• UN «COMMUNIQUÉ- VERDICT» DU PARQUET
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• UN «COMMUNIQUÉ- VERDICT» DU PARQUET
Edition du Centre - ISSN IIII - 0074 l UN «COMMUNIQUÉVERDICT» DU PARQUET L’ANNONCE Le Bonjour du «Soir» Je suis un nostalgique, et ça ne se soigne pas ! Marqué certainement pas l'ère du parti unique — c'est ma 45e année de journalisme professionnel —, j'ai toujours eu quelques petits problèmes à rentrer comme ça, sans préparation psychologique, ni adaptation, dans la phase de la démocratie. D'autant plus que nous n'avons pas été invités à revoir nos copies et à apprendre les rudiments de cette nouvelle philosophie. Rappelez-vous : une tempête, celle du 5 octobre, puis, bonjour la démocratie ! Rappelez-vous : en une nuit, ces fameuses «associations à caractère politique» sont devenues des partis ! Bien avant tous les autres, une vingtaine d'années avant nos «frères», la démocratie de chez nous a ouvert la voie aux extrémismes, aux égorgements, aux bombes, aux massacres et aux fatwas ! Et, encore, nous, on a fait ça entre nous, sans conseils, ni intervention des autres, comme des grands ! Vingt années après, il fallait du carburant type BHL et une bonne dose d'arrière-pensées sionistes pour réveiller les moteurs endormis de pas mal de sociétés arabes ! C'est ça notre malheur ! Nous ouvrons la porte de la démocratie et c'est la mort qui débarque, le recul, l'obscurantisme. Nos démocrates ne voient rien venir. Ils redemandent plus. C'est comme pour l'ouverture du champ audiovisuel réclamée à cor et à cri par la société civile et la presse démocratique. Les télés privées, c'était notre rêve ! Vous allez voir ce que vous allez voir : modernité, science, loisirs, ouverture sur le monde. Et que voyons-nous ? Les imams de la haine, interdits d'antenne sur le secteur public, font la loi sur des chaînes de plus en plus obscurantistes, populistes, démagogues. Nous regrettons presque les excès d'Al Jazeera. Et si ça continue comme ça, ce que n'a pu faire la chaîne qatarie, «nos» chaînes privées vont réussir à le faire : couver, puis déclencher une révolution islamiste chez nous ! De toutes façons, l'Etat théocratique est bien là et il a les télés qui lui manquaient ! Parole de nostalgique certes, mais à méditer quand même ! [email protected] La justice «s’autosaisit» contre Saïd Sadi PAGE 3 l ÉDUCATION La réécriture des programmes, «une urgence» pour Benghebrit PAGE 4 l IN SALAH Les manifestants occupent les locaux de la daïra PAGE 5 Anep n°163 718 - Le Soir d’Algérie du 03/01/2015 LUNDI 5 JANVIER 2015 - 14 RABIE EL AWAL 1436 - N° 7373 - PRIX 15 DA - FAX : RÉDACTION : 021 67 06 76 - PUBLICITÉ : 021 67 06 75 - TÉL : 021 67 06 51 - 021 67 06 58 Un seul héros P ERISCOOP DIGOUTAGE Par Arris Touffan Quand on voit Bouteflika sur son fauteuil roulant et quand on lit, simultanément, de façon superposée à cette image de patient, qu’il parle – ou qu’on le fait parler ! – de révision de la Constitution, on est obligé de penser qu’il s’agit de… constitution physique… Un peu comme un check-up pour savoir où il en est… Sinon, l’image et le son ne correspondent pas du tout ! Comment rendre synchrone une image avec du son qui n’ont rien à voir l’un avec l’autre ? Les plus futés d’entre nous disent qu’il sait mais qu’il prépare le terrain à qui tu sais… M’enfin ! Il n’en reste pas moins qu’il y a quelque chose de surréaliste dans la fusion, artificielle, entre l’image d’un homme malade au regard absent et des propos qui engagent l’avenir d’une nation pétrie dans le sang d’un million et demi de martyrs et qui a toujours carburé à ce credo : un seul héros, le peuple !... A. T. [email protected] Numéro de téléphone Une ligne ferroviaire de 950 km Dans le domaine du transport ferroviaire, il est prévu le lancement d’une étude pour la réalisation d’une nouvelle ligne Béchar-Tindouf soit 950 km. Il reste à savoir si avec les restrictions budgétaires liées à la chute du prix du pétrole, le projet va connaître une concrétisation dans des délais raisonnables. Pensez-vous que le ministère du Commerce a les moyens et la volonté de lutter contre les importations qui cachent en vérité l’évasion de capitaux ? NON Sans opinion Pensez-vous qu’il est nécessaire, au vu de la conjoncture économique, d’arrêter les projets de tramway dans certaines villes du pays ? OUI : 52,23% Lundi 5 janvier 2015 - Page 2 L’ARPT (Autorité de régulation des postes et télécommunications) n’a toujours pas imposé la transportabilité du numéro de téléphone d’un opérateur à un autre. En effet, considérant le numéro de téléphone comme relevant du domaine privé après une certaine période, il est possible, sous d’autres cieux, de garder son numéro de téléphone malgré le changement d’opérateur. Alors pourquoi cela n’est pas possible chez nous ? Un jour, un sondage OUI [email protected] Résultat sondage NON : 44,34% Sans opinion : 3,43% La récupération des huiles usagées S’il y a un domaine qui connaît une nette expansion, c’est bien celui de la récupération des huiles. En effet, nombreux sont les restaurants qui sont demandés par des entreprises afin de récupérer les huiles usagées. Ces entreprises mettent à la disposition des restaurants et hôtels des fûts pour les huiles usagées qu’elles récupèrent une fois pleins. Mieux encore, ces huiles usagées sont payées par les entreprises de récupération. Actualité Le Soir d’Algérie Lundi 5 janvier 2015 - PAge La justice «s’auto-saisit» contre Saïd Sadi UN «COMMUNIQUÉ-VERDICT» DU PARQUET L’ANNONCE Kamel Amarni - Alger (Le Soir) «Au cours de cette conférence-débat, il (Saïd Sadi ndlr ) a imputé à l’ex-chef de l’Etat, feu Ahmed Ben Bella et à l’ex-chef de l’Etat, feu Ali Kafi ainsi qu’à la personnalité nationale et historique Messali El Hadj , des faits portant atteinte à leur honneur et à leur réputation», écrit encore le procureur de la République qui tiendra encore à préciser que «compte tenu du fait que ces propos rendent leur auteur passible de poursuites pénales pour diffamation, (et ) étant donné que le délit de diffamation est consommé dès lors que les propos diffamatoires ont été rendus publics et que cette publicité donne compétence à tout tribunal dans le ressort duquel l’accès aux faits incriminés est rendu possible». Se basant sur ces faits, donc, «le procureur de la République près le tribunal de Sidi-M’hamed a requis, conformément à la loi, l’ouverture d’une information judiciaire contre M. Saïd Sadi pour diffamation». L’ancien président du RCD se voit ainsi devoir répondre devant les tribu- Saïd Sadi. naux pour avoir fait des déclarations qui «ne plaisent pas» en haut-lieu s’agissant de certaines facettes de l’histoire de la révolution, plus particulièrement des trois personnalités cités Photo : Samir Sid. Le parquet d’Alger «s’auto-saisit» et décide «l’ouverture d’une information judiciaire contre M. Saïd Sadi», nous apprend un communiqué du procureur de la République, aux accents des années de plomb, mais rendu public hier dimanche ! Une «autosaisine» qui fait suite à des «informations rapportées par certains médias, relatives aux déclarations faites par M Saïd Sadi lors d’une conférencedébat qu’il a animée à Sidi Aïch». L’ancien président du Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD ) est attaqué pour diffamation et la suite de ce communiqué-verdict est inouïe ! dans le communiqué du procureur. Outre le fait, qu’en soi, cette «intervention» inspirée bien sûr de la justice et de la manière que l’on vient de voir est une atteinte à la liberté d’expression, quelques rappels s’imposent. En premier lieu, le rôle de Messali El Hadj durant la révolution. Chef incontestable du mouvement national avant 1954, Messali n’avait-il pas constitué le MNA (Mouvement national algérien) pour combattre le FLN et l’ALN ? Ahmed Ben Bella n’avait-il pas été le candidat «consensuel» de de Gaulle et de Abdenasser ? Ben Bella, encore lui et Ali Kafi n’avaient-ils pas, publiquement et à la fin de leurs vies respectives, justifié l’assassinat de Abane Ramdane qu’ils traitaient de «traître» sans que jamais le parquet ne s’en sente la nécessité de «s’autosaisir» ? L’histoire de la Révolution que le pouvoir a sérieusement et maintes fois «triturée» avant même l’indépendance, n’a jamais fait consensus, près de 53 ans après. Du moins dans sa version «offi- 3 cielle», telle que décrétée par ceux qui se sont emparés du pouvoir, à savoir l’armée des frontières et l’étatmajor général de Houari Boumediène, qui avaient mobilisé tout l’arsenal de guerre stationné au Maroc et en Tunisie pour accomplir un véritable assaut militaire sur Alger. L’été 1962 restera certainement l’une des pages les plus noires dans l’histoire de l’Algérie. Bien d’autres pages sombres suivront, bien sûr mais, quoi qu’il en soit, l’on ne peut décréter qu’un homme politique de premier rang ne puisse animer un débat sur l’histoire de son pays. Du reste, et dans un communiqué rendu public le jour même, Saïd Sadi affirme, sans surprise, assumer entièrement ses propos. Dans un pays où un terroriste peut lancer des «fatwas» pour appeler au meurtre d’un journaliste sur plusieurs médias et en toute impunité, sans que le parquet ne «s’autosaisisse», la justice vient donner, encore une fois, la preuve de son «indépendance»… K. A. RÉACTION DE LA CLASSE POLITIQUE CONCERNANT L’OUVERTURE D’UNE INFORMATION Propos recueillis par JUDICIAIRE CONTRE SAÏD SADI Salah Benreguia et Cherif Bennaceur SAÏD BOUHADJA, PORTE-PAROLE DU FLN : «Saïd Sadi s’est trompé» «Je pense que M. Saïd Sadi n’aurait pas dû tenir ce genre de propos, car ils concernent des personnalités nationales protégées par la Constitution. En tant que compagnons de lutte d’Ali Kafi, ces personnalités n’ont jamais été des régionalistes et rencontraient normalement, à l’époque de la Révolution, le colonel Amirouche dans la Wilaya III. M. Sadi s’est trompé car on ne touche pas aux symboles de l’Etat qui se sont sacrifiés pour la nation. Ces propos ne lui ramènent rien….» SOFIANE DJILLALI DU JIL EL JADID : «La célérité avec laquelle la justice s’est autosaisie est choquante» «Bien entendu, la justice est toujours prompte à réagir lorsqu’il s’agit d’un opposant au régime, comparativement à ce que disent les uns et les autres et les soutiens à M. Bouteflika. Il est choquant de voir la célérité avec laquelle la justice s’est autosaisie. Elle aurait dû le faire lorsqu’il y a eu des fatwas pour prononcer la mort d’un citoyen, lorsque toute la population pense qu’un wali a été malmené par la mafia locale jusqu’à ce qu’il en décède. La justice aurait dû également s’autosaisir lorsque plusieurs tronçons de l’autoroute Est-Ouest construite à coup de milliards de dollars est en train de se refaire, lorsque Chakib Khelil a quitté le pays pour se refaire une vie avec l’argent des Algériens. Il ne reste de la justice que les mots. De toute façon on verra bien comment la justice va agir avec les pontes du régime impliquées dans l’affaire Khalifa et le reste des scandales.» S. B. ABDELOUAHAB ABDELHALIM DE TAJ : «La liberté d’expression, oui mais dans les limites» L’ancien président du Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD), Saïd Sadi, a le droit de s’exprimer, de même que la Justice a le droit de réagir, considérait hier un cadre dirigeant du parti Tajamou Amal Jazair (TAJ), Abdelouahab Abdelhalim, assez réservé dans ses propos. Il réagissait suite à l’initiative du parquet d’Alger d’ouvrir une information judiciaire du chef de diffamation contre l’ancien président du RCD après ses déclarations relatives à deux ex-chefs d’Etat et une personnalité historique et nationale. Néanmoins, le représentant de TAJ estime que «la liberté d’expression, oui mais dans les limites», d’autant que les propos rapportés contre des personnalités dont la contribution à l’Histoire du pays est avérée, pourraient être interprétés comme «osés», considère-til. Le PT et le FFS se défilent Sollicités pour réagir à l’initiative du parquet d’Alger d’ouvrir une information judiciaire du chef de diffamation contre l’ancien président du RCD, le Front des forces socialistes (FFS) et le Parti des travailleurs (PT) ont atermoyé. Joints une première fois, les porteparoles de ces deux partis avaient promis de réagir ultérieurement mais en vain. D'autres partis étaient injoignables tandis que les porte-paroles d'autres formations politiques n'ont pas voulu commenter faute de connaissance préalable de cette affaire. C. B. «Le régime algérien est à bout de souffle» CYCLE DE CONFÉRENCES DU DR SAID SADI À EL KSEUR, SIDI-AÏCH ET AKBOU : Dans son cycle de conférences initié en Kabylie, le Dr Saïd Sadi a animé depuis vendredi pas moins de trois conférences-débats à El Kseur, Sidi-Aïch puis Akbou dans la journée d’avant-hier à l’invitation du mouvement associatif local. Sous le thème «Hocine Salhi et Tahar Amirouchène II : symboles d’hier et messagers d’aujourd’hui» devant un auditoire très nombreux à l’invitation de l’association Tiklat, dans la matinée de vendredi, le Dr Saïd Sadi a mis en lumière le parcours «révolutionnaire de ces deux héros locaux». «Dès leur prime jeunesse, Hocine Salhi et Tahar Amirouchène ont su répondre à l’appel de l’histoire. C’est en ce sens que leur vie les dépasse et qu’elle nous parle aujourd’hui (...). Partis à la fleur de l’âge, ils font partie des rares hommes dont les vies parlent par-delà la mort. Il n’est pas normal que ce soit les documents de leurs ennemis qui nous indiquent leur grandeur. Leur réhabilitation est un acte de fidélité envers ceux qui ont fait de nous des citoyens et une clé pour la libération de nos enfants», note Sadi dans son intervention. Dans l’après-midi de vendredi, invité par l’association Soummam Eco-culture de Sidi-Aïch, Saïd Sadi a donné une deuxième conférence sur le thème : «Vallée de la Soummam : terrain de guerre, mémoire d’avenir». Dans une salle de cinéma de la ville pleine comme un œuf, l’ancien premier responsable du RCD entame sa communication par une brève remarque pour situer le sens de son cycle de conférences qui selon lui, se poursuivra encore dans les autres wilayas du pays. «L’histoire n’est pas un miroir dans lequel on scrute une matière inerte. C’est un segment de vie commune où sont plantés des paroles et actes qui ont façonné des séquences volontairement vécues ou subies qui pèsent et pèseront sur le destin des peuples. C’est pour cela que nous devons en parler précisément maintenant qu’il y a urgence sur notre devenir. Sereinement et librement» , explique l’orateur . Et d’ajouter «c’est la falsification de l’histoire qui m’a poussé à prendre mon bâton de pèlerin. J’ai décidé en toute conscience de me mettre à l’écriture de notre Histoire car c’est un acte citoyen. En ces moments d’incertitudes qui pèsent sur la nation, le référent historique est vital», a déclaré le Dr Sadi avant d’aborder le thème de sa communication articulée sur trois événements historiques qu’a vécues la vallée de la Soummam. Trois événements qui se résument en l’insurrection d’El Mokrani et Cheikh Aheddad en 1871, la grève des travailleurs de la mine de Timezrit, qui a duré neuf mois en 1953 et le congrès de la Soummam. Dans son analyse, le Dr Saïd Sadi note que ce sont «les capacités organisationnelles, la structure et la culture amazighes de la région basées sur les solidarités sociales qui ont fait que ces trois événements historiques majeurs se sont produits dans cette région et pas ailleurs». Plus loin dans son intervention , l’orateur affirme que «c’est le texte faisant office de réponse adressé à Messali par des militants du PPAMTLD durant la crise berbériste de 1949 qui a fortement inspiré la déclaration de Novembre 1954, la plateforme de la Soummam et même les accords d’Evian . Dans les débats, le Dr Sadi n’y est pas allé de main morte pour fustiger Messali Hadj, Ali Kafi ainsi que Ben Bella qui, selon le conférencier, était un agent de Fethi Dib, patron des services secrets égyptiens». A une question d’un interve- nant sur Messali Hadj ou encore sur la déclaration de Ali Kafi qualifiant de «traître» Abane Ramdane, le Dr Saïd Sadi assène que cette sortie de Ali Kafi qui, précise-t-il au passage «n’ a pas été congressiste en 1956 à Ifri Ouzellaguen», s’explique par «son aveuglement par la haine antikabyle». «Ce qui relève d’une pathologie zoologique», a-t-il soutenu. Parlant de Messali, le conférencier s’est dit doublement choqué : «J’ai été choqué lorsque l’aéroport de Tlemcen a été débaptisé au nom de Messali, qui a pourtant dirigé un mouvement armé contre l’ALN durant la Révolution. Ce n’est rien d’autre qu’une prime à la trahison. Je suis tout autant choqué par l’attitude de l’ONM qui s’est mue dans un silence après que le président français, François Hollande, ait déclaré lors de sa visite à Tlemcen qu’il était temps de réhabiliter Messali», indique-t-il avant de rappeler la lettre adressée à François Hollande pour lui demander «ce qu’il penserait si j’appelais la France à réhabiliter le maréchal Pétain». Avant de conclure son intervention dans son analyse de la situation politique actuelle du pays, le Dr Saïd Sadi se dit convaincu qu’il ne faut pas attendre du pouvoir central aujourd’hui qu’il puisse trouver des solutions aux problèmes des Algériens quelle que soit leur région .«Le régime algérien est à bout de souffle. L’État est délabré, gagné par les divisions dans tous les centres de décisions ; la rente s’est fondue et les tenants du pouvoir dans le pays n’ont aucune volonté politique de construire un État démocratique», affirme le Dr Sadi qui pense tout au contraire que «le changement viendra de cette nouvelle jeunesse que désormais rien ne lui fait peur», fait-il observer en substance. A la rencontre de la population d’Akbou dans une salle de cinéma pleine à craquer, la conférence-débat animée par le Dr Saïd Sadi a connu un franc succès. A l’initiative de quatre associations locales à savoir : «sensibilisation, intégration et développement», «aneflith», «Parole et action» et «rayon de soleil de l’autiste» le Dr Saïd Sadi a abordé le thème «devoir de résistance, exigence de développement». Pour rester dans le périmètre d’Akbou où une grande partie de l’investissement régional s’est concentrée. «Il est capital de retrouver la pratique de l’échange apaisé et l’esprit fédérateur qui additionne les énergies et les intelligences au lieu de les opposer. Ni les opérateurs seuls, ni des citoyens à la marge ou inorganisés ne peuvent porter un projet de développement durable, performant et structurant», note Sadi dans son intervention . Et de poursuivre plus loin : «Il n’est pas naturel, ni acceptable, ni encore moins souhaitable que des jeunes ferment une route déjà largement saturée pour exprimer une revendication sociale. Ce genre d’entrave handicape d’abord le tissu industriel avant de pénaliser l’autorité politique ou administrative que l’on veut atteindre». «Le développement est une guerre qui requiert sa stratégie, ses objectifs et ses militants. Nous avons la chance d’avoir pu observer des approches de guerre qui ont fait avancer mieux et plus vite les causes pour lesquelles se battaient les Algériens tout en préservant les chances de l’émancipation économique et industrielle des temps de paix. Nous n’avons pas le droit de ne pas honorer cette sage intelligence qui vous a été léguée et de plus, nous n’avons pas intérêt à l’ignorer car la facture sur notre quotidien et notre avenir serait durablement dommageable», conclut Sadi avant de se livrer tout comme à la fin de chacune de ses deux sorties devant une longue file humaine à El Kseur et Sidi-Aïch durant plus d’une heure à l’exercice de dédicace de la 4e édition de son livre, Amirouche, une vie, deux morts, un testament. A. Kersani Actualité La réécriture des programmes, «une urgence», pour Benghebrit Le Soir d’Algérie Lundi 5 janvier 2015 - PAGE ÉDUCATION Nawal Imés - Alger (Le Soir) - Elaborés dans l’urgence en 2003, les programmes scolaires feront l’objet de réécriture. La réflexion est déjà lancée. Idem pour les rythmes scolaires. Une réforme, explique la ministre de l’Education qui s’est «imposée de manière naturelle» puisque sur les 317 recommandations issues de la conférence nationale de juillet dernier, plus de 200 allaient dans le sens de la réécriture des programmes. Il faudra cependant attendre la rentrée prochaine pour voir des changements introduits au niveau des programmes de 1re et 2e années primaire ainsi que pour la 1re année moyenne. Pour être dans les délais, les cahiers de charges pour l’élaboration des manuels scolaires seront lancés dès mars prochain. Invitée de la rédaction de la Chaîne III, Benghebrit a rappelé que la seconde session pour l’examen de fin de cycle primaire sera bel et bien supprimée tout comme la fameuse ataba. Interrogée sur le recrutement dans son secteur, la ministre de l’Education a affirmé que pas moins de 7 000 postes sont déjà à pourvoir et que ce chiffre sera appelé à être doublé l'année prochaine. Les besoins pour la prochaine rentrée seront examinés à partir du mois en cours. Interrogée sur l’apport des éta- Photo : NewPress La réécriture des programmes scolaires s’impose au secteur de l’éducation. C’est même une «urgence», selon la ministre de l’Education qui, plutôt que de parler de réforme, préfère évoquer des «ajustements». Des changements pour la prochaine rentrée. blissements privés, la ministre de l’Education a rappelé que la place de ce dernier demeure «faible» avec un nombre d'élèves inscrits représentant moins de 1% des effectifs sco- À L’OCCASION DE LA CÉLÉBRATION DU NOUVEL AN BERBÈRE Les auteurs de délits pourront être auditionnés en visioconférence Photo : DR Le HCA (Haut-commissariat à l’amazighité) réitère encore une fois son appel à inscrire la date commémorative du nouvel an berbère, le 12 janvier, dans la nomenclature des fêtes nationales. Le HCA milite pour la généralisation de l’enseignement de tamazight. doit faire un bilan sur l’introduction de la langue amazighe dans le système éducatif. Le lancement de l’enseignement de cette langue, qui a démarré dans 16 wilayas a baissé à 10 wilayas et le nombre risque encore de baisser, alerte le HCA, si rien n’est fait. Pour trouver des solutions à ce problème, le HCA propose la signature d'un protocole d’accord avec le ministère de l’Education nationale. «Il faut définir une nouvelle vision pour la généralisation de l’enseignement de la langue amazighe», selon M. Assad. Selon lui, le HCA est en train de faire des démarches pour inscrire Yennayer dans le patrimoine culturel mondial de l’Unesco. Cette année, poursuit-il, le nouvel an berbère, 2965, sera célébré en partenariat avec le ministère de la Solidarité nationale sous le slogan «Yennayer, fête de solidarité». Plusieurs activités sont au programme sur le territoire national. Le HCA a aussi signé une convention avec l’APC d’Alger-centre pour organiser des rencontres bimensuelles, les samedis, à la salle de cinéma El Khiam, Alger-centre. S. A. larisés. Ces établissements seront à l’avenir soumis à une obligation de résultats et pourraient, selon le nouveau cahier des charges ne plus être dans l’obligation d’obtenir un registre du commerce. Abordant le volet du dialogue social avec les différents partenaires, la ministre a assuré que des progrès «gigantesques» ont été réalisés à l'issue des différents pourparlers, précisant que sur les 36 revendications des syndicats, 34 ont été «satisfaites». Si elle reconnaît que les revendications des syndicats sont légitimes, la ministre dit croire en d’autres méthodes que la grève pour résoudre les problèmes du secteur. Elle plaide pour la mise en place d'un pacte pour résoudre définitivement les problèmes liés au secteur. N. I. LE PROJET DE LOI SUR LA MODERNISATION DE LA JUSTICE LE PRÉVOIT Le HCA réitère son appel à inscrire le 12 janvier dans le calendrier des fêtes nationales L’Algérie, à l’instar de plusieurs pays, s’apprête à célébrer le nouvel an berbère (Yennayer), le 12 janvier prochain. Le Haut-commissariat à l’amazighité a saisi cette occasion pour lancer, une énième fois, un appel au gouvernement pour donner à cette date un caractère national. «Nous demandons l’amendement de l’ordonnance de 1963 pour inscrire Yennayer dans le calendrier des fêtes légales», a indiqué El Hachemi Assad, secrétaire général du HCA. S’exprimant hier dans une conférence de presse au forum d’El Moudjahid, M. Assad a évoqué aussi la situation de l’enseignement de tamazight en Algérie. Le HCA a fait un premier rapport sur dix neuf ans de parcours de cet enseignement. Le bilan n’est pas positif. Puisque, souligne l’intervenant, son caractère facultatif a fragilisé l’enseignement de cette langue. D’où son appel au ministère de l’Education nationale à faire de l’enseignement de tamazight une obligation. M. Assad estime aussi que le ministère de l’Education nationale 4 Les auteurs de délits pourront être auditionnés et même condamnés par visioconférence. C’est ce que le projet de loi sur la modernisation de la justice prévoit en matière de procédures pénales. Présenté hier devant le Conseil de la nation par le ministre de la Justice, garde des Sceaux, Tayeb Louh, ce texte qui compte 19 articles et constitue l’ancrage juridique du processus de modernisation et de réformes sectorielles permettra également aux juges d’auditionner en téléconférence des témoins dans le cadre d’affaires pénales. De même, le texte permettra l’échange de requêtes, avis et notifications judiciaires par voie électronique, ainsi que tous autres procès-verbaux et documents certifiés. En outre, le projet de loi centralise une banque de données électronique (casiers judiciaires,…) au niveau du ministère de la Justice. En cours d’expérimentation au niveau de quatre cours (Tipasa, Ouargla, Sétif et Sidi Bel-Abbès) et appelée à s’élargir progressivement à d’autres juridictions, l’utilisation des technologies de la communication, l’Algérie rattrapant son retard en ce domaine comme l’avouera Tayeb Louh, permettra de faciliter les procédures pénales, et par conséquent les procédures judiciaires. Ce qui permettra de hisser le niveau» du service public de la justice, en termes de célérité, qualité et efficience, mais aussi la «transparence et le contrôle en temps réel», dans l’intérêt des justiciables. Conforté par un autre texte relatif à la certification et la signature électroniques et qui sera également présenté demain aux membres de la Chambre Haute, le projet de loi sur la modernisation de la justice sera également accompagné par l’élaboration de nouveaux codes de procédures pénales, civiles et administratives, de nouvelles dispositions relatives à l’empreinte génétique notamment. Relevons qu’un projet de loi relatif aux assurances sociales sera également présenté aujourd’hui devant les membres du Conseil de la nation. Cherif Bennaceur Actualité Le Soir d’Algérie Lundi 5 janvier 2015 - PAGE Les manifestants occupent les locaux de la daïra d’In Salah 5 ALORS QUE LE DÉCÈS DU JEUNE MOHAMED EL NOUI A ÉTÉ CONFIRMÉ Environ 3 000 protestataires ont manifesté dans la ville. du jeune protestataire Mohamed El Noui, âgé de 21 ans, a été découverte abandonnée non loin des lieux de l’affrontement. «Il a été touché, avant de prendre la fuite avec le reste des protestataires, mais apparemment, il n’a pas survécu au choc», suppo- AFFAIRE DES VINGT-DEUX TERRORISTES AU TRIBUNAL D’ALGER Le procès renvoyé au 26 février prochain Le procès des vingt-deux individus suspectés d’appartenance à un groupe terroriste et de falsification de sceaux d’institutions névralgiques comme le ministère de la Défense nationale au profit de groupes terroristes, a été renvoyé au 26 février prochain. Ouvert hier, au tribunal criminel d’Alger, le procès a été reporté dans l’attente du transfert d’un des accusés de la prison de Béjaïa où il est détenu, explique-t-on auprès de cette instance. Issus de différentes régions d’Algérie et de France, les vingt-deux accusés ont comparu devant le tribunal criminel d'Alger. Ils devaient répondre des chefs d'accusation d'appartenance à un groupe terroriste, faux et usage de faux, association de malfaiteurs et falsification de sceaux de l'Etat et de numéros de série de véhicules et possession d’armes de guerre. Selon l'arrêt de renvoi, le groupe terroriste a recouru, pour faciliter ses mouvements, aux services d'un réseau international spécialisé dans le vol de voitures de luxe et utilisait dans ses déplacements des sceaux falsifiés dont ceux des ministères de la Défense nationale et de la Justice et de la DGSN. Des cartes d'identité et des cartes grises appartenant à trois terroristes du groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC), ont été récupérées par les services de sécurité lors des perquisitions dans les domiciles des prévenus. De faux documents permettant le déplacement de terroristes étrangers notamment libyens, tunisiens et marocains ont été également saisis, selon la même source. Les services de sécurité ont aussi récupéré plusieurs sceaux falsifiés des ministères de la Défense nationale et de la Justice et de la DGSN. R. N. sent nos sources. La dépouille du défunt est toujours chez sa famille. Elle n’a pas encore été transférée à l’hôpital pour les besoins de l’autopsie, où nos sources confirment une forte présence de la gendarmerie. La protestation touche une autre localité Par ailleurs, il est à signaler que l’armée assure la protection du puits de gaz de schiste à Tidikelt. Une unité de la Gendarmerie nationale sécurise l’aéroport civil d’In Salah. De nouvelles unités de la gendarmerie en provenance de Ouargla sont déployées à la périphérie de la ville. La population de la daïra de Ingher, à 65 km d’In Salah, a chassé dans la même journée leur wali-délégué de son bureau. Environ 3 000 protestataires ont marché dans la ville. La daïra d’Ingher dispose d’une compagnie territoriale d’environ 150 gendarmes pour une population de 11 000 habitants. Les services de sécurité ont dû laisser faire. Les protestataires ne comptent pas rentrer chez eux avant la venue du Premier ministre Abdelmalek Sellal qu’ils exigent. Enfin, il est à signaler l’arrestation de trois personnes accusées de susciter la haine locale, toucher à la sécurité du pays, et encourager l’anarchie sur les réseaux sociaux, selon toujours des sources locales. Mehdi Mehenni Sidi Saïd réélu sans surprise 12e CONGRÈS DE L’UGTA Sans grande surprise, le secrétaire général sortant de l’UGTA, M. Abdelmadjid Sidi Saïd a été plébiscité pour un autre mandat, le troisième, à la tête de la Centrale syndicale. Le plébiscite a eu lieu hier au premier jour des travaux du 12e congrès national, dont les travaux s’étaleront sur trois jours à l’hôtel Aurassi. Abder Bettache - Alger (Le Soir) Le Premier ministre accompagné d’une dizaine de membres de son exécutif, le président du FCE, les responsables des organisations patronales, des représentants des partis politiques, du mouvement associatif, des syndicats autonomes et plus de 800 délégués syndicaux ont applaudi la réélection de Sidi Saïd à la tête de l’UGTA pour un troisième mandat de cinq années. Cette «intronisation» de celui qui a succédé à la tête de l’UGTA au lendemain de l’assassinat de Abdelhak Benhamouda a mis fin à toutes les «spéculations» et autres «rumeurs» faisant état d’une probable remise en cause de la tenue du congrès en question. Hier matin à l’hôtel Aurassi, lieu des travaux du 12e congrès de l’UGTA, un grand nombre de personnes s’interrogeait sur la suite qu’aura à donner la justice quant à la requête en référé introduite par les contestataires à leur tête l’ex-membre du secrétariat national et actuel membre du bureau politique du FLN, M. Ali Merabet. A l’extérieur de l’hôtel, alors qu’ils étaient près d’une dizaine à exprimer leur mécontentement, les délégués venus des quatre coins du pays faisaient la queue au niveau de la porte d’entrée pour récupérer leurs badges et par voie de conséquence accéder à l’intérieur de la grande salle des travaux. Cela dit, selon une source syndicale sûre, il n’est pas exclu que le tribunal de Sidi-M’hamed saisi en référé rende son verdict ce matin. Hier, cette même juridiction a demandé à la direction de l’UGTA de s’expliquer sur les motifs Sidi Saïd, SG de l’UGTA. avancés par les contestataires dans leur requête. Mais en attendant que la question soit tranchée, le secrétaire général sortant, qui a rendu un vibrant hommage aux travailleurs et aux syndicalistes, a exprimé dans un long discours sa reconnaissance au président de la République, Abdelaziz Bouteflika, pour ses «décisions historiques» au «profit des travailleurs algériens et de l'économie nationale». Evoquant les acquis sociaux et autres mesures prises par le président Bouteflika depuis 1999, M. Sidi Saïd a cité notamment la Charte pour la paix et la réconciliation nationale, le payement anticipé des dettes extérieures et l'abrogation de l'article 87 bis du code du travail. Il a relevé que le chef de l'Etat «n'a jamais hésité à faire du progrès social des travailleurs, des retraités et de leurs familles, un axe majeur de sa politique nationale», soulignant que «ses décisions historiques nous ont permis aujourd'hui de faire face à la chute des prix des hydrocarbures et de nous éloigner des incertitudes et des angoisses du lendemain». Le SG de l'UGTA a souligné que «l'Algérie reste aussi forte par son historicité lointaine que par ses institutions». «C'est un honneur et un devoir pour les travailleurs et syndicalistes algériens de conforter la stabilité du pays, de protéger la République et de défendre son économie et sa cohésion sociale», a-t-il dit. Evoquant la chute des prix du pétrole sur le marché mondial, M. Sidi Saïd a affirmé l'existence d'une «volonté féroce» chez l'UGTA pour «asseoir une nouvelle politique économique nationale fondée sur une intégration de la production nationale». Pour sa part, Mohamed-Ali Boughazi, représentant du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a lu, à cette occasion, le message du chef de l'Etat adressé aux congressistes dans lequel il a souligné que ce congrès intervenait à un «moment particulier» caractérisé par le lancement du programme quinquennal 2015-2019 pour lequel il est attendu de l'UGTA «un rôle de première importance» dans la mobilisation des travailleurs en vue d'atteindre les objectifs retenus, dans le respect de leurs droits fondamentaux et la consolidation du système national de protection sociale. Selon la même source, «l'UGTA demeurait un partenaire incontournable» dans la mise en œuvre du pacte économique et social de croissance signé en février 2014, lors de la réunion tripartite gouvernement-UGTA-patronat». A. B. Photo : Samir Sid La situation ne cesse de dégénérer à In Salah, à 700 km au nord de la wilaya de Tamanrasset. La ville étant en grève générale, plus de 4 000 personnes manifestaient hier dans la rue, et ce, avant d’occuper les locaux du siège de la daïra, affirment des sources locales. «Il a fallu l’intervention des sages et notables de la ville pour que les protestataires renoncent à incendier la bâtisse», affirment-elles. La route nationale N°1 qui a été rouverte à la circulation après l’intervention, samedi, de cinq unités de la Gendarmerie nationale en provenance de Tamanrasset et Ghardaïa, a été à nouveau coupée. Pour rappel, cette intervention a été suivie d’affrontements entre forces de l’ordre et les 350 protestataires qui occupaient les lieux. Plus tard, dans la soirée, la dépouille Photo : DR La population d’In Salah a envahi, hier dans la matinée, le siège de la daïra pour l’occuper. Le décès du jeune Mohamed El Noui a été confirmé et la RN1 a été à nouveau coupée à la circulation. 6 Vaste succès d’une véritable «ruche» Le Soir du Centre Le Soir d’Algérie Lundi 5 janvier 2015 - PAGE FOIRE DU MIEL AU COMPLEXE EL-KETTANI (ALGER) Organisé par la dévouée et dynamique association des apiculteurs de la wilaya d’Alger, dont les mérites ne sont plus à vanter, l’événement en question qui bénéficie au bonheur de tout un chacun, draine quotidiennement un public fort intéressé, sans cesse accru. Bien soutenus par l’APC de Bab-El-Oued, les organisateurs offrent également aux acheteurs et visiteurs, une véritable mine («ruche» si vous voulez) d’informations sur l’apiculture, les vertus du miel et les différentes variétés de ce dernier (miel de l’eucalyptus, du jujubier (essadr), du chardon, de l’euphorbe, de l’oranger, de toutes les fleurs de montagne, de l’anis, du grain de pollen, de la gelée royale, de la cire d’abeille, de la propolis, du venin d’abeille…). Depuis l’antiquité, les hommes ont toujours apprécié les vertus bienfaisantes du miel. Produit parmi les aliments les plus énergétiques, le miel (le vrai) est le plus énergétique qui soit. C’est aussi un réel traitement pour les allergies, les ulcères, l’anémie, les rhumatismes, le manque d’appétit, les problèmes de croissance, de cholestérol, des différentes maladies du cœur, de la tension artérielle, du diabète, des gaz intestinaux, des insomnies, de la prostate, de l’asthme, des hemorroïdes, etc… Pour Saïd Chaâbane Chaouch, la chenille ouvrière de l’organisation : «En organisant régulièrement ici et là ce genre de foire, nous vou- lons sensibiliser les citoyens sur les bienfaits et l’utilisation du miel, mais aussi pour combattre les pseudo-apiculteurs et les Photo : DR Le site enchanteur et stratégique du complexe ElKettani de Bab-El-Oued, devenu par excellence l’un des lieux les plus fréquentés de la capitale, abrite depuis samedi et jusqu’à jeudi prochain, l’intéressante foire du miel. vendeurs clandestins qui, sans scrupule aucun, vendent à des prix qui ne sont pas donnés et proposent une marchandise à base de sucre cristallisé ou d’un produit sucré à l’origine inconnue qui, souvent, sont néfastes pour la santé des consommateurs». Pour preuve de l’authenticité et de la valeur des produits de la vingtaine d’exposants venus des quatre coins de la capitale , les organisateurs ne manquent pas de convier aimablement les citoyens présents au complexe El Kettani, à goûter aux qualités du miel exposé. Ravis de l’occasion proposée, les visiteursacheteurs «feront à coup sûr leur miel» (se serviront avec profit des innombrables bienfaits du miel). Abdenour Belkheir Près de 600 000 personnes ont utilisé le téléphérique Oued Koreich-Bouzaréah depuis sa mise en service Près de 600 000 personnes ont utilisé le téléphérique reliant Oued Koreiche à Bouzaréah dans la wilaya d'Alger, depuis sa mise en service mi-septembre dernier, a affirmé dimanche le directeur technique des téléphériques de la wilaya d'Alger, Boumediène Larbi. Le nombre d'utilisateurs du téléphérique desservant la ligne Oued KoreicheBouzareah, entré en service le 14 septembre dernier, a atteint 594 740 personnes au dernier jour de l'année 2014, soit une moyenne mensuelle de plus de 160 000 personnes, a souligné M. Larbi. BOU ISMAÏL La forte affluence des citoyens vers ce nouveau moyen de transport qui compte trois stations et qui dessert, en 12 minutes seulement, une ligne de 2,9 km à une hauteur de plus de 360 mètres était «prévisible», eu égard à la forte concentration d'habitants dans cette région, a estimé le même responsable. Le téléphérique Oued KoreicheBouzareah demeure actuellement le plus fréquenté par les citoyens, par rapport à ceux reliant Belouizdad-Diar el Mahsoul et Riadh el Fath-Jardin d'essai. Près de 160. 000 personnes ont également emprunté le téléphérique d'El Madania depuis septembre dernier, soit Le détecteur AFIS localise et identifie les voleurs La cellule de communication de la police de Tipasa vient de révéler, dans un communiqué rendu public récemment, qu’un réseau de voleurs d’équipements de télécommunications et de téléphonie vient d’être démantelé à Bou Ismaïl, grâce au «système automatisé d'identification des empreintes digitales, AFIS». Selon les informations fournies par la police, le réseau composé de deux délinquants, les dénommés A. H., 25 ans et B. N., 30 ans, spécialisés dans le vol avec effraction des magasins de revente de produits de téléphonie et de télécom a été démantelé à la suite de l’identification de leurs empreintes digitales, laissées sur les lieux du délit, et que l’électronique et l’informatique ont vite fait d’identifier, en recourant au système AFIS, qui utilise une base de données où se retrouvent les informations concernant les délinquants déjà fichés au niveau national. Houari Larbi une moyenne mensuelle de 39 000 personnes, contre 234 900 pour celui de Riadh el Fath, soit 90 000 usagers par mois. Concernant le téléphérique Oued Koreiche-Bouzaréah, M. Boumediene a indiqué que ce dernier avait enregistré plusieurs arrêts depuis sa mise en service, les qualifiant d’«arrêts momentanés», souvent dus aux mauvaises conditions météorologiques. Le mouvement de ce téléphérique était interrompu à chaque fois que la vitesse du vent atteignait les 70km/h, pour assurer la sécurité des usagers, a-t-il dit, soulignant que le dispositif observait d'autres arrêts en raison de travaux de maintenance et d'autres aspects techniques dont celui enregistré avant hier. La ligne Oued Koreiche-Bouzaréah compte 58 télécabines réunissant toutes les conditions de sécurité. Elle est dotée d'un groupe électrogène pour parer à d'éventuelles pannes ou coupures d'électricité. Ayant nécessité une enveloppe de 2,5 milliards de dinars, ce projet dont la mise en service était prévue initialement en janvier puis en juillet dernier, a accusé un retard en raison de plusieurs problèmes liés aux travaux de réalisation notamment à l'expropriation des terrains, avait indiqué l'entreprise du métro d'Alger. APS 95% des écoles primaires touchées par le programme de rénovation des équipements de chauffage Le programme de rénovation des équipements de chauffage des établissements scolaires de la wilaya de Médéa, entamé en 2010, a permis de toucher, à ce jour, 95% des écoles primaires, soit plus de 600 écoles sur un total de 636 établissements du cycle primaire, fonctionnels à travers les 64 communes de la wilaya, a-t-on appris, dimanche, auprès de la direction de l’éducation. Environ 55% des écoles primaires de la région, soit 349 établissements, étaient dotées d’installations de chauffage, au début de ce MÉDÉA programme, avant d’atteindre le seuil des 95%, grâce à l’effort financier consenti par les pouvoirs publics, en vue de l’amélioration des conditions de scolarisation de milliers d’élèves de ce cycle, a-t-on indiqué de même source. Il est fait état, dans ce contexte, de l’injection, au titre du programme complémentaire 2014, d’une enveloppe financière d’un montant de l’ordre de 590 millions de DA pour la modernisation des installations de chauffage à travers l’ensemble des structures éducatives de la région, tous paliers confondus, avec la priorité aux établissements éducatifs anciens ou situés en zones rurales, afin d’assurer une meilleure prise en charge des élèves, a-t-on ajouté. Une partie de cette subvention a servi également au financement des travaux de réhabilitation engagés dans pas moins de 350 écoles primaires, mises en exploitation depuis plusieurs années, a fait savoir la même source, précisant que l’opération en question devrait être achevée, d’ici, début février prochain. APS Le Soir d’Algérie Le Soir de l’Est Lundi 5 janvier 2015 - PAge Le centre d'hémodialyse de l'hôpital Okbi, bientôt opérationnel GUELMA Construite dans le prolongement de l'EPH Okbi, cette unité de santé publique garantit une prise en charge plus adéquate aux personnes vivant avec cette pathologie lourde, notamment celles venant des couches les plus vulnérables de la société. Pour le premier responsable du secteur de la santé de la wilaya, la mise en service d'une telle structure est d'autant plus importante car elle va, non seulement soulager des patients en souffrance, mais elle fera surtout éviter aux équipes médicales, travaillant dans ces services, certains désagréments causés par le surnombre de malades qui affluent vers le centre de l'EPH Ibn Zohr, et qui persistent pendant des années. Il s'agit en effet d'une nouvelle unité d'hémodialyse, conçue pour englober progressivement l'ancienne structure et éventuellement un service de néphrologie, une mission supplémentaire envisagée par le nouveau DSP de Guelma pour la prévention et le traitement des maladies liées aux insuffisances rénales. Il faut surtout le noter, l'ouverture du centre d'hémodialyse de l'hôpital Okbi, prévue selon M. Bouhenna, DSP de Guelma, pour la fin du mois de janvier 2015, a été à l'origine d'un grand ouf de soulagement poussé par les Guelmis. Surtout que la création de cette structure a déjà fait l'objet d’une polémique quant au choix du site de construction. Lors d’une visite sur le terrain, effectuée il y a quelques mois, M. Larbi Merzoug, wali de Guelma, a insisté sur l’achèvement de ce projet, lancé en 2010, et qui a connu des retards dans le démarrage des travaux liés à des problèmes techniques. Et tout particulièrement concernant la conception du plan, qui a été modifiée à deux reprises. Des instructions fermes ont été données sur chantier par le chef de l'exécutif, pour lever tous les obstacles et rattraper le retard enregistré. Ainsi, en dépit d'une volonté des autorités locales de trouver une issue favorable aux patients ne disposant guère de moyens, l'ouverture de cette structure et sa mise en service au profit des citoyens est aussi Photo : DR Face à l'encombrement que connaît l'unité d'hémodialyse de l'hôpital Ibn-Zohr de la ville de Guelma, devenue ces dernières années trop exiguë, le directeur de la santé de la wilaya a annoncé cette semaine l'ouverture d'un deuxième centre de dialyse rénale. une manière pour les responsables locaux de rentabiliser les investissements opérés ces dernières années, dans le cadre du programme de développement du secteur de la santé publique dans cette wilaya dont le but visé est surtout d'améliorer l'accueil et la prise en charge des malades, entre autres, ceux qui sont DIRECTION DE L’URBANISME, DE L’ARCHITECTURE ET DE LA CONSTRUCTION D’EL-TARF 1 500 milliards de centimes sans impact réel sur la vie des citoyens L’Etat a injecté des sommes colossales pour la wilaya dans le dessein évident de rattraper en urgence les retards cumulés durant plusieurs années en matière d’équipements urbains. Selon des élus de l’APW en charge de la confection du rapport qui devrait être soumis aux débats et approbation lors de la quatrième session de l’APW, programmée les 14 et 15 janvier prochains, la direction de l’urbanisme, de l’architecture et de la construction (Duac) dispose pour le volet amélioration urbaine pour les différents programmes de 1 500 milliards de centimes répartis entre, respectivement, le programme centralisé à raison de 500 milliards de centimes, le programme sectoriel de développement (PSD) dont 300 milliards de centimes pour le programme intempéries afin d’effacer les stigmates des inondations de 2012 et 200 milliards de centimes pour ce qui est du programme complémentaire et enfin 500 milliards, un reliquat des anciens programmes. L’Etat a injecté ces sommes colossales pour la wilaya dans le dessein évident de rattraper en urgence les retards cumulés durant plusieurs années en matière d’équi- pements urbains. Malheureusement, avec un taux de consommation de 18% annoncé lors du dernier décompte, et ce, au cours du dernier conseil de wilaya, il y a un mois, consacré aux différents taux de consommation des crédits, il s’avère, indéniablement, que la Duac est en deça des résultats escomptés. Les chiffres sont têtus, et les responsables de ladite direction se trouvent acculés à faire leur mea-culpa et avouer explicitement leur incapacité àvenir à bout des multiples demandes en projets d’amélioration urbaine réclamés à cor et à cri par les citoyens désabusés lors de chaque mouvement de protestation. En effet, des sources crédibles ont affirmé avec une certaine gène et indignation que beaucoup de projets lancés ou réalisés, n’ont pas pris en compte la batterie d’instruments urbanistiques à savoir, le plan d’urbanisme directeur, le PDAU et surtout le POS. Des instruments qui ont pour vocation, particulièrement, la quantifi- cation des besoins et leur localisation spatiale mais surtout la structuration poussée du tissu urbain existant avec, en filigrane, le dégagement de disponibilités foncières pour les multiples projets dans l’avenir. Cependant, le grand bide en matière d’amélioration urbaine est la construction d’une ceinture (mur de soutènement) en béton à la lisière sud de la ville sans tenir compte du nouveau POS mitoyen des servitudes projetées pour les multiples infrastructures de base programmées et qui vont être lancées incessamment. De fait, d’innombrables projets d’amélioration urbaine sont réalisés d’une manière empirique sans tenir compte des études solides qui se font le plus souvent ultérieurement ou a priori. Par ailleurs, la société civile qui devient un acteur incontournable des questions d’aménagements urbains est reléguée au second plan dans la wilaya. Et pour cause, on demande son avis après le lancement des projets, ce qui est une aberration de taille. De fait, les réunions avec cette dernière ne sont, en fin de compte, que de simples opérations de communication. Daoud Allam confrontés au stress quotidien et aux désagréments qu'engendrent les maladies. «Doté de 12 générateurs, le nouveau centre de dialyse de la ville de Guelma a pour mission d'assurer dans un premier temps trois séances par malade», nous révèle le DSP de Guelma. Ce dernier préci- 6 se par ailleurs que deux postes d'hémodialyse de ce service peuvent être réservés aux malades admis en urgence. Cette nouvelle structure est incontestablement un autre acquis pour le secteur de la santé à Guelma. Mais pour les spécialistes, la prévention demeure le moyen facile et efficace qui contribue à retarder l'apparition de cette maladie chronique et à réduire les coûts de sa prise en charge. Les décideurs ont donc tout intérêt à s’y intéresser de plus près. Une autre avancée marquante dans le secteur de la santé à Guelma, c'est celle qui permettra à l'EPH Ibn-Zohr du centre-ville de compléter son offre de soins. Il s'agit de l'ouverture au niveau de cet hôpital d'un service de garde et d'urgence médicale. Son rôle est d’évaluer dès son arrivée chaque patient, afin de prioriser les prises en charge et les orientations selon le niveau de sévérité des cas. «Une solution en perspective pour contribuer à désengorger l'EPH Okbi», déclare le directeur de la santé, ajoutant que ce nouveau service permettra l'accueil des riverains, afin de leur garantir une prise en charge rapide et optimale. Noureddine guergour JIJEL : LA CADENCE DES TRAVAUX DE RÉALISATION DES PROJETS 1 598 projets sont lancés En réponse à certaines doléances des membres de l’Assemblée populaire de wilaya relatives au retard enregistré dans le démarrage de certains projets, notamment dans la commune d’El Milia où l’indisponibilité des assiettes foncières pour l’implantation des équipements publics face à «la culture de squat» des terrains appartenant à l’Etat par une poignée de spéculateurs, sous le nez des élus de la commune, le wali de Jijel a affirmé, lors de la 4e session ordinaire de l’Assemblée populaire de la wilaya qui s’est tenue mardi et mercredi dernier, que sur un total de 1 641 projets dont a bénéficié la wilaya, 1 598 projets sont lancés, ce qui exprime la rapide cadence des travaux de réalisation des projets et équipements publics dans différents secteurs sur l’ensemble de la wilaya. Le wali a tenu à souligner par ailleurs que 21 projets seulement ne sont pas encore lancés et 22 autres sont à l’arrêt et que le taux de consommation des crédits de paiement a atteint les 75%. B. M. C. LE SECTEUR DE L’HABITAT L’attribution de 2 660 logements sociaux locatifs en 2014 Les commissions d’attribution des logements sociaux locatifs de daïras ont procédé à l’attribution de 2660 logements publics locatifs durant l’année 2014 sur l’ensemble des 17 communes de la wilaya, selon la cellule de communication. En effet, cette importante opération d’attribution a atténué tangiblement la tension sur le logement. On apprend par ailleurs que sur l’ensemble de ces attributions, 2 280 logements sociaux locatifs ont été attribués durant le troisième trimestre de l’année écoulée sur l’ensemble des 11 communes. On apprend également qu’il existe un programme de 640 logements sociaux locatifs en cours de réalisation actuellement sur l’ensemble des 28 communes de la wilaya. Ce programme, une fois attribué, avec les autres formules d’habitat, est susceptible de prendre en charge les besoins d’un grand nombre de demandeurs de logement qui constitue, avec l’emploi la préoccupation majeure d’un grand nombre de citoyens. Bouhali Mohamed-Cherif Le Soir de l’Ouest Le Soir d’Algérie Lundi 5 janvier 2015 - PAge Les habitants du village Gherras-Baroudi réclament le désenclavement de leur localité AÏN-TÉMOUCHENT 6 La population de la localité Gherras-Baroudi rattachée administrativement à la commune de Ouled Kihel et dont le nombre dépasse les quatre mille âmes, réclame l'ouverture d'une route reliant leur localité au douar Ouled Djebara, et ce, pour permettre le désenclavement de leur localité avec d'autres villages voisins, notamment leur chef-lieu de daïra El-Maleh. propre village, ce qui va apporter plusieurs avantages aux habitants de ce village en matière de nécessités de la vie, gaz de ville, transport et accès vers d'autres localités. Le premier responsable de la commune ajoutera que la commune bénéficiera du bitumage sur une distance de 2 km ainsi que d'un projet d'ouverture d'une route entre les villages de Ouled Djebara et Gherras-Baroudi tel que demandé par les citoyens S. B. L’opération prise en charge des SDF se poursuit RELIZANE Une louable initiative est prise par les autorités de la wilaya envers les SDF, en vue de passer un hiver au chaud. En effet, les personnes sans domicile fixe (SDF) qui passaient leurs nuits sur les trottoirs ou dans les jardins publics avec ce vent glacial qui sévit à travers la région de Relizane ces jours-ci, viennent d'être prises en charge par les autorités locales. L'opération de ramassage a débuté le 4 décembre dernier et se poursuivra jusqu'à la fin de la période hivernale. Les interventions sont quoti- diennes après 18 heures. Cette opération est assurée par une commission coordonnée par la Direction des affaires sociales et compre- nant un représentant des structures concernées, en l'occurrence la Protection civile, la Sûreté de wilaya, la Direction de la santé et de la population, le Croissant-Rouge algérien et la mairie. Jusqu'à ce jour, il a été dénombré six personnes . Ce sont en général des adultes issus d'un milieu défavorisé et qui se sont trouvés sans abri suite à des conflits familiaux. L'on souligne le dévouement et l'altruisme du personnel de cette institution de bienfaisance et à leur tête le responsable de cette structure, qui mérite égards et considération car, ne ménageant aucun effort pour veiller sur les résidents et s'acquittant correctement de leur mission dans la discrétion et l'anonymat, avec des moyens très limités. A. Rahmane ments de routes et les structures d’évacuation des eaux fluviales, au niveau de grands axes routiers de la wilaya, à l’instar du pont d'El-Alga dont la détérioration de certaines de ses parties a engendré l’arrêt de la circulation et nécessité l’ouverture, temporairement, d’une déviation pour assurer la reprise de la circulation sur cet axe routier, selon la même source. APS Réouverture prochaine du pont d’El-Alga à la circulation NAÂMA Le pont d’El-Alga, dans la commune de Moghrar (120 km au sud de Naâma), en cours de reconstruction, sera rouvert dans les prochains jours à la circulation, a-t-on appris auprès de la Direction de wilaya des travaux publics. L’ouvrage s’était partiellement effondré, suite aux inondations qui ont touché dernièrement certaines régions de la wilaya, et a aussitôt bénéficié de travaux de reconstruction d’urgence, au vu de son importance stratégique. Le pont qui est situé sur la RN6, au point kilométrique PK 434, reliant le nord et le sud de la wilaya, devra être réceptionné le 15 janvier courant, ont révélé les responsables du secteur. Des entreprises spécialisées dans les grands ouvrages d’art, opérant actuellement au niveau des chantiers de dédoublement de voies dans la wilaya de Naâma, ont été chargées, avec un montage financier DTP-wilaya, d’enlever toutes les stigmates des inondations laissées sur le réseau routier par les crues des oueds. a-t-on ajouté. Les inondations du mois de décembre dernier ont causé des fissurations sur les accote- Photos : DR Les citoyens disent qu'ils rencontrent d'énormes difficultés pour se rendre à leur lieu de travail qui ne dépasse pas les trois kilomètres du chef-lieu de la commune. Le président de l'APC ne l'entend pas de cette oreille puisqu'il promet à ses citoyens de nombreux projets de développement local, à l'image du projet de raccordement de ce village avec la commune Ouled Kihel qui est à son stade final, de même que la liaison des agglomérations secondaires avec leur Les nonvoyants réclament une école SIDI-BEL-ABBÈS Les non-voyants de la wilaya de Sidi-Bel-Abbès ont, dans la journée d’hier, interpellé les pouvoirs publics au sujet de l’ouverture d’une école où ils s’initieraient au braille pour pouvoir gérer le quotidien et accéder à un degré de savoir afin de s’insérer dans la société. Pour rappel, une école pour les non-voyants ouverte par le passé dans la daïra de Sfisef a été fermée durant la décennie noire. Interpellé au sujet de la réalisation d’une nouvelle école pour les non-voyants, le représentant de la DAS a intervenu sur les ondes de la radio locale de Sidi-Bel-Abbès pour expliquer l’impossibilité d’une telle demande justifiant cela par le fait que les non-voyants de Sidi-BelAbbès n’atteignent pas le nombre exigé pour permettre un tel projet, au grand dam de ces derniers qui n’auront d’autre solution que de se rendre à Oran pour apprendre le braille. Une alternative qui relève de l’impossible, s’insurgent les nonvoyants. A. M. Le Soir d’Algérie Soir Corruption Lundi 5 janvier 2015 - Page 7 Une opportunité pour les donneurs d’alerte ? Le Soir d’Algérie - Espace «Corruption» - E.mail : soir_ [email protected] LE MINISTÈRE DE L'INTÉRIEUR SE DOTE D’UN CENTRE D’APPEL Le pouvoir semble découvrir l’étendue et les méfaits de la bureaucratie, ce qui en soi équivaut à reconnaître que les administrations locales ont failli, et pour lui, la solution se trouve dans la possibilité pour les citoyens victimes d’appeler un centre… d’appel ! C’est chose faite depuis quelques jours, mais en matière de communication et d’informations à propos de ce centre d’appel, c’est raté : on n’en sait pas grand-chose, si ce n’est un numéro vert, mais rien sur les horaires et les jours de fonctionnement… Une démarche bureaucratique pour lutter contre la bureaucratie ? Ou simplement un effet d’annonce ? Le ministre d'État, de l'Intérieur et des Collectivités locales, Tayeb Belaïz, a affirmé que le centre d'appel de son département ministériel, mis en service mercredi 31 décembre 2014, représentait «un acquis» s'inscrivant dans le cadre du programme du secteur visant à mettre fin à la bureaucratie. Dans une déclaration à la presse, en marge de l'inauguration du centre d'appel, il a souligné que le citoyen pouvait désormais se renseigner sur les documents à fournir pour la constitution des dossiers administratifs par un simple appel au numéro vert : 11 00. «95% des citoyens demandent des renseignements sur les pièces à fournir pour la constitution des dossiers administratifs», a indiqué le ministre. Pour ce qui est des doléances, ajoute le ministre, «des personnes ont été chargées de répondre aux préoccupations des citoyens», précisant que de cette manière «nous pourrons nous enquérir de ce qui se passe dans les communes». Grâce à la base de données et aux communications, «on pourra assurer un suivi des problèmes des citoyens (dans différents domaines) pour les traiter, d'une part, et contrôler les autorités locales, d'autre part», a précisé le ministre. Le centre d'appel a pour mission de fournir les renseignements sur la constitution des dossiers administratifs et les modalités de création d'une association, parti ou autre. Le centre prendra également en charge les doléances des citoyens. Après l'enregistrement de l'appel, le citoyen recevra une réponse par l'administration la plus proche de son lieu de résidence. Concernant la constitution des dossiers administratifs, le citoyen reçoit les explications à travers le répondeur automatique opérationnel 24h/24. Quelles sont les conclusions du groupe de travail sur la gestion des affaires locales ? Le 11 novembre dernier avait été installé un groupe de travail interministériel chargé de la mise en place de mécanismes permettant aux citoyens d'exercer leur droit constitutionnel portant participation à la gestion des affaires locales. La cérémonie d'installation avait été présidée par le ministre d'Etat, ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales. L'installation de ce groupe élargi aux élus locaux et aux représentants de la société civile (lesquels ?) venait en application — selon ce ministre — des instructions du président de la République, lesquelles ont été mises en avant par le plan d'action du gouvernement à même de concrétiser le concept de démocratie participative conformément aux spécificités locales et permettre aux citoyens de participer de manière effective à la vie politique Le gré à gré continue de plus belle ! Le Conseil des ministres a examiné et approuvé, mardi 30 décembre 2014, deux marchés en gré à gré simple dans le secteur des travaux publics et une réévaluation de l'autorisation de programme dans celui des transports. Concernant les deux marchés en gré à gré simple, approuvés par le Conseil des ministres réuni sous la présidence du président de la République, ils seront conclus entre l'Agence nationale des autoroutes et deux groupements d'entreprises locales publiques et privées pour la réalisation de deux tronçons de l'autoroute des HautsPlateaux. Ces deux tronçons, dont le délai de réalisation est fixé à 18 mois, relieront, sur 102 km, la localité de Lambidiri (wilaya de Batna) à celle de Draâ Lahmar (wilaya de Khenchela) en passant par la commune d’Ouled Fadhel (wilaya de Batna). La réévaluation de l'autorisation de programme, également approuvée par le Conseil des ministres, concerne la réalisation du dédoublement de la voie ferrée entre Ouled Sly (wilaya de Chlef) et Yellel (wilaya de Relizane) sur une distance de 93 km. Et dire qu’il y a La France, une grande puissance exportatrice de... lutte contre la corruption ? «...Ce message reçu aujourd’hui d’un ami, haut fonctionnaire du secteur des finances publiques (en France), devrait me faire hurler «Banzaï... le monde est à nous !». Spécialiste du contrôle financier, chargé de s’assurer que l’argent public est utilisé efficacement et sans aucun détournement, il va partir en détachement auprès du gouvernement d’un Etat africain pour l’aider dans sa lutte contre la corruption qui ronge ce pays. Faut-il que nous ayions acquis de sérieuses compétences en ce domaine… ce qui suppose que la corruption se soit installée un peu partout chez nous… pour que l’on puisse en arriver à exporter notre savoir-faire pour débusquer et contrer la corruption ? Au risque de passer pour un vieux Schtroumpf radoteur, je préférais l’époque où nous ne savions exporter que des produits de luxe plutôt que l’aptitude à renifler la pourriture.» Jean-Paul Bourgès, Médiapart, le 20 décembre 2014 à peine un mois, le Premier ministre avait diffusé une circulaire exigeant des ministres et des walis qu’ils n’utilisent le gré à gré dans l’attribution des marchés publics qu’à titre exceptionnel et dans le cadre de l’urgence. Cette circulaire vient d’être rendue caduque par le chef de l’Etat. D. H. et socioéconomique du pays. Près de deux mois plus tard, on ne sait toujours rien des conclusions de ce groupe de travail, si conclusions il y a. Pour evenir à ce centre d’appels, nous avons voulu en savoir plus sur ses modalités de fonctionnement, malheureusement le site web du ministère de l’Intérieur est totalement muet à ce sujet, ce qui est étrange, site qui d’ailleurs nécessite d’être grandement dépoussiéré et mis à jour. Avant de s’en prendre à la bureaucratie qui sévit notamment dans les administrations locales, le ministère de l’Intérieur ferait bien de doper son site web et de le rendre plus performant. L’implication des citoyens dans l’animation de ce centre d’appel contribuerait aussi pour ses initiateurs à «contrôler les autorités locales», rien que ça ! Est-ce que le citoyen aura au bout du fil un interlocuteur, ou est-ce que son appel sera simplement enregistré puis répercuté à l’administration concernée qui, à son tour, le contactera ? Cela semble bien compliqué tout ça, mais ça peut quand même être une opportunité pour des citoyens donneurs d’alerte de faire part des dérives qui gangrènent la gestion des administrations locales, à condition qu’en retour ces «dénonciateurs» ne soient pas victimes de représailles… Djilali Hadjadj Renforcer la loi contre le blanchiment d’argent Le Conseil des ministres qui s’est réuni le 30 décembre dernier a examiné et approuvé un avant-projet de modification de la loi du 6 février 2005, relative à la prévention et à la lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme. Cette modification mettra davantage à niveau la législation nationale avec les décisions des Nations unies relatives à cette question. À ce titre, le projet de loi confortera l’assise juridique des décisions de la Banque d’Algérie et de la Cellule de traitement du renseignement financier (CTRF), pour la mise en œuvre par les banques et autres institutions financières locales, de mesures préventives contre ces fléaux. Il élargira aussi la compétence des tribunaux nationaux sur les infractions de financement du terrorisme et de blanchiment d’argent, y compris lorsqu’il s’agit de faits commis à l’étranger et visant des intérêts algériens. Enfin, le texte consolide les procédures de gel, par le juge, des fonds destinés au terrorisme. Nous réserverons prochainement tout un «Soir Corruption» aux raisons qui ont amené le gouvernement à mettre en conformité son arsenal législatif avec les recommandations du Gafi (Groupe d’action financière international) qui a épinglé l’Algérie en octobre dernier pour insuffisances en matière de lutte contre le blanchiment d’argent. D. H. Encore un groupe de travail ! L’ALGÉRIE VEUT PRÉVENIR LA FUITE DES CAPITAUX Deux groupes de travail ont été installés en application des recommandations édictées par le président de la République lors du Conseil restreint, pour définir les mesures de rationalisation des importations et de lutte contre l'évasion des capitaux, a indiqué le ministre du Commerce dans un entretien accordé à l'APS. Le premier groupe, installé au niveau du ministère du Commerce, est chargé d'élaborer les actions à prendre pour assurer une meilleure gestion et la rationalisation des achats à l'extérieur. Quant au second groupe, qui est composé de représentants du ministère du Commerce et des deux administrations douanière et fiscale, il a pour mission de suivre d'une manière «rigoureuse, précise et permanente» toutes les transactions qui concernent le commerce international afin de limiter l'évasion des capitaux vers l'étranger, selon le ministre. Lors du Conseil restreint tenu il y a une dizaine de jours et consacré à l'impact de la baisse des cours de pétrole sur la démarche économique et sociale du pays, le président de la République avait chargé le gouvernement de veiller, entre autres, à la rationalisation des importations et au renforcement du contrôle des opérations de financement du commerce extérieur pour prévenir toute forme d'évasion de capitaux, rappelle-ton. A propos de l'évasion des capitaux vers l'étranger au sujet de laquelle le Conseil restreint a appelé au renforcement du contrôle des opérations de financement du commerce extérieur, le ministre considère que la lutte contre ce délit économique, qui doit passer par un contrôle «beaucoup plus rigoureux» du commerce extérieur, est à même de permettre à l'Algérie de préserver ses recettes en devises. Le gouvernement semble prendre conscience de l’existence et de l’ampleur de la fuite des capitaux qui se chiffrent par dizaines de milliards de dollars. Faut-il pour autant se limiter à la mise en place d’un énième groupe de travail intersectoriel ? Encore un effet d’annonce ? D. H. Une des plus grandes aventures réussies Le Soir d’Algérie «Toute opinion est transitoire et toute œuvre est permanente.» (Man Ray, 1890-1976, peintre et photographe) La transplantation rénale consiste en une opération chirurgicale durant laquelle un rein, provenant d’un donneur, est transféré dans l’organisme du receveur. Pour les patients atteints d’insuffisance rénale – à condition qu’ils y consentent et que cela soit possible —, la transplantation représente généralement un objectif prioritaire. En effet, par comparaison à la dialyse, une transplantation contribue de manière beaucoup plus efficace au rétablissement des capacités de performance de l’organisme, à la qualité de vie et à l’intégration sociale des personnes concernées. Selon les législations, il est possible de transplanter des organes provenant de donneurs en état de mort cérébrale ou de donneurs vivants. Idéalement, le don par une personne vivante devrait avoir lieu avant que le patient ne commence à être dialysé. Par opposition à la transplantation cardiaque ou à la transplantation pulmonaire, le nouveau rein ne sera pas greffé à la place du rein malade, mais il sera implanté dans un site ectopique (exactement dans la fosse iliaque au niveau du bassin). Les propres reins du patient ne seront donc pas enlevés, sauf exception. Dans la plupart des cas, le greffon retrouve sa fonctionnalité pendant l’opération déjà. Néanmoins il arrive quelquefois qu’une série de dialyses s’avère encore nécessaire à la suite de l’intervention chirurgicale. Aussi, il persiste un risque de rejet pour le rein transplanté dans l’organisme de l’hôte. Afin de prévenir de telles réactions de rejet, le receveur devra prendre des médicaments anti-rejet après avoir subi la transplantation. Ces traitements induisent une inhibition de son système immunitaire et évitent ainsi au greffon une «agression» de la part de l’organisme du receveur. Ces médicaments anti-rejet sont appelés immunosuppresseurs. Comme pour la plupart des médicaments, il faut s’attendre à une éventuelle apparition d’effets indésirables. Il est essentiel pour le maintien du bon fonctionnement du rein transplanté, il est conseillé de consulter régulièrement le néphrologue et de suivre précisément ses instructions. Quelques rappels sur l’anatomie du rein, son fonctionnement et ses maladies constituent un préalable à la compréhension des tenants et des aboutissants de la greffe rénale Anatomie du rein Nos reins sont des organes filtrants qui épurent l’organisme de ses déchets. Ils sont aussi producteurs d’hormones, essentielles au bon fonctionnement de notre corps. Si les deux reins s’arrêtent de fonctionner, notre organisme ne parvient pas à compenser et dans le pire des cas il y a danger de mort. Pour mieux comprendre les répercussions d’un trouble de la fonction rénale, il est utile de connaître la structure et le fonctionnement de ces organes importants pour notre santé. Sur le plan anatomique, chaque individu possède deux reins qui sont situés à l’arrière, à droite et à gauche de la colonne vertébrale, à la hauteur des côtes inférieures. Chaque rein mesure environ 12 cm de longueur et pèse approximativement 150 g. Le rein est enveloppé d’une capsule fibreuse résistante (capsule rénale), sous laquelle se trouvent une fine couche de graisse et de l’extérieur vers l’intérieur, le cortex rénal, la substance médullaire et les calices rénaux. Au niveau du cortex rénal, on dénombre jusqu’à un million de néphrons, des petites unités fonctionnelles qui sont en fait les filtres du rein et qui interviennent dans la formation de l’urine. En empruntant la voie des calices, l’urine s’écoule goutte à goutte de la substance médullaire dans le bassinet et parvient dans la vessie à travers l’uretère. Contribution L’irrigation sanguine du rein est assurée par l’artère et la veine rénales. Fonctionnement du rein Chaque jour, environ 1500 litres de sang passent par les reins (nous disposons d’environ 5 litres de sang, pour un adulte, qui font quotidiennement et sans interruption le tour de la circulation). Les néphrons assurent le «nettoyage» du sang par filtration et forment l’urine. Les minuscules vaisseaux sanguins irrigant les néphrons sont dotés de pores qui laissent passer l’eau et les déchets. Par contre, des substances importantes, comme les protéines, les vitamines et les cellules sanguines, sont retenues par les néphrons. Le rein retient 99% de l’eau filtrée et des composants importants du sang et les renvoie dans l’organisme, produisant ainsi une urine concentrée. Seulement 1% de l’eau filtrée reste dans l’urine avec les substances devant être éliminées par la voie urinaire. Ainsi, chaque jour, 1,5 litre d’urine est envoyé vers la vessie d’où elle est excrétée vers l’extérieur lors de la miction. En dehors du travail de filtration, une des fonctions importantes du rein est la production d’hormones. Il s’agit de la rénine qui est une hormone assurant la régulation de la pression artérielle sur le long terme et d’une manière générale, mais elle est sans influence sur les variations de courte durée de la pression artérielle. Le rein élabore aussi la vitamine activée D3 qui permet à l’organisme d’absorber le calcium par l’intestin et de le fixer dans les os. Et la dernière étape de la production de vitamine activée D3 à partir de ses dérivés n’a lieu pratiquement que dans le rein. Il fabrique aussi l’érythropoïétine qui est une hormone stimulant la production des globules rouges du sang (érythrocytes). Les érythrocytes transportent l’oxygène des pou- Les maladies rénales sont relativement faciles à diagnostiquer. En effet, le médecin peut diagnostiquer une maladie rénale à l’aide d’un petit échantillon de sang et d’urine, en mesurant le taux de créatinine, l’excrétion d’albumine, ainsi que la mesure de la filtration glomérulaire. Les maladies rénales non diagnostiquées ont des conséquences fâcheuses. En effet, lorsque les maladies rénales ne sont pas traitées à temps, ceci augmente le risque d’une diminution progressive de la fonction rénale, aboutissant finalement à une insuffisance rénale qui ne peut être traitée que par une dialyse ou une greffe. Les personnes dont la maladie rénale n’est pas traitée sont exposées à un risque accru de développer simultanément une maladie cardiovasculaire et donc de mourir précocement. Les facteurs de risque sont à identifier impérativement. Ils rendent plus probable l’apparition et l’évolution négative d’une maladie rénale. Il peut s’agir d’un diabète sucré, une hypertension artérielle, un excès de poids, le tabagisme, un âge supérieur à 50 ans, un diabète et des maladies rénales dans la famille Quant à la prévention des maladies rénales, il n’est guère possible de les prévenir entièrement. Néanmoins, toute activité qui amène une réduction des facteurs de risque contribue aussi indirectement à une amélioration de la fonction rénale. Citons par exemple le bon contrôle des maladies sousjacentes comme le diabète et l’hypertension artérielle, la réduction du poids en cas de surcharge pondérale, l’arrêt de la consommation de tabac et une activité physique appropriée. En ce qui concerne le traitement médicamenteux, il doit débuter tôt et sa mise en route précoce augmente les chances de préserver la fonction rénale restante. Un dommage qui s’est déjà produit ne En effet, l’information constitue l’étape initiale qui consiste d’abord en une information la plus objective possible sur les avantages mais aussi sur les risques de la transplantation (mortalité, échec, infection sévère, morbidité, etc.). Ensuite, en collaboration étroite avec le médecin responsable du suivi en dialyse, il faudrait apprécier les motivations du candidat par rapport à sa compliance thérapeutique future. mons et le répartissent dans l’ensemble de l’organisme par la voie sanguine. Un rein en bonne santé «remarque» une carence en globules rouges et réagit par une production accrue d’érythropoïétine. Cette hormone pénètre par la voie sanguine dans la moelle osseuse où elle stimule la production de globules rouges. Les maladies du rein Elles sont relativement fréquentes. En effet, on est en présence d’une maladie rénale chronique lorsque l’on constate la présence de protéines (notamment de l’albumine) dans les urines et lorsque le taux de filtration des néphrons (débit de la filtration glomérulaire ou DFG) diminue nettement. En général, environ un adulte sur dix souffre d’une affection rénale plus ou moins sévère. Les causes de maladies rénales sont multiples. Environ 20% des personnes de plus de 70 ans présentent une diminution de la fonction rénale. Les causes les plus fréquentes d’une limitation de la fonction rénale sont des inflammations rénales, dues soit à une maladie générale (maladies inflammatoires, comme par exemple un lupus érythémateux ou une polyarthrite rhumatoïde), à des infections, à une obstruction des voies urinaires, ou à des maladies héréditaires (exemple la maladie polykystique des reins). Les autres facteurs pouvant contribuer au développement d’une maladie rénale sont représentées par le diabète et l’hypertension artérielle, qui sont aussi les causes principales d’une maladie cardiovasculaire. peut certes être réparé, mais d’autres dommages provoqués par une progression de la maladie peuvent dans de nombreux cas être réduits. Le médecin essaiera de traiter les causes et les conséquences de la maladie rénale par des médicaments comme les antibiotiques lorsqu’il s’il s’agit d’une infection aiguë, des médicaments antihypertenseurs en cas d’une hypertension artérielle, des médicaments antidiabétiques, ainsi que diverses mesures pour équilibrer le diabète, des hypolipémiants (médicaments faisant baisser le taux de cholestérol dans le sang) si vos paramètres lipidiques sont trop élevés et de l’érythropoïétine en cas d’anémie. La dialyse Dans le cas d’une insuffisance rénale aiguë ou chronique, la survie n’est possible que si les produits du métabolisme (produits issus des transformations biochimiques dans l’organismes) et les déchets (toxines) et les sels circulant dans l’organisme sont éliminés par dialyse. Une des grandes réussites médicales dans ce domaine a été la mise au point de «machines» de dialyse. Le dialyseur, une partie du générateur de dialyse, peut suppléer presque entièrement aux fonctions de filtration du rein en éliminant à la fois les substances mentionnées plus haut et l’eau en excès. La dialyse ou hémodialyse fonctionne selon le principe de l’osmose (passage de molécules de solvant, en général l’eau, à travers une membrane semi-perméable depuis le milieu le moins concentré — dit hypotonique — en produits solubles vers celui le Lundi 5 janvier 2015 - PAGE 8 LA GREFFE (1re partie) Pr Kamel Sanhadji(*) plus concentré – dit hypertonique — et ce phénomène s’arrête lorsque les deux liquides séparés par la membrane atteignent la même concentration). A titre d’illustration, on peut imaginer une poche en plastique dotée de pores très fins. On remplit cette poche d’un liquide — par exemple du sang — contenant des substances dissoutes qui doivent être éliminées. La poche est ensuite placée dans un bac contenant une solution aqueuse. Les substances à éliminer se dirigent vers la solution aqueuse, quittent la poche au- travers des pores de la membrane semi-perméable et migrent dans le bac. La direction de la migration est toujours la même, c'est-à-dire de la solution la plus concentrée vers la moins concentrée. Les petites particules passent plus aisément et plus rapidement à travers les pores. La migration se poursuit jusqu’à ce que la teneur en substances à éliminer soit la même dans le sang que celle dans la solution aqueuse. Le liquide contenu dans la poche est ainsi nettoyé en fonction de la différence de concentration. Ce comportement de deux liquides à concentration différente est utilisé dans la dialyse. Les produits du métabolisme et les déchets quittent le sang tout d’abord en grandes quantités, puis en quantités moindres jusqu’à ce que la concentration des substances de part et d’autre de la membrane soit égale. Le sang peut ainsi être épuré (dialysé) des toxines sus-mentionnées. La dialyse, proprement dite, peut être réalisée au moyen de deux techniques différentes dont l’efficacité est comparable. L’une d’elles est l’hémodialyse ou hémofiltration. Il s’agit d’une méthode d’épuration consistant à amener le sang chargé de substances toxiques vers un «rein artificiel» (machine) d’où il est ramené vers l’organisme après épuration. L’hémodialyse est réalisée de manière intermittente, deux à trois fois par semaine. L’autre technique est la dialyse péritonéale. Cette méthode dite aussi dialyse péritonéale continue ambulatoire (DPCA) est un traitement de longue durée. Elle s’effectue par l’intermédiaire d’un tube inséré chirurgicalement dans l’abdomen. Indications à une transplantation rénale Une transplantation rénale peut être envisagée chez tout patient insuffisant rénal chronique, qu'il soit déjà en dialyse ou que celle-ci soit imminente, à condition que les risques encourus n'excèdent pas les bénéfices escomptés et qu'il n'existe pas de contre-indication absolue. L'âge limite, qui était autrefois de 50 à 55 ans, a pu être régulièrement reculé jusqu'à 70-80 ans grâce à une meilleure utilisation des immunosuppresseurs. La transplantation est le traitement de choix de l’insuffisance rénale terminale. C’est la seule alternative à la dialyse périodique. La sélection du receveur est primordiale. En effet, au cours de la dernière décennie, de la médecine contemporaine Le Soir d’Algérie RÉNALE on a pu observer un bouleversement des indications de la transplantation rénale. En premier lieu, on peut considérer qu’il n’y a plus vraiment d’âge limite pour réaliser une transplantation rénale, la principale limitation provenant de la pénurie d’organes. À l’heure actuelle il n’existe plus de contre-indication absolue et définitive à la transplantation rénale. Deux situations doivent cependant être envisagées avec beaucoup de circonspection : d’une part, l’intime conviction qu’une mauvaise compliance (précision avec laquelle un patient suit un plan de traitement convenu) thérapeutique grèvera quasi inéluctablement les chances de succès d’une transplantation d’organe et d’autre part, les antécédents de psychose, car à l’occasion des rechutes, la compliance thérapeutique deviendra aléatoire et l’avenir de la transplantation incertain. Les contre-indications absolues mais temporaires sont les infections tant qu’elles ne sont pas parfaitement contrôlées et les cancers en évolution. La durée de la période de recul nécessaire avant d’envisager une nouvelle transplantation est de deux ans pour la plupart des cancers et de cinq ans pour les formes les plus sévères, mais la prédiction à l’échelon individuel est difficile. En ce qui concerne les cancers du rein de découverte systématique et les cancers in situ, on considère qu’aucune attente n’est indispensable. Fait intéressant, le délai d’attente à recommander est aussi de deux ans pour les patients qui ont présenté un syndrome lymphoprolifératif lors d’une première transplantation. Les contre-indications relatives (et en particulier l’athérosclérose sévère), quant à elles, augmentent le risque de morbidité et de mortalité : leur évaluation exacte n’en est que plus importante. Cette phase d’évaluation des contreindications éventuelles à la réalisation d’une transplantation rénale peut parfois conduire à une indication de greffe multiorganes, par exemple de greffe rein-foie en cas de cirrhose posthépatique associée ou de greffe rein-cœur en cas d’insuffisance cardiaque sévère associée. Un article à venir portera sur ce point spécifique des greffes multiorganes. L’infection par le VIH n’est plus considérée comme une contre-indication car des résultats très encourageants ont été obtenus, même si le recul demeure encore insuffisant. L’introduction des dernières générations de molécules antirétrovirales, en particulier des antiprotéases du VIH, ayant transformé le pronostic vital et la qualité de vie de ces patients, la transplantation rénale est devenue envisageable chez des insuffisants rénaux terminaux séropositifs pour le VIH. Selon les recommandations actuelles, la greffe peut être envisagée chez un sujet recevant un traitement antirétroviral bien toléré si le taux de lymphocytes CD4 est supérieur à 200/mm3 et que la charge virale VIH est indétectable depuis au moins 3 mois. Dans ces conditions, les données les plus récentes de la littérature montrent un pronostic similaire des greffons et des patients à moyen terme comparés à des sujets séronégatifs. Une des principales caractéristiques de la transplantation de ces sujets tient aux interactions pharmacocinétiques particulièrement intenses entre les antiprotéases, puissants inhibiteurs des cytochromes P450 3A et les inhibiteurs de la calcineurine (protéine stimulant les cellules immunitaires T ce qui favorise le rejet). Processus d’évaluation et de préparation du receveur L’évaluation du receveur potentiel d’une transplantation d’un rein, qu’il soit de cadavre ou de donneur vivant selon la législation, est une étape fondamentale dans la réalisation d’une transplantation. En effet, c’est au terme de celle-ci qu’il sera possible de répondre à trois questions : la transplantation est-elle réalisable et dans quel délai ? Quels en sont Contribution les risques à court et moyen termes ? Quel est le traitement immunosuppresseur le plus adapté ? Lorsqu’il s’agit d’un rein prélevé chez un cadavre, l’évaluation comprend trois étapes : une information, une étude de dossier et un bilan immunologique. En effet, l’information constitue l’étape initiale qui consiste d’abord en une information la plus objective possible sur les avantages mais aussi sur les risques de la transplantation (mortalité, échec, infection sévère, morbidité, etc.). Ensuite, en collaboration étroite avec le médecin responsable du suivi en dialyse, il faudrait apprécier les motivations du candidat par rapport à sa compliance thérapeutique future. Et enfin, une évaluation des bénéfices qu’apportera la transplantation par comparaison avec les techniques de dialyse notamment en fonction de l’âge. L’étape suivante est l’étude précise du dossier du patient pour définir son âge physiologique (état de fonctionnement des grandes fonctions vitales), la néphropathie causale, l’état des voies excrétrices urinaires, la quantification d’une diurèse (sécrétion de l’urine) résiduelle éventuelle, les facteurs de risques vasculaires (en particulier le théliales. La pratique de transfusions préalables à la transplantation est désormais abandonnée par la majorité des équipes. Dans certains cas (patients hyperimmunisés, c'est-à-dire ayant une forte réactivité vis-à-vis des antigènes des donneurs d’organe), une préparation immunologique particulière pourra être proposée (perfusions d’immunoglobulines polyvalentes). Sur le plan des groupes sanguins, il est d’usage d’apparier receveur et donneur dans le système érythrocytaire ABO. Il n’est tenu aucun compte de la compatibilité Rhésus. Quant au rôle exact de la compatibilité dans le système Lewis, il n’est pas parfaitement défini. En ce qui concerne les groupes HLA, statistiquement et d’après les données des registres internationaux, les résultats des transplantations de rein de cadavre sont d’autant meilleurs à long terme que la compatibilité HLA entre receveur et donneur est étroite. Toutefois, ce bénéfice est désormais plus modeste même s’il reste significatif sur le plan statistique. Il convient donc, pour les premières transplantations, de mettre en balance les risques réels d’une attente de Lorsqu’il s’agit d’un receveur potentiel d’un rein de donneur vivant, l’évaluation comprend essentiellement les mêmes étapes que celles évoquées pour un rein prélevé chez le cadavre. L’évaluation psychologique est sans doute plus cruciale dans ce cas surtout si l’on envisage une transplantation dite «préemptive», c’est-à-dire en évitant le recours à la dialyse. Le traitement immunosuppresseur sera adapté en fonction du degré de compatibilité HLA entre donneur et receveur. tabagisme), les antécédents infectieux, hépatiques (hépatites B, C), psychiatriques, les antécédents chirurgicaux et les allergies connues à des médicaments. Cette étude est complétée, le cas échéant, par des explorations destinées à apprécier : - les anomalies du bas appareil urinaire et l’existence d’un reflux vésico-urétéral (cystographie rétrograde, échographie vésicale) ; - la fonction ventriculaire gauche pour évaluer la capacité du cœur à propulser la sang (échocardiographie et fraction d’éjection isotopique) ; - l’état des artères coronaires (scintigraphie d’effort au thallium ou échographie de stress puis coronarographie le cas échéant ; - l’état de l’aorte, des artères iliaques et des carotides (cliché d’abdomen sans préparation de face et de profil, échodoppler, tomodensitométrie sans injection) ; - l’état d’immunisation vis-à-vis du cytomégalovirus (CMV), du virus Epstein-Barr (EBV), des virus des hépatites B et C, du VIH et de l’HTLV (Human T-cell Lymphotrophic Virus), de la toxoplasmose, de la syphilis et du virus HHV-8. Au terme de cette seconde étape, il est possible de proposer parfois une intervention chirurgicale préalable comme une néphrectomie (ablation du rein) en cas de polykystose rénale, d’infection des voies urinaires à répétition, de certaines néphropathies, comme une cure d’un anévrisme de l’aorte ou correction d’une anomalie du bas appareil urinaire, envisager les types d’anastomose vasculaire et urinaire à utiliser et définir les facteurs de risque vasculaire. Il faudrait informer le patient du risque de récidive de la néphropathie initiale (hyalinose segmentaire et focale, c'est-à-dire des dépôts vitreux anormaux au niveau des glomérules rénaux). Il est nécessaire de diagnostiquer et éradiquer un foyer infectieux méconnu (sinusite chronique, etc.). Et enfin, l’étape immunologique déterminera, en grande partie, l’évaluation du délai d’attente. Elle comprend la définition du groupe sanguin ABO, du groupe tissulaire HLA, la recherche d’anticorps lymphocytotoxiques anti-HLA par différentes techniques (cytotoxicité, Elisa) et d’anticorps anti-cellules endo- greffe prolongée et les bénéfices modestes d’un appariement HLA de bonne qualité. Il apparaît prudent cependant d’éviter cinq ou six incompatibilités. En revanche, les résultats des secondes transplantations sont d’autant meilleurs que l’appariement HLA est bon. Quant aux anticorps lymphocytotoxiques anti-HLA, ils peuvent apparaître après une ou plusieurs grossesses et après des transfusions et/ou transplantations. La réponse anticorps anti-HLA peut varier dans le temps, en intensité (taux des anticorps) et en largeur (pourcentage de réactivité vis-àvis d’un panel sélectionné, couvrant la majorité des spécificités HLA de la population du pays), d’où la nécessité de rechercher ces anticorps après chaque exposition à des molécules HLA et d’en étudier les modifications dans le temps. Les patients qui possèdent des anticorps IgG dirigés contre plus de 80% de lymphocytes T du panel sont dits «hyperimmunisés». Ces anticorps peuvent perdurer ou disparaître au cours du temps. La spécificité de ces anticorps anti-HLA doit être étudiée. Si elle peut être parfaitement définie, il convient d’éliminer parmi les donneurs potentiels ceux qui possèdent les molécules HLA contre lesquelles le receveur a développé des anticorps. Si la spécificité des anticorps ne peut être précisément définie (en cas d’immunisation trop large), seul le cross-match (réaction permettant de savoir si le receveur de l’organe n’a pas d’anticorps spécifiques contre le greffon) permet de conclure. Si le cross-match est négatif, la transplantation est possible. S’il est positif, classiquement cela contre-indique la greffe. Toutefois, la signification d’un crossmatch positif n’est pas univoque. Elle est schématiquement fonction de la spécificité des anticorps détectés. Une recherche de spécificités plus fines relève d’une discussion très technique et complexe Effet des transfusions pré-transplantation La constatation que les patients n’ayant jamais été transfusés avaient une survie de leur greffon significativement moins bonne que ceux qui avaient été transfusés avant la transplantation date de 1973. Accueilli initialement avec scepticisme, l’effet bénéfique Lundi 5 janvier 2015 - PAGE 9 des transfusions a par la suite été généralement admis. Des politiques de transfusions délibérées avant la transplantation ont été alors mises en place. Le mécanisme exact de l’effet transfusionnel est encore inconnu. L’explication relèverait soit d’un phénomène de sélection négative (qui diminue les chances des patients ayant développé des anticorps d’être transplantés) soit d’un phénomène d’induction de tolérance immunologique dite par délétion clonale (les cellules réactives responsables du rejet sont éliminées). D’autres mécanismes de tolérance sont proposés et qu’il est très technique d’expliquer ici. La découverte d’immunosuppresseurs, en particulier la cyclosporine, a réduit énormément la pratique des transfusions prétransplantation. Même si cet effet est encore retrouvé par certains auteurs, la plupart des équipes ont abandonné cette politique de transfusion délibérée. Lorsqu’il s’agit d’un receveur potentiel d’un rein de donneur vivant, l’évaluation comprend essentiellement les mêmes étapes que celles évoquées pour un rein prélevé chez le cadavre. L’évaluation psychologique est sans doute plus cruciale dans ce cas surtout si l’on envisage une transplantation dite «préemptive», c’est-à-dire en évitant le recours à la dialyse. Le traitement immunosuppresseur sera adapté en fonction du degré de compatibilité HLA entre donneur et receveur. En ce qui concerne le donneur, son choix et sa préparation sont d’une importance capitale, qu’il s’agisse, et c’est une évidence, d’un donneur vivant ou d’un donneur cadavre. Différentes catégories de donneurs vivants peuvent être considérées pour la transplantation. Les résultats à long terme sont très nettement supérieurs dans le cas des donneurs HLA identiques. En ce qui concerne les transplantations effectuées avec des donneurs vivants apparentés HLA-semi-identiques ou HLA-différents, les résultats sont statistiquement meilleurs que les résultats obtenus avec des reins de cadavre. La remarque est vraie aussi pour les reins provenant de donneurs vivants non apparentés (les conjoints par exemple). Les avantages de ce type de transplantation consistent donc en une amélioration significative des résultats (probablement due à une meilleure qualité des reins transplantés) et en la diminution, voire la suppression du temps de dialyse. L’évaluation d’un donneur vivant nécessite avant tout une information des risques inhérents à la transplantation (mortalité et morbidité peropératoire et post-opératoire, nécessité d’une surveillance ensuite). La spontanéité et la sincérité de la motivation doivent être appréciées par plusieurs membres de l’équipe de transplantation, si possible au cours de plusieurs entretiens, par un psychiatre, un psychologue, et confirmées devant un juge. S’ajoute pour chaque futur donneur le passage devant un comité d’experts qui procède à une audition du donneur et s’assure que ce dernier a mesuré les risques et les conséquences du prélèvement au vu de l’information qui lui a été délivrée, puis qui délivre une autorisation de prélèvement. L’étape suivante consiste à éliminer formellement toute insuffisance rénale. Enfin, lorsque la décision de transplantation est prise, le chirurgien précise le côté de la néphrectomie par une artériographie ou une tomodensitométrie et choisit avec le donneur la technique de néphrectomie, conventionnelle ou par cœlioscopie. K. S. (A suivre) * Professeur des université, directeur de recherches, service d’immunologie des transplantations, CHU de Lyon, France. Culture Le Soir d’Algérie Lundi 5 janvier 2015 - PAGE [email protected] Communion entre Tassili, Hoggar et Sahel 5e FESTIVAL INTERNATIONAL DES ARTS DE L’AHAGGAR Ils n’ont que la liberté… Par Kader Bakou Dans le film Rusty James de Francis Ford Coppola, le «Motorcycle Boy» disait souvent, en voyant des poissons se battre dans l’aquarium d’un magasin, que ces poissons ne se battent pas entre eux dans un lac ou dans un fleuve : c’est le manque d’espace qui les rend agressifs. Un jour, ou plutôt une nuit, le «Motorcycle Boy» force la porte du magasin et va ouvrir toutes les cages libérant ainsi les malheureux oiseaux prisonniers. Il va aussi vers l’aquarium et met les poissons dans un sachet rempli d’eau. En courant, il va jeter le sachet dans le fleuve. Quand les poissons sont dans l’eau de la rivière, le «Motorcycle Boy» est déjà tombé victime d’une balle tirée par un représentant de la loi. Le «Motorcycle Boy» est mort parce qu’il avait enfreint la loi en cassant un magasin versé dans le commerce des oiseaux et des poissons (un petit camp de concentration, en somme). Mais elle est bien cruelle cette loi des hommes qui prive les animaux de ce qu’ils ont de plus précieux : la liberté ! K. B. [email protected] Les deuxième et troisième soirées du 5e Festival international des arts de l’Ahaggar ont été marquées par une effluence exceptionnelle au site de Tidessi. Presque dix ans après sa mort, Othmane Bali revient sur scène à travers l’hommage musical qui lui a été rendu. Le lendemain, c’est un programme all-stars qui a fait vibrer le public de Tamanrasset. De notre envoyée spéciale à Tamanrasset, Sarah Haidar L a mémoire du maître du chant targui a été célébrée à Tamanrasset à l’occasion d’une soiréehommage où le Tassili et le Hoggar ont communié pour saluer l’héritage du regretté Othmane Bali, emporté par les crues d’un oued à Djanet le 17 juin 2005. L’ouverture s’est faite avec le groupe Tinissi de Tamanrasset mené par le luthiste Mohamed Rezkaoui qui s’inscrit dans la démarche de l’artiste disparu en y ajoutant une couche aussi originale que tout à fait surprenante : un violon. L’instrument est très rarement sollicité dans la musique traditionnelle, et même moderne, de la région ; et c’est pour cela que les premières notes du violoniste se sont magistralement imposées dès le début du concert, donnant à l’ensemble une singularité étonnante. Malgré une sono défectueuse, la troupe a su captiver l’attention du public et offrir une prestation digne du grand Photo : DR LE COUP DE BILL’ART DU SOIR maître. A cela vient s’ajouter la virtuosité du luthiste qui a également interprété plusieurs poèmes du répertoire classique touareg tandis que les percussionnistes s’introduisaient souvent dans la gamme pour créer un air de fête auquel les jeunes de Tamanrasset ont immédiatement répondu par les fameux déhanchements endiablés du Sud. Mais c’est surtout Miloud Choughli, figure incontournable de l’école Bali à Djanet, qui a fixé le rythme de cette soirée avec des morceaux festifs qui doivent beaucoup aux percussions. Il a également interprété «Damaâ», une des chansons les plus connues de son mentor qui, rappelons-le, écrivait aussi bien en tamasheq qu’en arabe. Très attaché à la tradition musicale du Tassili, Choughli suit la voie de Bali dans le sens d’une modernisation respectueuse de l’âme du répertoire mais surtout d’un enrichissement instrumental et rythmique qui demeure en harmonie avec les sonorités classiques. Le retour du monument sur scène fut aussi filial puisque Nabil Bali, son fils, est déjà connu dans la région et au-delà pour ses compositions musicales et poétiques. Auteur de trois albums, l’artiste est tantôt hanté par le style du père, tantôt enclin vers un genre de «world music». Sa prestation a néanmoins commencé au ralenti puisque le chanteur, malgré la richesse de son répertoire personnel mais aussi des textes inédits de Bali, QUE PÈSE UNE VITRE QU’ON BRISE DE ABDELMADJID KAOUAH choisit d’interpréter un titre de... Babylone ! Heureusement, Nabil ne tardera pas à revenir vers le giron musical du Tassili en reprenant, avec une parfaite maîtrise, quelques poésies raffinées de son père ainsi que ses propres chansons qui s’inspirent largement du blues touareg. Vendredi, le campement de Tidessi n’a pas désempli malgré un froid glacial. Le programme était en effet irrésistible : le groupe nigérien Mamar Kassey, mené par le chanteur et flûtiste Yacouba Moumouni, a enchanté son public avec un ensemble de musiques ethniques du Sahel allant des Haoussa aux Peuls en passant par les Fulas. Très influencé par Cheik Tidiane Sek, cette formation fondée en 1995 élabore néanmoins son propre groove avec une section rythmée à la fois recherchée et accessible au grand public. Mais c’est avec la Bécharienne Souad Asla que la danse atteindra son paroxysme. L’artiste a longtemps accompagné Hasna El Becharia avant d’entamer une carrière solo et c’est tout naturellement que le style de la diva transparaît dans la prestation de la jeune chanteuse. Souad a cependant sa propre manière d’interpréter les thèmes traditionnels et a également quelques titres de son cru dont le décapant Marchandise, satire à la fois humoristique et virulente contre la lobotomisation capitaliste. S. H. Quarante ans de poésie dans un recueil rofonds et lapidaires, hantés par le souvenir des compagnons assassinés ou traversés par les douleurs de l’exil, les poèmes du recueil Que pèse une vitre qu’on brise de Abdelmadjid Kaouah témoignent de plus de quarante ans d’écriture et de la place du poète dans l’histoire de la poésie algérienne francophone. Ce recueil de 86 pages, paru aux éditions algériennes Arak, rassemble une quarantaine de textes, pour la plupart inédits, écrits par Abdelmadjid Kaouah entre 1972 et 2014, offrant aux lecteurs une occasion de découvrir ou de redécouvrir une verve poétique constante, marquée par des drames humains dans l’Algérie contemporaine. Présentés selon un ordre plus ou moins chronologique, P 10 SALLE EL-MOUGGAR (ALGERCENTRE) Du 5 au 31 janvier 2015 (sauf les 11, 18 et 25 janvier) : En partenariat avec l’AARC, projection du film L’Héroïne de Cherif Aggoun, à raison de 4 séances par jour : 14h, 16h, 18h et 20h. Jeudi 8 janvier à 18h : Pièce théâtrale La Fin de l’association culturelle DjilaliBen-Abdelhamid de Mostaganem. Vendredi 9 janvier à 10h : Pièce théâtrale pour enfants Naker El Maârouf du Théâtre régional de Mascara. Samedi 10 janvier à 15h : Concert de Abderrahmane Djalti à l’occasion de la sortie de son nouvel album (suivie d’une vente-dédicacée). Jeudi 15 janvier à 18h : Spectacle de Karim Faycel à l’occasion de la sortie de ces textes portent également des hommages à d’autres poètes algériens comme Tahar Djaout, Youcef Sebti et Jean Sénac (tous trois assassinés), ou étrangers comme son nouvel album. Jeudi 22 janvier à 18h : Pièce théâtrale Sassia et El Bahi de la coopérative culturelle Afkar wa Founoun de Sétif. SALLE ATLAS (BAB-EL-OUED, ALGER) Vendredi 9 janvier à 15h : Pièce théâtrale pour enfants Naker El Maârouf du TR de Mascara. COMPLEXE CULTUREL ABDELOUAHEB-SALIM (CHENOUA, TIPASA) Mardi 6 janvier à 14h : Programme littéraire pour enfants «La plume créative». Une collection d'histoires courtes El Akhlaq El Hamida. Exposition de livres. l'immense Mahmoud Darwish et le poète bosniaque Izet Sarajlic. Témoins de l’«être fraternel» du poète, comme l’écrit Djamel Amrani — autre grand poète algérien dont un article sur Kaouah est inséré au livre —, ces poèmes dédiés, parmi les plus poignants du recueil, replongent aussi les lecteurs dans l’horreur de la violence terroriste des années 1990. L’évocation de cette époque où «L’on arme la haine/ A coup de versets inversés» est différemment présentée par le poète, selon les textes : de strophes incantatoires et puissantes, énumérant des noms de victimes dans Maison livide (1994), elle devient une vision de «femmes en noir» posant des «talismans» pour conjurer le «règne de l’oubli». L’exil européen du poète après ces Samedi 10 janvier à 15h : Programme spécial Yannayer : conférences, poésie, spectacle musical avec Youcef Cherchali et Idriss Djallouli. Jusqu’au 16 janvier 2015 : A l’occasion d’El Mawlid En-Nabaoui, exposition d’arts plastiques Houroufiyat de Laïdi Tayab. GALERIE D’ART ASSELAH (RUE ASSELAH-HOCINE, ALGER-CENTRE) Jusqu’au 15 janvier 2015 : Exposition de peinture par l’artiste Mourad Abdelaoui. GALERIE D’ARTS ISMA DE RIADH EL-FETH (EL-MADANIA, ALGER) Jusqu’au 6 janvier 2015 : Exposition de photographies «Dzaïr, des villes et des Images», des photographes Rachik Bouanani, Mehdi Hachid et Ouamar Walid Aït Mohand. années de «folie» et d’«enfer» constitue un autre thème majeur du recueil que le poète explore avec autant de diversité. Dans Les portes de l’exil s’ouvrent à Blagnac, Kaouah s’interroge avec amertume : «Qu’est-ce qu’un aéroport ?», sinon un «Commerce de l’absence/ Une maison close puant de nostalgies», alors que dans d’autres, il convoque la figure mythique d’Ulysse. Cette référence récurrente au héros de L'Iliade renseigne également sur l’ancrage méditerranéen du poète, comme l’explique le sociologue espagnol Jordi Estivill dans l’avant-propos du recueil. L’évocation de la mer est aussi présente lorsque qu'il s’agit pour Kaouah de parler de ses années de jeunesse dans sa ville natale de Aïn-Taya, une référence à la natu- GALERIE D’ARTS AÏCHA-HADDAD (84, RUE DIDOUCHE-MOURAD, ALGER) Jusqu’au 6 janvier 2015 : Exposition de peinture de l’artiste Youcef Ghazi. CENTRE CULTUREL MUSTAPHAKATEB (5, RUE DIDOUCHE-MOURAD, ALGER) Lundi 5 janvier 2015 : Exposition d’œuvres artisanales autour des cadeaux de fin d’année, sous le thème : «Mon cadeau à toi réalisé par mes mains». MUSÉE PUBLIC NATIONAL DU BARDO (3, RUE FRANKLIN D. ROOSEVELT, ALGER) Jusqu’au mois de mars 2015 : Exposition «Pouvoirs des perles re, très présente, surtout dans les plus vieux textes du recueil. Accompagné de reproductions de tableaux du peintre Djamel Merbah, Que pèse une vitre qu’on brise constitue un événement éditorial rare en Algérie où la poésie n'est quasiment plus publiée. Il se veut également, par sa qualité d’édition, un juste hommage à ce poète discret et peu cité dans les travaux sur la poésie. Né dans les années 1950 en Algérie et établi en France depuis les années 1990, Abdelmadjid Kaouah est l’auteur d’une vingtaine de recueils, parus en Algérie et en France. Egalement journaliste et chroniqueur littéraire, il a notamment dirigé Quand la nuit se brise, une des meilleures anthologies de la poésie algérienne francophone parue à ce jour. d’Afrique» (collection de Tonia Marek). MUSÉE D'ART MODERNE ET CONTEMPORAIN D'ALGER (RUE LARBI-BEN-M’HIDI, ALGER) Jusqu’au 31 janvier 2015 : 6e Festival international d'art contemporain. PALAIS DE LA CULTURE MOUFDIZAKARIA (KOUBA, ALGER) Jusqu’au 31 janvier 2015 : 7e édition du «Salon d’automne» des arts plastiques. ESPACE DE LOISIRS ET DE DÉTENTE POUR ENFANTS KIDZLAND (CHÉRAGA, ALGER) Chaque jour : Spectacles d’attractions pour les enfants de 3 à 12 ans. Sports Le Soir d’Algérie «J’espère que mes coéquipiers gagneront tous les matchs» Le milieu international algérien du FC Porto, Yacine Brahimi, a contribué à la victoire du FC Porto sur le terrain de Vicente (1-5), en match disputé samedi soir, dans le cadre de la 15e journée du championnat portugais . Yacine Brahimi a marqué le troisième but de Porto à la 70 e , il reprend du droit à bout portant un centre venu de la droite. L’international algérien avait provoqué l’expulsion du Brésilien Jander à la 38e. Les autres réalisations ont été l'oeuvre de Casemiro (36'), Martins Indi (55'), Oliver Torres (79'), et Martinez (87'). Il s'agit du 4e but pour Brahimi depuis le début du championnat, le 8e toutes compétitions confondues. «J’espère que mes coéquipiers gagneront tous les matchs, nous avons beaucoup de bons joueurs qui peuvent jouer et très bien. J’ai totalement confiance en eux», a affirmé Brahimi à la fin de la partie. CLASSEMENT DES BUTEURS DU CHAMPIONNAT PORTUGAIS Slimani (7 buts) remonte à la 4e place L'attaquant international algérien du Sporting Lisbonne, Islam Slimani, s'est hissé à la 4e place au classement des buteurs du championnat portugais de football, grâce à son 7e but inscrit samedi soir à domicile face à Estoril (3-0), dans le cadre de la 15e journée de la Liga Sagres. Le joueur algérien a inscrit le deuxième but pour son équipe à la e 56 minute. Il a cédé sa place à la 76' minute à son coéquipier Fredy Montero. Le classement des buteurs du championnat portugais est dominé par l'attaquant international colombien du FC Porto, Jackson Martinez, avec 12 buts, suivi par Maazou (Maritimo) qui compte 9 réalisations. La 3e position est occupée par le sociétaire de Benfica, Talisca (8 buts), alors que la quatrième place est partagée par trois joueurs, en l'occurrence Slimani, Hassan (Rio Ave) et Deyvserson (Belenenses), qui comptent chacun 7 buts. L'autre joueur algérien évoluant au Portugal, Yacine Brahimi (FC Porto) pointe à la 20e place dans ce classement avec 4 buts. Le meilleur joueur africain, prix décerné par la BBC, a contribué à la victoire de Porto samedi sur le terrain de Vicente (1-5). LE STAGE DES VERTS ABORDE SON TROISIÈME JOUR AUJOURD’HUI Les choses sérieuses peuvent commencer ! FOOTBALL BRAHIMI CONTRIBUE À LA VICTOIRE DU FC PORTO À VICENTE : Lundi 5 janvier 2015 - PAGE Premières éclaircies chez les Verts. Le forfait de Belkalem et Abeid (jugés inaptes pour la CAN) consommé, les coéquipiers de Bougherra vont devoir se lancer dans le grand bain de la préparation dès cet après-midi. Avec l’arrivée des derniers éléments laissés à la disposition de leurs clubs durant les matches du week-end de la reprise en Europe. Les examens médicaux de circonstance effectués, les 23 joueurs choisis par Christian Gourcuff pour l’aventure équato-guinéenne entreront aujourd’hui dans le vif du sujet. A exactement douze jours de leur entrée en piste face aux «Bafana Bafana» d’Afrique du Sud, le 17 janvier à Mongomo, les Algériens n’ont plus le temps de repenser leur stratégie. Même après la défection de deux éléments-clés de la sélection choisie le 15 décembre dernier par le technicien breton. Pas utile de céder à la panique encore moins de craquer face à la fatalité. La CAN-2015 se rapproche à grands pas et pour décrocher le trophée au soir du 8 février prochain à Bata, quoi de mieux de se dire «on est prêt». Hier, face à la presse, le sélectionneur de l’équipe d’Algérie a été direct lors de son point de presse. «Pour s’imposer, il faut battre tout le monde», ne cessait de répéter l’ancien coach des Merlus. Plutôt rassuré par la forme de ses «Portugais», Brahimi et Slimani qui avaient ouvert l’an 2015 avec cette réussite propre aux champions. Les forfaits de Belkalem et Abeid peuvent-ils être oubliés, pour autant ? Gourcuff laisse le temps au temps. Surtout au travail qu’il doit accomplir avec ses joueurs pendant les deux prochaines semaines d’une préparation axée principalement sur la remise à niveau de certains aspects stratégiques et le raffinement du jeu technique à reproduire sur les pelouses de la Guinée équatoriale face à de grosses cylindrées. En proposant en parallèle un «confort psychologique» vital à l’équilibre d’un groupe appelé à surpasser l’adversité humaine et naturelle. Car, à Mongomo et dans les sites où se tiendra la CAN-2015, outre les gros calibres proposés aux Algériens durant le premier tour et les quarts s’ils y parviennent, il sera aussi question de défier la chaleur, l’humidité et une oisiveté certaine qu’impose un manque de structures de loisirs dans un village frontalier du pays d’Obiang Nguema. Un déficit que les capés de Gourcuff devront combler par l’ambiance positive que procure les victoires. En tout cas, à leur arrivée au stage des Verts, les internationaux Algériens affichaient bonne mine. Leur rendement en clubs avant les fêtes de fin d’année et à la reprise, pour certains d’entre eux, les a suffisamment rassurés. M. B. CHRISTIAN GOURCUFF FACE À LA PRESSE «On a privilégié la qualité et à Sidi Moussa on a tout ce qu’il faut» Une dernière causerie avec la presse avant de lancer la vraie préparation de la CAN-2015. Christian Gourcuff, le sélectionneur des Verts, qui s’est présenté hier devant les médias au centre de presse du complexe olympique Mohamed-Boudiaf a paru anxieux mais serein quant à la mission qui l’attend, lui et ses joueurs, en Guinée équatoriale. Le Breton s’adapte aux aléas qu’imposent les variantes d’une préparation tronquée par l’arrivée tardive des joueurs mais également les forfaits de dernière minute. Hier, Gourcuff a confirmé les défections de ses axiaux défensifs, Essaïd Belkalem et Mehdi Abeid. Un coup dur que l’ancien coach de Lorient pense colmater par le rappel de Cadamuro et l’intronisation de Kashi. Des choix que Gourcuff assume, comme d’habitude. «Mes choix sont faits sur la base des équilibres. J’ai choisi Cadamuro et Kashi pour nombre de paramètres et c’est mûrement réfléchi. Cadamuro est un axial de métier. Au Mali, je l’ai essayé au milieu mais cela n’a pas marché pour lui. Pour moi, c’est un choix naturel après le forfait de Belkalem», explique-t-il. Son choix de se suffire d’un match, face aux Aigles de Carthage, pour préparer un tournoi de l’envergure de la CAN Gourcuff l’explique par la nécessité de travailler le plus longtemps possible les aspects technicotactiques. «On a choisi la Tunisie pour sa proximité et pour éviter la fatigue. L’entraînement est plus important pour moi qu’un match-test», a-t-il dit. Le driver des Verts admet que l’actualité européenne a perturbé ses plans. Aussi, il annonce que «tout le monde sera là d’ici mercredi». Sur le même volet de la préparation, Gourcuff revient sur la domiciliation du regroupement à Sidi Moussa. «On a privilégié la qualité et à Sidi Moussa, on a tout ce qu’il faut pour une préparation idéale», affirme celui qui pense, par ailleurs, que «quatre jours à Mongomo suffisent amplement pour l’adaptation.» Son souci majeur demeure l’absence d’infrastructures d’entraînement dans la ville de Mongomo. «Nos appréhensions vont vers les stades d’entraînement à Mongomo mais là aussi, on est sur le même pied d’égalité avec les autres équipes», fait-il savoir. «Le premier match est important» Abordant la compétition continentale qui commencera le 19 janvier face aux Bafana Bafana, le technicien français assure que l’entame de l’épreuve doit être négociée positivement si l’on veut aller loin dans le tournoi. «Le premier match face à l’Afsud, une équipe compétitive, sera important. Il ne faut pas faire de calculs dans une telle compétition. Il faut imposer notre jeu en prenant en considération les qualités de nos adversaires. C’est ma philosophie.» Pour lui, l’équipe qui abordera la première rencontre du premier tour est connue. « J’ai mon idée sur l’équipe qui disputera le premier match mais ça peut changer. En football, rien n’est figé. Les remplaçants dont le rôle est majeur doivent se tenir prêts à tout instant», confie Gourcuff qui n’exclut pas non plus des changements au cours des matches suivants. «Sur trois matches durant le premier tour, il y aura certainement des rotations et des changements à faire. Mais l’ossature existe», affirme l’entraîneur algérien qui n’écarte rien. Surtout lorsqu’il aura à justifier un éventuel échec. «En cas d’échec lors du premier tour, je ne suis pas décideur de mon départ mais je suis conscient que ce sera une grosse déception. J’assume la pression et si ça se passe mal et que les gens ne veulent plus travailler avec moi, je comprendrais», a-t-il lâché. Celui qui compte «gagner tous les matches» avoue que «ne pas ambitionner de remporter la CAN-2015 serait une faute professionnelle». Et de retourner les pronostiqueurs à leurs chères études. «Les observateurs nous placent favoris. Si on croit qu’on a gagné avant de jouer, c’est mauvais signe», clame Gourcuff qui terminera son point de presse par une note d’optimisme. «J’ai un groupe ambitieux. Il n’a rien gagné auparavant et il a envie de le faire. Ce sont des joueurs qui ont l’habitude de jouer constamment sous pression en Europe, c’est pourquoi je crois qu’il faut leur faire confiance.» M. B. 11 TUNISIE-ALGÉRIE LE 11 JANVIER À RADÈS 5 000 billets réservés aux supporters algériens Les supporters algériens auront droit à 5000 billets pour le match amical TunisieAlgérie, prévu le 11 janvier au stade Radès à Tunis, dans le cadre des préparatifs de la CAN-2015. Quelque 35 000 spectateurs seront autorisés à assister au match amical dans une enceinte qui pourra contenir 60 000 personnes. Les rencontres de football en Tunisie se jouent depuis quelques années devant un nombre limité de spectateurs, pour des raisons sécuritaires. Les protégés de l'entraîneur français, Christian Gourcuff, se rendront à Tunis à bord d'un avion spécial la veille de la rencontre qui se jouera à partir de 18h (heures locales et algériennes). Ils regagneront le pays juste après le match, alors que leur départ pour la Guinée équatoriale est programmé pour le 15 janvier. SÉNÉGAL Vers le forfait de Diafra Sakho L'attaquant international sénégalais de West Ham (Premier League anglaise), Diafra Sakho, blessé au dos, est incertain pour la Coupe d'Afrique des nations CAN-2015 en Guinée équatoriale (17 janvier-8 février), rapporte la presse locale. D’après le médecin de West Ham, l’attaquant touché au dos pourrait devoir observer «une indisponibilité de deux à cinq semaines». Si cela était le cas, Diafra Sakho devrait sans doute renoncer à la CAN 2015. Mais le praticien s’est voulu rassurant, indiquant que «Diafra a une aptitude à se rétablir très vite et nous espérons qu’il va se remettre d’aplomb plus vite que prévu. On pourrait le voir de retour dès le 16 janvier». Sakho n'est pas le seul international sénégalais à avoir des ennuis, puisque l'attaquant de Southampton (Premier League), Sadio Mané, souffrant d'une blessure à la cuisse, devra observer une indisponibilité «entre une et deux semaines», mais sa participation à la CAN n'est pas remise en cause. Au premier tour de la CAN-2015, le Sénégal évoluera dans le groupe C avec l'Algérie, le Ghana et l'Afrique du Sud. Les Lions de la Teranga entameront la compétition le 19 janvier face au Ghana au stade de Mongomo. GHANA Début du stage sévillan aujourd’hui Finalement, les Black Stars du Ghana débuteront aujourd’hui à Séville leur stage pour la CAN-2015. Prévu initialement samedi, le déplacement en Espagne n’a eu lieu qu’hier soir. La sélection ghanéenne a rallié Séville après une escale à Amsterdam (Pays-Bas). Ce changement est, selon les médias locaux, intervenu à la demande du coach des Black Stars. Ces derniers lanceront leur stage en Espagne à l’occasion d’une première séance d’entraînement cet après-midi à partir de 17h15. Sports Le Soir d’Algérie «Le début de la phase retour décalé au 20 janvier» FOOTBALL Lundi 5 janvier 2015 - PAGE MAHFOUD KERBADJ (PRÉSIDENT DE LA LFP) : MC ALGER Pas de Brésiliens au Mouloudia A moins de deux semaines 1 seront au programme», a souligné Kerbadj, qui a précisé que le championnat de l'élite va se poursuivre «même pendant la période de la Coupe d'Afrique des nations CAN-2015 en Guinée équatoriale». Toutefois, le président de la LFP a affirmé qu'il n’y aura pas de «journée de championnat le jour d'un match de l'équipe nationale à la CAN», a-t-il conclu. « Les supporters de la JSK autorisés à assister aux matchs à l'extérieur » Les supporters de la JS Kabylie, pourront désormais assister aux matchs en déplacement de leur équipe, dès le début de la phase retour du championnat, qui reprendra ses droits le 20 janvier, a affirmé le président de la Ligue de football professionnel (LFP), Mahfoud Kerbadj. «Les supporters de la JSK auront désormais le droit d'assister aux matchs de leur équipe dès le début de la phase retour à l'extérieur. Une levée totale de la sanction infligée à la JSK n'est pas à écarter», a affirmé le premier responsable de la LFP, samedi soir à la télévision nationale. Le club kabyle a écopé de lourdes sanctions suite au décès tragique de son attaquant camerounais, Albert Ebossé, survenu le 23 août dernier, à l'issue du match face à l'USM Alger (1-2), disputé au stade du 1er novembre de Tizi-Ouzou, comptant pour la 2e journée du championnat. Suite à cette affaire, la commission de discipline de la LFP a décidé de suspendre le stade du 1er novembre jusqu'à la fin de saison, alors que le club kabyle évoluera en dehors de Tizi-Ouzou à huis clos pour une période de 6 mois à compter du 26 août 2014. La deuxième sanction consiste en l'interdiction de stade aux supporters de la JSK lorsque ce club joue en déplacement, sanction qui prendra fin le 25 février prochain «Tout se décidera lors de la prochaine réunion du Bureau fédéral de la Fédération algérienne (FAF) prévue le 9 janvier», a souligné Kerbadj. Outre les sanctions infligées par la LFP, la Confédération africaine de football (CAF) avait également prononcé une suspension de deux années de toute participation continentale à la JSK. LES DÉBOIRES DE SACKEY, SYLLA, OBÉLÉ… AU SEIN DES CLUBS ALGÉRIENS Les joueurs africains menacent de saisir la Fifa ! Recrutés pour la plupart durant l’été dernier, les joueurs étrangers évoluant dans le championnat national, venus des différents pays africains tenter leur chance en Algérie, se retrouvent aujourd’hui sur la liste des libérés à l’image de Ibrahim Sackey, Eric Sylla, Samson Mbingui (MCA) et François Obélé (CRB). Après six mois de compétition, les clubs employeurs de ces différents joueurs ont «jugé insuffisant » leurs rendements sur le terrain et décident de les mettre sur les listes «des libérés », ignorant les engagements financiers pris à la signature des contrats. Les derniers cas, les trois joueurs du MCA, en l’occurrence Ibrahim Sackey, Eric Sylla et Samson Mbingui, illustrent bien cette situation. Les trois éléments, engagés au début de l’actuelle saison, sont devenus indésirables au bout de quelques mois, et la direction du club algérois voulait s’en débarrasser sans honorer ses engagements. Si Mbingui, un international gabonais, a accepté de résilier son contrat à l’amiable avec le président du MCA, ce n’est pas le cas des deux autres, à savoir Ibrahim Sackey et Eric Sylla qui réclament la totalité de leurs indemnités pour résilier leurs contrats. Alors que le président du MCA refuse toujours d’indemniser les deux joueurs lesquels comptent saisir la FIFA pour obtenir réparation. De son côté, le joueur camerounais du CRB, François Obélé, arrivé au Chabab en juillet dernier et signataire d’un contrat de 2 ans, est également sur la liste des libérés du coach Alain Michel. La direction du CRB songerait à libérer le Camerounais sans lui octroyer ses indemnités, selon les termes de son contrat, mais le joueur ne s’est pas laissé faire et menace à son tour, de saisir les instances compétentes pour obtenir gain de cause. Ces trois cas ne sont pas les seuls dans les annales du football national. Plusieurs joueurs venant des pays africains voulant tenter une expérience en Algérie ont vécu les mêmes aventures… A. A. Photo : DR Le début de la phase retour du championnat de Ligue 1 de football a été décalée au mardi 20 janvier, avec la programmation de la 16e journée, a annoncé le président de la Ligue de football professionnel (LFP), Mahfoud Kerbadj. «Nous avons décidé de décaler de quatre jours la reprise du championnat de Ligue 1 qui reprendra ses droits le 20 janvier. Par ailleurs, les trois matchs reportés en raison des dernières chutes de neige sont maintenus au vendredi 16 janvier», a indiqué le premier responsable de la LFP samedi soir, à la télévision nationale. Les rencontres en question sont ES Sétif-MC Oran et CA Bordj Bou Arréridj Olympique Médéa, comptant pour la 15e journée respectivement des championnats des Ligues 1 et 2 algériennes, non jouées mardi dernier à cause de la neige. La même date a été également fixée pour le déroulement du match AS Khroub JSM Béjaia en championnat de Ligue 2, arrêté à la 50e minute à cause de la neige aussi, alors que le score était de parité (0-0). «A partir du 20 janvier jusqu'à la fin du mois, trois journées de Ligue 12 de la clôture du mercato hivernal, le MC Alger n’a réussi à engager pour le moment qu’un seul joueur, à savoir le Camerounais Patrick Ngoula qui a signé pour 30 mois. Et alors que la direction du club algérois attendait l’arrivée de deux nouvelles recrues brésiliennes, voilà que l’équipe de Robertson de Arruda Alves, l'Esporte Clube Juventude, aurait exigé une grande somme d’argent contre sa libération ; chose que le MCA a refusé en préférant abandonner la piste brésilienne. Il reste cependant deux pistes de deux autres joueurs étrangers, celle de Manuel Onwu ; un attaquant espagnol d’origine gambienne évoluant à Osasuna (D2) en Espagne, et celle d’un autre Camerounais en l’occurrence Christopher Mendouga. Si Manuel Onwu devrait rejoindre le MCA à Benidorm en Espagne où l’équipe effectue son stage de préparation hivernal d’une dizaine de jours en vue de la phase retour, l’attaquant camerounais est attendu à Alger cette semaine avec son agent pour rencontrer les responsables du MCA pour négocier son éventuel transfert au Mouloudia. Ahmed A. USM ALGER Recrutement pratiquement clos ! La formation de Soustara, qui entamera son stage de préparation hivernal dès aujourd’hui en Tunisie, a pratiquement clôturé son recrutement avec l’arrivée officielle de Kakou Rostand et les signatures imminentes de l’Ivoirien Kakoua Fabrice Elyssée et de Kadour Beldjilali ; L’attaquant ivoirien, qui évolue dans le championnat estonien, devrait finaliser incessamment sa venue à l’USMA alors que le jeune Beldjilali, de l'Etoile du Sahel rejoindra l’équipe dans son lieu d’hébergement en Tunisie. Toutefois, on apprend que le président de l’ES Sétif, Hammar, vient de prendre attache avec l’attaquant du club tunisien et risque de le «chiper» aux Rouge et Noir. Mais, du côté de l’USMA, on se dit confiant du moment que le manager du joueur a donné des assurances à Haddad que Beldjilali portera les couleurs du club algérois. Si l’USMA conclut avec celuici, ce sont ainsi trois attaquants de pointe qui viendront étoffer l’effectif de l’USMA en vue de la phase retour du championnat professionnel de Ligue 1. A. A. USM BLIDA Deux attaquants en vue pour le mercato Alors que le staff dirigeant de l’équipe des Roses n’a pu s’offrir les services de l’attaquant du Mouloudia de Béjaïa, Rédha Sayah, en raison du refus de ce dernier de la somme qui lui a été proposée, car considérée en deçà de ses attentes, Blida est entrée en contact avec l’ex-joueur de l’USMB et actuel attaquant de l’USM Hadjout, Khither ainsi que Baouche (ex-joueur de la JSM Tiaret). Ces deux joueurs ont donné leur accord de principe pour endosser les couleurs blidéennes. Tout comme il a été proposé à la direction technique de Blida les services du joueur Korchi qui a joué au RC Arbaâ. Pour Rédha Sayah, il se pourrait, selon une source proche de celui-ci, qu’il rejoigne l’équipe de Bordj-Bou-Arréridj, laquelle lui a offert une somme plus intéressante que celle de Blida qui souffre quelque peu de moyens financiers. M. Belarbi Sports Le Soir d’Algérie Début du tournoi mardi à la salle Harcha BASKET-BALL ÉLIMINATOIRES AFROBASKET 2015 (ZONE 1) La sélection algérienne de basket-ball (messieurs) a entamé samedi le dernier stage précompétitif avant de débuter le tournoi de qualification de la Zone 1 pour l'Afrobasket-2015 qui se déroulera du 6 au 8 janvier 2015 à la salle Harcha (Alger) avec la participation de la Libye et du Maroc. Le sélectionneur algérien, Ali Filali, a clairement affiché les ambitions du «Cinq» national, estimant que son équipe devra faire le plein des points à domicile. «Nous devons remporter nos deux matchs à Alger afin d'aborder sereinement le tournoi retour au Maroc le mois prochain», a dit le coach national. Le tournoi des éliminatoires combinées du 28e championnat d'Afrique des nations de basketball (Afrobasket-2015) et des Jeux Africains 2015 des pays de la Zone 1 se déroulera en aller-retour sous forme de championnat, avec la participation de l'Algérie, de la Libye et du Maroc. Le tournoi retour aura lieu un mois plus tard au Maroc. Le «Cinq» national est actuellement en stage à Ghermoul (Alger) avec un effectif composé de 14 joueurs avant que le coach national Ali Filali et son adjoint Toufik Chebani ne donnent la liste des douze joueurs qui devront prendre part à la compétition. «Nous avons gardé un effectif de 14 joueurs pour éviter les mauvaises surprises, nous donnerons la liste des joueurs la veille du début du tournoi», a ajouté Filali. Selon le programme de la compétition, communiqué par la Fédération algérienne de basket-ball (FABB), l'Algérie entamera le tournoi face à la Libye mardi à (16h) et affrontera le Maroc lors de la dernière journée prévue jeudi. La deuxième journée verra le déroulement du match Maroc-Libye. L'équipe nationale avait entamé sa préparation, début décembre, par un stage de 10 jours à Alger suivi d'un autre stage à Belgrade en Serbie ponctué par trois matchs amicaux face à des clubs serbes. Lors du stage à Belgrade les coéquipiers de Hocine Gaham ont concédé trois défaites devant Vrsac (Ligue A, Serbie) sur le score de 66 à 96, le KK Proleter Zrenjanin (Ligue B, Serbie) sur le score de 81 à 82 et Pancevo (Ligue A, Serbie) sur le score de 73-88. Douze sélections seront qualifiées pour l'Afrobasket2015 en plus du pays organisateur (Tunisie) et du tenant du titre (Angola). D'autre part, 11 équipes seront qualifiées pour les Jeux africains (Congo2015). Programme 1 journée (mardi 6 janvier) : Algérie - Libye (16h). 2e journée (mercredi 7 janvier) : Maroc - Libye (16h). 3e journée (jeudi 8 janvier) : Algérie - Maroc (16h). re Lundi 5 janvier 2015 - PAGE 13 KICK-BOXING TOURNOI RÉGIONAL À AÏN-TÉMOUCHENT Des empoignades riches en couleurs Le complexe sportif Mohamed-Boudiaf de AïnTémouchent a abrité vendredi un tournoi régional de kick-boxing, organisé par le club CRT de la spécialité. De nombreuses équipes ont pris part à ce tournoi représentant les sections de Aïn-Turck et El-Ançor de la wilaya d'Oran. Quant à la wilaya de Aïn-Témouchent, elle était représentée par les équipes du CRT, Béni-Saf, Oulhaça et Aïn-Kihel. En tout, 51 combats ont été livrés par les athlètes toutes catégories. Des combats qui ont émerveillé le nombreux public venu assister à ce tournoi régional jugé de «bon niveau» à travers des phases de jeu de bonne facture. Les poussins ont montré des qualités prometteuses auxquelles le public a longtemps applaudi. Parmi les meilleurs combats, citons ceux ayant opposé les deux séniors Sahraoui Yacine à Souissi Hichem et Bouazza Younès à Bouhediba Amine. Selon le coach Benmiloud Mohamed, le niveau technique du tournoi était dans l’ensemble bon et les athlètes de toutes les sections se valent sur le plan technique. Il est à noter que le comité organisateur de ce tournoi régional, à sa tête le président de l’association M. Labedi Boucif, a déploré l’absence des représentants du sport amateur (CSA) et de la Direction de la jeunesse et des sports de AïnTémouchent qui ont brillé par leur absence malgré les invitations qui leur ont été envoyées. S. B. Le Soir [email protected] d’Algérie Lundi 5 janvier 2015 - PAGE 15 Blanchir le linge naturellement Lorsque le linge grisaille à force d'être lavé, on peut agir facilement pour le blanchir. Il suffit d’ajouter au linge à blanchir un mouchoir dans lequel on aura mis des rondelles d’un citron. Mettre ensuite la machine à laver en route sur le programme habituel. Déjà, en sortant le linge de la machine, on pourra constater qu'il aura bien blanchi. Etendre le linge au soleil. -Savon de Marseille Il est un allié incontournable pour se débarrasser des pucerons sur vos plantes. Pour cela, mélangez 50 grammes de savon de Marseille et une gousse d’ail écrasée dans 1/2 litre d’eau. Mettez le tout dans un pulvérisateur puis vaporisez ! En outre, pour repousser les mites, placez un morceau de savon de Marseille au sein de vos vêtements, il agira comme un antimites. -Tache de graisse Pour dégraisser un tissu, utilisez du liquide vaisselle, il dégraisse la vaisselle, dites-vous que pour le linge c’est pareil ! magazine de la femme QU'EST-CE QUE LA MÉNOPAUSE ? SANTÉ Photos : DR Trucs et astuces Le Ce qu’il faut savoir en premier c’est que la ménopause est un phénomène naturel ; ce n'est pas une maladie. A quel âge commence la ménopause ? La ménopause intervient en moyenne à 50 ans. Mais d'une femme à l'autre, cette étape peut se produire naturellement entre 40 et 55 ans. Elle est généralement avancée d'un an ou deux chez les grosses fumeuses. De plus, certains facteurs génétiques peuvent jouer. La date de survenue de la ménopause est souvent la même pour une mère et sa fille. Les troubles de la ménopause Les troubles urinaires Le contrôle de la vessie peut être moins bon, ce qui peut provoquer de petites fuites urinaires, en particulier lors d'efforts (éternuements, fous rires...). Il est important de prendre en compte ce problème d'incontinence dès qu'il apparaît afin qu'il ne s'accentue pas. Velouté de maïs pimenté 1 oignon, 1 poivron rouge, 1 c. à s. d'huile, 400 g de maïs (en boîte), 1 c. à c. de paprika, 1 cube de bouillon, 4 à 6 gouttes de tabasco, sel et poivre Pelez et émincez l'oignon. Lavez le poivron, enlevez les pépins et la membrane blanche puis coupez-le en lamelles. Dans une sauteuse, faites revenir l'oignon et le poivron avec l'huile 2 à 3 minutes. Ajoutez le maïs et le cube de bouillon émietté. Couvrez d'eau à hauteur et portez à ébullition. Baissez le feu et laissez cuire 15 minutes à couvert. Egouttez les légumes à l'aide d'un écumoire et mixez-les finement avec le paprika et le tabasco. Ajoutez un peu de bouillon de cuisson pour obtenir une texture de velouté. Salez, poivrez, c'est prêt ! Les rides, les gestes-clés Se démaquiller, oxygéner et hydrater la peau, la protéger du soleil sont les gestes indispensables à tout âge. La meilleure prévention est de se protéger efficacement des rayons UV (en restant à l'ombre, en appliquant souvent des crèmes protectrices). L'autre conseil indispensable : ne pas fumer. Dès 30 ans, on peut recommander de prévenir l'apparition des rides par des soins exfoliants réguliers, et en nourrissant le contour de l’œil avec une crème spécifique. Dès 35 ans, on peut passer aux soins antirides et aux crèmes de nuit. A partir de 40-50 ans, il convient de limiter les effets des modifications hormonales, en nourrissant la peau et en réactivant l’action lipidique. Une alimentation équilibrée, riche en vitamines, en oligoéléments et en certains acides gras (oméga 3 et oméga 6) peut être également conseillée pour la beauté de la peau. Les modifications de la peau La structure et la texture de la peau sont influencées par les hormones sexuelles et par des modifications biologiques plus générales L’humour et l’optimisme augmentent la durée de vie Être positif et optimiste est un gage de longévité. Une étude norvégienne démontre également que les personnes ayant le sens de l’humour ont une sensation plus forte d’être en bonne santé. Et ça marche, puisque ce sont aussi les personnes qui ont la probabilité de survie la plus élevée. Et si on prenait le temps de rigoler un peu ? Gâteau au yaourt et à la pomme 1 yaourt (on prend le pot comme mesure), un yaourt aux fruits c'est encore mieux, une pomme, 2 pots de farine, 2 pots de sucre, 1/2 pot d'huile, 1/2 sachet de levure chimique, de la fleur d'oranger (facultatif), 3 œufs, 1 sachet de sucre vanillé Versez dans un saladier le yaourt, la farine, le sucre, l'huile, les 3 œufs, la levure et la vanille. Mettez la fleur d'oranger (pas trop). Coupez la pomme en cubes et ajouez-les dans le saladier. Allumez le four sur termostat 6-7 (200-220). Ajoutez les ingrédients. Beurrer un moule et versez-y votre pâte. Mettez au four pendant 30 minutes. liées au vieillissement. Après la ménopause, la peau devient plus fine et plus fragile. La prise de poids Souvent, au moment de la ménopause, les femmes prennent du poids et trouvent qu'il est plus difficile qu'auparavant de perdre ces kilos. La prise de poids n'est pas directement liée aux modifications hormonales de la ménopause. Cependant, la ménopause entraîne une modification dans la répartition des graisses : elles s'accumulent désormais plus fréquemment au niveau du ventre qu'au niveau des cuisses et des fesses. Page animée par Hayet Ben Beauté Des taches brunes sur tout le visage : que faire ? Jouez le maquillage doré N’essayez pas de camoufler, c’est le meilleur moyen d’avoir le teint gris et d’attirer l’œil sur ce que vous appelez un défaut. Servez-vous plutôt de vos taches pour vous faire un maquillage lumineux et naturel. Un teint doré Faites-vous un teint retour de vacances en donnant à vos taches brunes un faux air de taches de rousseur. Un fond de teint trop foncé, ce n’est pas naturel, mais une poudre de soleil si. Choisissez une teinte moyenne, sans nacre, et appliquez-la au gros pinceau à poudre. A moins que vous ne préfériez un fluide transparent doré, totalement insoupçonnable. Au pinceau, effacez les taches Vous pouvez aussi, bien sûr, camoufler chaque tache au pinceau et à l’anticernes avant d’appliquer votre fond de teint, en tout cas les plus voyantes. C’est une question de taches (leur taille, leur quantité) et... de temps. Un regard lumineux Quant à votre masque de chouette, prenez-le comme un atout. Les maquilleurs professionnels appliquent toujours une poudre claire autour des yeux pour défatiguer un regard, alors si chez vous c’est naturel, profitez-en. Avec un gros pinceau et une poudre transparente, poudrez tout le tour de l’œil pour lisser, avant de maquiller le teint. MOTS FLÉCHÉS Détente Le Soir d’Algérie Son nom ---------------Son prénom Capitale ---------------Habit Joue à l’ASSE ---------------Dans le rêve Aluminium ---------------Interjection ---------------Viande Apprendras ---------------Privatif Hélium ---------------Instrument Différents ---------------Foot à Marseille Espace ---------------Aidé ---------------Sans relief Champ ---------------Buste Défalquer ---------------Aérodrome Fonça ---------------Part ENUMÉRATION Son club Filet d’eau ---------------Arme ---------------Vieux do Posa ---------------Equipés Iridium ---------------Platine ---------------Brome Sandale ---------------Fin de série Drame ---------------Radium ---------------Singe Dans l’arène ---------------Acérée Coupé court ---------------Vague ---------------Fer Condition ---------------Saveur ---------------Boisson Rictus ---------------Bande Mission ---------------Auberge Saisie ---------------Substance P A R A D I S P E G D I A D E M E E S H Y M N E R B E N E T S E C O N S H O M M E S E D S E T E S E D E P A R I 1- PARADIS PERDU 2- SUEUR DE SANG 3- LA VIERGE DE PARIS 4- VOUS ÊTES DES HOMMES 5- LE MONDE DÉSERT Dans l’eau ---------------Plante ---------------Néon Privé ---------------Globules Totalité ---------------Gava Confia ---------------Sélénium ---------------Crasseux Foot à Batna ---------------Foot à Alger Utilisas ---------------Consonne double Adepte ---------------Hurla Possédai ---------------Bouts Demi Ville de France ---------------Maestro Avant le FLN ---------------Choix L ET T R E S D E : Kentucky A S H L A N D 1 2 3 4 5 D R U E U S U D R R Son pays Sanctionner ---------------Du nez Rossa ---------------Travaux Ces colonnes abritent les noms de huit œuvres de Pierre-Jean Jouve. Une lettre ne peut être cochée qu’une seule fois. Définition du mot restant = «Un autre de ses recueils» E S A N G L A V I E 18 Par Tayeb Bouamar Son poste Dévêtus ---------------Souffre ---------------Béryllium Carrière ---------------Caché ---------------Voyelle double Lundi 5 janvier 2015 - PAGE S E R T L E S L U S E D E D N O M E O V 6- LES NOCES 7- TÉNÈBRES 8- HYMNE 6 7 1- VILLE` 2- PAYS 3- PLAINE 4- MONTAGNE 5- CULTURE 8 6- VILLE 9 10 7- CHEF DE LA 11 GUERRE CIVILE 12 S OLUTIONS …S OLUTIONS …S OLUTIONS … MOTS FLÉCHÉS GÉANTS HIVERNATIONS-BAR URNE-USINEE-KOPA MNA-TETENT-GO-RT EA-BE-ARE-CO-TEE --ARRETS-TAUDISSEMENCE-TINTER-P OP-VIT-BOGITA-CR MINER-FERREE-DUE MEUT-BORDES-TE-S ANS-BEIGES-CASES TT-SERRES-BONITE I-AULNES-JO-TRAOBLIGER-VAINES-P NOTEES-FAUTES-PI SUE-S-MANGES-SAM -GRE-LENTES-MERE FEE-DAN-ER-BATON IE-LACTEE-FAR-LT N-AIMEES-MANGEE-AGENTS-POUCE-SA PEINES-REINS-L-T ART-S-TERNE-GENT I-EL-TAPIE-BAVER LIS-TENUS-TIRE-I LE-PINCE-NUEE-CS E-CRETE-LIEN-MAT SIRENE-NIES-RALE -AS-TRIENT-MELES MOTS FLÉCHÉS -SADI-CHERCHEURHUME-FR-TU-ER-IL ERE-SAINE-ABRUTI NE-PAUSE-CREES-N D-BRISE-MUETS-SG -CLINS----NE-LEU CHASTE----E-JE-I OISE-S-----DEVIS NEE-B-AUX-LATENT SN)TAONS-HATER-E T-DANSE-GAVER-FAMANTE-PORES-ROC NU-GO-MENER-PEUR T-MOULOUDMAMMERI LETTRES DE MONDIAL DE 1982 -ITALIE----------ROSSI----------PLATINI----RFA----------ALGERIE----TIGANA--------ALBERTINI-- MOT RESTANT = DIADEME MOTS FLÉCHÉS GÉANTS Détente Le Soir d’Algérie Solidaire ---------------Prête à être chevauchée Encore ---------------Tellure ---------------Nazis Saisi (ph) ---------------Institut ---------------Chaîne TV (inv) Fusionne ---------------Pria Note ---------------Boule ---------------Singée Dans la nuit ---------------Démonstratif Ex-ENTV ---------------Article Craquant ---------------Fleuve Dans le ton Primate ------------------------------- Ferment Pronom ---------------Possessif Issus ---------------Armée ---------------Poisson Ainsi (dés) ---------------Rejetés ---------------Dans la peine Arbre ---------------Radium ---------------Dévoile Enlevé ---------------Bienfaiteur Rush ---------------Esclave grec Rase ---------------Encerclas ---------------Révise Nickel ---------------Banque Mesure ---------------Gâtée Ferment ---------------Branché Prisée ---------------Sodium Gabarits ---------------Barques Se brûla les ailes ---------------Fer Salives ---------------Fruit Etoffe ---------------Baryum Cible ---------------Gorge ---------------Contrainte Saison ---------------Vulgaire ---------------Ennuyeux Démonstratif ---------------Institut Bondis ---------------Echecs Foot à Sétif ---------------Expédition Tellure ---------------Mois Encerclés ---------------Renvoie Bateau ---------------Néon Note ---------------Saison Fin de nuit ---------------Terre Pouffé ---------------Scandium Sceptique ---------------Prix Prénom ---------------Sudiste Récepteurs ---------------Boule Parvenu ---------------Plante Fin de série ---------------Situé ---------------Dans la peine Ex-Sonelec ---------------Gonfle Lundi 5 janvier 2015 - PAGE Forme d’être ---------------Commandes Article ---------------Mer anglaise Volée ---------------Strict Pulls ---------------Clouée Mammifère ---------------Condition Couvrit ---------------Confuse Fin de partie ---------------Article Cycle ---------------Sièges Air ---------------Gâte Impliquai ---------------Façonnas Par Tayeb Bouamar Encourage ---------------Préfixe Oublie ---------------Guevara Réputation ---------------Eprouvée Peuple ---------------Camp ---------------Divinité Préposition ---------------Hameau ---------------Jolies Monnaie (inv) ---------------Dans le grain Cérium ---------------Utilisée Stock ---------------Gosses Sélénium ---------------Défauts Lave ---------------Monnaie Fruit ---------------Via ---------------Egare Mis Escaladée ---------------Amas Sage ---------------Flatteur Solution ---------------Restitue Joyeux ---------------Préposition Outrées ---------------Peines Près de Sidi-BelAbbès ---------------Métallique Nuit ---------------Plantent Préfixe ---------------Terni Ville d’Espagne ---------------Substance Cigare ---------------Armée 19 Stations ---------------Arsenic Aller ---------------Aluminium Radium ---------------Habit Pivot ---------------Platine Conifère Salaire Echantillons Publicité Le Soir d’Algérie Lundi 5 janvier 2015 - PAGE SOIR DE LA FORMATION FRANÇAIS / ANGLAIS À DOMICILE. - Tt niv. (adulte/scolaire). - 600 DA/h. 0549 02 95 28 - Poss. soir. F139264 LES STAGES DE BEAUTÉ ACADÉMIE : maquillage 5/01, esthétique 5/01, coupe 12/01, couleur 12/01, coiffure de soirée 10/01, coiffure dip:. 21/3. - Tél.: 021 68 17 70 - 0556 82 46 36 F1087/B1 20 L’ÉCOLE DE FORMATION «JARDIN SECRET» lance sa promotion de janvier 2015 dans les spécialités suivantes : Réception, cuisine, pâtisserie, restauration, pizzéria. - Intendant, inspecteur en hygiène, sécurité, environnement (HSE) et délégué médical. — Inscription en cours. — Formation pratique dans un milieu réel. — Stage pratique assuré. — Aide au placement et recrutement. — Régime des études : externat, internat et demi-pensionnat. — Adresse : Résidence n° 10, lotissement Hamdad, M’douha, 15000 Tizi-Ouzou. - Mobile : 0550 53 28 33 0550 97 90 76 - 0550 97 90 71 - 0550 53 29 91 - E-mail : [email protected] - Site web : www.jardinsecret-dz.com F118650/B1 DEMANDES D’EMPLOI Père de famille cherche emploi comme chauffeur, sect. privé ou étatique. Tél.: 0792 58 41 69 NS ––––––––––––––– Père de famille cherche emploi comme chef de parc ou mécanicien, permis de conduire toutes catégories, exp. de plus de 30 ans. Tél.: 0558 70 48 37 NS ––––––––––––––– Homme, 55 ans, père de famille, retraité, sérieux, cherche place comme chauffeur. Etudie toutes propositions. Tél.: 0553 96 23 80 NS ––––––––––––––– Père de famille cherche emploi comme agent de sécurité ou autre. Tél.: 0557 00 55 02 NS ––––––––––––––– Jeune homme cherche emploi comme chauffeur ou agent de sécurité, disponible de suite. Tél.: 0554 76 11 81 0772 66 76 19 NS ––––––––––––––– J. dame, dynamique, niv. bac, longue exp. administ., polyvalente, cherche emploi, secrétaire de direction. Tél.: 0551 67 39 87 NS ––––––––––––––– Jeune homme âgé de 32 ans cherche emploi comme chef de cuisine (diplômé), expérience de 10 ans. Tél.: 0665 76 24 00 NS ––––––––––––––– J. dame, dynamique, niv. bac, longue exp. administ., polyvalente, cherche emploi, secrétaire de direction. Tél.: 0551 67 39 87 NS ––––––––––––––– Dame, 43 ans, 20 ans d’expérience en gestion des entreprises, management pour certification ISO, cherche poste stable. Appeler le 0557 91 65 48 NS ––––––––––––––– JH cherche emploi comme chauffeur avec son fourgon, Hilux, 2013. Tél.: 0550 17 10 08 F139255 ––––––––––––––– JD, TS en comptabilité et finance, 6 ans d’exp., maîtrise PC Paie, PC Compta, G50, CNAS, cherche emploi dans le dom. ou autre. Tél.: 0780 33 64 03 ––––––––––––––– Cadre à la retraite, longue exp. en fabrication mécanique, diplômé, cherche emploi. Tél.: 0797 28 92 26 ––––––––––––––– Jeune homme, réparateur de téléphones portable qualifié, cherche emploi. Tél.: 0555 79 88 28 ––––––––––––––– JH, père de famille, possède permis de conduire toutes catégories avec longue expérience, cherche emploi comme chauffeur. Tél.: 0657 15 46 13 ––––––––––––––– JH, 29 ans, résidant à Alger, dip. bac+3 (DEUA) en comptabilité et gestion financière (3 ans d’expérience), cherche emploi dans le domaine administratif ou en rapport avec le profil (ouv. à toute proposition). Tél.: 0553 56 80 77 ––––––––––––––– JH, 28 ans, ing. génie civil, 03 ans d’’exp., cherche emploi. Tél.: 0775 18 66 75 ––––––––––––––– Ex-institutrice de langue française, 15 ans d’expérience, cherche emploi dans le domaine, à El-Biar, Alger-Centre, B-Ak., Bouzaréah. Tél.: 0555 86 12 10 ––––––––––––––– F., 30 ans, master en marketing, management, INSIM, 9 ans d’exp., 5 ans dans le promo. immobilière, et4 ans dans plusieurs dom., cherche emploi emploi comme directrice commerciale ou autre, sur Alger. Tél.: 0541 666 990 ––––––––––––––– JH, 34 ans, marié, DEUA maintenance indust., électricité indust., exp. 8 ans dans le domaine indust., dégagé du SN, maîtrise français, arabe, cherche emploi dans le domaine ou autre, dans une Sté priv. ou étrangère. Tél.: 0553 93 22 17 ––––––––––––––– Homme, père de famillle, 10 cans d’exp. dans le domane, cherche emploi comme chauffeur-démarcheur. Tél.: 0773 45 16 26 ––––––––––––––– JF, ingénieur d’Etat en planification et statistiques + DEUA en commerce international, habite wilaya d’Alger, cherche emploi. Tél.: 0555 73 05 82 ––––––––––––––– DAF, 19 ans d’expérience, comptabilité, finance, cherche emploi à temps partiel. 0791 372 294 ––––––––––––––– JH, conducteur de travaux, exp. d’un an, dip. TS + ing. application en travaux bâtiment, cherche emploi dans société nationale ou privée, à Alger. Tél.: 0550 82 81 01 ––––––––––––––– JH, célibataire, ingénieur d’Etat en génie civil, 2 ans d’expérience, cherche emploi dans le domaine privé ou étatique. Tél.: 0775 87 49 68 ––––––––––––––– Dame possédant CAP secrétariat avec longue expérience, cherche emploi en tant que secrétaire/assistante, Alger et environs. Tél.: 0774 45 66 19 ––––––––––––––– Agriculteur diplômé en arboriculture fruitière, 25 ans d’expérience : taille, greffage, plantation, traitement des maladies arbres fruitiers et vignes, cherche emploi. Etudie toutes propositions. Tél.: 0668 17 46 17 ––––––––––––––– JH, sérieux, désireux de travailler, cherche emploi dans axe Alger-Boumerdès, avec les titres : ingénieur d’affaires, maintenance informatique, informatique de gestion. Tél.: 0551 34 50 24 ––––––––––––––– JH, 26 ans, architecte, 15 mois d’exp., résid. Alg., maîtrise 2D, 3D et suivi de chantiers, ch. emp. dans BET, entrep. priv. ou multinat. Tél.: 0555 66 05 72 ––––––––––––––– JF, licenciée en communication et manager en QHSE, ayant expérience dans la communication, les ressources humaines et le QHSE, habite Mohammadia, Alger, cherche emploi. Tél.: 0541 95 11 88 ––––––––––––––– Maçon avec expérience cherche emploi, à Alger. - 0554 39 66 89 ––––––––––––––– JH, 33 ans, Bab-Ezzouar, cadre comptable, plus de 10 ans d’exp. (CMTC + CED), cherche emploi, libre de suite. Tél.: 0550 69 58 72 - 0550 69 58 72 ––––––––––––––– Architecte, 15 ans d’exp., cherche travail même par projet, maîtrise 3D, suivi chantiers, ou enseignant Autocad, 3 DS Max, privé. Accepte toute proposition et déplacement. Tél.: 0553 62 22 82 ––––––––––––––– Cadre en ressources humaines, longue expérience dans les domaines suivants : paie, carrière, social, formation…, bonne maîtrise de l’outil informatique, maîtrise parfaite du logiciel Sage Paie, cherche emploi. Tél.: 0668 18 61 82 ––––––––––––––– Administrateur retraité, dynamique et discipliné, cherche emploi. Discute toute proposition. Libre de suite. Tél.: 0670 34 56 96 ––––––––––––––– JH cherche emploi comme chauffeur, entrep. privée ou étatique. Tél.: 0657 19 14 44 ––––––––––––––– JF, sérieuse, dynamique, cherche emploi comme garde-malade. Tél.: 0552 23 93 99 ––––––––––––––– JH, 22 ans, lic. en droit et sc. po., exp. 1 an assist. huissier, juriste, ch. emploi. Tél.: 0776 47 42 10 ––––––––––––––– JH, ingénieur en génie civil, ayant 6 ans d’expérience, cherche emploi, maîtrise l’outil informatique. Tél.: 0542 80 43 26 ––––––––––––––– JD cherche emploi comme garde-malade ou nourrice, environs d’Alger. Tél.: 0560 30 08 96 ––––––––––––––– JH, TS en informatique de gestion, 7 ans d’exp. dont 3 ans paie, cherche emploi. Tél.: 0559 60 67 71 ––––––––––––––– Jeune homme, 33 ans, cherche emploi comme chauffeur poids léger dans une entreprise étatique ou privée, ou comme agent de sécurité, dip. + exp. de 5 ans agent de sécurité. Tél.: 0555 16 06 83 ––––––––––––––– JH cherche emploi comme pizzaïolo. Tél.: 0662 56 58 11 ––––––––––––––– H., 47 ans, cherche emploi, gardiennage de nuit. Tél.: 0554 57 15 26 ––––––––––––––– JH, conducteur de travaux, exp. un an, dip. TS + ing. application en travaux bâtiment, cherche emploi dans Sté nat. ou privée à Alger. Tél.: 0550 82 81 01 ––––––––––––––– JH, 25 ans, chauffeur-démarcheur, 3 ans d’exp., cherche emploi dans Sté nationale ou privée, lieu Birtouta ou environs. Tél.: 0782 500 780 ––––––––––––––– Retraité, sér., ponct., cherche emp. comme chauffeur poids léger avec exp. chez fam. ou privé, apte aux dépl., de jour ou de nuit, libre de suite. Tél.: 021 53 12 91 - 0779 56 12 41 ––––––––––––––– JF, sérieuse, dynamique, cherche emploi comme garde-malade couchante. Tél.: 0791 88 07 06 ––––––––––––––– Jeune dame, lic. en sc. commerciales, opt. marketing, 7 ans d’expérience dans le dom., cherche emploi à Alger-Centre, Kouba. Tél.: 0550 37 44 15 ––––––––––––––– TS maintenance engins roulant, mécanique industrielle, contrôle de soudage (inspecteur CND), gestionnaire des moyens roulants, cherche emploi. 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Tél.: 0561 99 75 05 ––––––––––––––– JH, expérimenté en maintenance informatique, diplômé : TS informatique de gestion, ingénieur d’affaires, sérieux et désireux de travailler, cherche poste dans ces domaines, axe Alger/Boumerdès. Tél.: 0551 34 50 24 ––––––––––––––– JD, TS comptabilité et finance, 6 ans exp., maitrise PC compta et PC Paie, cherche emploi dans dom. ou autre. Tél.: 0780 33 64 03 ––––––––––––––– JH, 22 ans, lic. en droit et sc. po., exp. 1 an assist. huissier, juriste, ch. emploi. Tél.: 0776 47 42 10 ––––––––––––––– Homme retraité, licencié en psychologie industrielle, maîtrise français, résidant à Thénia, cherche emploi en qualité de correcteur dans un journal ou une revue. Tél.: 0791 39 91 41 ––––––––––––––– JH, licencié en comptabilité et fiscalité cherche emploi dans le domaine, AlgerCentre, à partir de 16 h. Tél.: 0697 85 07 96 ––––––––––––––– JH, comptable, 25 ans d’exp., dip. 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SOUISSI Mohamed BEDERINA GÉRANT-DIRECTEUR DE LA PUBLICATION : Fouad BOUGHANEM DIRECTEUR DE LA RÉDACTION Nacer BELHADJOUDJA P.A.O. : «Le Soir» SOS PUBLICITÉ Le Soir : SIÈGE Fax : 021 67.06.75 BUREAUX REGIONAUX : BOUMERDÈS «Résidence Badi», bt 3, 2e étage, RN n° 24, Boumerdès-ville Tél./fax : (024) 79 40 72 Email : [email protected] ANNABA 19, rue du CNRA (Cours de la Révolution) Tél. : 038 86.54.22 Fax : 038 86.61.76 Télex : 81095 BLIDA 103, Avenue Ben-Boulaïd Blida Tél./Fax : 025 40.10.10 Tél. : 025 40.20.20 VILLAS –––––––––––––––––––– Vends carcasse à Bouzaréah, à proximité du lycée Petit-Bois, surface 590 m2, 7 niveaux. Tél.: 0771 65 27 20 NS –––––––––––––––––––– TERRAINS –––––––––––––––––––– Vends terrain à Dellys, 1 479 m2, chemin Trik-El-Khendak, Les Jardins. Tél.: 0557 03 79 00 Intermédiaires s’abstenir. 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NOTRE JOURNAL fait sienne cette citation de Joseph Pulitzer, fondateur du journalisme moderne : «Il (son journal, ndlr) combattra toujours pour le progrès et les réformes, ne tolérera jamais l’injustice et la corruption ; il attaquera toujours les démagogues de tous les partis, n’appartiendra à aucun parti, s’opposera aux classes privilégiées et aux exploiteurs du peuple, ne relâchera jamais sa sympathie envers les pauvres, demeurera toujours dévoué au bien public. Il maintiendra radicalement son indépendance, il n’aura jamais peur d’attaquer le mal, autant quand il provient de la ploutocratie que de ceux qui se réclament de la pauvreté.» Les terroristes de la fatwa KIOSQUE ARABE PANORAMA 'est dans l'historique bibliothèque d'Alexandrie que l'Egypte a organisé, le weekend écoulé, une conférence arabe régionale sur la lutte intellectuelle contre l'extrémisme et le terrorisme. Le choix du lieu est très significatif, et renvoie à d'autres formes de terrorisme, ancêtres naturels de celui que nous subissons, qui ont valu à ce sanctuaire de la connaissance de subir trois destructions au fil des siècles. Le premier incendie aurait été d'ordre accidentel, lors de la guerre menée par Rome contre la révolte de Ptolémée, en 47 av. J.-C. Jules César avait fait incendier ses bateaux, ancrés dans la rade d'Alexandrie, afin qu'ils ne tombent pas entre les mains des insurgés. Ce qui aurait eu pour effet d'atteindre une partie de la bibliothèque, et d'occasionner la perte de milliers d'ouvrages, sous forme de rouleaux, à l'époque. Le second incendie, suivi d'autodafés, est attribué aux fanatiques chrétiens, sous la férule du prélat Théophile, engagé dans la lutte contre ce qui subsistait encore, de la philosophie grecque, incarnée par l'astronome et mathématicienne Hypatie. La profanation aurait été commise vers 415, après J.-C., année supposée du meurtre d'Hypatie, et la première cible de l'intransigeance monothéiste était déjà l'intelligence créatrice. Le troisième incendie de livres de la bibliothèque, et j'entends déjà les hurlements, serait l'œuvre du conquérant de l'Egypte, Amr Ibn Al'as, qui aurait fait brûler des ouvrages estimés non conformes. Tout un symbole que les participants à cette conférence ont mis en exergue, sans s'aventurer toutefois à C en arpenter les arcanes, pour ne pas raviver de lointains souvenirs. Pour ne pas faillir à la tradition, certains ont soigneusement mis de côté les sujets qui peuvent fâcher les voisins, en évitant de donner des noms, et en pointant du doigt le terrorisme d'État pratiqué par Israël. La peur des mots étant le bien commun, on ne pouvait que protester contre les États-Unis, comme l'a fait le directeur de la célèbre bibliothèque. Ce qui est un comble quand on sait qu'après Israël, le rejeton adulé, c'est l'Egypte qui est le second bénéficiaire de l'aide américaine. Cela étant, il y a eu aussi des avancées significatives dans l'approche du terrorisme islamiste, et de ses objectifs, l'instauration du califat, aux dépens de l'État-nation, et de la citoyenneté. Mais tout ceci avait un air de déjà entendu, de déjà vu, qui n'incite pas à l'optimisme, quant aux résultats, et à l'issue de la lutte contre le terrorisme islamiste, que d'aucuns s'évertuent à appeler terrorisme, tout court. «Le terroriste poseur de bombes, égorgeur d'enfants n'existe que parce qu'un terroriste d'un autre genre, mais néanmoins un terroriste, a prononcé une fatwa légitimant les actes criminels du premier.(1) Voilà le texte déroulant qui aurait dû figurer sur l'écran de la salle de conférences, comme leitmotiv, et sujet prioritaire. Il faut reconnaître que les Égyptiens mettent actuellement les bouchées doubles pour s'assurer du soutien arabe et international à leur lutte contre le mouvement des Frères musulmans, recyclé dans le terrorisme. Juste après la réconciliation fraternelle avec le Qatar, hier ennemi juré de l'Égypte, les autorités du Caire ont fait un premier geste : rouvrir le procès des journalistes d'Al-Djazira(2), emprisonnés pour collusion avec les Frères musulmans. En échange, la chaîne qatarie a fermé sa station «Le Caire en direct» qui faisait la promotion des manifestations islamistes contre le pouvoir. Au début du mois de décembre dernier, c'est «Al-Azhar» qui s'est impliquée dans le combat, avec l'organisation d'une conférence internationale, et œcuménique, sur la lutte contre le terrorisme. Les cheikhs d'Al-Azhar, applaudis par les participants non musulmans, ont décidé de changer le discours religieux, reconnaissant ainsi que tout le monde faisait fausse route jusqu'ici. Pour ne pas dire que la célèbre université était parfois au diapason du discours intégriste, quand elle ne faisait pas cause commune avec les cheikhs de l'empire du mal. C'est ainsi qu'ils se sont fourvoyés dans la dénonciation du «danger athéiste», alors que les bombes des islamistes explosaient dans les rues du Caire, à proximité d'Al-Azhar. Leur dernier avatar a été de refuser d'excommunier (takfir) Daesh, sous prétexte que «seul Dieu sait ce qu'il y a dans les cœurs». Les vénérables cheikhs se désistaient ainsi du droit d'apostasier, qu'ils ont pratiqué avec abnégation, au profit des cheikhs, et des organisations terroristes. Cette dérobade a eu pour effet d'irriter Émile Chamoun Nouna, l'évêque de l'église chaldéenne de Mossoul, conquise et proclamée capitale de l'État islamique. «Refuser, comme l'a fait le cheikh d'Al-Azhar, d'excommunier l'État islamique équivaut à reconnaître Daesh, ses idées, et ses moyens d'action», a-t-il dit. L'Évêque de l'église chaldéenne a affirmé aussi que Mossoul n'aurait jamais pu être prise par les milices sunnites s'il n'y avait pas eu des complicités internes, reprochant implicitement aux sunnites leur proximité avec Daesh. Il a déploré, en outre, l'apathie de certaines communautés musulmanes, et leur tendance à se refermer sur elles-mêmes, au lieu de POUSSE AVEC EUX ! Wakha Moulay ! Le Soir sur Internet : http:www.lesoirdalgerie.com E-mail : [email protected] Par Hakim Laâlam [email protected] @hakimlaalam C’est tout de même intrigant de ne pas avoir droit à une fatwa contre les pétards au Mouloud Ennabawi de la part de… … Hamadache et de Chemsou Mohamed Nebbou, premier secrétaire tournant du FFS vient de le déclarer : «l’armée doit rester à l’écart du jeu politique». Avant lui, d’autres leaders ont au contraire appelé au retour de l’ANP dans le jeu politique. Entre les deux, d’autres personnalités ont suggéré aux bidasses de revenir dans le jeu politique, mais pas trop. C’est l’occasion pour moi d’un coup d’un gueule que je retiens depuis quelque temps déjà et dont je suis obligé de me débarrasser aujourd’hui si je ne veux pas terminer avec des aphtes plein la bouche. Oui ! Un coup de gueule, et surtout une pensée solidaire pour ce militaire que l’on malmène comme un vieux torchon de cuisine. Un coup, on lui demande de sortir de sa caserne, on le harnache avec barda et armement et on l’envoie musarder dans le champ politique, batifoler dans les prairies civiles. Un autre coup, on l’interpelle en pleine cueillette des baies sauvages et des fraises des bois et on lui crie dans l’oreille qu’il est temps qu’il quitte tout çà, qu’il regagne sa caserne. Une fois revenu dans son cantonnement, il s’apprête enfin à déguster ses fraises cueillies plus tôt et à faire des confitures avec ses baies sauvages lorsque sous son balcon vert revien- Par Ahmed Halli [email protected] s'ouvrir sur les autres et d'accepter leurs différences. Ce qui rappelle cette affirmation quasi prémonitoire du chef d'État-major de l'ANP, en juillet 2002 : «le terrorisme islamiste est vaincu, mais l'intégrisme sévit toujours». Douze ans après, nous en avons chaque jour les preuves, du haut de nos minarets, ou sur nos écrans. A. H. (1) Le terrorisme islamiste : une menace transnationale (Djamel Bouzghaïa – Colloque international d'Alger sur le terrorisme — octobre 2002). (2) Il est intéressant de noter que l'avocate de deux d'entre eux n'est autre qu'un ténor du barreau libanais, Amal Alamuddin, plus connue désormais comme Me Amal Clooney, l'épouse du grand acteur américain Georges Clooney. Ses honoraires ont dû, au moins tripler, depuis son mariage. Elle se dit menacée d'arrestation par les autorités égyptiennes au cas où elle se rendrait au Caire. nent encore d’autres «demandeurs». Et que lui demandent cette fois-ci les demandeurs ? De ressortir, et d’investir à nouveau les prairies grasses ! M’enfin ! C’est pas fini de jouer avec les nerfs de ce pôv’ bidasse ? Vous ne voyez pas qu’il n’en peut plus de mettre sa tenue, de l’enlever, de charger son fusil, de le décharger et de le démonter, de déplier sa tente, de la replier, de sortir de sa caserne, d’y rentrer aussitôt ? Vous allez finir par me l’énerver. Et il va poser son sac à mi-chemin. Entre le portail de la garnison et la clôture de la prairie civile. Juste assis sur son sac à dos. Sourd à ceux qui l’invitent à les rejoindre. Sourd à ceux qui l’implorent de rentrer chez lui. Dans le gué ! Bien au milieu. Précisément au milieu, les calculs de l’équipe du Génie faisant foi. Et oui ! Il est bien obligé de faire ça, le bidasse, d’adopter cette attitude. Parce que s’il cédait à toutes les sollicitations contraires, s’il se rendait à cette tournante, il finirait par s’épuiser, par s’effondrer de fatigue. Essayez, vous, de sortir, de rentrer, de rentrer, puis de sortir de chez vous, sans arrêt. Sans arrêt du processus électoral ! Au bout de quelques allers et retours, vous vous retrouveriez avec la langue pendante à terre. J’en connais qui se frotteraient alors les mains de voir notre bidasse sans jus, vidé, essoré, crevé de sortir et de rentrer. Wakha Moulay ! Je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemar continue. H. L.
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