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Edition d’Alger - ISSN IIII - 0074 CHEB MAMI SITUATION SÉCURITAIRE Un Algérien parmi les «ouléma» des attentatssuicides PAGE 3 POUR TENTATIVE D’AVORTEMENT FORCÉ VERSEMENT DES INDEMNITÉS DES DÉPUTÉS DANS LE COMPTE DU PT Hanoune saisit le Conseil d’État PAGE 3 condamné à cinq ans de prison ferme Pause-Café Gavroches des mers Je comprends que des chômeurs, des jeunes en proie à la mal-vie, en soient réduits à courir derrière le rêve de l’eldorado européen ! Je comprends ces quinquagénaires qui veulent aller là où l’on reconnaîtra leur vraie valeur et qui tentent, pour cela, l’incroyable aventure de la harga ! Je comprends ces médecins qui achètent une place dans les barques de la mort pour aller faire soignants ou aidesoignants dans un pays «normal» ! Je comprends ces footballeurs, ces femmes, ces Algériens de tous bords et de tous les horizons, qui peuplent les rivages de l’espoir… Mais, dites-moi, s’il vous plaît, ditesmoi ce que fait un môme de 14 ans dans l’embarcation qui voguait, l’autre jour, vers la Sardaigne ? Pourquoi, à cet âgelà, vouloir quitter son pays ? Un pays que fuient même ses enfants de 14 ans est un pays qui a son avenir derrière lui. Un jour, même les bébés qui viendront au monde seront miraculeusement dotés de la parole pour crier : «Harga ! Harga ! Harga !» Ils auront compris, déjà, ce qui les attend ! [email protected] «La force et la faiblesse des dictateurs est d'avoir fait un pacte avec le désespoir des peuples.» Bernanos (Georges) Ratissage et largage de bombes à Bouzeguène PAGE 3 ONS, DOUANES ET SÉCURITÉ SOCIALE Signature de trois conventionsprotocolePAGE 6 POUR UTILISATION DE FUMIGÈNES L’Algérie écope d’une amende de 20 000 dollars PAGE 13 Photos : DR Photos : Samir Sid PAGE 3 TIZI-OUZOU VEND. 3 - SAM. 4 JUILLET 2009 - 11-12 RAJEB 1431 - N° 5663 - PRIX : 10,00 DA - FAX : REDACTION : 021 67 06 76 - PUBLICITE : 021 67 06 75 - TEL. : 021 67.06.58 - 021 67.06.51 Rebondissements L’a ffa ire des vil las situées dans le quartier Verte-Rive détruites par l’APC de Bordj-El-Kiffan s’ouvrira lun di pro cha in dev ant la chambre administrative de la cour d’Alger. Des rebondis sem ent s son t à pré voi r puisque plusieurs victimes de cet te déc isio n adm inis trative ont réussi à rassemble r des pre uve s qu’ elle s considèrent comme «irréfutab les » et con firm ant leu r statut de propriétaires. Précisions Dans la rubrique Périscoop de votre journal en date du 29 juin 2009, vous avez fait paraître un article ayant pour titre «Panique au port d’Alger». Je porte à votre connaissance que le navire Irini, qui a quitté le port de Mexico le 25 mai 2009, est arrivé le 19/06/2009 en rade au port d’Alger. L’autorité portuaire a autorisé l’accostage du navire le 23/06/09 au quai 35/1, après que les services d’épidémiologie et de la médecine préventive du contrôle sanitaire aux frontières eurent constaté que le navire ne présentait aucun risque sanitaire. Par ailleurs, nous vous informons que la manœuvre d’accostage a été effectuée par deux pilotes maritimes ; dont l’un est chevronné et l’autre sans grande expérience. A la fin de la manœuvre d’accostage, le pilote chevronné a quitté le navire normalement alors que l’autre pilote était resté à bord et par son attitude incorrecte créa un climat de panique parmi l’équipage du navire et avait transmis par VHF de fausses informations aux institutions de la place portuaire. Edité par la SARL SIÈGE : DIRECTION-RÉDACTION : Fax : 021 67.06.76 ADMINISTRATION : Fax : 021 67.06.56 1, Rue Bachir Attar Place du 1er -Mai - Alger Tél. : 021 67.06.58 - 021 67.06.51 COMPTES BANCAIRES : CPA : Agence Hassiba Ben Bouali N°116.400.11336/2 BNA : Agence «G» ERISCOOP P Les résultats du bac avant l’heure [email protected] Vend. 3 - Sam. 4 juillet 2009 - Page 2 C e jeudi, dans un quotidien national, une famille présentait ses félicitations à des jumelles qui ont obtenu le bac série sciences avec mention bien. Bizarre cette histoire puisque, officiellement, les résultats ne seront connus qu’à partir du 10 juillet. Hussein-Dey N° 611.313.335.31 CCP : N° 14653.59 Registre du commerce : RC N° 0013739.B.00 MEMBRES FONDATEURS : Maâmar FARAH Djamel SAÏFI Fouad BOUGHANEM Zoubir M. SOUISSI Mohamed BEDERINA GÉRANT-DIRECTEUR DE LA PUBLICATION : Fouad BOUGHANEM DIRECTEUR DE LA RÉDACTION Nacer BELHADJOUDJA P.A.O. : «Le Soir» PUBLICITÉ Toutes les Agences ANEP (siège) : Retrait de confianceeparlementaire du au se in du gro up La sit ua tio n es t trè s ten du e te formaedi dernier, les députés de cet rcr Me . en éri alg l na tio na nt Fro To ua ti, à on da nc e off ici ell e à Mo us sa tio n on t ad res sé un e co rre sp inforministère de l’Intérieur pour les du es vic ser aux et ri Zia z azi Abdel sident cidé contre Sâad Arrous, le pré mer du retrait de confiance dé e te décision venait à être rejeté cet Si e. air ent lem par e up gro du se dis en t prê ts à lan ce r un pa r Mo us sa To ua ti, ce s élu s mouvement de dissidence. 1. Av. Pasteur. Alger Le Soir : SIÈGE Fax : 021 67.06.75 BUREAUX REGIONAUX : BOUMERDÈS «Résidence Badi», bt 3, 2e étage, RN n° 24, Boumerdès-ville Tél./fax : (024) 81 64 18 Email : [email protected] ANNABA 19, rue du CNRA (Cours de la Révolution) Tél. : 038 86.54.22 Fax : 038 86.61.76 Télex : 81095 BLIDA 103, Avenue Ben-Boulaïd Blida Tél./Fax : 025 40.10.10 Tél. : 025 40.20.20 CONSTANTINE 9, rue Bouderbala (ex, rue petit), Constantine Tél. : 031 92.34.23 Fax : 031 92.34.22 ORAN 3, rue Kerras Aoued. Tél. : 041 33.23.95 SÉTIF Rue du Fida, centre commercial Zedioui 1re étage, Sétif. Tél. : 036 91 48 59 Fax : 036 84 18 37 TIZI-OUZOU Bt Bleu,cage C (à côté de la CNEP) 2e étage, gauche Tél. : 026 22.87.04 Fax : 026 22.87.01 MASCARA Rue Senouci Habib Maison de la presse. Tél./Fax : 045 80.28.43 TLEMCEN Cité R’hiba Bt n°2 RDC. Tél. : 043 27.30.61 / Fax : 043 27.30.82 BOUIRA Gare Routière. Lot N°1. e 3 étage - Tél. : 026 94 29 19 E-Mail : [email protected] BATNA 5, rue des Aurès - Batna Tél./Fax : 033.80.24.20 BÉJAÏA 19, rue Larbi Ben-M’hidi (rue Piétonnière), Béjaïa-ville 06000 Tél. : 034 21.14.51 Fax : 034 21.18.60 BORDJ-BOU-ARRERIDJ 2, rue Cherifi Mohamed (près du cinéma Vox) Tél./Fax : (035) 68-10-52 IMPRESSION Centre : S.I.A Alger Est : S.I.E Constantine Ouest : S.I.O Oran DIFFUSION Est : Sodi-Presse Centre : Le Soir Ouest : El-Watan Les manuscrits, photographies ou tout autre document et illustration adressés ou remis à la rédaction ne sont pas rendus et ne peuvent faire l’objet d’une réclamation. NOTRE JOURNAL fait sienne cette citation de Joseph Pulitzer, fondateur du journalisme moderne : «Il (son journal, ndlr) combattra toujours pour le progrès et les réformes, ne tolérera jamais l’injustice et la corruption ; il attaquera toujours les démagogues de tous les partis, n’appartiendra à aucun parti, s’opposera aux classes privilégiées et aux exploiteurs du peuple, ne relâchera jamais sa sympathie envers les pauvres, demeurera toujours dévoué au bien public. Il maintiendra radicalement son indépendance, il n’aura jamais peur d’attaquer le mal, autant quand il provient de la ploutocratie que de ceux qui se réclament de la pauvreté.» Le Soir d’Algérie SITUATION SÉCURITAIRE Un Algérien parmi les «ouléma» des attentats-suicides Abou Hafs Sofiane El-Dajaïri est devenu, dans la sphère médiatique qui diffuse à travers le web la propagande criminelle d'Al-Qaïda, une référence chaque fois qu'il est question d'attentats-suicides terroristes dans les forums de la même nature. Il doit sa «popularité» à un ouvrage intitulé La Théologie des attentats martyrs (fiqh el'âmaliyyate el-istich-hadiyyat) qu'il a diffusé sur Internet et où il traite de cette pratique en se référant aux textes sacrés contre les avis d'autres «oulémas» qui s'y opposent sur la même base. Cet Abou Hafs vient de récidiver avec un autre ouvrage sur Les Oulémas, catégories et présentations (Asnaf el-oulama wa awsafihoum). L'ouvrage en question est daté de 2005. Il a été revu et corrigé en mars dernier avant d'être diffusé récemment sur Internet avec une préface d'un des idéologues d'AlQaïda qui l'a diffusé sur son propre site : le Jordanien Abou Mohamed Al-Maqdissi dont l’adversité contre l'Algérie n'est plus à démontrer. Dans la dernière partie de ce livre, ce «savant religieux», qui a signé quelques autres de ses écrits du nom de Abou Hafs Sofiane Azli, dont au moins un est daté de Annaba, livre une liste de oulémas qu'il considère comme «divins», c'est-à-dire de sa propre famille idéologique, parmi lesquels deux Algériens, Bachir El-Ibrahimi et Mesbah Houidek, qu'il aligne à côté de l'Egyptien Sayyed Qotb, le père spirituel de la plus radicale des organisations terroristes, Takfir wa el-hidjra. Ainsi, au moment où les autorités algériennes multiplient les efforts pour mobiliser directement ou indirectement le plus grand nombre possible de théologiens musulmans à travers le monde pour les amener à faire prendre conscience aux terroristes des maquis que leur credo sanguinaire n'a absolument rien de religieux, il se trouve des Algériens qui non seulement vont dans le sens contraire mais récupérent aussi à leur profit des «oulémas» algériens parmi les anciens dans le but de donner un ancrage historique aux massacres commis au nom de l'Islam. Quand un illustre inconnu comme cet Abou Hafs en mal d'audience et de popularité se fait partisan du terrorisme islamiste pour se faire connaître sur le web et, qu'en plus, il se fait bénir d’un El-Maqdissi dont l'audience parmi les terroristes d'Al-Qaïda n'est pas une vue de l'esprit, cela n'est pas un signe de la vitalité de la militance de la sphère djihadique. Il est celui d'une absence totale, plus que jamais effarante, des oulémas proprement algériens dans ce combat à la fois médiatique et éditorial dont se nourrit et se galvanise le terrorisme. Les ouvrages de ce genre ne sont pas à négliger. Leurs auteurs réfléchiront à deux fois avant de les publier sachant que des oulémas algériens imprégnés des valeurs républicaines et démocratiques pourraient leur apporter la contradiction. Surtout que ces auteurs font souvent dans l'amalgame et parfois carrément dans le mensonge quand il s'agit de l'Histoire de l'Algérie. Comme dans le cas de cet Abou Hafs qui a prêté à tort à Mesbah Houidek une protestation contre la condamnation de Sayyed Qotb par la justice égyptienne. Aujourd'hui qu'il s'est fait bénir par Al-Maqdissi qui a accepté de lui signer son livre, il a de fortes chances d'être tenté de devenir la nouvelle «coqueluche» des terroristes algériens, et pas seulement. Et il ne trouvera personne en face de lui, sur son terrain, pour le contredire. Cela revient à dire que la lutte contre le terrorisme est loin d'être strictement d’ordre militaire. Les maquis ont leur prolongement dans le Web qui est devenu une arme indestructible dans leurs mains, surtout qu'ils sont les seuls à l'utiliser. Il est comme un paradoxe dont l'explication rationnelle n'est pas évidente quand on voit que l'Algérie, qui a été à la pointe du combat contre le terrorisme et qui a même fait école sur ce plan, reste totalement indigente quand il s'agit de livrer d’autres formes de combat autres qu’avec les armes pour en venir à bout. Pourtant ce ne sont pas les potentialités qui manquent mais la volonté politique de libérer les énergies du discours dominant qui veut que le terrorisme soit «résiduel» et que la seule arme à privilégier, en plus du combat des forces de sécurité, est celle des politiques de «réconciliation». Il s'agit de se convaincre que celles-ci ont atteint depuis longtemps leurs limites et pour résiduel qu'il soit, le terrorisme ne l'est que sur le plan quantitatif. Mais pas sur le plan qualitatif. Et sur ce plan, il ne fait que commencer. Mohamed Issami Actualité Vend. 3 - Sam. 4 juillet 2009 - PAGE Cheb Mami condamné à cinq ans de prison ferme POUR TENTATIVE D’AVORTEMENT FORCÉ Cinq ans de prison ferme : c’est le verdict prononcé hier par le tribunal correctionnel de Bobigny (Seine-Saint-Denis) à l’encontre de Mami, accusé de tentative d’avortement forcé sur la photographe de presse avec qui il entretenait une liaison. De notre bureau de Paris, Khadidja Baba-Ahmed Ceux qualifiés par la procureur de «co-organisaeurs de violences d’un autre âge» ont écopé de quatre ans de prison pour Michel Lecorre, alias Maurice Lévy, l’ancien manager du chanteur qui a immédiatement été écroué hier ; six ans de prison contre Abdelkader Lallali et 4 ans à l’encontre de Hichem Lazaâr, l’homme de confiance du chanteur. Ces deux derniers ne se sont pas présentés au procès. La star du raï avait reconnu, au cours de l’audience de jeudi, sa responsabilité et avoué en sanglotant «sa faute grave» tout en précisant qu’elle avait été «piégée». Le verdict prononcé hier est bien clément par rapport aux dix ans qu’encourait le chanteur. L’enquête de personnalité livrée à l’audience de jeudi matin a sûrement joué en sa faveur dans la mesure où il n’avait pas d’antécédent judiciaire et était qualifié par son entourage de quelqu'un de «gentil, d'humain, qui n'avait pas la grosse tête, quelqu'un qui n'était pas people et discret sur sa vie privée». Quant au rapport d’expertise, on y qualifiait cheb Mami «d’homme influençable et mal entouré», mais qui «ne présente aucun 3 trouble de personnalité». «J’ai fait une faute, c’est grave, le cauchemar. Je n’étais pas dans la villa (la sienne sur les hauteurs d’Alger où s’est déroulée la tentative d’avortement, ndlr) mais je savais ce qui se passait». Et de pointer celui qui l’aurait piégé : «C’était l’idée de Michel Lecorre, alias Maurice Lévy. J’ai accepté dans la panique. S’il n’avait pas proposé cette possibilité je n’aurais jamais pensé à ça.» Puis il avouera : «Je n’ai rien fait pour l’arrêter.» Les faits, rappelons-les, remontent à l’été 2005. Une photographe de presse, Isabelle Simmon, qui se fait appeler Camille, âgée de 43 ans, entretenait une liaison avec Mohamed Khelifati, alias Cheb Mami. En juillet 2005, elle lui annonce qu’elle est enceinte. Il lui demande d’avorter, ce qu’elle refuse. Amenée à Alger avec la complicité de son manager sous prétexte de reportage, la photographe est séquestrée, les 28 et 29 août 2005, dans la maison personnelle du chanteur et des violences sont exercées sur elle par les hommes de main et des avorteuses venues pour faire la sale besogne. L’acte barbare ayant, malgré tout, échoué, la victime dont l’enfant rescapé — une fillette — est âgée aujourd’hui de trois ans, a déposé plainte en France, ce qui a permis, dans un premier temps, de mettre en prison Mami, qui en sort en payant une caution en attendant son jugement, puis en s’enfuyant de France pour regagner l’Algérie. Son retour volontaire en France pour assister à son procès à Paris met fin à cette triste saga. K. B.-A. Hanoune, l’objectif est on ne peut plus clair : porter atteinte au groupe parlementaire du PT en poussant ses députés au nomadisme. Ce qui lui fera dire que ces pratiques sont en violation du règlement intérieur de l’APN et de la Constitution. D’ailleurs, Hanoune a demandé de manière officielle au président de l’APN de saisir le Conseil constitutionnel pour une lecture du règlement intérieur de l’APN, notamment son article 53. Ce dernier stipule que «toute modification dans la composition d'un groupe parlementaire, qu'elle résulte de démission, d'exclusion ou de nouvelle adhésion, est publiée au Journal officiel des débats après sa communication au Bureau de l'Assemblée par le groupe, et, le cas échéant, le député concerné». Une lecture erronée de ce dernier a permis de légaliser voire encourager le nomadisme politique à l’intérieur de l’Hémicycle. Pour toutes ces raisons, le PT avait pris la décision de geler sa participation dans les instances du Parlement en n’acceptant plus les postes de vice-président, de rapporteur ou de président de commission. Une décision que les instances du parti avaient approuvée avant que la direction du parti ne change d’avis. Hanoune a, en effet, expliqué qu’à l’issue d’une réunion qui avait rassemblé des députés du PT et ceux de l’alliance présidentielle, il est apparu que pour des «raisons liées à la stabilité», le retrait du PT n’était pas souhaité. Un argument auquel la formation de Hanoune n’a pas été insensible. Comme le parti fêtait cette année son dix-neuvième anniversaire, Hanoune s’est longuement attardée sur les luttes et les acquis arrachés. La privatisation en fait assurément partie. A ce sujet, le PT enregistre avec satisfaction les mesures prises en faveur de la sauvegarde de l’économie nationale mais espère que le principe de la préférence nationale sera définitivement instauré. Une option qui ne peut se faire sans la révision de l’Accord d’association avec l’Union européenne. N. I. VERSEMENT DES INDEMNITÉS DES DÉPUTÉS DANS LE COMPTE DU PT Hanoune saisit le Conseil d’État La secrétaire générale du Parti des travailleurs compte saisir le Conseil d’Etat dans les prochains jours. Raison de cette saisine : le refus de l’administration de l’APN de verser les indemnités des députés du PT dans le compte du parti. Hanoune a indiqué avoir tenté, en vain, de régler ce différend par le dialogue. Nawal Imès - Alger (Le Soir) - Conséquence de l’échange d’amabilités entre le numéro un du PT et Ziari, la décision de ne plus verser les indemnités des députés dans le compte du parti est interprétée par Louisa Hanoune comme une ingérence dans les affaires internes du PT. La secrétaire générale a expliqué, hier, que les membres du groupe parlementaire du PT ont, tous adressé, dès le début de leur mandat, une lettre dans laquelle ils demandent à l’administration de l’APN de verser leurs indemnités au compte du parti. Une pratique qui, explique Hanoune, est clairement inscrite dans les statuts du parti et qui n’a jamais fait l’objet d’une quelconque critique. Résultat de ce blocage, les indemnités de juin n’ont pas été versées aux députés, qui avaient auparavant reçu des appels émanant de l’administration de l’APN leur rappelant qu’ils devaient communiquer leurs numéros de comptes personnels. Pour TIZI-OUZOU Ratissage et largage de bombes à Bouzeguène L’ANP a déclenché, jeudi dernier, une vaste opération de ratissage, soutenue par des hélicoptères, dans un vaste maquis, soupçonné d’abriter des terroristes, au lieu dit Timarzaguine, en amont des villages Houra et Aït-Salah, à Bouzeguène, à la limite de la wilaya de Béjaïa. Plusieurs centaines de militaires acheminés avant l’aube ont encerclé la zone en question et bouclé toutes les issues avant d’être soutenus par six hélicoptères de combat au lever du jour. S’en suivit alors un pilonnage à l’artillerie appuyé par les forces héliportées. Le largage des bombes, visible depuis toute la région, le bruit des explosions était entendu à des kilomètres à la ronde, n’a cessé que vers 14h. Toutefois, rien n’a filtré du bilan de cette opération qui cible les massifs forestiers de la région depuis quelques jours. S. H. La loi domaniale gelée ? La loi domaniale, qui avait essuyé tant de critiques au moment de son adoption par les deux chambres du Parlement, serait-elle en voie d’être gelée ? C’est du moins ce qui ressort des propos de Louisa Hanoune qui a indiqué, hier, être en possession d’éléments plaidant pour cette option, pour laquelle son parti avait lancé une N. I. grande mobilisation. 2 et 196 5 juill 9 0 0 et 2 5 juill Actualité 125 À 200 PERSONNES ASSASSINÉES EN UNE JOURNÉE PAR L’ARMÉE FRANÇAISE EN 1956 DANS LA FORÊT DE DJERRAH Localisation du lieu du massacre Le douar de Ammal qui faisait, durant la colonisation, partie de la commune mixte de l’ex-Palestro, est composé de plusieurs dechras : Henni et AïtDahamane au nord et en amont de l’oued Issers et de la RN 5 (Alger-Constantine), et de la voie ferrée AlgerAnnaba (ex-Bône) où se trouve Djerrah, au centre. Tigeur-Ouacif, Tigrine, Aït Oumallou, Aït-Oualmane, Tidjedjiga et Aït-Amar entourent, par le sud et l’ouest, Djerrah. Les nombreuses familles qui occupaient cette montagne étaient composées, comme le veut la tradition berbère, de dizaines, voire de centaines de personnes. Actuellement, ces villages sont rattachés à la commune de Ammal, située à l’entrée-ouest des gorges de Lakhdaria (ex-Palestro), dans la wilaya de Boumerdès. Ces dechras, accrochées aux flancs de montagnes rocailleuses et boisées, où de nombreuses familles y vivent, rendent leur accès très difficile. La proximité des voies de communication (RN 5 et voie ferrée), stratégiques pour 4 Retour sur un génocide perpétré au gaz Le peuple algérien célèbre le 47e anniversaire de l’indépendance de son pays. Le prix payé par nos aïeux pour nos libertés, présentement toutes relatives, a été lourd. Des voix s’égosillent dans l’Hexagone pour mettre en exergue le coté positif de cette occupation, occultant la férocité sans pareille de la répression contre un peuple aux mains nues. Les villageois de Djerrah — paradoxalement ce nom a une connotation de blessure — en savent quelque chose. Et pour cause, plus de 145 personnes ont été gazées et enterrées vivantes en une journée, dans la forêt de ce village. Des témoins, dignes de foi, qui ont vécu ce massacre jurent que le bilan dépasse les 200 victimes. Cela s’est passé vers la fin de l’année 1956. Retour sur un massacre de civils. Les victimes, des civils, mais il y avait également des moudjahidine armés, se sont engouffrées dans les grottes situées à proximité de ce village-martyr (Djerrah), croyant pouvoir échapper à leur exécution certaine par les soldats, accompagnés de harkis. L’armée d’occupation menait un ratissage, dans cette région très accidentée et fortement boisée, dont les populations des douars épars accrochés aux flancs des montagnes étaient encerclées par une armada de soldats depuis plusieurs jours. Dans la grotte où était caché Saïd Bouberhri — Behri pour l’état civil — deuxième survivant et témoin de cette tuerie, une tentative d’assaut se serait soldée par la mort d’un officier français. Voyant que l’assaut était très risqué, les officiers qui commandaient cette opération avaient demandé du gaz à leur commandement installé à Palestro. Ce poison a été acheminé par des hélicoptères, qui ont effectué plusieurs rotations. Vend. 3 - Sam. 4 juillet 2009 - PAGE l’armée française, la nature du terrain et le caractère résolu de ces Kabyles de montagne, qui ont participé à l’insurrection d’El-Mokrani, ont été probablement pris en compte par les chefs du FLN/ALN pour faire de Djerrah, et des autres villages, une région de repli. Par ailleurs, le massif de Djerrah fait jonction, à moins de 10 kilomètres à l’ouest, avec une autre région réputée fief du FLN/ALN. Il s’agit du fameux massif de Bouzegza. Rappelons qu’à partir du congrès de la Soummam, la région est intégrée à la wilaya IV. Pour l’Histoire, c’est Oued Issers qui délimitait les territoires des Wilayas III et IV. Des humains gazés et enterrés vivants Il a 87 ans. La mémoire lui joue quelques fois des tours, comme au sujet des dates, mais il a quand même gardé l’essentiel. Saïd Oubehri (Behri Said pour l’état civil) se souvient parfaitement de son retour de l’enfer. Il est le second rescapé de la grotte où ont péri, selon lui, il ne s’agit que d’une estimation de sa part, plus de 70 personnes. Le second rescapé est décédé il y a moins d’une année. «La grotte est énorme, et il y avait beaucoup de monde et un grand nombre de personnes que je ne connaissais pas. Chacun se cachait comme il le pouvait, près de ses proches ou de ceux qu’il connaissait», se souvient Da Saïd, qui nous a reçus chez lui, à Boudouaou. A la question de la présence des moudjahidine avec eux, il dira, fièrement : «Vous savez, chez nous, même les civils sont des moudjahidine par la force des choses, dès l’âge de la maturité, c'est-à-dire à 14 ans.» Et de préciser «Il y avait, dans la grotte de Tafraout, où j’étais, des moudjahidine que je ne connaissais pas.» Sur les armes dont disposaient ses compagnons de la grotte, il a insisté sur ce point : «La grande majorité n’avait aucune arme. Ceux qui en disposaient n’avaient que des armes rudimentaires. Le plus armé n’avait qu’un vieux fusil de chasse.» Et de faire la comparaison avec les moyens dont dispo- saient les assaillants : «C’est comme si nous nous battions contre l’armée française avec des cailloux.» Néanmoins, il a fait état d’un combattant de l’ALN qui était armé d’un FM. Il dira : «Il a riposté à l’assaut des soldats français. Je crois qu’il a atteint un officier.» Puis, il nous a narré la tentative de deux civils, des cousins, arrêtés par l’armée et qui se sont engagés à le ramener, lui spécialement. «Comme ils ont échoué, ils ont été abattus devant la grotte. Après l’échec de l’assaut, les militaires ont installé du fil barbelé autour de l’entrée de la grotte. Ils ont envoyé le gaz avec des pompes. Il était très difficile de respirer. Le gaz nous étranglait. J’ai dit aux gens qui étaient à coté de moi d’essayer de se masquer. Moi, j’étais dans un endroit où l’eau ruisselait. J’ai, alors, mouillé un chiffon que je mettais sur mon visage, en plus du burnous que j’avais sur ma tête.» Da Saïd n’a pu nous indiquer la nature du gaz. Il s’est contenté de dire que «c’est comme le gaz que nous brûlons pour cuisiner». Il faisait allusion au pétrole utilisé par les ménagères il y a quelques décennies. «Après plusieurs jours passés dans la grotte, j’ai dit à mes voisins que j’allais sortir. Nous étions seulement quatre à quitter vivants la grotte. Je crois que tous les autres étaient morts. Deux personnes, que je ne connaissais pas, sont mortes dès qu’elles ont vu la lumière du jour. Moi-même et Laïchaoui Aïssa qui, lui aussi, a survécu, nous avions été pris en charge par les femmes du village qui nous ont soignés avec seulement de l’huile d’olive. Elles n’avaient qu’un petit morceau de pain, qu’elles réservaient aux enfants.» L’homme relatait difficilement les faits, sans haine et sans colère. Il parlait comme savent le faire les vieux sages Kabyles. Il nous a relaté, en présence de ses deux fils, l’horreur qu’avaient vécu lui-même et des dizaines d’Algériens dans cette grotte. Technique et moyens d’extermination Le récit de Da Saïd est complété par ceux de son frère Oubehri Mohamed, de Maâllem Rabah, 76 ans, et de Bouchiouane Mina, 76 ans, veuve de Haddadou Rabah. Le vieux Rabah affirme que les grottes étaient utilisées aussi bien comme centre de soins des moudjahidine que comme caches pour les civils «Dès qu’un ratissage était déclenché par l’armée française dans la région, constituée actuellement par les communes de Ammal, d’Aït-Amrane de Souk-El-Had (Thénia exMénerville Ndlr), et même de Zemmouri, tout le monde accourait vers ces lieux sûrs. C’est pour cela qu’il y avait beaucoup de monde.» Il se rappelle que les militaires français ont bombardé l’entrée de la grotte et que, devant la résistance des moudjahiddine se trouvant à l’intérieur, les assaillants l’ont pulvérisée de gaz et ont attendu trois jours avant de lever le siège. Par crainte de représailles, les villageois ont mis quelques jours pour s’approcher de la grotte et tenter d’y pénétrer. «Il était impossible d’entrer. Le gaz était trop puissant», révèlera-t-il. Il confirmera, par ailleurs, l’information sur le nombre de rescapés. «Seuls quatre survivants sont sortis. Deux d’entre eux sont morts juste à la sortie.» Quant à lla Mina, à la première question, elle ne s’est pas arrêtée de parler de ce massacre. Elle avait, enfin, l’occasion de vider son cœur et se décharger de ce fardeau, lourdement et longtemps supporté : «Mon fils, à notre arrivée devant l’entrée de cette grotte, à terre, était toujours brûlante. Toutes les femmes se sont mobilisées pour ramener de l’eau afin de refroidir les alentours. Personne ne pouvait respirer, tellement les douleurs dues au gaz étaient violentes.» Et d’enchaîner : «Les moudjahidine m’avaient chargé de soigner les deux rescapés. J’ai veillé sur eux, en les alimentant d’huile d’olive pendant 8 jours. Ils ont été récupérés par la suite par l’ALN.» Elle est sûre que pas moins de 140 civils étaient dans la grotte, au moment de l’injection du gaz. Les lieux squattés par des islamistes armés En dépit de la situation sécuritaire et des difficultés économiques que subit la région sud de Ammal, Behri Mohamed – Mohamed Oubehri pour les gens de la région - le frère du rescapé, est resté à Tachehat, à moins de 3 kilomètres de Djerrah. Sa modeste habitation est à quelques mètres du poste avancé de l’Armée nationale populaire (ANP). Pour ce qui est de notre souhait de nous rendre sur Behri Saïd, second rescapé du gazage des crêtes où sont recensées des grottes renfermant des ossements. place, notre hôte nous le déconseilla. Tout comme le jeune capitaine du détachement militaire, qui dit : «Votre désir de voir sur place la réalité de nos chouhadas est noble, mais je suis responsable de votre sécurité. Comprenez-moi. Il y a des risques. De plus, le terrain est miné.» Il est, en effet, de notoriété publique que les islamiste armés ont fait de la forêt de Djerrah leur base arrière. D’ailleurs, le village martyr est complètement déserté, et grand nombre de ses habitations ont été détruites. Accompagné du président de l’association Assirem (Espoir), de Ammal et d’un poète amateur local, nous avions rendu visite, à l’improviste, la dernière semaine de juin 2009, à Da Mohamed Oubehri. Nous avions trouvé un témoin qui garde des souvenirs vivaces de ce massacre collectif. Pour lui, ce sont quatre grottes qui ont été gazées le même jour. Il avance l’année 1957 comme date du massacre. Selon ce qu’il nous a relaté, dans les 2e et 3e grottes, il y avait, respectivement, 40 et 15 personnes. Quant à la quatrième, elle a été bétonnée et, à ce jour, aucun bilan n’a été fait. Pour la première, où s’était caché son frère, il avance le chiffre macabre de 70 personnes, majoritairement des civils sans armes. «Lorsque les soldats ont pulvérisé au gaz cette caverne, ils ont constaté une fuite dans un autre endroit. Ils ont encore pulvérisé de leur poison cet endroit, avant de le boucher. Ce gaz donne des douleurs terribles aux yeux et à la gorge. Nous avions remarqué également son impact sur l’écorce des Photo : DR Le Soir d’Algérie arbres. Et à ce jour, il cause des troubles aux humains.» Il se souvient, aussi, que la plupart des moudjahidine ont réussi à échapper à l’encerclement des lieux. En conclusion de l’entretien il lance, en ces termes, une fléchette à la famille révolutionnaire de la région : «Que ceux qui se disent véritables moudjahidine viennent nous montrer les grottes.» 4 ou 7 grottes gazées ? Il est utile de dire que nous n’avons pas récolté toutes les informations utiles pour présenter un bilan exact sur le nombre des victimes. Cependant, pour la majorité de nos interlocuteurs, la liste des chouhadas dépasse, largement, les 200 martyrs. Par ailleurs, ils font unanimement état de tueries au gaz. Pour eux, des traces demeurent et il est loisible d’effectuer des prélèvements aux fins d’analyses pour le prouver. Comme on l’a vu, Behri Mohamed parle de 4 grottes. Or, une autre personne native du village Henni, situé en aval de Djerrah et du massif où a eu lieu le drame, Haddad Ahmed, 58 ans, jure qu’il a recensé 7 grottes dans lesquelles pas moins de 200 personnes ont été tuées au gaz. Il est normal que ce dossier reste ouvert, d’autant plus que, selon ce que nous avons entendu, la loi universelle portant sur l’obligation d’épargner les civils en temps de guerre et l’interdiction de l’emploi de produits chimiques et gazeux mortels contre les humains aurait été violée. Dans de ce drame de Djerrah, tout relève du génocide. Abachi L. Le Soir d’Algérie Actualité Vend. 3 - Sam. 4 juillet 2009 - PAGE LE 18 MAI 1956, LE COMMANDO ALI KHODJA RÉUSSIT UNE GRANDE OPÉRATION MILITAIRE Une victoire et un comportement exemplaire Le célèbre commando Ali Khodja a réalisé au village de Djerrah, le 18 mai 1956, une opération militaire qui avait remonté le moral des populations. A la demande de cet intrépide chef militaire, les femmes de Djerrah ont déclenché un concert de youyous, rendant la brève bataille grandiose. Le bilan que nous ont communiqué quelques témoins fait état de 21 rappelés du contingent tués et 4 autres capturés vivants. Les djounouds, que commandait Ali Khodja, ont eu un comportement exemplaire. C’était un survivant, fait prisonnier, qui l’affirmait devant la presse à l’issue de sa libération. Evidemment, les moudjahiddines du commando, une trentaine, ont récupéré les armes individuelles, le FM du groupe, les munitions et les moyens de transmission. L’accrochage a été bref, mais violent. Ce peloton de reconnaissance, que commandait le sous-lieutenant Arthur, était à sa troisième journée de sorties sur le terrain, dans la région appelée douar Ammal. Il a été complètement décimé. Le bilan nous a été indiqué par un témoin encore en vie, et qui habitait à proximité du lieu de la bataille. Les combattants de l’ALN ont perdu un homme qui aurait été tué par inadvertance par ses compagnons. Il se serait précipité pour récupérer les armes des soldats morts. Les pertes, côté français, considérées comme très importantes, ont eu pour conséquence une violente médiatique. campagne «Depuis seize mois, attentats et guets-apens font des ravages sur la terre algérienne. Mais, cette fois, la France est véritablement blessée…», lit-on dans la page 713 de la revue Historia de l’époque. Il était question, par ailleurs, de l’interpellation du gouvernement par les parlementaires français. C’est dire l’impact que cet événement, majeur durant cette période, a eu sur l’opinion française. Ce qui avait mis l’armée d’occupation sous pression. Elle tendra, deux jours après, une embuscade d’une férocité sans pareille pour venger cet acte de guerre. Le journaliste d’Historia écrivait cyniquement , dans le même article, que «pendant cinq jours, 7 bataillons vont traquer le commando rebelle dans le quadrilatéral de Souk-El-Had, Bahara et la route Ménerville-Alger. Des hélicoptères ont amené de toute urgence les paras du 13e dragon. Cinquante montagnards du douar Ammal sont abattus. Mais Ali Khodja court toujours…». On l’aura sûrement remarqué que l’exécution de 56 montagnards, donc des civils, est une simple information. Par conséquent, le journaliste cautionnait le massacre de montagnards, des civils sans défense. La révolution de novembre est étoffée d’actes de bravoure des officiers et des djounoud, les authentiques de l’ALN, de quoi s’enorgueillir légitimement des hauts faits d’armes de cette armée. Mais, jusqu’en 2009 des associations et quelques médias français persistent à faire passer des actes de résistance, notamment celui de Djerrah, pour des masd’innocents. sacres Etrangement, le bourreau devient victime. Qui a massacré qui ? A l’époque, le bilan des pertes étant considéré comme très lourd, la presse française s’était déchaînée. Le mot massacre revenait dans toutes les «unes» des journaux. Il n’était nullement question de bataille entre soldats de deux camps. Or, un militaire français, rescapé de cette bataille, témoignait, selon l’Echo d’Alger du 28 mai 1956, que les djounoud (soldats) de l’ALN étaient tous habillés de tenues militaires. «Ils étaient bien organisés et appelaient leur chef, qui avait deux étoiles, “mon lieutenant”», précisait ce militaire. Ne voulant sûrement pas admettre une défaite devant des hommes résolus et prêts à se sacrifier pour leur idéal, et à qui on déniait la qualité de combattants, des accusations étaient proférées. Une association de victimes a publié sur le Web que «le FLN leur a zébré les pieds de coups de couteau et leur a coupé les testicules.» Les rédacteurs n’indiquent pas leurs sources, et ne fournissent aucune preuve tangible pour étayer leur réquisitoire contre les éléments du commando Ali Khodja. Un autre journaliste tente d’innocenter les victimes «innocents parce que pour eux, jeunes Français à peine arrivés en Algérie, ils ne pouvaient imaginer la sauvagerie de l’ennemi qu’ils devraient combattre». Ce confrère n’expliquait pas, au plan éthique, comment un homme qui répondait à l’appel de l’armée de son pays, qui a traversé la mer, mis la tenue militaire, pris une arme, parti patrouiller en zone de guerre à la recherche d’ennemis à tuer, pourrait être classé d’individu sans velléité de violence ? Concernant l’accusation de profanation des cadavres de soldats tués, nous avons questionné avec instance, à 5 5 juill et 196 2 5 juill et 200 9 l’occasion de nos recherches sur le gazage des grottes de Djerrah, M. M. Rabah, 76 ans, et Mme B. Mina, deux villageois encore en vie. Nos deux témoins habitaient près du lieu de l’accrochage, au moment des faits. Da Rabah dément, catégoriquement, ces atteintes aux corps des soldats français. De son côté, lla Mina nous a avoué qu’une herbe amère a été mise dans les bouches de quelques soldats morts. Elle n’a pas expliqué le pourquoi de la chose. Une chose est par contre sûre, sept mules ont été réquisitionnées pour transporter les cadavres des soldats le plus loin possible de Djerrah. C’était, selon nos interlocuteurs, une instruction de Khodja «pour tenter d’induire en erreur l’armée française et essayer d’éviter des représailles aux villageois. Les soldats ne sont malheureusement pas tombés dans le piège. Ils ont découvert des traces de sang», expliquera Da Rabah. Sur le comportement des djounoud de Ali Khodja à l’endroit des prisonniers, l’Echo d’Alger rapportait le témoignage du soldat Pierre Dumas, le rescapé de cette courte, mais violente bataille. «Le soir, nous sommes arrivés dans une grotte, où nous devions être trouvés. Nous sommes restés du vendredi au mercredi. Nos gardiens n’étaient pas durs avec nous. Nous mangions très mal, eux aussi. Un jour, ils nous ont obligés à écrire des lettres à nos familles, pour faire savoir que nous étions prisonniers.» Revenons sur l’écrit du journaliste de Historia. Il a fait une erreur, en écrivant que «56 montagnards sont abattus». En effet, il s’agit de 80 innocents qui ont été massacrés dans des villages avoisinants – Aït Toulmout et L’Hdadda. Habitués aux représailles de l’armée, après chaque attaque de l’ALN, les villageois de Djerrah s’étaient très rapidement dispersés pour se faufiler, comme à l’accoutumée, dans les grottes près du village. «Les représailles étaient terribles. 80 personnes ont été tuées. Nous avions relevé qu’une famille de 6 personnes a été totalement décimée. Les soldats étaient enragés. Ils s’étaient postés sur les hauteurs des villages et tiraient, sans discernement, sur tout ce qui bougeait. Même les animaux domestiques, mulets, chèvres, chiens et chats ont été abattus», se rappelle Da Rabah. A. L. Djerrah village rebelle, Djerrah village martyr LA GUERRE DE LIBÉRATION DANS L’ALGÉRIE PROFONDE Les aïeux de ce village étaient de ceux qui avaient répondu massivement à l’appel d’El-Mokrani. Pour ces paysans accablés par la dureté de la montagne, mais humbles et dignes, être moudjahid au sein de l’ALN, cela coulait de source. «Dès l’âge de 14 ans, on devenait moudjahid. Ce ne pouvait être autrement. La question des armes ne se posait pas», dira de son coté Da Saïd Oubehri, 87 ans, second survivant sauvé d’une grotte gazée par l’armée française, où se trouvaient des dizaines de personnes. Rencontrée dans son modeste chalet pour sinistrés qu’elle occupe à Aït-Amrane, Bouchiouane Mina, veuve Haddadou Rabah, 76 ans, à qui l’ALN avait confiait la tâche de soigner les deux seuls rescapés retirés des sinistres grottes, dira, dès les premiers instants de notre rencontre : «Il faut que les jeunes sachent que l’Algérie ne nous a pas été offerte. Il faudrait que les jeunes sachent que leurs aïeux ont terriblement souffert.» Et d’ajouter : «Je suis hantée par les comptes. Je passe mon temps à compter et recompter jusqu’à susciter l’inquiétude de mes enfants et de mes petits-enfants. J’arrive immanquablement au nombre de 140. 140 chouhada sont recensés dans notre douar.» De son côté, Da Rabah Oubehri nous cite, à titre d’exemple, le sacrifice consenti par 7 familles d’une seule dechra, avec 25 chouhada. Pour preuve, il énumère quelques noms de ces familles : Maâllem et Chaouch avec 5 chouhada chacune, Behri avec 4 chouhada... En dépit de moult ratissages, d’exécutions, de tortures, de bombardements et d’attaques au napalm et au gaz, les villageois de l’ex-douar Amal persistaient à s’accrocher à leur montagne. Leur présence était vitale aux combattants de l’ALN. Pour ce faire, ils avaient adopté un mode de vie en fonction de la situation. «La nuit, nous moissonnions et nous reconstruisions rapidement tout ce que l’armée française détruisait, le jour, nous disparaissions dans la nature», avouera Da Rabah. Dans cette organisation sociale, la femme de Djerrah avait un rôle essentiel pour aider les moudjahiddine. Elle préparait à manger, acheminait des messages, surveillait le mouvement des troupes françaises, Photo : DR La maxime kabyle «anarz ouala anknou» (nous nous briserons mais nous ne plierons pas) s’adapte à merveille au village de Djerrah. «Chez nous, il n’y avait pas place à “haut les mains”. Nous ne levions pas les bras. Nous allions jusqu’au bout», nous confiait Maâllem Rabah, 76 ans, qui a vécu la guerre de Libération à Djerrah. Djebel Ahmed : grotte bétonnée avec probablement 40 victimes à l’intérieur. effectuait des sauvetages, soignait les malades et les blessés… Et quand il n’y avait plus d’hommes, elle s’occupait des enterrements. Constatant que la répression n’avait pu briser ces montagnards, l’armée avait décrété, en 1957, l’évacuation du douar Amal, sous peine d’exécution sommaire de tout récalcitrant. Cet ensemble de dechras devenait une zone interdite. Les habitations ont été bombardées et détruites. Ne dit-on pas que l’histoire est un éternel recommencement ? Paradoxalement, c’est en 1997, 40 ans après les exactions de l’armée française, que les hordes du GIA débarquaient dans les dechras, complètement marginalisées , mais où les citoyens résistants avaient repris goût à la vie sur la terre qui les a vu naître et pour laquelle ils avaient versé leur sang. Les islamistes armés ont semé destruction et désolation. Des citoyens ont été lâchement assassinés, d’autres rackettés et des maisons détruites. Bien des gens ont tenté de résister et continuent de le faire. C’est finalement les autorités qui ont donné l’ordre d’évacuation. Les maisons ont été, une autre fois, soumises à des destructions. Le village est actuellement abandonné et laissé aux terroristes du GSPC. Et les islamistes se livrent à un autre génocide. Ils se sont attaqués à un symbole de la résistance contre l’occupation coloniale, aux germes de la citoyenneté dans notre pays et de la liberté. Les laisser marcher sur ces montagnes, c’est souiller la mémoire de géants comme Ali Khodja. A. L. Le Soir d’Algérie Actualité 6 Signature de trois conventions-protocole Vend. 3 Sam. 4 juillet 2009 - PAGE ONS, DOUANES ET SÉCURITÉ SOCIALE Trois conventions-protocole sur l'échange d'informations ont été signées, ce jeudi, à l'Institut supérieur de gestion et de planification, à Alger, entre l'Office national des statistiques (ONS), la Direction générale des Douanes, la Caisse nationale des assurances sociales (CNAS) et la Caisse nationale de sécurité sociale des non-salariés (CASNOS). Ces conventions ont pour objectif de faciliter l'échange d'informations entre les structures signataires, et ce à travers un numéro d'immatriculation, en vue de lutter contre la fraude. Lotfi Mérad - Alger (Le Soir) - La première convention a été signée par le directeur général des Douanes, M. Abdou Bouderbala, et le directeur général de l'ONS, M. Khaled Mounir Berrah. La deuxième convention a été signée par M. Berrah et le directeur général de la CNAS, M. Zebbar Rabah, tandis que la troisième a été signée par le directeur général de l’ONS et le directeur par intérim de la CASNOS, M. Lamaï Abdelouahab. Présent à cette cérémonie de signature, le ministre des Finances, M. Karim Djoudi, a souligné que «l’objectif de ces conventions réside dans l'utilisation et l'unification par l'ONS des informations existant au niveau de la sécurité sociale». Le ministre du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité sociale, M. Tayeb Louh, a salué les efforts consentis pour la promotion du système national du recensement, qui exploitera toutes les informations L'ONS va lancer un recensement économique Le ministre des Finances, M. Karim Djoudi, a déclaré, jeudi, que l’Office national des statistiques lancera, prochainement, un recensement économique national. Cette enquête, qui se basera principalement sur un questionnaire comprenant plusieurs éléments-clès, vise à mieux identifier l’économie nationale, ses besoins et ses attentes, en vue d’une meilleure orientation des politiques économiques du pays. L'enveloppe financière relative à ce recensement qui touchera l’ensemble des agents économiques a été inscrite au budget de la loi de finances pour 2009. L. M. GAZ À EFFET DE SERRE L’UE prête pour le dialogue L’Union européenne est disposée à ouvrir le dialogue avec l'Algérie sur sa décision relative aux restrictions d'émission de gaz à effet de serre dans le transport aérien à l'horizon 2012. C’est ce qu’a annoncé M. Amar Tou, ministre des Transports, hier à Alger, au terme d'un entretien avec le Commissaire européen aux transports, M. Antonio Tajani, en visite de travail en Algérie. Il a, ainsi, exprimé son inquiétude pour cette décision prise par la Commission européenne d’une manière «unilatérale» et contraire au protocole de Kyoto. A propos de ce protocole, M. Amar Tou a affirmé qu’il ne concerne que les pays développés et que «l’Algérie n’est pas encore un pays assez développé». A cet effet, il a invité l’UE à en discuter dans le cadre de l’Organisation internationale de l’aviation civile (OAIC), pour un traitement mondial de cette question. M. Amar Tou a également évoqué la question de l’ouverture de l’espace aérien algérien aux compagnies étrangères. «La partie européenne a demandé l’ouverture du ciel», a-t-il dit. S’agissant de cette demande, il a précisé que «l’Algérie privilégie la coopération bilatérale entre pays». Et d’ajouter qu’il y a eu échange de points de vue mais d’une façon «informelle». Pour sa part, le commissaire européen aux transports a affirmé que l’UE était disponible pour travailler sur certains problèmes d’émissions de carbone par les avions, afin de parvenir à de «bons accords». D’ailleurs, a-t-il ajouté, «cette décision n’est pas partagée par tous les pays non européens». A ce propos, il espère parvenir à un accord mondial. M. Tajani a estimé, d'autre part, que le fait que l'Algérie et l'UE possèdent une même vision du système des transports encourage le renforcement de leur coopération dans le domaine des routes, du rail, du transport urbain, de la sécurité routière, maritime et aérienne. Quant à la politique transeuropéenne dans le transport, il a insisté sur une interconnexion des réseaux de transport transeuropéens et transafricains. Pour ce faire, Tajani a souligné «qu’il faut discuter de cela pour adopter une stratégie commune». Rym Nassri existant au niveau de la sécurité sociale. «Le but étant la création d'un numéro d'immatriculation qui doit être mentionné sur tous les formulaires de la sécurité sociale», a ajouté Tayeb Louh. Ces trois conventions permettront une coopération effective entre les différentes administrations en vue de lutter conte toutes formes de fraude. Les caisses de sécurité sociale pourront recevoir des informations dont dispose l’ONS pour les besoins des études prospectives en matière de sécurité sociale. Le ministre de l’Emploi et de la Sécurité sociale fera également savoir que quatre spécialistes dans le domaine de la prospection ont été formés à l'université de Lausanne, qui apporteront leur expérience dans le domaine de la sécurité sociale. Pour sa part, le directeur par intérim de la CASNOS, M. Lamaï Abdelouahab, a relevé que l'échange d’informations entre les caisses de sécurité sociale, les douanes et l'ONS permettra l'actualisation des informations existant au niveau des fichiers de la sécurité sociale. S'agissant du transfert des informations, une commission technique sera mise en place pour prendre en charge cette opération, chaque trimestre. L. M. Des enveloppes budgétaires pour le soutien à l'emploi des jeunes et l'augmentation des bourses «Le projet de loi de finances complémentaire pour 2009, examiné mardi dernier par le Conseil du gouvernement, prévoit plusieurs enveloppes budgétaires, notamment pour le soutien à l'emploi des jeunes et l'augmentation des bourses des étudiants, a annoncé, jeudi, le ministre des Finances, M. Karim Djoudi. Sur le plan budgétaire, «le projet de loi de finances pour 2009 a apporté des éléments de rectification en inscrivant toutes les décisions annoncées par le président de la République lors de la dernière campagne électorale», a indiqué le ministre des Finances. Des orientations du président de la République ayant trait à «l'augmentation des bourses des étudiants, au soutien à l'emploi des jeunes, à la baisse de la pression fiscale, afin d'accroître le recrutement, la lutte contre la fraude et la régulation du commerce extérieur et des importations». L. M. COMMERCIALISATION DU GPL ET DU GAZ NATUREL L’Algérie accroît son offre sur le marché tunisien L’Algérie accroît son offre en GPL et en gaz naturel sur le marché tunisien. Les deux pays comptent se développer en commun, à l’international, en matière de prospection et production d’hydrocarbures. Chérif Bennaceur - Alger (Le Soir) L’Algérie augmente ses exportations de GPL (gaz de pétrole liquéfié) vers la Tunisie à 300 000 tonnes par an. Un accord en ce sens a été conclu, jeudi dernier, à l’issue de la réunion du comité algéro-tunisien de l’énergie en vue d’alimenter les zones frontalières. Un accord qui, selon le ministre de l’Energie et des Mines, Chakib Khelil, prévoit également la possibilité du stockage du GPL en Tunisie en cas d’impondérables, voire son exportation vers d’autres pays voisins, à partir du sol tunisien. En ce sens, un groupe de travail mixte sera mis en place par les deux sociétés pétrolières des deux pays (Sonatrach et l’Entreprise tunisienne des activités pétro- lières, Etap), pour étudier la faisabilité technique et économique de cette option. Un accord qui conforte, selon le ministre tunisien de l’Industrie, de l’Energie et des Petites et moyennes entreprises, Afif Chelbi, le «niveau excellent» de la coopération énergétique bilatérale. Ceci d’autant que l’Algérie renforce son statut de fournisseur exclusif du marché tunisien en GPL. Comme la Tunisie va bénéficier, dès l’année prochaine, de davantage de quantités de gaz naturel algérien, qui est exporté vers l’Italie via le pipeline Transmed (ou gazoduc Enrico Matei) en extension de la capacité de 6 à 7 milliards de m3. Un autre accord en ce sens a été signé entre les deux sociétés pétrolières. L’interconnexion électrique entre l’Algérie et la Tunisie s’accroît. Les deux pays ont décidé, jeudi dernier, de porter la capacité d’interconnexion de 220 kV, actuellement, à 400 kV à partir de 2010. Selon le ministre de l’Energie et des Mines, Chakib Khelil, les travaux au niveau de la partie tunisienne ont été parachevés, en attendant la finalisation des travaux du côté algérien, prévue pour le mois prochain. Quant à l’interconnexion avec le Maroc, Chakib Khelil a indiqué que le poste marocain de Bourdine est prêt et que les tests sont finalisés pour la liaison avec l’Espagne. A ce propos, le P-dg du groupe Sonelgaz, Noureddine Boutarfa, a indiqué, en marge, que l’Algérie a, entre 2007-2008, exporté pour 7 millions d’euros d’électricité vers le Maroc et en a importé pour 2 millions d’euros. Des échanges qui ont été effectués dans le cadre de contrats de vente-achat du type spot. Concernant la création, à terme, d’un marché de l’énergie électrique entre les pays du Maghreb et l’Union européenne, Chakib Khelil a indiqué que son évaluation interviendra lors de la réunion des ministres maghrébins de l’Energie, prévue en décembre 2009 au Maroc. D’autre part, l’Algérie et la Tunisie renforcent également leur coopération dans le domaine des énergies nouvelles et renouvelables, ainsi que la maîtrise de l’énergie. Par le biais d’un mémorandum d’entente, les deux pays vont échanger leur expertise en matière d’exploitation de l’énergie solaire et éolienne. A ce propos, le ministre tunisien de ÉLECTRICITÉ Outre la commercialisation du gaz, les deux pays renforcent leur coopération énergétique dans le domaine de la prospection et de la production d’hydrocarbures. Déjà partenaires, via la société mixte Numhyd, dans le forage de puits dans le sud-est algérien, les chotts et même l’offshore tunisiens, les deux compagnies comptent se développer en commun à l’international. Notamment dans les pays africains tels que la Libye, le Niger ou la Mauritanie, où Sonatrach prospecte, ou fore déjà, et qui peuvent susciter l’intérêt tunisien. Un développement en commun à l’international, naguère considéré comme un objectif à moyen terme, qui évolue, dira Chakib Khelil, vers un «objectif à court terme». C. B. L’interconnexion algéro-tunisienne s’accroît l’Industrie, de l’Energie et des Petites et moyennes entreprises, Afif Chelbi, a indiqué que son pays a, notamment, programmé la réalisation de 18 projets solaires, le développement de 80 000 concentrateurs, la dotation de 5 000 foyers en électricité à partir du photovoltaïque, ainsi que l’interconnexion électrique avec l’Italie basée sur le mix entre le gaz et les énergies nouvelles et renouvelables. C. B. ATTRIBUTION DE PÉRIMÈTRES DE RECHERCHE D’HYDROCARBURES Les sociétés étrangères intéressées ont participé au choix L’Agence nationale de valorisation des ressources en hydrocarbures (Alnaft) vient de lancer un appel d’offres pour l’attribution de dix périmètres de recherche et exploitation d’hydrocarbures. Selon le ministre de l’Energie et des Mines, Chakib Khelil, des sociétés étrangères intéressées ont participé, et pour la première fois, au choix de la plupart de ces périmètres. En précisant que ces périmètres se trouvent dans des bassins «les plus prometteurs», notamment au sud-ouest, où la construction d’un nouveau gazoduc sera bénéfique pour les sociétés étrangères déjà implantées. C. B. Romaïssa retrouvera l’usage entier de ses membres ! Ecrire à [email protected] 7 Romaïssa a été finalement admise à l’hôpital de la Fondation Rothschild du 19e arrondissement de Paris. Constatant avec amertume que son état s’était gravement détérioré, trois professeurs ont accouru à son chevet ; ils étaient choqués par le retard mis dans le traitement du dossier médical de la patiente qui aurait dû être hospitalisée plus tôt. Ce qui aurait pu stopper sa dégénérescence physique. Ils ne comprennent pas que le médecin algérien la traitant ait continué à signaler que son état était «stable» alors qu’il s’aggravait de jour en jour. Une infirmière en chef a éclaté en sanglots en voyant Romaïssa ! Les professeurs qui doivent l’opérer sont catégoriques : Romaïssa retrouvera l’usage entier de ses membres. Mais cela nécessitera une rééducation de deux années ! Après, elle pourra reprendre ses études et mener une vie normale. Néanmoins, elle gardera de petites séquelles au niveau d’un bras… La décision d’opérer la petite Chélifienne devait être prise hier vendredi. Nous apprenons en dernière minute que Romaïssa sera opérée dans le courant de la semaine prochaine. L’intervention étant très lourde (elle durera une journée entière), elle nécessite la mobilisation d’un bloc pour 24 heures et certaines dispositions spéciales. Mme Nadia, sa maman, qui a obtenu le droit de rester au chevet de sa fille durant la période où elle est en réanimation, devra quitter l’hôpital dès la fin de l’opération. Bien qu’elle soit prise en charge par un compatriote originaire de Bouzaréah et habitant Paris, qui n’en est pas à sa première B.A., elle aura besoin de votre aide si vous êtes en région parisienne. Voici son nouveau numéro de téléphone : - De l’extérieur de la France : 00 33 603 585 172 - De France : 060 358 517 2 Nacer, tu seras toujours notre héros Vend. 3 - Sam. 4 juillet 2009 - Page Peut-on prétendre être un pays civilisé, émancipé, miséricordieux et de surcroît musulman, alors que les personnes les plus fragiles et les plus démunies de notre société sont marginalisées, exploitées et méprisées par des individus sans cœur ni conscience. Si j’ai employé, sciemment, le terme péjoratif (individus) pour désigner ces messieurs, c’est qu’à mes yeux, ils ne méritent ni considération ni respect et je ne peux témoigner à leur égard qu’une profond irrévérence. Le fait de tirer profit le l’ignorance et de la crédulité d’une personne handicapée n’a rien de valorisant ni de glorifiant. Nos élus locaux, quelles que soient leurs couleurs politiques, deviennent autistes à chaque fois qu’il s’agit de défendre les droits des malchanceux qui triment pour eux. Cela fait plus de dix ans que j’essaye d’attirer l’attention de nos élus locaux sur les souffrances qu’endure un pauvre et malheureux infirme. Ce monsieur n’est autre qu’un employé de la voirie chargé du nettoyage de notre quartier. Il s’appelle Nacer, il a la moitié du corps presque paralysé, il traîne une jambe difficilement et un défaut d’élocution qui l’empêche de revendiquer ses droits les plus élémentaires. Normalement, ses chefs, s’ils étaient un peu plus humains, auraient dû lui trouver un poste de travail moins pénible, eux, au contraire, sachant qu’il ne rouspéterait jamais, l’ont affecté à une tâche harassante, salissante et pénible, ils ont profité de son ignorance pour l’exploiter honteusement. Résigné, ou plutôt contraint, d’accomplir une besogne, qui n’était pas VOS MESSAGES Mohammed Gharbi : un homme libre En Algérie, où «tourner sa veste» est devenu un sport national, rester fidèle au serment fait à un million et demi de Martyrs est devenu parfois un synonyme de traîtrise. En Algérie, où tout est permis pour se maintenir, et maintenir ses privilèges à tous les niveaux, les choix de ce pouvoir ne sont que le reflet d'une société en chute libre. A ce jeu, où les méchants ont déjà gagné, il est maintenant une certitude : on veut assassiner une Algérie vaillante, honnête et fidèle aux principes les plus sacrés. Avant, ceux qui aimaient l'Algérie, et le montraient, étaient accusés de faire partie d'un parti inféodé à la France. Maintenant puisque ce pays est devenu un refuge pour l'argent détourné, un pays où «ils» se soignent, ce parti a donc été agréé du fait que de nombreux officiels sont également français... avant tout Français ou Français tout court tant et si bien que l'on ne sait plus qui est qui, qui fait quoi et auquel de ces deux pays certains ont fait allégeance et à ce rythme on se dit qu’après avoir été chassé par la grande porte, le colonialisme est revenu par effraction. Ce qui était interdit et même passible d'emprisonnement avant est devenu un titre, un sésame et un signe évident de richesse. Aujourd’hui, on exhibe sans aucune retenue son passeport de «là-bas» et en posséder seulement un vert est un signe de mauvais goût, un objet inutile destiné aux ploucs que nous sommes, à ceux qui ne sont... qu'algériens, à ceux qui ont défendu l'Algérie sans aucun calcul et qui la défendent toujours, même au prix de leur liberté, même au prix de leur vie. Monsieur Gharbi en a fait la cruelle expérience, même s'il est tombé, il est tombé debout et son der- la sienne, notre courageux Nacer s’est montré un travailleur hors normes qui ne rechigne pas à la tâche, je peux vous confirmer que nos trottoirs et nos routes sont les plus propres de la ville, il ne s’absente jamais, qu’il pleuve ou qu’il vente. Chaque matin, nous nous croisons, il s’efforce, toujours, de dire quelques mots gentils que j’ai du mal à comprendre ; je devine, à la sueur qui ruisselle sur son front, qu’il est éreinté et qu’il souffre le martyre, mais malgré cela, il s’efforce de pousser une poubelle sur roues que même quelqu’un de robuste aurait du mal à tracter, à l’aide d’un balai et d’une pelle, il s’échine à ramasser les immondices qui jonchent le secteur qui lui est échu sans jamais protester ni pleurnicher, comme le font certains de ses collègues valides. Comme je l’ai écrit un peu plus nier geste d'homme libre est un geste d'honneur, un geste qui symbolise le refus de tout compromis avec tout ennemi de la nation. Monsieur Gharbi peut être certain qu'il restera dans les cœurs des plus humbles alors que dans quelques années personne ne se souviendra de ces gardiens du temple de la médiocrité sauf quand il s'agira d'énumérer leurs méfaits, mais Monsieur Gharbi s'est trompé de siècle car s’il avait vécu quelque 180 ans plus tôt, il est certain qu'il aurait été l'ami de l'émir Abdelkader, tout comme il est certain également qu'il aurait été trahi par les siens. Sodi Mohammed B. Questions d’un jeune de 33 ans Je souhaiterais exprimer mon désespoir par rapport à ce pays qui est le nôtre, à travers des questions : 1) quel est le nombre de personnes qui vont spontanément s'intéresser au Festival panafricain ? 10, 20, 100 tout au plus ? 2) Est-ce normal de gérer une flotte de centaines de bus d'étudiants Tahkout quand on a comme statut «personne physique», c’est-à-dire l'existence de la «société» est indissolublement liée à l'existence de monsieur Takhout ? Et comment vont être gérés les milliards placés au niveau d'une banque rouge et noire installée à Alger en cas de décès ? 3) Pourquoi doit-on faire 50 km pour aller à la plage alors qu'on habite à Alger ? 4) Pourquoi n’y a-t-il pas de toboggans et balançoires au Parc d'attractions (privé) des PinsMaritimes? et pourquoi est-il majoritairement fréquenté par des frérots en famille ? Est-ce parce RÉPONSE À HADJ ABDELKADER haut, cela fait plusieurs années que j’essaye d’attirer l’attention de ses responsables, afin qu’ils lui trouvent un poste de travail moins pénible, mais mes écrits n’ont jamais été pris en considération ; est-ce à dire que ces messieurs ne lisent que le journal de leur parti politique et, qu’à leurs yeux, un être qui ne proteste jamais est sûrement content de son sort et ne mérite donc pas que l’on s’attarde sur son cas. D’autres préoccupations plus lucratives accaparent leur temps, ils ne vont pas s’empoisonner l’existence à palabrer sur un insignifiant éboueur de quartier. Un article intitulé «Nacer, le héros du quartier Oued-Roumane» est paru dans le journal Le Matin du 24 octobre 1999 dans lequel j’ai voulu attirer l’attention des élus de l’époque, je leur demandais de se qu'en plein centre de ce «parc» un grand «moussalla» vous attend? Ou parce que l'eau minérale vous est proposée à 150 DA la bouteille de 1L et demi ? Ou encore parce que la Grande Roue n'est mise en marche que les jours de week-end ? 5) Pourquoi hésite-t-on à aller à la piscine (Bordj el Kiffan ou autre), de peur de rencontrer, à coup sûr, des voisins ou des gens qu'on ne souhaiterait pas rencontrer ? 6) Pourquoi l'opinion publique ne réagit-elle point quand elle lit tous les jours dans la presse que des milliers de milliards sont dilapidés par des voyous au détriment de tout, alors que des buts dans des filets qui ne (leur) rapportent absolument rien les fait délirer ? 7) Comment une grosse partie des jeunes Algériens espère-t-elle échapper au chômage alors qu'elle ne s'est jamais formée à quoi que ce soit ? 8) C'est quoi ce phénomène de boutiques de fringues (murs blancs, sur-éclairés) qui ouvrent chaque jour alors qu'elles n'ont rien de «mettables» ? 9) Pourquoi les Algériens attendent, ils les jours de canicule pour acheter un climatiseur ? 10) Pourquoi remarque-t-on les Marutti zigzaguer sans arrêt entre les voies ? 11) Comment Choumicha a trouvé son séjour la semaine dernière à Riad-el-Feth? 12) Existe-t-il un pays africain où le pouvoir est alterné entre «gauche» et «droite» ? 13) C'est quoi déjà une kleptocratie ? A suivre... inch’Allah, si vous permettez, bien sûr. Miloud (Kouba 33 ans) «Tant qu’il y aura des naïfs» du 30 juin 2009 Neda l’Iranienne, récupérée par l’Occident pour des intérêts stratégiques, peutêtre pensiez-vous nous donner un scoop ? Le scoop, en fait, serait qu’un jour les Arabes puissent récupérer les autres Neda, palestiniennes, irakiennes et tous les autres pour leurs propres comptes, leurs propres intérêts. Vous n’attendez tout de même pas des Occidentaux qu’ils fassent le boulot à notre place ? Du moins, j’ose l’espérer. Et si au lieu de se lamenter et de jouer la carte de la victime à toutes les sauces, on se mettait au boulot comme tout un chacun sur cette terre ? Et si on commençait déjà par nous remettre en question ? Pourquoi sont-ils si brillants dans leurs démarches et les Arabes pleurnichards si lamentables, si…. Ah ! Misère !! «El wail li kaoum yaakoul ma la yazraâ wa yalbes ma la yasnaâ» dixit : Djamel Eddine ElAfghani (misères aux peuples qui se nourrissent de ce qu’ils ne sèment pas et qui consomment ce qu’ils ne produisent pas). Misère. C’est si simple de crier au complot à chaque fois qu’un malheur nous tombe dessus. La main de l’étranger, les «jnouns», les Martiens et j’en passe. Un raccourci pratique. Et si point de complot il n’y avait ? Et si le malheur que nous vivons, et que nous vivrons certainement encore longtemps, n’était rien de plus que le fruit de notre propre fait, notre propre incompétence et irresponsabilité face aux enjeux de ce monde ? Face à l’histoire. TEXTO A qui aura le plus de pouvoir, à qui aura le plus de biens, et même dans certaines régions, à qui aura le plus de femmes… frustrations, peut-être ? Aliénation certainement. L’Occident est individualiste, mais les mécanismes sont mis en place, ils ont les moyens de leur politique. Qu’en est-il des pays arabes ? «Les chiens aboient et la caravane passe». Et la caravane de la modernité et de la civilisation n’a pas fini de prendre ses distances, croyez-le ou pas. Et quant à penser que les Perses sont différents des Arabes, rien n’est moins sûr. Se couper du reste du monde en négligeant le restes des enjeux, tout le reste des enjeux, tel que le fait le régime iranien en menaçant à tout-va, n’est pas là pour conforter la thèse de la supériorité du régime iranien sur le reste des régimes arabes. S’il suffisait de faire de belles phrases et de beaux discours poignants pour s’en sortir, ça se saurait. Celui qui parle en courant finit rarement sa course. Les gens raisonnables et surtout dotés du sens des responsabilités et d’intelligence savent s’entourer et tirer profit de toutes les situations. Les autres, les Arabes, les fatalistes paresseux, ceux-là attendent un signe de la providence, comme s’ils étaient plus méritants que d’autres. Et en attendant, ils pleurnichent, ils se lamentent et n’en finissent pas de se donner en spectacle. I.S/ [email protected] pencher sur son cas afin qu’ils abrègent les souffrances qu’endure ce malheureux infirme, j’ai remis l’article que j’ai découpé dans le journal à Nacer pour qu’il fasse voir à ses chefs du moment, ce qu’il s’est empressé de faire, mais aucune réaction de ces derniers, c’est l’indifférence générale. Hiver passé, c'est-à-dire en 2008, Nacer m’accoste dans la rue et avec ses mots à lui me dit : «Anou, Anou journal», c'est-à-dire écrit-leur un autre article afin qu’ils sachent que je n’en peux plus. J’ai donc écrit un autre article qui avait pour titre «Nacer, le héros oublié» paru dans le journal Les Nouvelles Confidences N° 403 du 13 octobre 2008, et ce, dans le but de sensibiliser la nouvelle équipe qui venait d’être élue à la mairie de Béjaïa, là aussi c’est le désintéressement le plus absolu. Le drame, aujourd’hui, c’est que Salah, un jeune du quartier, vient de m’apprendre qu’en plus de tous ses handicaps, Nacer était épileptique et qu’il lui arrivait d’avoir des crises convulsives en poussant son énorme bidon à ordures, sans que cela n’émeuve, outre mesure, ses chefs ou plus exactement ses tortionnaires Pourquoi ce travailleur honnête et dévoué n’a jamais bénéficié d’une promotion durant toutes ces années de galère et labeur harassant ? Pourquoi les personnes, qui le font trimer comme un esclave, sont aveugles devant ses tourments, faudrait-il qu’il devienne complètement impotent pour que l’on daigne enfin lui changer de poste ? Pour finir, je tiens à préciser, qu’aujourd’hui, Nacer n’a nul besoin de la pitié de ses bourreaux, tout ce qu’il demande c’est que ses droits les plus élémentaires soient respectés. Belaïd Mokhtar P. S. : Je vous joins les deux articles parus dans le journal Le Matin et Les Nouvelles Confidences (LNC). LE BILLET DE M. BENREBIAI Panaf : prestige ou culture ? Le mot Panaf a une résonance particulière chez les nostalgiques des années 90. Alger 1969 a été l’expression des richesses culturelles algériennes et africaines. Même les intellectuels africains, engagés, côtoyaient les artistes du monde du cinéma, de la musique, de la danse… C’était un autre monde, une autre époque où seule l’Afrique culturelle, et son unicité, importait. Les propos de l’invitée du JT, sur le Panaf 2009, attachés au prestige, — encore direz-vous ! — de cette «grandiose manifestation», sont bien hors de ce temps-là. M. B. 1. Pour toi Amine de Tizi : je veux que tu saches par le biais de ton journal préféré que je t'estime et que pour moi t'es quelqu'un d'exceptionnel, merci de faire partie de ma vie, de la part de ta chikoula «F»… 2. Pour la merveilleuse des mamans : à ma chère mama Assia, je dis joyeux anniversaire, que Dieu te garde pour nous. De la part de tes filles Mima, Fifi, Imene, Nedjla. Soumia Ecrire à : [email protected] Le Soir d’Algérie Régions «Arrêtons le massacre !» PRÉSERVATION DU LITTORAL À ANNABA «Arrêtons le massacre ! Y en a marre des baraques et de la clochardisation du littoral. Annaba, au même titre que les autres régions côtières, mérite plus d’égards. C’est une contrée très belle. Le plan d’aménagement côtier est une réponse à toutes ces pathologies. Je dis bien pathologies.» Celui qui parle ainsi n’est autre que le secrétaire général de cette Ça démontre, à wilaya. l’évidence, le degré de dégradation dans lequel se trouve une région connue autrefois pour sa douceur de vivre et qui était jadis qualifiée de Coquette. Ces vérités sortent de la bouche de quelqu’un qui maîtrise bien son sujet, même s’il n’occupe ce poste que depuis moins d’une année. Elles ont été faites lors de la rencontre portant «présentation du mode opératoire de mise en œuvre des plans d’action d’aménagement côtier des wilayas de Annaba et El-Tarf». Tout un programme ! Il est initié par le ministère de l’Aménagement du territoire, de l’Environnement et du Tourisme (Matet). Présidant ces travaux, M. Zoubir Bensebbane, directeur de la conservation de la biodiversité, du milieu naturel, des sites, des paysages et du littoral du Matet, sait donc de quoi il parle quand il évoque la préservation du littoral et notamment le merveilleux site du Cap de Garde. «Ce lieu de détente et de loisirs, qui fait l’objet d’incessantes convoitises, doit préservé par un être aménagement réfléchi au profit de la population et des visiteurs de Annaba, une station balnéaire qui a tous les atouts pour s’affirmer sur le plan méditerranéen, pour peu qu’on donne également toute la splendeur aux autres sites et boulevards de la ville, autres que le mythique cours de la affirme M. Révolution», Bensebbane. Il citera, à ce propos, les grands et larges boulevards de Gassiot et Kouba qui sont en mesure de conférer à cette métropole un statut de centre culturel et de loisirs de premier ordre, «à condition le bricolage et d’éviter l’occupation anarchique des lieux par des kiosques fourre-tout et autres gargotes qui défigurent le paysage», tient à prévenir l’exchef de l’exécutif de wilaya de Annaba. Enumérant les différentes richesses naturelles dont dispose le littoral algérien et la nécessité de leur préservation pour les générations futures, la charte pour la mise en œuvre des plans d’aménagement côtiers (PAC), élaborée par le Matet, identifie deux axes pivots : la protection et la durabilité des ressources, et l’aménagement et le développement équilibré. L’objectif de ces PAC est «de pourvoir au mieux à l’usage durable des ressources côtières et au maintien du potentiel productif de l’environnement côtier ainsi qu’à développer une démarche intégrée dans une perspective de développement durable», lit-on dans la note méthodologique de la mise en œuvre des PAC. Cette note prend en compte les résultats du cadastre du littoral et des plans d’aménagement côtiers pilotes de l’Algérois, de l’Oranais et de la région de Annaba. Il s’agit donc d’un outil exceptionnel pour les collectivités locales qui verront se développer leurs zones côtières par l’émergence d’activités de détente, de loisirs et celles scientifiques, estime-t-on. Pour Annaba, ces actions viendront conforter celles lancées récemment par les directions de l’hydraulique et des travaux publics en matière de protection et de mise en valeur de cet espace du territoire, ajoute-t-on. L’étude et la réalisation de ces opérations, inscrites pour le plan quinquennal 2010-2014, sont Vend. 3 - Sam. 4 juillet 2009 - PAGE estimées pour les wilayas de Annaba et El-Tarf, à quelque un milliard de dinars. La représentante du bureau d’étude portugais (DHV/FBO), chargé du projet, a présenté les différentes zones côtières touchées par cette opération d’aménagement et de développement dans ces deux wilayas. L’opération se fait en concertation avec les structures décentralisées de l’Etat pour actualisation et mise à niveau de l’information. Ont assisté à cette présentation les P/APC des villes côtières de la région, des membres de l’exécutif de wilaya, des structures ceux décentralisées du tourisme et du comité ministériel intersectoriel, venus de la capitale à cet effet. Les populations de Annaba et d’El-Tarf assistent impuissantes, depuis longtemps, à des agressions de l’environnement et à l’accaparement du foncier, principalement côtier, par des prédateurs dont le seul souci est l’accumulation de fortunes. Donc, elles ne peuvent qu’applaudir de telles initiatives, pour peu qu’elles soient menées à leur terme, sans aucune interférence ou intervention d’où quelle vienne, tiennent à souligner des personnes sensées de ces deux wilaya. A. Bouacha 1 400 000 q attendus CAMPAGNE DE MOISSONS-BATTAGES À BOUIRA Encore une fois, la wilaya de Bouira est en passe de battre son propre record en terme de récolte céréalière. Ainsi, après avoir passé le seuil du million durant l’année précédente avec 1 100 000 q, cette année, et d’après le directeur des services agricoles de la wilaya de Bouira, il est attendu pas moins de 1 403 349 q selon les prévisions de ses services au niveau des quatre coins de la wilaya et spécialement au niveau des régions de Aïn Bessem, Sour-El-Ghozlane, El-Hachimia et El-Esnam, considérées comme les zones à haut potentiel céréalier. Pour rappel, durant la campagne de labourssemailles, une surface de 81 983 ha a été semée et répartie entre le blé dur avec 35 521 ha de consommation et 5 426 ha de multiplication, le blé tendre avec 11 851 et 1 887 ha, l’orge avec 24 379 et 1 374 ha et enfin, l’avoine avec 1 332 et 1 545 ha. Aussi et après un suivi rigoureux de l’itinéraire technique et l’assistance des services agricoles auprès des céréaliculteurs avec la fertilisation de fond qui a touché 9 923 ha, l’entretien des cultures avec 27 666 ha de surfaces fertilisées et 37 008 ha de surfaces désherbées, après le traitement de certaines maladies dont la rouille jaune qui a touché 297 ha au niveau de certaines régions emblavées en blé tendre, mais largement maitrisées, la direction des services agricoles s’attend à un rendement plus conséquent qui dépasserait ses prévisions dans le cadre du contrat de performance avec plus de 1 400 000 q. Concernant la récolte entamée officiellement le 10 juin dernier, et d’après un tableau de suivi de la situation arrêté samedi 27 juin 2009, l’on apprend que sur 17 235 ha moissonnées, soit 21,02%, il a été récupéré 304 270 q. Cependant et d’après le SG de la DSA, ces chiffres vont atteindre des proportions importantes quand la récolte sera effectuée au niveau des zones à haut rendement telles que le plateau d’El-Esnam dont certaines parcelles de blé dur devront atteindre 90 q à l’hectare ; des rendements jamais réalisés au niveau de la wilaya de Bouira, ainsi qu’au niveau de certaines parcelles du plateau des Aribs à Aïn Bessem. Deux plateaux qui ont été inscrits pour une irrigation d’appoint, rappelle le DSA, mais avec une saison pluviométrique normale et un apport naturel des plus suffisants, seuls quelque 100 ha ont bénéficié de ce procédé à titre expérimental. Cela étant, et puisque la production sera record, la DSA a installé pour cette année des points de collecte avancés au niveau de certaines zones isolées et ce, afin de faciliter la tâche aux céréaliculteurs. Ainsi, pour cette année, ce sont 19 points de collecte au lieu de 9 l’année dernière, qui sont installés dont deux au niveau de Dirah et Zbara dans la région de Bordj-Okhris. Concernant le parc du matériel disponible, la DSA dispose de 259 moissonneuses-batteuses dont 210 en marche ; ce qui est, selon le DSA, largement suffisant puisque la wilaya de Bouira a même transféré 10 machines vers la wilaya de M’sila. Enfin, concernant les incendies, ce cauchemar des céréaliculteurs, les mesures prises par les agriculteurs dans le cadre des dispositifs de prévention sont payantes pour le moment puisque seuls 28 ha dont 9 d’orge, 18 de blé dur et 1 de blé tendre sont à déplorer. Y. Y. Sit-in des bénéficiaires des 80+20 LSP devant la wilaya Mercredi matin, des dizaines de bénéficiaires des 80+20 LSP, situés à la cité Thawra, ont observé un sit-in devant le siège de la wilaya pour exiger des autorités le règlement du problème relatif au manque d’électricité au niveau de cette promotion. En effet, selon nos informations, après la réalisation totale de ces logements, le promoteur ayant réalisé des installations inhérentes à la basse tension, c’est-à-dire les branchements à l’intérieur des blocs, la DUC devait à son tour payer la moyenne tension qui devait relier le poste transformateur réalisé par la Sonelgaz jusqu’aux blocs. Or, après la réalisation de la basse tension, et ayant demandé le devis pour le payement de sa quotepart, le promoteur a été informé par la Sonelgaz que le devis devait inclure les travaux de MT et BT. De fait, c’est le blocage total et les bénéficiaires se retrouvent une énième fois otages d’une bureaucratie criante. Aussi, et face à ce blocage, les bénéficiaires se sont rassemblés ce mercredi devant le siège de la wilaya pour demander au wali d’intervenir pour régler ce problème. Pour sa part, le promoteur, que nous avons rencontré ce mercredi, nous dira que les logements sont fin prêts avec toutes les commodités tant à l’intérieur qu’à l’extérieur, avec un espace vert qu’il a bien aménagé et que le seul handicap pour la délivrance des clés est l’électricité qui n’est pas encore branchée à cause de ce problème de payement. En attendant, et afin de gagner du temps, notre interlocuteur invite les bénéficiaires à se rapprocher du notaire pour signer leurs contrats. Y. Y. TLEMCEN 8 L’avortement à risque en débat L’Association algérienne pour la planification familiale, en collaboration avec la direction de la santé, a organisé une rencontre sur l’avortement à risque et son impact sur la santé de la femme et celle de la famille. Les thèmes figurant au programme de cette journée sont intéressants à plus d’un titre, dans la mesure où ce problème de santé reste encore un sujet tabou. Les participants à cette rencontre médicale ont insisté sur la nécessité de dégager une stratégie de prévention et de lutte contre l’avortement à risque en Algérie. Pour mettre en place tout un dispositif efficace et légal, il y a lieu d’impliquer tous les secteurs concernés, notamment pour alléger les modalités pour l’avortement dans les cas extrêmes. Cette rencontre, la troisième du genre après celles d’Oran et de Sidi-Bel-Abbès, a regroupé des juristes, des psychologues, des religieux et des spécialistes du corps médical. Les sages femmes et les spécialistes de la charia ont mit l’accent sur l’éducation sexuelle dans les programmes scolaires ainsi que la création d’établissement de prévention et d’écoute pour l’insertion des jeunes. Les interventions des participants ont traité tous les aspects de ce problème en s’attardant sur l’aspect religieux et bien entendu le caractère médical. Le Dr Benosman a mis en exergue l’impact psychologique sur la femme avant et après l’avortement. Souvent, la femme est soumise à un cas de conscience et ressent un sentiment de culpabilité. Selon ce spécialiste, «l’avortement provoque deux morts, celle de l’enfant et de la conscience de la mère». Pour MM. Mamoune et Djeemmaoui, spécialistes en charia, l’avortement est strictement interdit, mais il peut être autorisé quand la mère est en danger. Dans un autre registre, les docteur Meguenni et Ouali ont donné de larges explications sur les complications post- avortement qui peuvent provoquer des infections locales ainsi que d’autres maladies graves et qui sont souvent la cause de décès de milliers de femmes dans le monde. A la fin de cette rencontre, les conférenciers ont mis en garde sur le danger de la pratique de l’avortement illégal qui pose un problème de santé en cas de complications. L’avortement est un phénomène de société qu’on ne peut ignorer, le fait que l’on commence à en parler publiquement est déjà une grande avancée pour briser ce tablou. M. Z. Résultats de fin du cycle primaire satisfaisants Le directeur de l’éducation de la wilaya a exprimé sa satisfaction après la proclamation des résultats des examens du cycle moyen, la wilaya de Tlemcen arrivant en deuxième position à l’échelle nationale avec un taux de réussite de 66 %. A noter que la lauréate de cette épreuve est une candidate de Bensekrane avec une moyenne de 19,20. D’autre part, toutes les candidates du centre de protection de Birouana ont décroché leur premier diplôme de l’enseignement moyen, et ce, grâce aux efforts du personnel de ce centre et à leur tête le directeur qui ne ménagent aucun effort pour apporter un peu de chaleur humaine à cette enfance abandonnée. Tout le monde s’apprête à partir en vacances et seules les pensionnaires de Saint Benoit passeront l’été sur les hauteurs d’El-Kalaâ. Un microbus ferait leur bonheur, le ministre de la Solidarité leur a fait une promesse. M. Zenasni Le Soir d’Algérie Régions ÉVOCATION À TIZI-OUZOU Ahmed Ouaguenoune, organisateur de la manifestation du 1er Mai 1945 Du village Adrar, près de Tamgout, commune d’Aghribs, à La Casbah en passant par la France où il a émigré et milité, c’est tout l’itinéraire d’un militant de la première heure et une tranche de vie du mouvement national qui ont été évoqués à travers Ahmed Ouaguenoune au cours de la première des trois parties du colloque sur le mouvement national qu’organise, à Tizi, Alger, Aghribs et au village Adrar, l’association culturelle Ath Koudhia les 29 et 30 à la maison de la culture Mouloud-Mammeri de Tizi-Ouzou, les 3 et 4 juillet à l’hôtel Safir (Alger), le 5 du même mois à Aghribs et le lendemain à Adrar, village natal de ce grand patriote oublié par les siens. Né en 1904 au village Adrar, Ahmed Ouaguenoune adhère à l’Etoile nordafricaine en 1936 selon certains, d’autres le donne parmi les fondateurs de cette très célèbre organisation nationaliste créée à Paris en 1926 autour de Hadj Ali Abdelkader sous les du parti auspices communiste français avant de s’en éloigner quelques années plus tard avec, à sa tête, Messali fortement influencé par Chakib Arslane. Ouaguenoune Ahmed aurait été envoyé de la France vers Alger par le PPA clandestin, successeur de l’ENA dissoute par les autorités coloniales, spécialement pour renforcer les rangs du mouvement et préparer les manifestations du 1er Mai 45 à Alger. Il aurait été à la tête du cortège de manifestants partis de La Casbah pour faire jonction avec l’autre, conduit par Ahmed Zabana, venant de Belcourt que les forces de répression avaient tenté de bloquer au niveau de l’actuelle place Emir, d’un côté, et du commissariat central de l’autre. On eut à déplorer respectivement 3 et 5 morts, des dizaines de blessés et des centaines d’arrestations, indique, dans son intervention, Salem Ramdani qui était parmi les manifestants, et citant entre autres militants arrêtés et sauvagement torturés Ahmed Ouaguenoune décédé quelques semaines après sa libération. Ce conférencier de 83 ans rappelle que la boutique ouverte à la rue Boutin, dans La Casbah, par Ahmed Ouaguenoune et sa femme française avait servi de boîte aux lettres au PPA clandestin et de lieu de transit à certains militants du parti. Ce martyr était, selon le conférencier, parmi les partisans de l’Algérie algérienne opposé, comme beaucoup d’autres dont il citera les noms, à la notion de l’Algérie arabe adoptée par la majorité de la direction du parti lorsqu’il était question de définir l’identité du pays. A ce propos, les opposants, indique-t-il, une nette faisaient distinction entre l’arabité et l’islamité de l’Algérie, refusant l’une au profit de l’autre, soulignant que l’islam n’a jamais changé le nom, la couleur ou la langue de ceux qui l’adoptent, contrairement à ce que soutiennent les partisans de l’arabité de l’Algérie. La crise de 1949 serait due à cette conception différente de l’identité nationale, elle est, surtout, la conséquence de l’intolérance et de la violence exercées par la direction du parti contre les opposants d’après ce conférencier qui n’a pas raté l’occasion d’énumérer la liste des militants victimes de leurs compatriotes avant et pendant la guerre de Libération, appelant les jeunes générations à les réhabiliter. Le rôle joué par Ali Ouguenoune est évoqué par Hocine Aït Ahmed dans Mémoires d’un combattant, Benjamin Stora dans un de ses ouvrages et par Krim Belkacem et Ouamrane qui transitaient par sa boutique de la rue Boutin. Si Ouali Aït Ahmed, le 2e conférencier, évoque en guise d’introduction, son passage du lycée au maquis en 1958, traversant les PC de l’ALN pour, enfin, faire partie de la commission mixte de cessez le feu. Lui, il ne connaît pas Ahmed Ouaguenoune, il en parle d’après Ali Ouguemoun, un moudjahid comme lui, qui l’a connu de très près parmi les fondateurs de l’ENA créée, dit-il, par les émigrés en France et les Algériens incorporés dans l’armée française qui, au contact de la société française, des partis politiques et syndicats français ont assimilé rapidement les méthodes d’organisation et de revendication et tireront les enseignements des 105, 160 ou 250, selon divers historiens, insurrections jalonnant l’occupation coloniale française de notre pays. Il signale au passage l’élaboration, dans le sillage du nationalisme naissant, du chant patriotique «Chaque peuple a besoin de liberté, chaque peuple à besoin d‘unité…» de Mohamed Benhannafi pour marquer l’éclosion de la ferveur parmi les patriotique émigrés. Evoquant l’amazighité de l’Afrique du Nord, de l’Egypte jusqu’au Maroc et la Mauritanie et les parties nord des pays voisins de l’Afrique Noire, trouvant tout à fait absurde qu’on veuille nous changer d’identité. Il rappelle les déployés par efforts l’occupant français, après l’insurrection de Cheikh ElMokrani, pour arabiser les régions berberophones. Abondant dans le même sens que Salem Ramdani sur l’identité nationale, il cite les propos écrits par Ferhat Ali, un autre nationaliste de la première heure, sur son lit d’hôpital, disant que «le parti du peuple kabyle n’a jamais existé, l’Algérie ne sera ni kabyle ni arabe, elle sera tout simplement algérienne», jetant déjà les bases identitaires de la future Algérie indépendante. Soulignant, par ailleurs, la participations des Européens chrétiens et juifs, membres du Parti communiste algériens, à la lutte de libération nationale, dont il cite quelques noms parmi ceux tombés au champ d’honneur, il s’étonne que l’on cherche à leur le droit d’être dénier algériens à part entière sous prétexte qu’ils ne sont pas musulmans. L’Algérie était à l’époque, rappelle-t-il, celle de tous les Algériens. A travers ce colloque sur l’un des nombreux précurseurs du mouvement national enfanté par la Kabylie, l’association Adrar Ath Koudia apporte sa contribution à l’écriture de l’histoire par ceux, encore en vie, qui l’ont vécue en tant qu’acteurs. Une écriture hors des canaux idéologiques officiels qui rend compte de la situation réelle du mouvement national ainsi que du rôle joué par chaque militant et chaque région du pays dans la résurgence de la nation algérienne libre et indépendante. L’association montre la voie à suivre par le mouvement associatif dans ce domaine mais pas uniquement, car elle a à son actif d’autres succès tels que la procession de chorales féminines de 1994 à ce jour dont l’une a décroché le 2e prix lors du festival national des chorales. Elle a également un magnifique petit orchestre, par le nombre, mais performant au vu de la prestation donnée le lundi 29 juin à la maison de la culture en prélude au colloque sur le mouvement national. Rabah Ibouchouken, animateur de l’orchestre et de la chorale, a laissé une très bonne impression chez l’assistance. Maçon de son état, ce dernier n’a, à notre humble avis, rien à envier aux artistes professionnels. B. T. Quand le sort s’acharne sur Mehdi Mehdi est un jeune enfant adorable, âgé à peine de sept ans. La journée, il la passe à l’école avec son frère. Leur maîtresse est ravie, puisque leurs résultats scolaires sont excellents. En rejoignant son domicile, Mehdi ne se doutait nullement de ce qu’il allait lui arriver. Après avoir pris une petite collation, il s’allonge devant le téléviseur afin de regarder ses dessins animés préférés. De temps en temps, le rire fort de l’enfant résonne dans la pièce. Soudain, Mehdi hurle de douleur, il tient son petit doigt, l’auriculaire. Il ne réalise pas encore ce qui lui arrive. Son grand frère arrive rapidement sur les lieux et découvre, stupéfait, la cause de ces cris. Un scorpion venait de piquer ADRAR Mehdi. L’enfant est conduit illico presto aux urgences. Une fois admis, une injection antiscorpionnique lui fut administrée. Alerté, le père arrive sur les lieux. Réconforté, Mehdi finit par rentrer chez lui. Quelques jours plus tard, on a l'impression que le sort s’acharne sur lui, Mehdi dort les poings fermés. Au beau milieu de la nuit, il est de nouveau réveillé par une terrible douleur au niveau de la cuisse. Le scorpion a encore frappé. Mehdi est rapidement transporté à l’hôpital où il subit le même traitement, mais cette fois-ci il s’est montré beaucoup plus courageux que la première fois. Les recommandations sont strictes : pas d’eau et éviter les endroits frais. Le médecin de garde autorise finalement Mehdi à retourner chez lui. Il vient de subir une grosse frayeur, mais comme on dit jamais deux sans trois. Alors que Mehdi se trouvait avec son père chez un ami dans le jardin de celui-ci, un chien pourtant bien attaché, réussit à briser sa chaîne et se jetta sur notre enfant. Mordu au ventre et à la tête, il est encore une fois conduit aux urgences. Soigné, il réalisa mal ce qu’il venait de subir. De son côté, le vétérinaire examina le chien qui n’était pas malade. Notre petit Mehdi a volé la vedette aux autres malades, puisqu’on commençait à le connaître. Aujourd’hui, les cicatrices des morsures sont encore visibles et notre Mehdi se porte comme un ange. Tout est bien qui finit bien. El-Hachemi S. Vend. 3 - Sam.4 juillet 2009 - PAGE LEUR BATISSE MENACE RUINE À BLIDA 9 Trois familles en danger de mort Trois familles sont en danger de mort. Et pour cause, leur bâtisse sise au quartier Douiret, plus exactement à la rue Benomar à Blida, menace de s’effondrer à tout moment. Cependant, la plus touchée est la famille Sidi Moussa qui est actuellement hébergée provisoirement chez une voisine, car tout un pan de sa maison est parti en fumée suite à un incendie qui a tout ravagé. A cet effet, les éléments de la Protection civile avaient déclaré cette maison sinistrée. Il faut savoir que cette bâtisse construite en pisé il y a plusieurs décennies est devenue un danger aussi bien pour les trois familles qui y habitent que pour les riverains, surtout que dernièrement la clôture de celle-ci s’est effondrée. Heureusement qu’il n’y avait pas d'enfants à proximité. Selon la famille Sidi Moussa, dont le chef est un handicapé moteur à 70 %, la situation est embarrassante dans la mesure où elle est condamnée à subir, à son corps défendant, les menaces quotidiennes d’un éventuel effondrement. Même les voisins appréhendent journellement un écroulement de la maison. «Chaque matin, je jette un coup d’œil à la maison pour voir si son état ne s’est pas aggravé. Et je loue à chaque fois Dieu lorsque je vois que les familles qui y habitent sont encore vivantes», nous dira un voisin dont la demeure est mitoyenne à celle en ruine. Toutefois, les écrits envoyés à qui de droit par la famille Sidi Moussa au sujet d’une aide sont restés lettre morte. «Je n’arrive pas à comprendre ce silence alors que notre dossier est étayé de documents de la Protection civile et du CTC qui attestent de la décrépitude de notre maison», soutiendra l’épouse Sidi Moussa. Enfin, ces trois familles espèrent qu’une assistance leur soit octroyée avant qu’il ne soit trop tard. M. B. RADIO LOCALE DE GUELMA Des coupures répétitives d’électricité Ces derniers jours, la radio locale de la wilaya de Guelma a été réduite durant plusieurs heures au «silence». Des coupures intempestives d’électricité, qui interviennent en plein jour, n’ont pas manqué de susciter le courroux des citoyens et des passionnés de la radio. Cette situation est devenue insupportable pour les mordus de la «Maouna», surtout en cette période estivale. Des doléances ont été adressées aux services de la Sonelgaz pour résoudre ce problème qui perdure en vain. A. Boudeffa Les prix de la tomate flambent de nouveau Les ménagères ne savent plus où donner de la tête, ces derniers jours, après les nouvelles secousses qui viennent d’ébranler les marchés des fruits et légumes, notamment la tomate qui a atteint le pic de 100 DA le kilo. «C’est criminel ce que nous sommes en train de subir... dans l’indifférente totale. Où est l’Etat régulateur dont on parle souvent ?» s’interroge ce père de famille que nous avons rencontré au marché du boulevard du Volontariat. A. B. TÉBESSA Incendie dans un garage de stockage de carburant à Bir El-Ater Un incendie s’est déclaré lundi dernier dans un garage situé dans le quartier Houari Boumediène, l’un des plus populaires de la commune de Bir El-Ater, 90 km au sud du chef-lieu. Le lieu servait de stockage à des dizaines de jerricans pleins de carburant, la quantité ayant été à l’origine de cet incendie a été estimée à plus de 2 000 litres. Une personne qui se trouvait dans le local a été atteinte de brûlures graves. La sûreté de daïra a ouvert une enquête pour déterminer les causes de cet incendie qui a jeté un grand émoi au sein du voisinage. Saâdallah Djamel MASCARA 1 mort dans un accident de la circulation à Bouhenni Très tôt le mercredi dernier, une collision s’est produite entre un bus de transport de voyageurs et une voiture de type Peugeot 206 à proximité de la localité de Yallou, commune de Bouhenni, sur la RN4, la route la plus meurtrière dans la wilaya de Mascara. Le chauffeur du véhicule léger est décédé et son corps a été déposé à la morgue de l’hôpital de Mohammadia. M. Meddeber Le Soir d’Algérie Culture TADMAÏT Vend. 3 - Sam. 4 juillet 2009 - PAGE [email protected] Ouverture de la 4e édition de la semaine de l’artisanat 10 Lever de rideau à Arzew sur les journées nationales du théâtre pour enfants rganisée par l’association Les amis de Tadmaït, sous l’égide de l’APC, cette manifestation, qui regroupe les artisans de divers métiers du terroir et venus de différentes régions et wilayas du pays, se veut «un espace d’échanges et de promotion des activités artisanales pourvoyeuses de richesses mais aussi qui perpétuent notre culture et notre histoire ancestrales», comme l’avait souligné M. Hocine Hamaïdi, Président de l’APC de Tadmaït, lors de son discours inaugural jeudi dernier à l’école primaire Amar Bayou. Le coup d’envoi a été donné en présence de M. Kechroud, représentant personnel du ministre de la Petite et Moyenne entreprise et de l’Artisanat, qui, lors de son intervention, dira aussi que sa présence est pour «encourager cette association et valoriser son travail qui s’inscrit dans le travail que nous faisons au niveau national» avant de pour- O suivre : «Nous voulons faire de l’artisanat une activité pourvoyeuse d’emplois et productrice de recettes hors hydrocarbures, mais au-delà du caractère commercial que peut revêtir cette activité, elle permet de regrouper et de rapprocher les jeunes.» D’autres responsables au niveau de la wilaya ont aussi honoré de leur présence cette importante manifestation dont les directeurs de la culture, M. Ould Ali L’hadi, M. Aïssat, de l’emploi, et M. Bara, directeur de la PME, le chef de la daïra de Tadmaït, ainsi que plusieurs présidents d’APC venus de Ouacifs, Yatafene, Iboudrarène, Souama, Draâ Ben Khedda, Tizi-Rached… Compte tenu du succès qu’a connu l’édition de l’année dernière, cette 4e mouture a drainé pas moins de 22 wilayas d’Algérie pour participer à cette manifestation pour exposer et vendre les produits des métiers de l’artisanat comme la confection tradi- tionnelle, le tissage, la bijouterie, la vannerie, l’apiculture (en mode traditionnel), la broderie, la poterie et plein d’autres activités traditionnelles propres à chaque région. En plus de ces activités, le programme de cette semaine dédiée à l’artisanat sera riche et diversifié tout au long de la manifestation. Il est prévu de l’animation artistique et folklorique avec des troupes locales et nationales, du théâtre, de la danse, des circuits touristiques et des randonnées, des projections de films en nocturne, des démonstrations sur certaines activités ainsi que des tables rondes et des journées d’information, notamment sur les différents dispositifs d’insertion des jeunes. Comme pour l’an dernier, il est attendu de cette semaine de l’artisanat à laquelle ont collaboré également l’APW de TiziOuzou, la direction de la culture, la DJS et le HautCommissariat à l’amazighité, une relance de l’activité Actucult CENTRE CULTUREL FRANÇAIS - Jusqu’au 23 juillet Exposition : La chute du mur de Berlin ETABLISSEMENT ARTS ET CULTURE Cyber Galerie - Cet après-midi à 15h Vernissage de l’exposition de photos de l’artiste photographe Lindart, intitulée : «Regard sur la nature». Photos : DR La ville des 1000 martyrs,Tadmaït, à une vingtaine de kilomètres à l’ouest du chef-lieu de la wilaya de Tizi-Ouzou, vit depuis le dernier jour du mois de juin et jusqu’à la date de la double fête nationale de l’indépendance et de la jeunesse, le 5 Juillet, une intense activité économique, culturelle et festive, à l’occasion de la tenue de la quatrième édition de la semaine de l’artisanat. économique et sociale au niveau de la commune de Tadmaït où vivent queque 23 000 habitants, mais qui souffre de beaucoup de déficits en matière de développement et de projets d’investissement malgré le potentiel immense qui est le sien, comme ne cesse de la marteler le premier magistrat de la commune. «Nous essayons de créer des manifestations de ce genre pour booster un peu l’activité économique dans notre commune et susciter un peu d’animation pour faire sortir de la léthargie et de l’immobilisme notre jeunesse et l’aider à s’épanouir et à se promouvoir un tant soit peu», nous expliquera encore M. Hamaïdi qui espère que cette manifestation soit le prélude à un regain d’intérêt économique et commercial de sa commune, le côté festif n’étant qu’un appoint pour créer l’évènement et assurer une animation continue dans la ville. La tradition fera le reste ! Sadek Aït Salem La sixième édition des journées nationales du théâtre pour enfants s'est ouverte mercredi à la salle d'Arzew omnisports (Oran), avec la participation de douze troupes culturelles de différentes wilayas du pays. Plusieurs spectacles ludiques sont au menu de cette manifestation qui se poursuivra jusqu'à demain 5 juillet, au plus grand plaisir des amoureux du 4e art. En plus de sa dimension ludique, cet événement se distingue également par son caractère éducatif et son cadre d'échange et d'ouverture sur le monde, soulignent les organisateurs. L'amitié, la confiance, l'orgueil, le courage, la magie et d'autres thèmes chers aux enfants sont développés par les participants à ces journées théâtrales. Le lever de rideau s'est fait, à cette occasion, sur un spectacle de marionnettes qui a plongé le public dans le monde merveilleux de l'enfance. Cette pièce intitulée L'amitié impossible, en allusion à ses deux inconciliables héros que sont le lapin et le renard, a été proposée par l'association culturelle Kahouadji Abderrahmane d'Arzew. Cette troupe qui porte le nom d'un des quinze journalistes algériens victimes du crash d'avion survenu en 1974 à Hanoï (Vietnam) active, depuis sa création en 1990, à la promotion des jeunes comédiens. Selon le président de cette association, M. Medjaheri Habib, les journées nationales du théâtre pour enfants d'Arzew constituent une véritable chance à saisir par les jeunes pour affirmer leur talent sur les planches. Cette manifestation offre aux jeunes artistes l'opportunité de mettre en pratique leur apprentissage au sein de leurs troupes respectives, a expliqué M. Medjaheri qui a situé les besoins du théâtre algérien notamment dans le domaine de la formation. Le 4e art algérien est riche en potentialités à mettre en valeur parmi les artistes, les auteurs, les metteurs en scène, scénographes et autres intervenants autour des tréteaux, a estimé M. Medjaheri, lequel fut consacré meilleur metteur en scène lors du festival national du théâtre professionnel organisé en 1998 à Oran. Le président du comité d'organisation des journées théâtrales d'Arzew, M. Ayachi Mokhtar, également président de cette collectivité (P/APC), s'est félicité, pour sa part, de la tenue de cette manifestation qui pérennise la vocation culturelle de sa ville. Arzew, a-t-il rappelé, capitalise une solide expérience dans ce domaine après avoir abrité trois festivals internationaux du théâtre pour enfants (1986, 1993 et 2003). Ce responsable a fait savoir, en outre, que la commune d'Arzew a bénéficié de plusieurs projets visant à promouvoir les activités culturelles, dont deux bibliothèques et deux foyers de jeunes en plus d'une opération de rénovation de la salle de cinéma. Le président du jury des journées théâtrales d'Arzew, M. Imimoune Benbrahim, a indiqué, de son côté, que son équipe aura pour mission de sélectionner les meilleures prestations en matière de représentation, texte, interprétations (masculine et féminine), scénographie et décor. M. Imimoune est chef du département des arts dramatiques de l'Université d'Oran. Le Soir d’Algérie Culture [email protected] Vend. 3 - Sam. 4 juillet 2009 - PAGE IL REVIENT QUARANTE ANS APRÈS 11 Quarante ans plus tard, Alger enfilera les couleurs africaines pour une seconde fois. Plus de 8 000 artistes et intellectuels africains, américains et brésiliens se réuniront sur le même site pour faire la fête. A partir d’aujourd’hui, et jusqu’au 20 du mois en cours, la capitale vibrera au rythme de «Mama Africa» dans le cadre du deuxième Festival culturel panafricain «Panaf 2009». Salima Akkouche – Alger (Le Soir) - C’est parti, après des mois de préparation, l’heure est à la découverte, enfin, «de ce méga événement». Avec un budget pharaonique de 8 milliards de dinars, consacré à cet événement continental, l’angoisse d’un possible échec n’est certainement pas tolérée. La cérémonie officielle sera inaugurée demain, fête de l'Indépendance, par le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, à la coupole du complexe sportif Mohamed-Boudiaf, avec un concert conçu par le chorégraphe franco-algérien Kamel Ouali. Ce spectacle d'ouverture, auquel prendront part 350 danseurs, mobilisera 120 techniciens et sera animé par plusieurs artistes et stars dont Ouarda El Djazairia, Cesaria Evora, Youssou N'dour, Amazigh Kateb ou, encore, la comédienne d’origine Algérienne, Isabelle Adjani. En attendant, c’est aujourd’hui qu’aura lieu la cérémonie d'ouverture par une grande parade. Cinquante trois camionschars, portant des maquettes des pays participants, suivis des troupes folkloriques, sillonneront des rues et places publiques d'Alger. Cette parade, qui se prolongera jusqu’à minuit, sera couronnée par de grands feux d’artifices dans le ciel de la capitale, à l’occasion de la fête de l’Indépendance et de celle de la Jeunesse. Cet événement «grandiose», selon la ministre de la Culture, Khalida Toumi, qui se tient sous le thème «Africa is back», sera une opportunité pour la jeunesse africaine d’exposer la culture et l’art du continent «noir». Ce sera, également, une occasion pour cette jeunesse de raffermir l'amitié et la fraternité entre les peuples, et faire connaître les valeurs, les traditions et les civilisations du continent. Lycée Delacroix Pour le succès du Panaf, toutes les dispositions ont été assurées. Transport, hébergement, ou encore les espaces qui abritent les différentes activités culturelles, tout est prêt pour accueillir les invités de l'Algérie. Les différentes manifestations programmées portent sur la littérature, les arts, la musique, le théâtre, le cinéma et le patrimoine. Le festival sera marqué par l'animation de dizaines de conférences traitant de thèmes liés à la période coloniale, et à la lutte des peuples africains pour leur indépendance. Le festival sera également une opportunité pour honorer les stars qui ont pris part à la première édition d'Alger, en 1969, dont Africa, Miriam Mama Makéba, ainsi que Boualem Hamani, et le parolier Mustapha Toumi. Le spectacle de clôture du Panaf 2009 se tiendra le 20 juillet, à la salle Atlas. Il sera dédié aux artistes africains qui avaient participé à la première édition de 1969. Soulignons que 26 autres wilayas du pays ont été sélectionnées pour participer, avec des spectacles artistiques et culturels, à cette manifestation. L’été s’annonce bien animé. S. A. Premiers lycées d’Alger Situé à la rue Charles-Peguy (aujourd’hui Emir-ElKhattabi), il fut construit en 1902 sous le houlette de l’architecte Gabriel Darbéda. Le lycée Delacroix fut le premier lycée de jeunes filles d’Alger. Il fut baptisé, ainsi en 1941, du nom du premier recteur de l’académie d’Alger (1848-1872). On le désignait également par «lycée d’en bas» par rapport au lycée Fromentin «lycée d’en haut» (lycée Descartes). Dans les années 1980, ce lycée fut utilisé comme l’annexe de la Faculté centrale. Aujourd’hui, il est rebaptisé lycée Aroudj et Kheïreddine-Barberousse. ALGER, UN LIEU, UNE HISTOIRE Lycée Bugeaud Ce lycée fut construit entre 1862 et 1868 sur les plans des architectes Claudel et Guiauchain. Le chantier démarra en 1862 pour répondre à une urgence : remplacer le collège de la rue Bab-Azzoun, désormais trop petit devant le nombre croissant des élèves. Des célébrités ont étudié dans ce lycée : Mouloud Mammeri, Roger Hanin, Albert Camus, Guy Bedos, Dalil Boubakeur, Claude Cohen-Tannoudji. Pour faire face au grand nombre des élèves inscrits, une annexe fut aménagée en 1886 à Ben-Aknoun dans un ancien orphelinat. Cet établissement fut baptisé Le Petit-Lycée de BenAknoun (lycée El-Mokrani). Photos : DR Lever de rideau, aujourd’hui, du deuxième Festival culturel panafricain d’Alger Lycée Descartes Cet ancien palais hispano-mauresque a abrité le Mustapha-Palace Hôtel, puis le Splendid Hôtel. Cet exhôtel laissa place ensuite au lycée de jeunes filles Fromentin ou «lycée d’en haut». Durant la Seconde Guerre mondiale, il fut le siège du général de Gaulle. En 1989, le lycée Descartes est rebaptisé lycée Cheikh-Bouaâmama. Lycée Emile-Felix Gautier Aujourd'hui lycée Omar-Racim, il se situe à la rue AhmedZabana (ex-rue Hoche). Il doit son nom à un géographe saharien. On l’appelait aussi Petit-Lycée de Mustapha par opposition au Grand-lycée de Bab-El-Oued : lycée Bugeaud. Sabrinal [email protected] Le Soir d’Algérie Sports LA BOXE S’OFFRE L’OR À PESCARA RACHID HEMANI (CHAMPION MÉDITERRANÉEN) Le boxeur Rachid Hemani, premier médaillé d’or algérien aux Jeux méditerranéens de Pescara, semble sur la bonne voie pour devenir le digne successeur de son père, Loucif Hemani, un des meilleurs boxeurs africains des années soixante-dix. Comme son père, Rachid a la boxe qui coule dans ses veines. Fin pugiliste, doté d’une bonne technique, il s’est montré supérieur, en finale, face au Turc Adem Kilicci, avec, à la clef, une médaille d’or, la première pour l’Algérie dans ces joutes méditerranéennes. «Ma première pensée va pour mon père, qui m’a fait aimer la boxe et m’en a appris les rudiments. Je lui dédie cette victoire», a déclaré Hemani (junior) juste après son succès face au Turc Kilicci. «Cette médaille, je la voulais tant pour me frayer un chemin dans le monde de la boxe et faire comme mon père». Loucif Hemani, 59 ans, est un champion d’Afrique aussi bien en amateurs que chez les professionnels. Il a disputé 27 combats dans sa carrière professionnelle, remportant 24 victoires, dont 13 par K-O, contre trois défaites (2 K-O). Il est devenu champion d’Afrique chez les pro en 1976. En 2005, il reçoit le Gant d’or africain pour l’ensemble de sa carrière. A 24 ans (bouclés le jour de la demi-finale), le fils Rachid est sacré champion méditerranéen après avoir été vice-champion d’Afrique à Casablanca, en 2005, année où il a intégré les rangs de l’équipe algérienne, alors âgé de 18 ans. Il s’entraîne aussi dans BOULISME (TIR PROGRESSIF) Le bronze pour Makhloufi Abdelkrim L'Algérien Makhloufi Abdelkrim a remporté la médaille de bronze dans l'épreuve du sport de boulisme, catégorie tir progressif, en battant vendredi, lors du match pour la 3e place, le Croate Papak Ante, à l'occasion des 16es jeux méditerranéens de Pescara (25 juin - 5 juillet). Makhloufi s'est adjugé la 3e place et la médaille de bronze grâce à son succès sur le score de 4947. Avec cette nouvelle médaille, l'Algérie possède désormais 2 en or, 3 en argent et 7 en bronze. son club, en France, au sein du BC Villeneuve, Le Roi de Paris. Revenant sur sa belle prestation dans ce tournoi de boxe de Pescara, le jeune Rachid a tenu à dire que «c’est l’Algérie, toute entière, qui (lui) a donné l’impulsion nécessaire pour gagner la médaille d’or. Je lui en suis reconnaissant». Aux JM de Pescara, Rachid Hemani (catégorie 75 kg) est le seul boxeur à avoir remporté l’or, les deux autres finalistes, Abdelhalim Ouradi (54 kg) et Abdelhafid Benchabla (81 kg) ayant perdu en finale, respectivement face à l’Italien Vittorio Parrinello et au Monténégrin Bosko Draskovic. Quant à Sami Brahimi (51 kg) et Mohamed Amine Ouaddahi (57 kg), ils se sont contentés, chacun, de la médaille de bronze. «Notre objectif est atteint. Nous avons réalisé cinq podiums (1 or, 2 argent et 2 bronze)», a indiqué l’entraîneur national, El Hadi Djellab, qui a exprimé, cependant, son mécontentement concernant l’arbitrage dans certains combats livrés par les Algériens. Il a regretté, cependant, le ratage de la médaille d’or par Benchabla, qui était bien parti pour être sacré champion méditerranéen. A Pescara, la boxe algérienne était représentée par neuf pugilistes qui ont réussi à faire mieux qu’à Almeria en 2005 où ils n’avaient décroché que deux médailles de bronze. SEMI-MARATHON DAMES Kenza Dahmani de nouveau en bronze L’Algérienne Kenza Dahmani a remporté la médaille de bronze du semi-marathon des Jeux méditerranéens 2009, couru hier à Pescara sur une distance de 21 km. Dahmani, qui avait déjà remporté le bronze du 10 000 m mètres lors de la 1 re journée des épreuves d’athlétisme, a franchi la ligne d’arrivée du semimarathon en 1h 12mn 39. Les médailles d’or et d’argent sont revenues respectivement à l’Italienne Anna Incerti (1h 12mn 25) et à sa compatriote Rosaria Console (1h 12mn 34). «C’est une grande joie pour moi que d’offrir une seconde médaille à l’Algérie. Pour ma première participation aux JM, je suis satisfaite de ma prestation dans ce semi-marathon, qui a été une course tactique, notamment du côté des deux Italiennes», a déclaré Dahmani a l’APS, ajoutant que «la chaleur a handicapé les concurrentes». L’athlète algérienne est satisfaite de son rendement cette saison, d’autant plus qu’elle a amélioré ses temps, aussi bien au 10 000 m qu’au semi-marathon. Au 10 000 m de Pescara, Kenza avait réussi à améliorer son temps passant de 34mn20 (ancien temps) à 32mn 48. «Je dédie mes deux médailles de bronze à tous les Algériens et à tous ceux qui m’ont soutenu pour arriver à mon objectif.» Pour son entraîneur et époux Mohamed Tifahi, ces résultats sont le «fruit des efforts fournis par l’athlète durant toute la saison. Elle est déterminée à persévérer dans le travail pour s’illustrer encore mieux lors les prochaines échéances». HANDBALL Une cinquième place et des regrets Fin de parcours pour l’équipe nationale algérienne de handball messieurs aux Jeux méditerranéens de Pescara qui a terminé à la cinquième place et qui aurait pu faire mieux. Sous la coupe de Bouchekriou Salah, fraîchement installé à la tête de notre formation nationale, les Verts ont décroché cette place, jeudi dernier, après avoir battu facilement les Grecs (27-21) en match de classement. Il faut dire que les coéquipiers du capitaine Boudrali n’ont pas trop forcé sur leur talent pour s’imposer devant des adversaires moins nantis techniquement, collectivement et individuellement. Pourtant, ce sont les Grecs qui surprennent et les Algériens et les présents en ouvrant le score après quelques minutes de jeu. Ils se permettent même d’avoir deux longueurs d’avance au tableau d’affichage (3-1). Ne s’affolant pas, les Verts reprennent le dessus et égalisent à 3-3 par Zouaoui. A partir de là, les Algériens prennent à bras-lecorps la rencontre pour creuser l’écart et arrivant à la pause-citron avec quatre buts d’avance (12-08). A la reprise, les Verts accentuent la pression et s’en vont construire un succès fort logique (27-21). Auparavant, c’est-à-dire mercredi dernier, les Verts ont disputé la troisième rencontre du premier tour face aux Français. Face aux Champions du monde coachés par Claude Onesta, les protégés de Salah Bouchekriou n’ont pas cru en leurs possibilités car ils auraient pu s’imposer logiquement sans que personne trouve à redire. Mais les premières minutes de jeu sont conformes aux prévisions puisque les Français démarrent en trombe pour mener 4-1 après dix minutes de jeu. Se secouant, les Verts se lancent à l’assaut de la citadelle tricolore. Grâce aux frères Chahbour et Layadi, ils parviennent à égaliser à 7 buts partout, répondant au duo Accambray-Anic. Continuant Photos : DR Le digne héritier de Loucif Vend. 3 - Sam. 4 juillet 2009 - PAGE sur sa lancée, ce duo algérien portera le score à…11-09 pour l’Algérie. Sermonnés par leur coach, les Français vont renverser la vapeur et terminer cette première mi-temps en leur faveur (16-14). Au retour des vestiaires, les débats redeviennent progressivement équilibrés après que les Tricolores eurent atteint trois longueurs d’avance (17-14). Sous l’impulsion de Soudani, très entreprenant avec ses quatre buts, les Verts parviennent à égaliser (21-21). Survoltés, ils prennent les débats à leur compte, menant le plus souvent au score, laissant les Français courir derrière l’égalisation. Les dernières minutes de la partie seront palpitantes à souhait. Mais l’inexpérience de certains éléments ne permet pas à l’ensemble algérien de s’assurer le gain de la rencontre. En effet, menant à trois reprises avec deux longueurs d’avance (26-24, 27-25 et 30-28), les Verts ne parviennent pas à maintenir cet avantage et les Français égalisent toujours comme cette réalisation inespérée de Massot-Pelet Benjamin dans les dernières secondes de la partie, répondant au but de Labane et soulageant ses camarades d’une égalité (31-31). Il faut dire que cette cinquième place est méritée à plus d’un titre. Il faut avouer qu’avant le départ pour Pescara, personne n’aurait parié sur un tel parcours réalisé par un ensemble très rajeuni. Même plus, cette cinquième place aurait pu se transformer aisément en une place sur le podium. En effet, les Verts 12 pouvaient prétendre à mieux sans cette défaite devant les Serbes, lors du premier tour. C’est vrai que cette rencontre a engendré beaucoup de regrets surtout en deuxième mi-temps, ratée lamentablement. A leur décharge, la préparation des Verts n’a pas été aussi conséquente par rapport à celle des autres formations participantes, notamment française, serbe, et tunisienne. En outre, l’effectif ayant participé à cette compétition était diminué par toute une pléiade de joueurs expérimentés évoluant en France, à l’image de Filah, Biloum, Hadj Ali, Benkehla, Bouakaz, Yahia. Aussi, l’instance fédérale algérienne devra s’investir davantage dans ce volet, car la prochaine échéance internationale, à savoir le championnat d’Afrique des nations de 2010, pointe déjà à l’horizon. O. K. Parcours de l’EN durant ces JM Résultats 1er tour : Algérie-Albanie 48-05 Algérie-Serbie 29-30 Algérie-France 31-31 Match de classement pour la 5e place Algérie-Grèce 27-21 Buteurs : Chahbour Omar (20/36), Layadi (16/24), Zouaoui (14/24), Berkous (14/26), Chahbour Riad (15 /27), Sahli (13/22), Boudrali (11/14), Soudani (9 /16), Toum (8/14), Lalmi (7/12), Labane (5/8), Gaceb (2/ 5), Farhi (1/2) YAHIA SID-ALI (AIX-EN-PROVENCE, FRANCE) : «J’ai une forte envie de travailler davantage» De passage au siège de la FAHB, l’international Yahia Sid-Ali revient sur son absence en équipe nationale au tournoi des Jeux méditerranéens de Pescara avec un arrêt sur sa carrière sportive. Le Soir d’Algérie : Vous êtes de retour en Algérie pour des vacances ? Yahia Sid-Ali : Effectivement, je me trouve à Alger depuis la fin du championnat de France, il y a quinze jours. J’en profite pour me reposer, retrouver ma famille et mes amis. Mais vous avez raté le tournoi de Pescara. C’est vrai que je ne suis pas parti avec l’équipe nationale pour disputer cette compétition mais les responsables de la FAHB sont au courant des raisons de cette absence et ils m’ont autorisé. Et quelles sont-elles ? Comme vous le savez, j’étais avec le club de Châteauneuf qui évolue en nationale 1 lors de la saison 2008-2009. Il y avait aussi mon coéquipier Hammed Abderrezak. Lors du stage de l’équipe nationale, je disputais avec mon équipe les matches de barrage pour l’accession en division 2. Mais pour des raisons que nous igno- rons, les responsables de mon club employeur ont «lâché» ce tournoi. Devant cette situation, nous avons décidé, Hammed et moi de changer de club. Comme les responsables d’Aix-enProvence nous ont contactés, alors nous avons accepté leur offre, surtout que cette formation ambitionne d’accéder en D1. Donc, nous avons signé pour deux années. Il faut avouer que le niveau de la D1 est supérieur à la nationale et cela nous permettra de nous améliorer sur tous les plans. Verrons-nous bientôt Yahia en équipe nationale ? Incha Allah, nous y serons bientôt. Avec le niveau relevé de la D2, c’est l’équipe nationale qui en profitera et ça sera ma priorité. Il y a un nouvel entraîneur à la tête des Verts, votre avis ? M. Bouchekriou n’est plus à présenter. Il ne m’a pas entraîné auparavant mais les joueurs ne disent que du bien de lui. Alors, il y a de l’espoir en France et en équipe nationale ? Bien sûr ! Avec mon nouveau club et en équipe nationale, j’ai une forte envie de jouer. Propos recueillis par Ouahid Karimi Le Soir d’Algérie FOOTBALL Sports CA BORDJ-BOU-ARRÉRIDJ Bilal Hadji (un cas en suspens) Le jeune franco-algérien, natif de Pologne, qui faisait partie de l’effectif de l’équipe universitaire d’Orléans, qui a eu la coupe d’Europe universitaire en 2006, en test au CABBA, risque de ne pas être retenu. La FAF à l’amende La Commission de discipline de la Fifa a infligé 20 000 dollars d’amende à la Fédération algérienne de football (FAF) suite à l’utilisation d’engins pyrotechniques (fumigènes) sur le terrain, lors du match Algérie-Egypte, le 7 juin dernier, pour le compte de la 2e journée des qualifications jumelées CM-CAN 2010, a rapporté hier la FAF sur son site. Comme il s’agit d’une récidive, la FAF a été mise en garde par l’instance internationale pour les prochaines rencontres, ajoute la même source. Compte tenu des sanctions et risques graves encourus par l’équipe nationale, la FAF lance un appel au public à ne plus utiliser ces engins dans l’enceinte du stade. Elle compte sur le bon sens et le civisme de tous les supporters lors des prochaines sorties de la sélection nationale. Algérie-Uruguay le 12 août à Alger ? En raison de plusieurs absences répétitives non justifiées, certains joueurs risquent d’être sanctionnés par l’administration. Il faut retenir néanmoins que les supposées sanctions n’ont jamais été appliquées la saison écoulée et que, dans l'espoir d’une meilleure gestion du team, public et observateurs demandent au comité d’être plus ferme dans ses prises de décisions. Les commissions Fifa et CAF inspectent le complexe du 20-Août Des commissions Fifa et CAF étaient venues spéciale- L’argent bloque la reprise Le boss mouloudéen a dû se déplacer jusqu’à Tlemcen pour remettre les dus antérieurs et une partie de la prime de la nouvelle saison au gardien Mezaïr qui reste la pièce maîtresse du groupe. Elimam a, par la suite, convoqué les autres joueurs de l’équipe en vue de leur communiquer le mode de paiement de leur dû et le versement de la nouvelle prime de signature. Seul le capitaine Kechamli semble rechigner en faisant de la surenchère. Le capitaine de l’équipe d’El-Hamri, ne sachant pas quand il devrait récupérer ses dus antérieurs, attend un signe d’un club des Emirats arabes unis ou bien celui du boss annabi, Aïssa Menadi. A ce jour, le groupe ne s’est pas réuni et Belatoui n’a aucune idée sur son avenir, même si le boss parle de la stabilité du staff dirigé par le Palestinien Hadj Mansour ! Comme quoi, ce retour parmi l’élite ne sera pas de tout repos pour les Mouloudéens. C. K. ASM ORAN La liste arrêtée, les joueurs régularisés joueurs ont été libérés du fait qu’ils ne sont pas en conformité avec les choix du coach alors que d’autres ont demandé leur lettre de libération tels Merghad, Boussad, Benhalima, Chafi, Tounkob, etc. Quant à Mohamedi, El-Ghoul, Kaïd Ameur, Soumeur et Gabès, toujours sous contrat, ils doivent négocier leur lettre de libération. Jeudi matin, le coach s’était rendu à Alger pour assister à un séminaire initié par la FAF concernant les coaches de divisions 1 et 2. Pour mieux choisir les éléments qui continueront l’aventure ensemble, Cherradi avait prévu deux matches d’application pour la trentaine de joueurs. Le seul et gros problème pour retenir les nouveaux est que la nouvelle réglementation ne permet de signer qu’une licence dont la durée est d’une année. C. K. L'Uruguay affrontera l'Algérie le 12 août, à Alger, lors d'un match amical de préparation à ses matches contre le Pérou et la Colombie dans le cadre des qualifications pour le Mondial-2010, a annoncé, jeudi, la Fédération uruguayenne de football. Le match aura lieu au stade du 5-Juillet (Alger). Aucune confirmation officielle n’était disponible, hier, sur le site officiel de la FAF. Les Verts devaient, selon des Photos : DR Certains joueurs risquent la sanction MC ORAN L’entraîneur, Rachid Cherradi, s’est dit satisfait du groupe qu’il a sous la main. Une liste a été arrêtée en commun accord avec les dirigeants. Parmi les 25 éléments, figurent des stagiaires et des juniors retenus pour le voyage à destination de la Tunisie où l’ASMO effectuera l’ultime préparation d’avant-saison. Le voyage se fera par avion jusqu’à Annaba d’où l’équipe empruntera la route vers Sousse. L’équipement d’entraînement et de voyage, les passeports de 25 joueurs ainsi que le choix des accompagnateurs sont des détails qui ont été réglés. Le sponsor majeur, à savoir le groupe de presse sport-El Adjwa, a réglé les arriérés des dus de certains joueurs. Ce qui a ravi plus d’un dont le père de Boualem Hamia qui vient de bénéficier d’un logis confortable. Certains 13 UTILISATION DE FUMIGÈNES LORS D’ALGÉRIE-ÉGYPTE Vers la finalisation des recrutements Pour l'instant, le CABBA enregistre neuf nouvelles recrues, à savoir Dali, Boultif (gardiens de but d’El-Biar et du MSPB), Fidjel, Bouchelta (défenseurs centraux de l’USMO et de la JSMB), Derrahi et Bahloul (milieux récupérateurs du MOC et du CAB), Sedik et Bounab (milieux offensifs du MCS et du MOB) et Touati (attaquant du PAC). A ces neuf nouvelles recrues, il faudrait ajouter théoriquement Ammar Ammour et Chahloul qui ont donné leur accord de principe d’adhérer au Ahly et dont l’adhésion officielle, n’est qu’une question de temps. Si l’on rajoute les 14 anciens joueurs retenus par l’administration, on se retrouve avec un effectif complet de 25 joueurs. Néanmoins, selon une autre source, la venue de Chahloul demeure incertaine pour une question d’argent. Vend. 3 - Sam. 4 juillet 2009 - PAGE ment pour inspecter le complexe du 20-Août pour avoir une idée sur les infrastructures du complexe et les confronter à celles de l’Unité maghrébine de Béjaïa, dans le but de choisir l’équipe qui disputera la compétition de la CAF, la saison prochaine. Selon une source bien informée de la wilaya, les deux commissions sont reparties avec une bonne impression. Dans la foulée, le directeur du stade avait retenu deux instructions, à savoir l’utilité d'ajouter un banc de touche et de changer les panneaux publicitaires en métal dur par des panneaux en aluminium ou en plastique synthétique. Saâdène Ammara UNAF L’AG évaluative les 24 et 25 juillet à Djerba L'Union nord-africaine de football (UNAF, basée à Tunis) tiendra son assemblée générale évaluative les 24 et 25 juillet à Djerba (sud tunisien), pour dresser le bilan de ses activités et arrêter son programme des compétitions. La rencontre qui sera présidée par le président de la Fédération algérienne de football et qui regroupera les présidents et représentants des fédérations nationales de football d'Algérie, d'Egypte, de Libye, du Maroc et de Tunisie, sera consacrée au bilan d’activités de l'Union de la saison écoulée et l'adoption du programme des prochaines compétitions et séminaires qui seront organisés par l'Unaf. Le bureau exécutif de l'Unaf se réunira le lendemain (26 juillet) à Tunis avec les représentants des clubs devant prendre part à la seconde édition de la Coupe de l'Unaf des clubs champions et celle des clubs vainqueurs de coupe en vue d'arrêter le calendrier des rencontres des deux compétitions. La première édition de ces compétitions (saison 2008-2009) a été remportée par le Club Africain (Tunisie) face aux FAR (Maroc), pour ce qui concerne la Coupe des champions, et par l'ES Tunis (Tunisie) face à la JSM Béjaïa (Algérie) pour ce qui est de la Coupe des vainqueurs de coupe. déclarations du sélectionneur national, Saâdane, livrer aux mêmes date et lieu, un match contre le Cap-Vert. L'Uruguay, qui se déplacera au Pérou le 5 septembre, et accueillera la Colombie trois jours plus tard, est 6e du groupe des qualifications de la Confédération sud-américaine — à 9 points du leader brésilien — après 14 journées sur 18. Yacine Bezzaz honoré par les siens L’international Algérien du FC Strasbourg, Yacine Bezzaz, de retour au bercail pour une semaine de vacances, après l’épopée des verts en éliminatoires combinées Coupe du monde et Coupe d’Afrique, a été reçu en héros et par la population de sa ville, Grarem, et par les autorités locales et wilayales, qui lui ont réservé un accueil et une attention particuliers. Très sollicité, là où il passe, pour des photos souvenirs ou un petit entretien, Yacine, avec sa gentillesse habituelle et sa modestie, s’est plié volontiers aux exigences de cette situation. Le mardi 30 juin, dernier jour de son séjour à Grarem, Yacine a eu droit, au siège de l’APC, à une sympathique réception organisée en son honneur par les élus municipaux. Les nombreux présents n’ont pas lâché, un instant, leur idole du jour pour des séances interminables de prises de photos. Le P/APC, dans son allocution, s’est dit fier et enchanté d’honorer l’enfant terrible du football «Grermi» et, à travers lui, toute la troupe à Saâdane, qui a représenté dignement les couleurs nationales et a su rendre la joie dans le cœur des Algériens. Emu de toute TURF cette chaleureuse attention et de cette considération à son encontre, Bezzaz a tenu à remercier vivement tous ceux qui ont contribué à l’organisation de cette réception, comme il a promis de faire le maximum, lui et ses coéquipiers, afin de réaliser le rêve de tous les Algériens, à savoir se qualifier à la phase finale du Mondial 2010 en Afrique du Sud. En marge de cette réception, les nombreux confrères présents ont pressé davantage l’international Algérien pour lui extirper le peu de jus qui lui restait. Ainsi, Yacine a parlé de cette EN «qui commence à prendre forme sous la houlette du cheikh Saâdane», mais aussi du périple zambien, de la joie après la victoire, de l’apport des autres professionnels qui sont en mesure d’apporter un plus à l’EN, de sa carrière avec le FC Strasbourg et de beaucoup d’autres choses relatives au football. En soirée, la coqueluche de la wilaya de Mila a été l’invité de marque des autorités locales civiles, militaires et élus de la wilaya, autour d’un repas copieux au restaurant Rym el Djamil, à Hammam Beni Haroun, où une autre longue séance de photos souvenirs a été organisée. A. M’haïmoud EN DIRECT D’ORAN (SAMEDI 4 JUILLET 2009) Épreuve de sprint Nous retrouvons, cette fois encore, les habitués des épreuves PMU que nous connaissons bien pour les avoir suivis durant le meeting de printemps. Disputée sur un parcours de sprint qui ne pardonne pas aux traînards, l’issue finale risque de nous livrer bien des surprises aux abords du disque final. Ourida, L’Oranibey et Pegassi partiront avec les faveurs du pronostic. Derrière ce trio de base, on retiendra Kitania, Mounira et Joumed. Les conditions de course stipulent : pour chevaux arabe pur de 3 ans et plus n’ayant pas totalisé la somme de 31 000 DA depuis le 01/01/09. Poids : 3 ans, 50 kg, 4 ans, 51 kg, 5 ans et plus 53 kg. Surcharge de 1 kg par tranche de 6 000 DA reçus depuis le 01/01/09. Une décharge de 4 kg est accordée aux chevaux arabe pur nés et élevés en Algérie. Les partants au crible : 1. Soumiana : N’a rien à voir. 2. Mounira : Aura son mot à dire. 1re course - Prix : Houl / Arabe Pur - Quarté-Quinté - Dotation : 250 000 DA - Distance : 1 000 m - Départ : 17h Propriétaires AF. Kerzabi B. Bendenia AB. Gacem ABZ. Aoued B. Djafri B. Zemali B. Benhabria M. Razik A. Boukhris ABZ. Aoued Y. Boulesbaâ A. Arif A. Bendjellal F. Laïdouni Pds CDS Entraîneurs Jockeys Chevaux B. Brahmi 56 6 B. Brahmi 1. Soumiani 2. Mounira JJ. R. Messaoud 55 2 Y. Boulesbaâ 3. Joumed JJ. AM. Harzelli 54 5 Prop. KH. Aoued 1 54 B. Hadbi 4. Lyès 5. Kitania N. Bourezgue 54 8 Prop. 6. L’Oranibey S. Sahraoui 53 4 Prop. 7. Pegassi A. Mia Meftah 53 11 K. Habbès 8. Liakouta F. Mouissi 53 7 K. Habbès 9. Ourida M. Djellouli 52 14 M. Boukhris 10. Laboua H. Metir 52 13 KH. Aoued 11. Ikram AP. A. Khelif 52 9 Prop. 12. Lorie A. Reguieg 50 10 M. Messaoud 13. Fousha AP. A. Messaoud 44 12 A. Messaoud 14. Mahr AP. AB. Naïr 44 3 M. Benhouari 3. Joumed : A reprendre pour un accessit. 4. Lyès : Il appartient à une écurie très redoutable. 5. Kitania : Si elle ne se place pas dans ce lot, c’est qu’elle aurait de sérieux problèmes. 6. L’Oranibey : Ce fils de Bey est très bien placé dans ce lot, base. 7. Pegassi : Il cherche sa course, capable de se ressaisir. 8. Liakouta : N’a rien à voir, barrée. 9. Ourida : Au-dessus du lot, visera haut. 10. Laboua : Capable du meilleur comme du pire. 11. Ikram : Fera sa rentrée. 12. Lorie : Elle demeure compétitive pour l’extrême accessit. 13. Fousha : Barrée. 14. Mahr : Fera sa rentrée. FAITES VOS JEUX : Quarté-Quinté : 6 - 9 - 7 - 5 - 3 / 2 - 14 Monde AFGHANISTAN Vend. 3 - Sam. 4 juillet 2009 - PAGE L'armée américaine était engagée hier dans de violents combats contre les talibans dans le Helmand, dans le sud de l'Afghanistan, où elle a lancé la veille une grande offensive, a annoncé à l'AFP le général Larry Nicholson, commandant sur place du corps des Marines. Des soldats américains sont «engagés dans un sacré combat dans le sud du secteur», a déclaré le général à ses hommes dans le district de Garmser, à bord d'un convoi où est embarqué un journaliste de l'AFP. Ces soldats «vont devoir faire face à de durs défis», a-t-il ajouté. D'autres troupes déployées dans le secteur ont en revanche rencontré «une légère résistance», a-t-il ajouté, sans plus de précisions. «Une base ennemie située au sud de Garmser a été détruite hier. Mais cela ne veut pas dire que l'ennemi est parti», TIRS DE MISSILES AMÉRICAINS DANS LE NORD-OUEST DU PAKISTAN Au moins 11 morts Onze personnes ont trouvé la mort hier dans des tirs de missiles américains dans le nord-ouest du Pakistan, a-t-on indiqué de source sécuritaire. Les forces armées américaines «ont tiré des missiles hier sur la zone tribale du Waziristan du sud (nord-ouest), principal bastion des talibans pakistanais, tuant 11 personnes», a affirmé un haut responsable des forces de sécurité pakistanaises. Ces tirs de missiles, qui se sont multipliés depuis l'été dernier, ne sont pas confirmés officiellement par les Américains, mais seule l'armée américaine possède de tels appareils sans pilote dans la région. Les forces américaines présentes en Afghanistan intensifient depuis plusieurs mois les tirs de missiles par des drones (avions sans pilote). Explosion d'une bombe près du centre d'Athènes Aucune victime n'a été signalée après l'explosion d'une bombe hier devant un bureau des services fiscaux près du centre de la capitale grecque Athènes, a-t-on indiqué de source sécuritaire. Selon cette source, l'explosion qui s'est produite tôt le matin près du centre d'Athènes a provoqué d'importants dégâts matériels. La police grecque soupçonne un groupe d'extrême gauche d'être responsable de cet attentat, et a chargé les services anti-terroristes de mener une enquête pour déterminer les circonstances de cette attaque, a-t-on ajouté de même source. Imputés à des groupes d'extrême gauche ou à la mouvance anarchiste, plusieurs attentats à l'engin explosif ou incendiaire ont été souvent perpétrés à Athènes et à Salonique (nord). La Grèce avait connu en décembre dernier, rappelle-ton, des actes de violences suite à la mort d'un adolescent, tué lors d'une bavure policière. ÉLECTIONS Les Mexicains demain aux urnes Les électeurs mexicains sont appelés demain dimanche aux urnes pour des élections législatives et locales dans un pays secoué par la crise économique et la criminalité. Les 77 millions d'électeurs devront élire les 500 membres du Parlement et désigner également leurs représentants locaux dans les six gouvernorats et 568 mairies que compte le pays. Plusieurs partis politiques se disputeront les sièges de l'Assemblée nationale, dont le Parti d'action nationale (PAN, droite) au pouvoir qui a centré sa campagne électorale sur la politique de sécurité gouvernementale mais peine à convaincre en raison de la récession, la pire crise depuis 1995. De son côté, le Parti révolutionnaire institutionnel (PRI, troisième force législative), chassé du pouvoir en 2000 après 71 ans d'hégémonie, active pour reprendre sa place et regagner du terrain. Par ailleurs, les instituts de sondage estiment toutefois que le taux d'abstention sera très élevé, dont seulement 30 millions de personnes pourraient se déplacer pour voter en raison du manque de la sécurité. a-t-il indiqué. Il a, par ailleurs, confirmé la mort d'un soldat américain la veille, le premier tué par les rebelles dans le cadre de cette vaste opération. Il a précisé que les 4 000 Marines mobilisés avaient été déployés en «presque huit heures» jeudi, dont «environ la moitié par hélicoptère». Le général américain a par ailleurs affirmé que l'opération a été accueillie avec un enthousiasme inédit par le gouverneur de la province, tout en jugeant insuffisant le nombre de policiers et soldats afghans accompagnant ses troupes. Des soldats face à de durs défis. Toutes ces informations fournies par l'armée améri- pendante. L'opération américaine, baptisée Khanjar, est la plus vaste depuis l'annonce par le président américain Barack Obama de l'envoi cette année de 21 000 soldats en renforts, notamment dans le sud, bastion d'une insurrection qui gagne du terrain depuis plus de deux ans. Elle vise également, comme plusieurs opérations lancées récemment par les forces internationales et afghanes dans le sud, à tenter de sécuriser une région instable en vue des élections présidentielle et provinciales du 20 août. Photo : DR L'armée américaine engagée dans de violents combats 15 caine ne pouvaient être vérifiées de source indé- Au Congo, campagne «sans engouement» pour la présidentielle Cela fait une semaine que la campagne électorale a démarré au Congo pour le premier tour du scrutin présidentiel du 12 juillet, mais Jonas, chauffeur de taxi, ne sent aucun «engouement», comme beaucoup de Congolais. Jonas Kinkela, quadragénaire, est particulièrement nostalgique de la campagne électorale de 1992, année du premier scrutin pluraliste par Pascal remporté Lissouba face à 16 autres candidats incluant Denis Sassou Nguesso, qui dirigeait le pays depuis 13 ans. M. Sassou Nguesso est ensuite revenu au pouvoir en 1997 à l'issue d'une guerre civile gagnée par ses troupes, et il a été élu en 2002 lors d'une présidentielle boycottée par les principaux opposants. Depuis, la paix est revenue dans ce pays pétrolier d'Afrique centrale et l'opposition, malgré ses réserves, participe au scrutin. «En 1992, c'était le combat des titans», a affirmé Jonas Kinkela, se souvenant d'une «réelle compétition entre des acteurs ambitieux». «Aujourd'hui, un seul candidat» semble régner en maître sur la campagne, «parce qu'il n'a pas des adversaires de taille», ajoute-t-il. A Brazzaville, ils sont nombreux à faire le même constat, à sept jours de la clôture de la chasse aux voix. Aucun incident n'avait été signalé à mi-parcours. «L'ambiance est morose», a estimé Blaise Anga, un ouvrier trentenaire. «Nous assistons à une campagne tout à fait monotone. (...) Nous sommes indisposés par des affiches monocolores», appartenant au «candidat de la majorité», note Roch Euloge Nzobo, de l'Observatoire congolais des droits de l'Homme (OCDH). Dans le camp du président sortant, qui brigue un nouveau septennat face à 12 autres prétendants, l'optimisme règne quant à l'issue du vote pour lequel plus de Le président syrien Al-Assad invite Barack Obama à une rencontre à Damas Le président syrien Bachar Al-Assad a adressé une invitation à son homologue américain Barack Obama pour venir le rencontrer à Damas, en Syrie, ont rapporté des médias Dans un entretien réalisé avec la chaîne britannique Sky News, M. Al-Assad a invité Barack Obama à venir le rencontrer en Syrie, estimant que les Etats-Unis jouaient un «rôle spécial» en tant que principale puissance mondiale. «Je pense que le président Obama devrait visiter autant de pays qu'il peut pour engager ces dialogues. Et bien entendu, cela inclut la Syrie», a déclaré le président syrien. «Il serait le bienvenu en Syrie, absolument. Je suis très clair à ce sujet», a-t-il ajouté, précisant toutefois que la date de cette rencontre dépendait de M. Obama. Cette invitation informelle intervient après que les Etats-Unis eurent annoncé le 24 juin dernier leur décision d'envoyer à nouveau un ambassadeur en Syrie. Depuis son entrée en fonction en janvier 2009, la nouvelle administration de Barack Obama a engagé des contacts diplomatiques avec la Syrie. La reprise du dialogue politique syro-américain, notamment sur l'Irak, a été marquée par la visite mi-juin à Damas de l'émissaire américain pour le Proche-Orient George Mitchell. Le président Sassou Nguesso. deux millions d'électeurs sont appelés aux urnes. «La victoire est à notre portée», a soutenu l'ex-Premier ministre, Jacques Joachim Yhomby Opango, lors du meeting inaugural du candidat Sassou Nguesso, le 27 juin à Pointe-Noire (sud), la deuxième ville du pays. «Cette élection est un penalty tiré sans gardien», a de son côté estimé le Premier ministre Isidore Mvouba, un des responsables du Rassemblement de la majorité présidentielle (RMP) regroupant des partis et associations soutenant M. Sassou Nguesso. Les opposants battent pourtant campagne, avec des meetings ou des marches pacifiques, et réclament notamment une élection transparente et apaisée. C'est le cas de l'ex-ministre Photo : DR Le Soir d’Algérie des Finances (1997-2002) Mathias Dzon, candidat de l'Alliance pour la république et la démocratie (ARD), considéré comme le principal rival de M. Sassou Nguesso, mais aussi des indépendants Joseph Kignoumbi Kia Mboungou, Jean Ebina et Anguios Nganguia Engambé. «Nous sommes à l'heure du bilan du pouvoir. Il est catastrophique. La situation est grave dans notre pays : pas d'écoles, pas d'hôpitaux, ni de routes», a critiqué notamment M. Kia Mboungou. Dans la joute oratoire pré-électorale, Roch Euloge Nzobo de l'OCDH note «une psychose et une angoisse entretenues» par le camp du pouvoir qui invite les électeurs à choisir son candidat, «sans quoi il n'y aura pas la paix». VENEZUELA Caracas suspend l'envoi du pétrole au Honduras Le président vénézuélien Hugo Chavez a annoncé, lors d'une allocution jeudi, la suspension de l'envoi de pétrole vers le Honduras, qui bénéficie d'un accord de coopération énergétique avec Caracas. «Nous avons suspendu les fournitures de pétrole» au Honduras, a déclaré M. Chavez, en précisant qu'un envoi de brut à destination de ce pays était initialement prévu la semaine prochaine. «Une des conséquences, ce sera une augmentation des prix de l'essence» dans ce pays, a-t-il estimé. Le Honduras a adhéré à l'accord de coopération Petrocaribe en décembre 2007, sous la présidence de M. Manuel Zelaya. d’Algérie Le [email protected] Vend. 3 - Sam. 4 Juillet 2009 - PAGE 17 magazine de la femme Bien faire vos achats Petit guide des épices Afin de ne pas rompre la chaîne du froid, il suffit d'un peu de méthode. Commencez par les produits de longue conservation (conserves, boissons non réfrigérées...). Passez ensuite aux produits frais (légumes, fruits, viande, poisson) et aux produits laitiers.Terminez par les surgelés et les glaces. Placez vos aliments dans des sacs isothermes bien fermés (efficaces pendant 30 minutes environ). En été, s'il fait très chaud dehors, ajoutez-y des pains de glace ou si votre sac est en papier, des plaques réfrigérées pour glacières (gainées de plastique, elles sont bien étanches), qui les garderont parfaitement au frais. Essayez également de remplir vos sacs isothermes le plus possible : vos produits feront bloc, formeront une plus grande masse de froid et, ainsi, resteront surgelés plus longtemps. En période de fortes chaleurs, placez également les viandes, poissons et laitages dans des sacs isothermes, pour éviter le développement de germes. Tarte soufflée aux poires Pour 4 personnes, préparation 30 min, cuisson 25 min. 200 g de poires, 2 jaunes d'œuf, 1 c. à soupe de confiture de poires, 5 blancs d'œuf, 75 g de sucre. Pour la pâte : 115 g de farine, 50 g de beurre, 70 g de poudre d'amandes, 10 g de sucre glace, 50 g de sucre semoule, 1 œuf Préparez la pâte en mélangeant tous les ingrédients. Réservez. Pochez les poires dans de l'eau bouillante sucrée. Coupez-en 100 g en quartiers, et réservez. Réduisez le reste des poires en purée. Rajoutez les jaunes d'œuf et la confiture de poire. Mélangez. Montez les blancs en neige, et serrez avec le sucre. Puis mélangez-les à la purée de poires. Préchauffez le four à 180°C (th. 6). Etalez la pâte et garnissez 4 moules individuels. Mettez à cuire 10 min. Sortez les tartelettes du four et déposez sur les pâtes quelques dés de poire. Versez le mélange de poires et les blancs en neige par-dessus. Puis remettez à cuire environ 8 min à 185°C. Placez une tartelette soufflée dans chaque assiette et disposez les quartiers de poire restants tout autour. PAPRIKA Stimule les sécrétions digestives. Irritant à fortes doses. D'où vient-il ? Il s'agit d'un poivron ou piment doux séché et broyé, très consommé dans les Balkans (c'est l'épice type du goulasch). Sa saveur Très caractéristique, forte et aromatique. Ses usages Parfait avec les sauces chaudes ou froides à la crème, les œufs sur le plat, les pommes de terre en ragoût, et aussi le fromage blanc ou les petits chèvres frais. Astuce Il peut parfumer la moutarde et la vinaigrette destinée à assaisonner les tomates. Taboulé Page animée par Hayet Ben Photos : DR Le Soir Comment peler les tomates Pour bien nettoyer les poireaux Il faut les faire tremper dans de l'eau tiède (et pas froide), ainsi les particules de terre vont se détacher bien mieux. Incisez en croix le sommet de chaque tomate. Quand l'eau est bouillante, plongez-y deux ou trois tomates. Laissez-les-y quelques secondes. Retirez-les avec et plongez-les immédiatement dans l'eau froide NUTRITION Pour 6 personnes, préparation : 20 min, cuisson : aucune 250 g de frik, 1/2 l d’eau, 3/4 de bol de persil haché, 3/4 de bol de menthe hachée, 4 oignons nouveaux hachés, 2 tomates coupées en petits dés, 1 jus de citron, 1 c. à café de poivre moulu Faire tremper 10 minutes le frik, l’égoutter et presser avec une cuillère pour l’essorer. Dans un saladier, mélanger le frik, le persil, la menthe, les oignons, les tomates, le jus de citron, l’huile, le poivre. Le taboulé peut servir d’entrée ou de salade, ou être un plat complet. Variante : le frik, blé concassé, peut être remplacé par du couscous, grain moyen. CONSEIL Conserver le taboulé au réfrigérateur recouvert d’un film alimentaire. Café trop amer Bien mâcher en mangeant La digestion est le processus de réduction et de modification de nos aliments pour les rendre assimilables. Elle commence dès la mastication des aliments. Plus celle-ci est lente, et plus on allège le travail de l'estomac. Si celui-ci reçoit de trop gros morceaux d'aliments, il doit les brasser longuement avant de les laisser continuer leur trajet vers l'intestin. Bien mâcher limite la production de suc gastrique acide. Plus longtemps les aliments restent en bouche, plus ils stimulent les récepteurs sensoriels, qui donnent le signal de départ aux sécrétions digestives, qui aident à la transformation des aliments. Une petite pincée de sel dans le café enlève le goût amer du café. Le Soir d’Algérie MOTS FLÉCHÉS Détente Arbre ---------------Interjection ---------------Faisceau Ville suisse ---------------Planète Sied ---------------Porte les voiles Issue ---------------Note ---------------Capables Cochons ---------------Rapidement Ville du Mexique ---------------Rebellion Conspuée ---------------Article Néon ---------------Branché Fins de série ---------------Orner Hardis ---------------Peuple ---------------Fleuve Relevons ---------------Laveur ---------------Mesure Fin de partie ---------------Mesure ENUMÉRATION Louper ---------------Elevé Camp ---------------Journal espagnol Mélange ---------------Pareils ---------------Revises Ville de Colombie ---------------Jazzman A K A T I D U A C U 1- BOUHENNI 2- MIAL 3- NECIB 4- ACHOURI 5- AMALOU I M O U D I K E R R A I C H H I R L I N E S M A A L O U O M A R I B A C H O U H E N N I M I 6- BENOUZA 7- HAIMOUDI 8- OMARI 9- KORICHI 10- MESSAOUDI O A B A N N M I R A R I C H I E R I I L 11- TAHIR 12- KERRAI 13- AMRI 14- CHABANE MOT RESTANT = LINESMAN H M E S S A O M E O Nobel français ---------------Frappe Liaison ---------------Astate ---------------Peina Claires ---------------Espèce ---------------Région de France Queue de souris ---------------Fleurs ---------------Repose Capitale ---------------Joie Bas ---------------Bloquez Ces colonnes abritent les noms de 14 arbitres du championnat 2008-2009. Une lettre ne peut être cochée qu’une seule fois. Définition du mot restant = «Juge de touche» B E N O U Z A A N B Elime ---------------Fermée ---------------Collines Pronom ---------------Expose ---------------Epidémie Gros ---------------Eau stagnante ---------------Adorée Flaque Méchante ---------------Grade ---------------Hors taxe 18 Par Tayeb Bouamar Succombé ---------------Souverains Marquis cruel ---------------Sommet ---------------Gaz Détruit ---------------Note ---------------Station Dans la foule ---------------Adverbe Clichés ---------------Sec FAITES LE TRI Etablissez les bonnes relations et cochez le bon tri (exemple A7) N° A Actes dormir N° B Devoir 2 C Limiter 3 Le silence C- D Briser 4 Les dégats D- E Livrer 5 En larme E- F Fondre 6 F- G Tirer 7 Tous ses secrets Les brèches G- H Colmater 8 H- I Vider 9 Sur la couverture Les pistes I- J Brouiller 10 Son sac J- S 1 Manières Une fière chandelle TRI A- Sur ses lauriers B- O L U T I O N S A 2 - B 1 - C 4 - D 3 - E 6 F 5 - G 8 - H 7 - I 10 - J 9 Démonstratif ---------------Baudet ---------------Anarchie Vend. 3 - Sam. 4 juillet 2009 - PAGE Lié (inv.) ---------------Compassion Mesure ---------------Creux ---------------Creuser Equité ---------------Wilaya S OLUTIONS MOTS FLÉCHÉS GÉANTS DODU-VITESSE-TOT EMUE-ADOUCIRAS-R MIT-P-EUX-G-MALES-PATES-R-AIR-S M-POLES-VAINE-SS BRESIL-BOIRE-SAA RASER-HOULE-BALI ETES-SEULS-FA-LL MES-PERDU-BANCAL ER-MANGE-DINDE-I N-TANTE-MEDEA-AR TRANSI-GAVER-CIA -ORNE-PETIT-DO-I RUSE-VASES-CANNE AGE-VARIE-CA-GIN VE-TOITS-ROMEO-T I-SAINS-POMPE-PSOUPLE-DENTS-MAL ST-IE-CORDE-TARE EIRE-POUCE-MARIS UTE-PORTE-PURGEE RE-MOISE-CARIE-E S-VU-RE-SALIR-TS -FONTE-SARIS-FRFOLIE-SAUTS-CLOU IRES-COUTE-T-OMS ETE-FRIRE-DANUBE RESTAURATION-SES MOTS FLÉCHÉS NDJAMENA-CORVEES ION-OSERA-VIENNE CS-MITES-GA-NS-R A-FA-ES-GALET-RI RAFLER-PRIER-CIE AV-LE-ELANS-SAMU GITE-PLAVE-GABES USA-EA-TE-SERREE AA-ECIME-DELIE-M -SACRES-RENES-LE H-NAIN-METTE-PIN ORDRE-MENTI-S-ET LA-T-BARDE-RIENASSEMBLEE-PIRATE MOTS FLÉCHÉS GÉANTS Le Soir d’Algérie Erode ---------------Sucer (pho.) Détente Dote ---------------Article Pays ---------------Vedettes Dans un adieu ---------------Note Média ---------------Changé ---------------Île Forme d’avoir ---------------Déficit Arme (pho.) ---------------Nazis Sans saveur Pas assez (inv.) Près de Boumerdès ---------------Hardie Pourri ---------------Caisses Plat ---------------On dit qu’il est riche Trace ---------------Condition Eculé ---------------Pronom Entravée ---------------Ferment Mince ---------------Période ---------------Orifices Article ---------------Enlevés ---------------Perfore Ville ---------------Uniforme Poisson ---------------Sans relief Divertit ---------------Cité antique Glacer ---------------Logo Roche ---------------Nécessaire ---------------Fruit Escalade ---------------Rétreci Abris ---------------Saillants Danse ---------------Panoramas Maffia ---------------Cérémonies ---------------Tournes Golfe ---------------Espèce Pièce ---------------Cassée Légumes ---------------- Rideaux ---------------Dompté ---------------Tentera Habit ---------------Mer anglaise ---------------Sucer (pho.) ---------------Epoux ---------------Eprouvé Soupe ---------------Descend ---------------Carreau Lettres de Boston ---------------Arme Europe ---------------Peinent Crochet ---------------Appel Circule ---------------Idiots ---------------Trolley Trompa ---------------Futée Serpent ---------------Théâtre Désert ---------------Héros de BD Vend. 3 - Sam. 4 juillet 2009 - PAGE Près de Sétif ---------------Université Diffusée ---------------Serpente Prophète ---------------Conjonction Endurés ---------------Médite ---------------Suivie Rang ---------------Epluchure Haler ---------------Mache ---------------Livides Dans la ruse ---------------Poissons Dorer ---------------Prêter serment Jeune ---------------Mourir Têtue ---------------Périmètre Peintre français ---------------Cache Cheval ---------------Décodées ---------------Récolte Exprime ---------------Théâtre Gites ---------------Blêmit Têtues ---------------Divers ---------------Lent Célébrée ---------------Bâton Crustacée ---------------Saisisse ---------------PC (inv.) Forme d’être ---------------- Aluminium ---------------Jeune Démonstratif Rase ---------------Dans le mois Adeptes ---------------Drame Immobilisa ---------------Métal Renommées ---------------Mépris Piéger ---------------Chefs Patriarche ---------------Conjonction furtifs Espèces ---------------Livres ---------------Parasite Par Tayeb Bouamar En l’état ---------------A moi Mouvements Cargaison ---------------Torrent 19 Vagues ---------------Snobs Assagis ---------------Visages ---------------Enorme Pierres ---------------Astate Dandinent ---------------Soldat ---------------Prend Cri de douleur ---------------Intelligence ---------------Refute Troubadours ---------------Liaison Le Soir d’Algérie OFFRES D’EMPLOI Ent. recrute superviseur + femme de ménage. Fax : 021 50 56 87 AF/B1 –––––––––––––––– Urgent cherche femme de ménage environs Chéraga. Tél. : 0793 92 60 47 AF/B1 –––––––––––––––– Ecole cherche secrétaire, prof. dessin. Tél. : 0775 48 29 03 - Alger. 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Quant à nous, tes filles, par amour pour toi, nous continuons à vivre dans l’honnêteté, l’intégrité : toutes les valeurs que tu nous as inculquées. Tu resteras dans nos cœurs à jamais pour tout le bonheur que tu nous as donné à toutes les trois. «Tant que ceux que nous aimons restent présents dans nos cœurs, il n’y a pas de mort. La mort c’est l’oubli». Nous demandons à ceux qui t’ont connu et aimé d’avoir une pieuse pensée à ta mémoire. Repose en paix. Tes filles Badia et Nadra Ton épouse Nicole Maghreb Fax/B1 –––––––––––––––––––– AG loue local El-Biar 40 m2, convient pour dépôt ou taxiphone ou cyber ou autre. Px 2 u, nég. Tél. : 0771 41 66 73 F113161 –––––––––––––––––––– Loue beau local à usage commercial, bon emplacement, équipé à Bir-Mourad-Raïs. Tél. : 0661 58 00 19 ou Fax : 021 65 06 14. Curieux s’abstenir F113149 –––––––––––––––––––– Vends local Belcourt 350 m2 àvec acte, possibilité construction immeuble. 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Tél. : 0971 50 89 36 100 Vend. 3 - Sam. 4 juillet 2009 - PAGE 21 NECROLOGIE –––––––––––––––––––– DÉCÈS –––––––––––––––––––– Les familles Cherrou et Djabri des Ouadhias et de Paris ont l’immense douleur de faire part du décès de leur beau-fils et époux Djabri Mouloud Ben Chabane. Le décès est survenu à Paris. L’arrivée du corps est prévue pour vendredi 3 juillet à 10h30 à l’aéroport H. Boumediene, et l’enterrement aura lieu aujourd’hui samedi 4 juillet à 13h en son village natal AïtBerdjal (commune Ouadhias). GR/B13 –––––––––––––––––––– VEILLÉE –––––––––––––––––––– A l’occasion du 40e jour du décès de notre regretté fils et frère Bachir Moulaï, la famille Moulaï prient tous ceux qui l’ont connu et aimé d’avoir une pieuse pensée en sa mémoire. Ses souvenirs resteront vivaces à jamais dans nos cœurs qui souffrent atrocement de son absence. Puisse Dieu l’accueillir en Son Vaste Paradis. –––––––––––––––––––– PENSÉES R112584/B4 –––––––––––––––––––– Triste fut la journée du 3 juillet 2002 où nous a quittés à jamais notre chère mère, belle-mère et grandmère Belmedani Baya née Bendifallah. En cet inoubliable souvenir, ton mari, tes enfants, tes beaux-fils, tes belles-filles et tes petits-enfants prient tous ceux qui l’ont connue et aimée d’avoir une pieuse pensée pour elle et de lire la Fatiha pour son repos éternel. «Il n’y a de Dieu que Dieu et Mohammed est son Prophète». F113171 -----------------------------Pensée à la mémoire de Leïla Fenni décédée le 04/07/2008. Chère sœur, la vie est bien triste sans ta gentillesse et ta générosité, tu n’as pas eu le bonheur de voir grandir ta petite fille. Repose en paix. F113199 Fouzia -----------------------------Suite au décès de notre très chère mère et grandmère à M me Abbou Khadidja née Amirat survenu le 25 mai 2009 à l'âge de 91 ans, nous tenons à remercier tous ceux qui ont compati à notre douleur, tu as laissé un vide que nul ne pourra combler, seule la foi en Dieu nous aide à surmonter la dure épreuve. Que tous ceux qui t'ont connue aient une pieuse pensée à ta mémoire très chère «yaya». «Allah yarahmek wi yassaknak fassih djinanih». Ta chère petite-fille Nassima. R112589 / B4 -----------------------------Dix (10) longues années sont passées sans toi, ce fut pénible et dur, rien ne peut combler le vide que tu as laissé, tu as été une maman exceptionnelle. En ce 4 juillet, je demande à tous ceux qui ont connu ma mère Guendoul Aouaouche de faire une prière pour elle. Repose en paix yemma, je t’aime. Ta fille F113030 –––––––––––––––––––– REMERCIEMENTS –––––––––––––––––––– Les familles Daoudji, Ghenim et Kerraz tiennent à remercier toutes les personnes qui ont compati à leur douleur suite au décès de Mme Boucekkine Zahra née Chegga à l’âge de 80 ans survenu le 30/06/2009. Puisse Dieu Tout-Puissant accorder à la défunte Sa Sainte Miséricorde et l’accueillir en Son Vaste Paradis. «A Dieu nous appartenons et à Lui nous PCG/HD retournons». LETTRE DE PROVINCE PANORAMA A l’évidence, les célébrations nationales sont bien plus que des rites mémoriels. Elles agissent au nom de la cohésion et fonctionnent par conséquent comme des vaccins de rappel pour prévenir le délitement. En somme, les dates historiques, en se chargeant de la fonction de sanctification des valeurs fondatrices de la Nation et de l’Etat, pérennisent l’une et l’autre en les mettant à l’abri des dérives aventureuses. En clair, il n’y a pas de Nation sans symboles de même qu’un Etat devient «indéfinissable» quand il égare ses repères historiques. Parmi la cohorte des sociétés martyrisées dans le passé, l’Algérie est sûrement l’une qui porte les plus indélébiles stigmates dans sa mémoire collective. Souvenirs marqués au fer et vis-à-vis desquels l’adhésion collective a longtemps été sans équivoque. C’est-à-dire qu’ils étaient indiscutablement reconnus comme le tribut commun payé pour recouvrer une dignité. Ce sont ces dates bornant le destin du pays qui ont précisément constitué les repères génériques d’une identité nationale jamais aléatoire et pourtant soumise de temps à autre à la tourmente de politiciens illuminés. Parfois traversée par des doutes sournois quand la stigmatisation désignait à la vindicte primaire certaines populations, elle parvint, cependant, à surmonter toutes les suspicions de séparatisme sciemment préfabri- Obscur «5 Juillet» et onéreux «Panaf» quées. Dans ce calendrier identitaire, le 1er Novembre et le 5 Juillet n’ont jamais cessé de représenter les moments majeurs. Ceux illustrant la résurrection d’une Nation séculairement niée et l’acte de naissance d’un Etat moderne sans commune grandeur par rapport aux minuscules mythes qui lui furent légués par l’histoire. Or, le 1er Novembre, décrété très tôt (1963) et en bonne logique, fête nationale, continue à être chargé de sens au moment où le 5 Juillet, initialement baptisé fête de l’indépendance, se voit lui vidé de toute signification. Une érosion subrepticement entreprise dès la décennie 1970 et qui mérite a postériori une explication. A cette époque, les doctrinaires du parti unique, placé sous le contrôle des putschistes du 19 Juin, se chargeront de légitimer «leur» date en lui attribuant ce qui était le «qualifiant» du 5 Juillet, à savoir : «le rétablissement de l’Etat algérien» ! Sauf que cette manipulation par son énormité pouvait heurter l’opinion si elle venait à passer par l’abrogation pure et simple. L’on recourut alors au subterfuge de «fête de la jeunesse» pour designer le débarquement de Sidi-Fredj en 1830 et son contre-point, la signature de la souveraineté en 1962. Un triste tour de passepasse destiné à déplacer les repères mémoriels afin d’intercaler celui qui n’était rien d’autre qu’un avatar de la guéguerre des clans autour du pouvoir. POUSSE AVEC EUX ! Par Hakim Laâlam [email protected] [email protected] [email protected] Ainsi, si le 1er Novembre demeurait inaltérable et inaliénable dans le domaine historique, il a été en revanche possible de s’attaquer à la symbolique incarnée par le 5 Juillet en le démonétisant au profit de la nouvelle idéologie du pouvoir. Réduit à ne signifier qu’une transition entre le statut de dépendance et celui du libre arbitre, l’on transféra vers le 19 juin la paternité de l’Etat tout en gardant (par ruse évidemment) son caractère festif au 5 Juillet. Sachant que la réalité de l’Etat ne trouve son expression que dans les institutions qu’il se donne, l’on parvint alors à réécrire le catéchisme du pays en qualifiant la période allant de 1962 à 1965 de «non-Etat». Celui du chaos. La suite allant de soi, «l’élan révolutionnaire» (sic) pris un certain 19 juin 1965, se chargera alors d’encadrer sa propre légitimité. Dès lors, il s’autoproclamera comme la référence essentielle en-deçà de laquelle l’Etat n’était qu’une virtualité que seule la ferveur collective célébrait irrationnellement au nom de quelques grandioses souvenirs. A quelques précisions près, c’est ainsi que l’on est parvenu à évacuer une date matricielle. Toujours présente, certes, parmi nos jours fériés, elle est par contre quasi interdite de solennités officielles sauf celles qui consistent à «galonner» quelques grands képis et, accessoirement, envoyer un message sibyllin. Il a fallu pourtant attendre 40 années avant que ne dispa- raisse cette scorie historique que représentait le référent du 19 juin. La République semblait s’être réconciliée avec les fondamentaux de notre histoire en abrogeant en 2005 celui-ci. Seulement, elle hésite encore de nos jours à restaurer ce 5 Juillet en lui redonnant les couleurs d’une fête nationale et pas celles d’une kermesse pour potaches. Peut-être se rattrapera-t-elle cette année en le dotant d’une somptuosité dont il fut privé longtemps au nom d’un désuet oukase idéologique. L’occasion d’un festival panafricain s’ouvrant le même jour sera-t-il l’amorce d’une réhabilitation future ? Une sorte de répétition générale devant servir de modèle à tous les 5 Juillet à venir. Même si l’on sait qu’une telle manifestation relève du marketing politique de l’actuel pouvoir et que le problématique 5 Juillet n’est que secondairement concerné ; pourquoi ne devrait-on pas prendre au mot les demi-mensonges du régime afin de le contraindre à investir autant de moyens à l’avenir dans ce jour nodal de notre calendrier afin qu’il redevienne véritablement le rend-vous de notre identité nationale ? Notre chère et coûteuse ministre des festivités se défend mal lorsqu’elle relativise le caractère onéreux d’un remake de 1969. Car s’il est indiscutablement vrai que la culture n’a pas de prix, elle a cependant un coût prohibitif lorsqu’elle ne s’adresse pas à ceux qui en ont le plus besoin. Ces Algériens en perte de Par Boubakeur Hamidechi [email protected] repères à force de manipulation de leur histoire et de leur culture plurielle ne sont-ils pas prioritairement éligibles à la sollicitude de l’Etat ? Qu’à partir d’El-Djazaïr, le génie artistique et culturel de l’Afrique soit revisité est certes louable encore fallait-il commencer par faire l’inventaire de notre désastre national en la matière et y apporter les remèdes avant d’aller audevant de l’autre. Des autres, nos semblables dans la détresse. Et puisque ce 5 Juillet 2009 est placé sous le signe de notre incontestable africanité pourquoi ne pas exiger, d’ores et déjà, que les suivants le soient sous le label national et pour le même tarif, comme il s’écrit trivialement. Le 5 Juillet 2010 coûtera 100 millions de dollars à l’Etat où alors il ne sera qu’un ersatz de la bonne foi des dirigeants de ce pays. B. H. Qui doit gracier l’autre ? Jeux méditerranéens de Pescara. En boulisme, l’Algérie remporte une médaille. Ce n’est là qu’une juste récompense pour un peuple qui a autant les… …boules ! Le Périscoop du Soir d’Algérie l’a évoqué ce jeudi. La rumeur court depuis quelques heures. Mohamed Gharbi, moudjahid et chef Patriote, ayant abattu un terroriste et s’étant vu infliger la peine capitale par une justice à la face voilée, pourrait finalement être… gracié par Abdekka. Le 5 Juillet ! Date-anniversaire que l’Algérie peut fêter parce que, justement, des mecs comme Gharbi ont libéré le pays. Cette grâce, si elle se confirme, me posera un réel problème. Gharbi n’est pas un criminel pour que nous en soyons réduits à guetter, pleins d’espoir, sa grâce. Gharbi a besoin d’être réhabilité dans son honneur bafoué. Il a droit à une révision de son procès. Un acte refondateur de sa dignité salie. Gharbi doit être acquitté, car ayant agi en état prouvé et archi-prouvé de légitime défense. La légitime défense est un cas prévu par la loi, pour toutes les âmes frileuses qui voudraient, comme à leur habitude, se cacher derrière un juridisme Le Soir sur Internet : h t t p : w w w. l e s o i r d a l g e r i e . c o m E-mail : [email protected] bien commode. D’ailleurs, ces histoires de grâce commencent sérieusement à me chauffer. Je n’ai jamais gobé le fait d’avoir avec d’autres confrères été «gracié» par sa seigneurie dans le cadre des affaires dites de presse. Une grâce infâmante puisqu’elle faisait partie d’une grosse fournée d’autres grâces présidentielles au sein desquelles il y avait des tangos. Presse insoumise et frères des montagnes, même statut, même sort ! L’histoire risque de se répéter aujourd’hui avec Gharbi. Les choses vont «se calmer», les pétitions s’éteindre de leur belle mort juste parce que le raïs va peut-être faire montre de mansuétude envers un héros de guerre. Des deux guerres. Désolé ! Ça coince quelque part. S’il y a une grâce à accorder, elle doit être le fait de Gharbi lui-même. Mohamed pourrait de son propre chef gracier, pardonner cette magistrate et cette justice qui l’ont atteint dans sa dignité, dans sa chair. C’est à lui de gracier, de pardonner. Et non le contraire ! Je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemar continue. H. L. www.tacervellesarrete.blogspot.com