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Le Soir d’Algérie à 15 DA Après la majorité des titres de la presse nationale, Le Soir d’Algérie passera à partir du samedi 19 avril à un prix de vente public de 15 DA. Les contraintes économiques ainsi que les charges de plus en plus lourdes inhérentes à la fabrication du journal nous mettent dans l’obligation d’augmenter le prix de vente du journal que nous avons gelé depuis de très longues années. Cette augmentation ne saurait nous absoudre de l’obligation de produire un journal de qualité à la hauteur des attentes de nos lecteurs. Le Soir d’Algérie TENSION ET INCERTITUDES l PRÉSIDENTIELLE 2014 Edition d’Alger - ISSN IIII - 0074 l L’élection présidentielle la plus singulière de l’histoire de l’Algérie indépendante a lieu aujourd’hui jeudi 17 avril 2014, intervenant dans une atmosphère lourde, frisant même la psychose. Cela, en raison de la forte tension générée, pendant toute la campagne électorale, par ce remake du duel de 2004, entre Abdelaziz Bouteflika et Ali Benflis. PAGE 5 SAÏD KHELLIL AU SOIR D'ALGÉRIE : Le Bonjour du «Soir» Le danger, c'est eux ! Cette police qui peine à arrêter l'effusion de sang et la banqueroute à Ghardaïa, devient subitement efficace quand il s'agit d'empêcher un sit-in pacifique de quelques militants de «Barakat». Pourtant, nous pensions que la leçon a été bien apprise puisque les dernières sorties des protestataires, tolérées malgré une forte présence des hommes en bleu, s'étaient déroulées dans le calme. Mais c'est oublier que les dictateurs ne retiennent jamais la leçon. A écouter les discours des représentants de Tab Djenanou, j'ai l'impression d'entendre Gueddafi, Moubarak ou Ben Ali ! Tout y est : de la diabolisation des mouvements qui aspirent à la liberté et la démocratie aux menaces et insultes ! Je ne crois pas que le peuple algérien veuille installer le chaos dans son pays et les risques de dérapage sont minimes. L'impérialisme n'a aucun avantage à déstabiliser un pouvoir qui lui est acquis. Par contre, ce sont les discours de la haine émanant de cette brochette de serviteurs zélés du Raïs à vie ainsi que la répression à répétition qui peuvent enflammer la situation. Et si vous y ajoutez les mauvaises blagues de Sellal, les délires de Saâdani et les offenses de Benyounès, alors là, pas de doute : tout devient possible ! [email protected] Photo : NewPress Action commune contre la fraude l REBAÏNE, TOUATI ET BENFLIS SIGNENT UN ACCORD PAGE 5 Photos : Samir Sid Photo : DR «Nous sommes pour un consensus national qui restitue sa souveraineté au peuple» PAGE 7 JEUDI 17 AVRIL 2014 - 17 JOUMADA AL-THANI 1435 - N° 7155 - PRIX 10 DA - FAX : RÉDACTION : 021 67 06 76 - PUBLICITÉ : 021 67 06 75 - TÉL : 021 67 06 51 - 021 67 06 58 Travail de coulisses dans les Aurès Au lendemain de la clôture officielle de la campagne électorale, un intense travail de coulisses est mené par le cercle présidentiel dans la région des Aurès en particulier. Objectif : discréditer Ali Benflis et tenter de rallier quelques soutiens à Bouteflika. C’est, notamment, dans la région montagneuse d’Arris que le pouvoir a mis le paquet en y dépêchant tous les représentants du pouvoir originaires de la région. Ainsi, les Boudiaf, Cherif Abbès, Khodri, Abdelkader Ouali, Abdelouahab Nouri ont tous passé quelques jours en «privé» à Batna et ses environs... Expertise en «harga» P ERISCOOP Intrigante assurance [email protected] Jeudi 17 avril 2014 - Page 3 A lors que tout le programme de forage de puits est embrouillé et les appels d'offres renvoyés l'un après l'autre au niveau de la Sonatrach, une petite société de droit libanais vient de contracter un crédit pour l'achat d'un appareil de forage. Cette société a réussi à convaincre ses créanciers par le fait que l'appareil en question est destiné à la location en Algérie. Ce qui n’a pas manqué de susciter des interrogations sur l’assurance des patrons de cette boîte de décrocher des marchés dans notre pays. Lounès Drouiche, un Algérien âgé de 43 ans, a été arrêté hier par les services de sécurité italiens pour constitution d'un réseau de harraga à partir de l'Egypte et de la Libye. L'Algérien en question, lui-même sans papiers, travaillait avec deux ressortissants égyptiens, qui ont réussi à introduire, en Italie, des centaines d'immigrants clandestins. Quand Boudiaf se distingue Les services de la présidence de la République ont fait le point sur «la campagne électorale parallèle», effectuée par les membres du gouvernement sous couvert de «visites de travail et d’inspection» à l’intérieur du pays. C’est ce que révèlent des sources dignes de foi en précisant que le ministre de la Santé, Abdelmalek Boudiaf, serait le membre du gouvernement qui s’est montré le plus zelé à ce jeu. Un jour, un sondage Pensez-vous que les médias publics ont fait preuve de neutralité durant la campagne électorale qui vient de s’achever ? OUI NON Sans opinion Pensez-vous que le taux de participation à la présidentielle 2014 sera important ? Résultat sondage Oui : 16,43% Non : 81,72% S. opinion : 1,85% Retrouvez ce samedi le n°116 de Soirmagazine S ommaire ENQUÊTE-TÉMOIGNAGES Acheter, c’est exister Les centres commerciaux et les supérettes sont à la mode. C’est un premier fait indéniable pour chaque Algérien. S’y rendre pour acheter ou flâner est considéré comme un loisir et un plaisir. C’est un deuxième fait incontestable. C’EST MA VIE Les rêves inassouvis de Thiziri Naïma est née durant les années soixante-dix, dans le village de Tassala, au pied du Djurdjura. C’est ainsi qu’elle vécut ses vingt premières années, prise en étau entre apprendre à obéir et préparer ses noces. L’ENTRETIEN DE LA SEMAINE VOYAGE CULINAIRE Dans cette interview, D . Larbi Mehdi revient sur les mutations en cours provoquées par l'émergence de la grande distribution. Pour lui, de consommation de masse, le consommateur s'oriente vers la consommation ostentatoire. De même que des mutations sont en train d'être opérées au sein de la cellule familiale. Nous découvrirons cette semaine un vieux plat classique du centre du pays, très répandu dans les foyers algérois, le m’tewem, indéniablement présent dans les repas de fêtes de mariage ou de circoncision... «La grande distribution a muté la société algérienne» r M’tewem, un régal puisé de l’Algérois Actualité Le Soir d’Algérie 4 Comment votera le Président-candidat ? Jeudi 17 avril 2014 - PAGE PRESQUE TOUT LE PROCESSUS A ÉTÉ MENÉ PAR PROCURATION M. Kebci -Alger (Le Soir) L’«épisode», la «scène» que tout le monde se doit certainement d’attendre : ceux de l’accomplissement par le Président-candidat de son devoir électoral le jour J, soit ce matin. Car jusque-là, presque tout le processus de candidature s’est fait par procuration, exception faite du dépôt de son dossier auprès du Conseil constitutionnel, obligation à laquelle il s’est plié en faisant him-self sa déclaration de candidature par-devant Mourad Medelci. Un exercice à l’occasion duquel, pour rappel, le Présidentcandidat a bénéficié d’une faveur, celle d’une entorse aux us régissant ce genre de cérémonie. Au moment où tous les candidats à la présidentielle se sont déplacés à pied et se sont exprimés en marge de la courte entrevue avec le président du Conseil constitutionnel, Abdelaziz Bouteflika s’est limité à «murmurer» à Medelci sa volonté de se porter candidat à sa propre succession. Une scène que les diverses chaînes de télévision se sont attelées peu après à diffuser, dont certaines, à «satiété». Pour le reste, tout a été délégué aux partisans qui ne se sont pas fait prier pour s’exécuter. D’abord l’annonce, à partir d’Oran, de la candidature du Président sortant par l’exPremier ministre et directeur de campagne, en menant une campagne électorale des plus inédites avec, notamment ces bouderies et autres écarts de langage de Abdelmalek Sellal et Amara Benyounès. Ceci sans que ces partisans n’aient cessé d’évoquer le Président-candidat, justifiant son absence physique par bien des pirouettes, dignes des louanges des monarchies ou celles des ères du parti unique. En prenant soin bien entendu, comme l’a soutenu à maintes fois, le secrétaire général du MPA, de promettre une apparition imminente du Président-candidat. Chose faite avec les audiences accordées au chef de la diplomatie espagnole, la «plainte» du Président-candidat contre un de ses concurrents de ce jeudi et sa digression sur l’Athletico de Madrid qui a barré la route au mythique FC Barcelone de la demi-finale de la Ligue des champions d’Europe, à l’Emir du Qatar et à Lakhdar Brahimi, l’envoyé spécial onusien en Syrie. Ne reste donc que l’épisode de ce jeudi, avec son acte de vote qu’il se devra d’accomplir lui-même. Avec cette question que d’aucuns se posent : comment sera exécutée cette opération ? Ceci, bien entendu, en sus de la cérémonie de prestation de serment qu’il devra assumer en personne, lui dont la reconduction ne fait point l’ombre d’un doute au vu du casting et du scénario d’une réélection ficelés depuis de longtemps et exécutés de main de maître. M. K. cela ne sert à rien d’aller voter, la fraude sera au rendez-vous», dira le représentant de Jil Jadid, M. Abdelkader Sarrar. Pour M. Lahmar Lakhdar, du parti du Front de la justice et du progrès, la scène politique connaît trois types de partis politiques, «il y a ceux que représentent Benflis, Touati, Louisa Hanoune, qui œuvrent pour être élu président. Il y a ceux qui ont été agréés uniquement comme des partis politiques “prêt-à-porter” que l’Etat fait ressortir à chaque échéance pour servir ses intérêts. Et il y a nous les partis qui appelons au boycott car nous sommes convaincus qu’il y aura cette fois encore de la fraude, que l’on participe ou pas, le pouvoir fera pas- ser son candidat coûte que coûte». Pour ces partis de l’opposition réunis autour du boycott de l’élection présidentielle, ce choix est un moyen de faire pression sur l’Etat et œuvrent à délégitimer ce scrutin, «le boycott est un comportement civilisé», insistent les animateurs de cette conférence de presse. Convaincu que ces élections vont aggraver la situation en Algérie, le représentant du MSP, Aït Yala, s’est dit convaincu de sa décision de ne pas voter et qu’il exhortera son entourage qui lui fait confiance à en faire de même, mais le tout doit se faire de manière pacifique, précise-t-il. Questionné sur la présence de Ali Belhadj lors du rassemblement organisé à Alger par le front du boycott, ce dernier dira que dans tout travail populaire il y a dit-il «les aléas du direct», «En plus Ali Belhadj assiste à toutes sortes de rencontres». Le représentant du RCD a pour sa part pris la parole à ce sujet en déclarant «les mentalités ont évolué, avant la démocratie était haram (péché) et aujourd’hui même Ali Belhadj parle de démocratie !». Le front du boycott à Oran compte suivre de près le déroulement des élections et projette de poursuivre l’action au-delà du 17 avril en espérant que d’autres partis politiques les rejoignent. A. B. Photo : NewPress «Notre candidat ira voter aujourd’hui, comme il a l’habitude de le faire, à 10h, à l’école primaire Bachir-ElIbrahimi, à El-Biar». Le propos est de Djamal Bekkouche, un membre de la direction de la communication du staff national de campagne du Président-candidat, Abdelaziz Bouteflika. Bouteflika avec Medelci au Conseil constitutionnel. «Le boycott est un comportement civilisé» POINT DE PRESSE DES BOYCOTTEURS À ORAN : Alors qu’un sit-in devait avoir lieu devant le siège de la wilaya d’Oran, hier dans la matinée, le front du boycott constitué de partis politiques, a pris la décision de l’annuler, afin d’éviter, nous dit-on, tout débordement ou mauvaise interprétation du geste. A la place, a eu lieu un point de presse au siège du MSP. Quatre représentants de partis politiques ont pris part à cette rencontre, à savoir le RCD, le MSP, le Front de la justice et du progrès et le parti Jil Jadid. Amel Bentolba - Oran (Le Soir) - Tous les intervenants s’accordent à saluer l’évolution des mentalités dans la sphère politique qui a permis leur regroupement dans ce front. «Nul n’aurait pu imaginer en 1991 que le RCD par exemple soit à la même table que des partis islamistes et aujourd’hui grâce à l’entente et le partage des idées, cela est possible», dira le représentant du RCD à Oran, Aït Rahman. Le choix du boycott est motivé, diront les intervenants, par ce constat que le déroulement du scrutin n’est pas crédible. «Notre but au sein de ce front du boycott est celui de transmettre aux Algériens que ELLES PARTICIPENT POUR LA PREMIÈRE FOIS À L’ÉVÉNEMENT Les chaînes de télévision privées hyper-actives Salima Akkouche - Alger (Le Soir) Journalistes, cameramen et techniciens, les médias audiovisuels privés mobilisent leurs troupes et réaménagent leurs programmes pour le scrutin d’aujourd’hui. Des directs, des plateaux TV, des JT, des transmissions du déroulement de l’événement dans les différents bureaux de vote, les grilles des programmes de toutes les chaînes de télévision s’adaptent au sujet du jour. Dzaïr TV, Echourouk News et KBC, devront rentrer en concurrence pour la couverture médiatique de la même actualité. Sont-elles prêtes pour ce premier défi du direct ? Pour le directeur de la chaîne Dzaïr TV, Hakem Mohamed, sa chaîne s’engage à faire vivre aux Algériens l’événement toute la journée. «En plus des couvertures et comptes-rendus, nous allons émettre des directs et des émissions spéciales sur la thématique. Une soirée dédiée à l’événement sera également au programme», a-t-il souligné. Dzaïr TV s’engage ainsi à transmettre l’ambiance dans les quartiers généraux des six candidats à la présidentielle et dans les bureaux de vote à travers les différentes wilayas. Pour ce faire, la chaîne a mobilisé tous les moyens humains et matériels pour le jour J. La chaîne arabophone KBC n’est pas en reste. Elle consacre ainsi sa grille de programme au thème des élections. «Nous organisons une soirée spéciale avec différents invités», a indiqué le rédacteur en chef de la chaîne M. Lahyaoui Athman. Toutefois, il ne cache pas ses «appréhensions» quant à d’éventuelles émeutes, d’où la mobilisation d’envoyés spéciaux dans des wilayas «cibles» comme Tizi-Ouzou, Béjaïa, Ghardaïa et Batna. Soulignant la difficulté d’une transmission en direct, notamment pour un événement d’une telle importance, le rédacteur en chef d’Echourouk News a indiqué que la chaîne s’appliquera à trans- Photo : DR Les chaînes de télévision privées «algériennes» vont prendre part à la couverture médiatique des élections présidentielles d’aujourd’hui. Une première pour ces chaînes de droit étranger disposant de bureaux en Algérie. Comment se préparent- elles pour relever ce défi ? mettre certains événements en temps réel. «La chaîne a mis le paquet et a mobilisé les moyens humains et matériels pour l’événement. Un défi pour lequel est motivé tout le personnel d’Echourouk News» a souligné ce rédacteur en chef. S. A. Les chaînes privées s’engagent à faire vivre aux Algériens l’événement toute la journée. Le Soir d’Algérie Actualité Tension et incertitudes PRÉSIDENTIELLE 2014 L’élection présidentielle la plus singulière de l’histoire de l’Algérie indépendante a lieu aujourd’hui jeudi 17 avril 2014, intervenant dans une atmosphère lourde, frisant même la psychose. Cela, en raison de la forte tension générée, pendant toute la campagne électorale, par ce remake du duel de 2004 , entre Abdelaziz Bouteflika et Ali Benflis. Un duel très «musclé» et qui aura fini par éclipser tout le reste, les autres candidatures fantaisistes notamment. 5 examen «à la loupe» de la situation générale du pays, au plan sécuritaire. «Des mesures ont été également prises pour aboutir à un niveau de risque zéro au plan sécuritaire pendant le déroulement des opérations de vote, mais surtout après, et ce, au plan interne qu’au niveau des frontières. C’est d’ailleurs à l’issue de cette réunion que l’armée a rendu public son communiqué, le lendemain lundi sous la forme d’un éditorial de son organe central, la revue El Djeïch». Un communiqué qui s’est décliné sous la forme d’une sévère mise en garde et qui intervient dans le sillage d’un autre communiqué, celui du Conseil constitutionnel qui «tenait» à préciser les modalités légales de dépôts des recours ! Comme par hasard, tout cela intervient également après le communiqué au vitriol de la direction de campagne du candidat Abdelaziz Bouteflika mais, surtout, les deux sorties successives de ce dernier, en personne, où il citera directement sa bête noire de toujours, Ali Benflis, allant jusqu’à le traiter de «terroriste». Cette stratégie de communica- tion du clan présidentiel sera du reste vite relayée et transformée en une vulgaire propagande par des «médias» privés, d’un genre nouveau ! Plus sérieusement, ce rendez-vous du 17 avril avait été préparé pendant des mois par Abdelaziz Bouteflika. L’homme qui règne sans partage depuis le 15 avril 1999 avait été, un moment, brutalement interrompu dans son élan, son coup de force entamé en réalité en novembre 2008 par la révision de la Constitution qui lui ouvrira les portes de la présidence à vie. Son plan «opératoire» pour s’adjuger un quatrième mandat ayant été en fait décalé seulement. Ce qu’il prévoyait d’opérer en mai 2013 avec notamment un remaniement gouvernemental, une autre révision de la Constitution, des réaménagements dans l’armée, il le fera à la rentrée de la même année, suite à un terrible AVC qui le frappera durement le 27 avril 2013. Malgré un état de santé précaire, l’homme revient à la charge avec le remaniement de septembre dernier et les changements opérés dans l’armée, notamment. A l’arrivée, il a fini par mettre en place un véritable «dispositif de guerre» qui quadrille entièrement le processus électoral à son seul profit. Tout le reste n’étant, dès lors, plus qu’une simple formalité… K. A. une série de mesures pour contrer toute tentative de coup de force des pro-quatrième mandat en faveur de Abdelaziz Bouteflika. Les trois parties ont convenu d’œuvrer pour une «coordination entre les représentants des candidats au niveau des directions de campagne, de la Commission nationale de supervision de l’élection présidentielle et des Commissions de wilaya». Sur le plan local, les coordinateurs devront collecter les informations et faire état des «saisines effectuées dans les bureaux de vote, avant, pendant et après la tenue du scrutin». Cette élection étant particulièrement tendue, les staffs de campagne des trois candidats insistent sur la «mise en échec de toute tentative de fraude ou de porter atteinte à l’opération électorale dans le cadre légal» et évitent, cependant, «tout acte de provocation». La dernière mesure incluse dans l’accord prévoit «le suivi de l’opération de dépouillement des urnes jusqu’à la remise d’une copie du procès-verbal dans chaque bureau de vote». En somme, c’est un plan antifraude de grande envergure qui sera appliqué dès ce matin visant à couvrir l’ensemble des bureaux de vote d’Algérie. Les candidats Ali Fawzi Rebaïne et Moussa Touati pourront, de fait, profiter de la stratégie élaborée pour le scrutin par Ali Benflis. Candidat pour la seconde fois, Benflis a annoncé disposer de 60 000 contrôleurs. Les directeurs de campagne de Benflis, de Touati et de Rebaïne ont, par ailleurs, saisi le ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales à propos des modalités de remise des procès-verbaux au niveau local. «Dans le but d’assurer la transparence dans la collecte des résultats au niveau local, nous insistons auprès de vous afin que la remise des procès-verbaux par les présidents de Commissions communales au président de la Commission de wilaya se déroule en présence d’au moins un des représentants des trois candidats. Cette mesure vise à éviter que ces procès-verbaux transitent par des voies nongaranties par la justice». T. H. Photo : DR. Photo : Samir Sid. Kamel Amarni - Alger (Le Soir) - La guerre entre les deux camps aura été cette fois moins longue dans la durée, certes, mais aura connu une intensité telle, vers la fin de la campagne en particulier, que des mesures spéciales ont été prises, dimanche dernier, au cours d’une réunion tenue au ministère de la Défense nationale. Le Conseil national de sécurité s’est en effet réuni sous la présidence du chef d’état-major de l’Armée nationale populaire. Bien entendu, tous les hauts responsables de la haute hiérarchie militaire et sécuritaire ont également pris par à cette réunion. Selon une source très bien informée, il a été procédé, à l’occasion, à un Jeudi 17 avril 2014 - PAGE Benflis-Bouteflika, un duel musclé. Action commune contre la fraude REBAÏNE, TOUATI ET BENFLIS SIGNENT UN ACCORD Les candidats Ali Fawzi Rebaïne, Ali Benflis et Moussa Touati ont décidé de mutualiser leurs efforts pour faire «échec à la fraude électorale». L’accord prévoit des actions de coordination aux niveaux local et national afin de contrer les manœuvres des partisans du quatrième mandat. Tarek Hafid - Alger (Le Soir) - L’union fait la force. C’est le principe universel qu’ont décidé de mettre en pratique Ali Fawzi Rebaïne, Ali Benflis et Moussa Touati pour faire face à la fraude électorale. L’accord, signé mardi après-midi entre les trois directeurs de campagne, prévoit Alger retient son souffle J-1 avant une élection pas comme les autres. Alger retenait hier son souffle. L’issue de la «consultation» politique était sur toutes les lèvres, alimentée par des rumeurs sur d’éventuels troubles. Dans les principaux axes, la présence policière était plus importante que d’ordinaire. Nawal Imès - Alger (Le Soir) Veille de vote très particulière. La capitale vivait hier au rythme des informations sur le déroulement des élections. Dans l’expectative, les Algérois vaquaient hier à leurs occupations en étant totalement préoccupés par les conditions dans lesquelles vont se dérouler les présidentielles. Signe d’une tension palpable, une présence policière des plus remarquées. Au niveau des grands axes, les brigades anti-émeutes ont pris position depuis hier. Un plan visant à sécuriser la capitale a été élaboré. 244 000 hommes ont été mobilisés pour sécuriser les centres et les bureaux de vote, les espaces et édifices publics. Différents moyens, dont la télésurveillance et l’unité aérienne, seront mobilisés par la DGSN pour cette mission. Du côté de la Gendarmerie nationale, 100 000 éléments seront également mobilisés pour la sécurisation du scrutin. Une présence sécuritaire qui paradoxalement ne rassure pas les Algérois rencontrés hier puisqu’ils y voient un risque de dérapage certain à l’issue du scrutin. Sur toutes les bouches hier, un seul vœu : celui de voir cette échéance passer sans heurts ni violences. Les plus sceptiques se préparent déjà au pire. Depuis quelques jours déjà, les rumeurs les plus folles circulent sur un embrasement et une flambée de violence. Conséquence directe : les Algérois ont retrouvé leurs vieux réflexes de survie. Ils écument les marchés et les supermarchés pour faire le plein de provisions. Ils se préparent au pire : des affrontements qui dureraient plusieurs jours, des pénuries, un scénario catastrophe qu’ils redoutent. Au niveau du marché de Belcourt, ménagères et pères de famille se pressaient d’acheter en grande quantité les produits de première nécessité. Tous les appels à la raison, les communiqués émanant du ministère du Commerce rassurant sur la disponibilité des denrées alimentaires n’ont aucun effet et ne mettent pas un terme à des comportements irrationnels. Les stations-service sont elles aussi prises d’assaut. Les automobilistes craignant une pénurie de carburant y accourent pour faire le plein. Une atmosphère Photo : Samir Sid. À LA VEILLE DE L’ÉLECTION Alger sous haute surveillance. faite d’attente et d’angoisse qui aura caractérisé cette veille d’élection. Alger n’aura cependant rien perdu de son agitation. Les Algérois étaient toujours aussi nombreux à être sur les routes. Certains ont profité du congé spécial octroyé aux élèves pour prendre la route et quitter Alger, son agitation et son oppressante angoisse… N. I. Le Soir d’Algérie Actualité La police exhibe ses muscles SIT-IN DU MOUVEMENT BARAKAT À ALGER Le rassemblement du mouvement Barakat a été violemment réprimé hier à Alger. Vite repérés, vite arrêtés, les manifestants ont été «séquestrés» dans des cages d’escalier des immeubles avoisinants, improvisées en cellules. Rym Nasri - Alger (Le Soir) Seize heures tapantes, la place Maurice-Audin (Alger) est noire de monde. C’est ici que les membres du mouvement Barakat se sont donné rendez-vous pour leur dernier sit-in, avant le scrutin de l’élection présidentielle. A peine arrivés sur les lieux que les arrestations commencent. Cette fois-ci, la police est décidée à réprimer le mouvement. Pour ce faire, un impressionnant dispositif sécuritaire a été déployé. Armés de matraques, les policiers font preuve d’une agressivité et d’une férocité inouïes. Une réelle exhibition de force. Les membres de Barakat se font repérer un par un. Cernés, bousculés, brutalisés, ils se font extirper de LES ALGÉRIENS DU MONDE ONT UNE PEUR BLEUE DE LA FRAUDE Les gens contre les experts De notre bureau de Bruxelles, Aziouz Mokhtari Aujourd’hui, les voix des Algériens de là-bas se mêleront à celles d’ici. Ou le contraire, ce qui revient au même. Le processus électoral qui a débuté pour ceux de l’exil samedi de ce mois et se termine le 17, a déjà livré quelques enseignements. Le vote pro-Benflis, une modeste participation et une peur bleue de la fraude. Akli d’Anvers résume ainsi la situation «il faut que l’on accède au statut de devenir des … gens, «ki-ennass»… Zineddine de Louvain-la-Neuve, matheux, est encore plus affirmatif «frauder, c’est encore vouloir voler et corrompre». Les votants et les non-votants s’accordent tous sur le point que la fraude serait une tentation dangereuse et porteuse de toutes les catastrophes. Les Algériens ne comprendraient pas et n’accepteraient pas aussi facilement la fraude cette fois-ci. «Rien ne le justifie», dit Abdelkader, rencontré à Bruxelles. «Hier, on nous a sorti un bébé moustachu (RND - ndlr) au nom de la sauvegarde de la nation. On connaît le résultat et les conséquences…» «On est devenu, ajoute-t-il, la risée du monde, le seul pays où l’administration possède son parti et les partis possèdent une administration». Salim est nostalgique de l’époque Boumediène «Lui, au moins, n’était pas un menteur. Il gouvernait au nom de principes et disait aux Algériens son programme d’édification nationale, il ne les menait pas en bateau en organisant des élections truquées et bidon. Ce n’était pas un démocrate, certes, mais il ne réalisait pas des films sur le vote…» C’est vrai que la présidentielle actuelle présente quelque chose, un sentiment, quelque part, diffus que les experts en fraude risquent de perdre la main. Pour les Algériens d’Europe qui ont bien voulu s’exprimer et d’autres qui ont même de par leur propre chef voulu prendre la parole afin qu’elle soit «écrite dans votre journal», Benflis a levé un espoir, fait bouger les lignes et peut gagner. «Ce n’est pas le candidat pour lequel j’aurais voté en d’autres circonstances, mais cette fois-ci je lui ai donné ma voix». Pourquoi ? «C’est la seule alternative actuelle à Bouteflika, le seul bulletin qui permettra à Bouteflika de se soigner tranquillement et à l’Algérie de reprendre son souffle». «Je ne comprends pas le système algérien, estime, quant à lui, Mourad, restaurateur à Liège, «il peut se permettre une évolution avec Benflis, qui est des leurs, quand-même, ce n’est pas un révolutionnaire ou quelqu’un qui leur cherchera des poux sur la tête et refuse cette alternative correcte, sans casse.» Son ami venu de France avec sa petite copine spécialement pour dîner chez Mourad dans son établissement où l’on «mange» et surtout «boit» bien. Très bien même pour ceux qui boivent, tiens la réponse «tu crois qu’ils vont lâcher ? Ils sont capables de marcher sur Benflis, de torpiller l’Algérie, de même accepter son éclatement pour rester au pouvoir. Pour eux, c’est vital. Soit le pouvoir, soit la prison». «Benflis n’est pas malin, reprend Mourad, il aurait dû déclarer qu’il ne les poursuivra pas, qu’ils peuvent aller à l’étranger en toute quiétude et profiter des immenses fortunes qu’ils ont amassées en volant l’Algérie». La petite copine de l’ami de France, belle et taiseuse jusqu’à cet instant, prend la parole «tu crois qu’ils sont bêtes à ce point ? Ils ne le croiraient pas (Benflis, ndlr) et puis s’il dit qu’il va leur pardonner, les autres Algériens le prendront pour une andouille, et ils le soupçonneront même d’être complice». La petite copine que j’ai sous-évaluée s’appelle Samia. Aujourd’hui jeudi 17, les Algériens en Europe seront nombreux à suivre les opérations de dépouillement. Les gens croient à une sortie par les urnes de Bouteflika. Il faut, pour cela, défaire «les experts». A. M. la foule. Beaucoup d’entre eux ont été traînés par terre par des policiers. «Non, non! Ne le traînez pas par terre», crie Azouaou, membre du mouvement Barakat et victime des évènements d’Octobre 1988, à l’encontre de trois policiers qui traînaient à même le sol un jeune manifestant. Des arrestations musclées auxquelles même les femmes n’ont pas échappé. C’est le cas de Amira Bouraoui qui a eu droit à ce genre d’humiliation. Outre les coups qui fusaient de partout, les manifestants arrêtés ont eu droit également aux insultes et blasphèmes de la part des policiers. «Mateyehliche (Ne m’insultez pas)», lance un jeune aux deux policiers qui le conduisaient loin du lieu de la manif. «Tais-toi, tais-toi ! Je suis poli- Jeudi 17 avril 2014 - PAGE cier», répond l’un d’entre eux, joignant à sa réplique des coups de pied aux tibias du jeune manifestant. Vite arrêtés, les membres du mouvement Barakat ont été enfermés dans les cages d’escalier des immeubles avoisinants. Porte fermée, l’immeuble du 7 Didouche Mourad était l’une des «cellules» improvisées de la police. Selon les manifestants qui ont échappé à ces arrestations, c’est ici que Amira Bouraoui est «séquestrée» avec d’autres membres du mouvement. Une heure plus tard, la porte demeure toujours close sous une haute surveillance policière. Pas moins d’une vingtaine de policiers font le guet à l’extérieur. Selon les mêmes témoins, les membres de Barakat enfermés dans ces «cellules» ont été tabassés à l’intérieur. Comme preuve : «Ceux qui ont été relâchés portent des hématomes», ont-ils ajouté. Face à une telle répression policière, les passants ne restent pas indifférents. «H’chouma (la honte) ! Où sont les hommes ? Où sont les femmes ?», tonne une quinquagénaire, tout outrée. Même les automobilistes prennent partie. «Ya lihoud ! (espèce de Juifs)», lance un chauffeur de taxi à l’encontre des policiers. Dix-sept heures passées, la place Maurice-Audin ne désemplit pas. La police poursuit vainement sa chasse à la presse présente en force sur les lieux du rassemblement ainsi qu’aux curieux. R. N. citoyens craignent que la ville ne renoue avec les violences. Des familles entières ont délaissé leurs maisons pour aller passer cette période sensible chez leurs proches dans différentes régions du pays, notamment à Tiaret et à Alger», soulignent les mêmes sources. En effet, après l’assassinat de deux jeunes Mozabites à Berriane et Ghardaïa, vendredi et samedi passés, un climat de paranoïa s’est emparé de la région et la plupart des habitants craignent que la situation ne dégénère encore une fois. «Nous avons l’ultime conviction que ce qui se passe chez nous est intimement lié aux élections présidentielles en cours et que s’il y a des affrontements le jour du vote, ça va aller vers le chaos», s’inquiètent nos sources qui n’excluent pas le départ définitif de certaines familles qui possèdent des biens en dehors de la valée du M’zab. Elles affirment même que quelques commerçants mozabites notables procèdent d’ores et déjà à l’achat de biens dans la région d’Alger pour carrément s’y installer. «Si ça continue ainsi, les agitateurs et les manipulateurs qui sont derrière cette crise intercommunautaire finiront par éparpiller la communauté mozabite et vider la valée du M’zab de ses enfants véritables», concluent amèrement nos sources locales. M. M. DES FAMILLES ENTIÈRES DÉSERTENT LA VILLE Le jour du scrutin fait peur à Ghardaïa Des familles mozabites désertent la ville de Ghardaïa par peur d’éventuels dépassements le jour du scrutin, selon des sources locales. Mehdi Mehenni - Alger (Le Soir) - Alors que Ghardaïa offre l’image d’une ville fantôme depuis quelques jours, en raison des commerces fermés et des ruelles désertées par la population, des sources locales affirment que des familles entières ont quitté hier la valée du M’zab pour prendre refuge à Tiaret et à Alger, où une forte communauté mozabite est installée. «Le jour du scrutin fait vraiment peur à Ghardaïa et beaucoup de La LADDH dépose une plainte auprès du HCDH de l’ONU SITUATION DES DROITS DE L’HOMME À GHARDAÏA La Ligue algérienne de défense des droits de l’Homme (LADDH) a déposé une plainte auprès du Haut Commissariat des droits de l’Homme de l’ONU qui résume un travail d’observation à Ghardaïa depuis l’année 2008. C’est ce qu’a annoncé hier le président du bureau national de la LADDH Dabbouz Salah lors d’une conférence de presse. F.-Zohra B. - Alger (Le Soir) Pour le président du bureau national de la LADDH, les libertés individuelles et collectives ne sont pas respectées et la situation a empiré depuis quelques mois. Dabbouz Salah évoquant de plus en plus de restrictions, dénoncera le passage à la violence pour réprimer les contestataires. Nous aurions souhaité des élections réellement ouvertes et que tout le monde exprime librement son opinion. Ce n’est pas le cas, malheureusement, sont actuellement préparés des résultats que l’on va imposer au peuple et cela nous inquiète», a déclaré le président de la LADDH. Evoquant la situation précaire qui prévaut dans la région de Ghardaïa, Salah Dabbouz annoncera que les membres de la LADDH reviennent de la région où ils ont constaté la prévalence d’un climat tendu. «Les propriétés privées sont encore incendiées la nuit notamment. Un couvre-feu devrait être décrété pour protéger les populations en attendant un retour à la normale. Après avoir épuisé toutes les voies de recours nous avons donc déposé le 12 avril une plainte auprès du Haut Commissariat des droits de l’Homme de l’ONU qui résume un tra- IL Y A UNE ANNÉE DISPARAISSAIT ALI KAFI vail d’observation à Ghardaïa depuis l’année 2008. La plainte a été signée par le président d’honneur de la LADDH Ali Yahia Abdennour», a précisé l’intervenant notant que tout a été fait pour orienter l’attention sur un conflit tribal à Ghardaïa. «Nous dénonçons aussi l’utilisation de balles réelles et de tortures», a déclaré le représentant de la LADDH. Lors de la conférence de presse sera aussi mise en avant la problématique vécue par les travailleurs licenciés par Lafarge à Ogaz, dans la wilaya de Mascara. Dénonçant «le non-respect par l’employeur des droits des travailleurs notamment dix-sept d’entre eux qui ont été licenciés», le président de la LADDH a annoncé une réflexion dans le but d’organiser une série de sit-in devant la direction générale de Lafarge à Alger. F.-Z. B. Commémoration et recueillement au cimetière El Alia C’est dans une discrétion totale, que la famille et proches de l’ex-chef de l’Etat feu Ali Kafi ont commémoré le premier anniversaire de la disparition de ce dernier. C’était hier, au cimetière El Alia, plus exactement au niveau du carré des martyrs, qu’un recueillement à la mémoire d’Ali Kafi a eu lieu. En effet, il y a une année, soit le 16 avril 2013, celui qui avait succédé à feu Mohamed Boudiaf à la tête de la magistrature suprême est décédé à l’âge de 85 ans. Hier, c’est dans une ambiance émouvante et en présence des membres de sa famille et de ses proches, qu’une cérémonie de recueillement a été organisée au cimetière El Alia à la mémoire de celui qui était à la tête de la présidence du Haut Comité d’Etat (HCE). Les quelques personnes 6 que nous avons rencontrées dont certains sont venus de Skikda, plus exactement de la localité d’El Harrouch, affichaient des signes de tristesse, en cette première année de sa disparition. Une commémoration qui intervient dans une conjoncture politique particulière, marquée notamment par la tenue de l’élection présidentielle. D’ailleurs, certaines personnes que nous avons approchées ont évité de lier cet événement commémoratif avec l’actualité nationale. «Aujourd’hui, nous sommes venus rendre hommage à Si Ali et nous prions Dieu Tout-Puissant de l’accueillir en Son Vaste Paradis», a-t-on témoigné. L’homme qui a succédé le 2 juillet 1992 à Mohamed Boudiaf a tiré sa révérence après avoir occupé plusieurs importantes fonctions au sommet de l’Etat algérien. Né en 1928 à d’El-Harrouch dans la wilaya de Skikda, Ali Kafi avait milité à Skikda puis il rejoint le maquis du nord constantinois. Sous les ordres de Zighoud Youcef, il participe aux offensives d’août 1955. En août 1956, il fait partie de la délégation de la zone 2 au congrès de la Soummam. Appelé en mai 1959 à Tunis, il sera un des 10 colonels qui réorganiseront les ins- tances dirigeantes de la Révolution (le GPRA et le CNRA). Au cours de la crise en 1962, Ali Kafi se trouvera du côté du GPRA. A l’indépendance, il est nommé ambassadeur dans plusieurs pays (Syrie, Liban, Libye, Tunisie, Égypte, Irak et Italie). Le 11 janvier 1992, après la destitution du président Chadli Bendjedid, Ali Kafi devient une personnalité connue par tous les Algériens puisqu’il est l’un des membres du Haut Comité d’État (HCE), organe provisoire de la gestion de l’État mis en place par l’armée algérienne pour gérer la crise des années 1990. Le 30 juin 1994, il remet ses pouvoirs de chef de l’État à Liamine Zeroual. A. Bettache Ali Benflis, Barakat et l’après-17 avril CE MONDE QUI BOUGE Affichant, sur un ton serein, une certaine détermination et une vraie dose de foi en ses capacités, Ali Benflis a dû surprendre plus d’un journaliste ce mardi dans son siège électoral. L’homme semble avoir beaucoup Par Hassane Zerrouky changé. Ce n’est plus ce candidat lisse, à la limite de la naïveté, que l’on avait connu en 2004 où confiant du soutien de l’armée – c’était du moins une conviction partagée parmi les gens de la presse — il croyait alors en son destin de présidentiable, oubliant alors qu’il avait face à lui un redoutable adversaire incarnant un système au faîte de sa puissance et jouissant du soutien déclaré des capitales occidentales. Dix ans après, l’expérience aidant, l’homme reste toutefois prudent. Pas un mot de trop, pas un de moins. Et ce, bien qu’il assure avoir parcouru 6 700 km, tenu 105 meetings dans les 48 wilayas du pays, soit autant que ses «sept ministres» mobilisés au service de son rival qu’il n’a à aucun moment nommé. Et accordé trente interviews. Pour avoir pratiqué de près les dirigeants du système actuel, il sait à qui il a affaire, et ce, non sans émailler son argumentaire avec de temps à autre une petite dose d’humour. Pour le reste, il ne s’est pas borné à défendre assurant qu’il s’est jeté dans la bataille pour ne pas laisser l’adversaire seul sur le terrain. «Le mandat de trop, c’était le troisième», lance-t-il en réponse à un journaliste. «Le chaos, évoqué par ses adversaires, c’est la fraude», ajoute-t-il. «Et s’il y a une fraude massive, je ne me tairai pas, je le dirai». Avant d’ajouter qu’il dispose d’«une armée» de «60 000 personnes, pour la plupart des jeunes (...) armés jusqu'aux dents par leurs convictions». Et laisse-t-on entendre au sein de son entourage, Benflis n’attendra pas les résultats officiels pour proclamer ses propres résultats. Est-ce à dire que l’on va se retrouver face à un scénario à l’ivoirienne avec deux hommes proclamant leur victoire ? Sans doute pas. Les Algériens n’en voudraient pas et ne sortiront pas dans la rue, et ce, même si le Président-candidat qui sera, sauf surprise, certainement réélu, est loin de faire l’unanimité parmi les jeunes. Certes, dans le camp de Benflis le vent est à l’optimisme comme en attestent ces foules présentes à ses meetings dans la plupart des wilayas traversées, il n’est pas certain que les Algériens se rendront massivement aux urnes. Certains au sein de son entourage rêvent à un «2004 à l’envers». Mais, pour les partisans du quatrième mandat, ce scénario est exclu, comme est exclue toute idée de second tour. Dans leur tête, la candidature de Benflis n’avait pour seul et unique objectif que de crédibiliser une élection pliée par avance. Les jeunes, qui forment la grande masse des électeurs, semblent loin de ces calculs et scénarios. Ils sont persuadés que les jeux sont faits, que ce scrutin est cousu de fil blanc («m’khaïta» comme m’a dit ce jeune rencontré dans un café du centre-ville), et que Bouteflika sera réélu. Ils craignent surtout l’après-17 avril quand une fois passé les élections, ce pouvoir, qui s’apprête, sauf surprise, à gouverner de nouveau pour cinq ans, sortira le bâton pour annoncer la fin de la récréation et ramener tout le monde à la raison. Sauf que l’Algérie n’est plus dans la configuration politique de 2009. En cinq ans, beaucoup de choses se sont passées. L’Algérie évolue dans un contexte régional radicalement transformé et face au tarissement des ressources financières en raison d’une chute du prix du baril, le pouvoir n’aura pas les moyens d’assurer le financement de la paix sociale. Il lui faudra imaginer d’autres solutions pour convaincre les Algériens. Qui plus est, il sait que la politique du bâton ne mène pas loin dans un pays qui est en train de retrouver cette liberté de parole acquise en octobre 1988 et qu’on a tenté de l’en priver depuis 1999. Et qu’il lui faudra compter avec de nouveaux acteurs politiques, comme Barakat, aux pratiques militantes, résolument nouvelles et, par conséquent, différentes de ce que l’on a connu jusque-là. H. Z. Actualité 7 «Nous sommes pour un consensus national qui restitue sa souveraineté au peuple» Jeudi 17 avril 2014 - PAGE SAÏD KHELLIL AU SOIR D’ALGÉRIE : Figurant parmi les animateurs importants du MCB et des événements du 20 avril 1980 et ancien cadre dirigeant du FFS dans les années 1990, Saïd Khellil a jeté, avec quelques-uns de ses compagnons, les bases d’un mouvement politique, le MDC, mouvement pour la démocratie et la citoyenneté qui s’était auto-dissous, quelque temps après sa création. Dans cet entretien, le Dr Saïd Khellil livre son point de vue sur de nombreuses questions : les élections présidentielles qui débutent aujourLe Soir d’Algérie : les Algériens s’apprêtent à élire leur président aujourd’hui, et dans quelques jours, la Kabylie va célébrer le 34e anniversaire du printemps berbère. Quel constat faites-vous, compte tenu de ces deux événements majeurs ? Saïd Khellil : Nous venons avec quelques amis de signer un appel qui fait le point sur la situation que vit le pays et qui réitère les principales revendications des militants de la cause identitaire. Je dois le dire, tout de suite, il y a, certes, des acquis mais de pure forme, des concessions contrôlées. Le pouvoir semble retenir d’une main ce qu’il donne de l’autre. En un mot, il y a quelques concessions contrôlées qui font que l’amazighité qui est le socle identitaire de l’Algérie reste toujours marginalisée et n’a pas encore la place qui doit être la sienne dans son pays. Ceci d’une part. A cela est venu se greffer l’échéance électorale du 17 avril. Avec des amis et des militants, nous avons jugé de prendre position. Notre constat est que le scrutin d’aujourd’hui n’a pas de sens car il intervient dans un processus maîtrisé, verrouillé et qui ne laisse pas de place à l’expression libre, au débat contradictoire et que l’essentiel reste à bâtir, dans ce pays, à savoir un Etat de droit et une véritable démocratie. Cela étant dit et bien exprimé dans notre appel d’Ighrem (wilaya de Béjaïa, ndlr) par une quarantaine de militants. Par conséquent, conviction est faite que nous sommes appelés et qu’il est de notre devoir de revenir sur le terrain pour impulser notre combat et défendre nos revendications qui sont plus que jamais d’actualité. Vous parlez de retour, sous quelle forme, par la création d’un parti politique ? Nous n’avons d’autres choix que de revenir pour encadrer cette nouvelle génération qui nous interpelle et nous sollicite pour donner notre avis ou qui nous demande d’intervenir dans des conférences. Ces jeunes nous disent que rien n’est perdu ; cela fait chaud au cœur et nous donne du courage et des raisons de croire. Même si je sais que le pari n’est pas facile pour les militants de ma génération qui ont tant souffert, du moins ceux qui ont fait le choix de rester libre et de ne pas jouer le jeu du système. Je considère donc qu’on n’a pas le droit d’abdiquer et de laisser le terrain, nous devons, plus que jamais, nous investir et rester aux côtés de cette nouvelle génération. Il s’agit de trouver les formes et les voies d’organisation intelligentes qui permettront de poursuivre la lutte de manière efficace et qui permettra d’atteindre les objectifs. Plus que jamais, il faut s’impliquer, en accompagnant ces jeunes qui expriment le désir de continuer le combat. Plus explicitement, vous allez vers la création d’un parti politique ? Nous n’excluons rien. Nous ne nous traçons aucune limite, nous serons toujours là pour donner plus à la cause amazighe et à l’Algérie. Mais rien n’est encore arrêté, aucune décision n’est prise dans ce sens. Je dis seulement, et quel que soit le parcours des uns et des autres, il y a une prise de conscience sur la nécessité de se rassembler comme cela s’était fait vendredi dernier à Béjaïa ce qui nous a permis de lancer cet appel pour la marche du 20 avril prochain. J’espère que nous n’allons pas en rester là et qu’il va falloir explorer toutes les voies qui mènent vers la reconquête du terrain. Cette ambition est partagée par l’ensemble des amis militants qui ont signé cet appel. Il y a une prise de conscience qu’il ne faut pas laisser le terrain vacant, d’autant plus que notre pays traverse une période critique de d’hui et leur implication sur l’avenir du pays, le rôle de l’armée dans le champ politique ainsi que la problématique de tamazight au sujet de laquelle il vient de cosigner avec une quarantaine de personnalités et militants du MCB une déclaration-appel à des marches à l’occasion de la célébration du 34e anniversaire du printemps berbère. Une initiative à laquelle Saïd Khellil et ses camarades ambitionnent de donner un prolongement qui se traduira par la création d’un mouvement politique. Photo : DR Le Soir d’Algérie Saïd Khellil, responsable du MDC. son existence. Il serait aussi aventureux d’abandonner notre région, la Kabylie à son sort et de la laisser se faire transformer en terrain de manœuvres politiques comme cela a été le cas par le passé lorsqu’elle a été toujours utilisée pour des positionnements de pouvoir. Vous parlez de risques de déstabilisation, de dérives… vous vous inscrivez dans le discours du pouvoir qui véhicule ce genre de crainte ? Pas du tout. Nous ne partageons pas la même approche. Le pouvoir joue sur les peurs et l’inquiétude des citoyens pour faire basculer leurs voix à son profit. Nous, nous partons d’une autre réalité. Nous vivons dans un contexte marqué par l’absence de perspectives et de projection sur l’avenir. L’Algérie est dans l’impasse qui, on le sait, est génératrice de crise qui est un terreau qui n’est jamais favorable à la construction. Les solutions sans cesse ajournées, trop de demandes, notamment sur les plans social et politique, émanant de la société restent insatisfaites. Quel sens donnez-vous à la coïncidence entre le point d’ordre de l’armée publié il y a trois jours dans la revue El Djeich et la déclaration de Bouteflika où il accuse un candidat, en l’occurrence Benflis, qui a juste interpellé les agents de l’Etat d’assumer correctement leur responsabilité de faire dans le terrorisme verbal ? L’intervention de l’armée est significative. Je m’explique : tant que les jeux semblaient être favorables au président-candidat, la grande muette, si je peux me permettre le jeu de mots, est restée muette. Dès lors, et pour des raisons qui nous échappent y a sans doute des données chiffrées que nous ignorons et qui créditent l’hypothèse que Benflis constitue une menace sérieuse pour Bouteflika et qu’il risque d’avoir les faveurs des urnes. Il me semble qu’il y a des données chiffrées que nous ignorons, un faisceau de présomptions qui permettent de comprendre que l’appel de l’armée veut dire que l’échéance électorale de 2014 est différente de celles qui ont prévalu jusque-là et durant lesquelles l’élection du candidat du pouvoir s’est déroulée comme une lettre à la poste. A mon sens, on s’est rendu compte que les conditions ne sont plus les mêmes et qui font que les choses ne vont pas se dérouler comme d’habitude car il y a comme une révolte latente au sein de la société, un rejet de l’infantilisation du peuple. L’armée est interpellée pour prendre ses responsabilités en faveur d’une voie salutaire qui est celle d’une véritable transition démocratique. Et l’intervention de Bouteflika à la télévision, dans tout cela ? Je n’ai pas pris connaissance de l’appel de l’armée dans sa totalité mais je le partage. Il ne faut pas croire que l’armée dans son ensemble est en faveur du Président-candidat ; elle n’est pas monolithique. Par contre le positionnement du chef de l’état-major est franchement en faveur de Bouteflika. D’où le danger. Ce positionnement clair et indéniable du chef d’état-major en faveur du candidat Président doit choquer le patriotisme de bon nombre d’officiers qui ne doivent, certainement pas, partager la position de leur chef. Mais ils ne peuvent pas le dire, par discipline, par devoir de réserve. Quant à la charge qui a été sonnée contre Benflis dont nous connaissons le parcours, un juriste, un homme de droit et malgré son appartenance au FLN et son parcours dans le pouvoir, je considère que c’est une dérive grave. C’est le signe d’un affolement dans les rangs du candidat du pouvoir. Il est à craindre que ça ne sera pas une élection sereine. Tout le jeu est fait pour que le Président-sortant soit reconduit à son poste mais ce 4e mandat ne sera pas à la hauteur des enjeux qui attendent le pays qui ne sera jamais comme avant, il y aura accentuation des dérives sur le plan politique, économique et moral. La situation est chargée d’angoisse et d’inquiétude. Il est à souhaiter que les citoyens fassent preuve de retenue et de raison pour éviter les débordements. Et la période de transition que vous préconisez, vous la définissez comment ? Nous sommes partie prenante de toutes solutions qui prennent en charge les revendications que nous avons toujours défendues, à savoir l’identité amazighe de l’Algérie, le statut officiel pour la langue amazighe et bien entendu un projet qui va dans le sens de la construction d’un Etat de droit valorisant la citoyenneté. Nous sommes prêts à travailler avec toutes les forces de ce pays qui sont prêtes à se rassembler autour d’un minimum consensuel préservant les valeurs républicaines. La Tunisie vient de nous montrer la voie pour la construction d’un consensus national qui restitue sa souveraineté au peuple. Il y a assez de maturité parmi les responsables politiques pour éviter les dérives constatées chez les pays qui viennent de vivre des révolutions. Entretien réalisé par S.A.M. Réflexion autour de l’alternative pour une nouvelle Le Soir d’Algérie 1- Le contexte En politique, le silence ou le recul stratégique qui recommande de ne pas faire état de son opinion à un moment donné obéissent en fait à un besoin de ressourcement, de recueillement et d’analyse prospective. Cette attitude n’est aucunement synonyme de reniement, mais procède plutôt d’une nécessité absolue d’approfondir la réflexion, d’explorer de nouvelles voies de solution, de redéfinir ses plans de lutte et de reconstruire les rapports de force. Il s’agit, à l’échelle individuelle, de marquer une halte pour voir plus clair, d’accentuer son discernement de manière à pouvoir distinguer le bon grain de l’ivraie, de prendre de nouvelles résolutions en conséquence et mûrir son sens des responsabilités et d’engagement. A l’échelle de la société, il s’agit de lever les équivoques, de pousser à une décantation claire et définitive dans un contexte plombé par les incertitudes et les manipulations, et enfin donner de la substance à la culture politique populaire pour arriver à transformer la praxis en révolution démocratique et pacifique. Au moment où le système politique, Contribution coup d’Etat de Tripoli La discorde ou la crise de l’été 1962 a marqué d’emblée la nature conflictuelle du régime consacrant ainsi la lutte des clans entre les organes civils incarnés par le GPRA et le clan des militaires d’Oujda avec l’armée des frontières. Un régime politique qui a confisqué l’histoire et la mémoire collective, les libertés individuelles et collectives et relégué le citoyen au rang de sujet, ramenant du coup le peuple algérien au statut d’indigénat qui était le sien à l’époque coloniale. Plus de 50 ans après une indépendance jalonnée par de nombreux soulèvements populaires en quête de démocratie et de justice sociale, l’Algérie demeure encore sous l’emprise de cette même logique putschiste et d’alternance clanique au pouvoir qui a enfanté une dictature sous un accoutrement démocratique, accoutrement en somme nécessaire pour la pérennité du système en place. Un système qui, de par sa naissance et sa nature, ne peut qu’être imperméable à toute idée de mutation démocratique. 3- Des ingérences au plan international Si l’on n’agit pas dans l’urgence face à ce discours démagogique et populiste, élaboré dans une langue de bois, brandissant la menace d’ingérence étrangère, déphasé, truffé de contradictions, occultant les fondements profonds de la crise et proposant des solutions illusoires à une problématique de fond porteuse de dérives régressives et dangereuses, le pays basculera irréversiblement sous la tutelle de ces puissances. à travers son régime prétorien, et la caste du caractériel et versatile Bouteflika persistent dans une logique d’affront nihiliste et humiliante, en pensant soumettre à jamais le glorieux peuple algérien par l’argent du Trésor public, des segments entiers de la société civile algérienne, accompagnés par endroit par des composantes de la classe politique, font bloc en vue d’amorcer un véritable changement. A l’heure où les islamo-conservateurs redoublent de férocité pour asseoir leur totale domination à la faveur de la mise en place de la chimérique république d’Ouma-El-Arabia islamia «bouteflikienne», les forces vives de la nation commencent à réagir à travers des déclarations en faveur d’une transition démocratique et sociale en rupture avec le système clanique, clientéliste, mafieux et corrompu. La situation couve tous les dangers. Le péril est grand et les risques de déflagration énormes tant le fossé qui sépare les tenants du statu quo et les forces du changement se trouve démesurément élargi. La réussite du consensus auquel appellent de leurs vœux beaucoup de militants politiques est tributaire de l’implication de toutes les forces du changement. La construction de ce consensus exige en fait la mise en place d’un pacte national prenant en compte toutes les sensibilités et diversités au sein de la société algérienne et synthétisant toutes les alternatives citoyennes en présence. Ce faisant, il est utile d’abord de s’entendre sur la problématique, la démarche, la méthode et la finalité afin d’éviter de retomber encore dans les travers du passé. 2- De la nature du régime depuis le Au plan international, les risques sont palpables. Le système a souvent brandi la menace de l’intervention ou de l’ingérence étrangère. Alors que le régime bouteflikien a livré l’Algérie aux puissances étrangères, le pays est devenu une proie entre les mains des Qataris (pays de la traversée du désert de Bouteflika) sans parler des puissances américaines et européennes qui ne voient notre pays que sous le prisme de leurs intérêts stratégiques immédiats, surtout en matière de ressources énergétiques. Si l’on n’agit pas dans l’urgence face à ce discours démagogique et populiste, élaboré dans une langue de bois, brandissant la menace d’ingérence étrangère, déphasé, truffé de contradictions, occultant les fondements profonds de la crise et proposant des solutions illusoires à une problématique de fond porteuse de dérives régressives et dangereuses, le pays basculera irréversiblement sous la tutelle de ces puissances. 4- Bouteflika atteint par le syndrome d’Hubris : la maladie du pouvoir Le régime boutflikien est affecté par le syndrome d’Hubris. La maladie du pouvoir qui se manifeste par plusieurs symptômes. Bouteflika est en déphasage vis-à-vis des réalités du pays (marasme qui ronge toute la société, la jeunesse livrée à elle-même), hégémonie sur la presse (blocage et introduction de taupes dans les médias indépendants tout en favorisant les médias acquis au clan présidentiel), refus de la différence (minage de toutes les organisations qui n’entrent pas dans son giron), abus de pouvoir (viol permanent de la Constitution, scandales impliquant ses proches), arrogance et mépris à l’égard du peuple (participation à la conférence sur le Sida en Afrique du Sud au moment où le sang de nos martyrs coulait sous les balles assassines des gendarmes aux ordres du pyromane Zerhouni), culte de la personnalité (l’homme providentiel), manipulation (supposé conflit entre l’institution militaire et les éléments de la Présidence), mensonge et non-respect des engagements (mépris manifeste à l’égard du rapport d’enquête du professeur Issad, blocage ou non-application des acquis du dialogue gouvernement-arouch, notamment deux décrets portant sur la création d’un haut-conseil et d’une académie pour la langue amazighe), intrigue autour du statut marital de Bouteflika, son état de santé et ses relations avec les émirs qataris. Ce syndrome a tendance à s’aggraver dans un contexte conflictuel ou en situation de guerre de clans et d’intérêts : la Kabylie en 2001, T’kout en 2005, Imuchagh en 2012 et maintenant dans la région de Ghardaïa. Pendant 15 ans de gabegie, le régime bouteflikien n’a pas cessé de manœuvrer. Le pays est à genoux, ruiné, pillé, livré aux groupes d’intérêts et aux lobbys nationaux et internationaux. Le bilan est catastrophique à tous les niveaux. Les dégâts sont énormes. Par cette démarche, le système maffieux, au bord de la faillite, cherche à gagner du temps. En effet, depuis 1999, il n’a pas cessé de berner l’opinion publique par les chantiers des réformes de la justice, de l’éducation et de l’Etat. D’ailleurs, aujourd’hui, à force de déplacer le débat sur l’état de santé de Bouteflika, les tenants du système escamotent la maladie qui gangrène l’Algérie. Bouteflika, en vieux roublard qu’il est, a usé de son machiavélisme au sein même de son clan lorsque. Par sa fameuse déclaration «tab djenena», il a jeté l’hameçon afin de débusquer les éventuels prétendants à l’intérieur de son cercle, en les poussant à se dévoiler, croyant à tort que l’heure est arrivée pour une nouvelle succession clanique. 5- La non-élection du 17 avril 2014 La non-élection du 17 avril 2014 ne Jeudi 17 avril 2014 - PAGE 8 Par Belaïd Abrika* participation à la mascarade électorale du 17 avril 2014 et la fraude qui la domine avant, pendant et après sont perceptibles comme à l’accoutumée. Un énième indu mandat de la honte garnira davantage le palmarès des méfaits du régime bouteflikien avant que le successeur ne prenne la relève conformément au deal politique passé entre les différentes franges des décideurs du système moribond. Non ! Bouteflika, en disant qu’il allait rentrer chez lui pour continuer sa traversée du désert, n’a jamais eu l’intention de quitter le pouvoir. Chantage ou diversion ? Il a décliné sa stratégie en passant du statut de ¼ de président en 1999 à l’instauration du régime bouteflékien, et en mettant un terme à l’alternance au pouvoir instaurée par son prédécesseur pour se décider à rester président à vie et mourir sur le trône, à la bourguibienne (reste à savoir qui va jouer le rôle de Ben Ali !), avec comme clé de voûte la pérennisation de son régime par sa smala garante de la cohésion entre sa fratrie et le reste de la troupe de percussionnistes de tous bords. Tandis que cette non-élection rassemble, en rangs serrés, toute la faune de partisans et soutiens au régime bouteflikien d’un côté, de l’autre, les opposants et contestataires du système moribond se sont éparpillés entre boycott, participation et rejet. Au-delà du 18 avril, la décantation totale sera faite. L’espoir est permis pour renverser la tendance en faveur du rassemblement de toutes les forces nécessaires à l’éta- Les cadres existants sont dépassés, ils ne peuvent plus répondre à l’alternative et aux aspirations des populations : le défi à relever est à ce niveau, les sacrifices énormes devraient nous amener à concentrer nos forces dans ce sens. Il ne s’agit pas de faire semblant de vouloir le changement, le fossé est tellement large qu’il n’est pas évident de colmater les brèches. déroge pas à la règle ; le régime corrompu, corrupteur et fraudeur continue encore de réciter le chant rituel – auquel il nous a toujours habitués en pareilles circonstances — de la transparence des élections (propres et honnêtes). La spécificité de cette déchéance par rapport aux précédentes, c’est que le régime, malgré tous les moyens humains et matériels mobilisés et l’extraordinaire manne financière dont il dispose, n’arrive pas à entraîner la grande masse de ses troupes. Il est à ce titre évident que la campagne menée par personnes interposées est un échec total et l’indifférence par rapport à cette pseudo-élection est ressentie en particulier dans les régions des Aurès et de la Kabylie. Les scénarios justifiant le très faible taux de blissement d’un rapport de force capable d’imposer l’alternative à la hauteur des attentes des masses populaires. Une opportunité à saisir. Le cap à franchir est d’établir le consensus avec l’ensemble des acteurs et organisations de la société et de la sphère politique autour d’un socle édificateur et de principes énonciateurs des bases de la nouvelle République civile, moderne, démocratique et sociale. Le rejet du système clientéliste, clanique, mafieux, assassin, corrompu et corrupteur fait l’unanimité chez les citoyennes et citoyens algériens, et la prise de conscience d’un véritable changement pour l’instauration d’une République démocratique et sociale fait consensus. république civile, moderne, démocratique et sociale Contribution Le Soir d’Algérie 6- L’alternative citoyenne : perspectives et cadre organisationnel de lutte Les Algériens aujourd’hui aspirent à un changement radical, au recouvrement de leur souveraineté confisquée par les tenants du système totalitaire, à vivre dignement et librement dans un Etat de droit qui consacre les libertés individuelles et collectives à travers l’instauration d’une nouvelle République civile, moderne, démocratique et sociale, qui consacrera les valeurs de la citoyenneté, en forgeant un cadre de lutte pour aller dans le sens de leur libération et pour jouir de la citoyenneté pleine et entière. La réussite de ce cadre organisationnel dépend de l’engagement de chacun, des capacités à dépasser les contradictions et les facteurs ayant entraîné les divisions. L’appel est lancé aux citoyennes et citoyens pour construire cette alternative du renouveau porteuse en instaurant une nouvelle République démocratique et sociale. Cette ultime alternative aura à consacrer et ancrer les valeurs de la citoyenneté vectrice d’une dynamique sociale et démocratique garante de l’équité à la faveur de la justice sociale. L’implication des citoyennes et citoyens dans le processus de prise de décisions permettra de l’extirper des féodalités introduites dans les mœurs politiques, économiques, sociales, culturelles et sociétales. Ce qui implique la mise en place d’un plan de redressement réfléchi et appliqué collectivement dans la perspective de la réactivation des valeurs intrinsèques universelles de la citoyenneté. Une concertation qui aboutira à un contrat social autour d’une charte populaire pour l’équité et la citoyenneté. 7- Les fondamentaux de la ruptu- re pour la citoyenneté Le traitement de la crise multidimensionnelle politique, sociale, économique, culturelle et linguistique ne peut s’accommoder de l’escamotage des causes à son origine, notamment l’impunité, la corruption, le népotisme, le gaspillage, les passe-droits, l’exclusion sociale, la paupérisation, la clochardisation, le déni identitaire, la hogra, l’absence de démocratie et de libertés, l’absence d’alternance au pouvoir. Aussi la rupture avec les pratiques du passé exige de nous d’être clairvoyants et de tirer les leçons des expériences vécues récemment en Tunisie, en Lybie et en Egypte. C’est dans ce sens qu’il est indispensable de déterminer les fondamentaux qui constituent des postulats à l’alternative avant la mise en place de la période de transition. Il s’agit notamment du respect de toutes les libertés démocratiques énoncées par la Déclaration universelle des droits de l’homme, en évacuant tout amalgame entre le religieux et le politique (la religion qui relève du domaine privé et la politique qui appartient au domaine public) ; la primauté du civil sur le militaire (limiter le rôle de l’armée aux missions sécuritaires) ; au plan politique, garantir l’alternance démocratique au pouvoir en édifiant un Etat de droit assurant tous les droits politiques, socio-économiques et culturels ; la séparation effective des pouvoirs (législatif, exécutif et judiciaire) ; l’obligation de rendre des comptes ; la démocratie participative et la réorganisation territoriale en instituant les instances régionales adéquates ; la co-officialité de la langue amazighe et de la langue arabe ; et l’égalité homme-femme. amont, par ceux qui prônent la position du changement à l’intérieur du système qui est portée par ceux qui ont exercé avant leur mise en retraite et/ou écartés des responsabilités politiques civiles et militaires. Cette catégorie veut impliquer l’institution militaire dans la phase de transition. En aval, celle portée par plusieurs organisations et prônée par des acteurs d’horizons divers à la recherche d’un changement radical autour de l’instauration d’une nouvelle République. Celle-ci suscite singulièrement l’adhésion de larges franges de la jeunesse désabusée : les chômeurs, les étudiants et d’autres qui s’impliquent dans la société civile. Les jeunes générations avant-gardistes, éprises de liberté, par leur dynamisme, leur compétence, leur esprit de justice égalitaire, moderne captant et adoptant les luttes menées par des mouvements sociaux dans le monde constituent le gage quant à la matérialisation et la pérennisation de cette alternative. La combinaison ou la mise en synergie et en réseau de ces deux niveaux permettra des gains en matière de rassemblement des forces pour la constitution du rapport de force nécessaire à la mobilisation à court terme, en mettant en place un cadre de lutte nouveau. Les cadres existants sont dépassés, ils ne peuvent plus répondre à l’alternative et aux aspirations des populations : le défi à relever est à ce niveau, les sacrifices énormes devraient nous amener à concentrer nos forces dans ce sens. Il ne s’agit pas de faire semblant de vouloir le changement, le fossé est tellement large qu’il n’est pas évident de colmater les brèches. L’épreuve de la construction passe nécessairement par Jeudi 17 avril 2014 - PAGE la dotation de ce cadre de lutte d’une direction de lutte : pas de mouvement dynamique sans direction, sans dirigeants et surtout sans adhésion populaire. Ce cadre de lutte constituera une sorte d’autorité morale consensuelle qui aura pour vocation de faire converger les positions, les analyses et les approches des différents acteurs, car toutes les décisions devraient se prendre dans le cadre d’une convergence des points de vue et avoir l’adhésion de l’ensemble des composantes de l’organisation. L’organisation aura à travailler dans le cadre d’une large concertation populaire qui impliquera la mobilisation des forces vives de l’Algérie (à l’intérieur et à l’extérieur du pays) autour des fondamentaux de la citoyenneté, en confrontant les propositions cadrant avec les objectifs de l’organisation. Un cadre de lutte populaire organisé, structuré, autonome, ouvert et rassembleur qui œuvrera pacifiquement par la mobilisation des citoyennes et des citoyens dans la perspective d’engager graduellement des actions de rue. Ce cadre de lutte demeurera mobilisé jusqu’à la réalisation des objectifs de ce projet dans la phase de transition qui ne devrait pas excéder deux années avant de passer le relai aux représentants légitimes du peuple habilités à gérer et à décider de sa destinée : c'est-à-dire ceux qui seront élus au suffrage universel, démocratiquement, dans une transparence totale. Ulach smah ulach Ulach l’vot ulach Le combat continue. B. A. Le coup d’État à l’envers «Benflis est un terroriste» ! Vu et entendu (plutôt murmuré) à la télévision officielle algérienne. Ces propos sont ceux du président de la République algérienne tenus devant le chef de la diplomatie espagnole. Monsieur Bouteflika n’a certes pas nommé son plus sérieux concurrent mais tout le monde a compris. Ceux qui avaient un doute sont informés un jour après par la diffusion d’une partie de l’audience accordée par le chef de l’Etat à l’émissaire de l’ONU, Monsieur Brahimi Lakhdar. Fitna, menaces et autres joyeusetés, tels sont les commentaires de Bouteflika sur la campagne électorale d’où il a été majestueusement absent. Peu importe ses représentants conduits par son Premier ministre en tête, Abdelmalek Sellal, font son éloge et celui de ses quinze année au pouvoir. Lui Président-candidat transforme ces jours-ci sa résidence 8- Un cadre de lutte pacifique L’alternative du changement est évoquée par deux catégories. En de Zeralda en village gaulois résistant contre le terrorisme. S’il est élu, et de préférence au premier tour, ce n’est pas vraiment grâce à la fraude, c’est l’efficacité de la lutte anti-terroriste. La presse aux ordres titre : «Benflis appelle à la violence», la fraude devient donc légitime pour faire barrage à ce sérieux challenger. De Zeralda, d’El Mouradia, d’Ennahar et autres relais, l’appel au Djihad contre la démocratie est lancé. Dans son acception classique, un coup d’Etat est une démarche plus ou moins violente pour destituer le pouvoir en place. Le génie du système algérien est d’inventer le coup d’Etat à l’envers pour maintenir un pouvoir finissant en place. La fraude fait donc partie des gestes de survie de ce système politique. Sérieusement, le sujet n’est pas tant la maladie d’un candidat sortant, la question qui se pose est celle de la légitimité d’un pouvoir qui se prolonge pour vingt ans soit une génération ! Mais une génération qui ignore son bonheur, les trois mandats de Bouteflika ont permis à l’équipe nationale de se qualifier deux fois aux phases finales de la Coupe du monde. Ces quinze années ont vu la construction d’une autoroute reliant, un jour peut-être l’Est à l’Ouest algérien. La corruption qui entache cette œuvre pharaonique? Les indélicatesses de certains exécutants sont quasi inévitables. Les scandales de la Sonatrach ? La Sonatrach est une (la seule) entreprise publique rentable. Son ex-grand patron, Monsieur Chakib Khelil, est un homme compétent et intègre. Parole du secrétaire général du parti historique, Amar Saâdani. Ce chef du FLN aussi connu pour sa fibre artistique n’a pas fait d’efforts surhumains pour se tenir à l’écart de la fabuleuse manne financière, son patrimoine immobilier semble conquérir les terres de l’ancienne puissance coloniale et dont la capitale, très accueillante, soigne aussi médicalement les résistants historiques de ce 9 * Ex-porte-parole de la délégation du Mouvement citoyen des aârchs même FLN. Le sieur Amar Saâdani annonce une victoire de son champion au premier tour avec un taux de 60%. Ce n’est pas un pronostic, c’est une instruction ferme pour l’administration. Exécution ! En plus, il s’agit d’actes anti-terroristes qui incluent notamment des bourrages d’urnes, gestes certes peu innocents mais très pacifiques devant la menace de la fitna et autres violences. Aux urnes citoyens, c’est un appel du FLN et si vous n’êtes pas nombreux, vous serez remplacés. Six cents milliards de dollars plus tard et quinze ans de bonheur, rappelons-le, ne peuvent être interrompus par un scrutin électoral dont le processus est parfaitement contrôlable, ni par des idées d’anciens Premiers ministres ou généraux qui parlent de transition. Evoquer ou œuvrer pour une perspective réellement démocratique est un chahut d’anciens hauts responsables qui ne veulent pas se mobiliser contre le terrorisme et dont le seul rem- Par Naoufel Brahimi El Mili part est un quatrième mandat, garanti de stabilité essentiellement pour les prébendes acquises à force de flagorneries et de remerciements sonnants et trébuchants. Face à ce déferlement, le principal challenger, qui a traversé le pays, en long et en large, semble confiant malgré la fraude inéluctable. Sa campagne, la vraie commence le 18 avril. Parole de sympathisant-terroriste. N. B. E.-M. Le Soir du Centre Le Soir d’Algérie Une place à la hauteur de l’homme Jeudi 17 avril 2014 - PAGE BÉJAÏA : LA STÈLE DE SAÏD MEKBEL INAUGURÉE «C’est un moment historique, dommage qu’aucun membre de la famille de Saïd n’était présent», dira un de nos confrères lors de cette inauguration. La cérémonie était à la fois festive et émouvante, durant laquelle des chants et des représentations sportives ont été organisés sur l’esplanade portant son nom «la place de la liberté de la presse de Béjaïa». Un moment à part qui a permis aux journalistes locaux et aux citoyens de découvrir, pen- dant un instant, les portraits et dessins ainsi que des expositions de quelques écrits consacrées à l’inoubliable chroniqueur «Mesmar Djeha» assassiné par la horde intégriste, il y a presque 20 ans, le 3 décembre 1994. Pour rappel, le regretté Saïd Mekbel a été victime d’un attentat dans un restaurant proche de son lieu de travail à HusseinDey. Touché de deux balles dans la tête, il succombera à ses blessures le lendemain après un Photos : DR Désormais, le rideau est levé, hier, sur la stèle du regretté Saïd Mekbel en présence d’une foule nombreuse, conduite par Hamou-Ahmed Touhami et Mohamed Bettache, respectivement wali et P/APW de Béjaïa. Départs en cascade à la retraite ÉDUCATION À TIZI-OUZOU Le CEM Hamadi-Mohand-Saïd de Bouzeguène a enregistré cette année, à lui seul pas moins de 17 départs à la combat de plusieurs heures contre la mort à l’hôpital d’AïnNaâdja. Le défunt est né le 25 mars 1940 à Béjaïa, issu d'une famille modeste, dont le père était marin. La réalisation du projet cher à la corporation locale a été confiée au bureau d'études Synapse architectes. Le buste du journaliste disparu, quant à lui, a été conçu par l'artisan sculpteur Chebbi Mokrane de Tazmalt. Le financement du projet dont le coût s’est élevé à 10 millions de dinars a été pris en charge totalement par la wilaya de Béjaïa. Kamel Gaci retraite de professeurs dont certains y ont passé toute leur vie active. Un établissement inauguré en 1977 comptant parmi les plus anciens de la région. Son projet a été lancé à l’époque par le ministre de l’Agriculture feu Tayebi Larbi. Ils ont été honorés mardi lors d’une émouvante cérémonie également dédiée au Printemps berbère et à Youm El Ilm en présence de leurs collègues, de l’APE, mais aussi des élèves — dont 143 ont été récompensés — qu’ils ont exhortés à la performance. Occasion aussi à cet établissement de se rappeler au bon souvenir du professeur feu Bouab Salah décédé dans le courant de l’année scolaire écoulée et du chahid Hamadi Mohand Saïd au nom duquel est baptisé l’établissement, cela en présence de toute sa famille. Le martyr est héroïquement tombé au champ d’honneur le 12 avril 1957. A l’issue du combat, il a eu droit à la reconnaissance du chef puisque les soldats de l’armée coloniale lui avaient présenté les honneurs pour sa bravoure. S. Hammoum plutôt le panneau qui s’est embourbé dans le sable. La manœuvre du patron pêcheur pour tirer les filets et décoller le panneau était très risquée. Ce fut la puissance des 450 chevaux lancés à plein gaz pour décoller le panneau et tirer les filets qui a fait cambrer le bateau à la manière d’un cheval ou d’un vélo ,qu’on veut faire rouler sur une roue. Cette manœuvre violente avait ainsi fait penché le bateau en faisant pénétrer brutalement des vagues d’eau par la poupe du bateau. Cela a fait couler à pic le chalutier en moins de 10 minutes», témoigne notre interlocuteur, qui estime que «c’est l’inexpérience et l’insuffisance de la formation qui ont peut être prévalu». Sans prendre des gants, notre témoin dira : «il y avait pourtant d’autres techniques et d’autres moyens pour décoller le panneau. On devait tout simplement couper les filets et rompre les cordages. On préfère perdre des filets que des vies humaines», martela notre interlocuteur, qui poursuit : «ma déclaration vise à opter pour la sagesse. Je préfère sauver des vies humaines et perdre du matériel, mais j’insiste car une grande rigueur s’imposait dans la formation, surtout en matière de sécurité maritime. On devrait renforcer les délais de formation en la prolongeant sur plusieurs mois et non en un trimestre. Cela d’une part, d’autre part, il convenait d’appliquer aux marins un droit d’adhésion et de cotisations conformes à l’arrêté du 2 novembre 2003, qui fixait aux marins à 1 000 dinars le droit d’adhésion et à 1 500 dinars les cotisations annuelles. Ce qui, selon notre témoin n’est pas le cas», affirme ce dernier. Notre témoin est formel «c’est l’insuffisance des formations de ces marins qui est à l’origine des accidents en haute mer, fulmine notre interlocuteur qui ajoute «on n’a pas idée de former des marins pêcheurs en 3 mois. La sécurité maritime est une affaire sérieuse et grave. Perdre du matériel en mer par défaut de manipulation est une chose mais perdre des vies humaines en est une autre et cela nous interpelle», fait remarquer notre interlocuteur qui pointe du doigt les formations accélérées de marins-pêcheurs dans les classes spéciales, qui de toute évidence auraient dû disparaître. Houari Larbi Des dizaines de fonctionnaires de l’éducation entre enseignants, personnels administratif et technique sont partis à la retraite cette année au niveau des différents établissements scolaires de la wilaya de Tizi-Ouzou tous paliers confondus, selon une source bien informée de ce dossier. De nombreux retraités parmi les sortants n’ont pas attendu l’âge légal pour tirer leur révérence puisqu’ils ont fait prévaloir leur droit à la retraite anticipée. Ces départs massifs trouvent leur explication dans plusieurs facteurs, la lassitude et le manque d’engouement étant les causes essentielles d’une séparation d’avec un métier qui ne motive plus. A défaut de la reconnaissance de leur tutelle qui les ignore superbement, ils ont droit à celle de leurs collègues lors de leur départ qui se fait souvent en larmes... Retour sur les raisons du naufrage d’un chalutier à Messelmoun CHERCHELL (TIPASA) Dans notre précédente édition, nous avions évoqué le dramatique naufrage d’un chalutier au large de Cherchell à proximité de Messelmoun, ville côtière située à 120 kilomètres d’Alger. Aujourd’hui, des témoins et des sources crédibles appartenant au milieu professionnel de la pêche ont parlé et évoqué ce drame. L’un des survivants, rescapé du naufrage, a précisé à notre source les circonstances du dramatique accident qui avait eu lieu lundi passé en haute mer. «A bord de notre chalutier de 15 mètres ayant 5 personnes à bord, rien ne laissait présager l’accident. C’était le «grégal» qui soufflait, un vent de l’est dont la vitesse était modérée, celle-ci étant à environ quatre nœuds, soit sept kilomètres à l’heure. Mais ce vent était quand même redoutable. Il était craint par tous les marins», affirmait ce témoin. Ce rescapé aurait précisé à notre témoin, que dans la zone de pêche, quelques chalutiers évoluaient. «Nous étions à quatre mille des côtes avec une profondeur de 120 brasses, soit près de 210 mètres. Notre chalutier était puissant et voguait avec une puissance de 450 chevaux», précisait ce témoin. S’agissant des circonstances du naufrage, le témoin a révélé que «le vent grégal, malgré son caractère dangereux, n’affectait pas outre mesure le bateau qui était soumis au roulis incessant des vagues. Les filets quant à eux, traînés par un panneau, raclaient le sable et la vase de façon incessante. Le panneau et les filets reliés au chalutier, sont tirés par plus de 800 mètres de cable. Si les filets se remplissent de vase, le panneau tombe de côté et se plante en se collant à la vase soumis à un effet de ventouse. Dans le cas du drame de notre chalutier, il y avait eu le «panneau qui s’est planté», en faisant corps avec la vase et il était devenu difficile de le décoller, conclut notre source. Un autre témoin, un professionnel redoutable, M. O. M., apprécie autrement le drame qui a bouleversé la région. «J’ai fait ma propre enquête et je suis arrivé à des conclusions effarantes. Aucun rocher n’existe dans la zone de pêche. C’était 10 Le Soir de l’Est Le Soir d’Algérie Un baron et ses deux convoyeurs épinglés Jeudi 17 avril 2014 - PAGE SAISIE DE 5 000 COMPRIMÉS PSYCHOTROPES À ANNABA Un joli coup de filet dans le milieu des barons de la drogue a été réalisé par les policiers du commissariat de Sidi-Amar, daïra d’El Hadjar, dans la wilaya de Annaba. baron. Procédant par une minutieuse fouille, les enquêteurs ont découvert, bien dissimulées, des centaines de plaquettes de psychotropes de la marque Rivotril. Il y avait exactement quelque 5 496 comprimés ! Une véritable officine pharmaceutique ! De quoi alimenter la wilaya de Annaba pendant plusieurs semaines. L’interrogatoire du principal accusé a permis l’arrestation de ses deux convoyeurs habitant la même localité. Il s’agit d’un couple, la trentaine, sans reve- Photo : DR. L’affaire a été découverte suite à des informations faisant état de l’arrivée d’une importante quantité de psychotropes chez un baron, âgé de 55 ans, récidiviste de surcroît, habitant la localité de H’djar-Eddis, commune de Sidi-Amar. Après une discrète mais accrue surveillance du suspect durant plusieurs jours, les policiers de ce commissariat, munis d’un ordre de perquisition du procureur près le tribunal d’El Hadjar, territorialement compétent, ont investi le domicile du Des cigarettes et des téléphones de contrebande récupérés OUM-EL-BOUAGHI Émouvant recueillement sur sa stèle Photo : DR. étrangères introduites à partir de la Tunisie et destinées au marché local. La marchandise et le véhicule ont été remis aux services des douanes et l'enquête suit son cours pour identifier et arrêter les auteurs de la contrebande qui sont en fuite.Dans la même journée, de leur côté, des élé- ments de l'inspection des douanes d'Oum-El-Bouaghi ont, lors d'un point de contrôle routinier au niveau de l'évitement de la ville, intercepté un véhicule suspect conduit par un jeune émigré. La fouille systématique du véhicule a permis aux douaniers de découvrir une vingtaine de télé- CONSTANTINE phones portables et une quantité importante d'accessoires introduits de la Tunisie et destinés au marché local. Là aussi, la marchandise est saisie par les éléments de la douane et une enquête avec le sujet émigré est en cours. M. C. Des mesures urgentes pour rattraper le retard du projet de restructuration de la cité El Guemmas Des mesures pour rattraper le retard accusé par l'opération de restructuration et d'aménagement de la cité El Guemmas, à Constantine, seront prises en urgence, a indiqué mardi après- midi, le wali, M. Hocine Ouadah. Interpellé lors d'une visite d'inspection par des dizaines d'habitants de ce quartier, mécontents devant la lenteur constatée dans la réalisation de ce projet, le wali a promis «des mesures d’urgence pour faire accélérer cette opération» inscrite dans le cadre d'un programme spécial. Les habitants de ce quartier qui ont également dénoncé «la mauvaise qualité du travail», ont reçu des assurances de la part du wali qui a rappelé à l'ordre, in situ, l'entreprise chargée de ces travaux. Le quartier populeux El Guemmas avait bénéficié en 2011 d'une importante opération de restructuration et d'aménagement visant l'amélioration des conditions de vie de ses habitants qui vivent dans des chalets contenant de l'amiante, a-t-on rappelé. Le wali s'était auparavant rendu à la cité Bencherghi où il s'est enquis de l'état d’avancement du projet de mise à niveau de ce quartier. APS nus fixes, mais qui mène un train de vie bien au-dessus de ses moyens. Trois autres fournisseurs, dépassant tous la soixantaine, impliqués dans ce trafic de drogue dont un est originaire de Annaba, sont activement recherchés, selon le commissaire Fouad Loucif. Il s’agit là de la plus importante saisie de drogue depuis plusieurs années par les policiers de ce commissariat, précise la même source. Présentés, hier mercredi, au procureur près le tribunal d’El Hadjar, le baron et les deux convoyeurs ont été placés sous mandat de dépôt. A. Bouacha GUELMA : 58e ANNIVERSAIRE DE LA MORT DE SOUIDANI BOUDJEMAÂ Selon des sources sécuritaires, les éléments de la compagnie de la Gendarmerie nationale de Meskiana ont réussi, avant-hier, à intercepter un fourgon dont les occupants ont réussi à prendre la fuite. C'est suite à des informations parvenues aux services des éléments de la Gendarmerie nationale que ces derniers ont tendu un barrage au niveau de la RN 88 pour intercepter le fourgon répondant au signalement fourni. Les occupants du véhicule ont pris la fuite vers une destination inconnue à la vue des éléments de la gendarmerie. La fouille du véhicule a permis la découverte d'une quantité de 100 cartouches de cigarettes de marques 10 Le 58e anniversaire de la mort de Souidani Boudjemaâ a été marqué hier par un hommage fort devant sa stèle. Les Guelmis ont suivi les autorités locales civiles et militaires pour se rendre en cortège à la stèle érigée à l'effigie de ce chahid, au grand boulevard de la ville de Guelma, qui porte son nom. Ils ont procédé à un dépôt de gerbe de fleurs au pied du monument, suivi immédiatement par une minute de silence. Un moment émouvant de recueillement pour un devoir de mémoire, désormais, traditionnel afin d'honorer l'un des plus célèbres martyrs d'Algérie, natif de la ville du 8-Mai-1945, et qui est tombé au champ d'honneur pour que vive son pays libre et indépendant. Si Djilali, comme préfèrent l'appeler ses compagnons d'armes a été tué le 16 avril 1956 par des gendarmes français dans la région de Blida. N. Guergour OUARGLA Lancement des essais des stations de déminéralisation de l'eau potable Les essais concernant certaines stations de déminéralisation de l'eau potable dont a bénéficié la wilaya de Ouargla, ont été lancés, a-t-on appris mercredi auprès des responsables de l'entreprise de l'Algérienne des eaux (ADE). Ces essais, lancés depuis mars dernier, concernent trois des neuf stations du type implantées à travers la daïra de Ouargla, a précisé le chef de service d'entretien et d'exploitation à l'ADE, Mohamed Tahar Khellaf. L'opération vise à identifier les difficultés techniques éventuelles qui pourraient entraver le fonctionnement normal de ces stations appelées à réduire la salinité de l'eau de 0,5 et 0,8 gramme/litre, a-t-il ajouté. Selon le même responsable, les 9 stations en question projetées sur le territoire des communes de Ouargla, Rouissat, Aïn El-Beïda (daïra de Ouargla), en plus d'une autre dans la daïra de Touggourt doivent alimenter les communes de Touggourt, Tebesbest, Nezla, et Zaouia El-Abidia. Elles seront opérationnelles dans le courant du premier semestre de 2014. Les 9 stations de déminéralisation, prévues dans la daïra de Ouargla, offrent une capacité de déminéralisation allant de 3 000 à 27 000 m3/jour chacune, tandis que celle de Touggourt sera de 34 500 m3/jour d'eau déminéralisées, a-t-on signalé à l'ADE. APS Région Ouest Le Soir d’Algérie TIARET : IL ACCOMPAGNAIT SON PÈRE AUX UMC DE L’HÔPITAL IBN SINA DE FRENDA Un mineur tabassé par deux médecins Deux médecins généralistes exerçant au niveau du service des UMC de l’hôpital Ibn Sina de Frenda, dans la wilaya de Tiaret, ont été suspendus récemment par leur tutelle pour avoir tabassé un mineur sous les yeux médusés de son père. En date du 6 avril dernier vers 22h environ, la victime se présenta avec son père handicapé à 100% et opéré SIDI-BEL-ABBÈS Elle vole 390 millions et se retrouve en prison La 3e Sûreté urbaine de Sidi-Bel-Abbès a réussi à identifier et à arrêter une jeune femme âgée de 26 ans, accusée d’avoir volé 390 millions à des proches. Selon les services de la Sûreté, l’accusée a profité de la confiance de ses victimes dont elle était proche pour subtiliser le montant en question et offrir une voiture à son frère et des meubles à sa famille. Confondue à l’issue des investigations des éléments de la Sûreté, la femme a été arrêtée et écrouée par le procureur de la République au cours de cette semaine. A. M. RELIZANE auparavant du cœur pour une éventuelle consultation médicale. L’un des praticiens qui assurait le service n’a pas daigné prendre sérieusement en charge le patient lequel n’a même pas bénéficié d’une prise de tension. Une négligence qui a fait réagir le fils pour demander une meilleure prise en charge, chose qui a déplu au médecin qui n’a pas trouvé mieux que de le mettre à terre avant de le rouer de coups de pied devant des malades «Quand un malheur n’arrive jamais seul» Commettre des cambriolages de domiciles au moment où les propriétaires sont terrassés par des malheurs, devient apparemment monnaie courante ces derniers temps à Tiaret où plusieurs cas ont été signalés. Ce phénomène intervient pourtant en parallèle avec une série d’arrestations effectuée par les différentes Sûretés urbaines de la wilaya. En effet, tout récemment alors que l’on procédait à l’enterrement d’un cadre de l’administration locale, un groupe de malfrats n’a pas trouvé mieux que de s’intro- La population d’Ouled Lahmar interpelle le wali La bourgade des Ouled Lahmar est située dans la commune de Bendaoud rattaché à la daïra de Relizane, à une douzaine de kilomètres au sud-est du chef-lieu de wilaya de Relizane. Ses habitants se plaignent des rudes conditions de vie qu’ils endurent, depuis très longtemps. En conséquence, ils réclament une amélioration de leur quotidien, dont l’alimentation en eau potable et la prise en charge du réseau routier, qui est à parfaire également pour qu’il devienne carrossable, notamment la route qui relie Ouled Lahmar à Khechab qui débouche vers leur village, pour faire sortir cette bourgade de l’isolement dans lequel elle est confinée. En outre, il nous a été fait part du transport qui n’est pas assuré de manière convenable et, par contrecoup, ce sont les écoliers et collégiens qui en pâtissent, eux qui doivent parcourir quotidiennement de longues distances afin de rejoindre leurs établissements scolaires. En somme, ce sont des priorités pour lesquelles les services concernés seront enclins à y remédier. Dans l’espoir d’une suite favorable, les habitants d’Ouled Lahmar sollicitent l’intervention du premier responsable de la wilaya pour la prise en charge totale de leurs doléances qui n’a jamais vu le jour et malgré les différentes appels auprès des services concernés, aucune suite favorable n’a eu lieu. A. Rahmane effarés. En guise de solidarité avec son confrère, un autre médecin s’est mis de la partie pour malmener le jeune. A noter que suite à cet incident aussi regrettable que condamnable, la Direction de la santé a pris les mesures nécessaires avec la suspension des deux médecins contrevenant en attendant leur traduction devant le conseil de discipline. Mourad Benameur duire par effraction dans la maison de la victime pour s’emparer des bijoux et des objets de valeur ajoutant, ainsi, d’autres peines à sa famille. Les auteurs demeurent toujours recherchés par la police, nous dit-on. Un cas similaire a eu lieu deux jours plus tard au niveau de la cité des «Préfabriqués». Les deux auteurs dont un mineur, ont été arrêtés le lendemain de leur forfait avant d’être écroués par le procureur. Une semaine après, c’est au tour d’une une vieille femme vivant seule à Guertoufa, une dizaine de kilomètres du chef-lieu, d’en faire les frais. Celle-ci s’est vu cambriolée au moment où elle était transportée vers l’hôpital de la ville après avoir subi un malaise. Profitant de son absence, des voleurs n’ont éprouvé aucune difficulté pour la délester pratiquement de tout ce qui était à leur portée. Ces cas aussi récurrents que condamnables ont laissé planer un climat de peur parmi les familles tiareties, lesquelles ne s’aventurent que très rarement voire exceptionnellement à s’absenter de leurs maisons, notamment durant la nuit où les voleurs commettent généralement leurs délits. M. B. Jeudi 17 avril 2014 - PAge 10 AÏN-TÉMOUCHENT 14 000 tonnes de déchets collectées par le CET de Sidi-Ben-Adda Le directeur général du centre d'enfouissement technique de Sidi-Ben-Adda, M. Megherbi Boubacar, a déclaré dans un bilan du premier trimestre de 2014 que son entreprise a récupéré plus de 14 000 tonnes de déchets au niveau du centre de Sidi-Safi avec 6 196 tonnes et Sidi-Ben-Adda avec 7 239 tonnes pour un montant qui s’élève à plus de 1,2 milliard de centimes,un bilan jugé très satisfaisant par rapport au taux annuel de collecte des ordures qui est estimé à 60 000 tonnes. Le directeur du centre ajoute que selon les statistiques présentées, le CET a récupéré au cours de la même période trois tonnes en bouteilles et quatre tonnes de fer et acier. Cependant, le centre de Sidi-Ben-Adda a enregistré un manque en matière de papier et carton du fait que la quantité collectée est estimée à seulement quatre tonnes, ce qui a poussé les responsables du centre à organiser une réunion au niveau de la direction de l'environnement au cours de laquelle une décision a été prise concernant la collecte du papier de toutes les administrations publiques par le centre d'enfouissement technique de Sidi-Ben-Adda. S. B. Découverte d'un corps à Hammam-Bou-Hadjar Le corps d'un homme a été retrouvé hier dans un champ agricole dans la cité des thermes HammamBou-Hadjar. Selon des informations concordantes, c'est un citoyen qui a découvert le corps inanimé de B. B. 44 ans dans un champ à environ 600 mètres à la sortie de la ville de Hammam-Bou-Hadjar. Aussitôt il a avisé la Gendarmerie nationale, cette dernière ainsi que la Protection civile se sont rendues sur les lieux où elles ont découvert le corps du malheureux, vraisemblablement mort d’un arrêt cardiaque. La Gendarmerie nationale a ouvert une enquête pour déterminer les causes exactes de ce décès . S. B. 16 kg de kif récupérés, 6 personnes dont une femme arrêtées à Mahdia Agissant sur information faisant état d’une transaction devant se dérouler le 13 avril à minuit, les policiers, en collaboration avec la Sûreté de la daïra de Mahdia se sont déployés près de l’endroit indiqué où ils ont suivi le déroulement de l’opération. L’intervention a eu lieu au moment opportun puisque les policiers ont pu arrêter en premier lieu deux individus B. N. 21 ans et B. A. 23 ans originaires de Mahdia avec, en leur possession cinq plaquettes de drogue pesant 500 g. Les deux mis en cause ont aussitôt dénoncé leur fournisseur B. A. 41 ans issu de la même localité. Ce dernier, dont le domicile avait subi vainement une fouille minutieuse est passé aux aveux pour dévoiler l’endroit de la cachette. Il s’agit du domicile de sa sœur B. N. 48 ans où 15,7 kg de drogue ont été récupérés. Deux autres complices B. R. 27 ans et T. M. 23 ans impliqués dans cette affaire ont été également épinglés alors qu’un autre demeure toujours en fuite et est activement recherché par les services de sécurité. M. B. Agissant sur informations inhérentes au trafic de billets de banque, les éléments de la police judiciaire de la wilaya de Tiaret ont réussi en fin de semaine à neutraliser un ressortissant subsaharien âgé de 43 ans au moment ou il s’apprêtait à effectuer une transaction avec un citoyen résidant à Oued Lili. L’arrestation a eu lieu au niveau de la gare routière située sur la route de Frenda suite à la découverte dans les bagages du mis en cause de la somme de 25 millions de centimes en faux billets dont 9 millions en euros. Aussi, suite à une perquisition menée au domicile du complice, il a été récupé- ré près de 3 000 coupures contrefaites en euros échangées contre deux millions de dinars. Présentés devant le magistrat instructeur près le tribunal de Tiaret jeudi pour répondre des chefs d’inculpation qui leur sont reprochés, les mis en cause ont été placés sous mandat de dépôt. M. B. Les éléments de la police judiciaire de la wilaya de Tiaret ont réussi en date du 15 avril dernier une véritable opération coup-depoing parmi les trafiquants de drogue à Mahdia, avec la saisie d’une quantité de plus de 16 kg de kif traité et la neutralisation de pas moins de 6 personnes impliquées dont une femme. Saisie de 25 millions en faux billets L’agence postale rouvre ses portes à Aïn Kermès Fermé depuis près d’une année pour travaux de réhabilitation, le siège de l’agence postale d’Aïn Kermès, dans la wilaya de Tiaret, vient de rouvrir ses portes jeudi, au grand soulagement de la population locale. Au moment où les travaux étaient en cours de réalisation, les usagers étaient orientés vers un petit local temporairement au niveau de la mairie. Ces derniers devraient désormais trouver un climat meilleur d’autant que cette structure offre toutes les prestations postales grâce à l’ouverture au public de pas moins de quatre guichets. M. B. CHLEF Un fellah écrasé par son tracteur Au début de cette semaine, un fellah, en effectuant des travaux dans son champ, a vu son engin se retourner violemment sur lui. L'homme, âgé d'une cinquantaine d'années, est décédé lors de son transfert vers l'hôpital de Ouled Mohamed du chef-lieu de la wilaya. Le drame s'est déroulé à Wakayet, dans la commune de Beni Rached située à 30 km au nord-est de la ville de Chlef. Le défunt laisse une veuve et 11 enfants. Ce genre d'accident devient inquiétant par sa fréquence, lorsqu'on sait qu'en l'espace de trois semaines, il y a eu trois morts dans les mêmes circonstances et avec le même type d'engin agricole. Medjdoub Ali Jeudi 17 avril 2014 - PAGE IL EST CIBLÉ PAR DES CLUBS FRANÇAIS, ALLEMANDS ET ESPAGNOLS Idir Ouali quittera Dresden cet été Le mercato commence pour certains de nos Verts d’Europe. Ceux qui sont en manque de «visibilité» en particulier. A l’exemple d’Idir Ouali, le milieu offensif du Dynamo Dresde. L’ancien joueur du Mans, qui a brillé le week-end dernier avec son club face à Munich 1860 (42), avec un but et une passe décisive, ne semble pas réussir sa deuxième moitié de saison en Bundesliga 2. Déjà, l’hiver dernier, l’équipier de MohamedAmine Aoudia envisageait sérieusement de changer de club et de cap. Surtout que son contrat expire le 30 juin prochain. Une aubaine pour certains clubs de L 1, en France, à l’instar du Stade de Reims et de la Liga, en Espagne, comme Celta Vigo et Valladolid. Des destinations qui pourraient ne pas plaire au joueur algérien dont les émoluments sont élevés d’où la possibilité de voir le natif de Roubaix poursuivre sa carrière en Allemagne où Fribourg et plusieurs autres clubs de Bundesliga se sont renseignés à son propos. Publicité Sports 12 FOOTBALL Marc Wilmots devrait percevoir 800 000 euros brut par an IL A RENOUVELÉ SON CONTRAT AVEC LA BELGIQUE JUSQU’EN 2018 Le sélectionneur de l'équipe belge de football, adversaire de l'Algérie au Mondial-2014 au Brésil (12 juin-13 juillet), Marc Wilmots, devrait percevoir 800 000 euros brut par an, selon le contrat de prolongation signé jusqu'en 2018 avec l'Union belge, rapporte le site du quotidien Het Laatste Nieuws. Le coach des «Diables rouges» a obtenu une forte revalorisation salariale de son contrat. La même source a avancé le chiffre de 800 000 euros avec plusieurs primes, ce qui ferait de lui le sélectionneur belge le plus rémunéré de tous les temps. Ces deux prédécesseurs, Dick Advocaat et Georges Leekens touchaient chacun 600 000 euros par an. Wilmots dont le premier contrat avec l'Union belge de football expirera en juin prochain était la priorité de l'instance dirigeante du football belge. «Envie de continuer la belle histoire avec mon groupe, mon staff et les supporters», a réagi Wilmots (45 ans) sur son compte Twitter, qui présente un bilan de 11 victoires pour 4 défaites et 5 matchs nuls en 20 ren- contres. L'ancien attaquant du Standard et de Schalke 04 notamment, avait repris la sélection belge, d'abord en assurant l'intérim de Georges Leekens dont il était l'adjoint en mai 2012, signant ensuite un contrat de deux ans à partir du 6 juin. Saison terminée pour Junior Malanda Le milieu de terrain belge de Wolfsburg, Junior Malanda, blessé au genou lors de la demi-finale de la Coupe d'Allemagne face à Dortmund (0-2) mardi soir, est «out» pour le reste de la saison, rapporte la presse locale. Sorti sur blessure mardi soir à la 83e minute du duel contre Dortmund, Junior Malanda ne jouera plus cette saison. Son ligament intérieur du genou droit est Photos : DR Le Soir d’Algérie déchiré. Ses ligaments croisés sont également touchés, mais pas trop gravement. Il aura donc besoin de 6 à 8 semaines de repos, selon Sporza. Titulaire et impressionnant dans le milieu de terrain de Wolfsburg depuis quelques semaines, l'ancien joueur de Zulte-Waregem peut donc dire adieu à une éventuelle Coupe du monde s'il avait fait partie de la sélection de Marc Wilmots, estime le même journal. A moins de deux mois du coup d'envoi de la Coupe du monde 2014 au Brésil, les joueurs belges ne sont pas épargnés par les blessures, ce qui devrait inquiéter sérieusement le sélectionneur Wilmots. La blessure de Malanda vient s'ajouter à celles du gardien Casteels et de l'attaquant d'Aston Villa Christian Benteke, lesquels ont déclaré forfait pour le rendez-vous brésilien. APRÈS L’ANNULATION DU MATCH GHANA-GUATEMALA Les Sud-Coréens pourraient affronter les Black Stars à Miami Le match amical qui devait opposer le Guatemala au Ghana, le 6 ou le 7 juin aux Etats-Unis, a été annulé. Les Black Stars, qui cherchent un nouvel adversaire pour leur ultime rencontre de préparation à la Coupe du monde (12 juin-13 juillet) et qui figurent dans le groupe H avec le Portugal, l’Allemagne et les Etats-Unis, pourraient affronter la Corée du Sud au FIU Stadium de Miami, le 9 ou le 10 juin. Les Guerriers de Taiguk affronteront pour rappel une autre sélection africaine, la Tunisie, le 28 mai à Séoul à l’issue de laquelle le sélectionneur coréen, Hong Myung-Bo, annoncera sa liste des 23 joueurs pour le Brésil. Jeudi 17 avril 2014 - PAGE ÉLIMINATOIRES DE LA CAN-2014 SENIORS FILLES La Tunisie en stage à Tunis La sélection tunisienne seniors filles de football, prochain adversaire de l'Algérie au second et dernier tour qualificatif au Championnat d'Afrique des nations CAN-2014, entame ce mercredi un stage à Tunis qui se poursuivra jusqu'au 18 avril. Pour ce regroupement, le second après celui effectué la semaine dernière, l'entraîneur Samir Landolsi a convoqué 20 joueuses dont deux évoluant en France, Leila Maknoun (Guingamp) et Ella Kaabechi (Rodez), précise le site officiel de la FTF. Au cours de ce regroupement, le staff technique a prévu deux séances d'entraînement au stade annexe d'El Menzah (Tunis) sur pelouse synthétique pour permettre aux joueuses de s'adapter à ce genre de surface. Au match «aller» du dernier tour qualificatif au championnat d'Afrique des nations, la sélection algérienne accueillera son homologue tunisienne le 23 mai au stade Omar-Hamadi (Bologhine). Le match retour est prévu entre le 6 et le 8 juin en Tunisie. La sélection algérienne s'est qualifiée pour le second et dernier tour des éliminatoires du CAN-2014 aux dépens du Maroc (2-0, 0-0), tandis que la Tunisie a sorti l'Égypte (3-0, 2-2). La phase finale du championnat d'Afrique 2014 aura lieu en Namibie du 11 au 24 octobre prochain. Le tournoi de Menton pour préparer l’Algérie La sélection tunisienne seniors filles participera au tournoi international de Menton (France) qui aura lieu du 19 au 22 avril, a annoncé hier la Fédération tunisienne de football (FTF). Outre la Tunisie, la 42e édition du tournoi de Menton, dont les matchs se dérouleront au stade Lucien Rhin, verra la participation de sept clubs européens : FC Bobruichanka (Biélorussie), FC Olympia Sofia (Bulgarie), Femina White Star Woluwe (Belgique), Zensky-Padova (Italie), Znk Dinamo Maksimir (Croatie), SSV Brixen Obi (Italie) et Etoile de Menton (France). Au premier tour du tournoi, l'équipe tunisienne affrontera la formation italienne de Padova le samedi 19 avril avant de croiser le fer avec les Belges de Femina White Star Woluwe le lendemain. VOLLEY-BALL Tournoi de mini-volley le 19 avril à Alger Un tournoi de mini-volley sera organisé le 19 avril par la Ligue algéroise de volley-ball (LAVB) au stade Ouaguenouni (Alger-Centre). La compétition, qui se déroulera chez les deux sexes (garçons et filles), est organisée à l'occasion de la Journée mondiale de la santé, précise-t-on de même source. Les tours préliminaires auront lieu dans la matinée tandis que les finales féminine et masculine se joueront respectivement à 15h et 15h30, selon le programme communiqué par la LAVB. Le tournoi sera clôturé vers 16h par l'organisation d'une cérémonie de remise des récompenses aux vainqueurs. BOXE PARTICIPATION DE BOXEURS ALGÉRIENS AUX COMPÉTITIONS PROFESSIONNELLES DE L’AIBA Nouvelles réserves du MJS Le ministère de la Jeunesse et des Sports (MJS) a encore émis des réserves par rapport aux compétitions professionnelles et semi-professionnelles initiées par l'Association interna- tionale de boxe amateur (AIBA), affirmant cependant qu'il n'était pas contre la création de clubs professionnels, à condition que cela se fasse dans la transparence. L'instance internationale de boxe avait décidé de créer fin 2010 une troisième voie, semi-professionnelle, sous le nom de World Series of Boxing (WSB), mettant en lice des équipes, appelées franchises, avant de lancer sa nouvelle compétition professionnelle, l'APB (AIBA Pro Boxing), le 24 octobre prochain. Les deux compétitions WSB et APB seront qualificatives aux Jeux olympiques de Rio de Janeiro en 2016 (JO-2016). Une équipe algérienne «Faucons du Désert» avait été créée en 2011 pour participer au championnat de la WSB, accompagnée pour sa première année par la Fédération internationale de boxe qui a dégagé une enveloppe aux boxeurs algériens. La gestion financière de cette franchise a suscité beaucoup de polémique, ce qui avait poussé le MJS à demander un bilan moral et financier pour en savoir un peu plus sur la gestion financière des «Faucons du Désert», sous la présidence de l'ancien patron de la Fédération algérienne de boxe (FAB), Abdellah Bessalem et du manager Azzedine Aggoune, l'exentraîneur national démissionnaire après les JO2012 de Londres. «L'ancien bureau de la fédération a engagé cette instance dans la WSB dans l'opacité la plus totale, il n'y a aucune trace d'écrits à ce sujet. Mais malheureusement, la fédération a été obligée d'honorer ses engagements avec l'Association internationale de boxe pour ne pas être sanctionnée et c’est pour cette raison qu'on a donné notre accord pour continuer dans cette compétition», a expliqué à l'APS le directeur général telé M. Boudina. «La loi est claire à ce sujet, La fédération peut opter pour n'importe quelle compétition développée par l'AIBA à condition que ce soit dans la transparence», a-t-il cependant précisé, ajoutant que le MJS était «pour l'ouverture sur la professionnalisation de cette discipline». «Mais que ce ne soit un professionnalisme déguisé, a-t-il averti. Nous ne pouvons pas financer des clubs privés sous couvert de l'équipe nationale». «Sur ce plan-là, nous suivons de très près ce qui se passe au niveau de la boxe avec le bureau actuel pour pousser les responsables à faire les choses dans la transparence. Les choix des compétitions doivent être assumés collectivement», a tenu à souligner Mokhtar Boudina. Dans ce registre, le directeur général du développement sportif au MJS a menacé de ne pas financer les compétitions qui «n'ont pas de motivations sportives». «N'importe quel système de compétition, s'il n'a pas l'aval du collège technique national et de l'assemblée générale et s'il n'y a pas de motivations sportives en premier lieu, nous ne le financerons pas. Maintenant, la fédération du développement sportif au MJS, Mokhtar Boudina. «Une fois que cette compétition se terminera, nous demanderons une évaluation sur le plan sportif», a-til fait savoir, critiquant le «flou» qui a entouré la gestion de cette franchise avant qu'elle ne soit prise en charge par la Fédération algérienne de boxe. «Il y a eu une période de flou, mais aujourd'hui, c'est la fédération qui prend en charge la WSB, une chose qui n'était pas claire avant. Le président de la FAB lui-même n’a pas trouvé de traces engageant la fédération dans cette formule», a ajouté M. Boudina. «En plus du manque de transparence, c'est une compétition qui ne fait pas l'unanimité au sein de la famille de la boxe. Il y a eu tellement d'opacité dans cette WSB que nous-mêmes nous n'avons pas été convaincus par les initiateurs de cette formule de compétition. D'ailleurs, je ne sais pas quel est l'intérêt qui a précipité ce choix. Dans tous les cas, nous n'avons pas trouvé, même le bureau actuel, de traces sur les motivations qui ont amené à créer cette compétition», a-t-il ajouté. Le MJS demande de la transparence Concernant la nouvelle formule (APB) qui sera lancée par l'AIBA en octobre prochain, le même responsable a confirmé que la tutelle «a une stratégie pour gérer ces nouvelles donnes». «Il y a de nouvelles formules et nous avons une stratégie, car nous faisons la différence entre ce qui relève des intérêts des groupes et des personnes et ceux de l'équipe nationale», a mar- Mohamed Raber n’est plus LA PRESSE NATIONALE EN DEUIL Mon ami et ancien confrère Mohamed Raber n’est plus. Hier matin le chroniqueur et poète est décédé des suites d’une longue maladie. Connu pour ses écrits fins et entourloupés, Cheikh Raber était cet artiste qui savait décrire la nature, la vie et ses choses. L’enfant de Fontaine-Fraîche, né le 1er novembre 1958, s’en va en laissant derrière lui une petite famille et une autre, plus grande, composée de fidèles fans et amis. Le regretté qui avait roulé sa bosse dans un certain nombre de médias nationaux, dont Le Soir d’Algérie, Le Matin et d’autres publications sportives essentiellement, exerçait pour la dernière fois, avant sa maladie, au quotidien Mon Journal, où il animait une chronique quotidienne. Grand amoureux de la vie et des créatures, le Cheikh que j’avais côtoyé en 1991 au sein de la rédaction du quotidien sportif Match (publication spécialisée du Soir d’Algérie) vénérait les chats, Besbassa était son premier amour. Rossignol des temps modernes, Mohamed Raber chavirait au rythme de son Mouloudia qu’il a cessé d’aimer, comme il me l’a raconté lors d’une récente rencontre, le jour où les chahamine (les profiteurs et autres opportunistes) l’ont broyé. Comme il a mis un point d’honneur de ne plus évoquer «les faits d’armes» de l’EN à laquelle il a consacré une de ses plus belles chroniques. Intitulée «Deglet Nour fe Ziguinchor, elle décrivait la déculottée des Verts à la CAN du Sénégal (1992). Une de ces dernières notes, toujours si prosaïque, Mohamed Raber rappelait, sur sa page Facebook, sa passion pour l’écriture. «Écrire est un don, au prolongement duquel s’acquiert l’art de la ponctuation, et de là, à la consécration, apparaît, pure, de nature, la passion de l’écriture, aussi vraie que bon sang ne saurait mentir !». Repose en paix Cheikh. Mes sincères condoléances, et celles de ses amis au journal Le Soir d’Algérie, à la famille et aux proches. est libre d'opter pour les clubs professionnels puisque la loi algérienne le permet», a-t-il dit. «S'il faut créer des clubs professionnels, il faut le faire selon les lois algériennes pour qu'on puisse les voir sous le soleil du jour», a-t-il conclu. Pour leur part, les responsables de la Fédération algérienne de boxe ont tenu à préciser que l'APB «n'est gérée que par la fédération, à l'instar de la WSB», remettant en cause «l'autoproclamation» par Azzedine Aggoune, comme manager de quatre des meilleurs boxeurs algériens, en l'occurrence Mohamed Flissi (49 kg), Abdelkader Chadi (61 kg), Abdelhafid Benchabla (81 kg) et Chouaib Bouloudinat (91 kg) dans le cadre de l'APB. Benchabla a été sacré champion du monde WSB en individuel, sous les couleurs du club sud-coréen de «Pohang Poséidon» à Guiyang (Chine) en 2011, décrochant du coup son billet pour les Jeux olympiques 2012. Son coéquipier de la sélection algérienne, Chadi Abdelkader, avait remporté, quant à lui, le titre mondial par équipes dans la même compétition avec Paris United en 2011. 13 Le Soir d’Algérie MÉMENTO Knock-out et knock-in… e ministère de la Jeunesse et des Sports revient à la charge et réinvestit le ring. Son DGS, Mokhtar Boudina pour ne pas le nommer, a tenu, dans une intervention à l’APS, à recadrer le débat au sujet de la participation des boxeurs algériens aux nouvelles compétitions de boxe professionnelle initiées par l’AIBA. En particulier celle de l’APB (Aiba Pro Boxing) attendue l’automne prochain, et à laquelle une équipe de quatre pugilistes représentera l’Algérie. Le responsable du ministère, certainement excédé par les déclarations faites à notre journal par l’ancien sélectionneur national, Azzedine Aggoune, a remis sur le tapis l’éligibilité de certains cadres du sport, non sans remettre en cause les circuits à travers lesquels lesdits encadreurs empruntent le chemin vers la gloire. Dans son intervention, M. Boudina a axé sur la transparence qui doit présider les activités de ces écuries nouvellement créées et pour lesquelles l’Etat a ouvert la voie, offert et les agréments et l’argent pour «combattre» sur le concert international. Le DGS de la tutelle tient à expliquer que cette levée de boucliers a pour objectif d’éviter la dilapidation des deniers publics. Et que, dans ce sens, le ministère a sa propre stratégie pour «gérer ces nouvelles donnes», celles instaurées par la multiplication des épreuves professionnelles à l’échelle internationale engageant les structures des fédérations et les fonds publics. La sortie de Mokhtar Boudina n’est, en somme, destinée qu’à dénoncer l’auto-proclamation de l’ancien entraîneur national, DTN et manager des Faucons du Désert comme étant chargé par les boxeurs eux-mêmes de les préparer et les diriger durant la prochaine manifestation pugilistique organisée par l’AIBA. Une mission que ce cadre du sport, dont les résultats positifs depuis qu’il a repris en main les affaires de la sélection font envier les jaloux et les ripoux, avait accompli avec succès recevant les éloges des responsables de la FAB et des ministres qui se sont succédé au MJS. Mais voilà quand on traite les responsables du secteur de «petits», au passé comme au présent, on subit forcément les foudres de ces décideurs à la petite semaine et d’incroyables retournements dans l’audimat d’estime. Azzedine Aggoune est peut-être victime de ses… convictions politiques. Un terrain pour lequel les «nouveaux boxeurs» ont des armes autrement plus efficaces que les uppercuts, crochets et autres coups directs. Ce n’est ni de la boxe anglaise, française, chinoise ou thaïlandaise. Tout simplement une boxe sous la ceinture, dans les bureaux et avec des jugesarbitres de service. Un knockout (génétique) qui n’a rien à voir avec le classique K.-O. (Knock-out) du noble art. M. B. L Culture Le Soir d’Algérie [email protected] Une vie après les élections LE COUP DE BILL’ART DU SOIR FESTIVAL CULTUREL INTERNATIONAL DE PROMOTION DES ARCHITECTURES DE TERRE Retour aux sources ous le haut patronage du ministère de la Culture, la troisième édition du Festival culturel international de promotion des architectures de terre «Architerre» se tiendra du 20 au 24 avril à l’Ecole polytechnique d’architecture et d’urbanisme (EpAu) d’El-Harrach, à Alger, l’inauguration officielle aura lieu le samedi 19 avril à 17h, au niveau de l’Office de Riadh El-Feth (salle Cosmos). une projection de film Les nouveaux habits de la terre suivi d’un débat en présence du réalisateur françois Le Bayon est prévu, suivi d’une cérémonie de remise prix des lauréats du concours «Intervenir sur le patrimoine bâti en terre». Du 20 au 24 avril, le festival aura lieu à l’Ecole d’architecture d’El Harrach. Au programme, des ateliers sur les techniques des architectures de terre seront animés par des spécialistes algériens et étrangers et destinés aux architectes des écoles d’architectures de l’ensemble du pays. Les journées des 23 et 24 seront consacrées à des séminaires où se succéderont des conférenciers de renoms nationaux et étrangers, venus de plusieurs pays qui ont une expérience prouvée dans le domaine des architectures de terre comme l’Italie, l’Inde, le portugal... Tout le long du festival, une exposition dédiée aux architectures de terre sera organisée au sein de l’EpAu. La nouveauté de cette année est le lancement d’un atelier d’architecture de terre dédié aux enfants. S SALLE EL-MOUGGAR (ALGER-CENTRE) Jusqu’au 26 avril sauf les dimanches : projection du film L’Andalou de Mohamed Chouikh, à raison de trois séances : 14h17h-20h. COMPLEXE CULTUREL ABDELOUAHEBSALIM (CHENOUA, TIPASA) Programme socioéducatif «Min wahy el kalam», 3e édition Samedi 19 avril à 10h30 : Jeu des 7 familles en anglais avec Boudjemaâ Abdelkader. Du 12 au 19 avril : projection du film Le Discours d’un roi de Tom Hooper à 14h et 17h. Du 20 au 24 avril : projection du film La Môme d’Olivier Dahan à 14h et 17h. 15 10e EDITION DES JOURNÉES DU HAWZI DE BLIDA Un espace pour la promotion d’un genre musical ancestral Par Kader Bakou La 10e édition des journées du hawzi, qui se déroulent tous les ans à Blida, aura lieu cette année du 25 avril au 2 mai prochain. Un plateau varié de chanteurs et d’associations est prévu pour cette manifestation pour conférer aux mélomanes des moments de joie et de plaisir que susciteront les belles voies des participants. elon Mlle Khalida Benkedache, organisatrice de cette manifestation artistique, la chance a été donnée à des chanteurs et chanteuses qui n’ont jamais eu l’occasion de se produire dans ces journées et montrer leurs qualités musicales. C’est le cas des chanteurs Laïd Bouchenga et Lynda Menouari. Quant aux autres participants à cette édition, trois chanteurs de la ville des Roses ont été retenus et qui ne sont autres que Farid Khodja, Sid-Ali Benguergoura et Samir Laleug, le Constantinois Sigueni Mohamed Rachid, l’Algéroise Lamia Madini et enfin le petit-fils de Hadj Mohamed Ghaffour, Nacer, qui viendra de Nedroma. Les associations seront également présentes à cette manifestation. S La toute nouvelle de Blida, qui porte le nom de Ahbab Dahmane Benachour, aura l’insigne honneur de faire l’ouverture. Cette association, nouvellement créée, tend à valoriser l’œuvre laissée par le talentueux chanteur Dahmane Benachour. Les autres formations musicales blidéennes, au nombre de huit, seront aussi de la partie. Dans la même perspective, El Bachartzia de Koléa, Rachidia de Cherchell, El Balabil de Constantine, Nassim El Andalous d’Oran, Amraouia de Tizi Ouzou et El Assala de Nedroma vont se succéder sur la scène de la salle des conférences de la wilaya pour présenter des programmes à la saveur ancestrale d’autant que le genre musical hawzi a cette particularité d’être alléchant et doux à l’écoute. Il est à noter enfin que les journées du hawzi sont organisées sous le haut patronage du wali de Blida qui tient à la perpétuation de cette édition dont il dit toujours qu’elle est la fierté de la ville des Roses qui reste un berceau incontournable de l’art en général et de la musique araboandalouse en particulier. M. Belarbi THÉÂTRE ANTIQUE DE TIPASA Les poèmes d’Ana Greki et Jean Sénac revisités e fut la directrice de la gestion des sites archéologiques de Tipasa qui prononça le discours de bienvenue en direction des invités à ce récital international de la poésie qui s’est déroulé sur le site même de l’antique théâtre romain de Tipasa. «Merci de bien vouloir redonner vie à ce théâtre antique. Grâce à vous, l’âme des anciens est là ; grâce à vous, tout va ressusciter ; laissez-nous rêver avec vous», dira la directrice du site archéologique de Tipasa. un représentant du ministère de la Culture évoquera l’organisation de ce récital qui eut lieu grâce à la participation de l’Institut français de l’ambassade de France en Algérie, mais aussi à l’Agence algérienne pour le renouveau culturel (AARC). Ainsi, ce fut au cœur de l’antique théâtre romain de Tipasa, au milieu d’un environnement boisé, que se déroula un récital de poésies, où des poètes français et Algériens ont déclamé tour à tour des C poèmes en arabe, en français et en langue occitane. Mais les organisateurs de cet événement précisèrent que ce regroupement artistique fut principalement organisé en hommage à des poètes algériens d’expression française, à l’image d’Ana Greki, décédée prématurément à Alger, à 35 ans, en 1966, et auteure d’un livre Algérie, capitale Alger, préfacé par Mostapha Lacheraf, édité à Tunis en 1963. Le présentateur qui déclama plusieurs poèmes d’Ana Greki, notamment un poème dédié à Raymonde pechard, passa en Du 15 au 17 avril : Exposition à l’occasion de la Journée du savoir. Du 18 au 30 avril : A l’occasion du Mois du patrimoine : exposition d’arts plastiques, artisanat, mariage traditionnel. LIBRAIRIE DU TIERS-MONDE (PLACE ÉMIR-ABDELKADER, ALGER) Samedi 19 avril à 14h : Slimane Zeghidour signera son livre l’Algérie en couleurs, paru chez édition Les Arènes. THÉÂTRE NATIONAL ALGÉRIEN MAHIEDDINE-BACHTARZI (ALGER) Samedi 19 avril à 10h et à 15h : pièce pour enfants Inkad el fezaa, mise en scène par Lynda Selam. production : Théâtre national algérien. revue le parcours poétique de la poétesse en mettant en exergue sa lutte contre le colonialisme français, mais aussi son internement à Serkadji et Beni Messous. Mais ce fut Jean paul Delors, metteur en scène et dirigeant d’un atelier de ressources poétiques qui arriva à mettre sur le plateau, des poèmes de Jean Senac, avec la participation d’une dizaine d’étudiants de l’université de Blida, sous la direction musicale de Abder, un virtuose incontournable du aoud, notamment en entonnant la célèbre et triste mélopée Ya el menfi. L’assistance a ovationné très fort les jeunes talents de la poésie algérienne qui se sont relayés sur le site du théâtre romain de Tipasa pour laisser place ensuite aux ténors de la poésie algérienne et française présents sur le site. Ce fut la sensuelle et prodigieuse poétesse française Avrelia Lassaque qui ouvrit ce récital en entonnant plusieurs LIBRAIRIE INTERNATIONALE AURASSI OMEGA (HÔTEL EL-AURASSI, ALGER) Samedi 19 avril de 14h 30 à 18h : Malika Larabi dédicacera ses livres Marcher sur les pas de mon père et Eclat de vie, parus aux Editions L’Ilôt. GALERIE BAYA DU PALAIS DE LA CULTURE MOUFDI-ZAKARIA (KOUBA, ALGER) Du 10 avril au 3 mai : Exposition de peinture «Les portes éternelles de La Casbah» de l’artiste Abderrahmane Kahlane. MUSÉE PUBLIC NATIONAL CIRTA (CONSTANTINE) Jusqu’au 30 avril : Exposition «Le cinquan- poésies en langues occitane et française, à l’instar des poèmes Les pays de la nuit, L’île de IOS et Ulysse, suivies par les jeunes poètes Nacerdine Hadid, Raouya Yahiaoui, Fatiha Benchalal et Yassine Oussalah. Mais ce fut sous l’apparence nostalgique d’un soixante-huitard à l’image de ceux marqués par l’opposition à la dictature grecque, que Bruno Doucey signe ses poèmes en se faisant accompagner par le très oriental aoud de Abder, et en déclamant le poème Yanis Ristos, ainsi que Salonique 1936, Eros 1968, en s’intégrant admirablement dans la sensibilité, la sensualité, voire la volupté méditerranéenne propre aux peuplades sémites. Quant à Michel Baglin, un autre poète acquis à Tipasa et aux œuvres de Camus, il déclamera tour à tour Le printemps des poètes avec son poème Imperceptiblement, ainsi que les poésies Sillages et Paysage. Houari Larbi tenaire de la peinture algérienne» de l’artiste allemande Bettina Heinen-Ayech. MUSÉE NATIONAL D’ART MODERNE ET CONTEMPORAIN D’ALGER (RUE LARBIBEN-M’HIDI, ALGER) Jusqu’au 5 juillet : Exposition de photographies «El moudjahidate, nos héroïnes», par les jeunes photographes Nadja Makhlouf et Benyoucef Chérif, accompagnée de textes de l'historienne Malika El-Korso. GALERIE EZZOU’ART DU CENTRE COMMERCIAL & DE LOISIRS DE BAB-EZZOUAR (ALGER) Jusqu’au 30 avril : Exposition variées de Saïda Mekaideche. Photos : DR Dans les pays développés, les élections sont un moyen de résoudre les éventuels problèmes politiques. Dans ces pays, les campagnes électorales se déroulent dans une atmosphère de fête et la vie continue le plus normalement du monde. Dans d’autres pays, la «démocratie» et les élections sont l’occasion d’exhumer et d’attiser les vieilles rancunes et les problèmes sociaux et politiques. À la veille de chaque élection, les gens retiennent leur souffle et commencent à remettre leurs projets, grands ou petits, à «l’après-vote» (mour el vote). Dans ces pays, sans réelle culture civique et démocratique, la plupart des élections (présidentielles, législatives...) sont des «scrutins sous haute tension» ou «des scrutins de tous les dangers» qui se déroulent sous la mobilisation d’un «dispositif sécuritaire impressionnant». Le vrai sous-développement est celui de l’esprit. La démocratie dont les élections sont le meilleur allié, est un outil et un moyen de régler pacifiquement les conflits entre les gens. Le sous-développement culturel les a transformés en une inquiétante «boîte de Pandore» dont tous les gens sensés souhaitent qu’elle reste fermée. K. B. [email protected] Jeudi 17 avril 2014 - PAGE [email protected] Le Soir d’Algérie Jeudi 17 avril 2014 - PAGE 17 Cigares à la viande hachée Le magazine de la femme ARTHROSE : DISTINGUEZ LE VRAI DU FAUX ! Page animée par Hayet Ben Trucs et astuc es Pour éviter aux vêtements de déteindre Existe-t-il des médicaments capables de guérir l’arthrose ? Non, en revanche, il existe des médicaments susceptibles de freiner l'usure du cartilage et d'aider l'articulation à se lubrifier. Contre la douleur de l’arthrose, on recourt à des analgésiques ou à des anti-inflammatoires non stéroïdiens. L’origine de l’arthrose est-elle une inflammation de l’articulation ? Non. L’arthrose est due à une usure mécanique de l’articulation, même si une inflammation de l’articulation peut compliquer l’arthrose. Vous avez un vêtement qui risque de déteindre ? Mettez du vinaigre blanc, ça fixe les couleurs. 300g de viande hachée de bœuf, 1 oignon, 3 gousses d’ail, un morceau de pain rassis trempé dans du lait, un petit bouquet de coriandre, 2 brins de menthe, sel, poivre, cumin, un peu de noix de muscade râpée, 2 œufs, 100 g de fromage fondu, chapelure, huile pour la friture Versez la viande hachée dans un récipient. Ajoutez les herbes ciselées, l’oignon râpé, l’ail en petits morceaux, le pain essoré et émietté, épicez et ajoutez 1 œuf, malaxez le mélange avec la main. Découpez le fromage en bâtonnets. Battez l’œuf restant dans une assiette. Versez la chapelure dans une autre assiette. Chauffez un bain de friture. Prenez la valeur d’un petit œuf de viande hachée. Placez le fromage au milieu en lui donnant la forme d’un cigare. Passez ces cigares dans l’œuf battu puis dans la chapelure et faites-les dorer dans le bain de friture. QUESTION Mettre trop souvent du vernis abîme-t-il les ongles ? Il ne faut pas garder son vernis à ongles plus d’une semaine, au-delà, c’est mauvais, car l’ongle devient poreux et absorbe les pigments du vernis. C’est alors qu’il jaunit. Il faut donc veiller à retirer son vernis à ongles toutes les semaines. On peut ensuite remettre une base puis renouveler l’application. C’est surtout au mouvement que l’arthrose est douloureuse. Ainsi, après une nuit de sommeil, la douleur est atténuée. En revanche, le matin, il faut du temps pour déverrouiller l’articulation engourdie. La douleur de l’arthrose s’accentue-t-elle au fil de la journée ? Oui. La douleur s’accentue avec le mouvement et en position assise ou debout prolongée. En cas d’arthrose, l’articulation peut-elle devenir rouge et gonflée ? Non, ces symptômes sont ceux d’une inflammation de l’articulation, fréquente en cas d’arthrose. On parle de rhumatismes inflammatoires. Les infiltrations sont-elles inutiles en cas d’arthrose et mal tolérées ? Non, les infiltrations locales ont pour objectif de ralentir la progression de l’arthrose. Elles sont généralement bien tolérées. La kinésithérapie est-elle conseillée ? Oui. Son effet décontractant musculaire aide à lutter contre la douleur. Les séances de kinésithérapie améliorent l’amplitude articulaire. La kinésithérapie est recommandée L’ictère du nourrisson L’ictère, communément appelé jaunisse du nourrisson, n’est pas un problème de peau, mais lié au fonctionnement du foie. Chez les nouveaux-nés, et en particulier les prématurés, les fonctions hépatiques, immatures, mettent parfois un peu de temps à se mettre en place. La bilirubine, un pigment de la bile normalement épuré par le foie et éliminé dans les urines et les selles, s’accumule dans le sang et provoque cette coloration abricot de la peau. Il s’agit d’une jaunisse dite physiologique ; bénigne, elle disparaît spontanément en quelques jours. Si l’ictère dure, le nouveauné est exposé à une lumière bleue, dans des couveusescabines ; la photothérapie permet en effet d’éliminer l’excès de bilirubine. La banane fait grossir FAUX. Comme la grande majorité des fruits, la banane contient peu de matières grasses (0,3%). Elle renferme cependant environ 20% de sucre ; c'est pour cette raison qu'en cas de véritable surpoids, il faudra tenir compte de l'apport calorique des bananes. Même si on souffre de surpoids, il est conseillé de consommer des fruits tous les jours. L'idéal est de varier les plaisirs en consommant des fruits différents et en privilégiant les fruits de saison. en thérapie complémentaire. En cas d’arthrose, faut-il éviter les exercices physiques ? Non, en dehors des poussées inflammatoires douloureuses, les exercices sont recommandés, à condition qu’ils ne soient pas intenses et qu'ils respectent les mouvements naturels des articulations. C’est ainsi que les personnes les plus actives voient leur mobilité s’améliorer et leur douleur s’estomper. Le port de talons hauts favorise-t-il l’arthrose du genou ? Oui, il existe d’autres facteurs de risque de l’arthrose, comme l’obésité, les mouvements répétitifs effectués au travail ou lors de la pratique d’un sport ou la sédentarité. Certaines maladies prédisposent à l’arthrose comme les maladies inflammatoires (arthrite rhumatoïde, goutte, lupus…), le diabète, l’hémochromatose. Madeleines à la pistache 2 œufs, 70 g de beurre, 80 g de sucre semoule, 110 g de farine, 30 g de pistaches hachées, 1/2 sachet de levure chimique, beurre pour les moules Préchauffer le four à 210°C (th. 7). Dans un saladier, battre les œufs en omelette avec le sucre semoule. Faire fondre le beurre et l'ajouter au mélange. Tamiser la farine et la levure et les verser dans le saladier avec les pistaches hachées. Mélanger à nouveau. Beurrer les moules à madeleines et y répartir la pâte. Enfourner pour 8 à 10 min. Les laisser refroidir avant de les déguster. La petite astuce : Vous pouvez séparer les blancs des jaunes et incorporer les blancs montés en neige à la pâte avant cuisson, légèreté garantie. Photos : DR L’arthrose fait-elle surtout souffrir le matin au réveil ? Désodoriser une planche à découper Pour désodoriser une planche à découper, frottez-la à l'aide d'une moitié de citron. Pour les odeurs persistantes, trempez-la durant une heure dans un bain de vinaigre blanc. Rincez la planche à l'eau claire et faites-la sécher. Stopper la mousse Il arrive trop souvent que lorsque l'on fait la vaisselle, l'éponge sur laquelle l'on met du produit vaisselle se met à mousser et impossible de la rincer sans utiliser des litres d'eau, pour cela un truc infaillible : il suffit de frotter l'éponge imbibée de produit vaisselle avec du savon (n'importe lequel) et de la malaxer quelques secondes, puis rincer. Résultat garanti ! Taches de graisse sur vêtements Pour enlever une tache de graisse qui date sur un vêtement, versez-y du liquide vaisselle, laissez agir quelques minutes et lavez au lave-linge après avoir rincé un peu à l'eau. Détente Le Soir d’Algérie MOTS FLÉCHÉS Son nom ---------------Son prénom Jeudi 17 avril 2014 - PAGE 18 Par Tayeb Bouamar Un de ses films Un de ses films Mal de dent ---------------Poilu ---------------Suite Lézard ---------------Dota Article ---------------Attachés ---------------Instrument Baryum ---------------Particule ---------------Métro Précieux ---------------Roche Encore ---------------Durée ---------------Edités Type (ph) ---------------Interpeller ---------------Musique Mesures ---------------Ile ---------------Bijou Virils ---------------Edités ---------------Commérage Lent ---------------Constellation Issus ---------------Lanthane ---------------Placée Etui ---------------Ville d’Italie Fleur ---------------Huile ---------------Infinitif Un de ses films Louper ---------------Idiots ---------------Fatal Poisson ---------------Poignard Troublés ---------------Rassemblé ---------------Escalade Fleurs ---------------Droit Couche ---------------Concept Belles ---------------Prière ---------------Capitale Transpire ---------------Espace Arsenic ---------------Récit Néon ---------------Parti Auteur français ---------------Tableau Peuple ---------------Difficile Vieux ---------------Bière ---------------Chlore ENUMÉRATION Trace ---------------Note ---------------Terbium Va en justice ---------------Têtu ---------------Revenus Rabais ---------------Sommet ---------------Caché Un de ses films Platine ---------------Appris L ET T R E S D E : Gao Ces colonnes abritent les noms de six œuvres de Jean Giono. Une lettre ne peut être cochée qu’une seule fois. Définition du mot restant = «Encore une de ses œuvres» D U L E T R O F S E E T E S L A F E M M D I C E Z U S E M A E L A P I T I L O S A L E D H A N T D U M E G A I D S I R I L N E D U B O U L S E L U A E P E N O R R E G N A U L E G R A N D T R O 1- LE CHANT DU MONDE 4- LES ÂMES FORTES 2- LA SOLITUDE DE LA 5- LA FEMME DU BOULAN- PITIÉ GER 3- LE GRAND TROUPEAU 6- REGAIN M A L I E N S 1 2 3 4 5 6 7 8 1- PAYS 2- DYNASTIE 3- ROI SONGHAÏ 4- CULTURE 5- NÉCROPOLE 9 6- FLEUVE 10 11 7- ROI 12 S OLUTIONS …S OLUTIONS …S OLUTIONS … MOTS FLÉCHÉS GÉANTS ELPASO-JAMESDEAN DOIT-SION-TOUT-O SIS-REMISE-LECON OR-PUR-NE-TE--SP N-PRIAIT-NOIRCIR ARMENIE-GOULOT-O RI--ET-RA-P-I-BL EVACE-CERNER-LOI NAIT-BANDIT-NAIF TUE-BARIEE-TANTE EX-LACTEE-CE-CER S-FILLES-HANTERA DRAGEES-HAVANE-T OA-UTE-CALICE-NI NIMES-DURETE-CIO ASIE-DE-ETE-PA-N SOL-TIRANA-DONSCN-BERING-VER-US I-ARRIVE-TENTENT MESANGE-BENIES-R EC-VIE-MONTEE-BA NOTER-GENDRE-MAS TUER-SA-IRE-SAIB OTA-DILATE-PIRLO -E-REMISE-GARE-U P-CAC-LE-GARS-BR AMADOUE-GANT-TAG ROBERTOBAGGIO-CMOTS FLÉCHÉS -FREUD-AUTRICHESUE-TOURS-AMI-NP IR-P-USA-EVITA-S G-PLATE-SUITE-NY MALAGA-CASSE-TIC UNITE-----A-CA-H NIES-J-----CORSA DES-AA----BR-TAN -R-PRUNE-BRISE-A S-PRONE-PROSE-CL INTIME-TIEDE-MAY GO-ME-BREVE-LA-S LIRA-PLACE-MONDE ER-TOTEMETTABOULETTRES DE PAYS DE BGALLES ---BANGOR---------CARDIEFF----WALES-------ANGLETERRE----SNOWDON----MENAI------------SWANSEA- MOT RESTANT = L’IRIS DE SUZE MOTS FLÉCHÉS GÉANTS Détente Le Soir d’Algérie Jeudi 17 avril 2014 - PAGE 19 Par Tayeb Bouamar Plante ---------------Aimables Fabrique ---------------Outil ---------------Rongeur Paire ---------------Larme Béryllium ---------------Exprimer ---------------Calculer Néon ---------------Repos ---------------Corbeille Baudet ---------------Escaladée ---------------Institut Cycle ---------------Mis ---------------Descentes Traîne ---------------Pronom ---------------Organisation internationale Eculé ---------------Directives Décodé ---------------Germanium ---------------Saison Abri ---------------Article ---------------Mauvais élève Profit ---------------Pas assez ---------------Privatif Choix ---------------Ouvertes Poissons ---------------Ville de France ---------------Travaux Frustra (inv ---------------Ajuster Os ---------------Sied ---------------Egocentriste Orgueil ---------------Cuivre Choisies ---------------Obsédée ---------------Mettes Dinars (inv) ---------------Liaison Ile ---------------Californium Erbium ---------------Diplomatie Perforer ---------------Peine Foot à Béjaïa ---------------Demi-tour Courroux ---------------Allergies Dans la rose ---------------Mollusques Piège ---------------Effaçais Foot à Manchester Pénurie ---------------Déplacée Préposition ---------------Pas assez Océan ---------------Report Bidonville ---------------Grasses Voyelle double ---------------Dans l’arène Parasite ---------------Obligée Agréables Chauffeur ---------------Corbeille Stupéfait ---------------Oiseaux ---------------Fatal Primaires ---------------Dames Sur le gâteau Dévores ---------------Césium ---------------Nobélium Capitale ---------------Substance Infinitif ---------------Crack ---------------Vieux do Rases ---------------Adulé Caches ---------------Néon Daïras ---------------Cacherai Diverse ---------------Trois volumes Monnaies ---------------Bloquées Piège (ph) ---------------Espèce ---------------Billes Constructeur américain ---------------Deux à Rome Consonne double ---------------Voyelle double Dans le train ---------------Sans valeur Article ---------------Séaborgium Erbium ---------------Lettres de France Fils arabe ---------------Fin de série Astre ---------------Jadis Sans le sou ---------------Cardinal Soupe ---------------Sommet Sépara Sudiste ---------------Prêtre gaulois ---------------Filet d’eau Article ---------------Rongeur Curium ---------------Possessif Couche ---------------Vraie ---------------Lent Cheminées ---------------Roman Partiras ---------------Instrument Manche ---------------Armée Edite ---------------Paires Lettres sinistres ---------------Jeu ---------------Entreprise Lettres d’Oran ---------------Possédait Préposition ---------------Pronom (inv) Différents ---------------Greffait Hollandaises ---------------Enormes Région d’Algérie ---------------Enleva Précieux ---------------Cacha ---------------Consonne double Plis ---------------Partait ---------------Liaison Abréger Obstiné ---------------Rayon Publicité Le Soir d’Algérie SOIR DE LA FORMATION ELE ÉCOLE DE LANGUES À BAB-EZZOUAR propose formation français et anglais général et/ou professionnel, communication orale et écrite, groupes ou individuels. Prise en charge pédagogique performante. Tél.: 0559 73 58 39 F369/B1 ÉCOLE TECHNIQUE ouvre de nouvelles promotions dans les spécialités diplômantes suivantes : Topographie - Conducteur de travaux bâtiment - Froid et Climatisation - Plomberie Photographie - Marketing Magasinier et Agent de transit et dédouanement. - Contact : Tizi-Ouzou : Lot Ameyoud, rue des frères Beggaz - 026 21 23 35 0550 23 03 03 - Alger : Rue Didouche-Mourad (place Audin), Bt n° 08, 2e étage - 021 64 56 80 0560 97 10 33 F118233/B13 CEFAM Centre d’Etudes et Formations en Arts et Métiers Ecole agréée par l’Etat, lance des formations en : Caméra • Photographie • Montage vidéo • Infographie • Développeur Web Pour vos inscriptions ou informations, présentez-vous à notre adresse : 14, rue Sahraoui-Tahar, Staouéli, Alger, ou nous contacter aux : NS 0770 19 20 93 0770 19 20 96 ÉCOLE SUPÉRIEURE INTERNATIONALE DE COMMERCE ET DE GESTION «ESIG», agréée par l’Etat, et en partenariat avec ASC Strasbourg France, lance de nouvelles promotions pour le niveau 3e AS et plus, une formation accélérée de 31 jours pour devenir gestionnaire des stocks et approvisionnements, avec initiation au logiciel de gestion de stocks. La formation est assurée par des experts en la matière avec des sorties d’études en milieu réel (entreprises). Le titre délivré en fin de formation est co-signé avec ASC Strasbourg France, il est valable à l’étranger. - La gestion des stocks est une spécialité très demandée sur le marché du travail. - Le régime des études internat/externat. - Réservez vos places dès maintenant. - Pour plus d’information, appelez aux : 026 21 20 77 - 026 21 18 18 Tél./Mob.: 0550 16 83 74 - Ou se présenter à : ESIG, route de l’université Hasnaoua (I), Tizi-Ouzou. 118097/B13 EL HADI SCHOOL lance une formation en GED, gestion électronique des documents, population concernée : archivistesdocumentaliste, chefs d’entreprises. - Pour plus d’informations, contactez-nous aux : 0561 67 66 15 0561 67 66 19 - Mail : [email protected] Adresse : 151, rue Boushaki E Bab-Ezzouar, Alger. F352/B1 F136979 Conformément à la loi 06-12 du 12 janvier 2012 relative aux associations, il a été créé l’Association de loisirs échange de jeunes et tourisme éducatif de l’auberge de jeunesse Tizi Rached, wilaya de Tizi Ouzou (ALE JTE), agréée sous le n°10 du 16 avril 2014. Et sont élus : Président : HABES Saïd SG : CHAOUTI MEHENNA TRE : HIRECHE Kamel. R118266/B13 Avis de décès Les familles Medjadi et Benziane ont la douleur de faire part du décès de Medjadi Benamar, âgé de 61 ans, retraité de naftal, survenu à Tlemcen. En cette pénible circonstance, nous demandons à tous ceux qui ont connu le défunt d’avoir une pieuse pensée pour son âme et puisse Dieu l’accueillir en son vaste paradis. A Dieu nous appartenons a lui nous retournons. Edité par la SARL SIÈGE : DIRECTIONRÉDACTION : Fax : 021 67.06.76 ADMINISTRATION : Fax : 021 67.06.56 1, Rue Bachir Attar Place du 1er -Mai - Alger Tél. : 021 67.06.58 - 021 67.06.51 INSTITUT DE FORMATIONS INTERNATIONALES : FORMATION MÉDICALE EN ALTERNANCE : échographie générale. - Cours : théoriques et pratiques. - Début des cours : 07 juin 2014. - Professeur de Belgique. - Déjeuner, pause-café et documentation inclus. Renseignements et inscriptions : 0668 183 939 Tél.: 021 91 07 74 F136942 GROUPE ESIG, précurseur de la formation HSE en Algérie, école de formation supérieure agréée par l’Etat, en partenariat avec Alsace Synergie Consulting, organisme de formation européen basé à Strasbourg, France, spécialisé en management de transition et démarche QHSE, lance de nouvelles promotions en HSE : – Manager QHSE (Qualité, hygiène, sécurité et environnement) - Niveau d’accès : bac+5 ou bac+4 avec expérience, ou cadre d’exploitation. - Durée de la formation : 06 mois en formule bloquée ou 12 mois en alternée (02 jours/semaine ; samedi et dimanche) dont 2 mois de stage pratique et soutenance sujet de recherche. – Superviseur en HSE (Hygiène, sécurité et environnement). - Niveau d’accès : BTS, DEUA ou bac+3 et plus. - Durée de la formation : 15 semaines plus trois (03) mois de stage pratique assuré. – Inspecteur en HSE (Hygiène, sécurité et environnement). - Niveau d'accès : bac ou 3e AS et plus. - Durée de la formation : 12 semaines plus deux (02) mois de stage pratique assuré. -– Agent de sécurité en HSE (Hygiène, sécurité et environnement). - Niveau d’accès : 9e AF ou 4e AM et plus. - Durée de la formation : 08 semaines plus un (01) mois de stage pratique assuré. - Ces formations sont assurées et encadrées par des experts consultants internationaux avec des sorties d’études durant le cycle de la formation. - En fin de formation, les titres obtenus sont cosignés par le partenaire français A.S.C. Strasbourg France et valables à l’étranger. - Le marché de l’emploi est particulièrement porteur pour les spécialistes en QHSE et sollicités par les entreprises algériennes et multi-internationales. Avec aide au placement et recrutement en fin de formation. - Régime des études : internat/externat. - Informations/inscriptions : Se présenter à ESIG/Département HSE, route de l’université Hasnaoua. - Tél.: 026 21 16 16 ou 026 21 20 77 - Mobile : 0661 40 40 58 - Site web : www.esig_algerie.com Une formation, un métier, un avenir. F118057/B13 ––––––––––––––– TS informatique de gestion, avec exp., cherche emploi à Alger. Tél.: 0666 34 03 60 ––––––––––––––– CRÉATION D’ASSOCIATION 20 SMATECH (School of Management & Technology), école agréée par l’Etat, et par le biais de son directeur, diplômé des grandes universités aux USA en management HSE et ayant à son actif plus de 28 ans d’expérience dans le domaine, lance des formations en système alterné, de Techniciens spécialistes, de Superviseurs et de Managers HSE (Hygiène, Sécurité et Environnement). - Les attestations sont délivrées par OSHA Academy des USA, partenaire de SMATECH. - Pour plus de renseignement, veuillez nous contacter aux : 026 200 506 - 0550 906 950 et 0550 906 951 - Adresse : Rue des frères Oudahmane (axe nouveau lycée Abane`Ramdhane), Tizi-Ouzou. - E-mail : [email protected] - Site web : www.smatech-tiziouzou.com F118138 DEMANDES H., 59 ans, présentable, instruit, sérieux et véhiculé (2014), cherche emploi. Etudie toutes les propositions. Tél.: 0559 37 18 81 Jeudi 17 avril 2014 - PAGE Dame avec exp. cherche emploi comme agent de saisie français ou ag. administ. polyvalent. Tél.: 0771 51 14 73 ––––––––––––––– RÉPUBLIQUE ALGÉRIENNE DÉMOCRATIQUE ET POPULAIRE WILAYA DE BOUMERDÈS DAÏRA DE BORDJ-MENAÏEL COMMUNE DE BORDJ-MENAÏEL N°1961/2014 AVIS DE DEMANDE D’ÉTABLISSEMENT D’UN CERTIFICAT DE POSSESSION DE TERRAIN En application du décret exécutif n°91-254 du 27/07/1991, MONSIEUR SADAOUI Lakhdar Ben Mouloud né le 27/09/1962 à Bordj-Menaïel demeurant au village Aïn El Hamra, Bordj-Menaïel, a déposé un dossier auprès de l’APC de Bordj-Menaïel pour la délivrance d’un certificat de possession d’un terrain sis au village Aïn El Hamra, commune de Bordj-Menaïel, wilaya de Boumerdès d’une superficie de 300,00 m2 , délimité dans son ensemble comme suit : Au nord par : Propriété privée SADAOUI Mouloud Ben Ali. Au sud par : Propriété privée SADAOUI Mouloud Ben Ali. A l’est par : Servitude de passage. A l’ouest par : Propriété privée SADAOUI Mouloud Ben Ali. Pour toute opposition ou contestation à la délivrance du certificat en question, les personnes intéressées doivent formuler leurs requêtes à Monsieur le président de l’APC de Bordj-Menaïel, wilaya de Boumerdès dans un délai de (02) deux mois à compter de la date de publication du présent avis dans la presse nationale. Bordj-Menaïel, le 07/04/2014 Le président de l’APC R118264/B13 COMPTES BANCAIRES : CPA : Agence Hassiba Ben Bouali N°116.400.11336/2 BNA : Agence «G» Hussein-Dey N° 611.313.335.31 CCP : N° 14653.59 Registre du commerce : RC N° 0013739.B.00 MEMBRES FONDATEURS : Maâmar FARAH Djamel SAÏFI Fouad BOUGHANEM Zoubir M. SOUISSI Mohamed BEDERINA GÉRANT-DIRECTEUR DE LA PUBLICATION : Fouad BOUGHANEM DIRECTEUR DE LA RÉDACTION Nacer BELHADJOUDJA D’EMPLOI P.A.O. : «Le Soir» PUBLICITÉ Le Soir : SIÈGE Fax : 021 67.06.75 BUREAUX REGIONAUX : BOUMERDÈS «Résidence Badi», bt 3, 2e étage, RN n° 24, Boumerdès-ville Tél./fax : (024) 81 64 18 Email : [email protected] ANNABA 19, rue du CNRA (Cours de la Révolution) Tél. : 038 86.54.22 Fax : 038 86.61.76 Télex : 81095 BLIDA 103, Avenue Ben-Boulaïd Blida Tél./Fax : 025 40.10.10 - Dame, 48 ans, habitant Alger, cherche emploi comme femme de ménage dans une société ou une maison. Tél.: 0558 88 32 69 NS ––––––––––––––– Excellente cuisinière cherche place couchante chez famille à Alger. Téléphonez de 8h à 22h au numéro suivant : 0781 69 84 00 NS ––––––––––––––– DÉCÈS Les familles Boureghda d’El Eulma et Hanibèche d’Alger ont l’immense douleur de faire part du décès de Boureghda Ali (Hatem) survenu le 14.04.2014 en France à l’âge de 56 ans. La levée du corps aura lieu le jeudi 17.04.2014 à son domicile cité EPLF Brise Marine, Bordj El Bahri. L’enterrement aura lieu le même jour au cimetière de Boussekloul, Diar El Gharb, Aïn Taya. A Dieu nous appartenons et à Lui nous retournons. Tél. : 025 40.20.20 CONSTANTINE 9, rue Bouderbala (ex, rue petit), Constantine Tél. : 031 92.34.23 Fax : 031 92.34.22 ORAN 3, rue Kerras Aoued. Tél. : 041 33.23.95 SÉTIF Rue du Fida, centre commercial Zedioui 1re étage, Sétif. Tél. : 036 84 48 00 TIZI-OUZOU Bt Bleu,cage C (à côté de la CNEP) e 2 étage, gauche Tél./Fax : 026 12 87 04 Tél. : 026 12 87 01 MASCARA Rue Senouci Habib Maison de la presse. Tél./Fax : 045 80.28.4 3 TLEMCEN Cité R’hiba Bt n°2 RDC. Tél. : 043 27.30.61 / Fax : 043 27.30.82 BOUIRA Gare Routière. Lot N°1. 3e étage - Tél. : 026 94 29 19 E-Mail : [email protected] m BÉJAÏA 19, rue Larbi Ben-M’hidi (rue Piétonnière), Béjaïa-ville 06000 Tél. : 034 21.14.51 Fax : 034 21.18.60 BORDJ-BOU-ARRERIDJ 2, rue Cherifi Mohamed (près du cinéma Vox) Tél./Fax : (035) 68-10-52 IMPRESSION Centre : S.I.A Alger Est : S.I.E Constantine Ouest : S.I.O Oran DIFFUSION Est : Sodi-Presse Centre : Le Soir Ouest : MPS Tél.: 0550 17 26 03 Les manuscrits, photographies ou tout autre document et illustration adressés ou remis à la rédaction ne sont pas rendus et ne peuvent faire l’objet d’une réclamation. NOTRE JOURNAL fait sienne cette citation de Joseph Pulitzer, fondateur du journalisme moderne : «Il (son journal, ndlr) combattra toujours pour le progrès et les réformes, ne tolérera jamais l’injustice et la corruption ; il attaquera toujours les démagogues de tous les partis, n’appartiendra à aucun parti, s’opposera aux classes privilégiées et aux exploiteurs du peuple, ne relâchera jamais sa sympathie envers les pauvres, demeurera toujours dévoué au bien public. Il maintiendra radicalement son indépendance, il n’aura jamais peur d’attaquer le mal, autant quand il provient de la ploutocratie que de ceux qui se réclament de la pauvreté.» Publicité Le Soir d’Algérie NECROLOGIE PENSÉES –––––––––––––––––––– Cela fait bien longtemps, déjà 26 ans, depuis ta disparition le 18 avril 1988. Ce jour douloureux, triste et pénible pour nous. Dourmane Akli A ce jour, personne n'a pu oublier ton image, ton sourire et tous les endroits où tu aimes rester. En cette journée, je demande à tous ceux et celles qui t'ont connu et aimé d'avoir une pieuse pensée pour toi. F118250/B13 Tes enfants. –––––––––––––––––––– Jeudi 17 avril 2014 - pAgE LE SOIR DE L’IMMOBILIER AppARTEMENTS –––––––––––––––––––– Vends appartement semi-collectif, 3 pièces, salon, cuisine équipée, 2 entrées, 2 cours, garage 3 voitures, internet, bâche à eau, à Bou-Ismaïl. Tél.: 0552 84 35 69 - 0556 11 54 38 NS –––––––––––––––––––– Vends appartement rue didoucheMourad (Alger), F5. 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Tél.: 0792 30 70 60 CARNET ANNIVERSAIRES –––––---------------------A notre petit prince Aït-Mohand Saïd Abderahmane qui souffle sa première (1re) bougie aujourd’hui 17 avril 2014. En ce jour exceptionnel, les familles Aït et Chirane, en particulier ses grandsparents et ses cousines lui souhaitent un bon anniversaire et une joyeuse vie. C’est avec une immense douleur que nous avons appris le décès de notre cher ami et confrère, Mohamed Raber, dit Cheikh Rabie, des suites d’une longue maladie. L’artiste, comme l’appellent tous ceux qui l’ont connu, a fait les beaux jours de la presse nationale, sportive notamment, nous quitte à l’âge de 56 ans. En cette douloureuse occasion, le Syndicat national des journalistes présente ses plus sincères condoléances à la famille du défunt et prie tous ceux qui l’ont connu d’avoir une pieuse pensée en sa mémoire. «A Dieu nous appartenons, à Lui nous retournons.» P/le Syndicat national des journalistes Le Secrétaire général Kamel Amarni Réparation, installation, maintenance réfrigérateur, climatisation, chambre froide, présentoir. - 0552 28 87 34 0770 48 21 62 NS ––––––––––––––– RépARATION machine à laver ttes marques + clim. + frigo à dom. Tél.: 0770 40 53 16 0770 22 06 28 0662 63 19 23 NS ––––––––––––––– Vous voulez réussir la tessdira de votre fille ? Vous voulez que ce jour soit le plus beau jour de sa vie ? Faites appel à une professionnelle au : 0554 92 23 08 NS ––––––––––––––– Annaba - Loue grue ENMTp 5 étages, neuve, avec loupe électrogène. Tél.: 0550 556 068 NS –––––––––––––––– Prends tous travaux d’étanchéité. 0796 377 656 F136906 –––––––––––––––– Vous entendez mal ? 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En fait, il est sorti le 4/3/2014 du domicile familial sis à la même adresse. Nous prions toute personne l’ayant vu de contacter les services de sécurité les plus proches ou le n° de téléphone de la famille : 0551 76 48 53 - Que Dieu vous bénisse. Si Boutef m’était conté LES CHOSES DE LA VIE PANORAMA e n’est pas de notre faute, ni de la vôtre d’ailleurs. C’est peut-être celle du temps qui passe et qui ne s’est pas arrêté pour rendre hommage à ceux qui faisaient l’actualité et certainement la grandeur d’un pays mais qui restaient éternellement à l’ombre de l’homme au burnous noir. Je garde de vous l'image d'un grand négociateur, subtil et rusé, un diplomate habile comme on n’en fait plus. Je vous ai vu aussi, en 1976, dans une salle de la capitale, donner le tournis aux étudiants gauchistes enflammés qui voulaient vous coincer sur le sens de la révolution socialiste, vous qui passiez pour être un partisan du «libéralisme» honni par le parti et les élites intellectuelles. Je vous ai vu aux côtés de Carlos, grand «terroriste» qui ramenait, encore une fois, un avion vers Alger, «La Mecque des révolutionnaires». Je vous ai connu grand ami de tous les ennemis des dictateurs du monde, qu’ils soient d’Afrique, d’Asie ou d’Amérique latine, vous qui irradiez les restaurants huppés de la capitale par l'éclat unique des vrais rebelles. Votre entrée dans ces salles aux lumières douces, avec cette démarche à la fois légère et assurée, suffisait pour faire se lever les gens. Vous ne laissiez pas indifférent car vous ne passiez pas inaperçu. Et parce que vous saviez dire à chaque femme, à chaque homme, les mots qu’il fallait pour les mettre à l’aise, les rassurer, les faire sourire, on vous considérait comme le grand seigneur de ces nuits féeriques et sereines d’Alger. Vous aviez ce sens de l’humour qui faisait retomber les grandes tensions et vous aviez les mots justes pour faire rêver la «panthère noire» d’Amérique, tout en rassurant l’ambassadeur des Etats-Unis sur les bonnes intentions de l’Algérie. Alors, ce n’est vraiment pas de notre faute si, lorsque ce pays s’est trouvé coincé et qu’il fallait qu’il s’en sorte, il n’a pas hésité à s’inventer d’autres héros, à semer de nouveaux repères sur le chemin de la survie, pour créer C cette épopée surgie de l’Algérie profonde si riche en intrépides ! Ce n’est pas de notre faute si, pour de bonnes ou de mauvaises intentions, Octobre a enfanté d’autres gamins qui ont fait plier l’ordre ancien afin que change le système politique de ce pays, afin que naissent ces frémissements démocratiques qui ont grandi dans les printemps de la liberté ! Vous n'étiez surtout pas là pour dire à ceux qui en avaient besoin, dans le désespoir des lendemains de carnages et de toutes les autres basses œuvres du terrorisme intégriste, qu’il fallait croire en ce pays et ne pas abandonner la lutte contre la bête immonde ! Vous n'étiez pas là pour secourir les modestes citoyens de Raïs ou pour dire un mot d’espoir aux orphelins et aux veuves de Bentalha ! Vous auriez pu le faire, mais vous n'étiez pas là ! Par contre, ce que vous aviez bien fait, et même très bien, c’est de réhabiliter ces monstres qui ont fait tant de mal à nos familles, qui ont tué Boucebsi, Djaout, Aslaoui et Flici ! Vous n'étiez pas là pour dire à leurs épouses ces mots qui réconfortent, mais vous étiez là pour les faire pleurer avec la concorde et la réconciliation, ces serpent venimeux qui prennent tantôt des couleurs «civiles», tantôt celles dites «nationales», mais qui gardent, dans toutes les situations, leur venin intact pour nous faire mal dans nos tripes ! Ce n’est pas de notre faute si vous n'étiez pas là pour voir Zeroual, Sifi, Ouyahia – oui, même lui et malgré tout – se donner tant de mal pour sortir ce pays à genoux, agonisant, frêle et accablé, des sombres et profonds marécages dans lesquels il se trouvait ! Vous n'étiez pas là pour voir la fierté courir de Tlemcen à El Kala comme le vent de l’Atlas pour dire la reconnaissance d’un peuple à son chef qui refusait de rencontrer Chirac «sous conditions» alors que l’Algérie était plus isolée que jamais et qu’une gestion plus pragmatique aurait voulu que l’on accepte ce rendez-vous new-yorkais ! Quand il s’agit de dignité, POUSSE AVEC EUX ! Par Hakim Laâlam [email protected] @hakimlaalam on ne fait pas de calculs ! Et lorsque les héros ont mis tout leur savoir-faire et leur courage pour barrer la route au projet intégriste et défaire ses armées fascistes, il s’est trouvé une élection bidon (avec un seul candidat) pour créer le mythe du sauveur de la Nation. L’Algérie de l’été 1998 était déjà sortie de la terreur fondamentaliste et du risque «taliban». Aujourd’hui que tout le monde s’essaye à l’art du bilan, on ne voit que des excès partout. Chez ceux qui veulent nous faire croire que notre pays a réalisé les plus belles prouesses de son histoire en quinze années, comme chez ceux qui font du négativisme leur religion. Mais un bilan ne peut pas être noir ou blanc. Il épouse les nuances du gris dans ses gammes multipliées à l’infini et que ne peuvent voir les extrémistes de tout bord. A l’époque, nous étions là pour répondre aux imbécillités de certains islamistes qui faisaient la bête effarouchée devant vos sorties en français ! Oui, avant vous, personne n’avait osé faire cela et tout le monde, même ceux qui parlaient français avec leurs femmes et leurs enfants, jouaient le jeu de la complaisance assassine dès qu’ils pénétraient dans une réunion officielle. Malheureusement, cette largesse «protocolaire» n'a pas eu de suites dans le secteur de l'éducation où la langue arabe, enseignée d'une manière archaïque, continue de dominer le cursus scolaire, ne laissant au français (butin de guerre) que des miettes ! Il y avait aussi ces petites choses qui peuvent ne pas compter pour les citadins habitués à un certain confort mais qui ont leur importance aux yeux des habitants des petits villages de l’intérieur, comme l’alimentation en gaz naturel dont le programme a été interrompu depuis les années quatre-vingt. Il faut signaler que la venue du gaz de ville dans un foyer est aussi importante que l’arrivée de l’électricité et de l’eau potable. Bouteflika a relancé ce programme qui fait rêver des centaines de milliers d’Algériens, heureux de savoir que les prochains hivers seront plus cléments. Je suis un Algérien de l'intérieur et je sais apprécier tous les efforts méritoires dans les domaines de la construction de logements et des routes, de la réalisation de barrages et de la connexion entre les retenues afin d’éviter les pénuries d’alimentation en eau, de l’édification des universités et du renforcement de leurs capacités d’accueil, de l’effort méritoire sur le plan de l’ouverture vers les nouvelles technologies, comme en témoignent la prolifération des cybercafés ou l’équipement en dizaines de milliers de micro-ordinateurs des entreprises, des écoles, des lycées et des universités, ou encore le programme spatial qui a permis à l’Algérie de lancer son premier microsatellite. Enfin, et toujours dans le chapitre positif, les évidences sont là : le remboursement de la dette avant terme, une réserve de change jamais réalisée au cours des dernières années. Certains diront qu'on ne pouvait faire moins avec tant de centaines de milliards de dollars ! Evidemment, les points noirs sont trop nombreux pour que nous les citions tous : la désertification et la privatisation de l'industrie publique, l'absence de stratégie de développement économique, l'importation tous azimuts, l'agriculture renflouée à coups de milliers de milliards sans résultats apparents, le retour de l'archaïsme social, de l'illettrisme, du charlatanisme et une politique culturelle basée sur les «années» événementielles, la corruption généralisée, etc. Et une gestion tout à fait singulière des affaires de la nation, une gestion dont le moins qu’on puisse dire est qu’elle fut parfois chaotique, obéissant à une vision autoritaire, à la limite du despotisme, qui a fait dégringoler les valeurs démocratiques et vider les partis de leur substance. Ces dérives ont automatiquement conduit à la dévalorisation du système semi-parlementaire issu de l'ancienne Constitution, puis carrément au viol de cette Par Maâmar Farah [email protected] même Constitution afin que s'ouvre le chemin vers la présidence à vie ! Les institutions sont paralysées et incapables de jouer le rôle qui leur est imparti. Avec Bouteflika, les partis ne servent à rien, sauf s’ils le soutiennent ; la télévision publique est un appareil de propagande pour le pouvoir et les espaces de libertés politiques sont devenus insignifiants, pour ne pas dire inexistants. L’Algérie ne mérite pas cela. L’Algérie de Boudiaf, Abane et Ben Boulaïd, mais aussi celle de Benhamouda et Massinissa Guermah, nouveaux martyrs de la démocratie et de la liberté. C’est cette Algérie qui semble atteindre aujourd'hui les limites de la patience. Alors qu'importe la bassesse de ceux qui s'attaquent aux forteresses avec leur humour à quatre sous ou qui insultent et menacent le peuple ! Ces escrimeurs de pacotille qui se battent contre les vents du changement, tentent de faire reculer le printemps… Leurs coups d’épée dans l’eau les useront rapidement et ils seront trop faibles pour lever leurs yeux fatigués sur les floraisons à venir... M. F. Le Soir sur Internet : http:www.lesoirdalgerie.com E-mail : [email protected] De la danse du ventre à l’avenue de la Grande Armée ! Hier, on était le 16 avril. Jour du Savoir. Aujourd’hui, nous sommes le 17 avril. Jour de la … …magie et de la prestidigitation ! Il faudra bien un jour que l’Algérie enfin indépendante organise un colloque économique autour d’un seul thème, d’une problématique unique : comment peut-on démarrer comme percussionniste et terminer avec 300 millions d’euros planqués en comptes parisiens et deux appartements à Paris, dont l’un sur la prestigieuse avenue de la Grande Armée ? Une «rue» où même un président français ou un capitaine d’industrie du pays de Fafa, un patron du CAC 40 ne peut pas rêver devenir propriétaire. Ne riez pas, c’est un sujet éminemment économique. Démarrer de la danse du ventre, de la derbouka et des animations de fêtes de mariages et de circoncisions inter-quartiers et finir les doigts sur la couture du pantalon, au balcon fleuri de son appart’, avenue de la Grande Armée, c’est un modèle de réussite magique qui peut être théorisé, enseigné dans les grandes universités du monde et devenir même un concept de «sortie de crise individuelle» éprouvé ! En vérité, voilà ce qui risque fort de jaillir demain matin des urnes. Un «système» qui prône le nationalisme-épouvantail et la sta- bilité dans la médiocrité pour nous, ici, et la domicialtion de ses enfants à Paris et à Londres. Ne cherchez pas de mots, de termes pour qualifier cet état de fait. Il existe déjà. Il est usité et admis dans tous les dicos : MAFIA ! Et demain, un quitus va lui être donné. Ou pris. Par la force, pour être plus précis. Cinq ans de prolongation de bagne pour nous ! Cinq ans d’autres appartements dans d’autres avenues prestigieuses, de shoppings chez Vuitton ou Cartier, et de «Papa, j’ai besoin de 200 mille euros pour refaire la peinture de la Ferrari» ! En vérité, enrichissons un peu plus le bréviaire. Au label Mafia, il faut ajouter le concept opérationnel de «République Bananière». Maintenant, nous y sommes pleinement ! Dans quelques heures à peine, l’emblème de cette R.B sera hissé sans honte et même montré fièrement comme le fil conducteur de la «gouvernance» à venir. Plus de brides. Plus de muselières. Plus de limites. Plus de restrictions. Plus de h’chouma. En avant la boustifaille ! Le banquet ouvert, à quelques centimètres de la misère, des émeutes AADL et LSP, des marches pour l’emploi et le réemploi, des guerres interethniques et des hôpitaux directement connectés en haut débit avec les cimetières. Voilà le tarif du trajet pour le quinquennat ! Je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemar continue. H. L.