujet. L’opacité dans la gestion des affaires publiques a encore de beaux jours devant elle. Djilali Hadjadj LES ACTIONS DÉCLARÉES DU GOUVERNEMENT ALGÉRIEN CONTRE LA CORRUPTION La réalité du terrain est bien différente Le gouvernement algerien a tendance depuis quelques années déjà à décrire, en matière de lutte contre la corruption dans ses rapports officiels, des choses qui n’existent pas dans la réalité. Prenons pour exemple «le 2e rapport d’étape sur la mise en œuvre du programme national de bonne gouvernance», rapport qui est un morceau d’anthologie ! Les lecteurs apprécieront les extraits suivants relatifs à la lutte contre la corruption. «…La mise à disposition de la justice d'importants moyens permettent un traitement de plus en plus diligent et effectif des affaires de corruption. En outre, les progrès dans la transparence de la gestion publique et de la reddition des comptes au double plan administratif et financier participent des efforts intensifiés de prévention et de lutte contre la corruption...» «…Au niveau international, l’Algérie a conclu des accords avec 29 pays en matière d’extradition et d’entraide pénale. L’organe de prévention et de lutte contre la corruption et les instances compétentes de l’Union européenne sont en voie de finaliser un programme de coopération...» «…Sur le plan institutionnel, les mesures principales sont : l’entrée en fonction le 11 juillet 2010 de l’Organe national de prévention et de lutte contre la corruption, conformément au décret présidentiel du 22 novembre 2006. Cet organe a pour mission, notamment, d’évaluer périodiquement les dispositifs de prévention en place et de concourir à leur amélioration et de contribuer à la sensibilisation des citoyens contre la corruption. Il a d’ores et déjà établi son programme d’action pour 2012-2015 dont les principaux axes sont : - développer la connaissance la plus large et la plus objective possible de la situation de la corruption en Algérie pour remédier au manque de données suffisantes observé jusqu’ici ; - identifier les risques de corruption en vue de les circonscrire ; - évaluer l’efficacité des législations et réglementations en vigueur…» Fin de citation. Mais où est passé cet organe, disparu des écrans radars ? D. H. Sports Le Soir d’Algérie FOOTBALL Lundi 23 septembre 2013 - PAGE 13 Le stade du 5-Juillet va-t-il être fermé avant 2015 ? LE DERBY USM ALGER-MC ALGER SE SOLDE PAR TROIS MORTS Les organisateurs avaient pensé réunir les meilleures conditions pour le déroulement de cette partie de football initialement prévue au stade Omar-Hamadi. Une décision saluée par tout le monde : Usmistes et Mouloudéens ne pouvant se contenter de se produire dans un stade (Bologhine) qui ne pouvait contenir la grande ponsables du complexe les risques encourus par les chutes de fragments de béton sur la tribune de presse située au-dessus des tribunes 11 et …13. Des opérations de rafistolage ont été effectuées mais les dalles lézardées étaient une menace persistante sur les têtes des reporters de presse et des officiels. Ces derniers qui s’invitaient à l’occasion des matches de prestige à l’exemple de la finale de la Coupe d’Algérie, étaient protégés. Les organisateurs interdisaient l’accès auxdites tribunes à toute personne autre que le personnel chargé de la sécurité des VIP. Même la tribune dite «le flambeau» faisait l’objet d’une restriction d’accès pour les supporters. Pour une histoire de prestige et d’image à offrir au monde, cette tribune capable d’accueillir plus de 12 000 personnes, est occupée lors des finales de la Coupe par les éléments de la Protection civile. Samedi, les organisateurs ont «libéré» une partie de cette tribune aux fins d’éviter d’éventuels affrontements entre les deux galeries. Or, le plus gros des échauffourées ont été enregistrées au niveau des tribunes supérieures d’où la question : pourquoi les responsables du masse de fidèles des deux clubs algérois. Les 50 000 fans réunis dans les travées du 5-Juillet devaient bénéficier de toutes les commodités de confort et de sécurité. Hélas, négligence et inconscience ont, à nouveau, provoqué l’irréparable. Une masse de béton, certainement mal entretenue, a cédé sous le poids d’une foule en furie qui tapait des pieds sur la dalle des tribunes supérieures. Deux jeunes supporters ont fini par perdre leur vie en chutant depuis le «cratère» creusé au niveau de la tribune numéro 13. Un gradin qui a déjà, par le passé, connu pareilles calamités. L’image de ces caméras de la TV balancées sur le terrain par des supporters en délire lors d’un certain derby USMH-USMA, en coupe d’Algérie, est gravée dans la mémoire. Les journalistes ont souvent signalé aux res- stade n’ont pas agi de la sorte en créant un espace de sécurité entre les deux galeries ? Négligence mortelle Les rapports des services de sécurité s’annoncent accablants. La responsabilité des organisateurs est établie dès lors que le premier responsable de l’OCO, M. Kara a admis, dans une déclaration à l’APS, que «La surcharge au niveau de cette partie du stade et le nombre important de supporteurs ont fini par provoquer cet incident». Un aveu qui plaide la thèse de la négligence et de la négligence coupable.Mieux (ou pis, c’est selon), au lendemain de l’humiliante image donnée au monde pendant le match amical Algérie-Bosnie marqué par l’état lamentable de la pelouse, il a été décidé de fermer le stade. Non seulement pour «bichonner» la maudite pelouse mais aussi pour réhabiliter des «points noirs» signalés au niveau de l’enceinte olympique. Les travaux devaient commencer juste après la finale (MCA-USMA) disputée le 1er mai dernier. Au final, la tension ayant baissé, le projet a été placé en stand-by. Il y’a quelques jours, le ministre de la Jeunesse et des Sports, le Dr Photo : DR Le 77 e derby de la capitale n’en finira peut-être jamais de livrer ses paradoxes où se confondent joies et peines. Ce samedi 21 septembre, la fête d’Alger a de nouveau généré des heurts, des incidents, un effondrement d’une partie de la tribune (supérieure) numéro 13, et surtout mort de supporters. Tahmi a décidé d’abandonner les travaux de réhabilitation de l’OCO jusqu’à la réception des nouveaux stades de Baraki et de Douéra. «Le stade du 5-Juillet sera totalement rénové en 2015», a-t-il confié le 13 septembre dernier au micro de la Radio nationale. Et d’ajouter «cette infrastructure restera ouverte jusqu'à la date indiquée (2015) tout en bénéficiant, en parallèle, de travaux d'aménagement». M. Tahmi a assuré, par ailleurs, que la pelouse du stade s'est nettement améliorée, après avoir réglé le problème d'évacuation d'eau qui l'avait rendue impraticable, d'où la première décision de la fermeture du stade. Rencontré samedi matin au siège de son ministère, le Dr Tahmi a confirmé que la fermeture du stade aura lieu «dès la réception des deux nouveaux stades». Interrogé à propos des suites de l’enquête diligentée par son département pour établir les responsabilités, M. Tahmi a répondu que «l’affaire suit son cours», avant de noter que le problème a été résolu grâce aux travaux entrepris par la SEAAL au niveau des principales canalisations de la zone où est érigé le complexe olympique. «C’est vrai qu’au début, on a pensé qu’il était nécessaire de poser une nouvelle pelouse synthétique dernière génération. Mais après des études approfondies, il s’est avéré que le problème d’évacuation des eaux était global. A savoir que les grandes canalisations extérieures étaient soit obstruées soit cassées. Les services de la SEAAL ont fait du bon boulot et les résultats sont là : la pelouse est de meilleure qualité», affirmera le ministre qui annoncera, par ailleurs, des travaux d’aménagement au niveau de l’hôtel du stade du 5Juillet. «Nous projetons d’intégrer des douches au niveau des chambres. Cela va induire la réduction du nombre de chambres mais aussi offrira un meilleur confort aux athlètes obligés actuellement de prendre leur bain dans des douches communes», a-t-il expliqué. C’est dire que les imperfections constatées au niveau du complexe olympique, dont l’ouverture remonte à 1972, ont été recensées. L’expertise demandée par le ministre, hier, au lendemain de l’incident qui a causé la mort de deux supporters devrait arriver aux mêmes conclusions. Le 5-Juillet, plutôt l’OCO, sera-t-il fermé avant 2015 ? M. B. Sports Le Soir d’Algérie Lundi 23 septembre 2013 - PAGE FOOTBALL 14 Derby funeste à Alger, catenaccio ailleurs LIGUE 1 (5e JOURNÉE) Si le CS Constantine s'est emparé de la tête du classement de la Ligue 1, suite à son nul heureux ramené d’Oran, la 5e journée du championnat national a «célébré» le retour de la violence dans nos stades de football. Au stade du 5-Juillet exactement, lors du 77e derby de la capitale entre l’USM Alger et le MC Alger, trois personnes, des supporters, sont décédées dans la soirée du samedi. Deux suite à l’effondrement d’une partie de la tribune numéro 13 et une troisième, mortellement agressée aux alentours du temple olympique. Que reste-t-il alors du spectacle offert par les deux équipes sur la pelouse du 5-Juillet et leurs galeries dans les tribunes ? Absolument rien, sinon cette (nouvelle) image d’injustice que les Mouloudéens n’oublieront pas de sitôt. Eux qui furent victimes d’un arbitrage vicié du fédéral Redouane Necib. Sinon, ce cinquième round a été un bide en termes d’offensive. Cinq buts dont deux sur penalties ont été inscrits. Une maigre récolte qui dénote la faiblesse d’une élite footballistique orpheline de ses artificiers comme Résultats CR Belouizdad-JS Kabylie 1-0 MC Oran-CS Constantine 0-0 CRB Ain Fekroune-JS Saoura 0-0 USM Alger-MC Alger 1-0 MCE Eulma-USM Harrach 0-0 RC Arbaâ-MO Béjaïa 1-0 JSM Béjaïa-CABB Arréridj 1-1 Reste à jouer Mardi 1 octobre (18h) A Chlef : ASO-ES Sétif Soudani et Slimani, enchantés par les sirènes d’outre-mer. M. B. Prochaine journée (6e) Vendredi 27 septembre (16h45) MO Béjaïa-CRB Aïn Fekroune. Samedi 28 septembre JS Saoura-USM Alger (16h) USM Harrach-MC Oran (16h) JS Kabylie-JSM Béjaia (17h45) CA Bordj Bou-Arréridj-CR Belouizdad (18h) MC Alger-ASO Chlef (18h) ES Sétif-RC Arbaâ (18h) CS Constantine -MC El-Eulma (18h). Classement 1. CS Constantine 2-. USM Alger -- MC Alger --JS Kabylie 5-. JS Saoura 6-. ES Sétif --. ASO Chlef --. CABB Arréridj --. RC Arbaâ 10- CR Belouizdad ---. MC Oran 12-. MC El-Eulma 13. JSM Béjaia 14-. CRB Aïn Fekroune 15-. MO Béjaïa --. USM El-Harrach Yemma Gouraya accumule les frustrations La JSMB ne décolle toujours pas en concédant le match nul contre la formation du CABBA après avoir pourtant mené au score jusqu’à la 85’ de jeu sur une réalisation de Coulibaly (32’sp). Un résultat qui ne rassure pas le Onze cher à Boualem Tiab avec seulement trois points en quatre matches. Profondément déçus et frustrés par ce troisième nul à domicile, les supporters Vert et Rouge, présents avant-hier au stade, n’ont pas manqué de manifester vivement leur colère en fin de partie après cet énième contre-performance de leur équipe fétiche. Les Béjaouis entament pourtant admirablement la partie pour tenter de trouver la brèche dans un système ultradéfensif mis en place par le technicien bordji, Belhout. A la 20’, une bonne frappe de JSM BÉJAÏA 1 - CA BORDJ BOU-ARRÉRIDJ 1 Mebarki sera difficilement repoussée en corner par Belkhodja. A la demi-heure de jeu, Meddahi s’infiltre dans la surface et contraint le défenseur Bendahmane à la faute. Très proche de l’action, l’arbitre Haïmoudi désigne le point de pénalty. La sentence sera judicieusement exécutée par le malien Coulibaly qui donne ainsi l’avantage à son équipe. Le but béjaoui oblige quelque peu la formation bordjie à se découvrir. A cinq minute de la pausecitron, Aggoune rate de peu de doubler la mise sur une balle arrêtée, pourtant, bien ajustée mais son tir ira s’écraser sur le poteau gauche de Belkhodja. Les hommes de Saâdi étaient toutefois heureux de retourner aux vestiaires sur ce léger avantage d’un but à zéro. A la reprise de la seconde période, les locaux se sont montrés globalement trop brouillons pour espérer briser la muraille adverse. A la fin du premier quart d’heure de cette reprise, Belgherbi, lumineusement servi par Coulibaly, échoue d’un cheveu d’inscrire le deuxième but mais son tir sera repoussé in extremis par la défense de Bordj. Face à une attaque bougiote inoffensive, les visiteurs sentaient qu’il y avait de la place pour faire largement mieux et repartir avec le partage des points. Solide derrière, la bande à Belhout jette toutes ses forces dans la bataille pour aller chercher le but égalisateur. Le team bordji se procure une grosse occasion de niveler la marque avec à l’origine le remuant Mesfar à la 70’. Les efforts des camarades de Chebira porteront leurs fruits à cinq minutes du coup de sifflet final de la partie lorsque, sur une hésitation de la défense béjaouie, Hamiche, fraîchement incorporé à la place de Ammour, n’aura aucune peine à surprendre le portier des Vert et Rouge Messara et remettre par la même occasion les pen- Pts 11 10 10 10 8 7 7 7 7 6 6 5 3 2 1 1 J 5 5 5 5 5 3 4 5 5 5 5 5 4 5 5 5 dules à l’heure. Sonnés par cette égalisation contre le cours du jeu, les gars de Béjaïa tentèrent vainement de reprendre le dessus. La JSMB laisse ainsi passer une belle opportunité de se relancer. Après quatre journées, les hommes de Saâdi qui n’ont récolté que trois points continuent à accumuler les frustrations en ce début de saison. Le team vert et rouge va devoir encore patienter avant de remporter sa première victoire dans ce championnat. Pour ses deux prochains déplacements attendus chez deux grosses cylindrées du championnat à savoir, l’ESS et la JSK, la mission de la JSMB semble d’ores et déjà très compliquée. Face à des adversaires largement audessus de la formation du CABBA, les partenaires de Coulibaly se doivent de montrer un tout autre visage pour espérer renouer avec le succès. A. Kersani Le Soir d’Algérie FOOTBALL Sports Lundi 23 septembre 2013 - PAGE VERTS D’EUROPE Kadir relativise son doublé face à Ajaccio Le CS Constantine, un outsider qui n’a pas froid aux yeux INVAINCU DEPUIS 21 MATCHES constantinois, du moins pas pour le moment. Mieux encore, Garzitto, très critiqué après le premier semiéchec de son équipe à domicile contre le CAB BouArréridj lors de la première journée du championnat, a fini par gagner l'estime de fans, grâce notamment à trois succès d'affilée, dont deux à l'extérieur (face à l'USM El-Harrach 1-2, et la JS Saoura 0-3). Cette dynamique de bons résultats ayant fait du CSC l'une des trois équipes de Ligue 1 non encore vaincue cette saison en compagnie du CABBA et de l'ES Sétif, permet aux protégés de Garzitto de se présenter comme de sérieux candidats pour mettre un terme à la domination des Sétifiens, vainqueurs des deux précédentes éditions du championnat. Après avoir terminé Photo : DR En parvenant à accrocher le MC Oran sur le terrain de ce dernier (0-0) samedi soir pour le compte de la 5e journée du championnat de Ligue 1 algérienne de football, le CS Constantine enchaîne son 21e match sans défaite dans cette compétition. Les gars de Cirta sont, ainsi, en train d'établir un record en la matière, eux qui n'ont plus laissé de plumes depuis leur échec sur le terrain de l'USM El-Harrach en fin de la phase aller de l'exercice 2012-2013. Un parcours qui confirme la bonne santé des coéquipiers de Yacine Bezzaz, (Il a effectué son retour à l'occasion du match d'Oran), leur permettant d'afficher leurs ambitions dans la course au titre, puisqu'ils occupent, désormais, seuls le fauteuil de leader avec 11 points. Le changement d'entraîneur durant l'intersaison, avec l'arrivée du Franco-italien, Diego Garzitto, en remplacement du Français Roger Lemerre qui n'a pas voulu prolonger son contrat, n'a finalement pas eu des répercussions négatives sur l'effectif du vieux club troisième lors de l'exercice écoulé, avec à la clé un billet pour la coupe de la Confédération africaine de football (CAF), le CSC a tous les atouts pour devenir champion, selon les spécialistes, surtout avec le renforcement de son effectif par plusieurs joueurs de qualité durant l'intersaison. Pour leur prochaine sortie, les coéquipiers du gardien de but international, Si Mohamed Cedric, retrouveront samedi prochain leur temple préféré au stade Chahid Hamlaoui à Constantine après deux déplacements de suite. Ils accueilleront à cette occasion le MC El-Eulma, mais ils seront privés des services de leur milieu de terrain, Antar Boucherit, suspendu pour avoir écopé un troisième carton contre le MCO. Quelques jours avant le match face au RCA, Mourad Rahmouni a reçu un document de la part de la direction lui signifiant la nécessité de réaliser un bon résultat à défaut d'être limogé. A l'issue de la 5e journée, l'équipe béjaouie n'a engrangé qu'un seul point, concédant quatre défaites, dont deux à domicile. «Nous avons mal entamé la saison avec un bilan négatif. Notre apprentissage en Ligue 1 est dur, en raison notamment de l'inexpérience des joueurs. Notre objectif reste le maintien, mais il sera très difficile de l'atteindre au vu de la situation actuelle», a-til ajouté. Mourad Rahmouni, secondé par Faouzi Moussouni, a réussi à mener le MOB vers l'élite, pour la première fois dans l'histoire du club. La démission de Rahmouni étudiée dans «48 heures» MO BÉJAÏA Le MO Béjaïa, nouveau promu en Ligue 1, n'a encore pris aucune décision à propos de l'avenir de l'entraîneur Mourad Rahmouni, au lendemain de la défaite concédée en déplacement face au RC Arbaâ (1-0), en match comptant pour la 5 e journée du championnat. «Aucune décision n'a été prise concernant Rahmouni, qui reste, jusqu'à preuve du contraire, l'entraîneur en chef du MOB. Le conseil d'administration devra se réunir dans les prochaines 48 heures pour étudier la situation et prendre les décisions qui s'imposent dans l'intérêt du club», a affirmé à l'APS Sadji Mohand, membre du conseil d'administration du club et l'un des actionnaires au sein de la SSPA. COUPE DE LA CAF (6e JOURNÉE DE LA PHASE DES POULES), ES SÉTIF 1-CA BIZERTE 0 Enfin une victoire ! Le détail le plus surprenant dans cette rencontre opposant l’Entente de Sétif aux Tunisiens du CA Bizerte fut l’absence totale du public. En effet, les supporters de l’ESS ont décidé de boycotter leur team en raison de son élimination en Coupe de la Confédération africaine de Football. Ne s’attendant à rien de sensationnel de la part de leurs protégés, les fans des Noir et Blanc ont décidé, à leur manière, d’exprimer leur déception, leur amertume et leur désillusion. Donc, c’est face à des gradins déserts que s’est déroulée cette rencontre dépourvue d’enjeu, surtout du côté sétifien. La première période du match a été marquée par un jeu décousu des Aigles noirs, les- quels ne sont pas parvenus à ouvrir la marque malgré quelques bonnes occasions. En effet, c’est Benhaddouche qui donna le tempo avec une lourde frappe que dégagea difficilement le gardien bizertin (22’). Il sera imité par son coéquipier Demou, qui vit son puissant tir frôler la cage tunisienne (25’). La dernière action des Sétifiens en ce premier half fut l’œuvre de Touahri qui, bien servi par Ferrahi, a raté lamentablement cette excellente opportunité (40’). Les cinq dernières minutes du match furent à l’actif du CAB, lequel donna du fil à retordre aux joueurs de l’Entente et des sueurs froides au banc des Sétifiens, à défaut du public. La seconde période sera la copie conforme de la première. D’un côté, une équipe sétifienne démotivée et incapable de faire son jeu et, de l’autre, une équipe tunisienne, déjà qualifiée, donc pas du tout intéressée par le résultat. Les Tunisiens auraient pu ouvrir la marque par Mamut qui s’est retrouvé seul face au gardien sétifien, mais son tir a heurté la jambe du portier Ghoul (82’). On s’acheminait vers la fin du temps réglementaire quand les Aigles noirs parviennent à inscrire, d’une manière anodine, leur unique but. En effet, suite à un dégagement de la part du défenseur Jaziri, le cuir heurtera Boukria et se logera dans les filets (85’). Le jeu se stabilisa en milieu de terrain et ce jusqu’au coup de sifflet final. Malgré ce succès, l’Entente de Sétif termine la compétition à la dernière place du groupe. Imed Sellami 15 Le milieu international algérien du Stade Rennais, Fouad Kadir, s'est dit content d'avoir offert la victoire à son équipe samedi soir face à Ajaccio (2-0), s'illustrant notamment par un doublé, en match comptant pour la 8e journée du championnat de France football de Ligue 1. «Ce soir, j'ai touché un peu plus de ballons puisque on avait la maîtrise du jeu. Sur mes deux premières occasions, j'ai réussi à les concrétiser. J'étais opportuniste, je pense que mon doublé est le fruit d'un travail collectif», a affirmé le joueur algérien, cité hier par le site officiel du club breton. Kadir, qui avait rejoint Rennes cet été en provenance de l'Olympique de Marseille, a réussi ses grands débuts avec Rennes, à l'occasion de sa première apparition. «Fouad Kadir, auteur d’un très bon match pour sa première apparition, au Parc des sports de la route de Lorient, s’offre un premier doublé à la 13e et 15e minutes de jeu. Les débuts de l’Algérien sont fracassants», écrit la même source. Il s'agit du quatrième match sans défaites pour les Bretons qui occupent la 5e place au classement avec 11 points, à deux longueurs de l'AS Monaco, qui devait se déplacer hier à Paris pour croiser le fer avec le PSG dans le choc de cette journée. Fouad Kadir n'a pas été convoqué pour le dernier match de l'équipe nationale face au Mali (1-0), disputé le 10 septembre à Blida, comptant pour la 6e et dernière journée (G H) des qualifications pour le Mondial 2014. Il devrait effectuer son retour chez les Verts, à l'occasion du déplacement à Ouagadougou, pour le match face au Burkina Faso le 15 octobre, comptant pour la manche aller du tour des barrages du Mondial brésilien. ALORS QUE BELFODIL EST RESTÉ SUR LE BANC Taïder contribue à la victoire de l'Inter Milan à Sassuolo Le milieu international algérien de l'Inter Milan, Saphir Taïder, a contribué à la large victoire décrochée sur le terrain du nouveau promu, Sassuolo (7-0), en match comptant pour la 4e journée du championnat italien (Serie A). Taïder a inscrit le second but du club lombard à la 23 e minute après avoir offert le premier signé par l'Argentin, Rodrigo Palacio. Le joueur algérien a cédé sa place à la 56 e minute du jeu à son coéquipier, Mateo Kovacic. L'autre international algérien de l'Inter Milan, Ishak Belfodil, s'est contenté, encore une fois, du banc des remplaçants. SEMI-MARATHON DE LA VILLE D'ORAN Plus de 1 000 athlètes au rendez-vous Plus de 1 000 athlètes algériens et étrangers sont attendus au premier semi-marathon international de la ville d'Oran, prévu le samedi 28 septembre prochain. Les athlètes de plusieurs wilayas du pays dont Alger, Blida, Biskra, Béjaïa, Bouira, Constantine, Saïda, Tizi-Ouzou, Sidi BelAbbès, Mascara, Chlef, Mostaganem et Oran ainsi qu'une dizaine d’athlètes étrangers résidant en Algérie ont confirmé leur participation à cet évènement sportif, initié par «Sport Events International» et soutenu par la DJS d’Oran. Cet évènement placé sous le patronage du wali d'Oran se déroulera en plein centre de la capitale d’El-Bahia. Trois épreuves sont au programme de cette première manifestation prévue à Oran. Il s'agit du 5 km, le 10 km et le 21 km durant lesquelles les athlètes auront à effectuer deux boucles. Ces courses sont ouvertes à quatre catégories d’âge des deux sexes. Le promoteur de ce semi-marathon, en collaboration avec les autorités locales, a prévu l'emplacement du départ et des arrivées au niveau de la grande place près du théâtre de verdure face au port.L'ensemble des courses emprunteront la belle Avenue Larbi-Ben-M'hidi (avenue d'Arzew) et ensuite le front de mer situé face du port d'Oran pour une arrivée près du parc du théâtre. Le choix du parcours est judicieux pour les participants et un moyen pour eux de découvrir les facettes de la deuxième ville du pays. L’objectif de l'organisateur est de placer cette manifestation sous un aspect sportif, culturel et touristique. La Ligue oranaise d'athlétisme, chargée de la partie technique, a déjà entamé les inscriptions qui seront clôturées, exceptionnellement, une heure avant le départ des courses pour les athlètes venus de l'intérieur du pays. Pour les préparatifs, de nombreux sponsors et partenaires ont donné leur accord pour participer financièrement à ces joutes «car c'est un projet porteur pour la ville d'Oran», dira le manager de Sport Events International. Lancé au cours du mois de juillet dernier, Sport Events International s'est réuni à quatre reprises avec les autorités locales pour la mise en place de cette manifestation et a réussi à attirer des sponsors. Le Soir [email protected] d’Algérie Lundi 23 septembre 2013 - PAGE 17 Le magazine de la femme La gymnastique faciale Page animée par Hayet Ben Poulet marengo FRUITS Kiwi Très peu calorique, le kiwi présente la plus forte concentration en éléments nutritifs La banane Photos : DR 1 poulet, 1dl d'huile d'olive, 1 oignon haché, 250 g de tomates, 1 gousse d'ail hachée finement, 1 cube de volaille, 150 g de champignons, 2 tranches de pain de mie, sel fin, poivre La gym faciale, basée sur les grimaces, constitue un moyen naturel pour prévenir le vieillissement et rajeunir les traits du visage. 5 à 10 minutes par jour sont suffisantes pour remodeler votre visage. Les premiers effets sont visibles au bout de 2 à 3 mois. Voici un aperçu de ces astuces… Pour avoir une bouche glamour dites «i» et «ou» en alternance tout en exagérant le mouvement pour être sûre que la tension est assez forte. En prononçant le «ou» pensez à pousser vos lèvres vers l’avant comme si vouliez donner un baiser. Pour combattre la fatigue des yeux ouvrez puis fermez vos paupières. Intensifiez le mouvement au fur et à mesure que vous répétez cet exercice. Pour lisser votre front regardez vers le haut de votre front et faites bouger les muscles du front et du cuir chevelu. Vous pouvez accentuer l’effet en Flan express massant avec vos quatre doigts en partant des sourcils et en remontant vers le front. Pour être belle, faites la grimace ! La gym faciale est basée en effet sur les grimaces ! Essayez de reproduire toutes les émotions qui vous passent par la tête avec des grimaces ceci va aider à détendre les muscles de votre visage d’une manière naturelle. Découper le poulet en morceaux dans une cocotte, faire chauffer 1dl d'huile d'olive. faire revenir à feu vif les morceaux de poulet, saler et poivrer. Faire la sauce du poulet marengo. Une fois le poulet coloré, le retirer de la cocotte. Faire colorer 1 oignon haché, verser 1/4 de litre d’eau, ajouter 250 g de tomates coupées en gros dés, l'ail haché finement et le cube de volaille. Assaisonner. laisser mijoter pendant 20 minutes, mettre le poulet dans la sauce, ajouter 150g de champignons, laisser cuire 20 minutes. Faire griller les 2 tranches de pain de mie au grille-pain. Couper les tranches en diagonale pour obtenir 2 triangles Dresser le poulet marengo, napper le fond de l'assiette de la sauce. Déposer le poulet. Disposer les triangles sur les morceaux de poulet. Parsemer de persil haché autour du poulet. Sauce crème-café 1 litre de lait, 200 g de sucre, 8 jaunes d’œufs, 1 c. à s. d’extrait de café Faire chauffer le lait et l’extrait de café (ne laisser pas le lait bouillir). Blanchir les jaunes et le sucre. Détendre ce mélange avec le 1/3 de lait en fouettant. Verser le mélange dans le lait qui reste. Faire cuire la crème à la nappe en vannant, tout en remuant sans arrêt avec une spatule en bois (on peut vérifier la cuisson en passant un LES CHEVEUX Vrai/faux 1/2l de lait, 100 g de maïzena, 60 g de sucre, 1 sachet de sucre vanillé, 2 œufs Mesurez 1/2 litre de lait et réservez une tasse, le reste faites le bouillir. Pendant ce temps, dans la terrine, versez la maîzena, le sucre et le sucre vanillé. Délayez avec la tasse de lait froid. Ajoutez ensuite les œufs un à un et mélangez bien. Quand le lait bout, versez-le hors du feu, et petit à petit sur la préparation en fouettant. Reportez sur feu doux sans cesser de fouetter. Dès que la préparation épaissit régulièrement, retirez-la du feu. Verses le flan dans un bol mouillé d'eau froide et attendez que le flan soit froid pour le démouler dans le plat de service. vous pouvez le servir seul ou décoré de fruits au siropp. * Les cheveux blonds sont plus fragiles que les autres. FAUX. * Porter souvent un chapeau favorise la chute des cheveux. FAUX. * Une chevelure saine peut résister à une traction de 500 kilos. VRAI. * Les cheveux poussent un peu plus vite en été. VRAI. * Ils poussent plus vite au sommet du crâne que sur les tempes. VRAI. * Les cheveux poussent plus vite chez la femme que chez l’homme. VRAI. * Les lavages fréquents accélèrent la chute. FAUX doigt sur la spatule. Si le trait reste marqué, la crème est cuite). Passer ensuite au chinois étamine. En remuant sans arrêt, tant que la crème est encore chaude. Réserver tout de suite au frais. Riche en glucides, la banane fait partie des fruits les plus énergétiques et affiche environ 90 kcal aux 100 g, dont la plupart proviennent de ses glucides Ananas et cellulite La bromélaine de l'ananas ne fait pas fondre la cellulite, par contre l'ananas soulage les douleurs d'arthrose Pomme Une pomme a un pouvoir anti-oxydant équivalent à celui de 1500 mg de vitamine C. Détente Le Soir d’Algérie MOTS FLÉCHÉS Son nom ---------------Son prénom Lundi 23 septembre 2013 - PAGE 18 Par Tayeb Bouamar Son pays Une de ses œuvres Ternira ---------------Détester ---------------Ajuste ExSonelgaz ---------------Esprit Adula ---------------Cheval Lanthane ---------------Mouvements furtifs ---------------Chrome Argon ---------------Pays ---------------Arrive Attacha ---------------Germanium ---------------Inutile Lentille ---------------Assassinat Moi ---------------Canine Ex-Annaba ---------------Boxeur algérien Hutte ---------------Boisson Fleuve ---------------Récompensé ---------------Cube Apparue ---------------Germanium ---------------Fleuve Disque ---------------Argon ---------------Fin de Nuit Privé ---------------Allonge ---------------Epoux Calma ---------------Néon Rassemble ---------------Fabricant de pneumatiques Bâti ---------------Possessif Piège (ph) ---------------Lissa Equipée ---------------A régler Iridium ---------------Région de France Adepte ---------------Bulletin Cravate anglaise ---------------Appris Une de ses œuvres Siège ---------------Chef ---------------Saint Offre ---------------Bande Garantie ---------------Est utile ENUMÉRATION Idiote ---------------Titre L ET T R E S D E : Constantinople Ces colonnes abritent les noms de neuf colosses célèbres. Une lettre ne peut être cochée qu’une seule fois. Définition du mot restant = «Associé à Ramses II» E A O T S I R H A O 1- RHODES 2- AMENOPHIS 3- MERCURE D A T O U M R L E D E U T H P H E S T A O D E S A C T N I A S M P O L L O N E T R E T I P U 5- JUPITER TOSCAN 6- APOLLON 7- SAINT CHRISTOPHE R E M S I H P O N J C U R E R A M S E S 8- STATUE DE LA LIBERTE 9- MEMNON MOT RESTANT = AIME D’ATOUM 4- RAMSES Sodium ---------------Ennuyeux Infinitif ---------------Succombé ---------------Flatteur Parti ---------------Pronom M L I B E R T E N C Sensé ---------------Riche Sanctionner ---------------Apre ---------------Egaré Décorer ---------------Mesure I A N O N M E M A S Néon ---------------Caché I S T A M B U L 1 2 3 4 5 6 7 8 1- PAYS 2- DETROIT 3- FONDATEUR 4- MUR 5- MOSQUEE 6- EN FUT LA CAPITALE 9 10 7- SITE 11 8- SITE 12 S OLUTIONS …S OLUTIONS …S OLUTIONS … MOTS FLÉCHÉS GÉANTS DEPREDATION-CIME ETRE-ARIDITE-VAN CES-PN-REE-TARIT US-PASSAS-VIRE-R S-CAN-TI-SO-A-EE -AN-DUE-BALISENT EVITAS-RAVALE-TE NI-ES-RE-AGE-SEN TSAR-MEDITE-M-RU RET-SOLIDE-MAT-S AR-PETITE-MENERI-PORTEE-DU-ILES DEA-RER-CIREES-I ECRIES-RARETE-MN -ATE--RAVINS-GAG ERIGES-TAGE-RASE STE-PEDALE-LORSSA-RIVAGE-RAT-ED O-CECITE-PAR-OSE RASSURE-DOIGTE-P ER-IRA-REELUE-PO ERODE-SEL-LA-COR SIRE-MALICE-SORT -MO-LEGERE-LANCA CA-DELAVE-TAPE-T R-TO-E-A-CASE-PI AGENCEE-SANS-TRO NARCISSES-TOULON MOTS FLÉCHÉS -CLAIR-CINEASTERAIS-ORALE-VUE-B EVE-VIOLE-PARTIE NE-SE-MI-PILEE-L E-MORNE-CAPES-BL -PERTE----ER-LEE FAUTE-----S-FINS RITE-B-----BLOND ARE-RATER-PA-NEE NE-AISEE-TUNIS-N C-HIVER-RAIDE-SU ETAGES-SENSE-SOI -EIRE-CONGE-SAIT PARISQUIDORT-SELETTRES DE CONSTANT A CONSTANTA ------CHANTIERS -----ROUMANIE-------NOIRE------CONSTANTA--------TOMIS----AGIGEA-----------DANUBE----------TEXTTILE---MECANIQUE-- MOTS FLÉCHÉS GÉANTS Détente Le Soir d’Algérie Lundi 23 septembre 2013 - PAGE Par Tayeb Bouamar Esprit ---------------Courageuses Ex-coach de l’EN Editeur ---------------Situa Bout lainede ---------------Note ---------------Fin de participe Situation ---------------Préposition ---------------Dans le livre Cérium ---------------Mesure ---------------Etreignit Rejette ---------------Article ---------------Institut Indien ---------------Ferment ---------------Agréable Océan ---------------Article ---------------Paresseux Exprimer ---------------Peuple ---------------Pronom Sevré Gros titre ---------------- ---------------Luxueux Rongeur Elargi ---------------Enzyme ---------------Loupais Actinium ---------------Etendue d’eau Amas ---------------Liaison Possédai ---------------Vieux do Perroquet ---------------Deviendrais A sa clé ---------------Eliminas Souveraines ---------------Cité antique Possessif ---------------Sur pied Calendriers ---------------Forme d’être Couche ---------------Agence Dans la page ---------------Syndicat Fuit ---------------Fixées Poisson Pays ---------------Glisse ---------------Disposé Saison ---------------Radium Possessif ---------------Solde ---------------Arme Mois Germanium ---------------Lombric (inv) Prié ---------------Terrain Privatif ---------------Possessif ---------------Mammifère Filet ---------------Insensible ---------------Arrêter Suivit ---------------Argot Calcium ---------------Apercevoir Rejeta ---------------Tamis Issues ---------------Clair (inv) Trompés ---------------Impies Souffler ---------------- Incohérents Sodium Manche ---------------Emplois ---------------Possessif Indéfini ---------------Article Perdre ---------------Nickel ---------------Bourrés Dérobas ---------------Période ---------------Jeune Fruits ---------------Adepte ---------------Osée Bernées ---------------Démembré Duos ---------------Possessif Posé ---------------Ile Cube Béryllium ---------------Docteur Piège (ph) ---------------Néon Etendue d’eau ---------------Précieux Contrepartie ---------------Plaisanteries Mépris ---------------Dans le gué Fin de soirées ---------------Lentille Possessif Ville du Brésil ---------------Fixées Nobélium Inespérée ---------------Noyaux Shoots ---------------Ecole Saison ---------------Africain Parente ---------------Renoncer Gâtées ---------------VTT Dans la vessie ---------------Mesure Poisson ---------------Ex-Annaba Dans la rente ---------------Erbium Note ---------------Eprouvée Baryum ---------------Démonstratif Plat (ph) ---------------Subtils Rabais ---------------Suivit ---------------Givrés Possèdes ---------------Monnaie Asticot ---------------Décédé Réfusés ---------------Invente Iridium ---------------Comparatif Total ---------------Article 19 Piégées ---------------Cri de froid Passerelle ---------------Condition Trésor ---------------Figure Jeu ---------------Palladium Osmium ---------------Astate Belles-filles ---------------Adverbe Choisirais Limiter ---------------Vedette Ex-UA ---------------Article Publicité Le Soir d’Algérie Lundi 23 septembre 2013 - PAGE SOIR DE LA FORMATION ÉCOLE SUPÉRIEURE NEWFORMA. Début des inscriptions H. coiffure, esthétique, massage, onglerie, maquillage, Alger-Centre. - 0551 15 31 71 - 021 64 24 80 F804/B1 ÉCOLE DE FORMATION «JARDIN SECRET» - Réception, cuisine, pâtisserie, restauration, pizzéria, intendant, agent de voyages et délégué médical. - Inscription en cours. Formation pratique dans un milieu réel. Stage pratique assuré. - Emploi garanti. Régime des études : externat, internat et demi-pensionnat. - Adresse : Résidence n° 10, lotissement Hamdad, M’douha, 15000 Tizi-Ouzou. - Mobile : 0550 53 28 33 - 0550 97 90 76 Tél./Fax : 026 22 23 20 - e-mail : [email protected] F119301/B13 INSTITUT DE FORMATION PARAMÉDICLE AGRÉÉ IBN NAFIS Tél.: 021 54 41 60 - 0561 535 738 - Mail : [email protected] F894/B1 DONNE COURS : maths, physique. Tél.: 0790 15 14 88 F134836 PROF DE MATHS donne cours au domicile de l’élève, niveaux : 1re, 2e, 3e et 4e année moyenne. - Tél.: 0664 40 03 44 VOUS AVEZ L’AMBITION DE DÉCROCHER UN POSTE DE TRAVAIL dans le domaine de l’industrie pharmaceutique ou d’évoluer dans le monde professionnel, l’INSC, l’institut n° 1 spécialisé dans la formation médicale depuis 5 ans certifié par sa qualité de formation, lance sa 40e session en collaboration avec IMFS (Institut Maghrébin de la Formation Médicale Supérieure) : - Délégué médical. Délégué pharmaceutique. Opérateur en pharmacie. Assistante commerciale. Délégué commerciale. Secrétaire médicale. Les cours sont dispensés soit : - Les jours de semaine. Spécial week-end : vendredi et samedi. 15 jours bloqués. Avantages : expérience, taux de recrutement 80 %, stage pratique, insertion professionnelle, séminaires, conférence et enseignements de haut niveau, régime interne/externe. Tizi-Ouzou, Boumerdès : infos/contact : 026 21 68 81 / 05 61 68 78 10. Site web : www.insc-dz.com. Alger : infos/contact : 021 30 05 32 / 06 58 45 66 76 F119413 ÉCOLE SUPÉRIEURE INTERNATIONALE D'HÔTELLERIE ET DE TOURISME «ESIHT», en partenariat avec l’ÉCOLE SUPÉRIEURE INTERNATIONALE DE COMMERCE ET DE GESTION «ESIG», lance pour l’année scolaire 2013-2014 des formations prometteuses dans les domaines suivants : • Gastronomie et gestion des risques alimentaires : - Intendant (gestion des bases de vie), niveau bac+2. - Chef de partie (occidental et oriental), niveau 3e AS. - Cuisinier (occidental et oriental), niveau 9e AF. - Pâtissier (occidental et oriental), niveau 9e AF. - Chef de rang, niveau 9e AF. - Gestionnaire H.A.C.C.P. (Hazard Analysis and Critical Control - Analyse des dangers et points critiques de contrôle), niveau 3e AS. • Hôtellerie et tourisme : Réceptionniste (administration hôtelière), niveau 3e AS. - Technicien supérieur (BTS agence de voyages), niveau 3e AS. - Agent de comptoir (billetterie et tarification Agence de voyages et compagnies aériennes), niveau 2e AS. Toutes ces formations sont assurées, encadrées et garanties par les formateurs professionnels renommés issus de grandes écoles hôtelières et touristiques. Le stage pratique est garanti dans des hôtels de catégories internationales et dans des catering du Sud, avec aide au recrutement en fin de formation (taux de recrutement : plus de 90 %). Régime des études : internat/externat. Informations/inscriptions/Département académique : ESIHT : villa n° 13, lotissement El-Bordj, Tizi-Ouzou. N° Tél.: 026 212 212/ 026 213 213 Mobile : 0550 503 994 Une formation, un métier,un avenir. PINOCCHIO vous souhaite une bonne rentrée et vous invite a jouer avec lui : j’habille ma poupée, je crée mes jouets et mes marionnettes, je m’exprime par la parole et le geste et... Téléphone-moi au : 0561 27 06 99 ou au 021 47 01 26 F134828 F134811 IMS lance, en octobre 2013, formations pour 4e AM et 1re AS : CMP (Certificat de maîtrise professionnelle) en comptabilité et en banque, durée 18 mois, diplôme d’Etat. - Pour 2e AS : CMTC, durée 24 mois en cours du soir, diplôme d’Etat. - Pour 1re AS et plus : déclarant en douanes, durée 6 mois. - Contacter IMS - 31, boulevard Amirouche, Alger. - Tél(s) : 021 634 508 021 639 373 - Port : 0561 37 12 91 F880/B1 IMA forme en maint. (micros, GSM, photocopieurs, électronique), vidéosurveillance, électricité, bureautique, Access, Delphi, Java, C#, site web, infographie, montage vidéo, programmation des microcontrôleurs, installation et administration des réseaux. Tél.: 021 27 59 36/73 Mob.: 0551 959 000 ÉCHOTELLERIE, école agréée par l’Etat, et en partenariat avec l’Ecole nationale supérieure de l’hôtellerie et du tourisme El-Aurassi, lance des formations, avec les tarifs les plus accessibles sur le marché, en : • Hôtellerie (cuisine, pâtisserie, restauration, réception, agent de voyages). • Gestion hôtelière (intendance). • HSE (agent, inspecteur, superviseur). • Informatique (initiation, agent de saisie et formation à la carte). • Langues (français, anglais, allemand, espagnol). - L’école vous garantit le stage pratique dans des établissements de renommée avec possibilité de recrutement. ECHOTELLERIE vous fait part aussi de la nouvelle promotion 3 en 1 sur toute formation que vous effectuerez. 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F868/B1 021.31.15.50 / 021.31.15.81/ 05.55.20.79.96/ 07.94.34.10.67 Edité par la SARL SIÈGE : DIRECTIONRÉDACTION : Fax : 021 67.06.76 ADMINISTRATION : Fax : 021 67.06.56 1, Rue Bachir Attar Place du 1er -Mai - Alger Tél. : 021 67.06.58 - 021 67.06.51 COMPTES BANCAIRES : CPA : Agence Hassiba Ben Bouali N°116.400.11336/2 BNA : Agence «G» Hussein-Dey N° 611.313.335.31 CCP : N° 14653.59 Registre du commerce : RC N° 0013739.B.00 MEMBRES FONDATEURS : Maâmar FARAH Djamel SAÏFI Fouad BOUGHANEM Zoubir M. SOUISSI Mohamed BEDERINA GÉRANT-DIRECTEUR DE LA PUBLICATION : Fouad BOUGHANEM DIRECTEUR DE LA RÉDACTION JH possédant un diplôme dans le domaine de l’électricité générale, cherche emploi. Tél.: 0670 28 44 50 NS ––––––––––––––– Jeune homme, 30 ans, ingénieur Nacer BELHADJOUDJA P.A.O. : «Le Soir» PUBLICITÉ Le Soir : SIÈGE Fax : 021 67.06.75 BUREAUX REGIONAUX : BOUMERDÈS «Résidence Badi», bt 3, 2e étage, RN n° 24, Boumerdès-ville Tél./fax : (024) 81 64 18 Email : [email protected] ANNABA 19, rue du CNRA (Cours de la Révolution) Tél. : 038 86.54.22 Fax : 038 86.61.76 Télex : 81095 BLIDA 103, Avenue Ben- PINOCCHIO vous souhaite une bonne rentrée et vous propose des ateliers créatifs et amusants pour enfants de 5 à 12 ans. Tél. : 021 47 01 26 / 0561 27 06 99 F134769 GROUPE ESIG, précurseur de la formation HSE en Algérie, école de formation supérieure agréée par l’Etat, en partenariat avec Alsace Synergie Consulting, organisme de formation européen basé à Strasbourg, France, spécialisé en management de transition et démarche QHSE, lance des nouvelles promotions en HSE : 1. Manager QHSE (Qualité, hygiène, sécurité et environnement) - Niveau d’accès : bac+5 ou bac+4 avec expérience, ou cadre d’exploitation. - Durée de la formation : 06 mois en formule bloquée ou alternée + placement en stage d’induction en milieu professionnel de trois (03) mois avec soutenance du sujet de recherche. 2. Superviseur en HSE (Hygiène, sécurité et environnement). - Niveau d’accès : BTS, DEUA ou bac+3 et plus. - Durée de la formation : 15 semaines plus trois (03) mois de stage pratique assuré. - 3. Inspecteur en HSE (Hygiène, sécurité et environnement). - Niveau d'accès : bac ou 3e AS et plus. - Durée de la formation : 12 semaines plus deux (02) mois de stage pratique assuré. - 4. Agent de sécurité en HSE (Hygiène, sécurité et environnement). Niveau d’accès : 9e AF ou 4e AM et plus. Durée de la formation : 08 semaines plus un (01) mois de stage pratique assuré. - Ces formations sont assurées et encadrées par des experts consultants formateurs avec sorties et voyages d’études durant le cycle de la formation. - En fin de formation, les titres obtenus sont cosignés par le partenaire français A.S.C. Strasbourg France et valables à l’étranger. - Le marché de l’emploi est particulièrement porteur pour les spécialistes en QHSE et sollicités par les entreprises pour anticiper les risques et faire respecter la réglementation HSE. - Régimes des études : internat/externat. - Informations/inscriptions : Se présenter à ESIG/Département HSE, route de l’université Hasnaoua. - Tél.: 026 21 16 16 / 026 21 18 18 - Mob.: 0661 40 40 58 Une formation, un métier, un avenir. F119349/B13 SMATECH (SCHOOL OF MANAGEMENT & TECHNOLOGY), école agréée par l’Etat, spécialisée en HSE, et en partenariat avec OSHA Academy des USA, lance des formations en : • HSE (Hygiène, Sécurité et Environnement) pour : manager, superviseur, inspecteur et agent de sécurité et de prévention. - NB : Lancement de session spécial week-end. - Les attestations sont délivrées par OSHA Academy des USA. • Informatique. • Langues. Pour plus de renseignements, veuillez nous contacter aux : 026 200 506 - 0550 906 950 et 0550 906 951 - Adresse : Rue des frères Oudahmane (axe nouveau lycée AbaneRamdhane), Tizi-Ouzou. F119279 ÉCOLE SUPÉRIEURE NEWFORMA. Début des inscriptions H. coiffure, esthétique, massage, onglerie, maquillage, Alger-Centre - 0551 15 31 71 - 021 64 24 80 F814/B1 Tél. : 0552 97 87 66 ––––––––––––––– Chauffeur cherche emploi (lourd et léger). Tél. : 0561 92 25 58 / 0696 99 60 73 ––––––––––––––– PRO-INFO FORMATION à Alger-Centre lance cycle informatique de gestion, secrétariat et bureautique (6 mois), cycle infographiste/PAO (4 mois), cycle Delphi (4 mois), cycle maintenance PC + réseaux (4 mois). Cours intensifs de langues étrangères : anglais, français, espagnol, allemand (2 mois/niveau). Cours pour adultes ou enfants disponibles. Méthode audiovisuelle. - 06, rue Richelieu, AlgerCentre. Tél.: 021 73 50 28/27 F134681 119362/B13 DEMANDES JF célibataire, cherche emploi, femme de ménage ou nourisse. Tél. : 0781 28 48 08 ––––––––––––––– Homme 59 ans, caissier, agent commercial, cherche emploi. 20 D’EMPLOI d’Etat en électricité, plus de 5 ans d’expérience dans le domaine, cherche travail dans une boîte multinationale ou privée. Tél.: 0795 32 04 14 ––––––––––––––– Boulaïd Blida Tél./Fax : 025 40.10.10 Tél. : 025 40.20.20 CONSTANTINE 9, rue Bouderbala (ex, rue petit), Constantine Tél. : 031 92.34.23 Fax : 031 92.34.22 ORAN 3, rue Kerras Aoued. Tél. : 041 33.23.95 SÉTIF Rue du Fida, centre commercial Zedioui re 1 étage, Sétif. Tél. : 036 91 48 59 Fax : 036 84 18 37 TIZI-OUZOU Bt Bleu,cage C (à côté de la CNEP) e 2 étage, gauche Tél. : 026 22.87.04 Dame, 30 ans, licenciée en sciences de l’information et de la communication, spécialité communication et relations publiques, cherche emploi en qualité de secrétaire de direction, Fax : 026 22.87.01 MASCARA Rue Senouci Habib Maison de la presse. Tél./Fax : 045 80.28.43 TLEMCEN Cité R’hiba Bt n°2 RDC. Tél. : 043 27.30.61 / Fax : 043 27.30.82 BOUIRA Gare Routière. Lot N°1. 3e étage - Tél. : 026 94 29 19 E-Mail : [email protected] m BÉJAÏA 19, rue Larbi Ben-M’hidi (rue Piétonnière), Béjaïa-ville 06000 Tél. : 034 21.14.51 Fax : 034 21.18.60 BORDJ-BOU-ARRERIDJ 2, rue Cherifi Mohamed (près du cinéma Vox) Tél./Fax : (035) 68-1052 IMPRESSION Centre : S.I.A Alger Est : S.I.E Constantine chargée de communication et relations extérieures (expérience 2 années, maîtrise outil informatique, arabe, français, anglais, permis de conduire «B». Contact : 0771 41 69 91 Ouest : S.I.O Oran DIFFUSION Est : Sodi-Presse Centre : Le Soir Ouest : KDPO Les manuscrits, photographies ou tout autre document et illustration adressés ou remis à la rédaction ne sont pas rendus et ne peuvent faire l’objet d’une réclamation. NOTRE JOURNAL fait sienne cette citation de Joseph Pulitzer, fondateur du journalisme moderne : «Il (son journal, ndlr) combattra toujours pour le progrès et les réformes, ne tolérera jamais l’injustice et la corruption ; il attaquera toujours les démagogues de tous les partis, n’appartiendra à aucun parti, s’opposera aux classes privilégiées et aux exploiteurs du peuple, ne relâchera jamais sa sympathie envers les pauvres, demeurera toujours dévoué au bien public. Il maintiendra radicalement son indépendance, il n’aura jamais peur d’attaquer le mal, autant quand il provient de la ploutocratie que de ceux qui se réclament de la pauvreté.» Publicité Le Soir d’Algérie APPARTEMENTS LE SOIR DE L’IMMOBILIER –––––––––––––––––––– Entreprise de promotion Azur Bleu vend logts avec crédit bancaire à Azeffoun, F3 fini. 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En ce douloureux souvenir ta famille, ton épouse, tes fils, tes filles, tes petits-fils demandent à tous ceux qui ont partagé notre douleur d'avoir une pieuse pensée F119427/B13 pour toi. –––––––––––––––––––– 40 jours se sont écoulés depuis que nous a quittés à jamais pour un monde meilleur notre cher père Nasry Abdelkader dit Rachid En ce douloureux souvenir et à la veille du 40e jour, son épouse, ses filles et fils ainsi que les familles Nasry et Louafi prient tous ceux et celles qui l’ont connu d’avoir une pieuse pensée à sa mémoire. Que le Tout-Puissant l’accueille en Son Vaste Paradis. A Dieu nous appartenons et à Lui nous retournons. La famille Nasry de Sour-El-Ghozlane. Entreprise de promotion vend F4 semi-fini à la Nouvelle-Ville, T-O. Tél.: 026 20 26 66 0556 65 73 43 - 0550 60 70 63 F119356/B13 –––––––––––––––––––– P. à p., vends F3 avec livret foncier. 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Une autre partie, sans doute minoritaire celle-là mais jouissant de la complicité volontaire ou involontaire de la majorité, se livre au meurtre et à la destruction sans état d'âme apparent, mais en invoquant «des ordres venus d'en haut», du plus haut. La majorité qui ne dit rien, mais qui consent, quand elle n'approuve pas en catimini, proteste de son innocence, mais elle s'empressera de prénommer Oussama le futur nouveau-né. Les musulmans d'aujourd'hui réprouvent la violence, mais seulement lorsqu'elle s'exerce à leur encontre, ils détestent l'injustice, mais uniquement lorsqu'ils s'en sentent les victimes. Enfin, ils haïssent beaucoup plus ceux qui les tuent, directement en les bombardant, ou virtuellement par l'étalage de leur prospérité, que ceux qui les égorgent au petit matin, à la sortie de leur immeuble. Ce sont ces musulmans qui crient à l'islamophobie lorsqu'on les empêche, quelque part, d'arborer de façon ostentatoire, voire provocante, leur appartenance religieuse. Il ne leur est jamais venu à l'idée de regarder ce qui se passe (rait) sur le sol, si un quidam, ou deux ou dix, se promenait dans leurs rues, en arborant une kippa sur la tête, ou une grosse croix sur la poitrine. Ce sont ces musulmans-là qui chantent, à en devenir aphones, l'amour de l'humanité et leur désir de paix (voir tous les clips de ce genre en circulation) qui s'entretuent pour un penalty non sifflé ou un match perdu à cause de l'arbitre. L'arbitre qui peut incarner, pour un instant, les personnages les plus détestés de l'heure et qui peut être Obama, Assad, ou Sissi, selon les pistes marquées par les imams du vendredi. Ce sont ces musulmans qui prônent le bien et proscrivent le mal, en théorie, qui se laissent submerger par la haine et emporter par la violence, jusqu'à ne plus se souvenir du contenu réel du message coranique. Les exemples et les illustrations fourmillent et nous interpellent d'Irak, de Syrie, d'Arabie saoudite et, plus récemment encore, de Nairobi, avec cette attaque terroriste de soi-disant Shebabs, mot qui désigne les écervelés qui guerroient en Somalie et hors de la Somalie. C'est paradoxalement l'Arabie saoudite, là où toute cette violence a commencé, qui a connu une de ces manifestations, désormais récurrentes, de l'opposition des religieux à la ligne de Riyadh, concernant l'Égypte. Commémoration Comme chaque année depuis son assassinat, le 28 septembre 1995, les amis fidèles et la famille d’Aboubekr Belkaïd se réuniront à sa mémoire au cimetière El-Alia, carré des Moudjahidine, le vendredi 27 septembre à 10 heures. POUSSE AVEC EUX ! Par Hakim Laâlam [email protected] ARAB E Officiellement, le royaume wahhabite s'est démarqué de la mouvance des Frères musulmans, en appuyant le nouveau pouvoir, installé après la destitution de Morsi. L'Arabie saoudite, ainsi que les émirats du Golfe ont ainsi tourné le dos au Qatar, principal soutien de la confrérie égyptienne, qui continue néanmoins à avoir des soutiens au cœur du royaume wahhabite. C'est ainsi que le mois dernier, dans la banlieue de Riyadh, une mosquée, affublée du doux nom d'Al-Firdaous, a été le théâtre d'une bagarre entre les fidèles. Suite aux invocations de l'imam appelant le feu du ciel sur les cibles favorites du moment, Assad et Sissi, des prieurs égyptiens, sympathisants de Sissi, et il y en a, se sont levés pour arrêter les anathèmes provenant du minbar. Comme les Saoudiens présents dans la mosquée étaient eux en accord avec l'imam imprécateur, l'incident a dégénéré. Les faits auraient pu passer inaperçus, si les autorités n'avaient pas eu la bonne idée de suspendre(2) Hamed Al-Haqil, c'est le nom de cet imam va-t-en-guerre. Ce qui est évident aujourd'hui, c'est que la majorité des théologiens et imams arabes sont en phase avec le cheikh d'Al-Firdaous. Il y en a même qui mobilisent les ouailles islamistes autour de leurs rêves nocturnes ou des visions qu'ils auraient eues durant leur sommeil. Le plus exalté ou le plus fou de ces rêves est celui qui s'est propagé sur la toile et dont le cheikh «frère musulman» Djamal Abdelhadi aurait été l'auteur. Il a raconté qu'il y avait là un groupe de musulmans, parmi lesquels le Prophète en personne ainsi que l'ex-président Morsi. Au moment de la prière, le groupe s'est mis en rangs et a demandé au Prophète de diriger la prière. Ce dernier s'est récusé et a demandé à ses compagnons que ce soit Morsi qui dirige la prière à sa place (!!!!). Mieux encore, une autre prédicatrice des «Frères», OumAymen, ou Aza Al-Badr, de son vrai nom, a raconté qu'elle avait vu Morsi chevauchant un cheval blanc et brandis- Par Ahmed Halli [email protected] sant une large et grande épée, tout en criant : «Je vais revenir au palais, Aza, et je vais couper les têtes des traîtres.» Avec de telles sornettes, on en viendrait presque à regretter de ne pas être tombés sur l'Égypte, en match de barrage pour la Coupe du monde de football. Vous vous imaginez ce qu'on a perdu ! A. H. (1) Il y a des jours où l'on devrait réévaluer des termes comme «Fléau de Dieu», ou «Là où il passe, l'herbe ne repousse plus», et les apprécier à l'aune des dégâts innombrables commis par les «Fléaux» se réclamant de Dieu, qui ont sévi et sévissent après Attila. (2) Les imams de nos quartiers doivent participer activement à la dénonciation de la mesure administrative prise par les autorités saoudiennes contre l'imam anti-Sissi. Je suis sûr qu'ils auraient aimé que notre équipe de football tombe contre l'Égypte et qu'elle se fasse éliminer par elle, pour justifier une nouvelle campagne de haine. Le Soir sur Internet : http:www.lesoirdalgerie.com Le Clan uni ? Mon œil ! Sellal va de nouveau être reçu par Abdekka. Selon Saïdani ! Les avis divergent ! Il y a ceux qui jurent que Abdekka veut une Constitution à sa botte. Et ceux qui pensent que le châtelain préfère un texte à sa main. Ce qui, d’un point de vue anatomique, n’est effectivement pas la même chose. Ce qui surtout veut dire que le clan présidentiel n’est pas aussi uni qu’on le dit. Il y aurait le groupe de la Botte. Et le groupe de la Main. Pour l’heure, les luttes entre ces deux composantes du clan ne sont pas encore exacerbées au point d’occuper le devant de la scène, ni de déborder dans les rues. Mais nous savons tous que les situations chez nous reposent sur des équilibres précaires. Et demain, qui sait, un des deux groupes prendra peut-être le dessus sur son rival. Comment s’en rendre compte ? Jauger du bruit de bottes ? Ou prendre le pouls des mains qui applaudiraient lors des meetings pour un 4e mandat ? Et encore, là, je n’évoque qu’une lutte entre deux composantes du clan. Et s’il y en avait plus ? J’ai ainsi ouï-dire que d’autres factions tout aussi belliqueuses que les groupes de la Botte et de la Main réfléchiraient très sérieusement à se placer dans cette course au leadership dans le soutien au raïs. On évoque, par exemple, le groupe qui assure que le Président veut des institutions qui lui obéissent au doigt et à l’œil. La faction du Doigt et de l’Œil ! Une autre partie du clan affirme, pour sa part, que Abdekka veut une Constitution sur mesure. Ce grou- E-mail : [email protected] pe-là se dénommerait d’ailleurs déjà «la Section des Petits Tailleurs». Plus profond, dans le pays rural, on parle de plus en plus de ce groupe de paysans qui prétend que Boutef’ veut une Constitution aux p’tits oignons. Pour l’heure, je n’ai pas encore recoupé cette information du groupe des p’tits oignons, mais je sens que quelque chose se prépare effectivement de ce côté-là. Plus intrigant encore, ce groupe qui se dit ouvertement convaincu que Abdekka veut une Constitution à son image d’hyper-président. Le groupe se ferait appeler «La Secte du Miroir». Elle tiendrait ses réunions dans un lieu gardé secret, de peur que des âmes malveillantes fassent irruption de manière intempestive et brisent les miroirs. Miroir brisé, sept ans de malheur, rappellent les quadras de cette secte. Bon, je vous l’accorde, ça fait tout de même beaucoup de courants dans un même clan. Nous avions démarré avec deux groupes seulement, celui de la Botte et celui de la Main. Et là, y a embouteillage. Alors que nous ne sommes qu’à sept mois des présidentielles. Yedra ! Combien d’autres sectes, d’autres groupes, d’autres sections, d’autres factions viendront encore embrumer et obscurcir les rangs du Clan ? Je peux, tout de même, vous rassurer. Le groupe des Fumeurs de Thé n’est concerné ni de près ni de loin par ces luttes et cette course aux «soutiens offerts». Le groupe des Fumeurs de Thé a déjà fort à faire comme ça, juste à fumer sa ration quotidienne pour espérer rester un peu éveillé à ce cauchemar qui continue. H. L.
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