42e ANNEE . N° 14.897 L`épouvantable
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42e ANNEE . N° 14.897 L`épouvantable
ÉDITION DE TOULOUSE ABONNEMENTS 42 e ANNEE . N° 14.897 On pense déjà a lui Fiance et Colonies 2ïfr. (.,„„„., Ideml tarifpostal 88fr. ttranger f plein tarif postal 60fr. * Util 1U 48 fr, 82 fr. 70fr. 140fr lOOfr. 2O0fr DIRECTION ? 25, Rue Roquelaine, TOULOUSE - Téléphone 229-83 - Chèque Postal 4.936 LES ANNONCES SON! REÇUES: A >'Agence 1IAVAS, 73, rue d Alsace-Lorraine, â loulouse: à l'Agence HA VAS, 62, rue Richelieu, à Paris. Dans toutes ses succursales et chez tous nos correspondants. à Carnaval ! L'épouvantable de catastrophe Lagny Le dernier bilan donne 217 morts et environ 300 blessés La détermination des responsabilités s'avère très difficile Un spectade d'horreur DES CADAVRES HURKIBLËMENT MUTILES SOUS LE TËNDER l'endroit de la voie où dut éclater le « ' pétard. La découverte de traces de la déflagration soit sur le rail, ou le ballast, soit sur les roues de la locomotive ou d'un wagon du rapide serait, on le conçoit de la plus haute imponai\ce. M Reboul a déclaré, hier soir, qu'il était impossible, â l'heure actuelle, de préciser le degré de responsabilité du mécanicien; toutefois 11 a jugé indispensable, pour renquëte, dè conserver à sa disposition Daudigny et Charpentier. A 17 ti. 40, les membres du parquet et les experts ont quitté le lieu de la catastrophe pendant que les sauveteurs continuaient, â la lueur do projeteurs, le travail de déblaiement. fut -violent, et nous eûmes un moment de véritable -tupeur. Nous avions aperçu d'ailleurs le feu rouge du train qui nos précédait, et mon mécanicien Daudigny avait renversé la vapeur. En raison du brouillard et de la nuit, nous na pouvions nous rendie compte tout de suite de la terrible gravité de l'accident. Et M. Charpentier ajoute : — Dt'Duis... Et ave-j un geste ffui exprime toute sa douleur, il s'éloigne dans la nuit. Tandis que des élèves de l'école mimaire de Saim-Cyr se dévouent à aiJu char de S. M. Carnaval 1S34. qui prendra pari au défilé aer les sauveteurs ûans leur diïiiciie et pénible tàcne, un puissance grue de trabiticnnel du oarnava! de Nice. Une scène désopilante de la Nouvelle Revue Marseillaise, aveo le Jazr 50 tonnes, venant de Noisy et une grue iCllché New-7ork Times.) Marseillais Soler. de 35 tonnes, de Chàions, arrivent sui(Phcto H. ifanwrji tes neux. immédiatement les travaux commenUN PREMIER RAPPORT cent pour soulever la locuinotive prolondemeut enfoncée dans le ballast. M. Reboul, juge d'instruction, vient Après des heures et des heures d'efde recevoir un premier rapport des torts, le tenaer, légèrement déplace, ingénieurs du contrôle du ministère offre un 6pectacle d'horreur ! Des cades travaux publics chargés de l'endavres horriblement déchiquetés gisent quête technique ouverte pour détermiL'AVIS D'UN EXPERT çâ et là 1 On retire tout d'abord un ner les causes exactes de la catastroOPHTALMOLOGISTE tronc de femme, la tête qui a été enphe. tièrement sectionnée, est sous un amas Il s'agit d'établir, avec le plus de Paris, 25 décembre. Principales dispositions ae terrâmes; à quelques mètres plus Nous avons demandé au docteur sûreté possible, s'il y a eu défaillance loin on découvre une jambe finement Deux cent dix-sept morts, plus de trois Bourdier, savant ophtalmologiste, l'un de l'homme ou de la machine. En du projet de toi gainée de soie. d'autres termes, si le mécanicien du cents blessés, tel est l'affreux bilan de la Ces macabres débris sont aussitôt des spécialistes chargés par la Compa- train tamponneur a brûlé les signaux catastrophe de Lagny, un bilan presque transportes, dans une civière, dans une gnie de l'Est d'examiner les candidats à l'arrêt, réélu député dans cet arrondissement c'est-à-dire le disque annonaussi tragique que celui d'un tremblement voiture d'ambulance qui stationne a mécaniciens, son avis sur les déclarajusqu'à la dissolution des Cortès, ea Paris, 25 décembre. du mécanicien du train tampon- ciateur et le sémaphore; ou si, par de terre ou d'un ras de marée. Noël qui proximité d'autres cadavres absolu- tions 1923, par le général Primo de Rivera. neur qui, on le ait, a dit avoir oru voir suite du fonctionnement défectueux Article premier., — Carte d'identité ment méconnaissables sont portés dans devait être, sinon un jour de joie, du un feu blanc annonçant la voie libre, du système électrique des signaux, le Exilé sous la dictature de Primo de moins une journée de quiétude et de fiscale exigée par toute personne ou la voiture. centaines de mètres avant sémaphore s'est placé en position Rivera, son nom devint célèbre en 1926, qui fait profession de payer Sur ces affreux fragments de chair quelques réconfort, s'endeuille brutalement dans Société l'endroit où se produisit la catastrophe. d'arrêt formel exactement après le quand la police française découvrit la des Intérêts, dividendes, revenus, etc., et d'os, un homme se penche, regarde, l'anéantissement de familles entières. L'opinion du docteur Bourdier est passage de la locomotive. tentative de soulèvement que le coloau moment même où elle effectue le *tremt d'une horrible angoisse, une Nous n'avons pas la prétention de re- paiement ; relevé de ces cartes doit main de femme, puis, s'êcne, éclatant très nette. nel et ses partisans avaient préparée k En effet, un voyageur du wagon-i-esla frontière française. Arrêté et 'traduit « Les conditions de visibilité, a dit le taurant, qui se trouvait être la dernière chercher des responsabilités et ce n'est être fourni aux contributions directes. en sanglots : « C'est ma nièce. Je la en correctionnelle en même temps què praticien, posent un problème rendu pas noîre affaire. L'enquête dira, la part voiture du train avec le fourgon de Art. 3. — Amende de 1.000 à 10.000 reconnais à sa bague. » Riccioti Garibaldi, M. Macia fut conchaque jour plus ardu parles vitesses Une victime, non identifiée, vêtue queue, a déclaré» avoir perçu, au pasqui revient au brouillard, au mécanicien francs pour, toute personne qui condamné à deux mois de prison et exd'un chandail bleu, est également re- toujours plus grandes qu'on cherche à sage du wagon dans lequel ii.se trouet aussi à ceux qui lancent un rapide der- treviendrait à r article premier. pulsé de France en mars 1927. réaliser sur nos réseaux. Il est exact vait, le bruit d'un pétard qui explose tirée des décombres. rière un express; à quelques minutes d'in4. — Les contribuables soumis Malgré le froid vil, une foule im- que, sous certaines influences météoro- et avoir vu une gerbe d'étincelles. Il se réfugia à Bruxelles Rentré sutervalle. Mais une pareille catastrophe à Art. l'impôt sur les bénéfices des profesvenue en ma-eure partie de logiques, les couleurs peevent être ^5Par contre, les enquêteurs ont exabrepti vement en Espagne en 1930 'il comporte au moins deux leçons, l'une à sions non , commerciales sont tenus mense, Paris et de ses alentours, une fouie naturées; mais encore faut-il préciser , miné minutieusement les signaux du fut reconduit à te frontière et les autol'adresse du public, et l'autre pour les d'avoir un livre-journal qui présente, dignement silencieuse, se presse le de quelle couleur il s agit. Il est un . canton dans lequel l'accident s 'est rités françaises le refoulèrent en BelCompagnies. our par jour, lè détail de leurs recet- long de la voie ferrée près du lieu pnénomene bien connu en optique : produit et les signaux des deux cangique. qu 'lln i?Sr.a" f?f?51:„t^i i que„I®_1îr0,Vi1: tons amont et aval. Durant toute ta Journée de samedi, le tes professionnelles. de la catastrophe. î?E^ Mais son exil et ses épreuves toulard, se trouve interposé entre une brouillard opaque avait désorganisé la Un service d'ordre, très strict, emLes expériences faites ont été conPour les professions assujetties au chaient à leur fin. les curieux source lumineuse colorée et notre ré- cluantes sur le point de savoir si le circulation de nos grands réseaux de che- .secret professionnel, le iivre-journal pêche, depuis le matin, les couleurs tendent à virer vers II rentra à. Barcelone en avril 1931, mins de fer. Des trains avaient subi des ne comporte, en regard de la somme d'approener trop près des décombres tine, le rouge ; le violet, par exemple, peut système de signalisation fonctionnait dès la chuto de' la monarchie Elu prêgiretards considérables, d'autres n'avaient encaissée, qu'un - numéro d'ordre rer et de gêner les sauveteurs. Les puis- paraître indigo, le vert devient jaune, normalement. dent de la Généralité, il organisa, en pas pu partir. Sur le Nord, on avait produit sur les quittances obligatoire- santes grues continuent • leur travail etc. La couleur rouge occupe le somTout' a été trouvé en ordre parfait. dans un bourdonnement sourd que août 'de • la même année ' le plébiscité Comment dés lors se prononcer ? M. renoncé à dédoubler de nombreux trains ment délivrées aux clients. met de cette échelle. Mais le phénomèqui gr-cupa 500.01)0 voix i favorables, â domine parfois le sifflement rauque ne inverse ne peut se produire et, dans Batiole, directeur du contrôle et lès pour ne pas . accroître les risques d'acciArt. 5. — iSéclaration d'impôt sur. le de la vapeur nui s'échappe. l'autonomie, contre seulement 4.000 suf. ingénieurs du réseau de l 'Est ont déles conditions normales, le rouge ne dent Le public n'a pas compris. A la gare révênu' obligatoire quand la valeur Un vient d'emporter fsur des civièfrages adverses. C'est encore lui qui du Nord, il â" manifesté ; à la garé de locative d'.avant-guerre multipliée par 4 res, deux des cadavres nui ont été dé- peut paraître orange, à plus -forte rai- cidé de se livrer à une étude minutieuimposa o.'jx Xortës constituantes en l'Est, il a fait du tapage et il a fallu opé- dans les villes de plus de 100.000 habi- gagés, ti v a lâ Une femme et un hom- son un feu rouge ne peut sembler se des bandes d'enregistrement qui se 1932, le vote du .statut. catalan ; ' prirent tout blanc. Oii peut, par contre, avoir l'illu- trouvaient sur les. machines des trois rer quelques arrestations pour ramener le tants et 5 'ailleurs; dépasse le minimum me que les spectateurs La nouvelle .constitution ne comblait qui ,i d'abord pour un saint-Cyrien, parce sion d'apercevoir une lumière jaunâtre trains : celui des marchandises certes pas tous îes-vœux du président calme parmi les voyageurs entassés; sur imposable. précédait la rame tamponnée, le train que l'on peut prendre pour un feu Macia. La Catalogne obtenait tout de Art. 1. — Amnistie fiscale pour toute que le corps avait été recouvert d'une blanc en regardant un signal lumineux tamponné, eniln, les quais. Le soir, les trains sont partis ; le convoi tamponmême l'autonomie de sa police et de sa réparation dans les trois mois des capote militaire pour dissimuler à la vert à travers l'écran de brume opaque. neur. ion sait le reste. fouie son aTTreuse mutilation. justice la liberté de l'enseignement et Le Président MACIA, Dans notie siècle de la hâte et de la fausses déclarations antérieures. — En dehors des influences provoMgr Lamy, évêque de Meaux, reL'examen patient de ces bandes diun milliard de revenus annuels. Mtesse. on ne souffre pas le plus petit Art. 8. — Réforme administrative venu cet après-midi, assista à l'enlè- quées par une cause météorologique, en tes « Flament » permettra, sans doute, Notons avec peine due le président contre-temps. Le public n'admet pas avec • économie minima. • de 300 mil- vement de ces deux malheureuses vic- existe-t-il d'autres qui influent sur la de déceler étant donné les indications Bercelone, 25 décembre. Macia, dont l'action politique fut, à d'être vaincu par les forces de la nature. lions. times, auprès desquelles i! récita une vue ? de répétition des signaux, qui y figuAprès une lente agonie, M. Macia, certains égards, - estimable, fut, au Disciplinées par l'homme, habituées — Il en est, en effet, d'autres, d'ori- rent normalement si le mécanicien est président de la Généralité Catalane, cours de son existence, l'adversaire Art. 10. — Prélèvement sur les trai- prière et qu'il bénit lorsqu'on les emgine physiologique et que peut pro- fautif ou si le semapnore incrimine s'est est mort ce matin, à 11 h. .30,, succom- odieusement sectaire de l'Eglise. obéir à l'ingénieur, leur docilité ne doit tements des fonctionnaires de l'Etat, porta. Dans l'atmosphère ouatée par le voque^ une maladie en cours d'incuba- fermé tardivement par suite d'un dé- bant à une occlusion intestinale. pas souffrir la moindre défaillance. Quelle sous déduction d'un abattement de Peu avant de mourir le président' 3.000 f rancs . pour chaque enf ant mi- brouillard qui recommence de s'éten- tion. C'est le cas de la jaunisse ou en- faut occasionnel de fonctionnement du erreur et quelle présomption ! dre, les grues continuent de disloquer core l'ingestion de certaines boissons, système électrique en un mot si le Au moment de sa mort, le président Macia a exprimé ses inquiétudes sur neur à partir du troisième. Le taux de La vérité, c'est que ces puissances ce prélèvement est fixé ainsi qu'il la masse intextricable de ferraille. Çà qui modifient les phénomènes chimico- pétard indiquant la posnvon du sema- Macia était entouré de sa femme, de son l'avenir de la Catalogne, foyer d 'anaraveugles prennent parfois des revanches suit : et là l'ombre s'éclaire d'un point étin- optiques de la vue dans la perception pnore à l'arrêt formel a explosé tardi- fils Jean et de ses filles Joséphine et chie qu:il avait réussi à discipliner. terribles sur ceux qui essaient de les braoelant produit par la flamme des cha- des couleurs, mais c'est là un cas assez vement Marie ; de son gendre, le docteur Peyri; S'a'dressànt à sa fille Marie il lui a Pour les émoluments compris entre lumeaux oxvdriques en train de morver. Et le siècle de la hâte et du progrès P de son fidèle collaborateur et- ami, le ". .1 usma'ln mat1n - M ' Re'boul lêvera IeS poète Ventura Gassol, conseiller d'en- dit. hier i dre l'acier des châssis et des essieux. cfens dèfto1ns rIbiaes sont devient ainsi le siècle des hécatombes. Il 12.001 et 15.000 francs, 2 %. sur es Pour les émoluments compris entre — Je vois bien que sans moi tout est banrtes Une nuit de Noël atroce va companni ils melUeurs'e tes pTu^rte^ < , < seignement au gouvernement catalan ; faudrait faire comprendre d'abord aux 15.001 et 20.000 francs, 3 %. mencer Ils ont acquis une profonde expérience ! ment " salsles sur la locomotive du de son neveu, ,1e docteur Cortès ; de perdu, en Catalogne. foules ces vérités élémentaires. La disciPour les émoluments compris entre de la signalisation et possèdent une I Paris-Strasbourg. Au début de la soirée, sur la voie nombreux internes ;et des! médecins qui pline, même sur le quai d'une gare, a ses 20.001 et 25.000 francs, 4 %. M. JEAN CASANOVAS ASSURE balayée par un vent glacé, Mgr Lamy, parfaite connaissanc de la ligne qu'ils Le parquet de Meaux, comprenant l'ont soigné pendant sa maladie. . .vertus, et quand un train ne part pas, Pour les émoluments compris entre évêque de Meaux, qui revient pour la parcourent. Enfin, avant même que MM. Albucher, procureur; Reboul, juge LA PRÉSIDENCE INTÉRIMAIRE c'est qu'il y a pour cela des raisons 25.001 et 30.000 francs, 5 %. En outre, dans la maison, se troutroisième fois sur les lieux de la catas- leur soit confiée, à leur début, la con- d'instruction, et Drucbert, greffier, s'est Le président' parlementaire catalan, Pour les émoluments compris entre trophe, accompagné des membres du duite d'une locomotive effectuant des rendu à la gare de Lagny où, dans les vaient tous les membres du gouvernesérieuses, contre lesquelles les protestaclergé, félicite les sauveteurs et récon- manœuvres dans une gare de mar- bureaux du chef, il a longuement con- ment catalan, avec le conseiller pre- M Jean Casanovas, a pris possession tions sont vaines... quand elles ne sont 30.001 et 50.000 francs, 6 %. Pour les émoluments compris entre forte les parents des victimes qui chandises, ils sont soumis à un sévère féré avec les commissaires et . inspec- mier Santalo ; l'ancien ministre de la de la présidence de la Généralité de pas génératrices de catastrophes. assistent en pleurant aux travaux de examen médical et ophtalmologique teurs de la brigade mobile qui vont marine de la République M. Companys: Catalogne dont il assumera l'intérim, Mais ce malheur comporte une autre 50.001 et 100.000 francs, 7 %. à la Constitution oatî,Pour les émoluments supérieurs à déblaiement. En résumé, le feu blanc qu'a cru aper- être chargés de commissions rogatoi- le président du Parlement catalan M. conformément leçon, tout aussi pratique. Le train tam- 100.000 iane. ~ francs, 8 %. Casanovas ; le maire de Barcelone et cevoir le mécanicien ne pouvait être un res. Il a ensuite entendu très longueponné était composé de voitures en bois UNE VILLE la plupart des députés au Parlement feu rouge. Le brouillard a pu modifier LES OBSÈQUES ment plusieurs agents et techniciens de Art. 13. — Les allocations journalièet il a été littéralement pulvérisé Le train i PARTICULIEREMENT ÉPROUVÉE la tonalité du rouge, l'affaiblir jusqu'à la Compagnie de l'Est, notamment le catalan. res aux famil les dont les soutiens intamnonneur formé de Barcelone. 25 décembre. tamponneur, torme ae voitures voitures métaliimetaiii 1 disperisables sont la rendre nulle par son opacité, mais contrôleur Lejeune, de Nancy. Cet emapp eiés sous les draLa catastrophe de Lagny a particuPeu après la mort du président, le Dès que la mort du président fut sans en changer la coloration. > gues, na pour ainsi dire pas souffert. La ! peaux ne pourront être attribuées par lièrement éprouvé Vitry-le-François. ployé contrôlait l'express tamponné, et gouvernement, catalan a décidé que -les connue, une foule considérable d'homleçon des récents accidents de chemin les conseils départementaux pour le parvenu à Vaires, il était passé pour, Hier soir on comptait quatorze en terminer, dans le premier wagon mes et de femmes s'est massée devant obsèques seront célébrées après -demain de fer se trouve ainsi confirmée. Un cré- service actif . que dans la limite de Ce jour-là les ..commerçants morts appartenant des familles vitrioUN TEMOIGNAGE IMPORTANT qui fut le seul épargné. M. Lejeune a la maison du président et devant le mercredi. dit important a été voté par le Parlement 12 % du contingent. fermeront leurs portes. les : M. et Mme Paul Morel qui sont palais de la Généralité. Nnn« a-imne ™, I renouvelé les déclarations qu'il fit au pour équiper avec des wagons métalliques nS Art 15. — Sont prorogées à l'exercice les parents du sous-préfet de Vitrv ; ^n ?^ », P VT û ' e un joyageur magistrat la nuit même de la catastous les trains rapides. C'est fort bien, 1934 les dispositions de l'article 136 de M. Hérard organiste a perdu sa fem- du, rapide, ÉLECTION DU NOUVEAU PRÉSIDENT M. Paul t'errenbach, de- trope et qui n'ont varié en aucun point. LA CARRIERE DU DÉFUNT Mais ce n'est pas suffisant. me, son fils et ses deux petites-filles meurant, 2, rue des Maronmers, à Pala loi du 31 mai 1933. le prélèvement Dans un délai de huit jours,. à dater Le juge d'instruction a entendu enLa catastrophe de Lagny montre que de 100 millions au profit de la Caisse jumelles • le bâtonnier des avocats de ns, qui était demeure sur le lieu de suite le chauffeur du train tamponné, Il est vraisemblable que le président du jour des obsèques, le Parlement cace sont tous les trains des grandes lignes de solidarité contre les calamités agri- Vitry, M. Lebars. a perdu sa fille la catastropbe, n nous a t'ait une dé- venu , également de Nancy et un ingé- Macia demeurera en Catalogne le héros talan sera convoqué pqur élire le nouqui devraient être constitués avec des voi- coles prévu par ledit article étant et sa petiîe-fillu et son gendre est hos- claration que ne manqueront pas de nieur de la gare de Vaires-triage, de l'autonomie de cette province. Il veau président de la Catalogne, conforpitalise à Paris ; MM. Masler, Lamort, recueillir les magistrats enquêteurs et M. Lefort. était né à Villanova y Geltru, dans la mément à la Constitution -intérieure. tures métalliques. Il est peut-être impos- porté pour l'exercice 1934 à 125 mil- de Launay Thivet. Merton, tous décé- qui est d'une réelle importance M. Reboul a réclamé au service tech- province de Barcelone, le 2i octobre sible, pour des raisons budgétaires impé- lions. dés, habitaient Vitry deux blessés, M. Ferrenbach se trouvait d'ans le nique de la Compagnie de l'Est, les 1859, d'une famille de petite bourgeoiSur cette somme, une . dotation de rieuses, d'en arriver là tout de suite. millions de francs sera affectée à. la dont 1 état est particulièrement grave wagon-restaurant du rapide, où il pre- bandes enregistreuses de vitesse et de sie. Après ses études, il entra à l'école Mais la sécurité des voyageurs ne sera 5réparation Nouvelles Express MM Etave et Lecocq sont également nait un rafraîchissement près d'un signaux, concernant les voyages anté- du génie, d'où il sortit jeune officier. des calamités maritimes. vraiment assurée que loisque la fable du Vitriates ; enfin on est sans nouvelles | sous-otncier. celui-ci, tout à coup rieurs du mécanicien Daubigny. Il commença à s'occuper de politique Art. 20. — Suppression des droits de Du 25 décembre. de plusieurs autres personnes de la Pot de terre et du pot de fer ne pourra son attention sur des détonaen 1906, alors qu'il était lieutenantcirculation pour les voitures, droits ville qui se trouvaient dans le train attira »»-» L'Aoence Radio annonce L'assasprovoquées, sembie-t-il, par le Plus se jouer sur nos voies ferrées. colonel. En 1907, il fut élu dans l'ar- sinat de l'archevêque Léon Tenr'aihe nouveaux sur l'essence, 50 fr; par hec- ïampomé. et de nombreuses familles tions passage du wagon. Les deux hommes rondissement de la province de Lerida vrimat de l'Eglise . arménienne aux DES TÉMOINS tolitre de carburant national. sont dans la plus vive inquiétude. eurent le temps de s'étonner de ce à une grande majorité. M. Macia fut Etats-Unis, par un fidèle , de son, dioDÉCLARENT QUE LES SIGNAUX Art. 77. — Les pensions servies en que malgré cet avertissement le tram contraint d'abandonner l'armée pour cèse, à l'église arménienne de NéwONT BIEN FONCTIONNÉ ne ralentissait pas, quelques secondes remplir son mandat de député. Il fut 1 York, L'acquittement du député Toergler et vertu de la loi du 31 mars 191n, qui sont plus tard c'était la catastrophe. tes trois" communistes bulgares" a suscité I . exonérées ' de l'impôt cédulaire, au Sl r les ntes Que Au cours de cette conférence qui une certaine surprise dans l'opinion On ! ?? viagères et alloL'emplacement dans le convoi du a( cordées aux vîc Meaux, 25 décembre. wagon-restaurant et l'audihilitê de la s'est terminée à 19 h 30 M. Reboul a w^^i^^^Ji^^^^^^^ times d'accidents du ' travail n'entrentégalement entendu M. Boudin, gardeLe juge d'instruction de Meaux est détonation d'un pétard par rapport à indépendants au pays de l'hitlérisme et pas en compte pour la détermination arrivé sur les lieux à minuit et demi. l'eioignement ae ce wagon-restaurant barriere, dont le poste se trouve à voilà qu'un tribunal, indifférent à la raiL'Enseignement par l'Image des sommes passibles de l'impôt. Il a aussitôt entendu le chauffeur du pourront peut être permettre de déter- proximité du pont Chauvcau. son d'Etit, se contente d'appliquer ce M. Boudm qui a assisté à la catastrain tamponné, qui a échappé par Art. 23.. — Le taux de la surtaxe étaminer rmstant exact où le pétard r 9u]il croit être la justice. C'est un verdict blie trophe, a déclaré qu'il avait vu les sipar l'article 65 de la loi du 28 fé- miraclè, a la catastrophe et dont la éclata. lui ne vaudra peut-être pas d'avancement vrier 1933 est majoré de 100 francs par responsabilité semble dégagée. En efgnaux lumineux fonctionner de faaux juges qui l'ont prononcé, mais qui hecto d'alcool pur. Cette majoration fet le chef du train de Nancy avait eu çon tout â fait normale. Le chauffeu- du rapide tamponné, ™e grandit pas le régime national -socia- sera supprimée lorsque le prix des le temps de < couvrir « son convoi à CE QUE DIT LE CHAUFFEUR M. Fusain a assuré que les damiers liste, dont il est en quelque sorte le alcools de vente libre atteindra celui l'arrière en plaçant sur les voies les CHARPENTIER pétards réglementaires. étaient fermés alors que le sémaphore des alcools rétrocédés. désaveu. Or. les premières constatations auNous avons donné, par ailleurs les indiquait la voie libre. La presse allemande ne s'y est pas Art. 25. — Taxation possible des denQuant à M. Le;eune qui, ainsi que raient révélé que ceux-ci avaient ex- explications du chauffeur et du niécatrompée et elle jette feu et flamme, si rées alimentaires par les préfets. plosé au passage du rapide. nicien du train tamponneur sur la ca- nous le disions a renouvelé ses précéon peut dire. La Correspondance Natiotastrophe, mais il nous a 'paru utile dentes déclarations, il çi affirme qu'il ^a'e Socialiste, qui est la plus excitée, de les recueillir de vive voix Voici ce avait vu se re-iormer derrière le ParisL'INTERROGATOIRE sent que le jugement de Leipzig est un qu a déclaré le chauffeur Charpentier - iiancy les feux du sémaphore qui couSUR véritable déni de justice et le Volkische , 11 y h vrait ainsi le train et il a entendu les i s s ^«usyories au- ciepoi mortu-aire ' de ia ' ^ s Hii^ HSViM iN4)3 61/"' lift-vote numéro un a été livrée à la d'York, le duc de Gloucester et le i-a liste oTTiciene *>ara de l'Est, n'avaient pu encore être Paris. circulation vers 10 heures prince George représentaient la seconde affirment qûrie^d ^rrdes ^Uo^ns'^ GOUVERNEMENT 195 'morts ont été i ©censés ' officiellewentjfiés d'une façon certaine, ou des morts génération. s organiser contre la grève générale est 41 avaient pas été reconnus. ment . m e qUe 16 droit En réponse aux nombreux télégramLa troisième, et la plus charmante, te/ à » gHl A 17 heures 156 cadavres ont été ^s socialUh , Le Commissariat spécial de la gare mes de condoléances qu'il avait reçus, En voici la liste : • était composée des petites princesses ies a- (ia déchaîner. identifiés. de l'Est a remis, ce soir, à la presse, M. une inconnue portant une Elisabeth et Margaret, fillettes du duc M Camille Chautemps a adressé aux a„?1 Il res-e à la :T.ire de l'Est 23 cada- une liste officielle des morts. Nous en mance. d'York, et de ladv Mary Cambridge différents chefs de gouvernement, des I5 une femme de 30 a 40 ans, vres dont l'identité est absolument in- extrayons les noms des malheureuses télégrammes de remerciements pour la nrSL* nièce du roi, petite-lllle du duc de Ccnu °ttant ' un connu victimes que nous n'avons pas encore sympathie qu'ils avaient manifesté et brillant (Blanche Carnevin, naught. Trente et un blessés ont succombé à donnés • vF 1"3 Lesage, Paris). ' Après avoir entendu l'office à Saintnotamment à M. Lerroux. Président du leurs blessures dans les hôpitaux do Mlle Françoise Hérard et Mlle Co16, un garçonnet de 6 à 7 ans. Mary, la famille royale s'est retrouvée EN BULGARIE iDLPARlS ['arts et de Lasnv où ils étaient soi- lette Hérard. jumelles, âgées de 12 ans, Conseil d'Espagne, et, à M Duca Pré*: 17. un garçonnet de 7 ans, veste gnés, f'hisiei.rs' d entr'enx figurent sur à midi, devant une table où figurait un sident du Conseil de Roumanie. e Sofia, 26 décembre 129, rue ae Tocqueville (17 ) : Mme «n velours et tricot. les listes des morts qui ont été pu- Fleury, née Bûurlier. 23 ans, 45, rue De» membres d'unj organisation menu entièrement britannique composé tirVL 21 > Henri Dani bliées communiste, découverte au début de par le maître français Cédard.' de Pans. Montréuil : M. Geoffroy EuN' matl"icule 30-68. 10 Rue Sî-Pantatéon Enfin, il est probable que l'on ne l'année, à Choumen, ont été condam...Ç;, 22, un homme, 25 ans, portant un retrouvera jamais des restes identifia- gène, 35. ans,- 130. rue de l'Ouest. Paris; LE MESSAG- DE GEORGE V nés, hier, par. le tribunal aux peines {,o'!; ô ver gris chiné, ayant dans une bles de certaines victimes absolument Mme Moreau. née Didelet, & ans. suivantes : 7 à mort, 13 à des peines bis, ru je UNE NOUVELLE DEMANDE M. Paolin tnai , un Programme de l'Ecole nor- bfovêes et dont les tragiques débris Londres, 25 décembre. variant entre 5 et 15 ans do prison, ;ien, 47 i s, Thierry (Aisne)- y.me D'INTERPELLATION M '.-Il0 '«usique. A 14 li. 38, exactement, le souverain ontl été mis en tas dans des bl *res. onze autres ont été acquittés. nciaud, i i Verdun Jeanne-Amélie, ctn '3 temme brune, assez forte, Après MM. . Lou 's Rollin. Sellier, 40 nn qui s est approché du précieux micro A la fin de l'après-midi, selon les ans, V'iîlt i'Ay .'Marne). Mlle Blen- Mi do hoir Aviron, robe marron, manteau chîfret's oiflciei3 du commissariat spéoffert par ses loyaux sujets, lance un • M Albert Nast. député de la EN ALLEMAGNE de 1 Marie- Louise, 20. rue Bellefeuille. • JJ'.' t^nts, de. laine bordés de blanc, « Merry Christmas » qui retentit au cial de la gare de l'Est, le total des Paris : Mlle Anne Nys-.en, 13 ans. Les première circonscription de Meaux Hambourg, 26 décembre èhovo • une femme. 35 ans environ, morts recensés atteint 195. Canada, où le jour se lève • à l'AusX c lâtain Loges. Institution Légion d'Honneur ; v ie.it d adresser au Président d la Un communiste qui était accusé &ianto' i clair, pull-over blanc, Cl ambre, une demand . d'interpella- d'avoir tue, il y a trois ans, un agent sonrie ° Ù mirluit est sur te Point de d améliorer sa qualité Pourtant Une femme morta à son arrivée à Mlle Chatei Yvonne. 12 ans. t, rue du tion |rts iea u de peluche noir à parements au Ministre des Travaux puhijcs de police, a été condamné à mort l'hôpital, dans la nuit de samedi, et Printemps. Paris: Mme Tarchon. née V e4 George V exprime tout d'abord sa sur les causes et la responsabilité do Six communistes qui étaient ses dont Qfl n'avait pu non plus établir Brene Georsrette, avenue' Gallium. BonH, | \ capitaine .F.milo- Moi-eau,- 21' accident de; chemin de fer do Pom1 111 complices ont, été condamnés a deux m-atitudo pour les nombreux messages l'identité est Mmo Lemalrc, 12 ans, dy; M. Tarchon Henri, avenue Galliéni, i.ponne. . '• coloniale. do loyauté qui lui ont été envoyés de uns d'emprisonnement. toutes les parties de l'empire, a roc- Les Idées et les Faits Le redressement La Catalogne en Deuil financier La Catastrophe LE PRESIDENT MAGIA ESI MORT Le Verdict île Leipzig L'Enquête Officielle La Défense contre le Communisme LES C Autour de !a catastrophe One bonne blague Bibliothèque municipale de Toulouse - Tous droits réservés MARDI 26 DECEMBRE 193S L'Activité La Mort diplomatique du Président Macia l e Cinquantenaire FAITS DIVERS UN RÉVEILLON QUI S'ACHÈVE DANS UNE RIVIÈRE de!a Conquête de 1 A.O.F. DERRIERES NOUVELLES SP0RT1V UN MESSAGE DE M. A. LEBRUN Paris, 25 décembre. information de 1" page) v M. Albert Lebrun, président de la [flSSOOÂTIONl Long-Beach (New-Jersey) a République, a envoyé au touverneur a 25 décembre. LES CONDOLEANCES DE M. ZAMORA LE FROID EN ESPAGNE général de l'Afrique Occidentale Fran>«)K«Hanasu RlllBa. B|B S Une limousine fermée, qui cuntenait çaise le télégramme Suivant : Barcelone, 25 décembre. cinq réveillonneurs (deux femmes et Madrid. 25 décembre. CHAMPIONNAT DE FRANCE « Gouverneur général A. o. F., Dès qu'il a été avisé du décès du trois hommes), pour dès raisons in Un froid intense continue a sévir LA LOUPE DE NOËL PROFESSIONNELS Dakar. présldeat M acia, M. Alcala Zftmora, connues, s'est élancée tout le long de dans presque toute l'Espagne. . ,, République espagnole. i jetée de Point Pleasant et n'a fait « Le pays tout entier s'associe à. ide t de Ja (Groupe Sud)prùf a A Madrid le thermomètre marque l'hommage reconnaissant rendu aux g (.téléphoné au Palais de là Généra- qu'un bond pour se jeter dans la ri— 4" et — 5° tltpuis plusieurs jours grands Français et aux vaillants sol S C. rives-Lille bat 6. O. Nîmes par 4 a î s Le s White Ha^^^e. lité pour exprimer ses condoléances. vlère Manasquan. Suresnes, sur 6 kilométrp» i= se « à \ Sakunuaque la tompératuie est ! date que furent Archihard et BorpmiSr Il est établi avec certitude que le Par*.* extrêmement émotionnante. joué's nue, coupe de vota Desbordes. Adresse son salut affectueux conducteur de cette limousine était descendue à — 10» ot à Sun lldofonso aUx L'EMOTION A BARCELONE « sept mllla spectateurs, 60US une résultats; }, Froidure • ° M LES {Casdllui à — 20» fidèles populations do PA. O. F„ dev* maître de sa voiture et qu'il l'a, poulépaisse brume. rtcô ; 3. chambert v. Bem5u K^ u ' Barcelone. 26 décembre M».,, 1'à Al. ,r„,.t ' «nia A„ l'Aixrnni groupée» au pied des monuments de ains! dire, Jetée volontairement dans Même ea .de. la. ville de 1 éternel , § eiroil rt giimnlm _ Albert I EBR U N » Nlméc ouvre le score. Aoued égalise potir ; prltitomps. on est arrivé h enrey.strer i aeK0U " ° ù »amaKo.- Albert I.LBRUN. » Lille. Bara marque à nouveau pour Nor.l, 5. Estin ; 6. Forestier. et la neige est "tombée en abondevant 1* but local Vide. Nombreuses réacd'un conciliateur gui dit a la ton**: (.ftOa^de »» 'A&^%â$ .W $?i&M datwe. ce qui e->l sans précédent tions ntmotses. A la sUlto d'un corner. Ne, 0 — Essayez donc de vous entendre, mort du Président Macia. L ontiéû do gro met les 'qulpes a égalité. Lo topos arA Alcoy, près d Alicante, _ il. neige] Fratt rive. aussi abondamment et la circulation j que s A la reprisé, Wllson est eh posUion dé de-, train« sur le littoral méditerra- Les Méfaits de l'Ecole unique shoot ; un penalty est accorde et transfornéen est sérieusement entravée. 77" " ' * ' mé par ce dernier. Le résultat semble acA Zi'mora deux mendiants ont été i LES GAGNANTS DE LA ftniiBé^* possible" 'Toùs\ "Wul-noncour, je T le moment, il n'a quis alorJ que Liberatl sur clous descentes recueille agonisants Près de Bilbao. , prnriurtim, rraùrnue M A nrDU DESERT ET DU OlROU?T A A rapides, ajoute deux nouveaux buts. Les comprends très bien votre pointJe ^^j^^JBSlSmà T DES OASIS un homme OSt ttt«t do flûld. | ^SiSU pubîfe appèl£ ,tau, donnent à fond mais la fin arrive vue et celui de M. Renés. Mais tout président dans soin exil pendant la n'est pas mauvais chez Hitler el dictature. Entre Sifiuenzu et Guadalajara (Cas- qu'« il n'y a pas une élite, mais des i gfiSgîff lïïfSŒ rÏÏLf'Sv UN NAVIRE ÉCHOUÉ EN GIRONDE tille), la nolge atteint en plusieurs élites » : I S]' û,°" r 6 lêu,r, n' eJ « u.r -.'un résultat néga- , L 'aviatrice ÉtîpSS. ?d?^£ Mussolini. il, ont de la bonne voLa nouvelle. .du décès a été commu brtlntt il ri t ivi .in rl 'lm mA rn ot lu t»m !..'> . tif Aurait mieux reflète la physionomie ou la première dans la course, au -oei-i i , niuuéo officiellement par lé GouverDe notre correspondant particulier uvri *re comme une éUte match. Arbitrage orltiquô do M. CapdîvlU». du lontè. 1. faut prend» e leurs idées en neni(311t i-atalàn à tous les maires de la D^»^^U »à £w Des Piou: « Vû * èlite0 désert, a été disqualifiée ei~ 1 v ùu n !4 L d'ouvriers m Commerciale, industriel_ M ARTIN. 0UVI lors c Kllen '- W ie. médicale, nrôfessorale. Nombre dt considération. Esl-ce donc si diffi- catalogue et au Corps consulaire de Bordeaux, 25 décembre. M. Guy Robson, avec, un handhoan ,1 P = r.. a . l . i , '' ' ..K1 dVall . Ute3> qul a ét 1 A PARIS pwuJa " 1 ci ', de .rouver la ligne moyenne sur Barcelone. Le vapeur, anglais Baron cattach, I tie \% 10L ?,)\ ,b % iur °3 i travaUieurs^ lùanùeir'en ' fô~p'àrtie. t i^naLt la uulae '-** qLS' P^mWmant de Bordeaux, s'est échoué, cette ' COR P S sera ex P osé ce matin, venant inn„*H* fpm V/weota f H tutiit ' L° F, C. de Sète bat C. A. de Paris beaucoup d'intellectuels doivent en laquelle se fera l accora y u sujiu ( f^m, jusqu'à mercredi matin, nuit, en Gironde, à proximité du Fort Le gagnant officiel dn circuit par 3 buts a 2, être exclus. Les promoteurs de l'Ecole que chacun y mette un peu du sien. 9 neures . comme nous l'avons dit, Pâté, à hauteur de Blaye. Des remor Oasls,..est M .Everard. membre d i C unique ignorent cette vérité première, Paris, 25 décembré. sont partis 6ur les Houx pour 'lement britannique, qui devient *i Rienveuunt et plein degaids, sir 1 enterrement aura lieu mercredi, a|,queurs renflouement du navire lls sont pourtant de ceux qui condamll(lQr Au êtade nuffalo, devant quelques tentent du » Trophée des Oasis » ù IJoan Sim .n garde sa préférence pour 11 heures. nent la politique s'ici&le de Louis XIV. milliers de spectateurs à peine, le p, - pilotait un avion britannique..., L'accident est dû à la brume intense Le Couvernement espagnol sera reune transaction, même sur le réarNégligeant les révoltes c-Mitihueuu*, G. de Seté a battu le C. À. Paris par par M. Rooha, Ministre de la qui régnait en Gironde. l'esprit frondeur des petits féodeaux, 3 buts à 2. mement de l' Allemagne, ne se dissi- présenté L'A EM ER AUDE » Marine. lls considèrent comme une des plus i Le G, A. P. attaque dès le coup d'éhvol mulant p is, an rplus, que ce réarUN HORRIBLE SUICIDE FAIT ROUTÉ VERS DAMAS On annonce l'arrivée d'autres migrande» lautes du Boi Soleil d'avoir èt met danger la défense adverse. Ses De notre correspondant particulier mement esl déjà accompli, que le nistres, de nombreux groupes de Vaappelé les nobles provincieux a la avants ont de belles occasions de mar,. Athènes, 25 décembre encé, du Pays Basque et de Galice, de Moulins, 25 décembre. Bajuime, décembre. Le trimoteur français « EmfiafiW' cour de Versailles. Lem nouveau sys- quer et, par trois fois, manquent des Xeich ''est passé de permission et qoiéKaUons de" touteYles* régions dé la On à trouvé dans une roulotte înL'arrestation de M. iiosier, uuecteur I terne scolaire va cependant amener buts tout faits. Puis lès Sétois reagis- poursuivant son vol pour Saitron = 't'en passera encore. Catalogne, du groupe basque du Par- catidiée. à Tyzeyre, les restes caroo- du u-euit municipal ue iiayonne, a dans les grandes villes et a Pans les sent et inquiètent à leur tour le goal quitté l'aérodrome d'Athènes latof * ei Ses interlocuteurs de Paris com- ' lement espagnol et des metavers cata- nisWis de Joseph Gross, 57 ans, journa- li.uuuii une vive émotion » h. 10, à déstination de Damas ' esprits les plus vus, les intelligences parisiei lier.. lans, au nombre de 50 mille. toujei ue couuiiBiituueo nombreux ét Ynencent à s'inquiéter d'être déjà les plus brillantes des populations L'avion a fait connaître par radio a Sur un corner, Luckas marque de L'enquête apprit que Gross, origi- pUOÛiUlliliJS. ruraies. > U h. 55, qu'il se trouvait a liii chemin descendras si bas sur la pente des la tète. Sète, 1; CA P. 0. naire du Bas-Rhin, vieux colonial, muA vrai uire, n'a pas surpris les QUEL SERA LE SUCCESSEUR Les meilleurs élèves du village — La partie est. très animée. Le C.A .P. entre Gastelro'sso et Chvpro a m« concessions et des renoncements tilé de guerre, ayait toujours refuse geus UlUlaS qui comiaiabaieni les Uii élèves gratuits au ly^ee de la ville — DU COLONEL MACIA altitude d'environ 1 600 ..métrés, ' ^ d'accepter le régime rie l'hôpital, illiicuues ue ircouieiie uans lesquelles se iront grossir les rangs ues gratte-pa- attaqué à fond et, sur descente . do 0,.t ils convaincu le ministre an-\ jj ans 1<3S milieux politiques ont parle voulait rester libre jusqu'au bout. ' UuuaUaH uepuis plusieurs mois la dl- pier et des rouds-de-cuir des prélec- Gulmbatd terminée par un beau cen- L'EMGRAUDE EST ARRIVÉ A DAMAS tre, Oamour égalise. Sète, 1; CA P,, % fiais > Peut-être taurirait-il pour cela de;a du futur successeur du président | Gross, qui souffrait d'un cancer de recuuu de cet oigauiame. ce nouveau tures et ministères Sèto domine; LucUas botte au but. g U p' leur propre conviction fût un de la Généralité. Plusieurs noms ont , puis de longues années, mit le feu à suauua.e. imauc.br est appelé a prenDamas, S£ tiétambtp Lu France u déjà, trqp d'intellectuels, | Weinstwk arrêté mais laisse échapper «/«c inrte I «6 mis en avant ; on cite celui ue \ sa roulotte. Le trimoteur est arrive à Damas, i dre ues proporiions coiisideiabies. ils graviront lentement les échelons de la balle, qui pénètro dans les -filets, iG h. 30. Jacque s BAINVILLE. I l'ambassadeur d'Espagne à Bruxelles, | Ouand on 1 a découvert, il était déjà U jettera un nouveau jour sur l'in- la hiérarchie bureaucratique. Ils ser- j Sète, 2. Cap, 1 M Salvador Albert, dont là personna- j entamé par les chiens et les corbeaux Virent à peu de choses. Par contre à capaciie absolue des puûyuus publics k 'a dernière minute de 'à Ire mt ' SaatfiB «HaHBBHIÏIBia«H»H*aiffic«» lité semble jouir de la sympathie de a prulogar i épargne contre les ebtre- la ferme des pire? i'<ihsènee des meil- temps, Lucien Laurent égalise pour le tous les partis. piisei délictueuses ue ceiuius iman- leurs se fera, durement sentir C.A.P. Sètê, 2; CA.P., 2. LA FILLE JCiunes palans plongés ' brnsquecieia. Car t'aliaire uu Creuit municiA la reprise, le C.A.P mène l'offén LES CONSEQUENCES D'UN GRAND BANQUIER AMÉRICAIN pal ue tsayonne va semer de nouvelles ment oam une atmosphère étrangère, . sive, puis Sète se dégage. Beck dès POUR LA CATALOGNE NI sans attachés profondes avec un mi! cend Weinstock plonge et reprend la ruines dans le monde des epaignaiits, DISPARAIT DANS LA JUNGLE La mort du colonel Macia aura cerune bonne paitie des emprunts émis lieu totalement différent de celui de i balle. Les avants sétois deviennent de tainement des conséquences très im GEORGES NAVARRE suus lorme de bons a cuun ternie leurs familles, ils irent souvent à un ! plus en plus dangereux. WeinstocU, Londres, 25 décembre. portantes pour la Catalogne. ayant ete placée dans le public, il eu échec malgré leurs très réelles qua- 1 gêné par ses arrières, met en corner, G ACNE POUR LA QUATRIEME FOU On mande au uauy Mail de Vaussati 1 puis le C.A P. concède un coupLe és r e.viste également certaines tranches ti'és. lle Batiamas LA COUPE DE NOËL «PJÎ M*{ '.YÎ S« » JlaAnthony n«e du Drexel grand 1 qui 0 nt été souscrites par diverses Maurice Rarrès a montré fous les franc et, sur mêlée, Beck marque lé en effet, le chefMn&nk incontesté de i. la tSii gau- • *banquier américain d assurance» et même, dsngers de ee « déracinement » De j but de la victoire, Marsélllé 23 : décembré eue républicaine, qui détient le pouvoir àgée de n ans e| célè))re daus . compagnies «'I NOUVELLE HÉLICE La fin est sifflée peu après. Le F. C. Ce matin dans le vieux port s'est dispiru en Catalogne, et son Prestige avait aeux m0IJdalns de New -Yoik lgBet 1IHde croyons-nous, par des Caisses d'assu- tonte la petite bande de collégiens !orLondres, 25 décembre ralns accourus à Paris, seul Saint-' de Sète bat le C.A.P. par 3 buts à 2, la cotiiie de JÏQÔisttr 350 mètres. Géovge» rances sociales. , Pt iiiadeinhie pour sa grande beauté Après plusieurs années de recher- rendu '^P.^antes les Phlin trouve un bonheur paisible et' Navarre en a été le grand vainqueur bat. ire les partis. Ces divergences vont disua.ru 11 mv«»tpripii*pn4pnt /tins ia Le crédit municipal de Bayonne 'sûr ; il est revenu près de Varennes, tant de 6" son suivant immédiat,. fties et d'expériences un nouveau type maintenant s'affirmer et il est fort dou- - f f'f^' !hS des Ues ete cive il y a trois ou quaueaiis. .dans son pays natal, dans le domaine Voici 163 résultats techniques A MARSEILLE i!ié,ice.:a été inventé et commercialisé teux que l'influence de la gauche ré- , IU$™ *fî\™z ne exD v ava.t C'est M. Carat, députe maire, qui eu ' de ses pères. t tn Nageurs de 1" catêgirié'. l' Nàvsne''lC. »ar une maison de Newc-astle-sur-Tyne. publicaine survive h son président. Aux ! «m't ftartls recterene Olympique de Marseille bat Cannes Cette invention amène de grands dernières élections, la gauche répub i- cour, sn nt pat . s a sa retr erçne sans eut l'idée. U piesenta cet établissement Tout le monde n 'a pas comme lui R. S.) 3' 12" ; 2» Beuçhat (Cifc M.) 3' 18" ; U'uldite pubuque comme devant être les possibilités d'une exnérience. par 4 buts à 0 shangemeiits en mat ère de propul- caine avait dû abandonner un certain, auon alt l>u Jusquici la retrouver, 3' Navarra (C. R. S.) s' 19" 2> ; -40 ' swa-. pour la ville une source de revenus mon maritime et droit vraisemblable- nombre de sièges à la Ligue catalane, lïopi> <C. R. S.) , 5'. Idoux (C. R S.).Il y "« Une chanson d'école dont le Ce match disputé le jour de Noël, considérables et, d autre part, comme refrain tnent exercer une influence correspon- . parti à tendance de droite, dans des Ondlnes s i' Mathieu ; 2 Chiaverinl * est avait attiré un nombreux pur"'. une institution ptiiiantnropique destiLA CAPTURE ORIGINALE 3» Gouaîê ; 4'Sednaoul "; 5» Pôèt. ' Saute sur les perspectives des ciian- , circonscriptions qui avaient été ses les premières minutes sutit assez Notre petit coin est s! doux née â soustraire tes petites bourses liers maritimes i fiefs : Ville de Barcelone, provinces de Nageurs dé 2° catégorie • i« Bayon D'UNE BANDE DE LOUPS égales, puis les Cannois, q-.i v, tient 2« Dmlti'iâdou t 3" Pède ; 4« éxequô, I«ngo. aux agissements usuraires des Monts- Pou? vivre heureux restons chez nous L'hélice est composée d'un nombre , Tarragone et de Lerida. dé Piélô. uvto cœur, tiennent li direct!, n dt« tiarilt, blanc ; 6' Sagny : Jiarcantet-tl : le lames jumelées de sorte que l'une ! Un redressement de la gauche dans son Mais la trouve-t-on sur les manuels '. opérations 'et c'est h grand peine qr. Budapest, 25 décembre, toupe l'eau et l'autre la rejette en chef, paraît dans ces conditions assez 8" Pèdé -, 0' Blâne P. ; 10 exéquo PaïOiU Le Crédit municipal devait pratiquer, au 3° u r • fin train de voyageurs qui, en rai|ia Marsêillais gardent leurs filets iu s et Birutaud, etc.. — GAX.OOLFE; îonctionnant suivant le principe de difficile. Il est question depuis quel- son d'abonnantes chutes de neigé, sur une grande échelle, le prêt sur vu !és. léaction. i cfues jours d'une entente de la gauche dv ait du faire halte plusieurs heures, gages, il devait se procurer l'argent Vne descente de raviut-centre a/uËn fonctionnant dans les mêmes républicaine avec le parti dit d action , pendant la nuit-, dans une région iso- nécessaire a ses opérations au moyen LA COUPE DE NCÊL réen Nulles, suivi d un shéot est arrêté conditions qu'une hélice ordinaire, catalane, . iiëè de la Roumanie, fut tout à coup d'emprunts placés dans le public. Enpar miracle par de I.-'Uu ivec la même consommation de comMarséille. 25- décernrire. La politique espagnole s érièntant entouré d'une bande de loup». fin, le contrôle de la ville et de l'admiMarseille desserre enfin l'étreinte de . «istible, le nouvelle- hélice a fait ; plus ^à^wMta.et Jfs^Çortès é ^nt mqins Aujourd'hui,, s.'est disputée nuis, le nistration des finances devait assurer ses adversaires. Sur ;oup franc aux " vieux .port, la quatorzième coupé' 4e ireuve d'une supériorité de 20 % ap- favorables aux tendances de la Cata- 1 peur calmer la terreur des vôya- aux opérations traitées le maximum aô n êtres, Zomiani descend, centré; Al- Noël de natation» •' proximativement en général. logne, la disparition du chef capable «eurs. le chef de train eut la présence régulante et ae sécurité. Il en fut, ' '"•"cazar reprend" de volîe et; marque iô Sa vitesse dépasse même ce pourcen- de réaliser l'union de tôus les Gâta- : d esprit de faire vider Je fourgon à ba- néias l tout autrement. En Vôici les résultats : premier but pour Marseille, tage par mauvais temps. lans, pourrait constituer un événement sages et d'y répandre des morceaux Nageurs.— 1 G. Navarre; S: Benchat; Paris, 25 décembre. Il apparaît, d'ores et déjà, aemiits i'. estau tour des locaux de dominer, 3. Navarra; 4 Stouc-koff ; "5. {doux ohsidérable pour toute la politique es- de viande provenant de la cuisine du L'Association des porteurs de rentes oue la direction nu < renit mnm?n,»i I « «OBUU»«MUU. ues purceuis ae reines ,w US .MW ec bois de Roux sont bo nVi.rdé.v; mais UN NOUVEAU TISSU PAREIL paghole. wâgon-restaurant. Ondines.'— î; Mme-MÔKfèftitSwewr Ir wseB a teilu SOQ assemble^ gène-, l'en ne passe Tous les loups se précipitèrent dans a obtenui Susi^Onua SoraSte ^ ' ^' AU V2RRE 3. Mlle Chiavérini; 3.i Mie Goiiaïg; 4 Vers la fin do la mi-temps, une des; " ' . le foursron et les . portes ayant été reMlle Sednaoul. ' niani se termine par nn fermées, lis se trouvèrent prisonniers Une étoffe qui revêt toute l 'appaParis. 25 décembre. balle heurte l'honzOnet a la gare de Chrisina, en Roumarence du verre vient de faire sou apLa Coupe .de .Noèl s'est uëro-nlée cet i TOIÇ c« n.- azar qui a suivie .marque nie, les loups furent transférés dans fixe s CM^ ètahiiss«nent P rition à Mancnester. Apiès une longue t L'assemblée a adopté lo voeu sui- à bout portant. après-midi, au pont Àlexandre-UL des capes qui avaient été préparées Bèrie d'études et de recherchas approQuelques milliers de spectateurs a* IW orVconSr » la lêcêre vaut : Au repos, Marseille mène par 2 buts pour eux. p fondies, les dessins sur verre coloré sistaient à cette, épreuve,- rendue extrên-avan pas été rêin^Boii^ dar« iS Les porteurs de rentes françaises à zéro peuvent être appliqués sans qu'on ait detLs voulus L cats^ 'es Pouvoirs A 1* . reprise, un penalty est botté mement dure par le froid UN ACCIDENT BIZARRE recours à un laborieux travail à la Mlle OLsa Vanlochova. précédant les dans i'imnossib 'lté de rem notirse,. ft Publics au respect de la pat oie d nnee, dehors par le Cannois Cler, puis, à la main, soit au velours, à la soie, à la SUR UNE LIGNE ELECTRIQUE sorftour^S^ Demandent, au nom de la justice et suite d'un orner, Marseille ohtient è nage<urs au départ, effectue seule la dentellf. soit au coton et aux tissus tour les poiuurs de bons arrivés „ pequitibre 1 son tour on penalty que Houx bloque, du respect Qes côntms à échéance. traversée, montrant ainsi une belle q e Saint Sernm, 25 décembre. fle toi >rs sortes, ce qui leur donne budgétaire soit enfin rétabli par une mais donné à rejouer pour faute d'Hil- résistance. -.' „ .. Par suite du froid, une ligne élecUNE OPINION AUTORISÉE l'attrait d'une étoffe diatnantée. Enfin, des irrégularités dans les Vigoureuse déflation budgétaire " ainsi Peu après, les nageurs s'élancent et lier, Rabeh uurque cette fois. trique de construction récente, qui deIl y, a de longs mois déjà que les émissions de bons ont été relevées par que par une protonde réforme' arimile favori, le recordman du monde, ÇarIl n'v a niaintenant plus qu'une Paris, 25 décembre. essais' durent à Manchester, et l'on vait commencer à distribuer le cou- M. le Receveur des Finances de Rayon- : nistrative a l'exclusion de tout lmDôt èquipe sur fB terrain., Les Marseillais tonnet, triomphe On sait qu'il a été beaucoup ques- 'rânt le 1 er janvier prochain et le don- 1"» ^par — le préfet Jdes — Basses-Py- 1 nouveau, ne chargé est enfin parvenu au point ou Ion ti0ll au C0UJS du dernier dezat finan- ner au svndicat électrique de la rêLes nageurs belges ont déclaré fordominent à outrance mais le Kiiper pg ut. résolument entrer dans la fabri- cier du re jè vement ci u pr j x ,t u permis ' Sion de Saint-Sernin, a eu par suite renées <'e l'enquête à la suite de ta- j s eievent avec force contre tout re- cannois Roux fait tne partie spiendi- fait. -' W'Î'Ï* quene M. Tisâler a êtô mis en état grevement des valeurs mobilières et cation. On s'attend à ce que cette in- de èhasse En définitive cette question a& l'épaisse couche de verglas posée de, il .devra cependant s'incliner une Voici le classement : , j contre toute mesure oui, sons prêtex- matriôme lois devant un shoot d'Alvention facilite largement la l -.tte f t afournée msqu'à la discussion de sut la ligne, tons les fils inférieurs d'arrestation. 1. ' Cartonne! (S, C. U. F.\ en S* 9 ' du Lanca&hire contre la concurrence la loi ae finances uans cette lamentable affaire qui va te de renforcer le contrôle tisf-ai, pre- eazar qui. de 20 mètres marque en à la sêction de 34 sont coupés, 2. Rousset (Stade), en 3' 11" 2 '5 -. 3. japonaise. M Ro ger Guérin, qui est à la fois' nn évalue a quatre mille le nombre coûter a l'épargne de nombreux mil- senterait un caractère immisitorial, coin un très beau but et la partie prend Altmayer, en 3' 34" 1 4- Renaud (PLes fabricants de cette nouvelle Ptésident du Comité National de la «es pylônes en ciment arrné qui ont lions, ta responsabilité de M le Maire comme ne peuvant qu'aggraver le de- fin sur 'e score de * . buts à ?,êro en fa- N. P.). en 3' 47" 2'3 • 5 M"n!i:! 'S: G. étoffe emploient un verre synth-tique Chasse et Président de l'Association êtô coupes â différentes hauteurs et est écrasante. C'est lui qui a patrone couragement de l'épargne et accroître veur de l'Olympique de Marseille. U. F.}, en 33 50" 3/5 : 6. Cbamel ; qui permet le lavage et le repassage des Lieutenants de Louveterie de rendus inutilisables. Les dégâts sont cette institution que personne ne re-ila thésaurisation. Très b >n arbitrage de M. Olive de 7. Cordonnier : & A. Fayat ; 9. Kurtb ; Clamait, Réprouvent et condamnent d» la ma- Tourcoing. - GANDOLFE, de l'étoffe sans endommager le des- France, exprimant l'opinion de la plu-, évalues a plus de cinq mimons, 10. P. Fayat. etc. nl<n' e la b'" s formelle tout apnei nouD'autre part, il est certain nue la sin. Pour être imprimée, l'étoffe passe part des associations cynégétiques de UN INCENDIAIRE ARRETE Le S. C. U. F. gagne la Coupe Geordenommation « Crédit Municmal , ha- veau a l'emprunt qui n'aurait pas simplement à travers une machine qui France, a déclaré • ges Moets avec 6 points (Cartonnet et De notre correspondant particulier : biiement exploitée par des demar- pour -obiet, soit le renouvellement imprime d'une façon indélébile le des-, i L'augmentation du prix du permis A MARSEILLE cheurs sans scrupules permisle piad'emprunts venus ft échéance, soit la Moulin) : , Sin requis j de chasse a été proposée par le Comité a Boulogne-sur GesSe. 26 décembre Toulouse. 25 décembre buts à La maison qui exploite cette Inven- ; National de la Chasse, représentant Dans la nuit du 2a àu 24 courant, cernent des bons c'^ez de=i cnnltaHstes conclusion d'opérations de consoliaa- Rennes bat Montpellier par 41 on a réussi l'application de son PTO- ; officiel de toutes les fédérations depar- nn incendie a totalement détruit la mal informés qui se crnya'ent en pré- tion. > Résultats: 1", M. Sutra, E.N.T. Ce match que les locaux n'auraient pas cédé sur la cellophane, le nouveau t-èmeiitales et des grandes associations maison et ses dépendances du sieur sence de titres fouissant de la garanr mè" a;& ; i. F. castex, E.N.T., i- 3i . du perdre fut cependant gag-né régulièrepapier transparent fabriqué en gran- cynégétiques, à condition que sur cette Ané, propriétaire à Ciadoux-près-Bou- tie de la ville de Bayonne. Au cours de la remise des récemment par ies visiteurs, qui d'un trait ?e &es quantités dans le lAncashire. augmentation soit prélevée une somme , l°gne, penses, M. Hey, tout en félicitant ii» Enfin, le contrôle exercé par les poutrouvèrent visiblement surpris par la difféconcurrents et . ceux qui. l'ont aide destinée à alimenter au budget du mi- 1 Aussitôt avisée notre brigade de voirs publics s'est trouvé pratiquerence de classe, existant entre les deux dans l'organisation de la Coupe, renlstère de l'Agriculture, un crédit gendarmerie, avec 1 empressement ment nui. équipes à ce Jour. mercia le Gomi 4 '- des Pyrénées représpécial destiné a l'aménagement, à la «H» lui est contumier, s'est rendue sur Il est encore trop tôt pour citer des conservation et au repeuplement de la , I e ? lieux du sinistre senté par le docteur F.lcalens. présiDés le début, les visiteurs se virent com,-,es circonstances d: cet incendie chiffres précis. Le montant des bons chassé plètement débordés une minute de jeu était dent ; MM. Lèues et Roques ainsi que en circulation, la somme des avances a peins écoulée qu'ils avaient déjà concé- MM. le docteur irouette. président de «Depuis une dizaine d'années <^ ' irrécouvrables, les pertes provenant dé un corner. Immédiatement suivi d'un ^ section Natation et J'entraineiir M, U to U P d'operafnns délictueuses ne seront iï?ffi£ ttâ ÏÏZ£ & Œn1 fiât m\canfcièn qui' avait fnsmnê pénalty botte a cote par Zavatsky. Malgré Minville. U n'oublia pas les repréConnus que dans quelques jours. ce mauvais début pour les uns comme pour sentants de la presse. Sir John Simon, durant son bref i tèjour à Paris, a rempli consciencieusement et courtoisement son rôle, celui dont le gouvernement où il est •ministre des allaires étrangères l'ai charaê Médiateur et arbitre il écoute) enarge. ueaiaieur u w » e « u e | le» parties, toutes les parties, il a donc entendu les Français, il a eu un entretien avec M, Osusky, représentant à Paris de VEtat tchécoslo-] vaque, et de M. Denès. Il n'- rien' négligé ni personne. Quant à son rentiment c'est celui Le Mauvais Temps ! CROSS-COUNTRY! wà lAËROKAUTIQUEl ^^_au'f,.^j^1,?, tS°oktatan 3 tes se ^ l,vôr * Pour 'g ,lW P« être L'affaire du Crédit Municipal de Bajoue eue D [NATATION! inventions intérassanîes «yer^ncea en- 2 si #diuon ai Chez les porteurs de Rentes îrança.ses L'auimentation du prix du permis de chasse 2 1 INFOR M Aï I OMS COMMERCIALES A la Fédération MARCHÉS COMMERCIAUX des Anciens Combattants U T^^â UN DISCOURS DU MINISTRE DES PENSIONS étaient ! J>Z*±^^\J^ 0 ™ inProSaint- 1 BESTIAUX Les parents imprudents DEUX ENFANTS CARBONISÉS Gâudens. n'a même pas eu 200.000 francs à di Paris, 25 décembre. Boulogne-sur-Mer 25 décembre Nos félicitations aux dévoués genM.'Dueos, ministre des pensions, a trlbuer pour toute la France. La ma- darmes. I-es époux oietin, demeurant rue (présidé aujourd'hui le banquet de clô- jorité des chasseurs acceptent que Piérre-Touruay. à Billy, étaient partis ture du Songrès annuel de la Fédéra- l'augmentation du permis soit portée réveillonner chez des amis, laissant MORTS ASPHYXIÉS tion nationale des combattants lêpu- à 70 francs pour le permis départechez eux leurs deux enfante âgés de iblicainsTârbes, 26 décembre, mental, et à 180 francs pour le permis ." ans, tous deux. Prenant la parole au dessert, M. Du Général, à condition, je le répète, ' M -, Fouga, onei-camounier chef-cantonnier aa. La at, icos a exprimé tout d'abord sa' volonté qu'un budgett de la chasse soit créé. , bait le-tle-Neste, avait mis un réchaud Pour une cause demeurée inconnue, à charbon dans crjuchâTetir la chambre où deux son un incendie se déclara dans le bàrade rester en contact étroit et cordial , Avec cette augmentation, ajoute ; ! ËeamDère"et"ïiiï "Ces" beau-père et lui couchaient. Ces deux quement où étaient enfermés les deux ^œ ^Pu'la^^T^ M 1 Gué*. l 'Etat récupérerait trente le 8 Malgré «« les secours on ne re ont, fflèsont été asphyxiésôtt^fphyffpar par les gaz petits. combattants, puis, s élevant a aes mi ni 0 ns, avec augmentation à 90 fr. 1 hommës considérations générales, le ministre, et a 8l0 francs qui a été acceptée par dépravés par le charbon. Le beau-père trouva, iorsqu on t ut reritfer au mi(après avoir passé en tevue les questions , e §4,^ chiffre qui est trop élevé, le put être rappelé à la vie par la respi- lieu dé l'immeuble, que des -cadavres qui intéressent directement les anciens ' ration artificielle, mais il est dans un affreusement calcinés. combattants, a montré le rôle social bénéfice de 1 Etat serait de 6a millions \ ^tat grave. I ' périgueux, 26 décembre. que ceux -ci jouent dans la nation et environ ». Comme nous demandions à M. Gué- 1 A Périgueux, les enfants de deux mêComment, grâce a eux, en raison de la rin s'il croyait que l'augmentation du italiens qui couchaient dans tforce morale qu'ils représentent, la ma es France, gardant sa foi dans la liberté prix du permis de chasse provoquera une chambre voisine de celles de leurs disciplinée, saura triompher des diffi un fléchissement du nombre des chas- parents, ont été intoxiqués par des seurs, il nous répond • eultés et préparer un avenir de paix. ToKio, 26 décembre & Je suis persuadé que si les chiffres émanations d'oxyde de carbone provolcan a fait éruption dans « C'est vers cet avenir, a ajouté le de 70 francs et de 180 francs sont ac- venant d'un poêle placé dans la pièce. ministre, que sont inexorablement ten ceptés définitivement, suivant ma de- L'un des deux enfants a pu être rap- de Kuclunoêr. bushima. Quarante perpues notre espérance et notre volonté, mande, les chasseurs seront aussi nom- pelé à la vie, mais tous les efforts ten- sonnes ont dis [iaru; treize autres ont sérieusement blessées et vingt auCertes, nous n'entendons être ni des breux Us n'hésiteront pas à payer tés pour ranimer le second sont de- ete tres plus légèrement. grand nomniais ni des naïfs ; nous ne prenons francs de supplément pour pouvoir meurés vains. bre de tètes de bétail ont disparu. pas notre plaisir à des bulles irisées profiter de leur distraction la plus VENDETTA CORSE Les la 'e- enflammées ont écrasé et que le vent balance à son gré et crève chère, s'ils sont assurés de voir leur In.-eudié qi atre-vingt maiso .is si.r leur à sa fantaisie. Sous savons, nous qui région devenir rapidement giboyeuse, Bastia. 26 décembre. p issage et elles continuent a couler. avons vécu, qui avons lutte qui avons ; \ u contraire, si l'on porte le prix du Lo jour de Noël su r la place de souffert, que la nature n'est pas essen- permis à 90 francs un bon nombre l'église do Pitdlcorte. le nomme Biaise Les habitants de nie, frappés de tiellement bonne et que l'homme est de c rasseurs ruraux renonceront à leur Viu:enti cultivateur 27 ans. a tué à terreur se sont enfuis sur lu pla-e : dans la nature ; nous savons, nous qui sport favori Disons aussi nue le bra- coups de bàti'ri le nommé Don Joseoh ils atte nient des tecou.s qui ont été avons appris I histoire et qui y avons cotlra .- e deviendra 1plus intense ». Lqciani, cultivateur, 67 ans. Lo meur- it.-j 'nédi '.i me:t* eu« yés d kiouàiiU, ajouté un de ses plus douloureux cha trier a été arrêté. pitres, que les siècles ne sont qu'un ! Le mobile du crime est une longue long massacre, un interminable san- ! mésintelligence entre le meurtrier et plot. A IIN causes territoriales et écono la victime. nuques des anciens contins s'en ajouQue chacun fasse son examen de tent d'autres, qu'on croyait à tout ja : UN SCHOONER FAIT NAUFRAGE Nouvelles Express comptes. Rares seront les indusmais disparues et qui surgissent sur : Saint-Jean-de-Terreneuve, triels qui, remontés à 1913. pourdivers points du monde. La possibilité , 25 décembre. ront dé<laret que leut atlaire est des guerres de race ne doit plus être Le scliooner • Monica Hartery •, du «cartée par le mépris. Aussi resterons au\ourd bai p/u» saine. A la vérité, Du 26 décembre. port, de saint-Jean, a fait naufrage dijious autant qu'il le faudra Terme au l'économie française esi. en cet »-> Tes délégués des mineurs d'An. munche matin pendant une tourmente jiied, l'oeil fixé sur l'horizon, car nous hiver 1933, à la merci d'un coup de neige, au large de la pointe Bose- lia ont décide, a l'unanimité, que la n'ignorons pas que les larmes des mè dut Nous n'oserions pas affirmer biânche, située à 20 milles de Port grève serait entreprise à la date du res paient ies indolences et les oublis aux Bnsquets. tu tanner si la compagnie malmenait qu'il ne lu* viendra pas de l'Etat. des peuples Nous voulons que les naL'équipage se composait de neuf sa décision de dénoncer ta convention tions libres soient prêtes ti défendre P IERRE G A XOT TR himimes . qui ont probablement tous qui règle les salaires minima. leur Indépendance, leur idéal, ,leur vie tje Suis Partout) péri. Jusqu'à présent, la mer à rejeté contre ies coups de la folie et du En 63 ans, la France a eu H pré•sur là côte les cadavres de quatre crime- • sidents de Ui République, 03 ministères, aentr'eux. L225 ministres. Eruption volcanique Un 30 1 rue Paris, 25 décembre. Bcenfs. — Amenés, 2."52 ; invendus, 100 ; Ire qualité, 7 tr.; 2« qualité, 5 fr. 10 ; 3 qualité, 3 Ir. S0. Vaches. — Amenées, 1.T7S ; invendues, 120; ire qualité, 6 fr. 00 ; 2s qualité, 4 fr. 60 ; 3' qualité, 3 fr. 60. Taureaux, — Amenés, 362 ; invendus, 20 ; ire qualité, s fr. 40 ; a» qualité, 4 fr. 50 ; 3- qualité, 4 fr. Veaux- — Amenés, 1.438 : invendus, 5 ; | ire qualité. 10 tr. so ; 2= quauté, s tr. 50 ; , 39 qualité, 6 fr .50. | Moutons. — Amenés, s. 197 ; invendus. néant : ire qualité, 15 fr. 80 ; 2* qualité, 11 fr. ; 3' qualité. S fr 80. Porcs. — Amenés. 1.638: invendus, néant; Ire qualité, 8 fr. 42 ; 2' qualité, 8 fr. j 3 qualité, 6 fr. Brebis. — Amenés. 840 ; 10 fr. 30 Vente facile. Cours en hausse sur pre- les autres, l'activité règne 'ies deux côtés, niais les S. O. M, mieux organisés né laissent pas une minute de répit aux Rennais qui, acculés dans leurs bols Jouent une défense désespérée concédant corner sur cor ner. Un joli but est marqué par Montpellier par Dischlziau sur service de Moudry, Rennes se ressaisit et réplique aussitôt par une attaque qui permet â vcilwetler de mettre à profit la première occasion de shooter qui est offerte à son équipe, U battra magistralement Meneth d un centre de Vaillant repris à demi hauteur. — Crlsana de Roumanie U.Paris. a, auisse par 3 à 1, La - Plume 3. - rm é'Aïaacc-LorraiM J reprend tout JJ ayant une J : TENNIS \ stylo, même cassé, plume en or, en * échange, avtt 25 % de remite » n sur le pris d'un ttylv plume or a n toute marqué. " a : Papeterie Centrale «i H it, m* ci' Alsace — " HALL DB L' EXPRESS m bat TOULOUSE B * m MU IlilïlXflU OSftSJt' Bibliothèque municipale de Toulouse - Tous droits réservés : SPORTS D'HIVER f BBBMBBaa** «nnniiKnannBaaBaaaaaaannnf TOURNOI INTERNATIONAL. DE NOËL Double messieurs : tableaux éliminatoires : Tableau n» 1 : demi-finales : Berthet Rodel battent lourde François : 6-3, 6-1. Zafiropoulo R. Btllaudot battent Maneff Raisin par 6-3, 6-2 nouhle dames - quarts de finaleMlle Adan.off, Mm- Barbier bfittent Mlle Julien, Mme A.udoulu ; C-a 6-3. 89 .11 Etat d'enneigement JOURNÉE DU 25 DÉCEMBRE £ Ci • st u a . rt .Ml'ÉRA ~Zi XII f•fliRb STATIONS § D— X 'as Marseille. — ol. Marseille bat A S. Cannes par . à 0. Roubaix. — Excelslor A. C. bat O. G. C. de Nice par 3 a 1. Montpellier. _ Stade Rennais bat S. l.ut-hon -Sup O. ontpellier par 2 à 1. ront -Homeu Nimes. - S. C. Fives bat S. C. de Monttouls ... Nîrnes par à 4 Papeterie Centrale is, Or LADOUMÊCUE A PAU ; Pau, 23 décembre MATCHES AMICAUX AUTRES MATCH ES Sîyîos • IHIIBI91»iI»»llllllBI> Au cours d'uhe exhibition. l.adôuniécrue a couvert te 15u0 nieîi'c-: ea * 3" sur une -ilsn très lourde ï A l'issue démette exhibition l'é-juipt La deuxième mi-temps est toute à l'avantage do Montpellier, mais dix minutes avant de ni(îb- de la section palcise a batula fin volveiller marque le but vainqueur Navarrenx par ',15 points à 0. pour Reunes. — GANDOLFE, Montreuil. — Oradea de Roumanie bat Club Français par t à ,0. Bordeaux. - Hakoah de Vienne bat miôre qualité bœufs et vaches, vente bon- Sélection Dêportivo S, C. Bastidienne ne. cours en hausse sur taureaux, veaux , par D à 1. et moutons. Vente calme, cours maintenus ' sur porcs. Un lATHLÉTISME} y 1800 1300 1610 c Pûymyreu.K 1918 Coi yoiuport 1650 La Mongie. 1800 Kareges 1233 LauterçU 832 tiouretb .... 1400 C l'eyresourde 1600 mai min . - 1 + 6 5+• 6 + B 2 -1 3 !- 8 - 1 - 1 — 4 — 7 _ 3 _4 — — — _ _ _ 2 8 b * 4 9 <" JO 0 80 J.8S 0 80 1.31.06 1.70 0.3O .1.-40 0 90 0 80 _2t>e*u , iair beau i uag. CHU». beau , (atr clair heaS bran AMV r. rn m rrz rr. rr. :r. m rr. m rr. rr^j « Le monde enllof court 6 'a U faillite En France cf "'esl 0*>* ( le régime ooiltlnue actuel Q u! g trouvera 19 renieop » Roland 1» dtGFLt'S. U I*ïtt«f4**f lit Pour sauver La Catastrophe de les asphyxiés Lagny iLa solennité de Le trafic est rétabli sur la ligne Paris-Strasbourg tes trains de cadavres Paris, 25 décembre. Un troisième train a ramené, à 80 h. 50, quatre morts. Les pauvres restes des victimes sont étendus sur Tes banquettes et sur le parquet des voitures ; hâtivement, les pompiers, des «infirmières et les porteurs, vident :,es funèbres wagons de leurs voyageurs suppliciés. Les civières ne sont tas en assez grand nombre ; il faut avoir recours aux chariots des bagages pour transporter dans, les salles du.soUs-.sol les, lamentables corps sanglants où ils seront exposés dans une chapelle ardente. UN QUATRIEME TRAIN DE CADAVRES Un train est arrivé à la gare de l'Est à 20 h 50 ; les corps de quatre victimes en ont été retirés et transportés dans -la crypte de la gare de l'Est. Voici l'identité, eu ' les signalements '/</! ces malheureux : Mme Françoise /iisson, née Marcelot, demeurant rue Fontaine, à Paris ; une femme âgée dé 30 ans environ, cheveux crépus, brune, robe vert foncé, porte une alliance et une bague avec trois pierres blanches et deux pierres bleues au même doigt, bas noirs et chaussures noires : une femme âgée de 30 ans environ, corsage rouge: signe particulier: une protubérance goitreuse ; un jeune homme, âgé de 25 ans,; chaussures acajou. Les victimes LA MISE EN BIERE DES VICTIMES CONTINUE Dans le hall des bagages de la gare de l'Est transformé en une immense chapelle . ardente, on continuait, hier soir, à procéder à la mise en bière des Victimes- identifiées. Le-s corps sont en fermés dans, des bières' de bois blanc, sur le couvercle desquelles sont inscrits provisoirement à la craie le nom et l'âge du mort, ainsi qu'un numéro d'ordre qui permettra de reconnaître, iplus facilement le s cercueils. Cet ensevelissement n'est d'ailleurs que provisoire et permet aux familles d'emporter sans délai, si elles le désirent, la dépouille de leurs parents. LA LEVEE DU CORPS DE M. SCHLEITER Le corps de M. Schleiter, député de la Meuse : maire de Verdun, était resté hier après-midi à la chapelle ardent© de la. gare de l'Est. Dès l'arrivée de ses fils venus de Verdun avec les adjoints de M. Schleiter il a été. en présence de M Leeourtier, sénateur de la Meuse, dé M. Jacquinot. député, et du docteur Thiéry, ancien députe, transporté au domicile; de proches parents 'rue "Lafayette. Lé corps de M. Schleiter a quitté Buris- ce matin à heures, pour être transporté par la route à Verdun, où il sera exposé a l 'hôtel de villo Les obsèques seront probablement . célébrées mercredi on jeudi. ,'On ai nonce que déjà Verrdun a pris Je deuil L'évêque ' Mgr Ginisty, ,©t les diverses autc rites ont recommandé en témoigiage de l'affliction publique, la suppression de toutes les réjouissances extérieures de .Noël. N* 00, un jeune homme de 15 ans, chemise bleue, pull-over chiné. N" 52, Gallet, enfant de troupe. N* 48, Joseph Ghermann, employé des chemins de fer d# l'Est, (Revigny). N' 39, Mme Le Breton (Asnières). N" 127, Paul Louis, domicile inconnu. N* 131, Paul Gallet, carte d'officier de l'armée active n" 20.176. N' 133. Albert Scigalsky, maçon, Polonais (Glans). N' 143, Jacques Moreau (Paris). N" 153, Hubert Hachette (Chancenay). N" -159, Geneviève Dast (Châlons-surMarne). N* 81, une femme de 60 ans environ, manteau marron, alliance et bague à la main gauche, bas cachou et chaussures .noires. N' 84; un' homme de 40 ans, chemise bleue, costume foncé, foulard de soie, porte-billets usage contenant une image de piété. N " 97, une femme de 30 ans environ, vêtue de noir, pull-over rouge, chemise blanche, initiales C. E., manteau de drap noir garni fourrure. N" 99, une femme forte, 45 ans, portant un médaillon de métal jaune renfermant des cheveux blonds. N- 101. garçonnet de 4 à 5 ans. portant une barboteuse bleu ciel, culotte blanche, chaussures montantes, jaunes à lacets. N J 103 • femme de 30 ans. portant une rob§ noire en crêpe do Chine une médaille de métal jaune représentant rue tète de Napoléon en relief, une pierre i-z-uir â la main gauche. N° 106 Jean Meurian à Paris. N' 115 une femme forte portant uno robe noire et un pull-ovôr vloline rayé do marron. N» 121 : Mme Moreau. Paris. N° 122 • une femme cheveux blonds coupés, marteau noir tricot bien, et alliance, N» 124 : une femme 50 ans cheveux gris, robe bleu- foncé à parements marron portant nu bracelet à cinq- branches Les parents: d'un jeune homme identifié hier soir seraient aussi parmi les morts. Une nouvelle victime est venu, hélas ! s'ajouter, cet après-midi, à la longue liste de ceux qui trouvèrent la mort pendant et après la catastrophe. C'est un jeune homme qui n'avait jusqu'ici pu être identifié, M. Marcel Faclin, 1S ans. demeurant à Chierry, près de Château-Thierry. Aux gendarmes de Lagny qui téléphonèrent à leurs collègues de Château-Thierry, pour les informer du nouveau décès, il fut répondu que les parents du malheureux avaient disparu depuis samedi soir. On est en droit de se demander s'ils ne se trouvent pas, eux aussi, parmi les cadavres qui n'ont pas encore été reconnus à la gare de l'ESt.; le dernier bilan funèbre En Paris, 25 décembre. L'es fêtes de la Noël ont etê singulièrement attristées, cette année par la (•ata*U-opfie de Lagny ou tant de personnes ont trouvé ia mort Les messes de minuit traditionnelles ;nt éto suivies par des lidèle s nombreux uont la plupart se ^nt approchés de la Sainte Table pouc y recevoir la -'ommunion. lions les chnfpelles et églises du diocèse des programmes musicaux, particulièrement choisis, ont été exécutes. Beaucoup comprenaient l'exécution do vieux NoSls. dont le mari a également trouvé . la mort dans l'accident. Le corps a été transporté ô, la gare de l'Est, dans la chapelle ardente, où la malheureuse reposera auprès de son époux. Une troisième victime serait Mme Mérillon. Une fillette de 4 ans, morte également depuis deux jours, est, penset-on, la petite Marie Choisel, de SteMenehould. D'une autre blessée, trop grièvement atteinte pour dire qui elle est, on pense qu'il s'agit de Mme . Schirmann. Un bébé de quinze mois a été identifié, à la fin de la matinée par son grand-père. Il s'agit de la petite Suzanne Carchon, de Saint-Dizier. Lagny -Thorigny, 25 . décembre. Al'hôpital de Lagny- Thorigny, on a identifié, au cours de la journée, 44 personnes blessées ou tuées. Parmi les morts, Mlle Destein, qu'on suppose être la fille du général du môme nom, une dame Foliard et un petit parisien, Marceau Adam, . âgé de dix A LA CARE DE L'EST La nécropole de la gare de l'Est a pris deux aspects différents ' : d'une part c'3st la chapelle, ardente proprement dite où, dans unç obscurité que quelques lampes percent avec peine, des rangées de cercueils semblant s'allonger à l'infini, sont entourés d'un peuple d'ombres, voilées de crêpé, qui prient, qui pleurent, qui disposent des fleurs avec des gestes accablés. De l'autre comme au premier jour, les pauvres corps qui n'ont pas encore été identifiés, sont exposés. Un à un, â mesure que les parents, les . amis, accourus parfois de plusieurs centaines de kilomètres, ont permis de leur donner un nom, ils vont rejoindre, dans un cercueil tout' parei'. aux autres ceux qui dorment dans l'autre salle", et les scènes déchirâmes, moins nombreuses qu ap lendemain de la . catastrophe, 3 "ais aussi .poignantes dans leur monotonie douloureuse, se succèdent. Huit corps non indentifiés sont encore allongés sur le sol. Ces cadavres sont numérotés. Le numéro 60 est celui d'un jeune homme de 15 ans, taille 1 m. 55, blond, • vêtu d'un pardessus et d'un pantalon beiges ; il a des chaussettes teiges, rayées marron, des souliers jaunes et un pull-over de laine chinée marron. Le numéro 72. est celui d'une femme de 30 à 35 ans, aux cheveux châtains, mesurant i m. 65 ; elle porte un manteau de velours noir, avec un col de fourrure gris et une jupe bleu foncée. Le numéro 97, une femme de 35 ans, mesurant 1 m. 65 ; elle a les cheveux longs, châtain foncé, et est vêtue d'Un manteau noir. Le numéro 99 est celui d'une femme de 30 à 35 ans, brune, vêtue d'un manteau avec un- col de fourrure noir. Elle porte aux oreilles des boucles et aux mains deux alliances ' portant les initiales P. H. M. Le numéro 12-2. est celui d'ùai'e - femme blonde à yeux bleus. Le n 0 25' est celui d'une femme de 30 ans, aux cheveux châtains clairs ; elle porte une alliance et une bague de fiançaille ; elle est' vêtue d'un manteau noir orné d'une fourrure ; sa robe est en crêpe, de chine de même couleur. Le n°' 161 est celui d'une femme mesurant 1 m. 70, blonde aux yeux bleus. Le n» 75 est celui d'une femme de 35 ans, mesurant 1 m. 65 ; elle est brune, vêtue d'un puli-ovér rayé de rouge, d'un manteau bleu marine et d'un foulard rouge.' Le n° 14 est celui d'une femme brune de 30 ans-, mesurant 1 m. 60 portant un manteau de ratine bleu et une robe de velours noir ; elle a au doigt une alliance. ENCORE UNE NOUVELLE LISTE Voici une nouvelle liste de victimes dêcèdêes dans . la catastrophe et dont les noms n'étaient pas encore publiés : - Antoine Gabriel Ferdinand, comptable, rUe ' des Artisans, -Châlon-surMarne ; Adam M., 55, rue des Panoyaux,- Paris ; Berleux, 25 ans, 21, rue de l'Aquéduc, Paris ; Bomier Jean, 67, rue du Donjon. Epernay ; Mme Boitel, Mlle Boltel Madeleine, Mlle Bourgine Andrée, Mme Chartier, M. Cugnon .de Sévricourt, Mme Cordier, M: Dansin Henri 22° section C.O.M. matricule 3069, Mlle Desmazet Suzanne, M. De lannoy Jean-Raoul-Jacques, Mlle DuMlle Estienne, Mlle Estienne, L'état des blessés soignés à Lagny four, Mme Estival, M. Fleury Marcel,, décédé Nous nous sommes enquis, hier soir, à 'l'hôpital' Tenon, Mlle Folliard, Mme de l'état -des vingt-quatre blessés qui Grandsire, M. Garchon Henri, manœuvre aux Chemins' de ter de l'Est Noisysont soignés à Lagny-Thorigny. Parmi 'eux, se' trouve la petite-fille le-sec, Mme Grimaldi, M. Ganot, Mme du général d'Estienne, dont on avait Canot. M. Hourdraing; M. Husson fils; M. annoncé la mort par suite d'une erreur. L'enfant, qui est soignée à la Hutin .(décédé à Saint-Louis) ; M. Ipclinique du . docteur Chevalier, a subi chel Jean, 9, rue du Louvre, Paris, DEUX FAMILLES SE DISPUTAIENT avec succès l'opération du . trépan. Elle décédé à l'hôpital Saint-Louis;. Mlle LE CORPS D'UN ENFANT a recouvré toute son intelligence et Jaçob: : M. Kreutzber.ger; M. Lamort C'est peut-être hier soir que s'est sdui-it gentiment à l'infirmière qui lui Pierre, 17 ans, Vitry-le-François; Mlle prodigue ses soins. La gravité de son Lâholle: M. Lebreton; M. Legée; M. Le déroulée la scène la plus tragique é-fat ne permet cependant pas de don- Lorrain; Mlle Moreau Etiennette ; Mme qu'il nous ait été donné de connaître. Elle s'est déroulée autour du nuner un . pronostic rassurant. méro 5. C'est le corps d'un pauvre LES VICTIMES DECEDEES Onze autres grands blessés, en traipetit garçon de six ou, sept ans. Son A L'HOPITAL SAINT-LOUIS tement dans cet établissement, sont est quelque chose « qui n'a plus tous dans un état très grave ; deux SONT TRANSPORTEES A LA CARE visage de nom dans aucune langue ». Ses vêd'entre eux, qui ont le crâne fracturé, DE L'EST tements déchirés, souillés de sang, sont considérés comme perdus. , Huit victimes de la catastrophe, dô- permettent à peine d'imaginer quels On éprouve la même inquiétude, à leur forme et leur couleur l 'hôpital civil de Lagny. pour quatre cédèes à l'hôpital Saint-Louis ont été furent Deux couples sont venus, éperdus, grands blessés ; quatre autres parais- transportées hier à la gare de l'Est. Voici les noms de celles qui n'avaient cherchant l'un et l'autre un enfant de sent hors de danger. cet .âge, et l'un et l'autre ont crié : Contrairement à ce qui avait été an- pas encore été identifiées : Mme Stephano Siein.ski, 45, rue Faî- n C'est le nôtre I Donnez-nous-le ! » noncé dans la journée, la petite fille L'un et l'autre se sont agenouillés dé i ans qui portait une simple plaque tières, Paris ; Mme Marthe Vatel, 55 auprès de ce petit corps broyé, avec d'identité marquée Odette, n'est pas ans, Mardeuil par Epernay (Marne) ; la certitude qu'ils pleuraient sur leur décédée: • son état est même très satis- la petite Jacqueline Monatte, 9 ans ; enfant. Alors l'autorité est intervenue faisant. De plus, son identité est dé- Mme Suzanne Monatte, née Bedonni. et ce fut. pour l'un comme pour l'ausormais, connue: son père, M. de L'Ho- 44 ans, 10, rue du Maréchal-Maunoury, tre, l'effroyable questionnaire, qui exatel, de Suresnes, est venu la chercher Vincennes ; M. Jean imscher, 46 ans, cerbait la souffrance en évoquant les en auto hier soir, â 21 heures : mais ancien commandant en retraite, Pa- petites choses médiocres du passé. la Deti te Odette de L'Hotél a perdu sa ris ; M. Jean Gorbin. Où avez-vous acheté ses vêtements ? D'autre part, parmi les 10 victimes srrand'mère dans la catastrophe. Avait-il un mouchoir dans sa poche ? Parmi les onze morts qui se trou- dêcédées à l'Hôpital Lariboisîère, voi- Savez-vous quelle marque porte sa vent, à l'heure- actuelle, dans la cha- ci les trois malheureux dont tes noms chemise ? 11 faut réveiller ces paupelle ardente de l'hôpital civil, il faut n'avalent pas encore été communiqués. vres souvenirs évanouis, disnarus noter, outre les cadavres dont les noms Ce sont : M. Raymond Flandres, Mme peut-être dans ' la grande détresse du Grenier née Villemer, 26 ans, rue de sont donnés par ailleurs, une petite cœur Ce tragique différend ne devait l'Eglise, Levallois ; M. Desmedt, 27 ans, prendre Parisienne, la petite Ranpaud. . . fin qu au début de la nuit, cultivateur à Thuit Signal par AmfreRestent à identifier cinq morts : trois lorsqu'on' eut définitivement identifié femmes âgées respectivement de 30, 35 viilè la Campagne (Eure) ; Mme Fou- l'enfant comme étant le petit Jean ton Kanig. Ajoutons-v une victime qui Schirmann, âgé de neuf ans.et 50 ans, et deux garçonnets Ajoutons' qu'hier soir et toute la nuit, n'a pas encore été officiellement idenDeux nouveausx ct'davrcs ent été. en a. Lagny. .les travaux de déblaiement tifiée, mais que l'on croit être Mme outre, identifiés lans la soirée celui Flandres, apparemment âgée de 25 â d'une femme de 36 ans, Mme 'Michel, se. sont poursuivis avec activité. V) ans. Toulouse- et celui de M LaMaina-et : Mme Mauscourt; M. Marigofî; habitant haye André 15 ans. M. Marqueté; M. Monbrun; Mme Panlin; Mme Pointe; M. Quentin Valérie, DE NOUVEAUX MORTS A LAGNY On annonce, ce matin, que le nom- Saint-Denis hors Amboise ; .Mme QuenA l'hôpital Saint-Jean, à Lagny, où bre des morts- est de 217. Mais ce chif- tin Rémy Jean. 14, impasse de Grève; sont soignés de nombreux blessés, on rre sera certainement dépassé, car M P,enoult Alexandre, 45 ans, 120. rué a à déplorer aujourd'hui de nouveaux Mont Gargan, Rouen: Mme de Samalheureusement plusieurs blessés — du M. Schermann Jean; Mme Veuve morts, notamment un inconnu de une dizaine — hospitalisés, sont dans de; Stelb-Vescat, décédée à l'hôpital de 25 ans environ, revêtu d'un pull-over Vn état désespéré.. blanc et d'une chemise â rayures marUn de ceux-ci, M. Jean Lecoq. a. suc- Lagny ; Mme Weyland. ron. ... . , ... -.:>-) combé dans la matinée, â l'hôpital LA TRISTE BESOGNE Lariboisîère. LA SANTE DE M, POITTEVIN DES IDENTIFICATIONS A la gare de -l'Est, une cinquantaine M. Gaston Poittevin, député de 'a <!,a victimes n'ont pu encore être idenA la lin de l'après-midi, grâce à. des Marne, atteint d'une tracture ouverte tifiées, i .. . Vers la On de la matinée, parmi ces cartes d'identité trouvées dans leurs de la jambe, va aussi bien que. pospoches, trois victimes ont pu é'.Tà sible, dit-on, â la clinique où il est corps, 'celui de Mlle Geneviève Dast, soigné. La nuit a été calme. Ce matin de- Ghâlons-sur-Marne,- âgée de 33 ans. identifiées a . été reconnu par sa famille Ce sont . Mlle Blanche Cornevin '8. la température était de 38°. A ,U heures, trente des cadavres rue Lo Sage l\aris : MM. Paul Galtransportés au' dépôt mortuaire - de la let carte d'officier ; Jean Meurian, La liste officielle ?|J'3 de l'Est, n'avaient pu encore être Paris. 105 'morts ont été recensés' officielleluentiflés d'une façon certaine ou des morts û avaient pas été reconnus. ment . A 17 heures 156 cadavres ont été Le Commissariat spôcial de la gare voici la liste : • de l'Est a remis, ce soir, à la presse, M.' une inconnue portant une identifiés. a 'liance. H res-e a la ;rnre de l'Est 23 cada- une liste officielle des morts. Nous en dont l'identité est absolument in- extrayons les noms des malheureuses niL* 15- unQ femme de 30 â 40 ans. vres victimes que nous n'avons pas encore boitant un brillant (Blanche Carnevin, connu r ente et un blessés ont succombé à donnés T • rue- Lesage. Paris). ' leurs blessures dans les hôpitaux de Mlle Françoise Hérard et Mlle CoS, 16. un garçonnet de 6 à 7 ans. Paris et de Lairnv où ils étaient soi- lette Hérard, jumelles, âgées de 12 ans, 17. un garçonnet de 7 ans, veste cnés. f'Iusiei.rs' d eritr'eiix figurent sur 120, rue ae Toequevllie (l?-3) : Mme yeiours' et tricot. ' les listes des morts qui ont été pu- Fleury. née Bourlier. 2-8 ans, 45, rue ti£ 21 > Henri Danzin, soldat, 22« sec- bliées de Pans, Montreuil : M. Geoffroy EuK>' Sf at ricule 30-68. Enfin, il est probable que l'on ne ,.,5;, 22, un homme, 25 ans, portant un retrouvera Jamais des restes identifia- gène. 35 ans,- 13'.), rue de l'Ouest. Paris; r.r*L" ôver ffris chiné, ayant dans une bles de certaines victimes absolument Mme Moreau, née Didelet, 36 ang, 19' bis, rua Jouffroy, Paris : M. Paolin un Programme de l'Ecole nortn=i brovèes et dont les ira Ktqne.s débris Lucien. 47 ans, Thierry (Aisne)- \'.me "S'.s de musique. ont. été mis en tas dans des bi*res. Monciaud, née Verdun Jeanne-Amélie, 40 «„ • w e femme brune, assez forte, "A ia fin de l'après-midi, selon les 38 ans. Villa d'Ay .'ManleJ. Mlle Blenenvirc"i- robe marron, manteau noir chifrel's officiels du commissariat spé- del Marie-Louise, 20. rue Bellefeuille, nts uô ',;K . . 'aine bordés de blanc, cial de la cfire de l'Est, le total des Paris : Mlle Anne Nysfcsn, 13 ans. Les chevt, Ix un(î femme, 35 ans environ, morts recensés atteint 195. cnata 'n clair, pull-over blanc, I. np.es. Institution Lésion d'Honneur ; rrian» u de Peluche noir j parements Une femme morta à son arrivée h Mlle Cluitel Yvonne. 12 ans. 1. rue du .Vis l'hôpital, dan» la nuit de samedi, et Printemps. Paris : Mme Tarchon. née ' 'V e i n . "4, capitaine .Emile- Moreau, 21" dont, on n'avait pu non plus établit fîrène Georectte, avenue' GnIliMii. Bon. l'identité est Mme Lemaire, K ans, dy: M. Tarchon Henri, avenue Galliéni, '. '• coloniale. 8 LES MESSES DE MINUIT A PARIS la Noël casion de Noèl et de la nouvelle année. « En dépit de nombreuses difficultés et de nombreuses Incertitudes, poursuit-il. Tannée nui vient de s'écouter a marqué un progrès modéré vers la renaissance économique et le rétablissement do Tordre dan% nos communautés respectives. » Ce n'est pas là une œuvre extraordinaire, mais ce qui a déjà été accompli permet d'espérer avec confiance dans l'avenir. Le développement le plus significatif de l'année a été, à mon avis, l'application quotidienne de l'esprit de bonne volonté dans nos rapports et dans notro politique >. A PARIS, EN PROVINCE Paris, 25 décembre. Np6I, grande fête do famille, féte des UN MESSAGE DE NOËL DE M. BÊNES entants, a été attristé par l'effroyable Prague, 25 décembre." catastrophe de Lagny qui endeuille Les I.idove Noriny publient dans tant do gens; et si l'affluence fut nom- leur numéro do Noël, une courte débreuse aux messes de minuit chantées dans les diverses églises de la capita- claration de M. Benès où il dit notamle, il semble que le réveillon tradition- ment ; « La politique tchécoslovaque S'efnel fut plus discret que l'an dernier. 11 y eut certes du monde dans les force de tout son pouvoir de se conforcafés où l'on réveillonnait même a la mer à l'éternel appel de Noël ; Paix carte, mais Noël fut surtout fêté en sur la terre aux hommes de bonne volonté. lamine. « Cette bonne volonté, cette volonté La province a fêté Noël du pays des gueules noires aux montagnes basques résolue d'assurer la paix sur la terre, pénétrait aussi les entretiens que je et de Brest â Beirort. Partout des messes de minuit ont été viens d'avoir à Paris avec le Gouverchantées selon les coutumes régiona- nement français au nom de la Tchécoslovaquie et de la Petite Entente. les. « Nul, certes, plus que la France et parmi ces traditions' l'une des plus la Petite Entente, ne sont que ceuxjolies est- la « messe des baux » qui là, doivent redoubler d'énergie, qui :ut célébrée en Arles. Mais fait re- i souhaitent vraiment le maintien de la mirquabie, pour la première lois, ia paix en Europe et dans le monde T. s F. a permis aux chrétiens nu « Songeant au message de paix de monde entier de communier dans une Noël, je veux aujourd'hui rappeler même pensée. pieuse à l'heure où sous hautement la profession de foi où lo le clocher carre qui domine la colline Président Masaryk a résumé sa conoù Jésus naquit, fut célébré le Saint viction et son anpel à notre réunie: Sacrifice. Jésus et non César, voila le sens de notre histoire et de la démocratie ». AUX BAUX DE PROVENCE En Tchécoslovaquie Le Docteur COT. ancien médecin-chef des Pompiers de Paris, a mis riu point une nouvelle méthode de respiration artificielle pour les asphyxiés. Une démonstration du nouvel appareil a eu lieu devant des médecins. {Cliché New-York Times.) Bondy ; Mlle Poirel Gisèle, 16, rue Diderot, Saint-Dizier; Mme Poirel, née Seyller Marie, 27 ans, même adresse que ci-dessus : M. Lenourirhel Germain, 34 ans. mécanicien. 48, me des Champenois, Epinay-s/-Seine, M. Corba Michel, 6 ans, 12, rue Saint-Dizier, Vitry-le-François. Les Obsèques des victimes Il se confirme que c'est mercredi, à 10 heures, que seront célébrées les obsèques des victimes de la catastrophe de Lagny. M. Paganon, ministre des Travaux Publics, prendra la parole au nom du gouvernement. LES OBSEQUES DE M. PAUL MOREL La Municipalité de la Ville a décidé de faire des obsèques solennelles à M. Paul Morel, Maire de Vesoul, Président de l'Association des Maires de France, ancien Sous-Secrétaire d'Etat, qui a .trouvé la mort dans la catastrophe de Lagny. Lé corps de M. Paul Morel arrivera mercredi soir à Vesoul. Il . sera exposé jeudi dans une des salles de l'hôtel de ville, où le public sera admis à défiler. Les obsèques auront lieu vendredi prochain. LES OBSÈQUES DE M. HENRI ROLLIN 8 Demain matin, à h. 1/2, aura lieu, à l'hôpital Saint-Louis, où il a succombé à ses blessures, la levée du corps de M; Henri Rollin, député de la Haute-Marne, . maire de Saint-Dizier, qui sera conduit à la gare de l'Est, où il sera salué par le bureau de la Chambre. Le cercuéil sera transporté par un train de la matinée à Saint-Dizier où, à l'arrivée, il sera exposé dans une chapelle ardente, à la Mairie. Les obsèques auront lieu jeudi. UNE CONFERENCE AU MINISTERE DES TRAVAUX PUBLICS Seules les familles assisteront à la levée des corps M. Paganon, ministre des Travaux Publics, a présidé à la fin de l'aprèsmidi une réunion a laquelle assistaient notamment le directeur gênerai des chemins de ter au ministère des Travaux Publics et le directeur de la Compagnie des Chemins de fer de i'Etat. Au cours de cette réunion, ont etê arrêtées les dispositions relatives â l'hommage que rendra le gouvernement aux malheureuses victimes de la catastrophe de chemin de fer do Lagny. Pour respecter la volonté des familles, qui ont marqué le désir de fixer elles-mêmes à leur convenance, le jour des obsèques des leurs en province, il a été décidé que l'hommage du gouvernement précéderait la levée des corps. , Une cérémonie très simple, en la seule présence des familles et des délégués officiels, aura lieu mercredi a 9 h. 45. Elle se déroulera à l'intérieur de la gare, devant un catafalque dresse prés de la chapelle ardente où reposent les victimes. Deux discours seront prononcés : l'un par M. Benaudin, président du conseii d'administration de la Compagnie des Chemins de fer de l'Est ; l'autre par M. Paganon, au nom du gouvernement. Des cartes ont été adressées aux familles par la Compagnie des Chemins de fer l'Est. Ceux des parents des victimes, qui n'auraient pas pu les recevoir en temps utile, en trouveront au bureau spécial de la Compagnie, 23, rue d'Alsace. Les Condoléances Au cours de la soirée le Gouvernement a reçu de nouveaux télégrammes de condoléances qui provenaient de M. peyrouton, Résident général de France en Tunisie ; de M. Yevtitch, Ministre des Affaires étrangères de Yougoslavie. D'autre part, le roi Boris.de Bulgarie et le Président du Conseil, M. Mouchanoff, ont prié le Ministre de France, M. Cambon, de transmettre leurs condoléances au Président de la République et au Gouvernement. Le chancelier d'Autriche, M. Dollfuss, a accompli la même démarche auprès du Ministre de France à Vienne. Enfin, M. Paul Boncour a reçu les condoléances du Ministre de Perse à Paris, du chargé d'Affaires des EtatsUnis, de l'Ambassadeur d'Italie, du Ministre de Colombie, du Ministre de Suisse, de l'Ambassadeur de Belgique, des Ministres de Norvège, de Bulgarie, du Pérou, de l'Uruguay, d'Egypte, de Chine, de Lettonie, du chargé d'Affaires du Luxembourg. Comme on le voit, c'est le monde entier qui s'est associé au deuil de la France. LES REMERCIEMENTS GOUVERNEMENT DU En réponse aux nombreux télégrammes de condoléances qu'il avait reçus, M Camille Chautemps a. adressé aux différents chefs de gouvernement, des télégrammes de remerciements pour la sympathie qu'ils avaient manifesté et notamment à M. Lerroux, Président du Conseil d'Espagne, et à M Dura, Président du Conseil de Roumanie. Autour de la catastrophe UNE NOUVELLE DEMANDE D'INTERPELLATION , Av,t;ès „ MM - L °uis Rollin. Sellier, Midol, M Albert Xnst,, député de la première circonscription de Meaux vient d adresser au Président de la Clambre. une demande d'Interpellation au Ministre des Travaux publics sur les causes et la responsabilité de l. accident de chemin de 1er de Pomponne. L'HOMMACE DU PRÉSIDENT DE LA REPUBLIQUE AUX MORTS Le Président de la République s'est rendu, ce matin, â 10 heures, dans la chapelle ardente installée dans le soussol de la gare de l'Est, pour saluer la dépouille mortelle des victimes de ia catastrophe. Lo Chef de l'Etat était accompagné de MM. Fernand Bouisson, président de la Chambre ; Paganon, ministre dis travaux publics ; Mistler, ministre des P. T. T. ; William Bertrand, sous-secretaire d'Etat à l'intérieur ; Bené Fiquet, président du Conseil municipal ; Renard, préfet de la Seine : Chiappe, prétet de police ; Baud, conseiller municipal du 10 e arrondissement. Le Président de la République et les personnalités qui l'accompagnaient ont été reçus par MM. Bibou, directeur de la. Compagnie de l'Est, et Grisou, secrétaire général. M. Albert Lebrun s'est rendu dans la chapelle et s'est mciinô longuement devant les cercueils alignes sur lesquels a été déposée mie gerbe d'œiilets. Il s'arrêta, également, devant les corps non identifies et l'on put voir les yeux du chef de l'Etat s embuer de larmes. C'est au milieu d'un snence angoissant que le coitege officiel quitta le dépôt mortuaire. Après la visite du chef de l'Etat, les parents, les amis des victimes, sent autorisés à pénétrer dans la chapelle ardente où de chaque côté de l'ailée centrale s'étend la longue file de bières dont quelques-unes en bois blanc. Elles contiennent les cadavres qui ont pu être identifiés. Plus loin, voilés seulement par des couvertures, sont étendus trente-trois corps qui, n'ayant pas encore etê reconnus, restent exposes. Devant ces dépouilles . horriblement mutilées, le triste défilé continue dans une demi obscurité qui rend le spectacle encore plus lugubre. Des scènes lamentables se succèdent quo nulle, plume, ne saurait décrire. Sous un ciel clouté d'or par une tem. pérature clémente, les autos, venues d'Arles d'Avignon et même de Marseille, ont gravi la rude côte qui mène à l'antique village des Baux. Comme les années précédentes, des centaines de personnes sont venues assister à la messe de minuit, cérémonie qui a conservé ici son caractère archaïque et pittoresque. Les phares balaient la roche gigantesque sur laquelle se dressent les ruines de la tour dite Sarrazine, et le ûonjbn. Des, éclairs successifs illuminent l'entrée grandiose du Val d'Enfer, chanté par Mistral et Dante. Par ies chemins rugueux, où les pieds buttent, les fidèles montent vers la curieuse église StVincent-Ademy. creusée dans le roc. Avant de- pénétrer dans le. sanctuaire aux lourdes voûtes romanes, les pèle fins parmi lesquels beaucoup de touristes reprennent souffle sur l'étroite placette où se pressent autour du vieux clocher, les maisons aux tuiles rondes. Dès 53 heures, la chapelle où se trouve le tombeau des princes de Manville ,est comble. Des fillettes costumées en anges aux blanches ailes parsemées d'étoiles coudoient les jeunes femmes élégantes, LA VISITE DU CHEF DE L'ÉTAT les Artésiennes aux riches atours et AUX BLESSÉS HOSPITALISÉS les bergers au grand manteau de bure. Les flammes vacillantes des bougies En quittant la gare de l'Est M. Lebrun, toujours accompagné des mêmes semblent danser sur les voûtes romapersonnalités, s'est- rendu à l'hôpital nes où sont accrochés les « ex-voto Lariboisîère où sont soignés de . nom- j des marins et des bergers. breux blessés. L'agneau de l'Offrande bêle désespéU a été reçu par M. Mourier, direc- rément en gambadant autour d'un teur général de l'Assistance publique, bélier tout . enrubanné et portant au et les directeurs de ces deux hôpitaux. cou une grosse cloche. Le président de la République s'est Fifres çt tambourins accompagnent penché sur la couche douloureuse de chacun des blessés s'informant auprès les premiers Noëls provençaux et les d'eux de leur état général les aidant chants des bergers et des bergères. Puis les anges viennent annoncer la à supporter leurs souffrances. Certains eurent :a force de sourire, de remercier, naissance de l'Enfant-Dieu. d'un pauvre, geste, d'un laborieux signe Les - bergers, après avoir écouté le de la main. D'aucuns demeurèrent imdu miracle, partent alors pour mobiles, incapables de voir, d'entendre, récit Tétable de Bethléem. de remuer les lèvres. On se croirait revenu à ces vieux Après avoir prié M. Mourier de re- Noël d'autrefois. Les chants dialogues mercier en son nom i e personnel des se déroulent soulignés par' le ton aigu hôpitaux pour leur dévouement dont des fiffi-es et par les notes graves et il fait preuve, M Albert Lebrun a rega- puissantes de l'harmonium. Minuit gné l'Elysée un peu après U h. 45. sonne au moment où saint Joseph et la Sainte Vierge viennent frapper à la La vie continue porte du propriétaire de Tétable. Un jeune homme, à la voix grêle, Samedi, à h. 15 du soir, les voies, entohne le Noël, d'Adam, repris en à Pomponne, étaient démolies, un chœur par le fidèles. train presque complet était broyé. Les M. Chellan, curé des Baux, revêtu cadavres offraient aux spectateurs de la chasuble d'or, commence la mesl'atroce vision de leurs, chairs déchi- se tandis que le chœur chante de nouquetées, des corps mutilés étaient mê- veaux Noël s. lés aux débris de wagons. Après l'Evangile, le Père Vial, préLe sol, véritable champ de bataille, et félibre de talent, prend la était jonché de débris humains; en dicateur et dans le plus pur dialecte rhomarchant, on écrasait des cervelles et parole dit que pour une nuit rantides chairs saignantes. Partout, le sang danien que capitale des Baux redevient capirépandu avait teinté de rouge pierres, tale de la Provence. bois et ferraille. Et maintenant c'est la cérémonie •Ce soir,' 48 heures après le carnage, symbolique de l'Offrande de l'agneau les trains circulent, la voie est refaite, par les bergers. Sur un char, illuminé les cadavres enlevés. Les bois brisés de petites bougies multicolores traîont été brûlés, les fers tordus ont été ne par un superbe berner, se ettrouve emportés. L'énorme machine, la bête mons- l'agneau couenô sur un lit de paille. Le chef de la confrérie des bergers trueuse, mangeuse de kilomètres et de vies humaines, a elle-même disparu. 11 offre l'agneau a l'Enrant Jésus. Puis, tandis que le prêtre continue faut la curiosité professionnelle des enquêteurs pour la trouver, tapie con- â célébrer la seconde partie de la mestre un hangar de la gare de Lapmy, se, le chœur se fait toujours entwidre. cachée derrière une rame de wagons. Après la bénédiction, un ch*iW de Elle est là, inerte, dès lors inoffensive, fanrares éclate : « vive le R#iempmutilée elle-même, portant les traces teur ! » clame l'assistance, il est de l'épouvantable massacre auquel elle deux heures du matin. se livra dans son aveugle puissance. Déjà, ce matin, de nombreuses équipes d'ouvriers, sous la direction de M. Lefaure, ingénieur de la voie, et de M. Bardou, chef de section, ont réussi De l'autre côté de la Manche, plus enle tour de force de dégager la ligne en core que chez nous, « Santa Klaus » est moins de trente-six heures. la fête des petits et des grands. « Attention ! train montant, vole Enthousiastes, les journaux uisent de numéro deux ! », avons-nous entendu, la fête de ce jour qu'elle est a le plus quelques instants avant huit heures. joyeux Noël depuis la guerre ». C'était M. Bardou qui signalait à ses Les souverains britanniques, qui sont équipes l'arrivée du premier train, qui en quelque sorte les premiers' sujets de passa devant nous à dix ou quinze à leur royaume, ont passé la journée en meure. famille à Sandringham. Trois généraII. était bondé. Les voyageurs se pen- tions princières v étaient présentes chaient tous curieusement aux fenêtres Le prince de Galles, le duc et la duLa voie numéro un a été livrée à la chesse d'York, le duc de Gloucester et le circulation vers 10 heures prince George représentaient la seconde génération. La troisième, et la plus charmante, était composée des petites princesses Elisabeth et Margaret, fillettes du duc d'York, et de ladv Mary Cambridge, nièce du roi, petite-lllle du duc de Connaught. Après avoir entendu l'office à SaintMary, la famille royale s'est retrouvée, EN BULGARIE à midi, devant une table où figurait un Sofia, 26 décembre entièrement britannique composé Des membres d'unj organisation menu communiste, découverte au début de par le maître français Cédard. l'année, à Choumen, ont été condamLE MESSAG- DE GEORGE V nés, hier, par. le tribunal* aux peines suivantes ; 7 à mort, 18 à des peines Londres, 25 décembre. variant entre 5 et 13 ans do prison, A 14 h. 58, exactement, le souverain onze autres ont été acquittés. qui s'est approché du précieux micro offert par ses loyaux sujets, lance un • EN ALLEMAGNE « Merry Christmns » qui retentit au Hambourg, 26 décembre où le jour se lève • à l'AusUn communiste qui était accusé Canada, tralie, où minuit est sur lo point de d'avoir tue. il y a trois ans, un agent sonner. de police, a été condamné à mort. George V exprime tout d'abord sa Six communistes qui étaient ses complices ont, été condamnés a. deux m-atitudo pour les nombreux mefsaKes do loyauté qui lui ont été envoyés de ans d'emprisonnement. toutes les parties de l'empire, à l 'oc- 8 En Angleterre La Défense contre le Communisme Bibliothèque municipale de Toulouse - Tous droits réservés La Politique Espagnole L'AMBASSADE D'ESPAGNE AU VATICAN VA ETRE POUKVUE D'UN TITULAIRE Madrid, 25 décembre. Dans les coulons ues Lortes, ie uruit circuie que M. suiicnez Aibornuz, ancien ministre des Ailanes eirangeres dans le cabinet de M, Martuiez Barrios, sera nomme ambassadeur près uu Samt-Siege. Un sait que ce poste est vacant depuis Taveneiiient de la nepuLlique et, que les relations sont depuis lors virtuellement iuieiTuinpues entre le V'atican et l'Espagne. M. Lerroux entendrait, ainsi qu'il l'a d'ailleurs annoncé aux L-ortes, renouer des rapports normaux avec Rome et négocier un concordat. u autre part, a la suite de la formation du cabinet Lerroux, M. zuiueta, ambassadeur d'hspagne à Berlin, ancien ministre des Affaires étrangères dans le cabinet Azana, a demande d'être relevé de son poste. M. Augusto Barcia, président du conseil supérieur bancaire, a présenté, de son côte, sa démission. LE GOUVERNEMENT LERROUX ET LA RÉFORME AGRAIRE Madrid, 25 décembre, La réforme agraire, d'inspiration nettement révolutionnaire et socialiste, avait bouleversé l'Espagne agricole sous la précédente législature. Sans préjuger des intentions de M. Lerroux sur cette question, le cas suivant révèle au moins un changement d'orientation. Dans la province de Cacêrês (Estramadure) 40.mjo hectares turent donnes en possession sous le gouvernement Azana à un certain nombre de familles de journaliers manquant de travail. Les propriétaires de ces terrains introduisirent un recours contre cette mesure. Cependant, la loi autorisait le gouvernement à imposer la culture intensive sur les terrains susceptibles, au jugement de l'institut de Ja réforme agraire, d'une exploitation plus intense et, dans la pratique, à contraindre certains propriétaires à engager un nombre déterminé d'ouvriers. Le nouveau gouvernement a décidé de sanctionner, en substance le fait accompli, sans nier aux propriétaires un droit de réparation. C'est pourquoi ces derniers toucheront des droits d'affermage, tandis que les terres resteront entre les mains de ceux qui les travaillent.Une décision définitive sera prise ï la fin de l 'année agricole. Il est probable que cette réforme sera suivie dans un certain nombre de cas analogues. L'ACTION POPULAIRE S'ORGANISE CONTRE LA GÉNÉRALE GRÈVE Madrid, 25 décembre. I. action populaire, qui a organisé uno section de mobilisaton civile a adressé à ses membres une circulaire où il est dit notamment : « Le s derniers événements ont démontré 1 urgente nécessité dj pouvoir di<.po ser en Espagne d'un certain nombre de citoyens qui puissent faire face à un mouvement révolutionnaire remplacer les grévistes en cas de grève générale des services publics et aider efficacement les autorités dans l'exercice de leur mission. ir,l t[L e!it tem p s ,d'en finir une fois pour toutes, avec le fantôme de la grève îi'ève Gégénérale agité par les partis qui ont r£u de 1 opinion publique le plus éloquent, Ve U aU C0UrS des récent tions 0 es élecLes journaux de droite, de leur côté affirment que le droit des citoyens^ s organiser contre la grève générale est ÉG M E que le droit X K des socialUtes a -la ^ déchaîner. 11% "™M BARB È S DEPARIS p 10 Rue St-Pantaléon' Une bonne blague é Sâ^' "3 ^?ar^ » d améliorer sa ^e quai, té Pourtant A l évidence, et VO t re boinnon vos nates. vos émtmes seront meilleur, ^ nlns nutritifs que jamais. Votre «p &3 MARDI 26 DECEMBRE 1938 Courrier Artistique SPIE<CTA THEATRE DU CAPITOLE Société des Concerts du Conservatoire TOULOUSE LA Après l'incendie JOURNÉE DU 2B DECEMBRE 1933 Saint du four Saint Etienne. Fête à souhaiter : Saint Jean ap. L'argent par la fs Nul ne s'étonnera d'appiendre que les gaspillages continuent avec une frénésie constante et de plue en audacieuse. Us continuent comme si la France et tous les Français nageaient dans le bien-être et goûtaient une prospérité san s égale. Tenez !p as plue- tard que samedi, nos conseillers municipaux se soin « envoyés. » une étrenne; une etrenne que bie peu de leurs administres, certainement, ont dù trouver oans leurs souliers de Noël .; une automobile Citroën 15 CV qu'ils ont payé — pardon 1 que nous paierons, vous, moi, tous riuvres bougres, si durement éprouvés par la crise — 33.000 francs. Un beau denier ! n'est-il pas Vrai. La nécessité de cet achat s'imposait-il ? Un ne le soutiendrait pas rire. Les garages municipaux regorgent de véhicules, mais, nos édiles ont pris 'habitude de ne plus ee déplacer qu'en voiture, — ce qui, d 'ai'ieurs, a des conséquences déplorables pour leur santé, nous les en avertissons charitablement. Certains jours, la sortie des réunions du Conseil municipal ou ses comarissior.s ressemblent à des sortes de Conseil des ministres. On compte par six o i sept les autos qui attendent, chauffeur sur siège, ces messieurs; de la municipalité pour les reconduire douillettement à leur por*e. Mais, ce qui donne an dernier iachat toute sa valeur, ou, si l'on aime mieux tout son suc, c'est que, peur l'acquisition de la nouvelle machine, si la ville débourse 33.000 tr., elle troque, en même temps, une autre auto Renaud qui a cessé de plaire; qui n'est plus, sans doute, assez moderne, ou, comme disent les Anglais, i p to date, au goût de ces messieurs. H en résulte donc que c'est en réalité une automobile de 40.000 francs que s'offrent les petits maîtres du Capitole. Et c'est de celà, surtout, que nous nous indignons. Car, en admettant que l'acquisition d 'une nouvelle auto fut indispensable — laissez-moi rire ! r- on aurait pu, à l'heure où tout le mon^e — et la situation générale du pays, par-dessus le marché — réclament des économies sur tous les tons, acheter un engin moins coûteux et qui eût rendu les mêmes services. C'est ça le gaspillage ! Notez, d'ailleurs, que la municipalité n'en a pas —- de ce gaspillage — ie privilège. Il n'y a pas bien longtemps l'inéffable président du Conseil général, le solennel M. Ourgaut, se faisait offrir, lui aussi, par le budget du Conseil général — et sans que la moindre protestation se fasse entendre — une automobile de 45.000 francs — ce qui se fait ne mieux, ma chère ! —on est, ou l'on \ est, pas les princes de la RépuMitue I Et ne dit-on pas que le rapporteur gêné; al du budget départemental luimême, l'homme qui, le premier, devrait imposer autour de lui les économies rigoureuses est en train de se faire aménager, à la préfecture, un confortable cabinet — alors que ses prédécesseurs, qui étaient aut=si distingués que lui, s'en payaient fort bien tout en remplissant parfaitempnt leU ipnr târho «îeiH r lacne. Jusques à quand )ettera-t-on donc ainsi l'argent par la fenêtre ? Faudrat-il attendre qu'on menace de taire nasseï par la même direction les gaspilleurs éhonté-s des denier; publics ? — LALANDE. de «L'Epargne» îffi^-^.fLWSPft.ffiftïi!! ^"I Un foyer résiste toujours, maïs tout danger est écarté avec Bans l de Simple Réflexion 8 Nécro'oqîe 45. La Fête de l'Atbre de Ne ël A LA MAISON CITROËN I ! 1 i On , eut, aimé que dès la nouvelle r':nnue de l'effroyable catastrophe trui a coûté la vi; à tant de Français st plongé dans le deuil de si nombreuses familles, la municipalité ait I fait disparaître les illuminations aes ' iardins toulousains. C'eût été une façon toute naturelle âe s 'associer au deuil général. Et il !st vraiment extraordinaire que M. le maire de Toulouse n'ait pas pris spontanément cette mesure qui e'irovisait. Nous avons annoncé, en dépêches, la port de M. André Flmiaux, professeur le Droit romain à la Faculté de Paris, qui vient de disparaître enlevé par sotie courte maladie- à l'âge de 51 uns Le regretté défunt avait appartenu, pendant une dizaine d'années, a la Faculté de Droit da Toulouse, où l'on ivait gardé de lui le meil'eu" souvenir. Auteur de travaux et d'articles remarqués, M. Fliniaux s'était signalé partout par ia valeur de son enseignement Sans lequel il se servait de l'histuire jour expliquer les théories juridiques fondamentales et établir entre le diott romain et le droit français, des rappromementî du plus haut, intérêt. Sa mort est une grande perte pour la icience. Nous nous associons aux très pfolonds regrets qu'elle causera aux antiens 30l !èffues, élèves et amis du professeur défunt. — L à leurs petits frères malheudonner une part de !?ur oie. a dit : « Aimez-vous les uns » les bénira et les protégera. A L'ASSOCIATION DES MUTILES ET ANCIENS COMBATTANTS Y ii j„ . „J„ „„,,,. J .. T „ I cobins. a eu lieu la distribution de l'arbre de Noël aux Pupilles ue la Nation et aux enfants des sociétaires de cette association eu présence de 2.000 personnes environ. Dès 14 heures, la salle s'emplissait d'anciens combattants amenant leur famille. Nous avons longuement relaté dans Un concert des plus réussi permit notre dernier numéro les ^nases du d'entendre des artistes de choix tels grand incendie qui a détruit une partie que notre grand ténor Laffitte, de des dépôts ue marchandises de la so- l'Opéra et professeur au Conservatoire; ciété l'Épargne, boulevard Bonrepos. La in unie, du théâtre du Capitole; Toute la journée de lundi a été em- MnwDumiel, comique des Nouveautés; ployée par les pompiers à noyer les M décombres ; à 16 heures, un foyer ré- Mme Lion, soprano dramatique ; M. M Hersonn, populaire cosistait encore dans le fond au bâti- Chayne ment situé sur la rue de Uievreul, mique ; les acrobate? cyclistes Gym's ] and Bil's, qui eurent un très gros sucdans lequel se trouvaient les boîtes de conserves de toutes sortes et de la mer- i ces et enfin les attractions du Gaumont. CG116. " Ce fut ensuite la distribution des Six lances sont toujours en service, jouets et d'un goûter â 700 enfant* ; déversant des torrents d'eau. joués et goûter furent la joie de toute cette jeunesse. Les goûters pour chaA L'INTERIEUR DU DEPOT que enfant comprenaient un cakes, une A l'intérieur du dépôt, dans la par- orange, un paquet de chocolat praliné, tie qui a été épargnée par le feu, on un sucre d'orge, le tout dans une petravai'le avec des pompes aspirantes, à tite pochette en papier très bien prévicier les sous-sols utilisables. Une eau sentée. verte et jaune qui avait été déversée Parmi les personnalités, nous citesur les bouillies et le soufre est con- rons : M Armand Guillon, Préfet oe duite. avec _ des canalisations de . forfor la Haute-Garonne, duite, et iv;-me Guillon : tune, dans le canal du Midi ; deia le M eillières. Maire de Toulouse, et canal a cris pris une teinte verte et une l Mme Rillières ; M. Pyon, Conseiller quantité de poissons surnagent morts à général ; M Huguet, représentant l'Ofla surface La direction et le personnel de l'éta- fice départemental des Pupilles de la blissement procèdent en ce moment à Nation ; M. Naudy. Président des Méla remise en place des marchandises daillés militaires : M. N'asson, Presi qui ont pu être évacuées et de nom- dent de l'Association des Mutilés et breux camions sont décharnés au mai Anciens Combattants, organisateur de d'embarquement qui a pu être protégé. cette féte, et son Conseil d'administration Les présidents des diverses associations de Combattants : MM. EsLE RAVITAILLEMENT et- Bombai], des Orphelins Pt PuDES SUCCURSALES tève pilles de la Nation : Mme Vve Durran. de l'Association des Veuves de guerre A dater de mardi, les distributions seront reprises à peu près normalement non remariées, etc. Très jolie fête dont l'aimable contripar le dépôt de Toulouse et, â la fin de la semaine, tous ies services seront bution des artistes, nommés plus haut, et très applaudis du public, a apporté rétablis comme par le passé. Trente tonnes de marchandises vien- à cette manifestation no-ur nos punent d'arriver de l'entrepôt régional et pilles, la réussite complète. seront emmagasinées mardi matin. Les succursales de Toulouse et des commiine-s du secteur seront donc largement pourvues et les consommaFAITS DIVERS teurs n'auront aucunement à souffrir d'une répercussion quelconque du siTOUJOURS LES VOLS DE PARDESSUS nistre. La direction et le personnel de la M. Roger Valats, demeurant rue des société l'Epargne ont tout mis en œu- Potiers, a porte plainte, lundi, au comvre pour rétablir au plus vite les ser missariat de permanence, pour le vol vices du ravitaillement de la clientèle. de son pardessus, au café du Père Léon, Nous avons, du reste, annoncé, dans | place Esquirol. notre dernier numéro, que le personnel j qui était utilisé dans les locaux sinisCOMMENCEMENT D'INCENDIE trés, ne serait pas atteint par te chôLundi matin, vers ti. un commage ; il est utilisé à la reconstitution mencement d'incendie s'est déclaré, 5, rapide des services. rue des Saules, chez M. Léon Durant, tailleur. LA CIRCULATION Le feu, qui avait pris sous la chemiAUTOUR DE L'IMMEUBLE née, a été éteint par les pompiers, après tros nuarts d'heure de travail. Des barrages sont encore établis bouLes dégâts sont évalués à 2 .000 francs levard Bonrepos. rue Raymond IV et rue de Cnevreul à son entrée nar la environ. rue Matabiau. On pense que dès mardi, la circulation sera rétablie sur la rue RayCOUTELLERIE (EN TOUS GENRES, mond IV donnant accès à la partie Services de table, acier forgé, garantis droite du boulevard Bonrepos. inoxydables à partir de 48 'francs la Peut-être aussi pourra-t-on rétablir la douzaine. Couranjou. aîné, 47, rue des circulation du tramway dans cette Couteliers. même journée si I on est parvenu à éteindre complètement les petits fovers LE MEILLEUR COIFFEUR DAMES, existant encore ; l'eau étant prise dans Messieurs. Enfants, BUBERT, corresp. le canal, la tuvauterie traversant les « ANToiNE », Paris, irace Variétés. voies, ce service ne pourra être rétabli que lorsque les pompiers pourront reGUIDE DES CADEAUX tirer définitivement leurs pompes. C'est un véritable guide des cadeaux Les promeneurs n'ont cessé de défiler durant toute la journée devant les bar- que vient d'éditer Henri AVERSENQ, rages les tenant à distance. — E. de C. joaillier, 53. rue d'Alsace. En effet plusieurs pages de ce catalogue contiennent des articles de fantaisie, d'orfèvrerie et d'horlogerie, classés par prix depuis 15 fr. Demandez-le, il vous sera adressé gratuitement. plus , | la charité ' reux, leur Celui qui les autres On a fêté, dimanche matin, à la maison Citroën, Parure de Noël, pour la joie des enfants du personnel de cette société. Dès dix heures du matin, les familles et leurs enfants étaient réunis dans le grand hall du service d'occasion de la société. Au milieu du hall avait été dressé sur un rocher très réussi, un superbe sapin de 0 mètres de haut, garni de .ouets, de bonbons et de boules multicolores. M loussaint, directeur des services de la région toulousaine, en déplaeement à p ar i s , s'était fait représenter par M. Joseph Citroën, sous-directeur, auquel s'étaient joints, M. Junès, chef j du service des ventes ; MM. Duval, in g'énieur technique Quéru et Massiot, chef et sous-chefs de la comptabilité ; Rossi. chef des ateliers : Morel, cbarjré du service des occasions : les représentants de la maison comme voyageurs, etc. A 10 h. 30, M. Râteau, vêtu en père Noël, unj majestueuse barbe blanche au menton, arrive dans une superbe automobile 11 est reçu à la descente de voiture par les enfants qui prennent une attitude respectueuse à la vue de ce beau vieillard de la légende, venu pour présider à ia distribution des nombreux jouets variés. Le père Noël prend aussitôt la parole devant cette soixantaine de bambins et leur donne très fraternellement de bons conseils de sagesse et d'assiduité au travail. Il est ensuite procédé au tirage des nombreux jouets variés : automobiles de divers modèles, véritables bijoux fabriqués par la maison, quilles-dominos, pianos, poupées, nain-jaune, etc., tous ces jouets sont accompagnés d'un joli sac de bonbons. Cette distribution avait été prévue pour soixante-dix enfants. . Cette jéunion fut agrémentée par des airs de NoèLet des morceaux de choix, exécutés par un pick-up. Ce fut une jolie fête toute intime et bien familiale, comme le dit M. Joseph Citroën, prenant la parole au nom du directeur, M. Toussaint. La joie de cette ieunesse faisait plaisir à, voir lorsque, en couronne, ils firent une ronde autour de l'arbre garni de jouets. Cette fête se termina à 11 h. 45, au milieu de la joie et des bravos des enfants. Nous avons été heureux, pour notre part, d'assister à cette manifestation très réussie. — E. de C. A L'OUVROIR SAINTE-CLOTILDE L'Arbre de Noël de 1 ouvroir SamteClotilde aura lieu, ainsi que la fête enfantine, le 7 janvier, à i) heures, rue Saint-Antoine-du- T, 20. Buffet, guignol. Les personnes charitables qui veulent bien aider à garnir les branches du bel arbre sont priées de ne pas attendre lè dernier moment pour 'aire parvenir leurs dons en argent, lainases, iouets A LA MARQUISE DE SÉVICNÉ et bonbons. Les iouets et bonbons se ront, en particulier, reçus avec rernn Ses chocolats fourrés naissnnce Apprenons à nos enfants à tee marrons glacés dans leur robe d'or prélever sur leurs étrennes pour faite Cours et Conférences A LA DANTE ALICHIERI Une audition de poésies franco-italiennes Ce fut une bien intéressante audition que celle donnée, samedi soir, à la « Dante Aligiiieri », par M. Riccardo Picozzi, proiesseur de déclamation au Conservatoire de Milan. Ce Conservatoire jouit d'une réputation mondiale. Il a formé la plupart des grands chanteurs et des comédiens de classe dont s'énorgueillissent très légitimement nos voisins. Et M. Picozzi lui-même compte parmi les mâî très les plus réputés de cette illustre maison. C'était donc une chance exceptionnelle de l'entendre. L'art de M. Picozzi est fait de nuances, de finesse et de sobriété. Chez lui, pas de cris, de hoquets, de gestes emphatiques, mais une expression toujours juste et, parfois, singulièrement éloquente du visape et, surtout, du regard qui donne à son jeu une extraordinaire pénétration. Et avec quelle maestria l'artiste se sert de sa langne si poétique, si musicale ! — avec lui, plus musicale que jamais ! L'entendre est un pur enchantement, non seulemènt de l'esprit, mais de l'oreille. M. Picozzi, après une entrée en matière fort délicate, où il salua Toulouse et la France — la grande sœur latine — avait divisé son programme en trois parties : Dans la première, il déclama la fameuse tirade du comte Ugolino — une des pages es plus impressionnantes de l'Enfer de Dante ; — un poème de Carducci, à la gloire de Rome ; L'Adieu à Sylvie, de Léopardi — le poète de la douleur et du pessimisme, etc., ces diverses pièces — i'un genre si différent — permirent à M. Picozzi de faire apparaître l'extrême variété de ses moyens et l'ampleur de sa culture. Pour rendre plus compréhensible, à la partie française de son auditoire, les vers qu'il interprétait 1 artiste prenait, chaque fols, l'aimable précaution d'en d/uiner une Courte analyse dans notre langue. Puis, en hommage à la France, et à ses poètes, M. Picozzi interpréta avec un véritable charme — et si peu d'accent — ces deux délicieux petits poèmes de Paul Fort : Le Retour du gars et Les P.oules de Neige ; et de Francis Jammes : J'amie V4ne et La Jeune fille. Il sut admirablement en faire ressortir toute la fraîcheur Enfin, dans une dernière partie, on entendit des vers de Mme Ada Neeri, de Luigi Orsini, le Fumo de Cigarette; de Mme Sybille Alerano ; la Casa Ignota, de Lionel Fiumi, et, enfin, l'admirable poème : A la mer !, de G. d'An nunzio. On pense si les heures s'écoulèrent vite en cette compagnie. S'il n'eût été cruel d'abuser des forces du svmpathique professeur, on l'eût écouté — et applaudi - bien plus longtemps, encore, et, d'ailleurs, pour le plus rerand bien des amitiés latines sous le signa desquelles avait été placée cette séance que présidait ]Q distingué consul d'Italie : M. Berri. — L. de F, Sports et Préparation Militaire BOXE — CHAMPIONNAT DES PYRENEES Depuis l'annonce do ces cnamplonnat* do boxe <iul auront lieu le 15 Janvier prochain au Théâtre des Nouveautés, la fièvre est grande dans les milieux pùgUistique s toulousains. Aussi l'entraînement bat-il son plein dans les salles de t-oxe. Chaque salle aura à cœur de présenter des hommes Ans prêts. D'ailleurs, Toulouse possède actuellement la fleur des ooxeurs amateurs de France Ce ne sera plus a un petit cham plonnat local que le public assistera, mais à uno vérltahle finale du championnat de France. Engagements reçus au siège do l'Union Sportive Toulousaino, 29, ruo de la Concorde. pi L L ; ^ARMAGNAC DS DES OUCû j 1 , BIJOUX ET MONTRES contrôlé,vendus en FKéç/ame avec gros montrernÂtaE, rnêrrne. ccu&ee , i^oux) une bonne fi B hjl I montre depuis de UiilV Besançon 13 5 ir garantie lOons A L'ANNEAU D'OR 27. rue Gambetta -TOULOUSE <Pp4çwifiJtji de wnmdtïi&i> de tfkcrowçoin. )ANS NOS SOCIÉTÉS SAVANTES A LA SOCIÉTÉ DE GÉOGRAPHIE « L'Impératrice Joséphine » par M ms Latour, femme de lettres CAPITOLE, - Ce soir A 20 h. 30 T.*-» SALTIMHANQUKS. Den.am irrévocablement doriroisieme audition niète réiwteeqtitlua u>s SAI TIMB ANQUFS Pour le troisième concert de la So- 10 i' ius ifapd succès d'opérette et les mus ciéte du Conservatoire, M. Kuue a coin- ' importantes recettes réalisée* par- une tj, posé un très intéressant programme, ' rie " e représentations 'taris <e tefltre. qui comprenait notamment • Le Poème • Samedi première représentation de la et llioaijbs (suite symplioinque en qua- BF.LLE HKI.KNE, le chef -d'œuvre «l'orfeii tre tableaux), de Vincent d'Indy, et la I' arn (le Kaloté et de rire sera monté dam première audition d'une œuvre toute des conditions semblables à celles dos, 9atécente dt Maurice Ravel • le ton- nmbamiues : grande mise en scène, costu :la«S son plus grand Ines trai3 et Pimpants,, distribution d'éll'e certo your piano et orchestre. triomphe La température sibérienne que nous k la tHB de larmelle se trouvera le tenoisubissons en ce moment a sans doute Windel de l'Opéra Comique. Mile virqualn -TOUT t»QU* retenu chez eux les amateurs de bon -,el tou,e uno sélio de comiques plus aipu ne musique, car nous avons cunstate, ! sants ,es uns nue les autres, r .a location une fois encore, l'indifférence de nos est ouverte pour LA RFI.I.F. HF.LFNF qui L'AAQUfc.. avec compatriotes pour les manifestations sera -îouée au P rlx ordinaire des places, artistiques, et la salle du Capitol pré- | Lucien BAROUX sentait cet aspect lamentable qu'il nous est pénible de constater depuis le NOUVEAUTES. - A II h, «S et 20 h. 4F, début de la saison des concerts. Revue d'hiver à grand spectacle. ! « ToulouM. Kunc et son orchestre n'en ont pas se Soulel d'or ». CAU M ONT-PALACE, - A 13 h. et à «I h moins apporté le meilleur de leur ta« Iioubouroche . ; <ia Paix chez chez soi soi . • lent à l'exécution des différentes pièTRIANON. — A 15 h. et à 21 h. ces du programme. Le M05IC-HALIS ET CINÉMAS Ilarbier de Sèville >.. Une ouverture de Geneviève, de Scliumann, assez peu connue, préludait VARIETES. — A 13 h. et 21 h. Jean a cette audition. CALLIA-PALACE. - A 14 h. 15 à, 16 h et à 21 h. « Plein aux as ». Scliumann n'a écrit qu une seule Kiépiua dans « Tout pour l'Amour production théâtrale, tirée, d'après PARAMONT — Spectacle permanent a Tieck et Heboel, de la légende de Ge- partir OLYMPIA. — A 21 h. de 14 h. Soirée â 21 h. « Le père )-000 tr p âr neviève de Brabant. mois » avec Biscot. prématuré Cette ouverture, rui résume tout l'essentiel du drame, est une oeuvre COSMOGRAPH. — A 21 h. LE ROYAL. — A 15 h. et à 21 h. « Plaisirs puissante et forte et d'une orchestraatapon» : i» vaudeville vaudeville avec Maréer Lç^w? de Paris » et « Un homme de cœur». tion colorée. Bien exécutée par l'orches« La peur fin de mniirir mourir » tre de M. Kunc, qui en indique les moindres nuances, les plus heureuses intlexions et les surs accents a ses musiciens, elle produit une belle impression, qui fait regretter de ne pas la !-_r:^ s o i »'ée 21 h. retrouver plus souvent aux programmes des concerts. M. Rogatchewsky, que nous avions entendu, il y a quelques années, dans divers opéras, nous revient, cette fois, sous le simple habit des chanteurs classiques il possède toujours le j charme de sa demi-teinte, et le médium j est d'une qualité prenante. Je regrette ! cependant qu'il ait modifié l'émission | des sons aigus, qui paraissent parfois i d'une qualité discutable. | Il a bien interprété l'air de Renaud i dans Armide, de Gluck, et le fameux j air d'Orphée, où la cantatrice Uelna et Alice Raveau furent d'incomparables interprètes. Ce rôle d'Orphée, primitivement écrit pour ténor, est interprété le plus souvent par un con- , tralto, et j'avoue mes préférences pour i ce dernier texte musical, en raison j même de sa tessiture. M. Rogatchewsky a surtout triomphé j dans la Cavatine du Prince lyor, de i de Beaumarchais, musique de Rossini et Mozart Borodine, et dans la Romance, de ! Liwko, qu'il interprète en russe et \ qu'il nuance â ravir, dans un stvio 1 «t très pur. Il enleva ensuite avec brio, | 1 et d'un rythme net, une chanson à 1 i boire de Tchaikowski, qui fut redemandée. La public rappela plusieurs fois l'excellent chanteur. Le Poème et Rivages, de Vincent d'tndy, est une sn<te d impressions sur divers états de la mer. Divisé en quatre parties, ce poème sympboniuue décrit à merveille l'atmosphère de chacun des morceaux C'est une œuvre d'un classicisme pur, où le prénial musicien démontre la puissance de ses procédés orchestraux. La mélodie en est adaptée avec un art consommé, suivant les impressions des phases différentes qu'il a décrites dans une notice écrite par lui même. L'œuvre a été saluée de longs applaudissements. M. Kunc qui en avait donné une si puissante interprétation, a été associé AVIS DE DÊCÊS fin ^ette unanime et enthousiaste ova- AUJOURD'HUI TRIANON ?!all!1iiJlJ Encore un chef-d'œuvre à l'écran dans son plus grand succès LE BARBIER DE SEÏ a™ CHARPIN, P^rre JUVENET, J. GALANO Hélène ROBERT, Josette DAY, loupe ROLLAND Comme l'a fort bien dit M. Salvador, qui présidait celte séance, la série des conférences de la société ue Géograpuie de 1933 s'est terminée en beauté. L'année dernière, Mme Latour nous avait entretenu de l'Ecosse, cette t'ois, elle a parlé de l'impératrice Joséphine. Que ce soit en géographie ou en histoire, elle excelle dans les deux genres et sa conférence, sur la première de nos impératrices, fut un véritable régal intellectuel. Essayons d'en donner une Idée : C'est, d'abord, une narration pittoresque et très vivante des premières années de celle qui devait porter une si lourde couronne. Bien ne la prédestinait aux honneurs elle naquit dans ta sucrerie > du domaine de La Pagerie — c'était le Le Concerto pour piano et orchestre, nom de son père — un orage ayant Le Conseil d'administration des PEMonsieur Bernard RIVALS ; Monabattu le toit familial. Son éducation de Ravel, est un fin chef-d'œuvre. Tl'iS l'OLLUUSAlNS AliX PYRÉNÉES sieur Jean RIVALS, représentant de Ravel a dit « qu'il s'était proposé fut nulle. Mais, par contré, l'enfant fut a ta douleur de laire part de la mort commerce, et Madame, née. ASLANéerire un vrai concerto, dans la tra de son regretté trésorier •obét J dé "aTeries sans nmKw ^ GUL, et leurs filles, Georgette et JeanS a mariée des ?ndl2ènes C 'Mt sa tanTe e à dltIon da Mozart et de Saint-Saëns » nette; Madame veuve François RIVALS, M. Jean 8ALSI2INTE un r &ud .nf 1t qui ex èrranchez ^^t^ BFÎft cl^t^So née B'ATUT ; Monsieur Bernard RIles Beauharnais les fonctions de emui?A¥<? n la P" ls classique. Le VALS et Madame, née MAUDET : Mavernante - gouvernante adroite autant piano domine toujours • il e*t entouré et invite ie s pupilles, les souscripteurs dame veuve Baptiste FOS, née ANqu'autoritaire -auL m et amis de i 'eEUvre, à assister t- ses ORAL ; Mademoiselle Mathilde PEphine le bel Alexandre de Beauharnais 5i|r-P -t < être vervJ" irn^?« hsi ni*3 1,J>Se ^ 1 al au,luilt ue,u, dB " ltun mdr' CHEGUT ; les familles COI.OMIERS, - le fils de la maison - of licier dans ; El^luf i vLïfnï £ A J" /" oreai - * décembre, a 10 heuies, en FOS, PECHEGUT, RIVALS, FAGES et les armées du Roi. Avec quel esprit, 1 d?" n tl!e? à 1 auteur de ^nt de chefs- L église de la uaihadc .Chapede SaintLARGOUL ont la douleur de vous faire qu'etle truculence, Mnie Latour nous | ^ 4 »Mto r™™,**!^» , ,,- *• I Antoine, tue Pharaon) part de la perte cruelle qu'ils vien<m reuIllt'a a-t-elle conté les mille péripéties de la ,, rn tLLuï ri,, r^^lt^lî H! o I se a Ja maison mortuaire, nent d'éprouver eh la personne de <iUdl 1 Un S de '° ' ' Hen!e noce et de ses préparatifs ! Les Beau- §™ ns;.Mme '-Uiei" el!ls â Mme MaiRUCrite Long, il a «te e*é- l'a ^hsA. inhumation harnoU hmlHant. /alto allianno at loo I A I .AhnstirtflJ APTMadame Bernard RIVALS La Pagerie boudant les Beauharnais il cuté, vendredi, par un disciple de mont à i5 neures. , s'ensuivit qu'il fallut recruter, un peu l'éminente pianiste. M. A. de Gontaut- , Née Adélaïde ANDRAL Biron. partout, des amis complaisants pour Le ieune virtuose, dont le nom illus- 1 leur épouse, mère, belle-mère, grand'former le cortège ! Au lendemain de la cérémonie, tre deviendra bientôt célèbre dans le' Le bureau de la FEDERAI ION DES mère. sœur, belle-sœur, tante, nièce, l cousine, et alliée, pieusement grande déception ! Le bel Alexandre monde des arts, possède une belle et COLONIES DE VACANCES ET LLU- ' AA„AA/,~ ..„ ,-,,.parente l'A .J. .. .„ ~r, -• . • e - „„, * de Beauhanais, qui posait au bel esprit, sure technique, pianistique et une Par VRES DU GRAND AIR DE LA RÊOIUN . ^1^1! L8*?. d V. 9.?£ 1.s i.eî -!H us „P.ri ?5î se rend compte que sa femme ne sait faite musicalité Son interprétation est DU SL'D-uUEST El Dli CENTRE a la d'assister à ses obsèques, qui auront lieu mardi 26 décembre 1033, à 15 h. 30, netteté irréprochable et d'une douleur de faire part de la mort de pas lire ! Il s'éloigne. On ne le verra d'une honna srmnHta r « '«H-n™ rJîe.:.L sur la paroisse Saint-Jérôme. a cadenc e c-u_i, remier plus que rarement. Cependant aue nais- 1 !?™exécutée temps est avec une sûreté ex On se réunira à la maison mortuaire, sent, coup sur coup, deux enfants • EuM. Jean BALSQINTE 3, rue M on tard y. gène et Hortense, dont le père répu- cel lente et une parfaite sonorité de la Trésorier fédéral main fauche. Remerciements à l'église : inhumadiera, d'abord, la paternité. e ÊC p ex tion au cimetière de Terre-Cabade. Les choses se Gâtant de plus en plus, mi'il 7/JZJ Sl ^\ÎJl J / J Ses obsèques auront lieu demain, lieu U ne sera pas fait d'autre invitation. Joséphine revoit l'ordre de s'enfermer quise lésréretê et les traits rapides et mercredi 27 decembie A 'l\ heU,eb heure* e-ii à 5 r % avec la plus re au couvent de Pantenon. Elle s'y trou- liï^Z *îï *™ l?& L^alSade!' -° ' marquable assurance. Pompes Funèbres ' Municipales vera entourée d'un tas de vieilles On se réunira a Ja maison mortuaire, 3 -S, rue Pargamlnières. Toulouse. Tél 847.30 M. de Gontant-Biron, très applaudi douairières qui lui qui lui révéleront révéleront, ce ce qu qu elle eue et ra nr, e Ié nlnsipur<; fois nnn« a rlnnni 1.06, 9 UÏ1 a iounis Remerciements Heuierciemenis a ; lu°. quai dee Toums i louan-reres Rnorait encore, qu'elle est la femme : îl S u D ^ Sn ZL 1 ê*U*o. Inhumation à Labastide-Cler laa plus séduisante ; qu'elle possède des ! a »ouô avec art' et etnrft Poulenc ' nu 11 , mont, le même jour, à 15 heures. yeux merveilleux dont elle doit se serLe public a fait a l'éminent chef vir • une grâce inégalable : une voix d'une véritable splendeur, EUe s'exerce M. Kunc une longue «t chaude ovation ' et lui témoigna ainsi toute sa reeonMonsieur André GARROS, Madame à devenir de plus en plus une charmeuse. naissance pour une si artistique séance André GARROS, née CARSALADF. et Mademoiselle Françoise GARROS; ies La Révolution éclate. Joséphine qui de pure et belle musique. a fait plusieurs voyages à la Martinique familles BERDOGLAT, BENAC et DASi e t a bien abandonné" ses "~enknts7 doTE ont i -i douleur de vou s faine part BOUCHAUD-BOULO. de la pert -3 cruelle qu'ils viennent vient la citoyenne Beauharnais. Ren trée à Paris, elle a le joli geste de voud'éprouver en ia personne de A SPÉCIAL loir sauver son mari qui l'a abandonMadams veuve touîs GARROS née et ne fait que se compromettre ellede a race porc'ne gasconne même. On l'enferme à la prison des née Clara PELEGR'N Carmes où elle retrouve son volage EN11EREMENT NOIRE époux. leur mère, belle-mère, grand-mère, paLes charmes de l'abandonnée exerrente '-t alliée, pieusement dêcedee â cent alors, sur ce dernier tout leur at- 1 J'ACHETE ma mercerie au Prin* Montraba Hante-Garonne; le 24 décemA B0JL0GNE trait. Mais Joséphine lui fait compren- temps de Toulouse- Timbres multi- bre 1933 à l'âge de 92 ans, munie des dre qu'il est trop tard et que le passé nrime ' " sacrements de l'Eglise et vous prient, LE DM ANCHE 10 DECEMBRE est définitivement'' révolu. f* de vouloir bien assister à ses obsèques La conférencière montre ensuite comqui auront lieu le mercredi 27 décemment la future impératrice devait être bre 1933, a 9 h. 30, en l'église de Beau. sauvée de la prison par l'acteur La Primes attribuées avec les subpuy :Haute-Garonue). Bussière qui aurait « mangé » un docuun se réunira à l'église de Peaupuy. ventions de l 'Etat et du département compromettant pour elle, tandis L'inhumation aura lieu à Toulouse le que Alexandre de Beauharnais mourait même jour, dans le caveau de famille. ment : sur l'échafaud ; comment Joséphine On s'a réunira à la porte principale Primes de 200 francs à MM. : dévient l'amie de la fameuse Théde 'lerTre-Cabhdr à il h. 15. J. -Bertrand Boyer, à Boulogne ; résia Cabarrus — la célèbre Mme Tal- —I m * a Il ne sera pas fait d'autre invitation. Henri Terrade, à Thermes-Magnoa< lien. Comment le grand raffiné qu'était UN Barras s'éprend d'elle, l'installe dans Pompes Funèbres Générales (Hantée-Pyrénées). la maison de Mme Talma, au nu7, rue Lafayette. — Télêphuae : 210-36 qui plait doit sortir du magaPrimes de 150 francs à MM. : Pl^ méro 6, de la rue Chantereine, et, enfin, sin « A L'IDEAL », la maison cide Escoubas, à Gensac -de-Boulocomment, parfumée à la violette, vêtue spécialiste du cadeau chic et d'une sobre toilette noire, en un mot Madame H. MAGNEAUX, née da VIL- gne ; Félicie Bistos, à Boulogne ; élégant et à un prix toujours a sous les armes », elle se présente, un LAKs ; .Madame Simon DAS1E, née Léon Dupin, à Péguilhan ; André Vijour, chez le général Bonaparte, et... abordable MAGNEAUX, veuve du capitaine ces, à Charlas , Jules Casiex, à Bouenlève la position. Tout cela est conté d'état-majur Simon DASTE, mort P° ur logne ; Léonce Castex, à Blajan ; avec un esprit non dépourvu de malice, la France ; Monsieur R UARBALl). dinourri de la psychologie la plus fine et recte;; r de â Postes et Télégraphes eu Frédéric Louge, - Thermes-Magnoac la plus pénétrante, un vrai tableau de retiaile et Madame R. BAUBAL'D, née (Hautee-Pyrénées) ; Martial Médan, maître 1 « A la fin du premier déjeude V1LLARS - ion familles LASi'.AUX, à Tlierines-Magpoac (H au tes- l'y rener offert par Joséphine au futur emS.R.L.CAP. 700.00OT de VILLA HS de DIVLS et BOUILHAG pereur, celui-ci était, dit-elle, aux geont la douleur de vous faire part de nées) ; Armand Lozes, à Lelanr*31. Rue ClLsace Lorraine noux de la maîtresse de maison. » la perte cruelle qu'ils viennent d'é- Arqué (Gers). On sait le reste 1 TO u LO u SE tj prouver en la personne de Mme Latour nous permettra de nous Prime de 140 francs à M- Victor arrêter là. Nous ne pouvons forcer le Ricaud, à Por lat-Taillebourg. Monsieur Hippolyte MAGNEAUX cadre qui nous est dévolu. Prime de ffo francs à M. Jo«ep ;i Mais nous ne quitterons pas l'émi- GOURONNES MORTUAIRES D. Costes Receveur honoraire nente conférencière sans lui dire comBaqtté, à Lalouret. de l'enregistrement 25 rue de Rémusat. Choix è domicile. bien elle a intéressé et ravi son audiPrime de 100 francs à MM. : Gnstoire. Du reste, elle a bien dû s'en anerTELEPHONE 203 13 leur époux, père beau-frère, oncle, cevoir aux longs et vibrants applaucousin, décédé u l'âge de 81 ans, muni tave Dufréchou, à Hlojan ; Paulin dissements qui ont salué ses derniers à Saint-Ferréoj ; Kmost des sacrements de l'Eglise et vous Dupuy, mots. — L. de F. orient d'assister à ses obsèques qui au- Uzac, à Niznn ; Bernard Londres, oront lieu demain mercredi 27 décem- Sahit-Ferreol-de-Boulogne ; S->p -i -e bre, à huit heures, en la chapelle de l'a] an, à Blajan ; Firmin Bascaru-, la rue Pharaon. AVIS DE DÊCES On srt réJMiïra a la maison mortuaire à Boul gne ; Léopold Sansas, à LA* CADEAUX NOËL ET JOUR OE L'AN, 10. rue des Renforts nax ; Joseph Casterès, i» Saman ; SU RE o Au Pont Neuf ». Berceaux pouOn nous prie d'annoncer (pue les obAprès la céréinorip religieuse, les répées, chaises, fauteuils, pupitres, ta- sèques de notre regrette coilabotuteur merciemeiUs se feront a la chapelle et Jules Couzinet, 8 Bcibèze (Hauteablemix noirs pour enfants, petits mpiil'inhumation au i -imetièrc do Terre-Ca- Pyrènées) ; Martisi Médan, à Therhies. vanneries fantaisies. Cadeau achat bade. Guy DESAZARS mes-Magnoac (Hsutc.s-Pyrénccs). .Vi francs. Il ne sera pas fait d'autre invitation. MarquL tl e MONTGAILHARD Prime de 75 francs à M. C'on rlce< On ne reçoii pn? oo s'inscrit. Biguet \ Cntsagnabère Ni fleurs, ni couronnes. auront lieu à Avignonnet iHautePrimes de 70 francs à MM. : *tan CONTRE LA CELEE, ache'ez des pail- Gaionnel, aujourd'hui mardi 26 décempompes Funèbres Municipales Verdier, à Lunax ; Joseph Cpstérc-, lons pour vos serres « A LA PLACE bre, a 9 heures du matin. rue Pargamlnières. — Tél. 247-30 DUPGY », Pierre SCRE Jeune, 23, rue à Sarnan ; René Dubois, à Boulogne. du Faubourg st -Etienne. Jean L*fevre» à Blajan ; Luoea RING -KONG à L'OLYMPIA AVIS DE DÉCÈS T I Dans le Département COKCOU S NE OUBLIEZ PAS CADEAU A L'IDEAL Bibliothèque municipale de Toulouse - Tous droits réservés hathé, à Charlas ; Henri Saint-Lary, à Lespugne ; Eih Gaston, à Boulogne ; Jean Marque, à Pêguilhan ; Jules Fourcade, Boulogne ; Paul Eetrampes, a Boulogne ; Jeaû Mar«nie, à Boulogr.i ; Jean Tarraube, à Boulogne ; Théophile Lieux, à Lespugne ; Placide Escoubas, à Gensacde-, .logne ; Joseph Lacomme, à Saint-Ferréol-de-Boulogne ; Françoise Castèrès, à Sarremezan ; Benjamin Escoubas, à Pêguilhan ; Germain Lafosse, à 3etbèze ; Armand Doucet, à Boulogne ; Julie Danos, à BOULOGNE-SUR-CESSE Adjudication. — Le 24 courant u eu lieu, a la mairie de Boulogne, l'adjudication de l'entreprise de construction do la maisoi d'école. La séance était présidée par M. Cudéao, maire, assisté de MM. 1.avilie et Doyen, conseillers municipaux ; M. Lages, receveur municipal et M. Gillet, architecte. M. Allègre, entrepreneur de travaux publics à Montauban ayant fait ie plus gros ruban, 19 % a été déclaré adjudicaire. Un incendiaire arrêté, — Voir en « Faits Divers ». Tirage d'obligations de l'Eau. — Le 24 décembre a eu lieu, p la mairie de Mondilhan, par Boulogne ; Félicie Boulongne, au tirage au sort de 46 Bistos, à Boulogne ; J. -Marie Pêne, obligations de l'eau. Cette opération à Lespugne ; Jean Uzac, à Thermes- a été faite par le maire assiste d« deux conseillers municipaux et du Magnoac (Hautes-Pyrénées ; Jean- receveur municipal. Castex, à Lespugne ; JeanLès numéros sortants sont les suiMarie Bergougnan, à Boulogne ; vants : Edouard Lapeyre, à Boulogne ; Jean 546 288 89 326 612 53 348 510 628 26 ïmhern à Lespugne ; Léopold 478 217 646 561 680 79 234 543 327 599 404 515 241 632 21 372 118 7 320 39 Sansas, à Lunax ; J. -Marie Adelle, à 199 421 547 323 349 174 56 188 116 443 Boulogne ; Frédéric Uzac, à Llalan- 105 3^7 269 490 C05 61 12 De-Magnoac (H. ates- Pyrénées); Mau- . Les détenteurs de ces obligations 1 pourront se présenter chez le receveur . V. u J TI,„JL, „ Dupuy, _ a Thermes fautes- [ mun [cipal à partir du 15 janvier W Pyrénées) ; Jean Barthe, à Boulo pour s'en faire effecteur le rembourgne ; Victor Ricaud, à Ponlat-Tail- sement, BARBAZAN lebourg ; Clément Bénac, à SaintFerréol-de-Boulogne ; Emile Dario, Arrestation. — La gendarmerie de à Saint-Ferréol-de-Boulogne ; Mau- Barbazan a mis en état d'arrestation lice Bouas, à Saint-Ferréol-de-Bou- le nommé Thomas Ribe*, origaine d'Espagne pour vagabondage et délogne ; Auguste Pousson, à Néni- faut de pièces d'identité. igan ; C'aud Cabail, à Thermes Ribet qui est un récidiviste a été ([Hautes-Pyrénées). conduit devant M. le Procureur de la République qui l'a fait écrouer à ia Primes de 50 francs à MM. : Hen- maison d'arrêt de Saint-Gaudens. &"i lerrade, à Thermes-Magnoac (Hautes-Pyrénées) ; Jules Fourcade, à Bou'ogne ; Jean Rongea, à Geneacde-Roulogne ; Gustave Ouf réchou, à Blajan ; Léon Pazeuilhe, à Lespugue,. Marie t, nce FOIF.ES ET MARCH HAUTE GARONNE t;renade-»ur-Garonne. Marché du samedi 23 décembre. — Cours piauques : Bestiaux — Bœufs do moucherie, 2 à S tr. 50 ; vaches Un Doncherie. 1.50 a 2 tr., ; le tout lo kilo -.aitelaties, de 4 a 6 ans, 4.000 a 4.500 £r.; buuvii.uns. de « à S MM, j 3.000 a 4.00U fr„ le tout la paire ; agneaux, 1(10 à 130 tr. l'unité ; porcelets, 1S0 à. 200 tr. ' 1 unité. Gibiers. — Lièvres. 30 fr. ; lapins sauvar ges, m à 12 tr., le iout l'unité. Volailles. - Poulets, gros, 25 4 30 fr. poules, 30 fr.; piutades, 28 à 30 tr.; sa- • uards, 28 à 30 tr.; dindes, 60 a 70 fr. ; uinduiis, 70 à î5 !r., ,e tout la paire ; oies grasses, lo.su à 11 tr. 50; foies d'oies, so k 40 tr„ le tout le kilo ; .apins domestiques, 8 a 12 fr. l'unité ; œufs, 8 fr. 50 la douzaine. Céréales. — Avoine. 32 fr.; mais, 75 fr.;'' orge, 42 fr.; haricots, 140 fr.; punîmes du terre, fr., le tout l'hectolitre. Jardinage et fruits. — Carottes, 2 fr. '; navets, l tr.; cresson, 0 fr. 50, le tout la hotte ; ail, 12 â 15 fr. le paquet ; choux pommés, 1 fr, 50 ; salade chicorée, 1 fr. ; salade laitue," l fr., bananes, o fr. 60 ; titrons, o fr. 50, le tout i' unité ; châtaignes, i fr. 50 ie litre. Viandes et salaisons. — Bœuf, ire catégorie, 14 fr.; T catégorie, il fr. ; 3» catégorie, s fr. , veau . ire catégorie, 18 fr. ; *> catégorie, 14 fr. ; 3* catégorie, 10 tr. mouton : ire catégorie, 18 fr.; 2e catégorie, lo fr.; 3" catégorie, lo fr.^ saucisse fraîche! is fr. t le tout le kilo, f; 20 TARN T^avaur. Marché du 23 décembre. — Cours pratiqués : Poules, 25 30 fr.; poulets. 15 à 20 fr. "; dindons, 65 a 80 tr.; canards, 25 â 3» fr. ; pintades, 25 â 30 fr.; oies, 95 a too fr. ; pigeons, to â 12 tr., le tout 'a Pai re ; oies grasses, 8.5o à 9 fr. 75; canards gras U à H fr la kilo ; œufs, 8.5u â fr. la dou. /aine ; lapins domestiques, i 2â U fr. ; latins de garenne. 9 â u fr.; lièvres â 35 fr. ; porcs gras, 6.50 à 7 fr. ; veaux. 3.45 le kilo . porcelets, amenés. vendus, 190; — Malgré qu'ils do 190 a 250 fr., suivant grosseur ; vaches na soient pas casernes, nos dévoués pom- et bœufs de boucherie, 2 â 8 fr. le kilo; piers savent se grouper lorsqu'il s'agit de bœufs et vaches de travail, rte 2.500 secourir celui qui fait appei à leurs ser- 4.<K'C fr la paire , vaches laitières, 1.200 1.5O0 fr. la lète. vices • Marche aux grains, nul. C'est ainsi que dans la matinée de diCastres. manche 24 décembre courant, alertes par Marché du 23 décembre. — Cours pratiun coup de téléphone venant de Toulouse, qué s ils se trouvent autour de la moto pompe et Poules, 30 38 fr. la paire; poulets prennent aussitôt la route en direction de à i« fr. ; pintades 30 à cette vùle pour aider à combattre l'incen •23 fr.; pigeons, die qui venait de se déclarer â « l'entre- 38 fr.. le tout la paire, oies 6 fr 50 la livre; canards, 28 â io fr.; canards gras, pôt, « de la société l'Epargne. 7 fr. 2b la livre; lapins s â 20 fr. pièce ; Quarante-cinq minutes après la réception dindons. 5 fr. 50 lalivre. œufs, 12 fr. ia, «le cette dépêche téléphonique leurs lances douzaine ; comme» de terre 32 fr. les tûO iaondaient d'eau l'immense loyer kilos; veaux, 4 fr. le kih' ; porcs, 6 fr. Ce ne fut que lorsque le feu fut circonsValence d Albigeois, crit que. nos vaiUants pompiers regagnèrent Foire du 23 décembre. — Cours pratileur « home ». On ne peut Çne louer leur zèle, et leur qués ; Bœufs, 2 à 2 fr. vaches. 2 à 2 fr. 20 ; dévouement. veaux, 3 à 4fr., moitié invendus ; moutons, 4.5(, à 5 fr.*; agneaux. 6 fr.; porcs gras. 5 à 6 fr., le tout le kilo; porcelets, 120 à 150 fr. — On nous annonce la pièce. Foies gras d'oie 32 4 35 fr.; lapins, 4 fr. ; pour te dimanche Si courant une re resen50; dindon?, 7à tation de gala par te groupe de l'Action poules et poulets 8 à 8 9 fr.; oies mortes grasses 12 fr., le tout Bôgionaliste avec le concours de vedettes j te kilo ; pinlarles. 30 35 fr.: pigeons, sous la direction de M Henry Augê, de l'Opéra. Nous donnerons prochainement le 1 to fr.. ie tout la paire ; œufs, 8 fr. la douprogramme. zaine. â 9 30 19H; Nos vaillants pompiers. S-GAUDENS Elections consulaires. — Dimanche a eu lieu le deuxième tour de scrutin pour ie renouvellement de la Chambre de Commerce. Canton de Saint-Gaudens. ont obtenu : 1" catégorie (6 ans) : M. Alphonse Debax, 22 voix ; M. Compans Léon, 82 voix. I" catégorie (2 ans) : L. Bernard Coprouleau, 21 voix ; M. Jacques Fargues, 2 voix. 2*> catégorie (6 ans), M. Alfred Dupuy, 21 voix ; M. Emile De'.fort. 20 voix ; Jacques Astor, 21 voix ; Mme Abeille, 1 voix. 3» catégorie (6 ans), M. Félix Pezet, 97 voix ; M. Jean Boutes 97 voix. 3* catégorie (6 ansi, M. Charles de Verbizier, 11 voix, M. Achille Trin(juier, 11 voix. à à â 18 à 10 20 10, S0: CARBONNE Séance théâtrale, fiS LES SPORTS iHIPPlSMEj ««r A VINGENNES 2. Gruchet (Riaud) à M. R. Laforgue P 10 50 â. Fmasseur (Deniorissui) â M. Ch. Cfiazelle P 11 »» Durées : 4'15" 2/5, 4'17" 2/5, 4'1S" 4/5, 4'19" 4/5. Réduction : t'31" 3/10. Non- placés : Gêzaincourt. Faust, Feurs, Grand Air, Fifi Zada, Georgette Gâtée, Fatma H, Frisson III. Gare de Messel (Salam-Quenotte) , entraîné par G. Awar. che prochain, an Parc des Sports, ei face des légions tarnaisrs du Sporting Club Albigonis. pour le compte de la « Coupe des Pyrénées ». — Géo PERRET. Coupe du Languedoc A NARBONNE R. C. Narbonnais bat U. S. Quillanaise par 22 poln.s essais 2 buts) PRIX DE MÉZIËRES 5 points (essai transformé) 10.000 francs, 2.250 mètres, Ce sont deux équipes mixtes qui s© présentent sur le terrain, et la partie X. Iota 11 (-Morel)..... G 32 50 jusqu'après ia première mi-temps va à M. J. Strub P 11 »» être comme le temps, quelque peu emS. Impératrice Rio), tiiiiiiiiaiii Hllalllmv brcuillardée. Les lendemain de réveilà M R. Le Bourgeois.... P U »» lon, les jambes sont engourdies. A part 3. lsly (L. Pottier), quelques rares exceptions, le jeu se staà Mme L. Souilhac P 27 *• bilise aux 50 mètres, et les premières Non placés : ibérie lll, Ile-de-France 40 minutes se terminent sans un chiffre II, intermédia, ivette 11, Ibiswilkes, Iroau tableau A TOULOUSE nie li Idylle III, Inès, Idole-de Yaounde. A la deuxième mi-temps Narbonne se Le T.O.E.C. bat l'U.A. Gujanaise Durées : 3'32"; 3* 36" 2/5 ; 3' 38" 3/5 ; réveille, les trois quarts enrayent la par 11 points (trois essais : Brunie, 35 39" 2/5 ; réduction : 1" 34" 1/5. lutte qui va aboutir à six essais et deux Pufaut, Salât ; un but : Vedeau) à Iota II, par Troarn et Verveine. Enbuts. Tout d'abord, c'est Vais qui 3 points (un essai ; Lestrilie). traîneur : A. Vrommant. échoue en touche de but. Baynaud rate Le rugby toulousain, après avoii le but sur coup franc. Quillan se déPRIX DE CARROUGE home durant une quinzaine de jours gage, et fait remonter aux 50 mètres par ia laute du mauvais temps, a re- les opérations qui jusqu'à présent 20.000 francs, 2.60" mètres. pris, hier, droit de cite dans ia patrie s'étaient déroulées dans son camp. Mais 1. Inaudi -> (Th. Monsieur).. G 6 50 de C.emence-lsaure. urace aux niinu- Narbonne revient à l'attaque. D'une à M. A. Royer P 6 50 ueuses précautions prises par les dé- mêlée aux 22 de Quillan, Lombard voues dirigeants toecistes, le grouiid prend la balle, passe à Pignol qui mar2. Imbattable (Gypteau), à M. A. Cypteau. P 8» du Parc ues bpurts était parlailemem que au centre. Le but n'est pas réussi. Non placés : inès-de-Castro, Iota II, u jouable ». et les deux rivaux de cette Narbonne, 3. partie du Tournoi du Sud-uuest ont ïndouvoura isadora, Inkermann. Et l'on reprend aux 50. Lombard Duréès ; 3' 55" 4/5 ; 3" 56" 2/5 ; pu disputer leurs chances crânement, passe à Decron, qui sert Vais. Ce deravec le maximum de régulante. Les nier, après une longue course le long 4' 00" 1/10 ; réductio : 1' 29" 4/5. sportifs étaient nombreux au moment Inaudi D, par Tilly et Torpille. En- ou les deux équipes delnent au milieu de la touche, évite Cazals et Jourda, et va marquer en coin. Narbonne, 6. traîneur : Th. Monsieur. d'un écran de ouate, sous les ordres On recommence : une mêlée se joue. de M. ScliiUinger. Gujanais et Toécis Çnoy prend la balle, passe à Lombard, PRIX DE CONDÉ tes se présentent dans une bonne lor- qui, à son tour, lance à Decron. Sur le 20 000 francs ; 2.250 mètres. mation. Lacroix. Bailleau, couderc. point d'être arrêté, ce dernier repasse 1. Hossegor II (BerthO) G 11 50 font néanmoins défaut du côte tou- à l'arrière Bouichou. qui transmet à â M. G. Bouchet P 7 » lousain. Lombard Celui-ci va marquer un nouLa partie débute à vive allure et je veau essai pour Narbonne que Raynaud 2. Honolulu M (Monsieur) à Mme L. Moreau P 42 50 T O. E C, coup sur coup, à la fa- transforme. Narbonne, 11. veur de joli» iiiouvemen.s, manque 3. Haspareiis (Verzelg), a C'est au tour de Pennautier, mî, Mme B. Verzele P 12 50 deux essais de l'épaisseur d'un cna- servi par Raynaud, Dedron et Bertrand j veu. Les t-ujauais se rebiffent avec Durées : 3'15/5 ; 3'16"2/5 ; 3'17". évite Font et marque. Narbonne, 14. énergie et uns de leurs attaques noEncouragés par ce succès, les orange Non placés Harragoise, Hatley III, tr.mnient, amorcée et menée avec Hermès III. Halloy, Hébé, Haliaae, Hé beaucoup d'à. propos et de décision, est et noir font preuve de gentilshommes et liotosca. Héroïne IV, Halte, Hermine bloqué© à quelques centimètres de la permettent ainsi à Cruchandeau de sauver l'honneur de Quillan. Royale H. Bonis II. ligne toécis e En effet, d'une mêlée aux 5 mètres A force d'insister les Toulousains Hosségor II (Trianon-Servia) entraî| parviennent à s'attribuer un essai par des buts narbonnais, le Quillanais né par J. Bertho. prend le ballon, et sans aucun effort, 1 intermédiaire de Brunie. va marquer entre les poteaux. Le but Le repos est atteint sur ce score. Quelques ins'ants après la reprise, est réussi Quillan, 5. PRIX JACQUES OLRY l'antique tcéciste fuse aux alentouis Avants et tro ! s quarts narbonnais 50.000 francs ; 2.825 mètres. (le la ligne médiane. Et le mouvement vont faire maintenant de l'entraînepai lieipunt avec beaucoup ment et ajouter de nouveaux points au 1. Hope lll (Carré) G 9 » auquel à M. J. Cabrol P 6 » d'initiative Vignals. Dufaut. Lapeyre, score. Choy se fait, notamment, remarDufaut, se termine victorieusement sur quer dans la prise du ballon. Un de 2. Glanke (Hazet), à M. H. ses départs est arrêté de justesse sur Côran-Maillard P 10 J> le loueur dernier nommé 3. Gael (R.-C. Simonard), à La danse continue à vive allure les buts quillanais. L P> ieu revient aux M. A. Veslard p 15 » avec des a'Iernativëg d'avance et de 50 mètres et le public assiste h Un Durées : 4.12''4/5 ; 4'14" ; 4'15"4/5. recul jusqu'au moment où. Salât, sur nouveau départ de Lombard, qui passe i è Bertrand, Pennautier, dernier servi Non placés : Germaine D, Huron, mêlée ouverte, marque en bonne posi j feinte, et évitant l'adversaire, va martion le tioisiemo essai toulousain. Galveston, Gribouille M, Gitane XI. quer le cinquième essai. Narbonne. Vedeau tr&.,sforme. 17 points. Hope lll (Salam-Sonia), entraîné Le T. O. E. C. mène donc par 11 Par L, Carré à zéro. C'est ensuite Sangayrac, servi pat1' Lombard, qui va marquer le dernier Les Gujanais, ne se tenant pas pour essai, Ravnaud transforme. Narbattus, dé-. .enchérit plusieurs attaques I une, que PRIX D'ANCOULEME 22 , Quillan, 5. du meilleur style, et l'une d'elles C'est la fin. 20 000 francs. — 2.800 mètres. échoue de bien peu. Ce n'est, d'ailleurs, ï. Frags„ t) (Souroubîlle) r, 5350 que partie remise, puisque, à la minute Appréciations après sortie de mêlée dnns les 9 rîJt1 - J - R enard Manceaux P 15 50 suivante Comme nous le disons au début, et auf buts toulousains et passe directe du *• kcrtensia (Vanlandeghem) ours du compte rendu, la partie d'aua tf-M Cl. Dupuis P 10 50 demi de mêlée à l'ailier gauche Les louid'liui fut terne pendant .oixantrt. trille, celui-ci marque en coin un essn * Flamant (Dhaene). : a M. A. d'Ilaene p H 50 fort mérité et vigoureusement ap minutes Les joueurs, fatigués de la 1 veille, ou de la nuit, np firent rien lui planai n La fin est proclamée peu après sur I méritât d'être signalé. Ce n'est que Fen°n 0 P'^.- Cergny. Gardénia Vil, C| V. FW»». Flageolet, Gi le score de 11 points à 3 en faveur de.» dans les vingt dernières minutes que vrv n' J,W Narbonne mit du cran et marqua sucF U H. r! z Gracieuse II, Gournay 11, Toécistes. * is-de-Prince. Goldenport Gaby-ôW En somme, partie plaisante, jouée cessivement six essais dont deux trans%iflée ' Fouchtra . Grand Cremant. iyeè be^CQUp de correction par dau>- ] formés de justesse. Mais ce n'est pas h un match de championnat de Langueéquipes , mprttiiques. Les Gujanais, e:i dépit des fatigués doc, que rcpPement le nuhlic n assisté. VxP^.l LW'Jfi - *' «" 2'5 — 4 13 2 /5. — Réduction : 1' 2S" j d'un match sévère, joué la veille, contre II n]a rien reflété de la valeur d"s deux 3 l'A. S. Bayonnnise et d'un long déplu tmiines inaVrré le score imposant de irain G^ 80 " (Roitelet-Pastourelle) En I cernent, montrèrent de nombreuses et \nriionne, soit en attaque soit en dé»rain par A. Soui'roubilie. riches possibilités. L'arbi traire de M. Casstenol. de CarLes ayants ti°* 2 et 4. 'le jeune demi de mêlée, l'ailier lestrilie et l'arrière PRIX DU MESLE se sienaiorent parmi les meilleurs. 20.000 francs, 2.800 mètres. Les Toécistes, de leur coté, malgré /> PÉZGNAS Q r de Mc trois notables défections sortirent une ' a ? « „ »»« dsimonard) f; 13 tu I assez jolie partie, à la veille du grand f S. Carcasson "i»e ' M» Es Anguô ..^ x p. j 50 .tnajch qu'ils auront à livrer diman. h%l St.TfJe Pjsconois, par 3 ft 0, Paris, 25 décembre. (0 RUGBY! Tournoi du Sud-Ouest 1 Bibliothèque municipale de Toulouse - Tous droits réservés à Challenge Yves du Manoir A BÉZIERS Lyon O.U. bat A. S. Béziers, par 9 à 8. » CYCLISME: Mnon Bulletin Méridional AU VELODROME O'HIVER LA TEMPÉRATURE DU 2, DÉCEMBRE 1933 Paris. 53 décembre. La Direction du Vélodrome d'Bivev organisait aujourd'hui ses Grands Prix: Pressions A HENDAYE Noël vitesse et demi-fond. rapproche du continent l ? ope & Stade Hendayais bat A. S. Soustonnaise deL'épreuve de vitesse mettait aux par 9 3. pi'ises en 4 séries a 3 : 7 sprinters irançais, 1 belR'e, 1 allemand, 1 hollanA V1LLEFRANCHE dais, 1 polonais et 1 américain. • » D. S. VîllefrancMp bat C. A. Villeneuve SA assez sensible Pour le Grand Prix de Noël de dçmi- se par 6 à 0. fond, les stayers français .Laequehay, Paillard. Grassin, étaient .opposés sur A BORDEAUX une heure au stayer allemand Moeller. à 10 heures : Voici les résultats : , " mTm" Bordeaux Club Athlétique Béglais bat Température min'ma —s Grand Prix de iioii de viteise. — Biarritz Olympique par 8 points (2 estempéra Première série.: 1. • Ri'chtef ; 2>"Beffu- t u i-e rpaxima sais, but) à 6 points (2 essais). : : ni Si frand • 3. Faùchenx. • •• ' • ' WÏÏ** '* * faible, : Match joué par deux équipes mixtes. Deuxième séria.- t. ScherenS; 2; Jézo; ffiti ' ? h- " couche» Ce jeu fut très monotone ; t'est un peu 3. Van Egmond, , Lune - pleine le r,l naturel... le lendemain d'un réveillon. Troisième série : 1. Gérard In :• 2. SzaRègles domina durant soixante minu- mota : 3 Cliapahiin. Probabilités. ; temps nuageux , mtux • bru tes environ^ Son premier essai fut l'œuquelques pluies ou neigé. Quatrième série 1. Hone.man; 2. Mivre de sa lîgne d'avants qui surclassa chard 3. Marcel-Jean; . ; sa rivale .Le deuxième fut marqué par I Première série de renfr.ha.oe- 1. BULLETIN ACR'COLE DE LA TOUR EIFFEL le trois-quart aile Lafilière qui brûlais Van Egmond îrd: 1 la défense adverse. Cet exploit souleva j e an pour )a journée du décembre l'enthousiasme des spectateurs. Deuxième série de repêchage .- 1. Massif centrai et régions Sud-oues Biarritz manqua ses deux essais, sur Faucheux . 2. Chapalaiii ; 3. . Beaufeud. _ Aggravation progressive faute de l'arriéra béglais Lefort. frand; -4 Sza'mota. ciel brumeux, se couvrant avec Daguène et Sallenave se signalèrent à Première demi-finale : 1. Scherens ; et, avec pluies : vent du secteur swi Biarritz. A Règles, Potel. Bordes et uuest modéré, se; renforçant tempera Sourgens jeune. 2 Riehter, à 1/2 roue -f 3. Jézo. Deuxième demi-tinàlé 1.' Gérardin; nue diurne en hausse et gel mtai Bon arbitrage de M. Gourques. — H.C. -num en faible hausse sur la veii le 2. Horeman ; 3. Faucheux. Repêchage des demi-finales : 1. HoAU BOUCAU peman ; 2. Riehter ; 3,' Jézo •/ 4. FauBoucau Stade ^at u. A. Liboumaise cheux'. • ' ' • ' par 16 à 6. Finale : i: Scherens (Belge}; 2. GérarA AUCH din (Français); 3. Honeman (Améri. . .. , Club Athlétique Brïviste et Football- cain) Finale des seconds . 1. Riehter (AlClub Auscitain font r -tch nul par S point? (deux essais, un but) à 8 lemand); 2 Faucheux : 3. Jézo. Grand Prix, rie Soël de demi-fond points (un essai, un but un but sur (une heure derrière motos*! — Classecoup francs) ment : 1. Moeller (Allemand), couvrant Nous supposions que cette partie de 69 km. 600 dans l'heure ; 2. Lacouehay, ne colmate pas et 3our de Noël serait disputée par deux à 80 mètres : 3. Grassin, à 430 mètres ; reste fluide 'aux guinzes hadicapés par les effets du ré- 4. Paillard. plus grands froids veillon et qu'elle se serait déroulée au Individuelle par points (2 manches ralenti II n'en a rien été, au contraire. assure un graissaiLe match 'iui opposait -îrivistes et de 5 kilomètres). — 'Classement génége parfait en 1 Gascons a été des plus animés et mal- ral ;1. Tonnelier, 16 points: 2 Robaplein régime de gré le terrain détrempé par le dégel, che, 8 points : 3. Lecornu. 7 points. marche. des plus rapides. RICHARD BATTU EN POURSUITE La formation adontée par les locaux, en première mi-temps, est des plus Gand, 25 décembre: lantaisistes; et nous ne craignons pas Le Belge Haemerlinck a battu le d'écrire qu'avec une semblable formule utilisée pendant toute la durée du Français Richard en poursuite, le l'é- Académie des Jeux Floraux match, nous aurions enregistrée, pour loignant après 2 km. 430 en 2' 23". CONCOURS CE 1334 lAuch, une cuisante défaite. La mêlée était utilisée en première ligne du pack Les concours des Jeux Floraux pour ««iianvai.»» l'année .tandis que les lignes arrières, Romulus 1034, ouverts le 1 er décembre, I jouant à l'ouverture, son frère opérait i m seront clos le 31 décembre , 1933, . h jau centre de la division d'attaque. 18 heures, terme de rigueur. Aussi, la défense auscitaine s'avérait Les ouvrages seront reçus tous, les insuffisante au centre, et le demi d'oujours, de 10 heures à .11 h. 30, au se: yerture briviste Lescure pouvait, imcrétariat de l'Académie, hôtel d'Assépunément, tenter la percée à plusieurs zat et Clénience-Isaure, à Toulouse.. COUPE DE NOËL reprises. Pendant le même délai seront reçus Sur l'une de ces attaques, l'ouvreur Paris, 25 décembre les 'ouvrages présentés • au concours Bu C.A.B. réussissant â déjouer la déVoici les résultats de la journée : du. Jasmin d'Or, au concours de langue fense adverse, et le centre Jalinat, servi Goldschmidt bat lêltalien Rado par d'oc, au concours Pajoi. {poésie et prop,vec à-propos, pouvait marquer entre 6-2, 8-6. se), aux concours Maury et Rouzaud. les poteaux, un bel essai transformé. messieurs.. — Tableau final, La ligne d'avants auscitaine réagis- 1erSimple Seront reçus également jusqu'au 3-; tour ; Lacroix (Belge) bat Thursait furieusement aux pieds grâce à décembre, dernier délai, les dossien neyssen : 6-4, 7-9, 6-3 ; Mercier (Suisse) Primo, Laurent. Dupuy et Viaut. Mais pour les concours des prix de vertu. les dribbles trop longs appelaient de bat de Borman (Belgique) : 6-5, 5-7, Pour de plus amples détails, dernah longs renvois au pied brivistes qui prenaient l'arrière auscitain en défaut. ^ Double dames : 1«- tour : Mlles Or- \ ^sr au secrétariat de l'Académi programme des concours. landini et Goldschmidt battent Mmes Une nouvelle attaque de Lescure battait encore la défense auscitaine, et, Hermant et Wallace : 6-1, 6-4. Double mixte. — 2» tour : Mlle BarCette fois, ie centre droit Montouquet Les Pèlerinages à Lourdes marquait un nouvel essai pour Brive. bier Boussus battent Mme MauvaisPèlerinage des Philippines. — Un< \ Le repos survenait sur le score de Broquedis : 6-3, 6-4 ; Mlle Fournier Borelli battent Miss Ingram Culley : quarantaine de .pèlerins, s'étaient ren points à zéro. 8-10. 64, 8-6. dus à Rome, le 8 décembre dernier 1 En deuxième mi-temps, de grandes Double mixte. — 2a tour ; Mlle Ro- pour les fêtes. Une quinzaine d'entrt ! transformations sont faites dans la composition de l'équipe rouge et blanc. semberg et Borotra battent Mme Au- eux sont venus à Lourdes. C'est. \> premier pèlerinage de ce pays venu i! -i Branet fait sa rentrée Laurent joue bert et Augustin : 6-4, '8-6. Lourdes en groupe organisé: | pilier. Lapeyrère joue demi d'ouverture. La mêlée auscitaine, excellemment forGroupe mexicain. — Une trentairi» mée, donne le ballon huit fois sur dix de Mexicains sont venus également' i j à ses attaquants, et les offensives supé. la Grotte de Lourdes. ' ïieurememt lancées se développent, î Bans fioritures, sur les deux ailes. Mais Evêque pèlerin. — S. Exc. Mgr Pe ; les sprinters du F.C.A. sont bloqués. Les rèira. Ribeiro, évêque de Funchal '!!< touches sont mieux jouées par Auch, et de Madère, Portugal), qui, a une parti culière dévotion pour N.-D. de Lour ; les Brivistes sont un moment bouscu; lés. Us réagissent d'ailleurs avec beaudes et sainte Bernadette, a fait une vî Mercredi 27 décembre, à 20 h. 30 ! « Moi\ coup de courage. Rey fait sa rentrée site à la Grotte de Lourdes, en revenarr neau », avec Mlles Renêo Camia,' gymoao de Rome. ' jchez eux et son appoint rétabira un Denay, de l'Opéra-Comlque, M. 3. Monet, •. jmoment ia situation. des Folies-Wagram, MM. Calbet, Levallois. ' Brive : S; Auch . 3. Assemblée générale On se demande si les locaux vont Buck, Matbyl, Mlles Reine Leblanc, PauWtmonter le handicap. Il y a quinze ml. lownia, Becker, Rlcolfi, Dorval, Vaucnerdu Syndicat professionnel • nutes à jouer. Les Brivistes paraissent Fleury. Chef d'orchestre : M. Gayral. Jeudi 28 décembre, à 14 h. 15, matinée fatigués. L'arrière Ribette se distingue DES VOYAGEURS Rip », avec M l'ailier Lamothe coiffe le jeune Ro- d'e-péretto à prix réduits : ET REPRÉSENTANTS DE COMMERCE mulus d'un caffouillage. Branet dégage Mlle Lemlchel du Roy, MM. Deldi, LevaiDE TOULOUSE ET CE LA RÉGION la balle, passe à Lapeyrèse. Ce dernier lois, Buck, Barsac, Texler, Mathyi, Mlles troue avec décision passe à Laurent, Paulownia, Reine Leblanc. Chef d'orchesLes mérhhrés du Syndicat professiontre : M. Gayral. qui sert Niolet Ce dernier marque un nel des voyageurs et représentants de Vendredi î9 décembre, à 20 h. 15 : « Lak- commerce,' sont informés que l'assembel essai. Goree réussit le but. Les équimô », avec Mlle Madeleine Beyra, MM. pes sont à égalité. Bientôt vient la blée .générale statutaire aura lieu • lo Calbet, Bernasconi, Deldi, Mathyi, ' Mlles samedi 30' décembre prochain, à 14 heufin. Brive a présenté une équipe homogè- Eisa Guehrant, Paulownia, Becker, R. Le- res précises, dans la salle de l'anciennd ne courageuse et des plus allantes. blanc. Au deuxième acte' : « Danse des Faculté des Lettres 17 rue de RémuSont à citer, dans le groupement des Bayadères » avec l'étoUe Rosy Medec. Or- sat. ' visiteurs, qui a une tendance à jouer chestre : M. Montagne. Le spectacle "sera Eh outre de ' la lecture du rapport terminé par « Gretna Green », ballet avec hors jeu : Ribette Montcuquet. Jalinat. moral, ainsi que des rapports habituels Lescure, en lignes' arrières; Taillie Rey, l'étoile Rosy Medec. Chef d'orchestre : M. des différentes .commissions assurant la . Peyronnet. Dattas, Larouquie. en Morand. du Syndicat, l'ordre du jour Samedi 30 décembre, à 20 h. 30 moitié marche avants. comnortera dëux causeries très inté~esRéjouissons - nous de l'excellente prix à toutes les tdaces : « Le Grand Mo- santés sur des suiets juridiques relatifs deuxième mi-temps des locaux, dont la goi », avec Mlle Camia, de l'Opéra-Comiqua, à la profession de voyageur ou repréformule présentée devrait être conser- M. Rosaml, de la Galté Lyrique, MM. Deldi, sentant faite par M» Maziol ' avoc.atvée a l'avenir. Laurent, Branet. Martin, Levallois, Buck, Texier, Mue Becker. Chef agréè, èt M» Bénazet avocat à la Cour, Dupuy, Primo Merigo. Lapeyrère ont d'orchestre : M. Gayral. conseillers juridiques du Syndicat. . Dimanche 31 décembre, à 14 h. 30 : ; été les meilleurs. est 'rappelé aux adhérents que si « Carmen », avec Mme Germaine Pape, de lesI! statuts Excellent arbitrage de M. Lalannes leur font un devoir d'assisl'Opéra, M. Luccioni, de l'Opéra, MM. Le- tar à l'assemblée générale annuelle, gros, Levallois, Buck, Texler, Mlle» Denat, l'intérêt commandé de venir s insPaulownia, Becker. « La Flamenca » et lo truire surleur A TOURS leurs droits corporatifs « Ballet Espagnol •, avec l'étoile Rosy MeAfin de récompenser et; stimuler lo Sayonne bat Tours par 29 points a 8. dec. Chef d'orchestre : M. Razlgade. des membres qui assistent assidûDimanche 31 décembre, à 20 h. 30 : zèle ment aux assemblées de nombreuse* Cette rencontre s'est disputée devant « Hérodiade », avec M. Ychê de l'Opéra, primes, offertes par des membres au Mlle Olivier-Sportiello. MM. Fardulli, Berun nombreux public. conseil d'administration et par dès L'équipe bayonnaise, très homogène, nasconi. Barsac, Texier, Mlles Guebrant, commerçants amis du Syndicat, seront Derval. Grand Ballet », avec l'étoile R. offertes gracieusement au . cours de la domina manifestement une équipe j Mé(Jec Chef d'orchestre . M. Montagne. touranaelle qui, quoique courageuse, réunion aux membres présents. Lundi janvier à 14 h. 15 : « Faust ne put que s'incliner. -de- ces primes sera, nous dîtavec Mlle Olivier-Sportiello, M. ïché, de on.L'une Le premier essai fut marqué par Dud'une valeur appiéciable à cet.e boue et transformé par Zabaletta. Le l'Opéra, MM Bernasconi Janqiiy, Barsac. époque de l'année. deuxième fut marqué par Duboue, sur Mlles Paulownia, R. Leblanc. « La Nuit de l es voyageurs et représentants non Walpurgis », avec l'étoile Rosy Médcc. «ne belle attaque de Arotca. syndiqués, possesseurs de la cane Le troisième essai fut marqué par Chef d'orchestre : M Montaigne. d'identité .professionnelle, sont Invites, Dans la soirée, à 20 h. 30 : « Carmen », Celhay et transformé par Zabaletta. Le dernier essai de la mi-temps fut avec Mme Germaine Pape, de l'Opéra M. en toute courtoisie, à titre d'auditeuib. Luccioni, de l'Opéra, MM. I^gros, Levai" inarqué par Cunibert. . ~ A la mi-temps. Bayonne. 16 ; Tours, 0 lois, Buclt, Texier, Mlles Denat. PaulowDépôt a'étalons de Pau A la reprise, Bayonne accentue son nia. Becker. « La Flamenca » et le « BalEspagnol »,. avec Vétoile Rosy Médec. Le tirage au sort des juments avance. Toutefois, sur une descente leï, nées à être saillies par les étalons ae locale, 'les Tourangeaux, par Raynaud, Chef d'orchestre : M. Razigado. pus rang, notamment » Pinceau marquent un essai non transformé. t Mousque » Danube Bleu ». 1 J3*' Bayonne : 16: Tours : 3 nouste » aura lieu le dimanche » 3^*' , Peu après. Arotca déclanche une atvier, à 10 heures, au dépôt d'étalons cie taque: Celhay poursuit et marque un Gelos. essai transformé par Zabaletta. BaLe- délai d'inscription de ces jument» yonns : 21, Tours : 3. est fixé an dimanche 14 janvier • Deux autres essais sont marqués par Des feuilles d'inscriptions et dê »nBayonne coup sur coup et l'un d'eus soignemënts seront adressées à ceux ! est transformé par Bancez. Bayonne : qui en feront la demande. S»; Tours : 3. Après le tirage au sort, les ewo» Tours réussit néanmoins à marquer seront présentés à MM. les propriétaitm essai qui sera transformé par Rayres. ! , naud. Bayonne : 29; Tours : 8. La fin est sifflée peu après. Aviron Comtesse B. de Lovezou de Vezins, Bayonnais bat U. S. Tours par 29 à 8. à Monteuban (Tarn-et-Garonne) . Baronne Alfred de Eastard à Pau A BAYONNE (Basses-Pvrénées). Bayonnaise bat F. C. Oloron Mme Mercié à Toulouse par 6 points à 6 Mme Bugnon. a Montatiban (Tarnet-Garonne). Mme Gall A Toulouse M. Joseph de Cauna, au Château de Cau'na (landes). ES raison du mauvais temps, les Mme Fourtanier. à Cahors (Lot). matches suivants ont été remis : M Maurice Latrobe. le Vésinet A carmaux : Le match entre R. C. (Seine-et-Oise). Carmausin et Stade Lêzignanais. M Arraud de Crouzet-Zebel, à FontA Montluçon : Le match entre S. A. Romeu (Pv'rénées-Orientales). Montluçon et Section paloise. Comtesse Arnaud d© Pesquidoux au Angoulème : Le match entre S. A. Château du Luc (Gard). Angoulême et A. S. Bayonnaise. Mme Joseph Clos, à Arcachon (Giror,de). Comte de Pouy à Paris. ' M Ephrein Cavoille. à. Gaillac (Tarn). Comtesse Douairière de Sairt-Roman . Toulouse Commandant Carrère. à Tours (Indi^e-et- Loire' HOCKEY SUR GLACE Mme Evdoux-Dumas, à Toulouse. Genève, 25 décembre M. Joseph Mure! â Toulouse. Les Young Sprinters battent les Mme Mathil le Landes, a Pans. lïflCcaij solanis par i buts à 1, M L. D'Anduran de Maytie, à Paris. ^ Matches amicaux dV nMueW'lte^ 1W n«««ï Mitiki. »vmjjtiaiure en haus +3° 1 &0ÎÀ1. Ml Marcel Î6 1933 net-', UNE REVELATION DANS LE! GRAISSAGE AUTOMOBILE -0O0ANTAR GEL ANÏAR GEL jTENNIS: laaMUiliiiMiiiliuii» 1<. 8 GRAND THEATRE DE BORDEMI o 1 j 0 tar I 1 Déplacements et Villégiatures de nos abonnés A. S. Matches remis l'ALMANACH de L'EipïSSSiPi A 1934 i HOCKEY- a paru Bibliothèque municipale de Toulouse - Tous droits réservés MAULU t<à JJbCiiMliKJj. 1SW3 bUUJLi. H"" LITTÉRAIRE L'incroyable L'Actualité Littéraire VIELLES CHANSONS NOÈLS LAURAGUAIS laulati, plus qu'aujourd'hui peutêtre, en ce temps où les ailes sont un symbole, le peuple n'a eu besoin de cetlê chose ailée, aérienne, vibrante et Vivante, qu'est là chanson populaire. El jamais plus qu'aujourd'hui il n'û été prisonnier de la matière t esclave de la vie brutale et trépidante « Chanson populaire, écrivit quelque part la Polonais Adam Mickieuiies. arche d'alliance entre les temps anciens et les nouveaux, c'est en toi qu'une nation dépose ses souvenirs, ses espoirs sccrcls et la fleur ds ses sentiments. Notre chanson populaire, imprégnée de tradition, dont la langue est 'souvent plus naïve que riche, n'est pas morte, quoi qu'en disent les esprits chaarim. Le phono ne l'a pas tuée : la T. S. F. ne l'a pas étouffée ! Elle s'épanouit encore librement au-dessus de nos campagnes. Et, aux jours des moissons, des fenaisons, des dépiquaisons, atix veillées d'hiver, aux fêtés familiales et religieuses, les liens se tissent entre la terre et les chanteurs. Non, non. la chanson n'est pas morte ! Elle est même en train de refouler deux usurpatrices qui pendant des années avaient pris sa place : la séie de café-concert, plate et grivoise ; la romance banale, pleurnicharde, prétentieuse et bête comme une chose endimanchée Et c'est une joie exquise, une loie fârè, réservée aux ruraux, d'entendre ces vieilles chansons, doucement évocatrices, qui établissent un couraht sympathique, une communion intime entre les chanteurs et les auditeurs. ' Grdçes soient rendues aux délicats et dévoués artistes .qMï ressuscitent nos vieilles chansons, nos délicieux Noëls -i aux diverses sociétés toulousaines, aùx groupements fétibrèens et, surtout, â ces talentueux « Chanteurs du Hàmrninges » qui, sous la direction artistique de M. Bonnaud et de son collaborateur M. Dhers, vont, de felibrée en félibrêe, chanter, dans, le beau temple de la nature nos vieilles rondes, nos pastorales, nos complaintes. Ces chanteurs, pur i'impéàrable exécution de leurs thèmes rustiques, réalisent de la Beauté. Et il en faut pour vivre I Par là seule puissance de leurs 'voix flexibles -^ j'allais écrire plastiquée; — sous, le ciel de notre Midi, plane Vdmt. dés foules de jadis. Celte âme à la fois lyrique, spirituelle, ironique, tendre, bien française, qui s'inscrit tout entière dans un rythme, dans la cadence d'une rime, dans quelques notes émues et simples. En chantant Aguerris Mountanhos ou Bergero Naneto, on découvre les balbutiements" du cœur populaire. Que découvre-t-on dans les scies ineptes qu'on appelle Ramona ou J'ai ma combine ? Rien de factice, rien d'artificiel 'dans ces larges chœurs d'autrefois ; tes airs i coulent simples, frais, sous le signe de l'harmonie, comme coule Veau de la source sous le couvert d'un bots. Mais rien dè plus émouvant que l'éçlosion dé nos refrains. Qui les a inventés ? Tout le monde et personne:. Ils partent tout droit de l'âme de nos paysans. Lorsque, le long des fossés, le berger ramène ses bêtes, lorsque le bouvier marche à côté de son ùtelage, lorsque le vieillard se rappelle son enfance, tous accordent leurs, pensées à la poésie des choses Alors, sans effort, la chanson fuse, comme le rire, de leurs lèvres. Et le travailleur n'est plus seul un re train lui tient compagnie ! Le folkloriste J.-F. Bladê mus a transmis les chansons de Gascogne; Solleville, celles du Quercy. Les vieux Noëls provençaux nous viennent de Saboly. Le fal^lore du Lauraguais, délaissé jusqu'ici, offre pourtant un petit champ de prospection. Ses richesses s'égaillent sur divers chemins : routes joyeuses, avec les chansons bachiques et le refrains du carnaval, routes du Tendre avec les chansons d'amour ; sentiers de l'ironie ou du lyrisme avec les chants satiriques ou patriotiques, sentiers évangéliques avec tes vieux Noëls. Nos cantiques de Noël, d'une simplicité touchante, témoignent d'une compréhension profonde du Mystère divin. Les personnages éternels : Jésus, Marie, Joseph, les Anges, voisinent et devisent fraternellement avec les gens de chez nous : Jean, Madeleine, Bernade et Jaquet, comme on le verra tout à l'heure. Le paysage de Judée se transpose, par un déclanchement géographique qui semble tout naturel, sur nos coteaux du Lauraguais, au pied de la Montagne Noire. Le cantique devient alors le trait d'union entre les hommes et Dieu. Un des plus populaires qui se Chante encore dans l'arrondissement de Villefranche sort de la collection manuscrite d'un érudu mort depuis longtemps, le Docteur DesbarreauBernard. Voici le premier couplet, tel qu'on le trouve dans le texte original, avec les fautes d'orthographe. La graphie occitane n'avait pas encore droit de cité chez nous l Uin brut dèdïns lé cel, Rès de tant bel. Quino musico ! Quiten nostres troupels, Jouignens-nous as Acujels A lours divins councerts l Que tout sè réjouisquè t Le Diù tant attendu* Tant atienriut, tant attendut Ben per nosté salut A Sainl-Julia, près de Bevel, on chantait, sur l'air de « Un jour dans le bocage », un Noël délicieux. Interprétation libre et poétique de l'Evangile, que ne sauraient pourtant critiquer les esprits vraiment re lig'ieux. C'est un colloque, sous forme de dialogue alterné : chants de louanges, d'une part, et sérénité bien paysanne, de l'autre. Je ne puis en \ donner ici que quelques couplets. NADAL DE SANT-JULIA L'ANJO et PastoureUos Benès dounc escouta D'agradousos nouvelle* Què vèai vous pourta I Auèl, dins Ua estâblê TJn Saubur es nascut t Pêr salva lè çoupab:é Dèl ce] es descend ut l ON PAIS AN Qui crtdo din la pradô î Quès aco de tant bel 1 Baï-t-en bèzè, Bernado, Co què i a de nouhel : Soun tout sasit dè cratnto Gaùsi pas m'approucha, Co què mai m'e?ponvanto Es d'entendre crida. L'ANJO Diù per bous aùs m'embOïof Qu'abets à redouta ? Bous anounci la joïo Bous pourio pas troumpa, LO PAISAN Dè îavous atitan grandos Las pouden pas paga i Qu'unis soun laspourta oftrandos Què i pouiren î S'ès tant din la misèro L'aniren soulatja Aïci, dè la manièro Qué fan à San-Julia, Jan, dins uno desquetto (Une coraùcoS [tieiilc) KI mettras lé fli de dus Jacquetto Un parel de Capous l E mai uno doutzène D'ioùs, qué be,n dè léba, Dè bon cor, Mata'èno Partis de San-Julia. Cal fa, dtguet Janetto De îaït pèr lé toustou (l'enfant) En cas qué sa maïreto Nou nagessé pas prou Bernât, per soun houmatgê A prés p«r 1 Enfantet Dûs froumatgé E dé tailhous boun bi declaret... etc. pastous BIBLIOGRAPHIE brairie Armand Colin, 103, boulevard Saint-Michel pans (5"). Rioché : ao fr. L'originalité de cet ouvrage réside dans son plan dan 3 ia méthode qui a présidé â son élaboration, dans les conclusions qui s eu dégagent. L'auteur n a pas eu pour' but de faire ... Il y a bien des manières de visiter une étude s.rii-tement régionale, comParts. ' Les siècles y ont accumule îant portant le choix d iui pays au ium cou. de vieilles dt meures, d antiques murail- sacré par ia tradition et dont les frontièles et. de pierres vénérables q.u?*a uepit res eussent été îixces au préalable grâce des penv.e; qui ont bouleversé' la ville aux données de l'histoire autan!, sinon en: dépit de i'uisi-ur iar.jce ues demolis- plus, qu'à (.-elles de la géographie. setirs, yiie a <j6 q u oi entretenir, jusqu'à C mime demaine oe rèchercites, il a la Un des ttinps. la passion des orehéo. choisi un te: rite ire aux limites strictelc €u^3.. Auotie ville, du monde, pas ment géographiques C'est pourquoi il nieine Rnme ou Athènes, n'â rempli, lui a donné le nom de Pyrénées a.landans 1 his.oire de la civilisation un tiques orientales el non celui de Pyrérc-i e comparable au sun un rôle qui nées basques qui recouvrait un concept flure depuis plus de dix siècles ethnique susceptible de fausser l'esprit do ses recherches -...A défaut d érudition l'witeur de ce Comprises entre le pic d'Anie et la Petit volume, fidèle ses Impressions limito occidentale du bassin du Nerde nouveau démarque a modestement vion caractérisées par la proximité de adopté un procédé d'invt&iigation ua 1 Océan, par un sérieux adoucissement tPeu particulier • il se conten.e d'évo- du relief du sol, les Pyrénées atlantiluer les frmtomes Paris en est p=uplé. ques orientales feraient iiti territoire *an, de millions et dr millions d'êtres ! [iig de SMi kilomètres et large de 100 V ont vécu que tous les mnr s ont une kilomètres, l'intérieur duquel l'auteur •mstoire a rncontoi. Le passé émerge de ë'osi proposé d'étudier les modes de vie ifa&VF"' l9s maisons qui ont vu l'hisdes tummes. La première base de ses *nre la iiiconunt mieux que les livres. rechor^hes -> été naturellement l'étude du i milieu physique » c'est t dire du ..Ainsi Fort va, promt-neur sentimendu ciimat et »*!,. replaçant aux lieux où ils vécurent paysage topographiqne «es êtres dispai- ^; ïos p i„ s oubliés sont du paysage véflfâtal elle fait l'obiet de riS plUs première partit- do l'ouvrage La seSmnt V représentatif* d'un la dun m,v, e. d'u tvS.^' r, tngoucm&nt . conde parlie consiste dans l'étude du s tfui sans gloire, comédiennes sans « passé humain » Milieu physique et al passé humain ont toutefois été étudiés, C"'r,!1 e ',ears * e conspirations avor- irn pour eux-mêmes, mois dan-! la mediil'JV or ' at Ç'^htes bohèmes prétenours 1,0 la sure où ils pouvaient tontribuer à explittlûv i î" , société, ambiTOUx de tout genre. nuer les o modes de vin actuels ». Ceux111 tlfril "4! constitue encore à l'ac- ci sont étudiés dans une troisième parlie on tour à tour sent examinés les de M !.«-!,6tr0 un livre ébloulf-sant. 01 03 de vle da modes de vie pastoral agricole Indusnées a»?»^1,t,UPS ' , "« ,e8 p Vé- triel ut maritime t!ne quatrième par'ie dc-ro ? £,ï °''f»'taie» par Théo- enfin, est réservée a l'étude des répera « r,1 8 é dti 1 Université docfp.v'^Yfi ri»s mudes de vie c'est-à-dire ltiitr et d» ê d'histoire cussions !>pnJ*. aprofesseur au régimo de la propriété et de l'exploitînt i-5 ?«T "' " l *' 6* nwrlema. tajlnn, aux tvpe d'e\-pl<M'ntion s et de s Huihitet, n l'hobitnt'on ru««res et Jl .planches hors texte. (Li- VillasTOS. rale aux phénomènes démographiques HISTOIRE — La Petite (p^r u. Lenôtre, de Académie irançaise) : Paris et tes t'uiuunics (Editions Bernard, Grasset, 61, rue ues .^aints-i'èies, pans (VIe) 1-yoi;, iâ ti:). 1 Histoire 111. à à è de M. Robert BOURCET-PAILLERQN lauréat du Prix interallié photo Manuel) Si nous ne dégageons de ce Noël que l'intention poétique, il est exquis} de charme naïf et de cordialité popu-, laire. Pris entre les réalités quotidiennes et la grandeur du Mystère, les paysans offrent ce qu'ils ont, ce qu'Us aiment. Qu'on n'oublie pas surtout que Saint-Julia est depuis longtemps renommé pour la finesse de ses chapons. Et le bon Bernard qui pense au fromage et au vin clairet paraphrase, à sa manière les paroles évangéliques « Je n'ai ni or, ni argent, mais ce que j'ai, je vous le donne, » Celte simplicité parfaite qui jaillit spontanément du chœur des humbles est vraiment bien de chez nous. Et le trait est joli. Pour clore la série des Noëls Lau- j raguais, je dois mentionner ici celui, d'origine toute récente, publié dans la revue Lo Gai Saber. Les paroles sont du poète Prosper Estiev, la musique de Déoâal de Séverac. Son origine le fait bien notre. Voici le refrain : ^ rjèl sut>r« d« palna .torrads \ . . \ *fi L'enfantou Jézus es Jagut * Zo, to i Pastoreiets. abandonatz la prarta, „ -. E leu tlnden bels cants subre vostre flaJmt t Ce Noël se rattache directement aux précédents ; si la langue en est plus pure, la musique plus savante, il nous apporte .comme les autres, l'émotion douce et la poésie projetée sur terre par le mystère de Noël. Marguerite DU F AU R. « Je suis Français. Je suis moins cher. Deux raisons pour que nous soyons, Madame, plus amis.» LES CROISIERES de l'Express du Midi Z S/S AHANDORA S I AR. Départ * le 24 Janvlei de Southampton r J pour : Ténêrifte, Antilles anglaises, â a Fanama, Hawai, Honolulu, Cali- " foriie, Venezuela, Madère. * Durée 75 iours. Prix, à partir de » m 15.000 francs. m loi Martin On a bien raison de dire que la réalité dépasse souvent la fiction. Cela est vrai nour bien des drames dont 1 horreur le pathétique et le mystère laissent bien loin derrière eux ce que l'imagination du romancier le Plus fertile eût pu inventer. Il en est de même du reste dans le domaine de la comédie. La vie présente des cocasseries que le plus joyeux humoriste ne saurait imaginer. A cheval, si l'on peut dire, sur la comédie et le drame, l'affaire de Martin Guerre est peut-être l'exemple le plus frappant de ce qui vient d'être rappelé. C'est une histoire bien oubliée aujourd'hui - sauf des spécialistes des causes célèbres et des érudits du Vieux Toulouse _ une histoire du temps de la Renaissance qui fit un bruit énorme à l'époque dans toute la France et toute l'Europe, autant que l'affaire Dreyfus naguère, et où se trouvent intimément confondus des infortune» conjugales dignes de Sganarelte et des supplices terribles, stiangulation, pendaison — qui étaient la menue monnaie de la justice des anciens Parlements Cette cause particulièrement mysté rieuse et entre toutes célèbres, quoique nerdue aujourd'hui dans un lointain passé, | devait d'autant plus tenter notre brillant ami Armand Praviel, l'auteur de l'Assassinat de M. Fualdis, de l'Histoire tragique db la Belle Violante, du Secret de la Brinvilliers et de tant d'autres sombres drames historiques, que l'histoire de Martin Guerre s'est passée dans notre Midi, au village d'Artigav dans l'Ariège, entre Pamiers et le Mas d'Azil et à Toulouse, à l'ombre redoutable du Parlement. Elle devait en outre le tenter d'autant plus qu'il existe sur cette affaire une source de premier ordre, qu'Armand Praviel ne manquera pas de citer, le propi-è rapport du conseiller rapporteur dans cette affaire Jean de Coras, qui publia son œuvre sous le titre : « Arrêt mémorable du Parlement de Tholose contenant une histoire prodigieuse d'un supposé mary, | advenue de notre temps, enrichie de cent et onze belles et doctes annotations » (Paris, Fleury-Prévost, 1572). Qui peut se flatter d'avoir lu le curieux livre du conseiller de Coras que possède notre Bibliothèque municipale de Toulouse, dont la page de titre s'encadre d'une belle gravure sur bois ? La vie trépidante que nous menons ne nous en laisse pas le loi sir Mais Armand Praviel l'a lu pour nous et de ces pages jaunies, contemporaines de Rabelais, il a su extraire pour notre Joie en artiste qu'il est et en pince-sansrire rompu au métier, des commentaires savoureux qui donnent à son histoire de Martin Guerre, déjà bien étonnante par elle-même, un piquant à rendre jaloux le plus désopilant humoriste. Cet Infortuné" Martin Guerre était un pauvre paysan d'Artigat — pas si pauvre que cela cependant, car Q avait quelque bien — mais assez disgrâcié de sa personne, que sa famille maria à onze ans, en 1539, avec une fillette de dix, Bertrande, native de Rolz, un village voisin. Il faut lire les commentaires que suscite chez le conseiller de Coras ce mariage blanc, ridicule même à cette époque où des mariages de ce genre n'avaient lieu que dans des familles royales ou seigneuriales pour des fins politiques ou financières. Le bon conseiller de Coras n'en finit pas de se demander, en s'appuyant sur Aristote, sur les Pères de l'Eglise et sur tous les auteurs de l'antiquité, à quel âge on peut se marier, quelles sont les fins du mariage et mille autres questions de ce genre et des domaines environnants qui, dans leur docte ingénuité, sont d'une saveur hautement piquante. Après être restés longtemps sans enfants et assez indifférents I un à l'autre, quoique Bertrande fut fort jolie — aussi jolie que bête — après avoir attribué cette pénurie à la sorcellerie — naturellement — ils se firent désensorceler par le curé d'Artigat et effectivement ils finirent par avoir un enfant, le jeune Sanxi. Comme tout allait enfin pour le mieux dans le meilleur, des ménages, Martin Guerre — jalousie ? tyrannie de son oncle fréquentant leur foyer et administrant dictatorialement leurs biens î — Martin Guerre s'en alla un beau matin et disparut. La jeune épouse se lamenta, resta fidèle, s'occupa du petit Sanxi, espéra longtemps, très longtemps le retour, perdit ensuite tout espoir et finalement ne pensa plus à l 'absent. Un long travail a conduit l'auteur à formuler doi.x conclusions 'oidre géhéial. La première est que dans ce pavs montagneux les modes vie sont sous 1 ètroiie dépendance milieu physique et du passé humain La seconde conclusion est que l'étude des modes de vie, d-ans une région' telle qù les Pyrénées atlantiques orientales, dont le territoire en partie habi-'é par un peuple paitutilier. — la peuple bur-qu.e — et partagé entre deux pays politiquement distincts, — la France et 1 Espagne — montre que la nature n'attache aucune importance aux frontières ethniques, linguistiques ou politiques : pou r elle, il n'v a que des hommes. — L'histoire du Louvre revêt un particulier intérêt : e'est que le Louvre a suivi le rythme qui entraînait et la France et Paris ; c'est qu'il a reflété le goût changeant des générations, qu'il a partagé les dangers et les gloires, toutes les vicissitudes de la Ville et de la Patrie.. Mais beaucoup d'autres peuples ontils donné cet exemple : mener à bien, en le reprenant obstinément, pendant trois siècles, le grand dessein du Louvre î Beaucoup d'autres ont-ils produit une lignée de créateurs et 'artisans capables, en édifiant ce palais 'affirmer leur valeur originale sans renier jamais tout à fait la tradition où notre vivacité naturelle s'ordonne selon la raison 7 On s'éclairera sur ce., points en lisant le Palais du Louvre (Encyclopédie par l'image). Un vol. in-8» broché, couverture 4 couleurs : 5 fr Librairie Hachette, 79, boulevard SaintGermain, Paris. JEAN QUI LIT, Livres reçus : De la librairie Pion, 8, rue Oaranclère, Paris : odyssée Guerre Mais voilà qu'un beau Jour, en 1556, Il revint. On tomba dans les bras les uns des autres. On se pardonna tout, le foyer se rétablit de nouveaux enfants naquirent et l'on fut heureux. Heureux iusqu'au |our où Martin voulut se faire rendre des comptes par l'oncle et lui intenta des procès L'onde, un vieux basque, n'était pas sans avoir remarqué d'assez sérieux chan gements non point certes dans l'aspect physique de Martin Guerre, mais dans son caractère. Autant l'ancien Martin Guerre était lourdaud et passif, autant celui-ci, après de longues années de voyages et de guerres, était déluré, beau parleur, et ter- j rible sur ses intérêts. — Est-ce bien le même ? te demanda l'oncle. il se le demanda tant et si bien, fit tellement d'enquêtes souterraines qu'il finit par avoir la conviction que le nouveau Mme Blanche VOOT M. Jean CASSOU Martin Guerre n'était pas l'ancien, mais un autre, un aventurier, un certain Arqui a été attribué le Prix du & qui a été attribué le Prix du naud du Thil, dit Pansette, étrangement Conseil Municipal Président de la République semblable au vrai Martin et prodigieuse(l^hoto G.-t. Manuel.) iPhnu> G. L Manuel.) ment documenté — vraisemblablement par le vrai Martin naïf — sur le passé, même le plus intime, dudit Martin D'où procès, intenté par l'oncle, devant UN CINQUANTENAIRE le sénéchal de Rieux. Il faut lire ce curieux et palpitant procès dans les pages pittoresques et entraînantes d'Armand Praviel. La Mort de Victor de Laprade Le nouveau Martin est condamné pour usurpation d'état civil. Il fait appel devant le Parlement de Il y a cinquante ans, le 13 décem- qui rajeunit et p-uriîie l'anticruie myToulouse. bre mourait à Lyon, où il ha- the de la Grèce dans une sorte de Là il se défend si bien qu'après mille bitait, 10, rue de Cactries, le grand bapième chrétien, ôuincelle de beaupéripéties, toutes plus dramatiques les *...'„ , A i J„ tés toutes neuvefi. unes que les autres - Armand Praviel les P°^ le Vlclor ' e L-apiade a rendues vivantes avec une couleur pro- j Presque toute sa vie s était passée En 1844, les Odes et Poèmes, moi», digieuse - le Parlement ne sait que déci- dans cette ville. U lui appartient auder et renvoie Martin chez lui, faute de tant qu'à son Forez natal ; il est une stn lyrique dont la fécondité durera, preuves absolues. sont e date littéraire par l'avènede ses gloires les plus pures. Et c'est alors, alors seulement, que le ment d'une poésie où le symbole, Né à Montbrison le 13 décembre vrai Martin Guerre, le vrai, le premier, sans cesser d'être clair, prend une revient au pays et confond son effronté 1812, d'une amique famille forézienvaleur nouvelle. Psyché avait ouvert ne, chez sa grand'mère Chavassi-eu, sosie, qui a pris son nom, son bien, sa maison, sa famille et sa femme et qui a il était fils d'un médecin à l' Hôtel- la voie. Uuarante ane plus tard, Veraugmenté sa progéniture durant son éloi Dieu de Lyon. Il fit ses études au làine et Moréas passeront ensemble gnement, pendant lequel les absents ont Lycée Royal, devenu le Lycée Am- des après-midi entiers à lire ces toujours tort. vers que le premier prisait fort et Comment finit le drame ? C'est ce que père, où il eut pour maître de pliilo- que le second ne détestait point. Le Je ne dirai pas pour ne pas déflorer cette eophie, comme Ozanan et Blanc de Poèn z de l'Arbre, les pièces sylveshistoire et pour laisser au lecteur le plai- Saint-Bonnet, le célèbre abbé Noirot. Il alla prendre ses diplômes de droit tres et montagnardes, Hermia, perle sir de la découverte. Mais ce qu'il faut dire, c'est que ce à Aix-en-Provence, puis se fit ins- d'un éclat mysté. ieux et voilé, d'une pureté et d'une douceur délicieuses, procès fit un bruit énorme, suscita les crire au barreau lyonnais. commentaires des jurisconsultes et mémoIl y plaida peu. Le démon de la plus belle encore que l'Eisa de Virialistes comme Etienne Pasquier et de poésie ne souffrait dans son âme au- gny, sont de purs chefs-d'œuvre. Thou, fut traduit en Allemagne, fut porté cun paitage. L'amour de la littéraEn 1847, Laprade fut nommé prosur les planches et exerça même la plume ture faillit même l'entraîner loin sur fesseur à la Faculté des Lettres de féconde d'Alexandre Dumas, les voies de son ami Edgard Qui- Lyon. L* droit n'était même plus net, dans le rayonnement .le George pour lui un souvenir. Deux autres reSand, pour qui il avait conçu une si cueils, les Poèmes Evangéliques et Ce qull faut dire surtout, c'est le talent vive admiration qu'elle songea un avec lequel Armand Praviel a présenté tnsiant à lui faire épouser sa fille 1 Les Symphonies, lui conquirent de la grande manière les suffrages de cette histoire étonnante. Certes, il s'est servi du bon vieux Coras, Mais le . oète avait beau entrer dans l'Académie française, qui fit plier la et avec quelle habileté, pour notre plus le monde « avec un grand air de re- règle de la résidence parisienne en grande liesse ! Coras aborde les questions fractaire et une barbe druidique », faveur de ce Lyonnais fidèle. Elu au les plus saugrenues et les plus scabreuses U était d'un sang trop fidèle à toutes fauteuil d'Alfred de Musset, Victor avec la hardiesse ingénue du savant et de ses traditions pour se laisser prende Laprade devait avoir comme sucl'humaniste à qui rien n'est étranger de dre à ce coup de filet. oesseur sous la coupole François la théologie, du droit, voire de la médeNous ne saurions en quelques li- Coppée. I] avait d'avance remercié cine et U les traite, avec cette verdeur de langage et cette saveur qui n'avaient pas gnes raconter sa vie, ni étudier son 1 .^cau. ùe en publiant entre le vote été encore édulcorées par l'Hôtel de œuvre. Marquons seulement quel- et le discours de réception les Idylle» Rambouillet, ni par tes Jansénistes, la ques étapes, sans rien dire de se« héroïques. C'est là qu'on voudra resaveur et la verdeur de nos fabliaux ouvrag-3 en prose. lire cettt Rosa mystica, où sainte gaulois et de Rabelais. Et Armand Praviel Il n'avait pas trente ans lorsqu'il Marie, sainte Victoire, sainte Thérèlui doit des pages d'une cocasserie et d'un relief tel qu'il est obligé de mettre un débuta, le 14 août 1841, par sa Psy- se, sainte Elisabeth, « personnifiant, avertissement dans sa préface : « Ceux ché, poème en plusieurs chants, qui l'une la pureté céleste, l'autre la forqui ignorent la liberté de langage de nos fixa tout de suite l'attention des let- ce triomphante, celle-ci la flamme du ancêtres et qui ne connaissent Rabelais et trés. Empruntée à la fable, l'action divin amour, celle-là la souriante Montaigne qu'à travers les manuels de litchari.j, mêlent burs voix à celle de térature ou les recueils de morceaux choiBéatrix, cette srinte de la poésie », sis, sont prévenus de s'arrêter au seuil de ce livre et de se garder d'aller plus ces Interminables guerres de religion qui véritable mystère séraphique qui faisait couler les larmes du Père Graavant. » mirent tout en feu et qui firent tant de Et pourtant Coras, cet austère hugue- victimes. Tous ces tableaux d'histoire sont try et que l'abbé Perreyre mettait not, toujours préoccupé de morale, n'était brossés avec une couleur intense et un entre les mains des jeunes gens pour rien moins qu'un plaisantin, ou un auteur relief magistral. élever et fortifier leur âme. « libre ». Armand Praviel l'a présenté et Grâce au livre d'Armand Praviel (Edil'a peint de pied en cap, dans son cadre tions N.R.F. librairie Gallimard, Paris, Le poète ne craignit point de cfuitet dans son milieu, en un chapitre qui 1 vol. 15 fr.). « l'incroyable odyssée de ter ces hauteurs. Sous le coup des n'est pas le moins attachant du livre. Martin Guerre » nous redonne aujourd'hui Du reste ce qui ajoute puissamment à autant d'émotions et beaucoup plus de événements politiques, il ajouta la l'intérêt déjà passionnant de cette extraor- plaisir d'art qu'elle n'en donna aux con- corde d'airain à la lyre. Ce furent dinaire histoire, c'est l'évocation du temps I temporains et l'on peut, en toute justice, les Satires et Comédies. Une satire et du milieu. Armand Praviel a traité, ' appliquer à notre ami ce qu'il dit lui- Le s muses d'Etat, où il flétrissait avec la maîtrise que nous lui connaissons, même en pensant à Coras : « Au milieu l'abdication et la servitude des écrices aspects des villages d'Ariège ou de de tous ces cataclysmes, au travers de vains devant NUapoléon III et où il Gascogne où la vie se déroulait, le plus tant de morts, on n'oubliera plus un se jetait dans la mêlée, éclata comsouvent, si calme et si paisible, et d'autre fourbe brfllé dans une bourgade inconnue, me une bombe sur la nappe du festin part les milieux austères et redoutables du parce qu'un gentil esprit, fleuri d'huma- impérial. Elle le fit destituer de sa Parlement, et enfin cette atmosphère ter- nisme, nous a conté son aventure. » rible et sanglante de Toulouse pendant chaire, le 17 décembre 1861. Le coup J.-R. de BROUSSE. iui fut cruel car, en l'ennoblissant, •• d - La Russie au temps d'Elisabeth P», dernière des Romanov, par K. Valis- sénatoriale des Affaires étrangères, zewski. Bibliothèque historique Pion, Paris, éditions de la Revue mondiale, 28, rue d'Assas. 1 vol. 12 fr. 1 vol. 15 fr. — Le s derniers Jours de la Cou r De la Collection Armand Colin, 103, Kova, l'exil de la reine Ranavaio, par bomevard St-Michel. Paris, a 10 fr 50 Alfred Durand, administrateur honole volume : raire des colonies, professeur à l'école - La Sienca française depuis le dix- , des Hautes Etudes commerciales et su septième siècle, par Maurice Caullery, I Collège libre des Sciences sociales conde, l'institut, professeur à la Sorbonne. ' seiller du commerce extérieur Paris, - Les Bases historiques de la Finan- llbiairie Ernesi Leroux, 28, rue Bonavol. lu. 35 fr. ce moderne, par Robert Bigo, profes- parte. seur à l'Ecole des Hautes Etudes Sociales. Livres d'Etrennes De la maison P. Lethlelleux. 10. rue — La collection d'albums d'etrennes Cassette, Paris : de la maison Maine (Tours et Paris 6 - Histoire pittoresque d'un* famille rue Madame; est bien connue. Des aca! d e Palestine : Akkinaî au pays de Jé- démiciens comme Louis Bertrand et pafx Alovs M'ramar. préface de Georges Goyau, des autems en vogue ,M - l abbé Tricot, professeur à l'Insti- comme Jacques Bainville y collabotut Catholique. 1 vol. 111. par les RR. rent; leur nom iiguro à côté de ceux PP. Lavergne et Roussel. O. P., 15 fr. de la comtesse de Sôgur de Cervantès - Une Amie de l'Eucharistie « Meur- et de Daniel de Foë L'illustration du» djana, a petite Arabe, par Sœur Marie- à des artistea tels que Job. Albert Uriet Guenolé, missionnaire de N.-D d'Afri- Mme F tanc-Nohain, La Nézière ainsi que (sœur blanche du cardinal Lavi- que l'heureuse présentation des volugene), fr. v ol. ill. mes font de oeux-ci de véritables œuvres d'art d'un prix, par ailleurs très Autres éditeurs : abordable. 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La jeunes Cobinoau et le comte de Prokesch. 'oït. tUS: deT'Vfy Il y truuveru il« njmbrcux exemples Osten (1854-1876), 1 yol. in-8» ill, 35 fr Pa-le Bôrenger. président de. d'énergie <rt do desinterefsement et maint détail pittoresque, L'jJJusUàUon de du 3 eS( 1 1 d d 5 1 f Les Prix de la Société des Gens de Lettres m. 3 fr 75 55: ^L Bibliothèque municipale de Toulouse - Tous droits réservés 6e en couUur et en noir est d'Edgard Maxence de l'Institut t30 lrancs.) — Citons encore La Fille de Louis XVI, par G. Lt-nêtre, de ! Académie Française, avec de nombreuses illustrations documentaires. Histoire authentique qui dépasse eu intérêt tous les romans u aventures (36 francs; Jeux, un album délicieusement illustré' en noir . t en ciiiieurs. par Mme Fianc' Nohain; le texte très enfantin est de si fille Irancire (20 francs) L'Histoire du chien de Brisquet, de Ch. Nudiei (9 francs), ainsi qu une série nouvelle de volumes artistiquement présenté, sous une couverture en couleurs vendus au prix incroyable de 5 francs qui contient déia Cantique de Noël ' par ni» Itons, Kild ne, histoire d'une méchante petite princesse. po.r la Renie de Roumanie MEMENTO — Verdun 1314-1918, par Jacques Pé. ricard. a Oue fait Pérlcard ?... Verdun on ne passe pas I... » Ainsi nous écrit un de nos sympathiques souscripteurs de la région toulousaine. Ce dernier apprendra avec plaisir que c'est définitivement avant la fin de cette année-ci que paraitra l'ouvra™ tant attendu Verdun 1314-1918 rédigé avec la collaboration de six mille anciens combattants. Nous avions en effet, annoncé qu'il paraîtrait plus tôtil ne faut voir, dans ce retard, que le souci de l'éditeur et de l'auteur de livrer un ouvrage aussi pariait que pos- SI Dl 6, l'erdun 1914-1916 est, en effet, rédigé d après des méthodes entièrement nous'imaginer aisément Signalons aussi la collection des velles. peOnne peut il a fallu pour réunir pluLivres peur la jeunesse, éditée sous quelle beily couverture en couleur avec des sieurs milliers de collaborateurs, et sur.llu-trat'.ons dans le texte, par la hbrai. tout pour mettre au point tous les documents regus, les précisions qu'il a rie de Giroiu ir», rue Cassette à Paris) demander, les erreurs qu'il a été pour le prix de ti fr. 75 brochés ou dè fallu nécessaire de rectifier, etc., etc Pe9 francs reliés Parmi eux, la ville de ncard a passé quatre ans à ce travail • Paris en a inscrit plusieurs dans la professionnelle et ses liste des livres de prix qu'elle distri- sa conscience ont reçu, d'ailleurs leur rébue. Nous citons particulièremen* les scrupules dans l'intérêt passionné que Histoires plaisantes, de Paul (azin Au compense cette œuvre, qui, de l'avis îervics da Don Carlos, et Piarrès le dprésentera ld n«W Ilbrtt,re Parisien,' fera de ce oonuobaiidier, de Gaétan BernovUle magnifique ouvrage le succès de lir-aiCeux du g:and large, par Jean Maucle-' rie le plus important de l'année à vere; l e Marchand de cailloux, -ai | cars l-efèbvre et surtout peut être Miciié|in e Les personnes qui désirent, se rendre à bord d u Nlbong, par Mme Geneviève compte de la valeur artistique d" ce Fauconnier, dont le roman Claude magnifique travail peuvent consulter vient de recevoir le prix Femina le . Spécimen Verdun 19U-I918 • qui Signal .lis a m même Ubriiri e la col. se trouve exposé dans le salon de » lection : Le Feu de Camp, romans Pl oto«raphie Merlin, grâce ÂT'ainnbiscouts publiés sous la direction de lté de notre camarade Lafargue r- >. André Noël et Maurice d 0 Lansavc talne pilote aviateur de réserve 34 rua 0 ccninilssnires »iu quartier général des de la Pomme ù Toulouse. ' .-outs de France \ci quutie premiers Les sousorl plions sont toutours r«parus sont Le Mystérieux Vagabond de C 9 a n0, e ,V? ?, J / collaborateur M Ro>>«S* Vera Ranlay; les Histoires pour Lou- d'Arallh. rédacteur a nJSreuàSê veteaux, par Gurnei «t Power- Yug Da r v/lrti place Mayorque. Aurinc-s,^ Guy de la Rieauilie; Le Fouiarn du Vendlnelle Haute-Gnronne) n v Sa in, pur Jacques Michel. Mais plus queux tous, nou 9 aimerons peut-être 210 franc» en mensualités de 2 r,nn?ï enrere A la Française, les contes ht™ par mots. Les règlements s'effoctrent XVI1 ( 1 rfvi * J* réception du volume. Non, | nv? Kite ' ' »*•>"» Pu es h lés par 'V* Jean Maurlè-te et"»qui viennent J2K. L Personnes rrul désirent s'?ni" i "ni ttvant la soïi: rfCS S \oiuma. ~ JEAN QUI UT, Le GOUDRON 'GUYOT est le spécifique par excellence des Vcies respiratoires : Rhumes, toux, bronchites, catarrhes, affections de la Gorge et des Poumons sont combattus avec succès par le OUDRON UYOT Exigez le véritable GOUDRON GUYOl et, afin d'éviter toute erreur, regardez l'étiquette; celle du véritable GoudronGuyot porte le nom Guyot imprimé en gros caractères et sa signature en trois couleurs, violet, vert, rouge et en biais, ainsi que l'adresse , Maison FSERE, 19, rue Jacob, PARIS. il appauvrissait ce père de famille riche surtout d'enfants. « C 'est la moitié de notre revenu qui disparait, dit Mme de Laprade au cardinal de Bonald qui était venu le jour même faire une visite de sympathie au professeur frappé ; mais je donnerais l'autre moitié pour que mon mari ait encore un succès comm ; celui-là. •> Le poète reçut les nommages de presque tout ce qui pensait er France. Avec une délicatesse digne de son grand cœur, le Comte de Chambord lui fit demander de devenir son correspondant littéraire pour le renseigner en toute liberté sur le mouvement intellectuel. Un traitement égal à celui du professeur eût, été attaché à ces fonctions. La joie de Laprade fut égale à sa fidélité royaliste. H accepta l'honneur de cette correspondance, mais il, refusa le traitement pour ne diminuer en rien les ressources du Prince qu'il considérait comme son roi exilé. Lee étudiants entouraient leur ancien professeur d'une popularité qui trouva son expression la plus curieuse dans une lettre enflammée envoyée de Paris par Léon Gambetta au nom de ses camarades de la Faculté de Droit : 21 avaient signé après lui, ainsi que deux étudiants en médecine, Fieuzal et Lannelongue ; on les retrouvera tous les deux, vingt et un ans plus tard, médecins célèbres, au chevet de Gambetta mourant. Après les Voixx du Silence, les Poèmes civiques, Harmodius, Laprade écrit Pernette, épopée familière dont l'héroïne, disait Armand de Pontinartin, est la « sœur exquise de Mireille », mais une Mireille vivant avec les réfractairgs des montagnes foréziennes, parmi lesquels se trouvait Jean-Marie Vianney, le futur curé d'Ars. Après l'année terrible qui lui arracha des cris sublimes, il nous donna ce Livre d'un père où palpite un cœur atteint au vif de ses traditions et de ses amours, cherchant refuge au foyer domestique pour y reprendre vie et transmettre aux enfants la leçon des aïeux. Député du Rhône a l'Assemblée Nationale, il s'y était rendu avec l'intention bien arrêtée de tout faire pour la restauration d'Henri V ; mais, une cruelle maladie le retenant loin de Versailles, sa conscience trop délicate l'empêcha de conserver un mandat qu'il se croyait incapable de remplir ; il donna sa démission en mars 1873, sans prévoir qu'il eût suffi de son bulletin dans l'urne pour empêcher la République d'être votée à une voix de majorité. La persécution religieuse de la République commençante lui fut un nouveau coup. Il offrit aux Dominicains chaussés de leur collège d'Oullins d'en prendre la direction et la responsabilité légale. Ce fut son dernier acte de lutteur. Sentant ses forces l'abandonner, il mit un point final à son œuvre dans Le Livre des adieux. En l'envoyant à Edmond Biré, son ami, il y joignit une lettre trop belle pour que nous n'en citions pas quelques lignes : Le flacon Liqueur ... 8.00 L'étui Capsules _ _ . - 7.00 La boîte Pâte pectorale 3.50 Échantillon gratuit sur demande. J'ai aimé avec passion la douce France, comme on disait jadis, la sainte France, comme on pouvait dire avant ses chutes réitérées. Enfin j'ai aimé par-dessus tout et en toutes choses Dieu, le Bon Dieu, comme il faut dire toujours ; je l'ai mal servi, très mal, et mon examen de conscience ne me laisse pas sans effroi ; mais je l'ai aimé de toute mon âme et je l'ai cherché partout, Lui et Jésus crucifié. « J'espère qu'on ne trouvera pas un seul de mes vers qui ne soit à sa. gloire. S'il en existe, je demande à des amis comme vous de me les signaler pour que je les efface de suite ; cela vaudra mieux que d'en l'aire de nouveaux, fussent-ils meilleurs. « Ce n'est pas volontairement que je me retire de la lutte. J'y voudrais mourir en combattant, car la colère ne me quitte pas en face de toutes ces infamies ; mais je craindrais de ne lancer aux ennemis de Dieu que le lelum imbelle sine ictu, et il ne faut pas leur donner ce triomphe. La prière est la seule arme qui convienne à un septuagénaire. Je lèverai lès bras au ciel sur la montagne. Certes, je serai fortement tenté d'en descendre, l'épée à la main, le jour où il faudra mourir. Ce serait une fin digne, d'un Breton. Le Bon Dieu en décidera. » » Pourquoi faut-il qu'une telle âme n'ait pas eu pour s'exprimer un instrument plus docile ? La poésie de Laprade reste trop souvent froide et comme mêlée de prose ; mais lorsqu'elle s'anime et qu'elle chante, il est l'égal des plus grands. Oseronsnous dire que son inspiration si originae, si riche et si haute, l'eût placé au premier rang des poètes de notre XIX e siècle, si le génie verbal avait été en lui égal au génie de la pensée ? A juger par les accents que lui arracha pendant la guerre de 1870 le désastre de la France, il eût été de taille à devenir, nouveau Corneille, notre moderne poète national. L'éloge n'est pas outré : il fait simplement écho à cette lettre de Frédéric Mistral qui, ayant lu en décembre 1870 l'ode de Laprade Aux soldats et aux poètes bretons, écrivait de Maillane : « Cette dernière inspiration du grand poète est une des plus belles choses de la poésie humaine ; et, soit qu'il stigmatise les ridicules jacobins, soit qu'il parle aux héros de la Bretagne, il a trouvé dans son grand cœur les accents immortels, les divines paroles de ia vie. Les races qui trouvent de tels bardes pour glorifier leurs défaites ne sont pas près de mourir. Quand Théroulde chantait le désastre de Boland, n'affirmait-il pas a-ssi la vitalité française ? » Il mourut avec une admirable piété quel ;ues mois après le Comte de Chambord, dont il avait dit : « J'apprendrai de lui comme il faut mourir ; mais je ne pourrai l'imiter que de loin, comme un serviteur imite son maître. » Le 17 décembre, le cardinal Perraud, évêque d'Autan, délégué par l'Académie française, présida les funérailles dans l'église d'Ainay. 3 Au sortir de l'église, le cercueil passa entre deux haies de facteurs de la poste, rendant hommage au président de leur société de secours mutuels. On conduisit le corps à Montbrison. Sur le quai de la gare, trois discours furent prononcés, par M. Rougier, au nom de l'Académie de Lyon, par M. Heinrich, au nom de la Faculté des Lettres, et par M. Coint-Bavarot, au nom de la Société nationale d'éducation dont Victor de Laprad, était le président. Puis une scène se passa, bien digne du poète, digne aussi de la chrétienne cité de Lyon. Victor de Laprade y faisait partie de la « Société des Hospitaliers-Veilleurs », qui a pour objet de soulager corporellement et spirituellement les malheureux des hospices, des maisons de détention et des paroisses ». Aux termes du règlement, « lorsqu'un confrère est décédé, douze sociétaires, s'il se peut de la paroisse du défunt, assistent à l'enterrement et suivent le cortège. L'un des douze est spécialement chargé de réciter à haute voix sur la tombe, cinq Pater et cinq Ave Maria. » Un hospitalier, l'illustre Paul Borel, que Huysmans devait célébrer comme notre plus grand peintre religieux contemporain, annonça qu'il allait réciter les prières prescrites. A genoux, il dit les cinq Pater et les cinq Ave, au milieu de l'émotion générale. Quand il eut fini, tous les assistants firent le signe de la croix. j Le lendemain, à Montbrison, après j une messe célébrée à l'église NotreDame, où soixante et onze ans aupa> ravant, Victor de Laprade avait reçu le baptême, il fut inhumé dans le petit cimetière de la ville. Il y repose auprès des siens, à l'ombre des montagnes natales, dans ce cher pays de Fodez, ses amours, objet de son chant immortel. Antoine LCSTRA, Plus d'une fols, au cours de sa publication, nous avons eu l'occasion de rappeler l'attention de nos lecteurs sur ce nouveau dictionnaire encyclopédique. Voici ce vaste travail arrivé à son terme, le dernier des six gros in-4° vient de paraître, et l'achèvement d'une œuvre de cette importance mérite qu'on s'y arrête. L'apparition d'une encyclopédie est toujours un événement dans la vie d'une époque. Mais jamais sans doute une telle entreprise n'avait présenté autant d'intérêt qu'à l'heure actuelle et n'avait intéressé un public aussi nombreux. N'est-ce pas devenu un lieu commun de dire que le monde s'est renouvelé depuis une trentaine d'années et que 1900 marque près que le début d'une autre ère ?..• Il J i eu tant d'événements, tant de changements, tant de progrès, il y a tant de choses à savoir aujourd'hui qui ne sont pas dans les livres d'hier, que les ency dopédies jusqu'ici en usage ne pouvaient plus suffire. Et l'instruction est maintenant si répandue partout, elle est partout si nécessaire dans les conditions présentes de l'existence qu'il n'est guère de foyers, si modestes soient-ils, où l'encyclopédie nouvelle n'aura sa place. Il suffit de feuilleter un des énormes volumes du Larousse du XX' Siècle pour avoir une idée des services que cet ouvrage est appelé à rendre. Ouvrons le dernier tome, par exemple, celui qui vient de paraître : qu'est-ce qui, de prime abord, frappe nos regards ? Des cartes en couleurs de la Tchécoslovaquie, de la Yougoslavie, de la Russie actuelle, des planches de sous-marins, d'appareils de T.S.F., etc. Voilà enfin le livre où on trouvera ce qu'on a besoin de savoir dans la vie d'aujourd'hui...! Et quel autre recueil nous eût donné les renseignements que nous avons là à portée de la main sur des contemporains comme Jutes Romains, Bernard Shaw, Paul Valéry ou Vênizelos, sur le régime de la Sarre ou sur l'Office international du travail, sur les fur&fnes modernes ou sut les superhétërodynes ?.. Dans quel dictionnaire pourrions-nous chercher tous ces nouveaux termes scientifiques, techniques, etc., -qu'il faut conPrésident de la Société nationale naître à l'heure actuelle et dont le Lad'Education, à Lyon. rousse du XX e Siècle, seul, nous donne l'explication ? A Travers les Lettres COMBIEN PEUT-ON AVOIR DE LIVRES POUR 48 FRANCS ? Feuilleton du 26 décembre 1933. PAR EMILE POUVILLON **> m L'ANGE GARDIEN L'a servante dit oui, le sacristain dit non. SAINT BERNARD Très bien. Combien étaient-elles, femmes *u filles, qui dormaient de jour-là à l'église pareillement à Bernadette ? L'ANGE GARDIEN Toutes, ei j'ai bien vu ; toutes, excepté la Méniquette de Sestia qui était bien en peine, la pauvre, au sujet d'une vache malaae. Et son inquiétude la tenait en éveil ! SAINT BERNARD Tu vois bien ! A l'autre, maintenant. Il m.e taxd.e. d'y arriver, à ce troisième^ On conçoit à peine la formidable masse de matières que peut représenter un tel ouvrage, où tout se trouve, le passé aussi bien que le présent^ les choses les plus usuelles aussi bien que la plus haute science, tous les mots, tous les faits, toutes les idées, toutes les nouveautés de notre temps et toutes tes connaissances acquises au cours des siècles, entièrement revisées et exactement mises au point. Le Larousse du XXe Siècle ne compte pas moins de 235.640 articles !... Et ne croyez pas qu'il s'agisse là d'articles de quelques lignes. Beaucoup d'entre eux occupent des colonnes entières de texte serré, pleines de renseignements et de précisions. Car jamais peut-être on n'avait poussé aussi loin l'art de dire beaucoup en peu de mots, sans nuire d'ailleurs à la clarté, et par là encore, à notre époque pressée et ennemie des longueurs, le Larousse du XX» Siècle est une encyclopédie bien moderne. Combien peut-on avoir de livres pour 48 francs ? Non, ne vous inquiétez pas du cours des changes. II s'agit des livres, des- beaux volumes remis en prime aux nouveaux abonnés des Enfants de France, la charmante et magnifique revue illustrée pour la jeunesse. Ce cadeau à tous les nouveaux abonnés rembourse intégralement le montant de l'abonnement. Et les anciens abonnés ? Sont-ils oubliés ? Non pas. Ils recevront, au renouvellement de leur abonnement, une superbe boîte de papier à lettre et le joli portefeuille, marqué à leurs initiales. Abonnez-vous aux Enfants de Prance, Moderne, est-il besoin d'ajouter qu'il 37, avenue des, Champs-Elysées, Paris. Demandez un spécimen, vous le recevrez t'est également dans sa présentation matérielle, qui bénéficie des nombreux progrès gratuitement. techniques réalisés à notre époque ?... Rien de plus vivant, rien de plus A PROPOS DU PRIX MOREAS attrayant à feuilleter que cette nouvelle somme des connaissances humaines. On Etait-ce un présage ? La table da res- a fait, dans son illustration, un large emtaurant Lapérouse autour de laquelle se ploi des procédés photographiques qui rassembla l'éminent jury du Prix Moréas présentent un si grand intérêt au point était parsemée de « soucis de vignes », de vue documentaire ; on a eu recours, ces belles fleurs chaudement orangées le cas échéant, à l'héliogravure, qui qui éclairent de leur soleil l'hiver pari- donne, lorsqu'il y a lieu, dans des reprosien. Of, le lauréat, on le sait, habite et ductions de pièces d'orfèvrerie, par exema chanté le pays des vignes, sans oublier ple, des résultats d'une finesse et d'une sa flore, et parmi ses anciens vers on beauté' merveilleuses ; et il suffit de jeter retrouve un poème, écrit bien avant la un coup d'oeil sur des planches comme création du Prix Moréas, qui commence celles des reliures, des roches, des soieainsi : ries, etc., pour se rendre compte de la Moréas, ie « souel » pour votre amarrersaJjre perfection à laquelle on est arrivé dans les tirages en couleurs. Nous parlions tout Est plus éloquent que Jamais... à l'heure de 235.640 articles : voulezCependant, quelqu'un faisait remarquer vous savoir maintenant quel est le nomque M. A.- P. Gantier, poète lui-même et bre des gravures ? Il y en a 46.954, sans éditeur de Jean Lebrau, comme d'Amélie compter 454 planches en noir et en couMurât et de Marcel Ormoy, précédents leurs ! Rarement chiffres eurent autant lauréats, lorsque sa maison n'obtenait pas d'éloquence. le prix, Ië voyait décerner à un homoOn a pu dire que cette grande oeuvre nyme, l'an passé, M. Georges-Louis Garnier, était une remarquable réussite de l'édition française. Une double réussite devrait-on ajouter * car la Librairie Larousse n'a MÉPRISE DE SAINT-SAINS pas seulement doté notre pays d'une ensupérieure à celles qui existent Des amis intimes avaient invité Saint cyclopédie Saëns à un grand dîner. Il était en retard aujourd'hui à l'étranger ; elle a encore et on s'osait pas se mettre à table sans réalisé ce tour de force de la mettre en vente à des conditions de prix beaucoup lui. Enfin, las d'attendre, tout le monde se plus accessibles. Et s'il est vrai, comme nous le disions en commençant, qu'un mit à table. tel ouvrage intéresse aujourd'hui un public Saint-Saëns arrive enfin. Pour se faire pardonner son retard, H considérable, ce n'est pas un médiocre demande à la soubrette son bonnet et un résultat de l'avoir mis a la portée du plus balai. Et. plantant l'un sur sa tête et grand nombre. enfourchant l'autre, il ouvre la porte de la salle à manger, et se met à faire au galop le tour de la table en criant à tueSOCIETE DU PRET GRATUIT, ton tête les «r Hoi to ho ! Hoi to ho ! s de dée à Toulouse en 1828 Bureaux situés « La Walkyrie. B 13, rue de Languedoc, Toulouse. Ou Les convives atterrés s'apprêtaient à verts lundL mercredi, vendredi. Prêts sur gages. fuir. Saint-Saëns s'arrêtant alors devant la maîtresse de maison s'aperçut, 6 horreur, qu'il s'était trompe d'étage ! Amusante anecdote que nous conte Mme Félia Litvinne dans son livre de impriment tvieiaXé. souvenirs : Ma Vie et mon Art. Gs Gérant » G. LAG4RD& BERNADETTE DE LOURDES ^ L'ACHEVEMENT DU LAROUSSE DU XX» SIÈCLE L'ANGE GARDIEN Oh ! celui-là, pas moyen de l'excuser un vol ! SAINT BERNARD bras croisés, les yeux vers Bernadette en train do réciter ses oraisons. Conte toujours. L'ANGE GARDIEN Eh ! bien, étant pauvres eux-mêmes, les parente de Bernadette se dispensent de faire l'aumône aux pauvres. Or un dimanche, — circonstance aggravante, — Bernadette gardait la maison pendant la grand'messe, un passPnt heurta à la porte; mais si vieux, si maigre, si lamentable 1 l'enfant ©ut pitié ; sans plus réfléchir, elle coupa un gros chanteau de pain à la miche, le donna au mendiant.. Le pain n'étaic pas UNE JOITE VÉRITABLES PASTTLLESVALDA BIEN EMPLOYÉE, A Votre Peau Paraissez et Jeune PROPOS PRÉSERVERA votre Borge, vos Bronches, vos Poumons COMBATTRA EFFICACEMENT vos Rhumes, Bronchites, Grippe, Influenza, etc. MAIS SURTOUT EXIGEZ BIEN LES VERITABLES PASTILLES VALDA vendues seulement en BOITES portant le nom VALDA Le Biocel produit de surprenant JEUNES la Peau provenant de ANIMAUX Appliqué Extérieurement Redonne à La Peau sa Jeunesse. LES AUDITIONS PAR T. S. F. PROGRAMMES DfJ 9» DECEMBRE dies. - 23 S. 15 S Musique de danse. — 24 heures : Dernières nouvelles de l 'Agence AUDITIONS SELECTIONNEES Radio. — 0 h. 05 : Au Caveau de Minuit, fantaisie radlophonique. — o h. 30 ; Fia de M h. 10, Hilversum : Concertgebouw — 18 h. 30, Copenhague i Quintette en la majeur, de Mozart ; Munich : Jupiter-Symphonie, fragments (Mozart). — 19 heures, Varsovie : Bal à l'Hôtel Savoy, opérette d'Abraham. — 19 h. 05, Prague : Danses slaves, de Dvorak. — 19 h. 10, Hilversum : Récital de piano, œuvres de Chopin. — 19 h. 30, Suisse Romands : Rêve de valse, opérette d'Oscar Strauss. — 19 h. 40, Milan : las Grenadiers, opérette de Valent© — 13 h. 45, Palerme : Othello, de Verdi (disques). — K> heures. National Anglais : Récital de soprano et de harpe. — 20 h. 20, Kcenigsberg : Orchestre de l'Opéra. — 21 h., Luxembourg : Récital de musique helge. — 21 h. 15, Midland et West Régional : Concert d'orchestre. — 2i h, 30, Madrid : Sélection d'une zarzuela. RADIO-PARIS U heures . Disques : « A travers bols • : La diligence dans la foret (Schaff er) ; Le Moulin do la forêt (Eiienberg) ; Sous bols (Staub) j La Forêt qui chante ,Charlys) ; La Voix des chênes (Goutoller) . L'Attaque du moulin (Bruneau) ; Dans la' forêt près du lac ; Le chant du rossignol (Zeller) ; La chanson des peupdiers ;Béria) j Sous la feulllée ;Thomé) ; Siegfried (Wagner) ; La chanson des Mes d'or (Bérla) ; La petite église (Delmet) , La Laitière et le pot au lait (La Fontaine) ; Chante, chemineau (Persiàni) ; Mireille (Gounod) ; Les Bœufs (P. Dupont) ; Les Cigales (Chabrler) ; Semailles (GouMier) : La Procession :Franck); Les Pommiers (Frémine) ; La Belle Meunière (Schubert) ; La petite maison (Beytes) ; Les VieiUes de chez nous (Levadé) ; Dors mon gars (Botrel) ; Retour des vêpres (Busser) ; Tout le pays l'a su (Borel-Clerc) ; Le P'tit Qulnquln CDesrousseaux). — 18 h. 29 : Communiqués agricoles ; causerie. — 18 h. 40 : Disques - Marche grecque (Canne) Î Cherté, tous les denoc (Alabrèze) ; Le trouvère (Verdi) ; Les Lilas iDoatle) . C'est vous baby (Mitchell). — 10 heures :' OhroElquo théâtrale. — 19 h. 20 : Disques : Encore (Gibbons) ; Quand l'amour 'meurt (Crémieux) • Carlnos (Aranjo) ; Hernade (Guerrero) ; Oonsuelo (Alonzi) j Valse (Glazounow) ; Tango du rêve (MaWeren) ; Giorgina (Bracale) ; Borrachot (Tança). — 50 h.: Théâtre : Lss Joyeuses Commères de Windsor (Shakespeare). — 21 h. 15 : Revue de presse, POSTE PARISIEN lffl lu 8 : Rlp ; Véronique ; Le Jour et la nuit (Lecooq). — 12 h. 30 i Disques. — 13 h. 15 : Un peu de poésie ; Tout en bleu Ptngault) ; On ne s'était rien dit (Sylvtano) ; Cinéma Daix). - 13 h. 30 : Disques. — 19 h. : Suite symphonlque de valses (Melichar). — 19 h. 30 : Disques. — 20 h. 10 : Concert : La Grotte de Fingal (Mendelssohn) ; Noël berrichon (Rousseau) ; Manon; Les chansons des trains et des gares, de Franc-Nohain, musique de Hector Fràggi. — 21 h. : Revue do music-hall. RADIO TOULOUSE 8 heures : Les refrains dansants. — 8 h. 30 : Nouvelles de dernière heure de la nuit. — 8 h. 35 : Orchestre symphonlque. — 8 b. 45 : Opérettes. — 12 heures : Opéras. -T. 12 h. 15 : Orchestre. — 12 h. 30 : Nouvelles de dernière heure de la matinée. — 12 h. 45 : Le quart d'heure des auditeurs. — 13 h. : Mercuriales des principaux marchés régionaux. — 13 h. 05 : Musique militaire. — 13 h. 15 : Extraits de films. — 13 h. 30 : Opérettes. — 13 h. 45 : Mélodies. —; 16 h. 15 : Bulletin d'Informations (4e édition). — 18 heures : Bulletin d'Informations de dernière heure. — 18 b. 15 : Or chestre argentin. — 18 h. 30 : Causerie sur la colombophilie. — 18 h. 45 : Opérettes. — 19 h. Chants russes. — ia h. 15 : Nouvelles rie dernière heure de l'après-midi. — 19 h. 30 : Récita] de violon ; Mazurka (Zarzyckl) ; Scherzo taranteile ; Gavotte (Gnety) -, variations (Tartlni). — 19 h 45 i Chansonnettes. — 20 heures : Petits ensembles — 20 h. 15 : Opéras. — 20 h. 30 : Musique' militaire. — 20 h. 45 : Orchestre. — 21 heures • Théâtre : Concert sur l'Auberge du Cheval Blanc, opérette de Bênatsky. — 20 h 45 ; Orchestre viennois. — 22 heures : Extraits de films. — 22 h. 15 : Le Journal sans papier de l'Afrique du Nord. — 22 h. so : Orchestre symphonlque. — 22 h. 45 : Mélo- à elle. S'il faut tout dire, j'ajouterai que tation» naïve» de l'Ange gardien, ce sont les la petite, pour réparer le préjudice, écono- bêtes maintenant oui proclament la sainteté misa chaque jour sur son goûter jusqu'à oe de la pastonipe, qu'elle eût rendu et au delà ce qu'elle avait pri3 à la miche... Voilà... m ARAXWCB Quant au quatrième... Bernadette était plus grande ; elle ne pécha cette fois que était occupée à tisser son fil, suspendue entre par pensée. Elle passait, menant paître ses une branche basse du chêne et la crosse d'une ouailles, devant le jardin des Mazuel. fougère. Aussitôt Bernadette assise, elle s'arC'était le temps où les pommes commen- rête de pousser la navette, s'en va plus loin ses longues pattes. Et, en s'en allant, elle cent à mûrir dans le s vergers ; et il y en sur se plaint : avait ce jour là une corbeillée à terre sous Encore une matinée perdue ! Inutile le pommier ; si fraîches, si rouges, d'une d'achever ma toile tant que Bernadette odeur si tentante ! Bernadette s'arrêta sera là. Autant de mouches prises, autant pour les regarder à travers la haie. Et certes elle n'eut pas envie de les prendre ; de délivrées. Je vous demande un peu si mais n'était-ce pas trop déjà de les avoir ça la regarde. Il faut bien «pie tout le monde vive, cependant I mangées en idée ? {.'araignée s'en va. IV UNI M*SANGS L'Ange va ccmtlntteir. Saint Bernard l'arrête, inutile d'en réciter plus long. Le Saint aima autant s'en fier A ses yeux et à ses oreilles. Debout, le menton dans la main, longuement, ardemment, il dévisage, il écoute la pastoure. L3 rosaire fini, Bernadette se lèv». L'ombre du chêne a tourné. Elle suit l'ambr3, se rasseoit, adossée à l'arbre. Le soleil guette autour. L'herbe flambe, les fougères se penchent Bernadette regarde le troupeau, et Saint Bernard contemple Bernadette. Oh ! ces yeux, lacs de virginité. ; ces lèvres, fontaine d'amour r Ces bras toujours ouverts, toujours prêts aux bonnes œuvres î Saint Bernard Côatejnple e_t, après les attes- UTILISÉE Nourrissez l'émission. BORDEAUX.LAFAYETTE 7 h. 45 : Relais de Parls-P. T. T. Revue de la presse parisienne du matin et informations. — 10 h. 30 : Relais, de Tou^ousePyrénées ; Concert Instrumental. — 12 h. Relais de Paris-P. T. T. : Concert. — 12 h trot ; Confession, fox-trot ; Les filles ôe la marine (Heymann); Jeunes mariés, fox trot ; oCufesslon, fox-trot ; Les filles de Panama, paso-doble chanté (Grothe); The Qulero, tango accordéon; La chanson d'une nuit, slow (Spoliansky) ; Pour toi Rio Rita, paso-doble chanté ; Rose-Marie, sélection ; Sax sereine, solo de saxophone (Rudy); Si petite, valse (Claretj; Je chante un Joyeux refrain, step chanté ; Ay Triste de mi, tango accordéon ; Deux fragments sur Le Pay 3 du Sourire (Lehar); Azc-r, rumba (Gabarocbe); Ninon quand tu me souris, slow (Râper) ; Partons ensemble, paso-doble (Érwin). — Vers 13 heures : Information! de ;a dernière heure. — 14 heures : Concert de musique de chambre e tde genre : Rlenzi, fantaisie (Wagner); Remember (Février) ; Phllis, rondeau (de Séverac); Lise et Lucas (H. Mouton); Les Huguenots, fantaisie. — 16 h. 30 : Relais de Lyon-La-Doua : Concert de musique' de chambre. — 18 h. 15 : Relais de Paris-P. T. T. : Radie-Journal de France. — 19 h. 35 • Informations et cours. — 19 h. 40 : Le quart d'heure social de la femme », organisé par l'A.R.CA. causerie par Marianne. Sujet : Les droits de la mère sur son enfant. — 19 h. 55 : Résultats du tirage des primes. — 20 h. 05 : Relais de Paris-P. T. T : conférence par M. Octave Aubri, de la Revue des Deux-Mondes sujet : Pèlerinage à Sainte-Hélène. — 20 h. 15 : Dernières nouvelles ; mercuriales de Bordeaux ; bulletin et prévisions météorologiques ; disques demandés par les sociétaires. — 20 h. 80 : Emission fédérale. TOULOUSE-PYRÉNÉES 8 h. 30 : Journal pari* (1™ émission), présenté par M. Louis Lespine. — 10 h 30 • Concert symphonlque : La Princesse Jaune, ouverture (.SaiatSaens) ; Lohengrtn sélection (R. Wagner) ; Suite Algérienne' iSaintSaêns) : Le Miracle, ballet (Georges Hue) • La Belle Hélène ^Offenhach) • Graziella' vieille chanson (MazeUier) ; Le Barbier de SévUle. saection (Rossini) ; Le Bon Roi Dagobert (Samuel Rousseau). — 12 heures • Musique enregistrée (disques sélecUonnés). — 12 h. 30 : Journal parlé (Q" émission) présenté par M. Louis Lespine — 12 h. 45 : Concert symphonlque : Le Voyage en Per-' se, ouverture tFUippucd) ; Après l'Eté, quatuor à cordes .Florent Schmitt) ; Aquarelles (Emue Pessard) ; Madame Favart (Offenbach) ; Le Trouvère (Verdi) ; Contemplation (Mazellier) ; Rose-Marie, opérette (Friml) ; The Gibson GUI (Léon Jessel) Pendant l'entr act 6 : Programme des spectacles de Toulouse. Musique enregistrée. re : Musi< u î ? I e enregistrée (disques sélecUonnés) - ta h 15 s Relais de Paris Ecole Supérieure des P. T. T. .Radio^ournal de France .. - 19 h. 30 : Coutérences et causeries (Direction = M. Jean Douyau) « La Critique d'Art », par M Pierre LesPinasse substitut du procureur général 19 h. 45 : Musique enregistrée. Programme T UlOUSe dfverT*^» h ' <^™iqués îour°«al parié fit \7 (3- émission) l>rêsenté par M. Louis Lespine. - 20 h 20 • Musique enregistrée Communiqués divers' RADI0 -ACEN » h. 80 : Refrains dansants — 12 h 45 Mélodies. - 13 heures : Information* gfr néraies. - 13 tu 15 : Le quart d -nf, ure ^ auditeurs - 13 h. 30 : Extraits d'opéras. — 13 h. 45 : Musique militaire. — 20 heures : Orchestre. - 20 h. 15 : Musique enregistrée. - 20 h. 30 j Informations générale». — 20 h. 46 : Extraits d'opéras. — 21 h • Le roi du cirage (Erwln) ; Souvenirs (Gan^"'•.Tl. 21 h' 15 ' Re ™e agricole de la Radio-Agricole Française BERNADETTE écoute, ravis, Tout a. coup elle se dresse avec un cri qui s 'étouffe dans sa gorge. Tout près, sous sa i main presque, elle vient d'apercevoir une vipère. La l>4te impure repose, coucuee en rond sur la mousse ; les yeux seuls vivent au bord de la tête plate, et la lanyue mobile qui vibre, par éclairs. Bernadette a levé sa quenouille, prête a frapper : elle l'abaisse peu à peu en un geste 6 de mansuétude, Pourquoi te punir ? ta dors, tu ne fais de mal à personne. Ton malheur est d'être lente à fuir ; la peur seule te rend méchante. Dors, vipère, dore t LA VIPÈRE sort d'une fente du chêne. Vivement, sans un cri, elle fuit, elle se coule à travers ies branches. Puis au moment de disparaître, elle se ravise, se perche tout près de la pastoure ; Pas la peine de me cacher, ce n'est que Bernadette. Brave fille 1 ce n'est pas elle qui penserait à m'espionner pour mettre la main sur mon nid 1 La mésange étire une aile, lisse ses plumes à coups de bec ; puis, sa toilette finie, eue chante Son cou s'allonge s i gosier s'enfle ; les trilles partent en fusées légères dans la gaieté du soleil j Bibliothèque municipale de Toulouse - Tous droits réservés ETUDE DE M» J. SAINT-ETIENNE Avoué, agrégé du Trésor Public à Muret , (Haute-Garonne), successeur de M« Fabre. — A Vendre, aux enchères publiques, le samedi 6 janvier 1934, à 14 heures, â l'audience «tes criées du Tribunal civil de Muret, le domaine de Videau ou Loubeau, sis commune de t'onsorbes arrondissement de Muret) et par extension dans celle de Plaisance-au-Touch, arrondissement de Toulouse, a une quinzaine de kilomètres de Toulouse. Comprenant maison d'habitation et du colon bâtiments' d'exploitation, hangar et dépendances terres de toute nature bols, prés (certains irrigables) contenance globale : 67 hectares, i!3 ares, 68 centiares environ. Mise a; prix 20.000 fr. Pour tous renseignements s'adresser h M» SAINT-ETIENNE, avoué à Muret. rKBNtti TOUS tl DÊUC1KUX Purgatif JEHAN\ Aûvam, Enfwrte i s (r, C'EST UNS FRIANDISE BXOOM 4MB eut. m nauste*. ni Depot généra* ) UtfwatolrM Jehan et MONTA U BAN fT^rn-^-GaroaBtf v-f TOUTES PHARMACIE» t-l| SOCIETE L'ÉPARGNE TOULOUSE rieure des P. T. T. Ennsslon naUonale dt puis la salle du Conservatoire de Paris • Le Messie, oratorio de G. F. Hamdel . verslon française de F. Raugel : orchestration originale, soh, chœur» et orchestre (130 exécutants) - En lin d'émission ; Les dernières nouvelles de la soirée. Encore cette roulade pour toi, Bernadette, encore cette autre ! , l I jeunesse. Ce produit appelé "Biocel" un merveilleux tissu extrêmement con. centreprovenant de tout jeunes animaux Employé par le Professeur Dr. Steiskal pour des expériences de nutrition de là peau, sur des femmes de 55 à 72 ans Les rides ont complètement disparu en'fea. pace de six semaines. (Voyez le compte, rendu complet dans le Journal Médical de Vienne). Les droits exclusifs de cette découverte ont été acquis par Tokalon et le Biocel est maintenant combiné aveè d'autres éléments nutritifs de la peau contenus dans la Crème Tokalon Ali' ment pour la Peau, Couleur Rose, sui. vantla formule du Professeur Dr. Steiskal, Grâce à son emploi continu une peau vieillie et fanée peut rapidement se rajeunir, les rides disparaissent et les muscles flasques et affaissés du visage sont tonifiés et raffermis. Les femmes de 50 ans ou même de 60, peuvent obtenir des teints qui pourraient bien faire envie à maintes jeunes filles. Employez cette nouvelle Crème Tokalon (Biocel), Aliment pour la peau, couleur rose, le soir avant de vous coucher, elle nourrit et rajeunit votre peau pendant votre sommeil. Le matin, employés la Crème Tokalon, Aliment pour la Peau, couleur blanche (non-grasse) elle sup. prime les pores dilatés, les points noin et sert de base parfaite à la poudre. Merci ! Elle se déroule lentement, se glisse sous Ainsi que les journaux l'ont annoncé^ un incendie a détruit, hier, une partie de nos Entrepôts de Toulouse. La Direction de l'Epargne informe sa clientèle que l'approvisionnement de ses Maisons de Vente au Public n'aura pas à souffrir de ce sinistre et que toutes dispositions nécessaires ont été prises par elle à cet effet. masse immobile, sans autre signe de vie que le mouvement continu des mâchoires qui triturent. La plu» menue du troupeau, une boiteuse, s 'est accroupie tout contre Bernadette, la tête abandonnée sur les genoux de la pastoure dans un geste d'amitié habituel... BERNADETTE la câline. Eh t c'est toi, petite. As-tu profité es matin ? L'herbe est rude un peu, et poudreuse. Sois tranquille, en franchissant le gave, tantôt, je te cueillerai des pousses tendre» d'amoarine... Bernadette se penche, embrasse l'infirme. E'. les brebis à côté se fâchent, jalouses. UNE BREBIS NOIRE Tout pour une, rien pour les autres, ce n'est pas juste S UNE BREBIS BLANCHE De quoi te plains-tu ? On la gâte parc* qu'elle est malade. Infirme, Bernadette te soignerait autant qu'elle... un ajonc. LA BREBIS N'OIRE secoue la tête. Le troupeau arrive. La chaleur lui fait chercher l'ombre du chêne. Têtes basses, anhêtantes. ies brebis se tiennent un moment serrées en grappe. Puis l'une d'elles fléchit les jarrets, s'agenouille et, les jambes repliées sous elle, s'allonge pour dormir ; après celle-là une autre, et une autre encore Blanches ou noires, ie s toisons se mêlent. Et un l bruit de EUminementj très doux sort do la Et après ? Pour qui travaille-t-elle ? Pour nous ? Allons donc ! Pour ses maîtres ; pour se faire bien voir d'eux, pourépargner leur argent. Louez-la tant que vous voudrez, dieputez-vous à qui l'aimera davantage, pauvres innocentes. Moi, je sais ce qu'en vaut l'aune l (A suivre