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El Watan procès P/APC de Bordj El Bahri - el watan LE QUOTIDIEN INDÉPENDANT - Lundi 27 septembre 2O1O Deux mois de prison requis P. 5 N° 6058 - Vingtième année - Prix : Algérie : 10 DA. France : 1 €. USA : 2,15 $. ISSN : 1111-0333 - http://www.elwatan.com Les chefs d’état-major du sahel à tamanrasset Photo : APS Une réunion pour lever les divergences Lire en page 2 Ghaza De notre correspondant Après de longs mois de tiraillements et de tentatives médiatiques de mettre dans l’embarras le rival, les réunions «cordiales» et «fraternelles» reprennent entre le Fatah et le Hamas. Comme par miracle, leurs responsables recommencent à parler de réconciliation et d’accord qui semblent très proches. (Suite page 15) Fares Chahine l’état ne les voit pas, ne les écoute pas L’assassin présumé du petit Abderrahim arrêté ● Les représentants de la Fédération nationale des sourds d'Algérie appellent à la création d'un centre national de formation en langue des signes ● «1800 métiers peuvent être assurés par les sourds-muets tandis qu'en Algérie, l'on se limite à la menuiserie et la cordonnerie», relève-t-on. E nviron170000personnes sourdesontétérecensées à l’échelle nationale. Tels sont les chiffres avancés par Ahmed Zekhref, président de la Fédération nationale des sourds d’Algérie (FNSA), lors d’une conférence de presse animée hier, au siège de la fédération, à l’occasion delacélébrationdelaJournée mondiale des sourds-muets. Néanmoins, ces statistiques sont loin de refléter la réalité de ce handicap. (Suite page 6) Djedjiga Rahmani Les services de la sûreté de wilaya de Bordj Bou Arréridj ont arrêté, samedi dernier, un individu N. B., âgé de 18 ans, auteur présumé du meurtre du petit Abderrahim, disparu le 9 septembre, la veille de l’Aïd, et dont le corps a été découvert dans un puits pas loin de la maison familiale, précise une source digne de foi. (Suite page 6) Adlène B. et S. A. Publicité Un vœu pieux ? Bordj Bou arréridj journée mondiale des Sourds-Muets Photo : DR Réconciliation interpalestinienne El Watan - Lundi 27 septembre 2010 - 2 L’ A C T U A L I T É LES CHEFS d’état-major du sahel à TAMANRASSET Une réunion pour lever les divergences our la seconde fois en une année, les chefs d’état-major des armées de l’Algérie, de la Mauritanie, du Niger et du Mali ont tenu une réunion d’urgence, hier, au siège de la 6e Région militaire à Tamanrasset, au sud du pays, à la demande de l’Algérie. A l’ordre du jour, l’examen de la grave situation qui prévaut dans la région du Sahel. Ces responsables, qui se sont déjà regroupés pour la première fois au même endroit, les 12 et 13 août 2009, avaient pris plusieurs décisions, dont celle liée à la création, à Tamanrasset, d’un Conseil des chefs d’état-major et d’un poste de commandement opérationnelrégionalinstalléenavril dernier. Représenté par un militaire de haut rang, chacun des pays qui composent ce comité s’est vu affecter une mission spécifique. Ainsi, l’Algérie est chargée des forces aériennes, le Mali des forces terrestres, la Mauritanie des transmissions, le Niger de la logistique, alors que le Burkina Faso n’a qu’un rôle d’observateur. Sur le terrain, les activités de ce comité sont restées protocolaires, du fait des divergences sur les prérogatives des uns et des autres au sein de la structure militaire. Parallèlement, la situation dans la région s’est aggravée, notamment avec l’intervention des militaires français, au nord du Mali, où les activités terroristes se sont multipliées. De nombreux observateurs avaient douté de la volonté des Etats de la région à combattre réellement le terrorisme, mais aussi des capacités de ce comité à servir d’instrument pour cette lutte. L’intervention de la France et de la Mauritanie en territoire malien a été sévèrement critiquée et a suscité lesgrincementsdedentsdesunsetdes autres, mais aussi l’inquiétude de voir la région basculer vers l’Afghanisation. L’enlèvement au nord du Niger, (le 15 ou 16 septembre) des sept photo : aps P l Le chef d’état-major de l’ANP, le général de corps d’armée Ahmed Gaïd Salah, a exhorté hier ses homologues du Niger, du Mali et de Mauritanie à «respecter» leurs engagements et «à passer à l’action sur le terrain des opérations» l Présidant une réunion des chefs des armées du Sahel à Tamanrasset, le général Gaïd Salah a également appelé ses hôtes à plus de «maturité» afin de «lever les incompréhensions qui persistent» et sortir avec des «résultats tangibles» de lutte contre le terrorisme. Gaïd Salah, présidant une réunion des chefs des armées du Sahel, hier, à Tamanrasset employés d’Areva et leur transfert au nord du Mali ont ravivé l’inquiétude des Etats, notamment l’Algérie qui a convoquécetteréuniond’urgenceàTamanrasset. A l’ordre du jour, l’examen de la situation et les mesures à prendre pour «faire en sorte» que chacun des pays «assume» ses responsabilités en menantlaluttecontreleterrorismesur son propre territoire et en privilégiant la coopération régionale. Ouverte tôt dans la matinée d’hier, la réunionétaitprésidéeparlegénéralde corps d’armée, chef de l’état-major de l’ANP, Ahmed Gaïd Salah. respecter les engagements Profitant de cette tribune, ce dernier a saisi l’occasion pour rappeler à ses invités le «respect» de leurs «engagements», tout en les exhortant à «passer à l’action, en ce qui concer- ne la lutte contre le terrorisme, la criminalité organisée et tous les autres phénomènes connexes». Le but de cette session extraordinaire, a-t-il précisé, est «de débattre les termes de notre coopération afin de lui conférer plus de maturité et lever les incompréhensions qui persistent pour dégager les solutions idoines, en vue de renforcer l’action effective et concertée et atteindre, par là, les objectifs tracés dans notre stratégie de lutte contre le terrorisme et la criminalité organisée». Selon le chef d’état-major, la réunionconstitue«uneopportunitépour échanger les analyses et les appréciations sur tout ce que nous avons pu accomplir comme actions et pour évaluer les résultats enregistrés dans la voie des objectifs tracés pour le rétablissement du climat de paix et dequiétudedanstoutenotrerégion». Par ailleurs, le général Gaïd Salah s’est déclaré «persuadé» que la participation des Etats à cette réunion «va renforcer notre coopération et les liens de fraternité, de solidarité et de bon voisinage et inspirer de nouvelles impulsions autour de notre objectif de pourchasser et détruire le terrorisme». De ce fait, il a également exprimé son souhait d’arriver à des «résultats tangibles sur la paix, la sécurité et la stabilité de la région et sa conviction de voir lesEtatsmembresducomitéassumer leurs responsabilités et se montrer à lahauteurdesambitionsetdesattentes de leurs pays respectifs pour peu que nous puissions insuffler plus de vitalité et d’efficience à notre coopération, en traduisant de la plus forte manière nos engagements, par des actions de lutte antiterroriste bien préparéesetbiencoordonnéesentre nos forces armées». Abondant dans le même sens, le colonel Mabrouk Sbaa, porte-parole de la réunion, a indiqué, à l’APS, que la tenue d’une telle rencontre ne fait que traduire «une confirmation avéréedurespectdetouslesengagements pris par les forces armées des pays membres et un message clair pour exprimer leur volonté et leur détermination, ainsi que leur capacité effective à prendre en charge, de façon autonome et collective, leurs questionssécuritairesentouteliberté et en toute souveraineté». Selon l’officier supérieur, la réunion «consacrée à l’évaluation et à l’examen» de la situation sécuritaire dans la sous-région intervient «en temps opportun au regard de la succession des derniers événements survenus dans la région». Pour les Etats présents, a-t-il révélé, il est question «d’étudier tous les moyens à même de promouvoir et stimuler leur coopération en vue d’instaurer, ensemble, un mécanisme adapté pour faire face, avec toute la rigueur requise et l’efficacité escomptée, au phénomèneterroristeetsesramifications». Il a affirmé, en outre, que les chefs d’état-major des pays participants ont exprimé à l’Algérie «toute leur gratitude et leur reconnaissance pour les efforts qu’elle a consentis en vue de faire réussir les démarches prises par les forces armées des pays de la région dans leur lutte contre le terrorisme et la criminalité organisée». Peut-on croire que les lourdes divergences qui ont miné ce comité vont enfin se dissiper pour laisser place à une lutte régionale coordonnée contre les phalanges d’Al Qaîda et leurs alliés les barons de la drogue colombienne ? L’avenir nous le Salima Tlemçani dira… Les otages en vie, l’Elysée prêt à discuter otages, dont cinq ressortissants franLQaîdaesçais,sept enlevés il y a dix jours au Niger par Al au Maghreb islamique (AQMI), sont tou- jours en vie. La présidence française, se basant sur des renseignements «de source malienne», a ainsi affirmé, hier, que les prisonniers étaient retenus captifs «dans le désert, aux confins de l’Algérie etduMali,dansunezonecommunémentappelée le Timétrine », UNE zone dans laquelle l’armée mauritanienne est intervenue. Les monts Timétrine sont une région de collines désertiques dans le nord-est du Mali, à une centaine de kilomètres de la frontière algérienne. Même si le contact n’a toujours pas été établi avec les ravisseurs, l’Elysée se déclare «ouvert à toute conversation». «Les pourparlers ne sont pas engagés, mais nous sommes prêts à discuter», a ajouté la présidence française. Des déclarations qui confirment ainsi celles du ministre français de la Défense, Hervé Morin, qui avait confié, samedi, qu’il avait «toute raison de penser» que les Français étaient «en vie», sans toutefois en avoir de preuve formelle. De même, le chef d’état-major des armées françaises, Edouard Guillaud, avait indiqué vendredi que la France était prête à «engager le contact à tout moment» avec AQMI. Après une semaine d’extrême agitation durant laquelle le Sahel était en ébullition, c’est l’accalmie. Car si l’opération menée par les forces de l’armée mauritanienne a pris fin, le terrain a laissé place à la diplomatie et aux «prises de contact». Il a été argué que le rapt de ressortissants français n’était pas à mettre en rapport avec l’assaut mené dans le Nord-Mali. Et les officiels français n’en démordent pas : une opération militaire «n’est pas à l’ordre du jour». Pourtant, un contingent de quelque 80 soldats français a été envoyé à Niamey et se relaie pour mener des vols de reconnaissance dans la région où sont détenus les otages. Des témoins avaient même confié avoir aperçu des chasseurs tricolores survoler les zones de combat entre l’armée mauritanienne et des unités du groupe terroriste. Ce que démentent formellement les officiels impliqués dans cette crise. «Nous travaillons avec la France pour trouver une solution, mais nous avons clairement affirmé à nos interlocuteurs que nous ne voulons pas de troupes françaises, américaines, en tout cas occidentales, sur notre sol», a indiqué hier à l’AFP une source malienne, proche du dossier des otages. «On attend maintenant des preuvesdeviedesotages,peut-êtreunephoto,une vidéo ou les deux», a également précisé un officiel malien. Preuve qui devrait suivre la revendication faite par AQMI, cette dernière ayant précisé qu’elle ferait parvenir ultérieurement des demandes légitimes à la France, et par la même, l’amorce des négociations. La question qui reste en suspens est de savoir si négociation rime systématiquement G. L. avec paiement de rançon. El Watan - Lundi 27 septembre 2010 - 3 L’ A C T U A L I T É Des députés et des hommes politiques commentent la sortie de Abdelaziz Ziari L «Restauration du système du parti unique» ENQUÊTE SUR LA CORRUPTION Ces derniers sont tout simplement outrés. «Il a dit clairement que c’est l’Exécutif qui fait les lois. C’est une conception complètement erronée du pouvoir législatif. Cette dernière n’a rien à voir avec celle du régime parlementaire où, et c’est le cas dans tous les pays du monde, l’exécutif et le législatif ont en commun la prérogative de légiférer. La conception de Abdelaziz Ziari s’inscrit en porte-àfaux de la légalité», tonne Ali Brahimi, député, qui a été à l’origine de la demande d’une commission d’enquêteparlementairesurlacorruption, rejetée par le bureau de l’APN. Ce refus, ajoute notre interlocuteur, est «tout simplement un grave déni du droit». «Car les mêmes articles de la Constitution et de la loi organique photo : H. lyès ’APN ne peut pas enquêter sur la corruption.» «Les députés ne sont pas habilités à proposer des projets de loi»… Le président de l’Assemblée populaire nationale, Abdelaziz Ziari confirme, dans son intervention samedi dernier sur les ondes de la Chaîne III de la Radio nationale, le constat fait par tout le monde : l’APN est «inutile». Mais ses déclarations sont tombées cette fois tel un assommoir sur la tête des élus du peuple, en particulier ceux qui veulent remettre en cause l’ordre établi en prenant de l’initiative. Les élus de la Chambre basse en session plénière cités par le président de l’APN pour justifier le rejet de la demande en question, donnent le droit aux députés de constituer des commissions d’enquête parlementaire. De plus, la corruption est un délit unique et il est un droit pour les députés d’enquêter sur ce phénomène», rétorque-t-il. «C’est une honte nationale». L’enterrement définitif de la proposition de loi incriminant le colonialisme suscite encore l’indignation de ses initiateurs. Moussa Abdi, qui partage avec Abdelaziz Ziari l’appartenance à la même famille politique, le FLN, désapprouve son attitude. Le député du FLN qualifie de «crime» et de «trahison» le rejet du projet en question. «Nous sommes d’accord avec Abdelaziz Ziari quand il dit que le sujet est sensibleetqu’ilnécessitebeaucoupde sang-froid. En revanche, nous consi- dérons que cette proposition de loi répondàunedemandepopulaire.Son enterrement constitue une trahison pour notre histoire, pour nos martyrs et pour la mémoire nationale», lancet-il,précisantquelesdéputésresteront attachés à leur projet. Plus offensif, Mohamed Hadibi, du mouvement Ennahda, qualifie l’annonce faite par le président de l’Assemblée de «honte nationale». Ce der- nier demande la démission du bureau de l’APN qui est, estime-t-il, «incapable d’assumer son rôle et de garantir les droits des élus du peuple». «Cette attitude va discréditer davantage l’assemblée et influera négativement sur les résultats des prochaines élections législatives», soutient-il. Le musellement des députés et l’anéantissement du rôle de l’institution législative conduisent certains politiqueschevronnésàlaconclusion suivante : «Le processus de normalisation autoritaire entamé depuis 1997 a abouti.» C’est ce que pense Abdesslem Ali Rachdi, élu dans le premierParlementpluralisteenAlgérie, la législature de 1997. «Le régime dans son ensemble avait entamé un processus de restauration de l’ordre antérieur à 1989. L’objectif est le retour au système du parti unique, sous une autre forme», note-t-il. Durant la première Assemblée pluraliste et malgré la fraude massive, témoignet-il, «il y avait eu au moins un débat contradictoireetunevieparlementaire. C’était au temps de l’ancien président Liamine Zeroual. Aujourd’hui, nous sommes revenus au système de parti unique. Il y a certes une multitude de partis qui ne représentent en réalité que les divers courants qui composent le FLN d’avant 1989», conclut-il. Le même jugement est soutenu par Ali Brahimi. Madjid Makedhi PRéSENTATION DU PLAN D’ACTION DU GOUVERNEMENT Ouyahia face aux députés le 13 octobre prochain e Premier ministre Ahmed Ouyahia sera bel et Lsession bien l’invité des parlementaires lors de cette d’automne. Ouyahia fera le déplacement à l’Assemblée populaire nationale (APN) pour rendre compte de l’action du gouvernement devant les députés. Prévue pour cette semaine, la séance consacrée à la présentation et au débat du bilan d’application du plan d’action du gouvernementaétéreportéeau13octobreprochain, selon nos sources. Durant une semaine du 13 au 19 octobre, Ahmed Ouyahia en sa qualité de coordinateur de l’Exécutif, chargé de la mise en œuvre du programme du président de la République tentera, selon des sources parlementaires, d’exposer un bilan explicite de son action ainsi que les fondements et les objectifs du plan quinquennal 2010-2014. Le Premier ministre donnera aussi les projectionsinscritesautitreduprogrammeprésidentiel. «Il s’agit là d’une déclaration de politiquegénéraleaccompagnéed’unbilanchiffrédes réalisations du gouvernement», ont précisé les proches du Premier ministre. Ouyahia répondra également aux interrogations et interpellations des députés. En fixant la date de cette séance, il est mis, ainsi, fin aux rumeurs portant sur les réticences du Premier ministre à venir affronter lesdéputés.Eneffet,aprèsleremaniementpartiel dugouvernement,lapolémiques’estinstalléesur la question de la présentation ou pas de la déclaration de politique générale à l’APN. Le FLN, par le biais de ses députés, insistait sur le passage d’Ouyahia à l’Assemblée. Au même moment des voix du RND s’élevaient : «Ouyahia aurait à présenter une déclaration de politique générale s’il y avaitunremaniementglobaldugouvernement», avait déclaré le porte-parole du RND, Miloud Chorfi. Quelques jours plus tard, Belkhadem a emboîté le pas à ses militants pour revendiquer la présentation de la déclaration de politique générale. Sur ce sujet, la Constitution est pourtant très claire : l’article 84 stipule que le gouvernement présente annuellement à l’APN une déclaration de politique générale. Celle-ci donne lieu à un débat sur l’action du gouvernement. Ce débat peut s’achever par une résolution comme il peut donner lieu au dépôt d’une mention de censure par l’APN, conformément aux dispositions des articles 135, 136 et 137 ci- dessous. Le Premier ministre peut demander à l’APN un vote de confiance. Dans le cas où la motion de confiance n’est pas votée, le Premier ministre présente la démission de son gouvernement. Par ailleurs, notons aussi qu’au menu du calendrier de l’APN, arrêté en concertation avec les services du Premier ministre, figure la présentation suivie d’un débat du rapport annuel du gouverneur de la Banque d’Algérie. Cette séance est programmée pour les 20 et 21 octobre prochain.Avantcettedate,ilestégalementprévudes séancesquiserontconsacréesaudébatduprojet de loi relatif aux aires protégées dans le cadre du développement durable, à la protection des personnes âgées et un débat sur le projet de loi relatif à la cinématographie. Nabila Amir El Watan - Lundi 27 septembre 2010 - 4 L’ a c t u a l i t é Clôture de la Conférence internationale sur la résistance sahraouie es témoignages des participants reflètent clairement ce qui se passedanslesterritoiresoccupés et la répression qui s’abat sur les Sahraouis : «Nous avons constaté qu’audelà de la verve militante des participants, il y a une volonté claire pour consentir d’autres sacrifices dans cette résistance pacifique à la colonisation marocaine.» Abdelkader Taleb Omar, Premier ministre de la République arabe sahraouie démocratique (RASD), ne pouvait résumer mieux le sens des témoignages faits hier par les militants sahraouis devant les participants à la Conférence internationale sur la résistance qui a clôturé ses travaux à Alger. Cette messe de deux jours a servi de cadre à un «show» émouvant sur les souffrances endurées par les militants sahraouis face à la machine répressive marocaine. Les délégués, d’une trentaine de pays, écoutaient, médusés, les mésaventures aussi terrifiantes les unes après les autres racontées par des activistes sahraouis dans les territoires occupés. C’est un coup de grâce à la propagandedumakhzenquitentemaladroitement de coller à l’Algérie les violations des droits de l’homme dont sont victimes les Sahraouis. Signe de cette prise de conscience, certains participants ont même proposé l’organisation d’une flottille pour casser l’embargo imposé par le Maroc sur les territoires sahraouis occupés, dans un clin d’œil à la politique israélienne contre Ghaza. D’autres se sont carrément portés volontaires pour accompagner les mili- Photo : APS L Les participants découvrent l’horreur de la colonisation La Conférence internationale d’Alger a été un succès tants sahraouis sur le chemin du retour chez eux, où les forces marocaines risquent de les attendre de pied ferme. La conférence a été en tout cas un succès retentissant aussi bien par le nombre de participants (304), que par la diversité de leurs nationalités (une trentaine). Cela ressort clairement dans la déclaration finale qui a réaffirmé «la légitimité de la résistance populaire pacifique du peuple sahraoui dans les territoires occupés». Lettre à Sarkozy et flottille pour Laâyoune Les participants ont réclamé aussi des Nations unies l’application «immédiate» des résolutions du Conseil de sécurité qui recommandent l’organisation d’un référendum d’autodétermination «transparent et loyal, droit inaliénable reconnu au peuple sahraoui par toute la communauté internationale». Les conférenciers n’ont pas manqué de dénoncer «les violations répétées» des droits de l’homme par l’occupation marocaine au Sahara occidental et ont appelé l’ONU, l’Union européenne, l’Union africaine, les ONG internationales et tous les militants des droits de l’homme «à garantir rapidement, par tous les moyens possibles, le respect des droits de l’homme par le Maroc et aussi mettre fin aux souffrances des militants sahraouis emprisonnés». La France, l’un des plus importants «sponsors» de l’occupation marocaine, a été interpellée par la conférence internationale via son président, auquel elle demanded’adopterune«positiondigne de la France, patrie des droits de l’homme,afindepermettrel’élargissementdu mandat de la Minurso à la protection des droits de l’homme dans les territoires occupés du Sahara occidental». La Déclaration d’Alger s’élève en outre contre «la prédation systématique des ressources naturelles du Sahara occidental par le Maroc, avec la complicité, directe ou indirecte, de pays tiers, essentiellement européens qui, pourtant, ont inscrit dans leur charte d’association la conditionnalité du respect des droits de l’homme et le respect du droit international». Dans le même ordre d’idées, l’ONU est mise en demeure d’assurer aux réfugiés une aide humanitaire «suffisante» et «multiforme» qui puisse apporter aux Sahraouis le «minimum nécessaire» pour bénéficier de soins, d’alimentation, d’éducation, de formation, d’activités culturelles et de bienêtre social. Enfin, la conférence a chargé les organisateurs de saisir les souverains et présidents des Etats du monde, les organisations multilatérales et les ONG internationales «pour user de leur pouvoir afin que cesse le calvaire du peuple sahraoui et qu’il lui soit permis de choisir librement son destin». Hassan Moali Pierre Galand interpelle le Maroc Le président de la Coordination européenne de soutien au peuple sahraoui (Eucoco), Pierre Galand, a interpellé, hier à Alger, le Maroc à propos de ses violations des droits de l’homme dans les territoires sahraouis occupés. Intervenant à la conférence internationale sur «Le droit des peuples à la résistance : le cas du peuple sahraoui», M. Galand a souligné que la colonisation du Sahara occidental est d’une «gravité extrême», en ce sens qu’«une puissance colonialiste africaine occupe militairement les territoires d’un autre pays africain». «Cette situation n’est pas acceptable, de surcroît, dans un continent qui aspire à répandre la paix», a-t-il ajouté. Il a réaffirmé la position de l’Eucoco dans le conflit du Sahara occidental, à savoir son soutien à l’organisation d’un référendum d’autodétermination du peuple sahraoui, conformément aux décisions et résolutions de l’ONU. Il a estimé que le droit à la liberté et à l’autodétermination est un «droit inaliénable» pour le peuple sahraoui. R. N. El Watan - Lundi 27 septembre 2010 - 5 L’ a c t u a l i t é Affaire des quatre chrétiens à Larbaâ Nath Irathen (Tizi Ouzou) e procès des quatre chrétiens, qui devait se tenir hier au tribunal correctionnel de Larbaâ Nath Irathen (27 km de Tizi Ouzou), a été reporté au 10 octobre à la demande des avocats de la défense. La demande de report a été motivée par l’absence du troisième avocat, maître Mokrane Aït-Larbi, qui assure la défense des prévenus en compagnie de Mes Rahmouni Fatiha et Benbelkacem. Les accusés – Yahou Mahmoud, Raïd Abdenour, Mokrani Nacer et Haouedj Idir – sont poursuivis pour «pratique et ouverture de lieu de culte sans autorisation». Dans le même procès, Yahou Mahmoud, propriétaire du lieu de culte, est également poursuivi. Sur la place Abane Ramdane mitoyenne avec le tribunal, des dizaines de citoyens ainsi que des membres de différentes organisations de défense des droits de l’homme, le représentant des églises protestantes d’Algérie, des membres du RCD, du MAK, du MDS, du Congrès mondial amazigh et du mouvementSOSlibertésonttenu à marquer leur présence pour dénoncercetteénième«atteinteaux Photo : EL Watan L Le procès reporté au 10 octobre Solidarité des citoyens et de membres d’associations avec les prévenus libertésindividuelles».Approchée à la sortie de la salle d’audience, Me Rahmouni, du barreau d’Alger, estime que «pour les charges, la justice se réfère à la loi 144 bis 2 du code pénal. C’est une atteinte à la liberté et à la Constitution», avant d’ajouter : «Dans son interprétation des textes de lois, la justice outrepasse souvent la Constitution. Donc, ce qu’il faut maintenant, c’est une force de mobilisation de la société pour freiner cette procédure.» Pour sa part, Me Benbelkacem explique queles4prévenussontpoursuivis pour «ouverture de lieu de culte sans l’autorisation de la commission nationale du culte autre que musulman,quidevaitêtreactivée cette année. Cette dernière a été chargée en avril 2009 de préparer des avis et donner des suggestions concernant la pratique d’un culte non-musulman». Rencontré sur les lieux, le responsable du bureau régional du RCD, M. Maâkni, a réitéré le soutien de son parti et déclaré que «le procès s’inscrit dans une logique d’inquisitionpourlaquelleoninstrumentalise la justice. Le RCD ne peut que dénoncer ces atteintes répétitives à la liberté de culte qui est consacrée par la Constitution». Arezki Aït-Larbi, initiateur du Collectif SOS libertés, dénonce «un climat d’intolérance qui survient dans un contexte politique particulier où le pouvoir s’apprête à donner de nouveaux gages aux islamistes». M. Aït-Larbi souhaite enfin que «cette situation grave, qui crée un climat d’agression multiforme, interpelle tous les citoyens qui croient qu’un Etat de droit qui respecte les consciences et la liberté de culte est possible». Le MDS a qualifié, dans une déclaration, cette démarche du pouvoir «d’approche politique en porte-à-faux avec les droits et les libertés consacrés. Ce procès constitue une régression de l’Etat national où l’islamisme et la mafia politico-financière se trouvent confortés par cette démarche». Nordine Douici Procès P/APC de Bordj El Bahri-El Watan Deux mois de prison requis Le procureur de la République près le tribunal de Sidi M’hamed a requis, hier, 2 mois de prison ferme et 500 000 DA d’amende à l’encontre du journaliste d’El Watan, Saci Kheireddine, et du directeur de publication, Omar Belhouchet, dans l’affaire «de diffamation» les opposant à l’ex-président d’APC de Bordj El Bahri, Benchabi Nacer. Ce réquisitoire, rendu hier par le tribunal de Sidi M’hamed, intervient après une cascade de convocations adressées aux deux accusés. Ce sont, faut-il le rappeler, les écrits du journaliste concernant l’existence d’un bidonville érigé sur une plage se trouvant à Bordj El Bahri (Alger) qui sont à l’origine de cette cabale contre le journal qui a également publié des articles liés au paiement, par les habitants du quartier de la commune, Houari Boumediène, des frais de réalisation des travaux de raccordement au réseau assainissement. Les reçus de paiement, qui leur avaient été délivrés au moment même de leur acquittement de la somme de 20 000 DA, prouvent les propos rapportés par le journaliste de la rubrique AlgerInfo. Il est à noter que le wali d’Alger, Mohamed Kebbir Addou, avait mis fin aux fonctions de l’ex-président d’APC, suite à son inculpation par le tribunal criminel près la cour de Boumerdès pour dilapidation du foncier de la commune. La justice est également saisie sur des affaires liées à la détention illégale d’armes, de faux et usage de faux par cet ex-premier responsable de la commune de Bordj El Bahri. R. N. Partenariat Algérie-USA U Douze projets soumis à l’ANDI ne quarantaine d’hommes d’affaires américains sont arrivés samedi à Alger pour étudier les opportunités d’investissement en Algérie.Cette délégation est parrainée par le conseil d’affaires algéro-américain (US Algeria Business Council (USABC)) et son président Smaïl Chikhoune. Au programme de cette délégation qui compte des managers américains d’origine algérienne, figurent plusieurs rencontres avec des membres du gouvernementetdeschefs d’entreprise aussi bien du secteur privé que du secteur public. Plusieurs secteurs sont représentés dans la délégation (travaux publics, ressources en eau, bâtiment, transports, énergie...) Dans une déclaration faite récemment à la Radio nationale, le président du conseil d’affaires algéro-américain Smaïl Chikhoune a indiqué que le domaine des énergies renouvelables et principalementlesolaireintéressaient plusieurs hommes d’affaires américains. Cette mission a été organisée pour voir les opportunités qui peuvent être saisies par les entreprises américaines dans le programmededéveloppement qui va mobiliser 286 milliards de dollars. Sur le plan pratique, 12 projets d’investissement dans différents secteurs ont déjà été soumis à l’ANDI (Agence nationale de développement de l’investissement) et ils seraient en cours d’étude et d’autres projets sont en phase de maturation. A ce propos, et au cours de la rencontre d’hier, l’ambassadeur des Etats-Unis, David Pearce, a appelé les entreprises américaines à s’impliquer davantage dans les projets inscrits dans ce plan de développement2010-2014ensoulignant que l’Algérie était unpaysporteurenmatière d’investissement et qu’il y avait des opportunités intéressantesetunintérêtà y investir. Selon M. Chikhoun, ni la règle du 51/49, ni le crédoc ne peuvent gêner lesentreprisesaméricaines car les Américains sont habitués à la règle 51/49 qui est appliquée au MoyenOrient et les entreprises américainessonthabituées à travailler avec les lettres de crédit. La délégation a déjà rencontré, dans la matinée d’hier, le ministre de l’Industrie, de la Petite et Moyenne Entreprise et de la Promotion de l’investissement, Mohamed Benmeradi. Lors de la rencontre, le ministre a tenu à rassurer les hommes d’affaires américains sur la résolution du problème du foncier, qui serait le principal obstacle à la concrétisation des projets d’investissement. Il a appelé aussi les hommes d’affaires américains à saisir les opportunités offertes par le marché algérien et à investir. La délégation doit rencontrer mercredi le ministre des Finances, Karim Djoudi. Lies Sahar originaire d’Inoughissen, près deT’kout, atteint de silicose, est décédé dans la nuit de vendredi à samedi à l’hôpital d’Arris (60 km au sud de Batna). La région est plongée dans un deuil permanent. Les processions macabres sont un spectacle familier pour les habitants. Y a-t-il encore une famille qui n’ait pas perdu un père ou un fils ? Dans cette bourgade où les horizons professionnels sont cadenassés, l’emploi continue à se résumer à la taille de pierre, un métier exercé de père en fils. N. Nesrouche Publicité Un drame se joue dans les Aurès à huis clos : 68 personnes, des jeunes, sont décédées, emportées par la silicose. Une maladie professionnelle, mystérieuse et incurable, affirment des médecins. Hier encore, la ville de T’kout, particulièrement martyrisée par ce fléau, a enterré Sellami Noureddine Benahmed, un autre tailleur de pierre. La victime, célibataire, âgée de 36 ans et originaire du village mitoyen de Chenaoura, respirait artificiellement depuis deux ans. Avant lui, Karim Boukricha, 27 ans, Publicité La silicose fait une nouvelle victime à T’kout (Batna) El Watan - Lundi 27 septembre 2010 - 6 L'actualité Journée mondiale des sourds-muets BORDJ BOU ARRÉRIDJ L’etat ne les voit pas, ne les écoute pas Suite de la page 1 Un cours d'orthophonie pour un malentendant blement par la formation et l’emploi qui conditionnent leur existence», a affirmé M. Guiroub, enseignant spécialisé en langue des signes, mettant l’accent sur les problèmes auxquels est confrontée cette frange de la société. «Les sourds souffrent de la marginalisa- photo : d. r. A ucun recensement fiable de la population sourde n’a été effectuéjusque-là»,adéclaré Mustapha Guiroub, secrétaire général de la FNSA, appuyant son constat sur des témoignages qu’il a recueillis lors d’une tentative de recensement entamé par la fédération. Les représentants de cette fondation appellent à la création d’un centre national de formation en langue des signes ainsi qu’à l’officialisation de cette langue. Ce serait la seule façon qui permettrait de mettre fin à la marginalisation des sourds. Lors de cette rencontre, les deux intervenants sont revenus sur la stratégie de l’insertion sociale et professionnelle des sourds, qu’ils jugent insuffisante. «L’inclusion des sourds passe inélucta- tion. D’autant plus que leur handicap est invisible», a-til fait remarquer. En effet, toutes les difficultés qu’ils rencontrent sont liées essentiellement à la communication. «Notre fondation, qui lutte depuis sa création contre le rejet des sourds, a assuré la for- mation pour les interprètes de la langue des signes», a précisé ce professeur. Ainsi, 254 greffiers ont été formésdepuislelancement de cette opération. Néanmoins, «la formation aétémenéedansdesconditions difficiles dans la mesure où les moyens dont on dispose sont limités», a souligné le secrétaire général de la FNSA, précisant que les formateurs – en l’occurrence les sourds – n’ont pas perçu leur salaire jusque-là. La fondation a envisagé tout de même de former des interprètes dans d’autres secteurs, à savoir la police, la douane, la médecine, etc. Les membresdecettefondationplaident également pour une prise en charge intersectorielle : «Tous les secteurs doivent s’associer pour que cette catégorie puissent réussir son inclusion dans la société», a affirmé cet enseignant en langue de signes. Outre la formation de base au niveau des écoles, M. Guiroub met l’accent sur la nécessité d’une meilleure prise en charge au niveau des centres de formation professionnelle en ce sens que «1800 métiers peuvent être assurés par des sourds. Tandis qu’en Algérie, leurs métiers se limitent à la menuiserie et la cordonnerie», a-t-il déploré. En effet, la prise en charge des personnes atteintes de surdité diffère d’une région àuneautreselonlesmoyens mis en place. Néanmoins, le vécu des sourds se trouvant dans le sud du pays est des plus déplorables : «20 sourds ont été recensés au sein d’une même famille à Tamanrasset. Dans certains cas, les sourds ne sont même pas enregistrés à l’état civil. On ne fait recours à eux que lors des campagnes électorales», a regretté M. Guiroub. D. R. Mustapha Guiroub. Enseignant spécialisé en langue des signes «La langue des signes algérienne est une revendication des sourds» La langue des signes diffère d’une société à une autre. Quelles sont les spécificités de la langue des signes algérienne ? La langue des signes adoptée en Algérie émane de la langue des signes française (LSF). Il y a beaucoup de gestes similaires parce que le système a été adopté avant qu’il y ait l’arabisation. Mais vous avez évoqué, lors de la conférence, les spécificités culturelles de chaque langue… C’est une revendication des sourds. C’est lié beaucoup plus aux traits culturels parce qu’il y a des gestes qui n’existent pas en France mais existent en Algérie. Mais 50% des gestes sont similaires. Pour le reste, ce sont des gestes spécifiques à l’Algérie. On est en train de veiller à uniformiser la langue des signes algérienne, c’est-à-dire à adopter les mêmes signes dans toutes les wilayas. Vous avez déclaré que le niveau des sourds en langue arabe est un peu bas par rapport au français. Quelles en sont les raisons ? L’arabisation a démarré en Algérie en 1976. Ils sont en train d’appliquer le programme de l’éducation nationale, mais quand même il y a des manques. Il faudrait qu’il y ait un programme spécifique. Il faudrait des adaptations du programme. Parce que qu’il est très difficile pour un sourd de se concentrer du fait qu’il n’entend pas. Imaginez un professeur qui assure un cours pour un groupe de sourds dans un amphithéâtre : ils ne comprennent absolument rien car le rythme d’acquisition chez les sourds est ralenti par rapport aux enfants entendants. Le niveau d’abstraction chez les élèves sourds est un peu faible par rapport aux autres. Néanmoins, ils reçoivent le même enseignement. Comment expliquer cette situation ? Il n’y a pas d’expert dans ce domaine. Le domaine du langage des signes est nouveau en Algérie. Le terrain est encore vierge. On fait de la recherche ; on essaie d’améliorer à chaque fois et d’apporter sa pierre à l’édifice. Mais cela nécessite de longues années d’efforts. Il faudrait associer les sourds ; il faut qu’ils apprennent eux-mêmes à se prendre en charge et à voir leurs difficultés. Parce qu’il ne suffit pas d’adapter les choses. On ne peut pas appliquer un programme plus élevé à quelqu’un qui a des capacités limitées. Déjà, l’enseignement de manière générale est critiqué en Algérie. Quand on voit un enfant qui porte un «frigo» plein de bouquins, cela veut tout dire. On n’a pas cherché à adapter les programmes ; on a opté directement pour les programmes de l’éducation nationale. A l’étranger, on utilise partout la langue des signes alors que dansnosétablissements, son usage est interdit. C’est pratiquement de l’oralisme. Si on veut appliquer l’oralisme, il faut un appareillage adéquat. Vous avez parlé de la préparation d’un dictionnaire de langue des signes. Quelles sont les conclusions tirées des recherches dans les différentes régions de l’Algérie ? Les références sont différentes entre le nord et le sud. Dans le Sud, on désigne la couleur jaune par les champs de blé ; chez les sourds du Nord, cette couleur est désignée par le soleil. Il y a beaucoup de choses qui sont spécifiques à des régions. Au Sud, on représente le bleu par le ciel ; au Nord, on le représente par la mer. On a recensé de nombreux gestes totalement différents entre le D. R. Nord et le Sud. Le présumé assassin du petit Abderrahim arrêté C Suite de la page 1 ette même source note que le mobile de ce crime semble être un conflit de voisinage. Pour rappel, le corps de l’enfant a été retrouvé, samedi après-midi, dans un puits situé à environ 400 mètres du lieu où habite sa famille. Les recherches menées par les services de la Protection civile ont permis la découverte du corps, lors du curetage du puits. Alertés par cette découverte macabre, les services de police ont vite fait de contacter le père qui a identifié son fils, recherché durant 17 jours. Apprenant la triste nouvelle, le père de Abderrahim, sa mère, ainsi que tous les membres de la famille ont refusé de faire le moindre commentaire à la presse. La famille attend toujours le résultat de l’autopsie qui aura à déterminer les causes du décès, surtout que plusieurshypothèsesalimentaientlachronique au sein de la population du village d’El Achir, situé sur la RN5, à 10 km de Bordj Bou Arréridj. Certains évoquaient une noyade alors que d’autres n’écartaient pas la possibilité d’un crime. Vingt-quatre heures après la découverte du corps de Abderrahim, âgé de 4 ans, un climat de tristesse règne à El Achir. Le père, épuisé et très attristé, peine à recevoir les condoléances. Cependant, une question demeure toujours sans réponse : comment un enfant de quatre ans peut-il franchir un grillage barbelé, ouvrir une porte et sauter dans le puits?, s’est demandé un cousin qui nous avait accompagné jusqu’au lieu de la découverte. En effet, l’enclos était cerné par une barrière infranchissable, sauf pour quelqu’un de fort ou d’agile. Sa hauteur dépassait 1,50 m. Le puits n’était pas loin. La porte en bois était également fermée. A l’intérieur, il faut descendre une marche d’au moins 60 cm pour arriver à la bordure. Pour le père, le puits a déjà été vérifié dès le premier jour de la disparition du petit garçon et rien n’avait été signalé. L’enquête des services de police dévoilera dans les prochains jours les secrets d’une disparition qui a mis en émoi toute une population. Dans cette atmosphère de psychose, les parents à Bordj Bou Arréridj continuent d’accompagner leurs enfants pour chaque entrée et sortie de classe. Ad. B. et S. A. El Watan - Lundi 27 septembre 2010 - 7 reportage Il a pourtant été rénové et doté de nouveaux équipements L’hôpital de Kouba étouffe Photo : H. Lyès etapé et relooké depuis quelque temps, l’hôpital Bachir Mentouri de Kouba, un établissement autrefois sinistré a reconquis ses lettres de noblesse. L’infrastructure renaît de ses cendres pour le grand bien des citoyens. Les travaux de réfection, démarrés il y a deux ans, ont redonné vie à un établissement qui n’a cessé de se dégrader depuis qu’il a été livré par les Belges en 1985. Hélas, cette structure de santé n’arrive plus à faire face au flux de malades qui viennent de tout le territoire national. Conçu pour une capacité de 240 lits, l’établissement hospitalier en reçoit aujourd’hui beaucoup plus. La réputation qu’il a acquise pour la qualité des services médicaux qu’il dispense lui a valu les problèmes de surcharge dont il souffre. Durant, seulement, le premier trimestre de l’annéeencours,11000accouchementsontété enregistrés au service maternité. La maternité de l’hôpital de Kouba suffoque sous une surcharge de 200%. C’estinsupportableautantpourl’infrastructure qui ne répond plus aux besoins de l’heure, que pourlepersonnelmédicaletparamédicalquise trouve dépassé. A la même période, l’établissement hospitalier a enregistré 9543 admissions. Le nombre de journées d’hospitalisation est de l’ordre de 322 746. Celui des consultations médico-chirurgicales urgences a atteint 332 214. Les actes chirurgicaux s’élèvent quant à eux à 2881. Pour ce qui est de l’exploration fonctionnelle et radiologie, les statistiques explosent. Elles affichent le chiffre de 10 998 interventions. Il faut le dire, le personnel médical et paramédical de l’hôpital de Kouba est en train d’accomplir un travail de titan. L’effectif ne répond plus aux besoins. Difficile d’imaginer un hôpital qui fonctionne avec un seul radiologue ! Pratiquement, tous les services expriment des besoins allant jusqu’à 7 médecins, affirme le directeur général, M. Ghouila, qui avec son staff ont réussi le pari de faire d’une infrastructure vétuste un hôpital digne de ce nom. L’établissement de santé donne une fière allure aujourd’hui. Tous les blocs ont été retapés : dalle de sol, faïence, joli coup de peinture. L’accueil connaît une nette amélioration, les services bien qu’ils soient à l’étroit, sont désormais équipés d’un matériel adéquat. Au service de médecine interne (gastro-entérologie), le professeur Tbaibia ainsi que les médecins qui travaillent avec lui louent les efforts de la direction qui a amélioré les conditions de travail de l’équipe médicale. Le chef de service aussi. «Il y a quelque temps, disent-il, notre hôpital était vraiment sinistré». Le seul problème dont souffre aujourd’hui la structure est le fait qu’il lui est difficile de satisfaire tous les besoins de la population. Le médecin qui, selon la norme ne peut opérer que 5 rectoscopies par jour, est amené souvent à en faire 15. Au laboratoire, on ne se plaint pas également. Le service a bénéficié d’un nouveau matériel. A la pharmacie, la chef de service est toute contente de la réfection des bureaux, sauf que ces derniers, qui continuent à subir encore quelques travaux, sont trop exigus. Et ce n’est pas ce qui ralentirait le dynamisme Vue générale de l’hôpital Bachir Mentouri de Kouba du chef de service qui annonce fièrement qu’elle a un stock de trois mois pour tout l’hôpital et de 15 jours pour chaque service. La fausse note à l’EPH de Kouba est de découvrir des lits en surplus dans les salles qui ne devraient en contenir, en réalité, beaucoup moins. Les services submergés Aux urgences, c’est le même calvaire, surtout au cours du mois de Ramadhan dernier. La proximité de l’hôpital Bachir El Ibrahimi avec les autoroutes qui desservent l’est et l’ouest, ainsi qu’avec les quartiers chauds de Bourouba, Gué de Constantine, Bachedjarrah et autres, donnent du fil à retordre au personnel médical et paramédical, à celui des urgences surtout. Le flux des victimes des accidents de la circulation et des agressionsesttrèsimportant,tantcesphénomènes tendent à prendre de l’ampleur chez nous. Il y adesmomentsoùlesbandesdedélinquantsosent poursuivent leur victimes à l’intérieur même de l’enceinte hospitalière. Dure tâche des médecins légistes de l’EPH de Kouba. Ils ne chôment pas, eux qui travaillent dans des conditions difficiles. Maisbientôt,rassurent-ils,«nousemménagerons dans de nouveaux bureaux». La direction de l’hôpital a aménagé des salles et des bureaux adéquats. Ilamêmeétéprocédéàlaconstruction d’unenouvellemorgue.Situéàproximitédubloc L’EPH de Kouba veut devenir CHU Refait presque à neuf, accomplissant même, et depuis longtemps, une fonction pédagogique, l’hôpital Bachir Mentouri veut absolument grandir. Sa direction a soumis un projet d’extension de l’hôpital. Une extension qui permettra une bonne prise en charge des malades, le désengorgement des autres hôpitaux d’Alger, en introduisant d’autres spécialistes. En clair, il réclame son statut de CHU, centre hospitalouniversitaire. Le projet en question concerne l’extension de la maternité qui ne répond pas à la demande, la création des services de pédiatrie, d’urgences et hospitalisation, d’oncologie, tramatologie, d’ophtalmologie et d’analyse pathologique (anapath). En plus de cela, il y est prévu aussi l’extension du service réanimation et de soins intensifs qui ne fonctionne qu’avec deux lits actuellement. Le projet comprend aussi la construction d’un bloc pédagogique de 150 places et un internat. Le directeur général, M Ghouila, parle aussi de l’extension interne du centre de transfusion et du laboratoire. Une nouvelle construction abritera le bloc administratif et la pharmacie centrale. Selon l’estimation d’un bureau d’études, indique le responsable de l’EPH de Kouba, le coût du projet est évalué à une cinquantaine de milliards de centimes et son délai de réalisation est de 9 mois maximum. Trois terrains ont été mis à la disposition de la direction, sauf que cela tarde à venir. S . R. administratif, le pavillon affecté à la rééducation a été totalement équipé avec du matériel neuf. A deux pas, ce sont les nouveaux locaux réservés à l’exploration fonctionnelle et radiologie. L’hôpital de Kouba vient d’acquérir un scanner ultramoderne, comme on en trouve rarement dans nos structures de santé. La machine a été installée dans une aile d’un pavillon entièrement réaménagé. Elle est d’une rare propreté. Cependant, le problème qui se pose est que depuis son installation, il y a à peu près trois mois, le scanner n’a jamais fonctionné. La raison ? Les radiologues ne courent pas les rues. L’hôpital a du mal à trouver un spécialiste en la matière. La solution est d’envoyer des médecins en formation. Mais en attendant… La structure sanitaire dispose aussi d’un incinérateur. L’équipe dirigeante, qui a fait de l’hygiène une de ses préoccupations premières, veut aussi, soutient le directeur général, humaniser l’accueil et les rapports entre les citoyens et le personnel. Tâche difficile ! S’il a été aisé de réviser la gestion et de rénover l’infrastructure, il n’en sera pas de même pour les mentalités. Saïd Rabia www.algeriatenders.com Le premier site Internet dédié aux appels d’offres algériens - Classés, triés par secteur d’activité - Mise à jour permanente et quotidienne - Plus de 200 000 appels d’offres insérés depuis 6 ans Démonstration gratuite sur demande autres prestations disponibles, nous consulter Tél. : 021 28 41 13/18 - Fax : 021 28 41 15 E-mail : [email protected] Publicité R l Durant le premier trimestre de l’année en cours, le service maternité de l’hôpital de Kouba a enregistré 11 000 accouchements l Des statistiques qui montrent que l’établissement de santé étouffe. Les autres services connaissent la même situation l C’est pour cette raison que la direction propose un projet d’extension pour le grand bien de la population. El Watan - Lundi 27 septembre 2010 - 9 France Actu De l’origine culturelle de la délinquance L’Institut du monde arabe décentralise ses missions A L’Institut du monde arabe songe à ouvrir une première antenne à Roubaix «Qantara -patrimoine méditerranéen : traversées d’Orient et d’Occident» sort pour la première fois de Paris pour faire étape à Valence (Drôme). Jusqu’à la fin octobre, des conférences, projections cinématographiques et un travail en direction du public scolaire, accompagnent la foisonnante exposition de l’Institut du monde arabe. Lyon De notre correspondant L e microcosme parisien, c’est bien, mais prendre l’air à l’extérieur des limites de la capitale, cela a du bon pour l’Institut du monde arabe qui songe à ouvrir une première antenne dans le nord du pays, dans la région de Roubaix. Pourtant, c’est à l’opposé, dans le Sud, à Valence (Drôme), que se déroule le déplacement pour la première fois d’une exposition décentralisée, jusqu’au 31 octobre «Traversées d’Orient et d’Occident». A mi-chemin entre Lyon et Marseille, Grenoble ou Saint-Etienne, l’emplacement va drainer un vaste public. L’événement est de taille, puisque l’exposition de Qantara tient une bonne partie du Palais des expositions qui abrite habituellement d’autres types d’exhibitions, plus commerciales. C’est depuis mai 2005, que l’Institut du monde arabe, présidé par Dominique Baudis, pilote ce projet inscrit dans le programme Euromed-Heritage, initié et subventionné au départ par l’Union européenne. «Qantara,patrimoineméditerranéen : traversées d’Orient et d’Occident» rassemble un travail commun des directions des antiquités et du patrimoinedeplusieurspayspartenaires, dont l’Algérie, la France, l’Espagne, le Maroc, la Tunisie, la Jordanie, le Liban et l’Egypte. Outre la présentation au siège parisien de l’IMA, et aujourd’hui dans la Drôme, le projet a permis la réalisation d’une base de données consultable de très belle façon sur internet. Le résultat donne une vision transversale du patrimoine culturel méditerranéen, en s’appuyant sur 1000 entrées : sites, monuments, objets, situés historiquement de la fin de l’Antiquité tardive au XVIIIe siècle. L’analyseestconduiteparuneéquipe deplusde200historiens,chercheurs etconservateurs.«Qantaratémoigne ainsi de la fécondité des échanges dans cet espace géoculturel qui a suscité, au-delà des contraintes de l’histoire, des passerelles (en arabe : qantara, pont) entre les formes et une sensibilité commune, voire une identité partagée». Parmi les conférences significatives à Valence, ce mardi 28 septembre, une table-ronde abordera le dialogue interculturel et interreligieux, et mercredi6octobre,sedérouleraune rencontre autour de «la découverte de la littérature arabe», avec Katia Zakharia, professeur à Lyon 2, en partenariat avec GRE MMO (Groupe de recherches et d’études sur la Méditerranée et le Moyen-Orient). Le mercredi 13 octobre, on traitera de «La diversité culturelle et religieuse en France» avec Mohamed-Chérif Ferjani, auteur de Le politique et le religieux dans le champ islamique, professeur à Lyon 2 et Gérard Bouchet, adjoint au maire de Valence, docteur en philosophie et auteur de Laïcité : des moyens pour un débat d’actualité. Ultérieurement, on parlera de l’eau, enjeu stratégique dans le monde arabe et de «La ville arabe» et enfin, «des sciences arabes», avec Ahmed Djebbar, mathématicien, chercheur en histoire des sciences, et ancien ministre algérien. En illustration, deux cinémas, le Navire et Lux Scène nationale proposentuneprogrammationd’imageset demusiquesquiracontenthistoireet avenir, rêves et quotidien, amours et espoirsdespaysdubassinméditerranéen, avec des fictions et documentaires d’aujourd’hui, un hommage à Youssef Chahine et la comédie musicale égyptienne, un concert et des rencontres, dont une autour du film inédit Number one de Zakia Tahiri (Maroc, 2008) en présence de la réalisatrice, ce 28 septembre. Enfin, parmi les documentaires concernant l’Algérie : Paris/Oran/ Alger, le music-hall d’Algérie de Michèle Mira-Pons et Cheb Hasni, je vis encore, de Djamel Kelchaoui. De quoi rapprocher les rives qui s’éloignent ces derniers mois sous les effets politiques désastreux. Walid Mebarek Alice au pays des tournages lice Belaïdi ne s’endort pas sur ses lauriers du Molière 2010 de la révélation féminine. Le cinéma fait appel à elle, et elle s’apprête à revenir jouer sa pièce fétiche, Confidences à Allah chez elle, en Avignon, sa ville de naissance et d’éclosion au firmament des stars. Cette fois-ci, pas de doute, Alice Belaïdi adevantelleunparcoursparseméd’étoiles. Cet été, elle a tourné dans L’oiseau réalisé par Yves Caumon aux côtés de Sandrine Kiberlain, et elle joue actuellement De l’huile sur le feu de Nicolas Benamou, aux côtés de Vincent Lacoste (nommé au César du meilleur espoir masculin 2010 pour son rôle dans Les Beaux Gosses). La jeune comédienne franco-algérienne n’en a pas moins continué d’interpréter l’incarnation difficile de la jeune bergère J’bara, de Confidences pour Allah. Créé en juillet 2008 au festival d’Avignon, ce rôle l’avait révélé comme une comédienne sensible et talentueuse. Il lui avait valu un mérité Prix de la révélation théâtrale de l’année 2009 décerné par le Syndicat national de la Critique, puis le Molière 2010 de la révélation féminine. Depuis, elle n’avait pas joué dans son théâtre avignonnaisoù,souslahoulettedumet- Photo : D. R. Photo : D. R. C’est une étude sociologique qui est appelée à créer de fortes polémiques. Les jeunes issus de l’Afrique sahélienne sont surreprésentés dans la délinquance en France, constate le sociologue Hugues Lagrange, qui met en avant le facteur culturel dans son livre Le déni des cultures. Tout dépend de ce que les politiques feront de cette étude. Déjà, des syndicats de police, des hommes politiques de droite se félicitent. Chaque partie veut bien puiser dans le livre ce qui conforte sa position ou son idéologie. Pour schématiser, Hughes Lagrange dit que les conditions sociales seules n’expliquent pas la délinquance : «On a associé violence, délinquance et pauvreté : ça ne fonctionne pas comme ça.» Réfléchir aux problèmes posés par l’immigration dans les quartiers sensibles «en contournant la dimension culturelle ne prendrait en compte que la moitié du problème». Dans Le déni des cultures (Seuil), Hugues Lagrange fait le constat que «les adolescents éduqués dans les familles (originaires de pays du Sahel) sont trois à quatre fois plus souvent impliqués comme auteurs de délits que les adolescents élevés dans des familles autochtones ; et ceux qui sont éduqués dans des familles maghrébines, deux fois plus». Très prudent, il prend soin de se démarquer du discours de la droite. Il s’insurge cependant contre les propos du chroniqueur Eric Zemmour qui avait déclaré le 6 mars à la télévision que «la plupart des trafiquants sont Noirs et Arabes». «C’est justement cette équation que je voudrais briser». Pour lui, ce sont la ghettoïsation de certains quartiers, la ségrégation urbaine aggravée par l’absence de mixité sociale et ethnique – alors qu’elle pourrait favoriser une intégration progressive – et «la mise à distance que l’ensemble de la société française a faite des familles issues de l’immigration» qui sont en cause. Ainsi, selon le sociologue, «la violence ou la délinquance viennent de la confrontation de familles africaines larges avec des normes et des exigences d’un contexte occidental qui les mettent en porte-à-faux». Il se démarque volontairement d’autres sociologues qui privilégient une approche socio-économique dans la problématique de l’immigration. De nombreux sociologues se sont moqués de cette étude, affirmant que les primoarrivants éprouvent toujours plus de difficultés d’intégration, et n’hésitent pas à dire que cette thèse risque d’alimenter le discours xénophobe. Le discours sécuritaire de l’exécutif «favorise la xénophobie, la fermeture aux autres, ce qui va exactement à l’envers des valeurs d’ouverture culturelle que nous devrions avoir. Aujourd’hui, la France donne une image honteuse qui est à l’envers d’une ouverture et d’une tolérance», constate le sociologue. La polémique ne fait que commencer. Rémi Yacine Ce patrimoine méditerranéen qui rapproche teur en scène Gérard Gelas qui l’avait formé depuis ses 16 ans, elle était devenue une grande. C’est normal qu’elle y revienne pour trois représentations exceptionnelles, le 30 septembre, 1er et 2 octobre avant de poursuivre son fabuleux périple… Un itinéraire éreintant car elle ne cesse de présenter cette œuvre à travers la France et dans le monde. Outre le cinéma où les demandes pleuvent, elle reste attachée à son «Chêne noir» où elle créera. Mais n’te promène donc pas toute nue ! de Georges Feydeau à la fin de l’année puis Bibi ou les mémoires d’un singe savant, de Henri-Frédéric Blanc au printemps 2011. Ses pas la pousseront aussi en Chine, à Shanghaï, puis en Europe, pour la création, à l’invitation de l’Académie des Arts, de Si-Siang-Ki de Wang Che-Fou. Pour finir sur une note cinématographique, l’auteure de Confidences à Allah (édition Léo Scheer), la Marocaine Saphia Azzedine, a annoncé lors d’une émission sur Canal Plus qu’elle travaillait avec un producteur à l’adaptation sur grand écran de son ouvrage. Elle devrait elle-même être derrière la caméra. Fera-t-elle appel à Alice Belaïdi pour cette version cinéma ? Cela reste pour l’heure une interrogation. W. M. El Watan - Lundi 27 septembre 2010 - 11 ALGER INFO Alger-Centre : Bab El Oued : La réhabilitation des trottoirs se poursuit Des travaux de réfection des trottoirs ont été entamés depuis plusieurs jours dans la commune de Bab El Oued. Après la rue menant vers la plage El Kettani, les travaux sont en cours sur plusieurs parties du boulevard colonel Lotfi. Le nouveau procédé de réhabilitation des trottoirs, consistant à remplacer le carrelage par des petits carreaux en béton semble bien réussir, outre son aspect esthétique, il est également plus solide. En attendant l’achèvement des travaux, des piétons et des commerçants ont exprimé le souhait de voir les travaux accélérés, et ce, pour en finir avec les désagréments causés par la présence des matériaux de construction sur la voie publique. Parc Zoologique (Ben Aknoun) : 70 familles squattent les lieux 70 familles ont élu domicile au niveau du Parc zoologique de Ben Aknoun. Selon des sources concordantes, ces familles sont en partie, celles des travailleurs ayant occupé durant des années des logements de fonction qu’ils n’ont jamais voulu quitter après leur départ en retraite. Plusieurs extensions anarchiques se sont également développées autour de ces logements. Avec ces indus occupants, le contrôle de l’accès au parc est difficile d’où les difficultés enregistrées pour la sécurisation des lieux, notamment durant la nuit. A souligner que les responsables du secteur du logement n’ont pas évoqué le cas de ces familles dans le cadre du programme de la lutte contre l’habitat précaire. HORAIRES DES PRIERES Fedjr 05h13 Dohr 12h39 Asser 16h03 Maghreb 18h43 Icha 19h59 Alors que la période des soldes a expiré le 20 juillet dernier Des rabais sous couvert de promotion dans l’illégalité L l L’affichage des prix et du taux de réduction, ainsi que l’obtention d’une autorisation de la wilaya sont autant d’éléments régissant ces promotions. es soldes ? Ce n’en est plus la période. Car depuis 2006, un texte de loi réglemente cet aspect commercial. Chaque année, c’est un arrêté du wali qui fixe la période des soldes d’été et celles d’hiver. Pour cette année, le texte les a fixées du 20 janvier au 28 février pour l’hiver et du 20 juillet au 31 août pour les soldes d’été. N’étant pas obligatoires, ces soldes n’ont pas été adoptées par une grande partie des magasins de la capitale. Cette hésitation, certains vendeurs et gérants de commerces l’expliquent par le choix de la période qui n’est pas vraiment le moment idéal pour pratiquer des rabais. C’est ainsi, qu’une fois que toutes les chances d’écouler les articles, notamment ceux du prêt-à-porter durant l’été, sont tentées, c’est au début de l’automne que les commerçants proposent des rabais, mais sous forme de promotion. Presque aucun magasin n’échappe à cette règle. On y trouve dansuncoin,unetableoudescorbeilles où sont entassés les articles invendus. Les prix ne sont pas toujours affichés. Dans un grand magasin de vente de sous-vêtements, rue Larbi Ben M’Hidi, une large table est couverte d’un tas d’articles pour femmes et enfants. Il y est clairement indiqué que le prix est à 100 DA. Mais, c’est au moment de vouloir confirmer ce prix que la vendeuse explique que ce ne sont pas tous les articles qui sont concernés par cette baisse. Certes, il y a ceux à 100 DA, mais une grande partie est écoulé à 300 DA, c’est-à-dire à leur prix initial. Le même procédé est utilisé dans plusieurs boutiques d’habillement pour femmes, dans plusieurs rues à vocation PHOTO : Sami K. Réaménagement du MAMA Un avis d’appel d’offres vient d’être lancé pour le réaménagement du musée des arts modernes d’Alger, appelé communément le MAMA. Pour rappel, le musée a été inauguré en 2007 dans les locaux des anciennes galeries algériennes au niveau de la rue Ben M’hidi à AlgerCentre. Ces travaux porteront principalement sur les aménagements intérieurs du musée (deuxième tranche des travaux). Les vendeurs appliquent des soldes sans respect de la réglementation commerciale. «C’est de la tricherie. Ils vous disent qu’il y a des promotions à 50%, mais une fois l’article choisi, on vous signifie que seules les tailles extra-larges, ou au contraire ultrafins sont soldées. C’est à contrecœur que vous payer votredû, avec un insignifiant taux de remise par rapport au prix initial», explique une cliente rencontrée dans un magasin de prêt-à-porter à la rue Hassiba Ben Bouali. N’ayant pas profité de la période des dernières soldes d’été, plusieurs clients sont à la recherche de promotions intéressantes, une fois les difficultés financières du Ramadhan, de l’Aïd et de la rentrée scolaires dépassées. «C’est réduction. Ces promotions, pratiquées par la plupart des magasins visités, comportentcertainslacunes,tellesque l’affichage des prix initiaux et du taux du rabais. Seuls les articles hors-saison sont généralement concernés par ces réductions. Il faut savoir que selon le directeur du commerce de la wilaya d’Alger, M. Lamri, même les promotions sont régies par des textes. L’affichage des prix et du taux de réduction, ainsi quela l’obtentiond’uneautorisationde la wilaya sont autant d’éléments régissant ces promotions. La loi prévoit également des sanctions et des fermetures contre la pratique illégale des rabais. Fatima Arab Oued Smar Instantané M. Tchoubane Commerce de la mangeaille C le moment idéal pour s’offrir une veste ou un manteau du stock de l’an dernier à moindre prix. Inutile d’attendre novembre pour le faire. Les mêmes articles seront cédés plus cher une fois l’hiver installé. C’est comme ça que j’ai l’habitude de procéder», raconte, pour sa part, une jeune fille au marché Meissonnier, où elle a apparemment l’habitude de faire ses achats. Ce marché profite de cette période d’entre-saison pour écouler le maximum de stocks d’articles été et hiver. Des pantalons, qui habituellement étaient cédés à 1200 DA, sont actuellement soldés à 800 DA. Des pulls, des gilets et chemisiers sont à 40% de esdernièresannées,lenégocedelabouffetancesemblefairerecette. L’éventail des boutiques dans nos rues se résume, désormais, à une activité qui brasse large. Les rues commerçantes de la capitale, les bourgs et bourgades alentour se mettent au carillon du temps, où la restauration rapide se dispute des pans de trottoirs au négoce de ce qu’on appelle par fausse pudibonderie le marché informel. Nombre d’herboristeries, librairies, boutiques d’artisanat et autres échoppes de friperie ont préféré substituer leur raison sociale à une autre encline à rapporter gros et avec moins d’efforts. Le filon est tout trouvé. L’heure, dit-on, est à la reconversion du commerce en celui de la mangeaille dont le caractère expéditif et fort rémunérateur n’exige pas trop de moyens. Le service automatisé et rapide des espaces fast-food et autres cagibis de fortune fait ses choux gras. Il entre, désormais, dans nos mœurs quotidiennes au point où parfois l’offre dépasse la demande. La boustifaille fait recette à chaque coin de rue et la concurrence pour ce type de commerce est loin, sommesnous tenus de constater, de s’inscrire dans le registre de la loyauté et de la réglementationenvigueurmisenplaceparledépartementducommerce. Les pizzerias, rôtisseries et autres réduits de chawarma foisonnent et trimentàlongueurdejournéeetdenuit,notammentdanslesquartiersoù l’agitation est fébrile. Pour des repas sommaires, le service se veut sans soin avec une qualité peu ragoûtante. Le label de l’établissement demeure, tout compte fait, tributaire du brouhaha créé par la foule entassée dans un réduit que baigne une lumière, un moyen aguichant par excellence. L’essentiel pour le client est de casser la graine, grailler, au risque de choper ce qu’on appelle les toxi-infections de la restauration collective. L’institution délivrant le registre du commerce compose avec cette fièvre de la panse qui fait flores. Comme quoi abondance de biens ne nuit pas. Le bureau de poste dépassé L esretraitésdeOuedSmarseplaignent des conditions d’accueil au niveau de l’unique bureau de poste de cette localité. «Les retraités sont obligés de faire le pied de grue depuis 6h du matin, mais hélas, ils ne sont pas bien pris en charge. En raison du manque de personnel. C’est le facteur lui-même qui s’en occupe à l’unique guichet de cette poste exiguë.«Les personnes âgées restent debout des heures entières. C’est honteux», s’indigne un client qui affirme que la situation est restée la même sans que les services de la direction de la Poste décide de recruter de nouveaux guichetiers.Lacommunecomportedeux bureaux, l’un à Beaulieu et l’autre à Oued Smar. Ces bureaux n’arrivent pas à satisfaire la demande importante, au grand dam de la population qui est obligée d’aller dans les communes limitrophes. LesbureauxdeposteàAlgerrestentinsuffisantsetlaprestationyestdécriéepartous. En plus de l’exiguïté des lieux, des pannes récurrentes du réseau informatique, il faut noter aussi le manque d’infrastructures qui ne sont pas disponibles dans les nouvelles cités. Cette situation déplaisante engendre un rush sur certains bureaux de poste, qui connaissent un manque de liquidité. N. I. Insalubrité à Heuraoua L ’insalubrité qui règne dans certains quartiers de la commune de Heuraoua, renseigne sur le peu d’intérêt qu’accordent les responsables locaux à l’amélioration du cadre de vie de leurs administrés. Des tas d’ordures se sont, au fil du temps, amoncelés dans les moindres recoins de la localité d’Alger-Est. Bien que l’incivisme des habitants delacommuneyestpourbeaucoupdansladégradationdel’environnementdanscette localité, il n’en demeure pas moins que cette situation est aussi le résultat d’une collecte d’ordures qui se fait de manière aléatoire et partielle. «Les agents de l’APC qui ont à charge la mission de ramasser les déchets ménagers s’affèrent uniquement à ramasser les ordures de quelques ruelles. Le reste des artères se trouve court-circuitée par les camions-bennes de l’APC», affirment les habitants de cette commune qui n’est pas desservie par l’EPIC Netcom. Par ailleurs, le nombre d’éboueurs affectés au nettoyage des rues est en deçà des besoins réels, car hormis quelques passages, les autres rues de la commune sont laissées aux soins de leurs habitants. K. S. El Watan - Lundi 27 septembre 2010 - 11 ORAN INFO Emploi ESPACES VERTS Volontariat des jeunes à la Cité HLM de Gambetta Un demi-millier de travailleurs exercent au noir esplanade de la Cité HLM de Haï Es-Seddikia a Lnir leafaitvaste l’objet d’une opération de volontariat pour assaisite jouxtant le marché couvert. Cette initiative des 287 travailleurs étrangers exercent dans la wilaya d’Oran sans permis de travail contrat de travail aidé dans le secteur économique privé et public. Trois mécanismes d’insertion sont prévus pour les demandeurs d’emploi, a encore ajouté ce membre de l’exécutif. Il s’agit, selon lui, du CFI qui s’adresse aux jeunes sans formation ni qualification, du CIP qui cible les jeunes ayant le niveau secondaire ou des diplômés des CFPA et, enfin, du CID qui est ré- servé aux universitaires ou aux détenteurs de diplômes des Instituts nationaux spécialisés de la formation professionnelle (INSFP). Dans son intervention, le chef de l’exécutif a insisté sur la nécessité de penser, d’ores et déjà, à la création de micro entreprises spécialisées dans le transport de marchandises, et notamment les fruits et légumes, en prévision de la très prochaine ouverture des nouvelles Halles centrales prévues dans le territoire de la daïra d’El Kerma. Dans ce même sillage, il a informé l’assistance d’une très prochaine rencontre avec les différentes banques pour que celles-ci soient plus souples dans le processus d’octroi de crédits aux jeunes voulant créer leurs propres entreprises. A. Belkedrouci AUGMENTATION DES SALAIRES 1 218 agents communaux concernés grandes lignes de l’instruction Lfixantesinterministérielle du 4 août 2010, les modalités de mise en œuvre du nouveau régime indemnitaire des fonctionnaires appartenant aux corps communs, aux institutions et administrations publiques, ont été expliquées hier par M. Benzekhroufa Abderrahmane, directeur de la Division des Finances de la commune d’Oran, qui a affirmé que ces dispositions touchent notamment les ouvriers professionnels, les conducteurs de véhicules (lé- ger et lourd) , les femmes de ménage, les gardiens et appariteurs ainsi que les agents employés dans les services administratifs. En fait ce sont quelque 1 700 agents qui vont bénéficier, dès le mois d’octobre, de ce nouveau régime indemnitaire avec un effet rétroactif depuis janvier 2008. Tout en soulignant que le montant des rappels sera fractionné en trois parties, le directeur a relevé que certains agents, au nombre de 490, ne percevront pas ces avantages. Le cas de ces derniers sera pris en compte ultérieurement car si on leur appliquait ce nouveau régime, ils percevraient moins que ce qu’ils touchaient avant. Enfin, il a annoncé que les augmentations varieront entre 763 et 2500 dinars selon les catégories du personnel communal estimé à 4 000 agents exerçant dans les différentes divisions et les douze secteurs urbains que compte la commune. A. Bendenia Habitat 3 000 logements seront distribués uelque 3 000 logements seront distribués d’ici la fin de Q l’année 2010 à travers plusieurs communes de la wilaya d’Oran, apprend-on de sources proches de la wilaya d’Oran. Les mêmes sources ont en outre indiqué que la wilaya d’Oran a bénéficié d’un programme de 14 000 logements dans le cadre du plan quinquennal 2010-2014, pour la résorption de l’habitat précaire. Ce programme est réparti entre l’ensemble des communes de la wilaya. D’ores et déjà, 3 000 logements ont été inscrits pour l’exercice 2010. Lors de la troisième phase de l’opération dite «vieux bâti», en juillet dernier, 261 familles, qui habitaient dans des im- meubles classés vieux bâti, à risque, ont été relogées. Les bénéficiaires de cette opération ont occupé leurs nouveaux appartements à Haï Ennour et à Haï El-Yasmine, deux cités nouvelles érigées dans le cadre de l'extension côté Est de la ville d'Oran. Ces familles résidaient auparavant dans 34 immeubles menaçant ruine, répartis à travers les différents quartiers populaires et du centre-ville. Le chef de la daïra d’Oran avait annoncé à l’occasion qu’un autre quota de 1 300 logements sociaux sera bientôt attribué dans le cadre de ce programme qui se poursuivra «dès la réception des nouveaux immeubles». B. M. A. jeunes de ce quartier populeux a permis aux volontaires d’enlever une quantité impressionnante d’ordures et de gravats entassés dans ce grand espace vert depuis plusieurs mois. Il est vrai que cette situation déplorable est due, en grande partie, à la présence des reven- Dans la cité de l’USTO, ce deurs de fruits et lé- sont les résidants qui gumes et de poissons déposent les sachets qui abandonnent, après leur départ, les détritus d’ordures sur le terrain et autres car tons à vague au lieu de les même la chaussée. placer dans les bacs D’autres rejettent ces installés par le service déchets à l’intérieur de d’hygiène de la cet espace vert clôturé. commune. Un peu plus loin, dans la cité voisine de l’USTO, ce sont les résidants qui déposent les sachets d’ordures sur le terrain vague au lieu de les placer dans les bacs installés par le service d’hygiène de la commune. Là, également, l’image insalubre que présentent ces nouvelles cités est intolérable avec ces nuées de mouches et de moustiques. La nuit venue, ce sont les rats qui prolifèrent autour de ces tas d’ordures que viennent ramasser plus tard les éboueurs chargés de la collecte. Pour en revenir à ces espaces verts, les résidants déplorent l’absence d’entretien et, notamment, d’arrosage des plantes et arbustes à l’aide de camions affectés spécialement par les services communaux concernés. A. Ben. Partenariat/ échanges Une mission économique polonaise à la CCIO en Algérie depuis le 21 septembre dernier, Emiquenuneséjour mission éconopolonaise s’est rendue dimanche à Oran pour des contacts et des entretiens d’affaires avec des opérateurs économiques de la Chambre du Commerce et de l’Industrie de l’Oranie. Cette mission forte d’une quinzaine de chefs d’entreprises polonais représentant plusieurs secteurs d’activités est conduite par l’ambassaL’ambassadrice de Pologne, drice de Pologne à Alger Lidia Milka-Wieczorkiewicz ainsi que de la chargée des relations internationales de la Chambre polonaise du commerce. Avant que ne soient entamés les travaux d’ateliers pour des entretiens sur les opportunités d’affaires ou de mise en place de partenariat, la délégation a été reçue par les membres du bureau de la Chambre. Lors des interventions, l’accent a été mis sur les moyens à mettre en œuvre pour développer et intensifier les relations économiques et commerciales existant entre les deux pays, notamment à la veille du lancement du futur plan quinquennal 2010-2014. L’on saura que la balance commerciale entre l’Algérie et la Pologne avait enregistré, en 2009, des échanges de 378 millions de dollars. Pour le seul premier semestre de l’année en cours il a été comptabilisé un volume de l’ordre de 170 millions de dollars. Le vice-président de la CCIO a émis le vœu d’une relance de l’opération de jumelage existant depuis 1970 entre les villes de Gdansk et d’Oran. Pour sa part, la chargée des relations internationales a indiqué que «cette mission économique des opérateurs polonais, qui a été préparée conjointement par les Chambres de commerce de la Pologne et de l’Algérie, va permettre aux membres de la délégation de présenter, durant leurs passages dans les différentes chambres de commerce algériennes les opportunités d’affaires sur le plan industrie». T. K. Photo : abdelkrim 287 travailleurs étrangers exercent dans la wilaya d’Oran sans permis de travail et 238 autres travailleurs nationaux non déclarés à la sécurité sociale ont été recensés par l’inspection du travail. C’est ce qu’a annoncé le directeur de l’emploi lors du briefing hebdomadier tenu hier à l’hémicycle de la wilaya. Ce responsable, qui a également indiqué que pas moins de 420 travailleurs ne sont pas soumis aux règles d’hygiène, de sécurité et de médecine du travail, a par ailleurs rappelé que des procès-verbaux d’infraction ont été dressés contre les entreprises contrevenantes. Dans un autre contexte, ce responsable a souligné que, dans le cadre de l’appui à la promotion de l’emploi salarié, celle-ci va se traduire par la création d’un nouveau dispositif appelé Dispositif d’Aide à l’Insertion Professionnelle des Jeunes dont l’âge varie entre 18 et 35 ans. Ce dispositif tend à la prise en charge des jeunes pendant une période d’une année dans le secteur économique privé et public et durant une période d’ une à deux années dans l’administration, a-t-il souligné, en ajoutant que ce nouveau dispositif s’intéresse aussi aux jeunes en contrat de formation/emploi ou en Photo : abdelkrim l 420 travailleurs ne sont pas soumis aux règles d’hygiène, de sécurité et de médecine du travail. El Watan - Lundi 27 septembre 2010 - 11 Sétif INFO Une histoire de bacs JOURNÉE NATIONALE DE VULGARISATION AGRICOLE Cap sur les nouvelles technologies A fin de préserver la santé du consommateur, qui n’est pas du tout ménagé par l’insouciance de certains commerçants, obnubilés par le gain facile, et les pratiques d’autres, ne se souciant guère du bien-être de leurs concitoyens, l’association pour la promotion de la qualité et de la protection du consommateur de Sétif (APQPC), qui ne fait pas dans le copinage et l’allégeance, met, cette fois-ci, le doigt sur l’entretien des ustensiles des cafés et restaurants collectifs, n’obéissant le plus souvent à aucune règle d’hygiène. «La méconnaissance du personnel chargé du nettoyage et de la désinfection dans la restauration collective et l’absence de moyens (éviers de cuisine à 3 bacs) nécessaires à une aussi importante tâche, met la santé des consommateurs en péril, surtoutenpériodedegrandeschaleurs»,diraenpréambuleAzzedine Chenafa, le président de l’association, qui enchaîne: «La plupart des gérants de ces commerces ignorent que la désinfection à l’eau de javel ne doit pas être accompagnée simultanément d’un autre détergent, d’autant plus que l’interaction de ce mélange influe négativement sur l’effet des deux produits. Pour la protection du consommateur, les bureaux d’hygiène des communes, ainsi que les services de la direction du commerce, doivent intervenir auprès des restaurateurs, qui doivent désormais s’équiper d’éviers à 3bacs.» par ailleurs, notre interlocuteur se dit être en attente, à l’instar de milliers de consommateurs, de la réaction des services concernés. Leïla Benani ● La région des Hauts-Plateaux a été choisie pour donner le coup d’envoi officiel de la campagne labours-semailles. L SMARA photo: D.R. a 17e édition de la journée nationale de vulgarisation agricole sera, cette année, officiellement célébrée à Sétif. Une affiche alléchante a été programmée, à cet effet. Une exposition relative au renouveau agricole et rural sera l’un des principaux points de la manifestation, d’autant plus que 40 exposants,entrereprésentantsdesinstitutsde formation, producteurs, coopératives agricoles et structures d’appui, seront au rendez-vous. L’axe inhérent à la «sécurité alimentaire» sera marqué par la remise de prix d’encouragement aux deux premières wilayas qui se sont illustrées dans la productionlaitièreetcéréalière.Avecune production record annuelle de plus de 200 millions de litres de lait cru, la wilaya de Sétif s’adjuge la pole position. Au chapitre céréaliculture, la wilaya de Tiaret qui demeure avec ses 350 000 ha emblavés, le grenier du pays, caracole en la matière à la première loge. L’inauguration des nouvelles directions des services agricoles (DSA) et de la Conservation des forêts situées dans la nouvelle cité administrative, est incluse dans le programme. Celui-ci sera marqué par le coup d’envoi de la campagne labours-semailles. Le coup de starter sera donné par La wilaya a atteint une production de plus de 200 millions de litres de lait cru par an Rachid Benaïssa et Nouredine Bedoui, respectivement ministre de l’Agriculture et wali de Sétif. L’on apprend que la nouvellecampagneserarenforcéeparl’introduction des techniques du semis-direct (sans travaux du sol), introduisant un matériel spécifique. Une rencontre regroupant l’encadrement chargé de la vulgari- sation au niveau de la région, sera la dernière étape de la manifestation dont une partie aura lieu au niveau de l’institut de formation professionnelle de la capitale des Hauts-Plateaux, qui renoue avec la croissance de la production agricole, principale vocation de la région. Kamel Benaiche IRRIGATION DE CULTURES AUX EAUX USÉES À OURICIA Onze agriculteurs mis en cause L ’affaire des onze agriculteurs d’Ouricia, commune située à 9 km de Sétif, accusés d’irrigation de cultures avec des eaux usées, rebondit. Celle-ci remonte à l’été dernier, quand des habitants de la localité précitée alertent la brigade de la gendarmerie nationale de la bourgade, laquelle prend les choses en main. L’enquête démontre que les agriculteurs recouraient à des forages suspects pour l’irrigation de leurs cultures. L’eau utilisée dégageaitdesodeursnauséabondesayantincommodélesriverains qui ont donné l’alerte, faut-il le rappeler. Les investigations des hommes en vert ont démontré que des puits sont creusés à AVIS DE DÉCÈS Les familles Khaled, Chetaïbi et Merrouche de Constantine, parents et alliés, ont l’immensedouleurdefairepartdudécèsdeleur père et oncle Khaled Achour Survenu le 26 septembre 2010 à l’âge de 66 ans. La levée du corps aura lieu aujourd’hui à son domicile, sis au n°93 boulevard Pasteur, Bellevue. L’enterrement aura lieu au cimetière central de Constantine. «A Dieu nous appartenons et à Lui nous retournons» CONDOLÉANCES Le responsable du bureau régional d’El Watan ainsi que tous le personnel présentent leurs sincères condoléances à leur collègue Mouna Merrouche, et à toute sa famille, suite au décès de son oncle Khaled Achour Que Dieu Le Tout-Puissant accueille le défunt en Son Vaste Paradis et lui accorde Sa Sainte Miséricorde. L proximité des conduits d’évacuation des eaux usées. Selon une source digne de foi, le résultat d’analyse de l’échantillonnage prélevé montre la présence d’agents pathogènes, générés sans nul doute par l’infiltration d’eau de mauvaise qualité bactériologique. Pour prouver leur bonne foi, les mis en cause exhibent un certificat établi par un autre service de contrôle, lequel s’appuie sur l’analyse physico-chimique ne déterminant en général que la présence des métaux dans l’eau. Pour un complément d’information, une autre expertise est demandée par l’appareil judiciaire. K. B. Le TRS en quête de sponsors ’euphorie de l’accession s’estompe pour les sociétaires du Taradji Riadhi Staïfi (TRS), confrontés, en ce début de saison, à de graves problèmes financiers, lesquels entravent la bonne marche d’une formation, faisant du maintien, l’objectif principal de sa première saison en Excellence. Les Sétifiens, qui se sont honorablement inclinés lors de la première journée devant le grand GSP (ex-MCA) sur le score de 37à 27, ont, quelques jours après, trouvé des ressources pour damer le pion au TR Bab El Oued à Alger même, et ce par un 31 à 27 ; ils méritent un coup de main pour cela, sachant que l’apprentissage à ce niveau de la compétition exige des moyens et un très bon effectif. Après moult efforts, les sportifs du TRS, qui ont pu relever le défi et répondre à l’attente de la grande famille du handball sétifien, ayant attendu des décennies pour voir enfin une de ses équipes évoluer à côté des ténors de la petiteballe,attendentuneréponsedes opérateurséconomiquesdelarégion, sollicités pour un sponsoring. Avant d’effectuer un long déplacement, les gars du TRS, qui vont pour le compte de la troisième journée affronter, le 5octobre prochain, la formation d’El Oued, attendent sur des charbons ardents, la contribution des hommes d’affaires et industriels de la wilaya. N’oubliantpasderendrehommageau wali et au maire de Sétif, n’ayant ménagé aucun effort pour venir en aide à son association, formée de plus de 350 jeunes, Abdelaziz Haddadj, le président du club, lance un SOS en ces termes: «La situation financière du club est critique. Il est vrai que les 3 millions de dinars débloqués dernièrement par la commune sont une bouffée d’oxygène, mais ils ne peuvent régler tous nos problèmes. Une contribution des industriels et entrepreneurs de la région sera d’un grand apport pour l’équipe, qui veut pérenniser sa présence en Excellence.» K. B. Plus d’une centaine de palettes de bois partent en fumée U nimportantincendiequis’estdéclenchésubitementdansun dépôt de bois, dans un parc installé le long de la RN5, à la sortie ouest de la ville d’El Eulma, au lieudit Smara, vendredi après-midi, a causé, selon un premier bilan établi par le propriétaire, la destruction de plus d’une centaine de palettes de bois. L’incendie s’est déclaré suite à un court-circuit. Le feu, attisé par un vent violent, s’est vite propagé aux différentes palettes. Le sinistre aurait pu être plus important et également dramatique, n’était l’intervention rapide des éléments de la Protection civile, qui ont pu maîtriser l’incendie au bout de plus de deux heures d’efforts. Il est à noter que ces dépôts de matériaux de construction ont vu le jour subitement dans cette localité agricole, - autrefois véritable potager de la wilaya de Sétif, - sans aucune mesure de protection contre les risques d’incendie, plus particulièrement pour une marchandise aussi sensible que le bois. L. Bourdim Les incendies dévastent le chêne-liège U n terrible incendie a ravagé des centaines d’hectares de chêne-liège, bordant la frontière Sétif-Bejaïa. Même s’il n’y a eu aucune perte humaine à déplorer, le feu a tout de même causé d’importants dégâts matériels. En effet, et selon les spécialistes, le liège de la région nord sétifienne est des plus excellents, étant aussi le deuxième élément destiné à l’exportation après les hydrocarbures. Le chêne-liège algérien, une richesse inestimable, a besoindepréservationetdesauvegardedelapartdesautoritéspour obtenir une écorce commercialement viable, et afin d’éviter l’exploitation effrénée et sans technicité. Le manque de brigades de Protection civile en cette région est la preuve évidente du peu d’intérêt manifesté par les pouvoirs publics. Le feu n’a pu être maîtrisé qu’après l’intervention des unités de Bougaâ (wilaya de Sétif), et celles de Berbecha et Boukhlifa (wilaya de Bejaïa), mais après que les flammes eurent réduit les forêts en cendres. Les chênesatteintsdemaladieschroniquessontlesplustouchés.Endépit desmultiplesdoléancesàquidedroit,cetterichessedemeureplus que jamais exposée aux incendies ravageurs. Riyad M. UNIVERSITÉ FERHAT ABBAS Thèse de doctorat sur les néologismes L a 4e soutenance de doctorat ès sciences s’est déroulée mardi 14 septembre à la faculté des lettres et langues étrangères de l’université de Sétif. Boubakeur Bouzidi, enseignant à l’UFAS, a soutenu publiquement son doctorat, le premier en linguistique, à cette université. «Néologie et néologismes de forme dans le dictionnaire: le Petit Larousse Illustré», est le titre de la thèse, ou plutôt une réflexion sur plus de 1 600 entrées retenues par le Larousse, le dictionnaire de tous les jours. Notons que l’auteur de la thèse a reçu pour ce travail la mention «Très bien», avec félicitations du jury. Hasni C. El Watan - Lundi 27 septembre 2010 - 12 KABYLIE INFO Béjaïa L’oued Soummam Le bd. de la Soummam prend forme Une rivière moribonde neimminentecatastropheécologique menace sérieusement l’oued Soummam, dans la wilaya de Béjaïa. Les diverses bourgades perchées tout le long des contreforts de chaînes montagneuses, ainsi que les villes voisines déversent quotidiennement leurs eaux uséesdanslesdifférentsaffluentsdel’oued Soummam. Cette rivière agonise au grand dam des riverains qui se voient impuissants devant l’ampleur des dégâts. Autrefois, l’eau cristalline de la Soummam faisait le bonheur de toute une région. L’eau aujourd’hui polluée menace la santé des riverains, et continue à être utilisée par des éleveurs pour abreuver leur bétail et aussi à des fins d’irrigation. Ce qui saute aux yeux au premier regard jeté sur l’oued est cette eau verdâtre, tantôt noirâtre. Le fond de la rivière est devenu le refuge de toute sorte de débris et gravats. Un autre facteur de pollution est à ne pas négliger, c’est les différentes usines répandant toute sorte de déchets directement dans le lit de la Soummam. «Il est grand temps de tirer la sonnette d’alarme avant que ce ne soit irrémédiable», prône un membre d’une association écologique activant dans la région. «Au demeurant, l’ensemble des responsables au niveau des différentes localités doit s’inscrire dans une optique de préservation de cette rivière, et cela passe forcément par la mise en place de stations d’épuration et des bassins de décantation. Des tas d'ordures longent l'oued Soummam C’est la solution idoine afin d’endiguer cette catastrophe», préconise, Djamel, hydraulicien de formation. Ces dernières années, on assiste même à un rétrécissement patent de la Soummam et qui perd de sa largeur en raison d’une construction anarchique. Ce cours d’eau est relégué au rang de ruisseau par endroits. D’aucuns estiment que la société civile est concernéeparcettedégradationaccruede la rivière et que l’incivisme et le non-respect de l’écosystème ont amplement vicié la faune et la flore. Les personnes âgées se souviennent de ce cours d’eau où les eaux étaient limpides et ruisselantes en longueur d’année, même en saison d’étiage. Aujourd’hui, le décor n’est plus le même.Autantdire,ungigantesqueégoutà ciel ouvert. Bachir Djaider Boudjellil Du gaz pour le reste des quartiers U ne autorisation de programme d’un montantde 9 millions de dinars a été affectée à la commune de Boudjellil au titre de l’exercice 2010 des fonds communs pour les collectivités locales (FCCL), nous a-t-on informé au niveau de la municipalité. Cette enveloppebudgétairegrevéed’affectation,couvriraunemultitude d’opérations de réfection et de réhabilitation des écoles primaires de la circonscription. La remise en état du bloc sanitaire de l’école primaire du village Tansaout et la réfection de l’étanchéité du primaire de Tigrine figurent parmi les opérations inscrites à la faveur de ce programme. «Afin d’éviter le gaspillage, nous avons introduit auprès de la Direction de la planification et de l’aménagement du territoire (DPAT) une demande de changement de l’intitulé de certaines opérations et nous attendons un retour d’écho», affirme Mr. Chekkal, le P/APC de Boudjellil. Le changement souhaité vise, selon l’édile, l’inscription du raccordement au gaz naturel de deux établissements scolaires du chef lieu communal. A propos du gaz de ville, le chef lieu de la commune de Boudjellil a été raccordé au réseau de distribution il y a trois années de cela. Cependant,plusieurspoches,situéespourtantaucœurdel’agglomération, ont été omises par cette opération managée par la Direction des Mines et de l’Industrie (DMI). «Il s’agit des quartiers Tizi, Aoudjit et Tazra représentant plus de 150 foyers et qui recourent toujours à la bombonne de gaz comme au bon vieux temps», souligne un responsable de l’APC. Après moult réclamations des habitants concernés, appuyées par les requêtes des responsables municipaux auprès de la DMI, cette dernière a, semblet-il, décidé de réagir. En effet, de l’aveu même de l’exécutif communal, un engagement a été pris par le maître de l’ouvrage d’alimenter les quartiers lésés avant la fin de l’année 2010. «C’est un projet qui sera mis en œuvre dans le cadre du programme de rattrapage de la Sonelgaz», nous a-t-on confié. M. A. Akbou A 400 logements non livrés lors que la crise de logement frappe de plein fouet la commune d’Akbou qui dépasse les 60 000 habitants, 400 logements environ qui relèvent de l’ancien programme ne sont toujours pas livrés. Cette situation d’immobilisme n’a pas manqué d’intriguer les citoyens qui se demandentpourquoiontardetantàdistribuer ces logements dont la qualité, du reste, laisse à désirer. Soumis à une attente languissante, les demandeursdelogementssesententostracisés par rapport aux autres circonscriptions mieux loties. D’aucuns trouvent paradoxal que les pouvoirs publics s’entêtent à temporiser d’autant que la collectivité accuse un énorme déficit illustré par l’écart entre l’offre qui ne dépasse guère quelques centaines et la demande qui frise une dizaine de milliers de dossiers. Plus grave encore, les travaux des VRD engagés et menés cahin-caha depuis presque 2 ans,sontabandonnésentoutedésinvolture. Ce qui n’arrange pas les choses dans la mesure où ça ne fera que retarder davantage la livraison. Par ailleurs, nombreux sont les citoyens qui déplorent le fait que 25 logements sociaux locatifs ont été attribués en 2008 à des «non résidants de la commune, voire de la wilaya et ce, en dehors du canal habituel de distribution». «Nous déplorons l’attribution de 25 logements (LSL) à des non résidants de la commune voire de la wilaya, au moment où la collectivité souffre d’une crise accentuée de logements. D’ailleurs quasiment toutes ces unités font l’objet de sous location sans que personne ne trouve à redire» nous déclarent des habitants d’Akbou. Par ailleurs, il convient de noter que des bénéficiaires de coopératives immobilières érigées sur le même site que les logements précités à savoir l’ex-caserne, poussés par la nécessité, ont occupé leurs logements non raccordés au réseau d’assainissement, sans parler des autres commodités. Aussi, ces citoyens, en mal de logements,ontdûcreuserdesfossesseptiques avec tous les risques que cela comporte. Takerrabet Mokrane ans le cadre du projet de résorption des déficits en VRD à travers la wilaya, le revêtement de la chaussée au niveau de Bir Slam a été lancé ainsi que l’aménagement du boulevard de la Soummam, au niveau de l’axe des quatre chemins vers Bir Slam avec un taux d’avancement de 70%. Ceprojetd’aménagementetderevêtementcomprendaussi toute la route qui mène de ce boulevard jusqu’à la ville de Béjaïa. Alors que la date prévisionnelle d’achèvement des travaux était prévue pour le mois de février 2011, le responsable de l’entreprise chargée de la réalisation a annoncé que vers la fin de l’année le projet sera réceptionné. Un autre projet d’aménagement de la voierie urbaine est lancé au niveau de la zone de l’arrière-port de Béjaïa. Le lancement concerne les travaux de la 2ème tranche, après que la première ait été achevée et réceptionnée. Il s’agit de l’aménagement de l’arrière-port sur 800 mètres de longueur et 15 mètres de largeur. Les travaux consistent en l’aménagementdelavoierieenbétonbitumineux,aménagementdu trottoir, rénovation du réseau d’AEP et enfin l’éclairage public.Uneréuniondecoordinationestprogramméeconcernant le déplacement des réseaux avec les services concernés par ce projet à savoir l’hydraulique, la Sonelgaz, l’APC et Algérie télécom. A. A. l’ ex-tribunal abritera l'annexe des Beaux-arts L ’immeuble qui a abrité le tribunal de la ville de Béjaïa, située en face de la Casbah, sera transformé en annexe de l’Ecole des beaux-arts après sa réhabilitation. L’entreprise chargéedestravauxd'aménagementetderéhabilitationaété installée la semaine dernière et les travaux ont commencé avec un délai d'achèvement de 10 mois. Située dans une zone où le terrain est instable, cette bâtisse coloniale à l’architecture imposante va connaître des travaux de confortementdesabaseetuneréhabilitationcomplèteavantd’ouvrir ses portes comme annexe des Beaux-arts. Des études poussées étaient rendues nécessaires en raison de l’instabilité du terrain, a-t-on appris au niveau de la wilaya. Plusieurs appels d’offres sont restés infructueux avant de pouvoir enfin retenir une entreprise qui effectuera ces travaux. A. A. Bouhamza L'ouverture d'une maternité réclamée D ans une lettre ouverte adressée ces dernières semaines au wali de Béjaïa, un collectif de citoyens représentant une dizaine de comités de villages de la commune de Bouhamza a fait part d’une pléthore de revendications d’ordre social, de nature à améliorer quelque peu le quotidien des habitants de la circonscription. On y a notamment émis le vœu de voir la maternité rurale mise sous peu en service. Cette dernière, sise au niveau de la polyclinique du chef lieu communal, a été réceptionnée en juin 1987 mais n’a jamais fonctionné à ce jour. «Des femmes au terme de leurs grossesses sont contraintes aux déplacements sur de longues distances avec les risques qu’on connaît sur leurs vies et sur celles des enfants à naître. Le comble c’est que la polyclinique ne dispose même pas d’une ambulance», relèvent les pétitionnaires. Une requête allant dans le même sens a été également introduite auprès des autorités sanitaires de la wilaya par les responsables de l’APC de Bouhamza. Une requête qui a essuyé une fin de non recevoir, au motif que «la circonscription dispose d’un taux de natalité insuffisant pour prétendre à une telle structure», nous a confié Mr. Belkhiar, l’édile communal. M. Amazigh BUREAU DE El Watan ● Ce qui saute aux yeux au premier regard jeté sur l’oued est cette eau verdâtre, tantôt noirâtre ● Les personnes âgées se souviennent de ce cours d’eau où les eaux étaient limpides et ruisselantes en longueur d’année, même en saison d’étiage. PHOTO : EL WATAN U D Béjaïa Pour toutes vos annonces publicitaires Résidence Nacéria (EPLF) Bt A N° 3 Béjaïa Tél./fax: 034 21 53 96 El Watan - Lundi 27 septembre 2010 - 12 CHLEF INFO Talassa L’APC de nouveau assiégée par les citoyens A l Les citoyens de la commune de Talassa ont exigé le retour du président de l’APC. près avoir levé le siège de l’APC pendant le weekend, les citoyens de la commune de Talassa, au nord-ouest de Chlef, sont revenus hier à la charge. Ils ont de nouveau fermé l’édifice communal exigeant la satisfaction de leur revendication principale, à savoir le retour du président de l’APC, Abdelkader Rekkab, qui avait été, pour rappel, destitué mercredi dernier, suite à un retrait de confiance des élus de l’assemblée. Les protestataires réclament, ni plus ni moins, l’annulation de la décision de la wilaya, estimant que le maire sortant a été victime d’un «complot fomenté par des responsables et des élus locaux». Le conflit a pris une nou- velle tournure avec les graves accusations portées à son tour par le P/APC contre le chef de la daïra d’Abou El Hassene, dont relève cette localité. Il l’accuse d’être derrière le retrait de confiance dont il a fait l’objet, pour avoir, dit-il, refusé de «violer la réglementation». envoi d’une commission d’enquête En tout cas, il a promis de tenir incessamment une conférence de presse pour dévoiler les dessous de cette affaire. Pour sa part, le chef de daïra, cité par un confrère, a rejeté les accusations de l’élu. Selon des sources locales, les deux responsables entrete- naient des rapports tendus depuis plusieurs mois. En signe de solidarité avec l’élu en question, les habitants de la région avaient, rappelons-le, organisé, mercredi dernier, des sit-in devant les sièges de la daïra et de l’APC. Ils continuent de réclamer son retour, ainsi que l’envoi d’une commission d’enquête pour faire la lumière sur ce qu’ils qualifient «d’atteinte au choix populaire». Ils dénoncent, par ailleurs, le silence des autorités de la wilaya qui n’ont pas daigné, selon eux, écouter les préoccupations majeures de la population locale, ni engager des tentatives pour dénouer la crise. A. Y. HYDRAULIQUE Départ massif de harraga AHD 54 interpelle le président de la République l’instar de la population, le bureau de wilaya de AHD À 54 est extrêmement préoccupé par l’aggravation du chômage et son corollaire les départs massifs de harraga vers l’autre rive de la Méditerranée. Dans une lettre adressée au président de la République, dont une copie a été remise à notre bureau, il demande une intervention urgente des hauts responsables du pays pour mettre fin au phénomène qui prend des proportions alarmantes. D’après la représentation du parti, des centaines de jeunes tentent régulièrement l’aventure, au péril de leur vie, faute de débouchés dans les différents secteurs. Il ne se passe pas une semaine sans que l’on n’enregistre des vagues successives de candidats à l’immigration, le littoral n’étant situé qu’à 50 km du chef-lieu de wilaya. Par conséquent, elle propose des solutions urgentes, comme la création de zones d’activités et de zones industrielles dans la région. Ces espaces, qui font grandement défaut dans la wilaya, sont susceptibles d’intéresser les jeunes chômeurs et de créer des centaines d’emplois, est-il souligné. A. Y. Ténès Le choix du terrain du CET approuvé 100 km de conduites pour le raccordement A à la station de dessalement de dessalement au cheflieu de wilaya, sera lancé, sous peu, par les services de l’hydraulique. Il remplacera les canalisations réalisées il y a six ans, dans le sens inverse, pour approvisionner le littoral ouest et le nord de la wilaya à partir du barrage de Sidi Yacoub, situé au sud-ouest de Chlef. Le projet avait, rappelonsle, coûté plus de 300 milliards de centimes, avec la réalisation de plus 150 km de conduites, ainsi qu’une quinzaine de stations de refoulement. Pourquoi alors un nouveau réseau ? Les responsables du secteur justifient cela par la «particularité du projet» qui a be- Photo : dr n nouveau réseau de U 100 km de conduites, reliant la nouvelle station 13 opérations sont prévues pour la réalisation du réseau secondaire devant relier la conduite principale aux agglomérations soin, selon eux, de nouvelles canalisations pour le transfert des eaux de la station de déssalement, située à la sortie ouest de la ville côtière de Ténès, jusqu’au chef-lieu de wilaya. De plus, la direction de l’hydrau- lique a prévu 13 opérations pour la réalisation du réseau secondaire devant relier la conduite principale aux agglomérations de la wilaya. Les travaux, qui ont déjà débuté, devraient toucher 32 communes sur les 35 que compte la wilaya, soit une population de 586 000 habitants. Dès 2011, les autorités de la wilaya visent à substituer la nouvelle station de dessalement au barrage de Sidi Yacoub qui approvisionne, pour le moment, les populations de la région. Ce qui permettra de réorienter ce dernier ouvrage vers son usage initial, à savoir l’irrigation de la plaine du Cheliff. A. Yechkour en bref Affichage d’une liste de 268 logements La commission de distribution des logements sociaux de la daïra de Chlef a rendu publique, avant-hier, une liste de 268 logements. La liste, qui comprend les photos des bénéficiaires ainsi que l’avis des services concernés, a été affichée en plusieurs endroits de la commune. Elle n’a suscité, pour l’heure, aucune réaction des demandeurs, même si l’on a entendu ici et là des critiques sur le choix de ladite commission. La contestation est le fait surtout de postulants n’ayant pas été retenus sur la liste en question. Ceux-ci ont, selon la commission d’attribution, huit jours pour introduire un recours auprès de la commission de wilaya. Cependant, certains contestataires estiment que leur recours n’a aucune chance d’aboutir du fait que la commission de wilaya ne statue que sur les cas de dénonciation des «faux démunis». Et d’exiger de celle-ci «qu’elle réexamine notre dossier car nos familles s’entassent dans de minuscules logis avec toutes les conséquences qui en découlent pour les occupants». Pour leur part, les membres de la commission affirment que le choix des bénéficiaires s’est effectué conformément au décret régissant cette opération. A. Y. Mondial : Les jeunes de la DJS représenteront l’Algérie C’est officiel : l’école de football de la DJS de Chlef participera à la finale de Danone World Cup, qui aura lieu en Afrique du Sud du 1er au 10 octobre prochain. Conduite par ses deux entraîneurs, Ghelam et Hamidi Boudjeltia, l’équipe de Chlef se déplacera, demain, en Afrique du Sud. Elle sera reçue par le wali de Chlef et les autorités locales avant son départ pour le pays de Mandela. La direction de la jeunesse et des sports a mis à sa disposition tous les moyens nécessaires afin de lui permettre de représenter, honorablement, le pays. Rappelons que l’école de football de la DJS Chlef avait remporté le tournoi qualificatif de Danone qui s’est déroulé à Koléa (Tipaza) en mai dernier. A. Y. Le train s’arrête enfin à Oued Fodda L’autorail observera, désormais, un arrêt à la gare d’Oued Fodda, une agglomération située à 20 km à l’est de Chlef. C’est ce qu’a décidé la direction générale de la SNTF depuis lundi dernier. En effet, le train rapide, reliant Chlef à Alger et vice-versa, s’arrêtera quatre fois par jour dans ladite gare. Celui se rendant à la gare d’Agha (Alger) marquera une halte à 6h14 et 13h40 alors que celui assurant la liaison inverse est programmé quotidiennement à 12h41 et 19h32. Jusque-là, l’autorail ne s’arrêtait qu’en gares d’Aïn Defla, El Khemis et Blida, ce qui obligeait les habitants d’Oued Fodda à venir jusqu’à Chlef pour emprunter ce moyen de transport. A. Y. près plusieurs mois de tergiversations, la commission de wilaya de choix du terrain a fini par donner son accord pour l’implantation du nouveau centre d’enfouissement technique des ordures (CET) à 7 km à l’est de Ténès, au lieu-dit Tizi, sur la route de Cherchell. D’après une source proche du dossier, le site en question a été unanimement choisi car il ne présente aucun danger pour la population et pour l’environnement. On attend, à présent, l’aval du ministère de l’Aménagement et de l’Environnement pour lancer le projet dont l’inscription On attend, à présent, remonte à 2007 avec une l’aval du ministère de dotation de 27 milliards l’Aménagement et de de centimes. Les travaux l’Environnement pour porteront sur la réalisa- lancer le projet dont tion de lagunes et d’un réseau d’évacuation du li- l’inscription remonte à quide provenant de la 2007 avec une dotation compression des ordures de 27 milliards de à l’aide d’engins. Pour rap- centimes. pel, le CET devrait être implanté initialement à 5 km au sud de la ville de Ténès, mais la population de la commune voisine de Sidi Akkacha s’y est opposée pour des considérations liées à l’environnement. L’approbation du nouvel espace par l’administration et les élus locaux met ainsi fin à une situation désastreuse qui a trop duré. En effet, la présence d’une décharge sauvage à cet endroit a causé beaucoup dégâts à l’agriculture et à la plage de Mainis. La fumée qui se dégage en permanence des déchets brûlés, représente aussi un grand danger pour la santé des riverains, avec sont lot de maladies respiratoires et allergiques. Le CET de Ténès est la seconde infrastructure du genre à voir le jour après celle du chef-lieu de wilaya. A. Y. Téléphone fixe Mise en service du système MSAN à Chettia e nouveau système MSAN de téléphonie fixe a été LChettia, mis en service, mercredi dernier, dans la commune de limitrophe de celle de Chlef. La cérémonie s’est déroulée en présence de responsables locaux, du directeur territorial d’Algérie Télécom ainsi que de représentants de la direction générale de l’entreprise et du chef du projet. D’une capacité de 6 000 lignes, le nouveau réseau offre plusieurs services, dont l’Internet à haut débit et la télévision sans câble. Dans quelques jours, il sera procédé à une opération similaire dans la commune de Chlef, avec une dotation plus importante. Au total, la wilaya a bénéficié de 50 000 lignes qui seront réparties entre les grands centres urbains. Ces installations viendront remplacer l’ancien réseau de téléphonie fixe datant du séisme de 1980. A. Y. El Watan - Lundi 27 septembre 2010 - 12 JIJEL INFO ENTREPRISE PORTUAIRE DE DJENDJEN BLOCS FISSURÉS DE LA CITÉ TABRIHT à EL MILIA Sérieuse menace d'effondrement Les espaces de stationnement de véhicules saturés L L e feuilleton rocambolesque des blocs fissurés de la cité de Tabriht, sise à la périphérie de la ville d'El Milia, estrevenuau-devantdespréoccupations des habitants à la faveurdesalertesquecesderniers ne cessent de donner depuis quelques jours. Les fissures qui prennent chaque jour de l'ampleur,ainsiquelescraquements des murs sont les signes suffisants d'un risque d'effondrement imminent des blocs qui guette de nombreuses familles vivant dans la peur. La dernière alerte à être donnée par ces familles, après celle de jeudi qui a vu le déplacement sur les lieux des autorités locales et des éléments de la Protection civile, remonte à la matinée d'hier, où des femmes et des enfants ont précipitammentquittéleursdomiciles après avoir entendu un énième craquement des murs. À l'intérieur des appartements, de larges fissures sont visibles. Les témoignages recueillis sur les lieux sont tous unanimes pour souligner le danger imminent encouru par les habitants. Pendant ce temps, des travaux de stabilisation du sol, confiés à une entreprise privée, sont en cours pour écarter la menace d'effondrement qui pèsent sur les blocs 27, 28, 29, 30 et 31. Approchéspourdonnerdesexplications sur ce phénomène, des agents du CTC, en mission technique d’expertise, se sont refusés à tout commentaire, arguant qu’il n'est pas de leur compétence de faire des déclarations à la presse. Contactée, une source à l'OPGI s'est, elle aussi, bornée à dire qu'il n'y a rien de nouveau. En attendant qu'une solution soit trouvée à ceproblème,forceestd'admettre que le sol en mouvement de cette cité risque à tout moment d'emporter dans son sillage les blocs fissurés. Zouikri A. photo:D.R. ● Des femmes et des enfants ont précipitamment quitté leurs domiciles, hier matin, après avoir entendu un énième craquement des murs. Les autorités locales sont appelées à prendre les choses au sérieux TRAVAUX DU CANAL DE LA RUE DE L'ALN Les riverains inquiets D esriverainsducanalquis'esteffondré,l'annéepassée,aucroisement de la rue de l'ALN, communément appelée le Boulevard, ont manifestéleurinquiétudefaceàlalenteurdestravauxengagésdepuisquelque tempspourlacouverturedecetouvrage.Vivantdansl'insalubritéàproximité de ce canal collecteur d’eaux usées, ces habitants continuent de subir les aléas d'une situation qui dure depuis plus d'une année. Les émanationsfétides,sedégageantdecetégout,béantdepuisquelachausséequi le traverse s'est effondrée, sont également une source d'inquiétude pour les résidants du quartier. «Nous sommes continuellement contraints de nous boucher le nez pour ne pas sentir ces odeurs d'une extrême répugnance, en plus des risques sanitaires auxquels nous faisons face», soutiennent ces derniers. L'approche de la saison des pluies fait craindre une aggravation de la situation, d'autant plus, affirment les concerés, que le risque d'écroulement d'autres parties de ce canal est omniprésent si les travaux, signalent-ils, engagés pour sa réhabilitation ne s'achèvent pas danslesdélaisimpartis.Certainsévoquentmêmelamenacequiplanesur les blocs construits à proximité du canal, et dont certains ont vu leurs accès bloqués par le fait de l'affaissement du sol. Des commerces ont également dû fermer par suite de cet effondrement. Aux inquiétudes des résidantsdecesblocs,unresponsabledeladirectiondel'hydraulique,maître d'ouvrage du projet de réhabilitation de ce canal, auquel nous avons soumis ces préoccupations, répond par une certaine assurance en affirmant que «tout est pris en charge dans les délais impartis en dépit des conditions difficiles dues à l'insalubrité des lieux dans lesquels les travaux sont menés». Mettant en cause l'anarchie dans laquelle ces blocs ont vu le jour, autour de ce canal, et de la situation compliquée dont ses services ont hérité, ce responsable a tenu à tempérer toutes les inquiétudes en assurant que «tous les travaux seront achevés avant la saison des pluies». Z. A. EPH BACHIR MENTOURI Déficit en matière d'aides soignants C réée dans le but de contribuer à former des aides soignants, la classe annexe de formation paramédicale de l'EPH Bachir Mentouri d'El Milia est à sa deuxième année de formation des agents relevant de cette catégorie. En effet, 28 stagiaires y sont en formation depuis l'annéepassée,dateàlaquellecesagentsontété recrutés par voie de concours, organisé par l'école de formation paramédicale de Jijel. Il est attendu,pourcetteannée,lerecrutement,dans les mêmes conditions, de 30 nouveaux stagiaires. La durée de la formation est de deux années au cours de la quelle les stagiaires suivront des coursthéoriquesetpratiquesdanslesdifférents services hospitaliers relevant de l'EPH, ainsi que dans les centres de soins de l'EPSP de Sidi Marouf. Cette formation est destinée à répondre aux besoins de la nouvelle politique initiée par les pouvoirs publics pour combler le déficit enmatièred’aidessoignants,dontl'importance se fait de plus en plus sentir dans les établissements de santé. Les réformes qu'a connues le secteur de la santé à la faveur de la création des EPSP, venus prendre en charge les besoins de la population en matière de soins de base, ont généréunénormebesoinenmatièredepersonnel paramédical, notamment les aides soignants. Selon un responsable de la formation au niveau de l'EPH, celle-ci répond aussi aux objectifs de prise en charge des habitants de la région est de la wilaya de Jijel, où une grande partie de la population est concentrée dans les différents centres urbains. Une fois formés, ces agents seront affectés aux différentes structures de l'EPSP de Sidi Marouf et de l'EPH d'El Milia. Djihane Z. Fermeture de deux pizzerias à la cité Ayouf Ouest Après les mouvements de protestation qu’a connus la cité résidentielle d’Ayouf ouest dans la commune de Jijel contre des pizzerias qualifiées de lieux de débauche, les services de la wilaya ont prononcé, la semaine dernière, des décisions de fermeture temporaire à l’encontre de deux commerces de cette cité. Ladite sanction, qui fait suite aux rapports établis par les services concernés, est pour une période trois mois. Par ailleurs, le même quartier a enregistré jeudi dernier une bagarre qui s’est soldée par deux blessés à l’arme blanche. Selon les informations recueillies, une altercation a éclaté entre des jeunes et le fils d’un gérant de pizzeria. L’affaire de ces pizzerias commence à prendre des proportions qui pourraient mener à un véritable drame. S. D. enon-respectdesdélaisdestationnementdes véhicules déchargés dans le port de Djendjen, au profit des concessionnaires et autres opérateurs, est un motif de mécontentement au niveau de l’entreprise portuaire, qui a vu son trafic considérablementaugmenterdepuisuneannée. Le PDG de cette dernière, Mohamed Athmane, a faitsavoirqueleproblèmedesairesdestationnement, non libérées rapidement, engendre un manque d'espace au niveau de son entreprise. Des pourparlers sont en cours avec les parties concernéespourtrouverunesolutionauxproblèmes soulevés. Les opérateurs, sont, par ailleurs, invitésàtrouverdesespacesdestationnementen dehorsduport.MohamedAthmanetrouveanormal que les opérateurs qui ne respectent pas les délais de stationnement n'aillent pas louer des aires en dehors du port pour faciliter le déchargement des véhicules. Les 20 ha d'espaces réservés à la réception des véhicules ne suffisent plus. «Au début les bateaux arrivaient chargés de 300, 400 ou 500 véhicules, maintenant il y a des navires qui viennent avec 650 voitures d'un seul coup», dira-t-il, ajoutant que «le problème fondamental auquel fait face actuellement le port de Djendjen est le manque d'espace». D'autres aires vont être exploitésdanslecadredecontratsdeconcession, mais cette solution reste tributaire d'une intervention du gouvernement, selon les indications de notre interlocuteur. L'augmentation du volumed'importationdesvéhiculesàpartirdeceport a donné un coup de fouet à l'activité de ce dernier qui a atteint les 45% par rapport à l'année passée. En effet,190 000 véhicules, importés des pays d'Asie et d'Europe, ont transité par cette infrastructure portuaire depuis l'entrée en vigueur, il y a presque une année, de la décision gouvernementale d'orienter les marchandises non conteneuriséessurlesportsdeDjendjen,Ghazaouetet Mostaganem. Il est attendu, selon les prévisions du PDG, que ce chiffre atteigne les 200 000 voitures, d'ici le début du mois d'octobre. Z. A. Près de 22 MDA pour l’AEP à Tassist U ne enveloppe de près de 22 MDA (millions) sera dégagée pour l’amélioration du réseau de distribution d’eau potable de la région de Tassist, dans la commune de Taher. En effet, les travaux de réalisation du réseau d’alimentation en eau potable de la zone urbaine de cette localité viennent d’être confiés à une entreprise qui s’est engagée à les réaliser dans un délai de 6 mois. Siradj D. PENSÉE Il y a trois années, le 27-09-2007, à la suite d’une lâche agression, nous a quitté à jamais notre cher et regretté B ra h m i a Fo d h i l dit Brahim d’Heliopolis. En ce douloureux et triste souvenir, sa famille demande à tout ceux qui l’ont connu et estimé d’avoir une pieuse pensée à sa mémoire et de prier Dieu le tout puissant de l’accueillir dans son vaste paradis. A Dieu nous appartenons à lui nous retournons. El Watan - Lundi 27 septembre 2010 - 13 KABYLIE INFO Bordj Menaiel Habitat dans la wilaya de Boumerdès Conflit autour de la décharge communale La mise en conformité des constructions piétine ’opération portant mise en conformité des constructions ne répondant pas aux normes requises avance à pas de tortue à Boumerdès. Cette opération (loi 15/08 du 20 juillet 2008), valable pour cinq ans, n’a permis de traiter jusque-là que 216 dossiers sur les centaines de milliers de cas. Aujourd’hui tout indique que ce dossier est géré dans l’opacité absolue par les responsables chargés de la mise en œuvre de la loi susmentionnée. Les responsables du service Urbanisme de la DUC précisent que 200 dossiers ont déjà été transmis auprès des commissions de daïra. L’opération concerne quatre cas de constructions, à savoir celles quisontachevéessanspermis, non achevées sans permis, achevéesmaisnon-conformes au permis de construire et celles qui sont non achevées et dotéesdepermisdontladurée de validation a expiré. Certaines daïras comme celle de Boumerdès n’ont traité pourlemomentaucundossier, cela malgré le nombre importantdeconstructionsnon-conformes qui pullulent à travers les trois communes qui lui sont rattachées, à savoir Corso, le chef-lieu de wilaya et Tidjellabine. À titre d’exemple, les lotissements Alder et Atco dont les permis délivrés exigeant de réaliser en R+1, n’ont pas été mis en conformité pour la simple raison que la plupart des propriétaires avaient construit en R+2 et R+3, voire même en R+5 sur le front de mer. Les habitants de ces lotissements qui ont H La wilaya compte des milliers de constructions non conformes à la loi longtemps espéré la promulgation d’une telle loi pour régulariser la situation de leurs battisses ont été déçus par les pratiques d’un autre âge prévalant au niveau de l’administration locale et qui s’inscrivent à contre courant des différentes recommandations émises dans ce sens par le ministre de ce secteur lors de ses différentes sorties sur le terrain. À Thénia on n’a étudié que troisdossiers–tousrejetés–sur les huit qui leur ont été transmis. Mais ce retard n’inquiète pas outre mesure les services de la DUC. Bien au contraire, ces derniers s’enorgueillissent d’avoir réussi à mettre en placedescommissionsdevant étudier ce dossier sans même pas reconnaître leur défaillance en matière de sensibilisa- tion des citoyens et des propriétaires des constructions non-conformes pour les convaincre à constituer leurs dossiers et à se conformer à la loi. En effet, il n’a pas été crée la moindre brigade d’information et de vulgarisation dans ce sens. Aussi, rares sont les citoyens qui ont constitué leur dossier avec l’espoir d’obtenir un acte justifiant leur propriété. De fait, ils se heurtant souvent aux contraintes d’ordre bureaucratiqueetdedissuasif. «L’administration locale ne nous a nullement facilité les choses. Parfois on a l’impression qu’on est en train de promulguer des lois inapplicables sur le terrain», déplore un quinquagénaire dont le dossier a été rejeté pour un motif «infondé». «Les services de la DUC m’ont signifié que le cahier des charges n’est pas respecté en citant le dépassement de la hauteur autorisée, le non respect de la typologie du site, présence d’ouverture non réglementaire, etc., alors que les constructions non régularisablessontclairement définies dans l’article 16 de la loi» où il est question notamment de constructions sur les sites protégés (sites archéologiques), sur des zones de servitude, sur des terres agricoles ou de celles édifiées en violation des règles de sécurité. Le montant devant être payé en cas de mise en conformité varie entre 2000 et 50 000 DA pour les constructions à usage d’habitation et entre 50 000 à 150 000 pour les constructions à usage industriel. Ramdane Koubabi Le chef-lieu de wilaya délabré ormis le quartier central de la ville, dans les alentours immédiats du siège de l’administration wilayale, Boumerdès-chef-lieu est dans un état de véritable délabrement. Alléliguia, du côté Sud de la ville, les cités des 800 logements, du Onze-décembre (dites Les Coopératives), Aïn Abdallah, ainsi que le vieux quartier de l’ex Rocher noir sont tous confrontés à des problèmes d’aménagement et d’organisation. Malgré les promesses moult fois réitérées par des responsables de la commune et de la wilaya, Alléguia demeure depuis des années un véritable casse-tête. En effet des constructions anarchiques et souvent inachevées bordent de part et d’autre l’accès principal vers le chef-lieu de wilaya en passant par Tidjelabine. Elles sont toutes exploitées pour le commerce avant même qu’elles ne soient achevées. Ce qui fait dire à un habitant : «il est aberrant d’exploiter une construc- tion au cœur de Boumerdes sans qu’elle ne soit totalement achevée. Les propriétaires investissent le moins possible, ne se souciant que de mettre à profit le rez-dechaussée en louant les locaux, abandonnant carrément les étages supérieurs des immeubles dans leur état laid ; ce qui défigure la ville et empêche, sinon tarde, à remédier à la situation encore plus grave à l’intérieur de la cité». Pratiquement aucune construction n’est achevée pendant que les artères urbaines ne sont pas toutes bitumées. «Faut-il perdre tout espoir de voir un jour cette importantepartiedelavilledeBoumerdès bien organisée et mise à niveau avec des maisons finies, peintes, des routes goudronnées, une signalisation routière en marche, une présence de forces de l’ordre sécurisante, etc. ?» s’est interrogé un habitant de Alléliguia-est. Au cœur de la ville, la cité des 1200 logements garde encore les stigmates du séisme de mai 2003,pendantqueseshabitantsattendent désespérément la réfection des routes, la réhabilitation des espaces verts et des aires de jeux pour leurs enfants. «On ne faitquenouspromettredeprendresérieusement en charge ce problème. On nous parle à chaque fois de budgets pharamineux pour redonner à notre cité son image d’antan, mais sur le terrain niet !» Sur place, l’on peut constater que les rues de ce quartier demeurent défoncées, les espaces non-bâtis envahis par des herbes sauvagesnonnettoyées,destasd’ordures s’amoncelant en des coins divers, des sachetsenplastiquevolentetjonchenten tout périmètre. Aux 800 logements, les gens se plaignent du mauvais état des routes, de «l’abandon» des espaces communs. A Aïn Abdallah on fait état de désagréments liés aux travaux de construction qui s’éternisent et empêchent tout aménagementdesaccèsetdes espaces communs, etc. Yacine Omar eproblèmedelagestiondesdéchetsménagersseposeavec acuité dans la commune de Bordj-Menaiel. Depuis la fermeture en juin dernier de la décharge sauvage du lieuditVachet par les villageois de Tizi n’Ali n’Slimane et de Tiharakine, l’APC ne trouve plus où décharger les ordures ménagères ramassées journellement à travers les différents quartiers de la commune.Ceproblèmeestdurementressentiparlesresponsables locaux et les services de la voirie qui se retrouvent souvent dans la contrainte d’aller jusqu’à la commune de Chabet El Ameur ou celle de Naciria pour y déposer les déchets. «Nous sommes durement pénalisés par cette situation. Nous avons tenté à maintes reprises d’amorcer un dialogue avec les habitants afin de les convaincre de renoncer à leur décision et ouvrir la décharge le temps de réaliser un CET (centre d’enfouissement technique) intercommunal de Zaâtra, mais en vain», nous dira le P/APC, non sans douter de l’existence de manipulations de la part de personnes et de groupes de pression ayant des objectifs non avoués derrière ce conflit. «Ladite décharge remonte aux années 60. Elle est située dans un endroit isolé des habitations, mais les villageois ne veulent plus admettre cela en proférant même des menaces à l’encontre des éboueurs qui tenteraient d’y jeter les ordures», note notre interlocuteur avant de solliciter l’intervention des autorités de la wilaya pour résoudre cet épineux problème. L’élu du peuple précise avoir toujours répondu favorablement aux préoccupations de cette région qui connaît, estime-t-il, un grand retard en matière de développement. Cette année, nous apprend notre source, il a été inscrit un projet de revêtement de la route de Tiharakine avec 12 millions de dinars et un autre pour son raccordement au réseau d’assainissement, cela en sus desmoyensmisenplacepourrésoudreleproblèmedumanque de transport scolaire. De leur coté les habitants justifient leur refus pour l’implantation dudit CET en cet endroit en raison de potentiels désagréments que causerait cette décharge et les risques de maladies qu’ils encourraient. R. Koubabi Corso Lancement du CET L es travaux de réalisation d’un centre d’enfouissement technique (CET) à Corso viennent d’être lancés. Le site situé au sud de la commune, à quelques centaines de mètres de la RN5 et à la limite territoriale avec la commune de Boudouaou, est d’une superficie de 30 hectares, indique un élu à l’APC. Ce centre est destiné à accueillir toutes les ordures ménagères des communes de la région, dont celles relevant des daïras de Boudouaou, de Boumerdès et de Thenia, explique-t-il. Le projet, inscrit il y a plus de trois ans, a dû attendre toutes ces années à cause de l’indisponibilité d’une assiette foncière à même de l’accueillir. La nature de ses terres quasi totalement à vocation agricole handicape sérieusement la wilaya sur le plan de réalisation d’infrastructures diverses. Néanmoins,cecin’empêchenullementuncertainacharnement à tout faire sur des terres à haut rendement agricole comme c’est le cas pour ce centre. Mourad N. Dellys Restauration de la mosquée El Islah F ermée aux fidèles depuis le séisme du 21 mai 2003 qui avait secoué la région, la mosquée El Islah de Dellys sera ouverte dans un an. En effet, la direction de la culture de la wilaya de Boumerdès a finalement, et après un avis d’appel d’offre, retenu une entreprise qui se chargera de la restauration de la grande mosquée «El Islah», classée monument historique et située au centre de la ville de Dellys. Les travaux de rénovation de ce lieu de culte historique, viennent tout juste de commencer et devront s’achever vers la fin novembre 2011.S. B. BUREAU DE EL WATAN ● La daïra de Boumerdès n’a traité pour le moment aucun dossier, malgré le nombre important de constructions non conformes qui pullulent à travers les trois communes de la circonscription administrative. PHOTO: EL WATAN L L boumerdès Pour toutes vos annonces publicitaires Cité 1200 Logts Bt 86 n° 4 Tél./fax: 024 81 72 49 El Watan - Lundi 27 septembre 2010 - 13 RÉGION ouest Le tribunal pénal de KsarChellala relevant de la cour de justice de Tiaret a condamné, hier, les deux ex-maires des communes de Sidi Abderrahmane et de Madna à deux mois de prison avec sursis et 100.000 dinars d’amende pour faux et usage de faux. L’affaire, jugée en audience et mise en délibérée dimanche dernier, a trait à l’établissement par O.C, le maire déchu de la commune de Sidi Abderrahmane, au profit de l’ex-maire de Madna, indûment, d’une attestation de travail incluse dans un dossier de retraite remise à la CNR (Caisse nationale de retraite). Cette caisse, qui avait porté plainte, ne s’est pas portée (étrangement) partie civile alors que M.Debdeb Bakhti n’aurait pas travaillé comme argué précédemment. Pis la pension qui lui a été octroyée a été suspendue après enquête. Pas moins de 56 personnes étaient concernées par ce procès qui a défrayé la chronique locale. Le deuxième vice-président inculpé a été relaxé. L’ex-maire déchu, Othmane Cheikh, nous a déclaré, hier, «interjeter appel auprès de la Cour suprême». Devant le juge, l’élu d’obédience RND était soutenu par des témoins que le tribunal avait entendus. A. F. MOSTAGANEM La place de la République transformée en dépotoir 300 locaux à usage professionnel seront attribués, dans les prochains jours, au profit des jeunes chômeurs promoteurs. La procédure d’affectation des locaux, qui seront destinés exclusivement à des jeunes maîtrisant un savoir-faire et jouissant d’une qualification professionnelle, sera précédée par l’étude des demandes d’acquisition déposées par les souscripteurs. Toutefois, les futurs acquéreurs des locaux professionnels doivent être éligibles au dispositif de soutien à l’emploi des jeunes initié par l’ANSEJ, la CNAC et l’ANGEM. Le dispositif d’aide aux jeunes promoteurs, a-t-on expliqué, est assorti de diverses mesures avantageuses telles que l’exonération des taxes fiscales et parafiscales et la réduction des frais de loyers. Plus de 2500 locaux similaires ont été réalisés jusqu’alors à Sidi Bel Abbès sur un programme global de 4212 locaux lancé à travers les différentes communes de la wilaya. M. H. l Le lieu est devenu, au fil des années, un refuge pour les toxicomanes qui s’adonnent, en plein jour, à des beuveries devant des passants interloqués. P assants et riverains de la place de la République, située au cœur de la ville de Béchar, sont à la fois stupéfaits et indignés par le piteux état réservé à cette ancienne place. La transformation progressive en un véritable dépotoir de l’endroit est telle que les habitants du chef-lieu de wilaya ne cessent de s’interroger sur la déconcertante passivité et indifférence des responsables chargés de la gestion de cet espace. Jadis fleuron de la ville, le lieu est devenu, au fil des années, un refuge pour les ivrognes et toxicomanes qui s’adonnent, en plein jour, à l’intérieur des carrés de son jardin entièrement dégradé, à des beuveries devant des passants interloqués. «Son jardin, autrefois verdoyant, agrémenté par un jet d’eau lumineux qui a été choisi, dans les années 1980, comme superbe image sur le petit écran de la télévision algérienne, quelques minutes avant la diffusion des informations de 20 heures, est devenu, malheureusement, un réceptacle de toutes sortes de déchets ménagers et autres immondices déversés à l’intérieur», s’indignent les citoyens. L’an dernier, l’APC avait lancé des avertissements aux cafetiers et restaurateurs du coin, qui avaient cessé, pendant un laps de temps, de déposer les ordures ménagères à même le sol et aux abords de la place. Mais ces avertissements, semble-t-il, n’auront duré que quelque temps. En attendant, des travaux de rénovation de ce lieu qui donne sur toutes les rues et artères du centre ville seraient programmés pour préserver cet espace de la détérioration continue. «Une surveillance permanente devant être assurée par des agents communaux pour chasser, d’abord, les groupes de jeunes toxicomanes et ivrognes dont les retrouvailles incommodent les rive- TISSEMSILT 500 milliards de cts pour l’enseignement supérieur T out est enfin prêt pour mettre en place un pôle universitaire répondant aux critères internationaux. Le terrain réservé à la concrétisation d’un tel espace scientifique, d'une superficie de 37 hectares, contiendra plusieurs équipements modernes rentrant dans le cadre de l'aménagement, l'extension et la modernisation de l’université de Tissemsilt. En effet, le début de l'année prochaine verra le lancement de 5 projets, entrant dans le cadre du plan quinquennal, qui totalisent une enveloppe financière culminant à 500 milliards de centimes. Les projets en question débuteront par la réalisation d’un bloc de classes de 6 000 places pédagogiques, d’une résidence de 3 000 lits, de 110 logements de fonction et autres travaux de réaménagement. Une enveloppe financière de 100 millions de DA ainsi qu’une autre de 180 millions de DA et une troisième de 150 millions de Da ont été réservées, respectivement, à la réalisation d’un réfectoire central de 800 places, une bibliothèque centrale de 500 places et un bloc administratif avec toutes les commodités. Ainsi, l’université de Tissemsilt sera, vers l’horizon de 2014, un véritable pôle universitaire. B. E. H. La répartition des 1360 logements sociaux tarde à venir L es souscripteurs aux logements sociaux ne savent toujours pas pourquoi les autorités n’ont pas procédé à la répartition. Chacun sait, pourtant, que l’OPGI a mis à la disposition de la commission de répartition plus de 1360 logements depuis plusieurs mois, voire plus d’une année sans que celle-ci (la commission) ne siège pour établir les listes des éventuels bénéficiaires. Contactés, certains membres de Ouverture de la session criminelle Les membres du tribunal correctionnel de la cour de Mostaganem auront à traiter 52 affaires au cours de la session criminelle ordinaire qui a débuté, ce dimanche, et s’étalera jusqu’au 4 décembre prochain. Parmi les 79 individus impliqués dans les différentes affaires, 34 sont en détention préventive, 45 en liberté provisoire, tandis que les cinq restant demeurent en fuite. Concernant les trois personnes décédées avant de comparaître devant la justice, des procédures sont en cours afin de statuer sur leur cas. Ces derniers ont commis divers délits, notamment des crimes du sang et des constitutions d’associations de malfaiteurs. Notons que les membres du tribunal se pencheront, en premier lieu, sur les affaires de mœurs, suivies par celles des associations de malfaiteurs, des homicides volontaires, des affaires liées aux faux et usage de faux et, finalement, le trafic et la falsification de billets de banques et les affaires d’escroquerie. A. T. 300 nouveaux locaux pour les chômeurs cette commission n’ont pas, eux aussi, caché leur mécontentement : «Moi aussi je suis étonné. Qu’est-ce qu’on attend ? Il ne faut pas oublier les actes de vandalisme auxquels ces logements sont exposés. Plusieurs d’entre nous ignorent pourquoi ils n’ont pas été convoqués pour siéger ; pourtant, plus de 1360 logements sont disponibles actuellement», nous confiera l’un d’eux. A. Boutaleb 666 foyers raccordés au réseau du gaz de ville ADRAR Carences infrastructurelles dans les ksour L a commune d’Ammari, une localité située à 15 km au sud Ouest du chef-lieu de la wilaya, a bénéficié de la mise en service du réseau de gaz de ville ainsi que celui d’eau potable et un centre sportif de proximité (CSP). Pour ce qui est du gaz naturel, 666 foyers ont tiré profit de ce combustible nécessaire à la vie quotidienne du citoyen dans cette bourgade caractérisée par un froid glacial en hiver. Le coût de cette opération a été estimé à 27 milliards de centimes. Pour rappel, un autre projet similaire sera incessamment mis en service au niveau de la commune de Bordj l’Émir Abdelkader où 1 000 foyers seront raccordés au gaz de ville. En ce qui concerne l’eau potable, hormis la réhabilitation et la rénovation de l’ancien réseau et l’exploitation de 2 forages, 6 000 foyers vont, désormais, étancher définitivement leur soif en H/24, grâce à l’exploitation des eaux du barrage de Kodet Rosfa. B. E. H. A lors que certaines localités éloignées du cheflieu souffrent, encore, d'une carence dans les équipements socioéconomiques et d'accompagnements, le tissu urbain de la ville d'Adrar a subi un changement remarquable avec la rénovation des chaussées, la réalisation de places publiques avec des jets d'eau et l'embellissement des ar tères à base de marbre. En effet, plusieurs communes du Touat profond, notamment les Ksour, accusent un retard considérable dans leurs pro Les ksour accusent un retard considérable dans leurs programmes de grammes de développedéveloppement ment. Ceci n'est pas lié à seul chemin de wilaya CW12 qui leur permet une insuffisance budgétaire, mais attribué, surtout, à l'éloignement de de sortir de leur isolement. En effet, ils ont crié, ces localités et au manque de moyens de réali- haut et fort, à qui veut les entendre pour désations, notamment les entreprises qualifiées. noncer l'impraticabilité de cette chaussée, qui Dans ce contexte, des représentants de la so- n'a qu'à peine 3 années d'âge selon leurs téciété civile, les associations et même, parfois, moignages. Par ailleurs, les locataires de Ksar les élus, ont soulevé ce problème. Tout récem- Baouandji plus loin sur une centaine de kiloment, les habitants de Tamest, une bourgade mètres dans l'Oasis d'In Zeghmir où résident au sud d'Adrar, où vivent paisiblement 8 135 16.628 habitants, eux se plaignent du manque âmes, se sont soulevés sur l'état dégradé du d'eau où la plupart des maisons raccordées au MASCARA Photo : dr Les ex-maires de Sidi Abderrahmane et de Madna condamnés Sidi Bel Abbès BÉCHAR TIARET Une session ordinaire de l’APW, en octobre E nfin, la majorité écrasante des quinze membres du bureau exécutif de l’Assemblée populaire de wilaya (APW) de Mascara s’est entendue sur la tenue de la troisième session ordinaire de l’APW de l’an 2009. Selon le président de cette institution élue, Boukhari Brahim, d’obédience FLN, ladite troisième session ordinaire aura lieu le mercredi 6 octobre 2010 à la salle des conférences du cabinet du wali de Mascara, en présence des 43 élus composants l’APW de Mascara, les directeurs d’exécutif et autres chefs de daïras. Trois dossiers seront étudiés et débattus au cours de cette session notamment celui des affaires religieuses et des wakfs, de la culture et du Budget supplémentaire (BS), a-t-on précisé. La prochaine session ordinaire de l’APW intervient après plus d’un an de retard à cause des El Watan - Lundi 27 septembre 2010 - 15 internationale La mouvance wahhabite pointéE du doigt Réconciliation interpalestinienne Un vœu pieux ? e communiqué commun paru après une rencontre au plus haut niveau entre des dirigeants du Hamas et du Fatah à Damas, le week-end dernier, et les accoladesfraternellesentreKhaled Mechaâl (chef du bureau politique dumouvementislamiste)etAzzam Al Ahmad (membre du comité centraldumouvementFatah)donnentcetteimpressionquelaréconciliation est devenue une réalité. «Un accord a été trouvé, fixant un cap et les étapes à suivre vers la réconciliation», ont souligné les deuxpartiesdanslecommuniqué, précisant que plusieurs points qui posaient problème ont été «réglés». Sommes-nous donc face à un changement radical dans les positions, surtout au niveau du Hamas qui s'est abstenu, jusqu'à maintenant, de signer le document égyptien portant sur la réconciliation interpalestinienne,fruitdelongues et éreintantes négociations entre les deux partis ? Mais à contrecourantdel'optimismedéclarépar les responsables des deux côtés, la rue palestinienne et les Ghazaouis en particulier, qui ont le plus souffert de l'état de division, sont plutôt méfiants : «Combien de fois se sont-ils rencontrés depuis le coup d'Etat ? Combien de fois ont-ils dit L photo : dr L Suite de la page 1 Le Fatah et le Hamas recommencent à parler de réconciliation qu'un accord était proche ? En ce qui me concerne, je suis convaincu que rien ne changera. La question nationale est renvoyée au second plan. Le Hamas ne lâchera pas prise à Ghaza.» Des forces régionales comme l'Iran, qui veut garder la carte du Hamasentresesmains,nepermettra pas la réalisation de la réconciliation. Ce qui se passe aujourd'hui est un gain de temps de la part du Hamas qui ne veut pas que sa relation avec l'Egypte soit dans une véritable impasse. Les partisans du Hamas – surtout ceux dont les affaires sont devenues florissantes par le biais de la contrebande à travers les tunnels dont ils tirent de gros profits – ne veulent pasentendreparlerd'unretourdes institutions de l'Autorité palestinienne à Ghaza. Ils sont persuadés que la situation actuelle durera longtemps encore. Les propos de Mouchir Al Masri (membre du Conseil législatif palestinien et un des responsables du mouvement islamiste a Ghaza) tenus samedi sur les écrans de la chaîne Al Alam, qualifiant Mahmoud Abbas de «président illégitime dont le mandat a expiré» et que ni lui ni l'OLP ne représentent actuellement le peuple palestinien, sont peut-êtrelepremierbâtondansles roues de la charrue de la réconciliation qui n'a pas encore bougé. F. C. Le moratoire sur la colonisation en Cisjordanie expire Le dialogue israélo-palestinien suspendu à un fil L a fin du moratoire israélien sur la colonisation en Cisjordanie, hier soir, pourrait mettre un terme au dialogue de paix relancé le 2 septembre dernier entre Israël et les Palestiniens sous l'égide des Etats-Unis. Pendant qu’Israël continue d’imposer ses règles, écartant l’éventualité d’arrêter la construction de colonies, le président de l’Autorité palestinienne, acculé par les siens, s’est d’abord montré inflexible, réclamant un «arrêt total» de la colonisation comme condition sine qua non pour la reprise des négociations. Puis, le leader palestinien a donné l’impression de lâcher du lest, laissant entendre qu’il ne claquerait pas la porte aisément et affirmant, dans les colonnes du journal El Hayat vouloir consulter la Ligue arabe pour savoir quelle position tenir. La MaisonBlanche qui a émis le vœu qu'«Israéliens et Palestiniens poursuivront les négociations de paix», se retrouve également dans l’embarras. Les colons juifs de Cisjordanie accusent déjà Obama «d'avoir cédé aux menaces des Palestiniens». Ils ont décidé hier de poser symboliquement la première pierre d'un nouveau quartier dans la colonie de Revava (nord de la Cisjordanie) afin de marquer le «dégel de la construction». Les colons ont aussi promis de lancer, sitôt l'expiration du moratoire, une série d'appels d'offres pour une relance à grande échelle des mises en chantiers. Selon la radio publique, les mises en chantier de plus de 1.500 logements, ayant obtenu tous les permis nécessaires des autorités israéliennes, peuvent commencer «immédiatement». Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a exhorté les colons à «faire preuve de retenue». La presse israélienne se montre sceptique quant à l’issue des négociations. «Netanyahu sous pression doit choisir entre Obama et les bulldozers», titre dimanche le journal Maariv tandis que le quotidien populaire Yediot Aharonot se demandequi«deObama,deNetanyahuoude Abbas va céder le premier». Sur le front diplomatique, de nombreuses voix s’élèvent pour la prolongation du moratoire afin de sauver les négociations, ou ce qu’il en reste. L'association de défense des droits de l'homme Human Rights Watch (HRW) a appelé hier Israël à décider un gel «permanent et total» de la construction dans les colonies juives de Cisjordanie. «Pour les Palestiniens d'El-Qods, les colonies sont une source majeure de souffrance au quotidien, qui ne va que s'accentuer avec la poursuite de la colonisation», ont souligné les responsables de HRW. Et d’ajouter : «Les familles palestiniennes sont obligées de vivre dans des quartiers exigus et parfois contraintes de quitter leur villages, alors qu'elles voient les colonies s'étendre sans limite.» Annoncé le 25 novembre 2009 pour une durée de dix mois, le moratoire porte sur les implantations de Cisjordanie occupée, où vivent 300 000 colons israéliens mais pas sur les milliers de chantiers déjà engagés, ni sur la construction de bâtiments publics (écoles, synagogues, bains rituels etc.), ni sur Jérusalem-Est annexée Le responsable palestinien, déjà contesté, est dans une situation peu enviable. Le Front populaire de libération de la Palestine (FPLP, gauche) a annoncé hier son retrait des instances de l'Organisation de libération de la Palestine (OLP) pour protester contre les négociations de paix avec Israël parrainées par les Etats-Unis. «Politiquement, cette décision est liée à la méthode des négociations directes et, sur le plan de l'organisation, au processus de prise de décision de l'OLP», a-telle précisé, en référence au fonctionnement de la démocratie interne à l'OLP. Amel B./Agences Inquiétudes en Bosnie autour des musulmans intégristes 'attentatperpétrécetétécontreuncommissariaten Bosnie, qui a tué un policier et a été attribué à des musulmans intégristes, a ravivé les craintes sur le danger que représenterait pour ce pays à l'unité fragile la présence de groupes de wahhabites, partisans d'un islam particulièrement rigoureux. «Selon les chiffres de notre agence de renseignement, on compte quelque 3 000 membres de la mouvance wahhabite en BosnieHerzégovine, ce qui bien évidemment ne veut pas dire que nous avons affaire à un tel nombre de terroristes», a déclaré à l'AFP le ministre de la Sécurité bosniaque, Sadik Ahmetovic. Des groupes de wahhabites sont présents en Bosnie depuis la guerre de 1992-1995. «Mais on ne peut pas exclure qu'il existe parmi eux des individus (...) qui pourraient à un moment donné commettre un acte terroriste», a ajouté le ministre, en assurant que les agences policières locales «disposaient des capacités pour surveiller tout ça». Les musulmans de Bosnie (environ 40% d'une population locale estimée à 3,8 millions d'habitants) sont sunnites et partisans pour la plupart d'un islam modéré. Plusieurs centaines de combattants islamistes venus de différents pays du monde musulman ont combattu aux côtés des forces musulmanes de Bosnie pendant la guerre. Ils ont amené avec eux une interprétation intégriste de l'islam, faisant des adeptes dans le pays. Une «vingtaine» de groupes de musulmans intégristes existeraientaujourd'huienBosnie,selonAhmetAlibasic, professeur à la faculté des sciences islamiques à Sarajevo. «Ils se réunissent dans des mosquées, dans des maisons, dans des lieux de prières improvisés», ditil à l'AFP. En février, les autorités locales ont mené une vaste opération policière à Gornja Maoca, une bourgade retranchée du nord-est du pays et peuplée par des musulmansintégristes.Septpersonnes,accuséesnotamment de «mettre en danger l'intégrité territoriale» du pays, ont été arrêtées, puis assignées à résidence, mais n'ont pas encore été inculpées. Une «importante quantité» d'argent a été saisie lors de l'opération, selon une source proche de l'enquête judiciaire. «L'Etat doit faire barrage à ces flux illégaux d'argent. Des fonds parviennent en Bosnie essentiellement des pays voisins. Selon certains indices, une des sources financières se trouve à Vienne (Autriche)», où réside une communauté de musulmans bosniaques intégristes, selon le ministre de la Sécurité. Le professeur de terrorisme international à l'Université de Sarajevo, Vlado Azinovic, ne pense pas «qu'il y ait en Bosnie un centre de coordination» d'où la mouvance locale serait dirigée. Les groupes locaux d'intégristes sont «divisés», selon lui. A Sarajevo, dans les quartiers des alentours de la mosquée dite «du roi Fahd» – d'après le nom du défunt monarque saoudien qui a financé sa construction –, on voit plus qu'ailleurs des hommes à la longue barbe et le pantalon coupé au dessus des chevilles, allure et style vestimentaire ignorés par les musulmans de Bosnie avant les années 1990. Tous répugnent à s'exprimer devant la presse. «Nous ne sommes ni les wahhabites, ni les salafistes (une autre branche de l'islam intégriste). Nous sommes des musulmans, et c'est tout», finit cependant par lâcher un homme rencontré devant la mosquée. Selon M. Azinovic, l'attaque à la bombe qui a visé fin juin le commissariat de police de Bugojno (centre) devrait servir de «réveil», notamment pour la Communauté islamique, l'instance officielle des musulmans de Bosnie, qui devrait, selon lui, «prendre position avec détermination à l'égard de ce phénomène». AFP El Watan - Lundi 27 septembre 2010 - 17 culture Alliance française aux pays-bas Hommage à la littérature algérienne l Le 6 octobre prochain, une table ronde se déroulera sous l’intitulé : «Littérature algérienne d’hier et d’aujourd’hui». I L’auteure algérienne sera l’hôte de marque aux Pays-Bas photo : D. R. magine-t-on que 400 ans de dialogue entre l’Algérie et les Pays-Bas nous contemplent, pour paraphraser la célèbre phrase napoléonienne ? C’est pourtant le cas, car cette histoire remonte à Barberousse... Pour ne pas laisser passer ces quatre siècles dans l’oubli, l’Alliance française des Pays-Bas propose cette année une série d’événements culturels. Ainsi, le 6 octobre prochain, une table ronde se déroulera sous l’intitulé : «Littérature algérienne d’hier et d’aujourd’hui». Cette manifestation est organisée en étroite collaboration avec l’Universiteit van Amsterdam (UvA). Parmi les auteurs et journalistes algériens, on notera la présence de Maïssa Bey, grand prix de la Nouvelle de la Société des gens de lettres (1998), grand prix du roman francophone à Alger SILA (2008), prix MargriteAudoux (2001), Fatima Bakhaï, prix Rosine Perrier (1997), dont le prochain ouvrage sera publié prochainement à Paris par les éditions Après la lune, dirigé par Yasmina Khadra, Mourad Djebel et notre confrère Hamid Grine, Plume d’Or du journalisme sportif, prix des Libraires algériens (2009). La discussion sera animée par Najib Zakka, (université Charles-de-Gaulle / Lille3), Anja- Hélène van Zandwijk et Ieme van der Poel (professeurs au département de français de l’UvA). Nous y reviendrons plus en détail. Voix algériennes par le truchement italien En Italie, le n° 17, de la revue Interculturel francophonies, publiée par l’Alliance française de Lecce (Italie) et dirigée par Andrea Calì de l’université de Salento (Lecce), est consacré à Voix algériennes. Les textes réunis et présentés par Anna-Maria Mangia ont été écrits par divers auteurs, universitaires ou écrivains. Pour les concepteurs de cette publication, «L’Algérie et ses cultures, l’Algérie et son histoire de conquêtes, de dé- possessions, de tragédies, de chutes et de renaissances, l’Algérie blessée pour sa ‘‘bâtardise’’ mais enrichie par son métissage, l’Algérie debout malgré tout et tous, l’Algérie où la parole résonne sans se faire enchaîner ». Face à une réelle complexité culturelle et historique, «et à côté du devoir de témoignage», la question posée est celle de «concentrer tout cela dans l’espace forcément limité d’une revue, quelle Algérie présenter ici, quels aspects d’un univers culturel et social si riche et multiforme pouvait-on choisir » Plutôt que le choix contraignant, le comité de rédaction a finalement décidé de laisser aux contributeurs la liberté d’expression sur des thèmes qui leur sont chers. On lira avec intérêt l’intervention d’Elisabetta Bevilacqua, sur un thème mal connu, «La littérature algérienne d’expression italienne: une réalité culturelle à découvrir», ou encore, vue d’Italie la question du 17 octobre 1961 à Paris: Pourquoi vouloir se souvenir ?, par Gabriele Lauretta. L’œuvre complexe et féconde de Assia Djebar, fait l’objet de deux analyses. On retrouve enfin les noms de Habib Tengour ou Azzouz Begag. A découvrir avec intérêt. Walid Mébarek Plus d’infos : * Colloque en Hollande : www. alliance-francaise.nl * Revue italienne : Alliance française - 6, Via de Argenteris - 73100 Lecce (Italie), courriel: ` [email protected] ELLE SILLONNERA PLUSIEURS PAYS ARABES La caravane express coréenne sera à Alger le 30 octobre l La caravane express d’amitié Corée-Arabe sera en Algérie du 30 octobre au 7 novembre 2010. a troisième caravane express d’amitié Corée-Arabe fera escale à Alger le 30 octobre 2010. Durant une semaine, des spectacles de hip hop, des concerts de musique traditionnelle, des exhibitions de taekwondo et des projections cinématographiques auront lieu dans la capitale algérienne. La manifestation est organisée par l’ambassade de Corée du Sud à Alger et l’Office national de culture et d’information (ONCI). En octobre 2008, cette caravane avait pris le départ à partir d’Alger. A Séoul, l’Algérie est classée «pays leader en Afrique et dans le monde arabe». Cette année, la musique traditionnelle Samul Nori («jeu des quatre objets» en coréen)sera mise en avant. Les Algériens auront l’occasion de découvrir cette musique rythmée à base de percussions jouée par le groupe Bi Sang. La musique est accompagnée par des danses acrobatiques qui puisent autant dans le traditionnel que dans le contemporain. Le Samul Nori qui, à l’origine, est un rituel folklorique agricole, se base sur quatre instruments : le janggu (un tambour), le buk (un tambour sous forme de grosse caisse), le jing (un grand gong) et le kwaenggwari (un petit gong). La tradition chamanique du Pays du matin calme fait que ces quatre instruments représentent des éléments de la nature : le vent, les nuages, le tonnerre et la pluie. Le Samul Nori sera relayé, histoire d’assurer la continuité des temps, par un spectacle de hip-hop du célèbre groupe Gamblerz Crew («équipage des photo : D. R. L Le film Le Grand chef (2007) de Jeon Yun-Su sera à l’affiche à Alger joueurs» en anglais). A deux reprises, en 2004 et en 2009, les Gamblerz Crew ont arraché haut la main le Grand prix mondial de «battle of the year» à Londres (dans le langage du hip-hop, «battle» signifie concours). Ils ont également gagné la première distinction au championnat 2010 du Cyon Bboy. Gamblerz Crew est formé de dix-huit danseurs de 18 à 29 ans. Il s’agit, entre autres, de Sun-Hak Park, Yeon-Soo Kim, Soo-Yong Jang, Ji-Hoon Park et Young-Hwan Jang. Ils portent tous des surnoms tels que «Furious», «Bruce Lee», «Soul Soy», «Sick» et «Cosmic Rocket». Les représentations de Samul Nori et de hip-pop auront la salle El Mougar. Le sport de combat coréen, le taekwondo, sera aussi à l’honneur avec des démonstrations d’exercices de base «pum sae» et «casse» à la salle Harcha Hassen. Des combats seront aussi organisés avec l’équipe algérienne de taekwondo. Partisan de l’action publique en extérieur, Séoul a créé la Fondation pour la diplomatie par le taekwondo. Cet art martial, imaginé par le général Choi Hong Hi, s’exporte bien, sinon mieux que les voitures ou les gadgets électroniques coréens. Taekwondo (qui peut signifier «la voie du pied et du poing» en coréen) célèbre le combatlibreetmetenvaleurl’aspectartistiquedesgestessportifs. La caravane express d’amitié Corée-Arabe permettra également d’avoir une idée sur le septième art coréen avec la programmation de trois films : Foreever the moment de Lim Soon Rye, Scandal makers de Kang Hyeong Cheol et Le Grand chef de Jeon Yun-su. Ces trois comédies à succès seront sous-titrées en arabe et seront projetées à la salle El Mougar les 6 et 7 novembre 2010. Fayçal Métaoui El Watan - Dimanche 27 septembre 2010 - 22 Jeux - detente horizontalement : 1.Dont l'effet se manifeste du côté opposé au côté atteint 2.C’est l’affaire des Verts. Qui comprend facilement 3.Refus de gosse. Canaux. Stoppe 4.Chemin de fer urbain. Blason. Thallium 5.Passiez sous l'eau. Rideau 6.Pilier cornier. Puni sévèrement. Revenu annuel 7.Toison de mouton. Mélange confus. Heures du matin 8.Appelât à comparaître. Monnaie suédoise 9.Tissu. Donne à resservir. Utilisé pour empeser le linge 10.Bandage élastique. Facilement 11. Grands plats en terre. Sur une borne. Poire d'ORL 12.Boyaux. Tour. Symbole 13.Fin de verbe. Obtenue. Saoul 14.Contestons. Tête de canard. Conducteur de baudets 15.Cassier d'Afrique. Ancien camp. Chic. verticalement : 1.Rassemblements en un centre unique 2.Instrument de musique. Branché. C'est-à-dire 3.Refus de sir. Action de prévoir 4.Algérienne. Précède le pas 5. Attendu après la tétée. En plus. Crochets 6.Têtes nucléaires. Métal. Tour 7.Rebut. Très petite quantité. Pouffé. Vieux plis 8. Ventile. Sied. Harcèlent de demandes importantes 9.Réservoir à graines. Transpire 10.Infinitif. Héros de cinéma. Met de niveau 11.Jonction. Métal symbolique 12.Effrayée. Plateau malgache 13.Fleur. A l’intérieur de. Itou. Existes 14.Services secrets. Possessif. Ongulés 15.Vraiment. Assainit. Quinze sur 15 1 3 III 4 5 V 5 6 1 4 7 10 8 7 5 8 7 11 8 11 12 3 5 2 2 9 8 14 2 14 8 6 15 12 4 3 12 11 1 8 12 11 8 11 7 VIII 8 IX 9 X 15 1- Exonérations de certaines taxes. 2- Qui manque de vivacité. 3- Extirpe - Chef d'œuvre - Exil. 4- Ils partent en éclats - Valeur. 5- Ile grecque - Particule élémentaire. 6Symbole chimique - Dévastons. 7- Identique. 8- Livre délassant - Ruban étroit. 9- Catégoriques - Unité de dose. 10- Emmener de force - Mystifié. verticalement : 1.OBLIGATOIREMENT 2.CRINIERE. ER 3.CINE. D I . ACI E RI E 4 . AC . PR E C E D E NT E S 5 . SOTT E . OPAL E . G E L 6 . ILLEGITIME. NI 7.OE. SASSE. UNISSE 8.LE. RARE. TUS 9.NANTIES. PARES 10.EPAVE. TRIBALE 11.LE. ANS. ANAL. MA 12.LUE. SAUCES. SENS 13.ERSE. TUENT 14.ETRESILLON. TRI 15.OSEES. REUSIE. EN. 9 8 12 2 11 13 8 14 8 7 6 9 9 8 15 5 2 4 5 6 12 4 7 11 17 8 3 4 8 2 5 11 11 6 2 2 11 5 b 9 2 18 19 8 5 8 18 12 11 12 3 8 8 14 12 18 8 5 8 11 2 a b a s i e - a b r i - ACCOSTAG E - AI D E B AR B E CU E - B ONN E - CAL E CH E CONCESSION - DAMNATION - DEFRAICHI E B RANCH E R - E VAS E R - FANFARON GAMBADER - GARNIR - HERMINE - HOMARD - INHIBE - INSULINE - LESSIVEUSE - LUNETTE - MAUDIT - MORT - NIER - OLFACTIF PLEUTRE - PRIME - REACTEUR - REGIMENT SAPIN - SEREIN - TRANCHANT - TROP - vite coupures qui doute 11 2 6 7 9 11 12 14 2 VERTICALEMENT 1- stagnation. 2- tarauder. 3- apte utile. 4- ni - lilas. 5- noms - en. 6- ici- prie. 7- fasciee - em. 8- er - toute. 9- rarement. 10- etetes - est. Fléchés Express choyé voleur maladif ville d’Italie père du film N° 2697 anneau de cordage agréable sousvêtements pouffé abri de fortune acide nucléique points opposés ancêtre de l’Onu future grenouille m’enticherai (m’) tel certains chats mesure de vitesse chauffait le Nil amas Tzigane 8 17 dès potronminet jeune fille occise imitât cardinal le sommet de la hiérarchie regimber personnel bouc émissaire 3 sol. tout codé precedent : I- stannifere. II- tapioca - at. iii- art misere. IV- gaels - cret. v- nu - li me. vi- adule - etes. vii- teta - peon. viii - iriser - ute. ix- niet. x- nues emeut. percer avec une tarière électrodes 13 à demi errant acte amoureux 4 13 x SOLUTION N° 2696 HORIZONTALEMENT 6 12 9 10 VERTICALEMENT 4 3 7 8 14 11 8 6 13 12 8 16 5 I- Qui indique un parfait état de santé. II- Raisonner d'une façon trop subtile. III- Rias - Dressa. IV- Refus de Sir Note d'espoir. V- Rouleau brise-mottes. VI- Dame quifait le trottoir - De l'aile. VII- Fin de série - Fleur . VIII- Pressentir. IX- Un aîné pigeonné - Dieu de la mer. X- Petits chemins - Toute chose. 11 4 4 4 HORIZONTALEMENT 10 11 6 3 VII 12 5 2 VI 6 Premier morceau d'une sonate ou d'une symphonie joué dans ce mouvement. 4 Par M. IRATNI 10 11 12 13 14 15 IV En vous aidant de la définition du mot encadré, complétez la grille, puis reportez les lettres correspondant aux bons numéros dans les cases ci-dessous et vous découvrirez le nom d’un personnage célèbre. 3 9 3 Solution Biffe Tout précédent : sanuinolent 2 8 N°2697 II Largeur du dos, d'une épaule à l'autre (07 lettres) 1 7 2 DEFINITION : définition du mot encadré 6 1 N° 2697 N° 2697 5 Mots Croisés I Règle du jeu Biffer tous les mots de la liste que vous retrouverez dans la grille, en utilisant tous les sens possibles. Les lettres qui n'auront pas été cochées serviront à former le mot défini ci dessous. Tout Codé 4 1 SOL. quinze sur 15 precedents : horizontalement : 1. OCCASIONNELLE 2.BRICOLE. APEURES 3.LIN. TL. ANA. ESTE 4. INEPTES. TVA. ERE 5.GI. REGALIENS. ES 6.AEDE. ISEE. SANS 7. TRICOTS . ST. IR 8 . O E. E PIE R . RACOL E 9 .A DAM. AVIN E. LU 10.RECELEUR. BASTOS 11.ERINE. NEPAL. UNI 12.ET. NI. AL. SE 13.ENREGISTREMENT 14.ISE. SUE. ANTRE 15.THE. LIESSE. IN. Biffe Tout 2 N° 2697 chiffre romain latitude - daniel graig solution FLéchés express precedents : horizontalement : effrayant / faussete / neree / rer / ra / soirs / ovni / pere / eden / ne / eson / clivages / deesse / ss / lise / acte / lion / edita / re verticalement : effervescence / farandole / td / grue / ienissei / ases / vs / lys / op / paella / aerien / ii / enterre / essor / terse / assene symbole tables de marché Jeux proposés par gym C Magazine El Watan - Lundi 27 septembre 2010 - 24 L’ É P O Q U E ON VOUS LE DIT foOtball personnes atteintes de troubles mentaux Diego veut l’Albiceleste Absence de prise en charge Abdelhamid Si Affif hors circuit diplomatique L’ex-président de la commission des affaires étrangères et de la communauté algérienne à l’étranger à l’APN, Abdelhamid Si Affif, a subi une autre mise en touche. En effet, le député FLN, qui a déjà perdu son perchoir à la commission stratégique, vient d’être éjecté de la direction du Comité national algérien de solidarité avec le peuple sahraoui (CNASPS). C’est donc la descente aux enfers pour un personnage un peu trop ambitieux qui voulait être promu ministre, pour «services» rendus au président dans le fameux plan de redressement du FLN, version Benflis. Un certificat médical et une ordonnance déposés au service des remboursements des frais médicaux, il y a de cela quatre années, semblent faire office de décor dans les bureaux de la CNAS d’Alger, puisque l’assurée attend avec patience, depuis quatre années, l’aboutissement de son dossier. Tenace, l’assurée a maintes fois tenté d’en savoir plus sur son dossier, mais aucune réponse convaincante jusqu’à nos jours. Même le correspondant médical, assurant le travail d’intermédiaire, n’a pu résoudre le problème. Quatre années pour un dossier, c’est quand même assez long pour une structure qui a réalisé d’énormes progrès en matière de service public, certes, mais qui continue de «gérer» un certain nombre d’anachronismes. Il écrase un septuagénaire et prend la fuite Un citoyen de Khemis Miliana, âgé de 73 ans, a été découvert avant-hier soir mort au lieudit Sidi Bouderga situé aux abords de la RN4 (sortie est de la même ville), a-t-on appris auprès de la Protection civile. En effet, a indiqué la même source, l’infortuné a été victime d’un accident de la route samedi passé vers 20h30, ajoutant que le conducteur impliqué a pris la fuite. Le septuagénaire a été inhumé hier après-midi au cimetière de Sidi Abdelkader, alors que les services compétents tentent de retrouver l’automobiliste indélicat. Mariages collectifs à Tlemcen et Ghardaïa Un mariage collectif au profit de neuf couples est organisé dans la commune de Souahlia, dans le cadre de la solidarité avec les personnes démunies, a-t-on appris du bureau de Tlemcen de l’association caritative El Irchad Wal Islah. Les jeunes hommes, qui ont convolé en justes noces samedi soir, ont bénéficié chacun d’une aide financière estimée à 350 000 DA pour couvrir les divers frais de mariage. Par ailleurs, une trentaine de jeunes couples, issus de familles démunies, ont scellé leurs liens de mariage dans la nuit de vendredi à samedi, lors d’une cérémonie organisée au quartier Guemgouma, à Metlili, perpétuant une tradition très répandue dans la wilaya de Ghardaïa. PHOTO : D. R. Un remboursement CNAS qui dure l D’ici 2030, la dépression sera la deuxième cause principale de morbidité dans les pays à revenu intermédiaire et la troisième principale cause dans les pays à faible revenu. U nepersonnesurquatredanslemondeconnaîtra au cours de son existence une forme de trouble de la santé mentale et les troubles mentaux sont aujourd’hui responsables de 8,8% de la charge de mortalité dans le monde. L’OMS appelle aujourd’hui à la lutte contre l’exclusion, exclusion sociale, mais aussi exclusion des programmes de soins primaires ou de santé mentale dans son nouveau rapport sur la santé mentale et le développement «Targeting people with mental health conditions as a vulnerable group». Un appel à intégrer, au sein de nos communautés et des programmes de santé, les personnes atteintes d’incapacités mentales et psychosociales, une nécessité puisqu’unepersonnesurquatredanslemondeconnaîtra au cours de son existence une forme de trouble de la santé mentale. «Les personnes atteintes d’incapacités mentales et psychosociales sont parmi les groupes les plus marginalisés dans les pays en développement», a déclaré le docteur Ala Alwan, sous-directeur général pour les maladies non transmissibles et la santé mentale à l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Dans son rapport, présenté vendredi dernier à New York, l’OMS lance un appel pour une meilleure intégration des personnes atteintes d’incapacités mentales et psychosociales dans les programmes de développement ou de réduction de la pauvreté. Pour l’OMS, la majorité des programmesactuelsn’atteintpascegroupevulnérable. Entre 75 et 85% de ces personnes n’ont aucun accès aux soins de santé mentale. Les handicapés mentaux et psychosociaux vivent en situationprécaireetlestauxdechômagelesaffectantpeuventatteindre90%.«Lespersonnesatteintesdetroubles mentaux constituent un groupe vulnérable. Car il est exposé aux discriminations et à la stigmatisation et ces personnes subissent des privations de leurs droits fondamentaux,politiquesetsociaux»,asoulignéledocteur Alwan. «Plus des deux tiers d’entre elles n’ont accès à aucune forme de soins de santé mentale», a-t-il ajouté. Selon le rapport de l’OMS, les troubles mentaux sont en grande partie responsables de la mortalité. Ce phé- constantine Un bateau en chocolat mis à l’eau Un chocolatier français a mis à l’eau samedi un bateau de 3,50 m de long réalisé en chocolat et en sucre avant de faire quelques ronds dans l’eau devant plusieurs centaines de badauds, dans le port breton de Concarneau. Georges Larnicol, chocolatier qui possède une douzaine de magasins dans l’ouest de la France, a réussi son pari en faisant flotter ce bateau dont l’ossature a été réalisée en sucre et le reste de la structure en chocolat. Dotée d’une voile et d’un moteur, l’embarcation a accueilli deux personnes dont le chocolatier, sous les applaudissements du public. Le bateau, pesant 1,2 tonne, a été conçu dans l’atelier du maître chocolatier. El Watan - Le Quotidien Indépendant édité par la SPA “El Watan Presse” au capital social de 61 008 000 DA. Directeur de la publication : Omar Belhouchet Direction - Rédaction - Administration Maison de la Presse : Tahar Djaout - 1, rue Bachir Attar 16 016 Alger - Place du 1er Mai Tél : 021 68 21 83 - 021 68 21 84 - 021 68 21 85 Fax : 021 68 21 87 - 021 68 21 88 nomène est particulièrement important dans les pays à revenufaibleetintermédiaire. Inverserlatendance,c’est aujourd’hui l’objectif de l’OMS et de son sous-directeur général pour la santé mentale, le Dr Ala Alwan. «L’absence de visibilité des personnes atteintes d’incapacités mentales et psychosociales et leurs difficultés à se faire entendre, signifie qu’il faut faire des efforts particuliers pour les atteindre et les associer plus directement aux programmes de développement.» l’OMS a ainsi fait plusieursrecommandationsauxacteursdudéveloppement au sujet des personnes atteintes de troubles mentaux. Il s’agit notamment d’inclure ce groupe dans toutes les initiatives de développement ; d’élargir les services de santé mentale dans les structures de prestation de soins de santé primaires ; de prévoir des prestations sociales ; d’inclure les enfants et les adolescents atteints de troubles mentaux dans les programmes d’éducation et d’améliorer les services sociaux destinés aux personnes atteintes d’incapacités mentales et psychosociales. Lors de la conférence de presse, le docteur Michael Marmot, professeur à l’University College de Londres, a insisté sur le phénomène de marginalisation qui affecte les personnes atteintes d’incapacités mentales et psychosociales. Il a notamment cité l’exemple de la «surreprésentation» de ce groupe dans les prisons. Selon ce rapport, la majorité des programmes de développement ou de réduction de la pauvreté ne vont pas jusqu’auxpersonnesatteintesd’incapacitésmentalesou psychosociales. Ainsi, entre 75 et 85% d’entre elles n’ont accès à aucune formedesoinsensantémentale.Leshandicapsmentaux et psychosociaux sont associés à des taux de chômage pouvant atteindre 90%. Bien souvent, ces personnes ne bénéficientpasdespossibilitésd’éducationetdeformation professionnelle qui leur permettraient de s’intégrer pleinement. Aujourd’hui, ce sont la dépression, les psychoses, le suicide, l’épilepsie, la démence, les troubles dus à la consommation d’alcool et aux toxicomanies et les troubles mentaux touchant les enfants qui sont les affections les plus fréquentes. Djamila Kourta E Retrouvailles des anciens médersiens n hommage à la mémoire de cheikhAbdelkaderBenmohamed Belkadi, professeur à la médersa de Constantine de 1955 à 1962, le bureau de l’Association des anciens médersiens, présidé par le professeur Mourad Aït Belkacem, organise le 2 octobe prochain à 10h un regroupement au lycée Hihi El Mekki, du quartier El Kantara. Un riche programme est prévu lors de cette rencontre parmi les anciens élèves qui évoqueront le parcours prestigieux du cheikh et son rôle militant. Il a été un pédagogue aux qualités exceptionnellesenmatièred’éducation et de formation, mais également un grand poète. Tous les médersiennes et médersiens sont invités à honorer de leur présence cette première ren- Site web : http://www.elwatan.com E-mail : [email protected] PAO/Photogravure : El Watan Publicité - Abonnement : El Watan 1, rue Bachir Attar Place du 1er Mai - Alger. Tél : 021 67 23 54 - 021 67 17 62 - Fax : 021 67 19 88. R.C : N° 02B18857 Alger. Compte CPA N° 00.400 103 400 099001178 Compte devises : CPA N° 00.400 103 457 050349084 ACOM : Agence de communication : 102 Logts, tour de Sidi contre à la médersa de Constantine. Les anciens médersiens d’Alger et de Tlemcen sont priés de confirmer leur participation impérativement avant le 29 septembre par téléphone ou SMS au numéro 0550 5846 92. Les médersiens de l’Est doivent prendre contact avec Bentchicou Hamza au n°770 95 46 92. Yahia, Hydra. Tél : 021 56 32 77 - Tél/Fax : 021 56 10 75 Impression : ALDP - Imprimerie Centre ; SIMPREC- Imprimerie Est ; ENIMPOR - Imprimerie Ouest. Diffusion : Centre : Aldp Tél/Fax : 021 30 89 09 - Est : Société de distribution El Khabar. Tél : 031 66 43 67 - Fax : 031 66 49 35 - Ouest : SPA El Watan Diffusion, 38, Bd Benzerdjeb (Oran) Tél : 041 41 23 62 - Fax : 041 40 91 66 Jamais avare de bons mots, Diego Maradona a confié qu’il donnerait sa «vie pour redevenir sélectionneur de l’équipe d’Argentine», vendredi, au cours de son premier entretien accordé à Fox Sport, une chaîne de télévision locale, presque deux mois après son éviction. «J’en meurs d’envie», a insisté l’ancienne gloire argentine, qui fêtera ses 50 ans fin octobre. Il est en outre revenu sur les conditions de son licenciement, intervenu à la suite de la lourde élimination de l’Albiceleste en quart de finale du Mondial par l’Allemagne. El Pibe de Oro affirme notamment qu’en dépit de cet échec, le président de la Fédération argentine (AFA), Julio Grondona, lui avait promis de le maintenir au moins jusqu’à la Copa America qui doit se dérouler en Argentine en 2011. Enfin, Diego Maradona a annoncé qu’il organisera un match de bienfaisance pour permettre à l’ancien international argentin Fernando Caceres de poursuivre à Cuba sa rééducation psychomotrice, 10 mois après avoir été blessé par balle à la tête lors d’une tentative de vol. Alerte dans un Soyouz Un vaisseau russe Soyouz, transportant deux cosmonautes russes et une astronaute américaine, a atterri avec succès samedi après des problèmes qui avaient retardé de 24 heures son désarrimage de la Station spatiale internationale (ISS). La capsule, avec à son bord l’astronaute américaine et les cosmonautes russes, s’est posée dans les steppes du Kazakhstan. La capsule Soyouz n’avait pu se détacher de l’ISS vendredi - premier incident du genre en une décennie de vols vers la station -, suite à un problème technique qui avait contraint les responsables de la mission à interrompre et à reporter de 24 heures la manœuvre de désarrimage. Les manuscrits, photographies ou tout autre document et illustration adressés ou remis à la rédaction ne seront pas rendus et ne feront l’objet d’aucune réclamation. Reproduction interdite de tous articles sauf accord de la rédaction. El Watan - Lundi 27 septembre 2010 - 26 sports Verts d’Europe équipe Nationale A’ FAF : début du stage de management Fortunes diverses Sept nouveaux joueurs arrivent C’est aujourd’hui à l’hôtel Safir de Mazafran que sera donné le coup d’envoi du stage de perfectionnement dans les domaines du management et de l’administration des clubs professionnels de football qu’organise la FAF sous l’égide de la FIFA. Un stage ouvert aux managers généraux ou directeurs généraux des clubs professionnels des Ligues 1 et 2, qui s’étalera jusqu'à samedi prochain et sera dirigé par Locatel Ismaïl et Jean-Luc Charles Gripond, instructeurs de la FIFA. K. G. Groupe Est IRBEH - MBC 0-0 USC - IRBR 6-0 WARD - NRBT 4-1 CRBEM - NRBG 1-1 NRBC - JSBT 1-1 NTST - CRBAF 1-1 HBCL - WMMT (non joué) Groupe Ouest GCM - SCM CRBB – SCMO MBH - CRBAS JSEA - JSS CRBH- NASRS IRM - HBEB CCS - MBSC 2-0 0-1 4-0 0-0 3-0 0-0 0-0 Groupe Centre-Ouest CRBAO - ESB HBG - SCDAD ARBG - ESMK IRBS - USMC HAC - JSMT MBHM - FCBF WABT - USBHR 1-1 0-3 0-0 0-0 1-1 1-1 1-0 Groupe Centre-Est OMR - ABB CAK - IBKEK IBL - ASBG ROCR - USFB JSHD - RCA WAR - IRBSA FCBEA - USD 2-0 0-1 2-1 1-0 2-2 2-0 0-0 Tagra dans le coma Notre ami et reporter photographe Amar Saâdallah, dit «Tagra», victime d’un accident de la circulation ce week-end à Alger, est dans un coma profond. Ses proches et amis se relayent au service neurologie pour recueillir la moindre nouvelle sur l’état de santé de Tagra. Amar Saâdallah, 53 ans, est l’un des plus anciens reporters photographes sur la place d’Alger. Fervent admirateur de l’USM Alger, il n'en ratait aucun match ni du MC Alger. Enfant de la rue de la Liberté, à côté du siège du journal El Moudjahid, il a côtoyé des générations de confrères passés par le doyen de la presse algérienne. Son ami «Fouzi la ligue» passe prendre de ses nouvelles plusieurs fois par jour. La rédaction sportive d’El Watan s’associe à la famille de Amar Saâdallah pour lui souhaiter une rapide sortie du coma, un prompt rétablissement et formule le vœu de le revoir très bientôt dans les stades qu’il fréquente depuis sa tendre enfance. L'attaquant Ghazali en action lors du match face à la Libye à Koléa A bdelhak Benchikha, le sélectionneurnationalde l’EN A’ qui prépare la phase finale du CHAN 2011, au début de l’année 2011, a convoqué 23 joueurs pour un regroupement de neuf jours, du 3 au 12 octobre prochain à l’hôtel Mercure. Ce regroupement qui s’inscrit dans la préparation des Verts pour le CHAN 2011 sera ponctué par deux matches amicaux contre la sélection du Mali au stade de Rouiba. Le premier aura lieu le 8 octobre à 20h et le deuxième trois jours après, le 11 octobre à 16h. Le sélectionneur a reconduit pratiquement les mêmes joueurs ayant participé aux éliminatoires, à l’exception de Laïfaoui, Djabou et Zemmamouche, retenus en équipe nationale A qui jouera le 10octobrecontrelaCentrafrique pour les éliminatoires de la CAN 2012. Sept nouveaux joueurs ont été, par ailleurs, retenus pour ce stage. Il s’agit de Hendou, Boumechra et Doukha (USMH), Bouchama (MCA), Hachoud (ESS), Zerdab (JSMB) et Aoudia (JSK) qui affichent une bonne forme. Par contre, par rapport à la liste de joueurs qui ont affronté en aller et retour la Libye, le sélectionneur national a écarté à titreprovisoirecertainséléments pour différentes raisons. On citera pêle-mêle, Bouguèche, Tedjar, Gasmi, Lemouchia et Yakhlef. Il a également laissé les défenseurs Belkalem (JSK) et Bedbouda (MCA) à la disposition de l’EN Espoirs qui prépare les éliminatoires pour les JO 2012. L’EN Espoirs effectuera à partir du 6 octobre un stage qui sera ponctué par un match amical contre la sélection du Qatar, le 12 du même mois. Les entraîneursnationauxdecettecatégorie, Aït Djoudi et Chaïb, poursuivent le travail de prospection, notamment pour les joueurs nés entre 1990 et 1991 qui ne jouent pas souvent dans leurs clubs. Aït Djoudi était hier à Blida pour supervisercertainsélémentslors du match USMB - MCO, alors que Chaïb avait assisté la veille au match RCK - JSMS pour la même mission. S. M. Les convoqués Asselah, Rial, Hachoud, Aoudia, Yahia Cherif (JSK), Cédric, Meftah, Zerdab, Maïza (JSMB), Doukha, Hendou, Boumechra (USMH), Babouche, Koudri, Bouchama, Derrag (MCA), Djalit, Ghezzali, Metref, Hadj Aïssa, Hachoud (ESS), Messaoud (ASO), Khoualed (USMA) NA HUSSEIN DEY L Le Nasria enfin domicilié au 20 Août e feuilleton de domiciliation du NAHD, cette saison, a pris fin hier matin après la énième réunion du président du club, Manaâ Kenfoud, avec les élus locaux de la commune de Belouizdad. Ces derniers ont donné leur accord définitif au NAHD de recevoir au stade du 20 Août. Une décision qui prendra effet à partir de la 4e journée contre l’ES Mostaganem. Un dénouement heureux pour les Sang et Or qui reviennent ainsi au 20 Août 1955 après deux années, suite aux incidents survenus (en dehors du stade) après le fameux match contre la JSMB. Le président du club, Manaâ Kenfoud s’est défendu auprès des élus de Belouizdad que l’incident survenu ce jour-là est un cas isolé car le Nasria s’est toujours bien comporté d’autant plus que la violence dans le monde du football est un phénomène national qui nécessite la conjugaison des efforts de tout le monde pour l’éradiquer. «Le Nasria a toujours évolué au 20 Août sans qu’il y ait le moindre problème. Ce n’est pas à cause d’un simple incident qui s’est produit, de surcroît à l’extérieur du stade, que le club soit sanctionné. Les responsables locaux de Belouizdad se sont montrés compréhensifs cette fois à notre égard», nous a déclaré en substance le président du club. Afin que le problème de domiciliation du club ne se reproduise plus dans le futur, le premier responsable du club banlieusard estime que son club, de par son passé et son statut de pourvoyeur des équipes nationales mérite une attention particulière. C’est ainsi qu’il invite les responsables du sport de relancer le projet du stade du Caroubier qui datait de 1997. «L’assiette existe avec du gazon naturel, il ne reste que les tribunes à construire. D’autant plus que l’accès et la sortie du stade sont faciles avec l’existence de l’autoroute. La construction d’un tel stade va régler beaucoup de problèmes», conclut le président Manaâ avec une note de satisfaction après le dénouement du problème de S. M. domiciliation. Photo : M Salim (archives) Interrégions Les internationaux algériens évoluant dans les différents championnats européens ont connu des fortunes diverses avec leur club durant ce week-end. Certains éléments ont évolué avec leur équipe et d’autres se sont contentés de chauffer le banc. La bonne note est à mettre au profit de la formation de Naples de Hassan Yebda, qui est allée s’imposer à Cesena (4-1), dans une rencontre où ce dernier a fait son entrée à l’heure de jeu alors que son équipe était menée. Toujours dans le Calcio, Abdelkader Ghezzal, titulaire avec Bari, s’est imposé face à Brescia (1-0). En Ligue 1 française, le seul représentant des Verts, en l’occurrence Boudebouz, a évolué pendant 64 minutes avec son club, Sochaux, s’est incliné au Vélodrome de Marseille (2-1). En Ligue 2, l’Ajaccio de Carl Medjani a fait match nul à l’Aval dans une rencontre où l’international algérien a été expulsé à la 69’, au moment où Habib Bellaïd et l’US Bologne se déplaceront ce soir à Evian. Pour ce qui est de nos internationaux en Premier League, c’est la disette, puisque Guedioura (Wolverhampton) n’a fait son apparition qu’à la 81’ face à Aston Villa (2-1), alors que Halliche (Fulham) a suivi les débats face à Everton (0-0) sur le banc. Non loin de là, Bougherra et les Glasgow Rangers sont allés s’imposer à Aberdeen (2-3). Dans le championnat grec, Abdoun, élu meilleur joueur de la précédente journée, a évolué comme titulaire avec Kavala, qui a arraché une précieuse victoire en déplacement face à Iraklis (0-1), alors que Djebbour et l’AEK Athènes devaient donner la réplique hier soir à la formation de l’O Volos. En Allemagne enfin, mis à part Antar Yahia qui devrait être de la partie avec Bochum qui se déplace ce soir à Düsseldorf pour affronter le Fortuna en Bundesliga 2, les trois Verts de la Bundesliga, en l’occurrence Karim Ziani (Wolfsburg), Karim Matmour (Münchengladbach) et Amri Chadli (Kaiserslautern), n’ont pas joué ce week-end avec leurs clubs respectifs à cause de T. A. S. blessures. ligues et arbitres Soutien au président de la FAF Les ligues régionales et les arbitres d’élite ne sont pas restés insensiblesauxderniersévénementsquiontmarquélascène footballistique, à savoir les déclarations du président de la JS Kabylie, Mohand Cherif Hannachi, qui n’a pas ménagé le président de la FAF, Mohamed Raouraoua, et les membres du bureau fédéral, ainsi que les propos et position des clubs de la division nationale amateurs qui, rappelons-le, refusent de prendre part au championnat et exigent de la FAF de les intégrer dans la D II à 3 groupes «comme l’avait décidé l’assemblée générale de la FAF», précisent les concernés. Les ligues ont programmé des réunions aujourd’hui et demain pour «signifier notre refus de cette stratégie qui n’a qu’un seul objectif, la déstabilisation des instances du football et de son premier responsable à un moment important de la vie du football, c’est-à-dire la première étape de l’instauration du professionnalisme». Cette réaction intervient au moment où beaucoup s’interrogeaient sur le silence radio observé par la fédération à propos de cette affaire. Cet après-midi, les présidents de nombreuses ligues du Centre se retrouveront au siège de la Ligue interrégions (LIRF) pour préparer une motion de soutien en faveur du président de la FAF. Demain, celles de l’Est prendront le relais, en attendant que celles de l’Ouest et du Sud leur emboîtent le pas le 30 septembre. Les arbitres de l’élite, eux aussi, sont montés au créneau à travers un communiqué transmis à la rédaction par lequel ils «témoignent leur soutien au président de la FAF» et mettent en relief les actions qu’il a entreprises à la tête de la FAF. Ils «regrettent et condamnent fermement les agissements de certains responsables de club qui ne font que nuire au travail entrepris par la FAF» et «appellent la famille du football national à la sagesse et à prendre conscience des éventuelles répercussionsquepeuventengendrerdetelsagissementsqui n’arrangent nullement le développement de notre football», conclut le communiqué des arbitres de l’élite. K. G. El Watan - Lundi 27 septembre 2010 - 27 après-match Dettes des clubs USM Alger ’USMAlger a raté la première marche de la première éditionduchampionnatprofessionnel, et qui plus est, à domicile. «Pas devant n’importe qui !», modère le coach Nouredine Saâdi. Il est vrai que les Rouge et Noir se sont inclinés devant le favori de cette saison à savoir L’Entente de Sétif qui à l’occasion a (déjà) marqué son territoire en s’imposant à l’extérieur. L’entraîneur usmiste regrette «ce faux pas survenu à Bologhine et devant nos supporters qui ont été formidables malgré la contre-performance qui est, faut-il le rappeler, la 7e en 80 sorties sur notre terrain» et ajoute : «L’adversaire affichait une meilleure fraîcheur que nous en raison de sa participation à la ligue des champions.» Pourtant, l’USMA pensait avoir fait le plus difficile en ouvrant la marque par Nouredine Deham (3') comme le souligne Saïd Allik : «Après l’ouverture du score (3') on aurait dû faire le break dans la demi-heure qui a suivi l’ouverture du score, c’est-à-dire durant la période du match où nos joueurs avaient encore du coffre.» Le dirigeant (Allik) et l’entraîneur photo : M. Salim L Entame ratée et promesses d’avenir L'USM Alger a raté sa sortie à Bologhine, mais a promis de réagir (Saadi) se rejoignent dans l’analyse de la contre-performance de vendredi. Selon eux, «l’équipe alignéemanqueunpeud’expérience et a besoin d’un joueur chevronné qui sait garder le ballon, laisser souffler l’équipe et surtout gérer la fatigue (inévitable) qui apparaît en seconde mi-temps du premier match de la saison». Pour Saadi, «l’égalisation de Sétif avant la mi-temps a sapé notre moral. Rentrer aux vestiaires avec un avantage aurait été un atout. malheureusement, c’est le contraire qui s’est produit avec les conséquencesquiontensuitedécoulédu retour au score de Sétif». Les visiteurs, mieux en jambes après la pause, ont fait le break sur un hea- ding de leur ancien joueur Hocine Metref. Là aussi, la défense usmisten’apasétésansreprochecomme le note l’entraîneur : «Nos joueurs ont fait montre d’inattention sur le coup franc qui a amené le deuxième but adverse. Ils ont ignoré Metref, le plus petit (par la taille) qui a pu placer un coup de tête décisif.» La défaite de vendredi risque-t-elle de remettre en cause les certitudes du coach et les ambitions (affichées) du club ? Nouredine Saâdi répond à la première partie de l’interrogation «nullement parce que je reste convaincu quant à la valeur du groupe. On va s’améliorer avec le retour des absents (Chehaïma, Amoura, Benayada)» et avoue son regret «de n’avoir pas aligné Amoura». Saïd Allik tient à rassurer les supporters : «Il faut rester confiant et continuer à soutenir l’équipe en toutes circonstances. Il ne s’agit que de la première journée de championnat.» Les camarades de Aouamri vont tenter de se racheter la semaine prochaine (samedi) face au nouveau promu, le MCSaïda qui viendra donner la réplique à l’USM Alger au stade Omar Hamadi. Yazid Ouahib L Saïd Allik écrit à la FAF es premiers pas dans le professionnalisme ne sont pas de tout repos pour l’ensemble des parties engagéesdansceprojetcommel’attestelacorrespondance adressée le 14 septembre par la fédération à l’ensemble des clubs pros. Dans le document cité, la fédération informe les clubs que «les dettes contractées par les clubs sportifs amateurs ne peuvent être imputables aux sociétés sportives par actions (SPA) nouvellement créées. Par conséquent, les clubs sportifs amateurs (CSA) sont tenus d’apurer leurs dettes», souligne le communiqué de la FAF. Saïd Allik, président de l’association USMA, n’a pas tardé à réagir à travers une lettre adressée au secrétaire général de la FAF où il lui indique (dans le fond) que «90% de ces dettes ont été contractées par la section football. Il nous paraît incongru de laisser ces dettes à l’association (CSA) alors que la section football se professionnalise dans une autre entité. Il est de jurisprudence constante que dans ces cas, l’actif et le passif sont transférés dans la nouvelle entité». En la forme, il ajoute : «Les sociétés sportives par actions ont été constituées sur la base essentielle de la prise en charge de ces dettes ; aujourd’hui, ces sociétés sont constituées et vous risquez par cette lettre de les déstabiliser car votre lettre arrive tardivement en contredisant les dispositions qui ont servi de base à toutes les négociations.» En clair, Saïd Allik demandeque ce ne soient pas les associations (CAS) qui traînent comme un boulet les dettes contractées par une section (football) détachée de l’association avec l’avénement du professionnalisme, au risque de contraindre le CSA à disparaître sous la charge des dettes. Y. O. La Vie des clubs l USMA : Benayada pressenti L’ensemble de l’effectif se retrouvera ce matin à Bologhine pour la reprise des entraînements après le match contre l’ESS à l’issue duquel le coach Nouredine Saâdi avait programmé une séance de récupération (massage, bassin chaud, soins...). Les remplaçants ont effectué une séance pleine hier. La reprise est programmée ce matin à Omar Hamadi. Demain (mardi), les camarades de Karim Ghazi seront soumis au bi-quotidien (Bologhine-Bouchaoui). Des changements sont à prévoir dans l’équipe pour le match face à Saïda : «On a 30 joueurs et celui qui passe à côté passe la main», indique un proche de l’équipe. Benayada a de fortes chances d’être titularisé samedi prochain. Y. O. l MCO : le cas Cherif El Ouazzani Après leur succès face à l'USMA, les Ententistes ont bénéficié hier d'une journée de repos. Pour la reprise, le staff technique a programmé, aujourd'hui, une séance de musculation. Hormis Belkaïd et Delhoum souffrants de déchirure musculaire, le reste du groupe est d'aplomb, y compris Bouaza et Yakhlef complètement rétablis. K. B. Les joueurs ont bénéficié de deux jours de repos après le déplacement et le point ramené de Blida. Les Hamraoua reprendront le chemin des entraînements mardi au stade Ahmed Zabana. En raison de son programme tronqué lors des deux prochaines journées marquées par le report des rencontre avec la JSK et le MCA, le staff technique va programmer deux matches amicaux à Oran. Pour l’heure, l’urgence est le règlement du problème Cherif El Ouazzani. Dans les prochaines heures, le comité directeur prendra une décision sur ce sujet. Le refus de la Ligue nationale de donner une licence à El Ouazzani oblige le MCO à chercher un autre entraîneur titulaire du diplôme requis. A. B. l JSMB : l USMAn : Bouaïcha absent l ESS : Bouazza et Yakhlef rétablis préparation normale Djamel Menad a donné rendez-vous à ses joueurs cet après midi au stade de l’unité maghrébine pour la première séance de la semaine. Mis à part Kacem, qui souffre d’un petit bobo, tous les joueurs affichent une belle forme. La large victoire (4 -1) sur l’ASO a regonflé le moral du groupe. Jusqu’au départ sur Annaba, programmé jeudi avec une séance sur Zerdab place juste après l’arrivée sur les bords de la Seybousse, le coach va soumettre ses joueurs à une charge de travail normale. Après la défaite contre le WA Tlemcen (2-0), la bande à Amrani reprendra les entraînements aujourd’hui au stade du 19 Mai 1956. Hier, une séance a été programmée pour les joueurs qui n’ont pas joué à Tlemcen ; celle-ci a été marquée par l’absence du milieu de terrain, Bouaïcha. A. D. l JSK : l'infirmerie s'est vidée L. H. Les Canaris se retrouveront cet après-midi au stade du 1er Novembre pour la séance de reprise. Ils effectueront trois séances d’entraînement avant le départ pour la RD Congo prévu mercredi en fin de journée. L’infirmerie s’est vidée de son dernier blessé (Coulibaly) soigné pour une légère blessure à la cheville. Le coach Geiger disposera de son effectif au complet pour la sortie africaine face au TP Mazembe, le 3 octobre prochain. M. R. l NAHD : dans la bonne humeur Les joueurs ont entamé la semaine, hier, dans la joie et la bonne humeur après la victoire contre Merouana (vendredi) et la réception des chèques (dimanche) représentant la première tranche de la prime de signature. Les camarades de Smaïl Gana ont retrouvé Zioui hier dans l’attente d’une séance, probablement, mercredi, à Rouiba où ils accueilleront le MOC vendredi pour le compte de la 2e journée. S. M. l RCK : reprise à Bouchaoui Nabil Medjahed a donné rendez-vous à ses joueurs hier à Bouchaoui pour la séance de reprise après le match face à la JSMS. Aujourd’hui, les partenaires d'Amine Amokrane retrouvent le stade Benhaddad où ils prépareront, jusqu’à jeudi, le derby face au PAC... sur le terrain de Kouba. Le gardien Bouikni sera préparé pour prendre la succession de Belhani, exclu vendredi face à Skikda. M. A. l ASO : Djediat et Zaoueche opérationnels Le staff technique a fixé rendezvous aux joueurs cet après midi à Djediat la forêt de Oued Fodha pour la reprise après la défaite (1-4) contre la JSMB. L’entraîneur Meziane Ighil, convalescent après l’opération médicale subie vendredi, a chargé Benchouia de préparer le match contre l’USMH. L’infirmerie n’a aucun pensionnaire après le rétablissement de Zaoueche et Djediat qui seront titularisés le week-end prochain à l’occasion de la visite d’El Harrach. A. Y. Oran : 26° Alger : 26° El Watan Constantine : 25° Ouargla: 38° Retrouvez les prévisions complètes sur www.elwatan.com LE QUOTIDIEN INDÉPENDANT - Lundi 27 septembre 2010 COMMENTAIRE «Ce qui se passe en bas» A n MOSTAGANEM 15 harraga arrêtés La vigilance des gardescôtes a mis un terme à une opération d’émigration clandestine. En effet, dans la nuit de vendredi à samedi, les services des garde-côtes de Mostaganem ont intercepté une embarcation de 4,60 m à environ 40 milles marins au large. A bord, avaient pris place 15 émigrants. Profitant de la clémence de la météo, ces clandestins avaient pris le départ à partir de la côte entre Kristel et Arzew, en direction des côtes espagnoles. Ils devaient comparaître hier devant le procureur de la République près le tribunal de Mostaganem. Yacine Alim n Trafic de cartes grises Un réseau démantelé à Batna La brigade d’investigation de la Gendarmerie nationale de Batna a mis la main sur un réseau de trafiquants de cartes grises composé d’au moins quatre individus. Le coup de filet opéré en fin de semaine dernière a été rendu possible après une enquête débutée en août dernier. Le gang sévissait dans plusieurs administrations en faisant l’intermédiaire entre les services des cartes grises au niveau des daïras et les concessionnaires automobiles pour introduire des véhicules volés de l’étranger avec une nouvelle identité. Au moins 80 dossiers ont été retirés par les trafiquants. La daïra de Tazoult a été la plus touchée (40 dossiers) en plus de Aïn Touta, Arris et N’gaous. Le gang en question serait mené par un agent de la protection et son épouse. Les individus arrêtés par la gendarmerie ont été déférés devant le procureur de la République près le tribunal de Batna. Il semblerait que l’enquête soit toujours en cours pour remonter le fil de ce trafic qui impliquerait un réseau beaucoup plus important, tissant sa toile N. N. jusqu’en Europe. affaire d’immolation jugée à Chlef L Le verdict en délibéré pour le 3 octobre ’affaire de tentative de suicide par immolation au siège de l’APC de Chlef a été jugée, hier, par le tribunal correctionnel local. Le verdict a été mis en délibéré pour le 3 octobre prochain. Le policier cité dans l’affaire ainsi que le père de famille sont poursuivis,respectivement,pour«homicideinvolontaire»et«complicitéd’homicide involontaire». En revanche, le tribunal a reconnu à l’épouse le droit de partie civile après avoir perdu sa fillette de 3 ans suite à l’incident. Signalons que le père, souffrant de brûlures graves, a été amené à l’audien- ce sur une civière, alors que la mère, ayant subi le même sort, s’y est rendue sur un fauteuil roulant. Le père, M. K, a déclaré qu’il n’avait jamais eu l’intention de brûler sa famille et qu’il voulait juste attirer l’attention du maire sur sa situation dramatique. Pour sa part, le policier, appelé à intervenir lors de ce tragique événement, a fait savoir qu’il ignorait que les trois membres de la famille étaient aspergées d’essence et qu’il avait fait usage de son arme (un pistoletTaser)seulementpourtenterd’immobiliser le père de famille. Rappelons que les faits remontent au mois d’octobre 2009, lorsqu’un couple, accompagné de son enfant de 3 ans, avait tenté de se suicider par immolation devant le bureau du président de l’APC. Il voulait des explications ainsi qu’une prise en charge urgente et rapide suite à la démolition de leur construction précaire, à la périphérie de la ville de Chlef. Le père s’était aspergé d’essence et avait tenté de s’immoler, mais l’incident a mal tourné et s’est terminé par un drame pour la petite famille. A. Yechkour Point zéro Subsister, insister, résister H ier, s’est ouverte à Alger une réunion internationale sur le droit des peuples à la résistance. On ne sait pas si les Algériens étaient invités à ce sommet, mais il a surtout concerné l’extérieur, Palestine et Sahara occidental en tête, considérés par leurs ennemis comme des terroristes. Qu’est-ce que la résistance ? Une émeute pour accéder au logement, à l’emploi, à l’eau ou à l’électricité est-elle considérée comme de la résistance ? Une prise d’otage de maire pour ouvrir une route est-elle assimilée à un acte de résistance ? Une population qui se masse devant un tribunal pour exiger que deux jeunes, arrêtés pour avoir bu de l’eau, ne soit pas condamnés, est-ce de la résistance ? Dans le langage commun, les mots qui qualifient la subversion sont voisins et un petit saut peut renvoyer à une autre catégorie, résistant, militant, activiste, émeutier ou terroriste, la pire des catégories. Un militant peut passer à un activiste si son courage aug- Par Chawki Amari mente, peut se retrouver émeutier si sa colère s’amplifie, peut même basculer dans le terrorisme si son objectif l’aveugle. Mais d’un certain point de vue, il serait impératif de résister au régime algérien qui, de dérapages autoritaires en tours de vis successifs, va finalement nous conduire, si on le laisse faire, à une autocratie sans partage et sans garde-fous, voire à une théocratie soutenue par la loi et encouragée par les gouvernants. Que veut dire résister dans ce cas ? La définition basique dit que résister est justement de ne rien faire, rester debout, sans mourir, sans plier, sans tomber. Pour le régime, par contre, qui a réussi depuis plusieurs années à radicaliser la langue en simplifiant toutes les nuances, celui qui le conteste ou le remet en cause est un militant activiste subversif émeutier terroriste. De son point de vue donc, le résistant, c’est lui, le régime, qui résiste contre tout à rester au pouvoir. bdelaziz Ziari a ramené à la dure réalité les députés qui avaient pensé, un moment, qu’ils pouvaient avoir du libre arbitre et réussir à contourner ou contrer le gouvernement. Il n’y aura ni loi sur la criminalisation du colonialisme ni enquête sur le phénomène de la corruption grandissante dans le pays. Leur rôle de parlementaire sera toujours de suivre fidèlement l’Exécutif et non de piétiner ses plates-bandes, le président de l’institution donnant le premier l’exemple. Ce brutal rappel à l’ordre des députés, évidemment inspiré de plus haut lieu que le perchoir, renseigne sur le niveau de tolérance politique admis par le pouvoir. Aucune concession à la société et à ses représentants. L’ostracisme frappe, y compris les alliés politiques que sont les députés issus de la «majorité présidentielle» — auteurs de ces propositions de lois — qui, pourtant et de tout temps, ont manifesté une fidélité à toute épreuve. A force de fonctionner par lui-même et pour lui-même, le pouvoir s’est enfermé dans une logique infernale : il n’a confiance en personne, il n’écoute que lui-même. L’opposition politique est combattue frontalement, y compris celle représentée au Parlement qui, pourtant, de par son statut, aurait mérité oreille attentive et considération. Quant aux opposants non institutionnalisés, toutes les portes leur sont fermées et seuls quelques journaux indépendants rendent quelque peu audibles leur voix. La fermeture de l’audiovisuel public les prive d’une large communication avec la société algérienne. Idem pour les syndicats libres qui ont émergé ces dernières années grâce à la vitalité de leur combat et au niveau élevé de leur représentativité au sein des travailleurs. Mais ce qui est remarquable, c’est que plus le pouvoir s’enferme dans sa tour d’ivoire, oppose du mépris ou se lance dans la répression, plus il devient inefficace. En d’autres termes, la société réussit toujours à trouver de la vitalité pour riposter et se faire entendre : les grèves, les sit-in, les marches de protestation, les rassemblements, etc., n’ont jamais cessé tant pour une meilleure représentativité politique que pour la défense des libertés publiques et individuelles et pour le pouvoir d’achat. La combativité est le trait marquant de la société algérienne. C’est l’absence d’une forte médiatisation de ses luttes et surtout de relais puissants au sein des partis politiques des grandes institutions de l’Etat qui donne l’illusion qu’elle est amorphe ou complaisante. «Aujourd’hui, plus vous descendez, plus c’est vivant», vient de faire remarquer le grand sociologue français Alain Touraine, dans un entretien au journal le Monde. Il a interpellé le pouvoir français, lui demandant de regarder «ce qui se passe en bas». A ses yeux, «la démocratie ça vient de la protestation, de ceux qui n’ont pas de quoi manger, qui n’ont pas de liberté, qui ne peuvent pas s’exprimer, qui ne sont pas représentés». Alain Touraine oppose la paralysie qui affecte la classe politique dirigeante à l’immense aspiration de changement qui traverse la société française en perpétuel renouveau à travers notamment la montée en puissance de l’écologie et des femmes. C’est une loi de l’histoire, toute société arrive toujours à puiser des forces de survie dans ses propres ressorts pour s’opposer aux puissants qui veulent l’asservir. Demandez aujourd’hui votre supplément économie Gratuit Publicité En bref… Par Ali Bahmane
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