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LA DÉPOUILLE DU DÉFUNT RAPATRIÉE AUJOURD'HUI À ALGER Yahia Magha Archives/Liberté Aït Ahmed : le grand retour ABDELKADER MANA, PRÉSIDENT DE L’USM EL-HARRACH, À “LIBERTÉ” “L’USMH ne sera pas vendue au .23 rabais !” PP.23 LIBERTE P.2 LE DROIT DE SAVOIR, LE DEVOIR D’INFORMER À l'occasion de la nouvelle année 2016, "Liberté" présente ses meilleurs vœux à ses lecteurs et annonceurs. QUOTIDIEN NATIONAL D’INFORMATION. 37, RUE LARBI BEN M’HIDI, ALGER - N° 7117 JEUDI 31 DÉCEMBRE 2015 - ALGÉRIE 20 DA - FRANCE 1,30 € - GB 1£ 20 - ISSN 1111- 4290 IL A SIGNÉ HIER LA LOI DE FINANCES RÉTRO Bouteflika annonce 2015 un "agenda chargé" pour 2016 IL A RÉGNÉ UN QUART DE SIÈCLE SUR LES SERVICES DE RENSEIGNEMENTS P.3 Général Toufik, le mythe achevé DEMANDE D’AUDIENCE DES “19-4” AU PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE Une démarche qui brouille les cartes PRIX DU PÉTROLE Le spectre d’un baril à 20 dollars P.7 à 13 AFFAIRE SONATRACH I APS Quand la défunte épouse de Mohamed Meziane s’invite au procès P.6 Publicité ANEP N°360 521 Liberté du 31/12/2015 Jeudi 31 décembre 2015 2 Dossier LIBERTE AÏT AHMED : LE GRAND RETOUR EN HOMMAGE À SA MÉMOIRE Béjaïa s’incline devant l’Exemple À l’initiative d’un groupe de citoyens, un rassemblement populaire en hommage au défunt Hocine Aït Ahmed a été organisé, hier, à la place Saïd-Mekbel. ers 16h30, des groupes de citoyens, dont des jeunes et des femmes, commençaient à se rassembler devant la placette sise à la cité Rabéa, bordant l’artère principale de la capitale des Hammadites, Par : KAMAL rue de la Liberté. OUHNIA Une imposante banderole accrochée sur les lieux, portait cette citation de feu Hocine Aït Ahmed : “C’est aux dirigeants de plaire à leur peuple et non le contraire !” Bien que l’action ait été initiée par des citoyens non partisans, de nombreux cadres et militants du V FFS, dont l’ancien président de l’APW de Béjaïa, Hamid Ferhat, des cadres du RCD, l’ancien député indépendant, Meziane Belkacem, des syndicalistes, des animateurs de la Ligue des droits de l’Homme… ont tenu à assister à ce rassemblement qui se voulait un hommage à titre posthume. “Nous sommes là, d’abord pour nous incliner à la mémoire de notre cher regretté Hocine Aït Ahmed qui vient de nous quitter sans pouvoir goûter aux délices des libertés démocratiques d’une Algérie digne et plurielle, d’un État de droit, etc., pour lesquels il avait milité pendant 70 longues années. Ensuite, nous vou- lons, à travers cette action, inciter la jeune génération que nous sommes, à s’intéresser davantage à son Histoire, car notre système éducatif ne nous a pas permis d’apprendre la vraie histoire de notre pays. Les jeunes Algériens sont, plus que jamais, invités à s’imprégner des valeurs de leur héros, à l’image de Si L’Hocine, un grand homme qui a sacrifié toute sa vie pour la libération du pays puis pour l’instauration d’une véritable République démocratique”, déclarera la jeune Lehna Hammouche, lors de son intervention devant le mémorial érigé à la mémoire du journaliste assassiné, Saïd Mekbel. Âgée de 31 ans, cette jeune fille, ma- nager d’entreprise, est réellement la principale initiatrice de cette action dédiée à la mémoire du chef historique disparu la semaine dernière à Lausanne, en Suisse. Après avoir observé une minute de silence à la mémoire de Hocine Aït Ahmed, la jeune animatrice, dont le père, Yahia Hammouche, est un ancien militant du mouvement culturel berbère (MCB) et sympathisant du FFS, a invité les personnes désirant témoigner ou dire un mot sur l’ex-leader du FFS, à prendre la parole. À noter que plusieurs intervenants, dont l’ex-P/APW, Hamid Ferhat, le responsable du centre de documen- UN RASSEMBLEMENT POUR SALUER SA MÉMOIRE À figure nationale de l’histoire de l’Algérie. Parmi les présents, des anciens d’Oran qui n’oublient pas le fait d’armes d’Aït Ahmed avec ses compagnons lors de l’attaque de la Grande-Poste d’Oran. Par leur présence à ce rassemblement ils tenaient à lui rendre hommage simplement et saluer sa mémoire. Un hommage qui a, aussi, été voulu comme un symbole à Oran, par les jeunes de l’association qui, lors d’une prise de parole, ont expliqué leur démarche comme étant un message fort de la jeunesse rendant hommage au militant et combattant pour l’Indépendance. Dans une déclaration la Laddh a souligné qu’il fallait K. O. DÉCOR SOLENNEL AU SIÈGE DU FFS Oran se souvient de Da L’Ho l’initiative de la société civile d’Oran et d’une association de jeunes, un regroupement populaire s’est tenu hier en fin de journée à la place du 1er-Novembre, pour saluer la mémoire du Par : D. LOUKIL militant et du combattant pour l’Indépendance qu’a été Aït Ahmed. L’initiative, qui a rassemblé de nombreux militants associatifs, des droits de l’Homme, du FFS d’Oran, du RCD, le représentant des scouts d’Oran ainsi que de simples anonymes, a voulu démontrer combien l’homme politique et l’infatigable combattant, Aït Ahmed, était une tation des droits de l’Homme (CDDH) de Béjaïa, Hocine Boumedjane…, ont tenu à faire l’éloge de Hocine Aït Ahmed, en rappelant ses idéaux, son combat pour une Algérie libre et indépendante, son parcours militant pour la démocratie, la paix, la justice sociale et les droits humains. Enfin, il faut souligner qu’une veillée en l’honneur de l’enfant prodige d’Aïn El-Hammam (ex-Michelet), devait être organisée sur la même placette, où des bougies devraient être allumées. Grande émotion à Tizi Ouzou montrer que les habitants d’Oran connaissent l’histoire, “connaissent la valeur de Hocine Aït Ahmed comme nous ne pouvons oublier son apport pour tout le pays que ce soit pendant la guerre de Libération nationale ou après l’Indépendance”. Sous un grand portrait de Hocine Aït Ahmed les présents entonnent l’hymne national. Quelques prises de parole ont bien eu lieu pour rendre des hommages émouvants à l’homme et à l’infatigable militant de la démocratie qu’il a été durant toute sa vie. Et hier les citoyens d’Oran voulaient lui dire qu’ils ne l’oublieront pas. n Il y avait beaucoup de monde, hier soir, au siège de la Fédération du FFS de Tizi Ouzou, situé au centre-ville, où de nombreux militants et de citoyens de tout âge ont tenu à répondre présent à la veillée mortuaire organisée par la Fédération pour rendre, une fois de plus, un vibrant hommage à la mémoire du regretté Hocine Aït Ahmed, dont la dépouille est attendue cet après-midi à l’aéroport international HouariBoumediene. Même si la veillée devait débuter vers 17h pour prendre fin en cours de soirée, le siège du parti était pratiquement envahi par une foule dès les premières heures de la matinée. De nombreux militants et cadres étaient présents durant toute la journée pour accueillir les visiteurs qui, dans un décor solennel illuminé de bougies, s’empressaient d’accéder au registre de condoléances ouvert en cette douloureuse circonstance. Il faut dire qu’un tel regroupement populaire avait aussi l’air d’une véritable veillée d’armes pour les militants du FFS qui s’apprêtent à envahir dès ce matin l’aéroport Houari-Boumediene pour accueillir la dépouille de leur leader avant de l’accompagner, demain matin, vers sa dernière demeure chez les Ath-Ahmed, dans sa Kabylie natale où ses funérailles s’annoncent grandioses. M. H. D. L. BOUIRA NE L’A PAS OUBLIÉ Un hommage au symbole du militantisme n hommage des plus émouvants a été rendu, hier, par la population d'Ath-Laqsar — à une trentaine de kilomètres au sud-est de Bouira — au défunt Hocine Aït Ahmed. Dès les premières heures de la matinée, une foule Par : RAMDANE nombreuse s'est rassemBOURAHLA blée devant le siège local du FFS, situé au centreville d'Ath-Laqsar. L'émotion était perceptible U sur les visages des présents. Ils étaient plus de 500 à s'être réunis, afin de rappeler, s'il fallait encore le faire, l'immense perte de l'Algérie, d'un homme qui, sa vie durant, s'est battu, a milité pour que notre pays ne sombre pas dans les abîmes du despotisme et de l'intégrisme. “Si Lhocine est toujours vivant ! Il est toujours présent dans nos esprits, nos mémoires et nos cœurs”, lancera l'un des initiateurs de cet ultime hommage. Les citoyens, notamment ceux qui ont personnellement connu “Dda Lho”, comme ils aiment l'appeler, ont unanimement attesté que l'Algérie a encore perdu l'un de ses symboles, un de ceux qui ont donné espoir au peuple. “Nous n'avons pas besoin que Bouteflika ou Saâdani nous disent que Hocine Aït Ahmed est un héros ! C'est l'histoire qui le dit ! Nous n'avons pas besoin des hommages de ce pouvoir qui a tant fait de mal à notre pays et notre regretté Aït Ahmed”, clamera avec for- ce Menas Kamel, élu FFS de la commune. L’orateur soulignera également que “les larmes de crocodile” de certains leaders politiques, sont une “insulte” à la mémoire de Hocine Aït Ahmed. Enfin, les citoyens se sont donné rendezvous pour aujourd'hui jeudi, pour se rendre au village d'Ath-Ahmed, dans la commune d'Aïn El-Hammam, à Tizi Ouzou, où le leader historique du FFS sera enterré. R. B. COMMUNIQUÉ DU FFS Une cérémonie en accord avec le parcours du défunt ans un communiqué rendu public hier, la direction du FFS annonce les différentes étapes du déroulement de la cérémonie de recueillement, à la mémoire d’Aït Ahmed depuis l’arrivée de sa dépouille à l’aéroport d’Alger jusqu’à sa mise en terre dans son village natal. À la fois grand et humble, Hocine Aït Ahmed a consacré sa vie à contribuer à rendre la grandeur aux humbles et à inviter les grands à l’humilité. Né à Aïn El-Hammam le 20 août 1926, il a porté la Kabylie dans D son cœur comme le cœur vibrant de l’Algérie, partout où l’ont mené ses combats et l’exil. Il a émis le vœu d’être enterré dans son village natal, Ath-Ahmed, où il sera inhumé le vendredi 1er janvier 2016. Issu d’une famille maraboutique musulmane, il aura mené ses combats politiques dans la stricte séparation du politique et du religieux. Humaniste fervent, il défendra des principes de tolérance dans le respect de toutes les religions et de tous les rites, loin de tous les extrémismes. Le Coran l’accompagnera de l’annon- ce de son décès à sa mise en terre. Révolutionnaire patriote, moudjahid et républicain de la première heure, il aura été un des membres fondateurs de l’OS, du FLN et de l’ALN dans son combat pour la libération de l’Algérie. Son cercueil sera enveloppé de l’emblème national pour lequel il a combattu. Il recevra à son arrivée sur le sol national les honneurs de la Garde républicaine de l’Armée nationale populaire, en présence de sa famille et de membres de la direction nationale du Front des forces socialistes. Mi- litant de la démocratie, de la légitimité populaire, de l’État de droit, des droits de l’Homme, de l’unité nationale, de la paix civile et de la justice sociale, ses funérailles seront nationales et populaires, pour permettre au peuple et au pays auquel il a dédié sa vie de lui rendre un dernier hommage. L’arrivée de la dépouille de M. Aït Ahmed est prévue ce jeudi 31 décembre 2015 à 16h à l’aéroport d’Alger où les honneurs lui seront rendus par la Garde républicaine, en présence de sa famille et de membres de la Direction nationale du FFS. La veillée de recueillement à sa mémoire aura lieu au siège national du parti, 56 avenue Souidani-Boudjema, Alger. La levée du corps se fera le vendredi 1er janvier 2016 à 7h. Le cortège funèbre traversera la commune de Belouizdad à Alger, la commune d’Isser à Boumerdès et la commune de Tizi Ouzou. L’enterrement aura lieu le jour même après la prière du vendredi, au village Ath-Ahmed dans la commune d’Ath-Yahia. LIBERTE Jeudi 31 décembre 2015 L’actualité en question 3 IL A SIGNÉ HIER LA LOI DE FINANCES Bouteflika annonce un “agenda chargé” pour 2016 e président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a annoncé, hier, en Conseil des ministres, un “agenda politique très chargé” pour l’année 2016. Un agenda qui prévoit notamment la très attendue révision de la Constitution qu’il avait promise depuis 2011 avant d’en faire le point focal de sa campagne électorale, menée par procuration par le Premier ministre, pour son quatrième mandat. “Le projet de révision de la Constitution constituera dès le début de la nouvelle année, un grand moment dans la vie politique et institutionnelle du pays”, a déclaré le président de la République, selon le communiqué rendu public à l'issue de la réunion du Conseil des ministres. Il a ajouté que “cette révision sera suivie de l'élaboration et de la discussion de plusieurs projets de loi qui en découleront, en vue de faire L progresser encore davantage l'État de droit, et notamment, la protection des droits et libertés, ainsi que la régulation du pluralisme démocratique”. Autrement dit, le chef de l'État s’engage à concrétiser les réformes “profondes” qu’il avait promises au lendemain du Printemps arabe (2011). L’avant-projet de révision de la Constitution, rappelons-le, avait été validé lundi dernier, par le président Bouteflika au cours d’un Conseil restreint qui lui avait été exclusivement consacré. Le Président parlait d’une révision “substantielle” de la Constitution dont l’avant-projet sera soumis au Conseil constitutionnel pour “avis motivé sur la procédure par laquelle ce texte sera examiné et adopté par le Parlement”. Il a été précisé que cette révision constitutionnelle marquera “des progrès dans plusieurs domaines, parmi lesquels le champ politique et celui de la gouvernance”. Le LA LF 2016 ADOPTÉE HIER EN CONSEIL DES MINISTRES Objectif : optimiser les ressources financières a loi de finances (LF) 2016 signée, hier, par le président de la République, cherche à optimiser les ressources financières dans une conjoncture marquée par une baisse drastique des recettes pétrolières. Le texte ne remet pas en cause, toutefois, les objectifs de croissance ni les équilibres sociaux. La LF consacre un cadre incitatif à la relance de l'investissement productif qui figure parmi les priorités du gouvernement comme une alternative indispensable à la politique de l'économie rentière. Sous cette contrainte, l'État réduit de 9% ses dépenses budgétaires en 2016 par rapport à 2015 mais table sur une hausse de 1,3% de ses recettes budgétaires l'année prochaine. Pour la première fois, les prévisions de ressources ordinaires attendues à 3 064 milliards de dinars, devront dépasser la fiscalité pétrolière (1 682 milliards de dinars). Le texte relève en particulier de 7% à 17% le taux de la TVA sur la vente de gasoil, la consommation du gaz naturel dépassant 2 500 thermies/trimestre et sur la consommation d'électricité dépassant les 250 kilowatts-heure/trimestre. Cette mesure veut non seulement produire davantage de revenus dans les caisses du fisc mais aussi limiter le gaspillage du gasoil, un carburant importé et subventionné. L’on tente également, de réduire le différentiel de son prix de cession/consommation et mettre fin au mouvement important de sa contrebande. La même disposition s'inscrit aussi dans le souci d'atténuer le différentiel prix de cession/consommation pour le gaz et l'électricité. Les couches vulnérables de la société se- L ront épargnées de toutes ces hausses si l’on tient compte des assurances du gouvernement qui promet d'offrir à ces catégories des compensations. Par ailleurs, la LF 2016 revoit à la hausse le montant de la vignette automobile, entre 16 et 40% en fonction du type de véhicule, de son âge et de sa puissance. Sont exempts de cette taxe les véhicules roulant aux GPL/C et GNC. Au chapitre des investissements productifs, la LF introduit des mesures incitatives dont la facilitation de l'accès au foncier économique et aux financements ainsi que la simplification des procédures fiscales. Ainsi, la LF, une première du genre en Algérie, autorise les opérateurs privés à créer, aménager et gérer des zones d'activités et zones industrielles. Une disposition de l'article 62 consacre aussi l'ouverture du capital des entreprises économiques publiques (EPE) à l'actionnariat national résident. Cette mesure a été maintenue dans le texte mais avec amendement. L'article stipule en particulier que “les entreprises publiques économiques, qui réalisent des opérations de partenariat à travers l'ouverture du capital social en faveur de la participation de l'actionnariat national résident, doivent conserver au moins 34% du total des actions ou des parts sociales”. Selon cette disposition, l'actionnaire national résident peut détenir ces actions sur une période de cinq ans mais peut soumettre au Conseil des participations de l'État (CPE) une demande d'achat du reliquat des actions, à condition de respecter des engagements souscrits en termes d’emplois, de valeur ajoutée... B. K. APS La révision constitutionnelle “sera suivie de l'élaboration et de la discussion de plusieurs projets de loi qui en découleront, en vue de faire progresser encore davantage l'État de droit”, a indiqué le chef de l’État. la démocratie pluraliste”. Le chef de l’État n’a, par ailleurs, pas manqué, lors de la réunion du Conseil des ministres tenue hier, d’inviter le gouvernement à “intensifier la communication institutionnelle de sorte à expliquer à l'opinion publique la réalité des mutations engagées ou à venir, qui ne remettront nullement en cause la souveraineté nationale sur l'économie du pays, ni ne prédestineront les entreprises stratégiques au désengagement de l'État, et que l'opinion nationale soit assurée également que ces mutations ne remettront pas en cause l'option de la solidarité et de Réunion hier du Conseil des ministres sous la présidence du chef de l’État. la justice sociale”. Pour texte, précisait le communiqué du moyens d'assumer un rôle plus actif, préserver le pouvoir d'achat des ciConseil restreint, sera, par ailleurs, y compris par la saisine du Conseil adressé “dans les prochains jours constitutionnel” sont les grandes toyens, le Président a chargé le gouaux personnalités, partis politiques et lignes déclinées par le président de vernement de “lancer l'application du associations consultés au cours de sa la République dans cet avant-projet crédit à la consommation pour la propréparation, et sera porté à la encore inconnu de l’opinion pu- duction nationale, et de prendre les dispositions requises pour atténuer connaissance de l'opinion publique blique. l'effet de l'augmentation des prix des par la voie des médias”. “La consolidation de l'unité nationale autour de Une réponse sibylline aux “19-4” carburants sur le transport et sur les notre histoire, de notre identité et de L'avant-projet de Constitution pro- activités agricole et halieutique”. Le nos valeurs spirituelles et civilisa- met également la “dynamisation des discours du Président se veut ainsi tionnelles, dans la promotion des institutions constitutionnelles de une réponse sibylline aussi bien au droits et libertés des citoyens et le ren- contrôle, au service de la transparence groupe des 94 parlementaires opforcement de l'indépendance de la dans les domaines économique, ju- posés aux dispositions de la LF 2016 justice” ou encore “l'approfondisse- ridique et politique de la vie nationale qu’au groupe des “19-4” qui s’inment de la séparation et de la com- et la mise en place d'un mécanisme terroge sur “ses capacités” à gérer le plémentarité des pouvoirs” et “l'accès indépendant renforcé et de sur- pays. de l'opposition parlementaire aux veillance des élections au service de L’ÉDITO FARID ABDELADIM PAR OMAR OUALI Bénéfice du doute “ Et tout en accordant au pouvoir le crédit de la bonne foi, en pensant notamment qu’il n’a plus l’obsession de sa propre survie, la question est de savoir alors jusqu’où il ira dans ses velléités de réformes, sachant que la mise en place d’un État de droit, tel qu’il est affirmé dans le communiqué de la Présidence, ne s’accommode guère de demi-mesures. Ou on est un État de droit ou on ne l’est pas. Car aujourd’hui la problématique se pose dans ces termes.” O bjet de foisonnantes spéculations depuis le 15 avril 2011, date à laquelle le président Bouteflika avait annoncé des “réformes politiques profondes”, le projet de révision de la Constitution commence à prendre forme concrètement. À ce propos, cette semaine aura été décisive, à la faveur du deuxième Conseil restreint au cours duquel le projet a été définitivement acté et validé. En attendant que la copie du projet définitif soit portée à la connaissance du public et que le Conseil constitutionnel donne son avis sur la voie qui sera choisie pour son adoption, on en connaît déjà les grandes lignes. Il s’agira, notamment, de la consolidation de l’unité nationale, à travers le renforcement des composantes de l’identité nationale, de la protection des droits et libertés des citoyens, et le renforcement de l'indépendance de la justice, l'approfondissement de la séparation et de la complémentarité des pouvoirs, le renforcement du rôle parlementaire de l’opposition et une réponse favorable à son immuable revendication de mise en place d’une commission indépendante pour le suivi et le contrôle des futures consultations électorales. Des têtes de chapitre qui, à première vue, sont porteuses de belles promesses qui s’inscrivent dans la perspective d’une plus grande démocratisation du pays. À en croire ainsi le texte du Conseil des ministres, l’année 2016 vivra un grand tournant sur le plan politique et institutionnel avec une batterie de projets de lois tous azimuts qui seront à la fois l’expression et la traduction de l’ambition portée par la nouvelle Constitution. Et tout en accordant au pouvoir le crédit de la bonne foi, en pensant notamment qu’il n’a plus l’obsession de sa propre survie, la question est de savoir alors jusqu’où il ira dans ses velléités de réformes, sachant que la mise en place d’un État de droit, tel qu’il est affirmé dans le communiqué de la Présidence, ne s’accommode guère de demi-mesures. Où on est un État de droit ou on ne l’est pas. Car aujourd’hui la problématique se pose dans ces termes. n Jeudi 31 décembre 2015 4 L’actualité en question LIBERTE RENOUVELLEMENT PARTIEL DU CONSEIL DE LA NATION Le FLN joue à qui gagne perd Avec 23 sièges sur 48, le FLN sort vainqueur de la consultation, mais le RND garde la majorité qui lui donne théoriquement le droit à la présidence. e FLN a réussi son pari, en s’emparant de la majorité des sièges mis en compétition. Sur les 48 sièges concernés par le renouvellement partiel, le FLN en a obtenu 23, tandis que le RND en a obtenu 18. Selon les résultats préliminaires rendus publics hier par le ministère de l'Intérieur. Les Indépendants font un bon score et arrivent en troisième position avec quatre sièges, suivis du FFS, qui obtient deux sièges, au détriment du RCD qui perd le seul siège qu’il détenait. Enfin, El-Fadjr El-Djadid crée la surprise et décroche un siège au Sénat. 258 candidats ont postulé pour les 48 sièges objet de renouvellement, issus de 30 partis politiques et 12 indépendants. Le nombre d'élus des Assemblées populaires communales et de wilayas constituant le collège électoral, a été de 26 892 membres, alors que le nombre de votants a été de 25 641, soit un taux de participation de 95,35%, selon les chiffres communiqués par le ministère de l’Intérieur. Toutefois, les résultats définitifs de- L Billel Zehani/Archives Liberté Le parti de Saâdani a raflé la majorité des sièges mis en compétition. vraient être proclamés officiellement par le Conseil constitutionnel. Il y a lieu de rappeler qu’outre les 48 membres désignés dans le cadre du tiers présidentiel, le Conseil de la nation est actuellement constitué de 96 autres membres appartenant notamment au RND avec 45 membres, au FLN avec 41 membres, au FFS, au MSP, au FNA avec deux membres chacun ainsi que deux indépendants. Bien que n’ayant rem- porté que 18 sièges sur les 48 concernés par le renouvellement partiel, le RND garde la majorité. Reste le deuxième étage de la fusée, à savoir le renouvellement de la moitié du tiers présidentiel, soit 24 sénateurs pour remplacer ceux dont le mandat est arrivé à échéance. C’est le président de la République qui va les désigner, avec cette possibilité de renouveler le mandat à des sénateurs sortants. Puisque le RND a réussi à garder la majorité des sénateurs élus, logiquement la présidence du Sénat devrait lui échoir. D’où la question de se demander si Abdelkader Bensalah, gardera le perchoir. Mais dans tous les cas, il doit passer par les urnes lors de la cérémonie d’installation des nouveaux sénateurs. Reste à savoir si son état de santé le lui permettra, car cette année Bensalah s’est éclipsé pendant plusieurs mois pour des soins en France. Les sénatoriales se sont déroulées comme prévu, avec une bataille serrée, notamment entre le FLN, et tous les coups semblent avoir été permis, à commencer par l’usage de l’argument massue que constitue l’argent. Pourtant, le patron du FLN avait promis que son parti allait se battre contre cette pratique qui, faut-il le rappeler, a beaucoup plus servi le FLN. AZZEDDINE BENSOUIAH EN DÉNONÇANT LES RÉSULTATS PRÉLIMINAIRES DES SÉNATORIALES MSP : l’argent sale, seul vainqueur des élections u lendemain des élections sénatoriales qui ont donné gagnants les partis du pouvoir, à savoir FLN-RND, aux dépens de candidats des partis islamistes qui ont été laminés, le MSP est sorti de sa réserve, en affirmant que ces joutes électorales ont consacré un seul vainqueur : l’argent sale. Le chargé de communication du Mouvement pour la société de la paix (MSP), Bouabdallah Benadjaïmia, qui l’affirme dans un communiqué, commence d’abord par un postulat : “Il ne peut y avoir d’élections crédibles et transparentes, lorsque celles-ci sont encadrées par des régimes totalitaires et répressifs, rompus à la A fraude et au détournement des volontés du peuple, et en l'absence de transparence, ainsi qu’avec la présence de l’argent sale au lieu des programmes électoraux ambitieux et des pratiques politiques saines.” Selon lui, des élections pour le renouvellement de la moitié des membres élus du Conseil de la nation, ont “l’argent sale”, en tant que parti vainqueur, en ce sens qu’“il s’est avéré un joueur essentiel dans une bourse politique corrompue dont la responsabilité incombe au pouvoir en place et aux partis de son obédience”. Mais aussi, ces élections sont le résultat de plusieurs facteurs, notamment des luttes de clans au sommet de la pyramide de l’État pour la succession au Prési- dent, estime en outre, le chargé de la communication du Mouvement pour la société de la paix (MSP). Ce dernier relève encore “l’absence de programmes politiques ambitieux chez les partis du pouvoir, ce qui a été remplacé par la ‘baltagua’ politique et les allégeances régionales et partisanes étroites”. Et de dénoncer ensuite, “la persistance du système politique dans sa mentalité et ses anciennes pratiques qui consistent à refuser la réforme politique et la transition démocratique, et à pousser le pays vers l’inconnu”. Enfin, le porte-parole du MSP indique dans sa déclaration que, ces élections pour le renouvellement de la moitié des membres élus du Conseil de la nation, LE FFS REMPORTE LES SÉNATORIALES À TIZI OUZOU Hocine Haroun élu sénateur a disponibilité d’une seule urne a agacé plus d’un élu avant-hier, lors de l’organisation des élections sénatoriales, au salon d’honneur du siège de la wilaya de Tizi Ouzou. La wilaya compte 1 094 élus locaux de divers horizons politiques et il était très difficile d’accéder à l’urne en raison de graves carences dans l’organisation ce qui a engendré une anarchie indescriptible dans le bureau de vote. À la mi-journée, le taux de participation était seu- L lement de 20%. Les candidats en lice pour ces élections sénatoriales en l’occurrence Hocine Haroun du FFS, Hamid Aït Saïd du RCD, Malik Idjekouane du FLN, Sid-Ali Zemirli du RND et le candidat indépendant Idir Nekkache, vice-président de l’APC de Tizi Ouzou étaient tous là, appelés à contenir le stress d’une longue attente. Cela dit, les grands électeurs n’ont commencé à affluer qu’en début d’après-midi et si l’on avait enre- gistré un taux de participation de 50% vers 18h, il y avait encore une chaîne impressionnante devant l’urne en fin de journée ce qui fait que le suspense devait durer jusqu’à une heure tardive de la nuit pour enfin connaître l’heureux élu. Et finalement il a fallu attendre presque minuit pour enfin connaître les résultats du scrutin qui ont proclamé vainqueur l’actuel P/APW de Tizi Ouzou, Hocine Haroun du FFS qui l’a em- porté avec 410 voix devant Hamid Aït Saïd, P/APC d’Iferhounène (RCD) qui a totalisé 357 voix alors que les autres candidats en lice issus du FLN, du RND et le seul candidat indépendant ont obtenu respectivement 90 voix, 49 voix et 4 voix. Il est à souligner, par ailleurs, que sur les 1 094 inscrits, il a été enregistré 979 votants et 69 bulletins nuls. K. TIGHILT PARLEMENT Séance de questions orales aujourd’hui à l’APN L' Assemblée populaire nationale (APN) reprendra aujourd’hui ses travaux en séance plénière consacrée aux questions orales, a indiqué hier un communiqué de l'APN. "Sur les neuf questions programmées, une question sera posée au Premier ministre, trois au ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales, deux au ministre de l'Énergie, une au ministre des Ressources en eaux et de l'Environnement et deux au ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique", ajoute la même source. constituent “un nouvel épisode du feuilleton de l’échec politique du pouvoir politique, d’absence de perspective, à même de faire naître “la frustration chez les nouvelles générations qui aspirent à la liberté et à plus de stabilité politique, économique et sociale”. AMAR R. NOUVELLE ANNÉE 2016 Ooredoo présente ses meilleurs vœux aux Algériens n À l’orée du nouvel an, Ooredoo, entreprise citoyenne et nationale, exprime ses meilleurs vœux à tout le peuple Algérien pour que 2016 soit une année de santé, d’épanouissement et de réussite collective. Dans son message de félicitations aux Algériens, le directeur général de Ooredoo, M. Joseph Ged, a déclaré : “Je tiens en mon nom et au nom de Ooredoo à présenter nos vœux les plus chaleureux, pour la nouvelle année 2016, à tous les Algériens. Une année que nous vous souhaitons emplie de prospérité et de paix. L’année 2015 qui s’achève avec succès pour Ooredoo, a été une année de développement, de croissance et d’engagement à être toujours plus proche des Algériens en leur offrant le meilleur de la technologie mobile. Notre ambition pour l’année qui commence, est de poursuivre ce développement technologique et l’accompagnement de l’ensemble de nos clients, entreprises et particuliers.” L’année 2015 a été riche pour Ooredoo, qui a pu relever avec succès des défis technologiques importants tout en renforçant sa responsabilité sociétale et son implication dans la vie culturelle, scientifique et sportive. Ooredoo continuera à honorer son statut d’entreprise citoyenne active au sein de la société avec détermination, volonté et enthousiasme. Bonne et heureuse année 2016 ! Ooredoo dima maâkoum LIBERTE 5 Jeudi 31 décembre 2015 DE LIBERTÉ LE RADAR DIALOGUE STRATÉGIQUE CELA NE SE PASSE QUE SUR AIR ALGÉRIE John Kerry attendu en mars à Alger LE SEUL OPÉRATEUR COMPÉTENT EST… EN CONGÉ Un claustrophobe a failli mourir dans l’avion 20 jours sans téléphone à Collo n Le secrétaire d’État américain John Kerry est attendu au mois de mars en Algérie, avons-nous appris de sources diplomatiques. La visite du chef de la diplomatie américaine s’inscrit dans le cadre de l’initiative du dialogue stratégique. Le dialogue stratégique algéro-américain a été instauré en 2012, avec le déroulement à Washington de la première réunion, à la faveur de l'intensité des relations entre l'Algérie et les États-Unis. La deuxième session avait eu lieu à Alger en 2014. Le dialogue stratégique algéro-américain, auquel le président Abdelaziz Bouteflika et le président Barack Obama avaient fixé des missions de grande portée, a été élevé en 2014 au niveau des ministres des Affaires étrangères des deux pays, rappelle-t-on. Le dialogue répond à une volonté commune de trouver des opportunités pour, non seulement, renforcer la coopération entre les deux pays, mais aussi chercher de nouvelles pistes de collaboration dans les domaines politique, sécuritaire, économique, éducatif et culturel, a-t-on indiqué auprès de la délégation algérienne. HOMMAGE À AÏT AHMED À L’AMBASSADE D’ALGÉRIE À WASHINGTON Anne Patterson a signé le registre de condoléances n L’ambassade d’Algérie à Washington a ouvert, pour trois jours, un registre de condoléances en honneur au défunt Aït Ahmed. Anne Patterson, secrétaire d’État adjoint au Proche-Orient, avait signé mardi ce livre de condoléances au nom du gouvernement américain en hommage à ce grand militant de la cause nationale. Des membres du corps diplomatique accrédité aux États-Unis se sont rendus à l’ambassade d’Algérie pour rendre hommage au chef historique Aït Ahmed et exprimer leur profonde compassion à l’Algérie qui a perdu un fils valeureux et une grande figure de la résistance contre le colonialisme. n De nombreux abonnés de la ville de Collo sont privés de téléphone depuis plus de 20 jours à cause d’une panne “souterraine” qu'on n’arrive plus à réparer vu que le seul opérateur compétent est... en congé, selon les responsables locaux d’AT. C'est, du moins, l'explication “officielle” qui a été donnée aux abonnés suite à leurs nombreuses réclamations. C'est ce qu'on appelle un réseau qui ne tient qu'à un fil. Ainsi, toute la région de Collo, ainsi que 4 autres daïras limitrophes dépendent de la disponibilité de cet agent. À Algérie Télécom de Collo, on ne s'inquiète pas outre mesure de cette panne ni du manque à gagner. pour que le malheureux soit autorisé à quitter l’appareil pour être pris en charge par la Protection civile sur le tarmac. Cela ne s’arrêtera pas là, puisque le malade et le député - accusé d’avoir manqué de respect à une hôtesse - seront empêchés de remonter dans l’avion. Alors que le malade a déposé plainte contre l’équipage, le député a juré de le faire passer devant le conseil de discipline de la compagnie. POUR LA QUATRIÈME ANNÉE CONSÉCUTIVE “Game of thrones”, la série la plus piratée dans le monde n La série TV Game of thrones arrive en tête des téléchargements illégaux pour la quatrième année consécutive. L’information vient d’être publiée par le site américian Toorent Freak, qui s’est spécialisé, depuis 2005, dans l’actualité des partages de fichiers sur la Toile. Cette série, qui en est à sa cinquième saison, a été piratée 14,4 millions de fois en 2015 (pour le dernier épisode de la saison 5), devançant The walking dead (6,9 millions de fois) et The big bang theory (4,4 millions de fois). Même s’il n’y a pas encore de statistiques pour le “marché” algérien du piratage, la tendance est, selon toute vraisemblance, la même, eu égard au grand engouement que suscite cette série, surtout chez les jeunes. APRÈS AVOIR PURGÉ UNE PEINE DE QUATRE MOIS POUR UN COMMENTAIRE SUR FACEBOOK Rachid Aouine dépose une demande d’asile en Angleterre n Le militant des droits de l’Homme, et néanmoins un des membres fondateurs de la Coordination nationale de défense des droits des chômeurs (CNDDC), Rachid Aouine, incarcéré en février dernier pour avoir posté sur sa page facebook un commentaire jugé “hostile au pouvoir”, a fini par “fuir” en Angleterre où il a déposé officiellement, samedi 26 décembre 2015, une demande d’asile politique. Dans son commentaire qui lui avait coûté quatre mois de prison (1er mars au 2 juillet 2015), l’activiste, rappelons-le, appelait, ironiquement, “les éléments de la police, alors en mouvement de protestation, à se joindre à la cause des citoyens dont les revendications socioéconomiques convergeaient avec les leurs”. Natif d’Oued Souf, Rachid Aouine avait auparavant été poursuivi en justice, puis licencié, pour avoir dénoncé, en 2011, alors qu’il était douanier, “l’exportation frauduleuse de gaz naturel vers la Tunisie, sous la protection de hauts responsables algériens”. n Un voyageur claustrophobe (phobie des espaces confinés) sur le vol Alger-Annaba d’Air Algérie a vécu, dimanche dernier, le martyre. L’avion ayant pris du retard pour le décollage, l’ayant empêché de quitter l’avion, il a été pris d’un malaise en raison de sa phobie jusqu’à l’asphyxie devant un équipage indifférent. Il aura fallu l’intervention d’un député présent dans le même avion IL A ÉTÉ RÉALISÉ PAR UN FRANÇAIS Le tour du monde en sept ans, presque sans émission de CO2 n Un Français de 35 ans, Olivier Peyre, a bouclé cette semaine un tour du monde de sept ans en vélo, parapente et voilier, réalisé quasi intégralement sans émission de CO2. Cet ingénieur a parcouru 103 750 kilomètres en voyageant en vélo et comme équipier sur des voiliers. “J’ai rajouté le parapente pour voir le monde d’en haut”, explique-t-il. Son périple a débuté en juillet 2008, en direction de l’Ouest. Le globe-trotteur s’est dirigé vers l’Amérique du Sud, en passant par l’Afrique, puis a traversé le Pacifique. Après une pause d’un an en Nouvelle-Calédonie et une traversée de l’Australie, il a parcouru l’Asie et a regagné l’Europe par la Turquie il y a trois mois. “Mon voyage a coûté globalement 20 000 euros”, précise-t-il. Une aventure financée par des économies personnelles, un travail d’ingénieur dans l’énergie éolienne puis de professeur en Nouvelle-Calédonie et par des sponsors. Jeudi 31 décembre 2015 6 L’actualité en question LIBERTE AFFAIRE SONATRACH I La défunte épouse de Mohamed Meziane s’invite au procès La Holding Contel Algeria devait créer une société mixte avec Funkwerk Plettac en vue d’installer une usine de fabrication de caméras de surveillance en Algérie et c’est ce projet qui aurait mis la puce à l’oreille des enquêteurs du DRS, lesquels ont découvert, au bout de l’enquête d’habilitation préalable à l’autorisation du ministère de la Défense, que les enfants de l’ancien P-DG de Sonatrach, Mohamed Meziane, ont été associés dans cette entreprise qui a eu à décrocher des contrats avec la compagnie nationale. e président du conseil d’administration de Contel Algeria, Mohamed Réda Djaâfar Al-Ismaïl, dont l’audition s’est poursuivie pendant presque toute la journée d’hier, a eu du mal à justifier des virements effectués par son partenaire allemand Funkwerk Plettac et l’origine de fonds ayant servi à l’acquisition de son appartement parisien ainsi que celui payé au profit de la regrettée épouse de l’ancien P-DG de Sonatrach Koucem Djerroud. Mohamed Réda Djaâfar Al-Ismaïl avait, en effet, reçu des sommes cumulées de près de 2,5 millions d’euros dont les magistrats instructeurs indiquent qu’ils ont été couverts par “des contrats de consulting pour couvrir des prestations fictives”. “Comment se fait-il que Funkwerk Plettac vous engage en tant que consultant alors que vous êtes le président du conseil d’administration d’un groupement dans lequel cette même société est engagée ? Vous êtes quand même le patron !”, s’interroge le juge. “J’ai été engagé comme consultant pour veiller sur les intérêts de Funkwerk Plettac, en dehors de notre partenariat, parce que ses dirigeants ne connaissent pas l’Algérie. Je m’occupais de tout, les démarches avec l’administration, les douanes, les banques, le marketing, etc., et j’ai été rémunéré pour ces prestations. J’ai fait la nourrice pour cette société en quelque sorte”, se défend M. Al-Ismaïl. Confronté à ces déclarations pendant l’enquête préliminaire puis l’instruction pour en soulever les contradictions, M. Al-Ismaïl a tantôt confirmé ses propos, tantôt accusé les enquêteurs du Département de renseignement et de sécurité (DRS) d’avoir déformé ses propos. “L’idée d’associer les enfants de Mohamed Meziane dans votre société était la vôtre ou ce sont les enfants de Billel Zehani/Archives Liberté L Le procès Sonatrach I s’est poursuivi hier pour le 3e jour. Meziane qui se sont rapprochés de vous ?”, revient le juge à la charge. “Mohamed Réda m’a proposé de créer une entreprise de transport mais, pour optimiser mes moyens, j’ai opté pour la création d’une filiale au sein de mon entreprise dans laquelle j’ai associé Bachir Faouzi. Cela a été décidé par l’assemblée générale tenue le 7 décembre 2004 et Bachir Faouzi a bénéficié de 200 parts le 5 janvier 2005. Quant à Mohamed Réda, il n’a intégré la société qu’en 2008, à la faveur de sa réorganisation en holding. Les deux frères ont néanmoins cédé leurs parts dans la société avant la signature en 2009 du protocole d’accord avec les Allemands pour créer une société mixte dans l’objectif d’installer une usine de caméras de surveillance en Algérie”, précise-t-il. C’est justement ce projet de société mixte qui aurait mis la puce à l’oreille des enquêteurs du DRS. Ce projet nécessitait une autorisation du ministère de la Défense et les statuts de l’entreprise, présentés au service compétent, indiquent que Bachir Faouzi et Mohamed Réda, enfants de l’ancien P-DG de Sonatrach Mohamed Meziane, ont été à un moment associés dans cette entreprise qui a eu à décrocher des contrats avec la compagnie nationale. Le juge n’a en tout cas pas manqué de confronter l’accusé à des preuves matérielles retrouvées dans sa documentation et qui indiquent que le fils du P-DG Mohamed Réda ainsi que sa regrettée maman Koucem Djerroud devaient bénéficier de contrats de consulting auprès de Funkwerk Plettac avant que cette dernière ne se rétracte sous prétexte que cela pourrait poser problème dans ses transactions avec Sonatrach. “En quoi la défunte épouse de Mohamed Meziane, femme au foyer qu’elle était, conseillerait une entreprise allemande spécialisée dans un domaine aussi pointu qui est la télésurveillance ?”, s’étonne le juge. “Ce sont des brouillons et mon intention était de montrer à Réda, qui voulait travailler avec eux comme consultant, les clauses contractuelles”, tente de convaincre Al-Ismaïl. “Je ne connaissais pas la réglementation des marchés publics et je ne pensais pas qu’une entreprise de la taille de Sonatrach puisse conclure des contrats en violation de la réglementation en vigueur. Je me concentrais plutôt sur les volets techniques liés à la qualité des prestations. Et je ne peux que me vanter d’avoir réalisé ces tâches dans les délais et dans les normes alors que d’autres entreprises ayant bénéficié de parts beaucoup plus importantes que la nôtre dans ce projet, ne les ont toujours pas terminées”, ajoute Al-Ismaïl. “Laissons les aspects techniques de côté, vous en avez assez parlé, ce qui nous intéresse ici, ce sont les questions juridiques pour pouvoir déterminer les responsabilités. Mohamed Meziane, savait-il que ses enfants étaient associés dans votre entreprise ?”, interroge le juge. “Je ne sais pas, mais je pense qu’il le savait, puisque dans mon offre, j’ai présenté les statuts de l’entreprise où son fils figure comme associé”. Aucun marché avec Contel Funkwerk n’est passé par le Baosem ! L’audition Mohamed Réda Djaâfar Al-Ismaïl a été interrompue hier par le juge à la demande de l’accusé. “Je suis saturé et je ne peux continuer”, sollicite-t-il. C’était en fin de journée. Son audition tire en tout cas à sa fin et il ne reste que les questions que doivent lui poser les avocats et le représentant du ministère public. Le tribunal criminel a ainsi enchaîné avec un autre accusé à savoir Mustapha Hassani, poursuivi pour les délits de participation dans l’octroi d’avantages injustifiés et la participation dans la dilapidation de deniers publics. C’est lui le signataire de tous les marchés décrochés par le groupement composé par Contel Algeria et Funkwerk Plettac. Il a tout nié en bloc soulignant qu’il n’a jamais été associé dans le processus de décision et à partir de sa position de directeur de la production dans la division amont, il ne pouvait refuser les instructions qui viennent d’en haut. “Qui a fait pression sur vous pour signer ces contrats ?”, demande le juge. “Personne ne peut faire pression sur moi monsieur le président !”, assène-t-il. “Alors ?”. “Je gérais 600 projets et je ployais sous la charge de travail. Le travail de vérification ne se fait pas à mon niveau”, répond-il. “Vous savez, au moins, que les montants de ces contrats ne vous autorisent pas à le faire de gré à gré !”, coupe le juge. “Oui mais moi j’exécute des ordres et si je ne l’avais pas signé, on n’aurait pas avancé”, réplique-til. “Comment les instructions pour ces marchés précisément vous sont-elles parvenues et d’où ont-elles émané ?” L’accusé cite le vice-président chargé de l’amont sans prononcer son nom avant que le juge ne lui souligne que les émissaires qui lui ont porté les instructions étaient d’un rang inférieur au sien alors qu’il avait accès directement au vice-président chargé de l’amont Belkacem Boumediene en l’occurrence. Il convient néanmoins de préciser que selon l’instruction, les marchés passés avec le groupement Contel Algeria Funkwerk n’ont pas été enregistrés au Bulletin des appels d’offres du secteur de l’énergie et des mines (Baosem), l’équivalent du Bulletin officiel des marchés de l’opérateur public (Bomop) où toutes les étapes d’une procédure d’un marché public doivent être publiées (appel d’offres, avis d’attribution ou d’annulation de marchés, etc.). Ce que l’accusé a confirmé tout en rejetant toute responsabilité parce que cela ne relève pas de ses compétences mais du service juridique de la compagnie. LYAS HALLAS CRÉDIT À LA CONSOMMATION Les gammes de produits éligibles fixées es catégories de produits fabriqués ou assemblés localement qui seront éligibles au crédit à la consommation sont désormais connues. Le gouvernement vient de fixer sept gammes de produits relevant de filières industrielles locales. L’Exécutif a inséré pour ce type de prêt l’activité de fabrication d'appareils électriques et électroménagers, tels que les téléviseurs, les vidéos, les appareils photo et caméscopes, les chauffages, les climatiseurs, les réfrigérateurs, les équipements de cuisine domestique, les équipements de lavage domestique. Le deuxième segment concerne les téléphones, tablettes et smartphones. Outre la voiture, notamment la Renault Symbol, le crédit est également ouvert à l’achat d’ordinateurs et autres équipements informatiques. L'ameublement en bois à usage domestique dont les meubles, les ensembles de mobiliers et d'accessoires en bois... sont concernés aussi par ce dispositif qui, faut-il le rappeler, sera mis en œuvre au plus tard au premier trimestre 2016. Pour les L consommateurs qui souhaiteraient construire leur maison ou réaliser des aménagements dans leur domicile, ils peuvent se procurer les matériaux de construction tels que la céramique et la céramique sanitaire en recourant à ce prêt. Selon une source proche de ce dossier, cette liste fait l'objet d'un arrêté interministériel qui sera signé aujourd’hui par les ministres du Commerce, des Finances et de l'Industrie et des Mines. La question liée au plancher d'intégration du produit qui a été au centre des débats entre opérateurs et l’administration est, par ailleurs, tranchée. La réponse est apportée par la même source : les produits éligibles au crédit à la consommation ne sont pas conditionnés par un taux d’intégration. Les prêts bancaires peuvent, en fonction du choix de l'emprunteur, couvrir la totalité du prix du produit acquis mais seront, cependant, assortis de taux d'intérêt non bonifiés, précise-t-on. Le champ d'application du texte, l'éligibilité des entreprises et des produits, l'offre et le contrat de cré- dit, le remboursement anticipé et les cas de défaillance de l'emprunteur sont autant de chapitres résumés par les 21 articles qui composent un décret exécutif régissant ce crédit. Les particuliers bénéficiaires sont ainsi identifiés. “Toute personne physique qui, pour l’acquisition d’un bien ou d’un service, agit dans un but privé en dehors de ses activités commerciales, professionnelles ou artisanales”, explique le texte, ouvre droit à un paiement échelonné, différé ou fractionné. Le statut des entreprises éligibles, l’un des points qui ont suscité la curiosité des personnes concernées par cette opération, est également déterminé dans l’article 4. Ce sont les sociétés qui exercent une activité de production ou de service sur le territoire national et produisent ou assemblent des biens destinés à la vente aux particuliers et vendent avec factures. L’objectif recherché est d’encourager la production nationale et de réduire les importations. B. K. LIBERTE Jeudi 31 décembre 2015 Rétrospective 2015 7 POLITIQUE DEMANDE D’AUDIENCE DES “19-4” AU PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE Une démarche qui brouille les cartes Initiée par des personnalités revendiquant leur amitié au président Bouteflika, cette démarche inattendue porte le fer au cœur même du pouvoir. ’est décidément l’un des évènements marquants et les plus inattendus de l’année 2015. Le 1er novembre dernier, 19 personnalités connues pour êtres proches du président de la République, lui écrivent pour demander audience. Des moudjahidine, à l’exemple de Lakhdar Bouragaâ et Par : MEHDI Zohra Drif Bitat, MEHENNI mais aussi l’ancienne ministre de la Culture Khalida Toumi et l’actuel SG du Parti des travailleurs (PT), Louisa Hanoune, saisissent, contre toute attente, Abdelaziz Bouteflika pour l’alerter sur de graves décisions “antinationales” prises au sommet de l’État et qui ne lui ressembleraient pas. N’ayant pas obtenu de réponse, ces personnalités organisent une conférence de presse une semaine après pour rendre leur démarche publique. Ils veulent rencontrer le président pour savoir s’il est au courant de certaines décisions jugées hautement dangereuses pour l’avenir de la Nation. C’est alors la naissance du groupe appelé communément “les 19”. La démarche a fait mal à l’entourage présidentiel. Suivra un déluge d’attaques aussi violentes que démesurées du cercle proche d’Abdelaziz Bouteflika. Le SG du Front de libération nationale (FLN), Amar Saâdani, fut le premier à monter au front. Il s’attaquera particulièrement à Louisa Hanoune, usant de propos à la limite de l’insulte. Le SG du rassemblement démocratique algérien et néanmoins directeur de cabinet à la présidence de la République, Ahmed Ouyahia, prendra C également sur lui de donner publiquement une fin de non recevoir à la demande d’audience des “19”. Le Premier ministre Abdelamalek Sellal ne manquera pas lui aussi de répondre par la négative à la requête de Zohra Drif-Bitat et ses camarades. Le groupe des “19” réplique aussitôt et accuse le cercle présidentiel d’accaparer la parole et les prérogatives présidentielles. “Cela apporte de l’eau à notre moulin lorsque nous écrivons que le président n’était pas au courant de tout ce qui se passe dans le pays…”, a réagi le groupe dans un premier temps. Mais comme aucune réponse n’a été, entre temps, donnée par Abdelaziz Bouteflika, les “19” en conclurent que la lettre n’était pas parvenue au président de la République. Certains d’entre eux, à l’exemple du moudjahed Lakhdar Bouragaâ, iront jusqu’à en déduire que le président est pris en otage par son entourage. Les “19” sont allés trop loin cette fois-ci, et des pressions commencent à être exercées sur les membres les plus vulnérables du groupe. Trois défections puis une quatrième. Les 19 sont réduits à 15 mais ne lâchent pas pour autant prise. Bien au contraire, ils montent la pression d’un cran et dénoncent des “pressions intolérables et inhumaines”. Le désormais groupe des “19-4” affirme être au fait de choses très graves, et explique que c’est justement ces informations qu’il détient qui font paniquer ceux qui s’acharnent sur leur démarche! M. M. AFFAIRES AUTOROUTE EST-OUEST, KHALIFA-BANK, SONATRACH 2015 : l’année des grands procès ’année qui s’achève marquera à jamais l’histoire de l’Algérie comme étant celle des procès de corruption. Ce sont, en effet, des affaires spectaculaires ayant tenu l’opinion publique en haleine des années durant, qui ont été jugées cette année pour solder de lourds dossiers devenus encombrants pour le pouvoir politique. Plusieurs ministres ont été cités dans l’insPar : LYAS HALLAS truction, et s’ils n’ont pas été inquiétés par les magistrats instructeurs, les fuites d’informations ayant trait à la procédure judiciaire ont jeté le discrédit et sur le pouvoir politique et sur la justice. Ainsi, trois affaires de corruption qui ont défrayé ces dernières années la chronique algérienne et internationale, car impliquant des entreprises et des personnages étrangers, à savoir l’affaire de l’autoroute Est-Ouest, El Khalifa Bank et Algérie Télécom ont connu leur épilogue en 2015 au bout de procès que L d’aucuns ont qualifiés, en raison du procédé justicier jugé sélectif, épargnant les décideurs politiques et ne faisant payer que les seconds couteaux, de simulacres. L’affaire Sonatrach, dont le procès vient de s’ouvrir au tribunal criminel d’Alger après deux reports, aura également marqué cette année 2015 car, ces reports n’ont pas empêché les débats sur le contenu de l’ordonnance de renvoi de la chambre d’accusation qui a été débattu en long et en large, et dans le détail, tout au long de l’année. D’autant qu’elle ne risque pas de déroger au schéma dans lequel ont été inscrites les trois autres affaires citées plus haut. C’est-à-dire, de ne pas aller jusqu’à dénoncer le parrain politique du système de corruption mis en place au sein de cette compagnie nationale, mère nourricière de toute la nation. En tout cas, l’opinion publique n’a pas eu droit à de grandes révélations comme l’ont promis les avocats de la défense des inculpés à la veille de la tenue de chacun de ces procès, pensant qu’une telle surenchère pourrait valoir des circonstances atténuantes pour leurs clients en enclenchant les mécaniques immunitaires des supposés parrains politiques de la corruption. Les inculpés ont même donné l’impression de jouer le jeu, assumant pour la quasi-totalité d’entre eux, les faits qui leur ont été reprochés, niant leurs relations avec les décideurs hautplacés révélées pendant les procédures judiciaires. À l’exception de la dénonciation des méthodes musclées des enquêteurs du Département du renseignement et de la sécurité (DRS) dont le service de police judiciaire s’est chargé des enquêtes préliminaires dans toutes ces affaires, participant à une stratégie de défense consistant à discréditer des aveux supposés extorqués sous la torture, aucun ministre parmi ceux cités par les différents protagonistes n’a été traîné devant un tribunal. L. H. UN REMANIEMENT MINISTÉRIEL AVEC UN MINISTÈRE DES AFFAIRES ÉTRANGÈRES BICÉPHALES Bricolage sur fond de clanisme au sommet ’année 2015 aura été marquée, entre autres, par le énième remaniement gouvernemental opéré par le président Bouteflika depuis son accession au pouvoir. Ce remaniement s’est opéré en deux phases : la première en mai, suivie Par : AZZEDDINE d’une seconde en BENSOUIAH juillet, pour, semblet-il, rattraper les oublis du premier remaniement. En mai dernier, des figures importantes du gouvernement, réputées proches du président Bouteflika, quittent le navire. Tayeb Belaïz, qui occupait le très sensible ministère de l’intérieur, quitte le gouvernement et devient conseiller à la présidence de la République. L’on a évoqué des raisons de santé, mais aussi et surtout, des divergences avec le patron de la police, le général Abdelghani El Hamel et même L avec le Premier ministre, Abdelmalek Sellal. Il est remplacé au poste de ministre de l’Intérieur par Nouredine Bedoui, anciennement wali et ex-ministre de la Formation et de l’Enseignement professionnels. Autre départ remarqué : celui de Youcef Yousfi, à la tête du ministère de l’Energie et des Mines, remplacé par Salah Khebri. Yousfi a beau résisté face à la protesta née à In Salah, au sujet de l’exploitation du gaz de schiste, comme il a beau essayé de rassurer quant à la maîtrise de la situation, alors que la tendance baissière des cours de pétrole se confirmait de jour en jour. Il a fini par être sacrifié par le président Bouteflika. Autre ministre sacrifiée, celle de la culture, Nadia Labidi, qui a fait les frais de la polémique enclenchée par Louisa Hanoune pour des soupçons de corruption. Crise financière oblige, le ministre des Finances, Mohamed Djellab, lui aussi fraîchement désigné, débarqué et remplacé par Abderrehmane Benkhalfa, ancien délégué général de l’Association des banques et établissements financiers (ABEF). Mais Parmi les surprises de ce remaniement : la désignation d’Abdelkader Messahel à la tête du ministère chargé des affaires maghrébines, africaines et de la coopération internationale. Un ministre à part entière, aux côtés de Ramtane Lamamra qui garde son poste de chef de la diplomatie. Une sorte de ministère à deux têtes. Abdelkader Khomri, qui s’occupait du département de la Jeunesse, cumulera de nouveau le département de la Jeunesse et des Sports, alors que Mohamed Tahmi quitte donc le gouvernement. Fait nouveau : deux ex-ministres, Nouria Zerhouni, et Abdelkader Kadi, ont été “rétrogradés” au poste de wali, qu’ils ont occupé par le passé. Mais quelques mois plus tard, en juillet précisément, un autre remaniement, celui-là appelé “partiel” intervient. Si le ministre de la Jeunesse et des Sports, Abdelkader Khomri, devait être remplacé, en raison de son état de santé, son remplaçant a créé la surprise. El Hadi Ould Ali, ancien directeur de la maison de la culture de Tizi Ouzou, n’a pas fini de faire couler de l’encre et de la salive. Mais la plus grande surprise de ce mini-remaniement, fut le limogeage d’Amara Benyounès, qui s’occupait du ministère du Commerce. Son soutien zélé au président Bouteflika n’aura pas suffi pour sauver sa tête au sein d’un gouvernement, dans lequel il n’était plus en odeur de sainteté. A. B. Kramdi/Liberté Des personnalités, pourtant proches de Bouteflika, ont demandé audience au chef de l’État, le 1er novembre dernier. 8 Rétrospective 2015 Jeudi 31 décembre 2015 LIBERTE POLITIQUE IL A RÉGNÉ UN QUART DE SIÈCLE SUR LES SERVICES DE RENSEIGNEMENTS Général Toufik, le mythe achevé D’aucuns pensaient que le patron de l’omniprésent DRS avait les reins solides pour résister à la machination qui était en cours contre lui et ses hommes. ’année 2015 aura été incontestablement la fin d’une époque pour la ténébreuse police politique algérienne, sous l’insondable label du Département du renseignement et de la sécurité. Et pour cause. Son inamovible patron, Par : HAMID le général MohaSAIDANI med Mediène, dit “Toufik”, qui a régné un quart de siècle sur le service a fini par rendre les armes sous les coups de boutoir du clan présidentiel qui ne lui a visiblement pas pardonné d’avoir fourré son nez dans les grosses affaires de corruption dans lesquelles sont impliqués des proches du président de la République. Celui qui était flanqué du qualificatif pour le moins révélateur de “Rab Edzaïr”, en ce sens qu’il était considéré comme le faiseur de rois dans le pays, a été renvoyé chez lui presque comme un malpropre ; une méthode très peu amène avec un gradé de l’armée qui a, paradoxalement, valu au concerné des sympathies, y compris dans le camp de ses détracteurs. Très peu auraient misé L D.R. sur une telle fin pour le général Toufik, dont le nom demeurera lié, peut-être pour l’éternité, à celui de l’impénétrable DRS, façonné par ses concepteurs comme une véritable forteresse d’où rien ne filtre, sauf évidemment les fuites organisées à des fins bien déterminées. Les coups de semonce du tonitruant chef du Front de libération nationale, Amar Saâdani, qui avait sonné le toc- sin contre le général Toufik en février 2014, ont, contre toute attente, fini par avoir raison de celui qui était jusque-là considéré comme indéboulonnable. Certes, nombre d’observateurs avertis voyaient déjà dans la mise à l’écart ou les poursuites engagées contre quelquesuns de ses proches collaborateurs des signes qui ne trompent pas d’une véritable opération de neutralisation qui le visait, lui en personne. Il est vrai que l’image que dégageait le puissant patron du DRS déteignait sur tout et empêchait, peut-être, de voir que la machination était réellement en marche pour le débusquer. C’était compter sans la détermination des proches du président Bouteflika, décidés à se débarrasser, une bonne fois pour toutes, d’un allié devenu du jour au lendemain bien trop gênant pour leur règne démesuré. Et dans cette guerre des tranchées, l’homme de l’ombre n’aura finalement été que l’ombre de luimême. Toufik aura laissé des plumes, et 2015 lui aura été fatale à plus d’un titre. Celui à qui des pouvoirs immenses étaient prêtés au point de constituer un État dans l’État, et ce, grâce au système de noyautage de la société et des institutions, n’a, finalement, pas beaucoup résisté. Tombé de son piédestal, il a dû regarder, impuissant, le mythe qu’il a mis tant d’années à construire, s’effondrer comme un château de cartes. Un tel retournement a surpris, voire choqué, plus d’un. D’aucuns pensaient, en effet, que le patron de l’omniprésent DRS avait les reins so- lides pour résister à la machination qui était en cours contre lui et ses hommes. Mais lorsque certains d’entre eux sont mis d’office à la retraite sans en avoir encore l’âge, alors que d’autres sont jetés misérablement en prison après avoir longtemps servi l’institution militaire, le mythe a pris des allures de fable, tant il ne pouvait guère leur venir à la rescousse. Et lorsque le général a été contraint de s’en remettre à la presse pour prendre à témoin l’opinion publique sur la gravité du traitement réservé au général Hassan, le commun des Algériens a fini par se convaincre que quelque chose de très profond a complètement bouleversé les rapports de force au sommet de l’État pour livrer un verdict sans appel : la toute puissance du général Toufik s’est avérée être un feu de paille. Bouteflika ne voulait pas être un trois quart de président, et 2015 semble avoir ainsi été celle de l’accomplissement de cette aspiration en se débarrassant de l’allié gênant qu’était le général Toufik. H. S. POURSUITES JUDICIAIRES ET LOURDES CONDAMNATIONS 2015, le temps des généraux ! e général Hassan arrêté et transféré à la prison militaire de Blida. L’information a provoqué un véritable séisme national. C’était le 28 août dernier en milieu d’après-midi. Le général-major Abdelkader Aït Ouarabi, ex-chef de la lutPar : MEHDI te anti-terroriste avait été MEHENNI démis de ses fonctions puis placé sous contrôle judiciaire à partir de février 2014. Mais rien ne présageait d’une telle évolution des évènements. Une véritable bataille juridique est alors enclenchée et le dossier du général Hassan qui devait répondre des chefs L d’inculpation de «destruction de documents» et «infraction aux consignes générales» sera transféré au tribunal militaire d’Oran. C’est n’est donc que trois mois après, soit le 26 novembre dernier, que le procès de l’ex-patron du Scorat se tiendra et à huis clos. Il écopera de la peine maximale, à savoir cinq ans de prison ferme. Une lourde condamnation qui, fait inédit, a fait sortir le général de corps d’armée à la retraite, Mohamed Mediène, dit Toufik, de son silence pour dénoncer publiquement une “injustice”. Mais le général Hassan n’est pas le seul militaire haut gradé à être traduit devant la justice. Le général à la retraite Hocine Ben Hadid, est arrêté le 30 septembre, sur les hauteurs d’Alger, alors qu’il se rendait à un rendez-vous médical. Il sera aussitôt placé sous mandat dépôt pour motif de “divulgation de secret militaire”. En réalité, le passage du général Hocine Ben Hadid quelques jours auparavant à la chaîne TV de Radio Maghreb, avait provoqué un grand malaise au sommet de l’État. Des propos jugés graves ont été tenus contre la personne du frère cadet du président, Saïd Bouteflika, mais aussi et surtout sur le vice-ministre de la Défense et chef d’état major, le général de corps d’armée Ahmed Gaïd Salah. Trois mois après, son procès n’a toujours pas eu lieu. Le général-major Djamel Kehal Medjoub, ex-chef de la sécurité présidentielle, démis de ses fonctions tout juste après l’épisode de la fameuse intrusion à la résidence d’État de Zéralda, dans la nuit du 16 au 17 juillet dernier, sera lui aussi rattrapé par la justice. Le 2 décembre dernier, il a été condamné à trois ans de prison ferme par le tribunal militaire de Constantine. 2015 aura été une année sombre pour les généraux ! M. M. LA VALLÉE DU M’ZAB A VÉCU DES AFFRONTEMENTS MEURTRIERS Ghardaïa : le calme à l’ombre des baïonnettes ls resteront sans doute comme les événements qui ont marqué l’année 2015 : les affrontements violents qui ont secoué la vallée du M’zab en juillet dernier et qui avaient fait pas moins de vingt-cinq morts et plusieurs dizaines de blessées. Non seulement les événements ont eu lieu dans une région réputée jadis pour son calme légendaire, lieu de prédilection de touristes étrangers en quête de soleil et d’exotisme durant les années 70 et 80, mais ont été sanglants et dont les stigmates ne s’effaceront pas de sitôt. Comme en Kabylie en 2001, ces événements ont mis à rude épreuve les services de sécurité et remis sur le tapis des questions inhérentes à la construction de l’État national. Écla- I tant en décembre 2013, les affrontements entre les deux communautés Ibadites et malékites ont gagné en intensité, au fil des mois, en dépit des efforts et des initiatives d’apaisement engagés par le gouvernement mais aussi par certaines notabilités locales et des partis politiques. En juillet dernier, ils ont fini par connaître une tournure dramatique même si des pertes humaines avaient été déplorées lors de précédents incidents. En effet, selon des comptes rendus de presse, l’essentiel des victimes ont été tués par balles, par des hommes encagoulés notamment à Guerrara, à 120 km au nord- est de Ghardaia. Cette grave dérive dont à ce jour nul ne connaît les tenants et les aboutissants a contraint la pré- sidence de la République à convoquer d’urgence une réunion consacrée exclusivement à la situation prévalant à Ghardaïa. Principale décision retenue : le commandant de la 4e région militaire, Chérif Abderazak, qui s’était déjà distingué lors des inondations meurtrières qu’avait connue la région auparavant, est chargé de superviser l'action des services de sécurité et des autorités locales concernées pour le rétablissement et la préservation de l'ordre public à travers la wilaya de Ghardaïa. À cela s’ajoute l’action de la justice contre les auteurs des violences et d’atteinte aux biens et aux personnes et la mise en branle du programme socio-économique arrêté plus tôt en faveur de la région. Même si les autorités, pour d’évidentes considérations politiques, n y avaient pas fait allusion, il reste que les décisions prises s’apparentaient à l’instauration d’un état d’urgence dans la région. Résultat des courses : plus d’une trentaine d’arrestations, dont certaines figures connues, et reprise en main musclée de la situation. Aujourd’hui, le calme semble être revenu et la vie économique, fortement perturbée, reprend laborieusement. Mais la crise est-elle pour autant résolue ? “La crise à Ghardaïa est une des expressions de la crise de l'État national qui, loin de valoriser la spécificité des régions, a sciemment ignoré les formes d'auto-organisation de l'Algérie profonde. Pis encore, la wilaya ou la figure du wali a été et demeure une machine à broyer les institutions locales (...) souvent de façon violente et reste impuissante devant les bouleversements socio-économicodémographiques”, a observé la sociologue Fatma Oussedik. La crise n’est donc pas réductible à une question rituelle, comme tentent de l’accréditer certains, mais renvoie à l’occupation de l’espace, à la politique de la ville, à l’accès au pouvoir local, au développement économique, à la citoyenneté... En un mot, à l’absence de démocratie. Tout un chantier, en somme. La pouvoir l’a-t-il compris ? K. K. LIBERTE Jeudi 31 décembre 2015 Rétrospective 2015 9 ÉCONOMIE PRIX DU PÉTROLE Le spectre d’un baril à 20 dollars la fin 2015, les prix du pétrole ont atteint des niveaux quasiplanchers, moins de 40 dollars ; un seuil jamais atteint depuis 11 ans. Entre juillet 2014 et décembre 2015, soit en un an et demi, la chute des prix du baril a atteint plus de 50%. De 110 dollars en juillet 2014, il est remonté à plus de Par : K. REMOUCHE 68 dollars en mai, pour redescendre à 36 dollars en décembre 2015. Jusqu’où ira cette chute ? La plupart des spécialistes prédisent que cette tendance va persister jusqu’en 2019-2020. La raison de cette chute importante des prix du baril est principalement due un excès de l’offre sur la demande, estimée à 1 million de barils/jour. À la source de cet excédent, la politique de défense des parts de marché suivie par l’Arabie Saoudite et soutenue par les monarchies du Golfe, la progression importante de la production de pétrole de schiste américain et le niveau élevé de la production russe, ayant contribué essentiellement à cette augmentation de volume et donc à une baisse des prix du pétrole. Les deux autres fondamentaux qui expliquent cette chute sont, primo, la baisse de la demande dans le monde favorisée par la chute de la croissance économique en Chine, la stagnation ou la faible croissance en Europe et la diminution conséquente des im- À portations américaines liée à la la montée de la production américaine de pétrole de schiste, secundo, le niveau des stocks de brut aux États-Unis. Ce seuil est au plus haut du fait d’achats massifs de pétrole à bas prix pour renforcer ces stocks. Cet excès de l’offre sera consolidé l’an prochain par l’augmentation de la production de l’Iran : 1 million de barils/jour attendu à partir de juin 2016 une fois les sanctions internationales levées. Le spectre d’un prix du baril à 20 dollars hante les esprits d’autant que l’Arabie Saoudite, la Russie, les plus grands producteurs de brut ne sont pas près de diminuer leur niveau de production. Ce serait un scénario catastrophe pour l’Algérie, annonciateur de changements politiques au plus haut niveau de l’État. Mais les probabilités pour que ce scénario se produise paraissent faibles pour plusieurs spécialistes. Car ce prix plancher va entraîner la fermeture de la majorité des puits de pétrole de schiste aux États-Unis, rendre non rentables les productions de brut en off shore. Dans cette situation, l’Opep, censée réguler, est parue désarmée. Il convient de reconnaître que ce niveau très bas des prix est aussi le résultat des réunions de l’Opep, sanctionnées par une absence de consensus sur une baisse du plafond de production et par l’incapacité des pays très touchés par la dépression des prix du pétrole Opep et non Opep (Algérie, Nigeria, Vé- Liberté De 110 dollars en juillet 2014 à moins de 40 dollars en décembre 2015, les prix du baril de pétrole n’ont jamais atteint ce niveau depuis 11 ans. Entre juillet 2014 et décembre 2015, la chute des prix du baril a atteint plus de 50%. nézuela, Russie et autres pays de l’ex-Union soviétique) à organiser un sommet des chefs d’État pour décider d’une baisse du plafond de production. Côté rose de cette dépression des prix : d’aucuns parmi les spécialistes, en particulier Francis Perrin, considèrent que la chute des in- vestissements dans l’exploration-production des groupes pétroliers internationaux aura des effets sur les prix à l’horizon 2019-2020 : la baisse de l’offre poussera les prix à la hausse. On estime que les prix évolueront pour atteindre 80-90 dollars à cette échéance. K. R. DÉVALUATION DE LA MONNAIE NATIONALE Quand la valeur du dinar suit l’évolution des cours du brut L’ évolution du dinar en 2015 montre que la Banque d’Algérie a fixé de manière administrative le taux de change du dinar. En d’autres termes, elle procède à de Par : K. REMOUCHE successifs glissements du dinar. En effet, entre seulement le 30 mars 2015 et le 30 octobre 2015 le dinar a perdu 11, 91% de sa valeur par rapport à l’euro et 9,37% par rapport au dollar. “Cette fixation du dinar a été peu corrélée aux variations de l’euro par rapport au dollars américain sur les marchés de change à l’international : une dépréciation de 2% de l’euro par rapport au dollar seulement, souligne le spécialiste financier, Mohammed Kessel. En seulement sept mois, le dinar a perdu 9,5% de sa valeur par rapport à ces deux monnaies. Face à la chute importante des revenus financiers de l’Algérie et notamment des recettes fiscales pétrolières, la Banque d’Algérie a utilisé l’outil d’ajustement monétaire pour réduire par cet instrument financier le déséquilibre budgétaire. Mais cet exercice de correction budgétaire utilisé périodiquement par la Banque d’Algérie va à l’encontre de son objectif de maitrise de l’inflation. En effet, les glissements successifs opérès depuis 2014 s’apparentent à une importante dévaluation du dinar. Entre juin 2014 et octobre 2015, le dinar a prerdu près de 30% de sa valeur par rapport au dollar américain. Le même spécialiste anticipe un dollar à 120 dinars en 2016, contre 109 aujourd’hui, un euro à 128 dinars, contre 119 dinars aujourd’hui. La dévaluationdu dinar serait alors de 40% par rapport au dollar! Ce qui n’est pas sans conséquences sur la hausse des prix des produits dec large consommation et partant sur le pouvoir d’achat de la majorité de la population. Tout cela fait dire à un consultant : la chute du dinar a suivi l’évolution des cours du baril de pétrole. Face au danger inflationniste, les autorités monétaires n’ont pas réagi. En effet, l’année 2015 constituera la énième année où les pouvoirs publics ne daignent pas instituer un mécanisme de change à terme pour protéger les producteurs et donc les ménages des fluctuations du taux de change. L’année 2015 aura été également l’année de la flambée de l’euro sur le marché parallèle de la devise : le dinar aura dépassé la barre des 180 dinars pour un euro. Cette chute importante de la valeur du dinar sur le marché noir de la devise a été le résultat d’une forte demande sur la monnaie européenne, considéré comme une valeur refuge en ces temps de vaches maigres. “Une partie des transactions sur le marché parrallèle de la devise est liée aux surfacturations et donc à un transfert illicite de capitaux à l’étranger”, relève Mohamed Kessel. K. R. REPORTÉ À MAINTES REPRISES Le crédit à la consommation en version “made in Algeria” outes les grandes dépenses du citoyen pourront être payées à crédit, à condition qu'elles soient “made in bladi”. C’est ce qui sera effectif, dès janvier 2016, à la faveur du retour du crédit à la consommation. Après une anPar : SAÏD SMATI née 2015, où il s'est fait désirer, le crédit à la consommation est bel et bien annoncé officiellement pour ce début d’année. Relancé en 2014, après plusieurs années de suspension, pour accompagner la politique gouvernementale tournée vers la promotion de la production locale, son lancement devait se faire en juin dernier, mais il a été reporté, étant tributaire de l’entrée en fonction de la nouvelle Centrale des risques, et par conséquent, d’un cadre légal devant régir l’opération. L’entrée en T activité de la Centrale des risques en septembre dernier n’a pas pour autant permis le lancement du crédit à la consommation à cause du différend né entre banques publiques et privées au sujet du taux d’intérêt à appliquer. Le décret rétablissement ce dispositif dont les organisations patronales et syndicats exigeaient le retour, a été publié au Journal officiel du 13 mai 2015. Le décret en question contient 21 articles portant l'éligibilité des entreprises et des produits, l'offre de crédit, le contrat de crédit, le remboursement anticipé et le cas de défaillance de l'emprunteur. L’octroi du crédit à la consommation est réservé exclusivement aux nationaux résidents. Pour les produits, la loi stipule que les entreprises dont les produits sont éligibles au crédit à la consommation sont celles qui exercent une ac- tivité de production ou de service sur le territoire national, qui produisent ou assemblent des biens destinés à la vente aux particuliers, qui sont en règle avec l'administration fiscale et les organismes de sécurité sociale, qui sont bancarisées et vendent avec factures. Les biens éligibles peuvent répondre à un taux d'intégration fixé, en tant que de besoin, par arrêté ministériel. Mais pour le moment, aucun taux d'intégration n'est fixé. Les produits assemblés ici, comme certains appareils électroménagers et bien sûr, les voitures, sont éligibles. Ce qui fait de la Renault Symbol assemblée dans l’usine de Oued Tlelat d’Oran, probablement la plus grande bénéficiaire du retour du crédit à la consommation. Le montant mensuel global de remboursement du crédit contracté par l'emprunteur ne peut, en au- cun cas, dépasser 30% de ses revenus mensuels nets régulièrement perçus, afin d'éviter le surendettement du client. La durée de ce crédit est supérieure à trois mois, mais ne doit pas excéder les cinq années. Quant aux taux d'intérêts et aux délais de remboursement, ce sera aux banques de les fixer, chacune en fonction de sa stratégie. Dans une situation où le pouvoir d’achat des Algériens est très faible, la réintroduction du crédit à la consommation est favorablement accueillie par les ménages. En effet, en perspective d’une année 2016 qui risque d’être difficile pour le pouvoir d’achat du citoyen, le crédit à la consommation constitue un bol d'air aux foyers qui leur permettra de rattraper, un temps soit peu, un pouvoir d’achat très précaire. S. S. 10 Rétrospective 2015 Jeudi 31 décembre 2015 LIBERTE ÉCONOMIE FRONT ANTI-GAZ DE SCHISTE D’IN SALAH La résistance citoyenne fait reculer le gouvernement C’est In Salah, d’où l’ex-ministre de l’Energie Youcef Yousfi avait annoncé la mise en exploitation expérimentale d’un premier puits de gaz de schiste, qui était l’épicentre de la résistance populaire. ’ S par l’ex-ministre de l’Énergie, en l’occurrence Youcef Yousfi. Ce qui avait d’ailleurs attisé davantage leur colère. Genèse de la plus longue manifestation citoyenne de l’histoire de cette ville “perdue” au milieu du vaste désert algérien : tout a commencé dans la soirée du réveillon 2014, lorsqu’un groupe de jeunes de cette ville jusqu’alors paisible, avait décidé de fermer la RN1 pour empêcher les gros camions des firmes internationales y engagées d’atteindre le puits de gaz de schiste, lancé il y avait déjà quelque temps dans le bassin d’Ahnet, à une trentaine de kilomètres du chef-lieu d’In Salah. “La lil ghaz essakhri” (Non au gaz de schiste !), “Samidoune, samidoune lil ghaz essakhri rafidhone” (nous résistons et refusons le gaz de schiste), d’aucuns n’avaient cru alors que ces deux slogans phares allaient résonner, durant plus d’un mois plus tard, dans tous les coins de la ville. Mené par un collectif d’une vingtaine de personnes, le mouvement prendra aussitôt de l’ampleur et suscitera l’adhésion de tous les habitants. Baisse de rideaux des commerces et fermeture des institutions publiques, In Salah est devenue ville morte pendant tout le temps qu’aura duré la manifestation. Les citoyens, tous âges et sexes confondus, ont élit domicile à “Sahat Essomoud” d’où s’ébranlaient des marches quasi-quotidiennement. Dans ses tentatives d’essouffler le mouvement, le pouvoir qui avait, dans un premier, joué la montre, avait été poussé dans ses derniers retranchements pour y dépêcher y compris un général l’armée et le DGSN. Mais en vain. Les manifestants avaient même forcé le président de la République, Abdelaziz de Bouteflika, à convoquer un conseil ministériel “restreint” dédié exclusivement à la question du gaz de schiste. Devant la résistance citoyenne, le Président n’avait pas alors beaucoup de choix que de décider, contre sa volonté, de “suspendre” le projet et donner l’ordre pour la fermeture du puits d’Ahnet avec l’engagement de “désinfecter” le site. Sans quoi, la “désobéissance civile” aurait certainement duré encore plus longtemps. F. A. D. R. il y a bien un fait majeur qui a marqué l’actualité nationale, en 2015, c’est incontestablement la manifestation populaire anti-gaz de schiste d’In Salah. Cet évènement qui avait fait la une des Par : FARID journaux ABDELADIM nationaux, voire internationaux, en général, et de Liberté plus particulièrement, durant quasiment les 38 jours (du 31 décembre au 6 février), qu’aura duré le campement des citoyens à la placette de la ville rebaptisée, depuis, “Sahat Essomoud” (place de la résistance). Une résistance, sans relâche, qui aura néanmoins le mérite de finir sur une note positive : les résistants auront réussi, un peu plus d’un mois plus tard, à faire fléchir le gouvernement pour renoncer à son projet “exploratoire” du gaz de schiste. Un projet décidé à l’insu du peuple, encore moins des citoyens d’In Salah lesquels ne découvriront le lancement du premier puits près de leur ville que le jour de son inauguration officielle procédée en “catimini” Manifestation populaire anti-gaz de schiste d’In Salah, avec pour mot d’ordre : “Non au gaz de schiste !” ALI HADDAD À LA TÊTE DU FCE GROUPE ARCELORMITAL D’EL-HADJAR L’ère de l’hyper-politisation de l’économie L’État se réapproprie le complexe lébiscité à la quasi-unanimité à la tête du FCE en novembre 2014, il entre dans le feu de l’action début 2015 avec une série de rencontres avec les ambassadeurs des pays partenaires de l’Algérie et les ministres du gouvernement Sellal. Par : K. Et sème le doute. Il faut REMOUCHE être très puissant pour pouvoir organiser aisément ces entrevues. Ali Haddad ne cache pas alors sa grande proximité avec Saïd Bouteflika, Abdelmalek Sellal le Premier ministre et Abdesselam Bouchouareb, le ministre de l’Industrie et des Mines. Il ne cache pas aussi son désir d’ouvrir les secteurs des télécommunications, de l’énergie, l’espace aérien et maritime. De quoi soulever les réactions des adversaires d’une libéralisation plus poussée de l’économie nationale. Louiza Hanoune, secrétaire générale du Parti des travailleurs monte alors au créneau par une salve de critiques : “C’est le président des oligarques. Il parle à l’étranger au nom du gouvernement et de la diplomatie algérienne. Ce pays, qui a deux Premiers ministres, l’un officiel et l’autre officieux. L’oligarchie ne tolère pas la démocratie. Elle veut régner en caporalisant la vie politique et en voulant instaurer un ordre totalitaire.” Au président du FCE, on lui prête donc des desseins politiques, de s’accaparer de nouveaux marchés dans l’opacité et de vouloir étendre ses “tentacules” à des secteurs auparavant dominés par de grandes entreprises eux mille quinze, qui devait être l’année de la relance de la production du site sidérurgique d’El Hadjar, avec un ambitieux plan de développement, n’aura été, en réalité, que celle de la colère et de toutes les Par : A. ALLIA incertitudes pour les travailleurs d’ArcelorMittal, qui n’ont rien vu venir. Annoncé à grande pompe, le Plan de développement du complexe 2014-2017, visant à porter sa production à 2,2 millions de tonnes de fonte liquide par an pour un investissement d’un milliard de dollars, n’a concerné jusqu’à aujourd’hui qu’un haut-fourneau. Ceci dans un contexte plutôt inattendu, celui de la reprise totale, en octobre, du groupe ArcelorMittal par l’État algérien, à travers la société Imetal. Une renationalisation, qui ne dit pas son nom, l’accord ayant été conclu en haut lieu et dans le plus grand secret entre le ministère de l’Industrie et le Groupe ArcelorMittal. Bien peu de gens, y compris des hauts responsables du groupe Sider, seraient capables d’expliquer les raisons qui ont amené la partie algérienne à se réapproprier ArcelorMittal d’El Hadjar et au passage ArcelorMittal Pipes & Tubes Algérie (ex-Tuberie sans soudure) ainsi qu’ArcelorMittal Tébessa, qui gérait jusque-là les mines de l’Ouenza et P publiques. L’ère de la suspicion s’installe alors en 2015 : “L’Algérie va-t-elle être la proie de ces prétendues oligarques qui vont se répartir entre eux les richesses du pays ?” Lui s’en défend : “Je veux aider au développement du pays.” Ses réponses n’arrivent pas à convaincre. Et le nombre de ses détracteurs s’élargit. Habib Yousfi, le président de l’organisation patronale CGEA, lui reproche de dicter ses volontés au gouvernement. Au fil des mois, la déception gagne certains membres du FCE, eux qui croyaient qu’avec Ali Haddad à leur tête, les entraves bureaucratiques au développement de leur affaires allaient cesser. En fait, les capacités de nuisance de la bureaucratie sont restées intactes, malgré le pouvoir prêté au président du FCE. En fait, cette nouvelle situation dresse une injuste ligne de séparation entre les entrepreneurs proches du cercle des décideurs et qui bénéficient facilement de marchés et les professionnels — qui au passage ne sont pas invitées à accompagner le Premier ministre ou le ministre de l’Industrie dans leurs missions à l’étranger — qui comptent sur leur savoir-faire et leur ténacité pour survivre. En somme, ce n’est pas avec un tel climat que le gouvernement Sellal peut réussir à développer l’entrepreneuriat, la création d’entreprises, à accompagner l’essor des entreprises dynamiques . Actions sans lesquelles il est vain de s’attendre une amélioration de la situation économique du pays. K. R. D Boukhadra. Des spécialistes rompus aux questions juridiques ont été catégoriques en affirmant que le partenaire étranger, à savoir AMA, a eu la partie belle dans cet arrangement “historique” en s’accommodant d’un rôle de simple assistant technique pour mener à bien le projet de rénovation, alors qu’il devait mettre la main à la poche pour sa réalisation, conformément au fameux plan de développement du site. L’avenir nous éclairera peut-être sur les termes exacts de cet accord, et surtout les circonstances qui ont amené le géant ArcelorMittal à céder “gratuitement” ses actions au groupe Imetal. L’exercice, qui est sur le point de s’achever, a été, ainsi, chaotique autant pour la direction d’El-Hadjar, laquelle a dû faire face à un cycle interminable de mouvements de protestation, que pour les 350 salariés de l’AMPTA (l’exTuberie sans soudure du complexe), notamment, qui n’ont vu aucune de leurs revendications socioprofessionnelles satisfaite. Le bras de fer engagé entre l’employeur et les représentants des travailleurs n’a toujours pas abouti à un quelconque résultat, aujourd’hui encore et l’on en est à espérer que cette entreprise, de même que ses autres filiales, connaîtra un meilleur sort, en 2016. A. A. LIBERTE Jeudi 31 décembre 2015 Rétrospective 2015 11 ÉCONOMIE LES TIC EN 2015 Un secteur en ébullition Retard dans le lancement de la 4G mobile, coupure du câble d’Algérie Télécom, changements des premiers responsables de la Poste et de Mobilis ont marqué, entre autres, l’année 2015, qui s’achève sur une note optimiste : baisse des tarifs d’internet pour 2016. O du trafic d’internet et une perte sèche pour le groupe AT (100 millions de DA/jour). AT a, par ailleurs, lancé la phase 2 du projet 4G fixe qui demeure encore aujourd’hui victime de son succès (rareté voire pénurie des modems 4G). L’année 2015, sans qu’elle soit une année d’exception, sera aussi celle qui marquera le départ de Mahloul, premier responsable de la Poste. Une institution qui abrite plus de 17 millions comptes et dont la bancarisation tarde à venir autant que la loi sur les Télécoms dont le projet risque de croupir encore longtemps dans les tiroirs. Nous sommes, d’ailleurs, à peine à quelques jours de la fin de l’année 2015 et le secteur des TIC continue à susciter surprises et interrogations notamment avec l’éviction du PDG de Mobilis sans explications convaincantes. C’est même l’ultime indice qui révèle la réalité d’un secteur en mal d’exister enregistrant des pertes considérables à tous les niveaux dont notamment l’optimisation de nos entreprises. Le FCE a eu également à aborder le volet TIC dans un document global remis a Sellal et dans lequel le patronat prône “la neutralité technologique en donnant à toutes les techniques la même reconnaissance juridique dans le but de développer D. R. n se souviendra longtemps de 2015 comme étant l’année du rafraîchissement pour le secteur de la Poste et des Technologies de l’Information et de la Communication (PTIC), avec la jeune ministre Houda Iman Faraoun désignée à la tête du département en Par : NABILA mai dernier. Le temps et SAIDOUN l’épreuve de terrain démontreront, en définitive, l’efficience ou non d’un tel choix qui pour certains est loin d’être la solution idoine. Il n’en demeure pas moins que ce secteur a besoin d’un bouleversement à même de permettre à l’Algérie de rentrer de plainpied dans la société du savoir et de la connaissance puisque celle de l’information est aujourd’hui un concept dépassé. Il reste, en ce sens, du chemin à parcourir et des verrous à faire sauter et des résistances au changement qui semblent avoir la peau dure mais qu’il faudra pourtant éliminer quoi qu’il en coûte. 2015 est aussi l’année qui marque vingt-quatre mois d’existence de la 3G mobile sans que le nombre d’abonnés évolue réellement comparé à la première année (des prix élevés et une qualité de couverture moyenne). Les opérateurs de téléphonie mobile ont, pourtant et sans exception, enregistré de très bons chiffres d’affaires sans que les tarifs, selon les consommateurs, connaissent une amélioration (hors périodes offres promotionnelles)... Mais c’est aussi l’année de laquelle on relève le retard dans le lancement de la 4G mobile et ce malgré les promesses des responsables du secteur qui ont eu à affronter le terrible accident survenu sur le câble d’Algérie Telecom. La coupure du câble sous-marin SMW4, reliant Annaba à Marseille a paralysé le pays, en octobre dernier, causant six jours de rupture Beaucoup d’efforts ont été consentis dans le secteur des TIC en 2015. les réseaux d’accès à l’information par les acteurs légitimes”. Or, cela semble loin d’être suffisant. Force est de constater que s’il existe un mot, d’ailleurs, qui rime avec le secteur des TIC en Algérie c’est bien celui de “retard”. Un état de fait, qui comme le soulignent des observateurs avertis, n’a aucun fondement économique ; il est même le résultat d’un choix politique. C’est donc loin d’être un hasard si l’Algérie est classé à la 113e place dans le classement mondial de 167 pays en matière d'indice de développement des TIC (IDI) comme révélé par le dernier rapport de l'UIT (2015). L’année 2016 sera, contre toute attente, l’année de l’optimisme puisque parmi les dernières annonces de la ministre il est question de “baisser les tarifs d’internet pour 2016”. N. S. UNE DOUZAINE DE PROJETS D’USINES Industrie automobile : du montage… en attendant ! année 2015 a été marquée par l’émergence d’une douzaine de projets dans l’industrie automobile. Après le long épisode de Renault Algérie Production (RAP) basé à Oued Tlélat (Oran), où la Symbol “made in Algeria” est montée, c’est autour de Peugeot Algérie d’afficher son ambiPar : FARID BELGACEM tion d’installer une usine pour le montage de trois modèles, à savoir Peugeot 301, Peugeot 208 et Citroën C-Elysée. Les spéculations vont bon train, Peugeot Algérie Production s’installera également à Oued Tlélat. Suite à la publication du cahier des charges dans le Journal officiel obligeant les concessionnaires automobiles à développer une activité industrielle ou semi- L’ industrielle, plusieurs projets ont été annoncés. Le troisième émanera du groupe Ival qui veut installer, avec Iveco, une usine de montage de véhicules utilitaires à Bouira. Le Forum des chefs d’entreprise (FCE) apposera vite son empreinte et invitera du beau monde à Alger, dont des patrons de l’industrie, pour annoncer en grande pompe ce projet qui promet des résultats certains pour une industrie naissante. Le groupe Saida emboîtera le pas et annonce l’ouverture d’une usine de montage du camion Scania. Jac Motors, via son concessionnaire mondiale Emin-Auto, fera de même et révèle que son usine sera implantée à Aïn Témouchent. Les Chinois, dont Lifan, s’emballent. Ils annoncent, eux aussi, l’ouverture d’une usine de montage avec des perspectives d’intégration locale élevées. Les Iraniens, avec la société Saipan, entrent en lice avec le groupe Tahkout, à travers Cima Motors, et annoncent qu’un contrat a été signé entre les deux parties pour le montage de véhicules utilitaires, touristiques et la fabrication de pièces de rechange. Nissan Algérie, le doyen du secteur, sort de sa réserve et publie un communiqué dans lequel il fait part d’un mégaprojet automobile en Algérie. Bref, l’année 2015 a été prometteuse en termes d’effet d’annonce, certes, mais faudra-t-il aller jusqu’au bout d’une industrie automobile privée naissante. L’avenir nous le dira. F. B. LE DÉFICIT AVOISINE 210 000 UNITÉS EN 2015 Véhicules neufs : le crash ! es concessionnaires automobiles ne sont pas prêts d’oublier l’année 2015. Une année qui constitue un virage décisif pour ceux qui sont appelés à résister à l’arsenal juridique déployé par le gouvernement pour assainir un Par : F. BELGACEM marché marqué par une anarchie sans précédent, notamment entre 2010 et 2014. Les chiffres parlent d’eux-mêmes : les représentants des constructeurs étrangers n’ont pas dépassé le seuil de 260 000 unités à fin 2015, selon L les portefeuilles de commandes en possession des Douanes, des ports et des services des Mines. Autrement dit, et par rapport aux prévisions de décembre 2014, le déficit avoisine 240 000 unités, dont 200 000 unités étaient destinées aux clients particuliers. Dans les ports de Djendjen (Jijel) et de Mostaganem, on évoque 45 et 50% de baisse d’activité. Certains concessionnaires parlent de “crash”, d’autres de “sanction”. Mais, pour les plus avertis, il s’agit d’un “début d’assainissement auquel les concessionnaires sont appelés à s’adapter”. D’autant que le ministère de l’Industrie et des Mines a assujetti le renouvellement des agréments à des conditions draconiennes. Celui-ci, contre vents et marées, a fermé le jeu, poussant les concessionnaires à faire preuve d’imagination afin d’investir sur des activités industrielles ou semi-industrielles. Piégés par un cahier des charges, par ailleurs très controversé, les importateurs de véhicules neufs butent sur la pénurie. Même le ministère du Commerce s’est immiscé pour dénoncer une catastrophe prévisionnelle. Selon les données en notre possession, les importations ont baissé de 37%, passant de 4,8 en 2014 à 3 milliards de dollars en 2015. Et elles ont enregistré une tendance baissière sur les marques européennes (françaises et allemandes), les marques chinoises, elles, ont connu une hausse notable. Signalons, enfin, que des baisses sensibles seront enregistrées en 2016 avec l’introduction des licences d’importation pour les véhicules pour les plafonner à 400 000 unités. F. B. 12 Rétrospective 2015 Jeudi 31 décembre 2015 LIBERTE SOCIÉTÉ ENLÈVEMENT D’ENFANTS La psychose Les ravisseurs ont sévi cette année. Leur cible privilégiée, de vulnérables enfants et écoliers, proies de pervers, mais souvent objets de chantage dans des conflits d’adultes qu’ils paient, malheureusement, en victimes collatérales, de leur vie. Les enlèvements d’enfants ont créé une véritable “psychose sociale” en cette année 2015. L la population qui venait d’être frappée, encore une fois, par une nouvelle tragédie : l’enlèvement d’un enfant. Oui, car un an plutôt, un bébé a été kidnappé par des inconnus à la maternité du CHU Ibn-Badis de Constantine. Dans cette affaire, l’on se rappelle tous l’extraordinaire mobilisation des habitants de la cité, dans la rue mais aussi sur les réseaux sociaux. C’est ce qui a permis, entre autres, de retrouver le petit Leith, 17 jours plus tard, dans la commune de Tamalous, à Skikda. En 2013, Haroun et Brahim, âgés de 9 et 10 ans, ont été également enlevés à Constantine. Mais leur sort fut différent. Ils ont été froidement assassinés par leurs bourreaux, deux repris de justice. Aujourd’hui, ce genre de crime occupe l’actualité de temps à autre, mais les statis- tiques révèlent une toute autre réalité. En effet, depuis 2013, au moins 250 cas d’enlèvement ont été signalés sur tout le territoire. Mais ce qui confirme davantage les craintes des parents est que les ravisseurs sont, dans la plupart du temps, des proches ou des personnes qui évoluent dans l’environnement de leur victime. Par ailleurs, même s’il est inhabituel dans notre société, le phénomène des enlèvements d’enfants reste réel. Il a, d’ailleurs, soulevé une vague d’indignation à travers tout le pays, et par là même relancé le débat sur les dispositifs mis en place pour la protection des enfants -qui restent inefficaces jusqu’à un certain point- ou sur la nécessité de rétablir la peine de mort contre les ravisseurs d’enfants. D. R. e 26 novembre 2015, le corps inanimé d’un petit garçon, âgé de 5 ans, est découvert dans un égout à Mila. Anes Berdjem avait été enlevé quelques jours plutôt par des inPar : LYNDA N. c o n n u s , non loin de la maison où habitent ses grands-parents. Une semaine plutôt, soit le 20 novembre, Abderahmane Grine, un autre petit garçon, est retrouvé mort dans une forêt. Lui aussi avait été enlevé. Ces deux affaires resteront gravées à tout jamais dans la mémoire collective. Elles auront aussi démontré l’élan de solidarité qui s’est immédiatement mis en place et l’incroyable compassion dont a fait preuve L. N. Le phénomène des enlèvements d’enfants reste réel. VIOLENCE CONTRE LES FEMMES ET LES ENFANTS Enfin une loi pour leur protection ! es nombreuses actions de mobilisation des femmes algériennes, notamment à Oran, ont fini par peser dans la balance des manœuvres dilatoires des pouvoirs publics qui ont finalement adopté au Sénat la loi relative aux violences faites aux femmes. Les initiatrices de ce mouvement se sont regroupées au sein d’un collectif qui Par : K. REGUIEG- est né à Oran le 3 décembre 2015. Il ISSAAD est constitué de l’Afepec, du Collectif pour l’autonomisation des femmes, de Femmes algériennes médecins, du mouvement Civic, de Bel Horizon, du Petit lecteur, de la Laddh et de Santé Sidi Houari. Ainsi, fonctionnaires, médecins, commerçants, chômeurs, citoyens de toutes les couches sociales, les organisations et autres associations qui partagent l’objectif de la défense des droits de la L femme, se sont retrouvés dans ce collectif qui reste vigilant et mobilisé contre les violences faites aux femmes. Selon un médecin légiste “nous diagnostiquons en moyenne trois à quatre cas de type d’agression par jour contre les femmes”. À ses yeux, l’idée que seul le pauvre travailleur pouvait violenter son épouse semble désuète aujourd’hui. “Il existe des personnes instruites parmi les agresseurs de leurs femmes”, s’offusque notre interlocuteur. Toujours dans la wilaya d’Oran, on enregistre plus de 300 enfants qui sont victimes chaque année de maltraitance physique par les menaces, les terreurs, les séquestrations, les empêchements au sommeil, l’exposition au froid et à la faim ainsi qu’aux humiliations quotidiennes. Selon une source hospitalière concordante, les abus sexuels les plus fréquemment diagnostiqués concernent les attouchements voire les péné- trations qui sont qualifiés juridiquement de viol. De ce fait, les sévices à enfant de moins de 16 ans constituent un fléau social et médical, avec de lourdes conséquences à la fois psychologiques et pénales. Il est à signaler que le nouveau projet de loi sur la protection de l’enfance récemment adopté par l’APN, qui contient plusieurs points dans l’intérêt de l’enfant pourra aussi assurer la protection des mineurs victimes des différentes formes de violence. Malheureusement, 60% des agressions contre les enfants à Oran sont parentales ou familiales, a-t-on observé. L’idée de la création d’un collectif de défense ou d’une cellule de veille contre les maltraitances faites aux enfants commence à germer dans l’esprit de nombreux acteurs sociaux à Oran. K. R.-I. ÉDUCATION NATIONALE EN 2015 Benghebrit-Syndicats : la charte de tous les acquis ême controversé au départ, ce précieux document a fini par réunir toutes les parties autour d’un objectif : mettre un terme au recours systématique à la grève. La signature, en novembre dernier de la Charte Par : d’éthique et de staDJAZIA SAFTA bilité entre le ministère de l’Éducation nationale et les partenaires sociaux a marqué l’année 2015. L’heure étant au bilan, l’année 2015 fut riche en évènements. Outre cette charte, par ailleurs controversée pour certains, le secteur a été marqué par la Conférence nationale sur la re- M fonte de l’école, ainsi qu’une rentrée des classes sans grèves. Depuis son arrivée à la tête du ministère, Nouria Benghebrit a fait de la charte la pierre angulaire de son combat. Arracher cet engagement aux syndicats n’a pas été une mince affaire. Avec ce “contrat moral” signé entre les deux parties, l’Éducation tourne la page des conflits et des grèves qui l’ont longtemps plongée dans l’instabilité. La “règle d’or” du document engage le ministère de l’Éducation, huit syndicats et l’association des parents d’élèves à faire preuve de disponibilité pour traiter les litiges en donnant la priorité à la résolution à l’amiable. Les parties se sont engagées à mettre un terme au recours systématique à la grève. La charte stipule que le recours à la grève, même lorsqu’il a lieu dans le respect de la loi, ne doit intervenir qu’après épuisement de toutes les formes de résolution des conflits, fondées sur le dialogue. Pour la charte, les effets négatifs de ces conflits portent sur l’évolution de l’exécution des programmes sur les calendriers des examens, et se traduisent par la réduction, voire la suppression, des périodes de vacances, mais aussi sur l’état psychologique des apprenants, entraînant souvent leur démotivation et des dé- perditions dans le savoir déjà acquis. Selon la charte, la grève est l’un des facteurs qui font que l’école algérienne peine à “retrouver son éclat et ses valeurs”. L’autre pari gagné par la ministre de l’Éducation nationale, demeure dans l’absence de protestation lors du premier trimestre de l’année scolaire 2015/2016. Car après de longs rounds de négociation, Mme Benghebrit a réussi à arracher une rentrée scolaire et un premier trimestre calmes. Chose qui a été respectée par les syndicats du secteur. D. S. LIBERTE Jeudi 31 décembre 2015 Rétrospective 2015 13 CULTURE LE 7e ART MADE IN DZ EN 2015 Entre succès et polémiques Les courts-métrages ne sont diffusés ni sur les chaînes de télé ni dans les salles de cinéma. près le départ, en mai dernier, de Nadia Labidi, l’auteur et ancien directeur de la Bibliothèque nationale, Azzedine Mihoubi a pris les commandes du secteur culturel. Depuis son arrivée, le ministre encourage la production cinématographique à travers la réouverture des salles de cinéma, et l’installation de nouveaux festivals, notamment celui du film méditerranéen d’Annaba et du film arabe primé de Constantine. Malgré cet engouement le cinéma algérien reste absent et médiocre. De gros budgets ont été consacrés à la réalisation de plusieurs films mais, au final, ils font un bide. D’un autre côté, même quand la qualité est au rendez-vous, le “suivi” est aux abonnés absents. Ainsi les courts-métrages ne sont diffusés ni sur les chaînes de télé, ni dans les salles de cinéma. De leur côté, les longs-métrages 100% algériens, sont plus visibles à l’étranger, dans des festivals que dans notre pays. Concernant les productions qui ont fait parler d’elles cette année, on peut citer : L’Oranais de Lyes Salem et Madame Courage de Merzak Allouache. Outre la qualité des films, ces deux réalisations ont fait du bruit et ce, en provoquant, chacune dans son registre, une A Archives Zehani/Liberté Depuis mai 2015, on encourage la production cinématographique. vive polémique, pour des raisons plus politiques que culturelles. Après avoir obtenu divers prix à l’étranger et participé à de nombreux festivals internationaux, Lyes Salem, devait projeter son dernier film L’Oranais au Festival d’Ashdod en Israël. Cette décision avait suscité beaucoup d’indignation chez les internautes et les cinéphiles, qui considéraient cette initiative comme une “trahison” de la part du réalisateur. Pris au dépourvu, Lyes Salem qui croyait que l’“art n’avait pas de frontière et qu’il permettait de faire bouger les lignes”, a vite retiré son film du festival, et de plus, il a adressé une lettre d’excuse publique. Le père d’Omar guetlato, Merzak Allouache, a subi le même “sort”, lors de l’annonce de la projection de Madame Courage au Festival du cinéma de Haïfa (Palestine occupée). À cet effet, le ministre de la Culture Azzedine Mihoubi, dans une conférence de presse en marge de l’ouverture de l’année universitaire des établissements sous tutelle du ministère, a tenu à préciser que l’État a droit de regard sur les œuvres financées par l’Algérie. Ce “constat” est loin d’être convaincant car la plupart de ces réalisations qui ont du succès à l’international subissent un total mépris des responsables algériens. Ainsi, quand ils ne s’alignent pas sur la “vision officielle”, les cinéastes se retrouvent “lynchés” et accusés de tous les maux. À propos de l’œuvre de l’année, c’est incontestablement, le documentaire Fi rassi rondpoint du jeune réalisateur Hassen Ferhani. La fin 2015, a été très bénéfique pour lui. Avant d’être projeté en avant-première en Algérie, dans le cadre du festival du film engagé, où il a obtenu le grand prix du documentaire, le réalisateur s’est vu attribuer de nombreux prix dans des festivals internationaux, entre autres à Turin, à Tunis, ou encore à Marseille. Pour 2016, espérons que le 7e art soit gratifié de belles réalisations, loin de toute médiocrité et polémique. H. M. PRIX LITTÉRAIRES Boualem Sansal, Kamel Daoud et les autres M algré le marasme culturel qui a dominé une année 2015 tonitruante en raison des nombreux bouleversements qu’a connus ce secteur entre nominations, évictions et tentatives de récupération, la scène littéraire a tout de même été enrichie de quelques publications dignes de ce nom et a vu la consécration de certaines œuvres d’auteurs algériens qui se sont retrouvés primés lors de divers prix ou concours à l’échelle nationale et internationale. Entre complai- sances pour certains et reconnaissances méritées pour d’autres, les lecteurs algériens ont pu découvrir, grâce à ces prix, le talent d’écriture de leurs compatriotes qui méritent d’être lus et connus, au même titre que les auteurs étrangers dont les livres sont importés. Ainsi, pour ce qui est de la production en langue arabe, on citera Wassiny Laâredj qui a obtenu le Prix Katara du roman arabe (Qatar) et celui de la meilleure œuvre adaptable ; Miloud Yabrir qui a reçu le Prix Sharjah de la créativité (Emirats arabes unis) pour Djanoub El Milh ; Saïd Khatibi a décroché le Prix Ibn Batouta du voyage contemporain avec Djanaïne echark el-moultahiba : rihla fi bilad Assakaliba ou encore Kamel Boulaassel qui a remporté un prix lors du concours culturel de Dubaï avec Errakd bi souraât el-djorh. Quant à notre romancière vedette Ahlam Mostaghanemi, elle s’est vue gratifiée du titre de “Femme arabe la plus distinguée dans la création littéraire 2015”. Du côté de la littérature d’expression française, on pourra citer Boualem Sansal qui a gagné le Grand Prix du roman de l'Académie française avec 2084 ; Kamel Daoud ayant obtenu le Prix Goncourt du premier roman pour Meursault contre-enquête ou encore la jeune Imène Mébarki qui a reçu le Prix Saint-Exupéry Valeurs Jeunesse, catégorie francophonie pour son conte Le puits mystérieux. À l’échelle nationale, le secteur tente de redynamiser l’activité par la création de nouveaux prix comme le Prix Assia Djebar du Sila qui a primé trois jeunes auteurs : Abdelwahab Aïssaoui (roman en arabe), Rachid Boukharoub (en tamazight) et Amine Aït Hadi (en français). La relance d’autres initiatives de consécration lors de multiples rendez-vous tels le Feliv, le Fibda, le Concours de la nouvelle, Escales littéraires, Prix des libraires, Prix des lecteurs… est aussi capitale pour le redéploiement de l’édition en Algérie. S. B. Ils nous ont quittés cette année La scène culturelle algérienne a été frappée durant l’année 2015, par plusieurs disparitions de personnalités ayant marqué leur temps grâce à leur talent indéniable. Exerçant dans diverses disciplines : théâtre, cinéma, musique et littérature, ces acteurs ont laissé une empreinte indélébile dans le secteur culturel national et mondial. w Fatiha Berber : (11 février 1945-16 janvier 2015), actrice de cinéma, de théâtre et de télévision. En 1959, elle intègre l’orchestre féminin de Meriem Fekaï. Par la suite, elle entre au Conservatoire pour suivre des cours d’art dramatique, à partir de là, elle débute sa carrière sur les planches au Théâtre national algérien (TNA), dans la pièce Les femmes savantes de Molière. Talentueuse et excellente comédienne, elle a enchaîné les rôles au théâtre et elle s’est distinguée aux côtés de grands dramaturges. À la télévision, le public a pu la découvrir dans plusieurs productions, notamment Ayla ki ness et Hassan Taxi. w Assia Djebar : (30 juin 1936-6 février 2015), écrivaine et académicienne, cette femme de lettre de renommée internationale, a écrit de nombreux ouvrages de romans, poésies, nouvelles et théâtre. À sa disparition, elle a laissé ses lecteurs en émoi. Et pour lui rendre un dernier hommage, il a été installé pour le 20e Salon international du livre d’Alger (SILA), “Le prix Assia Djebar” du roman, qui récompense de jeunes auteurs dans les trois langues (arabe, français, tamazight). w Sid Ali Kouiret : (3 janvier 1933-5 avril 2015), le géant du théâtre et du cinéma, il a joué dans de grands films algériens, dans des pièces théâtrales et à la télévision. Il a été révélé au grand public dans L’opium et le bâton d’Ahmed Rachedi en 1971, il a campé aussi des rôles dans Chronique des années de braise de Hamina et Le retour de l’enfant prodigue de Youssef Chahine en 1976. w Amar Laskri : (22 janvier 1942-1er mai 2015), ancien moudjahid et cinéaste algérien, ce géant du cinéma algérien, a contribué à l’émergence du 7e art national. Avant de se lancer dans la réalisation, il entame des études de théâtre et de cinéma à Belgrade. Il commence sa carrière en réalisant des courts et longs-métrages, mais sa notoriété explose grâce à Patrouille à l’Est en 1971. Par la suite, il enchaîne avec d’autres œuvres, notamment Les portes du silence et Fleur de lotus. Connu pour son militantisme et son grand cœur, sa disparition a laissé un grand vide dans le cœur des cinéphiles. Pour lui rendre hommage, son ami de longue date Rabia Amrane, a réalisé le documentaire Amar Laskri, le cinéaste engagé, un film qui retrace son parcours atypique. w Benamar Bakhti : (28 décembre 1941-3juin 2015), réalisateur, il a fait ses études de cinéma à Paris, et par la suite, il s’y installe pour travailler comme assistant à la télé aux côtés de Claude Lelouch. De retour au pays, il réalise des téléfilms pour la radio et la télévision (RTA). Il fait un tabac avec ses œuvres L’épopée du cheikh Bouâmama et El Taxi El Mekhfi, grâce auxquels il devient une icône nationale. w Malik aÏt Aoudia : (10 juin 1967- 30 juillet 2015), journaliste et réalisateur, il a écrit pour de nombreux journaux et magazines dans le domaine politique. Engagé et militant pour l’histoire et la culture algérienne, il se lance dans la production et la réalisation de films documentaires. En 1997, il réalise son premier documentaire pour la chaine ARTE. Ensuite, il se fera une place de grands documentariste à travers les docs Autopsie d’une tragédie : Algérie 1988-2000 en 2003 et Le martyre des moines de Tibhirine en 2013. w BoudjemAÂ El Ankis : (17 juin 1927-2 septembre 2015), le maître de la chanson chaâbi. Auteur-compositeur et interprète, à ses débuts il a côtoyé les grands maîtres de cette discipline, notamment Sid Ahmed Serri, Hadj M’rizek et El Hadj El Anka. Il a marqué les esprits et les mélomanes grâce à des titres chantés avec un arabe algérien populaire, tels que : Ah ya intiya, Rah el ghali rah et Tchaourou alia. Suite à son décès, El Ankis a laissé un grand héritage au patrimoine immatériel, notamment de nombreux enregistrement de melhoun et des centaines de chansons. w Sid Ahmed Serri : (2 novembre 1926-15 novembre 2015), chanteur et professeur de musique andalouse, il a plongé dans l’art dès son plus jeune âge. Il commence son petit bout de chemin en adhérant à l’association El-Andaloussia puis à El-Djazaïria . Par la suite, il a enseigné à la classe supérieure de l’association El Djazaïria El Mossilia. Il a enregistré de nombreux disques et albums du genre aroubi et de la nouba. Il a voué toute sa carrière à l’enseignement, puis il a été nommé président de la Fédération nationale des associations de musique classique algérienne. Il est aussi, le premier artiste lyrique à recevoir, en 1992, les insignes de l'Ordre du mérite national. w Taleb Rabah : (1930-22 décembre 2015), Dda Rabah, auteur-compositeur et interprète, est l’un des pionniers de la chanson kabyle. Il commence sa carrière de chanteur dans les années 50 en France, ou il se fait connaître à travers ses titres Yemma, Taâldjets, Wiyak a bnadem et tant d’autres. Tout au long de son parcours artistique, il a travaillé avec Slimane Azem et cheikh El Hasnaoui. Suite à son décès, il a légué un héritage inestimable de pas moins de 150 titres. H. M. Jeudi 31 décembre 2015 14 Publicité LIBERTE ANEP N°360 103 Liberté du 31/12/2015 SPR 0523 LIBERTE Jeudi 31 décembre 2015 Publicité 15 AF 16 Environnement Jeudi 31 décembre 2015 LIBERTE DÉVELOPPEMENT DURABLE ÉCHOS L’année 2015 fera-t-elle date ? GESTION DES DÉCHETS MÉNAGERS Toujours au stade de la sensibilisation Au micro de la Radio nationale, un responsable au ministère des Ressources en eau, Samir Grimes note l’échec de la stratégie mise en place, il y a de cela dix ans, pour la gestion des déchets. Pour lui, les centres d’enfouissement technique fonctionnent en dehors des normes internationales. Mais ce n’est pas l’unique raison de l’échec : “Plus de 1200 communes dotées de plans de gestion des déchets ne les appliquent pas à cause du manque de moyens, de formation et de ressources humaines”. Il ajoute que les responsables des communes doivent corriger les défaillances dans le recouvrement de la fiscalité environnementale et la sensibilisation. La faute s’est toujours les autres, l’administration centrale n’a rien à se reprocher. Avec une telle approche de la question de la gestion des déchets ménagers, la saleté de nos rues et de nos villages a de beaux jours devant elle. R. S. EFFICACITÉ ÉNERGÉTIQUE ET PROGRAMME DANS LE SECTEUR INDUSTRIEL Dans le cadre de la mise en œuvre de la politique de maîtrise de l’énergie, le secteur industriel à l’instar des autres secteurs bénéficie d’un soutien technique et financier des pouvoirs publics qui a pour objectif de promouvoir les économies d’énergie dans ce secteur stratégique. L’Agence nationale pour la promotion et la rationalisation de l’utilisation de l’énergie (Aprue) a mis en place un outil de gestion et de suivi technique et financier des projets dans le domaine de l’énergie. Il est censé suivre l’avancement des conventions de financement signées entre le ministère de l’Énergie et les entreprises bénéficiaires. Le but est de s’assurer de la bonne exécution globale des ressources dégagées. Selon le site Internet du CDER, l’application informatique développée à cet effet doit permettre d’assurer une synergie, de répondre instantanément aux sollicitations du ministère et de déceler en temps réel toutes les défaillances et d’y remédier. Espérons que cela contribuera à simplifier la jungle bureaucratique, fluidifier l’information et attirer des investisseurs dans un domaine relativement récent pour beaucoup. R. S. EL NIÑO, L’UN DES PLUS PUISSANTS DEPUIS 1950 Inondations monstres en Amérique du Sud Les exceptionnelles intempéries attribuées au phénomène océanique (Pacifique) El Niño ont touché le Paraguay, l’Uruguay, l’Argentine et le Brésil. Au Paraguay, le pays le plus touché, les crues ont provoqué l’évacuation de 130 000 personnes. Au total, 170 000 personnes ont été déplacées dans les quatre pays. L’ONU avait annoncé en novembre dernier que cet épisode d’El Niño pourrait durer jusqu'au premier trimestre de 2016. Pour rappel El Niño naît au retour du printemps dans hémisphère Sud et grandi jusqu'à son paroxysme qui intervient toujours vers la fin décembre. Les pécheurs d’Amérique centrale le surnomment l’enfant (El Niño) en référence à la nativité (Noel). R. S. l se trouve que Liberté a, à travers cette rubrique et aussi la couverture du déroulement de la CoP21, consacré plusieurs papiers à l’événement tout au long de ce mois de décembre. Par contre, il est fortement utile de faire une revue des approches Par : RABAH qui parfois SAÏD s’affrontent pour juguler le phénomène du réchauffement du climat et partant des risques réels d’emballement des processus de la nature et le danger de leurs irréversibilités et, donc de la menace de la vie sur notre planète. Il est donc question de développement durable. I Les tenants de la technologie Durant toute cette année, dans le sillage d’une CoP21 que tout le monde s’accordait à ne pas rater, de grandes entreprises ont multiplié des annonces sur la faisabilité d’une alimentation électrique à 100% renouvelable (éolien, solaire, biocarburant de deuxième génération…) et de révolutionner l’efficacité énergétique. En marge du sommet mondial sur le climat, un forum d’entreprises est organisé pour orienter les investissements vers les technologies bas carbone, la promotion de l’économie des processus industriels plus propres et intégrés (économie circulaire), le captage des gaz à effet de serre et leur valorisation ou stockage…. Le Groupe intergouvernemental pour l’évolution du climat (GIEC) lui-même a fini par inscrire l’option (technologie) comme une des possibilités. Pour certains cette attitude du groupe de l’ONU annonce peutêtre un changement de paradigme dans la lutte contre les changements climatiques. Mais le sauvetage de la planète par la technologie porte un nom : la géo-ingénierie. La géo-ingénierie va plus loin dans le modèle “curatif”. Il s’agit de développer aussi des techniques permettant de modifier elles-mêmes le climat. C’est au début des années D. R. L’Aprue met en place un système de suivi Dans ce dernier numéro de l’année, la tentation est grande de le dédier à l’événement le plus marquant dans le domaine de l’environnement en 2015. Dans ce sens, l’accord intervenu lors de la CoP21 est le fait positif le plus marquant malgré ses faiblesses. Les changements climatiques sont tels, qu’agir reste notre seule issue. 2000 que des scientifiques se sont rangés dans la croyance qu’il est vain de lutter contre le changement climatique avec les moyens traditionnels. Sans être exhaustif, les techniques envisagées sont la capture et le stockage du carbone mais aussi le développement (cultures) dans les océans d’algues qui permettent de séquestrer de grandes quantités de CO2, l’envoi dans l’espace d’écrans pour réduire les rayons du soleil, la peinture en blanc des surfaces urbanisées (réfraction). Cela va jusqu’à la modification de l’axe de la Terre (naturellement pas stable, il est sensible aussi à des séismes de grande amplitude). Il faut savoir que des laboratoires travaillent sur ces pistes et que des milliardaires comme Bill Gates financent de tels travaux. Les tenants des réformes économiques Là aussi il y a ceux qui pensent que le sauvetage du climat passe par des réformes profondes dans le système de financement des investissements pour encourager le développement de technologies propres et ceux qui sont convaincus que sans un changement de paradigme dans le système financier international rien n’est possible. Une chose est sûre, la faiblesse des investissements dans des projets “amis” du climat est un fait. L’ONU par le biais du Programme des nations unies pour l’environnement (PNUE) a publié un rapport à la fin du mois de mai de cette année pour alerter sur le fait que la maîtrise du dérèglement climatique a besoin d’une réforme du système financier. Pour diriger une plus grande partie des 37 billions de dollars d’infrastructures dédiées à l’énergie dans les 20 prochaines années vers une transition énergétique à faible carbone, le document (unep.org) identifie les mesures à mettre en œuvre. La Banque mondiale estime qu’en plus des 89 billions de dollars d'investissements dans des infrastructures pour les villes, l'énergie et les systèmes d'utilisation des terres, il faudra 4,1 billions de dollars supplémentaires dans les 15 prochaines années pour la transition faible en carbone. Le problème est que le système financier évolue jusque-là dans sa propre bulle. C’est ce qui fait dire aux militants écologistes que sans l’abondant de la croissance économique à tout prix on ne peut sauver la planète. Les tenants du changement du paradigme économique Le mouvement qui milite pour une décroissance économique et un système plus juste n’est pas homogène. Il y a ceux qui veulent “fracasser” le système financier mondial qui, à leurs yeux, est le seul moyen de prendre en compte les risques climatiques et la gestion des ressources naturelles en général. Il y a ceux qui militent pour une sobriété. Dans cette catégorie, Pierre Rabhi, qui vient de publier un ouvrage intitulé “La sobriété heureuse”, est une figure emblématique. Le célèbre chantre de l’agroécologie déclarait à la veille de la CoP21 qu’“Il ne sortira rien de cette énième grand-messe. J’ai du mal à croire que les changements structurels nécessaires y soient actés. Il faut entrer dans une nouvelle ère, celle de la modération : modération de la consommation et de la production. Les États vont-ils décider d’arrêter la pêche industrielle et l’agriculture intensive, et ainsi cesser de piller les océans ou la terre ? Ce que je reproche à la COP21, c’est de faire croire que ces discussions permettent de résoudre les problèmes, alors qu’on ne s’attaque pas aux sources des déséquilibres” (Le Monde du 28 décembre 2015). La prise de conscience des dangers sur la planète parait, jusque-là, insuffisante pour mettre sur les rails des mesures suffisantes et adoptées par tous. POLLUTION DE L’AIR Rejets industriels en Chine… … Et absence de pluie en Italie Les masques ont refait surface à Pékin. La pollution atmosphérique est 25 fois plus grande que les seuils recommandés (OMS). Le trafic routier et parfois autoroutier a été interrompu mais la densité des particules dans l’air à conduit à l’annulation de plusieurs vols à partir de l’aéroport de Pékin (200 au départ et à l’arrivée dans les premières heures de la journée du 23 décembre). La municipalité de Pékin a ordonné la fermeture des écoles et celle d’usines pour contenir le phénomène désigné par le néologisme smog (anglais formé de smoke (fumée) et fog (brouillard). La combustion du charbon pour la production de l’électricité en forte hausse en hiver (chauffage) combinée au fonctionnement des usines est à l’origine de ce smog, par ailleurs d’autres villes de la République populaire sont aussi touchées par ce phénomène. En Italie, l’absence de précipitations et la faiblesse des vents a conduit à l’augmentation des concentrations des particules fines dans l’air. Le seuil de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) de 50 milligrammes par mètre cube est largement franchi dans plusieurs régions du pays. A Milan, c’est le pic avec 102 mg/m3). Les risques de maladies cardiovasculaires, d’asthme, de bronchites chroniques et de cancers du poumon ont conduièt les autorités à prendre des mesures sur le chauffage et la circulation automobile en attendant le retour à des conditions normales. R. S. LIBERTE L’Algérie profonde 17 Jeudi 31 décembre 2015 TIZI OUZOU Les journalistes en formation BRÈVES du Centre LAGHOUAT Neufs stations 4 G fixe seront réalisées en 2016 Neuf nouvelles stations modernes de la téléphonie 4G en mode fixe seront réalisées, en 2016 dans la wilaya de Laghouat, a-t-on appris auprès de la direction opérationnelle locale des télécoms (DOT). Ces stations viennent s’ajouter aux sept autres structures similaires existantes et en cours d’exploitation. Ce qui permettra d’assurer un "équilibre" entre les communes, selon la même source. Ces nouvelles stations augmenteront le nombre des abonnés de la 4G en mode fixe, qui est de 3 363 abonnés en 2015, sur un total avoisinant les 3 750 abonnés que compte la wilaya. Quelque 4 850 nouveaux abonnés ont été raccordés au réseau de téléphone fixe, au moment où plus de 8 800 abonnés ont été également raccordés au réseau d’internet. Sur un autre volet, et dans le cadre de l’extension des prestations d’Algérie Télécom (AT), à travers les 24 communes de la wilaya de Laghouat, il a été procédé à l’ouverture de quatre nouvelles agences commerciales, dans les communes du cheflieu de wilaya, Geltet Sidi Saâd et Belil dans la commune de Hassi-R’mel. Pour rappel, la wilaya de Laghouat abrite le siège de la délégation régionale de la DOT, et couvre trois directions de wilaya, à savoir Laghouat, Djelfa et El Bayadh. Quinze journalistes, venus de divers quotidiens accrédités au chef-lieu de wilaya dont quatre étudiants en journalisme, ont pris part à ce stage. Association des journalistes et correspondants de la wilaya de Tizi Ouzou (AJCTO), a organisé, les 28 et 29 décembre, en partenariat avec Impact24.info et la fondation KonradAdenauer Stiftung une formation à l'hôtel Ittourar de Tizi Ouzou. Quinze journalistes venus de divers quotidiens accrédités au chef-lieu de wilaya dont quatre étudiants stagiaires en journalisme ont pris part à ce stage. Ainsi, M. Tarek Hafid, journaliste et formateur, a développé durant ces deux jours le thème “La relation entre les journalistes et les sources d'information”. L'intervenant a traité de plusieurs sous-thèmes tels que les définitions des sources d'information et leurs catégories, les sources des journalistes, leur sélection et leur protection ainsi que les sources et la justice. Il a aussi invité les participants à prendre toutes les précautions nécessaires afin de mieux sécuriser leurs contacts durant la récolte de l'information en vue de protéger au mieux leurs sources. Ce qui est prévu dans le code de l'information de 1990 et celui de 2012 a été décortiqué et explicité avant de relever que dans la version de 2012 (article 85), il est mentionné que la responsabilité du journaliste est entièrement engagée devant les tribunaux. Cependant, le for- ’ L BOUHAMAM AREZK D.R. Le point essentiellement développé durant cette formation est la relation entre les journalistes et leurs sources d'information. mateur a insisté qu'ils ne sont pas tenus, tout de même, de divulguer les noms de leurs sources car celles-ci devront impérativement être protégées. Durant une bonne partie de son cours, il a insisté sur la confiance entre le journaliste et ses sources ainsi que sa crédibilité envers les lecteurs d'une part, et d'autre part, envers ses sources. Pour les mettre en garde face à la manière de sélectionner leurs recherches sur les réseaux sociaux, il a passé en revue tous les pièges à éviter sur internet en montrant des exemples concrets à ce sujet. Le deuxième jour, M. Tarek Hafid a minutieusement présenté des cas de manipulation d'images et des ratages de la presse en donnant des exemples afin d'attirer l'attention des journalistes sur les erreurs à ne pas commettre. Par ailleurs, il a orienté les participants notamment les jeunes journalistes à faire attention quand ils font intervenir des sources “fragiles” tels les enfants, les personnes âgées, les personnes traumatisées...Il a illustré cela avec des vidéos et autres supports. Au terme de cette formation, des attestations de stage ont été remises aux participants. “Je vous remercie pour votre assiduité et l'intérêt que vous avez accordé à ce programme. J'espère que nous aurons d'autres occasions pour aborder avec vous d'autres thèmes”, a déclaré Madame Nora Beldjoudi, représentante de Comet.info soutenue par la fondation Konrad Adenauer Stiftung. De son côté, Samir Leslous, en sa qualité de président de l’AJCTO, a jugé que ce genre de stage contribue efficacement à la formation continue du journaliste et du correspondant de presse annonçant, par ailleurs, que d'autres stages seront organisés dans les prochains mois. Ceci étant, il faut relever que ces cours riches en informations ont éveillé la curiosité des jeunes journalistes qui ont admiré les exercices pratiques auxquels ils ont été conviés et ils ont souhaité rester en contact avec leurs confrères en vue de se perfectionner davantage. O. GHILÈS BOUIRA GRÂCE AU SACRIFICE DES PROFESSEURS DU LYCÉE DE TASSAFT (TIZI OUZOU) Une semaine de cours supplémentaires pour les candidats au bac Des enseignants bénévoles ont tenu à sacrifier une semaine de vacances d’hiver pour aider les élèves qui préparent l’examen du baccalauréat. C’est une prise en charge gratuite assurée au profit des lycéens qui ne peuvent s’offrir le “luxe” des cours particuliers. Quelques enseignants des matières dites essentielles ont relevé un grand défi. “Nous avons enregistré des résultats peu satisfaisants pour le premier trimestre”, explique un enseignant responsable de classe. Ainsi, les élèves se voient quelque peu privés de leurs vacances scolaires mais pour une bonne cause. D’ailleurs, les autorités locales de Yatafène, d’Iboudrarène et d’Akbil ont même mis à leur service les bus chargés du ramassage scolaire. Mais pour les lycéens de Tassaft-Akbil, cela n’est pas possible. Quelques élèves privilégiés se permettent d’effectuer plus de 20 km chaque week-end pour rallier la ville d’Aïn El-Hammam et se payer des cours de soutien, mais un tel sacrifice relève malheureusement de l’impossible pour la grande majorité des élèves. C’est dire que l’exemple des professeurs du lycée de Tassaft est à méditer pour lutter contre la “maffia des cours de soutien” qui se sucre sur le dos des citoyens. LIMARA B. Les villageois de Beggas se disent “abandonnés’’ es villageois de Beggas, relevant de la commune de Kadiria, à une quarantaine de kilomètres du chef-lieu de la wilaya de Bouira, se disent “abandonnés” par les autorités locales. Ainsi, dans une pétition adressée au premier magistrat de la wilaya, dont une copie nous a été remise, les signataires, au nombre de soixante-dix, interpellent le chef de l'exécutif de la wilaya sur leurs conditions de vie jugées déplorables. En effet, les auteurs de cette pétition mentionnent le fait que “le village de Beggas vit dans une extrême précarité”, avant d'égrener les nombreuses carences dont ils souffrent. “L'eau L potable se fait toujours attendre, et ce malgré le lancement en 2014 du projet de raccordement au réseau AEP”, peut-on lire dans ce document. Un peu plus loin, les signataires de cette pétition attirent l'attention du wali sur le fait que “le réseau d'assainissement de notre localité date des années 90 et se trouve dans un état de vétusté des plus avancées”. En conclusion, les villageois dénoncent “l'abandon” des élus locaux à leur égard et invitent le wali à se rendre sur les lieux afin de constater de visu “la misère et le sous-développement” qui affectent leur localité. R. B. ILS ONT ORGANISÉ UN SIT-IN DEVANT LE SIÈGE DE LA WILAYA “Où sont passés nos fusils Monsieur le ministre ?” Les propriétaires des fusils de chasse au niveau de la wilaya de Bouira, sont revenus à la charge avant hier, en organisant un énième sit-in devant le siège de la wilaya. Cette action, se veut comme étant un ‘’ rappel’’ au ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales, M. Noureddine Bedoui. Ce dernier s’était engagé lors sa visite à Bouira, à restituer ces armes à leurs propriétaires. “L’État s’est engagé à concrétiser cette opération de restitution des fusils de chasse dans les plus brefs délais”, avait-il déclaré. Deux mois plus tard, rien n’a été fait selon les manifestants. “Où sont passés les engagements du ministre ? Avec le temps, on s’est rendu compte que c’est de la poudre aux yeux’’, disent certains protestataires. R. B. M’SILA Saisie de 2316 bouteilles de boissons alcoolisées sur les RN46 et 89 Lors d’un contrôle au barrage fixe au croisement des RN46 et 86, dans la wilaya de M’sila, les éléments de la brigade de la gendarmerie de M’djadel ont découvert 2316 bouteilles de boissons alcoolisées ( bière, vin et autres spiritueux), soigneusement dissimulées dans un camion frigorifique. Ces derniers ont procédé à l’arrestation de deux personnes, L. B., 54 ans et Z. A., 58 ans et saisi la marchandise. CHABANE BOUARISSA MÉDÉA Une parturiente assistée par les agents de la Protection civile Contactés par la famille d’une femme prise de contractions, pour son évacuation à l’hôpital, les agents de la Protection civile de Béni-Slimane, 60 km à l’est du chef-lieu, ont dû assister la parturiente qui a accouché chez elle d’un bébé de sexe masculin. Après quoi, elle a été transportée de son domicile vers la maternité du centre hospitalier de la ville où elle a été gardée pour les soins appropriés. M. EL BEY LIBERTE Jeudi 31 décembre 2015 L’Algérie profonde 19 DÉCLARATION DES SALARIÉS ET PAIEMENT DES COTISATIONS BRÈVES de l’Est La Cnas sensibilise les employeurs à Sétif ANNABA Le ministre des Transports inaugure la nouvelle aérogare ce matin n La mise en exploitation de la nouvelle aérogare Rabah-Bitat de Annaba sera effective, dès aujourd’hui, après son inauguration officielle par le ministre des Transports, Boudjemaâ Talai, dont la visite de travail est prévue pour ce matin, annonce-t-on. Ainsi les trois vols internationaux à destination des villes françaises de Marseille, Lyon et Paris seront traités dans cette nouvelle infrastructure comme l’aurait souhaité ce même ministre, lors de son passage à Annaba, le mois dernier. Boudjemaâ Talai avait inspecté alors, rappelons-le, les différentes structures et les équipements de l’aérogare et s’était félicité du fait que le chauffage, la climatisation, le matériel antiincendie, le dispositif d’affichage, le tapis roulant pour la récupération des bagages et le scanner seront disponibles dans les délais prévus. La plupart des 18 locaux commerciaux de l’aérogare devraient être également ouverts, dès jeudi aujourd’hui, comme en attestent les responsables concernés. On rappellera enfin que le projet d’aérogare en question, qui a été lancé en 2006 pour un coût final de près de 160 milliards de centimes, tendait à s’éterniser et qu’il a fallu un suivi rigoureux pour que les travaux soient accélérés pour qu’enfin la ville de Annaba soit dotée d’une infrastructure à la mesure de sa dimension de ville métropole de l’extrême-est du pays. Le directeur de l’agence de Sétif, M. Houidèche, a indiqué, lors de son intervention, que depuis le début de l’application des nouvelles mesures, plus de soixante échéanciers ont été établis. L BORDJ BOU-ARRÉRIDJ Risque d’effondrement de l’ancienne salle de cinéma Vox n Les habitants du quartier Faubourg, en plein centre-ville de Bordj Bou-Arréridj, vivent sous la menace d’un danger imminent. L’ancienne salle de cinéma Vox (ex-Chapinée), construite en 1959, risque de s’effondrer à tout moment, emportant avec elle les quelques maisons mitoyennes. En effet, sa façade s'effrite à chaque coup de vent ou sous l'effet des grandes pluies. Des pans entiers s’en détachent tous les jours et risquent de blesser les passants. En fait, du sol au plafond, tout est “pourri”. “Ça fait plusieurs années que c’est comme ça”, nous dit un habitant du quartier. Et de poursuivre : “Chaque année, on nous disait que quelque chose allait être fait, mais rien ne l’a été. Il y a quelques jours, le pan d'un mur s'est écroulé sur la chaussée. Heureusement, il n'y avait aucun blessé”. Cette situation a poussé les riverains à être toujours sur leur garde. Mais en plus du risque d’effondrement, le bâtiment est devenu un véritable dépotoir, et ce, en l'absence d'une politique durable de restauration des vieilles bâtisses. CHABANE BOUARISSA A. ALLIA D. R. a direction de la Caisse nationale des assurés sociaux de Sétif a abrité, avant-hier une journée d’information sur les mesures exceptionnelles apportées par la loi de finances complémentaire 2015 au profit des employeurs, notamment en matière de paiement des cotisations. Pas moins de soixante représentants des employeurs de la wilaya ont été conviés à cette opération afin de les informer et les sensibiliser davantage quant à l’importance des nouvelles mesures dont l’effacement des majorations et pénalités de retard dont ont déjà bénéficié pas moins de 1700 employeurs depuis le début de l’application de la loi en juillet dernier avec un montant estimé à 32 milliards de centimes. Par ailleurs, le directeur de l’agence de Sétif, M. Houidèche a indiqué, lors de son intervention, que depuis le début de l’application des nouvelles mesures, plus de soixante échéanciers ont été établis. “La procédure est appliquée sur simple demande de l’employeur. Mieux encore, dans les vingt-quatre heures qui suivent le dépôt de la demande, nous délivrons une attestation qui leur permet de soumissionner aux différents projets, et ce, pour une durée d’un mois”, a affirmé notre interlocuteur à Liberté. Ce dernier qui a aussi indiqué que la Cnas de Setif compte plus de 34 000 employeurs dont 12631 actifs, a appelé à profiter au maximum des nouvelles dispositions de la loi de finances complémentaire 2015. Sur un autre volet, M.Houidèche a tenu à préciser que les opérations de sensibilisation tous azimuts se poursuivront jusqu’à la fin du mois L’effacement des majorations et pénalités de retard est estimé à 32 milliards de centimes. de mars 2016 et a annoncé que des dépliants et autres supports seront distribués les 28, 29 et 30 décembre aux différents barrages de contrôle dressés par la police et la Gendarmerie nationale aux quatre coins de la wilaya. De son côté, le sous-directeur des finances, M.Bedjedou a appelé les employeurs ayant des différends avec la Cnas à se rapprocher du service concerné pour bénéficier de ce qu’il a qualifié de largesses offertes par l’État et ce avant le 31 mars 2016. “Les employeurs qui prendront contact avec nos services pour payer leurs cotisations avant la fin du premier trimestre de l’année prochaine, seront automatiquement exonérés des pénalités de retard”, a- t- il tenu à expliquer. F. SENOUSSAOUI EL-EULMA (SÉTIF) Le centre commercial de la cité des 400-Logements rouvert près avoir été abandonné par les commerçants depuis son ouverture en 2010, les autorités de la ville d’El-Eulma ont enfin trouvé une solution au problème du centre commercial de la cité des 400-Logements qui a permis sa réouverture. En effet, les autorités locales ont procédé, dernièrement, à la location de la totalité de l’établissement à un particulier. “C’est la bonne façon d’assurer une meilleure exploitation de cet espace commercial édifié par l’argent du contribuable tout en A évitant les erreurs du passé. Ce centre a été alloué à un seul particulier pour un contrat de 6 ans, tout en permettant à ce dernier de louer les 109 locaux de la structure comme bon lui semble”, nous dira l’adjointmaire de la commune d’ElEulma. À noter que sur les 109 locaux, seulement six étaient occupés. Notre interlocuteur a tenu à assurer, par ailleurs, que les six actuels locataires pourront finaliser leurs contrats respectifs. “À la fin de leurs contrats, les locataires souhaitant continuer leur activité commerciale au niveau de ce centre devront prendre attache avec le nouveau propriétaire pour un éventuel renouvellement de leur bail”, a expliqué l’adjoint-maire du P/APC. Il faut rappeler que trois autres centres commerciaux dédiés à la vente de fruits et légumes, attribués depuis trois ans, demeurent toujours inexploités, à l’instar des centres de proximité réalisés au niveau du cheflieu de la wilaya. A. LOUCIF BOUCHETATA (SKIKDA) Cinq blessés dans la collision de deux véhicules n Une collision entre deux véhicules légers a fait 5 blessés ce mardi matin, au lieudit Tmar, dans la commune de Bouchetata, une trentaine de kilomètres à l'ouest de Skikda. Les 5 blessés, une jeune femme âgée de 32 ans, trois petites filles âgées de 4 et 10 ans, ainsi qu’un garçon de 12 ans, ont été évacués par la Protection civile vers l'hôpital Abderrezak-Bouhara de Skikda. Outre les blessés, les deux véhicules ont subi d'importants dégâts. A. BOUKARINE OUM EL-BOUAGHI Une famille victime d’une intoxication au CO n Selon la cellule de communication de la direction de la Protection civile d'Oum El-Bouaghi, une famille composée de quatre personnes, âgées entre 23 et 74 ans, a été victime d’une intoxication au CO, survenue dans la nuit de lundi à mardi. L’accident a eu lieu à la cité Ghédiri, située sur les hauteurs de la ville d’Oum El-Bouaghi. Les victimes qui ont perdu connaissance ont été évacuées vers l'EPH Mohamed Boudiaf. Rappelons que quatre cas d’intoxication ont été enregistrés depuis le mois d’octobre à Aïn Beïda, Meskiana et le chef-lieu d’Oum El-Bouaghi. K. MESSAD LUTTE CONTRE LA CONTREBANDE Plusieurs véhicules saisis à Tébessa es services des douanes de la wilaya de Tébessa ont réussi, dans la nuit de dimanche à lundi, à intercepter un poids-lourd qui circulait avec de faux documents. L’opération a été menée sur l’axe Zeguig-Tébessa au lieu-dit Doukane. Suite aux investigations, il a été établi, qu’en effet, les documents présentés par le conducteur ne correspondaient pas aux carac- L téristiques techniques du véhicule dont la valeur a été estimée à 30 000 000 dinars. Le contrevenant a été présenté devant le procureur près le tribunal de Tébessa. Par ailleurs, en date du 26 décembre 2015, aux environs de 2 heures, les éléments relevant de la brigade régionale de lutte contre la contrebande au niveau de la région de Ksar S’bahi, circonscription dépendante des douanes d’Oum El-Bouaghi, ont intercepté un véhicule utilitaire de marque VW, immatriculé dans la wilaya de Batna. Le chauffeur, qui a refusé d’obtempérer aux sommations des services de sécurité, a tenté de prendre la fuite, ce qui a conduit à une course-poursuite. Il abandonnera le véhicule un peu plus loin du barrage avant de disparaître à la faveur de l’obscuri- té. La fouille du véhicule en question permettra aux douaniers de découvrir une quantité importante de boissons alcoolisées. La marchandise a été saisie immédiatement, soit 1728 bouteilles de boissons alcoolisées de marques et origines diverses ainsi que le véhicule, le tout était estimé à 16 428 000 dinars. RACHID G. LIBERTE Jeudi 31 décembre 2015 L’Algérie profonde 19 SÉNATORIALES À L’OUEST BRÈVES de l’Ouest À couteaux tirés PRODUCTION D’OLIVES Plus de 120 000 quintaux attendus à Aïn Témouchent À Oran, le candidat FLN a déposé une plainte contre le nouveau sénateur Kazi-Tani. n Selon les prévisions des services agricoles de la wilaya de Aïn Témouchent, la production oléicole atteindra plus de 120 000 quintaux d’olives lors de la campagne 2015/2016 dont 50% sera destinée à la transformation pour la production d’huile d’olive et le reste à la conservation. Les professionnels de la filière estiment que les cinq unités de transformation et les deux conserveries de la wilaya demeurent insuffisantes pour faire face à cette production tout en revendiquant l’ouverture d’autres unités à l’avenir. En cette occasion, Benaouda Boumediene ingénieur agricole chargé de la filière à la direction des services agricoles a appelé les oléiculteurs à éviter la récolte anarchique qui provoque des plaies au niveau des écorces et des boutures et par ricochet des pertes importantes que subissent les oliviers qui pourraient être confrontés à des maladies et à des bactérie destructrices. A M. LARADJ BÉCHAR D. R. près un débat fructueux et une campagne acharnée entre les deux candidats (FLN-RND) qui a finalement vu l’élection du candidat RND au siège de sénateur d’Oran, et craignant sans doute la dérive nourrie par une vague de mécontentement au sein du fief FLN, leur candidat, défend bec et ongles son leadership, allant jusqu’à vouloir désavouer son adversaire. Ainsi son principal rival aux sénatoriales, en l’occurrence Abdelhak Kazi-Tani, est accusé d’abus d’autorité. La genèse de cette histoire débute, la veille du suffrage, lorsque le candidat, Abdelhak Kazi-Tani, en sa qualité d’actuel P/APW d’Oran, a dû établir un document, une missive de campagne, appelant le collège électoral à la mobilisation pour un vote massif à son profit. Ce document, dûment rédigé et signé, porte également le sceau de l’Assemblée populaire de wilaya. Une aubaine pour le candidat FLN, qui n’a pas hésité un seul instant pour déposer plainte auprès du tribunal d’Es-Seddikia et ce, en référé. En termes juridiques, on peut qualifier cette situation de trafic d’influence, puisque la loi électorale n’interdit que l’utilisation des moyens de l’État ou l’instrumentalisation de l’institution nationale au profit d’un candidat. De toute évidence, ce grief sera recevable dans la forme par la justice. Pour le candidat RND Abdelhak Kazi-Tani et nouveau sénateur, c’est une simple et banale erreur, comparée à l’instrumentalisation délibérée des pairs du candidat FLN à travers l’utilisation de l’effigie du président de la République et de l’emblème national, voire même de moyens des collectivités. À l’Ouest, la lutte pour les sénatoriales s’est avérée serrée dans la wilaya de Chlef qui a vu le candidat du RND, à savoir Hamid Bouzekri, le P/APC de Breïra, siéger au Conseil de la Abdelhak Kazi-Tani, président de l’APW d’Oran est accusé d’abus d’autorité. nation en récoltant 249 voix contre 177 en faveur du candidat du FLN. Pourtant, ce dernier, Ameur Amar, l’actuel P/APW de Chlef, était parti favori selon un sondage effectué depuis les élections primaires de ces sénatoriales. D’après certaines indiscrétions, le travail de coulisses ainsi que les tractations menées par de nombreux électeurs dissidents du FLN, surtout après l’élimination lors des primaires de l’autre candidat du FLN, le P/APC de Sidi Abderrahmane, ont donné plus de chance au candidat vainqueur de ces élections pour le renouvellement partiel du Conseil de la nation. À Mascara, l’opération s’est déroulée dans l’ensemble dans de bonnes conditions en dépit d’une entame houleuse entre les candidats. Comme attendu, le candidat du FLN Berrahal Benaoumeur a été élu en obtenant 312 voix sur 774 inscrits, devançant largement Mansouri (RND). Pour rappel, depuis 1996, ce siège au Sénat était la propriété du RND. Par ailleurs dans la wilaya d’El Bayadh, le candidat du RND, M. Belgourari, chirurgien de son état, vient de perdre pour la 3e fois consécutive une élection sénatoriale, avec un écart de 11 voix, au profit du candidat du FLN qui se voit projeté pour la deuxième fois à la Chambre haute. Président de l'APW depuis trois mandats, le candidat du RND a trouvé du mal à mobiliser ses électeurs puisque plus de 50 bulletins nuls ont été comptés lors de l'opération de dépouillement. À Tlemcen, c’est un candidat du parti FLN qui a été élu au poste de sénateur. Huit candidats pour la législature de la Chambre haute sont entrés en compétition pour l’unique poste disputé laissé vacant par Zettam Abderrahmane (RND). Il s’agit des représentants des partis FLN, RND, FNA, FNL et FNA et de trois candidats indépendants. Belhabri Dayane Eddine, tête de file du FLN qui a noué de solides alliances au sein de certains autres partis influents, semblait le mieux placé pour arracher l’investiture en question. À Tiaret, le candidat du FLN, Yahi Mokhtar, maire de l’APC de Rachaiga a glané 251 voix sur les 656 exprimés. L’ex-député RND, Bekhiri Hamid, désormais responsable du bureau local, a récolté 229 voix. SYNTHÈSE CORRESPONDANTS 5E SALON NATIONAL DE L’ARTISANAT ET DES MÉTIERS À CHLEF Le travail à domicile, source de développement a chambre de l’artisanat et des métiers de la wilaya de Chlef a organisé cette semaine et durant plusieurs jours, le cinquième Salon national de l’artisanat et des métiers au restaurant universitaire situé au centre ville de Chlef, sous le slogan “Le travail effectué à domicile est une source de revenu pour la L famille productrice et pour le développement local aussi”. Ont pris part à cette manifestation, une centaine d’artisans venus de plusieurs régions du pays. Cette cinquième édition a permis aux nombreux visiteurs de prendre connaissance de l’ensemble des activités inscrites au programme de la manifestation. Des produits alimentaires fabriqués traditionnellement par des femmes, des effets vestimentaires, des objets anciens comme par exemple des moulins traditionnels, la bijouterie en argent, la poterie, la sculpture sur bois et autres articles ont attiré l’attention des visiteurs. AHMED CHENAOUI ORAN Des trafiquants de drogue arrêtés à Aïn El-Turck n Suite à une plainte déposée par un homme originaire de Relizane, victime d’une agression suivie de vol commis par trois individus, dont une femme, la perquisition du domicile des suspects sis à haï Colonel Ferraj, au centre-ville de Aïn El-Turck a permis aux éléments de la BMPJ de la Sûreté de daïra de saisir une quantité de cocaïne et des comprimés d’ecstasy. L’enquête a révélé que le plaignant fait partie de la bande des agresseurs et qu’ils se sont battus à cause d’un différend concernant le partage des revenus de la vente de drogue. sont montées avec lui, à bord de sa Hyundai Accent, et qui ont été agressées sexuellement, il a été arrêté et traduit devant la justice. AYOUB A. Un clandestin violeur à Bousfer n Les éléments de la Sûreté de daïra de Aïn el-Turck ont arrêté un taxieur clandestin, la vingtaine, à Bousfer, pour détournement et viol. Agissant sur plaintes de plusieurs femmes qui A. A. Crime à El Hamri n D.A, 18 ans, a été poignardé à mort, , ce mardi, au quartier populaire d’El Hamri. Evacué en début de soirée dans un état grave aux UMC du CHUO, il a succombé à ses blessures. Un suspect aurait été arrêté par la police. A. A. Arrestation de deux dealers n Travaillant sur renseignements, les policiers de la BRI, en coordination avec les éléments de la BMPJ de Béchar ont arrêté un dealer, à la place de la République, en possession de 6,5 g de kif, 15 comprimés psychotropes et une somme d'argent. Dans le même cadre, les éléments de la BRI ont arrêté cette semaine une autre personne, la cinquantaine, en possession de 108 comprimés psychotropes et une somme d'argent. Déférés au parquet, les deux mis en cause ont été écroués. R. ROUKBI TLEMCEN La contrebande reste stable n En 2015, les différents services de la police de Tlemcen ont saisi plus de 17 tonnes de cuivre et 10 quintaux d’aluminium ainsi que 69 véhicules qui ont servi dans le transport de la marchandise. Par ailleurs, 6816 unités d’alcool, 188910 cartouches de cigarettes et 1404 oiseaux exotiques ont été également saisis. Relativement à l’année écoulée, le rapport est en gros quasiment constant avec 8,2 tonnes de cuivre, 95 véhicules, 6635 unités de boissons alcoolisées et 23444 cartouches de cigarettes. AMMAMI MOHAMMED TISSEMSILT Une adolescente grièvement brûlée n Suite à une fuite de gaz provenant d'un réchaud, un incendie s’est déclaré dans une chambre d’un domicile sis à la cité 1er Mai, commune d’OuledBessem, occasionnant des brûlures à des degrés divers à une adolescente âgée de 16 ans. La victime a été évacuée vers l'hôpital de Douéra, à Alger, où elle est gardée sous observation médicale. A. A. Jeudi 31 décembre 2015 18 Contribution LIBERTE HOMMAGE À AÏT AHMED Quand le nouveau monde peine à naître… “Mon ultime prière : ô mon corps, fais de moi un homme qui interroge !” F. Fanon Je voudrais, en tant qu’enseignant en humanités, apporter ma modeste contribution au débat soulevé à la suite de la disparition d’Aït Ahmed, figure charismatique de la Révolution algérienne. J Yahia Magha/Archives Liberté e commencerai par évoquer le propos d’un ministre qui est, à mon sens, très symptomatique de la crise que nous vivons aujourd’hui en Algérie. Intervenant dernièrement sur les ondes d’Alger Chaîne 3, ce commis de l’État parlait de l’expérience de l’Algérie en matière de lutte contre le terrorisme et j’étais à première vue, je dois l’avouer, sensible à Par : VOUSSAD SAIM(*) son approche. Je trouvais particulièrement que l’angle à travers lequel il abordait la question et la stratégie qu’il préconisait, en théorie s’entend, ne manquaient pas de pertinence car j’ai pensé qu’en faisant le lien entre la “déradicalisation” et la “démocratisation” de la vie sociale, le ministre touchait au fond du problème. Quand la démocratie, avec ce qu’elle suppose comme valeurs de justice, de droits, de devoirs et de liberté, vient à faire défaut dans un pays, cela ouvre inévitablement, en effet, la voie à toutes les dérives. Sauf que, si le ministre a eu le mérite de pointer du doigt le nœud du problème, force est de constater cependant qu’il manquait des éléments, et pas des moindres, à la justesse de son diagnostic. D’abord parce que le ministre est mal placé pour parler de la “démocratisation” pour la raison simple qu’il s’exprime au nom d’un régime qui fait, en vérité, peu de cas de cette question. La démocratie ne peut s’accommoder d’un fonctionnement de façade. C’est avant tout un état d’esprit qui s’entretient de la différence d’opinion et dont la finalité est de consacrer l’alternance en principe de gouvernance. Et, disons-le tout net, notre pays est très en retard dans ce domaine. Du coup, j’ai trouvé le propos du ministre décalé par rapport à la réalité et, à l’entendre parler de “démocratisation”, en vantant l’expérience de l’Algérie dans le domaine du terrorisme comme s’il y avait franchement de quoi en tirer gloire, je ne savais plus s’il fallait en rire ou pleurer. Il est vrai que nos dirigeants, à défaut d’expérience à faire valoir dans des secteurs aussi vitaux que celui de l’économie ou de la culture, là où justement ils sont censés faire preuve d’imagination, ne trouvent pas mieux, sans doute pour compenser leur faillite, que de vanter leur expérience en matière de terrorisme. Bien sûr, loin de moi l’idée de discréditer le combat héroïque du peuple algérien qui a consenti des années durant, de lourds sacrifices pour venir à bout de la bête immonde en payant le prix du sang. C’est ici, l’instrumentalisation indécente de la tragédie nationale à des fins politiques qui heurte la conscience. Cette dernière, qu’on me permette de le dire crûment, n’a servi presque à rien puisqu’on n’en a tiré aucun enseignement. Sinon, comment expliquer le fait que l’on continue à gouverner avec les mêmes mentalités et à reconduire les procédés stériles du passé qui ont Aït Ahmed, figure charismatique de la Révolution algérienne. mené le pays au bord du chaos. La raison voudrait, en effet, qu’après ce terrible drame qui a frappé la patrie au plus profond de son être – on dénombre pas moins de 200 000 morts – on marque une pause, une halte historique en faisant une sorte de rétrospection-bilan, pour revoir notre mode de gouvernance, repenser notre rapport au monde, à tout le moins essayer de comprendre comment, 60 ans après l’indépendance, on en arrive à une situation aussi dramatique car il faut dire les choses telles qu’elles sont, auquel cas, on ne ferait qu’ajouter au malheur du monde (dixit Camus). Nos politiques ont malheureusement cette fâcheuse manie de ne jamais se remettre en question et de s’obstiner à éluder les problèmes cruciaux. Il en est ainsi de notre ministre qui fait comme si le terrorisme est une fatalité tombée du ciel. Evitant ainsi de se regarder dans la glace, par manque de courage politique et souvent à cause d’un excès de narcissisme primaire, le régime se dispense de faire son autocritique pour ne pas avoir mauvaise conscience. L’idéologie (nos étudiants disent l’idiologie ce qui n’est, en soi, pas totalement insensé) bat alors son plein et opère insidieusement du fait que sa vocation est de faire l’impasse sur le réel, du moins d’en présenter une image truquée, un peu comme dans un carnaval où on se plaît à jouer des masques de façon à dissimuler les faits et à faire passer les vessies pour des lanternes. Les partisans du quatrième mandat se sont adonnés à ce jeu de mauvais aloi, c’est le moins que l’on puisse dire, s’ingéniant au prix d’une rhétorique tout aussi fallacieuse que pitoyable, à défendre sans état d’âme le quatrième mandat. Il faut reconnaître que l’exercice est tout de même rude quand on s’évertue à convaincre ce dont soi-même on est loin d’être convaincu. Cela s’appelle de l’opportunisme tout court. Quand on nourrit dans l’ombre les desseins de pouvoir, on est prêt à marcher sur les principes si tant est qu’on en ait. Ainsi, on en arrive à discréditer davantage la chose politique auprès de l’opinion publique qui a déjà beaucoup de mal à s’y retrouver. Car, faut-il le rappeler, la politique, contrairement à ce que l’on a appris à penser, n’est pas forcément synonyme de saleté, de coups bas et de roublardise. Elle peut se définir dans le sens noble du terme simplement comme la manière efficace de penser l’organisation de la cité et d’anticiper les crises en vue d’assurer le bonheur des citoyens. Malheureusement le terme a été dévoyé et vidé de tout son sens pour être réduit à des calculs mesquins où l’intérêt du peuple passe au second plan. D’où la désaffection de ce dernier à l’égard de la politique. Mais au fond, tout ceci a une histoire qui a commencé déjà avec l’indépendance. L’Algérie s’est retrouvée, d’emblée, (ironie du sort ?) dans une situation de blocage, incapable de réaliser le saut salvateur à même de la faire entrer dans l’Histoire. Pourtant, au lendemain de son accession à l’indépendance, tout la prédisposait à un destin plein d’espoirs : les tenants du pouvoir auraient pu mettre à profit le capital symbolique encore inentamé de la Révolution, porté par l’euphorie de tout un peuple qui, pour avoir enduré une guerre me- née sans relâche contre l’une des plus grandes puissances impériales, était alors prêt à relever les défis ardus de l’indépendance. Hélas ! C’était compter sans la bêtise des hommes !! Certains tapis dans l’ombre, avaient déjà commencé à nourrir des complots au moment même où la patrie était toujours occupée à combattre le colonialisme. Entamer, en effet, l’ère des indépendances avec un coup d’État est la pire chose qui puisse arriver à une nation. Preuve en est que l’Algérie ne s’en est jamais remise, depuis. Pour le dire en termes heideggeriens, on peut dire qu’il y a là “un défaut d’initialité” qui se traduit dans la défaillance du “commencement”. Quand la puissance du commencement vient à manquer, c’est tout l’avenir de la société qui se voit hypothéqué et compromis. “Car tout initial authentique a, en tant que saut, une avance, dans laquelle tout à venir […] se trouve déjà devancé. L’initial contient déjà en réserve la fin.” L’Algérie, prise en otage par une “bourgeoisie compradore”, malade de son infantilisme, (les thèses de Fanon sont toujours d’actualité) va persister dans cette logique mortifère de renoncements permanents, qui seront terriblement préjudiciables pour les générations futures. Pourtant ce ne sont point les occasions historiques qui ont manqué pour réparer les erreurs du passé et accomplir ce saut tant espéré vers la démocratie : 1980, 1989, 2009, pour n’en retenir que les moments les plus cruciaux, étaient autant d’occasions pour nos politiques d’amorcer un véritable tournant historique. Mais malheureusement, comme l’écrit à juste titre Braudel, les mentalités “sont prison de longue durée” et on ne s’affranchit pas si facilement de leur poids tyrannique. Là est le drame de l’Algérie et des pays sous-développés en général qui souffrent cruellement de l’opportunisme de leurs gouvernants. Il faut, à cet effet, reconnaître à Aït Ahmed le mérite d’avoir pris conscience dès les premières heures du combat pour l’indépendance de ce mal qui gangrène les esprits : “Aujourd’hui que nous sommes tous d’accord pour reconnaître que le mouvement de libération tourne à vide, qu’il est bloqué, il importe que nous débloquions d’abord notre circuit théorique, notre pensée des usages frelatés que nous faisons de quelques notions abstraites afin de permettre à ce mouvement de reprendre son moment historique.” L’allusion à “la Révolution qui tourne à vide” n’est pas sans rappeler le propos de Fanon dans Les damnés de la terre où il explique ce syndrome mental qui se traduit par cette fâcheuse manie à vouloir placer par-dessus tout son ego, quitte à bloquer le destin du peuple. Il suffit de rappeler quelques faits du passé récent pour réaliser l’ampleur du problème. En 1988, on disait, souvenez-vous-en, que le peuple ne s’est pas soulevé pour la démocratie mais parce qu’il avait faim comme si le peuple était juste un estomac à remplir et qui n’a que faire de la liberté d’expression. Je dirai, si je peux me permettre une outrance, qu’on n’est pas loin des schémas coloniaux. Plutôt que d’exploiter cette aubaine historique pour rompre avec les pratiques castratrices du passé, on a tout fait pour torpiller le processus politique. L’aspiration à la démocratie, ô combien porteuse d’espoir, requerrait d’être soutenue à long terme car, il est vrai, on ne s’invente pas du jour au lendemain démocrate ; c’est une pratique de longue haleine qui nécessite beaucoup de sacrifices et surtout un apprentissage assidu du vivre ensemble et du rapport à l’autre. lll LIBERTE lll Jeudi 31 décembre 2015 La société civile, faute de maturité politique, n’a pas joué le rôle qui consistait à donner une impulsion à cette mutation, comme ce fut le cas en Tunisie, pour la faire aboutir. La suite tout le monde la connaît : le pays allait plonger dans une des périodes les plus sombres de son histoire qui a failli ruiner définitivement ses fondements déjà très fragiles. Mais si l’on veut porter une appréciation juste des choses, en réponse au propos de notre ministre, il faudrait les formuler selon la morale de Nietzche. “Il n’y a pas, écrit le philosophe, d’erreur plus dangereuse que de confondre la cause et l’effet.” C’est, en effet, quand un État court à sa ruine qu’il sécrète le terrorisme lequel n’est, tout compte fait, que le signe patent de sa décadence. Cela peut d’ailleurs s’appliquer à l’échelle du monde aujourd’hui. Pour avoir pris véritablement conscience et surtout très tôt la mesure de l’enjeu civilisationnel auquel était et continue d’être confrontée l’Algérie, feu Aït Ahmed n’a pas cessé d’appeler de ses vœux l’instauration d’une Assemblée constituante qui va consacrer la souveraineté du peuple. S’il avait été écouté, peut-être que l’Algérie se serait épargnée bien des malheurs et aurait fait l’économie d’un temps précieux qui lui aurait permis d’être aujourd’hui peut-être à l’avant-garde des grandes nations. Dans le même esprit, le défunt Mohamed Boudiaf a pensé qu’il était urgent de provoquer le choc historique tant attendu à même de mettre fin au système de cooptation et d’imprimer une nouvelle dynamique au pays en prônant ouvertement la rupture avec les vieilles habitudes du passé qui font qu’on exploite sans vergogne les symboles de la Révolution comme un vulgaire fonds de commerce. Il y a des moments où il faut savoir affranchir l’histoire de la mémoire ; ce serait le meilleur hommage que l’on puisse rendre à nos valeureux martyrs. Le fait de continuer à s’accrocher à tout bout de champ au passé est Contribution 19 une fuite en arrière aussi inconséquente qu’irresponsable. C’est en tout cas la preuve d’une impuissance à faire face à la réalité et le signe qu’on est bel et bien en panne de projets pour l’avenir. Pour avoir compris cette question cruciale et sachant que c’était à ce niveau que se jouait le destin de la nation, Aït Ahmed et Boudiaf ont ressenti l’urgence de redresser le régime de ses errements en projetant d’engager des réformes (celle des mentalités plus que tout) en profondeur. Les deux le payeront malheureusement très cher, l’un de son exil et l’autre de sa vie. Il faut aussi reconnaître au président Zeroual d’avoir au moins essayé, et c’est tout à son honneur, de bousculer les conventions en réduisant le nombre des mandats présidentiels à deux. On pensait alors que l’Algérie allait enfin commencer à sortir petit à petit du tunnel avec la consécration d’une véritable alternance au pouvoir, et de nouvelles mœurs politiques. Mais on a beau chasser le naturel, il revient au galop. Le Président actuellement en exercice ( ?) a laissé échapper une belle opportunité de faire entrer l’Algérie dans l’Histoire (et lui avec elle) d’autant qu’il avait tous les atouts de son côté. Jouissant d’un passé de moudjahid, donc d’une légitimité historique et ayant joué un rôle, sinon moteur, en tout cas, avouonsle, déterminant dans le rétablissement de la paix, il aurait suffi qu’il fasse preuve d’un peu plus de sagesse, de clairvoyance et de courage politique pour annoncer solennellement à la nation son retrait de la vie politique et inaugurer de la sorte une ère démocratique nouvelle qui jettera (pourquoi pas ?) les jalons de la deuxième République. Celle-ci aurait eu, sans aucun doute, un retentissement éclatant vu que l’Algérie se trouvait à un moment charnière de son histoire, après avoir souffert durement dans sa chair, du terrorisme. Imaginons seulement un instant l’impact symbolique qu’aurait provoqué un tel acte, compte tenu notamment du contexte géopolitique actuel et des bouleversements que connaissent les pays du Maghreb et du monde arabe ! Le Président aurait alors généré le déclic et déclencher cet “élan vital” au sens où l’entend Bergson qui a fait tant défaut à notre pays et, ce, depuis 1962. Voilà la lettre qu’attendait la jeunesse en mal de repères, si assoiffée d’actes symboliques forts et qui l’aurait, sans aucun doute, réconciliée avec la politique au sens noble. Le Président en serait alors, à coup sûr, sorti grandi plus que jamais. On aurait fini ainsi avec tous les discours démagogiques. Depuis l’indépendance on n’a pas cessé de nous gargariser de discours creux, de la nécessité de bâtir une nation solide capable de résister, par la force de ses institutions, à toutes les tempêtes de l’histoire et de survivre à la disparition des hommes et, comble du paradoxe, on continue en parallèle à croire encore aux hommes providentiels sans lesquels, nous dit-on, il n’y aurait aucune alternative possible ! Il se trouve, c’est une banalité de le rappeler, que nous sommes tous voués au trépas. Faudrait-il alors, dans ce cas, une dérogation divine pour rappeler tous ces hommes providentiels de l’au-delà pour continuer à gérer le sort des générations futures ? Dans cette situation tragico-comique, c’est bien sûr l’image de l’Algérie, dont on n’a pas cessé de mépriser le peuple, qui en pâtit. En effet, comble de l’ironie, c’est bien au nom de ce peuple que l’on agit à coups de manigances et de combines pour ourdir les intrigues de palais étalées au grand jour sur la place publique ces derniers temps. Si nos dirigeants savent si bien parler au nom du peuple, en se faisant les chantres de l’Algérie profonde c’est à dessein justement de lui subtiliser et lui confisquer la parole comme si le peuple était condamné à rester sous la tutelle des guides éternels. On n’en finit pas alors de recycler des hommes qu’on croyait révolus et à la moindre critique on crie au complot et à la déstabilisation de l’État. J’en reviens donc au fond du sujet : qui déstabilise qui ou quoi ? Si l’on peut être partagé, j’en conviens, sur la réponse à cette question, il y a en revanche un constat incontournable, et malheureusement amer auquel on ne peut échapper tant il s’impose par son évidence ; celui qui consiste à dire qu’un État qui n’arrive pas à se penser et à faire sa mue est un État finissant si bien qu’il laisse apparaître ses contradictions au grand jour. “La crise, disait Antonio Gramsci, c’est quand le nouveau peine à naître et que le vieux tarde à mourir.” Cet aphorisme pourrait résumer tout le drame non seulement de notre pays mais de tous les pays dits sous-développés. Que l’on ne m’accuse surtout pas de noircir le tableau ou d’être dans le déni systématique car il s’agit là d’une vérité de fait et non d’opinion qu’on ne saurait, par conséquent, réfuter, sauf à vouloir s’entêter à travestir la réalité. “La survie de l’arbre, comme l’écrit encore si justement Michel de Certeau dans une belle métaphore, est en jeu quand ses racines sont mises au jour.” Le moins qu’on puisse dire c’est qu’on est en plein dedans. De cette situation, nous avons tous une part de responsabilité bien sûr. Force est de constater que les intellectuels aujourd’hui, censés être à l’avant-garde, ont cruellement failli à leur responsabilité historique du fait qu’ils ne sont plus acteurs et ne s’impliquent pas dans les débats de société, laissant souvent la place aux opportunistes politiques de tout bord. Il nous faut sortir de notre indifférence et inventer un langage neuf pour repenser notre être au monde. C’est de cette capacité à refonder notre parole que va dépendre le sort de la nouvelle République qu’il faudra forcer à naître. L’accouchement sera, certes, douloureux, mais il sera porteur, à coup sûr, d’espérances. Aussi est-ce par la phrase, si riche en enseignements de Dostoïevski, que je terminerai en guise de conclusion : “Nous sommes tous responsables de tout et de tous, et moi plus que les autres.” Le jour où l’on arrivera à ériger en principe de vie ce propos, nous commencerons peut-être à trouver un début de solution à la crise de conscience que nous traversons. (*)ENSEIGNANT CHERCHEUR À L’ÉCOLE NORMALE DE BOUZARÉAH Publicité ANEP N°360 540 Liberté du 31/12/2015 ANEP N°360 548 Liberté du 31/12/2015 Jeudi 31 décembre 2015 20 Publicité PETITES ANNONCES LIBERTE PUB OUM EL-BOUAGHI Cité 1000-Logements (NASR) Tél./Fax : (032) 55 78 99 OFFRES D’EMPLOI ————————————— La clinique Source de la vision 129 lotissement la Cadat les Sources Bir Mourad Raïs, Alger 16005. 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Tél. : 0674 527 980 ————————————— HS comptable long. exp. comptabilité finance G50 bilan maîtrise normes IFRS/NSCF cherche emploi axe Réghaïa-Rouiba-DEB libe de suite. Tél. : 0559 01.80.45 ————————————— JH 43 ans de Tizi Ouzou cherche emploi dans restaurant ou cantine comme plongeur rapide au moment de service beaucoup d’exp. accepte d’autres propositions. Tél. : 0778 68 76 32 ————————————— Chauffeur semi-remorque porchar cherche emploi. Tél. : 0557 56 38 01 ————————————— Responsable d’acceuil et hébergement cherche emploi dans les environs d’Alger ou un autre poste similaire. Tél. : 0556 16.64.61 ————————————— JH diplômé en comptabilité (DEUA) cherche emploi dans les environs d’Alger. Tél. : 0559 24.53.73 ————————————— JF licenciée en sciences économie gestion d’entreprise exp. 4 ans (3 ans assistante direction commerciale un an dans le domaine commercial) cherche emploi. Tél. : 0542 38.69.15 ————————————— JF licenciée en sciences économiques et gestion d’entreprise expérience 3 ans assistante direction un an commerciale cherche emploi. Tél. : 0542 38.69.15 ————————————— JH 29 ans habitant à Alger cherche emploi comme chauffeur avec ou sans voiture. Tél. : 0772 912 991 ————————————— JH 30 ans DEUA en management exp. 3 ans commercial et gestion stocks cherche emploi. Tél. : 0550 70.16.40 ————————————— JH 32 ans lic. compt. CAC 5 ans d’exp. décl. fisc. parfiscal, bilan PC Compta, PC paie cherche emploi. Tél. : 0540 27.67.33 ————————————— Fonctionnaire retraité cherche emploi, accepte toute proposition. Tél. : 0698 91.98.74 ————————————— JH licencié gestionnaire exp. maîtrise l’outil informatique cherche emploi. Tél. : 0542 60.12.39 ————————————— H ayant permis lourd, léger, transport en commun (SR) cherche emploi. Tél. : 0551 90.84.35 - 0542 63.72.84 ————————————— JH 32 ans licence en gestion + TS en MI maîtrise inf. exp. dans les appro-gestion commerce, cherche emploi stable. Tél. : 0550 26.00.85 ————————————— JH 30 ans avec exp. cherche emploi dans une entreprise privée ou étatique en qualité d’agent de sécurité, peintre ou pâtissier. Tél. : 0674 64.19.97 ————————————— JH comptable ayant CAP et CMTC en comptabilité exp. 10 ans sur PC Compta et PC paie et l’outil informatique habite à Réghaïa cherche emploi. Tél. : 0676 11.45.60 ————————————— JH 28 ans licence en droit + CAPA un an d’exp. dans le domaine, maîtrise l’outil infformatique et les langues étrangères, cherche emploi. Tél. : 0790 10 12 86 ————————————— JH 25 ans de Tizi Ouzou master en génie civil, sans exp. sérieux et dynamique cherche emploi dans le domaine. Tél. : 0697 26 68 01 ————————————— JF licenciée en sciences économie et gestion d’entreprise exp. 3 ans assistante commerciale direction cherche emploi. Tél. : 0553 70 65 84 ————————————— Chef cuisinier 28 ans d’exp. toutes spécialités : orientale, occidentale et gastronomique, viande, poisson cherche emploi. Tél. : 0556 54.09.67 ————————————— JH 28 ans ayant bac + 4 cherche poste de gestionnaire de stocks, résidant à Beni Messous, Alger. Tél. : 0770 81.43.99 ————————————— JF 26 ans diplômée en comptabilité 3 ans exp. dans le domaine, parle français, anglais cherche emploi dans le domaine ou autre à Alger. Tél. : 0559 14.82.25 ————————————— JF 25 ans licenciée 3 ans d’exp. cherche emploi dans la logistique ou administration à Alger. Tél. : 0555 19.42.54 ————————————— Femme garde enfants chez elle. Cité 400 Logts Bt 19 Aïn Bénian, Alger. Tél. : 0771 945 311 ————————————— H retraité ex. secrétaire adminis. princ. plus de 35 ans d’exp. prof. en particulier corps de la santé cherche emploi. Tél. : 0790 85.06.82 ————————————— Ex-DG ingénieur GC/TP 30 ans exp. cherche poste consultant ou assistant. Tél. : 0552 903 072 ————————————— JF cherche emploi comme secrétaire. Tél. : 0554 23.48.08 ————————————— JH 45 ans titulaire permis de conduire plus de 10 ans d’exp. dans le domaine ou livreur cherche emploi. Tél. : 0540 92.90.54 ————————————— JH 30 ans, licencié en sciences commerciales option management maîtrise l’outil informatique et le français 2 ans d’exp. commercial dégagé du service militaire cherche emploi dans le domaine ou autre. Tél. : 0667 64.52.81 LIBERTE Jeudi 31 décembre 2015 Publicité 21 Important laboratoire pharmaceutique recrute • DELEGUES MEDICAUX •DELEGUES PHARMACEUTIQUES pour les régions Alger, Oran, Sétif Conditions • Avoir un diplôme de médecin, chirurgien-dentiste, pharmacien, vétérinaire ou biologiste. • Etre libre de tout engagement. — Excavateur à godets — Lots de rails Pour plus d’informations, contactez BJ 023408 Pensée SAHMOUNE ABDELKADER Telle une mendiante, la mort va de porte en porte. La voilà qui frappe à la nôtre. Voilà l’inattendu, la touche finale, la touche fatale. Je dévore mes sanglots, tout ça est trop rapide, c’est une grosse déflagration dans ma tête. Pourquoi mon frère ? Pourquoi aussi tôt ? Repose en paix, cher frère bien-aimé. Que Dieu t’accueille en Son Vaste Paradis. T.O-BR5713 sos —————————————— La famille Allili a la douleur de faire part du décès de son cher et regretté Allili Belkacem, dit L’Hadj Ouamar. L’enterrement aura lieu ce samedi 2 janvier 2016 au village Aït Issad. “À Dieu nous appartenons et à Lui nous retournons” LIBERTE PUB Handicapé au niveau du pied gauche cherche une prothèse triasse d’origine allemande (besoin d’aide). Tél. 0550 73.01.17. Décès Cela fait 12 ans, le 30/12/2003, que nous as quittés notre cher LEFFAD HAMID Tu as laissé un immense vide que nul ne peut combler. Ta maman, tes sœurs, ta femme, tes filles, ton frère, ta belle-sœur, tes beaux-frères et tes neveux demandent à tous ceux qui t’ont connu d’avoir une pieuse pensée à ta mémoire. A Dieu nous appartenons et à Lui nous retournons. ALP Pensée —————————————— F.2206 Pensée 40e jour XMT LOCATION DE MACHINES Le tout en état neuf, jamais servi 0355 La famille Beniken, parents et alliés, de Takaatz-Seddouk demande à toutes les personnes ayant connu notre cher et regretté BENIKEN MOKHTAR DIT HAFID d’avoir une pieuse pensée à sa mémoire à l’ occasion du 40e jour de son décès A Dieu nous appartenons et à Lui nous retournons. Envoyer votre CV au 023 45 00 17 Grande capacité de stockage (plus de 20 000 tonnes) 0773 57 71 06 Naissance Un peu plus de trois ans après la disparition tragique de son grand-père qui n’aura pas la chance de connaître, le petit • Electromécanicien • Assistante commerciale • Des ouvriers VENDS Envoyer CV + lettre de motivation par email à : [email protected] Carnet Importante société recrute pour ses besoins BRIQUETIERS CECI VOUS INTÉRESSE • 3 grandes et 1 petite machines fraiseuses travaux publics (2014) • Camions poids lourd grand tonnage • 2 engins pour forage Sise Zone industrielle Réghaïa Tél. : 0555 46 80 08 Pensée BR4304 TIZI OUZOU Bt. bleu Cage C. 2e étage Tél : 026 12 67 13 Cela fait trois ans, le 31 décembre 2013, que nous a quittés à jamais notre cher père et époux ADJOUD MOHAND SAÏD laissant un grand vide que nul ne pourra combler. En cette douloureuse circonstance, sa famille demande à tous ceux qui l’ont connu et aimé d’avoir une pieuse pensée à sa mémoire. Que dieu ait son âme et l’accueille en Son Vaste Paradis. T.O-BR5702 Décès T.O-BR5715 9, rue Colonel Amirouche Tél./Fax : (036) 82 14 14 AF Pensée Pour ma mère SAAL ZOUINA ÉPOUSE KAHIA Aujourd’hui, le 31 décembre 2015, il y a un an que tu fermais doucement les yeux, rappelée à Dieu pour un monde meilleur. Malgré mon déchirement, ma douleur s’est alors fait discrète. Seule la pensée de la fin de tes souffrances m’a aidée à surmonter ce vide laissé par ton départ. Pourtant, tu me manques encore tellement. Une pieuse pensée est demandée aujourd’hui à tous ceux qui t’ont connue et aimée. Qu’Allah Tout-Puissant t’accorde Sa Sainte Miséricorde et t’accueille en Son Vaste Paradis. Mekki Kahia Nacéra XMT La famille Lassouaoui, parents et alliés, à la douleur de faire part du décès de son cher père et grand-père LASSOUAOUI SAID survenu en France le 22 décembre 2015 à l’âge de 65 ans. La levée du corps se fera vendredi, 1er janvier 2016, à 12h30 en son domicile au 27, rue Djenane El Malek (à côté du siège de Sonatrach), Hydra et l’enterrement se fera au cimetière de Ben Omar, Kouba. A Dieu nous appartenons et à Lui nous retournons. SETIF est venu au monde, le 26 novembre dernier, avec le même prénom, pour combler le vide qu’il laissé. En cette heureuse occasion, son papa Walid Ahmane, (fils du défunt Mohand) et sa maman Mme Ahmane, née Amina Mérabtene, tiennent à partager leur joie avec l’ensemble des membres des deux familles, Ahmane et Mérabtene, et tous les proches. Bonheur et santé à tous. F.2207 Triste fut pour nous le 31 décembre 2011, jour où nous a quittés à jamais notre chère et regrettée mère et grand-mère MME GUENDOULI NÉE OUAZANI DEHBIA Le vide que tu as laissé est immense. Quatre ans après, ton souvenir est vivant en chacun de nous. En ce triste anniversaire de ta disparition, ton fils El Hadj Azedine, sa femme et leurs enfants prient ceux qui t’ont connue d’avoir une pieuse pensée à ta mémoire. Ayé, nous ne t’oublierons jamais. El Hadj Azedine Dame cherche couches pour adultes + chaise roulante pliable. Tél. : 0550 65 22 78 ——————— Fillette de 6 ans a besoin de deux prothèses auditives. Tél. : 0558 39 89 51 MOHAND AHMANE Pensée Cela fait déjà plus d’un mois que tu nous as quittés, et douloureux et durs sont pour nous les jours depuis ton triste départ qui a laissé un vide immense et douloureux qui ne pourra jamais être comblé tant tu nous étais cher et tellement aimé cher OTHMANE En cette pénible circonstance, tous les membres de la famille Boukroufa, alliés et proches, demandent à toutes et à tous d’avoir une pieuse et affectueuse pensée en hommage et en signe de recueillement à ta mémoire et de prier pour ton âme. Tu resteras dans nos cœurs à tous jamais cher Othmane. Cher bien-aimé Othmane que Dieu t’accorde Sa Sainte Miséricorde et t’accueille en Son Vaste Paradis. ALP Condoléances Condoléances Les membres du conseil de l’Ordre et les avocats du barreau de Tizi Ouzou présentent à leur consœur Maître Lemdani Ania, avocate à la cour de Tizi Ouzou, ainsi qu’à toute sa famille et ses proches leurs sincères condoléances suite au décès de son père MAÎTRE LEMDANI SAID A Dieu nous appartenons et à Lui nous retournons. C’est avec tristesse que j’avance mes condoléances à Mme Si Aït Ahmed El Hocine ainsi qu’à ses enfants et sa famille et à tous les Algériens qui le portent dans leur cœur notre regretté AÏT AHMED Allah yarahmou. A Dieu nous appartenons et à Lui nous retournons. La grande Djamila de la Radio Télévision algérienne. Le bâtonnier Chellat Smaïn T.O-BR5714 BR4302 Jeudi 31 décembre 2015 22 Sport VIOLENCE DANS LES STADES LIGUE 1 CRB-MCA, le 16 janvier à 16h au stade du 5-Juillet n Le derby algérois CR BelouizdadMC Alger comptant pour la 16e journée du championnat de Ligue 1 Mobilis, initialement prévu au stade du 20-Août (Alger), se jouera le samedi 16 janvier à 16h au stade du 5-Juillet, a indiqué à l'APS, le président de la Ligue de football professionnel (LFP) Mahfoud Kerbadj. Cette rencontre a été délocalisée sur demande de la wilaya d'Alger pour des raisons “organisationnelles”, avait précisé, lundi, à l'APS, le premier responsable de l'instance chargée de la gestion de la compétition. L'autre derby de la capitale entre l'USM Alger et le NA Hussein-Dey comptant pour la même journée, se déroulera également au stade du 5-Juillet, suite à une demande transmise par la direction usmiste à la LFP. Kerbadj ne sera pas candidat à sa propre succession n Le président de la Ligue de football professionnel (LFP), Mahfoud Kerbadj, a annoncé, hier à Alger, son retrait de son poste à l'issue de la saison 2015-2016 qui coïncide avec la fin de son mandat à la tête de l'instance chargée de la gestion de la compétition. “Je n'ai pas l'intention de me présenter pour un nouveau mandat. Déjà, j'ai consenti à contrecœur d'aller au bout de mon mandat”, a déclaré Kerbadj à la presse, en marge d'un forum contre la violence organisé par la Direction générale de la Sûreté nationale à l'École supérieure de la police Ali-Tounsi (Alger). MERCATO D'HIVER La JSK, l'USMA, le RCA et la JSMS autorisés à recruter 4 joueurs n Les formations de la JS Kabylie, de l'USM Alger du RC Arba (Ligue 1) et de la JSM Skikda (Ligue 2) sont autorisées à engager quatre nouveaux joueurs lors de l'actuel mercato d'hiver et non pas trois comme les autres clubs des deux Ligues, a indiqué, hier, à l'APS, le président de la Ligue de football professionnel (LFP), Mahfoud Kerbadj. Cette mesure a été prise au profit de la JSK suite à la blessure de son joueur, Ahmed Gagaâ, au cours de sa participation avec la sélection olympique nationale, à la Coupe d'Afrique-2015 des moins de 23 ans au Sénégal. La blessure du jeune milieu de terrain a nécessité son passage sur le billard, synonyme de forfait pour la suite de la saison. Quant à l'USMA, au RCA et à la JSMS, ils ont bénéficié chacun d'une licence supplémentaire en raison de la suspension pour dopage pour une durée de 4 ans de leurs joueurs, respectivement Youcef Belaïli, Rafik Boussaïd et Noufel Ghassiri, a expliqué le patron de la LFP. Mahfoud Kerbadj a informé, en outre, que la demande formulée par les clubs concernés par les compétitions africaines en 2016 de bénéficier à leur tour d'une quatrième licence, a eu une suite défavorable. 82 incidents enregistrés en 2015 e nombre d'incidents survenus dans les stades de football en Algérie en 2015 est en légère hausse avec 82 cas, contre 60 l'année dernière, a constaté Aïssa Naïli, directeur de la sécurité publique au niveau de la Direction générale de la Sûreté nationale (DGSN). “Certes, des progrès énormes ont été réalisés dans le cadre du combat mené contre la violence dans les stades, mais il reste encore des efforts considérables à faire. D'ailleurs, pour cette année 2015, nous avons dénombré 82 incidents dans les infrastructures sportives, contre 60 l'année dernière, soit une légère hausse de 22 cas”, a indiqué Aïssa Naïli au cours d'un forum organisé par la cellule de communication de la DGSN à l'École supérieure de police AliTounsi. Au cours de ces 82 incidents, il a été procédé à l'arrestation de 285 personnes, contre 300 arrestations en 2014, a encore précisé Aïssa Naïli qui a mis en exergue les efforts colossaux déployés par les services de sécurité afin d'assurer la bonne marche des manifestations sportives à travers tout le territoire du pays. “Rien que pour le précédent derby entre l'USM Alger et le MC Alger, nous avons mobilisé pas moins de 5 000 policiers, ce qui représente un chiffre important”, a souligné le directeur de la sécurité publique. L D. R. PRÉSIDENCE DE LA LFP LIBERTE Les policiers réclament des stadiers ! Le directeur de la sécurité publique au niveau de la Direction générale de la Sûreté nationale (DGSN), Aïssa Naïli, a estimé en outre à Alger que le déploiement des stadiers dans les stades de football en Algérie connaît un retard sensible, qualifiant cette opération d'“outil important” dans le cadre du processus de lutte contre la violence. “Ça fait déjà un bon bout de temps que des démarches ont été entreprises dans le cadre des lois érigées pour lutter contre la violence, mais il faudra reconnaître que l'application de certaines mesures, dont la création du corps des stadiers, connaît un sensible retard”, a indiqué Aïssa Naïli. Un arsenal juridique devait être mis en œuvre par les parties concernées pour l'organisation du travail des stadiers, un corps qui devait voir le jour pour assister les services de sécurité dans l'organisation des rencontres de football. Le ministère de la Jeunesse et des Sports s'était même engagé à prendre en charge la formation des stadiers, en collaboration avec le ministère de la Formation professionnelle et les services de la Sûreté nationale. SYNTHÈSE R. S. MCO Hammamet El-Yasmine plutôt que Gammarth ien que les noms des villes de Sousse puis Gammarth ont été évoqués pour éventuellement abrtiter entre leurs murs les Oranais du Mouloudia en cette trêve hivernale, la donne a quelque peu changé ces dernières vingtquatre heures. La nouvelle destination avancée n’est autre que Hammamet El-Yasmine. Habitués à séjourner à l’hôtel Tedj Soultane, l’un des plus luxueux établissements de cette station balnéaire fort prisée tout au long de la saison estivale par les touristes étrangers, européens notamment, les Rouge et Blanc d’El-Hamri pourraient y retourner dans les prochaines soixantedouze heures pour un stage de dix jours. B C’est sur proposition de la personne qui a pris l’habitude d’organiser les stages du MCO en terre tunisienne que cette idée de séjour à Hammamet ElYasmine a été débattue entre les responsables du club d’El-Hamri. Au cours de la même discussion, l’éventualité de se poser à Nabeul a été aussi évoquée, sans pour autant qu’une décision finale soit officiellement prise. Seule certitude, ce stage s’étalera du 2 au 11 janvier prochains. Autrement dit, le départ pour Tunis aura lieu samedi alors que le retour s’effectuera un lundi. Entre-temps, les poulains de Fouad Bouali devraient y disputer deux rencontres amicales face à des clubs locaux des divisions in- férieures. Pour rappel, la reprise des entraînements a été fixée par le patron technique des Rouge et Blanc pour cet après-midi au stade Ahmed-Zabana après un entracte de quatre jours qui a suivi l’importante victoire aux dépens de la JS Kabylie. Écartés de la Coupe d’Algérie dès les 32es de finale par le Mouloudia de Béjaïa d’Abdelkader Amrani qui s’est imposé à Oran, les éliminant pour la deuxième fois de rang en autant de rencontres, les coéquipiers de Chamseddine Nessakh ne sont, du reste, pas concernés par l’épreuve du KO et bénéficieront, ainsi, d’une semaine de repos supplémentaire. RACHID BELARBI LE MOB ENGAGE BETORANGAL ET BENRAÏS Les Béjaouis jouent deux rencontres amicales à Béjaïa vec leur qualification aux 16es de finale de la Coupe d'Algérie, les Vert et Noir effectueront leur préparation à Béjaïa à cause du manque de temps pour un déplacement. Le staff technique des Vert et Noir vient d'avoir la confirmation d'une rencontre amicale dès samedi 2 janvier face à la formation du CRB Aïn Fekroun. Un deuxième match amical est programmé pour mardi 5 jan- A vier 2016 à 16h au stade de l'Unité maghrébine contre l'USO Amizour. Une aubaine qui permettra à Amrani de préparer la suite du parcours. Par ailleurs et afin d'adopter les nouveaux statuts types, les membres de l'assemblée générale du CSA/MOB se réuniront ce samedi au salon d'honneur du stade de l'Unité maghrébine. À noter que le jeune émigré Benraïs Nordine, qui a été contacté récem- ment par les dirigeants du MO Béjaïa, sera présent ce mercredi dans la capitale des Hammadites afin de débuter les entraînements avec le groupe. Le jeune milieu offensif, qui a donné son accord aux dirigeants afin de s'engager sous les couleurs du club, sera présent à Béjaïa, où il serait la 2e recrue du club. S’agissant de la Coupe d’Afrique que le MOB entamera au mois de février, la liste provisoire des joueurs mobistes concernés par la LDC CAF 2016 est composée de Rahmani, Daïf, Sidi Salah, Baouali, Mebarakou, Benali, Aguid, Messaoudi, Lakhdari, Khadir, Boukria, Mouhli, Ferhat, Sidibé, Zerdab, Yaya, Salhi, Betorangal, Hamzaoui, Belkacemi, Ndoye et Bendjelloul. Cette liste sera certainement complétée par deux autres nouvelles recrues. LE MANAGER DE DJAHNIT DÉMENT SA LIBÉRATION D’AL-ARABI Achouri : “S’il quitte le Koweït, il jouera en Arabie saoudite” ier, une rumeur a fait le tour de plusieurs sites spécialisés locaux et du Koweït faisant état de la libération d’Akram Djahnit du club d’Al-Arabi où il joue depuis l’été dernier. Une information démentie catégoriquement par son manager Abdelali Achouri avec qui nous avons pris attache pour en savoir un peu plus sur la situation de l’ex-meneur de jeu de l’Entente de Sétif. ‘’C’est faux. Djahnit est toujours à Al-Arabi. Personne ne lui a parlé de cette libération. Et puis, trouvez-vous normal qu’un joueur soit libéré alors que la phase H aller du championnat du Koweït n’est pas encore terminée. Tout ce que je peux vous dire, c’est que Djahnit vit sa vie le plus normalement du monde. Il est vrai qu’il n’a pas été trop utilisé. Cependant, il est régulièrement convoqué pour les matches de son équipe”, nous a-t-il dit. Annoncé pour un possible retour en Algérie où certains clubs tels que la JSK, le MCA et l’USMA, se sont renseignés à son sujet et même en Tunisie où son nom a été évoqué du côté de L’Espérance de Tunis, pour envisager de l’engager durant le mercato hivernal, notre interlocuteur nous a indiqué que si jamais son joueur est libéré, sa prochaine destination sera l’Arabie saoudite où plusieurs clubs ont émis le vœu de le recruter. Pour rappel, Djahnit a inscrit un but depuis qu’il porte les couleurs de l’équipe d’Al-Arabi. C’était au début de ce mois-ci face à An-Nasr où il avait réussi à offrir les trois points de la victoire pour son équipe qui occupe la 4e place au classement du championnat de la Premier League koweïtienne après neuf journées. F. R. LIBERTE Jeudi 31 décembre 2015 Sport 23 ABDELKADER MANA, PRÉSIDENT DE L’USM EL-HARRACH À “LIBERTÉ” “L’USMH ne sera pas vendue au rabais !” n “Les joueurs et le staff technique seront payés d’ici la mi-janvier, c’est une promesse ferme” n “Boualem Charef a voulu inciter les joueurs à faire grève, ce n’est pas normal” n “Boumechra ne reviendra pas à l’USMH” Justement, M. Mana, est-ce que vous avez déjà fixé le prix de l’action au sein de la société SSPA USMH, en fonction de la valeur réelle du club ? Maintenant que nous avons eu l’accord des associés, nous allons justement entamer les démarches, j’allais dire techniques, pour l’ouverture du capital. Première étape, nous allons demander aux anciens et nouveaux actionnaires de procéder à une évaluation réelle du patrimoine du club via un commissaire aux apports et la justice. L’affaire est en cours, un expert est chargé d’effectuer cette évaluation, et une fois faite nous allons garder 25% pour le CSA (Club sportif amateur) qui restera donc actionnaire à cette hauteur du club, et les 75% seront vendus. Nous pensons que les éventuels investisseurs ne vont pas tout de suite se bousculer au portillon pour acheter l’USMH, ils ont besoin de visibilité, c'est-à-dire de connaître les bilans de notre société, ses perspectives, son patrimoine, moral et immoral, afin d’étudier la possibilité d’acheter des actions ou carrément tenter de récupérer la majorité. Vous comprenez donc que ce sont là des procédures qui prennent du temps car nécessitant des études de marché. Nous espérons parvenir à un résultat d’ici la fin de saison. Je profite de l’occasion pour rassurer les éventuels investisseurs que nos portes seront toujours ouvertes pour tout renseignement. Nous allons privilégier la transparence, loin de toute velléité de copinage. Actuellement, tous les clubs algériens sont en faillite, et n’y a pas d’autre solution que d’ouvrir le capital afin de faciliter l’arrivée de nouveaux investisseurs. Kramdi / Liberté Liberté : M. Mana, des informations ont fait état récemment d’une décision de la direction du club d’ouvrir le capital social de l’USMH aux investisseurs. Qu’en est-il au juste ? Abdelkader Mana : C’est effectivement une décision qui a germé au sein du bureau directeur de l’USMH, mais qui Entretien réalisé par : avait besoin d’une SAMIR LAMARI assise juridique pour être concrétisée. À ce titre, je vous informe que les membres associés de la société SSPA USMH se sont réunis en assemblée générale extraordinaire le 26 décembre dernier et ont pris, entre autres résolutions, à l’unanimité l’ouverture du capital social aux investisseurs. Du coup, en tant que président du club, je suis chargé par l’AG d’entamer toutes les démarches d’ouverture du capital social de la SSPA USMH. Mais entre-temps, comment sera gérée l’USMH ? L’USMH va continuer à être gérée par l’actuel bureau directeur que je préside jusqu’à la fin de la saison. Cependant, lors de l’AG des associés, j’ai personnellement demandé aux associés que s’il y avait quelqu’un d’entre eux pour payer les dettes du club, je peux lui laisser le poste de président. J’attends toujours… Mais on a parlé d’un certain Cherfaoui qui viendrait présider le club en attendant l’ouverture du capital ? Ah bon ? et pourquoi ? Pourquoi ce Cherfaoui aurait-il le droit de présider le club en attendant l’ouverture du capital ? Pour lui faciliter la tâche de la concession… c’est cela ? Moi, je dis que celui qui veut présider l’USMH n’a qu’à payer le prix qui sera réclamé par l’expert financier et la justice algérienne. Je serais le premier à lui souhaiter la bienvenue et bonne chance. Je partirais la conscience tranquille. Mais, tant que je serais là, il n’y aura pas d’entrée par infraction à l’USMH et encore moins de vente au rabais de l’USMH. La dette de l’USMH est évaluée à combien en fait ? En début de saison, quand je suis arrivé à la tête du club, nous étions endettés à hauteur de 11 milliards de centimes. Les joueurs et les différents staffs techniques n’étaient pas payés depuis 5 mois. Au mois de juin, nous avons enregistré une rentrée substantielle d’argent qui nous a permis de payer plus de 6 milliards de dettes. Des salaires notamment. Maintenant, pour ce qui est de la situation actuelle, c'est-à-dire à l’échéance de la fin de décembre 2015, il faut savoir que nous devons trois mois de salaire à 6 anciens joueurs et deux mois de salaires à 15 autres. Il y a aussi les membres du staff technique. Tout ce beau monde sera payé d’ici le mois de janvier sachant que les primes de match sont régulièrement payées aux joueurs et au staff technique. Le montant donc que nous devons payer est de 5 milliards. Mais où allez-vous trouver cette somme pour pouvoir payer tout le monde et permettre une seconde phase du championnat tranquille et sans grève des joueurs ? Nous avons déjà 2 milliards de centimes dans les caisses du club. Il nous reste donc à trouver 3 milliards. À ce titre, nous attendons une autre rentrée d’argent pour pouvoir régulariser tout le monde avant la mi-janvier. C’est une promesse que nous allons tenir inchallah. Je veux juste ajouter une chose… Je veux dénoncer ici le comportement de notre entraîneur Boualem Charef, qui a alimenté la rumeur d’une volonté des joueurs de faire grève avant le déplacement important à Relizane. En fait, c’est lui qui voulait faire la grève. À mon sens, un entraîneur responsable n’incite pas les joueurs à faire grève mais il essaie de trouver une solution pour apaiser la tension. Pis, Boualem Charef a arrêté d’entraîner l’équipe, toujours avant le déplacement à Rélizane, après avoir manqué de respect à notre vice-président, alors qu’il a un contrat d’une année avec l’USMH. Il sait très bien qu’il ne peut pas partir comme bon lui semble. Personnellement, j’ai toujours plaidé pour la stabilité du staff technique, j’ai toujours soutenu Boualem Charef , mais il faut que tout le monde assume ses responsabilités et ait un minimum de retenue. Certains vous ont reproché de délaisser le club, au point où les joueurs se sont retrouvés sans eau… Cela est un mensonge. C’est de la manipulation mensongère. Il faut que tout le monde sache que l’USMH a un sponsor officiel en matière d’alimentation en eau, il s’agit de la société Guedila que nous remercions au passage pour son soutien. Elle nous a offert 7000 fardeaux d’eau pour la fin de saison. Vous pouvez le vérifier. DETTE DE LA CNAS La LFP doit payer une somme minimale de 64 milliards n Le président de la Ligue de football professionnel (LFP), Mahfoud Kerbadj, a annoncé samedi soir sur le plateau de l’ENTV un accord avec la CNAS pour le payement par la LFP du passif des cotisations des joueurs de football sur la base d’un salaire forfaitaire de 120 000 DA. Au delà du fait que le représentant de la CNAS a refusé lundi ( voir Liberté du 29 décembre) lors d’ une réunion qui a regroupé les ministères du Travail et de la Jeunesse et des Sports ainsi que le représentant de la FAF, que le calcul des cotisations des joueurs se fasse sur la base d’un salaire forfaitaire de 120 000 DA, mais de 270 000 DA, nous apprenons que la LFP doit payer au moins la somme de 64 milliards de centimes, soit un montant forfaitaire par chaque club professionnel de 2 milliards de centimes. “Les dettes des clubs vis-à-vis de la CNAS seront prises en charge par la Ligue en les déduisant de leur quote-part des droits de transmission soit depuis le début du professionnalisme”, explique Kerbadj . Et d’ajouter “qu’à partir du 1er janvier 2016, les clubs professionnels devront honorer leurs engagements vis-à-vis de la Cnas sur la base d'un salaire forfaitaire de 270 000 DA/mois”. Il faut savoir que depuis l’avènement du professionnalisme en 2010, les clubs n’ont pas versé un seul centime à la CNAS alors qu’ils payent des salaires mirobolants aux joueurs, atteignant les 400 millions de centimes. Les clubs dits pros n’ont également presque pas payé les impôts. La direction des impôts continue du reste à réclamer une note colossale estimée à des milliards de centimes. S. L. Abid va t-il partir à Sfax ou restera-t-il au MCA ? Pour le joueur Abid, il faut savoir que nous avons conclu en début de saison un pré-contrat de transfert pour la somme de 500 000 euros avec le club tunisien de Sfax. Mais il se trouve qu’en raison de ses engagements avec la sélection militaire, Abid ne pouvait pas quitter le territoire national. Alors, le MCA a réclamé un prêt pour une durée d’une année, ce que nous avons accepté contre la somme de 300 millions de centimes. Maintenant, si le club de Sfax le veut tout de suite, et qu’il paye rubis sur l’ongle le montant de transfert, alors nous sommes prêts à résilier le contrat de prêt avec le MCA et rembourser la totalité du montant du prêt, sinon il peut continuer la saison au MCA. Tout dépendra de la volonté du club de Sfax et d’Abid, et pour le moment nous n’en savons pas davantage. Je veux juste préciser une chose, le pré-contrat n’engage en rien l’USMH, nous pouvons tout aussi le vendre à un autre club en fin de saison. On parle d’un retour de Boumechra à l’USMH … Je vous réponds tout de suite, Boumechra ne reviendra pas à l’USMH. Je refuse son retour. Il s’est passé des choses avec lui, sur lesquelles je refuse de m’étaler, qui m’obligent à refuser son retour même si l’entraîneur le réclame. C’est une question de principe. S. L. USMH Communiqué n L’an deux mille quinze et le 26 décembre, à 17h au siège de la société, Messieurs les membres associés de la SSPA/USMH, se sont réunis en assemblée générale extraordinaire à l’effet de délibérer sur l’ordre du jour suivant : - Résolution 1 : Statuer sur la continuité des activités de la SSPA. - Résolution 2 : Approbation du plan de redressement de la société comportant : a) la réduction des charges et l’augmentation des recettes b) la réduction de la masse salariale - Résolution 3 : Approbation de l’ouverture du capital social de la SSPA aux investisseurs. - Résolution 4 : Publicité légale. Monsieur le président a mis successivement aux voix les résolutions suivantes : Première résolution : Statuer sur la continuité des activités de la SSPA Après lecture et débat de la correspondance réf. 656 SG.LFP/15 du 13/12/2015 de la Ligue de football professionnel faisant ressortir un actif net négatif au 31/12/2013 et 2014, de la SSPA/USMH, les membres associés de l’assemblée ont adopté à l’unanimité la continuité des activités de la société. Deuxième résolution : Approbation du plan de redressement de la société Après débat de la situation financière de la société, les membres associés de l’assemblée ont adopté à l’unanimité le plan de redressement de la société comportant : a) la réduction drastique des charges par la baisse du recrutement et l’augmentation des recettes par l’apport de nouveaux sponsors. b) la réduction de la masse salariale des joueurs à hauteur de 40%. Troisième résolution : Approbation de l’ouverture du capital social Devant la nécessité de pérennisation de la société, les membres associés de l’assemblée ont adopté à l’unanimité l’ouverture du capital social aux investisseurs. Les membres associés de l’assemblée mandent le président à l’effet d’entamer toutes les démarches d’ouverture du capital social de la SSPA/USMH. Quatrième résolution : Publicité légale Le président de l’assemblée est chargé de lever toutes les réserves auprès de la DNCG de la Ligue de football professionnel. Jeudi 31 décembre 2015 24 Jeux Par : Nacer Chakar Individualité ----------------Adoration s Reproducteur ----------------Clair s Coucher dans un lieu ----------------Palpes s s s s s s Joyeux éclats ----------------Arbre d’Amérique du Sud s s s s s s Protège le mamelon de la mère ----------------Hochement s Pronom ----------------Manque de clarté s s Impôts s Titre turc ----------------Puissance s s s s Versus s s Scorpion de mer ----------------Argile blanche s s s s s s s s s s s s Triade ----------------Chien d’arrêt Petit anneau de cordage s s s Déchet organique ----------------Savant allemand s s Dodu s s Courroux Economiserais à l’excès s s s Placé dans un silo ----------------Etat insulaire d’Asie s Durées du séjour dans un hôtel ----------------Classement Partie de tennis Crochets de boucher s Largeur d’étoffe ----------------Affluent de l’Oubangui Période Pieds de vers ----------------Points opposés Monnaie japonaise ---------------Rush Erbium Lac d’Ecosse ----------------Samarium s Adresse s s s s Variétés de pommes Connu s s s Messires ----------------Précieux métal s Accès ----------------Répétition s s s s s s s Avant la matière ----------------Gros nuages s s Condiment ----------------D’une très grande force Promenades Finasseront s s s s Organisation mondiale Agrémenter s s s Contraction s s s Fils cadet d’Adam ----------------Plat Iridium ----------------Verbal s Tractée Entaille longue et étroite ----------------Inventa s s s Consonnes Peu commun ----------------Négation s s Poignard à longue lame recourbée ----------------Impératrice s Descentes d’organes s s s Principe odorant de la racine de l’iris Une deuxième fois s Protégea ----------------Asséchés s Convention s Rigolé s s Sélection ----------------Peu fréquent s De bonne heure s s s s Etain s Diapason s Tresse ----------------Trompe Génisse mythologique s Echelonnée ----------------Dans la gamme s s s Ville de Serbie ----------------Bloqueras s Brasser s s s Etendues d’eaux stagnantes s GRILLE GÉANTE DE MOTS FLÉCHÉS N° 196 Culottées ----------------Gratins Camaraderie ----------------Hissaient Projettera au loin ----------------Déterminait la position Mère des Titans ----------------Cercle métallique s s Dévêtus Braise ----------------Préfixe de nouveauté Donne un caractère sensuel ----------------En ce lieu s Délits Relatif aux abeilles ----------------Métro parisien Récits historiques d’évènements Ignorants ----------------Rongeur nuisible s Recueil plaisant s s s Apostat ----------------Taquiner Fait des commérages ----------------Détentions de produits de vols s LIBERTE Médecin spécialisé Titre turc s s s Récompense cinématographique s Casserais ----------------Connu s Démonstratif ----------------Sélénium s s Estonie Patrie des sagiens s s Centaure qui fut tué par Héraclès s s SOLUTION DE LA GRILLE N°195 Possèdent ----------------Bouquiné s s s Relatif aux organes des sens ----------------Direction s s Acide ribonucléique ----------------La rumeur s s Points opposés ----------------Adverbe D - O - P - E - C - E - R - L. Disparitions - Ere. Saisir - Faîtages. Accusera - Service. U - Mère - As - Aises. Elu - Tees - E - No - P. Plot - Larme - Note. Lèvres - Pièces Im. Reis - Cerner - Ive. Pèse - Marâtres - Er. N - Noé - Li - V - Iasi. Otites - Issers - T. Mats - P - Elue - Te. Pretai - Ogresses. Uri - Râper - T - Van. Etiolé - E Epatera. Inné - Atténuer - I. Fla - Sent - Sédatif. E - Pister - U - Murs. Prévôté - Es - Oser. Acné - Egard - Rat. Cal - Relation - Te. Cibler - Lier - Pin. Lune - Lutin Agios. Igue - Créent - Uni. Et - Routines - R - No. EOR - Ré - NS - Ne - En. Assez - Rue - Régals. LIBERTE Jeudi 31 décembre 2015 Sudoku Jeux 25 9 4 Comment jouer ? N° 2162 : PAR FOUAD K. 6 4 8 7 9 5 6 9 3 5 3 7 2 8 5 6 4 2 1 2 3 4 6 2 3 Solution Sudoku n° 2161 2 8 9 3 5 6 7 1 4 1 4 5 8 6 2 9 7 3 9 7 8 4 1 3 2 5 6 6 3 4 5 2 9 1 8 7 8 9 7 1 3 4 5 6 2 8 9 10 de Mehdi (21 décembre - 20 janvier) AUJOURD’HUI La période qui arrive est sous de bons auspices. Vous entrez dans une période de chance. Si vous vous sentiez comme bloqué dernièrement, tout finira par s'arranger. VERSEAU (21 janvier - 19 février) Vous aurez des sautes d'humeur en cette journée. La moindre petite contrariété risque de prendre des proportions importantes. Vous avez tendance à vous montrer trop impulsif vis-à-vis des autres. VII VIII IX X POISSONS HORIZONTALEMENT - I - Genre poétique provençal. II - Parfait Naturel. III - Hybride des fauves - Pointe de terre en pleine mer. IV - Cri d’encouragement - Trottoirs d’une gare. V - Ancien voilier marchand - Ville de Roumanie. VI - Tenue de combat. VII - Mort Ville allemande. VIII - Objets précieux - Voyelles. IX - Conjonction de coordination - Bourgeon d’une plantule. X - Hommes très dévoués - Longues périodes. VERTICALEMENT - 1- Alcool polycyclique des végétaux. 2 Magistrat municipal - Asséché. 3 - Diriger de manière autoritaire. 4 - Vallée très large - Rivière de France. 5 - Persuasives. 6 - Tableau de maître - Question de test. 7 - Titane - Plante potagère - Serpent monétaire. 8 - Écriture aux capitales arrondies - Ville de fouilles. 9 - Qui n’est pas intégré à un groupe social. 10 - Pièce d’une charrue - Venues au monde. Solution mots croisés n° 5573 I II III IV V VI VII VIII IX X 1 2 3 4 5 6 P R O P E N S I O N U B E S E A L L I F A E L E R L A O E L U U S R O N E D I E U I L L C A N I N E S 7 8 E N P T N S T A L E L D E S E A N C (20 février - 20 mars) Vous vous trouvez dans une phase où votre tonus n'est pas au zénith. Vous aurez l'impression que rien n'avance. Vous avez besoin de recharger vos batteries. BÉLIER (21 mars - 20 avril) Vous êtes la star du moment. On semble vous apprécier. On vous estime. Attention tout de même de ne pas en faire trop et de ne pas avoir la grosse tête. Sinon, on vous le fera remarquer. TAUREAU 9 10 T E A N S T R R A A C T M E U E S (21 avril - 21 mai) Parfois, il faut s'exprimer clairement. À défaut, il risque d'y avoir des malentendus ou des quiproquos avec votre entourage. Cette journée sera très agréable avec une personne qui vous touche de près. GÉMEAUX (22 mai - 21 juin) On aura tendance à chercher à vous déstabiliser, voire même vous imposer certaines idées. N'acceptez surtout pas les compromis. Prenez le temps de la réflexion. s CANCER Annihiler ————————————— Renversement s s s Période des plages Assurément s s s Sel de l’acide urique Négation Connu s Copulatif Lettre grecque Pompe s Indien ————————————— Sous-marin des profondeurs s s s s Chêne vert s s s Soulever (ph.) s Avant l’Etusa ————————————— Deux à Rome (23 juillet - 22 août) Si vous avez quelques différends avec certaines personnes, cette journée est favorable pour toute mise au point ou explications. C'est le moment pour résoudre certaines de vos difficultés. s Thé anglais ————————————— Assistance Bière anglaise s s s Assaisonner ————————————— Loupée ————————————— Mitre s s s Greffer ————————————— Nazi s Monnaie d’argent ————————————— Roi d’Israël s s Épaisse s s s Un à Oslo ————————————— Tranchée s SOLUTION DES MOTS FLÉCHÉS N°868 SAGITTAIRE s s Surface (23 octobre- 22 novembre) Le temps semble nécessaire pour réaliser certains de vos projets. Il vous faut faire preuve d'une grande patience. Cependant, le temps ne peut être qu'à votre avantage. Graisse garnissant la peau du cochon ————————————— Numéral s s s SCORPION s Dieu de l’amour ————————————— Paresseux Propre ————————————— Type d’avion s s s Planète ————————————— Voyelles Il y aura des hauts et des bas au cours de cette journée. Prenez sur vous et ne faites pas ressortir votre état d'humeur. Demain est un nouveau jour et tout rentrera dans l'ordre. Ivoire tiré des défenses de morse Prophète juif ————————————— Génitrice s s (23 août - 22 septembre) Vous bénéficiez d'une bonne énergie. Celle-ci vous sera utile dans vos différentes tâches de cette journée. Vous vous montrerez très actif. C'est le bon moment pour lancer un projet. (23 septembre - 22 octobre) s s Rivière de France s VIERGE BALANCE s s Consonnes ————————————— Thymus ————————————— Hirondelle s Strontium ————————————— Absurde s s s Ville de traités ————————————— Monnaie de la Gambie s s Savants ————————————— Radium ————————————— Rongeurs s s Cubes de bois (22 juin- 22 juillet) Sortez de votre coquille. Vous aurez tout à y gagner. C'est le bon moment pour prendre de nouveaux contacts ou faire passer vos idées autour de vous. En ce moment, on a plutôt une bonne opinion de vous. LION s MOTS FLÉCHÉS N° 869 L’HOROSCOPE CAPRICORNE VI “Chaque instant est bonheur à qui est capable de le voir comme tel”. Henry Miller 5 2 1 6 8 7 4 3 9 7 V “C'est une espèce de bonheur de connaître jusqu'à quel point on doit être malheureux”. François de La Rochefoucauld 3 6 2 7 9 5 8 4 1 6 IV “C'est un bonheur d'être d'une grande naissance, ce n'est pas un malheur d'en être d'une médiocre ; le mérite console tout”. Montesquieu 7 5 3 9 4 1 6 2 8 5 III Citations 4 1 6 2 7 8 3 9 5 4 II Cette grille est de niveau moyen : elle contient déjà 30 chiffres. 9 3 N°5574 : PAR FOUAD K. I - chaque bloc de 3X3 contienne tous les chiffres de 1 à 9. 6 2 1 - chaque ligne contienne tous les chiffres de 1 à 9 ; - chaque colonne contienne tous les chiffres de 1 à 9 ; 4 Par Naït Zayed Mots croisés Le sudoku est une grille de 9 cases sur 9, divisée elle-même en 9 blocs de 3 cases sur 3. Le but du jeu est de la remplir entièrement avec des chiffres allant de 1 à 9 de manière que : Alcaloïde (23 novembre - 20 décembre) Parfois, il faut savoir faire le premier pas. C'est ainsi que l'on arrive à décrocher de nouvelles situations. Alors, osez ! Vos chances sont aussi bonnes professionnellement que sentimentalement. Vespasienne - Tarentule - Oc - ENA - Éckmul - Litorne - Hama - Étonne - Gorêt - Ce - D - Goûtas - Ours - Dandy - MS - Plaid - Rut - Me - Ain - Otite - As C - Dol - Set -N - Rimini - Ère - Drue - Nue - Ru - E - Sue -Ra -Su - R - Exeat - Sa - S. Jeudi 31 décembre 2015 26 Interprétation des rêves LIBERTE Vos rêves et vous Avertissement : Que certains rêves soient véridiques ne devrait pas pousser nos lecteurs à leur accorder une importance excessive. Il en est ainsi qui considèrent chacun de leurs rêves comme étant “véridique” (prémonitoire ou autre), qui vivent ainsi dans un monde quasi virtuel et qui, parfois, s'angoissent pour des causes bien légères. De la tête aux sourcils ! L a tête et le cœur représentent la force, le bénéfice, la sagesse et la puissance d'un homme et aussi ce qui le contrôle. Les yeux représentent sa foi, sa religion ou ses enfants. L'œil droit représente son fil et l'œil gauche représente sa fille. Le front dans un rêve représente sa beauté physique, son fils, son pouvoir ou sa santé. Cela représente le point où l'on se prosterne pendant la prière. Un front large dans un rêve indique la prospérité, et le contraire si le front est étroit. Les sourcils dans le rêve représentent la protection et la bienveillance spirituelle (être sous le regard bienveillant de quelqu'un). Votre Dico rêve PAIN ET PÂTE À PAIN MANGER DU PAIN EN RÊVE ANNONCE UN GRAND BONHEUR, UNE VIE AISÉE. C’EST UN SIGNE DE PROSPÉRITÉ. Notez vos rêves n Tenez près de votre lit à portée de la main une feuille de papier et un crayon pour noter les bribes de rêve qui surgissent lorsque vous passez d'une phase de sommeil à une autre. À ce moment-là, c'est-àdire environ toutes les quatre-vingt-dix minutes, on dispose d'un court instant d'éveil suffisant pour écrire quelques mots. Avec un peu d'entraînement, vous y parviendrez facilement. Si vous le préférez, au lieu de tenir un “journal” de vos rêves, vous pouvez simplement noter ceux qui sont pour vous inoubliables. C'est déjà un bon exercice. Des mangues pour la famille ! Tomate (Solanum lycopersicum L.) P lante annuelle cultivée pour ces fruits rouge, également appelés “tomates”, utilisées, cuits, ou crus comme légumes, base de sauce ou de jus et pour faire des confitures. Ce légume originaire d'Amérique du Sud est en réalité le fruit d'une plante dont la culture est très répandue en Italie, en Grèce et en France et en Espagne. Il est disponible toute l'année sur le marché, les premières tomates à apparaître sont rondes et lisses, plutôt fermes. Les tomates en grappes, petites ou moyennes, sont pratiquement disponibles toute l'année. Septembre et octobre sont le meilleure période des tomates, juteuses, pulpeuses et parfumées. Choisir les tomates bien mûres, lisses et sans taches. RECETTES Ingrédients l 500 gr de viande de mouton l 2 gros oignons l 2 grosses tomates l 1 poignée de pois chiches trempés la veille l 1 cuillère à soupe de smen l 1/2 cuillère à café de poivre blanc l 1/2 cuillère à café de cannelle l 1 cuillère à café de sel l 1 œuf. Préparation RÉPONSE : n Un fruit dans les songes, c’est toujours un bon présage, il annonce de bonnes choses ; la mangue, d’ailleurs, est porteuse d’une période faste et douce. jolie barbe blanche touffue et longue, lui disant : “Vous connaissez maître Toufik” (au fait je suis avocat depuis 10 ans déjà) ; et le coiffeur (rêveur) lui a répondu : “Oui, bien sûr” ; et la personne révérencieuse (aura et charisme) lui dit : “Vous le saluez de ma part”, et il disparaît ! À ce moment le coiffeur se réveille. [email protected] Temps de cuisson : 1 heure 30 minutes. Maître et coiffeur ! n Il y a presque 10 mois, mon coiffeur attitré a fait un rêve sur ma personne ; voici le résumé : il se trouvait dans une très spacieuse et belle mosquée vide soudain, il a été accosté ou bien abordé par une personne pieuse en tenue religieuse (quamis) de couleur blanche, ayant un teint rougeâtre, portant une Par Mme BOUKSANI Louiza El'ham bel b'sel wa tomatiche (viande à la tomate et oignons) COURRIER & COURRIEL n Je vous raconte mon rêve, dont je souhaite avoir l'interprétation : j'étais au marché des fruits et légumes avec mon ex ; lui a acheté de très belles mangues, et moi je n'ai rien acheté, alors mon ex m'a posé la question : “Tu ne prends pas de mangues pour ta famille ?” Alors j'ai répondu “non”. Saveurs locales RÉPONSE : n Salué par une personne de religion, signifie que vous êtes une personne bien et de bonne foi, vous avez la baraka, et c’est tant mieux pour vous. UN RÊVE VOUS INTRIGUE, IL VOUS DÉRANGE, VOUS VOULEZ CONNAÎTRE SON SENS, VOUS VOULEZ AVOIR SON INTERPRÉTATION, MEHDI VOUS RÉPOND TOUS LES JEUDIS. ENVOYEZ UN E-MAIL À : [email protected] LES RÉPONSES SE FONT EXCLUSIVEMENT PAR VOIE DE PRESSE. l Mettre la viande coupée en morceaux dans un fait-tout, assaisonner, ajouter le smen. Faire revenir pendant 5 mn. Couvrir partiellement d'eau, laisser cuire. Entre-temps peler, couper les oignons en lamelles fines, faire blanchir une dizaine de minutes dans de l'eau bouillante, égoutter. Peler, épépiner et couper les tomates en gros dés. À mi-cuisson de la viande, ajouter les oignons et les tomates. Poursuivre la cuisson à petit feu. Réduire la sauce si nécessaire. Dans un récipient creux, battre l'œuf avec un peu de sauce de cuisson, réduire le feu et napper de ce mélange la surface du plat, remuer légèrement le récipient, éteindre aussitôt. Recette extraite du livre Gastronomie traditionnelle algérienne L’origine des prénoms employés en Algérie Infaden C e prénom, en usage chez les Touareg se lit in fadden et signifie, lettéralement, “un des genoux’’, c'est-à-dire “celui qui a les genoux puissants, celui qui est puissant’’. Une autre forme de ce nom est attestée, au Moyen Âge sous la forme Fidden qu’Ibn Kaldoun cite. Le nom berbère courant du genou est afud, avec un sens secondaire, nœud de végétal. C’est un vieux mot, qu’on peut rapporter au chamito-sémitique, la langue primitive commune au des langues africaines et moyenne-orientales. Afud est ainsi rapproché de l’akkadien puridu et de l’égyptien p’d . Le kabyle emploie, en plus de afud, le terme agecrir. Le genou, tout comme l’arabe regba, symbolise la force. Avoir le “genou solide’’ signifie être en bonne santé, avoir les genoux vacillants signifie être faible. Dans certains dialectes, le mot est employé pour former des expressions signifiant s’agenouiller : ainsi, en chleuh igen f ifadden, et en mozabite de Berriane, qim s ifaden. Le touareg emploie également une expression, tirée de afud, tifaddin, pour parler, pour le dromadaire, de l’action de “mettre les genoux en ter- re, sans s’accroupir, pour permettre à son maître de monter en selle’’. Le touareg emploie encore une autre expression tirée de afud, iga efud, littéralement, “faire genou’’, dans le sens de livrer bataille. Faire genoux, c’est descendre de selle, se fixer au sol et ne pas reculer, quel que soit l’adversaire, remporter la victoire ou mourir. Autrefois, avant les combats qui opposaient deux camps adverses, on organisait de chaque côté des cérémonies. On sacrifiait des taureaux noirs et on utilisait les peaux pour ensevelir les guerriers morts. Les combats réunissaient de grandes foules. On encourageait les guerriers, on chantait des chants épiques, exaltant le courage et l’honneur et on frappait du tambour. Les adversaires, proclamés héros avant même l’issue du combat, ne pouvait se dérober et devait lutter jusqu’à la victoire ou la mort. Lorsque, après la bataille, on s’apercevait que le combat n’a pas été honnête et que les forces étaient inégales, le mort était hissé au rang de martyr (amaqqaju). L’acceptation de tels combats était aussi ressentie, dans la société touarègue, comme un sacrifice. M. A. HADDADOU [email protected] LIBERTE Télé 27 Jeudi 31 décembre 2015 NUMÉROS UTILES THE CODE 20H55 CANAL+ Ned Banks, journaliste d'investigation, travaille pour un site d'information en ligne avide d'affaires scandaleuses. Il pense avoir trouvé une histoire juteuse dans un accident de voiture survenu dans l'Outback et impliquant un couple d'adolescents et un camion appartenant à un centre de recherche sécurisé, Physanto. COMMENT TUER SON BOSS 2 21H00 LE 31, TOUT EST PERMIS AVEC ARTHUR 20H55 Entouré de nombreuses personnalités, Arthur propose de clore l'année en beauté lors d'un réveillon plein de bonne humeur et de jeux. Dale, Kurt et Nick ne veulent plus subir le diktat d'un patron et décident de monter leur propre entreprise. Les trois hommes mettent leur avenir entre les mains du milliardaire Bert Hanson, qui leur leur promet une belle commande. Les compères investissent aussitôt, avant de comprendre qu'ils ont été dupés par Hanson. L'INVITÉ 20H55 SCÈNES DE MÉNAGES : ENFIN ILS SORTENT ! 20H55 Pour la première fois, on découvre les quatre couples hors de leurs domiciles. Marion a donné rendezvous à Cédric dans un bar, dont elle a l'air d'être une grande habituée. Emma et Fabien vont dîner dans un restaurant chic à l'ambiance feutrée... Chez eux, les quatre couples reçoivent de nouveaux venus ou de vieilles connaissances. Après trois ans de chômage, Gérard postule pour un emploi en Indonésie. Angoissé, il souhaite impressionner son potentiel futur patron, Pontignac, et l'invite donc à dîner chez lui. Mais l'épouse de Gérard, Colette, s'affole et ne pense pas être à la hauteur. LES CHARLOTS FONT L'ESPAGNE 20H55 HUGO CABRET 20H55 LE GRAND CABARET SUR SON 31 21H00 À Paris, dans les années 1930, Hugo Cabret, 12 ans, est orphelin. Il vit derrière les murs de la gare ferroviaire dont il remonte régulièrement les horloges. Le jeune garçon survit en dérobant de la nourriture, au grand dam du chef de gare. Hugo tente aussi de réparer un automate d'après le carnet de notes de son défunt père. Employés à la RATP, Gérard, Jean-Guy, Phil et Jean partent en vacances en Espagne, où ils espèrent profiter du soleil et des jeunes filles. Mais à leur arrivée, ils apprennent que le directeur de l'agence de voyages est parti avec la caisse et n'a réservé aucune chambre. URGENCES MÉDICALES : 115 - Samu 021 43.55.55 / 021.43.66.66 - Centre antipoison 021.97.98.98 - Sûreté de wilaya 021.73.00.73 - Gendarmerie nationale 021.76.41.97 - Société de distribution d’Alger (SDASonelgaz) : Un numéro d’appel unique 3303 - Service des eaux 021.67.50.30 - No vert : 1594 - Protection civile 021.71.14.14 - Renseignements : 19 - Télégrammes : 13 - Gare routière Caroubier : 021 49.71.51/021 49.71.52/021 49.71.53 021 49.71.54 - Ministère de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Communauté nationale à l’étranger. Personnes en difficulté ou en détresse : No vert : 15-27 HÔPITAUX - CHU Mustapha: 021.23.55.55 - CHU Aït Idir : 021.97.98.00 - CHU Ben Aknoun : 021.91.21.63 021.91.21.65 - CHU Beni Messous : 021.93.15.50 021.93.15.90 - CHU Kouba : 021.28.33.33 - CHU Bab El Oued : 021.96.06.06 021.96.07.07 - CHU Bologhine : 021.95.82.24 021.95.85.41 - CPMC : 021.23.66.66 - HCA Aïn Naâdja : 021.54.05.05 - CHU El Kettar : 021.96.48.97 - Hôpital Tixeraine : 021.55.01.10 à 12 COMPAGNIES AÉRIENNES AIR ALGÉRIE 1, place Audin 16001 Alger - Tél. : +213 21.74.24.28 - +213 21.65.33.40 Réservation : 021.68.95.05 AIGLE AZUR Aéroport d’Alger H - B - Tél. :+213 21.50.91.91 21.50.91.91. Poste 49.31 AIR FRANCE Centre des affaires - Tél. :021.98.04.04 - Fax. :021.98.04.43 LA VIE RELIGIEUSE Patrick Sébastien est particulièrement bien entouré pour ce dernier Cabaret de l'année. Il n'a convié en effet que des femmes pour ce réveillon : Josiane Balasko, Camille Berthollet, Véronique Jannot, Véronic DiCaire, Céline Géraud, Virginie Guilhaume, Sonia Rolland, Isabelle Nanty, Lorie Pester. LIBERTE Horaires des prières 19 rabie el aouel 1437 Jeudi 31 décembre 2015 Dohr.............................12h51 Asr.................................15h24 Maghreb...................17h45 Icha..............................19h09 20 rabie el aouel 1437 Vendredi 1er janvier 2016 Fadjr.............................06h28 Chourouk..........................08h01 Directeur de la Publication-Gérant : Abrous Outoudert e-mail : [email protected] Quotidien national d'information - Édité par la SARL - SAEC - Capital 463 000 000 DA Siège social : 37, rue Larbi-Ben M'Hidi - Alger BP. 178 Alger-Gare Directeur de la rédaction : Saïd Chekri DIRECTION ET RÉDACTION PUBLICITÉ Lotissement Ezzitoune n° 15 Oued Roumane- El Achour - Alger Tél. : (021) 30 78 47/ 48/ 49 (lignes groupées) Fax (021) 31 09 09 (direction générale) - Fax : 021 30 78 70 (rédaction) BUREAUX RÉGIONAUX ANNABA 26, rue Mohamed-Khemisti Tél / Fax : (038) 86 75 68 CONSTANTINE 36, avenue Aouati-Mostéfa Rédaction : Tél. : (031) 91 20 39 Tél./ Fax : (031) 91 23 71 Publicité : 39, avenue Aouati-Mostéfa Tél. : (031) 92 24 50 Tél./ Fax : (031) 92 24 51 ORAN 26, rue de Nancy (derrière l’ex-consulat de Russie) Fax : (041) 41 53 99 Tél. : (041) 41 53 97 MASCARA Maison de la Presse : Rue Senouci Habib - Mascara Tél. / Fax : (045) 80 36 85 BLIDA 79, boulevard Larbi-Tébessi Tél. / Fax: (025) 40 85 85 TIZI OUZOU Bâtiment Bleu - cage C 2e ét Tél. : (026) 12 67 13 Fax : (026) 12 83 83 BÉJAÏA Route des Aurès - Bt B - Appt n°2 - 1er étage Tél. / Fax : (034) 16 10 33 Siège Liberté Tél. : (021) 30 78 97 / Fax : (021) 30 78 99 ANEP 1, avenue Pasteur - Alger Tél. : (021) 73 76 78 / 73 71 28 Fax : 021 73 95 59 TIARET Maison de la presse Saim-Djillali Tél. / Fax : (046) 41 66 92 CHLEF CIA des Fonctionnaires Bt C cage M n°03 Tél. / Fax : (027) 77 00 17 OUM EL-BOUAGHI Cité 1000-Logements (NASR) Tél./Fax : (032) 55 78 99 PAO SARL - SAEC IMPRESSION SIDI BEL-ABBÈS Immeuble Le Garden (face au jardin public) Tél./Fax : (048) 65 16 45 Centre : Liberté : 021 87 77 50 Ouest : Liberté - Est : Sodipresse Sud : Sarl TDS : 0661 24 209 10 Agence BDL 1 rue, Ali Boumendjel 16001 (Alger) CB : 005 00107 400 229581020 SÉTIF 9, rue Colonel Amirouche. Tél/fax : 036 82 14 14 ALDP - Simprec - Enimpor - SIA-SUD DIFFUSION Les manuscrits, lettres et tous documents remis à la Rédaction ne sont pas rendus et ne peuvent faire l’objet d’une quelconque réclamation. PREMIÈRE EN ALGÉRIE LIBERTE LE DROIT DE SAVOIR, LE DEVOIR D'INFORMER Une charte au service des migrants à Tamanrasset www.liberte-algerie.com .com m - www.facebook.com/JournalLiberteOfficiel rrte teOf Off O ffffiici cciiel el - twitter : @JournaLiberteDZ DZ 6 MORTS ET 4 BLESSÉS SUR L’AUTOROUTE EST-OUEST Le chauffeur du semi-remorque arrêté n Le chauffeur du semi-remorque qui a heurté mortellement, mardi, les six passagers d’un autobus et blessé grièvement quatre autres au niveau du tronçon de l’autoroute Est-Ouest qui longe la localité de Chorfa, dans la commune de Chlef, a été arrêté par les services de sécurité. Rappelons que cet accident s’est produit à 1h15min, mardi matin. DILEM AHMED CHENAOUI D. R. [email protected] n À l’issue de la dernière rencontre tenue, en début de semaine, au siège de l’association Green Tea de la wilaya de Tamanrasset, entre la coordination des associations des femmes de réfugiés maliens, le collectif des migrants et l’association des élèves et étudiants migrants à Tamanrasset, une charte sur les droits des migrants a été adoptée. Le document, approuvé à l’unanimité par les présents, notamment les représentants de la population migratoire, traite principalement des problèmes auxquels sont confrontés ces étrangers dans cette wilaya considérée comme étant un carrefour de l’immigration et un centre de transit inéluctable entre l'Afrique subsaharienne et le Maghreb. La charte mise aux services des migrants ayant élu domicile dans cette collectivité aux 50 nationalités, régira ainsi tous les espaces d’échange, de rencontres et de partage de connaissances sur l’immigration et permettra aux migrants d’accéder à leurs droits les plus légitimes, a indiqué le président de l’association Green Tea, Guemmama Mohamed. La charte, enchaîne-t-il, met à la disposition des organisations et groupes de citoyens désirant venir en aide aux personnes migrantes présentes à Tamanrasset, les plans et les cadres légaux d’une assistance visant le développement et la pertinence de leurs actions de bienfaisance. La rencontre se veut, faut-il le signaler, une occasion d'exposer les situations problématiques vécues par les migrants à Tamanrasset. In- tervenant dans ce cadre, la présidente de l’association Imassan pour les femmes de réfugiés maliens, Teghnass Walet Habi, a, en évoquant les difficultés d’accès aux soins, invité les autorités compétentes et les bonnes volontés à une coopération étroite pour faciliter l’accompagnement des réfugiés vers les structures sanitaires. Iljimit Housseine, de l’association des élèves et étudiants migrants, a, de son côté, soulevé le problème lié à la scolarisation des enfants de migrants qui “se voient bouter des établissements scolaires à un moment de leur cursus. Ce qui n’est pas sans décourager les parents qui s’inquiètent et se posent des tas de questions sur l’avenir de leurs enfants et leur destinée après l'exclusion”. Ayza Walet Tabahat de l’association Imassan, a, quant à elle, préconisé d’investir dans la formation et la sensibilisation des migrants aux différents domaines en dehors du VIH/Sida. Le principe se résume ainsi à une meilleure coordination d’actions ayant pour but de défendre les droits de cette catégorie sociale loin de toute considération ethnique et politique, encore moins des tendances racistes. “Les migrants doivent être traités comme des êtres humains. C’est une force qu’il faut mettre à profit. Il faut savoir que Tamanrasset compte environ 25 000 migrants”, a estimé M. Guemmama qui a souhaité l’implication de toutes les associations locales pour faire aboutir leur stratégie. RABAH KARECHE PORT COMMERCIAL DE MOSTAGANEM L’importation de véhicules a baissé de 55% LYÈS MENACER MALI PALESTINE Le Hamas interdit les fêtes du nouvel an à Gaza n Le groupe islamiste palestinien Hamas, qui gouverne la bande de Gaza, a interdit dans cette enclave palestinienne les fêtes du nouvel an dans les lieux publics en invoquant leur offense aux “valeurs et traditions religieuses”, a indiqué la police hier. “Le ministère de l'Intérieur et le département de la police n'ont accordé d'autorisation à aucun restaurant, hôtel ou salle pour (célébrer) les fêtes de fin d'année”, a déclaré à l'AFP le porte-parole de la police Aymane al-Batinji, plusieurs Belgique : au moins une personne arrêtée à Bruxelles n Les services de sécurité belges ont procédé, hier, à l’arrestation de deux personnes, au moins, dans la commune bruxelloise de Molenbeek, dont une serait directement liée aux attentats de Paris du 13 novembre dernier, selon les médias locaux. La police a visé le domicile d’une des connaissances du terroriste le plus recherché d’Europe, Salah Abdeslam. Ce dernier se serait réfugié dans cet appartement après avoir réussi à passer tous les contrôles policiers à son retour de Paris, où il avait commis avec douze autres terroristes au moins (tous morts) un véritable carnage tuant 130 personnes et blessant environ 300 autres, selon un bilan officiel. Une autre perquisition a également eu lieu dans le même quartier mais pour un tout autre dossier lié au terrorisme. Mais cette inspection n'a donné aucun résultat. Les perquisitions se sont poursuivies jusqu’en début de soirée, selon la presse belge, précisant que la police recherche activement quatre dangereux individus de l’organisation terroriste Sharia4Belgium. demandes d'autorisation ayant été soumises aux autorités. Il a expliqué que les célébrations du nouvel an étaient “incompatibles avec nos us, coutumes, valeurs et enseignements de notre religion”. Au cours des années précédentes, les restaurants, hôtels et cafés de la bande de Gaza étaient autorisés à organiser des événements célébrant le nouvel an. Une source proche de la police de l'enclave palestinienne a affirmé que les forces de sécurité mettraient fin à toute “fête non autorisée”. L'état d'urgence prorogé jusqu'au 31 mars n Le gouvernement malien et l'Assemblée nationale du Mali ont autorisé la prorogation jusqu'au 31 mars de l'état d'urgence déjà instauré à deux reprises depuis l'attentat jihadiste contre un grand hôtel de Bamako en novembre, a indiqué hier l'AFP citant des sources officielles. Le gouvernement a présenté, lundi, en Conseil des ministres extraordinaire, un projet de loi autorisant la prorogation de l'état d'urgence “en raison des menaces graves sur la sécurité des personnes et de leurs biens”, selon un communiqué officiel. Ce texte a été voté mardi par l'Assemblée nationale, a indiqué à l'AFP une source parlementaire, précisant que “le projet de loi a été voté à l'unanimité par les députés présents dans l'hémicycle lors des discussions”. “Si le gouvernement a pris cette mesure, avant la fin de l'état d'urgence qui est en cours, c'est pour prendre les devants et éviter toute surprise désagréable”, a déclaré à l'AFP un responsable malien sous le couvert de l'anonymat. L'opposition parlementaire, qui a voté le projet de loi, a cependant demandé “plus de rigueur” dans son application afin d'éviter “une banalisation de la mesure”. L'état d'urgence avait été proclamé une première fois pour dix jours au soir de l'attaque contre l'hôtel Radisson Blu de Bamako le 20 novembre. Il avait de nouveau été imposé le 22 décembre pour une nouvelle période de dix jours. L'attentat a été revendiqué le jour même par le groupe Al-Mourabitoune du jihadiste algérien Mokhtar Belmokhtar, en coordination avec Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), les deux formations annonçant ensuite avoir scellé à cette occasion leur alliance. Il a également été revendiqué par le Front de libération du Macina (FLM), formation jihadiste apparue récemment dans le centre du Mali, “avec la collaboration d'Ansar Dine”, groupe jihadiste de l'ex-chef rebelle targui Iyad Ag Ghaly. D. R. n L’importation de véhicules a enregistré une baisse de 55% au port commercial de Mostaganem par rapport à la même période de l’année écoulée, a-t-on appris auprès de l'entreprise portuaire (EPM). Selon la même source, cette régression est justifiée par une “appréhension” des opérateurs quant au nouveau cahier des charges exigé pour l’importation de véhicules, le faible engouement des citoyens pour l’achat de véhicules et leur orientation vers le foncier et les projets d’habitat. Le port de Mostaganem a enregistré l'importation de 50 769 véhicules légers, lourds et engins de travaux publics en 2015, contre 112 190 en 2014. Le transport de ces véhicules, dont 40 000 légers, a été effectué par 144 navires, contre 209 en 2014, selon la même source. NOUVELLES PERQUISITIONS EN LIEN AVEC LES ATTENTATS DE PARIS