Mise en page 1 - La Nouvelle République

Transcription

Mise en page 1 - La Nouvelle République
NR
LA
Remaniement
Le nouveau
Tadjenant
gouvernement
et Relizane
attendu à l'œuvre rejoignent Blida
LA NOUVELLE RÉPUBLIQUE
WWW .lnr-dz.com
Ligue  Mobilis
p. 2
p. 24
Quotidien dʼinformation indépendant - n° 5244 - Dimanche 17 mai 2015 - Prix : 10 DA
Egypte :
l’ancien
président
Morsi
condamné
à mort
D. R.
p. 3
L’EDITO DE
HASSEN SI LAKHDAR
Appartenance géographique et non religieuse
Les pays du Maghreb, dit-on, appellent les différentes
parties en Libye à constituer un gouvernement d’union
nationale. N’oublions pas que la Libye est membre de
la théorique (fictive) UMA. Les pays membres de la
Ligue arabe lancent le même appel en direction de la
Libye. Pourquoi ces appels distincts alors que l’UMA est
membre de la Ligue arabe ? Que ces pays lancent ces
appels en leur nom, mais pas au nom des ensembles
qui ne peuvent pas disposer de crédibilité, car ils
n’existent que dans les textes et parfois des discours.
Sur quels piliers fonder ce qu’on appelle le monde
arabe, le monde islamique ou l’UMA, quand on
constate par exemple que l’Union européenne est une
communauté de pays construite sur une appartenance
géographique uniquement, avec plus de langues que
de pays puisque dans certains d’entre eux, il y a plus
d’une langue officielle, et qui reconnaît et connaît la
coexistence entre plusieurs religions. De la même
façon, les Etats-Unis ont une appartenance géogra-
phique et non ethnique ou religieuse. Un pays
d’immigration qui promeut la citoyenneté et non les
appartenances ethniques ou religieuses. Un noir est
bien devenu président des Etats Unis. Ce n’est pas
seulement le vote noir qui l’y a fait élire. Peut-être
qu’un jour, un sudiste pourra être élu président chez
nous. Peut-être qu’une femme sera un jour présidente
chez nous. Les pays arabes, les pays non arabes mais
musulmans dont l’Iran qui est au centre de l’actualité
nucléaire sont mis dans le même sac du GMO. Cette
appellation gomme ainsi ce qui ne fait pas dans la
différence entre l’ethnie et la langue, et gomme également la religion. Quoique l’occultation des caractères
arabe et islamique, car les Américains ne parlent plus
ainsi du monde arabe ou du monde islamique au profit de GMO, plus neutre, puisse procéder probablement
d’une initiative proche des cercles israéliens, il n’en
demeure pas moins que cette dernière appellation
rendrait mieux compte de la diversité qui existe et qui
a été tue en vertu du fait majoritaire et des rapports
de force. Pratiquement dans chaque pays dit arabe, il y
en a qui revendiquent leur spécificité culturelle, linguistique et même ethnique et religieuse pour certains
et les réprimer, les occulter provoquent la rupture de la
cohésion nationale et privent ces pays de leur meilleur
espace de défense, car c’est bien la cohésion nationale
qui conditionne la qualité et même l’existence d’un
espace de défense. Il n’est que de se référer à l’Irak
pour faire le constat que la répression ethnique pratiquée contre les communautés kurde et chiite est responsable de ce que ces deux communautés brimées ne
se sont pas intégrées dans la lutte contre les forces de
la coalition. Pourquoi s’y seraient-elles intégrées du
moment qu’elles n’avaient pas intérêt à la survie du
régime de Saddam qui faisait taire leurs différences par
une répression sanguinaire ? C’est la grande leçon qui
devrait être tirée du drame irakien par les régimes
H. S.-L.
arabes et musulmans.
actuel
Le chiffre du jour
La NR 5244 - Dimanche 17 mai 2015
30 minutes de sport par jour bénéfique en termes de longévité.
algérie-monde arabe
algérie-japon
télécommunications
Constantine 2015
La culture, un espace pour valoriser
la femme arabe.
Coopération
Nouveau partenariat
universitaire algéro-japonais
dédié à la supraconductivité.
Rencontre
Première conférence internationale
à Oran sur les télécommunications
et les TIC.
2
aujourd’hui
Permutations, départs, arrivées, un remaniement de plus ?
REPÈRE
Le nouveau gouvernement
est attendu à l’œuvre
SESSION ORDINAIRE
DU BUREAU DU PARTI DES
TRAVAILLEURS
Louisa Hanoune :
«Le remaniement
ministériel reflète des
contradictions dans les
politiques et les
décisions»
, Neuf ministres qui partent, dix nouveaux qui arrivent, arithmétiquement
parlant, comme disent les
commentateurs sportifs,
le remaniement gouvernemental rendu public jeudi,
après de très longs mois
de suspense, ne semble
pas avoir apporté un
grand changement.
Le chamboulement apparaît quand
on regarde les choses de plus près.
Deux ministères de souveraineté
changent de titulaires : le ministère de l’Intérieur et des Collectivités locales passe de Tayeb Belaïz à Nouredine Bedoui qui laisse
le ministère de la Formation professionnelle qu’il occupait à Mohamed Mebarki qui quitte
l’Enseignement supérieur et la Recherche. Le ministère des Finances
qui échoit à un nouveau, l'ex-délégué général de l'Association des
banques et établissements financiers (Abef), Abderrahmane Benkhelfa, qui remplace Mohamed
Djellab qui s’en va. Les autres particularités sont dans la disparition
du ministère de l’Aménagement
du territoire et de l’Environnement
qui n’est plus dans la nomenclature du gouvernement tout comme
sa titulaire, Dalila Boudjemaâ. Ce
ministère éclate en deux :
l’Environnement est collé aux Ressources en eau, confié à Abdelouahab Nouri, qui était à
l’Agriculture et le Développement
rural ; quant à l’Aménagement du
territoire, il est érigé en ministère
qui avale le «Tourisme et
l’Artisanat» dont la titulaire Nouria Yamina Zerhouni part, elle aussi,
du gouvernement, alors que Aïcha
Tagabou, conserve son poste de
ministre déléguée, chargée de
l'Artisanat, cette fois, auprès du
ministre de l'Aménagement du territoire, du Tourisme et de
l'Artisanat, Amar Ghoul qui laisse
le ministère des Transports à un
nouveau membre du gouvernement, Boudjemaâ Talai ancien président du groupe sidérurgie et métallurgie (Imetal). Autre nouveau :
Abdelkader Ouali (ex-wali et ancien secrétaire général du ministère
de l'Intérieur et des Collectivités
locales), nommé ministre des Travaux publics à la place
d’Abdelkader Kadi, qui change de
poste et devient ministre de
l'Agriculture et du Développement
rural. Toujours dans la série des
nouveaux : Tahar Hadjar, recteur de
l'université d'Alger, a été désigné à
la tête du ministère de
l'Enseignement supérieur et de la
Recherche scientifique. Le président du groupe parlementaire du
parti du FLN à l'Assemblée populaire nationale (APN), le député
Le nouveau gouvernement Sellal ne fait pas l’unanimité au sein de la classe politique. (Photo > New Press)
AFFAIRE KHALIFA BANK
Reprise du procès par l’audition
de nouveaux accusés
Le procès de l’affaire Khalifa Bank a repris, hier matin, au tribunal criminel de Blida,
pour la dixième journée, par l’audition d'Abdallah Boulefrad, anciennement DG d’une
usine de boissons alcoolisées à Oran. Depuis l’ouverture du procès, le 4 mai dernier,
consacré en ses deux premiers jours à la lecture de l’arrêt de renvoi, environ une vingtaine de prévenus avaient comparu devant le président du tribunal, Antar Menour.
Le principal accusé, Abdelmoumène Rafik Khelifa a été le premier à répondre des chefs
d’inculpation que sont «l’association de malfaiteurs, l’escroquerie, l’abus de confiance,
le faux et usage de faux en écriture bancaire et en officiel, la banqueroute frauduleuse,
la corruption et le détournement de fonds». Durant deux jours, l’ex-milliardaire déchu
a nié avoir enfreint la réglementation s’agissant de la création d'El Khalifa Bank et soutenu, notamment, avoir laissé, en quittant l’Algérie en 2003, le groupe qui portait son
nom dans une situation d’excédent financier. L’audience de jeudi dernier a été marquée, quant à elle, par le passage à la barre de l'ex-PDG du groupe Saidal, Ali Aoun, lequel a affirmé avoir été l’un des trois gestionnaires sur les 25 du groupe ayant refusé de
déposer de l'argent au niveau de Khalifa Bank, malgré, a-t-il dit, l’instruction émanant
du directoire du Fonds de participation de l’Etat.
Mercredi, c’est l'accusé Foudad Adda, ancien directeur de l'Ecole de police d'Aïn Benian
(Alger) qui a comparu pour nier les accusations retenues contre lui dans cette affaire à
savoir, l’escroquerie, la corruption, la falsification d'écritures officielles et administratives, l’abus de confiance et l’abus de pouvoir. Foudad Adda, qui était un ancien
membre de la commission de contrôle de la Mutualité générale de la Sûreté nationale,
est ainsi accusé d’en avoir transféré les fonds vers l'agence de Khalifa Bank de Chéraga
puis vers celle des Abattoirs d'Hussein-Dey, en contrepartie d’avantages de la part du
défunt groupe Khalifa. Tout en infirmant les faits retenus contre lui et arguant détenir
les documents prouvant ses dires, M. Foudad a soutenu n'avoir eu «aucun lien personnel» avec Abdelmoumène Khelifa. Durant la même journée, les commissaires aux
comptes de l’ex-Khalifa Bank, Lakhdar Mimi et Hamid Sekhara, ont affirmé, lors de leur
audition, l’existence d’«irrégularités» dans la gestion comptable de ladite banque durant la période 1998-2000 et n’être tous deux «pas au courant» de la nécessité d’en
faire état au procureur de la République.
Depuis le début du procès, tous les accusés ont nié quasiment en bloc les faits qui leur
ont été reprochés ou en ont imputé la responsabilité initiale à d’autres, notamment à
l’infortuné Abdelmoumène Khelifa. Parmi lesquels Abdelouahab Réda, son ex-garde du
corps, lequel a soutenu avoir reçu des ordres verbaux de son ex-patron pour transférer
des fonds de la caisse principale de la banque au profit de ce dernier. La programmation du procès après cassation de l'affaire de la caisse principale de Khalifa Bank intervient après le report du premier procès qui devait avoir lieu en 2013 et huit ans après le
premier procès en contumace ayant eu lieu en 2007, durant lequel Abdelmoumène Khelifa avait été condamné à la réclusion à perpétuité. En référence aux procédures pénales, le juge Antar Menouar avait décidé la jonction des deux affaires (celle de Khalifa
Bank avec celle d'Abdelmoumène Khelifa), dans la mesure où il s'agit du même dossier
comportant le même thème, les mêmes accusés, les mêmes parties civiles et victimes. 71
accusés, après le décès de 4, dont 21 en détention doivent comparaître dans le cadre du
procès en cours et durant lequel plus de 300 témoins seront entendus, en sus de la partie civile et des victimes.
Zahra Kefane
Tahar Khaoua est nommé ministre
des Relations avec le Parlement
en remplacement à Khalil Mahi ; Azzedine Mihoubi, ancien secrétaire
d'Etat à la Communication, fait son
retour au gouvernement et se voit
confier le département de la Culture. Le départ de Nadia Labidi n’a
surpris personne, c’était dans l’air
depuis que le bruit sur le remaniement ministériel avait commencé à circuler il y a quelques
mois, bien avant les accusations
lancées contre elle par Louisa Hanoune. Sans surprise aussi, la jonction jeunesse et sports sous la houlette d’Abdelkader Khomri, ce qui
a eu sans doute pour effet de soulager Mohamed Tahmi qui, dit-on,
piaffait d’impatience de retrouver
sa profession de médecin. Par
contre, la grande surprise vient du
ministère de l’Energie dont le nouveau titulaire, Salah Khebri, est un
inconnu (il avait occupé le poste de
PDG de l'Institut algérien du pétrole IAP, Boumerdès), par rapport
à l’ancien titulaire, Youcef Yousfi,
qui lui aussi s’en va. Seule innovation : la jeune professeur
d'université, Iman Houda Feraoun,
ex-DG de l'Agence thématique de
recherche en sciences et technologie (ATRST), a été nommée ministre de la Poste et des Technologies de l'information et de la Communication en remplacement à
Mme Zohra Derdouri qui quitte le
gouvernement. Cette nomination
d’une jeune universitaire a fait planer l’espoir que le changement
pourrait enfin intervenir. Beaucoup
de gens pensent que des jeunes
Algériens et Algériennes, brillants
comme elle, et patriotes, il n’en
manque pas, encore faut-il que le «
La secrétaire générale du Parti des
travailleurs, Louisa Hanoune qui a
présidé, les travaux de la session
ordinaire du bureau politique de
son parti est revenue sur plusieurs
points touchant à l’actualité nationale et internationale.
Comme première lecture sur le remaniement ministériel partiel,
Louisa Hanoune a indiqué que ce
remaniement reflète les contradictions permanentes dans les politiques et décisions, parce que,
selon elle, il y a «des ministres qui
ont des revenus positifs sur leur
domaine mais qui ont été transférés vers d’autres secteurs». Soulignant que «les ministres qui ont
quitté le gouvernement, ont été
exclus soit en raison de corruption,
ou en raison de la mauvaise gestion». Par ailleurs, la SG du PT a
fait savoir que l’ex ministre de
l’Energie, Youcef Yousfi, malgré son
expérience dans le domaine des
énergies, et malgré qu’il est un
homme respectable, honnête, et
c’est lui qui a contesté Total, il a
quitté le gouvernement dans des
conditions imprécises et opaques.
Dans ce sillage, elle a signalé que
le remaniement reste parmi les
pouvoirs et les attributions du président de la République. Concernant la plainte déposée contre
elle, par la ministre de la Culture,
Nadia Labidi, Louisa Hanoune a indiqué que, Nadia Labidi a pris une
décision, qui est certes un précédent, de m’ester en justice. La ministre de la Culture n’a demandé
l’aval de personne. Même le Premier ministre n’était pas au courant et j’en suis certaine. Donc elle
va assumer ses responsabilités. En
outre, et en revendiquant pour son
parti un programme de gauche,
Louisa Hanoune évoquera la situation économique et sociale du pays
pour s’en prendre «aux barons de
l’import-import, de l’informel et
des oligarques et autres prédateurs». Toujours à propos du pouvoir économique, la SG du PT a appuyé la réintroduction de
l’autorisation d’importation souhaitant même que le gouvernement aille plus loin, rappelant les
émeutes de 2011 du sucre et de
l’huile. Sur sa lancée, Louisa Hanoune a dénoncé même la double
casquette de certains ministres
possédant des affaires et des entreprises, y voyant là un conflit
d’intérêts flagrant si ce n’est une
façon de siphonner les fonds publics en s’octroyant des marchés.
Nawel Hami
système » daigne regarder vers eux
aussi. Heureusement pour l’avenir
du pays, Iman Houda Feraoun ne
fait pas exception en Algérie avec
son «palmarès» scientifique.
Lakhdar A.
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actuel
La NR 5244 - Dimanche 17 mai 2015
3
Mali
ACCO R D D E PA I X AU
MALI
La signature officielle de l’accord est une «motivation
supplémentaire» pour parvenir à la paix
,La signature officielle de l’accord de paix et de la
réconciliation vendredi à Bamako, issu du processus
d’Alger, par le gouvernement malien et les mouvements politico-militaires du Nord-Mali est une
«motivation supplémentaire pour la réalisation des
vastes chantiers» pour le rétablissement de la paix
et la stabilité dans ce pays, a indiqué le ministre des
Affaires étrangères algérien, Ramtane Lamamra.
«C’est une motivation supplémentaire pour aller vers la réalisation
de vastes chantiers qui sont à présent ouverts», a déclaré M. Lamamra
au terme de la signature de l’accord
de paix.
Le chef de la diplomatie algérienne
a ajouté qu’il fallait «maintenant travailler de concert avec toutes les
parties pour la concrétisation sur le
terrain des objectifs auxquels nous
croyons». L'accord de paix et de réconciliation au Mali a été signé vendredi à Bamako par les parties maliennes au dialogue pour le règlement de la crise dans le nord du
pays. Le document a été signé par le
ONU
Libye
Des crimes de guerre
sont commis par des
groupes armés
L'ONU a accusé vendredi des
groupes armés en Libye,
d'enlever et de torturer des
civils sur la base de leurs
origines ou de leurs opinions,
affirmant que ces actes
constituaient des «crimes de
guerre», a indiqué un
communiqué. «Prises d'otages,
tortures et meurtres sont des
crimes de guerre. Ceux qui
exécutent, ordonnent ou
n'empêchent pas de tels crimes
alors qu'ils en ont le pouvoir
sont responsables pénalement,
y compris devant la Cour pénale
internationale», avertit la
Mission d'appui des Nations
unies en Libye (Manul) dans un
communiqué. Selon la Manul,
certains des groupes armés qui
agissent en Libye ont enlevé et
torturé des civils, dont des
mineurs, en raison de leur
origine, leur opinion, leur
affiliation familiale ou
politique. D'après le
communiqué onusien, «les
personnes enlevées sont
généralement soumises à la
torture et à des mauvais
traitements et sont
fréquemment privés de contact
avec leur famille. Certaines sont
mortes en détention, peut-être
sommairement exécutés ou
torturés à mort». En Libye, la CPI
s'est pour l'instant concentrée
sur des poursuites contre les
complices de l'ancien dictateur
Mouammar Kadhafi, renversé
en 2011. L'ONU, qui mène une
médiation dans le pays, est en
train de préparer un quatrième
projet d'accord visant à
résoudre le conflit, les trois
premiers n'ayant pas convaincu
les différents protagonistes.
représentant du gouvernement malien, les mouvements politico-militaires du nord du Mali engagés au
sein de la Plateforme d'Alger et par
l'équipe de la médiation internationale conduite par l'Algérie. Deux
composantes sur cinq que compte la
Coordination des mouvements de
l'Azawad (CMA), à savoir la Coordination pour le peuple de l'Azawad
(CPA, dissident), la CM-FPR2 (Coordination des Mouvements et Fronts
patriotiques de résistance II) ont
également signé l'accord. Le Mouvement national de libération de
l'Azawad (MNLA), le Haut conseil
pour l'unité de l'Azawad (HCUA) et
le Mouvement arabe de l'Azawad
(dissident), autre composante de la
CMA avaient quant à eux paraphé
jeudi à Alger l’accord de paix et de
la réconciliation.
La Plateforme d’Alger signataire de
l’accord de paix et de la réconciliation est composée du Mouvement
arabe de l'Azawad (MAA), la Coordination pour le peuple de l'Azawad
(CPA), la Coordination des Mouvements et Fronts patriotiques de résistance (CM-FPR). L'équipe de médiation, dont l'Algérie est le chef de
file, comprend la Communauté économique des Etats de l'Afrique de
l'Ouest (Cédéao), l'Union africaine
(UA), les Nations unies, l'Union européenne (UE) et l'Organisation de la
Coopération islamique (OCI), le Burkina Faso, la Mauritanie, le Niger et
le Tchad. L'accord de paix et de réconciliation au Mali signé vendredi
à Bamako a été obtenu après cinq
rounds de dialogue, engagé en juillet
2014 sous la conduite de la médiation internationale. La cérémonie de
la signature s'est déroulée en présence notamment du président du
Conseil de la nation, Abdelkader Bensalah, représentant du président de
la République, Abdelaziz Bouteflika,
de chefs d’Etat africains et des personnalités internationales.
Une signature historique
du processus d'Alger
Les parties maliennes, gouvernement et groupes politico-militaires
du Nord, ont signé vendredi, lors
d'une cérémonie à Bamako, l'Accord
de paix et de réconciliation au Mali,
issu du processus d'Alger en vue de
mettre fin à la crise dans ce pays. La
cérémonie de signature s’est déroulée dans l'après-midi au Centre international de conférences de la capitale malienne, en présence de plusieurs chefs d'Etat et de délégations
ainsi que d'organisations internationales.
Le président de la République Abdelaziz Bouteflika était représenté par
le président du Conseil de la nation,
Abdelkader Bensalah, accompagné
du ministre des Affaires étrangères,
Ramtane Lamamra. Les Nations
unies sont représentées par Hervé
Ladsous, le chef du département
des opérations de maintien de la
paix. Après les discours des chefs
d'Etat et chefs de délégation, la cérémonie a pris fin par l'intervention
du chef de l'Etat, Ibrahim Boubacar
Keïta. La signature de l'accord intervient au lendemain du paraphe Alger
du même accord par la Coordination des mouvements Azawad
(CMA).
Le document avait été déjà paraphé
le 1er mars dernier par le gouvernement et les mouvements engagés
dans la Plateforme d'Alger, à savoir
le Mouvement arabe de l'Azawad
(MAA, dissident), la Coordination
pour le peuple de l'Azawad (CPA) et
la Coordination des Mouvements
et Fronts patriotiques de résistance
(CM-FPR).
Les Maliens tournent
une nouvelle page de leur
histoire
Les Maliens ont tourné une nouvelle page de leur histoire après la
signature vendredi à Bamako par
le gouvernement et les groupes politico-militaires du nord de l'accord
de paix et de réconciliation au Mali,
issu du processus d'Alger, pour instaurer une paix durable et juste qui
ouvrira la voie à la stabilité et au développement. Le document a été
signé par le représentant du gouvernement malien, les mouvements
politico-militaires du nord du Mali
engagés au sein de la Plateforme
d'Alger et par l'équipe de la médiation internationale conduite par
l'Algérie. Deux composantes sur
cinq que compte la Coordination
des mouvements de l'Azawad
(CMA), à savoir la Coordination
pour le peuple de l'Azawad (CPA), la
CM-FPR2 (Coordination des Mouvements et Fronts patriotiques de
résistance) ont également signé
l'accord. La cérémonie de la signature s'est déroulée en présence notamment du président du Conseil
de la nation, Abdelkader Bensalah,
représentant du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, de
chefs d'Etat africains et des personnalités internationales. La signature
de cet accord est la concrétisation
d'un long et laborieux processus
de discussions lancé à Alger, sous
l'égide d'une équipe de médiation internationale conduite par l'Algérie
qui n'a ménagé aucun effort pour réunir les Maliens autour de la table
de négociations. Obtenu après cinq
rounds de dialogue, cet accord a
impliqué toutes les parties prenantes maliennes, le gouvernement,
les mouvements politico-militaires
du nord ainsi que la société civile.
N. R.
Egypte
L’ex-président Morsi condamné à mort
,Poursuivis pour espionnage et
pour assassinats dans les évènements dudit «Printemps arabe», l’exprésident islamiste Mohamed
Morsi a été condamné à la peine capitale par la justice de son pays.
Une centaine de ses collaborateurs
issus des Frères musulmans ont
été également condamnés à la
même peine, après plus de deux
ans de sa destitution par les forces
armées, Mohamed Morsi, qui a été
élu après la démission de Hosni
Moubarak durant le soulèvement
populaire de 2011. Le tribunal égyptien a également condamné une
centaine des dirigeants de la confrérie et ce, en envoyant leurs dossiers au mufti de la République qui
doit décider définitivement de leurs
sorts.
Après avoir été destitué par les
forces armées, Mohamed Morsi a
été accusé de plusieurs faits graves
dont sa collaboration avec les
groupes armés liés au Hamas palestinien et le Hezbollah du Liban. L’exprésident islamiste était poursuivi
aux côtés de l'ancien chef d'Etat islamiste, dont soixante-dix membres
du Hamas et du Hezbollah jugés
en leur absence. Il est accusé
d’avoir attaqué en collaboration
avec les combattants du Hamas,
du Hezbollah des prisons et des
postes de police en Egypte lors des
premiers jours du soulèvement populaire contre le pouvoir de Hosni
Moubarak.
Plusieurs forces de sécurité et des
citoyens ont été
assassinés lors
de ces évènements. L’ex-président
islamiste est accusé également
d’avoir entraîné des combattants islamistes en Egypte, de leur avoir
fourni un «soutien logistique» et
d'avoir accueilli dans la bande de
Ghaza, que dirige l'organisation palestinienne, des combattants pour
«les former au maniement des
armes lourdes». Depuis la destitution de M. Morsi, à qui des millions
de manifestants avaient reproché
de ne pas avoir su gérer le pays et
de n'avoir servi que les intérêts de
sa confrérie, ses partisans manifestent quasi quotidiennement, malgré une répression qui a fait plus
d'un millier de morts et des milliers d'arrestations dans les rangs
des islamistes. Les tribunaux du
Caire ont déclarés les Frères musul-
mans comme une entreprise terroriste. Les centaines de milliers de
Frères musulmans risquent désormais jusqu'à cinq années de prison pour participation à des manifestations ou possession d'écrits
ou d'enregistrements de la confrérie. La majorité des dirigeants ont
fui l’Egypte et se trouve soit et ont
trouvé refuge au Qatar et surtout en
Turquie. Peu de temps après sa
prise de fonctions le 30 juin 2012, le
nouveau président islamiste a pris
la peine de limoger plusieurs hauts
officiers de l’armée dont le chef des
renseignements Mourad Mouafi, le
maréchal Mohamed Hussein Tantawi qui avait servi l’ex-régime dirigé par Hosni Moubarak pendant
20 ans. Si l’ex-président islamiste a
été condamné à mort et se trouve
depuis deux ans derrière les barreaux, le président Moubarak a été
libéré y compris ses deux fils. Les
éléments des forces de police accusées dans la mort de plusieurs manifestants en 2011 ont été également acquittés et réhabilités, c’est
un véritable retour de manivelle
dudit «Printemps arabe».
Moncef Rédha
Pari gagné
pour la diplomatie
algérienne
e président du Conseil de la
nation, Abdelkader Bensalah, a
affirmé, dans une allocution
lors de la cérémonie de signature,
que l'Algérie sera «toujours» le partenaire du Mali, pour l'accompagner
dans la mise en œuvre de l'Accord
de paix et de réconciliation, «en lui
apportant les moyens nécessaires
pour son développement et sa prospérité». Cette signature, a-t-il
ajouté, «constituera, sans nul doute,
un repère historique pour le peuple
malien frère, pour la région, pour
l'Afrique et pour la communauté internationale dans son ensemble».
M. Bensalah a assuré que «l'Algérie
a été honorée de la confiance qui a
été placée en elle pour conduire la
médiation internationale chargée de
trouver des solutions durables et définitives au conflit fratricide qui a
trop duré dans ce pays». «Aujourd'hui, le Mali présente au monde
une belle page de son histoire. Œuvrons ensemble pour qu'il y en ait
de plus belles encore à l'avenir», at-il conclu. Le rôle clé joué par
l'Algérie, pays hôte des négociations
et chef de file de la médiation, a été
particulièrement salué par la communauté internationale pour s'être
pleinement engagée à travailler en
vue de résoudre la crise au Mali.
Tout au long du processus de négociations, la diplomatie algérienne a
multiplié les efforts pour réunir les
différentes parties maliennes autour
d'une plateforme commune pour
parvenir à accord de paix global et
inclusif. Un pari, certes réussi, mais
un chemin reste à parcourir pour le
Mali qui doit œuvrer à mettre en
application cet accord afin de mettre
fin à l'instabilité et renouer avec le
développement économique.
L
Nécessité de la mise
en œuvre de l'accord
Le ministre malien des Affaires
étrangères, Abdoulaye Diop, a réitéré
mercredi l'engagement de son gouvernement à réussir le processus de
paix entamé à Alger, à la veille de
signature de l'Accord pour la paix et
la réconciliation au Mali pour laquelle est réservée une grande cérémonie vendredi à Bamako. Saluant
la mobilisation de la communauté
internationale dans le processus de
paix, M. Diop a appelé tous les futures signataires de l'accord à respecter leurs engagements, y compris
les accords du cessez-le-feu. Les
groupes politico-militaires ont également exprimé leur engagement à
la réussite du processus d'Alger.
Le texte de l'accord souligne de manière très particulière la nécessité du
respect de l'unité nationale, de
l'intégrité territoriale et de la souveraineté de l'Etat du Mali, ainsi que
de sa forme républicaine et son caractère laïc. Le document vise aussi à
créer les conditions d'«une paix
juste et durable au Mali», contribuant à la stabilité régionale, ainsi
qu'à la sécurité internationale.
Parmi les autres points mis en
exergue dans le texte, figurent notamment question des actions et
projets de développement économique, social et culturel à réaliser
dans les régions Nord-Mali à court,
moyen et long termes.
actuel
La NR 5244 - Dimanche 17 mai 2015
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Eau potable
EMBELLISSEMENT
Sensibilisation
Dix stations de déminéralisation
opérationnelles dans le Grand Sud
Une opération
au niveau de la
ville d'Oran
,Dix stations de déminéralisation d'eau ont été mises
en service dans le Grand sud algérien tandis que
d'autres sont en cours de réalisation afin d'améliorer la
qualité de l'eau potable dans cette région, a indiqué le
directeur général de l'Algérienne des eaux (ADE), Abdennour Aït Mansour.
Sur un total d'au moins 15 stations de déminéralisation prévues
par le secteur des ressources en
eau
pour
un
montant
d'investissement de près de 18
milliards de DA, 10 sont déjà opérationnelles. Bien qu'elle réponde
aux normes de potabilité, l'eau
du sud contient une charge importante de minéraux dépassant
les normes requises, ce qui la
rend lourde et non mousseuse.
«La mission de l'ADE est de diminuer le taux de cette contenance
en minéraux pour obtenir un liquide à la limite de l'eau minérale», souligne le même responsable. Ainsi, une station de déminéralisation de
34 500 m3/jour a été mise en service récemment à Touggourt.
Réalisée par un groupement
d'entreprises algéro-émiratie,
cette station alimente toute la
ville de Touggourt et les localités
avoisinantes. En outre, des travaux de réhabilitation du réseau
d'alimentation en eau potable de
cette ville ont également été lancés. La région de Ouargla a aussi
bénéficié de neuf stations de déminéralisation destinées au traitement de l'eau issue des neuf forages en exploitation alimentant
les localités du chef-lieu de la wiACCIDENTS
DE LA ROUTE
Bilan
19 morts en 48 heures
Dix-neuf personnes sont mortes
et 76 autres ont été blessées dans
plusieurs accidents de la route
survenus du 14 au 16 mai courant, a indiqué ,hier, la direction
générale de la Protection civile
dans un communiqué.
Le bilan le plus lourd a été enregistré dans la wilaya de Mostaganem avec 4 personnes décédées
et 5 autres blessées suite à 3
accidents de la circulation. Par
ailleurs, les secours de la Protection civile ont enregistré 5 décès
par noyade durant la même
période au niveau des wilayas
d'Alger, Sétif, Ghardaïa, Tipasa et
Mila. En outre, les éléments de la
Protection civile ont procédé,
durant la même période, à
l'extinction de 5 incendies
urbains et divers au niveau des
wilayas d'Alger, El-Tarf, Tizi Ouzou
et notamment à Chlef où le feu
qui s'est déclaré au lieu dit Kef
Medereg (El Marsa) a causé la
perte de 6 hectares de pins
d'Alep.
Les équipes de la Protection civile
ont effectué 5 006 interventions
pour la couverture de différentes
opérations et l'assistance aux
personnes en danger, a ajouté la
même source.
H. M.
laya. La capacité totale de ces stations s'élève à 510 000 m3/j: «Cela
suffit amplement pour assurer les
besoins de la population de ces localités», affirme M. Aït Mansour.
Tindouf aura aussi une station de
déminéralisation d'une capacité
10 500 m3/j avant d'atteindre
15 000 m3/j et que l'ADE compte
mettre en service avant le prochain mois de Ramadhan pour
alimenter 60 000 habitants environ. Les habitants de la wilaya
d'Illizi auront quand à eux une
station pour diminuer le taux de
fer de l'eau, d'où son appellation
«station de déférisation». Confiée
à une entreprise publique qui
devra achever sa réalisation avant
fin 2015, cette future station, d'une
capacité de 10 000 m3/j, couvrira
les besoins des 17 000 habitants
du chef-lieu de la wilaya d'Illizi,
L
selon M. Aït Mansour. La station
de déminéralisation d'In Salah,
dont les travaux de réalisation
avaient démarré récemment, va
traiter toute l'eau transitant par le
grand transfert In Salah-Tamanrasset long de 750 kilomètres.
Cette importante station d'une
capacité de 50 000 m3/j devrait
être mise en service graduellement d'ici à 2016 en démarrant
avec une capacité de 25 000 m3/j,
d'après le même responsable qui
précise qu'elle alimentera les localités d'In Salah et de Tamanrasset. Au sud-est algérien, le sec-
teur des ressources en eau prévoit de réaliser une station de déminéralisation à El-Oued. En
somme, l'investissement consenti
par l'Etat pour la réalisation de
l'ensemble de ces stations s'élève
à 18 milliards de DA dont 6,7 milliards de DA pour la seule wilaya
d'In Salah. Outre ces stations réalisées et celles en phase de projets, l'ADE a présenté d'autres dossiers au ministère des Finances
pour demander l'inscription d'une
station à Oum Laassel (Tindouf)
et d'une autre à In Amenas.
D. H.
Solidarité nationale
Un plan d’action pour assurer la prise
en charge des catégories démunies
,La ministre de la Solidarité nationale, de la Famille et de la
Condition de la femme, Mounia
Meslem, a annoncé que son secteur a entamé la mise en œuvre
progressive d'un plan d'action
pour assurer une meilleure prise
en charge des catégories démunies.
En effet, «ce plan s'inscrivait dans
le cadre des politiques nationales
en matière de couverture sociale,
sanitaire et de gratuité de
l'enseignement», a précisé Meslem, ajoutant que «le plan prévoit
des mécanismes pour la prise en
charge des préoccupations des
catégories démunies et des mesures prises en coordination avec
les secteurs concernés avec
l'implication du citoyen en vue
de garantir des prestations sociales de «qualité». En outre, le
plan en question contribue au
renforcement des mécanismes visant la protection et la promotion de la famille dans différents
domaines, notamment les plus
vulnérables afin de leur assurer
une vie décente et les immuniser
contre les fléaux sociaux, a-t-elle
indiqué, il vise également la promotion du réseau de la famille
productive
à
travers
l'encouragement des familles à
faible revenu à exercer des activités rentables, la mobilisation des
médecins au niveau des centres
spécialisés et ceux relevant des
cellules de proximité à assurer
des examens médicaux au profit
des familles habitant les régions
éloignées, a-t-elle ajouté. Par
ailleurs, le plan prévoit
es opérations
d’embellissement au niveau de la ville d'Oran et
de sa périphérie se sont multipliées ces dernières semaines
notamment à l’approche de
l’été, au grand bonheur de la
population.
Ce lifting supervisé par les services de la wilaya porte notamment sur une série
d’opérations d’aménagement,
de nettoiement, d'entretien
des routes, de créations de
nouveaux espaces verts et de
déblaiement de gravats, le
tout est adossé à des actions
de sensibilisation. En extension du front de mer de la ville
d’Oran, c’est une course contre
la montre qui est menée pour
achever les travaux
d’aménagement (deuxième
phase) du jardin Sidi M’hamed
à travers la réalisation d’un jet
d’eau, d’une esplanade, des
sanitaires et autres opérations
valorisant tous les parcours urbains notamment à hauteur
de la résidence d’El-Bahia où
s’effectuent les travaux du Jardin citadin. Depuis le rond
point d’El-Menzeh (ex Canastel), en allant vers Belgaïd,
c'est une opération de déblaiement de gravats qui se
trouvaient sur le tracé du projet d’extension du tramway
qui est en cours pour effacer
cette mine grise de ce boulevard promu à un rang meilleur,
en termes d’urbanisme commercial, selon les élus locaux
de la commune de Bir El Djir.
Sur la route du port, non loin
de la nouvelle mosquée Ibn
Badis, c'est une autre opération qui est menée pour achever les travaux de construction
du mur, et ce, pour donner
une dimension esthétique à la
ville. Une ville qui commence à
reprendre ses couleurs d’été
avec la réalisation de traits lumineux au niveau des ponts
tels que celui d’El-Bahia rendant plus attractif la ville. A
l’entrée sud de la ville d’Oran,
à Haï Fillaoucène (ex-El-Barki)
c’est un complexe sportif de
proximité en gazon synthétique qui est en cours
d’achèvement, un équipement
qui constitue une nouvelle
offre de détentes aux jeunes.
D’autres opérations
d'embellissement à l'exemple
de la pose d’un grillage promettent de donner un nouveau visage à l’entrée est
d’Oran, a souligné un élu de
l'APC, qui appelle au civisme et
l’implication des populations.
Pour rappel, ces opérations
méritent d'être renforcées au
niveau des cités d’habitations
comme celles de Haï USTO,
nées sous le poids de l’urgence
et qui méritent un traitement
particulier, a fait observer un
habitant du quartier qui appelle à une nouvelle offre de
loisirs pour juguler les maux
sociaux qui touchent de nombreux jeunes, victimes de
l’oisiveté.
l'organisation d'espaces d'écoute,
l'accompagnement des personnes en situation sociale difficile et le soutien des associations
concernées en matière de prise
en charge de la santé de la mère.
Selon la ministre, des mesures
d'aide aux personnes âgées et
aux besoins spécifiques à la maison sont également prévues dans
le cadre de l'accompagnement
des catégories vulnérables. Ainsi,
un programme de formation dans
les métiers sociaux au profit des
éducateurs spécialisés a été lancé
au niveau des centres de formation des fonctionnaires du secteur. Le plan portera, en outre,
sur la prise de mesures de lutte
contre les fléaux sociaux et la violence avec la collaboration des
secteurs concernés dont les ministères des Affaires religieuses,
de la Culture et de la Communication, a indiqué la ministre. La première responsable du secteur a
fait savoir que «ce plan comportait un programme d'information
sociale concernant les principaux
centres d'intérêts de la famille
outre des programmes ayant trait
à la lutte contre le phénomène
de la mendicité et à la préservation des liens de continuité entre
les générations». La ministre a
annoncé la préparation en cours
d'un recensement national sur
les familles qui ont besoin d'une
aide sociale.
Un numéro vert pour l'écoute
et la prise en charge des
préoccupations des citoyens
Par ailleurs, Meslem a fait savoir
qu'un numéro vert (15-27) a été
mis à la disposition des citoyens,
notamment ceux en situation sociale difficile en vue d'écouter et
de prendre en charge leurs préoccupations. Le numéro vert a été
ouvert au niveau des directions
de l'activité sociale à travers les
wilayas du pays. Des équipes de
spécialistes (psychologues, sociologues et médecins) sont mobilisés pour assurer l'orientation
et l'accompagnement des personnes concernés. Ainsi, la ministre a invité les citoyens à recourir au numéro vert pour dénoncer des cas de marginalisation
et de situations sociales précaires
impliquant des familles en détresse dans le but de les prendre
en charge.
Lancement prochainement
d'un plan national pour
l'accompagnement des
adolescents
La première responsable du secteur a annoncé, en outre, la préparation en cours d'un plan national pour l'accompagnement des
adolescents en prévision de son
application à partir de la prochaine rentrée sociale à travers
les différentes wilayas du pays. Le
plan sera encadré par des
équipes multidisciplinaires relevant des directions de wilaya de
l'action sociale. Ces équipes auront pour mission d'assurer des
activités de prévention au profit
des adolescents, notamment ceux
vivant dans des conditions sociales difficiles.
Haddadi M.
S. L.
échos
La NR 5244 - Dimanche 17 mai 2015
5
Annaba
INFOS
EXPRESS
Sidi Bel-Abbès
254 détenus
aux examens
de fin d’année
254 candidats des
établissements
pénitentiaires passeront les
différents examens cette
année d’un ensemble de
32.183 des deux sexes. 93
dont 04 filles passeront
l’examen du bac d’un
ensemble de 12 245 dans 42
centres et 161 aux épreuves
de l’enseignement moyen
d’un total de 8 804 répartis
sur 49 centres.
Par ailleurs, 11 134 chérubins
sont attendus cette année
aux épreuves primaires.
Djillali T.
Ghardaïa
Un mort et cinq
blessés dans un
accident de la
circulation
Une personne a trouvé la
mort et cinq autres ont été
blessées dans un accident
de la circulation survenu
jeudi en début de soirée sur
la RN-1, à 40 km au sud de
Ghardaïa, a-t-on appris
auprès de la Protection
civile (PC). L’accident s’est
produit au lieu-dit «oued
Ghzalette» suite au dérapage et au renversement
d’un véhicule touristique,
entraînant la mort sur le
coup d’une fillette de 6 ans
tandis que cinq autres occupants du véhicule de la
même famille ont été blessés, précise la même source.
Le corps de la victime décédée et les blessés ont été
évacués par les éléments de
la Protection civile à la morgue et aux urgences de
l’hôpital de Metlili le plus
proche du lieu de l’accident, a ajouté la même
source.
R. N.
Aïn Zana (Souh Ahras)
Un mort et cinq
blessés
Une structure d’intervention
fixe a été mise en place par
la Protection civile dans la
commune d’Ain Zana (50
km à l’est de Souk Ahras),
une région particulièrement
exposée aux feux de forêt
en été, a appris l’APS, lundi,
auprès de ce corps constitué. Tous les moyens humains et matériels nécessaires seront mis à la
disposition de cette structure dès l’ouverture de la
campagne 2015 de lutte
contre les incendies de
forêt, a précisé le capitaine
Redha Messaï, chargé de
communication à la
direction de la Protection
civile.
R. N.
Des contrebandiers
et des trafiquants neutralisés
Protection civile : exercice d'intervention
en cas de catastrophe naturelle
,Décidément les contrebandiers et les trafiquants n’ont jamais froid aux yeux vu leurs
différentes opérations illicites
et criminelles qui notamment
continuent de défier toutes les
règles des services de sécurité
mais aussi de la loi.
Bref, ces dernières 48 heures ont été mouvementées pour les éléments de la gendarmerie et de la police de l’est du pays.
A El Tarf, considérée comme une plaque
tournante pour de nombreux trafiquants
et contrebandiers de la région et dans laquelle les services de la Gendarmerie nationale ont neutralisé ces derniers jours
plusieurs individus versés dans le trafic
en tous genres. Un homme recherché a
été arrêté dans un hôtel sis dans la ville
en possession de documents officiels falsifiés qui ont permis de retrouver des
voitures volées appartenant à des agences
de location de voitures à Alger, a-t-on appris dernièrement. Les éléments de la
Gendarmerie nationale dans la région de
Oum Teboul ont neutralisé dans la nuit un
véhicule de marque Toyota chargé d’une
centaine de pneus destinés à la contrebande de la frontière alors que deux
autres contrebandiers ont été arrêtés en
possession de 450 litres de mazout.
Rappelons dans ce cadre que les gardefrontières de Bougous avaient saisi dans
la nuit du 1 mars 2014, au niveau de la
forêt d’El Mourouj, 6 113 litres de mazout
prêts à être acheminés vers la Tunisie .
Par ailleurs, les services de la police judiciaire de la localité d’Oued Zenati à
Guelma avaient après une chasse à
l’homme réussi à démanteler une association de malfaiteurs spécialisée dans le
vol de voitures, soit, souligne-t-on, un
nombre de cinq personnes qui avaient
été arrêtées à bord de cinq véhicules
volés de différentes marques, a-t-on informé...
La Direction générale de la Protection civile organisera à partir du
24 mai courant un exercice national d'intervention lors de
catastrophes naturelles avec la participation de toutes les équipes.
(Photo > D. R. )
Sud-Ouest : six tonnes de kif saisies
depuis le début de l’année
Oki Faouzi
LA CHRONIQUE DE
Chérif Abdedaïm
Quelque 6,02 tonnes de kif traité ont été saisies, depuis le début de
2015, à travers les wilayas du sud-ouest du pays, par les éléments de la
Gendarmerie nationale. (Photo > D. R.)
Sans foi ni loi (IV)
es Etats-Unis n'ont plus les
moyens de financer leur sale
politique de domination plus
ou moins imposée au monde, mais
dans le même temps, leurs
ambitions s'étendent désormais à
la planète entière. Hitler voulait
imposer sa loi à l'Europe, les
Américains, eux, ne veulent plus
de frontières mais un Etat unique,
finalement, le leur, obligeant le
monde entier à adopter leur
modèle (qui ne profite qu'à
quelques-uns et sacrifie tous les
autres), et à se soumettre à leurs
diktats. Le hic, le problème, c'est
que de plus en plus d'Etats
s'éveillent et se rebiffent, même en
Europe, comme la Hongrie qui
tente d'envoyer promener le joug
du cartel bancaire anglo-saxon. Et
ne parlons pas de l'Amérique
latine « bolivarienne » ! Ce qui est
plus gênant pour le loup anglosaxon, c'est que l'Asie, à son tour,
se réveille, et que l'on voit, par
exemple, l'Inde continuer, malgré
les menaces américaines, à
commercer avec l'Iran diabolisé par
l'Occident qui brûle d'en découdre
avec cet Etat berceau de la
civilisation pour le tenir enfin à sa
merci (avec ses richesses
d'ailleurs), ou la Russie et la Chine
se rapprocher pour mieux,
ensemble, défier ceux, anglosaxons, qui cherchent à les
soumettre pour ensuite mieux
imposer leur modèle (l'ultralibéralisme hégémonique
meurtrier et va-t-en guerre), leur
démantèlement de l'Etat
protecteur et redistributeur, leur
monnaie et leur culture unique,
leurs dettes, leur
L
désindustrialisation, leur chômage,
leur précarité exponentielle, leur
loi du plus fort, la jungle
implacable, la souffrance sociale,
le saccage de la nature et du
vivant, et j'en passe... De plus en
plus de citoyens refusent ce
modèle-là, implacable et
hégémonique ! Et de grands Etats
émergents, comme le Brésil,
l'Afrique du Sud, la Russie, la
Chine, l'Inde, l'Iran... veulent
décider eux-mêmes de leur
politique, et ils rejettent un monde
unipolaire dictatorial !
Cela dit, l'article de mondialisation
(que nous avons déjà cité) qui
présente la nouvelle stratégie
américaine, s’étend notamment
aux Anglo-Saxons et aux Israéliens,
car bien sûr les Anglais et les
Américains font toujours leurs sales
coups ensemble, partageant la
même idéologie militarofinancière impulsée par les néoconservateurs en tous genres;
quant aux Israéliens, si discrets
mais si efficaces, ils demeurent les
muses de la nouvelle stratégie
américaine, prenant en compte à
la fois l'assèchement des
ressources, donc l'effondrement de
l'économie US, et les ambitions
croissantes de domination du
monde par le « peuple » des
financiers de la City et de WallStreet. Certes les bienheureux
« Elus » de Dieu souhaiteraient
ramasser toute la mise, mais à
défaut - du moins pour l'instant d'y parvenir, ils se contentent des
miettes offertes par l'hydre à deux
têtes, anglaise et américaine.
(à suivre)
C. A.
Adrar : un programme de vacances pour
quelque 650 enfants au nord du pays
Quelque 650 enfants, issus de familles nécessiteuses de la wilaya d’Adrar,
vont bénéficier de camps de vacances, cet été, au nord du pays, a-t-on
appris auprès de la direction de l’action sociale (DAS). (Photo > D. R.)
Saisie de quantités de drogue à
Tlemcen, Jijel et Bordj Badji-Mokhtar
Les éléments de la Gendarmerie nationale relevant des secteurs
opérationnels de Tlemcen, Jijel et Bordj Badji Mokhtar ont arrêté mardi
des contrebandiers et saisi des quantités de drogue et divers produits.
(Photo > D. R.)
La NR 5244 – Dimanche 17 mai 2015
6
monde
Syrie/Irak
Egypte
Le président destitué Morsi et une
centaine d'accusés condamnés à mort
Mohamed Morsi à l'annonce de sa condamnation à mort le 16 mai 2015 au Caire. (Photo > D. R.)
,L'ex-président
islamiste égyptien
Mohamed Morsi,
destitué par l'armée
en 2013, a été
condamné à mort
samedi en première
instance avec une
centaine d'autres
accusés pour des
évasions de prison et
des violences durant
la révolte populaire
de 2011 contre Hosni
Moubarak.
Le guide suprême de sa
confrérie des Frères musulmans, Mohamed Badie, figure parmi les dizaines de
personnes ayant écopé de
la peine capitale qui doit,
pour tous les condamnés,
recueillir l'avis, non contraignant, du mufti d'Egypte
avant d'être confirmée ou
infirmée le 2 juin. Ces nouvelles peines capitales sont
prononcées alors que le
pouvoir du président Abdel
Fattah al-Sissi, l'ex-chef de
l'armée tombeur de M.
Morsi, mène une répression
sanglante contre les Frères
musulmans, qui avaient
remporté toutes les élections démocratiques en
2012 après la chute de
Hosni Moubarak, mais aussi
contre toute opposition
laïque et libérale. M. Morsi,
premier président jamais
élu démocratiquement en
Egypte, peut faire appel. Il
avait déjà été condamné à
20 ans de prison il y a trois
semaines dans un premier
procès pour des violences
contre des manifestants durant sa courte mandature
d'un an. Un verdict alors
qualifié de «parodie de justice» par Amnesty international.
Espionnage
Le tribunal qui le jugeait au
Caire samedi devait prononcer les verdicts dans deux
procès.
Le premier concernait M.
Morsi et 128 co-accusés,
dont des membres des
Frères musulmans, du
Hamas palestinien et du
Hezbollah libanais, pour
des évasions massives de
prison suivies d'attaques visant la police pendant la révolte de 2011. Dans le cadre
de cette affaire, des dizaines
de personnes ont été
condamnées à mort, dont
M. Morsi, Mohamed Badie
et le prédicateur islamiste
qatari Youssef al-Qardaoui.
Ce dernier était jugé par
contumace. Le second procès était relatif à une affaire
d'espionnage, entre 2005 et
2013, notamment au profit
du Hamas, du Hezbollah et
de l'Iran. L'ex-président et
35 autres personnes étaient
accusés d'avoir fourni «des
rapports de sécurité» à
l'Iran et répondaient également d'espionnage en faveur du Hamas et du Hezbollah «en vue de mener
des attaques terroristes
dans le pays pour y semer
le chaos et renverser l'Etat».
Seize personnes ont été
condamnées à mort, dont
une femme. Ceux qui ont
échappé à la peine capitale
dans cette affaire, comme
M. Morsi, connaîtront leur
sort le 2 juin.
Sur les 165 accusés au total
jugés samedi, seuls 50
étaient présents dans le box
des accusés, dont M. Morsi,
qui comparaissait souriant
dans une cage insonorisée.
M. Morsi avait été destitué
et arrêté sur les ordres du
général Sissi le 3 juillet 2013,
après que des millions
d'Egyptiens furent descendus dans la rue pour réclamer son départ, lui reprochant d'accaparer tous les
pouvoirs au profit de sa
confrérie islamiste et
d'achever de ruiner une
économie déjà au bord du
gouffre.
Dans les mois qui ont suivi,
policiers et soldats ont tué
plus de 1 400 manifestants
pro-Morsi et emprisonné
plus de 15 000 Frères musulmans. Des centaines ont été
condamnés à mort dans
des procès de masse expédiés parfois en quelques minutes et qualifiés par l'ONU
de «sans précédent dans
l'Histoire récente» du
monde. A ce jour, seul un
condamné a été exécuté et
les autres ont fait appel.
Toute opposition
éliminée
Si M. Sissi jouit d'une indéniable popularité auprès
des Egyptiens qui sont lassés par trois années de
chaos après 2011, les organisations internationales de
défense des droits de
l'Homme accusent son régime d'être plus répressif
que celui de M. Moubarak.
Sous la présidence Morsi,
Le Caire avait resserré ses
liens avec les islamistes du
Hamas, au pouvoir dans la
bande de Ghaza voisine et
affilié aux Frères musulmans. Depuis son éviction,
le pouvoir égyptien accuse
le mouvement palestinien
d'avoir soutenu M. Morsi et
d'avoir mené des attentats
en Egypte. Mohamed Morsi
doit encore être jugé dans
deux autres procès, l'un
pour «outrage à magistrat»
et l'autre pour espionnage
au profit du Qatar.
R. I./Agence
Egypte : sept morts dans deux attentats
à la bombe dans le Sinaï
Quatre militaires et trois civils ont été tués
mercredi dans deux attaques à la bombe
dans la péninsule égyptienne du Sinaï,
théâtre d'attentats jihadistes quasiquotidiens visant les forces de l'ordre, ont
indiqué des responsables. Les trois civils, des
piétons, ont été tués dans l'explosion d'une
bombe dissimulée sur le bord d'une route
au sud de la ville de Rafah, près de la
frontière avec la bande de Ghaza
palestinienne, dans le Nord-Sinaï, ont
précisé un responsable de la police et un
responsable des urgences. Dans la ville même
de Rafah, deux officiers et deux soldats ont
été tués dans l'explosion d'une bombe
durant une opération de ratissage de l'armée,
selon les mêmes sources. Depuis que l'armée
a destitué le président islamiste Mohamed
Morsi en juillet 2013, des groupes djihadistes
prennent pour cible les forces de sécurité,
disant agir en représailles à la sanglante
répression contre les pro-Morsi qui a fait
quelque 1 400 morts. Le Nord-Sinaï, dans l'est
du pays, est le bastion du groupe djihadiste
Ansar Beït al-Maqdess qui s'est rebaptisé
«Province du Sinaï» pour marquer son
allégeance au «califat» auto-proclamé par le
groupe Etat islamique (EI) sur une partie de
l'Irak et de la Syrie.
R. I./Agence
Tueries de l'EI près de Palmyre,
renforts pour sauver Ramadi
,Le groupe Etat islamique
a exécuté des dizaines de
civils en 48 heures aux
portes
de
Palmyre,
l'antique cité menacée de
Syrie, alors qu'en Irak voisin des renforts étaient envoyés pour empêcher la
chute de Ramadi aux mains
de cette organisation jihadiste. Tout autour de Palmyre, les combats entre djihadistes et soldats du régime se poursuivaient
samedi et les djihadistes
ont avancé à l'est de ce
joyau archéologique célèbre pour ses colonnades
torsadées et ses tours funéraires, selon l'Observatoire
syrien des droits de
l'Homme (OSDH). Palmyre
a une importance stratégique pour le groupe ultraradical sunnite puisqu'elle
ouvre sur le grand désert
syrien, limitrophe de la province irakienne d'Al-Anbar
--en grande partie contrôlée
par l'EI-- et dont Ramadi est
la capitale. «L'EI veut donner l'impression qu'il élargit
encore plus son contrôle
entre la Syrie et l'Irak, malgré les frappes de la coalition internationale menée
par Washington contre ses
positions dans ces deux
pays», a affirmé à l'AFP
Rami Abdel Rahmane, directeur de l'OSDH. Palmyre
est en effet située dans le
centre de la Syrie, dans la
province de Homs en grand
majorité contrôlée par le
régime de Bachar al-Assad,
et son éventuelle prise permettrait à l'EI d'étendre son
influence au-delà de l'est et
du nord de la Syrie où ce
groupe est implanté. La
ville est également importante du point de vue propagandiste de l'EI, puisque
son importance culturelle
attire les médias du monde
entier et a poussé la directrice générale de l'Unesco
Irina Bokova à appeler le
Conseil de sécurité de
l'ONU à agir.
Civils, enfants exécutés
Connu pour les atrocités
qu'il commet dans les
vastes régions sous son
contrôle en Syrie et en Irak,
le groupe djihadiste a massacré en 48 heures 49 civils dans leur progression
vers Palmyre, dont certains
ont été décapités, selon
l'OSDH. Vendredi, ses combattants djihadistes ont
exécuté 23 civils dont neuf
enfants près d'anciennes
résidences d’officiers au
nord-est de Palmyre et
jeudi 26 autres «pour collaboration avec le régime»,
a ajouté l'ONG.
R. I./Agence
L’ambires. (Photo > D. R.)
Attentats de Boston
Djokhar Tsarnaev condamné
à mort
,Deux ans après les attentats du marathon de Boston, leur auteur Djokhar
Tsarnaev, 21 ans, a été
condamné à mort vendredi
par un jury populaire américain.
Le
jeune
musulman
d'origine tchétchène n'a
montré aucune réaction
particulière quand le verdict a été lu dans la salle
d'audience comble du tribunal fédéral de Boston
(nord-est des Etats-Unis),
en présence de nombreuses
victimes.
Les jurés, qui avaient le
choix entre peine capitale
et réclusion à perpétuité,
avaient délibéré pendant 14
heures. Certaines victimes
ont salué ce verdict, affirmant qu'il leur permettrait
de «tourner la page». «Le
jury a parlé et Djokhar Tsarnaev payera ses crimes de
sa vie», s'est réjouie la procureure fédérale du Massachusetts, l'Etat où se trouve
Boston, Carmen Ortiz. C'est
une «punition adéquate», a
aussi déclaré la ministre de
la Justice Loretta Lynch.
Cette condamnation est
passible de nombreux appels qui prendront des années, et Mme Ortiz a reconnu que ce serait «un
long processus», jusqu'à
l'exécution.
R. I./Agence
La NR 5244 —Dimanche 17 mai 2015
8
régions
Tissemsilt
INFO
EXPRESS
Oran
Aménagements
tous azimuts
Les opérations
d’embellissement au
niveau de la ville d'Oran et
de sa périphérie se sont
multipliées ces dernières
semaines, notamment à
l’approche de l’été, au
grand bonheur de la
population. Ce lifting
supervisé par les services
de la wilaya porte
notamment sur une série
d’opérations
d’aménagement, de
nettoiement, d'entretien
des routes, de création de
nouveaux espaces verts et
de déblaiement de gravats,
le tout adossé à des actions
de sensibilisation.
En extension du front de
mer de la ville d’Oran, c’est
une course contre la montre
qui est menée pour achever
les travaux d’aménagement
(deuxième phase) du jardin
Sidi M’hamed à travers la
réalisation d’un jet d’eau,
d’une esplanade, de
sanitaires et autres
opérations valorisant tous
les parcours urbains,
notamment à hauteur de la
résidence d’El Bahia où
s’effectuent les travaux du
Jardin citadin. Depuis le
rond point d’El Menzeh (exCanastel), en allant vers
Belgaïd, c'est une opération
de déblaiement de gravats
qui se trouvaient sur le
tracé du projet d’extension
du tramway qui est en cours
pour effacer cette mine
grise de ce boulevard
promis à un rang meilleur,
en terme d’urbanisme
commercial, selon les élus
locaux de la commune de
Bir El Djir. Sur la route du
port, non loin de la
nouvelle mosquée Ibn
Badis, c'est une autre
opération qui est menée
pour achever les travaux de
construction du mur, et ce,
pour donner une dimension
esthétique à la ville.
R. R.
Le centre de formation Hamdi-Tahar
lance la spécialité «électricité»
,La première session de
formation en «électricité,
raccordements et déplacements» a été ouverte au
Centre de formation et
d’enseignement professionnels Hamdi-Tahar de Tissemsilt, pour une quinzaine
de stagiaires au profit des
bénéficiaires de crédits
ANSEJ et CNAC et des stagiaires du Centre de formation professionnelle de Tissemsilt.
Par ailleurs, un représentant du
directeur régional de Sonelgaz/
SDO de Tissemsilt et le directeur
du Centre de formation professionnelle ont donné le coup
d’envoi de cette session de formation de 15 jours, qui porte sur
une partie théorique et une
deuxième pratique. L’encadrement
de cette formation est assuré par
des cadres de SDO de Tissemsilt et
de deux professeurs du CFPA
Hamdi-Tahar de Tissemsilt. Il s’agit
d’une première à l’échelle nationale dont le but est de contribuer
à la création de micro-entreprises
qualifiées et spécialisées dans le
domaine de l’électricité, et permettra à la wilaya de Tissemsilt de
combler son déficit en ce genre
d’entreprises et de réaliser des
projets de réalisation et de
construction de réseaux gaz. Par
ailleurs, plusieurs formations ont
été lancées par le CFPA HamdiTahar de Tissemsilt au profit des
fonctionnaires de la wilaya, des
daïras et des communes, citant
par exemple la formation sur les
grands risques majeurs, assurées
par les cadres de la Protection civile de Tissemsilt, ainsi que sur les
marchés publics au profit des
fonctionnaires des collectivités
locales.
Le Centre de formation professionnelle Hamdi-Tahar de Tissemsilt s’emploie à conclure, cette
année, d’autres conventions avec
des entreprises privées et des institutions de l’Etat avec pour objectif d’encourager la formation,
surtout dans les spécialités dont
a besoin le marché de l’emploi
dans la région.
Rappelons que le réseau
d’électricité de la wilaya compte
trois (03) postes de transformateurs de distribution d'énergie
électrique haute tension, selon la
même source, pour éviter aux localités les coupures répétées des
années passées. Le premier, un
220/60 KVA, a été installé au cheflieu de la wilaya, près d’Ouled
Bessem. Le second, un 60/30 KVA,
Alger
Ouverture du 15e Sipsa-Agrofood
, Le 15e Salon international de l'élevage, de l'agroalimentaire
et de l'agroéquipement (Sipsa-Agrofood) s'est ouvert jeudi au
Palais des expositions des Pins maritimes avec la participation
de 600 exposants dont 370 étrangers.
Le salon a été inauguré par
le secrétaire général du ministère de l'Agriculture et
du Développement rural,
Fodhil Ferroukhi, en présence de son homologue
autrichien et du représentant de la FAO à Alger,
M. Nabil Assaf et plusieurs
cadres et représentants du
corps
diplomatique.
M. Ferroukhi a souligné
l'importance de ce salon
qui permet aux professionnels du secteur agricole de découvrir les nouveautés en matière de techniques de production,
d'équipement, mais aussi
de partenaires aussi bien
nationaux qu'étrangers. Il a
noté que la 15e édition du
Sipsa se tenait cette année
dans une conjoncture marquée par une prise de
conscience des pouvoirs
publics et des opérateurs
par rapport à la chute des
prix du pétrole.
«Le secteur agricole peut
contribuer à la diversification de l'économie nationale. C'est l'objectif principal de la politique de renouveau agricole et rural
mise en oeuvre depuis
2009», a-t-il rappelé. Il a indiqué, dans ce sens, que
le secteur agricole avait
réalisé «une croissance annuelle de 11% durant la période de 2009-2014. Plusieurs filières ont réalisé
des performances appréciables dont le maraîchage
(13,4%), les viandes rouges
(12,5%), le lait (8,3%) et la
pomme de terre (12,6%).
Cependant, le secteur doit
désormais relever le défi
de la productivité.
«L'amélioration des rendements au niveau des exploitations est indispensable si on veut répondre
aux besoins nationaux de
produits agricoles et ex-
porter», a-t-il estimé. Pour
ce faire, les professionnels
sont appelés à aller vers la
modernisation de leurs exploitations et l'innovation.
Organisé par le groupe de
réflexion Filaha Innov
(GRFI) et la Société algérienne des foires et exportations (Safex), le 15e SipsaAgrofood a accueilli une
trentaine de pays dont
l'Autriche comme invité
d'honneur.
Le salon abrite des fabricants d'intrants, de semences, de matériels et
machines agricoles et des
opérateurs dans différentes filières agricoles,
des agroindustriels, des organismes de régulation et
les instituts de recherche.
R. R.
à la daïra de Bordj Bounaâma, a
été installé à Sidi Slimane pour alimenter également le barrage de
Koudiet Rosfa. Quant au troisième,
il a été installé à Theniet El-Had.
Abdenour
Oum El-Bouaghi
Journée d’information sur la Caisse
de garantie des marchés publics
,Le musée du Moudjahid d’Oum
El-Bouaghi a abrité mercredi dernier une journée d’information sur
la Caisse de garantie des marchés
publics. Organisée par la Chambre
de commerce et d’industrie de Sidi
R’Ghis et la CGMP, en collaboration
avec l’UNEB, cette rencontre qui
avait pour but de faire connaître
aux participants les missions et le
rôle de la Caisse de garantie des
marchés publics dans le financement des marchés publics ainsi que
les explications relatives aux nouvelles dispositions qui sont intervenues dans le dernier code du
marché, a regroupé les entreprises
publiques et privés, les représentants de l’administration locale et
l’exécutif de la wilaya. Animée par
M. Ait Larbi Aomar, directeur général de la CGMP, celui-ci a informé
l’assistance, surtout les responsables des entreprises de droit al-
BRÈVE
Relizane
Crime à la cité Satal
La cité populaire «Satal» située au
nord-est de la commune de
Relizane a été affectée par
l'annonce, hier vendredi, aux
alentours de 13 heures du meurtre
du jeune B.M., âgé de 24 ans.
L'infortuné qui a perdu tout son
sang a été poignardé au cœur,
suite à un différend ayant éclaté
entre les deux hommes. Alertés,
gérien à la condition qu’ils aillent
des marchés publics et qu’ils pourraient avoir tous les conditionnements exigés par l’Etat et leur apporter des conseils sur la gestion
des marchés publics avec des avantages de trésorerie dans le but
d’éviter tout arrêt des chantiers
pour des raisons financières. Le 2e
volet a été consacré à la présentation des principales dispositions
de la réglementation des marchés
publics. La séance a été suivie d’un
débat fructueux au profit de
l’assistance et notamment les entreprises et les maitres d’ouvrage
sur la compréhension de ces dispositions dans le but de leur faciliter l’application du code de marché.
A. Remache
VoirsurInternet
www.lnr-dz.com
les éléments de la police judiciaire
et ceux de la Protection civile se
sont immédiatement déplacés sur
l’endroit du drame. Le corps inerte
se trouve dans la morgue de
l’Etablissement hospitalier public
Mohamed-Boudiaf de Relizane
pour subir les pratiques d'usage,
alors que la police judiciaire a
ouvert une enquête pour élucider
cette affaire.
La nouvelle s’est répandue telle
une traînée de poudre et a vite fait
le tour des artères de la ville et ses
communes limitrophes.
N.-Malik
La NR 5244 – Dimanche 17 mai 2015
9
régions
Oran : Setram appelle les agents en
arrêt de travail à regagner leurs postes
Salon de l’emploi à Boumerdès
Les dessous des placements privés
, La maison de la
culture Rachid-Mimouni abrite un
Salon de l'emploi du
16 au 17 de ce mois à
l'initiative d'une boîte
privée Event for You.
Plusieurs organismes
étatiques et privés y
participent. Il y a les
traditionnelles
Angem, Anem, Casoral et Casnos mais
aussi des écoles de
formation aux métiers et aux langues
étrangères ainsi que
des organismes privés de recrutement
au profit
d'employeurs demandeurs.
C'est
le
cas
d'«Emploiservices» agréé
sous le n°197 du 25 décembre 2011 qui active au
niveau de la wilaya de Boumerdès depuis 2012. A ce
jour, 600 placements ont
été effectués sur une
banque de données où figurent 10 000 demandes.
Depuis le dernier Salon de
l'emploi (2015), 500 demandes ont été satisfaites.
C'est un bond qualitatif certain mais sur le nombre de
demandes, le taux de satisfaction des demandes demeure très faible, de l'aveu
même de Mme Laifa Y., manager de la boite prestataire de services. Une des
raisons majeures de cette
situation est «le non-respect
de la réglementation par
certaines boites privées qui
ratissent large auprès des
demandeurs
d'emploi
même en dehors de leur
compétence territoriale
La direction de la Société du tramway «SETRAM» d’Oran a
appelé les agents en arrêt de travail à regagner leur poste de
travail, lors d’une assemblée générale.
(Photo > D. R. )
Sud-Est : le site de pré-plainte de
la gendarmerie suscite un large écho
alors que la loi n°04-19 du
25 décembre 2004 article
12 précise que les entreprises privées de recrutement ne peuvent en aucun
intervenir dans d'autres wilayas».
La réalité est toute autre.
Certaines boîtes comme
«emploitics» n'hésitent pas
à chasser en territoire qui
statutairement leur est interdit. Pis, des boîtes privées étrangères comme
Dyna Job, pourtant non
agréée, viennent piétiner
sur les plate-bandes
d'entreprises locales qui
sont Awem, Angem ou emploiservices pour les cas
de Boumerdès. Y a-t-il un
manque de demandeurs
d'emploi ailleurs ? Non. La
raison est simple : une boîte
de recrutement perçoit
50 000 à 60 000 DA de la
part des solliciteurs
d'employés. Aucune loi
n'existe pour organiser les
transactions. Ce vide juridique profite amplement
aux boîtes peu scrupuleuses. Ce scénario risque
fort d'être réédité mais
dans le sens inverse.
Les besoins exprimés
tourne autour du BTP et de
l'agro-industriel.
Manœuvres, agents de sécurité et conducteurs de travaux sont les plus prisés
pour le premier secteur. Directeur commercial, agent
de maintenance et chef de
chantier le sont pour le second.
Les participants à ce Salon
sont unanimes à dénoncer
une contradiction de taille
: nos jeunes refusent de travailler la terre et certains
métiers de base. Alors que
des milliers d'emplois attendent d’être pourvus de
bras.
Chômage de luxe comme
se plaisent à le désigner certains intervenants dans la
chaîne de l'emploi ? En tous
cas, cela y ressemble étrangement. Des demandeurs
d'emploi interrogés disent
préférer les opportunités
offertes par l'Ansej. Pendant ce temps, l'Etat vient
de signer un contrat de coopération avec le Mali pour
que de jeunes Maliens viennent suppléer la main
d'œuvre algérienne réticente. A perdre sa langue.
Le site électronique de la pré-plainte et d’informations de la
Gendarmerie nationale a eu, depuis son lancement en avril dernier,
un «large» écho auprès des citoyens du sud-est du pays.
(Photo > D. R.)
Aïn Defla : approfondissement de la
recherche sur le patrimoine religieux
Sadek
Salon international du tourisme et des voyages
Les participants au 11e colloque international sur le rite malékite
ont appelé mercredi à Aïn Defla à l’approfondissement de la
recherche sur le patrimoine religieux du rite malékite.
e
250 exposants à la 16 édition
(Photo > D. R. )
La 16e édition du Salon international du tourisme et
des voyages (SITEV) a débuté jeudi au Palais des expositions/Pins maritimes
(Alger) avec la participation de 250 exposants dont
23 représentent 10 pays
étrangers.
Le Sitev qui se tient sur le
thème «Investir dans le tourisme, un placement sûr» a
été inauguré par la ministre
du Tourisme et de
l'Artisanat, Nouria Yamina
Zerhouni, en présence de
la ministre déléguée chargée de l'Artisanat, Aïcha Tagabou, ainsi que de
membres du gouvernement. Dans ce cadre, la ministre
a
souligné
l'importance de ce salon qui
constitue, a-t-elle dit, «un
espace pour faire connaître
les avantages et facilités
proposées aux acteurs et
aux investisseurs dans ce
domaine». Elle a, en outre,
mis l'accent sur l'impératif
«soutien de l'investissement
pour pallier le déficit enre-
gistré
en
matière
d'infrastructures d'accueil
et faire baisser les tarifs afin
qu'ils soient à la portée des
citoyens». «On doit améliorer les prestations par la formation et la promotion des
métiers dans le domaine
touristique», a ajouté la mi-
nistre. Pour sa part, Mme
Tagabou a insisté sur la nécessité d’«améliorer le produit artisanal et de promouvoir sa commercialisation»,
estimant que le salon constitue une occasion pour les
hôtels touristiques de réserver des espaces au sein de
leurs structures pour la
vente des produits d'artisanat. Le ministère du Tourisme et de l'Artisanat auquel a été rattaché le département de l'Aménagement
du territoire en vertu du remaniement ministériel
opéré jeudi par le président
de la République, Abdelaziz
Bouteflika, a été confié à
M. Amar Ghoul qui était ministre des Transports.
R. R.
Tlemcen : formation en calligraphie
arabe au profit d'écoliers
De nombreux écoliers à Tlemcen suivent avec intérêt des ateliers de
formation en calligraphie, organisés par le Musée public national de la
calligraphie arabe à l’occasion du Mois du patrimoine.
(Photo > D. R. )
La NR 5244 – Dimanche 17 mai 2015
10
enquête
Patrimoine archéologique
Près de 200 bâtisses historiques
attendent leur restauration à La Casbah de Dellys
tion de la culture de la wilaya.
, Le secteur protégé de la
vieille Casbah de Dellys (75 km
à l’Est de Boumerdès) englobe
près de 200 bâtisses, en majorité des habitations de particuliers remontant à l’époque ottomane, dont l’état de dégradation nécessite un travail de
restauration, a indiqué le président de l’Assemblée populaire
de cette commune.
«Ces habitations, dont une partie
a été laissée en abandon par leurs
propriétaires, menacent ruine, car
les services concernés sont dans
l’incapacité d’entreprendre une
mesure à leur profit, à cause des
oppositions de certains propriétaires, ajoutées à des différends
entre les héritiers», a expliqué Zerouali Rabah. C’est pourquoi cet
édile a lancé un appel en direction
des autorités concernées en vue
de la prise de procédures légales
pour le transfert de la propriété
de ces bâtisses vers le domaine
de l’Etat, pour leur prise en charge
au titre du Plan permanent de préservation et restauration de la
vieille Casbah de Dellys. Il a exprimé, dans ce sens, la «disponibilité» de sa commune à organiser
une rencontre entre les concernés
et les services de la tutelle, pour
trouver la «solution indiquée à ce
problème» qui hypothèque la mise
en œuvre de la troisième et dernière phase du plan de restauration.
Plus de six années pour la mise
au point du plan permanent de
Attente pour la mise
en œuvre du plan
Casbah de Dellys, un patrimoine historique et archéologique riche
à préserver. (Photo > D. R.)
préservation et de restauration
de la vieille Casbah de Dellys
La mise au point du Plan permanent de préservation et de restauration de La Casbah de Dellys, réparti en trois phases principales a
nécessité plus de six années de
travail et de réflexion. Le lancement de sa réalisation ayant eu
lieu en 2007. La première phase,
achevée en 2009, a préconisé la
réalisation de «travaux d’urgence»,
représentés, entre autres, par
l’enlèvement des gravats, le classement des pièces lithiques éparpillées au sein du périmètre, et la
remise de celles demeurées en bon
état à leurs places initiales, en plus
du confortement des constructions menaçant ruine. La deuxième
phase, engagée en 2010, a porté
sur des «analyses historiques et
typologiques» des vestiges et
constructions de cette antique Casbah et l’élaboration de l’avant-projet du Plan permanent de préservation et restauration de La Casbah de Dellys. Quant à la 3e et
dernière phase du plan, son intérêt
réside dans le fait qu’elle constitue
«un outil juridique et urbanistique»,
mis à la disposition de la commune, pour «l’organisation de tout
acte de bâtir ou d’équipement à
l’intérieur de ce périmètre urbain,
afin d’en préserver l’authenticité et
le cachet architectural», selon le
bureau d’études qui en a eu la
charge. La mise au point de ce Plan
a nécessité une enveloppe globale
de 256 millions de DA, tandis que
les travaux d’urgence ont coûté
100 millions de DA, selon la direc-
Les habitants de Dellys, particulièrement les associations locales
culturelles versées dans le domaine du patrimoine, attendent
avec impatience l’entrée en application du Plan permanent de préservation et restauration de
l’antique Casbah de cette ville,
suite à son approbation par le gouvernement. «Avant cette mise en
œuvre tant attendue, il sera procédé à la création d’une antenne
de l’Agence nationale des secteurs
sauvegardés, qui sera chargée du
suivi, de l’orientation et de
l’accompagnement de tous les travaux d’aménagement, de restauration et d’urbanisation à réaliser
au sein de ce secteur», a précisé la
même source. Au titre du parachèvement des procédures de mise
en œuvre du Plan, «une enquête
publique» avait été ouverte, en vue
de l’enregistrement de toutes les
observations et propositions de
la société civile et des propriétaires fonciers au sein de ce secteur protégé, sur ce Plan, conformément à la réglementation en vigueur.
La vieille ville de Dellys : une
cité historique gâtée par mère
nature
En dépit de la patine du temps et
des séquelles irréversibles laissées par l’homme, La Casbah de
Dellys a su garder un cachet aty-
pique, forgé par un passé glorieux
associé à une beauté naturelle exceptionnelle. Plus que tout ça,
cette belle ville, nichée à 400
mètres au-dessus de la mer et naturellement protégée contre les
courants marins et les vents
d’Ouest par un vieux port turc, est
traversée par la RN24 sur toute sa
longueur. Il n’en demeure pas
moins que le visiteur de Dellys est
irrésistiblement happé par la multitude de vestiges historiques encore visibles dans les dédales de sa
Casbah et de ses ruelles, s’étalant
sur un périmètre de près de 1 200
hectares. Le vieux port, la vieille
mosquée du centre-ville, le tombeau de Sidi El-Harfi et le mur
d’enceinte, constituent autant
d’attractions sur lesquelles peuvent se fixer, encore de nos jours,
les yeux de visiteurs avertis. Cette
vieille cité, qui a aujourd’hui perdu
un peu de son lustre, est limitée au
nord par un lycée technique, au
sud par le siège de la mairie, à l’est
par le port, à l’ouest par le tombeau de Sidi Mansour, au nordouest par la porte des jardins (Bab
Al Bassatine), et au sud-est par
Bab Lakbayil. Selon une disposition réglementaire de septembre
2007 portant sur la création du
secteur protégé de La casbah de
Dellys, celle-ci est délimitée par
l’Oued Tiza à l’est, le siège de la brigade de la Gendarmerie nationale
à l’ouest, le port de Dellys au nord,
et la forêt Bouarbi au sud.
H. A.
Voir sur Internet
www.lnr-dz.com
La Casbah de Dellys : un cri du fond du cœur…
,Ce jour-là, la route menant à Dellys me
parut interminable. De longs cortèges de
poids lourds et de véhicules touristiques
convergeaient tous en direction des lieux sinistrés...
Par Mme Yasmina Chaid-Saoudi (*)
BordjMénaïel,Naciria,Baghlia,Taourga,SidiDaoud
et Ben Choud, lieux autrefois si pudiques, livrent
d’un seul coup leurs entrailles déchirées à tous les
visiteurs.Dellysenfin!DeSidiEl-MadjniàOuedTiza,
les dégâts engendrés par le séisme vont crescendo. Près de deux cents morts, des centaines de
blessés et des disparus... De part et d’autre de
Tala Oualdoune, des camps de toile sont improvisés, un mur de la mythique Dar essanaâ (Lycée
technique) est endommagé. Un pan de Ras ettarf,
le cimetière, est tombé entraînant dans sa chute
cadavresetlinceulsencoreblancs.Ilsdérapentvers
Mayouya,unesecondeprécipitationdanslenéant.
Mais c’est à Aïn Salem en apercevant La Casbah
ceinturée que je fus prise d’un sentiment où se mêlèrent colère et remords : accès interdit, risque
d’éboulement. La Casbah s’effondre... De Sidi El
Boukhari, je regardais, impuissante, ces murs arrachés à La Casbah dévalant en contrebas, ces
blocs transportés, il y a bien plus de cinq siècles,
et posés avec soin par des bâtisseurs vigoureux.
Je réalisais tout d’un coup l’ampleur d’une autre
facette de dégâts. Celle du patrimoine archéologique, de sa valeur, de l’histoire d’un peuple qu’on
ampute de sa mémoire et qui, mon Dieu, si rien
n’est fait pour la sauver, finira par basculer dans
l’oubli, dans les tréfonds de l’inculture. Se dressant
à 27 m au-dessus de la mer, La Casbah s’étend sur
une superficie de 16,25 ha. Elle fut en 1844, lors de
l’occupation française, séparée en deux par la nationale 24. La Basse-Casbah qui compte 7 ha et la
Haute-Casbah qui en compte 9,25 ha. A leur arrivée,lescolonsdétruisirentégalementplusieurshabitations mitoyennes avec Sidi El-Boukhari, notammentlagrandemosquéeoùséjournal’EmirAbdelkader en 1839 qu’ils convertirent en hôpital
militaire. Jadis, La Casbah comptait 1 000 maisons et un nombre incalculable de fontaines, de
mausolées, de fours et de forts. L’ensemble est entouré d’un mur (essour), encore présent, dont
certaines parties datent de l’époque romaine et
hammadite.QuelquesportestellesqueBabEl-Bhar,
Bab El-djiyad, Bab Essour et Bab El-djnane sont encore désignées comme des lieux clés par les autochtones. La Casbah de Dellys est, si l’on en croit
les historiens, la plus ancienne d’Algérie. Antérieure à la période turque, elle fut fondée en 1068
par Moaz Edawla Ben Samadah qui accosta à Tadless chassé d’Almeria en Espagne par les Mourabitine. Sous son règne, Dellys prospéra tant et si
bien qu’El Idrissi en fit l’éloge. La conception de
l’habitat et quelques caractéristiques architecturales témoignent de cette époque révolue. L’une
de ces caractéristiques, qui se trouve aujourd’hui
au centre des débats, concerne le riyad ou jardin
potager attenant. Le riyad, élément d’importance
pour la population, ne se retrouve pas dans les
autres Casbah proprement turques comme celle
d’Alger, mais, évoque plutôt les maisons de
l’Andalousie, notamment celles de Grenade. Il se
trouve en retrait par rapport au «wast eddar» et
s’ouvre à l’extérieur. On y plante du basilic, du
jasmin et des roses ainsi que quelques arbres fruitiers. Les cultures les plus importantes se trouvent
à l’ouest dans les parcelles de terre situées à Ladjenna (Les Jardins ) où les habitants de La Casbah
passent les périodes estivales ou plus loin encore
dans Laâzib. Maison avec riyad à La Casbah pour
l’hiver et maison dans les jardins pour l’été, terres
de Lâazib à cultures céréalières : telle était la
conception de l’habitation chez les Dellyssiens
où se mêlent économie, savoir-vivre et raffinement. Cette Casbah est, à l’instar de toutes les
autres, divisée en plusieurs quartiers par des rues
principales et des ruelles secondaires. On y trouve
dans la Basse-Casbah, quatre grands quartiers
dénommés Houmatte Eddarb, Sidi Elboukhari,
Sidi Elharfi, El- Mizab et enfin le Marsa (port) qui
faisaitdeDellysunevilletournéeverslameretabritée des vents par le cap Bengut. La Haute-Casbah
en compte également quatre : Houmatte Salem,
Hammam Erroum, Sidi Yahya et Sidi Mansour.
Chaque quartier abrite le tombeau d’un saint
construit à l’intérieur d’un masdjid faisant office
d’école coranique, tandis que les grands patrons
de la ville, à savoir Sidi Abdelkader (El Djillani) et
Lalla Matouba occupent les points les plus culminants ; Ras Ettarf ou Bordj Ihar pour le premier et
Hammam Erroum pour la seconde. Assez singulières, les maisons comportent toutes un toit fait
de demi-briques assemblées, et bien qu’elles ressemblent par certains éléments aux maisons de La
Casbah d’Alger, elles s’en démarquent sensiblement, notamment par l’absence de terrasses.
Après avoir franchi le portail, on pénètre dans la
skifa,alcôvesurmontéedansdenombreuxcasd’un
kbou qui n’est autre qu’un prolongement esthétique de la salle de séjour de l’étage. Ce kbou
(voûte) forme du côté externe une machrabiya typiquement ottomane. On accède ensuite au wast
eddar ou el houch, lieu de rencontre et de travail
non sans avoir remarqué l’étable adinine qui se
trouve toujours proche de l’entrée et le makhzen
où l’on dépose provisions et nécessaire de pêche.
Autour de la cour précédemment citée, on re-
trouve elbyout (les chambres), que l’on distingue
bien des rhrof de l’étage ainsi que la buanderie, la
cuisine, le hammam, l’incontournable puits et
enfin le riyad. A l’étage, les eshayen (couloirs)
s’ouvrent sur la cour et les rhrof dont la plus importante est amputée d’une partie pour le rangement du linge dénommée à juste titre le masrak.
Je pourrai continuer longtemps encore cette description mais là n’est pas l’objet de mon propos.
Le but escompté est d’informer le lecteur de
l’existence de cette Casbah, de lui présenter
quelquesargumentsafindebienlesensibiliser.Mon
but aussi est d’attirer les responsables, notamment monsieur le wali de Boumerdès et madame
la ministre de la Culture sur la détérioration avancéedecettevilleanciennepourqu’ilsprévoientnon
pas de raser ce qui reste, mais de le préserver en
réfléchissantsurunplanderestaurationd’urgence,
car tout n’est pas perdu. Dellys vit aujourd’hui
son second tremblement de terre. Le premier la secoua vers l’an 42 après
J.-C. Entièrement dévastés, ses monuments furent
éparpillés aux quatre coins entre Taourga et Takdempt. Plusieurs siècles après, elle arriva à se reconstruiretantbienquemal.Lalaisserons-nouspéricliter encore une fois ? Avons-nous le courage de
la sauver ? La Casbah de Dellys ne ressemble pas
à n’importe quelle Casbah, car elle est la sédimentation d’innombrables acquis thésaurisés à travers
l’histoire. Elle est punico-romaine par sa muraille,
andalouse par ses Ryads, ottomane par ses machrabiyate, méditerranéenne aussi par son atrium
et enfin berbère par l’intégration de l’étable au
corps de la maison, par son substrat et surtout
parce qu’elle est la sirène du Djurdjura.
(*) Docteur en préhistoire, département
d'archéologie, université d'Alger.
culture
«La symphonie
du vertige» aux
Constantinois
Un concert inédit, intitulé «la
symphonie du vertige», sera
prochainement proposé aux
Constantinois par l’Orchestre
symphonique national (OSN), a
indiqué mercredi à l’APS son
directeur, Abdelkader Bouazzara.
Cette nouvelle production de l’OSN
sera exécutée en plein air, dans un
jardin situé sous le pont de Bab El
Kantara, au centre-ville, a précisé
M. Bouazzara, mettant l’accent sur le
«caractère original» de ce concert
prévu au coeur d’un «décor
féérique, sans égal, chargé d’histoire
et d’émotion».
Préparée dans le cadre de la
manifestation «Constantine capitale
de la culture arabe», cette
symphonie donnera du «vertige»
aux Constantinois qui auront à
apprécier la musique universelle
«dans la pureté de la nature et la
splendeur d’un des monuments
phares de cette ville ancestrale qui
fut parmi les premières capitales
dans le monde», a asouligné le
directeur de l’OSN. La «symphonie
du vertige» qui sera dirigée par le
maestro Amine Kouider, interprétera
plusieurs grands classiques de
Ludwig van Beethoven et de
Wolfgang Amadeus Mozart, a encore
indiqué M. Bouazzara, promettant
un «grand spectacle, premier du
genre dans l’histoire de l’Orchestre
symphonique national, et qui
restera gravé dans la mémoire des
Constantinois et de ses invités».
R. C.
13
La classification universelle des foggaras
AV I S
OSN
La NR 5244 - Dimanche 17 mai 2015
Meilleur moyen pour valoriser
un legs ancestral
,La classification
universelle des foggaras
(système traditionnel de
captage et d’adduction
d'eau dans le Sahara)
constitue un meilleur
moyen pour préserver et
valoriser un legs ancestral,
un patrimoine matériel et
culturel national, a estimé
vendredi à Constantine, le
professeur et chercheur
dans l’histoire de la région
d’Adrar, Abdellah Smaïli.
S’exprimant en marge de la semaine culturelle de la wilaya
d’Adrar, inscrite dans le cadre du
programme d’activités de la manifestation «Constantine, capitale
2015 de la culture arabe », M.
Smaïli a précisé à l’APS que la
classification de ce système
d’irrigation permet de «capitaliser le savoir local ancestral et les
connaissances académiques modernes» dans l’objectif de «perpétuer un mode de gestion de
l’eau» qui a prouvé son efficacité
et a permis à l’homme de survivre dans les régions arides.
Evoquant l’histoire de la de création des foggara à Adrar, M. Smaïli
a fait savoir que ce type
d'irrigation, profondément original, créé par les amazighs de cette
région, donne aux oasis du Touat,
qui s'étend le long de la vallée de
l’Oued Messaoud un cachet particulier et spécifique.
Dans les détails, M. Smaïli a expliqué qu’une foggara est une canalisation souterraine avec une
pente légère, construite pour alimenter les palmeraies, et court à
environ 5 ou 10 mètres sous la
surface du sol, soulignant que
l’ingéniosité du procédé réside
dans son adaptation aux conditions de la vie et du climat sahariens, assurant ainsi, a-t-il appuyé,
«un approvisionnement à débit
constant, et une limitation de
l’évaporation».
Estimant à quelques centaines de
foggaras encore opérationnelles,
arrosant à ce jour, sur près de
1500 km de conduites souterraines, les vergers de palmiersdattiers et alimentant les habitants des ksours, dans la wilaya
d’Adrar, M. Smaïli a rappelé que
face aux avancées industrielles
et à l’urbanisation effrénée, ce
système d’exploitation des ressources hydriques connaît une
dégradation.
Organisé par l’Office national de
la culture et de l’information
(ONCI) à la salle de spectacle
Ahmed Bey, la semaine culturelle
d’Adrar à Constantine, ouverte
depuis lundi dernier, propose également la découverte des musiques traditionnelles authentiques des Ahellil et du Karkabou,
la maroquinerie ancestrale, les
spécialités culinaires et le riche
patrimoine de manuscrits des anciennes écoles et zaouïas du pays
du Touat.
Les visiteurs de l’exposition découvrent également l’architecture
traditionnelle des ksours à travers laquelle l’homme a su développer tout un mode de vie respectueux de la nature.
L’ingéniosité remarquable de
l’homme dans la construction des
ruelles sinueuses et étroites de
ksours permettant de briser les
rayons solaires et les rafales de
vent, est mise à l’avant, et
l’habilité des caractéristiques
d’isolation thermique des habitations de ces ksours, à l’image
ksar Tamentit, de la casbah de
Moulay Abdallah et du ksar de
Timimoun a beaucoup charmé
les constantinois.
Une tente érigée dans la pure tradition des nomades permet au
public de savourer du thé à la
menthe préparé sur place par des
mains expertes.
R. C.
Alors qu’on l’a toujours considéré comme le résultat
d’une défaillance ou une source de stress
L’ennui a ses vertus
k Que d’expressions retenues ou d’idées
reçues au cours de la vie ! On dit « broyer
du noir », « mourir d’ennui », pour signifier
une situation inconfortable dans laquelle
on peut se trouver.
Rien à voir donc, mais sans l’exclure de
notre sujet précis avec la conséquence
d’un délit ou d’un acte maladroit. L’ennui
dont on veut parler résulte d’un moment
difficile au cours duquel nous n’avons rien
à faire ou d’une période éprouvante qui
nous oblige à gaspiller notre temps sous le
prétexte que nous n’avons rien à faire.
Quelles sont les vertus de l’ennui ?
Il nous fait prendre conscience de l’utilité
d’un travail accompli comme un devoir
au profit des autres. N’importe quel travail
nous éloigne de l’ennui. Et c’est l’un des
thèmes majeurs du roman philosophique
« Candide » de Voltaire. Cet écrivain qui a
révolutionné le siècle des lumières, a fait
faire le tour des continents à ses personnages qui, arrivés en Turquie ont découvert
tout à coup les valeurs du travail et auprès
d’un vieux prenant le frais devant sa maison et à l’ombre d’un oranger. Et miraculeusement, sans les connaître, ce vieil
homme invita les voyageurs chez lui. Il
leur offrit toutes sortes de mets, de boissons. « Vous devez avoir d’immenses terres
pour vivre dans cette abondance », lui dit
Candide, l’un des voyageurs. « Non, lui répondit le vieillard, je n’ai que quelques arpents que moi et mes enfants nous cultivons bien ». cela nous évite de nous occuper de la vie publique qui représente un
danger pour ceux qui ne font qu’en parler.
« Le travail éloigne de nous, l’ennui le vice
et le besoin » leur ajoute-t-il en guise de
conclusion. La plupart des écrivains ont fait
de l’ennui une source d’inspiration inépuisable, compte tenu du fait qu’il découle
d’une situation particulière comme
l’oisiveté, l’échec sentimental ou matériel.
Pour tuer le temps, on s’assoie à longueur
de journée pour méditer, voir passer les
gens. Mais on finit par se rendre compte
que l’ennui tue, abrutit, démoralise, nous
pousse à compter les heures, les jours, les
années qui restent à vivre inutilement.
C’est alors qu’on broie du noir.
L’ennui nous met face à nous-mêmes
Quiconque a subi l’ennui a appris à se
connaître. Il se souvient bien d’avoir été
mis en face de lui-même. C’est dans pareille situation, la citation contradictoire «
Connais-toi, toi-même », de Socrate,
s’applique. On accepte l’ennui parfois sous
la contrainte et à n’importe quel âge, par
résignation, on attend patiemment que
cela change. Le consentement ou
l’acceptation s’impose, il n’y a rien d’autre
à faire. Dans le roman, en guise de partie
autobiographique. « L’enfant » de Jules
Villes, il s’agit d’un enfant enfermé pour punition par un père indigne et ne devant
avoir aucune notion de psychologie. Et
moyennant un langage soutenu, le héros dit
s’être bien souvenu de cet état d’ennui insupportable, mais qu’il a su surmonter
par les rêves : rêve d’évasion ou de changement en bien. Donc, il ne s’agit pas de résignation mais d’espoir d’une vie meilleure.
Grâce à son imagination fertile qui lui a
fait vivre des moments agréables. Il envie
Robinson Crusé qui a épousé un bonheur
immense dans son île déserte, malgré le
naufrage et la solitude. Malgré les lueurs
d’espoir qui nous viennent en essayant de
faire contre mauvaise fortune, bon cœur, il
est désagréable de s’ennuyer tant l’ennui
est inconfortable sur le plan physique et
psychologique. On a ainsi le sentiment de
vivre dans un monde vide qui, pourtant,
nous interpelle pour dire : agissez ou attendez que les beaux jours arrivent. Espérer
un changement au mieux, stimule notre
cerveau, la dopamine ou morphine naturelle du cerveau. Il est recommandé
d’augmenter l’activité pour se laisser entraîner dans le mouvement du changement. Même la culpabilité, source d’une
mélancolie féconde, va dans le sens de
l’atténuation. Cela fait partie des vertus
de l’ennui maîtrisé au profit de l’être. Ne
peut-on pas donc considérer l’ennui
comme un bien qu’il faut savoir gérer à
bon escient. Pour qu’on en tire de plus
grands profits pour le restant de sa vie.
Une autre acception de l’ennui
Compte tenu de sa polysémie reconnue
dans toutes les langues, l’ennui signifie
aussi ennuis de santé, mécaniques, professionnels, conjugaux, désagréments fâcheux, problèmes, soucis. Le mot qui
s’emploie souvent au pluriel désigne donc
la résultante d’une négligence, voire d’une
faute commise par inconscience ou inexpérience, d’un manque de vigilance ou de
précautions qui auraient pu éviter bien
des désagréments.
Ce type d’ennui, lorsqu’on le subit gravement, sert de leçon à vie et incite à un
meilleur comportement pour l’avenir. Il
existe des exemples à caractère universels. C’est le cas par exemple de quelqu’un
qui a attrapé la tuberculose pour être resté
toute la journée ou la nuit avec des vêtements mouillés sur la peau.
A l’ère du machinisme effréné, une panne
de voiture qui aurait pu être évitée si le
conducteur avait pris la précaution de
remplacer une pièce défaillante, est vécue
au quotidien.
Boumediene Abed
contribution
La NR 5244 – Dimanche 17 mai 2015
17
Politique énergétique de l’Algérie
Les cinq axes stratégiques
,Le 15 mai 2015, le cours du Brent a été coté à 66,68 dollars, le WIT 59,89 dollars et la cotation du dollar/euro est passée de 1,055 à 1,1354, cette
appréciation de l’euro expliquant en partie cette relative hausse récente. L’Algérie a des réserves de pétrole de 12 milliards, selon les données de
l’année 2000 et 4 500 milliards de mètres cubes gazeux selon données de BP de 1998, les estimations actuelles étant d’environ 3000/3500. Les
réserves prouvées de pétrole traditionnel sont les suivants selon les données internationales de 2012/2013 : Venezuela 298 milliards de barils de
pétrole 24,80% - Arabie Saoudite, 266 milliards avec 22,10%, l’Iran 158,13 soit 10% et l’Irak 140 soit 11,70%. Loin derrière,le Koweït avec 102, les Emirats 98 , la Russie 90, la Libye 49, le Nigeria 38. Pour les réserves prouvées de gaz naturel traditionnel, la Russie vient en tête avec 48 000 milliards de mètres cubes gazeux, l’Iran 34 000, le Qatar 25 000, le Turkménistan 25 000, l’Arabie Saoudite 8 000, les USA, 7 100, les Emirats 6 100, le
Venezuela 5 200, le Nigeria 5 100. Cette présente contribution se propose de développer les cinq axes futurs de la politique énergétique de
l’Algérie, incompréhensibles sans analyser les nouvelles mutations énergétiques mondiales.
1.-Adapter Sonatrach à la concurrence internationale
1.1-Sonatrach a besoin en urgence d’un
nouveau management stratégique car le
problème de savoir si face aux nouvelles
mutations énergétiques mondiales, à la
concurrence notamment russe, qatarie,
récemment américaine et bientôt iranienne, Sonatrach a une stratégie gazière
et pétrolière. Concertant le gaz conventionnel, il y aura lieu de tenir compte de
la concurrence du Qatar, de la donne libyenne qui avec des réserves de 1 500 milliards de mètres cubes gazeux non exploitées et des nouvelles découvertes en
Afrique. La stratégie de Gazprom, grande
société internationale dynamique cotée en
Bourse, ce qui n’est pas le cas de Sonatrach, à travers le North Stream et le South
Stream qui a été gelé transitoirement, est
offensive.
Pour Nord Stream, le 8 novembre 2011 a
été inauguré en Allemagne, qui permet
l’acheminement de gaz russe en Europe.
La première conduite, d'une capacité de
27,5 milliards de mètres cube, contournant
l’Ukraine est opérationnelle. Une
deuxième est en cours de construction
doublant la capacité de la liaison. Quant
au projet de South Stream, s’il venait à être
terminé puisque 70% ont été déjà réalisés,
concurrent direct de l’Algérie, il doit alimenter en gaz russe l'Europe occidentale,
notamment la Bulgarie, la Serbie, la Hongrie, la Slovénie et l’Autriche, la Grèce et
l'Italie, via la Mer Noire et les Balkans.
D'une capacité de 63 milliards de m3 de
gaz, le tronçon sous-marin devait entrer
en service en 2015. L’ensemble de ces
projets remet en cause le projet algéro-ita-
lien Galsi dont le cout ramené aux capacités et à l’investissement par rapport
au South Stream serait supérieur de près
de 15% et posé le problème de sa rentabilité, devait relier directement l’Algérie
à l’Italie via la Sardaigne capacité de 8
milliards de mètres cubes gazeux, pour un
investissement entre 2,5 et 3 milliards de
dollars initialement, mais dont le coût approcherait actuellement 4 milliards de
dollars alors que la mise en service était
prévue pour 2014.
Il semblerait que la majorité des élus de
la Sardaigne s’opposent pour l’instant à la
réalisation de ce projet du moins dans le
tracé traditionnel pour des raisons écologiques et autres et du fait de l’autonomie
de cette région, le gouvernement central
italien ne pouvant rien faire sans l’aval
des élus locaux (voir notre interview diffusée à la TV française France 3 en présence des élus de la Corse, 2012).
1.2-Gazprom, le Qatar, l’Iran, bientôt
d’autres pays notamment africains et le
boom de production américaine pétrole/gaz de schiste concurrencent la production algérienne. Pour les USA, elle produit un pétrole de qualité similaire expliquant que les échanges avec les USA,
sont passeés de plus de 12 milliards de
dollars par le passé à environ 5 milliards
de dollars actuellement. L’Algérie ne va-telle pas donc perdre des parts de marché
avec l’arrivée de ce nouvel exportateur?
Autre contrainte qui limite la manœuvre
de Sonarach où d’ailleurs aucune information sur la rentabilité de ses investissements à l’étranger notamment au Pérou,
le projet NIGAL (Gazoduc reliant la région
de le Nigéria) à l’Algérie et l’Europe, soit
2500 km sur le territoire algérien, 750 km
sur le territoire du Niger, 1 300 km sur le
territoire nigérian, prévu pour le transport de 20 à 30 milliards de m3 par an, en
majorité vers le marché européen pourrat-il permettre d’ accroître les capacités
d’exportation? Avec un coût prévu initialement à 7 milliards de dollars, son coût
dépasserait 2O milliards de dollars selon
une étude du 28 avril 2O11 de l’Institut
français des relations internationales IFRI.
Ce projet financé pour partie par l’Europe
avec la crise d’endettement est –il réalisable d’autant plus que comparé aux canalisations russes, son coût est trop élevé.
Enfin concernant le GNL,
l’Algérie pourra-t-elle du fait des faibles capacités et de la déperdition de ses cadres,
avoir été par le passé leader dans ce domaine, concurrencer le Qatar, l’Iran
proche de l’Asie, la Russie , et surtout tenant compte du coût de transport devant contourner toute la corniche
d’Afrique pour arriver en Asie, liant forcément son marché naturel à l’Europe ? Et
c’est là que rentre la concurrence et les décisions du Conseil européen a approuvé
l'accord énergétique stratégique entre
l'Algérie et les 27 pays de l'Union européenne signé par le Premier ministre algérien le 07 juillet 2O13 et la visite du Commissaire européen à l’énergie ce mois de
mai 2015.
Cet accord intervient donc dans un
contexte particulier, marqué par des bouleversements profonds de la carte énergétique mondiale comme analysé précédemment et la partie européenne insiste
sur la déconnexion des prix du gaz et du
pétrole qui n’est plus en vigueur depuis au
moins trois années. Qu’adviendra-t-il des
prix du gaz algérien aussitôt les contrats
à moyen et long terme arrivés à expiration,
l’Europe faisant pression pour une baisse
des prix ? Rappelons que dans le cadre
de la renégociation de contrats de gaz à
long terme par le groupe italien Edison qui
a été repris par le groupe français EDF, Sonatrach a perdu en mars 2013, une affaire
d'arbitrage où le groupe italien a obtenu
la révision à la baisse des prix d'un contrat
de fourniture de gaz naturel et ce sur décision, rendue par la Cour d'arbitrage de
la Chambre de commerce internationale
avec un impact estimé à environ 300 millions d'euros (390 millions de dollars) sur
l'Ebitda (excédent brut d'exploitation) du
groupe Sonatrach en 2013... Ce qui
m’amène à analyser les axes directeurs
que je propose au gouvernement et aux
plus hautes autorités du pays.
2.-Les cinq axes stratégiques
en matière énergétique
Le constat entre 2014/2015 est que 96%
de l’électricité est produite en Algérie à
partir du gaz naturel, 3% à partir du diesel (pour les régions isolées du Sud), 1%
à partir de l'eau et que face aux
contraintes analysées, il y a une prise de
conscience qui fait le gouvernement axe
sa stratégie pour une transition énergétique maîtrisable autour de quatre axes
privilégiant un bouquet énergétique,
ayant les moyens de son financement
mais privilégiant le transfert de savoirfaire managérial et technologique, où un
partenariat gagnant/gagnant.
Dr Abderrahmane Mebtoul
(Suivra)
Géopolitique
Qui se souvient de Camp David ?
,Obama qui n’a pu contenir la résurgence du racisme aux EtatsUnis ni la misère grandissante du
peuple noir américain suggère
cette fois-ci du bout des lèvres le
soutien inconditionnel de son
pays à la communauté des pays
du Golfe réunie à Camp David
pour une nouvelle grande messe
dont les Américains raffolent.
e celles qui redonnent de l’énergie
à un leadership malmené et qui
permettent d’avoir toujours, au
moins sur le plan médiatique, une longueur d’avance par rapport aux autres.
Détenir toujours l’initiative et faire parler
de soi si la maison brûle.
Le choix de Camp David, ce lieu officiel
de villégiature du président américain situé
dans le Maryland, pour abriter cette rencontre n’est ni anodin, ni fortuit. L’endroit
D
a abrité de nombreux événements qui au
lieu de construire une paix juste au ProcheOrient ont créé les conditions de la légitimation de l’aliénation du peuple palestinien, de la dépossession de sa mémoire et
de l’usurpation de sa terre.
Ce choix veut encore signifier au monde
musulman que l’appui des Etats-Unis a
toujours un prix et qui reste tributaire
d’un choix qu’il faut faire sans état d’âme
et sans contrepartie. Soutenir Israël en
normalisant ses relations avec lui pour
n’obtenir au final qu’une Palestine émiettée pour rendre hypothétique et sans lendemain l’aspiration juste et légitime d’un
peuple sans patrie errant depuis 1948 et
dont une partie importante vit toujours
dans des camps de réfugiés.
A ce rendez-vous de Camp David était absent le Roi d’Arabie Saoudite.
Ce dernier sans instruit par l’histoire ne
peut oublier que ce pays à une résonance
particulière dans le monde musulman. Il est
ce lieu béni où s’est faite la révélation co-
ranique et où s’accomplit l’un des piliers
majeurs de l’Islam. Et souvenons-nous de
la profonde blessure provoquée par la présence d’une base militaire américaine à
Dahran au siècle dernier. L’Arabie Saoudite n’est donc pas n’importe qui.
Mais au-delà de ces convulsions géopolitiques qui ne révèlent pas toujours leurs
soubassements, les Etats-Unis ont indéniablement d’autres préoccupations tellement plus importantes que Camp David
ressemble déjà plus à un requiem qu’à
autre chose. Il ne peut plus être un hymne
à la joie d’une super puissance dont
l’effondrement n’est plus qu’une question
de temps.
Les murs porteurs du géant américain se
lézardent et la chute est désormais inévitable. Elle est même écrite.
Alors que faire pour transformer les puissances pétrolières du monde musulman
en groupe d’influence régional qui peut
compter aussi sur l’émergence sino-russe
qui contredit chaque jour l’arrogance oc-
cidentale et redessine à sa manière les
contours géopolitiques qui redistribueront les cartes du futur. L’idée est sans
doute simple et l’opportunité est déjà là.
Privilégier le rapprochement avec l’Iran et
contourner l’obstacle tendu par les stratèges de la tension permanente.
L’Iran dans son inlassable combat pour la
maîtrise de la technologie nucléaire et
l’accès au développement de sa filière civile subit continu de subir les foudres de
l’isolement international.
Il nous est même présenté comme l’ennemi
dont il faut se protéger en faisant le «pèlerinage» à Camp David. Et le croire où le
penser serait une attitude suicidaire car
ceux qui rêvent encore d’en finir avec
l’Islam, dernier rempart contre l’aliénation
de l’humanité par le pouvoir de l’oligarchie
mondialiste, abattent désormais leur dernière carte. Attiser les différences et enflammer les guerres entre chiites et sunnites.
Alors prudence.
Salim Metref
La NR 5244 – Dimanche 17 mai 2015
23
sport
EN
DEUX MOTS
WA Tlemcen 1 – CRB Aïn Fakroun 1
Vivement le purgatoire
Qatar
Vers la libération de
Halliche durant
l'intersaison
,Tlemcen, stade «AkidLotfi», temps ensoleillé, affluence faible, arbitrage du
trio Helalchi, Brahim et Belbachir.
Expulsions : Boukhari (73')
pour le WAT et Benchadi (73')
pour le CRBAF
Buts : Belarbi (69') WAT et Zid
R. (78') CRBAF
WA Tlemcen : Bouchaour,
Kada, Benyacine ( Hadji 84'),
Rebai, Hamzaoui, Aouameur(Sbia 63') Baba
Ahmed(Abdelloui 63'), Benatia,
Chaouti, Belarbi, Boukari, Belahouel.
Entraîneur : A. Mehdaoui
CRB Aïn Fekroun : Boufenach,
Belaili, Mansour, Oukrib, Benchadi, Ziad R, Chouieb, Bentoucha (Haloui 90’+4), Bouharbit (Keffi 84'), Ziad H., Yalaoui
(Djibali54').
Entraîneur : Belchtar
Quelle déception pour le club phare
de la ville de «Sidi Boumediene» qui
risque la relégation en Ligue nationale amateur suite au semi-échec
concédé face au CRBAF ! Le Widad
vient de rater une chance capitale
pour assurer son maintien en Ligue
2 Mobilis. La déception était grande
au coup de sifflet final de Helalchi.
Des inconditionnels supporters en
larmes, la tristesse se lisait sur le visage, se sont pris au coach qui,
selon eux, n'a rien apporté au club.
Revenons à la rencontre, la première
Tlemcen a payé les frais d'une mauvaise gestion. (Photo >D. R.)
période de cette chaude et capitale
empoignade face aux gars d’Aïn Fakkroun était très serrée et surtout
musclée à la limite de la correction.
Le premier half était quasiment à
Club africain de Tunis
Belkaroui victime
d'une fracture du nez
,Le néo-international algérien Hichem Belkaroui s'est blessé au nez
lors de la séance d'entraînement
de son équipe, le Club africain de
Tunis samedi à la veille du match
en déplacement face à Al Ahly
d'Egypte en huitièmes de finale -bis
(aller) de la Coupe de la Confédération africaine de football (CAF),
rapporte la presse locale. Belkaroui n'est pas allé au terme de cet
entraînement, et serait victime
d'une fracture, ajoute la même
source, qui n'écarte pas
l'éventualité de voir le joueur passer sur le billard. Le défenseur central de 24 ans aurait toutefois décidé de participer au rendez-vous
africain avec un masque protégeant son nez, précise-t-on de
même source. Belkaroui, au Club
africain depuis l'été dernier en provenance de l'USM El Harrach
(Ligue 1, Algérie) est convoqué
pour la première fois en sélection
algérienne à l'occasion du stage
préparatif du match face à l'équipe
des Seychelles, le 13 juin prochain
à Blida dans le cadre de la 1ere
journée des éliminatoires de la
Coupe d'Afrique des nations (CAN2015). Il s'agit du deuxième défenseur central retenu par
l'entraîneur national, Christian
Gourcuff, à avoir contracté une
blessure. Rafik Halliche, blessé au
genou dimanche dernier, a déjà
déclaré forfait pour la première
sortie des Verts dans les qualifications de la CAN.
Coupe d'Algérie féminine de football
L'AS Sûreté nationale remporte le trophée
aux dépens du FC Constantine
,L'AS Sûreté nationale a remporté
la Coupe d'Algérie de football féminine seniors, après sa victoire
aux tirs au but (3-1), (temps réglementaire : 0-0) face FC Constantine
vendredi au stade de Boumerdès.
C'est le premier titre pour l'AS Sû-
reté nationale, alors que le FC
Constantine perd sa 4e finale de
«Dame Coupe». Auparavant, le FC
Béjaïa a remporté la Coupe d'Algérie
féminine des moins de 20 ans (U-20)
en battant sur la même pelouse le
CF Akbou 4 à 1.
l'avantage des locaux avec une multitude d'occasions ratées par Boukhari et Belahouel, qui n'ont pas su
concrétiser intelligemment pour
faire la différence, les visiteurs, acculés dans leur périmètre, ont toutefois inquiété la muraille défensive
locale en une seule fois suite à une
contre attaque menée par Bouhabrit
(30'). Les Bleu et Blanc ont repris la
seconde période avec une grande
détermination pour remporter ce
match et dés la (69'), Belarbi qui
profita d'une erreur défensive d'un
tir puissant ouvre la marque. Il a
failli corser l'addition à la (72') mais
le tir fut dévié par le portier adverse.
L'enjeu était important pour Tlemcen. On assista alors à des contestations de part et d'autre, et contre
toute attente, les visiteurs sur un
corner bien botté par Bentoucha, le
cuir trouva la tête de Ziad qui n'eut
aucune peine à secouer les fillets
du jeune Bouchaour et remettre les
pendules à l'heure (78’). Sur ce score
de parité, l’arbitre a mis un terme
aux débats ; Tlemcen met un pied en
ligue inférieure.
S.-T. Smaïn
Coupe d'Algérie de football (U-18)
L'USM Harrach et l'ASM Oran en finale
, Les équipes de l'USM Harrach
et de l'ASM Oran ont validé vendredi leur billet pour la finale de la
Coupe d'Algérie de football des
moins de 18 ans (U-18), en éliminant respectivement aux demi-finales Hamra Annaba et l'USM Alger.
A domicile, les Harrachis ont passé
l'écueil des Annabis (3-0), alors que
les Asémistes ont atomisé au stade
Omar-Hamadi d'Alger, l'USMA sur le
score de 5 à 1. Le lieu et la date de
la finale des U-18 seront désignés ultérieurement par la commission
d'organisation de la Coupe
d'Algérie.
Selon France Football
Ahmed Kashi dans le viseur de
Cologne et de l'Espanyol Barcelone
, Le milieu de terrain international
algérien du FC Metz (Ligue 1 française de football), Ahmed Kashi, intéresse le club allemand de Cologne
et de l'Espanyol Barcelone, en vue
d'un éventuel recrutement cet été,
a rapporté le magazine France Football. Des formations françaises et
belges suivent également avec intérêt le joueur algérien, qui devrait
quitter la formation de la Moselle
dès cet été après sa relégation en
Ligue 2, à deux journées de
l'épilogue. Kashi (26 ans) a disputé
cette saison 19 matches de la Ligue
1 pour 15 titularisations. Le joueur
avait été convoqué pour la dernière
Coupe d'Afrique des nations CAN2015, mais sans pouvoir jouer le
moindre match. Il n'a pas été retenu
en équipe nationale pour le prochain rendez-vous contre les Seychelles, le 13 juin à Blida dans le
cadre de la 1re journée des qualifications de la Coupe d'Afrique des
nations (CAN-2017) prévu au Gabon.
Le défenseur
international algérien du
SC Qatar (division 1 qatarie
de football) Rafik Halliche,
indisponible pour six
mois pour cause de
blessure, devrait être
libéré par son club durant
l'intersaison, a rapporté
hier la presse locale. Le
joueur algérien de 28 ans
a été touché aux
ligaments croisés du
genou lors du match de
son équipe Qatar SC face à
Chaihania, en quarts de
finale de la Coupe du
Qatar, ce qui devra
l'éloigner des terrains
pendant six mois.
Soucieuse de préserver
l'ossature de l'équipe, la
direction du SC Qatar a
procédé à la prolongation
des contrats de quatre
joueurs cadres, mais point
de Halliche. Convoqué
pour le prochain stage de
la sélection algérienne en
vue du match contre
l'équipe des Seychelles le
13 juin à Blida pour le
compte de la première
journée (Gr. J) des
qualifications de la Coupe
d'Afrique des nations
CAN-2017, l'ancien joueur
du NA Hussein-Dey,
manquera ainsi ce
rendez-vous. Halliche
avait rejoint Qatar SC l'été
dernier après l'expiration
de son contrat avec le club
portugais d'Academica
Coimbra.
Quotidien
national
d’information. Edité par la
Sarl SEDICOM au capital
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Presse. 1, rue Bachir Attar,
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NR
La NR 5244 – Dimanche 17 mai 2015
sport
LA
LA NOUVELLE RÉPUBLIQUE
en direct
le match à suivre football
Coupe d'Algérie féminine de
football
L'AS Sûreté nationale
remporte le trophée
WA Tlemcen 1 – CRB Aïn
Fakroun 1
Vivement le purgatoire
Coupe d'Algérie de
football (U-18)
L'USM Harrach et
l'ASM Oran en finale
Ligue 2 Mobilis
Le DRB Tadjenant et le RC Relizane
rejoignent l'USM Blida en Ligue 1
,Le DRB Tadjenant et le RC Relizane, vainqueurs respectivement
de l'AB Merouana (2-0) et de la
JSM Béjaïa (5-4) ont validé vendredi, leurs billets pour la Ligue 1,
rejoignant ainsi l'USM Blida qui
avait assuré son accession, tandis
qu'en bas de tableau, le WA Tlemcen, tenu en échec par le CRB Aïn
Fakroun (1-1) est premier relégable
à une journée de l'épilogue de la
compétition.
Les deux promus, le DRBT et le RCR réalisent donc une montée bien méritée après
une saison pleine et un parcours qui a surpris tous les observateurs. Lors de la 29e
journée, le DRBT, dirigé par Liamine Bougherara a dominé l'AB Merouana (2-0) grâce
à des réalisations de Guitoune et Amrani.
De son côté, le RC Relizane de Benyelles a
disposé de la JSM Béjaïa (5-4) dans un
match prolifique en buts et marqué par un
quadruplé du goleador Merzougui. Le
DRBT et le RCR se partagent la seconde
place au classement avec 48 points devant
l'O Médéa qui s'est contenté d'un nul face
à l'USM Blida (1-1) dans un derby de la Mitidja très houleux et émaillé d'incidents et
d'arrêts de jeu. Les Olympiques avaient
mené au score grâce à un but d’Akrour
(45’+6) mais les coéquipiers de Melika ont
égalisé en fin de partie grâce au remplaçant
Boukarte (90’+9). Dans le bas du classement, le WA Tlemcen, ancien pensionnaire
de Ligue 1, est désormais premier relégable après le nul concédé à domicile devant le CRB Aïn Fakroun (1-1), tandis que
l'AB Merouana, lanterne rouge, évoluera
en division amateur après sa défaite face au
DRBT (2-0). Les Zianides ont donc sérieusement compromis leurs chances de maintien surtout qu'ils se rendront lors de la 30e
et dernière journée à Koléa pour affronter
l'ESMK qui lutte, lui aussi, pour sa survie.
En revanche, la bonne opération de la journée est à mettre à l'actif de l'USMM Hadjout
qui s'est donnée un peu d'air après sa précieuse victoire contre l'US Chaouia (2-1).
L'équipe dirigée par Sofiane Boudjella
conserve toutes ses chances de se mainte-
Le DRBT écrit l'histoire. ( Photo > D. R.)
nir à condition de bien négocier son dernier
match contre l'ABM qui est déjà condamnée à la relégation.
DRBT : Bougherara conditionne son
maintien par le renforcement de
l'équipe
Lyamine Bougherara, l'entraîneur du DRB
Tadjenanet, a affirmé hier qu'il conditionnait son maintien à son poste par «le renforcement de l'équipe» en vue de la saison
prochaine. «J'aimerai bien continuer mon
aventure avec le DRBT, d'autant que je suis
un adepte de la stabilité, mais je conditionne mon maintien par le renforcement
de l'effectif, d'autant que la Ligue 1 exige
une équipe compétitive», a indiqué à l'APS
Bougherara. Ayant battu vendredi l'AB Merouana le DRBT réussit son accession en
La Der
De nouveau, l’ancienne histoire, vieille comme le temps
et à dormir debout, refait surface. Elle est si désuète que
personne ne lui prête la moindre attention. Elle a fait la
une de presque tous les titres de la presse nationale,
mais elle est loin de faire sensation. Le tonitruant Hannachi, fait encore des siennes en annonçant avec fracas
son imminent départ de la JSK. Une énième diversion
pour tromper ses frères ennemis, montés au créneau
pour justement exiger sa démission, à plus forte raison
que le club de la ville des Genêts vit les moments les plus
sombres de son histoire. Hannachi rejoue ainsi le même
scénario qu’il a répété une infinité de fois et qu’il maî-
Ligue 1 et sa deuxième de suite, après sa
montée la saison dernière de la division nationale amateur vers la Ligue 2, toujours
sous la houlette de Bougherara. «Le recrutement de joueurs expérimentés est nécessaire pour jouer le maintien la saison
prochaine, je ne veux pas me retrouver
avec un effectif tout juste moyen qui ne
nous permettrait pas de rester en Ligue
1», a-t-il ajouté. Revenant sur cette accession, l'ancien gardien de but international,
a salué ses joueurs» et les efforts de la direction «qui n'a pas lésiné sur les moyens
pour mettre l'équipe dans les meilleures
conditions». Lors de la 30e et dernière journée de la Ligue 2, prévue le week-end prochain, le DRBT jouera sur le terrain de l'A
Bousaâda.
R. S.
Résultats des rencontres
CA Bordj Bou Arreridj 3 - A Bou
Saâda 0
USM Blida 1 - O Médéa 1
USMM Hadjout - US Chaouia 1
CA Batna 0 - ESM Koléa 0
AS Khroub 2 - MC Saïda 0
RC Relizane 5 - JSM Béjaïa 3
WA Tlemcen 1 - CRB Aïn Fakroun 1
DRB Tadjenanet 2 - AB Merouana 0
A voir
BeIN Sports 1HD : Man UTD – Arsenal à 17h
BeIN Sports 4HD : Espanyol - Real Madrid
à 19h
Diversion
trise parfaitement sans jamais joindre l’acte à la parole.
Jettera-t-il cette fois-ci, l’éponge ou bien est-ce une
manière de gagner un peu de temps pour voir plus clair ?
Il est vrai que personne n’accorde le moindre crédit à
cette sortie médiatique du boss kabyle mais cette fois-ci,
et à la différence de toutes les fois écoulées, il est en position de faiblesse. Pire encore, il a le couteau sous la
gorge et si jamais la JSK ne sauve pas sa peau et
n’échappe pas à la relégation, la porte de sortie est tout
indiquée pour lui.
Il n’a plus son destin entre les mains mais dans les trois
rencontres que la JSK aura à disputer. Elle n’a plus droit à
l’erreur sous peine de voir Hannachi rendre définitivement le tablier qu’il a su garder pendant plus deux décennies. La chance sera-t-elle de nouveau à ses côtés ou
bien le lâchera-t-elle une fois pour toute ? La balle est
dans le camp des joueurs appelés à voler à son secours
en réalisant l’exploit de maintenir la JSK parmi l’élite.
Une mission difficile autant que celle de voir Hannachi
lâcher les rênes d’un club, qu’il a dans le sang et qu’il ne
voudrait à aucun prix quitter. Il faut dire que Hannachi
n’a jamais été «menacé» que cette fois-ci, mais il est si
habile pour faire retourner la situation en sa faveur.
Assem Madjid