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LE BONJOUR DU «SOIR» Merci pour Khaoula ! Le 28 novembre 2012, dans ce même espace, je lançais l'appel suivant : «... Skikda est une ville d'ouvriers et n'a pu rassembler qu'une infime partie des 400 anciens, nécessaires à millions l’intervention qui se fera ou ne se fera pas à l'hôpital de la Timone, au Pôle de Neurosciences cliniques, le 4 février 2013. Pouvons-nous rassembler cette somme en deux mois ? C'est à vous de répondre. Je parle aux Algériens qui ont du cœur et qui ont déjà sauvé Romaïssa de Chlef. Frères de Tlemcen et de Kabylie, de Batna et d'Oran, d'Alger et de Sétif, du Nord, du Sud et de tous les continents, sauvez Khaoula de Skikda !» Le 8 février 2013, nous recevons la confirmation de notre correspondant de Skikda : oui, vous avez du cœur ; oui, vous avez pu rassembler la somme en deux mois ! Oui, les Algériens de Mascara et des Aurès, de M'sila et de Mosta, de Blida et d'Annaba, du Nord, du Sud et de tous les continents ont sauvé Khaoula ! Merci à la grande famille des lecteurs du Soir d'Algérie. [email protected] «Pourquoi tout ce tapage ? Tu aurais pu t'adresser aux députés et aux sénateurs. Ils sont plus de 400. Avec un million chacun, on aurait réglé le problème et le retraité de BabEl-Oued n'aurait pas donné les 3/4 de sa pension ! Et moi, j'aurais mis mes 35 000 dinars dans la moitié d'une télé Plasma 3D !» (Tata Aldjia) La justice algérienne devrait engager de nouvelles investigations pour faire la lumière sur le rôle de l’ancien ministre de l’Energie et des Mines dans l’affaire de corruption dite «Sonatrach 2». C’est ce qu’a laissé entendre le procureur général de la cour d’Alger dans un communiqué rendu public hier. PAGE 3 Décès de Abderrezak Bouhara IL ÉTAIT PRESSENTI POUR SUCCÉDER À BELKHADEM Photos : Samir Sid Edition d’Alger - ISSN IIII - 0074 Chakib Khelil ciblé par la justice AFFAIRE SONATRACH PAGE 5 LUNDI 11 FÉVRIER 2013 - 30 RABI EL-AWEL 1434 - N° 6791 - PRIX 10 DA - FAX : RÉDACTION : 021 67 06 76 - PUBLICITÉ : 021 67 06 75 - TÉL : 021 67 06 51 - 021 67 06 58 Trop diplômé pour travailler Un jeune chômeur de la wilaya de Béjaïa n’arrive pas à «avaler» le refus que lui a été signifié, lui qui postulait avec beaucoup d’espoir au poste d’agent d’administration au niveau de la commune d’Ouzellaguène. Et pour cause, il s’est vu justifier son «calage» par son niveau «supérieur au grade demandé», comme le mentionne clairement la commission technique communale de sélection des candidatures pour ce poste. Priorité au parc auto P Lundi 11 février 2013 - Page 2 L ’ambassadeur d’Algérie à Tunis, Abdelkader Hadjar, qui se trouvait à Alger depuis plusieurs jours, n’a dû rejoindre son poste, hier dimanche, que sur injonction de Bouteflika. Pendant que la Tunisie vit une situation de crise, la plus difficile de son histoire, notre ambassadeur s’adonnait, lui, en effet, à son loisir favori : les manœuvres dans les coulisses du FLN. Lacune teurs demandent un Les associations de consomma du nombre important de contrôle des véhicules, au vu le marché. Elles attirent voitures importées et mises sur cen tre na tio na l de cra sh l’a tte nti on su r l’a bs en ce d’u n qu ali té et de s no rm es de tes t de sti né au co ntr ôle de la sécurité du parc automobile. Un jour, un sondage Pensez-vous que le niveau affiché par les équipes africaines durant la CAN-2013 a été bon ? NON [email protected] Hadjar rappelé à l’ordre Censé rattraper les retards sur les nombreux programmes de logements, le département de Tebboune s’est d’abord penché sur le déficit de son parc automobile. Le ministère de l’Habitat vient, en effet, d’acquérir 365 véhicules pour un montant dépassant 50 milliards de centimes. OUI ERISCOOP Sans opinion RÉSULTATS DU DERNIER SONDAGE Etes-vous surpris par le fait que des gouvernements européens aient payé des rançons à Aqmi en vue de la libération d’otages détenus par les terroristes ? OUI : 62,77 % NON : 23,58 % S. OPINION : 13,65% Actualité Lundi 11 février 2013 - PAGE Chakib Khelil ciblé par la justice AFFAIRE SONATRACH La justice algérienne devrait engager de nouvelles investigations pour faire la lumière sur le rôle de l’ancien ministre de l’Energie et des Mines dans l’affaire de corruption dite «Sonatrach 2». C’est ce qu’a laissé entendre le procureur général de la cour d’Alger dans un communiqué rendu public hier. Tarek Hafid - Alger (Le Soir) - «Suite aux informations révélées par certains quotidiens d’information nationaux et étrangers quant à l’implication de personnalités algériennes dans des faits à caractère pénal et plus précisément de corruption, et ce, lors de l’exercice de leurs fonctions au sein des institutions de l’Etat, le parquet général près la cour d’Alger informe l’opinion publique que les faits ainsi révélés sont en relation avec l’information judiciaire déjà ouverte auprès du pôle pénal spécialisé de Sidi M’hamed dans le cadre de l’affaire dite Sonatrach 2. Le parquet de la République près cette même juridiction a, en date d’aujourd’hui 10 février 2013, par le biais de réquisitions supplétives, requis le juge d’instruction en charge du dossier l’élargissement du champ des investigations à ces faits nouveaux rapportés par les différents organes de presse», peut-on lire dans ce communiqué signé par le procureur Zeghmati. Même si le nom de l’ancien ministre de l’Energie ne figure pas dans ce communiqué, il est évident, de par son ancien statut, qu’il est l’unique «personnalité algérienne» ayant exercé «des fonctions au sein des institutions de l’Etat» a avoir été citée par la presse italienne et algérienne depuis la médiatisation de l’affaire Saipem. C’est, en effet, la lecture que font plusieurs hommes de loi contactés, hier, à ce propos. Reste à savoir si Khelil acceptera de se mettre à la disposition de la cour d’Alger. En 2010, quelques mois après son départ du gouvernement, Chakib Khelil avait répondu par un rire sarcastique à un groupe de journalistes qui lui demandaient s’il avait été convoqué par la justice. Bien des choses ont, semble-t-il, changé depuis… T. H. l’ouverture publique des offres commerciales relatives à la réalisation de ce projet et constaté que Petrofac avait fait la meilleure offre avec 55 mille dinars le coût EPC de GNL à la tonne. Le consortium Snamprojetti (qui a fusionné avec Saipem) et Chyoda (Japan) avait proposé le même service pour 61 mille dinars. Mais, quelques jours plus tard, un revirement de la situation permet à Saipem de décrocher ce marché pour 2,8 milliards d’euros. L’autre projet qui a attiré l’attention des enquêteurs italiens est celui de Medgaz, décroché également par Saipem. Lors de la consultation lancée auprès de plusieurs constructeurs, Saipem avait réussi à décrocher le contrat alors que son offre financière était supérieure de 60 millions de dollars par rapport au principal concurrent. Le dossier le plus compliqué pour les enquêteurs est sans doute celui de Menzel Ledjmet Est (bloc 403b) qui implique à la fois Saipem et ENI. Ce gisement a été racheté par ENI auprès de la petite société canadienne (FCP), dont les fondateurs sont les actuels employeurs de Chakib Khelil, pour la somme de 607 millions de dollars (Cf. notre édition du 11 décembre 2012). Chakib Khelil accorde un bonus aux Italiens de l’ENI à travers l’exploitation commune, sur ce même gisement, du CAFC (zone centrale complexe) dont le permis a été signé en mars 2009. Saipem se greffe à cette association et obtient le contrat pour la construction de l’usine de traitement des hydrocarbures pour le montant de 1,1 milliard de dollars et 30,45 milliards de dinars, soit l’équivalent d’un milliard et demi de dollars. Mais, les enquêteurs semblent se perdre sur le dossier du gazoduc GK3, qui a éclaboussé l’ancien P-dg de la Sonatrach, Mohamed Meziane. Les versements vers les comptes des intermédiaires ont cessé bien avant l’attribution de ce projet. D’où la possibilité d’avoir versé la commission liée à ce marché vers les comptes d’autres intermédiaires. Les commissions rogatoires lancées en direction des autorités judiciaires françaises, suisses et portugaises devraient apporter plus d’éclaircissement sur ces questions. 3 Photo : Samir Sid. Le Soir d’Algérie Les interrogations que suscite l’enquête italienne Les enquêtes menées par le tribunal de Milan ont mis à nu tout un système opaque de passation de marchés érigé en règle du temps de Chakib Khelil. La liste comportant les noms des intermédiaires devrait aller au-delà de Farid Noureddine Bedjaoui et Samyr Ouraied. De même, des sources italiennes affirment que Chakib Khelil ne peut pas être le seul responsable des marchés attribués à Saipem par la Sonatrach en Algérie. Car, disent-ils, le départ de l’ancien ministre de l’Energie n’était pas à même de mettre fin aux privilèges accordés à Saipem. Le trou noir de GK3 Jusqu’au vendredi, les enquêteurs du tribunal de Milan avaient relevé des mouvements de fonds à sept reprises vers des comptes en Europe et en Asie gérés par les deux intermédiaires. Ces virements correspondaient en fait à des attributions de projets en Algérie au profit de Saipem. Il a été relevé que les plus importants virements étaient liés à trois projets importants réalisés par la société d’engineering italienne. Le plus spectaculaire étant le train GNL (GL3Z) d’Arzew. En date du 12 juillet 2008, la Sonatrach a procédé, en présence de Chakib Khelil, à Chakib n’était pas seul De nombreux experts algériens du secteur de l’énergie affirment que Chakib Khelil ne peut pas être l’unique responsable des faveurs accordées à Saipem en Algérie. Pour preuve, ils se basent sur l’analyse du plan de charge de cette entreprise, après le départ de l’ancien ministre de l’Energie. Tout d’abord, il faut retenir le fait que Saipem est toujours pré-qualifiée pour la réalisation de plusieurs projets d’engineering pour le compte de la Sonatrach et aucun responsable du département Amont n’a osé prendre la décision d’éliminer l’entreprise italienne en raison de ses antécédents. Par ailleurs, rien qu’à recenser les appareils de forage en activité dans le bassin de Berkine (Menzel Ledjmet, Zemoul El Kbar et Bir Rebaa), on constate que Saipem est en situation de monopole. Les appareils Saipem 5859, 5893, 5894, 5898 sont pratiquement les seuls à traiter les puits de développement sur ces champs gérés par la Sonatrach avec ENI et BHP Billiton. Pire encore, il y a quelques mois, un rapport interne de la Sonatrach présentait Saipem à la tête des huit compagnies de forage dans le cadre du développement des différents gisements de la Direction centrale des associations. Ce rapport fait état de 29% de parts de marché pour Saipem, très loin devant l’entreprise publique Enafor qui ne bénéficiait que de 15% de parts de marché. Du coup, on s’aperçoit que même après le départ de Chakib Khelil, la société italienne a poursuivi sa mainmise sur certaines activités pétrolière en Algérie. Mokhtar Benzaki Farid Bédjaoui, l’homme par qui transitent les milliards ACTIONS ANADARKO, SAIPEM, AUTOROUTE EST-OUEST, VILLE DE HASSI-MESSAOUD… Soupçonné par la justice italienne d’avoir joué un rôle capital dans l’affaire des commissions versées par l’entreprise Saipem, Farid Bédjaoui se retrouve au-devant de la scène médiatique. Installé à Dubaï, le neveu de Mohamed Bédjaoui a réussi à bâtir une fortune considérable grâce à l’argent de l’Etat algérien. La justice italienne a fini par faire tomber son masque. L’enquête menée par les magistrats du tribunal de Milan, dans l’affaire Saipem, a fait sortir au grand jour un personnage tapi dans l’ombre : Farid Bédjaoui. L’homme est soupçonné d’avoir servi d’intermédiaire entre des dirigeants de la filiale du groupe pétrolier italien et de hauts responsables politiques algériens. Le montant des commissions est estimé à 198 millions de dollars américains par la justice italienne. Une somme qui pourrait être revue à la hausse à mesure qu’avanceront les investigations des magistrats italiens. Il faut dire que l’efficacité de Farid Bédjaoui a permis à Saipem de remporter de très nombreux contrats dans le secteur des infrastructures énergétiques. Une réussite qu’il doit avant tout à sa proximité avec l’ancien ministre de l’Energie et des Mines, Chakib Khelil. Empires Qui est Farid Bédjaoui ? Né le 20 septembre 1969 en France, Farid est le fils de Nourredine Bédjaoui, frère de l’ancien ministre des Affaires étrangères et ex-président du Conseil constitutionnel, Mohamed Bédjaoui. C’est au Canada qu’il passera l’essentiel de sa jeunesse avec ses frères Ryadh et Réda. Diplômé d’HEC Montréal (Hautes études commerciales), Farid se lance dans le négoce de produits alimentaires. Ambitieux, il sait tirer profit de l’influence de sa famille pour monter plusieurs opérations d’exportations vers l’Algérie. Mais sa réussite, il la doit surtout à sa belle-famille : les Dalloul. Farid est marié à Raïna, la fille de l’ancien ministre de la Défense libanais, Mohsen Dalloul. Homme politique puissant, il a bâti un véritable empire financier en investissant dans le secteur de la téléphonie mobile. En 1994, à la tête du groupe Omium, son fils Nizar est chargé de lancer LibanCell, le premier opérateur de téléphonie mobile du Liban. Omium décrochera par la suite les licences GSM au Liberia, Gambie, Sierra-Léone et en Côte-d’Ivoire. Ziad Dalloul, son autre frère, se lance dans la prestation de services de télécommunica- tions en créant Lintel. Pour réussir en Algérie — pays où il ne s’est rendu que très rarement — Farid Bédjaoui a juste appliqué le système mis en place par sa belle-famille : user de son pouvoir pour amasser plus d’argent. Le pouvoir, Farid en dispose suffisamment en Algérie depuis l’arrivée de Abdelaziz Bouteflika. Son oncle, Mohamed, est une personnalité respectée. Le jeune homme profite des connaissances du président de la Cour internationale de justice pour mettre en place ses réseaux. Avec l’envolée du prix du pétrole, il sait que l’argent se trouve dans le secteur des hydrocarbures. Le pouvoir, c’est en la personne de Chakib Khelil qui le trouve. L’alliance entre les deux hommes va s’avérer redoutablement efficace. Actions En 2002, Farid Bédjaoui et son beau-frère Zyad Dalloul créent Rayan Asset Management. Basé à Dubaï, Rayan est le représentant exclusif pour le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord de Russell Investments, un des plus importants fonds d’investissement américain. Presque simultanément, Chakib Khelil, qui était alors ministre de l’Energie et président-directeur général de la Sonatrach, décide de confier à Farid et Zyad la vente des actions que détenait la compagnie nationale d’hydrocarbures sur les compagnies américaines Anadarko et Duke Energy. Pour l’Etat algérien, ces actions ont surtout une valeur politique puisqu’elles ont été obtenues au terme d’une longue procédure d’arbitrage engagée dans le cadre de l’affaire de vente de gaz aux Etats-Unis, la fameuse affaire El Paso. Par la simple volonté de Chakib Khelil, Rayan Asset Management se retrouve à gérer un portefeuille d’actions de plus d’un milliard de dollars américains. «Les fonds ont été restitués et on a fait un gain de 600 millions de dollars sur un investissement d’un milliard de dollars. Donc on a gagné pratiquement 60% sur ces fonds (…) Ce qui est important à retenir, c’est que nous avons gagné 600 millions de dollars sur un milliard de dollars de placement. Et vous pouvez imaginer si on avait un peu plus d’argent, on aurait pu gagner un peu plus», s’est enorgueilli, en 2010, l’ex-ministre de l’Energie. Des propos tenus deux jours avant qu’il ne quitte définitivement le gouvernement. Aujourd’hui, grâce au coup de starter impulsé par les fonds publics algériens, Farid Bédjaoui et Zyad Dalloul gèrent pour plus de huit milliards de dollars d’actifs au Moyen-Orient et en Asie. Dans le secteur des hydrocarbures, Bédjaoui a fait en sorte d’être présent à plusieurs niveaux. Ainsi, il aurait fait en sorte de «privilégier» la sélection d’entreprises spécialisées à chaque contrat remporté par Saipem. Il s’avère que ces sous-traitants sont originaires de Syrie ou du Liban. Selon certaines informations, l’épouse d’un ministre était même actionnaire dans l’une de ces sociétés. Le circuit de la sous-traitance aurait rapporté des dizaines de millions de dollars par an à ses initiateurs. Farid Bédjaoui aurait également suivi de très près le projet de la nouvelle ville de Hassi-Messaoud. Usant de son influence au ministère de l’Energie et des Mines, il aurait géré le processus de sélection de l’entreprise chargée de réaliser l’étude du futur Hassi-Messaoud. Avec un contrat de plus de 300 millions de dollars à la clé, la bataille a opposé deux bureaux d’étude, un Nord-américain et un Asiatique. Mais ni l’un ni l’autre ne l’emportera puisque le marché a finalement été résilié. Hyperactif, on retrouve également sa trace dans l’affaire de l’autoroute Est-Ouest. Un scandale dans lequel son oncle Mohamed Bédjaoui, alors ministre des Affaires étrangères, est impliqué. Farid aurait joué un rôle important au côté de Pierre Falcone puis de Jean-Yves Ollivier, deux personnages-clés dans cette affaire. Investissements Aujourd’hui, Farid Bédjaoui est à la tête d’une fortune colossale. En l’espace de quelques années, il serait parvenu à détourner plus de 800 millions de dollars dans ses activités en Algérie. Une grande partie de cet argent a été investie dans l’immobilier. En France, en Espagne, au Moyen-Orient et surtout au Canada. A Montréal, la gestion du patrimoine a été confiée à Ryadh et Réda. En 2011, Ryadh a été chargé, via une société écran, d’acheter trois lots de terrain à Westmount, le quartier le plus huppé de la ville. Une transaction de 3,7 millions de dollars canadiens qui avait attiré l’attention des autorités et de la presse locales du fait de la surévaluation de ces biens. Actuellement, Farid Bédjaoui vit à Dubaï dans une propriété de 3 000 m2 située à Emerites Hills, une des zones les plus prestigieuses de l’émirat. Il est également propriétaire d’un jet et d’un yacht immatriculé à Saint-Vincent-etles-Grenadines. Des biens acquis grâce à l’argent des contribuables algériens. T. H. Le Soir d’Algérie Actualité Lundi 11 février 2013 - PAGE 4 Les opérateurs et les pouvoirs publics se renvoient la balle DÉVELOPPEMENT DES EXPORTATIONS HORS HYDROCARBURES Le développement des exportations hors hydrocarbures nécessite une démarche offensive à l’international, les opérateurs économiques et les pouvoirs publics semblant toutefois se renvoyer la balle à ce sujet. Un défi insurmontable ? Une invite dont le bien-fondé ne semble pas pourtant susciter l’appro- Le dossier des boulangers est «à l’étude», affirme Benbada Le dossier des boulangers est «à l’étude», indiquait, hier, le ministre du Commerce qui répondait à une question sur les revendications de cette corporation relatives en particulier à la révision des marges bénéficiaires et la réduction des taxes fiscales. Rappelant que la hausse du prix de la baguette du pain n’est pas à l’ordre du jour, Mustapha Benbada a précisé, néanmoins, que le dossier des boulangers sera pris en charge par les pouvoirs publics. C. B. TUNISIE Le gouvernement se disloque Ali Bey Nasri déplore l’absence de la formation aux métiers de l’exportation. bation aisée des exportateurs, à se référer aux propos du président de l’Anexal, tenus en marge de la rencontre. Ainsi, Ali Bey Nasri estime clairement que le développement des exportations hors hydrocarbures risque d’être incertain, impossible dans le contexte national actuel. Et d’autant que l’Etat manque clairement de vision, le président de l’Anexal déplorant le déficit en termes d’approches d’intégration et de choix de filières d’exportation stratégiques, structurantes et à même de booster la compétitivité des produits algériens. A ce sujet, il laisse entendre que l’Algérie aurait pu s’inspirer du modèle marocain, basé sur la définition et la maturation de filières d’exportation à portées mondiales. Or, dans la mesure où les exportations hors hydrocarbures, certes en progression de 6% en 2012 avec 2,185 milliards de dollars, sont cependant constituées principalement de produits dérivés des hydro- Fin de la cohabitation entre le parti islamiste Ennahda et son allié le Congrès pour la république (CPR) du président Marzouki. Ce dernier a résolu, après avoir proféré la menace, de retirer ses ministres, au nombre de trois, du gouvernement de Hamadi Jebali. Un cran de plus dans la crise politique qui paralyse le pays. Politiquement, la Tunisie tangue dangereusement. Déjà fortement instable, elle l’est devenue davantage après l’assassinat mercredi dernier de l’opposant Chokri Belaïd. Un assassinat politique qui a mobilisé massivement les Tunisiens contre le parti islamiste Ennahda. Mais qui a aussi provoqué une fracture, visiblement irrémédiable, dans le parti islamiste. Le Premier ministre tunisien, Hamadi Jebali, numéro 2 d’Ennahda, pressé déjà par le Congrès pour la République (CPR) de renouveler les portefeuilles des affaires étrangères et de la justice, a pointé mercredi un glaive dans le dos de son propre parti, en annonçant la dissolution de son gouvernement et la nomination d’un cabinet de technocrates. L’annonce n’a non seulement pas plu à Ennahda qui a signifié qu’il s’opposait à la perspective mais n’a pas aussi prolongé la patience du parti du président Marzouki. Ennahda a fait savoir qu’il n’était pas question de dissoudre le gouvernement. Et le Congrès pour la République devait mettre sa menace à exécution. Le président du conseil national du parti, Chokri Yacoub, a annoncé, hier dimanche, que la décision est prise de se retirer du gouvernement. Une décision qui devra être annoncée aujourd’hui en conférence de presse. Le CPR comptait trois ministres et deux secrétaires d’Etat dans le gouvernement. Au-delà de la crise gouvernementale que ce retrait provoque, il n’est pas dit qu’il n’arrange pas le Premier ministre Hamadi Jebali qui a maille à partir avec sa propre formation politique. La défection des ministres du CPR, et éventuellement ceux de l’autre allié d’Ennahda, Ettakatoul, qui lui aussi désespère de voir intervenir le remaniement gouvernemental réclamé, pourrait alléger la tâche du Premier ministre qui, faisant fi de l’opposition de son parti, a décidé de dissoudre l’exécutif d’ici une semaine. A tout le moins, Hamadi Jebali se retrouve contraint de pourvoir aux portefeuilles vacants. La coalition gouvernementale s’étant désormais disloquée, il ne pourrait que puiser dans les rangs d’Ennahda. Chose qui sera fort difficile à admettre à une société tunisienne qui, vendredi, lors des funérailles de Chokri Belaïd, s’est mobilisée massivement pour dire out au parti islamiste. Et quand bien même la société tunisienne s’accommoderait d’un gouvernement foncièrement islamiste, c’est la cohabitation entre la présidence de la République et le gouvernement qui sera problématique. Il reste le cas de figure où Hamadi Jebali va au bout et nomme un cabinet de technocrates, là c’est Ennahda qui vivra une crise interne qui verra s’opposer les modérés, partisans du Premier ministre, et les radicaux. S. A. I. carbures, le défi risque de paraître insurmontable. Comme il l’est au regard du déséquilibre persistant de la balance commerciale algéro-européenne, en défaveur de l’Algérie et de l’ordre de 95%. A ce propos, Ali Bey Nasri observe que lla révision du calendrier de démantèlement tarifaire n’est pas à apprécier uniquement en termes de sursis accordé aux entreprises algériennes mais également en termes de compensations accordées à la partie européenne dont la pertinence reste toutefois sujette à caution. Outre le fait que la révision du calendrier tarifaire ait été opérée sans concertation avec les opérateurs, relève-t-il. De même que le président de l’Anexal évoque la persistance du «décalage entre le temps législatif et le temps économique», le déphasage entre les mesures et décisions législatives et réglementaires prises et leur application sur le terrain. Dans cet ordre d’idées, Ali Bey Nasri évoque la Combler le déficit en matière de formation Ceci outre l’insuffisance, voire l’absence de la formation efficiente et spécialisée aux métiers de l’exportation comme le relève Ali Bey Nasri qui appelle à combler ce déficit. Ce que le ministère du Commerce entend justement concrétiser en lançant un programme de formation de formateurs, en collaboration avec des experts étrangers. Dédié totalement aux chefs d’entreprise et aux cadres, ce programme vise à consolider les capacités d’exportation et de recherche de débouchés extérieurs, «à l’effet de leur transmettre le savoir-faire dont ils pourraient avoir besoin dans toutes les phases que nécessite une opération d’exportation», déclarait Mustapha Benbada. D’une durée de trois mois et étalé sur quatre pôles régionaux (Alger, Oran, Constantine et Ghardaïa), ce programme, qui est assuré par une vingtaine de formateurs déjà formés, est subventionné à hauteur de 80% à travers le Fonds spécial de la promotion des exportations (FSPE). C. B. TARIFS DES TRANSPORTS La Fédération des consommateurs veut l’annulation de la hausse Pour la Fédération nationale de protection des consommateurs, la décision de la hausse des tarifs de transport annoncée par le ministère en début d’année doit être annulée, n’étant pas justifiée et décidée sans concertation avec les principaux concernés. F.-Zohra B. - Alger (Le Soir) Intervenant hier dans le cadre du forum du quotidien El Moudjahid, le président de la Fédération Hariz Zaki est revenu sur la question de la hausse de la tarification de transport par le ministère. Elle a été faite sans concertation avec le consommateur et son représentant a déclaré le président de la fédération. Les hausses en question, qui, selon l’intervenant, ne sont pas justifiées, varient entre 40 et 100% et représentent pour les ménages, un coût mensuel moyen de 12 000 DA «Nous dénonçons cette situation et à ce jour, il n’y pas eu de changement. Nous avons fait appel au ministère du Commerce et au Conseil national de la concurrence pour annuler la nouvelle hausse des tarifs des transports, d’autant qu’elle a été faite directement par circulaire ministérielle, ce qui est contre les lois en vigueur», a dénoncé le président de la Fédération de protection des consommateurs. Précisant, en outre, que le ministère des Transports a dépassé ses prérogatives. «Si le ministère ne revient pas sur cette décision et ne retourne pas à l’applica- Une hausse qui pénalise davantage les ménages. tion de l’ancienne tarification, nous aurons recours à la justice pour recouvrer les droits des consommateurs. C’est en fait le citoyen au faible revenu qui utilise les transports en commun», explique par ailleurs, l’intervenant notant que c’est à l’Etat de se charger des transports en commun. Pour sa part, Hacène Menouar, porte-parole de la Fédération a expliqué que les directeurs du transport ont été obligés d’appliquer cette nouvelle réglementation, situation qui devient particulièrement conflictuelle dans les régions isolées du pays où le transport est primordial notamment pour rejoindre les établissements scolaires. «On peut aider les transporteurs autrement en baissant notamment les taxes et les impôts qui sont importants pour cette profession», a-t-il déclaré. Les présents ont également évoqué la mauvaise qualité de service au niveau des moyens de Photo : DR du Commerce ne manque pas de le rappeler, les entreprises «sont en droit d’exiger non seulement des facilitations mais surtout d’être accompagnées dans cette voie». Néanmoins, et «même si les pouvoirs publics sont convaincus de l’ampleur de la tâche et de la nécessité d’apporter toute l’aide et le soutien aux entreprises qui s’impliquent dans cette mission», dira M. Benbada, il revient cependant aux opérateurs d’être, eux d’abord, proactifs. Ce qui s’avère nécessaire d’autant que les différentes mesures de soutien et de promotion mais aussi de protection de la production nationale, des entreprises économiques ne revêtent qu’un caractère «temporaire», de «court terme», selon le ministre du Commerce qui estime que le développement des exportations est une œuvre de «longue haleine» pour les opérateurs. Photo : DR Chérif Bennaceur - Alger (Le Soir) - C’est ce que le débat sur le développement des exportations hors hydrocarbures, qui a opposé hier, au siège de l’Ecole supérieure algérienne des affaires (ESAA), par médias interposés, le ministre du Commerce et le président de l’Association nationale des exportateurs algériens (ANEXAL), a mis en avant. Hôte de représentants des Chambres de commerce et d’industrie nationales et locales et de cadres formateurs algériens et étrangers, Mustapha Benbada, qui avait lancé un programme de formation aux métiers de l’exportation, a estimé que «la survie des entreprises dépend de plus en plus de leur capacité à s’adapter au nouveau contexte de mondialisation de l’économie, à affronter leurs concurrents étrangers sur leur propre marché et à aller vers la conquête d’autres marchés». En d’autres termes, il revient aux entreprises d’être offensives, tant sur le marché domestique qu’à l’international, comme Mustapha Benbada le laisse entendre. Certes, et le ministre réglementation de la Banque d’Algérie en tant que facteur bloquant, au regard des dispositions coercitives, pénalisantes qu’elle édicte à l’encontre des opérateurs du commerce extérieur. En somme, le développement des exportations hors hydrocarbures implique une action davantage offensive des pouvoirs publics et non pas seulement défensive, laisse-t-on entendre à l’Anexal. transport, privés notamment. Pour ce qui est du prix du pain et du soutien de l’Etat, les présents diront que ce soutien ne doit pas être généralisé à tous les revenus. Ils préconisent ainsi que l’aide aille directement aux personnes et familles concernées, expliquant que ce soutien tue la qualité des produits. «L’administration doit réaliser une étude précise sur le prix de revient du pain et la marge bénéficiaire pour les boulangers. Nous ne sommes pas contre leurs revendications, ils peuvent être aidés indirectement», déclarent les représentants de la fédération. La Fédération nationale de protection des consommateurs existe ainsi au niveau de 25 wilayas du pays. Les présents suggéreront aussi la création d’un Conseil consultatif pour la protection des consommateurs F.-Z. B. Le Soir d’Algérie Actualité Lundi 11 février 2013- PAGE Les entreprises du bâtiment en colère ELLES RÉCLAMENT UNE PART DE LA COMMANDE PUBLIQUE Nawal Imès - Alger (Le Soir) Le président de la CGEA ne décolère pas. Habib Yousfi dit ne pas comprendre pourquoi les entreprises privées sont exclues des programmes de réalisation des logements. Il dit comprendre les motivations des pouvoirs publics qui veulent accélérer la cadence pour répondre à une forte demande sociale mais explique que cette préoccupation ne peut justifier la mise à l’écart d’entreprises qui, dit-il, sont en mesure de prendre part à l’effort de réalisation. Habib Yousfi, qui était hier l’invité de la Chaîne III, estimait que si les besoins en matière de logements sont grands et que les pouvoirs publics travaillent dans l’urgence, cette situation ne devait pas pénaliser les entreprises nationales sous prétexte qu’elles sont «petites». Pour le président de la CGEA, sur le million de logements à construire, il devrait y avoir de la place pour l’entreprise privée car, dit-il, les entreprise étrangères ne pourront à elles seules réaliser l’ensemble du programme. Il préconise de confier les projets avec des nouvelles techniques aux étrangers et d’inclure les entreprises nationales dans le cadre de l’habitat traditionnel. Habib Yousfi avertit en annonçant que «ça bouillonne» dans le secteur puisque, dit-il, les entreprises privées ont le choix entre la dissolution ou l’informel face à la marginalisation dont elles sont victimes. Il réfute en bloc les arguments selon lesquels ces entreprises sont marginalisées car jugées trop petites. Il répond que même les entreprises appelées à se développer ne sont pas accompagnées. CORPS COMMUNS DE L’ÉDUCATION NATIONALE Journée de protestation le jour de la tripartite Le Syndicat national des corps communs et des ouvriers professionnels de l’éducation nationale a décrété la journée de la tenue de la tripartite, en mars prochain, «journée de deuil national». Cette action, sous forme d’une journée de grève nationale, a précisé le syndicat dans un communiqué, a été initiée pour dire «non aux augmentations insignifiantes dont bénéficie cette catégorie qui touche à peine 20 000 DA/mois». Par ailleurs, le syndicat, qui proteste également contre la marginalisation des corps communs par le ministère de l’Education nationale, interpelle ce dernier pour ouvrir le dialogue afin de trouver une solution définitive aux préoccupations socioprofessionnelles déjà soulevées par cette catégorie de travailleurs. Le syndicat revendique l’intégration de cette catégorie, dans le décret exécutif n°240/12 relatif au secteur de l’éducation, la révision du statut particulier et du régime indemnitaire de cette catégorie avec effet rétroactif depuis l’année 2008 et le salaire de base des corps communs, ouvriers professionnels et agents d’entretien et de sécurité. Les corps communs demandent aussi la généralisation de la prime de rendement à hauteur de 40% au lieu de 30%, l’annulation de l’article 87 bis de la loi du travail de 1994 ainsi que la perception d’une prime du Sud à hauteur de 2 000 DA. S. A. Habib Yousfi déplore la mise à l’écart des entreprises privées. Pourtant, dit-il, les PME sont disposées à participer à l’effort collectif et sont prêtes à aller vers des partenariats privé-privé ou privé-public ou même à créer des groupements d’intérêts. Que cela soit au sud ou au nord du pays dit Habib Yousfi, les attractifs pour peu qu’il y ait du Au retour sur investissement. niveau des Hauts-Plateaux, dit-il, beaucoup de projets sont en cours alors que pour le Sud, il dit attendre un signal des pouvoirs publics pour pouvoir prendre part aux réalisations. A la dernière tripartite, rappelle-t-il, un accord sur la croissance a été conclu avec pour objectif la promotion des emplois mais depuis, les doléances des acteurs du secteur sont quasiment les mêmes : ils revendiquent une démarche claire pour arriver à dégager une croissance. Le président de la CGEA dit attendre de voir sur quoi débouchera l’actuelle évaluation des PMEPMI mais espère voir d’autres secteurs comme ceux du BTPH et des travaux publics. La bureaucratie et l’environnement des affaires restent cependant des embûches de taille car, déplore l’invité de la rédaction de la Chaîne III, lorsqu’un texte est promulgué, il est différemment interprété par les démembrements de l’administration. Des «libertés dans la compréhension qui ont souvent conduit à vider des textes de leur essence». N. I. Photo : DR Les entreprises privées du secteur du bâtiment sont en «ébullition». La Confédération générale des entrepreneurs algériens (CGEA) qui les représente s’indigne contre la marginalisation des petites et moyennes entreprises des commandes publiques. Habib Yousfi est formel : les entreprises étrangères ne pourront à elles seules réaliser plus d’un million de logements. 5 opérateurs privés sont disposés à participer à la réalisation de projets pour peu que l’occasion leur soit offerte. Interrogé au sujet de l’attractivité des Hauts-Plateaux et du sud, le président de la CGOA répond que tous les investissements sont SUITE AU POURVOI DE CASSATION INTERJETÉ PAR UN DES ACCUSÉS Le procès des 48 terroristes du GSPC renvoyé Très attendu, le procès de 48 terroristes, à leur tête Abdelmalek Droudkel, impliqués dans plusieurs massacres collectifs à l'explosif et assassinats, a été reporté. La décision a été prise hier, par M. Omar Belkharchi, président du tribunal criminel près la cour d’Alger. Abder Bettache - Alger (Le Soir) - Le report de ce procès fait suite au pourvoi en cassation interjeté par un des accusés contre l'arrêt de renvoi. Il n’aura lieu donc qu’une fois que la Cour suprême statuera sur le pourvoi en cassation en question. Selon l’accusation, les prévenus, dont six sont en détention, sont poursuivis pour «constitution d'un groupe terroriste», «massacres collectifs à l'explosif dans des lieux publics» et «enlèvements et menaces d'assassinat dans le but de demander une rançon». Les mis en cause font partie d’une organisation terroris- te composée de plusieurs phalanges (katibat) et «escadrons», à leur tête katibat El Ansar et El Fath qui activaient dans la région de Berarat et à Dellys, où elles ont perpétré des attentats-suicides et des attaques contre des casernes de l’Armée nationale populaire (ANP), des gardes communaux et de la Gendarmerie nationale depuis 1998. Selon l’arrêt de renvoi, ces terroristes sont responsables de l’explosion d’une bombe, en mai 2002, dans la région de Tizi-Ouzou, au passage d’un camion de l’ANP transportant 12 éléments et qui a coûté la vie à deux militaires. Suite à cette opération, ils se sont emparés de neuf pistolets mitrailleurs et trois tenues. En 2006, ils ont déposé deux bombes artisanales sur la route menant à la ville de Dellys qui ont ciblé des véhicules de l’ANP, faisant plusieurs morts parmi les militaires. En août 2007, le dénommé Nabil Kasmi a perpétré un attentat-suicide contre une caserne des gardes-côtes à Dellys tuant plusieurs militaires. Une autre attaque menée par Abdallah Cheani en janvier 2008 contre une caserne de l’ANP à El Nassiria avait causé d’importantes pertes humaines et matérielles. Selon d’autres sources médiatiques, ces mêmes terroristes ont perpétré en avril 2008, deux attentats-suicides contre un détachement des gardes communaux dans la région de Chréa (Draâ-Ben- Abderrezak Bouhara n’est plus Khedda) et contre une caserne de la Garde républicaine à Bordj-El-Bahri (Alger), en utilisant des ceintures explosives. Ils ont également perpétré un attentat à la voiture piégée contre l’Ecole supérieure de la Gendarmerie nationale des Issers. Ils sont aussi derrière l’attentat-suicide à la voiture piégée exécuté par le terroriste Omar Abderrahmane qui avait ciblé, le 28 septembre 2008, un barrage fixe de l’ANP dans la région de Boudjima. Les mis en cause, ajoute la même source, sont considérés comme les «noyaux durs» du GSPC qui avaient pour principal objectif de redynamiser l’action terroriste dans la région de Kabylie avec comme principal terrain de prédilection, la région de Bordj-Ménaïel, les Issers, Beni Amrane, soit dans toute la région de Boumerdès. A. B. IL A SUCCOMBÉ À UN MALAISE CARDIAQUE, HIER, À ALGER Kamel Amarni - Alger (Le Soir) L’homme cumulait un parcours militant et politique des plus éloquents. Moudjahid de la première heure, ce natif de Collo dans la wilaya de Skikda a rejoint la Révolution en 1955. Depuis, il gravira vite les échelons dans la hiérarchie militaire. D’abord au sein de l’Armée de libération nationale puis au sein de l’Armée nationale populaire, l’ANP, à partir de 1962. Après ses années de maquis dans le Nord constantinois puis dans les Aurès, il finit commandant du 39e bataillon à la frontière est du pays, position qui le mettra, dès l’indépen- dance, au cœur même du pouvoir en Algérie. Après de brillantes études à l’école militaire de Homs en Syrie, d’où il sort d’ailleurs major de promotion, puis à l’Académie militaire du Caire, en Égypte, puis à la prestigieuse Ecole d’étatmajor de Paris, il revient au pays pour, d’abord, occuper le poste d’aide de camp du président Ahmed Ben Bella. Puis, il enchaînera les fonctions et les missions au sein de l’armée. Chef d’état-major de la 3e Région militaire de Béchar en 1964, il sera également désigné attaché militaire dans deux grandes capitales : Paris et Moscou. d’Algérie à Hanoi. En 1975, il sera nommé wali du Grand-Alger jusqu’en 1979. Entre-temps, il mettra fin à sa carrière militaire avec le grade de lieutenant-colonel, le plus haut pour l’époque. C’est avec l’arrivée au pouvoir de Chadli Bendjedid, au début de l’année 1979, que Abderrezak Bouhara entrera au gouvernement comme ministre de la Santé. Un poste qu’il occupera pendant des années. Cela, avant d’entamer une assez longue traversée du désert. Période pendant laquelle il se contentera de militer au sein de l’ex-parti unique, le FLN, où il occupera plusieurs postes de responsabilité au sein du comité central et du bureau politique. Connu pour ses idées de gauche, il était une figure marquante du parti où il est considéré comme chef de file de ce courant à l’intérieur du parti. Mais ses activités seront brutalement interrompues par Photo : New Press Abderrezak Bouhara est décédé, hier dimanche, dans la journée à l’hôpital militaire de Aïn Naâdja, à Alger, à l’âge de 79 ans. Il a succombé à un subit malaise qui avait nécessité son évacuation, la veille samedi en fin de journée. Selon son entourage, cité par l’APS, le défunt a été victime d’un malaise cardiaque. En 1967, il est désigné commandant de la brigade de l’ANP qui sera envoyée en Égypte pour participer à la guerre arabo-israélienne. En 1970, il occupera son premier poste politique lorsqu’il sera désigné ambassadeur un terrible drame familial : en 2001, le défunt perdra ses deux filles lors des douloureuses intempéries qui ont endeuillé le quartier de Bab-El-Oued, à Alger. Bouhara refera toutefois surface en 2004, lorsqu’il sera désigné sénateur dans le tiers présidentiel. Au Sénat, où il sera reconduit, il occupait, jusqu’à ses derniers jours, le poste de viceprésident. Cette personnalité nationale de premier plan aura, par ailleurs, été toujours considérée comme l’un des piliers du FLN où elle jouissait d’une grande estime. Son nom était d’ailleurs celui qui revenait souvent, depuis quelques jours, comme le plus probable successeur au secrétaire général déchu, Abdelaziz Belkhadem, à l’issue de la dernière session du comité central et à laquelle le défunt avait pris part. K. A. Le Soir d’Algérie Le politique contre la sociologie Le règne de l’ignorance nous a fait perdre beaucoup de temps. Il ne faudrait pas que nous entrions dans le labyrinthe des illusions où nous perdrions notre âme. L’adulte, qui a aiguisé ses armes dans la gueule du loup, pour reprendre une image de Kateb Yacine, se retrouve dans le gosse qui a connu la colonisation pour s’opposer aux idées du vieux monde qui ne finit pas de mourir. Contribution Lundi 11 février 2013 - PAGE 6 Notre auteur passe sous silence que le c’est dans les bourgs qu’est né le marché Par Ali Akika, cinéaste peuple constitue à la fois les fondations (lieu d’échange des marchandises) d’où n’annonce nullement la fin de l’histoire sur lesquelles repose l’histoire du pays et le terme de bourgeois, étymologiquement comme l’a prétendu l’hégélien américain les vecteurs de sa projection dans l’avenir habitant d’un bourg. Peut-on physiqueFukuyama. Et en Algérie, l’histoire est loin (par ses luttes et ses rêves). C’est en son ment localiser le marché aujourd’hui? Estsein que se forge la conscience historique ce la place du marché du vendredi chez d’être finie, bien au contraire, un long chedes citoyens, c’est en lui qu’ils trouvent nous ou du dimanche ailleurs? Ou bien min nous attend avant de nous la couler l’intelligence des choses, le courage et sont-ce les paradis fiscaux «perdus dans douce sous le regard bienveillant d’un l’énergie pour balayer des obstacles aussi la nature» où se traitent les contrats et où Etat simple administrateur des choses. Quant à Kant, ce théoricien de la raibien domestiques qu’extérieurs. circulent les fortunes? Ah! le fascinant S’agissant de l’Etat, l’auteur nous a marché, là aussi, notre auteur, tout de go, son et de la morale qui a fourni des déjà servi dans un colloque d’El Watan nous assène sa «vérité» sur ce lieu fan- «conseils» pour l’épanouissement de la une définition amputée du socle sur tasmé comme organisation rationnelle de finance dans le monde anglo-saxon, je ne lequel se tient droit dans ses bottes le la production et d’échange. Je croyais suis pas sûr qu’il faille le recommander à l’Algérie. Parce que cette philosophie en Un article «Etat, marché et société», bras armé de cette institution. Sans ce que la crise de 1929 et surtout celle qui vogue aux Etats-Unis, habitués aux dont je tairai pour l’instant le nom de l’au- bras armé, comment les prédateurs et sonne encore à nos oreilles de 2008 est guerres et aux mensonges, nous inciterait corrupteurs peuvent-ils allégrement là pour nous inviter à plus de prudence teur, me fait réagir. L’auteur parle d’un lieu plutôt à lui tourner le dos. Nous avons, «consommer» tranquillement la rente puisqu’elle a obligé Obama lui-même à censé être sa spécialité — la sociologie pour cela, un allié en Kafka, un connais—une science qui a la manie d’être pétrolière à laquelle il fait allusion dans mettre de l’ordre dans la pagaille des seur du monde germanique qui refroidit réductrice quand elle étouffe de sa son texte? Avec sa définition, bien peu banques et de l’industrie automobile. Par notre ardeur quand il nous fait voyager étoffée, on ne comprendra jamais au lenquel tour de magie, ou plutôt de naïveté, gangue idéologique les vents de l’histoire dans le monde absurde (cf le film Le demain de l’indépendance de l’Algérie la peut-on encore louer la rationalité de qui secouent les sociétés. Ce péché Procès , que les cinéphiles connaissent), mignon n’est pas propre à la sociologie, prise de pouvoir par l’armée. Cette cette économie soumise à une multitude dont il avait prédit un sombre avenir pour conquête du pouvoir n’est de contraintes qu’il est impossible de ceron le retrouve aussi chez l’Allemagne. Ce qui arriva hélas quelques pas le fruit amer d’une quelner pour la simple raison que chaque certains économistes qui Quant à l’idéologie conque ruse de l’histoire détenteur de capitaux agit dans son coin, années après sa mort en 1924. présentent le capitalisme populiste du Il est utile et même nécessaire de mais le résultat d’une combi- motivé qu’il est par une idée obsessioncomme système indépasmouvement national réfléchir sur des notions et concepts nés naison de facteurs histo- nelle, augmenter son profit et clamer sable de l’humanité. Ces algérien qui ailleurs, encore faut-il ne pas les sortir de riques. Parmi ces facteurs, il ensuite après moi le déluge? sornettes diffusées à n’admettrait pas les y a bien sûr ce mur de la Quant à l’idéologie populiste du mou- leur humus historique. On a suffisamment satiété dans le monde inégalités du marché colonisation contre lequel vement national algérien, qui n’admettrait souffert du dogmatisme du parti unique occidental sont reprises car celui-ci serait un pour ne pas se précipipar certains de «nos» éco- lieu d’émergence de la nous nous sommes cognés pas les inégalités du ter sans aucune prévision du monde de cet La et qui a déstructuré la société marché car celui-ci nomistes et sociologues. liberté et des caution dans les Ainsi, ses opinions sur les syndicats, notre auteur algérienne. A cela, il faut serait un lieu d’émer- auteur n’est pas étrangère à délices des lois du martrois concepts Etat-mar- a schématisé à l’excès ajouter la persistance et les gence de la liberté et sa sous-estimation du peuple ché au moment préciet son admiration pour la pesanteurs de notre culture des syndicats, notre ché-société ne sont pas la définition du sément où le monde Celle-ci est selon lui société. féodale où s’épanouissent le auteur a schématisé à innocentes car elles perpopulisme. qui a engendré ces le centre névralgique d’où régionalisme et le tribalisme, l’excès la définition du mettent à l’auteur de l’ar«lois» connaît des tous les réseaux qui partent une culture caractérisée par populisme. Il oublie que ticle de dévaloriser le crises profondes et alimentent le bien-être et le son refus de la notion de citoyen. Enfin les régimes fascistes concept de peuple qui a toujours fait panicycliques. Et ces lois bonheur des gens. quer beaucoup de gens, toujours les manquaient à l’appel des catégories tout en idolâtrant le marsont remises en cause mêmes. Le noyau dur, comme dirait sociales cohérentes capables de se fédé- ché sont les ennemis de par certains esprits les rer et de conclure un projet politique la liberté et des syndicats. Hier encore, Althusser, du concept peuple, véritable plus brillants de ce monde-là. Ceux qui se autour d’elles ; bref, nous étions victimes les Espagnols avaient sous Franco des agent de l’histoire, devient chez cet nourrissent de l’intelligence de l’histoire auteur une sous- catégorie historique qui des tempêtes de l’histoire et nous n’étions commissions ouvrières clandestines. apportent la preuve que ce monde n’a se définit par sa seule opposition à un pas assez armés contre les démons de Dans la foulée, l’auteur «accuse» pas les vertus ni la rationalité que des notre propre société pour affronter le futur Boumediène d’avoir utilisé les moyens ennemi extérieur. naïfs lui prêtent. une fois l’indépendance acquise. matériels de la modernité tout en rejetant Toutes les Constitutions du monde Le temps est venu de se libérer des La vision du monde de cet auteur n’est les valeurs engendrées et drainées par moderne écrites sur le marbre affirment carcans pour nous convaincre qu’il n’y a que le peuple est le seul dépositaire de la pas étrangère à sa sous-estimation du ces outils. Hélas, ce comportement est le que la rigueur et l’esprit de création qui peuple et son admiration pour la société. reflet de la maladie infantile des sociétés souveraineté du pays. Les rédacteurs de peuvent dessiner les contours d’un ces grandes Constitutions, qui comptent Celle-ci est, selon lui, le centre névral- arabes. Quarante ans plus tard, en 2013, monde dont l’humanité rêve. parmi les lumières de leur temps, ne sem- gique d’où partent tous les réseaux qui en Arabie Saoudite, on pousse encore le Commençons par considérer que l’éconoblent pas avoir convaincu «notre» auteur alimentent le bien-être et le bonheur des ridicule jusqu’à mettre des cloisons dans mie du marché est une étape historique de l’importance de ce sujet qui fait l’histoi- gens. Elle serait enfin le lieu où s’expri- les allées de grands magasins pour éviter dans la longue marche de l’humanité. re. En revanche, il s’appuie sur une foule merait l’individualité de l’être, donc sa tout contact et regard entre femmes et Etudier et reconnaître que le capitalisme d’économistes pour louer les vertus du liberté. Il vaudrait mieux laisser la notion hommes. Au-delà du ridicule et de l’asa été et est encore une formidable machidu bonheur aux marchands pect pathologique de ce marché. Il faut dire que sa tâche a été ne à produire de la richesse n’autorise de rêves et s’intéresser aux genre de comportement, facilitée par une économie algérienne Mais revenons à la il serait plus intéressant personne à le déifier et à le déclarer indéadministrée et désarticulée à laquelle il travaux d’éminents socionotion de peuple. Le d’expliquer les raisons passable. Penser l’histoire d’une façon faut ajouter les fautes d’une gouvernance logues comme le Polonais lui rôle que l’auteur Zygmunt Bauman qui de cette schizophrénie dynamique, loin du néant des choses et bureaucratique. De même, il met en reconnaît est si minime démontre la non-pertinence de nos sociétés. On de l’éternité du monde, est une des exergue les capacités incontestables du que cela devient risible. aurait aimé connaître façons pour arriver à transformer l’utopie capitalisme à produire de la richesse (en du concept de société pour son avis sur le pourquoi d’aujourd’hui en une réalité de demain. oubliant les ravages sur les peuples colo- décrire l’existence sociale Il est clair que deux conceptions du d’aujourd’hui. de ces sociétés à créer des des difficultés nisés, sur la nature et le travail des monde s’opposent aujourd’hui comme Le concept de société sert (pour être valeurs de leurs temps pour ne plus être enfants dans les pays capitalistes qui ont hier et probablement demain. été les sources principales de l’accumula- méchant), tout au plus, à faire la différen- dans un rapport d’attraction/répulsion Il y a les idolâtres de la société qui ce entre la société des gens de lettres et avec le monde américano-européen (voir tion du capital) pour clouer au pilori les glissent de plus en plus vers le consumétentatives de substitution d’un autre mode la banque Société Générale ou bien mon article Islam et modernité dans le risme en se parant du costume de la de production. A aucun moment, il ne encore la société des philatélistes et la Soir d’Algérie du 7 mai 2012). Mais modernité, concept sociologique par prend de distance pour nous expliquer société de nos amis les bêtes. Z. venons-en au pourquoi de cette légèreté excellence. Et puis il y a la philosophie de conceptuelle de l’auteur qui n’est autre Bauman, est encore plus méchant puisque ces faits historiques ne sont pas le l’histoire, c'est-à-dire le politique, art que L. Addi. La raison, je la trouve dans qu’il compare la société à du liquide, donc produit d’un quelconque déterminisme et suprême, selon Aristote, une arme redouautre fatalité. Il ne dit rien sur les raisons informe, contrairement à un corps solide. ses références à Hegel et à Kant. Il a conclu son texte publié dans le table qui a permis aux peuples de se libéprofondes des succès des uns et les A la différence du peuple qui fait l’histoire Le Soir d’Algérie du 28-29 janvier rer des princes des ténèbres. Z. Bauman journal et subit aussi ses soubresauts non inséchecs des autres comme si nous étions que j’ai déjà cité, philosophe et sociodevant des phénomènes de nature méta- crits dans aucune table des lois, la socié- 2013 en écrivant que nos dirigeants logue de son état, a utilisé la philosophie physique. Mais revenons à la notion de té est régulée par des matériaux juri- étaient hégéliens sous la colonisation et pour appeler la sociologie à plus de kantiens à l’indépendance. Ah ! les belles diques et culturels tributaires des bourpeuple. Le rôle que l’auteur lui reconnaît modestie. Quant à être hégélien ou kanformules-marketing. rasques de cette histoire. est si minime que cela devient risible. La référence à ces deux philosophes tien, soyons plus modestes, contentonsSurestimer donc l’importance de la Aussi loin que l’on remonte dans le nous simplement de lire tous les philotemps, le concept de peuple se retrouve notion de société, c’est oublier qu’elle géants parmi les géants est un bouclier sophes qui, depuis la nuit des temps, qu’il utilise pour se protéger lui-même. La n’est plus l’unique lieu d’identification dans les écrits des philosophes et écrinous invitent à réfléchir pour nous rapprophilosophie de Hegel, qui a fait marcher sociale particulièrement à l’heure de la vains. En revanche, la notion de société cher au plus près de la vérité pour est née à une époque relativement récen- mondialisation. Le concept de société l’histoire sur la tête (dixit Karl Marx), a atteindre la sagesse. te avec une certaine économie et un cer- était opératoire à l’époque de l’émergen- peut-être été bénéfique à l’Allemagne A. A. pour construire un Etat fort, mais elle ce des villes et du capitalisme. Du reste, tain urbanisme, j’y reviendrai plus loin. Le Soir d’Algérie ENCE R É G N I : MALI AIRE T I N A M U H EAU OU NOUV AN ? SAHELIST Pour mieux comprendre le problème malien, essayons de revenir à la genèse, et cela concerne aussi bien la France que le Qatar. En septembre 2010, l’Aqmi a kidnappé cinq Français employés des sociétés Areva et Vinci à Arlit, un village nigérien. Ces otages serviront de premier alibi à l’Elysée pour une intervention au Mali. D’autres détails du kidnapping permettront à une ONG française, l’Observatoire du nucléaire, d’accuser l’Etat français d’avoir facilité l’enlèvement des salariés d’Areva et Vinci dans le cadre d’une manœuvre tactique destinée à conserver la mainmise française sur les mines d’uranium nigériennes. Document 7 Mollesse diplomatique et visites des émirs du Qatar Lundi 11 février 2013 - PAGE (6e partie) Par Ali El Hadj Tahar [email protected] sons de munitions lorsqu’un président légitimement élu était en poste. Mollesse et inaction au lieu d’une poigne d’acier Photo : DR L’inaction n’a fait que renforcer les groupes dont les buts se sont vite écartés dès lors qu’ils ont cru pouvoir s’éterniser dans leur nouveau fief. Or, nul d’entre eux n’était capable de résister à une armée composée de fils de la région. Ansar Dine «prône» l’application de la charia. Or, il n’est pas composé de djihadistes convaincus mais de mercenaires africains et même européens recrutés avec de l’argent qatari ou infiltrés de services de renseignements étrangers. Tous ces éléments montrent que la bombe était facile Omar Hamaha, chef militaire d’Ansar Dine. à désamorcer si le tapis pouvait être retiré de Selon cet observatoire, Areva aurait été avertie des menaces par les autorités propagation des hostilités et leur prolonge- ner des prétextes à l’intervention, jouant son sous les pieds du trublion qatari, mais là est une maliennes, mais elle a abaissé son seuil de ment dans le temps», il entendait tout simple- rôle à la perfection, Ansar Dine devient féroce, autre question. Pendant que les groupes se renvigilance au lieu de le renforcer, tout en refu- ment afghanistanisation du conflit, en faire un pour donner une image terrible du musulman forçaient, l’Algérie essayait encore de sant l’aide de protection nigérienne. Même le lieu de guerre permanente, un objet de fixation qui révolte l’Occident chrétien : tortures et convaincre Ansar Dine, que nul n’ignore n’être conseiller de la sécurité d'Areva au Niger, le du terrorisme. Si l’option militaire «est inscrite exactions et mains coupées. Même des qu’un ramassis de mercenaires à la solde de colonel Jacques Hogard, enfonce le clou en dans des agendas» (étrangers) ne peut-on Algériens demandaient d’intervenir au sein de l’étranger. Peut-on faire confiance à des mercedisant que les preneurs d'otages «ont bénéfi- pas déduire que l’occupation du Nord-Mali par la Cédeao ou d’une armée africaine. Alors naires ? Il s’avérera plus tard qu’Iyad Ag Ghali cié d'une excellente information au sein du les terroristes l’était, elle aussi, et que les ter- qu’un cadre légal d’intervention s’offrait aux n’a envoyé que des épouvantails en guise de représentants à Alger, pour gagner du temps au groupe Areva, c'est clair. On peut même appe- roristes n’ont été que des agents – merce- pays du champ (Mali, Algérie, Niger et profit de ses vrais maîtres d’Occident et du ler cela une trahison». Outre l’exploitation naires – pour concrétiser cette ingérence ? M. Mauritanie) où l’Algérie avait l’argument légitiGolfe. Lorsque les pressions se font fortes pour me de défendre ses frontières, d’autant que actuelle, Areva projetait d’ouvrir une autre Medelci a été on ne peut plus clair. imposer à l’Algérie – qui a quand même fait plules belligérants avaient des otages outre avoir mine d’uranium au Niger. Or, le gouvernement sieurs pas en direction de l’Otan depuis 2010 – commis des attentats à Tindouf, Tamanrasset semblait privilégier la Chine. Les otages franDes groupes mercenaires la solution militaire dans le cadre d’une force afriet Ouargla. Quand la diplomatie est discrédiçais seraient retenus au Mali où la France caine, M. Medelci dit que l’intervention entre comme chevaux de Troie tée par la politique… exploite des mines d’or et Total voudrait avoir dans le cadre d’un «agenda». Ces propos attesD’ailleurs, beaucoup d’indices montrent Les pays du champ avaient depuis plu- tent que les états ciblés par le terrorisme sont des concessions dans les réserves d’hydrocarbures nouvellement découvertes au Niger. que les différents groupes ont été créés pour sieurs mois créé un état-major militaire instal- conscients que le terrorisme, notamment celui dit Comme par hasard, le Qatar est actionnaire servir de chevaux de Troie afin de permettre lé à Tamanrasset pour lutter contre le terroris- «islamiste», est en vérité commandité et instrudans Vinci et dans Total. En 2010, il a voulu l’ingérence. Il est donc fait allusion à un terro- me et les crimes transfrontaliers. Il y aurait eu mentalisé afin de détruire d’autres Etats. Mais participer au capital d’Areva à condition de risme d’Etat, d’où les craintes des pays de la des opérations isolées contre des groupes n’y a-t-il pas un décalage convertir sa participation dans la division région que l’intervention ne se transforme en islamistes de la part entre les dires et les faits guerre de durée indéterminée des Mauritaniens et Les pays du champ avaient depuis chez certains ? Comme minière de l’entreprise, mais l’Elysée a refusé. Comme les Occidentaux comme l’Afghanistan. «Nous des Algériens, mais plusieurs mois créé un état-major les Occidentaux se ne voulons pas de guerre pas d’opération d’enDoha a-t-il trouvé un «arguposaient la question «qui militaire installé à Tamanrasset se posaient la question dans notre voisinage», a vergure pour empêcher ment» solide pour s’impopour lutter contre le terrorisme tue qui ?» sur le terroris«qui tue qui ?» sur le asséné M. Medelci mais l’avancée des groupes ser dans le capital d’Areva. terrorisme en Algérie, il tablant uniquement sur une terroristes en territoire et les crimes transfrontaliers. Il y me en Algérie, il nous est Quant à Total, il veut obtenir légitime de nous poser la aurait eu des opérations isolées bonne foi malien : l’initiative leur des concessions au Mali et nous est légitime de nous hypothétique question «qui est derrière au Niger dans le nouveau poser la question «qui est d’Ansar Dine et du MNLA, a donc échappé. A contre des groupes islamistes de le terrorisme islamiste la part des Mauritaniens et des derrière le terrorisme l’Algérie n’a rien fait pour vouloir trop bien faire, bassin pétrolier de ?», et plus précisément contrer ce complot, un terme l’Algérie a-t-elle mal fait Algériens, mais pas d’opération islamiste ?», et plus Taoudéni (un périmètre de dans le conflit malien. qui est souvent revenu dans ? Il est normal que Des milliers d’articles, d’envergure pour empêcher 1,5 million de km2 à cheval précisément dans le les discours de certains partis l’Algérie cherche la l’avancée des groupes terroristes des dizaines de livres et entre le Mali, l’Algérie et la conflit malien. algériens durant la campagne solution pacifique, non des dizaines de docuMauritanie) et cela peut en territoire malien : l’initiative des législatives. Pis, son relâ- pas par angélisme mentaires sur l’attentat susciter d’autres convoileur a donc échappé. du 11 septembre 2001 tises. Comme par hasard, le nord du Mali sera chement politique à l’égard des pays qui ont mais par réalisme et aux Etats-Unis et sur le occupé par le MNLA, avant de passer sous ficelé «l’agenda» en question a encouragés connaissance du phécontrôle entier des islamistes, grâce à l’argent ceux-ci à perpétrer une opération criminelle, nomène terroriste, du terrain où il se dévelop- terrorisme islamiste (surtout depuis l’opération béni du Qatar… Après les révélations du disons-le plus clairement, de guerre sur le ter- pe et, surtout, des connexions qui le lient aux anti-Kadhafi menée conjointement par Al-Qaïda forces manipulatrices de l’ombre, occiden- et les forces de l’OTAN en Libye, et actuellement Canard Enchaîné et une mise en garde ritoire algérien. Le chef d’Ansar Dine, Iyad Ag Ghali, cet tales essentiellement. D’ailleurs, tout en en Syrie et… au Mali) montrent que la version d’Alger, les agents qataris qui ramenaient des valises d’argent aux mercenaires se transfor- ancien trafiquant «bon vivant» qui découvre condamnant le projet d’intervention, Ansar officielle de la Maison- Blanche sur le terrorisme ment en humanitaires : mais leur charité n’est l’Islam à 53 ans et qui s’improvise chef isla- Dine et le MNLA semblaient disposés à dialo- international ne convainc plus de monde. Ces valable que dans les villes prises par Ansar miste en même temps ne semble même pas guer car aucun d’eux n’était suffisamment travaux montrent que le terrorisme international viser le poste de président du Mali car il sait représentatif pour être exigeant, ce qui laissait qui domine la scène aujourd’hui est un vecteur Dine. Après l’attentat d’In Amenas, M. Sellal a dit qu’il ne méritait même pas le poste de à penser qu’il était possible de désamorcer la créé, contrôle, financé, informé, soutenu, militaique «la position de l'Algérie sur ce qui se conseiller consulaire à Djeddah (Arabie crise «politique» pour se consacrer à la lutte rement, médiatiquement, technologiquement, antiterroriste contre Aqmi, le Mujao et militairement, opérationnellement, logistiquepasse au Mali est claire, c'est de préserver l'in- Saoudite) que son ment par les forces occidentales en étroite collapays lui avait tégrité du Mali. On devait essayer de régler le Après les révélations d’autres groups djihadistes qui prolifè- boration avec les pays du Golfe et maintenant rent dans la région. Ce ne sont pas les conflit par le dialogue en tentant de récupérer octroyé, croyant lui du Canard Enchaîné et avec des gouvernements issus des «Printemps rebelles ni des terroristes qui font peur le maximum de ceux qui étaient opposés au trouver une occuune mise en garde arabes» qui doivent tous leurs fauteuils à mais ceux qui peuvent les instrumentapouvoir central du Mali, mais on ne peut pation qui lui ferait d’Alger, les agents l’Occident. liser et perpétuellement mettre de l’huiaccepter un Sahelistan à la frontière algérien- oublier le trafic ou C’est dans cet esprit que s’inscrit cette étude qataris qui ramenaient brigandage. le sur le feu. ne». Sahelistan, le mot qui revient souvent le qui se fixe pour objectif de montrer que ce qui se Les mouvements séparatistes touadans la presse altermondialiste depuis Idem pour le chef des valises d’argent aux passe au Mali est une construction occidentale, mercenaires se reg n’ont existé qu’au Mali et au Niger comme l’a d’ailleurs laissé entendre M. Medelci. quelques mois. Le premier officiel à employer du MNLA, qui n’a transforment en assise alors que la communauté existe en Nous développerons ce point de vue pour comce mot est le président tunisien, Marzougui. aucune Les humanitaires : mais leur Algérie, en Libye, au Burkina Faso et au Qui dit Sahelistan, dit complot international, populaire. prendre les buts, les mécanismes, le mode opéces charité n’est valable que Tchad. Mais si d’autres manipulateurs ratoire ainsi que les agents majeurs et mineurs comme ce fut pour l’Afghanistan, semble Touareg, hommes libres même sous-entendre le chef du gouvernedans les villes prises par entrent en scène, les mouvements qui le dirigent comme les valets et supplétifs actuels risquent de se re-fédérer, voire nécessaires à sa réussite… Cette analyse s’insment algérien. Avant Sellal, le 19 novembre comme le vent, ont Ansar Dine. de solidariser des populations autour crit donc dans une grille de lecture qui rejoint dernier, le ministre algérien des Affaires étran- toujours vécu sans d’eux, avec une extension territoriale du celle de certains chercheurs progressistes gères, Mourad Medelci, a même déclaré que frontières, et ils l'option militaire au Mali «est inscrite dans des n’ont en vérité jamais cherché à créer des conflit ou même de susciter des velléités d’Europe et des Etats-Unis sur ce qui se passe agendas», signifiant par là qu’il s’agit d’un plan mouvements séparatistes. Les prétendus séparatistes là où elles n’existent pas encore. dans le monde (printemps arabes, Afrique) à de déstabilisation et que c’est le bloc de mouvements qui ont été créés au Mali entre Rappelons que la «proclamation de l’indépen- l’aune d’une hégémonie américaine unipolaire, l’Alliance atlantique qui est visé ici. M. Medelci les années 1960 et 2000 ne sont représenta- dance de l’Azawad» s’est faite sur les ondes mais avec la spécificité et l’avantage d’être celle a ajouté que «la guerre pourrait démarrer sur tifs ni des Touareg maliens ni des Touareg en d’Al Jazeera : la chaîne des scoops a eu la d’un citoyen non occidental qui a vécu les de bonnes intentions ou alors avoir des visées général, et s’apparentent toujours à un même primeur, comme par hasard, pour tout ce qui années du terrorisme en Algérie et qui y vit encoinavouées. Le résultat sera le renforcement et groupe de personnes et de familles, qui sont concerne les révolutions arabes ou qui peut re. la propagation des hostilités et leur prolonge- souvent passés d’un extrême à l’autre (lire 3e s’y rapporter. Mais il était plus simple pour A. E. T. (A suivre ) ment dans le temps». Par «renforcement et la et 4e parties). Pour plaire à l’Occident et don- certains pays du champ d’envoyer des cargai- Le Soir d’Algérie Vox Populi, le quotidien des lecteurs 8 Lettre aux fédérations de football (FIFA et FAF) Lundi 11 février 2013 - PAGE Ecrire à [email protected] Messieurs des fédérations, Amateur du beau football pratiqué correctement, et ayant visionné des milliers de matches dans mon existence (depuis la CM 1958), je me permets de vous adresser quelques réflexions sur certaines lois du jeu, le hors-jeu particulièrement, dont les règles actuelles me semblent désuètes ou n’apportent plus le sentiment d’équité souhaité. D’autres propositions sont formulées pour le bannissement des actes d’antijeu. Salutations. 1. LE «HORS-JEU», OFF SIDE ? Après toutes les corrections apportées ces dernières années par la FIFA sur les lois et règlements généraux de l’International Board, une amélioration prend de plus en plus forme dans le monde du football. La suppression de la prise de balle avec la main du gardien de but sur passe volontaire du coéquipier, les sanctions plus sévères sur les tacles, l’avantage toléré pour l’attaquant en position sur la même ligne que le dernier défenseur, ou les tenues aujourd’hui distinctes des arbitres, ont apporté, il est vrai, une certaine rigueur dans le respect de l’éthique sportive. Le tendon d’Achille du sport roi demeure et restera le «hors-jeu». Personne ne disconviendra que des erreurs d’appréciation sont relevées dans chaque match de quelque compétition que ce soit (championnats dans le monde, coupes, matches internationaux amicaux ou officiels dans le cadre des coupes continentales, intercontinentales ou mondiales). C’est très délicat, voire grave, car les interventions des directeurs de matches sur le «hors-jeu» ne tiennent le plus souvent qu’à un fil (ou à un millimètre, si vous voulez), et souvent, une décision de l’arbitre peut fausser complètement l’issue d’un match. Une mauvaise appréciation, c’est presque un but annulé ou marqué, peut-être un match gagné ou perdu injustement. Ce serait également des places de classement de championnats perdues ou gagnées ou carrément un championnat non mérité ou une relégation injuste, une coupe gagnée ou perdue, etc. Il ne faut pas se voiler la face : malgré tous les efforts déployés par les responsables de la FIFA et les corps arbitraux, le hors-jeu n’est toujours pas maîtrisé. Au cours d’un match, les arbitres se retrouvent malgré eux dans des situations délicates lorsqu’il s’agit de se décider en une fraction de seconde sur une position d’un joueur recevant le ballon. Le juge de ligne doit avoir simultanément l’œil sur le départ du ballon et sur la position du joueur censé le recevoir en se créant une ligne imaginaire. Il devra décider, presque par réflexe, soit de laisser se dérouler l’action, soit lever le drapeau pour sanctionner une position qui lui semble avancée. Souvent, l’erreur crève les yeux (ainsi que les écrans de télévisions) et le plus paradoxal, c’est que tout le monde trouve presque naturelle la mauvaise décision des arbitres et l’oublie juste après. C’est dans cet état d’esprit que se situe l’anomalie, ou l’énormité si vous voulez, car le résultat d’une rencontre en dépend grandement. Il serait aujourd’hui plus sensé d’approfondir la question et songer à une solution qui donnerait plus d’équité et de vraisemblance au résultat d’un match. La suppression pure et simple du hors-jeu simplifierait bien des choses, même si aujourd’hui cela prête à rire. Il suffirait d’intégrer quelques modifications dans les règlements comme, par exemple, élargir la position de l’attaquant (même très avancée) jusqu’aux tracés du carré de la surface de réparation, ce qui signifierait que le hors-jeu ne serait effectif qu’à l’intérieur des 18 yards par exemple, tout en observant les mêmes règles. Ou sinon, partout ailleurs sur le terrain, les joueurs sont libres de leurs mouvements et de leur position. Cela libèrerait les juges de lignes qui pourraient même contourner les lignes de corners et se placer derrière les bois pour surveiller de près les actions dans les 18 yards et prêter meilleure assistance à l’arbitre principal en apportant de meilleures appréciations sur les vraies fautes ou les simulations ainsi que sur les franchissements des ballons au-delà des lignes de but. Il n’y aura pas besoin de vidéo pour cela. Les franchissements de lignes litigieuses se comptent dans le monde sur les doigts d’une main, et les positions supposées hors-jeu sont nombreuses dans un seul match. Je pense que tout cela confortera bien des résultats et atténuerait les nombreux litiges et palabres, parfois influençables, constatés çà et là sur les terrains du monde, quand bien même une révolution des systèmes de jeux interviendrait inéluctablement ; ce sera l’affaire des techniciens et, ce qui est sûr, c’est qu’il y aura des buts, plus de buts. C’est bien celui recherché par des milliards de férus du sport n°1 dans le monde. 2. ANNULER L’AVERTISSEMENT POUR «SIMULATION» Il me semblerait plus judicieux d’annuler purement et simplement le carton jaune infligé à un attaquant qui s’écroule (volontairement ou, aussi, par perte d’équilibre) dans la surface de réparation. Ne pas accorder de penalty est déjà une sanction. Certains arbitres y voient une aubaine, pour justifier une erreur d’appréciation, en recourant illico presto au carton jaune à l’encontre de l’attaquant qui chute. Cette sanction les conforte donc dans leur décision aux yeux des observateurs. Il faudrait également apporter une mûre réflexion aux cartons rouges infligés aux joueurs dont le ballon percute de manière litigieuse le bras ou la main d’un défenseur dans la surface de réparation. Le penalty accordé est déjà une lourde sanction compte tenu du doute de la faute. 3. LE TEMPS MIS POUR TIRER LES COUPS FRANCS ET PLACEMENTS DES MURS Il faudrait également apporter une réflexion sur le temps mis par les L'ASSASSINAT DE MAÎTRE CHOKRI BELAÏD Les progressistes et les modernistes visés La Tunisie n’a pas bougé à cause d’un tremblement de terre, mais du terrible assassinat du porte-voix de la révolution tunisienne, l’apposant farouche au régime Ben Ali, maître Chokri Belaïd, le 6 fevrier 2013. Cet acte lâche vise en réalité tous les progressistes et modernistes tunisiens. Le parti islamiste Ennahda en panne de perspective et programme politique, aux commandes de la Tunisie, ne cesse d’encourager les salafistes à occuper l’espace public pour faire admettre au peuple tunisien que la charia est la seule solution économique et sociale du pays. Aujourd’hui, c’est aussi l’élite et les universitaires tunisiens qui seront visés par • Meilleurs vœux pour la nouvelle année 2013. Je te souhaite à toi ma chaleureuse femme «N» ainsi qu'à mes deux petits diamants «M» et «I» une excellente année ! Une année à l’image de notre famille, pleine de générosité, remplie de joie, de bonheur, de succès et une santé de fer. A ce soir. Kamel qui vous aime • Je t'aime d'un amour qui est bien plus qu'éternel, tu es la seule et unique qui habite mon esprit. Je suis sûr d'une chose, c'est que tu es la femme de ma vie. Lynda, tu es tout ce que je voulais. NOUVEAU : vos textos par sms (*) cette nouvelle vague de violence déjà vécue par l’Algérie pendant les années 1990. Tous les malheurs des pays arabes et musulmans sont l’œuvre du Qatar et de l’Arabie Saoudite ; ces derniers ne s’arrêtent pas de financer, par l’argent du pétrole et de la corruption, l’islam politique et radical dans le but d’arrêter l’émergence des forces du TEXTOS... Si je pouvais avoir juste un souhait, je voudrais me réveiller tous les jours au son de ton souffle sur mon cou, le toucher de tes doigts sur ma peau, la chaleur de tes lèvres sur ma joue et la sensation de ton cœur qui bat avec le mien. Djamal qui t'aime à la folie • Bonjour à toute l'équipe du Soir d'Algérie, Je voulais écrire à ma petite Mimi dyali. Je t'ai aimée dès la première seconde où tu es entrée dans ma vie, tu es devenue ma source de tendresse, de joie et d'amour. On a tellement partagé ensemble et cela fait maintenant presque joueurs, particulièrement ceux dont le score leur est favorable, pour exécuter un coup franc supposé dangereux. Il s’écoule parfois deux minutes avant qu’il ne soit tiré et il n’en est pas tenu compte dans les temps additionnels. Par ailleurs, les «murs» dressés par les équipes adverses respectent de moins en moins la distance réglementaire, ce qui gêne considérablement les tireurs. L’arbitre devrait en ce sens désigner du doigt l’endroit exact de la faute et de celui des remises en jeu de la main qui sont également de moins en moins respectés. 4. LE TEMPS MIS POUR LES REMISES EN JEU L’avertissement serait par contre mérité par le joueur d’une équipe menant au score qui s’accaparerait du ballon pour une touche et qui le repose (dans le but de gagner du temps) pour permettre à un coéquipier d’effectuer la remise en jeu. Il serait obligatoire pour le premier joueur ayant le ballon en mains d’effectuer la touche dans les 10 secondes. 5. AGRANDIR LES BUTS La Coupe du monde 2010 a révélé que les grandes nations du football ne sont plus les meilleures et les «surprises» (agréables ou amères, c’est selon) sont monnaie courante. Le football atteint ses limites dans l’art de la perfection et de la rigueur, et les «petites équipes» arrivent vite, en grimpant, à rivaliser avec les plus huppées. Seulement, les moyens déployés par les nations montantes, à la régulière, il faut le préciser, sont d’ordre purement tactiques et surprennent par les résultats. D’ailleurs, dans plusieurs confrontations de palliers supposés d’inégales valeurs, il nous arrive d’assister à des déferlements d’attaques émanant d’équipes de haut niveau et parfaitement préparées, mais qui n’aboutissent pas en raison de dispositions tactiques très rigoureuses qui leur sont opposées : à titre d’exemple, Espagne : 30 tirs contre 5 pour la Suisse, et c’est finale- progrès. Notre islam est celui de la tolérance, l’acceptation de l’autre. Il est temps que les pays du monde entier prennent conscience du danger que représentent ces deux pays sur l’humanité entière, considérés comme des armes à destruction massive, avant que ça ne soit trop tard. Ali Laouari, juriste 7 ans qu'on ne se quitte plus. Merci de m'avoir appris à aimer et merci d'être ce que tu es. Je voulais profiter de cette occasion pour m'excuser publiquement : je suis vraiment désolée pour tout le mal que j'ai pu te causer, j'espère que tu trouveras un jour la force de me pardonner et n'oublie jamais «je rêve que nous sommes des papillons n'ayant à vivre que trois jours d'été. Avec toi, ces trois jours seraient plus plaisants que cinquante années ordinaires». Je t'aime plus que tout. Signé «N» 6. IMPRATICABILITE DE TERRAINS Dès lors qu’un terrain est impraticable par un climat défavorable ou excès de gazon, l’arbitre ne doit pas hésiter une seconde à faire reporter le match. Jouer sur de telles pelouses fausse complètement le résultat de la rencontre. Le physique et l’anti-jeu l’emporteraient sur la technique et la qualité. 7. LE CARTON ORANGE ? Des fautes flagrantes sont commises dans le cours du jeu. Le referee étant le seul juge de la sanction à infliger est souvent confronté au difficile choix de la couleur du carton pour une faute prêtant à discussion. Il arrive souvent que sa décision soit jugée sévère ou pas (c’est selon). Je suggère une réflexion pour l’introduction d’un carton «orange», synonyme d’une expulsion temporaire. 8. UN SOUHAIT… On gagnerait à ce qu’il y ait dans un match autant de buts marqués que de cartons infligés. 9. CONCLUSION Pour le moment donc, la vidéo n’aurait pas sa raison d’être, les juges de lignes, libérés des contraintes dun hors-jeu, se posteraient derrière les gardiens pour mieux surveiller les actions proches des «cages» et des fameux franchissements de ballon au-delà des lignes de but. Je rappellerai que ces situations sont très rares, sinon infimes, par rapport aux erreurs d’appréciation des hors-jeu, nombreuses dans un seul match. Kamel Adjou, Bab Ezzouar CHRONIQUE D'ATHÈNES Doit-on fêter cette année ? Les guerres affirmées Les salaires diminués Les taxes augmentées la pauvreté installée que doit-on fêter ? doit-on fêter et boire ? Des banques sans valeur la bouffe sans saveur Des produits sans fraîcheur Personne ne fait de faveur Dépouillé de tout bonheur Doit-on fêter les chicaneurs ? Des écoliers sans devoirs Des citoyens sans pouvoir Des politiciens sans savoir Les rues en dortoir une économie en foire Des jeunes sans avenir pourquoi les punir Les faire agonir Que vont ils devenir les années à venir doit-on s'abstenir ? Warda Farah, Athènes Dois-je dire bonne année Comme si rien ne s'était passé 2013 est bien arrivée que doit-on fêter ? Le climat fou Le manque de sous Le froid partout Les estomacs se nouent On se moque de nous Doit-on fêter debout ? Ecrire à : [email protected] ou envoyez un SMS (*) au : Veuillez utiliser un bon français et éviter les abréviations (exemple C à la place de C'est). (*) : tarif normal non surtaxé ment cette dernière qui l’emporte par un but à zéro ; une défaite frustrante pour l’équipe dominante. Si le football se jouait aux points, il n’y aurait pas photo. Je propose donc l’agrandissement des mesures des buts (en hauteur et en largeur) pour permettre à quelques-uns des 30 tirs de pénétrer, donc aux équipes au meilleur rendement de gagner logiquement. Des présidents chassés des pays effacés Les élections forcées une démocratie dépassée Des peuples angoissés doit-on fêter le passé ? 0661906928 Le Soir d’Algérie Régions Le PR Saidia : «La chirurgie, une modalité thérapeutique essentielle» CANCERS DE LA SPÉCIALITÉ ORL À ANNABA Le cancer, une pathologie qui a fait couler ces derniers temps beaucoup d’encre quant à une prise en charge efficiente des malades, notamment dans son volet de la radiothérapie, nous a amené à nous rapprocher du chef du service Oto-rhino-laryngologie et de la chirurgie de la face et du cou de l’hôpital Dorban relevant du Centre hospitalier universitaire de Annaba, le professeur Abderrahmane Saidia en l’occurrence. Et pour cause, pas moins de 2 810 patients, soit une moyenne de 160 par an, ont été traités au sein de ce service, durant les 15 dernières années, pour des cancers de la sphère «tête et cou» qui représentent près de 80% des atteintes cranio-céphaliques. Près du tiers de ce chiffre, soit 809 patients, ont été opérés pour des cancers du larynx, alors que le reste des chirurgies ont concerné des patients souffrant d’une vingtaine de types de cancers de la même sphère. «La chirurgie des cancers ORL constitue la modalité thérapeutique essentielle et souvent isolée. Seule une faible proportion nécessite un complément thérapeutique par radiothérapie», explique le professeur Saidia. Concernant la situation de la prise en charge des patients atteints de différents cancers dans notre pays, le professeur Saidia estime : «Globalement, la chirurgie oncologique est bien faite dans toutes les spécialités chirurgicales organisées au sein des différentes structures hospitalières publiques et quelquefois privées. La chirurgie oncologique s’est développée considérablement dans notre pays grâce à nos collègues anesthésistes qui ont su développer les techniques anesthésiques permettant aux chirur- giens d’opérer des malades présentant d’autres pathologies associées». Pour l’oncologie médicale (chimiothérapie), le professeur Saidia considère qu’elle s’est «également et convenablement développée et, en dépit de quelques problèmes de disponibilité, de temps à autre, de certaines drogues, apporte les solutions adaptées et nécessaires à la prise en charge des patients qui relèvent de cette modalité thérapeutique». Par contre, indique la même source, «la situation de la radiothérapie demeure tendue». Le programme national en cours de réalisation de mise en service de plusieurs machines (accélérateurs) de radiothérapie associée à une gestion rigoureuse des indications de radiothérapie «permettront de contribuer à dépasser cette situation difficile». La récente désignation par le président de la République du professeur Zitouni pour conduire le plan et le programme antican- BOUIRA cer «constitue une bonne nouvelle d’autant qu’il s’agit d une personnalité connue pour sa rigueur scientifique et ses compétences chirurgicales», relève le professeur Saidia pour qui ce plan anticancer «devra régler l’ensemble des problèmes posés par cette pathologie dans notre pays». Pour ce faire, notre interlocuteur énumère cinq actions nécessaires : le dépistage, le diagnostic précoce et la mise en place de réunions de consensus pluridisciplinaire (RCP) qui consacrent la nécessaire concertation entre les médecins de différentes spécialités pour proposer à chaque patient le meilleur traitement possible adapté à sa maladie; mais également la prévention et la lutte contre certains facteurs de risque et, enfin, le développement de la recherche scientifique en cancérologie qui devra constituer un axe prioritaire dans le plan anticancer, insiste le professeur Saidia. A. Bouacha Les propriétaires de fusils dénoncent la lenteur de l’opération de restitution Encore une fois, les propriétaires de fusils de chasse confisqués par l’Etat au début des années 1990 ont organisé hier un énième rassemblement. Cette fois-ci, devant le siège du groupement de la Gendarmerie nationale de Bouira. Sur place, les protestataires, qui étaient près de 200 personnes, ont dénoncé la lenteur dans l’opération de restitution de leurs armes. Une opération entamée au mois d’août dernier qui était bien partie mais qui s’est soudainement interrompue ces derniers mois. D’ailleurs, sur place, les protestataires ont tenu à rappeler que, contrairement à ce qu’aurait déclaré le wali lors de la dernière session de l’APW, à savoir que près du tiers des fusils de chasse confisqués par l’Etat au niveau de la wilaya auraient été rendus à leurs propriétaires, seuls 800 fusils sur les 9 000 confisqués ont été restitués. Cela étant, lors de ce rassemblement, une délégation a été reçue par les responsables du groupement. Ces derniers auraient déclaré que plus de 2 000 fusils de chasse seront incessamment récupérés depuis le QG de la 1re Région militaire à Blida et immédiatement rendus à leurs propriétaires. Entre temps et toujours selon ces responsables du groupement cités par les membres de cette délégation, des armes, dont des fusils de chasse qui ont été distribués par l’Etat dans le cadre de l’autodéfense, seront récupérées. Y. Y. Les habitants du chef-lieu de la wilaya de Relizane sont sous le choc depuis l’annonce de la nouvelle de la chute mortelle d’un jeune homme. La nouvelle a vite fait le tour de la ville de Relizane. En effet, hier dans l’après-midi, un jeune homme de 25 ans répondant aux initiales de R. H. a fait une chute du 3e étage de son habitation, à la cité boulevard Laroussi, au cheflieu de wilaya. Aussitôt alertés, les éléments de la Protection civile relevant de l’unité principale de Relizane sont arrivés sur les lieux pour évacuer la dépouille mortelle vers le service de médecine légale de l’établissement hospi- talier public Mohamed-Boudiaf de Relizane pour des fins d’autopsie. Une enquête a été aussitôt ouverte par les services concernés pour élucider cette affaire qui a endeuillé toute une famille et mis en émoi toute la ville de Mina et les localités limitrophes. A. Rahmane RELIZANE Un jeune homme chute du troisième étage Publicité Lundi 11 février 2013- PAGE BLIDA Dix mille logements AADL bientôt réalisés à travers le territoire de la wilaya La wilaya de Blida vient de bénéficier d’un quota de dix mille logements dans le cadre AADL, avons-nous appris de sources bien informées. Ces logements, dont les travaux commenceront très bientôt, nous dit-on, seront réalisés dans trois communes de la wilaya de Blida à savoir Bouinan, El Affroun et Bouarfa. Des quotas de 5 000, 3 500 et 2 000 logements sont respectivement répartis pour ces trois communes pour lesquelles l’étude technique débutera incessamment. Il importe de signaler que les 2 000 personnes ayant déposé leurs dossiers en 2001 et 2002 au niveau de l’agence AADL de Blida auront la priorité quant au bénéfice de ces logements, nous précise-t-on. M. B. N’AYANT PU SUPPORTER LE FROID DANS LES CLASSES Les lycéens de l’annexe OmarMellak à Ouled Yaïch refusent d’étudier Les lycéens de l’annexe Omar-Mellak, à Ouled Yaïch, commune distante de 5 km de Blida, ont refusé hier d’entrer en classe en raison de l’absence de chauffage. Pour manifester leur colère, ils ont décidé de rester dehors dans la cour et de ne pas entrer dans les classes où il faisait plus froid. Ils disent ne pas rejoindre les classes jusqu’à ce que les autorités concernées règlent d’une manière définitive le problème de chauffage. M. B. Communiqué de Presse Djezzy Djezzy soutient l'AAEFAB Entreprise citoyenne engagée dans le domaine social, Djezzy a organisé, à son siège de Dar El Beïda, une cérémonie conviviale et chaleureuse, en présence du P-dg Vincenzo Nesci et de Youcef Antri Bouzar, président de l'Association Algérienne Enfance et Familles d'Accueil Bénévole (AAEFAB). A cette occasion, M. Vincenzo Nesci a remis à M. Antri Bouzar, un chèque et les clefs d'un véhicule. Dans son allocution, le président Nesci s'est dit heureux de la contribution, si modeste soit-elle tant les besoins sont importants, du leader de la téléphonie mobile en Algérie à la cause des enfants orphelins. Pour lui, le geste de Djezzy est naturel. «Nous sommes à l'écoute de notre société et à son service. Etre l'opérateur préféré des Algériens est un honneur, mais aussi une responsabilité qui nous engage, dans la mesure de nos moyens, à mener toutes les actions possibles et nécessaires pour le bien-être des enfants de notre société.» Quant à Youcef Antri Bouzar, visiblement ému par le geste, il a remercié, au nom des enfants, Djezzy pour cet apport qui permettra à son association de répondre enco- 9 re mieux aux immenses besoins des enfants abandonnés et accueillis par son organisation. Les responsables de l'AAEFAB ont émis le souhait que d'autres entreprises emboîtent le pas à Djezzy pour que les associations activant dans le domaine de l'humanitaire et du social puissent le faire avec plus de force et de moyens. Il est utile de rappeler que Djezzy a soutenu dans le passé des dizaines d'associations qui ont pu, pour certaines, se doter de sièges, et pour d'autres, soulager les malades, les handicapés et les démunis. Le Soir d’Algérie Le coup de bill’art du Soir Djamel Izli Par Kader Bakou Djamel Izli est certainement le chanteur mozabite le plus connu en Algérie et à l’étranger. Avant de se lancer dans une carrière solo, il avait fait partie du groupe Outchidane qui a notamment chanté en ouverture de Chico & The Gypsies au stade du 5 Juillet à Alger devant 65 000 personnes en 1998, à l’occasion du 36e anniversaire de l’indépendance de l’Algérie. Lors de cette soirée algéroise, le groupe de Ghardaïa avait interprété Lechi Lechi qui deviendra un des plus grands succès de la chanson mozabite. Dernièrement, à la Chaîne IV de la Télévision algérienne, Djamel Izli a expliqué que concernant Lech Lechi, il n’avait fait que mettre en musique un texte datant des années 1970 et qu’il est fier d’avoir contribué à faire mieux connaître la chanson du M’zab. A la fin de l’émission TV, Amina et Djamel Izli ont interprété en live une belle chanson, sur le sample d’un tube de Stevie Wonder. Le vœu (et le but) de Djamel Izli est de faire connaître à l’étranger la chanson berbère mozabite. «La chanson targuie a atteint l’universalité, et on doit essayer de faire la même chose avec la chanson mozabite», a-t-il expliqué. Djamel Izli, encore une fois, a montré, qu’il aime les défis... K. B. [email protected] AUDITORIUM DE LA RADIO ALGÉRIENNE Neila Benbey donne un concert de world music a chanteuse algérienne établie en Espagne, Neila Benbey, a donné à Alger, un concert de World Music à l’occasion de la sortie prochaine en Algérie de son album Algerian Soul (une âme algérienne). Lors d'un concert organisé par l'Institut Cervantès d'Alger à l’auditorium de la Radio nationale, l’artiste a interprété en compagnie de ses cinq musiciens espagnols des standards de la musique algérienne, de la musique chaâbie à la chanson kabyle en passant par le gnawi, arrangés et revisités par une instrumentation qui mêle flamenco, sonorités modernes du jazz, percussions africaines et influences orientales. Très à l’aise dans les différents styles, grâce à une voix puissante et riche en modulations, Neila Benbey a enchaîné les «tubes» algériens à l’instar de Bakhta, un classique immortalisé par cheb Khaled, Sidi hbibi ya delali de Salim Hallali ou encore la très rythmée L Zwits Rwits du chanteur Idir. Outre ces reprises, l’artiste a également interprété des chansons traditionnelles de sa ville d’adoption, Barcelone, ainsi qu’une composition en français en piano-voix, dédiée à son pays d’origine. Partie en Espagne en 1994 pour poursuivre ses études, Neila Benbey prend des cours de chant à Barcelone avant de voir en 2005 «s’ouvrir grandes les portes de la profession» ainsi qu’elle le confie à l’APS en évoquant son rôle de Shahrazade dans la comédie musicale les Mille et Une Nuits. Après une tournée en Espagne et en Italie, l’artiste décide en 2009 de former un groupe de World Music afin, dit-elle, de «populariser la musique algérienne qui reste très peu connue en Espagne». Son dernier album Algerian Soul sera disponible la «semaine prochaine chez un éditeur algérois», a-telle annoncé. MAISON DE LA CULTURE ABDELKADERALLOULA (TLEMCEN) Jusqu’au 14 février : Exposition de peinture «Expérience» de l’artiste Nabil Bellabaci. SALLE EL-MOUGGAR (ALGER- CENTRE) Jusqu’au 16 février : Film Les palmiers blessés du réalisateur tunisien Abdellatif Ben Amar. Séances : 14h, 17h et 20h. A partir du 14 février, une séance à 14h. MAISON DE LA CULTURE MOULOUD-MAMMERI DE TIZI-OUZOU Jusqu’au 14 février à 14h (au hall) : Hacene Manceur signera ses recueils de poèsie Souvenir nostalgique et Thirga n’Tayri. Mardi 13 février à 14h : (A la salle de spectacles), concerts de Karim Djerroud et Djamel Daoud. LIBRAIRIE MULTI-LIVRES ETS CHEIKH (19, Culture Lundi 11 février 2013 - PAGE [email protected] LITTÉRATURE 11 Les Lettres algériennes à l’honneur au 19e Maghreb des livres à Paris Les Lettres algériennes seront à l’honneur de la 19e édition du Maghreb des livres, qui se tiendra les 16 et 17 février dans la capitale française, à l’initiative de l’association Coup de soleil, ont indiqué vendredi les organisateurs. ables rondes, séances de dédicaces pour quelque 150 auteurs, expositions de peintures, de photographies, de BD, de dessins de presse avec les caricaturistes Dahmani, Elho, Halim Mahmoudi et Slim, une librairie comprenant tous les livres publiés en 2012 d’Algérie, mais aussi de Tunisie, du Maroc et de France, sont entre autres espaces qu’abritera ce salon annuel qui assure une rotation consacrée chaque année à un pays du Maghreb. Des cafés littéraires se tiendront également et au cours desquels un groupe d’auteurs, que réunit une thématique commune, dialogueront entre eux et avec le public, sous la houlette d’un journaliste littéraire. Un prix littéraire Beur FM Méditerranée 2013 sera par ailleurs décerné à la faveur de ce salon. Cette première radio de France des Maghrébins et des Français d'origine maghrébine organise depuis 1997 son prix littéraire. Ce prix récompense un ouvrage de l'année écoulée, publié en langue française par un auteur français ou maghrébin, avec pour principale ambition de faire découvrir au public, le plus large, la richesse de la culture maghrébine. Des hommages posthumes seront rendus à des écrivains algériens, tels que Tahar Djaout et Mouloud Feraoun, mais aussi au militant de la cause algérienne, le professeur Pierre Chaulet, de même qu’à l’ancien président d’honneur du Mouvement contre le racisme et pour l’amitié entre les peuples (Mrap) et militant des droits de l’homme, Mouloud Aounit. Un espace sera en outre réservé à la jeunesse. Pris en charge par l’Institut du monde arabe (IMA), cet espace proposera aux enfants et aux familles des activités ludiques et de découverte telle qu’une exposition pédagogique ayant pour thème «Le Maghreb : l’Occident arabe», des contes du Maghreb, des lectures, un atelier BD et d’autres activités en libre accès. Des conférences seront également organisées durant les deux jours de l'édition. «France-Algérie : Exilés ? Déracinés ?», «Printemps arabe, An 2», «Réformisme dans l’Algérie coloniale», «Islam : la lumière face aux clichés», «Vérité sur la guerre d’Algérie» sont les quelques thèmes retenus par le salon et qui seront animés par des journalistes, historiens et universitaires. Créé en 1994 par Coup de soleil, le Maghreb des livres met chaque année à l’honneur, suivant une rotation triennale, la littérature de l’un des trois pays du Maghreb central. En 2012, ce sont les Lettres marocaines qui ont été mises sous les projecteurs. En 2011, le Maghreb des livres célébrait les Lettres tunisiennes, une manifestation qui avait coïncidé avec le soulèvement populaire en Tunisie. Fondée en 1985 par Georges Morin, son président, l’association Coup de soleil a pour objectif de rassembler les gens de France, originaires du Maghreb pour œuvrer au rapprochement des deux rives de la Méditerranée. e vernissage d'une exposition collective réunissant une quinzaine d'artistes peintres amateurs a eu lieu jeudi au Centre des loisirs et activités scientifiques d'Alger à l'initiative de l'Etablissement arts et culture de la wilaya d'Alger. Les exposants, tous élèves de la Société des beaux-arts d'Alger, sont animés par la passion commune de cet art, et entretiennent l'ambition de parfaire leur don qui, espèrent-ils, pourrait les mener loin. Plus d'une quarantaine de toiles en huile, acrylique, crayon... composent cette collection qui fait ressortir des talents sûrs en attente de perfectionnement. C'est le cas, entre autres, de Abid Nadjet, présente avec trois toiles Casbah, Baie d'Alger et Bouquet de fleurs, exécutées avec la technique du couteau et qui a suscité l'intérêt de quelques visiteurs. Dans le premier tableau, l'artiste fait valoir son penchant pour les couleurs sombres qui octroient à l'œuvre beaucoup de profondeur. Fan du peintre américain Frederick Arthur Bridgman — qui a beaucoup été inspiré par la beauté de l'Algérie — Meddah Lila s'est essayée, non sans un certain succès, à reproduire les œuvres de cet artiste que sont Tlemcen et Biskra. «J'aime cet artiste à cause de la générosité de ses couleurs que j'essaye de mettre dans mes tableaux, même si cet exercice est parfois difficile, comme c'est le cas dans le tableau de Biskra», explique la jeune peintre. Privilégiant également la charge des couleurs, Mokhtari Leïla participe avec une toile nature morte, une peinture à l'huile qui est un clin d’œil à la culture amazighe avec la présence d'objets traditionnels typiques aux couleurs authentiques. Menant une carrière de médecin, Benabdou Amine s'adonne en parallèle à sa passion pour la peinture, et son talent est indéniable : Les chevaux, Les femmes d'Alger et La mer et son enfant, qui signent sa participation à cette exposition, reflètent une maîtrise parfaite de la technique du crayon et une précision d'exécution prometteuse. Quoique consciente de son don, l'artiste Garmi Melissa n'a pu se mettre à l’œuvre qu'une fois la quarantaine atteinte, et ce, dans le cadre de l'espace qu'offre la Société des beauxarts. Elle entame sa formation par des œuvres figuratives avant de réaliser qu'elle est plus attirée par le semi-figuratif et l'abstrait. Son âge avancé ne l'a pas empêchée de s'adonner à une passion nourrie depuis longtemps : frôlant les 80 ans, Bacha Yasmina s'est lancé le défi de s'exprimer à travers la peinture. Elle expose Sidi Abderrhamane, une toile à huile empreinte de clarté et qui reproduit outre cet édifice religieux, une séquence de la vie sociale qui s'organise autour. Aux côtés de ces artistes, d'autres exposants prennent part à cette manifestation collective qui prendra fin le 16 du mois en cours, à l'instar de Meddah Lila, Merad Selma, Hemici Samia, Boukraâ Ahmed, Benseddik Zhor et d'autres. T CENTRE DES LOISIRS SCIENTIFIQUES D’ALGER L Exposition de la Société des beaux-arts AVENUE ABANE-RAMDANE, TIZI OUZOU) Mardi 12 février à partir de 13h 30 : Djemila Benhabib signera son livre Les soldats d’Allah à l’assaut de l’occident, paru aux Editions Koukou. INSTITUT FRANÇAIS D’ALGER (ALGERCENTRE) Mardi 12 février à 17h : Conférence «L’écosocialisme, un nouvel horizon pour le XXIe siècle» par Jean-Luc Melenchon, député européen, coprésident du Parti de gauche, cofondateur du Front de gauche, candidat du Front de gauche à l'élection présidentielle de 2012. Entrée libre, dans la limite des places disponibles. Mercredi 13 février à 15h et à 18h 30 : Film Carnage de Roman Polanski (France, Espagne, Pologne, Allemagne, comédie dramatique, 80 mn, 2011). Avec Jodie Foster, Kate Winslet, Christoph Waltz. Entrée libre. SALLE COSMOS DE RIADH EL-FETH (EL MADANIA, ALGER) 14 février : Spectacle 4 sur scène (1h 45) dans lequel 4 artistes revisitent les comédies musicales Cabaret, Chicago, Hair et Grease. PALAIS DE LA CULTURE MOUFDI- ZAKARIA (KOUBA, ALGER) Jusqu’au 28 février : Exposition de peinture de l’artiste Ahmed Bouziane. SALLE IBN ZEYDOUN DE RIADH EL-FETH (EL-MADANIA, ALGER) Jusqu’au 28 février : Film Sky Fall (James Bond 2012) de Sam Mendes. Séances : 13h, 16h et 19h. Prix du billet : 100 D.A. GALERIE D’ARTS ASSELAH- HOCINE (39, RUE ASSELAH-HOCINE, ALGER) Jusqu’au 28 février : Exposition de peinture de l’artiste Noureddine Chegrane. GALERIE D’ARTS AÏCHA-HADDAD (84, RUE DIDOUCHE-MOURAD, ALGER) Jusqu’au 15 février : Exposition de graphisme de l’artiste Zouai Malya Djanet. SALLE ATLAS (BAB-EL-OUED, ALGER) Jusqu’au 12 février : Semaine culturelle de la wilaya de Jijel à Alger. INSTITUT FRANÇAIS DE ANNABA Jusqu’au 12 février : Exposition d’arts plastiques par Adel Bentounsi MUSÉE NATIONAL D’ART MODERNE ET CONTEMPORAIN D’ALGER (RUE LARBI-BEN-M’HIDI, ALGER-CENTRE) Jusqu’au 10 février : Exposition rétrospective «Traversée de la mémoire» de l’artiste Lazhar Hakkar. Le Soir d’Algérie Afrique du Sud du 19 janvier au 10 février De nos envoyés spéciaux à Rustenburg, M. Bouchama, A. Andaloussi et S. Sid FINALE DE LA 29E CAN DE FOOTBALL, NIGERIA 1 - BURKINA FASO 0 Les Super Eagles, L 19 ans après 19 ans après son sacre à Tunis, Keshi prend la sélection de son pays et offre un troisième sacre aux Super Eagles. Sunday (jour de Soleil) Mba, porteur du numéro…19, et auteur du but, hier, en finale de la 29e édition de la CAN face au BurkinaFaso, venait à peine de franchir le portail de l’école (il a vu le jour le 28 novembre 1988). Et ce n’est pas une (nouvelle) histoire de grigri. Le début de match a vu les deux équipes opter pour la prudence. Les Burkinabés ont procédé par de longues balles en direction de Bancé, tandis que les Nigérians ont opté pour un jeu moins direct, plus léché. Leur catalyseur Obi Mikel a occupé les espaces, et Victor Moses, un moment incertain pour cette finale, était là pour percuter. Sur les deux premières permutations, le joueur de Chelsea n’a pas trouvé l’homme pour faire la décision. Emenike, puisque c’est de lui qu’il s’agit, n’était pas là (forfait pour une blessure à la cuisse). Son remplaçant, Ikechukwu, qui avait brillé lors du premier tour mais a peu joué par la suite, se cherchait. Pitroipa, aussi, avait besoin d’espaces pour percer l’arrière-garde des Super Eagles. Au bout du premier quart d’heure, les deux formations, qui s’observaient, commençaient à prendre des Fiche technique risques. Le collectif, c’est bien, mais l’individuel a également ses bonnes vertus. Ses secrets. A ce jeu, le Nigeria semblait mieux armé. La vitesse de Moses, sur le couloir, déroutait le revenant Mohamed Koffi mais le portier des Etalons, Daouda Diakité, veillait au grain. Ceux qui avaient pronostiqué un naufrage en règle du petit poucet d’Ouagadougou ont fini par changer d’avis. Le Burkina-Faso est mieux qu’un faire-valoir. La demi-heure s’est passée et les certitudes se sont effritées. La confiance des hommes de Put se renforce. Le marseillais Kabore assume bien son rôle, presque le même assuré par le Nigérian Mikel Obi. Vexé par le manque d’ini- Johannesburg, FNB Stadium, temps frais, bon éclairage, pelouse bonne, affluence nombreuse, arbitrage de M. Haïmoudi (Algérie) assisté de MM. Achik (Maroc) et Jean-Claude Birumushahu (Burundi). 4e arbitre : Seechum Rajindraparsad (îles Maurice). Commissaire au match : Saïd Belkhayat (Maroc) But : Mba (40’) NGR Avertissements : Rouamba (33’) BF, Onazi (37’), Omeruo (57’), Obi Mikel (58’), Oshaniwa (70’), Ideye (90’+2’) NGR Nigeria : Enyeama, Ambrose, Echiejile (Oshaniwa, 66’), Oboabona, Omeruo, Moses, Mba (Yobo, 89’), Mikel, Ideye Onazi, Ikechukwu (Musa, 53’). Entr. : Stephen Keshi. Burkina Faso : Daouda Diakité, Mohamed Koffi, Bakary Koné, Paul Keba Koulibaly (Dagano, 84’), Mady Panandeteguiri, Djakaridja Koné (Traoré Abdoul Razack, 90’), Florent Rouamba (Wilfried Sanou, 65’), Charles Kabore, Prejuce Nacoulma, Aristide Bancé, Jonathan Pitroipa. Entr. : Paul Put. tiatives, le public lance des «holà» et c’est le referee Haimoudi qui donna la première réponse à ces exultations. Rouamba, auteur d’une obstruction sur Moses, écope du premier carton de la finale (33’). Quatre minutes plus tard, c’est Onazi qui reçoit sa biscotte des mains de l’enfant de Relizane. Suffisant pour réveiller les démons. Parmi les plus jeunes, un certain Sunday Mba, un des bijoux que Keshi a ramené avec lui du terroir. Le jeune milieu offensif d’Enyimba a percé le rideau burkinabé parvenant à ouvrir le score d’un geste aussi instantané que spectaculaire (40’). Le FNB Stadium, tout en blanc et vert, s’embrase, le favori est bien parti pour accrocher sa troisième étoile. Sunday Mba, ce «soleil du jour» Au retour des vestiaires, les Super Aigles semblaient plus affamés que jamais. Moses, encore lui, s’appuie sur Ideye qui pivote et bombarde l’angle fermé des bois de Diakité, le cuir effleure la ligne de but (48’). Les Etalons avaient du répondant. Mais leurs attaques, soutenues par la grande assistance du FNB Stadium, avaient du 12 Au revoir South Africa, bonjour Maroc ! Photo : Samir Sid Vous offre les pages relatives à la CAN de football Lundi 11 février 2013 - PAGE mal à finir sur un pied adroit ou une tête heureuse en mesure de surprendre Enyeama. Le gardien des Super Eagles pouvait même compter sur les dieux du stade qui empêchaient Aristide Bancé de claquer les ballons transmis tantôt par Rouamba, souvent par Kabore. Un zeste d’inexpérience, de la chance laissée peut-être à Nelspruit privaient les joueurs du technicien belge d’une égalisation pour le moins méritée. Les poulains de Keshi géraient, en tout cas, mieux leurs moyens physiques et psychologiques en dépit d’un nouveau coup dur (blessure de leur défenseur Echiejile) et les cartons reçus par Omeruo, Mikel, Onazi et Oshaniwa (celui-là qui avait remplacé Elderson Echiejile trois minutes auparavant). Les «Verts» se procuraient des occasions mais leurs attaquants se montraient incapables de mettre la balle du KO. Les fans des Super Eagles enrageaient mais Haïmoudi était encore là pour les libérer en donnant, après quatre minutes de temps additionnel, le coup de sifflet de cette finale inédite mais qui a finalement consacré un habitué. M. B. a CAN-2013, confiée à la hâte à l’Afrique du Sud après le retrait forcé de la Libye, gagnée par sa révolution, a pris fin hier. Le tournoi de football s’est achevé par l’inédite finale Nigeria-Burkina Faso. Depuis le 19 janvier dernier, les quatre villes (Port-Elizabeth, Durban, Nelspruit et Johannesburg) ont vécu une animation particulière. Sur le rectangle vert et en dehors. La fête, même si elle n’était pas totale, a mis en baume une population de football bien servie en surprises, en suspense et en beau jeu. Des buts, de jolis même, des larmes, de la sueur et des frissons : spectateurs et téléspectateurs en ont eu à volonté durant ces trois semaines. Sur le plan sportif, aussi, cette 29e CAN a donné la preuve que le mot «cador» n’a plus sa raison d’être. Des sélections de la taille de la Côte-d’Ivoire, de la Zambie, du Maroc, de l’Algérie et de la Tunisie ont fini par se faire oublier. Le CapVert, l’Ethiopie et le Burkina-Faso ont donné des leçons. Leur persévérance (sens donné à la mascotte Takuma) a fini par payer. Le talent de leurs footballeurs a émerveillé spectateurs et observateurs. En dehors, les 32 matches n’ont pas suscité la moindre violence. C’est l’autre leçon du football. La cérémonie d’hier quelques heures avant le show final a répondu à ce souci. La CAF, qui a toujours fait la promotion du fair-play, a gagné son pari. Peu d’arbitres ont fait usage de leurs cartons rouges et rares sont les joueurs qui ont quitté le tournoi prématurément suite à de graves blessures. Les «injustices arbitrales» ont été sanctionnées (leurs auteurs ayant été priés de quitter la CAN) et Pitroipa a vu son injuste carton rouge de la demi-finale effacé. Sur les gradins, la fraternité a régné et les peuples d’Afrique ont pu vivre en communion. Que demander de plus ? South Africa, pays riche par ses terres, ses mines et sa jeunesse, a peut-être mis la barre très haut. Brillant organisateur du Mondial2010, il a également mis le paquet pour réussir sa deuxième CAN. L’excellence de ses infrastructures sportives (hormis peut-être l’état poussiéreux de la pelouse du stade Mbombela de Nelspruit, ses volontaires à cheval sur le bon déroulement de la compétition ainsi que l’hospitalité de son peuple (certainement déçu par le parcours des Bafana-Bafana) seront difficiles à égaler. Le Maroc, pays organisateur de la 30e copie de la CAN de football, M. B. a des défis à relever. Le Soir d’Algérie Lundi 11 février 2013 - PAGE «Les gens doivent être heureux là-bas» «Je suis fier de la performance de mes joueurs. Ils ont bien su se rattraper après une dure demi-finale. Ils se sont surpassés sur le terrain pour obtenir cette médaille de bronze. Je suis sûr qu'au pays, les gens doivent être heureux de notre parcours.» Kwesi Appiah (sélectionneur du Ghana) : «Nos jeunes ont de l’avenir si…» «Nous avons eu nos chances mais nous n’avons pas su les transformer. Mes joueurs peuvent faire de belles choses si dans l'avenir on leur en donne l'opportunité, car ils ont stocké beaucoup d'expérience.» Seydou Keita (milieu de terrain et capitaine du Mali) : «Contents mais...» «On est contents mais on n’éprouve pas la même joie que l’année dernière. On aurait vraiment voulu connaître autre chose que la 3e place. Mais les erreurs faites en demi-finale seront un mal pour un bien. Ça permettra à l’entraîneur d’éviter qu’on les refasse. Le coach sait maintenant comment fonctionnent les joueurs. J’espère qu’il va rester le plus longtemps possible pour construire une équipe compétitive. Il a compris beaucoup de choses et ça permettra au football malien d’aller beaucoup plus loin parce qu’on apprend de nos erreurs. Changer d’entraîneur tout le temps, ça ne sert à rien. Il faut qu’il reste là le plus longtemps possible. L’année dernière, on a aussi fini 3es et Alain Giresse est parti. J’aurais aimé qu’il reste. Parce que c’est avec la stabilité que les résultats arrivent. J’espère que les Maliens sont contents même s’ils auraient aimé qu’on joue la finale.» A. A. Macedo aime la «queue» A Durban déjà, les médias avaient mal digéré le fait que le média officer de la CAF, l’Angolais Macedo, leur ait fait passer un sale quart d’heure sur le perron du centre de presse. Le problème a fini par trouver une solution parce que le Moses Mabhida Stadium de Durban offrait une capacité suffisante pour caser tout ce beau monde. Hier, il y avait encore foule, encore plus nombreuse, au FNB Stadium, théâtre de la grande finale Nigeria-Burkina Faso. A l’accueil, comme toujours depuis la demi-finale de Durban, l’Angolais Macedo s’égosillait à expliquer à ce beau monde que les places sont limitées et les quotas rationnés. Finalement, au bout d’une heure et quart de queue-le-le, les choses devenaient plus claires. Tout ce beau monde a décroché, bon gré, mal gré, son sésame. Le Soccer City étant, lui aussi, suffisamment «accueillant» et grand pour contenir les médias locaux et internationaux. La peur-panique de rater la finale a mis certains confrères en boule. L’un d’eux nous rappellera qu’en 2010, au pays de Macedo, de telles formalités se faisaient par simple demande sur le net. Trois ans plus tard, la technologie a-t-elle fini par prendre un coup chez les officers médias de la CAF ? COMMUNIQUÉ Nedjma lance une nouvelle campagne de soutien à l’équipe nationale «Rabhin, Khasrine, Maâkoum Dima Wakfin...» Alger, le 10 février 2013 Nedjma réitère son soutien indéfectible à l’équipe algérienne de football et lance une large campagne d’encouragement aux Verts à travers un spot télévisé inédit. Tourné à Alger, ce spot se veut un appel du cœur, un message de soutien inconditionnel, de fair-play et de fidélité à l’équipe nationale qui a, malgré tout, porté très haut le drapeau algérien dans les plus grandes joutes sportives mondiales. Avec des mots exprimant fièrement l'attachement des Algériens à leur équipe de football, un fervent supporter habillé aux couleurs de l’Algérie arpente les rues de la capitale et est rejoint par d’autres pour chanter à l’unisson : «Rabhin Wella Khasrine, Maâkoum Dima Wakfin, Maâk Yal Khedra lel Mondial Rayhin» (que l’on perde ou l’on gagne, nous sommes toujours à vos côtés, avec les Verts nous irons au Mondial). A l’occasion du lancement de cette nouvelle campagne d’encouragement, le directeur général de Nedjma, M. Joseph Ged, a déclaré : «Comme des millions de supporters, Nedjma tient à exprimer son amour indéfectible aux Verts quels que soient les résultats. Comme elle l’a toujours fait, Nedjma restera aux côtés de l’équipe nationale pour partager avec elle ses moments difficiles mais surtout le meilleur que nous réserve l’avenir avec, inch’Allah, une qualification à la Coupe du monde 2014 au Brésil. Tous derrière les Verts, Rabhin wella Khasrin.» Ce spot télévisé est diffusé à partir de dimanche 10 février 2013, à la télévision, à la radio, sur le site officiel de Nedjma (www.nedjma.dz) ainsi que sur les pages officielles de Nedjma sur Facebook et YouTube. Sponsor officiel de l’équipe nationale et de la Fédération algérienne de football, Nedjma a toujours accompagné les Verts dans leurs odyssées, continentales et mondiales, par de nombreuses initiatives de communication inédites telles que les spots d’encouragement, les campagnes d’affichage urbain et les actions en faveur des supporters. Un engagement constant qui traduit la volonté de Nedjma de fédérer tous les Algériens autour de leur équipe de football que de nouveaux challenges attendent à l’avenir. Maâk yal Khedra, Maâk ya Dzaïr ! Bis repetita LE MALI PREND LA 3è PLACE DE LA CAN Pas vernis lors de la demi-finale, contre le Nigeria, les Maliens ont fini par reprendre leurs esprits et empocher le bronze de cette 29e édition. Comme en 2012, les Maliens ont pris le meilleur sur les Black Stars du Ghana. Cette troisième place n’est que le parachèvement d’un parcours époustouflant des Aigles. En dépit d’un enjeu pas forcément motivant, Ghanéens et Maliens ont pris du plaisir à offrir au public de Port-Elizabeth une belle réplique. Les deux sélectionneurs ont, comme prévu, opéré des changements. James Kwesi Appiah a lancé pour la première fois Richard Kissi Boateng et Mohammed Awal dans cette CAN-2013. Son souci premier est d’offrir plus de percussion à son attaque qui semblait s’essouffler depuis le quart de finale face au Cap-Vert. De son côté, Patrice Carteron a incorporé cinq nouveaux éléments par rapport à la demi-finale. Les deux Coulibaly (Ousmane et Salif) ont eu leur première chance durant cette compétition. Sous une pluie battante, le début du match, pas très rythmé faut-il le souligner, verra une équipe malienne résolument tournée vers l’avant. Le gardien des Black Stars, Dauda, sera sollicité dès la 10e minute par Mahamadou Samassa qui ne connaîtra pas de réussite sur cette première alerte. Mais, sur la seconde, l’attaquant de Chievo Verone ne laisse pas filer sa chance en reprenant, d’une belle tête plongeante, un centre d’Adama Tamboura (21’). L’ancien joueur de Marseille et de Valenciennes aura la balle du 2-0, juste avant la pause. Il devance une sortie de Dauda et résiste à une charge de Vorsah mais son ballon heurte le montant gauche des bois de Dauda. Plus motivés, volontaires à souhait, les joueurs de Carteron asphyxieront leurs vis-à-vis. Et la baraka de Seydou Keita fera le reste. L’ex-médian du Barça doublera la mise trois minutes après la reprise en transformant un bon travail de Coulibaly Ousmane. Les dés semblaient pipés et les Ghanéens, malgré une belle réaction, n’arriveront que très rarement à inquiéter Soumaila Diakité et sa défense. À l’heure de jeu, Atsu déborde sur la droite et remet sur Gyan mais la reprise de ce dernier sera promptement repoussée par le portier malien. Une minute plus tard, le Ghana bénéficie d’un penalty suite à une faute de main peu évidente de Salif Coulibaly. Chargé de la transformation, Wakaso tire dans les airs. L’attaquant de l’Espanyol laisse filer sa chance de rejoindre au tableau des buteurs le Nigérian Emenike. La fin de rencontre sera tout aussi animée avec des raids de part et d’autre. Asamoah Gyan (65 e ), Seydou Keita (67e) et un but invalidé pour un hors-jeu imaginaire à ce dernier (72e) donneront du plaisir aux Photo : DR Patrice Carteron (sélectionneur du Mali) : De nos envoyés spéciaux à Rustenburg, M. Bouchama, A. Andaloussi et S. Sid 13 quelque 20 000 supporters du Nelson Mandela Bay. Les fans vont même croire à la résurrection des leurs quand Kwadwo Asamoah réduit le score sur un tir lointain et flottant qui surprend un Diakité parti trop vite sur le côté (82’). Mais le remplaçant Sigamary Diarra mettra fin au suspense en reprenant de volée, dans une position litigieuse, un service de Diabaté. Le Mali qui a, à un moment du tournoi, cru à l’or, au triomphe, repart chez lui avec le sentiment du devoir accompli. Avec la certitude de faire encore mal dans un proche avenir. Le Ghana, quadruple champion, rentre à Accra tête baissée. Les Black Stars avaient tout d’un candidat au titre avant leur quart de finale devant le Cap-Vert… M. B. ISSA HAYATOU ANNONCE QU’IL SE RETIRA EN 2017 La fin du «dinosaure» n’est pas pour demain Au détour d’un petit-déjeuner avec quelques privilégiés de la presse, les médias français en particulier, le président de la CAF annonce qu’il se retire des affaires de la CAF après son prochain mandat. Issa Hayatou est certainement fatigué. Il est aussi malade. Cependant, il continue d’espérer diriger la Confédération africaine le plus longtemps possible. Depuis 1988, où il a été élu au poste de président, à Casablanca (Maroc), le Camerounais n’a jamais été contesté que lors du mandat qu’il est en train de consommer. Cette hostilité, pour ne pas dire opposition, vient surtout de ses anciens collègues du CE de la CAF. L’Ivoirien Jacques Anouma n’étant que la face apparente de l’iceberg. Car Hayatou a réussi, au long des six mandats qu’il a accomplis, à s’attirer les foudres de ceux qui n’aiment pas les retournements de veste. Ses compatriotes Antoine Bell, Roger Milla et Mohamed Iya sont les précurseurs de cette révolte. Leur conviction tourne autour du fait que le prince de Garoua n’a pas été d’une grande utilité dans la «réussite» du football camerounais. A vérifier. Ce n’est pas le cas de l’Ivoirien Anouma qui semble avoir de gros dossiers sur Hayatou et d’autres membres dirigeants à la CAF. C’est pourquoi son éviction de la course à l’élection de ce début d’année lors de l’AGE de la CAF au… Maroc (tiens, tiens !) n’était pas le fait du hasard. Vendredi matin, Hayatou a voulu, à travers sa rencontre avec cette «élite», faire comprendre que tout va bien à l’instance qu’il dirige depuis voilà 25 ans. Un quart de siècle. La dizaine de journalistes venus couvrir la 29e Coupe d’Afrique des nations ont posé leurs questions, mais la seule vérité était de savoir quand Hayatou allait effectivement quitter le palais de la CAF, au Caire (Egypte). Des témoins pour faire «vrai» Très discret durant cette manifestation continentale, le Camerounais a fini par donner un aperçu de ce qu’il compte faire dans un proche avenir. Pour dire ses «vérités», Hayatou a mis un plan de communication très affûté à l’occasion du rendez-vous d’hier. Il s’est tout simplement appuyé sur la présence de plusieurs témoins dont deux de ses vice-présidents, le Seychellois Seketu Pattel et le Guinéen Alamy Kabele Camara), des membres du CE et du SG de la CAF. Certainement pour ne pas dire n’importe quoi. Le cas du joueur burkinabé Jonathan Pitroipa, l’arbitrage, l’état de la pelouse à Nelspruit, et sur des aspects d’ordre plus général tel que le problème de la non-diffusion par la télévision nationale du Nigeria des images de la compétition en cours, etc. Des affaires trop courantes auxquelles le président de la CAF a donné des réponses précises. Ce qu’il n’a pu assurer quand il a été interpellé sur l’affaire des matches truqués récemment mise à jour par Interpol ou bien sur la prochaine élection à la présidence de la CAF, notamment l’imposition de critères d’éligibilité limitatifs aux seuls membres du CE. Le président a juste informé ses hôtes que s’il était élu le mois prochain à Marrakech, ce serait son dernier mandat. A la fin de la rencontre d’un peu moins de deux heures, Hayatou a tenu à faire la promesse (électoraliste) que de tels rendez-vous avec les médias seront renouvelés. Non sans affirmer que les journalistes lui ont souvent posé des lapins. «Ils ne m'épargnent pas souvent mais je les respecte et je sais que la presse a beaucoup contribué au rayonnement du football africain.» La campagne électorale pour l’élection de mars prochain peut commencer. M. B. Le Soir d’Algérie Soir Corruption Lundi 11 février 2013 - Page Le Soir d’Algérie - Espace «Corruption» - E.mail : [email protected] 15 Déclarations d’intention et réalité du terrain MINISTÈRE DES FINANCES ET TRANSPARENCE BUDGÉTAIRE Suite à la publication, récemment, des résultats d’une enquête internationale sur la transparence budgétaire, où l’Algérie est très mal classée (voir articles ci-contre), le ministère des Finances a réagi via son directeur général du budget. Si ce dernier est critique vis-à-vis de cette enquête et c’est l’ONG qui l’a menée, il reconnaît quand même à demi-mot qu’il y a encore beaucoup à faire pour le droit à l’accès à l’information gouvernementale pour tous, notamment en matière de politique budgétaire. La matière budgétaire, parallèlement à l’application de la réforme financière ces dernières années, devient de plus en plus «abondante et transparente» en Algérie, et elle le sera davantage dans le futur, a affirmé le directeur général du budget, près le ministère des Finances, Farid Baka. Le retour à la présentation au Parlement des lois de règlement budgétaire, après une absence de trois décennies et l'introduction de l'enseignement des métiers budgétaires à l'université algérienne confirment la volonté du gouvernement à consacrer cette transparence, souligne M. Baka, dans un entretien accordé à l'APS (l’agence gouvernementale Algérie presse service), le 5 février. A cet effet, et après l'introduction à l'université d'Alger en 2011 d'une licence et d'un master dédiés à la spécialité «budget», le ministère des Finances vient d'envoyer une correspondance au ministère de l'Enseignement supérieur pour proposer l'élargissement de cette spécialité aux universités à travers le territoire, a-t-il fait savoir. L'objectif est de «faciliter la maîtrise des techniques budgétaires et rendre plus transparente la méthodologie selon laquelle se prépare le budget en Algérie», a-t-il ajouté. Interrogé pour savoir si les pratiques budgétaires en Algérie étaient les mêmes utilisées de par le monde, le représentant du ministère des Finances a assuré que c'était le cas. Selon lui, «le droit budgétaire algérien s'inspire du droit français et se base sur trois principes dont la transparence». Mieux encore, note le directeur général du budget, le principe du «droit (budgétaire) acquis» n'existe plus en Algérie depuis 1984, alors qu'il était pratiqué en France jusqu'à 2001. Cette règle stipule que toute enveloppe budgétaire obtenue pour un exercice précis devient systématiquement un «acquis» pour le secteur. Obstacles à l’accès à l’information gouvernementale En Algérie, le contrôle a priori de la direction générale du budget a été renforcé alors que toutes les dépenses budgétaires doivent être justifiées «au premier dinar», autrement dit, la dépense budgétaire se renouvelle chaque année selon les besoins réels de chaque secteur. Les informations de base utilisées dans une récente enquête réalisée par une ONG internationale (voir articles ci-contre), classant l'Algérie au bas de l’échelle en termes de communication sur les données budgétaires, sont donc «tronquées», a estimé le ministère des Finances. Le classement de l’Algérie par cette ONG, «l’International Budget Partnership», en l’occurrence, aurait été «sous-évalué» en raison d’un traitement «incomplet» des données disponibles, découlant «des différences de formulations et d’une méconnaissance du contexte local et des grilles de lecture et terminologies employées en Algérie», selon le ministère. La même source estime que la note attribuée par l'ONG «la transparence budgétaire en Algérie en 2012 ne reflète pas la réalité, du moment qu’elle néglige d’importants éléments de communication des données budgétaires au public ou de participation aux discussions sur le budget en Algérie. Il eut été utile qu’à ce niveau, le ministère des Finances indique quelless sont ces informations communiquées au public et quels canaux ont été utilisés pour ce faire (le site web du ministère des Finances aurait été le meilleur moyen ou celui du Parlement). Toujours selon ce ministère, l’autre facteur qui aurait négativement influencé l’enquête est la «difficulté de l’enquêteur à observer les informations diffusées et à les restituer une année après». Justement, cette «difficulté» est un obstacle à l’accès à l’information : si l’enquêteur — un professeur d’université, expert en sciences économiques et financières — a toutes les peines du monde à collecter l’information (ce que reconnaît implicitement le ministère des Finances à travers le mot «difficulté»), qu’en est-il du public, laissé dans l’ignorance ? Autre critique à l’égard de cette enquête, et exemples à l’appui, le département des finances remarque que la note de présentation de la loi de finances de 2012, omise par l’ONG, a été bel et bien rendu publique en 2011 (quand et où a-telle été rendu publique ?), de même que les comptes rendus sur le bilan budgétaire «largement communiqués au public par la presse à l’occasion de l’audition du ministre des Finances par le président de la République». Justement, en évoquant ce mode de communication — la presse —, le ministère des Finances reconnaît là aussi que ce canal est alimenté selon le bon vouloir de l’exécutif : alors que la transparence budgétaire, comme toute information ou document gouvernemental, doit avant tout s’appuyer sur un droit législatif et réglementaire (ce qui n’est pas encore le cas en Algérie), droit qui ferait obligation à l’exécutif de publier systématiquement, notamment à travers les canaux officiels, tout document des institutions gouvernementales (centrales et locales) et d’accéder à toutes les demandes du public dans ce sens. On est encore très loin. Djilali Hadjadj dans les documents. Les sousscores sont comparables dans tous les pays inclus dans l’enquête. tique budgétaire globale, les délais appliqués pour discuter et approuver le budget, l’autorité juridique permettant d’apporter des amendements au projet de budget, l’approbation des changements dans le budget des dépenses et les recettes excédentaires perçues, les pouvoirs budgétaires supplémentaires, l’autorité permettant d’approuver l’utilisation des fonds de prévoyance et l’examen des rapports d’audit. «L’enquête sur le budget ouvert» évalue si les institutions supérieures de contrôle sont habilitées à assurer une surveillance efficace du budget en utilisant les quatre indicateurs suivants : le pouvoir de démettre le responsable de l’institution supérieure de contrôle, le pouvoir juridique de contrôler les finances publiques, les ressources financières disponibles et la disponibilité de personnel qualifié en audit. LSC «OBI», l’Indice sur le budget ouvert L’«enquête sur le budget ouvert» réalisée par l’ONG «International Budget Partnership» (IBP) évalue la mise à disposition au public par le gouvernement central de huit documents budgétaires clés dans chaque pays évalué, ainsi que l’exhaustivité, l’opportunité et l’utilité des données dans ces documents. L’enquête utilise des critères reconnus au niveau international pour évaluer le degré de transparence exercé par les organisations multilatérales, telles que le Fonds monétaire international (FMI), l’Organisation pour la coopération et le développement économiques (OCDE) et l’Organisation internationale des institutions supérieures de contrôle (Intosai). Les résultats des 95 questions sur les 125 contenues dans l’enquête sur le budget ouvert sont utilisés pour calculer des scores objectifs et le classement de la transparence relative de chaque pays évalué. Ces scores composites constituent «l’Open Budget Index» (OBI, l’Indice sur le budget ouvert), la seule mesure indépendante et comparative de la transparence budgétaire dans le monde. Le score de l’OBI NOUVELLES RÉVÉLATIONS DANS L’AFFAIRE SONATRACH Le groupe pétrolier italien ENI mis en cause dans une affaire de pots-de-vin Jeudi 7 février, le parquet de Milan a ouvert une enquête pour «corruption internationale» visant le directeur général d’ENI, dans le cadre d'une affaire de pots-de-vin qui auraient été versés en Algérie. Les bureaux de l'ENI et le domicile de son directeur général ont été perquisitionnés. Pour s'adjuger huit contrats de travaux dans les projets algériens de gazoduc Medgaz et du gisement Menzel Ledjmet Est, évalués à 11 milliards de dollars (8,2 milliards d'euros), ENI et sa filiale d'ingénierie Saipem (détenue à hauteur de 42,93%) auraient versé à une société de Hongkong, «Pearl Partners Limited» – appartenant elle-même à un intermédiaire franco-algérien –, la somme de 197 millions d'euros. Dans un communiqué diffusé le même jour, ENI et son directeur général se disent «étrangers» aux enquêtes visant les activités de la Saipem en Algérie. Ils rappellent que, lorsque les soupçons se sont portés sur la société d'ingénierie fin 2012, ils ont exigé une «rupture» dans le management de la Saipem, traduite par la mise à l'écart des cadres incriminés. «L'ENI, conclut le communiqué, a fourni et fournira une coopération maximale à l'enquête.» Du côté algérien, 5 jours plus tard, toujours pas de réaction. LSC 2012 obtenu par l’Algérie s’élève à 13 sur 100, ce qui est bien inférieur à la moyenne de 43 pour l’ensemble des 100 pays évalués. Ce score est également inférieur à celui des autres pays du Moyen-Orient et d’Afrique du Nord, y compris la Jordanie, le Liban et le Maroc. Le score obtenu par l’Algérie indique que le gouvernement fournit au public très peu d’informations sur le budget du gouvernement national et les activités financières au cours de l’exercice budgétaire. Il est donc difficile pour les citoyens de tenir le gouvernement responsable de sa gestion des fonds publics. L’indice sur le budget ouvert est composé de sous-scores pour chacun des huit documents budgétaires clés évalués dans l’enquête. Ces sous-scores représentent la moyenne des scores obtenus pour une série de questions de l’enquête qui mesurent la disponibilité et la quantité d’informations contenues Parlement et institutions de contrôle dans la surveillance budgétaire «L’enquête sur le budget ouvert» examine la mesure dans laquelle un contrôle efficace est assuré par les législatures et les institutions supérieures de contrôle. Ces institutions jouent un rôle essentiel — souvent inscrit dans les Constitutions nationales — dans la planification et la supervision de la mise en œuvre des budgets nationaux. Elle évalue la manière dont les législatures assurent une surveillance efficace du budget en mesurant la performance des points suivants : les consultations avec l’exécutif avant la présentation du projet de budget à l’Assemblée législative, les capacités de recherche, le débat formel sur la poli- L’ALGÉRIE A FAIT DES EFFORTS, MAIS BEAUCOUP RESTE À FAIRE Le score de l’«Indice sur le budget ouvert» obtenu par l’Algérie a augmenté depuis le dernier cycle de «l’enquête sur le budget ouvert», ce qui est un signe encourageant. Cependant, avec un score de 13 sur 100 en 2012, le gouvernement algérien a le potentiel d’accroître considérablement la transparence budgétaire en introduisant un certain nombre de mesures, dont certaines peuvent être réalisées très rapidement et à un coût quasi nul pour le gouvernement. «L’International Budget Partnership» recommande à l’Algérie de prendre les mesures suivantes pour améliorer la transparence budgétaire : publication du rapport préalable au budget, des rapports en cours d’année, de la revue de milieu d’année, du rapport de fin d’année et du rapport d’audit, qui sont tous actuellement produits pour un usage interne uniquement ; production et publication d’un budget des citoyens. Selon «l’enquête sur le budget ouvert» 2012, 26 pays publient un budget des citoyens, y compris le Maroc, pays voisin de l’Algérie ; augmenter l’exhaustivité du projet de budget de l’exécutif. Elle recommande aussi à l’Algérie de prendre les mesures suivantes pour renforcer le contrôle du budget : l’Assemblée législative doit disposer d’un bureau spécialisé en recherche budgétaire pour l’aider à analyser le budget et doit débattre de la politique budgétaire préalablement à la présentation du projet de budget de l’exécutif ; elle doit examiner tous les rapports d’audit ; elle doit avoir le pouvoir juridique d’apporter des amendements au projet de budget de l’exécutif ; l’exécutif doit tenir des consultations avec les membres de l’assemblée législative dans le cadre de son processus de détermination des prio- rités budgétaires ; l’exécutif doit également demander l’approbation de l’Assemblée législative avant de déplacer des fonds entre les unités administratives et les postes budgétaires, avant d’utiliser les recettes excédentaires susceptibles d’être disponibles pendant l’exécution du budget et des budgets supplémentaires avant de dépenser ces fonds. Possibilités de participation du public Les travaux de recherche et l’expérience de plaidoyer de la société civile au cours des 15 dernières années ont démontré que la transparence à elle seule ne suffit pas pour améliorer la gouvernance. Une transparence accompagnée de possibilités de participation du public en matière de budgétisation peut maximiser les résultats positifs associés à la transparence budgétaire. Par conséquent, «l’enquête sur le budget ouvert» évalue les possibilités offertes au public de participer aux processus décisionnels dans le cadre du budget national. Ces opportunités peuvent être proposées tout au long du cycle budgétaire par l’exécutif, la législature et l’institution supérieure de contrôle. Sur la base de ces indicateurs, «l’enquête sur le budget ouvert» 2012 a conclu qu’en Algérie les opportunités pour le public de participer au processus budgétaire étaient insuffisantes. «L’International Budget Partnership» recommande à l’Algérie d’élargir la participation du public en matière de budgétisation en tenant compte des indicateurs de «l’enquête sur le budget ouvert» dont les performances sont insuffisantes. LSC Le Soir d’Algérie Le [email protected] Lundi 11 février 2013 - PAGE 17 SANTÉ magazine de la femme Page animée par Hayet Ben Mousse au citron Prenez vos médicaments à la bonne heure Dépouiller : Retirer les impuretés et matières grasses qui surnagent à la surface d'une sauce, d'un bouillon, d'un potage, etc. Pour 6 personnes, préparation : 15 min, temps de repos : 4 h 8 citrons verts, 2 œufs, 2 c. à soupe de maïzena, 75 g de sucre en poudre Photos : DR Pressez les citrons. Râpez les zestes pour en obtenir la valeur d'une cuillère à soupe. Faites bouillir 40 cl du jus de citron et réservez le reste. Cassez les œufs et séparez les jaunes des blancs. Mélangez les jaunes avec le jus de citron restant et la maïzena. Ajoutez ce mélange d’un seul coup au jus bouillant. Mettez à feu doux et laissez mijoter pendant 2 ou 3 min tout en remuant, jusqu’à ce que le mélange devienne très épais. Retirez du feu et laissez refroidir. Battez les blancs des œufs avec le sucre en neige ferme. Incorporez-les délicatement à la crème froide, pour ne pas casser les blancs. Ajoutez le zeste. Mélangez. Versez la mousse dans des pots individuels et laissez au froid pendant 4 h avant de servir. Appliquée à l’administration des traitements médicamenteux, la chronobiologie devient chronothérapie. Elle a essentiellement pour but de déceler l’instant où un médicament a la meilleure efficacité thérapeutique pour des effets secondaires minimum. On sait en effet que la réponse de l’organisme à un produit toxique est variable dans le temps. Une notion qui s’est révélée essentielle et révolutionnaire, notamment dans les traitements anticancéreux pour mettre en place une chimiothérapie, ou dans le cas de maladies cardiaques. Mais dans la vie courante, sachez que : -L'aspirine est plus efficace prise le soir et que ses effets secondaires sont réduits. A recommander notamment pour ceux qui souffrent de troubles de la coagulation du sang, mais également, tout simplement, pour effacer les effets d’un dîner un peu trop copieux. - Les anti-inflammatoires, notamment ceux qui contiennent des corticoïdes, seront pris en deux fois : deux tiers le matin et un tiers le soir. Mais dans le traitement de l’asthme, la prise de cortisone est plus efficace et bien mieux tolérée le matin vers 8h, car elle respecte le rythme naturel de la sécrétion de cortisone. - Les médicaments antiallergiques seront pris de préférence le soir, vers 19h. Fusilli à la sicilienne Fusilli, 200 g de tomates pelées, 1 gousse d'ail, 1/2 oignon, 1 cuil à soupe de crème, 1 cuil. à soupe d’huile d'olive, quelques feuilles de basilic, sel, poivre Faites cuire les pâtes dans de l'eau bouillante salée. Pelez l'ail et l'oignon et émincez-les grossièrement. Faites chauffer l'huile d'olive dans une poêle et plongez-y l'ail et l'oignon émincés. Faites-les dorer et ajoutez les tomates pelées détaillées en petits cubes. Laissez réduire 3 à 5 minutes. Ajoutez la crème, salez, poivrez et prolongez la cuisson sans porter la sauce à ébullition. Egouttez les pâtes cuites. Disposez-les dans un plat de service et versez la sauce par-dessus. Décorez avec les feuilles de basilic finement ciselées. - Les médicaments contre la tension artérielle seront conseillés le matin pour être protégé pendant toute la journée. Soins de l'acné Comment fonctionne l'acné ? Les modifications hormonales liées à l'adolescence stimulent les glandes sébacées et augmentent leur sécrétion de sébum. Lorsque l'écoulement de ce sébum est arrêté à la surface par des peaux mortes, on assiste au développement de comédons puis de boutons. Point blanc, point noir, jusqu'au kyste, l'acné revêt différentes formes et des degrés divers. persiste ou évolue, faites appel à un spécialiste qui vous prescrira des médicaments qui vous soulageront pendant la poussée. Pour en finir avec l'acné N'oubliez jamais d'ajouter une cuillerée à café de levure chimique dans Trucs et astuces toutes vos pâtes à beignets. Elles seront plus légères et plus savoureuses. avant de l'ajouter à la préparation. Beurre Pour éviter qu'il ne brûle pendant la cuisson, ajoutez un peu d'huile. Lorsqu'une recette vous recommande d'ajouter du beurre fondu, faites-le fondre à petit feu pour qu'il garde toute sa saveur. Laissez-le refroidir Dessécher : Sécher sur le coin du feu un appareil quelconque (pâte à choux, pommes duchesse, etc.) en le travaillant sans arrêt à la spatule. Détremper : - Mélanger à la main la farine et l'eau, le lait ou les œufs. - Pâte obtenue par le mélange d'eau et de farine. Sert à faire le feuilletage. Dorer : Etendre la dorure au pinceau. Ne pas presser les boutons entre les doigts ou les gratter vous risqueriez d'exacerber les lésions inflammatoires et d'augmenter les risques d'infection. Nettoyez votre visage avec des produits adaptés en utilisant des savons sur-gras. Gommez votre peau régulièrement : Faites-vous des gommages doux afin d'empêcher les peaux mortes de gêner l'écoulement du sébum. Hydratez votre peau régulièrement : Utilisez des crèmes antidéshydratantes pour éviter tout risque d'irritation. Consultez un dermatologue si votre acné Beignets Lexique culinaire Des boutons bien accrochés Mettez toujours un peu de vernis incolore sur les fils Dorure : Œufs entiers battus, additionnés d'une goutte d'eau ou de lait. Peut se faire aussi avec deux jaunes d'œufs ou deux jaunes et un blanc. des boutons, ça rend la couture plus solide et cela évite de les recoudre tout le temps ! MOTS FLÉCHÉS GÉANTS Le Soir d’Algérie Continent ---------------Charmant Détente Lac ---------------Cube ---------------Compagnie pétrolière Chrome ---------------Rejeté ---------------Flamands Pays ---------------Jeu Ronges ---------------Tunnel Arsenic ---------------Erbium Divinité ---------------Pays ---------------Ovins Stars ---------------Ecrits Démonstratif ---------------Echouer ---------------Durcis Terres ---------------Close Voyelle double ---------------Diplôme Trafic ---------------Wilaya Aluminium ---------------Adverbe Aride ---------------Sombres Pronom ---------------Xénon Poissons ---------------Parasodyme Texte ---------------Soldats ---------------Panne Insectes ---------------Réinstalle ---------------Dans la tige Pars ---------------Sentinelles Patriarche ---------------Chiffre Hallucination ---------------Testes Désert ---------------Gorge Crochet ---------------Autre Issue ---------------Endormie ---------------Eve Lac ---------------Réfute Brome ---------------Pouffe ---------------Posé Concept (p.) ---------------Article Crack ---------------Sucer (p.) Pronom (inv.) ---------------Note ---------------Solution Dormeur ---------------Dans le sol ---------------Cesium Amende ---------------Communauté 19 Par Tayeb Bouamar Agacement ---------------Ecume Tenter ---------------impliquais Argon ---------------Sudiste Lundi 11 février 2013 - PAGE Encore ---------------Clopiner Jeu ---------------Erreur ---------------Ai sommeil Région russe ---------------Calculer Ordonner ---------------Coupée Moutons ---------------Décédées Traîner ---------------Rabais Pareil ---------------Pâtre Revenus ---------------Arbres Diplôme ---------------Mi-glossine ---------------Dans le Nil Oubliée Mélodie ---------------- ---------------Etat américain Ville belge Salive ---------------Aperçu Laitue ---------------Aima Juliette Obstinées ---------------Pare-balles ---------------Allonges Enduit ---------------Unies Pronom ---------------Lettre d’Oran Calendrier ---------------Cadeau ---------------Bien élevé Possessif ---------------Regret Langue ---------------Organe Près de Sidi Bel Abbès Chiffre ---------------Erbium Idiotes ---------------Vas ---------------Enormes Rives ---------------Existence ---------------Minée Poisson ---------------Saint Machine Aventures ---------------- ---------------Profession Dernières volontés Titre ---------------Cycle Formation Adverbe Ainsi ---------------Fée Note ---------------Lithium Gabarit ---------------Fleuve Cartouches ---------------Chaleur ---------------Cochon Danses ---------------Manganèse ---------------Cinéaste italien Comparatif ---------------Auteur russe (dés.) Doper ---------------Brin Accord ---------------Robe Givres ---------------Bois Pures ---------------Inspiratrice Molybdène ---------------Possessif Ville d’Italie ---------------Océan Le Soir d’Algérie Publicité Lundi 11 février 2013 - PAGE SOIR DE LA FORMATION DAME DONNE COURS DE SOUTIEN (FRANÇAIS). Tél.: 0555 70 79 19 NS INFORMET / Assistante dir., Illustrator, franç., angl., bureautique. Début immédiat. Tél.: 021 71 54 75 0770 51 43 75 - Alg.-Centre. F103/B1 ÉCOLE MAYA lance formation coiffure, esthétique. 021 73 42 42 - 0555 37 56 25 0552 97 87 94 F119/B1 ÉCOLE EFMOD, agréée, lance éducatrice de crèche, TS en éducation des jeunes enfants. 021 96 34 91 - BEO. 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Tél.: 0796 49 61 71 –––––––––––––––––––– JH, 25 ans, ingénieur en électrotechnique de l’Ecole nationale polytechnique, possédant carte militaire, résidant à Alger, cherche emploi dans le domaine. Tél.: 0553 59 22 75 –––––––––––––––––––– JH, 29 ans, ingénieur en informatique, 4 ans d’expérience dans le domaine des SI, administration système, réseaux LAN, BD et développement, cherche emploi. Tél.: 0696 01 27 87 –––––––––––––––––––– TS métreur-vérificateur en bâtiment, étude et suivi + réalisation dans des entreprises et bureaux d’études, 12 ans d’exp., cherche emploi dans le domaine du bâtiment. Tél.: 0792 52 10 57 –––––––––––––––––––– JH, ingénieur en informatique, 4 ans d’expérience, cherche emploi dans le domaine. Tél.: 0553 69 99 46 –––––––––––––––––––– Homme marié, père de famille, sérieux, habitant Alger, compétent, expérimenté (9 ans) en sécurité, possédant permis de conduire cat. B, cherche en urgence emploi en qualité d’agent de sécurité ou chauffeur. Tél.: 0778 10 11 35 Le Soir d’Algérie Publicité LE SOIR DE L’IMMOBILIER NECROLOGIE DÉCÈS –––––––––––––––––––– Les familles Aït-Kaci et Azzou ont la douleur d’annoncer le décès de leur fils Mohand Ouramdhane décédé à l’âge de 59 ans en Italie. L’enterrement a eu lieu hier dimanche dans son village natal Aït-Hichem. A Dieu nous appartenons et à Lui nous retournons. –––––––––––––––––––– Les familles Aroub, Madouni, Djelouli, Ben Cheikh, Toubaline, Naïb, Benzeriba, Bellhache, Attik, Mebarki ont l’immense douleur d’annoncer le décès de Aroub Ali à l’âge de 59 ans, survenu le 5 février 2013, et enterré le 6 février 2013 au cimetière de Sidi-Yahia. Que Dieu le Tout-Puissant lui accorde Sa Sainte Miséricorde et l’accueille en Son Vaste Paradis. –––––––––––––––––––– PENSÉES –––––––––––––––––––– A la mémoire de Mokhtar Razoug Il y a une année, dans la journée du 10 février 2012, disparaissait notre cher père Mokhtar, laissant derrière lui un immense vide. En cette douloureuse circonstance, les familles Razoug et Belaïmache demandent à tous ceux qui ont connu le défunt d’avoir une pieuse pensée pour lui et de prier pour son âme. A Dieu nous appartenons et à Lui nous retournons. Repose en paix, cher père, auprès du F0102013/B14 Tout-Puissant. –––––––––––––––––––– Vous voulez réussir la tessdira de votre fille ? Vous voulez que ce jour soit le plus beau jour de sa vie ? Faites appel à une professionnelle au : 554 92 23 08 NS –––––––––––––––– Réparation, installation, maintenance réfrigérateur, climatisation, chambre froide, présentoir. 0552 28 87 34 0770 48 21 62 NS –––––––––––––––– Loue central à béton 60 m3. Tél.: 0550 32 94 98 –––––––––––––––– Cherche licence taxi, w. 16 Tél.: 0776 87 02 6 7 –––––––––––––––– Lundi 11 février 2013 - PAGE APPARTEMENTS –––––––––––––––––––– Vds F3, 5e étage, luxueux, semi-meublé, à Bachdjarrah, à 30 m de la bouche de métro. 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L’enterrement aura lieu aujourd’hui lundi 11 février 2013 au village Aït-Hamsi, Aïn-El-Hammam, wilaya de Tizi-Ouzou. bancaire. Tél.: 0664 31 87 95 026 21 57 06 F118531/B13 –––––––––––––––––––– Résidence Azur Bleu, situé à Azeffoun, vend logements promotionnels (VSP) de type F3 de 75 m2 avec crédit bancaire. Vend F3 fini, acté, à Tizi-Ouzou - Vend sur plan F3 en semi-fini. Tél.: 026 20 22 44 - 0550 60 70 63 0550 56 55 68 F118528/B13 –––––––––––––––––––– –––––––––––––––––––– LOCAUX COMMERCIAUX –––––––––––––––––––– Local à louer situé dans la rue principale de la ville de Aïn-Defla, superficie 90 m2, en face de l’hôpital. Tél.: 0552 481 312 –––––––––––––––––––– Loue local 45 m2 à Hydra (Alger). Tél.: 0770 26 39 20 NS –––––––––––––––––––– Vds local 36 m2, Ouled-Moussa. T.: 0770 43 58 36 F132580 –––––––––––––––––––– LOCATIONS –––––––––––––––––––– Loue jolie maison à Fouka-Ville 100 m2, salon + 2 chambres + cuisine, salle de bains, grande véranda. 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Sitôt assurés que nos défunts sont bien sous terre, et assurés qu'ils y restent, nos tuteurs sous le regard de Dieu, se sont changés en casseurs de pierres. C'est ainsi que nos pierres tombales se couchèrent et s'aplatirent pour ne plus se relever, de crainte d'offenser la pureté des regards fondamentalistes. Et surtout pour ne pas subir le sort des têtes irakiennes fauchées par l'épée de Hadjadj Ben Youssef, le cruel conquérant ommeyade, parce qu'elles dépassaient la hauteur autorisée. Comme il n'y avait aucune difficulté, ni gloire, à s'attaquer aux morts, le FIS devant SIF (épée), selon les vœux de Benhadj, commença le travail que Hadjadj n'avait pu terminer en décapitant toute tête pensante et debout. La méthode est immuable, et sachant que l'innovation est hérésie, etc. etc. (se référer à l'entame de leur sermon du vendredi), ils reprennent les mêmes, avec les mêmes méthodes, là où le terrain est favorable. Et de ce point de vue, la Tunisie offrait toutes les commodités et les facilités voulues, avec un gouvernement regardant ailleurs, et des touristes trop rares pour craindre d'être filmés. Nos amis tunisiens n'ont pas été convaincus lorsque nous leur disions que c'est ainsi que les choses avaient commencé en Algérie, que la violence avait d'abord ciblé les morts avant de s'en prendre aux vivants. Mercredi dernier, ils ont franchi le second palier en assassinant le leader de l'opposition, Belaïd Chokri. Bien entendu, le parti au pouvoir, Ennahdha, s'est empressé de clamer son «innocence», affirmant qu'il n'avait rien à voir dans ce meurtre. Rien à voir, peut-être, mais beaucoup à prévoir, à prévenir, et surtout à inciter. C'est le climat de violence, volontairement entretenu par Ennahdha et ses fondamentalistes(1), qui a abouti à la liquidation physique d'un adversaire politique gênant. Si les autorités tunisiennes voulaient s'en donner la peine, il y avait déjà des poursuites judiciaires à entreprendre contre les profanateurs de tombes et de mausolées, clairement identifiés. Il y avait encore des dizaines d'occasions d'actionner l'appareil de justice contre les prêcheurs qui lançaient des anathèmes et des appels au meurtre dans les mosquées. Aucune action de ce genre n'a été déclenchée, sauf avis contraire, mais lorsqu'un confrère tunisien a lancé des accusations graves contre le gouvernement, la réaction a [email protected] sympathie, venant de celui qui se voit déjà comme le futur calife de la Tunisie, et pourquoi pas du Maghreb. Enfin, puisque nous sommes au cœur du bloc de glace, généré par le «printemps arabe», et que nous devons suivre le même processus, cette pensée qui nous vient d'Égypte : «Le grand problème des Égyptiens, c'est qu'ils vivent au même endroit, mais qu'ils ne vivent pas à la même époque.» Le constat est de l'écrivain Djalal Amer, qui est décédé d'une crise cardiaque le 11 février de l'année dernière, après une manifestation contre les militaires. Il les soupçonnait, sinon de collusion avec le mouvement des Frères musulmans, du moins de vouloir être leurs contemporains. A. H. (1) Je n'ai pas l'ingénuité de croire qu'il y a une différence entre les barbus d'Ennahdha et ceux qui se réclament d'un «Salafisme scientifique», pas plus que je n'aurais l'hypocrisie de voir une différence entre «modérés» et «djihadistes» qui n'existe que dans l'esprit des inventeurs du «printemps arabe». (2) Le journaliste et syndicaliste Ziad Alhani a été convoqué au tribunal pour avoir accusé le ministre de l'Intérieur d'être derrière l'assassinat de Belaïd. La convocation lui a été remise par la police dès sa sortie du siège de la télévision Nessma où il venait de lancer cette accusation. On ne s'étonnera pas de la promptitude de la réaction, comparée à l'inaction habituelle des autorités Par Ahmed Halli [email protected] devant les actes de violence islamistes. (3) Mêmes causes, mêmes effets : lorsque des prêcheurs exaltés appelaient en Algérie au meurtre d'écrivains et de journalistes, cités nommément, aucun magistrat n'a pris l'initiative d'entamer des poursuites. On connaît la suite… (4) Il va falloir se résigner désormais au fait que le crime par fatwa est un acte non passible de poursuites et susceptible de valoir à son auteur un droit d'accès direct au paradis. CONDOLÉANCES Notre sympathique et truculent ami Mohand MÉROUCHE nous a brusquement quittés le mois dernier des suites d'un banal accident de voiture. Mes condoléances à sa veuve éplorée. Que ses amis et ses proches qui ne souffrent pas d'ingratitude chronique aient une pensée pour ce joyeux compagnon. Le Soir sur Internet : http:www.lesoirdalgerie.com Une photo en guise de gousse d’ail pour en finir avec les zombies ! POUSSE AVEC EUX ! Par Hakim Laâlam été immédiate(2). On s'étonnera encore de la passivité des magistrats tunisiens devant l'incitation publique au crime, alors qu'il fait l'objet de poursuites immédiates dans tous les pays (3). Apparemment, en Tunisie comme en Algérie naguère, la gravité du crime est appréciée selon le lieu où il a été commis, et selon la fonction de l'incitateur(4).En dépit de cette évolution, j'ai encore entendu des commentateurs tunisiens ânonner cette dénégation d'exorciste raté suivant laquelle, ce qui s'est produit en Algérie, ne peut pas se produire en Tunisie. Le «guide» Ghannouchi, qui a oublié son «islamisme à la turque», en respirant les vapeurs vertigineuses du pouvoir, a même renchéri là-dessus : la situation n'est pas la même. Mais il est sûr en tout cas que si les situations changent, l'idéologie elle ne varie pas, pas plus que son mode opératoire, et même qu'elle se radicalise, face à la faiblesse, façon Mu'awya. Dans un accès de sincérité, rare chez les potentats en herbe, le leader d'Ennahdha a affirmé qu'il n'y aura pas de révolution contre son mouvement. «Belaïd Chokri n'est pas Bouazizi, et je ne suis pas Ben Ali», a-t-il déclaré à la chaîne Al-Arabiya. Ce qui est une façon détournée de reconnaître que c'est lui le véritable patron de la Tunisie. Et d'ajouter, comme pour refermer définitivement la page de l'assassinat d'un leader politique, que dans toute révolution, il y a nécessairement des victimes. A charge pour la famille du disparu d'apprécier ces marques de ARAB E Election d’un nouveau président à la Fédération nationale d’échecs. Ah bon ? Et moi qui croyais que pour les échecs algériens, il y avait déjà un Président. E-mail : [email protected] jeunes générations. Non ! Ça ne se peut pas ! Cet acheminement est impossible. C’est en direction d’un immense centre de gériatrie construit sur une assiette de terrain discrètement choisie et suffisamElu à vie ! ment éloignée des centres urbains, des enfants et des écoles que devrait être définitivement hébergé Prenez la photo des 22 historiques, ce fameux ce FLN-là. Sauf à insulter les visages éblouissants cliché représentant les initiateurs de la Révolution de jeunesse ardente qui figurent sur la photo des de Novembre, et voyez ! Ils sont magnifiques de 22 historiques. Sauf à dire «merde» à leur combat, jeunesse belle ! Ils sont JEUNES, ya bouguelb ! à leurs espoirs et à leur sacrifice. Et puis, au-delà, Ensuite, prenez les infos sur la succession pro- ce cliché en noir et blanc est la négation de la théobable de Belkhadem à la tête du FLN, et faites les rie politique qui voudrait que l’âge avancé soit le comptes. Celui-ci a 79 ans et un cœur fatigué. garant d’une expérience et d’une aptitude plus affirL’autre oscille, hésite entre écrire ses mémoires ou mée à diriger un mouvement, à gérer un parti, un son testament. Et l’autre encore doit quitter la salle pays. Foutaises ! Ces 22 héros étaient des gamins ! du comité central à plusieurs reprises pour soulaDes gosses ! Aujourd’hui, dans et autour du FLN, ger une vessie qui n’en peut plus de le supporter, lui ! La voilà la régression non féconde de parti majoritaire, parti au pouvoir, parti présidentiel, l’Algérie ! Elle est toute là. Ceux qui ont sorti des dinosaures, des reliques, des lambeaux de vie, l’Algérie des griffes du colonialisme étaient jeunes, des personnages que l’on dirait échappés d’un superbement jeunes, insolemment jeunes. Ceux qui centre embaumeur font barrage à l’avenir. Mon tiennent la boutique depuis n’en finissent pas de Dieu ! Doit-on brandir encore et encore à leur face finir. Et du coup, même une autre idée qui pourtant flétrie la photo en noir et blanc de 22 jeunes magniavait le vent en poupe il y a peu me semble aujour- fiquement beaux et déterminés, comme on brandid’hui périmée, dépassée, outrageusement datée : rait une gousse d’ail sous le nez obstrué de celle de faire entrer le FLN au musée ! C’est un démons grabataires ? Je fume du thé et je reste manque de respect pour le musée en tant qu’insti- éveillé, le cauchemar continue. H. L. tution de la mémoire relayée envers et vers les