présente les gagnants du concours de nouvelles Cheminements de

Transcription

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n°14
mai 2011
Le prix du jury
Cheminements
de vie
de Gérard Vliegen
Fuyant devant le chien, le chat très pressé fonce dans la
portière d’une voiture qui passe trop rapidement sans
doute que pour l’avoir aperçu. Le chauffeur a juste entendu
un bruit du côté gauche ou droit de sa voiture, il ne saurait
le dire. Repérer l’origine d’un bruit n’est pas toujours chose
aisée.
Le chat noir reste étendu sur le bord de la route où il a
rebondi. Son regard est fixe, il n’en a plus pour longtemps.
Le chien dépité se met à aboyer auprès du corps allongé,
alertant les voisins et aussi le maître du chat noir.
Celui-ci prend son chat précautionneusement et le
ramène à l’intérieur, le déposant sur la carpette propre de la
buanderie. Il voit que le chat respire encore, qu’il n’y a aucune plaie mais que le regard est fixe et le tonus musculaire
inexistant. Il téléphone au vétérinaire qui lui dit qu’il n’y a
rien à faire, que le chat va mourir d’une fracture du crâne
sans doute. Le maître retourne près de son chat, Pouti,
pour l’accompagner dans ses derniers instants.
Tout à la fin du peloton d’air chaud qui fraye son chemin,
des poumons vers la bouche, la toute dernière cellule
termine à regret sa route, tombant sur la carpette avec
le dernier souffle de vie de Pouti qui s’éteint. C’est elle la
dernière, c’est elle la toute dernière cellule de vie. Un peu
interloquée, elle regarde autour d’elle et voit…
(Suite page 2)
s
présente les gagnant
lles
du concours de nouve
Le prix du comité
de rédaction
Voyage, voyage
de Sandie Claessens
23 décembre 8 heures. Hélène ferme les yeux et son voyage
commence. Elle quitte Paris du haut de ses 12 ans, s’envole
vers l’Australie, pour rejoindre sa grande sœur, Corinne.
Elle a hâte d’y être.
Corinne était partie il y a de cela 6 ans pour raisons professionnelles, un poste de remplacement lui avait été proposé dans une grosse boîte de publicité à la condition d’être
disponible immédiatement. Elle n’était pas mariée, avait 27
ans, et l’avenir devant elle. Elle était partie promettant que
son voyage ne serait pas long, quelques mois tout au plus.
C’était sans savoir qu’on lui proposerait ce poste à long
terme, qu’elle accepta sans hésitation, faisant le choix de
s’installer définitivement sur ce continent.
Un an s’était écoulé depuis leur dernière rencontre.
Si bien que lorsque le mois précédent, lorsque le
téléphone avait sonné et que la maman d’Hélène avait crié de
surprise le nom de sa grande sœur, Hélène avait couru vers le
téléphone et le lui avait arraché des mains pour lui parler.
Elle avait donc eu la permission de partir en avion toute
seule, car les parents d’Hélène ne pourraient pas s’y rendre
avec elle. Il ne devait sans doute pas y avoir de souci car
Corinne viendrait attendre sa petite sœur à l’aéroport.
(Suite page 4)
point commun couleur pour web.in1 1
27/04/2011 15:36:13
Dimanche 25 septembre 2011
sur le site du Nouvel Hôpital Valdor
rue Basse-Wez, 301 à 4020 Liège
organise
«Les chemins du Valdor»
un jogging interhospitalier
de 7 Km (départ 11h00)
PAF: 5,00 € (1 T-shirt + 1 boisson) au compte 068-8890342-28
& une balade familiale gratuite
(départ libre de 10h00 à 11h15)
Dès 12h30, BarBQ
et rafraîchissements
Parking aisé sur le site, château gonflable, vestiaires...
Renseignements et inscription :
David Collard, 04 3417970, [email protected]
27/04/2011 15:36:57
de vue
la somme de toutes les peurs
Tremblements de terre... + Tsunamis... + Accidents nucléaires...
+ Guerres civiles... + Dictatures... + Insécurité... + Éruptions volcaniques... + Calendrier Maya... + Marées noires... + Cyclones... + Drogues dures... + Faillites bancaires... + Pollutions... + Pics d’ozone... +
Déforestations... + Pesticides... + Clonages... + Camps de concentration... + Eau potable... + Biodiversité... + Tornades... + Créationnisme... + OGM... + Réchauffement climatique... + Sectes... + Droits
de l’homme... + Cultures intensives... + Agrocarburants... + Terrorisme... + Colis piégés... + Kamikazes... + Blanchiments d’argent... +
Tortures... + Bombes atomiques... + Virus... + Piratages... + Intégrismes religieux... + Mondialisation... + Nationalismes... + Corruptions...
+ Pandémies... + Sécheresses... + Conflits... + 2ème amendement...
+ Ground zero... + Inondations... + Pogroms... + Fric... + Contaminations... + Insecticides... + Nanomatériaux... + Transgénismes...
+ NBC... + Subprimes... + Dioxines... + H1N1... + Antibiotiques... +
Kalachnikovs... + Drones... + Famines... + Cartels mafieux... + SIDA...
+ Big one... + Guérillas... + Licenciements... + Extinctions... + Rayonnements électromagnétiques... + Incendies de forêts... + Surpopulation... + Snipers... + Fin du pétrole... + Disparition du plancton...
+ Pauvreté... + Déchets... + Effet de serre... + Chute de météorites...
+ Génocides... + Profits...
= Crises... = Périls... = Incertitudes...
Edgar Morin, le sociologue et philosophe français dit qu’on est
entré dans une période d’une telle incertitude que la croyance générale au progrès historique s’est effondrée et que nous
considérons le futur comme perdu, le présent angoissé et qu’on se
tourne vers nos racines, c’est-à-dire le passé.
Passé qui hier encore semblait un tissu de superstitions et
d’erreurs, mais qui devient maintenant la vérité.
Point commun:
Journal d’entreprise d’ISoSL
Intercommunale de Soins Spécialisés de Liège,
rue Basse-Wez, 301 à 4020 Liège
www.isosl.be
comite de redaction
Émile Brasseur,
Maria Calderon,
David Collard,
Sabine Déom,
Isabelle Doyen,
Marcel Horion,
Maud Jortay,
Antoinette Liébecq,
Jeanine Malchaire,
Véronique Pirotton,
Éliane Prenot,
Bernard Rinaldi,
Marie-Jeanne Vanderweckene
Annick Vanwelkenhysen
Anne-Marie Virzi,
Joëlle Wauthier
Chantal Yerna.
e
redacteur en chef
Michel Vigand
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[email protected]
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editeur responsable
Michel Vigand
ISoSL, Clinique le Pèrî,
Montagne Ste-Walburge, 4B
4000 Liège
dessins
Benjamin Parent,
Thierry Schommers.
impression
AZ Print
rue de l’Informatique
4460 Grâce-Hollogne
04 227 83 85
Ah Monsieur ! C’était mieux avant....
Pas si sûr, car chacun ne garde que les bonnes scènes du script de
son existence et les grandes leçons de l’histoire sont vite oubliées,
d’où le danger de se tourner vers les harangueurs de tout poil qui
prêchent un retour aux âges des ténèbres.
Nous sommes conscients des difficultés de notre société mais
comme dit encore Morin «le grand problème de la conscience, c’est
toujours son retard sur l’événement; il faut un certain temps pour
comprendre ce qui s’est passé» et donc on réagit trop tard.
Sans oublier que le souvenir de cette réaction se dilue avec le temps.
Alors, sommes-nous condamnés à la catastrophe ?
Ce n’est pas dit et je ne demande qu’à y croire.
Deux choses me poussent dans cette voie:
Primo, c’est que l’histoire de l’humanité - politique, technologique, économique, religieuse - a vu éclore «d’improbables
possibles non prévus», sic Morin ( cf. Jésus, Marx et autres Fleming);
ce qui permet d’espérer qu’un de ces quatre, un bon samaritain
génial nous sortira un joker salvateur de sa manche mais je ne
parierais pas ma paie sur des si aléatoires...
Secondo, le poète allemand Höderlin a écrit «Là où est le
péril, croît le salutaire aussi»: ce qui veut dire que plus le péril sera
perceptible, plus nous serons capables de réagir puisque nous
prendrons conscience que c’est une question de survie.
Donc, la peur des dangers qui nous menacent est un des
rares moteurs qui nous pousse à sortir de notre torpeur
habituelle; espérons que cette inquiétude sera suffisamment
effrayante pour provoquer un électrochoc salutaire...
Michel Vigand
Sommaire
couverture: Les chemins du Valdor
page 1: La somme de toutes les peurs
page 2: Le concours de nouvelles, prix du jury
page 4: Prix du comité de rédaction
page 7: Recrutement des futur(e)s infirmièr(e)s
page 8: Le service interne de gardiennage
page 10: Service «facturation»
page 11: Le Directeur médical du secteur B
page 12: Générations en fête
page 13: Salon ansois des seniors
page14: Xavier, un méchant grandeur nature
page 16: Les uns et les autres
page 17: Documentation
page 18: Un peu de tout
page 19: Rencontre inter-résidentielle
page 20: Vers plus de sécurité pour tous
dernière de couverture: Chez Michèle Blockx
Point commun
1
est membre de l’Association Belge
de la Communication Interne
Point commun
27/04/2011 15:36:59
Point
commun
le concours de nouvelles
Nous avons reçu 13 nouvelles et nous remercions chaleureusement les participants.
Qui dit concours, dit gagnant et les deux jurys ont rendu leur verdict:
C’est Gérard Vliegen, psychologue au Clean, le lauréat du grand prix du jury, et
Sandie Claessens, compagne de Nancy Van Deyck, kiné au Valdor, a eu les suffrages
du comité de rédaction.
Nous vous invitons à mieux les connaître et à découvrir leur texte.
Jeanine Malchaire
MERCI À
Isabelle LAVENNES, logopède, Pèrî
Laurent FARAG, logopède, Pèrî
Christian STERNON, facturation, Agora
Manon BOLLE, fille de Christiane Nemery, service personnel, Pèrî
Danièle SARTO, attachée formation, Petit Bourgogne
Huguette LEGRAND, infirmière, Valdor
Lily BOUVY-WACEK, agent retraité CPAS
Armand FORMENT, service personnel, Valdor
Luhi LUYINDULA, ouvrier, SSM Franchimontois
Alice WILMOTTE, infirmière, Valdor
gerard vliegen
psychologue au clean
Il aime beaucoup raconter des histoires.
Il participe à un club d’écriture à la bibliothèque d’Embourg où il
a pu s’essayer à différents thèmes, mais ses textes n’ont jamais été
publiés.
La nouvelle a été écrite spécialement pour le concours mais il avait
déjà l’idée. En fait, il aimerait écrire un roman sur ce sujet-là mais
il avoue qu’il devrait travailler car il ne sait pas décrire un paysage
par exemple.
Il a écrit le texte sur papier, au bic, en 4 ou 5 heures. Puis, relecture et
quelques corrections concernant des redites et des non-sens.
Cela c’est fait au Clean, le dimanche matin quand il est « de garde »,
c’est calme et il n’est pas interrompu.
Ses premiers lecteurs ont été ses enfants (9 et 11 ans)
Il pense être beaucoup plus influencé par ses lectures que par sa
profession, mais on ne peut jamais dire jamais…D’ailleurs, ce sont
des écrivains qui ont déclenché chez lui l’envie d’écrire.
Il lit 2, 3, 4 livres par semaine !
Il aime les livres où il y a de l’action, le genre Fantasy (Robin Hobb )
mais aussi Amélie Nothomb ou Katherine Pancol.
Son dernier livre lu : « Prédation » le tome 2 de la trilogie « Les voies
de l’ombre » de Jérôme Camut et Nathalie Hug. Mais il ne lira pas le
troisième : c’est très bien écrit mais trop hard et trop lugubre.
Pour l’instant, il lit « Tu ne jugeras point », un roman du belge Armel
Job.
Pour lui, écrire est un plaisir.
pour leur participation
cheminements de vie
Suite
Le maître a remarqué que Pouti ne respire plus, mais il attend
pour en être sûr, caressant avec tendresse son chat adoré. Il se
lève et va chercher la couverture du chat, qu’il dépose délicatement sur lui, laissant la tête découverte.
« Que de courants d’air par ici, des plus chauds alternant avec
des plus froids, que de mouvements changeants. »
Et la vie adore cela, c’est un signe de vie, après tout, le changement.
« Et je demeure sur la carpette juste près du museau du chat
que je viens de quitter et j’observe… »
Le maître enlève la couverture de Pouti car il est certain qu’il n’y
a plus de vie, et la dépose à la queue du chat. Il passe prudemment ses mains, la gauche sous l’arrière-train et la droite sous
la tête du chat.
« Ah ! Voilà un toucher, velu, chaud, qui m’emporte dans ce que
je pense être un poil sur une main. Quelle sensation agréable
que celle-ci, il y a de la vie, de l’espoir là-dessous, pour moi.
Mais un frôlement doux me décroche délicatement, et je glisse
de la main… »
Sur la couverture du chat, il l’aime beaucoup son chat mort
précipitamment, les mains du maître déposent Pouti
doucement, tristement, dans l’attente du retour prochain de ses
quatre enfants et de son épouse, qui pourront ainsi lui faire un
2
Point commun
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prix du jury
dernier adieu, avant de l’enterrer dans le jardin.
« Dans votre tristesse mais aussi dans vos bons souvenirs
de Pouti, sa vie continue en vous », c’est ce qu’il leur dira
peut-être, préférant improviser en fonction de ce que
chacun dira, demandera ou montrera. La mort d’un chat
bien aimé, c’est la vie aussi.
« Cette odeur m’est familière, cela sent bon Pouti, et je
comprends mieux pourquoi il aimait à se coucher sur cette
couverture, elle est moelleuse, on y trouve encore quelques poils de lui et pas très loin, d’ailleurs, il est encore là,
mais il n’est plus le même, je le sais puisque je suis la vie qui
vient de le quitter». « J’attends patiemment, … j’ai toute la
vie devant moi pour savoir où je vais». « Et j’écoute… »
- Ecoutez, celui qui veut venir enterrer Pouti avec moi au
fond du jardin, on y va. Il n’y a pas d’obligation. Chacun fait
comme il préfère, dit le papa.
Deux enfants l’accompagnent et deux restent avec la
maman. Celle-ci prend la couverture du chat et la met dans
la machine à laver.
« De machine en Scylla, ou plutôt devrais-je dire, de
Charybde en Scylla, ma vie s’accélère, tournant dans une
eau savonneuse sentant bien bon, puis descendant dans
des tuyaux pas très propres, nauséabonds même, pour
terminer ma course dans la vase d’une rivière. » «Vie-sion
humide, telle sera ma vie. Oh non ! Me voilà happée dans
une bouche de poisson, c’est bon le mouvement et je me
retrouve dans l’estomac avec des planctons bien vivants
aussi». « Le poisson a faim et ma digestion lui est donc
facile ».
« Fa, si, la, … » : siffle Bernard en rembobinant le
moulinet de sa canne à pêche pour sortir de l’eau le poisson qui vient de mordre à l’hameçon. Cet infirmier-urgentiste a deux passions dans la vie : la musique, il joue de la
clarinette, et la pêche, qui le relaxent vraiment beaucoup.
Et il adore cuisiner. Il se réjouit déjà de se mitonner un
excellent souper avec la truite qu’il vient de prendre.
« Prendre les bonnes saveurs de sel, poivre, citron, carottes,
origan et cannelle dans une enveloppe d’aluminium qui
nous garde bien au chaud, la truite et moi, « cellule-vie »
dans sa chair, quel plaisir pour moi ». « Et de fil à pêche en
aiguille, je me dirige vers un gueuleton, si mon instinct de
survie est bon (et je n’ai que celui-là, c’est mon essence)».
Bonté divine que je me régale de cette truite ! Quel nectar, pense Bernard, retirant une petite arête de sa bouche,
lorsqu’il entend « Sweat Dreams » de « Eurythmics » sur
son Gsm. Son cœur palpite, il sait que c’est sa nouvelle
voisine Hélène, dont il est déjà amoureux, enfin, il aimerait
vraiment que ce soit réciproque : «Au secours, viens vite
Bernard, Marie vient de tomber de la balançoire et elle ne
respire plus, s’il te plaît fais vite… »
«Vite, tout a été très vite, j’étais dans la bouche et l’on
nous savourait, lorsque des doigts me retirent avec une
arête, je reste, cellule de vie, coincée dans une moustache,
j’entends une belle mélodie, une voix de femme paniquée,
« Appelle le Samu, j’arrive de suite ». dixit mon
moustachu, c’est la course, par le salon vers le hall d’entrée,
enfin de sortie, un courant d’air d’ouverture de porte, je suis
secouée par le sprint sur l’allée, ralentissement, ouverture
de barrière, sprint à nouveau, descente, crissements sur
gravier, remontée, enjambement de barrière, accélération
sur du béton, puis sur la pelouse et enfin accroupissement».
Bernard allonge Marie, lui donne une petite tape sur le
sternum, se baisse en s’essuyant vite la bouche du revers
de sa manche, pince le nez de la petite, applique ses lèvres
sur celle de l’enfant et commence à souffler une fois, deux
fois. Il retourne au cœur de la petite où il appuie méthodiquement. C’est son savoir-faire à lui, il s’applique comme
si sa vie en dépendait, mais c’est de celle de la fille de la
femme dont il est secrètement amoureux qu’il s’agit.
« Agitation, que d’agitations frénétiques, j’ai failli choir
de la moustache lorsqu’une manche a fait un aller-retour
rapide, puis j’ai presque été soufflée sur d’autres lèvres
mais je ne sais ce qui m’a retenue, me faisant glisser vers le
milieu du poil de moustache où je me trouve. Des poussées
sérieuses me secouent vraiment, et sous l’effort la respiration s’accélère sur la moustache, me projetant un peu plus
vers l’extrémité de mon poil. Mais je veux y rester sur ce
poil, je sais que c’est ma destinée, c’est mon instinct de vie
qui me le dit. Je m’accroche donc et nous nous rapprochons de la bouche de la petite Marie, un souffle profond
me pousse, suivi d’une inspiration profonde du moustachu
qui me retient mais me décroche et je tombe, cellule de vie,
dans la bouche ouverte de la petite, entre les gencives et la
lèvre du dessous. Un souffle profond et long me réchauffe
un peu plus encore, me remémorant les douces saveurs de
truite, sel, poivre, citron, carottes, origan et cannelle. L’expiration de la fillette sous la poussée de mon moustachu sur
le cœur de la petite emporte avec elle le dernier souffle de
vie de la gamine et me rejette presque dehors.
La dernière cellule de vie de Marie passe près de moi,
je l’appelle, elle me regarde, s’approche dans sa chute,
s’échoue sur moi, « je ne peux plus rien » me dit ma sœur
de vie, « pour la petite».
Je la prends dans mes bras ma sœur de vie, toute dernière
petite cellule de vie de Marie. Elle me comprend, le temps
presse, à deux nous pouvons le faire.
Et en fusionnant avec ma sœur de vie nous provoquons
une inspiration profonde de la petite qui nous aspire
vers ses poumons. Dans cette aspiration, qu’ô ! joie nous
avons provoquée, c’est notre destinée, nous entendons
encore vaguement, de plus en plus loin plus nous avançons
vers les poumons, puis nous le vivons, progressivement,
lorsque nous redéployons la vie en la gamine, de plus en
plus proche par les oreilles de la petite : »
- Elle respire, enfin elle respire, oui elle respire ! Et les
suffocations de joie de Bernard et d’Hélène s’unissent
autour de Marie qui ouvre enfin les yeux…
3
Point commun
27/04/2011 15:37:01
Point
commun
le concours de nouvelles
voyage, voyage
Suite
sandie claessens
compagne de nancy van deyck
kine au valdor
Elle a toujours voulu écrire, mais n’a jamais osé…
C’est la première fois qu’elle écrit une nouvelle. D’habitude, elle
s’arrête à deux pages par manque de confiance en elle.
Elle n’a donc jamais écrit d’histoires mais plutôt des états d’âme :
des lettres « purgatoires » pour se libérer de sa colère ou de ce qu’elle
pense, mais elle ne les envoie pas !
La nouvelle a été écrite spécialement pour le concours. Elle avait la
fin en tête, donc tous les détails devaient correspondre à cette fin.
Il fallait aussi se mettre dans la peau d’une fille de 12 ans et parler
comme elle.
Elle écrit au calme, avec un fond musical, parfois à l’ordi, parfois
au stylo bille. La nouvelle a été écrite environ en trois jours, deux
heures pour le premier jet, puis corrections de mise en page et
d’orthographe. Relecture après 3 ou 4 semaines pour laisser
reposer.
Sa première (et seule) lectrice est Nancy.
Sa profession (chauffeur de bus) ne l’influence pas mais elle est
plutôt littéraire (études de droit) .
C’est probablement un prof, en rhéto, qui lui a donné le goût des
dissertations, du théâtre, des essais…
Elle aime Stephen King (« Cimetière », « Minuit 2 », « Minuit 4 ») et
Amélie Nothomb (« Une forme de vie »).
Pour l’instant, elle lit « Les hommes qui n’aimaient pas les femmes»,
le premier tome de la trilogie « Millenium » de Stieg Larsson.
Pour elle, écrire est à la fois un plaisir, une thérapie, une nécessité,
un partage….
Une hôtesse avait été spécialement prévenue de sa présence et
veillait sur elle.
- Mademoiselle, vous n’avez besoin de rien ? Désirez-vous boire
quelque chose ?
- Non merci.
Au bout de quelques minutes, Hélène sentit ses yeux se fermer.
Fatiguée de la veille car, elle n’avait pas trouvé le sommeil, troublée
par des images de son voyage imminent. Elle finit par s’endormir la
tête contre le siège trop grand pour elle.
Lorsqu’elle rouvrit les yeux, elle se demanda combien de temps elle
avait pu dormir.
Elle se réveilla lentement et essaya de reprendre ses esprits. Elle
regarda autour d’elle … personne. Sans doute s’étaient-ils
levés pour se rendre aux toilettes. Cependant elle vit aussi que les
lumières étaient éteintes. Elle se leva et comprit qu’il n’y avait plus
personne à bord. Elle regarda par le hublot et aperçu le tarmac
sous les ailes de l’avion. Il avait atterri. Pourquoi était-elle restée
là et pourquoi ne l’avait-on pas éveillée ? Ou étaient-ils passés ? Et
Corinne ! Comment allait-elle sortir de l’avion ? Elle n’avait pas de
téléphone, ne savait qui prévenir ni à qui s’adresser !
- Mademoiselle… mademoiselle !
Une voix l’appelait, une voix qu’elle avait déjà entendu… puis
soudain, elle revint à elle.
C’était l’hôtesse de l’air qui tentait de la réveiller.
- Vous vous êtes endormie. Vous faisiez certainement un cauchemar car vous gémissiez depuis cinq bonnes minutes déjà. Vous allez
bien ?
- Oui, oui. Je suis désolée, dit-elle, rassurée que rien n’ait changé
autour d’elle.
La fin du vol se déroula sans incident, Hélène partageait son temps
entre un peu de lecture et son baladeur mp3.
- Mesdames, messieurs, dans un instant nous allons atterrir. Nous
vous demandons de bien vouloir reprendre vos places et d’attacher
vos ceintures de sécurité…
C’était une voix féminine qui annonçait aux passagers la fin du
voyage. Hélène referma son sac, et se tint prête pour l’atterrissage.
Une fois l’avion posé, et le débarquement terminé, elle arriva dans
un grand hall, et chercha sa sœur du regard. Elle attendit et regarda
chacune des dames qui passait et qu’elle croisait, mais personne
ne vint. Après une demi-heure, le hall de l’aéroport s’était vidé et
plus aucun passager n’était manifestement attendu. Hélène prit
peur et se pinça cette fois pour être certaine qu’elle ne rêvait pas à
nouveau… mais non, cette fois. Alors son cœur commença à s’accélérer. Elle commença à courir partout et cria le nom de Corinne, mais
personne ne répondit. Soudain, un homme d’une cinquantaine
d’années s’approcha d’elle et lui tapota l’épaule : « Hélène… ? ».
- Oui c’est moi, qui êtes-vous ?
- Je m’appelle Carl.
Il était vêtu de façon ordinaire et il portait un porte-documents en
cuir. Son visage inspirait la confiance et il parlait d’un ton posé.
4
Point commun
27/04/2011 15:37:02
prix du comite de redaction
- Carl… ce nom me dit quelque chose…
- C’est possible, en effet, fit-il évasivement.
- Mais qui êtes-vous ? Vous êtes un employé de ma grande
sœur?
- Euh… oui, on peut dire ça comme ça. Je suis une sorte de
conseiller. Venez, suivez-moi, dit-il en commençant à s’éloigner.
- Mais où est ma sœur, et où m’emmenez-vous ?
Elle se mit à le suivre mais avec hésitation, puis s’arrêta quelques
pas plus loin.
- Répondez-moi ! Je n’irai pas plus loin, cria-t-elle.
- Ecoutez, je sais que cela peut vous paraître étrange, mais vous
devez me faire confiance.
- Je regrette mais je ne vous connais pas. Et puis ce n’est pas ce
qui était prévu, je veux voir ma sœur, et je vais crier très fort si
elle n’arrive pas tout de suite !
L’homme sourit et revint vers elle.
- Très bien, dit-il, je vois que vous êtes une jeune fille très
prudente et c’est bien. Alors je vais essayer de vous expliquer,
mais je ne peux pas tout vous dire pour l’instant. Je suis envoyé
par la « famille » de votre sœur et j’ai une tâche à remplir. Ecoutez
attentivement : j’ai une série de trois enveloppes à vous remettre. Je ne pourrai malheureusement vous délivrer ces enveloppes qu’une par une, et ce à chaque fois que nous aurons atteint
un certain point de notre route. Car nous avons des étapes à
franchir. C’est une sorte de jeu de piste si vous voulez.
- Un jeu de piste ? Mais pour quelle raison ? Et vous ne m’avez
toujours pas dit où est ma sœur !
- C’est précisément le but de ce jeu : c’est de vous donner la
réponse à cette question.
- Mais qu’est-ce qui me dit que vous n’êtes pas un inconnu mal
intentionné ? Avez-vous la preuve que vous êtes bien envoyé
par notre famille ?
L’homme se mit à nouveau à rire, et cette fois, décida de sortir la
première enveloppe de sa mallette :
- Voici justement votre première étape franchie : vous deviez
être méfiante de me demander un indice vous incitant à me
faire confiance.
Il lui tendit la missive. Hélène la saisit. L’enveloppe qu’elle
tenait dans sa main était une grande enveloppe blanche et toute
simple, il n’y avait pas de timbre dessus, mais elle était fermée.
On pouvait y lire « Hélène-I », en écriture calligraphiée. Au dos, il
n’y avait pas de nom d’expéditeur.
Et bien allez-y, ouvrez-là, dit l’ homme.
Hélène s’exécuta. Elle sortit de l’enveloppe une feuille de papier
à entête :
Cabinet C. Bauwer,
Consultant coaching et thérapeute,
Australia Square,
154 George Street La City, Sydney NSW
–
350 Rue St Honoré,
75001 Paris.
Elle prêta une attention particulière à l’entête et vit qu’il s’agissait du nom de Carl. Elle commença la lecture de la lettre et
reconnut immédiatement l’écriture :
«Chère Hélène,
Tout ceci doit te paraître bizarre pour l’instant, mais tout va
s’éclaircir très vite, ma chérie. Ce que tu es en train de lire est
écrit pour ton bien et celui de ceux qui t’aiment. Cela aura pris
beaucoup de temps, mais tu comprendras plus tard que c’était
nécessaire. Je sais que tu n’auras pas confiance en ce monsieur,
Carl. Alors s’il te plait, sache que ce qu’il fait est pour ton bien et
qu’il ne te veut aucun mal. Je te prie de suivre ses recommandations. Tout sera vite terminé. Pour que tu puisses véritablement
avoir confiance, et que tu saches que c’est bien moi qui t’écris
ceci, voici le dessin que tu m’as fait deux jours avant ton départ
en Australie. Je t’embrasse très très fort, et te souhaite un bon
voyage, ma chérie».
La lettre était signée « maman qui t’aime », mais elle n’était pas
datée.
Le dessin qui était joint à la lettre était bien le sien : elle avait
dessiné un oiseau, une mouette, l’oiseau préférée de sa maman,
et on pouvait lire : « je prends mon envol mais te reviens très
vite maman. Je t’aime », signé Hélène. Elle ne prêta pas plus
attention que cela au dessin, mais celui-ci était abîmé et jauni.
On aurait dir qu’il avait vieilli.
Hélène glissa le papier dans l’enveloppe.
- C’est le papier de votre cabinet ? « C. », c’est vous ?
- Oui tout à fait, fit-il. J’ai un cabinet à Paris et l’autre en Australie,
et il m’arrive de faire le voyage entre les deux pour affaires.
- Je peux le garder ? demanda-t-elle.
- Bien sûr répondit Carl. Est-ce que vous acceptez de me suivre
maintenant ?
- Selon cette lettre, c’est ce que j’ai de mieux à faire, alors
allons-y. Où m’emmenez-vous ?
- Nous devons nous rendre au bureau de votre sœur. Il se trouve
à quelques kilomètres d’ici. Nous allons prendre un taxi, venez.
Hélène le suivit, mais resta sur ses gardes.
Elle regarda à nouveau la lettre de sa maman pour reprendre confiance et chassa les questions de sa tête. Après tout si
maman l’avait dit …
Ils prirent un des taxis qui patientaient à la sortie de l’aéroport.
Carl indiqua au chauffeur le lieu de leur destination, et le nom
de la boite de publicité de sa sœur : Notoriety Flash Inc. Ils
arrivèrent en une petite demi-heure devant un énorme
bâtiment vitré qui s’élevait sur une trentaine d’étages. Ils entrèrent dans le bâtiment et se dirigèrent vers l’accueil. Carl s’arrêta
et parla à voix basse :
- Voici la prochaine étape. Je voudrais que vous vous présentiez
à l’accueil et que vous demandiez à parler à votre sœur.
- Pourquoi ne venez-vous pas avec moi ?
- Ce n’est pas à moi de le faire, mais à vous. Il vous appartient de
prendre enfin conscience, et seule.
Hélène, interrogative, ne se fit pourtant pas prier, impatiente
qu’elle était de retrouver sa grande sœur. Elle se dirigea vers
l’accueil, et demanda :
- Bonjour Madame, je suis Hélène West. Pourrais-je parler à
Madame Corinne West ? Je suis sa petite sœur et elle m’attend.
L’hôtesse d’accueil regarda la petite Hélène et son sourire
s’effaça soudain. Elle demanda à la fillette de patienter quelques
instants et s’éloigna vers l’arrière du comptoir d’accueil. Elle
décrocha un téléphone, prononça quelques mots rapides puis
raccrocha.
L’hôtesse revint vers Hélène et sortit de son espace de travail
pour se rapprocher de la jeune fille.
- Voilà ma grande, il va falloir que tu patientes un peu, mais tu
ne vas pas pouvoir parler à ta grande sœur tout de suite. Quelqu’un va venir te chercher, ne t’inquiète pas. Reste ici. Puis elle
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Point commun
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s’éloigna et reprit sa place à l’accueil.
Carl s’approcha d’Hélène.
- Viens maintenant, suis-moi, dit-il, allons dans son bureau.
Hélène le suivit sans même se poser de question, très intriguée
de l’hôtesse d’accueil. Ils prirent un ascenseur vers le 30ème étage.
Une fois arrivés, ils se dirigèrent vers le bout du couloir où se
trouvaient le bureau de Corinne. Un employé des services techniques était en train de décoller les lettres qui ornaient la porte vitrée
du bureau. Hélène courut vers ce dernier en criant « Hé, mais que
faites-vous?». L’employé leva les yeux de sa besogne et vit Carl qui
suivait de près la jeune fille. Il fournit alors l’explication suivante:
on lui avait sommé de changer le nom inscrit sur cette porte par
un autre nom que ni lui, ni Hélène ne connaissaient. Carl savait
de qui il s’agissait mais n’en dit rien. L’entreprise avait changé de
directrice. Mais il ne pouvait en donner les raisons, qui lui étaient
inconnues.
Hélène se retourna vers Carl interrogative. Elle n’y comprenait plus
rien et se mit à pleurer. Carl remercia l’employé, il prit Hélène par la
main et ils quittèrent le bâtiment discrètement.
Une fois dans la rue, Carl proposa à Hélène d’aller boire un soda au
café du coin. Ils s’installèrent en terrasse, et Carl se lança dans une
nouvelle explication.
- Hélène, jusqu’ici, vous avez compris que vous devez me faire
confiance, mais vous vous demandez ce qui se passe, et je comprends très bien, mais il faut encore un peu de patience. Ce à quoi
vous venez d’assister était la deuxième étape : il fallait que vous
compreniez que votre sœur n’a pas pu se rendre à ce rendez-vous.
Votre sœur ne travaille plus dans cette entreprise, et il y a de cela
plusieurs jours déjà. Je dois maintenant vous remettre la deuxième enveloppe qui vous est destinée.
Il tendit à Hélène la lettre tout droite sortie de la mallette en cuir.
Plus la journée avançait, plus le visage d’Hélène se décomposait.
Elle comprenait que sa sœur avait manqué le rendez-vous, qu’elle
ne travaillait plus dans la boite Notoriety Flash Inc. Peut-être la
lettre qu’elle allait lire allait-elle l’éclairer.
Elle ne fit pas attention, mais cette lettre n’était pas scellée, et comportait un timbre oblitéré. Elle en était le destinataire, et l’adresse
libellée sur l’enveloppe était celle de ses parents, à Paris. La lettre
était du 13 décembre 1995, soit 10 jours plus tôt. Elle commença
la lecture :
« Ma puce,
je suis très heureuse que tu viennes me rendre visite !
Tu m’as terriblement manqué, et il me tarde de pouvoir passer
du temps avec toi ! Tu verras nous irons visiter plein de choses, je
te présenterai à mon équipe, je t’emmènerai faire du shopping !
Tu vas adorer. Mais il y a encore quelque chose dont je dois te
parler. Je dois faire un petit voyage quelques jours avant ton arrivée ici. Tu devineras jamais ou je vais aller… allez, allez… bon
je te le dis: je vais faire une promenade en montgolfière ! Ah bon
c’est ton rêve ??... Hé hé ! Et c’est justement pour ça que j’y vais
avant ton arrivée, c’est pour vérifier que la petite escapade surprise que je prépare pour toi se passe dans les meilleures conditions !
J’espère que ça te fait plaisir ma puce, car toi et moi nous allons
faire ce voyage en ballon dont tu me parles tant dans tes lettres !
Je pars deux jours et reviendrai avec une petite surprise pour toi.
Bien vite ton arrivée.
Je te fais mille bisous.
Ta grande sœur. Corinne. »
Hélène ferma l’enveloppe, s’aperçut enfin de l’oblitération de la
lettre ;
- Mais ?? Comment se fait-il que cette lettre soit oblitérée ?
demanda-t-elle.
Carl ne répondit pas tout de suite.
– Venez, allons-y, dit-il, en se levant. Hélène insista pour avoir une
réponse et Carl se retourna puis lui dit : - cette lettre est oblitérée
ma chère parce que vous l’avez déjà lue. Mais je ne vous en dis
pas plus. Continuons s’il vous plait, le temps presse. C’est bientôt
terminé.
Ils sortirent du café et prirent un autre taxi.
Hélène essayait toujours de comprendre la dernière réponse de
Carl.
- Et ou m’emmenez-vous donc cette fois ? dit-elle. J’en ai assez
maintenant, je veux retrouver ma famille, s’il vous plait. Puis elle
se mit à sangloter.
- C’est la dernière étape. Nous touchons au but.
Le taxi s’arrêta une heure et quart plus tard au point culminant
des Montagnes bleues, One Tree Hill, en Nouvelle-Galles du Sud,
à environ 100 kilomètres à l’ouest de Sydney. Ils descendirent de
la voiture et elle admira le paysage alentours. Soudain, Hélène fut
prise d’un immense vertige. Les images dans sa tête se mélangèrent… C’est alors que Carl lui tendit la dernière enveloppe en lui
demandant si elle reconnaissait les lieux. Hélène ne répondit pas
et ouvrit l’enveloppe. A l’intérieur de cette dernière se trouvait une
coupure de presse ainsi qu’une lettre. A nouveau elle retrouva le
papier à en-tête identique à celui de la première enveloppe. Elle
regarda la date de la lettre : le 16 décembre 2010 ? Quinze ans plus
tard ? La lettre était signée... de sa propre main ? Et disait ceci :
« Chère moi,
je sais que tu ne comprends rien à ce qui t’arrive, mais je m’écris
cette lettre à moi-même, et donc à toi. Cette journée que tu viens
de vivre, n’a servi qu’à te raconter une histoire, ton histoire et celle
de ta grande sœur. Afin de t’aider à réaliser et enfin accepter. Il y
a de cela quinze ans aujourd’hui que Corinne a disparu dans ce
tragique accident, et il était temps pour toi de vivre avec. Maman
est avec moi pour l’instant et nous avons toutes les deux rédigé
ces lettres sur les conseils de Carl. Cela faisait partie de notre
thérapie. Je ne t’embrasse pas ce serait ridicule. Mais j’espère avoir
fait ce qu’il fallait. A tout de suite. »
Hélène jeta un œil sur la coupure de presse qui était jointe à la
lettre. Elle relatait l’accident de montgolfière survenu le 16 décembre 1995. Le titre était éloquent : « La directrice de Notoriety Flash
Inc. décède dans un tragique accident. Un défaut technique à
l’origine du drame. » Elle n’eut pas le temps de lire plus loin.
Dans la confusion totale, Hélène sentit ses jambes lâcher, et
perdit connaissance en réalisant qu’elle se trouvait à l’endroit ou
l’accident était survenu… et tomba dans les pommes.
- Un… deux… trois, compta le thérapeute. Puis il frappa dans les
mains. Hélène ouvrit les yeux. A nouveau, elle distingua les lieux et
reconnut le cabinet de son psychiatre, Carl Bauwer. Elle confirma à
l’odeur des vieux livres qui jonchaient les étagères et au calendrier
digital du bureau qui indiquaient « 23 12 2010 »
Ce n’était qu’un voyage intérieur. Sa sœur avait bien disparu 15
années auparavant, dans ce tragique accident. Et elle l’acceptait,
enfin.
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Point commun
27/04/2011 15:37:03
ISoSL
recrutement
des futur(e)s infirmier(e)s
Ce 31 mars dernier, la soirée « recrutement des futurs infirmiers »
a eu lieu au sein d’ISoSL.
À cette occasion, une visite du nouvel hôpital Valdor a été
organisée. Jean-Luc Henry, ingénieur architecte, était leur
guide et a donc pu en « avant première » faire découvrir ce
que sera le futur plus grand hôpital gériatrique de la région.
Les étudiants ont pu se rendre compte de la philosophie
qui se cachait derrière ces murs imposants à savoir : le bienêtre de la personne âgée, cela notamment par des aspects
environnementaux comme l’importance laissée à l’espace et
à la lumière naturelle.
Après cette visite, la soirée a pris une tournure plus conviviale
autour d’un verre de l’amitié.
Les étudiants ont pu poser leurs questions et faire connaissance
avec les différentes directions d’ISoSL
De nouveaux infirmiers engagés d’ ISoSL étaient également présents
ainsi que nos infirmières ICAN. C’est dans une bonne humeur partagée que cette soirée s’est achevée. On aura pu recueillir quelques
impressions à chaud (merci Virginie, stagiaire « commu ») :
- « Accueil chaleureux » ;
- « Informations claires et précises » ;
- « Les témoignages et la visite sont bien vivants » ;
- « La direction et le personnel se montre ouverts et à l’écoute » ;
- « La visite est intéressante ».
- « Il faisait un peu froid »
À l’année prochaine… Anne-Marie Virzi, Attachée Rh
Le dépistage du patient gériatrique
à risque de déclin fonctionnel via la
grille SHERPA
Statistiques 2010:
L’année dernière s’est avérée comme étant une année propice au
dépistage de nos patients à risque au sein du secteur B d’ISoSL.
Les équipes de soins ont une fois encore, œuvré afin d’accorder à nos
patients hospitalisés, une attention toute particulière quant à leur
prise en charge.
Ciblés comme étant ou non à risque de déclin fonctionnel dans
les 48h qui suivent l’admission, les soins planifiés en concertation
pluridisciplinaire pour ces patients ont été de qualité comme en
témoignent les évaluations d’avant sortie.
Les médecins coordinateurs du programme de soins pour le
patient gériatrique et moi-même tenons, à travers cet article, à
remercier tous les intervenants sans qui cela ne serait pas possible.
Quelques statistiques:
•
Sur 1204 SHERPA encodés, 851 sont des femmes
soit 71%
•
Sur 1204 SHERPA encodés, 385 de plus de 85 ans
soit 35%
> Deux premières statistiques qui témoignent de l’évolution
démographique dans notre société. Les femmes ont une espérance
de vie plus longue que les hommes et nous voyons un pourcentage
non négligeable de personnes âgées de plus de 85 ans !!
Mais aussi >>>>
La thérapie par les sens :
approche de santé innovante…
Quelle jolie pensée.
Couramment utilisés dans différents secteurs tels que le commercial pour vendre, l’aromathérapie, la luminothérapie et la chromothérapie sont devenues sur quelques années des concepts
incontournables dans notre société.
Centrer la lumière sur un objet, vous donne envie de le regarder,
entrer dans un magasin qui sent bon, vous donne envie d’y rester,
un environnement adéquatement coloré vous apaise et/ou vous
dynamise.
Comment dès lors envisager de construire une nouvelle structure
de soins aussi vaste que le nouveau Valdor sans tenir compte de
cet aspect novateur ?
Dans le secteur de la santé, l’aromathérapie est déjà utilisée pour
apaiser le patient douloureux. On sait également, que le choix de
l’éclairage et des couleurs suscitent des comportements liés à la
santé chez la personne.
Se fixer comme défi d’identifier l’impact que pourrait avoir ces
trois approches combinées sur notre bien être et sur celui des
personnes âgées que nous côtoyons au quotidien est donc
naturellement, une perspective qui nous réjouit.
Le projet de la thérapie par les sens poursuit deux objectifs :
-
Créer un environnement architectural propice au bien être tant des patients que du personnel.
-
Faciliter l’émergence et le développement de projets thérapeutiques .
Si l’envie vous vient de prendre part et/ou de nous faire
partager vos expériences, contactez-nous ! Le Docteur AnneFrançoise Oger et moi-même nous feront une joie de vous
renseigner.
Nicole Renier, infirmière chef de services
•
63% des patients dépistés ont chuté;
•
29% des patients dépistés se perçoivent en mauvaise santé !
•
39% des patients dépistés ont un score MMS-R < 15.
•
69% des patients se disent autonomes pour utiliser le
téléphone. (échelle de Lawton)
Des chiffres qui en terme d’objectifs, nous ont permis de mieux
cibler nos actions.
Ils sont évidemment disponibles en détail pour les personnes qui
seraient désireuses d’en savoir un peu plus.
Vous pouvez donc me contacter au 0491/616.390.
De nouveau, un tout grand merci pour le travail effectué et
ensemble, faisons encore mieux en 2011.
Nicole Renier, Infirmière chef de service,
Coordinatrice du PSG
7
Point commun
27/04/2011 15:37:06
ISoSL
la force tranquille
Manquent sur la photo:
Ils patrouillent, ils observent, ils surveillent, donnent des renseignements
et des conseils, sécurisent, interviennent...
Ils sont discrets mais on peut toujours compter sur eux...
M.V.
Ce sont les vigiles d’ISoSL.
comment le service fonctionne-t-il ?
Le service interne de gardiennage a pour mission et comme objectif principal : l’amélioration de la
sécurité sur les sites ISoSL.
pour le secteur B
Georges Beldjoudi
El Yazid Boudlal
Robert Carillo-Garrido
Marc Chartry
Pierre Kabwé
Alain Matthys
Pierre Proesmans
Pour le secteur A
Vincent Goorickx
Jean-Pierre Massart
Mbo Mubiangata
Léon Valle
Marcel Vandenbempt
La sécurisation des sites est effectuée :
°) Par une garde statique et/ou mobile, selon les sites et les périodes.
°) Par ronde tant à l’intérieur qu’à l’extérieur des différents bâtiments (parking, voie d’accès, jardins,…).
°) Par l’application de procédures et plans de travail spécifiques au service repris dans divers
documents de service, et sur demande.
°) Par observations des événements internes et externes et l’analyse des éléments observés. Déceler des indices susceptibles d’anticiper la découverte de faits en cours et de prévenir la personne, le service ou le(s) responsable(s) concerné(s) par ces faits ; ces éléments seront consignés dans un
rapport de garde destiné à la direction du service.
Le service interne de gardiennage est soumis à la législation spécifique au secteur du gardiennage (loi du
10 avril 1990 sur la sécurité privée).
Le service fonctionne de la manière suivante :
Agents Statiques :
Site Valdor : Sécurisation des biens et des personnes, 2 pauses: 6H30 à 14H30 et 14H30 à 22H30,
le week-end: 7H à15H et 17H30 à 22H30.
Site Pt Bourgogne : Sécurisation des biens et des personnes, 3 pauses: 6H à14H, 14H à 22H et
22H à 6H (7j/7j).
Site Pèri : Sécurisation des biens et des personnes, 2 pauses: 6H30 à 14H30 et 14H30 à 22H30,
le week-end: 7H à15H et 17H30 à 22H30.
Site Agora : Sécurisation des biens et des personnes, 3 pauses: 6H à14H, 14H à 22H et 22H à 6H (7j/7j).
Les agents sur les sites Pèrî/Agora travaillent de plus en plus en collaboration « transversale ».
Agents mobiles :
Sécurisation des biens et des personnes sur les différents sites ISoSL de manière mobile. 2 pauses : 15H à 23H et 23H à 7H.
Ils effectuent une ronde de sécurisation sur chaque site ISoSL (principalement secteur B et C) et sont appelés en cas d’urgence et ceci sur tous les sites ISoSL, donc ils peuvent également être appelés en renfort pour une urgence sur le Petit Bourgogne ou Agora.
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Point commun
27/04/2011 15:37:06
le service interne de gardiennage
De gauche à droite au premier rang: Karem Sulaiman, Joseph Laera, Robert Lardot, Joël D’or, Jean-Michel Klue, Patrice David, Sébastien Shepers, Eddy
Englebert et Bernard Rinaldi (Responsable).
Au secon rang: Michel Simon, Philippe Marx, Maurice Ketin, Pierre Thecheur, Fabrice Roloux, Marc Stilmant, Kevin Peis, Richard Thonnard, Joseph Gembiski, Guy Hakir, Marc Roultiaux et Raphaël Galoche (Chef d’équipe).
Mbo Mubiangata
«Ce qui me plaît dans ce métier ?
La diversité des tâches. On n’est pas dans la
routine, chaque jour est différent et il n’y a
pas de monotonie.
Et ce qui me déplaît: Lorsqu’on est en
intervention et que le matériel manque ou
tombe en panne.
Le plus difficile, pour sûr c’est le climat,
l’hiver dernier n’a pas été du gâteau.
Et vous voulez une anecdote ?
J’ai été traité de «sale noir» par
une patiente que j’avais surprise
en train de boire de l’alcool. J’ai
fait profil bas et quelques jours
plus tard, elle est venue s’excuser. Ça
c’est une preuve de courage !
Maintenant, elle ne passe jamais
sans venir me dire bonjour».
Robert Carillo-Garrido
«Moi, j’aime bien le côté humain, le contact
avec les gens, le personnel ou les patients
et je me sens utile.
Par contre je n’aime pas l’incivisme. On
est tous collègues et parfois il y a aussi un
manque flagrant de considération pour
notre travail.
Je suis d’accord avec Mbo, les conditions
climatiques difficiles sont parfois éprouvantes.
Ce n’est pas à proprement parlé
une anecdote, mais quand j’interviens dans les services pour gérer un
patient difficile, je parviens souvent à
trouver une solution en dialogant, ça
aide le personnel soignant qui vit des
situations difficiles».
El Yazid Boudlal, en patrouille ici avec Patrice David
«J’apprécie les interventions où j’apporte de l’aide aux
gens, où je peux les rassurer.
C’est un métier que j’ai choisi et rien ne me déplaît.
Une difficulté ? On travaille toujours en duo et
lorsque le collègue est de mauvaise humeur, c’est parfois
pénible...
Je connais pas mal de monde en région liégeoise et
j’ai plus facile pour dialoguer lorsqu’il y a un problème.
Lorsque les gens voient que je suis d’origine étrangère
et garde, le rapport est différent et ça aide...».
9
Point commun
27/04/2011 15:37:16
Regroupement
à Agora
service «facturation»
Mi-février, les services de facturation des secteurs A et B
ont été regroupés sur le site Agora.
Le service facturation dispose donc maintenant de tout le
palier du premier étage du pavillon «accueil».
Nous avons rencontré Yvon Humblet, le responsable de ce
département pour comprendre la nouvelle organisation.
M.V.
Point commun: Le service «Facturation» s’occupe de tous les
services d’ISoSL ?
Yvon Humblet: Non, nous nous occupons de la facturation
mutuelle et patients des secteurs A et B; celle du secteur C est faite sur
chaque site.
Il y a toutefois quelques particularités.
Ainsi, pour le secteur A nous faisons la facturation de l’hôpital
(trimestrielle pour Agora et Petit Bourgogne), des MSP (Maison de
Soins Psychiatrique), des HP (Habitations protégées) et des policliniques mais pas celle de START, MASS et des SSM (Services de Santé
Mentale).
Pour le secteur B, nous faisons celle de l’hôpital (mensuelle pour Valdor
et Pèrî), des policliniques et des 2 MRS (Maison de Repos et de Soins):
les Murlais et les Tournesols qui dépendent du secteur B.
Pc: Comment ça fonctionne ?
Y.H.: Tout ce qui doit être facturé se retrouve sur des bandes magnétiques
envoyées aux Mutuelles, ce sont elles qui permettent à ISoSL d’être payé.
Actuellement, la facturation est de plus en plus informatisée par
l’intermédiaire du logiciel CARENET mais ce uniquement pour les
hôpitaux et les policliniques
Nous sommes donc en pleine phase de mise en place.
Interrogés à distance, les serveurs des Mutuelles donnent leur
accord pour les admissions, ce qui augmente l’efficacité et la rapidité
du système.
L’agent d’accueil n’a plus qu’à pousser sur un bouton lors de
l’admission, un message est créé, envoyé à la mutuelle et un
dossier est officialisé directement. Cela permet aussi un contrôle plus
pointu des organismes assureurs.
Céline Hendrickx, Yvon Humblet et assise Corinne Quitin
Pour le recouvrement et les acomptes, nous avons Sabine Delfosse
(recouvr. sect A) et Chantal Lottin (recouvr. sect B); Miette De Cock
(acomptes sect A) et Aurélie Dupont (acomptes sect B).
Elles font ou feront de la permanence sur les différents sites, ce qui
nous permettra d’avoir une meilleure vision financière lorsque le
patient est hospitalisé.
Il est bien plus facile d’intervenir sur les problèmes financiers lorsque
celui-ci est présent.
Nous avons aussi Claire Froidbise (MSP + organismes spéciaux hors
mutuelles: INAMI, Assurances...). Elle est pensionnée le 1er mai et sera
remplacée par Céline Cléseur (1/2 pour MRS et 1/2 MSP) en duo avec
Ariane Wimotte (CPAS tous sites et org. Sp.).
Dans le troisième bureau: Christiane Lottin (correction fact. Hôp. sect.
B et Polycl.) avec Claudine Dorée (correction fact. Hôp. sect. A).
Simone Uhoda s’occupe de l’encodage des polycliniques et de l’envoi
de la facturation.
Christian Sternon a en charge l’encodage de la facturation B
et des kinés tandis que Christian Dubois s’occupe du logiciel
CARENET et de la mise en place de la nouvelle procédure de facturation
informatisée.
Pc: Les agents ont été regroupés en trois bureaux ?
Y.H.: Oui, je voulais mettre les mêmes méthodes de travail dans les
différents hôpitaux tout en gardant leurs spécificités.
Ainsi, les agents de la facturation travaillent «en doublette».
Céline Hendrickx (Sect B) travaille avec Corinne Quitin (Sect A) pour
le courier entrant, la répartition, le secrétariat du service et pour les
«comptes recettes» de chaque hôpital.
Miette De Cock, Ariane Wimotte, Sabine Delfosse
et assise Chantal Lottin
Pc: Et lorsqu’on envoie les factures ?
Y.H.: Là, tout le monde s’y met puisqu’il y a mensuellement +/- 800
envois pour les polycliniques et +/- 700 pour l’hôpital du sect B et
que viennent s’ajouter les factures trimestrielles du sect A.
10
Point commun
De g. à dr. Christian Dubois, Christiane Lottin, Simone Uhoda,
Céline Cléseur, Christian Sternon et Claudine Dorée
27/04/2011 15:37:23
,
le directeur medical
des cliniques valdor - peri
,
,
,
Secteur B
À l’automne dernier, Flash Inter, le journal des Intercommunales
liégeoises consacrait un article à l’occasion de l’entrée en fonction du
Docteur Christian de Landsheere à la Direction médicale des Cliniques ISoSL
Valdor et Pèrî.
Un semestre plus tard, nous l’avons rencontré pour dresser un premier
bilan et mieux connaître l’homme qui se cache derrière le titre.
Antoinette Liébecq
Point commun: Quel premier bilan tirezvous après un peu plus de six mois dans
la fonction?
Docteur C. de Landsheere: Le premier bilan est
positif.
La perspective de pouvoir disposer de
nouveaux bâtiments sur le site du Valdor dans
un peu moins de deux ans a favorisé la mise
sur pied de nombreux projets caractérisés par
une approche interdisciplinaire impliquant la
participation active du corps médical et du
personnel de soins, toutes catégories confondues, sous la coordination générale de la Direction.
Le premier travail a porté sur l’amélioration des
modalités d’admission des patients qui nous
sont adressés soit directement par les médecins
généralistes (30 % des entrées) le plus souvent
de l’environnement immédiat, soit par les grands
hôpitaux de la région liégeoise, à savoir en ordre
principal le CHR de la Citadelle, le CHU (sites du
Sart Tilman et de Notre-Dame des Bruyères) et
le CHC. Le but poursuivi sur le site du Valdor est
triple : raccourcir les délais d’admission, mieux
orienter les patients en fonction de données
plus précises transmises soit par fax, soit pour
l’avenir par voie électronique et diriger ces
patients vers des unités de soins de plus en plus
spécialisées, par exemple en gastro-entérologie
(dont l’alcoologie), en onco-gériatrie ou dans
la prise en charge des interventions orthopédiques pour fracture ou mise en place d’une
prothèse. Une démarche analogue est
entreprise sur le site du Pèrî.
P.c.: Parmi les projets développés, pourriezvous en citer un plus particulièrement mobilisateur ?
C.dL: Oui certainement, les conditions générales dans lesquelles les patients sont hospitalisés
prennent une importance croissante, en termes
de confort, de diététique et bientôt d’accès
Internet. Nous travaillons en équipe (nombreux
représentants des deux sites) sur les conditions
d’éclairage – naturel et artificiel, les couleurs qui
décorent non seulement la chambre du patient
mais aussi les couloirs et les lieux de vie tels que
salle à manger, salle de kinésithérapie ou d’ergothérapie. Les patients comme leur famille, leurs
proches et le personnel de soins sont sensibles
aussi aux odeurs ainsi qu’aux diverses méthodes
de relaxation qu’elles soient liées à la musique
(musicothérapie) ou au massage. Pour aborder
tous ces aspects, nous avons mis en place un
Comité « technico-sensoriel », dans une approche innovante de la santé et du bien-être.
Plusieurs groupes de travail ont été initiés sous
la coordination du Docteur A-F. OGER et de Mme
N. RENIER, infirmière chef de service. Il sort du
cadre de cet interview d’entrer dans les détails
du projet, mais je voudrais insister sur un aspect
essentiel : l’ensemble de la démarche poursuivie
vise au bien-être du patient, à tous points de
vue, à lui prodiguer des soins de qualité toujours
réévaluée, que ce soit en terme « technique » ou
en terme relationnel.
La taille de l’Institution, sur le site du Valdor
comme sur le site du Pèrî, est optimale pour
se rapprocher le plus possible de conditions
proches de la vie au domicile : on reste «en
famille». C’est aussi un but recherché de façon
systématique : favoriser le retour à la maison en
premier lieu et ne se tourner vers des maisons
de convalescence ou de repos, que dans un
second temps s’il s’avère que c’est la meilleure
solution.
P.c.: Au travers de vos réponses, on devine
chez vous une « fibre humaine ». Pouvezvous, en quelques mots, nous dire quel homme
vous êtes, en-dehors des aspects strictement
professionnels, comment vous occupez vos
loisirs et quels sont vos hobbies ?
C.dL: C’est une question vaste qui emmène bien
loin … Je vais donc essayer de me limiter à
l’essentiel.
J’aime la vie sous tous ses aspects : familiaux,
relationnels, culinaires, culturels et sportifs.
Avant tout, j’aime écouter chacun, quel que
soit son métier et la place qu’il occupe. Que
ce soit dans le milieu hospitalier ou en dehors
de celui-ci, chacun a son parcours, des messa-
ges à délivrer, sources d’enseignements et de
réflexion. Dire bonjour à tous ceux que l’on croise
est important parce que c’est le premier pas vers
la communication et c’est aussi une marque de
respect, valeur à laquelle je tiens beaucoup.
J’aime aussi discuter dans un but constructif:
toujours chercher à progresser, à faire mieux.
Les loisirs sont nombreux : esprit avant tout
curieux, j’aime lire que ce soit de la littérature
dite classique, de la poésie ou des romans
policiers, avec, à ce niveau, une nette préférence
pour Georges SIMENON : soyons liégeois !
J’aime aussi voyager parce que découvrir
parfois pas très loin de chez soi de nouveaux horizons et rencontrer des personnes de profession
différente, d’autres cultures et d’autres ethnies
est toujours enrichissant.
Au niveau sportif, c’est certainement la pratique du cyclisme en « cyclotouriste » qui m’a
procuré le plus de plaisirs, joies et satisfactions,
outre le côté découverte. C’est aussi l’occasion
d’être avec ses amis et de «mordre sur sa chique»
quand le parcours devient difficile, dans les côtes
par exemple ou à l’occasion de longues étapes,
au-delà de 100 km. Arriver au sommet du Mont
Ventoux, terminer dignement Paris-Roubaix ou
Milan-San Remo, restent des souvenirs d’intense émotion. La pêche à la mouche, la marche
au sens promenade et rêveries, la pétanque, la
natation et dans le passé, l’équitation figurent
parmi les sports exercés sans oublier la pratique
du football, d’abord au sein d’une équipe dans
les Ardennes et puis avec la «petite famille», avec
un plaisir sans cesse renouvelé. Il reste aussi à
perfectionner l’aptitude à «jogger», en prévision
des prochains événements sportifs organisés en
interne.
P.c.: Revenons au plan professionnel, quel est
votre souhait, votre vœu principal ?
C.dL: Mon objectif essentiel est de bien faire
mon métier, en favorisant l’esprit d’équipe,
ce qui n’est pas toujours facile. Je profite de
l’occasion pour souligner la motivation exceptionnelle de la majorité des professionnels, toutes
catégories confondues et pour les en remercier. En plus d’un voeu, une volonté : combattre
toute forme d’individualisme «anti-institutionnel», à la recherche d’une plus grande harmonie dans le travail, par la communication et le
dialogue ouvert et ce, dans un souci constant de
progrès.
11
Point commun
27/04/2011 15:37:27
Doux
séjour
, ,
,
,
generations
fete
C’est dans le cadre de l’opération « Carrefour des générations » lancé par la commune d’Herstal, que le
Doux Séjour a organisé sa journée « portes ouvertes » le samedi 2 avril dernier.
Trinidad Cortes Cervilla
Cette opération devait faire découvrir différentes activités «générations confondues» au grand public.
L’équipe «animation», toujours très dynamique au DOUX SEJOUR, s’engagea alors
dans cette organisation et devint donc « ambassadeur des générations ».
Les invitations étaient lancées pour l’activité « Gym Douce en musique ».
Les animatrices avaient confectionné des gaufres et prévu un verre de l’amitié pour
toutes les personnes qui se présenteraient à cette journée de fête.
Le personnel répondant toujours présent transforma la salle à manger en salle de
gymnastique.
Tout était prêt pour 14h et les visiteurs commençaient à se présenter.
Les kinés ont alors commencé la gym douce avec les résidents et les visiteurs, le
tout sur un rythme de musique.
Ce fût une journée extraordinaire et c’est ainsi que petits et grands se sont amusés,
toute génération confondue.
L’opération ne demande qu’à se renouveler chaque année.
,
,
chasse aux oeufs au domaine des bles dores
Ding, dong !!! Entendez-vous le son des cloches ?
Ce 9 avril, elles sont venues à la maison de repos.
Pendant quelques heures, nous avons eu un élan de
jeunesse. Nos petits enfants encadrés des résidents
couraient partout dans le jardin à la recherche des œufs.
Car les cloches en avaient déposés dans les moindres
recoins.
C’est sur une mise en commun et un petit verre de
limonade que notre après-midi ensoleillée s’est terminée.
À l’année prochaine pour une nouvelle chasse.
Gabrielle Gérard
Petits et grands étaient au rendezvous pour la traditionnelle chasse
aux oeufs.
12
Point commun
27/04/2011 15:37:39
Résidence du
chemin de Loncin
Salon ansois des seniors
Comme chaque année, notre Résidence était représentée au Salon des Seniors.
Une équipe de choc y accueillait les nombreux visiteurs.
Des nouveaux folders, réalisés en collaboration avec la
Cellule Communication, concernant notre RésidenceServices ainsi que notre accueil de jour étaient à la disposition des Seniors.
Cette opportunité nous a également permis de présenter une des activités proposées à nos résidents: le déco
patch qui consiste à customiser des figurines de plâtre ou
de carton à l’aide de petites pièces de papier collées.
Ce fut un agréable moment pour tous nos collaborateurs
et c’est avec une infinie fierté que nous avons, encore une
fois, remporté un énorme succès.
Livia Vandenbemden
Sabine Arnone et Livia sur le stand «Résidence du Chemin de Loncin»
le ptit journal de welkenraedt
Début avril, le n°1 du «Ptit Journal» de la Résidence
St Léonard à Welkenraedt est sorti de presse.
Projet élaboré par notre équipe animation, ce journal est
un trimestriel crée avec l’aide des résidents (participation à
l’élaboration d’articles).
Il est distribué aux résidents, au personnel et à certaines
personnes extérieures qui participent à la vie de notre MR.
Il contient un édito de la directrice, des articles sur
certaines animations et sur les sorties ou sur des thèmes tel
le carnaval.
On évoque certains points de la vie des résidents
(nouveaux arrivés, événements tels que l’anniversaire d’une
centenaire...).
On y trouve aussi une recette de cuisine, des blagues et des
jeux.
Jean Delhez
humour
!!!! PROBLEME DE TOILETTES !!!!
!!!! AU DOUX SEJOUR !!!!
Il y a peu, le personnel du Doux Séjour se plaignait du manque
de toilettes réservées aux travailleurs.
La réponse de la direction ne se fit pas attendre et voici, en
image comment le problème a été résolu.
NO COMMENT !!!!! HA HA HA
Trini, animatrice
13
Point commun
27/04/2011 15:37:45
,
Jeu de rôle
xavier, un «mechant»
Ne vous fiez pas à l’apparence de Xavier Paulis...
Il semble doux et gentil, mais en fait c’est un «grand méchant» !!!
Découvrez avec lui l’univers des jeux de rôles «Grandeur nature».
Joëlle Wauthier
Bonjour amis isoséliens et autres.
Dans ce parcours d’artiste, je voudrais vous présenter Xavier, originaire de Spa,
26 ans et qui a gardé une âme d’enfant.
Il a commencé des études d’infirmier à Verviers mais n’a pas terminé sa
3e année ... disons qu’il prend une année sabbatique avant de remettre du
coeur à l’ouvrage.
Il a tout d’abord commencé sur le site Valdor, salle 41, en juin 2009 et à l’heure actuelle, il
travaille comme aide-soignant en psychogériatrie sur le site Pèrî en attendant de
reprendre ses études.
Nom du personnage:
THYPHODIUS
Type de personnage:
GUERRIER MAGE
Arme:
HALLEBARDE
Fonction:
GÈRE LE COMMERCE DE
LA FACTION DU LOTUS NOIR
En dehors de ses activités professionnelles, Xavier se passionne pour la lecture,
le vélo et les jeux de société en tous genres qui lui ont permis de voyager dans de
nombreuses villes européennes (Madrid, Paris ...). Il est vrai que cet épicurien de
nature a accumulé au cours de ces dernières années de multiples voyages aux quatre
coins du globe au cours desquels il a fait de belles rencontres et de beaux festins.
Il s’adonne également aux jeux de rôles « grandeur nature ». Tout ceci a commencé à
l’âgé de 16 ans ( avec l’accord parental obligatoire ) et son groupe d’amis d’enfance
s’était fabriqué des costumes à l’aide bouts de tissus, de lino... Mais au fur et à mesure,
le groupe, anciennement « amateur », s’est de plus en plus développé pour atteindre
environ 70 personnes et ils se sont regroupés en ASBL afin d’acquérir la logistique
nécessaire (tente, costumes, nourriture, ...) et un confort minimum pour jouer le
« groupe des méchants » dont il fait partie.
Pour les novices en la matière, et je pense en faire partie, voici quelques rudiments du
jeu de rôles « grandeur nature ».
C’est un jeu dans lequel les participants interprètent physiquement des
personnages. Ils improvisent les
comportements de leur personnage et interagissent entre eux selon
une situation prédéfinie. Un « grandeur nature » ne s’adresse pas à un
public extérieur mais à ses participants qui sont à la fois les acteurs et les
spectateurs du jeu.
14
Point commun
27/04/2011 15:37:55
»
grandeur nature
Les comportements peuvent être interprétés en suivant des règles de simulation.
Par exemple, le combat peut être simulé au moyen de codes précis et de l’usage d’armes factices. Un « grandeur
nature » peut nécessiter que ses joueurs se costument et évoluent dans des décors propres à la situation de jeu (comme un
château pour une époque médiévale).
Le but du « grandeur nature » n’est pas de gagner ou de perdre, mais de prendre du plaisir du fait de jouer.
C’est en 1973 que naît « Donjons et Dragons », premier véritable jeu de rôles dont le succès ira grandissant jusqu’à nos
jours. « Donjons et Dragons » dont les événements sont racontés et imaginés, tandis que les actions sont résolues par des
jets de dés suivant une table de cotation pré-établie.
C’est un peu plus tard, au milieu des années 80, que le jeu de rôle « grandeur nature » émerge. Dans un premier temps,
le « grandeur nature » s’inspire directement de jeux de rôles sur table tant au niveau des univers médiévaux fantastiques
que des règles.
Le jeu de rôles « grandeur nature » s’adresse à un très large public. La plupart
rassemble des participants dont l’âge varie de 16 à plus de 40 ans. Ce loisir n’est
pas réservé à une certaine catégorie socio-professionnelle puisqu’ouvriers,
étudiants, chômeurs et cadres s’y fréquentent indistinctement.
En fait, le jeu de rôles « grandeur nature » s’adresse surtout à un public dont
l’esprit pourrait se caractériser de la manière suivante : ouvert, imaginatif et
ludique. Le maître-mot serait le fairplay.
Le jeu de rôles « grandeur nature » auquel participe Xavier s’appelle AVATAR
(Autre Vie Autre Temps Autre Réalité) et ce déroulera le dernier week-end de
juillet à Hensies entre Valenciennes et Mons avec plus de 2500 personnes dont
1500 joueurs.
Avis aux amateurs. Vous pouvez vous y rendre le dimanche 31 juillet, de
préférence costumés, afin de vous rendre compte de l’ambiance et suivre les
aventures du «méchant» Xavier.
Lien internet de la fédération belge si ça vous intéresse: www.larp.be
15
Point commun
27/04/2011 15:37:59
les uns et les autres...
les embauches
LE VALDOR
Patricia UMBA KIMUENDE, ouvrière
Alice KIBIRA, ouvrière
Chantal BEERDEN, ouvrière
Jonathan PIRONNET, ouvrier
Adrien BOWE, ouvrier
Laetitia ETIEN, infirmière bachelière
Leatitia RONCONI, aide-soignante
Fabienne BOURGEOIS, aide-soignante
Virginia DELHAYE, aide-soignante
Zelijka RADAN, infirmière brevetée
Naima OUAZIZ, aide-soignante
Séraphine YANKULIJE, infirmière bachelière
LE PETIT BOURGOGNE
Marie PETIT, ergothérapeute
Danielle PEIGNEUX, infirmière brevetée
Brahim DAOU, ouvrier
Nazife OZDEMIR, ouvrière
LES SAULES
Christina MANISCALCO, aide-soignante
Evy DUBOIS, aide-soignante
Francine DUBOIS, infirmière brevetée
Jennifer GUARANO, aide-soignante
Célia GEUVENS, assistante logistique
LE PÈRÎ
Daté HOUEDAKAR, ouvrier
Nadine ROGGEN, ouvrière
Trinidad LECLOU, ouvrière
St LEONARD
Julien ROSIER, cuisinier
AGORA
Elisabeth BODART, infirmière brevetée
Doris ENGLEBERT, kinésithérapeute
Seyda BAYRAM, ouvrière
LES CEDRES
Eve HOUART, aide-soignante
LES ORCHIDÉES
Margarita GARCIA GRANERA, aide-soignante
Carol VAN HECKE, aide-soignante
LE CHEMIN DE LONCIN
Viviane MA’ABA, infirmière bachelière
Lydia GARCIA, infirmière brevetée
Pascasie USABIMANA, infirmière bachelière
Françoise SILEKI, ouvrière
Cécile THIRIONET, employée d’administration
LES CHARMILLES
Benoît BRAUN, éducateur
SSM ANGLEUR
Fanny BELBOUILLE, ouvrière
les naissances
LE VALDOR
Maximilien, le 26 mars chez Valérie PIROTTE
Nikola, le 2 mars chez Sabrina LUGWSKI
LES SAULES
Adam, le 28 février chez Barbara THIELEN
Mathéo, le 13 février chez Rachel HERZET
LE DOUX SEJOUR
Alexis, le 10 février chez Sophie PLATTEAU
Florian, le 6 avril chez Elodie BRAJKOVIC
AGORA
Zoé, le 24 février chez Annick VANWELKENHYSEN
LES TROIS ROIS
Mehmet-Mete, le 15 mars chez Fatma GULDEN
LES BLÉS DORÉS
Devin, le 9 mars chez Geneviève KASSIA
les retraites
LE PETIT BOURGOGNE
Yvon PIERY, le 31 mars
Jean-Pierre WOOS, le 31 mars
LE VALDOR
Charline DUCHATEAU, le 30 avril
Dorénavant, les futurs agents
retraités recevront, avant leur départ, une
lettre leur signalant qu’ils peuvent continuer
à recevoir Point commun à domicile.
La marche à suivre y sera expliquée.
Lainlain,
Ton papa nous a quittés il y a quelques semaines: il a
rejoint ta maman. Ils ont été heureux de se retrouver
mais il leur manquait quelqu’un pour reposer en paix
et c’était toi...
Tes parents en ont parlé à Dieu et comme Dieu sait
où est la place de chacun, il a donné la permission à
tes parents de revenir te chercher.
Même si tu avais ta famille: ta soeur, ton beau-frère
et leurs enfants, tes collègues, tes amis... rien n’aurait
apaisé ta peine.
Maintenant, tu n’es plus seul et nous le savons tous, que
la meilleure des places pour toi n’était plus ici mais auprès de tes parents.
Alors, nous allons essayer de ne pas être égoïstes.
Nous te souhaitons un bon voyage et une vie en paix auprès des tiens.
Nous n’allons sûrement pas t ‘oublier, tu resteras toujours au travail en mettant
ta photo auprès de nous.
Ce n’est pas un adieu, c’est un au revoir...
Tes collègues
16
Point commun
27/04/2011 15:38:00
documentation
Le centre de documentation des secteurs B et C d’ISoSL se trouve dans la médiathèque située à côté
de l’accueil au rez-de-chaussée du Pèrî.
On peut y trouver livres, revues, K7 vidéo, DVD, concernant la médecine, le nursing, l’éthique,
les problèmes sociaux, la diététique, la gestion hospitalière, la psychologie, la kinésithérapie,
l’ergothérapie, la logopédie...
Ces documents ne sont pas en libre-accès.
Pour effectuer une recherche, contactez-moi par courrier interne, par mail ou par téléphone, je vous
préparerai les ouvrages qui peuvent vous intéresser ou je vous fixerai un rendez-vous..
Les agents d’ISoSL peuvent emprunter gratuitement, les étudiants consultent sur place.
Jeanine MALCHAIRE
Pèrî 04/2258711, 04/2258783, [email protected]
Les sommaires de Soins en gérontologie, Soins Cadres, la Revue de Gériatrie, NPG, sont envoyés dans
chaque unité et MR/MRS. Si vous désirez un ou plusieurs articles, il vous suffit de me les demander par
mail ([email protected]) ou par courrier interne.
GENESTE Y./PELISSIER J. Humanitude Ed.Armand Colin 2010
TOMAS YVES La malnutrition du
patient gériatrique, marqueur de
fragilité à l’hôpital. Intérêt des outils
de dépistage. TFE Licence en Santé
Publique. Orientation :section générale et gériatrie. Section: gestion des
institutions de soins. 2008-2009
Soins cadres n° 77
Pédagogie active et attestation
de formation aux gestes et soins
d’urgence.
Acompagnement au changement.
Recherche de concept sur internet,
une approche réflexive.
Evolution de la formation des cadres
de santé...
Dossier: les risques psychosociaux.
Les risques psychosociaux sont
l’affaire de tous.
Les risques psychosociaux au coeur
de la stratégie des organisations.
Risques psychosociaux et certification V2010: une combinaison au
service de l’humain.
Comment donner du sens au travail
des cadres de santé dans un contexte incertain et complexe ?
Les cadres, une catégorie professionnelle de prédilection pour le
stress et le burn-out.
La solitude du cadre de proximité:
un risque psychosocial ?
Aspect juridique du harcèlement
moral au travail dans la fonction
publique.
Quelles conséquences psychosociales de la réforme des études en soins
infirmiers ?
Rôle et missions de la consultation
médicale de santé au travail.
Soins en gérontologie n° 87
Problèmes spécifiques liés au glaucome chez la personne âgée.
Le sens du symptôme: quelle place
pour une thérapie chez la personne
âgée ?
Mise en place d’une structure
ville/hôpital de prise en charge des
patients et de leur famille.
Soigner des patients déments, un
défi à relever.
Orthophoniste auprès des personnes âgées.
Fiches: Les structures de prise en
charge: les soins de suite et de
réadaptation.
Oncogériatrie: les hémopathies
malignes chez la personne âgée.
Dossier: la chirurgie de la personne
âgée.
Les comorbidités comme limites à la
chirurgie de la personne âgée.
Urgences chirurgicales chez le
patient âgé.
L’anesthésie de la personne âgée.
La chirurgie orthopédique chez la
personne âgée.
L’unité péri opératoire gériatrique au
service de soins performants pour la
personne âgée.
Place d’une équipe mobile de gériatrie dans un service de chirurgie.
Soins en gérontologie n°88
Zoothérapie dans un centre de long
séjour.
Un protocole sous forme d’affiche
pour évaluer les risques et fragilités
des personnes âgées en EHPAD.
Professeur d’activités physiques
adaptées en gériatrie.
Lutter contre la maltraitance et
développer la bientraitance.
Dossier: vieillir derrière les barreaux.
Parler au dehors... du dedans.
Vieillir et mourir en prison.
Le Contrôleur général des lieux de
privation de liberté.
Prison et personnes âgées.
Prise en soin d’un détenu âgé, une
équipe déterminée.
Maintenir l’autonomie, un enjeu de
la prise en soins de détenus âgés.
Les besoins des détenus âgés ou
handicapés en Basse Normandie.
Regards croisés sur le grand âge en
prison.
Fiches: L’accueil de jour thérapeutique.
Traitements spécifiques en oncologie et personnes âgées.
Hospitals.be n°2 Vol 9
Un nouveau souffle pour l’ABH.
Un espace enfants dans les services
d’oncologie.
Inflammation, faiblesse musculaire
et fatigue après une intervention
chirurgicale.
Management socio économique des
coopérations interprofessionnelles.
Soins Palliatifs.be n°10
Dossier: l’enfant face à la maladie
grave.
Quels repères pour accompagner
l’enfant confronté à la perte d’un
être cher ?
Le boulversement de l’équilibre
familial.
Particularités du deuil de l’enfant.
La compréhension de la mort et les
principes spécifiques de l’accompagnement de l’enfant en fonction de
l’âge.
Les repères aidants pour les
soignants et les accompagnants.
Littérature pour accompagner les
enfants.
Education santé n°265
L’adolescence et le risque.
Acta neurologica belgica vol 111,
2011-1
Placental growth factor: a tissue
modelling factor with a therapeutic
potentials in neurology ?
The impact of antiepileptic polytherapy on mood and cognitive function.
Nociceptive input transmission in
Huntington’s disease a study by
laser evoked potentials.
Comorbidities in cluster headache
and migraine.
Early ischemic lesions following
hemorrhage: common cold remedy
as protecting factor ?
Santé en Communauté Française
n°6
Cancer colorectal: dépistage.
Suicide des jeunes.
N P G n° 61
Syndrome de Diogène: hypofrontalité fonctionnelle ou organique ?
L’hypocondrie chez la persone âgée.
Traitement de l’hypocondrie chez la
personne âgée.
Hallucinations auditives à début très
tardif: la dépression est souvent au
rendez-vous.
Snoezelen ou les effets de la
stimulation multisensorielle sur les
troubles du comportement chez les
personnes âgées démentes à un
stade avancé.
Approche
psychologique
de
l’accompagnement du sujet âgé en
institution gériatrique.
Evaluation neuropsychologique de
sujets âgés en situation d’illettrisme:
quel impact lors de la suspicion
d’une maladie dégénérative ?
Introduction à la rationalisation de
la pharmacothérapie chez le sujet
âgé.
Healthcare Executive n°57
Bonnes pratiques de NHS concernant le patient chronique.
Guidelines: dans quelle mesure les
directives sont-elles applicables ?
Le point sur l’élaboration du
« paquet pharmaceutique ».
Médicaments innovants: stimuler,
mesurer, valoriser l’innovation pharmaceutique.
Sensibilité à la fraude : radiographie
d’un hôpital.
Construction sur mesure d’un outil
de stratégie hospitalière.
Pérennité des infrastructures et des
bâtiments hospitaliers.
Coopération
inter-hospitalière:
nouvelles sous-traitances et outsourcing.
La forfaitisation all-in des hôpitaux.
Tempo Médical n°331
Que peuvent attendre les patients
des nouveaux traitements de la
SEP?
Insuffisance
veineuse
cérébro
spinale et SEPtembrePropos sur
l’hémoglobine glyquée.
La chirurgie des métastéses hépatiques du cancer colorectal.
Nouveau test pour dépister le
cancer de la prostate.
Nouveau traitement des métastases
osseuses et de la perte osseuse en
cas de cancer de la prostate.
Nouvelles perspectives dans le
traitement hormonal de la prostate
Focus sur l’étude UPLIFT et ses
enseignements.
Le tabagisme en 2010 :les ventes de
tabac à la hausse.
Confluences n°25
Dossier: dans la rue.
Un psychologue en rue: pour quoi
faire ?
Santé mentale, pauvreté et
précarité.
Comprendre la souffrance psychosociale.
Mesurer le lien entre santé mentale
et précarité.
Réseau social + santé.
De la rue au logis, lIHP est un
chaînon d’insertion.
Des professionnels se rencontrent à
la marge.
Les dispositifs de logement...
adaptés ?
Le sans abrisme au féminin ou la
femme « invisible ».
L’exil immobile.
17
Point commun
27/04/2011 15:38:01
ISoSL
un peu de tout
Walibi et ISoSL s’associent afin
de vous proposer des tickets
de réduction pour la saison 2011
Walibi: Aqualibi:
Walibi Pass: Golden Pass: Family Golden Pass: 24,50 € au lieu de 32,00 €
12,00 € au lieu de 18,50 €
49,00 € au lieu de 55,00 €
75,00 € au lieu de 85,00 €
225,00 € au lieu de 265 €
Ceux-ci sont à votre disposition auprès de David Collard
(Cellule communication) au 04 341 79 70 ou d.collard@
isosl.be
Toutes les infos pratiques sont dans l’onglet Actualités
transversales de l’Intranet.
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n
r
jou
Cette année, les poissons d’avril
ont surtout flotté sur le net...
Voici ceux que la rédaction a épinglé:
Bonjour,
Je vous informe que les claviers d’ordinateurs seront remplacés progressivement par une nouvelle technologie ayant fait ses preuves, à savoir
le vocal. Les claviers présents dès le début de l’informatique sont des
nids à microbes, et ne faciltent pas l’encodage des nombreuses données
nécessaires dû à l’informatisation grandissante. Il était temps que les
chercheurs trouvent des solutions de remplacement.
Le nouveau système est basé sur un micro qui permet à l’utilisateur de
dicter ses lettres plutôt que de les taper. Nous sommes conscients que
ce changement induira quelques difficultés au début, mais nous sommes
certains de l’efficacité par la suite.
Pour encoder la lettre ‘A’, il suffit de dire ‘A’, pour encoder la lettre ‘B’, il
suffit de dire ‘B’.
C’est très simple et sa fonctionne parfaitement. Des formations seront
organisées en collaboration avec la cellule formation et des linguistes
externes.
Bien à vous et excellente journée
Philippe Meyers, Directeur Informatique ISoSL
Pour détendre les patients le service de physio innove !!
Journée Pêche
Nous avons mis quelques truites dans la piscine du Valdor ;
les patients pourront taquiner le poisson toute la journée…
Il paraît que la pêche est excellente pour tous les patients
anxieux et fibromyalgiques que nous recevons.
Paul Bovy, Physiothérapeute
18
Point commun
Au vu des diverses études scientifiques attestant du bienfait de
la sieste, il est décidé, dans un souci d’optimiser l’efficacité de
chacun au travail, d’introduire une pause d’une heure de sieste
suite à la pause de midi. Les locaux de relaxation non utilisés
pour les patients à ces heures seront équipés de hamacs et
fauteuils de relaxation disponibles à l’ensemble du personnel.
Des aquariums intégrés dans les murs favoriseront la relaxation.
Excellente journée.
Nicole Demeter, Directrice du secteur A
Mesdames, Messieurs,
Le service facturation Isosl sera exceptionnellement
fermé toute cette journée.
En effet, en concertation avec la Direction Générale,
une excursion à la mer a été programmée pour tous les
agents du service.
Consciente des énormes efforts consentis par toute
l’équipe, celle-ci a décidé qu’une journée de délassement complet nous ferait le plus grand bien.
En vous remerciant d’avance de bien vouloir ne pas
nous téléphoner ou nous envoyer des mails et autres
sms.
Yvon Humblet, Chef de Bureau Facturation
27/04/2011 15:38:02
Les MR
,
rencontre inter-residentielle
À la demande de Monsieur Willy Comblain, l’équipe d’animation de
la Résidence des 3 Rois a regroupé les différentes MR/MRS d’ISoSL.
Sept maisons ont répondu à l’appel. Ainsi, les 3 Rois, le Doux Séjour,
le Chemin de Loncin, les Saules, la Résidence St-Léonard, les Blés
Dorés et les Murlais se sont réunis à plusieurs reprises afin
d’organiser un grand goûter de Pâques.
Dix résidents de chaque MR/MRS se sont donc rendus, ce mardi
5 avril, dans les installations de Visé où l’accueil fut fort chaleureux.
Ce « mini-voyage » s’effectuait en bus, l’occasion pour certains de
redécouvrir des paysages.
Arrivés à destination, un résident par maison partage la table des
participants d’autres MR ou MRS. La bonne ambiance monte au son
de la musique !
Beaucoup d‘échanges non-verbaux sont perceptibles (regards,
sourires) mais aussi, les langues se délient afin d’établir le contact et de faire
connaissance.
Le blind test commence : « quelle est cette chanson ? Qui en est l’interprète?»
La compétition bat son plein : la réponse est donnée à cette table …non à
l’autre avant… Ah non ! Ici !
Celui qui a trouvé interprète la chanson au micro qui passe de main en main
pour le plus grand plaisir de tous. Il est très vite accompagné par les autres qui
fredonnent l’air également.
Nous découvrons alors d’excellents chanteurs parmi nos résidents.
Après une telle dépense d’énergie, nos nouveaux « Johnny, Aznavour, Piaf,
Sardou... » dégustent un morceau de tarte et savourent un bon café.
Après encore quelques échanges avec leurs camarades de table, chaque
participant reçoit un sachet d’œufs en chocolat, confectionné par chaque MR/
MRS, souvenir de cette belle après-midi de printemps.
Mais déjà l’heure du retour a sonné. Les impressions de chacun sont plus que
positives. Ils se réjouissent de recommencer une pareille aventure !
Remercions encore la Résidence des 3 Rois d’avoir accepter de conduire ce
projet et d’avoir accueilli tout le monde.
Chantal Yerna
les murlais
,
Élodie Somma, étudiante en logopédie, a réuni 2 générations
dans le cadre de son TFE.
En effet, sa recherche vise à exploiter le langage écrit
grâce à des échanges de courrier et des rencontres entre les
enfants de l’école communale de Bressoux centre et quelques
personnes âgées de la MRS les Murlais.
Au mois de mars, autour du thème du carnaval, la classe
de Mme Marchand nous a rendu visite. Au programme :
chanson d’entrée des enfants, dessins et coloriages tous
ensemble, échanges verbaux concernant les différents
costumes de carnaval, propos retranscris sur un panneau
récapitulatif.
La qualité de l’entraide est étonnante. Les plus jeunes se
montrent fort accompagnateurs, fort serviables et les aînés
fort attentionnés. Beaucoup de bonne humeur se dégage
et cette après-midi, à en croire les différents témoignages,
restera un excellent souvenir pour les deux générations.
,
,
passe + present = futur
par Chantal Yerna
a la rencontre des cultures
Les Murlais ont accepté de collaborer à la mise en place d’un projet proposé
par Francesca Bernacconi, médiatrice interculturelle d’ISoSL.
Il s’agit de permettre aux patients de la MRS et du Centre de Soin de Jour
de découvrir un pays, de voyager à travers son histoire, ses traditions, sa
langue, sa cuisine, … Ceci grâce à des affichages (écrits, photos, traductions,
drapeaux, costume représentatif ) et à une ambiance musicale du pays.
Pour cette première rencontre, nous avons visité la Chine à l’occasion du
nouvel-an chinois.
Autour d’un potage et d’un dîner chinois, nos résidents sont entrés dans
l’année du lapin. Ils ont bien sûr aidé à la préparation de ce repas : lecture de
la recette, découpage et nettoyage des légumes, de la viande…
La fille de madame Y., fréquentant le CSJ, s’est déplacée expressément afin
d’expliquer au mieux les usages chinois. Elle nous a aussi appris l’accent,
l’intonation s’appliquant au vocabulaire et aux expressions.
Chaque résident a pu tenter de répéter les mots.
Espérons que ce projet se continuera longtemps et qu’il nous permettra
de réaliser de riches échanges et de beaux voyages entre les résidents de
différentes origines et leur famille.
19
Point commun
27/04/2011 15:38:07
Qualité
,
vers plus de securite
pour tous
Tous les accident, incident ou dysfonctionnement dont les conséquences sont ou
auraient pu être dommageables, qui révèle un état de risque, d’insécurité ou de non
qualité, pour les patients, les professionnels ou les visiteurs… sont des évènements
indésirables.
Le signalement de ceux-ci se met en place dans notre institution (dans un premier
temps dans les secteurs A et B).
Les coordinateurs Qualité:
Annick Legentil (sect B), Philippe Vanham et Thierry Bauvir (sect A)
Que signaler ?
Des dommages graves
Accident
(ex: fracture du col du fémur suite à une chute)
Des dommages minimes,
réels ou potentiels
Incident
(ex: une erreur de médication qui aurait pu avoir
des conséquences graves)
Une simple anomalie
Dysfonctionnement
(ex: une lampe témoin qui ne fonctionne pas)
Tous ces événements méritent d’être signalés !
Le signalement d’un simple dysfonctionnement permettra d’empêcher un incident plus grave
Pourquoi signaler ?
,
chaque Signalement est un tresor !
N’ayons pas peur d’avoir commis des erreurs...
Profitons de celles-ci pour nous améliorer !
20
Point commun
27/04/2011 15:38:08
‘
Qui signale ?
la securite du patient, cest l’affaire de tous !
L’ensemble du personnel travaillant à l’hôpital peut signaler un événement indésirable.
Le signalement peut être anonyme si le travailleur le souhaite.
Donner son nom permettra d’être tenu au courant du suivi de son signalement (feed-back).
Dans tous les cas, la confidentialité est garantie !
Aucun nom ne sera donc divulgué lors de l’analyse ou la communication des résultats.
Quand signaler ?
Dès la constatation de l’événement
Information en cours pour les secteurs A et B
Comment signaler ?
Actuellement, une fiche de signalement est disponible sur l’Intranet. Elle peut être imprimée, complétée puis
transmise sous enveloppe au coordinateur qualité de son secteur.
À terme, cette fiche devrait être informatisée...
Que fera-t-on de mon signalement ?
•
Ma fiche sera encodée dans une base de donnée (pas les coordonnées personnelles du signaleur).
La fiche papier sera détruite à terme.
•
En fonction de critères tels que la gravité ou la fréquence, une analyse de l’événement indésirable pourra
être réalisée, avec pour objectif de mettre en place des actions d’amélioration (prévention de la répétition de
l’accident).
•
La démarche d’analyse ne se focalise pas sur la personne qui a commis la dernière action déclenchante, mais bien
sur l’ensemble des causes qui ont contribué à l’accident.
Exemple: Problème d’organisation, besoin de formation, procédure plus à jour...
Explication :
Chaque tranche de fromage représente une
barrière. Ces barrières ont par nature des
défaillances (trou = zone de risques).
Un accident survient lorsque des trous
de chaque tranche s’enchaînent.
On peut aussi dire qu’aucune barrière n’a
fonctionné pour empêcher l’accident.
Le travail d’analyse permettra d’identifier
les défaillances ou causes de l’accident,
puis de choisir la solution la plus adéquate
pour stopper l’enchaînement, et donc
empêcher la répétition de l’accident.
•
Dans tous les cas, l’information sera traitée régulièrement sous forme de données statistiques, par catégorie d’événement. Ces données seront discutées en comité de suivi des événements indésirables, afin d’y apporter des mesures préventives.
•
Des feedbacks périodiques seront assurés à l’ensemble des travailleurs.
Merci à chacun de contribuer à l’amélioration
de la sécurité du patient et de la qualité de travail
27/04/2011 15:38:11
Chers collègues,
Avec le retour du printemps,
c’est avec grand plaisir que je
prépare une nouvelle
exposition de meubles peints,
porcelaines décorées et bijoux
tout vous recevant... avec le verre de l’amitié.
L’exposition se situera dans ma résidence, rue Falise, 15
à 4877 Olne (à 3 km du domaine de Wégimont).
Elle se déroulera les
vendredi 6 mai 2011 de 17 h à 22 h,
samedi 7 mai de 14 h à 20 h
et dimanche 8 mai de 11 h à 20 h.
Un petit cadeau à acheter ou simplement pour admirer ...
j’espère vous y rencontrer nombreux.
Si vous désirez d’autres informations, n’hésitez pas
à me contacter.
Merci de diffuser l’événement à vos amis et connaissances qui
seront également les bienvenus.
Au plaisir de se rencontrer,
Michèle Blockx
Secrétaire à la Direction nursing secteur A.
0497/07.64.46
[email protected]
27/04/2011 15:39:54

présente les gagnants du concours de nouvelles Cheminements de

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