Certificat négatif, l`accord qui soulage les
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Certificat négatif, l`accord qui soulage les
Constantine capitale de la culture arabe C’est parti ! LE JOUR V o t r e q u o t i d i e n D’ALGERIE n a t i o n a l D i x i è m e a n n é e - N ° 3 5 4 1 - Ve n . 1 7 - S a m . 1 8 a v r i l 2 0 1 5 – P r i x : 1 0 DA Page 13 En l'absence d'une communication officielle La révision de la Constitution otage des appréciations personnelles Page 3 Le phénomène perdurera encore selon Sellal La migration des Subsahariens s'inscrit dans la durée Page 2 Par Mohamed Habili L’ épisode, toujours d’une brûlante actualité, de l’abrogation, par les soins du ministre du Commerce, Amara Benyounès, de l’autorisation administrative relative au commerce de gros des boissons alcoolisées, et son rapide rétablissement par le Premier ministre, par «souci d’apaisement» à ce qui a été dit, n’est pas près d’être oublié, parce qu’il comporte une leçon politique grosse de signification. Les islamistes algériens qui ont lancé la plus meurtrière, la plus barbare des offensives pour s’emparer du pouvoir et établir un régime moyenâgeux, mais qui ont lamentablement échoué dans cette entreprise, n’ont pas baissé les bras pour autant. Passé le premier choc de la défaite, les voici qui reviennent aux mêmes pratiques rampantes destinées à leur assurer le contrôle de la société, qu’ils ont commencé à mettre en œuvre avant la décennie noire et qui ont conduit à celle-ci. Du fait que les plus radicaux d’entre eux sont pour l’heure interdits d’activité politique, et qui d’ailleurs seraient en prison sans la politique de réconciliation nationale, ils n’ont pas tiré la conclusion que l’Algérie, pour musulmane qu’elle soit, se refuse de toutes ses forces à leur projet politique, qu’il leur faut reconnaître qu’ils se sont trompés de société, mais une toute autre leçon : que le peuple est de leur côté et que seule une minorité, «éternelle», les avait vaincus politiquement et surtout militairement tout au long des années 1990. Suite en page 3 Programmes AADL et logements promotionnels participatifs Certificat négatif, l’accord qui soulage les souscripteurs Le ministère de l'Habitat a annoncé avoir convenu avec le ministère des Finances de procéder en interne à la vérification de la possession ou non de biens immobiliers par les souscripteurs aux programmes publics de logements, une procédure qui tend à dispenser les citoyens du retrait du certificat négatif auprès des services de la conservation foncière. Ph>D. R. Ces petites reculades qui (re)font le lit de l'islamisme Lire page 2 Saisie de viande blanche destinée à la vente illégale Sous le sceau du «patriotisme économique» Retour du crédit à la consommation Les risques d’intoxications se multiplient en été pour les produits nationaux Page 4 Page 24 2 L’événement Jeudi17 3 avril 2014 Ven. - Sam. 18 avril 2015 Le Jour D’ALGERIE Programmes AADL et logements promotionnels participatifs Certificat négatif, l'accord qui soulage les souscripteurs Par Meriem Benchaouia reprend uniquement toutes les aides de l'Etat mais pas ceux qui construisent avec leurs propres moyens. Le premier responsable du secteur de l'habitat a révélé que cette pièce ne prend pas en considération ceux qui possèdent des biens hérités mais dans l'indivision. Notant que 99% des souscripteurs sont satisfaits de cette mesure, le ministre a tenu à préciser que le bénéficiaire du logement AADL, qui ne dispose pas de ce certificat, ne pourra pas avoir la clé du logement, mais restera éligible au logement jusqu'à la présentation dudit certificat. Pour rappel, le ministère de l'Habitat a exigé le certificat négatif dans le cadre du dossier de souscription afin de consacrer la transparence et la rigueur dans la distribution. S'il s'avère qu'un souscripteur possède un logement ou un lot de terrain à C bâtir, il sera exclu des listes des bénéficiaires et se verra retenir 10% du montant versé au titre de la première tranche du paiement, a-t-il mis en garde. Les souscripteurs exclus pourront toutefois introduire des recours qui seront examinés par une commission mise en place à cet effet au niveau du ministère. M. B. Le phénomène perdurera encore selon Sellal La migration des Subsahariens s'inscrit dans la durée concernés et n'ont «enregistré aucune atteinte ni affection contagieuse ou transmissible». Avec l'amélioration de la situation sécuritaire au Niger, «l'Algérie en commun accord avec les autorités de ce pays a pris les mesures nécessaires pour rapatrier ses ressortissants qui séjournaient illégalement sur son sol», at-il précisé, notant que 3 000 migrants clandestins nigériens ont été rapatriés. A cet effet, «56 centres régionaux ont été mis en place pour accueillir les ressortissants nigériens», avant leur transfert vers le centre principal de Tamanrasset à l'effet de leur rapatriement, a-t-il ajouté. Ph/DR e n'est pas aux souscripteurs de retirer le certificat négatif, c'est en substance ce qui ressort d'un communiqué du ministère de l'Habitat qui met ainsi fin à une hystérie qui commençait à se faire sentir, et ce faisant, soulage les souscripteurs. Le ministère, a en effet, annoncé avoir convenu avec le ministère des Finances de procéder en interne à la vérification de la possession ou non de biens immobiliers par les souscripteurs aux programmes publics de logements, une procédure qui tend à dispenser les citoyens du retrait du certificat négatif auprès des services de la conservation foncière. Cet accord, entre les ministères de l'Habitat et des Finances vise à faciliter les procédures administratives aux souscripteurs concernant le retrait du certificat négatif, exigé dans le dossier de demande de logement, précise la même source. Ainsi, les souscripteurs n'auront pas à se rendre aux services de la conservation foncière, conclut le document. Le ministère de l'Habitat enregistrera les données relatives aux listes des souscripteurs aux programmes LPP et AADL de 2001, 2002 et 2013 sur des CD qui seront transmis aux services compétents du ministère des Finances (conservation foncière et domaines de l'Etat) pour recueillir les informations nécessaires sur les souscripteurs et s'assurer que ces derniers ne possèdent pas un logement ou un lot de terrain à bâtir, précise un communiqué du ministère de l'Habitat. Par ailleurs, le ministre de l'Habitat, Abdelmadjid Tebboune, avait affirmé, il y a quelques jours, que les citoyens ayant déjà bénéficié de subventions ne dépassant pas les 30 millions de centimes ou des studios F1, ne seront pas exclus de la liste des bénéficiaires du programme location-vente de l'AADL. Tebboune a notamment souligné que le certificat négatif exigé aux souscripteurs aux programmes AADL 1 et 2 est une mesure administrative visant à imprégner davantage d'équité à la distribution de logements : «Il s'agit d'une procédure très normale et logique exigée dans diverses formules de l'Habitat, elle est destinée à démasquer les tricheurs et détermine de façon catégorique le véritable nombre de souscripteurs au programme, et permettra aussi d'exclure les demandeurs propriétaires de logements à travers tout le territoire national.» Selon lui, ce contrôle est obligatoire, car le Fichier national du logement Phs/DR Le ministère de l'Habitat a annoncé avoir convenu avec le ministère des Finances de procéder en interne à la vérification de la possession ou non de biens immobiliers par les souscripteurs aux programmes publics de logements, une procédure qui tend à dispenser les citoyens du retrait du certificat négatif auprès des services de la conservation foncière. Près de 500 clandestins interceptés ce mois dans le Sud L e Premier ministre, Abdelmalek Sellal, a indiqué jeudi à Alger que le phénomène de migration clandestine vers l'Algérie pouvait «perdurer» en raison de l'insécurité qui prévaut dans les pays du Sahel, précisant que 20 000 migrants ont gagné le pays jusqu'à présent. De la migration clandestine subsaharienne, il y en aura. En plus d'une présence qui prend de l'ampleur depuis des années déjà, le phénomène risque bien de perdurer, voire de s'accentuer au regard de la situation sécuritaire qui prévaut aux pays du Sahel. Dans une réponse lue en son nom par le ministre des Relations avec le Parlement, Khelil Mahi lors d'une séance consacrée aux questions orales à l'APN, le Premier ministre a fait savoir que les autorités publiques poursuivront le rapatriement des migrants clandestins, qui séjournent encore sur le territoire national, «en fonction de l'amélioration de la situation sécuritaire dans leur pays en coordination avec la représentation diplomatique de leur pays et dans le respect de la dignité humaine». A une question sur les mesures d'urgences mises en œuvre par le gouvernement pour contrer le flux de migrants clandestins vers l'Algérie, Sellal a précisé que ces ressortissants, issus de pays voisins et de Syrie, ont fui leur pays en raison de l'insécurité et des crises qui frappent leurs pays respectifs. Il a indiqué que la recrudescence de ce phénomène était «source de préoccupation pour l'Algérie, notamment aux plans sécuritaire et sanitaire et sur le plan du travail au noir», précisant que l'Algérie avait traité la situation «avec sagesse et responsabilité pour des motifs humanitaires, dans le respect de la dignité humaine des concernées, victimes des crises qui secouent leurs pays». Dans ce sens, Sellal a rappelé les différentes étapes de la prise en charge de ces migrants clandestins, citant notamment le gel des mesures de rapatriement des ressortissants maliens et nigériens, en attendant le retour de la paix et de la sécurité dans leurs pays respectifs. Les autorités publiques compétentes ont assuré le suivi médical des Le tri est par ailleurs difficile à faire entre des migrants ayant fui l'insécurité dans leur pays et ceux qui constituent un danger pour la sécurité du pays. Dans leur arrestation, les forces de l'Armée nationale populaire (ANP) font face à une présence de plus en plus importante de contrebandiers. Un important groupe de migrants au nombre de 496 a été arrêté, le début de ce mois, à In Guezzam et Tamanrasset par les forces de l'Armée nationale populaire (ANP). Cette opération d'arrestation, indique un communiqué du ministère de la Défense nationale (MDN), s'inscrit dans le cadre de la sécurisation des frontières et de la lutte contre la contrebande et le crime organisé. «Parmi ces 496 migrants clandestins de différentes nationalités africaines, l'ANP fait état de deux contrebandiers en possession de quatre détecteurs de métaux et un téléphone portable», précise la même source. Malgré les efforts consentis par l'Algérie pour le rapatriement des migrants illégaux venant des différents pays africains, la situation ne semble guère avoir évolué. En effet, après un accord signé avec le Niger, 3 000 immigrants clandestins nigériens ont été rapatriés à ce jour. Mais cela reste insuffisant . Yasmine Ayadi L’événement Le Jour D’ALGERIE En l'absence d'une communication officielle La révision de la Constitution otage des appréciations personnelles Ph/E. Soraya/J.A. Le secrétaire général du Front de libération nationale, Amar Saadani, revient une nouvelle fois sur la révision du texte fondamental de la République. Cependant, cette fois-ci il ne rassure pas sur l'approche de la soumission de ce texte au Parlement mais laisse entendre que le projet de révision de la Constitution est renvoyé aux calendes grecques. Par Nacera Chennafi L es dirigeants du FLN restent les seuls à s'exprimer sur la révision de la Constitution, à commencer par Amar Saadani qui avait annoncé qu’elle interviendra au mois d'avril et par voie parlementaire. Mais voilà qu'il donne une autre version et fait machine arrière sur ses déclarations, affirmant que cette révision sera retardée car le président attend l'adhésion de l'opposition à ce projet. Dans un entretien rendu public jeudi sur «TSA», Amar Saadani dira : «Le Président veut une Constitution consensuelle». A ce propos, il revient sur le refus d'une partie de l'opposition de participer aux consultations menées par Ahmed Ouyahia en été 2014. Selon Saadani, avec cette attitude, l'opposition «a privé le président d'un rêve auquel il tient beaucoup : faire associer la majorité de la classe politique à la rédaction de la nouvelle Constitution». En conséquence, le SG du FLN affirme que «le président insiste sur l'élargissement des discussions. Peu importe le temps que cela va prendre, le bus attendra les retardataires». Ainsi, Saadani remet le retard de la révision de la Constitution sur le dos de l'opposition. «Le processus ayant trait à la révision constitutionnelle a pris du temps et prendra encore, peut-être, un temps supplémentaire. La seule partie à mettre en cause dans cette situation, c'est bien l'opposition qui refuse d'adhérer au dialogue», a-t-il déclaré. Dans ce cadre, il a ajouté que l'échéance de la révision de la Constitution sera «très probablement retardée à cause de l'opposition». Pour Saadani, «l'opposi- tion bloque d'une manière directe et indirecte la Constitution. Directement, en disant non. Indirectement en créant de faux prétextes ; en insistant, entre autres, sur l'obligation de passer par le peuple à travers un référendum». Il s'agit là d'un vrai changement dans la position de Saadani, pourtant la question du rejet de l'opposition n'est pas nouvelle. Qu'est-ce qui a donc changé pour que le patron du FLN tienne un discours contradictoire à ses précédents propos ? Et si l'opposition maintient son rejet, quelle sera l'attitude à adopter ? Toutes ces questions restent sans réponse en l’absence d'une communication officielle. Mercredi dernier, Saadani a annoncé le lancement officiel des préparatifs du 10e congrès du parti, dont la date de sa tenue sera arrêtée prochainement en faisant le lien avec la révision de la Constitution. S'exprimant en marge d'une conférence de presse animée au siège du parti à Alger, Saadani a indiqué que «tout ce qui se dit sur ce sujet, n'est qu'un effort personnel», ajoutant que d'après des nouvelles qui lui sont parvenues l'annonce devrait être faite prochainement, sachant que le président de l'APN, issu du FLN, avait déclaré la semaine dernière à la Télévision nationale qu'il avait reçu une copie de la mouture portant projet de la révision de la Constitution. Dix mois après la clôture d'une série de consultations sur la révision de la Constitution, rien n'est encore clair sur cette initiative en l’absence de consensus. Le président avait chargé Ahmed Ouyahia, ministre d'Etat, conseiller à la Présidence, de mener des consultations avec plus de 100 partenaires dont des partis politiques, des personnalités nationales et des représentants de la société civile. Ces consultations ont débuté le 1er juin et se sont achevées le 8 juillet dernier. Cependant, le silence «officiel» sur la suite du processus de révision de la Constitution laisse place à l’incertitude sur l'aboutissement de cette initiative du Président Bouteflika qui a été boycotté par une partie de l'opposition regroupée aujourd'hui dans le cadre de la Coordination pour les libertés et la transition démocratique réunissant le RCD, le MSP, Jil Jadid, En Nahda, El Adala et l'ancien Chef du gouvernement Ahmed Benbitour. Cette coordination propose une transition démocratique. En dehors du boycott d'une partie de l'opposition qui empêche de parler d'une révision «consensuelle» de la Constitution, l'initiative de FFS portant «reconstruction du consensus national» n'arrive pas à convaincre. N. C. RND à Béjaïa La nouvelle secrétaire de wilaya prend contact avec des cadres du parti L a nouvelle secrétaire de wilaya du Rassemblement national démocratique (RND), Mme Ikhlef, a pris contact hier, lors d’une cérémonie organisée au niveau de l’hôtel Zéphir du chef-lieu de Béjaïa, avec des cadres et élus du parti. Une cérémonie tenue, faut-il le souligner, en présence de Nassim Sidi-Saïd, membre de l’instance nationale du parti qui a «confirmé» la désignation de cette dernière à la tête du parti localement. Des membres du conseil de wilaya sont intervenus à la fin de la cérémonie qui n’a duré qu’une quinzaine de minutes, pour mettre en garde contre d’éventuelles exclusions des militants et cadres du parti. Ils voulaient surtout le faire savoir à l’hôte dépêché d’Alger. D’autant que 43 membres du conseil de wilaya sur 79 environ se sont prononcés, il y a près deux semaines, contre cette nomination. Parmi lesquels, 15 membres faisant partie du secrétariat de wilaya, du conseil national national et élus APW et APC qui se sont radicalement opposés. Une lettre de mécontentement avait même été adressée à la direction nationale du parti. La nouvelle secrétaire de wilaya dispose d’un mois maximum pour répartir les tâches aux membres de son bureau, soit avant la tenue de la prochaine session du conseil de wilaya prévue pour la fin du mois en cours ou le début de la première semaine du mois de mai, selon le plan d’action tracé lors de la dernière session du conseil national qui prévoit également la tenue des conseils communaux dans les quelques semaines qui suivent. Il semble qu’elle a du mal à accorder les violons du parti localement ; car un changement au sein du parti provoquerait, sans doute, une nouvelle saignée au parti. Hier, des mécontents ont boycotté la cérémonie et d’autres y ont pris part sans pour autant faire de bruit. Il semble qu’un sursis de quelques mois sera accordé à la responsable du parti au niveau local. Mais, tout peut basculer lors du conseil de wilaya qui est, semble-t-il, retardé à cause de cette nouvelle crise interne qui n’est pas sans nous rappeler celle vécue par le parti depuis son 4e congrès. H.Cherfa Ven. 17 - Sam. 18 avril 2015 3 LA QUESTION DU JOUR Ces petites reculades qui (re)font le lit de l'islamisme O Suite de la page une r qui s’estime ne pas avoir perdu la guerre mais seulement une bataille n’attend que le moment de remettre ça, de repartir à l’assaut du ciel. Et en attendant que les conditions soient réunies à cet effet, les islamistes, toutes tendances confondues, car ils peuvent différer sur les moyens ultimes mais pas sur la finalité, et encore moins sur les épreuves de force intermédiaires, n’ont de cesse de soumettre la société à leurs interdits et leur surveillance. Les méthodes qu’ils emploient dans ces batailles à l’enjeu limité, mais qui dans leur ensemble n’en commandent pas moins l’issue finale, sont déjà empreintes de violence, et donc de terrorisme, en ce qu’elles reposent toutes sur la violation de la sphère privée, sur la négation des choix individuels. L’alcool n’est pas prohibé en Algérie ? Qu’à cela ne tienne, ils vont en décourager la consommation, par tous les moyens qui s’offrent à eux, des plus insidieux aux plus directs. Pour les islamistes, il n’existe pas de libertés individuelles, ni d’ailleurs de libertés collectives, sauf que pour pouvoir abolir ces dernières, il leur faut d’abord s’emparer du pouvoir, c’est-à-dire vaincre cette même société qui leur a résisté une décennie durant en dépit des horreurs exercées par eux contre elle. Mais pourquoi les islamistes respecteraient-ils des valeurs opposées aux leurs s’ils peuvent voir certains des leurs accéder aux hautes fonctions, ministérielles et autres, et s’ils peuvent de plus compter à l’occasion sur la compréhension, ou leur aversion des troubles, des plus hautes autorités ? Il leur a suffi de faire un peu d’agitation, c’est-à-dire de faire craindre quelques désordres, contre la décision prise par Amara Benyounès d’abolir un interdit mis en place par un des leurs lors de son passage à la tête d’un ministère, en l’occurrence celui du Commerce, pour que le Premier ministre, qui n’est militant de rien, sinon de sa propre tranquillité, rétablit l’abus, la machine de guerre plutôt, concédant du même coup une victoire politique à l’islamisme, et le rapprochant d’autant du moment où il songerait de nouveau à ravager le pays. Abdelmalek Sellal croit sans doute avoir agi sagement en l’occurrence, il a en fait contribué en désavouant son ministre du Commerce, au lieu de lui apporter son soutien, comme l’exige la solidarité gouvernementale, d’autant que ce ne sont pas les arguments purement commerciaux qui manquent dans ce cas, à faire gagner du terrain à un mouvement porté par essence à la violence la plus extrême. Encore quelques concessions de ce genre, à la limite quels que soient leurs objets, et ce serait comme si la courageuse résistance du peuple algérien contre la barbarie inhérente au fondamentalisme n’avait servi à rien. Les gouvernants apolitiques, flexibles, velléitaires, représentent, pour peu qu’on y pense, un grand danger pour l’identité républicaine du pays. Parce qu’ils n’ont pas de cause réelle, pas de convictions chevillées au flanc, ils sont prêts à toutes les reculades en échange de la tranquillité devant un mouvement extrémiste déterminé quant à lui à parvenir à ses fins, et pour cela toujours capable de se relever de ses pires défaites. M. H. 4 Actuel Jeudi 3 avril 2014 Ven. 17 - Sam. 18 avril 2015 Le Jour D’ALGERIE Sous le sceau du «patriotisme économique» Retour du crédit à la consommation pour les produits nationaux Par Magda Malek S eule exception, le crédit automobile restreint à la Renault Symbol dont l'assemblage est fait en Algérie, ce qui justifie cette mesure qui permettra entre autres de booster les ventes de cette voiture algérienne. L'annonce devrait réjouir Renault Algérie qui détient l'exclusivité sur le marché algérien pour une période de 3 ans. Une période où aucune société publique algérienne n'a le droit de conclure un accord similaire avec un autre constructeur étranger. Pour rappel, le crédit à la consommation est considéré comme un des moteurs de la croissance économique d'un pays. Certes, l'offre de crédit ne crée pas la consommation mais elle l'accompagne. Le crédit à la consommation fait partie de la panoplie des moyens commerciaux utilisables pour faciliter les ventes, donc la consommation et à ce titre, la croissance. L'introduction, il y a quelques années, du crédit à la consommation en Algérie, a d'ailleurs, répondu à cet objectif de promotion des ventes. Il s'agissait, en premier lieu, d'aider les entreprises activant dans les secteurs de l'électronique grand public, des appareils ménagers et de l'ameublement d'écouler leurs productions avec l'argument commercial supplémentaire du paiement échelonné dans le temps. Toutes les banques se sont intéressées au marché du crédit à la consommation. Des établissements financiers spécialisés dans le crédit à la consommation se sont implantés en Algérie. C'est ainsi que le marché du crédit à la consommation a connu une forte croissance en faveur des produits importés au détriment de la production nationale et ce, jusqu'à la décision des pouvoirs publics de procéder à sa suspension (art.75 LFC 2009). Cependant, la nécessité impérieuse de promouvoir la production nationale associée aux perspectives d'évolution économique très fortes, compte tenu de la jeunesse de la population, du faible taux d'équipements des ménages et des retombées positives des plans de relance économique, ont milité pour la réintroduction du crédit à la consommation en faveur des biens durables issus de la production nationale. Les banques ont capitalisé une riche expérience en la matière, aussi bien aux plans organique qu'opérationnel. Encore faut-il que nos consommateurs aient l'envie d'acheter algérien et dans ce cas il va falloir que nos fabricants algériens jouent sur l'offensive et faire la promotion de leurs produits et attestent de la qualité de leurs produits. Ce décret, fixant les conditions et modalités de mise en œuvre de cette disposition, a été élaboré par tous les intervenants réunis au niveau du groupe de travail, à savoir les différents ministères concernés, des représentants des banques, des organisations patronales et de l'Union générale des travailleurs algériens (UGTA). Il porte essentiellement sur le type et les conditions du crédit à la consommation, sa durée, la quotité finançable ainsi que le coût du crédit que de son montant , qui ne sera pas plafonné et sera fixé en fonction de la capacité financière du client. La durée du crédit à la consommation portera sur une période allant du court terme au moyen terme (3 à 60 mois) selon le produit éligible. Pour la quotité finançable, le montant du crédit sera égal au maximum à 70% du bien à acquérir alors que la quotité mensuelle de remboursement ne devra pas excéder 30% du revenu mensuel. Aussi cette fois-ci, l'accès au crédit est balisé, pour ne pas tomber dans les mêmes travers que les précédentes formules qui avaient conduit à un surendettement des ménages Mais qui fixera la liste des produits éligibles au crédit à la consommation et les taux d'intégration? En effet, Il est question d'arrêter des listes des produits éligibles au crédit à la consommation. Exemple, les produits issus de montage dans l'industrie mécanique ou dans l'électronique, dont le taux d'intégration dépasse un certain seuil, susceptible de créer de la valeur ajoutée et de l'emploi, devraient y être intégrés. Les véhicules Renault, sortis de l'usine d'Oran à la fin de Ph/DR Très imbibé d'un patriotisme économique, le dernier texte sur le crédit à la consommation suspendu depuis 2009 par l'article 75 de la LFC 2009 qui a annulé ce type de crédit», revient complètement, revisité au grand bonheur des consommateurs et surtout des institutions bancaires même si la préférence nationale est de mise. La Renault Symbol et le consommateur, grands bénéficiaires de la mesure l'année, seront, peut-être, les premiers à l'être. Mais tout n'est pas réglé en fait pour le rétablissement du crédit à la consommation. Le fait qu'il soit exclusif et pas inclusif risquerait de poser problème dans le court terme. Explication, les entreprises, notamment étrangères, dont les produits ne seront pas concernés, y verraient une sorte de discrimination à leur égard. Le dispositif devrait, toutefois, tenir, l'Algérie n'étant pas encore membre de l'Organisation mondiale du commerce (OMC). Du coup, elle peut faire valoir la protection et la promotion du produit local, surtout que le contexte international fait qu'aujourd'hui chaque pays se barricade comme il le peut pour préserver ses intérêts. En attendant, les produits éligibles au crédit à la consommation ainsi que les diffé- rents taux d'intégration qui seront appliqués feront l'objet d'arrêtés qui sont en cours d'élaboration au niveau du ministère de l'Industrie et des Mines avec le concours de tous les départements ministériels concernés. Accordé par un établissement de financement, le «crédit-conso» s'adressera aux particuliers pour financer leurs achats de biens à usage domestique issus de la production nationale tels que les meubles, appareils électroménagers et électroniques et les matériaux de construction. Par ailleurs, une centrale des risques sera installée et aura à établir la liste des personnes qui traînent encore des crédits bancaires. Ces dernières ne peuvent prétendre à de nouveaux prêts. La liste de ces mauvais payeurs sera transmise à toutes les banques publiques et privées de façon à les éliminer de toute possibilité de prêts. Par ailleurs, une instance composée de plusieurs départements ministériels, en rapport avec le crédit à la consommation sera mise en place. Elle doit établir la liste des made in Algeria concernés par le crédit. Même les produits, fabriqués en partenariat avec des sociétés étrangères sont concernés par le crédit. C'est le cas notamment pour la future voiture «Symbol» qui sera produite à Oran. Mais au demeurant, rien n'a été concrétisé sur le terrain, l'appel d'offres lancé par la Banque d'Algérie portant sur la modernisation et le développement de sa Centrale des risques a été infructueux. Le niveau d'endettement des ménages et leur solvabilité reste en conséquence aléatoire. M. M. Transport ferroviaire L Programme de lutte contre la violence a Société nationale des transports ferroviaires, a indiqué, via un communiqué, qu'une campagne portée sur les violences constatées dans les espaces ferroviaires à Alger sera lancée à partir de lundi prochain. L'organisatrice de cet événement, à savoir, la SNTF précise que ladite campagne s'étalera jusqu'à la fin d'année en cours. L'organisation d'un tel événement s'inscrit dans la stratégie de la SNTF, visant à lutter contre toutes formes de violence pouvant avoir lieu dans l'environnement ferroviaire algérien. Tout au long de cette période que durera la campagne, les thèmes qui seront abordés toucheront le côté sécuritaire des voyageurs et également leurs autres clavaires que subissent dans les différentes gares et trains. Les actions d'information seront marquées par l'usage de plusieurs canaux de communication à l'image des affichages à bord des trains, des messages de diffusion et notamment la distribution des prospectus. Cela touchera l'ensemble du réseau ferroviaire national. Les actes incivils répétitifs constatés dans lesdits lieux du transport ont donné mauvaise image au secteur ferroviaire en dégradant, à la fois, pas mal d'infrastructures modernes mises à la disposition du citoyen, une telle initiative de remettre de l'ordre dans ces espaces constitue un objectif déterminant et décisif pour la SNTF. Les dégâts qu'engendre le recours à la violence par ces hommes agresseurs, représente un sérieux problème à la compagnie nationale, se trouvant dans l'obligation de faire face avec la plus intelligente des manières pour espérer se débarrasser du fléau. Les comportements agressifs qui sévissent dans l'ensemble des espaces ferroviaires ne font que créer du trouble et de peur et, cela a pour conséquences immédiates une perte de la clientèle, qui à son tour, freine économiquement la Société. Pour que cette initiative gagne la confiance de plusieurs tranches de la société, la SNTF a mis un riche programme en collaboration avec la Gendarmerie nationale dans le but de mettre en échec tous les mouvements indésirables que font preuve quelques personnes inciviques. Quelques chiffres ont été avancés par la SNTF datant de l'an 2013, soulignant que le dommage causé par les mouvements d'agressivité sur les infrastructures sécuritaires est élevé à 17.13 millions de DA, tandis que celui causé par le vandalisme a atteint 31.5 millions de DA, assure la même entité. Il est évident que le privilège de la piste de communication donnera plus de chance aux différentes parties participantes pour trouver les solutions efficaces, permettant à l'ensemble des voyageurs d'entreprendre leur voyage dans un climat serein, ponctué par le respect et le civisme envers un objet matériel tout comme à la personne humaine. Par ailleurs, les violences dans le réseau ferroviaire tout comme dans le réseau routier ont, toutefois, leurs origines qui ne sont pas de même nature, mais, ayant trait majoritairement à des conditions financières et sociales. En somme, pour que la violence ne gagne plus du terrain dans les places du transport ferroviaire, les campagnes d'information pour éradiquer l'agressivité, doivent nécessairement se tenir d'une manière régulière pour ne pas dire occasionnelle et avec plus d'encadrement et de rigueur dans la gestion de pareilles situations de crise. Hani Tiouane/APS Economie Le Jour D’ALGERIE Ven. 17 - Sam. 18 avril 2015 5 Commerce extérieur Entre 350 et 400 entreprises nationales exportent hors hydrocarbures Par Anis Gh. E ntre 350 et 400 entreprises nationales relevant de secteurs public et privé exportent hors hydrocarbures, a-t-on appris, jeudi à Ain Témouchent, d'un chef de service de l'Agence nationale de promotion du commerce extérieur (Algex). Sur 1 200 entreprises nationales ayant la possibilité d'exporter hors hydrocarbures, entre 350 et 400 contribuent réellement à ces efforts, a indiqué Kamel Partenariat universitéentreprise Mobilis et l'USTHB signent une convention L'UNIVERSITÉ des sciences et de la technologie HouariBoumediène (USTHB) et l'opérateur public de téléphonie mobile «Mobilis» ont signé jeudi à Alger une convention de partenariat à l'occasion de la Journée nationale du savoir (Youm El-Ilm), célébrée le 16 avril de chaque année. La convention liant les deux parties a été paraphée par le recteur de l'USTHB, Mohamed Benzaghou et par le P-dg de Mobilis, Saad Damma. M. Damma a indiqué, à cette occasion, que la convention «vise une coopération étroite entre le monde universitaire et le monde de l'entreprise, via le développement des programmes de recherche». Exprimant, par ailleurs, sa reconnaissance envers l'université algérienne, dont «est issu l'encadrement de Mobilis», Saad Damma a indiqué que son entreprise «est favorable à un renforcement des liens entre l'université et l'entreprise en contribuant à renforcer l'utilisation des technologies de l'information et de la communication au sein de l'université». Pour sa part, le recteur de l'USTHB a mis en évidence l'importance que l'université tisse des relations directes avec son environnement, notamment le monde de l'entreprise. Rappelant que l'USTHB compte 37 accords avec le monde de l'entreprise, M. Benzaghou a expliqué que la convention de partenariat avec Mobilis «s'inscrit dans une démarche globale visant le développement de l'université». La doyenne de la faculté de l'Informatique à l'USTHB, Mme Zahia Ali Mazighi, a énuméré les trois aspects sur lesquels est articulé l'accord de partenariat entre l'USTHB et Mobilis. Il s'agit, a-t-elle expliqué, de la formation, de la recherche-développement et de l'innovation. R.E. Boukrouh à l'occasion d'une journée d'étude sur les institutions de soutien et renforcement des exportations hors hydrocarbures. Créée dans l'objectif de proposer des actions et procédures visant à encourager l'exportation, Algex accompagne les opérateurs et les encadre à travers les 20 à 25 manifestations, expositions et salons mondiaux auxquels elle participe annuellement. «C'est elle qui gère les mécanismes de promotion des exportations hors hydrocarbures au profit des opérateurs», a-t-il souligné. La maison de l'exportateur ou «Dar El Moussaddir» contribue à aider, accompagner et assister les opérateurs, outre l'élaboration de documents, guides et autres publications. Elle projette de créer un centre de données commerciales, un réseau de données avec les chambres de commerces, un portail Algex et une banque de données sur les entreprises nationales pouvant exporter, a-t-il ajouté. Organisée par la chambre de commerce et d'industrie «SUFAT» d'Ain Témouchent, cette rencontre a permis, également, à Nasri Bey, président de l'association nationale des exportateurs, d'inviter les pouvoirs publics à mettre en place une vision claire dans l'espace économique mondial en matière de commerce extérieur et d'exportation hors hydrocarbures, à travers «l'organisation du marché national et l'encoura- Ph/Le Jour Sur 1 200 entreprises nationales ayant la possibilité d'exporter hors hydrocarbures, entre 350 et 400 contribuent réellement à ces efforts. gement de ces exportations». L'amélioration de l'environnement du commerce extérieur a été vivement recommandée par le communicant qui a, également, insisté sur la connaissance des possibilités d'exportation à travers «les métiers mondiaux de l'Algérie». Présentant les avantages fiscaux dans le cadre de la loi sur la promotion de l'investissement, le représentant de la direction régionale des Douanes d'Oran a indiqué, pour sa part, que de nouveaux codes de l'investissement et des douanes sont en cours d'élaboration pour encourager davantage ces exportations. «Ces efforts d'encouragement doivent reposer sur la professionnalisation du commerce extérieur, pour mettre un terme au marché informel et au gain facile. La douane fait le maximum pour encourager les exportateurs à travers le réaménagement en profondeur du contentieux douanier où la tran- saction sera privilégiée», a-t-il souligné. Pour leur part, les représentants de la Banque nationale d'Algérie (BNA) et de la Compagnie algérienne d'assurance et de garantie des exportations (Cagex) ont mis l'accent sur les avantages réglementaires mis en branle à leurs niveaux, pour encourager et assister les opérateurs. A. Gh./APS Informels Plus de 65% des marchés éradiqués jusqu'à fin mars 2015 lus de 65% des marchés informels ont exercer en toute légalité. Dès août 2012, rap- mesures et de dispositifs visant à inciter les été éradiqués jusqu'à fin mars 2015, et pelle-t-on, le ministère de l'Intérieur et des opérateurs informels à s'insérer dans la P ce, depuis le lancement de cette opération Collectivités locales et celui du Commerce sphère légale. Ces mesures portent notamd'assainissement en août 2012, a indiqué lundi à Alger, un bilan du ministère du Commerce. Au total, sur les 1 368 marchés informels recensés à l'échelle nationale, 890 ont été éradiqués, soit 65,05% des sites existants, a précisé ce bilan arrêté au 25 mars dernier. Ces marchés regroupent un nombre d'intervenants exerçant dans ce circuit illégal de l'ordre de 43 099 personnes, ajoute la même source. Sur l'ensemble de ces intervenants, 18 942 (44%) ont été réinsérés dans de nouveaux marchés de proximité pour y avaient entamé une large opération de suppression de ces marchés qui génèrent des pertes financières considérables à l'Etat en raison de l'évasion fiscale induite. Pour atténuer ce phénomène qui n'avait cessé de prendre de l'ampleur, le ministère du Commerce a lancé des programmes pour la réalisation de huit marchés de gros de fruits et légumes, de 291 marchés couverts et de 768 marchés de proximité et autres infrastructures. Parallèlement, les autorités publiques ont mis en place un ensemble de ment sur l'amélioration du climat des affaires pour favoriser la création des petites et moyennes entreprises et faciliter l'insertion des jeunes diplômés. Le secteur de l'informel en Algérie représente environ 40% du Produit national brut (PNB), selon les estimations des autorités publiques. Cependant, des experts estiment que ce chiffre ne reflétait pas l'ampleur de l'informel en raison du manque d'outils de statistiques capables de mesurer avec précision ce «phénomène abstrait». Salem K. Activité au port de Béjaïa L' Hausse du trafic hors hydrocarbures activité du port de Béjaïa connaît une hausse du trafic de marchandises générales durant le 1er trimestre 2015. Plus de cinq millions de tonnes de marchandises ont été traités. Le surcroît est de 0,74 % comparativement aux résultats réalisés durant le premier trimestre de l'année précédente. A l'origine, la reprise de l'activité au terminal à conteneur, qui a enregistré une production de 61 949 boites EVP (équivalent vingt pieds) contre 57 550 boîtes à la même période de l'année 2014 et d'une jauge de 456 000 tonnes, contre 389 000 tonnes l'an passé, à la même période aussi. Et la crue est notable en ce qui concerne le trafic de marchandises hors hydrocarbures avec + 4,24 %, siège d'une jauge de 2,8 millions de tonnes, à l'inverse des produits éponymes qui ont enregistré un recul de 3,3 % en s'établis- sant à 2,23 millions de tonnes, at-on indiqué. Cette crue est due cette fois à l'augmentation des marchandises hors hydrocarbures, contrairement aux activités de l'EPB dans le passé. Ainsi, les céréales ont connu un augmentation de 39,55 % avec un volume d'importation de plus 306 000 tonnes. Les fruits et légumes ont fait un bond de 24,12 %, les engrais et produits chimiques à plus 13, 27 % et les matériaux de construction (26,69 %), avons-nous appris aussi. L'activité de plusieurs autres a baissé. Par exemple: les métaux ferreux, le ciment, les matières textiles et les oléagineux. Leur baisse est située à 40 % en moyenne. A noter que le port de Béjaïa est considéré comme le deuxième port du pays en matière de trafic de marchandises générales, après celui de la capitale. H.C. Régions Le Jour D’ALGERIE Djelfa / D’une capacité de 200 000 m Ven. 17 - Sam. 18 avril 2015 3 Promotion immobilière à Jijel Lancement en réalisation de 7 tours de 14 étages Projet de réalisation d’un centre de stockage de carburants Ph.>D. R. Naftal accélère les mesures administratives pour réaliser un centre de stockage de carburants dans la commune de Ain El Ibil (Djelfa) sur une superficie de 20 000 m 2 Par Farid K. U n centre de stockage de carburants est prévu à Djelfa pour renforcer les capacités de stockage de Naftal dans cette wilaya qui sera dotée de 29 stations services privées, a déclaré jeudi à Alger le ministre de l’Energie, Youcef Yousfi. Naftal accélère les mesures administratives pour réaliser un centre de stockage de carburants dans la commune de Ain El Ibil (Djelfa) sur une superficie de 20 000 m2 avec une capacité de stockage de 200 000 m3, a précisé M. Yousfi lors d’une séance plénière consacrée aux questions orales à l’Assemblée populaire nationale (APN) présidée par Larbi Mohamed Ould Khelifa, président de l’Assemblée. Naftal, qui veille à élargir le réseau de distribution des produits pétroliers, notamment dans les régions éloignées de Djelfa, a consacré un espace pour la réalisation de nouvelles stations services dans les communes de Kettara et Selmana. Selon le ministre, Naftal a élaboré un programme de réaménagement et de renouvellement de toutes les stations-service et stations de distribution à travers toutes les wilayas du pays, dont la wilaya de Djelfa, a fait savoir M. Yousfi. Il a, dans ce sens, rappelé le réaménagement de la station Terfis dans la commune de Djelfa et le lancement du réaménagement des stations de Sidi Laadjel et Ain Ouessara qui seront réceptionnées cette année. Ce programme se poursuivra et touchera les autres stations de cette wilaya qui dispose de 45 stations d’une capacité de stockage globale de 6 000 m3, dont une douzaine de stations-service relevant de Naftal, a-t-il précisé. Pour encourager l’investissement privé dans la distribution et la commercialisation des produits pétroliers, 29 stations-service privées ont été agréées, 10 sont en cours de réalisation et 19 attendent le parachèvement des mesures administratives, a-t-il ajouté. F. K. /APS Tissemsilt La majorité des projets conformes aux normes techniques de construction L a majorité des projets en cours de réalisation dans la wilaya de Tissemsilt sont conformes aux normes techniques de construction, à l’exception de huit dont les travaux sont supsendus, a-t-on appris, jeudi, du directeur de la section locale de l’instance nationale du Contrôle technique de la construction (CTC). Des sorties inopinées effectuées l’année dernière par des ingénieurs de la section locale du CTC dans différents chantiers à travers la wilaya ont révélé que les constructions sont «conformes aux normes techniques en vigueur au niveau national surtout pour ce qui concerne la sécurité», a assuré Kouider Ouali, lors d’une journée d’étude sur «le béton et le contrôle technique». La section de wilaya du CTC suit actuellement plus de 260 chantiers de construction relevant de plusieurs secteurs dont l’habitat, l’agriculture, le tourisme, l’éducation et la jeunesse et sports, a-t-il fait savoir, signalant que, durant cette période, les travaux de huit projets de construction ont été suspendus pour nonconformité du béton aux normes en vigueur. Plusieurs entrepreneurs activant à Tissemsilt disposent de moyens jugés limités (matériel et équipements) ce qui est à l’origine du retard dans la réalisation des projets, a-t-il ajouté. Le CTC a noté une hausse du nombre de projets de réalisation d’immeubles l’an dernier dans différents secteurs répartis Chlef Réception, avant fin 2015, de la nouvelle gare routière L a nouvelle gare routière de transport de voyageurs de Chlef, destinée à accueillir plus d’un million de voyageurs/an, sera réceptionnée avant la fin de l’année en cours, a-t-on appris, jeudi, du directeur des Transports de la wilaya. Cette station, en réalisation sur une assiette de plus de cinq ha de la zone d’El Hammadia, dans la commune de Chlef, pour une enveloppe de 450 millions DA, enregistre actuellement un taux d’avancement des tra- vaux estimé à près de 50%, a indiqué Ahmed Khoualdia. Une fois opérationnelle, cette gare routière de dimension régionale pourra accueillir une moyenne de plus d’un million de voyageurs/an, a-t-il ajouté, faisant état d’une réflexion en cours pour la relier à la voie ferroviaire ferroviaire Il a, en outre, signalé qu’elle est réalisée avec des matériaux de bonne qualité, ajoutant que cette station sera dotée de toutes les commodités et services (res- tauration, locaux commerciaux). Le ministre des Transports, Amar Ghoul, avait instruit les responsables locaux, lors de sa visite dans la wilaya, en décembre dernier, de la «nécessité de faire de cette gare routière un pôle d’échange entre les wilayas», affirmant l’«impératif de sa gestion selon des procédés modernes et numériques, comme c’est le cas avec la gare du Caroubier d’Alger». L.B. 9 sur 135 chantiers contre 120 en 2013, selon le même responsable. Pour sa part, une spécialiste en génie civil au CTC a donné des explications techniques sur l’opération d’utilisation du béton armé répondant aux normes techniques. Initiée par la chambre de commerce et d’industrie «Ouarsenis» en collaboration avec la section de wilaya du CTC, cette rencontre a regroupé des architectes, des entrepreneurs et des responsables de bureaux d’études. A.O./APS LES TRAVAUX de réalisation de sept tours s’élevant sur 14 étages ont été lancés jeudi à Jijel par les autorités de la wilaya, a-t-on constaté. Sur un total de neuf tours dont les dossiers ont été validés dans cette wilaya par le Calpiref (Comité d’assistance à la localisation et à la promotion des investissements et de la régulation du foncier), 7 ont été lancés en travaux pour des délais de trente mois, a-t-on appris des promoteurs. Ces ensembles immobiliers qui totaliseront, une fois achevés, 590 logements promotionnels de grand standing, sont implantés sur le POS (plan d’occupation des sols) situé à l’entrée Est de la ville de Jijel. Lors de sa visite, le wali, Ali Bedrici, a notamment insisté sur le respect des délais contractuels et sur la qualité des travaux, avant de donner, par ailleurs, le coup d’envoi des travaux de réalisation d’une clinique médicochirurgicale privée comportant plusieurs spécialités médicales (radiothérapie, radiologie, imagerie médicale, néphrologie, ophtalmologie, gynécologie obstétrique, orthopédie, grandes urgences et analyses médicales). Ce projet fait partie d’un programme de huit autres cliniques dont les dossiers ont été validés par le Calpiref. Le premier de ces projets permettra, à terme, de combler le déficit enregistré en matière de couverture sanitaire en offrant notamment une large panoplie de spécialités, jusque-là absentes dans la région. Le POS Est est un périmètre de plus de 152 hectares offrant une capacité d’accueil de 3 054 logements dont 1 754 promotionnels ainsi que de nombreux autres équipements publics en cours de réalisation. R.R. Naâma Attribution de têtes de bétail à 270 familles en zones steppiques uelque 1 614 têtes de bétail ont vage et de soutien dans les régions été attribuées au profit de 269 touchées par la sécheresse et la Q familles établies en zones steppiques désertification, vise à offrir des activités de la wilaya de Naâma, dans le cadre du programme du Fonds de développement rural de soutien aux petits éleveurs et agriculteurs, a-t-on appris auprès de la Conservation des forêts. Il a ainsi été procédé, ces derniers jours, à la distribution de ces têtes de bétail, pour un coût de 19 millions DA, dans les communes de Naâma (27 familles), Sfissifa (184) Moghrar (30), Tiout (18) et Djeniène Bourezgue (10), ce qui va permettre aux jeunes et aux femmes rurales d’augmenter la production animale, a révélé le responsable de la cellule des projets de proximité et de développement rural. Cette opération, qui s’inscrit dans le cadre du programme de création de petites unités d’éle- productives, notamment en direction de la femme rurale, et également à préserver les races animales, à étendre les activités d’élevage et les métiers afférents, a ajouté Abdelouahed Aggoune. Une opération similaire avait été menée, en mars dernier, avec la distribution de 714 têtes de bétail, pour un coût de 14 millions DA, au profit de 119 familles rurales, dans les communes de Ain-Benkhelil, Mécheria, El-Biodh, Mekmène Benamar, El-Kasdir, Asla et Ain-Sefra. Une troisième opération de même type est prévue dans le courant du mois de mai prochain, pour un coût de 69 millions DA, a-t-on assuré de même source. F.T. Maghreb Le Jour D’ALGERIE Ven. 17 - Sam. 18 avril 2015 Sahara occidental Libye Ksentini plaide pour la surveillance des droits de l’homme par la Minurso L’ONU condamne une attaque près de Tripoli «L es raids menés par l’aviation du général Khalifa Haftar ont visé (mercredi) un camp militaire situé à Tajoura, à 10 km à l’est de la capitale», a indiqué l’agence de presse libyenne loyale au gouvernement de Tripoli, proche de Fajr Libya. Les bombardements n’ont fait aucune victime, selon cette source. L’émissaire de l’ONU, Bernardino Leon, a dénoncé ces frappes, appelant à la mise en place d’une enquête pour connaître ceux qui sont derrière ces attaques. «Les Nations unies condamnent dans les termes les plus forts le bombardement aérien de ce matin (...). C’est un développement extrêmement négatif», a réagi M. Leon. «C’est non seulement inacceptable, mais nous espérons qu’il y aura une enquête pour déterminer qui est derrière (l’attaque)», a-t-il poursuivi. Fin mars, le gouvernement reconnu, siégeant à Al-Baïda (est), a annoncé une offensive pour libérer Tripoli, contrôlée par la milice Fajr Libya depuis août. Depuis la fin de la révolte qui a renversé en 2011 le régime de Mouammar Kaddafi, la Libye est morcelée et sous la coupe de milices rivales formées surtout d’ex-rebelles. Deux autorités s’y Ph. DR L’ONu a condamné dans «les termes les plus forts» un bombardement mené par l’aviation du gouvernement libyen reconnu par la communauté internationale contre un camp militaire contrôlé par la coalition Fajr Libya, près de Tripoli, alors que les efforts se poursuivaient jeudi pour une issue politique à la crise. Par Lamia F. disputent le pouvoir : le gouvernement et le Parlement reconnus internationalement et le gouvernement et le Parlement parallèles installés à Tripoli par Fajr Libya, qui contrôle une grande partie de l’ouest libyen. Les Etats-Unis et cinq pays européens ont appelé à un cessez-le-feu «immédiat» et «sans condition» en Libye. Poursuite des efforts pour une issue politique Les dirigeants de partis et des militants politiques libyens, réunis lundi et mardi derniers à Alger sous l’égide de la Mission d’appui des Nations Unies en Libye (Unsmil), ont souligné leur engagement aux principes adoptés dans la déclaration finale du premier round de dialogue, tenu le 11 mars dernier à Alger. Ils ont déploré la persistance des hostilités et de la violence dans plusieurs régions de Libye. De telles attaques et violences peuvent nuire aux effort du règlement de la crise par la voie du dialogue et l’action politique, visant à sortir la Libye de la crise la frappant depuis 2011 suite au renversement du régime de Maâmmar Kaddafi. Les participants à la seconde réunion du dialogue inter-libyen étaient pratiquement d’accord sur 90% des thèmes abordés. Ce résultat marque, selon les parties au dialogue, une «dynamique» pour la recherche d’une solution politique à la crise qui secoue la Libye. Deux Parlements et deux gouvernements se disputent le pouvoir en Libye. Il s’agit du Parlement et du gouvernement reconnus par la communauté internationale, siégeant à Al-Baïda (est) et du Parlement ressuscité, siégeant à Tripoli, et dont est issu un gouvernement parallèle non reconnu par la communauté interna- tionale. Les Etats-Unis et cinq pays européens avaient également appelé à un cessez-le-feu «immédiat» et «sans condition» en Libye. L’ONU, qui a qualifié de «grand succès» le second round des pourparlers d’Alger, a proposé une feuille de route portant sur «la formation d’un Conseil présidentiel dirigé par des personnalités indépendantes, un gouvernement d’union nationale et un Parlement représentant tous les Libyens». L.F. / APS Tunisie S Le MAE dément l’exécution de 4 Tunisiens en Libye uite aux informations annonçant l’exécution par balles de 4 Tunisiens en Libye, le secrétaire d’État tunisien aux affaires du monde arabe et de l’Afrique,Touhami Abdouli, a démenti catégoriquement ces allégations. Intervenu, hier, sur les ondes de Shems Fm, Abdouli a indiqué que les autorités tunisiennes ont pris contact avec les autorités de Mesrata qui ont démenti l’information et affirmé la libération de 3 Tunisiens qui étaient détenus en prison. Abdouli a précisé que la délégation diplomatique tunisienne basée à Tripoli suit de près cette affaire en collaboration avec les autorités libyennes, «jusqu’à maintenant l’information n’est pas claire et comporte plusieurs contradictions… s’il s’avère qu’elle est vraie nous allons prendre les mesures adéquates avec la partie responsable des exécutions», a affirmé Touhami Abdouli. Rappelons qu’un Tunisien, Lassad Ben Salah Dhiabi, originaire de la région de Saïdia dans le gouvernorat de Sidi Bouzid, avait affirmé à son retour de Libye qu’il avait été arrêté à Mesrata durant 3 jours. Il affirme que durant son incarcération il a été témoin, dans la matinée du mardi dernier, de l’exécution de 4 Tunisiens, 3 originaires de Bouhajla et un autre originaire de la région de Sbikha. Par ailleurs, l’armée tunisienne a mis la main sur un important stock d’armes dont des Kalachnikov, des grenades et une ceinture d’explosifs dans le centre de Sidi Bouzid (centre de la Tunisie) après avoir interpellé un djihadiste, a annoncé une source au sein des services de sécurité. Les forces de l’ordre tunisiennes ont renforcé leur campagne de lutte contre les islamistes armés depuis l’attaque contre le musée du Bardo à Tunis qui a coûté la vie à 21 touristes étrangers le mois dernier. Depuis, des dizaines d’activistes présumés ont été arrêtés et plusieurs ont été tués dont un ressortissant algérien, Lokman Abou Sakhr. Le mois dernier, les forces de l’ordre avaient découvert deux caches d’armes contenant des fusils d’assaut, des roquettes et des mines antipersonnel dans la ville de 11 Ben Guerdan dans le sud du pays, près de la frontière libyenne. La Radio et la Télévision tunisiennes en grève début mai Les établissements de la Radio et Télévision tunisiennes seront en grève générale les 8, 9 et 10 mai, a annoncé le Syndicat général de l’information relevant de l’Union générale tunisienne du travail (Ugtt). La grève se déroulera à l’échelle centrale et régionale avec présence sur les lieux du travail, a précisé le syndicat dans un communiqué. Les grévistes protestent contre «les atermoiements du gouvernement dans l’application des amendements des statuts des deux établissements et la non-application des accords conclus avec les administrations successives», a-t-on souligné de même source. Par ailleurs, le syndicat annonce une grève des médias écrits les 12 et 13 mai. Salim O./ Agence LE PRÉSIDENT de la Commission nationale consultative de promotion et de protection des droits de l’homme (Cncppdh), Me Farouk Ksentini, a plaidé jeudi à Alger pour l’intégration de la surveillance et du respect des droits de l’homme dans la Mission des Nations unies pour le référendum au Sahara occidental (Minurso). «Les droits de l’homme et les droits des peuples sont un même combat et tendent vers un même objectif. Nous tenons à rappeler la position constante et inchangée de l’Algérie quant au droit du peuple sahraoui pour son autodétermination. La Minurso devrait voir s’élargir ses prérogatives à la question du respect des droits de l’homme au Sahara occidental», a affirmé Me Ksentini qui s’exprimait lors d’une rencontre avec une délégation du groupe parlementaire de la fraternité et de l’amitié algérosahraoui, conduite par la députée Saida Bounab. Déplorant les violations «continues» des droits de l’homme dans les territoires sahraouis occupés par les forces policières marocaines, l’intervenant a cité la répression, mercredi, d’une manifestation pacifique dans la ville occupée d’El-Ayoun, faisant plus de 40 blessés parmi les Sahraouis qui revendiquaient leur droit légitime à la souveraineté. Réitérant la position «de principe» de l’Algérie à l’égard de la cause sahraouie, Mme Bounab a appelé à l’élargissement de la mission onusienne (Minurso) à la surveillance et à la protection des droits de l’homme. «Les Sahraouis ne sont pas des hors-la-loi, mais revendiquent seulement l’application de la légalité internationale», a poursuivi Mme Bounab, tout en insistant sur le «consensus» dont bénéficie cette cause au sein du Parlement algérien. Saluant le rôle «efficace» de la diplomatie algérienne sur plusieurs fronts, dont sa défense de la cause sahraouie, Mme Bounab a fait part d’une prochaine campagne de sensibilisation sur le conflit sahraoui. L’action, a-t-elle clarifié, sera menée par l’association qu’elle préside et ciblera la population algérienne des quatre coins du pays afin de mieux faire connaître la cause sahraouie. Ramy G./ SPS 12 Monde Ven. 17 - Sam. 18 avril 2015 Le Jour D’ALGERIE Iran Le chef de la diplomatie appelle au «dialogue immédiat» au Yémen Ph.>D. R. Le chef de la diplomatie iranienne Mohammad Javad Zarif a appelé au «dialogue immédiat» entre les belligérants au Yémen, lors d'une conversation téléphonique avec le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon, a rapporté vendredi l'agence officielle Irna. Par Ali O. A Washington, Ban a plaidé jeudi pour un cessez-le-feu immédiat au Yémen, théâtre de combats et de raids d'une coalition arabe contre les rebelles chiites que Téhéran est accusé Points chauds Protestation Par Fouzia Mahmoudi i la Turquie n’a, pour le moment, pas fait part de ses intentions d’abandonner officiellement son ambition d’intégrer un jour l’Union européenne en tant que membre à part entière, le gouvernement turc se montre de plus en plus intraitable avec l’Europe. Les premières serieuses frictions avaient débuté lorsque le gouvernement français en 2012 fait voter une loi mémorielle concernant le génocide arménien, que la Turquie a toujours dénié avoir commis, et qui avait sérieusement refroidi les relations entre Paris et Ankara. Aujourd’hui c’est au tour du Parlement européen de faire voter la même loi suscitant ainsi sans surprise le courroux des autorités turques. Le Premier ministre turc Ahmet Davutoglu a sévèrement condamné hier la résolution du Parlement européen qui demande à son pays de reconnaître le «génocide» arménien de 1915, affirmant qu'elle symbolisait la montée du «racisme» en Europe. «S'il veut contribuer à la paix, le Parlement européen ne devrait pas prendre de décisions qui incitent à la haine envers une certaine religion ou un certain groupe ethnique», a déclaré Davutoglu devant la presse à Ankara. Cette question dépasse désormais la seule question turco-arménienne. C'est un nouveau signe du racisme en Europe, a-t-il ajouté. Le Chef du gouvernement islamo-conservateur turc a aussi dénoncé la présence, au sein de l'Assemblée européenne, de députés nationalistes ou d'extrême droite. «Tous les groupes marginaux d'Europe ont réussi à avoir des sièges au Parlement européen», a déploré Davutoglu, déplorant que les décisions y soient prises de «façon très légère». A l'approche des cérémonies du centenaire des massacres d'Arméniens commis par l'Empire ottoman à partir de 1915, la tension monte entre la Turquie, qui rejette catégoriquement la qualification de génocide, et les pays ou institutions qui l'incitent à profiter de l'occasion pour le faire. Le pape François a évoqué la semaine dernière ce génocide, provoquant la fureur d'Ankara qui a rappelé son ambassadeur au Vatican. Selon Erevan et de nombreuses autres capitales, ces tueries ont coûté la vie à 1,5 million d'Arméniens lors d'une campagne d'élimination systématique. La Turquie ne reconnaît à l'inverse que la mort dans des déportations d'environ 500 000 personnes, victimes de groupes armés ou de famine. Position habituelle de son gouvernement, Davutoglu a rappelé vendredi les «souffrances également subies à l'époque par les Turcs musulmans». «Nous sommes prêts à partager les peines mais nous ne plierons jamais», a-t-il lancé. Hier, un éditorialiste du quotidien proche du régime Yeni Safak, Yusuf Kaplan, a accusé les Européens de mener «une guerre qui ne dit pas son nom contre la Turquie» en les renvoyant aux «guerres de religion» et à leur «sanglante histoire coloniale». Ainsi, après ces violentes attaques il semblerait que les relations entre la Turquie et l’Europe soient à un tournant et que les relations déjà tendues depuis quelques années ne soient pas prêtes de s’arranger. Reste à savoir si Erdogan, désormais président, aux aspirations absolutistes, est prêt à franchir le pas et à aller au bout de sa logique en brisant la coopération spéciale qui existe encore entre son pays et l’Europe. F. M. S de soutenir. Mardi, le Conseil de sécurité de l'ONU a adopté une résolution sommant les rebelles de se retirer des zones conquises et leur imposant des sanctions dont un embargo sur les armes. Téhéran avait proposé un plan visant à pacifier le Yémen, qui prévoit une trêve suivie de négociations entre toutes les parties facilitées par des médiateurs extérieurs. Et mercredi, Zarif avait dit que son pays était prêt à user de son influence afin d'y parvenir pour empêcher «AlQaïda de profiter de cette situation épouvantable pour progresser». Zarif a parlé jeudi soir à Ban du plan iranien «en soulignant l'importance d'un dialogue immédiat entre les Yéménites» et répété que l'Iran était «prêt à aider à résoudre cette crise», selon l'agence Irna. De son côté, «Ban Ki-moon a reconnu les efforts de la République islamique pour résoudre de manière pacifique la crise et mis l'accent sur la fourniture immédiate de médicaments et de nourriture à ceux affectés» par le conflit, a ajouté Irna. Le Yémen est déchiré par des combats entre rebelles Houthis et partisans du président Abd Rabbo Mansour Hadi, qui a fui le pays et trouvé refuge en Arabie Saoudite face à l'avancée rebelle. Une coalition arabe menée par l'Arabie Saoudite a lancé le 26 mars des frappes aériennes pour contrer l'offensive rebelle. Riyad et Washington accusent Téhéran de livrer des armes aux Houthis, ce que l'Iran dément, assurant ne pas avoir de présence militaire dans ce pays frontalier de l'Arabie Saoudite. Les Houthis n'ont «pas besoin» d'être entraînés et armés par l'Iran, a affirmé Hossein Salami, le commandant-adjoint des Gardiens de la révolution, l'armée d'élite du régime iranien. «Ils disent que nous avons entraîné (les Houthis) et nous leur avons fourni des armes et un soutien militaire, mais ce n'est pas vrai», a-t-il déclaré lors d'un entretien à la télévision satellitaire Al-Mayadeen basée à Beyrouth, repris vendredi par l'agence iranienne Tasnim. Ces accusations ont pour but de présenter l'Iran «comme une source d'insécurité dans la région», a-t-il estimé. La question de la sécurisation du détroit stratégique de Bab elMandeb, entre la mer Rouge et le Golfe d'Aden, est «une excuse politique» car les Houthis et leurs alliés «ne seront jamais une menace pour le commerce et les navires dans ce détro». A. O. Afrique du Sud P Plus de 5 000 étrangers déplacés par les violence xénophobes lus de 5 000 étrangers, surtout des demandeurs d'asile et réfugiés africains, ont été déplacés par les violences xénophobes qui secouent l'Afrique du Sud depuis trois semaines, a affirmé vendredi le HautCommissariat de l'ONU pour les réfugiés (HCR), qui s'est dit «très préoccupé». «En Afrique du Sud, les attaques xénophobes au cours des trois dernières semaines ont tué six personnes et déplacé plus de 5 000 étrangers, dont des réfugiés et des demandeurs d'asile dans la province de Kwazulu-Natal», a déclaré un porte-parole du HCR, Adrian Edwards, lors d'un point presse à Genève. «La plupart sont originaires de pays africains. La plupart sont des demandeurs d'asile. La majorité vient du Mozambique, du Malawi et du Zimbabwe. D'autres du Burundi, RDC et Rwanda», a précisé une autre porte-parole du HCR, Karin de Gruijl.50% des étrangers ayant fui les violences sont «sans documents», c'est-à-dire qu'ils sont entrés en Afrique du Sud de façon illégale, a-t-elle indiqué. «Le HCR est très préoccupé. Nous avons salué la réponse du gouvernement qui essaie de contenir la situation et de fournir de l'aide à ceux qui ont dû fuir leurs maisons», a indiqué Edwards. «Ceux qui sont affectés par ces attaques xénophobes sont des réfugiés et des demandeurs d'asile ayant été obligés de fuir leurs propres pays en raison de la guerre et des persécutions. Ils sont en Afrique du Sud car ils ont besoin d'être protégés», a-t-il relevé. L'agence onusienne a envoyé une équipe à Durban pour évaluer la situation. Les déplacés ont été regroupés dans quatre abris. Mais les besoins en abris devraient aug- menter, a averti le HCR. Un premier groupe a été installé dans un centre de sports à Chatsworth, avec 1 400 personnes dont essentiellement des hommes. Par ailleurs, 300 personnes sont regroupées à Isipingo et 450 autres à Greenwood Park. Et 1 500 autres ont été installées dans un centre à Phœnix. Les conditions de vie dans ces centres sont «très basiques» et doivent être améliorées pour répondre aux besoins sanitaires et de santé des étrangers, a expliqué Edwards. D'autres étrangers ont trouvé refuge dans les mosquées, églises et autres bâtiments. En 2008, lors des pires émeutes xénophobes d'Afrique du Sud, il y avait eu 62 morts, dont une vingtaine de SudAfricains pris dans les violences, et des dizaines de milliers de déplacés. Culture Le Jour D’ALGERIE Ven. 17 - Sam. 18 avril 2015 13 Constantine capitale de la culture arabe C’est parti ! Des siècles de résistance et du savoir ont été résumés dans la grande épopée de Constantine présentée jeudi soir devant la presse, les représentants des pays participants ainsi que quelques familles constantinoises. Ce spectacle réalisé par une équipe jeune a laissé le public ému devant leur talent, la beauté de la musique qui a accompagné les tableaux artistiques ainsi que les poèmes lus d’une voix pleine de passion. Par Abla Selles Les Constantinois renouent avec la vie nocturne L e public a chaleureusement applaudi jeudi soir la grande épopée de Constantine. Ce spectacle présenté dans le cadre de l’ouverture de la manifestation «Constantine capitale de la culture arabe» était une belle occasion pour revenir sur les différents faits historiques et savants de la ville. Réalisée par quatre jeunes sous la direction de Ali Aissaoui, le spectacle était touchant pour le peu de Constantinois qui ont assisté. «Les mots ne peuvent pas décrire cette joie de découvrir la richesse de ma ville depuis des décennies. Je pense que c’est le moment de mettre en valeur toute cette richesse historique, culturelle et artistique. On doit aussi transmettre à nos enfants toutes ces informations disponibles pour protéger notre patrimoine de l’oubli», disait une dame. «Notre ville n’a pas besoin qu’on lui apporte d’autres cultures puisque elle dispose de réalités historiques et culturelles qui ne sont pas tous connues. Il faut qu’on sache la valeur de notre patrimoine pour le protéger», ajoute un jeune archéologue. Ce grand spectacle a été marqué par un travail chorégraphique de haut niveau. Le groupe de chorégraphes qui a veillé sur la réalisation de cette épopée a montré beaucoup de créativité et de professionnalisme. Plusieurs couleurs de la lumière ont été utilisées pour donner plus de vie à des scènes réalisées par plus de trois Mohamed Lamari «Constantine est une perle à protéger» RENCONTRÉ lors de l’ouverture officielle de la manifestation «Constantine capitale de la culture arabe», le grand artiste Mohamed Lamari a déclaré que «cette manifestation n’est qu’un début pour une nouvelle époque de la ville. C’est une occasion pour mettre la lumière sur les différents aspects culturels et artistiques de la ville». Le choix de Constantine, est pour cet artiste une bonne décision pour redynamiser les activités culturelles dans la ville et découvrir de nouveaux talents. «Constantine est une ville de savoir et d’art et c’est à ses enfants de démontrer leurs talents pour pouvoir les prendre en charge», ajoute-t-il soulignant que «Constantine est une perle à protéger de toutes formes de discrimination». A.S. L cents jeunes des différentes régions du pays. Ces scènes étaient accompagnées par des morceaux musicaux composés par Amine Kouider et des lectures de poèmes de Omar Bernaoui et Mohamed El Aid Al Khalifa. «On a voulu rassembler toute l’histoire de Constantine, les évènements importants qu’elle a vécus ainsi que la valeur du savoir chez sa population dans un seul travail. Notre tâche n’a pas été facile vu la richesse du patrimoine matériel et immatériel de la ville. Cependant, on a fait de notre mieux pour rassembler le maximum d’informations», déclare son réalisateur Ali Aissaoui. Quant au choix des poèmes, notre interlocuteur a précisé qu’il n’a pas réalisé l’épopée tout seul ; «il y a une grande équipe qui a participé à la réalisation de ce spectacle. Chacun dans son domaine, on a œuvré pour collaborer entre nous et s’entendre sur tous les détails». A.S. Sellal à Constantine pour l’ouverture officielle e Premier ministre, Abdelmalek Sellal, a entamé jeudi une visite dans la wilaya de Constantine au cours de laquelle il a présidé, au nom du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, l’ouverture de la manifestation «Constantine, capitale de la culture arabe 2015». M. Sellal est accompagné dans sa visite d’une importante délégation, à sa tête le président du Conseil de la nation, Abdelkader Bensalah, le président de l’Assemblée populaire nationale, Mohamed-Larbi Ould Khelifa, et le président du Conseil constitutionnel, Mourad Medelci. Au cours de cette visite, M. Sellal a procédé également à l’inauguration de diverses expositions thématiques prévues dans le cadre de la manifestation, ainsi que de plusieurs importantes structures relevant des secteurs de la culture et du tourisme. La cérémonie d’ouverture de la manifestation «Constantine, capitale de la culture arabe 2015», a vu la participation du secrétaire général de la Ligue arabe, du directeur général de l’Organisation arabe pour l’éducation, les sciences et la culture (Alesco), ainsi que de plusieurs ministres et personnalités arabes du monde de la culture. R. T. Feuilleton «Hob fi kafas el itiham» «L Mohamed Adjaïmi en tournage a manifestation ‘’Constantine capitale de la culture arabe’’ est un autre évènement qui s’ajoute à la scène culturelle algérienne et arabe ouvrant les portes pour les écrivains, acteurs chanteurs et toutes personnes capables de représenter les différentes cultures de cette communauté», nous a déclaré l’acteur Mohamed Adjaïmi qui a assisté à la soirée inaugurale. «Je pense que la vile de Constantine a eu la chance de revaloriser sa culture, démontrer le talent de ces jeunes et encourager la créativité tout en protégeant le patrimoine national», ajoute notre interlocuteur. C’est une ville où chaque pierre et chaque coin raconte une histoire de résistance, de courage et de savoir. Interrogé sur ses projets pour le mois de ramadhan, Mohamed Adjaïmi a annoncé qu’il participe à un feuilleton de trente épisodes intitulé «Hob fi kafas el itiham». Réalisé par Bachir Salami, ce travail qui verra la participation de Amel Himer revient sur l’histoire d’une fille qui va en France pour poursuivre ses études supérieures. Cependant, elle épouse un étranger sans informer sa famille. Ecrit par Fatma-Zohra Adjami, ce travail «approche de sa fin», selon notre interlocuteur. «En réalité mon public me manque beaucoup». A.S. Zakia Mohamed L «Avec le temps et l’expérience, l’artiste devient plus prudent» a chanteuse algérienne Zakia Mohamed qui a assisté à l’ouverture de la manifestation «Constantine capitale de la culture arabe» se dit «ravie d’organiser cet évènement en Algérie et plus précisément dans cette ville historique». Elle exprime aussi une grande admiration à la politique de la ministre de la Culture, Nadia Labidi. «C’est une dame qui sait ce qu’elle veut et elle mobilise les moyens nécessaires pour la concrétisation de ses projets», ajoute Zakia Mohamed. Interrogée sur ses projets d’avenir, l’artiste a indiqué qu’elle vient de mettre un nouvel album sur le marché «et je compte donner plus de temps à mes fans pour les écouter avant de s’engager dans un nouveau travail». Concernant son absence des salles de spectacles en Algérie, Zakia Mohamed a déclaré qu’«avec le temps et l’expérience, l’artiste devient plus prudent dans ses choix et met du temps à entamer un nouveau travail afin de ne pas décevoir ses fans». A. S. L’ILLUMINATION des ponts et des monuments de la ville du Vieux Rocher, en plus de la cérémonie d’ouverture populaire de mercredi soir, a eu le mérite de faire renouer le citoyen constantinois avec les sorties et les activités nocturnes. Habituellement déserté par les riverains en fin de journée, le centre-ville de Constantine connaît depuis une semaine une effervescence nocturne qui a atteint son apogée mercredi avec pas moins de 30 000 personnes dans les rues de l’antique Cirta. Depuis plus d’une semaine des dizaines de familles constantinoises arpentent les artères de la ville, traversent les ponts illuminés pour admirer les gorges du Rhumel ou le Monumentaux-morts, édifice déserté depuis plusieurs décennies puisque non sécurisé et souvent mal fréquenté. Accompagnés de leurs épouses et de leurs enfants, de nombreux pères de famille saluent le «dispositif de sécurité» qui leur a permis de revenir dans ce lieu symbolique où les Constantinois se rendaient régulièrement dans un passé pas si lointain. Une initiative qui a permis aux enfants de découvrir les lieux, pour la première fois de nuit, une chose «impensable» auparavant, soutiennent-ils. Mercredi soir, ils étaient quelque 30 000 Constantinois à sortir de la torpeur de cette vie nocturne amorphe pour assister à la parade de chars symbolisant les 22 pays arabes, dans le cadre de l’ouverture populaire de la manifestation «Constantine, capitale 2015 de la culture arabe». Lors de ce rendez-vous, des chars de parade ornés de symboles du patrimoine culturel de chaque pays participant, des troupes représentatives de l’expression des cultures populaires de ces derniers et des troupes folkloriques de différentes régions du pays ont constitué une attraction quelque peu atypique (et non moins appréciée) pour cette soirée constantinoise. Un groupe de jeunes étudiants, sortis admirer la parade de chars, ont confié n’avoir jamais assisté à un événement d’une «telle envergure, et apportant autant d’animation au cœur de la ville». Après la parade, des centaines de Constantinois s’étaient réunis sur le pont Salah-Bey pour admirer le nouveau visage du Vieux Rocher et le prendre en photo en attendant, disent-ils, de découvrir la suite du programme des activités culturelles de la manifestation tout en assurant être au rendez-vous. Samiha Y./APS Sports Le Jour D’ALGERIE Hannachi débarque Walleme et installe Karouf Les fruits de la stabilité Ligue des champions (1/4 de finale-aller) Brahimi serein après la victoire de Porto face au Bayern L’ international algér i e n , Ya c i n e Brahimi, a estimé que son équipe le FC Porto aura une «dure mission» pour se qualifier au dernier carré de la Ligue des champions malgré sa victoire à domicile face aux Allemands du Bayern Munich (3-1), mercredi en match aller des quarts de finale. «Le match retour sera très dur. Nous avons beaucoup donné dans cette première manche, et il nous faudra bien récupérer pour être prêts dans quelques jours pour la seconde», a déclaré Brahimi sur BeiN sports. Le milieu offensif algérien a reconnu qu’il ne s’attendait pas du tout au scénario de la rencontre qui a vu son équipe mener par deux buts à zéro après seulement dix minutes du début du match. «Nous ne nous attendions pas à mener par deux buts au bout de dix minutes de jeu. L’adversaire a réussi à réduire la marque par la suite, mais notre troisième réalisation nous a mis en confiance. C’est une victoire exceptionnelle», a-t-il ajouté. Brahimi, auteur de 5 buts jusquelà pour sa première expérience en Ligue des champions, est resté muet Par Anouar M. l faut savoir que la formation kabyle, qui d’habitude joue le titre chaque saison, se retrouve cette saison dans une situation très difficile et lutte pour sa survie en Ligue 1 cette année, malgré les grands moyens déployés par la direction qui a décidé de mettre pourtant le paquet pour tenter de décrocher un titre cette année. Wallem devait donc résilier son contrat hier surtout que le président est pressé et souhaite constituer un nouveau staff technique au plus vite pour essayer de sauver le club de cette situation difficile et assurer le maintien le plus rapidement possible. Le boss des Canaris a, ainsi, confié la barre technique du club cher à la ville des Genêts à un enfant du club et qui n’est autre que Mourad Karouf. Ce I Karouf prêt à relever le défi dernier est toujours considéré comme le pompier qui est toujours là pour débloquer la situation et sauver l’équipe d’un probable naufrage comme cela est le cas pour cette foisci aussi. Ce n’est pas la première fois qu’on fait appel à Karouf pour tenter de sauver les meubles et il a toujours accepté ce genre de situation et de mission difficile. D’ailleurs, il avouera qu’il est prêt à se donner à fond pour tenter de s’extirper de cette zone dangereuse. «J’avais dit que je ne travaillerais pas en tant qu’adjoint de Wallem et j’avais mes raisons. Maintenant que j’ai les pleins pouvoirs, je me donnerai à fond pour sortir l’équipe de cette situation difficile», a confié Karouf juste après avoir pris les rênes du club. Par ailleurs, on croit savoir qu’avant de prendre attache avec Karouf, certains proches du club ont proposé à Hannachi de prendre attache avec l’ancien entraîneur kabyle, Azzedine Aït Djoudi, mais le patron de la JSK leur avouera qu’il n’est nullement question de lui faire appel. A. M. Ligue des champions (1/8 de finale-aller) USM Alger es Beldjilali et Boudebouda forfaits face à l’AS Kaloum ? L dans ce match. Il a été remplacé à la 79 minute. L’Algérien a eu droit à une standing ovation en quittant le terrain. Porto, actuel dauphin en championnat du Portugal est la seule équipe encore invaincue dans la prestigieuse compétition européenne des clubs. Et même en parvenant à battre un sérieux candidat pour le trophée, Brahimi garde les pieds sur terre, estimant que les «Dragons» préfèrent continuer de gérer match par match. Le match retour aura lieu mardi prochain à Munich. e Mondial-2016 U17 féminin La CAF fixe les dates des éliminatoires a Confédération africaine de football (CAF) a annoncé mercredi les dates des éliminatoires du Mondial- 2016 féminin de football des moins de 17 ans dont la phase finale est prévue en Jordanie. Les matches du tour préliminaire se joueront les 27, 28, 29 novembre 2015 (aller) alors que la période entre le 11 et le 13 décembre 2015 a été retenue pour la manche retour. Pour le 1 tour, il est programmé pour les 8, 9,10 janvier 2016, alors que les matches retour se joueront les 22, 23, 24 janvier 2016. Le second et dernier tour qualificatif est prévu les 11,12,13 mars 2016, alors que les rencontres retour auront lieu les 25, 26 et 27 mars 2016. er Le président de la JS Kabylie, Moh Chérif Hannachi, a officiellement limogé le coach français, Jean Guy Wallem, qui ne fait plus partie de l’équipe kabyle, et ce en raison de l’insuffisance des résultats. Ph.>DR. Par Anouar M. i beaucoup voient en la qualification du MOB en finale de la Coupe d’Algérie de football, une grosse surprise, étant donné que cela est une première historique pour ce club, d’autres estiment que cela entre dans la logique des choses. Ainsi, ils pensent que cela est le fruit de la stabilité qui règne au niveau d’abord du staff technique avec le maintien de Amrani et de la direction qui a gardé sa structure habituelle en plus de la stabilité de l’effectif qui a, néanmoins, été renforcé par la venue de jeunes joueurs talentueux. Les dirigeants du MOB n’ont pas, pourtant, fait quelque chose de sorcier et ont juste décidé de faire confiance à ce technicien qui a mis l’équipe sur rails et qui a trouvé tous les ingrédients pour faire un travail appliqué. L’exemple du MOB doit inspirer les autres clubs algériens qui se mettent dans des situations difficiles en étant impatients et en procédant directement au limogeage de l’entraineur à chaque faux pas de l’équipe, alors qu’il aurait été plus sage de garder le coach pour un travail à long terme et attendre, ensuite, pour récolter les fruits de ce travail. Des clubs, pourtant prestigieux, ont choisi cette saison une toute autre voie, à savoir celle de l’instabilité et cela a été fatal pour elles avec des places de relégables et une situation des plus compliquées. Ils devraient, donc, s’imprégner de cet exemple simple pour tenter de se replacer à nouveau. A. M. L 23 JS Kabylie Coup-franc direct S Ven. 17 - Sam. 18 avril 2015 es joueurs Kaddour Beldjilali et Ibrahim Boudebouda, pas encore remis de leurs blessures, sont incertains pour le match face aux Guinéens de l’AS Kaloum, ce dimanche en huitièmes de finalealler de la Ligue des champions d’Afrique de football. Le meneur de jeu et son coéquipier arrière gauche étaient à nouveau absents lors de la séance d’entraînement de l’équipe jeudi, selon le site officiel du club de L1. L’entraîneur allemand des Rouge et Noir de la capitale, Otto Pfister, ne devrait pas aussi compter sur les services de son attaquant ivoirien Manucho, qui a contracté une blessure au cours du match perdu en déplacement face à l’USM BelAbbès (1-0), mardi dernier dans le cadre de la 25 journée du championnat algérien. Troisième au classement de la Ligue 1 et éliminée en huitièmes de finale de la Coupe d’Algérie, l’USMA, championne d’Algérie en titre, jouera son va-tout e en Ligue des champions dans l’espoir de se qualifier à la phase des poules. Par ailleurs, les arbitres du match USMA-ASKaloum, les Burkinabés Juste Zio (arbitre central), Saydou Tiama et Drissa Modeste (assistants) ainsi que Boukari Ouedragou (4 arbitre) sont attendus samedi à Alger, selon la même source. e L’ES Sétif sans 7 joueurs à Casablanca Sept joueurs de L’ES Sétif, détentrice du trophée de la Ligue des champions d’Afrique de football, manqueront à l’appel lors du déplacement de l’équipe ce jeudi à Casablanca (Maroc) pour affronter le Raja local dimanche prochain en huitièmes de finale-aller de la prestigieuse compétition continentale des clubs. Les sept absents sont Ziaya, Gasmi, Dagoulou, Aroussi, Megatli et Boukria, tous blessés, tandis que Dehar n’est pas qualifié pour prendre part à cette épreuve. Malgré ces défections, l’entraîneur de l’ESS, Kheireddine Madoui, s’est dit confiant quant aux capacités du reste de l’effectif à relever le défi, malgré la difficulté de la mission. «Nous allons avoir affaire à une très bonne équipe du Raja qui se surpasse à chaque fois quand il s’agit de disputer un derby maghrébin et celui de dimanche prochain en est un», a déclaré Madoui à la presse. L’ESS a vite retrouvé le sourire après son élimination amère à domicile en demi-finales de la Coupe d’Algérie contre le MO Béjaïa, en dominant la JS Kabylie (1-0) mardi dernier en match avancé de la 25 journée du championnat de Ligue 1. Cette victoire a retapé le moral des coéquipiers du capitaine d’équipe Farid Mellouli, selon leur coach, surtout qu’elle leur a permis de prendre provisoirement la tête du classement. L’adversaire de l’ESS, lui, n’a récolté que 2 pts sur 12 possibles lors des quatre dernières journées, il pointe à la 7 position au classement e e O Lyon Zeffane rejoue après quatre mois d’absence L’ international algérien Mehdi Zeffane a été aligné pour la première fois depuis quatre mois avec son équipe Lyon vainqueur à domicile face à Bastia (2-0), mercredi soir en match retard de la 32 journée du championnat de L1 française de football. Le latéral droit de 23 ans a fait son entrée en jeu à la 39 minute à la place de Dabo, blessé. La dernière apparition de Zeffane avec les Rhodaniens remonte à décembre dernier. Le joueur a été rarement utilisé par son entraîneur Hubert Fournier cette saison. Son manque sensible en temps de jeu ne l’a pas privé, néanmoins, d’être retenu dans la e e (CAN-2015) en Guinée équatoriale. Zeffane est resté sur le banc lors des quatre matches livrés par les Verts pour la circonstance. Dans ce match face à Bastia, le Lyonnais a croisé le fer avec son compatriote et coéquipier en équipe nationale, Ryad Boudebouz. Ce dernier, d’habitude titulaire, a fait son entrée en jeu à la 79 . Grâce à sa victoire, Lyon prend provisoirement les commandes de la L1 avec 64 pts, devançant de deux unités son poursuivant immédiat le Paris SG, mais avec un match en moins pour le club de la capitale. Bastia, quant à elle, s’incline pour la deuxième fois de suite et pointe à la 14 place avec 37 unités. e liste des 23 joueurs de la sélection algérienne à l’occasion de la précédente Coupe d’Afrique des nations e LE JOUR Vo t r e q u o t i d i e n D’ALGERIE n a t i o n a l http://www.lejourdalgerie.com Point d'ordre Le marché libre des cerveaux Par Nazim Rochd A u début de la société marchandisée, les émigrations étaient plus ou moins forcées. Le phénomène de déplacement d’importantes masses de gens a connu son apogée avec l’importation d’Africains, par les latifundistes des Amériques. Des millions d’êtres humains étaient arrachés à leur pays et réduits à l’état d’esclaves. Avec le développement du capitalisme industriel, les e s c l a v e s s o n t «libérés» pour rejoindre l’armée du salariat, avec la «liberté» de vendre leur force de travail à ceux qui sont libres de l’acheter ou pas. Ce processus a été accompagné par la division internationale du travail, établie et imposée par la force des armes. Le monde actuel en donne la configuration, avec d’un côté quelques métropoles fortement développées et de l’autre une foule de pays, parfois exsangues, appauvris et très dépendants. Durant quelques années, au cours du vingtième siècle, les bastions du capitalisme triomphant ont eu recours à l’importation de main-d’œuvre à bon marché, pour les besoins de leurs usines et de leurs chantiers et pour entretenir un volant de chômage nécessaire à la «régulation» des salaires, sur un marché du travail agité par les luttes ouvrières. En ce temps-là, les flux de travailleurs en provenance du sud étaient les bienvenus et les pays émetteurs trouvaient dans l’émigration un moyen de lutter contre le chômage structurel, qui affecte leurs économies, et parfois, une source substantielle de revenus. Il faut dire que, surtout après la Deuxième Guerre mondiale et sur un peu plus d’une trentaine d’années, les sociétés du nord ont connu une prospérité inégalée dans l’Histoire. Cette prospérité a été accompagnée de grandes conquêtes sociales, d’une élé- vation inouïe du niveau de vie. En parallèle, le nombre de migrants a connu une courbe exponentielle avec une tendance majoritaire au regroupement familial et à se fixer définitivement dans les pays d’accueil. C’est alors que constitue, en France notamment, avec leur descendance, une nouvelle catégorie de citoyens. Parmi eux, il y a ceux dont la culture ou l’ethnie d’origine (les Européens) «s’intègrent» et les autres dont ces caractéristiques font qu’ils se maintiennent comme groupes distincts de la société française «de souche». Cette situation ne pose pas, immédiatement du moins, de problèmes particuliers, si on excepte un racisme marginal confiné à l’extrême droite des opinions politiques. Cela ne va pas durer. Aux premières difficultés économiques, on observe l’émergence, timide d’abord puis de plus en plus déclarée, d’un discours discriminatoire vis-à-vis des Nord-Africains. L’arrêt du flux migratoire avait été déjà décrété et l’instauration du visa d’entrée a été l’instrument de cette mesure. Désormais, nous assistons à un face à face entre d’une part, une économie qui n’a plus besoin de main-d’œuvre étrangère et de l’autre, un flot de migrants potentiels qui n’a pas cessé d’augmenter et qui ne peut s’empêcher de tenter l’impossible pour accéder au «paradis» interdit. Fait nouveau, on instaure une immigration filtrée. Le visa d’entrée va servir un modèle économétrique, élaboré par Cécily Defoort et Frédéric Docquier qui fera que «si la France mène une politique de sélection similaire à celle du Canada (tout en maintenant ses caractéristiques économiques), la part des qualifiés dans le stock d’immigrés augmentera de 22,6 à 60 % entre 2000 et 2050». Des qualifiés qui, prime au pillage, n’auront rien coûté au pays d’accueil et auront grevé le budget étriqué de leur pays d’origine. N. R. [email protected] Saisie de viande blanche destinée à la vente illégale Les risques d'intoxications se multiplient en été Plus de 70 quintaux de viande de volaille destinés à la vente illégale dans la commune de Douéra ont été saisis, selon le service de répression de la fraude et de protection du consommateur. Par Thinhinene Khouchi L a santé de l'être humain est l'une des priorités dont certains grossistes ne se préoccupent pas trop. L'été étant à nos portes, le consommateur est beaucoup plus exposé aux dangers des intoxications alimentaires. Par contre, les vendeurs et grossistes, en contournant la loi, «oublient» souvent de respecter les conditions de vente et de transport des aliments les plus dangereux tels que les viandes, blanche et rouge, les produits laitiers… D'ailleurs, la direction du commerce, en coordination avec les services du groupement régional de la Gendarmerie nationale de Douéra, a saisi avant-hier plus de 70 quintaux de viande de volaille destinés à la vente illégale dans les communes de Douéra, Chéraga, Draria, Baba Hassen, El Achour et Dely Ibrahim, a déclaré M. Hadjal. Il a précisé que la saisie faisait suite au constat d'agents de la direction lors d'une tournée de contrôle de quantités importantes hors facturation en possession de vendeurs de viande Sidi-Khaled/Biskra Exhibitions folkloriques pour saluer la poésie et la chanson bédouine DES EXHIBITIONS folkloriques et des récitals poétiques en plein air ont marqué, mercredi soir, l’ouverture, à Sidi-Khaled (Biskra), du 3e séminaire national de la poésie populaire et de la chanson bédouine. Le stade municipal de cette ville située à 105 km à l’ouest de la capitale des Ziban, pris d’assaut par une foule nombreuse, a accueilli, à cette occasion, des spectacles artistiques et des lectures littéraires animés par des membres de délégations participantes. Le coordinateur de la manifestation, Abdelouahab Harzallah, a précisé à l’APS que cette rencontre, placée sous le thème de «la poésie populaire, mémoire de la nation» offre une «précieuse et très attendue tribune aux poètes des quatre coins du pays». Des conférences suivies de débats, autour de questions liées à la promotion de la poésie populaire et du chant bédouin figurent au menu de cette manifestation de quatre jours initiée par l’association locale «El Aqtab Ethakafia» (Les pôles culturels) et la direction de wilaya de la culture. Hani Y. blanche au niveau de la commune de Dou»ra et ses environs en provenance d'abattoirs parallèles. La direction du commerce a procédé par la suite à la collecte d'informations au sujet de cette activité parallèle qui constitue une véritable menace pour la santé du consommateur afin d'aviser les services de la Gendarmerie nationale en prévision d'une opération de saisie, at-il encore souligné. M. Hadjal a affirmé que les quantités saisies étaient chargées à bord de camions frigorifiques et d'un véhicule utilitaire pour vendeurs de viande blanche à Douéra, Chéraga, Draria, Baba Hassen, El Achour et Dely Ibrahim. Trois points de contrôle ont été dressés dans la commune de Douéra, à la cité Dkakna et Ouled Mendil par les services de la Gendarmerie nationale pour intercepter les véhicules devant transporter la viande. M. Hadjal a ajouté que cette volaille était d'une valeur de plus de 230 millions de centimes, rappelant que 90% semblaient propres à la consommation. Cela ne peut être confirmé qu'après examen par les médecins vétérinaires, at-il tenu à dire. Il a rappelé, enfin, que les personnes impliquées devront répondre de plusieurs délits dont l'«abattage illégal, non détention de registre du commerce, non facturation, non détention d'un certificat vétérinaire». Les quantités de viande avérées propres à la consommation seront affectées vers des structures à caractère public comme les hôpitaux, les centres d'accueil pour personnes âgées et personnes aux besoins spécifiques. T. K. Skikda Une bande de trafiquants de fausses pièces de musées arrêtée DEUX individus de 37 et 38 ans, impliqués dans une affaire de trafic de fausses pièces archéologiques, ont été arrêtés par la section de protection du patrimoine culturel relevant de la police judiciaire de Skikda, a appris l’APS jeudi auprès de ce corps constitué. Des informations parvenues à la police ont fait état d’agissements d’une bande d’individus mettant en vente des statuettes représentant la tête de Néfertiti et de Toutankhamon, en demandant d’importantes sommes d’argent, a précisé la même source. Le principal trafiquant a été identifié et arrêté en possession de plusieurs pièces dans la commune de Bouchtata (sud de Skikda), en même temps qu’un complice, a-t-on indiqué. Une expertise effectuée à la direction de la culture de la wilaya de Skikda a conclu que les pièces en question étaient des imitations sans valeur artistique particulière. Les deux mis en cause devaient être présentés jeudi après-midi devant le procureur de la République près le tribunal de Skikda. Slim H. APS